*{ Pagination d'origine du document: 1950-01/5 CYCLE CONSTITUTIONNEL 1950-1957 Conférence fédérale-provinciale au sujet de la Constitution, Ottawa, 10 au 12 janvier 1950, et Québec, 25 au 28 septembre 1950. Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution d'ouverture Leslie M. Frost Canada/Ontario Déclaration Maurice Duplessis Canada/Québec Déclaration Angus L. Macdonald Canada/Nouvelle-Écosse Déclaration John B. McNair Canada/Nouveau-Brunswick Déclaration Douglas L. Campbell Canada/Manitoba Déclaration Byron I. Johnson Canada/Colombie-Britannique Déclaration J. Walter Jones Canada/Île-du-Prince-Édouard Déclaration T.C. Douglas Canada/Saskatchewan Déclaration E.C. Manning Canada/Alberta Déclaration Joseph R. Smallwood Canada/Terre-Neuve Déclaration Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution de fermeture Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution d'ouverture Angus L. Macdonald Canada/Nouvelle-Écosse Déclaration Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution d'ouverture Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution d'ouverture Louis S. Saint-Laurent Canada/Pan-national Allocution d'ouverture Leslie M. Frost Canada/Ontario Déclaration } *locuteur=féd-stla Je tiens à répéter en français*socio=us6 que c'est pour moi un devoir*socio=uv16 très agréable*socio=uv19 de souhaiter la bienvenue aux premiers_ministres*socio=et6 des dix provinces*socio=et2b2 du Canada*socio=us7b1 à leurs *socio=rien collègues respectifs *socio=nil et aux autres représentants*socio=et6 des gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 venus à Ottawa*socio=us7b8 à l'occasion*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c. Nous vivons peut-être un moment*socio=rien important de notre histoire*socio=us8a. C'est la première fois*socio=rien depuis la confédération*socio=et2 qu'une conférence*socio=et2c porte exclusivement sur l'étude*socio=rien de notre constitution*socio=et2. La réunion*socio=rien revêt un caractère*socio=rien historique à un autre égard*socio=rien, car ce sera la première conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 qui ait lieu*socio=rien depuis que notre pays*socio=us7a1 a atteint pleinement les limites*socio=rien géographiques*socio=us7 qu'entrevoyaient les pères_de_la_confédération*socio=et2. J'ai donc confiance*socio=rien d'exprimer les sentiments*socio=rien des représentants*socio=et6 des neuf vieilles*socio=us4 provinces*socio=et2b2 du pays*socio=us7a1 autant que ceux des représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 en souhaitant particulièrement la bienvenue au premier_ministre*socio=et6 de Terre_neuve*socio=us7b3 et à ses collègues*socio=rien. L'objet*socio=rien de la conférence*socio=et2c est de chercher ensemble à élaborer une *socio=rien méthode satisfaisante *socio=nil de confier à des autorités*socio=et1 responsables à la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 la compétence*socio=et2a1 de décider des amendements*socio=et2c1 qu'il peut-être nécessaire d'apporter, de temps*socio=rien à autre, aux dispositions*socio=et2c fondamentales*socio=rien de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Sans doute se manifestera-t-il aujourd'hui*socio=us8b, tout comme en 1867 d'appréciables*socio=rien divergences*socio=us11 de vues quant aux meilleurs moyens de répondre aux besoins*socio=uv26 communs d'une nation*socio=us2a3 qui, à elle seule, occupe la moitié*socio=rien d'un continent*socio=us7. Quatre vingt trois années*socio=rien de confédération*socio=et2 ont bien affermi le sentiment*socio=rien d'unité*socio=uv17b et de communauté*socio=uv17b d'intérêts*socio=uv32 de notre population*socio=us5 mais il existe encore des divergences*socio=us11 importantes*socio=rien que nous devons respecter si nous voulons résoudre de *socio=rien façon satisfaisante nos*socio=nil difficultés constitutionnelles*socio=et2 *socio=nil voire tous nos problèmes*socio=rien d'ordre*socio=rien national*socio=us2a3. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/6} J'irais même jusqu'à dire qu'en élaborant une méthode_d'_amendement*socio=et2c2 il ne suffit pas d'admettre la réalité*socio=rien des disparités*socio=us11 existant entre les attitudes*socio=rien les opinions et les coutumes*socio=uv14 des diverses*socio=rien provinces*socio=et2b2 et des diverses*socio=rien parties du Canada*socio=us7b1 il importe au plus haut point, je crois, que nous comprenions parfaitement combien ces disparités*socio=us11 mêmes enrichissent notre vie*socio=rien nationale*socio=us2a3. Je désire déclarer, si vous me le permettez, que la conférence*socio=et2c est ouverte*socio=rien; si vous jugez à propos*socio=rien que nous suivions la coutume*socio=uv14 je prononcerai une allocution*socio=in0 d'ouverture*socio=rien et inviterai ensuite chacun de vous à faire de même. Il nous sera, sans doute, relativement facile*socio=rien après cela, de déterminer la façon*socio=rien la plus pratique d'organiser la marche de nos délibérations*socio=et2c. Nous vivons peut-être un moment*socio=rien important de notre histoire*socio=us8a. C'est la première fois*socio=rien depuis la confédération*socio=et2 qu'une conférence*socio=et2c porte exclusivement sur l'étude*socio=rien de notre constitution*socio=et2. La réunion*socio=rien revêt un caractère*socio=rien historique à un autre égard*socio=rien, car ce sera la première conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 qui ait lieu*socio=rien depuis que notre pays*socio=us7a1 a atteint pleinement les limites*socio=rien géographiques*socio=us7 qu'entrevoyaient les pères_de_la_confédération*socio=et2. J'ai donc confiance*socio=rien d'exprimer les sentiments*socio=rien des représentants*socio=et6 des neuf vieilles*socio=us4 provinces*socio=et2b2 du pays*socio=us7a1 autant que ceux des représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 en souhaitant particulièrement la bienvenue au premier_ministre*socio=et6 de Terre_neuve*socio=us7b3 et à ses collègues*socio=rien. L'objet*socio=rien de la conférence*socio=et2c est de chercher ensemble à élaborer une *socio=rien méthode satisfaisante *socio=nil de confier à des autorités*socio=et1 responsables à la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 la compétence*socio=et2a1 de décider des amendements*socio=et2c1 qu'il peut-être nécessaire d'apporter, de temps*socio=rien à autre, aux dispositions*socio=et2c fondamentales*socio=rien de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Sans doute se manifestera-t-il aujourd'hui*socio=us8b tout comme en 1867 d'appréciables*socio=rien divergences*socio=us11 de vues quant aux meilleurs moyens de répondre aux besoins*socio=uv26 communs d'une nation*socio=us2a3 qui, à elle seule, occupe la moitié*socio=rien d'un continent*socio=us7. Quatre vingt trois années*socio=rien de confédération*socio=et2 ont bien affermi le sentiment*socio=rien d'unité*socio=uv17b et de communauté*socio=uv17b d'intérêts*socio=uv32 de notre population*socio=us5 mais il existe encore des divergences*socio=us11 importantes*socio=rien que nous devons respecter si nous voulons résoudre de *socio=rien façon satisfaisante nos*socio=nil difficultés constitutionnelles*socio=et2 *socio=nil voire tous nos problèmes*socio=rien d'ordre*socio=rien national*socio=us2a3. J'irais même jusqu'à dire qu'en élaborant une méthode_d'_amendement*socio=et2c2 il ne suffit pas d'admettre la réalité*socio=rien des disparités*socio=us11 existant entre les attitudes*socio=rien les opinions et les coutumes*socio=uv14 des diverses*socio=rien provinces*socio=et2b2 et des diverses*socio=rien parties du Canada*socio=us7b1 il importe au plus haut point, je crois, que nous comprenions parfaitement combien ces disparités*socio=us11 même enrichissent notre vie*socio=rien nationale*socio=us2a3. Et pourtant tout en respectant les éléments*socio=rien de disparité*socio=uv34 qui sont à la base de notre régime_fédératif*socio=et2 notre intérêt*socio=uv32 empêche que nous les érigions en obstacles*socio=rien au progrès*socio=uv2 constant*socio=rien et sain*socio=rien de la nation*socio=us2a3 considérée dans son ensemble. Chacun sait que nous vivons aujourd'hui*socio=us8b dans un monde de changements*socio=rien et d'ajustements*socio=rien continus. Si les circonstances*socio=rien exigent jamais quelque modification*socio=et2c1 il est indispensable qu'elle soit possible. Suivant le mot*socio=rien attribué à Burke*socio=us9 un état*socio=rien qui n'a pas le moyen d'évoluer n'a pas non plus celui de se maintenir. Pour conserver les progrès*socio=uv2 réalisés, au Canada*socio=us7b1 au prix*socio=rien de grands*socio=rien efforts*socio=uv16 il faut que notre régime*socio=et0 constitutionnel*socio=et2 prévoie les moyens d'effectuer les changements*socio=et2c que les circonstances*socio=rien peuvent exiger. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/7} Nous serons probablement régis pendant longtemps par la méthode*socio=et2c2 qui pourrait être adoptée d'amender la constitution*socio=et2. Cela même nous impose une responsabilité*socio=uv16 particulière et nous oblige à tenir compte non seulement des circonstances*socio=rien et des problèmes*socio=rien actuels*socio=us8b mais aussi des perspectives et même des éventualités*socio=rien. Il s'ensuit que chacun de nous doit envisager, non seulement l'intérêt*socio=uv32 de sa région*socio=us7a2 particulière en l'an*socio=rien 1950, mais encore celui de tout le Canada*socio=us7b1 pour aussi longtemps que possible. Afin de bien préciser la tâche qui nous incombe, il peut sans doute être utile de rappeler l'objet*socio=rien de la conférence*socio=et2c en employant les termes*socio=rien mêmes de la lettre que j'adressais à tous les premiers_ministres*socio=et6 provinciaux*socio=et2b2 le 14 septembre*socio=rien 1949. J'écrivais ceci: depuis quelques temps*socio=rien le gouvernement*socio=et2b1 cherche à trouver un moyen satisfaisant d'éviter la formalité*socio=rien nécessaire chaque fois*socio=rien qu'il est besoin*socio=rien de modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 d'avoir à s'adresser au parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 Si étroite*socio=rien que soit notre association*socio=uv4 à un autre pays*socio=us7a1 le fait que nous soyons obligés de recourir à son parlement*socio=et1 pour décider de choses*socio=rien qui nous concernent en tant que nation*socio=us2a3 ne concorde*socio=uv4 pas avec notre statut*socio=rien de nation*socio=us2a3 autonome*socio=uv11a Du reste, il est devenu de plus en plus évident*socio=rien au gouvernement*socio=et2b1 que le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 ne tient à perpétuer plus longtemps que nécessaire l'anomalie*socio=rien de la situation*socio=rien actuelle*socio=us8b Vous savez sans doute que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a présenté au parlement*socio=et1 à sa dernière session*socio=et1 une adresse demandant d'apporter à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 une modification*socio=et2c1 qui autoriserait le parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 à amender la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 dans ses aspects*socio=rien d'ordre*socio=et2a1 purement fédéral*socio=et2b1 Cette modification*socio=et2c1 désignée Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, numéro*socio=rien 2, 1949 a maintenant été adoptée par le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 et fait partie de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1. En vertu de cette mesure législative*socio=et4 le parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 est autorisé à modifier la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 sauf en qui a trait aux cinq exceptions importantes*socio=rien que voici: 1, les matières*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujets que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1867 attribue exclusivement aux assemblées_législatives*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 2, les droits*socio=et2a1 ou privilèges*socio=et2a1 accordés ou garantis à la législature*socio=et1 ou au gouvernement*socio=et2b2 d'une province*socio=us7b3 par une loi*socio=rien constitutionnelle*socio=et2 quelconque; 3, les droits*socio=uv31 ou privilèges*socio=et2a1 accordés ou garantis par la constitution*socio=et2 à quelque catégorie*socio=rien de personnes*socio=rien au sujet des écoles*socio=in2 4, les dispositions*socio=et2c constitutionnelles*socio=et2 à l'égard*socio=rien de l'emploi*socio=ec14 de l'anglais*socio=us6 ou du français*socio=us6 5, la disposition*socio=et2c constitutionnelle*socio=et2 portant que le parlement*socio=et1 doit tenir une session*socio=et1 chaque année*socio=rien et qu'une élection*socio=et1 générale doit avoir lieu*socio=rien au moins tous les cinq ans*socio=rien sauf possibilité*socio=rien de remise en cas*socio=rien de guerre*socio=et3 ou de danger*socio=rien de guerre*socio=et3 Voici donc, à l'égard*socio=rien des modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2 la situation*socio=rien actuelle*socio=us8b pour ce qui est des matières*socio=rien relevant exclusivement des provinces*socio=et2b2 chaque législature*socio=et1 provinciale*socio=et2b2 peut, de sa propre autorité*socio=et2a1 y apporter des modifications*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1 même, selon l'article 92 (1) de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/8} de 1867. En ce qui a trait aux matières*socio=et2a1 d'ordre*socio=et2a1 purement fédéral*socio=et2b1 le parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 peut y apporter des modifications*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1 même, en conformité*socio=rien du nouvel article 91-1. Il n'est nécessaire en aucun de ces cas*socio=rien de s'adresser au parlement*socio=et1 de Westminster pour la mise en vigueur*socio=rien des modifications*socio=et2c1 qu'on peut désirer. Par contre, les autorités*socio=rien législatives*socio=et1 responsables envers la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1 ne disposent d'aucun moyen leur permettant d'apporter les modifications*socio=et2c1 qui peuvent s'imposer parfois, à la troisième*socio=rien partie de la constitution*socio=et2 c'est à dire celle qui intéresse à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Voici ce que j'écrivais dans ma lettre du 14 septembre*socio=rien aux premiers_ministres*socio=et6 provinciaux*socio=et2b2: Nous reconnaissons qu'il est possible qu'il faille, de temps*socio=rien en temps*socio=rien, dans l'intérêt*socio=uv32 national*socio=us2a3 amender des clauses*socio=rien de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2 et qu'il importe de trouver un mode*socio=et2c2 généralement acceptable*socio=rien de faire, au Canada*socio=us7b1 de tels amendements*socio=et2c1 lorsqu'ils se révéleront nécessaires. Voilà le sujet que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 invitait les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 à discuter. J'ajoutais, dans ma lettre, les mots*socio=rien suivants: Notre but*socio=rien est d'en arriver aussitôt que possible à une entente*socio=et2c sur le mode_d'_amendement*socio=et2c2 qui libérera le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 d'une *socio=rien obligation embarrassante *socio=nil et donnera au Canada*socio=us7b1 pleine*socio=rien et entière*socio=rien responsabilité*socio=uv16 à l'égard*socio=rien de tous les aspects*socio=rien de notre vie*socio=rien nationale*socio=us2a3 Des porte parole*socio=rien de tous les partis*socio=in1 politiques*socio=et0 au parlement*socio=et1 se sont déclarés d'accord avec nous, du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 sur l'opportunité*socio=rien de trouver un moyen de modifier, au Canada*socio=us7b1 même, cette partie commune de la constitution*socio=et2, advenant nécessité. Nous osons croire que les représentants*socio=et6 de tous les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 partagent cette manière de voir. Le jour*socio=rien viendra peut-être où le développement*socio=uv2 et les progrès*socio=uv2 de notre pays*socio=us7a1 mettront tout le monde d'accord sur la nécessité de modifier les relations fédérales*socio=et2b1 provinciales*socio=et2b2 sous certains aspects*socio=rien. Nul ne peut dire dès maintenant de quelle nature*socio=rien ces changements*socio=et2c pourront être, ni à quel moment*socio=rien ils pourront s'imposer mais ce serait manquer de réalisme*socio=uv27a que de supposer qu'aucun changement*socio=et2c ne s'imposera jamais. Il nous semble souhaitable*socio=rien d'en venir à une entente*socio=et2c qui permette de faire ces modifications*socio=et2c1 ici, chez nous, d'après un mode*socio=et2c2 dont l'application*socio=et2c reléverait du peuple*socio=us2a1 canadien*socio=us2c3 lui-même. Rappelons nous que les députés*socio=et6 au parlement*socio=et1 de Westminster ne relèvent que des électeurs*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 et que la façon*socio=rien de solutionner, par des lois*socio=et4 les problèmes*socio=rien d'ordre*socio=rien constitutionnel*socio=et2 qui se posent au Canada*socio=us7b1 n'intéressent aucunement les électeurs*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 On demande parfois pourquoi l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 ne prévoit aucune méthode_de_modification*socio=et2c2. La lacune*socio=rien n'est pas bien difficile*socio=rien à expliquer. En 1867 et même pendant plusieurs années*socio=rien ensuite, la question*socio=rien de la compétence*socio=et2a1 législative*socio=et4 du parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 à l'égard*socio=rien du Canada*socio=us7b1 ne se posait même pas. A maintes reprises avant 1867 le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 avait adopté les mesures*socio=et0 législatives*socio=et1 qu'exigeait le régime*socio=et0 constitutionnel*socio=et2 des colonies*socio=et1 nord américaines*socio=us2c5 qui sont entrées dans la confédération*socio=et2. La nouvelle nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3 n'est pas devenue, en 1867 une entité*socio=et0 souveraine*socio=et2d. Lorsque, après 1867 il a été nécessaire de modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 ces modifications*socio=et2c1 ont été effectuées, tout naturellement, par le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 Remarquons cependant que les autorités*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 n'ont pris l'initiative*socio=rien d'aucune modification*socio=et2c1 importante*socio=rien et que toutes ont été adoptées à la demande des autorités*socio=et2b1 du Canada*socio=us7b1. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/9} Le Constitution_act*socio=et2 en vertu duquel le Commonwealth*socio=et1 d'Australie fut établi en 1900 et le South_africa*socio=us7b7 Act qui a donné naissance*socio=rien à l'union_sud_africaine*socio=us2c5 en 1909 comportaient tous deux des dispositions*socio=et2c prévoyant la modification*socio=et2c1 de ces constitutions*socio=et2 à l'intérieur même de chacun des pays*socio=us7a1 en cause. La coutume*socio=uv14 admise au siècle*socio=rien présent*socio=us8b fut de prévoir, dans la rédaction*socio=rien de lois*socio=rien constitutionnelles*socio=et2 un moyen de modifier la constitution*socio=et2 à l'intérieur du pays*socio=us7a1 intéressé. Le Canada*socio=us7b1 est aujourd'hui*socio=us8b le seul pays*socio=us7a1 du Commonwealth*socio=et1 qui n'ait pas pleine*socio=rien compétence*socio=et2a1 pour modifier lui-même sa propre constitution*socio=et2 Il est même le seul état*socio=et0 souverain*socio=et1 du monde qui n'ait pas cette prérogative*socio=et2a1. L'accession*socio=rien du Canada*socio=us7b1 à la souveraineté*socio=et2d intégrale d'une part, et d'autre part, l'établissement*socio=rien et la confirmation*socio=rien dans le statut_de_Westminster*socio=et2 d'un principe*socio=rien constitutionnel*socio=et2 selon lequel le Royaume_uni*socio=us7b7 et le Canada*socio=us7b1 occupant un rang*socio=rien égal*socio=uv12 n'interviennent pas dans les affaires l'un de l'autre; voilà un double facteur*socio=rien qui rend extrêmement difficile*socio=rien sinon impossible que les autorités*socio=et1 de. Londres*socio=et1 rejettent une demande quelconque de modification*socio=et2c1 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 si cette demande lui est soumise sous forme d'une adresse de deux chambres*socio=et1 du parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3. La seule *socio=rien façon sûre *socio=nil pour nous, Canadiens*socio=us2c3, de nous éviter à nous mêmes, en même temps*socio=rien qu'au Royaume_uni*socio=us7b7 à son parlement*socio=et1 et à son gouvernement*socio=et1 des situations*socio=rien extrêmement embarrassantes*socio=rien et inexcusables*socio=rien, c'est de nous mettre d'accord sur le moyen de modifier notre constitution*socio=et2 ici même au Canada*socio=us7b1 de telle sorte*socio=rien que nous puissions nous mêmes nous acquitter de toutes nos responsabilités*socio=uv16 Tant que nous ne l'aurons pas fait, la situation*socio=rien juridique*socio=et4 restera la même et nous n'aurons toujours, comme seul moyen de modifier les parties de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les gouvernements*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2 que le recours*socio=rien à une loi*socio=et4 du parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. La présente conférence*socio=et2c a donc trois buts*socio=rien principaux tous connexes*socio=rien et, pourtant, en quelque *socio=rien sorte distincts *socio=nil les uns des autres. Les voici: 1. Compléter le transfert*socio=et2a2, au Canada*socio=us7b1 du pouvoir de modifier notre propre constitution*socio=et2. 2. Sauvegarder formellement les droits*socio=uv31 traditionnels*socio=uv14 des minorités*socio=us2a5 tels que prévus dans la constitution*socio=et2. 3. Garantir suffisamment le caractère*socio=rien fédératif*socio=et2d de la constitution*socio=et2 en faisant participer les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 à une procédure*socio=et2c2 appropriée d'amendement*socio=et2c1. La tâche qui incombe à la conférence*socio=et2c a donc un *socio=rien caractère fondamental.*socio=nil *socio=nil Les pères_ de_la_confédération*socio=et2 ont élaboré une constitution*socio=et2 qui, à l'époque*socio=et2 convenait au Canada*socio=us7b1 en tant que dominion*socio=et1 semi-indépendant mais subordonné à la Grande_bretagne*socio=us7b7. Notre tâche actuelle*socio=us8b consiste à rendre notre constitution*socio=et2 conforme à la situation*socio=rien qu'occupe aujourd'hui*socio=us8b le Canada*socio=us7b1. Il s'ensuit, tout d'abord*socio=rien, que nous devons être en mesure de faire, ici même, au Canada*socio=us7b1 les modifications*socio=et2c1 d'ordre*socio=rien constitutionnel*socio=et2 qui peuvent, de temps*socio=rien à autre, nous convenir. Il s'ensuit également que nous devons nous assurer que la constitution*socio=et2 renferme des sauvegardes suffisantes*socio=rien des droits*socio=uv31 historiques*socio=us8a des minorités*socio=us2a5 ce dépôt*socio=rien sacré de notre association*socio=uv4 nationale*socio=us2a3. Les Canadiens*socio=us2c3 tiennent ces droits*socio=et2 pour particulièrement sacrés et pourtant de point de vue juridique*socio=in4 ils ne sont pas mieux protégés qu'aucune autre disposition*socio=et2c de la constitution*socio=et2. Le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 estime qu'il est indispensable de leur accorder une *socio=rien protection absolue.*socio=nil *socio=nil Nous voulons que soient prévues les plus solides sauvegardes d'ordre*socio=rien juridique*socio=et4 qui se puissent concevoir. Cela ne va nullement à l'encontre*socio=us11 de la ferme conviction*socio=rien d'un si grand nombre parmi nous, savoir qu'il *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/10} existe une garantie plus puissante*socio=rien que la garantie juridique*socio=et4 dans la bonne_foi*socio=uv27a la tolérance*socio=uv27a et la compréhension*socio=uv27a mutuelles*socio=ec20. C'est dans ces qualités*socio=uv27 que se trouve le plus pur*socio=rien titre de gloire*socio=rien de la plupart*socio=rien des Canadiens*socio=us2c3 quelle que soit leur langue*socio=rien maternelle*socio=us6. Par l'adresse de deux chambres*socio=et1 présentée au parlement*socio=et1 cette année*socio=rien et maintenant incorporée dans l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, numéro*socio=rien 2, 1949 le parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 a solennellement affirmé pour la première fois*socio=rien qu'il fallait sauvegarder juridiquement ces droits*socio=uv31 historiques*socio=us8a. Le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et le parlement*socio=et1 ont fait tout ce qu'ils pouvaient, à eux seuls, pour assurer de telles sauvegardes. Il est évident*socio=rien cependant, que la sauvegarde intégrale de ces droits*socio=et2 pour être efficace*socio=uv33 doit être acceptée par les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 et incorporée dans la constitution*socio=et2 au moyen d'une autre loi*socio=et4 du parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. Le troisième*socio=rien objectif de la conférence*socio=et2c savoir l'élaboration*socio=rien d'un mode_général_d'_amendement*socio=et2c2 pour cette partie de la constitution*socio=et2 qui ressortit à la fois*socio=rien au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et aux gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 nous amène*socio=rien à poser tout d'abord*socio=rien le postulat*socio=rien que l'intégrité*socio=uv22 et la vigueur*socio=rien des institutions*socio=rien provinciales*socio=et2b2 tout comme l'intégrité*socio=uv22 et la vigueur*socio=rien des institutions*socio=rien fédérales*socio=et2b1 sont indispensables au bien être de la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1. Le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 actuel*socio=us8b est d'avis comme il l'a toujours été, que la compétence*socio=et2a1 juridique*socio=in4 exclusive*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2 qui donne à la constitution*socio=et2 son caractère*socio=rien fédéral*socio=et2b1 doit être respectée. Je tiens à répéter de nouveau l'avis que j'ai formulé à maintes reprises à savoir que, quelle que soit la situation*socio=rien juridique*socio=in4 on ne devrait jamais, sans le concours des provinces*socio=et2b2 ni toucher, ni apporter de modification*socio=et2c1 à aucun domaine*socio=et2a1 confié par la constitution*socio=et2 à la compétence*socio=et2a1 des législatures*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Le 31 janvier*socio=rien 1949, j'ai déclaré à la chambre_des_communes*socio=et1: Quant aux questions*socio=rien confiées par la constitution*socio=et2 aux gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2, il est impossible au parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 de les leur retirer. Notre compétence*socio=et2a1 ne s'étend pas à ce qui a été confié exclusivement aux provinces*socio=et2b2. Je m'étais déjà prononcé en ce sens à la chambre_des_communes*socio=et1 le 5 juillet*socio=rien 1943 et, de nouveau, le 28 mai*socio=rien 1946. J'ai toujours soutenu que les formalités*socio=et2c visant à modifier cette partie de la constitution*socio=et2 qui intéresse à la fois*socio=rien le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2 devront prévoir une mesure satisfaisante*socio=rien de collaboration*socio=uv4 de la part des autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2. Cependant, nous ne pouvons perdre de vue que la fédération*socio=us7b1 telle qu'elle a été établie par les pères_de_la_confédération*socio=et6 devait donner à notre nation*socio=us2a3 des cadres propices*socio=rien à sa croissance*socio=ec0 et à son développement*socio=uv2. Les réalisations*socio=rien du peuple*socio=us2a1 canadien*socio=us2c3 en temps*socio=rien de guerre*socio=et3 comme en temps*socio=rien de paix*socio=rien ont mérité*socio=uv16 au Canada*socio=us7b1 une place enviable*socio=rien, non seulement en Amérique du nord mais parmi les nations*socio=us2a3 du monde. Je suis donc d'avis que tous les Canadiens*socio=us2c3 ou presque, de quelque origine ou province*socio=us7b3 qu'ils soient, désirent nous voir prendre toutes les mesures*socio=et0 nécessaires en vue de permettre à notre vie*socio=rien nationale*socio=us2a3 de se développer en toute vigueur*socio=rien et santé*socio=in9. Il serait presque inconcevable que cette évolution*socio=uv2 n'exigeât pas, de temps*socio=rien à autre, des changements*socio=et2c constitutionnels*socio=et2 d'un caractère*socio=rien qui intéresse à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 nationales*socio=us2a3 et provinciales*socio=et2b2. Il nous incombe, en tant que Canadiens*socio=us2c3 *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/11} de trouver le moyen d'apporter les modifications*socio=et2c1 qui permettront de maintenir un juste équilibre*socio=et7a entre le respect*socio=uv21 de l'autonomie*socio=uv11a provinciale*socio=et2b2 et les exigences*socio=rien de l'évolution*socio=uv2 nationale*socio=us2a3. Quant à la manière de procéder en vue de faire au Canada*socio=us7b1 les modifications*socio=et2c1 futures*socio=us8c aux parties de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2 le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 n'a pas l'intention*socio=rien de formuler de proposition*socio=et2c précise. Ce que nous avons à discuter, c'est l'établissement*socio=rien au Canada*socio=us7b1 d'une façon*socio=rien de procéder qui comportera la participation*socio=et2c appropriée des autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2 Comme il est évident*socio=rien que le parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 aura un rôle*socio=rien à jouer dans toute procédure_d'_amendement*socio=et2c2 nous estimons que les représentants*socio=et6 de chaque province*socio=et2b2 devraient nous faire connaître la forme de participation*socio=et2c provinciale*socio=et2b2 qu'ils jugent la plus appropriée. Nous espérons que la conférence*socio=et2c trouvera le moyen de concilier les diverses*socio=rien propositions*socio=et2c qui seront présentées et qu'elle en arrivera à une *socio=rien conclusion satisfaisante *socio=nil pour tous. Le parlement*socio=et1 les législatures*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 et diverses*socio=rien conférences*socio=et2c antérieures*socio=rien ont déjà étudié, à maintes reprises, le problème*socio=rien que pose l'élaboration*socio=rien d'une méthode*socio=et2c2 à suivre pour modifier la constitution*socio=et2. Je doute que l'insuccès*socio=rien de nombreux*socio=rien efforts*socio=uv16 tentés par le passé*socio=us8a puisse nous éclairer énormément, sinon pour nous faire comprendre la nécessité d'aborder le problème*socio=rien d'un nouveau point de vue. Peut-être la conférence*socio=et2c en arrivera-t-elle à des *socio=rien conclusions semblables *socio=nil à certaines de celles qu'on a formulées par le passé*socio=us8a Toutefois, je ne saurais trop souligner que nous ne sommes en aucune façon*socio=rien liés ni gênés par les *socio=rien tentatives antérieures *socio=nil Bref, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 croit que tout mode_d'_amendement*socio=et2c2 doit, pour être satisfaisant, répondre à trois exigences*socio=rien. Il doit assurer la *socio=rien protection absolue des*socio=nil droits*socio=uv31 des*socio=nil minorités*socio=us2a5 *socio=nil Il doit maintenir le caractère*socio=rien fédéral*socio=et2b1 de la nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3 en garantissant, dans leurs sphères*socio=et2a1 perspectives, l'autonomie*socio=uv11a des législatures*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 et du parlement*socio=et1 lui-même. Il doit être suffisamment souple*socio=uv33 pour permettre à notre pays*socio=us7a1 de poursuivre, grâce*socio=rien aux *socio=rien vastes ressources humaines*socio=ec14 et*socio=nil naturelles*socio=ec4 *socio=nil dont il dispose, sa marche progressive*socio=uv2 en tant que nation*socio=us2a3 dynamique Nous devons surtout nous préoccuper de trouver une méthode*socio=et2c2 qui réponde à ces exigences*socio=rien, au cas*socio=rien de modifications*socio=et2c1 éventuelles*socio=rien de la répartition*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 entre les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2 Pour dissiper tout doute à cet égard*socio=rien, je tiens à préciser dès le début*socio=rien que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 ne cherche pas, au moyen de cette conférence*socio=et2c à apporter la moindre*socio=rien modification*socio=et2c1 à la répartition*socio=rien actuelle*socio=us8b des pouvoirs*socio=et2a1 Il ne conviendrait pas, à notre avis que la conférence*socio=et2c étudiât le problème*socio=rien du transfert*socio=et2a2 de pouvoirs*socio=et2a1 du domaine*socio=rien fédéral*socio=et2b1 au domaine*socio=rien provincial*socio=et2b2 ou du domaine*socio=rien provincial*socio=et2b2 au domaine*socio=rien fédéral*socio=et2b1 étant donné surtout notre espoir*socio=uv23 que la question*socio=rien générale des relations fédérales*socio=et2b1 provinciales*socio=et2b2 fasse l'objet*socio=rien d'une autre conférence*socio=et2c à l'automne*socio=rien prochain. J'estime que ce serait manquer tout à fait de sens pratique que d'espérer régler définitivement, dès la présente réunion*socio=rien et pour un temps*socio=rien illimité, tous les détails*socio=rien d'une méthode_d'_amendement*socio=et2c2 acceptable*socio=rien et satisfaisante*socio=rien pour toutes les parties du Canada*socio=us7b1. Mais nous aurons fait un grand pas vers notre objectif réel si nos discussions*socio=et2c nous amènent à voir que nous sommes tous d'accord sur l'opportunité*socio=rien d'élaborer une telle méthode*socio=et2c2 qu'ensemble nous sommes prêts à nous dévouer pour la réalisation*socio=rien de cette oeuvre qui est destinée à rendre la nation*socio=us2a3 *socio=rien entière confiante *socio=nil que les fondements*socio=rien de notre édifice*socio=rien constitutionnel*socio=et2 seront pleinement *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/12} et convenablement sauvegardés; si nous pouvons nous mettre généralement d'accord*socio=et2c sur les dispositions*socio=et2c essentielles*socio=rien qu'il importe de sauvegarder de la sorte*socio=rien, ainsi que sur la forme et l'étendue de la participation*socio=et2c des provinces*socio=et2b2 dans les procédures_d'_amendement*socio=et2c2. Nous nous rappelons tous que la conférence*socio=et2c impériale*socio=et1 de 1926 adopta certains principes*socio=rien et déclarations*socio=et0 d'ordre*socio=rien général et qu'il fallut convoquer par la suite*socio=rien une conférence*socio=et2c représentative*socio=uv5 de spécialistes*socio=ec12 pour établir le *socio=rien texte provisoire *socio=nil de ce qui est devenu, en 1931 le statut_de_Westminster*socio=et2. Nulle*socio=rien conférence*socio=et2c d'experts*socio=ec12 ne pourrait aller bien loin si on ne s'entendait tout d'abord*socio=rien, d'une façon*socio=rien générale, sur les *socio=rien principes fondamentaux.