*{ Assemblée des évêques du Québec 1980 } Le*socio=nil travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 chez nous. A l'occasion*socio=rien du Premier Mai*socio=rien, divers*socio=rien groupes*socio=ac18 expriment leur solidarité*socio=uv17 avec les travailleurs*socio=ac2. Les évêques*socio=ac21 du Québec*socio=te10, par leur Comité*socio=rien des affaires_sociales*socio=et6, sont heureux*socio=rien de participer à cet événement*socio=et9 en adressant un salut*socio=rien fraternel*socio=uv17 a tous les travailleurs*socio=ac2 québécois*socio=ac23, hommes*socio=ac26 et femmes*socio=ac26. En 1980, nous désirons saluer d'une *socio=rien façon particulière les*socio=nil travailleurs*socio=ac2 *socio=nil qui sont nouveaux*socio=rien venus chez nous, immigrants*socio=ac24 réguliers*socio=rien ou réfugiés*socio=ac24 accueillis en notre pays*socio=te8 au cours*socio=rien des dernières*socio=rien années*socio=te3. Nous savons que pour un *socio=rien bon nombre *socio=nil d'entre eux le Premier Mai*socio=rien a, dans leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien, une signification*socio=rien encore plus forte*socio=rien qu'ici où cette fête*socio=rien est de tradition*socio=rien plus récente*socio=rien. A tous ces travailleurs*socio=ac2, nous voulons dire notre solidarité*socio=uv17 et souhaiter que se poursuive et même s'intensifie en qualité*socio=rien et en profondeur*socio=rien l'effort*socio=uv23 entrepris en leur faveur*socio=rien par les individus*socio=ac28 et les groupes*socio=ac18, en particulier*socio=rien par les communautés*socio=ac22 chrétiennes*socio=ac21, paroissiales*socio=te6 et autres. Si nous nous attristons des conditions*socio=rien qui ont provoqué leur départ*socio=rien de leur pays*socio=te8 d'origine*socio=rien, nous nous réjouissons du *socio=rien vaste mouvement de*socio=nil chaleur humaine*socio=uv13 et*socio=nil chrétienne*socio=ac21 *socio=nil que leur arrivée*socio=rien a fait*socio=rien surgi chez nous à leur endroit*socio=rien. Les *socio=rien divers niveaux de*socio=nil gouvernement*socio=ac19 *socio=nil ont contribué pour leur part*socio=rien à soutenir ce mouvement*socio=rien, qu'il s'agisse des programmes*socio=et0a de parrainage*socio=rien du fédéral*socio=te8 ou du *socio=rien rôle nouveau et*socio=nil efficace*socio=uv29 *socio=nil rempli par les ministères*socio=ac19 du Québec*socio=te10, immigration*socio=et6a, affaires_sociales*socio=et6 et éducation*socio=et6, pour n'en nommé que trois. Nous voulons également exprimer notre gratitude*socio=rien envers les média*socio=et8 d'avoir aidé à sensibiliser la population*socio=ac22 entière*socio=rien à la situation*socio=et9 extrêmement pénible*socio=rien qui était celle de nos frères*socio=ac28 et soeurs*socio=ac28 de la péninsule*socio=te6 indochinoise*socio=ac23. Mais il ne suffit pas d'ouvrir les frontières*socio=te9, ni même de procurer un toit*socio=et6 et du travail*socio=ec4. Même si l'accueil*socio=rien chaleureux*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des Québécois*socio=ac23 a été un *socio=rien excellent point de*socio=nil départ,*socio=nil le*socio=nil défi*socio=et9 *socio=nil le plus *socio=rien important reste *socio=nil à relever. Il a trait aux conditions_de_vie*socio=uv14a de ces nouveaux*socio=rien concitoyens*socio=ac10. Nous devons aller au-delà de notre cordialité*socio=rien naturelle*socio=uv13a pour assurer l'insertion*socio=rien la plus facile*socio=rien et la plus fructueuse*socio=rien à tous ces nouveaux*socio=rien frères*socio=ac28 et soeurs*socio=ac28, et pour combattre des