*{ Le Québec et l'interdépendance : le monde pour horizon (Rapport Ciaccia, 1991) } Avant-propos*socio=rien du ministre*socio=ac9. La fin*socio=rien du xxe_siècle*socio=te3 passera sans doute*socio=rien à l'Histoire*socio=te1 comme une époque*socio=rien marquée par l'ampleur*socio=rien et la profondeur*socio=rien des transformations*socio=uv32 qui se sont produites*socio=rien et se produisent encore partout dans le monde*socio=te9. Grâce*socio=rien aux moyens*socio=rien de communication*socio=et8 modernes*socio=te3, des personnes*socio=ac28 de plus en plus nombreuses*socio=rien sont sensibilisées quotidiennement aux luttes*socio=et9, aux drames*socio=et9 et aux espoirs*socio=uv30 des peuples*socio=ac22 de la terre*socio=te9. Elles réalisent ainsi que leur sort*socio=rien est lié à celui des autres, et ce dans tous les domaines*socio=rien d'activité*socio=rien. La chute*socio=rien du Mur_de_berlin*socio=te1, par exemple*socio=rien, aura non seulement retenu*socio=rien l'attention*socio=rien internationale*socio=te9 pendant quelques semaines*socio=rien, mais elle aura produit*socio=rien une onde*socio=rien de choc*socio=rien dont l'effet*socio=rien se répercute encore aujourd'hui sur les cinq*socio=rien continents*socio=te9. De la Guerre_froide*socio=te1 aux bouleversements*socio=et9 récents*socio=rien en Union_soviétique*socio=te10, en passant par la crise*socio=et9 du pétrole*socio=ec1 et de celle l'endettement*socio=et3 des pays*socio=te8 en développement*socio=uv32, le monde*socio=te9 est entré dans une ère*socio=rien d'interdépendance*socio=uv17 généralisée. Plus personne*socio=rien aujourd'hui ne peut espérer établir des *socio=rien relations durables et*socio=nil enrichissantes *socio=nil de la même manière*socio=rien qu'il y a trente ou quarante ans*socio=te2. Le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, social*socio=ac22 et culturel*socio=et8 d'une société*socio=ac22 doit désormais être*socio=rien assuré en tenant compte*socio=rien des intérêts*socio=rien et des prises de position*socio=rien de la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. Depuis la révolution_tranquille*socio=te1, le Québec*socio=te10 a déployé des efforts*socio=uv23 considérables*socio=rien pour assurer la modernisation*socio=uv32 de ses structures*socio=rien économiques*socio=ec0, sociales*socio=ac22 et culturelles*socio=et8, en faisant largement appel*socio=rien aux idées*socio=rien et aux ressources*socio=ec1 de l'extérieur*socio=te9: A l'aube*socio=rien du 20 ième siècle*socio=te3, il est bien préparé pour relever les nouveaux*socio=rien défis*socio=et9 qui découlent de la mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 et de l'internationalisation*socio=ec6 de l'action*socio=rien des gouvernements*socio=ac19. Ces phénomènes*socio=rien nous offrent l'opportunité*socio=rien d'identifier des objectifs*socio=rien et de proposer des orientations*socio=uv31 qui demandent*socio=rien la collaboration*socio=uv17 de tous les Québécois*socio=ac23. VIII Les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 peuvent ainsi contribuer à l'élaboration*socio=rien d'une approche plus ouverte et plus dynamique*socio=rien des rapports*socio=rien entre les individus*socio=ac28 et les différentes*socio=rien communautés*socio=ac24 au Québec*socio=te10 même. Le monde*socio=te9 est engagé dans des changements*socio=uv32 dont l'importance*socio=rien est sans précédent et dont les effets*socio=rien se font sentir partout. Pour participer à cette évolution*socio=uv32, le Québec*socio=te10 doit définir ses intérêts*socio=rien en fonction*socio=rien des *socio=rien grandes tendances internationales*socio=te9.*socio=nil *socio=nil Devant les exigences*socio=rien accrues de la concurrence*socio=ec3, il doit mobiliser ses forces*socio=rien, dépasser le court_terme*socio=rien dans le choix*socio=rien de ses priorités*socio=rien et développer un véritable*socio=rien partenariat*socio=uv17 avec ses interlocuteurs*socio=ac28 étrangers*socio=te9. Cette ambition*socio=rien ne peut être*socio=rien seulement celle du gouvernement*socio=ac19. Ce doit aussi être*socio=rien celle des entrepreneurs*socio=ac0 et des universitaires*socio=ac28, des artistes*socio=ac28 et des jeunes*socio=ac25, des communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 comme des institutions*socio=ac19 sociales*socio=ac22. Avec la présente*socio=rien politique*socio=et0a, le gouvernement*socio=ac19 espère favoriser une prise*socio=rien de conscience*socio=rien plus large des enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9 et une participation*socio=uv17 accrue de l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 aux *socio=rien diverses activités,*socio=nil au*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil comme à l'étranger*socio=te9 qui permettent d'intensifier et de mieux cibler nos échanges*socio=ec3 avec le reste*socio=rien du monde*socio=te9. La publication*socio=rien de cette politique*socio=et0a dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te3 au Canada*socio=te10 témoigne de la détermination*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 de continuer à agir pour relever les défis*socio=et9 d'un monde*socio=te9 qui ne vit pas seulement au rythme*socio=rien de nos *socio=rien débats internes.*socio=nil *socio=nil En distinguant les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 de la politique*socio=et0a étrangère*socio=te9 et en choisissant une approche centrée sur les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10, on s'est donné des assises*socio=rien qui ne sont guère susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien mises en cause*socio=rien. En effet*socio=rien, dans un *socio=rien contexte moderne,*socio=nil aucun*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil ne saurait exercer ses responsabilités*socio=uv28 internes*socio=rien de façon*socio=rien efficace*socio=uv29 sans prendre en compte*socio=rien la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 et sans agir dans ce cadre*socio=rien, selon ses moyens*socio=rien. L'émergence*socio=rien d'un monde*socio=te9 multipolaire*socio=ec6, la *socio=rien croissance phénoménale du*socio=nil commerce*socio=ec3 *socio=nil et des échanges*socio=ec3 qui, dans tous les domaines*socio=rien, prennent une dimension*socio=rien mondiale*socio=te9, les défis*socio=et9 que posent la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a et la santé*socio=et6, la diffusion*socio=et8 toujours plus étendue des produits*socio=ec1 culturels*socio=et8, la modification*socio=uv32 des réseaux*socio=rien d'échanges*socio=ec3, voilà autant de questions*socio=rien qui évoluent rapidement. Ces phénomènes*socio=rien offrent toutefois des *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil et doivent nous stimuler et nous inciter à puiser dans nos ressources*socio=ec1 pour choisir, tous ensemble*socio=rien et dès aujourd'hui, la voie*socio=rien de l'excellence*socio=uv29. Gérer cette interdépendance*socio=uv17 croissante*socio=rien constitue un défi*socio=et9 des plus stimulants. Pour le Québec*socio=te10, cela est particulièrement vrai dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 qui représente des enjeux*socio=et9 vitaux*socio=rien pour son devenir*socio=te4: L'avenir*socio=te4 du français*socio=et11 dépend en effet*socio=rien non seulement du nombre*socio=rien de personnes*socio=ac28 qui parlent cette langue*socio=rien à travers*socio=rien le monde*socio=te9, mais surtout de leur capacité*socio=rien d'en faire une langue*socio=et11 de création*socio=et8 et de diffusion*socio=et8 notamment dans les secteurs*socio=rien stratégiques*socio=uv31 que sont la science*socio=ec5, la technologie*socio=ec5 et en particulier*socio=rien celle de l'information*socio=et8, des communications*socio=et8 et de la culture*socio=et8. Voilà pourquoi le Québec*socio=te10 attache une si *socio=rien haute priorité au*socio=nil développement*socio=uv32 des*socio=nil institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 multilatérales*socio=uv17 *socio=nil dont il est membre*socio=ac10 à *socio=rien part entière,*socio=nil *socio=nil et qu'il souhaite voir davantage de Québécois*socio=ac23 s'intéresser et participer aux *socio=rien projets mobilisateurs *socio=nil conçus pour répondre aux principaux défis*socio=et9 communs*socio=uv17 au sein*socio=rien de *socio=rien véritables réseaux.*socio=nil *socio=nil IX Ce qui est vrai dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 l'est également, sous des *socio=rien formes diverses,*socio=nil *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien des relations*socio=rien internationales*socio=te9. Les enjeux*socio=et9 sont de taille, les opportunités*socio=rien sont nombreuses*socio=rien, les *socio=rien actions stimulantes.*socio=nil Nos*socio=nil rapports *socio=nil avec les États-unis*socio=te10, avec l'Europe*socio=te10, l'Asie*socio=te10, l'Amérique_latine*socio=te10 ou l'Afrique*socio=te10 ne peuvent *socio=rien être épisodiques ou*socio=nil ponctuels:*socio=nil notre développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1,*socio=nil notre potentiel*socio=nil scientifique*socio=ec5,*socio=nil notre dynamisme culturel*socio=et8 comme*socio=nil notre développement*socio=uv32 social*socio=ac22 *socio=nil sont liés à *socio=rien notre capacité *socio=nil de nouer avec ces pays*socio=te8 des alliances*socio=et9, d'assurer des collaborations*socio=uv17, d'offrir des conditions*socio=rien d'échanges*socio=ec3 où chacun trouve son avantage*socio=rien. On peut aussi penser à nos relations*socio=rien avec certains pays*socio=te8 où nos échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0, sociaux*socio=ac22 et culturels*socio=et8 participent aussi à la consolidation*socio=rien des institutions*socio=ac19 démocratiques*socio=uv10; aux échanges*socio=ec3 d'artistes*socio=ac28 ou de chercheurs*socio=ac28 qui leur permettent de participer aux courants*socio=rien les plus novateurs*socio=uv3 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9; aux échanges*socio=ec3 interuniversitaires*socio=et6 qui donnent la chance*socio=rien aux jeunes*socio=ac25 d'approfondir leurs connaissances*socio=rien, de créer des réseaux*socio=rien d'échanges*socio=ec3, de connaître et d'apprécier des cultures*socio=et8 étrangères*socio=te9. Pour connaître du succès*socio=rien sur une scène*socio=rien internationale*socio=te9 où la concurrence*socio=ec3 est de plus en plus vive dans tous les domaines*socio=rien, le Québec*socio=te10 doit savoir tirer avantage*socio=rien de ses forces*socio=rien. A cet égard*socio=rien, nous sommes convaincus que la première force*socio=rien du Québec*socio=te10 est sa population*socio=ac22. Combien d'autres endroits*socio=rien au monde*socio=te9 peuvent bénéficier d une culture*socio=et8, au sens*socio=rien large du terme*socio=rien, à la fois*socio=rien profondément nord-américaine*socio=ac23 et associée*socio=rien à l'Europe*socio=te10 ? Où francophones*socio=ac27 et anglophones*socio=ac27 sont appelés à travailler ensemble*socio=rien quotidiennement ? Où des communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 provenant des quatre coins*socio=rien de la terre*socio=te9 participent à l'enrichissement*socio=rien culturel*socio=et8 et socio-économique*socio=et6 de leur société*socio=ac22 d'accueil*socio=uv17 ? Cette rencontre de plusieurs cultures*socio=et8, qui fait du Québec*socio=te10 un *socio=rien endroit unique,*socio=nil doit*socio=nil être *socio=nil mise à contribution*socio=rien pour relever le défi*socio=et9 de l'ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9. Elle constitue un *socio=rien atout exceptionnel *socio=nil favorisant la participation*socio=uv17 du Québec*socio=te10 aux courants*socio=rien internationaux*socio=te9 les plus dynamiques*socio=rien. Il n'en tient qu'à nous d'en prendre davantage conscience*socio=rien et de mieux savoir intégrer cette dimension*socio=rien dans nos activités*socio=rien internationales*socio=te9. C'est pour participer pleinement à ces transformations*socio=uv32 à un moment*socio=rien où la dynamique*socio=rien internationale*socio=te9 s'accélère que le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 a voulu présenter une politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Cette politique*socio=et0a présente*socio=rien le fruit*socio=rien d'une réflexion*socio=rien sur les grands*socio=rien enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9. Elle propose une vision*socio=rien d'avenir*socio=te4 où tous ont un rôle*socio=rien à tenir et une contribution*socio=rien à apporter Elle nourrit l'ambition*socio=rien de rechercher*socio=rien dans l'ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9 les moyens*socio=rien de faire du Québec*socio=te10 un acteur*socio=ac0 moderne*socio=uv3, dynamique*socio=rien, à la pointe du progrès*socio=uv32 économique*socio=ec0 et socio-culturel*socio=et6. Elle veut enfin susciter une volonté*socio=rien partagée d'assurer le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 de demain*socio=te4 dans un contexte*socio=rien d'interdépendance*socio=uv17 généralisée, en prenant le monde*socio=te9 pour horizon*socio=rien. En terminant, j'aimerais remercier ceux et celles qui ont participé à l'élaboration*socio=rien de cette politique*socio=et0a. X La collaboration*socio=uv17 empressée que nous ont apportée des représentants*socio=ac9 de divers milieux*socio=rien publics*socio=et2 et privés*socio=et2, et d'une façon*socio=rien toute particulière*socio=rien les membres*socio=ac10 de mon comité*socio=ac19 consultatif*socio=rien ont permis*socio=rien d'enrichir la réflexion*socio=rien et de rendre de plus en plus évidente*socio=rien la nécessité*socio=rien de conjuguer les efforts*socio=uv23 autour d'objectifs*socio=rien communs*socio=uv17: c'est l'un des *socio=rien acquis précieux *socio=nil de la politique*socio=et0. Cette collaboration*socio=uv17 m'a convaincu que *socio=rien notre réussite commune *socio=nil passe par le renforcement*socio=rien de la concertation*socio=uv17 suivie pour faire des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 l'un des leviers*socio=rien les plus importants*socio=rien pour le développement*socio=uv32 et le rayonnement*socio=et8 du Québec*socio=te10. Je suis déterminé à y consacrer; avec tous les Québécois*socio=ac23, mes meilleurs*socio=rien efforts*socio=uv23. 1- Introduction*socio=rien. Aux quatre coins*socio=rien du globe*socio=te9, des personnes*socio=ac28 de plus en plus nombreuses*socio=rien prennent conscience*socio=rien des enjeux*socio=et9 planétaires*socio=te9. Les valeurs*socio=uv0 démocratiques*socio=uv10 et l'affirmation*socio=rien des droits*socio=uv8 de la personne*socio=ac28 se révèlent pour un *socio=rien nombre croissant de*socio=nil peuples*socio=ac22 *socio=nil l'un des ferments*socio=rien les plus puissants*socio=rien d'évolution*socio=uv3 et le fondement*socio=rien de leur progrès*socio=uv3. En même temps*socio=rien, le péril*socio=rien nucléaire*socio=ec5, la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a ou la disparité*socio=uv7 inacceptable*socio=rien des conditions_de_vie*socio=uv14a, pour ne prendre que ces exemples*socio=rien, représentent des enjeux*socio=et9 qui concernent chaque société*socio=ac22. Les *socio=rien événements récents *socio=nil illustrent de *socio=rien façon éloquente *socio=nil le fait que partout à travers*socio=rien le monde*socio=te9, le développement*socio=uv32 d'une société*socio=ac22 est conditionné*socio=rien, à divers degrés*socio=rien, par la conjoncture*socio=et9 mondiale*socio=te9, par l'opinion_publique*socio=et8 internationale*socio=te9, par les prises de position*socio=rien et par les décisions*socio=rien des divers membres*socio=ac10 de la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. Sous l'effet*socio=rien conjugué du développement*socio=uv32 des moyens*socio=rien de communication*socio=et8, de l'évolution*socio=uv32 de la technique*socio=ec5 et de la libéralisation*socio=ec2 des échanges*socio=ec3, le monde*socio=te9 est entré dans une phase*socio=rien de mutation*socio=uv32 profonde*socio=rien. On commence à peine à mesurer*socio=rien l'ampleur*socio=rien des conséquences*socio=rien que les transformations*socio=uv32 de la scène*socio=rien internationale*socio=te9 vont entraîner dans tous les domaines*socio=rien d'activité*socio=rien. Le domaine*socio=rien de l'économie*socio=ec0 est un foyer*socio=rien particulièrement névralgique*socio=rien dans cette évolution*socio=uv32. Les transformations*socio=uv32 dans ce domaine*socio=rien sont largement responsables*socio=rien de celles qui ont affecté les autres domaines*socio=rien de l'activité*socio=rien humaine*socio=rien. Le volume*socio=rien des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 a connu une croissance*socio=rien rapide et continue*socio=rien, en même temps*socio=rien que leur contenu se diversifiait et que leur *socio=rien extension géographique *socio=nil ne connaissait pratiquement plus de frontière*socio=te9. Avec le développement*socio=uv32 accéléré de la technique*socio=ec5 et l'ouverture*socio=ec6 des frontières*socio=te9, on a vu se développer de grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 qui ont réussi à réunir les ressources*socio=ec1 financières*socio=ec0 et industrielles*socio=ec1 requises*socio=rien pour occuper des marchés*socio=ec3 devenus mondiaux*socio=te9; ce faisant, elles ont modifié non seulement la notion*socio=rien de propriété*socio=uv9 nationale*socio=te8 des entreprises*socio=ac6, mais également le système*socio=rien de production*socio=ec1 et celui du commerce*socio=ec3 international*socio=te9. Dans le passé*socio=rien, l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9 a eu tendance*socio=rien à se structurer autour d'un *socio=rien pôle dominant *socio=nil qui réussissait à exercer une suprématie*socio=uv19 réelle*socio=rien. Désormais, et pour l'avenir*socio=te4 prévisible*socio=rien, aucun pays*socio=te8 ne pourra prétendre exercer ce rôle*socio=rien. Sur le plan*socio=rien géopolitique*socio=et0, les changements*socio=uv32 ne sont pas moins considérables*socio=rien. Depuis la Seconde_guerre_mondiale*socio=te1, le système*socio=rien international*socio=te9 était polarisé autour de deux superpuissances*socio=te8. Au sein*socio=rien des blocs*socio=ec6 constitués autour de chacune d'elles, stratégie*socio=uv31, économie*socio=ec0 et politique*socio=et0 s'étaient confondues. Cet ordre*socio=uv18 se défait sous nos yeux*socio=rien. Du côté*socio=rien occidental*socio=ac23, la montée en puissance*socio=uv19a du Japon*socio=te10 et de l'Europe*socio=te10 a affecté le rôle*socio=rien des États-unis*socio=te10; à l'Est*socio=te10, la démocratisation*socio=uv10 des pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 orientale*socio=te10 et la réunification*socio=et9 de l'Allemagne*socio=te10 ont entraîné la disparition*socio=rien du Pacte_de_varsovie*socio=te1 et considérablement altéré l'emprise*socio=rien de l'URSS*socio=te10. En s'estompant, le clivage*socio=et9 Est-ouest ne fait pas disparaître les tensions*socio=et9 et la compétition*socio=uv29. Dans le nouvel ordre*socio=uv18 mondial*socio=te9 qui se prépare, aucune puissance*socio=rien ne semble être*socio=rien en mesure*socio=rien d'ordonner les événements*socio=rien mondiaux*socio=te9. 2- Il n'est donc pas surprenant*socio=rien de voir les leaders*socio=ac9 mondiaux*socio=te9 rechercher*socio=rien les nouvelles*socio=rien balises qui les aideront*socio=rien à naviguer dans ce contexte*socio=rien d'incertitude*socio=rien. L'évolution*socio=uv32 est sans doute*socio=rien plus facilement mesurable*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'économie*socio=ec0; elle n'en est pas moins réelle*socio=rien dans les autres champs*socio=rien d'activité*socio=rien où les échanges*socio=ec3 sont de plus en plus importants*socio=rien. Qu'il s'agisse des télécommunications*socio=et8 instantanées à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=te9, de l'augmentation*socio=rien du tourisme*socio=ec1 mondial*socio=te9 ou de la diffusion*socio=et8 internationale*socio=te9 des productions*socio=rien culturelles*socio=et8, les occasions*socio=rien d'échanges*socio=ec3 se sont développées de *socio=rien façon spectaculaire *socio=nil depuis quelques décennies*socio=te3. La création*socio=rien de nombreuses*socio=rien organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9, gouvernementales*socio=ac19 et non gouvernementales*socio=ac19 a aussi permis*socio=rien une *socio=rien meilleure connaissance des*socio=nil réalités internationales*socio=te9,*socio=nil des*socio=nil problèmes et*socio=nil défis*socio=et9 *socio=nil qu'elles posent, et ce dans des domaines*socio=rien aussi divers que l'éducation*socio=et6, l'environnement*socio=et6a, la santé*socio=et6 ou le droit*socio=uv8 international*socio=te9, pour ne nommer que ceux-là. Ces transformations*socio=uv32 sont importantes*socio=rien et ont des effets*socio=rien dans plusieurs secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien. Ainsi, par exemple*socio=rien, les enjeux*socio=et9 de la recherche*socio=ec5 et le niveau*socio=rien des ressources*socio=ec1 requises*socio=rien nécessitent une coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9 dont des exemples*socio=rien nous sont fournis par les grands*socio=rien programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 ou encore par la collaboration*socio=uv17 vers laquelle semblent se diriger les pays*socio=te8 les plus avancés. L'environnement*socio=et6a présente*socio=rien des défis*socio=et9 nouveaux*socio=rien d'une telle complexité*socio=rien et d'une telle ampleur*socio=rien que ce n'est qu'avec des efforts*socio=uv23 conjugués*socio=rien, notamment au sein*socio=rien de forums*socio=et8 internationaux*socio=te9, qu'on pourra apporter les réponses*socio=rien réglementaires*socio=et7 et technologiques*socio=ec5 requises*socio=rien. La concurrence*socio=ec3 entre les médias*socio=et8 pour accroître leur part*socio=rien de marché*socio=ec3 suscite la formation*socio=rien de *socio=rien grands groupes de*socio=nil presse*socio=et8,*socio=nil de*socio=nil communication*socio=et8 *socio=nil et de publicité*socio=et8. Même dans le domaine*socio=rien culturel*socio=et8, si étroitement lié à la création*socio=et8 individuelle*socio=rien, la généralisation*socio=rien de l'audiovisuel*socio=ec1 entraîne le développement*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 de production*socio=et8 et de diffusion*socio=et8 dont plusieurs acquièrent rapidement un caractère*socio=rien transnational*socio=te9. A bien des égards*socio=rien, dans les sociétés*socio=ac22 industrialisées*socio=ec2 notamment, on en est arrivé à vivre*socio=rien quotidiennement dans un univers*socio=rien qui se construit désormais dans des réseaux*socio=rien d'interrelations*socio=uv17 constantes*socio=rien avec l'extérieur*socio=te9. Des phénomènes*socio=rien d'une telle importance*socio=rien et d'une telle ampleur*socio=rien comportent pour toutes les sociétés*socio=ac22, grandes*socio=rien ou petites*socio=rien, des *socio=rien conséquences incontournables.*socio=nil *socio=nil Aucune ne peut prétendre désormais se développer en vase clos. L'ouverture*socio=ec6 au monde*socio=te9 est indispensable*socio=rien. Elle conduit chaque société*socio=ac22 à situer et à déterminer ses politiques*socio=et0a internes*socio=rien en tirant les enseignements*socio=rien de l'évolution*socio=uv32 du contexte*socio=rien international*socio=te9; elle lui offre*socio=rien en même temps*socio=rien la possibilité*socio=rien de contribuer à la promotion*socio=rien de certaines valeurs*socio=uv0, à la diffusion*socio=et8 d'idées*socio=rien nouvelles*socio=rien et au renforcement*socio=rien de certaines institutions*socio=ac19; elle appelle la connaissance*socio=rien plus poussée des autres cultures*socio=et8, le respect*socio=uv25 des différences*socio=rien pour l'établissement*socio=rien de relations*socio=rien internationales*socio=te9 harmonieuses*socio=uv17 et enrichissantes*socio=rien pour tous. Cela est singulièrement vrai pour le Québec*socio=te10 que sa *socio=rien situation géographique,*socio=nil *socio=nil sa taille, son caractère*socio=rien de société*socio=ac22 majoritairement francophone*socio=ac27 et pluraliste*socio=uv0 en Amérique_du_nord*socio=te10, ses besoins*socio=uv14 de développement*socio=uv32 ont constamment poussé à rechercher*socio=rien à l'extérieur*socio=te9 une partie*socio=rien des moyens*socio=rien de conforter son *socio=rien dynamisme propre.*socio=nil État*socio=et0 membre*socio=ac10 *socio=nil de la fédération*socio=et4 canadienne*socio=ac23 et voisin*socio=rien de la plus grande*socio=rien puissance*socio=te8 mondiale*socio=te9, peuplé de 6,8 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac28, le Québec*socio=te10 a engendré une production_intérieure_brute*socio=ec0 (PIB*socio=ec3) de 150 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1990. 3 D'après*socio=rien les données et certaines estimations*socio=rien, près de 50 % de sa production*socio=ec0 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 est exportée, dont un peu moins de la moitié*socio=rien à l'extérieur*socio=te9 du Canada*socio=te10. Certaines de ses entreprises*socio=ac6 les plus importantes*socio=rien réalisent déjà plus de la moitié*socio=rien de leur chiffre d'affaires*socio=ec3 à l'étranger*socio=te9 et l'on peut penser qu'il s'agit d'une voie*socio=rien que plusieurs devront emprunter, y compris en envisageant des acquisitions*socio=rien ou des implantations*socio=rien à l'étranger*socio=te9 qui leur permettront d'y développer leurs activités*socio=rien. Au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années*socio=te3,*socio=nil les*socio=nil investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 directs au*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil se sont élevés à 16,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, ce qui représente 18 % de l'ensemble*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 au Canada*socio=te10. *socio=rien Producteur modeste de*socio=nil nouvelles technologies*socio=ec5,*socio=nil le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil a largement compté sur l'acquisition*socio=rien de celles développées à l'étranger*socio=te9; il est appelé à accroître ses efforts*socio=uv23 de coopération*socio=uv17 pour renforcer son potentiel technologique*socio=ec5 et pouvoir*socio=rien ainsi mieux affronter la compétition*socio=uv29 dans l'avenir*socio=te4. Il doit également compter sur l'apport*socio=rien de l'immigration*socio=et6a pour assurer sa croissance*socio=rien démographique*socio=ac24 et contribuer à son développement*socio=uv32. Il a accueilli 33 000 immigrants*socio=ac24 en 1989 et se propose d'en admettre environ 45 000 en 1991. La vitalité*socio=rien artistique*socio=et8 et la production*socio=ec0 culturelle*socio=et8 du Québec*socio=te10 témoignent d'un *socio=rien dynamisme indéniable.*socio=nil *socio=nil Sur ce plan*socio=rien également, les Québécois*socio=ac23 ont déjà compris que la création*socio=et8 de qualité*socio=rien et le dynamisme*socio=rien de leurs entreprises*socio=ac6 de culture*socio=et8 et de communication*socio=et8 sont indispensables*socio=rien s'ils veulent non seulement réussir sur leur propre*socio=rien territoire*socio=te7, largement ouvert aux artistes*socio=ac28 et aux produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 étrangers*socio=te9, mais également avoir leur place*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9. Ces quelques données suffisent à illustrer l'importance*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 pour les divers aspects*socio=rien du développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. Pratiquement aucune politique*socio=et0a intérieure*socio=rien n'est désormais concevable*socio=rien sans prendre en compte*socio=rien la dimension*socio=rien internationale*socio=te9. Le Québec*socio=te10 s'est donné au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 des assises*socio=rien et des instruments*socio=rien qui lui permettent d'affronter les défis*socio=et9 que présente*socio=rien l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9. Sur le plan*socio=rien économique*socio=ec0, les établissements*socio=ac6 financiers*socio=ec0 ont consolidé leurs assises*socio=rien et, à la faveur*socio=rien des mesures*socio=et0a gouvernementales*socio=ac19 de décloisonnement*socio=rien des services*socio=ec1 financiers*socio=ec0, pourront étendre leur champ*socio=rien d'action*socio=rien et renforcer leur potentiel. Bien que de taille relativement modeste*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9, les institutions*socio=ac6 financières*socio=ec0 québécoises*socio=ac23 sont très dynamiques*socio=rien; la Caisse_de_dépôt_et_placement*socio=ac6a, le Mouvement_coopératif_desjardins*socio=ac6, la Société_générale_de_financement*socio=ac6a et la Société_de_développement_industriel*socio=ac6 témoignent d'une coopération*socio=uv17 étroite*socio=rien entre le secteur_privé*socio=et2 et le secteur_public*socio=et2. La structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 du Québec*socio=te10 s'est développée en se diversifiant. Les industries*socio=ac6 à base*socio=rien de ressources*socio=ec1 occupent une *socio=rien place importante *socio=nil et attirent encore plus de la moitié*socio=rien des investissements*socio=ec0 du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1; certaines, dans le secteur*socio=rien de l'aluminium*socio=ec1 par exemple*socio=rien, ont subi une évolution*socio=uv32 considérable*socio=rien à la faveur*socio=rien de la politique*socio=et0a énergétique*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac19 et de l'action*socio=rien d'Hydro-québec*socio=ac6a. 4 Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, on a vu émerger des entreprises*socio=ac6 importantes*socio=rien dans le matériel*socio=rien de transport*socio=ec1 et dans le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 (les communications*socio=et8, le génie*socio=ec5 et les services*socio=rien informatiques*socio=ec5 notamment). Parmi les 500 plus grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 privées*socio=et2 commerciales*socio=ec3 et industrielles*socio=ec1 oeuvrant au Canada*socio=te10, plus d'une centaine*socio=rien ont leur *socio=rien siège social au*socio=nil Québec*socio=te10.*socio=nil Les*socio=nil entreprises*socio=ac6 *socio=nil considérées comme grandes*socio=rien au Québec*socio=te10 sont toutefois de taille modeste*socio=rien à côté*socio=rien des entreprises*socio=ac6 mondiales*socio=te9. Par ses revenus*socio=ec0 en 1988, une entreprise*socio=rien comme Provigo*socio=ac6, par exemple*socio=rien, se retrouverait près du 75e rang*socio=rien parmi les multinationales*socio=ac6 américaines*socio=ac23, Hydro-québec*socio=ac6a au 108e rang*socio=rien, Domtar*socio=ac6 au 202e et Bombardier*socio=ac6 au 231e. Le sommet*socio=et8 tenu à Montréal*socio=te10 sur le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 en 1988 a donné une *socio=rien nouvelle impulsion aux*socio=nil activités *socio=nil reliées à la recherche-développement*socio=ec5. Les mesures*socio=et0a fiscales*socio=et3 adoptées par le gouvernement*socio=ac19 à cette fin*socio=rien sont les plus généreuses*socio=rien du Canada*socio=te10; le Fonds_de_développement_technologique*socio=ac19 devrait susciter des projets*socio=rien qui permettront d'améliorer la performance*socio=uv29 du Québec*socio=te10 dans ce domaine*socio=rien. On estime*socio=rien actuellement que les exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac23 incorporant des technologies*socio=ec5 avancées ne couvrent que 46 % des importations*socio=ec1 de tels produits*socio=ec1, comparativement à 129 % pour l'Allemagne*socio=te10, 88 % pour la Belgique*socio=te10, 83 % pour les États-unis*socio=te10, 99 % pour la France*socio=te10, 100 % pour le Royaume-uni*socio=te10 et 570 % pour le Japon*socio=te10. La société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 a connu une évolution*socio=uv3 importante*socio=rien depuis la Révolution_tranquille*socio=te1 des années_60*socio=te2. Participant*socio=rien au dynamisme*socio=rien nord-américain*socio=te10, le Québec*socio=te10 a affirmé sa détermination*socio=rien à tenir son rang*socio=rien parmi les sociétés*socio=ac22 les plus avancées, tout en assurant son développement*socio=uv32 en français*socio=et11, qui est la langue*socio=rien de plus de 80 % de sa population*socio=ac22, et en assurant la promotion*socio=rien et le respect*socio=uv25 des droits*socio=uv8 de ses minorités*socio=ac24. L'usage*socio=rien de cette langue*socio=et11, qu'il partage*socio=rien avec plus d'une quarantaine*socio=rien de pays*socio=te8 à travers*socio=rien le monde*socio=te9, lui permet de bénéficier de l'appartenance*socio=uv17 à une communauté*socio=ac22 francophone*socio=ac27 internationale*socio=te9 qu'il contribue d'ailleurs*socio=rien à édifier. Le Québec*socio=te10 compte*socio=rien aussi une importante*socio=rien communauté*socio=ac22 anglophone*socio=ac27. Les *socio=rien nombreuses institutions scientifiques*socio=ec5,*socio=nil universitaires*socio=et6,*socio=nil culturelles*socio=et8 et*socio=nil sociales*socio=et6 de*socio=nil langue anglaise*socio=et11 *socio=nil contribuent à l'essor*socio=uv32 du Québec*socio=te10, à l'enrichissement*socio=rien de son environnement*socio=rien socio-économique*socio=et6 et culturel*socio=et8 et, par leur qualité*socio=rien et leur prestige*socio=et8, au rayonnement*socio=et8 international*socio=te9 du Québec*socio=te10. En outre, par sa présence*socio=rien et son action*socio=rien, cette communauté*socio=ac22 anglophone*socio=ac27 bien enracinée et dynamique*socio=rien constitue un atout*socio=rien pour l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 grâce*socio=rien aux multiples réseaux*socio=rien qu'elle entretient. Traditionnellement ouvert à l'immigration*socio=et6a, le Québec*socio=te10 cherche activement*socio=rien à recruter des immigrants*socio=ac24. C'est ainsi que se sont constituées au fil*socio=rien des ans*socio=rien de nombreuses*socio=rien communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 dont le nombre*socio=rien et l'importance*socio=rien s'accroissent régulièrement. Elles apportent leur richesse*socio=rien culturelle*socio=et8 et leur force*socio=rien de développement*socio=uv32 ainsi que des liens*socio=uv17 qui représentent des *socio=rien atouts précieux *socio=nil pour le développement*socio=uv32 des rapports*socio=rien internationaux*socio=te9 du Québec*socio=te10. Toutes ont leur place*socio=rien et leur contribution*socio=rien, déjà grande*socio=rien, est appelée à prendre de l'ampleur*socio=rien au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4. La société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 compte*socio=rien plusieurs nations*socio=ac22 autochtones*socio=ac23 avec lesquelles le gouvernement*socio=ac19 s'est efforcé de nouer des rapports*socio=rien respectueux*socio=uv25 de leurs droits*socio=uv8, de leur culture*socio=et8 et de leur *socio=rien caractère propre.*socio=nil *socio=nil 5 L'évolution*socio=uv32 a touché d'autres volets*socio=rien de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23. Les universités*socio=et6 ont connu une progression*socio=uv32 considérable*socio=rien et jouissent d'une *socio=rien réputation enviable;*socio=nil le*socio=nil réseau des*socio=nil cégeps*socio=et6 *socio=nil a renforcé les rapports*socio=rien avec l'industrie*socio=ac6 pour la formation*socio=ec4 des techniciens*socio=ac2. Le Québec*socio=te10 s'est doté d'un système*socio=rien de santé*socio=et6 qui compte*socio=rien parmi les plus avancés et les plus performants*socio=uv29. Le Québec*socio=te10 est le lieu*socio=rien d'une effervescence*socio=rien culturelle*socio=et8 qui a permis*socio=rien à ses créateurs*socio=ac28, à ses artistes*socio=ac28 et à ses entreprises*socio=ac6 culturelles*socio=et8 d'opérer d'importantes*socio=rien percées sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. Le Québec*socio=te10 contemporain*socio=te3 se présente*socio=rien ainsi comme une société*socio=ac22 majoritairement francophone*socio=ac27, pluraliste*socio=uv0, profondément respectueuse*socio=uv25 des droits*socio=uv8 de la personne*socio=ac28 et des minorités*socio=ac24, soucieuse*socio=rien d'assurer son développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, social*socio=ac22 et culturel*socio=et8 suivant les standards*socio=rien les plus élevés, en s'appuyant sur des ressources_humaines*socio=ac2 de plus en plus compétentes*socio=uv29 et en cherchant à concilier ses *socio=rien propres intérêts *socio=nil avec ceux de ses divers partenaires*socio=ac0. Son essor*socio=uv32 a reposé en *socio=rien grande partie *socio=nil sur son ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9, grâce*socio=rien à laquelle il peut espérer relever avec succès*socio=rien les défis*socio=et9 des années*socio=te4 qui viennent. L'avenir*socio=te4 du Québec*socio=te10 est étroitement lié à son dynamisme*socio=rien, à sa capacité*socio=rien de se définir constamment par rapport*socio=rien à un monde*socio=te9 en évolution*socio=uv32 rapide, de relever les défis*socio=et9 de l'ouverture*socio=ec6 et d'adapter son action*socio=rien internationale*socio=te9 aux exigences*socio=rien d'un nouveau contexte*socio=rien où l'interdépendance*socio=uv17 devient généralisée. La mondialisation*socio=ec6 entraîne des *socio=rien conséquences importantes *socio=nil pour l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des gouvernements*socio=ac19. En devenant membre*socio=ac10 d'une zone*socio=te6 de libre-échange*socio=ec2 ou d'une union*socio=et9 économique*socio=ec0, un État*socio=ac19 doit accepter des règles*socio=rien du *socio=rien jeu semblables *socio=nil pour les entreprises*socio=ac6 locales*socio=te5 et celles des pays*socio=te8 qui font partie*socio=rien du même regroupement*socio=te6; il accepte la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 avec le risque*socio=uv21 de voir péricliter certains secteurs*socio=ec1 qui ne pourraient la soutenir sur son propre*socio=rien marché*socio=ec3. Il espère en revanche qu'en identifiant ses priorités*socio=rien stratégiques*socio=uv31, en s'appuyant sur ses forces*socio=rien, en conjuguant les efforts*socio=uv23, il pourra compter sur des entreprises*socio=ac6 capables*socio=rien d'agir sur des marchés*socio=ec3 élargis, de constituer de ce fait les vecteurs du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et d'assurer les *socio=rien conditions propices au*socio=nil développement*socio=uv32 social*socio=ac22 et*socio=nil culturel*socio=et8.*socio=nil *socio=nil Pour réussir dans ce nouveau contexte*socio=rien international*socio=te9, il importe de dégager certains objectifs*socio=rien et de coordonner les efforts*socio=uv23 requis*socio=rien pour les atteindre. Par son leadership*socio=uv19a, le gouvernement*socio=ac19 peut favoriser l'émergence*socio=rien d'une vision*socio=rien stratégique*socio=uv31 du développement*socio=uv32 qui tienne compte*socio=rien des exigences*socio=rien externes et concilie les divers intérêts*socio=rien. Il peut également influencer le niveau*socio=rien de compétitivité*socio=uv29, notamment en travaillant, comme l'a fait le gouvernement*socio=ac19 au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, à établir sa fiscalité*socio=et3 à un *socio=rien niveau comparable *socio=nil à celui de ses concurrents*socio=ac0. Il a un *socio=rien rôle capital *socio=nil à jouer dans le développement*socio=uv32 du système*socio=rien d'éducation*socio=et6, des infrastructures*socio=rien et du réseau*socio=rien de communications*socio=et8 et de télécommunications*socio=et8. Il peut décider de se faire le partenaire*socio=ac0 de l'entreprise*socio=ac6 qui est au *socio=rien premier plan *socio=nil de la concurrence*socio=ec3 industrielle*socio=ec1 et commerciale*socio=ec3 et d'en appuyer les efforts*socio=uv23 comme ceux des autres intervenants*socio=ac28 qui devront assurer leur développement*socio=uv32 en se taillant une place*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. 6 Conscient*socio=rien de l'importance*socio=rien de ces nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9, le gouvernement*socio=ac19 a décidé, par une loi*socio=et7 adoptée à l'unanimité*socio=rien par l'Assemblée_nationale*socio=ac19 en novembre*socio=rien 1988, de revoir l'organisation*socio=et12 de ses activités*socio=rien internationales*socio=te9, jusque-là conduites par plusieurs ministères*socio=ac19, et de confier au ministère*socio=rien des Affaires_internationales*socio=rien (MAI*socio=ac19) qu'il créait la responsabilité*socio=uv28 réelle*socio=rien de tous les volets*socio=rien de l'action*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9. La mission*socio=rien de ce ministère*socio=ac19 comporte deux volets*socio=rien. D'une part*socio=rien, il est chargé de suivre l'évolution*socio=uv32 de la réalité*socio=rien internationale*socio=te9, d'en identifier les incidences*socio=rien pour le Québec*socio=te10 et de veiller à ce que cette dimension*socio=rien soit prise*socio=rien en compte*socio=rien dans les diverses*socio=rien politiques*socio=et0a sectorielles*socio=ec1 québécoises*socio=ac23; ce volet*socio=rien de ses responsabilités*socio=uv28 est appelé à prendre une *socio=rien importance croissante.*socio=nil *socio=nil D'autre part*socio=rien, le Ministère*socio=ac19 doit planifier, organiser et diriger l'action*socio=rien à l'étranger*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19, de ses ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 et appuyer celle des divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. Pour remplir ce mandat*socio=rien, le ministre*socio=ac9 est chargé notamment d'élaborer, en collaboration*socio=uv17 avec les autres ministres*socio=ac9 concernés, une politique*socio=et0a en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, de la proposer au gouvernement*socio=ac19 et de s'assurer de sa mise en oeuvre*socio=rien. La préparation*socio=rien de cette politique*socio=et0a a été annoncée dès l'automne*socio=rien 1988 lors de l'adoption*socio=rien de la loi*socio=et7 créant le Ministère*socio=ac19; sa publication*socio=rien répond au souci*socio=rien de fournir un *socio=rien instrument grâce *socio=nil auquel le gouvernement*socio=ac19 et ses partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 pourront adapter leur action*socio=rien internationale*socio=te9 aux *socio=rien nouvelles exigences *socio=nil découlant des transformations*socio=uv32 de la scène*socio=rien internationale*socio=te9. Le *socio=rien présent document présente le*socio=nil résultat des*socio=nil travaux *socio=nil menés au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois.*socio=nil *socio=nil Il comporte quatre parties*socio=rien. La première situe les principaux éléments*socio=rien du cadre*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10: c'est-à-dire l'identification*socio=rien de l'objet*socio=rien et du champ*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, l'approche retenue*socio=rien et les principaux objectifs*socio=rien. La deuxième*socio=rien couvre les domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2: pour chacun d'entre eux, on a cherché, à l'aide*socio=rien de données pertinentes*socio=rien, à situer le Québec*socio=te10 dans le contexte*socio=rien international*socio=te9, à dégager les principaux enjeux*socio=et9 qui se présentent, puis à proposer les orientations*socio=uv31 devant guider son action*socio=rien internationale*socio=te9. La *socio=rien troisième partie précise,*socio=nil en*socio=nil fonction *socio=nil de ses *socio=rien intérêts sectoriels,*socio=nil *socio=nil les axes des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 du Québec*socio=te10 avec ses principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 et ceux de son action*socio=rien multilatérale*socio=uv17, francophone*socio=ac27 notamment; elle traite également des rapports*socio=rien avec les principaux partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 concernés par l'action*socio=rien internationale*socio=te9. Dans la *socio=rien dernière partie,*socio=nil *socio=nil on évoque les moyens*socio=rien envisagés pour traduire progressivement ces orientations*socio=uv31 dans l'action*socio=rien. 9 Première partie*socio=rien. Le cadre*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. La conduite des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 doit s'appuyer sur une perception*socio=rien aussi juste*socio=rien que possible*socio=rien des principaux éléments*socio=rien de l'environnement*socio=rien international*socio=te9 qui conditionnent cette action*socio=rien, des tendances*socio=rien majeures qui s'y dessinent et de leur *socio=rien impact prévisible *socio=nil sur la capacité*socio=rien d'agir dans ce contexte*socio=rien en fonction*socio=rien de ses intérêts*socio=rien. Avec l'élargissement*socio=rien des préoccupations*socio=rien internationales*socio=te9, tous les acteurs*socio=ac28 sont conduits à redéfinir le cadre*socio=rien de leur action*socio=rien à l'étranger*socio=te9, à en préciser le champ*socio=rien, à expliciter les *socio=rien lignes directrices *socio=nil qui l'inspirent, la guident, lui assurent cohérence*socio=rien et efficacité*socio=uv29 et à se fixer des objectifs*socio=rien qui la rendent prévisible*socio=rien pour leurs partenaires*socio=ac0 nationaux*socio=te8 et étrangers*socio=te9. Par ailleurs*socio=rien, le Québec*socio=te10 étant un État*socio=ac19 membre*socio=ac10 de la fédération*socio=et4 canadienne*socio=ac23, il est sans *socio=rien doute utile *socio=nil de préciser dès le départ*socio=rien sa conception*socio=rien de l'objet*socio=rien et du champ*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, qu'il distingue de la politique*socio=et0a étrangère*socio=te9. 11 1 L'objet*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Traditionnellement, la politique*socio=et0a étrangère*socio=te9 a traité*socio=rien de questions*socio=rien telles que l'équilibre*socio=rien stratégique*socio=uv31, la sécurité*socio=uv21 et la défense*socio=et7 qui constituent ses préoccupations*socio=rien principales. Elle cherche à régler les rapports*socio=rien des acteurs*socio=ac28 internationaux*socio=te9 sur la base*socio=rien des principes*socio=rien de droit*socio=uv8 reconnus par tous, plutôt que par l'usage*socio=rien de la force*socio=uv18. Dans la pratique*socio=rien politique*socio=et0 canadienne*socio=ac23 actuelle*socio=te3, ces responsabilités*socio=uv28 de politique*socio=et0a étrangère*socio=te9 sont exercées essentiellement par le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Le *socio=rien cadre formel *socio=nil de la politique*socio=et0a étrangère*socio=te9 a évolué à mesure*socio=rien que la multiplication*socio=rien des pays*socio=te8 et de *socio=rien nouvelles questions *socio=nil conduisait à dépasser le cadre*socio=rien des relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17. Ainsi ont été créées de nombreuses*socio=rien organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 à vocation*socio=rien mondiale*socio=te9 ou régionale*socio=te6. Au-delà de l'évolution*socio=uv32 du *socio=rien cadre formel,*socio=nil *socio=nil toute une série de questions*socio=rien sont devenues à proprement parler des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9: les *socio=rien différents volets *socio=nil de l'économie*socio=ec0, certains aspects*socio=rien de la santé*socio=et6, de l'agriculture*socio=ec1, du tourisme*socio=ec1, de l'aviation*socio=ec1, des transports*socio=ec1, de la recherche*socio=ec5, de la culture*socio=et8, des télécommunications*socio=et8, de l'environnement*socio=et6a et de l'aide*socio=et6 au développement*socio=uv32 en constituent quelques exemples*socio=rien. On peut dire qu'en évoluant, l'objet*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 a débordé le champ*socio=rien classique des affaires*socio=ec3 étrangères*socio=te9, ce qui explique l'apparition*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 de nouveaux*socio=rien acteurs*socio=ac28 publics*socio=et2 qui ne sont pas tous des États*socio=et0 souverains*socio=uv10. C'est ainsi qu'à travers*socio=rien le monde*socio=te9, des provinces*socio=te7 et des régions*socio=te6 ont été appelées à s'adapter au nouvel environnement*socio=rien mondial*socio=te9, à modifier leurs approches et à accroître leur présence*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. Le rôle*socio=rien de plus en plus grand*socio=rien joué par le Québec*socio=te10 - comme par plusieurs autres provinces*socio=te7 canadiennes*socio=ac23 - sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 s'inscrit*socio=rien donc dans une tendance*socio=rien qui s'est accentuée au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. C'est aux affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, ainsi distinguées de la politique*socio=et0a étrangère*socio=te9, que s'intéresse le *socio=rien présent document.*socio=nil Le*socio=nil Gouvernement*socio=ac19 *socio=nil considère, comme l'ont fait tous ses prédécesseurs*socio=rien, notamment depuis 1960, qu'il est parfaitement fondé, dans le système*socio=rien politique*socio=et0 canadien*socio=ac23 actuel*socio=te3, à définir et à mettre en oeuvre*socio=rien une politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 dont l'apport*socio=rien est essentiel*socio=rien au développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. L'évolution*socio=uv32 récente*socio=rien du contexte*socio=rien international*socio=te9. Pour bien situer l'objet*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te3, il faut évoquer dès le départ*socio=rien certaines transformations*socio=uv32 de l'environnement*socio=rien mondial*socio=te9. Même si l'on n'est pas en mesure*socio=rien d'en apprécier toute la portée*socio=rien, on peut identifier deux *socio=rien faits saillants:*socio=nil la*socio=nil mondialisation*socio=ec6 *socio=nil et l'internationalisation*socio=ec6 d'une part*socio=rien, l'émergence*socio=rien d'un monde*socio=te9 multipolaire*socio=ec6 d'autre part*socio=rien. 12 Mondialisation*socio=ec6 et internationalisation*socio=ec6. La libéralisation*socio=ec2 des échanges*socio=ec3, entraînée notamment par les progrès*socio=uv32 techniques*socio=ec5 et par les divers accords*socio=et9 conclus depuis 1948 dans le cadre*socio=rien de l'Accord_général_sur_les_tarifs_douaniers_et_le_commerce*socio=rien (GATT*socio=ac20), constitue un tournant majeur dans les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. En contribuant à l'intensification*socio=rien des échanges*socio=ec3 et à l'ouverture*socio=ec6 des frontières*socio=te9, elle a inscrit*socio=rien les questions*socio=rien économiques*socio=ec0 au coeur*socio=rien des enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9. En favorisant l'accès*socio=uv7 à des marchés*socio=ec3 élargis, elle a permis*socio=rien le développement*socio=uv32 d'entreprises*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 qui sont devenues la force*socio=rien motrice d'un phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 caractérisé par des liens*socio=uv17 croissants*socio=rien et de plus en plus complexes entre consommateurs*socio=ac0, fournisseurs*socio=ac0 et producteurs*socio=ac0 des divers pays*socio=te8. Ce phénomène*socio=rien résulte de l'interaction*socio=rien de plusieurs facteurs*socio=rien: une *socio=rien croissance remarquable du*socio=nil commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9,*socio=nil *socio=nil dont le volume*socio=rien a triplé au cours*socio=rien des vingt dernières*socio=rien années*socio=te3 et dont la valeur*socio=rien a dépassé 4 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien américains*socio=ac23 en 1990; des investissements*socio=ec0 directs*socio=rien internationaux*socio=te9 qui se sont multipliés par huit pendant la même période*socio=rien; la croissance*socio=rien des entreprises*socio=ac6 qui fait une très large place*socio=rien aux fusions et aux acquisitions*socio=rien; le développement*socio=uv32 de marchés*socio=ec3 financiers*socio=ec0 mondiaux*socio=te9 et la constitution*socio=rien de très grandes*socio=rien institutions*socio=ac6 financières*socio=ec0; l'apparition*socio=rien de l'économie*socio=ec0 informationnelle*socio=ec5 qui, grâce*socio=rien au progrès*socio=uv32 des télécommunications*socio=et8, semble destinée*socio=rien à occuper une *socio=rien place centrale et*socio=nil stratégique*socio=uv31 au*socio=nil cours des*socio=nil prochaines décennies*socio=te4.*socio=nil La*socio=nil mondialisation*socio=ec6 *socio=nil a entraîné des transformations*socio=uv32 *socio=rien qualitatives importantes *socio=nil dans les échanges*socio=ec3. Déjà, on ne peut plus mesurer*socio=rien seulement en termes*socio=rien de produits*socio=ec1 exportés la valeur*socio=ec0 que la population_active*socio=ac24 d'un pays*socio=te8 ajoute à l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. Les produits*socio=ec1 englobent des composantes*socio=rien et des services*socio=ec1 provenant de différents*socio=rien pays*socio=te8 comme c'est le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, dans une voiture*socio=ec1 Hyundai assemblée*socio=rien au Québec*socio=te10 et exportée en Corée*socio=te10 ou aux États-unis*socio=te10. Dans l'économie*socio=ec0 qui se mondialise, le succès*socio=rien d'un pays*socio=te8 n'est pas assuré seulement par le fait que les entreprises*socio=ac6 appartiennent à ses ressortissants*socio=ac28; il dépend sans doute*socio=rien beaucoup de sa capacité*socio=rien, grâce*socio=rien notamment à des ressources_humaines*socio=ac2 qualifiées*socio=rien, à un *socio=rien système moderne de*socio=nil transport*socio=ec1 *socio=nil et de télécommunication*socio=et8, de susciter sur son territoire*socio=te7 le développement*socio=uv32 d'entreprises*socio=ac6 oeuvrant dans des secteurs*socio=ec1 qui font appel*socio=rien à des connaissances*socio=rien avancées et permettront à une main-d'_oeuvre*socio=ac2 de plus en plus spécialisée*socio=rien de produire des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 de *socio=rien haute qualité,*socio=nil *socio=nil recherchés dans le monde*socio=te9 entier*socio=rien. La mondialisation*socio=ec6 ne touche pas seulement les entreprises*socio=ac6 financières*socio=ec0 ou manufacturières*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 spécialisés*socio=rien ont connu un essor*socio=uv32 considérable*socio=rien. Celles qui oeuvrent dans le domaine*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 s'inscrivent dans le même courant*socio=rien. On peut noter les *socio=rien acquisitions récentes de*socio=nil grandes_entreprises*socio=ac6 culturelles*socio=et8 américaines*socio=ac23 *socio=nil par des firmes*socio=ac6 japonaises*socio=ac23, l'apparition*socio=rien de consortiums*socio=ac6 dans le secteur*socio=rien des médias*socio=et8, la concurrence*socio=ec3 pour la mise en place*socio=rien de *socio=rien grands réseaux de*socio=nil télévision*socio=et8 en*socio=nil Europe*socio=te10 *socio=nil ou la constitution*socio=rien de grandes*socio=rien agences*socio=ac6 de publicité*socio=et8. Le secteur*socio=ec1 des télécommunications*socio=et8 et des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 semble bien représenter l'un des champs*socio=rien où l'importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 des enjeux*socio=et9 entraîne déjà une concurrence*socio=ec3 très vive entre les principaux acteurs*socio=ac28 internationaux*socio=te9. 13 Ce phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 s'accompagne d'un processus*socio=rien d'internationalisation*socio=ec6 qui conduit les gouvernements*socio=ac19 à définir et à adapter leurs politiques*socio=et0a nationales*socio=te8 en fonction*socio=rien de ce nouvel environnement*socio=rien, d'une part*socio=rien, et à agir, d'autre part*socio=rien, à la fois*socio=rien pour définir les règles*socio=et7 qui encadrent ces échanges*socio=ec3 transfrontaliers et pour développer *socio=rien différentes formes bilatérales*socio=uv17 et*socio=nil multilatérales*socio=uv17 de*socio=nil collaboration*socio=uv17.*socio=nil *socio=nil Tous les pays*socio=te8, en commençant par les pays*socio=te8 industrialisés qui ont tracé la voie*socio=rien, ont ainsi été amenés à changer leur stratégie*socio=uv31. Sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil *socio=nil ils ont dû notamment favoriser la formation*socio=ec4 de ressources_humaines*socio=ac2 capables*socio=rien de répondre aux *socio=rien nouvelles exigences internationales*socio=te9,*socio=nil *socio=nil renforcer leur potentiel de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 et s'assurer que les leviers*socio=rien de leur épanouissement*socio=uv16 culturel*socio=et8 encourageraient une création*socio=et8 de *socio=rien qualité capable *socio=nil de soutenir la concurrence*socio=ec3 étrangère*socio=te9 sur leur propre*socio=rien territoire*socio=te7 et de s'affirmer à l'extérieur*socio=te9. Renonçant à certaines mesures*socio=et0a de protection*socio=uv21 de leur marché*socio=ec3 pour viser plutôt la conquête*socio=rien des marchés*socio=ec3 continentaux*socio=te9 et même mondiaux*socio=te9, ils ont été conduits à favoriser la croissance*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 capables*socio=rien d'oeuvrer dans ce nouveau contexte*socio=rien, ou encore l'implantation*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 dotées des capitaux*socio=ec3, de la technologie*socio=ec5, du savoir-faire*socio=uv29 et des réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9. L'économie*socio=ec0 de ces pays*socio=te8 s'est ainsi liée, pour une partie*socio=rien plus ou moins grande*socio=rien de leur marché*socio=ec3 suivant les cas*socio=rien, aux entreprises*socio=ac6 extérieures*socio=te9. Le progrès*socio=uv32 économique*socio=ec0 d'un pays*socio=te8 ne dépend donc plus seulement des seuls*socio=rien entrepreneurs*socio=ac0 nationaux*socio=te8 ou des gouvernements*socio=ac19; il est lié à la capacité*socio=rien qu'ont ces derniers*socio=rien de s'inscrire avec succès*socio=rien dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9. Le fondement*socio=rien même de la compétition*socio=uv29 a changé, ce qui a entraîné du même coup*socio=rien la modification*socio=uv32 des moyens*socio=rien à prendre pour y faire face*socio=rien. Voilà pourquoi, afin d'assumer leurs responsabilités*socio=uv28 sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac19 *socio=nil sont conduits à consacrer une partie*socio=rien de plus en plus importante*socio=rien de leur action*socio=rien à définir, soit dans le cadre*socio=rien de leurs relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17, soit au sein*socio=rien d'organismes*socio=ac20 multilatéraux*socio=uv17, les règles*socio=et7 qui encadrent les mouvements*socio=rien internationaux*socio=te9 de personnes*socio=ac28, de biens*socio=ec1, de capitaux*socio=ec0 et de services*socio=ec1 et les conditions*socio=rien qui favorisent la collaboration*socio=uv17 requise*socio=rien pour la promotion*socio=rien de leurs intérêts*socio=rien. L'émergence*socio=rien d'un monde*socio=te9 multipolaire*socio=ec6. Aucun déterminisme*socio=rien ne pourrait rendre compte*socio=rien de l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9. C'est la conjonction*socio=rien de facteurs*socio=rien économiques*socio=ec0, géopolitiques*socio=et0 et socio-culturels*socio=et6 qui amène*socio=rien les transformations*socio=uv32 actuelles*socio=te3. La réalité*socio=rien géopolitique*socio=et0 constitue l'assise*socio=rien de l'échiquier*socio=rien international*socio=te9 même si les frontières*socio=te9 comme les distances n'ont plus la même signification*socio=rien. La configuration*socio=rien des rapports*socio=rien internationaux*socio=te9 résulte de la rencontre de plusieurs logiques*socio=uv31. La logique*socio=uv31 des entreprises*socio=ac6. Soumises à la concurrence*socio=ec3, les entreprises*socio=ac6 cherchent à obtenir des gouvernements*socio=ac19 des *socio=rien conditions favorables au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de leur base*socio=rien locale*socio=te5; voulant se donner les moyens*socio=rien d'occuper leur part*socio=rien du marché*socio=ec3 mondial*socio=te9, plusieurs d'entre elles incitent les gouvernements*socio=ac19 à lever les barrières*socio=rien et à adopter des mesures*socio=et0a propres*socio=rien à faciliter les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 qui leur permettront de rentabiliser leurs innovations*socio=uv32, de réaliser des économies*socio=ec0 d'échelle*socio=rien, d'abaisser leurs coûts*socio=ec0 de production*socio=ec1 et de distribution*socio=ec1, ainsi que d'engendrer des profits*socio=ec0. 14 Des logiques*socio=uv31 diverses*socio=rien, fondées sur des bases*socio=rien comme l'histoire*socio=te1, la langue*socio=et11, la culture*socio=et8 ou la religion*socio=uv2, qui définissent des cercles*socio=rien d'appartenance*socio=uv17 et d'action*socio=rien autour d'intérêts*socio=rien spécifiques*socio=rien transcendant les frontières*socio=te9: le Commonwealth*socio=te10, les institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27, celles des pays*socio=te8 arabes*socio=te10 ou celles des pays*socio=te8 islamiques*socio=ac21 en sont des exemples*socio=rien parmi d'autres. La logique*socio=uv31 des gouvernements*socio=ac19. Tout en favorisant pour la plupart*socio=rien cette ouverture*socio=ec6 des frontières*socio=te9 qui comporte des *socio=rien conséquences importantes *socio=nil sur leurs politiques*socio=et0a nationales*socio=te8, ils veulent assurer le développement*socio=uv32 harmonieux*socio=uv17 de leur société*socio=ac22. Ils cherchent à tirer parti*socio=rien de leur situation*socio=rien géopolitique*socio=et0, de leurs caractéristiques socio-culturelles*socio=et6 et de la qualité*socio=rien de leurs ressources_humaines*socio=ac2 pour contracter des alliances*socio=et9 et constituer des ensembles*socio=rien régionaux*socio=te6 qui leur permettront de concilier les intérêts*socio=rien des entreprises*socio=ac6 dans les divers domaines*socio=rien de même que les objectifs*socio=rien généraux de développement*socio=uv32 et la défense*socio=rien de leurs intérêts*socio=rien. On voit ainsi apparaître des ensembles*socio=rien régionaux*socio=te6 plus ou moins intégrés, comme la Communauté_économique_européenne*socio=te10, par exemple*socio=rien, des zones*socio=te6 de libre-échange*socio=ec2 comme celle créée par l'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 entre le Canada*socio=te10 et les États-unis*socio=te10, qui s'étendra bientôt au Mexique*socio=te10. Ces blocs*socio=ec6, en Europe*socio=te10, en Amérique*socio=te10 et en Asie*socio=te10, constituent autant de pôles*socio=rien de développement*socio=uv32 avec lesquels il faut désormais compter. Avec l'éclatement*socio=rien de la bipolarisation*socio=et9 qui a prévalu pendant les cinquante dernières*socio=rien années*socio=te3, le monde*socio=te9 est entré dans la recherche*socio=rien d'un nouvel équilibre*socio=rien entre plusieurs pôles*socio=rien qui vont se définir, de façon*socio=rien variable et mouvante*socio=rien, sous l'influence de ces diverses*socio=rien logiques*socio=uv31, en Amérique*socio=te10, en Europe*socio=te10, en Asie*socio=te10 ou dans les pays*socio=te8 du Sud*socio=te6. Faute de pouvoir*socio=rien prévoir l'aboutissement*socio=rien de cette évolution*socio=uv32, on est au moins fondé à penser que ces pôles*socio=rien ne pourront plus constituer, à la différence*socio=rien des regroupements*socio=rien précédents, des ensembles*socio=rien fermés. Leur force*socio=rien viendra plutôt de leur aptitude*socio=rien à tirer profit*socio=rien de l'ouverture*socio=ec6 généralisée pour occuper la *socio=rien meilleure position possible au*socio=nil milieu *socio=nil d'une concurrence*socio=ec3 où la maîtrise*socio=rien du savoir et de ses applications*socio=rien, de même qu'une organisation*socio=et12 adaptée aux *socio=rien nouvelles exigences internationales*socio=te9,*socio=nil *socio=nil constitueront les premiers atouts*socio=rien. La recherche*socio=rien de ce nouvel équilibre*socio=rien serait compromise si elle ne tenait pas compte*socio=rien des énormes*socio=rien besoins*socio=uv14 des pays*socio=te8 en développement*socio=uv32 et n'arrivait pas à réduire le clivage*socio=et9 Nord-sud en favorisant la prise*socio=rien en *socio=rien main effective *socio=nil de leur développement*socio=uv32 par la population*socio=ac22 de ces pays*socio=te8. C'est de cette façon*socio=rien que la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9, de plus en plus nécessaire*socio=rien, pourra répondre efficacement*socio=uv29 aux besoins*socio=uv14 en tenant compte*socio=rien des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien limitées. La mondialisation*socio=ec6 des marchés*socio=ec3 et l'internationalisation*socio=ec6 de l'action*socio=rien des gouvernements*socio=ac19 présentent des défis*socio=et9 nouveaux*socio=rien. Elles entraînent des conséquences*socio=rien pour les politiques*socio=et0a intérieures*socio=rien que chaque gouvernement*socio=ac19 doit définir dans une perspective*socio=rien stratégique*socio=uv31, en identifiant ses forces*socio=rien et ses faiblesses*socio=rien ainsi que les menaces*socio=rien et les possibilités*socio=rien que présente*socio=rien le contexte*socio=rien international*socio=te9. 15 Elles commandent également une approche stratégique*socio=uv31 de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19 dans la définition*socio=rien de ses intérêts*socio=rien et de ses priorités*socio=rien, comme dans le choix*socio=rien de ses partenaires*socio=ac0 et l'adaptation*socio=uv32 de ses moyens*socio=rien d'action*socio=rien. Le monde*socio=te9 est entré dans une ère*socio=rien d'interdépendance*socio=uv17 généralisée. La vie*socio=rien économique*socio=ec0, culturelle*socio=et8 et sociale*socio=ac22 s'organise aujourd'hui en réseaux*socio=rien et est tributaire*socio=rien d'un large partenariat*socio=uv17 qui déborde les frontières*socio=te9. Pour assurer son développement*socio=uv32, il faut gérer l'interdépendance*socio=uv17 dans une perspective*socio=rien d'ouverture*socio=ec6 et de complémentarité*socio=uv17. Il n'existe pas de modèle unique*socio=rien qui garantirait le *socio=rien succès face *socio=nil à ces nouveaux*socio=rien défis*socio=et9. Puisqu'aucun pays*socio=te8 ne peut être*socio=rien compétitif*socio=uv29 au même degré*socio=rien dans tous les domaines*socio=rien, il doit tirer profit*socio=rien de ses *socio=rien avantages comparatifs.*socio=nil *socio=nil C'est par l'innovation*socio=uv32 et la qualité*socio=rien que les individus*socio=ac28 et les entreprises*socio=ac6 créent sans cesse les conditions*socio=rien permettant aux pays*socio=te8 où ils se trouvent ou s'installent d'améliorer leur position*socio=rien par rapport*socio=rien aux autres. On touche ainsi au *socio=rien facteur critique *socio=nil dans les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de l'avenir*socio=te4. La diffusion*socio=et8 internationale*socio=te9 du savoir constitue le moteur de l'innovation*socio=uv32 et entraîne un remodelage*socio=uv32 de la carte*socio=rien des échanges*socio=ec3. Or, les *socio=rien conditions favorables au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil et à l'utilisation*socio=rien du savoir sont très largement socio-culturelles*socio=et6. Le dynamisme*socio=rien des individus*socio=ac28, comme celui des entreprises*socio=ac6 et celui des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 est alimenté et stimulé par la vitalité*socio=rien socio-culturelle*socio=et6 de la société*socio=ac22. Heureusement*socio=rien, ce n'est pas d'aujourd'hui que le Québec*socio=te10 a compris l'importance*socio=rien de prendre en considération*socio=rien la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans son action*socio=rien. L'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10, État*socio=et0 membre*socio=ac10 de la fédération*socio=et4 canadienne*socio=ac23, est conditionnée en partie*socio=rien par les politiques*socio=et0a et activités*socio=rien internationales*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8; celles-ci, en retour*socio=rien, doivent tenir compte*socio=rien du Québec*socio=te10 et des points*socio=rien de vue*socio=rien de son gouvernement*socio=ac19. En s'appuyant sur des *socio=rien acquis précieux,*socio=nil *socio=nil dans la continuité*socio=rien de l'action*socio=rien passée qui a cherché à répondre constamment aux besoins*socio=uv14 de l'heure*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 veut se donner les moyens*socio=rien, par la présente*socio=rien politique*socio=et0a, d'adapter l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 aux nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9; il choisit, avec réalisme*socio=rien et détermination*socio=rien, d'assurer une *socio=rien partie essentielle du*socio=nil développement*socio=uv32 du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil en prenant le monde*socio=te9 pour horizon*socio=rien. 2 Le champ*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 constituent désormais une composante*socio=rien des divers domaines*socio=rien d'activité*socio=rien relevant de la responsabilité*socio=uv28 du gouvernement*socio=ac19, même si leur impact*socio=rien sur chacun n'est pas le même. Dans le monde*socio=te9 actuel*socio=te3, un gouvernement*socio=ac19 qui ne veillerait pas à gérer cette dimension*socio=rien internationale*socio=te9 verrait largement amputée sa capacité*socio=rien d'exercer ses responsabilités*socio=uv28 avec efficacité*socio=uv29. La conduite des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 exige un cadre*socio=rien adapté aux réalités*socio=rien du Québec*socio=te10, permettant d'articuler les divers volets*socio=rien de son action*socio=rien et d'en organiser l'interaction*socio=rien. Le cadre*socio=rien choisi à cette fin*socio=rien permet de situer, de regrouper et d'ordonner les *socio=rien diverses activités *socio=nil dans sept domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2. 16 Ce *socio=rien cadre opérationnel *socio=nil sert en outre à définir les orientations*socio=uv31, à fixer les objectifs*socio=rien, à établir les priorités*socio=rien et à gérer les activités*socio=rien. Les sept domaines*socio=rien sont les suivants: Économie*socio=ec0; activités*socio=rien internationales*socio=te9 relatives au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, aux investissements*socio=ec0, au commerce*socio=ec3 international*socio=te9 et au tourisme*socio=ec1; Science*socio=ec5 et technologie*socio=ec5; Culture*socio=et8, communications*socio=et8 et langue*socio=et11; Ressources_humaines*socio=ac2; activités*socio=rien reliées à la formation*socio=rien et à l'immigration*socio=et6a; Affaires_sociales*socio=et6 et environnement*socio=et6a; Rayonnement*socio=et8; activités*socio=rien dont la finalité*socio=rien principale est de faire connaître et valoir les réalités*socio=rien du Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9; Relations*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 et institutionnelles*socio=ac19. 3 L'approche adoptée. L'élaboration*socio=rien d'une politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 est particulièrement complexe*socio=rien du fait qu'elle touche de *socio=rien nombreux champs d'*socio=nil intervention*socio=et2 *socio=nil et qu'elle concerne de multiples partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23, canadiens*socio=ac23 et étrangers*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 ne peut ignorer l'aspect*socio=rien institutionnel*socio=ac19 qui conditionne largement sa capacité*socio=rien d'action*socio=rien internationale*socio=te9. L'essentiel*socio=rien c'est que le *socio=rien cadre formel *socio=nil serve à assurer que les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 constituent un instrument*socio=rien majeur et efficace*socio=uv29 du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, culturel*socio=et8, social*socio=ac22 et politique*socio=et0 du Québec*socio=te10. Voilà pourquoi, sans en négliger l'aspect*socio=rien formel*socio=rien, c'est d'abord*socio=rien au contenu des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 qu'il s'intéresse. Ce point*socio=rien de départ*socio=rien conduit à une approche pragmatique*socio=uv31 en deux temps*socio=rien: définir les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10, les concilier avec ceux de ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. On a d'abord*socio=rien cherché à définir les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 en précisant, pour chacun des sept domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2, les données qui permettent de le situer dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9 actuel*socio=te3; à la lumière*socio=rien des constats*socio=rien et en fonction*socio=rien des enjeux*socio=et9 majeurs qui se dégagent de cette analyse, on propose des orientations*socio=uv31 susceptibles*socio=rien d'assurer la synergie*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 des divers intervenants*socio=ac28 autour de quelques objectifs*socio=rien majeurs partagés et d'accroître ainsi l'efficacité*socio=uv29 de leur action*socio=rien. Dans un *socio=rien deuxième temps,*socio=nil *socio=nil on cherche à conjuguer ces intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 avec ceux de ses principaux partenaires*socio=ac0 tant sur la scène*socio=rien canadienne*socio=ac23 que sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9, ainsi qu'avec ceux de la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. Puisque des intervenants*socio=ac28 de plus en plus nombreux*socio=rien participent aux activités*socio=rien internationales*socio=te9, une politique*socio=et0a en la matière*socio=rien n'est pas limitée à l'action*socio=rien du ministère*socio=ac19 chargé de la définir et de la conduire. Voilà pourquoi, en vue*socio=rien de dégager des lignes*socio=rien de convergence*socio=uv17 d'intérêts*socio=rien et de favoriser l'action*socio=rien concertée, l'élaboration*socio=rien de la politique*socio=et0a a donné lieu*socio=rien à la consultation*socio=rien de nombreux*socio=rien intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23. 17 Il faut signaler la collaboration*socio=uv17 de tous ceux et celles qui, sollicités, ont appuyé la volonté*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 de définir son action*socio=rien internationale*socio=te9 en fonction*socio=rien des enjeux*socio=et9 stratégiques*socio=uv31. Le *socio=rien présent document *socio=nil vise à présenter un ensemble*socio=rien intégré de *socio=rien propositions réalistes,*socio=nil *socio=nil prenant en compte*socio=rien les divers volets*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19, de ses ministères*socio=ac19 et de ses organismes*socio=ac20. En même temps*socio=rien, et dans le respect*socio=uv25 du cadre*socio=rien socio-économique*socio=et6 libéral*socio=et1 du Québec*socio=te10, les orientations*socio=uv31 ne sont pas dirigistes*socio=rien; elles veulent plutôt fournir un cadre*socio=rien qui favorisera la participation*socio=uv17 active*socio=rien des divers intervenants*socio=ac28 en tenant compte*socio=rien de l'intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17. Une politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 représente un *socio=rien projet ambitieux.*socio=nil Face *socio=nil à l'ampleur*socio=rien des enjeux*socio=et9 et tenant compte*socio=rien du fait que la conjoncture*socio=et9 internationale*socio=te9 mouvante*socio=rien comporte de *socio=rien nombreux facteurs *socio=nil dont l'évolution*socio=uv32 peut influencer grandement la capacité*socio=rien d'action*socio=rien, il convient à la fois*socio=rien d'engager une action*socio=rien résolue et de reconnaître qu'il faudra composer avec la durée*socio=rien. Voilà pourquoi le résultat*socio=rien de la *socio=rien présente démarche,*socio=nil *socio=nil qui couvre pratiquement l'ensemble*socio=rien du champ*socio=rien des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10, est présenté comme éléments*socio=rien d'une politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Loin de vouloir*socio=rien en réduire la portée*socio=rien, on veut souligner par là que les données, les constats*socio=rien, les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31 devront être*socio=rien actualisés dans le cadre*socio=rien d'un processus*socio=rien continu qui fera appel*socio=rien aux divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23, notamment pour la préparation*socio=rien du plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien. Cette politique*socio=et0a guidera l'affectation*socio=rien progressive*socio=rien de la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil consacrées aux activités*socio=rien internationales*socio=te9 par le gouvernement*socio=ac19, ses ministères*socio=ac19 et ses organismes*socio=ac19, au service*socio=rien des priorités*socio=rien et orientations*socio=uv31 proposées. Elles se traduira dans des plans*socio=rien d'action*socio=rien annuels*socio=rien qui prévoiront dans certains cas*socio=rien des *socio=rien perspectives triennales.*socio=nil *socio=nil 4 Les principaux objectifs*socio=rien. La présente*socio=rien politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 poursuit *socio=rien cinq grands objectifs.*socio=nil Premier objectif.*socio=nil *socio=nil Conduire les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 comme un *socio=rien instrument important de*socio=nil rayonnement*socio=et8 *socio=nil et de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et socio-culturel*socio=et6. Reconnaissant que le Québec*socio=te10 doit évoluer dans un contexte*socio=rien d'internationalisation*socio=ec6 où son développement*socio=uv32 et son épanouissement*socio=uv32 sont de plus en plus étroitement liés à ceux des autres, résolu à assumer les avantages*socio=rien et les obligations*socio=uv28 de cette interdépendance*socio=uv17, et choisissant l'ouverture*socio=ec6 au monde*socio=te9 extérieur*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 considère que les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 constituent un *socio=rien instrument indispensable *socio=nil pour assurer le rayonnement*socio=et8 et le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10, notamment sur les plans*socio=rien économique*socio=ec0, commercial*socio=ec3, culturel*socio=et8, politique*socio=et0 et social*socio=ac22, suivant les termes*socio=rien mêmes de la Loi*socio=et7 adoptée en 1988. Tout en visant d'abord*socio=rien à assurer la promotion*socio=et8 et la défense*socio=rien de ses intérêts*socio=rien dans la conduite des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, il cherchera à les concilier avec les *socio=rien intérêts légitimes *socio=nil et les besoins*socio=uv14 fondamentaux*socio=rien de ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 et ceux de la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. 18 Dans la continuité*socio=rien de l'attitude*socio=rien constante*socio=rien de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23, il se considère solidaire*socio=uv17 notamment avec les pays*socio=te8 en développement*socio=uv32. Pour atteindre cet objectif*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 verra à: 1- Développer la capacité*socio=rien d'analyse de l'évolution*socio=uv32 de la scène*socio=rien internationale*socio=te9 et de son impact*socio=rien sur le Québec*socio=te10. En renforçant notamment ce volet*socio=rien de la mission*socio=rien du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 , on devrait favoriser la prise*socio=rien en compte*socio=rien systématique de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans la définition*socio=rien et l'adaptation*socio=uv32 des politiques*socio=et0a sectorielles*socio=ec1 du Québec*socio=te10, d'une part*socio=rien, et améliorer, d'autre part*socio=rien, son *socio=rien rôle conseil *socio=nil auprès des entreprises*socio=ac6 et institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23. 2- Faire connaître et valoir à l'étranger*socio=te9 les principales caractéristiques économiques*socio=ec0, socio-culturelles*socio=et6 et institutionnelles*socio=ac19 du Québec*socio=te10 actuel*socio=te3. Partenaire*socio=ac0 d'avenir*socio=te4 en Amérique*socio=te10, le Québec*socio=te10 doit mieux faire connaître auprès de ses principaux interlocuteurs*socio=ac28 étrangers*socio=te9 sa culture*socio=et8, ses institutions*socio=ac19, ses entreprises*socio=ac6, son expertise*socio=rien et son modèle de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0. Société*socio=ac22 majoritairement francophone*socio=ac27, ouverte et tolérante*socio=uv25, le Québec*socio=te10 compte*socio=rien aussi une importante*socio=rien communauté*socio=ac22 anglophone*socio=ac27 dont la présence*socio=rien constitue un atout*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 et de nombreuses*socio=rien communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 qui participent toutes à l'enrichissement*socio=rien socio-culturel*socio=et6 et économique*socio=ec0 de la collectivité*socio=ac22 québécoise*socio=ac23. La présence*socio=rien et la reconnaissance*socio=rien des nations*socio=ac22 autochtones*socio=ac23 sont aussi des éléments*socio=rien de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23 à faire connaître. 3- Favoriser la participation*socio=uv17 des Québécois*socio=ac23 aux débats*socio=rien sur les enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9 et encourager leur participation*socio=uv17 aux activités*socio=rien internationales*socio=te9 qui permettent d'échanger*socio=rien sur les valeurs*socio=uv0 démocratiques*socio=uv10, sociales*socio=ac22 et culturelles*socio=et8. La population*socio=ac22 du Québec*socio=te10 doit être*socio=rien sensibilisée aux *socio=rien grands débats internationaux*socio=te9 *socio=nil touchant le développement*socio=uv32 social*socio=ac22, la promotion*socio=et8 de la culture*socio=et8 et la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a. Déjà actifs*socio=rien au sein*socio=rien d'organismes*socio=ac20 de coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9, d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 et d'organismes*socio=ac20 non gouvernementaux*socio=ac19, les Québécois*socio=ac23 doivent inscrire leurs actions*socio=rien dans les *socio=rien grands courants de*socio=nil pensée *socio=nil sur ces sujets*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 peut tirer des enseignements*socio=rien de cette ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9 et y apporter sa contribution*socio=rien, notamment en appuyant la diffusion*socio=et8 de *socio=rien nouvelles connaissances.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil a aussi des responsabilités*socio=uv28 internationales*socio=te9 à assumer dans le sens*socio=rien où ses propres*socio=rien valeurs*socio=uv0 sont celles d'une société*socio=ac22 démocratique*socio=uv10. Dans la mesure*socio=rien de ses moyens*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 s'inspirera de ces valeurs*socio=uv0 dans ses rapports*socio=rien avec les gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9. 4- Poursuivre, dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17, l'objectif*socio=rien central*socio=rien du renforcement*socio=rien du potentiel commun*socio=rien des pays*socio=te8 membres*socio=ac10, en priorité*socio=rien dans les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour l'avenir*socio=te4 de ceux qui utilisent le français*socio=et11. 19 5- Établir, dans le cadre*socio=rien des relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17, en priorité*socio=rien avec les principaux interlocuteurs*socio=ac28 avec lesquels le Québec*socio=te10 partage*socio=rien des intérêts*socio=rien géopolitiques*socio=et0, économiques*socio=ec0 et socio-culturels*socio=et6, des rapports*socio=rien suivis centrés sur les principaux enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17. *socio=rien Deuxième objectif.*socio=nil *socio=nil Établir un ordre*socio=rien de priorité*socio=rien dans les activités*socio=rien internationales*socio=te9: le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5, le développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 et le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8. La prise*socio=rien en compte*socio=rien des divers intérêts*socio=rien n'exclut*socio=rien pas un ordre*socio=rien de priorité*socio=rien, bien au contraire. Les enjeux*socio=et9 économiques*socio=ec0 occupent une *socio=rien place éminente *socio=nil dans les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9: sous leurs divers aspects*socio=rien, investissements*socio=ec0 et développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, commerce*socio=ec3 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1, ils seront au *socio=rien premier plan des*socio=nil activités internationales*socio=te9 du*socio=nil Québec*socio=te10.*socio=nil *socio=nil Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 voudra notamment: 1- Accroître le nombre*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 exportatrices*socio=ec1, notamment les PME*socio=ac6, et soutenir plus particulièrement celles susceptibles*socio=rien d'assurer une présence*socio=rien soutenue sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Ceci signifie notamment l'adaptation*socio=uv32 de mesures*socio=et0a et de programmes*socio=et0a au nouvel environnement*socio=rien mondial*socio=te9 ainsi qu'une incitation*socio=rien, pour les entreprises*socio=ac6 de toutes tailles, à procéder à des fusions*socio=ec0, des acquisitions*socio=ec0, des alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 et à des prises de participation*socio=uv17. 2- Accentuer les efforts*socio=uv23 de prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 et favoriser ainsi le renforcement*socio=rien des grappes*socio=rien industrielles*socio=ec1 et le développement*socio=uv32 de *socio=rien filières spécialisées *socio=nil où le Québec*socio=te10 peut accroître ses *socio=rien avantages comparatifs.*socio=nil La*socio=nil technologie*socio=ec5 *socio=nil constitue de plus en plus l'un des éléments-clés de la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9. Voilà pourquoi les activités*socio=rien internationales*socio=te9 liées à la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 seront renforcées. _ cette fin*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 voudra: 3- Accroître la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 avec les pays*socio=te8 avancés dans certains secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31, notamment en encourageant une collaboration*socio=uv17 étroite*socio=rien entre les entreprises*socio=ac6, les universités*socio=et6 et les centres*socio=rien de recherche*socio=ec5 dans leurs relations*socio=rien internationales*socio=te9. Les ressources_humaines*socio=ac2 jouent un *socio=rien rôle crucial *socio=nil dans la compétition*socio=uv29 internationale*socio=te9. 20 Le gouvernement*socio=ac19 entend donc privilégier leur développement*socio=uv32, aussi bien par des échanges*socio=ec3 qui favoriseront la formation*socio=ec4 et le perfectionnement*socio=ec4 qu'en recrutant des immigrants*socio=ac24 qui viendront contribuer au développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. A cet égard*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 verra notamment à: 4- Favoriser le développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2, en encourageant particulièrement la formation*socio=ec4 avancée de Québécois*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9 dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31, ainsi que les études*socio=rien sur les principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 du Québec*socio=te10. Le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 qui revêt une *socio=rien importance singulière *socio=nil pour le Québec*socio=te10, doit être*socio=rien assuré en tenant compte*socio=rien des nouveaux*socio=rien défis*socio=et9 que présente*socio=rien le contexte*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3. Le gouvernement*socio=ac19 entend promouvoir activement*socio=rien les intérêts*socio=rien culturels*socio=et8 du Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9 notamment en favorisant les échanges*socio=ec3 qui contribueront à accroître le dynamisme*socio=rien des milieux*socio=rien culturels*socio=et8 et le développement*socio=uv32 d'entreprises*socio=ac6 capables*socio=rien de s'engager dans des activités*socio=rien internationales*socio=te9 soutenues. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 voudra notamment: 5- Encourager les industries*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 à développer des alliances*socio=et9 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 en vue*socio=rien d'accroître leur capacité*socio=rien de production*socio=ec1 et leur présence*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9. *socio=rien Troisième objectif.