*socio=nil *socio=nil Il ne serait pas à espérer non plus que l'accord*socio=et2c même le plus complet à cet égard*socio=rien, constitue automatiquement, un code acceptable*socio=rien de procédure_ d'_amendement*socio=et2c2 pouvant faire d'emblée*socio=rien le texte*socio=rien d'une loi*socio=rien constitutionnelle*socio=et2. La présente conférence*socio=et2c et c'est là le point essentiel constitue un défi*socio=rien à la compétence*socio=et2a1 politique*socio=et0 des hommes*socio=uv24 publics du Canada*socio=us7b1. C'est un défi*socio=rien que, tôt ou tard il faudra relever parce que, tôt ou tard la population*socio=us5 du pays*socio=us7a1 exigera qu'on trouve un moyen d'établir au Canada*socio=us7b1 un régime*socio=et0 constitutionnel*socio=et2 qui soit de juridiction*socio=et2a1 intégralement canadienne*socio=us2c3. *locuteur=ont-fros Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, messieurs*socio=rien: je tiens à souscrire tout de suite*socio=rien aux premières paroles*socio=rien du premier_ministre*socio=et6 au sujet de la famille*socio=in6 des provinces*socio=et2b2, et de la nouvelle place occupée à cette table par la belle province*socio=rien de Terre_neuve*socio=us7b3. Nous estimons tous que l'histoire*socio=us8a et la tradition*socio=uv14 de ce grand peuple*socio=us2a2 ont enrichi le Canada*socio=us7b1. Je suis persuadé, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, que chacun d'entre nous tient à faire siennes vos paroles*socio=rien à cet égard*socio=rien. Je signale que si j'ai, sans le vouloir*socio=rien, mal prononcé le nom*socio=rien Terre_neuve*socio=us7b3, je m'excuse sincèrement auprès de Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9. J'ai constaté que la prononciation*socio=rien de ce nom*socio=rien diffère dans certaines régions*socio=us7a2 du Canada*socio=us7b1. Or, en nous renseignant à ce sujet, Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9 supprimerait peut-être un des obstacles*socio=rien à l'entente*socio=et2c entre les provinces*socio=et2b2. Nous ne voulons certes qu'aucune difficulté*socio=rien ne surgisse de ce que nous ne sachions comment prononcer ce nom*socio=rien historique. A cette étape*socio=rien de la discussion*socio=et2c, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, je serai bref. Nous sommes réunis afin de trouver une réponse*socio=rien à deux questions*socio=rien. En premier lieu*socio=rien, devrions nous posséder au Canada*socio=us7b1 le pouvoir de modifier notre propre constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 et fédérales*socio=et2b1? En second lieu*socio=rien, dans le cas*socio=rien de l'affirmative*socio=rien, par quelle méthode*socio=et2c2? Si j'ai bien compris, nous avons été convoqués non pas pour examiner des propositions*socio=rien d'amendement*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2 mais bien pour considérer si nous, au Canada*socio=us7b1, devons être autorisés à effectuer les modifications*socio=et2c1 qui s'imposent ainsi que pour déterminer la méthode*socio=et2c2 à adopter. L'Ontario*socio=us7b3, en l'occurrence*socio=rien, ne demande rien; il n'est pas non plus invité à céder quoi que ce soit. L'unique*socio=rien objet*socio=rien de la réunion*socio=rien, c'est d'étudier les deux questions*socio=rien générales que j'ai exposées et d'y répondre. Au sujet de la première question*socio=rien je ferai observer que nous respectons tous notre histoire*socio=us8a et nos traditions*socio=uv14, et avec raison*socio=rien. Nous en sommes tous fiers. Depuis son origine, le Haut_canada*socio=us7b3, maintenant l'Ontario*socio=us7b3, a été jaloux de ce qu'on appelait autrefois son "lien*socio=rien britannique*socio=us2c5", et de ce qu'on appelle aujourd'hui*socio=us8b ses "liens*socio=rien d'association*socio=uv4 avec la Grande_bretagne*socio=us7b7, avec le Commonwealth*socio=et1 des nations*socio=us2a3 britanniques*socio=us2c5". L'Ontario*socio=us7b3 a eu pour premiers colons*socio=us1a des gens*socio=us5 venus en *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/13} ce pays*socio=us7a1 vers 1780 parce qu'ils avaient foi*socio=uv27a en l'avenir*socio=us8c de l'association_britannique*socio=et1. Et les événements*socio=rien ont bien justifié cette confiance*socio=rien. Je ne tiens donc pas à sous estimer cet attachement*socio=uv17a, qui, je crois, a été d'une *socio=rien grande importance *socio=nil pour l'univers*socio=us0, et je sais que les habitants*socio=us5 de l'Ontario*socio=us7b3 hésiteraient beaucoup à faire quoi que ce soit qui pût affaiblir notre association*socio=uv4 avec cette grande*socio=rien famille*socio=in6 de nations*socio=us2a3. De nouveau, je me reporte à l'histoire*socio=us8a. En 1926, au cours*socio=rien d'une conférence*socio=et2c impériale*socio=et1 on a déclaré en parlant du Commonwealth*socio=et1 que "le groupe de collectivités*socio=us2b1 autonomes*socio=uv11a comprenant la Grande_bretagne*socio=us7b7 et les dominions*socio=et1 sont des collectivités*socio=us2b1 autonomes*socio=uv11a d'un statut*socio=rien égal*socio=uv12, aucune n'étant subordonnée à l'autre". Sir*socio=rien John_macdonald*socio=us9, ardent défenseur*socio=us11 du lien*socio=rien britannique*socio=us2c5, a été un des principaux artisans de ce groupe de collectivités*socio=us2b1 autonomes*socio=uv11a. Il était convaincu que le gouvernement*socio=et1 indépendant*socio=et2d et l'autonomie*socio=et2d n'affaiblissaient pas cette association*socio=uv4 mais la rendaient effectivement plus forte. Pour reconnaître la vérité*socio=rien de cette assertion*socio=in0, il suffit de se rappeler les grands*socio=rien efforts*socio=uv16 que le Commonwealth*socio=et1 britannique*socio=us2c5 a déployé au cours*socio=rien des deux guerres_mondiales*socio=et3. Je n'hésite pas à affirmer que la réalisation*socio=rien d'une méthode*socio=et2c2 de modifier notre propre constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1 n'affaiblira aucunement nos liens*socio=rien avec le Commonwealth*socio=et1 britannique*socio=us2c5; de fait, je crois qu'elle les affermira: Notre dominion*socio=et1 a été le premier à se fédérer. Notre constitution*socio=et2 ne comportai pas en elle même de pouvoirs*socio=et2a1 modificateurs*socio=et2c1. Dans les dominions*socio=et1 créés par la suite*socio=rien, en Australie*socio=us7b7, par exemple*socio=rien, on a prévu un mode_d'_amendement*socio=et2c2. Il n'y a pas de raison*socio=rien pour que le Canada*socio=us7b1 n'ait pu jouir de tels pouvoirs*socio=et2a1 dès le début*socio=rien et il n'y a pas de raison*socio=rien pour qu'aujourd'hui*socio=us8b, en 1950, nous ne réglions pas ce point définitivement. Il est vrai qu'en 1930 1931, pendant qu'on étudiait le Statut_de_Westminster*socio=et2 c'est sur les instances*socio=rien du Canada*socio=us7b1 qu'on a inséré l'article 7 de ce statut*socio=et2, ce qui eut pour effet*socio=rien d'infirmer celui ci dans la mesure où il s'appliquait à la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1. La raison*socio=rien m'en semble évidente*socio=rien. Les autres collectivités*socio=us2b1 autonomes*socio=uv11a disposaient déjà de méthodes*socio=et2c2 leur permettant de modifier leur constitution*socio=et2. Comme nous ne disposions pas d'une telle méthode*socio=et2c2 au Canada*socio=us7b1, il n'était que logique*socio=uv20 à cette époque*socio=us8a de réclamer l'insertion*socio=rien de l'article 7, qui maintenait dans le statu_quo*socio=rien la question*socio=rien de la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 jusqu'à ce que le gouvernement*socio=et2b1 du Canada*socio=us7b1 et les provinces*socio=et2b2 acceptassent d'un commun accord une méthode*socio=et2c2 permettant d'apporter des modifications*socio=et2c1, si, toutefois, la chose*socio=rien paraissait souhaitable*socio=rien. Voilà quelques uns des points*socio=rien que nous avons à étudier à cette conférence*socio=et2c. En répondant oui à la première question*socio=rien, je déclare que rien ne vient à l'encontre*socio=us11 de l'histoire*socio=us8a ni des traditions*socio=uv14 de l'Ontario*socio=us7b3. De fait, notre attitude*socio=rien n'est que logique*socio=uv20, eu égard*socio=rien à une mesure autrement plus importante*socio=rien prise il y a quelque quatre vingt trois ans*socio=rien, c'est à dire la confédération*socio=et2. La méthode*socio=et2c2 suivie pour modifier notre constitution*socio=et2 consistait à présenter à Sa Majesté*socio=et1 le Roi*socio=et1 une adresse du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, qui le priait de soumettre au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 une mesure visant la modification*socio=et2c1 désirée. En pratique, le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 a toujours agréé les modifications*socio=et2c1 proposées par le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1. D'après une autorité*socio=us10 en la matière*socio=rien, trente deux lois*socio=et4 et décrets*socio=et4 du conseil*socio=et1 visant spécifiquement le Canada*socio=us7b1 ont été adoptés depuis 1867, dont douze constituent effectivement des modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2. Il y a lieu*socio=rien d'en ajouter deux autres, savoir l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 (1949) touchant l'union*socio=et2 de Terre_neuve*socio=us7b3 à la Confédération*socio=et2 et l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 nº 2, autorisant le *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/14} Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 à modifier la constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien de certaines catégories*socio=rien de sujets. Dans certains de ces cas*socio=rien, on a consulté les provinces*socio=et2b2. Cette méthode*socio=et2c2 de modifier notre constitution*socio=et2 pourrait susciter de graves embarras au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7; advenant le cas*socio=rien où l'on demanderait une modification*socio=et2c1 à l'égard*socio=rien d'une question*socio=rien hautement controversable*socio=rien, il pourrait même en résulter une scission*socio=us11 au sein*socio=rien de la famille*socio=in6 des nations*socio=us2a3 dont nous faisons partie. Le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 préférerait de beaucoup, j'en suis convaincu, que nous réglions ces questions*socio=rien nous mêmes et adoptions les méthodes*socio=et2c2 qui nous permettraient d'y arriver chez nous en recourant à nos propres rouages*socio=rien. Toute autre attitude*socio=rien, de notre part, serait incompatible avec la place que nous occupons au sein*socio=rien du Commonwealth*socio=et1 en tant que nation*socio=us2a3 autonome*socio=uv11a jouissant d'un statut*socio=rien égal*socio=uv12 à celui des nations*socio=us2a3 soeurs*socio=in6 et en aucune façon*socio=rien subordonnée à l'une ou l'autre d'entre elles. Elle serait incompatible avec notre histoire*socio=us8a et l'évolution*socio=uv2 des puissantes*socio=rien nations*socio=us2a3 qui composent le Commonwealth*socio=et1 britannique*socio=us2c5. Il me semble aussi, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, qu'il eût mieux valu étudier cette question*socio=rien dans son ensemble, au cours*socio=rien de la conférence*socio=et2c actuelle*socio=us8b, au lieu*socio=rien de l'aborder par étapes*socio=rien. Je veux ici parler de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 nº 2 (1949) et de l'abolition*socio=et0 des appels*socio=in4 au Conseil_privé*socio=et1. Les appels*socio=in4 au Conseil_privé*socio=et1 constituaient une partie de notre organisme*socio=et0 constitutionnel*socio=et2 et leur abolition*socio=et0 pourrait peut-être influer plus qu'on ne le croit en ce moment*socio=rien, sur la situation*socio=rien des provinces*socio=et2b2. Je n'entends pas, cependant, m'attarder sur ces sujets importants*socio=rien, bien que j 'aie l'intention*socio=rien de toucher tantôt le premier point. Je ne crois pas non plus que cette méthode*socio=et2c2 doive empêcher les délégués*socio=et2c de l'Ontario*socio=us7b3 de tâcher de trouver un moyen qui nous permette d'adopter au pays*socio=us7a1 même toutes les modifications*socio=et2c1. A la question*socio=rien de savoir si le Canada*socio=us7b1 doit pouvoir amender sa propre constitution*socio=et2, je réponds sans ambages*socio=rien par l'affirmative*socio=rien. Quant à la seconde question*socio=rien, c'est à dire à quelle méthode*socio=et2c2, en l'occurrence*socio=rien, doit on avoir recours*socio=rien, la réponse*socio=rien n'est pas pour nous aussi facile*socio=rien. Encore une fois*socio=rien, n'oublions pas que nous ne sommes pas ici pour nous demander si nous devons modifier notre constitution*socio=et2, mais comment la modifier, si, à un moment*socio=rien donné, nous le désirions. Je n'entrerai pas dans le détail*socio=rien de cette question*socio=rien pour le moment*socio=rien; mais il me semble que la méthode*socio=et2c2 devrait être: a) Assez souple*socio=uv33 pour satisfaire les besoins*socio=uv26 d'une nation*socio=us2a3 en voie*socio=rien de croissance*socio=ec0 et d'expansion*socio=rien; b) Assez rigide*socio=uv33 pour prévenir le *socio=rien tripatouillage inconsidéré *socio=nil de notre constitution*socio=et2; c) Suffisamment rigide*socio=uv33 pour assurer d'amples*socio=rien garanties quant à la protection*socio=rien des minorités*socio=us2a5, des *socio=rien principes fondamentaux *socio=nil et du régime_fédéral*socio=et2b1 selon lequel notre pays*socio=us7a1 a progressé d'une façon*socio=rien si satisfaisante*socio=rien depuis quatre vingt trois ans*socio=rien. Dans la lettre du 14 septembre*socio=rien 1949 par laquelle il convoquait cette conférence*socio=et2c, le premier_ministre*socio=et6 a déclaré que: ...le Gouvernement*socio=et2b1 était d'avis qu'il était opportun*socio=rien d'élaborer un mode*socio=et2c2 d'amender au Canada*socio=us7b1 notre propre constitution*socio=et2 et que tout procédé*socio=et7a à cet effet*socio=rien devait comporter les garanties les plus formelles*socio=rien pour la protection*socio=rien de la juridiction*socio=et2a1 et des droits*socio=et2a1 provinciaux*socio=et2b2, ainsi que de l'usage*socio=rien des deux langues*socio=us6 officielles*socio=et0 et des autres droits*socio=et2a1 qui sont le dépôt*socio=rien sacré de notre unité*socio=uv17b nationale*socio=us2a3. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/15} Il a aussi rappelé, dans cette lettre, que le Gouvernement*socio=et2b1 avait décidé de soumettre au Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3 une adresse priant le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 d'apporter à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 une modification*socio=et2c1 donnant au Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3 l'autorité*socio=et2a1 de modifier la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1, mais uniquement quant aux affaires ne relevant pas de la compétence*socio=et2a1 des assemblées_législatives*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 et ne touchant ni aux droits*socio=et2a1 et privilèges*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2, ni aux droits*socio=uv31 et privilèges*socio=uv31 actuels*socio=us8b en matière*socio=rien d'éducation*socio=in2 ou relatifs à l'usage*socio=rien des langues*socio=rien anglaise*socio=us6 et française*socio=us6. Un tel amendement*socio=et2c1 disait il: ...accorderait au Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, sur les aspects*socio=rien purement fédéraux*socio=et2b1 de notre constitution*socio=et2, la même juridiction*socio=et2a1 que possèdent déjà les législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 sur la constitution*socio=et2 provinciale*socio=et2b2. Je signale que les pouvoirs*socio=et2a1 provinciaux*socio=et2b2 de modification*socio=et2c1 sont relativement limités, tandis que ceux que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a obtenus sous le régime*socio=et0 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 nº 2 (1949), sont extrêmement vastes*socio=rien, beaucoup plus vastes*socio=rien, à mon avis, qu'on ne le suppose généralement. Bien que ces pouvoirs*socio=et2a1 de modification*socio=et2c1 portent sur des sujets relevant, en soi, des autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1, les changements*socio=et2c apportés sous le régime*socio=et0 de cet amendement*socio=et2c1 pourront, dans bien des cas*socio=rien, avoir de très *socio=rien importantes répercussions *socio=nil dans des domaines*socio=et2a1 provinciaux*socio=et2b2. Ne devrait on pas, en conséquence*socio=rien, établir, pour ces amendements*socio=et2c1 constitutionnels*socio=et2 à l'égard*socio=rien d'importants*socio=rien sujets, des rouages*socio=rien plus élaborés que la simple adoption*socio=et0 d'une loi*socio=et4 par le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1? Ainsi, la constitution*socio=et2 des États_unis*socio=us7b7 ne peut-être modifiée même par une majorité*socio=rien des deux tiers des voix*socio=et0 aux deux Chambres*socio=et1 du Congrès*socio=in0: il faut l'assentiment*socio=et2c2 d'un certain nombre d'États*socio=et0. N'est ce pas à une conférence*socio=et2c comme celle ci qu'il conviendrait de déterminer une méthode_ de_modification*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien d'importance*socio=rien capitale pour la Confédération*socio=et2? Dans son allocution*socio=in0, le premier_ministre*socio=et6 a parlé de la nécessité de sauvegarder certaines caractéristiques provinciales*socio=et2b2 essentielles*socio=rien. Il se peut qu'il soit de cet avis. Mais ce n'est là que ma façon*socio=rien d'interpréter ses remarques. La délégation*socio=et2c de l'Ontario*socio=us7b3 est disposée à discuter et à examiner toute proposition*socio=et2c soumise par un autre gouvernement*socio=et1. Nous entendons nous mêmes en formuler, non pas dans un esprit*socio=rien d'intransigeance*socio=us11, mais afin que ces propositions*socio=et2c puissent servir de fondement*socio=rien à nos délibérations*socio=et2c. Nous estimons que, si la conférence*socio=et2c décide qu'il y a lieu*socio=rien d'établir une méthode_de_modification*socio=et2c2 de notre constitution*socio=et2, les représentants*socio=et6, réunis ici, peuvent trouver moyen d'atteindre ce but*socio=rien. Si les Pères_de_la_confédération*socio=et2 ont pu trouver un terrain*socio=rien d'entente*socio=et2c en vue de l'union*socio=et2 des provinces*socio=et2b2,- et le problème*socio=rien, à ce moment*socio=rien là, était extrêmement difficile*socio=rien,- nous pouvons, en 1950, animés du même esprit*socio=rien, déterminer une méthode*socio=et2c2 satisfaisante*socio=rien pour tous les gouvernements*socio=et1 et tous les groupements*socio=us2b2, de modifier nous mêmes notre constitution*socio=et2. Les représentants*socio=et6 de l'Ontario*socio=us7b3 sont disposés à collaborer pleinement, dans l'espoir*socio=uv23 qu'on en viendra sans retard*socio=rien à une complète solution*socio=rien de ce problème*socio=rien. *locuteur=qué-dupl Messieurs*socio=rien les premiers_ministres*socio=et6 et messieurs*socio=rien les délégués*socio=et2c, il me semble approprié que les premières paroles*socio=rien du représentant*socio=et6 de la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 à cette conférence*socio=et2c très importante*socio=rien soient prononcées dans la langue*socio=rien française*socio=us6, dans la langue*socio=us6 de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2, dans la langue*socio=rien maternelle*socio=us6 des découvreurs*socio=us8a et des pionniers*socio=us8a de ce pays*socio=us7a1. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/16} Nous sommes convaincus que la Confédération*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 n'a pas conféré de droits*socio=uv31 en matière*socio=rien de langue*socio=us6. Elle n'a fait que les constater, car les droits*socio=uv31 de la langue*socio=rien française*socio=us6 avaient été affirmés, acquis et reconnus bien longtemps avant l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2. Au début*socio=rien de l'année*socio=rien c'est un agréable*socio=uv19 devoir*socio=uv16 d'offrir, au nom*socio=rien de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b3, nos souhaits*socio=rien de bonne et heureuse*socio=uv19 année*socio=rien à tous et chacun. A notre avis il convient, que dès le début*socio=rien de cette conférence*socio=et2c d'une *socio=rien importance vitale, l'attitude de*socio=nil Québec*socio=et2b2 *socio=nil soit clairement définie et ne laisse place à aucun doute sérieux et honnête*socio=uv22. En principe*socio=rien la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 est absolument en faveur*socio=rien d'un tribunal*socio=in4 canadien*socio=us2c3, composé de Canadiens*socio=us2c3, siégeant au Canada*socio=us7b1 et jugeant en dernier ressort*socio=et2a1, conformément à l'esprit*socio=rien du pacte_fédératif*socio=et2, de toutes les questions*socio=rien canadiennes*socio=us2c3 qui peuvent lui être soumises. En outre, la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 est absolument en faveur*socio=rien d'une Constitution*socio=et2 essentiellement canadienne*socio=us2c3, élaborée et dictée au Canada*socio=us7b1, par des Canadiens*socio=us2c3 et pour les Canadiens*socio=us2c3 et basée sur l'esprit*socio=rien fédératif*socio=et2d et l'âme*socio=rien même de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1867. Je dis ces choses*socio=rien dès le début*socio=rien pour qu'il n'y ait ni mésentente*socio=us11 ni malentendu*socio=us11 raisonnablement possible à ce sujet. Nous sommes fermement persuadés qu'au cours*socio=rien de cette conférence*socio=et2c, plus que jamais si possible, la franchise et la loyauté*socio=uv17a sont de mise, parce que nous considérons que la franchise et la loyauté*socio=uv17a sont essentielles*socio=rien à l'unité*socio=uv17b nationale*socio=us2a3 bien comprise et constituent une base indispensable à la prospérité*socio=ec0 durable*socio=rien du pays*socio=us7a1 et des provinces*socio=et2b2. Je ne participe pas à cette conférence*socio=et2c comme chef*socio=us13 de parti*socio=in1, et je ne considère pas le Premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1 à cette conférence*socio=et2c comme un chef*socio=us13 de parti*socio=in1. Je participe au travail*socio=rien de cette conférence*socio=et2c à titre de Premier_ministre*socio=et6 de la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2, et je considère que le Très Honorable*socio=uv21 monsieur*socio=rien St_laurent*socio=us9 est ici le Premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1. Nous désirons que toutes les questions*socio=rien soient étudiées et décidées à la lumière*socio=rien de ces principes*socio=rien et que la partisannerie*socio=in1 politique*socio=et0, quelle qu'elle soit, n'ait pas de place ici, parce que ça doit être l'endroit*socio=rien par excellence*socio=uv33 d'un sain*socio=rien et fécond*socio=rien patriotisme*socio=us2a3. Il nous semble qu'à l'heure*socio=rien actuelle*socio=us8b certains amendements*socio=et2c1 à la Constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 sont désirables*socio=rien, mais c'est notre *socio=rien conviction irrévocable *socio=nil que l'âme*socio=rien de la Constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 doit être respectée dans son intégrité*socio=uv22 A notre avis, toute la question*socio=rien constitutionnelle*socio=et2 devrait être étudiée à cette conférence*socio=et2c, et non pas seulement la partie de la Constitution*socio=et2 que les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 ont d'abord*socio=rien soumise à la considération*socio=rien des délégués*socio=et2c. La partie très importante*socio=rien de la Constitution*socio=et2 qui a été décidée d'une manière unilatérale*socio=us11 par le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 tout dernièrement devrait également être au nombre des sujets soumis à l'étude*socio=rien et à la décision*socio=rien des délégués*socio=et2c. Quant à nous, la Constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 forme un tout et la seule façon*socio=rien de la respecter c'est de respecter son unité*socio=uv17b, c'est de respecter ses fondements*socio=rien d'unité*socio=uv17b. En toute honnêteté*socio=uv22 et sans aucune arrière pensée de critique, nous exprimons l'opinion*socio=rien qu'il n'est pas raisonnable*socio=rien et qu'il n'est pas conforme à l'unité*socio=uv17b nationale*socio=us2a3 bien comprise, et que tous nous désirons, que l'autorité*socio=rien fédérale*socio=et2b1 s'arroge le droit*socio=rien de choisir de façon*socio=rien unilatérale*socio=us11 les arbitres appelés à décider des droits*socio=et2a1 respectifs*socio=rien de chacune des parties. Nous considérons que ceci est absolument opposé au "fair play" britannique*socio=us2c5 et au fondement*socio=rien même du régime_fédératif*socio=et2. Nous désirons coopérer à la grandeur*socio=uv21 du Canada*socio=us7b1, à son succès*socio=rien, ainsi qu'au progrès*socio=uv2 *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/17} et à la prospérité*socio=ec0 des provinces*socio=et2b2, mais dans le respect*socio=uv21 des droits*socio=et2a1 de chacun. Nous comprenons qu'il existe dans la Constitution*socio=et2 des clauses*socio=et2c moins importantes*socio=rien les unes que les autres, mais nous savons qu'il y a aussi des clauses*socio=et2c fondamentales*socio=rien, telles, pour n'en mentionner que quelques unes, celles qui se rapportent à la langue*socio=us6, à la religion*socio=uv10, à l'éducation*socio=in2, au droit_civil*socio=et4 et au droit_de_propriété*socio=et2c4. C'est notre ferme conviction*socio=rien que dans le domaine*socio=rien des clauses*socio=et2c fondamentales*socio=rien aucun compromis*socio=et2c honnête*socio=uv22 n'est possible et Québec*socio=et2b2 ne doit pas et ne peut pas se prêter, soit directement, soit indirectement, à des compromis*socio=et2c de ce genre*socio=rien. Nous, du Québec*socio=et2b2, sommes venus ici les *socio=rien mains grandes ouvertes, *socio=nil non pas pour céder ou abandonner nos droits*socio=et2a1, mais pour donner à tous et chacun des délégués*socio=et2c une franche*socio=uv27a poignée de mains*socio=rien et pour travailler tous ensemble à la grandeur*socio=uv21 et à la prospérité*socio=ec0 du pays*socio=us7a1 et des provinces*socio=et2b2, dans le respect*socio=uv21 intégral des droits*socio=et2a1 essentiels de chacun. Messieurs*socio=rien les premiers_ministres*socio=et6, messieurs*socio=rien les délégués*socio=et2c, Je suis heureux*socio=uv19, au début*socio=rien de l'année*socio=rien, de vous offrir, à tous, les souhaits*socio=rien cordiaux de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2 et de son gouvernement*socio=et2b2. Nous nous rendons compte, dans la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2, de l'importance*socio=rien vitale*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c. Il nous semble opportun*socio=rien, dès le début*socio=rien, de bien établir notre attitude*socio=rien, de l'établir clairement afin de dissiper tous les doutes ou tous les soupçons*socio=rien qu'on pourrait avoir à ce sujet. La province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 favorise de tout coeur*socio=rien une constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 rédigée au Canada*socio=us7b1, par des Canadiens*socio=us2c3 et pour les Canadiens*socio=us2c3 et susceptible*socio=rien d'être modifiée par des méthodes*socio=et2c2 constitutionnelles*socio=et2, justes*socio=uv13 et appropriées. Nous sommes disposés à coopérer en vue de trouver et d'appliquer ces méthodes*socio=et2c2, à l'avantage réel et durable*socio=rien et de l'autorité*socio=rien fédérale*socio=et2b1 et des autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Nous sommes en faveur*socio=rien d'un tribunal*socio=in4 canadien*socio=us2c3, siégeant au Canada*socio=us7b1, composé de Canadiens*socio=us2c3 et possédant le pouvoir de décider, en dernier ressort*socio=et2a1, selon l'esprit*socio=rien même de la constitution*socio=et2, des cas*socio=rien soumis à son attention*socio=rien. Ayant exposé clairement et définitivement ces principes*socio=rien, il convient que nous échangions avec les autres délégués*socio=et2c nos manières de voir respectives*socio=rien. Il nous semble nécessaire que cet échange d'opinions soit clair, franc*socio=uv27a et loyal*socio=uv17a. Nous estimons, dans la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2, que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 ne donne pas naissance*socio=rien aux droits*socio=et2a1 de la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2; il ne fait que confirmer et constater les droits*socio=et2a1 de notre province*socio=et2b2. La Confédération*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 ne procède pas de la génération*socio=us4 spontanée*socio=rien; elle est la résultante de *socio=rien nombreuses années d'études *socio=nil et de délibérations*socio=et2c. Dans l'esprit*socio=rien de la Confédération*socio=et2 il existe et doit exister deux autorités*socio=et1 souveraines*socio=et2a1: l'autorité*socio=et2b1 centrale dans la sphère*socio=et2a1 de sa juridiction*socio=et2a1 et l'autorité*socio=et2a1 provinciale*socio=et2b2 dans la sphère*socio=et2a1 de sa juridiction*socio=et2a1. Notre régime_de_gouvernement*socio=et2 est fondé sur le principe*socio=rien de l'autonomie*socio=uv11a complète des provinces*socio=et2b2. Et cela pour d'excellentes*socio=rien raisons*socio=rien dont la plus importante*socio=rien est que la Confédération*socio=et2 canadienne*socio=us2c3, depuis son origine, ne constitue pas seulement une entente*socio=et2c entre les quatre provinces*socio=et2b2 pionnières*socio=us8a, mais un pacte*socio=et2 sacré*socio=uv10 conclu entre les deux grandes*socio=rien races*socio=us2a4 dont la coopération*socio=uv4 amicale*socio=uv18 et juste est indispensable à l'unité*socio=uv17b canadienne*socio=us2c3 bien comprise, au progrès*socio=uv2 et à la prospérité*socio=ec0 du pays*socio=us7a1 et des provinces*socio=et2b2. Ces fondements*socio=rien administratifs*socio=et0 et législatifs*socio=et1, à notre avis, sont intangibles. Des provinces*socio=et2b2 réellement autonomes*socio=uv11a et un Canada*socio=us7b1 autonome*socio=uv11a représentent, pour nous, le seul régime*socio=et0 désiré et désirable*socio=rien au Canada*socio=us7b1. Je crois fermement et définitivement que le Canada*socio=us7b1 doit être une confédération*socio=et2 de provinces*socio=et2b2 autonomes*socio=uv11a. Apparemment tous semblent d'accord *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/18} sur ce point, mais l'accord*socio=et2c est plus apparent*socio=rien que réel. Plusieurs se déclarent favorables*socio=rien à l'autonomie*socio=uv11a provinciale*socio=et2b2 mais ne partagent pas nos vues lorsque nous affirmons que l'autonomie*socio=uv11a provinciale*socio=et2b2 ne saurait exister sans pouvoirs*socio=et2a1 fiscaux*socio=et2a2 définis et indispensables. Sans doute une déclaration_de_droit*socio=et4 est recommandable*socio=rien mais elle n'a aucune utilité*socio=rien pratique si les bénéficiaires n'ont pas le pouvoir nécessaire à l'exercice*socio=rien de ces droits*socio=et2a1. La Confédération*socio=et2 devrait être ce que les Pères_de_la_confédération*socio=et2 ont voulu, de bonne_foi*socio=uv27a, qu'elle fût: une association*socio=et2 de provinces*socio=et2b2 souveraines*socio=et2a1 dans les limites*socio=et2a1 de leur compétence*socio=et2a1, et un gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 souverain*socio=et1 dans les limites*socio=et2a1 de sa compétence*socio=et2a1. Nombreux*socio=rien sont ceux qui croient, pour des motifs*socio=rien qui nous semblent excellents*socio=rien, que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 est un traité*socio=et2c entre deux grandes*socio=rien races*socio=us2a4; d'autres estiment que ce n'est qu'une loi*socio=et4. Je crois fermement que la Confédération*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 est un pacte*socio=et2 d'union*socio=et2 entre les deux grandes*socio=rien races*socio=us2a4. Il nous paraît incontestable*socio=rien que la confédération*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 est le résultant d'une entente*socio=et2c entre les quatre provinces*socio=et2b2 pionnières*socio=us8a, entente*socio=et2c consignée dans une législation*socio=et4 de Westminster qui, suivant l'opinion*socio=rien d'un homme*socio=uv24 politique*socio=et0 distingué*socio=uv21, remplit en l'occurrence*socio=rien l'office*socio=et1 de notaire*socio=us10. Sans entente*socio=et2c sur les Résolutions*socio=et2c, il n'y aurait jamais eu d'Acte_ de_Westminster*socio=et2, ni de Confédération*socio=et2. Lord_Carnarvon*socio=us9, à la Chambre_des_lords*socio=et1, et Monsieur*socio=rien Adderley*socio=us9, à la Chambre_des_communes*socio=et1, parrains*socio=rien de l'Acte_de_Westminster*socio=et2, ont formellement déclaré qu'il s'agissait d un traité*socio=et2, d'un pacte*socio=et2. La province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 n'aurait jamais accepté de faire partie de la Confédération*socio=et2, s'il n'avait pas été alors parfaitement évident*socio=rien que les garanties sur lesquelles se fondait la Confédération*socio=et2 étaient intangibles. Cette opinion*socio=rien n'est pas seulement mon *socio=rien opinion personnelle, *socio=nil non plus que la seule opinion*socio=in0 du gouvernement*socio=et2b2 de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2; c'est l'opinion*socio=in0 réfléchie et mûrie de très nombreux*socio=rien juristes*socio=us10 et hommes_d'_état*socio=et6 tant Canadiens*socio=us2c3 qu'anglais*socio=us2c5. Le problème*socio=rien que nous avons à étudier ne doit pas être un *socio=rien problème partiel.*socio=nil *socio=nil C'est un problème*socio=rien national*socio=us2a3 complet et nous désirons l'envisager ainsi. Dans notre humble*socio=uv27a opinion*socio=rien, l'autorité*socio=rien fédérale*socio=et2b1 devrait soumettre aux délégués*socio=et2c de cette conférence*socio=et2c non seulement une partie du problème*socio=rien constitutionnel*socio=et2, mais le problème*socio=rien constitutionnel*socio=et2 dans son intégrité*socio=uv22 et dans son entier; il en résulterait des relations plus amicales*socio=uv18 ainsi qu'une coopération*socio=uv4 plus justifiable*socio=rien. Indubitablement, la prospérité*socio=ec0 durable*socio=rien du Canada*socio=us7b1 et l'unité*socio=uv17b canadienne*socio=us2c3 bien comprise ne sauraient être réalisées s'il existe des doutes et de la défiance*socio=rien au sujet des *socio=rien questions fondamentales.*socio=nil *socio=nil Soyons tous amis*socio=uv18; soyons tous de bons Canadiens*socio=us2c3. Notre pays*socio=us7a1 est beaucoup plus grand qu'aucun d'entre nous et personne au monde n'est assez intelligent*socio=rien pour détenir le monopole de la science*socio=uv20 et du jugement*socio=uv20. Échangeons nos vues amicalement et n'oublions pas que la coopération*socio=uv4 n'est pas à sens unique*socio=rien. Tous ensemble, travaillons, étudions nos problèmes*socio=rien, cherchons et appliquons les meilleurs moyens de les régler sainement, justement et constitutionnellement. Au Québec*socio=us7b2, comme ailleurs, la population*socio=us5 désire sincèrement la grandeur*socio=uv21 et la prospérité*socio=ec0 du pays*socio=us7a1 et des provinces*socio=et2b2. Nous souhaitons cordialement le bonheur*socio=uv19 de chaque province*socio=us7b3 et nous croyons que la meilleure*socio=rien manière d'atteindre le but*socio=rien désiré et désirable*socio=rien c'est de respecter entièrement l'âme*socio=rien et l'esprit*socio=rien de notre Constitution*socio=et2, c'est à dire d'avoir un véritable*socio=rien régime_fédératif*socio=et2 fondé sur une autorité*socio=rien fédérale*socio=et2b1 et sur des autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 jouissant, non seulement du pouvoir de légiférer et d'administrer, mais possédant les pouvoirs*socio=et2a1 financiers*socio=ec20 essentiels, indispensables et permettant de régler non seulement les problèmes*socio=rien du jour*socio=rien mais aussi ceux de l'avenir*socio=us8c, car gouverner c'est prévoir. