*{ La Sécurité sociale dans le Canada de demain (Rapport Axworthy, 1994) } *{ pagination originale du document: page 7} Programme*socio=et0a: emploi*socio=ec4 et croissance*socio=rien. La sécurité_sociale*socio=et6 dans le Canada*socio=te10 de demain*socio=te4. Introduction*socio=rien. Le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 est l'un des traits distinctifs*socio=rien du Canada*socio=te10. Notre pays*socio=te8 veut donner à ses enfants*socio=et10 toutes les *socio=rien chances possibles *socio=nil de bien débuter dans la vie*socio=rien. Il veut permettre à tous ses habitants*socio=ac28 de combler leurs besoins*socio=uv14 fondamentaux*socio=rien. Il veut que toutes les familles*socio=et10 vivent dans la dignité*socio=uv25. Le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 soutient les personnes*socio=ac28 les plus vulnérables*socio=rien de notre société*socio=ac22, tout en aidant les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à améliorer leur situation*socio=rien. La sécurité_sociale*socio=et6 incarne les valeurs*socio=uv0 de justice*socio=uv6, de tolérance*socio=uv25 et de compassion*socio=uv30 qui caractérisent notre pays*socio=te8. Ce système*socio=rien est formé d'un *socio=rien vaste ensemble de*socio=nil politiques*socio=et0a *socio=nil et de programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8 et provinciaux*socio=te7. Certains domaines*socio=rien, comme l'assurance-chômage*socio=et6 et la sécurité_de_la_vieillesse*socio=et6, relèvent clairement du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. D'autres, comme l'éducation*socio=et6, l'aide_sociale*socio=et6 et les services_sociaux*socio=et6, sont de compétence*socio=et4 provinciale*socio=te7, mais souvent assorties d'une aide*socio=rien fédérale*socio=te8. Enfin, dans d'autres domaines*socio=rien comme la formation*socio=ec4 de la main-_d'_oeuvre*socio=ac2, les deux paliers*socio=rien de gouvernement*socio=ac19 interviennent. Souvent, une même personne*socio=ac28 va et vient entre les services*socio=et6 offerts*socio=rien par les différents*socio=rien gouvernements*socio=ac19. Dans l'ensemble*socio=rien, depuis sa création*socio=rien, notre système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 a donné des résultats*socio=rien dont la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23 tire une *socio=rien juste fierté.*socio=nil Tous*socio=nil ensemble*socio=uv17,*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil nous avons créé et maintenu un système*socio=rien envié de par le monde*socio=te9, système*socio=rien qui a aidé plusieurs générations*socio=ac25 de citoyens*socio=ac10 à mieux vivre*socio=rien. Aujourd'hui, nous devons nous assurer que le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 continuera d'aider nos enfants*socio=et10 à se développer, protégera toujours les personnes*socio=ac28 dans le besoin*socio=uv14, offrira encore à chacun un avenir*socio=te4 plein d'espoir*socio=uv30 et de promesses*socio=rien. Le monde*socio=rien, cependant, a évolué plus vite que nos programmes*socio=et0a. Depuis dix ans*socio=rien, surtout, le rythme*socio=rien incroyable des changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5, économiques*socio=ec0 et sociaux*socio=et6 a bouleversé nos vies*socio=rien et nos moyens*socio=rien d'existence*socio=rien. Les approches et politiques*socio=et0a gouvernementales*socio=ac19 n'ont pas suivi. C'est l'esprit*socio=rien de la réforme*socio=uv32 que nous décrivons ici: choisir ensemble*socio=uv17 la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de bâtir le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 du vingt_et_unième_siècle*socio=te4. *{ pagination originale du document: page 8} Le contexte*socio=rien du changement*socio=uv32. L'assurance-chômage*socio=et6 est un *socio=rien bon exemple du*socio=nil retard *socio=nil qu'ont pris nos programmes*socio=et0a par rapport*socio=rien au rythme*socio=rien du changement*socio=uv32 économique*socio=ec0. Pour aider les gens*socio=ac28 qui perdent leur emploi*socio=ec4, le régime*socio=et0a remplace leur revenu*socio=ec0 pendant qu'ils cherchent un travail*socio=ec4 semblable*socio=rien. Maintenant, victimes*socio=rien du changement*socio=uv32 économique*socio=ec0, de plus en plus d'entre eux se rendent compte*socio=rien qu'ils n'ont pas simplement perdu un emploi*socio=ec4, mais une profession*socio=ec4, une carrière*socio=rien ou une industrie*socio=ac6. Beaucoup ne retrouveront jamais plus un emploi*socio=ec4 semblable*socio=rien. Ils sont privés*socio=rien non seulement d'un revenu*socio=ec0, mais encore de la dignité*socio=uv25 du travail*socio=uv23. Quand on paie les gens*socio=ac28 pour chercher un emploi*socio=ec4 semblable*socio=rien à celui qu'ils ont perdu, parfois, on les aide*socio=rien seulement à trouver l'emploi*socio=ec4 qu'ils peuvent obtenir aujourd'hui, peut-être à temps_partiel*socio=ec4, mal payé, non spécialisé*socio=ec4. Pourtant, en tant que société*socio=ac22, n'est-il pas dans notre intérêt*socio=uv12 de faire davantage? Quand des personnes*socio=ac28 découvrent du jour*socio=rien au lendemain*socio=rien que leurs qualifications*socio=ec4 sont insuffisantes*socio=rien ou dépassées, n'est-il pas dans notre intérêt*socio=uv12 de les aider à se recycler en fonction*socio=rien des emplois*socio=ec4 avantageux*socio=rien qu'offre*socio=rien l'économie*socio=ec0 d'aujourd'hui? Et qu'en est-il des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24? Souvent, nos systèmes*socio=rien les considèrent d'office*socio=rien comme inaptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4, alors que l'évolution*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et économique*socio=ec0 leur ouvre de *socio=rien nouvelles perspectives d'*socio=nil emploi*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Il est coûteux*socio=ec0 et cruel de garder ainsi les gens*socio=ac28 dans un état*socio=rien de dépendance*socio=uv4. Nos établissements*socio=rien, nos services*socio=et6 et nos programmes*socio=et0a doivent mieux servir la population*socio=ac22. Qu'en est-il de nos enfants*socio=et10, qui sont l'avenir*socio=te4 de notre pays*socio=te8? Nous devons porter attention*socio=rien au rapport*socio=rien publié en 1993 par le Comité*socio=rien des nations_unies*socio=ac20 sur les droits*socio=uv8 économiques*socio=ec0, sociaux*socio=et6 et culturels*socio=et8, dans lequel on conclut sans ambages*socio=rien que le Canada*socio=te10 n'a pas assez combattu la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. Il est clair*socio=rien que nous avons des leçons*socio=rien à tirer de cette *socio=rien évaluation sévère.*socio=nil *socio=nil L'un des grands*socio=rien défis*socio=et9 d'aujourd'hui, c'est d'offrir des services*socio=et6 à la mesure*socio=rien de nos moyens*socio=rien. Au cours*socio=rien des années*socio=rien 1950 et 1960, en pleine*socio=rien industrialisation*socio=ec0 et débordant de ressources_naturelles*socio=ec1, le Canada*socio=te10 s'est habitué à une croissance*socio=rien rapide et ininterrompue*socio=rien - tout comme le Japon*socio=te10, dans les années_1970*socio=te2 et 1980. Les recettes*socio=et3 publiques*socio=et2 ont augmenté en conséquence*socio=rien. Il n'y avait aucune raison*socio=rien de croire que ce miracle*socio=rien prendrait fin*socio=rien et que la croissance*socio=rien ralentirait. Pourtant, au milieu*socio=rien des années_1970*socio=te2, c'est précisément ce qui s'est produit*socio=rien. Comme les recettes*socio=et3 publiques*socio=et2 ont diminué en conséquence*socio=rien, nous avons comblé la différence*socio=rien en empruntant. Pendant deux décennies*socio=rien, collectivement, nous avons creusé toujours plus l'écart*socio=rien entre nos dépenses*socio=ec0 et notre production*socio=ec0, en achetant à crédit*socio=ec3. Résultat*socio=rien: toute proportion*socio=rien gardée notre pays*socio=te8 a l'un des plus *socio=rien hauts taux d'*socio=nil endettement*socio=et3 public*socio=et2 au*socio=nil monde*socio=te9.*socio=nil Les*socio=nil dettes*socio=et3 fédérale*socio=te8 et*socio=nil provinciales*socio=te7 *socio=nil réunies représentent plus de 98 % de la valeur*socio=ec0 annuelle*socio=rien de l'économie*socio=ec0. Étouffés par l'intérêt*socio=ec3 qu'ils doivent payer sur cette dette*socio=et3, les gouvernements*socio=ac19 ont énormément de mal à offrir les services*socio=et6 dont la population*socio=ac22 a besoin*socio=uv14 et auxquels elle se fie. Imaginez: en 1980-1981, les intérêts*socio=ec3 payés par les gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 absorbaient 15 cents*socio=rien de chaque dollar*socio=ec0 de recette*socio=et3; depuis, cette part*socio=rien a augmenté des deux tiers, pour atteindre environ 26 cents*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 9} Plus la dette*socio=et3 augmente, plus les frais*socio=ec0 d'intérêt*socio=ec3 sont élevés et moins il reste*socio=rien d'argent*socio=ec0 pour les services*socio=et6. Si nous voulons que la prochaine*socio=rien génération*socio=ac25 reçoive des services*socio=et6 gouvernementaux*socio=ac19 acceptables*socio=rien par rapport*socio=rien à sa *socio=et3 contribution fiscale,*socio=nil *socio=nil nous devons changer notre approche. Le statu_quo*socio=et9 n'est pas possible*socio=rien. Les changements*socio=uv32 qui ont touché notre économie*socio=ec0, nos familles*socio=et10, nos milieux*socio=rien de travail*socio=ec4, nos collectivités*socio=ac22 et notre situation*socio=rien financière*socio=et3 collective*socio=ac22 sont si profonds*socio=rien que nous ne pouvons plus nous contenter de retoucher nos politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6. C'est tout le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 du Canada*socio=te10 qui doit être*socio=rien corrigé. Il s'agit d'une *socio=rien tâche importante,*socio=nil *socio=nil à laquelle tous les Canadiens*socio=ac23 et toutes les Canadiennes*socio=ac23 seront appelés à réfléchir attentivement et à participer au cours*socio=rien des mois*socio=rien qui viennent. Notre génération*socio=ac25 doit mettre à profit*socio=rien son ingéniosité*socio=rien pour façonner les programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 de demain*socio=te4, tout comme les générations*socio=ac25 précédentes*socio=rien ont trouvé, après*socio=rien la seconde_guerre_mondiale*socio=te1, des solutions*socio=rien pour répondre aux besoins*socio=uv14 sociaux*socio=et6 de l'après-guerre*socio=te2. Quelle sorte*socio=rien de changement*socio=uv32? Il est incontestable*socio=rien que le "filet*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6" que nous avons créé au cours*socio=rien des *socio=rien dernières décennies *socio=nil a contribué à faire du Canada*socio=te10 l'un des pays*socio=te8 les plus florissants*socio=rien au monde*socio=te9, à en faire une nation*socio=ac22 prospère et pleine*socio=rien d'avenir*socio=te4. Grâce*socio=rien à des mesures*socio=et0a comme l'assurance-chômage*socio=et6, l'aide_sociale*socio=et6, les services_sociaux*socio=et6, les prestations*socio=et3 pour enfants*socio=et10, les pensions*socio=et3 universelles*socio=uv7 de retraite*socio=ec4 et un réseau*socio=rien national*socio=ac22 de collèges*socio=et6 et d'universités*socio=et6 facilement accessibles*socio=uv7, notre pays*socio=te8 est devenu l'un des porte-étendard*socio=rien de valeurs*socio=uv0 progressistes*socio=uv3. La compassion*socio=uv30, la volonté*socio=rien d'assurer gîte et couvert à tous, l'égalité*socio=uv7 des chances*socio=rien, voilà les fondements*socio=rien du système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 dont nous avons hérité. Et voilà les valeurs*socio=uv0 que nous devons préserver, à l'heure*socio=rien de repenser et de moderniser le système*socio=rien. Mais nous devons aller plus loin. Dans cette *socio=rien prochaine génération,*socio=nil les*socio=nil programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 *socio=nil ne doivent pas seulement servir à partager la richesse*socio=ec0 et à protéger les membres*socio=ac28 défavorisés*socio=ac24 de notre société*socio=ac22: ils doivent surtout permettre à chacun de se mettre en valeur*socio=rien et, ainsi, contribuer à la reprise*socio=ec3 économique*socio=ec0. En aidant les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à acquérir les compétences*socio=uv29 requises*socio=rien pour exceller dans le monde*socio=rien de l'information*socio=et8 - celui d'aujourd'_hui*socio=te3 et celui de demain*socio=te4 - notre système*socio=rien social*socio=et6 peut jouer un *socio=rien rôle vital *socio=nil pour que la classe_moyenne*socio=ac24 cesse de s'effriter et reprenne son expansion*socio=uv32. Depuis 15 ans*socio=rien, l'évolution*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et la montée de la concurrence*socio=ec3 mondiale*socio=te9 ont fait*socio=rien mal aux grandes*socio=rien usines*socio=ac6 et aux industries*socio=ac6 du secteur*socio=rien primaire*socio=ec1. Elles ne peuvent plus payer les bons*socio=rien salaires*socio=ec4 qui, pendant des décennies*socio=rien, avaient permis*socio=rien à une *socio=rien bonne partie *socio=nil de la population*socio=ac22 de vivre*socio=rien à l'aise. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil fermetures*socio=ec4 d'*socio=nil usines*socio=ac6,*socio=nil les*socio=nil licenciements*socio=ec4 *socio=nil et le gel*socio=rien des salaires*socio=ec4 ont miné notre niveau_de_vie*socio=uv14a et laissé beaucoup de gens*socio=ac28 en proie*socio=rien à une insécurité*socio=uv21 nouvelle*socio=rien et insidieuse*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 10} Des centaines*socio=rien de milliers*socio=rien de ces personnes*socio=ac28 ont perdu prématurément*socio=rien leur gagne-pain*socio=ec0, troquant la sécurité*socio=uv21 d'un emploi*socio=ec4 syndiqué*socio=ac7 en usine*socio=ac6 contre des prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 ou un emploi*socio=ec4 à temps_partiel*socio=ec4 mal payé dans l'industrie*socio=rien des services*socio=ec1. Des villes*socio=te5 entières*socio=rien ont été touchées. A l'échelle*socio=rien nationale*socio=te8, un des piliers*socio=rien de la croissance*socio=rien économique*socio=ec0, à savoir*socio=rien le pouvoir_d'_achat*socio=ec3 du consommateur*socio=ac0, s'est érodé. Comme trop de travailleurs*socio=ac2 âgés*socio=ac25 et de jeunes*socio=rien familles*socio=et10 ont été exclus*socio=rien de la classe_moyenne*socio=ac24, notre société*socio=ac22 s'est polarisée de plus en plus: d'un côté*socio=rien, les personnes*socio=ac28 instruites et très qualifiées*socio=ec4 que demandent les employeurs*socio=ac1 - l'élite*socio=ac24 économique*socio=ec0 d'aujourd'hui -; de l'autre, les personnes*socio=ac28 peu scolarisées et sans compétences*socio=uv29 spécialisées*socio=rien, ou aux qualifications*socio=ec4 dépassées, qui perdent du terrain*socio=rien. Comme on le voit, la lutte*socio=et9 contre l'insécurité*socio=uv21 sociale*socio=et6 peut se résumer en quelques mots*socio=rien: aider les gens*socio=ac28 à trouver et conserver un emploi*socio=ec4. Cela se traduit de *socio=rien nombreuses façons,*socio=nil *socio=nil que ce soit par des initiatives*socio=rien visant à améliorer le climat*socio=rien au sein*socio=rien duquel les entrepreneurs*socio=ac1 doivent faire affaires*socio=ec0, ou par le redressement*socio=rien des finances_publiques*socio=et3. Pour cela, il faut améliorer les perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec4, principalement en aidant les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à se perfectionner et tenir leurs compétences*socio=uv29 à jour*socio=rien, nécessaires*socio=rien à la réussite*socio=uv29 dans le marché_du_travail*socio=ec4 d'aujourd'hui. La concurrence*socio=ec3 vient de moins en moins des entreprises*socio=ac6 et des travailleurs*socio=ac2 du voisinage*socio=rien, de la province*socio=te7 d'à côté*socio=rien ou même de la nation*socio=te8 voisine*socio=rien, mais bien du continent*socio=te9 voisin, qu'il s'agisse des pays*socio=te8 asiatiques*socio=ac23 ou de l'Europe*socio=te10. Dans le monde*socio=rien d'aujourd'hui, les mécaniciens*socio=ac3 sont remplacés par des diagnosticiens*socio=rien d'automobiles*socio=ec1 équipés d'ordinateurs*socio=ec5. Des techniciens*socio=ac3 spécialisés*socio=rien surveillent les robots*socio=rien qui ont supplanté les cols_bleus*socio=ac2 sur les chaînes_de_montage*socio=ec1 et les cols_blancs*socio=ac2 dans les bureaux*socio=ec1. Les emplois*socio=ec4 exigent plus d'études*socio=rien et de formation*socio=ec4 que jamais auparavant. Si nous voulons vraiment réduire le chômage*socio=ec4 et relancer l'économie*socio=ec0, il faut absolument nous consacrer à améliorer la capacité*socio=rien des jeunes*socio=ac25 à entrer sur le marché_du_travail*socio=ec4 et celle des adultes*socio=ac25 à s'adapter à l'évolution*socio=uv32 de ce marché*socio=ec3 . Pour maximiser nos perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4, nous avons besoin*socio=uv14 de plus d'emplois*socio=ec4. Et pour avoir plus d'emplois*socio=ec4, nous devons amener plus d'intérêts*socio=rien canadiens*socio=ac23 et étrangers*socio=te9 à investir dans la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4. Il nous faut devenir*socio=rien un *socio=rien véritable pôle d'*socio=nil investissement*socio=ec0.*socio=nil La*socio=nil clé du*socio=nil succès*socio=uv29,*socio=nil *socio=nil c'est de combler nos "lacunes*socio=rien de compétences*socio=uv29", en offrant la main-d'_oeuvre*socio=ac2 la plus instruite et la mieux formée au monde*socio=te9. Voilà quel devrait être*socio=rien notre but*socio=rien commun*socio=uv17 au cours*socio=rien des années_à_venir*socio=te4. Les objectifs*socio=uv31 de la réforme*socio=uv32. Le système*socio=rien actuel*socio=te3 de sécurité_sociale*socio=et6 n'est pas adéquat*socio=rien là où la population*socio=ac22 en a besoin*socio=uv14, et l'est trop là où elle n'en a pas besoin*socio=uv14. Conscient*socio=rien des reformes sociales*socio=et6 importantes*socio=rien déjà entreprises*socio=rien dans plusieurs provinces*socio=te7, le présent*socio=rien gouvernement*socio=ac19 désire vivement faire sa part*socio=rien. En collaboration*socio=uv17 avec ses partenaires*socio=ac28 provinciaux*socio=te7, le secteur_privé*socio=et2 et avec les citoyens*socio=ac10, il veut chercher les *socio=rien meilleures façons *socio=nil d'atteindre trois grands*socio=rien objectifs*socio=uv31: *{ pagination originale du document: page 11} - les emplois*socio=ec4: aider les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à trouver et à conserver un emploi*socio=ec4, en s'assurant qu'ils possèdent les connaissances*socio=rien et les compétences*socio=uv29 voulues pour concurrencer les travailleurs*socio=ac2 les plus qualifiés*socio=ec4 du monde*socio=te9. - l'aide*socio=rien aux personnes*socio=ac28 les plus vulnérables*socio=rien: soutenir le revenu*socio=ec0 des personnes*socio=ac28 démunies*socio=ac24, tout en favorisant chez elles le développement*socio=rien de l'autonomie*socio=uv4, de la confiance*socio=rien en soi*socio=rien et de l'initiative*socio=rien, et s'attaquer à la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. - la viabilité*socio=rien financière*socio=ec0: s'assurer que le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 est à la mesure*socio=rien de nos moyens*socio=rien et qu'il est géré plus efficacement, tout en veillant à mettre un terme*socio=rien aux abus*socio=rien et au gaspillage*socio=rien. Il s'agit là d'un programme*socio=et0a ambitieux*socio=rien. Rappelons qu'il a fallu des décennies*socio=rien pour mettre en place*socio=rien le filet*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 actuel*socio=te3. L'élaboration*socio=rien d'un *socio=rien nouveau système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 *socio=nil devra donc se faire étape*socio=rien par étape*socio=rien si nous voulons qu'il soit durable*socio=rien et dynamique*socio=rien. Aucune réforme*socio=uv32 ne se fait*socio=rien du jour*socio=rien au lendemain*socio=rien. Nous devrons naviguer dans des eaux*socio=rien inconnues, mettre à l'épreuve*socio=rien des *socio=rien idées nouvelles *socio=nil et apprendre sur le tas*socio=rien. Après*socio=rien avoir défini les *socio=rien nouvelles solutions,*socio=nil *socio=nil il nous faudra plusieurs années*socio=rien pour les mettre en oeuvre*socio=rien convenablement, et cette mise en oeuvre*socio=rien devra sans doute*socio=rien se faire par étapes*socio=rien. Son rythme*socio=rien dépendra aussi de la situation*socio=rien financière*socio=ec0 de notre pays*socio=te8. Avant d'entreprendre une telle démarche*socio=rien, les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 devront s'entendre sur un plan*socio=rien d'action*socio=rien et définir le cadre*socio=rien d'intervention*socio=et2 qui orientera la réforme*socio=uv32 des politiques*socio=et0a sociales*socio=et6 à l'aube*socio=rien du vingt_et_unième_siècle*socio=te4. Cela ne sera pas facile*socio=rien, car des *socio=rien forces nombreuses,*socio=nil complexes et*socio=nil contradictoires *socio=nil sont en jeu*socio=rien. Dans un *socio=rien premier temps,*socio=nil *socio=nil il nous faut tenir un vigoureux*socio=rien débat*socio=et9 à l'échelle*socio=rien du pays*socio=te8. Pour faire surgir des idées*socio=rien et stimuler l'intérêt*socio=uv12 de la population*socio=ac22, le *socio=rien présent document de*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil propose un certain nombre*socio=rien de perspectives*socio=rien de réforme*socio=uv32, en fonction*socio=rien de trois *socio=rien grands domaines:*socio=nil l'*socio=nil emploi*socio=ec4,*socio=nil l'*socio=nil acquisition du*socio=nil savoir *socio=nil et la sécurité*socio=uv21. Les questions*socio=rien relatives à la sécurité_sociale*socio=et6 des personnes*socio=ac28 âgées*socio=ac25 et au régime*socio=et0a de soins*socio=et6 de santé*socio=et6, deux *socio=rien éléments importants du*socio=nil système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 du*socio=nil Canada*socio=te10,*socio=nil *socio=nil ne sont pas traitées dans le *socio=rien présent document.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil elles ne sont pas liées au *socio=rien thème central *socio=nil qui nous préoccupe ici: comment améliorer les perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4 des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23, et comment les aider à se trouver du travail*socio=ec4. Partenaires*socio=ac28 dans la réforme*socio=uv32. Le *socio=rien présent document présente les*socio=nil solutions *socio=nil envisagées par le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 pour améliorer et moderniser le volet*socio=rien fédéral*socio=te8 du système*socio=rien canadien*socio=ac23 de sécurité_sociale*socio=et6. Cependant, en cherchant à améliorer leurs perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4 et à accroître leur sécurité*socio=uv21 dans un monde*socio=rien en constante*socio=rien évolution*socio=uv32, les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 se heurtent à des problèmes*socio=rien qui relèvent rarement d'un *socio=rien seul palier de*socio=nil gouvernement*socio=ac19.*socio=nil *{ pagination originale du document: page 13} Certains*socio=nil éléments cruciaux du*socio=nil système,*socio=nil *socio=nil notamment l'éducation*socio=et6 et l'aide_sociale*socio=et6, sont de compétence*socio=et4 provinciale*socio=te7 et territoriale*socio=te7. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 n'a aucune intention*socio=rien de s'ingérer dans des dossiers*socio=rien où il n'a pas sa place*socio=rien. Néanmoins, la réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6 intéresse les deux paliers*socio=rien de gouvernement*socio=ac19. D'un côté*socio=rien comme de l'autre, on doit se concentrer sur les besoins*socio=uv14 des gens*socio=ac28, et faire sa part*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est résolu à travailler de concert*socio=uv17 avec les provinces*socio=te7 et les territoires*socio=te7 afin que la réforme*socio=uv32 des programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 se renforce mutuellement. Voilà ce que vise le fédéralisme*socio=et4. En dernière*socio=rien analyse, les problèmes*socio=rien énoncés ici ne sont la responsabilité*socio=et4 directe*socio=rien ni du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 ni des gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7. Ils relèvent plutôt des employeurs*socio=ac1, des travailleurs*socio=ac2, des collectivités*socio=ac22, des groupes*socio=ac18 bénévoles*socio=rien, des familles*socio=et10 et des particuliers*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac19 peuvent et doivent prendre l'initiative*socio=rien, mais ils obéissent au peuple*socio=ac22. Par conséquent*socio=rien, c'est toute la population*socio=ac22 du Canada*socio=te10 qui doit mettre l'épaule*socio=rien à la roue pour trouver les solutions*socio=rien qui nous permettront de résoudre les problèmes*socio=rien de l'emploi*socio=ec4, de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et de la sécurité*socio=uv21 dans les années_1990*socio=te3 et au delà. Cette tâche*socio=rien est essentielle*socio=rien, si nous voulons préserver un système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 digne*socio=rien des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23 et à la mesure*socio=rien de notre époque*socio=te3. *{ pagination originale du document: page 15} Chapitre*socio=rien 1: Le contexte*socio=rien de la réforme*socio=uv32. Le monde*socio=rien de l'emploi*socio=ec4. Les transformations*socio=uv32 qui bouleversent notre société*socio=ac22 sont liées à une restructuration*socio=uv32 fondamentale*socio=rien de l'économie*socio=ec0, au Canada*socio=te10 et partout dans le monde*socio=te9. A la base*socio=rien de cette restructuration*socio=uv32, on trouve le progrès*socio=uv32 technique*socio=ec5, qui révolutionne notre façon*socio=rien de travailler et de faire des affaires*socio=ec0. L'exemple*socio=rien des ordinateurs*socio=ec5 personnels*socio=rien est frappant. Il y a dix ans*socio=rien, c'étaient des curiosités*socio=rien; aujourd'hui, ils sont indispensables*socio=rien. D'autres percées techniques*socio=ec5, également fondées sur les puces*socio=rien informatiques*socio=ec5, révolutionnent l'industrie*socio=rien manufacturière*socio=ec1 où robots*socio=rien et procédés*socio=rien gérés par ordinateur*socio=ec5 prennent de plus en plus le pas sur les *socio=rien procédés traditionnels.*socio=nil Les*socio=nil progrès*socio=uv32 phénoménaux *socio=nil que connaissent les télécommunications*socio=et8 modernes*socio=rien aux plans*socio=rien de la vitesse*socio=rien et de l'efficacité*socio=uv29 permettent d'entrer en contact*socio=rien presque instantanément avec n'importe quel endroit*socio=rien du monde*socio=te9, ou presque. Dans tous ces domaines*socio=rien, la rapidité*socio=rien de fonctionnement*socio=uv31 augmente constamment, ce qui modifie notre perception*socio=rien même du rythme*socio=rien du travail*socio=ec4. La "révolution*socio=uv32 informatique*socio=ec5" a favorisé l'apparition*socio=rien d'un phénomène*socio=rien encore plus vaste*socio=rien, la "mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0" comme on l'appelle aujourd'hui. Les investisseurs*socio=ac0 peuvent maintenant déplacer des milliards*socio=rien de dollars*socio=rien d'un continent*socio=rien à l'autre en quelques secondes. La production*socio=ec0 est de plus en plus réglée à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9, les multinationales*socio=ac6 ouvrant leurs installations*socio=rien de fabrication*socio=ec1 et d'assemblage*socio=rien là où c'est le plus rentable*socio=ec3. La libéralisation*socio=ec2 du commerce*socio=ec3 et des politiques*socio=et0a d'investissement*socio=ec0 à l'échelle*socio=rien du globe*socio=te9 a renforcé et accéléré cette tendance*socio=rien. Les conséquences*socio=rien qu'en subit*socio=rien le Canada*socio=te10 sont nombreuses*socio=rien. Les fluctuations*socio=rien de cycle*socio=rien des affaires*socio=ec0 mises à part*socio=rien, à long_terme*socio=te4, nos activités*socio=rien manufacturières*socio=ec1 non qualifiées*socio=ec4 et à *socio=rien forte densité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac2 *socio=nil diminuent à mesure*socio=rien que les producteurs*socio=ac0 du tiers_monde*socio=te10 prennent de l'expansion*socio=uv32. Les services*socio=ec1, y compris les services*socio=ec1 de pointe, sont devenus le principal secteur*socio=ec1 de croissance*socio=rien économique*socio=ec0. Cependant, dans ce secteur*socio=ec1 même, le clivage*socio=rien s'accentue entre les professions*socio=ec4 techniques*socio=ec5 exigeant*socio=rien des compétences*socio=uv29 de pointe comme la conception*socio=rien des ordinateurs*socio=ec5, et les emplois*socio=ec4 offerts*socio=rien dans les secteurs*socio=rien comme la restauration*socio=ec1 rapide. Dans l'ensemble*socio=rien, les changements*socio=uv32 économiques*socio=ec0 sont continus*socio=rien, et ils se produisent beaucoup plus rapidement qu'il y a à peine dix ou vingt ans*socio=te2. *{ pagination originale du document: page 16} En conséquence*socio=rien, la nature*socio=rien même du travail*socio=ec4 change. Ce changement*socio=uv32 suit deux *socio=rien grandes tendances.*socio=nil En*socio=nil premier lieu,*socio=nil le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec4 *socio=nil exige des travailleurs*socio=ac2 de plus en plus qualifiés*socio=ec4 et leur impose de s'adapter continuellement au progrès*socio=uv32 technique*socio=ec5. Le tableau*socio=rien ci-dessous montre les besoins*socio=uv14 prévus en matière*socio=rien de qualification*socio=ec4 professionnelle*socio=rien, de 1990 à l' an_2000*socio=te4, par comparaison*socio=rien avec la population_active*socio=ac24 de 1991. Comme le montre le tableau*socio=rien, près de la moitié*socio=rien (45 %) des nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec4 créés pendant les années_1990*socio=te3 exigeront selon toute probabilité*socio=rien plus de 16 années*socio=rien d'études*socio=rien et de formation*socio=ec4. Ce que le tableau*socio=rien n'indique pas aussi clairement, c'est que les personnes*socio=ac28 travaillant à ce niveau*socio=rien de compétence*socio=uv29 doivent continuellement mettre leurs connaissances*socio=rien à jour*socio=rien. Comme le sait bien tout usager*socio=ac28, chaque année*socio=rien apporte son lot*socio=rien de nouveaux*socio=rien ordinateurs*socio=ec5 et de nouveaux*socio=rien logiciels*socio=ec5 qu'il faut apprendre à connaître. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil le*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil devient moins permanent*socio=rien, ce qui donne moins de sécurité*socio=uv21 mais peut-être plus de liberté*socio=uv5 individuelle*socio=rien. Ainsi, la plupart*socio=rien des emplois*socio=ec4 créés au cours*socio=rien des 15 dernières*socio=rien années*socio=te2 sont des postes*socio=ec4 à temps_partiel*socio=ec4. Aujourd'hui, au Canada*socio=te10, environ quatre emplois*socio=ec4 sur dix se démarquent du traditionnel*socio=rien travail*socio=ec4 à plein_temps*socio=ec4 à 40 heures*socio=rien par semaine*socio=rien. Cette situation*socio=rien diffère de celle qui existait aussi récemment qu'en 1976, alors que près de 70 % des emplois*socio=ec4 comportaient des *socio=rien heures régulières de*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Dans l'ensemble*socio=rien, l'économie*socio=ec0 canadienne*socio=ac23 a très bien réussi à créer des emplois*socio=ec4. Entre 1971 et 1993, le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec4 est passé*socio=rien de 8 millions*socio=rien à plus de 12 millions*socio=rien. Même si l'on tient compte*socio=rien des périodes*socio=rien de récession*socio=ec0, le rapport*socio=rien emplois-population au Canada*socio=te10 est passé*socio=rien de 55 % à la fin*socio=rien des années_1960*socio=te2 à 58 % en 1993. Entre octobre*socio=rien 1993 et août*socio=rien 1994, plus de 270 000 emplois*socio=ec4 ont été créés au Canada*socio=te10. *{ pagination originale du document: page 17} Néanmoins, le chômage*socio=ec4 persiste. Ce qui est le plus inquiétant*socio=rien, c'est que depuis la seconde_guerre_mondiale*socio=te1, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 n'a cessé d'augmenter de décennie*socio=rien en décennie*socio=rien, comme en *socio=rien fait foi le*socio=nil tableau *socio=nil qui suit. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 les plus industrialisés, la croissance*socio=rien de l'économie*socio=ec0 et celle de l'emploi*socio=ec4 ne semblent maintenant plus suivre la même courbe. Le nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac4 est demeuré relativement stable*socio=uv20, entre les années*socio=rien 1950 et le début*socio=rien des années_1970*socio=te2, dans les 24 pays*socio=te8 alors membres*socio=ac10 de l'Organisation*socio=ac20 de coopération*socio=uv17 et de développement*socio=uv32 économiques*socio=ec0 (OCDE*socio=ac20). Depuis 1970, il a plus que triplé, avec des hausses en flèche*socio=rien au début*socio=rien des années_1980*socio=te2 et 1990. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 actuel*socio=te3 au Canada*socio=te10, légèrement supérieur*socio=rien à 10 %, se compare à celui qui sévit dans l'union_européenne*socio=te10, où il oscille en moyenne*socio=rien entre 10 et 11 %. Le gros du chômage*socio=ec4 qui nous afflige est d'origine*socio=rien structurelle*socio=rien; en d'autres mots*socio=rien, il n'est pas vraiment touché par les hauts*socio=rien et les bas du cycle*socio=rien économique*socio=ec0. Par exemple*socio=rien, au cours*socio=rien de la *socio=rien dernière décennie,*socio=nil le*socio=nil secteur des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil s'est étendu, tandis que les *socio=rien secteurs traditionnels *socio=nil de la fabrication*socio=ec1 et des ressources_naturelles*socio=ec1 ont stagné ou ont perdu de leur importance*socio=rien. De ce fait*socio=rien, un *socio=rien grand nombre de*socio=nil Canadiens*socio=ac23 *socio=nil et de Canadiennes*socio=ac23 qui travaillaient depuis longtemps chez le même employeur*socio=ac1, même s'ils étaient occasionnellement mis_à_pied*socio=ec4 dans les creux du cycle*socio=rien économique*socio=ec0, ont été définitivement exclus*socio=rien de certains secteurs*socio=ec1 ou de certaines*socio=rien professions*socio=ec4. Malheureusement, ces personnes*socio=ac28 vivent très souvent dans des régions*socio=te6 ou des collectivités*socio=ac22 où il n'existe pas vraiment d'autres débouchés*socio=rien. Ce sont les victimes*socio=rien du chômage*socio=ec4 structurel*socio=rien. Les personnes*socio=ac28 qui perdent leur emploi*socio=ec4 ont également plus de mal à en trouver un autre. Ainsi, l'année*socio=rien dernière*socio=rien, 13 % des chômeurs*socio=ac4 canadiens*socio=ac23 étaient sans travail*socio=ec4 depuis au moins un an*socio=rien. C'est trois fois*socio=rien plus qu'en 1976. En Europe*socio=te10, le chômage*socio=ec4 chronique*socio=rien est devenu un problème*socio=rien encore plus sérieux*socio=rien. Ainsi, en Grande-bretagne*socio=te10, il touche 33 % des chômeurs*socio=ac4. *{ pagination originale du document: page 18} Au Canada*socio=te10, le chômage*socio=ec4 chronique*socio=rien est particulièrement marqué au sein*socio=rien de certains groupes*socio=ac24 comme les Autochtones*socio=ac23, les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et les habitants*socio=ac28 des régions*socio=te6 où l'on n'exploite qu'une seule*socio=rien industrie*socio=ec1 ou qu'une seule*socio=rien ressource_naturelle*socio=ec1. Chez les Autochtones*socio=ac23, par exemple*socio=rien, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 est approximativement deux fois*socio=rien plus élevé que dans le reste*socio=rien de la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23. Les collectivités*socio=ac22 autochtones*socio=ac23 demandent que la stimulation*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 et le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 représentent l'un des *socio=rien éléments prioritaires *socio=nil de la réforme*socio=uv32. Le chômage*socio=ec4 des jeunes*socio=ac25 est un autre phénomène*socio=rien mondial*socio=te9 auquel n'échappe pas le Canada*socio=te10. En 1993, 18 % des jeunes*socio=ac25 Canadiens*socio=ac23 étaient à la recherche*socio=rien d'un emploi*socio=ec4; cette proportion*socio=rien est beaucoup plus forte*socio=rien que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 moyen*socio=rien. Dans certains pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10, elle atteint 30 %. *socio=rien Chose intéressante,*socio=nil *socio=nil c'est dans les pays*socio=te8 où il existe des *socio=et0a programmes d'apprentissage*socio=ec4 *socio=nil complets, comme l'Autriche*socio=te10 et l'Allemagne*socio=te10, que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 des jeunes*socio=ac25 est le plus bas. Pour trop de chômeurs*socio=ac4 qui réussissent à se trouver un emploi*socio=ec4, le répit*socio=rien est de *socio=rien courte durée.*socio=nil *socio=nil Près de 40 % des personnes*socio=ac28 inscrites*socio=rien à l'assurance-chômage*socio=et6 en 1993 avaient reçu des prestations*socio=et3 au moins à trois reprises*socio=rien au cours*socio=rien des cinq*socio=rien années*socio=te2 précédentes*socio=rien - et le pourcentage*socio=rien va en augmentant. Le nombre*socio=rien de ces prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien a presque doublé entre 1980 et le début*socio=rien des années*socio=rien 1990. Le graphique de la page*socio=rien 49 précise*socio=rien ces données. Même chez ceux qui ont réussi à échapper au chômage*socio=ec4, le monde*socio=rien du travail*socio=ec4 est loin d'être*socio=rien aussi stable*socio=uv20 qu'il l'était il y a 20 ans*socio=rien à peine. Personne*socio=rien n'est à l'abri*socio=rien des bouleversements*socio=rien économiques*socio=ec0. On ne parle pratiquement plus d'un "emploi*socio=ec4 à vie*socio=uv14a" chez un seul*socio=rien employeur*socio=ac1, autrefois *socio=rien récompense automatique *socio=nil du dur labeur*socio=rien et de la loyauté*socio=uv27. Une statistique éloquente*socio=rien illustre la mobilité*socio=rien qui caractérise maintenant le marché_du_travail*socio=ec4: environ le quart des salariés*socio=ac2 ont moins d'un an*socio=rien d'ancienneté*socio=ec4 chez le même employeur*socio=ac1. Un autre changement*socio=uv32 important*socio=rien a révolutionné le monde*socio=rien du travail*socio=ec4 durant les deux *socio=rien dernières décennies:*socio=nil l'*socio=nil augmentation régulière du*socio=nil nombre de*socio=nil femmes*socio=ac26 *socio=nil sur le marché_du_travail*socio=ec4. La famille*socio=et10 nucléaire*socio=rien type des années_1950*socio=te2 et 1960*socio=te2 - la famille*socio=et10 traditionnelle*socio=rien avec enfants*socio=et10, le père*socio=et10 exerçant un emploi*socio=ec4 rémunéré et la mère*socio=et10 restant au foyer*socio=et10 pour répondre aux besoins*socio=uv14 de la famille*socio=et10 est dorénavant en minorité*socio=rien. Aujourd'hui, dans plus de 70 % des *socio=et10 couples mariés *socio=nil qui ont des enfants*socio=et10, les deux conjoints*socio=et10 travaillent à l'extérieur*socio=rien du foyer*socio=et10. La participation*socio=rien des femmes*socio=ac26 au marché_du_travail*socio=ec4 rémunéré s'est traduite par des *socio=rien gains énormes,*socio=nil *socio=nil pour les femmes*socio=ac26 et la société*socio=ac22. Cependant, la *socio=rien simple ampleur du*socio=nil phénomène *socio=nil a mis les familles*socio=et10, les collectivités*socio=ac22 et les gouvernements*socio=ac19 face*socio=rien à de nouveaux*socio=rien défis*socio=et9: comment adapter les services_de_garde*socio=et6 aux besoins*socio=uv14 nouveaux*socio=rien? Comment tenir compte*socio=rien davantage de la famille*socio=et10 dans le milieu*socio=rien de travail*socio=ec4? Bien que le mot*socio=rien "travail*socio=ec4" désigne traditionnellement le travail*socio=ec4 rémunéré, les Canadiens*socio=ac23 et leurs gouvernements*socio=ac19 reconnaissent de plus en plus la valeur*socio=ec0 et la contribution*socio=et3 du travail*socio=ec4 non rémunéré au bien-être*socio=uv14a de la population*socio=ac22. Les femmes*socio=ac26 continuent d'assumer la plus grosse part*socio=rien de ces responsabilités*socio=rien non rémunérées. Selon une enquête*socio=rien menée en 1992, près de 75 % des femmes*socio=ac26 au travail*socio=ec4 ayant un enfant*socio=et10 de moins de 10_ans*socio=ac25 et dont le conjoint*socio=et10 travaille aussi se disent stressées par le manque*socio=rien de temps*socio=rien. Voilà qui illustre douloureusement le dilemme*socio=rien dans lequel se trouvent de plus en plus les femmes*socio=ac26 - répondre à la fois*socio=rien aux exigences*socio=rien du travail*socio=ec4 et à celles de la vie*socio=rien familiale*socio=et10. *{ pagination originale du document: page 19} Le monde*socio=rien de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Pour décrocher un emploi*socio=ec4 - et le conserver - dans le marché_du_travail*socio=ec4 de demain*socio=te4, la *socio=rien seule solution *socio=nil sera de mettre constamment ses compétences*socio=uv29 à jour*socio=rien. Ceci exige de la part*socio=rien des citoyens*socio=ac10 canadiens*socio=ac23, des employeurs*socio=ac1 et des gouvernements*socio=ac19 un *socio=rien engagement permanent *socio=nil envers l'éducation*socio=et6 et la formation*socio=ec4. Si l'on veut que les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 s'assurent un minimum*socio=rien de sécurité*socio=uv21 dans ce nouveau*socio=rien marché*socio=ec3 tumultueux*socio=rien et incertain*socio=rien, le monde*socio=rien de l'enseignement*socio=et6 devra se mettre au pas. Son plus grand*socio=rien défi*socio=et9 sera de s'adapter aux changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 et économiques*socio=ec0. Les nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec4 d'aujourd'hui exigent une scolarité*socio=et6 plus poussée et des compétences*socio=uv29 plus avancées et plus spécialisées*socio=rien. Même pour des emplois*socio=ec4 qui, autrefois, n'exigeaient que quelques années*socio=rien de scolarité*socio=et6, il faut aujourd'hui un diplôme*socio=rien d'études*socio=rien secondaires*socio=et6. Comme l'indique le tableau*socio=rien ci-dessous, au cours*socio=rien des trois *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec4 offerts aux*socio=nil diplômés*socio=ac28 universitaires*socio=et6 *socio=nil a augmenté de 17 %, tandis que le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec4 offerts*socio=rien aux personnes*socio=ac28 n'ayant pas de diplôme*socio=rien d'études*socio=rien secondaires*socio=et6 a baissé de 19 %. Avec l'aide*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7 ont doté le Canada*socio=te10 d'un système*socio=rien d'enseignement*socio=et6 solide*socio=rien Notre pays*socio=ac1 se place*socio=rien au *socio=rien premier rang des*socio=nil États*socio=te8 membres*socio=ac10 *socio=nil de l'OCDE*socio=ac20 pour la proportion*socio=rien des adultes*socio=ac25 qui ont au moins commencé des études*socio=rien postsecondaires*socio=et6. Cependant, si nous avons raison*socio=rien d'être*socio=rien fiers*socio=rien de nos systèmes*socio=rien de transmission*socio=rien du savoir*socio=rien, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers*socio=rien: *{ pagination originale du document: page 20} - près de trois millions*socio=rien de Canadiens*socio=ac23 et de Canadiennes*socio=ac23 savent à peine lire et écrire; quatre millions*socio=rien d'autres éprouvent de la difficulté*socio=rien à lire des *socio=rien textes courants;*socio=nil *socio=nil - chaque année*socio=rien, environ 250 000 jeunes*socio=ac25 quittent l'école_secondaire*socio=et6 pour entrer sur le marché_du_travail*socio=ec4; cependant, la plupart*socio=rien d'entre eux ne poursuivent pas d'études*socio=rien ou de formation*socio=ec4 structurées qui faciliteraient la transition*socio=rien; - un trop *socio=rien grand nombre de*socio=nil jeunes*socio=ac25 *socio=nil abandonnent l'école*socio=et6 avant d'avoir terminé leurs études*socio=rien; parmi ces décrocheurs*socio=ac28, beaucoup n'ont jamais eu l'occasion*socio=rien d'acquérir les compétences*socio=uv29 et qualifications*socio=ec4 de base*socio=rien qui leur permettraient d'obtenir un bon*socio=rien emploi*socio=ec4; - un *socio=rien grand nombre de*socio=nil Canadiens*socio=ac23 *socio=nil et de Canadiennes*socio=ac23 qui reçoivent de l'aide_sociale*socio=et6 ou qui touchent des salaires*socio=ec4 peu élevés aimeraient relever leur niveau*socio=rien de qualification*socio=ec4, mais n'ont pas les moyens*socio=rien de le faire. Le monde*socio=rien de la sécurité*socio=uv21. La situation*socio=rien financière*socio=ec0 de nombreuses*socio=rien familles*socio=et10 canadiennes*socio=ac23 s'est détériorée au cours*socio=rien des années_1980*socio=te2 et au début*socio=rien des années_1990*socio=te2. En général, le revenu*socio=ec0 *socio=rien disponible moyen des*socio=nil ménages*socio=et10 *socio=nil n'a pas augmenté depuis le début*socio=rien des années_1980*socio=te2. