*{ Assemblée des évêques du Québec 1991 } Message*socio=rien sur l'environnement*socio=et6a. Les chrétiens*socio=ac21 et l'environnement*socio=et6a. Depuis plusieurs années*socio=te2, des individus*socio=ac28 et des groupes*socio=ac18 ont élevé*socio=rien la voix*socio=rien dans notre milieu*socio=rien pour porter à notre attention*socio=rien la question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a. Le Comité*socio=rien des affaires_sociales*socio=et6 de l'assemblée_des_évêques_du_québec*socio=ac21, attentif*socio=rien à tous les aspects*socio=rien qui touchent à la vie*socio=rien collective*socio=ac22, veut profiter du mois*socio=rien de l'environnement*socio=et6a pour apporter sa contribution*socio=rien à la réflexion*socio=rien qui s'effectue chez nous sur le sujet*socio=rien. Nous sommes en *socio=rien effet conscients *socio=nil que loin de perdre de son actualité*socio=te3, la question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a s'impose de plus en plus comme une *socio=rien question prioritaire.*socio=nil *socio=nil C'est à nos soeurs*socio=ac28 et à nos frères*socio=ac28 chrétiens*socio=ac21, mais aussi à tous nos concitoyens*socio=ac10 soucieux*socio=rien de la qualité_de_la_vie*socio=uv14a que nous nous adressons. Nous ne prétendons pas à une compétence*socio=ec4 scientifique*socio=ec5 ou technique*socio=ec5 sur le sujet*socio=rien. Nous sommes cependant convaincus que ceux et celles d'entre nous qui se réclament de l'Évangile*socio=uv2 ont une *socio=rien contribution originale *socio=nil à apporter à notre devenir*socio=te4 collectif*socio=ac22, en particulier*socio=rien à propos*socio=rien de l'environnement*socio=et6a. C'est pourquoi nous voulons partager ici certaines*socio=rien prises de conscience*socio=rien, rappeler certaines*socio=rien des *socio=rien convictions profondes *socio=nil de notre foi*socio=uv2 et inviter à des *socio=rien engagements réels.*socio=nil *socio=nil Ce n'est pas par une sorte*socio=rien de *socio=rien nostalgie romantique du*socio=nil passé*socio=te2 *socio=nil à la jean-jacques_rousseau*socio=ac29 que nous décidons d'aborder cette question*socio=rien; c'est parce que nous savons que les formes*socio=rien actuelles*socio=te3 d'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec0 menacent les équilibres*socio=rien naturels*socio=uv13a en beaucoup d'endroits*socio=rien. Nous voulons inviter nos concitoyens*socio=ac10 à la réflexion*socio=rien sur ces questions*socio=rien et ajouter notre voix*socio=rien à celles qui "se portent au secours de la Nature*socio=uv13a lentement assassinée par les hommes*socio=uv13 ". Une question*socio=rien qui concerne tout le monde*socio=ac28. La question*socio=rien de notre environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a est importante*socio=rien pour tous. Pourtant tous n'en sont pas également conscients*socio=rien. Plusieurs pensent sincèrement que l'intérêt*socio=rien actuel*socio=te3 pour l'environnement*socio=et6a n'est qu'une mode*socio=rien qui va passer. Pour certains, se préoccuper de l'environnement*socio=et6a, c'est l'affaire*socio=rien de jeunes*socio=ac25 ou de moins jeunes*socio=ac25 qui occupent leurs loisirs*socio=et6a en s'intéressant*socio=rien à la nature*socio=uv13a comme d'autres s'intéressent au sport*socio=rien ou collectionnent les timbres. D'autres encore pensent, non sans raison*socio=rien d'ailleurs*socio=rien, que la pollution*socio=et6a, pour prendre un exemple*socio=rien, ce n'est pas leur affaire*socio=rien, mais celle des grandes*socio=rien industries*socio=ac6. On en trouve d'autres qui sont persuadés que le problème*socio=rien de l'environnement*socio=et6a ne touche que les gens*socio=ac28 des villes*socio=te5. En réalité*socio=rien, la question*socio=rien nous concerne tous, d'abord*socio=rien parce que nous faisons tous partie*socio=rien du monde*socio=rien naturel*socio=uv13a et que nous en sommes entièrement dépendants*socio=uv4 pour notre santé*socio=et6 et notre survie*socio=rien. Nous avons un *socio=rien besoin essentiel d'*socio=nil air,*socio=nil d'*socio=nil eau,*socio=nil de*socio=nil nourriture*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil repos,*socio=nil *socio=nil et tout ce qui affecte la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien, de l'eau*socio=rien, de la nourriture*socio=ec1 ou du repos*socio=rien nous affecte directement. Quand la nature*socio=uv13a est gravement menacée, c'est notre vie*socio=uv30 qui l'est aussi. La question*socio=rien nous concerne aussi parce que, à travers*socio=rien des dizaines*socio=rien de *socio=rien petits gestes quotidiens,*socio=nil *socio=nil nous sommes, sans le vouloir*socio=rien, pour quelque chose*socio=rien dans la crise*socio=et9 actuelle*socio=te3 de l'environnement*socio=et6a. Les incinérateurs*socio=ec1 et les sites*socio=rien d'enfouissement*socio=et6a sanitaires des déchets*socio=rien ne suffisent pas pour sauvegarder la qualité*socio=rien de l'environnement*socio=et6a: soyons attentifs*socio=rien, pendant une semaine*socio=rien ou deux, à la quantité*socio=rien et à la nature*socio=rien des déchets*socio=rien que nous jetons à la poubelle*socio=rien. La qualité*socio=rien de l'air*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les villes*socio=te5, est souvent médiocre: essayons de nous représenter la quantité*socio=rien de gaz*socio=ec1 que nous rejetons dans l'atmosphère*socio=rien en utilisant l'automobile*socio=ec1 quand nous pourrions marcher, pour les *socio=rien courts déplacements,*socio=nil *socio=nil ou utiliser les transports_en_commun*socio=et6a pour les moyennes*socio=rien et longues*socio=rien distances. Les ressources*socio=ec1 de la forêt*socio=ec1 diminuent: observons la *socio=rien quantité invraisemblable de*socio=nil papier*socio=ec1 *socio=nil que nous jetons chaque semaine*socio=rien, dans nos bureaux*socio=ec1 par exemple*socio=rien, ou à la maison*socio=et10, sous forme*socio=rien de sacs*socio=ec1 d'emballage*socio=rien, de papier*socio=ec1 essuie-tout*socio=rien, de papier*socio=ec1 mouchoir*socio=rien, de journaux*socio=et8, de dépliants*socio=rien et circulaires*socio=rien, etc. Nos habitudes*socio=rien peuvent même contribuer à détruire l'environnement*socio=et6a bien loin d'ici. Par exemple*socio=rien, depuis que la Thaïlande*socio=te10 exporte massivement pour nos cuisines et nos restaurants*socio=ac6 occidentaux*socio=ac23 les grenouilles qui jouaient un *socio=rien rôle essentiel *socio=nil dans l'équilibre*socio=rien naturel*socio=uv13a là-bas en mangeant insectes*socio=rien et moustiques*socio=rien, elle est obligée de polluer son air*socio=rien et son eau*socio=rien par des insecticides chimiques*socio=rien. La question*socio=rien nous concerne encore parce que nous en sommes les victimes*socio=ac28. Ne mentionnons pour l'instant qu'un aspect*socio=rien auquel nous sommes sans doute*socio=rien tous sensibles*socio=rien: la lutte*socio=et9 pour la protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a coûte cher*socio=rien à tout le monde*socio=ac28. Elle prend une part*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien de nos impôts*socio=et3 pour financer les services*socio=et6 gouvernementaux*socio=ac19 de protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a. Elle ajoute aussi ses coûts*socio=ec0 à la facture*socio=ec1 que nous payons pour nous procurer les produits*socio=ec1 manufacturés par les compagnies*socio=ac6 qui veulent s'équiper de coûteux*socio=ec0 dispositifs*socio=rien anti-_pollution*socio=et6a. La question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a concerne évidemment aussi les gouvernements*socio=ac19 et les industries*socio=ac6. Prenons un exemple*socio=rien. La