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/19} A mon sens, il ne peut y avoir de gouvernement*socio=et1 responsable sans la possession*socio=uv9 et l'exercice*socio=rien de la puissance*socio=rien financière*socio=et2a2 indispensable. En tenant compte de ces *socio=rien principes fondamentaux, *socio=nil je suis persuadé qu'il nous est possible de résoudre nos problèmes*socio=rien de façon*socio=rien juste et appropriée. Le gouvernement*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 félicite le premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1 d'avoir conçu l'idée de cette conférence*socio=et2c et nous assurons tous les premiers_ministres*socio=et6 et les délégués*socio=et2c que tous peuvent compter sur la coopération*socio=uv4 amicale*socio=uv18 de la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2 en vue de chercher, trouver et appliquer la *socio=rien meilleure méthode *socio=nil de sauvegarder, de façon*socio=rien complète et précise, les droits*socio=et2a1, prérogatives*socio=et2a1 et libertés*socio=et2a1 du gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 et des gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2. *locuteur=ne-macdo A titre de proche voisin et d'habitant*socio=us5 de la Nouvelle_écosse*socio=us7b3, je dirai tout d'abord*socio=rien ma *socio=rien grande satisfaction *socio=nil de voir le premier_ministre*socio=et6 de Terre_neuve*socio=us7b3 ici pour la première fois*socio=rien. Nous sommes tous heureux*socio=uv19 de sa présence*socio=rien et de ce que sa province*socio=us7b3 fasse maintenant partie de la famille*socio=in6 canadienne*socio=us2c3. J'ai cru bon de mettre par écrit les observations*socio=rien que je désirais formuler à cette occasion*socio=rien. J'estime que l'importance*socio=rien de la conférence*socio=et2c mérite que je m'en tienne strictement au texte*socio=rien écrit. Je m'en tiendrai donc à mes notes. La présente conférence*socio=et2c a pour objet*socio=rien d'étudier la possibilité*socio=rien d'élaborer une modification*socio=et2c1 constitutionnelle*socio=et2 qui permette d'apporter ultérieurement des modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2, au Canada*socio=us7b1, sans recourir au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7, sauf en ce qui concerne les questions*socio=rien qui, déjà, ressortissent exclusivement au Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, sous l'empire*socio=et1 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 (nº 2), 1949, ou aux provinces*socio=et2b2, aux termes*socio=rien de l'article 92 (1) de l'Acte*socio=et2 de 1867. Remarquons que nous nous proposons d'étudier le mode_général_d'_amendement*socio=et2c2, non pas des modifications*socio=et2c1 particulières. Nous avons à nous occuper ici de méthodes*socio=et2c2 plutôt que de la substance*socio=rien des modifications*socio=et2c1. La province*socio=et2b2 de la Nouvelle_écosse*socio=us7b3 prend pour acquis que la conférence*socio=et2c ne cherchera pas à rédiger un mode_d'_amendement*socio=et2c2, mais qu'elle cherchera à connaître les vues de tous les intéressés, dans le dessein*socio=rien d'en arriver à une base d'entente*socio=et2c générale susceptible*socio=rien d'être rédigée sous forme d'avant projet*socio=rien de loi*socio=et4 après avoir étudiée de nouveau par une commission*socio=et2c nommée par la conférence*socio=et2c. Nous sommes d'avis qu'il y aurait lieu*socio=rien d'instituer ce qu'on appelle parfois une commission*socio=et2c permanente qui serait chargée de préparer plusieurs variantes ou méthodes*socio=et2c2 diverses*socio=rien d'en arriver à cette fin. La conférence*socio=et2c devrait, selon nous, se réunir de nouveau a une date ultérieure*socio=us8c et, si possible, prendre alors une décision*socio=rien. a) La province*socio=et2b2 estime que le mode_d'_amendement*socio=et2c2 devrait prévoir la juste participation*socio=et2c des assemblées_ législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2, par opposition*socio=et1 à une action*socio=rien unilatérale*socio=us11 de la part du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, de manière à empêcher tout affaiblissement*socio=rien du principe*socio=rien fédératif*socio=et2d renfermé dans 1,a constitution*socio=et2. b) La province*socio=et2b2 reconnaît que s'il doit exister un pouvoir général de modification*socio=et2c1, la garantie définitive*socio=rien des droits*socio=et2a1 essentiels des provinces*socio=et2b2 et des citoyens*socio=us2a1 en général incombera à l'organisme*socio=et1 ou aux organismes*socio=et1 qui exerceront ce pouvoir. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/20} c) La province*socio=et2b2 tient la conférence*socio=et2c pour un nouveau point de départ*socio=rien dans la recherche d'une méthode*socio=et2c2 suffisamment souple*socio=uv33 pour qu'on puisse la modifier au besoin*socio=rien, mais en même temps*socio=rien suffisamment rigide*socio=uv33 pour assurer la stabilité*socio=uv15 de notre constitution*socio=et2. d) La province*socio=et2b2 estime que la conférence*socio=et2c ne doit pas trop s'occuper des précédents d'un caractère*socio=rien juridique*socio=et4 ou conventionnel*socio=et4 en matière*socio=rien de modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2. Elle croit qu'il convient plutôt de considérer les méthodes*socio=et2c2 qu'il serait bon d'utiliser à l'avenir*socio=us8c. e*socio=rien) Plus particulièrement, la province*socio=et2b2 refuse de souscrire à la thèse*socio=rien selon laquelle on invoque les précédents pour ne pas admettre la nécessité de consulter préalablement les provinces*socio=et2b2 ou d'obtenir leur consentement*socio=et2c2 chaque fois*socio=rien que les modifications*socio=et2c1 envisagées par le parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3 touchent à leur compétence*socio=et2a1. Elle refuse également d'admettre l'abrogation*socio=et0 du droit*socio=rien que possède chaque province*socio=et2b2 de protester contre les modifications*socio=et2c1 qu'elle peut juger préjudiciables*socio=rien à ses intérêts*socio=uv32 propres ou à ceux de sa population*socio=us5. f) La province*socio=et2b2 ne prétend pas qu'on doive exiger le consentement_unanime*socio=et2c2 de toutes les provinces*socio=et2b2 à l'égard*socio=rien de toutes les modifications*socio=et2c1; toutefois elle se réserve le droit*socio=rien de l'exiger chaque fois*socio=rien qu'il sera question*socio=rien de certaines modifications*socio=et2c1 touchant des aspects*socio=rien essentiels du système_fédératif*socio=et2 canadien*socio=us2c3. Compte tenu des conditions*socio=rien énoncées ci dessus, la province*socio=et2b2 cherchera à jouer le rôle*socio=rien qui lui revient dans la recherche d'un accord*socio=et2c relatif à des modalités_d'_amendement*socio=et2c2 qui, tout en garantissant les droits*socio=et2a1 essentiels des provinces*socio=et2b2 et des individus*socio=uv24, sembleront les plus propres à assurer à notre constitution*socio=et2 toute la souplesse*socio=uv33 qui s'impose. III. QUESTION*socio=rien EN JEU*socio=rien. Le premier_ministre*socio=et6 a souligné, dans sa première lettre, l'opportunité*socio=rien de trouver un moyen de modifier "ces clauses*socio=et2c de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2". Dans son discours*socio=rien d'ouverture*socio=rien, aujourd'hui*socio=us8b, le premier_ministre*socio=et6 a répété une fois*socio=rien de plus la déclaration*socio=rien qu'il formulait dans la lettre que je viens de lire à savoir, la modification*socio=et2c1 de "ces clauses*socio=et2c de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2". Subséquemment à l'envoi*socio=rien de cette lettre, le Parlement*socio=et1 britannique*socio=us2c5 a adopté l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, numéro*socio=rien 2, 1949, qui modifie l'article 91 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 en y ajoutant la disposition*socio=et2c suivante: La modification*socio=et2c1, de temps*socio=rien à autre, de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1, sauf en ce qui concerne les matières*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujets que la présente loi*socio=et4 attribue exclusivement aux législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2, ou en ce qui concerne les droits*socio=et2a1 ou privilèges*socio=et2a1 accordés ou garantis, par la présente loi*socio=et4 ou par toute autre loi*socio=rien constitutionnelle*socio=et2, à la législature*socio=et1 ou au gouvernement*socio=et2b2 d'une province*socio=us7b3, ou à quelque catégorie*socio=rien de personnes*socio=rien en matière*socio=rien d'écoles*socio=in2, ou en ce qui regarde l'emploi*socio=ec14 de l'anglais*socio=us6 ou du français*socio=us6, ou les prescriptions*socio=rien portant que le parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 tiendra au moins une session*socio=et1 chaque année*socio=rien et que la durée*socio=rien de chaque chambre_des_communes*socio=et1 sera limitée à cinq années*socio=rien, depuis le jour*socio=rien du rapport*socio=et2c des brefs ordonnant l'élection*socio=et1 de cette chambre*socio=et1; toutefois, le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 peut prolonger la durée*socio=us8 d'une chambre_des_communes*socio=et1 en temps*socio=rien de guerre*socio=et3, d'invasion*socio=us11 ou d'insurrection*socio=uv3, réelles*socio=rien ou appréhendées, si les votes*socio=et0 de plus du tiers des membres de ladite chambre*socio=et1 ne s'opposent pas à cette prolongation*socio=rien. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/21} C'est là le texte*socio=rien intégral de la modification*socio=et2c1 ou, du moins, de sa partie essentielle*socio=rien. Je souligne de nouveau les premiers mots*socio=rien: "La modification*socio=et2c1, de temps*socio=rien à autre, de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1". Je crois que des *socio=rien questions fondamentales *socio=nil surgissent immédiatement ici. Tout d'abord*socio=rien, que faut il entendre par l'expression*socio=rien "la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1", contenue dans cette disposition*socio=et2c. S'ensuit il qu'en vertu de cette disposition*socio=et2c le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 peut modifier tous les articles de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 autres que ceux qui y sont expressément exceptés? Dans le cas*socio=rien de la négative, quels sont alors les articles de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 que le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 peut modifier en vertu*socio=uv27 de la disposition*socio=et2c? Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, tant qu'on n'aura pas répondu à ces questions*socio=rien, je crois qu'il est évident*socio=rien qu'il sera impossible, même en mettant les choses*socio=rien au mieux, de poursuivre les entretiens*socio=rien en vue desquels la conférence*socio=et2c a été convoquée. Je ne suis pas sûr*socio=rien qu'il existe une harmonie*socio=uv17b complète dans toutes les déclarations*socio=et0 formulées au sujet de l'objet*socio=rien véritable*socio=rien de la modification*socio=et2c1. Peut-être les déclarations*socio=et0 reviennent elles essentiellement au même, mais il est indispensable que nous soyons fixés sur ce qu'il faut entendre par "constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1". Tant que ce point ne sera pas élucidé, il sera difficile*socio=rien de poursuivre nos entretiens*socio=rien. Outre la rédaction*socio=rien d'un article modificateur*socio=et2c1 autorisant les modifications*socio=et2c1 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien intéressant mutuellement le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2, le problème*socio=rien comporte la question*socio=rien de la méthode*socio=et2c2 à suivre pour modifier l'article modificateur*socio=et2c1 lui-même. IV. MÉTHODE_DE_MODIFICATION*socio=et2c2 EN GÉNÉRAL. a) La méthode_de_modification*socio=et2c2 devrait exiger la collaboration*socio=uv4 du Dominion*socio=et2b1 et des provinces*socio=et2b2. b) La province*socio=et2b2 estime que la méthode_de_modification*socio=et2c2 ne devrait exiger que le concours des corps*socio=rien législatifs*socio=et1 du Dominion*socio=et2b1 et des provinces*socio=et2b2. Elle ne voit aucun avantage à recourir à un plébiscite ni à une convention*socio=et2c constitutionnelle*socio=et2 au sujet d'une question*socio=rien qui relève essentiellement des corps*socio=rien législatifs*socio=et1 existants*socio=rien. GENRES*socio=rien DE DISPOSITIONS*socio=et2c CONSTITUTIONNELLES*socio=et2. Comme il existe dans la constitution*socio=et2 plusieurs genres*socio=rien de dispositions*socio=et2c qui seront visés par l'article modificateur*socio=et2c1 d'autorisation*socio=et2c, la province*socio=et2b2 n'estime pas qu'il soit nécessaire ni souhaitable*socio=rien d'adopter une méthode*socio=et2c2 uniforme de *socio=rien modification applicable *socio=nil à tous. Elle croit plutôt qu'il y a lieu*socio=rien de prévoir une méthode*socio=et2c2 définie pour chacun des principaux genres*socio=rien de dispositions*socio=et2c, ainsi que des sauvegardes proportionnelles*socio=rien à l'importance*socio=rien des intérêts*socio=uv32 en cause. Sans tenter d'épuiser le sujet, on peut dire que ces dispositions*socio=et2c tombent dans les catégories*socio=rien suivantes: a) Dispositions*socio=et2c n'intéressant que le Dominion*socio=et2b1, savoir les articles 23, 24, 30 à 36. Voilà le genre*socio=rien d'articles que le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 pourrait, à notre avis, modifier sans consulter les provinces*socio=et2b2. Ces articles ont trait, par exemple*socio=rien, aux questions*socio=rien comme celles du quorum*socio=et2c à la Chambre_des_ communes*socio=et1 et au Sénat*socio=et1, aux *socio=rien qualités requises des*socio=nil sénateurs*socio=et6, *socio=nil et le reste. Nous sommes d'avis que cela n'intéresse pas du tout les provinces*socio=et2b2. b) Dispositions*socio=et2c concernant les droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien, par exemple*socio=rien les n 12, 13 et 14 de l'article 92. Il s'agit des sujets énumérés à l'article 92 et qui ont trait à l'administration*socio=et0 de la justice*socio=uv13, à la célébration*socio=rien des mariages*socio=in6 et à la propriété*socio=uv9 et aux droits_civils*socio=et4 dans les provinces*socio=et2b2 Nous considérons comme fondamentaux*socio=rien *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/22} l'article 93 au sujet de l'enseignement*socio=in2; l'article 99, qui traite la durée*socio=rien des fonctions*socio=rien des juges*socio=et2c5; et.l'article 133 au sujet des langues*socio=us6. Ces dispositions*socio=et2c renferment les droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien. c) Dispositions*socio=et2c intéressant le Dominion*socio=et2b1 et certaines provinces*socio=et2b2, qu'on trouve par exemple*socio=rien, aux articles 69 à 80, 86, 87, 88, 94, 124 et 147. d) Dispositions*socio=et2c intéressant les relations mutuelles*socio=ec20 entre le Dominion*socio=et2b1 et toutes les provinces*socio=et2b2. On en a des exemples*socio=rien aux articles 21, 22, 28, 51, 51a, 90, 91, 92 (sauf les nº 12 à 14), 95, 96, 101, 118, 121 et 125. Dans ces quatre catégories*socio=rien de dispositions*socio=et2c entrent, à notre avis, tous les articles qui confèrent son caractère*socio=rien essentiel à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2. VI. MODE*socio=et2c2 VARIABLE DE MODIFICATION*socio=et2c1. J'en viens maintenant à cette partie du mémoire*socio=rien intitulée: Mode*socio=et2c2 variable de modification*socio=et2c1. Nous croyons que la modification*socio=et2c1 des dispositions*socio=et2c relevant de la catégorie*socio=rien a), c'est à dire les questions*socio=rien intéressant uniquement le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1, devraient être effectuées par le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. J'ai mentionné tantôt la modification*socio=et2c1 des dispositions*socio=et2c tombant dans la catégorie*socio=rien b) c'est à dire les droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien, dont la modification*socio=et2c1 devait être ratifiée par toutes les assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Quant à la *socio=rien troisième catégorie, *socio=nil savoir les dispositions*socio=et2c intéressant le Dominion*socio=et2b1 et certaines provinces*socio=et2b2, nous croyons que dans ce cas*socio=rien les modifications*socio=et2c1 devraient être ratifiées par l'assemblée_législative*socio=et1 provinciale*socio=et2b2 en cause, ou les assemblées_législatives*socio=et1 en cause, à l'exclusion*socio=rien des autres provinces*socio=et2b2. A titre d'exemple*socio=rien concluant à cet égard*socio=rien, mentionnons les taxes*socio=et2a2 à l'égard*socio=rien des sciages*socio=ec4 au Nouveau_brunswick*socio=us7b3, qu'autorise un article de la loi*socio=et4. Si la province*socio=et2b2 du Nouveau_brunswick*socio=us7b3 et le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 s'entendent pour modifier cet article, il me semble qu'aucune autre province*socio=et2b2 ne pourrait ni ne devrait s'y opposer. Nous affirmons qu'on pourrait procéder à la *socio=rien troisième catégorie des*socio=nil modifications*socio=et2c1 *socio=nil de ce genre*socio=rien, si l'on obtenait le consentement*socio=et2c2 de la province*socio=et2b2 ou des provinces*socio=et2b2 concernées. La modification*socio=et2c1 des dispositions*socio=et2c comprises dans la catégorie*socio=rien d) et visant les relations mutuelles*socio=ec20 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et de tous les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 présente de graves problèmes*socio=rien. Ces dispositions*socio=et2c se rapportent à des sujets qui intéressent le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 d'une part et tous les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 d'autre part; elles traitent principalement la répartition*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 législatifs*socio=et1 qui est la caractéristique la plus importante*socio=rien de notre régime_fédéral*socio=et2b1. Elles ne devraient pas être susceptibles*socio=rien de modification*socio=et2c1 par le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 avec l'assentiment*socio=et2c2 d'une minorité*socio=us2a5 des assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2, car le principe*socio=rien fédératif*socio=et2d se trouverait ainsi violé. Par ailleurs, elles devraient être modifiables*socio=rien sans qu'il y ait unanimité*socio=et2c2 absolue*socio=rien de la part des provinces*socio=et2b2. Autrement, notre constitution*socio=et2 serait à bien dire immuable*socio=rien quant à plusieurs de ses dispositions*socio=et2c fondamentales*socio=rien, par suite*socio=rien de l'existence*socio=rien d'un véritable*socio=rien droit_de_ veto*socio=et2c acquis à chacune des provinces*socio=et2b2. En outre, étant donné l'importance*socio=rien de ce genre*socio=rien de dispositions*socio=et2c, on est fondé à croire qu'une simple majorité*socio=rien des voix*socio=et0 aux chambres*socio=et1 du Parlement*socio=et1 ne devrait pas suffire à les modifier. Il est à noter que, ainsi que l'a rappelé le premier_ministre*socio=et6 de l'Ontario*socio=us7b3, d'autres constitutions*socio=et2 fédérales*socio=et2b1 peuvent être modifiées par un vote_majoritaire*socio=et2c2 de *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/23} l'assemblée_législative*socio=et1 centrale*socio=et2b1 avec l'assentiment*socio=et2c2 d'une *socio=rien certaine majorité *socio=nil donnée des autres organismes*socio=rien législatifs*socio=et1. Les représentants*socio=et6 de la Nouvelle_écosse*socio=us7b3 sont d'avis que, en pratique, deux *socio=rien conditions essentielles *socio=nil devraient être observées: a) l'adoption*socio=et0, par une majorité_absolue*socio=et2c des membres de chacune des chambres*socio=et1 du Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, de tout amendement*socio=et2c1 proposé, et b) la ratification*socio=et2c2 dudit amendement*socio=et2c1 par sept assemblées_ législatives*socio=et1 provinciale*socio=et2b2. VII. MODIFICATIONS*socio=et2c1 DE LA DISPOSITION*socio=et2c2 RELATIVE A L'AMENDEMENT*socio=et2c1. J'aborderai maintenant le septième article de mon mémoire*socio=rien, sous la rubrique "Modification*socio=et2c1 de la disposition*socio=et2c2 relative à l'amendement*socio=et2c1" Lorsque l'article autorisant la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 aura été adopté, nous aurons, dans notre constitution*socio=et2, une nouvelle catégorie*socio=rien de dispositions*socio=et2c. Il sera peut-être nécessaire, plus tard, de modifier ces dispositions*socio=et2c, tout comme les autres. Ma province*socio=et2b2 propose donc qu'on mentionne expressément, dans l'article portant sur la méthode*socio=et2c2 convenue de modification*socio=rien de la constitution*socio=et2, les conditions*socio=rien auxquelles cet article pourra, à l'avenir*socio=us8c, être modifié. Ma province*socio=et2b2 propose qu'en pratique cet article soit mis sur le même pied*socio=rien que ceux de la catégorie*socio=rien b) ci dessus, qui se rapportent aux droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien, et qu'il ne puisse par conséquent être modifié que du consentement_unanime*socio=et2c2 des assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. VIII. DÉLÉGATION*socio=et2a1 DES POUVOIRS*socio=et2a1 LÉGISLATIFS*socio=et1. Je passe maintenant au dernier article du mémoire*socio=rien, sous la rubrique "Délégation*socio=et2a1 des pouvoirs*socio=et2a1 législatifs*socio=et1". Bien que la conférence*socio=et2c ait surtout pour objet*socio=rien d'établir une méthode*socio=et2c2 permanente de procéder à la modification*socio=rien officielle*socio=et0 de la constitution*socio=et2, ma province*socio=et2b2 recommande qu'elle envisage l'opportunité*socio=rien d'adopter une disposition*socio=et2c permettant d'apporter des amendements*socio=et2c1 provisoires*socio=rien et partiels*socio=rien par voie*socio=rien de délégation*socio=et2a1 autorisée de pouvoirs*socio=et2a1 législatifs*socio=et1 existants*socio=rien, par le Dominion*socio=et2b1, à une ou plusieurs provinces*socio=et2b2, et vice*socio=uv27 versa. La Nouvelle_écosse*socio=us7b3 a soumis cette proposition*socio=et2c, en 1938, à la Commission*socio=et1 d'enquête sur les relations fédérales_provinciales*socio=et2c. Bien que cet organisme*socio=et0 ait été d'avis que la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 dépassait sa compétence*socio=et2a1, il n'en a pas moins loué cette idée qu'il jugeait propre à faciliter des changements*socio=et2c opportuns*socio=rien dans la répartition*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1, pour ce qui est de provinces*socio=et2b2 en particulier, en vue de répondre à des besoins*socio=uv26 qui ne sont pas suffisamment généralisés pour qu'il soit nécessaire de modifier la constitution*socio=et2. La Commission*socio=et1 en était venue à la conclusion*socio=rien que: Tout pouvoir de délégation*socio=et2a1, attribué tant au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 qu'aux provinces*socio=et2b2, devrait s'accompagner de toute la souplesse*socio=uv33 que doit si nécessairement comporter notre régime_fédératif*socio=et2. Il est extrêmement douteux*socio=rien que cette délégation*socio=et2a1 de pouvoirs*socio=et2a1 soit possible sans modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2. Notre province*socio=et2b2 estime qu'une telle mesure se rattache d'assez près aux buts*socio=rien de la conférence*socio=et2c et qu'elle est assez importante*socio=rien pour que nous la prenions en considération*socio=rien. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/24} *locuteur=nb-mcnai Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, mes chers*socio=uv18 collègues*socio=rien et messieurs*socio=rien les membres de la Conférence*socio=et2c. Tout d'abord*socio=rien, je désire me joindre à vous, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, et à ceux qui ont déjà pris la parole*socio=rien, pour saluer la présence*socio=rien, pour la première fois*socio=rien, à une réunion*socio=rien de ce genre*socio=rien, d'un représentant*socio=et6 de notre nouvelle province*socio=us7b3, dont je ne prononcerai pas le nom*socio=rien, dans l'intérêt*socio=rien de l'harmonie*socio=uv17b et de la bonne entente*socio=uv4, tant que Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9 n'aura pas parlé. Dans l'Est, nous portons un intérêt*socio=rien tout spécial*socio=rien à notre nouvelle situation*socio=rien par suite*socio=rien de la venue d'un nouveau membre au sein*socio=rien de ce groupe heureux*socio=uv19 de provinces*socio=et2b2 connues sous le nom*socio=rien de Maritimes*socio=us7b4. La présente conférence*socio=et2c a été convoquée afin d'étudier la méthode*socio=et2c2 à suivre pour modifier la constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1. Si nous atteignons cette fin, nous aurons posé un autre jalon*socio=rien dans la marche de notre pays*socio=us7a1 vers l'État_nation*socio=et0. Mais de l'avis du gouvernement*socio=et2b2 du Nouveau_brunswick*socio=us7b3, la modification*socio=et2c1 qu'on propose d'apporter à la constitution*socio=et2 reste insuffisante*socio=rien. Le Canada*socio=us7b1 est reconnu, au sein*socio=rien des pays*socio=us7a1 du monde, comme occupant, à tous égards*socio=rien, le rang*socio=rien d'une nation*socio=us2a3 absolument indépendante*socio=uv11. La déclaration*socio=rien de la conférence*socio=et2c impériale*socio=et1 de 1926 a reçu l'assentiment*socio=rien général au sein*socio=rien de l'Empire*socio=et1 comme au dehors. On se rappelle qu'il y était précisé: Ce sont (la Grande_bretagne*socio=us7b7 et les dominions*socio=et1) des communautés*socio=us2b1 autonomes*socio=uv11a dans l'Empire*socio=et1 britannique*socio=us2c5, d'un statut*socio=rien égal*socio=uv12, aucune n'étant subordonnée à l'autre sous aucun aspect*socio=rien de leurs affaires intérieures*socio=rien ou extérieures*socio=rien, bien qu'elles soient unies par une allégeance*socio=uv17a commune à la Couronne et librement associées comme membres de la communauté_des_nations_britanniques*socio=et1. Si les Canadiens*socio=us2c3 reconnaissent le statut*socio=rien que toutes les autres nations*socio=us2a3 accordent au Canada*socio=us7b1, je ne vois aucun danger*socio=rien pour notre régime_fédératif*socio=et2. Pour cela, d'importantes*socio=rien modifications*socio=et2c1 constitutionnelles*socio=et2 s'imposent qui, à mon sens, pourront s'effectuer sans porter atteinte*socio=us11 à l'autonomie*socio=uv11a provinciale*socio=et2b2. De fait, j'estime qu'on peut, au moyen de nouvelles dispositions*socio=et2c constitutionnelles*socio=et2, améliorer infiniment la position*socio=rien des provinces*socio=et2b2 et garantir sérieusement leur sécurité*socio=uv15 future*socio=us8c. En proposant la tenue de la Conférence*socio=et2c, le premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1 a déclaré notamment, dans sa lettre du 14 septembre*socio=rien 1949: Depuis quelque temps*socio=rien, le Gouvernement*socio=et2b1 cherche à trouver un moyen satisfaisant d'éviter la formalité*socio=rien nécessaire, chaque fois*socio=rien qu'il est besoin*socio=rien d'amender l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, d'avoir à s'adresser au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7... Avant les dernières élections*socio=et1, j'ai déclaré en maintes occasions*socio=rien que le Gouvernement*socio=et2b1 était d'avis qu'il était opportun*socio=rien d'élaborer un mode*socio=et2c2 d'amender au Canada*socio=us7b1 notre propre constitution*socio=et2 et que tout procédé*socio=et7a à cet effet*socio=rien devrait comporter les garanties les plus formelles*socio=rien pour la protection*socio=rien de la juridiction*socio=et2a1 et des droits*socio=et2a1 provinciaux*socio=et2b2, ainsi que de l'usage*socio=rien des langues*socio=us6 officielles*socio=et0 et des autres droits*socio=uv31 qui sont le dépôt*socio=rien sacré de notre unité*socio=uv17b nationale*socio=us2a3. Le gouvernement*socio=et2b2 du Nouveau_brunswick*socio=us7b3 accepte d'emblée*socio=rien la proposition*socio=et2c selon laquelle il faudrait élaborer une méthode*socio=et2c2 de modifier notre constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1. Nous tenons beaucoup à ce qu'on puisse exercer au Canada*socio=us7b1 et uniquement au Canada*socio=us7b1, le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2, non seulement *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/25} pour les motifs*socio=rien énumérés dans la lettre du premier_ministre*socio=et6, mais encore parce qu'à notre avis, la situation*socio=rien actuelle*socio=us8b ne ménage*socio=in6 pas aux provinces*socio=et2b2 de sauvegardes suffisantes*socio=rien. Nous aimerions, cependant, renchérir sur la proposition*socio=et2c primitive. La constitution*socio=et2 elle même devrait être fixée au Canada*socio=us7b1; dans la mesure où elle a été ou pourra être réduite à un texte*socio=rien, elle devrait constituer un instrument*socio=rien purement canadien*socio=us2c3, indépendant*socio=uv11 de toute autorité*socio=et7 étrangère. Cet avis, cependant, présuppose l'existence*socio=rien au Canada*socio=us7b1 d'une autorité*socio=et2a1 suffisante*socio=rien. En formulant cette dernière proposition*socio=et2c, nous songeons à l'insécurité*socio=uv15 actuelle*socio=us8b des provinces*socio=et2b2 et à la nécessité de protéger d'une manière plus satisfaisante*socio=rien les droits*socio=et2a1, privilèges*socio=et2a1, exemptions*socio=et2a1 et pouvoirs*socio=et2a1 qu'on avait l'intention*socio=rien de leur assurer en 1867, lorsque notre système*socio=et1 de gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a été créé. Dans une nouvelle transmise de Londres*socio=rien le 22 novembre*socio=rien 1949, au sujet du débat*socio=et2c qui se poursuivait à la Chambre_des_lords*socio=et1 sur le dernier projet*socio=rien de loi*socio=et4 visant à modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, la Presse*socio=in8b canadienne*socio=us2c3 prête à lord*socio=rien Addison*socio=us9, *socio=rien Garde du petit Sceau, l'affirmation *socio=nil que, d'après lui, la Chambre*socio=et1 se réjouirait, qu'elle serait même heureuse*socio=uv19 d'acquiescer à la requête du Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3. D'après la même nouvelle, lord*socio=rien Salisbury*socio=us7b8, chef*socio=us13 de l'opposition*socio=et1, serait tombé entièrement d'accord avec lord*socio=rien Addison*socio=us9. Si ces déclarations*socio=et0 rendent bien la manière de voir des membres du Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7, ce qui semble probable*socio=rien, les provinces*socio=et2b2, devons nous conclure, ne sont assurées, en dernière analyse, d'aucune voix*socio=et0 quant à la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2, même lorsque la modification*socio=et2c1 touche à leurs plus graves intérêts*socio=uv32. Nul, à mon sens, ne serait assez optimiste pour supposer que la voix*socio=rien des provinces*socio=et2b2 réussirait à se faire entendre à Westminster si elle s'élevait pour protester contre quelque modification*socio=et2c1 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 proposée par le Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3. La question*socio=rien pourrait susciter au Canada*socio=us7b1 une controverse*socio=us11 politique*socio=et0 générale. Et si cette controverse*socio=us11 ne faisait aucune impression*socio=rien sur les législateurs*socio=et6 de la nation*socio=us2a3, je doute fort que des protestations*socio=us11 aient du poids*socio=rien à Westminster. Je crois, en fait, qu'elles n'en auraient aucun. Cela dit, voici à mon sens la situation*socio=rien qui confronte les provinces*socio=et2b2 au stade*socio=rien actuel*socio=us8b de notre évolution*socio=uv2 constitutionnelle*socio=et2. D'abord*socio=rien, en ce qui concerne les modifications*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2, le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 peut seul juger si elles porteront atteinte*socio=us11 aux droits*socio=et2a1 et privilèges*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2. Deuxièmement, le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 constitue la seule protection*socio=rien actuelle*socio=us8b des provinces*socio=et2b2 contre tout empiétement*socio=et2a1 arbitraire*socio=uv5 sur leurs droits*socio=et2a1, leurs pouvoirs*socio=et2a1 et leur compétence*socio=et2a1. En *socio=rien troisième lieu, *socio=nil il peut arriver que le Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, au mépris*socio=us11 absolu des droits*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2, décide un jour*socio=rien de demander au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 de modifier la constitution*socio=et2 sur des points*socio=rien essentiels touchant les provinces*socio=et2b2 et leur autonomie*socio=uv11a. Si l'on continue de modifier notre constitution*socio=et2 à Westminster, à la demande du Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, tout projet*socio=rien de modification*socio=et2c1 émanant de celui ci, sera dorénavant adopté tout naturellement Des faits très récents*socio=rien nous portent à penser que les dispositions*socio=et2c actuelles*socio=us8b comportent de grands*socio=rien risques. La dernière modification*socio=et2c1 à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, dont il a déjà été question*socio=rien ici, atteste d'une manière frappante*socio=rien le manque de garanties suffisantes*socio=rien pour les provinces*socio=et2b2. L'article 91 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/26} 1867, a été modifié, il y a quelques jours*socio=rien à peine, à la suite*socio=rien d'une adresse conjointe*socio=uv4 du Sénat*socio=et1 et de la Chambre_des_communes*socio=et1, sans qu'il y ait eu, autant que je sache, de consultation*socio=rien préalable avec une seule province*socio=et2b2. La partie qui nous intéresse de l'article 91 ainsi modifiée en 1949, se lit*socio=in9 ainsi qu'il suit: Il sera loisible*socio=rien à la Reine*socio=et1, sur l'avis et avec l'assentiment*socio=et2c2 du Sénat*socio=et1 et de la Chambre_des_communes*socio=et1, de légiférer, en vue de la paix*socio=rien, de l'ordre*socio=uv1a public et de la bonne administration*socio=et0 du Canada*socio=us7b1, sur toute matière*socio=rien ne rentrant pas dans les catégories*socio=rien de sujets que le présent*socio=us8b acte*socio=et4 attribue exclusivement aux législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2. Pour mieux préciser, sans la restreindre, la portée générale des termes*socio=rien ci dessus du présent*socio=us8b article, il est déclaré que, nonobstant toute disposition*socio=et2c du présent*socio=us8b acte*socio=et4, le parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 aura le pouvoir exclusif*socio=rien de légiférer sur toute matière*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujets ci après énumérés, c'est à dire... 1. La modification*socio=et2c1, de temps*socio=rien à autre, de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1, sauf en ce qui concerne les matières*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujet, que la présente loi*socio=et4 attribue exclusivement aux législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2, ou en ce qui concerne les droits*socio=et2a1 ou privilèges*socio=et2a1, accordés ou garantis, par la présente loi*socio=et4 ou par toute autre loi*socio=rien constitutionnelle*socio=et2, à la législature*socio=et1 ou au gouvernement*socio=et2b2 d'une province*socio=us7b3, ou à quelque catégorie*socio=rien de personnes*socio=rien en matière*socio=rien d'écoles*socio=in2, ou en ce qui regarde l'emploi*socio=ec14 de l'anglais*socio=us6 ou du français*socio=us6. Et le reste. Je ne donnerai pas lecture*socio=rien du passage qui vise la tenue d'une session*socio=et1 du Parlement*socio=et1 chaque année*socio=rien et d'élections*socio=et1 tous les cinq ans*socio=rien. On remarquera que l'objet*socio=rien de la modification*socio=et2c1 est d'étendre l'autorité*socio=et2a1 exclusive*socio=rien du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 de manière à lui permettre de modifier la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1, quel que soit le sens de cette expression*socio=rien, à l'égard*socio=rien de tous les sujets qui n'entrent pas dans les catégories*socio=rien dont je viens de donner lecture*socio=rien: "les matières*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujets que la présente loi*socio=et4 nous attribue exclusivement aux législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2", "les droits*socio=et2a1 ou privilèges*socio=et2a1 accordés ou garantis....