préjugés*socio=rien qui renaissent toujours facilement. Travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 et réfugiés*socio=ac24 partagent donc ici nos conditions*socio=uv14a d'existence*socio=rien et de vie*socio=uv30. Nous devons cependant prendre conscience*socio=rien des *socio=rien dimensions particulières *socio=nil que prennent pour eux les problèmes*socio=rien auxquels nous avons à faire face*socio=rien nous-mêmes. Ce n'est pas du jour*socio=rien au lendemain*socio=rien qu'ils peuvent se libérer de l'état*socio=rien de choc*socio=rien dans lequel ils arrivent parmi nous. Si des immigrants*socio=ac24 sont venus chez nous dans le but*socio=rien d'améliorer leur situation*socio=et9 personnelle*socio=uv13 et familiale*socio=et10 et de mieux déployer leur sens*socio=rien de l'initiative*socio=rien, d'autres sortent d'un monde*socio=ac22 où règnent la répression*socio=uv18 et la peur*socio=rien. Une de leurs premières préoccupations*socio=rien est de ne pas retomber ici dans une nouvelle*socio=rien situation*socio=et9 pénible*socio=rien. Ils ont à faire face*socio=rien à plusieurs difficultés*socio=rien pour pénétrer le monde*socio=rien du travail*socio=ec4. Qu'il suffise de mentionner, en tout premier lieu*socio=rien, ce que représente d'insécurité*socio=uv21 et d'ennui*socio=rien le fait*socio=rien de ne pas parler la langue*socio=et11 du pays*socio=te8 ou d'en avoir une *socio=rien maîtrise imparfaite.*socio=nil *socio=nil A ce *socio=rien point fondamentale *socio=nil s'ajoutent, pour certains, le manque*socio=rien d'une préparation*socio=rien professionnelle*socio=ec4 adéquate*socio=rien ou de la scolarité*socio=et6 requise*socio=rien et, pour d'autres, la nécessité*socio=rien de gagner leur pain*socio=rien à des *socio=rien travaux pénibles *socio=nil alors qu'ils possèdent de grandes*socio=rien compétences*socio=uv29. De plus, beaucoup d'immigrants*socio=ac24 ignorent ou méconnaissent leurs droits*socio=uv8 de travailleurs*socio=ac2 ou n'osent pas faire de représentation*socio=uv10 par crainte*socio=rien de représailles*socio=et9. Des milieux*socio=rien de travail*socio=ec4 leur sont inaccessibles*socio=uv7 pour *socio=rien diverses raisons.*socio=nil Les*socio=nil travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 *socio=nil doivent ainsi, pour gagner leur *socio=rien pain quotidien,*socio=nil *socio=nil se replier sur les secteurs*socio=ec1 les plus faibles*socio=rien de notre économie*socio=ec0, là où les salaires*socio=ec4 sont les plus bas, où n'existe aucune sécurité*socio=uv21 d'emploi*socio=ec4, ou ils sont souvent réduits à exécuter des tâches*socio=rien dont les travailleurs*socio=ac2 d'ici ne veulent plus. Que dire alors de la situation*socio=et9 des autres qui ont un statut*socio=rien d'employé*socio=ac2 temporaire*socio=ec4 ou de travailleur*socio=ac2 saisonnier*socio=ec4? Même s'ils contribuent par leur travail*socio=ec4 au mieux-être*socio=uv14a économique*socio=ec0 de notre société*socio=ac22, leur *socio=rien statut officiel *socio=nil ne leur permet pas de jouir des avantages_sociaux*socio=ec4 que nous nous offrons, tels l'assurance-chômage*socio=et6, l'assurance-maladie*socio=et6, les allocations*socio=et3 familiales*socio=et10. Quant au salaire*socio=ec4, c'est le minimum*socio=rien qui fait*socio=rien la règle*socio=rien, pour des heures*socio=rien qui sont parfois comptées avec une extrême rigueur*socio=rien. Car, il faut bien l'avouer, il se trouve parmi nous des profiteurs*socio=ac28 d'immigrants*socio=ac24. Certains emplois*socio=ec4 sont le lieu*socio=rien d'une véritable*socio=rien