menace*socio=rien qui pèse*socio=rien sur nos forêts*socio=ec1 ne provient pas seulement du gaspillage*socio=rien que nous pouvons faire du papier*socio=ec1 et du carton*socio=ec1. Les évêques*socio=ac9 du Nord-ouest*socio=te6 québécois*socio=ac23 ont récemment attiré l'attention*socio=rien de tous sur certains procédés*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 privilégiés*socio=rien par des entreprises*socio=ac6 forestières*socio=et6a et qui mettent en péril*socio=rien la survie*socio=rien de la forêt*socio=ec1(Z*socio=rien). Ils ont aussi souligné l'importance*socio=rien des décisions*socio=rien politiques*socio=et0 qui doivent être prises sur ce sujet*socio=rien. La forêt*socio=ec1 ne doit pas être considérée seulement ou d'abord*socio=rien comme une source*socio=rien de *socio=ec0 profit économique immédiat*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Elle est essentielle*socio=rien à la vie*socio=uv30 traditionnelle*socio=rien des Amérindiens*socio=ac23 et à la détente*socio=rien de tous, tout comme à la purification*socio=rien de l'air*socio=rien, à la production*socio=rien d'oxygène et à la survie*socio=rien d'une *socio=rien quantité incalculable *socio=nil d'animaux. Elle fait*socio=rien aussi fonction*socio=rien d'éponge dans la nature*socio=uv13a et elle est ainsi le *socio=rien grand régulateur du*socio=nil niveau des*socio=nil eaux des*socio=nil lacs *socio=nil et des rivières*socio=rien. Comme elle est une ressource*socio=ec1 renouvelable*socio=rien, il nous faut l'exploiter de *socio=rien façon rationnelle *socio=nil afin qu'elle puisse se régénérer et servir aux générations*socio=ac25 futures*socio=te4. Pour illustrer la responsabilité*socio=uv28 des industries*socio=ac6 et des gouvernements*socio=ac19, nous pourrions mentionner encore le problème*socio=rien des pluies*socio=et6a acides qui relève*socio=rien évidemment des industries*socio=ac6 polluantes*socio=et6a et, par son caractère*socio=rien international*socio=te9, rend nécessaires*socio=rien des interventions*socio=et0a gouvernementales*socio=ac19. On pourrait rappeler aussi que l'argent*socio=ec0 de nos impôts*socio=et3 peut servir à financer dans le tiers_monde*socio=te10 des projets*socio=rien qui auront des *socio=rien conséquences irréparables *socio=nil sur l'environnement*socio=et6a de ces pays*socio=te8 et les personnes*socio=ac28 qui y vivent. Ajoutons enfin que nos attitudes*socio=rien de consommateurs*socio=ac0 et de gaspilleurs incitent les industries*socio=ac6 à piller toujours davantage l'environnement*socio=et6a et à le déséquilibrer par nos déchets*socio=rien. Bref*socio=rien, la question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a concerne chacune et chacun de nous. Personne*socio=rien ne peut évoquer la responsabilité*socio=uv28 de ceux qui déterminent les *socio=rien grandes orientations *socio=nil de la politique*socio=et0 et de l'économie*socio=ec0 pour dire que ces choses*socio=rien ne les regardent pas ou ne regardent que ceux qui veulent bien s'y intéresser. Une question*socio=rien de vie*socio=rien ou de mort. Si la majorité*socio=rien de nos concitoyens*socio=ac10 savent maintenant que la question*socio=rien existe, il y en a moins qui mesurent le sérieux*socio=rien de la situation*socio=et9 actuelle*socio=te3. Une très grave*socio=rien menace*socio=et9 pèse*socio=rien sur l'avenir*socio=te4 de l'être humain*socio=uv13 et de tous les vivants de cette planète*socio=rien. Certains ne peuvent s'empêcher d'hésiter ou de sourire en lisant ou en entendant une telle affirmation*socio=rien. La situation*socio=et9, disent-ils, n'est pas aussi dramatique*socio=rien que certains scientifiques*socio=ec5 ou intellectuels*socio=rien le prétendent. Après*socio=rien tout, l'environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a a toujours été menacé et la nature*socio=uv13a a toujours réussi à panser ses blessures*socio=rien. La nature*socio=uv13a possède, croient-ils, une *socio=rien extraordinaire puissance de*socio=nil régénération.*socio=nil *socio=nil D'autres rappellent que, dans le passé*socio=te2, les grandes*socio=rien villes*socio=te5, comme Rome*socio=te10 ou Londres*socio=te10, étaient des villes*socio=te5 polluées par le bruit, la poussière*socio=rien, les immondices*socio=et6a, les *socio=rien odeurs nauséabondes.*socio=nil *socio=nil On dira encore que notre époque*socio=te3 possède même un *socio=rien avantage considérable *socio=nil sur celles qui ont précédé: la technologie*socio=ec5. Grâce*socio=rien à elle, affirme-t-on, nous pouvons déjà résoudre un *socio=rien grand nombre des*socio=nil problèmes *socio=nil de l'environnement*socio=et6a. Nous pouvons dépolluer des rivières*socio=rien, purifier les eaux*socio=rien usées, reboiser les régions*socio=te6 d'où toute végétation*socio=rien avait disparu, faire verdir des déserts*socio=rien. On en conclut que les savants sauront bien trouver des solutions*socio=rien aux problèmes*socio=rien les plus difficiles*socio=rien. Peu nieront qu'il y ait crise*socio=et9, plusieurs estimeront exagéré qu'on prétende qu'elle puisse menacer notre existence*socio=rien. Ces attitudes*socio=rien sont compréhensibles*socio=rien, car les faits*socio=rien évoqués sont exacts*socio=rien. Pourtant la réalité*socio=rien s'impose: d'une façon*socio=rien générale, la situation*socio=et9 se détériore, aussi bien dans le monde*socio=te9 qu'ici au Québec*socio=te10. Prenons encore des exemples*socio=rien concrets. Chaque année*socio=rien, nous voyons un *socio=rien grand nombre *socio=nil de nos lacs*socio=rien, de nos rivières*socio=rien et de nos *socio=rien ruisseaux devenir impropres *socio=nil à la baignade*socio=rien et envahis d'algues*socio=rien et d'herbes de toute sorte*socio=rien. Les sportifs*socio=ac28 voient le nombre*socio=rien de poissons*socio=rien y diminuer, voire même disparaître presque entièrement. A certains jours*socio=rien de *socio=rien grande chaleur,*socio=nil *socio=nil plusieurs rives dégagent des odeurs*socio=rien si désagréables*socio=rien qu'on doit renoncer à s'y reposer. Dans un autre domaine*socio=rien, des villages*socio=te5 entiers*socio=rien se voient de plus en plus souvent dans l'obligation*socio=rien de faire bouillir leur eau*socio=rien par suite*socio=rien du déversement*socio=et6a dans les cours*socio=rien d'eau*socio=rien de certains produits*socio=ec1 de l'industrie*socio=ac6 chimique*socio=ec5, manufacturière*socio=ec1 ou agricole*socio=ec1. Un autre exemple*socio=rien connu de plusieurs: on trouve maintenant dans certains poissons*socio=rien un taux*socio=rien de mercure*socio=rien si élevé*socio=rien qu'on nous conseille d'en limiter notre consommation*socio=ec3. Ces faits*socio=rien, relativement nouveaux*socio=rien, nous laissent pressentir que la situation*socio=et9 atteint des proportions*socio=rien de crise*socio=et9. La crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a est sérieuse*socio=rien parce qu'elle menace*socio=et9 les ressources*socio=ec1 dont nous avons absolument besoin*socio=rien pour vivre*socio=rien. Chaque année*socio=rien, dans le monde*socio=te9, des *socio=rien quantités considérables de*socio=nil terres*socio=te7 cultivables*socio=ec1 *socio=nil sont perdues, soit au profit*socio=rien de la construction*socio=ec1 de banlieues*socio=te5 résidentielles*socio=rien, de routes*socio=et6a, d'aéroports*socio=ac6a ou de complexes*socio=rien industriels*socio=ec1, hydroélectriques*socio=ec1 ou militaires*socio=et7, soit à cause*socio=rien du déboisement*socio=et6a sauvage que connaissent certaines*socio=rien régions*socio=te6. Les surfaces désertiques*socio=rien s'étendent au lieu*socio=rien de diminuer. La situation*socio=et9 est