à la législature*socio=et1 ou au gouvernement*socio=et2b2 d'une province*socio=us7b3, ou à quelque catégorie*socio=rien de personnes*socio=rien en matière*socio=rien d'écoles*socio=in2, ou en ce qui regarde l'emploi*socio=ec14 de l'anglais*socio=us6 ou du français*socio=us6" sont parmi les exceptions. Il n'y est nullement question*socio=rien d'un droit*socio=et2a1 ou privilège*socio=et2a1 quelconque d'une province*socio=et2b2, ni des habitants*socio=us5 d'une province*socio=us7b3, si ce n'est en matière*socio=rien d'écoles*socio=in2 et de langues*socio=us6. A cet égard*socio=rien, je mentionnerai, à titre d'exemple*socio=rien, les droits*socio=et2a1 et prérogatives*socio=et2a1 accordés aux provinces*socio=et2b2, en vertu de l'article 109 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, 1867, en ce qui concerne les terres, mines*socio=ec4, minéraux*socio=ec4 et redevances*socio=et2a2 tréfoncières. Je mentionnerai également les droits*socio=et2a1 et les prérogatives*socio=et2a1 consentis aux provinces*socio=et2b2 à l'égard*socio=rien du libre*socio=uv11 échange de marchandises*socio=ec0 entre elles, conformément à l'article 121 de ladite loi*socio=et4. Je signale aussi le poste de lieutenant_gouverneur*socio=et1, comme il est prévu dans la même loi*socio=et4; enfin, la représentation*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 au Sénat*socio=et1 et à la Chambre_des_communes*socio=et1, comme elle est prévue dans l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, 1915. Les droits*socio=et2a1 et prérogatives*socio=et2a1 que je viens de rappeler à titre d'exemple*socio=rien ont été consentis ou accordés aux provinces*socio=et2b2, ou à leur population*socio=us5, et non pas au gouvernement*socio=et2b2 ou à l'assemblée_législative*socio=et1 de ces provinces*socio=et2b2. Si, en cherchant à modifier la constitution*socio=et2, on visait ce but*socio=rien, ce que je ne soutiens*socio=rien aucunement, nous aurions là une preuve*socio=rien que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 n'a tenu aucun compte des intérêts*socio=uv32 des provinces*socio=et2b2 en ce qui concerne les prérogatives*socio=et2a1 et les droits*socio=et2a1 autrefois consentis ou accordés aux provinces*socio=et2b2 et à leur *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/27} population*socio=us5. Si l'on n'a pas agi ainsi intentionnellement, cet état*socio=rien de choses*socio=rien démontre le danger*socio=rien que comporte une façon*socio=rien de procéder qui, en somme, permet au Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 de décider seul si les droits*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2 seront atteints sans même leur permettre d'exprimer leur opinion*socio=in0. De toute façon*socio=rien, il importe de remédier à cet état*socio=rien de choses*socio=rien, sans plus tarder. La question*socio=rien de savoir si la constitution*socio=et2 est un pacte*socio=et2 a suscité beaucoup de controverse*socio=us11 au pays*socio=us7a1. Or je signale respectueusement que, à mon sens, la théorie*socio=ec12 du pacte*socio=et2 représente une manière désuète*socio=uv2 d'envisager la question*socio=rien. Il s'agit, en effet*socio=rien, non pas de ce que la constitution*socio=et2 a pu être, mais plutôt de ce qu'elle doit être. J'estime, pour des raisons*socio=rien déjà exposées, que les présentes*socio=us8b dispositions*socio=et2c n'accordent aucune *socio=rien protection véritable aux*socio=nil provinces*socio=et2b2.*socio=nil *socio=nil Soyons pratiques et reconnaissons que tant que la constitution*socio=et2 demeurera un acte*socio=et4 législatif*socio=rien du parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7, elle sera modifiée d'office*socio=et1 à Westminster, à la demande du parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3. Même si la théorie*socio=ec12 du pacte*socio=et2 fait très bonne figure au cours*socio=rien d'une discussion*socio=et2c politique*socio=et0, elle ne comporte, à mon sens, aucun *socio=rien fondement véritable susceptible *socio=nil d'assurer la protection*socio=rien aux provinces*socio=et2b2. Je prétends que la constitution*socio=et2 et il faut selon moi qu'elle s'appuie sur des fondements*socio=rien canadiens*socio=us2c3 devrait reposer sur une nouvelle entente*socio=et2c entre le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2; en outre elle devrait désormais s'appuyer sur le caractère*socio=rien sacré et inviolable*socio=rien du contrat*socio=et2! Je me permets de répéter que je souscris entièrement à l'avis formulé par le premier_ministre*socio=et6, selon qui le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 doit être détenu au Canada*socio=us7b1 même. A mon sens, toutefois, la proposition*socio=et2c ne va pas assez loin. Je prétends que la constitution*socio=et2 elle même doit être fixée au Canada*socio=us7b1. Si j'ai bien interprété l'affirmation*socio=rien que mon ami*socio=uv18 le Premier_ministre*socio=et6 du Québec*socio=et2b2 a formulée aujourd'hui*socio=us8b, le gouvernement*socio=et2b2 de cette province*socio=us7b3 est à peu près du même avis. S'il en est ainsi, je suis heureux*socio=uv19 de m'associer à lui. En outre. il est évident*socio=rien que le statut*socio=rien actuel*socio=us8b de notre constitution*socio=et2 est le suivant: 1. Elle reste une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. 2. A l'égard*socio=rien de toutes les questions*socio=rien. sauf celles qui sont exceptées par l'alinéa*socio=rien 1 de l'article 91 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, récemment adopté et dont je viens de donner lecture*socio=rien, le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 est confié exclusivement au Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1; 3. Le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 en ce qui concerne les questions*socio=rien exceptées audit paragraphe*socio=rien (1) de l'article 91 appartient toujours au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7, mais en pratique, il n'est exercé que sur avis du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1. Il est établi que le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 cherche à respecter ce qu'il estime être le désir*socio=rien de la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3, exprimé par le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1. Il n'est pas inconcevable, cependant, qu'une telle attitude*socio=rien puisse changer. Les opinions politiques*socio=et0 du Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 pourraient bien, à quelque époque*socio=rien future*socio=us8c, ne pas coïncider avec celles de notre pays*socio=us7a1. Étant donné que la pensée politique*socio=et0 se trouve actuellement dans un état*socio=rien d'évolution*socio=uv2, un changement*socio=rien radical de la doctrine*socio=rien et de la conception*socio=rien politiques*socio=et0 d'un pays*socio=us7a1 peut volontairement ou non, s'opérer rapidement. Voilà l'une des raisons*socio=rien qui me poussent à proposer que notre constitution*socio=et2 soit désormais fixée chez nous, afin de la mettre à l'abri*socio=rien de ce danger*socio=rien possible. Le temps*socio=rien est venu, à mon avis, *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/28} de prendre des mesures*socio=et0 en ce sens. Il est fort possible qu'il nous arrive de chercher à réaliser un changement*socio=rien de ce genre*socio=rien au milieu*socio=rien des remous*socio=rien et des bouleversements*socio=us11 d'une *socio=rien crise internationale.*socio=nil *socio=nil On a dit en certains milieux*socio=rien que notre constitution*socio=et2 devrait devenir une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3. C'est une thèse*socio=rien à laquelle je me refuse énergiquement à souscrire. A mon avis, la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 ne doit pas être soumise à la volonté*socio=et7 sans contrôle*socio=et2a1 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 ni d'aucun autre organe*socio=in8b législatif*socio=et1. Il faut que notre constitution*socio=et2 et le pouvoir de la modifier aient des fondements*socio=rien plus profonds*socio=rien que la volonté*socio=et7 d'un organe*socio=in8b législatif*socio=et1 unique*socio=rien. Si donc nous voulons élaborer une nouvelle constitution*socio=et2 qui ne soit pas soumise aux difficultés*socio=rien ni aux risques qui pèsent en ce moment*socio=rien sur elle, plusieurs méthodes*socio=et2c2 diverses*socio=rien s'offrent à nous. Pour l'instant, j'incline vers la solution*socio=rien que voici. Il faudrait d'abord*socio=rien que les représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 et des provinces*socio=et2b2 se réunissent afin de formuler un nouveau projet*socio=rien de constitution*socio=et2. La présente conférence*socio=et2c elle même pourrait se charger de ce soin*socio=rien. Mais puisque la rédaction*socio=rien d'une constitution*socio=et2 absolument nouvelle exigerait probablement bien du temps*socio=rien, on pourrait fort bien la faire consister essentiellement en l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1867 et autres lois*socio=et4 pertinentes*socio=rien, en y ajoutant toutefois les changements*socio=et2c sur lesquels on pourrait s'entendre immédiatement et aussi, de toute façon*socio=rien, une disposition*socio=et2c visant sa modification*socio=et2c1 ici même au Canada*socio=us7b1. Il me semble cependant qu'il y aurait lieu*socio=rien de revoir avec soin*socio=rien la modification*socio=et2c1 apportée en 1949 à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 avant de la faire figurer dans la nouvelle constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1. Lorsqu'ils se seraient entendus au sujet du projet*socio=rien de constitution*socio=et2, le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2, réunis en conférence*socio=et2c, détermineraient la nature*socio=rien de la mesure législative*socio=et4 appropriée qu'il faudrait faire adopter par le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 en vue d'autoriser le Dominion*socio=(et1,et2b1), les provinces*socio=et2b2 et peut-être aussi le Royaume_uni*socio=us7b7 à conclure un traité*socio=et2c, dès que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 et les assemblées_législatives*socio=et1 des diverses*socio=rien provinces*socio=et2b2 auraient approuvé la nouvelle constitution*socio=et2 proposée. Le traité*socio=et2c prévu déclarerait que la nouvelle constitution*socio=et2 projetée est, et deviendra, la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 à compter d'un jour*socio=rien fixé dans le traité*socio=et2c. La loi*socio=et4 adoptée par le Royaume_uni*socio=us7b7 stipulerait également qu'au moment*socio=rien de l'entrée en vigueur*socio=rien de la nouvelle constitution*socio=et2, ainsi qu'il est prévu dans le traité*socio=et2c, l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, 1867, et certaines autres lois*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 seraient abrogés. Je ne formulerai aucune proposition*socio=et2c à ce stade*socio=rien des délibérations*socio=et2c quant à la façon*socio=rien de modifier ultérieurement la nouvelle constitution*socio=et2. Le gouvernement*socio=et2b2 de ma province*socio=us7b3 se fera un plaisir*socio=rien d'étudier cette question*socio=rien, s'il est possible de nous entendre à ce sujet. En terminant, qu'il me soit permis de dire que, grâce*socio=rien aux méthodes*socio=et2c2 qui viennent d'être proposées, nous pourrons obtenir pour le Canada*socio=us7b1 une nouvelle constitution*socio=et2 qui maintienne et protège notre régime_fédéral_de_ gouvernement*socio=et2 tel qu'il est constitué et fonctionne présentement. Cependant, ces méthodes*socio=et2c2 exigent l'accord_ unanime*socio=et2c2 des gouvernements*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2; autrement, il ne peut y avoir de traité*socio=et2c sur lequel puisse se fonder la nouvelle constitution*socio=et2. La nouvelle constitution*socio=et2 ainsi proposée, qui serait un pacte*socio=et2 dans le vrai sens du mot*socio=rien, renfermerait les dispositions*socio=et2c de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, 1867, et les autres mesures*socio=et0 pertinentes*socio=rien adoptées par le Royaume_uni*socio=us7b7, ou leur substance*socio=rien, avec les modifications*socio=et2c1 qui pourraient être facilement acceptées d'un commun accord*socio=et2c au cours*socio=rien des négociations*socio=et2c. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/29} Comme on l'a déjà dit, elle renfermerait des dispositions*socio=et2c quant à la méthode*socio=et2c2 à suivre en vue de sa modification*socio=rien future*socio=us8c. L'expérience*socio=rien acquise*socio=rien avec le temps*socio=rien pourrait révéler la nécessité de modifier la méthode*socio=et2c2 elle même. Dans ce cas*socio=rien, il serait du pouvoir des gouvernements*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2 de la modifier. Cependant, tout changement*socio=rien du mode_de_modification*socio=et2c2 supposerait nécessairement leur consentement_unanime*socio=et2c2. Ces propositions*socio=et2c, je ne me le cache pas, ne seront peut-être pas acceptées sans difficulté*socio=rien. Elles remédieraient, cependant, à une situation*socio=rien qui réclame*socio=ec5 un remède*socio=rien; il est de l'intérêt*socio=uv32 de toutes les parties en cause, gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2, de les adopter, si l'on ne peut trouver de *socio=rien meilleure solution.*socio=nil *socio=nil Selon moi, une chose*socio=rien est certaine*socio=rien: nos dispositions*socio=et2c constitutionnelles*socio=et2 laissant à désirer, il faut, dans l'intérêt*socio=rien de l'unité*socio=uv17b, de l'harmonie*socio=uv17b et de la bonne entente*socio=uv4, les remplacer par d'autres qui soient meilleures*socio=rien. *locuteur=man-camp Qu'il me soit permis d'abord*socio=rien d'exprimer la satisfaction*socio=rien que nous procure à moi même ainsi qu'au gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 la convocation*socio=et0 de la présente réunion*socio=rien. La Conférence*socio=et2c s'est réunie à l'invitation*socio=rien du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, en vue de tenter d'en venir à une nouvelle méthode*socio=et2c2 de modifier la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1, afin que les amendements*socio=et2c1 apportés dorénavant à notre constitution*socio=et2 soient adoptés au pays*socio=us7a1 même. Sauf quelques exceptions d'ordre*socio=rien secondaire*socio=rien, notre constitution*socio=et2 n'a subi aucune modification*socio=et2c1 depuis 1867. Or, dans l'entretemps, le Canada*socio=us7b1 a évolué. La population*socio=us5, l'agriculture*socio=ec1, l'industrie*socio=ec3 et le commerce*socio=ec5 y ont pris un grand essor*socio=uv2. Aussi, le nombre et la complexité*socio=rien des problèmes*socio=rien administratifs*socio=et0 qui se posent dans les domaines*socio=et2a1 fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2 se sont grandement accrus. L'évolution*socio=uv2 des conditions*socio=rien a suscité de *socio=rien nouveaux problèmes, *socio=nil auxquels on ne songeait même pas à l'époque*socio=us8a de la Confédération*socio=et2, tout en provoquant parfois des changements*socio=rien radicaux dans la nature*socio=rien des problèmes*socio=rien prévus par l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2. En l'occurrence*socio=rien, dans un pays*socio=us7a1 aussi vaste*socio=rien et aussi diversifié que le Canada*socio=us7b1, dont la population*socio=us5 s'est révélée apte*socio=rien à se gouverner elle même sur le plan*socio=rien domestique et à jouer un rôle*socio=rien efficace*socio=uv33 sur le plan*socio=rien plus vaste*socio=rien des affaires internationales*socio=rien, n'est il pas opportun*socio=rien que le pouvoir de modifier notre propre constitution*socio=et2 puisse s'exercer par nos propres gens*socio=us2 au sein*socio=rien de notre propre pays*socio=us7a1? Vraiment, l'obtention*socio=rien de ce pouvoir marquera simplement une autre étape*socio=rien sur le chemin*socio=rien qui conduit à l'édification*socio=rien de la nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3. Si nous voulons que nos gouvernements*socio=et1 respectifs*socio=rien jouent leur *socio=rien véritable rôle *socio=nil au plus grand avantage de la population*socio=us5, il nous faut obtenir le pouvoir d'apporter à notre constitution*socio=et2 toutes les modifications*socio=et2c1 qui peuvent devenir nécessaires ou souhaitables*socio=rien, afin que le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 soit revêtu de l'autorité*socio=et2a1 qui lui permettra de s'acquitter, sur le plan*socio=rien national*socio=us2a3, de toutes ses obligations*socio=rien, et que, d'autre part, nos gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 aient aussi les pouvoirs*socio=et2a1 nécessaires pour remplir efficacement leurs fonctions*socio=rien. Je n'entends pas, en ce moment*socio=rien (la présente conférence*socio=et2c n'en fournit d'ailleurs pas l'occasion*socio=rien propice*socio=rien), m'arrêter aux modifications*socio=et2c1 à notre constitution*socio=et2 que pourraient exiger des circonstances*socio=rien nouvelles. La province*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 est cependant d'avis que l'heure*socio=rien est venue d'adopter une méthode*socio=et2c2 qui permettrait aux Canadiens*socio=us2c3 de modifier leur propre constitution*socio=et2 dès que le veut l'intérêt*socio=uv32 public. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/30} Voilà, ce me semble, le but*socio=rien de la présente réunion*socio=rien des représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et des dix provinces*socio=et2b2 du Canada*socio=us7b1. Les exemples*socio=rien ne manquent pas où le gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 a collaboré avec le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 au sujet de problèmes*socio=rien d'intérêt*socio=uv32 commun. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'en mentionner. Cependant, notre attitude*socio=rien, je vous l'assure, n'a pas changé et le gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 collaborera pleinement à l'égard*socio=rien de la question*socio=rien qui nous intéresse, tout comme il l'a fait dans le passé*socio=us8a à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien qui avaient trait aux rapports*socio=rien entre les divers gouvernements*socio=et1. Quant au sujet qui fait l'objet*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c, le gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 a toujours été disposé à collaborer pleinement à l'adoption*socio=rien d'un mode_d'_amendement*socio=et2c2 qui, acceptable*socio=rien à tous, sauvegarderait les droits*socio=uv31 des minorités*socio=us2a5, droits*socio=uv31 qui leur ont été accordés lors de l'union*socio=et2. Voilà dans quel esprit*socio=rien mes collègues*socio=rien et moi même sommes venus à cette conférence*socio=et2c. Comme vous le savez tous, la présente conférence*socio=et2c n'est pas la première du genre*socio=rien, et l'occasion*socio=rien actuelle*socio=us8b n'est pas non plus la première où une méthode_de_modification*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2 ait été étudiée par des hommes*socio=uv24 publics. Le gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 a depuis longtemps exprimé l'avis que le Canada*socio=us7b1 devrait, tout comme les autres membres autonomes*socio=uv11a du Commonwealth*socio=et1, posséder le pouvoir de modifier sa constitution*socio=et2. De fait, un tel pouvoir n'a jamais été refusé; si nous ne le possédons pas,-t-'est parce que nous n'avons pu nous entendre quant à la méthode*socio=et2c2 à suivre. A mon sens, il n'est guère nécessaire de rappeler que les citoyens*socio=us2a1 canadiens*socio=us2c3, qui sont à même d'observer de très près les faits et les événements*socio=rien qui surviennent dans leur pays*socio=us7a1, sont mieux en mesure que quiconque de juger, à tel ou tel moment*socio=rien, quelles modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2 sont devenues nécessaires ou opportunes*socio=rien. On voudra bien me permettre de définir de nouveau l'attitude*socio=rien que la province*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 a prise lors de la conférence*socio=et2c de 1935. La voici: 1. Le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 ne devrait plus jouer le rôle*socio=rien d'intermédiaire pour ce qui est de la réalisation*socio=rien d'amendements*socio=et2c1 d'ordre*socio=rien législatif*socio=et1 à l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1867; et 2. On devrait déterminer une méthode_de_modification*socio=et2c2 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, 1867, par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 tout en pourvoyant, par une disposition*socio=et2c spéciale*socio=rien, à la sauvegarde des droits*socio=uv31 actuels*socio=us8b des minorités*socio=us2a5 ethniques*socio=us2b2 et religieuses*socio=in7 et des justes*socio=uv13 revendications*socio=et2c de l'autonomie*socio=uv11a provinciale*socio=et2b2. En proposant une méthode_de_modification*socio=et2c2 conforme à ces principes*socio=rien, les représentants*socio=et6 du Manitoba*socio=us7b3 n'ont pas soumis de plan*socio=rien élaboré. Ils se sont contentés d'exposer leur projet*socio=rien dans ses grandes*socio=rien lignes. Dans ce résumé, les dispositions*socio=et2c de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 étaient réparties en quatre groupes*socio=us2b2: A. Celles qui ne portent pas sur les relations entre le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2; B. Celles qui intéressent une ou plusieurs provinces*socio=et2b2, mais pas toutes; C. Celles qui intéressent toutes les provinces*socio=et2b2; D. Celles qui ont trait aux minorités*socio=us2a5. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/31} On proposait: a) Que le consentement*socio=et2c2 des provinces*socio=et2b2 ne soit pas nécessaire dans le cas*socio=rien de la première catégorie*socio=rien; b) Que le consentement*socio=et2c2 des provinces*socio=et2b2 intéressées soit nécessaire, dans le cas*socio=rien de la deuxième catégorie*socio=rien; c) Que le consentement*socio=et2c2 de la majorité*socio=rien des provinces*socio=et2b2 soit nécessaire, dans le cas*socio=rien de la *socio=rien troisième catégorie;*socio=nil *socio=nil d) Que le consentement*socio=et2c2 de toutes les provinces*socio=et2b2 soit nécessaire, dans le cas*socio=rien de la quatrième catégorie*socio=rien. Il est intéressant de noter qu'un comité*socio=et2c de hauts fonctionnaires*socio=et5 fédéraux*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2, établi par le ministre_de_la_justice*socio=uv13 à la suite*socio=rien d'une résolution*socio=et2c adoptée à la conférence*socio=et2c, proposait, dans un mémoire*socio=rien sur la façon*socio=rien de modifier la constitution*socio=et2, que les dispositions*socio=et2c de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 soient dans leur ensemble réparties de la manière proposée par les représentants*socio=et6 du Manitoba*socio=us7b3. Parlant à la Chambre_des_communes*socio=et1, lors de la dernière session*socio=et1, le premier_ministre*socio=et6, le très honorable*socio=uv21 Monsieur*socio=rien St_laurent*socio=us9, a résumé ainsi la méthode*socio=et2c2 que le comité*socio=et2c dont je viens de parler avait proposée: "Qu'à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien concernant uniquement le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1, on pourrait apporter des modifications*socio=et2c1 en adoptant une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1; qu'à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien intéressant le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 et une province*socio=et2b2 ou plus mais non toutes, la modification*socio=et2c1 serait possible par adoption*socio=et0 d'une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 et sur l'assentiment*socio=et2c2 des assemblées_législatives*socio=et1 de chacune des provinces*socio=et2b2 intéressées; qu'à l'égard*socio=rien de bien des questions*socio=rien concernant l'autorité*socio=et2b1 centrale et toutes les provinces*socio=et2b2, la modification*socio=et2c1 pourrait se faire par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 et du consentement*socio=et2c2 des assemblées_législatives*socio=et1 dans les deux tiers des provinces*socio=et2b2 représentant*socio=et6 au moins 55 p. 100 de la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1; mais que dans le cas*socio=rien d'un certain nombre de dispositions*socio=et2c inviolables*socio=rien, on ne pourrait légiférer qu'à la suite*socio=rien d'une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 et après avoir obtenu l'assentiment*socio=et2c2 des assemblées_législatives*socio=et1 de toutes les provinces*socio=et2b2." A notre avis, quelle que soit la méthode*socio=et2c2 adoptée en vue d'une modification*socio=rien, elle devrait comporter une disposition*socio=et2c portant qu'il faut obtenir l'assentiment*socio=et2c2 de la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1 et que cet assentiment*socio=et2c2 doit être exprimé par les représentants*socio=et6 élus ou par la population*socio=us5 elle même. La manière de procéder en vigueur*socio=rien dans d'autres fédérations*socio=et2 pourrait nous aider à déterminer quelle forme prendra cet assentiment*socio=et2c2 et sur quelles questions*socio=rien il devra porter. Le fait même qu'on ait convoqué cette conférence*socio=et2c démontre bien, comme le démontre également la correspondance*socio=ec6 échangée entre le premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1 et les premiers_ministres*socio=et6 des provinces*socio=et2b2, ainsi que les déclarations*socio=et0 faites à la Chambre_des_communes*socio=et1, que, dans l'esprit*socio=rien du pouvoir central, la doctrine*socio=rien du consentement*socio=et2c2 est un principe*socio=rien essentiel à inscrire à toute nouvelle méthode*socio=et2c2 visant à modifier la constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien des questions*socio=rien qui intéressent à la fois*socio=rien le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2. Le gouvernement*socio=et2b2 du Manitoba*socio=us7b3 approuve entièrement cette manière de voir. Nous faciliterons sans doute le progrès*socio=uv2 de nos délibérations*socio=et2c si nous profitons de l'expérience*socio=rien et de l'exemple*socio=rien d'autres fédérations, ainsi que des travaux*socio=rien fort utiles*socio=rien déjà accomplis au Canada*socio=us7b1. Nous ne prétendons pas que le rapport*socio=et2c du comité*socio=et2c nommé par suite*socio=rien de la dernière conférence*socio=et2c sera jugé tout a fait acceptable*socio=rien. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/32} Les changements*socio=rien survenus depuis le rédaction*socio=rien de ce rapport*socio=et2c écartent cette possibilité*socio=rien. Nous croyons cependant qu'il pourrait servir d'utile fondement*socio=rien à nos pourparlers*socio=et2c. Le Canada*socio=us7b1 a atteint sa *socio=rien pleine condition de*socio=nil nation*socio=us2a3.*socio=nil *socio=nil Il a pris place parmi les *socio=rien puissances mondiales.*socio=nil *socio=nil Ce qui, à mon sens, doit surtout nous intéresser, c'est de conserver au Canada*socio=us7b1 sa grandeur*socio=uv21 et son unité*socio=uv17b. Nous tenons également à nous assurer que rien qui ressemble à une *socio=rien camisole de force *socio=nil appliquée à la constitution*socio=et2 ne gênera le progrès*socio=uv2 futur*socio=us8c de notre pays*socio=us7a1, mais qu'au contraire, tout en respectant les droits*socio=uv31 du gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1, des provinces*socio=et2b2 et des minorités*socio=us2a5, des moyens seront arrêtés qui permettront d'assurer les modifications*socio=et2c1 constitutionnelles*socio=et2 d'une manière raisonnablement efficace*socio=uv33 et expéditive*socio=rien. Si les auteurs*socio=rien des constitutions*socio=et2 d'autres fédérations*socio=et2 ont pu compter sur la bonne_foi*socio=uv27a les uns des autres, combien plus ne pouvons nous pas, nous qui vivons unis depuis tant d'années*socio=rien, compter sur notre loyauté*socio=uv17a et notre compréhension*socio=uv27a mutuelles*socio=ec20 lorsqu'il s'agira de formuler un mode_d'_amendement*socio=et2c2 de notre constitution*socio=et2. C'est dans cet esprit*socio=rien de confiance*socio=uv4 et de compréhension*socio=uv27a mutuelles*socio=ec20 que nous abordons la question*socio=rien. Animés de cet esprit*socio=rien, mes collègues*socio=rien et moi nous réjouissons de l'occasion*socio=rien qui nous est offerte de nous rencontrer autour d'une même table avec des représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et des gouvernements*socio=et1 de nos provinces*socio=et2b2 soeurs*socio=in6, afin de formuler une méthode*socio=et2c2 qui nous permette à l'avenir*socio=us8c, au Canada*socio=us7b1, d être pleinement maîtres*socio=et7 de notre propre constitution*socio=et2. *locuteur=cb-johns Monsieur*socio=rien le président*socio=rien, au nom*socio=rien du gouvernement*socio=et2b2 de la Colombie_britannique*socio=us7b3, je tiens d'abord*socio=rien à vous remercier, en votre qualité*socio=rien de premier_ministre*socio=et6, de l'invitation*socio=rien que vous nous avez faite d'assister.à la présente conférence*socio=et2c. Je constate que, parmi ceux qui siègent à cette table, quelques uns seulement n'ont pas pris part à la dernière conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2. Le premier_ministre*socio=et6 de la province*socio=et2b2 de Terre_neuve*socio=us7b3 est de ce nombre. Je profite donc de l'occasion*socio=rien pour souhaiter au premier_ministre*socio=et6 Smallwood*socio=us9, au nom*socio=rien de la population*socio=us5 de la Colombie_britannique*socio=us7b3, une très cordiale*socio=uv18 bienvenue et lui dire combien nous sommes heureux*socio=uv19 de ce que notre nouvelle province*socio=et2b2 de Terre_neuve*socio=us7b3 prenne part à cette réunion*socio=rien qui fera date. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/33} Sauf Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9, je suis le seul, je crois, à n'avoir pas participé directement ni indirectement à la dernière conférence*socio=et2c. Monsieur*socio=rien le président*socio=rien, si j 'ai bien compris la correspondance*socio=ec6 échangée, l'objet*socio=rien de la réunion*socio=rien est de déterminer s'il est possible d'en arriver à une entente*socio=et2c sur un mode_d'_amendement*socio=et2c2 de notre constitution*socio=et2 "qui libérerait le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 d'une *socio=rien obligation embarrassante, *socio=nil donnerait au Canada*socio=us7b1 pleine*socio=rien et entière*socio=rien responsabilité*socio=uv16 sous tous les aspects*socio=rien de notre vie*socio=rien nationale*socio=us2a3", et conviendrait à notre statut*socio=rien de nation*socio=us2a3 pleinement autonome*socio=uv11a. A titre de premier_ministre*socio=et6 de la Colombie_britannique*socio=us7b3, j'exprime sans doute l'opinion*socio=in0 des gens*socio=us5 de cette province*socio=us7b3 lorsque j'affirme qu'en qualité*socio=rien de nation*socio=us2a3 souveraine*socio=et2a1 nous devrions pouvoir administrer nos propres affaires. Il est juste que nous assumions toutes les responsabilités*socio=uv16 que comporte notre qualité*socio=rien de nation*socio=us2a3. C'est donc assuré*socio=ec20 de l'approbation*socio=in0 générale de la population*socio=us5 de la Colombie_britannique*socio=us7b3, et certes de l'entier appui*socio=in0 du gouvernement*socio=et2b2 de cette province*socio=us7b3, que j'adhère au principe*socio=rien d'après lequel nous devons jouir du pouvoir de modifier notre propre constitution*socio=et2. Telle est la simple question*socio=rien dont nous sommes saisis. L'admission*socio=rien de ce principe*socio=rien pose cependant un problème*socio=rien aussi complexe que difficile*socio=rien, celui de trouver une méthode*socio=et2c2 qui nous permette d'atteindre le but*socio=rien auquel nous visons. Je suis certain cependant, monsieur*socio=rien le président*socio=rien, que si nous abordons notre tâche avec la volonté*socio=rien de trouver un commun terrain*socio=rien d'entente*socio=et2c, dans l'intérêt*socio=uv32 de la population*socio=us5 toute entière*socio=rien, nous atteindrons notre but*socio=rien. Depuis que notre constitution*socio=et2 a été rédigée, il y a eu superposition*socio=et2a1 de compétences*socio=et2a1 dans de *socio=rien nombreux domaines, *socio=nil et bien des responsabilités*socio=et2a1 ont tout à fait changé d'aspect*socio=rien. Si nous voulons, à titre de nation*socio=us2a3, réaliser des progrès*socio=uv2 économiques*socio=ec0, sociaux*socio=us0 et politiques*socio=et0, nous devons nous assurer la faculté*socio=et2a1 de régler ces questions*socio=rien à notre guise*socio=rien. Je crois qu'on peut donc reconnaître, en général, la nécessité d'une méthode*socio=et2c2 plus sûre*socio=rien)le de modifier notre constitution*socio=et2. Monsieur*socio=rien le président*socio=rien, j'espère que cette réunion*socio=rien nous permettra d'élaborer, dans ses grandes*socio=rien lignes, une méthode*socio=et2c2 qui servira de base à la discussion*socio=et2c. Je ne suis sans doute pas seul à souhaiter que les représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 formulent à ce sujet quelques propositions*socio=et2c. Il me semble que, dans notre recherche d'une nouvelle méthode*socio=et2c2, nous pourrions prendre comme point de départ*socio=rien la formule*socio=et2c2 qui a rallié presque tous les suffrages*socio=et1 en 1935. Il nous faudra formuler des propositions*socio=et2c et des contrepropositions*socio=et2c, les examiner soigneusement, les modifier au besoin*socio=rien, en tenant compte des circonstances*socio=rien propres à chaque région*socio=us7a2. Ce n'est que par ce moyen que nous trouverons une méthode*socio=et2c2 acceptable*socio=rien à tous les délégués*socio=et2c et, ce qui importe davantage, à toutes nos assemblées_législatives*socio=et1. Monsieur*socio=rien le président*socio=rien, une fois*socio=rien que nous aurons trouvé une base de discussion*socio=et2c, nous pourrions peut-être laisser à ceux qui ont la compétence*socio=et2a1 technique nécessaire pour s'occuper de questions*socio=rien d'ordre*socio=rien constitutionnel*socio=et2 le soin*socio=rien de garnir la charpente, puis nous réunir de nouveau plus tard, afin de voir s'il y a moyen de nous entendre. Pour ma part, j 'estime qu'on ne pourra trouver une méthode*socio=et2c2 dans une étude*socio=rien approfondie et prolongée. En traitant une question*socio=rien aussi importante*socio=rien, il ne faudrait pas, il me semble, que nous procédions trop précipitamment, de crainte de manquer le but*socio=rien que nous visons. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/34} Nous favoriserons certes grandement l'unité*socio=uv17b en nous entendant sur la méthode*socio=et2c2 à suivre en vue de modifier notre constitution*socio=et2. La Colombie_britannique*socio=us7b3 s'efforcera par tous les moyens possibles d'aider à la réalisation*socio=rien de cet objectif, car elle souhaite vivement que le Canada*socio=us7b1 prenne de l'expansion*socio=rien et occupe le rang*socio=rien qui lui convient parmi les nations*socio=us2a3 de l'univers*socio=us0, tout en permettant à sa population*socio=us5 de jouir d'une plus grande*socio=rien mesure de sécurité*socio=uv15 et de prospérité*socio=ec0. *locuteur=ipe-jone Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1, messieurs*socio=rien les premiers_ministres*socio=et6, messieurs*socio=rien les délégués*socio=et2c. je me souviens qu'en 1945, il y a tout juste quatre ans*socio=rien, dix représentants*socio=et6, y compris le premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1, siégeaient autour d'une table. aujourd'hui*socio=us8b. quatre d'entre eux sont absents. Nous avons un nouveau premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1, un nouveau premier_ministre*socio=et6 de l'Ontario*socio=us7b3, un nouveau premier_ministre*socio=et6 élu Manitoba*socio=us7b3, un nouveau premier_ministre*socio=et6 de la Colombie_britannique*socio=us7b3 et, maintenant, celui de Terre_neuve*socio=us7b3. Entrée dans la confédération*socio=et2, la vieille*socio=us4 colonie*socio=et1 de Terre_neuve*socio=us7b3 nous a envoyé son nouveau premier_ ministre*socio=et6, homme*socio=uv24 particulièrement énergique*socio=uv27a. Il sera l'un des derniers orateurs*socio=et1. mais je ne doute pas qu'il expose sur la constitution*socio=et2 un plus grand nombre d'idées que la plupart*socio=rien d'entre nous. Comme l'indiquait l'invitation*socio=rien que nous a adressée le premier_ministre*socio=et6, l'objet*socio=rien de la conférence*socio=et2c est de rechercher un moyen de modifier la constitution*socio=et2 qui soit satisfaisant pour tous les gouvernements*socio=et1 intéressés tant fédéral*socio=et2b1 que provinciaux*socio=et2b2. Afin de s'entendre à l'unanimité*socio=et2c2 sur ce problème*socio=rien, qui met en jeu*socio=rien les relations futures*socio=us8c entre le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2, en ce qui concerne la constitution*socio=et2, il faudra non seulement examiner judicieusement et très soigneusement les divergences*socio=us11 d'opinion*socio=rien mais apporter à l'exécution*socio=rien de cette grande*socio=uv21 tâche une attitude*socio=rien de tolérance*socio=uv27a et d'accommodement*socio=uv27a qui corresponde à l'importance*socio=rien de la question*socio=rien. N'oublions pas dans tous nos entretiens*socio=rien que le *socio=rien véritable problème *socio=nil qui se pose c'est de trouver une *socio=rien solution grâce *socio=nil à laquelle la fédération*socio=et2b1 n'aura pas la haute main*socio=rien sur les provinces*socio=et2b2 ni celles ci sur la fédération*socio=et2b1. Il faut chercher avant tout à coordonner convenablement les intérêts*socio=uv32 canadiens*socio=us2c3, d'une manière qui cadre bien avec la révision*socio=et2c1 probable*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 législatifs*socio=et1. Autrement dit, nous devons nous efforcer de conserver, d'affermir l'union*socio=et2, non de la détruire. Représentants*socio=et6 du gouvernement*socio=et2b2 de la province*socio=rien de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3, nous sommes heureux*socio=uv19 de nous rencontrer à cette fin avec les représentants*socio=et6 des autres gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 ainsi qu'avec ceux du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. Il semble donc y avoir deux prémisses*socio=rien: la première, c'est que la situation*socio=rien actuelle*socio=us8b, en ce qui concerne la constitution*socio=et2, n'est pas satisfaisante*socio=rien; la seconde, c'est que des modifications*socio=et2c1 de *socio=rien caractère fondamental *socio=nil s'imposent si nous voulons que le Canada*socio=us7b1, dans le cadre de son régime_politique_fédératif*socio=et2, jouisse de tous les droits*socio=et2a1 et privilèges*socio=et2a1 qui sont l'apanage d'un État*socio=et0 autonome*socio=uv11a et souverain*socio=et1. Les Pères_de_la_confédération*socio=et2 voyaient en notre constitution*socio=et2 actuelle*socio=us8b, à laquelle donnent corps*socio=rien l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1887 et les modifications*socio=et2c1 y apportées, un moyen d'unir les colonies*socio=et1 de l'Amérique du Nord britannique*socio=us2c5, alors éparpillées et peu populeuses*socio=us5, à la lumière*socio=rien des conditions*socio=rien géographiques*socio=us7 et économiques*socio=ec0 de l'époque*socio=us8a, dans le cadre d'une constitution*socio=et2 fédérale*socio=et2b1 qui se prêtait admirablement à la conclusion*socio=rien d'une entente*socio=et2c pratique entre les éléments*socio=rien constituants*socio=et2c. Chacun sait que l'Acte*socio=et2 était une loi*socio=et4 du *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/35} parlement*socio=et1 britannique*socio=us2c5 et qu'il fallait recourir à une mesure législative*socio=et4 de cette assemblée pour y apporter les changements*socio=et2c1 ou modifications*socio=et2c1 qui pourraient sembler nécessaires. Vu que, durant les *socio=rien années subséquentes, le*socio=nil Canada*socio=us7b1 *socio=nil s'est petit à petit transformé, d'un pays*socio=us7a1 de pionniers*socio=us8a qu'il était, en un État*socio=et0 moderne souverain*socio=et1; vu la croissance*socio=ec0 et le développement*socio=uv2 de notre économie*socio=ec0 et vu la complexité*socio=rien et la diversité*socio=rien des interventions*socio=rien, tant intérieures*socio=rien qu'extérieures*socio=rien, des gouvernements*socio=et1, il est évident*socio=rien qu'il faut envisager une certaine*socio=rien révision*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2. Il s'agit de savoir si nous devrions continuer, comme nous l'avons fait jusqu'ici, à résoudre chaque problème*socio=rien en particulier en priant le Parlement*socio=et1 britannique*socio=us2c5 d'adopter des lois*socio=et4 modificatrices*socio=et2c1, ou si nous devrions mettre au point une méthode*socio=et2c2 acceptable*socio=rien en vertu de laquelle les amendements*socio=et2c1 nécessaires seraient adoptés au Canada*socio=us7b1 même. Le gouvernement*socio=et2b2 de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 est d'avis que, depuis le statut_de_ Westminster*socio=et2, il ne semble pas logique*socio=uv20 que nous ne disposions pas du droit*socio=rien de modifier nous mêmes notre constitution*socio=et2, puisque nous sommes à un rang*socio=rien égal*socio=uv12 à celui des autres nations*socio=us2a3. Il estime en outre que la compétence*socio=et2a1 en cette matière*socio=rien doit être accordée au Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, sous réserve*socio=rien de certaines restrictions*socio=et2c là où il s'agit des droits*socio=et2a1 des provinces*socio=et2b2 et de restriction*socio=et2c encore plus précises s'il y va de droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien. De récentes*socio=rien modifications*socio=et2c1 à la loi*socio=rien constitutionnelle*socio=et2 ont fait de la Cour_suprême du Canada*socio=us7b1 un tribunal*socio=in4 de dernière instance*socio=in4 et ont reconnu au Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 en matière*socio=rien exclusivement fédérale*socio=et2b1. On peut donc en conclure que certains des problèmes*socio=rien qui auraient pu être soumis à la Conférence*socio=et2c né se posent plus. Mais la Cour_suprême du Canada*socio=us7b1, tribunal*socio=in4 fédéral*socio=et2b1 nommé par le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, est telle qu'il y aurait lieu*socio=rien, semble-t-il, de restreindre le pouvoir du Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 de modifier l'article 101 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 touchant la constitution*socio=et2 de ce tribunal*socio=in4. Le gouvernement*socio=et2b2 de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 estime qu'aucun amendement*socio=et2c1 ne devrait être apporté à cet article sans le consentement_unanime*socio=et2c2 de toutes les assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. Le même principe*socio=rien doit valoir pour l'article 121 visant la libre*socio=uv11 circulation*socio=ec13 des marchandises*socio=ec0 d'une province*socio=us7b3 à une autre, et pour l'article 117, visant la propriété*socio=uv9 publique provinciale*socio=et2b2. On peut soutenir que les dispositions*socio=et2c relatives au Sénat*socio=et1 restent exclusivement du ressort*socio=et2a1 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et, à ce titre, soustraites à tout examen*socio=rien au cours*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c. Nous n'en sommes pas moins d'avis que toute modification*socio=et2c1 apportée à ces dispositions*socio=et2c, qu'il s'agisse de modifier la façon*socio=rien de choisir les sénateurs*socio=et6, ou bien de rendre ce corps*socio=et1 électif*socio=uv5, de fixer une limite d'âge*socio=us4 ou de l'abolir, quelle que soit la modification*socio=et2c1 désirée en somme, on ne devrait pas l'effectuer sans la participation*socio=et2c des provinces*socio=et2b2, et on devrait restreindre les pouvoirs*socio=et2a1 du Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 à cet égard*socio=rien. Le gouvernement*socio=et2b2 de notre province*socio=us7b3 est également convaincu qu'on ne devrait pouvoir modifier aucun des droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien conférés par l'article 93, relativement à l'enseignement*socio=in2, et par l'article 133 qui a trait à l'usage*socio=rien des langues*socio=rien française*socio=us6 et anglaise*socio=us6, ou aux droits*socio=uv31 des minorités*socio=us2a5. Les articles portant sur les limites*socio=rien géographiques*socio=us7 des diverses*socio=rien provinces*socio=et2b2 ne devraient pas être modifiables*socio=rien sans le consentement_unanime*socio=et2c2 de toutes les provinces*socio=et2b2. On devrait entourer de garanties *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/36} semblables*socio=rien tout pouvoir visant la modification*socio=et2c1 des paragraphes*socio=rien 12, 13 et 14 de l'article 92 qui a trait à la célébration*socio=rien du mariage*socio=in6, à la propriété*socio=uv9 et aux droits_civils*socio=et4, à l'administration*socio=et0 de la justice*socio=uv13 dans la province*socio=us7b3. Bien que le paragraphe*socio=rien 13 de l'article 92 ait été placé dans le domaine*socio=rien où le consentement_unanime*socio=et2c2 des provinces*socio=et2b2 est exigé, il devrait y avoir des exceptions, c'est à dire des cas*socio=rien où il suffirait d'obtenir le consentement*socio=et2c2 de la majorité*socio=rien. L'intervention*socio=rien législative*socio=et4 de l'autorité*socio=rien fédérale*socio=et2b1 concernant la propriété*socio=uv9 et les droits_civils*socio=et4 dans les provinces*socio=et2b2 n'est pas chose*socio=rien nouvelle. Les pouvoirs*socio=et2a1 auxiliaires, requis*socio=rien pour l'exercice*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 exclusivement fédéraux*socio=et2b1, ont nécessairement lésé les droits*socio=et2a1 conférés aux provinces*socio=et2b2 en vertu du paragraphe*socio=rien 13, mais les tribunaux*socio=in4 en ont reconnu la validité*socio=et2c du point de vue constitutionnel*socio=et2. Afin de donner de la souplesse*socio=uv33 à la constitution*socio=et2, on croit que les exceptions au paragraphe*socio=rien 13 pourraient comprendre l'assurance*socio=ec0, la loi*socio=et4 relative aux sociétés*socio=rien commerciales*socio=ec5 et les mesures*socio=et0 générales d'ordre*socio=rien social*socio=us0 et économique*socio=ec0, visant l'intérêt*socio=uv32 public plutôt que le droit*socio=et4 des particuliers. Les exceptions n'atteindraient pas, par exemple*socio=rien, le Code civil*socio=uv7 de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2, les mesures*socio=et0 concernant les droits*socio=et4 contractuels des particuliers ni les dispositions*socio=et2c relatives à la possession*socio=uv9 et au transfert*socio=rien de propriétés*socio=ec0. Les articles de l'Acte*socio=et2 ayant trait au recensement*socio=us5, à la représentation*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 au sein*socio=rien de la Chambre_ des_communes*socio=et1, au pouvoir exécutif*socio=et1 tant des provinces*socio=et2b2 que du Dominion*socio=et2b1, à la nomination*socio=et0, aux traitements*socio=ec14 et à la durée*socio=us8 des fonctions*socio=rien des juges*socio=et5 des Cours_supérieures*socio=in4 des provinces*socio=et2b2, à l'agriculture*socio=ec1 et à l'immigration*socio=us5, au serment*socio=rien d'allégeance*socio=uv17a, à l'admission*socio=et0 d'autres colonies*socio=et1 et aux pouvoirs*socio=et2a1 divers réservés exclusivement aux législatures*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 en vertu de l'article 92 pourraient être modifiés, mais seulement avec le consentement*socio=et2c2 de la majorité*socio=rien des provinces*socio=et2b2. Il ne devrait être prévu aucun pouvoir de modification*socio=et2c1 à l'égard*socio=rien des autres articles de l'Acte*socio=et2 qui visent expressément une province*socio=us7b3 en particulier, sans que soit prévu en même temps*socio=rien le consentement*socio=et2c2 de celle ci. Dans cette catégorie*socio=rien, nous rangeons les articles établissant la constitution*socio=et2 des assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2, le droit*socio=rien de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 à un minimum*socio=rien de quatre représentants*socio=et6 à la Chambre_des_ communes*socio=et1,_les termes*socio=rien particuliers et précis du décret*socio=et4 du conseil*socio=et1 admettant l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 dans l'Union*socio=et2, sauf en ce qui concerne les variations*socio=rien convenues. Dans tous les cas*socio=rien, on propose qu'une simple majorité*socio=rien de toutes les législatures*socio=et1 soit acceptée comme exprimant suffisamment le consentement*socio=et2c2 des provinces*socio=et2b2 intéressées. Lorsque nous en serons venus à une entente*socio=et2c, et nous y réussirons, j'en suis sûr*socio=rien, si l'esprit*socio=rien de collaboration*socio=uv4 et de saine*socio=rien politique*socio=et0 qui animait les Pères_de_la_confédération*socio=et2 préside à nos délibérations*socio=et2c, il faudra alors obtenir l'approbation*socio=et2c de toutes les assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 avant de demander au Parlement*socio=et1 britannique*socio=us2c5 de modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 en conformité*socio=rien des formules de modification*socio=et2c1 approuvées ici. Il y aurait lieu*socio=rien d'insérer dans la loi*socio=et4 modificatrice*socio=et2c1 un autre article stipulant qu'aucun changement*socio=rien à la méthode*socio=et2c2 d'apporter les modifications*socio=et2c1 ne sera valide à moins qu'il n'ait été agréé par toutes les provinces*socio=et2b2. Le point de vue général des délégués*socio=et2c représentant*socio=et6 le gouvernement*socio=et2b2 de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 qui est énoncé ici ne doit pas être interprété comme constituant*socio=et2c l'attitude*socio=rien inflexible*socio=rien et immuable*socio=rien de la province*socio=et2b2. Il expose toutefois les mesures*socio=et0 que, sous réserve*socio=rien des modifications*socio=et2c1 qu'on pourra juger opportunes*socio=rien à la *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/37} lumière*socio=rien des délibérations*socio=et2c et des points*socio=rien de vues exprimés par les délégués*socio=et2c des autres provinces*socio=et2b2 et du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, nous serions disposés à soumettre 'assentiment*socio=et2c2 de notre assemblée_législative*socio=et1. *locuteur=sas-doug La délégation*socio=et2c de la Saskatchewan*socio=us7b3 se rend pleinement compte, en prenant-t-à la conférence*socio=et2c actuelle*socio=us8b, de l'importance*socio=rien historique de l'événement*socio=rien. L'un des buts*socio=rien principaux de la conférence*socio=et2c consiste, semble-t-il, à raffermir la situation*socio=rien du Canada*socio=us7b1 en tant que nation*socio=us2a3 autonome*socio=uv11a, en confiant à nos propres organismes*socio=et1 politiques*socio=et0 le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3. Nous savons, va sans dire, que les opinions pourront varier lorsque nous en viendrons à comparer ce que nous considérons comme un mode_d'_amendement*socio=et2c2 satisfaisant aux vues d'autres provinces*socio=et2b2 à cet égard*socio=rien. En dépit*socio=rien de ces divergences*socio=us11 possibles quant à la façon*socio=rien de procéder, nous désirons vous assurer que nous souscrivons entièrement aux *socio=rien principes fondamentaux en*socio=nil jeu.*socio=nil Le*socio=nil Canada*socio=us7b1 *socio=nil a atteint sa majorité*socio=rien il doit accepter toutes ]es responsabilités*socio=uv16 d'un État_ nation*socio=et0. La Saskatchewan*socio=us7b3 est toujours heureuse*socio=uv19 de rencontrer des représentants*socio=et6 des gouvernements*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2 afin de discuter les problèmes*socio=rien du pays*socio=us7a1. Nous croyons que la tenue régulière de telles conférences*socio=et2c pourrait apporter de grands*socio=rien avantages. Il est regrettable*socio=rien qu'aucune réunion*socio=rien du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 des provinces*socio=et2b2 n'ait eu lieu*socio=rien depuis l'ajournement*socio=et0 de la conférence*socio=et2c de rétablissement*socio=rien, en mai*socio=rien 1946. Nous reconnaissons que le premier_ministre*socio=et6, lorsqu'il a convoqué la présente conférence*socio=et2c, en a confiné l'objet*socio=rien à l'établissement*socio=rien d'un nouveau mode_de_modification*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1. Néanmoins, le gouvernement*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3 est d'avis que les pourparlers*socio=et2c portant sur la méthode_de_modification*socio=et2c2 ne sauraient avoir lieu*socio=rien dans *socio=rien ]e *socio=nil vide Si nous devons changer de quelque façon*socio=rien s rouages*socio=rien gouvernementaux*socio=et1, il faut que nous ayons tout d'abord*socio=rien une idée exacte*socio=rien des fins*socio=uv20 auxquelles ces rouages*socio=rien existent. L'attitude*socio=rien de la province*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3 est bien claire sur ce point. ans*socio=rien nos remarques préliminaires, lors de la conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 de 1945, nous avons déclaré ce qui suit: Selon nous, la fonction*socio=rien première du gouvernement*socio=et1 est de satisfaire les besoins*socio=uv26 humains et de favoriser le bien être économique*socio=ec0 du peuple*socio=us2a1. Voilà notre critère*socio=rien. Si, pour satisfaire les besoins*socio=uv26 humains et favoriser le bien être économique*socio=ec0, des changements*socio=et2c constitutionnels*socio=et2 s'imposent, nous sommes, dans ce cas*socio=rien, en faveur*socio=rien de tels changements*socio=et2c. Si le bien être de notre population*socio=us5 exige que l'on procède à des répartitions*socio=rien et arrangements*socio=rien fiscaux*socio=et2a2 nouveaux*socio=rien, nous sommes disposés à appuyer ces modifications*socio=et2c1. Nous croyons que le gouvernement*socio=et1 ne doit pas être lié à une autorité*socio=rien législative*socio=et4 particulière. Pour nous, aucune constitution*socio=et2 n'est sacro sainte*socio=uv10. Nous jugeons que notre devoir*socio=uv16 le plus sacré est de voir aux besoins*socio=uv26 de la population*socio=us5 que nous avons le privilège*socio=rien de représenter... Notre opinion*socio=rien, à cet égard*socio=rien, demeure la même. Nous croyons encore qu'un des devoirs*socio=uv16 les plus sacrés de la société*socio=us2b1 c'est de garantir, à chacun de ses membres, le respect*socio=uv21 des droits*socio=et2c4 et privilèges*socio=et2a1 fondamentaux*socio=rien nécessaires au maintien*socio=rien *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/38} de la dignité*socio=uv21 et de la prospérité*socio=ec0 humaines*socio=rien. Au Canada*socio=us7b1, cette garantie doit évidemment porter aussi sur les droits*socio=uv31 traditionnels*socio=uv14 des minorités*socio=us2a5. Notre constitution*socio=et2, à cause de son caractère*socio=rien fédératif*socio=et2d, répartit les pouvoirs*socio=et2a1 entre les divers gouvernements*socio=et1 et limite nécessairement l'efficacité*socio=uv33 de nos rouages*socio=rien administratifs*socio=et0 à l'égard*socio=rien de l'accomplissement*socio=rien de ces devoirs*socio=uv16. Dans la mesure où elle nuit au progrès*socio=uv2, cette répartition*socio=et2a1 est devenue désuète*socio=uv2 et elle doit être modifiée. Si pour remédier à cet état*socio=rien de choses*socio=rien, il est d'abord*socio=rien nécessaire de changer la méthode_de_modification*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2, nous sommes tout disposés à promettre notre entière*socio=rien collaboration*socio=uv4. Comme nous estimons que tout changement*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2 doit tendre vers un objectif social*socio=us0 précis, nous sommes venus ici dans l'espoir*socio=uv23 d'être renseignés sur les problèmes*socio=rien qu'ont à résoudre les autres provinces*socio=et2b2 et avec l'intention*socio=rien de soumettre à la conférence*socio=et2c les difficultés*socio=rien particulières auxquelles la Saskatchewan*socio=us7b3 est en butte. Pour être en mesure de bien déterminer la méthode_de_modification*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2 qui réponde le mieux aux intérêts*socio=uv32 de la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1, il nous faut d'abord*socio=rien nous rendre compte des problèmes*socio=rien et difficultés*socio=rien des diverses*socio=rien parties du pays*socio=us7a1. Nous n'avons pas l'intention*socio=rien d'exposer en détail*socio=rien la situation*socio=rien économique*socio=ec0 précaire*socio=rien de la Saskatchewan*socio=us7b3. Nous l'avons déjà fait lors de conférences*socio=et2c antérieures*socio=rien et il est facile*socio=rien de se renseigner à ce sujet. Bien que la situation*socio=rien se soit améliorée depuis quelques années*socio=rien, notre prospérité*socio=ec0 dépend encore de deux éléments*socio=rien indépendants de notre volonté*socio=rien, c'est à dire l'incertitude*socio=rien des *socio=rien conditions climatiques *socio=nil et l'instabilité*socio=uv15 des marchés*socio=ec13 mondiaux*socio=rien. Il existe dans le public deux *socio=rien conceptions erronées *socio=nil qu'il importe de rectifier ici. Qu'il soit bien entendu que la Saskatchewan*socio=us7b3 ne reconnaît pas que la présente conférence*socio=et2c réponde à sa demande souvent réitérée visant à la tenue d'une nouvelle conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 à propos*socio=rien du redressement*socio=ec0 national*socio=us2a3. Lors de la première conférence*socio=et2c de ce genre*socio=rien, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 avait offert*socio=rien d'assumer de plus lourdes charges, particulièrement dans les domaines*socio=rien de l'assistance_chômage*socio=in5, de la pension*socio=in3 de vieillesse*socio=us4, de l'assurance_santé*socio=in9 et des placements*socio=ec20 d'État*socio=et0. Tout en reconnaissant que cette façon*socio=rien d'agir ne résoudrait pas tous les problèmes*socio=rien auxquels doit faire face*socio=rien la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1, le gouvernement*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3 jugeait que ces mesures*socio=et0 contribueraient fortement à maintenir l'embauchage*socio=ec14 intégral et un fort niveau*socio=rien de revenu*socio=ec0 national*socio=us2a3. Par suite*socio=rien de la rupture*socio=us11 de la conférence*socio=et2c relative au rétablissement*socio=rien, les provinces*socio=et2b2 signataires*socio=rien d'accords*socio=et2c fiscaux*socio=et2a2 avec le Dominion*socio=et2b1 ont renoncé aux sources*socio=rien de revenu*socio=et2a2 qui leur étaient réclamées, mais elles n'ont reçu aucun des avantages en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0 qui leur étaient offerts*socio=rien en 1945. Les problèmes*socio=rien que ces propositions*socio=et2c étaient censées résoudre, demeurent toujours les mêmes. Il n'est nullement certain qu'aujourd'hui*socio=us8b les provinces*socio=et2b2 soient en *socio=rien meilleure posture *socio=nil pour s'acquitter de leurs responsabilités*socio=et2a1 croissantes*socio=rien qu'elles ne l'étaient avant la conclusion*socio=rien de ces ententes*socio=et2c fiscales*socio=et2a2. Tout en étant disposé à collaborer de toute manière à l'élaboration*socio=rien d'une méthode*socio=et2c2 acceptable*socio=rien de modifier la constitution*socio=et2, le gouvernement*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3 n'entend pas oublier la responsabilité*socio=uv16 la plus grave qui incombe à tout gouvernement*socio=et1 et qui consiste à répondre aux besoins*socio=uv26 économiques*socio=ec0 et sociaux*socio=us0 de sa population*socio=us5. Jusqu'ici nous n'avons guère eu l'impression*socio=rien que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 entend s'attaquer à ces problèmes*socio=rien dans un avenir*socio=us8c immédiat*socio=us8b. Dans l'intervalle*socio=rien, une foule de gens*socio=rien croient, à tort*socio=rien ou à raison*socio=rien, que la présente conférence*socio=et2c a été *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/39} convoquée en vue de résoudre des problèmes*socio=rien qui, il y a cinq ans*socio=rien, au dire même du premier_ministre*socio=et6 du Canada*socio=us7b1 d'alors, étaient de la plus haute importance*socio=rien. Monsieur*socio=rien King*socio=us9 déclarait en effet*socio=rien: Tous devons tendre vers un ordre*socio=rien social*socio=us0 meilleur et un régime*socio=et0 économique*socio=ec0 plus sûr*socio=rien que ceux que nous avons connus jusqu'ici. But*socio=rien peu facile*socio=rien à atteindre(. Ce serait commettre une *socio=rien erreur fatale *socio=nil que de sous estimer la gravité de la tâche. La deuxième idée fausse qu'on se fait en certains milieux*socio=rien, c'est de croire que la mise en vigueur*socio=rien des propositions*socio=et2c contenues dans le. Livre vert de 1945 a été retardée à cause de la nécessité de modifier la constitution*socio=et2. Nonobstant la portée et l'importance*socio=rien de ces propositions*socio=et2c, il n'a jamais été question*socio=rien de la nécessité ni de l'opportunité*socio=rien de modifications*socio=et2c1 constitutionnelles*socio=et2. On n'a pas soutenu alors ni, à ma connaissance*socio=rien, depuis lors, que ces modifications*socio=et2c1 constitutionnelles*socio=et2 empêchent la mise oeuvre de ces propositions*socio=et2c. Ces modifications*socio=et2c1, qui étaient alors possibles, demeurent aujourd'hui*socio=us8b, car aucun élément*socio=rien nouveau ni aucune considération*socio=rien nouvelle n'en entravent l'acceptation*socio=rien. Ce que nous tenons à signaler fermement, c'est qu'il serait fort regrettable*socio=rien qu'on présumait ou que l'impression*socio=rien se répandit dans le public que l'élaboration*socio=rien d'une nouvelle méthode_de_modification*socio=et2c2 doit précéder toute répartition*socio=rien nouvelle des attributions*socio=et2a1. Voilà pourquoi j'ai écrit au premier_ministre*socio=et6 que, de l'avis du gouvernement*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3, une conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 sur la reconstruction*socio=rien aurait dû prendre le pas sur la conférence*socio=et2c actuelle*socio=us8b. Nous sommes toujours persuadés qu'on aurait pu mettre à exécution*socio=rien le programme de sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0 énoncé en 1945 et qu'il serait même possible aujourd'hui*socio=us8b de le mettre en oeuvre sans attendre d'avoir réussi à élaborer une méthode*socio=et2c2 satisfaisante*socio=rien de modifier la constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3. Bien qu'on ait convoqué la présente conférence*socio=et2c afin d'étudier une méthode*socio=et2c2 de modifier la constitution*socio=et2, à moins d'obtenir du premier_ministre*socio=et6 quelque déclaration*socio=rien touchant ces questions*socio=rien plus importantes*socio=rien et de plus vaste*socio=rien portée, les représentants*socio=et6 de la Saskatchewan*socio=us7b3 ici réunis considéreront que la conférence*socio=et2c a échoué. Sans doute le premier_ministre*socio=et6 nous assure-t-il qu'une conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 sera convoquée l'automne*socio=rien prochain. Il me semble qu'on devrait nous en dire plus long sur la nature*socio=rien de cette conférence*socio=et2c et ne pas se contenter de nous dire qu'il v aura *socio=rien étude préliminaire des*socio=nil accords*socio=et2c fiscaux*socio=et2a2 *socio=nil qui expirent en mars*socio=rien 1952. Nous voulons savoir, tout d'abord*socio=rien, si les propositions*socio=et2c du Livre vert de 1945 tiennent encore. Le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 est il disposé à se charger des chômeurs*socio=ec15, de la pension*socio=in3 de vieillesse*socio=us4, de l'assurance*socio=in3 santé*socio=in9 et à entreprendre des travaux*socio=ec7 publics*socio=rien afin de soulager le chômage*socio=ec15? Deuxièmement, nous voulons savoir si le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 se propose d'attendre, pour assumer ces responsabilités*socio=rien, que toutes les provinces*socio=et2b2 aient signé un accord*socio=et2c fiscal*socio=et2a2. En 1946, avant de signer l'accord*socio=et2c fiscal*socio=et2a2, j'ai demandé par télégramme*socio=ec6 au premier_ministre*socio=et6 de cette époque*socio=rien si le gouvernement*socio=et2b1 allait donner suite*socio=rien aux propositions*socio=et2c en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0 si sept des provinces*socio=et2b2 abandonnaient les domaines*socio=rien fiscaux*socio=et2a2 visés. Voici la réponse*socio=rien du très honorable*socio=uv21 Mackenzie_king*socio=us9 dans un télégramme*socio=ec6 daté du 15 juillet*socio=rien 1946: Le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 regrette comme vous qu'il ait été impossible d'inclure dans l'offre fédérale*socio=et2b1, que formulait l'exposé budgétaire*socio=et0, les propositions*socio=et2c primitives concernant les placements*socio=ec20 publics et la sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0. Cependant, comme le soulignait l'exposé budgétaire*socio=et0, les propositions*socio=et2c concernant les placements*socio=ec20 publics et la sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0 soumises *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/40} en août*socio=rien dernier, demeurent partie essentielle*socio=rien du programme du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. Dès qu'un nombre suffisant de provinces*socio=et2b2 auront accepté les accords*socio=et2c fiscaux*socio=et2a2 proposés, nous serons prêts à étudier au cours*socio=rien d'une conférence*socio=et2c générale ou autrement la possibilité*socio=rien d'en arriver à des arrangements*socio=et2c mutuellement satisfaisants*socio=rien touchant la totalité*socio=rien ou partie de nos propositions*socio=et2c primitives visant les placements*socio=ec20 publics ou la sécurité*socio=uv15 sociale*socio=us0. Nous n'avons jamais pu établir ce qu'entendait le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 par "un nombre suffisant". S'agit il de toutes les provinces*socio=et2b2? Que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 le dise alors! Sinon, qu'il précise ce qui constitue un nombre suffisant. A la lumière*socio=rien de ces *socio=rien considérations importantes et*socio=nil essentielles, *socio=nil nous abordons maintenant la question*socio=rien plus théorique*socio=rien d'un mode_d'_amendement*socio=et2c2. Comme nous l'avons déjà dit, nous accueillons avec joie*socio=uv19 la décision*socio=rien du premier_ministre*socio=et6 d'instituer des entretiens*socio=rien destinés à donner à la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 le pouvoir absolu de modifier sa propre constitution*socio=et2. Il est nécessaire de parler des dispositions*socio=et2c déjà prises par le premier_ministre*socio=et6 et le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 et grâce*socio=rien auxquelles le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 jouit de pouvoirs*socio=et2a1 étendus en matière*socio=rien d'amendement*socio=et2c1. Voici comment nous interprétons la chose*socio=rien: il fallait que quelqu'un prît l'initiative*socio=rien, de quelque façon*socio=rien, mais la teneur*socio=rien de la modification*socio=et2c1 ne devait pas être nécessairement permanente. Si cette interprétation*socio=rien est fidèle*socio=uv17a, nous approuvons les mesures*socio=et0 prises par le Parlement*socio=et1 et nous félicitons le premier_ministre*socio=et6 de son initiative*socio=rien. Toutefois, si le premier_ministre*socio=et6 et le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 veulent que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 (numéro*socio=rien 2), 1949, marque de façon*socio=rien permanente un domaine*socio=et2a1 d'initiative*socio=rien unilatérale*socio=us11 pour le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, nous le déclarons nettement inacceptable*socio=rien. Nous n'en voulons ni la forme ni la substance*socio=rien. Nous énoncerons nos motifs*socio=rien d'opposition*socio=et1 sous divers titres. D'abord*socio=rien, l'amendement*socio=et2c1 confie tout le domaine*socio=et2a1 de la législation*socio=et4 constitutionnelle*socio=et2 au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, à l'exception*socio=rien de catégories*socio=rien de sujets déterminées. Ces catégories*socio=rien de sujets sont assez restreintes et il semble évident*socio=rien que, du point de vue juridique*socio=et4, c'est la province*socio=et2b2 qui devra établir le bien fondé de sa cause si elle veut attaquer l'action*socio=rien du Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 quelle que soit la nature*socio=rien de la mesure modificatrice*socio=et2c1 que le Parlement*socio=et1 pourrait décider de présenter et d'adopter. Si nous voulons conserver le caractère*socio=rien essentiel d'une fédération*socio=et2, c'est là. soit dit en toute déférence*socio=uv21, une action*socio=rien qui ouvre trop brusquement la voie*socio=rien à la centralisation*socio=et2d. En second lieu*socio=rien, nous doutons de la justesse*socio=rien de l'analogie*socio=rien que le premier_ministre*socio=et6 a établie entre le récent*socio=rien amendement*socio=et2c1 et les pouvoirs*socio=et2a1 dont jouissent les provinces*socio=et2b2 de modifier leurs constitutions*socio=et2 aux termes*socio=rien de l'article 92 (1). Les pouvoirs*socio=et2a1 dont jouit une province*socio=et2b2 sous cette rubrique sont très restreints. Par ailleurs, l'expression*socio=rien "constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1" s'applique, non seulement au Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, mais aux provinces*socio=et2b2 dont le Canada*socio=us7b1 se compose. Le terme*socio=rien "fédéral*socio=et2b1" a de même une double acception*socio=rien. Il sert à désigner, non seulement le pouvoir fédéral*socio=et2b1, mais aussi un genre*socio=rien d'union*socio=et2 qui embrasse nécessairement les provinces*socio=et2b2, munies de pouvoirs*socio=et2a1 primitifs, ainsi que le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1. Il existe nécessairement de *socio=rien nombreuses questions *socio=nil qui ne regardent pas directement ni juridiquement les provinces*socio=et2b2, à titre d'entités*socio=rien juridiques*socio=et4, mais qui sont pour elles d'un intérêt*socio=uv32 vital*socio=rien. Tout ce domaine*socio=et2a1 de gouvernement*socio=et1 est confié au Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, alors que les provinces*socio=et2b2 ont un légitime*socio=uv25 intérêt*socio=uv32 dans certaines questions*socio=rien rentrant dans ce domaine*socio=et2a1. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/41} En *socio=rien troisième lieu, l'amendement*socio=et2c1 *socio=nil précise si peu la ligne de démarcation*socio=rien qu'il peut en résulter, à notre avis, des querelles*socio=us11 inutiles*socio=rien. Selon nous, plusieurs *socio=rien questions importantes *socio=nil restent encore douteuses, par exemple*socio=rien, celle qui a trait au poste de lieutenant_gouverneur*socio=et1, ce qui à notre avis, est malheureux et peu souhaitable*socio=rien. Nous estimons qu'il est possible et qu'il y a lieu*socio=rien de délimiter avec précision*socio=rien la sphère*socio=et2a1 de *socio=et2a1 compétence exclusive.