exploitation*socio=uv18. C'est notamment le cas*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac2 féminine*socio=ac26 pour ce qui est des aides*socio=ac3 domestiques*socio=et10 et des services*socio=ec1 d'entretien*socio=rien ménager*socio=et10, de l'industrie*socio=ac6 du vêtement*socio=ec1 et de certains travaux*socio=rien reliés à l'hôtellerie*socio=ec1 et à la restauration*socio=ec1. C'est souvent dans les mêmes secteurs*socio=ec1 que l'accès*socio=uv7 à la syndicalisation*socio=ac7 est le plus difficile*socio=rien Ajoutons également le choc*socio=rien socio-culturel auquel doivent faire face*socio=rien des femmes*socio=ac26 immigrantes*socio=ac24 lorsqu'elles se trouvent sur le marché_du_travail*socio=ec3 pour la première fois*socio=rien de leur vie*socio=rien. Nous devinons quels problèmes*socio=rien leur *socio=rien condition nouvelle *socio=nil entraîne: difficultés*socio=rien d'adaptation*socio=uv0 personnelle*socio=uv13, organisation*socio=rien de la vie*socio=rien de leurs enfants*socio=et10, apprentissage*socio=et6 d'un nouveau*socio=rien type de relations*socio=rien dans leur vie*socio=rien de couple*socio=et10. Les services_de_garderie*socio=et6, déjà trop peu nombreux*socio=rien pour suffire aux besoins*socio=uv14 des familles*socio=et10, manquent doublement aux mères*socio=et10 immigrantes*socio=ac24 obligées de travailler. Les conditions_de_vie*socio=uv14a de ces travailleurs*socio=ac2 sont déjà assez pénibles*socio=rien en elles-mêmes sans que nous y ajoutions nos méfiances*socio=rien, nos réticences*socio=rien, nos préjugés*socio=rien. Ce n'est pas leur présence*socio=rien parmi nous qui crée le chômage*socio=ec4, l'inflation*socio=ec3, la crise*socio=et9 du logement*socio=et6, l'insécurité*socio=uv21 des lendemains*socio=te4. Nous serions bien mal venus de faire de ces immigrants*socio=ac24 une classe*socio=ac24 à part*socio=rien comme s'ils ne nous apportaient rien*socio=rien et devenaient la cause*socio=rien de nos difficultés*socio=rien économiques*socio=ec0. Nous leur avons ouvert les frontières*socio=te9 de notre pays*socio=te8, nous avons le devoir*socio=uv22 de les aider à participer à la vie*socio=rien de ce pays*socio=te8 comme à la solution*socio=rien commune*socio=uv17 de nos problèmes*socio=rien. La société*socio=ac22 que nous sommes en train*socio=rien de bâtir, quelles que soient les formes*socio=rien politiques*socio=et0 que nous voudrons lui donner, devra être accueillante*socio=rien et solidaire*socio=uv17. Nous avons d'ailleurs*socio=rien beaucoup à apprendre de ceux que nous recevons chez nous. Ils nous rappellent à une *socio=rien nécessaire frugalité face *socio=nil à nos gaspillages*socio=rien; ils nous stimulent à un travail*socio=ec4 productif*socio=uv29 de qualité*socio=rien dans le contexte*socio=et9 où, depuis trente ans*socio=te2, nous avons joui d'une prospérité*socio=et9 factice*socio=rien à maints égards*socio=rien. Ce que vit le travailleur*socio=ac2 immigrant*socio=ac24 nous incite à poser un *socio=rien regard neuf *socio=nil et un *socio=rien jugement critique *socio=nil sur notre *socio=rien propre monde du*socio=nil travail*socio=ec4.