telle que même si de très importants*socio=rien développements*socio=uv32 dans le domaine*socio=rien des techniques*socio=ec5 agricoles*socio=ec1 permettent de multiplier le rendement*socio=rien de certaines*socio=rien cultures*socio=ec1, la menace*socio=rien d'une crise*socio=et9 alimentaire*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te9 ne cesse de se préciser. La crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a est sérieuse*socio=rien, parce qu'elle entraîne des déséquilibres dont nous ne pouvons prévoir les conséquences*socio=rien. Nous avons déjà dit un mot*socio=rien de la situation*socio=et9 de nos forêts*socio=et6a. Le problème*socio=rien n'est pas propre*socio=rien au Québec*socio=te10. Certaines*socio=rien forêts*socio=et6a tropicales*socio=rien sont pillées à un rythme*socio=rien ahurissant. Avec la disparition*socio=rien des forêts*socio=et6a, de *socio=rien nombreuses espèces animales sont*socio=nil privées *socio=nil de leur habitat*socio=rien. Ce qui est plus grave*socio=rien, c'est que des tribus*socio=ac22 indigènes entières*socio=rien sont brutalement dépossédées de leur genre*socio=rien de vie*socio=rien traditionnel*socio=uv1, et parfois même exterminées pour avoir voulu défendre leur droit*socio=uv8 de vivre*socio=rien chez elles. Il est présentement impossible de prévoir avec certitude*socio=rien les effets*socio=rien de la disparition*socio=rien de la forêt*socio=et6a sur l'oxygénation*socio=rien, la *socio=rien reproduction animale,*socio=nil le*socio=nil maintien *socio=nil d'un certain taux*socio=rien d'humidité*socio=rien et les autres bienfaits*socio=rien dus aux grandes*socio=rien étendues boisées, car jamais encore un *socio=rien phénomène semblable *socio=nil ne s'est produit*socio=rien avec une si *socio=rien grande ampleur.*socio=nil *socio=nil De la même façon*socio=rien, il est présentement impossible de connaître les *socio=rien effets réels des*socio=nil déversements*socio=et6a de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ou d'autres produits*socio=ec1 toxiques qui, accidentellement ou volontairement, sont effectués en *socio=rien quantité croissante *socio=nil et de plus en plus fréquemment dans les cours*socio=rien d'eau*socio=rien et les océans*socio=rien La crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a est sérieuse*socio=rien parce qu'on a introduit dans la nature*socio=rien des substances*socio=ec1 contre lesquelles elle est tout à *socio=rien fait impuissante *socio=nil Un très *socio=rien grand nombre des*socio=nil produits*socio=ec1 chimiques*socio=ec5 *socio=nil rejetés dans l'environnement*socio=et6a sous forme*socio=rien de gaz*socio=ec1, de liquides ou de solides*socio=rien ont des *socio=rien effets désastreux *socio=nil sur les animaux, les plantes, les humains*socio=uv13. Ces produits*socio=ec1 affectent même les monuments*socio=rien de pierre*socio=rien que nous ont laissés les civilisations*socio=ac22 qui nous ont précédés. Ce qui est inquiétant*socio=rien, c'est qu'il faut une *socio=rien longue période *socio=nil pour connaître les *socio=rien effets réels *socio=nil de ces polluants*socio=et6a, en particulier*socio=rien sur les organismes*socio=rien vivants. On sait déjà, cependant, que plusieurs causent le cancer*socio=rien et parfois même des malformations*socio=rien congénitales*socio=et10. De plus, on ne peut lutter efficacement contre eux qu'après*socio=rien qu'ils ont causé des dommages*socio=rien souvent irréparables*socio=rien. Car il faut d'abord*socio=rien les avoir identifiés, et pour cela, il faut qu'ils se soient largement répandus. Ainsi, pendant qu'on combat*socio=rien ceux qui sont connus présentement, de *socio=rien nouvelles substances *socio=nil sont rejetées dans l'environnement*socio=et6a. Mais elles s'y trouvent aujourd'hui en trop *socio=rien faible quantité *socio=nil pour qu'on puisse les identifier: pour les combattre, il faudra attendre qu'elles soient suffisamment concentrées. Entre-temps*socio=rien, l'environnement*socio=et6a se sera encore détérioré. La crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a est sérieuse*socio=rien surtout, peut-être, parce qu'elle évolue à un rythme*socio=rien qui échappe de plus en plus à notre contrôle*socio=et12. Ce qui est particulier*socio=rien à notre siècle*socio=te3, en effet*socio=rien, c'est la rapidité*socio=rien avec laquelle les attaques*socio=et9 contre l'environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a sont perpétrées. Le nombre*socio=rien des produits*socio=ec1 toxiques rejetés dans l'atmosphère*socio=rien, dans l'eau*socio=rien ou enfouis dans le sol*socio=rien augmente à une vitesse*socio=rien qui donne le vertige*socio=rien. La destruction*socio=rien des milieux*socio=rien naturels*socio=uv13a se fait*socio=rien à un rythme*socio=rien qui dépasse les possibilités*socio=rien naturelles*socio=uv13a de régénération*socio=rien. Nous ne pouvons enfin passer complètement sous silence*socio=rien la *socio=rien difficile question *socio=nil de l'énergie*socio=rien nucléaire*socio=ec5. Nous sommes sensibles*socio=rien au fait*socio=rien que l'on n'a encore trouvé aucun moyen*socio=rien absolument sûr*socio=rien de disposer des déchets*socio=et6a nucléaires*socio=ec5 ou de contrer les *socio=rien effets désastreux *socio=nil sur l'environnement*socio=et6a que provoque le réchauffement*socio=rien des cours*socio=rien d'eau*socio=rien qui alimentent les centrales*socio=ac6a, sans parler du risque*socio=rien toujours présent*socio=rien, même s'il est minime, d'un accident*socio=rien aux conséquences*socio=rien hautement imprévisibles*socio=rien. Les phénomènes*socio=rien que nous venons d'évoquer, et bien d'autres encore, se produisent présentement, chez nous et ailleurs*socio=rien dans le monde*socio=te9. Il ne s'agit pas de s'affoler, de paniquer ou de désespérer. Mais il ne peut être question*socio=rien non plus de faire l'autruche*socio=rien. Il n'y aura pas de solution*socio=rien à la crise*socio=et9 si tous nous ne commençons pas par accepter qu'elle existe et qu'elle est grave*socio=rien. Une fois*socio=rien que nous l'aurons reconnue, alors il sera possible*socio=rien de penser à agir. Une question*socio=rien qui interpelle les chrétiens*socio=ac21. Avant de dire un mot*socio=rien des actions*socio=rien qui peuvent être menées, il faut peut-être répondre à nos concitoyens*socio=ac10 qui s'étonneraient de voir des évêques*socio=ac9 intervenir sur ce sujet*socio=rien. Après*socio=rien tout, pensent peut-être certains, la question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a est une question*socio=rien économique*socio=ec0 aux dimensions*socio=rien sociales*socio=ac22 et politiques*socio=et0, et la mission*socio=rien de l'Église*socio=ac21 est de s'intéresser aux questions*socio=rien religieuses*socio=uv2. La Bible*socio=uv2, dira-t-on, ne parle pas de la question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a, son message*socio=rien est d'ordre*socio=uv18 spirituel*socio=uv2. On ajoutera alors qu'il serait préférable*socio=rien que les évêques*socio=ac9 attirent l'attention*socio=rien sur cette crise*socio=et9 des valeurs*socio=uv0 morales*socio=uv26 et spirituelles*socio=uv2. D'autres s'étonneront de nous voir proposer des perspectives*socio=rien chrétiennes*socio=ac21 sur la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a, alors que les chrétiens*socio=ac21 ne sont pas sans reproche face*socio=rien à cette même crise*socio=et9. Nous ne pouvons nier que bien des chrétiens*socio=ac21 aient été et soient malheureusement encore des agents*socio=rien de destruction*socio=rien de notre environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a. Nous reconnaissons aussi que le *socio=rien but ultime *socio=nil de l'Évangile*socio=uv2 que nous professons est la communion*socio=rien spirituelle*socio=uv2 des hommes*socio=uv13 avec Dieu*socio=ac29 et entre eux. Mais nous refusons précisément de penser que nous n'allons vers Dieu*socio=ac29 et vers les autres qu'avec une partie*socio=rien de nous-mêmes, en marge*socio=rien des *socio=rien défis historiques *socio=nil auxquels nous sommes confrontés. En fait*socio=rien, la plupart*socio=rien des chrétiens*socio=ac21, sinon tous, sentent avec plus ou moins de clarté*socio=rien que leur foi*socio=uv2 n'est pas étrangère*socio=rien à tout ce qui affecte l'être humain*socio=uv13 dans la qualité*socio=rien de sa vie*socio=uv14a. Les manifestations*socio=rien de la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a sont de *socio=rien nouveaux visages *socio=nil du mal et du péché dans notre monde*socio=ac22. Il n'y a jamais eu dans l'histoire*socio=rien de l'humanité*socio=uv13 un ordre*socio=uv18 et un *socio=rien équilibre parfaits.