*socio=nil *socio=nil Favoriser le partenariat*socio=uv17 comme mode*socio=rien d'action*socio=rien privilégié*socio=rien. Dans un contexte*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 qui voit dans tous les domaines*socio=rien de très nombreux*socio=rien intervenants*socio=ac28 privés*socio=et2 appelés à étendre leurs activités*socio=rien à l'étranger*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 choisit le partenariat*socio=uv17 comme *socio=rien mode privilégié *socio=nil de son action*socio=rien internationale*socio=te9, aussi bien sur le *socio=rien plan interne *socio=nil qu'externe. Sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil verra à: 1- Favoriser une concertation*socio=uv17 suivie entre le gouvernement*socio=ac19, les institutions*socio=ac19 publiques*socio=et2 et parapubliques*socio=et2 (sociétés_d'_état*socio=ac6a, municipalités*socio=te5), les entreprises*socio=ac6 et les universités*socio=et6. 2- Associer de façon*socio=rien plus systématique les différentes*socio=rien institutions*socio=ac19 régionales*socio=te6 dans les activités*socio=rien internationales*socio=te9 susceptibles*socio=rien de renforcer leurs *socio=rien avantages comparatifs.*socio=nil *socio=nil 3- Stimuler la participation*socio=uv17 des communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 aux relations*socio=rien du Québec*socio=te10 avec l'étranger*socio=te9. Dans un Québec*socio=te10 qui se doit d'être*socio=rien ouvert et sensible*socio=rien aux *socio=rien nouvelles réalités internationales*socio=te9,*socio=nil les*socio=nil communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 *socio=nil représentent un *socio=rien atout précieux:*socio=nil en*socio=nil participant aux*socio=nil activités internationales*socio=te9,*socio=nil *socio=nil elles peuvent lui apporter le fruit*socio=rien de leur connaissance*socio=rien de leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien et jouer un rôle*socio=rien encore plus actif*socio=rien dans le développement*socio=uv32 socio-économique*socio=et6 de leur milieu*socio=rien d'accueil*socio=uv17. 21 Sur le plan*socio=rien externe, dans sa recherche*socio=rien du partenariat*socio=uv17, le gouvernement*socio=ac19 voudra: 4- Au sein*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17, consacrer des efforts*socio=uv23 soutenus au travail*socio=ec4 en commun*socio=uv17 au sein*socio=rien de réseaux*socio=rien de coopération*socio=uv17 reliant les institutions*socio=ac19 des divers pays*socio=te8 membres*socio=ac10, dans le cadre*socio=rien de quelques *socio=rien projets importants *socio=nil définis en fonction*socio=rien des principaux enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17. 5- Développer des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 suivis, centrés sur les principaux enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 et favorisant la collaboration*socio=uv17 des divers intervenants*socio=ac28, d'abord*socio=rien avec les deux pôles*socio=rien majeurs que sont l'Amérique*socio=te10 et l'Europe*socio=te10; des rapports*socio=rien plus substantiels*socio=rien et équilibrés avec certains pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10; des rapports*socio=rien axés sur le co-développement*socio=uv32 avec les pays*socio=te8 en développement*socio=uv32, notamment francophones*socio=ac27. Quatrième objectif*socio=rien. Développer une approche intégrée. La généralisation*socio=rien des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 s'est étendue pratiquement à tous les domaines*socio=rien d'activité*socio=rien. Dans les rapports*socio=rien internationaux*socio=te9 comme sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv32 économique*socio=ec0,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 *socio=nil et le développement*socio=uv32 social*socio=ac22 entretiennent des liens*socio=uv17 étroits*socio=rien. Pour réussir, il importe non seulement de respecter la diversité*socio=ac24, de connaître l'approche des affaires*socio=ec3 mais également le contexte*socio=rien socio-culturel*socio=et6 et le cadre*socio=rien institutionnel*socio=ac19 de ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 entend intégrer dans la conduite de ses affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 aussi bien les considérations*socio=rien économiques*socio=ec0 que culturelles*socio=et8, sociales*socio=ac22 et politiques*socio=et0. _ cette fin*socio=rien, il établira, sous la conduite du ministre*socio=ac9 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, un plan*socio=rien d'action*socio=rien *socio=rien annuel intégrant *socio=nil notamment les activités*socio=rien internationales*socio=te9 convenues avec les divers ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20. Cinquième objectif*socio=rien. Développer une stratégie*socio=uv31 axée sur la recherche*socio=rien de l'effet*socio=rien multiplicateur. Les cinq*socio=rien éléments-clés de la stratégie*socio=uv31 d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 axée sur la recherche*socio=rien de l'effet*socio=rien multiplicateur sont: Respect*socio=uv25 de l'autonomie*socio=uv4 des intervenants*socio=ac28; Identification*socio=rien d'objectifs*socio=rien partagés par les divers intervenants*socio=ac28; Recherche*socio=rien de la synergie*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 soutenus; Appui*socio=et6 aux leaders*socio=ac9, aux percées; Recherche*socio=rien d'un effet*socio=rien d'entraînement*socio=rien. Dans un contexte*socio=rien où l'on voit partout, face*socio=rien à des enjeux*socio=et9 aussi importants*socio=rien, nombreux*socio=rien et diversifiés, les gouvernements*socio=ac19 et les entreprises*socio=ac6 rechercher*socio=rien des alliances*socio=et9 pour pouvoir*socio=rien affronter la concurrence*socio=ec3, on ne peut plus espérer réussir si chacun affronte en solo*socio=rien les défis*socio=et9 auxquels il est confronté. 22 Le rôle*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 est sans *socio=rien doute irremplaçable en*socio=nil matière de*socio=nil stratégie*socio=uv31.*socio=nil Grâce *socio=nil à une capacité*socio=rien d'analyse stratégique*socio=uv31 qu'il doit développer de façon*socio=rien plus poussée et par la voie*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 suivie, il entend contribuer à la définition*socio=rien des principaux enjeux*socio=et9 et des orientations*socio=uv31 puis encourager l'action*socio=rien autonome*socio=uv4 et indispensable*socio=rien de chacun, en synergie*socio=uv17 avec celle des autres. Cela signifie que dans le domaine*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5 ou de la culture*socio=et8, par exemple*socio=rien, on s'attachera principalement, autour des priorités*socio=rien et des objectifs*socio=rien communs*socio=uv17, à identifier et à appuyer l'entreprise*socio=ac6, le produit*socio=ec1, le client*socio=ac0, la filière*socio=rien ou la personne*socio=ac28 qui peut permettre une percée à l'étranger*socio=te9 et exercer un effet*socio=rien d'entraînement*socio=rien structurant*socio=rien (contrat*socio=et7, vente*socio=ec3, alliance*socio=et9, sous-traitance*socio=ec4, etc..) grâce*socio=rien à la mobilisation*socio=uv17 d'autres partenaires*socio=ac0 dans ce sillage*socio=rien. A titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, cette stratégie*socio=uv31 pourrait s'avérer *socio=rien fort utile *socio=nil pour développer la fonction*socio=rien du Grand*socio=rien Montréal*socio=te10 comme centre*socio=rien international*socio=te9 d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te9, ou encore pour la constitution*socio=rien d'un *socio=rien véritable réseau francophone*socio=ac27 *socio=nil de l'audio-visuel autour de TV-5. Dans la poursuite*socio=rien de cet objectif*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 verra notamment à: 1- Privilégier les actions*socio=rien soutenues sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 et susceptibles*socio=rien d'entraîner des *socio=rien effets durables,*socio=nil *socio=nil en accroissant l'expertise*socio=rien et en renforçant les liens*socio=uv17 avec l'étranger*socio=te9. 2- Soutenir le renforcement*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des chefs*socio=ac9 de file*socio=rien québécois*socio=ac23 capables*socio=rien d'affronter la concurrence*socio=ec3 et d'entraîner d'autres entreprises*socio=ac6 et institutions*socio=ac19 dans leur sillage*socio=rien. 3- Renforcer le rôle*socio=rien international*socio=te9 du Grand*socio=rien Montréal*socio=te10 en ciblant et coordonnant les efforts*socio=uv23 pour y attirer des organismes*socio=ac20 internationaux*socio=te9 et pour consolider les secteurs*socio=ec1 où une *socio=rien masse critique existante *socio=nil permet d'envisager des développements*socio=uv32 d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te9. *socio=rien Deuxième partie.*socio=nil Les*socio=nil domaines d'*socio=nil intervention*socio=et2.*socio=nil Les*socio=nil affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 *socio=nil constituent un système*socio=uv18 dont les *socio=rien diverses composantes *socio=nil sont étroitement reliées. Les échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0 avec un pays*socio=te8 peuvent *socio=rien être conditionnés *socio=nil par des facteurs*socio=rien politiques*socio=et0 ou par des considérations*socio=rien de nature*socio=rien socioculturelle*socio=et8 qui expliquent certaines habitudes*socio=rien ou certaines pratiques*socio=rien. Les préférences*socio=rien pour un produit*socio=ec1, un spectacle*socio=et8 ou un service*socio=ec1, les réseaux*socio=rien de coopération*socio=uv17 comme les courants*socio=rien d'échanges*socio=ec3 obéissent souvent à des considérations*socio=rien culturelles*socio=et8, à des affinités*socio=rien, à des liens*socio=uv17 historiques*socio=te1 qui ont leur logique*socio=uv31 et leur *socio=rien poids propre.*socio=nil Les*socio=nil investissements*socio=ec0 internationaux*socio=te9 *socio=nil répondent assurément à des impératifs de rentabilité*socio=ec0 et d'accès*socio=uv7 au marché*socio=ec3, ce qui ne les rend pas moins sensibles*socio=rien à des considérations*socio=rien relatives à la qualité_de_vie*socio=uv14a, à la qualification*socio=ec4 et au coût*socio=ec0 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 et, de plus en plus, à la présence*socio=rien d'un potentiel scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5. La perception*socio=rien de la réalité*socio=rien d'un pays*socio=te8 n'influence pas seulement les mouvements*socio=rien de capitaux*socio=ec0 mais également ceux des touristes*socio=ac28 et des immigrants*socio=ac24. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv29, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19 ne peut donc se limiter à l'un ou l'autre de ces volets*socio=rien. Elle doit intégrer ces derniers*socio=rien dans une *socio=rien vision cohérente *socio=nil de ses intérêts*socio=rien pour arriver à proposer les éléments*socio=rien de stratégie*socio=uv31 qui permettront d'en assurer la promotion*socio=et8 suivant un ordre*socio=rien de priorité*socio=rien et des moyens*socio=rien adaptés au *socio=rien contexte présent.*socio=nil *socio=nil _ cette fin*socio=rien, et pour chacun des sept domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2, il importe de situer le Québec*socio=te10 de *socio=rien façon réaliste *socio=nil dans le contexte*socio=rien international*socio=te9 actuel*socio=te3 et de déterminer l'impact*socio=rien des tendances*socio=rien majeures qui se dessinent en vue*socio=rien d'arriver à convenir avec les divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 ainsi que des orientations*socio=uv31 à privilégier pour promouvoir ses intérêts*socio=rien les plus importants*socio=rien. Les enjeux*socio=et9 économiques*socio=ec0 sont au coeur*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9. Ils font l'objet*socio=rien d'une concurrence*socio=ec3 qui s'exerce véritablement aujourd'hui à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9. Ils seront au centre*socio=rien des activités*socio=rien internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Dans un contexte*socio=rien où l'investissement*socio=ec0 international*socio=te9, les flux*socio=rien internationaux*socio=te9 de technologie*socio=ec5 et d'information*socio=et8 s'ajoutent au commerce*socio=ec3 des biens*socio=ec1 comme principaux vecteurs de la mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0, la compétitivité*socio=uv29 internationale*socio=te9 répond à des *socio=rien schémas nouveaux où*socio=nil concurrence*socio=ec3 et*socio=nil coopération*socio=uv17 *socio=nil s'entremêlent. Les alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 et les entreprises*socio=ac6 en réseau*socio=rien représentent deux façons*socio=rien de s'adapter à ce nouveau contexte*socio=rien. Comme dans toute période*socio=rien de changement*socio=uv32 rapide, le processus*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 n'est peut-être perçu qu'à un certain niveau*socio=rien du tissu socio-économique*socio=et6 tandis que de nombreux*socio=rien intervenants*socio=ac28 continuent d'opérer dans un environnement*socio=rien traditionnel*socio=uv1. 26 Avec l'ouverture*socio=ec6 des frontières*socio=te9, même les entreprises*socio=ac6 qui n'exportent pas sont soumises à la concurrence*socio=ec3 étrangère*socio=te9. Pour l'affronter sur leur propre*socio=rien marché*socio=ec3, elles devront mettre au point*socio=rien des produits*socio=ec1 et des services*socio=ec1 compétitifs*socio=uv29. Pour exporter, elles devront pouvoir*socio=rien compter sur les *socio=rien diverses formes de*socio=nil soutien*socio=et6 *socio=nil que peuvent leur apporter les gouvernements*socio=ac19; elles devront surtout veiller à accroître constamment leur compétitivité*socio=uv29. Sans stratégie*socio=uv31 concertée, sans objectifs*socio=rien bien ciblés, sans organisation*socio=et12 de la synergie*socio=uv17 des efforts*socio=uv23, elles auraient peu de chances*socio=rien de conserver leur part*socio=rien de marché*socio=ec3 et surtout de développer ce qui pourra constituer les forces*socio=rien de demain*socio=te4. Une telle stratégie*socio=uv31 concertée doit viser à conforter la structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 du Québec*socio=te10 autour de quelques axes de force*socio=rien, à la fois*socio=rien par l'apport*socio=rien de capitaux*socio=ec0 et de technologies*socio=ec5, le développement*socio=uv32 d'une expertise*socio=rien reconnue, des produits*socio=ec1 et services*socio=ec1 de qualité*socio=rien répondant à la demande*socio=rien étrangère*socio=te9. L'énergie*socio=ec1, les transports*socio=ec1, l'aérospatiale*socio=ec5 et l'aéronautique*socio=ec5, les pâtes_et_papiers*socio=ec1, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1, le génie-conseil*socio=ec1 et les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 représentent sans doute*socio=rien un *socio=rien terrain propice *socio=nil à la mise en place*socio=rien de cette stratégie*socio=uv31 qui contribuera au développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 grâce*socio=rien à la présence*socio=rien et à l'action*socio=rien soutenue, sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9, d'intervenants*socio=ac28 qui pourront constituer ses piliers*socio=rien et ses locomotives*socio=uv19a. L'accès*socio=uv7 aux marchés*socio=ec3 élargis entraîne également de *socio=rien nouvelles exigences.*socio=nil La*socio=nil libéralisation*socio=ec2 des*socio=nil échanges*socio=ec3 *socio=nil avec les États-unis*socio=te10, principal partenaire*socio=ac0 commercial*socio=ec3 étranger*socio=te9 du Québec*socio=te10, augmente la concurrence*socio=ec3 en même temps*socio=rien qu'elle ouvre un marché*socio=ec3 considérable*socio=rien aux entreprises*socio=ac6. Pour accéder à ce marché*socio=ec3 de *socio=rien façon durable,*socio=nil *socio=nil elles devront fournir un effort*socio=uv23 important*socio=rien pour produire de façon*socio=rien concurrentielle*socio=ec3 et pouvoir*socio=rien répondre à une demande*socio=rien accrue; cela pourra signifier des exigences*socio=rien de qualité*socio=rien, d'innovation*socio=uv32, de développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et de spécialisation*socio=ec4. Si elles arrivent à relever ce défi*socio=et9, elles seront mieux armées*socio=rien pour affronter d'autres marchés*socio=ec3. Une telle approche exige une vision*socio=rien stratégique*socio=uv31 qui entraîne des choix*socio=rien, une connaissance*socio=rien plus poussée de marchés*socio=ec3 plus larges, la capacité*socio=rien de traiter avec des réseaux*socio=rien de distribution*socio=ec1 et, de plus en plus, la capacité*socio=rien de s'implanter à l'étranger*socio=te9 ou d'y nouer des alliances*socio=et9, ce qui sera notamment le cas*socio=rien en Europe*socio=te10. Ces *socio=rien exigences nouvelles *socio=nil entraînent des modifications*socio=uv32 dans le rôle*socio=rien du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 à l'égard*socio=rien des entreprises*socio=ac6 afin de développer avec elles cette connaissance*socio=rien des réalités*socio=rien internationales*socio=te9, convenir d'une approche stratégique*socio=uv31 et les appuyer dans leurs efforts*socio=uv23 pour accroître leur action*socio=rien internationale*socio=te9. Les sociétés*socio=ac22 sont en train*socio=rien d'évoluer vers des schémas*socio=rien d'organisation*socio=et12, de coopération*socio=uv17 et de concurrence*socio=ec3 où la connaissance*socio=rien et l'information*socio=et8 seront des ressources*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31. La technologie*socio=ec5 constituera l'un des éléments-clés du nouvel ordre*socio=uv18 international*socio=te9. La maîtrise*socio=rien des connaissances*socio=rien et leur application*socio=rien au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 constituent le champ*socio=rien où se préparent les avantages*socio=rien de demain*socio=te4. Aucun pays*socio=te8 ne peut y parvenir seul*socio=rien. Voilà pourquoi le Québec*socio=te10 doit attacher une plus *socio=rien grande importance au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de sa coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9 et se donner les moyens*socio=rien, grâce*socio=rien aux échanges*socio=ec3, de mettre au point*socio=rien ou d'intégrer les innovations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 qui vont assurer sa compétitivité*socio=uv29, notamment dans certains secteurs-clés*socio=ec1. 27 Dans cette perspective*socio=rien, la qualité*socio=rien des ressources_humaines*socio=ac2 représente un *socio=rien facteur crucial *socio=nil de la compétition*socio=uv29 internationale*socio=te9. La formation*socio=et6 avancée des ressources_humaines*socio=ac2, tout comme la formation*socio=et6 technique*socio=ec5, revêt une *socio=rien importance grandissante;*socio=nil la*socio=nil spécialisation*socio=ec4 de*socio=nil Québécois*socio=ac23 *socio=nil dans des établissements*socio=rien étrangers*socio=te9 est un excellent*socio=uv29 moyen*socio=rien d'établir des liens*socio=uv17 avec les équipes*socio=rien les plus avancées et de contribuer à accroître la compétitivité*socio=uv29 du Québec*socio=te10, notamment dans les secteurs*socio=ec1 de pointe. C'est dans le même esprit*socio=rien que le Québec*socio=te10 accueille dans ses établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 un *socio=rien nombre considérable d'*socio=nil étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9:*socio=nil *socio=nil en facilitant la venue*socio=rien de ressortissants*socio=ac28 des pays*socio=te8 en développement*socio=uv32 pour des études*socio=et6 avancées*socio=rien dans des secteurs*socio=ec1 névralgiques*socio=rien, il privilégie ce qu'il considère comme l'un des leviers*socio=rien les plus importants*socio=rien pour l'avancement*socio=uv3 de ces pays*socio=te8. C'est d'ailleurs*socio=rien dans la même perspective*socio=rien qu'il apporte son soutien*socio=et6 à certaines associations*socio=ac18 qui oeuvrent au développement*socio=uv32 de ces pays*socio=te8. Il s'inscrit*socio=rien ainsi dans une *socio=rien longue tradition *socio=nil qui a vu de très nombreux*socio=rien Québécois*socio=ac23, missionnaires*socio=ac28 et enseignants*socio=ac2, apporter leur concours au progrès*socio=uv3 de plusieurs pays*socio=te8 africains*socio=ac23 et asiatiques*socio=ac23. Il maintiendra par ailleurs*socio=rien son soutien*socio=et6 à certaines associations*socio=ac18 vouées au développement*socio=uv32 de ces pays*socio=te8. Enfin, le Québec*socio=te10 continuera à consacrer des efforts*socio=uv23 importants*socio=rien pour assurer le recrutement*socio=rien et la sélection*socio=uv7 d'immigrants*socio=ac24 susceptibles*socio=rien d'apporter une *socio=rien contribution originale *socio=nil à son développement*socio=uv32, et de faciliter l'établissement*socio=rien de liens*socio=uv17 plus étroits*socio=rien avec leurs pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. Le phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 s'accompagne, sur tous les continents*socio=te9, d'un mouvement*socio=rien marqué d'affirmation*socio=rien des identités*socio=uv13. La culture*socio=et8 et la langue*socio=et11 sont des éléments-clés de l'identité*socio=uv10 de chaque société*socio=ac22: il est donc naturel*socio=rien qu'elles se retrouvent au coeur*socio=rien des rapports*socio=rien entre les peuples*socio=ac22 tout au long*socio=rien de l'histoire*socio=te1. Elles constituent l'un des *socio=rien volets essentiels *socio=nil de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10. Le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8, l'un des acquis*socio=rien les plus précieux*socio=rien des sociétés*socio=ac22 modernes*socio=te3, doit désormais être*socio=rien assuré dans un contexte*socio=rien international*socio=te9 où les industries*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 jouent un rôle*socio=rien de plus en plus grand*socio=rien. L'audiovisuel*socio=ec1 a profondément transformé les conditions*socio=rien de la création*socio=et8 et de la *socio=et8 diffusion culturelle *socio=nil en même temps*socio=rien qu'il a favorisé l'émergence*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 de publicité*socio=et8. L'avancée prodigieuse*socio=rien des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 ouvre des *socio=rien horizons nouveaux *socio=nil où les enjeux*socio=et9 sont à la fois*socio=rien socio-culturels*socio=et6 et économiques*socio=ec0, en particulier*socio=rien en ce qui concerne l'interface*socio=rien de la langue*socio=rien française*socio=et11 avec les *socio=rien nouveaux moyens de*socio=nil communication*socio=et8 informatique*socio=ec5.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil dispose d'une capacité*socio=rien de création*socio=rien culturelle*socio=et8 diversifiée et de qualité*socio=rien. Son marché*socio=ec3 est à la fois*socio=rien restreint et largement ouvert aux produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 étrangers*socio=te9. Son action*socio=rien internationale*socio=te9 doit se développer suivant une stratégie*socio=uv31 analogue à celle qui a été retenue*socio=rien dans le domaine*socio=rien économique*socio=ec0 si l'on veut renforcer sa capacité*socio=rien d'engendrer des produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 et de mettre en place*socio=rien des réseaux*socio=rien qui assurent une présence*socio=rien et une *socio=rien action durables *socio=nil à l'étranger*socio=te9. Le développement*socio=uv32 social*socio=ac22 doit être*socio=rien assuré en tenant compte*socio=rien du contexte*socio=rien international*socio=te9, notamment quant aux normes*socio=et7 reconnues et pour bénéficier des avancées réalisées dans certains pays*socio=te8. De même, l'environnement*socio=et6a présente*socio=rien une problématique nouvelle*socio=rien qui déborde les frontières*socio=te9 et qui, par son impact*socio=rien, nécessite des actions*socio=rien internationales*socio=te9 aussi bien pour adopter les mesures*socio=et0a qui s'imposent que pour favoriser les percées technologiques*socio=ec5 qui permettront d'assurer un développement_durable*socio=uv32. 28 Dans une conjoncture*socio=et9 où les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de toute nature*socio=rien se sont multipliés, être*socio=rien connu et apprécié représente un enjeu*socio=et9 de première importance*socio=rien pour tous ceux qui veulent agir en-dehors*socio=rien de leurs frontières*socio=te9. Voilà pourquoi il importe, pour un acteur*socio=ac0 international*socio=te9 de la taille du Québec*socio=te10, d'utiliser les ressources*socio=ec1 dont il dispose pour veiller à ce que ses principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 aient la *socio=rien meilleure connaissance possible *socio=nil de sa réalité*socio=rien actuelle*socio=te3. Enfin, l'un des *socio=rien mandats propres au*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil consiste à établir des rapports*socio=rien institutionnels*socio=ac19 suivis avec ses interlocuteurs*socio=ac28 publics*socio=et2 étrangers*socio=te9 dans un cadre*socio=rien bilatéral*socio=uv17 et multilatéral*socio=uv17. Il peut ainsi réunir les conditions*socio=rien qui faciliteront et favoriseront la collaboration*socio=uv17 entre les divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 et étrangers*socio=te9. C'est dans cet esprit*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 continuera à participer aux réunions*socio=rien internationales*socio=te9, négociera et signera des ententes*socio=et9 et envisagera le développement*socio=uv32 de sa représentation*socio=ac9 à l'étranger*socio=te9; c'est dans cette perspective*socio=rien que s'effectueront les missions*socio=rien à l'étranger*socio=te9 du Premier_ministre*socio=ac9 et des ministres*socio=ac9. 29 Chapitre*socio=rien 1. L'économie*socio=ec0. Sommaire. Le développement*socio=uv32 accéléré des technologies*socio=ec5 et l'essor*socio=uv32 exceptionnel*socio=rien du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 sont en *socio=rien grande partie responsables*socio=uv28 des*socio=nil mutations*socio=uv32 *socio=nil de l'économie*socio=ec0 internationale*socio=te9 caractérisées par une *socio=rien intégration croissante des*socio=nil économies*socio=ec0 *socio=nil et la mondialisation*socio=ec6 d'entreprises*socio=ac6, de produits*socio=ec1 et de marchés*socio=ec3. Sous l'impulsion*socio=rien des *socio=rien rondes successives de*socio=nil négociations*socio=et9 du*socio=nil GATT*socio=ac20,*socio=nil le*socio=nil commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9,*socio=nil *socio=nil depuis les années_60*socio=te1, croît plus vite que la production*socio=ec0. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, ce sont les produits*socio=rien manufacturés*socio=ec1 qui ont, plus que les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 ou minéraux, stimulé cette croissance*socio=rien. La domination*socio=uv19 des pays*socio=te8 développés sur les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 se confirme ainsi que l'émergence*socio=rien de quelques pays*socio=te8 nouvellement industrialisés, surtout asiatiques*socio=ac23. On voit apparaître également de grands*socio=rien blocs*socio=ec6 régionaux*socio=te6 qui, de *socio=rien façons diverses,*socio=nil *socio=nil réalisent une *socio=rien certaine intégration *socio=nil qui dépasse le cadre*socio=rien commercial*socio=ec3. Les services*socio=ec1 représentent une part*socio=rien de plus en plus importante*socio=rien à toutes les étapes*socio=rien de la conception*socio=rien, de la production*socio=ec1 et de la distribution*socio=ec1 des produits*socio=ec1. La mobilité*socio=rien accrue des capitaux*socio=ec0 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 a favorisé une vague de fusions et d'acquisitions*socio=rien qui ont renforcé le rôle*socio=rien des entreprises*socio=ac6 multinationales*socio=ec6. Les progrès*socio=uv32 multiples, particulièrement dans les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et les communications*socio=et8, ont d'ailleurs*socio=rien permis*socio=rien une véritable*socio=rien mondialisation*socio=ec6 de plusieurs de ces multinationales*socio=ec6. L'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 participe à cette évolution*socio=uv32 et en subit*socio=rien les conséquences*socio=rien. Traditionnellement ouverte, elle expédie environ la moitié*socio=rien de sa production*socio=ec0 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 au Canada*socio=te10 et dans le monde*socio=te9. Le Québec*socio=te10 n'est plus seulement un exportateur*socio=ac0 important*socio=rien de matières*socio=ec1 premières*socio=rien. Si les produits*socio=ec1 à base*socio=rien de ressources_naturelles*socio=ec1 (forêt*socio=ec1 et métaux*socio=ec1 de première transformation*socio=uv32) constituent encore une *socio=rien part importante *socio=nil de ses exportations*socio=ec1 sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9, celles-ci comprennent également une *socio=rien proportion croissante de*socio=nil produits*socio=ec1 *socio=nil finis ou de composants industriels*socio=rien dans les domaines*socio=rien des équipements*socio=rien de transport*socio=ec1 et de télécommunication*socio=et8 surtout. Les trois quarts des produits*socio=ec1 exportés hors Canada*socio=te10 par le Québec*socio=te10 sont destinés aux États-unis*socio=te10. Alors que le solde*socio=ec0 du commerce*socio=ec3 des marchandises*socio=ec1 avec ce pays*socio=te8 est excédentaire*socio=rien, il est déficitaire*socio=ec3 avec ses autres partenaires*socio=ac0, principalement *socio=ac23 européens asiatiques et*socio=nil latino-américains.*socio=nil *socio=nil 30 Le commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 québécois*socio=ac23 est très largement tributaire*socio=rien de grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 dont plusieurs à propriété*socio=uv9 non québécoise*socio=ac23. La part*socio=rien des PME*socio=ac6 dans les exportations*socio=ec1 du Québec*socio=te10 est faible*socio=rien, quoique ces entreprises*socio=ac6 soient appelées à jouer; comme les entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1, un *socio=rien rôle important *socio=nil par elles-mêmes et en association*socio=uv17 avec les chefs*socio=ac9 de file*socio=rien. Si le Québec*socio=te10 a connu, comme d'autres, le phénomène*socio=rien des fusions et des acquisitions*socio=rien, il importe de souligner le rôle*socio=rien qu'y ont joué les sociétés*socio=ac6 financières*socio=ec0, en particulier*socio=rien celles du secteur_public*socio=et2. Malgré ces mouvements*socio=rien et des investissements*socio=ec0 importants*socio=rien ces dernières*socio=rien années*socio=te3, la productivité*socio=ec0 de l'industrie*socio=ac6 québécoise*socio=ac23 croît moins rapidement que celle de la plupart*socio=rien de ses concurrents*socio=ac0, notamment à cause*socio=rien du retard*socio=rien technologique*socio=ec5 de nombre*socio=rien de ses entreprises*socio=ac6. Enjeux*socio=et9 et orientations*socio=uv31. En matière*socio=rien de relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 agit déjà à plusieurs égards*socio=rien: pour la prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0 ou le financement*socio=et3 de la dette*socio=et3 publique*socio=et2 sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9; pour faciliter les contacts*socio=uv17, alliances*socio=et9 ou transferts*socio=ec0 de technologie*socio=ec5 entre entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 et étrangères*socio=te9; pour promouvoir le tourisme*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1. Ces mesures*socio=et0a et programmes*socio=et0a sont conçus en tenant compte*socio=rien de l'action*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 et des incidences*socio=rien de ses politiques*socio=et0a économiques*socio=ec0. Face*socio=rien à l'intégration*socio=rien croissante*socio=rien des économies*socio=ec0, à la mondialisation*socio=ec6 des entreprises*socio=ac6 et des marchés*socio=ec3, au développement*socio=uv32 accéléré des procédés*socio=rien et des produits*socio=ec1, le Québec*socio=te10 doit situer clairement son action*socio=rien sur le plan*socio=rien de la compétitivité*socio=uv29 de ses entreprises*socio=ac6, de l'insertion*socio=rien dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 de production*socio=ec1 et de distribution*socio=ec1. Il doit renforcer les filières*socio=rien dans lesquelles il peut compter sur des *socio=rien avantages comparatifs *socio=nil et appuyer ses entreprises*socio=ac6 chefs*socio=ac9 de file, comptant sur les effets*socio=rien d'entraînement*socio=rien par la sous-traitance*socio=ec4 ou la prestation*socio=et3 de services*socio=ec1. Pour relever les défis*socio=et9 internationaux*socio=te9, l'industrie*socio=ac6 québécoise*socio=ac23 devra investir dans ses capacités*socio=rien de production*socio=ec1 et d'innovation*socio=uv32, ainsi que dans la formation*socio=et6 de ses ressources_humaines*socio=ac2. Elle devra améliorer ses procédés*socio=rien de fabrication*socio=ec1 et sa gestion*socio=et12 des ressources_naturelles*socio=ec1. Pour bénéficier de l'émergence*socio=rien des ensembles*socio=rien commerciaux*socio=ec3 régionaux*socio=te6, le Québec*socio=te10 doit se positionner en fonction*socio=rien des *socio=rien avantages comparatifs réciproques,*socio=nil des*socio=nil potentialités des*socio=nil marchés*socio=ec3 *socio=nil et de leur accessibilité*socio=uv7 en tirant parti*socio=rien des affinités*socio=rien culturelles*socio=et8. Le Québec*socio=te10, qui fait partie*socio=rien d'un ensemble*socio=rien régional*socio=te6 important*socio=rien, le bloc*socio=te9 nord-américain*socio=ac23, doit ajuster en conséquence*socio=rien ses politiques*socio=et0a commerciales*socio=ec3, industrielles*socio=ec1 et éducatives*socio=et6. Plus largement, c'est une *socio=rien véritable intégration *socio=nil de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans l'ensemble*socio=rien de ses politiques*socio=et0a et de ses stratégies*socio=uv31 de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 que le Québec*socio=te10 devra réussir: La situation*socio=et9 des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9, les possibilités*socio=rien de recherche*socio=ec5 scientifique*socio=rien et d'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5, la qualité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 locale*socio=te5 et l'efficacité*socio=uv29 de l'infrastructure*socio=rien institutionnelle*socio=ac19, éducationnelle*socio=et6, financière*socio=ec0 et de communication*socio=et8 sont désormais les facteurs*socio=rien qui contribuent le plus à la richesse*socio=ec0 d'une société*socio=ac22. 31 Pour répondre à de tels enjeux*socio=et9, les politiques*socio=et0a internes*socio=rien doivent intégrer la dimension*socio=rien internationale*socio=te9, et la réflexion*socio=rien sur l'évolution*socio=uv32 du contexte*socio=rien nord-américain*socio=ac23 et mondial*socio=te9 doit servir à la définition*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des politiques*socio=et0a du gouvernement*socio=ac19. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 verra à développer sa capacité*socio=rien d'analyse de l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9 et de son impact*socio=rien sur le Québec*socio=te10 de façon*socio=rien à alimenter la concertation*socio=uv17 entre intervenants*socio=ac28 privés*socio=et2 et publics*socio=et2. Au chapitre*socio=rien du développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et des investissements*socio=ec0, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 visera à contribuer à l'émergence*socio=rien et au renforcement*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 qui, par leur taille ou leur niveau*socio=rien technologique*socio=ec5, sont susceptibles*socio=rien de soutenir la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 sur les marchés*socio=ec3 locaux*socio=te5 et étrangers*socio=te9. Quant à l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 dans son ensemble*socio=rien, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 visera le renforcement*socio=rien des grappes*socio=rien industrielles*socio=ec1 ou le développement*socio=uv32 des filières*socio=rien où le Québec*socio=te10 peut espérer accroître ses *socio=rien avantages comparatifs.*socio=nil Ces*socio=nil filières *socio=nil se retrouvent dans les industries*socio=ac6 à base*socio=rien de ressources_naturelles*socio=ec1, comme celles liées à la forêt*socio=ec1, à la pétrochimie*socio=ec5 ou à l'hydro-électricité*socio=ec1, de même que dans des secteurs*socio=ec1 de pointe, comme l'aéronautique*socio=ec5, les télécommunications*socio=et8 ou la pharmacie*socio=ec5, ou dans le tertiaire*socio=ec1, comme le génie-conseil ou les services*socio=rien informatiques*socio=ec5. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 voudra accentuer et cibler ses efforts*socio=uv23 de prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9. Il veillera à maintenir des *socio=rien conditions favorables *socio=nil pour ce qui touche la fiscalité*socio=et3, la qualité*socio=rien des infrastructures*socio=rien, la qualification*socio=ec4 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2, l'état*socio=rien des services_publics*socio=et6, la réglementation*socio=et7. Ainsi, le Québec*socio=te10 continuera d'être*socio=rien perçu à l'étranger*socio=te9 comme un *socio=rien lieu favorable aux*socio=nil investissements*socio=ec0,*socio=nil *socio=nil aussi bien pour un immigrant*socio=ac24 investisseur*socio=ac0; une entreprise*socio=ac6 déjà établie que pour un nouveau partenaire*socio=ac0. Le gouvernement*socio=ac19 continuera à favoriser l'implantation*socio=rien de *socio=rien nouveaux procédés *socio=nil et de technologies*socio=ec5 nouvelles*socio=rien, notamment en facilitant l'acquisition*socio=rien de technologies*socio=ec5 étrangères*socio=te9 rapidement utilisables*socio=rien, par le biais d'accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 ou de licence*socio=et7. Pour assurer le développement*socio=uv32 du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 québécois*socio=ac23, le gouvernement*socio=ac19 continuera à favoriser l'accroissement*socio=rien du nombre*socio=rien des entreprises*socio=ac6 exportatrices*socio=ec1. n soutiendra particulièrement celles qui exportent des produits*socio=ec1 à forte*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0 et qui sont en mesure*socio=rien d'assurer une présence*socio=rien soutenue sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Pour ce faire, il appuiera les efforts*socio=uv23 des entreprises*socio=ac6 dans l'élaboration*socio=rien de stratégies*socio=uv31 fondées sur une *socio=rien bonne connaissance des*socio=nil marchés*socio=ec3 *socio=nil et des réseaux*socio=rien de distribution*socio=ec1. Il soutiendra en particulier*socio=rien les actions*socio=rien sur des marchés*socio=ec3 difficiles*socio=rien, le développement*socio=uv32 de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec3 et la mise en place*socio=rien d'une grande*socio=rien société*socio=ac22 de commerce*socio=ec3. 32 Conscient*socio=rien de l'importance*socio=rien des entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1, il voudra accroître leur capacité*socio=rien d'agir à l'étranger*socio=te9 et favoriser la complémentarité*socio=uv17 de leur action*socio=rien avec celle des autres intervenants*socio=ac28 dans les relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9. Pour assurer l'accès*socio=uv7 des produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 à un *socio=rien nombre croissant de*socio=nil marchés*socio=ec3,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil continuera à favoriser l'élimination*socio=rien graduelle*socio=rien et ordonnée des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec3 international*socio=te9, tout en veillant à ménager*socio=et10 aux secteurs*socio=ec1 les plus vulnérables*socio=rien de l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 les transitions et adaptations*socio=uv32 adéquates*socio=rien. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 poursuivra son action*socio=rien en vue*socio=rien de la *socio=rien conclusion satisfaisante,*socio=nil *socio=nil pour les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10, des négociations*socio=et9 de l'Uruguay_round*socio=et9 et du libre-échange*socio=ec2 nord-américain*socio=ac23. Il poursuivra notamment l'analyse des impacts*socio=rien et des possibilités*socio=rien pouvant découler d'un élargissement*socio=rien de la zone*socio=te6 de libre-échange*socio=ec2 au Mexique*socio=ac23, organisera la réflexion*socio=rien avec les divers milieux*socio=rien intéressés et verra à la prise*socio=rien en considération*socio=rien des intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 par les négociateurs*socio=ac9 canadiens*socio=ac23. 33 L'évolution*socio=uv32 accélérée des technologies*socio=ec5, surtout dans les domaines*socio=rien des transports*socio=ec1, des communications*socio=et8 et de l'information*socio=et8, ainsi que l'essor*socio=uv32 exceptionnel*socio=rien du commerce*socio=ec3 international*socio=te9 se rangent d'emblée*socio=rien parmi les *socio=rien phénomènes marquants *socio=nil de la seconde moitié*socio=rien du siècle*socio=te3. Ils ont combiné leurs effets*socio=rien pour permettre une intégration*socio=rien sans précédent des économies*socio=ec0 nationales*socio=te8 à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=te9, l'apparition*socio=rien de blocs*socio=ec6 continentaux*socio=te9 ou régionaux*socio=te6 et l'émergence*socio=rien du phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 d'entreprises*socio=ac6, de produits*socio=ec1 et de marchés*socio=ec3. 1-1 Quelques éléments*socio=rien du contexte*socio=rien mondial*socio=te9. S'il n'est plus, à l'heure*socio=rien de l'internationalisation*socio=ec6 des mouvements*socio=rien de capitaux*socio=ec0, le seul*socio=rien, voire le principal élément*socio=rien des échanges*socio=ec3 entre les nations*socio=te8, le commerce*socio=ec3 international*socio=te9 a été, au cours*socio=rien des quarante dernières*socio=rien années*socio=te2, le principal moteur de la croissance*socio=rien économique*socio=ec0. Depuis des décennies*socio=te3 en effet*socio=rien, la croissance*socio=rien du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 dépasse, *socio=rien année après année,*socio=nil la*socio=nil croissance *socio=nil de la production*socio=ec0. 1-1-1 L'essor*socio=uv32 du commerce*socio=ec3 international*socio=te9. C'est largement sous l'impulsion*socio=rien des négociations*socio=et9 successives*socio=rien tenues depuis 1948, sous l'égide*socio=rien du GATT*socio=ac20 ( Accord_général_sur_les_tarifs_douaniers_et_le_commerce*socio=rien), que le commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 a connu un tel essor*socio=uv32. Cette *socio=rien croissance globale *socio=nil révèle, selon les produits*socio=ec1, les pays*socio=te8 et les blocs*socio=ec6, des évolutions*socio=uv32 très variables, symptomatiques*socio=rien des réalignements des forces*socio=rien économiques*socio=ec0 et des modifications*socio=uv32 d'équilibre*socio=uv20 dont le monde*socio=te9 est témoin*socio=rien. Ainsi, on a assisté*socio=rien au cours*socio=rien de la décennie_80*socio=te2 à un net*socio=rien renversement*socio=(rien,uv32) de la tendance*socio=rien de la décennie*socio=te2 précédente*socio=rien qui avait vu les pays*socio=te8 en développement*socio=uv32 (PVD) jouer un rôle*socio=rien accru dans les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Partie*socio=rien d'un sommet*socio=rien de 28 % du total*socio=rien en 1980, la part*socio=rien de ces pays*socio=te8 est tombée à 21% en 1989. Ce mouvement*socio=rien s'est fait exclusivement*socio=rien au bénéfice*socio=rien des pays*socio=te8 développés à économie*socio=ec0 de marché*socio=ec3 dont la part*socio=rien dépasse maintenant les 70 %. Si les pays*socio=te8 à économie*socio=ec0 planifiée ont maintenu leur part*socio=rien au cours*socio=rien de la majeure partie*socio=rien de la décennie*socio=te2, les récents*socio=rien bouleversements*socio=et9 se sont traduits par une chute significative*socio=rien, en 1990, de leur commerce*socio=ec3 international*socio=te9, et notamment de celui que les pays*socio=te8 de l'europe_de_l'_est*socio=te10 pratiquent entre eux. 34 Ces modifications*socio=uv32 reflètent les changements*socio=uv32 intervenus dans la composition*socio=rien du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9. Parmi les éléments*socio=rien de celui-ci - produits*socio=rien minéraux*socio=ec1, produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, services*socio=ec1 et produits*socio=ec1 manufacturés*socio=rien - ces derniers*socio=rien sont en *socio=rien nette croissance au*socio=nil détriment des*socio=nil produits minéraux*socio=ec1.*socio=nil Leur*socio=nil commerce*socio=ec3 *socio=nil étant aux deux tiers composé de produits*socio=rien minéraux*socio=ec1 et agricoles*socio=ec1, les PVD ont donc subi les effets*socio=rien de la stagnation*socio=rien du volume*socio=rien des échanges*socio=ec3 et de l'affaissement*socio=rien des prix*socio=ec3. Ces phénomènes*socio=rien ont accentué la crise*socio=et9 de l'endettement*socio=et3 et contribué à la marginalisation*socio=uv6 du tiers_monde*socio=te10 par rapport*socio=rien aux *socio=rien grands courants *socio=nil de l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. 35 Cela est d'autant plus sérieux*socio=rien qu'un *socio=rien petit nombre de*socio=nil pays*socio=te8 du*socio=nil Tiers_monde*socio=te10 *socio=nil - dits nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés (NPI) - réalise près des trois quarts des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec1 manufacturés*socio=rien de ces pays*socio=te8. C'est d'ailleurs*socio=rien l'accession*socio=rien de ces NPI*socio=te8 parmi les grands*socio=rien pays*socio=te8 commerçants*socio=ec3 de la planète*socio=te9, devançant ainsi les pays*socio=te8 exportateurs*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1, qui constitue le changement*socio=uv32 le plus important*socio=rien dans la liste des vingt premiers pays*socio=te8 commerçants*socio=ec3 au cours*socio=rien des dix dernières*socio=rien années*socio=te3. Cette liste confirme en outre l'hégémonie*socio=uv19 des pays*socio=te8 développés qui sont de moins en moins tributaires*socio=rien des matières*socio=ec1 premières*socio=rien en provenance*socio=rien des pays*socio=te8 du Sud*socio=te6, leur prospérité*socio=ec0 reposant pour une large part*socio=rien sur la valeur_ajoutée*socio=ec0 et les produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5. 36 L'importance*socio=rien croissante*socio=rien, dans l'économie*socio=ec0 des pays*socio=te8 développés, des produits*socio=ec1 à base*socio=rien de connaissances*socio=rien par opposition*socio=rien aux produits*socio=ec1 à base*socio=rien de ressources*socio=ec1 devrait confirmer cette tendance*socio=rien. L'Allemagne*socio=te10 et les États-unis*socio=te10, en alternance*socio=rien depuis quelques années*socio=te3, dominent le palmarès*socio=rien des exportateurs*socio=ac0, devançant le Japon*socio=te10, la France*socio=te10 et le Royaume-uni*socio=te10. Le Canada*socio=te10 qui, du dixième rang*socio=rien en 1980, s'était hissé au septième au milieu*socio=rien de la décennie*socio=te2, a été relégué à la neuvième place*socio=rien en 1990. En matière*socio=rien commerciale*socio=ec3, comme dans d'autres domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, le *socio=rien rôle croissant des*socio=nil firmes*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 *socio=nil et la mondialisation*socio=ec6 des marchés*socio=ec3 contribuent à atténuer la portée*socio=rien des analyses*socio=rien faites sur la *socio=rien base traditionnelle des*socio=nil États*socio=et0.*socio=nil *socio=nil Si l'on ajoutait à la balance*socio=rien commerciale*socio=ec3 d'un pays*socio=te8 les transactions*socio=ec3 faites par les filiales*socio=rien à l'étranger*socio=te9 de ses entreprises*socio=ac6 nationales*socio=te8, on verrait, par exemple*socio=rien, que les États-unis*socio=te10 auraient connu un surplus*socio=rien de 57 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1986 au lieu*socio=rien d'un déficit*socio=ec3 de 144 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. On estime*socio=rien d'ailleurs*socio=rien qu'est attribuable*socio=rien aux grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 plus de la moitié*socio=rien du commerce*socio=ec3 entre les pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20. Dans le cas*socio=rien des États-unis*socio=te10, un tiers de leurs expéditions*socio=ec3 à l'étranger*socio=te9 est le fait de sociétés*socio=ac6 américaines*socio=ac23 vers leurs filiales*socio=rien, et un autre tiers, celui des filiales*socio=rien de sociétés*socio=ac6 étrangères*socio=te9 établies aux États-unis*socio=te10 vers leurs sociétés*socio=ac6 mères*socio=rien. 1-1-2 Le développement*socio=uv32 de blocs*socio=ec6 régionaux*socio=te6 ou continentaux*socio=te9. Les analyses*socio=rien par pays*socio=te8 perdent également une partie*socio=rien de leur *socio=rien sens face *socio=nil à un phénomène*socio=rien qui a gagné en importance*socio=rien au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3: la constitution*socio=rien de blocs*socio=ec6 commerciaux*socio=ec3 régionaux*socio=te6. S'il existe de *socio=rien nombreux exemples *socio=nil de telles entités*socio=rien régionales*socio=te6, vouées à la libéralisation*socio=ec2 des échanges*socio=ec3 entre leurs membres*socio=ac10 - la plus récente*socio=rien ayant vu le jour*socio=rien dans le sud*socio=te6 de l'Amérique_latine*socio=te10 -, il ressort de l'examen*socio=rien du graphique 2 que les plus importantes*socio=rien et les plus significatives*socio=rien sont celles qui regroupent les acteurs*socio=ac28 majeurs: Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6, Asie_de_l'_est*socio=(ac23,te10) et du Sud-est*socio=te6, Amérique_du_nord*socio=(ac23,te10). D'ailleurs*socio=rien, la notion*socio=rien même de blocs*socio=ec6 commerciaux*socio=ec3 recouvre des réalités*socio=rien bien différentes*socio=rien et son importance*socio=rien dépasse les questions*socio=rien proprement commerciales*socio=ec3 qui en expliquent pour une large part*socio=rien l'origine*socio=rien. En effet*socio=rien, la situation*socio=et9 de l'Europe_des_douze*socio=te10 en marche*socio=rien vers un marché*socio=ec3 unique*socio=rien n'est guère comparable*socio=rien à celle de l'Asie_de_l'_est*socio=te10 où les liens*socio=uv17 commerciaux*socio=ec3, technologiques*socio=ec5 et financiers*socio=ec0 se multiplient, en-dehors*socio=rien de tout processus*socio=rien institutionnel*socio=ac19, entre des partenaires*socio=ac0 dont les niveaux*socio=rien de développement*socio=uv32 diffèrent considérablement. En outre, le renforcement*socio=rien des zones*socio=rien continentales*socio=te9 d'échanges*socio=ec3 ne s'est pas accompagné, au cours*socio=rien des années_80*socio=te2, d'un repli*socio=rien du commerce*socio=ec3 puisque les échanges*socio=ec3 entre celles-ci ont crû plus vite que le commerce*socio=ec3 intra-zone. Il n'est toutefois pas interdit de penser, au moment*socio=rien où les négociations*socio=et9 de l'Uruguay_round*socio=et9 ont peine à aboutir, que l'on puisse assister à un renouveau*socio=rien du protectionnisme*socio=et1 sur ces *socio=rien nouvelles bases continentales*socio=te9.*socio=nil *socio=nil 37 1-1-3 Les services*socio=ec1 et les capitaux*socio=ec0. Si la part*socio=rien des services*socio=ec1 dans le commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 n'a pas atteint la même proportion*socio=rien que son importance*socio=rien dans le PIB*socio=ec3 des économies*socio=ec0 développées, dont elle représente maintenant plus des deux tiers, c'est que ce commerce*socio=ec3 est souvent soumis à des *socio=rien limites intrinsèques *socio=nil et qu'il n'a pas encore fait l'objet*socio=rien d'une réglementation*socio=et7 dans le cadre*socio=rien du GATT*socio=ac20. En outre, la distinction*socio=rien entre services*socio=ec1 et biens*socio=ec1 dans un monde*socio=te9 technologiquement avancé devient de moins en moins pertinente*socio=rien: l'ordinateur*socio=ec5 est certes un bien*socio=ec1 manufacturé*socio=rien, mais sa valeur*socio=ec0 est beaucoup plus tributaire*socio=rien de la recherche*socio=ec5 et de l'ingénierie*socio=ec5 que du *socio=rien support matériel.*socio=nil *socio=nil 38 L'internationalisation*socio=ec6 dans le domaine*socio=rien des services*socio=ec1 se traduit donc par l'accroissement*socio=rien du flux*socio=rien des investissements*socio=ec0 bien plus que par l'augmentation*socio=rien du flux*socio=rien commercial*socio=ec3. D'ailleurs*socio=rien, le flux*socio=rien international*socio=te9 des investissements*socio=ec0, qui a eu récemment tendance*socio=rien à favoriser le secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1 au détriment*socio=rien du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1, constitue un *socio=rien élément essentiel *socio=nil de l'intégration*socio=rien internationale*socio=te9 des économies*socio=ec0. Sa croissance*socio=rien, de 20 % en moyenne*socio=rien annuellement durant les années_80*socio=te2, a été quatre fois*socio=rien plus rapide que celle du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9. En 1988, le flux*socio=rien des investissements*socio=ec0 directs*socio=rien en provenance*socio=rien des cinq*socio=rien leaders*socio=ac9 mondiaux*socio=te9 totalisait 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien et les stocks*socio=rien de ces pays*socio=te8 atteignaient 757 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. La *socio=rien répartition géographique et*socio=nil sectorielle des*socio=nil investissements*socio=ec0 directs internationaux*socio=te9 *socio=nil s'est grandement modifiée. On assiste à une *socio=rien concentration croissante par*socio=nil pays*socio=te8 d'*socio=nil origine *socio=nil et par pays*socio=te8 d'accueil*socio=uv17, qui accentue la concentration*socio=rien de la puissance*socio=uv19a économique*socio=ec0 au sein*socio=rien de trois zones*socio=rien, - Amérique_du_nord*socio=te10, Asie*socio=te10 de l'Est*socio=te6 et du Sud-est*socio=te6, Europe*socio=te10, -- correspondant aux grands*socio=rien blocs*socio=ec6 commerciaux*socio=ec3. On qualifie souvent de triadisation de l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9 cet élargissement*socio=rien de la portée*socio=rien commerciale*socio=ec3 des entités*socio=rien régionales*socio=te6 ou continentales*socio=te9. Le flux*socio=rien des investissements*socio=ec0 directs*socio=rien internationaux*socio=te9 provient à 97 % des pays*socio=te8 développés et est dirigé à 75 % vers ces mêmes pays*socio=te8. Les États-unis*socio=te10, le Japon*socio=te10, l'Allemagne*socio=te10, le Royaume-uni*socio=te10 et la France*socio=te10 ont assuré plus de 50 % de ce flux*socio=rien durant les années_80*socio=te2. Les États-unis*socio=te10 étant devenus le principal destinataire*socio=rien de ces flux*socio=rien depuis la période*socio=rien 1976-1980*socio=te2, le stock*socio=rien d'investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 aux États-unis*socio=te10 a maintenant dépassé celui des investissements*socio=ec0 américains*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9. A l'inverse, le flux*socio=rien émanant du Japon*socio=te10 s'est amplifié et redéployé vers l'Europe*socio=te10 et l'Amérique_du_nord*socio=te10, au détriment*socio=rien de l'Asie*socio=te10: en 1988, ces deux premières régions*socio=te6 assuraient 70 % du flux*socio=rien, en regard*socio=rien de 50 % en 1980. Les investissements*socio=ec0 directs*socio=rien ne constituent qu'un des éléments*socio=rien des mouvements*socio=rien internationaux*socio=te9 de capitaux*socio=ec0. Ceux-ci, facilités par les développements*socio=uv32 des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et des télécommunications*socio=et8, ont évolué rapidement dans le sens*socio=rien d'un renversement*socio=rien du *socio=rien rôle traditionnel des*socio=nil États-unis*socio=te10.*socio=nil Le*socio=nil flux financier*socio=ec0 en*socio=nil provenance du*socio=nil Japon*socio=te10,*socio=nil *socio=nil devenu le premier*socio=rien pays*socio=te8 créditeur*socio=ac0 du monde*socio=te9, a permis*socio=rien aux États-unis*socio=te10 de financer*socio=rien leur politique*socio=et0a économique*socio=ec0 expansionniste*socio=ec2 du début*socio=rien des années_80*socio=te2 qui s'est soldée par un double déficit*socio=rien budgétaire*socio=et3 et commercial*socio=ec3. Conséquence*socio=rien de ces emprunts*socio=et3 massifs*socio=rien: le renforcement*socio=rien des institutions*socio=ac6 financières*socio=ec0 japonaises*socio=ac23 qui contrôlent*socio=rien 45 % de l'actif*socio=rien total*socio=rien des cent*socio=rien premières banques*socio=ac6 mondiales*socio=te9. Conséquence*socio=rien plus importante*socio=rien encore: les États-unis*socio=te10, traditionnels*socio=rien créanciers*socio=ac0 du monde*socio=te9, sont devenus en quelques années*socio=te3 le *socio=rien premier débiteur *socio=nil avec plus de 660 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien de créances*socio=et3 extérieures*socio=te9. Les ponctions*socio=rien qu'ils opèrent sur les marchés*socio=ec3 mondiaux*socio=te9 des capitaux*socio=ec0 et d'autres phénomènes*socio=rien, comme la baisse du taux_d'_épargne*socio=ec3 dans l'ensemble*socio=rien des pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 pendant la dernière*socio=rien décennie*socio=te2, contribuent à créer les conditions*socio=rien d'une pénurie*socio=rien et d'un renchérissement*socio=rien du capital*socio=ec0. Cela au moment*socio=rien où de nouveaux*socio=rien besoins*socio=uv14 apparaissent, en Europe_de_l'_est*socio=te10 et dans le golfe_persique*socio=te10 notamment, et qui s'ajoutent à ceux, latents*socio=rien, de la construction*socio=uv32 européenne*socio=ac23 ou du développement*socio=uv32 du Tiers_monde*socio=te10. 39 1-1-4 L'importance*socio=rien croissante*socio=rien des technologies*socio=ec5. L'essor*socio=uv32 du commerce*socio=ec3 et des marchés*socio=ec3 financiers*socio=ec0 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 est lié à des progrès*socio=uv32 technologiques*socio=ec5, comme d'ailleurs*socio=rien les modifications*socio=uv32 de la structure*socio=rien des économies*socio=ec0 les plus développées qui s'orientent sans équivoque vers les fonctions*socio=rien de gestion*socio=et12, d'information*socio=et8, de recherche_et_développement*socio=ec5. Les technologies*socio=ec5 des transports*socio=ec1, des communications*socio=et8 et de l'information*socio=et8 semblent avoir été celles dont les progrès*socio=uv32 ont influencé le plus profondément l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. Elles ont permis*socio=rien, au-delà du développement*socio=uv32 du commerce*socio=ec3, l'organisation*socio=et12 de réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 d'information*socio=et8 et de marchés*socio=ec3 financiers*socio=ec0 électroniques*socio=ec5 à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=te9 ainsi que l'informatisation*socio=ec5 de la conception*socio=(rien,ec1) et de la production*socio=ec1. Ces réseaux*socio=rien d'information*socio=et8 ont entraîné une certaine*socio=rien uniformisation*socio=uv32 des goûts*socio=rien des consommateurs*socio=ac0 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 au bénéfice*socio=rien de produits*socio=ec1 et de marques*socio=rien désormais considérés comme des standards*socio=rien universels*socio=te9. L'importance*socio=rien des coûts*socio=ec0 de développement*socio=uv32 et de mise en marché*socio=ec3 de ces produits*socio=ec1 a favorisé la constitution*socio=rien de grandes*socio=rien firmes*socio=ac6 transnationales*socio=ec6 qui, grâce*socio=rien aux technologies*socio=ec5 nouvelles*socio=rien, peuvent organiser leurs activités*socio=rien sur une base*socio=rien véritablement mondiale*socio=te9 et relier de *socio=rien façon organique et*socio=nil immédiate des*socio=nil centres de*socio=nil conception*socio=(rien,ec1),*socio=nil de*socio=nil recherche*socio=ec5,*socio=nil de*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil distribution*socio=ec1 *socio=nil répartis sur plusieurs continents*socio=te9. Cet essor*socio=uv32 de la technologie*socio=ec5 s'est accompagné, au cours*socio=rien des vingt dernières*socio=rien années*socio=te3, d'une *socio=rien répartition nouvelle des*socio=nil sources de*socio=nil progrès*socio=uv32 technologique*socio=ec5,*socio=nil l'*socio=nil Europe*socio=te10 *socio=nil et surtout le Japon*socio=te10 jouant un rôle*socio=rien de plus en plus grand*socio=rien aux côtés*socio=rien des États-unis*socio=te10. Par ailleurs*socio=rien, l'évolution*socio=uv32 technologique*socio=ec5 entraîne des modifications*socio=uv32 majeures dans la composition*socio=rien des produits*socio=ec1. La demande*socio=rien de matières*socio=ec1 premières*socio=rien se trouve dans certains domaines*socio=rien réduite de *socio=rien façon considérable *socio=nil par les *socio=rien procédés nouveaux:*socio=nil cinquante*socio=nil kilos de*socio=nil fibre *socio=nil optique transmettent autant de messages*socio=rien qu'une tonne de fils*socio=rien de cuivre*socio=ec1 et ne réclament que 5 % de l'énergie*socio=rien autrement requise*socio=rien. Conséquence*socio=rien: la marginalisation*socio=rien déjà amorcée des producteurs*socio=ac0 de matières*socio=ec1 premières*socio=rien, notamment dans les pays*socio=te8 du Sud*socio=te6. Cette tendance*socio=rien devrait s'accentuer au bénéfice*socio=rien des économies*socio=ec0 les plus capables*socio=rien de transformer les produits*socio=ec1. Aussi les domaines*socio=ec1 d'avenir*socio=te4 en développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 paraissent-ils être*socio=rien, en plus de ceux liés aux communications*socio=et8 et à l'information*socio=et8, les biotechnologies*socio=ec5 et les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1, d'autant plus que les *socio=rien préoccupations croissantes *socio=nil pour les questions*socio=rien de protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a et de développement_durable*socio=uv32 favorisent le déplacement*socio=rien de la production*socio=ec1 vers des matériaux*socio=ec1 ou des procédés*socio=rien qui respectent des normes*socio=et7 nationales*socio=te8, et souvent internationales*socio=te9, de plus en plus sévères*socio=rien. 40 1-2 L'économie*socio=ec0 québécoises*socio=ac23 dans le contexte*socio=rien économique*socio=ec0 mondial*socio=te9. Le Québec*socio=te10, à l'instar des autres économies*socio=ec0, particulièrement celles qui sont développées et ouvertes sur le monde*socio=te9, a connu une évolution*socio=uv32 importante*socio=rien parallèlement, et parfois en réaction*socio=rien à ces mouvements*socio=rien mondiaux*socio=te9. Depuis la fin*socio=rien des années_70*socio=te2 notamment, sa structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 a connu une transformation*socio=uv32 majeure dans le sens*socio=rien d'un redéploiement*socio=rien vers des secteurs*socio=ec1 en croissance*socio=rien. Ainsi, de 1979 à 1989, le Québec*socio=te10 a accru ses activités*socio=rien de 7,3 % dans les industries*socio=ac6 en croissance*socio=rien (sur le plan*socio=rien des livraisons*socio=rien manufacturières*socio=ec1) mais les a diminuées dans les industries*socio=ac6 à maturité*socio=rien de 5,9 % et de 2,4 % dans les industries*socio=ac6 à base*socio=rien de ressources_naturelles*socio=ec1. En cela, le Québec*socio=te10 participe au mouvement*socio=rien général que l'on observe dans les pays*socio=te8 industrialisés. Parmi les secteurs*socio=ec1 qui ont pris de l'importance*socio=rien, mentionnons l'aluminium*socio=ec1, l'aéronautique*socio=ec5, les équipements*socio=rien de télécommunications*socio=et8, le transport*socio=ec1 urbain*socio=te5 sur rail*socio=rien, le spatial*socio=ec5, les produits*socio=rien pharmaceutiques*socio=ec1. 1-2-1 Le commerce*socio=ec3 international*socio=te9 du Québec*socio=te10. Cette évolution*socio=uv32 est facile*socio=rien à percevoir lorsqu'on examine le commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 du Québec*socio=te10 qui occupe une place*socio=rien de *socio=rien premier plan dans*socio=nil notre économie*socio=ec0.*socio=nil Traditionnellement*socio=nil qualifiée *socio=nil de très ouverte, l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 vend en effet*socio=rien à l'extérieur*socio=te9 environ la moitié*socio=rien de sa production*socio=ec0 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1. Selon les *socio=rien meilleures évaluations *socio=nil (on ne dispose pas de séries statistiques détaillées, complètes et à jour*socio=rien sur tous les aspects*socio=rien de ces questions*socio=rien), les expéditions*socio=ec1 de marchandises*socio=ec3 hors frontières*socio=te9 se répartissent à peu près également entre les provinces*socio=te7 canadiennes*socio=ac23 et les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. En matière*socio=rien de services*socio=ec1, plus des trois quarts des expéditions*socio=ec1 sont destinées*socio=rien aux provinces*socio=te7 canadiennes*socio=ac23. Le coefficient*socio=rien d'ouverture*socio=ec6 internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 (expéditions*socio=(rien,ec1) de marchandises*socio=ec1 hors Canada*socio=te10 sur PIB*socio=ec3) en 1990 est de l'ordre*socio=rien de 15,4 %, ce qui représente une baisse considérable*socio=rien depuis dix ans*socio=te3 (20,6 % en 1980).11 situe le Québec*socio=te10 dans le voisinage*socio=rien de pays*socio=te8 comme la France*socio=te10 et le Royaume-uni*socio=te10, où le coefficient*socio=rien est de 18 %. A titre*socio=rien de comparaison*socio=rien, les exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 représentent 9,5 % du PIB*socio=ec3 pour le Japon*socio=te10 et 7 % pour les États-unis*socio=te10, alors que des pays*socio=te8 de transit comme la Belgique*socio=te10 ou les Pays-bas*socio=te10 ont des coefficients*socio=rien de 62 % et 48 %. Le coefficient*socio=rien canadien*socio=ac23 est de 21,5 %. En valeur*socio=ec0, les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de marchandises*socio=ec3 du Québec*socio=te10 dépassent, depuis 1987, les 20 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, dans les deux sens*socio=rien. En 1990, le total*socio=rien des exportations*socio=ec1 s'établissait à 24,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, celui des importations*socio=ec1 à 28,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Le solde*socio=ec0 du commerce*socio=ec3 international*socio=te9 s'est dégradé lentement au cours*socio=rien des années_80*socio=te2, pour atteindre un déficit*socio=ec3 important*socio=rien de plus de 4,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1990. Les produits*socio=ec1. L'évolution*socio=uv32 du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 reflète le renforcement*socio=rien de certains secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1, notamment ceux de l'aéronautique*socio=ec5, des télécommunications*socio=et8 et de l'aluminium*socio=ec1. _ l'inverse, certains secteurs*socio=ec1 ont connu un recul*socio=rien, tels les produits*socio=rien de l'amiante*socio=ec1, les minerais*socio=ec1 concentrés et les déchets*socio=rien de fer*socio=ec1. 41 Cet état*socio=rien de choses*socio=rien se traduit par une nette*socio=rien amélioration*socio=uv32 de la qualité*socio=rien des exportations*socio=ec1, la part*socio=rien des produits*socio=ec1 finis passant de 24 % à 40 % de 1968 à 1989, date à laquelle les matières*socio=ec1 premières*socio=rien ne comptent plus que pour 7 % des exportations*socio=ec3 québécoises*socio=ac23. Les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 de produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5 ont tendance*socio=rien à croître plus vite que les importations*socio=ec1. L'analyse des soldes*socio=ec0 par groupes*socio=rien de produits*socio=ec1 révèle que plusieurs grandes*socio=rien industries*socio=ac6 exportatrices*socio=ec1 sont aussi de fortes*socio=rien importatrices*socio=ec3. Ainsi, le groupe*socio=ac6 équipement*socio=rien de transport*socio=ec1 qui est le premier*socio=rien exportateur*socio=ec1 (4,45 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien) est aussi le premier*socio=rien importateur*socio=ec1 (6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien). Les deux principaux groupes*socio=rien de produits*socio=ec1 qui permettent de dégager des soldes*socio=ec0 positifs*socio=rien (de plus de 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien) sont ceux des papiers*socio=ec1 et produits*socio=ec1 connexes*socio=rien et des métaux*socio=ec1 de première transformation*socio=rien. 44 L'étude*socio=rien de l'évolution*socio=uv32 des principaux produits*socio=ec1 exportés permet de constater que ceux-ci sont essentiellement destinés à d'autres producteurs*socio=ac0 ou à des clients*socio=ac0 bien ciblés, généralement des industriels*socio=ac0 ou des agents*socio=ac0 institutionnels*socio=ac19. C'est le cas*socio=rien pour le papier*socio=ec1 journal*socio=rien destiné aux imprimeurs*socio=ac0, l'aluminium*socio=ec1 destiné aux entreprises*socio=ac6 de transformation*socio=ec1, le matériel*socio=rien de télécommunication*socio=et8 destiné aux sociétés*socio=ac6 de téléphone*socio=ec1. Le Québec*socio=te10 exporte peu de produits*socio=ec1 grand*socio=rien public*socio=ac22 sur le marché*socio=ec3 mondial*socio=te9. De plus, peu de produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 exportés permettent d'identifier le Québec*socio=te10 à un savoir-faire*socio=uv29 ou à une technologie*socio=ec5. La part*socio=rien du Québec*socio=te10 dans l'ensemble*socio=rien des exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac23 représente 16,4 % en 1990; cette proportion*socio=rien a peu varié au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te2. Les clients*socio=ac0 et les fournisseurs*socio=ac0. Le commerce*socio=ec3 international*socio=te9 du Québec*socio=te10 est assez peu diversifié géographiquement (graphique 4). Les dix premiers clients*socio=ac0 reçoivent environ 90 % des exportations*socio=ec1; en 1990, les États-unis*socio=te10 en ont été destinataires*socio=rien, de 74,8 %, ce qui représentait 18,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Cinq*socio=rien produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 exportés aux États-unis*socio=te10 le sont à raison*socio=rien de plus d'un milliard*socio=rien de dollars*socio=rien; il s'agit du papier*socio=ec1 journal*socio=rien, de l'aluminium*socio=ec1, des voitures*socio=ec1 particulières*socio=rien ainsi que des équipements*socio=rien de télécommunication*socio=et8, des avions*socio=ec1 et des moteurs. Trois produits*socio=ec1 importés dépassent ce seuil*socio=rien: l'automobile*socio=ec1? les équipements*socio=rien de télécommunication*socio=et8 et les semi-conducteurs. Les États-unis*socio=te10 constituent le seul*socio=rien marché*socio=ec3 important*socio=rien avec lequel le Québec*socio=te10 réalise un solde*socio=ec0 commercial*socio=ec3 positif*socio=rien qui se chiffre, en 1990, à 4 934 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Ce solde*socio=ec0 des échanges*socio=ec3 de marchandises*socio=ec3 doit toutefois être*socio=rien pondéré par un déficit*socio=ec3 important*socio=rien dans l'échange*socio=ec3 des services*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 sur le marché*socio=ec3 européen*socio=ac23 représentent 3,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, soit 15,2 % du total*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Malgré une reprise*socio=rien au cours*socio=rien de 1988 et 1989, les années_80*socio=te2 ont été marquées par un déclin*socio=rien des activités*socio=rien d'exportation*socio=ec1 des firmes*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 dans cette région*socio=te6, la part*socio=rien de l'Europe*socio=te10 ayant atteint plus de 22 % en 1979. Quatre pays*socio=te8 constituent les principaux marchés*socio=ec3 européens*socio=ac23 d'exportation*socio=ec1 pour le Québec*socio=te10 en 1990: le Royaume-uni*socio=te10, (858,9 millions*socio=rien de dollars*socio=rien), les Pays-bas*socio=te10 (656,7 millions*socio=rien de dollars*socio=rien), l'Allemagne*socio=te10 (510,5 millions*socio=rien de dollars*socio=rien) et la France*socio=te10 (489,7 millions*socio=rien de dollars*socio=rien). La balance*socio=rien commerciale*socio=ec3 avec l'Europe*socio=te10 se traduit par un déficit*socio=ec3 de 4,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Le marché*socio=ec3 de l'Asie-océanie est le troisième*socio=rien en importance*socio=rien pour les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23, avec des ventes*socio=ec3 de 1,3 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien en 1990, soit 5,4 % du total*socio=rien des ventes*socio=ec3 internationales*socio=te9. Les achats*socio=ec3 en provenance*socio=rien de cette région*socio=te6 comptent pour 16,3 % de l'ensemble*socio=rien des importations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23, soit 4,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Le déficit*socio=ec3 de la balance*socio=rien commerciale*socio=ec3 est de 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Le Japon*socio=te10 est le principal partenaire*socio=ac0 asiatique*socio=ac23 du Québec*socio=te10. Les exportations*socio=ec1 vers l'Amérique_latine*socio=te10 représentent 627 millions*socio=rien de dollars*socio=rien en 1990, soit 2,6 % des ventes*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Le déficit*socio=ec3 de la balance*socio=rien commerciale*socio=ec3 du Québec*socio=te10 avec les pays*socio=te8 de cette région*socio=te6 est de 646 millions*socio=rien de dollars*socio=rien. 45 Les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 vers la zone*socio=rien Afrique*socio=te10/Moyen-orient*socio=te10 comptent pour 2 % du total*socio=rien. Les échanges*socio=ec3 avec le Moyen-orient*socio=te10 produisent un excédent*socio=rien de 196 millions*socio=rien de dollars*socio=rien alors que l'on enregistre un déficit*socio=ec3 de 65 millions*socio=rien de dollars*socio=rien avec les pays*socio=te8 africains*socio=ac23. Les acteurs*socio=ac28. Les entreprises*socio=ac6 qui assurent les principales exportations*socio=ec1 forment un groupe*socio=rien restreint d'entités*socio=rien de grande*socio=rien taille dans quelques filières*socio=rien majeures: bois*socio=ec1, métaux*socio=ec1, équipements*socio=rien de transport*socio=ec1 et de télécommunications*socio=et8, produits*socio=rien électroniques*socio=ec1. Ces *socio=rien groupes sectoriels *socio=nil se composent presque exclusivement*socio=rien de quelques grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 ou de quelques chefs*socio=ac9 de file*socio=rien plus ou moins directement associés*socio=rien à un *socio=rien grand nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac6 plus*socio=nil petites.*socio=nil *socio=nil 46 Parmi ces grandes_entreprises*socio=ac6, celles sous contrôle*socio=uv18 québécois*socio=ac23 ou canadien*socio=ac23 ont la plupart*socio=rien du temps*socio=rien un gabarit*socio=rien relativement modeste*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9. La performance*socio=uv29 du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 québécois*socio=ac23 est par *socio=rien conséquent sensible au*socio=nil niveau d'*socio=nil activité *socio=nil de quelques firmes*socio=ac6. Ainsi, la variation*socio=rien du volume*socio=rien des ventes*socio=ec3 d'automobiles*socio=ec1 effectuées aux États-unis*socio=te10 par l'usine*socio=rien GM*socio=ac6 de Boisbriand, par exemple*socio=rien, se répercute directement sur les *socio=rien résultats totaux du*socio=nil commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 du*socio=nil Québec*socio=te10.*socio=nil *socio=nil Il n'est pas étonnant*socio=rien de retrouver dans cet ensemble*socio=rien plusieurs firmes*socio=ac6 de groupes*socio=rien transnationaux*socio=ec6 car, de par leur nature*socio=rien, elles ont accès*socio=uv7 aux marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Le commerce*socio=ec3 intra-firme, soit les échanges*socio=ec3 entre deux unités*socio=rien d'un même groupe*socio=rien, représenterait plus de 40 % des exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23. Il faut aussi ajouter qu'en raison*socio=rien de leur mode*socio=rien de fonctionnement*socio=rien, ces entreprises*socio=ac6 exercent de *socio=rien fortes pressions *socio=nil sur les importations*socio=ec1. Ce phénomène*socio=rien est largement répandu dans plusieurs secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1, notamment dans les industries*socio=ac6 de l'aéronautique*socio=ec5, de l'électronique*socio=ec1 et de l'aluminium*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac6 importent de *socio=rien nombreux produits primaires*socio=ec1 ou*socio=nil manufacturés*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil auxquels elles ajoutent une valeur*socio=ec0, pour ensuite les expédier à l'étranger*socio=te9 vers une autre usine*socio=ac6 du même groupe*socio=rien, ou encore les commercialiser*socio=rien par le biais de leur *socio=rien propre réseau de*socio=nil distribution*socio=ec1 mondial*socio=te9.*socio=nil Les*socio=nil PME*socio=ac6 *socio=nil qui représentaient 45,7 % de l'emploi*socio=ec4 total*socio=rien en 1989 ont vu leur part*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 de produits*socio=ec1 manufacturés*socio=rien passer de 9,3 % en 1980 à 8 % en 1986. Elles sont associées*socio=rien surtout aux produits*socio=rien comme le bois*socio=ec1, les aliments*socio=ec1, les vêtements*socio=ec1, les meubles*socio=ec1 de maison*socio=rien ou de bureau*socio=rien. De nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac6 spécialisées*socio=rien participent également, à un titre*socio=rien ou à un autre, au commerce*socio=ec3 international*socio=te9 du Québec*socio=te10, qu'il s'agisse de transitaires, de courtiers*socio=ac0, de distributeurs*socio=ac0, de transporteurs*socio=ac0 ou de maisons*socio=ac0 de commerce*socio=ec3. Ces dernières*socio=rien, qui jouent un rôle*socio=rien majeur dans certains pays*socio=te8 comme le Japon*socio=te10 et ont atteint des tailles impressionnantes*socio=rien, sont généralement, au Québec*socio=te10, ou bien très spécialisées*socio=rien dans des *socio=rien créneaux traditionnels de*socio=nil produits*socio=ec1 à*socio=nil base de*socio=nil ressources_naturelles*socio=ec1 *socio=nil ou bien de petite*socio=rien taille. 1-2-2 Les services*socio=ec1. Les services*socio=ec1 comptent pour une part*socio=rien non négligeable*socio=rien du commerce*socio=ec3 international*socio=te9 québécois*socio=ac23, même s'il est impossible, faute de données, d'en mesurer*socio=rien précisément l'importance*socio=rien, la diversité*socio=rien ou la destination*socio=rien. On sait toutefois que les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de génie-conseil sont actives*socio=rien dans plusieurs régions*socio=te6 du monde*socio=te9 où elles ont acquis*socio=rien une expertise*socio=rien et une réputation*socio=et8 enviables*socio=rien, notamment auprès des grandes*socio=rien institutions*socio=ac19 financières*socio=ec0 internationales*socio=te9. Leurs activités*socio=rien sont souvent associées*socio=rien à celles d'autres prestataires*socio=ac12 de services*socio=ec1 dans les télécommunications*socio=et8 ou la distribution*socio=ec1 d'énergie*socio=rien électrique*socio=ec1, par exemple*socio=rien. On estime*socio=rien que plus de 50 % des exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac23 de ce secteur*socio=ec1 sont attribuables*socio=rien aux entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de génie-conseil. Certaines firmes*socio=ac6 sont aussi actives*socio=rien dans des domaines*socio=rien liés aux services_publics*socio=et6, en santé*socio=et6 ou en éducation*socio=et6; d'autres, dans le secteur*socio=rien nouveau des services*socio=ec1 informatiques*socio=ec5, ont développé des ramifications*socio=rien internationales*socio=te9 prometteuses*socio=rien. 47 Il faut par ailleurs*socio=rien souligner l'importance*socio=rien croissante*socio=rien des firmes*socio=ac6 de services*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac6 (comptables*socio=ac0, avocats*socio=ac3, ect..) qui jouent déjà un rôle*socio=rien d'intermédiaires*socio=rien dans l'élargissement*socio=rien des relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Le tourisme*socio=ec1 constitue l'un des éléments*socio=rien les mieux connus des services*socio=ec1: 34 % des recettes*socio=ec3 touristiques*socio=ec1 totales*socio=rien du Québec*socio=te10 proviennent du tourisme*socio=ec1 international*socio=te9, dont les deux tiers des touristes*socio=ac28 américains*socio=ac23. Les recettes*socio=ec3 touristiques*socio=ec1 internationales*socio=te9 représentent quelque 4 % des exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 de biens*socio=ec1 (au sixième rang*socio=rien des exportations*socio=ec1) et les dépenses*socio=ec3 touristiques*socio=ec1 à l'étranger*socio=te9 comptent pour 6,6 % des importations*socio=ec1 du Québec*socio=te10 (au *socio=rien deuxième rang,*socio=nil *socio=nil derrière l'automobile*socio=ec1). Si l'on examine les principaux éléments*socio=rien des échanges*socio=ec3 touristiques*socio=ec1 avec le monde*socio=te9, on note une hausse importante*socio=rien des dépenses*socio=ec3 des Québécois*socio=ac23 aux États-unis*socio=te10, une *socio=rien forte augmentation des*socio=nil dépenses*socio=ec3 des*socio=nil touristes*socio=ac28 européens*socio=ac23 et*socio=nil asiatiques*socio=ac23 au*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil et, comme *socio=rien résultat global,*socio=nil une*socio=nil croissance *socio=nil de 63 % du déficit*socio=ec3 de *socio=rien notre compte des*socio=nil voyages *socio=nil avec l'étranger*socio=te9 (1986- 1989). 48 1-2-3 Les fusions et les acquisitions*socio=rien. Plusieurs des phénomènes*socio=rien observés à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 ont eu des *socio=rien répercussions directes *socio=nil sur la structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 du Québec*socio=te10. Ainsi, la vague de fusions et d'acquisitions*socio=rien a touché le Québec*socio=te10 où, en 1989, l'on relevait 180 transactions*socio=ec3. La plupart*socio=rien des secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1 ont été touchés; 40 % de ces transactions*socio=ec3 étaient le fait d'entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 qui achetaient des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23. On assiste aussi à l'adaptation*socio=uv32 des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 qui se préparent à la mondialisation*socio=ec6 par des regroupements*socio=uv17 ou par l'achat*socio=ec3 d'entreprises*socio=ac6 à l'étranger*socio=te9. Ce phénomène*socio=rien, qui voit des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 diriger des filiales*socio=rien à l'étranger*socio=te9, est assez nouveau. Il vient prolonger en quelque sorte*socio=rien les efforts*socio=uv23 faits*socio=rien par des industriels*socio=ac0 québécois*socio=ac23, souvent avec l'aide*socio=rien des détenteurs*socio=rien de capitaux- publics*socio=et2, coopératifs*socio=uv17, associatifs*socio=ac18 ou privés*socio=et2 pour créer au Québec*socio=te10 des entreprises*socio=ac6 assez grandes*socio=rien pour soutenir la concurrence*socio=ec3 étrangère*socio=te9, tant sur les marchés*socio=ec3 locaux*socio=te5 qu'internationaux*socio=te9. Il y a lieu*socio=rien de souligner le rôle*socio=rien joué par les sociétés*socio=ac6 financières*socio=ec0 - dont plusieurs du secteur_péripublic*socio=et2 - dans l'adaptation*socio=uv32 de l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 à l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9 récente*socio=rien. Ce phénomène*socio=rien, apparenté à des modèles européens*socio=ac23 ou asiatiques*socio=ac23, est, en Amérique_du_nord*socio=te10, caractéristique de l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23. Bien adapté au contexte*socio=rien actuel*socio=te3, il pourrait permettre au Québec*socio=te10 de tirer mieux que d'autres son épingle du jeu*socio=rien international*socio=te9. Ces efforts*socio=uv23 d'adaptation*socio=uv32 - y compris les implantations*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 - comportent toutefois des risques*socio=uv21 et n'ont pas toujours été couronnés de succès*socio=rien, alors qu'à l'inverse les impacts*socio=rien de la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 ont eu des *socio=rien effets négatifs,*socio=nil *socio=nil certains dans plusieurs secteurs*socio=ec1, dont le textile*socio=ec1 et l'habillement*socio=ec1, pour ne mentionner que ceux-là. 1-2-4 La productivité*socio=ec0, la technologie*socio=ec5 et la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Au-delà des indications*socio=rien que donne l'analyse du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9, c'est au chapitre*socio=rien de la productivité*socio=ec0, du niveau*socio=rien technologique*socio=ec5 et de la formation*socio=ec4 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 qu'il faut jauger le rendement*socio=uv29 québécois*socio=ac23 face*socio=rien aux défis*socio=et9 internationaux*socio=te9. La productivité*socio=ec0 manufacturière*socio=ec1 au Québec*socio=te10 a connu une croissance*socio=rien de 1 % entre 1981 et 1989. Cette croissance*socio=rien est faible*socio=rien même si on la situe dans le contexte*socio=rien mondial*socio=te9 actuel*socio=te3 où les pays*socio=te8 industrialisés ne connaissent plus les *socio=rien gains exceptionnels de*socio=nil production*socio=ec0 *socio=nil par heure-personne des années_60*socio=te2. Les coûts*socio=ec0 unitaires de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 croissent plus vite au Québec*socio=te10 que dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés qui sont ses principaux concurrents*socio=ac0 sur les marchés*socio=ec3 mondiaux*socio=te9. Le capital*socio=ec0 par employé*socio=ac2 demeure encore à un niveau*socio=rien très faible*socio=rien même si les investissements*socio=ec0 manufacturiers*socio=ec1 ont augmenté d'une *socio=rien façon spectaculaire ces*socio=nil dernières années*socio=te3,*socio=nil *socio=nil soit de 78 % entre 1982 et 1987. L'utilisation*socio=rien de procédés*socio=rien, d'équipements*socio=rien et de technologies*socio=ec5 modernes*socio=te3 est un facteur-clé de la compétitivité*socio=uv29 à long_terme*socio=te4 d'une industrie*socio=ac6. A ce chapitre*socio=rien, les industriels*socio=ac0 québécois*socio=ac23 accusent un *socio=rien sérieux retard en*socio=nil matière d'*socio=nil automatisation*socio=ec5 par*socio=nil rapport aux*socio=nil leaders*socio=ac9 mondiaux*socio=te9.*socio=nil *socio=nil Seulement 35 % des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de fabrication*socio=ec1 utilisent des procédés*socio=rien d'informatisation*socio=ec5 de la production*socio=ec1. 49 Ce phénomène*socio=rien peut s'expliquer par l'importance*socio=rien relative des PME*socio=ac6 et des secteurs*socio=ec1 traditionnels*socio=rien. Les industries*socio=ac6 où les technologies*socio=ec5 de production*socio=ec1 sont les plus utilisées sont celles des secteurs*socio=ec1 de pointe: les produits*socio=rien électriques*socio=ec1 et électroniques*socio=ec1, le matériel*socio=rien de transport*socio=ec1, les produits*socio=rien en matière*socio=rien plastique*socio=ec1 et la machinerie*socio=ec1. Ce sont habituellement des entreprises*socio=ac6 ouvertes sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. L'effort*socio=uv23 de recherche-développement*socio=ec5 constitue lui aussi une mesure*socio=rien du niveau*socio=rien technologique*socio=ec5 d'une économie*socio=ec0. _cet égard*socio=rien également, la situation*socio=et9 québécoise*socio=ac23 n'est guère enviable*socio=rien, comme le montrent les quelques indications*socio=rien fournies au chapitre*socio=rien sur la science*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5. La capacité*socio=rien d'intégrer les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 repose en *socio=rien grande partie *socio=nil sur la qualité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2, donc sur sa formation*socio=ec4 et son adaptation*socio=uv32, dont il est traité*socio=rien au chapitre*socio=rien des ressources_humaines*socio=ac2. Dans un contexte*socio=rien de *socio=rien faible croissance démographique*socio=ac24,*socio=nil la*socio=nil situation*socio=et9 actuelle*socio=te3 *socio=nil où plus des deux tiers des emplois*socio=ec4 créés exigent une *socio=et6 éducation postsecondaire *socio=nil - engendre des pénuries*socio=et9 que les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 en entreprises*socio=ac6, trop peu répandus, ne peuvent pallier. Ces pénuries*socio=et9 sont d'autant plus préoccupantes*socio=rien qu'elles touchent des catégories*socio=rien d'emploi*socio=ec4 hautement spécialisé*socio=rien et bien rémunéré dans les secteurs*socio=ec1 les plus dynamiques*socio=rien. 1-3 L'action*socio=rien des gouvernements*socio=ac19. 