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil de plus en plus de Canadiens*socio=ac23 et de Canadiennes*socio=ac23 qui ne peuvent trouver un emploi*socio=ec4 se sont rabattus sur l'aide_sociale*socio=et6. En mars*socio=rien 1993, on dénombrait au Canada*socio=te10 3 millions*socio=rien d'assistés_sociaux*socio=ac12 (dont près de 40 % étaient des enfants*socio=et10); il y en avait 1,4 million*socio=rien en mars*socio=rien 1981. Leur nombre*socio=rien a donc doublé en l'espace de 12 ans*socio=rien seulement. Les données provinciales*socio=te7 indiquent que 45 % des chefs*socio=ac28 de ménage*socio=et10 inscrits*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6 en mars*socio=rien 1993 étaient aptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4, chiffre révélateur même si la définition*socio=rien de l'aptitude*socio=rien au travail*socio=ec4 varie d'une province*socio=te7 à l'autre. Ces personnes*socio=ac28 seraient plus employables*socio=ec4 si elles pouvaient plus facilement acquérir des compétences*socio=uv29 de base*socio=rien et une formation_professionnelle*socio=ec4. Lorsque davantage d'emplois*socio=ec4 deviendront disponibles*socio=rien, elles seront prêtes*socio=rien à les occuper. Une autre tranche de 28 % des ménages*socio=et10 se compose de familles_monoparentales*socio=et10 dont le chef*socio=ac28 serait plus en mesure*socio=rien d'obtenir un emploi*socio=ec4 si on lui offrait à la fois*socio=rien des services*socio=et6 de formation*socio=ec4 et des services*socio=et6 de soutien*socio=et6 à l'emploi*socio=ec4 (la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10, par exemple*socio=rien). Enfin, les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 chefs*socio=ac28 de ménage*socio=et10 représentent 20 % du groupe*socio=rien. Certaines*socio=rien de ces personnes*socio=ac28 pourraient s'intégrer au marché_du_travail*socio=ec4 si elles disposaient d'appuis*socio=rien et de services*socio=et6 pertinents*socio=rien. Le tableau*socio=rien ci-contre montre la répartition*socio=rien des ménages*socio=et10 inscrits*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6, selon le motif*socio=rien d'assistance*socio=et6. Il y a 15 ans*socio=te2, les familles_monoparentales*socio=et10, dont le chef*socio=ac28 est le plus souvent la mère*socio=et10, représentaient 11 % de toutes les familles*socio=et10 avec des enfants*socio=et10 de moins de 18_ans*socio=ac25; aujourd'hui, le rapport*socio=rien est de 16 %. Près de 60 % de ces familles*socio=et10 sont à faible_revenu*socio=ac24. Les mères*socio=et10 de famille_monoparentale*socio=et10, surtout celles ayant des enfants*socio=et10 de moins de six_ans*socio=ac25, éprouvent une *socio=rien difficulté particulière *socio=nil à trouver de l'emploi*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 21} Le tableau*socio=rien ci-dessous montre que les emplois*socio=ec4 rémunérés ont diminué dans ce groupe*socio=rien depuis 1987. S'il existe un rapport*socio=rien si étroit*socio=rien entre la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 et la monoparentalité*socio=et10, c'est avant tout parce que les pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 sont insuffisantes*socio=rien, parce qu'elles ne sont pas versées régulièrement ou parce qu'elles ne sont pas versées du tout. Beaucoup de parents*socio=et10 séparés*socio=rien ou divorcés*socio=et10 qui n'ont pas la garde*socio=et10 de leurs enfants*socio=et10 manquent à leurs obligations*socio=uv28. C'est ce qui explique la situation*socio=rien financière*socio=ec0 précaire*socio=rien de nombreuses*socio=rien familles_monoparentales*socio=et10. Au Canada*socio=te10, trop d'enfants*socio=et10 commencent leur existence*socio=rien dans la pauvreté*socio=uv14a. De fait*socio=rien, l'année*socio=rien dernière*socio=rien, plus de 1,1 million*socio=rien d'enfants*socio=et10 vivaient dans des familles*socio=et10 inscrites*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6, et 70 % de ces enfants*socio=et10 vivaient dans des familles_monoparentales*socio=et10. En outre, chez les travailleurs*socio=ac2 pauvres*socio=ac24, beaucoup d'enfants*socio=et10 souffrent de privations*socio=rien. Même s'il existe divers*socio=rien indicateurs de la pauvreté*socio=uv14a, on s'entend en règle*socio=rien générale pour estimer qu'au moins un enfant*socio=et10 canadien*socio=ac23 sur cinq*socio=rien grandit dans une famille*socio=et10 pauvre*socio=ac24, au sein*socio=rien d'une nation*socio=ac22 qui se vante d'avoir l'un des niveaux_de_vie*socio=uv14a les plus élevés du monde*socio=te9. Maints organismes*socio=ac20 ont dénoncé les conséquences*socio=rien dévastatrices de la pauvreté*socio=uv14a des enfants*socio=et10 sur leur développement*socio=uv32. *{ pagination originale du document: page 22} Citons ici le Caledon Institute of Social*socio=rien Policy: "L'incidence*socio=rien des problèmes*socio=rien de santé*socio=et6 et des accidents*socio=rien est supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien chez les enfants*socio=et10 pauvres*socio=ac24. Ceuxci ont tendance*socio=rien à obtenir des *socio=rien rendements inférieurs *socio=nil à l'école*socio=et6 (beaucoup ne peuvent apprendre convenablement parce qu'ils ont faim*socio=rien) et leur taux*socio=rien de décrochage*socio=et6 dépasse la moyenne*socio=rien. Ce *socio=rien triste bilan éducationnel*socio=et6 *socio=nil se traduit par de sombres perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec4 et de revenus*socio=ec0 à l'âge*socio=ac25 adulte*socio=ac25. Ainsi se perpétue le cycle*socio=rien de la pauvreté*socio=uv14a". La nécessité*socio=rien d'un nouveau*socio=rien modèle. Bien que les *socio=rien divers éléments du*socio=nil système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 *socio=nil aient souvent été modifiés au fil*socio=rien des années*socio=rien, l'objectif*socio=uv31 fondamental*socio=rien du système*socio=rien est demeuré le même - c'est-à-dire d'assurer un revenu*socio=ec0 de base*socio=rien aux particuliers*socio=rien et aux familles*socio=et10 dans le besoin*socio=uv14 et d'appuyer ce revenu*socio=ec0 en offrant un éventail*socio=rien de services*socio=et6 gouvernementaux*socio=ac19. La tumultueuse*socio=rien évolution*socio=uv32 sociale*socio=et6 et économique*socio=ec0 des 15 *socio=rien dernières années *socio=nil a rendu désuet*socio=rien ce système*socio=rien et nous impose de le réformer, pour *socio=rien cinq raisons.*socio=nil *socio=nil Premièrement, le système*socio=rien est conçu pour soutenir le citoyen*socio=ac10 dans un contexte*socio=rien où le changement*socio=uv32 représente une exception*socio=rien et non la règle*socio=rien; par conséquent*socio=rien, il est mal équipé pour l'aider à s'ajuster au changement*socio=uv32. Comme nous l'avons indiqué, l'assurance-chômage*socio=et6 en est une *socio=rien manifestation flagrante:*socio=nil *socio=nil près de 40 % des prestataires*socio=ac12 ordinaires actuels*socio=te3 de l'assurance-chômage*socio=et6 ont bénéficié du programme*socio=et0a au moins trois fois*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années.*socio=nil *socio=nil Beaucoup d'entre eux sont prisonniers*socio=uv4 d'un cercle*socio=rien vicieux. Ils ont besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour s'en sortir. L'aggravation*socio=rien du chômage*socio=ec4 chronique*socio=rien et la hausse observée dans le nombre*socio=rien des habitués de l'assurance-chômage*socio=et6 montrent bien que les chômeurs*socio=ac4 ne reçoivent pas l'aide*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv14 pour reprendre leur destinée*socio=uv30 en main*socio=rien. Trop de jeunes*socio=ac25 quittent l'école*socio=et6 sans être*socio=rien préparés à affronter le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Trop de personnes*socio=ac28 inscrites*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6 et trop de petits*socio=rien salariés*socio=ac2 n'ont pas les moyens*socio=rien de relever leurs compétences*socio=uv29 - ou n'y sont pas autorisés par le système*socio=rien. Trop de gens*socio=ac28 dont la carrière*socio=rien est bouleversée par le changement*socio=uv32 ne reçoivent pas la formation*socio=ec4 dont ils ont besoin*socio=uv14. La *socio=rien deuxième raison *socio=nil pour laquelle le système*socio=rien ne répond plus aux réalités*socio=rien actuelles*socio=te3 concerne les membres*socio=ac28 les plus vulnérables*socio=rien de notre société*socio=ac22, en particulier*socio=rien les enfants*socio=et10. Il est bien établi que les premières années*socio=rien de la vie*socio=rien sont les plus importantes*socio=rien pour le développement*socio=uv32 du potentiel humain*socio=uv13. Bien sûr*socio=rien, les régimes*socio=et0a d'aide_sociale*socio=et6 tiennent compte*socio=rien des besoins*socio=uv14 des familles*socio=et10 dans l'échelle*socio=rien des prestations*socio=et3, et la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10 *socio=nil vise précisément les enfants*socio=et10. Cela est souvent insuffisant*socio=rien pour assumer ce qu'il en coûte vraiment pour élever des enfants*socio=et10. En refusant de considérer cette aide*socio=rien comme un investissement*socio=ec0 dans le bien-être*socio=uv14a de la génération*socio=ac25 future*socio=te4, nous jetons les bases*socio=rien des coûts*socio=ec0 sociaux*socio=et6 de demain*socio=te4. Ajoutons à cela que notre système*socio=rien n'arrive pas à rendre exécutoire*socio=rien le paiement*socio=ec0 de la pension*socio=et3 alimentaire*socio=et10 des enfants*socio=et10, sur laquelle doivent compter de nombreuses*socio=rien familles_monoparentales*socio=et10. *{ pagination originale du document: page 23} Troisièmement, le système*socio=rien a tendance*socio=rien à couper les ailes*socio=rien de ceux qui font appel*socio=rien à ses services*socio=et6. Les adultes*socio=ac25 qui veulent sortir de l'état*socio=rien de dépendance*socio=uv4 dans lequel l'aide_sociale*socio=et6 les confine doivent affronter toute une batterie*socio=rien de règles*socio=et7 décourageantes*socio=rien. La formation*socio=ec4 est extrêmement difficile*socio=rien d'accès*socio=uv7, et elle ne donne droit*socio=uv8 qu'à un minimum*socio=rien d'aide_financière*socio=et3. Si ces personnes*socio=ac28 trouvent un emploi*socio=ec4, elles doivent déduire la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de leurs gains*socio=ec0 de leur chèque*socio=ec0 d'aide_sociale*socio=et6 et elles risquent de perdre des avantages*socio=rien comme les soins*socio=et6 dentaires gratuits*socio=rien. De plus, notre système*socio=rien tend trop souvent à considérer les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 comme étant inaptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4. Ces personnes*socio=ac28 ont besoin*socio=uv14 de beaucoup de chance*socio=rien et d'une persévérance*socio=uv27 sans faille pour avoir accès*socio=uv7 aux installations*socio=rien et à la formation*socio=ec4 qui leur permettraient de se joindre, à temps*socio=rien plein ou à temps_partiel*socio=ec4, à la population_active*socio=ac24. Notre système*socio=rien actuel*socio=te3 de sécurité_sociale*socio=et6 semble presque conçu pour créer la dépendance*socio=uv4 chez ses bénéficiaires*socio=ac12 au lieu*socio=rien de les aider à s'intégrer au monde*socio=rien du travail*socio=ec4 normal*socio=rien. La quatrième raison*socio=rien pour laquelle le système*socio=rien ne répond plus aux réalités*socio=rien actuelles*socio=te3, c'est qu'il ne tient pas compte*socio=rien des besoins*socio=uv14 réels*socio=rien. Trop souvent, les programmes*socio=et0a uniformisés, conçus il y a une génération*socio=te2, n'ont plus leur raison*socio=rien d'être*socio=rien. Au fil*socio=rien des années*socio=rien, en cherchant les uns après*socio=rien les autres à combler les lacunes*socio=rien du système*socio=rien, les gouvernements*socio=ac19 ont créé une *socio=rien véritable jungle de*socio=nil programmes*socio=et0a.*socio=nil Une*socio=nil coordination *socio=nil déficiente et le chevauchement*socio=et4 potentiel de clientèles*socio=ac12 ont à *socio=rien juste titre *socio=nil nourri les préoccupations*socio=rien largement répandues concernant le gaspillage*socio=rien, la fraude et l'inégalité*socio=uv7. Certains reçoivent trop d'aide*socio=rien, tandis que d'autres n'en reçoivent pas assez ou, ce qui est tout aussi déplorable*socio=rien, reçoivent des services*socio=et6 coûteux*socio=ec0 mais inefficaces*socio=uv29. Enfin, cinquième raison*socio=rien, les services*socio=et6 sont considérés comme des coûts*socio=ec0 et non comme des investissements*socio=ec0. L'accent*socio=rien est mis sur la cure, et non sur la prévention*socio=rien. Les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 reconnaissent que le système*socio=rien actuel*socio=te3 de sécurité_sociale*socio=et6 doit être*socio=rien réinventé. Le *socio=rien Comité permanent du*socio=nil développement*socio=uv32 des*socio=nil ressources_humaines*socio=ac2 a*socio=nil inscrit la*socio=nil conclusion suivante *socio=nil dans le *socio=rien rapport provisoire de*socio=nil consultation*socio=et8 *socio=nil qu'il a publié plus tôt cette année*socio=rien: "Les Canadiens*socio=ac23 ont dit clairement que les programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 nous ont bien servis dans le passé*socio=te2, mais que le temps*socio=rien est venu d'opérer des changements*socio=uv32 fondamentaux*socio=rien. Nous sommes à un tournant de notre histoire*socio=rien: nous avons la possibilité*socio=rien de construire un tout *socio=rien nouveau système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6.*socio=nil De*socio=nil nombreux Canadiens*socio=ac23 *socio=nil ont affirmé que le processus*socio=rien doit servir non pas à modifier le statu_quo*socio=et9, mais bien à donner au système*socio=rien de *socio=rien nouvelles assises"*socio=nil .*socio=nil Le*socio=nil contexte financier*socio=ec0.*socio=nil Les*socio=nil dépenses*socio=et3 *socio=nil combinées de l'assurance-chômage*socio=et6 et de l'aide_sociale*socio=et6 sont passées*socio=rien de 2,7 % du produit_intérieur_brut*socio=ec0 (PIB*socio=ec0) en 1972, à 4,8 % en 1992, soit une augmentation*socio=rien de plus de 75 %. *{ pagination originale du document: page 24} De telles augmentations*socio=rien ne sont tout simplement pas viables*socio=rien. La réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6 doit absolument tenir compte*socio=rien des réalités*socio=rien financières*socio=et3 auxquelles font face*socio=rien les gouvernements*socio=ac19 au Canada*socio=te10. Tant que la situation*socio=rien financière*socio=et3 des gouvernements*socio=ac19 ne s'améliorera pas, il n'y aura pas d'argent*socio=ec0 pour créer de nouveaux*socio=rien programmes*socio=et0a, y compris dans le domaine*socio=rien social*socio=et6. Les dépenses*socio=et3 actuelles*socio=te3 doivent être*socio=rien plafonnées et, dans certains cas*socio=rien, réduites. La réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6 doit s'inscrire dans le cadre*socio=rien des paramètres*socio=rien financiers*socio=ec0 nécessaires*socio=rien pour atteindre l'objectif*socio=uv31 gouvernemental*socio=ac19 de réduction*socio=rien du déficit*socio=et3 à 3 % du PIB*socio=ec0 d'ici 1996-1997. Le budget*socio=et3 fédéral*socio=te8 de 1994 prévoit des mesures*socio=et0a visant à réduire d'au moins 2,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en une année*socio=rien complète les dépenses*socio=et3 liées à l'assurance-chômage*socio=et6. On y annonce également que l'examen*socio=rien des politiques*socio=et0a de sécurité_sociale*socio=et6 entraînera une *socio=rien nouvelle réduction *socio=nil marquée des dépenses*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. Après*socio=rien la réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6, en 1996-1997 et par la suite*socio=rien, les transferts*socio=et3 accordés aux provinces*socio=te7 en vertu*socio=rien du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10 (RAPC*socio=et0a) et du volet*socio=rien "enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6" du Financement*socio=et3 des programmes*socio=et0a établis (FPE) ne pourront dépasser le niveau*socio=rien où ils se trouvaient en 1993-1994. Cette année-là*socio=rien, les transferts*socio=et3 en vertu*socio=rien du RAPC*socio=et0a atteignaient 7,74 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien et ceux en vertu*socio=rien du FPE pour l'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, 6,07 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Si d'autres mesures*socio=et0a sont nécessaires*socio=rien pour respecter les objectifs*socio=uv31 du gouvernement*socio=ac19 relatifs à la maîtrise*socio=rien du déficit*socio=et3, elles seront annoncées dans le budget*socio=et3 de 1995. Par conséquent*socio=rien, notre tâche*socio=rien consiste à harmoniser nos programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 avec les réalités*socio=rien actuelles*socio=te3, réalités*socio=rien financières*socio=et3 comprises. *{ pagination originale du document: page 25} La portée*socio=rien de la réforme*socio=uv32. Les idées*socio=rien proposées dans le *socio=rien présent document de*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil sont regroupées sous des rubriques*socio=rien qui résument les trois axes du système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 que nous croyons essentiels*socio=rien à la relance économique*socio=ec0 et au développement*socio=uv32 de l'autonomie*socio=uv4 des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23: l'emploi*socio=ec4, l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et la sécurité*socio=uv21 . La rubrique*socio=rien emploi*socio=ec4 englobe les programmes*socio=et0a d'emploi*socio=ec4 et de sécurité_sociale*socio=et6 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, les services*socio=rien assurés par les employeurs*socio=ac1 et les politiques*socio=et0a qui touchent directement les rapports*socio=rien entre les particuliers*socio=rien et le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Cet ensemble*socio=rien comprend notamment le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6, qui permet d'offrir un soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 lors de pertes*socio=rien d'emploi*socio=ec4 temporaires*socio=rien ou imprévues*socio=rien, afin que les personnes*socio=ac28 touchées puissent plus facilement se trouver un autre emploi*socio=ec4 et réintégrer la population_active*socio=ac24. Sous la bannière*socio=rien générale des "services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4", on trouve toute une série de programmes*socio=et0a destinés à ramener les chômeurs*socio=ac4 sur le marché_du_travail*socio=ec4. L'orientation*socio=rien, l'aide*socio=rien à la formation_professionnelle*socio=ec4, les subventions*socio=et3 à la mobilité*socio=rien et le supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 sont le genre*socio=rien de programmes*socio=et0a et mesures*socio=et0a que nous étudions ici. Naturellement, les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 ne se limitent pas aux programmes*socio=et0a gouvernementaux*socio=ac19. De plus en plus, les conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 représentant*socio=rien le patronat*socio=ac5 et les syndicats*socio=ac7 d'une même industrie*socio=ec1 travaillent de concert*socio=uv17 avec les gouvernements*socio=ac19 et les maisons*socio=rien d'enseignement*socio=et6 afin d'offrir des services*socio=et6 d'orientation*socio=rien et de recyclage*socio=ec4. Dans la majorité*socio=rien des jeunes*socio=ac25 familles*socio=et10, les deux parents*socio=et10 travaillent à l'extérieur*socio=rien du foyer*socio=et10. Pour eux, la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10 constitue un *socio=rien facteur critique.*socio=nil D'*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil dans le continuum*socio=rien emploi-sécurité sociale*socio=et6, on doit reconnaître l'importance*socio=rien que revêtent toute une gamme*socio=rien de *socio=rien services offerts *socio=nil sur les lieux*socio=rien de travail*socio=ec4 par l'employeur*socio=ac1 ou les syndicats*socio=ac7, allant des garderies*socio=et6 aux congés*socio=ec4 parentaux*socio=et10. La *socio=rien deuxième rubrique *socio=nil est celle de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Le système*socio=rien d'éducation*socio=et6 est de compétence*socio=et4 provinciale*socio=te7 en vertu*socio=rien de notre Constitution*socio=et4. Bien que ce système*socio=rien remplisse une *socio=rien vaste gamme d'*socio=nil objectifs*socio=uv31 sociaux*socio=et6,*socio=nil *socio=nil ce qui nous intéresse ici avant tout, ce sont les liens*socio=rien entre l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et les perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec4. Les responsabilités*socio=et4 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 en matière*socio=rien d'économie*socio=ec0 et de promotion*socio=rien sociale*socio=et6 le poussent, de longue*socio=rien date, à soutenir les efforts*socio=uv23 des provinces*socio=te7 et du secteur_privé*socio=et2 pour aider tous les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à acquérir le savoir*socio=rien, tout au long*socio=rien de leur vie*socio=rien. En dépit*socio=rien des *socio=rien fortes pressions financières*socio=ec0 *socio=nil imposées à la contribution*socio=et3 fédérale*socio=te8 en matière*socio=rien d'études*socio=rien postsecondaires*socio=et6, nous avons besoin*socio=uv14 d'un système*socio=rien de transmission*socio=rien du savoir*socio=rien de toute première qualité*socio=rien, grâce*socio=rien auquel les Canadiens*socio=ac23 et Canadiennes*socio=ac23 pourront acquérir ou perfectionner les compétences*socio=uv29 qui leur permettront de réussir et de s'épanouir sur le plan*socio=rien professionnel*socio=ec4. La notion*socio=rien voulant que seuls*socio=rien les enfants*socio=et10 et les jeunes_adultes*socio=ac25 en passe d'entrer sur le marché_du_travail*socio=ec4 aient besoin*socio=uv14 d'apprendre est maintenant périmée. De plus en plus, pour s'adapter à l'évolution*socio=uv32 des exigences*socio=rien professionnelles*socio=ec4, on accepte que l'acquisition*socio=rien de nouvelles*socio=rien compétences*socio=uv29 et de *socio=rien nouvelles connaissances *socio=nil est l'entreprise*socio=rien d'une vie*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 26} Nos établissements*socio=rien de formation*socio=ec4 et d'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, aussi bien que nombre*socio=rien d'autres voies*socio=rien moins structurées d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien, offrent à de plus en plus d'adultes*socio=ac25 la possibilité*socio=rien de s'adapter aux exigences*socio=rien et aux débouchés*socio=rien qui surgissent sur le marché_du_travail*socio=ec4. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 soutient depuis longtemps ces initiatives*socio=rien; il cherche maintenant les *socio=rien meilleurs moyens *socio=nil pour aider à protéger et à faciliter l'accès*socio=uv7 des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23 aux études*socio=et6 supérieures*socio=rien. La sécurité*socio=uv21 , traitée en *socio=rien troisième rubrique,*socio=nil *socio=nil a toujours été la mission*socio=rien première du filet*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6. Elle s'articule autour du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10, qui permet au gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 de verser une contribution*socio=et3 aux provinces*socio=te7 pour l'aide_sociale*socio=et6 et les services_sociaux*socio=et6, ainsi que la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil *socio=nil Si ces programmes*socio=et0a sont bien conçus, ils pourront améliorer davantage la situation*socio=rien économique*socio=ec0 des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23, encourager l'autonomie*socio=uv4 personnelle*socio=rien et agir comme un tremplin*socio=rien vers l'emploi*socio=ec4. Des politiques*socio=et0a mieux agencées permettront de combattre plus énergiquement la pauvreté*socio=uv14a et les privations*socio=rien dont souffrent les enfants*socio=et10; l'investissement*socio=ec0 qu'elles représentent aujourd'hui aura pour dividende*socio=rien la réduction*socio=rien du nombre*socio=rien des chômeurs*socio=ac4 de demain*socio=te4. Les *socio=rien principes directeurs *socio=nil de la réforme*socio=uv32. Les options*socio=rien de changement*socio=uv32 proposées dans le *socio=rien présent document de*socio=nil travail*socio=ec4 sont*socio=nil destinées *socio=nil à stimuler le débat*socio=et9 dans la population*socio=ac22. Ce ne sont pas des *socio=rien solutions définitives.*socio=nil *socio=nil Elles visent essentiellement à donner une forme*socio=rien et un sens*socio=rien à la philosophie*socio=rien et aux principes*socio=rien sur lesquels serait fondé un système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 réforme*socio=uv32 en fonction*socio=rien des besoins*socio=uv14 d'aujourd'hui. Il s'agit en fait*socio=rien d'un ensemble*socio=rien de *socio=rien principes directeurs *socio=nil complémentaires, qui, nous l'espérons, aidera à orienter et à définir le débat*socio=et9 sur la réforme*socio=uv32. - Créer des *socio=rien conditions favorables.*socio=nil La*socio=nil création de*socio=nil conditions favorables doit*socio=nil être le*socio=nil mot d'*socio=nil ordre du*socio=nil nouveau système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6.*socio=nil *socio=nil Nous voulons mettre en place*socio=rien un système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 qui permette à tous les Canadiens*socio=ac23 et Canadiennes*socio=ac23, enfants*socio=et10 comme adultes*socio=ac25, d'avoir des possibilités*socio=rien égales*socio=uv7 et équitables*socio=uv6, de mettre à profit*socio=rien leurs talents*socio=rien, de vivre*socio=rien une *socio=rien vie enrichissante *socio=nil et de faire l'expérience*socio=rien de la dignité*socio=uv25 qu'apporte le travail*socio=uv23. - Investir dans le capital_humain*socio=ec4. Pour tirer le *socio=rien meilleur parti *socio=nil d'un monde*socio=rien en rapide mutation*socio=uv32, il faut s'assurer que les personnes*socio=ac28 possèdent les *socio=rien outils nécessaires *socio=nil pour s'adapter au changement*socio=uv32. Le Canada*socio=te10 doit donc, en tout *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil investir dans le capital_humain*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 27} Traditionnellement, les programmes*socio=et0a de sécurité_sociale*socio=et6 visaient d'abord*socio=rien à fournir un soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 et des services*socio=et6 de base*socio=rien aux personnes*socio=ac28 dans le besoin*socio=uv14. Cette façon*socio=rien de procéder, ce "filet*socio=rien de sécurité*socio=uv21", ne suffit plus. Trop souvent, elle n'offre*socio=rien qu'une *socio=rien solution illusoire,*socio=nil *socio=nil qui soulage les symptômes*socio=rien de l'insécurité*socio=uv21 financière*socio=ec0 sans s'attaquer à la racine du mal. - Assumer nos responsabilités*socio=uv28 mutuelles*socio=rien. Nous devons continuer à fournir une aide*socio=rien de base*socio=rien aux personnes*socio=ac28 qui sont dans le besoin*socio=uv14 et à celles qui ne peuvent pas travailler. Par contre, dans le cas*socio=rien des personnes*socio=ac28 capables*socio=rien de se prendre en main*socio=rien, nous devrions offrir de meilleurs*socio=rien services*socio=et6 d'aide*socio=rien gouvernementale*socio=ac19 précisément à celles qui font preuve*socio=rien de volonté*socio=rien et de détermination*socio=rien dans la poursuite*socio=rien de cet objectif*socio=uv31. - Prévenir les problèmes*socio=rien. Notre système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 a été conçu pour remédier à une série de problèmes*socio=rien généralement regroupés sous le vocable*socio=rien d'"insécurité*socio=uv21", tout comme notre système*socio=rien de santé*socio=et6 visait surtout, jusqu'à récemment, à guérir les gens*socio=ac28 qui tombent malades*socio=et6. A long_terme*socio=te4 cependant - tant pour la société*socio=ac22 que pour les gens*socio=ac28 eux-mêmes - il est souvent beaucoup plus coûteux*socio=ec0 de régler le problème*socio=rien que de mettre en place*socio=rien les mesures*socio=rien qui l'auraient empêché de surgir. C'est pourquoi nous proposons ici de réorienter les dépenses*socio=et3 vers des interventions*socio=et2 susceptibles*socio=rien d'atténuer l'insécurité*socio=uv21 sociale*socio=et6 à l'avenir*socio=te4, par exemple*socio=rien en accordant plus d'importance*socio=rien à la lutte*socio=et9 contre la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. - Mettre au *socio=rien premier plan les*socio=nil besoins*socio=uv14 des*socio=nil personnes*socio=ac28.*socio=nil *socio=nil Pour mettre au *socio=rien premier plan les*socio=nil besoins*socio=uv14 des*socio=nil personnes*socio=ac28,*socio=nil *socio=nil il faut instaurer un réseau*socio=rien d'aide*socio=rien, souple*socio=uv29 et en constante*socio=rien évolution*socio=uv32, qui dispenserait des services*socio=et6 par l'intermédiaire*socio=rien des gouvernements*socio=ac19, des employeurs*socio=ac1, des syndicats*socio=ac7 et des organismes*socio=ac20 bénévoles*socio=ac28. Sa mission*socio=rien? Aider les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à travailler, à étudier et à prospérer. Le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 de demain*socio=te4 doit répondre aux besoins*socio=uv14 particuliers*socio=rien des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23, au lieu*socio=rien de les obliger à se plier aux exigences*socio=rien arbitraires de programmes*socio=et0a et de services*socio=et6 trop spécialisés*socio=rien. Ce sont les programmes*socio=et0a qui doivent servir les gens*socio=ac28, et non l'inverse. - Etre plus équitable*socio=uv6. Dans le budget*socio=et3 de 1994, on signale que le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 actuel*socio=te3 - en particulier*socio=rien les règles*socio=et7 du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10 sur l'aide*socio=rien fédérale*socio=te8 à l'assistance_sociale*socio=et6 - n'assure pas une répartition*socio=rien équitable*socio=uv6 des crédits*socio=et3 fédéraux*socio=te8 dans tout le Canada*socio=te10. On devra donc évaluer dans quelle mesure*socio=rien les modalités*socio=rien de la reforme*socio=uv32 proposée dans le *socio=rien présent document *socio=nil corrigent cette situation*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 28} - Rester dans nos moyens*socio=rien. Le *socio=rien nouveau système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 doit*socio=nil être financièrement viable,*socio=nil *socio=nil et le rester. Tout système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 qui n'est pas rentable*socio=ec3 à long_terme*socio=te4 est voué à l'échec*socio=rien. La réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6 implique donc, à certains égards*socio=rien, des *socio=rien décisions difficiles *socio=nil pour assurer le *socio=rien meilleur usage des*socio=nil ressources*socio=ec1 disponibles.*socio=nil Le*socio=nil *socio=et4 partenariat fédéral-provincial.*socio=nil *socio=nil Pour réformer le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6, nous devons dépasser le contenu des politiques*socio=et0a et des programmes*socio=et0a pour trouver des façons*socio=rien d'en moderniser la gestion*socio=et12 et l'exécution*socio=rien. Les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 ont droit*socio=uv8 au *socio=rien meilleur service possible,*socio=nil *socio=nil à l'élimination*socio=rien du gaspillage*socio=rien et des abus*socio=rien administratifs*socio=et12, ainsi qu'à la réduction*socio=rien des éventuels*socio=rien chevauchements*socio=et4 entre les divers*socio=rien paliers*socio=et4 de gouvernement*socio=ac19. Bref*socio=rien, comme contribuables*socio=ac10, ils veulent en avoir pour leur argent*socio=ec0. La plupart*socio=rien des citoyens*socio=ac10 en ont vraiment assez de la lutte*socio=et9 que se livrent les gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 pour des questions*socio=rien de compétence*socio=et4. Trop d'énergie*socio=rien a déjà été consacrée à ces querelles, et pas assez à répondre aux besoins*socio=uv14 des gens*socio=ac28. La situation*socio=rien peut et doit changer. Pour sa part*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est résolu à prendre les deux mesures*socio=et0a suivantes*socio=rien: - collaborer et coopérer davantage avec les provinces*socio=te7 et les territoires*socio=te7 afin de simplifier l'accès*socio=uv7 aux services*socio=et6, et de réduire le plus possible*socio=rien le dédoublement*socio=et4 et le gaspillage*socio=rien; - préciser les rôles*socio=et4 et les responsabilités*socio=et4 de chacun, dans le respect*socio=uv25 de la Constitution*socio=et4, en établissant quel palier*socio=rien est le mieux placé pour accomplir ce qui doit l'être*socio=rien, dans l'intérêt*socio=uv12 de chaque Canadien*socio=ac23 et Canadienne*socio=ac23. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil provinces*socio=te7,*socio=nil les*socio=nil territoires*socio=te7,*socio=nil les*socio=nil collectivités*socio=ac22 *socio=nil et les groupes*socio=ac18 prives ont *socio=rien fait preuve *socio=nil de beaucoup d'imagination*socio=rien pour trouver de *socio=rien nouvelles solutions aux*socio=nil problèmes sociaux*socio=et6 récurrents.*socio=nil Ce*socio=nil vent d'*socio=nil innovation*socio=uv32 *socio=nil doit continuer à souffler. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est prêt*socio=rien à y contribuer. Au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois,*socio=nil *socio=nil il a annonce la mise en oeuvre*socio=rien, en collaboration*socio=uv17 avec la plupart*socio=rien des provinces*socio=te7, d'une série d'initiatives*socio=rien stratégiques*socio=uv31 à frais*socio=ec0 partagés. *{ pagination originale du document: page 31} Chapitre*socio=rien 2: L'emploi*socio=ec4: Les emplois*socio=ec4 dans la nouvelle*socio=rien économie*socio=ec0. Introduction*socio=rien. La meilleure*socio=rien sécurité*socio=uv21, c'est d'avoir un emploi*socio=ec4. Voilà pourquoi le pivot*socio=rien de la présente*socio=rien réforme*socio=uv32 doit consister à aider les gens*socio=ac28 à se préparer au travail*socio=ec4 dans un monde*socio=rien qui change. Comment pouvons-nous améliorer de *socio=rien façon substantielle l'*socio=nil investissement*socio=ec0 que*socio=nil fait le*socio=nil Canada*socio=te10 *socio=nil pour aider les gens*socio=ac28 à trouver et à garder un emploi*socio=ec4? La solution*socio=rien se trouve en partie*socio=rien dans des services*socio=et6 plus accessibles*socio=uv7 de conseil*socio=rien d'emploi*socio=ec4, des programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 mieux orientés, de *socio=rien meilleures possibilités *socio=nil d'acquérir une expérience*socio=rien de travail*socio=ec4 et, dans certains cas*socio=rien, un supplément*socio=et3 de revenu*socio=ec0 pour les travailleurs*socio=ac2 à faible*socio=rien salaire*socio=ec4. Ces services*socio=et6 existent déjà, mais ils sont inadéquats*socio=rien: ils ne rejoignent pas un assez *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac28;*socio=nil *socio=nil ils sont trop fragmentés; et ils ne sont pas assez bien adaptés aux besoins*socio=uv14 précis*socio=rien des gens*socio=ac28 et aux marchés*socio=ec3 locaux*socio=te5 de l'emploi*socio=ec4. Le point*socio=rien de départ*socio=rien de la réforme*socio=uv32 consiste à élaborer le *socio=rien meilleur ensemble possible de*socio=nil services*socio=et6 *socio=nil et de mécanismes*socio=rien de soutien*socio=et6, c'est-à-dire un tremplin*socio=rien qui aidera véritablement les personnes*socio=ac28 sans_emploi*socio=ac4 à retrouver un travail*socio=ec4. Les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 veulent travailler, et ils valorisent beaucoup la dignité*socio=uv25, l'indépendance*socio=uv4 et le respect*socio=uv25 de soi*socio=rien que donne le travail*socio=uv23. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 s'engage à bâtir une économie*socio=ec0 et un avenir*socio=te4 offrant davantage d'emplois*socio=ec4. Pour y parvenir, il doit notamment investir sans faute dans le capital_humain*socio=ec4, afin de réduire le déficit*socio=rien de qualifications*socio=ec4 qui limite notre potentiel de croissance*socio=rien et alourdit le déficit*socio=et3 fiscal*socio=rien de notre pays*socio=te8. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil aborde aussi les changements*socio=uv32 à apporter au Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 pour qu'il appuie les objectifs*socio=uv31 d'autonomie*socio=uv4 et d'autosuffisance*socio=uv4 des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23. La réforme*socio=uv32 du Régime*socio=et0a d' assurance- hômage*socio=ec4 est une *socio=rien étape intégrante du*socio=nil processus *socio=nil visant à aider les gens*socio=ac28 à s'adapter au changement*socio=uv32. Elle pourrait nous aider à investir davantage dans les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 et à créer des emplois*socio=ec4 en diminuant les cotisations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. Le chapitre*socio=rien se termine par une analyse des problèmes*socio=rien des parents*socio=et10 qui doivent à la fois*socio=rien satisfaire aux exigences*socio=rien du travail*socio=ec4 et assumer la responsabilité*socio=uv28 d'élever des enfants*socio=et10. *{ pagination originale du document: page 32} A) Les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. L'expression*socio=rien "services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4" sert à décrire un large éventail*socio=rien de mesures*socio=et0a conçues pour aider les gens*socio=ac28 qui éprouvent de la difficulté*socio=rien à trouver - et à conserver - un emploi*socio=ec4. Il s'agit notamment des services*socio=et6 suivants*socio=rien: orientation*socio=rien professionnelle*socio=ec4 personnalisée axée sur les objectifs*socio=uv31 et les perspectives*socio=rien de carrière*socio=rien; stratégies*socio=uv31 de recherche*socio=rien d'emploi*socio=ec4; services*socio=et6 d'information*socio=et8 sur le marché_du_travail*socio=ec4 et sur l'emploi*socio=ec4; formation*socio=ec4 en classe*socio=et6 et en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4; projets*socio=rien d'acquisition*socio=rien d'une expérience*socio=rien professionnelle*socio=ec4; et subventions*socio=et3 salariales*socio=ec4 qui facilitent l'entrée sur le marché_du_travail*socio=ec4 aux travailleurs*socio=ac2 qui sont aux prises avec des obstacles*socio=rien à l'emploi*socio=ec4. Le rôle*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 dans le perfectionnement*socio=ec4 des compétences*socio=uv29 professionnelles*socio=rien découle de sa responsabilité*socio=et4 générale de favoriser le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 du Canada*socio=te10, d'un *socio=rien souci particulier *socio=nil de minimiser l'étendue et les conséquences*socio=rien du chômage*socio=ec4 et de son intérêt*socio=rien à favoriser la mobilité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 et l'égalité*socio=uv7 des chances*socio=rien dans tout le pays*socio=te8. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 consacre actuellement 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien par an*socio=rien, tirés des revenus*socio=et3 généraux de l'État*socio=et0, à des programmes*socio=et0a et services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 destinés aux personnes*socio=ac28 désireuses*socio=rien d'intégrer ou de réintégrer le marché_du_travail*socio=ec4. Le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 verse 1,9 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien, soit 11 % du total*socio=rien des prestations*socio=et3 de chômage*socio=ec4, dans des programmes*socio=et0a et services*socio=et6 d'adaptation*socio=uv32 et dans le soutien*socio=et6 prolongé du revenu*socio=ec0 de prestataires*socio=ac12 de l'assurance-chômage*socio=et6. A *socio=rien court terme,*socio=nil les*socio=nil services*socio=et6 de*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 sont plus coûteux*socio=ec0 que ne le serait un simple*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0, mais contrairement à celui-ci, ces services*socio=et6 sont conçus pour accroître l'employabilité*socio=ec4 des gens*socio=ac28. Ils constituent un investissement*socio=ec0 rentable*socio=ec3 s'ils permettent aux gens*socio=ac28 de réussir à se libérer de l'assurance-chômage*socio=et6 ou de l'aide_sociale*socio=et6 et à retrouver un travail*socio=ec4 rémunéré. La nécessité*socio=rien d'une réforme*socio=uv32. Les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 aident-ils réellement les gens*socio=ac28 à trouver des emplois*socio=ec4? Aujourd'hui, la réponse*socio=rien est oui, parfois - lorsque l'aide*socio=rien offerte*socio=rien est soigneusement adaptée aux besoins*socio=ac12 de la personne*socio=ac28 visée et qu'elle est liée à de *socio=rien vraies perspectives d'*socio=nil emploi*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Malheureusement, le système*socio=rien actuel*socio=te3 fonctionne un peu trop au *socio=rien petit bonheur,*socio=nil *socio=nil et c'est pourquoi les résultats*socio=rien ne sont pas satisfaisants*socio=rien. Trop de gens*socio=ac28 aboutissent dans des programmes*socio=et0a qui n'ont pas *socio=rien grand lien *socio=nil avec leurs aptitudes*socio=rien ou avec les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4. Beaucoup reçoivent de la formation*socio=ec4 préparatoire*socio=rien à des emplois*socio=ec4 qui n'existent pas dans leur marche*socio=ec4 local*socio=te5, et nombreux*socio=rien sont ceux que l'on promène d'un programme*socio=et0a à un autre, alors qu'ils ont vraiment besoin*socio=uv14 d'une *socio=rien orientation personnelle de*socio=nil base *socio=nil sur la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de s'adapter au marché_du_travail*socio=ec4. Il y a bien des raisons*socio=rien pour lesquelles les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 ne fonctionnent pas aussi bien qu'ils le devraient. Il y a trop de programmes*socio=et0a mal assortis, dotés de règlements*socio=et7 contradictoires*socio=rien et noyés dans les formalités*socio=rien administratives*socio=et12. Trop souvent, les *socio=rien matières offertes *socio=nil correspondent davantage aux compétences*socio=uv29 d'enseignement*socio=et6 disponibles*socio=rien qu'aux besoins*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 33} Dans bien des cas*socio=rien, le succès*socio=rien se mesure*socio=rien selon le nombre*socio=rien des inscriptions*socio=rien au programme*socio=et0a. Les résultats*socio=rien obtenus - à savoir*socio=rien si les gens*socio=ac28 ont trouvé ou non un emploi*socio=ec4 - échappent souvent à l'évaluation*socio=rien. Il y a fréquemment absence*socio=rien de coordination*socio=rien entre les programmes*socio=et0a offerts*socio=rien par les divers*socio=rien ordres*socio=et4 de gouvernement*socio=ac19. Bref*socio=rien, le système*socio=rien doit changer. Les orientations*socio=rien de la réforme*socio=uv32. Il est urgent*socio=rien de repenser les programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 afin qu'ils soient axés directement sur un objectif*socio=uv31 simple*socio=rien et unique*socio=rien: aider les gens*socio=ac28 à trouver de bons*socio=rien emplois*socio=ec4. La clé*socio=rien d'un tel système*socio=rien est la souplesse*socio=uv29 - c'est-à-dire la capacité*socio=rien de répondre aux besoins*socio=uv14 réels*socio=rien des gens*socio=ac28 et de s'adapter aux situations*socio=rien très *socio=rien différentes existant *socio=nil dans les diverses*socio=rien collectivités*socio=ac22. Les gens*socio=ac28 peuvent avoir besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour toutes sortes*socio=rien de raisons*socio=rien. Certains ont peut-être des difficultés*socio=rien professionnelles*socio=ec4 qui sont symptomatiques*socio=rien de problèmes*socio=rien sociaux*socio=et6 plus profonds*socio=rien - apparus souvent dès l'enfance*socio=rien, et qui se sont manifestés ensuite par des échecs*socio=rien à l'école*socio=et6 et lors des premières expériences*socio=rien de travail*socio=ec4. Certaines*socio=rien personnes*socio=ac28 peuvent être*socio=rien hautement qualifiées*socio=ec4, mais avoir besoin*socio=uv14 de renseignements*socio=rien sur la manière*socio=rien et l'endroit*socio=rien où mettre en valeur*socio=rien leurs compétences*socio=uv29. D'autres peuvent habiter des collectivités*socio=ac22 où les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4 sont rares*socio=rien, et ont donc besoin*socio=uv14 d'explorer des solutions*socio=rien de rechange comme le travail_autonome*socio=ec4 ou la mobilité*socio=rien. Dans chaque cas*socio=rien, toutefois, le besoin*socio=uv14 fondamental*socio=rien est le même: trouver un emploi*socio=ec4. Un système*socio=rien amélioré de services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 devrait donc répondre aux objectifs*socio=uv31 suivants*socio=rien: - créer des perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec4, et aider les sans-emploi*socio=ac4 à trouver du travail*socio=ec4; - mettre l'accent*socio=rien sur la prévention*socio=rien, et aider les gens*socio=ac28 à éviter le chômage*socio=ec4 en leur facilitant l'acquisition*socio=rien des compétences*socio=uv29 et de l'expérience*socio=rien nécessaires*socio=rien pour s'adapter à un monde*socio=rien en constante*socio=rien évolution*socio=uv32; - tenir compte*socio=rien des besoins*socio=uv14 individuels*socio=ac13 et des possibilités*socio=rien locales*socio=te5, en se fondant sur ce qui donne les *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil dans une situation*socio=rien donnée plutôt que sur des règles*socio=et7 et prescriptions*socio=rien; - encourager le client*socio=ac12 à assumer sa part*socio=rien de responsabilité*socio=uv28, en l'engageant à élaborer son *socio=rien propre plan d'*socio=nil action,*socio=nil *socio=nil et en faisant un suivi adéquat*socio=rien; - faciliter l'adaptation*socio=uv32, de façon*socio=rien à ce que les immigrants*socio=ac24 récemment arrivés en sol*socio=rien canadien*socio=ac23, disposant des compétences*socio=uv29 d'emploi*socio=ec4 et des qualifications*socio=ec4 *socio=rien professionnelles nécessaires,*socio=nil *socio=nil puissent plus facilement avoir accès*socio=uv7 aux services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 et réussir leur intégration*socio=uv17 au sein*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec4 canadien*socio=ac23; - veiller à l'efficacité*socio=uv29, en réduisant au minimum*socio=rien le gaspillage*socio=rien et en surveillant la compatibilité*socio=rien des programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8 et provinciaux*socio=te7, ainsi qu'en accordant une priorité*socio=rien au dépistage*socio=rien de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas et en s'adaptant en conséquence*socio=rien; *{ pagination originale du document: page 34} - renforcer les partenariats*socio=uv17, non seulement avec les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7, mais aussi avec les collectivités*socio=ac22, les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6, les employeurs*socio=ac1, les syndicats*socio=ac7 et les organismes*socio=ac20 sectoriels*socio=ec1, ainsi qu'avec les particuliers*socio=rien et les familles*socio=et10, en vue*socio=rien de perfectionner les compétences*socio=uv29 et de créer des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4. Les expériences*socio=rien vécues ici au Canada*socio=te10 et dans d'autres pays*socio=te8 nous ont laissé un certain nombre*socio=rien de leçons*socio=rien sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous savons, par exemple*socio=rien, que les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 qui font participer directement les employeurs*socio=ac1 ont tendance*socio=rien à donner de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil que ceux qui sont axés entièrement sur la salle*socio=rien de classe*socio=et6. Nous savons que le placement*socio=rien subventionné dans un emploi*socio=ec4 peut être*socio=rien efficace*socio=uv29 pour les chômeurs*socio=ac4 de longue*socio=rien date, alors que la *socio=rien simple création d'*socio=nil emploi*socio=ec4 à*socio=nil court terme *socio=nil a peu d'effet*socio=rien dans leur cas*socio=rien. Nous savons que les mesures*socio=et0a encourageant le travail_autonome*socio=ec4 et la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 sont *socio=rien fort avantageuses par*socio=nil rapport aux*socio=nil coûts*socio=ec0.*socio=nil *socio=nil Nous savons que les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 exigeant*socio=rien un apport*socio=rien financier*socio=ec0 des participants*socio=ac12 donnent de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil que ceux où il n'y a aucun investissement*socio=ec0 personnel*socio=rien de leur part*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et ceux des provinces*socio=te7 ont commencé à reconnaître la validité*socio=rien de ces leçons*socio=rien et à faire l'essai*socio=rien de *socio=rien solutions novatrices *socio=nil fondées sur la coopération*socio=uv17. Il est essentiel*socio=rien de réunir les partenaires*socio=ac28 à l'échelle*socio=rien nationale*socio=te8, provinciale*socio=te7 et locale*socio=te5 pour créer des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 qui soient axés à la fois*socio=rien sur la personne*socio=ac28 et sur les résultats*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est disposé à donner un rôle*socio=rien plus important*socio=rien aux provinces*socio=te7 dans la mise sur pied*socio=rien de ces services*socio=et6. Comme premier*socio=rien pas, dans l'immédiat*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a offert*socio=rien aux provinces*socio=te7 une responsabilité*socio=et4 plus grande*socio=rien dans la planification*socio=et12 et l'exécution*socio=rien de programmes*socio=et0a et services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 fédéraux*socio=te8. Il a aussi invité les provinces*socio=te7 à prendre la tête*socio=rien du mouvement*socio=rien visant à créer un réseau*socio=rien de "guichets*socio=rien uniques*socio=rien" qui serviraient toutes les Canadiennes*socio=ac23 et tous les Canadiens*socio=ac23, que les programmes*socio=et0a auxquels ils s'adressent soient fédéraux*socio=te8 ou provinciaux*socio=te7. Mettre sur pied*socio=rien des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 vraiment efficaces*socio=uv29. Il nous faut une nouvelle*socio=rien série de services*socio=et6 renforcés de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, propres*socio=rien à aider les sans-_travail*socio=ac4 de façon*socio=rien plus structurée et plus prévisible*socio=rien. Ce nouvel ensemble*socio=rien devra évidemment assurer d'abord*socio=rien l'évaluation*socio=rien des besoins*socio=uv14 et l'orientation*socio=rien professionnelle*socio=ec4 des particuliers*socio=rien. Il devra aussi offrir des *socio=rien renseignements exacts *socio=nil sur le marché_du_travail*socio=ec4 afin d'aider les particuliers*socio=rien à faire des choix*socio=rien éclairés sur les genres*socio=rien de formation*socio=ec4 et les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4 qui leur sont ouvertes. Le rôle*socio=rien du counseling d'emploi*socio=ec4 serait d'aider chacun à tracer un *socio=rien plan personnel de*socio=nil retour au*socio=nil travail*socio=ec4,*socio=nil *socio=nil incluant des cours*socio=rien de formation*socio=ec4 si nécessaire*socio=rien, qui tienne compte*socio=rien autant de ses aptitudes*socio=rien et de son expérience*socio=rien que des réalités*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 35} Dans chaque cas*socio=rien, il s'agira d'élaborer un ensemble*socio=rien personnalisé de mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 à partir d'un *socio=rien vaste éventail d'*socio=nil options,*socio=nil de*socio=nil possibilités.*socio=nil Ces*socio=nil options *socio=nil comprennent notamment le perfectionnement*socio=ec4 des compétences*socio=uv29 de *socio=rien base nécessaires *socio=nil à l'emploi*socio=ec4, la formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien, les services*socio=et6 de soutien*socio=et6 comme les services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 et l'aide*socio=rien à l'emploi*socio=ec4 dans le cas*socio=rien de personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Il y aura des *socio=rien choix difficiles *socio=nil à faire. Tout le monde*socio=ac28 ne peut pas se recycler à même les fonds_publics*socio=et3. Il faudra donc établir des priorités*socio=rien. Il n'est pas très logique*socio=rien, par exemple*socio=rien, de pousser une travailleuse*socio=ac2 ou un travailleur*socio=ac2 âgé*socio=ac25 vers un programme*socio=et0a de recyclage*socio=ec4 complet qui l'intéresse plus ou moins, quand on refuse une possibilité*socio=rien de formation*socio=ec4 à une personne*socio=ac28 qui reçoit de l'aide_sociale*socio=et6 et qui est apte*socio=ac24 au travail*socio=ec4. Il faudra aussi décider de la mesure*socio=rien dans laquelle il convient d'investir dans chaque travailleur*socio=ac2 et travailleuse*socio=ac2, selon quels critères*socio=rien, et combien de fois*socio=rien les gens*socio=ac28 peuvent revenir faire appel*socio=rien aux services*socio=et6. Une plus grande*socio=rien participation*socio=uv17 communautaire*socio=ac22 aux prises de décision*socio=rien aidera à régler ces questions*socio=rien. Mettre sur pied*socio=rien un nouveau*socio=rien modèle de services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, c'est évidemment une entreprise*socio=rien de taille. La réussite*socio=uv29 de tels services*socio=et6 repose tout d'abord*socio=rien sur la création*socio=rien d'une structure*socio=rien souple*socio=uv29, gérée localement et axée sur la collectivité*socio=ac22, où l'on assure une plus *socio=rien grande coordination des*socio=nil activités *socio=nil de tous les partenaires*socio=ac28. L'adoption*socio=rien d'un mode*socio=rien d'action*socio=rien coopératif*socio=uv17 comme celui-là s'impose si nous voulons placer des gens*socio=ac28 dans de vrais emplois*socio=ec4. Nous n'avons tout simplement pas les moyens*socio=rien de former les gens*socio=ac28 en vue*socio=rien des emplois*socio=ec4 d'hier*socio=rien. C'est pourquoi le monde_des_affaires*socio=ac5, les syndicats*socio=ac7 et les groupes*socio=ac18 communautaires*socio=ac22 doivent jouer un plus *socio=rien grand rôle *socio=nil dans la définition*socio=rien des besoins*socio=uv14, dans l'exécution*socio=rien des programmes*socio=et0a et dans la prestation*socio=et3 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Une prestation*socio=et3 locale*socio=te5 aussi étendue encouragerait aussi l'évaluation*socio=rien constante*socio=rien de l'efficacité*socio=uv29 de certains programmes*socio=et0a et donnerait la souplesse*socio=uv29 voulue pour réorienter les ressources*socio=ec1 vers des interventions*socio=et2 plus porteuses*socio=rien de résultats*socio=rien. Les outils*socio=rien. 1) De meilleurs*socio=rien services*socio=et6 d'évaluation*socio=rien des besoins*socio=uv14 et d'orientation*socio=rien. En 1993, après*socio=rien avoir examine les programmes*socio=et0a d'emploi*socio=ec4 de divers*socio=rien pays*socio=te8, l'Organisation*socio=ac20 de coopération*socio=uv17 et de développement*socio=uv32 économiques*socio=ec0 a conclu que, pour réussir, les programmes*socio=et0a et services*socio=et6 doivent être*socio=rien adaptés aux besoins*socio=uv14 individuels*socio=ac13. Les services*socio=et6 "prêts-à-porter" et les méthodes*socio=rien générales ne fonctionnent tout simplement pas. Une démarche*socio=rien qui adapte les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 aux besoins*socio=uv14 des particuliers*socio=rien ferait une plus large place*socio=rien à l'évaluation*socio=rien de ces besoins*socio=uv14 et au counseling d'emploi*socio=ec4. C'est ce que signalait le Centre*socio=ac20 canadien*socio=ac23 de la productivité*socio=ec0 et du marché_du_travail*socio=ec4 dans un rapport*socio=rien publié en 1990: *{ pagination originale du document: page 36} "Des services*socio=et6 de soutien*socio=et6 efficaces*socio=uv29 en matière*socio=rien d'orientation*socio=rien sont indispensables*socio=rien au succès*socio=uv29 des programmes*socio=et0a relatifs au marché_du_travail*socio=ec4. Le counseling d'emploi*socio=ec4 est la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de repérer les personnes*socio=ac28 qui ont le plus de chances*socio=rien de profiter des programmes*socio=et0a relatifs au marché_du_travail*socio=ec4 et celles qui courent le plus grand*socio=rien risque*socio=uv21 de connaître un chômage*socio=ec4 de *socio=rien longue durée"*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Actuellement, environ 10 % des prestataires*socio=ac12 de l'assurance-chômage*socio=et6 reçoivent des services*socio=et6 de counseling d'emploi*socio=ec4 et d'orientation*socio=rien. Si l'on offrait d'emblée*socio=rien plus d'évaluation*socio=rien personnelle*socio=rien et d'orientation*socio=rien, les conseillers*socio=ac11 seraient mieux en mesure*socio=rien d'offrir l'aide*socio=rien qui convient. Un plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil clients*socio=ac12 *socio=nil pourraient alors, en collaboration*socio=uv17 avec leurs conseillers*socio=ac11, dresser des plans*socio=rien qui leur permettent de préciser exactement quels programmes*socio=et0a leur conviennent le mieux. Ce genre*socio=rien de plan*socio=rien personnalisé pourrait faire appel*socio=rien à des services*socio=et6 offerts*socio=rien non seulement par le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, mais par les provinces*socio=te7, les organismes*socio=ac20 municipaux*socio=te5 et les organisations*socio=ac20 communautaires*socio=ac22. Ces services*socio=et6 pourraient comprendre, notamment: - un *socio=rien vaste éventail d'*socio=nil options souples*socio=uv29,*socio=nil *socio=nil afin que l'aide*socio=rien puisse être*socio=rien adaptée aux besoins*socio=uv14 de la personne*socio=ac28 et de la collectivité*socio=ac22. Ces services*socio=et6 pourraient comprendre la formation*socio=ec4, l'initiation*socio=rien à la vie*socio=rien professionnelle*socio=ec4, l'alphabétisation*socio=et6 et l'acquisition*socio=rien d'autres compétences*socio=uv29 de base*socio=rien, l'aide*socio=rien à la mobilité*socio=rien, l'aide*socio=rien au travail_autonome*socio=ec4, l'accès*socio=uv7 à l'information*socio=et8 sur les emplois*socio=ec4 vacants*socio=rien et le développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 local*socio=te5; - une gamme*socio=rien variée de soutiens*socio=rien du revenu*socio=ec0 et d'autres appuis*socio=rien pour encourager, par exemple*socio=rien la participation*socio=rien des personnes*socio=ac28 qui ont des besoins*socio=uv14 spéciaux*socio=rien. Voici quelques-unes des mesures*socio=et0a envisagées: les suppléments*socio=et3 de revenu*socio=ec0 visant à aider les travailleurs*socio=ac2 déplacés à entreprendre une *socio=rien nouvelle carrière *socio=nil chez un nouvel employeur*socio=ac1; les services*socio=et6 et mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 offerts*socio=rien aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24; les allocations*socio=et3 pour garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10; le soutien*socio=et6 aux travailleurs*socio=ac2 âgés*socio=ac25 et aux chômeurs*socio=ac4 chroniques*socio=rien; et les subventions*socio=et3 salariales*socio=ec4 pour encourager les employeurs*socio=ac1 à offrir une expérience*socio=rien de travail*socio=ec4 aux personnes*socio=ac28 dont les compétences*socio=uv29 sont limitées; - des renseignements*socio=rien à jour*socio=rien sur le marché_du_travail*socio=ec4 et sur la formation*socio=ec4, et des observations*socio=rien sur les services*socio=et6 et programmes*socio=et0a qui fonctionnent bien - pour déterminer, à l'échelle*socio=rien locale*socio=te5, les genres*socio=rien de programmes*socio=et0a qui réussissent le mieux pour les diverses*socio=rien clientèles*socio=ac12; - des mesures*socio=et0a spéciales*socio=rien pour répondre aux besoins*socio=uv14 des collectivités*socio=ac22 qui doivent faire face*socio=rien à une *socio=rien grave détérioration *socio=nil de leur économie*socio=ec0, et tout particulièrement aux besoins*socio=uv14 des groupes*socio=rien défavorisés*socio=ac24 de la société*socio=ac22. Il est coûteux*socio=ec0 d'offrir, dès le départ*socio=rien, des services*socio=et6 de première ligne*socio=rien comme l'évaluation*socio=rien des besoins*socio=uv14 et le counseling d'emploi*socio=ec4. Il faudra absolument réaffecter des ressources*socio=ec1 actuellement consacrées à d'autres dépenses*socio=et3 si nous voulons offrir ces services*socio=et6 à un plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac28.*socio=nil *{ pagination originale du document: page 37} Ces*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil pourront provenir des économies*socio=ec0 réalisées grâce*socio=rien à la réforme*socio=uv32 du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6, dont il est question*socio=rien à la section*socio=rien B dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil *socio=nil et des économies*socio=ec0 découlant d'une plus grande*socio=rien efficacité*socio=uv29 et de la rationalisation*socio=uv31 d'autres parties*socio=rien du système*socio=rien des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. 2) L'information*socio=et8 sur le marché_du_travail*socio=ec4. Dans son rapport*socio=rien de 1994, "Assembler les pièces*socio=rien du casse-tête*socio=rien", la Commission*socio=ac19 canadienne*socio=ac23 de mise en valeur*socio=ec0 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 écrit ceci: "L'information*socio=et8 sur le marché_du_travail*socio=ec4 constitue l'élément*socio=rien vital*socio=rien d'un système*socio=rien de transition*socio=rien. La diffusion*socio=et8 de ces données devrait être*socio=rien permanente. Ces renseignements*socio=rien sont indispensables*socio=rien pour faire des choix*socio=rien de carrière*socio=rien appropriés, déterminer la nature*socio=rien et la portée*socio=rien des programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4, et donner des services*socio=et6 efficaces*socio=uv29 d'orientation*socio=rien et de counseling de carrière*socio=rien et d'emploi*socio=ec4". Le rapport*socio=rien propose aussi d'utiliser la technologie*socio=ec5 nouvelle*socio=rien pour mettre en place*socio=rien ce *socio=rien circuit permanent d'*socio=nil information*socio=et8 *socio=nil - le "bureau*socio=et12 de placement*socio=ec4 électronique*socio=ec5". Cette formule*socio=rien permettrait aux employeurs*socio=ac1 et aux employés*socio=ac2 de se servir d'un système*socio=rien informatisé pour y enregistrer des données sur leurs besoins*socio=uv14 respectifs*socio=rien et sur les compétences*socio=uv29 en cause*socio=rien (compétences*socio=uv29 recherchées et compétences*socio=uv29 offertes*socio=rien), recevoir une liste d'emplois*socio=ec4 ou de candidats*socio=ac12 potentiels, selon le cas*socio=rien, et faire immédiatement les démarches*socio=rien voulues. Ce "bureau*socio=et12 de placement*socio=ec4 électronique*socio=ec5" serait installé dans un Centre*socio=et12 d'emploi*socio=ec4 du Canada*socio=te10, un bureau*socio=et12 provincial*socio=te7 ou municipal*socio=te5, ou encore serait accessible*socio=uv7 depuis le domicile*socio=rien ou l'entreprise*socio=ac6, au moyen*socio=rien d'un terminal qui pourrait être*socio=rien connecté à un réseau*socio=rien constamment mis à jour*socio=rien. La prestation*socio=et3 du service*socio=rien serait ainsi hautement décentralisée, moins coûteuse*socio=ec0 et plus efficace*socio=uv29. 3) L'accroissement*socio=rien des compétences*socio=uv29 de base*socio=rien. Un *socio=rien obstacle fondamental *socio=nil empêche de nombreux*socio=rien Canadiens*socio=ac23 et Canadiennes*socio=ac23 d'acquérir des compétences*socio=uv29, et c'est qu'ils n'ont pas les compétences*socio=uv29 de *socio=rien base nécessaires *socio=nil à l'apprentissage*socio=ec4. Comme on l'a fait*socio=rien remarquer au chapitre*socio=rien 1, des millions*socio=rien de Canadiens*socio=ac23 et de Canadiennes*socio=ac23 adultes*socio=ac25 sont des analphabètes*socio=ac28 fonctionnels*socio=rien ou ont du mal à effectuer les plus *socio=rien simples calculs,*socio=nil *socio=nil ce qui réduit gravement leur capacité*socio=rien à prendre place*socio=rien dans le marché_du_travail*socio=ec4. Non seulement ces compétences*socio=uv29 sont-elles nécessaires*socio=rien dans la plupart*socio=rien des emplois*socio=ec4, mais elles sont à la base*socio=rien de l'acquisition*socio=rien de compétences*socio=uv29 plus avancées. Les personnes*socio=ac28 qui ne possèdent pas ces compétences*socio=uv29 élémentaires*socio=rien sont défavorisées*socio=rien dans le monde*socio=rien actuel*socio=te3 et le seront encore plus dans celui de demain*socio=te4, à moins de recevoir de l'aide*socio=rien pour y remédier. Plus le temps*socio=rien passe et plus elles se rendent compte*socio=rien que leurs compétences*socio=uv29 sont insuffisantes*socio=rien pour occuper des emplois*socio=ec4 qui se fondent de plus en plus sur l'information*socio=et8. Au moment*socio=rien de concevoir de meilleurs*socio=rien services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, les Canadiens*socio=ac23 et Canadiennes*socio=ac23 devront choisir quelle est la *socio=rien meilleure façon *socio=nil d'améliorer l'acquisition*socio=rien des compétences*socio=uv29 de base*socio=rien et quelle priorité*socio=rien on devrait accorder à cette formation*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 38} Depuis dix ans*socio=rien, on a réalisé d'énormes*socio=rien progrès*socio=uv3 au Canada*socio=te10 en ce qui a trait à la reconnaissance*socio=rien et au traitement*socio=rien de l'analphabétisme*socio=et6. De concert*socio=uv17 avec de *socio=rien nombreux éléments du*socio=nil système d'*socio=nil éducation*socio=et6 *socio=nil et de formation*socio=ec4, avec le secteur_privé*socio=et2 et avec les organismes*socio=ac20 de bénévoles*socio=ac28, les gouvernements*socio=ac19 ont créé ces modes*socio=rien d'action*socio=rien innovateurs*socio=rien et permis*socio=rien aux personnes*socio=ac28 de tous âges*socio=rien d'acquérir ces compétences*socio=uv29 vitales*socio=rien. L'une des démarches*socio=rien les plus intensives*socio=rien de lutte*socio=et9 contre l'analphabétisme*socio=et6 a été lancée par le gouvernement*socio=ac19 du Nouveau-brunswick*socio=te10; celui-ci a créé un réseau*socio=rien d'alphabétisation*socio=et6 des adultes*socio=ac25, dont les activités*socio=rien se déroulent dans les sous-sols*socio=rien d'église*socio=ac21 et les centres*socio=ac20 communautaires*socio=ac22. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a contribué activement à l'alphabétisation*socio=et6, notamment en achetant de la formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien et en offrant un soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 aux participants*socio=ac12. Le Secrétariat*socio=ac19 national*socio=te8 à l'alphabétisation*socio=et6, pour sa part*socio=rien, a uni ses efforts*socio=uv23 à ceux d'autres intervenants*socio=ac28 du domaine*socio=rien afin de promouvoir la recherche_et_le_développement*socio=ec5 et de mieux faire connaître au public*socio=et8 les questions*socio=rien relatives à l'alphabétisation*socio=et6, et surtout à l'alphabétisation*socio=et6 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Il reste*socio=rien cependant beaucoup à faire, si l'on songe que la formation*socio=ec4 de base*socio=rien est indispensable*socio=rien pour trouver un emploi*socio=ec4. Un de nos plus grands*socio=rien défis*socio=et9 est de rendre plus accessible*socio=uv7 la formation*socio=ec4 qui convient. Si les gens*socio=ac28 ne peuvent aller à la formation*socio=ec4, il faut trouver de *socio=rien nouveaux moyens *socio=nil d'amener la formation*socio=ec4 jusqu'à eux. L'un des *socio=rien grands innovateurs au*socio=nil Canada*socio=te10 en*socio=nil matière de*socio=nil programmes*socio=et0a communautaires*socio=ac22 de*socio=nil formation*socio=ec4,*socio=nil *socio=nil le Frontier College, étudie tout un éventail*socio=rien de méthodes*socio=rien à cet égard*socio=rien. Il s'intéresse entre autres à la mise en application*socio=rien de *socio=rien nouvelles techniques d'*socio=nil apprentissage*socio=ec4 *socio=nil et à offrir la formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4 ou encore dans les ensembles*socio=rien de logements*socio=et6 sociaux*socio=rien, dans les centres_d'_hébergement*socio=et6 pour jeunes*socio=ac25 et dans d'autres centres*socio=ac20 communautaires*socio=ac22. 4) La formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien. La formation_professionnelle*socio=ec4 offerte*socio=rien par les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 public*socio=et2 va rester un *socio=rien élément important *socio=nil dans la trousse d'outils*socio=rien servant à développer l'aptitude*socio=rien à l'emploi*socio=ec4. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 consacre environ 450 millions*socio=rien de dollars*socio=rien par an*socio=rien à l'achat*socio=ec3 de blocs*socio=rien de places dans les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien. Les clients*socio=ac12 sont alors aiguillés vers ces places par les Centres*socio=et12 d'emploi*socio=ec4 du Canada*socio=te10. Malheureusement, ce genre*socio=rien de formation*socio=ec4 n'est pas toujours aussi efficace*socio=uv29 qu'on pourrait le souhaiter. Chez les adultes*socio=ac25, en effet*socio=rien, l'enseignement*socio=et6 traditionnel*socio=rien en classe*socio=et6 est souvent infructueux*socio=rien quand on ne le relie pas à une *socio=rien expérience pratique en*socio=nil milieu de*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil En renforçant nos programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, nous devrons absolument nous assurer que le type de formation*socio=ec4 offert*socio=rien répond aux besoins*socio=uv14 des personnes*socio=ac28 à la recherche*socio=rien d'un emploi*socio=ec4. Pour cela, il faudra expérimenter plus avant toute une gamme*socio=rien de formules*socio=rien - formation*socio=ec4 en classe*socio=et6, formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, formation*socio=ec4 assistée*socio=rien par ordinateur*socio=ec5, formation*socio=ec4 à distance. *{ pagination originale du document: page 39} 5) La formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4. L'amélioration*socio=uv32 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 pourrait amener les employeurs*socio=ac1 à jouer un rôle*socio=rien plus important*socio=rien en matière*socio=rien de formation*socio=ec4. De fait*socio=rien, certaines*socio=rien des initiatives*socio=rien de formation*socio=ec4 les plus efficaces*socio=uv29 aujourd'hui se déroulent en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, et sont conçues par l'employeur*socio=ac1 pour améliorer la productivité*socio=ec0 et réduire les coûts*socio=ec0 grâce*socio=rien au perfectionnement*socio=ec4 des compétences*socio=uv29. Dans un *socio=rien nombre croissant de*socio=nil cas,*socio=nil les*socio=nil employés*socio=ac2 *socio=nil et les syndicats*socio=ac7 aident à définir cette formation*socio=ec4. L'employeur*socio=ac1 tire des avantages*socio=rien de la formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, mais ces avantages*socio=rien peuvent *socio=rien être indirects *socio=nil ou à long_terme*socio=te4. Cette formation*socio=ec4 offre*socio=rien des *socio=rien bienfaits importants *socio=nil à la société*socio=ac22, car les travailleurs*socio=ac2 bien formés sont plus aptes*socio=ac24 à occuper un emploi*socio=ec4 et peuvent s'adapter plus facilement s'ils doivent changer d'emploi*socio=ec4. Par conséquent*socio=rien, il conviendrait peut-être que les gouvernements*socio=ac19 prennent des mesures*socio=et0a afin d'encourager les employeurs*socio=ac1 à organiser ce genre*socio=rien d'activités*socio=rien de formation*socio=ec4. On devrait viser tout spécialement les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac6 qui, souvent, n'ont pas les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour offrir elles-mêmes beaucoup de formation*socio=ec4 structurée. Les observateurs*socio=rien ont proposé *socio=rien diverses façons *socio=nil de promouvoir la formation*socio=ec4 dirigée par l'employeur*socio=ac1: crédits*socio=et3 d'impôt*socio=et3 pour les employeurs*socio=ac1, prélèvement*socio=rien pour la formation*socio=ec4, subventions*socio=et3 salariales*socio=ec4 et *socio=rien aide directe du*socio=nil gouvernement*socio=ac19,*socio=nil congés*socio=ec4 d'*socio=nil études *socio=nil payés, bons*socio=rien de formation*socio=ec4 individuels*socio=rien et ententes*socio=rien de travail*socio=ec4 partagé. *{ pagination originale du document: page 40} Ces possibilités*socio=rien devront faire l'objet*socio=rien d'une étude*socio=rien approfondie. Cette étude*socio=rien devra tenir compte*socio=rien du fait*socio=rien que, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, les employeurs*socio=ac1 trouvent leur compte*socio=rien à investir dans le perfectionnement*socio=ec4 de leurs employés*socio=ac2. L'examen*socio=rien des systèmes*socio=rien d'apprentissage*socio=ec4 en vigueur*socio=rien dans d'autres pays*socio=te8 permet aussi de trouver des façons*socio=rien d'intégrer aux services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 la formation*socio=ec4 coordonnée par l'employeur*socio=ac1. L'Allemagne*socio=te10, par exemple*socio=rien, a créé un système*socio=rien d'apprentissage*socio=ec4 en deux volets*socio=rien, qui fait*socio=rien l'admiration*socio=rien de tous, alliant formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4 et formation*socio=ec4 en classe*socio=et6. Le système*socio=rien est réglementé par les entreprises*socio=ac6 et l'industrie*socio=ec1, afin que l'apprentissage*socio=ec4 garde*socio=rien la souplesse*socio=uv29 nécessaire*socio=rien pour s'adapter rapidement à l'évolution*socio=uv32 constante*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec4. Nous aurions avantage*socio=rien à étudier ce système*socio=rien et d'autres modèles étrangers*socio=te9 qui pourraient nous aider à corriger le manque*socio=rien de qualifications*socio=ec4 de notre propre*socio=rien main-d'_oeuvre*socio=ac2. Des progrès*socio=uv32 considérables*socio=rien ont été réalisés pour mobiliser le secteur_privé*socio=et2 et promouvoir une culture*socio=et8 de la formation*socio=ec4 au Canada*socio=te10, grâce*socio=rien aux conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1. Ces conseils*socio=ac18 représentent les employeurs*socio=ac1 et les travailleurs*socio=ac2 d'un secteur*socio=ec1 d'activité*socio=rien ou d'une industrie*socio=ec1. Grâce*socio=rien à des fonds*socio=et3 de lancement*socio=rien versés par le gouvernement*socio=ac19, ces conseils*socio=ac18 définissent les besoins*socio=uv14 de formation*socio=ec4 actuels*socio=te3 et futurs*socio=te4 du secteur*socio=ec1, établissent des normes*socio=rien ou des niveaux*socio=rien de compétences*socio=uv29 professionnelles*socio=rien et élaborent un programme*socio=et0a de formation*socio=ec4 dirigé par l'industrie*socio=ec1. L'un des buts*socio=rien que ces conseils*socio=ac18 se sont donnés est de fixer et de mettre à jour*socio=rien des normes*socio=rien de compétence*socio=uv29 pour les divers*socio=rien emplois*socio=ec4 de l'industrie*socio=ec1 en question*socio=rien. Pour y parvenir, les conseils*socio=ac18 doivent notamment prendre en charge*socio=uv28 la planification*socio=uv31 à long_terme*socio=te4 des ressources_humaines*socio=ac2, afin de définir les qualifications*socio=ec4 professionnelles*socio=rien dont l'industrie*socio=ec1 prévoit avoir besoin*socio=rien dans les années*socio=te4 à venir. Cette planification*socio=rien permet d'éviter les surplus*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac2 dans les métiers*socio=ec4 saturés et de veiller à ce que les collèges*socio=et6 et les universités*socio=et6 produisent assez de diplômés*socio=ac28 dotés des compétences*socio=uv29 dont le secteur*socio=ec1 a besoin*socio=rien. Dans certains cas*socio=rien, par exemple*socio=rien celui du secteur*socio=rien canadien*socio=ac23 de réparation*socio=rien d'automobiles*socio=ec1, les conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 ont été amenés à collaborer étroitement avec le monde*socio=rien de l'éducation*socio=et6. Ils ont d'abord*socio=rien participé à l'élaboration*socio=rien de nouveaux*socio=rien programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4, puis aidé à former les enseignants*socio=ac3 des collèges*socio=et6 afin qu'ils répondent aux *socio=rien nouvelles normes,*socio=nil *socio=nil et enfin, collaboré au lancement*socio=rien des programmes*socio=et0a d'alternance*socio=rien travail-études. Pour *socio=rien bon nombre *socio=nil de ces conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1, il est tout à *socio=rien fait normal *socio=nil de chercher maintenant des moyens*socio=rien plus dynamiques*socio=rien de faciliter le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4. On prévoit que chacun de ces programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4, une fois*socio=rien lancé et en marche*socio=rien, sera financé par l'industrie*socio=ec1. Les conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 sont déjà à l'oeuvre*socio=rien dans les secteurs*socio=rien de la sidérurgie*socio=ec1, de l'électronique*socio=ec5, du tourisme*socio=ec1, de l'horticulture*socio=ec1, de la mécanique*socio=ec1 automobile*socio=rien et dans plusieurs autres secteurs*socio=ec1. Les conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 ont montré comment les industries*socio=ac6 et les travailleurs*socio=ac2 pouvaient tirer profit*socio=rien d'une collaboration*socio=uv17 visant à mettre sur pied*socio=rien des programmes*socio=et0a de perfectionnement*socio=ec4 professionnel*socio=rien. La création*socio=rien des conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 constitue une solution*socio=rien d'autant plus intéressante*socio=rien que le modeste*socio=rien investissement*socio=ec0 initial*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 *socio=rien fait levier *socio=nil et entraîne un investissement*socio=ec0 important*socio=rien de l'industrie*socio=ec1. *{ pagination originale du document: page 41} En Ontario*socio=te10, par exemple*socio=rien, le fonds*socio=et3 de formation*socio=ec4 du Conseil*socio=ac20 des compétences*socio=uv29 sectorielles*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 électrique*socio=ec5 et électronique*socio=ec5 reçoit un financement*socio=ec0 égal*socio=rien de quatre partenaires*socio=ac28: le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, le gouvernement*socio=ac19 provincial*socio=te7, les employeurs*socio=ac1 et les travailleurs*socio=ac2. Le *socio=rien nouveau système de*socio=nil services*socio=et6 de*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 pourrait faire de ce "principe*socio=rien de levier*socio=rien" un *socio=rien élément central *socio=nil de sa philosophie*socio=rien de formation*socio=ec4. 6) Les innovations*socio=rien. Dans certains cas*socio=rien, des mesures*socio=et0a de *socio=rien stimulation directe *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 - par exemple*socio=rien des suppléments*socio=et3 du revenu*socio=ec0 - peuvent s'avérer le moyen*socio=rien le plus efficace*socio=uv29 d'aider les gens*socio=ac28 à intégrer ou à réintégrer la population_active*socio=ac24. Dans cette démarche*socio=rien, le supplément*socio=et3 au revenu*socio=ec0 remplacerait les prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 ou d'aide_sociale*socio=et6 auxquelles a droit*socio=uv8 le travailleur*socio=ac2. L'essentiel*socio=rien est de s'assurer que les initiatives*socio=rien de *socio=rien stimulation directe *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 sont orientées soigneusement vers les clients*socio=ac12 qui sont le plus susceptibles*socio=rien d'en tirer profit*socio=rien. C'est ce que recommande l'OCDE*socio=ac20 dans l'Étude*socio=rien sur les emplois*socio=ec4 publiée en 1994: "Les mesures*socio=et0a de création*socio=rien d'emplois*socio=ec4 sont souvent un *socio=rien élément important des*socio=nil politiques*socio=et0a actives du*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Mais leurs résultats*socio=rien ont souvent été décevants*socio=rien. En axant la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4 sur des groupes*socio=ac24 particuliers*socio=rien, on peut obtenir de *socio=rien meilleurs résultats,*socio=nil *socio=nil tant pour les participants*socio=ac12 aux programmes*socio=et0a que pour la société*socio=ac22 dans son ensemble*socio=rien. D'une manière*socio=rien générale, les jeunes*socio=ac25 et les chômeurs*socio=ac4 de longue*socio=rien date sont les meilleures*socio=rien cibles à viser". Les mesures*socio=et0a de *socio=rien stimulation directe *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 adoptées dans cette optique pourraient prendre *socio=rien diverses formes.*socio=nil *socio=nil Prenons un exemple*socio=rien: bien des gens*socio=ac28 qui se retrouvent au chômage*socio=ec4 ont les compétences*socio=uv29, les idées*socio=rien et l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=rien voulus pour créer leur propre*socio=rien emploi*socio=ec4. Ils aimeraient peut-être utiliser leurs prestations*socio=et3 de chômage*socio=ec4 pour monter une entreprise*socio=ac6. Dans certains cas*socio=rien - notamment dans les collectivités*socio=ac22 où les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4 sont limitées - l'aide*socio=rien au travail*socio=ec4 indépendant*socio=rien peut être*socio=rien la *socio=rien meilleure option *socio=nil pour la personne*socio=ac28 concernée et constituer un stimulant économique*socio=ec0 pour la collectivité*socio=ac22. Une autre possibilité*socio=rien serait de rémunérer des personnes*socio=ac28 sans_emploi*socio=ac4 pour qu'elles accomplissent des travaux*socio=rien qui sont utiles*socio=rien à la collectivité*socio=ac22 et qui ne seraient pas faits*socio=rien autrement. La stratégie*socio=uv31 pour la pêche*socio=ec1 du poisson*socio=rien de *socio=rien fond de l'*socio=nil Atlantique*socio=te10,*socio=nil *socio=nil annoncée dernièrement, offre*socio=rien un modèle pour intervenir dans des régions*socio=te6 où les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec4 sont peu diversifiées et où la main-d'_oeuvre*socio=ac2 est peu mobile. Cette stratégie*socio=uv31 allie travail*socio=ec4 communautaire*socio=ac22 et formation*socio=ec4 pour aider des particuliers*socio=rien à contribuer au développement*socio=uv32 de leur collectivité*socio=ac22 tout en améliorant leurs compétences*socio=uv29 grâce*socio=rien à la formation*socio=ec4 et à l'expérience*socio=rien professionnelles*socio=ec4. La démarche*socio=rien générale se fonde sur le principe*socio=rien de la responsabilité*socio=uv28 mutuelle*socio=rien: les personnes*socio=ac28 devraient participer à ces programmes*socio=et0a en retour*socio=rien des sommes qu'elles reçoivent comme soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0. *{ pagination originale du document: page 42} La même démarche*socio=rien générale pourrait s'appliquer ailleurs*socio=rien. Le bénévolat*socio=ec1 et la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a sont deux secteurs*socio=ec1 en croissance*socio=rien où les gens*socio=ac28 pourraient acquérir une expérience*socio=rien de travail*socio=ec4 productive*socio=rien assortie idéalement à d'autres activités*socio=rien de formation*socio=ec4. Il faudra faire preuve*socio=rien de plus d'imagination*socio=rien dans ce domaine*socio=rien. Nous trouvons un autre exemple*socio=rien d'innovation*socio=uv32 en Australie*socio=te10, où l'on vient d'adopter une approche intéressante*socio=rien en matière*socio=rien de subventions*socio=et3 salariales*socio=ec4. Le montant*socio=rien de la subvention*socio=et3 augmente avec la durée*socio=rien du chômage*socio=ec4 de l'intéressé, afin d'inciter les employeurs*socio=ac1 à engager les chômeurs*socio=ac4 de longue*socio=rien date. La subvention*socio=et3 baisse ensuite à mesure*socio=rien que la personne*socio=ac28 acquiert de l'expérience*socio=rien, puisque l'on peut s'attendre à ce que sa valeur*socio=rien augmente aux yeux*socio=rien de l'employeur*socio=ac1. La subvention*socio=et3 est éliminée après*socio=rien six mois*socio=rien d'emploi*socio=ec4, mais l'employeur*socio=ac1 reçoit une prime s'il garde*socio=rien le nouvel employé*socio=ac2 pendant un an*socio=rien. De telles mesures*socio=et0a sont des plus prometteuses*socio=rien puisqu'elles semblent éviter les embûches*socio=rien de bien des projets*socio=rien de création*socio=rien d'emplois*socio=ec4 à *socio=rien court terme *socio=nil qui n'ont pas porté fruit*socio=rien par le passé*socio=te2. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 va évaluer l'efficacité*socio=uv29 des suppléments*socio=et3 salariaux*socio=ec4 comme mesure*socio=et0a d'encouragement*socio=rien au retour*socio=rien sur le marché_du_travail*socio=ec4, en lançant cet automne*socio=rien des projets*socio=et0a qui toucheront jusqu'à 50 000 prestataires*socio=ac12 d'assurance-chômage*socio=et6 au Canada*socio=te10. L'administration*socio=et12 et la prestation*socio=et3 des services*socio=et6. 1) Administrer en fonction*socio=rien des résultats*socio=rien. Nous devons rigoureusement évaluer en fonction*socio=rien des résultats*socio=rien les *socio=rien options retenues *socio=nil et mises en oeuvre*socio=rien pour améliorer les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de pour obtenir des emplois*socio=ec4. Il faut changer d'attitude*socio=rien et cesser d'insister sur le respect*socio=uv25 de règles*socio=et7 et de *socio=rien méthodes rigides,*socio=nil *socio=nil pour offrir plutôt la formation*socio=ec4 et les services*socio=et6 auxiliaires dont les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 ont besoin*socio=uv14 pour obtenir des emplois*socio=ec4. Les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 traduisent l'obligation*socio=uv28 de rendre compte*socio=rien par des règles*socio=et7 sur la façon*socio=rien de dépenser l'argent*socio=ec0, de répartir le temps*socio=rien des employés*socio=ac2 et d'offrir les services*socio=et6. Des contrôles*socio=et7 permettent de s'assurer que ces règles*socio=et7 sont suivies. Il y a des règles*socio=et7 pour déterminer le financement*socio=et3 auquel a droit*socio=uv8 un particulier*socio=rien, les genres*socio=rien de services*socio=et6 pouvant être*socio=rien fournis à *socio=rien différents particuliers,*socio=nil les*socio=nil normes*socio=et7 *socio=nil que les prestateurs de services*socio=et6 sont tenus d'observer, et ainsi de suite*socio=rien. Ces mécanismes*socio=rien ont encore leur raison*socio=rien d'être*socio=rien, mais ils ne suffisent pas. Leur optique est trop bureaucratique*socio=et12 pour permettre la décentralisation*socio=et12 du *socio=rien processus décisionnel,*socio=nil la*socio=nil collaboration*socio=uv17 *socio=nil avec des partenaires*socio=ac28 et l'adoption*socio=rien des méthodes*socio=rien les mieux adaptées à chaque situation*socio=rien. Une solution*socio=rien serait de se concentrer sur les résultats*socio=rien. La *socio=rien meilleure façon *socio=nil de faire en sorte*socio=rien que l'argent*socio=ec0 des contribuables*socio=ac10 est dépensé judicieusement demeure de démontrer clairement les résultats*socio=rien obtenus à la suite*socio=rien d'un investissement*socio=ec0 dans les ressources_humaines*socio=ac2. En mettant en oeuvre*socio=rien les ressources*socio=ec1 *socio=rien techniques nécessaires *socio=nil et en adoptant l'attitude*socio=rien voulue, une telle approche serait tout à *socio=rien fait envisageable.