*socio=nil *socio=nil Si les développements*socio=uv32 scientifiques*socio=ec5 et techniques*socio=ec5 ont sans doute*socio=rien apporté plus de bien-être*socio=uv14a, ils ont aussi été accompagnés de tout un cortège*socio=rien de maux*socio=rien dont les uns auraient dû être prévus, si on s'en était donné la peine, et les autres tout à *socio=rien fait inévitables.*socio=nil *socio=nil C'est alors que des choix*socio=rien doivent être faits*socio=rien en tenant compte*socio=rien d'une échelle*socio=rien de valeurs*socio=uv0 que nous présente*socio=rien l'Évangile*socio=uv2. Ces maux*socio=rien sont aussi dus à une action*socio=rien des individus*socio=ac28 et des groupes*socio=ac18: péchés*socio=uv2 de convoitise*socio=uv27 de ceux qui recherchent sans cesse des avantages*socio=rien matériels et du mieux-être*socio=uv14a; péchés*socio=uv2 d'orgueil*socio=uv27 de ceux qui ne pensent qu'à expérimenter la toute puissance*socio=rien de la technologie*socio=ec5 moderne*socio=te3; péché*socio=uv2 d'égoïsme*socio=uv27 des individus*socio=ac28 et des groupes*socio=ac18 qui ne se préoccupent que de leur intérêt*socio=uv12 sans se soucier des conséquences*socio=rien de leur agir sur des personnes*socio=ac28, des familles*socio=et10, voire des peuples*socio=ac22 entiers*socio=rien. Dieu*socio=ac29 nous invite à extirper le mal en autant que nous le pouvons, et nous savons tous qu'il condamne le péché que nous devons éviter. Nous connaissons tous aussi cette longue*socio=rien tradition*socio=uv1 chrétienne*socio=ac21 du soin*socio=rien des malades*socio=ac24 et des handicapés*socio=ac24 qui nous rappelle que le salut*socio=rien dont parle l'Évangile*socio=uv2 concerne l'être tout entier*socio=rien de l'homme*socio=uv13. Cette tradition*socio=uv1 nous aide*socio=rien à reconnaître un lien*socio=rien entre l'Évangile*socio=uv2 et le soin*socio=rien du monde*socio=te9 dans lequel nous sommes insérés, ce monde*socio=te9 qui est la condition*socio=rien première de la vie*socio=rien, de la santé*socio=et6 et du bien-être*socio=uv14a de chacune et de chacun des enfants*socio=et10 de Dieu*socio=ac29, le père*socio=ac28 de tous les humains*socio=uv13. Les chrétiens*socio=ac21 fidèles*socio=uv27 à l'Évangile*socio=uv2 ont toujours accordé beaucoup d'importance*socio=rien à un certain détachement*socio=rien, une *socio=rien certaine ascèse,*socio=nil une*socio=nil certaine sobriété,*socio=nil *socio=nil convaincus que l'accumulation*socio=ec0 des biens*socio=ec1 et la recherche*socio=rien du *socio=rien confort matériel *socio=nil ne pouvaient être le *socio=rien dernier mot *socio=nil de l'homme*socio=uv13. Il n'y aura pas de solution*socio=rien à la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a sans l'acceptation*socio=rien de sacrifices*socio=uv24 et de renoncements*socio=uv24 personnels*socio=uv13. Cette partie*socio=rien de l'héritage*socio=rien chrétien*socio=ac21 pourrait bien retrouver une actualité*socio=te3 nouvelle*socio=rien; déjà, elle nous interpelle sur notre style de vie*socio=uv14a actuelle*socio=te3 dont les conséquences*socio=rien sont souvent désastreuses*socio=rien pour notre environnement*socio=et6a. Il faut pousser plus loin la réflexion*socio=rien, même au prix*socio=ec3 d'un certain effort*socio=uv23. Nous rappelons donc à nos soeurs*socio=ac28 et à nos frères*socio=ac28 qui se réclament de l'Évangile*socio=uv2 en quels termes*socio=rien Dieu*socio=ac29 a confié à l'humanité*socio=uv13 la gérance*socio=et12 de sa création*socio=rien. "Soumettez la terre*socio=te9, dit Dieu*socio=ac29 à la première femme*socio=ac26 et au premier homme*socio=ac26, je vous donne toute herbe, toute plante, tout ce qui bouge sur le sol*socio=rien et tout ce qui vit dans la mer*socio=rien". Le développement*socio=uv32 de notre intelligence*socio=rien et de nos habiletés*socio=rien corporelles*socio=uv16 nous a permis*socio=rien de dominer la nature*socio=uv13a, de nous libérer de certaines*socio=rien de ses contraintes*socio=uv18 et de créer des condition_de_vie*socio=uv14a favorables*socio=rien à l'épanouissement*socio=uv16 de la vie*socio=rien politique*socio=et0, culturel*socio=et8 le, artistique*socio=et8 et spirituelle*socio=uv2. La science*socio=ec5, la technologie*socio=ec5, le progrès*socio=uv3 disent quel que chose*socio=rien de notre grandeur*socio=rien et de notre fidélité*socio=uv27 à développer les dons*socio=rien que Dieu*socio=ac29 a déposés en nous. Mais il arrive que la consigne de soumettre la terre*socio=te9 ait été mise en oeuvre*socio=rien avec violence*socio=uv18 et agressivité*socio=uv18, sans respect*socio=uv25 pour les lois*socio=rien de la vie*socio=uv30 et dans l'oubli*socio=rien d'autres dimensions*socio=rien de notre être: *socio=rien admiration devant la*socio=nil nature*socio=uv13a,*socio=nil respect*socio=uv25 *socio=nil des autres, sens*socio=rien du partage*socio=uv17 équitable*socio=uv6 des biens*socio=ec1 de ce monde*socio=ac22. Dieu*socio=ac29 ne nous a pas permis*socio=rien de piller la terre*socio=te9 et de mettre en danger*socio=rien l'équilibre*socio=rien de la création*socio=rien. Il l'a confiée à nos soins*socio=et6 en nous invitant à porter sur elle le même regard*socio=rien qu'il porte*socio=rien lui-même. Or "il aime tous les êtres*socio=rien et n'a de dégoût*socio=rien pour rien*socio=rien de ce qu'il a fait*socio=rien: comment une chose*socio=rien subsisterait-elle s'il ne l'avait voulue? Comment conserverait-elle l'existence*socio=rien s'il ne l'avait appelée? Il épargne*socio=rien tout, parce que tout est à lui, l'Ami*socio=ac28 de la vie*socio=uv30 ". Par ailleurs*socio=rien, c'est à tous que Dieu*socio=ac29 a donné la terre*socio=te9 et toutes ses ressources*socio=ec1. Un chrétien*socio=ac21 ne peut accepter que ces dernières*socio=rien ne profitent qu'à quelques-uns. Nous aurons des comptes*socio=rien à rendre de notre gérance*socio=et12. Cela, comme chrétiens*socio=ac21, nous le savons. Mais sous un autre aspect*socio=rien, comment un chrétien*socio=ac21 accepterait-il de ne pas se sentir concerné quand il est habité par le commandement*socio=rien de l'amour*socio=uv30 et le désir*socio=rien d'un monde*socio=ac22 vraiment fraternel*socio=uv17 et que la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a menace*socio=rien la qualité_de_la_vie*socio=uv14a et la survie*socio=rien même de millions*socio=rien d'hommes*socio=ac26, de femmes*socio=ac26 et d'enfants*socio=et10? Lorsque nous rendrons des comptes*socio=rien à Dieu*socio=ac29, c'est sur ce que nous aurons fait*socio=rien ou sur ce que nous n'aurons pas fait*socio=rien à l'endroit*socio=rien de ceux qui sont dans le besoin*socio=uv14 que nous serons jugés. Cela aussi, comme chrétiens*socio=ac21, nous le savons. On nous permettra d'entraîner ceux qui le veulent jusqu'au coeur*socio=rien même de la foi*socio=uv2 chrétienne*socio=ac21. Lorsque le Fils*socio=ac28 de Dieu*socio=ac29 a vécu parmi nous, il a *socio=rien fait partie *socio=nil de notre univers*socio=ac22 matériel*socio=et1. Son corps*socio=uv16 était fait*socio=rien de ces éléments*socio=rien qui constituent le corps*socio=uv16 de tout humain*socio=uv13. Sa résurrection*socio=uv2 a été une transformation*socio=uv32 de son être tout entier*socio=rien, ce qui implique que quelque chose*socio=rien de notre univers*socio=ac22 matériel*socio=et1 a été transformé dans le mystère*socio=uv2 de Dieu*socio=ac29. Cette réalité*socio=rien est si profonde*socio=rien qu'elle s'exprime difficilement même en des *socio=rien termes audacieux.