*{ Conférence des évêques catholiques du Canada 1984 } Mémoire*socio=rien de la conférence_des_évêques_catholique_du_canada*socio=ac21 présenté au *socio=rien comité spécial *socio=nil sur la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7, sous la responsabilité*socio=et4 du ministère*socio=ac19 de la justice*socio=et7. Dans ses interventions*socio=rien ou messages*socio=rien publics*socio=et2, la conférence_des_évêques_catholiques_du_canada*socio=ac21 a toujours appuyé sa réflexion*socio=rien sur deux valeurs*socio=uv0 essentielles*socio=rien a toute société*socio=ac22: la dignité*socio=uv25 fondamentale*socio=rien de tout être*socio=rien humain*socio=ac28 et le bien*socio=uv12 commun*socio=uv17 de la collectivité*socio=ac22. C'est ce même respect*socio=uv25 pour la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13, en toutes ses formes*socio=rien et manifestations*socio=rien, qui nous pousse, en tant que leaders*socio=ac9 spirituels*socio=uv2 d'une *socio=rien large portion *socio=nil de la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23, à rencontrer, aujourd'hui, votre comité*socio=rien gouvernemental*socio=ac19. Une fois*socio=rien de plus, ce sera pour nous l'occasion*socio=rien de réfléchir sur la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13, en ce qu'elle recèle à la fois*socio=rien de richesse*socio=rien et de misère*socio=uv14a et d'encourager le gouvernement*socio=ac19 fédéral*socio=te8, à redoubler d'efforts*socio=uv23 pour protéger et promouvoir véritablement dignité*socio=uv25 de tous nos concitoyens*socio=ac10 et concitoyennes*socio=ac10 de ce pays*socio=te8. Conscients*socio=rien que le gouvernement*socio=ac19 a la responsabilité*socio=et4 de légiférer pour le bien de tous, qu'ils soient croyants*socio=ac28 ou non-croyants*socio=ac28, nous vous présenterons pour la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de notre intervention*socio=rien, des considérations*socio=rien et arguments*socio=rien qui sont universellement reconnus. De plus, nous savons par expérience*socio=rien que la plupart*socio=rien des canadiens*socio=ac23 et canadiennes*socio=ac23 les partagent déjà. Comme point*socio=rien de départ*socio=rien, nous essayerons de mettre en lumière*socio=rien la *socio=rien signification profonde *socio=nil de la sexualité*socio=uv13a humaine*socio=uv13 de même que sa *socio=rien dynamique interne,*socio=nil *socio=nil telles que vues*socio=rien et comprises par de nombreux*socio=rien philosophes*socio=ac3, scientifiques*socio=ac3 et théologiens*socio=ac3 contemporains*socio=te3. Cette première démarche*socio=rien nous semble tout à *socio=rien fait nécessaire *socio=nil si l'on peut trouver des *socio=rien solutions réalistes et*socio=nil efficaces*socio=uv29,*socio=nil compte *socio=nil tenu de la complexité*socio=rien de cette question*socio=rien, que ce soit au plan*socio=rien légal*socio=et7 ou encore au niveau*socio=rien des problèmes*socio=rien sociaux*socio=ac22 qu'engendrent la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7. 1- Sens de la sexualité*socio=uv13a humaine*socio=uv13. La sexualité*socio=uv13a est profondément inscrite*socio=rien dans la nature*socio=uv13 même de tout être*socio=rien humain*socio=ac28. Elle constitue, en *socio=rien soi, *socio=nil un acquis *socio=rien fort précieux *socio=nil qui n'échappe cependant pas à l'orientation*socio=uv31 que, chacun de nous, nous lui donnons dans notre vie*socio=rien personnelle*socio=uv13. Ouverte à de *socio=rien nombreuses éventualités,*socio=nil *socio=nil elle peut tout aussi bien s'avérer une *socio=rien force déterminante *socio=nil pour l'établissement*socio=rien des relations*socio=rien personnelles*socio=uv13, dynamiques*socio=rien et durables*socio=rien qu'être occasion*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 et de dégradation*socio=uv25 honteuse*socio=rien de beaucoup de gens*socio=ac28, notamment les femmes*socio=ac26. 