1-3-1 Le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10. Au cours*socio=rien des années_70*socio=te2 et 80 surtout, le gouvernement*socio=ac19 a développé son action*socio=rien économique*socio=ec0 internationale*socio=te9 selon quatre axes principaux: le financement*socio=et3 international*socio=te9 de la dette*socio=et3 publique*socio=et2; l'apport*socio=rien international*socio=te9 au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, sur le plan*socio=rien de l'accueil*socio=uv17 de technologies*socio=ec5 et d'investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9; le soutien*socio=et6 au commerce*socio=ec3 international*socio=te9 au chapitre*socio=rien de la politique*socio=et0a commerciale*socio=ec3 et des mesures*socio=et0a d'aide*socio=et6 à l'exportation*socio=ec3; le marketing*socio=ec3 international*socio=te9 des produits*socio=rien touristiques*socio=ec1. Les emprunts*socio=et3 publics*socio=et2 internationaux*socio=te9. Même si elles ont toujours été menées dans la discrétion*socio=rien des intermédiaires*socio=rien financiers*socio=ec0, les activités*socio=rien liées au financement*socio=et3 de la dette*socio=et3 publique*socio=et2 ont été l'un des premiers domaines*socio=rien d'action*socio=rien internationale*socio=te9 de l'État*socio=ac19 québécois*socio=ac23. En effet*socio=rien, le Québec*socio=te10, présent*socio=rien sur les principales places financières*socio=ec0 du monde*socio=te9 depuis de nombreuses*socio=rien années*socio=te3, y jouit d'une solide réputation*socio=rien. La poussée la plus importante*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 est intervenue au début*socio=rien des années_80*socio=te2 alors que le marché*socio=ec3 canadien*socio=ac23 ne suffisait plus à absorber, à des coûts*socio=ec0 raisonnables*socio=rien, les besoins*socio=rien financiers*socio=et3 croissants*socio=rien de l'État*socio=ac19. Cette phase*socio=rien a été suivie, au milieu*socio=rien des années_80*socio=te2, d'un certain repli*socio=rien causé d'une part*socio=rien par la décroissance*socio=rien relative des besoins*socio=rien financiers*socio=et3 (exprimés en pourcentage*socio=rien du PIB*socio=ec3), d'autre part*socio=rien par une plus *socio=rien grande disponibilité des*socio=nil sources canadiennes*socio=ac23 *socio=nil et, enfin, par l'utilisation*socio=rien de techniques*socio=ec5 comme les contrats*socio=et7 d'échanges*socio=ec3 de devises*socio=rien qui permettent de rembourser en monnaie*socio=ec0 canadienne*socio=ac23 des emprunts*socio=et3 réalisés sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Il en est résulté une modification*socio=uv32 substantielle*socio=rien de la composition*socio=rien par devises*socio=ec0 de la dette*socio=et3 du gouvernement*socio=ac19. Le pourcentage*socio=rien en dollars*socio=rien canadiens*socio=ac23 est passé*socio=rien de 69 en 1986 à 77 en 1990, celui en dollars*socio=rien américains*socio=ac23 de 20 à 12, la proportion*socio=rien des autres monnaies*socio=ec0 restant au total*socio=rien la même, à 11 %. 50 Au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, on prévoit une *socio=rien certaine augmentation des*socio=nil besoins financiers*socio=et3 du*socio=nil secteur_public*socio=et2,*socio=nil *socio=nil essentiellement en raison*socio=rien des investissements*socio=ec0 que devrait effectuer Hydro-québec*socio=ac6a. Malgré cela, pour la décennie*socio=te4 qui vient, les emprunts*socio=et3 totaux*socio=rien du secteur_public*socio=et2 devraient rester à un *socio=rien niveau inférieur *socio=nil à celui des années_80*socio=te2, et cela en raison*socio=rien des efforts*socio=uv23 considérables*socio=rien consentis par le gouvernement*socio=ac19 pour réduire ses propres*socio=rien besoins*socio=uv14. Les investissements*socio=ec0 et les transferts*socio=rien de technologie*socio=ec5. Depuis de nombreuses*socio=rien années*socio=te3, le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 considère les investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 comme un *socio=rien apport important au*socio=nil développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et*socio=nil technologique*socio=ec5 du*socio=nil Québec*socio=te10.*socio=nil Cent *socio=nil vingt des trois cents*socio=rien plus grandes*socio=rien entreprises*socio=ac6 manufacturières*socio=ec1 du Québec*socio=te10 sont le fruit*socio=rien d'investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 et assurent quelque 107 000 emplois*socio=ec4, souvent spécialisés*socio=rien. Une fois*socio=rien établies, ces entreprises*socio=ac6 accroissent très souvent leurs activités*socio=rien et contribuent notamment à l'insertion*socio=rien du Québec*socio=te10 dans les courants*socio=rien d'échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9. La prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 s'effectue en collaboration*socio=uv17 avec le ministère*socio=ac19 de l'Industrie*socio=(ec3,ac6), du Commerce*socio=ec3 et de la Technologie*socio=ec5, chargé de déterminer les secteurs*socio=ec1 à privilégier et de faciliter les implantations*socio=rien étrangères*socio=te9 au Québec*socio=te10 en fournissant un soutien*socio=et6 technique*socio=ec5 et financier*socio=ec0. Cette collaboration*socio=uv17 s'exerce également avec d'autres ministères*socio=ac19 tels le ministère*socio=ac19 de l'Énergie*socio=ec1 et des Ressources*socio=ec1, le ministère*socio=ac19 des Forêts*socio=ec1, le ministère*socio=ac19 de l'Agriculture*socio=ec1, des Pêcheries*socio=ec1 et de l'Alimentation*socio=ec1, le ministère*socio=ac19 du Tourisme*socio=ec1, dans leur champ*socio=rien d'intervention*socio=et2. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 fait souvent appel*socio=rien à d'autres intervenants*socio=ac28, notamment des sociétés_d'_état*socio=ac6a comme la SGF*socio=ac6a ou Rexfor*socio=ac6, Hydro-québec*socio=ac6a ou SOQUIP*socio=ac6a. Une fiscalité*socio=et3 des plus avantageuses*socio=rien pour les entreprises*socio=ac6 et une *socio=rien alimentation fiable en*socio=nil énergie électrique*socio=ec1 font*socio=nil partie des*socio=nil atouts *socio=nil dont le Québec*socio=te10 peut se prévaloir. Le gouvernement*socio=ac19 a également élaboré des approches spécifiques*socio=rien comme celles du partenariat*socio=uv17 économique*socio=ec0 pour les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et des crédits_d'_impôts*socio=et3 pour les dépenses*socio=ec3 de recherche-développement*socio=ec5. Le gouvernement*socio=ac19 vise également, par son action*socio=rien internationale*socio=te9, à favoriser les transferts*socio=ec0 de technologie*socio=ec5, notamment par des accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 ou des alliances*socio=et9 entre entreprises*socio=ac6. La mise en place*socio=rien d'un cadre*socio=rien institutionnalisé de coopération*socio=uv17 industrielle*socio=ec1, grâce*socio=rien aux nombreuses*socio=rien ententes*socio=et9 signées entre le Québec*socio=te10 et d'autres pays*socio=te8 ou régions*socio=te6, facilite la conclusion*socio=rien de ces accords*socio=et9 et alliances*socio=et9. Le commerce*socio=ec3 international*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 a commencé à s'intéresser de près à la politique*socio=et0a commerciale*socio=ec3 au milieu*socio=rien des années_70*socio=te2 lors des négociations*socio=et9 multilatérales*socio=uv17 du Tokyo_round*socio=et9 (1973-1979). Au cours*socio=rien des négociations*socio=et9 commerciales*socio=ec3 bilatérales*socio=uv17 Canada*socio=te10/États-unis*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 a veillé à la prise*socio=rien en compte*socio=rien des intérêts*socio=rien québécois*socio=ac23 dans l'élaboration*socio=rien des positions*socio=rien du Canada*socio=te10. Il fut l'un des principaux et des plus ardents défenseurs*socio=rien de l'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2. 51 Au moment*socio=rien où les négociations*socio=et9 pour un libre-échange*socio=ec2 à trois s'amorcent avec le Mexique*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 poursuit ses efforts*socio=uv23 pour promouvoir la libéralisation*socio=ec2 ordonnée des échanges*socio=ec3 et sauvegarder les intérêts*socio=uv12 spécifiques*socio=rien du Québec*socio=te10 dans des matières*socio=rien comme l'agro-alimentaire*socio=ec1 ou le textile-vêtement*socio=ec1. Il le fait également dans le cadre*socio=rien des discussions*socio=rien relatives à la poursuite*socio=rien des négociations*socio=et9 de l'Uruguay_round*socio=et9 du GATT*socio=ac20. Parallèlement à ces discussions*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 a intensifié son action*socio=rien pour la protection*socio=uv21 d'intérêts*socio=rien québécois*socio=ac23 mis en cause*socio=rien dans des conflits*socio=et9 commerciaux*socio=ec3, par exemple*socio=rien dans les cas*socio=rien du bois*socio=ec1 d'oeuvre*socio=rien, du porc*socio=ec1 et du commerce*socio=ec3 des alcools*socio=ec1. L'action*socio=rien gouvernementale*socio=ac19 de promotion*socio=et8 des exportations*socio=ec1 comprend une aide*socio=et6 technique*socio=ec5 - sur le plan*socio=rien de la connaissance*socio=rien des marchés*socio=ec3, des réseaux*socio=rien de distribution*socio=ec1, des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 éventuels*socio=rien - fournie d'abord*socio=rien par le MAI*socio=ac19, ainsi qu'une aide*socio=rien financière*socio=et3 sous forme*socio=rien de programmes*socio=et0a administrés*socio=rien par le MAI*socio=ac19 - APEX*socio=et0a ( Aide_à_la_promotion_des_exportations*socio=rien) -, par la Société_de_développement_industriel*socio=rien (SDI*socio=ac6a) ou par des ministères*socio=ac19 (MAPAQ*socio=ac19). L'essor*socio=uv32 de l'industrie*socio=ac6 touristique*socio=ec1 relève*socio=rien du ministère*socio=ac19 du Tourisme*socio=ec1. A ce titre*socio=rien, en concertation*socio=uv17 avec les Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, ce ministère*socio=ac19 organise et réalise la promotion*socio=et8 du tourisme*socio=ec1 sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Il dispose d'un programme*socio=et0a dit de promotion*socio=et8 coopérative*socio=uv17, notamment pour soutenir les entreprises*socio=ac6 du secteur*socio=rien dans leurs associations*socio=ac18 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 (grossistes*socio=ac0, transporteurs*socio=ac0, agences*socio=ac6, ect..). 1-3-2 Les politiques*socio=et0a du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Dans son action*socio=rien économique*socio=ec0 internationale*socio=te9, le Québec*socio=te10 doit constamment, tant au niveau*socio=rien des politiques*socio=et0a que des opérations*socio=rien, tenir compte*socio=rien des orientations*socio=uv31 et des moyens*socio=rien d'action*socio=rien considérables*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Ainsi, les politiques*socio=et0a fiscales*socio=et3 ou monétaires*socio=ec0 influent directement sur la compétitivité*socio=uv29 des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23, de même que les politiques*socio=et0a commerciales*socio=ec3 conditionnent l'accès*socio=uv7 aux marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 et le degré*socio=rien de protection*socio=uv21 du marché*socio=ec3 local*socio=te5. Au chapitre*socio=rien des moyens*socio=rien, Ottawa*socio=te10 dispose de ressources_humaines*socio=ac2 importantes*socio=rien, dans les ambassades*socio=ac19 et consulats*socio=ac19 notamment, pour la recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0, de partenaires*socio=ac0 ou de marchés*socio=ec3. Il s'est doté de programmes_pour_la_promotion_touristique_ou_le_développement_de*socio=rien (PDME*socio=et0a) et d'instruments*socio=rien de soutien*socio=et6 à l'action*socio=rien économique*socio=ec0 internationale*socio=te9, dont la Société_pour_l'_expansion_des_exportations*socio=rien (SEE*socio=ac6a) et l' Agence_canadienne_de_développement_international*socio=rien (ACDI*socio=ac20), sans compter les nombreuses*socio=rien politiques*socio=et0a canadiennes*socio=ac23, en transport*socio=ec1 aérien*socio=rien ou maritime*socio=rien par exemple*socio=rien, qui peuvent *socio=rien être déterminantes *socio=nil à bien des égards*socio=rien pour l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23. 1-4 Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. 1-4-1 Les enjeux*socio=et9. La mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0, la *socio=rien part croissante du*socio=nil commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 *socio=nil dans la production*socio=ec0 mondiale*socio=te9 et l'apparition*socio=rien de blocs*socio=ec6 commerciaux*socio=ec3 régionaux*socio=te6 façonnent l'environnement*socio=et6a économique*socio=ec0. 52 Le contexte*socio=rien mondial*socio=te9 se transforme aussi sous l'effet*socio=rien du développement*socio=uv32 des marchés*socio=ec3 financiers*socio=ec0 à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=te9, de la croissance*socio=rien des investissements*socio=ec0 directs*socio=rien étrangers*socio=te9, de la diversification*socio=rien de leurs sources*socio=rien et de l'endettement*socio=et3 des États*socio=ac19. De même, il faut maintenant compter avec la rapidité*socio=rien des changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5, l'importance*socio=rien des questions*socio=rien environnementales*socio=et6a et le déclin*socio=rien de la part*socio=rien des produits*socio=ec1 de base*socio=rien par rapport*socio=rien aux produits*socio=ec1 à haute*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0. Les règles*socio=rien du jeu*socio=rien économique*socio=ec0 sont donc altérées de *socio=rien façon considérable;*socio=nil l'*socio=nil économie*socio=ec0 du*socio=nil Québec*socio=te10,*socio=nil *socio=nil en même temps*socio=rien qu'elle voit apparaître de *socio=rien nouvelles possibilités,*socio=nil *socio=nil affronte de *socio=rien nouvelles contraintes.*socio=nil Son*socio=nil dynamisme *socio=nil dans ce nouveau cadre*socio=rien international*socio=te9 dépend de la prise*socio=rien en compte*socio=rien de ses caractéristiques - importance*socio=rien du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9, appartenance*socio=uv17 à l'ensemble*socio=rien commercial*socio=ec3 nord-américain*socio=ac23, *socio=rien présence récente de*socio=nil nouveaux leviers financiers*socio=ec0 au*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil - mais aussi de la faiblesse*socio=rien de l'innovation*socio=uv32 et des connaissances*socio=rien internationales*socio=te9, d'une structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 encore largement fondée sur des secteurs*socio=ec1 à faible*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0, de retards*socio=rien dans la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a ou l'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 technique*socio=ec5, des divergences*socio=et9 entre gouvernements*socio=ac19 sur des orientations*socio=uv31 de politique*socio=et0a économique*socio=ec0 concernant par exemple*socio=rien la valeur*socio=rien du dollar*socio=ec0 ou le niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec3. La mondialisation*socio=ec6, même si elle accroît la concurrence*socio=ec3, redistribue la production*socio=ec1 dans le monde*socio=te9, favorisant ainsi les sociétés*socio=ac22 capables*socio=rien, en raison*socio=rien de la qualité*socio=rien de leurs ressources_humaines*socio=ac2 et de leurs infrastructures*socio=rien notamment, d'ajouter de la valeur*socio=rien aux produits*socio=ec1 et services*socio=ec1. Ce phénomène*socio=rien ouvre des *socio=rien possibilités intéressantes *socio=nil à l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23. Le Québec*socio=te10 est susceptible*socio=rien, en tenant compte*socio=rien de ses moyens*socio=rien, de participer pleinement à l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9 à condition*socio=rien d'améliorer la compétitivité*socio=uv29 de ses entreprises*socio=ac6, c'est-à-dire d'offrir des produits*socio=ec1 de qualité*socio=rien, à *socio=rien courts délais *socio=nil et à des coûts*socio=ec0 concurrentiels*socio=rien, respectueux*socio=uv25 des normes*socio=et7 techniques*socio=ec5 et environnementales*socio=et6a internationales*socio=te9 et répondant aux besoins*socio=uv14. Il lui faudra également mettre en oeuvre*socio=rien, dans les secteurs*socio=ec1 où il aura atteint cette capacité*socio=rien, des stratégies*socio=uv31 d'insertion*socio=rien dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9. A cet égard*socio=rien, on pourrait mettre à profit*socio=rien l'expérience*socio=rien acquise*socio=rien par les chefs*socio=ac9 de file*socio=rien dans leurs *socio=rien domaines respectifs.*socio=nil *socio=nil Même si l'évolution*socio=uv32 de l'économie*socio=ec0 des pays*socio=te8 développés indique qu'il faut privilégier les produits*socio=ec1 à forte*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0 et le tertiaire*socio=ec1 moteur, il reste*socio=rien qu'une *socio=rien part essentielle *socio=nil de l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 repose sur des produits*socio=ec1 à base*socio=rien de ressources_naturelles*socio=ec1. Ces industries*socio=ac6 font face*socio=rien à des défis*socio=et9 nouveaux*socio=rien et considérables*socio=rien, nés d'exigences*socio=rien liées à la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a - recyclage*socio=et6a, technologies*socio=ec5 propres*socio=rien - ou de la concurrence*socio=ec3 de matériaux*socio=ec1 et de produits*socio=ec1 nouveaux*socio=rien. Leur rentabilité*socio=ec0 à terme*socio=rien dépendra en *socio=rien grande partie *socio=nil de leur capacité*socio=rien d'innover, de mettre au point*socio=rien ou d'intégrer les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 et de fabriquer des produits*socio=ec1 conformes aux exigences*socio=rien de leurs clientèles*socio=ac0 étrangères*socio=te9 à des prix*socio=ec3 compétitifs*socio=uv29. Pour y arriver, l'industrie*socio=ac6 québécoise*socio=ac23 devra investir dans ses capacités*socio=rien de production*socio=ec0 et d'innovation*socio=uv32 ainsi que dans la formation*socio=ec4. Elle devra améliorer ses procédés*socio=rien de fabrication*socio=ec1 et sa gestion*socio=et12 des ressources_naturelles*socio=ec1. Ces conditions*socio=rien ne s'imposent pas seulement pour offrir des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 concurrentiels*socio=ec3 sur le marché*socio=ec3 mondial*socio=te9, mais aussi pour faire du Québec*socio=te10 une terre*socio=rien d'accueil*socio=uv17 pour les investissements*socio=ec0 directs*socio=rien étrangers*socio=te9. 53 Ces investissements*socio=ec0 - qu'il s'agisse d'implantations*socio=rien nouvelles*socio=rien, d'amélioration*socio=uv32 d'installations*socio=rien existantes*socio=rien ou d'associations*socio=uv17 de tous ordres*socio=rien - pourront combler les besoins*socio=uv14 structurels*socio=rien, technologiques*socio=ec5 et financiers*socio=ec0 que l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 ne peut satisfaire et créer des liens*socio=uv17 essentiels*socio=rien à la présence*socio=rien québécoise*socio=ac23 dans l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. L'effort*socio=uv23 à consentir n'est pas seulement individuel*socio=rien. Il suppose que la collectivité*socio=ac22 prenne conscience*socio=rien de l'importance*socio=rien d'orienter les ressources_humaines*socio=ac2, financières*socio=ec0 et technologiques*socio=ec5 vers les pôles*socio=rien industriels*socio=ec1 les plus susceptibles*socio=rien de faire prospérer l'économie*socio=ec0 du Québec*socio=te10. Il faudra donc soutenir les chefs*socio=ac9 de file*socio=rien dans ces domaines*socio=rien et surtout instaurer une synergie*socio=uv17 entre eux et les entreprises*socio=ac6 et organismes*socio=ac20 qui offrent des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 connexes*socio=rien. Il faudra également favoriser le renforcement*socio=rien des capacités*socio=rien de production*socio=ec0 des régions*socio=te6 et les concentrations*socio=rien régionales*socio=te6 susceptibles*socio=rien de créer un effet*socio=rien d'entraînement*socio=rien entre les différents*socio=rien acteurs*socio=ac28 industriels*socio=ac0. Dans un tel contexte*socio=rien, la compétitivité*socio=uv29 des PME*socio=ac6 devient un *socio=rien élément essentiel *socio=nil pour assurer une présence*socio=rien québécoise*socio=ac23 dans l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. Ces entreprises*socio=ac6 peuvent aussi agir directement sur la scène*socio=rien mondiale*socio=te9 avec d'autant plus de succès*socio=rien qu'elles offrent des produits*socio=ec1 ou services*socio=ec1 de qualité*socio=rien conformes aux critères*socio=rien internationaux*socio=te9 dans une niche en croissance*socio=rien. Elles devront alors avoir les capacités*socio=rien humaines*socio=ac2 et financières*socio=ec0 pour assurer, souvent en association*socio=uv17 avec des entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9, une *socio=rien présence durable *socio=nil sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9. A cet égard*socio=rien, leur efficacité*socio=uv29 en marketing*socio=et8 et leur capacité*socio=rien d'arrimage*socio=uv32 aux réseaux*socio=rien de distribution*socio=ec1 seront déterminantes*socio=rien. Elles pourront également travailler en étroite*socio=rien synergie*socio=uv17 avec des entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 commerciaux*socio=ec3 spécialisés*socio=rien, dont l'expertise*socio=rien doit être*socio=rien développée et mise à la disposition*socio=rien des manufacturiers*socio=ac0. Pour tirer parti*socio=rien de l'émergence*socio=rien des ensembles*socio=rien commerciaux*socio=ec3 régionaux*socio=te6, le Québec*socio=te10 doit se positionner en fonction*socio=rien de ses *socio=rien avantages comparatifs,*socio=nil *socio=nil y compris ses affinités*socio=rien culturelles*socio=et8 ou politiques*socio=et0a, des potentialités*socio=rien des marchés*socio=ec3 et de leur accessibilité*socio=uv7. De plus, le Québec*socio=te10 fait partie*socio=rien d'un ensemble*socio=rien régional*socio=te6 important*socio=rien, le bloc*socio=te9 nord-américain*socio=ac23, et doit adapter en conséquence*socio=rien ses politiques*socio=et0a commerciales*socio=ec3, industrielles*socio=ec1 et éducatives*socio=et6. Plus largement, c'est une *socio=rien véritable intégration *socio=nil de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans l'ensemble*socio=rien de ses politiques*socio=et0a et stratégies*socio=uv31 de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 que le Québec*socio=te10 devra réussir. Le positionnement*socio=rien et les résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac6 nationales*socio=te8 à l'étranger*socio=te9, les possibilités*socio=rien de recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5 et d'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5, la qualité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 locale*socio=te5 et l'efficacité*socio=uv29 de l'infrastructure*socio=rien institutionnelle*socio=ac19, éducationnelle*socio=et6, financière*socio=ec0 et de communication*socio=et8 sont désormais les facteurs*socio=rien qui contribuent le plus à la richesse*socio=ec0 d'une société*socio=ac22. 1-4-2 Les orientations*socio=uv31. Pour répondre à de tels enjeux*socio=et9, les politiques*socio=et0a du gouvernement*socio=ac19 doivent intégrer la dimension*socio=rien internationale*socio=te9, en particulier*socio=rien la réflexion*socio=rien sur l'évolution*socio=uv32 du contexte*socio=rien nord-américain*socio=ac23 et mondial*socio=te9. 54 Les politiques*socio=et0a fiscales*socio=et3, par exemple*socio=rien, conditionnent directement à la fois*socio=rien la compétitivité*socio=uv29 des produits*socio=ec1 sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9, la capacité*socio=rien des entreprises*socio=ac6 d'établir des alliances*socio=et9 ou des coentreprises*socio=ac6 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, l'établissement*socio=rien au Québec*socio=te10, par des sociétés*socio=ac6 étrangères*socio=te9 ou locales*socio=te5, de *socio=rien nouvelles capacités de*socio=nil production*socio=ec0 *socio=nil ou l'amélioration*socio=uv32 de celles déjà en place*socio=rien et l'attrait*socio=rien du Québec*socio=te10 comme lieu*socio=rien d'établissement*socio=rien ou de séjour*socio=rien. Les politiques*socio=et0a d'éducation*socio=et6 et de formation*socio=rien jouent un rôle*socio=rien d'autant plus important*socio=rien qu'elles déterminent la capacité*socio=rien d'une société*socio=ac22 de constituer un rouage*socio=rien dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 ou les blocs*socio=ec6 régionaux*socio=te6 qui domineront plus encore au siècle*socio=te4 prochain l'évolution*socio=uv32 de l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9. Enfin, les politiques*socio=et0a de développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 ou technologique*socio=ec5 contribuent à doter le Québec*socio=te10 d'un appareil*socio=rien de production*socio=ec0 performant*socio=uv29 et bien adapté pour affronter la concurrence*socio=ec3. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 verra à développer sa capacité*socio=rien d'analyse de l'évolution*socio=uv32 de la scène*socio=rien internationale*socio=te9 et de son impact*socio=rien sur le Québec*socio=te10 grâce*socio=rien à une collaboration*socio=uv17 structurée des ministères*socio=ac19 à vocation*socio=rien économique*socio=ec0 et du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, de façon*socio=rien à: situer ses interventions*socio=et2 en tenant compte*socio=rien des perspectives*socio=rien internationales*socio=te9 actuelles*socio=te3; alimenter la concertation*socio=uv17 qu'il entend poursuivre et intensifier avec les principaux leaders*socio=ac9 québécois*socio=ac23 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 en vue*socio=rien de renforcer leur position*socio=rien et de maximiser les effets*socio=rien de leurs percées; favoriser la synergie*socio=uv17 entre acteurs*socio=ac28 privés*socio=et2 et publics*socio=et2 dans l'organisation*socio=et12 des activités*socio=rien internationales*socio=te9. Par ailleurs*socio=rien, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 proprement dite doit venir compléter et enrichir les politiques*socio=et0a et stratégies*socio=uv31 de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 du Québec*socio=te10. Le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec0. L'action*socio=rien internationale*socio=te9 visera à contribuer à l'émergence*socio=rien et au renforcement*socio=rien des entreprises*socio=ac6 qui, par leur taille ou leur niveau*socio=rien technologique*socio=ec5, sont susceptibles*socio=rien de soutenir la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 sur les marchés*socio=ec3 locaux*socio=te5 et étrangers*socio=te9. Elle soutiendra le développement*socio=uv32 international*socio=te9 des chefs*socio=ac9 de file*socio=rien québécois*socio=ac23 afin de leur permettre d'améliorer leur compétitivité*socio=uv29 et, indirectement, de favoriser les effets*socio=rien d'entraînement*socio=rien qu'ils peuvent induire sur les entreprises*socio=ac6 de plus petite*socio=rien taille par la sous-traitance*socio=ec4 ou la prestation*socio=et3 de services*socio=ec1. Pour l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 dans son ensemble*socio=rien, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 visera au renforcement*socio=rien des grappes*socio=rien industrielles*socio=ec1 ou au développement*socio=uv32 des filières*socio=rien où le Québec*socio=te10 peut espérer accroître ses *socio=rien avantages comparatifs.*socio=nil Le*socio=nil phénomène *socio=nil de la spécialisation*socio=ec4 internationale*socio=te9 s'impose même aux grands*socio=rien pays*socio=te8 et à fortiori au Québec*socio=te10. Plusieurs filières*socio=rien semblent offrir des perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4: 55 celles, traditionnelles*socio=rien, d'industries*socio=ac6 fondées sur les ressources_naturelles*socio=ec1: liées à la forêt*socio=ec1: pâtes*socio=ec1, papiers*socio=ec1, bois_d'_oeuvre*socio=ec1, composites; liées à l'énergie*socio=rien hydro-électrique*socio=ec1: production*socio=ec1, transport*socio=ec1, distribution*socio=ec1; liées à la pétrochimie*socio=ec5; liées aux mines*socio=ec1 et métaux*socio=ec1: extraction*socio=ec1, métallurgie*socio=ec1 du cuivre*socio=rien, de l'aluminium*socio=ec1 et du magnésium*socio=ec1, seconde transformation*socio=rien, etc.. celle, plus récente*socio=rien, d'industries*socio=ac6 de pointe dans lesquelles le Québec*socio=te10 a déjà acquis*socio=rien une *socio=rien certaine stature internationale*socio=te9:*socio=nil les*socio=nil transports*socio=ec1;*socio=nil l'*socio=nil électronique*socio=ec1 *socio=nil et les télécommunications*socio=et8; la santé*socio=et6, l'industrie*socio=ac6 pharmaceutique*socio=ec1, la biotechnologie*socio=ec5. enfin, dans le tertiaire*socio=ec1, secteur*socio=rien où des entreprises*socio=ac6 - en génie-conseil ou en services*socio=ec1 informatiques*socio=ec5 ou de communication*socio=et8 par exemple*socio=rien ont pu acquérir une expertise*socio=rien de calibre international*socio=te9, la plupart*socio=rien du temps*socio=rien en rapport*socio=rien avec les secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1 bien développés. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 voudra accentuer et mieux cibler ses efforts*socio=uv23 de prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9. Les conditions*socio=rien générales propices*socio=rien à l'investissement*socio=ec0 qui touchent la fiscalité*socio=et3, la qualité*socio=rien des infrastructures*socio=rien, la qualification*socio=ec4 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2, l'état*socio=rien des services_publics*socio=et6 et la réglementation*socio=et7 feront l'objet*socio=rien d'une *socio=rien attention particulière *socio=nil pour maintenir la notoriété*socio=et8 du Québec*socio=te10 à l'égard*socio=rien des investisseurs*socio=ac0 étrangers*socio=te9. De *socio=rien façon spécifique,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil poursuivra la *socio=rien prospection sélective des*socio=nil investissements*socio=ec0 *socio=nil et maintiendra des *socio=rien conditions favorables *socio=nil à l'implantation*socio=rien. Dans ce cas*socio=rien, il cherchera plus systématiquement encore à faire intervenir des partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 dans ces projets*socio=rien, qu'il s'agisse de partenaires*socio=ac0 industriels*socio=ec1 dans des coentreprises*socio=ac6 ou des alliances*socio=et9, ou encore des partenaires*socio=ac0 financiers*socio=ec0. _ ce titre*socio=rien, le Québec*socio=te10 des années_90*socio=te3 compte*socio=rien un certain nombre*socio=rien de sociétés*socio=ac6 financières*socio=ec0, privées*socio=et2, coopératives*socio=uv17, associatives*socio=ac18 ou publiques*socio=et2, qui, souvent de façon*socio=rien concertée, se sont engagées, par des prises de participation*socio=uv17, dans des sociétés*socio=ac6 à partenariat*socio=uv17 international*socio=te9. De plus, les besoins*socio=rien d'expansion*socio=uv32 de certaines entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 pourront donner lieu*socio=rien à des *socio=rien actions spécifiques de*socio=nil prospection.*socio=nil *socio=nil Outre cette incitation*socio=rien aux coentreprises*socio=ac6 avec des partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23, le gouvernement*socio=ac19 voudra privilégier, dans ses efforts*socio=uv23 de prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9, les projets*socio=rien qui, dans les secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien, respectent le plus *socio=rien grand nombre possible de*socio=nil critères de*socio=nil qualité:*socio=nil apport de*socio=nil capacités de*socio=nil Recherche-développement*socio=ec5;*socio=nil acquisition de*socio=nil technologies*socio=ec5 nouvelles;*socio=nil intégration *socio=nil au tissu industriel*socio=ec1 local*socio=te5 (sous-traitance*socio=ec4, distribution*socio=ec1, services*socio=ec1 connexes*socio=rien); 56 accès*socio=uv7 aux marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 ou aux réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9; respect*socio=uv25 de l'environnement*socio=et6a. Le gouvernement*socio=ac19 continuera à favoriser l'implantation*socio=rien de *socio=rien nouveaux procédés *socio=nil et de technologies*socio=ec5 nouvelles*socio=rien comme *socio=rien moyen privilégié *socio=nil d'accroître la compétitivité*socio=uv29 des entreprises*socio=ac6. C'est ainsi qu'une action*socio=rien plus systématique paraît indiquée pour favoriser l'acquisition*socio=rien de technologies*socio=ec5 rapidement utilisables*socio=rien par les entreprises*socio=ac6. Pour ce faire, il faudra encourager les accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 ou de licence*socio=et7 avec les partenaires*socio=ac0 les plus avancés en matière*socio=rien de technologie*socio=ec5. Il y aura également lieu*socio=rien d'organiser systématiquement, à partir des besoins*socio=rien des entreprises*socio=ac6 de petite*socio=rien ou moyenne*socio=rien taille, la recherche*socio=rien de technologies*socio=ec5 étrangères*socio=te9 éprouvées (et l'inverse dans le cas*socio=rien de technologies*socio=ec5 québécoises*socio=ac23 à exporter). C'est dans cette double perspective*socio=rien que sera mis en place*socio=rien, avec la collaboration*socio=uv17 du MAI*socio=ac19, un réseau*socio=rien appelé OPTECH conçu et exploité par le MICT et le CRIQ*socio=ec5. Le commerce*socio=ec3 international*socio=te9. Dans le contexte*socio=rien nouveau d'intégration*socio=rien croissante*socio=rien des économies*socio=ec0 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9, le dynamisme*socio=rien d'une économie*socio=ec0 se mesure*socio=rien notamment à la présence*socio=rien de ses produits*socio=ec1 et de ses entreprises*socio=ac6 sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19, qui agit déjà de *socio=rien diverses façons *socio=nil pour la promotion*socio=et8 des exportations*socio=ec1, accentuera son action*socio=rien selon deux objectifs*socio=rien: le maintien*socio=rien et l'élargissement*socio=rien de l'accès*socio=uv7 des produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 aux marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9; l'accroissement*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec1 à forte*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0. Pour assurer l'accès*socio=uv7 des produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 à un *socio=rien nombre croissant de*socio=nil marchés*socio=ec3,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil continuera à favoriser le renforcement*socio=rien et l'élargissement*socio=rien des accords*socio=et9 multilatéraux*socio=uv17 de libéralisation*socio=ec2 des échanges*socio=ec3. C'est ainsi que dans tous les forums*socio=et8 internationaux*socio=te9 auxquels il peut avoir accès*socio=uv7, soit directement soit par le truchement*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, il appuiera l'élimination*socio=rien graduelle*socio=rien et ordonnée des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec3 international*socio=te9 tout en veillant à ménager*socio=et10 les transitions les plus adéquates*socio=rien aux secteurs*socio=ec1 de l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23 vulnérables*socio=rien à la concurrence*socio=ec3 accrue. C'est en fonction*socio=rien de ces orientations*socio=uv31 que le gouvernement*socio=ac19 poursuit son action*socio=rien dans la perspective*socio=rien d'une *socio=rien conclusion satisfaisante des*socio=nil négociations*socio=et9 *socio=nil de l'Uruguay_round*socio=et9 et du libre-échange*socio=ec2 nord-américain*socio=ac23. A cet égard*socio=rien, il continuera à analyser, avec les divers milieux*socio=rien intéressés, les avantages*socio=rien et les inconvénients, les impacts*socio=rien et les *socio=rien possibilités susceptibles *socio=nil de découler d'un *socio=rien éventuel élargissement *socio=nil de l'ALE*socio=et9 au Mexique*socio=te10, il organisera la réflexion*socio=rien avec les divers milieux*socio=rien intéressés et veillera à ce que les négociateurs*socio=ac9 canadiens*socio=ac23 tiennent compte*socio=rien des intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10. En outre, il développera également sa capacité*socio=rien d'intervention*socio=et2 ponctuelle*socio=rien pour défendre les intérêts*socio=rien québécois*socio=ac23 mis en cause*socio=rien dans des conflits*socio=et9 de politique*socio=et0a commerciale*socio=ec3. 57 D'autre part*socio=rien, pour assurer le développement*socio=uv32 du commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 continuera à favoriser l'accroissement*socio=rien du nombre*socio=rien des entreprises*socio=ac6 exportatrices*socio=ec1. Il soutiendra particulièrement celles qui exportent des produits*socio=ec1 à forte*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0 et qui sont en mesure*socio=rien d'assurer une présence*socio=rien soutenue sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Des efforts*socio=uv23 importants*socio=rien ont été faits*socio=rien dans les années_80*socio=te2 pour qu'un *socio=rien nombre croissant d'*socio=nil entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 *socio=nil s'implantent sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Ces efforts*socio=uv23 se poursuivront notamment sous forme*socio=rien d'activités*socio=rien de formation*socio=rien, d'aide*socio=et6 technique*socio=ec5 ou financière*socio=ec0. Au-delà de cette action*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 voudra accorder un appui*socio=et6 particulier*socio=rien aux entreprises*socio=ac6 capables*socio=rien de pénétrer durablement sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. Ces deux orientations*socio=uv31 complémentaires le conduiront à: orienter l'aide*socio=et6 vers les activités*socio=rien qui permettent l'élaboration*socio=rien d'une stratégie*socio=uv31 de pénétration*socio=rien et de maintien*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9 pour les entreprises*socio=ac6 ou les groupes*socio=rien d'entreprises*socio=ac6; collaborer à la mise en oeuvre*socio=rien de telles stratégies*socio=uv31, soit par l'appui*socio=et6 au marketing*socio=et8 des produits*socio=ec1 fabriqués au Québec*socio=te10, soit par le soutien*socio=et6 aux coentreprises*socio=ac6 ou alliances*socio=et9 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, soit par l'aide*socio=et6 à l'implantation*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 ou à l'acquisition*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9; renforcer, par une action*socio=rien concertée du MAI*socio=ac19 et des ministères*socio=ac19 à vocation*socio=rien économique*socio=ec0, en particulier*socio=rien le MICT*socio=ac19, le MER*socio=ac19, le MAPAQ*socio=ac19 et le ministère*socio=ac19 des Forêts*socio=ec1, sa capacité*socio=rien d'identifier les entreprises*socio=ac6 qui ont un véritable*socio=rien potentiel puis de les conseiller*socio=rien quant aux marchés*socio=ec3 et aux méthodes*socio=rien; favoriser, en association*socio=uv17 avec des intervenants*socio=ac28 publics*socio=et2 et privés*socio=et2, l'émergence*socio=rien d'une société*socio=ac6 de commerce*socio=ec3 qui, par sa taille et les ressources*socio=ec1 mises à sa disposition*socio=rien, pourra assurer une action*socio=rien québécoise*socio=ac23 significative*socio=rien notamment dans le commerce*socio=ec3 de contrepartie*socio=rien; accorder un soutien*socio=et6 financier*socio=ec0 particulier*socio=rien pour la pénétration*socio=rien de marchés*socio=ec3 plus difficiles*socio=rien mais qui revêtent à terme*socio=rien une importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 et favorisant l'accès*socio=uv7 à de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec3. Les entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1. Plusieurs des orientations*socio=uv31 et moyens*socio=rien qui visent à renforcer le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 ou à promouvoir les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 valent pour les entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 qui pourront s'en prévaloir. Toutefois, l'importance*socio=rien croissante*socio=rien du domaine*socio=rien des services*socio=ec1 dans les relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9 exige qu'on leur accorde une *socio=rien attention particulière.*socio=nil *socio=nil Aussi le gouvernement*socio=ac19 voudra-t-il, de façon*socio=rien concertée, déterminer les moyens*socio=rien de favoriser la synergie*socio=uv17 entre les entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 et les entreprises*socio=ac6 industrielles*socio=ec1, notamment quant aux implantations*socio=rien à l'étranger*socio=te9, à la prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 ou à l'identification*socio=rien de partenaires*socio=ac0 pour des alliances*socio=et9 ou des coentreprises*socio=ac6. 58 Plus précisément, reconnaissant le rôle*socio=rien moteur que certaines entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 peuvent jouer dans le développement*socio=uv32 des relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 voudra accroître la capacité*socio=rien d'agir à l'étranger*socio=te9 des sociétés*socio=ac6 du tertiaire*socio=ec1 moteur. Pour ce faire, il favorisera, au-delà de ses programmes*socio=et0a habituels*socio=rien de soutien*socio=et6, le financement*socio=et3 d'un nombre*socio=rien restreint de projets*socio=rien internationaux*socio=te9 dont le *socio=rien caractère mobilisateur *socio=nil et les *socio=rien effets structurants *socio=nil apparaîtront clairement. En outre le gouvernement*socio=ac19 compte*socio=rien accorder aux entreprises*socio=ac6 de services*socio=ec1 engagées dans des *socio=rien projets importants *socio=nil à l'étranger*socio=te9 une aide*socio=rien financière*socio=(ec0,et3) complémentaire à celle d'autres institutions*socio=ac19 sous forme*socio=rien de garantie de prêts*socio=et3. Dans le domaine*socio=rien du tourisme*socio=ec1, la croissance*socio=rien de la clientèle*socio=ac0 étrangère*socio=te9 devient d'autant plus importante*socio=rien que la clientèle*socio=ac0 locale*socio=te5 est en diminution*socio=rien. Dans ce contexte*socio=rien, le MAI*socio=ac19 appuiera les efforts*socio=uv23 du ministère*socio=ac19 du Tourisme*socio=ec1 pour accroître la part*socio=rien québécoise*socio=ac23 des marchés*socio=ec3 les plus dynamiques*socio=rien - aux États-unis*socio=te10, en Europe*socio=te10 et en Asie*socio=te10 - et contribuera, par la prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 dans certains créneaux*socio=rien, à l'amélioration*socio=uv32 du produit*socio=rien touristique*socio=ec1 québécois*socio=ac23. On cherchera, en concertation*socio=uv17 avec les *socio=rien parties prenantes,*socio=nil les*socio=nil mesures*socio=et0a *socio=nil qui pourront améliorer la desserte*socio=rien aérienne*socio=ec1 de Montréal*socio=te10, qui a incontestablement des incidences*socio=rien sur le tourisme*socio=ec1, mais aussi sur d'autres aspects*socio=rien majeurs du développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10, comme le commerce*socio=ec3 et les investissements*socio=ec0. Les marchés*socio=ec3 et les partenaires*socio=ac0. Le gouvernement*socio=ac19 verra enfin à moduler son action*socio=rien économique*socio=ec0 internationale*socio=te9 en fonction*socio=rien des marchés*socio=ec3 et des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 avec lesquels il souhaite établir les relations*socio=rien les plus étroites*socio=rien. La géographie*socio=rien et l'économie*socio=ec0, sans doute*socio=rien, mais également une certaine*socio=rien culture*socio=et8 d'affaires*socio=ec3 commune*socio=uv17, exigent qu'on renforce, tant dans les domaines*socio=rien technologiques*socio=ec5 que commerciaux*socio=ec3, les liens*socio=uv17 du Québec*socio=te10 avec les États-unis*socio=te10. Les perspectives*socio=rien d'un marché*socio=ec3 de base*socio=rien élargi grâce*socio=rien à l'Accord*socio=et9 du libre-échange*socio=ec2 incitent le gouvernement*socio=ac19 à appuyer les efforts*socio=uv23 des entreprises*socio=ac6 sur ce marché*socio=ec3. La possibilité*socio=rien d'étendre la zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2 au Mexique*socio=te10 ne fait qu'accroître l'importance*socio=rien de l'accord*socio=et9 tout en conduisant le gouvernement*socio=ac19 à renforcer ses moyens*socio=rien d'action*socio=rien vis-à-vis de l'Amérique_latine*socio=te10 et des Antilles*socio=te10. Une *socio=rien attention particulière *socio=nil sera aussi accordée à l'Europe*socio=te10, tant pour assurer le développement*socio=uv32 des marchés*socio=ec3, à l'aube*socio=rien du Marché_unique*socio=te10, que pour renforcer, par des alliances*socio=et9 notamment, les courants*socio=rien d'échange*socio=uv17 de capitaux*socio=ec0 et de technologies*socio=ec5 déjà fort*socio=rien nourris. L'Asie*socio=te10, principalement de l'Est*socio=te6 et du Sud-est*socio=te6, avec laquelle le commerce*socio=ec3 québécois*socio=ac23 est largement déficitaire*socio=ec3, devra faire l'objet*socio=rien d'actions*socio=rien sectoriellement bien ciblées, quelquefois sur le plan*socio=rien commercial*socio=ec3, mais surtout sur ceux du développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 ou de la recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0. 59 Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10, du Moyen-orient*socio=te10 et d'Asie_du_sud*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 ne pourra intervenir que de *socio=rien façon ponctuelle,*socio=nil *socio=nil généralement dans la perspective*socio=rien d'actions*socio=rien conjointes*socio=uv17 menées en liaison*socio=rien avec des organismes*socio=ac20 de financement*socio=ec0 canadien*socio=ac23 ou internationaux*socio=te9. Ces quelques indications*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 et les partenaires*socio=ac0 veulent tracer la perspective*socio=rien qui sera celle du gouvernement*socio=ac19 dans la conduite de son action*socio=rien internationale*socio=te9. Elles cherchent à caractériser la réalité*socio=rien actuelle*socio=te3 et prévisible*socio=rien et non à établir un *socio=rien cadre rigide,*socio=nil *socio=nil car dans le domaine*socio=rien économique*socio=ec0 plus encore que dans d'autres, le développement*socio=uv32 des relations*socio=rien internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10 dépendra largement des initiatives*socio=rien que les acteurs*socio=ac28 privés*socio=et2 ou institutionnels*socio=ac19 prendront, des occasions*socio=rien qui peuvent se présenter et de la capacité*socio=rien qu'ont les intervenants*socio=ac28 de les saisir. 61 Chapitre*socio=rien 2. La science*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5. Sommaire. Les connaissances*socio=rien scientifiques*socio=ec5 et les innovations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 jouent un *socio=rien rôle croissant *socio=nil dans le développement*socio=uv32 des économies*socio=ec0, surtout les plus avancées. Si les États-unis*socio=te10 continuent à dominer la scène*socio=rien internationale*socio=te9, particulièrement en science*socio=ec5, la présence*socio=rien du Japon*socio=te10, surtout en technologie*socio=ec5, s'affirme aux côtés*socio=rien de l'Europe*socio=te10. La *socio=rien complexité croissante des*socio=nil programmes*socio=et0a de*socio=nil recherche*socio=ec5 *socio=nil et leur coût*socio=ec0 incitent nombre*socio=rien de pays*socio=te8 ou d 'entreprises*socio=ac6 à s*socio=rien associer dans des projets*socio=rien internationaux*socio=te9, et ce, malgré le fait que la concurrence*socio=ec3 pour l'innovation*socio=uv32 et la mise au point*socio=rien de procédés*socio=rien ou de nouveaux*socio=rien produits*socio=ec1 soit devenue mondiale*socio=te9. Le Canada*socio=te10, et plus encore le Québec*socio=te10, se situent loin du peloton*socio=uv19a de tête*socio=rien en ce qui concerne l'effort*socio=uv23 de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5. Cette situation*socio=et9 se reflète dans leur commerce*socio=ec3, globalement déficitaire*socio=ec3, des produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5. La coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 en science*socio=ec5 et technologie*socio=ec5 est peu développée, sauf avec la France*socio=te10 grâce*socio=rien aux ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17. Des collaborations*socio=uv17 multiples se sont engagées avec les États-unis*socio=te10, mais de façon*socio=rien peu structurée et sans grand*socio=rien soutien*socio=et6 gouvernemental*socio=ac19. Enjeux*socio=et9 et orientations*socio=uv31. Le développement*socio=uv32 des capacités*socio=rien de recherche-développement*socio=ec5 est l'une des conditions*socio=rien d'une économie*socio=ec0 compétitive*socio=uv29 à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te9. Pour des économies*socio=ec0 de taille relativement modeste*socio=rien, comme celle du Québec*socio=te10, ce développement*socio=uv32 passe par des collaborations*socio=uv17 internationales*socio=te9 multiples, principalement dans les domaines*socio=rien scientifiques*socio=ec5 qui revêtent un caractère*socio=rien stratégique*socio=uv31, notamment en raison*socio=rien de leurs applications*socio=rien technologiques*socio=ec5 aux champs*socio=rien d'importance*socio=rien économique*socio=ec0: la biotechnologie*socio=ec5, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1, les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8, la recherche*socio=rien spatiale*socio=ec5 et les sciences*socio=ec5 de l'environnement*socio=et6a. Au-delà de la prise*socio=rien en considération*socio=rien plus systématique de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans l'ensemble*socio=rien de ses politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a de portée*socio=rien scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, le gouvernement*socio=ac19 voudra: en matière*socio=rien de recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5, encourager les équipes*socio=rien d'excellence*socio=uv29 à coopérer avec des homologues de pays*socio=te8 avancés, dans les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31. 62 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5, favoriser les ponts*socio=uv17 technologiques*socio=ec5 et la participation*socio=uv17 des intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 aux grands*socio=rien programmes*socio=et0a internationaux*socio=te9 de développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 entend consacrer aux activités*socio=rien scientifiques*socio=ec5 et technologiques*socio=ec5 internationales*socio=te9 des ressources*socio=ec1 budgétaires*socio=et3 supplémentaires*socio=rien et des ressources_humaines*socio=ac2 spécialisées*socio=rien au Québec*socio=te10 et dans le réseau*socio=rien. 63 Même si la science*socio=ec5 se distingue de la technologie*socio=ec5 et la recherche*socio=(rien,ec5) fondamentale*socio=rien de la recherche*socio=rien industrielle*socio=ec1, elles se situent toutes deux dans un certain continuum*socio=rien qui permet à bien des égards*socio=rien de traiter des deux *socio=rien aspects conjointement.*socio=nil *socio=nil Dans le texte*socio=rien, le terme*socio=rien recherche_et_développement*socio=ec5 est utilisé dans son acceptation*socio=rien la plus large, c'est-à-dire pour désigner à la fois*socio=rien la recherche*socio=ec5 fondamentale*socio=rien, la recherche*socio=rien industrielle*socio=ec1 et la mise au point*socio=rien de produits*socio=ec1 et de procédés*socio=rien. 2-1 Quelques éléments*socio=rien du contexte*socio=rien mondial*socio=te9. La *socio=rien demande croissante *socio=nil de l'industrie*socio=ac6 en matière*socio=rien de *socio=rien nouvelles connaissances porteuses de*socio=nil nouvelles technologies*socio=ec5 *socio=nil figure parmi les stimulants les plus puissants*socio=rien de la restructuration*socio=uv32 du système*socio=rien de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9. La part*socio=rien de la croissance*socio=rien de l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9 attribuable*socio=rien à l'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5 atteindrait 40 %, ce qui montre l'effet*socio=rien déterminant*socio=rien de la technologie*socio=ec5 sur l'augmentation*socio=rien de la productivité*socio=ec0. Ce phénomène*socio=rien est reconnu implicitement dans presque tous les pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 où, depuis le début*socio=rien des années_80*socio=te2, les dépenses*socio=ec3 de recherche-développement*socio=ec5 progressent plus rapidement que le produit_intérieur_brut*socio=ec0. 2-1-1 Les grands*socio=rien acteurs*socio=ac28. Les dépenses*socio=ec3 totales*socio=rien de recherche-développement*socio=ec5 des États-unis*socio=te10 atteignaient 100,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien en 1987 (dollars*socio=ec0 constants*socio=rien de 1982), ce qui représente une somme supérieure*socio=rien à l'effort*socio=uv23 combiné du Japon*socio=te10, de la RFA*socio=te10, de la France*socio=te10 et du Royaume-uni*socio=te10. Leur proportion*socio=rien relative dans ce groupe*socio=rien accuse toutefois un recul*socio=rien: elle est passée de 69 % en 1965 à 55 % en 1986, alors qu'au Japon*socio=te10, elle a progressé de 7 % à 20 % au cours*socio=rien de cette période*socio=te2. L'industrie*socio=ac6 américaine*socio=ac23 finance*socio=rien 50 % de l'effort*socio=uv23 de recherche-développement*socio=ec5 du pays*socio=te8; ce pourcentage*socio=rien est identique*socio=rien à celui du Royaume-uni*socio=te10, alors qu'il est de 69 % pour les firmes*socio=ac6 japonaises*socio=ac23 et respectivement de 62 % et 42 % pour les firmes*socio=ac6 ouest-allemandes*socio=ac23 et françaises*socio=ac23. Les différences*socio=rien s'expliquent en partie*socio=rien par l'importance*socio=rien variable des budgets*socio=et3 de recherche*socio=rien militaire*socio=et7. Les entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 se sont vu délivrer 47 % des brevets*socio=et7 émis aux États-unis*socio=te10 en 1988, en regard*socio=rien de 17 % seulement en 1963. Entre 1955 et 1986, les dépenses*socio=ec3 japonaises*socio=ac23 de recherche-développement*socio=ec5 sont passées*socio=rien de 110 millions*socio=rien de dollars*socio=rien américains*socio=ac23 à 46 milliards*socio=rien. En 1986, on dénombrait, au Japon*socio=te10, 2 000 universités*socio=et6, 1 400 instituts*socio=et6 de recherche*socio=ec5 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 et 12 000 entreprises*socio=ac6 responsables*socio=uv28 d'activités*socio=rien de recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5 et industrielle*socio=ec1. 64 Néanmoins, les Japonais*socio=ac23 favorisent les associations*socio=uv17 avec des centres*socio=rien de recherche*socio=ec5 étrangers*socio=te9 et financent*socio=rien de plus en plus souvent des recherches*socio=ec5 menées à l'étranger*socio=te9, aux États-unis*socio=te10 en particulier*socio=rien. Les dépenses*socio=ec3 cumulées de recherche-développement*socio=ec5 des douze pays*socio=te8 de la CÉE*socio=ac20 atteignaient 80 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien américains*socio=ac23 en 1987. L'industrie*socio=ac6 de l'équipement*socio=rien électrique*socio=ec1 domine avec une *socio=rien part importante des*socio=nil dépenses*socio=ec3 de*socio=nil recherche industrielle*socio=ec1 *socio=nil dans les principaux pays*socio=te8 européens*socio=ac23: France*socio=te10 (25 %), RFA*socio=te10 (26 %) et Royaume-uni*socio=te10 (31 %). Quelque 19 % des dépenses*socio=ec3 de recherche-développement*socio=ec5 en France*socio=te10 sont consacrées à l'aérospatiale*socio=ec5. 2-1-2 La concurrence*socio=ec3 et la coopération*socio=uv17. Paradoxalement, de la poursuite*socio=rien systématique du progrès*socio=uv32 technique*socio=ec5 et de la vive concurrence*socio=ec3 entre les pays*socio=te8, émergent une interdépendance*socio=uv17 et une coopération*socio=uv17 accrues entre universités*socio=et6, industries*socio=ac6 et gouvernements*socio=ac19 de pays*socio=te8 différents*socio=rien. Ce *socio=rien paradoxe apparent *socio=nil s'explique lorsque l'on considère l'importance*socio=rien des ressources_humaines*socio=ac2 et financières*socio=ec0 qu'exige maintenant le progrès*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5. Cet essor*socio=uv32 de la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 prend *socio=rien diverses formes *socio=nil dont des alliances*socio=et9 entre industries*socio=ac6 et universités*socio=et6 d'un même pays*socio=te8 et de pays*socio=te8 différents*socio=rien. A titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, le pourcentage*socio=rien des publications*socio=rien rédigées conjointement*socio=rien par des auteurs*socio=rien de différents*socio=rien pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 a doublé entre 1975 et 1984. S'il est clair*socio=rien, par exemple*socio=rien, que les grands*socio=rien programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 de *socio=ec5 recherche_et_de_développement technologique *socio=nil favorisent une large mise en commun*socio=uv17 internationale*socio=te9 - qui peut même dépasser les frontières*socio=te9 de l'Europe*socio=te10 -, il est non moins évident*socio=rien que les Européens*socio=ac23 veulent structurer dans un certain nombre*socio=rien de champs*socio=rien - la télévision*socio=et8 *socio=rien haute définition *socio=nil pour ne donner qu'un exemple*socio=rien - leur réponse*socio=rien aux défis*socio=et9 japonais*socio=ac23 ou américain*socio=ac23. Ce contexte*socio=rien de coopération-compétition, dans un secteur*socio=ec1 où la frontière*socio=rien entre la science*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5 est de plus en plus fluide, impose à tous les acteurs*socio=ac28 nationaux*socio=te8, et singulièrement aux plus petits*socio=rien d'entre eux, de bien définir leur stratégie*socio=uv31 d'insertion*socio=rien dans le courant*socio=rien international*socio=te9 d'échange*socio=uv17 et de coopération*socio=uv17. Ce sont en effet*socio=rien surtout les petites*socio=rien sociétés*socio=ac22 que les circonstances*socio=rien invitent à privilégier le renforcement*socio=rien de la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 comme outil*socio=rien de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5. La Norvège*socio=te10, par exemple*socio=rien, désireuse*socio=rien de s'inscrire dans les mégaprojets*socio=ec0 communautaires*socio=ac22, consacre 25 % des ressources*socio=ec1 du Conseil_norvégien_de_la_recherche_scientifique_et_industrielle*socio=ec5 à des programmes*socio=et0a ou organismes*socio=ac20 européens*socio=ac23, alors que la Suède*socio=te10 a mis en place*socio=rien d'importants*socio=rien programmes*socio=et0a pour assurer la mobilité*socio=uv17 de ses chercheurs*socio=ac28 et l'accueil*socio=uv17 des chercheurs*socio=ac28 étrangers*socio=te9. La coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 à des fins*socio=rien de développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 entre firmes*socio=ac6 concurrentes*socio=ec3 est un phénomène*socio=rien plus récent*socio=rien. Des entreprises*socio=ac6 à *socio=rien forte intensité technologique*socio=ec5 *socio=nil de plusieurs pays*socio=te8 forment des alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 afin de demeurer concurrentielles*socio=ec3. Ainsi, on a dénombré au sein*socio=rien de l'OCDE*socio=ac20 plus de mille ententes*socio=et9 inter-entreprises dans les industries*socio=ac6 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5 entre 1982 et 1985. 65 Les facteurs*socio=rien qui incitent les entreprises*socio=ac6 de pays*socio=te8 différents*socio=rien à unir leur effort*socio=uv23 de recherche-développement*socio=ec5 sont nombreux*socio=rien. Les principaux sont le partage*socio=et4 des coûts*socio=ec0 et des risques*socio=uv21 associés*socio=rien aux programmes*socio=et0a de recherche-développement*socio=ec5, l'accessibilité*socio=uv7 aux technologies*socio=ec5 étrangères*socio=te9, la maîtrise*socio=rien de la diffusion*socio=et8 des technologies*socio=ec5 et l'ouverture*socio=ec6 à des marchés*socio=ec3 plus vastes*socio=rien. 2-1-3 Les priorités*socio=rien internationales*socio=te9 de recherche*socio=ec5. Presque tous les pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 concentrent leurs efforts*socio=uv23 dans les mêmes *socio=rien domaines porteurs de*socio=nil technologies*socio=ec5,*socio=nil *socio=nil à savoir les biotechnologies*socio=ec5, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1 et les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8. Dans *socio=rien pareil contexte d'*socio=nil internationalisation*socio=ec6 des*socio=nil priorités et*socio=nil stratégies*socio=uv31 en*socio=nil science*socio=ec5 *socio=nil et en technologie*socio=ec5, aucun pays*socio=te8 ne peut décider de faire cavalier seul*socio=rien dans ces domaines*socio=rien sans risquer*socio=rien de compromettre ses propres*socio=rien efforts*socio=uv23, de dédoubler les efforts*socio=uv23 consentis ailleurs*socio=rien et finalement d'accuser un retard*socio=rien certain. Le danger*socio=rien est d'autant plus réel*socio=rien pour les petits*socio=rien pays*socio=te8 qui se doivent de déterminer leurs priorités*socio=rien en étroite*socio=rien référence aux priorités*socio=rien internationales*socio=te9 s'ils veulent profiter des efforts*socio=uv23 des autres pour assurer leur développement*socio=uv32. Aux *socio=rien grands domaines de*socio=nil recherche*socio=ec5 *socio=nil partagés par la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 s'ajoutent des domaines*socio=rien qui ont une valeur*socio=rien stratégique*socio=uv31 et particulière*socio=rien sur le plan*socio=rien national*socio=te8, comme la forêt*socio=ec1 ou la recherche*socio=ec5 polaire*socio=rien dans certains pays*socio=te8 scandinaves*socio=te10, au Canada*socio=te10 et en URSS*socio=te10. 2-2 Le Québec*socio=te10 dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9. 2-2-1 L'effort*socio=uv23 comparé en recherche-développement*socio=ec5. L'effort*socio=uv23 canadien*socio=ac23. Le pourcentage*socio=rien des dépenses*socio=ec3 de recherche-développement*socio=ec5 dans le produit_intérieur_brut*socio=ec0 constitue un *socio=rien élément quantifiable *socio=nil pour apprécier l'effort*socio=uv23 comparé des pays*socio=te8, même s'il ne faut pas lui accorder une *socio=rien importance indue.*socio=nil *socio=nil Ces données se prêtent à *socio=rien diverses interprétations.*socio=nil *socio=nil Si d'aucuns estiment que le Canada*socio=te10 se situe dans la *socio=rien bonne moyenne,*socio=nil *socio=nil d'autres pensent au contraire qu'il a un rattrapage*socio=rien à faire pour affronter les pays*socio=te8 concurrents*socio=ac0 de même taille qui consentent un effort*socio=uv23 plus grand*socio=rien. 66 La place*socio=rien du Québec*socio=te10. Par l'ampleur*socio=rien des ressources_humaines*socio=ac2 et financières*socio=ec0 qu'il affecte aux activités*socio=rien scientifiques*socio=ec5, le Québec*socio=te10 se présente*socio=rien comme un acteur*socio=ac0 modeste*socio=rien sur la scène*socio=rien scientifique*socio=ec5 mondiale*socio=te9. En 1988, l'effort*socio=uv23 de recherche-développement*socio=ec5 du Québec*socio=te10 rapporté au PIB*socio=ec3 équivalait à 1,29 %. Il se situait un peu en dessous de la moyenne*socio=rien canadienne*socio=ac23 (1,35 %), bien en deçà de la performance*socio=uv29 ontarienne*socio=ac23 (1,72 %). Le Québec*socio=te10 n'en apporte pas moins sa contribution*socio=rien à l'effort*socio=uv23 scientifique*socio=ec5 canadien*socio=ac23 et mondial*socio=te9. En 1989, il produisait 20,3 % des publications*socio=rien scientifiques*socio=ec5 canadiennes*socio=ac23 et 1,1 % des publications*socio=rien scientifiques*socio=ec5 de l'ensemble*socio=rien des pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20, lesquelles totalisaient plus de 85 % de la production*socio=ec1 scientifique*socio=ec5 mondiale*socio=te9. Le Québec*socio=te10 produisait donc, toutes proportions*socio=rien gardées, autant que la Belgique*socio=te10 ou le Danemark*socio=te10. Les dépenses*socio=ec3 de recherche-développement*socio=ec5 universitaire*socio=et6 du Québec*socio=te10 en 1988 atteignaient 0,30 % du PIB*socio=ec3, soit un indice relatif de dépenses*socio=ec3 proche de celui de la Belgique*socio=te10 (0,29 %), de la France*socio=te10 (0,34 %) ou du Royaume-uni*socio=te10 (0,33 %). Sur ce plan*socio=rien, le Québec*socio=te10 tient bien son rang*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. En 1988, le Québec*socio=te10 réalisait 21,1 % de la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9 du Canada*socio=te10. Cette coopération*socio=uv17 variait selon les partenaires*socio=ac0. Le Québec*socio=te10 réalisait 51,6 % de la coopération*socio=uv17 canadienne*socio=ac23 avec les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, 32,3 % avec l'Italie*socio=te10 et moins de 20 % avec les États-unis*socio=te10, la Grande-bretagne*socio=te10, la RFA*socio=te10 et le Japon*socio=te10. Malgré un *socio=rien accroissement important des*socio=nil dépenses*socio=ec3 de*socio=nil recherche-développement*socio=ec5 des*socio=nil entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23,*socio=nil *socio=nil soit un taux*socio=rien de *socio=rien croissance annuel moyen *socio=nil de 16 % couvrant la période*socio=rien 1979 à 1988, cet effort*socio=uv23 de recherche-développement*socio=ec5 est relativement faible*socio=rien, lorsqu'on le compare à celui des entreprises*socio=ac6 des pays*socio=te8 industrialisés, et fortement concentré dans un *socio=rien petit nombre de*socio=nil domaines:*socio=nil 67*socio=nil aéronautique*socio=ec1,*socio=nil électronique*socio=ec1 et*socio=nil télécommunications*socio=et8,*socio=nil pâtes_et_papiers*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ce sont d'ailleurs*socio=rien ces secteurs*socio=ec1 qui sont responsables*socio=uv28, pour une très large part*socio=rien, des exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 de produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5. Entre le tiers et la moitié*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5 du Canada*socio=te10 sont attribuables*socio=rien au Québec*socio=te10. Les modifications*socio=uv32 les plus importantes*socio=rien, au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te2, ont trait à la direction*socio=rien de ce commerce*socio=ec3. Alors que la balance*socio=rien commerciale*socio=ec3 du Québec*socio=te10 en produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5 s'est améliorée avec les États-unis*socio=te10 et la France*socio=te10, ses principaux partenaires*socio=ac0, son déficit*socio=ec3 s'accroît vis-à-vis des marchés*socio=ec3 en croissance*socio=rien rapide, tels l'Asie*socio=te10 et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil l'*socio=nil Europe_de_l'_est*socio=te10.*socio=nil *socio=nil Par contre, ses excédents*socio=rien se maintiennent à l'égard*socio=rien de plus petits*socio=rien marchés*socio=ec3 qui ne sont pas en croissance*socio=rien: pays*socio=te8 en voie*socio=rien de développement*socio=uv32 d'Afrique*socio=te10 ou d'Amérique_du_sud*socio=te10. Ils se maintiennent aussi avec certains nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés tels l'Inde*socio=te10 et le Brésil*socio=te10. 2-2-2 L'action*socio=rien gouvernementale*socio=ac19. S'il n'est pas du ressort d'un document*socio=rien de politique*socio=et0 internationale*socio=te9 d'analyser les programmes*socio=et0a gouvernementaux*socio=ac19 internes*socio=rien de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 ou technologique*socio=ec5, il convient de les évoquer sous l'angle*socio=rien de la coopération*socio=uv17 et des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 qu'ils peuvent encourager ou permettre. La coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5. Du côté*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 québécois*socio=ac23, soulignons que les principales mesures*socio=et0a adoptées pour favoriser le développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 ne font pas de *socio=rien place spécifique *socio=nil à la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9. Il en est ainsi du programme*socio=et0a des *socio=rien actions structurantes *socio=nil qui a permis*socio=rien l'émergence*socio=rien d'équipes*socio=rien de *socio=rien haut niveau *socio=nil dans un certain nombre*socio=rien de disciplines*socio=ec5 qui peuvent revêtir une importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32. C'est également le cas*socio=rien des organismes*socio=ac20 subventionnaires*socio=rien que sont le Fonds_pour_la_formation_des_chercheurs_et_l'_aide_à_la_recherch*socio=rien (FCAR*socio=ac20) et le Fonds_de_la_recherche_en_santé_du_québec*socio=rien (FRSQ*socio=ac20). Aucun programme*socio=et0a ou volet*socio=rien de programme*socio=et0a de ces deux organismes*socio=ac20 ne favorise expressément le maillage*socio=uv17 de la communauté*socio=ac22 scientifique*socio=ec5 québécoise*socio=ac23 avec la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. C'est essentiellement dans le cadre*socio=rien d'un certain nombre*socio=rien d'ententes*socio=et9 bilatérales*socio=uv17, et surtout avec la France*socio=te10 et les partenaires*socio=ac0 institutionnels*socio=ac19 de Belgique*socio=te10, que la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 s'est développée de façon*socio=rien structurée. Avec la France*socio=te10, premier*socio=rien partenaire*socio=ac0 dans ce domaine*socio=rien, la coopération*socio=uv17 est relativement bien dotée et bénéficie d'une *socio=rien certaine permanence.*socio=nil La*socio=nil coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 franco-québécoise*socio=ac23 porte *socio=nil essentiellement sur des *socio=rien thèmes prioritaires *socio=nil tels les sciences*socio=ec5 de la matière*socio=rien (25 %), les *socio=ec5 sciences biomédicales *socio=nil (15 %), la biotechnologie*socio=ec5 (13 %), l'ingénierie*socio=ec5 (12 %). Sur le plan*socio=rien de la *socio=uv17 coopération multilatérale,*socio=nil *socio=nil outre certaines relations*socio=rien avec la CÉE*socio=te10, l'UNESCO*socio=ac20 ou l'OCDE*socio=ac20, l'essentiel*socio=rien des efforts*socio=uv23 porte*socio=rien sur les organismes*socio=ac20 de la francophonie*socio=ac27, notamment l'AUPELF-UREF*socio=ac20 que le Québec*socio=te10 contribue à financer*socio=rien. 68 Ce survol*socio=rien laisse dans l'ombre toutes les relations*socio=rien scientifiques*socio=ec5, riches*socio=rien et multiformes*socio=rien, tissées notamment avec les États-unis*socio=te10, qui bénéficient seulement d'une aide*socio=et6 publique*socio=et2 modeste*socio=rien et qui, sauf exception*socio=rien, ne reposent sur aucune *socio=rien assise officielle.*socio=nil *socio=nil Des premiers jalons*socio=rien viennent d'être*socio=rien posés pour remédier à cette situation*socio=et9. Tout en poursuivant le développement*socio=uv32, dans sa richesse*socio=rien et sa diversité*socio=rien, de la coopération*socio=uv17 franco-québécoise*socio=ac23, il importe d'envisager des mesures*socio=et0a favorables*socio=rien aux échanges*socio=ec3 structurés avec d'autres partenaires*socio=ac0 avancés. Les échanges*socio=ec3 pour le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5. Depuis quelques années*socio=te3, l'État*socio=ac19 déploie de grands*socio=rien efforts*socio=uv23 pour favoriser l'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et la recherche*socio=ec5 industrielle*socio=ec1. Dans la foulée du Sommet*socio=et9 sur la technologie*socio=ec5, les budgets*socio=et3 successifs*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 ont permis*socio=rien la mise en place*socio=rien d'un régime*socio=et0a fiscal*socio=et3 favorable*socio=rien à la recherche-développement*socio=ec5 industrielle*socio=ec1, sous forme*socio=rien de crédit_d'_impôt*socio=et3 et de déduction*socio=et3 pour la recherche_et_le_développement*socio=ec5. Menée à l'occasion*socio=rien du budget_1989-1990*socio=et3, une *socio=rien étude comparative *socio=nil a révélé que, pour une même dépense*socio=ec3 de 100 dollars*socio=rien en recherche-développement*socio=ec5, le Québec*socio=te10 a une fiscalité*socio=et3 plus compétitive*socio=rien que l'Ontario*socio=te10, et beaucoup plus incitative*socio=rien que celle des États*socio=ac19 du Massachusetts*socio=te10, du Michigan*socio=te10 ou de New_york*socio=te10. La fiscalité*socio=et3 est le premier*socio=rien axe de la stratégie*socio=uv31 gouvernementale*socio=ac19 pour soutenir la recherche*socio=rien industrielle*socio=ec1. Quatre autres modes*socio=rien d'intervention*socio=et2 le complètent: la politique*socio=et0a de faire-faire d'Hydro-québec*socio=ac6a, les programmes*socio=et0a de prêts*socio=et3 participatifs*socio=rien de la Société_de_développement_industriel*socio=ac6a, les programmes*socio=et0a de dépenses*socio=et3 des ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 et le Fonds_de_développement_technologique*socio=ac20 (FDT*socio=ac20). En outre, l'État*socio=ac19 a mis en place*socio=rien divers centres*socio=rien de recherches*socio=ec5 spécialisés*socio=rien et a élaboré un programme*socio=et0a d'emploi*socio=ec4 scientifique*socio=ec5. Le Centre_de_recherche_industrielle_du_québec*socio=rien (CRIQ*socio=ac20) et l' Institut_de_recherche_en_électricité_du_québec*socio=rien (IREQ*socio=ac20), pour ne citer que ceux-là, ont un *socio=rien rôle capital *socio=nil à jouer dans la recherche*socio=ec5 et la mise au point*socio=rien de technologies*socio=ec5 dont bénéficient directement les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23. C'est largement de *socio=rien façon incidente *socio=nil à ces actions*socio=rien et programmes*socio=et0a gouvernementaux*socio=ac19 de soutien*socio=et6 au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 que se sont élaborés les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Parmi les *socio=rien relations nombreuses *socio=nil et diversifiées que certains organismes*socio=ac20 et institutions*socio=ac19 québécois*socio=ac23 ont établies avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, il y a lieu*socio=rien de mentionner l'expérience*socio=rien d'un pont*socio=uv17 technologique*socio=ec5 avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) ainsi que, dans le domaine*socio=rien des technologies*socio=ec5 reliées à l'hydrogène*socio=ec1, la collaboration*socio=uv17 entre le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 et la Communauté_européenne*socio=te10 dans le cadre*socio=rien d'une entente*socio=et9 signée en janvier*socio=rien 1989 et dont la mise en oeuvre*socio=rien est assurée par Hydro-québec*socio=ac6a. Les activités*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 canadien*socio=ac23. Au fil*socio=rien des années*socio=te3, le gouvernement*socio=ac19 canadien*socio=ac23 a mis au point*socio=rien les volets*socio=rien scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 de son action*socio=rien à l'étranger*socio=te9. Ceux-ci s'articulent autour d'une série de comités*socio=ac20 mixtes de coopération*socio=uv17, notamment avec la CÉE*socio=te10 et le Japon*socio=te10, qui ont pour fonction*socio=rien de structurer la coopération*socio=uv17 dans un certain nombre*socio=rien de domaines*socio=rien jugés d'intérêt*socio=uv12 mutuel*socio=uv17. 69 En outre, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 dispose d'un réseau*socio=rien de conseillers*socio=ac28 en science*socio=ec5 et technologie*socio=ec5 qui oeuvrent dans les ambassades*socio=ac19 du Canada*socio=te10 dans sept pays*socio=te8. Le Conseil_de_recherches_en_sciences_naturelles_et_génie*socio=ac20 compte*socio=rien des programmes*socio=et0a de soutien*socio=et6 à la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9. Même s'il ne s'agit généralement pas, à proprement parler, de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, il faut souligner l'importance*socio=rien du rôle*socio=rien de l'ACDI*socio=ac20 et du CRDI*socio=ac20. Ces organismes*socio=ac20 qui disposent de ressources*socio=ec1 considérables*socio=rien, ont, du seul*socio=rien fait de leur poids*socio=rien relatif, un effet*socio=rien majeur et parfois déterminant*socio=rien sur la nature*socio=rien et la destination*socio=rien des activités*socio=rien internationales*socio=te9 d'un *socio=rien grand nombre de*socio=nil scientifiques*socio=ec5 *socio=nil et d'institutions*socio=ac19, dont les universités*socio=et6. 2-3- Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. 2-3-1 Les enjeux*socio=et9. La dimension*socio=rien internationale*socio=te9 de la science*socio=ec5 n'est pas un phénomène*socio=rien nouveau. En fait, la science*socio=ec5 a de tout temps*socio=rien présenté un caractère*socio=rien intrinsèquement international*socio=te9, les communautés*socio=ac22 scientifiques*socio=ec5 ayant cherché à partager ou confronter leur savoir dans des forums*socio=rien internationaux*socio=te9 afin de faire reculer les limites*socio=rien des connaissances*socio=rien. La science*socio=ec5, et les technologies*socio=ec5 qui en découlent, constituant des leviers*socio=rien de développement*socio=uv32 et de croissance*socio=rien économiques*socio=ec0, les pays*socio=te8 cherchent à renforcer par des alliances*socio=et9 internationales*socio=te9 leur potentiel scientifique*socio=ec5 et à satisfaire ainsi leur besoin*socio=uv14 de *socio=rien nouvelles connaissances.*socio=nil *socio=nil Aussi la science*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5 occupent-elles désormais une *socio=rien place prépondérante *socio=nil dans les relations*socio=rien qui se nouent entre pays*socio=te8. La rapidité*socio=rien du développement*socio=uv32 des connaissances*socio=rien et les occasions*socio=rien qu'offrent les *socio=rien nouveaux moyens de*socio=nil communication*socio=et8 *socio=nil ne permettent plus de faire cavalier seul*socio=rien si l'on ne veut pas compromettre les efforts*socio=uv23 consentis au plan*socio=rien national*socio=te8. L'internationalisation*socio=ec6 des priorités*socio=rien et des stratégies*socio=uv31 adoptées par la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 avancés de même que la constitution*socio=rien de réseaux*socio=rien transnationaux*socio=ec6 et d'espaces scientifiques*socio=ec5 régionaux*socio=te6 pressent *socio=rien bon nombre de*socio=nil pays*socio=te8 *socio=nil à adopter des stratégies*socio=uv31 de coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9. En matière*socio=rien de technologie*socio=ec5, le double phénomène*socio=rien de l'accélération*socio=rien de l'innovation*socio=uv32 et du raccourcissement*socio=rien de la durée*socio=rien de vie*socio=rien des produits*socio=ec1, conjugué à la *socio=rien croissance exceptionnelle des*socio=nil coûts*socio=ec0 *socio=nil de la recherche-développement*socio=ec5, entraîne, même chez les plus grands*socio=rien acteurs*socio=ac28, la recherche*socio=rien de synergies*socio=uv17 internationales*socio=te9, de mise en commun*socio=uv17 des ressources*socio=ec1. Cette tendance*socio=rien à la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 est étroitement associée*socio=rien à un autre phénomène*socio=rien, celui de la concurrence*socio=ec3 accrue entre les États*socio=ac19 ou les groupes*socio=rien d'États*socio=ac19 ainsi qu'entre les entreprises*socio=ac6, surtout celles d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te9. Dans ce contexte*socio=rien, la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 en science*socio=ec5 et technologie*socio=ec5 s'impose comme condition*socio=rien du progrès*socio=uv3, surtout pour les petites*socio=rien sociétés*socio=ac22 comme le Québec*socio=te10. De plus, la capacité*socio=rien qu'ont les sociétés*socio=ac22 de s'inscrire dans les réseaux*socio=rien mondiaux*socio=te9 ou de participer aux programmes*socio=et0a internationaux*socio=te9 de recherche*socio=ec5 repose sur l'excellence*socio=uv29 des équipes*socio=rien qu'elles peuvent présenter dans les champs*socio=rien où elles souhaitent instaurer la coopération*socio=uv17. Face*socio=rien aux priorités*socio=rien internationales*socio=te9 de recherche*socio=ec5, l'enjeu*socio=et9 québécois*socio=ac23 porte*socio=rien autant sur les industries*socio=ac6 traditionnelles*socio=rien que sur les secteurs*socio=ec1 de pointe. Les industries*socio=ac6 d'exploitation*socio=ec1 et de transformation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1, qui jouent un rôle*socio=rien très important*socio=rien dans l'économie*socio=ec0 québécoise*socio=ac23, font face*socio=rien à une concurrence*socio=ec3 de plus en plus vive sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Leurs perspectives*socio=rien de développement*socio=uv32, voire de survie*socio=rien, sont tributaires*socio=rien, dans une large mesure*socio=rien, de leur capacité*socio=rien d'innover dans les technologies*socio=ec5 d'exploitation*socio=ec1 ou de transformation*socio=uv32 d'une part*socio=rien, et dans les produits*socio=ec1 et leur mise en marché*socio=ec3 d'autre part*socio=rien. Le défi*socio=et9 d'une *socio=rien formation adéquate des*socio=nil ressources*socio=ec1 techniques*socio=ec5 et*socio=nil scientifiques*socio=ec5 *socio=nil se pose également à la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 qui doit compter sur une *socio=rien constante irrigation *socio=nil de sa communauté*socio=rien scientifique*socio=ec5 par l'apport*socio=rien de chercheurs*socio=ac28, d'ingénieurs*socio=ac3 et de techniciens*socio=ac2 formés aux *socio=rien meilleures sources *socio=nil du savoir. Pourtant, il n'est pas évident*socio=rien que les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 avancée et les soutiens*socio=rien à cette formation*socio=ec4 privilégient autant qu'ils le pourraient l'acquisition*socio=rien d'une expertise*socio=rien étrangère*socio=te9 de *socio=rien haut niveau,*socio=nil *socio=nil et ce malgré la gravité de la pénurie*socio=et9 de main-d'_oeuvre*socio=ac2 hautement spécialisée*socio=rien en aérospatiale*socio=ec5, en communication*socio=et8 et en informatique*socio=ec5 pour ne mentionner que quelques secteurs*socio=ec1. Enfin, et sans aborder la question*socio=rien du financement*socio=ec0 de la recherche*socio=ec5 qui dépasse le cadre*socio=rien du *socio=rien présent document,*socio=nil *socio=nil il importe de souligner que la rareté*socio=rien des ressources*socio=ec1 tant humaines*socio=ac2 que financières*socio=ec0 exige qu'on établisse certaines priorités*socio=rien parmi les cibles. 2-3-2 Les *socio=rien domaines stratégiques.*socio=nil Les*socio=nil choix *socio=nil proposés pour la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et les échanges*socio=ec3 qui favorisent le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 tiennent d'abord*socio=rien compte*socio=rien des domaines*socio=rien d'excellence*socio=uv29 du Québec*socio=te10 en recherche*socio=ec5 fondamentale*socio=rien et des besoins*socio=rien en recherche-développement*socio=ec5 liés à son développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1. Ils tiennent aussi compte*socio=rien des priorités*socio=rien internationales*socio=te9 de la recherche*socio=ec5 en rapport*socio=rien avec les capacités*socio=rien québécoises*socio=ac23 et de l'action*socio=rien des organismes*socio=ac20 spécialisés*socio=rien ainsi que des institutions*socio=rien d'enseignement*socio=et6 et de recherche*socio=ec5. En matière*socio=rien scientifique*socio=ec5, un certain nombre*socio=rien de secteurs*socio=ec1 sont reconnus comme d'importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 tant pour l'avancement*socio=uv3 de la science*socio=ec5 que pour le développement*socio=uv32 des technologies*socio=ec5 et la croissance*socio=rien de l'économie*socio=ec0. La biotechnologie*socio=ec5. La recherche*socio=ec5 québécoise*socio=ac23 dans les sciences*socio=ec5 biologiques*socio=rien et médicales*socio=et6 jouit d'une réputation*socio=et8 internationale*socio=te9 grâce*socio=rien à la qualité*socio=rien de sa production*socio=ec0. Le potentiel de développement*socio=uv32 de la biotechnologie*socio=ec5 est indéniable*socio=rien: en matière*socio=rien d'applications*socio=rien pharmaceutiques*socio=ec1 par exemple*socio=rien, le Québec*socio=te10 rend compte*socio=rien de 45 % de la production*socio=ec0 canadienne*socio=ac23 et est l'auteur*socio=rien de 80 % de la recherche-développement*socio=ec5 Les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1. Ce secteur*socio=ec1 de recherche*socio=ec5 revêt un caractère*socio=rien stratégique*socio=uv31 au Québec*socio=te10, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1 (composites*socio=rien, céramiques*socio=rien, polymères*socio=rien, etc..) livrant une concurrence*socio=ec3 accrue aux matériaux*socio=ec1 classiques comme le bois*socio=ec1, le cuivre*socio=ec1 et l'aluminium*socio=ec1 dans plusieurs de leurs applications*socio=rien. Les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8. En informatique*socio=ec5, le Québec*socio=te10 dispose d'une infrastructure*socio=rien de recherche*socio=ec5 telle qu'elle peut servir de point*socio=rien d'appui*socio=uv17 à la recherche*socio=ec5 canadienne*socio=ac23 dans ce domaine*socio=rien. Ce secteur*socio=ec1 compte*socio=rien plus de 30 000 personnes*socio=ac28 employées*socio=ac2 dans l'industrie*socio=ac6 de la micro-électronique*socio=ec5, du matériel*socio=rien, des services*socio=ec1 informatiques*socio=ec5 et des équipements*socio=rien de télécommunication*socio=et8. 71 Dans les domaines*socio=rien de pointe comme l'optique*socio=ec5, l'opto-électronique*socio=ec5 et le laser*socio=ec5, le Québec*socio=te10 dispose d'atouts*socio=rien majeurs. La région*socio=te6 de la capitale*socio=te5 regroupe la plus *socio=rien grande concentration de*socio=nil compétences*socio=uv29 *socio=nil et de laboratoires*socio=ec5 dans ces domaines*socio=rien au Canada*socio=te10, avec, entre autres, l'Institut_national_d'_optique*socio=ac20. La recherche*socio=rien spatiale*socio=ec5. Le secteur*socio=ec1 spatial*socio=ec5 est considéré comme stratégique*socio=uv31, non seulement sur le plan*socio=rien des investissements*socio=ec0, mais en ce qu'il est générateur de technologies*socio=ec5 applicables*socio=rien à divers secteurs*socio=ec1. La télédétection*socio=ec5, à titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, est appelée à prendre un essor*socio=uv32 considérable*socio=rien. Les sciences*socio=ec5 de l'environnement*socio=et6a. Les questions*socio=rien d'environnement*socio=et6a se situent à l'avant-scène*socio=rien internationale*socio=te9 depuis une vingtaine*socio=rien d'années*socio=te3, aucun pays*socio=te8, aussi puissant*socio=rien soit-il, ne pouvant résoudre isolément les problèmes*socio=rien réputés d'envergure*socio=rien planétaire*socio=te9. Ces derniers*socio=rien se posent toutefois différemment dans les pays*socio=te8 industrialisés - contamination*socio=et6a des eaux*socio=rien et des sols*socio=rien par excès*socio=rien de pesticides ou d'effluents industriels*socio=ec1 toxiques, pluies*socio=rien acides*socio=et6a, stockage*socio=rien de déchets*socio=et6a - et les pays*socio=te8 en voie*socio=rien de développement*socio=uv32 - désertification*socio=et6a, érosion*socio=et6a des sols*socio=rien, extinction*socio=et6a d'espèces*socio=uv13a, etc. Tous, toutefois, devront affronter les dérèglements*socio=rien climatiques*socio=et6a causés par l'effet*socio=rien de serre ou encore les dangers*socio=rien que présentent les trous*socio=rien dans la couche*socio=rien d'ozone*socio=et6a. _ ces préoccupations*socio=rien dans le domaine*socio=rien des sciences*socio=ec5 de la nature*socio=rien, s'en ajoute une qui fait le lien*socio=rien avec les sciences_humaines*socio=ec5: l'évaluation*socio=rien sociale*socio=ac22 du développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 qui se préoccupe des incidences*socio=rien du développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 sur la société*socio=ac22, notamment parce qu'elles peuvent constituer des *socio=rien freins importants *socio=nil aux avancées scientifiques*socio=ec5 et à leurs applications*socio=rien dans la *socio=rien vie quotidienne et*socio=nil professionnelle.