*socio=nil *socio=nil Dès que l'on mesure*socio=rien les résultats*socio=rien, toute la structure*socio=rien administrative*socio=et12 des programmes*socio=et0a et des services*socio=et6 se mobilise pour en obtenir de bons*socio=rien. On a alors beaucoup moins besoin*socio=rien d'exercer un contrôle*socio=et7 bureaucratique*socio=et12 sur le prestateur de services*socio=et6 ou sur le contenu du service*socio=rien lui-même. *{ pagination originale du document: page 43} 2) Mettre l'accent*socio=rien sur la collectivité*socio=ac22. La gamme*socio=rien actuelle*socio=te3 des programmes*socio=et0a et services*socio=et6 gouvernementaux*socio=ac19 décentralisés n'est pas suffisamment adaptée aux besoins*socio=uv14 locaux*socio=te5 et aux possibilités*socio=rien locales*socio=te5. Un chômeur*socio=ac4 de corner_brook*socio=te10 (Terre-neuve*socio=te10) n'aura sans doute*socio=rien pas les mêmes besoins*socio=uv14 qu'un chômeur*socio=ac4 de Montréal*socio=te10, de medicine_hat*socio=te10 ou de Kamloops*socio=te10. Le fait*socio=rien d'appliquer le principe*socio=rien de la souplesse*socio=uv29 au développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 est aussi valable*socio=rien pour les collectivités*socio=ac22 que pour les particuliers*socio=rien. Il serait plus efficace*socio=uv29 que les gouvernements*socio=ac19 fixent les grands*socio=rien objectifs*socio=uv31 et que les collectivités*socio=ac22 locales*socio=te5 déterminent la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de les atteindre. Une telle approche suppose bien entendu que les responsables*socio=ac9 locaux*socio=te5 rendent compte*socio=rien des moyens*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien pour atteindre les résultats*socio=rien à un coût*socio=ec0 raisonnable*socio=rien. La difficulté*socio=rien que pose la conception*socio=rien des mécanismes*socio=rien encadrant cette obligation*socio=uv28, cependant, ne devrait pas nous empêcher de donner un pouvoir*socio=uv4 réel*socio=rien de décision*socio=rien aux collectivités*socio=ac22. Les sans-emploi*socio=ac4 qui ont besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien veulent avoir accès*socio=uv7 au *socio=rien bon ensemble de*socio=nil services*socio=et6,*socio=nil au*socio=nil moment *socio=nil voulu. Les acteurs*socio=ac28 les mieux placés pour fixer la gamme*socio=rien de programmes*socio=et0a et de services*socio=et6 nécessaires*socio=rien sont les plus directement touchés, soit les entreprises*socio=ac6, les travailleurs*socio=ac2 et d'autres intervenants*socio=ac28 sur le marché_du_travail*socio=ec4. En outre, les dirigeants*socio=ac9 locaux*socio=te5 sont probablement les personnes*socio=ac28 les mieux placées pour évaluer la pertinence*socio=rien des *socio=rien cours offerts au*socio=nil collège*socio=et6 communautaire*socio=ac22 local*socio=te5,*socio=nil *socio=nil et pour persuader ces derniers*socio=rien de s'adapter à l'évolution*socio=uv32 des besoins*socio=uv14 locaux*socio=te5. Les collectivités*socio=ac22 devraient donc participer davantage à la solution*socio=rien des problèmes*socio=rien auxquels elles font face*socio=rien. C'est peut-être le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de s'attaquer aux problèmes*socio=rien avec imagination*socio=rien et persévérance*socio=uv27, et de leur trouver des *socio=rien solutions durables.*socio=nil *socio=nil Pour donner de vrais emplois*socio=ec4 à la population*socio=ac22, les organismes*socio=ac20 non gouvernementaux*socio=ac19 doivent jouer un rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil dans les décisions*socio=rien touchant le développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, parce que c'est dans le secteur_privé*socio=et2 que l'on trouve la plupart*socio=rien des emplois*socio=ec4. Dans cette nouvelle*socio=rien optique, une formule*socio=rien améliorée de projets*socio=et0a de portée*socio=rien locale*socio=te5, qui offrent directement les programmes*socio=et0a aux personnes*socio=ac28 concernées, pourraient devenir*socio=rien la norme*socio=rien plutôt que l'exception*socio=rien. Les services*socio=et6 de counseling et de mentorat, par exemple*socio=rien, pourraient faire l'objet*socio=rien de marchés*socio=ec3 et *socio=rien être offerts,*socio=nil *socio=nil par l'entremise d'organismes*socio=ac20 locaux*socio=te5 qui connaissent le marché_du_travail*socio=ec4 et les besoins*socio=uv14 éventuels*socio=rien des employeurs*socio=ac1, et qui sont au courant*socio=rien des services*socio=et6 existants*socio=rien dans la collectivité*socio=ac22. 3) Vers un nouveau*socio=rien *socio=et4 partenariat fédéral-provincial.*socio=nil Les*socio=nil nouveaux*socio=rien services*socio=et6 de*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de l'emploi*socio=ec4 devraient être*socio=rien conçus de manière*socio=rien à améliorer la qualité*socio=rien du service*socio=rien, à éliminer le chevauchement*socio=et4 et le gaspillage*socio=rien et à améliorer l'efficacité*socio=uv29. Si l'on veut atteindre ces objectifs*socio=uv31, les gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 devront collaborer étroitement. *{ pagination originale du document: page 44} Leur défi*socio=et9 commun*socio=uv17 à relever sera d'offrir ce qui répond le mieux aux besoins*socio=uv14 des gens*socio=ac28. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 affirme son ouverture*socio=rien d'esprit*socio=rien quant à l'intervenant*socio=ac28 le mieux placé pour prendre en charge*socio=uv28 ces services*socio=et6, que ce soit lui-même, les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7, les autorités*socio=ac19 locales*socio=te5, le secteur_privé*socio=et2 ou toute combinaison*socio=rien de ces intervenants*socio=ac28. Il prévoit que la discussion*socio=et9 sur cette question*socio=rien prendra une *socio=rien grande importance *socio=nil lors des consultations*socio=et8 publiques*socio=et2 sur la réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6. Les conclusions*socio=rien peuvent varier en fonction*socio=rien des besoins*socio=uv14, intérêts*socio=rien et compétences*socio=et4 propres*socio=rien des divers*socio=rien gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7. Entre-temps*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a invité chaque province*socio=te7 et territoire*socio=te7 à conclure une entente*socio=et9 *socio=rien triennale provisoire *socio=nil sur la mise en valeur*socio=ec0 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Il espère ainsi s'engager vers une répartition*socio=rien plus claire*socio=rien des responsabilités*socio=et4, tout en améliorant les services*socio=et6 à la population*socio=ac22. Les provinces*socio=te7 et les territoires*socio=te7 intéressés pourraient assumer les responsabilités*socio=et4 suivantes*socio=rien: - la planification*socio=et12 stratégique*socio=uv31 relative à divers*socio=rien services*socio=et6 fédéraux*socio=te8 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, notamment la formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien et en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, ainsi que la formation*socio=ec4 axée sur les projets*socio=et0a; - l'administration*socio=et12 des achats*socio=ec3 de formation*socio=ec4 en établissement*socio=rien; - la conception*socio=rien et la mise en place*socio=rien d'un réseau*socio=rien de "guichets*socio=rien uniques*socio=rien" qui regrouperaient sous un même toit*socio=rien les programmes*socio=et0a et services*socio=et6 offerts*socio=rien par les deux niveaux*socio=rien de gouvernement*socio=ac19: assurance-chômage*socio=et6, formation*socio=ec4, aide_sociale*socio=et6 et autres programmes*socio=et0a relatifs au marché_du_travail*socio=ec4; - l'administration*socio=et12 de divers*socio=rien autres programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8, comme l'alternance*socio=rien travail-études et les Centres*socio=et12 d'emploi*socio=ec4 du Canada*socio=te10 pour étudiants*socio=ac28. La liste des programmes*socio=et0a pourrait varier en fonction*socio=rien des intérêts*socio=rien de chaque province*socio=te7 ou territoire*socio=te7. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 désire collaborer avec les provinces*socio=te7 pour harmoniser les services*socio=et6 au plan*socio=rien local*socio=te5. On simplifierait ainsi le système*socio=rien pour les particuliers*socio=rien et on éliminerait le gaspillage*socio=rien. Les gens*socio=ac28 trouveraient plus facile*socio=rien de tirer avantage*socio=rien des programmes*socio=et0a et des services*socio=et6 offerts*socio=rien par les gouvernements*socio=ac19. La règle*socio=et7 de base*socio=rien devrait laisser aux gestionnaires*socio=ac11 locaux*socio=te5 et à leurs partenaires*socio=ac28 privés*socio=et2 le choix*socio=rien des solutions*socio=rien rentables*socio=ec3 qui aident vraiment les membres*socio=ac10 de leur collectivité*socio=ac22. Dans la recherche*socio=rien d'un large consensus*socio=uv17 sur l'approche à adopter pour le développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, étant donné que la *socio=rien solution idéale *socio=nil peut varier selon les localités*socio=te5 du pays*socio=te8, il sera important*socio=rien de déterminer le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'offrir ces services*socio=et6. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est prêt*socio=rien à étudier la possibilité*socio=rien que les provinces*socio=te7 et le secteur_privé*socio=et2 jouent un plus *socio=rien grand rôle de*socio=nil gestion*socio=et12 *socio=nil et de livraison*socio=rien des services*socio=et6 à cet égard*socio=rien, si c'est la solution*socio=rien la plus pertinente*socio=rien, compte*socio=rien tenu des intérêts*socio=rien locaux*socio=te5 des citoyens*socio=ac10. *{ pagination originale du document: page 45} Un meilleur*socio=rien accès*socio=uv7 aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 aimerait examiner avec les provinces*socio=te7 comment rendre les nouveaux*socio=rien programmes*socio=et0a améliorés d'emploi*socio=ec4 plus accessibles*socio=uv7 aux bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 qui en ont besoin*socio=uv14. a) Les bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 et les autres personnes*socio=ac28 en marge*socio=rien de la population_active*socio=ac24. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, les gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 investissent dans les programmes*socio=et0a de perfectionnement*socio=ec4 des compétences*socio=uv29 destinés aux bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 consacre environ 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien à des programmes*socio=et0a et services*socio=et6 destinés principalement aux personnes*socio=ac28 qui font leur entrée sur le marché_du_travail*socio=ec4 ou qui y reviennent, aux chômeurs*socio=ac4 chroniques*socio=rien et aux travailleurs*socio=ac2 ayant besoin*socio=uv14 de perfectionner leurs compétences*socio=uv29. Une partie*socio=rien de cette somme est remise aux bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 en vertu*socio=rien d'accords*socio=rien conclus entre le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et les provinces*socio=te7. Le gouvernement*socio=ac19 aimerait entamer avec les provinces*socio=te7 des discussions*socio=et9 sur la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de mettre en place*socio=rien des *socio=rien guichets uniques de*socio=nil services*socio=et6 de*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de l'emploi*socio=ec4, qui seraient accessibles*socio=uv7 à tous ceux et celles qui ont besoin*socio=uv14 d'une aide*socio=rien dépassant le simple*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0. *socio=rien Bon nombre d'*socio=nil expériences fructueuses *socio=nil qui sont maintenant en cours*socio=rien démontrent qu'une aide_ponctuelle*socio=rien peut grandement améliorer les possibilités*socio=rien de trouver un emploi*socio=ec4 stable*socio=uv20 pour les bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6. C'est le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, du projet*socio=et0a sur l'autonomie*socio=uv4 financière*socio=ec0 instauré au Nouveau-brunswick*socio=te10 et en colombie-_britannique*socio=te10 , qui permet d'offrir un supplément*socio=et3 de revenu*socio=ec0 à des bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 de longue*socio=rien date, pendant une période*socio=rien limitée, pour les aider à se trouver un emploi*socio=ec4 à plein_temps*socio=ec4. Au Nouveau-brunswick*socio=te10, un projet*socio=et0a intitulé "Nouveau-brunswick*socio=te10 au travail*socio=ec4" a été mis sur pied*socio=rien conjointement par le fédéral*socio=te8 et la province*socio=te7. Il aide_les bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 à devenir*socio=rien aptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4 en répondant à leurs besoins*socio=uv14 individuels*socio=ac13, en offrant du rattrapage*socio=rien scolaire*socio=et6, de la formation_professionnelle*socio=ec4, de l'expérience*socio=rien en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, du counseling et d'autres services*socio=et6 de soutien*socio=et6. Parmi d'autres modèles de collaboration*socio=uv17, citons les *socio=rien accords récents *socio=nil sur les initiatives*socio=rien stratégiques*socio=uv31, que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 vient de signer pour soutenir le programme*socio=et0a Objectif*socio=uv31 Emploi*socio=ec4 Ontario*socio=te10 et un projet*socio=et0a pour parents*socio=et10 seuls*socio=rien au Manitoba*socio=te10. b) Accès*socio=uv7 des services*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Il est possible*socio=rien de rendre les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 plus accessibles*socio=uv7 aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Les services*socio=et6 pourraient aussi être*socio=rien plus aptes*socio=rien à résoudre les *socio=rien difficultés particulières *socio=nil que rencontrent ces personnes*socio=ac28. Les discussions*socio=et9 avec les provinces*socio=te7 pourraient porter sur les façons*socio=rien d'y parvenir, soit en s'employant à encourager le partenariat*socio=uv17 avec les employeurs*socio=ac1, avec les groupes*socio=ac18 représentant*socio=rien les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et avec les provinces*socio=te7, pour éliminer les obstacles*socio=rien et offrir des mesures*socio=et0a d'intégration*socio=uv17 comme l'adaptation*socio=uv32 du lieu*socio=rien de travail*socio=ec4, l'assouplissement*socio=rien des. conditions_de_travail*socio=ec4, la formation*socio=ec4 et des politiques*socio=et0a dynamiques*socio=rien de réinsertion*socio=ec4 des travailleurs*socio=ac2 handicapés*socio=ac24 dans le marché_du_travail*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 46} En outre, les discussions*socio=et9 entre les provinces*socio=te7 et le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 pourraient porter sur la mise à jour*socio=rien de la réadaptation*socio=rien professionnelle*socio=ec4. Pour certains employeurs*socio=ac1, les programmes*socio=et0a de réinsertion*socio=ec4 offerts*socio=rien en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, en vue*socio=rien d'aider des employés*socio=ac2 qui sont devenus handicapés*socio=ac24 à reprendre du service*socio=rien, sont très avantageux*socio=rien sur le plan*socio=rien financier*socio=ec0 comme sur le plan*socio=rien humain*socio=uv13. La Loi*socio=et7 sur la réadaptation*socio=rien professionnelle*socio=ec4 des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 est un mécanisme*socio=rien permettant au gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 de verser aux provinces*socio=te7 des fonds*socio=et3 servant à intégrer les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 aux programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 et d'emploi*socio=ec4. La loi*socio=et7 actuelle*socio=te3, qui est entrée en vigueur*socio=rien en 1961, est périmée. Pour donner suite*socio=rien aux efforts*socio=uv23 antérieurs*socio=te2 des gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7, qui ont abouti à plusieurs améliorations*socio=rien, un autre processus*socio=rien de renouvellement*socio=rien pourrait être*socio=rien envisagé. La Loi*socio=et7 sur la réadaptation*socio=rien professionnelle*socio=ec4 des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 pourrait être*socio=rien liée directement aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 et servir de tremplin*socio=rien vers les programmes*socio=et0a réguliers*socio=rien de formation*socio=ec4 et d'emploi*socio=ec4. En conclusion*socio=rien, quel que soit l'intérêt*socio=rien que présentent ces *socio=rien diverses possibilités *socio=nil pour bâtir des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 vraiment efficaces*socio=uv29, leur mise en application*socio=rien dépendra des fonds*socio=et3 que l'on pourra trouver pour les financer, fonds*socio=et3 qui proviendront surtout d'une réaffectation*socio=rien de crédits*socio=et7 à la suite*socio=rien de la réforme*socio=uv32 du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6. B) De l'assurance-chômage*socio=et6 à l'assurance-emploi*socio=et6. L'assurance-chômage*socio=et6 a été insaturée*socio=rien en 1942 pour apporter une aide*socio=rien financière*socio=ec0 temporaire*socio=rien aux travailleurs*socio=ac2 se trouvant entre deux emplois*socio=ec4 et pour faciliter la recherche*socio=rien d'un emploi*socio=ec4. A l'origine*socio=rien, elle protégeait un nombre*socio=rien limité de travailleurs*socio=ac2 - moins de la moitié*socio=rien de la population_active*socio=ac24. Aujourd'hui, le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 protège presque la totalité*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 à temps*socio=rien plein et environ 75 % des travailleurs*socio=ac2 à temps_partiel*socio=ec4. Conçue comme une assurance*socio=uv21 contre le risque*socio=uv21 d'un chômage*socio=ec4 temporaire*socio=rien dans quelques industries*socio=ac6, elle doit maintenant s'adapter à une économie*socio=ec0 où le risque*socio=uv21 de chômage*socio=ec4 structurel*socio=rien, y compris le chômage*socio=ec4 périodique et le chômage*socio=ec4 chronique*socio=rien, s'accroît dans presque tous les secteurs*socio=ec1 de l'économie*socio=ec0. La réforme*socio=uv32 du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 est inséparable de l'objectif*socio=uv31 d'encouragement*socio=rien à l'emploi*socio=ec4. Un Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 plus modeste*socio=rien et mieux orienté permettrait de réaffecter des fonds*socio=et3 afin de réduire les taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 des employeurs*socio=ac1 et des employés*socio=ac2, et d'accroître notre investissement*socio=ec0 dans les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. D'une part*socio=rien, la baisse des charges*socio=rien sociales*socio=et6 encouragerait les employeurs*socio=ac1 à créer des emplois*socio=ec4, puisqu'il leur coûterait moins cher*socio=rien d'engager des gens*socio=ac28. D'autre part*socio=rien, l'amélioration*socio=uv32 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 aiderait les travailleurs*socio=ac2 à s'adapter aux changements*socio=uv32 du marché_du_travail*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 47} Parmi les *socio=rien questions importantes *socio=nil à soulever lors du débat*socio=et9 sur la réforme*socio=uv32 de l'assurance-chômage*socio=et6, il faudra se demander quelle est la *socio=rien meilleure façon *socio=nil d'adapter le régime*socio=et0a et de réaffecter à l'atténuation*socio=rien des taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 et aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, les économies*socio=ec0 réalisées grâce*socio=rien à une réduction*socio=rien des coûts*socio=ec0 du régime*socio=et0a. La nécessité*socio=rien d'une réforme*socio=uv32. Le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 a fait*socio=rien l'objet*socio=rien de *socio=rien nombreuses études au*socio=nil cours *socio=nil de la décennie*socio=rien qui s'est écoulée. Toutes ont conclu à la nécessité*socio=rien d'une réforme*socio=uv32 fondamentale*socio=rien. - Le régime*socio=et0a est périmé. Il convient bien à la plupart*socio=rien des prestataires*socio=ac12 qui n'ont besoin*socio=uv14 que d'un soutien*socio=et6 temporaire*socio=rien du revenu*socio=ec0 pendant qu'ils cherchent un travail*socio=ec4, mais il ne convient pas au *socio=rien nombre croissant de*socio=nil Canadiens*socio=ac23 *socio=nil et de Canadiennes*socio=ac23 qui ont besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour s'adapter aux changements*socio=uv32 que connaît le marché_du_travail*socio=ec4, à un moment*socio=rien où cette adaptation*socio=uv32 est essentielle*socio=rien. - Souvent, le régime*socio=et0a décourage l'adaptation*socio=uv32. Ainsi, l'assurance-chômage*socio=et6 n'encourage pas les travailleurs*socio=ac2 non qualifiés*socio=ec4 des industries*socio=ac6 saisonnières*socio=rien à améliorer leurs compétences*socio=uv29 pendant les périodes*socio=rien de chômage*socio=ec4. Pour eux, l'alternance*socio=rien entre de *socio=rien courtes périodes de*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil et des périodes*socio=rien d'assurance_chômage*socio=et6 semble le *socio=rien seul choix possible,*socio=nil *socio=nil et devient ainsi un mode*socio=rien de vie*socio=rien. - Les règlements*socio=et7 du régime*socio=et0a ouvrent la porte*socio=rien aux abus*socio=uv25. Le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 permet à certains employeurs*socio=ac1 et à certains secteurs*socio=ec1 d'organiser leurs activités*socio=rien en fonction*socio=rien du nombre*socio=rien de semaines*socio=rien de travail*socio=ec4 donnant droit*socio=uv8 aux prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. Une *socio=rien étude récente de*socio=nil statistique_canada*socio=ac19 *socio=nil révèle que certaines*socio=rien entreprises*socio=ac6 ont structuré leurs *socio=rien pratiques fondamentales d'*socio=nil embauche*socio=ec4 *socio=nil et de rémunération*socio=ec4 en fonction*socio=rien du Régime*socio=et0a d' assurancechômage*socio=ec4. Par exemple*socio=rien, ils font coïncider les mises_à_pied*socio=ec4 avec la fin*socio=rien des périodes*socio=rien de travail*socio=ec4 donnant droit*socio=uv8 aux prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6, pour rappeler ensuite les travailleurs*socio=ac2 à l'épuisement*socio=rien de leurs prestations*socio=et3. - Le niveau*socio=rien élevé des cotisations*socio=et3 exigées de l'employeur*socio=ac1 et de l'employé*socio=ac2 découragent la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4. Les charges*socio=rien sociales*socio=et6 nuisent généralement à la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4. De plus, les taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 tendent à augmenter vers la fin*socio=rien d'une récession*socio=ec0 afin d'étaler les déficits*socio=et3 et les surplus*socio=rien du Compte*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et6 sur une *socio=rien période raisonnable.*socio=nil *socio=nil Or, pendant une récession*socio=ec0 prolongée, cette taxe*socio=et3 sur les emplois*socio=ec4 augmente juste*socio=rien au moment*socio=rien où les emplois*socio=ec4 sont les plus rares*socio=rien et où les entreprises*socio=ac6 sont les moins capables*socio=rien de l'absorber. - Certains travailleurs*socio=ac2 sont exclus*socio=rien du régime*socio=et0a. Les changements*socio=uv32 qui se sont produits*socio=rien dans le marche*socio=rien du travail*socio=ec4 ont fait*socio=rien augmenter le nombre*socio=rien de travailleurs*socio=ac2 et de travailleuses*socio=ac2 qui ne sont pas protégés par les règles*socio=et7 actuelles*socio=te3 de l'assurance-chômage*socio=et6. Cette exclusion*socio=uv7 frappe surtout les femmes*socio=ac26 et les jeunes*socio=ac25, qui tendent à former la majorité*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 occupant des emplois*socio=ec4 non conventionnels*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 48} - Il faut au Canada*socio=te10 un Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 qui est viable*socio=rien au plan*socio=rien financier*socio=ec0 et basé sur le principe*socio=rien selon lequel chaque citoyen*socio=ac10 a la responsabilité*socio=uv28 de rechercher l'autosuffisance*socio=uv4. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 reste*socio=rien déterminé à fournir un soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 à ceux qui en ont vraiment besoin*socio=uv14. Par ailleurs*socio=rien, la population*socio=ac22 exige que nos ressources*socio=ec1 limitées servent à atteindre les *socio=rien meilleurs résultats possibles.*socio=nil Les*socio=nil personnes*socio=ac28 *socio=nil qui ont recours au Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 ne sont pas à blâmer pour ces difficultés*socio=rien, qui découlent souvent du système*socio=rien lui-même. Pour que le système*socio=rien devienne équitable*socio=uv6, il faut changer les règles*socio=et7 qui incitent les travailleurs*socio=ac2 et les employeurs*socio=ac1 à organiser l'année*socio=rien de travail*socio=ec4 en fonction*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et6. Parallèlement, les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 qui se retrouvent toujours dans des situations*socio=rien de travail*socio=ec4 instables*socio=uv20 ont besoin*socio=uv14 d'une *socio=rien aide concrète *socio=nil que, trop souvent, le système*socio=rien actuel*socio=te3 n'offre*socio=rien pas. L'enjeu*socio=rien fondamental*socio=rien de la réforme*socio=uv32 consiste donc à concevoir un régime*socio=et0a qui mise davantage sur les personnes*socio=ac28 et qui les aide*socio=rien à trouver un emploi*socio=ec4 stable*socio=uv20. Perspectives*socio=rien de réforme*socio=uv32. Même s'il existe de *socio=rien nombreuses options de*socio=nil réforme*socio=uv32 *socio=nil de l'assurance-chômage*socio=et6, le *socio=rien présent document porte *socio=nil sur deux *socio=rien perspectives fondamentales.*socio=nil *socio=nil La première consiste à concevoir un nouveau*socio=rien régime*socio=et0a d'assurance-emploi*socio=et6, axé sur le règlement*socio=rien des problèmes*socio=rien de compétences*socio=uv29 et d'emploi*socio=ec4 propres*socio=rien aux personnes*socio=ac28 qui font souvent appel*socio=rien à l' assurancechômage*socio=ec4. La deuxième*socio=rien touche une clientèle*socio=ac12 plus large, et vise à réduire de façon*socio=rien générale la dépendance*socio=uv4 à l'égard*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et6. La stratégie*socio=uv31 finale*socio=rien pourrait tirer des éléments*socio=rien de chacune des deux perspectives*socio=rien. Comme la première est nouvelle*socio=rien et plus complexe*socio=rien, nous en donnons une description*socio=rien plus détaillée. Perspective*socio=rien 1: Concevoir un nouveau*socio=rien Régime*socio=et0a d'assurance-emploi*socio=et6. Cette perspective*socio=rien implique des modifications*socio=uv32 profondes*socio=rien au Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6, qui s'intégrerait plus étroitement aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Elle tient compte*socio=rien du fait*socio=rien que certaines*socio=rien personnes*socio=ac28 ont des problèmes*socio=rien d'emploi*socio=ec4 très enracinés et que, bien souvent, un soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 temporaire*socio=rien ne leur suffit pas pour retourner au travail*socio=ec4. La fréquence*socio=rien des demandes*socio=rien présentées durant une période*socio=rien donnée est peut-être le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de repérer les personnes*socio=ac28 que le système*socio=rien ne réussit pas à aider. Dans le marché_du_travail*socio=ec4 d'aujourd'hui, par exemple*socio=rien, il peut *socio=rien être normal *socio=nil que certains travailleurs*socio=ac2 se retrouvent au chômage*socio=ec4 une fois*socio=rien ou deux fois*socio=rien par cycle*socio=rien économique*socio=ec0. Les personnes*socio=ac28 qui se trouvent sans_emploi*socio=ac4 trois fois*socio=rien ou plus pendant cette même période*socio=rien affichent cependant un tout autre profil*socio=rien. Dans ce *socio=rien second groupe,*socio=nil le*socio=nil chômage*socio=ec4 est*socio=nil structurel,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire qu'il continue*socio=rien à augmenter sans égard*socio=rien aux variations*socio=rien du cycle*socio=rien économique*socio=ec0, comme le démontre le prochain graphique. *{ pagination originale du document: page 49} Selon la nouvelle*socio=rien approche décrite ici, les "prestataires*socio=ac12 occasionnels*socio=rien", c'est-à-dire les gens*socio=ac28 qui connaissent un chômage*socio=ec4 de *socio=rien courte durée *socio=nil et peu fréquent*socio=rien, continueraient à recevoir des prestations*socio=et3 de remplacement*socio=rien du revenu*socio=ec0 ainsi que les autres services*socio=et6 dont ils ont besoin*socio=uv14 pendant qu'ils cherchent un emploi*socio=ec4. Les "prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien", c'est-à-dire les gens*socio=ac28 dont le chômage*socio=ec4 est périodique et qui dépendent de l'assurance-chômage*socio=et6 pour leur subsistance*socio=rien, recevraient des prestations*socio=et3 plus basses*socio=rien, combinées à une aide*socio=rien plus active*socio=rien à la recherche*socio=rien d'un emploi*socio=ec4. Le soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 pourrait alors être*socio=rien assujetti à la participation*socio=rien à des programmes*socio=et0a propres*socio=rien à améliorer l'employabilité*socio=ec4. Il faut évidemment reconnaître que les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et6 sont dans des situations*socio=rien très diverses*socio=rien. Voici quelques exemples*socio=rien: - des travailleurs*socio=ac2 hautement qualifiés*socio=ec4 et bien rémunérés dont les compétences*socio=uv29 sont recherchées seulement à *socio=rien certaines périodes *socio=nil de l'année*socio=rien ou du cycle*socio=rien économique*socio=ec0, par exemple*socio=rien, les personnes*socio=ac28 exerçant des métiers*socio=ec4 spécialisés*socio=rien de la construction*socio=ec1; - des travailleurs*socio=ac2 dont les professions*socio=ec4 sont recherchées durant une saison*socio=rien seulement, comme ceux de certaines*socio=rien industries*socio=ac6 primaires*socio=ec1; - des travailleurs*socio=ac2 habitant des localités*socio=te5 où le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 est particulièrement élevé et où tous les genres*socio=rien d'emploi*socio=ec4 sont rares*socio=rien; - des travailleurs*socio=ac2 sans compétences*socio=uv29 de base*socio=rien ou n'ayant pas les compétences*socio=uv29 particulières*socio=rien que recherchent les employeurs*socio=ac1 locaux*socio=te5; *{ pagination originale du document: page 50} - des travailleurs*socio=ac2 que les employeurs*socio=ac1 décident délibérément d'engager et de licencier en fonction*socio=rien de l'accès*socio=uv7 à l'assurance-chômage*socio=et6 et de la durée*socio=rien des prestations*socio=et3, ou qui font un *socio=rien calcul semblable *socio=nil pour décider quand travailler. Le *socio=rien nouveau système d'*socio=nil assurance-emploi*socio=et6 *socio=nil devrait tenir compte*socio=rien des *socio=rien difficultés diverses *socio=nil auxquelles font face*socio=rien les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien, ainsi que des *socio=rien répercussions éventuelles *socio=nil de la réforme*socio=uv32 sur toutes les industries*socio=ac6 et les régions*socio=te6 du Canada*socio=te10. Le gouvernement*socio=ac19 discute déjà des *socio=rien répercussions éventuelles *socio=nil de la reforme*socio=uv32 avec des représentants*socio=ac9 du secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 et d'autres industries*socio=ac6, et tiendra des consultations*socio=et8 étroites*socio=rien avec tous les secteurs*socio=ec1 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien touchés. Il devrait *socio=rien être possible *socio=nil d'étudier les besoins*socio=uv14 particuliers*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 d'industries*socio=ac6 saisonnières*socio=rien comme le tourisme*socio=ec1 et d'élaborer des *socio=rien solutions novatrices *socio=nil permettant de leur garantir une base*socio=rien de revenu*socio=ec0 tout en leur offrant plus de possibilités*socio=rien de travail*socio=ec4 et de formation*socio=ec4 durant la saison*socio=rien morte. Il faudra prévoir adapter les modalités*socio=rien du *socio=rien nouveau système aux*socio=nil caractéristiques exceptionnelles *socio=nil de certains secteurs*socio=ec1 tels que celui des pêches*socio=ec1. Voici les *socio=rien grandes lignes du*socio=nil projet *socio=nil présenté aux fins*socio=rien de discussion*socio=et9: - les prestataires*socio=ac12 occasionnels*socio=rien du régime*socio=et0a auraient droit*socio=uv8 à des prestations*socio=et3 d'assurance_de_base*socio=et6, comparables*socio=rien aux prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 actuelles*socio=te3; - les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien recevraient des prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32, qui pourraient être*socio=rien payées soit selon un *socio=rien taux inférieur *socio=nil à celui des prestations*socio=et3 de base*socio=rien, soit en fonction*socio=rien du revenu*socio=ec0, soit pour une *socio=rien durée différente *socio=nil de celle des autres prestations*socio=et3; - selon leurs besoins*socio=uv14 sur le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 et selon les ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien, les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien et les prestataires*socio=ac12 occasionnels*socio=rien pourraient avoir accès*socio=uv7 à un ensemble*socio=rien personnalise de services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 en vue*socio=rien d'améliorer leurs perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec4. La capacité*socio=rien de fournir de meilleurs*socio=rien services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 dans le cadre*socio=rien d'une reforme*socio=uv32 de l'assurance-chômage*socio=et6 serait reliée à l'investissement*socio=ec0 de nouveaux*socio=rien fonds*socio=et3 dans ces services*socio=et6. Par ailleurs*socio=rien, cet investissement*socio=ec0 dépend de l'option*socio=rien de réforme*socio=uv32 choisie, et de la façon*socio=rien dont les économies*socio=ec0 réalisées seront réparties*socio=rien entre ces services*socio=et6 et la diminution*socio=rien des cotisations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. Prestations*socio=et3 d'assurance_de_base*socio=et6. L'assurance_de_base*socio=et6 serait offerte*socio=rien aux prestataires*socio=ac12 occasionnels*socio=rien. Les conditions*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7 ainsi que le niveau*socio=rien et la durée*socio=rien des prestations*socio=et3 s'inspireraient du modèle actuel*socio=te3, quoique l'on pourrait envisager des rajustements*socio=rien à chacun de ces éléments*socio=rien du régime*socio=et0a. Il serait important*socio=rien aussi de maintenir l'aide*socio=rien offerte*socio=rien actuellement à ces personnes*socio=ac28, de façon*socio=rien à les aider à trouver et à garder un nouvel emploi*socio=ec4. En outre, l'assurance_de_base*socio=et6 comprendrait les prestations*socio=et3 de maladie*socio=et6, de maternité*socio=et10 et d'adoption*socio=rien ainsi que les prestations*socio=et3 parentales*socio=et10 que prévoit le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 actuel*socio=te3. *{ pagination originale du document: page 51} L'assurance_de_base*socio=et6 aiderait les prestataires*socio=ac12 à surmonter les *socio=rien obstacles structurels *socio=nil à l'emploi*socio=ec4, mais ne réglerait pas les *socio=rien problèmes structurels fondamentaux propres à*socio=nil certaines régions*socio=te6 *socio=nil et certains secteurs*socio=ec1. Il faudra peut-être prévoir des plans*socio=rien d'action*socio=rien précis*socio=rien hors du Régime*socio=et0a pour aider à certaines*socio=rien adaptations*socio=uv32 difficiles*socio=rien, par exemple*socio=rien dans le cas*socio=rien de personnes*socio=ac28 dont le secteur*socio=ec1 est aux prises avec une *socio=rien réorganisation importante,*socio=nil *socio=nil comme les travailleurs*socio=ac2 de la pêche*socio=ec1 au poisson*socio=rien de fond*socio=rien sur les côtes*socio=rien de l'Atlantique*socio=te10, et dans celui de travailleurs*socio=ac2 âgés*socio=ac25 qui ont peine à s'adapter au *socio=rien nouveau marche du*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil Prestations*socio=et3 d'*socio=nil aide *socio=nil à l'adaptation*socio=uv32. Les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien bénéficieraient de prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32. A cet égard*socio=rien, il faudra étudier attentivement la définition*socio=rien de "fréquence*socio=rien". Comme on l'a mentionné plus haut*socio=rien, la présentation*socio=rien de trois demandes*socio=rien ou plus en *socio=rien cinq ans *socio=nil semble indiquer un besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32, mais une *socio=rien définition différente *socio=nil de la fréquence*socio=rien toucherait un *socio=rien groupe différent de*socio=nil personnes*socio=ac28.*socio=nil *socio=nil Ainsi, en disant que la fréquence*socio=rien correspond à trois demandes*socio=rien en *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil environ 38 % des prestataires*socio=ac12 d'assurance-chômage*socio=et6 actuels*socio=te3 seraient des prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien mais si l'on dit qu'elle correspond à quatre demandes*socio=rien en *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil on retient environ 24 % des prestataires*socio=ac12. Avec trois demandes*socio=rien en trois ans*socio=rien, on toucherait environ 27 % des prestataires*socio=ac12. Les prestations*socio=et3 qui sont versées à ces trois groupes*socio=ac24 s'élèvent respectivement à environ 6 milliards*socio=rien, 3,9 milliards*socio=rien et 4,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien dans le cadre*socio=rien actuel*socio=te3 du Régime*socio=et0a. Un nouveau*socio=rien régime*socio=et0a d'assurance-emploi*socio=et6 devra tenir pleinement compte*socio=rien des disparités*socio=rien régionales*socio=te6 au sein*socio=rien de la population_active*socio=ac24 canadienne*socio=ac23. Il faudra décider comment réinvestir au plan*socio=rien régional*socio=te6 les économies*socio=ec0 réalisées éventuellement au chapitre*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et6, en déterminant*socio=rien, par exemple*socio=rien, dans quelle mesure*socio=rien les investissements*socio=ec0 régionaux*socio=te6 devraient *socio=rien être proportionnels aux*socio=nil effets *socio=nil de la réforme*socio=uv32 de l'assurance-chômage*socio=et6. On pourrait structurer un *socio=rien nouveau système *socio=nil selon lequel, après*socio=rien avoir présenté un nombre*socio=rien établi de demandes*socio=rien de prestations*socio=et3 de base*socio=rien, les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien ne seraient plus admissibles*socio=uv7 à ces prestations*socio=et3 mais recevraient des prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 et auraient accès*socio=uv7 à un plus large éventail*socio=rien de programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Il faudrait que l'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 offerte*socio=rien aux prestataires*socio=ac12 permette de répondre à des besoins*socio=uv14 et à des situations*socio=rien variés et d'offrir des programmes*socio=et0a et des services*socio=et6 qui aident réellement la personne*socio=ac28. La règle*socio=rien de la fréquence*socio=rien affecterait les gens*socio=ac28 graduellement, à mesure*socio=rien que leurs antécédents de demandes*socio=rien les désigneront comme prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien. Les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 dont ces personnes*socio=ac28 auront besoin*socio=uv14 pourront ainsi être*socio=rien mis sur *socio=rien pied petit à*socio=nil petit.*socio=nil *{ pagination originale du document: page 52} *socio=nil En élaborant un programme*socio=et0a d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 comme celui-ci, il faut examiner *socio=rien différentes options,*socio=nil *socio=nil dont les suivantes*socio=rien - La durée*socio=rien des prestations*socio=et3. La durée*socio=rien des prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 pourraient être*socio=rien la même que celle des prestations*socio=et3 d' assurance- hômage*socio=ec4 actuelles*socio=te3, qui varie de 17 à 50 semaines*socio=rien. Elle pourrait aussi être*socio=rien plus courte*socio=rien. Toutefois, il serait peut-être raisonnable*socio=rien de prévoir une durée*socio=rien plus longue*socio=rien, de façon*socio=rien à répondre aux besoins*socio=uv14 des prestataires*socio=ac12 particuliers*socio=rien. Ainsi, si un prestataire*socio=ac12 pouvait améliorer ses possibilités*socio=rien de trouver un emploi*socio=ec4 stable*socio=uv20 en suivant*socio=rien un programme*socio=et0a plus étendu de formation*socio=ec4 et d'expérience*socio=rien en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4, des prestations*socio=et3 pourraient lui être*socio=rien versées pour lui permettre de terminer ce programme*socio=et0a, comme c'est présentement le cas*socio=rien en vertu*socio=rien de l'Utilisation*socio=rien des fonds*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 à des *socio=rien fins productives *socio=nil - Le niveau*socio=rien des prestations*socio=et3. Le juste*socio=uv6 niveau*socio=rien de prestation*socio=et3 serait établi selon *socio=rien divers critères.