1 - L'ambivalence*socio=rien de la sexualité*socio=uv13a. On présente*socio=rien souvent la sexualité*socio=uv13a comme une fonction*socio=rien purement biologique*socio=uv13a, comparable*socio=rien au boire et au manger. Certes, elle remplit un rôle*socio=rien biologique*socio=uv13a, mais on doit reconnaître en même temps*socio=rien sa fonction*socio=rien la plus importante*socio=rien, celle d'être un construit social*socio=ac22 qui permet d'entrer en relation*socio=rien avec les êtres*socio=rien humains*socio=ac28 et d'établir ainsi avec eux des communications*socio=rien interpersonnelles*socio=uv13. Plus encore, cette relation*socio=rien peut être détournée de sa fin*socio=rien et être totalement pervertie. De fait*socio=rien, des les origines*socio=te2 du monde*socio=te9, la sexualité*socio=uv13a s'est avérée fondamentalement bonne*socio=rien ("a l'image*socio=rien de Dieu*socio=ac29, Il les créa, mâle et femelle, Il les créa... c'était très bon*socio=rien". Mais depuis, elle est souvent vécue davantage comme force*socio=rien de domination*socio=uv19 que comme force*socio=rien de véritable*socio=rien rencontre interpersonnelle*socio=uv13. C'est à cause*socio=rien de cette *socio=rien ambiguïté foncière *socio=nil que la sexualité*socio=uv13a humaine*socio=uv13 a besoin*socio=uv14 d'être influencée par le fil*socio=rien conducteur et le pouvoir*socio=uv19 humanisant*socio=uv13 de la culture*socio=et8 et de la civilisation*socio=ac22. Nous sommes ainsi conviés par la culture*socio=et8 et l'histoire*socio=te2 à passer, d'un *socio=rien statut biologique de*socio=nil mâle*socio=ac26 *socio=nil et de femelle*socio=ac26, à un réseau*socio=rien de *socio=rien véritables relations homme-femme*socio=ac26.*socio=nil *socio=nil 2 - L'expérience*socio=rien de la différenciation*socio=rien. En tant qu'homme*socio=ac26 ou femme*socio=ac26, nous nous caractérisons par des *socio=rien différences spécifiques.*socio=nil Ces*socio=nil différences *socio=nil constituent le premier élément*socio=rien de distinction*socio=rien et de séparation*socio=rien des personnes*socio=ac28 et les situent en altérité*socio=uv4. Toutefois, c'est à partir de l'acceptation*socio=rien et de la reconnaissance*socio=rien de ces *socio=rien différences radicales *socio=nil entre l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26, que la sexualité*socio=uv13a nous amène*socio=rien à accepter les autres dans leur propre*socio=rien identité*socio=uv13 et leur intimité*socio=uv16 profonde*socio=rien. En ce sens, elle constitue un *socio=rien puissant levier humain*socio=uv13 *socio=nil qui favorise la rencontre, l'ouverture*socio=rien à l'autre, la communion*socio=uv17 dans une *socio=rien nouvelle vision de*socio=nil vie*socio=uv30.*socio=nil *socio=nil C'est la l'un des *socio=rien facteurs fondamentaux du*socio=nil paradoxe *socio=nil de la sexualité*socio=uv13a car elle est à la *socio=rien fois séparation radicale et*socio=nil dynamisme de*socio=nil rencontre véritable.*socio=nil *socio=nil Nier l'une ou l'autre de ces *socio=rien réalités constitutives,*socio=nil *socio=nil c'est s'empêcher de vivre*socio=rien humainement sa sexualité*socio=uv13a comme être*socio=rien humain*socio=ac28, c'est-à-dire comme être fondamentalement sexué*socio=uv13a et situé en altérité*socio=uv4. Une attitude*socio=rien aussi négative*socio=rien nous conduirait, par exemple*socio=rien, a se centrer sur soi*socio=uv16 et ses propres*socio=rien fantasmes, à nier l'autre en le réduisant à un instrument*socio=rien de plaisir*socio=uv16 et de profit*socio=ec0 égocentrique*socio=uv13. En définitive*socio=rien, ce serait nier à l'autre son droit*socio=uv8 fondamental*socio=rien à la différence*socio=uv13 et à la *socio=rien reconnaissance concrète *socio=nil de ce droit*socio=uv8, qui s'inscrit*socio=rien comme le fondement*socio=rien même de la Charte*socio=et7 des droits*socio=uv8 et libertés*socio=uv5 de la personne*socio=ac28. La sexualité*socio=uv13a n'est jamais *socio=rien simple instinct.