*socio=nil *socio=nil Lorsque l'on passe des grands*socio=rien secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 de la recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5 au développement*socio=uv32 des technologies*socio=ec5 nécessaires*socio=rien à l'essor*socio=uv32 économique*socio=ec0 du Québec*socio=te10, il apparaît souhaitable*socio=rien de privilégier un certain nombre*socio=rien de champs*socio=rien d'application*socio=rien pour chacun des secteurs*socio=ec1. Les applications*socio=rien de la recherche*socio=rien en biotechnologie*socio=ec5 aux industries*socio=ac6 forestière*socio=ec1, agro-alimentaire*socio=ec1, pharmaceutique*socio=ec1 et environnementale*socio=et6a paraissent de toute première importance*socio=rien. Si la mise au point*socio=rien des nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1 concerne directement et de *socio=rien façon cruciale les*socio=nil industries*socio=ac6 *socio=nil de l'aluminium*socio=ec1, du bois*socio=ec1 et des plastiques*socio=ec1, par exemple*socio=rien, elle devrait aussi avoir des impacts*socio=rien majeurs sur plusieurs industries-clés*socio=ec1 pour le Québec*socio=te10 comme les télécommunications*socio=et8, les produits*socio=rien électriques*socio=ec1 et électroniques*socio=ec1, et surtout les équipements*socio=rien de transport*socio=ec1, terrestre*socio=rien, certes, mais plus encore aérien*socio=rien et spatial*socio=rien. Les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 sont d'une *socio=rien certaine façon d'*socio=nil application universelle *socio=nil puisqu'elles servent à la gestion*socio=et12 de l'entreprise*socio=ac6, préparent les décisions*socio=rien des administrations*socio=et12 publiques*socio=et2 ou permettent les flux*socio=rien financiers*socio=ec0 internationaux*socio=te9 autant qu'elles transforment les procédés*socio=rien de fabrication*socio=ec1, les produits*socio=ec1 eux-mêmes et leur conception*socio=rien. Elles semblent notamment de première importance*socio=rien pour les industries*socio=ac6 des transports*socio=ec1, de l'énergie*socio=ec1, de l'électronique*socio=ec5 et des télécommunications*socio=et8 ainsi que pour le domaine*socio=rien, d'importance*socio=rien croissante*socio=rien, des services*socio=ec1, qu'il s'agisse des services*socio=ec1 informatiques*socio=ec5 eux-mêmes ou des services*socio=ec1 financiers*socio=ec0 et d'ingénierie*socio=ec5. 72 La *socio=ec5 technologie spatiale *socio=nil constitue un champ*socio=rien relativement neuf*socio=rien aux possibilités*socio=rien peut-être moins bien définies. Il est d'ores et déjà clair*socio=rien, cependant, qu'elle promet des *socio=rien applications importantes *socio=nil dans le *socio=rien vaste domaine *socio=nil de la gestion*socio=et12 des ressources_naturelles*socio=ec1 et de l'environnement*socio=et6a - par la télédétection*socio=ec5 - et des *socio=rien possibilités extraordinaires *socio=nil dans le domaine*socio=rien de la médecine*socio=et6. Enfin, si les sciences*socio=ec5 de l'environnement*socio=et6a requièrent d'une part*socio=rien le développement*socio=uv32 de technologies*socio=ec5 de mesure*socio=rien et de traitement*socio=rien des polluants*socio=et6a et, d'autre part*socio=rien, la restauration*socio=rien des écosystèmes*socio=et6a pollués, elles ouvrent un champ*socio=rien encore plus vaste*socio=rien, celui des technologies*socio=ec5 propres*socio=rien de production*socio=ec1 et du développement_durable*socio=uv32. 2-3-3 Les orientations*socio=uv31. Favoriser la prise*socio=rien en compte*socio=rien systématique de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans les politiques*socio=et0a et les programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 du gouvernement*socio=ac19. Cette intégration*socio=rien de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 est particulièrement cruciale*socio=rien dans les politiques*socio=et0a de formation*socio=ec4 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 scientifique*socio=ec5 et technique*socio=ec5, surtout au niveau*socio=rien avancé. Le chapitre*socio=rien consacré aux ressources_humaines*socio=ac2 traitera plus à fond*socio=rien de l'aspect*socio=rien formation*socio=ec4 en complément*socio=rien aux mesures*socio=et0a qui, visant à favoriser la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, ont des incidences*socio=rien à cet égard*socio=rien. Favoriser le développement*socio=uv32 de la recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5 en accroissant de *socio=rien façon sensible l'*socio=nil effort*socio=uv23 de*socio=nil coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 internationale*socio=te9.*socio=nil *socio=nil Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 voudra: susciter la collaboration*socio=uv17 entre les équipes*socio=rien québécoises*socio=ac23 reconnues pour leur excellence*socio=uv29 et les partenaires*socio=ac0 susceptibles*socio=rien de contribuer au renforcement*socio=rien et au développement*socio=uv32 du potentiel scientifique*socio=ec5 québécois*socio=ac23 dans les domaines*socio=rien d'intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17, notamment les États-unis*socio=te10, la France*socio=te10, l'Allemagne*socio=te10 et le Japon*socio=te10; retenir à des fins*socio=rien de coopération*socio=uv17 les projets*socio=rien qui présentent un *socio=rien caractère structurant,*socio=nil *socio=nil notamment quant à la constitution*socio=rien de réseaux*socio=rien, et une approche intégrée favorisant le développement*socio=uv32 de *socio=rien nouvelles connaissances,*socio=nil la*socio=nil formation*socio=ec4 de*socio=nil jeunes*socio=ac25 chercheurs*socio=ac28 *socio=nil et la diffusion*socio=et8 de la production*socio=ec1 scientifique*socio=ec5 québécoise*socio=ac23; concentrer les efforts*socio=uv23 dans des secteurs*socio=ec1 d'importance*socio=rien stratégique*socio=uv31; Par ailleurs*socio=rien, et compte*socio=rien tenu de ses intérêts*socio=rien et obligations*socio=uv28 au sein*socio=rien de la francophonie*socio=ac27, le gouvernement*socio=ac19 favorisera la participation*socio=uv17 de la communauté*socio=rien scientifique*socio=ec5 québécoise*socio=ac23 aux institutions*socio=ac19, programmes*socio=et0a et activités*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17 afin de contribuer au développement*socio=uv32 du potentiel scientifique*socio=ec5 commun*socio=uv17 et d'encourager l'utilisation*socio=rien du français*socio=et11 comme langue*socio=rien scientifique*socio=ec5. 73 Accroître la coopération*socio=uv17 technologique*socio=ec5 avec les pays*socio=te8 avancés dans certains secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19: encouragera une collaboration*socio=uv17 étroite*socio=rien entre les entreprises*socio=ac6, les universités*socio=et6 et les centres*socio=rien de recherche*socio=ec5 dans leurs relations*socio=rien internationales*socio=te9; favorisera l'établissement*socio=rien de ponts*socio=uv17 technologiques*socio=ec5 entre certaines entreprises*socio=ac6 ou institutions*socio=ac19 actives*socio=rien en recherche*socio=rien industrielle*socio=ec1 et des centres*socio=rien étrangers*socio=te9 et facilitera la participation*socio=uv17 d'intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 à des *socio=rien grands projets étrangers*socio=te9 de*socio=nil recherche industrielle*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil Si les projets*socio=rien européens*socio=ac23 sont assez bien connus, certains *socio=rien grands projets *socio=nil entrepris par des entreprises*socio=ac6 ou institutions*socio=ac19 américaines*socio=ac23 ou japonaises*socio=ac23 font également place*socio=rien à une collaboration*socio=uv17 internationale*socio=te9 de *socio=rien haut niveau,*socio=nil *socio=nil dont quelques-unes de nos entreprises*socio=ac6 pourraient bénéficier. La formation*socio=rien de cercles*socio=rien technologiques*socio=ec5 regroupant des équipes*socio=rien universitaires*socio=et6 et des entreprises*socio=ac6 non rivales*socio=ec3 s'intéressant*socio=rien aux mêmes technologies*socio=ec5 pourrait permettre de susciter des projets*socio=rien structurés de collaboration*socio=uv17 avec certains partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. prendra des mesures*socio=et0a plus systématiques pour associer des entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 technologiquement avancées au développement*socio=uv32 des capacités*socio=rien québécoises*socio=ac23 de recherche-développement*socio=ec5; Il s'agit de mettre au point*socio=rien une démarche*socio=rien qui s'appuiera notamment sur les *socio=rien avantages comparatifs *socio=nil conférés par des mesures*socio=et0a comme le régime*socio=et0a fiscal*socio=et3 de la recherche-développement*socio=ec5 ou la politique*socio=et0a de partenariat*socio=uv17. On peut en outre envisager qu'en partie*socio=rien le pouvoir_d'_achat*socio=ec3 de l'État*socio=ac19 favorise l'expérimentation*socio=rien de certains produits*socio=ec1 comportant des innovations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5. Au-delà de ce qu'il est possible*socio=rien de faire pour accroître la capacité*socio=rien de générer des innovations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 par le développement*socio=uv32 de la recherche-développement*socio=ec5, il reste*socio=rien qu'une *socio=rien forte proportion des*socio=nil technologies*socio=ec5 *socio=nil utilisées par l'industrie*socio=ac6 québécoise*socio=ac23 continueront de provenir de l'étranger*socio=te9. Il importe donc d'accroître la capacité*socio=rien des entreprises*socio=ac6 de prospecter, d'acquérir et d'intégrer les technologies*socio=ec5 étrangères*socio=te9 pertinentes*socio=rien. Ces préoccupations*socio=rien, majeures, sont traitées*socio=rien de *socio=rien façon spécifique au*socio=nil chapitre du*socio=nil développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 *socio=nil en ce qui a trait aux transferts*socio=rien de technologie*socio=ec5 et au chapitre*socio=rien de la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2 pour ce qui est de la formation*socio=ec4 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 scientifique*socio=ec5 et technique*socio=ec5 des entreprises*socio=ac6. 74 2-3-4 Les ressources*socio=ec1. Le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 entend accorder une importance*socio=rien accrue aux activités*socio=rien internationales*socio=te9 qui visent à renforcer le potentiel scientifique*socio=ec5 des universités*socio=et6 et centres*socio=rien de recherche*socio=ec5 et la capacité*socio=rien d'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5 des entreprises*socio=ac6. Reconnaissant les efforts*socio=uv23 déjà consentis pour développer le partenariat*socio=uv17 universités-entreprises, le gouvernement*socio=ac19 voudra agir de concert*socio=rien avec celles-ci pour définir et mettre en oeuvre*socio=rien ses programmes*socio=et0a et projets*socio=rien à caractère*socio=rien international*socio=te9. Cette concertation*socio=uv17 devrait permettre l'identification*socio=rien des acteurs*socio=ac28 québécois*socio=ac23 qui, par leur expertise*socio=rien ou leur capacité*socio=rien d'action*socio=rien, sont le plus susceptibles*socio=rien de mener à bien cette coopération*socio=uv17. Cette importance*socio=rien accrue se traduira également par le renforcement*socio=rien de la présence*socio=rien québécoise*socio=ac23 dans les principaux lieux*socio=rien d'élaboration*socio=rien des progrès*socio=uv32 scientifiques*socio=ec5 et des innovations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5. Ce renforcement*socio=rien de la capacité*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 reposera sur des ressources_humaines*socio=ac2 spécialisées*socio=rien et un réseau*socio=rien de circulation*socio=rien d'information*socio=et8 au Québec*socio=te10. Les principales tâches*socio=rien confiées à ces spécialistes*socio=ac28 seront: le suivi des politiques*socio=et0a scientifiques*socio=ec5 et technologiques*socio=ec5 étrangères*socio=te9 ainsi que des programmes*socio=et0a de développement*socio=uv32 afin d'y déceler les possibilités*socio=rien d'échange*socio=uv17 et de coopération*socio=uv17 pour les entreprises*socio=ac6 et institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23; la planification*socio=uv31 et l'organisation*socio=et12 des missions*socio=rien et activités*socio=rien en matière*socio=rien de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et de développement*socio=uv32 de la recherche-développement*socio=ec5 ainsi que de transfert*socio=uv17 de technologie*socio=ec5, dont la gestion*socio=et12 des dossiers*socio=rien d'OPTECH; enfin, et de *socio=rien façon résiduaire,*socio=nil *socio=nil la veille technologique*socio=ec5 et scientifique*socio=ec5. Le développement*socio=uv32 de cette fonction*socio=rien - de cueillette*socio=rien d'information*socio=et8 ciblée sur les développements*socio=uv32 scientifiques*socio=ec5 et technologiques*socio=ec5 en gestation*socio=rien - paraît tributaire*socio=rien de certaines conditions*socio=rien: au Québec*socio=te10, de l'expression*socio=rien claire*socio=rien d'un besoin*socio=rien ainsi que d'une capacité*socio=rien d'accueil*socio=uv17 et de traitement*socio=rien de l'information*socio=et8; à l'étranger*socio=te9, de l'identification*socio=rien de cibles stratégiques*socio=uv31; de la disponibilité*socio=rien d'un personnel*socio=ac2 hautement qualifié*socio=ec4 au siège*socio=rien et surtout dans le réseau*socio=rien. L'effort*socio=uv23 financier*socio=ec0 supplémentaire*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 veut faire pour les activités*socio=rien internationales*socio=te9 favorables*socio=rien à la recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5 et au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 s'articulera selon deux ordres*socio=rien de moyens*socio=rien: l'ajout*socio=rien de volets*socio=rien internationaux*socio=te9 à des programmes*socio=et0a existants*socio=rien ou encore la prise*socio=rien en compte*socio=rien des aspects*socio=rien internationaux*socio=te9 dans l'évaluation*socio=rien des projets*socio=rien soumis aux organismes*socio=ac20 subventionnaires*socio=et3; l'adoption*socio=rien de *socio=rien moyens exclusivement *socio=nil consacrés à la coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9, en accroissant les enveloppes des programmes*socio=et0a ou *socio=rien projets existants *socio=nil 75 (notamment les volets*socio=rien scientifiques*socio=ec5 ou technologiques*socio=ec5 des ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17 avec la France*socio=te10, la Belgique*socio=te10, la Bavière*socio=te10, etc.., ou les budgets*socio=et3 consacrés aux ponts*socio=uv17 technologiques*socio=ec5), ou en finançant de *socio=rien nouvelles initiatives,*socio=nil par*socio=nil exemple un*socio=nil programme*socio=et0a de*socio=nil coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 *socio=nil avec certains pays-clés ou l'organisation*socio=rien de réunions*socio=rien de *socio=rien haut niveau *socio=nil (gouvernement-universités-entreprises) avec des représentants*socio=ac9 de certains pays*socio=te8 pour définir les possibilités*socio=rien de collaboration*socio=uv17 dans un certain nombre*socio=rien de secteurs*socio=ec1. 2-3-5 L'articulation*socio=rien avec le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 a mis au point*socio=rien plusieurs instruments*socio=rien favorisant les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 en science*socio=ec5 et technologie*socio=ec5. Il importe que les entreprises*socio=ac6 et institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23 puissent en tirer le *socio=rien meilleur parti possible.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil entend appuyer leurs efforts*socio=uv23, notamment en assurant, d'abord*socio=rien dans les domaines*socio=rien retenus comme prioritaires*socio=rien, une concertation*socio=uv17 suivie avec les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac19 fédéraux*socio=et4 en ce qui a trait à certaines commissions*socio=ac19 internationales*socio=te9 de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 bilatérale*socio=uv17 ou à la participation*socio=uv17 canadienne*socio=ac23 aux grands*socio=rien programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 et américains*socio=ac23. 77 Chapitre*socio=rien 3. La culture*socio=et8 et les communications*socio=et8. Sommaire. La culture*socio=et8 et la langue*socio=et11 sont des éléments-clés de l'identité*socio=uv10 de chaque société*socio=ac22. Il est donc naturel*socio=rien qu'elles représentent une *socio=rien composante essentielle *socio=nil de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10. Le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8, l'un des acquis*socio=rien les plus précieux*socio=rien des sociétés*socio=ac22 modernes*socio=te3, doit désormais être*socio=rien assuré dans un contexte*socio=rien international*socio=te9. En favorisant les échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 contribue à stimuler et à renforcer le dynamisme*socio=rien des créateurs*socio=ac28 québécois*socio=ac23. En même temps*socio=rien, elle facilite la diffusion*socio=et8 et la distribution*socio=ec1 de leur production*socio=ec1 sur des marchés*socio=ec3 plus larges que le seul*socio=rien marché*socio=ec3 québécois*socio=ac23 qui est à la fois*socio=rien restreint et largement ouvert aux productions*socio=ec1 étrangères*socio=te9. Le contexte*socio=rien dans lequel s'inscrit*socio=rien cette action*socio=rien internationale*socio=te9 a considérablement évolué au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. Le monde*socio=te9 de la culture*socio=et8 vit lui aussi à l'heure*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6. Dans ce contexte*socio=rien, la création*socio=et8 et la diffusion*socio=rien culturelles*socio=et8 ont de plus en plus tendance*socio=rien à se développer et à s'organiser autour de réseaux*socio=rien et d'événements*socio=rien majeurs à caractère*socio=rien international*socio=te9. L'accès*socio=uv7 à ces réseaux*socio=rien ou la participation*socio=uv17 à ces événements*socio=rien exige que le Québec*socio=te10 développe des productions*socio=ec1 et des produits*socio=ec1 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien reconnus pour leur originalité*socio=rien et leur qualité*socio=rien au niveau*socio=rien international*socio=te9. En outre, la production*socio=ec1 et la distribution*socio=ec1 des produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 dépendent de plus en plus du dynamisme*socio=rien et de la vitalité*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 ou d'industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 qui, pour continuer à se développer, doivent non seulement tirer parti*socio=rien des perspectives*socio=rien de marchés*socio=ec3 élargis qu'offre*socio=rien la mondialisation*socio=ec6, mais également améliorer leur position*socio=rien devant la concurrence*socio=ec3 accrue qu'entraîne ce phénomène*socio=rien. Cette concurrence*socio=ec3, qui se manifeste*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien des différents*socio=rien secteurs*socio=ec1 de l'activité*socio=rien culturelle*socio=et8, est particulièrement vive dans ceux reliés à l'audiovisuel*socio=et8. Dans ces secteurs*socio=ec1, la mise au point*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 de production*socio=ec1 et de reproduction*socio=rien autant que l'accroissement*socio=rien des possibilités*socio=rien de diffusion*socio=et8 de masse*socio=rien offertes par les *socio=rien moyens modernes de*socio=nil communication*socio=et8 *socio=nil ont favorisé l'émergence*socio=rien de *socio=rien véritables industries mondiales*socio=te9 du*socio=nil divertissement*socio=et8 *socio=nil et des médias*socio=et8. Leurs *socio=rien activités croissantes *socio=nil sur les différents*socio=rien marchés*socio=ec3 influencent inévitablement le contexte*socio=rien dans lequel peut s'exprimer la spécificité*socio=rien culturelle*socio=et8 des différentes*socio=rien sociétés*socio=ac22. Pour assurer le dynamisme*socio=rien culturel*socio=et8 des sociétés*socio=ac22, les politiques*socio=et0a des gouvernements*socio=ac19 doivent créer des *socio=rien conditions propres *socio=nil à stimuler la création*socio=et8 et à faire naître des productions*socio=ec1 ainsi que des produits*socio=ec1 d'une qualité*socio=rien et d'une originalité*socio=rien conformes aux exigences*socio=rien de la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9. 78 Les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 peuvent contribuer à assurer ce dynamisme*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où, précisément, ils favorisent l 'accès*socio=uv7 aux courants*socio=rien et réseaux*socio=rien les plus dynamiques*socio=rien en matière*socio=rien de création*socio=et8. Le véritable*socio=rien enjeu*socio=et9 est toutefois de consolider et de développer des industries*socio=ac6 capables*socio=rien d 'une production*socio=ec1 originale*socio=rien et d 'une qualité*socio=rien qui, tout en contribuant à exprimer l 'identité*socio=uv10 culturelle*socio=et8 du Québec*socio=te10, soit susceptible*socio=rien d 'être*socio=rien reconnue au niveau*socio=rien international*socio=te9. C'est pourquoi, dans le cadre*socio=rien de sa politique*socio=et0a, le gouvernement*socio=ac19 entend articuler son action*socio=rien internationale*socio=te9 en faveur*socio=rien du développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 autour des trois axes suivants: stimuler la création*socio=et8 en favorisant les échanges*socio=ec3 qui permettront aux créateurs*socio=ac28 québécois*socio=ac23 de s'inscrire dans les courants*socio=rien et réseaux*socio=rien les plus novateurs*socio=uv3; accroître la diffusion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 des oeuvres*socio=et8 et productions*socio=et8 reconnues pour leur excellence*socio=uv29 ou leur caractère*socio=rien novateur*socio=uv3 en favorisant les échanges*socio=ec3 grâce*socio=rien auxquels les créateurs*socio=ac28, producteurs*socio=ac28 et artistes*socio=ac28 québécois*socio=ac23 pourront trouver place*socio=rien dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 les plus dynamiques*socio=rien; encourager d 'une façon*socio=rien toute particulière*socio=rien le développement*socio=uv32 d 'industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 concurrentielles*socio=ec3 en aidant les entreprises*socio=ac6 qui ont une base*socio=rien solide au Québec*socio=te10 à établir des alliances*socio=et9 ou d 'autres formes*socio=rien de partenariats*socio=uv17 qui leur permettront de diversifier et d 'accroître le financement*socio=ec0 de leurs projets*socio=rien et productions*socio=ec1 ainsi que d 'exploiter plus facilement de *socio=rien nouveaux débouchés *socio=nil pour leurs produits*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, le secteur*socio=ec1 de l'audiovisuel*socio=ec1, qui prend une *socio=rien importance croissante *socio=nil parmi les industries*socio=ac6 du divertissement*socio=ec1, offre*socio=rien des perspectives*socio=rien particulièrement intéressantes*socio=rien de développement*socio=uv32 international*socio=te9. Les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de ce secteur*socio=ec1 ont acquis*socio=rien, au cours*socio=rien des années*socio=te3, des *socio=rien capacités réelles de*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil grâce *socio=nil auxquelles elles peuvent se positionner avantageusement sur le plan*socio=rien international*socio=te9. Il semble donc *socio=rien fort opportun *socio=nil de prévoir des efforts*socio=uv23 particuliers*socio=rien pour les aidera*socio=rien consolider et à accroître davantage encore leur capacité*socio=rien de production*socio=ec0 ainsi qu'à exploiter les nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3 qu'offrent certains marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 en croissance*socio=rien. C'est pourquoi le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser les alliances*socio=et9 ou autres formes*socio=rien de partenariats*socio=uv17 susceptibles*socio=rien d 'accroître la capitalisation*socio=ec0 de ces entreprises*socio=ac6 ou encore le financement*socio=ec0 de certains de leurs projets*socio=rien, grâce*socio=rien notamment à des coproductions*socio=ec1 susceptibles*socio=rien de leur faciliter en même temps*socio=rien I 'exploitation*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3. De plus, par le biais d 'ententes*socio=et9 avec d 'autres gouvernements*socio=ac19, il cherchera à instaurer une coopération*socio=uv17 susceptible*socio=rien d 'entraîner l'harmonisation*socio=uv17 de certaines législations*socio=et7 et réglementations*socio=et7 ou de certains programmes*socio=et0a d 'aide*socio=et6 ainsi que des actions*socio=rien conjointes*socio=uv17 sur des tiers marchés*socio=ec3. Enfin, on ne saurait envisager de véritable*socio=rien développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 sans se soucier de celui de la langue*socio=et11 qui constitue un *socio=rien élément fondamental *socio=nil de l 'identité*socio=uv10 d 'une société*socio=ac22 et de sa culture*socio=et8. La politique*socio=et0a vise donc également à favoriser la coopération*socio=uv17, plus particulièrement avec les partenaires*socio=ac0 francophones*socio=ac27, d 'une part*socio=rien autour de questions*socio=rien reliées à l 'évolution*socio=uv32 du français*socio=et11 et à la généralisation*socio=rien de son usage*socio=rien notamment dans la vie*socio=rien scientifique*socio=ec5 et celle des entreprises*socio=ac6 - et d 'autre part*socio=rien autour de projets*socio=rien et activités*socio=rien reliés au développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11. 79 3-1 Le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9. 3-1-1 Les tendances*socio=rien internationales*socio=te9. Depuis le début*socio=rien des années_80*socio=te3, on assiste, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés, à un *socio=rien véritable éclatement des*socio=nil pratiques culturelles*socio=et8,*socio=nil *socio=nil aussi bien dans le secteur*socio=rien des arts*socio=et8 que dans celui des industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8. En fait, le monde*socio=te9 de la culture*socio=et8 vit lui aussi de plus en plus à l'heure*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6. On assiste à la mise en place*socio=rien de réseaux*socio=rien d'événements*socio=rien majeurs, spécialisés*socio=rien ou multidisciplinaires*socio=rien, ainsi qu'à l'émergence*socio=rien de *socio=rien nouveaux pôles culturels*socio=et8 *socio=nil qui jouent un *socio=rien rôle déterminant *socio=nil dans le succès*socio=rien des productions*socio=rien culturelles*socio=et8 diffusées à l'étranger*socio=te9 et dans la consécration*socio=rien internationale*socio=te9 du talent*socio=rien de leurs créateurs*socio=ac28. Des tournées internationales*socio=te9 s'organisent de plus en plus fréquemment dans un cadre*socio=rien de réciprocité*socio=uv17, d'échange*socio=uv17 de productions*socio=et8 ou encore de coproductions*socio=et8. Ainsi, la *socio=et8 diffusion culturelle *socio=nil suscite de plus en plus des partenariats*socio=uv17 entre les gouvernements*socio=ac19, les associations*socio=ac18 et les entreprises*socio=ac6 de différents*socio=rien pays*socio=te8. *socio=rien Pareille pratique offre l'*socio=nil avantage *socio=nil de faire partager entre plusieurs partenaires*socio=ac0 les risques*socio=uv21 et coûts*socio=ec0 croissants*socio=rien qu'entraînent notamment les grandes*socio=rien productions*socio=et8. Elle garantit en outre l'accès*socio=uv7 à un public*socio=et8 élargi qui, non seulement est plus sélectif*socio=rien, parce que sollicité par une multitude*socio=rien de possibilités*socio=rien de divertissement*socio=et8, mais également plus exigeant*socio=rien, parce que fréquemment exposé à des manifestations*socio=rien culturelles*socio=et8 de calibre international*socio=te9. Cette tendance*socio=rien à la mondialisation*socio=ec6 est plus évidente*socio=rien encore dans les secteurs*socio=ec1 où les industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 exercent leurs activités*socio=rien. On assiste, depuis plusieurs années*socio=te3, à l'émergence*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 qui, par l'effet*socio=rien de regroupements*socio=uv17, d'acquisitions*socio=rien ou d'alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, se donnent la capacité*socio=rien d'organiser la production*socio=ec1, la promotion*socio=et8, la diffusion*socio=et8 et la distribution*socio=ec1 de produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 en fonction*socio=rien d'un marché*socio=ec3 international*socio=te9, voire d'une marché*socio=ec3 mondial*socio=te9. Ces conglomérats*socio=ac6 contrôlent*socio=rien, dans la plupart*socio=rien des secteurs*socio=ec1 reliés aux industries*socio=ac6 du divertissement*socio=et8 - édition*socio=et8, musique, cinéma*socio=et8, télévision*socio=et8 -, plus de 85 % de la distribution*socio=ec1 mondiale*socio=te9 et disposent, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8, de plus de 50 % des parts*socio=rien de marché*socio=ec3. *socio=rien Bon nombre *socio=nil de ces grands*socio=rien conglomérats*socio=ac6 sont d'origine*socio=rien américaine*socio=ac23 et sont responsables*socio=uv28 de la majeure partie*socio=rien des ventes*socio=ec3 à l'étranger*socio=te9 de la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 américaine*socio=ac23. Ces ventes*socio=ec3 rapportent annuellement aux États-unis*socio=te10 la somme de huit milliards*socio=rien de dollars*socio=rien; seules*socio=rien les ventes*socio=ec3 de l'industrie*socio=ac6 aéronautique*socio=ec5 rapportent davantage. 80 Selon certains analystes*socio=ac28, cette tendance*socio=rien devrait se maintenir au cours*socio=rien de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te4 et l'industrie*socio=ac6 du divertissement*socio=et8 serait appelée à devenir*socio=rien, dans le contexte*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3, l'industrie*socio=ac6 à la croissance*socio=rien la plus rapide. 3-1-2 Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. La culture*socio=et8 constitue un *socio=rien élément fondamental *socio=nil de l'identité*socio=uv10 d'une société*socio=ac22. A ce titre*socio=rien, le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 représente un enjeu*socio=et9 d'une *socio=rien importance vitale *socio=nil pour le Québec*socio=te10. Ce développement*socio=uv32 repose sur deux piliers*socio=rien: une création*socio=et8 de qualité*socio=rien dans les principaux secteurs*socio=ec1 d'activité*socio=rien culturelle*socio=et8 et l'accès*socio=uv7 à un marché*socio=ec3 qui permette aux artistes*socio=ac28 et aux producteurs*socio=ac28 de vivre*socio=rien de leur activité*socio=rien. Or, le marché*socio=ec3 québécois*socio=ac23 est restreint: la population*socio=ac22 y est trop faible*socio=rien pour garantir un public*socio=et8 correspondant à la *socio=rien masse critique *socio=nil dont a besoin*socio=uv14 la culture*socio=et8 québécoise*socio=ac23 pour assurer son développement*socio=uv32. En outre, le marché*socio=ec3 québécois*socio=ac23 est largement ouvert et, de ce fait, déjà soumis à une très vive compétition*socio=uv29: depuis quelques années*socio=te3, l'offre*socio=rien de productions*socio=rien culturelles*socio=et8, assurée tant par les artistes*socio=ac28 québécois*socio=ac23 que par les artistes*socio=ac28 étrangers*socio=te9, a connu un essor*socio=uv32 remarquable*socio=rien, non seulement au chapitre*socio=rien du volume*socio=rien, mais également, comme en témoignent les *socio=rien nombreux succès internationaux*socio=te9 *socio=nil obtenus par les artistes*socio=ac28 québécois*socio=ac23, sur le plan*socio=rien de la vitalité*socio=rien, de la qualité*socio=rien et de la compétitivité*socio=uv29. Dans ces conditions*socio=rien, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 a plus que jamais une *socio=rien contribution essentielle *socio=nil à apporter au développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 du Québec*socio=te10. En favorisant les échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, l'action*socio=rien internationale*socio=te9 contribue à stimuler la création*socio=et8. En facilitant la diffusion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 de la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23, elle contribue en outre à en renforcer le dynamisme*socio=rien. Enfin, en permettant l'exploitation*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3 pour les produits*socio=ec1 mis en marché*socio=ec3 par les industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8, elle contribue à en consolider et à en accroître le développement*socio=uv32. Cette contribution*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9, tout en étant essentielle*socio=rien doit toutefois s'adapter au contexte*socio=rien de vive concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9 dans lequel évolue la culture*socio=et8 québécoise*socio=ac23. Elle doit, par conséquent*socio=rien, investir dans le développement*socio=uv32 et la promotion*socio=et8 de l'excellence*socio=uv29 et miser sur des intervenants*socio=ac28 ayant les qualités*socio=rien et l'expérience*socio=rien voulues pou*socio=rien. mener, grâce*socio=rien à leur association*socio=uv17 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, une action*socio=rien soutenue sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. La création*socio=rien culturelle*socio=et8. Le développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 du Québec*socio=te10 repose d'abord*socio=rien et avant tout sur l'excellence*socio=uv29 de la création*socio=rien culturelle*socio=et8. Or, cette excellence*socio=uv29 doit pouvoir*socio=rien se mesurer*socio=rien en fonction*socio=rien de critères*socio=rien internationaux*socio=te9, tout en continuant à refléter la spécificité*socio=rien de la culture*socio=et8 québécoise*socio=ac23. Dans ce contexte*socio=rien, l'appui*socio=et6 que le gouvernement*socio=ac19 accorde depuis plusieurs années*socio=te3 au perfectionnement*socio=ec4 et à la formation*socio=ec4 des créateurs*socio=ac28, essentiellement par l'intermédiaire*socio=rien des programmes*socio=et0a du ministère*socio=ac19 des Affaires_culturelles*socio=et8, revêt une signification*socio=rien et une importance*socio=rien toutes particulières*socio=rien. Les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 constituent également un *socio=rien moyen privilégié *socio=nil d'enrichir et de stimuler la création*socio=rien culturelle*socio=et8. 81 C'est pourquoi le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 permettant aux créateurs*socio=ac28 québécois*socio=ac23 de s'inscrire dans les courants*socio=rien et réseaux*socio=rien les plus dynamiques*socio=rien et les plus novateurs*socio=uv3. La *socio=et8 diffusion culturelle.*socio=nil La*socio=nil présentation*socio=rien *socio=nil et la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 d'expositions*socio=et8 et de spectacles*socio=et8 professionnels*socio=rien québécois*socio=ac23 reconnus pour leur excellence*socio=uv29 ou leur caractère*socio=rien novateur*socio=uv3 constituent une *socio=rien activité essentielle *socio=nil à la vitalité*socio=rien et au développement*socio=uv32 de la culture*socio=et8 québécoise*socio=ac23. En effet*socio=rien, cette activité*socio=rien permet de faire connaître à l'étranger*socio=te9 la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23, favorise l'émulation*socio=rien des artistes*socio=ac28 et contribue en outre à accroître la rentabilité*socio=ec0 des productions*socio=rien ou réalisations*socio=rien culturelles*socio=et8 québécoises*socio=ac23 en les diffusant auprès d'un public*socio=et8 élargi et en augmentant de ce fait leur durée*socio=rien de vie*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 n'a pas ménagé ses efforts*socio=uv23 au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 pour favoriser la diffusion*socio=et8 de la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9, tant par différents*socio=rien programmes*socio=et0a d'aide*socio=et6 du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 culturelles*socio=et8 que par les *socio=rien diverses formules de*socio=nil réciprocité*socio=uv17 *socio=nil que permet d'établir la coopération*socio=uv17 intergouvernementale*socio=ac19. _ cet égard*socio=rien, il n'est pas sans intérêt*socio=rien de rappeler que l'une des premières ententes*socio=et9 internationales*socio=te9 conclue par le Québec*socio=te10 en 1965 visait notamment à promouvoir les échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 avec la France*socio=te10 et à y faire connaître les artistes*socio=ac28 et créateurs*socio=ac28 québécois*socio=ac23. Les ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17 conclues récemment avec certains pays*socio=te8 d'Europe_de_l'_est*socio=te10 prévoient généralement un volet*socio=rien consacré aux échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 et artistiques*socio=et8 et qui vise à accueillir au Québec*socio=te10 la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 de ces pays*socio=te8 et à y présenter la production*socio=ec1 québécoise*socio=ac23. Les créateurs*socio=ac28 et producteurs*socio=ac28 culturels*socio=et8 québécois*socio=ac23 disposent d'atouts*socio=rien majeurs pour présenter avec succès*socio=rien à l'étranger*socio=te9 leurs oeuvres*socio=et8 et productions*socio=et8, notamment sur les marchés*socio=ec3 d'avant-garde*socio=rien où leur originalité*socio=rien et leur excellence*socio=uv29 sont déjà bien reconnues. C'est dans cette perspective*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 entend accroître la diffusion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 des oeuvres*socio=et8 et productions*socio=et8 reconnues pour leur excellence*socio=uv29 ou leur caractère*socio=rien novateur*socio=uv3 dans les secteurs*socio=ec1 offrant le plus de potentiel. Au cours*socio=rien des trois prochaines*socio=rien années*socio=te4, l'appui*socio=et6 à la *socio=et8 diffusion culturelle,*socio=nil *socio=nil notamment par l'intermédiaire*socio=rien des programmes*socio=et0a du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 culturelles*socio=et8, sera maintenu et portera principalement sur le secteur*socio=rien des arts*socio=et8 d'interprétation*socio=rien et celui des arts*socio=et8 visuels. En outre, une coopération*socio=uv17 institutionnelle*socio=ac19 favorisant les échanges*socio=ec3 entre les principaux musées*socio=et8 québécois*socio=ac23 et leurs partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 sera encouragée, étant donné l'intérêt*socio=uv12 d'accroître l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 en matière*socio=rien de muséologie*socio=et8 et d'en faire la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9. Cette action*socio=rien internationale*socio=te9 en faveur*socio=rien de la *socio=et8 diffusion culturelle doit*socio=nil être*socio=rien *socio=nil adaptée au nouvel environnement*socio=rien international*socio=te9. Elle exige comme préalables une meilleure*socio=rien planification*socio=uv31 de la présentation*socio=rien à l'étranger*socio=te9 de la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23 ainsi que l'élaboration*socio=rien de véritables*socio=rien stratégies*socio=uv31 de diffusion*socio=et8 internationale*socio=te9. 82 Des mesures*socio=et0a seront donc prises pour favoriser l'acquisition*socio=rien d'une expertise*socio=rien en matière*socio=rien de gestion*socio=et12 et de marketing*socio=et8 international*socio=te9 dans le domaine*socio=rien des arts*socio=et8 et de la culture*socio=et8, encourager les artistes*socio=ac28 québécois*socio=ac23 à se doter de stratégies*socio=uv31 de présence*socio=rien à l'étranger*socio=te9 et permettre à ceux dont une *socio=rien bonne partie *socio=nil de l'activité*socio=rien se déroule régulièrement à l'étranger*socio=te9 de bénéficier d'un appui*socio=et6 établi en fonction*socio=rien d'une planification*socio=uv31 pluriannuelle*socio=rien. En outre, l'appui*socio=et6 gouvernemental*socio=ac19 sera concentré dans les *socio=rien zones géographiques *socio=nil où se retrouvent les réseaux*socio=rien les plus dynamiques*socio=rien et misera sur l'exploitation*socio=rien des événements*socio=rien majeurs qui s'y déroulent. Enfin, les possibilités*socio=rien de collaboration*socio=uv17 qu'offrent les cadres*socio=rien gouvernementaux*socio=ac19 de *socio=uv17 coopération bilatérale et*socio=nil multilatérale *socio=nil seront développées et exploitées de manière*socio=rien à permettre aux artistes*socio=ac28 québécois*socio=ac23 d'avoir plus facilement accès*socio=uv7 aux réseaux*socio=rien et événements*socio=rien majeurs étrangers*socio=te9, mais également de manière*socio=rien à consacrer le caractère*socio=rien international*socio=te9 des réseaux*socio=rien et événements*socio=rien majeurs se déroulant au Québec*socio=te10. A cet égard*socio=rien, une *socio=rien attention particulière *socio=nil sera accordée à la *socio=et8 diffusion culturelle *socio=nil dans certains pays*socio=te8 d'Europe_de_l'_ouest*socio=te10 et notamment en France*socio=te10, en Belgique*socio=te10, en Suisse*socio=te10 et en Angleterre*socio=te10, ainsi que dans certains États*socio=te7 américains*socio=ac23, dont ceux de la Nouvelle-angleterre*socio=te10 et de New-york*socio=te10. Le développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8. Il existe au Québec*socio=te10 un potentiel réel*socio=rien de productions*socio=et8 de qualité*socio=rien, tant dans le secteur*socio=ec1 de l'édition*socio=et8 que dans ceux de l'enregistrement*socio=et8 sonore*socio=rien, du spectacle*socio=et8 de variétés*socio=rien et du cinéma*socio=et8. L'exploitation*socio=rien du marché*socio=ec3 québécois*socio=ac23, bien que restreint et occupé à plus de 70 % par des produits*socio=ec1 étrangers*socio=te9 dans la plupart*socio=rien de ces secteurs*socio=ec1, a permis*socio=rien la création*socio=rien de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac6 qui se trouvent aujourd'hui à une *socio=rien phase décisive *socio=nil de leur développement*socio=uv32. Leur rentabilité*socio=ec0, voire leur viabilité*socio=rien, dépend directement de leur *socio=rien présence active *socio=nil sur des marchés*socio=ec3 actuellement occupés majoritairement par des conglomérats*socio=ac6 qui ont développé leurs activités*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 dans les secteurs*socio=ec1 reliés aux industries*socio=ac6 des médias*socio=et8 et du divertissement*socio=et8. La structure*socio=rien de la plupart*socio=rien de ces entreprises*socio=ac6, c'est-à-dire leur taille autant que leur capitalisation*socio=ec0, répond difficilement aux exigences*socio=rien de la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9. En effet*socio=rien, les 105 maisons*socio=rien d'édition*socio=et8 québécoises*socio=ac23 qui se partagent un chiffre d'affaires*socio=ec3 de 123 millions*socio=rien de dollars*socio=rien, les 40 compagnies*socio=ac6 du secteur*socio=ec1 de l'enregistrement*socio=et8 sonore*socio=rien qui atteignent un chiffre d'affaires*socio=ec3 de l'ordre*socio=rien de 150 millions*socio=rien de dollars*socio=rien ou encore les 125 maisons*socio=rien ou compagnies*socio=ac6 de production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8 qui totalisent un chiffre d'affaires*socio=ec3 de 325 millions*socio=rien de dollars*socio=rien peuvent difficilement prétendre rivaliser avec les grandes_entreprises*socio=ac6 qui se disputent les marchés*socio=ec3 les plus développés, les plus ouverts à la consommation*socio=ec3 de masse*socio=rien et, par conséquent*socio=rien, les plus lucratifs*socio=rien. Elles peuvent néanmoins chercher à tirer profit*socio=rien des possibilités*socio=rien de marchés*socio=ec3 élargis qu'offre*socio=rien la mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 en adoptant une stratégie*socio=uv31 qui les conduira à accroître leur excellence*socio=uv29 dans une niche*socio=rien ou un créneau*socio=rien à l'intérieur*socio=rien duquel il leur serait possible*socio=rien de se tailler une place*socio=rien à côté*socio=rien des grands*socio=rien conglomérats*socio=ac6 internationaux*socio=te9. Bien qu'encore modestes*socio=rien, les résultats*socio=rien des efforts*socio=uv23 déployés au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 sont encourageants*socio=rien; ils conduisent cependant à faire preuve*socio=rien de réalisme*socio=rien. En effet*socio=rien, il ne faut pas sous-estimer la difficulté*socio=rien que représente la pénétration*socio=rien de marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 dans ce domaine*socio=rien. Le succès*socio=rien dépend de facteurs*socio=rien reliés à l'offre*socio=rien, tels que la qualité*socio=rien, l'originalité*socio=rien, le coût*socio=ec0 du produit*socio=ec1 ainsi que les ressources*socio=ec1 et *socio=rien réseaux disponibles *socio=nil pour en assurer une mise en marché*socio=ec3 efficace*socio=uv29, mais également d'autres facteurs*socio=rien, tels que la langue*socio=et11 et les affinités*socio=rien culturelles*socio=et8, qui jouent un rôle*socio=rien non négligeable*socio=rien dans la demande*socio=rien pour ce genre*socio=rien de produits*socio=ec1. 84 L'expérience*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te2 vient confirmer que, pour les entreprises*socio=ac6 culturelles*socio=et8 désireuses*socio=rien d'étendre leurs activités*socio=rien sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9, il importe de développer leur expertise*socio=rien et leur excellence*socio=uv29 dans un créneau*socio=rien bien particulier*socio=rien. Elle met en évidence*socio=rien, de plus, l'opportunité*socio=rien pour ces entreprises*socio=ac6, qui généralement sont de petite*socio=rien taille, de regrouper leurs efforts*socio=uv23 et leurs moyens*socio=rien pour mener des actions*socio=rien concertées ou conjointes*socio=uv17 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. Elle révèle enfin que, même en bénéficiant du concours des pouvoirs_publics*socio=ac19, les entreprises*socio=ac6 qui ont le plus de chances*socio=rien de mener une action*socio=rien soutenue sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 sont celles qui ont la capacité*socio=rien de s'inscrire dans les réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 ou de conclure des alliances*socio=et9 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. Toutefois, pour arriver à établir des alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, ces entreprises*socio=ac6 doivent d'abord*socio=rien se donner une base*socio=rien solide au Québec*socio=te10 et posséder une capacité*socio=rien de production*socio=ec1, de diffusion*socio=et8 ou de distribution*socio=ec1 constituant une forme*socio=rien de contrepartie*socio=uv17 ou de réciprocité*socio=uv17 d'un intérêt*socio=uv12 réel*socio=rien pour d'éventuels*socio=rien partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. Convaincu qu'il faut assurer au Québec*socio=te10 le développement*socio=uv32 d'industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 capables*socio=rien d'affronter la concurrence*socio=ec3 dans ce domaine*socio=rien et continuer à offrir des *socio=rien conditions propices *socio=nil à l'expression*socio=rien de la spécificité*socio=rien culturelle*socio=et8 du Québec*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 entend, par son action*socio=rien internationale*socio=te9, contribuer à consolider et à accroître la capacité*socio=rien de production*socio=ec0 des industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 dans les secteurs*socio=ec1 à fort*socio=rien potentiel, en appuyant les entreprises*socio=ac6 ayant déjà une base*socio=rien solide au Québec*socio=te10 et capables*socio=rien de s'engager, notamment à travers*socio=rien les *socio=rien différentes formules d'*socio=nil alliances*socio=et9 possibles,*socio=nil *socio=nil dans une action*socio=rien soutenue sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9. Dans cette perspective*socio=rien, la priorité*socio=rien sera accordée à la mise en oeuvre*socio=rien de projets*socio=rien et d'activités*socio=rien s'inscrivant*socio=rien dans des stratégies*socio=uv31 propres*socio=rien à: favoriser l'établissement*socio=rien de partenariats*socio=uv17, notamment en matière*socio=rien de coproductions*socio=ec1, en vue*socio=rien de diversifier et d'accroître le financement*socio=ec0 de nouvelles*socio=rien productions*socio=et8 ainsi que de leur faciliter l'accès*socio=uv7 à de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec3; assurer la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 des capacités*socio=rien et conditions*socio=rien de production*socio=ec0 au Québec*socio=te10 et plus particulièrement dans la région*socio=te6 de Montréal*socio=te10; favoriser l'identification*socio=rien et l'exploitation*socio=rien de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3 pour la distribution*socio=ec1 et la commercialisation*socio=ec3 des produits*socio=ec1 existants*socio=rien et de ceux qu'une perspective*socio=rien d'accès*socio=uv7 à des marchés*socio=ec3 élargis pourrait permettre d'envisager de produire; favoriser la formation*socio=ec4 et le perfectionnement*socio=ec4 de spécialistes*socio=ac28, notamment en matière*socio=rien de gestion*socio=et12 et de marketing*socio=et8 international*socio=te9. Au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, l'appui*socio=et6 de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 au développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 portera principalement sur les secteurs*socio=ec1 offrant un fort*socio=rien potentiel de productions*socio=et8 originales*socio=rien de qualité*socio=rien dans des créneaux*socio=rien en développement*socio=uv32 sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9. De plus, cette action*socio=rien internationale*socio=te9 s'orientera plus particulièrement vers les marchés-cibles*socio=ec3 et les partenaires*socio=ac0 suivants: la France*socio=te10, les pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=ac23 où l'on trouve une *socio=rien forte proportion de*socio=nil francophones*socio=ac27,*socio=nil certains*socio=nil réseaux spécialisés dans*socio=nil différents États*socio=te7 américains*socio=ac23,*socio=nil *socio=nil entre autres ceux de la Nouvelle-angleterre*socio=te10, de New_york*socio=te10 et de Californie*socio=te10, ainsi que certaines organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 concernées plus particulièrement par l'éducation*socio=et6. 85 Convaincu par ailleurs*socio=rien qu'il importe d'assurer à la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 francophone*socio=ac27 l'accès*socio=uv7 à des marchés*socio=ec3 élargis, le gouvernement*socio=ac19 entend contribuer à favoriser l'établissement*socio=rien progressif*socio=rien d'un espace culturel*socio=et8 francophone*socio=ac27. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 poursuivra ses efforts*socio=uv23 en vue*socio=rien de favoriser la libre-circulation des produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 à l'intérieur*socio=rien de l'espace francophone*socio=ac27 et d'accroître, dans le cadre*socio=rien de la coopération*socio=uv17 multilatérale*socio=rien, le potentiel commun*socio=uv17 de production*socio=ec0 des industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 francophones*socio=ac27 de même que les perspectives*socio=rien de diffusion*socio=et8 et de distribution*socio=ec1 de cette production*socio=ec1, tant à l'intérieur*socio=rien qu'à l'extérieur*socio=rien de cet espace. 3-2 Les industries*socio=rien de communication*socio=et8. Au cours*socio=rien des vingt dernières*socio=rien années*socio=te3, les entreprises*socio=ac6 de communication*socio=et8 ont évolué, au Québec*socio=te10 comme partout ailleurs*socio=rien dans le monde*socio=te9, dans un environnement*socio=rien qui s'est transformé de manière*socio=rien rapide et profonde*socio=rien. Au coeur*socio=rien, pour ne pas dire en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'origine*socio=rien du phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0, le domaine*socio=rien des communications*socio=et8 deviendra, au cours*socio=rien de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te4, l'un des secteurs*socio=ec1 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec0 mondiale*socio=te9 dont l'importance*socio=rien sera de plus en plus déterminante*socio=rien pour le développement*socio=uv32 de toutes les sociétés*socio=ac22. Le domaine*socio=rien des communications*socio=et8, qui représentait pour le Québec*socio=te10 en 1989 un chiffre d'affaires*socio=ec3 annuel*socio=rien de 6,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien et une main-d'_oeuvre*socio=ac2 d'environ 70000 personnes*socio=ac28, comprend deux secteurs*socio=ec1 principaux d'activité*socio=rien: celui des technologies*socio=ec5 - auquel on peut attribuer près de 70 % du chiffre d'affaires*socio=ec3 et des emplois*socio=ec4 créés par l'ensemble*socio=rien du domaine*socio=rien - et celui des médias*socio=et8. De façon*socio=rien générale, les entreprises*socio=ac6 de communication*socio=et8 du secteur*socio=ec1 des technologies*socio=ec5, soit celles des télécommunications*socio=et8 et celles des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8, ont tendance*socio=rien à se développer suivant la même logique*socio=uv31 que les entreprises*socio=ac6 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1. Elles obéissent aux mêmes règles*socio=et7, rencontrent les mêmes occasions*socio=rien et contraintes*socio=rien et, par conséquent*socio=rien, exigent en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 des orientations*socio=uv31 et des stratégies*socio=uv31 d'intervention*socio=et2 semblables*socio=rien à celles qui sont définies pour les autres secteurs*socio=ec1 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec0. Les orientations*socio=uv31 et stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien internationale*socio=te9 proposées dans le *socio=rien présent document de*socio=nil politique*socio=et0a *socio=nil pour assurer le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, le développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 ainsi que le développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 du Québec*socio=te10 s'appliquent donc d'une façon*socio=rien très particulière*socio=rien à ces entreprises*socio=ac6, qu'elles visent d'ailleurs*socio=rien. Les entreprises*socio=ac6 du secteur*socio=ec1 des médias*socio=et8 doivent, pour leur part*socio=rien, faire face*socio=rien à des enjeux*socio=et9 d'ordre*socio=rien socio-culturel*socio=et6 qui viennent s'ajouter à ceux d'ordre*socio=rien économique*socio=ec0. De ce fait, elles commandent en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 des orientations*socio=uv31 et stratégies*socio=uv31 d'intervention*socio=et2 adaptées à leur situation*socio=et9 et à leurs particularités*socio=rien. 86 Il en va particulièrement ainsi pour les entreprises*socio=ac6 du secteur*socio=rien de la télévision*socio=et8, de la télédistribution*socio=et8 et de la production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8 ainsi que, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil *socio=nil pour celles de la publicité*socio=et8 qui, plus que les autres, voient leur développement*socio=uv32 lié à leur présence*socio=rien et à l'expansion*socio=uv32 de leurs activités*socio=rien sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. 3-2-1 L'industrie*socio=ac6 de la télévision*socio=et8 dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9. Au cours*socio=rien des dix dernières*socio=rien années*socio=te3, l'industrie*socio=ac6 de la télévision*socio=et8 a connu, au Québec*socio=te10 comme ailleurs*socio=rien dans le monde*socio=te9, des transformations*socio=uv32 profondes*socio=rien et a été soumise à une concurrence*socio=ec3 très vive. On a assisté*socio=rien à la multiplication*socio=rien des chaînes de télévision*socio=et8 et à l'apparition*socio=rien d'une foule*socio=rien de nouveaux*socio=rien services*socio=ec1 spécialisés*socio=rien, tels que la télédistribution*socio=et8, la télévision*socio=et8 à péage*socio=rien, la télévision*socio=et8 à la carte*socio=rien et la vidéo*socio=et8 à domicile*socio=rien, que la mise au point*socio=rien de nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 a rendu accessibles*socio=uv7 à un large public*socio=et8. Par contre, la production*socio=ec1, dont les coûts*socio=ec0 n'ont cessé d'augmenter, a eu tendance*socio=rien à stagner et l'auditoire*socio=et8 s'est progressivement fragmenté. Ce déséquilibre entre l'offre*socio=rien et la demande*socio=ec3 de productions*socio=rien audiovisuelles*socio=et8 a conduit *socio=rien bon nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac6 *socio=nil à exploiter de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3 sur les marchés*socio=ec3 étrangers*socio=te9 et à développer leurs activités*socio=rien internationales*socio=te9. Pour accroître leur capacité*socio=rien financière*socio=ec0 de production*socio=ec0, se garantir l'accès*socio=uv7 à des marchés*socio=ec3 élargis, réaliser ainsi des économies*socio=ec0 d'échelle*socio=rien leur permettant de rentabiliser leur production*socio=ec1 et d'améliorer leur *socio=rien position face *socio=nil à la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9, elles ont été amenées à jouer un rôle*socio=rien dans des fusions ou des acquisitions*socio=rien, à mener des alliances*socio=et9 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 ou encore à favoriser les coproductions*socio=et8 internationales*socio=te9. Aujourd'hui, le marché*socio=ec3 mondial*socio=te9 de l'audiovisuel*socio=et8, qui comprend le cinéma*socio=et8, la télévision*socio=et8 et la vidéo, représente un chiffre d'affaires*socio=ec3 annuel*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 113 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Les entreprises*socio=ac6 américaines*socio=ac23, celles des différents*socio=rien pays*socio=te8 membres*socio=ac10 de la Communauté_européenne*socio=te10 et celles du Japon*socio=te10 occupent respectivement 42 %, 30 % et 20 % de ce marché*socio=ec3 mondial*socio=te9. Le marché*socio=ec3 mondial*socio=te9 de la télévision*socio=et8 est évalué à plus de 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Là encore, la prépondérance*socio=uv19a des entreprises*socio=ac6 américaines*socio=ac23 sur ce marché*socio=ec3 est nettement marquée; on attribue plus de 65 % des ventes*socio=ec3 à ces entreprises*socio=ac6 qui sont suivies de loin par les entreprises*socio=ac6 italiennes*socio=ac23 (6 %), japonaises*socio=ac23 (5 %), anglaises*socio=ac23 (4 %) et australiennes*socio=ac23 (3 %). En outre, les entreprises*socio=ac6 américaines*socio=ac23 du secteur*socio=ec1 de la télévision*socio=et8 obtiennent une part*socio=rien plus importante*socio=rien de leurs revenus*socio=ec0 des ventes*socio=ec3 qu'elles font à l'étranger*socio=te9, notamment en Europe*socio=te10 et en Asie*socio=te10, que de celles qu'elles réalisent sur leur propre*socio=rien marché*socio=ec3. Depuis 1984, les entreprises*socio=ac6 américaines*socio=ac23 ont accru de 931 % leurs revenus*socio=ec0 sur le seul*socio=rien marché*socio=ec3 français*socio=et11 et de 400 % ceux qui proviennent de l'ensemble*socio=rien du marché*socio=ec3 européen*socio=ac23. Le principal problème*socio=rien du marché*socio=ec3 européen*socio=ac23 est lié à l'écart*socio=rien entre la croissance*socio=rien du *socio=rien volume global de*socio=nil programmation *socio=nil et la stagnation*socio=rien, voire la régression*socio=uv32, du volume*socio=rien de production*socio=ec1. Certains estiment que, sous peu, il faudra 125 000 heures*socio=rien d'émissions*socio=rien de fiction*socio=et8 et de documentaires*socio=et8 pour alimenter les télévisions*socio=et8 européennes*socio=ac23, alors que ces pays*socio=te8 ont une capacité*socio=rien de production*socio=ec0 qui satisferait 20 % seulement de ces besoins*socio=rien. 87 3-2-2 Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. Depuis quelque temps*socio=rien, les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de télévision*socio=et8 semblent avoir atteint la limite de leur capacité*socio=rien de financer*socio=rien de nouvelles*socio=rien productions*socio=et8. La production*socio=rien de fictions*socio=et8, assurée majoritairement par les diffuseurs*socio=et8 eux-mêmes, n'a pas connu de *socio=rien réelle augmentation au*socio=nil cours des*socio=nil dernières années*socio=te3.*socio=nil Ces*socio=nil entreprises*socio=ac6 *socio=nil connaissent actuellement de *socio=rien sérieuses difficultés financières*socio=ec0.*socio=nil *socio=nil Si des efforts*socio=uv23 ne sont pas faits*socio=rien pour accroître et diversifier leurs sources*socio=rien de financement*socio=ec0, elles seront très vraisemblablement portées à acquérir des émissions*socio=rien étrangères*socio=te9, plutôt qu'à augmenter leur production*socio=ec1. L'exportation*socio=ec1 de la production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8 et l'internationalisation*socio=ec6 des futures*socio=rien productions*socio=et8 peuvent apporter de *socio=rien nouvelles sources de*socio=nil financement*socio=ec0.*socio=nil Cette*socio=nil perspective *socio=nil paraît d'autant plus prometteuse*socio=rien que la demande*socio=rien, en matière*socio=rien de production*socio=ec1 télévisuelle*socio=et8 originale*socio=rien et de qualité*socio=rien, continuera à se développer dans plusieurs pays*socio=te8 au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8, à l'exception*socio=rien des États-unis*socio=te10, les industries*socio=ac6 de la télévision*socio=et8 ne réalisent pas suffisamment d'émissions*socio=rien pour répondre aux besoins*socio=rien de programmation*socio=rien de leur propre*socio=rien marché*socio=ec3. Les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 peuvent faire valoir de *socio=rien nombreux atouts *socio=nil à d'éventuels*socio=rien acheteurs*socio=ac0 ou partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, notamment au chapitre*socio=rien de la production*socio=ec1 de documentaires*socio=et8, d'émissions*socio=rien de fiction*socio=et8 pour jeunes*socio=ac25 ou encore d'animation*socio=et8. Elles ont d'ailleurs*socio=rien réalisé des percées intéressantes*socio=rien au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. Le gouvernement*socio=ac19 entend développer de *socio=rien façon significative l'*socio=nil action internationale*socio=te9 du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil dans le secteur*socio=ec1 de la production*socio=ec1 télévisuelle*socio=et8 en s'inspirant des trois orientations*socio=uv31 suivantes: Contribuer à consolider et à accroître le potentiel de production*socio=ec0 des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 du secteur*socio=ec1 de l'audiovisuel*socio=et8 en favorisant les échanges*socio=ec3, la coopération*socio=uv17, les ententes*socio=et9 intergouvernementales*socio=ac19 et les accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 utiles*socio=rien à cette fin*socio=rien. Dans cette perspective*socio=rien, la priorité*socio=rien ira à la mise en oeuvre*socio=rien de projets*socio=rien et d'activités*socio=rien axés sur les objectifs*socio=rien suivants: diversifier et accroître les sources*socio=rien de financement*socio=ec0 de ces entreprises*socio=ac6 en favorisant la vente*socio=ec3 et la pré-vente de productions*socio=et8, l'établissement*socio=rien de coproductions*socio=ec1, de montages*socio=rien financiers*socio=ec0 internationaux*socio=te9, de sociétés*socio=ac6 mixtes et de consortiums*socio=ac6 où interviendraient producteurs*socio=ac0 et distributeurs*socio=ac0; accroître le volume*socio=rien de production*socio=ec1 de ces entreprises*socio=ac6 et de celui des industries*socio=ac6 techniques*socio=ec5 du doublage*socio=et8, du sous-titrage*socio=et8 et de la post-synchronisation*socio=et8 en faisant connaître à l'étranger*socio=te9 leurs conditions*socio=rien et capacités*socio=rien de production*socio=ec1; développer l'expertise*socio=rien professionnelle*socio=rien au sein*socio=rien de ces entreprises*socio=ac6 en favorisant le perfectionnement*socio=ec4 à l'étranger*socio=te9 de spécialistes*socio=ac28, notamment en matière*socio=rien de gestion*socio=et12 et de marketing*socio=et8 international*socio=te9. Appuyer les entreprises*socio=ac6 dotées d'une base*socio=rien solide au Québec*socio=te10 et qui sont capables*socio=rien de s'engager dans une action*socio=rien soutenue sur les marchés*socio=ec3 extérieurs*socio=te9 dans leurs efforts*socio=uv23 d'identification*socio=rien et d'exploitation*socio=rien de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3. 88 Dans cette perspective*socio=rien, la priorité*socio=rien ira, au cours*socio=rien des trois prochaines*socio=rien années*socio=te4, à la mise en oeuvre*socio=rien de projets*socio=rien et d'activités*socio=rien axés sur les objectifs*socio=rien suivants: favoriser l'identification*socio=rien des marchés*socio=ec3 en croissance*socio=rien; favoriser une *socio=rien meilleure connaissance *socio=nil de la demande*socio=rien ainsi que des conditions*socio=rien d'accès*socio=uv7 existantes*socio=rien sur certains marchés-cibles*socio=ec3 francophones*socio=ac27 et sur d'autres marchés*socio=ec3 non francophones*socio=ac27 reconnus pour leur ouverture*socio=ec6 aux productions*socio=et8 doublées; favoriser l'harmonisation*socio=uv17 des mesures*socio=et0a législatives*socio=et7, réglementaires*socio=et7, fiscales*socio=et3 et de soutien*socio=et6 adoptées par le Québec*socio=te10 et certains de ses partenaires*socio=ac0 privilégiés*socio=rien; assurer la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 de la production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23, à l'occasion*socio=rien notamment des *socio=rien événements spécialisés *socio=nil et majeurs à caractère*socio=rien international*socio=te9; favoriser l'établissement*socio=rien d'alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 entre entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 et partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9; seconder l'établissement*socio=rien de filiales*socio=rien ou de succursales*socio=rien à l'étranger*socio=te9. En outre, une attention*socio=rien toute particulière*socio=rien sera accordée aux principaux marchés-cibles*socio=ec3 suivants: l'Europe*socio=te10 et plus particulièrement la France*socio=te10, ainsi que les autres pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 d'Europe*socio=te10, les *socio=rien réseaux spécialisés *socio=nil de certaines régions*socio=te6 des États-unis*socio=te10, entre autres celle de la Nouvelle-angleterre*socio=te10, le Mexique*socio=te10 et les pays*socio=te8 hispanophones qui font bon*socio=rien accueil*socio=uv17 aux productions*socio=et8 doublées. Favoriser l'établissement*socio=rien progressif*socio=rien d'un espace audiovisuel*socio=et8 francophone*socio=ac27. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 poursuivra ses efforts*socio=uv23 en vue*socio=rien de favoriser la libre-circulation de la production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8 francophone*socio=ac27 à l'intérieur*socio=rien de l'espace francophone*socio=ac27. Dans le cadre*socio=rien de la *socio=uv17 coopération bilatérale *socio=nil - notamment avec la France*socio=te10, la Communauté*socio=ac22 française*socio=ac27 de Belgique*socio=te10 - et de la coopération*socio=uv17 multilatérale*socio=rien avec l'ensemble*socio=rien des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, il encouragera le développement*socio=uv32 d'actions*socio=rien conjointes*socio=uv17 propres*socio=rien à assurer la promotion*socio=et8 de la production*socio=ec1 francophone*socio=ac27 sur les marchés*socio=ec3 respectifs*socio=rien ainsi que sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Enfin, il appuiera le développement*socio=uv32 de la télévision*socio=et8 francophone*socio=ac27 internationale*socio=te9 (TV-5) comme instrument*socio=rien de renforcement*socio=rien du potentiel commun*socio=uv17 de production*socio=ec1 des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, de même que son expansion*socio=uv32 sur de *socio=rien nouveaux territoires.*socio=nil *socio=nil 3-3 La langue*socio=et11. Le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 comme société*socio=ac22 majoritairement francophone*socio=ac27 dans le contexte*socio=rien nord-américain*socio=ac23 et largement ouverte aux cultures*socio=et8 étrangères*socio=te9 réclame une action*socio=rien en faveur*socio=rien du français*socio=et11. Il importe de veiller à ce que cette langue*socio=et11 évolue de façon*socio=rien à bien répondre aux exigences*socio=rien des réalités*socio=rien actuelles*socio=te3. Il faut également que son usage*socio=rien soit généralisé aussi bien dans les milieux*socio=rien de travail*socio=ec4 que dans les communications*socio=et8 scientifiques*socio=ec5, techniques*socio=ec5 et culturelles*socio=et8. Il y a lieu*socio=rien en outre de lui assurer les moyens*socio=rien d'être*socio=rien effectivement présente*socio=rien et utilisée dans l'univers*socio=rien des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8, grâce*socio=rien au développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11. 89 3-3-1 L'évolution*socio=uv32 du français*socio=et11 et la généralisation*socio=rien de son usage*socio=rien. La terminologie*socio=rien, la néologie*socio=rien, la normalisation*socio=rien des *socio=rien usages nouveaux *socio=nil doivent se faire en concertation*socio=uv17 avec tous les intéressés. Le Québec*socio=te10 entend poursuivre sa contribution*socio=rien au développement*socio=uv32 des réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 de néologie*socio=rien et de terminologie*socio=rien pour que la langue*socio=rien française*socio=et11 constitue un instrument*socio=rien adapté à tous les usages*socio=rien de la vie*socio=rien moderne*socio=te3, notamment le monde*socio=te9 scientifique*socio=ec5 et les entreprises*socio=ac6. C'est dans cet esprit*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 entend poursuivre une coopération*socio=uv17 linguistique*socio=et11, principalement avec les pays*socio=te8 utilisant la langue*socio=rien française*socio=et11, au sujet*socio=rien des *socio=rien questions prioritaires *socio=nil que sont l'évolution*socio=uv32 du français*socio=et11 et la généralisation*socio=rien de son usage*socio=rien. Le maintien*socio=rien et le développement*socio=uv32 du français*socio=et11 comme langue*socio=rien internationale*socio=te9 supposent par ailleurs*socio=rien qu'il continue*socio=rien à être*socio=rien enseigné et parlé dans les pays*socio=te8 non francophones*socio=ac27. Toutefois, le gouvernement*socio=ac19 ne peut prétendre encourager l'apprentissage*socio=rien du français*socio=et11 dans chacun des nombreux*socio=rien pays*socio=te8 où cette langue*socio=rien exerce toujours un attrait*socio=rien et témoigne d'une *socio=rien grande vitalité comme*socio=nil langue*socio=et11 seconde.*socio=nil *socio=nil Il concentrera ses efforts*socio=uv23 dans les pays*socio=te8 ou régions*socio=te6 avec lesquels il entretient des relations*socio=rien continues et où l'apprentissage*socio=rien du français*socio=et11 peut constituer un moyen*socio=rien de favoriser une *socio=rien meilleure connaissance *socio=nil de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23 et, le cas*socio=rien échéant, contribuer à accroître ces relations*socio=rien, notamment sur le plan*socio=rien culturel*socio=et8. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend, au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, organiser et concentrer ses efforts*socio=uv23 en matière*socio=rien d'appui*socio=et6 à l'apprentissage*socio=rien du français*socio=et11, langue*socio=et11 seconde*socio=rien, dans la région*socio=te6 de la Nouvelle-angleterre*socio=te10. Si l'expérience*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4 s'avère concluante*socio=rien, elle pourra, ultérieurement, être*socio=rien étendue à d'autres pays*socio=te8 ou régions*socio=te6 avec lesquels le Québec*socio=te10 entretient des relations*socio=rien continues. 3-3-2 Les industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11. La conception*socio=rien et la mise au point*socio=rien de produits*socio=ec1 qui permettent de traiter par l'informatique*socio=ec5 les langues*socio=et11 naturelles*socio=rien ont fait naître des industries*socio=ac6 dans un secteur*socio=ec1 d'activité*socio=rien encore relativement nouveau et directement associé*socio=rien au développement*socio=uv32 des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8. Les travaux*socio=rien et activités*socio=rien réalisés dans ce secteur*socio=ec1 conduisent, tant dans le domaine*socio=rien de l'économie*socio=ec0 et du travail*socio=ec4 que dans ceux de l'éducation*socio=et6, de la science*socio=ec5 et de la culture*socio=et8, à des possibilités*socio=rien d'application*socio=rien qui viennent modifier et élargir considérablement les modalités*socio=rien d'usage*socio=rien des langues*socio=et11 naturelles*socio=rien et, de ce fait, intensifier la concurrence*socio=ec3 entre ces différentes*socio=rien langues*socio=et11. En fait, la mise au point*socio=rien de produits*socio=ec1 permettant de traiter par ordinateur*socio=ec5 des langues*socio=et11 naturelles*socio=rien écrites, la création*socio=rien de systèmes*socio=rien de *socio=rien reconnaissance vocale *socio=nil et de *socio=rien systèmes experts *socio=nil ou encore la constitution*socio=rien de dictionnaires*socio=rien, de glossaires*socio=rien ou de *socio=rien banques terminologiques et*socio=nil néologiques sont*socio=nil susceptibles *socio=nil d'exercer une influence déterminante*socio=rien sur la place*socio=rien qui sera réservée au français*socio=et11, plutôt qu'à d'autres langues*socio=et11, dans l'économie*socio=ec0 et le travail*socio=ec4. La mise au point*socio=rien de logiciels*socio=ec5 de recherche*socio=rien et d'application*socio=rien destinés aux *socio=rien différentes disciplines scientifiques*socio=ec5,*socio=nil de*socio=nil didacticiels*socio=ec5 *socio=nil et de systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et6 assisté*socio=rien par ordinateur*socio=ec5 ou encore de systèmes*socio=rien de *socio=rien publication assistée par*socio=nil ordinateur*socio=ec5 *socio=nil et de micro-édition exercera une influence tout aussi déterminante*socio=rien sur l'usage*socio=rien du français*socio=et11 en science*socio=ec5, en éducation*socio=et6 et en culture*socio=et8. 90 Conscient*socio=rien de l'importance*socio=rien des défis*socio=et9 culturels*socio=et8 et économiques*socio=ec0 que le développement*socio=uv32 au Québec*socio=te10 d'industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11 fortes*socio=rien et dynamiques*socio=rien devrait permettre de relever, le gouvernement*socio=ac19 souhaite favoriser le développement*socio=uv32 de la coopération*socio=uv17, tant scientifique*socio=ec5 que technique*socio=ec5, dans le cadre*socio=rien de projets*socio=rien reliés aux industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11. Au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, la coopération*socio=uv17 entreprise*socio=rien principalement avec les partenaires*socio=ac0 francophones*socio=ac27, tant dans le cadre*socio=rien bilatéral*socio=uv17 que multilatéral*socio=uv17, devrait porter en priorité*socio=rien sur le *socio=rien traitement automatique par*socio=nil ordinateur*socio=ec5 des*socio=nil langues*socio=et11 naturelles *socio=nil parlées et écrites en vue*socio=rien d'applications*socio=rien en bureautique*socio=ec5, sur l'élaboration*socio=rien de *socio=rien nouveaux outils de*socio=nil rédaction,*socio=nil *socio=nil la mise au point*socio=rien de systèmes*socio=rien d'analyse des *socio=rien textes vocaux par*socio=nil ordinateur*socio=ec5 *socio=nil et de *socio=rien systèmes experts.*socio=nil 91*socio=nil Chapitre *socio=nil 4. Les ressources_humaines*socio=ac2. Sommaire. Le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, social*socio=ac22 et culturel*socio=et8 du Québec*socio=te10 dépendra de plus en plus à l'avenir*socio=te4 de la qualité*socio=rien de ses ressources_humaines*socio=ac2. Dans un contexte*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3, la formation*socio=ec4 de ressources_humaines*socio=ac2 aptes*socio=rien à faire face*socio=rien aux défis*socio=et9 que posent le développement*socio=uv32 et l'adaptation*socio=uv32 de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 dans le système*socio=rien de production*socio=ec0 constitue un enjeu*socio=et9 d'une *socio=rien importance cruciale *socio=nil pour le Québec*socio=te10. Dans ce contexte*socio=rien, il ne suffit cependant pas de former des ressources_humaines*socio=ac2 pouvant répondre aux exigences*socio=rien de la compétitivité*socio=uv29 internationale*socio=te9; encore faut-il que cette formation*socio=ec4 les prépare et les rende capables*socio=rien de travailler dans un environnement*socio=rien qui s'internationalise. C'est en tenant compte*socio=rien de ces exigences*socio=rien que la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 en matière*socio=rien de ressources_humaines*socio=ac2 vise à favoriser une plus *socio=rien grande intégration *socio=nil de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans la formation*socio=ec4 des Québécois*socio=ac23 et à encourager la formation*socio=ec4 de spécialistes*socio=ac28 dans les disciplines*socio=ec5 les plus directement liées aux affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. De plus, elle entend favoriser la formation*socio=ec4 avancée d'étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9, dans des secteurs*socio=ec1 qui revêtent une importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. Elle confirme enfin la volonté*socio=rien du Québec*socio=te10 de continuer à appuyer la formation*socio=ec4 avancée d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 dans les domaines*socio=rien où son expertise*socio=rien peut répondre aux intérêts*socio=rien des pays*socio=te8 avec lesquels il a des relations*socio=rien soutenues et contribuer à renforcer les liens*socio=uv17 avec ses principaux partenaires*socio=ac0, y compris dans les pays*socio=te8 industrialisés. L'acquisition*socio=rien de *socio=rien nouvelles connaissances,*socio=nil compétences*socio=uv29 et*socio=nil qualifications*socio=ec4 *socio=nil exigées par les changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 est intimement liée à la formation*socio=ec4 initiale*socio=rien dispensée par les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6. Toutefois, il faudra compter sur les travailleurs*socio=ac2 déjà actifs*socio=rien pour répondre, d'ici l'an_2000*socio=te4, aux besoins*socio=uv14 en main-d'_oeuvre*socio=ac2 et aux exigences*socio=rien en matière*socio=rien de qualification*socio=ec4 professionnelle*socio=rien. C'est pourquoi la politique*socio=et0a vise également à favoriser les échanges*socio=ec3 susceptibles*socio=rien de renforcer l 'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 en matière*socio=rien d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Dans cette perspective*socio=rien, elle prévoit accorder le soutien*socio=et6 approprié, notamment aux initiatives*socio=rien visant à établir une collaboration*socio=uv17 en matière*socio=rien d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 entre entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 et entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9. Les conséquences*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6 et de l'internationalisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 prennent une importance*socio=rien toute particulière*socio=rien pour les jeunes*socio=ac25. Leur avenir*socio=te4 - et par conséquent*socio=rien celui de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 - dépend en *socio=rien bonne partie *socio=nil de leur aptitude*socio=rien à apprendre, à penser et à agir en fonction*socio=rien d'enjeux*socio=et9, de possibilités*socio=rien autant que de contraintes*socio=rien, de mécanismes*socio=rien et de règles*socio=et7 qui, désormais, se définissent à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te9. 92 C'est pourquoi la politique*socio=et0a entend privilégier, dans le cadre*socio=rien des échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25, l'organisation*socio=et12 de stages*socio=rien qui permettront d 'acquérir des connaissances*socio=rien et de l'expérience*socio=rien reliées à l 'exercice*socio=rien actuel*socio=te3 ou futur*socio=te4 d 'un métier*socio=ec4 ou d 'une profession*socio=ec4, et ce tout particulièrement dans les secteurs*socio=ec1 à *socio=rien forte incidence internationale*socio=te9,*socio=nil *socio=nil tels que ceux du commerce*socio=ec3, du management*socio=et12 et du droit*socio=uv8 international*socio=te9, du tourisme*socio=ec1, de la culture*socio=et8, des communications*socio=et8 ou encore de l'environnement*socio=et6a. Enfin, on ne saurait envisager la contribution*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 au développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 du Québec*socio=te10 sans tenir compte*socio=rien du *socio=rien rôle important *socio=nil que l'immigration*socio=et6a peut remplir à cet égard*socio=rien. Dans l'énoncé de politique*socio=et0a qu'il a rendu public*socio=et8 récemment, le gouvernement*socio=ac19 reconnaît que l'immigration*socio=et6a est un *socio=rien facteur important *socio=nil pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et son ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9. La présence*socio=rien de communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 dynamiques*socio=rien peut favoriser le renforcement*socio=rien des rapports*socio=rien entre le Québec*socio=te10 et leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. La présente*socio=rien politique*socio=et0a complète celle en matière*socio=rien d'immigration*socio=et6a et propose comme un *socio=rien objectif important la*socio=nil participation*socio=uv17 *socio=nil accrue des communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 aux affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Dans cette perspective*socio=rien, elle entend favoriser le recrutement*socio=rien d 'immigrants*socio=ac24 susceptibles*socio=rien de contribuer au développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et de s'intégrer à une société*socio=ac22 d'accueil*socio=uv17 majoritairement francophone*socio=ac27. 93 4-1 La formation*socio=rien. L'éducation*socio=et6 et la formation*socio=ec4 ont occupé, au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te3, une place*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil dans les préoccupations*socio=rien du Québec*socio=te10 qui y a vu la clé*socio=rien de voûte du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et social*socio=ac22. Les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 dans lesquels le ministère*socio=ac19 de l'Éducation*socio=et6 a joué un rôle*socio=rien de pionnier*socio=uv19a ont largement contribué à la mise en place*socio=rien d'un système*socio=rien d'éducation*socio=et6 moderne*socio=uv3, à la formation*socio=ec4 et au perfectionnement*socio=ec4 des enseignants*socio=ac2 et des personnels*socio=ac2 d'éducation*socio=et6, au développement*socio=uv32 pédagogique*socio=et6 et à la reconnaissance*socio=rien de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 dans les instances*socio=rien internationales*socio=te9. Le Québec*socio=te10 a d'ailleurs*socio=rien apporté sa contribution*socio=rien à la modernisation*socio=uv32 des systèmes*socio=rien d'enseignement*socio=et6 de plusieurs pays*socio=te8 francophones*socio=ac27. Ces échanges*socio=ec3 ont évolué avec le contexte*socio=rien et doivent maintenant s'adapter aux nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9. Dans un contexte*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3, la formation*socio=ec4 de ressources_humaines*socio=ac2 aptes*socio=rien à faire face*socio=rien aux défis*socio=et9 que posent le développement*socio=uv32 et l'adaptation*socio=uv32 de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 dans le système*socio=rien de production*socio=ec0 constitue un enjeu*socio=et9 d'une *socio=rien importance cruciale *socio=nil pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. L'innovation*socio=uv32 et l'adaptation*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 permettent aux entreprises*socio=ac6 d'élaborer de nouveaux*socio=rien produits*socio=ec1 à haute*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0 ou encore d'améliorer les produits*socio=ec1 existants*socio=rien à moindre*socio=rien coût*socio=ec0 et d'enregistrer des gains*socio=rien de productivité*socio=ec0: elles contribuent donc à améliorer leur compétitivité*socio=uv29 face*socio=rien à la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9. Dans un tel contexte*socio=rien, il ne suffit cependant pas de former des ressources_humaines*socio=ac2 pouvant répondre aux exigences*socio=rien de la compétitivité*socio=uv29 internationale*socio=te9; encore faut-il que cette formation*socio=ec4 les prépare et les rende aptes*socio=ac24 à travailler dans un environnement*socio=rien qui s'internationalise. Au Québec*socio=te10, comme dans la plupart*socio=rien des économies*socio=ec0 industrielles*socio=ec1, la structure*socio=rien de l'emploi*socio=ec4 s'est profondément modifiée au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3: 70 % de tous les emplois*socio=ec4 se concentrent déjà dans le secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1. Cette mutation*socio=uv32 exige donc un nombre*socio=rien accru de travailleurs*socio=ac2 davantage scolarisés. Cette exigence*socio=rien est d'autant plus grande*socio=rien qu'elle est liée non seulement à l'évolution*socio=uv32 de la structure*socio=rien de l'emploi*socio=ec4, mais également à l'introduction*socio=rien et à l'accélération*socio=rien des changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5. A l'aube*socio=rien de l' an_2000*socio=te4, près de 65 % des nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec4 au Québec*socio=te10 requerront un diplôme*socio=rien d'études*socio=rien collégiales*socio=et6 ou universitaires*socio=et6. C'est en tenant compte*socio=rien de ces *socio=rien exigences nouvelles *socio=nil que la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 en matière*socio=rien de formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2 vise à favoriser d'une part*socio=rien l'internationalisation*socio=ec6 de la formation*socio=ec4 et d'autre part*socio=rien l'acquisition*socio=rien, par les étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23, d'une formation*socio=ec4 avancée à l'étranger*socio=te9 dans certains secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. 94 Elle vise en outre à contribuer à la formation*socio=ec4 des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 en encourageant ces derniers*socio=rien à poursuivre au Québec*socio=te10 des études*socio=et6 avancées*socio=rien dans les domaines*socio=rien où son expertise*socio=rien peut répondre aux intérêts*socio=rien de ses principaux partenaires*socio=ac0. 