*socio=nil *socio=nil Dans le cas*socio=rien des prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien par exemple*socio=rien, l'assurance-chômage*socio=et6 représente avec le temps*socio=rien plus un supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 qu'un régime*socio=et0a d'assurance*socio=uv21. Dans cette optique, le besoin*socio=uv14 ressenti peut devenir*socio=rien un facteur*socio=rien plus déterminant*socio=rien encore du niveau*socio=rien de soutien*socio=et6. Comme les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien peuvent s'attendre à un investissement*socio=ec0 plus grand*socio=rien dans le développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, il serait raisonnable*socio=rien de rajuster cette forme*socio=rien de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 à la baisse. Dans l'ensemble*socio=rien, le niveau*socio=rien des prestations*socio=et3 des prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien dépendrait aussi de la quantité*socio=rien d'argent*socio=ec0 que les Canadiennes*socio=ac23 et les Canadiens*socio=ac23 sont disposés à consacrer au soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 et celle qu'ils veulent affecter aux services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4. - Les prestations*socio=et3 fondées sur le revenu*socio=ec0. Pour s'assurer que les ressources*socio=ec1 sont dirigées vers les personnes*socio=ac28 qui en ont le plus grand*socio=rien besoin*socio=uv14, les prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 pourraient également être*socio=rien établies en fonction*socio=rien des revenus*socio=ec0 du prestataire*socio=ac12 luimême ou du revenu*socio=ec0 familial*socio=et10. En 1992, par exemple*socio=rien, environ 3 % de tous les prestataires*socio=ac12 d'assurance-chômage*socio=et6 avaient un revenu*socio=ec0 de 50 000 $ ou plus au cours*socio=rien de l'année*socio=rien où ils ont perdu leur emploi*socio=ec4. Environ 40 % d'entre eux faisaient partie*socio=rien de familles*socio=et10 dont le revenu*socio=ec0 était de 50 000 $ ou plus. L'examen*socio=rien des revenus*socio=ec0 des prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien aurait pour effet*socio=rien d'empêcher les personnes*socio=ac28 ayant de très bons*socio=rien revenus*socio=ec0 d'avoir recours au système*socio=rien de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 tout simplement parce qu'il existe, plutôt que parce qu'elles en ont réellement besoin*socio=uv14. Ces vérifications*socio=rien n'affecteraient pas nécessairement l'admissibilité*socio=uv7 aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Dans un contexte*socio=rien de ressources*socio=ec1 restreintes, les Canadiennes*socio=ac23 et les Canadiens*socio=ac23 doivent se demander sérieusement s'il est raisonnable*socio=rien de se fonder sur l'examen*socio=rien des revenus*socio=ec0 pour décider des prestations*socio=et3. - La participation*socio=rien aux programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Bien des gens*socio=ac28 qui demandent des prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 devront avoir accès*socio=uv7 à des programmes*socio=et0a d'emploi*socio=ec4 comme la formation*socio=ec4, l'orientation*socio=rien ou l'aide*socio=rien à la recherche*socio=rien d'un emploi*socio=ec4. Les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 voudront peut-être discuter de l'accès*socio=uv7 et du niveau*socio=rien des prestations*socio=et3 d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32: *{ pagination originale du document: page 53} devront-ils *socio=rien être conditionnels *socio=nil à la volonté*socio=rien du prestataire*socio=ac12 de participer à des programmes*socio=et0a d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 ou à d'autres services*socio=et6 communautaires*socio=ac22 utiles*socio=rien? Et dans ce cas*socio=rien, quelle est la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de faire respecter cette obligation*socio=uv28 en tenant compte*socio=rien des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4? Les décisions*socio=rien à prendre sur chacune de ces questions*socio=rien doivent tenir compte*socio=rien de l'objectif*socio=uv31 primordial*socio=rien, qui est de réviser le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6, et des *socio=rien répercussions éventuelles *socio=nil de cette révision*socio=uv32 sur les programmes*socio=et0a provinciaux*socio=te7 d'aide_sociale*socio=et6. Le but*socio=rien est de structurer le régime*socio=et0a afin qu'il soit équitable*socio=uv6 pour tous et offre*socio=rien aux personnes*socio=ac28 touchées les moyens*socio=rien qu'il leur faut pour cesser de recourir à l'assurance-chômage*socio=et6 et trouver un emploi*socio=ec4 durable*socio=rien. Perspective*socio=rien 2: Redresser le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 actuel*socio=te3. La *socio=rien deuxième possibilité de*socio=nil réforme*socio=uv32 du*socio=nil Régime*socio=et0a d'*socio=nil assurance-chômage*socio=et6 *socio=nil ne ferait pas de différence*socio=rien entre les prestataires*socio=ac12 occasionnels*socio=rien et les prestataires*socio=ac12 fréquents*socio=rien. On laisserait le régime*socio=et0a actuel*socio=te3 plus ou moins intact*socio=rien, tout en adoptant l'une ou l'autre des mesures*socio=et0a suivantes*socio=rien, ou les deux: - augmenter le nombre*socio=rien de semaines*socio=rien de travail*socio=ec4 nécessaire*socio=rien pour *socio=rien être admissible *socio=nil à l'assurance-chômage*socio=et6; - réduire le montant*socio=rien des prestations*socio=et3 versées, en réduisant la durée*socio=rien de la période*socio=rien de prestations*socio=et3 et le niveau*socio=rien des prestations*socio=et3. De telles *socio=rien méthodes traditionnelles de*socio=nil redressement *socio=nil ont été le fondement*socio=rien de nombreuses*socio=rien modifications*socio=uv32 apportées à l'assurance-chômage*socio=et6 dans le passe, y compris celles annoncées au budget*socio=et3 fédéral*socio=te8 de 1994. Resserrer les conditions*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7. Les prestations*socio=et3 seraient mieux reliées à la durée*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 de la personne*socio=ac28, et l'assurance*socio=uv21 serait liée à une *socio=rien perte considérable de*socio=nil revenu*socio=ec0 d'*socio=nil emploi*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Selon certains analystes*socio=ac28, une telle approche encouragerait aussi l'emploi*socio=ec4, car il a été démontré que quiconque présente*socio=rien une demande*socio=rien d'assurance-chômage*socio=et6 en faisant état*socio=rien d'antécédents de travail*socio=ec4 courts*socio=rien est plus susceptible*socio=rien de présenter d'autres demandes*socio=rien plus tard. En adoptant cette approche, une option*socio=rien serait tout simplement de resserrer les conditions*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7. Ainsi, l'exigence*socio=rien actuelle*socio=te3 de 12 à 20 semaines*socio=rien de travail*socio=ec4 pourrait devenir*socio=rien 14 à 20 semaines*socio=rien, ou tout autre nombre*socio=rien de semaines*socio=rien approprié. Les conditions*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7 pourraient aussi être*socio=rien les mêmes partout au pays*socio=te8 au lieu*socio=rien de varier selon le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 local*socio=te5, comme c'est le cas*socio=rien actuellement. En augmentant le *socio=rien nombre requis de*socio=nil semaines de*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil à entre 14 et 20 semaines*socio=rien, on toucherait environ 42 000 prestataires*socio=ac12, ce qui permettrait une réduction*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 350 millions*socio=rien de dollars*socio=rien dans les dépenses*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6. Par ailleurs*socio=rien, le Canada*socio=te10 pourrait adopter une méthode*socio=rien utilisée ici avant 1971, et encore un usage*socio=rien dans d'autres pays*socio=te8, et déterminer l'admissibilité*socio=uv7 d'un travailleur*socio=ac2 selon ses antécédents professionnels*socio=ec4 de deux ans*socio=rien plutôt que d'une *socio=rien seule année.*socio=nil *{ pagination originale du document: page 54} Le*socio=nil minimum actuel*socio=te3 *socio=nil utilisé de 12 semaines*socio=rien de travail*socio=ec4, par exemple*socio=rien, équivaut à 24 semaines*socio=rien calculées sur une période*socio=rien de deux ans*socio=rien. Le critère*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7 pourrait passer à 26 sur une pentodes*socio=rien de deux ans*socio=rien, ou à un autre nombre*socio=rien. Selon les détails*socio=rien de la mise en application*socio=rien, une exigence*socio=rien de 26 semaines*socio=rien, par exemple*socio=rien, pourrait affecter environ 75 000 prestataires*socio=ac12 et réduirait d'environ 400 millions*socio=rien de dollars*socio=rien les dépenses*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6. Cette façon*socio=rien de procéder pourrait donner à la personne*socio=ac28 concernée plus de temps*socio=rien, et donc une plus *socio=rien grande marge de*socio=nil manoeuvre *socio=nil et plus de possibilités*socio=rien de trouver les semaines*socio=rien de travail*socio=ec4 qu'il lui faut en plus pour répondre aux conditions*socio=rien plus sévères*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7, ce qui pourrait enfin promouvoir un rattachement*socio=rien plus durable*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec4 et entraîner peut-être moins de perturbation*socio=rien que le *socio=rien seul resserrement des*socio=nil conditions d'*socio=nil admissibilité*socio=uv7.*socio=nil Les*socio=nil méthodes *socio=nil de ce genre*socio=rien, basées sur les conditions*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7, présentent des avantages*socio=rien. Toutefois, elles n'offrent que des possibilités*socio=rien limitées de réorienter le régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 vers des objectifs*socio=uv31 d'amélioration*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, parce qu'elles ne permettent pas de déterminer qui a le plus besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour s'adapter au changement*socio=uv32. Des critères*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7 plus sévères*socio=rien, imposés sans autres modifications*socio=uv32, pourraient exclure des prestations*socio=et3 les personnes*socio=ac28 qui ont le plus besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour améliorer leur participation*socio=rien au marché_du_travail*socio=ec4. En outre, une telle approche pourrait porter un *socio=rien préjudice abusif aux*socio=nil personnes*socio=ac28 *socio=nil qui ont moins de possibilités*socio=rien de travailler durant de *socio=rien longues périodes de*socio=nil temps.*socio=nil *socio=nil Une telle méthode*socio=rien pourrait aussi avoir des répercussions*socio=rien économiques*socio=ec0 négatives*socio=rien sur les régions*socio=te6 où le marché_du_travail*socio=ec4 est restreint, en particulier*socio=rien celles qui offrent seulement des emplois*socio=ec4 saisonniers*socio=rien de *socio=rien courte durée,*socio=nil *socio=nil ou sur des groupes*socio=ac24 particuliers*socio=rien comme les femmes*socio=ac26, les minorités*socio=ac24 visibles*socio=rien, les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et les Autochtones*socio=ac23. Dans de tels cas*socio=rien, il sera essentiel*socio=rien que les modifications*socio=uv32 apportées au régime*socio=et0a tiennent compte*socio=rien des *socio=rien difficultés sous-jacentes *socio=nil qui amènent souvent une personne*socio=ac28 à dépendre de l'assurance-chômage*socio=et6. Réduire les niveaux*socio=rien ou la durée*socio=rien des prestations*socio=et3. Actuellement, le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 comporte deux taux*socio=rien de prestations*socio=et3. La plupart*socio=rien des prestataires*socio=ac12 sont admissibles*socio=uv7 à un taux*socio=rien de remplacement*socio=rien du revenu*socio=ec0 de 55 %, tandis que les autres, dont le revenu*socio=ec0 est faible*socio=rien et qui ont des personnes*socio=ac28 à charge*socio=uv28, sont admissibles*socio=uv7 à un taux*socio=rien de 60 %. La période*socio=rien de prestations*socio=et3 varie entre 17 et 50 semaines*socio=rien, selon le nombre*socio=rien de semaines*socio=rien de travail*socio=ec4 effectuées et le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 local*socio=te5. La durée*socio=rien et les niveaux*socio=rien des prestations*socio=et3 ont été modifiés plusieurs fois*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil Le*socio=nil taux des*socio=nil prestations*socio=et3 *socio=nil pourrait faire l'objet*socio=rien d'autres réductions*socio=rien. En réduisant de 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien, par exemple*socio=rien, le taux*socio=rien de remplacement*socio=rien des gains*socio=rien actuels*socio=te3 (passant à 50 % et à 55 %), on affecterait tous les prestataires*socio=ac12, et on réduirait les dépenses*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 d'environ 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien. Une variante*socio=rien de cette méthode*socio=rien consisterait à instaurer un taux*socio=rien gradué de prestations*socio=et3, selon lequel chaque *socio=rien demande fait *socio=nil baisser le montant*socio=rien des prestations*socio=et3 versées. *{ pagination originale du document: page 55} La durée*socio=rien des prestations*socio=et3 est actuellement liée aux conditions*socio=rien qui prévalent sur le marché_du_travail*socio=ec4 local*socio=te5. Dans les régions*socio=te6 où le taux*socio=rien de chômage*socio=ec4 est élevé, les prestations*socio=et3 peuvent être*socio=rien versées pendant une période*socio=rien plus longue*socio=rien. Cet avantage*socio=rien pourrait être*socio=rien réduit ou supprimé complètement parce que son utilité*socio=rien est de *socio=rien courte durée *socio=nil et qu'il nuit à l'adaptation*socio=uv32 à long_terme*socio=te4. En outre, on pourrait raccourcir la *socio=rien période maximum *socio=nil de 50 semaines*socio=rien de prestations*socio=et3. Cependant, toute modification*socio=uv32 devrait permettre à tous les Canadiens*socio=ac23 et à toutes les Canadiennes*socio=ac23 de recevoir des prestations*socio=et3 pendant une pentodes*socio=rien suffisamment longue*socio=rien pour leur permettre d'effectuer une recherche*socio=rien d'emploi*socio=ec4 efficace*socio=uv29. En outre, une réduction*socio=rien de la durée*socio=rien des prestations*socio=et3 pourrait avoir des *socio=rien conséquences importantes pour*socio=nil nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac2 *socio=nil avant tout saisonniers*socio=rien. Il faut que la conception*socio=rien du Régime*socio=et0a d' assurancechômage*socio=ec4 tienne compte*socio=rien de la *socio=rien structure sous-jacente *socio=nil de l'économie*socio=ec0 du Canada*socio=te10 et que les modifications*socio=uv32 qu'on y apporte favorisent, lorsque la chose*socio=rien est possible*socio=rien et nécessaire*socio=rien, l'adaptation*socio=uv32 à la situation*socio=rien économique*socio=ec0 et au marché_du_travail*socio=ec4. Bref*socio=rien, bien que l'ajustement*socio=rien des ressources*socio=ec1 actuelles*socio=te3 du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 soit susceptible*socio=rien de faire augmenter les fonds*socio=et3 consacrés aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4, des modifications*socio=uv32 globales*socio=rien aux critères*socio=rien d'admissibilité*socio=uv7 à l'assurance-chômage*socio=et6 ne permettraient pas à elles seules*socio=rien de cerner et de régler les problèmes*socio=rien que connaissent les personnes*socio=ac28 ayant des difficultés*socio=rien d'accès*socio=uv7 au marché_du_travail*socio=ec4. Les gens*socio=ac28 qui perdraient leurs prestations*socio=et3 ne seraient pas nécessairement aiguillés vers l'aide*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv14 par l'entremise des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Assurabilité des personnes*socio=ac28 dont le travail*socio=ec4 est non conventionnel*socio=rien. Peu importe la nature*socio=rien de la réforme*socio=uv32, le régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 devra tenir compte*socio=rien des besoins*socio=uv14 des personnes*socio=ac28 dont le travail*socio=ec4 est non conventionnel*socio=rien. Leur nombre*socio=rien a augmenté considérablement au cours*socio=rien de la *socio=rien dernière décennie.*socio=nil *socio=nil Ce sont les personnes*socio=ac28 qui occupent des emplois*socio=ec4 à temps_partiel*socio=ec4 ou temporaires*socio=rien, celles qui travaillent à leur *socio=rien propre compte,*socio=nil *socio=nil et celles qui occupent des emplois*socio=ec4 multiples. La plupart*socio=rien sont des femmes*socio=ac26. En 1993, plus de 60 % des emplois*socio=ec4 créés étaient à temps_partiel*socio=ec4. Un *socio=rien bon nombre *socio=nil de ces travailleurs*socio=ac2 non conventionnels*socio=rien ne sont pas protégés adéquatement par l'assurance-chômage*socio=et6 pour toutes leurs heures*socio=rien de travail*socio=ec4, et il y en a qui n'ont aucune *socio=uv21 protection. Certaines*socio=rien entreprises*socio=ac6 *socio=nil adoptent des formules*socio=rien de travail*socio=ec4 de ce genre*socio=rien dans le *socio=rien but précis *socio=nil de ne pas verser de cotisations*socio=et3 à l'assurance-chômage*socio=et6. Qui plus est, les travailleurs*socio=ac2 autonomes*socio=rien ne sont aucunement protégés, sauf dans l'industrie*socio=rien des pêches*socio=ec1. Il existe une raison*socio=rien à cette exclusion*socio=uv7: il est difficile*socio=rien de déterminer si le travailleur_autonome*socio=ac2 cesse de travailler parce qu'il n'y a pas de travail*socio=ec4 ou bien parce qu'il l'a décide volontairement. Étant donne les possibilités*socio=rien d'abus*socio=rien, il existe dans le monde*socio=te9 très peu de régimes*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 qui offrent une protection*socio=uv21 aux travailleurs*socio=ac2 autonomes*socio=rien. Néanmoins, certains États*socio=te8 comme le Danemark*socio=te10 et la Californie*socio=te10 ont adopté à cet effet*socio=rien des programmes*socio=et0a qui méritent notre attention*socio=rien. Malgré qu'il soit difficile*socio=rien d'offrir une protection*socio=uv21 aux travailleurs*socio=ac2 autonomes*socio=rien et aux personnes*socio=ac28 qui travaillent à temps_partiel*socio=ec4 ou occupent plus d'un emploi*socio=ec4, il faut reconnaître que le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec4 de ce genre*socio=rien augmente beaucoup. Il faudrait revoir le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 à cet égard*socio=rien afin de l'améliorer. Il serait peut-être plus facile*socio=rien de trouver des *socio=rien solutions pratiques *socio=nil en examinant *socio=rien diverses options *socio=nil et en les mettant à l'essai*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 56} C) Financement*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 et des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 est entièrement financé par les cotisations*socio=et3 des employeurs*socio=ac1 et des travailleurs*socio=ac2. En 1993, les cotisations*socio=et3 perçues se sont élevées à 18,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. En 1994, les employés*socio=ac2 paient chacun 3,07 dollars*socio=rien par semaine*socio=rien par tranche de 100 dollars*socio=rien gagnés, pour un revenu*socio=ec0 hebdomadaire maximum*socio=rien assuré de 780 dollars*socio=rien; les employeurs*socio=ac1 paient 1,4 fois*socio=rien la part*socio=rien de l'employé*socio=ac2, soit 4,30 dollars*socio=rien. Une partie*socio=rien du Compte*socio=rien de l'assurance-chômage*socio=et6 sert au financement*socio=et3 de certains services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 offerts*socio=rien aux prestataires*socio=ac12 dans le cadre*socio=rien de l'Utilisation*socio=rien des fonds*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 à des *socio=rien fins productives *socio=nil (en 1994, elle s'élève*socio=rien à 1,9 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien). Les services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 offerts*socio=rien aux personnes*socio=ac28 que ne reçoivent pas de prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 sont financés au moyen*socio=rien du Trésor*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Pour 1993-1994, cette dernière*socio=rien somme s'élevait à environ 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien. Les employeurs*socio=ac1 comme les travailleurs*socio=ac2 ont exprimé de *socio=rien sérieuses préoccupations *socio=nil quant au mode*socio=rien de financement*socio=et3 du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 et des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. Cette question*socio=rien doit faire l'objet*socio=rien d'un débat*socio=et9 en profondeur*socio=rien dans le cadre*socio=rien du processus*socio=rien de réforme*socio=uv32; le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a demandé au Centre*socio=ac20 canadien*socio=ac23 du marché_du_travail*socio=ec4 et de la productivité*socio=ec0, un organisme*socio=ac20 mixte patronal-syndical, de formuler des recommandations*socio=rien sur l'approche la plus efficace*socio=uv29 à adopter pour tous les partenaires*socio=ac28 concernés. Un certain nombre*socio=rien de réformes*socio=uv32 peuvent être*socio=rien apportées au financement*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 et des services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4. Nous examinerons dans cette *socio=rien section certaines possibilités de*socio=nil modification*socio=uv32 du*socio=nil mode de*socio=nil calcul des*socio=nil cotisations*socio=et3 d'*socio=nil assurance-chômage*socio=et6 *socio=nil ainsi que *socio=rien certaines solutions *socio=nil de rechange pour le financement*socio=et3 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. *socio=rien Ajustements possibles au*socio=nil calcul des*socio=nil cotisations*socio=et3 d'*socio=nil assurance-chômage*socio=et6.*socio=nil Les*socio=nil cotisations*socio=et3 d'*socio=nil assurance-chômage*socio=et6 *socio=nil représentent une forme*socio=rien de charge*socio=uv28 sociale*socio=et6. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, elles représentent 42 % des charges*socio=rien sociales*socio=et6 fédérales*socio=te8 et provinciales*socio=te7 et constituent la principale source*socio=rien de revenu*socio=et3 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 après*socio=rien l'impôt*socio=et3 sur le revenu*socio=ec0 des particuliers*socio=rien. Il est généralement convenu que les charges*socio=rien sociales*socio=et6 découragent, au moins à *socio=rien court terme,*socio=nil la*socio=nil création d'*socio=nil emplois*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Il faut donc voir certains avantages*socio=rien à une réforme*socio=uv32 entraînant une réduction*socio=rien des cotisations*socio=et3. Par ailleurs*socio=rien, les travailleurs*socio=ac2 et les employeurs*socio=ac1 profitent des programmes*socio=et0a de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 et des services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4 qui sont *socio=rien offerts grâce *socio=nil à ces charges*socio=rien sociales*socio=et6. Il s'agit de trouver le *socio=rien juste équilibre *socio=nil entre le fardeau*socio=rien qu'imposent les cotisations*socio=et3 et les avantages*socio=rien qu'elles procurent. *{ pagination originale du document: page 57} Voici un certain nombre*socio=rien de solutions*socio=rien qui pourraient nous aider à atteindre cet équilibre*socio=rien: 1) Redresser les cotisations*socio=et3 pendant les récessions*socio=ec0. Les cotisations*socio=et3 devraient être*socio=rien fixées de façon*socio=rien à ne pas être*socio=rien à leur niveau*socio=rien le plus élevé au moment*socio=rien où une récession*socio=ec0 atteint son paroxysme*socio=rien, ce qui rend encore plus difficile*socio=rien l'embauche*socio=ec4 des travailleurs*socio=ac2. L' assurancechômage*socio=ec4 vise en partie*socio=rien à atténuer les effets*socio=rien des récessions*socio=ec0. Le paiement*socio=ec0 de prestations*socio=et3 permet d'atteindre cet objectif*socio=uv31 en stabilisant en *socio=rien bonne part le*socio=nil pouvoir_d'_achat*socio=ec3 des*socio=nil chômeurs*socio=ac4.*socio=nil L'*socio=nil effet *socio=nil stabilisateur des prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 a fluctué au cours*socio=rien des 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil reflétant l'évolution*socio=uv32 de l'importance*socio=rien relative du Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 au sein*socio=rien de l'économie*socio=ec0. Des *socio=rien estimations récentes *socio=nil indiquent qu'en période*socio=rien de récession*socio=ec0, l'assurance-chômage*socio=et6 réduit de 10 à 12 % la chute du PIB*socio=ec0, et diminue les pertes*socio=rien d'emploi*socio=ec4 de 10 à 14 %. Cependant, il arrive souvent que pendant une récession*socio=ec0 prolongée, le taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 à l'assurance-chômage*socio=et6 augmente pour stabiliser le Compte*socio=rien de l' assurancechômage*socio=ec4, ce qui contrebalance en partie*socio=rien les effets*socio=rien anti-récession*socio=ec3 des prestations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. Il conviendrait de revoir la formule*socio=rien d'établissement*socio=rien des taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 pour trouver des façons*socio=rien d'éviter des hausses de taux*socio=rien aussi inopportunes*socio=rien. Une *socio=rien solution intéressante *socio=nil consisterait à permettre au Compte*socio=rien de l' assurancechômage*socio=ec4 d'accumuler un *socio=rien surplus appréciable *socio=nil pendant les périodes*socio=rien de croissance*socio=rien économique*socio=ec0. Ce surplus*socio=rien donnerait une marge*socio=rien de manoeuvre*socio=rien lors de la récession*socio=ec0 suivante*socio=rien et servirait à éviter de hausser le taux*socio=rien des cotisations*socio=et3, qui pourraient demeurer plus faibles*socio=rien et relativement plus stables*socio=rien. 2) Redresser les gains*socio=rien assujettis aux cotisations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6. On pourrait envisager d'exiger des employeurs*socio=ac1 qu'ils versent des cotisations*socio=et3 fondées sur leur masse*socio=rien salariale*socio=ec4 totale*socio=rien, c'est-à-dire que l'on éliminerait les *socio=rien limites supérieures et*socio=nil inférieures des*socio=nil gains *socio=nil assujettis à l'assurance-chômage*socio=et6. L'assurance*socio=uv21 s'alimentant à une base*socio=rien plus vaste*socio=rien, le taux*socio=rien des cotisations*socio=et3 des employeurs*socio=ac1 diminuerait. On ferait ainsi disparaître la situation*socio=rien actuelle*socio=te3 qui encourage à créer des postes*socio=ec4 à temps_partiel*socio=ec4 de moins de 15 heures*socio=rien par semaine*socio=rien afin d'éviter les cotisations*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6, selon les règles*socio=et7 en vigueur*socio=rien. Cette méthode*socio=rien maintiendrait la cotisation*socio=et3 de base*socio=rien de l'employé*socio=ac2 à son niveau*socio=rien actuel*socio=te3, et en outre, on encouragerait moins les entreprises*socio=ac6 à payer des *socio=rien heures supplémentaires au*socio=nil lieu *socio=nil de créer de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec4. Un inconvénient possible*socio=rien de cette option*socio=rien, est que certains employeurs*socio=ac1 paieraient plus cher*socio=rien au total*socio=rien, car la diminution*socio=rien du taux*socio=rien des primes*socio=rien ne suffirait pas à compenser l'augmentation*socio=rien de leur nombre*socio=rien. Une telle situation*socio=rien aurait un *socio=rien effet néfaste *socio=nil sur la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4. On pourrait songer aussi à rajuster l'équilibre*socio=rien entre les parts*socio=rien versées par les employeurs*socio=ac1 et par les employés*socio=ac2. Comme on l'a vu plus tôt, l'employeur*socio=ac1 paie actuellement 1,4 fois*socio=rien la cotisation*socio=et3 de l'employé*socio=ac2. *{ pagination originale du document: page 58} 3) Établir les taux*socio=rien selon les antécédents. Certaines*socio=rien personnes*socio=ac28 proposent que le taux*socio=rien à cotisation*socio=et3 à l'assurance-chômage*socio=et6 soit fixé selon le principe*socio=rien de l'utilisateur-payeur*socio=ac28. Cela signifie que le taux*socio=rien de cotisation*socio=et3 d'un travailleur*socio=ac2 ou d'un employeur*socio=ac1 serait établi en fonction*socio=rien de sa fréquence*socio=rien de recours au régime*socio=et0a dans le passe. Le Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6 s'alignerait ainsi sur les régimes*socio=et0a d'assurance*socio=uv21 privés*socio=et2, pour lesquels un *socio=rien nombre supérieur de*socio=nil demandes *socio=nil entraîne une hausse des cotisations*socio=et3. Cela permettrait également de répondre aux préoccupations*socio=rien de certaines*socio=rien industries*socio=ac6 qui utilisent relativement peu le régime*socio=et0a et sont obligées de subventionner indirectement d'autres industries*socio=ac6. Cette approche pourrait être*socio=rien mise en oeuvre*socio=rien dans le cadre*socio=rien du Régime*socio=et0a de l'assurance-chômage*socio=et6, de la même façon*socio=rien que dans les programmes*socio=et0a provinciaux*socio=te7 d'indemnisation*socio=et7 des accidentes du travail*socio=ec4, où on l'appelle "fixation*socio=rien de *socio=rien taux particuliers"*socio=nil *socio=nil . Ce concept*socio=rien pourrait être*socio=rien appliqué à l'échelle*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 ou au niveau*socio=rien de l'employeur*socio=ac1. La prime plus élevée qui serait exigée des employeurs*socio=ac1 dont le personnel*socio=ac2 se retrouve trop souvent à l' assurancechômage*socio=ec4 traduirait plus fidèlement le coût*socio=ec0 d'exploitation*socio=ec0 réel*socio=rien des industries*socio=ac6 saisonnières*socio=rien ou cycliques*socio=rien. Elle permettrait par conséquent*socio=rien de mieux fonder les décisions*socio=rien d'y investir. L'application*socio=rien générale du principe*socio=rien des *socio=rien taux particuliers *socio=nil mettrait cependant en péril*socio=rien la survie*socio=rien de nombreuses*socio=rien industries*socio=ec1 et entreprises*socio=ac6, surtout les petites*socio=rien entreprises*socio=ac6 au sein*socio=rien des industries*socio=ac6 saisonnières*socio=rien. On pourrait y remédier par une *socio=rien application partielle des*socio=nil taux particuliers,*socio=nil *socio=nil selon laquelle une industrie*socio=ec1 donnée ne paierait qu'une partie*socio=rien des coûts*socio=ec0 plus élevés qu'elle impose au Régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6. Les avantages*socio=rien d'une telle approche devraient alors être*socio=rien évalués en fonction*socio=rien de l'accroissement*socio=rien de la complexité*socio=rien administrative*socio=et12 et de la paperasserie*socio=rien que cela pourrait entraîner pour les employeurs*socio=ac1. Il faut remarquer que le concept*socio=rien d'aide*socio=rien à l'adaptation*socio=uv32 ajouterait un élément*socio=rien de *socio=rien taux particuliers *socio=nil dans le volet*socio=rien prestations*socio=et3 du régime*socio=et0a d'assurance-chômage*socio=et6, et que ce *socio=rien concept offre *socio=nil peut-être une façon*socio=rien plus simple*socio=rien du point*socio=rien de vue*socio=rien administratif*socio=et12 et plus efficace*socio=uv29 de régler ces questions*socio=rien. 4) Réduire les cotisations*socio=et3 des employeurs*socio=ac1 qui favorisent la formation*socio=ec4. Il serait également possible*socio=rien de réduire les cotisations*socio=et3 pour les employeurs*socio=ac1 qui favorisent la formation*socio=ec4 nécessaire*socio=rien à leurs employés*socio=ac2 pour atteindre *socio=rien certaines normes de*socio=nil compétence*socio=uv29 *socio=nil adéquatement certifiées. Cela s'appliquerait aux employeurs*socio=ac1 qui participent au perfectionnement*socio=ec4 de leurs employés*socio=ac2 et à ceux qui offrent de l'expérience*socio=rien de travail*socio=ec4 et de la formation*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4 aux personnes*socio=ac28 en chômage*socio=ec4. En un sens*socio=rien, cette option*socio=rien se justifie de la même façon*socio=rien que la fixation*socio=rien de *socio=rien taux particuliers.*socio=nil Les*socio=nil employeurs*socio=ac1 *socio=nil qui favorisent la formation*socio=ec4 font un investissement*socio=ec0 susceptible*socio=rien de réduire la fardeau*socio=rien imposé au Compte*socio=rien d' assurance-_chômage*socio=et6. On peut donc considérer qu'ils contribuent à réaliser l'objectif*socio=uv31 global*socio=rien de promotion*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 qui sous-tend la réforme*socio=uv32 de l'assurance-chômage*socio=et6 et des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 59} Financement*socio=et3 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. On l'a indiqué précédemment, la principale source*socio=rien de fonds*socio=et3 pour améliorer les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 et les offrir à un plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil gens*socio=ac28 *socio=nil serait de réaffecter des fonds*socio=et3 provenant d'un régime*socio=et0a réforme*socio=uv32 d'assurance-chômage*socio=et6. La quantité*socio=rien de fonds*socio=et3 réaffectés dépendra évidemment de la portée*socio=rien de la réforme*socio=uv32 et de la répartition*socio=rien de ces "économies*socio=ec0" entre la réduction*socio=rien des primes*socio=rien et l'amélioration*socio=uv32 des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. En étudiant*socio=rien ces options*socio=rien, il faudra trouver un équilibre*socio=rien entre deux façons*socio=rien d'encourager la création*socio=rien d'emplois*socio=ec4: réduire les charges*socio=rien sociales*socio=et6, et améliorer les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4. La simplification*socio=rien administrative*socio=et12 pourra être*socio=rien une *socio=rien source secondaire *socio=nil "d'épargnes*socio=ec0" à réaffecter. On dispose, par exemple*socio=rien, de techniques*socio=ec5 nouvelles*socio=rien permettant d'automatiser un *socio=rien bon nombre des*socio=nil services*socio=et6 *socio=nil dont l'exécution*socio=rien demande*socio=rien aujourd'hui une main-d'_oeuvre*socio=ac2 considérable*socio=rien, comme l'affichage*socio=et12 des postes*socio=ec0 offerts*socio=rien et la tenue des dossiers*socio=rien des prestataires*socio=ac12. De même, les formalités*socio=rien bureaucratiques*socio=et12 et les milliers*socio=rien d'heures*socio=rien que consacrent les employeurs*socio=ac1 et les fonctionnaires*socio=ac11 au traitement*socio=rien des relevés d'emploi*socio=ec4 pourraient diminuer considérablement en simplifiant les dispositions*socio=rien législatives*socio=et7 et en ayant recours plus fortement à la technologie*socio=ec5 nouvelle*socio=rien. Ces mesures*socio=et0a libéreraient des heures*socio=rien et des ressources*socio=ec1 qui pourraient être*socio=rien affectées à des services*socio=et6 à plus grande*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0, par exemple*socio=rien les services*socio=et6 de counseling d'emploi*socio=ec4. Les dispositions*socio=rien financières*socio=ec0 actuelles*socio=te3 séparent les participants*socio=ac12 en deux groupes*socio=ac24: les prestataires*socio=ac12 d' assurancechômage*socio=ec4 qui ont accès*socio=uv7 au programme*socio=et0a d' Utilisation*socio=rien des fonds*socio=et3 d'assurance-chômage*socio=et6 à des *socio=rien fins productives *socio=nil et les autres, dont l'accès*socio=uv7 à la formation*socio=ec4 est financé à même le Trésor*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Idéalement, la réforme*socio=uv32 devrait faciliter l'accès*socio=uv7 à un ensemble*socio=rien plus souple*socio=uv29 de services*socio=et6, en fonction*socio=rien des besoins*socio=uv14 des personnes*socio=ac28 plutôt que des règles*socio=et7 de financement*socio=et3 du programme*socio=et0a. D) Répondre aux besoins*socio=uv14 des parents*socio=et10 qui travaillent. Les changements*socio=uv32 qui se produisent dans l'économie*socio=ec0 et sur le marché_du_travail*socio=ec4 ont une incidence*socio=rien sur les besoins*socio=uv14 des parents*socio=et10 qui travaillent. Toute discussion*socio=et9 sur une reforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6 visant à faciliter l'accès*socio=uv7 à l'emploi*socio=ec4 doit tenir compte*socio=rien de ces besoins*socio=uv14. Il ne s'agit pas seulement de posséder les compétences*socio=uv29 propres*socio=rien à un emploi*socio=ec4 mais aussi de pouvoir*socio=rien occuper un emploi*socio=ec4. De plus en plus, les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 recherchent des *socio=rien solutions nouvelles *socio=nil afin de concilier leurs responsabilités*socio=uv28 professionnelles*socio=ec4 et familiales*socio=et10. La garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10. La plupart*socio=rien des parents*socio=et10 canadiens*socio=ac23, y compris les parents*socio=et10 seuls*socio=rien et ceux qui ont des enfants*socio=et10 d'âge*socio=ac25 préscolaire*socio=et6, se trouvent actuellement sur le marché_du_travail*socio=ec4. Un de leurs plus *socio=rien grands soucis,*socio=nil *socio=nil c'est de trouver et de payer des services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10. *{ pagination originale du document: page 60} Dans bien des cas*socio=rien, l'absence*socio=rien de services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 abordables*socio=rien et de qualité*socio=rien représente un *socio=rien obstacle insurmontable *socio=nil à l'emploi*socio=ec4. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 investit maintenant plus de 400 millions*socio=rien de dollars*socio=rien en services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10, principalement par l'entremise du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10. On compte*socio=rien actuellement 360 000 places réglementées de garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10 au Canada*socio=te10 pour les enfants*socio=et10 de moins de 13_ans*socio=ac25, dont près de 150 000 sont subventionnées à l'intention*socio=rien des familles*socio=et10 à faible_revenu*socio=ac24. Le nombre*socio=rien des places accessibles*socio=uv7 au million*socio=rien d'enfants*socio=et10 d'âge*socio=ac25 préscolaire*socio=et6 dont les parents*socio=et10 sont aux études*socio=rien ou travaillent plus de 20 heures*socio=rien par semaine*socio=rien s'élève*socio=rien, quant à lui, à près de 270 000. Aux yeux*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, les services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 représentent un *socio=rien élément prioritaire *socio=nil de la réforme*socio=uv32 des programmes*socio=et0a de sécurité_sociale*socio=et6, solidement ancré au sein*socio=rien des trois domaines*socio=rien de discussion*socio=et9 de ce document*socio=rien de travail*socio=ec4: l'emploi*socio=ec4, l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et la sécurité*socio=uv21 . Elle constitue une *socio=rien aide essentielle en*socio=nil matière d'*socio=nil emploi*socio=ec4,*socio=nil *socio=nil parce qu'elle donne aux parents*socio=et10 au travail*socio=ec4 l'assurance*socio=uv21 que leurs enfants*socio=et10 auront des services*socio=et6 de qualité*socio=rien. Mais la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10 représente bien plus qu'une mesure*socio=rien d'emploi*socio=ec4, si elle permet aux enfants*socio=et10 de jouir d'un *socio=rien milieu propice au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil et à l'apprentissage*socio=et6. L'efficacité*socio=uv29 des services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 peut contribuer à garantir l'employabilité*socio=ec4 future*socio=te4 d'enfants*socio=et10 qui seraient, autrement, à risques*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est décidé à soutenir les provinces*socio=te7, dans le but*socio=rien d'élargir l'accessibilité*socio=uv7 aux services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 au Canada*socio=te10. Le programme*socio=et0a de campagne*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 a permis*socio=rien de souligner son engagement*socio=rien à verser 720 millions*socio=rien de dollars*socio=rien en trois ans*socio=rien pour financer ou créer 150 000 places additionnelles*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, le budget*socio=et3 de février*socio=rien 1994 y consacre 360 millions*socio=rien de dollars*socio=rien en deux ans*socio=rien, dont le versement*socio=rien débuterait à la suite*socio=rien de la première année*socio=rien marquée d'une croissance*socio=rien économique*socio=ec0 de 3 %. En matière*socio=rien de croissance*socio=rien économique*socio=ec0, on prévoit pour 1994 une *socio=rien croissance supérieure *socio=nil à 3 %. Cela permettrait donc le *socio=rien versement progressif *socio=nil de ces nouveaux*socio=rien fonds*socio=et3 des 1995-1996. La conception*socio=rien et la prestation*socio=et3 des services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 et des services_sociaux*socio=et6 sont de compétence*socio=et4 provinciale*socio=te7. Par conséquent*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 devra s'entendre avec les provinces*socio=te7 sur les modalités*socio=rien préférées d'investissement*socio=ec0 de ces sommes dans un contexte*socio=rien mieux encadré de la garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10. Le financement*socio=et3 des services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10 pourrait s'effectuer de *socio=rien diverses façons.*socio=nil Dans*socio=nil certaines régions*socio=te6 du*socio=nil Canada*socio=te10,*socio=nil *socio=nil on a besoin*socio=uv14 d'un plus *socio=rien grand nombre *socio=nil de places; dans d'autres, le problème*socio=rien est davantage une question*socio=rien de savoir*socio=rien si l'on peut économiquement s'offrir ces services*socio=rien. Dans d'autres régions*socio=te6 encore, il faut plutôt envisager de *socio=rien nouveaux genres de*socio=nil services_de_garde*socio=et6 d'*socio=nil enfants*socio=et10,*socio=nil *socio=nil afin de répondre à la demande*socio=rien venant des travailleurs*socio=ac2 occupant des emplois*socio=ec4 non conventionnels*socio=rien. Les choix*socio=rien arrêtés sont importants*socio=rien. Tout investissement*socio=ec0 additionnel*socio=rien au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4 pourrait se refléter de *socio=rien nombreuses façons favorables:*socio=nil une*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac2 plus*socio=nil productive*socio=ec0,*socio=nil des*socio=nil emplois*socio=ec4 *socio=nil dans les services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10, une pression*socio=rien atténuée de la demande*socio=rien de programmes*socio=et0a de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0, déjà surtaxés et enfin, un meilleur*socio=rien développement*socio=uv32 de l'enfance*socio=ac25. *{ pagination originale du document: page 61} Certaines*socio=rien provinces*socio=te7 sont intéressées à élaborer de nouveaux*socio=rien services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10, dans une perspective*socio=rien élargie du développement*socio=uv32 de l'enfance*socio=ac25. Dans une telle optique, on pourrait faciliter l'accès*socio=uv7 aux installations*socio=rien comme les centres*socio=ac20 communautaires*socio=ac22 de ressources*socio=ec1 familiales*socio=et10, peut-être à partir d'initiatives*socio=rien provinciales*socio=te7 comme le programme*socio=et0a ontarien*socio=ac23 "Pour partir du bon*socio=rien pas pour un avenir*socio=te4 meilleur*socio=rien". Sous direction*socio=rien provinciale*socio=te7, les services*socio=et6 pourraient être*socio=rien définis de façon*socio=rien à répondre aux besoins*socio=uv14 particuliers*socio=rien d'une collectivité*socio=ac22 locale*socio=te5 donnée, et puiser à même les ressources*socio=ec1 de cette collectivité*socio=ac22. Dans le contexte*socio=rien des services*socio=rien communautaires*socio=ac22 d'aide*socio=rien au développement*socio=uv32 de l'enfance*socio=ac25, l'expansion*socio=uv32 de la garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10 réglementée comporte un certain nombre*socio=rien d'avantages*socio=rien, notamment le rapport*socio=rien coût-efficacité. La planification*socio=et12 et l'exécution*socio=rien des services*socio=et6 d'aide*socio=rien au développement*socio=uv32 de l'enfance*socio=ac25 pourraient relever des instances*socio=rien communautaires*socio=ac22, de pair avec les services*socio=rien réglementés de garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10 et à l'aide*socio=rien des mêmes installations*socio=rien, là où c'est possible*socio=rien. Ainsi, les familles*socio=et10 auraient accès*socio=uv7 sous un même toit*socio=rien à un éventail*socio=rien de services*socio=et6 et de moyens*socio=rien de soutien*socio=et6 offerts*socio=rien par divers*socio=rien intervenants*socio=ac28. L'établissement*socio=rien de lieux*socio=rien entre la garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10 et l'aide*socio=rien au développement*socio=uv32 de l'enfance*socio=ac25 pourrait s'inscrire dans une approche exhaustive*socio=rien de traitement*socio=rien et de prévention*socio=rien des problèmes*socio=rien sociaux*socio=et6, le plus tôt possible*socio=rien dans la vie*socio=rien. Plutôt que d'utiliser notre argent*socio=ec0 à remédier aux problèmes*socio=rien sociaux*socio=et6 qui se produisent tôt ou tard lorsqu'un jeune_enfant*socio=ac25 a manqué de soutien*socio=et6 ou de sécurité*socio=uv21, nous pourrions investir dans les programmes*socio=et0a destinés aux jeunes_enfants*socio=ac25. Il en résulterait dans 10 ou 20 ans*socio=te4 de grandes*socio=rien économies*socio=ec0 tant sur le plan*socio=rien humain*socio=uv13 que sur le plan*socio=rien financier*socio=ec0. Un exemple*socio=rien de l'engagement*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 à s'occuper du développement*socio=uv32 de la petite*socio=rien enfance*socio=ac25 se trouve dans son plan*socio=rien d'investir 100 millions*socio=rien de dollars*socio=rien, d'ici 1997-1998, pour financer des projets-pilotes "Bon*socio=rien départ*socio=rien" destinés à des enfants*socio=et10 autochtones*socio=ac23 d'âge*socio=ac25 préscolaire*socio=et6 vivant dans des centre*socio=rien urbains*socio=te5 ou des grandes*socio=rien collectivités*socio=ac22 du Nord*socio=te10. La réussite*socio=uv29 de ces projets*socio=et0a pourrait servir de fondement*socio=rien à l'élargissement*socio=rien futur*socio=te4 de telles initiatives*socio=rien. Santé*socio=et6 Canada*socio=te10 est actuellement en pourparlers*socio=et9 avec les représentants*socio=ac9 autochtones*socio=ac23, provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7 concernant la conception*socio=rien du programme*socio=et0a "Bon*socio=rien départ*socio=rien". Une partie*socio=rien des nouveaux*socio=rien fonds*socio=et3 sera également allouée à la garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10 vivant dans les réserves*socio=te5. conditions_de_travail*socio=ec4 souples*socio=uv29. Les horaires de travail*socio=ec4 rigides*socio=rien peuvent avoir une *socio=rien incidence négative *socio=nil sur la vie*socio=rien et la productivité*socio=ec0 des gens*socio=ac28; ils peuvent aussi représenter un obstacle*socio=rien à l'emploi*socio=ec4. Les politiques*socio=et0a relatives aux questions*socio=rien comme le travail*socio=ec4 à temps_partiel*socio=ec4 et les horaires de travail*socio=ec4 souples*socio=uv29 ont une *socio=rien incidence directe *socio=nil sur une proportion*socio=rien de plus en plus importante*socio=rien de parents*socio=et10, particulièrement des femmes*socio=ac26, qui doivent concilier des responsabilités*socio=uv28 familiales*socio=et10 et des responsabilités*socio=uv28 professionnelles*socio=ec4. L'horaire de travail*socio=ec4 souple*socio=uv29, la semaine*socio=rien de travail*socio=ec4 comprimée et le travail*socio=ec4 partagé sont des exemples*socio=rien de moyens*socio=rien de soutien*socio=et6 qui tiennent compte*socio=rien des besoins*socio=uv14 d'une *socio=rien part importante des*socio=nil travailleurs*socio=ac2 *socio=nil d'aujourd'hui. *{ pagination originale du document: page 62} Le Groupe*socio=ac20 consultatif*socio=rien sur le temps*socio=rien de travail*socio=ec4 et la répartition*socio=rien du travail*socio=ec4 étudie actuellement un éventail*socio=rien de questions*socio=rien liées à la répartition*socio=rien du travail*socio=ec4, au temps*socio=rien de travail*socio=ec4 et aux conditions_de_travail*socio=ec4 souples*socio=uv29 dans la société*socio=ac22 canadienne*socio=ac23. Le rapport*socio=rien qu'il présentera au Ministre*socio=ac9 cet automne*socio=rien sera rendu public*socio=et8 en vue*socio=rien d'alimenter le débat*socio=et9 sur ces *socio=rien questions importantes.