*socio=nil *socio=nil Elle est, au contraire, le *socio=rien lien privilégié *socio=nil de l'expression*socio=rien du désir*socio=rien de l'autre comme présence*socio=rien, présence*socio=rien charnelle*socio=uv16 et, promesse*socio=rien d'un plaisir*socio=rien. Mais ce plaisir*socio=rien qui révèle le goût*socio=rien, l'exubérance*socio=rien, le don*socio=rien de la vie*socio=uv30 et sa reconnaissance*socio=rien, peut aussi être porteur*socio=rien de violence*socio=uv18. Sans doute*socio=rien, parce que l'agressivité*socio=uv18 semble inhérente*socio=rien à la sexualité*socio=uv13a, mais aussi parce que l'autre qui est promesse*socio=rien de plaisir*socio=rien s'il me reconnaît, est aussi menace*socio=et9 pour mon être*socio=uv13 s'il ne m'accepte pas et ne me reconnaît pas comme être différent*socio=rien. D'ou ces mécanismes*socio=rien de défense*socio=rien qui entrent en action*socio=rien sous l'influx*socio=rien du corps*socio=uv16 sexué*socio=uv13a et de son *socio=rien ambiguïté radicale *socio=nil et qui menacent de fermeture*socio=rien et de violence*socio=uv18 la relation*socio=rien à l'autre. C'est dans ce contexte*socio=rien de fermeture*socio=rien et de violence*socio=uv18 qu'il faut interpréter la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7, ou les mécanismes*socio=rien personnels*socio=uv13 et sociaux*socio=ac22 de défense*socio=rien interviennent fortement. Ainsi, la pornographie*socio=et8, qui découpe le corps*socio=uv16 humain*socio=uv13 en segments*socio=rien et joue le totalitarisme*socio=et1, est-elle l'inverse du goût*socio=rien et de la reconnaissance*socio=rien de la vie*socio=uv30. Quant à la prostitution*socio=et7, elle permet justement aux personnes*socio=ac28 qui s'y prêtent de ne pas risquer le rejet*socio=rien. L'une et l'autre de ces pratiques*socio=rien se vivent sous le mode*socio=rien de l'indifférenciation*socio=rien: n'importe qui y fait*socio=rien l'affaire*socio=rien, à l'intérieur*socio=uv13 bien sûr*socio=rien d'un *socio=rien certain corridor fantasmatique *socio=nil et pourvu qu'il paye*socio=rien, qu'il fasse jouir et qu'il jouisse, du moins en apparence*socio=rien. 3 - Un lieu*socio=rien de plaisir*socio=rien. Le plaisir*socio=rien qui peut se vivre*socio=rien avec autrui*socio=ac28 peut aussi être abus*socio=rien d'autrui*socio=ac28 ou tout simplement son rejet*socio=rien. Il devient alors expression*socio=rien de refoulement*socio=rien personnel*socio=uv13 et de fermeture*socio=rien au monde*socio=te9, expression*socio=rien de la peur*socio=rien de l'autre et de sa différence*socio=rien sous l'influx*socio=rien de nos *socio=rien propres fantasmes.*socio=nil *socio=nil L'autre est alors transformé en *socio=rien objet manipulable,*socio=nil en*socio=nil instrument de*socio=nil plaisir *socio=nil ou de profit*socio=ec0. Jadis*socio=te2 éprouvé et justifié comme pouvoir*socio=uv19 de libération*socio=uv5 contre les misères*socio=uv14a personnelles*socio=uv13 et sociales*socio=ac22, le plaisir*socio=uv16 sexuel*socio=uv13a est lui-même utilisé à des fins*socio=rien répressives*socio=et9, renforçant par le fait*socio=rien même la misère*socio=uv14a à laquelle il tente d'échapper. La pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7 opèrent alors comme "opium*socio=rien du peuple*socio=ac22". Elles agissent comme compensations*socio=rien et exutoires*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où l'exploit*socio=rien sexuel*socio=uv13a qui caractérise la nouvelle*socio=rien normalité*socio=et7 