4-1-1 L'internationalisation*socio=ec6 de la formation*socio=ec4. Plusieurs pays*socio=te8 étrangers*socio=te9 tentent, depuis quelques années*socio=te3, d'adapter leur système*socio=rien d'éducation*socio=et6 et de formation*socio=ec4 aux *socio=rien nouvelles exigences *socio=nil qu'entraînent les transformations*socio=uv32 de la scène*socio=rien internationale*socio=te9. La conclusion*socio=rien d'ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17 qui favorisent les échanges*socio=ec3 entre établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6, l'émergence*socio=rien de programmes*socio=et0a d'études*socio=et6 communs*socio=uv17 à des établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 de pays*socio=te8 différents*socio=rien, l'établissement*socio=rien de normes*socio=et7 internationales*socio=te9 permettant la double reconnaissance*socio=rien des diplômes*socio=rien, l'introduction*socio=rien dans les contenus de formation*socio=ec4 d'éléments*socio=rien de connaissance*socio=rien portant sur les langues*socio=et11 et les civilisations*socio=et8 étrangères*socio=te9 ou encore sur l'évolution*socio=uv32 de la réalité*socio=rien internationale*socio=te9 sont autant de manifestations*socio=rien de cette tendance*socio=rien à l'internationalisation*socio=ec6 de la formation*socio=ec4. _ l'instar de ces pays*socio=te8, le Québec*socio=te10 a intérêt*socio=rien à ce que sa population*socio=ac22 puisse bénéficier d'une formation*socio=ec4 facilitant une large ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9 et la compréhension*socio=rien des *socio=rien grands phénomènes sociaux*socio=ac22,*socio=nil culturels*socio=et8,*socio=nil économiques*socio=ec0 et*socio=nil politiques*socio=et0 *socio=nil qui se dessinent sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 et marquent l'évolution*socio=uv32 de l'ensemble*socio=rien des sociétés*socio=ac22. Une formation*socio=ec4 intégrant*socio=rien un volet*socio=rien international*socio=te9 et notamment l'apprentissage*socio=et6 de langues*socio=et11 étrangères*socio=te9 s'impose d'une façon*socio=rien encore plus évidente*socio=rien pour les personnes*socio=ac28 appelées à évoluer dans un *socio=rien univers professionnel *socio=nil qui s'internationalise*socio=te9. On estime*socio=rien qu'environ 30 % des emplois*socio=ec4 au Québec*socio=te10 sont déjà directement liés au commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 et que cette proportion*socio=rien augmentera sensiblement au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4. Devant cette évolution*socio=uv32, il y a donc lieu*socio=rien d'encourager l'intégration*socio=rien d'un volet*socio=rien international*socio=te9 dans un *socio=rien nombre croissant de*socio=nil disciplines*socio=ec5 *socio=nil et, d'une façon*socio=rien plus particulière*socio=rien, aux niveaux*socio=rien collégial*socio=et6 et universitaire*socio=et6. Il faut également encourager la formation*socio=ec4 de spécialistes*socio=ac28 de calibre international*socio=te9 aptes*socio=rien à exercer leurs *socio=rien activités professionnelles *socio=nil à l'étranger*socio=te9 ou dans un environnement*socio=rien international*socio=te9, tout particulièrement dans les disciplines*socio=ec5 les plus directement reliées aux affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, telles que l'économie*socio=ec0, le droit*socio=uv8 ou la gestion*socio=et12. Enfin, dans le champ*socio=rien même des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, il y a lieu*socio=rien d'encourager la formation*socio=ec4 de spécialistes*socio=ac28 susceptibles*socio=rien de se consacrer à l'étude*socio=rien de l'impact*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6 sur le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et à l'approfondissement*socio=rien des connaissances*socio=rien sur certaines régions*socio=te6 du monde*socio=te9 qui représentent un intérêt*socio=uv12 particulier*socio=rien pour le Québec*socio=te10. L'importance*socio=rien de ces *socio=rien différents aspects du*socio=nil phénomène d'*socio=nil internationalisation*socio=ec6 *socio=nil de la formation*socio=ec4 a déjà été reconnue par *socio=rien bon nombre d'*socio=nil établissements d'*socio=nil enseignement*socio=et6 *socio=nil qui, au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, ont pris *socio=rien différentes initiatives *socio=nil pour adapter leurs programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 à un nouvel environnement*socio=rien international*socio=te9. Ces initiatives*socio=rien méritent d'être*socio=rien encouragées en tenant compte*socio=rien des orientations*socio=uv31 et des *socio=rien priorités retenues *socio=nil par la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. 95 C'est dans cet esprit*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 entend; favoriser l'intégration*socio=rien de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans les programmes*socio=et0a de formation*socio=ec4 générale et spécialisée*socio=rien; favoriser l'apprentissage*socio=et6 de langues*socio=et11 étrangères*socio=te9 dans les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 post-secondaire; favoriser les études*socio=rien et les recherches*socio=ec5 sur certaines régions*socio=te6 qui offrent un intérêt*socio=uv12 particulier*socio=rien pour le Québec*socio=te10 ainsi que sur les incidences*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6 et de l'internationalisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 sur le développement*socio=uv32 de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23. 4-1-2 La formation*socio=ec4 avancée de Québécois*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9. La formation*socio=ec4 constitue l'un des leviers*socio=rien les plus puissants*socio=rien pour assurer le développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 de toute société*socio=ac22. Or, dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te3 marqué par la rapidité*socio=rien du développement*socio=uv32 des connaissances*socio=rien dans la très *socio=rien grande majorité des*socio=nil secteurs*socio=ec1 d'*socio=nil activité,*socio=nil plusieurs*socio=nil sociétés*socio=ac22 *socio=nil s'appuient sur leurs échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 pour enrichir et diversifier la formation*socio=ec4 supérieure*socio=rien de leurs ressources_humaines*socio=ac2, acquérir des compétences*socio=uv29 dans des secteurs*socio=ec1 spécialisés*socio=rien et d'intérêt*socio=uv12 stratégique*socio=uv31, favoriser la constitution*socio=rien de réseaux*socio=rien d'échanges*socio=ec3 qui persistent bien au-delà de la période*socio=rien de formation*socio=ec4 et, par surcroît*socio=rien, encourager une plus grande*socio=rien ouverture*socio=ec6 au pluriculturalisme et au plurilinguisme*socio=et11. Plusieurs établissements*socio=rien de formation*socio=ec4 de différents*socio=rien pays*socio=te8 ont, dans cette perspective*socio=rien, décidé d'intégrer dans leur programme*socio=et0a d'études*socio=et6 une période*socio=rien de formation*socio=ec4 à l'étranger*socio=te9. Les pays*socio=te8 européens*socio=ac23 ont, pour leur part*socio=rien, décidé d'encourager les étudiants*socio=ac28 à poursuivre une partie*socio=rien de leurs études*socio=rien dans un pays*socio=te8 européen*socio=ac23 autre que leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien; à cette fin*socio=rien, ils ont prévu d'attribuer 30 000 bourses*socio=et3 d'études*socio=et6 pour la période*socio=rien de 1990 à 1992, dans le cadre*socio=rien du *socio=et0a programme ERASMUS.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil est doté d'un *socio=rien réseau enviable de*socio=nil formation*socio=ec4 *socio=nil et de recherche*socio=ec5 et compte*socio=rien des compétences*socio=uv29 reconnues dans plusieurs domaines*socio=rien. Il n'en demeure pas moins qu'il a, lui aussi, intérêt*socio=rien à miser sur les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 pour enrichir et diversifier la formation*socio=ec4 de ses ressources_humaines*socio=ac2 dans les secteurs*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv12 stratégique*socio=uv31 pour son développement*socio=uv32 socio-économique*socio=et6. A cet égard*socio=rien, il n'est pas sans intérêt*socio=rien de souligner que près de 50 % des enseignants*socio=ac2 québécois*socio=ac23 de niveau*socio=rien post-secondaire qui détiennent un diplôme*socio=rien de doctorat*socio=et6 l'ont obtenu à l'étranger*socio=te9 et plus particulièrement aux États-unis*socio=te10 et en France*socio=te10. On estime*socio=rien qu'environ 4 500 étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 poursuivent à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te3 leurs études*socio=rien à l'étranger*socio=te9, principalement aux États-unis*socio=te10, en France*socio=te10 et au Royaume-uni*socio=te10; ce nombre*socio=rien représente moins de 2 % de l'ensemble*socio=rien des étudiants*socio=ac28 fréquentant les universités*socio=et6 québécoises*socio=ac23. A titre*socio=rien de comparaison*socio=rien, on estime*socio=rien que près de deux étudiants*socio=ac28 sur trois, en Allemagne*socio=te10 et en Angleterre*socio=te10, effectuent des études*socio=et6 supérieures*socio=rien à l'étranger*socio=te9. Les étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 désirant poursuivre une formation*socio=ec4 avancée à l'étranger*socio=te9 peuvent bénéficier d'une aide*socio=et6 gouvernementale*socio=ac19, lorsque cette formation*socio=ec4 n'existe pas au Québec*socio=te10 ou encore lorsque des pays*socio=te8 étrangers*socio=te9, par des ententes*socio=et9 de réciprocité*socio=uv17, offrent des bourses*socio=et3 à l'intention*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23. 96 Il y a actuellement huit pays*socio=te8 étrangers*socio=te9 qui, dans le cadre*socio=rien de telles ententes*socio=et9, mettent à la disposition*socio=rien du Québec*socio=te10 une quarantaine*socio=rien de bourses*socio=et3 d'études*socio=et6 dans des disciplines*socio=ec5 qui varient d'un pays*socio=te8 à l'autre. Convaincu que les échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 peuvent contribuer considérablement au perfectionnement*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2 du Québec*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser la formation*socio=ec4 avancée, dans des centres*socio=rien étrangers*socio=te9 reconnus pour leur excellence*socio=uv29, d'étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. _ cette fin*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 mettra en oeuvre*socio=rien, notamment par des ententes*socio=et9 de réciprocité*socio=uv17, des programmes*socio=et0a de bourses*socio=et3 d'études*socio=et6 aux niveaux*socio=rien du doctorat*socio=et6 et du post-doctorat*socio=et6, de bourses*socio=et3 de stages*socio=rien de recherche*socio=ec5 dans des laboratoires*socio=ec5 ou des centres*socio=rien à l'étranger*socio=te9 ainsi que des mesures*socio=et0a encourageant la co-direction de thèses*socio=rien. Une attention*socio=rien toute particulière*socio=rien sera accordée, dans l'attribution*socio=rien de ces aides*socio=rien, aux besoins*socio=uv14 de renouvellement*socio=rien du corps*socio=rien professoral*socio=ac3 des universités*socio=et6 et de perfectionnement*socio=ec4 des professeurs*socio=ac3 des collèges*socio=et6 dans les secteurs*socio=ec1 liés au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5. Le gouvernement*socio=ac19 encouragera par ailleurs*socio=rien la poursuite*socio=rien des programmes*socio=et0a d'échanges*socio=ec3 d'étudiants*socio=ac28 au niveau*socio=rien de l'enseignement*socio=et6 supérieur*socio=rien, notamment dans certains champs*socio=rien de formation*socio=ec4 reliés au domaine*socio=rien scientifique*socio=ec5. 4-1-3 La formation*socio=ec4 avancée au Québec*socio=te10 d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9. En 1987, l'UNESCO évaluait à plus d'un million*socio=rien le nombre*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 qui poursuivent leurs études*socio=rien en dehors de leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. Selon cette organisation*socio=et12, leur nombre*socio=rien tend à doubler à chaque décennie*socio=rien. De *socio=rien nombreuses raisons *socio=nil militent en faveur*socio=rien de l'accueil*socio=uv17 d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9. Cet accueil*socio=uv17 contribue à maintenir de *socio=rien bons rapports *socio=nil avec les pays*socio=te8 étrangers*socio=te9 et à soutenir, par la formation*socio=ec4, le développement*socio=uv32 de certains pays*socio=te8. L'accueil*socio=uv17 d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 contribue à l'internationalisation*socio=ec6 de la formation*socio=ec4, au *socio=rien dynamisme intellectuel des*socio=nil milieux d'*socio=nil enseignement*socio=et6,*socio=nil *socio=nil à la création*socio=rien de liens*socio=uv17 et de réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 d'échanges*socio=ec3 se poursuivant au-delà de la période*socio=rien de formation*socio=ec4. Il concourt enfin au rayonnement*socio=et8 des établissements*socio=rien d'accueil*socio=rien. Pour sa part*socio=rien, le Québec*socio=te10 compte*socio=rien actuellement quelque 9 150 étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 provenant de plus de 150 pays*socio=te8 dans le monde*socio=te9. Les plus importants*socio=rien contingents proviennent d'abord*socio=rien de la France*socio=te10 avec 1307 ressortissants*socio=ac28, des États-unis*socio=te10 avec 1 139, de la Chine*socio=te10 avec 604 (graphique 5). Viennent ensuite le Maroc*socio=te10 avec 509 ressortissants*socio=ac28, la Tunisie*socio=te10 avec 310, l'Algérie*socio=te10 avec 301, le Sénégal*socio=te10 avec 283, le Cameroun*socio=te10 avec 246 et la Côte_d'_ivoire*socio=te10 avec 229. Les étudiants*socio=ac28 provenant de ces pays*socio=te8 représentent 50 % de l'ensemble*socio=rien des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 au Québec*socio=te10. Une *socio=rien forte proportion des*socio=nil étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 *socio=nil qui poursuivent des études*socio=rien dans les universités*socio=et6 du Québec*socio=te10, soit 52 %, sont inscrits*socio=rien au 1er_cycle*socio=et6, comparativement à 30 % et 18 % aux 2e et 3e_cycles*socio=et6. Un peu plus de la moitié*socio=rien de ces étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9, soit 56 %, fréquentent des établissements*socio=rien universitaires*socio=et6 francophones*socio=ac27. 97 Il est à souligner que près de deux étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 sur trois sont inscrits*socio=rien dans les principales universités*socio=et6 d'accueil*socio=rien que sont l'Université_mcgill*socio=et6, l'Université_de_montréal*socio=et6 et l'Université_laval*socio=et6; à l'automne*socio=rien 1990, ces trois universités*socio=rien accueillaient respectivement 33 %, 15 % et 15 % de l'ensemble*socio=rien des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9. Afin de faciliter l'accès*socio=uv7 aux études*socio=rien post-secondaires*socio=et6 au Québec*socio=te10 aux ressortissants*socio=ac28 de certains pays*socio=te8, le gouvernement*socio=ac19 soustrait, depuis 1979, un certain nombre*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 à l'application*socio=rien de la politique*socio=et0a relative aux droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6 exigés par les universités*socio=et6 et collèges*socio=et6. A l'automne*socio=rien 1990, 50 % de l'ensemble*socio=rien des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 au Québec*socio=te10 se voyaient ainsi exemptés. Parmi ces étudiants*socio=ac28 figurent tous les ressortissants*socio=ac28 français*socio=ac23, les étudiants*socio=ac28 inscrits*socio=rien à des programmes*socio=et0a de langue*socio=et11 et littérature*socio=rien québécoises*socio=ac23, les réfugiés*socio=ac28, les personnes*socio=ac28 en poste*socio=rien dans les ambassades*socio=ac19 ou dans les consulats*socio=ac19 ainsi que leur conjoint*socio=et10 et leurs enfants*socio=et10. 98 De plus, le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 est signataire*socio=rien d'une entente*socio=et9 d'exemption*socio=rien de droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6 avec quarante et un pays*socio=te8 et six organismes*socio=ac20. Ces ententes*socio=et9 permettent l'octroi*socio=rien d'environ 2 000 exemptions*socio=et3, d'abord*socio=rien aux ressortissants*socio=ac28 des pays*socio=te8 de l'Afrique*socio=te10 et du Moyen-orient*socio=te10, ensuite de l'Amérique_latine*socio=te10 et des Antilles*socio=te10 et enfin à ceux de l'Asie*socio=te10 et de l'Océanie*socio=te10. Ces exemptions*socio=et3 de droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6 auxquelles s'ajoutent une centaine*socio=rien de bourses*socio=et3 d'excellence*socio=uv29 permettent au gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 d'apporter une *socio=rien contribution importante *socio=nil à la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2 de ses partenaires*socio=ac0 francophones*socio=ac27. Les exemptions*socio=et3 de droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6 et les bourses*socio=et3 d'excellence*socio=uv29 constituent un *socio=rien instrument utile *socio=nil pour développer, structurer et orienter les échanges*socio=ec3 avec certains pays*socio=te8 en fonction*socio=rien d'intérêts*socio=uv12 communs*socio=uv17. Ces mesures*socio=et0a ont été utilisées pour enrichir les rapports*socio=rien qu'entretient le Québec*socio=te10 avec ses partenaires*socio=ac0, notamment francophones*socio=ac27, mais elles n'ont pour ainsi dire pas été mises à contribution*socio=rien pour appuyer le développement*socio=uv32 de relations*socio=rien avec des pays*socio=te8 industrialisés, sauf avec la France*socio=te10 dans le cas*socio=rien des exemptions*socio=et3 des droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6. Or, il apparaît d'autant plus indiqué de permettre aux étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 de pays*socio=te8 industrialisés de bénéficier de ces avantages*socio=rien qu'un plus *socio=rien grand nombre *socio=nil d'entre eux pourraient être*socio=rien ainsi encouragés à poursuivre leurs études*socio=rien au Québec*socio=te10, plus particulièrement dans des cycles*socio=et6 avancés et dans les disciplines*socio=ec5 reliées au domaine*socio=rien scientifique*socio=ec5 et que les étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 pourraient, par mesure*socio=rien de contrepartie*socio=uv17 ou de réciprocité*socio=uv17, bénéficier aussi d'avantages*socio=rien qui leur permettraient de poursuivre une formation*socio=ec4 avancée à l'étranger*socio=te9, dans les secteurs*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv12 stratégique*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. C'est dans cette perspective*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser l'accueil*socio=uv17 et la formation*socio=ec4 au Québec*socio=te10 d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 dans les cycles*socio=et6 d'études*socio=et6 avancées*socio=rien et encourager la majorité*socio=rien d'entre eux à poursuivre leurs études*socio=rien dans les établissements*socio=rien francophones*socio=ac27 et principalement dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 d'intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 maintiendra la contribution*socio=et3 qu'il a apportée par le passé*socio=rien à la formation*socio=ec4 d'étudiants*socio=ac28 provenant de pays*socio=te8 en développement*socio=uv32, plus particulièrement en faveur*socio=rien des pays*socio=te8 qui sont des partenaires*socio=ac0 prioritaires*socio=rien pour le Québec*socio=te10 et qui offrent des perspectives*socio=rien de développement*socio=uv32 de relations*socio=rien soutenues. En outre, pour accroître le nombre*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 en provenance*socio=rien de pays*socio=te8 industrialisés, il verra à accorder à un plus *socio=rien grand nombre *socio=nil d'entre eux les avantages*socio=rien qui sont déjà consentis aux étudiants*socio=ac28 de pays*socio=te8 en développement*socio=uv32, dans le cadre*socio=rien d'ententes*socio=et9 intergouvernementales*socio=ac19, institutionnelles*socio=ac19 ou encore de projets*socio=rien intégrés de recherche*socio=ec5. Dans tous les cas*socio=rien, il veillera à obtenir de la part*socio=rien de ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 la reconnaissance*socio=rien de la formation*socio=ec4 et des diplômes*socio=rien québécois*socio=ac23. Enfin, avec tous ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, il cherchera à obtenir des mesures*socio=et0a de contrepartie*socio=uv17 ou de réciprocité*socio=uv17 susceptibles*socio=rien de favoriser la formation*socio=ec4 avancée à l'étranger*socio=te9 de Québécois*socio=ac23 dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31, prioritaires*socio=rien ou en développement*socio=uv32. 99 4-1-4 L'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Si le développement*socio=uv32 de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 et leur adaptation*socio=uv32 dans le système*socio=rien de production*socio=ec0 constituent désormais les principaux facteurs*socio=rien de développement*socio=uv32 des économies*socio=ec0 industrielles*socio=ec1, il demeure que la formation*socio=ec4 et l'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 constituent des *socio=rien conditions essentielles *socio=nil pour assurer ce développement*socio=uv32. L'acquisition*socio=rien de nouvelles*socio=rien compétences*socio=uv29 et qualifications*socio=ec4 exigées par les changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 est intimement liée à la formation*socio=ec4 initiale*socio=rien dispensée par les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6. Toutefois, les éléments*socio=rien de prospective, notamment ceux qui concernent le vieillissement*socio=ac25 de la structure*socio=rien d'âge*socio=ac25 des travailleurs*socio=ac2, le ralentissement*socio=rien de la croissance*socio=rien de la population_active*socio=ac2 et l'apport*socio=rien de l'immigration*socio=et6a au renouvellement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 indiquent qu'il faudra de plus en plus compter sur les travailleurs*socio=ac2 déjà actifs*socio=rien pour répondre, d'ici l'an_2000*socio=te4, aux besoins*socio=uv14 en main-d'_oeuvre*socio=ac2 et aux exigences*socio=rien en matière*socio=rien de qualification*socio=ec4 professionnelle*socio=rien. Dans ce contexte*socio=rien, l'effort*socio=uv23 de recyclage*socio=ec4 et de perfectionnement*socio=ec4 que consentent les gouvernements*socio=ac19 et, au *socio=rien premier chef,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac6,*socio=nil *socio=nil revêt une *socio=rien importance déterminante.*socio=nil *socio=nil _ cet égard*socio=rien, le Québec*socio=te10 devra faire des efforts*socio=uv23 comparables*socio=rien à ceux de ses principaux concurrents*socio=ac0 en matière*socio=rien d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. Les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 consacrent actuellement 0,3 % de leur masse*socio=rien salariale*socio=ec4 au perfectionnement*socio=ec4 et au recyclage*socio=ec4 de leur main-d'_oeuvre*socio=ac2, comparativement à 0,5 % pour le reste*socio=rien du Canada*socio=te10 et à 1,4 % chez *socio=rien notre premier partenaire*socio=ac0 économique*socio=ec0 et*socio=nil commercial*socio=ec3,*socio=nil les*socio=nil États-unis*socio=te10.*socio=nil *socio=nil Alors que le Japon*socio=te10 consacre plus de 200 heures*socio=rien de formation*socio=ec4 par année*socio=rien par travailleur*socio=ac2 et la Suède*socio=te10 environ 170, le Canada*socio=te10 n'y consacre que deux heures*socio=rien. Plus de 40 % des travailleurs*socio=ac2 canadiens*socio=ac23 n'auraient reçu aucune formation*socio=ec4 au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien années*socio=te3. Cette situation*socio=et9 n'est sans doute*socio=rien pas étrangère*socio=te9 au taux*socio=rien encore relativement faible*socio=rien, soit 35 %, de pénétration*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5, notamment d'automatisation*socio=ec5 de la production*socio=ec1, dans la trame *socio=ec1 industrielle manufacturière québécoise*socio=ac23.*socio=nil *socio=nil Elle contribue vraisemblablement à expliquer en outre que le taux*socio=rien de croissance*socio=rien de la production*socio=ec0 manufacturière*socio=ec1 soit plus lent*socio=rien au Québec*socio=te10 que dans les principaux pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20. Cette situation*socio=et9 est d'autant plus critique*socio=rien qu'elle affaiblit la capacité*socio=rien du Québec*socio=te10 de soutenir la concurrence*socio=ec3 des économies*socio=ec0 industrielles*socio=ec1. _ l'instar de la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés, le Québec*socio=te10 doit donc miser sur le perfectionnement*socio=ec4 et le recyclage*socio=ec4 de sa main-d'_oeuvre*socio=ac2, de façon*socio=rien à permettre une introduction*socio=rien et une adaptation*socio=uv32 rapides et adéquates*socio=rien des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 dans les entreprises*socio=ac6 et assurer ainsi son développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et économique*socio=ec0. Il se doit également de pouvoir*socio=rien compter sur des dirigeants*socio=ac1 d'entreprises*socio=ac6 ouverts aux réalités*socio=rien internationales*socio=te9 dans leur secteur*socio=ec1 d'activité*socio=rien et soucieux*socio=rien de saisir les occasions*socio=rien d'échanges*socio=ec3 et de coopération*socio=uv17 pour adapter leur entreprise*socio=ac6 aux *socio=rien nouvelles exigences *socio=nil qu'imposent les progrès*socio=uv32 technologiques*socio=ec5. C'est dans cette perspective*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser les échanges*socio=ec3 susceptibles*socio=rien de renforcer l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 en matière*socio=rien d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2. 100 Pour ce faire, une attention*socio=rien toute particulière*socio=rien sera accordée à l'analyse des expériences*socio=rien novatrices*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 aux changements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 encouragés par certains pays*socio=te8 ou organismes*socio=ac20 étrangers*socio=te9 ainsi qu'à la diffusion*socio=et8, auprès des partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 intéressés, de l'information*socio=et8 pertinente*socio=rien à ce sujet*socio=rien. En outre, un soutien*socio=et6 sera accordé aux initiatives*socio=rien qui visent à mettre en place*socio=rien une collaboration*socio=uv17 en matière*socio=rien d'adaptation*socio=uv32 de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 entre entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 et entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 dans certains secteurs*socio=ec1 à haute*socio=rien technicité*socio=ec5 et qui pourront inclure des stages*socio=rien de formateurs*socio=rien ou de travailleurs*socio=ac2 québécois*socio=ac23 dans des entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9. 4-2 Les échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25. Les conséquences*socio=rien de la mondialisation*socio=ec6 et de l'internationalisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 prennent une importance*socio=rien toute particulière*socio=rien pour les jeunes*socio=ac25. Leur avenir*socio=te4 - et par conséquent*socio=rien celui de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 - dépend en *socio=rien bonne partie *socio=nil de leur aptitude*socio=rien à apprendre, à penser et à agir en fonction*socio=rien d'enjeux*socio=et9, de possibilités*socio=rien autant que de contraintes*socio=rien, de mécanismes*socio=rien et de règles*socio=et7 qui, désormais, se définissent à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te9. En créant l'Office_franco-québécois_pour_la_jeunesse*socio=ac20, en 1968, puis l' Agence_québec-wallonie-bruxelles_pour_la_jeunesse*socio=ac20, en 1984, le gouvernement*socio=ac19 reconnaissait déjà l'intérêt*socio=uv12 de permettre aux jeunes*socio=ac25 Québécois*socio=ac23 de se familiariser avec les réalités*socio=rien étrangères*socio=te9. Il reconnaissait également l'importance*socio=rien de favoriser des échanges*socio=ec3 permettant d'améliorer la *socio=rien connaissance mutuelle *socio=nil et le rapprochement*socio=uv17 culturel*socio=et8 qui sont, en quelque sorte*socio=rien, les pré-requis à l'établissement*socio=rien et à l'enrichissement*socio=rien d'une coopération*socio=uv17 ou d'échanges*socio=ec3 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien poursuivis et prolongés par les jeunes*socio=ac25 plus tard. Tout en reconnaissant l'importance*socio=rien et l'intérêt*socio=uv12 de permettre aux jeunes*socio=ac25 de découvrir les réalités*socio=rien étrangères*socio=te9, de s'y sensibiliser et de s'y familiariser et en tenant compte*socio=rien du fait qu'il existe aujourd'hui d'autres moyens*socio=rien que les stages*socio=rien organisés par les organismes*socio=ac19 publics*socio=et2 d'échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25 pour favoriser cette découverte, le gouvernement*socio=ac19 estime*socio=rien que ces organismes*socio=rien doivent adapter leur rôle*socio=rien aux besoins*socio=uv14 plus actuels*socio=te3 de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 et concentrer leurs activités*socio=rien sur les objectifs*socio=rien de formation*socio=ec4. En effet*socio=rien, il importe que les jeunes*socio=ac25 puissent acquérir des éléments*socio=rien de connaissance*socio=rien et une *socio=rien certaine expérience *socio=nil qui leur permettra de mieux maîtriser les enjeux*socio=et9 du nouvel environnement*socio=rien international*socio=te9. C'est pourquoi, tout en préservant la place*socio=rien faite à la créativité*socio=rien qui est à la source*socio=rien de l'enrichissement*socio=rien procuré par les stages*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend inciter les organismes*socio=ac20 d'échange*socio=uv17 de jeunes*socio=ac25 à mettre au point*socio=rien des activités*socio=rien qui permettront d'acquérir des connaissances*socio=rien et de l'expérience*socio=rien reliées à l'exercice*socio=rien actuel*socio=te3 ou futur*socio=te4 d'un métier*socio=ec4 ou d'une profession*socio=ec4, et ce tout particulièrement dans les secteurs*socio=ec1 à *socio=rien forte incidence internationale*socio=te9,*socio=nil *socio=nil tels que ceux du commerce*socio=ec3, du management*socio=et12 et du droit*socio=uv8 international*socio=te9, du tourisme*socio=ec1, de la culture*socio=et8, des communications*socio=et8 ou encore de l'environnement*socio=et6a. 101 L'importance*socio=rien des moyens*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 consacre aux échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25 sera d'ailleurs*socio=rien déterminée en tenant compte*socio=rien de l'équilibre*socio=rien qu'il y a lieu*socio=rien d'assurer entre les programmes*socio=et0a de cette nature*socio=rien et d'autres mesures*socio=et0a qui permettront à des étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 de poursuivre à l'étranger*socio=te9 des études*socio=et6 avancées*socio=rien dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. En outre, ces organismes*socio=ac20 de jeunes*socio=ac25 établiront leurs programmes*socio=et0a d'activité*socio=rien compte*socio=rien tenu des objectifs*socio=rien et des priorités*socio=rien retenus dans le cadre*socio=rien de la *socio=uv17 coopération bilatérale,*socio=nil de*socio=nil manière*socio=rien *socio=nil à assurer le prolongement*socio=rien et le renforcement*socio=rien de cette coopération*socio=uv17. Dans le même esprit*socio=rien, ils privilégieront les échanges*socio=ec3 qui favorisent l'intégration*socio=rien des jeunes*socio=ac25 dans des *socio=rien réseaux durables *socio=nil et ceux qui reposent sur des *socio=rien projets susceptibles *socio=nil de s'intégrer à un milieu*socio=rien correspondant dans l'autre société*socio=ac22. Enfin, dans la mesure*socio=rien où l'essentiel*socio=rien des échanges*socio=ec3 et du financement*socio=ec0 reste*socio=rien bilatéral*socio=uv17, ces organismes*socio=ac20 pourront encourager, à *socio=rien titre expérimental,*socio=nil *socio=nil certains types d'échanges*socio=ec3 avec des pays*socio=te8 tiers, en privilégiant les projets*socio=rien en partenariat*socio=uv17 avec les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 avec lesquels se présente*socio=rien la perspective*socio=rien d'établir, dans des secteurs*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv12 mutuel*socio=uv17, des relations*socio=rien continues et structurées. 4-3 L'immigration*socio=et6a. Le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 est intimement lié à son degré*socio=rien d'ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9 et à sa capacité*socio=rien de nouer des *socio=rien relations durables avec*socio=nil différents partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9.*socio=nil *socio=nil A cet égard*socio=rien, l'immigration*socio=et6a constitue un *socio=rien mode permanent d'*socio=nil ouverture*socio=ec6 *socio=nil sur le monde*socio=te9, représente de ce fait un *socio=rien volet important des*socio=nil affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil et contribue à relever les principaux défis*socio=et9 démographiques*socio=ac24, économiques*socio=ec0 et socio-linguistiques dont dépend son avenir*socio=te4. 4-3-1 Les mouvements*socio=rien migratoires*socio=et9 dans le monde*socio=te9. Les mouvements*socio=rien migratoires*socio=et9 dans le monde*socio=te9 se poursuivent depuis plusieurs années*socio=te3 à un rythme*socio=rien soutenu qui semble devoir*socio=rien se maintenir. La facilité relative avec laquelle des personnes*socio=ac28 peuvent s'installer là où elles voient une possibilité*socio=rien d'améliorer leur situation*socio=et9 explique cette vigueur*socio=rien et cette constance*socio=rien des mouvements*socio=rien migratoires*socio=et9. De façon*socio=rien générale, ces migrations*socio=et9 se font des pays*socio=te8 du Sud*socio=te6 vers les pays*socio=te8 du Nord*socio=te6, des pays*socio=te8 moins avancés vers les pays*socio=te8 plus avancés. Toutefois, depuis 1989, une *socio=rien tendance nouvelle est*socio=nil venue *socio=nil s'ajouter à la première. Les changements*socio=uv32 politiques*socio=et0 et économiques*socio=ec0 survenus en europe_de_l'_est*socio=te10 de même que l'ouverture*socio=ec6 des frontières*socio=te9 de ces pays*socio=te8 sont susceptibles*socio=rien d'entraîner un *socio=rien important mouvement d'*socio=nil émigration*socio=et9 *socio=nil dans cette région*socio=te6. Les États-unis*socio=te10 viennent en tête*socio=rien des principaux pays*socio=te8 d'accueil*socio=uv17 avec 2,9 millions*socio=rien d'entrées de 1985 à 1990, suivis de l'Australie*socio=te10 avec un peu plus de 600 000 et du Canada*socio=te10 avec 370 000. Viennent ensuite l'Arabie_saoudite*socio=te10 et la Côte_d'_ivoire*socio=te10 avec quelque 300 000 chacun, puis la France*socio=te10 et les Émirats_arabes*socio=te10 avec 100 000 et enfin Hong_kong*socio=te10, le Koweït*socio=te10, les Pays-bas*socio=te10 et l'Allemagne*socio=te10 qui ont reçu entre 50 000 et 75 000 chacun. Comme société*socio=ac22 d'accueil*socio=uv17, le Québec*socio=te10 se situe au même niveau*socio=rien que les Pays-bas*socio=te10 ou l'Allemagne*socio=te10. La majorité*socio=rien des migrants*socio=ac28 ont décidé de quitter volontairement leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien pour s'installer ailleurs*socio=rien. 102 Toutefois, une *socio=rien certaine proportion *socio=nil d'entre eux est composée de personnes*socio=ac28 qui ont été forcées de quitter leur foyer*socio=rien, en raison*socio=rien de guerres*socio=et9, de troubles socio-politiques ou de *socio=rien catastrophes naturelles *socio=nil sévissant dans leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. Le Québec*socio=te10 ne s'est pas soustrait à sa responsabilité*socio=uv28 de solidarité*socio=uv17 et a accueilli quelque 16 000 immigrants*socio=ac24 comme réfugiés*socio=ac28 pendant la période*socio=rien de 1985 à 1990. Ces tendances*socio=rien et mouvements*socio=rien migratoires*socio=et9 ont pour effet*socio=rien de maintenir une *socio=rien pression constante *socio=nil sur les pays*socio=te8 identifiés comme pays*socio=te8 d'accueil*socio=uv17 par les immigrants*socio=ac24. Il est très important*socio=rien de s'efforcer de prévoir leurs effets*socio=rien car ils peuvent venir modifier l'environnement*socio=rien dans lequel s'inscrivent les objectifs*socio=rien d'immigration*socio=et6a d'un pays*socio=te8. 4-3-2 L'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'immigration*socio=et6a. Dans l'énoncé de politique*socio=et0a qu'il a rendu public*socio=et8 récemment, le gouvernement*socio=ac19 reconnaît que l'immigration*socio=et6a peut contribuer à relever quatre grands*socio=rien défis*socio=et9 dont dépend l'avenir*socio=te4 du Québec*socio=te10: le redressement*socio=rien démographique*socio=ac24, la prospérité*socio=ec0 économique*socio=rien, la pérennité*socio=rien du fait français*socio=et11 et l'ouverture*socio=ec6 sur le monde*socio=te9. Le recrutement*socio=rien d'immigrants*socio=ac24 comporte, dans certains cas*socio=rien, des incidences*socio=rien sur les relations*socio=rien internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. En outre, la présence*socio=rien de communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 dynamiques*socio=rien peut favoriser le renforcement*socio=rien des rapports*socio=rien entre le Québec*socio=te10 et leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. La présente*socio=rien politique*socio=et0a propose comme un *socio=rien objectif important la*socio=nil participation*socio=uv17 *socio=nil accrue des communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 aux affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Dans cette perspective*socio=rien, la présente*socio=rien politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 complète celle en matière*socio=rien d'immigration*socio=et6a, puisqu'elle entend favoriser le recrutement*socio=rien d'immigrants*socio=ac24 susceptibles*socio=rien de contribuer au développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et de s'intégrer à une société*socio=ac22 d'accueil*socio=uv17 majoritairement francophone*socio=ac27. Cette action*socio=rien en matière*socio=rien de sélection*socio=uv7 et de recrutement*socio=rien des immigrants*socio=ac24 à l'étranger*socio=te9, qui se fera dans le respect*socio=uv25 des engagements*socio=rien du Québec*socio=te10 concernant la réunification*socio=rien des familles*socio=et10, l'adoption*socio=rien internationale*socio=te9 et l'accueil*socio=uv17 des réfugiés*socio=ac28, s'effectuera entre autres dans les pays*socio=te8 avec lesquels le Québec*socio=te10 peut envisager, avec le concours notamment des immigrants*socio=ac24, d'accroître ses relations*socio=rien. En outre, elle sera complétée par différentes*socio=rien mesures*socio=et0a visant à mieux évaluer et identifier le potentiel d'immigration*socio=et6a qu'offrent certains pays*socio=te8 et à mieux faire connaître dans ces pays*socio=te8 les possibilités*socio=rien d'immigration*socio=et6a qu'offre*socio=rien le Québec*socio=te10. Les efforts*socio=uv23 seront poursuivis en vue*socio=rien de conclure, selon les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10, des ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17 en matière*socio=rien de migration*socio=et6a. Pour instaurer des *socio=rien conditions propices *socio=nil à la mobilité*socio=uv17 des personnes*socio=ac28, les efforts*socio=uv23 se poursuivront également pour conclure avec ces gouvernements*socio=ac19 des ententes*socio=et9 de réciprocité*socio=uv17 en matière*socio=rien de sécurité_sociale*socio=et6, de fiscalité*socio=et3 et de coopération*socio=uv17 juridique*socio=et7. De plus, dans une perspective*socio=rien d'intégration*socio=rien à la vie*socio=rien québécoise*socio=ac23 autant que de développement*socio=uv32 des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10, le gouvernement*socio=ac19 cherchera à faire participer davantage les communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 aux activités*socio=rien du Québec*socio=te10 avec l'étranger*socio=te9. 103 Enfin, compte*socio=rien tenu de l'intérêt*socio=uv12 que peuvent présenter pour le Québec*socio=te10 certaines rencontres internationales*socio=te9 de concertation*socio=uv17 entre pays*socio=te8 d'émigration*socio=et9 et pays*socio=te8 d'accueil*socio=uv17, le gouvernement*socio=ac19 cherchera à participer de façon*socio=rien suivie aux programmes*socio=et0a, aux activités*socio=rien et aux réunions*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 qui traitent des questions*socio=rien d'immigration*socio=et6a et d'intégration*socio=rien les plus directement reliées aux objectifs*socio=rien de la politique*socio=et0a du Québec*socio=te10 en la matière*socio=rien. 105 Chapitre*socio=rien 5. Les affaires_sociales*socio=et6 et l'environnement*socio=et6a. Sommaire. Même si la contribution*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 au développement*socio=uv32 social*socio=ac22 du Québec*socio=te10 n'est peut-être pas aussi déterminante*socio=rien, ni aussi significative*socio=rien, qu'elle peut l'être*socio=rien pour son développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, scientifique*socio=ec5, technologique*socio=ec5 ou culturel*socio=et8, il demeure qu'on ne peut l'envisager sans le situer dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9. Dans un contexte*socio=rien d'internationalisation*socio=ec6, les politiques*socio=et0a de développement*socio=uv32 social*socio=ac22 deviennent elles-mêmes sujettes à l'interdépendance*socio=uv17. Cette interdépendance*socio=uv17 entraîne des contraintes*socio=rien. Pour y faire face*socio=rien, il importe de procéder à une analyse constante*socio=rien et suivie de l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9 des méthodes*socio=rien et des pratiques*socio=rien d'intervention*socio=et2 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22. Cette interdépendance*socio=uv17 offre*socio=rien en revanche de *socio=rien nouvelles possibilités:*socio=nil *socio=nil elle fournit l'occasion*socio=rien de renforcer l'expertise*socio=rien à travers*socio=rien les échanges*socio=ec3 et la coopération*socio=uv17 qui peuvent s'établir avec des partenaires*socio=ac0 aux prises avec des *socio=rien problèmes semblables,*socio=nil *socio=nil en même temps*socio=rien qu'elle permet de promouvoir l'expertise*socio=rien déjà acquise*socio=rien dans le but*socio=rien de la partager dans un esprit*socio=rien de solidarité*socio=uv17 internationale*socio=te9. C'est pourquoi la politique*socio=et0a vise à élargir et à articuler l'action*socio=rien internationale*socio=te9 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22 selon les trois orientations*socio=uv31 suivantes: participation*socio=uv17 aux discussions*socio=rien, réflexions*socio=rien et concertations*socio=uv17 des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9; maintien*socio=rien d'une coopération*socio=uv17 utile*socio=rien au développement*socio=uv32 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23; promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23. Par ailleurs*socio=rien, en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a, il est de plus en plus évident*socio=rien que l'action*socio=rien, sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil doit*socio=nil être *socio=nil complétée par une action*socio=rien internationale*socio=te9 qui tienne compte*socio=rien des principaux enjeux*socio=et9 reliés au développement_durable*socio=uv32. Ce défi*socio=et9 d'un développement_durable*socio=uv32 est d'autant plus grand*socio=rien que les réponses*socio=rien qu'il suppose doivent *socio=rien être compatibles *socio=nil avec les contraintes*socio=rien qu'impose une compétitivité*socio=uv29 mondiale*socio=te9 et régionale*socio=te6 accrue. Il exige donc une concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9 sur le plan*socio=rien politique*socio=et0 et une mobilisation*socio=uv17 technologique*socio=ec5 et sociale*socio=ac22 pouvant entraîner sur le plan*socio=rien économique*socio=ec0, le développement*socio=uv32 d'industries*socio=ac6 propres*socio=rien. L'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a sera concentrée dans les champs*socio=rien d'intervention*socio=et2 prioritaires*socio=rien que sont: la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien, la gestion*socio=et12 de l'eau*socio=rien potable*socio=et6a, la gestion*socio=et12 des déchets*socio=rien, leur récupération*socio=et6a et leur recyclage*socio=et6a et les mesures*socio=et0a d'efficacité*socio=uv29 énergétique*socio=ec1. 106 De plus, elle sera articulée autour des trois principales orientations*socio=uv31 suivantes: participation*socio=uv17 aux principaux forums*socio=et8 de *socio=uv17 concertation bilatérale et*socio=nil multilatérale;*socio=nil accélération*socio=rien du*socio=nil développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5;*socio=nil promotion*socio=et8 *socio=nil à l'étranger*socio=te9 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23. 107 5-1 Les affaires_sociales*socio=et6. 5-1-1 Les tendances*socio=rien internationales*socio=te9. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te3, la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 ont réalisé d'importants*socio=rien progrès*socio=uv32 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22. On a assisté*socio=rien dans ces pays*socio=te8 - et plus particulièrement dans les pays*socio=te8 industrialisés - à la mise en place*socio=rien de politiques*socio=et0a, de programmes*socio=et0a et de mesures*socio=et0a d'intervention*socio=et2 de nature*socio=rien publique*socio=et2 ou encore de plans*socio=rien d'assurances*socio=ec1 individuelles*socio=rien ou collectives*socio=rien qui visent à accroître la qualité*socio=rien et la quantité*socio=rien des services*socio=rien de santé*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6, à garantir la santé*socio=et6 et la sécurité*socio=uv21 des travailleurs*socio=ac2, à assurer une plus grande*socio=rien sécurité_du_revenu*socio=et6 des retraités*socio=ac25, à favoriser la *socio=rien réinsertion professionnelle des*socio=nil chômeurs*socio=ac4,*socio=nil *socio=nil etc. La plupart*socio=rien de ces pays*socio=te8 se sont dotés par ailleurs*socio=rien de mécanismes*socio=rien pour améliorer les conditions*socio=rien et les relations_de_travail*socio=ec4, dans un climat*socio=et9 propice*socio=rien au maintien*socio=rien de la paix*socio=uv20 sociale*socio=ac22. Depuis quelques années*socio=te3 cependant, sous l'effet*socio=rien conjugué de l'augmentation*socio=rien des coûts*socio=ec0 des différents*socio=rien programmes*socio=et0a sociaux*socio=et6 et du plafonnement*socio=rien de leurs revenus*socio=ec0, les États*socio=ac19 ont eu tendance*socio=rien à envisager le développement*socio=uv32 social*socio=ac22 moins en fonction*socio=rien de la distribution*socio=ec1 des services*socio=ec1 et de la reconnaissance*socio=rien de nouveaux*socio=rien droits*socio=uv8 à la population*socio=ac22 que sur le plan*socio=rien de l'amélioration*socio=uv32 des conditions*socio=rien qui facilitent l'atteinte de résultats*socio=rien. De plus, avec la mondialisation*socio=ec6 de l'économie*socio=ec0, cette préoccupation*socio=rien a rapidement dépassé les frontières*socio=te9 de chaque État*socio=te8 pour devenir*socio=rien un véritable*socio=rien enjeu*socio=et9 international*socio=te9. Les gouvernements*socio=ac19 et les partenaires*socio=ac0 sociaux*socio=ac22 sont devenus de plus en plus conscients*socio=rien qu'il fallait assurer un *socio=rien meilleur équilibre *socio=nil entre le développement*socio=uv32 social*socio=ac22 des différents*socio=rien pays*socio=te8 et que la compétitivité*socio=uv29 des entreprises*socio=ac6 était affectée par le niveau*socio=rien des charges*socio=rien salariales*socio=ec4 et sociales*socio=et6. Les questions*socio=rien de santé*socio=et6, de services_sociaux*socio=et6, de main-d'_oeuvre*socio=ac2, de normes*socio=et7 du travail*socio=ec4, de sécurité_du_revenu*socio=et6, de rémunération*socio=ec4 d'avantages_sociaux*socio=ec4, de pensions*socio=et3, etc.. sont discutées au sein*socio=rien des grandes*socio=rien organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 comme l'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=rien (OMS*socio=ac20), l' Association_internationale_de_la_sécurité_sociale*socio=rien (AISS*socio=ac20) et l'Organisation_internationale_du_travail*socio=rien (OIT*socio=ac20). Ces organismes*socio=ac20 contribuent à définir les nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9 et à établir une concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9 qui permet d'éviter que ne s'accentue encore davantage le déséquilibre entre les pays*socio=te8 industrialisés et les pays*socio=te8 en voie*socio=rien de développement*socio=uv32 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22. Cette concertation*socio=uv17 est plus que souhaitable*socio=rien; 108 elle entraîne cependant des contraintes*socio=rien et peut avoir une influence déterminante*socio=rien sur l'environnement*socio=rien international*socio=te9 dans lequel se situent les politiques*socio=et0a nationales*socio=te8. Le contexte*socio=rien d'interdépendance*socio=uv17 est par *socio=rien ailleurs propice *socio=nil à l'établissement*socio=rien d'une *socio=uv17 coopération bilatérale,*socio=nil *socio=nil ce qui permet de mieux maîtriser les problèmes*socio=rien reliés au développement*socio=uv32 social*socio=ac22. Cette constatation*socio=rien se vérifie particulièrement dans le secteur*socio=rien de la santé*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6. En effet*socio=rien, les pays*socio=te8 industrialisés connaissent des problèmes*socio=rien organisationnels*socio=et12 et socio-sanitaires*socio=et6a majeurs qui sont largement semblables*socio=rien d'un pays*socio=te8 à l'autre. Ils ont tout intérêt*socio=rien à collaborer et à mettre leurs ressources*socio=ec1 en commun*socio=uv17, notamment en matière*socio=rien de recherche*socio=ec5, afin de faciliter et d'accélérer l'identification*socio=rien de solutions*socio=rien à ces problèmes*socio=rien. La situation*socio=et9 dans les pays*socio=te8 en voie*socio=rien de développement*socio=uv32 est *socio=rien fort différente.*socio=nil *socio=nil Elle peut difficilement s'améliorer sans le recours à l'expertise*socio=rien que possèdent les pays*socio=te8 industrialisés. Cette expertise*socio=rien est nécessaire*socio=rien pour que ces pays*socio=te8 puissent faire face*socio=rien tant à leurs problèmes*socio=rien d'organisation*socio=et12 et de gestion*socio=et12 des services*socio=ec1 qu'à leurs principaux problèmes*socio=rien socio-sanitaires. 5-1-2 Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. Le développement*socio=uv32 social*socio=ac22 s'inscrit*socio=rien de plus en plus dans un environnement*socio=rien international*socio=te9, en raison*socio=rien d'une part*socio=rien de l'importance*socio=rien d'un *socio=rien meilleur équilibre *socio=nil entre le niveau*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22 des différents*socio=rien pays*socio=te8 et d'autre part*socio=rien de l'incidence*socio=rien que peuvent avoir sur la compétitivité*socio=uv29 des entreprises*socio=ac6 les politiques*socio=et0a et les programmes*socio=et0a des gouvernements*socio=ac19 en la matière*socio=rien. Une participation*socio=uv17 suivie aux discussions*socio=rien et aux réflexions*socio=rien suscitées par les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 chargées de définir les nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9 dans ce domaine*socio=rien et de favoriser la concertation*socio=uv17 qui s'impose pour y faire face*socio=rien permet aux gouvernements*socio=ac19 d'y faire valoir et d'y défendre leurs *socio=rien propres objectifs.*socio=nil *socio=nil C'est pourquoi le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser la participation*socio=uv17 de représentants*socio=ac9 et d'experts*socio=rien québécois*socio=ac23 aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 traitant de questions*socio=rien d'intérêt*socio=uv12 prioritaire*socio=rien pour le Québec*socio=te10 en matière*socio=rien de santé*socio=et6, de sécurité_sociale*socio=et6 et de relations_de_travail*socio=ec4. Conscient*socio=rien que le Québec*socio=te10 a intérêt*socio=rien à trouver des *socio=rien réponses originales aux*socio=nil problèmes organisationnels*socio=et12 et*socio=nil socio-sanitaires*socio=et6a *socio=nil auxquels font face*socio=rien les pays*socio=te8 industrialisés, le gouvernement*socio=ac19 souhaite en outre poursuivre, avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 choisis, une coopération*socio=uv17 susceptible*socio=rien d'accroître l'expertise*socio=rien scientifique*socio=ec5, technique*socio=ec5 et *socio=rien organisationnelle nécessaire au*socio=nil développement*socio=uv32 du*socio=nil secteur social*socio=et6.*socio=nil *socio=nil Dans cette perspective*socio=rien, la priorité*socio=rien sera accordée, au cours*socio=rien des trois prochaines*socio=rien années*socio=te4, au développement*socio=uv32 d'une coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 qui favorisera des projets*socio=rien de recherche*socio=ec5 conjointe*socio=uv17 dans le secteur*socio=ec1 biomédical*socio=ec5 ainsi que dans les secteurs*socio=ec1 clinique*socio=et6 et épidémiologique*socio=ec5 et qui permettra d'intégrer et de spécialiser de jeunes*socio=ac25 chercheurs*socio=ac28. 109 Convaincu par ailleurs*socio=rien que l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23, notamment dans des secteurs*socio=ec1 tels que le génie*socio=ec5 bio-médical, les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et la gestion*socio=et12 des services*socio=rien de santé*socio=et6, peut *socio=rien être utile et*socio=nil profitable *socio=nil à d'autres pays*socio=te8, le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser, auprès de gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9 et d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 concernées, la promotion*socio=et8 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22. 5-2 L'environnement*socio=et6a. 5-2-1 Les enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a. Les problèmes*socio=rien liés à l'environnement*socio=et6a sont devenus un objet*socio=rien majeur des relations*socio=rien internationales*socio=te9 et comportent des enjeux*socio=et9 d'ordres*socio=rien écologique*socio=et6a, socio-politique*socio=et0, technologique*socio=ec5 et économique*socio=ec0. Plusieurs atteintes à l'environnement*socio=et6a naturel*socio=rien sont dramatiques*socio=rien, parfois irréversibles*socio=rien et, de ce fait, mettent en danger*socio=rien non seulement la santé*socio=et6 humaine*socio=rien, mais aussi la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et6a, sa stabilité*socio=uv20 et sa productivité*socio=ec0. *socio=rien Bon nombre *socio=nil de ces atteintes sont liées aux éléments*socio=rien qui circulent: l'eau*socio=rien, l'air*socio=rien et, bien sûr*socio=rien, les substances*socio=rien toxiques et les déchets*socio=rien. A cet égard*socio=rien, les problèmes*socio=rien transfrontaliers auxquels sont exposés plusieurs pays*socio=te8, y compris le Québec*socio=te10, peuvent susciter des conflits*socio=et9 écologiques*socio=et6a qui, pour être*socio=rien résolus, doivent faire l'objet*socio=rien d'une coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9. De la même façon*socio=rien, l'amorce d'une solution*socio=rien aux problèmes*socio=rien dits globaux*socio=te9 (changement*socio=rien de climat*socio=rien, réduction*socio=rien de la couche d'ozone*socio=et6a, appauvrissement*socio=rien du *socio=rien patrimoine génétique)*socio=nil *socio=nil passe nécessairement par l'établissement*socio=rien et le renforcement*socio=rien de la concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9. Cette concertation*socio=uv17 concerne le Québec*socio=te10 qui non seulement possède des ressources_naturelles*socio=ec1 importantes*socio=rien, mais dispose également sur son territoire*socio=te7 de ressources*socio=ec1 qui font partie*socio=rien du patrimoine*socio=rien mondial*socio=te9. Par ailleurs*socio=rien, les mouvements*socio=rien et groupes*socio=ac16 de pression*socio=rien s'organisent de plus en plus à l'échelle*socio=rien transnationale*socio=ec6 et, de ce fait, exercent des influences décisives*socio=rien. On retrouve au Québec*socio=te10 de nombreuses*socio=rien organisations*socio=ac20 non gouvernementales*socio=ac19 qui font partie*socio=rien de réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 ou entretiennent des *socio=rien relations étroites *socio=nil et établissent des alliances*socio=et9 avec des organismes*socio=ac20 étrangers*socio=te9. *socio=rien Bon nombre *socio=nil de ces organisations*socio=ac20 non gouvernementales*socio=ac19, qui adoptent parfois des points*socio=rien de vue*socio=rien et des prises de *socio=rien position critiques,*socio=nil sont*socio=nil susceptibles d'*socio=nil être des*socio=nil partenaires*socio=ac0 précieux *socio=nil dans l'établissement*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9 efficace*socio=uv29. De plus, la complexité*socio=rien des problèmes*socio=rien environnementaux*socio=et6a et les coûts*socio=ec0 croissants*socio=rien de leurs solutions*socio=rien exigent une coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 dont le défi*socio=et9 majeur est la mise au point*socio=rien de solutions*socio=rien, notamment de technologies*socio=ec5 propres*socio=rien de production*socio=ec1, qui permettent de conjuguer développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et écologie*socio=et6a. _ cet enjeu*socio=et9 d'ordre*socio=rien technologique*socio=ec5 s'en ajoute un d'ordre*socio=rien commercial*socio=ec3 et économique*socio=ec0. Des marchés*socio=ec3 importants*socio=rien se développent; à titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, le marché*socio=ec3 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 reliés à l'environnement*socio=et6a est évalué à 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien pour l'Amérique_du_nord*socio=te10 seulement. Par contre, certains marchés*socio=ec3 se ferment pour les produits*socio=ec1 qui ne répondent pas aux nouvelles*socio=rien règles*socio=et7 et normes*socio=et7 dont la rigueur*socio=rien va croissant*socio=rien. 110 Ces marchés*socio=ec3 évoluent au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que se font sentir, à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te9, les effets*socio=rien de la mobilisation*socio=uv17 de la technique*socio=ec5, mais également et surtout ceux de la mobilisation*socio=uv17 sociale*socio=ac22. Les initiatives*socio=rien technologiques*socio=ec5, politiques*socio=et0 et sociales*socio=ac22 des gouvernements*socio=ac19, des sociétés*socio=ac6 et des entreprises*socio=ac6 deviendront des *socio=rien facteurs primordiaux de*socio=nil succès *socio=nil sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9. 5-2-2 L'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a. Comme tout pays*socio=te8 développé, le Québec*socio=te10 doit composer avec des problèmes*socio=rien liés à l'industrialisation*socio=ec0 et à l'urbanisation*socio=uv32, à l'omniprésence*socio=rien des moyens*socio=rien de transport*socio=ec1, à certaines pratiques*socio=rien agricoles*socio=ec1 et à la consommation*socio=ec3 toujours plus grande*socio=rien d'énergie*socio=ec1, de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1. Devant ces problèmes*socio=rien, le Québec*socio=te10 a déjà acquis*socio=rien une *socio=rien expérience précieuse,*socio=nil *socio=nil notamment en matière*socio=rien d'assainissement*socio=et6a des eaux*socio=rien, de consignes sur les contenants*socio=rien, de recyclage*socio=et6a et de concertation*socio=uv17 multipartite. Plusieurs des problèmes*socio=rien environnementaux*socio=et6a qui affectent le Québec*socio=te10 découlent de sa *socio=rien position géographique.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil ne peut résoudre seul*socio=rien ces problèmes*socio=rien; son action*socio=rien, sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil doit*socio=nil être *socio=nil complétée par une action*socio=rien internationale*socio=te9. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, cette action*socio=rien a d'abord*socio=rien consisté à établir une concertation*socio=uv17 au sujet*socio=rien des principaux problèmes*socio=rien transfrontaliers qui affectent le Québec*socio=te10, soit celui de la pollution*socio=et6a atmosphérique*socio=rien transfrontalière - dont le plus connu des phénomènes*socio=rien qui s'y rattachent est sans contredit celui des précipitations*socio=rien acides - et celui de la pollution*socio=et6a et de la gestion*socio=et12 des eaux*socio=rien transfrontalières. Dès 1982, le Québec*socio=te10 a signé une entente*socio=et9 avec l'État*socio=ac19 de New_york*socio=te10 pour intensifier la *socio=uv17 coopération bilatérale *socio=nil dans la lutte*socio=et9 contre les précipitations*socio=rien acides. A propos*socio=rien des problèmes*socio=rien de pollution*socio=et6a et de gestion*socio=et12 des eaux*socio=rien transfrontalières, le Québec*socio=te10 a signé des ententes*socio=et9 de coopération*socio=uv17 avec l'État*socio=ac19 du Vermont*socio=te10, l'État*socio=ac19 de New-york*socio=te10 et les sept autres États*socio=te7 américains*socio=ac23 riverains des Grands-lacs*socio=te10. De plus, le Québec*socio=te10 s'est efforcé de partager et d'enrichir son expérience*socio=rien avec d'autres pays*socio=te8 ou régions*socio=te6, tels la France*socio=te10, la Wallonie*socio=te10, la Flandre*socio=te10, les Pays-bas*socio=te10 et la Bavière*socio=te10, dans le cadre*socio=rien d'échanges*socio=ec3 et de coopération*socio=uv17 d'ordre*socio=rien technologique*socio=ec5 ou scientifique*socio=ec5 axés principalement sur les questions*socio=rien de gestion*socio=et12 des déchets*socio=rien et d'efficacité*socio=uv29 énergétique*socio=ec1. Tout récemment enfin, le Québec*socio=te10 a participé activement*socio=rien à l'amorce d'une *socio=uv17 coopération multilatérale *socio=nil entre les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27. Cette coopération*socio=uv17 vise essentiellement à encourager ces pays*socio=te8 à accroître leur concertation*socio=uv17 et à mettre en commun*socio=uv17 leurs ressources*socio=ec1 et leurs efforts*socio=uv23 pour trouver des solutions*socio=rien aux *socio=rien grands problèmes d'*socio=nil environnement*socio=et6a *socio=nil qui leur sont communs*socio=uv17. En somme, le Québec*socio=te10 a mené, au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, une action*socio=rien internationale*socio=te9 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a qui lui a permis*socio=rien d'établir des liens*socio=uv17 et des *socio=rien mécanismes utiles au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil d'une concertation*socio=uv17 et d'une coopération*socio=uv17 internationales*socio=te9 nécessaires*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de la complexité*socio=rien et de l'étendue des problèmes*socio=rien d'environnement*socio=et6a, il importe de poursuivre et d'accentuer cette action*socio=rien internationale*socio=te9 en fonction*socio=rien d'orientations*socio=uv31 précises*socio=rien et adaptées aux principaux enjeux*socio=et9 auxquels est confronté le Québec*socio=te10 dans ce domaine*socio=rien. 111 5-2-3 Les enjeux*socio=et9 et les orientations*socio=uv31. Le développement_durable*socio=uv32 est devenu une nécessité*socio=uv14: il vise à assurer un développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 et social*socio=ac22 qui puisse satisfaire les besoins*socio=uv14 actuels*socio=te3 sans compromettre la capacité*socio=rien de développement*socio=uv32 des générations*socio=ac25 futures*socio=te4. Ce défi*socio=et9 est d'autant plus grand*socio=rien que les réactions*socio=rien qu'il suppose doivent *socio=rien être compatibles *socio=nil avec les contraintes*socio=rien qu'impose une compétitivité*socio=uv29 mondiale*socio=te9 et régionale*socio=te6 accrue. Il exige donc une concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9 sur le plan*socio=rien politique*socio=et0 et une mobilisation*socio=uv17 technologique*socio=ec5 et sociale*socio=ac22 qui peut entraîner, sur le plan*socio=rien économique*socio=ec0, le développement*socio=uv32 d'industries*socio=ac6 propres*socio=et6a. Pour relever ce défi*socio=et9, il importe de développer et de concentrer l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 dans les champs*socio=rien d'intervention*socio=et2 prioritaires*socio=rien que sont: la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien, la gestion*socio=et12 de l'eau*socio=rien potable*socio=et6a, la gestion*socio=et12 des déchets*socio=rien, leur récupération*socio=et6a et leur recyclage*socio=et6a, ainsi que les mesures*socio=et0a d'efficacité*socio=uv29 énergétique*socio=ec1. De plus, il y a lieu*socio=rien d'articuler cette action*socio=rien autour des trois volets*socio=rien suivants: un premier*socio=rien est consacré à l'instauration*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 et d'une coopération*socio=uv17 nécessaires*socio=rien entre les gouvernements*socio=ac19; un second*socio=rien, d'une importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 encore plus grande*socio=rien, porte*socio=rien sur l'accélération*socio=rien du développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a; et un troisième*socio=rien consiste à favoriser la promotion*socio=et8 et la commercialisation*socio=ec3 à l'étranger*socio=te9 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a mis au point*socio=rien au Québec*socio=te10. Dans cette optique, le gouvernement*socio=ac19 entend participer activement*socio=rien aux forums*socio=et8 bilatéraux*socio=uv17 sur les problèmes*socio=rien transfrontaliers ainsi qu'aux principales activités*socio=rien multilatérales*socio=uv17 sur les problèmes*socio=rien reliés à ses priorités*socio=rien, de manière*socio=rien à pouvoir*socio=rien défendre les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 et apporter une *socio=rien contribution significative au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de la concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 s'efforcera de tirer profit*socio=rien des différentes*socio=rien ententes*socio=et9 et conférences*socio=rien qui le lient à de nombreux*socio=rien États*socio=ac19 américains*socio=ac23 pour encourager un resserrement*socio=rien des normes*socio=et7 et favoriser l'intensification*socio=rien de démarches*socio=rien concertées. Il prendra appui*socio=rien par ailleurs*socio=rien sur les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 dont le Québec*socio=te10 est membre*socio=ac10 pour encourager l'adoption*socio=rien de positions*socio=rien et de *socio=rien mesures communes aux*socio=nil pays*socio=te8 membres *socio=nil de la Francophonie*socio=ac27. En outre, il veillera à ce que ses points*socio=rien de vue*socio=rien et intérêts*socio=rien soient connus à l'occasion*socio=rien des principales conférences*socio=rien mondiales*socio=te9 de l'environnement*socio=et6a, notamment celle de 1992; il recherchera*socio=rien à cette fin*socio=rien la collaboration*socio=uv17 du gouvernement*socio=ac19 canadien*socio=ac23 et accordera son appui*socio=et6 aux organisations*socio=ac20 non gouvernementales*socio=ac19 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien des partenaires*socio=ac0 utiles*socio=rien dans l'instauration*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 internationale*socio=te9 accrue. _ l'occasion*socio=rien de ces rencontres, il cherchera à promouvoir les principes*socio=rien et objectifs*socio=rien généraux qui constituent le fondement*socio=rien de sa politique*socio=et0a interne*socio=rien, soit le principe*socio=rien du pollueur-payeur*socio=et6a, la mise en oeuvre*socio=rien de mesures*socio=et0a économiques*socio=ec0 à l'appui*socio=rien des mesures*socio=et0a réglementaires*socio=et7, la promotion*socio=et8 du développement_durable*socio=uv32 et l'implantation*socio=rien de technologies*socio=ec5 propres*socio=et6a de production*socio=ec1. De plus, compte*socio=rien tenu de l'influence que peut avoir l'opinion_publique*socio=et8 internationale*socio=te9 sur l'évolution*socio=uv32 de certains projets*socio=rien de développement*socio=uv32 au Québec*socio=te10, il s'assurera que ses interlocuteurs*socio=ac28 étrangers*socio=te9 disposent d'une information*socio=et8 adéquate*socio=rien au sujet*socio=rien des engagements*socio=rien et fondements*socio=rien de cette politique*socio=et0a interne*socio=rien. 112 Convaincu par ailleurs*socio=rien qu'il faut mettre au point*socio=rien, en collaboration*socio=uv17 avec les entreprises*socio=ac6, des centres*socio=rien de recherche*socio=ec5 et autres administrations*socio=ac19, des *socio=rien solutions propres *socio=nil à améliorer la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et6a et à accélérer le développement*socio=uv32 d'industries*socio=ac6 propres*socio=et6a, le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser le développement*socio=uv32 d'échanges*socio=ec3 qui permettront d'accélérer le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 du Québec*socio=te10 dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et6a. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 favorisera l'accueil*socio=uv17 d'investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 et l'acquisition*socio=rien de technologies*socio=ec5 utiles*socio=rien au renforcement*socio=rien de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 en matière*socio=rien de production*socio=ec0 propre*socio=rien. Il mettra également l'accent*socio=rien sur le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5, dans ses relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17, en établissant des liens*socio=uv17 et des réseaux*socio=rien de communication*socio=et8 avec les autres gouvernements*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 au courant*socio=rien des techniques*socio=ec5 de pointe. Il encouragera la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 dans les domaines*socio=rien jugés prioritaires*socio=rien et qui offrent des perspectives*socio=rien de réalisations*socio=rien conjointes*socio=uv17 et d'application*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'innovation*socio=uv32 technologique*socio=ec5. Les possibilités*socio=rien qu'offre*socio=rien le volet*socio=rien du Fonds_de_développement_technologique_du_québec*socio=rien (FDT*socio=ac20) consacré à l'environnement*socio=et6a seront utilisées et exploitées, plus particulièrement dans la perspective*socio=rien de favoriser le développement*socio=uv32, avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, de recherches*socio=ec5 conjointes*socio=uv17 à frais*socio=rien partagés. Les efforts*socio=uv23 qui seront faits*socio=rien pour accélérer le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a seront concentrés dans les pays*socio=te8 qui appliquent déjà une stratégie*socio=uv31 à long_terme*socio=te4 de développement_durable*socio=uv32, tant au niveau*socio=rien des procédés*socio=rien de production*socio=ec1 que des produits*socio=ec1; ceci s'applique en particulier*socio=rien à certains États*socio=te7 américains*socio=ac23, mais surtout à l'Allemagne*socio=te10, à la France*socio=te10 et au Japon*socio=te10. Ils tiendront compte*socio=rien des priorités*socio=rien du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'amélioration*socio=uv32 de la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et6a de même que de l'intérêt*socio=uv12 qu'il a à accroître la capacité*socio=rien d'exportation*socio=ec1 de ses entreprises*socio=ac6 dans les technologies*socio=ec5 susceptibles*socio=rien de devenir*socio=rien les plus performantes*socio=uv29 et les plus en demande*socio=rien dans l'avenir*socio=te4. A titre*socio=rien d'exemple*socio=rien, le Québec*socio=te10, déjà reconnu sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 comme producteur*socio=ac0 hydro-électrique*socio=ec1, doit chercher à améliorer sa performance*socio=uv29 en matière*socio=rien d'économie*socio=ec0 et d'efficacité*socio=uv29 énergétiques*socio=ec1 et, tout en répondant à ses besoins*socio=uv14 et objectifs*socio=rien de développement*socio=uv32 interne*socio=rien, de mettre au point*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec5 exportables*socio=ec1. Enfin, le Québec*socio=te10 possède déjà en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a une *socio=rien expertise susceptible *socio=nil d'intéresser certains de ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 et de répondre à leurs besoins*socio=uv14. Conscient*socio=rien qu'il importe d'amener les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 à se positionner rapidement sur les marchés*socio=ec3 internationaux*socio=te9 en croissance*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend contribuer à faire la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 du savoir-faire*socio=uv29, des techniques*socio=ec5 et des produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a. Pour ce faire, le gouvernement*socio=ac19 favorisera les échanges*socio=ec3, notamment avec les représentants*socio=ac9 des gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9 et ceux des groupes_de_travail*socio=rien mis sur pied*socio=rien tant par l'OCDE*socio=ac20 que par les institutions*socio=ac20 financières*socio=ec0 internationales*socio=te9. 113 Conscient*socio=rien de ses responsabilités*socio=uv28 internationales*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 s'engage cependant à ne pas faire la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 de produits*socio=ec1, de services*socio=ec1 ou d'équipements*socio=ec1 qui ne respecteraient pas les normes*socio=et7 qu'il a lui-même adoptées pour son propre*socio=rien territoire*socio=te7. 115 Chapitre*socio=rien 6. Le rayonnement*socio=et8. Sommaire. Dans un monde*socio=te9 où les communications*socio=et8 occupent une *socio=rien place croissante,*socio=nil l'*socio=nil information*socio=et8 *socio=nil représente un *socio=rien facteur primordial *socio=nil pour l'action*socio=rien. Agir pour être*socio=rien connu et identifié des décideurs*socio=ac9, dans un contexte*socio=rien où l'information*socio=et8 est surabondante*socio=rien, devient un enjeu*socio=et9 majeur de la compétition*socio=uv29 internationale*socio=te9, aussi bien pour les acteurs*socio=ac28 publics*socio=et2 que privés*socio=et2. Cette exigence*socio=rien se manifeste*socio=rien de *socio=rien façon particulière *socio=nil pour les acteurs*socio=ac28 de taille modeste*socio=rien qui n'attirent pas l'attention*socio=rien de façon*socio=rien soutenue et qui n'ont pas les moyens*socio=rien de se faire connaître partout. Faire connaître et valoir le Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9 est le fait de divers intervenants*socio=ac28. Chacun, selon sa perception*socio=rien et ses intérêts*socio=rien, contribue à véhiculer des éléments*socio=rien plus ou moins importants*socio=rien et nombreux*socio=rien de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23. Agir en la matière*socio=rien suppose donc qu'en respectant l'autonomie*socio=uv4 de chaque intervenant*socio=ac28 l'on s'entende sur les principales caractéristiques du Québec*socio=te10 - significatives*socio=rien pour l'étranger-*socio=te9 et que l'on cherche, chacun à sa façon*socio=rien, à les véhiculer et à les mettre en évidence*socio=rien auprès des principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. En s'attachant à faire connaître les principaux éléments*socio=rien de la réalité*socio=rien économique*socio=ec0, socio-culturelle*socio=et6 et institutionnelle*socio=ac19 du Québec*socio=te10, on peut sans doute*socio=rien faire valoir le fait que le Québec*socio=te10 représente un partenaire*socio=ac0 d'avenir*socio=te4 en Amérique*socio=te10. Pour y arriver, on comptera d'abord*socio=rien sur une action*socio=rien personnalisée auprès des décideurs*socio=ac9, des médias*socio=et8 et des milieux*socio=rien multiplicateurs, universitaires*socio=et6 par exemple*socio=rien. Cette préoccupation*socio=rien sera prise*socio=rien en compte*socio=rien dans l'organisation*socio=et12 des missions*socio=rien ministérielles*socio=ac19, dans l'accueil*socio=uv17 de visites, dans l'action*socio=rien des délégations*socio=ac9, dans les relations*socio=rien avec les médias*socio=et8, dans le soutien*socio=rien aux événements*socio=rien ou manifestations*socio=rien qui illustrent le savoir-faire*socio=uv29 québécois*socio=ac23 - et peuvent contribuer à lui assurer une plus grande*socio=rien notoriété*socio=et8 - et dans l'encouragement*socio=rien aux initiatives*socio=rien visant à mieux faire connaître le Québec*socio=te10 actuel*socio=te3 dans les milieux*socio=rien étrangers*socio=te9. Le plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien dans ce domaine*socio=rien d'activité*socio=rien fera l'objet*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 avec des représentants*socio=ac9 des divers milieux*socio=rien intéressés, à la fois*socio=rien pour adapter le positionnement*socio=rien et pour faire le choix*socio=rien des cibles, des actions*socio=rien et des moyens*socio=rien à mettre en place*socio=rien. 117 La croissance*socio=rien des ressources*socio=ec1 consacrées aux affaires_publiques*socio=et6 et à la publicité*socio=et8 témoigne éloquemment de l'importance*socio=rien que les entreprises*socio=ac6, comme les États*socio=ac19, doivent accorder aux activités*socio=rien qui ont pour but*socio=rien de faire connaître leur identité*socio=rien et leurs produits*socio=ec1. Le meilleur*socio=rien produit*socio=ec1 au meilleur*socio=rien prix*socio=ec3 ne se vendra pas s'il reste*socio=rien inconnu; le *socio=rien meilleur article scientifique*socio=ec5 *socio=nil sera pratiquement inutile*socio=rien s'il n'est pas publié et diffusé; le meilleur*socio=rien artiste*socio=ac28 ne bénéficiera pas des fruits*socio=rien de son talent*socio=rien s'il reste*socio=rien confiné à des cercles*socio=rien d'initiés. _tre connu et apprécié ne va pas de soi*socio=rien, surtout dans le contexte*socio=rien de la compétition*socio=uv29 internationale*socio=te9 actuelle*socio=te3. Voilà pourquoi l'un des domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2 de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 regroupe l'ensemble*socio=rien des activités*socio=rien dont la finalité*socio=rien principale est de contribuer au rayonnement*socio=et8 du Québec*socio=te10, c'est-à-dire de faire connaître et valoir à l'étranger*socio=te9 les éléments*socio=rien les plus importants*socio=rien de sa réalité*socio=rien. Le Québec*socio=te10 a une *socio=rien notoriété certaine *socio=nil dans plusieurs milieux*socio=rien étrangers*socio=te9. L'Exposition_universelle_de_1967*socio=te1, les Jeux_olympiques, ses artistes*socio=ac28, ses entreprises*socio=ac6 et ses réalisations*socio=rien ont contribué à faire connaître certaines dimensions*socio=rien de sa réalité*socio=rien. Il faut toutefois *socio=rien être conscient *socio=nil que la connaissance*socio=rien qu'a l'étranger*socio=te9 du Québec*socio=te10 tient souvent à quelques caractères*socio=rien généraux ou à des événements*socio=rien qui peuvent retenir l'attention*socio=rien de *socio=rien façon ponctuelle.*socio=nil *socio=nil Qu'elle soit positive*socio=rien ou négative*socio=rien, cette connaissance*socio=rien est bien souvent partielle*socio=rien. Elle ne peut suffire à faire valoir la réalité*socio=rien du Québec*socio=te10 auprès de ceux qu'il souhaite avoir comme partenaires*socio=ac0, attirer comme investisseurs*socio=ac0, accueillir comme touristes*socio=ac28 ou immigrants*socio=ac24. Le gouvernement*socio=ac19 a un rôle*socio=rien à jouer pour faire connaître et valoir à l'étranger*socio=te9 la réalité*socio=rien du Québec*socio=te10, d'abord*socio=rien en identifiant ses principales caractéristiques significatives*socio=rien pour l'étranger*socio=te9, puis en proposant un fil*socio=rien conducteur qui pourra inspirer les *socio=rien différentes activités *socio=nil suivant des priorités*socio=rien d'action*socio=rien et, enfin, en dégageant une stratégie*socio=uv31 qui favorise la synergie*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 et l'utilisation*socio=rien efficace*socio=uv29 des moyens*socio=rien. 6-1 Les éléments*socio=rien de base*socio=rien. Les caractéristiques du Québec*socio=te10. _ certains égards*socio=rien, le Québec*socio=te10 est déjà connu à l'étranger*socio=te9. Mais pour arriver à faire connaître l'essentiel*socio=rien de sa réalité*socio=rien, il faut d'abord*socio=rien identifier ses principales caractéristiques économiques*socio=ec0, socio-culturelles*socio=et6 et institutionnelles*socio=ac19. 118 Le choix*socio=rien de ces éléments*socio=rien comme leur formulation*socio=rien intègrent certains aspects*socio=rien déjà connus de l'étranger*socio=te9 et d'autres qu'on *socio=rien estime important *socio=nil de mettre en évidence*socio=rien (encart*socio=rien). Les trois volets*socio=rien de la stratégie*socio=uv31. Les actions*socio=rien relatives au rayonnement*socio=et8 s'inscrivent dans l'un ou l'autre des trois volets*socio=rien de la stratégie*socio=uv31 permettant d'atteindre les objectifs*socio=rien recherchés. Le *socio=rien premier volet *socio=nil est celui de l'action*socio=rien pro-active: on détermine le cadre*socio=rien des interventions*socio=et2 en fonction*socio=rien de ses intérêts*socio=rien, de ses cibles prioritaires*socio=rien, suivant les thèmes*socio=rien et les moyens*socio=rien choisis. Le second*socio=rien vise à utiliser les effets*socio=rien incidents d'activités*socio=rien, économiques*socio=ec0 ou culturelles*socio=et8 par exemple*socio=rien, dont la finalité*socio=rien principale n'est pas le rayonnement*socio=et8, mais dont la nature*socio=rien et les répercussions*socio=rien peuvent contribuer à faire connaître des *socio=rien aspects importants *socio=nil de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23. Le troisième*socio=rien concerne les réactions*socio=rien pouvant *socio=rien être requises *socio=nil pour corriger les idées*socio=rien, les perceptions*socio=rien ou les informations*socio=et8 relatives au Québec*socio=te10 qui peuvent circuler à l'étranger*socio=te9, notamment à l'occasion*socio=rien d'événements*socio=rien qui retiennent l'attention*socio=rien hors frontières*socio=te9. A ce volet*socio=rien se rattachent des *socio=rien moyens spécifiques *socio=nil comme la collecte et l'analyse de l'information*socio=et8 et des perceptions*socio=rien, en particulier*socio=rien dans la_presse*socio=et8. 6-2 L'action*socio=rien du gouvernement*socio=ac19. L'actualité*socio=rien et certains *socio=rien événements spectaculaires *socio=nil ont sans doute*socio=rien contribué à la notoriété*socio=et8 du Québec*socio=te10. Pour sa part*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 a utilisé divers moyens*socio=rien pour faire connaître le Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9. C'est ainsi que ses membres*socio=ac10 ont contribué à faire connaître la réalité*socio=rien et l'évolution*socio=uv32 du Québec*socio=te10, notamment à l'occasion*socio=rien de leurs déplacements*socio=rien à l'étranger*socio=te9, dans leurs rencontres avec leurs homologues et avec la_presse*socio=et8, dans leurs interventions*socio=et2 publiques*socio=et8 et dans leurs rencontres avec les représentants*socio=ac9 de divers milieux*socio=rien. L'accueil*socio=uv17 au Québec*socio=te10 de conférences*socio=rien internationales*socio=te9, comme le Sommet*socio=et8 francophone*socio=ac27 en 1987, présente*socio=rien un intérêt*socio=uv12 manifeste*socio=rien pour le rayonnement*socio=et8 du Québec*socio=te10. Les délégations*socio=ac9 jouent un rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil pour faire connaître le Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9. Elles entretiennent des rapports*socio=rien suivis avec les décideurs*socio=ac9 et les médias*socio=et8 du pays*socio=te8 où elles sont implantées, à la fois*socio=rien pour les tenir informés des *socio=rien faits marquants *socio=nil de l'actualité*socio=rien québécoise*socio=ac23, pour leur fournir des renseignements*socio=et8 spécialisés*socio=rien et pour appuyer les efforts*socio=uv23 des Québécois*socio=ac23 qui, dans les domaines*socio=rien culturel*socio=et8 et économique*socio=ec0 notamment, viennent oeuvrer sur leur territoire*socio=te7. Au-delà des activités*socio=rien officielles*socio=ac9, divers programmes*socio=et0a et moyens*socio=rien expriment l'activité*socio=rien du gouvernement*socio=ac19. Le programme*socio=et0a d'aide*socio=et6 aux événements*socio=rien internationaux*socio=te9 multilatéraux*socio=uv17 vise à appuyer la participation*socio=uv17 du Québec*socio=te10 à des événements*socio=rien internationaux*socio=te9 d'envergure*socio=rien tenus à l'étranger*socio=te9 et à l'organisation*socio=et12 au Québec*socio=te10 d'événements*socio=rien semblables*socio=rien. Il favorise la promotion*socio=et8 des intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 et de son expertise*socio=rien auprès des spécialistes*socio=ac28 qui participent à ces événements*socio=rien et auprès du public*socio=et8 étranger*socio=te9. 119 Le gouvernement*socio=ac19 a encouragé le développement*socio=uv32 des études*socio=rien québécoises*socio=ac23 dans plusieurs universités*socio=et6 aux États-unis*socio=te10, en France*socio=te10 et en Amérique_latine*socio=te10. Ainsi ont été mis en place*socio=rien des réseaux*socio=rien de professeurs*socio=ac3 et d'étudiants*socio=ac28 qui se sont familiarisés avec la civilisation*socio=et8, la littérature*socio=et8 et d'autres aspects*socio=rien du Québec*socio=te10. Les activités*socio=rien de communication*socio=et8 constituent l'un des principaux moyens*socio=rien utilisés par le gouvernement*socio=ac19 pour faire connaître le Québec*socio=te10. Elles prennent des *socio=rien formes diverses:*socio=nil publications,*socio=nil brochures,*socio=nil *socio=nil visites de journalistes*socio=ac28, relations*socio=rien avec la_presse*socio=et8, publicité*socio=et8 touristique*socio=ec1, notamment dans les médias*socio=et8 étrangers*socio=te9. Le Québec*socio=te10 est un acteur*socio=ac0 dynamique*socio=rien, mais de taille modeste*socio=rien à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te9. Comme c'est le cas*socio=rien pour d'autres acteurs*socio=ac28 d'importance*socio=rien comparable*socio=rien, on parle de lui surtout dans certains *socio=rien milieux spécialisés *socio=nil et à l'occasion*socio=rien d'événements*socio=rien qui retiennent l'attention*socio=rien de la_presse*socio=et8. Dans ce contexte*socio=rien, pour réussir à faire connaître et valoir la réalité*socio=rien actuelle*socio=te3 du Québec*socio=te10, il importe de concevoir une stratégie*socio=uv31 qui, autour d'un fil*socio=rien conducteur significatif*socio=rien pour les principaux intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23, propose les priorités*socio=rien et assure l'utilisation*socio=rien optimale*socio=rien des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien. 120 6-3 Les orientations*socio=uv31. Les Québécois*socio=ac23, les entreprises*socio=ac6 et le gouvernement*socio=ac19 ont tous intérêt*socio=rien à ce que la réalité*socio=rien du Québec*socio=te10 soit bien connue à l'étranger*socio=te9. En effet*socio=rien, il ne faut pas sous-estimer l'impact*socio=rien que peut avoir l'image*socio=rien que les étrangers*socio=te9 se forment du Québec*socio=te10 à partir de la connaissance*socio=rien qu'ils en ont. Voilà pourquoi, dans ce domaine*socio=rien comme dans les autres, les divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 devraient bénéficier d'une action*socio=rien concertée. C'est dans cette perspective*socio=rien que sont formulées les quatre orientations*socio=uv31 suivantes: En se référant aux caractéristiques explicitées ci-dessus, le gouvernement*socio=ac19 propose de convenir du m conducteur suivant pour inspirer les *socio=rien diverses activités *socio=nil qui visent à faire connaître le Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9: la capacité*socio=rien du Québec*socio=te10 d'agir comme partenaire*socio=ac0, c'est-à-dire sa volonté*socio=rien de travailler avec les autres, sa crédibilité*socio=uv10 et sa responsabilité*socio=uv28; les perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4 qu'il offre*socio=rien en raison*socio=rien de son ouverture*socio=ec6, de la valeur*socio=rien de ses institutions*socio=ac19 et du dynamisme*socio=rien de ses divers milieux*socio=rien; sa situation*socio=rien en Amérique_du_nord*socio=te10, parmi les sociétés*socio=ac22 développées, avec l'accès*socio=uv7 privilégié*socio=rien à un marché*socio=ec3 important*socio=rien et riche*socio=rien et à une qualité_de_vie*socio=uv14a exceptionnelle*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 cherchera, par l'entremise du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, à faire partager cette approche par les divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23. De la même façon*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 verra à assurer la cohérence*socio=rien des messages*socio=rien par rapport*socio=rien à ce fil*socio=rien conducteur dans ses relations*socio=rien de presse*socio=et8, sa publicité*socio=et8, ses publications*socio=rien et dans l'ensemble*socio=rien des programmes*socio=et0a d'intervention*socio=et2 relatifs au rayonnement*socio=et8 du Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9. C'est dans cette perspective*socio=rien que le plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien dans ce domaine*socio=rien d'activité*socio=rien fera l'objet*socio=rien d'une concertation*socio=uv17 avec des représentants*socio=ac9 des divers milieux*socio=rien intéressés, à la fois*socio=rien pour adapter le positionnement*socio=rien, choisir les cibles et convenir des actions*socio=rien à entreprendre. Compte*socio=rien tenu des *socio=rien moyens disponibles,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil accordera la priorité*socio=rien aux activités*socio=rien visant à faire connaître et valoir la réalité*socio=rien du Québec*socio=te10 auprès des milieux*socio=rien décideurs*socio=ac9 de ses principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, en mettant l'accent*socio=rien sur l'aspect*socio=rien économique*socio=ec0, puis socio-culturel*socio=et6 et institutionnel*socio=ac19. Le gouvernement*socio=ac19 privilégiera dans sa stratégie*socio=uv31 le volet*socio=rien de l'action*socio=rien pro-active, tout en accordant une *socio=rien attention particulière aux*socio=nil activités *socio=nil qui peuvent contribuer, par incidence*socio=rien, à mettre en évidence*socio=rien des *socio=rien aspects importants *socio=nil de la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23. 