*socio=nil *socio=nil En plus de reconnaître ses conquêtes*socio=et9 et ses avantages*socio=rien, nous y trouverions des conditions*socio=rien parfois difficiles*socio=rien, par exemple*socio=rien en matière*socio=rien de santé*socio=et6 et de sécurité*socio=uv21 - des duretés*socio=rien et des ségrégations*socio=uv0 - par exemple*socio=rien envers les jeunes*socio=ac25 moins expérimentés et les travailleurs*socio=ac2 âgés*socio=ac25 de cinquante ans*socio=rien ou plus - , ainsi que des brisures*socio=rien causées par les fermetures*socio=et9 d'usine*socio=ac6 ou les transformations*socio=uv32 technologiques*socio=ec5. La présence*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 dans les secteurs*socio=ec1 les moins rémunérateurs*socio=ec0 et les plus difficilement syndicables de notre économie*socio=ec0 peut être pour nous un sujet*socio=rien qui nous aide*socio=rien à prendre conscience*socio=rien de la nécessité*socio=rien d'apporter certains changements*socio=uv32 à la situation*socio=et9 actuelle*socio=te3. Dans une telle perspective*socio=rien, l'État*socio=ac19 pourrait apporter des retouches a notre code_du_travail*socio=et7 et assurer un meilleur*socio=rien respect*socio=uv25 des lois*socio=et7 déjà existantes*socio=rien, particulièrement en ce qui concerne le salaire*socio=ec4 minimum*socio=rien, les heures*socio=rien de travail*socio=ec4, la discrimination*socio=uv6 à l'embauche*socio=ec4, la sécurité*socio=uv21. De même certains employeurs*socio=ac1, pour leur part*socio=rien, devraient profiter de l'arrivée*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien main-d'_oeuvre*socio=ac2 pou*socio=rien mieux connaître les aspects*socio=rien humains*socio=uv13 de leurs entreprises*socio=rien. Les syndicats*socio=ac7 seraient à la fine*socio=rien pointe de leur fonction*socio=rien sociale*socio=ac22 s'ils multipliaient leurs efforts*socio=uv23 pour obtenir de conditions_de_vie*socio=uv14a et de travail*socio=ec4, de vacances*socio=ec4, de sécurité*socio=uv21, d'emploi*socio=ec4 décentes*socio=uv14a pour ces travailleurs*socio=ac2 qui sont les plus démunis*socio=ac24, les moins capables*socio=rien de se défendre seuls*socio=rien. Le corps*socio=ac18 intermédiaires*socio=rien, enfin, tels que les comités*socio=rien de citoyen*socio=ac10 et autres, pourraient exercer une *socio=rien réelle vigilance *socio=nil pour que le travailleur*socio=ac2 immigrant*socio=ac24 se sente vraiment accueilli parmi nous. Veillons cependant, comme individus*socio=ac28, à ne pas laisser « aux autres » l'exercice*socio=rien de cette responsabilité*socio=uv28. Chacun de nous, dans son quartier*socio=te5, dans sa rue, dans son immeuble d'habitation*socio=et6, à l'école*socio=et6, au travail*socio=ec4 et dans les loisirs*socio=et6a, chacun de nous peut et doit développer des attitude*socio=rien d'accueil*socio=rien. C'est là la condition*socio=rien première pour nous rendre inventifs*socio=rien dans la recherche*socio=rien de solutions*socio=rien à des cas*socio=rien de dépannage*socio=rien ou de simple*socio=rien entraide*socio=uv17. Nous ne pourrons aimer ce nouveaux*socio=rien voisins*socio=ac28 que si nous prenons l'initiative*socio=uv29 de contacts*socio=rien avec eux, si nous cherchons à les connaître, à le fréquenter, tout en respectant leur intimité*socio=uv15, leur manière*socio=rien d'être et de vivre*socio=rien. D'autre part*socio=rien ces immigrants*socio=ac24 et ces réfugiés*socio=ac24 nous permettront certes de leur lancer un appel*socio=rien pour qu'eux mêmes s'intègrent rapidement à notre société*socio=ac22. Nous comprenons et encourageons leur désir*socio=rien et leur besoin*socio=uv14 de s*socio=rien regrouper de quelque façon*socio=rien selon leur appartenance*socio=uv10 ethnique*socio=ac24. Mais nous les invitons à ne pas se laisser arrêter dan*socio=rien leurs démarches*socio=rien d'apprivoisement*socio=ec1 par *socio=rien certaines réaction négatives *socio=nil qu'ils rencontreront très probablement. Il doivent être