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 continue *socio=nil d'évaluer ses *socio=rien propres pratiques d'*socio=nil emploi*socio=ec4 *socio=nil afin de déterminer comment favoriser un recours accru à des conditions_de_travail*socio=ec4 souples*socio=uv29. Il continuera aussi de soutenir l'élaboration*socio=rien et l'échange*socio=rien de documents*socio=rien sur les conditions_de_travail*socio=ec4 souples*socio=uv29 et fera en sorte*socio=rien que les employeurs*socio=ac1 et les syndicats*socio=ac7 aient facilement accès*socio=uv7 aux documents*socio=rien en question*socio=rien, partout au pays*socio=te8. *{ pagination originale du document: page 65} Chapitre*socio=rien 3: L'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien: un mode*socio=rien de vie*socio=rien. Introduction*socio=rien. 1) Les temps*socio=rien changent: l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien devient un *socio=rien processus continu.*socio=nil Le*socio=nil Canada*socio=te10 *socio=nil a toujours accordé une *socio=rien place prépondérante *socio=nil à l'éducation*socio=et6 et à l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Cette philosophie*socio=rien a joue un *socio=rien rôle déterminant *socio=nil dans notre grande*socio=rien réussite*socio=uv29 économique*socio=ec0, et c'est aussi l'un des principaux facteurs*socio=rien qui ont fait*socio=rien du Canada*socio=te10 l'une des nations*socio=te8 les plus prospères*socio=ec0 du monde*socio=te9 durant les décennies*socio=rien qui ont suivi la seconde_guerre_mondiale*socio=te1. Ce que les Canadiens*socio=ac23 et Canadiennes*socio=ac23 savent depuis des décennies*socio=rien est désormais bien compris partout dans le monde*socio=te9: l'un des meilleurs*socio=rien indicateurs de la prospérité*socio=uv14a d'une nation*socio=te8 réside dans la taille et la richesse*socio=ec0 de sa classe_moyenne*socio=ac24. Dans les pays*socio=te8 riches*socio=ec0 et prospères*socio=ec0, la classe_moyenne*socio=ac24 est ordinairement en expansion*socio=uv32 et englobe de plus en plus d'habitants*socio=ac28. Dans les pays*socio=te8 pauvres*socio=ec0, la classe_moyenne*socio=ac24 est petite*socio=rien; elle diminue dans les pays*socio=te8 en stagnation*socio=ec0. Il n'est donc pas surprenant*socio=rien que l'on considère de plus en plus que le meilleur*socio=rien programme*socio=et0a de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 consiste à favoriser la croissance*socio=rien de la classe_moyenne*socio=ac24 en mettant l'éducation*socio=et6 à la portée*socio=rien de tous. Même dans les pays*socio=te8 nantis, où le lien*socio=rien entre connaissances*socio=rien et prospérité*socio=uv14a est maintenant un *socio=rien fait acquis,*socio=nil *socio=nil on tente sans cesse d'accroître la compétitivité*socio=ec3 en haussant les normes*socio=rien de scolarisation*socio=et6. Au Canada*socio=te10, l'éducation*socio=et6 est un domaine*socio=rien de compétence*socio=et4 provinciale*socio=te7. De toute évidence*socio=rien, l'énorme*socio=rien investissement*socio=ec0 que les provinces*socio=te7 ont consenti au fil*socio=rien des ans*socio=rien à ce chapitre*socio=rien, avec l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, a porté fruits*socio=rien. Dans l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6 seulement, notre pays*socio=te8 dépense*socio=rien chaque année*socio=rien des sommes équivalant à 2,6 % de la valeur*socio=ec0 totale*socio=rien de son économie*socio=ec0, ce qui correspond à une plus *socio=rien grande part du*socio=nil PIB*socio=ec0 *socio=nil que dans tout autre pays*socio=te8. Au bas mot*socio=rien, 60 % des diplômes*socio=rien d'études*socio=rien secondaires*socio=et6 canadiens*socio=ac23 passent directement aux études*socio=et6 supérieures*socio=rien dans un établissement*socio=rien d'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. *{ pagination originale du document: page 66} Cette détermination*socio=rien à mettre les connaissances*socio=rien à la portée*socio=rien du plus *socio=rien grand nombre *socio=nil a joué un *socio=rien rôle crucial *socio=nil dans notre développement*socio=uv32 national*socio=te8 et dans nos réalisations*socio=rien: grâce*socio=rien à elle, un petit*socio=rien pays*socio=te8 de 29 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac28 a pu créer l'une des dix plus grandes*socio=rien économies*socio=ec0 du monde*socio=te9 avec un niveau_de_vie*socio=uv14a des plus élevés. Notre *socio=rien engagement passé *socio=nil à l'égard*socio=rien de l'éducation*socio=et6 ne peut pas garantir le maintien*socio=rien de notre réussite*socio=uv29 économique*socio=ec0. Déjà, des signes inquiétants*socio=rien apparaissent. La place*socio=rien de choix*socio=rien que nous occupons dans la communauté*socio=ac22 mondiale*socio=te9 est convoitée. Partout dans le monde*socio=te9, en Asie*socio=te10 et en amérique_latine*socio=te10, des pays*socio=te8 nouvellement industrialisés nous talonnent, misant sur les technologies*socio=ec5 de l'avenir*socio=te4 avec une main-d'_oeuvre*socio=ac2 de plus en plus instruite, de plus en plus compétente*socio=ec4 et de plus en plus spécialisée*socio=ec4. Ainsi, à l'aube*socio=rien d'un siècle*socio=te4 nouveau*socio=rien, nous devons viser plus haut*socio=rien vers un *socio=rien meilleur niveau de*socio=nil connaissances *socio=nil et ainsi conserver encore notre place*socio=rien parmi les sociétés*socio=te8 les plus prospères*socio=ec0 du monde*socio=te9. Pour maintenir notre niveau_de_vie*socio=uv14a, nous devons de toute urgence*socio=rien renforcer nos systèmes*socio=rien d'apprentissage*socio=ec4 et de formation*socio=ec4. Comme nation*socio=ac22 commerçante*socio=ec3, par exemple*socio=rien, nous devrons accroître nos connaissances*socio=rien en matière*socio=rien de langues*socio=et8 et de cultures*socio=et8 étrangères*socio=te9, afin de nous rapprocher le plus possible*socio=rien de nos partenaires*socio=ac28 commerciaux*socio=ec3. Notre mission*socio=rien collective*socio=ac22 est claire*socio=rien: retrouver la foi*socio=uv2 dans le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et dans l'égalité*socio=uv7 des *socio=rien chances caractéristiques *socio=nil de la période*socio=rien de l'après-guerre*socio=te2 et la confiance*socio=rien que chaque génération*socio=ac25 aura un sort*socio=rien plus enviable*socio=rien que la précédente*socio=rien. Nous l'avons déjà fait*socio=rien, nous le pouvons encore. Et l'une des *socio=rien armes indispensables *socio=nil pour y arriver est une *socio=rien meilleure acquisition du*socio=nil savoir.*socio=nil *socio=nil Dans le chapitre*socio=rien 1, nous avons décrit certains des changements*socio=uv32 fondamentaux*socio=rien qui assaillent le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Les progrès*socio=uv32 rapides de la technologie*socio=ec5, la mondialisation*socio=ec6 de l'innovation*socio=uv32, le réaménagement*socio=rien de nos vies*socio=rien professionnelles*socio=ec4 et familiales*socio=et10 autour des révolutions*socio=uv32 de l'informatique*socio=ec5 et des télécommunications*socio=et8 - tout cela fait*socio=rien ressortir le fait*socio=rien que nous devons sans cesse perfectionner nos connaissances*socio=rien et nos compétences*socio=uv29 professionnelles*socio=rien. Plus que jamais auparavant, les connaissances*socio=rien de pointe sont l'atout*socio=rien le plus recherché sur le marché_du_travail*socio=ec4. A tout le moins, le rythme*socio=rien du changement*socio=uv32 qui touche chacune des professions*socio=ec4 oblige presque tous les travailleuses*socio=ac2 et travailleurs*socio=ac2 canadiens*socio=ac23 à remettre sans cesse à jour*socio=rien leurs compétences*socio=uv29 et à en acquérir de nouvelles*socio=rien. Au vingt et unième*socio=rien siècle*socio=te4, le concept*socio=rien d'une sécurité*socio=uv21 d'emploi*socio=ec4 assurée au sein*socio=rien d'une entreprise*socio=ac6 ou d'une industrie*socio=ec1 sera périmé presque partout. Il incombera à chacun de créer sa propre*socio=rien sécurité*socio=uv21 professionnelle*socio=ec4, fondée sur une volonté*socio=rien d'élargir et d'améliorer constamment ses compétences*socio=uv29. Ceux qui refusent de s'adapter au changement*socio=uv32 risqueront d'être*socio=rien laissés pour compte*socio=rien dans les milieux*socio=rien de travail*socio=ec4, ce qui les exposera à des baisses de salaire*socio=ec4, ou à la perte*socio=rien de leur emploi*socio=ec4. Le principe*socio=rien voulant que les travailleurs*socio=ac2 canadiens*socio=ac23 mettent à jour*socio=rien et améliorent de façon*socio=rien périodique, tout au long*socio=rien de leur carrière*socio=rien, les connaissances*socio=rien et le savoir-faire*socio=rien qu'ils utilisent au travail*socio=ec4 est ce qu'on appelle l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien. D'ici dix ans*socio=rien, l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=ec5 doit devenir*socio=rien un mode*socio=rien de vie*socio=rien pour toute la population*socio=ac22. L'idée*socio=rien désuète*socio=rien que l'école*socio=et6 est réservée aux enfants*socio=et10 et aux jeunes_adultes*socio=ac25, inculquée à nombre*socio=rien d'entre nous depuis l'enfance*socio=rien, sera reléguée aux oubliettes*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 67} Comme on l'a fait*socio=rien remarquer au chapitre*socio=rien précédent, l'alphabétisation*socio=et6 est la base*socio=rien de l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien. Qu'il s'agisse de passer de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4, du chômage*socio=ec4 à l'emploi*socio=ec4 ou d'un poste*socio=ec4 à un autre, l'individu*socio=ac28 doit toujours posséder l'ensemble*socio=rien des compétences*socio=uv29 en lecture*socio=rien, en écriture*socio=rien et en calcul*socio=rien sans lesquelles il est impossible non seulement de trouver un travail*socio=ec4, mais encore de le garder. L'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien est une tâche*socio=rien essentiellement personnelle*socio=rien. Néanmoins, si nous voulons que ce principe*socio=rien s'enracine dans les milieux*socio=rien de travail*socio=ec4 dynamiques*socio=rien et ouverts sur le monde*socio=te9 du Canada*socio=te10 de demain*socio=te4, nous ne pouvons pas la reléguer au domaine*socio=rien du privé*socio=et2. Les employeurs*socio=ac1, les gouvernements*socio=ac19 et les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 devront tous jouer un rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil pour favoriser ce *socio=rien passage crucial *socio=nil à une culture*socio=et8 de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Le *socio=rien rôle traditionnel du*socio=nil gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8.*socio=nil Au*socio=nil Canada*socio=te10,*socio=nil *socio=nil nous l'avons déjà souligné, les provinces*socio=te7 assument seules*socio=rien la responsabilité*socio=et4 de l'éducation*socio=et6 à tous les niveaux*socio=rien, du préscolaire*socio=et6 au postsecondaire*socio=et6. Cependant, depuis la Confédération*socio=te1, et plus particulièrement depuis la seconde_guerre_mondiale*socio=te1, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a joué un rôle*socio=rien de soutien*socio=et6 important*socio=rien, surtout en aidant les provinces*socio=te7 à mettre sur pied*socio=rien et à maintenir leurs réseaux*socio=rien d'établissements*socio=rien postsecondaires*socio=et6. Son engagement*socio=rien est lié à deux positions*socio=rien découlant de la responsabilité*socio=et4 globale*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 à l'égard*socio=rien du bien-être*socio=uv14a de la fédération*socio=et4. La première est la reconnaissance*socio=rien du *socio=rien rôle vital des*socio=nil collèges*socio=et6 *socio=nil et des universités*socio=et6 dans la création*socio=rien d'une main-d'_oeuvre*socio=ac2 de plus en plus perfectionnée, *socio=rien élément essentiel *socio=nil à la santé*socio=rien de l'économie*socio=ec0 canadienne*socio=ac23. La deuxième*socio=rien est le désir*socio=rien d'offrir aux Canadiens*socio=ac23 et aux Canadiennes*socio=ac23 de toutes les régions*socio=te6 le même accès*socio=uv7 à l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. Ce *socio=rien dernier souci amène le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 *socio=nil à veiller à ce que les étudiants*socio=ac28 puissent passer facilement d'une province*socio=te7 à l'autre sans problème*socio=rien durant leur formation*socio=ec4. Dans les premières années*socio=te2 de la Confédération*socio=et4, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 n'apporte qu'un soutien*socio=et6 ponctuel*socio=rien à l'édification*socio=rien du réseau*socio=rien national*socio=te8 d'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6: l'aide*socio=rien accordée va de la concession*socio=rien de terres*socio=rien pour la future*socio=te4 University of Manitoba*socio=te10, en 1885, à la création*socio=rien, en 1916, du Conseil*socio=ac20 national*socio=te8 de recherches*socio=ec5 dont le mandat*socio=rien inclut le soutien*socio=et6 à la recherche*socio=ec5 universitaire*socio=et6. Au lendemain*socio=rien de la seconde_guerre_mondiale*socio=te1, il offre*socio=rien de l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 aux anciens_combattants*socio=ac13 pour leur permettre de faire des études*socio=rien universitaires*socio=et6, et verse des subventions*socio=et3 directes*socio=rien aux universités*socio=et6 pour les aider à accueillir ce flot*socio=rien de nouveaux*socio=rien étudiants*socio=ac28. *{ pagination originale du document: page 68} En 1951, l'appui*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 devient plus structuré, avec le *socio=rien versement direct aux*socio=nil universités*socio=et6 de*socio=nil subventions*socio=et3 annuelles *socio=nil basées sur la population*socio=ac22 de chaque province*socio=te7 et le ratio*socio=rien d'inscriptions*socio=rien de chaque établissement*socio=rien dans la province*socio=te7. Ce programme*socio=et0a de subventions*socio=et3 ouvre la voie*socio=rien au partage*socio=et4 officiel*socio=rien des coûts*socio=ec0, selon une formule*socio=rien en vertu*socio=rien de laquelle le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 assume 50 % des frais*socio=ec0 de fonctionnement*socio=uv31 des établissements*socio=rien postsecondaires*socio=et6. La formule*socio=rien entre en vigueur*socio=rien en 1966, alors que ces frais*socio=ec0 connaissent une *socio=rien croissance effrénée.*socio=nil *socio=nil En 1977, l'accord*socio=rien relatif au partage*socio=et4 des coûts*socio=ec0 de l'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6 est converti en un programme*socio=et0a de financement*socio=et3 global*socio=rien sans conditions*socio=rien, consistant en des transferts*socio=et3 en espèces*socio=rien et en points*socio=rien d'impôt*socio=et3 aux provinces*socio=te7. Selon cette méthode*socio=rien de financement*socio=et3 des programmes*socio=et0a établis (FPE), qui est toujours en vigueur*socio=rien, la contribution*socio=et3 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 n'est plus directement liée aux frais*socio=ec0 de fonctionnement*socio=uv31 annuels*socio=rien assumés par les provinces*socio=te7 pour leur système*socio=rien d'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. A partir de 1960, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 accroît de façon*socio=rien marquée son appui*socio=rien à la formation_professionnelle*socio=ec4 donnée dans les collèges*socio=et6 communautaires*socio=ac22 et les instituts*socio=et6 de technologie*socio=ec5. En 1964, on lance le Programme*socio=et0a canadien*socio=ac23 de prêts*socio=et3 aux étudiants*socio=ac28 dans toutes les provinces*socio=te7 à l'exception*socio=rien du Québec*socio=te10, qui reçoit cependant une contribution*socio=et3 financière*socio=ec0 pour mettre sur pied*socio=rien son *socio=rien propre système.*socio=nil *socio=nil Plus tard, les Territoires*socio=te7 du Nord-ouest*socio=te10 créent aussi leur *socio=rien propre système.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 *socio=nil appuie depuis très longtemps la recherche*socio=ec5 universitaire*socio=et6 au Canada*socio=te10, à commencer par la création*socio=rien du Conseil*socio=ac20 national*socio=te8 de recherches*socio=ec5, suivie de celle du Conseil*socio=ac20 de Arts*socio=et8 du Canada*socio=te10 en 1957, du Conseil*socio=ac20 de la recherche*socio=ec5 médicale*socio=et6 en 1969, du Conseil*socio=ac20 de la recherche*socio=ec5 en sciences*socio=ec5 naturelles*socio=rien et en génie*socio=rien en 1978 et du Conseil*socio=ac20 de recherche*socio=ec5 en sciences*socio=ec5 humaines*socio=rien, encore en 1978. Actuellement, le soutien*socio=et6 fédéral*socio=te8 à l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6 s'élève*socio=rien à 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien par an*socio=rien, ce qui représente environ la moitié*socio=rien des coûts*socio=ec0 totaux*socio=rien du système*socio=rien (16 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien). Les 6,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien transférés chaque année*socio=rien aux provinces*socio=te7 dans le cadre*socio=rien du FPE en sont la composante*socio=rien principale. Cette somme se divise actuellement en une marge*socio=rien fiscale*socio=et3 d'une valeur*socio=ec0 de 3,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien et des transferts*socio=et3 en espèces*socio=rien de 2,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. A cela s'ajoutent les dépenses*socio=et3 de 500 millions*socio=rien de dollars*socio=rien du Programme*socio=et0a canadien*socio=ac23 de prêts*socio=et3 aux étudiants*socio=ac28, qui finance*socio=rien près d'un milliard*socio=rien de dollars*socio=rien en bourses*socio=et3 et en prêts*socio=et3. Le reste*socio=rien de l'appui*socio=rien fédéral*socio=te8 comprend divers*socio=rien programmes*socio=et0a, notamment des subventions*socio=et3 de recherche*socio=ec5 accordées par des conseils*socio=ac19 subventionnaires*socio=et3 fédéraux*socio=te8. Après*socio=rien avoir augmenté rapidement durant les années*socio=te2 1960 et 1970, et plus lentement depuis, les contributions*socio=et3 que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 verse aux provinces*socio=te7 au titre*socio=rien de l'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6 (total*socio=rien des subventions*socio=et3 en argent*socio=ec0 et des points*socio=rien d'impôt*socio=et3), vont au mieux demeurer stables*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=te4 à venir, à cause*socio=rien des compressions*socio=rien budgétaires*socio=et3 . De plus, comme nous l'avons indique au chapitre*socio=rien 2, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 dépense*socio=rien près de 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien par an*socio=rien au chapitre*socio=rien de la formation*socio=ec4, dont 1,9 milliard*socio=rien provient de l'utilisation*socio=rien des fonds*socio=et3 de l'assurance-chômage*socio=et6 à des *socio=rien fins productives.*socio=nil *socio=nil Environ la moitié*socio=rien de cette somme est consacrée à l'achat*socio=ec3 de cours*socio=rien dans des établissements*socio=rien provinciaux*socio=te7 et au soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 des participants*socio=ac12. *{ pagination originale du document: page 69} Comment le rôle*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 devrait-il évoluer? La question*socio=rien: maintenir l'accès*socio=uv7 aux possibilités*socio=rien d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Nous l'avons déjà mentionné, le Canada*socio=te10 offre*socio=rien à sa population*socio=ac22 de *socio=rien meilleures possibilités d'*socio=nil accès*socio=uv7 *socio=nil à l'enseignement*socio=et6 supérieur*socio=rien que tout autre pays*socio=te8 au monde*socio=te9. Depuis dix ans*socio=rien, cependant, les frais*socio=ec0 de *socio=et6 scolarité universitaire *socio=nil ont presque doublé dans plusieurs provinces*socio=te7. En chiffres absolus, les frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 ont augmente jusqu'à 50 % dans plusieurs provinces*socio=te7 au cours*socio=rien de la même période*socio=rien. La proportion*socio=rien de ces frais*socio=ec0 que les étudiants*socio=ac28 doivent assumer s'est aussi accrue, après*socio=rien avoir diminué constamment pendant une trentaine*socio=rien d'années*socio=rien. Rien*socio=rien ne permet de supposer que ces tendances*socio=rien ont fait*socio=rien leur temps*socio=rien. Il faut absolument s'assurer que les étudiants*socio=ac28 canadiens*socio=ac23 auront toujours accès*socio=uv7 aux ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour payer leur *socio=rien part grandissante des*socio=nil frais*socio=ec0 *socio=nil de l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. En parallèle, des dizaines*socio=rien de milliers*socio=rien de personnes*socio=ac28 faisant déjà partie*socio=rien de la population_active*socio=ac24, mais possédant des compétences*socio=uv29 insuffisantes*socio=rien ou désuètes*socio=rien, craignent de plus en plus de se trouver prises au piège d'un emploi*socio=ec4 sans débouchés*socio=rien ou du chômage*socio=ec4. Le manque*socio=rien de possibilités*socio=rien d'autoperfectionnement est une *socio=rien lacune flagrante du*socio=nil système d'*socio=nil acquisition du*socio=nil savoir au*socio=nil Canada*socio=te10.*socio=nil Une*socio=nil part importante *socio=nil de la population_active*socio=ac24, celles et ceux dont on pourrait dire qu'ils sont déterminés à avancer, se heurte à des obstacles*socio=rien qui l'empêchent de perfectionner ses compétences*socio=uv29. *{ pagination originale du document: page 70} Ils ne sont pas satisfaits de leur sort*socio=rien et veulent prendre en main*socio=rien leurs destinées*socio=rien financières*socio=ec0 grâce*socio=rien à la formation*socio=ec4 et aux études*socio=et6 supérieures*socio=rien. Ils veulent de l'aide*socio=rien pour améliorer leurs perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4. Ils sont impatients d'acquérir les compétences*socio=uv29 qui leur permettront de quitter une économie*socio=ec0 en perte*socio=rien de vitesse*socio=rien, où ils ne trouvent que l'insécurité*socio=uv21 d'emploi*socio=ec4, pour une économie*socio=ec0 en pleine*socio=rien expansion*socio=uv32, celle de l'informatique*socio=ec5, qui leur offre*socio=rien une sécurité*socio=uv21 de travail*socio=ec4 et un meilleur*socio=rien revenu*socio=ec0. Ce qu'il faut à ces personnes*socio=ac28, c'est un accès*socio=uv7 plus facile*socio=rien à l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Le maintien*socio=rien de la situation*socio=rien actuelle*socio=te3. Comme nous l'avons mentionné plus haut*socio=rien, selon le budget*socio=et3 fédéral*socio=te8 de 1994, le gouvernement*socio=ac19 devra au moins plafonner à leur niveau*socio=rien de 1993-l994 les transferts*socio=et3 aux provinces*socio=te7 en matière*socio=rien d'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, à partir de 1996-1997. Cette situation*socio=rien a des *socio=rien conséquences considérables *socio=nil sur la composition*socio=rien future*socio=te4 des transferts*socio=et3. Pour simplifier, disons que, chaque année*socio=rien, pour le Financement*socio=et3 des programmes*socio=et0a établis, une *socio=rien part croissante du*socio=nil transfert*socio=et3 *socio=nil parvient aux provinces*socio=te7 sous la forme*socio=rien de fonds*socio=et3 récoltés grâce*socio=rien aux points*socio=rien d'impôt*socio=et3 que leur a transférés le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Il en est ainsi parce que l'économie*socio=ec0 s'accroissant, chaque point*socio=rien d'impôt*socio=et3 détenu*socio=rien par les provinces*socio=te7 représente d'année*socio=rien en année*socio=rien une plus *socio=rien grande part de*socio=nil revenu*socio=ec0.*socio=nil *socio=nil Comme l'ensemble*socio=rien du transfert*socio=et3 n'augmente pas, la composante*socio=rien en espèces*socio=rien diminue constamment. Le transfert*socio=et3 total*socio=rien étant maintenu aux niveaux*socio=rien de 1993-1994 à partir de 1996-1997, les montants*socio=rien en espèces*socio=rien s'épuiseront en une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien. Le graphique suivant*socio=rien illustre la situation*socio=rien . *{ pagination originale du document: page 71} Comment cela touche-t-il la contribution*socio=et3 fédérale*socio=te8 à l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6? Tout d'abord*socio=rien, il faut préciser que les points*socio=rien d'impôt*socio=et3 transférés aux provinces*socio=te7 en vertu*socio=rien des dispositions*socio=rien du FPE génèrent actuellement des revenus*socio=et3 de 3,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Ce montant*socio=rien augmente chaque année*socio=rien et est acquis*socio=rien aux provinces*socio=te7 à perpétuité*socio=rien. Les points*socio=rien d'impôt*socio=et3 fédéraux*socio=te8 représentent ni plus ni moins qu'une contribution*socio=et3 permanente et croissante*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 afin d'alléger le coût*socio=ec0 de l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6 pour les provinces*socio=te7. Pour l'instant, le gel*socio=rien laisse une composante*socio=rien en espèces*socio=rien, plus petite*socio=rien et allant sans cesse en diminuant, qui s'élève*socio=rien à 2,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien cette année*socio=rien et va baisser à environ 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1996-1997. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 pourrait simplement choisir de laisser la tendance*socio=rien actuelle*socio=te3 suivre son cours*socio=rien, et d'ici une décennie*socio=rien, la totalité*socio=rien du transfert*socio=et3 fédéral*socio=te8 se ferait sous la forme*socio=rien de points*socio=rien d'impôt*socio=et3. Est-ce la meilleure*socio=rien stratégie*socio=uv31 que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et les provinces*socio=te7 puissent adopter pour assurer un accès*socio=uv7 vraiment universel*socio=uv7 aux études*socio=et6 supérieures*socio=rien, non seulement pour diplômés*socio=ac28 du cours*socio=rien secondaire*socio=et6, mais aussi pour les adultes*socio=ac25 à la recherche*socio=rien de perfectionnement*socio=rien professionnel*socio=ec4? Ou serait-il plus efficace*socio=uv29 de remplacer les transferts*socio=et3 en espèces*socio=rien, au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, par une *socio=rien nouvelle forme d'*socio=nil aide,*socio=nil plus*socio=nil stable*socio=uv20,*socio=nil *socio=nil qui aiderait les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à emprunter et à économiser en vue*socio=rien d'acquérir la formation*socio=ec4 supérieure*socio=rien qui leur est nécessaire*socio=rien? Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est intéressé à étudier cette option*socio=rien. Le financement*socio=et3 de l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien: possibilité*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien approche. Plutôt que d'assister passivement à la baisse progressive*socio=rien et à l'élimination*socio=rien possible*socio=rien des transferts*socio=et3 en espèces*socio=rien versés par le fédéral*socio=te8 au titre*socio=rien de l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, le gouvernement*socio=ac19 pourrait passer rapidement du financement*socio=et3 des établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 par l'entremise des provinces*socio=te7 à un système*socio=rien plus généreux*socio=rien de prêts*socio=et3 et de bourses*socio=et3 consentis aux particuliers*socio=rien. En fait*socio=rien, cette approche remplacerait les transferts*socio=et3 en *socio=rien espèces décroissants *socio=nil par une *socio=rien source sûre *socio=nil et permanente de prêts*socio=et3 étudiants*socio=ac28 qui, avec la croissance*socio=rien des points*socio=rien d'impôt*socio=et3, permettrait de s'assurer que les ressources*socio=ec1 *socio=rien disponibles totales *socio=nil continuent d'augmenter graduellement d'année*socio=rien en année*socio=rien. A titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, un régime*socio=et0a bien conçu de prêts*socio=et3 à remboursement*socio=ec0 relatif au revenu*socio=ec0 permettrait de prêter jusqu'à quatre dollars*socio=rien pour chaque dollar*socio=ec0 de liquide que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 y investit. Il y a de *socio=rien nombreuses manières *socio=nil d'agencer les détails*socio=rien d'un plan*socio=rien de ce genre*socio=rien, mais l'idée*socio=rien de *socio=rien base reste *socio=nil que les ressources*socio=et3 fédérales*socio=te8 serviraient à financer ou à garantir, des prêts*socio=et3 à des particuliers*socio=rien. Pour avoir l'accès*socio=uv7 aux prêts*socio=et3 d'études*socio=rien il ne serait pas obligatoire*socio=rien de prouver que l'on en a besoin*socio=uv14. Toute cette aide*socio=rien s'ajouterait au milliard*socio=rien de dollars*socio=rien de prêts*socio=et3 et bourses*socio=et3 accordés en vertu*socio=rien des programmes*socio=et0a existants*socio=rien. Les provinces*socio=te7 pourraient se prévaloir d'un droit*socio=uv8 de retrait pour lancer des programmes*socio=et0a de même nature*socio=rien, un peu comme le Québec*socio=te10 le fait*socio=rien avec le programme*socio=et0a actuel*socio=te3 de prêts*socio=et3 étudiants*socio=ac28. *{ pagination originale du document: page 72} Quelles que soient les modalités*socio=rien de l'entente*socio=et9 conclue avec les provinces*socio=te7, le but*socio=rien visé serait de préserver et de faciliter l'accès*socio=uv7 à l'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, en dotant le système*socio=rien d'une source*socio=rien de financement*socio=et3 durable*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 inclurait aussi dans son examen*socio=rien d'autres objectifs*socio=uv31 fédéraux*socio=te8 lies à l'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, tel l'appui*socio=rien à la recherche*socio=ec5 universitaire*socio=et6. Cet objectif*socio=uv31 doit veiller à ce que les dépenses*socio=et3 fédérales*socio=te8 en éducation*socio=et6 profitent à un groupe*socio=rien plus vaste*socio=rien de Canadiens*socio=ac23 et de Canadiennes*socio=ac23, notamment ceux qui veulent avoir accès*socio=uv7 à des programmes*socio=et0a de recyclage*socio=ec4 même s'ils ont un emploi*socio=ec4. Aujourd'hui, par exemple*socio=rien, la couturière*socio=ac3 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 de 30_ans*socio=ac25 qui veut devenir*socio=rien dessinatrice*socio=ac3 de mode*socio=rien a de la difficulté*socio=rien à financer sa formation*socio=ec4. Pourtant, cette personne*socio=ac28 devrait avoir autant de chances*socio=rien de trouver de l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 que la jeune*socio=ac25 fille*socio=ac26 ou le jeune*socio=ac25 homme*socio=ac26 de 18_ans*socio=ac25 désireux*socio=rien d'étudier la philosophie*socio=rien, les sciences_infirmières*socio=ec5 ou la comptabilité*socio=ec5. Il faudrait aussi aider les prestataires*socio=ac12 d' assurancechômage*socio=ec4 qui veulent entreprendre des études*socio=rien postsecondaires*socio=et6. Comme nous l'avons déjà souligné, les frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 ne cessent d'augmenter depuis dix ans*socio=rien. Il serait donc intéressant*socio=rien de trouver bientôt un *socio=rien mécanisme durable de*socio=nil financement*socio=ec0 de*socio=nil prêts*socio=et3 *socio=nil afin d'aider les étudiants*socio=ac28 à les assumer. Il est vrai que le remplacement*socio=rien des transferts*socio=et3 fédéraux*socio=te8 en espèces*socio=rien pourrait faire monter davantage les frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6. C'est peut-être le prix*socio=ec3 à payer pour mettre en place*socio=rien un *socio=rien système permanent *socio=nil qui garantirait l'accès*socio=uv7 à l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. *socio=rien Chose certaine,*socio=nil si*socio=nil rien *socio=nil ne change, les transferts*socio=et3 en espèces*socio=rien disparaîtront d'ici dix ans*socio=rien et les frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 continueront d'augmenter, sans qu'aucun mécanisme*socio=rien ne soit en place*socio=rien pour soutenir l'accès*socio=uv7 généralise des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23 à l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Parallèlement, on pourrait envisager d'assouplir davantage les régimes*socio=et0a enregistrés d'épargne-retraite*socio=et0a (REER*socio=et0a) afin d'encourager le recours à l'épargne*socio=ec0 personnelle*socio=rien pour financer l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien. Une initiative*socio=rien de ce genre*socio=rien pourrait s'inspirer, par exemple*socio=rien, du programme*socio=et0a d'accès*socio=uv7 à la propriété*socio=uv9, et elle augmenterait encore plus le capital*socio=ec0 disponible*socio=rien au Canada*socio=te10 pour l'éducation*socio=et6 et la formation*socio=ec4. Les particuliers*socio=rien pourraient puiser à cette source*socio=rien l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 dont ils ont besoin*socio=uv14 pour payer leurs frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 ou de subsistance*socio=rien pendant qu'ils sont inscrits*socio=rien à un programme*socio=et0a autorisé d'études*socio=rien ou de formation*socio=ec4. La combinaison*socio=rien de ces formules*socio=rien - élargissement*socio=rien du programme*socio=et0a de prêts*socio=et3 étudiants*socio=ac28 et soutien*socio=et6 de l'épargne-étude - semble offrir une solution*socio=rien de rechange valable*socio=rien. Les fonds*socio=et3 fédéraux*socio=te8 serviraient à attirer un *socio=rien flux considérable de*socio=nil capitaux*socio=ec0 privés*socio=et2,*socio=nil *socio=nil ce qui permettrait de préserver et de faciliter l'accès*socio=uv7 aux études*socio=et6 supérieures*socio=rien. Les *socio=rien nouvelles formes d'*socio=nil aide personnelle *socio=nil à l'éducation*socio=et6 serviraient aux étudiants*socio=ac28 qui poursuivent leurs études*socio=rien au niveau*socio=rien collégial*socio=et6 ou universitaire*socio=et6 tout autant qu'aux travailleurs*socio=ac2 déterminés à accroître leurs compétences*socio=uv29 en cours*socio=rien de carrière*socio=rien. Ces mécanismes*socio=rien aideraient aussi à faire naître chez les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 un sentiment*socio=rien de responsabilité*socio=uv28 susceptible*socio=rien de les amener à prendre en charge*socio=uv28 une plus *socio=rien grande part *socio=nil de leur sécurité_sociale*socio=et6. *{ pagination originale du document: page 73} Pour que l'accès*socio=uv7 reste*socio=rien équitable*socio=uv6: les prêts*socio=et3 à remboursement*socio=ec0 relatif au revenu*socio=ec0. Selon cette notion*socio=rien de responsabilité*socio=uv28 mutuelle*socio=rien, une possibilité*socio=rien serait de créer une *socio=rien nouvelle catégorie de*socio=nil prêts*socio=et3 étudiants*socio=ac28.*socio=nil Ces*socio=nil prêts*socio=et3,*socio=nil *socio=nil tout comme les prêts*socio=et3 étudiants*socio=ac28 actuels*socio=te3, ne seraient remboursables*socio=ec0 que lorsque l'emprunteur*socio=ac0 a termine ses études*socio=rien collégiales*socio=et6 ou universitaires*socio=et6 et qu'il est sur le marché_du_travail*socio=ec4. A ce moment-là*socio=rien, toutefois, la période*socio=rien de remboursement*socio=ec0 serait établie en fonction*socio=rien de la capacité*socio=rien de payer de l'emprunteur*socio=ac0, d'après*socio=rien son revenu*socio=ec0. Chacun rembourserait son emprunt*socio=et3 à mesure*socio=rien qu'il acquiert la capacité*socio=rien financière*socio=ec0 de le faire. Le rythme*socio=rien de remboursement*socio=ec0 dépendrait du revenu*socio=ec0 de l'emprunteur*socio=ac0 après*socio=rien la fin*socio=rien de ses études*socio=rien. S'il gagne peu, on lui imposerait un fardeau*socio=rien de remboursement*socio=ec0 moindre*socio=rien. Si les pressions*socio=rien financières*socio=ec0 que subissent les gouvernements*socio=ac19 obligent les étudiants*socio=ac28 à assumer un plus *socio=rien grande part *socio=nil de ce que coûtent leurs études*socio=rien ou leur formation*socio=ec4, le fait*socio=rien de relier plus étroitement le remboursement*socio=ec0 à la capacité*socio=rien de payer comporte un élément*socio=rien d'équité*socio=uv6 évident*socio=rien. En effet*socio=rien, les diplômés*socio=ac28 d'études*socio=rien postsecondaires*socio=et6 peuvent espérer gagner beaucoup plus au cours*socio=rien de leur vie*socio=rien et risquent beaucoup moins de se retrouver au chômage*socio=ec4 que les personnes*socio=ac28 dont le niveau*socio=rien de scolarité*socio=et6 est moins élevé. Les prêts*socio=et3 à remboursement*socio=ec0 relatif au revenu*socio=ec0 (PRRR) pourraient être*socio=rien intégrés au système*socio=rien de perception*socio=rien de l'impôt*socio=et3 sur le revenu*socio=ec0. Ainsi, les remboursements*socio=ec0 pourraient être*socio=rien déduits à la source*socio=rien, sur chaque chèque*socio=ec0 de paye*socio=ec4, en même temps*socio=rien que les versements*socio=rien d'impôt*socio=et3 sur le revenu*socio=ec0. Des programmes*socio=et0a de remboursement*socio=ec0 relatif au revenu*socio=ec0 existent déjà en Australie*socio=te10 et en Nouvelle-zélande*socio=te10 . Il y a plusieurs *socio=rien variations possibles *socio=nil sur cette idée*socio=rien de base*socio=rien. Par exemple*socio=rien, on pourrait conserver le Programme*socio=et0a canadien*socio=ac23 de prêts*socio=et3 aux étudiants*socio=ac28 (PCPE), mais en le réservant aux personnes*socio=ac28 ayant besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien financière*socio=ec0 pour payer leurs frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 ou de subsistance*socio=rien. Cette aide*socio=rien serait un complément*socio=rien aux subventions*socio=et3 et aux prêts*socio=et3 consentis par les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7. De fait*socio=rien, la nouvelle*socio=rien loi*socio=et7 adoptée cette année*socio=rien pour réformer le PCPE hausse le montant*socio=rien des prêts*socio=et3. Les PRRR pourraient ainsi servir à compenser les futures*socio=te4 hausses de frais*socio=ec0 de scolarité*socio=et6 et à faciliter l'accès*socio=uv7 au système*socio=rien d'éducation*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 qui ne sont admissibles*socio=uv7 à aucune aide*socio=rien en vertu*socio=rien des programmes*socio=et0a existants*socio=rien. Une autre possibilité*socio=rien serait d'intégrer les programmes*socio=et0a de prêts*socio=et3 actuels*socio=te3 à un régime*socio=et0a de type PRRR. Évidemment, il faudrait aussi régler de *socio=rien nombreux détails *socio=nil comme la méthode*socio=rien de financement*socio=ec0, les critères*socio=rien d'admission*socio=rien, les modalités*socio=rien de remboursement*socio=ec0, les taux_d'_intérêt*socio=ec3 et ainsi de suite*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, diverses*socio=rien ententes*socio=et9 institutionnelles*socio=rien et administratives*socio=et12 pourraient être*socio=rien envisagées pour gérer un régime*socio=et0a de prêts*socio=et3 élargi: se servir à partir des fonds_publics*socio=et3 pour garantir des prêts*socio=et3 consentis par des établissements*socio=rien financiers*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et2; accorder directement des prêts*socio=et3 fédéraux*socio=te8 ou, si les provinces*socio=te7 le préfèrent, des prêts*socio=et3 provinciaux*socio=te7; créer une société_d'_état*socio=ac6a indépendante*socio=rien, peut-être conjointement avec les provinces*socio=te7 intéressées; et ainsi de suite*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 74} Théoriquement, le mécanisme*socio=rien de gestion*socio=et12 impliquant le moins de frais*socio=ec0 généraux, tout en étant conforme à de *socio=rien bons principes de*socio=nil gestion*socio=et12,*socio=nil *socio=nil serait celui qui favoriserait le mieux l'accès*socio=uv7 des étudiants*socio=ac28 aux études*socio=rien postsecondaires*socio=et6. *socio=rien Acquisition continue du*socio=nil savoir:*socio=nil le*socio=nil soutien*socio=et6 aux*socio=nil provinces*socio=te7.