121 Parmi les *socio=rien nombreux moyens disponibles,*socio=nil *socio=nil il privilégiera les interventions*socio=et2 personnalisées, par les membres*socio=ac10 du gouvernement*socio=ac19, par une présence*socio=rien publique*socio=et8 plus active*socio=rien de ses représentants*socio=ac9 à l'étranger*socio=te9 auprès des milieux*socio=rien ciblés, par des relations*socio=rien plus étroites*socio=rien avec les médias*socio=et8, par le soutien*socio=rien aux événements*socio=rien internationaux*socio=te9 qui peuvent contribuer réellement à mieux faire connaître le Québec*socio=te10 ainsi que par l'encouragement*socio=rien à la réalisation*socio=rien d'études*socio=rien sur le Québec*socio=te10 contemporain*socio=te3 dans certaines universités*socio=et6 américaines*socio=ac23 et européennes*socio=ac23. La présentation*socio=rien de la réalité*socio=rien économique*socio=ec0, la priorité*socio=rien dans ce domaine*socio=rien, visera à présenter le Québec*socio=te10 comme un excellent*socio=uv29 partenaire*socio=ac0 d'affaires*socio=ec3. Parmi les principaux moyens*socio=rien d'action*socio=rien pro-active, on privilégiera les interventions*socio=et2 des membres*socio=ac10 du gouvernement*socio=ac19 et des délégations*socio=ac9 auprès des milieux*socio=rien d'affaires*socio=ec3 étrangers*socio=te9; on favorisera les rencontres des décideurs*socio=ac9 avec leurs homologues québécois*socio=ac23 et on veillera à diffuser une *socio=rien information privilégiée aux*socio=nil milieux économiques*socio=ec0 et*socio=nil financiers*socio=ec0.*socio=nil *socio=nil On veillera à mettre en relief*socio=rien à l'étranger*socio=te9 les réalisations*socio=rien et les succès*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 qui illustrent la qualité*socio=rien du partenariat*socio=uv17 offert*socio=rien. Les réactions*socio=rien seront déterminées en fonction*socio=rien de l'importance*socio=rien des questions*socio=rien soulevées et des interlocuteurs*socio=ac28. Des *socio=rien actions spécifiques *socio=nil pourront notamment être*socio=rien envisagées pour transmettre aux milieux*socio=rien étrangers*socio=te9 intéressés une *socio=rien information factuelle *socio=nil sur l'exploitation*socio=rien des forêts*socio=ec1 et la mise en valeur*socio=rien du Grand_nord*socio=te10. La présentation*socio=rien de la réalité*socio=rien socio-culturelle*socio=et6 du Québec*socio=te10 visera à mettre en évidence*socio=rien la qualité_de_vie*socio=uv14a unique*socio=rien d'un milieu*socio=rien ouvert, accueillant*socio=rien et propice*socio=rien à une création*socio=rien culturelle*socio=et8 diversifiée et de qualité*socio=rien. L'action*socio=rien pro-active favorisera la tenue d'événements*socio=rien internationaux*socio=te9 au Québec*socio=te10 et la participation*socio=uv17 de Québécois*socio=ac23 à de tels événements*socio=rien à l'étranger*socio=te9 pour illustrer l'excellence*socio=uv29; elle appuiera les activités*socio=rien de *socio=et8 diffusion culturelle *socio=nil et encouragera les initiatives*socio=rien des médias*socio=et8, comme la télévision*socio=et8, qui contribuent à faire connaître cette réalité*socio=rien à l'étranger*socio=te9. Parmi les activités*socio=rien qui peuvent, par incidence*socio=rien, contribuer au même objectif*socio=rien, s'inscrivent celles qui permettront d'exploiter les retombées de la présence*socio=rien internationale*socio=te9 des acteurs*socio=ac28 culturels*socio=et8 québécois*socio=ac23 ainsi que la participation*socio=uv17 croissante*socio=rien des représentants*socio=ac9 de communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 aux activités*socio=rien internationales*socio=te9. Les activités*socio=rien de réaction*socio=rien viseront notamment à faire connaître les politiques*socio=et0a québécoises*socio=ac23 en matière*socio=rien linguistique*socio=et11 ainsi que la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23 à cet égard*socio=rien. La présentation*socio=rien de la réalité*socio=rien institutionnelle*socio=ac19 du Québec*socio=te10 visera à faire valoir ses efforts*socio=uv23 pour mettre au point*socio=rien des arrangements*socio=rien conformes à ses intérêts*socio=rien et respectueux*socio=uv25 de ceux de ses partenaires*socio=ac0. Les rencontres ministérielles*socio=ac19 au Québec*socio=te10 et à l'étranger*socio=te9 pourront permettre d'expliquer le point*socio=rien de vue*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 sur cette question*socio=rien, aussi bien à leurs homologues qu'aux médias*socio=et8. On veillera à assurer la diffusion*socio=et8 aux milieux*socio=rien intéressés d'une information*socio=et8 *socio=rien factuelle régulière *socio=nil sur ce sujet*socio=rien. Les réactions*socio=rien viseront à faire les mises au point*socio=rien qui pourraient s'imposer à propos*socio=rien d'articles*socio=et8 ou de déclarations*socio=et8 qui déformeraient la réalité*socio=rien. 123 Chapitre*socio=rien 7. Les relations*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 et institutionnelles*socio=ac19. Sommaire. Les relations*socio=rien avec les gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9, les organisations*socio=ac20 et les institutions*socio=ac19 internationales*socio=te9 constituent l'un des instruments*socio=rien les plus importants*socio=rien dont dispose en propre*socio=rien le gouvernement*socio=ac19 pour défendre et promouvoir les intérêts*socio=rien de la société*socio=ac22 québécoise*socio=ac23 et ceux des divers intervenants*socio=ac28 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. La mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 a sans doute*socio=rien modifié l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des gouvernements*socio=ac19, dans la mesure*socio=rien notamment où la circulation*socio=rien à travers*socio=rien les frontières*socio=te9 nationales*socio=te8 des personnes*socio=ac28, des biens*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec0 a été largement libéralisée*socio=rien. Ce phénomène*socio=rien donne une importance*socio=rien accrue au rôle*socio=rien des gouvernements*socio=ac19 dans la définition*socio=rien d'un cadre*socio=rien qui favorise les échanges*socio=ec3 bilatéraux*socio=uv17 et dans l'établissement*socio=rien et l'adaptation*socio=uv32 des règles*socio=rien du jeu*socio=rien qui respectent les *socio=rien intérêts légitimes *socio=nil des divers pays*socio=te8. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 entend poursuivre ses efforts*socio=uv23 en vue*socio=rien d'établir avec ses principaux partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, des relations*socio=rien suivies qui favoriseront des échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0, scientifiques*socio=ec5 et culturels*socio=et8 *socio=rien mutuellement profitables.*socio=nil *socio=nil _ cette fin*socio=rien, il favorisera l'échange*socio=uv17 de missions*socio=rien officielles*socio=ac9, la conclusion*socio=rien d'ententes*socio=et9 qui facilitent les échanges*socio=ec3 et le développement*socio=uv32 de son réseau*socio=rien de représentations*socio=ac9 à l'étranger*socio=te9 pour répondre aux orientations*socio=uv31 et aux priorités*socio=rien de son action*socio=rien internationale*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 entend oeuvrer de façon*socio=rien soutenue pour renforcer le *socio=rien rôle propre *socio=nil et l'action*socio=rien des institutions*socio=ac19 internationales*socio=te9 dont il est membre*socio=ac10, notamment la Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 des pays*socio=te8 ayant en commun*socio=rien l'usage*socio=rien du français*socio=et11 et l'Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20. Par ailleurs*socio=rien, il recherchera*socio=rien une participation*socio=uv17 suivie aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 oeuvrant particulièrement dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5, de la culture*socio=et8 et de l'environnement*socio=et6a; il poursuivra systématiquement ses efforts*socio=uv23 pour s'assurer que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 prenne en considération*socio=rien et fasse valoir les positions*socio=rien québécoises*socio=ac23 dans ses négociations*socio=et9 dans le cadre*socio=rien du GATT*socio=ac20 ou dans celles avec les États-unis*socio=te10 et le Mexique*socio=te10 pour l'établissement*socio=rien d'une zone*socio=te6 élargie de libre-échange*socio=ec2. Le gouvernement*socio=ac19 recherchera*socio=rien la concertation*socio=uv17 avec les divers acteurs*socio=ac28 institutionnels*socio=ac19 québécois*socio=ac23 pour les encourager à participer aux activités*socio=rien internationales*socio=te9 qui rencontrent leurs intérêts*socio=rien, leurs possibilités*socio=rien et les orientations*socio=uv31 gouvernementales*socio=ac19. 124 Enfin, compte*socio=rien tenu du rôle*socio=rien joué par les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 spécialisés*socio=rien en matière*socio=rien internationale*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 cherchera à s'assurer, d'une part*socio=rien, que ses intérêts*socio=rien, tels qu'il les définit lui-même, sont dûment pris en compte*socio=rien dans les politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a de ces ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 et lui assurent des retombées réelles*socio=rien appropriées et, d'autre part*socio=rien, qu'il est à même déjouer son rôle*socio=rien d'acteur*socio=ac0 international*socio=te9 en sachant qu'il peut compter sur la collaboration*socio=uv17 effective*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. 125 7-1 L'évolution*socio=uv32 des réalités*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 et institutionnelles*socio=ac19. La généralisation*socio=rien des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 dans tous les champs*socio=rien d'activité*socio=rien a entraîné la multiplication*socio=rien des acteurs*socio=ac28 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 en même temps*socio=rien que des modifications*socio=uv32 importantes*socio=rien dans la gestion*socio=et12 des affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Dans ce contexte*socio=rien de plus en plus complexe*socio=rien et mouvant, les gouvernements*socio=ac19 ne peuvent plus compter sur des politiques*socio=et0a protectionnistes*socio=et1 pour assurer le développement*socio=uv32 socio-économique*socio=et6; leur *socio=rien rôle premier *socio=nil dans l'action*socio=rien internationale*socio=te9 consiste à gérer l'interdépendance*socio=uv17. _ cette fin*socio=rien, trois voies*socio=rien s'ouvrent à l'action*socio=rien institutionnelle*socio=ac19 d'un gouvernement*socio=ac19 en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9: le développement*socio=uv32 des relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17 qui permettent de traiter de ces divers enjeux*socio=et9, la défense*socio=rien et la promotion*socio=rien de ses intérêts*socio=rien au sein*socio=rien des réunions*socio=rien et activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 multilatérales*socio=uv17 et, enfin, sur le *socio=rien plan interne,*socio=nil la*socio=nil concertation*socio=uv17 *socio=nil suivie avec les divers intervenants*socio=ac28, nationaux*socio=te8 et étrangers*socio=te9, établis sur son territoire*socio=te7, pour développer l'approche stratégique*socio=uv31 qui assurera la réussite*socio=rien dans le nouveau contexte*socio=rien international*socio=te9. Les rapports*socio=rien entre deux pays*socio=te8 sont devenus très complexes. Ils comportent aussi bien des intérêts*socio=rien économiques*socio=ec0 et commerciaux*socio=ec3 que des considérations*socio=rien de nature*socio=rien stratégique*socio=uv31, politique*socio=et0 ou culturelle*socio=et8. Les gouvernements*socio=ac19 ont un *socio=rien rôle important *socio=nil à jouer pour pondérer et concilier ces divers intérêts*socio=rien, puis pour convenir avec leurs homologues étrangers*socio=te9 du cadre*socio=rien qui permettra d'en tenir compte*socio=rien et de favoriser l'action*socio=rien internationale*socio=te9 d'intervenants*socio=ac28 de plus en plus nombreux*socio=rien. Le rôle*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 a considérablement évolué au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 pour répondre à de nouveaux*socio=rien enjeux*socio=et9 sectoriels*socio=rien, comme l'environnement*socio=et6a, ou régionaux*socio=te6 comme en Europe*socio=te10 ou en Asie*socio=te10 par exemple*socio=rien. Avec la multiplication*socio=rien des acteurs*socio=ac28 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9, les discussions*socio=rien au sein*socio=rien des instances*socio=rien multilatérales*socio=uv17 vont prendre une importance*socio=rien accrue, aussi bien pour établir et adapter les règles*socio=rien du jeu*socio=rien et des stratégies*socio=uv31 concertées, trouver des réponses*socio=rien à des problèmes*socio=rien, comme celui de l'endettement*socio=et3, que pour mettre en place*socio=rien des mécanismes*socio=rien de financement*socio=et3. 126 Si les relations*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 internationales*socio=te9 ont des objectifs*socio=rien qui sont du ressort des autorités*socio=ac19 politiques*socio=et0, elles doivent également servir les intérêts*socio=rien de nombreux*socio=rien intervenants*socio=ac28 établis sur leur territoire*socio=te7. Voilà pourquoi ces relations*socio=rien doivent s'appuyer sur une concertation*socio=uv17 suivie avec les partenaires*socio=ac0 locaux*socio=te5 des milieux*socio=rien économiques*socio=ec0, scientifiques*socio=ec5, culturels*socio=et8 et sociaux*socio=ac22, afin de convenir des *socio=uv31 orientations stratégiques,*socio=nil *socio=nil d'assurer la complémentarité*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 et l'utilisation*socio=rien optimale*socio=rien des ressources*socio=ec1. 7-2 Les acquis*socio=rien du Québec*socio=te10. En raison*socio=rien de sa *socio=rien situation géographique,*socio=nil *socio=nil de son histoire*socio=te1 et de sa culture*socio=et8, le Québec*socio=te10, dès le début*socio=rien de la Confédération*socio=et4, a agi sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 pour y chercher des solutions*socio=rien aux exigences*socio=rien de son développement*socio=uv32. Les gouvernements*socio=ac19 qui se sont succédé depuis 1960 ont mis en place*socio=rien progressivement les *socio=rien instruments indispensables *socio=nil à la conduite d'une action*socio=rien internationale*socio=te9: divers éléments*socio=rien d'organisation*socio=et12 administrative*socio=et12 dans plusieurs ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20, jusqu'à la création*socio=rien en 1988 d'un ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 chargé d'une responsabilité*socio=uv28 d'ensemble*socio=rien, mise en place*socio=rien d'un réseau*socio=rien de représentations*socio=ac9 à l'étranger*socio=te9 et signature*socio=rien d'ententes*socio=et9 internationales*socio=te9 dont certaines instauraient des *socio=rien mécanismes permanents *socio=nil destinés à encadrer les échanges*socio=ec3. En confiant*socio=rien au ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 le mandat*socio=rien de planifier, d'organiser et de diriger l'action*socio=rien à l'étranger*socio=te9 du gouvernement*socio=ac19, de ses ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 et de coordonner leurs activités*socio=rien au Québec*socio=te10 en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 a voulu se doter d'une structure*socio=rien administrative*socio=et12, de l'expertise*socio=rien et des ressources*socio=ec1 requises*socio=rien pour une action*socio=rien adaptée aux conditions*socio=rien actuelles*socio=te3. 128 Le Ministère*socio=ac19 peut s'appuyer entre autres sur son *socio=rien important réseau de*socio=nil représentations*socio=ac9 *socio=nil à l'étranger*socio=te9 qui compte*socio=rien aujourd'hui vingt-six missions*socio=rien permanentes installées sur tous les continents*socio=te9 et dont le statut*socio=rien varie selon l'ampleur*socio=rien du mandat*socio=rien confié à chacune. Le gouvernement*socio=ac19 a accordé par ailleurs*socio=rien son appui*socio=et6 à l'implantation*socio=rien à Prague d'un Centre_du_commerce_et_de_la_culture*socio=ac20 qui n'est pas une représentation*socio=ac9 officielle*socio=rien, mais qui est destiné à servir de base*socio=rien d'opérations*socio=rien aux Québécois*socio=ac23 travaillant dans ce pays*socio=te8. Depuis 1964, alors qu'il signait une entente*socio=et9 avec la France*socio=te10, le Québec*socio=te10 a conclu plus de 300 ententes*socio=et9 avec 70 partenaires*socio=ac0, dont la plupart*socio=rien sont des États*socio=et0 souverains*socio=uv10, dans des domaines*socio=rien comme l'éducation*socio=et6, la culture*socio=et8, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, la sécurité_sociale*socio=et6, la justice*socio=et7, l'environnement*socio=et6a ou les échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0. Il convient de signaler le *socio=rien caractère spécial *socio=nil de sa signature*socio=rien de la Convention*socio=et9 internationale*socio=te9 créant l' Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20 en 1970. Ainsi, au cours*socio=rien des trente dernières*socio=rien années*socio=te3, notamment par l'élargissement*socio=rien progressif*socio=rien et continu de ses affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, le Québec*socio=te10 s'est doté d'un ensemble*socio=rien de relations*socio=rien institutionnelles*socio=ac19, bilatérales*socio=uv17 et multilatérales*socio=uv17, sans doute*socio=rien incomplet, mais *socio=rien remarquable compte *socio=nil tenu de sa taille et de son statut*socio=rien d'État*socio=et0 fédéré*socio=et4. Il dispose d'une gamme*socio=rien variée d'instruments*socio=rien institutionnels*socio=ac19 qu'il peut continuer à adapter aux exigences*socio=rien actuelles*socio=te3 pour assurer la défense*socio=rien et la promotion*socio=et8 des intérêts*socio=uv12 du Québec*socio=te10 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9. 7-3 Les orientations*socio=uv31. Les rapports*socio=rien qu'entretient le gouvernement*socio=ac19 québécois*socio=ac23 avec les gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9, tout comme sa participation*socio=uv17 aux réunions*socio=rien et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 qui agissent dans des domaines*socio=rien reliés à ses champs*socio=rien de compétence*socio=uv29, visent à assurer la défense*socio=rien et la promotion*socio=et8 des intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 dans un contexte*socio=rien où il convient de veiller à ce que les divers milieux*socio=rien québécois*socio=ac23 soient en mesure*socio=rien de s'adapter et d'évoluer en conciliant les impératifs de l'ouverture*socio=ec6 et ceux de l'identité*socio=rien et de la sécurité*socio=uv21 socio-culturelle*socio=et6. 7-3-1 Des relations*socio=rien suivies avec les gouvernements*socio=ac19 des principaux partenaires*socio=ac0. En tant qu'organe*socio=rien politique*socio=et0 de la société*socio=ac22, le gouvernement*socio=ac19 est régulièrement amené, dans l'exercice*socio=rien de ses compétences*socio=uv29, à entretenir des relations*socio=rien avec d'autres gouvernements*socio=ac19. Il entend développer des rapports*socio=rien suivis avec les gouvernements*socio=ac19 des principaux pays*socio=te8 partenaires*socio=ac0 pour convenir avec eux d'un *socio=rien cadre propice *socio=nil à la concertation*socio=uv17 sur des sujets*socio=rien d'intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17 et des conditions*socio=rien qui facilitent les échanges*socio=ec3 centrés sur des priorités*socio=rien partagées. _ cette fin*socio=rien, il poursuivra l'échange*socio=uv17 de *socio=rien missions officielles régulières *socio=nil et la conclusion*socio=rien d'ententes*socio=et9 pour encadrer et faciliter les échanges*socio=ec3 dans les secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien. Il favorisera la présence*socio=rien permanente de représentants*socio=ac9 de ces gouvernements*socio=ac19 sur son territoire*socio=te7 en leur offrant des conditions*socio=rien d'accueil*socio=uv17 intéressantes*socio=rien et avantageuses*socio=rien. 129 Il assurera le développement*socio=uv32 de sa propre*socio=rien représentation*socio=ac9 dans ces pays*socio=te8 en renforçant son action*socio=rien dans les domaines*socio=rien jugés comme prioritaires*socio=rien dans la présente*socio=rien politique*socio=et0a. Il adaptera le mandat*socio=rien, le statut*socio=rien et les moyens*socio=rien d'action*socio=rien de chaque mission*socio=rien à l'étendue des rapports*socio=rien avec le pays*socio=te8 d'implantation*socio=rien. Tout en privilégiant la formule*socio=rien de la représentation*socio=ac9 propre*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 continuera d'utiliser d'autres formes*socio=rien de représentation*socio=ac9 pour répondre à des *socio=rien besoins sectoriels ou*socio=nil temporaires,*socio=nil *socio=nil y compris la présence*socio=rien de conseillers*socio=ac28 dans les ambassades*socio=ac19 du Canada*socio=te10, notamment dans les cas*socio=rien où cette représentation*socio=ac9 est limitée à un conseiller*socio=rien. 7-3-2 Des rapports*socio=rien plus suivis avec certaines organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. Les enjeux*socio=et9 auxquels doivent faire face*socio=rien les francophones*socio=ac27 pour continuer à se développer en français*socio=et11 nécessitent une action*socio=rien commune*socio=uv17 résolue que seules*socio=rien des institutions*socio=ac19 multilatérales*socio=uv17, où se retrouvent les gouvernements*socio=ac19 des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, peuvent concevoir et mettre en oeuvre*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 accordera une *socio=rien haute priorité au*socio=nil renforcement du*socio=nil rôle propre des*socio=nil institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 *socio=nil dont il est membre*socio=ac10 - Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19, Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20. Il entend consacrer des efforts*socio=uv23 soutenus au développement*socio=uv32 de leur action*socio=rien fondée sur la mise en place*socio=rien de *socio=rien véritables réseaux de*socio=nil coopération*socio=uv17 *socio=nil qui relient les institutions*socio=ac19 des divers pays*socio=te8 membres*socio=ac10 autour de quelques *socio=rien grands projets *socio=nil définis en fonction*socio=rien des principaux enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17. Devant l'importance*socio=rien croissante*socio=rien que revêtent les débats*socio=rien de certaines organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 - notamment dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5, de la culture*socio=et8 et de l'environnement*socio=et6a - et compte*socio=rien tenu du *socio=rien rôle important *socio=nil joué par certaines institutions*socio=ac20 internationales*socio=te9 dans le financement*socio=ec0 de projets*socio=rien internationaux*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 cherchera à participer régulièrement aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 oeuvrant dans ces domaines*socio=rien; il compte*socio=rien obtenir que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 adopte les *socio=rien dispositions nécessaires *socio=nil à cette fin*socio=rien. De façon*socio=rien plus particulière*socio=rien, il veillera à ce que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 prenne en considération*socio=rien et fasse valoir les positions*socio=rien québécoises*socio=ac23 dans les négociations*socio=et9 du GATT*socio=ac20 ou dans celles avec les États-unis*socio=te10 et le Mexique*socio=te10 pour l'établissement*socio=rien d'une zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2; il verra aussi à ce que ses intérêts*socio=rien soient dûment représentés s'il advenait que des contestations*socio=rien juridiques*socio=et7 découlent de tels accords*socio=et9. Certaines conférences*socio=rien, comme celle des Gouverneurs*socio=ac9 des États*socio=te7 de la Nouvelle-angleterre*socio=te10 et des Premiers_ministres*socio=ac9 des provinces*socio=te7 de l'Est*socio=te6 du Canada*socio=te10, revêtent une *socio=rien importance particulière en*socio=nil raison des*socio=nil nombreuses questions d'*socio=nil intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17 *socio=nil qu'elles permettent de traiter: le gouvernement*socio=ac19 compte*socio=rien y participer activement*socio=rien et contribuer à leur efficacité*socio=uv29. 130 Les institutions*socio=ac20 financières*socio=ec0 internationales*socio=te9 jouent un *socio=rien rôle important *socio=nil dans le financement*socio=ec0 et la réalisation*socio=rien de projets*socio=rien internationaux*socio=te9, particulièrement dans les pays*socio=te8 en voie*socio=rien de développement*socio=uv32: le Québec*socio=te10 dispose d'une expertise*socio=rien diversifiée et peut offrir des services*socio=ec1 utiles*socio=rien au développement*socio=uv32 de certains pays*socio=te8. Il compte*socio=rien promouvoir cette expertise*socio=rien auprès de ces institutions*socio=ac20. Enfin, le gouvernement*socio=ac19 favorisera l'implantation*socio=rien au Québec*socio=te10 d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 gouvernementales*socio=ac19 et non gouvernementales*socio=ac19. Un *socio=rien environnement accueillant *socio=nil et ouvert, notamment sur le plan*socio=rien fiscal*socio=et3, peut en *socio=rien effet être déterminant *socio=nil dans la décision*socio=rien d'implanter une organisation*socio=rien internationale*socio=te9 ou d'organiser des événements*socio=rien internationaux*socio=te9 d'importance*socio=rien. Tout comme pour les représentations*socio=ac9 étrangères*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 poursuivra ses efforts*socio=uv23 en ce sens*socio=rien. C'est dans cette optique qu'il a déjà résolu d'étendre aux organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 non gouvernementales*socio=ac19 qui répondent aux critères*socio=rien fixés par décret*socio=et7 certains des privilèges*socio=rien qu'il accorde aux représentations*socio=ac9 étrangères*socio=te9 en vertu*socio=rien des conventions*socio=et9 de Vienne*socio=te10. 7-3-3 La concertation*socio=uv17 avec les acteurs*socio=ac28 publics*socio=et2. La mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 présente*socio=rien un défi*socio=et9 en *socio=rien apparence paradoxal.*socio=nil L'*socio=nil ouverture*socio=ec6 *socio=nil comporte des contraintes*socio=rien dont doivent tenir compte*socio=rien les politiques*socio=et0a nationales*socio=te8. Elle offre*socio=rien par ailleurs*socio=rien des possibilités*socio=rien dont on ne pourra profiter qu'en adoptant une approche stratégique*socio=uv31 du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, culturel*socio=et8 et social*socio=ac22. Cela suppose des mécanismes*socio=rien appropriés de concertation*socio=uv17 pour dégager les consensus*socio=uv17 sur les conditions*socio=rien et les priorités*socio=rien de développement*socio=uv32, ainsi que sur la mobilisation*socio=uv17 des ressources*socio=ec1 requises*socio=rien pour que l'action*socio=rien internationale*socio=te9 contribue à ce développement*socio=uv32. S'il est vrai que le Québec*socio=te10 ne jouit pas d'une taille qui lui permettrait des économies*socio=ec0 d'échelle*socio=rien et qui offrirait un marché*socio=ec3 assez large, il peut en revanche en tirer profit*socio=rien pour arriver à une cohésion*socio=uv17 qui renforce l'efficacité*socio=uv29 de son action*socio=rien. Puisque cette concertation*socio=uv17 représente la condition*socio=rien première et indispensable*socio=rien au succès*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te3, le MAI*socio=ac19 mettra en place*socio=rien divers mécanismes*socio=rien de concertation*socio=uv17 régulière*socio=rien pour mettre au point*socio=rien un plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien adapté aux *socio=rien exigences spécifiques *socio=nil de chaque domaine*socio=rien d'intervention*socio=et2. Cette concertation*socio=uv17 fera une *socio=rien place particulière aux*socio=nil organismes*socio=ac20 publics*socio=et2 *socio=nil et aux institutions*socio=ac18 locales*socio=te5 évidemment*socio=rien touchés par le phénomène*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 et qui ont un *socio=rien rôle important *socio=nil à jouer, dans le champ*socio=rien de leurs compétences*socio=uv29, dans la mise en place*socio=rien de réseaux*socio=rien internationaux*socio=te9 qui peuvent contribuer à leur développement*socio=uv32. Le Québec*socio=te10 cherchera également la concertation*socio=uv17 avec les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 spécialisés*socio=rien en matière*socio=rien internationale*socio=te9, conformément aux indications*socio=rien formulées à la fin*socio=rien du chapitre*socio=rien suivant. 133 *socio=rien Troisième partie.*socio=nil Les*socio=nil partenaires*socio=ac0.*socio=nil *socio=nil Agir sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 de façon*socio=rien efficace*socio=uv29 suppose qu'on définit bien ses *socio=rien propres intérêts *socio=nil en tenant compte*socio=rien de la *socio=rien réalité extérieure.*socio=nil *socio=nil Cela suppose qu'on arrive à conjuguer ses intérêts*socio=rien avec ceux de nombreux*socio=rien partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 qui poursuivent leurs *socio=rien objectifs propres *socio=nil et avec lesquels on veut établir des rapports*socio=rien concrets. Cela suppose que le cadre*socio=rien de ces rapports*socio=rien internationaux*socio=te9 favorise la participation*socio=uv17 des divers intervenants*socio=ac28 nationaux*socio=te8 concernés par l'action*socio=rien internationale*socio=te9. Les partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. Chaque acteur*socio=ac0 international*socio=te9 doit définir ses divers intérêts*socio=rien non seulement en fonction*socio=rien de *socio=rien considérations internes *socio=nil mais en regard*socio=rien d'enjeux*socio=et9 externes dont l'importance*socio=rien et la perception*socio=rien conditionnent largement la stratégie*socio=uv31 des divers intervenants*socio=ac28. Aussi, s'il est vrai que plusieurs acteurs*socio=ac28 internationaux*socio=te9 ne peuvent exercer qu'une influence mineure*socio=rien sur certains de ces enjeux*socio=et9, ils gagnent à en avoir une *socio=rien perception claire,*socio=nil *socio=nil ne serait-ce que pour situer l'intérêt*socio=uv12 qu'eux-mêmes représentent aux yeux*socio=rien de ceux pour lesquels ces défis*socio=et9 majeurs constituent la priorité*socio=rien. En voici un exemple*socio=rien: l'évolution*socio=uv32 en Europe_de_l'_est*socio=te10 n'affecte pas seulement les rapports*socio=rien avec l'URSS*socio=te10.; elle crée sur ce continent*socio=te9 une *socio=rien nouvelle dynamique *socio=nil qui donne à l'Allemagne*socio=te10 un poids*socio=rien politique*socio=et0 et économique*socio=ec0 accru, elle conduit les autres pays*socio=te8 européens*socio=te10 à réorienter une partie*socio=rien de leurs énergies*socio=rien dans cette direction*socio=rien et à revoir en conséquence*socio=rien leurs priorités*socio=rien internationales*socio=te9. C'est dans cette *socio=rien nouvelle perspective *socio=nil que ces pays*socio=te8 envisagent leurs rapports*socio=rien avec l'extérieur*socio=te9 du continent*socio=te9, y compris avec le Québec*socio=te10. Pour ce dernier*socio=rien, les conséquences*socio=rien peuvent concerner aussi bien une certaine*socio=rien concurrence*socio=ec3 dans la recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0 dont a besoin*socio=rien l'europe_de_l'_est*socio=te10, que la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 ou culturelle*socio=et8. De même, au moment*socio=rien où des *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil lui sont offertes, des *socio=rien difficultés supplémentaires *socio=nil pourraient se présenter pour obtenir d'institutions*socio=ac20 internationales*socio=te9 le financement*socio=et3 de certains projets*socio=rien dans des pays*socio=te8 situés dans d'autres régions*socio=te6 du monde*socio=te9. Cette évocation*socio=rien de quelques aspects*socio=rien d'une situation*socio=et9 actuelle*socio=te3 permet d'apprécier l'importance*socio=rien de pouvoir*socio=rien bien se situer dans un environnement*socio=rien international*socio=te9 de plus en plus complexe*socio=rien, en tenant compte*socio=rien des questions*socio=rien majeures qui préoccupent les divers acteurs*socio=ac28. En simplifiant beaucoup, on pourrait dire que trois enjeux*socio=et9 majeurs polarisent l'attention*socio=rien internationale*socio=te9: la stabilité*socio=uv20 relative de l'ordre*socio=uv18 international*socio=te9, la réglementation*socio=et7 ordonnée des échanges*socio=ec3, et la création*socio=rien d'alliances*socio=et9 qui permettront aux divers intervenants*socio=ac28 de promouvoir des intérêts*socio=rien de nature*socio=rien et de *socio=rien portée diverses.*socio=nil *socio=nil 134 Le maintien*socio=rien d'un ordre*socio=uv18 international*socio=te9 relativement stable*socio=uv20 et prévisible*socio=rien représente un enjeu*socio=et9 central*socio=rien qui, au-delà de ses aspects*socio=rien militaires*socio=et7 et politiques*socio=et0, comporte, entre autres, des conséquences*socio=rien sur les échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0 et technologiques*socio=ec5. Les incertitudes*socio=rien qui accompagnent l'éclatement*socio=rien de la bipolarisation*socio=et9 et les efforts*socio=uv23 des divers pays*socio=te8 pour se situer avantageusement dans un nouvel équilibre*socio=rien constituent des enjeux*socio=et9 primordiaux*socio=rien. Les considérations*socio=rien de nature*socio=rien stratégique*socio=uv31 représentent la première priorité*socio=rien pour les grandes*socio=rien puissances*socio=te8 qui déterminent en conséquence*socio=rien la conduite de leurs échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9. Les petits*socio=rien acteurs*socio=ac28 sont touchés, mais ne peuvent guère faire autre chose*socio=rien que comprendre, réagir et s'adapter. La réglementation*socio=et7 ordonnée des échanges*socio=ec3 concerne aussi bien le cadre*socio=rien politique*socio=et0 (la CÉE*socio=te10 par exemple*socio=rien), économique*socio=ec0 (les négociations*socio=et9 du GATT*socio=ac20, l'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 Canada-états-unis*socio=te10), qu'une série d'enjeux*socio=et9 reliés à l'environnement*socio=et6a, aux communications*socio=et8 ou à la culture*socio=et8. L'évolution*socio=uv32 de cette réglementation*socio=et7 touche directement les intérêts*socio=rien des divers acteurs*socio=ac28 internationaux*socio=te9, indépendamment de leur taille. Ainsi, la croissance*socio=rien des exportations*socio=ec1 du Québec*socio=te10 ou la mise en valeur*socio=rien de son agriculture*socio=ec1 sont en partie*socio=rien liées aux négociations*socio=et9 internationales*socio=te9 où ses intérêts*socio=rien peuvent entrer en concurrence*socio=ec3 avec ceux des autres. Pour défendre et promouvoir leurs intérêts*socio=rien, les divers acteurs*socio=ac28 internationaux*socio=te9 cherchent à contracter des alliances*socio=et9 avec des partenaires*socio=ac0 qui partagent des intérêts*socio=rien communs*socio=uv17. Chaque pays*socio=te8 se retrouve ainsi engagé dans une série d'alliances*socio=et9 qui ne se recouvrent pas. Par exemple*socio=rien, la France*socio=te10 est à la fois*socio=rien membre*socio=ac10 du Conseil*socio=rien de sécurité*socio=uv21 de l'ONU*socio=ac20, de la CÉE*socio=te10 de l'OCDE*socio=ac20, du Groupe_des_sept, de la francophonie*socio=ac27, mais pas du Commonwealth*socio=te10, et elle poursuit dans chaque cas*socio=rien des intérêts*socio=rien qui n'ont pour elle ni la même nature*socio=rien, ni la même importance*socio=rien. Il en va de même pour chaque acteur*socio=ac0 international*socio=te9. Il ne suffit pas, pour le Québec*socio=te10, d'affirmer son intérêt*socio=uv12 et sa volonté*socio=rien d'établir des rapports*socio=rien avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 en fonction*socio=rien de ses intérêts*socio=rien principaux; il doit tenir compte*socio=rien de la stratégie*socio=uv31 et des *socio=rien objectifs propres *socio=nil à chacun de ses partenaires*socio=ac0, ainsi que de l'intérêt*socio=uv12 que lui-même peut représenter pour eux à cet égard*socio=rien. C'est en conjuguant ses divers intérêts*socio=rien avec les possibilités*socio=rien offertes par ses partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 qu'il définit les polarités*socio=rien de son action*socio=rien internationale*socio=te9: deux pôles*socio=rien majeurs, l'Amérique*socio=te10 et l'Europe*socio=te10; des rapports*socio=rien plus substantiels*socio=rien et équilibrés avec certains pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10; avec les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, notamment dans le cadre*socio=rien des institutions*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 multilatérales*socio=uv17, le renforcement*socio=rien d'actions*socio=rien communes*socio=uv17 centrées sur les enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 à ces pays*socio=te8. Avec l'Amérique*socio=te10, le Québec*socio=te10 partage*socio=rien des intérêts*socio=rien de première importance*socio=rien. Et, en *socio=rien premier lieu *socio=nil avec les États-unis*socio=te10 qui représentent le *socio=rien premier pôle *socio=nil de ses rapports*socio=rien internationaux*socio=te9. En raison*socio=rien de sa situation*socio=rien géopolitique*socio=et0, le Québec*socio=te10 a partie*socio=rien liée avec les États-unis*socio=te10 pour lesquels il représente le neuvième partenaire*socio=ac0 commercial*socio=ec3 alors que ceux-ci viennent pour lui au *socio=rien premier rang.*socio=nil *socio=nil Il est donc important*socio=rien de faire connaître les principaux aspects*socio=rien de la réalité*socio=rien actuelle*socio=te3 du Québec*socio=te10 aussi bien auprès des *socio=rien milieux influents au*socio=nil plan national*socio=te8 *socio=nil que dans les sphères*socio=rien financières*socio=ec0, économiques*socio=ec0, universitaires*socio=et6 et culturelles*socio=et8. 135 L'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 entre les États-unis*socio=te10 et le Canada*socio=te10 a permis*socio=rien une prise*socio=rien de conscience*socio=rien plus aiguë*socio=rien de l'importance*socio=rien des échanges*socio=ec3 du Québec*socio=te10 avec son voisin*socio=rien du Sud*socio=te10; il ouvre de *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil et suscite une concurrence*socio=ec3 qui doit entraîner un changement*socio=uv32 d'habitudes*socio=rien pour adopter une approche intégrée des interventions*socio=et2 dans les divers domaines*socio=rien tout en privilégiant certaines régions*socio=te6 où la complémentarité*socio=uv17 avec le Québec*socio=te10 est évidente*socio=rien et où peuvent se nouer des alliances*socio=et9 durables*socio=rien. L'interdépendance*socio=uv17 des structures*socio=rien industrielles*socio=ec1, le volume*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux et*socio=nil touristiques*socio=ec1 *socio=nil et une *socio=rien présence quotidienne des*socio=nil produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 et*socio=nil télévisuels*socio=et8 américains*socio=ac23 *socio=nil ont habitué les Québécois*socio=ac23 à traiter avec la plus *socio=rien grande puissance mondiale*socio=te9,*socio=nil *socio=nil en étant conscients*socio=rien de la différence*socio=rien de taille mais avec la conviction*socio=rien qu'un même attachement*socio=rien à la démocratie*socio=uv10, le respect*socio=uv25 des différences*socio=rien, une pratique*socio=rien des affaires*socio=ec3 largement partagée, des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 - comme l'environnement*socio=et6a - et des rapports*socio=rien suivis à divers niveaux*socio=rien permettront à chacun d'exploiter d'importantes*socio=rien possibilités*socio=rien et d'y trouver son compte*socio=rien. La *socio=rien création éventuelle *socio=nil d'une zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2 avec le Mexique*socio=te10 ouvre des *socio=rien perspectives nouvelles en*socio=nil matière d'*socio=nil échanges*socio=ec3 économiques*socio=ec0,*socio=nil technologiques*socio=ec5,*socio=nil scientifiques*socio=ec5 et*socio=nil culturels*socio=et8 *socio=nil avec ce pays*socio=te8 qui deviendra ainsi un partenaire*socio=ac0 privilégié*socio=rien; dans cette foulée, certains pays*socio=te8 d'Amérique_latine*socio=te10, notamment ceux où le Québec*socio=te10 est implanté, sont appelés à devenir*socio=rien des partenaires*socio=ac0 majeurs. La situation*socio=rien géopolitique*socio=et0 de même que des affinités*socio=rien culturelles*socio=et8 devraient conduire à un *socio=rien accroissement substantiel d'*socio=nil échanges*socio=ec3 *socio=nil à plusieurs volets*socio=rien avec ces pays*socio=te8, à condition*socio=rien de privilégier une approche intégrée et bien ciblée. Le continent*socio=te9 européen*socio=ac23 représente l'autre pôle*socio=rien international*socio=te9 majeur pour le Québec*socio=te10 qui peut y rechercher*socio=rien des alliances*socio=et9 dans tous les domaines*socio=rien. L'Europe*socio=te10 est engagée dans un processus*socio=rien de transformations*socio=uv32 profondes*socio=rien. L'avènement*socio=rien d'un marché*socio=ec3 unifié entre les douze pays*socio=te8 membres*socio=ac10 de la Communauté_économique_européenne*socio=te10 en 1992, les perspectives*socio=rien de son évolution*socio=uv32 et de son *socio=rien élargissement éventuel,*socio=nil la*socio=nil réunification*socio=et9 *socio=nil de l'Allemagne*socio=te10 et l'ouverture*socio=ec6 de la partie*socio=rien orientale*socio=te6 du continent*socio=te9 créent une situation*socio=et9 nouvelle*socio=rien et des *socio=rien possibilités inédites *socio=nil sur le plan*socio=rien politique*socio=et0, économique*socio=ec0, scientifique*socio=ec5 et culturel*socio=et8. Il importe de se rendre compte*socio=rien que, pour chacun des pays*socio=te8 européens*socio=ac23, la définition*socio=rien de sa place*socio=rien et de son rôle*socio=rien dans la nouvelle*socio=rien architecture européenne*socio=ac23 représente le défi*socio=et9 principal actuel*socio=te3 et polarise l'essentiel*socio=rien de ses efforts*socio=uv23: cela n'est pas sans conséquence*socio=rien sur les rapports*socio=rien qu'il entretient avec l'extérieur*socio=te9 du continent*socio=te9. En raison*socio=rien notamment de liens*socio=uv17 humains*socio=rien et historiques*socio=te1 et de courants*socio=rien d'échanges*socio=ec3 qui se sont élargis et renforcés au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, les pays*socio=te8 européens*socio=ac23 représentent pour le Québec*socio=te10 un potentiel exceptionnel*socio=rien d'alliances*socio=et9 dans tous les domaines*socio=rien: pour les capitaux*socio=ec2 et la technologie*socio=ec5, le développement*socio=uv32 de marchés*socio=ec3, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 avancée, les échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8, le développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 et le partenariat*socio=uv17 entre industries*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8. 136 Sur cet échiquier*socio=rien, la France*socio=te10 constitue pour le Québec*socio=te10 le partenaire*socio=ac0 privilégié*socio=rien à la fois*socio=rien en raison*socio=rien de racines et d'une langue*socio=et11 communes*socio=rien, d'une volonté*socio=rien politique*socio=et0 partagée, d'un engagement*socio=uv17 constant*socio=rien qui mobilise de part*socio=rien et d'autre des ressources*socio=ec1 considérables*socio=rien au profit*socio=rien d'intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 diversifiés, et d'un choix*socio=rien réciproque*socio=uv17 de se considérer, à bien des égards*socio=rien, comme le *socio=rien pôle premier d'*socio=nil alliance*socio=et9 *socio=nil dans ses rapports*socio=rien avec l'autre continent*socio=te9. La promotion*socio=et8 d'une francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17 renforcée représente un enjeu*socio=et9 commun*socio=uv17 de première importance*socio=rien, partagé d'ailleurs*socio=rien avec d'autres entités*socio=rien en Europe*socio=te10, notamment la Communauté*socio=ac22 française*socio=ac27 de Belgique*socio=te10, le Luxembourg*socio=te10, la Suisse*socio=te10 et la Roumanie*socio=te10. Le Royaume-uni*socio=te10, avec lequel les liens*socio=uv17 historiques*socio=te1, humains*socio=rien, économiques*socio=ec0 et culturels*socio=et8 ont toujours été soutenus et qui constitue actuellement le premier*socio=rien partenaire*socio=ac0 commercial*socio=ec3 du Québec*socio=te10 en Europe*socio=te10 et l'Allemagne*socio=te10, dont le *socio=rien rôle pivot *socio=nil sur le continent*socio=te9 ainsi que le potentiel financier*socio=ec0, industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5 font une puissance*socio=te8 de *socio=rien premier ordre,*socio=nil *socio=nil exigent des efforts*socio=uv23 accrus et soutenus pour en faire des partenaires*socio=ac0 de *socio=rien premier plan au*socio=nil niveau du*socio=nil développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 *socio=nil et des *socio=ec3 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil de la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, du développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2 et des alliances*socio=et9 entre industries*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8. Les relations*socio=rien très étroites*socio=rien établies au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 avec les différents*socio=rien acteurs*socio=ac28 institutionnels*socio=ac19 de la Belgique*socio=te10 devraient permettre d'envisager des actions*socio=rien encore plus significatives*socio=rien notamment en matière*socio=rien de partenariats*socio=uv17 industriels*socio=ec1, de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, de rapports*socio=rien suivis entre industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 ainsi que de formation*socio=ec4 avancée des ressources_humaines*socio=ac2. L'Italie*socio=te10 connaît un dynamisme*socio=rien industriel*socio=ec1, technologique*socio=ec5 et culturel*socio=et8 qui offre*socio=rien des possibilités*socio=rien de rapports*socio=rien plus soutenus, grâce*socio=rien notamment à l'action*socio=rien de l'importante*socio=rien communauté*socio=ac22 italienne*socio=ac23 établie au Québec*socio=te10. Avec la Suède*socio=te10 et les pays*socio=te8 nordiques*socio=rien, certains enjeux*socio=et9 reliés à la nordicité*socio=rien et à l'environnement*socio=et6a pourraient donner lieu*socio=rien à des partenariats*socio=uv17 industriels*socio=ec1 alors que certaines expériences*socio=rien relatives au développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et social*socio=ac22 offrent des *socio=rien possibilités intéressantes de*socio=nil collaboration*socio=uv17.*socio=nil *socio=nil Alors que les rapports*socio=rien du Québec*socio=te10 se sont développés jusqu'à présent*socio=rien essentiellement avec les pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=ac23, on voit s'ouvrir en Europe_de_l'_est*socio=te10 des *socio=rien perspectives inédites.*socio=nil *socio=nil C'est en exploitant*socio=rien les possibilités*socio=rien offertes par les ententes*socio=et9 signées avec la RFSSR, la Tchécoslovaquie*socio=te10, la Hongrie*socio=te10, la Pologne*socio=te10 et la Roumanie*socio=te10 que devraient s'établir les bases*socio=rien de rapports*socio=rien économiques*socio=ec0, technologiques*socio=ec5, scientifiques*socio=ec5 et culturels*socio=et8 suivis avec les pays*socio=te8 de l'Est*socio=te6 dont il conviendra de suivre l'évolution*socio=uv32 avec attention*socio=rien. L'Asie*socio=te10 représente, grâce*socio=rien notamment au Japon*socio=te10, à la République_populaire_de_chine*socio=te10 et aux nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés, un pôle*socio=rien dont l'importance*socio=rien devrait *socio=rien devenir déterminante *socio=nil à bien des égards*socio=rien. 137 Le Japon*socio=te10 est une puissance*socio=rien financière*socio=ec0, industrielle*socio=ec1 et technologique*socio=ec5 de dimension*socio=rien mondiale*socio=te9. Exportateur*socio=ac0 largement excédentaire*socio=rien envers tous les pays*socio=te8, offrant un marché*socio=ec3 d'accès*socio=uv7 difficile*socio=rien, il constitue un partenaire*socio=ac0 particulièrement exigeant*socio=rien. L'établissement*socio=rien de rapports*socio=rien suivis et plus équilibrés pourrait passer par des projets*socio=rien de haute*socio=rien technologie*socio=ec5 dans certaines filières*socio=rien, où l'on saurait marier capitaux*socio=ec0, expertise*socio=rien et partage*socio=uv17 des retombées. Il faudra, à cette fin*socio=rien, apprendre à beaucoup mieux connaître les stratégies*socio=uv31 de ce pays*socio=te8 et parvenir à convenir avec lui d'avenues*socio=rien porteuses*socio=rien de liens*socio=uv17 *socio=rien structurants mutuellement profitables.*socio=nil *socio=nil Tout en continuant à promouvoir le commerce*socio=ec3 avec les nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés de ce continent*socio=te9, c'est probablement par quelques *socio=rien grands projets *socio=nil qu'on arrivera à établir des rapports*socio=rien suivis, comme c'est le cas*socio=rien également avec la République_populaire_de_chine*socio=te10, la République_de_corée*socio=te10, l'Inde*socio=te10 et la Thaïlande*socio=te10. L'évolution*socio=uv32 de la situation*socio=et9 au Viêt-nam*socio=te10, un pays*socio=te8 membre*socio=ac10 de la francophonie*socio=ac27, pourrait ouvrir la voie*socio=rien à la coopération*socio=uv17 économique*socio=ec0 et technologique*socio=ec5. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, des *socio=rien relations étroites *socio=nil et diversifiées se sont établies entre le Québec*socio=te10 et plusieurs pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10, notamment à la faveur*socio=rien de la réalisation*socio=rien de *socio=rien grands projets *socio=nil et de la présence*socio=rien dans les institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23 d'un *socio=rien nombre important d'*socio=nil étudiants*socio=ac28 *socio=nil de ces pays*socio=te8, attirés par le caractère*socio=rien francophone*socio=ac27 nord-américain*socio=te10. En prenant appui*socio=rien sur ces liens*socio=uv17 ainsi que sur un intérêt*socio=uv12 partagé de voir se conforter l'espace francophone*socio=ac27, les pays*socio=te8 de ce continent*socio=te9 seront considérés comme des partenaires*socio=ac0 en codéveloppement. Puisque le développement*socio=uv32 repose très largement sur la compétence*socio=uv29 des ressources_humaines*socio=ac2, les rapports*socio=rien devraient porter sur la conjugaison*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 pour contribuer à leur formation*socio=ec4 dans des secteurs*socio=ec1 où la complémentarité*socio=uv17 des intérêts*socio=rien peut permettre des collaborations*socio=uv17 utiles*socio=rien et suivies - les *socio=rien grands projets *socio=nil en sont la *socio=rien meilleure expression.*socio=nil Les*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil et la taille du Québec*socio=te10 ne lui permettent pas de répondre aux immenses*socio=rien besoins*socio=uv14 de ces pays*socio=te8. C'est donc en collaboration*socio=uv17 avec les organismes*socio=ac20 fédéraux*socio=et4 et internationaux*socio=te9 de financement*socio=et3 que se concrétisera cette stratégie*socio=uv31 qui privilégiera la complémentarité*socio=uv17 avec l'action*socio=rien multilatérale*socio=uv17 mise de l'avant dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27. Le développement*socio=uv32 de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17 représente un enjeu*socio=et9 vital*socio=rien pour le Québec*socio=te10, comme pour tous ceux qui parlent français*socio=et11. L'avenir*socio=te4 du français*socio=et11 dépend non seulement du nombre*socio=rien de ses locuteurs*socio=ac28 mais surtout de leur capacité*socio=rien d'en faire une langue*socio=et11 de création*socio=et8 et de diffusion*socio=et8 dans les secteurs*socio=ec1 d'avenir*socio=te4 que sont la science*socio=ec5, la technologie*socio=ec5, et en particulier*socio=rien les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8, les communications*socio=et8 et la culture*socio=et8. Aucun pays*socio=te8 ne peut relever seul*socio=rien ce défi*socio=et9. Pour y parvenir, le Québec*socio=te10 continuera à promouvoir auprès de ses partenaires*socio=ac0 une stratégie*socio=uv31 concertée qui repose sur l'apport*socio=rien réel*socio=rien de chacun à des actions*socio=rien communes*socio=uv17 au sein*socio=rien de *socio=rien véritables réseaux *socio=nil regroupant les institutions*socio=ac19 des pays*socio=te8 membres*socio=ac10 dont le potentiel est renforcé par la collaboration*socio=uv17. 138 Au Moyen-orient*socio=te10, le Québec*socio=te10 cherchera à faire connaître ses secteurs*socio=ec1 d'excellence*socio=uv29 et son savoir-faire*socio=uv29 afin de participer à des projets*socio=rien reliés au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5. C'est en tenant compte*socio=rien de cette perspective*socio=rien d'ensemble*socio=rien et des intérêts*socio=rien de ses partenaires*socio=ac0 qu'il convient d'examiner comment le Québec*socio=te10 peut établir avec eux des rapports*socio=rien qui concilient ses propres*socio=rien impératifs de développement*socio=uv32 et les leurs. Les partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23. La mondialisation*socio=ec6 des échanges*socio=ec3 présente*socio=rien un défi*socio=et9 en *socio=rien apparence paradoxal.*socio=nil L'*socio=nil ouverture*socio=ec6 *socio=nil comporte des contraintes*socio=rien dont doivent tenir compte*socio=rien les politiques*socio=et0a intérieures*socio=te8; elle offre*socio=rien par ailleurs*socio=rien des possibilités*socio=rien dont on ne pourra profiter pleinement qu'en adoptant une approche stratégique*socio=uv31 du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, culturel*socio=et8 et social*socio=ac22. Puisque de nombreux*socio=rien intervenants*socio=ac28 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 sont touchés par cette situation*socio=et9 et appelés à agir sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9, il importe de renforcer la concertation*socio=uv17 pour dégager les consensus*socio=uv17 sur les conditions*socio=rien et les priorités*socio=rien de développement*socio=uv32, ainsi que pour assurer la mobilisation*socio=uv17 des ressources*socio=ec1 requises*socio=rien pour que l'action*socio=rien internationale*socio=te9 y contribue. Le gouvernement*socio=ac19 compte*socio=rien donc, par l'entremise du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, renforcer cette concertation*socio=uv17 avec ses partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 représente un partenaire*socio=ac0 d'une *socio=rien importance particulière en*socio=nil raison du*socio=nil rôle *socio=nil qu'il joue en matière*socio=rien internationale*socio=te9 et de l'importance*socio=rien de son action*socio=rien sur les divers volets*socio=rien de l'activité*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10. 139 Chapitre*socio=rien 8. Les partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. 8-1 Les affaires*socio=et4 bilatérales*socio=uv17. 8-1-1 Les États-unis*socio=te10. Sommaire. Le Québec*socio=te10 entretient des liens*socio=uv17 importants*socio=rien avec les États-unis*socio=te10, son voisin*socio=rien et principal partenaire*socio=ac0, et des *socio=rien relations multiformes particulièrement*socio=nil intenses *socio=nil avec les régions*socio=te6 limitrophes*socio=rien. Les mouvements*socio=rien de capitaux*socio=ec0 sont considérables*socio=rien, le commerce*socio=ec3 de biens*socio=ec1 avec les États-unis*socio=te10 représente pratiquement les deux tiers des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de marchandises*socio=ec3 du Québec*socio=te10 et les produits*socio=ec1 culturels*socio=et8 américains*socio=ac23 sont largement répandus au Québec*socio=te10. Bien que diffuse, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 est très développée. L'afflux*socio=rien de touristes*socio=ac28 américains*socio=ac23 au Québec*socio=te10 est très important*socio=rien et les États-unis*socio=te10 demeurent une *socio=rien destination privilégiée des*socio=nil Québécois*socio=ac23.*socio=nil L'*socio=nil importance des*socio=nil échanges*socio=ec3 *socio=nil avec les États-unis*socio=te10 et l'influence des décisions*socio=rien qui se prennent dans ce pays*socio=te8 exigent de la part*socio=rien du Québec*socio=te10 des efforts*socio=uv23 particuliers*socio=rien et soutenus pour faire connaître aux divers *socio=rien milieux influents *socio=nil sur le plan*socio=rien national*socio=te8 comme dans les sphères*socio=rien financières*socio=ec0, industrielles*socio=ec1, universitaires*socio=et6 et culturelles*socio=et8, les principaux aspects*socio=rien de sa réalité*socio=rien actuelle*socio=te3. 140 L'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 donne aux entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 l'occasion*socio=rien d'avoir accès*socio=uv7 à un marché*socio=ec3 immense*socio=rien et riche*socio=rien et d'établir des rapports*socio=rien encore plus étroits*socio=rien avec les intervenants*socio=ac28 américains*socio=ac23. Pour en tirer le *socio=rien meilleur parti possible,*socio=nil le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil adoptera une stratégie*socio=uv31 fondée sur l'identification*socio=rien des forces*socio=rien et des complémentarités*socio=uv17 qui se traduira par le développement*socio=uv32 de réseaux*socio=rien, d'accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 et d'alliances*socio=et9. Grâce*socio=rien aux liens*socio=uv17 existants*socio=rien et à une *socio=rien meilleure connaissance des*socio=nil États-unis*socio=te10,*socio=nil le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil poursuivra l'élaboration*socio=rien d'une approche régionale*socio=te6 intégrant*socio=rien le commerce*socio=ec3, le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2. L 'énergie*socio=ec1 et l'environnement*socio=et6a présentent des enjeux*socio=et9 particuliers*socio=rien qui feront l'objet*socio=rien d'une attention*socio=rien soutenue et d'une action*socio=rien auprès des divers milieux*socio=rien intéressés. L'action*socio=rien du Québec*socio=te10 portera sur l'ensemble*socio=rien du territoire*socio=te7 américain*socio=ac23 mais sera particulièrement concentrée dans les États*socio=te7 du Nord-est*socio=te6 et du Midwest*socio=te6. Quelques données. Depuis le dernier*socio=rien conflit*socio=et9 mondial*socio=te9, les États-unis*socio=te10 ont exercé sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 une influence considérable*socio=rien dans pratiquement tous les domaines*socio=rien d'activité*socio=rien. Bien que leur part*socio=rien de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec3 ait diminué en termes*socio=rien relatifs, ils constituent toujours la première puissance*socio=te8 économique*socio=ec0 et commerciale*socio=ec3 du monde*socio=te9. Le produit_intérieur_brut*socio=ec0 américain*socio=ac23, 1,7 fois*socio=rien celui du Japon*socio=te10 et 3,3 fois*socio=rien celui de l'Allemagne*socio=te10, représente à lui seul*socio=rien le quart du PIB*socio=ec3 mondial*socio=te9. Au *socio=rien premier rang des*socio=nil *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil et au deuxième*socio=rien pour les exportations*socio=ec3 après*socio=rien l'Allemagne*socio=te10 unifiée, les États-unis*socio=te10 exportent 7 % de leur PIB*socio=ec3, et l'importance*socio=rien de leur marché*socio=ec3 intérieur*socio=rien est telle que la croissance*socio=rien de l'économie*socio=ec0 mondiale*socio=te9 en dépend dans une large mesure*socio=rien, puisqu'ils achètent 14,3 % des produits*socio=ec1 étrangers*socio=te9 vendus dans le monde*socio=te9, devançant largement l'Allemagne*socio=te10, deuxième*socio=rien en importance*socio=rien, qui en absorbe 9,9 %. La chute du dollar*socio=ec0 américain*socio=ac23 qui, au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années*socio=te3,*socio=nil *socio=nil a perdu le tiers de sa valeur*socio=rien par rapport*socio=rien aux monnaies*socio=ec0 des pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 et le quart par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec0 canadien*socio=ac23, a permis*socio=rien une *socio=rien croissance exceptionnelle des*socio=nil exportations*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=te10,*socio=nil bien*socio=nil supérieure *socio=nil à celles des pays*socio=te8 industrialisés. Cette situation*socio=et9 permet de croire que le commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 a été le moteur de l'économie*socio=ec0 américaine*socio=ac23 pendant cette période*socio=te2. L'immense*socio=rien déficit*socio=et3 américain*socio=ac23 fait des États-unis*socio=te10 le plus *socio=rien grand débiteur mondial*socio=te9,*socio=nil *socio=nil bien que son endettement*socio=et3 per capita reste*socio=rien encore relativement faible*socio=rien. Les capitaux*socio=ec0 américains*socio=ac23 investis à l'étranger*socio=te9, devenus relativement moins importants*socio=rien au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3 que les capitaux*socio=ec0 étrangers*socio=te9 aux États-unis*socio=te10, continuent à jouer un *socio=rien rôle prépondérant.*socio=nil *socio=nil Dans le domaine*socio=rien de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5, les Américains*socio=ac23 font face*socio=rien à une concurrence*socio=ec3 accrue des Asiatiques*socio=ac23 et des Européens*socio=ac23 dans plusieurs secteurs*socio=ec1. Ils continuent d'effectuer près de 50 % des dépenses*socio=et3 de recherche-développement*socio=ec5 de la planète*socio=te9, soit trois fois*socio=rien plus que le Japon*socio=te10 et six fois*socio=rien plus que l'Allemagne*socio=te10. 142 Les États-unis*socio=te10 sont actifs*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 et sont en mesure*socio=rien de jouer un *socio=rien rôle déterminant *socio=nil dans les négociations*socio=et9 multilatérales*socio=uv17. La mondialisation*socio=ec6 de plusieurs entreprises*socio=ac6 américaines*socio=ac23 leur permet de jouer un rôle*socio=rien stratégique*socio=uv31 dans leur domaine*socio=rien d'activité*socio=rien. Face*socio=rien au renforcement*socio=rien des pôles*socio=rien européen*socio=ac23 et asiatique*socio=ac23, le gouvernement*socio=ac19 américain*socio=ac23 a entrepris de renforcer son rôle*socio=rien continental*socio=ec6 en signant un Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 avec le Canada*socio=te10 et en envisageant une zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2 avec le Mexique*socio=te10 qui pourrait s'étendre à d'autres pays*socio=te8 d' Amérique_latine*socio=te10. Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. Premier*socio=rien partenaire*socio=ac0 économique*socio=ec0 du Québec*socio=te10, les États-unis*socio=te10 exercent une influence majeure sur l'évolution*socio=uv32 structurelle*socio=rien et conjoncturelle*socio=rien des secteurs*socio=rien industriel*socio=ec1, commercial*socio=ec3, financier*socio=ec0 et touristique*socio=ec1 du Québec*socio=te10. La présence*socio=rien américaine*socio=ac23 dans la structure*socio=rien industrielle*socio=ec1 du Québec*socio=te10 constitue un *socio=rien phénomène marquant *socio=nil de son évolution*socio=uv32 économique*socio=ec0. Au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années*socio=te3,*socio=nil les*socio=nil investissements*socio=ec0 américains*socio=ac23 directs au*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil ont atteint 6,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, soit 41,2 % des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9. Les États-unis*socio=te10 achètent les trois quarts des produits*socio=ec1 québécois*socio=ac23 vendus dans le monde*socio=te9, alors que près de la moitié*socio=rien des produits*socio=ec1 étrangers*socio=te9 achetés au Québec*socio=te10 provient de ce pays*socio=te8. Le surplus*socio=rien commercial*socio=ec3 en ce qui concerne les marchandises*socio=ec3 est compensé par un déficit*socio=ec0 des services*socio=ec1, du tourisme*socio=ec1, des royautés*socio=et3 et autres redevances*socio=et3. Environ le tiers des *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil de quelque 31,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien entre le Québec*socio=te10 et les États-unis*socio=te10, s'effectue avec les États*socio=te7 du Nord-est*socio=te6. Le Québec*socio=te10 se classe*socio=rien au neuvième rang*socio=rien des partenaires*socio=ac0 commerciaux*socio=ec3 des États-unis*socio=te10, au même rang*socio=rien que la France*socio=te10 et la République_de_corée*socio=te10. Les *socio=ec3 échanges commerciaux des*socio=nil États-unis*socio=te10 *socio=nil avec le Québec*socio=te10 sont toutefois deux fois*socio=rien moins élevés que ceux avec le Mexique*socio=te10 et *socio=rien cinq fois *socio=nil moins que ceux avec le Japon*socio=te10. Le tourisme*socio=ec1 d'origine*socio=rien américaine*socio=ac23 est important*socio=rien pour le Québec*socio=te10. Il représente plus de 80 % des visites étrangères*socio=te9, soit près de trois millions*socio=rien de visiteurs*socio=rien, et quelque 65 % des recettes*socio=ec0 totales*socio=rien. Son importance*socio=rien relative tend cependant à décroître par rapport*socio=rien au tourisme*socio=ec1 d'autres provenances*socio=rien. Par contre, les dépenses*socio=ec3 touristiques*socio=ec1 du Québec*socio=te10 aux États-unis*socio=te10, qui dépassent le milliard*socio=rien de dollars*socio=rien, sont en progression*socio=uv32 constante*socio=rien. La culture*socio=et8 américaine*socio=ac23 a une présence*socio=rien marquée au Québec*socio=te10, qu'il s'agisse de l'édition*socio=et8, du cinéma*socio=et8 ou de la télévision*socio=et8, et la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8 québécoise*socio=ac23 commence à effectuer des percées intéressantes*socio=rien dans la région*socio=rien du Nord-est*socio=te6 américain*socio=ac23, notamment dans le secteur*socio=ec1 des arts*socio=et8 d'interprétation*socio=rien et des arts*socio=et8 visuels*socio=rien. Les domaines*socio=rien de la science*socio=ec5, de la technologie*socio=ec5 et de la formation*socio=ec4 font l'objet*socio=rien de nombreux*socio=rien échanges*socio=ec3 avec les États-unis*socio=te10 et un pont*socio=uv17 technologique*socio=ec5 a été mis en place*socio=rien avec le Massachusetts Institute of Technology au profit*socio=rien des PME*socio=ac6 québécoises*socio=ac23. Plus de 3 600 Québécois*socio=ac23 poursuivent des études*socio=rien aux États-unis*socio=te10, soit plus de 80 % des Québécois*socio=ac23 étudiant*socio=rien à l'étranger*socio=te9; le Québec*socio=te10 accueille près de 1 200 étudiants*socio=ac28 américains*socio=ac23 qui forment le deuxième*socio=rien contingent d'étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 au Québec*socio=te10. Le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 entretient des relations*socio=rien suivies avec certains États*socio=ac19 et regroupements*socio=uv17 d'États*socio=ac19 américains*socio=ac23, notamment au sein*socio=rien de la Conférence*socio=et9 des gouverneurs*socio=ac9 de la Nouvelle-angleterre*socio=te10 et des Premiers_ministres*socio=ac9 de l'Est*socio=te6 du Canada*socio=te10 et de la Commission_des_grands_lacs*socio=ac19. 143 Les questions*socio=rien énergétiques*socio=ec1 et environnementales*socio=et6a ont donné lieu*socio=rien, au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, à des échanges*socio=ec3 croissants*socio=rien à tous les niveaux*socio=rien qui ont permis*socio=rien une *socio=rien meilleure compréhension des*socio=nil enjeux*socio=et9 *socio=nil et des intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 et entraîné une coopération*socio=uv17 étroite*socio=rien dans la recherche*socio=rien de *socio=rien solutions mutuellement avantageuses.*socio=nil *socio=nil Entre 1984 et 1989, le Québec*socio=te10 a signé des ententes*socio=et9 avec le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 américain*socio=ac23, la Commission_des_grands_lacs*socio=ac19, la Nouvelle-angleterre*socio=te10 et plusieurs États*socio=ac19. Celles-ci portent sur la sécurité_sociale*socio=et6, l'environnement*socio=et6a, la culture*socio=et8 et l'immatriculation*socio=et7 des véhicules automobiles*socio=rien. Perspectives*socio=rien. L'Accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 offre*socio=rien aux entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 la possibilité*socio=rien d'étendre et de consolider leurs opérations*socio=rien sur un vaste*socio=rien marché*socio=ec3, l'un des plus riches*socio=rien du monde*socio=te9. La négociation*socio=et9 d'un éventuel*socio=rien accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 avec le Mexique*socio=te10, et ultérieurement avec d'autres pays*socio=te8 d'Amérique_latine*socio=te10, offre*socio=rien aux entreprises*socio=ac6 la possibilité*socio=rien d'élargir leur base*socio=rien d'opération*socio=rien et d'améliorer leur position*socio=rien concurrentielle*socio=ec3 face*socio=rien aux ensembles*socio=rien européen*socio=ac23 et asiatique*socio=ac23. L'accroissement*socio=rien des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 devra de plus en plus s'appuyer sur des partenariats*socio=uv17 industriels*socio=ec1 et commerciaux*socio=ec3 selon une approche régionale*socio=te6 qui intégrera les considérations*socio=rien économiques*socio=ec0, scientifiques*socio=ec5 et technologiques*socio=ec5 et celles relatives à la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2. Dans un tel contexte*socio=rien, les projets*socio=rien d'alliances*socio=et9 industrielles*socio=ec1 et de coopération*socio=uv17 régionale*socio=te6 constituent une avenue*socio=rien que le Québec*socio=te10 entend favoriser. L'assistance*socio=uv17 requise*socio=rien sera fournie aux entreprises*socio=ac6, grandes*socio=rien et petites*socio=rien, dont le potentiel, l'originalité*socio=rien ou le dynamisme*socio=rien sont susceptibles*socio=rien d'intensifier et de diversifier, sur une base*socio=rien soutenue, leurs *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil vers les marchés*socio=ec3 les plus dynamiques*socio=rien à l'intérieur*socio=rien des États-unis*socio=te10. Une *socio=rien attention particulière *socio=nil sera accordée aux PME*socio=ac6 exportatrices*socio=ec3 capables*socio=rien d'une action*socio=rien soutenue. L'exploitation*socio=rien de créneaux*socio=rien et de filières*socio=rien dans les secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien et les transferts*socio=rien de technologie*socio=ec5 seront privilégiés*socio=rien. La sous-traitance*socio=ec4 québécoise*socio=ac23 dans les secteurs*socio=ec1 où les Américains*socio=ac23 occupent une *socio=rien grande partie du*socio=nil marché*socio=ec3 mondial*socio=te9 *socio=nil sera également encouragée. En matière*socio=rien énergétique*socio=ec1, le Québec*socio=te10 renforcera ses rapports*socio=rien avec les divers interlocuteurs*socio=ac28 américains*socio=ac23 de manière*socio=rien à s'assurer qu'en fonction*socio=rien d'enjeux*socio=et9 et d'intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 bien perçus les *socio=ec3 échanges commerciaux,*socio=nil financiers*socio=ec0 et*socio=nil technologiques*socio=ec5 *socio=nil connaissent l'essor*socio=uv32 qu'appelle l'importance*socio=rien stratégique*socio=uv31 de ce secteur*socio=ec1. Les efforts*socio=uv23 du Québec*socio=te10 seront concentrés dans les secteurs*socio=ec1 reconnus comme stratégiques*socio=uv31 en matière*socio=rien de recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5, tant pour l'enrichissement*socio=rien des connaissances*socio=rien que pour leur possibilité*socio=rien d'application*socio=rien industrielle*socio=ec1 au Québec*socio=te10. En science*socio=ec5 et en technologie*socio=ec5, le Québec*socio=te10 verra à identifier les opportunités*socio=uv17, à contribuer à l'amélioration*socio=uv32 de la formation*socio=ec4, à participer au processus*socio=rien d'échanges*socio=ec3 scientifiques*socio=ec5 et de transferts*socio=ec0 technologiques*socio=ec5, en particulier*socio=rien en encourageant la coparticipation*socio=uv17 entre les entreprises*socio=ac6. On cherchera à accroître la coopération*socio=uv17 entre centres*socio=rien d'excellence*socio=uv29, principalement avec ceux du Nord-est*socio=rien. 144 Pour créer des réseaux*socio=rien de coopération*socio=uv17 à long_terme*socio=te4, on favorisera les échanges*socio=ec3 d'étudiants*socio=ac28 et de professeurs*socio=ac3 des cycles*socio=et6 avancés, grâce*socio=rien à des arrangements*socio=uv17 entre institutions*socio=ac19. Dans le domaine*socio=rien de la culture*socio=et8 et des communications*socio=et8, les interventions*socio=et2 du gouvernement*socio=ac19 privilégieront surtout les secteurs*socio=ec1 d'excellence*socio=uv29 et les intervenants*socio=ac28 capables*socio=rien de mener une action*socio=rien et des échanges*socio=ec3 soutenus. En matière*socio=rien de *socio=et8 diffusion culturelle,*socio=nil *socio=nil on cherchera à pénétrer les circuits*socio=rien ou *socio=rien réseaux spécialisés *socio=nil dans les arts*socio=et8 d'interprétation*socio=rien et les arts*socio=et8 visuels, et l'on encouragera les alliances*socio=et9 entre industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 dans des niches spécialisées*socio=rien. Le Québec*socio=te10 devrait pouvoir*socio=rien accroître sa part*socio=rien du marché*socio=ec3 américain*socio=ac23 des communications*socio=et8, tant par sa technologie*socio=ec5 et son matériel*socio=rien que par la diversité*socio=rien et l'originalité*socio=rien de ses services*socio=ec1. On privilégiera les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et on cherchera à accroître la pénétration*socio=rien des produits*socio=ec1 audiovisuels*socio=et8 aux États-unis*socio=te10. L'immense*socio=rien bassin*socio=rien touristique*socio=ec1 que représente les États-unis*socio=te10 fera l'objet*socio=rien d'un effort*socio=uv23 de marketing*socio=et8 soutenu afin d'attirer un plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil visiteurs américains*socio=ac23 au*socio=nil Québec*socio=te10.*socio=nil L'*socio=nil accent *socio=nil sera mis sur le recrutement*socio=rien de nouvelles*socio=rien clientèles*socio=ac0 pour le tourisme*socio=ec1 culturel*socio=et8 et sportif*socio=rien et le marché*socio=ec3 des congrès*socio=rien. En matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a, on centrera*socio=rien les efforts*socio=uv23 sur les échanges*socio=ec3 dans certains champs*socio=rien d'intervention*socio=et2 comme les *socio=rien déchets industriels et*socio=nil domestiques,*socio=nil la*socio=nil gestion*socio=et12 *socio=nil de l'eau*socio=rien potable*socio=et6a et la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien. Enfin, en collaboration*socio=uv17 avec *socio=rien diverses instances américaines*socio=ac23,*socio=nil le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil cherchera à élaborer et à appliquer un développement_durable*socio=uv32, qui mettra à profit*socio=rien les possibilités*socio=rien offertes par la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 reliée aux problèmes*socio=rien environnementaux*socio=et6a. Le Québec*socio=te10 poursuivra également ses efforts*socio=uv23 pour que les décideurs*socio=ac9 américains*socio=ac23, tant au niveau*socio=rien national*socio=te8 que régional*socio=te6, connaissent mieux son caractère*socio=rien de société*socio=ac22 démocratique*socio=uv10, moderne*socio=uv3 et ouverte sur le monde*socio=te9, où les intervenants*socio=ac28 privés*socio=et2 et publics*socio=et2 sont des partenaires*socio=ac0 dynamiques*socio=rien, non seulement en Amérique*socio=te10, mais également pour l'établissement*socio=rien de relations*socio=rien avec des partenaires*socio=ac0 d'autres pays*socio=te8, notamment en Europe*socio=te10. Il continuera à encourager le développement*socio=uv32 des études*socio=rien sur le Québec*socio=te10 dans certains établissements*socio=rien américains*socio=ac23 et stimulera les études*socio=rien des réalités*socio=rien américaines*socio=ac23 dans les institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23. S'il est important*socio=rien d'envisager certaines actions*socio=rien dans une perspective*socio=rien nationale*socio=te8, l'étendue et la diversité*socio=rien du territoire*socio=te7 américain*socio=ac23 incitent à privilégier une approche régionale*socio=te6 fondée sur l'identification*socio=rien des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 et l'exploitation*socio=rien des éléments*socio=rien de complémentarité*socio=uv17 qui intègrent les activités*socio=rien économiques*socio=ec0, scientifiques*socio=ec5, technologiques*socio=ec5, culturelles*socio=et8 ainsi que les rapports*socio=rien institutionnels*socio=ac19. Le Nord-est*socio=te6, région*socio=rien frontalière*socio=te9, regroupe les États*socio=ac19 de la Nouvelle-angleterre*socio=te10 et de New_york*socio=te10. La Nouvelle-angleterre*socio=te10 demeure, pour des raisons*socio=rien historiques*socio=te1 et de proximité*socio=rien, une zone*socio=rien d'influence inter-régionale dense*socio=rien, particulièrement propice*socio=rien à une action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10, que ce soit en matière*socio=rien commerciale*socio=ec3, scientifique*socio=ec5, culturelle*socio=et8, touristique*socio=ec1 ou institutionnelle*socio=ac19. New_york*socio=te10, une des métropoles*socio=te5 du monde*socio=te9, constitue toujours un *socio=rien lieu privilégié de*socio=nil relations internationales*socio=te9 *socio=nil pour le Québec*socio=te10. 146 Cette région*socio=te6 représente un débouché*socio=rien de taille pour les ventes*socio=ec3 québécoises*socio=ac23, une source*socio=rien de capitaux*socio=ec0 et de collaborations*socio=uv17 industrielles*socio=ec1 pouvant desservir l'ensemble*socio=rien du marché*socio=ec3 américain*socio=ac23. Le Midwest*socio=te6, région*socio=rien de l'automobile*socio=ec1 et de l'industrie*socio=ac6 lourde, deuxième*socio=rien en importance*socio=rien pour les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23, revêt un caractère*socio=rien stratégique*socio=uv31 pour la recherche*socio=rien industrielle*socio=ec1, principalement la robotique*socio=ec5, la biotechnologie*socio=ec5 et l'informatique*socio=ec5 et pour la mise en place*socio=rien d'une coopération*socio=uv17 plus intense*socio=rien en matière*socio=rien d'environnement*socio=et6a. Le Sud-est*socio=te6 est une zone*socio=rien d'expansion*socio=uv32 favorable*socio=rien aux produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technologie*socio=ec5, particulièrement de l'aéronautique*socio=ec1, et un acheteur*socio=ac0 important*socio=rien de produits*socio=ec1 à base*socio=rien de ressources_naturelles*socio=ec1. On cherchera des partenariats*socio=uv17 et des alliances*socio=et9, en plus des *socio=ec3 débouchés commerciaux.*socio=nil *socio=nil Enfin, le Sud-ouest*socio=te6, qui comprend la Californie*socio=te10, caractérisé par la croissance*socio=rien des secteurs*socio=ec1 associés*socio=rien à la haute*socio=rien technologie*socio=ec5 dans les domaines*socio=rien de l'électronique*socio=ec1, de l'aéronautique*socio=ec1, de l'aérospatiale*socio=ec1, des communications*socio=et8 et de la biotechnologie*socio=ec5, offre*socio=rien des avenues*socio=rien de coopération*socio=uv17 intéressantes*socio=rien pour le Québec*socio=te10, lesquelles pourront être*socio=rien étendues dans certains cas*socio=rien au domaine*socio=rien culturel*socio=et8. 147 8-1-2 La France*socio=te10. Sommaire. Le Québec*socio=te10 a établi avec la France*socio=te10, au cours*socio=rien des trente dernières*socio=rien années*socio=te3, des rapports*socio=rien qui, à la faveur*socio=rien d 'un cadre*socio=rien institutionnel*socio=ac19 unique*socio=rien, se sont étendus à tous les domaines*socio=rien d'activité*socio=rien. Ces échanges*socio=ec3 ont contribué, souvent de *socio=rien manière décisive,*socio=nil *socio=nil à la mise en place*socio=rien de plusieurs piliers*socio=rien du développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10, aussi bien dans le domaine*socio=rien social*socio=ac22 que dans ceux de l'enseignement*socio=et6, de la culture*socio=et8, de la science*socio=ec5, de la technologie*socio=ec5 et de l'industrie*socio=ac6. Le volume*socio=rien des échanges*socio=ec3 humains*socio=rien a contribué notamment à donner à des milliers*socio=rien de Québécois*socio=ac23 une *socio=rien expertise précieuse des*socio=nil affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9.*socio=nil Les*socio=nil maillages*socio=uv17 *socio=nil qui se sont formés ont renforcé la capacité*socio=rien du Québec*socio=te10 d 'agir dans plusieurs domaines*socio=rien comme une entité*socio=rien à la jonction*socio=rien de l'Amérique*socio=te10 et de l'Europe*socio=te10, ce qui lui confère des *socio=rien avantages uniques.*socio=nil Les*socio=nil nouveaux rapports *socio=nil de la France*socio=te10 avec l'Europe*socio=te10 et du Québec*socio=te10 avec l'Amérique*socio=te10 devraient conduire à utiliser les acquis*socio=rien pour articuler les relations*socio=rien franco-québécoises*socio=te10 autour des enjeux*socio=et9 majeurs de développement*socio=uv32, de manière*socio=rien à en faire un axe important*socio=rien d'un partenariat*socio=uv17 Europe-amérique*socio=te10. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend poursuivre le développement*socio=uv32 de ses liens*socio=uv17 directs*socio=rien et privilégiés*socio=rien avec la France*socio=te10 dans tous les domaines*socio=rien et mettre l'accent*socio=rien sur la conclusion*socio=rien d 'accords*socio=et9 industriels*socio=ec1 et technologiques*socio=ec5, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, culturelle*socio=et8 et linguistique*socio=et11, et la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2. Le développement*socio=uv32 de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17 autour d 'actions*socio=rien en réseaux*socio=rien dans certains secteurs*socio=ec1 névralgiques*socio=rien répond à des intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 de première importance*socio=rien; la concertation*socio=uv17 suivie sur ces questions*socio=rien s'accompagnera d'efforts*socio=uv23 pour favoriser la synergie*socio=uv17 entre la coopération*socio=uv17 franco-québécoise*socio=ac23 et l'action*socio=rien multilatérale*socio=uv17. Quelques données. La France*socio=te10 joue un *socio=rien rôle actif *socio=nil et souvent de *socio=rien premier plan *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien des institutions*socio=ac19 occidentales*socio=ac23 et internationales*socio=te9. Elle dispose, sur tous les continents*socio=te9, d'un *socio=rien vaste réseau de*socio=nil relations *socio=nil fondées sur la culture*socio=et8, l'histoire*socio=te1 et l'économie*socio=ec0. Avec l'Allemagne*socio=te10, elle joue un rôle*socio=rien moteur de *socio=rien premier plan *socio=nil dans l'évolution*socio=uv32 de la Communauté_économique_européenne*socio=rien (CÉE*socio=te10). Elle contribue largement à la mise en place*socio=rien d'un marché*socio=ec3 unique*socio=rien, à l'élaboration*socio=rien d'une politique*socio=et0a économique*socio=ec0 et monétaire*socio=ec0 commune*socio=uv17 et à l'élaboration*socio=rien des programmes*socio=et0a de la Communauté*socio=rien et des institutions*socio=ac19 européennes*socio=ac23. Par son produit_intérieur_brut*socio=ec0, la France*socio=te10 est la quatrième puissance*socio=rien économique*socio=ec0 du monde*socio=te9 occidental*socio=ac23, après*socio=rien les États-unis*socio=te10, le Japon*socio=te10 et la République_fédérale_d'_allemagne*socio=te10. Elle a joui ces dernières*socio=rien années*socio=te3 d'une croissance*socio=rien soutenue et ses perspectives*socio=rien économiques*socio=ec0 devraient bénéficier des impulsions résultant*socio=rien de l'implantation*socio=rien du marché*socio=ec3 unique*socio=rien, du rapprochement*socio=uv17 CÉE-AELE*socio=et9 (Accord_européen_de_libre-échange*socio=rien), de l'unification*socio=et9 allemande*socio=ac23 et de l'ouverture*socio=ec6 de l'europe_de_l'_est*socio=te10. 148 La France*socio=te10 investit de plus en plus à l'étranger*socio=te9; le flux*socio=rien des investissements*socio=ec0 directs*socio=rien a plus que quadruplé de 1986 à 1990. A l'extérieur*socio=te9 de la Communauté_européenne*socio=te10, l'Amérique*socio=te10 est un territoire*socio=te7 privilégié*socio=rien pour les investisseurs*socio=ac0 français*socio=ac23. Le commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 de la France*socio=te10 représente près du quart de son produit_intérieur_brut*socio=ec0. Si elle connaît traditionnellement un déficit*socio=ec3 dans ses échanges*socio=ec3 de biens*socio=ec1, elle jouit d'une solide position*socio=rien dans les transactions*socio=ec3 internationales*socio=te9 de services*socio=ec1. Elle est le second*socio=rien exportateur*socio=ec1 mondial*socio=te9 de services*socio=ec1 commerciaux*socio=ec3. Son industrie*socio=ac6 touristique*socio=ec1 produit*socio=rien des *socio=rien surplus annuels *socio=nil de plusieurs milliards*socio=rien de dollars*socio=rien. Les Français*socio=ac23 voyagent également de plus en plus à l'étranger*socio=te9; la France*socio=te10 se situe pour les voyages*socio=rien de longue*socio=rien distance en *socio=rien troisième position,*socio=nil immédiatement*socio=nil après le*socio=nil Japon*socio=te10 *socio=nil et les États-unis*socio=te10. En ce qui concerne le développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, la France*socio=te10 jouit d'une réputation*socio=et8 mondiale*socio=te9 notamment dans l'aérospatiale*socio=ec5, le nucléaire*socio=ec5, les matériaux*socio=ec1 composites et la recherche*socio=rien biomédicale*socio=ec5. Elle vient au quatrième rang*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés pour ses efforts*socio=uv23 de Recherche-développement*socio=ec5, qui représentent 2,4 % de son PIB*socio=ec3. La France*socio=te10 continue*socio=rien de jouer un *socio=rien rôle fondamental *socio=nil dans la vie*socio=rien et l'évolution*socio=uv32 de la langue*socio=et11 ainsi que dans la création*socio=et8 toujours renouvelée de la culture*socio=et8 française*socio=ac27. Elle déploie des efforts*socio=uv23 importants*socio=rien pour la diffusion*socio=et8 linguistique*socio=et11 et culturelle*socio=et8 auprès des milieux*socio=rien francophones*socio=ac27 et francophiles*socio=ac27 et des grands*socio=rien publics*socio=et8 sur tous les continents*socio=te9. En raison*socio=rien de sa capacité*socio=rien d'innovation*socio=uv32 et de production*socio=ec1, des dimensions*socio=rien de son marché*socio=ec3 et de son influence sur les politiques*socio=et0a, normes*socio=et7 et programmes*socio=et0a de l'Europe*socio=te10 communautaire*socio=ac22, la France*socio=te10 offre*socio=rien un important*socio=rien potentiel d'alliances*socio=et9 dans ces domaines*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la France*socio=te10 joue un rôle*socio=rien majeur dans l'environnement*socio=rien social*socio=ac22 européen*socio=ac23. Inspiratrice dans le passé*socio=rien d'une part*socio=rien non négligeable*socio=rien du droit*socio=uv8 au plan*socio=rien européen*socio=ac23 voire international*socio=te9, elle est le siège*socio=rien à Strasbourg*socio=te10 du Conseil_de_l'_europe*socio=ac19 et du Parlement_européen*socio=ac19. En outre, en matière*socio=rien de politique*socio=et0a sociale*socio=et6, de santé*socio=et6 et de sécurité_sociale*socio=et6, elle fait partie*socio=rien du peloton*socio=uv19a de tête*socio=rien en Europe*socio=te10. Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. La communauté*socio=ac22 de langue*socio=et11 et de souche*socio=rien constitue un fondement*socio=rien tout particulier*socio=rien du rapport*socio=rien du Québec*socio=te10 avec la France*socio=te10. Il s'est développé en France*socio=te10 un ensemble*socio=rien d'attitudes*socio=rien qui assurent au Québec*socio=te10 un environnement*socio=rien politique*socio=et0 de *socio=rien caractère unique.