conscients*socio=rien qu'ils peuvent nous apporte beaucoup et que le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de ne pas demeurer de étrangers*socio=ac24, tout en restant eux-mêmes, c'est de s'intègre dans les structures*socio=rien de participation*socio=uv17 offertes*socio=rien aux citoyens*socio=ac10 de ce pays*socio=te8, par exemple*socio=rien dans les domaines*socio=rien scolaire*socio=et6 et municipale*socio=te5 dans le monde*socio=rien syndical*socio=ac7 et dans la vie*socio=rien religieuse*socio=uv2. Quant à nous du pays*socio=te8 d'accueil*socio=rien, nous avons l'occasion*socio=rien de relire l'Évangile*socio=uv2 pour mieux comprendre les réalités*socio=rien de notre monde*socio=rien du travail*socio=ec4 et pour vérifier nos attitudes*socio=rien à la lumière*socio=rien de l'enseignement*socio=rien du Christ*socio=uv2. Qui que nous soyons, distants*socio=rien de l'Église*socio=uv2 ou chrétiens*socio=ac21 engagé l'Évangile*socio=uv2 nous propose un nouvel ordre*socio=uv18 de relations*socio=rien établir et à parfaire entre nous tous. C'est cet ordre*socio=uv18 social*socio=ac22 nouveau*socio=rien que saint_paul*socio=ac29 rappelle lorsqu'il écrit « Il n'y plus ni Juif*socio=ac21, ni Grec*socio=ac23; il n'y a plus ni esclave*socio=ac28, ni homme*socio=ac28 libre*socio=uv5; il n'y a plus l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26; car tous vous n'êtes qu'un en jésus_christ*socio=uv2 ». C'est un ordre*socio=uv18 fondé sur l'égalité*socio=uv7 de tous les hommes*socio=uv13, mais encore et surtout sur la fraternité*socio=uv17 dans la famille*socio=et10 de Dieu*socio=uv2. Jésus*socio=uv2 nous a révélé que nous sommes tous fils*socio=ac26 et filles*socio=ac26 d'un même Père*socio=uv2. Et toute la tradition*socio=uv1 biblique*socio=uv2 nous propose un idéal*socio=rien d'accueil*socio=rien de l'étranger*socio=ac24. Qu'il suffise de rappeler, dans la vie*socio=rien de Jésus*socio=uv2, les rencontres avec la Samaritaine*socio=ac23 et la Cananéenne*socio=ac23 dans le ministère*socio=ac19 de Paul*socio=ac29, l'accueil*socio=rien « à tous ceux qui venaient trouver » dans celui de Pierre*socio=ac29, la décision*socio=rien de recevoir dans l'Église*socio=ac21 naissante*socio=rien les non-juifs*socio=ac21. Ce que nous trouvons dans l'Évangile*socio=uv2 est exprimé aussi dans d'autres expériences*socio=rien qui ne sont pas éclairées par la foi*socio=uv2 chrétienne*socio=ac21 Nous croyons également que ces attitudes*socio=rien rejoignent les préoccupations*socio=rien de ceux qui s'intéressent aux droits*socio=uv8 humains*socio=uv13 et aux solidarités*socio=uv17 à nourrir avec tous les travailleurs*socio=ac2, quelle que soit leur appartenance*socio=rien religieuse*socio=uv2. Quant à nous, du Comité*socio=rien épiscopal*socio=ac21 des affaires_sociales*socio=et6, nous souhaitons qu'en ce Premier Mai*socio=rien tous les travailleurs*socio=ac2 et travailleuses*socio=ac2 du Québec*socio=te10 se sentent concernés par le sort*socio=rien des travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 et de leur famille*socio=et10. Que les luttes*socio=et9 des uns et des autres pour plus de justice*socio=uv6 et les formes*socio=rien de partage*socio=uv17 vécues renouvellent les solidarités*socio=uv17 existantes*socio=rien de sorte*socio=rien que nous puissions dire, en toute sincérité*socio=uv27 et dans la perspective*socio=rien d'un avenir*socio=te4 meilleur*socio=rien: travailleurs*socio=ac2 immigrants*socio=ac24 et réfugiés*socio=ac24 du Québec*socio=te10, vous pouvez compter sur nous. Nous comptons aussi sur vous.