*socio=nil *socio=nil Il convient de signaler plusieurs autres lacunes*socio=rien: (1). Le nouvel amendement*socio=et2c1 n'apporte aucune garantie à l'égard*socio=rien de la représentation*socio=et1 à la Chambre_des_communes*socio=et1, d'après la population*socio=us5, conformément aux articles 51 et 51 a) de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2: (2) Il faudrait insérer une disposition*socio=et2c autorisant toute province*socio=et2b2 à soumettre facilement aux tribunaux*socio=in4 les questions*socio=rien relatives à la validité*socio=et2c d'une loi*socio=et4 existante*socio=rien ou projetée; (3) Selon nous, il faudrait examiner sérieusement la question*socio=rien de savoir si le Sénat*socio=et1 doit jouir du droit_de_veto*socio=et2c à l'égard*socio=rien de toute modification*socio=et2c1 qu'on apportera à l'avenir*socio=us8c à la constitution*socio=et2. Étant donné que les membres du Sénat*socio=et1 sont nommés et non élus, nous sommes d'avis que leur pouvoir de veto*socio=et2c ne pourrait qu'entraver le progrès*socio=uv2. Pour ce qui est de la façon*socio=rien d'aborder les questions*socio=rien non visées*socio=uv20 par le présent*socio=us8b pouvoir modificateur*socio=et2c1 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, nous estimons que la constitution*socio=et2 a pour objet*socio=rien de sauvegarder les droits*socio=uv31 de la population*socio=us5 et de pourvoir à ses besoins*socio=uv26. On a parlé aujourd'hui*socio=us8b de la théorie*socio=ec12 voulant que la Confédération*socio=et2 soit un pacte*socio=et2. Les représentants*socio=et6 de la Saskatchewan*socio=us7b3 ont maintes fois*socio=rien réitéré leur opposition*socio=et1 à cette théorie*socio=ec12 en tant que proposition*socio=et2c générale; mais nous éprouvons beaucoup de sympathie*socio=uv18 pour les considérations*socio=rien sur lesquelles se fondent les tenants de ce principe*socio=rien. Ils craignent, croyons nous, qu'une constitution*socio=et2 trop facilement modifiable*socio=rien n entraîne la perte*socio=rien des droits*socio=uv31 accordés aux minorités*socio=us2a5 et des libertés*socio=et2c4 fondamentales*socio=rien dont nous jouissons. Or nous estimons qu'on peut surmonter la difficulté*socio=rien au moyen de certaines dispositions*socio=et2c protectrices qui ne pourraient être modifiées sans le consentement*socio=et2c2 de la Chambre_des_communes*socio=et1 et de chaque province*socio=et2b2 du Canada*socio=us7b1. A notre avis, les dispositions*socio=et2c protectrices devraient comprendre les garanties existantes*socio=rien accordées à l'égard*socio=rien des langues*socio=us6, de l'instruction*socio=in2, de la célébration*socio=rien du mariage*socio=in6, du principe*socio=rien de la représentation*socio=et1 d'après la population*socio=us5 et de la durée*socio=us8 maximum du mandat*socio=rien du parlement*socio=et1. Nous allons même plus loin et préconisons d'inclure parmi les dispositions*socio=et2c protectrices une déclaration_des_droits*socio=et2c4 qui garantirait la liberté*socio=uv11 de culte*socio=in7 à chaque citoyen*socio=uv8 canadien*socio=us2c3, le mettrait à l'abri*socio=rien de l'arrestation*socio=in4 et de l'emprisonnement*socio=in4 arbitraires*socio=us11, et lui assurerait les autres libertés*socio=et2c4 fondamentales*socio=rien sur lesquelles s'appuie une société*socio=us2b1 libre*socio=uv11 et démocratique*socio=uv5. Après avoir garanti que certains droits*socio=uv31 minoritaires*socio=uv5 ainsi que les libertés*socio=uv11 humaines*socio=rien d'ordre*socio=rien fondamental*socio=rien ne pourraient être modifiés sans l'assentiment_unanime*socio=et2c2, nous pourrions nous occuper d'une manière plus détachée et par des procédés*socio=et7a plus souples*socio=uv33 de modifier les dispositions*socio=et2c de la constitution*socio=et2 qui intéressent à la fois*socio=rien le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2. Outre les droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien dont j'ai déjà parlé, nous n'avons jamais souscrit et nous ne souscrirons jamais à la thèse*socio=rien voulant que l'unanimité*socio=et2c2 soit une *socio=rien condition sine qua *socio=nil non des modifications*socio=et2c1 constitutionnelles*socio=et2. Si la constitution*socio=et2 doit être démocratique*socio=uv5, elle doit reconnaître en la voix*socio=rien de la majorité*socio=rien *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/42} celle de toute la nation*socio=us2a3. Nous devons exiger qu'aucune minorité*socio=us2a5 ne puisse jamais contester la validité*socio=et2c d'une décision*socio=rien de la majorité*socio=rien des Canadiens*socio=us2c3, prise par l'intermédiaire des institutions*socio=et1 démocratiques*socio=uv5. Les dispositions*socio=et2c infrangibles*socio=rien nous mettraient à l'abri*socio=rien de la tyrannie*socio=us11 de la majorité*socio=rien contre laquelle, évidemment, il nous faut nous défendre. Il nous faut aussi non seulement nous défendre contre la tyrannie*socio=us11 de la minorité*socio=us2a5, qui s'exercerait au moyen du droit_de_veto*socio=et2c, mais nous devons redouter cette tyrannie*socio=us11. Si les institutions*socio=et1 politiques*socio=et0 sont les véhicules*socio=ec6 de l action*socio=rien sociale*socio=us0, la constitution*socio=et2 est la voie*socio=rien sur laquelle ils doivent s'engager. Au cours*socio=rien de nos délibérations*socio=et2c, nous devrons prendre bien soin*socio=rien d'en faire une large route et non pas une impasse*socio=et2c. Abordant la question*socio=rien dans cet esprit*socio=rien, nous proposons que les modifications*socio=et2c1 touchant les questions*socio=rien qui intéressent à la fois*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 puissent se faire du consentement*socio=et2c2 de la majorité*socio=rien de la Chambre_des_communes*socio=et1 et de la majorité*socio=rien des provinces*socio=et2b2 du Canada*socio=us7b1. En formulant cette proposition*socio=et2c. nous reconnaissons qu'il nous faut tenir compte de deux principes*socio=rien: la population*socio=us5 et la reconnaissance*socio=et2c des provinces*socio=et2b2 en tant qu'entités*socio=rien constitutionnelles*socio=et2. Nous soutenons qu'un vote_majoritaire*socio=et2c2 de la Chambre_des_communes*socio=et1 consacre le principe*socio=rien de la population*socio=us5, tandis que l'assentiment*socio=et2c2 de la majorité*socio=rien des provinces*socio=et2b2 est une reconnaissance*socio=et2c suffisante*socio=rien des provinces*socio=et2b2 en tant qu'entités*socio=rien constitutionnelles*socio=et2. C'est par le recours*socio=rien à ces méthodes*socio=et2c2 que nous pourrons modifier toutes les parties de la constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1 même. Il est toutefois bon de rappeler que nos textes*socio=rien constitutionnelle*socio=et2 resteront essentiellement les mêmes, c'est à dire des statuts*socio=et4 adoptés par le parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. Puisque ce ne sont pas des statuts*socio=et4 canadien*socio=us2c3 notre constitution*socio=et2 ne sera pas, vraiment, une constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3. Reste à savoir si. juridiquement, nous serons à l'abri*socio=rien d'une *socio=rien intervention éventuelle du*socio=nil parlement*socio=et1 *socio=nil impérial. Nous estimons que si l'un des premiers objets*socio=rien de la conférence*socio=et2c doit être la création*socio=rien d'une souveraineté*socio=et2d nationale*socio=us2a3 incontestable*socio=rien, il faudra faire un pas de plus. Il faudrait envisager l'éventualité*socio=rien d'adopter l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 en tant que loi*socio=et4 canadienne*socio=us2c3. Peut-être qu'un jour*socio=rien nous, Canadiens*socio=us2c3, songerons à réunir ces innombrables*socio=rien dispositions*socio=et2c statutaires*socio=et2 en un document*socio=rien constitutionnel*socio=et2 unique*socio=rien. Voilà pour les méthodes*socio=et2c2 mêmes de modification*socio=et2c1. Il reste, à notre avis, des problèmes*socio=rien bien plus importants*socio=rien à régler que celui de nous mettre d'accord sur la façon*socio=rien de modifier la constitution*socio=et2 ici même au Canada*socio=us7b1. Nous ne tenons pas du tout à ce que l'on diffère des modifications*socio=et2c1 indispensables pendant que nous perdons notre temps*socio=rien à discuter la nature*socio=rien même des modalités_d'_amendement*socio=et2c2. Nous allons même plus loin et proposons que certaines modifications*socio=et2c1 aient lieu*socio=rien sur le champ*socio=et2a1, soit avant soit en même temps*socio=rien que celles visant les modalités_d'_amendement*socio=et2c2 de la constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1 même. Au cours*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c, nous allons tout d'abord*socio=rien insister pour qu'on insère dans la constitution*socio=et2 une disposition*socio=et2c en vertu de laquelle un pouvoir explicite de légiférer pourrait être délégué par une province*socio=et2b2 au Dominion*socio=et2b1 ou par le Dominion*socio=et2b1 à une province*socio=et2b2. Conformément aux voeux*socio=rien formulés par la Commission_ Rowell_sirois*socio=et1, nous proposons que cette modification*socio=et2c1 embrasse à la fois*socio=rien le pouvoir de déléguer cette autorité*socio=et2a1 et le pouvoir de recevoir l'autorité*socio=et2a1 par délégation*socio=et2a1. Depuis les débuts*socio=us8a de la Confédération*socio=et2, on a élaboré diverses*socio=rien modalités*socio=et2c permettant d'effectuer des transferts*socio=et2a2 de responsabilité*socio=uv16 au moyen d'accords*socio=et2c. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/43} Les formalités*socio=et2c nécessaires à la réalisation*socio=rien de ces accords*socio=et2c ont revêtu divers caractères*socio=rien, depuis l'entente*socio=et2c verbale*socio=rien jusqu'aux mesures*socio=et0 législatives*socio=et1. Plusieurs de ces accords*socio=et2c ont, en fait sinon en droit*socio=rien, modifié la lettre même de la constitution*socio=et2. La méthode_de_modification*socio=et2c2 au moyen d'accords*socio=et2c plutôt que par voie*socio=rien législative*socio=et4 a atteint son apogée*socio=rien dans les accords*socio=et2c visant la location*socio=ec0 des domaines*socio=rien fiscaux*socio=et2a2. Nous avons pu par ce moyen prendre les premières mesures*socio=et0 visant à résoudre des problèmes*socio=rien de l'économie*socio=ec0 nationale*socio=us2a3 entrevus, si tant est qu'ils l'aient été, par les auteurs*socio=et6 de la constitution*socio=et2. Si nous étendons cette méthode*socio=et2c2 à d'autres domaines*socio=rien où se posent des problèmes*socio=rien, nous pourrons espérer obtenir de bons résultats*socio=rien. Qu'il me soit permis de le souligner. nous ne parlons pas de renonciation*socio=et2a1, mais de délégation*socio=et2a1. La proposition*socio=et2c introduira un élément*socio=rien de souplesse*socio=uv33 dans la constitution*socio=et2 sans enlever un seul droit*socio=et2a1 à une province*socio=et2b2 ni au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. Elle fournira un moyen d'obtenir des résultats*socio=rien, lorsque les problèmes*socio=rien en cause n'intéressent qu'une province*socio=et2b2 ou qu'une région*socio=us7a2 et lorsque le temps*socio=rien ne permet pas aux modifications*socio=et2c1 de s élaborer dans une déclaration*socio=rien précise d'intérêt*socio=uv32 national*socio=us2a3. En outre, nous croyons que la délégation*socio=et2a1 du pouvoir_législatif*socio=et1 fournit un utile moyen d'éprouver le geste*socio=rien par ses résultats*socio=rien, ce qui peut-être très important, puisqu'elle démontrera s'il doit y avoir un transfert*socio=et2a2 permanent de la compétence*socio=et2a1 législative*socio=et4 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 aux provinces*socio=et2b2 ou inversement. Il est un autre domaine*socio=rien où, à notre avis, la nécessité d'une intervention*socio=rien est si impérieuse*socio=rien qu'elle réclame*socio=ec5 une attention*socio=rien immédiate*socio=us8b. Ces derniers mois*socio=rien! nous avons observé avec grave inquiétude*socio=rien le déclin*socio=rien de notre situation*socio=rien sur les marchés*socio=ec13 extérieurs. Si le déclin*socio=rien s'accentue davantage toute la structure de l'industrie*socio=ec3 de base du Canada*socio=us7b1 en sera menacée. C'est tellement évident*socio=rien que nous n'avons pas besoin*socio=rien d'insister. Ce qui est moins évident*socio=rien, c'est la façon*socio=rien de résoudre notre dilemme*socio=rien. Et du reste, comme nous le savons tous, nous sommes loin de nous entendre sur la voie*socio=rien à suivre pour nous tirer de ce mauvais pas. Ce qui rend infiniment plus difficile*socio=rien la solution*socio=rien du problème*socio=rien, c'est que nous ne savons pas à quoi nous en tenir en ce qui concerne la compétence*socio=et2a1 dans le domaine*socio=rien de la vente*socio=ec0 des produits D'après le rapport*socio=et2c de la Commission_Rowell_sirois*socio=et1, ce domaine*socio=et2a1 "chevauche sur la ligne de démarcation*socio=rien qui sépare les domaines*socio=rien fédéral*socio=et2b1 et provinciaux*socio=et2b2 et relève à maints égards*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 énumérés aux articles 91 et 92." Dans le cas*socio=rien des récoltes*socio=ec1 principales, on a élaboré, il est vrai dans les limites*socio=et2a1 constitutionnelles*socio=et2 actuelles*socio=us8b, des dispositions*socio=et2c législatives*socio=et1 permettant de mettre en oeuvre des régimes*socio=et0 de vente*socio=ec0 praticables. Nous supposons que la loi*socio=et4 de 1949 sur la vente*socio=ec0 des produits agricoles*socio=ec1 constitue une tentative*socio=rien visant à élargir les bornes dans lesquelles il est possible d'élaborer des régimes*socio=et0 de vente*socio=ec0 efficaces*socio=uv33. Malgré ces considérations*socio=rien, nous sommes convaincus que tant qu'existera un sentiment*socio=rien d'incertitude*socio=rien du point de vue constitutionnel*socio=et2, les mesures*socio=et0 législatives*socio=et1, dans ce domaine*socio=rien, seront trop peu flexibles*socio=uv33 et plutôt inefficaces*socio=uv33. Nous estimons qu'il y a lieu*socio=rien de prendre des mesures*socio=et0 immédiates*socio=us8b afin de conférer au Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 les pouvoirs*socio=et2a1 nécessaires à la mise en oeuvre d'un programme bien ordonné de vente*socio=ec0, du moins à l'égard*socio=rien des produits primaires qui se ressentent le plus de la situation*socio=rien des marchés*socio=ec13 et du commerce*socio=ec5 étrangers. Troisièmement, il y a plus de dix ans*socio=rien, la Commission_Rowell_sirois*socio=et1, ayant étudié la répartition*socio=rien de la compétence*socio=et2a1 en matière*socio=rien de législation*socio=et4 ouvrière*socio=us1b, l'a trouvée archaïque*socio=uv2 et a proposé le transfert*socio=et2a2, des provinces*socio=et2b2 au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, de certains pouvoirs*socio=et2a1 fondamentaux*socio=rien. L'absence*socio=rien de lois*socio=et4 uniformes a gravement retardé l'obtention*socio=rien de normes appropriées relativement aux salaires*socio=ec14, aux heures*socio=rien et aux *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/44} conditions*socio=rien de travail*socio=ec14. Un tel état*socio=rien de choses*socio=rien subsistera tant que chaque province*socio=et2b2 s'exposera à perdre son aptitude*socio=rien à concurrencer ses voisines en prenant sur elle de relever ces normes. Ajoutons que, par suite*socio=rien de l'expansion*socio=rien des organismes*socio=rien industriels*socio=ec3 et ouvriers*socio=us1b par tout le pays*socio=us7a1, il est déjà devenu urgent que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 jouisse d'une certaine*socio=rien autorité*socio=et2a1 en matière*socio=rien de différends*socio=us11 industriels*socio=ec3. Nous réclamerons l'adoption*socio=rien d'une modification*socio=et2c1 qui accordera au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 au moins une compétence*socio=et2a1 analogue en matière*socio=rien de législation*socio=et4 ouvrière*socio=us1b. Il y a aussi une *socio=rien question connexe, *socio=nil étant donne le sort qu'ont connu les accords*socio=et2c de l'OIT; il s'agit du pouvoir qu'a le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 de donner suite*socio=rien aux conventions*socio=et2c et traités internationaux*socio=rien. Nous appuyons, du moins en principe*socio=rien, les mesures*socio=et0 qui ont été prises ou qu'on prend en vue d'assurer à notre pays*socio=us7a1 un statut*socio=rien de nation*socio=us2a3 pleinement autonome*socio=uv11a. L'une des mesures*socio=et0 nécessaires est assurément d'accorder à notre gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 la confiance*socio=rien et le pouvoir d'agir en notre nom*socio=rien, à titre de nation*socio=us2a3, dans nos relations avec la collectivité*socio=us2b1 mondiale*socio=rien. Le statut*socio=rien et le prestige*socio=uv21 d'un Canada*socio=us7b1 uni doivent, ici, en effet*socio=rien, prendre le pas sur des considérations*socio=rien régionales*socio=us7a2 moins importantes*socio=rien. Pour que cela nécessite des modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2, le gouvernement*socio=et2b2 de la Saskatchewan*socio=us7b3 croit qu'il y a lieu*socio=rien de !es effectuer dès maintenant. Enfin, il serait superflu*socio=ec0 de rappeler ici que la *socio=rien rectification fondamentale *socio=nil qui s'impose, c'est l'établissement*socio=rien d'un meilleur équilibre*socio=et7a entre les fonctions*socio=et2a1 de chacun de nos gouvernements*socio=et1 et entre les ressources*socio=et2a2 financières*socio=ec20 dont ils disposent. Cela seul peut assurer le fonctionnement*socio=et7a convenable*socio=rien de notre régime_fédéral*socio=et2b1. Bien que les recettes*socio=ec0 de toutes les provinces*socio=et2b2 aient atteint un niveau*socio=(et7a,rien) sans précédent, l'expansion*socio=rien justifiable*socio=rien des services*socio=rien publics et l'exécution*socio=rien de programmes a long terme*socio=rien de mise en valeur*socio=rien sont encore impossibles dans bien des régions*socio=us7a2 du Canada*socio=us7b1. Malgré leurs recettes*socio=ec0 apparemment encourageantes*socio=rien, certaines provinces*socio=et2b2 ont vu leur situation*socio=rien financière*socio=ec20 demeurer tout aussi précaire*socio=rien que jamais dans le passé*socio=us8a, et le coût*socio=ec0 des programmes à participation*socio=et2a1 dont le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a pris l'initiative*socio=rien a contribué à alourdir leur fardeau*socio=ec0 général. Nous serons disposés à discuter ces questions*socio=rien en détail*socio=rien lors de la conférence*socio=et2c qui doit avoir lieu*socio=rien l'automne*socio=rien prochain. Notre progrès*socio=uv2 futur*socio=us8c en tant que nation*socio=us2a3 unie et pleinement autonome*socio=uv11a comportera inévitablement l'acceptation*socio=rien du principe*socio=rien des besoins*socio=uv26 fiscaux*socio=et2a2, qui a été si nettement exposé dans le rapport*socio=et2c de la commission_Rowell_sirois*socio=et1. Toutefois, sans renoncer en rien aux convictions*socio=rien que nous avons sur ce point, nous nous croyons fondés à demander, à titre de mesure provisoire*socio=rien, que, conformément à la proposition*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 de 1945, la constitution*socio=et2 soit modifiée de façon*socio=rien que les provinces*socio=et2b2 puissent percevoir des taxes*socio=rien indirectes*socio=et2a2 de vente*socio=ec0. Cette mesure minimum*socio=rien devrait du moins être prise jusqu'à ce que des rajustements*socio=et2a2 plus fondamentaux*socio=rien aient été effectués, car les fonctions*socio=rien gouvernementales*socio=et1 et le financement*socio=ec20 des services*socio=rien publics ne sauraient rester indéfiniment assujétis au facteur*socio=rien temps*socio=us8. A part ces modifications*socio=et2c1 positives à la constitution*socio=et2, et abstraction*socio=rien faite également de l'usage*socio=rien du pouvoir*socio=et2a1 de délégation*socio=et2a1 législative*socio=et4 que nous avons recommandé, nous croyons que d'autres changements*socio=et2c seront nécessaires pour que notre régime_fédératif*socio=et2 devienne plus efficace*socio=uv33. Nous sommes d'avis qu'une conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 possédant un secrétariat*socio=et1 permanent devrait régulièrement faire partie de nos rouages*socio=rien gouvernementaux*socio=et0. Dans les annales*socio=us8a du gouvernement*socio=et1 canadien*socio=us2c3, les conférences*socio=et2c groupant les représentants*socio=et6 des plus hautes autorités*socio=et1 de la hiérarchie*socio=us13 administrative*socio=et5 forment *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/45} une histoire*socio=us8a longue, discontinue, et plutôt banale*socio=rien. Dès le début*socio=rien, on avait souligné la nécessité de convoquer ces conférences*socio=et2c à intervalles*socio=rien réguliers mais, pour quelque *socio=rien raison obscure, *socio=nil l'idée voulant que ces réunions*socio=rien puissent devenir un rouage*socio=rien essentiel au bon fonctionnement*socio=et7a de notre régime_de_gouvernement*socio=et2 n'a pas été généralement acceptée. Nous estimons que l'occasion*socio=rien est bonne d'examiner soigneusement la méthode*socio=et2c2 que nous avons proposée comme offrant l'unique*socio=rien solution*socio=rien possible à certains *socio=rien problèmes embarrassants *socio=nil qui, autrement, continueraient de constituer d'importantes*socio=rien lacunes*socio=rien dans le régime*socio=et0 gouvernemental*socio=et1 canadien*socio=us2c3. Si l'on avait. adopté la pratique de conférences*socio=et2c fédérales*socio=et2b1 provinciales*socio=et2b2 régulières, les provinces*socio=et2b2 canadiennes*socio=us2c3 n'auraient pas été soumises à l'arbitraire*socio=uv5 qui a caractérisé certaines mesures*socio=et0 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. Pour ce qui est de l'organisation*socio=rien des marchés*socio=ec13, la dernière loi*socio=et4 fédérale*socio=et2b1 à cet égard*socio=rien signifie que le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 a renoncé à ses responsabilités*socio=et2a1 en matière*socio=rien de commerce*socio=ec5 international*socio=rien. N'ayant pas su protéger les intérêts*socio=uv32 du producteur canadien*socio=us2c3 sur les marchés*socio=ec13 étrangers, il rejette maintenant sur les provinces*socio=et2b2 sans les consulter, une responsabilité*socio=uv16 dont il n'a pas su s'acquitter. Sans consulter les provinces*socio=et2b2, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 se retire du domaine*socio=et2a1 de la réglementation*socio=ec19a des loyers*socio=in10, obligeant ainsi les provinces*socio=et2b2 à faire face*socio=rien à une crise*socio=us11 sociale*socio=us0. Sans consulter les provinces*socio=et2b2, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a fait part d'un vaste*socio=rien programme d'irrigation*socio=ec1 pour l'exécution*socio=rien duquel, apprenons nous maintenant, les provinces*socio=et2b2 devront verser d'importantes*socio=rien cotisations*socio=et2a2. Sans consulter les provinces*socio=et2b2, il a annoncé l'établissement*socio=rien d une route transcanadienne*socio=ec6. Or, les provinces*socio=et2b2 ont constat*socio=rien plus tard qu'elles devront assumer, non pas la moitié*socio=rien des frais*socio=ec0 d'établissement*socio=rien, mais le coût*socio=ec0 tout. entier de l'entreprise. Sans consulter les provinces*socio=et2b2, il a arrêté un programme de construction*socio=ec7 d'habitations*socio=in10 à l'exécution*socio=rien duquel chaque province*socio=et2b2 doit contribuer à raison*socio=rien du quart des frais*socio=ec0, sans qu'il soit tenu compte des moyens financiers*socio=ec20 de chacune. Par ces décisions*socio=rien unilatérales*socio=us11, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 a nui aux programmes d'entreprises importantes*socio=rien que les provinces*socio=et2b2 s'étaient tracées et a, en somme. dicté la ligne de conduite à ces dernières. Grâce*socio=rien aux entretiens*socio=rien auxquels auraient donné lieu*socio=rien des réunions*socio=rien régulières d'une conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2, on aurait pu arrêter des programmes plus susceptibles*socio=rien de permettre aux divers gouvernements*socio=et1 du pays*socio=us7a1 de faire face*socio=rien ;i leurs obligations*socio=rien. Qu'il me soit permis de dire en terminant que la Saskatchewan*socio=us7b3 approuve entièrement la détermination*socio=rien du premier_ministre*socio=et6 de prendre les mesures*socio=et0 propres à la modification*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1 de notre constitution*socio=et2. Nous partageons son désir*socio=rien de faire du Canada*socio=us7b1 une grande*socio=uv21 nation*socio=us2a3, possédant des institutions*socio=et1 politiques*socio=et0 qui protègent les libertés*socio=uv11 de ses habitants*socio=us5 et répondent à leurs besoins*socio=uv26, afin qu'ils puissent jouir d'une existence*socio=rien heureuse*socio=uv19 et bien remplie. Je puis donner l'assurance*socio=rien que notre province*socio=et2b2 accordera sa collaboration*socio=uv4 la plus complète et approuvera toute proposition*socio=et2c raisonnable*socio=rien appelée à assurer ces fins*socio=uv20. Mais, il me faut le répéter, les formules constitutionnelles*socio=et2 en soi n'apporteront de satisfaction*socio=rien à personne. Je répète aussi que le moral*socio=uv22 de notre population*socio=us5 subira un dur coup*socio=rien si nos paroles*socio=rien ou nos actes créent l'impression*socio=rien que cette conférence*socio=et2c remplace des mesures*socio=et0 gouvernementales*socio=et1 précises et directes*socio=rien en vue de résoudre les *socio=rien problèmes urgents *socio=nil qui confrontent notre population*socio=us5. Il y a, au pays*socio=us7a1, près de 300,000 chômeurs*socio=ec15; le revenu*socio=ec0 agricole*socio=ec1 baisse tandis que les frais*socio=ec0 d'exploitation*socio=rien des fermes*socio=ec1 augmentent et que les marchés*socio=ec13 des produits agricoles*socio=ec1 se perdent. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/46} A notre avis, il ne faut pas donner à entendre aux cultivateurs*socio=us1a sans marchés*socio=ec13, aux travailleurs*socio=us1b sans emplois*socio=ec14 ni à nombre d'autres Canadiens*socio=us2c3 aux prises avec des difficultés*socio=rien financières*socio=ec20 qu'on ne peut rien pour eux avant d'avoir trouvé un moyen d'améliorer l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2. Qu'il ne soit pas dit d'un seul d'entre nous qu'il a joué de la lyre*socio=rien pendant que Rome*socio=rien brûlait. *locuteur=alb-mann Après vous avoir remercié, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, d'avoir convoqué la présente conférence*socio=et2c, les préopinants ont tous, et avec raison*socio=rien, offert*socio=rien leurs voeux*socio=rien de bienvenue à notre collègue*socio=rien qui siège*socio=et1 pour la première fois*socio=rien aux conférences*socio=et2c fédérales*socio=et2b1 provinciales*socio=et2b2, Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9 de la province*socio=et2b2 de Terre_neuve*socio=us7b3. Je devrais peut-être souligner que c'est à un titre particulier que j'accueille Monsieur*socio=rien Smallwood*socio=us9. Depuis nombre d'années*socio=rien l'avantage, ou le désavantage, m'échoit d'être le dernier à prendre la parole*socio=rien aux conférences*socio=et2c fédérales*socio=et2b1 provinciales*socio=et2b2. Je lui cède maintenant cet honneur*socio=uv21. Je le répète, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, la province*socio=et2b2 d'Alberta*socio=us7b3 vous sait gré*socio=rien d'avoir convoqué cette conférence*socio=et2c afin de discuter l'importante*socio=rien question*socio=rien dont nous sommes saisis. Peu de questions*socio=rien, nous en convenons tous, revêtent plus d'importance*socio=rien que celles qui ont trait aux droits*socio=in9 et privilèges*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 du peuple*socio=us2a1 canadien*socio=us2c3. La tournure*socio=rien des *socio=rien événements mondiaux, *socio=nil depuis quelques années*socio=rien surtout, a souligne plus fortement que je ne saurais le faire l'importance*socio=rien de ces questions*socio=rien. Au nom*socio=rien du gouvernement*socio=et2b2 de l'Alberta, je déclare, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, que nous approuvons la proposition*socio=et2c selon laquelle il faut élaborer une méthode*socio=et2c2 satisfaisante*socio=rien de modifier la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 sans avoir à en appeler au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. Nous approuvons également la proposition*socio=et2c portant que la constitution*socio=et2 du pays*socio=us7a1 devrait devenir, le plus tôt possible, un document*socio=rien entièrement canadien*socio=us2c3. Comme l'a exprimé ce *socio=rien matin Monsieur Mcnair*socio=us9, *socio=nil je crois que la constitution*socio=et2 devrait être fixée au Canada*socio=us7b1 et susceptible*socio=rien de modification*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1. A notre avis, cela convient bien au rang*socio=rien de nation*socio=us2a3 adulte*socio=us4 qu'occupe notre pays*socio=us7a1, est conforme au sentiment*socio=rien de la *socio=rien grande majorité *socio=nil de la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 et n'affaiblirait en rien les liens*socio=rien qui unissent le Canada*socio=us7b1 au Royaume_uni*socio=us7b7. L'objet*socio=rien précis de la présente conférence*socio=et2c est, sauf erreur*socio=rien, l'étude*socio=rien de la méthode*socio=et2c2 à adopter pour modifier la constitution*socio=et2. La question*socio=rien du mode_d'_amendement*socio=et2c2 importe surtout parce qu'elle se rattache indirectement à une question*socio=rien plus vaste*socio=rien, celle des droits*socio=et2a1 et pouvoirs*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 répartis entre le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2. On ne saurait séparer la question*socio=rien de la formule*socio=et2c2 à suivre en matière*socio=rien de modifications*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 de la question*socio=rien plus vaste*socio=rien à laquelle elle se rattache indirectement. Telle est la raison*socio=rien pour laquelle, vous vous en souvenez, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, nous vous avons prié, dans notre correspondance*socio=ec6 avec le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, de retarder jusqu'après la tenue de cette conférence*socio=et2c la mise à exécution*socio=rien de la modification*socio=et2c1 de 1949 adoptée lors de la dernière session*socio=et1 de la Chambre_des_communes*socio=et1. Cette modification*socio=et2c1 avait une portée qui nous inquiétait gravement et qui, à en juger d'après les observations*socio=rien formulées ici ce matin*socio=rien, inquiétait autant, apparemment, d'autres provinces*socio=et2b2. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/47} Le premier_ministre*socio=et6, dans e*socio=rien,es observations*socio=rien du début*socio=rien, a signalé que ce qu'on appelle l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 (nº 2), 1949, a pour objet*socio=rien, et je cite ses propres paroles*socio=rien, "d'autoriser le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 à modifier la constitution*socio=et2 dans ses aspects*socio=rien d'ordre*socio=et2a1 purement fédéral*socio=et2b1". Plus tard, le premier_ministre*socio=et6, en précisant la situation*socio=rien actuelle*socio=us8b en ce qui a trait à la modification*socio=et2c1 de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, a déclaré: "Pour ce qui est des matières*socio=rien relevant exclusivement des provinces*socio=et2b2, chaque assemblée_législative*socio=et1 provinciale*socio=et2b2 peut, de sa propre autorité*socio=et2a1, y apporter des modifications*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1 même selon l'article 92 (1) de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 de 1867. En ce qui a trait aux matières*socio=et2a1 d'ordre*socio=et2a1 purement fédéral*socio=et2b1, le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 peut y apporter des modifications*socio=et2c1 au Canada*socio=us7b1 même en conformité*socio=rien du nouvel article 91 (1)". La modification*socio=et2c1 de 1949 autorise le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 à modifier la constitution*socio=et2 de temps*socio=rien à autre sauf à l'égard*socio=rien des questions*socio=rien suivantes, que je répète bien qu'elles aient déjà été citées: a) Les droits*socio=et2a1 ou privilèges*socio=et2a1 accordés aux assemblées_législatives*socio=et1 ou aux gouvernements*socio=et1 des provinces*socio=et2b2. b) Les droits*socio=uv31 ou privilèges*socio=uv31 relatifs aux écoles*socio=in2. c) L'emploi*socio=ec14 de l'anglais*socio=us6 ou du français*socio=us6. d) La tenue d'une session*socio=et1 du Parlement*socio=et1 chaque année*socio=rien et la tenue d'élections*socio=et1 générales à tous les cinq ans*socio=rien sauf en cas*socio=rien de guerre*socio=et3 réelle*socio=rien ou prévue. En dernier lieu*socio=rien, et je cite la modification*socio=et2c1 textuellement: e*socio=rien) Sauf pour ce qui est des matières*socio=rien rentrant dans les catégories*socio=rien de sujets que la présente loi*socio=et4 attribue exclusivement aux législatures*socio=et1 des provinces*socio=et2b2. Je désire signaler ce dernier article en particulier. Plusieurs de ceux qui ont parlé sur la question*socio=rien, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, sont des hommes*socio=uv24 versés en droit*socio=in4 et, sans doute, en droit*socio=in4 constitutionnel*socio=et2. Pour ce qui est du point de vue juridique*socio=et4, je parle en profane*socio=in7; toutefois, il faut un effort*socio=uv16 d'imagination*socio=rien pour prétendre que la modification*socio=et2c1 en cause place simplement le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, à l'égard*socio=rien des "questions*socio=rien d'ordre*socio=et2a1 purement fédéral*socio=et2b1", dans la même situation*socio=rien que les provinces*socio=et2b2 à l'égard*socio=rien des "questions*socio=rien d'ordre*socio=rien purement provincial*socio=et2b2". La différence*socio=rien qui existe entre ]es dispositions*socio=et2c de la modification*socio=et2c1 statutaire*socio=et2 de 1949 et les déclarations*socio=et0 du premier_ministre*socio=et6, tant ce matin*socio=rien que dans sa correspondance*socio=ec6 est, je crois, essentielle*socio=rien et fondamentale*socio=rien. Plusieurs premiers_ministres*socio=et6 ont déjà signalé la chose*socio=rien et donne des exemples*socio=rien des effets*socio=rien éventuels à longue portée de l'amendement*socio=et2c1 de 1949. Je désire exprimer un ou deux autres motifs*socio=rien de grave inquiétude*socio=rien à cet égard*socio=rien, motifs*socio=rien pour lesquels nous sommes d'avis que ce problème*socio=rien de modification*socio=et2c1, même pour ce qui est des pouvoirs*socio=et2a1 fédéraux*socio=et2b1, ne peut et ne doit pas être séparé de l'ensemble du problème*socio=rien général qu'embrasse un examen*socio=rien de l'autorité*socio=rien constitutionnelle*socio=et2. Aux termes*socio=rien de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2, il y a, c'est un fait bien connu, superposition*socio=et2a1 de compétences*socio=et2a1 dans de *socio=rien nombreux domaines *socio=nil et, cependant, la modification*socio=et2c1 de 1949 confère au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 le pouvoir de modifier la constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien de toutes les questions*socio=rien, sauf les réserves*socio=rien dont j'ai parlé et les domaines*socio=rien qui sont de la *socio=et2a1 compétence exclusive des*socio=nil provinces*socio=et2b2.