*socio=nil *socio=nil On peut constater auprès des gouvernements*socio=ac19 successifs*socio=rien, des milieux*socio=rien parlementaires*socio=ac19, des partis*socio=ac15 et de la classe*socio=rien politique*socio=et0 dans son ensemble*socio=rien un intérêt*socio=uv12 soutenu pour le Québec*socio=te10. Cet intérêt*socio=uv12 s'enracine dans la population*socio=ac22, les divers milieux*socio=rien et les régions*socio=te6. Il s'exprime par une volonté*socio=rien d'envisager des relations*socio=rien dans tous les domaines*socio=rien, d'où, pour le Québec*socio=te10, un accès*socio=uv7 privilégié*socio=rien auprès du gouvernement*socio=ac19 et des administrations*socio=ac19, et l'instauration*socio=rien d'un rapport*socio=rien fortement structuré. La France*socio=te10 est l'un des principaux partenaires*socio=ac0 commerciaux*socio=ec3 du Québec*socio=te10. Elle était, en 1990, son cinquième client*socio=ac0 et son quatrième fournisseur*socio=ac0. Les échanges*socio=ec3 se traduisent, pour le Québec*socio=te10, par un déficit*socio=ec3 de 900 millions*socio=rien de dollars*socio=rien. 149 Les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 vers la France*socio=te10 ont crû néanmoins, au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années*socio=te3,*socio=nil *socio=nil à un rythme*socio=rien trois *socio=rien fois supérieur *socio=nil à celui des expéditions*socio=ec1 mondiales*socio=te9 du Québec*socio=te10: parmi les destinations*socio=rien recevant plus de 100 millions*socio=rien de dollars*socio=rien d'exportations*socio=ec1, la France*socio=te10 enregistre le septième taux*socio=rien de croissance*socio=rien le plus élevé. Quant à ses importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien du territoire*socio=te7 français*socio=ac23, elles ont progressé à un rythme*socio=rien près de deux fois*socio=rien plus élevé que les importations*socio=ec1 totales*socio=rien du Québec*socio=te10. La France*socio=te10 est, après*socio=rien les États-unis*socio=te10, le plus important*socio=rien marché*socio=ec3 touristique*socio=ec1 du Québec*socio=te10 et celui qui se développe le plus rapidement. Le nombre*socio=rien de visiteurs*socio=rien français*socio=ac23 est passé*socio=rien de 85 000 en 1985 à 230 000 en 1990. Les Français*socio=ac23 ont constitué, en 1990, plus du quart des visiteurs*socio=rien non américains*socio=ac23 au Québec*socio=te10. De 1985 à 1990, les industriels*socio=ac0 français*socio=ac23 ont concentré au Québec*socio=te10 quelque 25 % de leurs investissements*socio=ec0 directs*socio=rien au Canada*socio=te10. Cette proportion*socio=rien a cependant décru au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. Des investissements*socio=ec0 québécois*socio=ac23 majeurs en France*socio=te10 et d'importants*socio=rien contrats*socio=et7 d'exclusivité*socio=rien ont été conclus de part*socio=rien et d'autre. Bien que les affinités*socio=rien linguistiques*socio=et11 et culturelles*socio=et8 ne constituent pas des assurances*socio=rien de succès*socio=rien, les PME*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 à la recherche*socio=rien de partenaires*socio=ac0 en Europe*socio=te10 trouvent facilement des interlocuteurs*socio=ac28 sur le territoire*socio=te7 français*socio=ac23. La coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 a pris au fil*socio=rien des ans*socio=te3 un caractère*socio=rien de plus en plus structurant*socio=rien: les échanges*socio=ec3 s'appuient sur des *socio=rien priorités communes,*socio=nil des*socio=nil équipes *socio=nil et des projets*socio=rien intégrés. Dans l'ensemble*socio=rien de la coopération*socio=uv17 institutionnelle*socio=ac19 franco-québécoise*socio=ac23, 50 % des ressources*socio=ec1 globales*socio=rien sont consacrées aux secteurs*socio=ec1 de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5. Outre l'avancement*socio=uv3 des connaissances*socio=rien dans des secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien, cette coopération*socio=uv17 favorise la formation*socio=ec4 de jeunes*socio=ac25 chercheurs*socio=ac28 et la valorisation*socio=rien conjointe*socio=uv17 des résultats*socio=rien de la recherche*socio=ec5 en vue*socio=rien de retombées industrielles*socio=ec1. Les échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 sont nombreux*socio=rien et intenses*socio=rien. La France*socio=te10 constitue le premier*socio=rien marché*socio=ec3 pour l'accueil*socio=uv17 des artistes*socio=ac28 des arts*socio=et8 visuels et d'interprétation*socio=rien. En outre, des percées intéressantes*socio=rien ont été réalisées grâce*socio=rien à des alliances*socio=et9 et à des partenariats*socio=uv17 établis dans les industries*socio=ac6 du disque*socio=et8, de l'édition*socio=et8 et de l'audiovisuel*socio=et8. La place*socio=rien qu'occupe la France*socio=te10 dans le monde*socio=te9 francophone*socio=ac27 en fait un partenaire*socio=ac0 de première importance*socio=rien pour la promotion*socio=et8 du français*socio=et11 comme langue*socio=rien internationale*socio=te9 de communication*socio=et8. Dans ce domaine*socio=rien, les collaborations*socio=uv17 visent le développement*socio=uv32 linguistique*socio=et11 ainsi que la promotion*socio=et8 du français*socio=et11 comme langue*socio=rien scientifique*socio=ec5; elles touchent les industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11, notamment pour le développement*socio=uv32 de *socio=rien systèmes experts.*socio=nil En*socio=nil matière de*socio=nil ressources_humaines*socio=ac2,*socio=nil la*socio=nil France*socio=te10 *socio=nil constitue un partenaire*socio=ac0 important*socio=rien pour le Québec*socio=te10. En 1989, une entente*socio=et9 a été conclue avec l'Office_français_des_migrations*socio=ac20 internationales*socio=te9 pour favoriser l'établissement*socio=rien au Québec*socio=te10 des ressortissants*socio=ac28 français*socio=ac23 ou étrangers*socio=te9 résidant en France*socio=te10. Par ailleurs*socio=rien, la formation*socio=ec4 a toujours occupé une *socio=rien place importante *socio=nil dans les relations*socio=rien franco-québécoises*socio=ac23. On retrouve chaque année*socio=rien plus d'un millier*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 français*socio=ac23 dans les universités*socio=et6 québécoises*socio=ac23, dont près de la moitié*socio=rien dans les cycles*socio=et6 avancés. Un *socio=rien nombre important d'*socio=nil étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 *socio=nil poursuivent leur spécialisation*socio=rien dans les établissements*socio=rien français*socio=et11. 150 Grâce*socio=rien à l'Office_franco-québécois_pour_la_jeunesse*socio=ac20, plus de 60 000 jeunes*socio=ac25 Français*socio=ac23 et Québécois*socio=ac23 ont participé à des échanges*socio=ec3 depuis 1968, sans compter, à cet égard*socio=rien, l'apport*socio=rien des Associations*socio=rien Québec-france*socio=ac20 et France-québec*socio=ac20. Les relations*socio=rien institutionnelles*socio=ac19 directes*socio=rien et privilégiées*socio=rien entre la France*socio=te10 et le Québec*socio=te10 ont connu des progrès*socio=uv32 importants*socio=rien. Depuis 1960, le Québec*socio=te10 et la France*socio=te10 se sont dotés de moyens*socio=rien et de mécanismes*socio=rien de concertation*socio=uv17 nombreux*socio=rien, originaux*socio=rien à plusieurs égards*socio=rien: visite du président*socio=ac9 de la République*socio=et0 et rencontres périodiques alternées des premiers_ministres*socio=ac9, visites ministérielles*socio=ac19, Groupe_d'_amitié_des_parlementaires*socio=ac20, Commission_permanente_de_coopération*socio=ac19, Groupe_franco-québécois_de_coopération_économique*socio=ac20, Commission_mixte_actim-maiq*socio=ac19, Office_franco-québécois_pour_la_jeunesse*socio=ac20, Associations*socio=rien Québec-france*socio=ac20 et France-québec*socio=ac20. Parallèlement, le Québec*socio=te10 et la France*socio=te10 ont conclu des ententes*socio=et9 dans des domaines*socio=rien aussi nombreux*socio=rien que variés. Le Consulat*socio=ac19 général de France*socio=te10 à Québec*socio=te10 et la Délégation_générale_du_québec_à_paris*socio=ac19 ont un *socio=rien statut spécial *socio=nil et assurent directement les communications*socio=et8 entre les gouvernements*socio=ac19. Il importe de souligner que la coopération*socio=uv17 franco-québécoise*socio=ac23 mobilise des ressources*socio=ec1 substantielles*socio=rien et repose sur un financement*socio=et3 paritaire*socio=uv17. Le dialogue*socio=rien franco-québécois*socio=ac23 déborde largement les questions*socio=rien bilatérales*socio=uv17. Au sein*socio=rien de la francophonie*socio=ac27, Français*socio=ac23 et Québécois*socio=ac23 ont progressivement établi des *socio=rien rapports privilégiés.*socio=nil Un*socio=nil dialogue *socio=nil s'amorce également sur l'évolution*socio=uv32 de l'Europe*socio=te10, y compris l'Europe_de_l'_est*socio=te10, et en particulier*socio=rien sur la construction*socio=uv32 européenne*socio=ac23 et le potentiel de relations*socio=rien avec l'Europe*socio=te10 communautaire*socio=ac22. Perspectives*socio=rien. Le Québec*socio=te10 recherchera*socio=rien avec la France*socio=te10, un allié*socio=ac28 de *socio=rien grande valeur,*socio=nil *socio=nil la mise en place*socio=rien d'un partenariat*socio=uv17 Europe-amérique*socio=te10 soutenu, en ce qui concerne les enjeux*socio=et9 décisifs*socio=rien de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te4, aux plans*socio=rien bilatéral*socio=uv17 et multilatéral*socio=uv17. Le Québec*socio=te10 tentera de conclure des alliances*socio=et9 avec la France*socio=te10 en matière*socio=rien d'économie*socio=ec0 et de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, d'industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8, de la communication*socio=et8 et de la langue*socio=et11, en s'appuyant sur la participation*socio=uv17 élargie des divers intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23, sur un rapport*socio=rien intergouvernemental*socio=ac19 et institutionnel*socio=ac19 toujours plus étroit*socio=rien et sur un effort*socio=uv23 de rayonnement*socio=et8 accru. Le gouvernement*socio=ac19 fera une place*socio=rien plus grande*socio=rien au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, au transfert*socio=ec0 de technologie*socio=ec5 et à la prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0. Il visera de nouvelles*socio=rien percées dans les industries*socio=ac6 de l'espace et de l'environnement*socio=et6a et dans les technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8 et les industries*socio=ac6 audiovisuelles*socio=et8, quatre secteurs*socio=ec1 considérés comme stratégiques*socio=uv31. Par ailleurs*socio=rien, le Québec*socio=te10 souhaite mieux connaître et exploiter le potentiel de coopération*socio=uv17 et les moyens*socio=rien qu'offrent certaines régions*socio=te6 de France*socio=te10. Au plan*socio=rien commercial*socio=ec3, tenant compte*socio=rien de la continentalisation*socio=ec6 des marchés*socio=ec3, il soutiendra notamment les alliances*socio=et9, implantations*socio=rien et acquisitions*socio=rien envisagées par des entreprises*socio=ac6 susceptibles*socio=rien d'assurer une pénétration*socio=rien soutenue de ces marchés*socio=ec3. L'action*socio=rien touristique*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac19 en France*socio=te10 recevra toute l'attention*socio=rien que mérite*socio=rien ce marché*socio=ec3 dynamique*socio=rien et prometteur*socio=rien. Dans les activités*socio=rien de développement*socio=uv32 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, il favorisera les échanges*socio=ec3 de chercheurs*socio=ac28, les ponts*socio=uv17 technologiques*socio=ec5 et la valorisation*socio=rien conjointe*socio=uv17 des résultats*socio=rien de la recherche*socio=ec5. Il maintiendra la politique*socio=et0a conjointe*socio=rien de soutien*socio=et6 aux publications*socio=rien scientifiques*socio=ec5 de langue*socio=rien française*socio=et11. 151 Ces échanges*socio=ec3 avec la France*socio=te10 pourront également servir de point*socio=rien d'appui*socio=rien pour l'intensification*socio=rien de la coopération*socio=uv17 avec d'autres partenaires*socio=ac0 européens*socio=ac23 dans le cadre*socio=rien des grands*socio=rien programmes*socio=et0a de recherche*socio=ec5. La France*socio=te10 constitue un *socio=rien champ privilégié *socio=nil pour la *socio=et8 diffusion culturelle québécoise*socio=ac23.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil continuera à encourager la participation*socio=uv17 aux manifestations*socio=rien les plus importantes*socio=rien et soutiendra les efforts*socio=uv23 de promotion*socio=et8 des produits*socio=ec1 culturels*socio=et8, disques*socio=et8, films*socio=et8, livres*socio=et8 et spectacles*socio=et8. Par ailleurs*socio=rien, il mettra l'accent*socio=rien sur la formation*socio=ec4 d'alliances*socio=et9 entre industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8. Il poursuivra sa coopération*socio=uv17 linguistique*socio=et11 et favorisera la mise au point*socio=rien de *socio=rien systèmes experts *socio=nil et le *socio=rien traitement automatique par*socio=nil ordinateur*socio=ec5 *socio=nil de la langue*socio=rien parlée et écrite qui concernent les industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11. En matière*socio=rien de formation*socio=ec4, il favorisera les échanges*socio=ec3 autour des secteurs*socio=ec1 névralgiques*socio=rien et privilégiera les projets*socio=rien intégrés, élaborés entre établissements*socio=rien de niveau*socio=rien universitaire*socio=et6 et collégial*socio=et6 et comportant des liens*socio=uv17 avec le milieu*socio=rien industriel*socio=ec1. Tout en encourageant les *socio=rien diverses formules *socio=nil qui favorisent les échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25, il souhaite mettre l'accent*socio=rien sur les échanges*socio=ec3 qui allient des activités*socio=rien de perfectionnement*socio=ec4 et de formation*socio=ec4. Au chapitre*socio=rien de l'environnement*socio=et6a, en plus des échanges*socio=ec3 en cours*socio=rien sur les politiques*socio=et0a, il cherchera à mettre sur pied*socio=rien des *socio=rien projets conjoints *socio=nil relatifs à l'énergie*socio=rien électrique*socio=ec1, l'eau*socio=rien, les déchets*socio=rien et l'atmosphère*socio=rien. Le Québec*socio=te10 vise à augmenter l'immigration*socio=et6a francophone*socio=ac27 et le Service*socio=rien d'immigration*socio=et6a de la Délégation_générale_du_québec_à_paris*socio=ac19 participera à la réalisation*socio=rien de cet objectif*socio=rien. L'accès*socio=uv7 et l'appui*socio=uv17 dont dispose le Québec*socio=te10 auprès des milieux*socio=rien gouvernementaux*socio=ac19, parlementaires*socio=ac19, politiques*socio=et0a et institutionnels*socio=ac19 français*socio=ac23 constituent pour lui un avantage*socio=rien qu'il importe de consolider et d'étendre. Le Québec*socio=te10 attachera donc une *socio=rien grande importance au*socio=nil caractère direct et*socio=nil privilégié *socio=nil de ses rapports*socio=rien avec la France*socio=te10. Dans cet esprit*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 continuera à consacrer une *socio=rien attention particulière *socio=nil à la planification*socio=uv31 des rencontres périodiques des premiers_ministres*socio=ac9, clé*socio=rien de voûte des rapports*socio=rien franco-québécois*socio=ac23, et des échanges*socio=ec3 de visites ministérielles*socio=ac19 dans les secteurs*socio=ec1 les plus importants*socio=rien. Le Québec*socio=te10 entend ainsi contribuer à la mise en place*socio=rien d'un large partenariat*socio=uv17 d'avenir*socio=te4 avec la France*socio=te10, tant en Europe*socio=te10 qu'en Amérique*socio=te10. L'étendue et la qualité*socio=rien des rapports*socio=rien que le Québec*socio=te10 entretient avec la France*socio=te10 ainsi que la place*socio=rien qu'occupe celle-ci au sein*socio=rien des communautés*socio=ac22 européennes*socio=ac23 et du continent*socio=te9 en font un partenaire*socio=ac0 de choix*socio=rien pour ménager*socio=et10 des zones*socio=rien d'accès*socio=uv7 dans la nouvelle*socio=rien Europe*socio=te10 pour les chercheurs*socio=ac28, les entreprises*socio=ac6, les industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8 du Québec*socio=te10, de même que pour élaborer des alliances*socio=et9 et aborder ensemble*socio=rien des marchés*socio=ec3. Ainsi, la construction*socio=uv32 européenne*socio=ac23, comme l'implantation*socio=rien d'une zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2 en Amérique*socio=te10, peuvent contribuer au rapprochement*socio=uv17 de la France*socio=te10 et du Québec*socio=te10 et leur fournir un nouveau champ*socio=rien d'action*socio=rien. De même, l'ouverture*socio=ec6 de l'europe_de_l'_est*socio=te10 peut offrir des perspectives*socio=rien économiques*socio=ec0 partagées et la possibilité*socio=rien de travailler ensemble*socio=rien à renforcer la francophonie*socio=ac27 dans cette région*socio=te6. En ce qui concerne la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17, une réelle*socio=rien complicité*socio=uv17 franco-québécoise*socio=ac23 a accompagné sa naissance*socio=rien, l'admission*socio=rien du Québec*socio=te10 en qualité*socio=rien de membre*socio=ac10, l'évolution*socio=uv32 des institutions*socio=ac19 et de la coopération*socio=uv17 francophone*socio=ac27 et leur couronnement*socio=rien par la tenue de Conférences*socio=rien des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19. 152 Le Québec*socio=te10 considère indispensable*socio=rien le rôle*socio=rien et la contribution*socio=rien de la France*socio=te10 à l'épanouissement*socio=uv16 de la francophonie*socio=ac27 et compte*socio=rien maintenir et intensifier avec elle un *socio=rien dialogue privilégié *socio=nil pour convenir des orientations*socio=uv31 et des perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te4 de la communauté*socio=ac22 francophone*socio=ac27. 154 8-1-3 L'Europe*socio=te10. Sommaire. Grâce*socio=rien à des liens*socio=uv17 historiques*socio=te1 et culturels*socio=et8, le Québec*socio=te10 a établi des *socio=rien rapports étroits *socio=nil et diversifiés avec plusieurs pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6. Les liens*socio=uv17 institutionnels*socio=ac19 qui existent avec le Royaume-uni*socio=te10 se sont accompagnés d 'importants*socio=rien flux*socio=rien financiers*socio=ec0 et commerciaux*socio=ec3 et d 'échanges*socio=ec3 scientifiques*socio=ec5 et culturels*socio=et8, notamment avec la communauté*socio=ac22 anglophone*socio=ac27 du Québec*socio=te10. La formalisation*socio=rien des relations*socio=rien avec les divers partenaires*socio=ac0 institutionnels*socio=ac19 de la Belgique*socio=te10 a entraîné une coopération*socio=uv17 culturelle*socio=et8, scientifique*socio=ec5 et économique*socio=ec0 qui a engendré des *socio=rien résultats importants.*socio=nil Les*socio=nil rapports *socio=nil avec l'Allemagne*socio=te10, essentiellement commerciaux*socio=ec3 jusqu'à présent*socio=rien, évoluent désormais vers le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5 et la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5. La présence*socio=rien au Québec*socio=te10 d'une importante*socio=rien communauté*socio=ac22 italienne*socio=ac23 a permis*socio=rien de faire évoluer les relations*socio=rien commerciales*socio=ec3 avec l'Italie*socio=te10 vers des partenariats*socio=uv17 industriels*socio=ec1 et des échanges*socio=ec3 scientifiques*socio=ec5 et culturels*socio=et8 plus soutenus. Les transformations*socio=uv32 que connaissent le continent*socio=te9 européen*socio=ac23 à l'Ouest*socio=te6 comme à l'Est*socio=te6 et l'Amérique*socio=te10 tant au Nord*socio=te6 qu'au Sud*socio=te6, offrent de *socio=rien nouvelles possibilités de*socio=nil partenariats*socio=uv17 industriels*socio=ec1,*socio=nil technologiques*socio=ec5,*socio=nil scientifiques*socio=ec5 et*socio=nil culturels*socio=et8 *socio=nil de première importance*socio=rien, en même temps*socio=rien qu'elles imposent des *socio=rien exigences supplémentaires.*socio=nil *socio=nil Un nouveau partenariat*socio=uv17 entre l'Amérique*socio=te10 et l'Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6 stimulera la recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0 et de technologie*socio=ec5, les alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 en matière*socio=rien de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, d'industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8, d'échanges*socio=ec3 favorisant la formation*socio=ec4 avancée dans certains secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31, et le renforcement*socio=rien des liens*socio=uv17 institutionnels*socio=ac19, particulièrement avec le Royaume-uni*socio=te10, l'Allemagne*socio=te10, la Belgique*socio=te10 et l'Italie*socio=te10. Avec les pays*socio=te8 d'Europe_de_l'_est*socio=te10, ce partenariat*socio=uv17 favorisera l'établissement*socio=rien de relations*socio=rien en matière*socio=rien de commerce*socio=ec3, d'industrie*socio=ac6, de formation*socio=ec4 et de coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et culturelle*socio=et8, principalement avec la Hongrie*socio=te10, la République_fédérative_tchèque_et_slovaque*socio=te10, la Pologne*socio=te10 et la République_socialiste_fédérative_soviétique_russe*socio=te10. Quelques données. L'Europe*socio=te10 compte*socio=rien près de 840 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac28; avec 16% de la population*socio=ac22 du globe*socio=te9, elle accapare environ 35 % du revenu*socio=ec0 mondial*socio=te9 et compte*socio=rien quatre des six grands*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés du monde*socio=te9. Le produit_intérieur_brut*socio=ec0 cumulé des pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=ac23 surpasse maintenant celui des États-unis*socio=te10. Le continent*socio=te9 européen*socio=ac23 vit des transformations*socio=uv32 profondes*socio=rien. La Communauté_économique_européenne, qui compte*socio=rien douze pays*socio=te8 depuis 1986, connaîtra une *socio=rien nouvelle étape décisive *socio=nil à la fin*socio=rien de 1992 avec l'entrée en vigueur*socio=rien de plusieurs dispositions*socio=rien qui renforceront l'intégration*socio=rien économique*socio=ec0. 155 Les pays*socio=te8 membres*socio=ac10 se sont engagés dans une dynamique*socio=rien qui, par delà l'union*socio=et9 monétaire*socio=ec2, pourrait conduire à l'adoption*socio=rien d'une charte*socio=et7 sociale*socio=et6 et peut-être à une *socio=rien certaine forme d'*socio=nil union*socio=et9 politique*socio=et0.*socio=nil Ce*socio=nil mouvement *socio=nil incite certains autres pays*socio=te8 du continent*socio=te9 à demander*socio=rien ou à considérer leur adhésion*socio=uv17 à la Communauté*socio=te10. La levée inattendue*socio=rien du rideau_de_fer*socio=te1 a mis fin*socio=rien à la partition*socio=uv17 de l'Europe*socio=te10 convenue à Yalta*socio=te10 après*socio=rien la Seconde_guerre_mondiale*socio=te1. L'ouverture*socio=ec6 politique*socio=et0 et économique*socio=ec0 des pays*socio=te8 de l'Est*socio=te6 et la réunification*socio=et9 de l'Allemagne*socio=te10 en sont des *socio=rien conséquences directes.*socio=nil La*socio=nil création *socio=nil de la Banque_européenne_pour_la_reconstruction_et_le_développement*socio=rien (BERD*socio=ac20) témoigne de la *socio=rien nouvelle dynamique des*socio=nil rapports entre*socio=nil pays*socio=te8 européens*socio=ac23.*socio=nil Une*socio=nil évolution*socio=uv32 aussi*socio=nil radicale donne*socio=nil lieu *socio=nil à certains soubresauts*socio=rien mais, à terme*socio=rien, elle devrait déboucher sur un nouveau dynamisme*socio=rien qui prend assise*socio=rien sur un potentiel important*socio=rien dans tous les domaines*socio=rien. Les pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6 investissent beaucoup à l'étranger*socio=te9. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, ils ont été responsables*socio=uv28 de plus de la moitié*socio=rien des fusions et des acquisitions*socio=rien dans le monde*socio=te9. Le Royaume-uni*socio=te10 suit les États-unis*socio=te10 pour la valeur*socio=rien de ses investissements*socio=ec0 directs*socio=rien outre-frontières. La France*socio=te10 occupe le *socio=rien second rang des*socio=nil pays*socio=te8 investisseurs*socio=ac0 *socio=nil à l'étranger*socio=te9 en 1990, après*socio=rien le Japon*socio=te10. L'Europe*socio=te10 occidentale*socio=ac23 effectue près de la moitié*socio=rien du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 et plus des trois cinquièmes de celui des pays*socio=te8 industrialisés. Les pays*socio=te8 de la CÉE*socio=ac20 assurent les deux cinquièmes du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 et plus de la moitié*socio=rien de celui des pays*socio=te8 industrialisés; fait remarquable*socio=rien, 85 % des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 des pays*socio=te8 européens*socio=ac23 se font à l'intérieur*socio=rien de l'Europe*socio=te10. La restructuration*socio=uv32 qui est en voie*socio=rien de conduire à un marché*socio=ec3 unique*socio=rien a déjà relancé l'économie*socio=ec0 européenne*socio=ac23. La croissance*socio=rien devrait y demeurer nettement plus soutenue qu'au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te2 et sensiblement plus forte*socio=rien que la croissance*socio=rien américaine*socio=ac23. L'ouverture*socio=ec6 à l'Est et la réunification*socio=et9 allemande*socio=ac23, malgré des difficultés*socio=rien plus grandes*socio=rien que prévues, contribueront au maintien*socio=rien d'une croissance*socio=rien économique*socio=ec0 continue*socio=rien en Europe*socio=te10. Les Européens*socio=ac23 se sont donné des outils*socio=rien communs*socio=uv17 pour renforcer leur potentiel en matière*socio=rien de science*socio=ec5 et de technologie*socio=ec5, domaine*socio=rien auquel ils accordent une importance*socio=rien stratégique*socio=uv31. C'est ainsi qu'ont été mis en place*socio=rien de grands*socio=rien programmes*socio=et0a de recherche*socio=ec5 supranationaux*socio=te9 dans plusieurs domaines*socio=rien, dont ceux des technologies*socio=ec5 de l'information*socio=et8, des nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1, de la biotechnologie*socio=ec5 et de l'environnement*socio=et6a; certains de ces programmes*socio=et0a sont ouverts à des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. On compte*socio=rien par ailleurs*socio=rien à l'Est et en URSS*socio=te10 un *socio=rien nombre important de*socio=nil compétences*socio=uv29 *socio=nil qui pourront, dans un avenir*socio=te4 rapproché, contribuer à renforcer la performance*socio=uv29 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 européenne*socio=ac23. L'Europe*socio=te10 dispose d'un patrimoine*socio=uv1 et d'une capacité*socio=rien de création*socio=rien culturelle*socio=et8 d'une diversité*socio=ac24 et d'une richesse*socio=rien incomparables. Elle possède une *socio=rien longue tradition d'*socio=nil échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8 *socio=nil qui en font, à cet égard*socio=rien, un partenaire*socio=ac0 exceptionnel*socio=rien. Elle peut compter en outre sur des ressources_humaines*socio=ac2 parmi les plus scolarisées au monde*socio=te9 et ce, grâce*socio=rien à des établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 dont la réputation*socio=et8 est bien établie au niveau*socio=rien international*socio=te9. 157 Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. Le Québec*socio=te10 entretient avec plusieurs pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 des rapports*socio=rien à la *socio=rien fois denses *socio=nil et diversifiés en matière*socio=rien de commerce*socio=ec3, d'investissements*socio=ec0, de financement*socio=et3 public*socio=et2, de transferts*socio=ec0 de technologie*socio=ec5, d'immigration*socio=et6a, de formation*socio=ec4, de tourisme*socio=ec1 et de culture*socio=et8. L'Europe*socio=te10 est le second*socio=rien partenaire*socio=ac0 commercial*socio=ec3 du Québec*socio=te10 après*socio=rien les États-unis*socio=te10. En 1990, 15 % des exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 de marchandises*socio=ec3 étaient destinées*socio=rien au marché*socio=ec3 européen*socio=ac23, alors que 29 % des importations*socio=ec1 du Québec*socio=te10 provenaient d'Europe*socio=te10. Ces données contrastent avec celles des autres provinces*socio=te7 canadiennes*socio=ac23 dont 7 % seulement des exportations*socio=ec1 et 12 % des importations*socio=ec1 se font avec l'Europe*socio=te10. Entre 1985 et 1990, les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 vers l'Europe_de_l'_ouest*socio=te10 ont crû à un *socio=rien rythme annuel *socio=nil de 13 % alors que vers l'Est*socio=te6, elles ont connu une progression*socio=rien de 8 %. Le rythme*socio=rien de croissance*socio=rien des expéditions*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 en Europe*socio=te10 est beaucoup plus rapide que celui des ventes*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Au cours*socio=rien de cette période*socio=te2, le *socio=ec3 déficit commercial du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil avec l'Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6 est passé*socio=rien de 2,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien à 4,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, et celui avec l'Europe*socio=te10 orientale*socio=ac23, de 29 millions*socio=rien de dollars*socio=rien à 157 millions*socio=rien de dollars*socio=rien. L'Europe*socio=te10 représente un *socio=rien terrain propice *socio=nil à la recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0. De 1985 à 1990, 27 % des nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec0 et acquisitions*socio=rien d'origine*socio=rien étrangère*socio=te9 réalisés au Québec*socio=te10 ont été faits*socio=rien par des entreprises*socio=ac6 européennes*socio=ac23. L'Europe*socio=te10 est en voie*socio=rien de devenir*socio=rien pour le Québec*socio=te10 un partenaire*socio=ac0 économique*socio=ec0, scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 de première importance*socio=rien. Certaines entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 participent à des projets*socio=rien dans le cadre*socio=rien des grands*socio=rien programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 de recherche*socio=ec5. Des échanges*socio=ec3 bilatéraux*socio=uv17 se sont institués entre des entreprises*socio=ac6 ou institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23 et des partenaires*socio=ac0 de plusieurs pays*socio=te8 européens*socio=ac23. Les échanges*socio=ec3 sont également fructueux*socio=rien en ce qui concerne les ressources_humaines*socio=ac2. Le continent*socio=te9 européen*socio=ac23 a fourni au Québec*socio=te10, au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te2, près du quart de son immigration*socio=et6a. Des 8 500 étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 inscrits*socio=rien dans les universités*socio=et6 québécoises*socio=ac23 en 1989,25 % provenaient d'Europe*socio=te10, dont près d'un millier*socio=rien hors de France*socio=te10. Les universités*socio=et6 québécoises*socio=ac23 entretiennent des liens*socio=uv17 suivis avec plusieurs établissements*socio=rien universitaires*socio=et6 européens*socio=ac23. Le Québec*socio=te10 dispose de représentations*socio=ac9 permanentes à Londres*socio=te10, à Bruxelles*socio=te10, à Dusseldorf*socio=te10, à Rome*socio=te10, à Milan*socio=te10 et à Stockholm*socio=te10. En outre, il a soutenu en 1990, l'implantation*socio=rien à Prague d'un centre*socio=rien du commerce*socio=ec3 et de la culture*socio=et8. Perspectives*socio=rien. L'évolution*socio=uv32 des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de même que les transformations*socio=uv32 que connaissent l'Europe*socio=te10 et l'Amérique*socio=te10 nécessitent une adaptation*socio=uv32 de l'action*socio=rien du Québec*socio=te10. Les énergies*socio=rien des pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6 sont largement centrées sur le renforcement*socio=rien de leur assise*socio=rien continentale*socio=te9 et l'élargissement*socio=rien des rapports*socio=rien avec leurs voisins*socio=rien de l'Est. Occupés à construire l'Europe*socio=te10, ces pays*socio=te8 seront intéressés à un partenariat*socio=uv17 avec le Québec*socio=te10 dans la mesure*socio=rien où ils y trouveront une expertise*socio=rien, des biens*socio=ec1 concurrentiels*socio=ec3 et la perspective*socio=rien d'accroître leur *socio=rien propre action en*socio=nil Amérique*socio=te10.*socio=nil *socio=nil 158 Une très *socio=rien bonne connaissance des*socio=nil éléments de*socio=nil complémentarité*socio=uv17 possibles *socio=nil et de la culture*socio=et8 d'affaires*socio=ec3 des milieux*socio=rien européens*socio=ac23 ainsi qu'une capacité*socio=rien de mener une action*socio=rien soutenue constituent des conditions*socio=rien préalables à des *socio=rien opérations fructueuses *socio=nil sur ce continent*socio=te9. En profitant des nombreux*socio=rien liens*socio=uv17 actuels*socio=te3 et en s'appuyant sur les rapports*socio=rien institutionnels*socio=ac19 déjà établis, le Québec*socio=te10 poursuivra la recherche*socio=rien d'alliances*socio=et9, de coparticipations*socio=uv17 et d'implantations*socio=rien et accordera la priorité*socio=rien à l'économie*socio=ec0, à la science*socio=ec5 et à la technologie*socio=ec5, aux ressources_humaines*socio=ac2 et à la culture*socio=et8. L'Europe*socio=te10 est un chef*socio=uv19a de file mondial*socio=te9 dans le domaine*socio=rien de la recherche*socio=ec5 et du développement*socio=uv32, position*socio=rien que renforce la mise en place*socio=rien des grands*socio=rien programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 de recherche*socio=ec5. Le Québec*socio=te10 souhaite accroître sa coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, notamment par la participation*socio=uv17 de ses institutions*socio=ac19 à ces grands*socio=rien programmes*socio=et0a. Il entend soutenir la formation*socio=ec4 avancée de Québécois*socio=ac23 dans des centres*socio=rien européens*socio=ac23 reconnus et celle d'Européens*socio=ac23 dans les universités*socio=et6 québécoises*socio=ac23, en particulier*socio=rien par l'établissement*socio=rien de réseaux*socio=rien de coopération*socio=uv17 entre établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 et de recherche*socio=ec5. Quant aux échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25, ils seront orientés en fonction*socio=rien d'objectifs*socio=rien de formation*socio=ec4. Sur le plan*socio=rien du tourisme*socio=ec1, la clientèle*socio=ac0 européenne*socio=ac23 offre*socio=rien un potentiel considérable*socio=rien. Elle produit*socio=rien déjà près des trois cinquièmes des dépenses*socio=et3 internationales*socio=te9 à ce chapitre*socio=rien et cette part*socio=rien s'accroît constamment. Le Québec*socio=te10 poursuivra donc ses efforts*socio=uv23 pour mettre en valeur*socio=rien ses attraits*socio=rien touristiques*socio=ec1 et attirer cette clientèle*socio=ac0. L'Europe*socio=te10 offre*socio=rien un bassin*socio=rien d'immigration*socio=et6a particulièrement attrayant*socio=rien pour le Québec*socio=te10. On retrouve dans la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 européens*socio=ac23 une population*socio=ac22 dont la formation*socio=ec4 et les qualifications*socio=ec4 professionnelles*socio=rien, de même que l'ouverture*socio=ec6 aux langues*socio=et11 et aux cultures*socio=et8 étrangères*socio=te9, s'inscrivent dans le développement*socio=uv32 d'une société*socio=ac22 francophone*socio=ac27 et d'une économie*socio=ec0 prospère au Québec*socio=te10. Les liens*socio=uv17 historiques*socio=te1, économiques*socio=ec0 et culturels*socio=et8 facilitent par ailleurs*socio=rien l'intégration*socio=rien des immigrants*socio=ac24 qui proviennent de ces pays*socio=te8. La diversité*socio=ac24, la richesse*socio=rien et le dynamisme*socio=rien des cultures*socio=et8 européennes*socio=ac23 se manifestent dans une création*socio=et8 d'une *socio=rien grande qualité *socio=nil et donnent lieu*socio=rien à l'émergence*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 culturelles*socio=et8 aptes*socio=rien à véhiculer cette création*socio=rien dans les circuits*socio=rien internationaux*socio=te9. Le continent*socio=te9 européen*socio=ac23 constitue pour le Québec*socio=te10 l'endroit*socio=rien privilégié*socio=rien et prioritaire*socio=rien pour ses échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8. Grâce*socio=rien à de *socio=rien nombreuses affinités *socio=nil et aux réseaux*socio=rien qui se sont formés au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, une priorité*socio=rien sera accordée aux échanges*socio=ec3 dans les secteurs*socio=rien reliés aux arts*socio=et8 d'interprétation*socio=rien et aux arts*socio=et8 visuels. Des efforts*socio=uv23 particuliers*socio=rien seront consentis pour favoriser des alliances*socio=et9 permettant de consolider et de renforcer le potentiel de production*socio=ec0 des industries*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 et de leur faciliter l'accès*socio=uv7 à des marchés*socio=ec3 élargis. Les rapports*socio=rien institutionnels*socio=ac19 jouent un *socio=rien rôle important *socio=nil avec l'Europe*socio=te10 et le gouvernement*socio=ac19 entend leur accorder une attention*socio=rien soutenue. En Europe*socio=te10 occidentale*socio=te6, le gouvernement*socio=ac19 veillera à élargir ses rapports*socio=rien, notamment avec le Royaume-uni*socio=te10, l'Allemagne*socio=te10, les divers partenaires*socio=ac0 institutionnels*socio=ac19 en Belgique*socio=te10 et l'Italie*socio=te10. 159 Il compte*socio=rien également entretenir des relations*socio=rien suivies avec les institutions*socio=ac19 et les organismes*socio=ac20 de la Communauté_économique_européenne afin d'y faire valoir ses intérêts*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, les programmes*socio=et0a européens*socio=ac23 offrent de *socio=rien nouvelles perspectives de*socio=nil coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9 *socio=nil à laquelle le gouvernement*socio=ac19 souhaite voir les institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23 participer activement*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les domaines*socio=rien industriel*socio=ec1, scientifique*socio=ec5, technologique*socio=ec5 ainsi que dans le secteur*socio=ec1 de l'audiovisuel*socio=et8. Le Royaume-uni*socio=te10 constitue le plus ancien*socio=rien et le plus important*socio=rien partenaire*socio=ac0 commercial*socio=ec3 du Québec*socio=te10 au sein*socio=rien de la CÉE*socio=te10. Tout en continuant à y promouvoir ses intérêts*socio=rien commerciaux*socio=ec3, le Québec*socio=te10 privilégiera la prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 ainsi que les échanges*socio=ec3 permettant d'accroître la diffusion*socio=et8 de la production*socio=ec1 culturelle*socio=et8. Des efforts*socio=uv23 accrus devraient permettre d'intensifier les rapports*socio=rien avec l'Allemagne*socio=te10 qui joue un rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan en*socio=nil matière économique*socio=ec0 et*socio=nil scientifique*socio=ec5.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil examinera les avenues*socio=rien d'une coopération*socio=uv17 institutionnelle*socio=ac19 plus intense*socio=rien, encouragera les alliances*socio=et9 entre moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac6 allemandes*socio=ac23 et québécoises*socio=ac23, ainsi que les échanges*socio=ec3 dans les domaines*socio=rien de la recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5, de la technologie*socio=ec5 et des ressources_humaines*socio=ac2. Les besoins*socio=uv14 liés à la modernisation*socio=ec5 des cinq*socio=rien länders*socio=te6 nouvellement annexés et l'importance*socio=rien de l'Allemagne*socio=te10 dans la restructuration*socio=uv32 économique*socio=ec0 de l'Europe_de_l'_est*socio=te10 offrent des possibilités*socio=rien commerciales*socio=ec3 dont le Québec*socio=te10 peut profiter. En Belgique*socio=te10, le Québec*socio=te10 mettra à profit*socio=rien les liens*socio=uv17 tissés au sein*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 et les ententes*socio=et9 qui le lient à la communauté*socio=ac22 française*socio=ac23, à la Région*socio=te6 wallonne*socio=ac23 et à l'Exécutif*socio=ac19 flamand*socio=ac23 pour instaurer un partenariat*socio=uv17 industriel*socio=ec1, une coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, des échanges*socio=ec3 culturels*socio=et8, des alliances*socio=et9 entre industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 et des liens*socio=uv17 en matière*socio=rien de formation*socio=ec4 avancée. Avec l'Italie*socio=te10, l'établissement*socio=rien de relations*socio=rien institutionnelles*socio=ac19 devrait faciliter l'intensification*socio=rien de la coopération*socio=uv17 industrielle*socio=ec1 dans certains secteurs*socio=ec1 de pointe, renforcer l'appui*socio=uv17 de *socio=rien projets conjoints de*socio=nil recherche*socio=ec5,*socio=nil *socio=nil et stimuler le partenariat*socio=uv17 dans les industries*socio=ac6 culturelles*socio=et8. D'autres pays*socio=te8 feront l'objet*socio=rien d'une *socio=rien attention particulière.*socio=nil Les*socio=nil Pays-bas*socio=te10,*socio=nil porte *socio=nil d'entrée privilégiée*socio=rien pour le commerce*socio=ec3 avec le continent*socio=te9, est à l'avant-garde*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et6a et dans divers secteurs*socio=ec1 scientifiques*socio=ec5 et technologiques*socio=ec5. Le Québec*socio=te10 compte*socio=rien accroître ses relations*socio=rien commerciales*socio=ec3 et sa coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5 avec ce partenaire*socio=ac0, entre autres en environnement*socio=et6a. Les pays*socio=te8 nordiques*socio=te6 constituent des partenaires*socio=ac0 intéressants*socio=rien pour le Québec*socio=te10 dans les secteurs*socio=rien de la forêt*socio=ec1, de la biotechnologie*socio=ec5, de l'environnement*socio=et6a ainsi que dans les secteurs*socio=ec1 de développement*socio=uv32 reliés à la nordicité*socio=rien. Les relations*socio=rien avec la Suisse*socio=te10 s'intensifieront, notamment dans les secteurs*socio=ec1 financier*socio=ec0 et culturel*socio=et8. Depuis son adhésion*socio=uv17 à la CÉE*socio=te10, l'Espagne*socio=te10 a connu un développement*socio=uv32 accéléré à la faveur*socio=rien d'un *socio=rien afflux important d'*socio=nil investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9.*socio=nil Cette*socio=nil situation*socio=et9 *socio=nil ouvre des *socio=rien perspectives nouvelles *socio=nil pour le développement*socio=uv32 des rapports*socio=rien du Québec*socio=te10 avec ce pays*socio=te8 dans les domaines*socio=rien industriel*socio=ec1 et commercial*socio=ec3. De même, les alliances*socio=et9 avec des entreprises*socio=ac6 culturelles*socio=et8 espagnoles*socio=ac23 pourraient contribuer à alimenter en produits*socio=ec1 audiovisuels*socio=et8 l'immense*socio=rien marché*socio=ec3 hispanophone, notamment en Amérique*socio=te10. 160 La participation*socio=uv17 du Québec*socio=te10 à l'Exposition_universelle_de_séville*socio=te1 permettra d'explorer ces *socio=rien différentes avenues *socio=nil et donnera une *socio=rien nouvelle impulsion aux*socio=nil relations *socio=nil avec l'Espagne*socio=te10, en s'appuyant entre autres sur les liens*socio=uv17 tissés avec la Catalogne*socio=te10. Les pays*socio=te8 d'Europe_de_l'_est*socio=te10 offrent des *socio=rien perspectives inédites.*socio=nil Leur*socio=nil situation*socio=et9 *socio=nil appelle une approche particulière*socio=rien qui passera par des formules*socio=rien de partenariat*socio=uv17, par une contribution*socio=rien à la formation*socio=ec4 du personnel*socio=ac2 dans certains secteurs*socio=ec1 tels ceux de la finance*socio=ec0 ou de la gestion*socio=et12, et par la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et culturelle*socio=et8. Aussi, le gouvernement*socio=ac19 a-t-il mis en place*socio=rien les moyens*socio=rien d'amorcer des échanges*socio=ec3 répondant à des intérêts*socio=rien partagés et ce, grâce*socio=rien aux ententes*socio=et9 signées avec la Hongrie*socio=te10, la République_fédérative_tchèque_et_slovaque*socio=te10 et la Pologne*socio=te10. L'installation*socio=rien d'un centre*socio=rien du commerce*socio=ec3 et de la culture*socio=et8 à Prague s'inscrit*socio=rien dans cette perspective*socio=rien. 162 8-1-4 L'Asie*socio=te10 et l'Océanie. Sommaire. L'Asie*socio=te10 représente un pôle*socio=rien majeur dont la puissance*socio=uv19a financière*socio=ec0, technologique*socio=ec5 et industrielle*socio=ec1 fait sentir ses effets*socio=rien partout dans le monde*socio=te9. La distance, les différences*socio=rien culturelles*socio=et8 et des relations*socio=rien institutionnelles*socio=ac19 peu développées nécessitent des efforts*socio=uv23 soutenus pour parvenir à des rapports*socio=rien accrus et mieux équilibrés entre le Québec*socio=te10 et les partenaires*socio=ac0 asiatiques*socio=ac23. Les échanges*socio=ec3 avec l'Asie*socio=te10 ont été axés, au cours*socio=rien des vingt dernières*socio=rien années*socio=te3, principalement sur le commerce*socio=ec3 qui, polarisé sur le Japon*socio=te10, est très largement déficitaire*socio=ec3. Récemment, des investissements*socio=ec0 japonais*socio=ac23 et sud-coréens*socio=ac23 de même que l'immigration*socio=et6a indochinoise*socio=ac23 et chinoise*socio=ac23 ont créé de *socio=rien nouvelles possibilités.*socio=nil *socio=nil Tout en continuant à promouvoir le commerce*socio=ec3, l'approche, axée sur quelques filières*socio=rien et mettant l'accent*socio=rien sur la prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0 et le transfert*socio=rien de technologie*socio=ec5, permettra la mise sur pied*socio=rien de projets*socio=rien où se conjugueront capitaux*socio=ec0, technologie*socio=ec5, expertise*socio=rien et partage*socio=uv17 des retombées. Cette approche est particulièrement appropriée au Japon*socio=te10, par exemple*socio=rien, pour ce qui concerne le magnésium*socio=ec1, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1 et la biotechnologie*socio=ec5. L'évolution*socio=uv32 de la conjoncture*socio=et9 en République_populaire_de_chine*socio=te10 pourrait permettre à la coopération*socio=uv17 amorcée de connaître des développements*socio=uv32 significatifs*socio=rien, tandis que l'essor*socio=uv32 des nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés laisse présager des échanges*socio=ec3 plus importants*socio=rien. La République_de_corée*socio=te10 et Taiwan*socio=te10 seront privilégiés*socio=rien pour la prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 et les alliances*socio=et9 industrielles*socio=ec1 alors que des relations*socio=rien commerciales*socio=ec3 plus intenses*socio=rien seront recherchées avec le Sud-est*socio=te6 asiatique*socio=ac23. Compte*socio=rien tenu des liens*socio=uv17 établis avec la République_populaire_de_chine*socio=te10 et Hong_kong*socio=te10, l'action*socio=rien sera poursuivie surtout en développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, en commerce*socio=ec3, en enseignement-formation et en immigration*socio=et6a. Le Québec*socio=te10 intensifiera ses relations*socio=rien avec l'Inde*socio=te10 et participera au développement*socio=uv32 des pays*socio=te8 en voie*socio=rien d'industrialisation*socio=ec0 en valorisant ses secteurs*socio=ec1 d 'excellence*socio=uv29 et en tirant parti*socio=rien du financement*socio=et3 canadien*socio=ac23 et international*socio=te9. Quelques données. Alors que la continentalisation*socio=ec6 se matérialise en Amérique*socio=te10 et en Europe*socio=te10, on assiste à l'émergence*socio=rien d'un bloc*socio=te9 asiatique*socio=ac23. L'ascension*socio=rien fulgurante*socio=rien de l'économie*socio=ec0 du Japon*socio=te10 et des nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés, la croissance*socio=rien démographique*socio=ac24, l'étendue du potentiel scientifique*socio=ec5, le leadership*socio=uv19a technologique*socio=ec5, les avoirs*socio=ec0 en capitaux*socio=ec0 et une amorce d'intégration*socio=rien régionale*socio=te6 font de cette partie*socio=rien du monde*socio=te9 un pôle*socio=rien dont l'importance*socio=rien sur l'échiquier*socio=rien international*socio=te9 s'accroît sans cesse. Au cours*socio=rien des quinze dernières*socio=rien années*socio=te3, la performance*socio=uv29 économique*socio=ec0 et commerciale*socio=ec3 du Japon*socio=te10 a été supérieure*socio=rien à celle des principaux pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20, alors que celle des quatre dragons*socio=rien (République_de_corée*socio=te10, Taiwan*socio=te10, Hong_kong*socio=te10, Singapour*socio=te10) s'est située très au-dessus des pays*socio=te8 en développement*socio=uv32. 163 En République_populaire_de_chine*socio=te10, le PNB*socio=ec3 réel*socio=rien a augmenté en moyenne*socio=rien de près de 10 % par an*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=rien de 1979 à 1988, et la part*socio=rien des exportations*socio=ec1 dans le PNB*socio=ec3 a plus que doublé. D'ici la fin*socio=rien de ce siècle*socio=te4, le Japon*socio=te10 aura le PNB*socio=ec3 per capita le plus élevé des pays*socio=te8 de l'OCDE*socio=ac20 et celui des quatre dragons*socio=rien dépassera la moyenne*socio=rien européenne*socio=ac23. Le Japon*socio=te10 est devenu en dix ans*socio=rien le plus grand*socio=rien créancier*socio=ac0 du monde*socio=te9 et le *socio=rien premier donateur d'*socio=nil aide*socio=et6 publique*socio=et2 au*socio=nil développement*socio=uv32.*socio=nil *socio=nil Il est le siège*socio=rien de la bourse*socio=ec3 et de 34 des 100 institutions*socio=ac6 financières*socio=ec0 les plus importantes*socio=rien du monde*socio=te9. Sur le plan*socio=rien du développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, les pays*socio=te8 asiatiques*socio=ac23 ont procédé dans certains cas*socio=rien à une restructuration*socio=uv32 très rapide et, dans certains autres, à un mouvement*socio=rien de modernisation*socio=ec5. Comme les NPI le font présentement, le Japon*socio=te10 concentre ses efforts*socio=uv23 depuis plusieurs années*socio=te3 sur des branches*socio=rien à valeur_ajoutée*socio=ec0 supérieure*socio=rien et transfère à l'étranger*socio=te9 sa technologie*socio=ec5 de production*socio=ec1 et ses capitaux*socio=ec0 sous forme*socio=rien de coentreprises*socio=ac6. La production*socio=ec0 manufacturière*socio=ec1 japonaise*socio=ac23 réalisée outre-mer passera de 3,3 % en 1986 à 7 % en 1993 et à 15,3 % en l'an_2000*socio=te4. Les échanges*socio=ec3 inter-régionaux de l'Asie*socio=te10 semblent destinés à une croissance*socio=rien rapide. En Asie_du_sud-est*socio=te10, les industries*socio=ac6 en croissance*socio=rien et dont la production*socio=ec0 a plus que doublé entre 1980 et 1987 se retrouvent dans les secteurs*socio=ec1 dynamiques*socio=rien de la demande*socio=rien mondiale*socio=te9. La croissance*socio=rien à long_terme*socio=te4 des pays*socio=te8 de l'ANASE*socio=te10 (l'Association_des_nations_de_l'_asie_du_sud-est*socio=rien) dépend de leur capacité*socio=rien énergétique*socio=ec1 qui constitue l'une des priorités*socio=rien d'action*socio=rien des gouvernements*socio=ac19. La libéralisation*socio=ec2 de l'économie*socio=ec0 chinoise*socio=ac23 a résulté en une croissance*socio=rien industrielle*socio=ec1 remarquable*socio=rien, soit de 20,7 % en 1988. La Chine*socio=te10 procède à la substitution*socio=rien de produits*socio=ec1 importés par des produits*socio=ec1 locaux*socio=te5 et sa production*socio=ec0 de nouveaux*socio=rien biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec3 durables*socio=rien monte en flèche*socio=rien depuis 1987. Elle importe des produits*socio=ec1 de haute*socio=rien technicité*socio=ec5, modernise sa base*socio=rien industrielle*socio=ec1 et permet l'accroissement*socio=rien des coentreprises*socio=ac6 privées*socio=et2 ou coopératives*socio=rien. En Inde*socio=te10, le mouvement*socio=rien de modernisation*socio=ec5 a permis*socio=rien une croissance*socio=rien soutenue dans les industries*socio=ac6 de haute*socio=rien technicité*socio=ec5 grâce*socio=rien à une main-d'_oeuvre*socio=ac2 fortement scolarisée. En ce qui a trait aux *socio=ec3 échanges commerciaux,*socio=nil l'*socio=nil Asie*socio=te10 *socio=nil a été de loin la zone*socio=rien la plus dynamique*socio=rien au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te2. Le Japon*socio=te10 se situe au 3e rang*socio=rien, tant au niveau*socio=rien des exportations*socio=ec1 que des importations*socio=ec1 (il serait le plus *socio=rien grand importateur de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil en 1989).11 exporte essentiellement en Amérique*socio=te10, en Asie*socio=te10 et en Europe*socio=te10 (RFA*socio=te10, Royaume-uni*socio=te10, France*socio=te10), alors qu'il importe principalement des États-unis*socio=te10, des pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10, de la RFA*socio=te10 et du Canada*socio=te10. Plusieurs pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10 jouent un *socio=rien rôle croissant *socio=nil dans le commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9: Hong_kong*socio=te10, Taiwan*socio=te10, la République_de_corée*socio=te10, la République_populaire_de_chine*socio=te10 et Singapour*socio=te10. La progression*socio=uv32 des importations*socio=ec1 de Hong_kong*socio=te10, de la République_populaire_de_chine*socio=te10 et de Taiwan*socio=te10 est à souligner, alors que la croissance*socio=rien des échanges*socio=ec3 de l'Australie*socio=te10 démontre une *socio=rien certaine constance.*socio=nil *socio=nil Considérées en valeur*socio=rien, 42,5 % des exportations*socio=ec1 asiatiques*socio=ac23 s'effectuent à l'intérieur*socio=rien de la zone*socio=rien, 29,5 % avec l'Amérique_du_nord*socio=te10 et 18,5 % avec l'Europe_de_l'_ouest*socio=te10. 164 Le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 domine tant au niveau*socio=rien des exportations*socio=ec1 que des importations*socio=ec3. Si les *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil s'avèrent une *socio=rien composante dynamique *socio=nil dans les relations*socio=rien extérieures*socio=te9 de l'Asie*socio=te10, les investissements*socio=ec0 effectués à l'étranger*socio=te9 par les pays*socio=te8 asiatiques*socio=ac23 ont augmenté de façon*socio=rien majeure au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. Ainsi, le Japon*socio=te10 procède à des investissements*socio=ec0 massifs*socio=rien aux États-unis*socio=te10, en Asie*socio=te10 et en Europe*socio=te10. En termes*socio=rien de *socio=rien flux annuels d'*socio=nil investissements*socio=ec0 directs *socio=nil à l'étranger*socio=te9, il se situe au *socio=rien premier rang des*socio=nil pays*socio=te8 investisseurs*socio=ac0 *socio=nil en 1989. De même, les NPI*socio=te8 d'Asie*socio=te10 investissent de plus en plus à l'étranger*socio=te9 depuis 1986, surtout en Amérique_du_nord*socio=te10 et en Asie_du_sud-est*socio=te10 pour ce qui concerne la République_de_corée*socio=te10 et Taiwan*socio=te10. Les formes*socio=rien d'investissements*socio=ec0 directs*socio=rien se diversifient et l'on retrouve maintenant des fusions et des acquisitions*socio=rien, des alliances*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 et du copartenariat*socio=uv17 en recherche-développement*socio=ec5. Dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1, le Japon*socio=te10 multiplie ses unités*socio=rien de production*socio=ec1 en Asie*socio=te10 certes, mais de plus en plus en Amérique*socio=te10 et en Europe*socio=te10, principalement au Royaume-uni*socio=te10, en France*socio=te10, en RFA*socio=te10 et en Espagne*socio=te10. Les investissements*socio=ec0 japonais*socio=ac23 dans le secteur*socio=rien non manufacturier*socio=ec1 se retrouvent principalement dans les services*socio=ec1 financiers*socio=ec0 et les assurances*socio=ec1, le commerce*socio=ec3, l'immobilier*socio=ec1 et le transport*socio=ec1. Les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac6 japonaises*socio=ac23 augmentent aussi leurs investissements*socio=ec0 et elles le font surtout en Asie*socio=te10 (57,9 % entre 1978 et 1984 et 72,7 % en 1987), l'Amérique_du_nord*socio=te10 demeurant leur *socio=rien deuxième destination,*socio=nil *socio=nil suivie de l'Europe*socio=te10. Le Japon*socio=te10 consacre de plus en plus de ressources*socio=ec1 à la recherche-développement*socio=ec5 et compte*socio=rien plus de robots*socio=ec5 que l'Europe*socio=te10 et l'Amérique_du_nord*socio=te10 réunies. Seulement 3 % de la RECHERCHE-DÉVELOPPEMENT*socio=ec5. au niveau*socio=rien industriel*socio=ec1 provient des fonds_publics*socio=et3, comparativement à 35 % aux États-unis*socio=te10 et plus de 20 % au Royaume-uni*socio=te10. Le Japon*socio=te10 enregistre 50 % des brevets*socio=et7 mondiaux*socio=te9 et il est en avance dans les domaines*socio=rien de la supraconductivité*socio=ec5 et des matériaux*socio=ec1 de pointe*socio=rien. L'électronique*socio=ec5, la chimie*socio=ec5 et les nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 associées*socio=rien aux matériaux*socio=ec1 composites et aux céramiques font partie*socio=rien de ses priorités*socio=rien. Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. L'élargissement*socio=rien des relations*socio=rien avec les pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10 et d'Océanie a pris la forme*socio=rien d'échanges*socio=ec3 industriels*socio=ec1, financiers*socio=ec0 et commerciaux*socio=ec3; ces nombreux*socio=rien échanges*socio=ec3 sont majoritairement alimentés par le secteur_privé*socio=et2, alors que le secteur_public*socio=et2 trouve sur ce marché*socio=ec3 une partie*socio=rien de ses besoins*socio=rien de financement*socio=et3. Le Québec*socio=te10 a ouvert une délégation*socio=ac9 à Tokyo*socio=te10 en 1973. Depuis, la performance*socio=uv29 asiatique*socio=ac23 dans plusieurs domaines*socio=rien et l'intensification*socio=rien des échanges*socio=ec3 ont entraîné l'ouverture*socio=ec6 d'une autre délégation*socio=ac9 à Hong_kong*socio=te10, de représentations*socio=ac9 à Singapour*socio=te10, en République_de_corée*socio=te10 et en Thaïlande*socio=te10. L'évolution*socio=uv32 des rapports*socio=rien avec l'Asie*socio=te10 a donné lieu*socio=rien à la mise en place*socio=rien de quelques liens*socio=uv17 institutionnels*socio=ac19 qui ont permis*socio=rien la signature*socio=rien d'ententes*socio=et9, notamment avec la République_populaire_de_chine*socio=te10, en matière*socio=rien d'agriculture*socio=ec1, de droits*socio=rien de scolarité*socio=et6, d'éducation*socio=et6, de science*socio=ec5 et de technologie*socio=ec5, et avec la République_de_corée*socio=te10, en matière*socio=rien de droits*socio=et3 de scolarité*socio=et6 et d'adoption*socio=rien internationale*socio=te9. 165 Au cours*socio=rien des six dernières*socio=rien années*socio=te3, les exportations*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 vers cette région*socio=te6 du monde*socio=te9 ont enregistré un taux*socio=rien de *socio=rien croissance annuel moyen *socio=nil de 6,7 %, alors que les achats*socio=ec3 du Québec*socio=te10 en provenance*socio=rien de l'Asie*socio=te10 et de l'Océanie*socio=te10 ont augmenté à un rythme*socio=rien de 11,5 %. Le bloc*socio=te9 asiatique*socio=ac23 occupe le *socio=rien troisième rang des*socio=nil partenaires*socio=ac0 commerciaux*socio=ec3 du*socio=nil Québec*socio=te10;*socio=nil les*socio=nil échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 de*socio=nil marchandises*socio=ec3 du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil sont en 1990 déficitaires*socio=ec3 de 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien (1,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien en 1985). Les principaux partenaires*socio=ac0 commerciaux*socio=ec3 du Québec*socio=te10 en Asie*socio=te10 sont le Japon*socio=te10, la République_de_corée*socio=te10 et Taiwan*socio=te10. Entre 1985 et 1990, 13 % de tous les investissements*socio=ec0 au Canada*socio=te10 par des pays*socio=te8 étrangers*socio=te9 ont été effectués par les pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10 (12,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien sur 98,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien), alors que la proportion*socio=rien des investissements*socio=ec0 asiatiques*socio=ac23 constitue 23 % du total*socio=rien des investissements*socio=ec0 étrangers*socio=te9 au Québec*socio=te10 (3,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien sur 16,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien). En matière*socio=rien de science*socio=ec5 et de technologie*socio=ec5, le Québec*socio=te10 participe aux programmes*socio=et0a mis sur pied*socio=rien par le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Des liens*socio=uv17 ont commencé à s'établir entre des institutions*socio=ac19 scientifiques*socio=ec5 japonaises*socio=ac23 et québécoises*socio=ac23. Le Québec*socio=te10 a, au fil*socio=rien des ans*socio=rien, encouragé la venue*socio=rien d'immigrants*socio=ac24 et d'étudiants*socio=ac28 asiatiques*socio=ac23 sur son territoire*socio=te7. Entre 1980 et 1989, les immigrants*socio=ac24 asiatiques*socio=ac23 venaient principalement de la République_populaire_de_chine*socio=te10, de l'Inde*socio=te10, de l'Indochine*socio=te10 et de l'Asie_du_sud-est*socio=te10._ils constituent quelque 25 % de l'immigration*socio=et6a totale*socio=rien au Québec*socio=te10. Près de 80 % de tous les immigrants*socio=ac24 investisseurs*socio=ac0 au Québec*socio=te10 proviennent de cette région*socio=te6 du monde*socio=te9; Hong_kong*socio=te10 et Taiwan*socio=te10 en sont les deux plus importants*socio=rien pays*socio=te8 de provenance*socio=rien. Dix-sept*socio=rien pour cent*socio=rien des étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 au Québec*socio=te10 proviennent de l'Asie*socio=te10 et de l'Océanie. L'action*socio=rien du Québec*socio=te10 en matière*socio=rien de ressources_humaines*socio=ac2 a permis*socio=rien l'établissement*socio=rien de coopération*socio=uv17 universitaire*socio=et6, l'attribution*socio=rien mutuelle*socio=rien de bourses*socio=et3 d'excellence*socio=uv29, l'octroi*socio=rien d'exemptions*socio=et3 de droits*socio=rien majorés de scolarité*socio=et6 et des échanges*socio=ec3 de professeurs*socio=ac28 et d'étudiants*socio=ac28. Par ailleurs*socio=rien, le Québec*socio=te10 s'est efforcé de mieux connaître le monde*socio=te9 asiatique*socio=ac23, notamment par le truchement*socio=rien de centres*socio=rien d'études*socio=rien asiatiques*socio=ac23. Perspectives*socio=rien. Dans l'élaboration*socio=rien de sa politique*socio=et0a, le Québec*socio=te10 tient compte*socio=rien du *socio=rien rôle grandissant *socio=nil de l'Asie*socio=te10. Toutefois, les *socio=rien difficultés inhérentes aux*socio=nil différences culturelles*socio=et8 et*socio=nil linguistiques*socio=et11 *socio=nil et le fait que la présence*socio=rien québécoise*socio=ac23 en Asie*socio=te10 soit relativement récente*socio=rien sont autant de facteurs*socio=rien qui l'incitent à adopter une stratégie*socio=uv31 de concentration*socio=rien des efforts*socio=uv23 dans quelques filières*socio=rien d'intérêt*socio=uv12 commun*socio=uv17. Cette approche offre*socio=rien la possibilité*socio=rien d'engager entre partenaires*socio=ac0 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 des échanges*socio=ec3 pouvant toucher à la fois*socio=rien le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5, le commerce*socio=ec3, les investissements*socio=ec0 et les ressources_humaines*socio=ac2. Ainsi, les efforts*socio=uv23 des divers intervenants*socio=ac28 devraient viser des *socio=rien projets structurants *socio=nil qui permettront d'établir des liens*socio=uv17 durables*socio=rien. L'importance*socio=rien du Japon*socio=te10 sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9 milite en faveur*socio=rien du développement*socio=uv32 d'une relation*socio=rien qui devrait être*socio=rien étendue à l'ensemble*socio=rien des domaines*socio=ec1. 166 Cependant, le niveau*socio=rien actuel*socio=te3 des rapports*socio=rien suggère une approche intégrée dans quelques *socio=rien filières porteuses,*socio=nil *socio=nil tels le magnésium*socio=ec1, les nouveaux*socio=rien matériaux*socio=ec1 et la biotechnologie*socio=ec5. Les nouveaux*socio=rien pays*socio=te8 industrialisés d'Asie*socio=te10 offrent des perspectives*socio=rien de relations*socio=rien économiques*socio=ec0 fructueuses*socio=rien, principalement dans les secteurs*socio=rien de l'aérospatiale*socio=ec5, de la biotechnologie*socio=ec5 et des télécommunications*socio=et8. Par ailleurs*socio=rien, le Québec*socio=te10 poursuivra ses efforts*socio=uv23 de prospection*socio=rien des investissements*socio=ec0 et la création*socio=rien d'alliances*socio=et9 industrielles*socio=ec1 en République_de_corée*socio=te10 et à Taiwan*socio=te10. De *socio=rien grands projets d'*socio=nil infrastructure *socio=nil dans plusieurs pays*socio=te8 d'Asie*socio=te10 constituent des débouchés*socio=ec3 intéressants*socio=rien pour le Québec*socio=te10, notamment en matière*socio=rien de fournitures*socio=rien de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et de services*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et de l'électricité*socio=ec1, du transport*socio=ec1, des télécommunications*socio=et8, et supposent la possibilité*socio=rien de formation*socio=ec4 de coentreprises*socio=ac6. Des liens*socio=uv17 sont déjà établis avec la République_populaire_de_chine*socio=te10 et avec Hong_kong*socio=te10; les interventions*socio=et2 en développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, en commerce*socio=ec3, en enseignement-formation*socio=et4 et en immigration*socio=et6a s'inscriront dans la continuité*socio=rien et ce, par le biais d'une coopération*socio=uv17 régionale*socio=te6 articulée. Le Québec*socio=te10 intensifiera ses relations*socio=rien avec l'Inde*socio=te10 et s'associera au développement*socio=uv32 des pays*socio=te8 en voie*socio=rien d'industrialisation*socio=ec0 d'Asie*socio=te10 par la promotion*socio=et8 de ses secteurs*socio=ec1 d'excellence*socio=uv29 et l'utilisation*socio=rien du financement*socio=et3 tant canadien*socio=ac23 qu'international*socio=te9. 168 8-1-5 L'Amérique_latine*socio=te10 et les Antilles*socio=te10. Sommaire. Malgré l'endettement*socio=et3 de plusieurs pays*socio=te8, les perspectives*socio=rien de *socio=rien croissance réelle à*socio=nil moyen_terme sont*socio=nil prometteuses en*socio=nil Amérique_latine*socio=te10 *socio=nil et aux Antilles*socio=te10. Plusieurs pays*socio=te8 visent la conversion*socio=uv32 progressive*socio=rien de leur structure*socio=rien économique*socio=ec0 et favorisent le commerce*socio=ec3 international*socio=te9. Les *socio=ec3 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil avec comme principal partenaire*socio=ac0 les États-unis*socio=te10, sont en nette*socio=rien progression*socio=uv32; ils portent principalement sur le pétrole*socio=ec1, les équipements*socio=ec1 divers et les objets*socio=rien manufacturés*socio=ec1. Le Québec*socio=te10 entretient des rapports*socio=rien économiques*socio=ec0, culturels*socio=et8 et éducatifs*socio=et6 avec l'Amérique_latine*socio=te10 et les Antilles*socio=te10. Ce sont surtout dans les secteurs*socio=rien du génie-conseil*socio=ec1, des mines*socio=ec1, de l'énergie*socio=ec1, de l'agro-alimentaire*socio=ec1, des communications*socio=et8 et des produits*socio=ec1 manufacturés*socio=rien que les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 ont réussi à percer ces marchés*socio=ec3. Favorisées par la *socio=rien situation géographique *socio=nil et les affinités*socio=rien culturelles*socio=et8, les relations*socio=rien du Québec*socio=te10 en Amérique_latine*socio=te10 pourraient se développer et conduire à l'établissement*socio=rien d'un partenariat*socio=uv17 en matière*socio=rien de développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5, de coopération*socio=uv17 universitaire*socio=et6 et d'industries*socio=ac6 de la communication*socio=et8. Le commerce*socio=ec3 sera intensifié dans les secteurs*socio=rien de l'agro-alimentaire*socio=ec1, des équipements*socio=rien agricoles*socio=ec1, forestiers*socio=ec1 et de construction*socio=ec1, des technologies*socio=ec5 de l'éducation*socio=et6 et des communications*socio=et8, des services*socio=ec1 administratifs*socio=et12, du tourisme*socio=ec1 et de l'environnement*socio=et6a. Avec la création*socio=rien d'une zone*socio=te6 de libre-échange*socio=ec2 Canada-états-unis-mexique, le marché*socio=ec3 accessible*socio=uv7 aux biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 québécois*socio=ac23 atteindra 360 millions*socio=rien de personnes*socio=ac28. Quelques données. L'Amérique_latine*socio=te10 et les Antilles*socio=te10, composées de 45 *socio=rien entités géographiques différentes,*socio=nil *socio=nil sont une vaste*socio=rien région*socio=te6 d'une superficie*socio=rien de 22 millions*socio=rien de km2 dont la population*socio=ac22 est estimée à plus de 430 millions*socio=rien de personnes*socio=ac28, soit 8,5 % de la population*socio=ac22 de la planète*socio=te9. La part*socio=rien de la région*socio=te6 dans la production*socio=ec0 mondiale*socio=te9 est de 4,6 %. Durant les années_70*socio=te2, l'Amérique_latine*socio=te10 a enregistré une croissance*socio=rien économique*socio=ec0 qui n'a été dépassée que par celle de l'Asie*socio=te10. Pour la plupart*socio=rien des pays*socio=te8 d'Amérique_latine*socio=te10 et des Antilles*socio=te10, des efforts*socio=uv23 de démocratisation*socio=uv10 et de libéralisation*socio=ec2 économique*socio=ec0 ont marqué les années_80*socio=te2. Malgré la rareté*socio=rien des ressources*socio=ec1 financières*socio=ec0, ces pays*socio=te8 visent la conversion*socio=uv32 progressive*socio=rien de leur base*socio=rien industrielle*socio=ec1 et la diversification*socio=ec3 de leurs exportations*socio=ec1. Les pays*socio=te8 d'Amérique_latine*socio=te10 sont arrivés à des *socio=rien stades différents du*socio=nil processus d'*socio=nil ajustement économique*socio=ec0 et*socio=nil financier*socio=ec0.*socio=nil Le*socio=nil Mexique*socio=te10,*socio=nil le*socio=nil Chili*socio=te10,*socio=nil le*socio=nil Venezuela*socio=te10 *socio=nil et la Colombie*socio=te10 sont sur la voie*socio=rien d'une reprise*socio=ec3 soutenue de leur croissance*socio=rien alors que l'Équateur*socio=te10, l'Argentine*socio=ac23 et le Brésil*socio=te10 s'efforcent encore d'atteindre une certaine*socio=rien stabilité*socio=uv20 économique*socio=ec0. Les perspectives*socio=rien de *socio=rien croissance réelle à*socio=nil moyen_terme *socio=nil de ces pays*socio=te8 sont bonnes*socio=rien et les gouvernements*socio=ac19 comptent sur l'ouverture*socio=ec6 des marchés*socio=ec3 pour augmenter la compétitivité*socio=uv29 de leurs industries*socio=ac6. 169 En 1989, l'Amérique_latine*socio=te10 assurait 4 % du commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 de marchandises*socio=ec3. Sa part*socio=rien des exportations*socio=ec1 s'établit à 4,4 % (162 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien) alors que celle des importations*socio=ec1 se situe à 3,6 % (132 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien). Son principal client*socio=ac0 est l'Amérique_du_nord*socio=te10 qui lui achète 46 % de ses exportations*socio=ec1. La valeur*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux du*socio=nil Mexique*socio=te10 *socio=nil a crû deux fois*socio=rien plus rapidement que la moyenne*socio=rien mondiale*socio=te9 en 1989 et ce pays*socio=te8 se classait au 20e rang*socio=rien des exportateurs*socio=ac0 mondiaux*socio=te9; le Brésil*socio=te10 occupait le 21e rang*socio=rien. La *socio=rien conclusion éventuelle *socio=nil d'un accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2 entre les États-unis*socio=te10, le Canada*socio=te10 et le Mexique*socio=te10 favorisera la croissance*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil entre ces trois partenaires*socio=ac0. Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. Les relations*socio=rien du Québec*socio=te10 avec l'Amérique_latine*socio=te10, facilitées par les affinités*socio=rien culturelles*socio=et8 entre peuples*socio=ac22 latins*socio=ac27, ont donné lieu*socio=rien à des échanges*socio=ec3, surtout dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0 et des ressources_humaines*socio=ac2. Le Québec*socio=te10 entretient des relations*socio=rien suivies avec les milieux*socio=rien universitaires*socio=et6 et scientifiques*socio=ec5 latino-américains*socio=ac23. Aujourd'hui, il est présent*socio=rien dans quatre pays*socio=te8: le Mexique*socio=te10, la Colombie*socio=te10, le Venezuela*socio=te10 et Haïti*socio=te10. Un *socio=rien nombre croissant d'*socio=nil entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 *socio=nil réussissent à percer les marchés*socio=ec3 latino-américains*socio=te10 et antillais*socio=ac23 dans les secteurs*socio=ec1 d'activité*socio=rien où la compétence*socio=uv29 québécoise*socio=ac23 est reconnue, tels le génie-conseil*socio=ec1, les mines*socio=ec1, l'énergie*socio=ec1, l'agro-alimentaire*socio=ec1, les communications*socio=et8 et les produits*socio=ec1 manufacturés*socio=rien. Elles ont, depuis vingt ans*socio=te3, fait connaître et apprécier les produits*socio=ec1 et le savoir-faire*socio=uv29 québécois*socio=ac23. Le total*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux du*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil avec l'Amérique_latine*socio=te10 et les Antilles*socio=te10 est de 1,9 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien en 1990, soit 3,6 % du total*socio=rien des échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 du Québec*socio=te10. Les exportations*socio=ec1 du Québec*socio=te10 vers cette région*socio=te6 s'élèvent à 628 millions*socio=rien de dollars*socio=rien et les importations*socio=ec1 à 1,3 milliard*socio=rien de dollars*socio=rien. Perspectives*socio=rien. Le développement*socio=uv32 du secteur_privé*socio=et2 en Amérique_latine*socio=te10, par la mise en oeuvre*socio=rien du processus*socio=rien de privatisation*socio=et2 des entreprises*socio=ac6 d'État*socio=et0 et par des mesures*socio=et0a gouvernementales*socio=ac19 d'encouragement*socio=rien, rend davantage possibles*socio=rien et attrayants*socio=rien la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 en coparticipation*socio=uv17, l'exportation*socio=ec1 de produits*socio=ec1 à haute*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec0 et, dans certains secteurs*socio=ec1, le transfert*socio=ec0 de technologies*socio=ec5: énergie*socio=ec1, mines*socio=ec1 et géomatique*socio=ec5, environnement*socio=et6a, informatique*socio=ec5, éducation*socio=et6, foresterie*socio=ec1 et télécommunications*socio=et8. Avec la création*socio=rien d'une zone*socio=rien de libre-échange*socio=ec2 Canada*socio=te10/États-unis*socio=te10/ Mexique*socio=te10, le marché*socio=ec3 accessible*socio=uv7 aux biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 québécois*socio=ac23 passerait d'environ 270 millions*socio=rien de consommateurs*socio=ac0 à près de 360 millions*socio=rien, soit presque trois fois*socio=rien la population*socio=ac22 du Japon*socio=te10 et plus que celle de la CÉE*socio=te10. Les ressources*socio=ec1 que le Québec*socio=te10 consacrera au progrès*socio=uv32 de ses relations*socio=rien avec l'Amérique_latine*socio=te10 et les Antilles*socio=te10 seront affectées aux activités*socio=rien touchant le commerce*socio=ec3, le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, l'investissement*socio=ec0, la culture*socio=et8 et la formation*socio=ec4. Le nouveau marché*socio=ec3 nord-américain*socio=ac23, auquel pourrait se joindre d'autres pays*socio=te8 de l'Amérique_du_sud*socio=te10, sera ouvert aux entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23, notamment celles du domaine*socio=rien de la santé*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6 pour lequel le Québec*socio=te10 possède une expertise*socio=uv29 reconnue et exportable*socio=ec1. 170 Le gouvernement*socio=ac19 appuiera les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 dotées de la capacité*socio=rien et du potentiel pour s'implanter sur ce marché*socio=ec3 et y mener leurs activités*socio=rien dans une optique de spécialisations*socio=ec4 continentales*socio=te6. Des efforts*socio=uv23 pour faciliter les investissements*socio=ec0 dans des entreprises*socio=ac6 de coparticipation*socio=uv17 devraient aider*socio=rien à maintenir et à développer une capacité*socio=rien concurrentielle*socio=ec3 dont le Québec*socio=te10 bénéficierait au niveau*socio=rien international*socio=te9 dans les activités*socio=rien de production*socio=ec1, de commercialisation*socio=ec3 et de recherche-développement*socio=ec5. L'intensification*socio=rien des rapports*socio=rien avec le Mexique*socio=te10, le Venezuela*socio=te10, la Colombie*socio=te10, le Brésil*socio=te10 et le Chili*socio=te10 sera encouragée. Au cours*socio=rien des prochains mois*socio=rien, les États-unis*socio=te10, le Mexique*socio=te10 et le Canada*socio=te10 négocieront en vue*socio=rien d'un accord*socio=et9 de libre-échange*socio=ec2. Le Québec*socio=te10 participe à l'élaboration*socio=rien de la position*socio=rien canadienne*socio=ac23 pour y faire valoir ses intérêts*socio=rien. Il suivra avec attention*socio=rien les pourparlers*socio=et9 engagés pour l'extension*socio=rien des accords*socio=et9 commerciaux*socio=ec3 à d'autres pays*socio=te8. Il examinera les moyens*socio=rien d'élargir les échanges*socio=ec3 avec le Brésil*socio=te10 qui, avec 30 % de la population*socio=ac22 de l'Amérique_latine*socio=te10 et des Antilles*socio=te10, offre*socio=rien des *socio=rien perspectives intéressantes.*socio=nil L'*socio=nil action commerciale*socio=ec3 du*socio=nil Québec*socio=te10 en*socio=nil Amérique_latine*socio=te10 *socio=nil et dans les Antilles*socio=te10 sera intensifiée dans les secteurs*socio=ec1 suivants: agro-alimentaire*socio=ec1, équipements*socio=rien forestiers*socio=ec1, gestion*socio=et12 municipale*socio=te5, géomatique*socio=rien, technologie*socio=ec5 des communications*socio=et8, technologie*socio=ec5 éducative*socio=et6, équipements*socio=rien de construction*socio=ec1, tourisme*socio=ec1 et environnement*socio=et6a. Grâce*socio=rien à la coopération*socio=uv17 interuniversitaire*socio=et6 amorcée principalement par l' Organisation_universitaire_interaméricaine*socio=ac20, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 pourrait se développer et donner lieu*socio=rien à une collaboration*socio=uv17 technologique*socio=ec5, surtout avec le Mexique*socio=te10 et le Brésil*socio=te10. Les affinités*socio=rien culturelles*socio=et8 devraient faciliter un renforcement*socio=rien des liens*socio=uv17 culturels*socio=et8, notamment grâce*socio=rien à des accords*socio=et9 qui permettraient aux entreprises*socio=ac6 de l'audiovisuel*socio=et8 de contribuer à alimenter ce vaste*socio=rien marché*socio=ec3 en expansion*socio=uv32. 172 8-1-6 L'Afrique*socio=te10 et le Moyen-orient*socio=te10. Sommaire. Les pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10 et du Moyen-orient*socio=te10, malgré des *socio=rien difficultés importantes de*socio=nil diverses natures,*socio=nil *socio=nil notamment l'endettement*socio=et3, offrent des possibilités*socio=rien de développement*socio=uv32 que favorise l'évolution*socio=uv32 politique*socio=et0 et économique*socio=ec0 actuelle*socio=te3, que facilite une formation*socio=ec4 accrue de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 et qu'encouragent les institutions*socio=ac19 financières*socio=ec0 internationales*socio=te9 en raison*socio=rien de l'effort*socio=uv23 fourni par plusieurs pays*socio=te8 réceptifs*socio=rien aux plans*socio=rien d 'ajustement*socio=rien structurel*socio=rien et de gestion*socio=et12 rigoureuse*socio=rien demandés. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, le Québec*socio=te10 a établi des rapports*socio=rien suivis avec plusieurs pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10, notamment ceux qui partagent avec lui l'usage*socio=rien du français*socio=et11. Il a apporté une *socio=rien contribution significative au*socio=nil développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1,*socio=nil technique*socio=ec5 et*socio=nil social*socio=ac22 *socio=nil de plusieurs de ces pays*socio=te8 à la faveur*socio=rien de l'action*socio=rien d'organismes*socio=ac20 volontaires, de programmes*socio=et0a de l'ACDI*socio=ac20 et de l'accueil*socio=uv17 d'un *socio=rien nombre important d'*socio=nil étudiants*socio=ac28 africains*socio=ac23.*socio=nil Les*socio=nil rapports *socio=nil avec les pays*socio=te8 du Moyen-orient*socio=te10 ont été de nature*socio=rien essentiellement commerciale*socio=ec3 et ont comporté un volet*socio=rien immigration*socio=et6a significatif*socio=rien Le Québec*socio=te10 poursuivra prioritairement*socio=rien sa contribution*socio=rien à l'avancement*socio=uv3 des pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10 par la promotion*socio=et8 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23, celle des entreprises*socio=ac6 en particulier*socio=rien; afin qu'avec le concours des institutions*socio=ac19 canadiennes*socio=ac23 et internationales*socio=te9 de financement*socio=et3, il puisse continuer à contribuer à la conception*socio=rien et à la réalisation*socio=rien de projets*socio=rien dans les secteurs*socio=rien du développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, du commerce*socio=ec3, de la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2, de la culture*socio=et8 et des communications*socio=et8, des *socio=et6 soins médicaux *socio=nil et des services_conseils*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, en accueillant*socio=rien des étudiants*socio=ac28, notamment des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, pour une formation*socio=ec4 avancée dans les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31, le Québec*socio=te10 ajoutera à son aide*socio=et6 au développement*socio=uv32 de l'Afrique*socio=te10. Au Moyen-orient*socio=te10, il cherchera activement*socio=rien à faire connaître ses secteurs*socio=ec1 d'excellence*socio=uv29 et son savoir-faire*socio=uv29 en matière*socio=rien de services_conseils*socio=ec1, d'agro-alimentaire*socio=ec1 et de soins*socio=et6 de santé*socio=et6, et à participer à des projets*socio=rien reliés au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5. Afrique*socio=te10. Quelques données. Le continent*socio=te9 africain*socio=te10 comporte une très *socio=rien grande diversité géographique,*socio=nil humaine,*socio=nil politique*socio=et0 et*socio=nil économique*socio=ec0.*socio=nil *socio=nil Si l'on considère, à l'instar de plusieurs organismes*socio=ac20, que l'Égypte*socio=te10, le Soudan*socio=te10, l'Éthiopie*socio=te10, la Somalie*socio=te10 et le Djibouti*socio=te10 font partie*socio=rien du Moyen-orient*socio=te10, l'Afrique*socio=te10 compte*socio=rien 47 pays*socio=te8 et une population*socio=ac22 de près de 500 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac28 (9 % de la population*socio=ac22 mondiale*socio=te9), en croissance*socio=rien relativement rapide. Son PNB*socio=ec3 per capita s'élevait à 790 dollars*socio=rien en 1988. L'économie*socio=ec0, encore liée en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'exploitation*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1, dépend largement de l'extérieur*socio=te9 notamment en matière*socio=rien d'investissements*socio=ec0 et de biens*socio=ec1 manufacturés*socio=rien. Au cours*socio=rien des dix dernières*socio=rien années*socio=te3, la part*socio=rien de l'Afrique*socio=te10 dans le commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 est passée de 7 à 3 %. Sa production*socio=ec0 en 1988 est de 390 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, soit 1,7 % de la production*socio=ec0 mondiale*socio=te9. 173 L'endettement*socio=et3 a atteint des proportions*socio=rien telles que, depuis le milieu*socio=rien des années_80*socio=te2, l'Afrique*socio=te10 subsaharienne*socio=ac23 rembourse davantage à l'étranger*socio=te9 qu'elle n'en reçoit d'aide*socio=et6. Malgré certaines mesures*socio=et0a qui visent à alléger le fardeau*socio=rien de la dette*socio=et3, plusieurs pays*socio=te8 ont dû se plier aux plans*socio=rien d'ajustement*socio=rien structurel*socio=rien et de rigueur*socio=rien de la gestion*socio=et12 pour continuer à bénéficier de l'aide*socio=et6 indispensable*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés et des organismes*socio=ac20 internationaux*socio=te9. Ces mesures*socio=et0a, conjuguées à l'évolution*socio=uv32 des régimes*socio=et1 politiques*socio=et0 et à la présence*socio=rien de ressources_humaines*socio=ac2 de plus en plus qualifiées*socio=rien, semblent offrir des *socio=rien perspectives nouvelles de*socio=nil développement*socio=uv32.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=et6 internationale*socio=te9 demeure*socio=nil indispensable au*socio=nil développement*socio=uv32 *socio=nil de l'Afrique*socio=te10. Elle sera d'autant plus efficace*socio=uv29 que l'évolution*socio=uv32 positive*socio=rien du contexte*socio=rien politique*socio=et0 et économique*socio=ec0 de plusieurs pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 et anglophones*socio=ac27 est de nature*socio=rien à faciliter la réalisation*socio=rien de *socio=rien grands projets.*socio=nil L'*socio=nil Afrique*socio=te10 *socio=nil semble de plus en plus acquise*socio=rien à l'idée*socio=rien de mettre sur pied*socio=rien des regroupements*socio=uv17 régionaux*socio=te6 comme *socio=rien moyen privilégié *socio=nil de favoriser son développement*socio=uv32. Pour atteindre des taux*socio=rien de *socio=rien croissance raisonnables,*socio=nil l'*socio=nil Afrique*socio=te10 *socio=nil s'efforce de poursuivre et de renforcer les programmes*socio=et0a de réforme*socio=uv32 et de restructuration*socio=uv32 en cours*socio=rien, de contrôler*socio=rien son *socio=rien accroissement démographique *socio=nil et d'augmenter ses investissements*socio=ec0 dans les domaines*socio=rien du développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et du développement*socio=uv32 social*socio=ac22 (éducation*socio=et6 et santé*socio=et6). L'urbanisation*socio=uv32 progresse rapidement en Afrique*socio=te10. La demande*socio=rien en matière*socio=rien d'habitation*socio=et6a, d'infrastructures*socio=rien collectives*socio=rien telles qu'hôpitaux*socio=et6, écoles*socio=et6, bibliothèques*socio=et6, universités*socio=et6, hôtels*socio=ac6 et réseaux*socio=rien de transport_en_commun*socio=ec1 est en hausse et ouvre des avenues*socio=rien de coopération*socio=uv17. Des pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10 possèdent un très important*socio=rien potentiel en hydroélectricité*socio=ec1. Outre les barrages*socio=ec1 déjà construits comme celui d'Inga*socio=te10 au Zaïre*socio=te10, des dizaines*socio=rien d'autres restent encore à étudier et à construire. La production*socio=ec0 énergétique*socio=ec1 est, au demeurant, l'une des *socio=rien préoccupations fondamentales des*socio=nil gouvernements*socio=ac19 africains*socio=ac23.