*socio=nil *socio=nil "Le *socio=rien Verbe fait chair *socio=nil a déifié la chair*socio=rien", écrit saint_jean_damascène*socio=ac29. "La puissance*socio=rien du Verbe*socio=rien incarné s'irradie dans la matière*socio=rien", écrit le P. Teilhard de Chardin dont on célèbre*socio=rien cette année*socio=te3 le *socio=rien centième anniversaire de*socio=nil naissance.*socio=nil Notre*socio=nil foi*socio=uv2 *socio=nil en la résurrection*socio=uv2 de jésus_christ*socio=ac29 et notre espérance*socio=uv30 en la résurrection*socio=uv2 de la chair*socio=rien nous poussent à respecter l'univers*socio=ac22 matériel*socio=et1 à un *socio=rien titre nouveau *socio=nil et à réconcilier ce que nous sommes trop facilement portés à opposer: l'esprit*socio=rien et la matière*socio=rien, le corps*socio=uv16 et l'âme*socio=uv16, l'éternel et le temporel*socio=rien. En approfondissant le coeur*socio=rien de notre foi*socio=uv2, nous sommes invités à agir et par là à recréer des liens*socio=rien avec la nature*socio=uv13a et avec les autres, et à redécouvrir alors le chemin*socio=rien par lequel se refont nos liens*socio=rien avec Dieu*socio=ac29 lui-même Une question*socio=rien qui appelle une réponse*socio=rien. Est-il possible*socio=rien de ne pas se sentir envahi par un *socio=rien profond sentiment d'*socio=nil impuissance *socio=nil quand on commence à soupçonner l'ampleur*socio=rien de la crise*socio=et9, la rapidité*socio=rien avec laquelle elle s'amplifie et l'extrême complexité*socio=rien des éléments*socio=rien du problème*socio=rien? Quand on regarde tous les aspects*socio=rien de la situation*socio=et9 à la fois*socio=rien, on est tenté de penser qu'il n'y a pas de solution*socio=rien, qu'il n'y a rien*socio=rien à faire, ou encore que les solutions*socio=rien sont hors de notre portée*socio=rien. Le citoyen*socio=ac10 ordinaire a souvent l'impression*socio=rien que les gestes*socio=rien qu'il peut poser sont d'une portée*socio=rien ridicule et ne peuvent avoir aucune influence effective*socio=rien sur la réalité*socio=rien. Ce sentiment*socio=rien d'impuissance*socio=rien est redoutable*socio=rien, car il peut paralyser toute action*socio=rien. Il peut même conduire certains à refuser tout simplement de penser à ces questions*socio=rien, pour éviter de se trouver devant*socio=rien l'angoisse*socio=rien qu'une *socio=rien sérieuse prise de*socio=nil conscience fait *socio=nil naître. Pourtant, il ne manque*socio=rien pas d'exemples*socio=rien, dans notre milieu*socio=rien et ailleurs*socio=rien dans le monde*socio=te9, qui illustrent que l'action*socio=rien des simples*socio=rien citoyens*socio=ac10 peut avoir une efficacité*socio=uv29 remarquable*socio=rien. On a vu, par exemple*socio=rien, des propriétaires*socio=ac0 riverains mettre fin*socio=rien à la dégradation*socio=rien rapide de leur lac*socio=rien: ils se sont unis et, aidés par des experts*socio=ac2 du ministère*socio=ac19 de l'Environnement*socio=et6a, ils ont reboisé les rives de leur lac*socio=rien, aménagé des systèmes*socio=rien d'épuration*socio=rien des eaux*socio=rien, adopté des règles*socio=et7 limitant ou supprimant la circulation*socio=rien des embarcations*socio=rien à moteur et convenu d'exercer une *socio=rien vigilance sérieuse *socio=nil dans l'avenir*socio=te4 pour protéger leur environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a. D'autres ont innové en établissant des services*socio=et6 *socio=rien fort prometteurs de*socio=nil récupération*socio=et6a *socio=nil et de recyclage*socio=et6a: ils aident leurs concitoyens*socio=ac10 à faire le tri*socio=rien de leurs déchets*socio=rien, utilisent la *socio=rien matière organique *socio=nil pour en faire du compost*socio=ec1 qui remplace ou complète avantageusement les engrais*socio=ec1 chimiques*socio=rien, et retournent à l'industrie*socio=ec1 pour recyclage*socio=et6a le papier*socio=ec1, le verre*socio=ec1, le métal*socio=ec1. Il est certain qu'en nous joignant aux regroupements*socio=ac18, aux associations*socio=ac18, aux mouvements*socio=ac18 d'éducation*socio=et6 ou aux groupes_de_pression*socio=ac18 qui, un peu partout, travaillent à développer le respect*socio=uv25 de la nature*socio=uv13a et à lutter pour la défense*socio=uv21 d'un environnement*socio=et6a sain*socio=rien, nous pouvons décupler l'efficacité*socio=uv29 de notre action*socio=rien. Même sans se joindre à des groupes*socio=ac18 organisés, chacun peut prendre part*socio=rien plus efficacement qu'il ne le pense à la lutte*socio=et9 pour préserver l'équilibre*socio=rien fragile*socio=rien de l'environnement*socio=et6a naturel*socio=uv13a. Bien des habitudes*socio=rien peuvent être prises par n'importe qui, comme l'utilisation*socio=rien rationnelle*socio=uv31 du papier*socio=ec1 pour écrire, l'économie*socio=ec0 des emballages*socio=ec1, la conservation*socio=et6a de journaux*socio=et8 et leur remise lors des cueillettes*socio=et6a de plus en plus nombreuses*socio=rien que font les divers*socio=rien organismes*socio=ac6a voués à la récupération*socio=et6a. Chacun peut faire un effort*socio=uv23 pour ne pas jeter dans nos lacs*socio=rien et rivières*socio=rien ou sur le bord*socio=rien des *socio=rien routes canettes et*socio=nil bouteilles,*socio=nil *socio=nil quand il ne s'agit pas de pneus*socio=rien, de matelas*socio=rien ou de vieilles voitures*socio=ec1. Dans les centres*socio=rien urbains*socio=te5, un *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac28 *socio=nil peuvent envisager sérieusement de se rendre au travail*socio=ec4 en empruntant les transports_en_commun*socio=et6a. Partout on peut faire entrer en ligne*socio=rien de compte*socio=rien les critères*socio=rien écologiques*socio=et6a ( faible*socio=rien consommation*socio=ec3 d'essence*socio=ec1, efficacité*socio=uv29 des systèmes*socio=rien antipollution*socio=et6a) quand il s'agit de faire l'acquisition*socio=rien d'une voiture*socio=ec1 neuve*socio=rien. Et personne*socio=rien ne peut dire qu'il lui est impossible de chercher à éviter la violence*socio=uv18 inutile*socio=rien faite à la nature*socio=uv13a, aux arbres*socio=rien, aux autres plantes, aux animaux. Un autre élément*socio=rien de solution*socio=rien est à la portée*socio=rien de tous; c'est peut-être le plus important*socio=rien et, à long_terme*socio=te4, le plus efficace*socio=uv29. Il s'agit de l'éducation*socio=et6. Nous satisfaction*socio=rien à la possibilité*socio=rien qu'ont les milieux*socio=rien scolaires*socio=et6 d'offrir des cours*socio=rien et des activités*socio=rien de sensibilisation*socio=rien à l'écologie*socio=ec5. Mais nous pensons aussi à toute l'information*socio=et8 qui pourrait circuler dans la population*socio=ac22 et à la réflexion*socio=rien qu'elle pourrait provoquer. Par ailleurs*socio=rien, la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de réfléchir est peut-être celle que