*socio=nil *socio=nil Nous l'avons déjà fait*socio=rien remarquer, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 estime*socio=rien qu'il y a lieu*socio=rien de repenser la façon*socio=rien dont il soutient les provinces*socio=te7 dans le domaine*socio=rien de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. En plus de régler le problème*socio=rien principal, celui de sauvegarder et d'améliorer le plus possible*socio=rien l'accès*socio=uv7 à l'éducation*socio=et6 supérieure*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 doit définir, avec les provinces*socio=te7, les secteurs*socio=rien où il peut le mieux contribuer à faire de l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien une façon*socio=rien de vivre*socio=rien pour les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23. A cette fin*socio=rien, grâce*socio=rien à sa Stratégie*socio=uv31 de promotion*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 et de l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien chez les jeunes*socio=ac25, lancée en avril*socio=rien 1994, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a confirme sa collaboration*socio=uv17 avec le Conseil*socio=ac19 des ministres*socio=ac9 de l'éducation*socio=et6 du Canada*socio=te10 (CMEC) en vue*socio=rien d'atteindre trois buts*socio=rien: définir un ensemble*socio=rien d'objectifs*socio=uv31 nationaux*socio=te8 d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien; élaborer des moyens*socio=rien de mesurer les résultats*socio=rien, et promouvoir la technologie*socio=ec5 et l'innovation*socio=uv32 dans l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 souscrit également à la *socio=rien déclaration conjointe *socio=nil faite par les membres*socio=ac10 du CMEC le 28 septembre*socio=rien 1993, où l'on trouve notamment les *socio=rien affirmations suivantes:*socio=nil *socio=nil "Nous croyons que l'éducation*socio=et6 est un processus*socio=rien d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien qui se poursuit tout au long*socio=rien de la vie*socio=rien. Dans le contexte*socio=rien de l'éducation*socio=et6 permanente, la coopération*socio=uv17 nationale*socio=te8 réunira tous nos partenaires*socio=ac28 - étudiants*socio=ac28, parents*socio=et10, enseignants*socio=ac3, administrateurs*socio=ac11 scolaires*socio=et6, organisations*socio=ac20, fédérations*socio=ac20 et établissements*socio=rien scolaires*socio=et6, patronat*socio=ac5 et syndicats*socio=ac7, ainsi que les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac19 fédéraux*socio=te8 concernés. Si chaque province*socio=te7 et territoire*socio=te7 demeure responsable*socio=et4 de l'éducation*socio=et6 sur son territoire*socio=te7, le besoin*socio=uv14 d'action*socio=rien commune*socio=uv17 n'a jamais été aussi présent*socio=rien. Nous croyons que notre *socio=rien volonté commune de*socio=nil coopération*socio=uv17 *socio=nil sera le fondement*socio=rien d'une synergie*socio=uv17 dont chaque province*socio=te7 pourra tirer avantage*socio=rien". Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a financé des *socio=rien démarches conjointes *socio=nil avec les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7, notamment pour chercher de *socio=rien nouveaux moyens *socio=nil d'enrayer l'analphabétisme*socio=et6 chez les adultes*socio=ac25 et de préparer les jeunes*socio=ac25 au marché_du_travail*socio=ec4. Notre défi*socio=et9 actuel*socio=te3 est d'aider à garantir au plus *socio=rien grand nombre possible de*socio=nil Canadiens*socio=ac23 *socio=nil et de Canadiennes*socio=ac23 l'accès*socio=uv7 à l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien, en faisant le *socio=rien meilleur usage possible de*socio=nil ressources*socio=ec1 publiques*socio=et2 *socio=nil limitées. Les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 et territoriaux*socio=te7, individuellement et par l'intermédiaire*socio=rien du CMEC, ont entrepris un examen*socio=rien approfondi des systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et6 dont ils sont responsables*socio=uv28, et mis de l'avant une *socio=rien vaste gamme d'*socio=nil innovations*socio=uv32 *socio=nil visant à soutenir l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 veut s'assurer que ses efforts*socio=uv23 complètent et renforcent ces initiatives*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 75} Nous présentons ci-dessous une série de secteurs*socio=rien d'intervention*socio=et2 où le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 croit que ses fonds*socio=et3 pourraient, avec l'accord*socio=et9 du CMEC et les provinces*socio=te7 concernées et dans le respect*socio=uv25 des budgets*socio=et3 prévus, aider à promouvoir plus efficacement l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien. 1) Le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4. La période*socio=rien de ralentissement*socio=rien économique*socio=ec0 et de chômage*socio=ec4 élevé que nous traversons dresse d'énormes*socio=rien *socio=rien obstacles devant les*socio=nil jeunes*socio=ac25 *socio=nil qui cherchent à décrocher un premier*socio=rien emploi*socio=ec4, premier*socio=rien pas essentiel*socio=rien d'une *socio=rien carrière productive.*socio=nil *socio=nil C'est pourquoi, en vue*socio=rien d'améliorer le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4, il faudra mettre en place*socio=rien un bien *socio=rien meilleur système *socio=nil pour permettre aux jeunes*socio=ac25 d'acquérir les compétences*socio=uv29 dont ils ont besoin*socio=uv14 pour trouver un premier*socio=rien emploi*socio=ec4 et se faire une place*socio=rien sur le marché_du_travail*socio=ec4. Pour y parvenir, il faudrait établir des liens*socio=uv17 plus étroits*socio=rien et une *socio=rien meilleure communication *socio=nil entre les divers*socio=rien intervenants*socio=ac28 du milieu*socio=rien scolaire*socio=et6 et du monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Jusqu'à maintenant, le Canada*socio=te10 s'est montré lent*socio=rien à créer les cadres*socio=rien de transition*socio=rien dont les jeunes*socio=ac25 ont besoin*socio=uv14 pour réussir le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au monde*socio=rien du travail*socio=ec4 moderne*socio=rien. Il est de plus en plus évident*socio=rien que pour créer ces services*socio=et6 de transition*socio=rien, il faudra une collaboration*socio=uv17 étroite*socio=rien entre les gouvernements*socio=ac19, les éducateurs*socio=ac28, les employeurs*socio=ac1, les syndicats*socio=ac7 et les collectivités*socio=ac22. En vue*socio=rien d'encourager ce genre*socio=rien de démarche*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 annonçait récemment deux programmes*socio=et0a visant à faciliter le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4. L'un est le Programme*socio=et0a des jeunes*socio=ac25 stagiaires, dans le cadre*socio=rien duquel le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 collaborera avec les provinces*socio=te7, les territoires*socio=te7, les conseils*socio=ac18 sectoriels*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 et les collectivités*socio=ac22 afin d'offrir aux jeunes*socio=ac25, chaque année*socio=rien, jusqu'à 20 000 stages*socio=ec4 en milieu*socio=rien de travail*socio=ec4. L'autre programme*socio=et0a, le Service*socio=et0a jeunesse*socio=ac25 Canada*socio=te10, offre*socio=rien aux jeunes*socio=ac25 la possibilité*socio=rien d'acquérir une expérience*socio=rien de travail*socio=ec4 de base*socio=rien en accomplissant un service*socio=rien communautaire*socio=ac22 utile*socio=rien. Lorsqu'il atteindra sa vitesse*socio=rien de croisière*socio=rien, ce programme*socio=et0a pourra mobiliser 10 000 jeunes*socio=ac25 de tout le pays*socio=te8. Ces mesures*socio=et0a contribuent, dans une large mesure*socio=rien, à faciliter le passage*socio=rien de l'école*socio=et6 au travail*socio=ec4. Néanmoins, quand 250 000 jeunes*socio=ac25 quittent l'école*socio=et6 chaque année*socio=rien pour entrer sur le marché_du_travail*socio=ec4 sans formation_professionnelle*socio=ec4, il y a largement place*socio=rien à l'amélioration*socio=uv32. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 aimerait travailler avec les provinces*socio=te7 et le secteur_privé*socio=et2 pour voir ce que l'on peut faire d'autre, à l'intérieur*socio=rien des budgets*socio=et3, pour combler ce fossé*socio=rien encore trop large entre l'école*socio=et6 et le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. 2) Favoriser la transférabilité*socio=rien des compétences*socio=uv29 acquises*socio=rien. Pour faciliter le passage*socio=rien d'un emploi*socio=ec4 à un autre, comme il question*socio=rien au chapitre*socio=rien 2, il faudra aussi supprimer les obstacles*socio=rien qui existent au sein*socio=rien de notre système*socio=rien de transmission*socio=rien du savoir*socio=rien. Il faut trouver des moyens*socio=rien d'augmenter la souplesse*socio=uv29 du système*socio=rien et la mobilité*socio=rien des étudiants*socio=ac28 adultes*socio=ac25. *{ pagination originale du document: page 76} Tout au long*socio=rien de sa vie*socio=rien, chacun doit *socio=rien être capable *socio=nil de passer sans problème*socio=rien d'un établissement*socio=rien d'enseignement*socio=et6 ou de formation*socio=ec4 à un autre, et du monde*socio=rien des études*socio=rien au monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est prêt*socio=rien à appuyer les efforts*socio=uv23 continus*socio=rien des provinces*socio=te7 et des territoires*socio=te7 pour faciliter la reconnaissance*socio=rien des acquis*socio=rien d'une école*socio=et6 ou d'un établissement*socio=rien à un autre, dans tout le pays*socio=te8. Une personne*socio=ac28 peut commencer un programme*socio=et0a d'études*socio=rien dans une province*socio=te7, et vouloir*socio=rien le poursuivre après*socio=rien avoir déménagé dans une autre. Une population*socio=ac22 qui va se perfectionner tout au long*socio=rien de sa vie*socio=rien a besoin*socio=uv14 qu'on lui donne les moyens*socio=rien de continuer ses études*socio=rien avec le moins de *socio=rien difficultés possible.*socio=nil Un*socio=nil outil *socio=nil qui permettrait aux Canadiennes*socio=ac23 et aux Canadiens*socio=ac23 de passer efficacement d'un mode*socio=rien d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien à un autre, au travail*socio=ec4 ou dans un établissement*socio=rien de formation*socio=ec4, serait le "Carnet*socio=rien de formation*socio=ec4". Ce document*socio=rien contiendrait les antécédents de formation*socio=ec4 du détenteur*socio=rien ainsi que ses titres professionnels*socio=ec4 et attestations*socio=rien de scolarité*socio=et6, et serait reconnu par les employeurs*socio=ac1 et les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 de tout le pays*socio=te8. La création*socio=rien d'un passeport*socio=rien de ce genre*socio=rien nécessiterait évidemment l'accord*socio=et9 et la coopération*socio=uv17 des provinces*socio=te7. Les immigrants*socio=ac24 au Canada*socio=te10 ont une *socio=rien difficulté particulière *socio=nil à faire reconnaître leurs qualifications*socio=ec4. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, ils font face*socio=rien à de *socio=rien graves complications *socio=nil lorsqu'ils veulent faire admettre ici la formation*socio=ec4 qu'ils ont reçue à l'étranger*socio=te9. Certaines*socio=rien provinces*socio=te7 ont pris des mesures*socio=et0a pour corriger cette situation*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 est intéressé à travailler avec les provinces*socio=te7, les employeurs*socio=ac1, les syndicats*socio=ac7 et les groupes*socio=ac18 bénévoles*socio=rien en vue*socio=rien d'élaborer un système*socio=rien d'équivalences*socio=rien à travers*socio=rien le Canada*socio=te10 qui aiderait les immigrants*socio=ac24 à trouver et à conserver un bon*socio=rien emploi*socio=ec4 à la mesure*socio=rien de leurs compétences*socio=uv29 et de leurs connaissances*socio=rien. 3) L'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et la technologie*socio=ec5 nouvelle*socio=rien. La technologie*socio=ec5 *socio=rien nouvelle offre *socio=nil un autre moyen*socio=rien de faciliter l'accès*socio=uv7 aux *socio=rien formes traditionnelles d'*socio=nil acquisition du*socio=nil savoir.*socio=nil Les*socio=nil établissements d'*socio=nil enseignement*socio=et6 du*socio=nil pays*socio=te8 *socio=nil se servent déjà de *socio=rien méthodes novatrices *socio=nil dans les domaines*socio=rien du télé-enseignement*socio=et6 et de la formation*socio=ec4 assistée*socio=rien par ordinateur*socio=ec5. *{ pagination originale du document: page 77} Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et les provinces*socio=te7 collaborent à un certain nombre*socio=rien de ces projets*socio=et0a. Dans bien des collectivités*socio=ac22, qu'elles soient urbaines*socio=te5 ou éloignées des grands*socio=rien centres*socio=te5, la technologie*socio=ec5 *socio=rien informatique offre de*socio=nil nouveaux débouchés *socio=nil à des gens*socio=ac28 qui n'auraient jamais pu, autrement, avoir accès*socio=uv7 à l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a le devoir*socio=uv22 de veiller à ce que 1'"autoroute*socio=et8 électronique*socio=ec5" puisse servir à étendre les possibilités*socio=rien d'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien dans tout le pays*socio=te8. Pour aider au développement*socio=uv32 de ce domaine*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 se propose d'étudier avec les provinces*socio=te7, les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 et le secteur_privé*socio=et2 , la fonction*socio=rien que peut remplir la technologie*socio=ec5 dans l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien, afin de faciliter l'innovation*socio=uv32 et l'établissement*socio=rien de partenariats*socio=uv17. 4) Les possibilités*socio=rien de formation*socio=ec4 à l'étranger*socio=te9. Pour les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 qui ont adopté l'acquisition*socio=rien continue*socio=rien du savoir*socio=rien comme mode*socio=rien de vie*socio=rien, l'un des principaux défis*socio=et9 que pose la mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0 est de mieux comprendre les nouvelles*socio=rien découvertes techniques*socio=ec5 et les méthodes*socio=rien performantes*socio=uv29 employées*socio=ac2 dans les pays*socio=te8 étrangers*socio=te9. Si le Canada*socio=te10 veut rester concurrentiel*socio=ec3 comme nation*socio=ac22 commerçante*socio=ec3, il devra donner une plus *socio=rien grande importance *socio=nil à l'éducation*socio=et6 internationale*socio=te9. De plus en plus, cela obligera sa main-d'_oeuvre*socio=ac2 à étudier et à se spécialiser dans un autre pays*socio=te8. Actuellement, nous accueillons environ 63 000 étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 de niveau*socio=rien postsecondaire*socio=et6, qui apportent plus de 600 millions*socio=rien de dollars*socio=rien à l'économie*socio=ec0. Par contre, à peine 24 000 Canadiennes*socio=ac23 et Canadiens*socio=ac23 ont étudié hors frontières*socio=te9 en 1992, dont 19 000 aux États-unis*socio=te10. Nous devons stimuler le développement*socio=uv32 de l'éducation*socio=et6 internationale*socio=te9 au Canada*socio=te10, tant en accueillant*socio=rien des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 qu'en encourageant les Canadiennes*socio=ac23 et les Canadiens*socio=ac23 à étudier dans un autre pays*socio=te8. Le Canada*socio=te10 traîne loin derrière ses concurrents*socio=ac0 en ce qui a trait à l'étendue et à la portée*socio=rien des *socio=rien liens officiels *socio=nil entre ses établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 et ceux de l'étranger*socio=te9. Nous devons les rattraper en nous hâtant de rattacher nos établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 aux réseaux*socio=rien éducatifs*socio=et6 internationaux*socio=te9. Ces réseaux*socio=rien, par exemple*socio=rien le programme*socio=et0a Erasmus - qui relie collèges*socio=et6, universités*socio=et6 et instituts*socio=et6 de recherche*socio=ec5 du continent*socio=rien européen*socio=te10 -, faciliteraient les échanges*socio=rien d'étudiants*socio=ac28, de professeurs*socio=ac3 et d'information*socio=et8. *{ pagination originale du document: page 79} Chapitre*socio=rien 4: Sécurité*socio=uv21: Ouvrir des débouchés*socio=rien aux personnes*socio=ac28 dans le besoins*socio=uv14. Introduction*socio=rien. La sécurité_sociale*socio=et6, c'est l'engagement*socio=rien que prend la société*socio=ac22 de s'occuper de ses membres*socio=ac10 les plus vulnérables*socio=rien, c'est-à-dire les personnes*socio=ac28 sans_travail*socio=ac4, les parents*socio=et10 seuls*socio=rien qui doivent se débrouiller pour élever leur famille*socio=et10 avec des moyens*socio=rien financiers*socio=ec0 limités, les enfants*socio=et10 vivant dans la pauvreté*socio=uv14a et les personnes*socio=ac28 qui ont de la difficulté*socio=rien à trouver un emploi*socio=ec4 à cause*socio=rien d'une capacité*socio=rien ou d'une *socio=rien affection chronique.*socio=nil *socio=nil Il faut que chacun des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23 puisse avoir confiance*socio=rien en cet engagement*socio=rien. Et pourtant, aujourd'hui, à une époque*socio=te3 de bouleversements*socio=rien sociaux*socio=et6 et économiques*socio=ec0 profonds*socio=rien, les pressions*socio=rien imposées au système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 mettent cet engagement*socio=rien en péril*socio=rien. Plus que jamais auparavant, les gens*socio=ac28 doivent s'adapter à des changements*socio=uv32 brusques et à des situations*socio=rien sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle*socio=uv4. Au travail*socio=ec4, par exemple*socio=rien, la nouvelle*socio=rien technologie*socio=ec5 et une concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 de plus en plus intense*socio=rien peuvent rendre inutiles*socio=rien ou insuffisantes*socio=rien des compétences*socio=uv29 professionnelles*socio=rien reconnues, du jour*socio=rien au lendemain*socio=rien. Il en résulte une insécurité*socio=uv21 d'emploi*socio=ec4 qui se manifeste*socio=rien par des mises_à_pied*socio=ec4 et des baisses de salaire*socio=ec4. Au foyer*socio=et10, l'éclatement*socio=rien de la famille*socio=et10 peut jeter brusquement dans la pauvreté*socio=uv14a les enfants*socio=et10 et le conjoint*socio=et10 qui s'en est vu confier la garde*socio=et10, généralement la mère*socio=et10. Les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 doivent s'adapter au changement*socio=uv32, mais ils doivent également pouvoir*socio=rien compter, en cas*socio=rien de besoin*socio=uv14, sur un appui*socio=rien et des services*socio=et6 efficaces*socio=uv29 qui les aident à traverser les *socio=rien périodes difficiles *socio=nil et à découvrir de *socio=rien nouveaux débouchés.*socio=nil Notre*socio=nil système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 *socio=nil doit leur offrir espoir*socio=uv30 et protection*socio=uv21. Aujourd'hui, ce système*socio=rien ne fonctionne pas aussi bien qu'il le pourrait. Il ne sert pas les Canadiens*socio=ac23 dans le besoin*socio=uv14 aussi efficacement qu'ils le méritent. Il montre des signes de fatigue et doit être*socio=rien repensé. L'une des *socio=rien meilleures preuves *socio=nil que le système*socio=rien n'atteint pas ses objectifs*socio=uv31 est le niveau*socio=rien élevé et persistant de la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. Comme nous l'avons noté au chapitre*socio=rien 1, en règle*socio=rien générale un enfant*socio=et10 sur cinq*socio=rien vit dans la pauvreté*socio=uv14a. La performance*socio=uv29 du Canada*socio=te10 parmi les pays*socio=te8 industrialisés n'a rien*socio=rien d'enviable*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 80} L'organisme*socio=ac20 canadien*socio=ac23 de lutte*socio=et9 contre la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 campagne_2000*socio=ac20, dans son "bulletin*socio=et8 de notes" 1993, et l'UNICEF, dans le Rapport*socio=rien sur le progrès*socio=uv3 des nations*socio=te8 de 1994, citent tous deux les constatations*socio=rien d'un groupe*socio=rien de chercheurs*socio=ac3 connu sous le nom*socio=rien de "Luxembourg*socio=te10 Income Study". Durant les années_1980*socio=te2, le Canada*socio=te10 a *socio=rien fait piètre *socio=nil figure en ce qui a trait au nombre*socio=rien d'enfants*socio=et10 vivant sous un seuil*socio=rien de pauvreté*socio=uv14a normalise, en comparaison*socio=rien avec des pays*socio=te8 européens*socio=ac23 comme la France*socio=te10, l'Allemagne*socio=te10 et le Royaume-uni*socio=te10. Parmi les pays*socio=te8 industrialisés, seuls*socio=rien les États-unis*socio=te10 comptaient une plus *socio=rien forte proportion d'*socio=nil enfants*socio=et10 pauvres*socio=ac24.*socio=nil La*socio=nil meilleure façon *socio=nil pour les parents*socio=et10 de sortir les enfants*socio=et10 de la pauvreté*socio=uv14a, c'est d'avoir un emploi*socio=ec4. Dans une *socio=rien bonne part les*socio=nil suggestions *socio=nil présentées dans le *socio=rien présent document *socio=nil ont pour but*socio=rien d'aider les gens*socio=ac28 à trouver et à conserver un emploi*socio=ec4. Il demeure que beaucoup de parents*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 ont besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien pour réussir à entrer dans le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. En outre, la lutte*socio=et9 contre la pauvreté' chez les enfants*socio=et10 est liée inextricablement à la diminution*socio=rien des coûts*socio=ec0 de l'aide_sociale*socio=et6. Pour ramener l'aide_sociale*socio=et6 à l'un de ses plus *socio=rien importants buts initiaux,*socio=nil *socio=nil celui d'offrir un appui*socio=rien à *socio=rien court terme en*socio=nil cas d'*socio=nil urgence,*socio=nil *socio=nil nous les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23, devons offrir de *socio=rien meilleurs moyens aux*socio=nil prestataires*socio=ac12 *socio=nil pour qu'ils puissent sortir du réseau*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et6. Si nous voulons que les jeunes*socio=ac25 mères*socio=et10 seules*socio=rien réussissent le saut*socio=rien entre l'aide_sociale*socio=et6 et l'emploi*socio=ec4 - même à faible*socio=rien salaire*socio=ec4 - qui leur rendra leur autonomie*socio=uv4, il faut être*socio=rien en mesure*socio=rien de leur assurer qu'elles pourront plus facilement assurer davantage les coûts*socio=ec0 de base*socio=rien de l'éducation*socio=et6 de leurs enfants*socio=et10. En l'absence*socio=rien d'un *socio=rien meilleur appui aux*socio=nil parents*socio=et10 *socio=nil qui travaillent à petit*socio=rien salaire*socio=ec4, trop de familles*socio=et10 défavorisées*socio=rien vont continuer de se prendre au piège de l'aide_sociale*socio=et6, pour la simple*socio=rien et *socio=rien bonne raison *socio=nil qu'elles ont l'impression*socio=rien de mieux s'en tirer ainsi. Mis à part*socio=rien le fait*socio=rien que la meilleure*socio=rien sécurité*socio=uv21 financière*socio=ec0 réside dans l'emploi*socio=ec4, il faut rappeler que l'aide_sociale*socio=et6 est loin d'être*socio=rien une aubaine pour les prestataires*socio=ac12. De plus, les enfants*socio=et10 qui grandissent en marge*socio=rien de la société*socio=ac22 risquent de perpétuer un cycle*socio=rien de faible*socio=rien rendement*socio=uv29 scolaire*socio=et6 et, ensuite, de chômage*socio=ec4. La décision*socio=rien de remanier notre système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 de manière*socio=rien à mieux combattre la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 n'est pas simplement une affaire*socio=rien de justice*socio=uv6 sociale*socio=et6, à l'aube*socio=rien d'un siècle*socio=te4 nouveau*socio=rien. La réduction*socio=rien de la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 est investissement*socio=ec0 réaliste*socio=rien dans le renforcement*socio=rien de notre société*socio=ac22 et de notre économie*socio=ec0. Elle est profitable*socio=rien à tous et chacun. Nous savons que la pauvreté*socio=uv14a et la faim*socio=rien font subir aux enfants*socio=et10 une discrimination*socio=uv6 terrible*socio=rien, qu'elles peuvent entraver le développement*socio=uv32 et diminuer le rendement*socio=uv29 scolaire*socio=et6 et qu'elles risquent de se traduire à l'âge*socio=ac25 adulte*socio=ac25 par une scolarité*socio=et6 incomplète*socio=rien et de *socio=rien piètres perspectives d'*socio=nil emploi*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil Afin de réduire le chômage*socio=ec4 dans l'avenir*socio=te4, et pour le bien des enfants*socio=et10 eux-mêmes, nous devons mieux aider nos enfants*socio=et10 dès maintenant. La reforme*socio=uv32 pourrait aussi être*socio=rien l'occasion*socio=rien de remanier les programmes*socio=et0a pour promouvoir la vie*socio=rien autonome*socio=uv4 des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et faciliter l'intégration*socio=uv17 de celles-ci à la vie*socio=rien économique*socio=ec0 et sociale*socio=et6. Trop de personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 sont encore obligées de dépendre de l'aide_sociale*socio=et6 et des pensions*socio=et6 pour leur subsistance*socio=rien. Trop sont privés*socio=rien de la possibilité*socio=rien de participer à la vie*socio=rien communautaire*socio=ac22 et d'y apporter leur contribution*socio=et3. Par exemple*socio=rien, la moitié*socio=rien des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 sont exclues*socio=rien de la population_active*socio=ac24. En outre, les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 représentent plus de 20 % des chefs*socio=ac28 de ménage*socio=et10 bénéficiaires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6. En éliminant ces barrières*socio=rien et en donnant aux gens*socio=ac28 les outils*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv14 pour se prendre en main*socio=rien, on leur rend service*socio=rien, bien sûr*socio=rien, mais aussi leur famille*socio=et10 et toute la société*socio=ac22 en bénéficient. *{ pagination originale du document: page 81} Le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 doit devenir*socio=rien un *socio=rien véritable centre de*socio=nil services*socio=et6 *socio=nil où les gens*socio=ac28 pourront trouver les outils*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv14 pour intégrer le marché_du_travail*socio=ec4 avec confiance*socio=rien et pour devenir*socio=rien autosuffisants*socio=uv4. Les changements*socio=uv32 à apporter au système*socio=rien feront l'objet*socio=rien de débats*socio=et9 publics*socio=et8 et de discussions*socio=et9 entre les gouvernements*socio=ac19 au cours*socio=rien des prochains mois*socio=rien. Le *socio=rien présent chapitre offre certaines idées propres *socio=nil à nourrir ce dialogue*socio=uv17. Les mesures*socio=et0a actuelles*socio=te3 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Le champ*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6 relève*socio=rien de la compétence*socio=et4 des provinces*socio=te7. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a toutefois fourni un appui*socio=rien financier*socio=et3 considérable*socio=rien aux provinces*socio=te7, principalement dans le cadre*socio=rien du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10. En ce qui touche l'appui*socio=rien aux enfants*socio=et10, le rôle*socio=rien du fédéral*socio=te8 remonte à l'introduction*socio=rien de l'exemption*socio=rien d'impôt*socio=et3 pour enfants*socio=et10, en 1918. Cette aide*socio=rien s'est étendue, après*socio=rien la seconde_guerre_mondiale*socio=te1, avec l'introduction*socio=rien du Programme*socio=et0a d'allocations*socio=et3 familiales*socio=et10. En 1993, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a consolidé son soutien*socio=et6 aux familles*socio=et10 en fondant ces deux éléments*socio=rien dans la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil Les*socio=nil programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8 *socio=nil nécessitant un examen*socio=rien sont le Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10 (RAPC*socio=et0a) et la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs*socio=rien,*socio=nil *socio=nil comme nous l'avons expliqué en introduction*socio=rien, les pensions*socio=et6 versées aux personnes*socio=ac28 âgées*socio=ac25, autre *socio=rien volet important du*socio=nil système canadien*socio=ac23 de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6,*socio=nil *socio=nil ne font pas l'objet*socio=rien du *socio=rien présent examen.*socio=nil Le*socio=nil Régime*socio=et0a d'*socio=nil assistance_publique*socio=et6 du*socio=nil Canada*socio=te10 (*socio=nil RAPC*socio=et0a)*socio=nil .*socio=nil Outil de*socio=nil base *socio=nil dans la lutte*socio=et9 contre la pauvreté*socio=uv14a, le RAPC*socio=et0a a été créé en 1966. C'est un régime*socio=et0a exhaustif*socio=rien prévoyant le partage*socio=et4 du coût*socio=ec0 des programmes*socio=et0a provinciaux*socio=te7 d'aide_sociale*socio=et6 avec le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et favorisant l'épanouissement*socio=rien des services_sociaux*socio=et6 à l'échelle*socio=rien du Canada*socio=te10. Avant l'instauration*socio=rien du RAPC*socio=et0a, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 partageait, de *socio=rien façon ponctuelle,*socio=nil le*socio=nil coût*socio=ec0 *socio=nil de certains programmes*socio=et0a provinciaux*socio=te7 d'aide_sociale*socio=et6 destinés à des groupes*socio=ac24 précis*socio=rien, par exemple*socio=rien les personnes*socio=ac28 âgées*socio=ac25, les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et les personnes*socio=ac28 en chômage*socio=ec4. En vertu*socio=rien du Régime*socio=et0a d'assistance_publique*socio=et6 du Canada*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a convenu d'assumer jusqu'à 50 % des coûts*socio=ec0 admissibles*socio=rien engagés par les provinces*socio=te7 et les territoires*socio=te7 pour offrir de l'aide_sociale*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 "dans le besoin*socio=uv14" ainsi que des services_sociaux*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 "dans le besoin*socio=uv14 ou susceptibles*socio=rien de l'être*socio=rien". L'approche globale*socio=rien du "filet*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6" du RAPC*socio=et0a a permis*socio=rien d'étendre la portée*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et6 et de contribuer à la mise en oeuvre*socio=rien et au développement*socio=uv32 des réseaux*socio=rien provinciaux*socio=te7 modernes*socio=rien de services_sociaux*socio=et6 que nous avons aujourd'hui. *{ pagination originale du document: page 82} En vertu*socio=rien du RAPC*socio=et0a, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 partage*socio=et4 les coûts*socio=ec0 encourus par les provinces*socio=te7 et les municipalités*socio=te5 relativement à l'aide_sociale*socio=et6. Il y couvre les coûts*socio=ec0 liés aux besoins*socio=ac12 fondamentaux*socio=rien des personnes*socio=ac28 dans le besoin*socio=uv14 (nourriture*socio=rien, logement*socio=rien, vêtements*socio=rien, articles*socio=rien ménagers*socio=et10) et à leurs besoins*socio=ac12 spéciaux*socio=rien, par exemple*socio=rien ceux liés à la sécurité*socio=uv21 personnelle*socio=rien, au bien-être*socio=uv14a ou à la réadaptation*socio=et6 (fauteuil*socio=rien roulant*socio=rien, prothèse*socio=rien, etc). Environ les deux tiers des dépenses*socio=et3 du RAPC*socio=et0a concernent les régimes*socio=et0a d'aide_sociale*socio=et6. L'autre tiers aide*socio=rien à payer les services*socio=et6 dispensés aux personnes*socio=ac28 qui sont dans le besoin*socio=uv14 ou qui risquent de l'être*socio=rien si elles ne reçoivent pas ces services*socio=et6. Ils comprennent les soins*socio=et6 à domicile*socio=rien, les soins*socio=et6 de santé*socio=et6 non assurés et les services_sociaux*socio=et6 (tels que l'orientation*socio=rien et l'évaluation*socio=rien, les services*socio=rien de protection*socio=uv21 de l'enfance*socio=ac25 et d'adoption*socio=rien, les services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10, etc). Depuis 1981, le nombre*socio=rien de prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 a doublé au Canada*socio=te10, passant de 1,4 million*socio=rien à plus de 3 millions*socio=rien; les dépenses*socio=et3 engagées en vertu*socio=rien du RAPC*socio=et0a, quant à elles, sont passées*socio=rien de 2,6 à 8,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, en chiffres d'aujourd'hui. La *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil Cette*socio=nil prestation,*socio=nil *socio=nil versée à trois millions*socio=rien de familles*socio=et10 canadiennes*socio=ac23 ayant des enfants*socio=et10, a été instaurée en 1993 pour remplacer le système*socio=rien universel*socio=uv7 d'allocations*socio=et3 familiales*socio=et10 et de crédits*socio=et3 d'impôt*socio=et3 pour enfants*socio=et10. Comme nous l'avons établi ci-avant, l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 accordée aux familles*socio=et10 avec enfants*socio=et10 est en fait*socio=rien l'un des plus *socio=rien anciens éléments du*socio=nil système canadien*socio=ac23 de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6.*socio=nil Son*socio=nil but *socio=nil est de compenser, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil les*socio=nil dépenses*socio=ec0 supplémentaires *socio=nil que doivent engager les familles*socio=et10 qui élèvent des enfants*socio=et10. La prestation*socio=et3 revêt une importance*socio=rien toute spéciale*socio=rien pour les familles*socio=et10 pauvres*socio=ac24, dans la mesure*socio=rien où elle aide*socio=rien à combler l'écart*socio=rien entre un petit*socio=rien salaire*socio=ec4 ou des prestations*socio=et3 d'aide_sociale*socio=et6 et les dépenses*socio=ec0 occasionnées par l'éducation*socio=et6 des enfants*socio=et10. Certaines*socio=rien provinces*socio=te7, notamment le Québec*socio=te10, versent des prestations*socio=et3 *socio=rien supplémentaires importantes aux*socio=nil familles*socio=et10 *socio=nil qui ont des enfants*socio=et10. Aujourd'hui, le programme*socio=et0a paie aux familles*socio=et10 admissibles*socio=uv7 des *socio=rien versements mensuels *socio=nil basés sur le revenu*socio=ec0, dont le total*socio=rien représente une prestation*socio=et3 annuelle*socio=rien de base*socio=rien de 1 020 dollars*socio=rien par enfant*socio=et10 âgé*socio=rien de 17_ans*socio=ac25 ou moins, ainsi que des prestations*socio=et3 supplémentaires*socio=rien selon le nombre*socio=rien et l'âge*socio=ac25 des enfants*socio=et10. Toutes les familles*socio=et10 dont le revenu*socio=ec0 est inférieur*socio=rien à 60 000 dollars*socio=rien touchent un certain montant*socio=rien au titre*socio=rien de la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil Le*socio=nil coût*socio=ec0 total*socio=rien du*socio=nil programme*socio=et0a *socio=nil est de 5,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1994. Dans le cas*socio=rien des familles*socio=et10 dont le revenu*socio=ec0 annuel*socio=rien se situe entre 3 750 dollars*socio=rien et 25 921 dollars*socio=rien on ajoute un supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 d'emploi*socio=ec4 pouvant atteindre 500 dollars*socio=rien au maximum*socio=rien. Cet *socio=rien encouragement additionnel *socio=nil vise à rendre le travail*socio=ec4 avantageux*socio=rien et à compenser certaines*socio=rien des dépenses*socio=ec0 reliées au fait*socio=rien d'occuper un emploi*socio=ec4, afin d'encourager les parents*socio=et10 à quitter l'aide_sociale*socio=et6 pour occuper un emploi*socio=ec4. Il repose sur un *socio=rien principe simple:*socio=nil les*socio=nil parents*socio=et10 *socio=nil qui ont un emploi*socio=ec4 sont mieux placés pour protéger leurs enfants*socio=et10 de la pauvreté*socio=uv14a. Parmi les 3 millions*socio=rien de familles*socio=et10 qui touchent la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10,*socio=nil *socio=nil 23 % sont également admissibles*socio=uv7 au Supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 d'emploi*socio=ec4. *{ pagination originale du document: page 83} La nécessité*socio=rien de réformer le RAPC*socio=et0a. De nombreux*socio=rien Canadiens*socio=ac23 ont recours à l'aide_sociale*socio=et6 pour traverser des difficultés*socio=rien passagères et, dans leur cas*socio=rien, le système*socio=rien fonctionne comme il le devrait. Cependant, trop de prestataires*socio=ac12 dépendent de l'aide_sociale*socio=et6 pendant des années*socio=rien, alors qu'avec un soutien*socio=et6 adéquat*socio=rien à l'emploi*socio=ec4 et à la formation*socio=ec4, ils pourraient passer de l' assistance_sociale*socio=et6 au marché_du_travail*socio=ec4, de la dépendance*socio=uv4 à l'autosuffisance*socio=uv4. On estime*socio=rien qu'en mars*socio=rien 1993, au moins 45 % de tous les ménages*socio=et10 inscrits*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6 étaient dirigés par une personne*socio=ac28 "apte*socio=ac24 à l'emploi*socio=ec4". Ce chiffre représente un augmentation*socio=rien de plus de 10 % par rapport*socio=rien à 1980. Le système*socio=rien actuel*socio=te3 de sécurité_sociale*socio=et6 n'encourage pas assez l'autosuffisance*socio=uv4 et l'indépendance*socio=uv4, et n'aide*socio=rien pas assez les prestataires*socio=ac12 à se préparer au travail*socio=ec4. Il crée aussi des obstacles*socio=rien aux mères*socio=et10 seules*socio=rien, aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 et à d'autres prestataires*socio=ac12 qui préféreraient occuper un emploi*socio=ec4 rémunéré. Une des difficultés*socio=rien est due aux règles*socio=et7 restrictives*socio=rien du RAPC*socio=et0a. Celles-ci interdisent d'utiliser les fonds*socio=et3 fédéraux*socio=te8 pour financer des mesures*socio=et0a provinciales*socio=te7 novatrices*socio=rien visant à aider les gens*socio=ac28 à passer de l'aide_sociale*socio=et6 à une situation*socio=rien plus autonome*socio=uv4. Pour *socio=rien bon nombre de*socio=nil bénéficiaires*socio=ac12 *socio=nil de l'aide_sociale*socio=et6, le fait*socio=rien d'occuper un emploi*socio=ec4 à faible*socio=rien salaire*socio=ec4, même à temps_partiel*socio=ec4, peut entraîner une forte*socio=rien baisse de la prestation*socio=et3 et la perte*socio=rien de *socio=rien précieux avantages *socio=nil sur le plan*socio=rien des soins*socio=et6 dentaires, de l'assistance-médicaments ou des prestations*socio=et3 d'invalidité*socio=rien, si cet emploi*socio=ec4 augmente leur revenu*socio=ec0. Étant donné la façon*socio=rien dont les taux*socio=rien d'aide_sociale*socio=et6 sont conçus, il peut arriver que des familles*socio=et10 accusent une *socio=rien perte nette *socio=nil si l'un des parents*socio=et10 réintègre le marché_du_travail*socio=ec4 mais ne touche qu'un petit*socio=rien salaire*socio=ec4. Pour contrer ce facteur*socio=rien qui dissuade les prestataires*socio=ac12 de quitter l'aide_sociale*socio=et6, certains gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 ont introduit des formules*socio=rien de supplément*socio=et3 de rémunération*socio=ec4 à l'intention*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0. Concrètement, ces formules*socio=rien permettent aux prestataires*socio=ac12 de continuer à recevoir de l'aide*socio=rien une fois*socio=rien qu'ils ont trouvé du travail*socio=ec4, selon le principe*socio=rien que le travail*socio=ec4 devrait accroître le revenu*socio=ec0 et non pas le diminuer. Au Québec*socio=te10, le programme*socio=et0a provincial*socio=te7 d'Aide*socio=rien aux parents*socio=et10 pour leur revenu*socio=ec0 de travail*socio=ec4 (APPORT*socio=rien) apporte un supplément*socio=et3 au revenu*socio=ec0 des parents*socio=et10 qui travaillent, et subventionne directement les frais*socio=ec0 de services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10. Le Manitoba*socio=te10 et la Saskatchewan*socio=te10 versent aussi des prestations*socio=et3 aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 qui ont des enfants*socio=et10. Plusieurs provinces*socio=te7 offrent des mesures*socio=et0a fiscales*socio=et3 spéciales*socio=rien à ce genre*socio=rien de famille*socio=et10. Certaines*socio=rien ont élaboré des mécanismes*socio=rien de transition*socio=rien tels que les exemptions*socio=et3 de gains*socio=ec0, la *socio=rien prolongation temporaire des*socio=nil avantages non*socio=nil pécuniaires*socio=ec0 *socio=nil et la réduction*socio=rien des taux*socio=rien de récupération*socio=rien, malgré les *socio=rien obstacles inhérents *socio=nil à la structure*socio=rien actuelle*socio=te3 du RAPC*socio=et0a. Le RAPC*socio=et0a n'a pas été conçu pour contribuer au financement*socio=et3 de programmes*socio=et0a de supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0, comme le programme*socio=et0a APPORT*socio=rien. Par conséquent*socio=rien, la plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 pauvres*socio=ac24 admissibles*socio=rien au programme*socio=et0a APPORT*socio=rien n'auraient droit*socio=uv8 à aucune aide*socio=rien selon les critères*socio=rien de *socio=rien besoin restrictifs du*socio=nil RAPC*socio=et0a.*socio=nil *{ pagination originale du document: page 84} Le*socio=nil RAPC*socio=et0a *socio=nil verse des prestations*socio=et3 à environ 320 000 personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 chefs*socio=ac28 de ménage*socio=et10 (20 % du *socio=rien nombre total des*socio=nil ménages*socio=et10)*socio=nil .*socio=nil Le*socio=nil système *socio=nil empêche ces personnes*socio=ac28 de s'intégrer à la société*socio=ac22 et de participer à l'économie*socio=ec0. La plupart*socio=rien des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 sont classées "inaptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4 à *socio=rien titre permanent"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil ce qui leur donne droit*socio=uv8 à un meilleur*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0, ainsi qu'à de l'aide*socio=rien et des services*socio=et6 spécialisés*socio=rien. Cependant, à cause*socio=rien de cette classification*socio=rien, un *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 *socio=nil se retrouvent véritablement captives du système*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et6. Pourtant, plusieurs de ces personnes*socio=ac28 sensément inaptes*socio=ac24 au travail*socio=ec4 seraient disposées à aller sur le marché_du_travail*socio=ec4, avec tout ce que cela apporte aux plans*socio=rien de l'autonomie*socio=uv4 et du respect*socio=uv25 de soi*socio=rien, si elles pouvaient conserver les services*socio=et6 dont elles ont besoin*socio=uv14 pendant leur période*socio=rien de formation*socio=ec4 et pendant qu'elles occupent un emploi*socio=ec4. D'autres dispositions*socio=rien du RAPC*socio=et0a interdisent de s'en servir pour cofinancer des programmes*socio=et0a provinciaux*socio=te7 visant à prévenir l'insécurité*socio=uv21 sociale*socio=et6 chez les enfants*socio=et10 et à répondre aux besoins*socio=uv14 de ceux vivant dans la pauvreté*socio=uv14a. Or, on connaît bien les avantages*socio=rien qu'il y a à investir dans les services*socio=et6 qui améliorent la compétence*socio=uv29 parentale*socio=et10 et la qualité*socio=rien des soins*socio=et6 dispensés pendant la petite*socio=rien enfance*socio=et10, et qui assurent aux tout-petits*socio=et10 le développement*socio=uv32 social*socio=et6 et affectif*socio=uv14 qui les prépare à l'école*socio=et6. Le RAPC*socio=et0a est conçu principalement pour soulager les situations*socio=rien de crise*socio=et9, c'est-à-dire pour aider les gens*socio=ac28 qui ont rencontré de *socio=rien graves problèmes *socio=nil ou qui risquent de le faire, et non pour faire disparaître la cause*socio=rien d'un problème*socio=rien potentiel. Il s'ensuit que peu d'initiatives*socio=rien provinciales*socio=te7 offrant des programmes*socio=et0a novateurs*socio=rien de prévention*socio=rien aux familles*socio=et10 défavorisées*socio=ac24, que ce soit sous forme*socio=rien d'entraide*socio=uv17, de soutien*socio=et6 aux parents*socio=et10, de centres*socio=rien de ressources*socio=ec1 pour parents*socio=et10 d'enfants*socio=et10 d'âge*socio=ac25 préscolaire*socio=et6, ou de programmes*socio=et0a préscolaires*socio=et6 spéciaux*socio=rien, se réalisent à coûts*socio=ec0 partagés en vertu*socio=rien du RAPC*socio=et0a. Parmi les facteurs*socio=rien justifiant une réforme*socio=uv32, il faut aussi mentionner le manque*socio=rien d'uniformité*socio=rien de l'aide*socio=rien financière*socio=ec0 fédérale*socio=te8 versée pour les assistés_sociaux*socio=ac12 dans les différentes*socio=rien régions*socio=te6 du pays*socio=te8. Les disparités*socio=rien résultent du plafonnement*socio=rien imposé en 1990 aux trois provinces*socio=te7 qui ne reçoivent pas de paiements*socio=ec0 de péréquation*socio=et3 (l'Ontario*socio=te10, l'Alberta*socio=te10 et la Colombie-britannique*socio=te10). Celui-ci a eu des *socio=rien conséquences inégales *socio=nil sur l'aide*socio=rien fédérale*socio=te8 versée pour les sociaux*socio=et6 dans les diverses*socio=rien régions*socio=te6 du Canada*socio=te10. En toute équité*socio=uv6, on devrait se pencher sur les changements*socio=uv32 permettant de fournir une aide*socio=rien fédérale*socio=te8 comparable*socio=rien aux assistés_sociaux*socio=ac12 de tout le pays*socio=te8. Enfin, on doit souligner qu'il sera d'autant plus facile*socio=rien d'améliorer l'équité*socio=uv6 du système*socio=rien que la réforme*socio=uv32 sera un succès*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où les autres moyens*socio=rien suggérés aideront les assistés_sociaux*socio=ac12 de toutes les provinces*socio=te7 à briser leur dépendance*socio=uv4 face*socio=rien à l'État*socio=et0. Comme nous l'avons indiqué au chapitre*socio=rien 1, toute démarche*socio=rien de réforme*socio=uv32 doit tenir compte*socio=rien des restrictions*socio=rien financières*socio=ec0 imposées aux programmes*socio=et0a de cet ordre*socio=rien. Dans le contexte*socio=rien financier*socio=et3 actuel*socio=te3, à partir de 1996-1997, le financement*socio=et3 du RAPC*socio=et0a ou des régimes*socio=et0a susceptibles*socio=rien de le remplacer ne dépassera pas le niveau*socio=rien de 19931994, soit près de 7,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. *{ pagination originale du document: page 85} Les objectifs*socio=uv31 de la réforme*socio=uv32. S'appuyant sur cette évaluation*socio=rien du besoin*socio=rien de réforme*socio=uv32 et des défauts*socio=rien du système*socio=rien actuel*socio=te3, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 propose deux objectifs*socio=uv31 nationaux*socio=te8 comme point*socio=rien de départ*socio=rien des débats_publics*socio=et9 et des discussions*socio=et9 avec les provinces*socio=te7: - éliminer du système*socio=rien actuel*socio=te3 les facteurs*socio=rien qui découragent les prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 de se trouver un emploi*socio=ec4 et les obstacles*socio=rien empêchant les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 de vivre*socio=rien de façon*socio=rien plus autonome*socio=uv4, tout en s'assurant que les personnes*socio=ac28 incapables*socio=rien de travailler auront accès*socio=uv7 à un soutien*socio=et6; - se donner comme but*socio=rien de réduire la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10, en reconnaissant que la réalisation*socio=rien de cet objectif*socio=uv31 est reliée directement à l'obtention*socio=rien d'un emploi*socio=ec4 par les parents*socio=et10. La démarche*socio=rien. Des points*socio=rien de *socio=rien départ possibles.