*socio=nil *socio=nil Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. Les relations*socio=rien du Québec*socio=te10 avec l'Afrique*socio=te10 ont considérablement évolué au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te3. Le Québec*socio=te10 a ouvert un bureau*socio=ac19 à Abidjan*socio=te10 il y a plus de vingt ans*socio=te2 et de nombreuses*socio=rien organisations*socio=ac20 volontaires ont apporté leur concours au développement*socio=uv32 de ces pays*socio=te8 dans plusieurs domaines*socio=rien. Des milliers*socio=rien d'enseignants*socio=ac2 québécois*socio=ac23 y ont travaillé pendant que les établissements*socio=rien québécois*socio=ac23 accueillaient chaque année*socio=rien des centaines*socio=rien d'étudiants*socio=ac28 africains*socio=ac23. Les échanges*socio=ec3 ont évolué vers la coopération*socio=uv17 industrielle*socio=ec1 et technologique*socio=ec5 et, avec l'appui*socio=uv17 de l'ACDI*socio=ac20, des entreprises*socio=ac6 de plus en plus nombreuses*socio=rien ont pu réaliser d'importants*socio=rien projets*socio=rien d'infrastructures*socio=rien et de services*socio=ec1. Les échanges*socio=rien de marchandises*socio=ec3 du Québec*socio=te10 avec l'Afrique*socio=te10 sont modestes*socio=rien et ont fléchi en moyenne*socio=rien de 6 % par année*socio=rien depuis 1985 pour constituer aujourd'hui à peine 0,8 % de ses activités*socio=rien commerciales*socio=ec3. Ils se soldent*socio=rien en 1990 par un déficit*socio=et3 de 65 millions*socio=rien de dollars*socio=rien. 174 Le continent*socio=te9 africain*socio=ac23 est l'une des principales destinations*socio=rien des ventes*socio=ec3 de services*socio=ec1 québécois*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9 et leur valeur*socio=rien dépasserait celle des marchandises*socio=ec3 exportées. Perspectives*socio=rien. Le Québec*socio=te10 et plusieurs pays*socio=te8 d'Afrique*socio=te10 ont un certain nombre*socio=rien d'intérêts*socio=rien en commun*socio=uv17. L'usage*socio=rien commun*socio=uv17 d'une langue*socio=et11 qui a favorisé l'établissement*socio=rien de nombreux*socio=rien liens*socio=uv17 incite à accorder une *socio=rien attention particulière *socio=nil à l'avenir*socio=te4 des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, non seulement dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17, mais également dans celui des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 où le partenariat*socio=uv17 en codéveloppement constituera l'approche privilégiée*socio=rien. En tirant parti*socio=rien des courants*socio=rien d'échanges*socio=ec3 créés avec certains pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 mais aussi anglophones*socio=ac27, le Québec*socio=te10 privilégiera la mise en valeur*socio=rien de l'expertise*socio=rien qui pourrait s'avérer utile*socio=rien à ces pays*socio=te8, notamment dans les secteurs*socio=ec1 comme l'agro-alimentaire*socio=ec1, l'énergie*socio=ec1, l'environnement*socio=et6a, la santé*socio=et6, le génie*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5 de l'information*socio=et8. Le Québec*socio=te10 continuera à contribuer, dans la mesure*socio=rien de ses moyens*socio=rien, au développement*socio=uv32 de l'Afrique*socio=te10 par la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2. Il maintiendra la politique*socio=et0a d'accueil*socio=uv17 d'étudiants*socio=ac28 et investira dans la formation*socio=ec4 avancée dans des secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien convenus qui peuvent donner lieu*socio=rien à des collaborations*socio=uv17 soutenues dans le cadre*socio=rien de projets*socio=rien de développement*socio=uv32. Il cherchera les moyens*socio=rien d'assurer à cette fin*socio=rien des relations*socio=rien plus suivies avec les étudiants*socio=ac28 qui sont de retour*socio=rien dans leur pays*socio=te8. Sur le plan*socio=rien régional*socio=te6, l'Afrique*socio=te10 offre*socio=rien des possibilités*socio=rien d'échanges*socio=ec3 surtout en matière*socio=rien de commerce*socio=ec3 international*socio=te9, dont celui des services*socio=ec1. L'évolution*socio=uv32 politique*socio=et0 en Afrique_du_sud*socio=te10, si elle doit se poursuivre, devrait ouvrir la porte*socio=rien à un accroissement*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux.*socio=nil Le*socio=nil Maghreb*socio=te10 offre*socio=rien des*socio=nil perspectives*socio=rien de*socio=nil *socio=rien relations profitables *socio=nil dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la culture*socio=et8 et des communications*socio=et8, des soins*socio=et6 de santé*socio=et6 et des services_sociaux*socio=et6 ainsi que dans celui de la formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2. De façon*socio=rien générale, en Afrique*socio=te10 subsaharienne*socio=ac23, les secteurs*socio=ec1 d'intervention*socio=et2 à privilégier sont la formation*socio=ec4, l'énergie*socio=ec1, les infrastructures*socio=rien (réfection*socio=rien et entretien*socio=rien), la gestion*socio=et12 des eaux*socio=rien et de la forêt*socio=ec1, les communications*socio=et8, l'exploration*socio=rien minière*socio=ec1, les pêches*socio=ec1, les services*socio=rien de santé*socio=et6 et d'aide_sociale*socio=et6. Moyen-orient*socio=te10. Quelques données. Le Moyen-orient*socio=te10, avec plus de 250 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac28, soit 5 % de la population*socio=ac22 mondiale*socio=te9 répartie*socio=rien dans 18 pays*socio=te8, se situe au carrefour*socio=rien des continents*socio=te9 européen*socio=ac23, asiatique*socio=ac23 et africain*socio=ac23. Cette *socio=rien situation géographique *socio=nil a toujours suscité beaucoup d'intérêt*socio=uv12 de la part*socio=rien des peuples*socio=ac22 étrangers*socio=te9, mais peut-être encore davantage aujourd'hui, alors que l'on reconnaît au Moyen-orient*socio=te10 les plus *socio=rien grandes réserves de*socio=nil pétrole*socio=ec1 au*socio=nil monde*socio=te9.*socio=nil Zone *socio=nil de rencontre entre l'Orient*socio=te10 et l'Occident*socio=te10, le Moyen-orient*socio=te10 a été le théâtre*socio=rien de *socio=rien nombreux événements *socio=nil qui n'ont jamais altéré de *socio=rien façon durable son*socio=nil rôle de*socio=nil commerçant*socio=ac0 international*socio=te9 de*socio=nil premier plan.*socio=nil *socio=nil 176 Les événements*socio=et9 qui se sont produits*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois au*socio=nil Moyen-orient*socio=te10 *socio=nil s'inscrivent dans une problématique qui déborde le cadre*socio=rien du *socio=rien présent document;*socio=nil *socio=nil ils illustrent de *socio=rien façon éloquente *socio=nil le fait que cette région*socio=te6 du monde*socio=te9 constitue une *socio=rien zone névralgique *socio=nil pour la communauté*socio=ac22 internationale*socio=te9. Les pourparlers*socio=et9 engagés en vue*socio=rien d'un règlement*socio=et7 global*socio=rien des problèmes*socio=rien de la région*socio=te6 permettent d'envisager une ère*socio=rien de reconstruction*socio=uv32 et de développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 qui nécessitera les investissements*socio=ec0 et l'expertise*socio=rien des pays*socio=te8 industrialisés. _ la fin*socio=rien des années_80*socio=te2, on évaluait le potentiel du marché*socio=ec3 moyen-oriental à quelques dizaines*socio=rien de milliards*socio=rien de dollars*socio=rien, ouvert aux technologies*socio=ec5 nouvelles*socio=rien, notamment celles reliées à la production*socio=ec0 du pétrole*socio=ec1, aux communications*socio=et8 et aux biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 étrangers*socio=te9 les plus divers. La reconstruction*socio=uv32 et le redémarrage*socio=rien économique*socio=ec0 de plusieurs pays*socio=te8 de cette région*socio=te6 du monde*socio=te9 offriront un potentiel accru de ventes*socio=ec3 et d'investissements*socio=ec0 au Moyen-orient*socio=te10, surtout si le prix*socio=ec3 du pétrole*socio=ec1 devait se maintenir à un niveau*socio=rien élevé. La contribution*socio=rien du Moyen-orient*socio=te10 à la production*socio=ec0 et aux échanges*socio=ec3 internationaux*socio=te9 est d'environ 2,5 %. Aperçu des rapports*socio=rien avec le Québec*socio=te10. Les échanges*socio=rien de marchandises*socio=ec3 du Québec*socio=te10 avec le Moyen-orient*socio=te10 sont demeurés à peu près stables*socio=uv20 entre 1985 et 1990, avec une *socio=rien décroissance annuelle moyenne *socio=nil de 0,5 % pour les exportations*socio=ec1 et de 2,4 % pour les importations*socio=ec1. Le commerce*socio=ec3 du Québec*socio=te10 avec le Moyen-orient*socio=te10 représente 0,8 % de la totalité*socio=rien des *socio=ec3 échanges commerciaux québécois*socio=ac23 *socio=nil avec le monde*socio=te9 en 1990. C'est une réduction*socio=rien de 0,3 % par rapport*socio=rien à 1985. Le Québec*socio=te10 entend néanmoins poursuivre ses efforts*socio=uv23 pour intensifier les *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil avec cette partie*socio=rien du monde*socio=te9. L'ouverture*socio=ec6 récente*socio=rien du Centre_de_commerce_canado-arabe*socio=ac20 à Dubaï*socio=te10, à laquelle le Québec*socio=te10 a participé, en témoigne. Perspectives*socio=rien. Compte*socio=rien tenu des *socio=ec3 échanges commerciaux *socio=nil totalisant 240 millions*socio=rien de dollars*socio=rien avec les pays*socio=te8 du Moyen-orient*socio=te10, le Québec*socio=te10 consacrera des efforts*socio=uv23 supplémentaires*socio=rien en vue*socio=rien d'y faire connaître ses secteurs*socio=ec1 d'excellence*socio=uv29 et son savoir-faire*socio=uv29 qui pourraient contribuer au développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 et technologique*socio=ec5 de cette région*socio=te6. Les secteurs*socio=ec1 à privilégier dans les échanges*socio=ec3 avec le Moyen-orient*socio=te10 seront principalement liés au domaine*socio=rien de la technologie*socio=ec5, dont l'informatique*socio=ec5, l'énergie*socio=ec1, la réfrigération*socio=ec1, l'aérospatiale*socio=ec5 et les mines*socio=ec1, à celui des *socio=et6 soins médicaux *socio=nil et du développement*socio=uv32 social*socio=ac22, au domaine*socio=rien du commerce*socio=ec3 et du développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, et finalement à celui des services_conseils*socio=ec1, *socio=rien vaste secteur *socio=nil particulièrement sollicité en période*socio=rien de reconstruction*socio=uv32 et de relance économique*socio=ec0. 177 8-2 Les affaires*socio=ec3 multilatérales*socio=uv17: La francophonie*socio=ac27 et les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. Sommaire. Plusieurs questions*socio=rien internationales*socio=te9 débordent le cadre*socio=rien des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 entre pays*socio=te8 et doivent, de ce fait, *socio=rien être traitées au*socio=nil sein d'*socio=nil organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 *socio=nil constituées à cette fin*socio=rien par les pays*socio=te8 qui acceptent d'y adhérer. Ces organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 se sont multipliées pour aborder des questions*socio=rien de plus en plus nombreuses*socio=rien et complexes de nature*socio=rien politique*socio=et0, militaire*socio=et7, économique*socio=ec0, scientifique*socio=ec5, culturelle*socio=et8 ou sociale*socio=ac22. En contribuant à l'élaboration*socio=rien de nouvelles*socio=rien règles*socio=et7 et en veillant à leur application*socio=rien, ces organisations*socio=ac20 exercent une action*socio=rien qui peut influencer considérablement les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, les pays*socio=te8 utilisant la langue*socio=rien française*socio=et11 ont convenu de créer une organisation*socio=ac20 internationale*socio=te9 qui leur permettrait de regrouper leurs ressources*socio=ec1 pour relever certains défis*socio=et9 qui leur sont propres*socio=rien. Le Québec*socio=te10 est membre*socio=ac10 de cette organisation*socio=ac20 internationale*socio=te9 et il participe à la Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 des pays*socio=te8 qui ont en commun*socio=uv17 l'usage*socio=rien du français*socio=et11, ainsi qu'à plusieurs conférences*socio=rien ministérielles*socio=ac19. Il suffit de penser aux défis*socio=et9 que doivent relever les francophones*socio=ac27, à l'impact*socio=rien des négociations*socio=et9 multilatérales*socio=uv17 menées dans le cadre*socio=rien du GATT*socio=ac20; à l'ampleur*socio=rien des projets*socio=rien financés par la Banque_mondiale*socio=ac20 et des travaux*socio=rien réalisés par l'OCDE*socio=ac20, à la portée*socio=rien des discussions*socio=rien dans les conférences*socio=rien internationales*socio=te9 sur l'environnement*socio=et6a ou les télécommunications*socio=et8 pour mesurer*socio=rien l'importance*socio=rien des enjeux*socio=et9 pour le Québec*socio=te10, et donc d'une action*socio=rien résolue dans le cadre*socio=rien multilatéral*socio=uv17. La capacité*socio=rien du Québec*socio=te10 d'assurer son développement*socio=uv32 en français*socio=et11 est en partie*socio=rien liée au fait qu'à travers*socio=rien le monde*socio=te9, la langue*socio=rien française*socio=et11 continue*socio=rien d'être*socio=rien largement utilisée dans les activités*socio=rien culturelles*socio=et8, scientifiques*socio=ec5 et techniques*socio=ec5. Conscient*socio=rien de l'interdépendance*socio=uv17 particulièrement manifeste*socio=rien à cet égard*socio=rien, le Québec*socio=te10 a constamment joué un rôle*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil dans la mise en place*socio=rien des institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 et dans leurs activités*socio=rien. Le *socio=rien caractère vital *socio=nil pour lui des enjeux*socio=et9 propres*socio=rien aux francophones*socio=ac27 le conduira à continuer d'accorder la plus *socio=rien haute priorité au*socio=nil développement*socio=uv32 des*socio=nil institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 multilatérales*socio=uv17 *socio=nil dont il est membre*socio=ac10 à *socio=rien part entière *socio=nil en même temps*socio=rien qu'il voudra inciter ses partenaires*socio=ac0 francophones*socio=ac27 à consacrer l'essentiel*socio=rien des ressources*socio=ec1 mises en commun*socio=uv17 dans le cadre*socio=rien des institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 à quelques *socio=rien projets mobilisateurs *socio=nil conçus pour répondre aux principaux défis*socio=et9 communs*socio=uv17 et faisant appel*socio=rien à la participation*socio=uv17 effective*socio=rien des divers membres*socio=ac10. Il cherchera par ailleurs*socio=rien une participation*socio=uv17 suivie aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien de certaines institutions*socio=ac19 multilatérales*socio=uv17 qui agissent dans les domaines*socio=rien de sa compétence*socio=uv29, et notamment dans ceux de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5, de la culture*socio=et8 et de l'environnement*socio=et6a; il cherchera à établir des *socio=rien rapports fonctionnels *socio=nil avec les institutions*socio=ac19 internationales*socio=te9 et régionales*socio=te6 de financement*socio=et3 et à favoriser l'implantation*socio=rien d'organismes*socio=ac20 importants*socio=rien sur son territoire*socio=te7. 178 8-2-1 La francophonie*socio=ac27 multilatérale*socio=uv17. Il existe aujourd'hui une quarantaine*socio=rien de pays*socio=te8 répartis sur les cinq*socio=rien continents*socio=te9 où le français*socio=et11 a un statut*socio=rien de droit*socio=uv8 ou une reconnaissance*socio=rien de fait. Ces pays*socio=te8 présentent une très grande*socio=rien diversité*socio=ac24 aussi bien du point*socio=rien de vue*socio=rien politique*socio=et0, culturel*socio=et8, économique*socio=ec0 que social*socio=ac22. La population*socio=ac22 de ces pays*socio=te8 représente 400 millions*socio=rien des *socio=rien cinq milliards d'*socio=nil humains*socio=ac28 que*socio=nil compte la*socio=nil planète*socio=te9.*socio=nil *socio=nil De ce nombre*socio=rien, 130 millions*socio=rien parleraient effectivement le français*socio=et11 de *socio=rien façon régulière,*socio=nil *socio=nil y compris les 70 millions*socio=rien dont c'est la langue*socio=et11 maternelle*socio=rien. Quelque trente autres millions*socio=rien de personnes*socio=ac28 l'utiliseraient aussi, mais de *socio=rien façon occasionnelle.*socio=nil Le*socio=nil français*socio=et11 *socio=nil est la langue*socio=et11 maternelle*socio=rien de 54 % de ses *socio=rien utilisateurs réguliers,*socio=nil l'*socio=nil anglais*socio=et11 *socio=nil de 64 %, l'allemand*socio=ac23 de 90 % et l'espagnol*socio=ac23 de 95 % d'entre eux. Ceux qui parlent français*socio=et11 hors de France*socio=te10 sont devenus plus nombreux*socio=rien que les Français*socio=ac23. L'usage*socio=rien d'une même langue*socio=et11 facilite les rapports*socio=rien internationaux*socio=te9 et la collaboration*socio=uv17, ce qui explique en partie*socio=rien que les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 ont établi des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 importants*socio=rien les uns avec les autres, selon la logique*socio=uv31 propre*socio=rien à leurs intérêts*socio=rien. Le cas*socio=rien du français*socio=et11 est singulier: l'usage*socio=rien de cette langue*socio=et11 a suscité, au cours*socio=rien des trente dernières*socio=rien années*socio=te3, la création*socio=rien d'une organisation*socio=ac20 internationale*socio=te9 et d'une conférence*socio=et9 réunissant les chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 des pays*socio=te8 ayant en commun*socio=uv17 l'usage*socio=rien de cette langue*socio=et11. Quelle que soit la définition*socio=rien que l'on donne de la francophonie*socio=ac27, il est évident*socio=rien qu'elle ne recouvre la *socio=rien réalité entière *socio=nil d'aucun pays*socio=te8. Cette constatation*socio=rien vaut même pour la France*socio=te10 qui se retrouve au coeur*socio=rien d'autres intérêts*socio=rien, selon qu'il s'agisse de défense*socio=et7, de politique*socio=et0, d'économie*socio=ec0 ou de culture*socio=et8. Il faut donc se demander*socio=rien ce que les francophones*socio=ac27, à partir de ce qu'ils ont en commun*socio=uv17, peuvent et veulent faire ensemble*socio=rien comme regroupement*socio=rien francophone*socio=ac27. Les enjeux*socio=et9 prioritaires*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 concernent l'avenir*socio=te4 des parlants*socio=rien français*socio=ac27. Il est évidemment*socio=rien tout à fait naturel*socio=rien et légitime*socio=rien que les conférences*socio=rien qui réunissent les plus hauts*socio=rien responsables*socio=ac9 francophones*socio=ac27 s'intéressent aux grands*socio=rien enjeux*socio=et9 politiques*socio=et0, économiques*socio=ec0 et culturels*socio=et8 dans une perspective*socio=rien reliée à leurs intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 et pour assurer une concertation*socio=uv17 pour la défense*socio=rien et la promotion*socio=et8 de ces intérêts*socio=rien, notamment au sein*socio=rien des autres instances*socio=rien internationales*socio=te9 qui en débattent. On pourrait ainsi s'assurer, d'une part*socio=rien, que les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27 obtiennent une portion*socio=rien plus importante*socio=rien de l'aide*socio=rien financière*socio=(ec0,et3) internationale*socio=te9 et, d'autre part*socio=rien, que certaines organisations*socio=ac20 apportent leur concours aux projets*socio=rien des institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27. Il n'en reste*socio=rien pas moins que la priorité*socio=rien doit être*socio=rien accordée aux enjeux*socio=et9 qui ne peuvent être*socio=rien débattus dans aucun autre forum*socio=rien, soit ceux qui concernent l'avenir*socio=te4 des parlants*socio=rien français*socio=ac27. Ces enjeux*socio=et9 sont nombreux*socio=rien et ils revêtent une *socio=rien importance cruciale *socio=nil pour ceux qui veulent contribuer à assurer leur avenir*socio=te4 en étant à la fois*socio=rien à la pointe du progrès*socio=uv32 et francophones*socio=ac27. La place*socio=rien des francophones*socio=ac27 dans le monde*socio=te9 de demain*socio=te4 dépend sans doute*socio=rien de leur nombre*socio=rien, mais encore davantage de leur aptitude*socio=rien et de leur volonté*socio=rien d'assumer ensemble*socio=rien leur responsabilité*socio=uv28 pour que le français*socio=et11 continue*socio=rien de s'identifier à la modernité*socio=uv3: 179 à cette fin*socio=rien, ils devront développer leur capacité*socio=rien de création*socio=rien culturelle*socio=et8, scientifique*socio=ec5 et technique*socio=ec5 en français*socio=et11 et promouvoir la diffusion*socio=et8 et l'utilisation*socio=rien réelle*socio=rien des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 produits*socio=rien dans cette langue*socio=et11. Aucun pays*socio=te8 ne peut espérer relever ces défis*socio=et9 par ses *socio=rien seuls moyens *socio=nil ou par la voie*socio=rien des relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17 qui peuvent pourtant y apporter un concours déterminant*socio=rien. Pour y arriver, il faut mettre en commun*socio=uv17 les ressources*socio=ec1; il faut pouvoir*socio=rien compter sur la *socio=rien contribution effective *socio=nil de chacun, selon ses moyens*socio=rien. Sur ce plan*socio=rien, l'interdépendance*socio=uv17 est manifeste*socio=rien. Pour assurer son avenir*socio=te4, le Québec*socio=te10, comme chacun des pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, doit pouvoir*socio=rien compter sur ses partenaires*socio=ac0. La francophonie*socio=ac27 ne peut donc se réduire à une entreprise*socio=rien d'aide*socio=rien des pays*socio=te8 du Nord*socio=te6 aux pays*socio=te8 du Sud*socio=te6, pas plus qu'elle ne saurait être*socio=rien axée sur une rentabilité*socio=ec0 commerciale*socio=ec3 immédiate*socio=rien: en visant à renforcer le potentiel commun*socio=uv17 dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour l'avenir*socio=te4 des parlants*socio=rien français*socio=ac27, la francophonie*socio=ac27 remplit un *socio=rien rôle unique,*socio=nil essentiel et*socio=nil irremplaçable *socio=nil et permet à chacun d'en récolter des bénéfices*socio=rien. Pour y arriver, il a fallu se doter d'institutions*socio=ac19 qui regroupent les pays*socio=te8 membres*socio=ac10 de la francophonie*socio=ac27 et ainsi se donner les moyens*socio=rien d'une action*socio=rien commune*socio=uv17, ordonnée aux enjeux*socio=et9 propres*socio=rien aux francophones*socio=ac27, et qui permette l'utilisation*socio=rien judicieuse*socio=rien des ressources*socio=ec1 et des efforts*socio=uv23 de chacun dans le cadre*socio=rien de *socio=rien projets utiles *socio=nil à tous. Ces institutions*socio=ac19 existent: une Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 qui se réunit sur une base*socio=rien périodique depuis 1986; une organisation*socio=ac20 internationale*socio=te9: l'Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20; et des conférences*socio=rien ministérielles*socio=ac19. Plusieurs associations*socio=ac18 regroupant des institutions*socio=ac19 ou des individus*socio=ac28 jouent un *socio=rien rôle fort utile.*socio=nil Le*socio=nil Québec*socio=te10 *socio=nil et la francophonie*socio=ac27. C'est la conscience*socio=rien du caractère*socio=rien des enjeux*socio=et9 reliés à l'avenir*socio=te4 de la francophonie*socio=ac27 qui a amené le Québec*socio=te10 à jouer un *socio=rien rôle déterminant,*socio=nil *socio=nil non seulement dans la création*socio=rien et le développement*socio=uv32 des institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27, mais également dans la définition*socio=rien de leur rôle*socio=rien et dans le développement*socio=uv32 de leur action*socio=rien multilatérale*socio=uv17. S'il a tenu à participer de plein droit*socio=rien à toutes les institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27, c'est précisément parce qu'il estime*socio=rien leur *socio=rien action essentielle *socio=nil à son propre*socio=rien avenir*socio=te4. Au sein*socio=rien de ces institutions*socio=ac19, le Québec*socio=te10 a constamment centré son action*socio=rien sur la définition*socio=rien des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 et sur la recherche*socio=rien d'actions*socio=rien communes*socio=uv17 les plus appropriées pour relever ces défis*socio=et9. C'est dans cette perspective*socio=rien que le Premier_ministre*socio=ac9 a proposé, dès le Sommet_de_paris*socio=et1 en 1986, de concentrer les ressources*socio=ec1 sur les industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8, la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et le développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5 et les industries*socio=ac6 de la langue*socio=et11, sans oublier l'agriculture*socio=ec1 et l'énergie*socio=ec1. Il a également proposé les réseaux*socio=rien comme mode*socio=rien d'action*socio=rien commune*socio=rien. 180 L'action*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 dans le cadre*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 s'inscrit*socio=rien dans deux axes: 1- l'appui*socio=et6 au développement*socio=uv32 ordonné des institutions*socio=ac19 - Sommet*socio=et9, ACCT, conférences*socio=rien ministérielles*socio=ac19 - en traduisant concrètement leur caractère*socio=rien multilatéral*socio=uv17 par la création*socio=rien de *socio=rien véritables réseaux *socio=nil auxquels participeront activement*socio=rien les institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23; 2- l'appui*socio=et6 au développement*socio=uv32 de projets*socio=rien dans les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour l'avenir*socio=te4 des francophones*socio=ac27, qui répondent aux intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 et qui fassent appel*socio=rien à la participation*socio=uv17 effective*socio=rien de tous. La Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 qui se réunissent périodiquement depuis 1986 constitue l'un des mécanismes*socio=rien les plus puissants*socio=rien pour faire prendre conscience*socio=rien des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17, convenir des mesures*socio=et0a à prendre et des moyens*socio=rien à mettre en place*socio=rien pour entreprendre une action*socio=rien commune*socio=uv17 et exprimer une solidarité*socio=uv17 qui pourrait conduire à faire valoir ces intérêts*socio=rien communs*socio=uv17 dans d'autres forums*socio=et8. Le Québec*socio=te10 a joué un rôle*socio=rien très actif*socio=rien dans toutes les institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27 dont certaines ont d'ailleurs*socio=rien été mises sur pied*socio=rien à l'initiative*socio=rien de Québécois*socio=ac23. Il participe à la définition*socio=rien et à la mise en oeuvre*socio=rien de plusieurs grands*socio=rien programmes*socio=et0a. Il se réjouit d'accueillir à Québec*socio=te10 l'Institut_de_l'_énergie*socio=ac20, organe*socio=rien de l' Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20, ainsi que le siège*socio=rien du Secrétariat*socio=rien de l'AUPELF*socio=ac20 à Montréal*socio=te10. Orientations*socio=uv31. Le gouvernement*socio=ac19 continuera à participer activement*socio=rien à la Conférence*socio=et9 des chefs*socio=ac9 d'État*socio=et0 et de gouvernement*socio=ac19 en souhaitant qu'on n'y transpose pas les clivages*socio=et9 qu'on peut retrouver dans d'autres forums*socio=et8 internationaux*socio=te9. Il n'estime*socio=rien pas utile*socio=rien que cette Conférence*socio=et9 crée de nouvelles*socio=rien institutions*socio=ac19 permanentes. Le Québec*socio=te10 appuie l'Agence_de_coopération_culturelle_et_technique*socio=ac20 dans son rôle*socio=rien d'organisation*socio=et12 centrale*socio=rien de la francophonie*socio=ac27. Il souhaite que son développement*socio=uv32 soit nettement axé sur la mise en place*socio=rien de *socio=rien véritables réseaux *socio=nil regroupant des institutions*socio=ac19 ou des individus*socio=ac28 des divers pays*socio=te8, afin d'assurer efficacement la réalisation*socio=rien d'un nombre*socio=rien restreint de *socio=rien grands projets *socio=nil conçus pour répondre aux défis*socio=et9 communs*socio=uv17 les plus importants*socio=rien. Il souhaite que le caractère*socio=rien multilatéral*socio=uv17 soit assuré aussi bien dans la conception*socio=rien et le financement*socio=ec3 que dans la mise en oeuvre*socio=rien des projets*socio=rien, en tenant compte*socio=rien des possibilités*socio=rien de chacun; il privilégie la contribution*socio=rien financière*socio=ec0 à un fonds*socio=ec3 multilatéral*socio=uv17. Le Québec*socio=te10 poursuivra son appui*socio=et6 aux associations*socio=ac18 francophones*socio=ac27 dans la mesure*socio=rien où elles apportent une *socio=rien contribution tangible au*socio=nil développement*socio=uv32 de*socio=nil réseaux *socio=nil dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour l'avenir*socio=te4 des francophones*socio=ac27. Les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 ont été définis principalement lors des Sommets*socio=et9 de Paris*socio=te10, de Québec*socio=te10 et de Dakar*socio=te10. Ils se situent à la jonction*socio=rien du développement*socio=uv32 culturel*socio=et8 et du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0: industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 dont la télévision*socio=et8 francophone*socio=ac27 internationale*socio=te9 (TV5*socio=rien) est un *socio=rien instrument important,*socio=nil coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et*socio=nil développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5,*socio=nil industries*socio=ac6 *socio=nil de la langue*socio=et11, environnement*socio=et6a, agriculture*socio=ec1 et énergie*socio=ec1. 181 La formation*socio=ec4 des ressources_humaines*socio=ac2 apparaît comme l'un des *socio=rien moyens privilégiés *socio=nil pour jeter les bases*socio=rien d'une action*socio=rien commune*socio=uv17 durable*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 estime*socio=rien que ces secteurs*socio=ec1 d'intervention*socio=et2, qui correspondent à des enjeux*socio=et9 stratégiques*socio=uv31 prioritaires*socio=rien pour les francophones*socio=ac27, devraient mobiliser l'essentiel*socio=rien des ressources*socio=ec1 consacrées aux actions*socio=rien multilatérales*socio=uv17 des institutions*socio=ac19 francophones*socio=ac27; il n'appuiera l'ajout*socio=rien d'autres secteurs*socio=ec1 d'intervention*socio=et2 que dans la mesure*socio=rien où ils répondraient à des enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17 importants*socio=rien et à ses *socio=rien propres priorités *socio=nil telles qu'exprimées dans la présente*socio=rien politique*socio=et0a. Il entend participer au développement*socio=uv32 de chaque réseau*socio=rien et inciter les institutions*socio=ac19 québécoises*socio=ac23 à y apporter leur concours et leurs ressources*socio=ec1. Il souhaite parvenir à assurer la participation*socio=uv17 d'institutions*socio=ac19 et d'entreprises*socio=ac6 privées*socio=et2 à la mise en place*socio=rien de certains de ces réseaux*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 entend privilégier le développement*socio=uv32 des réseaux*socio=rien de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 en poursuivant, entre autres, la mise en place*socio=rien d'un véritable*socio=rien espace commun*socio=uv17 des biens*socio=ec1 culturels*socio=et8, du réseau*socio=rien de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5 en insistant sur ce *socio=rien dernier volet,*socio=nil du*socio=nil réseau des*socio=nil industries*socio=ac6 *socio=nil de la langue*socio=et11 et de celui de l'énergie*socio=ec1. Puisque ces domaines*socio=rien d'intervention*socio=et2 représentent des enjeux*socio=et9 stratégiques*socio=uv31, il est normal*socio=rien que, dans ses relations*socio=rien bilatérales*socio=uv17 avec les pays*socio=te8 francophones*socio=ac27, le Québec*socio=te10 accorde une *socio=rien attention particulière aux*socio=nil activités *socio=nil qui pourront contribuer au développement*socio=uv32 du potentiel commun*socio=uv17 des pays*socio=te8 intéressés. Le gouvernement*socio=ac19 souhaite également que des relations*socio=rien d'affaires*socio=ec3 puissent se développer dans le cadre*socio=rien bilatéral*socio=uv17 et renforcer ainsi la trame d'une solidarité*socio=uv17 concrète*socio=rien. C'est dans cette perspective*socio=rien qu'il poursuivra le développement*socio=uv32 du forum*socio=rien des affaires*socio=ec3 et encouragera la tenue de réunions*socio=rien périodiques des décideurs*socio=ac9 francophones*socio=ac27. 8-2-2 Les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. L'évolution*socio=uv32 de la réalité*socio=rien internationale*socio=te9 fait apparaître des *socio=rien questions nombreuses *socio=nil et complexes qui doivent *socio=rien être traitées au*socio=nil sein de*socio=nil conférences *socio=nil ou d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 dont le rôle*socio=rien prend de plus en plus d'importance*socio=rien. Au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3, le Québec*socio=te10 a participé à plusieurs activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9, notamment dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5, de l'éducation*socio=et6, de la culture*socio=et8 et du travail*socio=ec4. Il a cherché à mieux connaître les programmes*socio=et0a et les activités*socio=rien des organismes*socio=ac20 de financement*socio=ec0 en particulier*socio=rien, et à inciter les milieux*socio=rien québécois*socio=ac23 à établir des rapports*socio=rien plus intenses*socio=rien avec eux. Cette approche commence à donner des *socio=rien résultats intéressants.*socio=nil Orientations*socio=uv31.*socio=nil Compte *socio=nil tenu de l'importance*socio=rien de l'action*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 dans la définition*socio=rien des règles*socio=et7 du jeu*socio=rien international*socio=te9 ainsi que dans des projets*socio=rien internationaux*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 recherchera*socio=rien une participation*socio=uv17 suivie aux réunions*socio=rien et aux programmes*socio=et0a des organisations*socio=ac20 dont les activités*socio=rien touchent aux champs*socio=rien de ses compétences*socio=uv29, notamment en matière*socio=rien économique*socio=ec0, scientifique*socio=ec5, culturelle*socio=et8 et environnementale*socio=et6a. 182 Le gouvernement*socio=ac19 cherchera à renforcer ses *socio=rien rapports fonctionnels *socio=nil avec les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 afin de bénéficier de l'information*socio=et8 relative aux prévisions*socio=rien économiques*socio=ec0 et à la planification*socio=uv31 de projets*socio=rien internationaux*socio=te9 d'une part*socio=rien et, d'autre part*socio=rien, de faire valoir l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 auprès des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 et des organismes*socio=ac20 de financement*socio=ec0 de projets*socio=rien, de manière*socio=rien à favoriser l'achat*socio=ec3 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 québécois*socio=ac23. Le gouvernement*socio=ac19 encouragera, par une politique*socio=et0a de sollicitation*socio=rien et d'accueil*socio=uv17, l'établissement*socio=rien et les investissements*socio=ec0 d'OIG*socio=ac20 et d'OING*socio=ac20 au Québec*socio=te10, en particulier*socio=rien les institutions*socio=ac20 financières*socio=ec0 internationales*socio=te9 et celles dont le champ*socio=rien d'action*socio=rien est relié aux secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien pour le Québec*socio=te10. Il encouragera la tenue au Québec*socio=te10 de manifestations*socio=rien et d'activités*socio=rien qui sont du ressort des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. 183 Chapitre*socio=rien 9. Les partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23. Pour s'assurer que les affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 contribuent au développement*socio=uv32 économique*socio=ec0, culturel*socio=et8 et social*socio=ac22 du Québec*socio=te10 et conformément à l'approche stratégique*socio=uv31 adoptée, le gouvernement*socio=ac19 entend favoriser la concertation*socio=uv17 avec les divers intervenants*socio=ac28 publics*socio=et2 et privés*socio=et2 et appuyer leur action*socio=rien internationale*socio=te9. C'est l'une des missions*socio=rien principales qu'il a conflée au ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. 9-1 L'Assemblée_nationale*socio=ac19. L'Assemblée_nationale*socio=ac19 entretient et développe des relations*socio=rien institutionnelles*socio=ac19 avec d'autres assemblées*socio=rien parlementaires*socio=ac19 à l'étranger*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 souhaite qu'une synergie*socio=uv17 soit assurée entre ses activités*socio=rien internationales*socio=te9 et celles de l'Assemblée_nationale*socio=ac19, dans le plein respect*socio=uv25 de leur autonomie*socio=uv4. 9-2 Les ministères*socio=ac19, les institutions*socio=ac19 et les organismes*socio=ac20 publics*socio=et2. Cette concertation*socio=uv17 fera une place*socio=rien de *socio=rien premier plan aux*socio=nil ministères*socio=ac19 et*socio=nil organismes*socio=ac20 publics*socio=et2 *socio=nil qui doivent, d'une part*socio=rien, prendre en considération*socio=rien, dans l'établissement*socio=rien de leurs politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a, les conséquences*socio=rien du phénomène*socio=rien d'internationalisation*socio=ec6 dans leur secteur*socio=ec1 d'activité*socio=rien et, d'autre part*socio=rien, participer activement*socio=rien à ce processus*socio=rien. C'est dans cette perspective*socio=rien que le ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 entend les associer à la révision*socio=uv32 périodique de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 ainsi qu'à l'élaboration*socio=rien du plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien et qu'il encouragera leur action*socio=rien internationale*socio=te9 en conformité*socio=rien avec les orientations*socio=uv31 et les priorités*socio=rien de la présente*socio=rien politique*socio=et0a. En matière*socio=rien économique*socio=ec0, le gouvernement*socio=ac19 favorisera l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des sociétés_d'_état*socio=ac6 et des grandes*socio=rien institutions*socio=ac19 publiques*socio=et2 à caractère*socio=rien économique*socio=ec0 et plus particulièrement leur participation*socio=uv17 aux dossiers*socio=rien touchant le développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1 ou technologique*socio=ec5 du Québec*socio=te10 en partenariat*socio=uv17 avec l'étranger*socio=te9. Par ailleurs*socio=rien, il encouragera les institutions*socio=ac19 publiques*socio=et2 à établir des liens*socio=uv17 utiles*socio=rien à leur développement*socio=uv32 avec leurs homologues des principaux pays*socio=te8 partenaires*socio=ac0 et les organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9, notamment francophones*socio=ac27. 184 Dans le cas*socio=rien des établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et6 postsecondaire*socio=et6, ces liens*socio=uv17 devraient favoriser les échanges*socio=ec3 qui contribuent à la formation*socio=ec4 avancée et à la participation*socio=uv17 aux réseaux*socio=rien de recherche*socio=ec5. 9-3 Les institutions*socio=ac19 locales*socio=te5. Les centres*socio=rien urbains*socio=te5 deviennent les pôles*socio=rien de *socio=rien croissance interne *socio=nil en regroupant une *socio=rien masse critique de*socio=nil compétences*socio=uv29 *socio=nil et de services*socio=ec1 dans tous les domaines*socio=rien; ces compétences*socio=uv29 et ces services*socio=rien prennent une *socio=rien importance grandissante *socio=nil dans la concurrence*socio=ec3 internationale*socio=te9. Dans ce contexte*socio=rien, les villes*socio=te5 sont appelées à jouer un *socio=rien rôle spécifique *socio=nil de plus en plus important*socio=rien dans les activités*socio=rien internationales*socio=te9, en relation*socio=rien avec leurs caractéristiques propres*socio=rien et en complément*socio=rien de l'action*socio=rien du gouvernement*socio=ac19. Tel est notamment le cas*socio=rien pour les aspects*socio=rien du développement*socio=uv32 économique*socio=ec0 qui concernent la recherche*socio=rien des investissements*socio=ec0 et en particulier*socio=rien ceux qui viennent en appui*socio=uv17 au développement*socio=uv32 des parcs*socio=rien industriels*socio=ac6 et technologiques*socio=ec5; il en va de même pour la promotion*socio=et8 du tourisme*socio=ec1, le développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8, et le rayonnement*socio=et8 international*socio=te9 du Québec*socio=te10. Dans cette optique, la région*socio=te6 de la capitale*socio=te5 (Québec*socio=te10) et celle de la métropole*socio=te5 (Montréal*socio=te10) occupent une *socio=rien place particulière.*socio=nil Québec*socio=te10,*socio=nil la*socio=nil capitale*socio=te5.*socio=nil L'*socio=nil histoire*socio=te1 *socio=nil a fait de Québec*socio=te10 une ville*socio=te5 essentiellement tournée vers l'activité*socio=rien gouvernementale*socio=ac19 et les services*socio=ec1. La qualité*socio=rien de son site*socio=rien et de son architecture a incité l'UNESCO à l'inscrire sur la liste du patrimoine*socio=uv1 mondial*socio=te9. Québec*socio=te10 sera encouragée à développer ses activités*socio=rien internationales*socio=te9 autour de sa double fonction*socio=rien de capitale*socio=te5 du Québec*socio=te10 - siège*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 - et de principal foyer*socio=rien de la francophonie*socio=ac27 en Amérique*socio=te10. Le gouvernement*socio=ac19 favorisera les initiatives*socio=rien visant à accueillir à Québec*socio=te10 les représentations*socio=ac9 étrangères*socio=te9, les organismes*socio=ac20 internationaux*socio=te9 gouvernementaux*socio=ac19 et non gouvernementaux*socio=ac19, notamment francophones*socio=ac27, ainsi que les événements*socio=rien internationaux*socio=te9 et les conférences*socio=rien intergouvernementales*socio=ac19 (à l'instar du Sommet_francophone*socio=et9 de 1987). Québec*socio=te10 est, par ailleurs*socio=rien, le *socio=rien lieu normal et*socio=nil habituel *socio=nil de l'accueil*socio=uv17 des visites officielles*socio=rien étrangères*socio=te9. Sur le plan*socio=rien économique*socio=ec0, le gouvernement*socio=ac19 encouragera les activités*socio=rien internationales*socio=te9 des organismes*socio=ac20 municipaux*socio=te5 en vue*socio=rien de renforcer les bases*socio=rien technologiques*socio=ec5, le réseau*socio=rien de services*socio=rien financiers*socio=ec0, la tenue de congrès*socio=rien ainsi que le tourisme*socio=ec1 étranger*socio=te9; il favorisera également la tenue d'événements*socio=rien culturels*socio=et8. Montréal*socio=te10, la métropole*socio=te5. L'agglomération*socio=te5 montréalaise*socio=ac23 réunit les caractéristiques d'une métropole*socio=te5 moderne*socio=te3: une taille suffisante*socio=rien pour soutenir la gamme*socio=rien complète des fonctions*socio=rien d'une ville*socio=te5 d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te9, des infrastructures*socio=rien développées, une population*socio=ac22 où la majorité*socio=ac24 côtoie harmonieusement une communauté*socio=ac22 anglophone*socio=ac27 dynamique*socio=rien et plus de 80 communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 qui constituent autant de liens*socio=uv17 avec l'extérieur*socio=te9, un milieu*socio=rien sécuritaire*socio=uv21, une vie*socio=rien internationale*socio=te9 et une qualité_de_vie*socio=uv14a qui l'ont récemment fait classer*socio=rien parmi les cinq*socio=rien premières villes*socio=te5 au monde*socio=te9 où il est le plus agréable*socio=rien de vivre*socio=rien. 185 Sur le plan*socio=rien économique*socio=ec0, Montréal*socio=te10 dispose d'une base*socio=rien industrielle*socio=ec1, technologique*socio=ec5 et financière*socio=ec0 enviable*socio=rien, largement tournée vers l'extérieur*socio=te9; les secteurs*socio=ec1 de l'aéronautique*socio=ec5 et de l'aérospatiale*socio=ec5, de la chimie*socio=ec5 et de la pharmacie*socio=ec5, de la mode*socio=ec1 et de l'habillement*socio=ec1, l'implantation*socio=rien d'un centre*socio=rien financier*socio=ec0 international*socio=te9 et d'un centre*socio=rien de commerce*socio=ec3 mondial*socio=te9 témoignent d'un *socio=rien dynamisme remarquable.*socio=nil Montréal*socio=te10 *socio=nil est un *socio=rien important centre universitaire*socio=et6.*socio=nil *socio=nil Ses quatre universités*socio=et6, de langue*socio=rien française*socio=et11 et de langue*socio=rien anglaise*socio=et11, attirent près de 6 000 étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9 et leurs centres*socio=rien d'excellence*socio=uv29 sont en rapport*socio=rien avec leurs homologues de nombreux*socio=rien pays*socio=te8 étrangers*socio=te9. Sur le plan*socio=rien culturel*socio=et8, l'agglomération*socio=te5 de Montréal*socio=te10 se distingue par le dynamisme*socio=rien et l'originalité*socio=rien de sa création*socio=et8 et par sa capacité*socio=rien d'attirer et d'organiser des événements*socio=rien culturels*socio=et8 de *socio=rien premier plan;*socio=nil *socio=nil elle est un centre*socio=rien particulièrement actif*socio=rien dans la production*socio=ec1 audiovisuelle*socio=et8. Enfin, sur le plan*socio=rien institutionnel*socio=ac19, Montréal*socio=te10 est le siège*socio=rien d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9, gouvernementales*socio=ac19 et non gouvernementales*socio=ac19, de consulats*socio=ac19 et d'organismes*socio=ac20 de coopération*socio=uv17 internationale*socio=te9. Cette présence*socio=rien contribue largement à l'organisation*socio=et12 de conférences*socio=rien internationales*socio=te9 et d'événements*socio=rien internationaux*socio=te9. L'agglomération*socio=te5 de Montréal*socio=te10 constitue le principal pôle*socio=rien de développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10. Elle présente*socio=rien de ce fait un *socio=rien attrait particulier *socio=nil et un potentiel unique*socio=rien, aussi bien pour l'implantation*socio=rien d'organisations*socio=ac20 et d'entreprises*socio=ac6 à vocation*socio=rien internationale*socio=te9, que pour le développement*socio=uv32 de centres*socio=rien d'excellence*socio=uv29 de calibre international*socio=te9, notamment en matières*socio=rien de finance*socio=ec0, d'industrie*socio=ac6 (aéronautique*socio=ec5 et services*socio=ec1 entre autres), de science*socio=ec5, de technologie*socio=ec5, de télécommunication*socio=et8 et de culture*socio=et8. Le gouvernement*socio=ac19 entend donc amplifier ses efforts*socio=uv23 de concertation*socio=uv17 avec les diverses*socio=rien institutions*socio=ac19 municipales*socio=te5 et régionales*socio=te6 de l'agglomération*socio=te5 montréalaise*socio=ac23 pour les associer à l'élaboration*socio=rien de son plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien et les encourager à organiser des activités*socio=rien internationales*socio=te9 qui contribueront à leur mise en valeur*socio=rien, notamment par l'accueil*socio=uv17: d'organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 et d'entreprises*socio=ac6 à vocation*socio=rien internationale*socio=te9; d'investissements*socio=ec0 qui renforcent son assise*socio=rien financière*socio=ec0, technologique*socio=ec5 et industrielle*socio=ec1; d'événements*socio=rien internationaux*socio=te9, de congrès*socio=rien, de touristes*socio=ac28. En outre, le gouvernement*socio=ac19 soutiendra les initiatives*socio=rien des organismes*socio=ac20 municipaux*socio=te5 qui favorisent la projection*socio=et8 de Montréal*socio=te10 à l'étranger*socio=te9 dans les domaines*socio=rien convenus et susceptibles*socio=rien d'avoir un *socio=rien effet bénéfique *socio=nil sur son développement*socio=uv32, que ce soit dans des relations*socio=rien avec d'autres grandes*socio=rien villes*socio=te5, dans des associations*socio=ac18 internationales*socio=te9 ou dans le transfert*socio=rien, dans un sens*socio=rien ou dans l'autre, d'expertises*socio=rien municipales*socio=te5. 186 9-4 Le secteur_privé*socio=et2. Les entreprises*socio=ac6 sont les acteurs*socio=ac28 principaux de relations*socio=rien économiques*socio=ec0 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Reconnaissant l'importance*socio=rien de leur rôle*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 s'efforcera, dans le respect*socio=uv25 des impératifs de la libre*socio=uv5 concurrence*socio=ec3, d'organiser la concertation*socio=uv17 des principaux intervenants*socio=ac28 - grandes_entreprises*socio=ac6, représentants*socio=ac9 de secteurs*socio=rien ou filières*socio=rien industrielles*socio=ec1, organisations*socio=ac20 ou associations*socio=rien d'entreprises*socio=ac6 - sur la base*socio=rien d'un partage*socio=uv17 d'informations*socio=et8 pour bien situer les enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9 et élaborer les perspectives*socio=rien ou projets*socio=rien favorisant les synergies*socio=uv17. Par ailleurs*socio=rien, dans son action*socio=rien internationale*socio=te9, et particulièrement l'organisation*socio=et12 de sa *socio=rien présence officielle *socio=nil à l'étranger*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 facilitera aux intervenants*socio=ac28 privés*socio=et2 l'accès*socio=uv7 aux interlocuteurs*socio=ac28 étrangers*socio=te9 et appuiera au besoin*socio=rien leurs démarches*socio=rien. Il fournira, surtout pour les petites*socio=rien et les moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac6, un soutien*socio=et6 technique*socio=ec5 et une aide*socio=rien financière*socio=(ec0,et3) pour leurs activités*socio=rien d'exportation*socio=ec1, de recherche*socio=rien de technologie*socio=ec5 ou de partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. 9-5 Les associations*socio=ac18 et les regroupements*socio=uv17 professionnels*socio=ec4. Les nombreuses*socio=rien associations*socio=ac18 et regroupements*socio=uv17 professionnels*socio=ac3 (chambres_de_commerce*socio=ac5, syndicats*socio=ac7, sociétés*socio=ac6, etc..) constituent des interlocuteurs*socio=ac28 qui peuvent jouer un rôle*socio=rien dans la définition*socio=rien de certains enjeux*socio=et9 et stimuler la participation*socio=uv17 de divers milieux*socio=rien aux activités*socio=rien internationales*socio=te9. Certains de ces organismes*socio=ac20 se sont donné une vocation*socio=rien internationale*socio=te9 spécifique*socio=rien. Tel est le cas*socio=rien de l'AQOCI qui regroupe plusieurs associations*socio=ac18 vouées à l'aide*socio=et6 aux pays*socio=te8 en développement*socio=uv32. Le gouvernement*socio=ac19 maintiendra son appui*socio=et6 à cet aspect*socio=rien de l'aide*socio=et6 au développement*socio=uv32 et recherchera*socio=rien l'articulation*socio=rien de cette action*socio=rien avec les orientations*socio=uv31 de la présente*socio=rien politique*socio=et0a. 9-6 Les communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24. Les nombreuses*socio=rien communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24 établies au Québec*socio=te10 représentent un *socio=rien atout considérable *socio=nil que le gouvernement*socio=ac19 entend valoriser dans son action*socio=rien internationale*socio=te9. Elles peuvent en effet*socio=rien constituer un *socio=rien apport fort utile,*socio=nil *socio=nil notamment pour mieux comprendre les spécificités*socio=rien de leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien et aider*socio=rien à établir des *socio=rien rapports fructueux *socio=nil avec l'étranger*socio=te9. Le gouvernement*socio=ac19 cherchera, avec les organismes*socio=ac18 représentatifs*socio=uv10 de ces communautés*socio=ac22 culturelles*socio=ac24, les moyens*socio=rien de les associer plus étroitement à son action*socio=rien internationale*socio=te9, notamment avec leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien. 187 Chapitre*socio=rien 10. Le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Dans le cadre*socio=rien constitutionnel*socio=et4 actuel*socio=te3, les Québécois*socio=ac23 versent des impôts*socio=et3 et des taxes*socio=et3 à Ottawa*socio=te10 qui, de son côté*socio=rien, consacre quelque 3,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=rien aux activités*socio=rien de ses ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 ayant une vocation*socio=rien internationale*socio=te9 explicite*socio=rien (Affaires*socio=ec3 extérieures*socio=te9, ACDI*socio=ac20, SEE*socio=ac20, etc..), ce qui ne comprend donc pas les activités*socio=rien internationales*socio=te9 des autres ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 fédéraux*socio=et4. Les liens*socio=uv17 avec les organismes*socio=ac20 et les programmes*socio=et0a fédéraux*socio=et4 ont été mentionnés à plusieurs reprises*socio=rien dans la présente*socio=rien politique*socio=et0a puisqu'il y a là des ressources*socio=ec1 et des moyens*socio=rien d'action*socio=rien importants*socio=rien dont le Québec*socio=te10 doit bénéficier. Le ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 extérieures*socio=te9 et du Commerce*socio=ec3 extérieur*socio=te9 joue un *socio=rien grand rôle *socio=nil dans la promotion*socio=et8 des intérêts*socio=rien du Canada*socio=te10 aussi bien dans le cadre*socio=rien des relations*socio=rien avec les gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9 que dans celui des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. A cet égard*socio=rien, son réseau*socio=rien d'ambassades*socio=ac19 est appelé à promouvoir aussi les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10, de façon*socio=rien plus particulière*socio=rien encore dans les pays*socio=te8 où le Québec*socio=te10 n'a pas de représentation*socio=ac9 propre*socio=rien, notamment pour faire connaître la réalité*socio=rien québécoise*socio=ac23, pour faciliter l'organisation*socio=et12 des missions*socio=rien, la promotion*socio=rien des échanges*socio=ec3 conformes aux intérêts*socio=rien identifiés par le Québec*socio=te10 et pour favoriser la participation*socio=uv17 aux réunions*socio=rien internationales*socio=te9. Depuis quelques années*socio=te3, certaines ambassades*socio=ac19 abritent des conseillers*socio=ac28 affectés par le gouvernement*socio=ac19 québécois*socio=ac23 pour y exercer des *socio=rien fonctions sectorielles ou*socio=nil temporaires.*socio=nil Une*socio=nil concertation*socio=uv17 *socio=nil de plus en plus étroite*socio=rien est requise*socio=rien notamment dans le cadre*socio=rien de négociations*socio=et9 multilatérales*socio=uv17 comme celles du GATT*socio=ac20, du libre-échange*socio=ec2 avec les États-unis*socio=te10 et le Mexique*socio=te10, ou de la définition*socio=rien des *socio=rien nouveaux rapports *socio=nil avec la Communauté_économique_européenne*socio=te10 par exemple*socio=rien, pour assurer la prise*socio=rien en *socio=rien compte effective des*socio=nil intérêts *socio=nil définis par le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10. Les divers programmes*socio=et0a de ce ministère*socio=ac19 comme ceux de la Société_pour_l'_expansion_des_exportations*socio=rien (SEE*socio=ac6a) offrent aux entreprises*socio=ac6 et aux divers milieux*socio=rien québécois*socio=ac23 des moyens*socio=rien pour développer leur action*socio=rien à l'étranger*socio=te9. L'Agence_canadienne_de_développement_international*socio=rien (ACDI*socio=ac20) continue*socio=rien de mobiliser d'importantes*socio=rien ressources*socio=ec1 québécoises*socio=ac23 au service*socio=rien du développement*socio=uv32 des pays*socio=te8 moins avancés. Par son programme*socio=et0a de développement*socio=uv32 industriel*socio=ec1, elle permet également à des entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 de faire valoir leur expertise*socio=rien dans plusieurs projets*socio=rien à l'étranger*socio=te9. Le Conseil_de_recherche_pour_le_développement_international*socio=rien (CRDI*socio=ac20) offre*socio=rien la possibilité*socio=rien de resserrer les liens*socio=uv17 avec certains instituts*socio=et6 de recherche*socio=ec5 des pays*socio=te8 en développement*socio=uv32. 188 Compte*socio=rien tenu du rôle*socio=rien joué par ces institutions*socio=ac19 fédérales*socio=et4 et de l'importance*socio=rien des ressources*socio=ec1 dont elles disposent, le Québec*socio=te10 doit s'assurer que ses intérêts*socio=rien, tels qu'il les définit lui-même, sont dûment pris en compte*socio=rien dans les politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a fédéraux*socio=et4, qu'il bénéficie de retombées réelles*socio=rien appropriées et qu'il est à même de jouer lui-même son rôle*socio=rien d'acteur*socio=ac0 international*socio=te9 en pouvant compter sur la collaboration*socio=uv17 effective*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend, dans le cadre*socio=rien actuel*socio=te3: s'assurer que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 le consulte et prend en compte*socio=rien ses vues*socio=rien et propositions*socio=rien dans l'établissement*socio=rien de la politique*socio=et0a et des programmes*socio=et0a des divers ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 fédéraux*socio=et4 oeuvrant sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9, qu'il prévoit les possibilités*socio=rien d'une participation*socio=uv17 effective*socio=rien à leur réalisation*socio=rien et assure des retombées pour le Québec*socio=te10; s'assurer que le mode*socio=rien de représentation*socio=uv10 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 prévoit une participation*socio=uv17 régulière*socio=rien des représentants*socio=ac9 du gouvernement*socio=ac19 québécois*socio=ac23, du niveau*socio=rien que celui-ci juge*socio=rien approprié, aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 oeuvrant dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5, de l'environnement*socio=et6a, de la culture*socio=et8 et des affaires_sociales*socio=et6 notamment, ainsi qu'à ceux des organismes*socio=ac20 spécialisés*socio=rien dans le financement*socio=et3 de projets*socio=rien internationaux*socio=te9 dont il espère obtenir des retombées accrues; s'assurer que le mode*socio=rien de représentation*socio=uv10 du Canada*socio=te10 à l'étranger*socio=te9 véhicule la réalité*socio=rien et la diversité*socio=ac24 canadiennes*socio=ac23 et contribue effectivement à la défense*socio=rien et à la promotion*socio=et8 des intérêts*socio=rien québécois*socio=ac23, tels que définis par le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10; veiller à ce que le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 intervienne effectivement auprès des autorités*socio=ac19 étrangères*socio=te9 concernées pour favoriser l'octroi*socio=rien des *socio=rien meilleures conditions de*socio=nil statut en*socio=nil faveur des*socio=nil représentations*socio=uv10 *socio=nil que le Québec*socio=te10 entretient ou ouvrira à l'étranger*socio=te9 pour y promouvoir ses intérêts*socio=rien; veiller à ce que, dans la préparation*socio=rien des visites de dignitaires*socio=ac9 étrangers*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 convienne avec lui, en *socio=rien temps utile,*socio=nil *socio=nil de la possibilité*socio=rien de prévoir un séjour*socio=rien au Québec*socio=te10 dans les conditions*socio=rien souhaitées par ce dernier*socio=rien. 191 Quatrième partie*socio=rien. Les moyens*socio=rien de mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et0a. Dans un contexte*socio=rien de mondialisation*socio=ec6 et d'internationalisation*socio=ec6, le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 repose en *socio=rien bonne partie *socio=nil sur sa capacité*socio=rien de se situer dans l'environnement*socio=rien international*socio=te9 et d'adapter son action*socio=rien aux *socio=rien nouvelles exigences *socio=nil qu'il comporte. L'établissement*socio=rien d'une vision*socio=rien stratégique*socio=uv31 et la conduite d'une action*socio=rien adaptée nécessitent la mise en oeuvre*socio=rien de moyens*socio=rien de deux ordres*socio=rien: Certains sont liés à l'analyse suivie de l'évolution*socio=uv32 internationale*socio=te9, de manière*socio=rien à identifier les tendances*socio=rien dans lesquelles s'inscrit*socio=rien le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et à faciliter un certain consensus*socio=uv17 entre les différents*socio=rien partenaires*socio=ac0 socio-économiques*socio=et6 au sujet*socio=rien des enjeux*socio=et9 internationaux*socio=te9 majeurs dont il faut tenir compte*socio=rien pour assurer ce développement*socio=uv32. Certains autres sont liés d'une part*socio=rien à la planification*socio=uv31 ainsi qu'à la mise au point*socio=rien, en concertation*socio=uv17 avec les mêmes partenaires*socio=ac0, de stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien adaptées aux enjeux*socio=et9 majeurs identifiés et, d'autre part*socio=rien, à l'organisation*socio=et12 des programmes*socio=et0a et des mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 technique*socio=ec5, logistique ou financier*socio=ec0 que requiert leur mise en oeuvre*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac19 dispose déjà d'un ensemble*socio=rien d'instruments*socio=rien institutionnels*socio=ac19 ainsi que de programmes*socio=et0a d'aide*socio=et6 et de mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 qui lui permettent d'appuyer l'action*socio=rien internationale*socio=te9 de ses ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 ainsi que celle des intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23. Pour assurer la mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, les instruments*socio=rien et moyens*socio=rien actuels*socio=te3 seront adaptés aux orientations*socio=uv31 et aux priorités*socio=rien qu'elle détermine et, dans certains cas*socio=rien, complétés par la mise en place*socio=rien de nouveaux*socio=rien programmes*socio=et0a ou mesures*socio=et0a d'appui*socio=et6 à une action*socio=rien internationale*socio=te9 soutenue. Les *socio=rien nouveaux moyens *socio=nil qui sont prévus visent principalement à accroître ou à compléter l'appui*socio=et6 accordé aux projets*socio=rien et aux activités*socio=rien qui découlent des orientations*socio=uv31 déterminées par la politique*socio=et0a dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5 et de la technologie*socio=ec5 ainsi que du développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2. L'analyse stratégique*socio=uv31 et la concertation*socio=uv17. L'un des axes majeurs de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 consiste à favoriser la prise*socio=rien en compte*socio=rien, par l'ensemble*socio=rien des intervenants*socio=ac28 gouvernementaux*socio=ac19 publics*socio=et2 et privés*socio=et2, de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 pour la détermination*socio=rien de leurs politiques*socio=et0a et orientations*socio=uv31 internes*socio=rien. Cette prise*socio=rien en compte*socio=rien suppose de bien connaître la réalité*socio=rien internationale*socio=te9, d'en comprendre les évolutions*socio=uv32 et les tendances*socio=rien et de saisir les enjeux*socio=et9 qui en découlent pour le Québec*socio=te10, plus particulièrement dans les *socio=rien domaines cruciaux *socio=nil pour son développement*socio=uv32. 192 Cette connaissance*socio=rien est également essentielle*socio=rien à la détermination*socio=rien d'une action*socio=rien internationale*socio=te9 efficace*socio=uv29 et bien ciblée qui constitue l'autre axe de la politique*socio=et0a. L'organisation*socio=et12 d'une capacité*socio=rien d'analyse stratégique*socio=uv31 constitue donc l'une des conditions*socio=rien et l'un des *socio=rien moyens privilégiés *socio=nil de mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et0a. A cet égard*socio=rien, un *socio=rien rôle charnière est*socio=nil dévolu au*socio=nil ministère*socio=ac19 des*socio=nil Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 *socio=nil qui devra, pour l'assumer: Développer ses *socio=rien capacités propres *socio=nil de collecte et de traitement*socio=rien de l'information*socio=et8 internationale*socio=te9 pertinente*socio=rien: Pour ce faire, le Ministère*socio=ac19 veillera à intégrer encore davantage aux *socio=rien activités courantes *socio=nil de son personnel*socio=ac2, au siège*socio=rien et dans le réseau*socio=rien, la fonction*socio=rien de collecte et de transmission*socio=rien de l'information*socio=et8 sur les sujets*socio=rien d'importance*socio=rien pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 et à développer l'expertise*socio=rien et les mécanismes*socio=rien appropriés pour le faire; Certaines directions*socio=ac19 du Ministère*socio=ac19 se verront confier des responsabilités*socio=uv28 particulières*socio=rien en matière*socio=rien d'analyse stratégique*socio=uv31 et cette capacité*socio=rien sera renforcée au sein*socio=rien des *socio=rien unités opérationnelles.*socio=nil *socio=nil Organiser la circulation*socio=rien et l'échange*socio=uv17 d'information*socio=et8 avec des individus*socio=ac28, des institutions*socio=ac19 ou des organismes*socio=ac20 québécois*socio=ac23, canadiens*socio=ac23 ou étrangers*socio=te9, qui peuvent utilement *socio=rien être associés au*socio=nil processus *socio=nil d'analyse stratégique*socio=uv31. Au Québec*socio=te10, ce sont d'abord*socio=rien les ministères*socio=ac19 qui seront associés*socio=rien à ce processus*socio=rien et plus particulièrement les unités*socio=rien chargées de proposer des politiques*socio=et0a et des stratégies*socio=uv31 de développement*socio=uv32 tenant compte*socio=rien de la réalité*socio=rien internationale*socio=te9. Plus largement, le Ministère*socio=ac19 voudra établir des collaborations*socio=uv17 avec des individus*socio=ac28, des groupes*socio=ac20 ou des organismes*socio=ac20 du secteur_privé*socio=et2 comme du monde*socio=te9 universitaire*socio=et6 qui disposent d'éléments*socio=rien d'information*socio=et8 internationale*socio=te9 et sont disposés à les partager afin de dégager des analyses*socio=rien de tendances*socio=rien et de la problématique. L'analyse de l'évolution*socio=uv32 de la situation*socio=et9 internationale*socio=te9 nécessite des ressources*socio=ec1 considérables*socio=rien et des éclairages*socio=rien divers. C'est pourquoi des travaux*socio=rien menés au Canada*socio=te10 ou à l'étranger*socio=te9, soit par des organismes*socio=ac20 spécialisés*socio=rien, soit par des individus*socio=ac28 ou des groupes*socio=rien liés à des entreprises*socio=ac6 ou des universités*socio=et6, pourront constituer un *socio=rien apport appréciable au*socio=nil processus.*socio=nil Quelques*socio=nil collaborations*socio=uv17 *socio=nil suivies seront donc recherchées et établies avec un *socio=rien petit nombre de*socio=nil partenaires*socio=ac0,*socio=nil de*socio=nil façon *socio=nil à comparer les méthodes*socio=rien ou les résultats*socio=rien, compléter les données et partager les perspectives*socio=rien. Gérer la concertation*socio=uv17 des partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 pour identifier, d'après*socio=rien ces analyses*socio=rien, les problèmes*socio=rien, déceler les tendances*socio=rien et définir les enjeux*socio=et9 majeurs pour le Québec*socio=te10. Il existe plusieurs moyens*socio=rien informels d'échanges*socio=ec3 entre le gouvernement*socio=ac19 et ses partenaires*socio=ac0 pour déterminer les orientations*socio=uv31 et, surtout, mener à terme*socio=rien des projets*socio=rien ou des activités*socio=rien. Constatant leur utilité*socio=rien, il apparaît souhaitable*socio=rien, dans la perspective*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9, de prévoir de façon*socio=rien un peu plus formelle*socio=rien, des mécanismes*socio=rien de concertation*socio=uv17. 193 Au niveau*socio=rien gouvernemental*socio=ac19 une structure*socio=rien existe déjà: le Comité_de_coordination_des_affaires_internationales*socio=ac19 qui réunit sept ministres*socio=ac9 sous la présidence*socio=rien du ministre*socio=ac9 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Celui-ci s'est par ailleurs*socio=rien doté d'un comité*socio=rien consultatif*socio=uv17 qui regroupe des responsables*socio=ac1 d'entreprises*socio=ac6 ou d'institutions*socio=ac19 dont les intérêts*socio=rien et les activités*socio=rien présentent un caractère*socio=rien international*socio=te9. En outre, le Ministère*socio=ac19 sollicitera la collaboration*socio=uv17 de ses partenaires*socio=ac0 privés*socio=et2 et institutionnels*socio=ac19, afin de mettre sur pied*socio=rien des comités*socio=rien de concertation*socio=uv17 dans un certain nombre*socio=rien de domaines*socio=rien particulièrement importants*socio=rien tels l'économie*socio=ec0, la science*socio=ec5 et la technologie*socio=ec5, la culture*socio=et8 et les communications*socio=et8, le rayonnement*socio=et8. Ces travaux*socio=rien d'analyse et de concertation*socio=uv17 faciliteront l'intégration*socio=rien de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans les politiques*socio=et0a et les orientations*socio=uv31 des partenaires*socio=ac0 et permettront de mettre au point*socio=rien les stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien internationale*socio=te9 de façon*socio=rien à maximiser la synergie*socio=uv17 entre partenaires*socio=ac0. 2 La mise au point*socio=rien de stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien et l'appui*socio=et6 à leur mise en oeuvre*socio=rien. Les orientations*socio=uv31 et objectifs*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 doivent se concrétiser dans la mise au point*socio=rien de stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien qui intègrent les *socio=rien différentes dimensions *socio=nil de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10. L'élaboration*socio=rien d'un plan*socio=rien d'action*socio=rien annuel*socio=rien, dont certains volets*socio=rien comporteront des prolongements*socio=rien sur trois ans*socio=rien, servira à mettre au point*socio=rien ces stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien, à assurer leur intégration*socio=rien et à favoriser la synergie*socio=uv17 entre partenaires*socio=ac0. Ce plan*socio=rien gouvernemental*socio=ac19 d'action*socio=rien tiendra compte*socio=rien des enjeux*socio=et9 qui découlent de l'analyse stratégique*socio=uv31 et, en concertation*socio=uv17 avec les organismes*socio=ac20 et partenaires*socio=ac0 privés*socio=et2, traduira en activités*socio=rien les priorités*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Par ailleurs*socio=rien, les *socio=rien différents instruments institutionnels*socio=ac19 *socio=nil ainsi que les mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 et programmes*socio=et0a d'aide*socio=et6 dont dispose le gouvernement*socio=ac19 seront adaptés et, dans certains cas*socio=rien, étendus de manière*socio=rien à appuyer la mise en oeuvre*socio=rien de ces stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien. 2-1 Les instruments*socio=rien institutionnels*socio=ac19. Le gouvernement*socio=ac19 dispose d'un ensemble*socio=rien d'instruments*socio=rien qui lui permettent de favoriser et d'appuyer l'établissement*socio=rien de rapports*socio=rien suivis, permanents*socio=rien et structurés avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. Ces principaux instruments*socio=rien sont le ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 avec ses *socio=rien différentes directions *socio=nil et l'ensemble*socio=rien de sa représentation*socio=ac9 à l'étranger*socio=te9; les autres ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 qui doivent mener des activités*socio=rien internationales*socio=te9; les missions*socio=rien et visites officielles*socio=rien; les relations*socio=rien avec les représentations*socio=uv10 officielles*socio=rien des gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9; les ententes*socio=et9 internationales*socio=te9 et les mécanismes*socio=rien de coopération*socio=uv17. De façon*socio=rien à assurer que ces instruments*socio=rien répondent aux *socio=rien exigences nouvelles *socio=nil de la réalité*socio=rien internationale*socio=te9 et contribuent le mieux possible*socio=rien à la mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et0a, le gouvernement*socio=ac19 veillera, d'une façon*socio=rien générale, à: Développer l'expertise*socio=rien en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9: En assurant la formation*socio=ec4 et le perfectionnement*socio=ec4 continu de ressources*socio=ec1 qualifiées*socio=rien au sein*socio=rien du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 et des principaux ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 ayant des activités*socio=rien internationales*socio=te9. 194 Renforcer la capacité*socio=rien d'intervention*socio=et2 du réseau*socio=rien de représentation*socio=uv10 du Québec*socio=te10: en élargissant le mandat*socio=rien de certaines délégations*socio=ac9, dont celles de Dusseldorf*socio=te10 et de Tokyo*socio=te10, pour en faire des délégations*socio=ac9 générales, et en adaptant le mandat*socio=rien de certaines autres à l'étendue des rapports*socio=rien recherchés avec les pays*socio=te8 où elles sont implantées; en continuant à utiliser d'autres formes*socio=rien de représentation*socio=uv10 que les délégations*socio=ac9 générales et les délégations*socio=ac9 pour répondre à des *socio=rien besoins sectoriels ou*socio=nil temporaires;*socio=nil *socio=nil en évaluant l'intérêt*socio=uv12 pour le Québec*socio=te10 d'adapter ou d'étendre son réseau*socio=rien de représentation*socio=uv10, notamment en Espagne*socio=(ac23,te10), en Europe_de_l'_est*socio=te10 et en Amérique_latine*socio=te10; en affectant des ressources*socio=ec1 spécialisées*socio=rien en recherche*socio=rien d'investissements*socio=ec0, en coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 et technologique*socio=ec5, en développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et des communications*socio=et8 dans les représentations*socio=uv10 couvrant les territoires*socio=rien les plus prometteurs*socio=rien pour le renforcement*socio=rien de l'action*socio=rien internationale*socio=te9 du Québec*socio=te10 dans ces *socio=rien domaines prioritaires.*socio=nil *socio=nil Renforcer la coordination*socio=uv17 interministérielle*socio=ac19 par des mécanismes*socio=rien de consultation*socio=uv17, des échanges*socio=ec3 d'information*socio=et8 et le partage*socio=et4 de coûts*socio=ec0 pour assurer une programmation*socio=rien intégrée des activités*socio=rien du gouvernement*socio=ac19 en matière*socio=rien d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Poursuivre l'échange*socio=uv17 de *socio=rien missions officielles régulières,*socio=nil *socio=nil systématiques et planifiées dans les secteurs*socio=ec1 et les pays*socio=te8 prioritaires*socio=rien. Poursuivre ses efforts*socio=uv23 en vue*socio=rien d'offrir aux représentants*socio=ac9 de gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9 des conditions*socio=rien d'accueil*socio=uv17 intéressantes*socio=rien. Favoriser la conclusion*socio=rien d'ententes*socio=et9 qui permettront d'encadrer et de faciliter les échanges*socio=ec3 dans les secteurs*socio=ec1 prioritaires*socio=rien, notamment avec les gouvernements*socio=ac19 de certains pays*socio=te8 d'Europe*socio=te10 et les institutions*socio=ac19 de certains États*socio=te7 américains*socio=ac23. D'une façon*socio=rien plus particulière*socio=rien, dans le cadre*socio=rien des rapports*socio=rien bilatéraux*socio=uv17 avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9, le gouvernement*socio=ac19 entend: Privilégier l'établissement*socio=rien de mécanismes*socio=rien, comme des commissions*socio=ac19 ou des comités*socio=ac19, qui permettront de structurer les échanges*socio=ec3, de convenir des orientations*socio=uv31 et des ressources*socio=ec1 à mettre en commun*socio=uv17 pour les favoriser. Sur le plan*socio=rien multilatéral*socio=uv17, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Consacrer des efforts*socio=uv23 soutenus au développement*socio=uv32 de réseaux*socio=rien de coopération*socio=uv17 reliant les institutions*socio=ac19 des divers pays*socio=te8 membres*socio=ac10 de la francophonie*socio=ac27 autour de quelques *socio=rien grands projets *socio=nil définis en fonction*socio=rien des principaux enjeux*socio=et9 communs*socio=uv17. Assurer une participation*socio=uv17 régulière*socio=rien aux réunions*socio=rien, aux programmes*socio=et0a et aux activités*socio=rien des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 oeuvrant notamment dans les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec0, de la science*socio=ec5, de la culture*socio=et8 et de l'environnement*socio=et6a. Poursuivre ses efforts*socio=uv23 en vue*socio=rien d'offrir aux organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9 gouvernementales*socio=ac19 et non gouvernementales*socio=ac19 des conditions*socio=rien d'accueil*socio=uv17 favorisant leur implantation*socio=rien et le développement*socio=uv32 de leurs activités*socio=rien au Québec*socio=te10. 195 _ ces instruments*socio=rien dont dispose le gouvernement*socio=ac19 du Québec*socio=te10 s'ajoutent ceux que possèdent les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8 et qui peuvent être*socio=rien mis à contribution*socio=rien pour assurer la mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et0a d'affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 du Québec*socio=te10. Dans cette perspective*socio=rien, le gouvernement*socio=ac19 entend: Établir des rapports*socio=rien suivis avec les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, de façon*socio=rien à ce que les politiques*socio=et0a et programmes*socio=et0a fédéraux*socio=et4 prennent en considération*socio=rien les intérêts*socio=rien du Québec*socio=te10 et entraînent des retombées réelles*socio=rien pour son développement*socio=uv32; Appuyer les partenaires*socio=ac0 québécois*socio=ac23 dans leurs démarches*socio=rien auprès des ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 fédéraux*socio=et4, afin de leur faciliter l'accès*socio=uv7 de même que le recours aux programmes*socio=et0a et aux mesures*socio=et0a d'aide*socio=et6 offerts*socio=rien par ces derniers*socio=rien; Convenir des modalités*socio=rien selon lesquelles le Québec*socio=te10 pourrait utiliser les instruments*socio=rien dont se sont dotés les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 fédéraux*socio=et4 à vocation*socio=rien internationale*socio=te9, notamment le réseau*socio=rien des ambassades*socio=ac19 et consulats*socio=ac19 ainsi que les ententes*socio=et9 et commissions*socio=ac19 de coopération*socio=uv17, pour faciliter l'établissement*socio=rien de rapports*socio=rien suivis avec des partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9. 2-2 Les mesures*socio=et0a de soutien*socio=et6 et programmes*socio=et0a d'aide*socio=et6. Le soutien*socio=et6 technique*socio=ec5. Le soutien*socio=et6 technique*socio=ec5 que peut apporter le gouvernement*socio=ac19 à l'action*socio=rien internationale*socio=te9 des différents*socio=rien intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 repose principalement sur le renforcement*socio=rien du rôle-conseil du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9. Au cours*socio=rien des prochaines*socio=rien années*socio=te4, ce rôle-conseil sera articulé et élargi autour des quatre fonctions*socio=rien suivantes: Recueillir et diffuser l'information*socio=et8 susceptible*socio=rien d'aider*socio=rien les ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 du gouvernement*socio=ac19 à identifier les intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 les plus aptes*socio=rien à mener une action*socio=rien soutenue sur la scène*socio=rien internationale*socio=te9; Fournir aux intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 de l'information*socio=et8 et des suggestions*socio=rien qui leur permettront d'adapter leurs stratégies*socio=uv31 d'action*socio=rien internationale*socio=te9 à l'évolution*socio=uv32 structurelle*socio=rien en cours*socio=rien dans les différents*socio=rien pays*socio=te8 étrangers*socio=te9; Faciliter l'identification*socio=rien de partenaires*socio=ac0 et d'occasions*socio=rien d'échanges*socio=ec3 pour les intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23; Favoriser, en collaboration*socio=uv17 avec les institutions*socio=ac19 d'enseignement*socio=et6 ou d'autres organismes*socio=ac20, une formation*socio=ec4 technique*socio=ec5 qui permettra aux intervenants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 de mieux se préparer à mener, notamment dans les secteurs*socio=ec1 en émergence*socio=rien, une action*socio=rien internationale*socio=te9. 196 L'appui*socio=et6 à l'action*socio=rien internationale*socio=te9. En matière*socio=rien d'économie*socio=ec0, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Accroître son action*socio=rien de prospection*socio=rien d'investissements*socio=ec0 à l'étranger*socio=te9, notamment auprès d'entreprises*socio=ac6 nouvelles*socio=rien ou de celles disposant déjà d'installations*socio=rien au Québec*socio=te10, par des missions*socio=rien de *socio=rien haut niveau,*socio=nil l'*socio=nil établissement *socio=nil dans les délégations*socio=ac9 d'un système*socio=rien uniforme de promotion*socio=et8 des investissements*socio=ec0, et une étroite*socio=rien collaboration*socio=uv17 entre les ministères*socio=ac19 concernés, au *socio=rien premier chef le*socio=nil MAI*socio=ac19 *socio=nil et le MICT; Associer encore davantage des partenaires*socio=ac0 financiers*socio=ec0 ou industriels*socio=ec1 québécois*socio=ac23 dans les montages*socio=rien destinés à favoriser l'implantation*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 au Québec*socio=te10 et québécoises*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9; Faire valoir à l'étranger*socio=te9 les *socio=rien conditions favorables *socio=nil à l'investissement*socio=ec0 qui prévalent au Québec*socio=te10; Appuyer, notamment par l'intermédiaire*socio=rien des programmes*socio=et0a de la SDI*socio=ac6a, les entreprises*socio=ac6 québécoises*socio=ac23 dans leur recherche*socio=rien de partenaires*socio=ac0 étrangers*socio=te9 ou d'entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 à acquérir; Assurer le développement*socio=uv32 d'un réseau*socio=rien (CRIQ-MICTMAI) d'information*socio=et8 technologique*socio=ec5 afin de faciliter l'acquisition*socio=rien de la technologie*socio=ec5 étrangère*socio=te9 et son implantation*socio=rien; Adapter le programme_d'_aide_à_la_promotion_des_exportations*socio=rien (APEX*socio=et0a) en mettant l'accent*socio=rien sur le soutien*socio=et6 à l'élaboration*socio=rien de stratégies*socio=uv31 de pénétration*socio=rien soutenue des marchés*socio=ec3, notamment par des études*socio=rien de marchés*socio=ec3 et l'aide*socio=rien au marketing*socio=et8; Ajouter aux divers programmes*socio=et0a d'aide*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 de la SDI*socio=ac6a un soutien*socio=et6 particulier*socio=rien au financement*socio=et3 de ventes*socio=ec3 dans certains pays*socio=te8 présentant des difficultés*socio=rien et un intérêt*socio=uv12 particulier*socio=rien; Faciliter le financement*socio=et3 de quelques *socio=rien grands projets *socio=nil dans le tertiaire*socio=ec1 moteur et accorder, sous forme*socio=rien de garantie de prêts*socio=et3, une aide*socio=rien financière*socio=(ec0,et3) qui complète celle d'autres organismes*socio=ac20 pour des entreprises*socio=ac6 engagées dans des *socio=rien projets importants *socio=nil sur des marchés*socio=ec3 non traditionnels*socio=rien; De façon*socio=rien plus spécifique*socio=rien, soutenir l'implantation*socio=rien d'une maison*socio=ac0 de commerce*socio=ec3 qui, par sa taille et les ressources*socio=ec1 dont elle disposera, pourra assurer une présence*socio=rien québécoise*socio=ac23 importante*socio=rien en matière*socio=rien de commerce*socio=ec3, de contrepartie*socio=rien notamment; Appuyer les initiatives*socio=rien qui offrent des perspectives*socio=rien d'expansion*socio=uv32 soutenue de nos exportations*socio=ec1 sur des marchés*socio=ec3 nouveaux*socio=rien; Assurer la mise en place*socio=rien de mécanismes*socio=rien qui permettent de mieux connaître les réseaux*socio=rien de distribution*socio=ec1; 197 Maintenir et accroître les *socio=rien aides particulières *socio=nil à la promotion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 des produits*socio=rien touristiques*socio=ec1 et à l'exportation*socio=ec1 des produits*socio=rien agro-alimentaires*socio=ec1. En matière*socio=rien de science*socio=ec5 et de technologie*socio=ec5, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Ajouter de *socio=rien nouveaux volets aux*socio=nil programmes*socio=et0a existants du*socio=nil FCAR*socio=et0a,*socio=nil *socio=nil afin d'accroître la coopération*socio=uv17 scientifique*socio=ec5 impliquant des équipes*socio=rien d'excellence*socio=uv29 avec leurs homologues des pays*socio=te8 développés; Appuyer la participation*socio=uv17 d'entreprises*socio=ac6 ou de centres*socio=rien de recherches*socio=ec5 aux ponts*socio=uv17 technologiques*socio=ec5 avec des centres*socio=rien étrangers*socio=te9 reconnus ou aux programmes*socio=et0a internationaux*socio=te9 de développement*socio=uv32 technologique*socio=ec5. En matière*socio=rien de culture*socio=et8 et communications*socio=et8, le gouvernement*socio=ac19 veillera, principalement par les différents*socio=rien programmes*socio=et0a du ministère*socio=ac19 des Affaires_culturelles*socio=et6, du ministère*socio=ac19 des Communications*socio=et8 et de la SOGIC*socio=ac19, à: Maintenir l'appui*socio=et6 accordé aux échanges*socio=ec3 qui favorisent la création*socio=et8 de même que la diffusion*socio=et8 à l'étranger*socio=te9 de la culture*socio=et8 québécoise*socio=ac23; Accroître l'appui*socio=et6 aux échanges*socio=ec3 favorisant le développement*socio=uv32 des industries*socio=ac6 de la culture*socio=et8 et de la communication*socio=et8 et susceptibles*socio=rien d'élargir et de diversifier les sources*socio=rien de financement*socio=ec0 de la production*socio=ec0, dans ces secteurs*socio=ec1 d'activité*socio=rien, ou encore de faciliter l'exploitation*socio=rien continue*socio=rien de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec3, notamment par l'établissement*socio=rien de partenariats*socio=uv17, la participation*socio=uv17 dans des entreprises*socio=ac6 étrangères*socio=te9 ou l'implantation*socio=rien de filiales*socio=rien à l'étranger*socio=te9. En matière*socio=rien de développement*socio=uv32 des ressources_humaines*socio=ac2, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Soutenir les projets*socio=rien d'échanges*socio=ec3 propres*socio=rien à favoriser, principalement dans les secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 de la compétitivité*socio=uv29, une plus *socio=rien grande intégration *socio=nil de la dimension*socio=rien internationale*socio=te9 dans l'enseignement*socio=et6 et la formation*socio=ec4 au Québec*socio=te10; Consentir des efforts*socio=uv23 supplémentaires*socio=rien en vue*socio=rien de favoriser la formation*socio=ec4 avancée à l'étranger*socio=te9 d'étudiants*socio=ac28 québécois*socio=ac23 dans des secteurs*socio=ec1 stratégiques*socio=uv31 pour le développement*socio=uv32 du Québec*socio=te10 grâce*socio=rien, d'une part*socio=rien, aux facilités que peuvent offrir à cet effet*socio=rien les ententes*socio=et9 intergouvernementales*socio=ac19 ainsi que les ententes*socio=et9 institutionnelles*socio=ac19 et, d'autre part*socio=rien, à l'attribution*socio=rien de bourses*socio=et3 d'études*socio=et6 à l'étranger*socio=te9 dans le cadre*socio=rien des programmes*socio=et0a du FCAR*socio=ac20; Réviser les programmes*socio=et0a actuels*socio=te3 de bourses*socio=et3 du ministère*socio=ac19 de l'Enseignement*socio=et6 supérieur*socio=rien et de la Science*socio=ec5 destinés aux étudiants*socio=ac28 étrangers*socio=te9, de manière*socio=rien à encourager un plus *socio=rien grand nombre *socio=nil d'entre eux à poursuivre au Québec*socio=te10 leurs études*socio=et6 dans les cycles*socio=et6 avancés, dans les établissements*socio=rien francophones*socio=ac27 et les secteurs*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv12 stratégique*socio=uv31 commun*socio=uv17; 198 Privilégier, dans le cadre*socio=rien des différents*socio=rien programmes*socio=et0a d'échanges*socio=ec3 de jeunes*socio=ac25, les stages*socio=rien et activités*socio=rien axés sur les objectifs*socio=rien de formation*socio=ec4 reliés à un encadrement*socio=rien institutionnel*socio=ac19; Développer, en matière*socio=rien d'immigration*socio=et6a, des activités*socio=rien de recrutement- notamment de gens_d'_affaires*socio=ac0 - et concentrer les efforts*socio=uv23 en matière*socio=rien de sélection*socio=uv7, dans les pays*socio=te8 ou régions*socio=te6 qui offrent des perspectives*socio=rien d'immigration*socio=et6a particulièrement intéressantes*socio=rien et avec lesquels le Québec*socio=te10 peut envisager d'étendre encore davantage ses rapports*socio=rien. En matière*socio=rien de développement*socio=uv32 social*socio=ac22 et d'environnement*socio=et6a, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Soutenir les activités*socio=rien de coopération*socio=uv17 qui permettront d'accroître l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23 dans ces matières*socio=rien et appuyer les initiatives*socio=rien qui visent à faire la promotion*socio=et8 de l'expertise*socio=rien québécoise*socio=ac23, principalement auprès des gouvernements*socio=ac19 étrangers*socio=te9 et des organisations*socio=ac20 internationales*socio=te9. En matière*socio=rien de rayonnement*socio=et8, le gouvernement*socio=ac19 veillera à: Établir des *socio=rien rapports étroits *socio=nil et suivis avec les décideurs*socio=ac9 étrangers*socio=te9 de même qu'avec les représentants*socio=ac9 de la_presse*socio=et8 étrangère*socio=te9: en misant sur les relations*socio=rien que peuvent établir au plus haut*socio=ec3 niveau*socio=rien les membres*socio=ac10 du gouvernement*socio=ac19 ainsi que les représentants*socio=ac9 du Québec*socio=te10 à l'étranger*socio=te9; en renforçant la capacité*socio=rien d'action*socio=rien du ministère*socio=ac19 des Affaires*socio=ec3 internationales*socio=te9 et des représentations*socio=uv10 du Québec*socio=te10 à l'extérieur*socio=te9 ainsi que des principaux autres ministères*socio=ac19 et organismes*socio=ac20 à vocation*socio=rien internationale*socio=te9, de même que la concertation*socio=uv17 entre ces ministères*socio=ac19 en ce qui concerne la production*socio=ec1 de documents*socio=rien d'information*socio=et8; en poursuivant son action*socio=rien en matière*socio=rien d'invitation*socio=rien et d'accueil*socio=uv17 de journalistes*socio=ac28 étrangers*socio=te9 ainsi que de soutien*socio=rien au développement*socio=uv32 des études*socio=et6 québécoises*socio=ac23 à l'étranger*socio=te9. Maintenir son soutien*socio=rien aux événements*socio=rien internationaux*socio=te9 organisés sous l'égide*socio=rien d'organismes*socio=ac20 à *socio=rien caractère officiel et*socio=nil public*socio=et2.*socio=nil