fournit l'action*socio=rien concrète*socio=rien. Nous espérons que, quelle que soit la forme*socio=rien qu'elle prenne, cette réflexion*socio=rien fasse apparaître que la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a n'était pas inévitable*socio=rien et n'est pas nécessaire*socio=rien, même en recherchant la croissance*socio=rien industrielle*socio=ec1 et le progrès*socio=uv32 technologique*socio=ec5. Déjà des compagnies*socio=ac6 forestières*socio=et6a, stimulées par des ingénieurs*socio=ac3 forestiers*socio=et6a, commencent à pratiquer des modes*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 qui protègent davantage l'environnement*socio=et6a. Il est techniquement possible*socio=rien de poursuivre un développement*socio=uv32 rationnel*socio=rien sans briser l'équilibre*socio=rien fragile*socio=rien de la nature*socio=uv13a. Mais il faudrait pour cela investir des sommes considérables*socio=rien. Comme les avantages*socio=rien de ces investissements*socio=ec0 coûteux*socio=rien n'apparaîtraient qu'à long_terme*socio=te4, les dirigeants*socio=ac9 politiques*socio=et0 et les administrateurs*socio=ac1 d'entreprises*socio=ac6 ne peuvent les décider. La réflexion*socio=rien nous aide*socio=rien donc à comprendre que la crise*socio=et9 écologique*socio=et6a, déjà suscitée par l'égoïsme*socio=uv27 inconscient de l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac22, est alimentée par la préoccupation*socio=rien d'une rentabilité*socio=ec0 à *socio=rien courte vue,*socio=nil le*socio=nil souci *socio=nil d'un profit*socio=ec0 immédiat*socio=rien économique*socio=ec0 ou politique*socio=et0, une *socio=rien notion étroite *socio=nil de ce qui doit être retenu*socio=rien comme solution*socio=rien "économique*socio=ec0". Nous pouvons aussi réfléchir au choix*socio=rien de nos priorités*socio=et0a politiques*socio=et0. Une partie*socio=rien seulement des sommes astronomiques*socio=rien qui sont investies dans l'industrie*socio=ac6 des armements*socio=et7 pourrait faire disparaître la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a. Pourquoi faut-il tant investir dans le potentiel de destruction*socio=rien de la vie*socio=rien et si peu dans celui de la conservation*socio=et6a? L'information*socio=et8 et la réflexion*socio=rien nous conduisent inévitablement à remettre en cause*socio=rien certains des postulats*socio=rien de notre société*socio=ac22 occidentale*socio=ac23 qui pense et qui agit comme si la recherche*socio=rien inconditionnelle du plus avoir et du plus-pouvoir était le seul*socio=rien et *socio=rien unique critère *socio=nil d'un cheminement*socio=rien vers le mieux-être*socio=uv14a. Nous avons alors à réapprendre le sens*socio=rien de notre responsabilité*socio=uv28. Nous sommes responsables*socio=uv28 des êtres*socio=rien qui nous entourent aujourd'hui: humains*socio=uv13, oiseaux*socio=rien, poissons*socio=rien et autres animaux, arbres*socio=rien et autres plantes, et de leurs *socio=rien relations harmonieuses.*socio=nil *socio=nil Mais nous portons en plus la responsabilité*socio=uv28 de laisser à ceux et celles qui viendront après*socio=rien nous un monde*socio=ac22 dans lequel il sera encore possible*socio=rien de vivre*socio=rien, et de vivre*socio=rien en harmonie*socio=uv17 avec les autres et avec la nature*socio=uv13a. Nous avons aussi à réapprendre la beauté*socio=rien du monde*socio=te9 et les lois*socio=rien de son agencement*socio=rien qui ne sont pas autre chose*socio=rien que la condition*socio=rien même de la vie*socio=uv30. Nous devons retrouver le sens*socio=rien de l'émerveillement*socio=rien, de la contemplation*socio=rien, du respect*socio=uv25 et de l'amour*socio=uv30 de cet habitat*socio=rien qui est le nôtre. Nous devons réapprendre à reconnaître nos liens*socio=rien avec la nature*socio=uv13a. Les *socio=rien différentes formes de*socio=nil vulgarisation scientifique*socio=ec5 *socio=nil qui se répandent de plus en plus chez nous depuis quelques années*socio=te2 sont quelques exemples*socio=rien de façons*socio=rien d'y arriver, et il faut souhaiter qu'elles deviennent accessibles*socio=rien au plus *socio=rien grand nombre.*socio=nil Bien*socio=nil sûr,*socio=nil les*socio=nil grandes décisions techniques*socio=ec5 *socio=nil échappent au pouvoir*socio=uv19 de l'individu*socio=ac28 et même des groupes*socio=ac18 de citoyens*socio=ac10. Elles relèvent des responsables*socio=ac9 des gouvernements*socio=ac19, de l'industrie*socio=ec1, des autres agents*socio=ac0 économiques*socio=ec0 importants*socio=rien, et des centres*socio=et6 de recherche*socio=rien scientifique*socio=ec5. Mais les mesures*socio=et0a à prendre sont tellement coûteuses*socio=ec0 et peut-être même impopulaires*socio=ac22 que ceux qui pourraient en décider ne s'y aventureront jamais à moins de se sentir appuyés, sinon poussés par une *socio=et8 opinion_publique favorable*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Il convient donc que nous appuyions sans réserve*socio=rien les politiques*socio=et0a qui obligent tout projet*socio=rien d'une *socio=rien certaine importance *socio=nil à être précédé d'une étude*socio=rien impartiale qui évalue les *socio=rien conséquences négatives *socio=nil de ce projet*socio=rien sur l'environnement*socio=et6a et définisse les *socio=rien mécanismes propres *socio=nil à les limiter. Il convient que nous restions vigilants*socio=rien et fassions sur nos gouvernements*socio=ac19 toutes les pressions*socio=et9 nécessaires*socio=rien pour qu'ils interviennent vigoureusement chaque fois*socio=rien que des individus*socio=ac28 ou des entreprises*socio=ac6 tentent de se soustraire à leur responsabilité*socio=uv28 sociale*socio=ac22 de protection*socio=uv21 de l'environnement*socio=et6a. Il nous faut aussi apprendre à exiger d'eux sans relâche qu'ils poursuivent les négociations*socio=et9 internationales*socio=te9 nécessaires*socio=rien à la solution*socio=rien des problèmes*socio=rien qui dépassent les frontières*socio=te9 politiques*socio=et0, comme c'est en particulier*socio=rien le cas*socio=rien pour le *socio=rien problème grave des*socio=nil pluies*socio=et6a *socio=nil acides. Un voeu*socio=rien. Conscients*socio=rien de n'avoir ni recherché la rigueur*socio=rien scientifique*socio=ec5, ni traité*socio=rien de tous les aspects*socio=rien de la question*socio=rien, nous terminerons cette intervention*socio=rien par un voeu*socio=rien. En joignant notre voix*socio=rien à bien d'autres voix*socio=rien autorisées qui se sont déjà fait*socio=rien entendre chez nous, nous souhaitons qu'on parle beaucoup de ces questions*socio=rien, qu'on en discute, qu'on continue*socio=rien de leur accorder une *socio=rien grande place *socio=nil dans les médias*socio=et8. Nous souhaitons que les chrétiens*socio=ac21 se fassent reconnaître à tous les niveaux*socio=rien comme des intervenants*socio=ac2 positifs*socio=rien pour la solution*socio=rien de la crise*socio=et9 et l'amélioration*socio=uv32 de la qualité_de_la_vie*socio=uv14a pour tous. Nous les invitons pour cela non seulement à la réflexion*socio=rien mais à l'action*socio=rien: celle qu'ils peuvent déjà réaliser dans leur vie*socio=rien personnelle*socio=uv13 et dont nous avons déjà donné des *socio=rien exemples fort simples,*socio=nil *socio=nil mais aussi celle qu'ils peuvent entreprendre en se joignant aux groupes*socio=ac18 désensibilisation*socio=uv32, d'action*socio=rien et de pression*socio=et9 grâce*socio=rien auxquels, en partie*socio=rien, les politiques*socio=et0a gouvernementales*socio=ac19 et les décisions*socio=rien des entreprises*socio=ac6 industrielles*socio=ec1, des syndicats*socio=ac7 et autres organismes*socio=ac18 visant à protéger