*socio=nil *socio=nil Avant d'étudier les *socio=rien diverses façons *socio=nil d'envisager une réforme*socio=uv32 à long_terme*socio=te4, il vaut la peine de se pencher sur des solutions*socio=rien plus immédiates*socio=rien aux problèmes*socio=rien mentionnés. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 pourrait commencer par modifier les règles*socio=et7 actuelles*socio=te3 du RAPC*socio=et0a afin de les assouplir et de les assortir aux mesures*socio=et0a que les provinces*socio=te7 aimeraient mettre en oeuvre*socio=rien pour atténuer les facteurs*socio=rien de *socio=rien dissuasion face *socio=nil à l'emploi*socio=ec4 et pour mieux répondre aux besoins*socio=uv14 des familles*socio=et10 ayant des enfants*socio=et10. Les modifications*socio=uv32 au RAPC*socio=et0a pourraient même donner aux provinces*socio=te7 une plus *socio=rien grande latitude *socio=nil dans la poursuite*socio=rien de *socio=rien nouvelles priorités.*socio=nil *socio=nil Elles pourraient orienter davantage leurs programmes*socio=et0a d'aide_sociale*socio=et6 et leurs services_sociaux*socio=et6 vers des mesures*socio=et0a favorisant le développement*socio=uv32 de l'enfant*socio=et10, par exemple*socio=rien en autorisant le partage*socio=et4 des coûts*socio=ec0 associés*socio=rien aux programmes*socio=et0a d'alimentation*socio=rien. Elles pourraient offrir aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 la possibilité*socio=rien de jouir d'une plus *socio=rien grande vie autonome*socio=uv4 quotidienne,*socio=nil *socio=nil un plus grand*socio=rien accès*socio=uv7 et un meilleur*socio=rien contrôle*socio=uv18 sur les appuis*socio=rien et les services*socio=et6 dont elles ont besoin*socio=uv14. Jusqu'à maintenant, les provinces*socio=te7 ont dû choisir entre l'innovation*socio=uv32 et les dollars*socio=rien du RAPC*socio=et0a. Même avec un financement*socio=et3 plafonné, si elles étaient plus souples*socio=uv29, les règles*socio=et7 du RAPC*socio=et0a donneraient aux provinces*socio=te7 la possibilité*socio=rien d'innover et d'apporter des changements*socio=uv32 propres*socio=rien à améliorer les services*socio=et6 tout en permettant de réaliser des économies*socio=ec0. Il se peut aussi que les deux niveaux*socio=rien de gouvernement*socio=ac19 aient des occasions*socio=rien de collaborer pour réduire les coûts*socio=ec0 fixes du système*socio=rien, grâce*socio=rien à des mesures*socio=rien d'économie*socio=ec0 comme la rationalisation*socio=uv31 des évaluations*socio=rien de besoins*socio=uv14 et des formalités*socio=rien financières*socio=ec0. Entre autres *socio=rien idées prometteuses *socio=nil pour que les fonds*socio=ec0 aillent aux gens*socio=ac28 qui en ont besoin*socio=uv14 plutôt qu'à l'administration*socio=et12, on pourrait: *{ pagination originale du document: page 86} - créer des bureaux*socio=et12 à *socio=rien guichet unique *socio=nil où les clients*socio=ac12 auraient accès*socio=uv7, en un même endroit*socio=rien, aux programmes*socio=et0a de sécurité_sociale*socio=et6 de tous les ordres*socio=et4 de gouvernement*socio=ac19 comme l'établit plus en détail*socio=rien le chapitre*socio=rien 2; - faire un plus *socio=rien grand usage *socio=nil de la technologie*socio=ec5 pour diffuser l'information*socio=et8 et accélérer les opérations*socio=rien de routine*socio=rien; - échanger de l'information*socio=et8 entre organismes*socio=rien gouvernementaux*socio=ac19 pour éviter que des clients*socio=ac12 bénéficient par mégarde*socio=rien de programmes*socio=et0a conçus comme *socio=rien devant être séparés,*socio=nil *socio=nil ou encore pour recouvrer des sommes versées par erreur*socio=rien. Les démarches*socio=rien à plus long_terme*socio=te4. 1) Un revenu*socio=ec0 *socio=rien annuel garanti *socio=nil pour tous? Le *socio=rien printemps dernier,*socio=nil *socio=nil lors des audiences*socio=rien du comité*socio=rien parlementaire*socio=ac19 chargé d'étudier l'orientation*socio=rien générale de la réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6, certains témoins*socio=ac28 ont recommandé que l'on remplace toute une série de programmes*socio=et0a fédéraux*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 par un seul*socio=rien et unique*socio=rien programme*socio=et0a intégré de revenu*socio=ec0 *socio=rien annuel garanti (*socio=nil RAG*socio=et0a)*socio=nil .*socio=nil Au*socio=nil fil des*socio=nil années,*socio=nil l'*socio=nil expression "*socio=nil revenu*socio=ec0 annuel garanti"*socio=nil *socio=nil a servi à décrire toutes sortes*socio=rien de programmes*socio=et0a et de propositions*socio=rien. En règle*socio=rien générale, toutefois, le concept*socio=rien de RAG*socio=et0a désigne un programme*socio=et0a qui garantirait à toutes les familles*socio=et10 un revenu*socio=ec0 minimum*socio=rien de base*socio=rien, que leurs membres*socio=et10 occupent ou non un emploi*socio=ec4. Comme il s'agirait d'un programme*socio=et0a universel*socio=uv7, il ferait disparaître le "stigmate*socio=rien" du prestataire*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6. Nombre*socio=rien de personnes*socio=ac28 ont recommandé l'instauration*socio=rien d'un RAG*socio=et0a en soutenant qu'il donnerait plus d'argent*socio=ec0 aux personnes*socio=ac28 vivant dans la pauvreté*socio=uv14a. Elles ont aussi fait*socio=rien valoir qu'un seul*socio=rien programme*socio=et0a intégré de prestations*socio=et3 serait plus simple*socio=rien et plus économique*socio=ec0 à administrer, et plus efficace*socio=uv29, que l'actuel*socio=te3 labyrinthe*socio=rien de programmes*socio=et0a et de services*socio=et6. L'une des premières propositions*socio=rien détaillées quant à l'élaboration*socio=rien d'un programme*socio=et0a de RAG*socio=et0a adapté au contexte*socio=ec0 canadien*socio=ac23 se trouve dans le Livre orange sur l'examen*socio=rien de la sécurité_sociale*socio=et6 présenté par le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 en 1973. De même, au début*socio=rien des années_1970*socio=te2, la Commission*socio=ac19 d'enquête*socio=rien sur la santé*socio=et6 et le bien-être*socio=uv14a social*socio=et6 du Québec*socio=te10 proposait d'instaurer un programme*socio=et0a provincial*socio=te7 de RAG*socio=et0a à trois niveaux*socio=rien. Plus tard, en 1986, la *socio=ac19 Commission royale *socio=nil sur l'union*socio=rien économique*socio=ec0 et les perspectives*socio=rien de développement*socio=uv32 du Canada*socio=te10 (commission_macdonald*socio=ac19) a aussi formulé la proposition*socio=rien d'un régime*socio=et0a universel*socio=uv7 de sécurité_du_revenu*socio=et6 (RUSR). Ce programme*socio=et0a était conçu dans le but*socio=rien de rationaliser et d'intégrer les programmes*socio=et0a existants*socio=rien d'aide*socio=rien au revenu*socio=ec0. Aujourd'hui, même avec des prestations*socio=et3 relativement modestes*socio=rien, la mise en oeuvre*socio=rien d'un tel régime*socio=et0a reviendrait à plusieurs milliards*socio=rien de dollars*socio=rien de plus que le coût*socio=ec0 total*socio=rien des programmes*socio=et0a existants*socio=rien. On pourrait soutenir que, dans les faits*socio=rien, le Canada*socio=te10 administre actuellement un revenu_minimum_garanti*socio=et6 grâce*socio=rien à l'effet*socio=rien conjugué de l'aide_sociale*socio=et6, de l'assurance-chômage*socio=et6 et des crédits*socio=et3 d'impôt*socio=et3. Si l'on veut rester réaliste*socio=rien, cependant, il ne serait pas pratique*socio=rien de convertir ces programmes*socio=et0a en un seul*socio=rien RAG*socio=et0a qui assurerait à tous les Canadiens*socio=ac23 adultes*socio=ac25 un revenu*socio=ec0 de base*socio=rien versé par l'État*socio=et0. *{ pagination originale du document: page 87} Une prestation*socio=et3 considérée suffisante*socio=rien aujourd'hui coûterait beaucoup plus cher*socio=rien à verser qu'il y a quelques dizaines*socio=rien d'années*socio=te2. Mais, surtout, les fonds*socio=ec0 limités dont dispose le gouvernement*socio=ac19 peuvent probablement servir à *socio=rien meilleur escient *socio=nil si on les investit dans des programmes*socio=et0a mieux définis pour enrayer la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 et réaliser l'objectif*socio=uv31 d'augmenter l'emploi*socio=ec4. 2) Un financement*socio=et3 global*socio=rien. Comme les provinces*socio=te7 demandent plus de souplesse*socio=uv29 et que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 doit limiter ses dépenses*socio=et3, certains pensent qu'il serait préférable*socio=rien de remplacer le RAPC*socio=et0a à frais*socio=ec0 partagés par un financement*socio=et3 global*socio=rien de l'aide_sociale*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 transférerait aux provinces*socio=te7 un *socio=rien montant annuel,*socio=nil *socio=nil comme il le fait*socio=rien présentement dans les domaines*socio=rien de la santé*socio=et6 et de l'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6. Les provinces*socio=te7 jouiraient d'une liberté*socio=rien beaucoup plus grande*socio=rien pour concevoir leurs systèmes*socio=rien d' aide_sociale*socio=et6 selon leurs priorités*socio=rien et leurs besoins*socio=uv14 propres*socio=rien. Un financement*socio=et3 global*socio=rien de ce genre*socio=rien pourrait être*socio=rien versé sans conditions*socio=rien, comme dans le cas*socio=rien des transferts*socio=et3 en matière*socio=rien d'éducation*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, ou encore être*socio=rien assujetti à certains principes*socio=rien ou objectifs*socio=uv31 nationaux*socio=te8 établis, auxquels les provinces*socio=te7 devraient se conformer . Dans une telle perspective*socio=rien, la *socio=rien question fondamentale *socio=nil que l'on devra soumettre au public*socio=et8 et discuter avec les autorités*socio=ac19 provinciales*socio=te7 est la suivante*socio=rien: y a-t-il des raisons*socio=rien justifiant que le financement*socio=et3 soit lié à des principes*socio=rien nationaux*socio=te8 et, dans l'affirmative*socio=rien, quels pourraient être*socio=rien ces principes*socio=rien? Serait-il possible*socio=rien de concevoir des principes*socio=rien nationaux*socio=te8 englobant les deux objectifs*socio=uv31 proposés, soit d'accroître l'employabilité*socio=ec4 des gens*socio=ac28 et de réduire la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10? Par ailleurs*socio=rien, il faudrait aussi se demander s'il est possible*socio=rien de concevoir un financement*socio=et3 global*socio=rien qui permette aux assistés_sociaux*socio=ac12 se trouvant dans une *socio=rien situation similaire *socio=nil de compter sur une aide*socio=rien financière*socio=ec0 fédérale*socio=te8 raisonnablement comparable*socio=rien, peu importe où ils habitent au Canada*socio=te10. 3) Réorienter le financement*socio=et3 en fonction*socio=rien de *socio=rien nouvelles priorités.*socio=nil Une*socio=nil troisième démarche de*socio=nil réforme*socio=uv32 à*socio=nil long_terme*socio=te4 *socio=nil serait de restructurer les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 dans le but*socio=rien très précis*socio=rien de poursuivre les objectifs*socio=uv31 proposés, qui sont d'accroître l'emploi*socio=ec4 et de réduire la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. En 1996-1997, par exemple*socio=rien, les dépenses*socio=et3 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 en vertu*socio=rien du RAPC*socio=et0a et de la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10 *socio=nil pourraient s'élever à quelque 13 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. En incluant les dépenses*socio=et3 provinciales*socio=te7 nettes*socio=rien dans ces domaines*socio=rien (exception*socio=rien faite des dépenses*socio=et3 provinciales*socio=te7 inadmissibles*socio=rien au RAPC*socio=et0a en fonction*socio=rien des règles*socio=et7 actuelles*socio=te3), les dépenses*socio=et3 totales*socio=rien pourraient dépasser 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien pour l'année*socio=rien. Faudrait-il réorienter les dépenses*socio=et3 fédérales*socio=te8 afin de réaliser des objectifs*socio=uv31 nationaux*socio=te8 convenus? Les provinces*socio=te7 seraientelles intéressées à réorienter leurs dépenses*socio=et3 pour atteindre les mêmes objectifs*socio=uv31? Comment cela pourrait-il se réaliser? Parmi les interventions*socio=et2 prioritaires*socio=rien directement liées aux objectifs*socio=uv31 que propose ce Document*socio=rien de travail*socio=ec4, mentionnons: *{ pagination originale du document: page 88} - un meilleur*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 pour les familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 avec enfants*socio=et10; - un supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 gagné pour les familles*socio=et10 de travailleurs*socio=ac2 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0; - des services_de_garde*socio=et6 à l'enfance*socio=et10 ou de développement*socio=uv32 de l'enfant*socio=et10; - des mesures*socio=et0a relatives aux pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 pour les enfants*socio=et10; - des services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 pour les prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6; - l'accès*socio=uv7 amélioré au soutien*socio=et6 et aux services*socio=et6 pour personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24; - l'appui*socio=rien soutenu aux services_sociaux*socio=et6. Les interventions*socio=et2 mentionnées offrent un "menu" des mesures*socio=et0a *socio=rien prioritaires susceptibles *socio=nil d'appuyer les objectifs*socio=uv31 proposés, c'est-à-dire d'accroître l'emploi*socio=ec4 et de réduire la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10. Le but*socio=rien de ce menu est de nourrir le débat*socio=et9 public*socio=et8 et les discussions*socio=et9 avec les provinces*socio=te7, puisque le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 n'a pas compétence*socio=et4 pour établir lui-même les priorités*socio=rien dans ces domaines*socio=rien. Le remaniement*socio=rien de programmes*socio=et0a qu'exige cette approche ne se produirait que si la population*socio=ac22 et les gouvernements*socio=ac19 du Canada*socio=te10 s'entendent sur la *socio=rien nouvelle affectation des*socio=nil fonds*socio=ec0 *socio=nil qui en découle. Seuls*socio=rien les Canadiens*socio=ac23, les Canadiennes*socio=ac23 et leurs gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7 respectifs*socio=rien pourraient en décider, après*socio=rien un débat*socio=et9 public*socio=et8 en profondeur*socio=rien auquel participeraient citoyens*socio=ac10 et pouvoirs_publics*socio=ac19. Voici une *socio=rien brève description *socio=nil de ce que pourrait comprendre chaque élément*socio=rien du "menu": 1) Un meilleur*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 pour les familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 avec enfants*socio=et10. On pourrait fournir un meilleur*socio=rien soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 avec enfants*socio=et10, par l'entremise d'une formule*socio=rien plus généreuse*socio=rien de la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10 du*socio=nil gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8.*socio=nil *socio=nil On pourrait notamment y arriver en cernant plus étroitement la Prestation*socio=et3 actuelle*socio=te3 aux familles*socio=et10 à *socio=ec0 faible revenu.*socio=nil Cette*socio=nil solution*socio=rien *socio=nil implique que les familles*socio=et10 à revenu*socio=ec0 moyen*socio=rien ou plus élevé verraient leur prestation*socio=et3 diminuer ou même disparaître. De plus, on pourrait réaffecter certains fonds*socio=ec0 du RAPC*socio=et0a pour consolider la Prestation*socio=et3. L'objectif*socio=uv31 serait d'offrir aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 une prestation*socio=et3 qui pourrait atteindre de 1 000 dollars*socio=rien à 1 500 dollars*socio=rien de plus par enfant*socio=et10, par année*socio=rien. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 serait forcément appelé à travailler de concert*socio=uv17 avec les provinces*socio=te7 pour faire en sorte*socio=rien que les familles*socio=et10 inscrites*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6 tirent pleinement avantage*socio=rien de cette réforme*socio=uv32. On pourrait, par exemple*socio=rien, amalgamer les prestations*socio=et3 de l'aide_sociale*socio=et6 provinciale*socio=te7 versées au nom*socio=rien des enfants*socio=et10 (en moyenne*socio=rien, près de 3 000 dollars*socio=rien par enfant*socio=et10) à une formule*socio=rien plus étoffée de la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs*socio=rien,*socio=nil *socio=nil on pourrait aussi aller dans le sens*socio=rien d'une proposition*socio=rien récemment déposée par le gouvernement*socio=ac19 de l'Ontario*socio=te10, afin de "retirer les enfants*socio=et10 de l'aide_sociale*socio=et6". Il s'agirait de combiner la *socio=et3 Prestation fiscale pour*socio=nil enfants*socio=et10 *socio=nil et l'aide_sociale*socio=et6 engagée au nom*socio=rien des enfants*socio=et10 afin de créer une prestation*socio=et3 pour les enfants*socio=et10 de toutes les familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0, quelles que soient les sources*socio=rien du revenu*socio=ec0 familial*socio=et10 - salaires*socio=ec4, aide_sociale*socio=et6 ou assurance-chômage*socio=et6. *{ pagination originale du document: page 89} Cependant, cette avenue*socio=rien élargirait le nombre*socio=rien des prestataires*socio=ac12, ce qui nécessiterait beaucoup plus d'argent*socio=ec0 à récupérer d'autres budgets*socio=et3, à moins d'en venir à une *socio=rien diminution considérable des*socio=nil versements *socio=nil de certains, sinon de tous les prestataires*socio=ac12. En optant pour l'une de ces possibilités*socio=rien, si toutefois on pouvait réaffecter les fonds*socio=ec0 nécessaires*socio=rien des budgets*socio=et3 déjà prévus, on aurait alors l'avantage*socio=rien d'offrir aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 une source*socio=rien garantie de soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0 pour leurs enfants*socio=et10, et de laisser les parents*socio=et10 en *socio=rien meilleure position *socio=nil pour passer de l'aide_sociale*socio=et6 au marché_du_travail*socio=ec4. 2) Le supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 gagné. Une autre solution*socio=rien pourrait être*socio=rien de réaffecter des fonds*socio=ec0 afin d'augmenter le montant*socio=rien versé aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 à titre*socio=rien de Supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 gagné. En accordant un meilleur*socio=rien supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 aux travailleurs*socio=ac2 pauvres*socio=ac24, on augmenterait l'avantage*socio=rien relatif de l'emploi*socio=ec4 par rapport*socio=rien à l'aide_sociale*socio=et6. Cette mesure*socio=et0a pourrait s'appliquer seule*socio=rien ou constituer un premier*socio=rien pas vers une prestation*socio=et3 pour enfants*socio=et10 intégrée et élargie. Selon la formule*socio=rien adoptée, le Supplément*socio=et3 du revenu*socio=ec0 gagné pourrait doubler pour atteindre un maximum*socio=rien de 1 000 $ par famille*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0, et il coûterait environ 200 millions*socio=rien de dollars*socio=rien par an*socio=rien. Cette somme pourrait provenir des *socio=et3 prestations fiscales pour*socio=nil enfants*socio=et10 *socio=nil versées aux familles*socio=et10 à revenu*socio=ec0 plus élevé. En outre, cette mesure*socio=et0a inciterait encore plus les prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 et de l'assurance-chômage*socio=et6 à sortir de ces programmes*socio=et0a et elle pourrait, par exemple*socio=rien, aider à couvrir certaines*socio=rien des dépenses*socio=ec0 reliées au fait*socio=rien d'occuper un emploi*socio=ec4, notamment les frais*socio=ec0 de garde*socio=et10 d'enfants*socio=et10. 3) Les services_de_garde*socio=et6 et de développement*socio=uv32 de l'enfant*socio=et10. Comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 2, une autre méthode*socio=rien qui aiderait à réaliser les deux objectifs*socio=uv31, celui d'améliorer l'emploi*socio=ec4 comme celui de réduire la pauvreté*socio=uv14a des enfants*socio=et10, serait d'augmenter le nombre*socio=rien de places subventionnées offertes*socio=rien aux familles*socio=et10 à faible*socio=rien revenu*socio=ec0 dans les services_de_garde*socio=et6 d'enfants*socio=et10. En outre, avec l'accord*socio=et9 des gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7, on pourrait ainsi lier les programmes*socio=et0a de services_de_garde*socio=et6 à l'enfance*socio=et10 à des programmes*socio=et0a communautaires*socio=ac22 préventifs*socio=rien de développement*socio=uv32 de l'enfant*socio=et10 et d'aide*socio=rien familiale*socio=et10. 4) Les pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 pour les enfants*socio=et10. Une autre possibilité*socio=rien verrait l'amélioration*socio=uv32 substantielle*socio=rien du système*socio=rien des pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 destinées*socio=rien aux enfants*socio=et10. L'une des principales causes*socio=rien de la pauvreté*socio=uv14a chez les enfants*socio=et10 est l'éclatement*socio=rien de la famille*socio=et10, suivie par l'absence*socio=rien ou l'insuffisance*socio=rien de la pension*socio=et3 alimentaire*socio=et10 que le parent*socio=et10 n'ayant pas la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10 (généralement le père*socio=et10) s'est engagé à verser au conjoint*socio=et10 qui a la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10 (généralement la mère*socio=et10). Une étude*socio=rien réalisée par le conseil_économique_du_canada*socio=ac19 en 1992 révèle qu'après*socio=rien le divorce*socio=et10, le revenu*socio=ec0 familial*socio=et10 des femmes*socio=ac26 chute en moyenne*socio=rien d'environ 39 %, tandis que celui des hommes*socio=ac26 monte de 7 % en moyenne*socio=rien. Bien des familles_monoparentales*socio=et10 ne reçoivent pas de pension*socio=et3 alimentaire*socio=et10. *{ pagination originale du document: page 90} Chez un *socio=rien bon nombre *socio=nil de celles qui en reçoivent, les montants*socio=rien sont souvent trop peu élevés pour répondre aux besoins*socio=uv14 des enfants*socio=et10, sans compter que les chèques*socio=ec0 sont souvent versés de *socio=rien façon irrégulière.*socio=nil *socio=nil En 1991, les mensualités*socio=rien de pension*socio=et3 alimentaire*socio=et10 s'élevaient en moyenne*socio=rien à moins de 300 dollars*socio=rien par enfant*socio=et10. Cela ne constitue pas une part*socio=rien équitable*socio=uv6 ou convenable*socio=rien des dépenses*socio=ec0 consacrées aux enfants*socio=et10. Bien des chefs*socio=ac28 de famille_monoparentale*socio=et10 déclarent recevoir rarement ou même ne jamais recevoir la pension*socio=et3 alimentaire*socio=et10 que le tribunal*socio=et7 a ordonne à leur ex-conjoint*socio=et10 de verser. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3, les gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et provinciaux*socio=te7 discutent de la possibilité*socio=rien d'instituer des *socio=rien lignes directrices *socio=nil normalisées pour calculer les pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10, en se fondant sur le revenu*socio=ec0 du parent*socio=et10 qui n'a pas la garde*socio=et10 des enfants*socio=et10 ainsi que sur le nombre*socio=rien d'enfants*socio=et10. Le traitement*socio=rien fiscal*socio=et3 des pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 pour les enfants*socio=et10 est actuellement à l'étude*socio=rien. L'été dernier*socio=rien, le Groupe*socio=ac19 de travail*socio=ec4 sur le traitement*socio=rien fiscal*socio=et3 des pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 pour enfants*socio=et10 a consulté toute une gamme*socio=rien de parties*socio=rien intéressées. En outre, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=ac19 provinciales*socio=te7 ont*socio=nil fait des*socio=nil progrès*socio=uv3 remarquables *socio=nil dans l'exécution*socio=rien des ordonnances rendues par les tribunaux*socio=et7, en ayant recours à toute une gamme*socio=rien de mesures*socio=et0a telles que les *socio=rien prélèvements automatiques *socio=nil à la source*socio=rien. Un groupe*socio=ac19 de travail*socio=ec4 fédéral-provincial-territorial composé de fonctionnaires*socio=ac11 de la Justice*socio=et7 doit présenter un rapport*socio=rien cet automne*socio=rien au sujet*socio=rien de la pertinence*socio=rien et du besoin*socio=uv14 de rendre exécutoires*socio=rien les pensions*socio=et7 alimentaires*socio=et10 des enfants*socio=et10. Grâce*socio=rien à des ordonnances alimentaires*socio=et10 plus justes*socio=uv6 et à des mécanismes*socio=rien d'exécution*socio=rien plus efficaces*socio=uv29, les mères*socio=et10 qui ont la garde*socio=et10 de leurs enfants*socio=et10 pourraient plus facilement quitter, le cas*socio=rien échéant, le système*socio=rien d'aide_sociale*socio=et6 et rechercher une plus grande*socio=rien autosuffisance*socio=uv4. A long_terme*socio=te4, les gouvernements*socio=ac19 pourraient se pencher sur l'expérience*socio=rien des autorités*socio=ac19 à l'étranger*socio=te9 qui ont mis à l'essai*socio=rien des systèmes*socio=rien visant à offrir aux mères*socio=et10 ayant charge*socio=uv28 d'enfants*socio=et10 (et qui forment actuellement une *socio=rien proportion importante des*socio=nil bénéficiaires*socio=ac12 *socio=nil de l'aide_sociale*socio=et6 à long_terme*socio=te4 au Canada*socio=te10) un soutien*socio=et6 minimum*socio=rien assuré pour leurs enfants*socio=et10. 5) Les services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 pour les prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6. Le besoin*socio=rien d'améliorer l'accès*socio=uv7 des prestataires*socio=ac12 de l'aide_sociale*socio=et6 aux services*socio=et6 de développement*socio=uv32 de l'emploi*socio=ec4 a été traite au chapitre*socio=rien 2. Des mesures*socio=et0a en ce sens*socio=rien pourraient faire baisser le nombre*socio=rien des prestataires*socio=ac12 en mesure*socio=rien de travailler, ce qui réduirait ainsi la dépendance*socio=uv4. Une question*socio=rien que les gouvernements*socio=ac19 doivent se poser est de savoir*socio=rien où dans leurs maigres budgets*socio=et3 ils pourraient puiser les sommes nécessaires*socio=rien pour financer ce genre*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 dont les résultats*socio=rien à long_terme*socio=te4 sont bénéfiques*socio=rien tant pour les finances_publiques*socio=et3 que pour l'autosuffisance*socio=uv4 des personnes*socio=ac28 concernées. 6) Une vie*socio=uv14a plus autonome*socio=uv4 pour les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Un autre *socio=rien secteur prioritaire *socio=nil dont on devrait s'occuper en réformant les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 est celui de la vie*socio=uv14a autonome*socio=uv4 des personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Un *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac28 *socio=nil ayant des incapacités*socio=ac24 ont besoin*socio=uv14 d'aide*socio=rien et de services*socio=et6 pour être*socio=rien en mesure*socio=rien de prendre une *socio=rien part active *socio=nil à la société*socio=ac22 et à l'économie*socio=ec0. *{ pagination originale du document: page 91} Dans plusieurs provinces*socio=te7, comme on l'a vu précédemment, l'accès*socio=uv7 à cette aide*socio=rien est fonction*socio=rien de l'admissibilité*socio=uv7 à l'aide_sociale*socio=et6. Ainsi, certaines*socio=rien personnes*socio=ac28 dont les incapacités*socio=ac24 entraînent des dépenses*socio=ec0 personnelles*socio=rien élevées ont peur*socio=rien d'entrer sur le marché_du_travail*socio=ec4 et de perdre définitivement l'aide*socio=rien et les services*socio=et6 qu'elles n'ont pas les moyens*socio=rien de s'offrir. Une façon*socio=rien d'aborder ce problème*socio=rien serait de ne plus lier l'admissibilité*socio=uv7 à l'aide*socio=rien et aux services*socio=et6 spécialisés*socio=rien à l'admissibilité*socio=uv7 au soutien*socio=et6 du revenu*socio=ec0. Le Québec*socio=te10 a été le premier*socio=rien à remanier ses programmes*socio=et0a selon ce principe*socio=rien. Nombreuses*socio=rien sont les propositions*socio=rien, la plus récente*socio=rien étant celle du Roeher Institute, qui visent à élargir la mise en oeuvre*socio=rien d'une telle approche, à savoir*socio=rien: offrir un point*socio=rien de départ*socio=rien au débat*socio=et9 public*socio=et8 et aux discussions*socio=et9 entre les gouvernements*socio=ac19. Il faut aussi songer à améliorer la transférabilité*socio=rien de l'aide*socio=rien et des services*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24. Ces personnes*socio=ac28 devraient pouvoir*socio=rien conserver une aide*socio=rien de cette nature*socio=rien, par exemple*socio=rien les services*socio=rien d'un préposé, lorsqu'elles passent d'un contexte*socio=rien à un autre, que ce soit de la maison*socio=et10 à l'école*socio=et6, de l'école*socio=et6 au monde*socio=rien du travail*socio=ec4, d'un établissement*socio=rien à un appartement*socio=et10, d'une province*socio=te7 à une autre ou d'un endroit*socio=rien à un autre dans la même province*socio=te7. D'autres façons*socio=rien d'aider les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 à vivre*socio=rien de façon*socio=rien autonome*socio=uv4 et d'éliminer dans les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 les facteurs*socio=rien de *socio=rien dissuasion face *socio=nil à l'emploi*socio=ec4 pourraient aussi être*socio=rien débattues. On s'entend de plus en plus pour admettre que les mesures*socio=et0a visant à intégrer les personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24 à l'ensemble*socio=rien de la vie*socio=rien économique*socio=ec0 et sociale*socio=et6 sont un excellent*socio=rien investissement*socio=ec0 pour ces personnes*socio=ac28, leur famille*socio=et10 et toute la société*socio=ac22. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et*socio=nil provinciaux*socio=te7 *socio=nil ont mis l'accent*socio=rien sur le soutien*socio=et6 à l'intégration*socio=uv17 dans la collectivité*socio=ac22, par exemple*socio=rien en substituant des programmes*socio=et0a communautaires*socio=ac22 à la *socio=rien pratique désuète des*socio=nil soins*socio=et6 en*socio=nil établissement,*socio=nil *socio=nil en encourageant la recherche_et_le_développement*socio=ec5 d'applications*socio=rien de la technologie*socio=ec5 nouvelle*socio=rien, et en mettant à l'essai*socio=rien des modèles novateurs*socio=rien de travail*socio=ec4 et de vie*socio=uv14a autonome*socio=uv4. Ces démarches*socio=rien doivent devenir*socio=rien un *socio=rien élément régulier des*socio=nil politiques*socio=et0a *socio=nil et des programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6. 7) Appui*socio=rien soutenu aux services_sociaux*socio=et6. Au moment*socio=rien de décider comment réaffecter le financement*socio=et3 actuel*socio=te3 du RAPC*socio=et0a, il faudra protéger le financement*socio=et3 d'une gamme*socio=rien étendue de services_sociaux*socio=et6 essentiels*socio=rien, notamment en matière*socio=rien de services*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 âgées*socio=ac25 et de dépenses*socio=ec0 liées à la santé*socio=et6. Une possibilité*socio=rien serait d'envisager un financement*socio=et3 global*socio=rien pour ces services_sociaux*socio=et6, même si ce mode*socio=rien de financement*socio=et3 n'est pas adopté comme méthode*socio=rien générale pour la réforme*socio=uv32 du RAPC*socio=et0a. *{ pagination originale du document: page 92} Conclusion*socio=rien. Que peut-on atteindre par cette réforme*socio=uv32? Le *socio=rien présent document *socio=nil vise à stimuler l'intérêt*socio=rien des Canadiens*socio=ac23 et des Canadiennes*socio=ac23 et à les inciter à participer, au cours*socio=rien des prochains mois*socio=rien, aux débats*socio=et9 sur la question*socio=rien de savoir*socio=rien comment nous pouvons, tous ensemble*socio=uv17, réformer l'une de nos grandes*socio=rien institutions*socio=ac19 nationales*socio=te8, le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6. Ce système*socio=rien, un ensemble*socio=rien de programmes*socio=et0a et de services*socio=et6, est le reflet*socio=rien de ce que nous avons de meilleur*socio=rien en nous, de notre compassion*socio=uv30 envers les membres*socio=ac10 moins_favorisés*socio=ac24 de notre société*socio=ac22, d'un engagement*socio=rien à offrir des chances*socio=rien égales*socio=uv7 à tous et de notre foi*socio=uv2 en la dignité*socio=uv25 du travail*socio=uv23. Les temps*socio=rien changent, toutefois, et nos institutions*socio=ac19 doivent aussi s'adapter. Tous les gouvernements*socio=ac19 provinciaux*socio=te7, sans exception*socio=rien, ont reconnu cette réalité*socio=rien. *socio=rien Bon nombre *socio=nil ont déjà diffusé leurs *socio=rien propres documents de*socio=nil travail*socio=ec4 *socio=nil énonçant des priorités*socio=rien de réforme*socio=uv32. Le *socio=rien présent document *socio=nil est la contribution*socio=et3 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 à ce processus*socio=rien. Il traduit, en partie*socio=rien, la volonté*socio=rien de regrouper une série de pourparlers*socio=et9 provinciaux*socio=te7 en une discussion*socio=et9 nationale*socio=te8. Nous voulons amener les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 à réfléchir sur les thèmes*socio=rien de la réforme*socio=uv32, pour qu'ils puissent en parler et en débattre, entre eux et avec leurs élus*socio=ac9. Les chapitres*socio=rien précédents ont décrit le système*socio=rien actuel*socio=te3 et expliqué pourquoi il ne répond plus aux besoins*socio=uv14 d'aujourd'hui. Il est maintenant bien établi qu'il nous faut procéder à une réforme*socio=uv32 en profondeur*socio=rien de nos programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 afin d'en faire des mécanismes*socio=rien qui aident les gens*socio=ac28 à trouver du travail*socio=ec4 et à le conserver, et qui protègent les *socio=rien éléments vulnérables *socio=nil de la société*socio=ac22. Ce document*socio=rien de travail*socio=ec4 n'est certes pas une ébauche de politique*socio=et0a gouvernementale*socio=ac19, mais il décrit de *socio=rien nouvelles orientations possibles.*socio=nil Notre*socio=nil but *socio=nil est de dépasser le stade*socio=rien des débats*socio=et9 sur le montant*socio=rien de nos dépenses*socio=et3, pour en arriver à une étude*socio=rien des *socio=rien résultats tangibles *socio=nil que nous attendons de notre système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 au Canada*socio=te10, aujourd'_hui*socio=te2 et demain*socio=te4. Il ne s'agit pas tellement de mesurer la quantité*socio=rien de services*socio=et6 que nous offrons, mais plutôt de voir si nous offrons les services*socio=et6 qu'il faut. *{ pagination originale du document: page 94} Pour ce faire, le *socio=rien présent document *socio=nil ébauche un système*socio=rien visant à aider activement les gens*socio=ac28 dans le besoin*socio=uv14 à se donner de *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil et à devenir*socio=rien autosuffisants*socio=uv4. Aux personnes*socio=ac28 en mesure*socio=rien de tirer profit*socio=rien de cette occasion*socio=rien qui leur est offerte*socio=rien, le système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 devrait offrir les moyens*socio=rien d'acquérir le soutien*socio=et6, les conseils*socio=rien et les compétences*socio=uv29 nécessaires*socio=rien à leur autonomie*socio=uv4. Le *socio=rien meilleur système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 *socio=nil est comme une *socio=rien bonne clinique médicale*socio=et6:*socio=nil *socio=nil on y remédie à ce qui ne va pas chez le client*socio=ac12, on lui donne des conseils*socio=rien de prévention*socio=rien et on le renvoie à ses occupations*socio=rien. Le document*socio=rien de travail*socio=ec4 soutient que pour avoir demain*socio=te4 un système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6 qui ouvre réellement des possibilités*socio=rien et le chemin*socio=rien de l'autonomie*socio=uv4, nous devons mettre l'accent*socio=rien sur trois éléments*socio=rien principaux - l'emploi*socio=ec4, l'acquisition*socio=rien du savoir*socio=rien et la sécurité*socio=uv21 . Tout au long*socio=rien du *socio=rien présent document,*socio=nil *socio=nil nous exposons clairement les genres*socio=rien de changements*socio=uv32 qui, à notre avis*socio=rien, sont propres*socio=rien à améliorer nos services*socio=et6 d'emploi*socio=ec4, notre système*socio=rien d'apprentissage*socio=ec4 et nos programmes*socio=et0a de sécurité*socio=et6 afin de les orienter plus efficacement vers leur objectif*socio=uv31, qui est d'aider les gens*socio=ac28 à trouver la satisfaction*socio=rien et la dignité*socio=uv25 du travail*socio=uv23. Comment accomplir ces réformes*socio=uv32. Le *socio=rien présent document *socio=nil ouvre la première étape*socio=rien de la réforme*socio=uv32: une discussion*socio=et9 et un dialogue*socio=uv17 sur les changements*socio=uv32 que nous devons apporter à notre système*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6, sur les interventions*socio=et2 prioritaires*socio=rien et sur la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de dépenser l'argent*socio=ec0 que nous investissons dans le système*socio=rien. Quelles questions*socio=rien devrions-nous aborder en premier*socio=rien, quelles questions*socio=rien peuvent attendre que nous disposions de plus de ressources*socio=ec1 et lesquelles devraient faire l'objet*socio=rien d'essais*socio=rien et de projets-pilotes avant le lancement*socio=rien d'initiatives*socio=rien sur une plus *socio=rien grande échelle?*socio=nil *socio=nil Pour aider au débat*socio=et9, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 va publier une série de documents*socio=rien techniques*socio=ec5 supplémentaires*socio=rien au cours*socio=rien des deux mois*socio=rien qui suivront la diffusion*socio=et8 du *socio=rien présent document de*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil Les*socio=nil grandes questions *socio=nil soulevées dans ce document*socio=rien influencent le cours*socio=rien de la vie*socio=rien de tous les hommes*socio=ac26 et de toutes les femmes*socio=ac26 du Canada*socio=te10. Au cours*socio=rien des prochains mois*socio=rien, le *socio=rien Comité permanent de*socio=nil développement*socio=uv32 des*socio=nil ressources_humaines*socio=ac2 *socio=nil de la chambre_des_communes*socio=ac19 tiendra des audiences*socio=et8 étendues afin de discuter de la réforme*socio=uv32, offrant ainsi aux Canadiens*socio=ac23 et aux Canadiennes*socio=ac23 un forum*socio=et8 où livrer leurs réflexions*socio=rien. Nous invitons la participation*socio=uv17 de tous: patrons*socio=ac1 et syndicats*socio=ac7, universitaires*socio=et6, organisations*socio=ac18 autochtones*socio=ac23, groupes*socio=ac18 représentant*socio=rien les intérêts*socio=rien des femmes*socio=ac26, organismes*socio=ac20 de personnes*socio=ac28 handicapées*socio=ac24, groupes*socio=ac18 de bénévoles*socio=rien et organisations*socio=ac20 communautaires*socio=ac22. Tous sont invités à assumer une part*socio=rien de responsabilité*socio=uv28 dans la réforme*socio=uv32. Le *socio=rien Comité permanent *socio=nil servira de principal point*socio=rien de convergence*socio=rien des témoignages*socio=rien et des réactions*socio=rien, mais le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 s'attend à ce que de nombreux*socio=rien groupes*socio=ac18 locaux*socio=te5 organisent leurs *socio=rien propres activités et*socio=nil débats*socio=et9 *socio=nil sur ces questions*socio=rien et sur les possibilités*socio=rien de réforme*socio=uv32 de la sécurité_sociale*socio=et6. *{ pagination originale du document: page 95} Tous les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 auront également l'occasion*socio=rien de donner leur opinion*socio=rien à *socio=rien titre personnel.*socio=nil *socio=nil Nous publierons un document*socio=rien de travail*socio=ec4 "grand*socio=rien public*socio=et8" afin d'aider les gens*socio=ac28 à bien saisir les questions*socio=rien et à faire parvenir leurs commentaires*socio=rien, qui seront étudiés par le ministre*socio=ac9 du Développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 et par le *socio=rien Comité permanent.*socio=nil Le*socio=nil rapport du*socio=nil Comité permanent *socio=nil de la chambre_des_communes*socio=ac19 fera la synthèse*socio=rien des conclusions*socio=rien de ce vaste*socio=rien dialogue*socio=uv17. A la suite*socio=rien d'autres discussions*socio=et9 publiques*socio=et8 en vue*socio=rien d'en arriver à un consensus*socio=uv17 et de négociations*socio=et9 avec les provinces*socio=te7, le gouvernement*socio=ac19 présentera au Parlement*socio=ac19 un projet_de_loi*socio=et7 visant à entamer le processus*socio=rien de réforme*socio=uv32. Ainsi seront jetées les bases*socio=rien d'un *socio=rien nouveau système de*socio=nil sécurité_sociale*socio=et6 *socio=nil sur lequel les Canadiens*socio=ac23 et les Canadiennes*socio=ac23 pourront s'appuyer avec confiance*socio=rien pour entrer dans le vingt_et_unième_siècle*socio=te4.