*socio=nil *socio=nil Prenons l'agriculture*socio=ec1 à titre d'exemple*socio=rien. C'est là un domaine*socio=et2a1 où le Dominion*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2 ont exercé et exercent encore leur autorité*socio=et2a1. Ce n'est pas un *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/48} domaine*socio=et2a1 qui ressortit exclusivement aux provinces*socio=et2b2. Par conséquent, il n'est pas exclu en raison*socio=rien de l'exception*socio=rien prévue à l'amendement*socio=et2c1 de 1949. En vertu de celui ci, le gouvernement*socio=et2b1 pourrait modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 d'une manière qui imposerait aux provinces*socio=et2b2, dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, des obligations*socio=rien dont elles ne pourraient s'acquitter. D'autre part, si j'ai bien compris les dispositions*socio=et2c de l'amendement*socio=et2c1, le Dominion*socio=et2b1 pourrait, s'il le voulait, enlever aux provinces*socio=et2b2 toute compétence*socio=et2a1 en matière*socio=rien d'agriculture*socio=ec1. Il pourrait en être de même à l'égard*socio=rien de la santé*socio=in9, des services*socio=rien sociaux*socio=us0 et de plusieurs autres domaines*socio=et2a1 où, selon les tribunaux*socio=in4, la compétence*socio=et2a1 ressortit à la fois*socio=rien aux provinces*socio=et2b2 et au Dominion*socio=et2b1. Il y a lieu*socio=rien de signaler un autre aspect*socio=rien de la question*socio=rien, qui est de la plus haute importance*socio=rien. Advenant le cas*socio=rien où une province*socio=et2b2, exerçant l'un des droits*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 dont a parlé le premier_ministre*socio=et6, édicterait une loi*socio=et4 qui serait tout à fait légale*socio=et4 et constitutionnelle*socio=et2, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 pourrait, si la mesure lui déplaisait, annuler ladite loi*socio=et4, puisqu'il en a le pouvoir. Par le passé*socio=us8a, l'Alberta a eu quelque expérience*socio=rien en ce qui concerne le pouvoir d'annulation*socio=et2a1 dont jouit le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. D'autre part, si le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 décidait, en vertu de l'amendement*socio=et2c1 de 1949, de modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 d'une façon*socio=rien que n'approuverait pas l'une quelconque des provinces*socio=et2b2, celles ci n'auraient aucun recours*socio=rien si les tribunaux*socio=in4 soutiennent que l'amendement*socio=et2c1 de 1949 autorise le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 à apporter la modification*socio=et2c1 en question*socio=rien. Je prétends, messieurs*socio=rien, que ces considérations*socio=rien donnent à l'amendement*socio=et2c1 de 1949 une gravité et une portée qui exigent un examen*socio=rien très soigné de la part des autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 et provinciales*socio=et2b2, ainsi que de l'ensemble de la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3. Pour ce qui est de l'annulation*socio=et2a1, j'irais même jusqu'à dire qu'il convient au moins d'examiner, au cours*socio=rien d'une discussion*socio=et2c plus générale portant sur tous les aspects*socio=rien du problème*socio=rien, s'il n'y a pas lieu*socio=rien d'abolir entièrement le droit_d'_annulation*socio=et2c et le droit_de_refuser_la_sanction*socio=et2c; cette proposition*socio=et2c pourrait être examinée de concert*socio=rien avec l'autre, dont elle fait d'ailleurs partie, qui vise à transformer la question*socio=rien de la constitution*socio=et2 en une affaire purement canadienne*socio=us2c3 et entièrement distincte*socio=rien de tout geste*socio=rien que pourrait poser le gouvernement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. A la lumière*socio=rien des points*socio=rien que j'ai mentionnés, il me semble donc nettement inexact*socio=rien d'affirmer que l'amendement*socio=et2c1 de 1949 met simplement le Dominion*socio=et2b1, en ce qui concerne les questions*socio=rien de compétence*socio=et2a1 exclusivement fédérale*socio=et2b1, sur le même pied*socio=rien que le sont les provinces*socio=et2b2 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien uniquement de leur ressort*socio=et2a1. Je ne cherche pas, en soulevant ces questions*socio=rien, à m'opposer au but*socio=rien fort louable*socio=rien de la conférence*socio=et2c, mais plutôt à souligner combien il importe que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 consente à soumettre à ladite conférence*socio=et2c la question*socio=rien de l'amendement*socio=et2c1 de 1949. Il devrait agir ainsi non seulement afin de nous donner une preuve*socio=rien de sa bonne_foi*socio=uv27a, mais aussi afin d'assurer que la procédure*socio=et2c à adopter par suite*socio=rien des délibérations*socio=et2c de la conférence*socio=et2c s'applique également aux modifications*socio=et2c1 qui pourraient découler de l'amendement*socio=et2c1 de 1949. Autrement dit, nous estimons que l'amendement*socio=et2c1 et ses répercussions*socio=rien possibles ne doivent pas être soustraits à l'application*socio=rien des principes*socio=rien que nous pourrons adopter au cours*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c, à l'égard*socio=rien de modifications*socio=et2c1 futures*socio=us8c. En ce qui concerne les *socio=rien principes fondamentaux *socio=nil qu'il faut, selon nous, respecter en modifiant la constitution*socio=et2, je suis presque entièrement d'accord avec *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/49} les vues exprimées ce matin*socio=rien par le premier_ministre*socio=et6 de la Nouvelle_écosse*socio=us7b3, Monsieur*socio=rien Macdonald*socio=us9 et aussi avec les observations*socio=rien que formulait ce matin*socio=rien le premier_ministre*socio=et6 du Nouveau_brunswick*socio=us7b3, Monsieur*socio=rien Mcnair*socio=us9. Il y a sans doute certaines questions*socio=rien qui peuvent être considérées comme étant du ressort*socio=et2a1 exclusif*socio=rien du Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. En ce cas*socio=rien, on ne saurait raisonnablement s'opposer, à notre avis, à ce que le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 jouisse du pouvoir exclusif*socio=rien d'y apporter des modifications*socio=et2c1. Il est d'autres questions*socio=rien où, comme je le signalais, l'intérêt*socio=uv32 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, et celui d'une seule province*socio=et2b2 peut-être, seraient en cause. En l'occurrence*socio=rien, les provinces*socio=et2b2 qui ne seraient pas en cause ne pourraient pas raisonnablement s'opposer à ce que soit conclue, du consentement*socio=et2c2 du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et de la province*socio=et2b2 intéressée, une entente*socio=et2c satisfaisante*socio=rien. Lorsqu'il s'agit des questions*socio=rien plus importantes*socio=rien, nous reconnaissons le bien fondé du principe*socio=rien voulant que seule une loi*socio=et4 adoptée au Parlement*socio=et1 par une majorité_absolue*socio=et2c des deux Chambres*socio=et1 et ratifiée par au moins les deux tiers des provinces*socio=et2b2 du Canada*socio=us7b1 puisse permettre d'apporter certaines modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2. Il est d'autres questions*socio=rien encore qui, on l'a déjà dit, revêtent une importance*socio=rien telle pour la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 dans son ensemble qu'elles ne devraient pouvoir être modifiées que du consentement*socio=et2c2 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 et avec l'assentiment*socio=et2c2 de toutes les assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2. A cet égard*socio=rien, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, j'aimerais faire observer que si le referendum*socio=et0 ne passe pas pour un moyen pratique ni avantageux*socio=rien de régler des questions*socio=rien de ce genre*socio=rien, il ne faudrait pas, à ce stade*socio=rien ci de nos délibérations*socio=et2c, le mettre définitivement de côté*socio=rien. Il ne faudrait pas négliger absolument le recours*socio=rien possible à un referendum*socio=et0 relativement à certaines questions*socio=rien d'ordre*socio=rien constitutionnel*socio=et2. Nous savons qu'on l'emploie aux États_unis*socio=us7b7, comme en Australie*socio=us7b7 d'ailleurs et, je crois, en Nouvelle_zélande*socio=us7b7. Certes, cette méthode*socio=et2c2 comporte des inconvénients et des faiblesses*socio=rien, lorsqu'il s'agit de certaines questions*socio=rien compliquées. Il ne faudrait pas, cependant, que nous nous refusions absolument à consulter la population*socio=us5 canadienne*socio=us2c3 sur certains des droits*socio=uv31 les plus fondamentaux*socio=rien qui pourraient être prévus dans une révision*socio=et2c1 de notre constitution*socio=et2. En terminant, monsieur*socio=rien le président*socio=rien, on me permettra de m'attacher pendant quelques instants à la nécessité de refondre entièrement notre constitution*socio=et2. Il faut, je l'ai déjà affirmé, non seulement que la constitution*socio=et2 puisse être modifiée au Canada*socio=us7b1 même, mais encore qu'elle devienne, le plus tôt possible, un document*socio=rien essentiellement canadien*socio=us2c3. Nous ne devons pas perdre de vue que jamais, dans toute son histoire*socio=us8a, notre peuple*socio=us2a1, en tant que tel, n'a eu l'occasion*socio=rien d'adopter ni de ratifier une constitution*socio=et2 qui fût bien à lui. Nous croyons qu'une des *socio=rien raisons essentielles *socio=nil pour lesquelles il y a lieu*socio=rien de prendre des mesures*socio=et0 afin de reviser à fond*socio=ec0 notre constitution*socio=et2, c'est la nécessité évident*socio=rien.e*socio=rien d'une plus juste définition*socio=rien des responsabilités*socio=et2a1 constitutionnelles*socio=et2 partagées entre le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2. Nous conviendrons tous, je pense, que, si on se décidait à réviser à fond*socio=ec0 la constitution*socio=et2, l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 et les autres statuts*socio=et4 du Parlement*socio=et1 britannique*socio=us2c5 qui se rapportent aux pouvoirs*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 de notre pays*socio=us7a1, devraient constituer la base, la charpente même de la nouvelle constitution*socio=et2. Cependant, au cours*socio=rien des années*socio=rien, il est devenu de plus en plus nécessaire de délimiter bien clairement, dans le domaine*socio=rien constitutionnel*socio=et2, les attributions*socio=et2a1 du Dominion*socio=et2b1 et des provinces*socio=et2b2. Nous sommes nettement d'avis qu'il y a lieu*socio=rien, *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/50} je ne m'arrêterai pas à un sujet en particulier pour l'instant, d'examiner à fond*socio=ec0 l'à propos*socio=rien de modifier la présente répartition*socio=rien des pouvoirs*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 entre le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et les provinces*socio=et2b2. Certes, une constitution*socio=et2 ne saurait être acceptable*socio=rien aux habitants*socio=us5 d'un pays*socio=us7a1 que si elle mentionne clairement les avantages qu'elle leur accorde. Elle devrait être pratique avant tout. Quand l'expérience*socio=rien démontre que certaines dispositions*socio=et2c de la constitution*socio=et2 empêchent d'accomplir convenablement certains devoirs*socio=uv16 assignés aux sphères*socio=et2a1 respectives*socio=rien de gouvernement*socio=et1, nous devrions tous convenir qu'il y a lieu*socio=rien d'apporter un remède*socio=rien à cette situation*socio=rien. A titre d'exemple*socio=rien, je vous parlerai de nouveau de la question*socio=rien abordée par le premier_ministre*socio=et6 de la province*socio=et2b2 de Québec*socio=us7b2, ce matin*socio=rien, à savoir le domaine*socio=rien fiscal*socio=et2a2, qui est peut-être le meilleur exemple*socio=rien à citer. Nous reconnaîtrons tous, je crois, qu'il ne sert à rien d'attribuer un droit*socio=et2a1 ou un pouvoir*socio=et2a1 constitutionnel*socio=et2 à une assemblée_législative*socio=et1 si on ne lui fournit pas en même temps*socio=rien les moyens de s'acquitter de l'obligation*socio=rien qu'on lui impose. Je suis d'avis, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, que dans ce domaine*socio=rien il y a lieu*socio=rien d'examiner à fond*socio=ec0 la question*socio=rien de l'attribution*socio=et0 des pouvoirs*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 afin d'éliminer toute disposition*socio=et2c inapplicable*socio=rien. A cet égard*socio=rien, il y a d'autres questions*socio=rien qui, du point de vue constitutionnel*socio=et2, ressortissent au gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, mais qui ont néanmoins une portée directe*socio=rien sur l'économie*socio=ec0 des provinces*socio=et2b2. Telle est, par exemple*socio=rien la question*socio=rien de l'immigration*socio=us5, qui relève de la compétence*socio=et2a1 du Gouvernement*socio=et2b1 du Canada*socio=us7b1. Or, quel que soit le programme que met en oeuvre le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1, les immigrants*socio=us5 qui entrent au Canada*socio=us7b1 d'établissent dans une région*socio=us7a2 où, en vertu de notre constitution*socio=et2, les autorités*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 et municipales*socio=et2b3 sont obligées de s'en charger du point de vue de l'enseignement*socio=in2, des services*socio=rien sociaux*socio=us0 et le reste. Ce sont là des problèmes*socio=rien pratiques qui, à mon avis, méritent une étude*socio=rien approfondie et, au besoin*socio=rien, un nouveau partage des pouvoirs*socio=et2a1 constitutionnels*socio=et2 en vue de régler tous les problèmes*socio=rien insolubles. Afin de disposer de cette question*socio=rien, je proposerais deux moyens. Tout d'abord*socio=rien, je crois que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 devrait convenir de permettre, au cours*socio=rien de la présente conférence*socio=et2c, une discussion*socio=et2c intégrale et franche*socio=uv27a des questions*socio=rien relatives aux modifications*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2, au lieu*socio=rien de la limiter entièrement, si telle est son intention*socio=rien, à la méthode*socio=et2c2 à suivre en vue d'apporter des modifications*socio=et2c1 à la constitution*socio=et2. Ensuite, je proposerais qu'à titre de membres de la conférence*socio=et2c, nous convenions de ce *socio=rien principe fondamental *socio=nil selon lequel il faut trouver une formule*socio=et2c2 permettant de modifier notre constitution*socio=et2 au Canada*socio=us7b1 et selon lequel, en outre, la constitution*socio=et2 devrait être transformée en un document*socio=rien canadien*socio=us2c3, adoptée et ratifiée par les Canadiens*socio=us2c3 d'une manière mutuellement acceptable*socio=rien et le plus tôt possible. Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, messieurs*socio=rien, si nous pouvons nous entendre sur ces *socio=rien principes fondamentaux, *socio=nil nous serons sans doute en mesure d'élaborer une méthode*socio=et2c2 qui nous permette, à la fin, d'atteindre le but*socio=rien recherché. *locuteur=tn-small Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, messieurs*socio=rien, j'ai l'agréable*socio=uv19 devoir*socio=uv16 d'exprimer ma profonde gratitude*socio=uv18 pour les paroles*socio=rien d'aimable*socio=uv18 bienvenue que vous, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6 et les premiers_ministres*socio=et6 des provinces*socio=et2b2, avez adressées à la nouvelle province*socio=et2b2 de Terre_neuve*socio=us7b3. J'ai aussi l'agréable*socio=uv19 devoir*socio=uv16 de vous faire part, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, au nom*socio=rien de la population*socio=us5 des Terre-neuviens*socio=us2c6 que je représente, de leurs sentiments*socio=rien de loyauté*socio=uv17a et de leurs souhaits*socio=rien à votre égard*socio=rien, *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/51} en votre qualité*socio=rien de premier_ministre*socio=et6 de la nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3, et d'offrir aux premiers_ministres*socio=et6 des neuf provinces*socio=et2b2 plus anciennes*socio=us8a leurs salutations*socio=rien, à titre de concitoyens*socio=us2a1. Les Terre-neuviens*socio=us2c6 ont, ce me semble, des liens*socio=rien particuliers de parenté*socio=in6 avec la population*socio=us5 de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2, qui est voisine de Terre_neuve*socio=us7b3; avec celle de la Nouvelle_écosse*socio=us7b3, qui en est éloignée à peine de quatre vingt dix milles*socio=rien de mer*socio=rien; avec celle de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3, qui est, elle aussi, une île*socio=rien; avec celle du Nouveau_brunswick*socio=us7b3, qui est la quatrième province*socio=us7b3 Maritime*socio=us7b4 de l'Atlantique. Je crois pouvoir aller plus loin et inclure la Colombie_britannique*socio=us7b3, pour laquelle nous entretenons un sentiment*socio=rien particulier, puisqu'elle est une autre province*socio=us7b3 maritime*socio=us7b4 et se trouve la plus éloignée de nous, encore que ce ne soit pas là le motif*socio=rien de notre affection*socio=uv18; quant à l'Ontario*socio=us7b3, beaucoup de Terre-neuviens*socio=us2c6 y demeurent; et pour ce qui est des provinces*socio=et2b2 des Prairies*socio=us7b5, elles fournissent du pain*socio=ec1 à Terre_neuve*socio=us7b3 depuis bien des années*socio=rien. Qu'il me soit permis de mentionner ici que, quelque faible qu'ait été la majorité*socio=rien en faveur*socio=rien de l'union*socio=et2d avec le Canada*socio=us7b1, lors du référendum*socio=et0 d'il y a un an*socio=rien et demi, le sentiment*socio=rien des Terre-neuviens*socio=us2c6 à ce sujet est aujourd'hui*socio=us8b général et presque unanime*socio=rien. Quant à la prononciation*socio=rien du mot*socio=rien "Newfoundland*socio=us7b3", je fais miennes les observations*socio=rien du premier_ministre*socio=et6 Jones*socio=us9. Le mot*socio=rien rime avec "understand" et l'on scande la dernière syllabe, en la faisant précéder d'un "f'n" bref. Durant la période*socio=rien de trois ans*socio=rien qui a pris fin il y a environ 18 mois*socio=rien, les questions*socio=rien constitutionnelles*socio=et2 ont été notre plus *socio=rien grande préoccupation.*socio=nil *socio=nil Il s'est tenu des élections*socio=et1 en vue de choisir une convention*socio=et2c nationale*socio=us2a3 composée de 45 représentant*socio=et6.s de l'île*socio=rien qui, pendant 18 mois*socio=rien, se sont réunis presque tous les jours*socio=rien afin de débattre le statut*socio=rien constitutionnel*socio=et2 futur*socio=us8c de Terre_neuve*socio=us7b3. Au cours*socio=rien de ces 18 mois*socio=rien, une *socio=et6 députation représentant la*socio=nil convention*socio=et2c *socio=nil s'est rendue à Londres*socio=rien afin de consulter *socio=rien ]e gouvernement*socio=et1 du*socio=nil Royaume_uni*socio=us7b7, *socio=nil tandis qu'une autre députation*socio=et6 se rendait à Ottawa*socio=us7b8 afin de s'entretenir avec le gouvernement*socio=et2b1 du Canada*socio=us7b1. La Convention*socio=et2c elle même fut suivie d'un plébiscite national*socio=us2a3 portant encore sur la question*socio=rien de la constitution*socio=et2 de Terre_neuve*socio=us7b3. Il y a environ neuf mois*socio=rien, la question*socio=rien a été encore une fois*socio=rien débattue jusqu'à un certain point au cours*socio=rien des élections*socio=et1 générales. Ainsi, au cours*socio=rien de la période*socio=rien qui s'est terminée il y a mois*socio=rien, mais qui remonte à au plus 18 mois*socio=rien, nous Terre-neuviens*socio=us2c6 avons consacré presque tout notre temps*socio=rien depuis environ trois ans*socio=rien et demi à l'étude*socio=rien des problèmes*socio=rien d'ordre*socio=rien constitutionnel*socio=et2 pour constater, maintenant que nous sommes devenus une province*socio=et2b2, qu'il nous faut encore une fois*socio=rien faire face*socio=rien à des *socio=rien problèmes semblables.*socio=nil *socio=nil Franchement, nous avions*socio=ec6 cessé tout à fait d'y songer jusqu'à 11 heures*socio=rien ce matin*socio=rien lorsque les photographes*socio=us10 eurent terminé leur tâche et que le premier_ministre*socio=et6 eut commencé son discours*socio=rien. Je dirai tout aussi franchement que nous ne nous attendons pas de pouvoir accorder beaucoup d'attention*socio=rien à ce problème*socio=rien que cette conférence*socio=et2c devra examiner au cours*socio=rien des huit, dix ou peut-être quinze mois*socio=rien à venir, car nous sommes encore aux prises avec les problèmes*socio=rien découlant de ce que Terre_neuve*socio=us7b3 est devenue province*socio=et2b2 canadienne*socio=us2c3. Nous nous efforçons encore de résoudre le problème*socio=rien du contrat*socio=et2c ou de l'accord*socio=et2c nécessaire en ce qui concerne la location*socio=ec0 des domaines*socio=rien fiscaux*socio=et2a2. Nous n'avons pu jusqu'ici préparer aucun document*socio=rien officiel*socio=et0 à propos*socio=rien des ententes*socio=et2c fiscales*socio=et2a2. On ne saurait donc croire que Terre_neuve*socio=us7b3 ait pu examiner à fond*socio=ec0 l'importante*socio=rien question*socio=rien qui retient l'attention*socio=rien de ceux qui participent à la présente conférence*socio=et2c. Tout ce que je puis dire, et j'exprime en l'occurrence*socio=rien l'opinion*socio=rien de mes collègues*socio=rien ici présents*socio=rien et celle du gouvernement*socio=et2b2 de Terre_neuve*socio=us7b3, c'est que nous *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/52} sommes quelque peu bouleversés en nous rendant compte que nous avons renoncé à un long isolement*socio=rien, honorable*socio=uv21 croyons nous, afin de faire partie de cette nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3, pour constater que sa constitution*socio=et2 n'a pas été élaborée par elle même mais lui a été donnée par le Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7. Ce n'est que tout récemment que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 a acquis le droit*socio=et2c de modifier cette constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien des questions*socio=rien qui intéressent le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. C'est avec une surprise même plus profonde que nous avons appris aujourd'hui*socio=us8b, ou du moins que nous avons entendu le premier_ministre*socio=et6 du Nouveau_brunswick*socio=us7b3 nous déclarer sans ambages*socio=rien, que le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 possède en ce moment*socio=rien même le droit*socio=et2c de demander au Parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 la modification*socio=et2c1 de la constitution*socio=et2 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien relevant des provinces*socio=et2b2. Nous voulons que le Canada*socio=us7b1 nous inspire la plus *socio=rien grande fierté;*socio=nil *socio=nil que notre pays*socio=us7a1 ne soit pas simplement le troisième*socio=rien du monde en étendue mais qu'il compte aussi parmi les grandes*socio=rien nations*socio=us2a3, celles qui se distinguent par leurs *socio=rien grandes qualités de*socio=nil coeur *socio=nil et d'esprit*socio=rien. En un mot*socio=rien, nous voulons que le peuple*socio=us2a1 canadien*socio=us2c3 soit un des grands*socio=rien peuples*socio=us2a2 du monde. Nous voulons être fiers du Canada*socio=us7b1 comme, à Terre_neuve*socio=us7b3, nous sommes fiers de nous mêmes, de notre histoire*socio=us8a et de nos traditions*socio=uv14, que nous désirons fusionner avec celles du Canada*socio=us7b1. Nous tenons donc, au moins, à ce que le Canada*socio=us7b1 ait sa propre constitution*socio=et2 et le droit*socio=et2c de la modifier, au besoin*socio=rien, lorsqu'il jugera que des changements*socio=et2c sont justes*socio=uv13 et appropries. Nous estimons, mais seulement depuis onze heures*socio=rien ce matin*socio=rien, qu'il importe d'enlever au Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 le droit*socio=et2c, qu'il n'exercerait peut-être jamais mais qu'apparemment il possède, de modifier la constitution*socio=et2 sans le consentement*socio=et2c2 des provinces*socio=et2b2 à l'égard*socio=rien de questions*socio=rien qui concernent celles ci. C'est ainsi qu'à Terre_neuve*socio=us7b3 nous avons un régime*socio=et0 d'instruction*socio=in2 publique*socio=rien différent de celui de toute autre province*socio=us7b3. Nous tenons à être absolument sûrs*socio=rien que ce régime*socio=et0 persistera. Tous ne voulons pas que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 ait le pouvoir de le modifier sans consulter Terre_neuve*socio=us7b3. S'il le faut, nous demandons que la province*socio=et2b2 ait le droit_absolu_de_veto*socio=et2c à l'égard*socio=rien de toute modification*socio=et2c1 que pourrait projeter le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, cas*socio=rien ces droits*socio=rien minoritaire, celui là, pour Terre_neuve*socio=us7b3, est le principal, doivent être à jamais sauvegardés. Mes collègues*socio=rien et moi même, nous étant réunis depuis la suspension*socio=rien de la séance*socio=rien, convenons avec tous les préopinants, que le Canada*socio=us7b1 doit avoir sa propre constitution*socio=et2. Celle ci doit être un document*socio=rien canadien*socio=us2c3 et nous devons avoir le pouvoir de la modifier ici, tout en sauvegardant les droits*socio=uv31 des minorités*socio=us2a5. Enfin, monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, si la naissance*socio=rien d'une unité*socio=uv17b nouvelle ou même la renaissance*socio=rien de l'ancienne*socio=us8a unité*socio=uv17b canadienne*socio=us2c3, dont on aperçoit les signes évidents*socio=rien à cette conférence*socio=et2c, coïncide avec la présence*socio=rien pour la première fois*socio=rien de représentants*socio=et6 de Terre_neuve*socio=us7b3 à ce qui est sans doute la première conférence*socio=et2c pancanadienne, je puis vous assurer que les délégués*socio=et2c, le gouvernement*socio=et2b2 et la population*socio=us5 de Terre_neuve*socio=us7b3 en éprouveront, certes, une très grande*socio=rien joie*socio=uv19. *locuteur=féd-stla On semble unanime*socio=rien à penser qu'il faut de toute nécessité sauvegarder certains principes*socio=rien essentiels et que, pour les modifier, il ne faut rien moins que l'action*socio=rien concertée*socio=uv4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 et de toutes les assemblées_législatives*socio=et1. On semble aussi reconnaître, en général, que certaines questions*socio=rien intéressent uniquement le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 devrait pouvoir les régler à lui seul. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/53} En certains milieux*socio=rien, on s'est demandé avec inquiétude*socio=rien si les termes*socio=rien de l'Acte*socio=et4 nº 2 de 1949 ne pourraient être interprétés de manière à s'appliquer aux questions*socio=rien qui ne sont pas uniquement du ressort*socio=et2a1 fédéral*socio=et2b1. On a dit que si nous examinons l'ensemble de notre problème*socio=rien, il faut le faire de façon*socio=rien à dissiper cette inquiétude*socio=rien. Je suis tout à fait de cet avis. Si nous examinons ce problème*socio=rien sous tous ses aspects*socio=rien, ce n'est pas pour en conclure qu'une mesure est déjà intervenue qui nous empêche désormais de poser un *socio=rien geste grâce *socio=nil auquel la population*socio=us5 aurait le sentiment*socio=rien que nous désirons nous entendre. Certaines autres questions*socio=rien n'intéressent que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et l'une ou plusieurs des provinces*socio=et2b2. Il devrait être possible d'y aviser, au moyen de mesures*socio=et0 prises de concert*socio=uv4 par le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et la province*socio=et2b2 ou les provinces*socio=et2b2 intéressées, sans avoir à consulter les autres provinces*socio=et2b2. Ici encore, je crois que nous y gagnerions beaucoup à limiter ces domaines*socio=rien. Il y a, en outre, une autre partie de la constitution*socio=et2, et peut-être la plus importante*socio=rien parmi celles qui font l'objet*socio=rien de la controverse*socio=us11, s'entend, qu'on devrait pouvoir modifier au Canada*socio=us7b1, mais que le Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 ne devrait pas pouvoir modifier de son propre chef*socio=us13 sans que les assemblées_législatives*socio=et1 provinciales*socio=et2b2 participent. à la mesure. A l'égard*socio=rien de ces principes*socio=rien d'ordre*socio=rien général, nous nous entendons tous, je pense. Nous voulons tous, j 'en suis sûr*socio=rien, relire le texte*socio=rien des discours*socio=rien prononcés aujourd'hui*socio=us8b, car même si nous les avons écoutés attentivement, nous ne saurions autrement en saisir toute la portée. Ne pouvons nous pas d'ailleurs espérer qu'en réfléchissant jusqu'à demain*socio=us8c matin*socio=rien sur ce qui s'est dit aujourd'hui*socio=us8b nous reviendrons alors pleins de l'espoir*socio=uv23 de réaliser de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv2 sérieux vers notre *socio=rien but ultime?*socio=nil *socio=nil Un dernier mot*socio=rien. Je ne voudrais pas qu'on puisse croire que nous voulions arguer de la modification*socio=et2c1 nº 2 de 1949 pour empêcher, en quelque sorte*socio=rien, la prise d'une mesure susceptible*socio=rien de faire naître ce sentiment*socio=rien de confiance*socio=rien que tous, je crois, nous espérons communiquer à ceux à qui nous devons répondre de nos actes. Ceux ci tiennent à ce que le Canada*socio=us7b1 demeure essentiellement ce qu'il est., c'est à dire un État*socio=et0 où les *socio=et2a1 pouvoirs souverains *socio=nil sont répartis entre le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 et les assemblées_législatives*socio=et1, qui, dans leur domaine*socio=et2a1 propre, exercent aussi des *socio=et2a1 pouvoirs souverains.*socio=nil *socio=nil Je propose que nous nous réunissions à dix heures*socio=rien et demie du matin*socio=rien, si cela convient, et de lever maintenant la séance*socio=rien. Nous pourrons demain*socio=us8c allonger la table de manière à permettre à nos collègues*socio=rien, qu'intéressent vivement ces délibérations*socio=et2c, de siéger avec nous. Pour ce qui est de siéger à huis clos, je ne voudrais pas imposer ma volonté*socio=rien. Il s'en est trouvé pour dire, quand nous l'avons fait, que nous avions*socio=ec6 à rougir de ce que nous faisions. Si, d'ici la fin de la conférence*socio=et2c, nous nous entendons aussi bien que nous nous sommes entendus aujourd'hui*socio=us8b, nous aurons lieu*socio=rien d'être fiers de ce que nous faisons et mieux vaut, dans ces conditions*socio=rien, laisser voir au public comment nous nous comportons. Certains détails*socio=rien pourront être confiés, sans doute, à de plus petits comités*socio=et2c, mais l'étude*socio=rien des *socio=rien grands principes *socio=nil pourrait se faire en séance*socio=rien plénière publique*socio=in0, du moins demain*socio=us8c matin*socio=rien. *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/55} Messieurs*socio=rien, la séance*socio=rien est ouverte*socio=rien. Avant que les délibérations*socio=et2c soient plus avancées*socio=uv2, je désire signaler qu'il est entendu, à mon avis et j'ose croire que nous sommes tous d'accord là dessus, que nous ne considérons pas la conférence*socio=et2c comme un organisme*socio=et0 législatif*socio=et1 dont les décisions*socio=rien seront obligatoires*socio=rien. Notre objectif est de nous entendre sur des propositions*socio=et2c que nous pouvons recommander à nos gouvernements*socio=et1 et, par leur intermédiaire, aux assemblées_législatives*socio=et1 auxquelles nous sommes responsables C'est à ces organismes*socio=rien législatifs*socio=et1 que reviendra en définitive*socio=rien la responsabilité*socio=uv16 d'une décision*socio=rien. Je le disais au cours*socio=rien de nos délibérations*socio=et2c d'hier, nous sommes tous d'accord sur un principe*socio=rien savoir qu'il est à souhaiter que nous en venions à une entente*socio=et2c afin que notre prochaine pétition*socio=rien au parlement*socio=et1 du Royaume_uni*socio=us7b7 soit la dernière. D'où il suit que toute entente*socio=et2c sur cette proposition*socio=et2c particulière sera censée être subordonnée à la réalisation*socio=rien d'une entente*socio=et2c générale. En d'autres termes*socio=rien, il ne saurait être question*socio=rien de considérer un accord*socio=et2c sur une proposition*socio=et2c donnée comme pouvant être réalisé séparément. Si nous nous entendons sur cet exposé de la situation*socio=rien, il nous sera plus facile*socio=rien je crois, d'étudier séparément, l'une après l'autre, les propositions*socio=et2c concrètes, puisqu'il sera entendu qu'elles feront toutes parties de l'entente*socio=et2c générale et ne constitueront pas des propositions*socio=et2c distinctes*socio=rien à réaliser séparément. Si nous commencions à examiner maintenant les propositions*socio=et2c particulières ne serait ce pas un moyen d'avancer nos travaux*socio=rien Ainsi que je l'ai signalé hier, mes paroles*socio=rien figurent à la page 14 du compte rendu polycopié, le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 n'a pas l'intention*socio=rien de présenter des propositions*socio=et2c précises. Il est évident*socio=rien en effet*socio=rien, que le parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 s'intéressera de quelque façon*socio=rien à toute méthode_d'_amendement*socio=et2c2 dont on pourra convenir. J'ai également exprimé l'avis que les représentants*socio=et6 de chacune des provinces*socio=et2b2 devraient communiquer leurs vues sur la méthode*socio=et2c2 la plus appropriée. Nous espérons, en procédant ainsi, concilier les diverses*socio=rien propositions*socio=et2c. Si j'ai bien compris monsieur*socio=rien Frost*socio=us9 hier, ses paroles*socio=rien figurent à la page 24 du compte rendu la province*socio=et2b2 d'Ontario*socio=us7b3 est disposée à étudier toute proposition*socio=et2c présentée par n'importe quel gouvernement*socio=et1 Monsieur*socio=rien Frost*socio=us9 a ajouté: "nous entendons nous mêmes en formuler, non pas dans un esprit*socio=rien d'intransigeance*socio=us11 mais afin que ces propositions*socio=et2c puissent servir de fondement*socio=rien à nos délibérations*socio=et2c". *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/59} *locuteur=ne-macdo Je me reporterai maintenant à l'article 124, auquel j'ai fait allusion*socio=rien hier et qui se rapporte au droit*socio=rien que possède le Nouveau_brunswick*socio=us7b3 de percevoir des redevances*socio=et2a2 sur les sciages*socio=ec4. Cet article illustre bien le point auquel je songe. J'ignore si le Nouveau_brunswick*socio=us7b3 se prévaut encore de cette disposition*socio=et2c, mais s'il le fait et qu'un changement*socio=rien soit désiré, aucune autre province*socio=et2b2 ne pourrait soulever d'objection*socio=us11, je crois. On pourrait en dire autant de l'article 147 visant la représentation*socio=et1 de Terre_neuve*socio=us7b3 et de l'Ile_du_prince_édouard*socio=us7b3 au Sénat*socio=et1. Je le répète, ce ne sont *{ Pagination d'origine du document: 1950-01/60} pas là tous les articles de ce genre*socio=rien. Il y aurait peut-être lieu*socio=rien d'en ajouter d'autres. L'idée que je veux exprimer c'est que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 renferme certains articles qui n'intéressent que le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et quelques provinces*socio=et2b2. Sous le régime*socio=et0 de la clause*socio=rien b), ils pourraient être modifiés par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1 à la demande des assemblées_législatives*socio=et1 des provinces*socio=et2b2 intéressées ou sous réserve*socio=rien d'une ratification*socio=et2c2 ultérieure*socio=rien de la part de ces assemblées. La constitution*socio=et2 des États_unis*socio=us7b7 renferme une disposition*socio=et2c analogue, selon laquelle le Parlement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 peut prendre l'initiative*socio=rien d'une modification*socio=et2c1, pourvu qu'elle y soit adoptée par une majorité*socio=rien des deux tiers ,des voix*socio=et0 et qu'elle soit ratifiée par les trois quarts des États*socio=et0, ou bien les États*socio=et0 eux mêmes peuvent prendre l'initiative*socio=rien de modifications*socio=et2c1, la ratification*socio=et2c2 devant être effectuée par le Parlement*socio=et1 central c) Aux termes*socio=rien de la clause*socio=rien c), les articles 21, 22, 28, 51, 51a, 90, 91, 92, (à l'exception*socio=rien des paragraphes*socio=rien 12 à 14), 95, 96, 101, 118 et 125, portent sur des questions*socio=rien d'intérêt*socio=rien commun pour le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et toutes les provinces*socio=et2b2. A notre avis, ils pourraient être modifiés par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, adoptée à la majorité_absolue*socio=et2c des voix*socio=et0 par chacune des deux Chambres*socio=et1, pourvu que ces changements*socio=et2c soient demandés ou subséquemment ratifiés par sept des assemblées_législatives*socio=et1. Quelques uns de ces articles, notamment celui qui traite de la composition*socio=et2c du Sénat*socio=et1, sont passablement importants*socio=rien, autant pour les provinces*socio=et2b2 que pour le gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1. d ) Vient ensuite la clause*socio=rien d ) qui a trait à l'article 92, paragraphe*socio=rien 12, 13 et 14 (administration*socio=et0 de la justice*socio=uv13, célébration*socio=rien du mariage*socio=in6, propriété*socio=uv9 et droits_civils*socio=et4) et aux articles 93, 99, 121, 20 et 50, qui tous se rapportent aux droits*socio=et2c4 dits fondamentaux*socio=rien, c'est à dire à la langue*socio=us6, aux écoles*socio=in2, au mariage*socio=in6, à l'administration*socio=et0 de la justice*socio=uv13, à la durée*socio=us8 des législatures*socio=et1, aux sessions*socio=et1 annuelles*socio=rien du Parlement*socio=et1 ou à tout nouveau sujet de législation*socio=et4. A notre avis, la modification*socio=et2c1 de ces articles peut se faire par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, pourvu que ces changements*socio=et2c soient demandés ou subséquemment ratifiés par les assemblées_législatives*socio=et1 de toutes les provinces*socio=et2b2. Ceci nous amène*socio=rien à aborder une nouvelle question*socio=rien, celle des nouveaux*socio=rien sujets de législation*socio=et4. Nous avons cru qu'il pourrait arriver, un jour*socio=rien ou l'autre, qu'on ait à se demander, à l'égard*socio=rien d'un nouveau sujet, s'il est de ceux qui relèvent exclusivement du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, exclusivement des provinces*socio=et2b2, du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et d'une seule province*socio=et2b2 ou du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1 et de la majorité*socio=rien des provinces*socio=et2b2. Il est vrai que l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 confère actuellement ce pouvoir à l'un ou à l'autre, mais à qui? Nous déclarons que ces nouvelles questions*socio=rien devraient faire l'objet*socio=rien d'une conférence*socio=et2c entre le Dominion*socio=et2b1 et toutes les provinces*socio=et2b2, et que l'accord*socio=et2c devrait se faire à l'unanimité*socio=et2c2. Au sujet de la méthode_de_ modification*socio=et2c2, nous prétendons que cet article ne saurait être modifié que par une loi*socio=et4 du Parlement*socio=et1 du Canada*socio=us7b1, sur requête ou après confirmation*socio=et2c2 des assemblées_législatives*socio=et1 de toutes les provinces*socio=et2b2. Comme je l'ai indiqué hier, si l'article modificateur*socio=et2c1 lui-même peut-être modifié à la légère*socio=rien, il va de soi que la constitution*socio=et2 peut l'être également. Tout dépend de la force de cet article modificateur*socio=et2c1. Nous ajouterions donc au paragraphe*socio=rien (1) un *socio=rien alinéa e)*socio=nil *socio=nil où il serait dit qu'on ne pourrait le modifier que du consentement_ unanime*socio=et2c2 de toutes les provinces*socio=et2b2. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/6} *locuteur=féd-stla Messieurs*socio=rien, la constitution*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 permet l'usage*socio=rien de la langue*socio=rien française*socio=us6 dans cet enceinte, où nous tenons cette conférence*socio=et2c et il convenait certes que vous nous adressiez vos premières paroles*socio=rien de bienvenue dans la langue*socio=us6 qui fut parlée dès l'origine de ce qui est maintenant la capitale de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2. En mon nom*socio=rien personnel et au nom*socio=rien du gouvernement*socio=et2b1 canadien*socio=us2c3 et, je suis sûr*socio=rien que je puis ajouter, au nom*socio=rien des gouvernements*socio=et1 des neufs*socio=rien provinces*socio=et2b2 autres que le Québec*socio=us7b2 nous tenons à vous exprimer notre appréciation*socio=rien la plus sincère*socio=uv27a à vous et à votre gouvernement*socio=et2b2 pour votre courtoisie*socio=uv21 et votre hospitalité*socio=uv27a en nous invitant à tenir à Québec*socio=us7b8 cette deuxième session*socio=et1 de la conférence*socio=et2c constitutionnelle*socio=et2. Personnellement, je suis très fier qu'elle ait lieu*socio=rien dans la capitale de la province*socio=rien de Québec*socio=us7b2 où je suis né, et à laquelle j'ai toujours conservé un attachement*socio=uv17a que l'on doit à ce qui n'est peut-être pas une petite patrie*socio=us2a3 mais à ce qu'on est convenu d'appeler sa petite patrie*socio=us2a3. Puisque l'on pose un précédent en tenant une conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 ailleurs que dans la capitale nationale*socio=us2a3 je crois qu'il est très opportun*socio=rien que ce soit à Québec*socio=us7b8. Le premier_ministre*socio=et6 de l'Ontario*socio=us7b3 monsieur*socio=rien Frost*socio=us9 me soulignait que peut-être une telle conférence*socio=et2c aurait pu avoir lieu*socio=rien à Orillia*socio=us7b8 car Québec*socio=us7b8 n'a que sept à huit ans*socio=rien de plus que sa ville*socio=us7a3 natale*socio=rien, Orillia*socio=us7b8 dont la fondation*socio=us8a remonte à 1615. Il y avait donc sept à huit ans*socio=rien en faveur*socio=rien de Québec*socio=us7b8 et voilà pourquoi nous y sommes. Nous avons conscience*socio=rien d'aborder aujourd'hui*socio=us8b une *socio=rien question fondamentale.*socio=nil *socio=nil Il s'agit vraiment de la charpente du droit*socio=et4 et des conventions*socio=et2c sur lesquels reposent notre forme de démocratie*socio=uv5 et notre liberté*socio=uv11. C'est avec *socio=rien raison monsieur, *socio=nil que vous avez rappelé la longue et historique participation*socio=rien du Québec*socio=et2b2 à l'élaboration*socio=rien de notre constitution*socio=et2 et au maintien*socio=rien de la liberté*socio=uv11 et de la démocratie*socio=uv5. Il convient, ce me semble, de nous rappeler que l acte_de_ Québec*socio=et2 de 1774 était le premier document*socio=rien à établir les libertés*socio=uv11 démocratiques*socio=uv5 dont nous avons continué de jouir. C'est grâce*socio=rien à ce document*socio=rien que, Canadiens*socio=us2c3 d'origine française*socio=us6 et de religion*socio=rien catholique*socio=uv10 nous obtenions la reconnaissance*socio=rien de notre droit*socio=rien de détenir et de goûter ces libertés*socio=uv11 que nous obtenions la garantie que notre droit_civil*socio=et4 serait maintenu. A mon sens l acte_de_Québec*socio=et2 est devenu vraiment le fondement*socio=rien de la liberté*socio=uv11 au Canada*socio=us7b1. Il est assurément le fondement*socio=rien de cette loyauté*socio=uv17a envers les institutions*socio=et1 britanniques*socio=us2c5 que les Canadiens*socio=us2c3 d'ascendance*socio=rien française*socio=us6 ont fait fleurir sur cette *socio=rien moitié septentrionale du*socio=nil continent*socio=us7 nord*socio=nil américain*socio=us2c5.*socio=nil *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/7} *socio=nil Vous avez souligné avec *socio=rien raison monsieur, *socio=nil que la deuxième conférence*socio=et2c celle qui se tient à Québec*socio=us7b8 en 1864 a complété le travail*socio=rien entrepris à Charlottetown*socio=us7b8 et que c'est ici qu'ont été adoptées les résolutions*socio=et2c dites résolutions*socio=et2c de Québec*socio=us7b8 qui constituaient le *socio=rien véritable fondement de*socio=nil l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2.*socio=nil Le*socio=nil nom de*socio=nil Québec*socio=et2b2 *socio=nil a toujours été mêlé depuis à l'évolution*socio=uv2 constitutionnelle*socio=et2 de la nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3 Québec*socio=us7b8 a également servi de décor*socio=rien à plusieurs autres conférences*socio=et2c importantes*socio=rien convoquées dans l'intérêt*socio=rien de la lutte*socio=us11 pour la liberté*socio=uv11. Nous n'oublions pas qu'en 1943 et en 1944 les conférences*socio=et2c de Québec*socio=us7b8 préparèrent l'effort*socio=uv16 *socio=rien définitif grâce *socio=nil auquel furent vaincus les ennemis*socio=us11 qui, à l'époque*socio=us8a menaçaient la vie*socio=rien démocratique*socio=uv5 et la liberté*socio=uv11 du monde entier. La conférence*socio=et2c actuelle*socio=us8b relative à la constitution*socio=et2 a aussi lieu*socio=rien en temps*socio=rien critique pour tous ceux qui sont épris de liberté*socio=uv11 et de démocratie*socio=uv5. Elle est donc, à mon sens dans la tradition*socio=uv14 des grandes*socio=rien assemblées et des actes historiques*socio=us8a du passé*socio=us8a dont Québec*socio=us7b8 fut témoin*socio=rien. Je crois que la conférence*socio=et2c tenue à Québec*socio=us7b8 en 1950 même si elle n'a pas l'honneur*socio=uv21 de présider au parachèvement*socio=ec7 des cadres constitutionnels*socio=et2 du Canada*socio=us7b1 apportera une part significative*socio=rien au progrès*socio=uv2 de la constitution*socio=et2 de notre pays*socio=us7a1 en tant que patrie*socio=us2a3 de la liberté*socio=uv11 et de la démocratie*socio=uv5. Pour ces motifs*socio=rien, je suis sûr*socio=rien que nous nous réjouissons tous d'avoir l'occasion*socio=rien de travailler de concert*socio=uv4 dans cet édifice*socio=rien. En inaugurant, cette seconde partie de la conférence*socio=et2c sur la constitution*socio=et2 il serait peut-être à propos*socio=rien d'en faire un bref historique et de repasser les progrès*socio=uv2 accomplis jusqu'ici. Nous serions bien avisés, je crois, de nous souvenir constamment de ceci. Bien que nous ayons fort à faire, une première tâche importante*socio=rien s'impose et c'est de tenter de trouver une méthode*socio=et2c2 qui nous permettra de modifier notre constitution*socio=et2 ici, au Canada*socio=us7b1 avec le concours de tous ceux que pourront atteindre les modifications*socio=et2c1 susceptibles*socio=rien d'être adoptées. Au cours*socio=rien de la discussion*socio=et2c des modifications*socio=et2c1 qu'on peut trouver souhaitables*socio=rien dans la suite*socio=rien nous devrions nous efforcer d'élaborer une méthode*socio=et2c2 nous permettant de faire nous mêmes, dans notre propre pays*socio=us7a1 avec la collaboration*socio=uv4 de tous ceux qui représentent les intéressés, les changements*socio=et2c que peuvent motiver de temps*socio=rien en temps*socio=rien les circonstances*socio=rien. Voilà, je crois, un point sur lequel nous sommes tous d'accord. Nous convenons tous qu'il serait souhaitable*socio=rien de posséder une méthode*socio=et2c2 suivant laquelle les Canadiens*socio=us2c3 pourraient accomplir eux mêmes à l'endroit*socio=rien de leurs documents*socio=rien constitutionnels*socio=et2 tout ce qui peut-être nécessaire ou tout ce qui peut leur paraître nécessaire ou opportun*socio=rien. Les premiers_ministres*socio=et6 du Québec*socio=et2b2 et du Nouveau_brunswick*socio=us7b3 je le sais, croient comme d'autres que nous en arriverons un jour*socio=rien au point où nous voudrons rédiger une nouvelle constitution*socio=et2 ici même au Canada*socio=us7b1 sous la forme, soit d'un traité*socio=et2c soit d'un autre document*socio=rien national*socio=us2a3 qui soit, en apparence*socio=rien comme en réalité*socio=rien un document*socio=rien vraiment canadien*socio=us2c3. Cependant, je crains que ce ne soit là un travail*socio=rien que nous ne puissions entreprendre immédiatement, et que nous devrions, pour le moment*socio=rien nous contenter d'élaborer une méthode*socio=et2c2 qui nous permettrait, sans nuire à aucun des intérêts*socio=uv32 qu'il importe de respecter, d'apporter de temps*socio=rien en temps*socio=rien à nos documents*socio=rien constitutionnels*socio=et2 les modifications*socio=et2c1 qui sont nécessaires. Cette méthode*socio=et2c2 que nous aurons élaborée en vue de modifier l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 nous servira encore quand nous en serons venus au point de rédiger notre nouvelle constitution*socio=et2 parce que celle ci devra également contenir des dispositions*socio=et2c en prévision*socio=et7a des modifications*socio=et2c1 futures*socio=us8c. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/8} Ce dont nous pourrons convenir à propos*socio=rien de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2 sera autant d'accompli que nous pourrons insérer dans une nouvelle constitution*socio=et2. Je crois que nous pouvons tous en convenir. A notre première conférence*socio=et2c nous étions tous du même avis à cet égard*socio=rien et, dès les premières minutes de notre réunion*socio=rien initiale il est devenu évident*socio=rien que nous étions tous d'accord. Nous avons tous reconnu l'importance*socio=rien d'assurer à certains droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien un caractère*socio=rien d'immuabilité*socio=uv15 de façon*socio=rien qu'on ne puisse les modifier que si tous les intéressés conviennent, à l'unanimité*socio=et2c2 de l'opportunité*socio=rien de le faire. Il est aussi un autre point sur lequel nous sommes tous tombés d'accord, je crois. Envisageant la question*socio=rien du point de vue pratique nous convenons tous qu'il faut respecter, non seulement dans la lettre mais aussi dans l'application*socio=rien de la constitution*socio=et2 notre régime_fédératif*socio=et2 comportant un gouvernement*socio=et1 national*socio=et2b1 et des gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2. Je crois qu'à l'heure*socio=rien actuelle*socio=us8b nous sommes tous d'accord là dessus. Il est impossible d'un point central, d'administrer convenablement notre très vaste*socio=rien pays*socio=us7a1 Certains problèmes*socio=rien peuvent être réglés uniformément partout, depuis Saint_jean*socio=us7b8 dans la province*socio=rien de Terre_neuve*socio=us7b3 jusqu'à Victoria*socio=us7b8 en Colombie_britannique*socio=us7b3 mais d'autres questions*socio=rien sont d'ordre*socio=rien régional*socio=us7a2 et particulier. C'est pourquoi j'estime que tous les Canadiens*socio=us2c3 éclairés désirent, en toute sincérité*socio=uv27a, que le régime*socio=et0 actuel*socio=us8b soit maintenu dans son intégrité*socio=uv22 Dans certaines circonstances*socio=rien évidemment, il peut sembler que tel changement*socio=rien serait opportun*socio=rien ou donnerait de meilleurs résultats*socio=rien. Certains d'entre nous se préoccupaient de l'assurance_chômage*socio=in3. Nous savons que l'assurance_chômage*socio=in3 bien qu'elle ait rendu nécessaires certains changements*socio=et2c, s'est révélée avantageuse*socio=rien et que personne ne voudrait maintenant qu'on renonçât à notre régime*socio=et0 national*socio=us2a3 d'assurance_chômage*socio=in3. D'autres problèmes*socio=rien nécessitant une solution*socio=rien analogue peuvent surgir. Notre ministre*socio=et6 des finances*socio=ec20 n'est pas ici; mais, après *socio=rien les entretiens *socio=nil que j'ai eus avec lui, je me rends compte que les problèmes*socio=rien fiscaux*socio=et2a2 sont d'une extrême importance*socio=rien. C'est le même contribuable*socio=us2a1 nous le comprenons tous, qui nous fournit les fonds*socio=ec0 à toutes les administrations*socio=et0 fédérale*socio=et2b1 ou provinciales*socio=et2b2 municipales*socio=et2b3 ou scolaires*socio=in2 si l'une d'elles accapare à ses fins*socio=uv20 une partie de ce que le citoyen*socio=uv8 peut contribuer aux fins*socio=uv20 publiques*socio=uv8 c'est autant de moins que d'autres administrations*socio=et0 ne pourront affecter à d'autres services*socio=rien publics. Une fois*socio=rien que nous aurons trouvé le moyen de modifier notre constitution*socio=et2 les occasions*socio=rien ne manqueront sûrement pas de faire servir à l'avantage de la nation*socio=us2a3 canadienne*socio=us2c3 l'instrument*socio=rien ainsi obtenu. Mais il ne faudrait pas aller trop loin. Nous devrons, semble-t-il, nous borner à forger un instrument*socio=rien qui nous permette, à l'occasion*socio=rien, d'apporter tous autres changements*socio=et2c que pourront dicter les circonstances*socio=rien. La tâche est déjà avancée. A la réunion*socio=rien de janvier*socio=rien nous avions*socio=ec6 abouti à un accord*socio=et2c de principe*socio=rien. Nous avons chargé un comité*socio=et2c de grouper par catégories*socio=rien tous les articles de l'Acte_de_l'_amérique_britannique_du_nord*socio=et2. Chaque catégorie*socio=rien exige une méthode*socio=et2c2 différence*socio=rien de modification*socio=rien si l'on veut que soient respectés*socio=uv21 tous les droits*socio=uv31 qui doivent l'être. La conférence*socio=et2c a eu lieu*socio=rien et je crois savoir qu'on a préparé un rapport*socio=et2c indiquant d'importantes*socio=rien réalisations*socio=rien. Le comité*socio=et2c de la conférence*socio=et2c a discuté à huis clos. Son rapport*socio=et2c est prêt. Nous voilà maintenant réunis en *socio=rien séance publique.*socio=nil *socio=nil Peut-être qu'une des premières décisions*socio=rien que nous aurons à prendre, ce sera de déterminer si nous voulons que le rapport*socio=et2c sur les délibérations*socio=et2c tenues à huis clos nous soit présenté en *socio=rien séance publique *socio=nil ou secrète. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/9} Les grandes*socio=rien lignes du document*socio=rien sont probablement bien connues. Peut-être pourrons nous alors en accepter le dépôt*socio=rien en cette séance*socio=rien publique*socio=in0 et après l'avoir examiné, déterminer si nous préférerions le discuter dans la liberté*socio=uv11 quelque peu plus grande*socio=rien qui marque une réunion*socio=rien à huis clos, ou si, vu la substance*socio=rien du rapport*socio=et2c nous ne verrions aucun inconvénient à le discuter en public. Voudriez vous, messieurs*socio=rien, exprimer votre avis pour ce qui est de recevoir le rapport*socio=et2c en séance*socio=rien publique*socio=in0 ou secrète? *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/47} Messieurs*socio=rien, si vous le voulez bien, nous allons nous mettre au travail*socio=rien. Hier nous avons entendu de très intéressantes*socio=rien déclarations*socio=et0 de la part des premiers_ministres*socio=et6 des dix provinces*socio=et2b2. Je les ai écoutées avec beaucoup d'intérêt*socio=rien, mais plus j'écoutais plus je devenais convaincu que notre prochaine tâche doit consister à déterminer une façon*socio=rien quelconque d'apporter des changements*socio=et2c à la constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 au cas*socio=rien où ils deviendraient nécessaires. Lorsque nous en serons venus là, je crois que la plupart*socio=rien des autres souhaits*socio=rien exprimés par les premiers_ministres*socio=et6 pourront également se réaliser. Évidemment, il y a toujours eu divergence*socio=us11 d'opinions sur la question*socio=rien de savoir si la constitution*socio=et2 repose sur un pacte*socio=et2 ou sur quelque autre fondement*socio=rien. En théorie*socio=ec12 elle dépend de l'autorité*socio=et2a1 législative*socio=et4 du parlement*socio=et1 de Westminster mais si nous pouvions trouver quelque procédé*socio=et7a pratique pour effectuer les modifications*socio=et2c1 susceptibles*socio=rien d'être imposées par les circonstances*socio=rien, personne, que je sache, ne s'opposerait à édifier la constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 pour l'avenir*socio=us8c du moins, sur des ententes*socio=et2c entre le gouvernement*socio=et1 central*socio=et2b1 et les dix provinces*socio=et2b2 canadiennes*socio=us2c3 Ce serait peut-être faire droit*socio=rien à cette aspiration*socio=rien de monsieur*socio=rien Manning*socio=us9 qui voudrait une constitution*socio=et2 que le peuple*socio=us2a1 sentirait sienne et regarderait comme offrant un intérêt*socio=rien égal*socio=uv12 à tous les organismes*socio=et1 constitués, nationaux*socio=us2a3 comme provinciaux*socio=et2b2. Mais si nous décidons de faire de la constitution*socio=et2 un pacte*socio=et2 personne ne voudra qu'on puisse y porter le moindrement atteinte*socio=us11. Il faudrait que le pacte*socio=et2 lui-même comporte une formule*socio=et2c2 qui permettrait d'apporter à la constitution*socio=et2 les changements*socio=et2c que les circonstances*socio=rien pourraient suggérer dans l'intérêt*socio=uv32 général de la population*socio=us5 qui s'est donné ce régime*socio=et0 Si nous réussissons à établir des *socio=rien rouages satisfaisants *socio=nil qui permettraient d'apporter ainsi les changements*socio=rien que les circonstances*socio=rien rendraient opportuns*socio=rien nous parviendrons, j'en suis sûr*socio=rien, à nous mettre d'accord sur la plupart*socio=rien des questions*socio=rien au sujet desquelles nos avis semblent avoir divergé jusqu'à l'heure*socio=rien présente. La constitution*socio=et2 renferme probablement, à l'heure*socio=rien actuelle*socio=us8b certaines particularités*socio=rien qui, de l'avis des représentants*socio=et6 des gouvernements*socio=et1 provinciaux*socio=et2b2 devraient être modifiées. Par exemple*socio=rien, en ce qui concerne la composition*socio=et2c des chambres*socio=et1 du parlement*socio=et1 canadien*socio=us2c3 certains représentants*socio=et6 des provinces*socio=et2b2 ont exprimé l'avis que toute modification*socio=et2c1 dans ce domaine*socio=rien n'est pas sans intérêt*socio=rien pour eux. De fait, sous le présent*socio=us8b régime*socio=et0 au moyen d'adresses du sénat*socio=et1 et de la chambre_des_communes*socio=et1 on peut apporter des changements*socio=et2c sans consulter les provinces*socio=et2b2 mais, s'il existait un moyen convenable*socio=rien d'apporter les modifications*socio=et2c1 devenues opportunes*socio=rien les autorités*socio=et1 fédérales*socio=et2b1 auraient conscience*socio=rien, à mon avis de ne manquer à aucune de leurs obligations*socio=rien en rendant immuables*socio=uv15 d'une manière ou d'une autre les droits*socio=uv31 des habitants*socio=us5 des diverses*socio=rien provinces*socio=et2b2 en ce qui regarde la composition*socio=et2c de l'organisme*socio=et0 central*socio=et2b1. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/48} Il y a d'autres questions*socio=rien analogues sur lesquelles il nous serait assez facile*socio=rien de tomber d'accord, à condition*socio=rien d'avoir des méthodes*socio=et2c2 nous assurant que nos successeurs*socio=et6 pourront apporter des changements*socio=et2c qui, à leur avis, pourront s'imposer dans l'intérêt*socio=uv32 de la nation*socio=us2a3. Je suis donc de plus en plus convaincu que notre prochaine initiative*socio=rien doit être de chercher à déterminer une formule*socio=et2c2 qui serait incorporée dans la constitution*socio=et2 actuelle*socio=us8b et s'appliquerait à toute nouvelle constitution*socio=et2 qui la remplacerait, en vue de pourvoir aux modifications*socio=et2c1 que les circonstances*socio=rien d'un monde en évolution*socio=uv2 peuvent, à l'occasion*socio=rien ou en tout temps*socio=rien, rendre opportunes*socio=rien dans l'intérêt*socio=uv32 commun. Nous procéderions de façon*socio=rien logique*socio=uv20, si nous cherchions à régler ce problème*socio=rien le plus tôt possible. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/61} Messieurs*socio=rien, je tiens à signaler que, bien que nous venions à peine d'ouvrir les portes des tribunes*socio=in0 et de la galerie*socio=rien de la presse*socio=in8b, les tribunes*socio=in0 et l'espace réservé aux journalistes*socio=us10 sont déjà bien remplis. J'y vois un indice du degré*socio=rien d'intérêt*socio=rien que la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1 tout entière*socio=rien prend à la tâche à laquelle nous nous sommes consacrés depuis quelques jours*socio=rien; Je désire soumettre à l'approbation*socio=rien officielle*socio=et0 de la Conférence*socio=et2c plénière la déclaration*socio=rien que nous nous proposons de remettre à ces messieurs*socio=rien de la presse*socio=in8b si elle est formellement approuvée à la présente séance*socio=rien. La déclaration*socio=rien se lirait ainsi: COMMUNIQUÉ*socio=in8b AUX JOURNAUX*socio=in8b. Conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 au sujet de la constitution*socio=et2: deuxième session*socio=et1, tenue à Québec*socio=us7b8 du 25 au 28 septembre*socio=rien 1950. La Conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 au sujet de la constitution*socio=et2 a étudié, à Ottawa*socio=us7b8 et à Québec*socio=us7b8, la situation*socio=rien constitutionnelle*socio=et2, ainsi que la façon*socio=rien dont il conviendrait de procéder pour modifier, au Canada*socio=us7b1, la constitution*socio=et2 actuelle*socio=us8b. La Conférence*socio=et2c a discuté à fond*socio=ec0 et en toute franchise les *socio=rien principes applicables *socio=nil à une telle méthode*socio=et2c2 générale de modification*socio=rien, et l'accord*socio=et2c s'est fait sur plusieurs points*socio=rien. Les membres de la Conférence*socio=et2c estiment tous que des progrès*socio=uv2 considérables*socio=rien ont été réalisés, et sont particulièrement heureux*socio=uv19 de l'harmonie*socio=uv17b qui a régné et de l'esprit*socio=rien de collaboration*socio=uv4 dont tous les délégués*socio=et2c ont fait preuve*socio=rien durant toutes les délibérations*socio=et2c. Des parties importantes*socio=rien de la constitution*socio=et2 portant sur (les droits*socio=et2a1 provinciaux*socio=et2b2 qu'on considère comme fondamentaux*socio=rien ont été étudiés en détail*socio=rien et il y a eu progrès*socio=uv2 considérable*socio=rien dans la voie*socio=rien de l'entente*socio=et2c. Diverses*socio=rien formules à suivre pour modifier la constitution*socio=et2 ont été soumises, formules qui, tout en sauvegardant les droits*socio=et2c4 fondamentaux*socio=rien, assureraient à la constitution*socio=et2 un degré*socio=rien suffisant de flexibilité*socio=uv33. La Conférence*socio=et2c a prié le Comité*socio=et1 permanent des procureurs_généraux*socio=in4, d'étudier les propositions*socio=et2c dont elle a été saisie*socio=in4, en vue d'en arriver à une formule*socio=et2c2 de modification*socio=et2c1 satisfaisante*socio=rien pour tous les gouvernements*socio=et1 intéressés. Le Comité*socio=et2c permanent*socio=rien s'est réuni aujourd'hui*socio=us8b à la fin de l'après*socio=rien midi*socio=rien et est convenu que les procureurs_généraux des provinces*socio=et2b2 et le ministre_de_la_justice*socio=uv13 échangeraient leurs vues par correspondance*socio=ec6 en prévision*socio=et7a d'une réunion*socio=rien à Ottawa*socio=us7b8 le 13 novembre*socio=rien 1950, afin que les questions*socio=rien dont il a été saisi puissent être étudiées plus à fond*socio=ec0 et qu'un rapport*socio=et2c soit élaboré qui sera soumis à une troisième*socio=rien session*socio=et1 plénière de la Conférence*socio=et2c au sujet de la *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/62} constitution*socio=et2, laquelle sera tenue immédiatement après la conférence*socio=et2c fédérale*socio=et2b1 provinciale*socio=et2b2 sur les questions*socio=rien financières*socio=ec20 et autres qui aura lieu*socio=rien à Ottawa*socio=us7b8 le 4 décembre*socio=rien 1950. Le Comité*socio=et2c permanent*socio=rien a aussi été autorisé à étudier les moyens et procédés*socio=et7a à employer pour établir une constitution*socio=et2 canadienne*socio=us2c3 au Canada*socio=us7b1, à titre d'acte*socio=et2 essentiellement canadien*socio=us2c3. Est il entendu que cette déclaration*socio=rien peut-être remise à ces messieurs*socio=rien de la presse*socio=in8b, à titre de communiqué*socio=in8b de la Conférence'' En rédigeant cette déclaration*socio=rien, nous n'avons pas oublié, et j'ai rappelé à mes collègues*socio=rien ce bon mot*socio=rien de mon ami*socio=uv18, Monsieur*socio=rien Pearson*socio=us9, au sujet d'un communiqué*socio=in8b de presse*socio=in8b, que si l'on avait émis un communiqué*socio=in8b de presse*socio=in8b à Runnymead*socio=rien, il aurait été conçu à peu près en ces termes*socio=rien: "Les barons*socio=rien, les évêques*socio=in7 et le roi*socio=et1 Jean*socio=us9 se sont réunis à Runnymead*socio=rien, ont discuté franchement et à fond*socio=ec0 la question*socio=rien des relations entre la couronne et les sujets, et en sont venus à des conclusions*socio=rien jugées avantageuses*socio=rien." Je ne veux pas donner à entendre que les décisions*socio=rien prises ici revêtent l'importance*socio=rien de la Grande_charte*socio=et2c4, mais il nous a été grandement utile de constater que tous les membres présents*socio=rien à la Conférence*socio=et2c désirent sincèrement faire tout en leur pouvoir pour atteindre le but*socio=rien visé, qui est de régler au Canada*socio=us7b1 les questions*socio=rien intéressant les Canadiens*socio=us2c3, et que nous sommes déterminés de voir à ce que ces questions*socio=rien soient éventuellement réglées par l'intermédiaire d'institutions*socio=et1 responsables envers le peuple*socio=us2a1 canadien*socio=us2c3. On remarquera, d'après cette déclaration*socio=rien, que le Comité*socio=et2c permanent*socio=rien doit poursuivre l'étude*socio=rien des conclusions*socio=rien que nous avons pu atteindre au cours*socio=rien de nos discussions*socio=et2c et réunions*socio=rien de ces trois derniers jours*socio=rien, et qu'il poursuivra l'étude*socio=rien des nombreuses*socio=rien formules qui on.t été proposées et dont une, espère-t-on, ralliera notre unanimité*socio=et2c2 à tous sans que personne cherche à imposer des vues qui, de l'avis de certains, ne sauraient être considérées en toute confiance*socio=rien comme susceptibles*socio=rien de s'appliquer d'une manière satisfaisante*socio=rien pour toutes les parties de la population*socio=us5 du Canada*socio=us7b1. Nous nous rendons compte que la Confédération*socio=et2 elle même n'a pas été réalisée en une réunion*socio=rien, mais qu'il a fallu du temps*socio=rien pour que les délégués*socio=et2c réunis à Charlottetown*socio=us7b8, à Québec*socio=us7b8, puis au *socio=rien Palais de Westminster de*socio=nil Londres, *socio=nil puissent examiner sérieusement le point de vue l'un de l'autre et élaborer un document*socio=rien tendant à créer une nation*socio=us2a3 unie et non pas un État*socio=et0 dans lequel une large partie de la population*socio=us5 aurait l'impression*socio=rien que ses droits*socio=uv31 ou ses institutions*socio=et1 légitimes*socio=uv25 seraient en danger*socio=rien. C'est dans cet esprit*socio=rien que nous avons procédé*socio=et7a. Je crois que, ayant agi et continuant d'agir de notre mieux, nous pourrons arriver à des résultats*socio=rien qui justifieront la grande*socio=rien, la très bienveillante*socio=rien et la presque munificente*socio=rien hospitalité*socio=uv27a que nous ont accordée le premier_ministre*socio=et6 de Québec*socio=us7b2 et ses collègues*socio=rien, alors que nous nous acquittions de la responsabilité*socio=uv16 d'administrer les affaires publiques*socio=uv8 de la nation*socio=us2a3. Parlant en mon nom*socio=rien personnel et au nom*socio=rien de mes collègues*socio=rien du gouvernement*socio=et1 fédéral*socio=et2b1, je tiens à offrir au premier_ministre*socio=et6 de Québec*socio=et2b2 des remerciements*socio=rien très sincères*socio=uv27a pour son hospitalité*socio=uv27a, pour son aimable*socio=uv18 attitude*socio=rien pendant tout le temps*socio=rien de la Conférence*socio=et2c et pour nous avoir démontré d'une façon*socio=rien très convaincante*socio=rien qu'il est comme nous tous sincère*socio=uv27a dans son désir*socio=rien d'assurer le succès*socio=rien de notre entreprise. *{ Pagination d'origine du document: 1950-02/63} *locuteur=ont-fros Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6, messieurs*socio=rien, j'aimerais ajouter quelques mots*socio=rien de remerciements*socio=rien à Monsieur*socio=rien Duplessis*socio=us9, à ses collègues*socio=rien et à la population*socio=us5 de Québec*socio=us7b8 pour l'hospitalité*socio=uv27a dont nous avons été l'objet*socio=rien dans cette admirable*socio=uv21 vieille*socio=us4 capitale. Cet *socio=rien après midi, *socio=nil j'ai visité la ville*socio=us7a3 et les environs*socio=rien en compagnie*socio=ec0 de Monsieur*socio=rien Macdonald*socio=us9. Tout en admirant les lieux*socio=rien historiques*socio=us8a, nous ne pouvions nous empêcher de songer aux belles traditions*socio=uv14 de cette grande_ville*socio=us7a3. Nous avons vu et examiné de près la plus ancienne*socio=us8a maison*socio=in10 de Québec*socio=us7b8, et nous en avons admiré tous les détails*socio=rien. Monsieur*socio=rien Macdonald*socio=us9 m'a donné à entendre que la Nouvelle_écosse*socio=us7b3 comptait aussi des édifices*socio=rien assez anciens*socio=us8a, sans toutefois affirmer qu'ils l'étaient plus que la maison*socio=in10 que nous avons vue aujourd'hui*socio=us8b. Nous nous sommes ensuite rendus dans l'île*socio=rien, qui nous a charmés*socio=rien par la beauté*socio=rien de ses paysages*socio=rien. Partout nous avons remarqué des indices de prospérité*socio=ec0 et de progrès*socio=uv2, qui nous ont fort intéressés. Sans doute l'histoire*socio=us8a et la tradition*socio=uv14 ont elles leur importance*socio=rien, mais le progrès*socio=uv2 a bien aussi la sienne. Tout cela a été à la fois*socio=rien très agréable*socio=uv19 et très utile. Aussi, remercions nous Monsieur*socio=rien Duplessis*socio=us9 et la population*socio=us5 de sa province*socio=us7b2 de leur grande*socio=rien bienveillance*socio=uv27a et de leur générosité*socio=uv27a. Je sais que depuis une journée*socio=rien ou deux les journalistes*socio=us10 sont affamés de nouvelles sur nos travaux*socio=rien. Nous pourrions même dire que nous les avons vraiment malmenés. En les privant de nouvelles nous leur suscitons, je le sais, des ennuis*socio=rien. J'ai noté non sans intérêt*socio=rien que, selon un ou deux journaux*socio=in8b, j'avais quitté Québec*socio=us7b8 de fort mauvaise humeur*socio=rien. Je dirai tout d'abord*socio=rien que je ne me laisse jamais entraîner aux accès*socio=rien d'humeur*socio=rien. Et, en tout cas*socio=rien, si la chose*socio=rien m'arrivait, je ne songerais certes pas à m'éloigner de Québec*socio=us7b8; je resterais ici. De fait, je vais passer ici une partie de la journée*socio=rien de demain*socio=us8c. Québec*socio=us7b8 est une ville*socio=us7a3 très intéressante*socio=rien et je suis peiné de rentrer chez moi, à cause du grand nombre de belles choses*socio=rien à voir en cette ville*socio=us7a3. Ce qui a donné lieu*socio=rien à la rumeur*socio=in0, c'est peut-être que mon collègue*socio=rien, Monsieur*socio=rien Porter*socio=us9, a dû retourner à Toronto*socio=us7b8 pour prononcer une allocution*socio=in0 devant la classe des nouveaux*socio=rien diplômés*socio=in2 à Osgoode_hall*socio=in2, classe formée de jeunes*socio=us4 avocats*socio=us10 qui se lancent dans la carrière*socio=rien. Monsieur*socio=rien Porter*socio=us9 et moi avons été bien frappés depuis quelques mois*socio=rien par la valeur*socio=rien des jurisconsultes*socio=us10 en matière*socio=rien constitutionnelle*socio=et2. Or, Monsieur*socio=rien Porter*socio=us9 a peut-être pensé que dans ce groupe de nouveaux*socio=rien diplômés*socio=in2 se trouvent de futures*socio=us8c célébrités*socio=rien, et que sa présence*socio=rien là bas pour aider de ses conseils*socio=rien, au seuil*socio=rien de leur carrière*socio=rien, ces jeunes*socio=us4 spécialistes*socio=ec12 des questions*socio=rien constitutionnelles*socio=et2, offrait peut-être autant d'importance*socio=rien que sa présence*socio=rien à la Conférence*socio=et2c. Tel a été en tout cas*socio=rien le motif*socio=rien de son départ*socio=rien qui, sans doute, a inspiré la fausse nouvelle publiée par certains journaux*socio=in8b. Monsieur*socio=rien le premier_ministre*socio=et6 et messieurs*socio=rien, depuis quelques jours*socio=rien nous nous sommes occupés de sujets de *socio=rien grande importance nationale*socio=us2a3, de*socio=nil besoins*socio=uv26 *socio=nil essentiels, du *socio=rien mode fondamental de*socio=nil vie *socio=nil de nos gens*socio=us2. Nous nous sommes occupés du Canada*socio=us7b1 même. La population*socio=us5 n'attend pas de notre part des *socio=rien décisions hâtives.*socio=nil La*socio=nil question *socio=nil est bien trop importante*socio=rien pour cela. Il suffit de considérer la grande_oeuvre que nous accomplissons pour en saisir l'importance*socio=rien et les conséquences*socio=rien. Je puis affirmer que ces derniers jours*socio=rien, et, à vrai dire, depuis que la Conférence*socio=et2c s'est assemblée en janvier*socio=rien dernier, il n'est surgi aucun désaccord*socio=us11 entre nous. Nous avons fouillé les points*socio=rien de vue et les problèmes*socio=rien des autres, mais c'est de cette façon*socio=rien que s'est fait notre pays*socio=us7a1. C'est ainsi que ceux