l'environnement*socio=et6a recevront un appui*socio=uv17 de principe*socio=rien et seront poussées vers une efficacité*socio=uv29 accrue. Commentaire*socio=rien. Nous estimons que le texte*socio=rien Les chrétiens*socio=ac21 et l'environnement*socio=et6a est un document*socio=rien complet en lui-même, possédant sa structure*socio=rien, son unité*socio=uv17 et sa *socio=rien cohérence intérieures *socio=nil qui en font justement sa saveur*socio=rien. Les remarques complémentaires qui suivent se veulent simplement un prolongement*socio=rien de cette lettre*socio=rien, dix ans*socio=rien plus tard. Il nous semble que le *socio=rien document fait bien*socio=nil état *socio=nil de la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a, sans par *socio=rien ailleurs devenir *socio=nil alarmiste. Depuis ce moment*socio=rien, loin de diminuer, la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a s'est confirmée. Son aspect*socio=rien planétaire*socio=te9 a été mis en évidence*socio=rien alors que l'équilibre*socio=rien de très *socio=rien grands écosystèmes *socio=nil paraît menacé. Un certain nombre*socio=rien d'accidents*socio=et6 spectaculaires*socio=rien ont également eu lieu*socio=rien, faisant apparaître le "risque*socio=rien technologique*socio=ec5 majeur" et accentuant la perception*socio=rien de la crise*socio=et9 tant par la population*socio=ac22 en général que par les différents*socio=rien acteurs*socio=ac28 au sein*socio=rien de notre société*socio=ac22. La gravité de la situation*socio=et9 a rendu plus urgente*socio=rien encore la nécessité*socio=rien de modifications*socio=uv32 à la fois*socio=rien éthiques*socio=uv26, politiques*socio=et0 et économiques*socio=ec0 pour changer l'état*socio=rien des choses*socio=rien. Il est devenu de plus en plus évident*socio=rien que la question*socio=rien écologique*socio=et6a, dans une perspective*socio=rien planétaire*socio=te9, est une question*socio=rien internationale*socio=te9. La dégradation*socio=rien écologique*socio=et6a de la planète*socio=rien paraît alors directement reliée à la dégradation*socio=rien des relations*socio=rien de justice*socio=uv6 entre les nations*socio=te8 au plan*socio=rien international*socio=te9 comme aussi à l'intérieur*socio=rien de chacune des nations*socio=te8. La question*socio=rien sociale*socio=et6 et la question*socio=rien écologique*socio=et6a sont indissociables*socio=rien. Le respect*socio=uv25 de la nature*socio=uv13a renvoie au respect*socio=uv25 des droits*socio=uv8 de la personne*socio=uv13, en commençant par les plus démunies*socio=uv14a. En ce sens*socio=rien, nous estimons que les travaux*socio=rien de la Commission*socio=ac19 mondiale*socio=te9 sur l'environnement*socio=et6a et le développement*socio=uv32, surnommée commission_brundtland*socio=ac19, sont le reflet*socio=rien d'une *socio=rien nouvelle conscience éthique*socio=uv26 *socio=nil de l'humanité*socio=uv13 et annoncent de très grands*socio=rien changements*socio=uv32 dans notre perception*socio=rien du devenir*socio=te4 de l'humanité*socio=uv13 et des devoirs*socio=uv24 qui nous sollicitent. Il apparaît évident*socio=rien aussi que la réponse*socio=rien à la crise*socio=et9 de l'environnement*socio=et6a ne peut pas venir de *socio=rien simples ajustements mineurs.*socio=nil *socio=nil S'il est indispensable*socio=rien que les individus*socio=ac28 consommateurs*socio=ac0, c'est-à-dire chacune et chacun de nous dans sa vie*socio=rien personnelle*socio=uv13, s'éveillent à leurs responsabilités*socio=uv28 et apprennent à se conduire de façon*socio=rien responsable*socio=uv28 dans tous leurs gestes*socio=rien, la réponse*socio=rien intégrale demandera un effort*socio=uv23 concerté au plan*socio=rien politique*socio=et0, au plan*socio=rien économique*socio=ec0 et au plan*socio=rien social*socio=ac22. La commission_brundtland*socio=ac19 a proposé le concept*socio=rien de développement*socio=uv32 soutenable*socio=uv20 (ou durable*socio=rien, ou viable*socio=rien selon les nuances exprimées) qui associe à la fois*socio=rien la volonté*socio=rien de satisfaire aux besoins*socio=uv14 de toutes et de tous, en commençant par les plus démunis*socio=ac24 et le respect*socio=uv25 des limites*socio=rien et contraintes*socio=uv18 que le milieu*socio=rien écologique*socio=et6a impose si on veut parvenir à une certaine*socio=rien durabilité*socio=uv20. Le concept*socio=rien de *socio=uv32 développement_durable *socio=nil oblige ainsi à tenir compte*socio=rien de trois réalités*socio=rien: la dimension*socio=rien économique*socio=ec0 (satisfaction*socio=rien des besoins*socio=uv14), la dimension*socio=rien écologique*socio=et6a (l'équilibre*socio=rien du milieu*socio=rien et la conservation*socio=et6a de la base*socio=rien des ressources*socio=ec1), la dimension*socio=rien éthique*socio=uv26 (la justice*socio=uv6 pour la génération*socio=ac25 actuelle*socio=te3 et pour les générations*socio=ac25 à venir). Parmi les leviers*socio=rien qui permettent de faire face*socio=rien aux défis*socio=rien écologiques*socio=ec5, la participation*socio=rien du public*socio=ac22 constitue certainement la clé*socio=rien de voûte de la réussite*socio=et9. Il est donc essentiel*socio=rien, d'une part*socio=rien, que le public*socio=ac22 ait accès*socio=uv7 aux informations*socio=et8 concernant l'état*socio=rien de l'environnement*socio=et6a et que les autorités*socio=ac19 publiques*socio=et2 veillent au respect*socio=uv25 de ce droit*socio=uv8 et que, d'autre part*socio=rien, la participation*socio=rien du public*socio=ac22 soit assurée partout où cela est possible*socio=rien. A travers*socio=rien les débats*socio=et9 publics*socio=et8, quand ces derniers*socio=rien sont réalisés dans un *socio=rien cadre transparent *socio=nil par des personnes*socio=ac28 intègres et indépendantes*socio=uv4, émergent les questions*socio=rien relatives aux orientations*socio=rien de notre société*socio=ac22 et des valeurs*socio=uv0 à privilégier. Nous ne pouvons pas sortir de la crise*socio=et9 par un *socio=rien simple redoublement *socio=nil de la technique*socio=ec5. Il faut bien plus: un passage*socio=rien à la qualité_de_la_vie*socio=uv14a, un souci*socio=rien plus articulé de la justice*socio=uv6, une ouverture*socio=rien de nos savoirs*socio=rien scientifiques*socio=ec5 et techniques*socio=ec5 à une interrogation*socio=rien éthique*socio=uv26. La mise en place*socio=rien de débats*socio=et9 démocratiques*socio=uv10 est un élément-clé pour permettre l'émergence*socio=rien de nouvelles*socio=rien valeurs*socio=uv0 et des changements*socio=uv32 de qualité*socio=rien dans notre société*socio=ac22(2). Nous estimons important*socio=rien en ce sens*socio=rien que les communautés*socio=ac22 chrétiennes*socio=ac21 puissent soutenir les groupes*socio=ac18 désireux*socio=rien de s'engager dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et6a. Appui*socio=uv17 qui peut aller du *socio=rien simple accueil *socio=nil à l'offre*socio=rien de service*socio=rien, du soutien*socio=rien psychologique*socio=ec5 à la prière*socio=rien en commun*socio=uv17, de l'aide*socio=uv17 ponctuelle*socio=rien à l'action*socio=rien solidaire*socio=uv17. La lettre*socio=rien signale avec raison*socio=rien l'importance*socio=rien de l'éducation*socio=et6. Il ne s'agit pas seulement de mettre en place*socio=rien des cours*socio=rien d'écologie*socio=ec5 afin de mieux comprendre les interrelations*socio=rien au sein*socio=rien de l'écosystème*socio=rien, mais aussi de l'éducation*socio=et6 relative à l'environnement*socio=et6a qui contribue à une intégration*socio=uv17 de l'ensemble*socio=rien du processus*socio=rien éducatif*socio=et6 dans une préoccupation*socio=rien écologique*socio=et6a fondamentale*socio=rien. On devine l'importance*socio=rien en ce domaine*socio=rien de l'ouverture*socio=rien à la dimension*socio=rien éthique*socio=uv26 qui *socio=rien fait partie intégrante *socio=nil de toute éducation*socio=et6 et de la mise en oeuvre*socio=rien de la richesse*socio=rien des traditions*socio=uv1 spirituelles*socio=uv2 de l'humanité*socio=uv13. Tant par sa dimension*socio=rien spirituelle*socio=uv2 que par sa dimension*socio=rien éthique*socio=uv26, la question*socio=rien écologique*socio=et6a doit interroger la communauté*socio=ac22 chrétienne*socio=ac21. Il ne s'agit pas simplement de céder à la *socio=rien mode verte *socio=nil et de s'engager à l'aveuglette*socio=rien. Quelle que soit la perception*socio=rien que nous avons de l'urgence*socio=rien de la situation*socio=et9, la crise*socio=et9 oblige à penser autrement et d'une *socio=rien manière globale nos*socio=nil rapports aux*socio=nil choses,*socio=nil aux*socio=nil personnes*socio=ac28 *socio=nil et aux êtres*socio=rien vivants. Nous avons la conviction*socio=rien que la longue*socio=rien tradition*socio=uv1 chrétienne*socio=ac21 possède des richesses*socio=rien spirituelles*socio=uv2 insoupçonnées*socio=rien qui peuvent contribuer au salut*socio=rien de l'humanité*socio=uv13. Nous pensons en particulier*socio=rien à l'engagement*socio=rien pour la justice*socio=uv6 et à la dénonciation*socio=et9 de ce que jean-paul_ii*socio=ac29 appelle les structures*socio=rien du péché (Sollicitudo rei socialis, 36). Nous croyons opportun*socio=rien de rappeler ici quelques extraits de la dernière*socio=rien encyclique*socio=ac21 sociale*socio=ac22 du pape*socio=rien jean-paul_ii*socio=ac29, Centesimus annus, à l'occasion*socio=rien du centenaire*socio=rien de Rerum novarum: "A côté*socio=rien du problème*socio=rien de la consommation*socio=ec3, la question*socio=rien de l'écologie*socio=ec5, qui lui est étroitement connexe*socio=rien, inspire autant d'inquiétude*socio=rien. L'homme*socio=uv13, saisi par le désir*socio=rien d'avoir et de jouir plus que par celui d'être et de croître, consomme d'une *socio=rien manière excessive *socio=nil et désordonnée les ressources*socio=ec1 de la terre*socio=te9 et sa vie*socio=rien même. A l'origine*socio=rien de la *socio=rien destruction insensée du*socio=nil milieu naturel*socio=uv13a,*socio=nil *socio=nil il y a une erreur*socio=rien anthropologique*socio=ec5, malheureusement répandue à notre époque*socio=te3. L'homme*socio=uv13, qui découvre sa capacité*socio=rien de transformer et en un sens*socio=rien de créer le monde*socio=ac22 par son travail*socio=ec4, oublie que cela s'accomplit toujours à partir du premier *socio=rien don originel des*socio=nil choses fait par*socio=nil Dieu*socio=ac29.*socio=nil *socio=nil Il croit pouvoir*socio=rien disposer arbitrairement de la terre*socio=te9, en la soumettant sans mesure*socio=rien à sa volonté*socio=rien, comme si elle n'avait pas une forme*socio=rien et une *socio=rien destination antérieures que*socio=nil Dieu*socio=ac29 *socio=nil lui a données, que l'homme*socio=uv13 peut développer mais qu'il ne doit pas trahir. Au lieu*socio=rien de remplir son rôle*socio=rien de collaborateur*socio=ac28 de Dieu*socio=ac29 dans l'oeuvre*socio=rien de la création*socio=rien, l'homme*socio=uv13 se substitue à Dieu*socio=ac29 et, ainsi, finit par provoquer la révolte*socio=et9 de la nature*socio=uv13a, plus tyrannisée que gouvernée par lui. En cela, on remarque avant tout la pauvreté*socio=uv14a ou la mesquinerie*socio=rien du regard*socio=rien de l'homme*socio=uv13, plus animé par le désir*socio=rien de posséder les choses*socio=rien que de les considérer par rapport*socio=rien à la vérité*socio=rien, et qui ne prend pas l'attitude*socio=rien désintéressée, faite de gratuité*socio=uv24 et de sens*socio=rien esthétique, suscités par l'émerveillement*socio=rien pour l'être et pour la splendeur*socio=rien qui permet de percevoir dans les *socio=rien choses visibles le*socio=nil message de*socio=nil Dieu*socio=ac29 invisible *socio=nil qui les a créées. Dans ce domaine*socio=rien, l'humanité*socio=uv13 d'aujourd'hui doit avoir conscience*socio=rien de ses devoirs*socio=uv24 et de ses responsabilités*socio=uv28 envers les générations*socio=ac25 à venir. En dehors de la destruction*socio=rien irrationnelle*socio=uv31 du milieu*socio=rien naturel*socio=uv13a, il faut rappeler ici la destruction*socio=rien encore plus grave*socio=rien du milieu*socio=rien humain*socio=uv13, à laquelle on est cependant loin d'accorder l'attention*socio=rien voulue. Alors que l'on se préoccupe a *socio=rien juste titre,*socio=nil *socio=nil même si on est bien loin de ce qui serait nécessaire*socio=rien, de sauvegarder les habitats*socio=rien naturels*socio=uv13a des *socio=rien différentes espèces animales *socio=nil menacées d'extinction*socio=rien, parce qu'on se rend compte*socio=rien que chacune d'elles apporte sa *socio=rien contribution particulière *socio=nil à l'équilibre*socio=rien général de la terre*socio=te9, on s'engage trop peu dans la sauvegarde des conditions*socio=rien morales d'une écologie*socio=ec5 humaine*socio=uv13 authentique. Non seulement la terre*socio=te9 a été donnée par Dieu*socio=ac29 à l'homme*socio=uv13 qui doit en faire usage*socio=rien dans le respect*socio=uv25 de l'intention*socio=rien primitive, bonne*socio=rien, dans laquelle elle a été donnée, mais l'homme*socio=uv13, lui aussi, est donné par Dieu*socio=ac29 à lui-même et il doit donc respecter la structure*socio=rien naturelle*socio=uv13a et morale dont il a été doté. Dans ce contexte*socio=et9, il faut mentionner les *socio=rien problèmes graves *socio=nil posés par l'urbanisation*socio=te5 moderne*socio=uv3, la nécessité*socio=rien d'un urbanisme*socio=te5 soucieux*socio=rien de la vie*socio=rien des personnes*socio=ac28, de même que l'attention*socio=rien qu'il convient de porter à une écologie*socio=rien sociale*socio=et6 du travail*socio=ec4. L'homme*socio=uv13 reçoit de Dieu*socio=ac29 sa dignité*socio=uv25 essentielle*socio=rien et, avec elle, la capacité*socio=rien de l'organisation*socio=uv31 de la société*socio=ac22 dans le sens*socio=rien de la vérité*socio=uv30 et du bien. Toutefois, il est aussi conditionné*socio=rien par la structure*socio=rien sociale*socio=ac22 dans laquelle il vit, par l'éducation*socio=et6 reçue et par son milieu*socio=rien. Ces éléments*socio=rien peuvent faciliter ou entraver sa vie*socio=rien selon la vérité*socio=uv30. Les *socio=rien décisions grâce *socio=nil auxquelles se constitue un milieu*socio=rien humain*socio=uv13 peuvent créer des structures*socio=rien de péché spécifiques*socio=rien qui entravent le plein épanouissement*socio=uv16 de ceux qu'elles oppriment de *socio=rien différentes manières.*socio=nil *socio=nil Démanteler de telles structures*socio=rien et les remplacer par des formes*socio=rien plus authentiques de convivialité*socio=uv17 constitue une tâche*socio=uv28 qui requiert courage*socio=uv27 et patience*socio=uv27 ». Nous souhaitons que la nouvelle*socio=rien diffusion*socio=et8 de la lettre*socio=rien du Comité*socio=rien des affaires_sociales*socio=et6 fera progresser la compréhension*socio=rien et l'intérêt*socio=rien pour la question*socio=rien écologique*socio=et6a dans une perspective*socio=rien chrétienne*socio=ac21 et nous invitons les personnes*socio=ac28 qui le désirent à nous faire part*socio=rien de leurs observations*socio=rien et commentaires*socio=rien. La question*socio=rien de l'environnement*socio=et6a demeure une question*socio=rien ouverte qui doit nous interroger profondément et face*socio=rien à laquelle la spirituelle*socio=uv2 recèle des *socio=rien richesses insoupçonnées.*socio=nil