n'est plus supportable*socio=rien que sous le poids*socio=rien du fantasme, le désir*socio=rien même *socio=rien perdant pied devant l'*socio=nil impératif *socio=nil de la jouissance*socio=rien. 4 - Une expérience*socio=rien de totalité*socio=rien: unité*socio=rien du corps*socio=uv16 et de l'esprit*socio=rien. Sous peine de retomber dans un dualisme*socio=et1 qu'on a vertement reproché à la tradition*socio=rien chrétienne*socio=ac21, on ne saurait oublier que nous sommes notre corps*socio=uv16. Ainsi, celui qui use de son corps*socio=uv16 ou du corps*socio=uv16 de l'autre comme d'un *socio=rien simple instrument *socio=nil se trompe s'il pense qu'il n'y engage pas la totalité*socio=rien de sa personne*socio=ac28. D'ailleurs*socio=rien, de nombreux*socio=rien psychothérapeutes*socio=ac3, surtout depuis Reich*socio=ac29, centrent de plus en plus leur thérapie*socio=et6 sur l'expérience*socio=rien du corps*socio=uv16, considéré en sa totalité*socio=rien. Le plaisir*socio=rien du corps*socio=uv16, aussi bien que sa misère*socio=uv14a, sont en interaction*socio=rien réciproque*socio=uv17 avec l'ensemble*socio=rien de la personne*socio=ac28. C'est ainsi que la gestuelle*socio=rien sexuelle*socio=uv13a devient l'expression*socio=rien de toute la personne*socio=ac28 et du moi intime. Ajoutons que, pour les chrétiens*socio=ac21, le corps*socio=uv16 humain*socio=uv13 est de plus comme l'icône*socio=uv2, le sacrement*socio=uv2 de l'Esprit*socio=rien de jésus_christ*socio=ac29 qui vit en nous. A ce *socio=rien titre important,*socio=nil il*socio=nil mérite respect*socio=uv25,*socio=nil considération,*socio=nil soin et*socio=nil reconnaissance.*socio=nil La*socio=nil gestuelle sexuelle*socio=uv13a *socio=nil exprime l'ensemble*socio=rien de la personne*socio=ac28 et la marque*socio=rien. Par son ambivalence*socio=rien de séparation*socio=rien et d'ouverture*socio=rien, la sexualité*socio=uv13a est le *socio=rien mode fondamental *socio=nil de l'interaction*socio=rien et la reconnaissance*socio=rien humaines*socio=uv13, hors desquelles l'enfant*socio=et10, l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26 n'ont pas d'existence*socio=rien. Bien plus, la sexualité*socio=uv13a qui tient compte*socio=rien du désir*socio=rien de l'autre devient une expérience*socio=rien de créativité*socio=rien et de croissance*socio=rien interpersonnelle*socio=uv13. Elle développe un dynamisme*socio=rien qui appelle l'histoire*socio=te2 sur la descendance*socio=et10 ou la procréation*socio=et10, qui peut s'avérer une *socio=rien incarnation privilégiée du*socio=nil rapport *socio=nil de la différence*socio=rien à la relation*socio=rien et de l'humanisation*socio=uv13 de l'histoire*socio=te2. Or, il nous semble que la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7 se situent à rebours de la dynamique*socio=rien sexuelle*socio=uv13a ou, plutôt, qu'elles en privilégient les forces*socio=rien les moins humanisantes*socio=uv13. Il est donc impérieux*socio=rien d'intervenir efficacement, en toute urgence*socio=rien, pour contrer les influences néfastes*socio=rien de *socio=uv13 déshumanisation personnelle et*socio=nil sociale*socio=ac22.*socio=nil *socio=nil C'est à cette dégradation*socio=rien morale*socio=uv26 que se référait l'archevêque*socio=ac9 de Toronto*socio=te10, mgr_pocock*socio=ac29 dans son message*socio=rien sur la pornographie*socio=et8 en 1976: "La sexualité*socio=uv13a est un don*socio=rien que Dieu*socio=ac29 a fait*socio=rien aux humains*socio=uv13 pour qu'ils puissent se rencontrer dans l'amour*socio=uv30. Par l'union*socio=uv17 sexuelle*socio=uv16, l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26 peuvent exprimer l'un à l'autre leur tendresse*socio=uv30 et leur affection*socio=uv30 mutuelle*socio=uv17 de même que leur volonté*socio=rien de fidélité*socio=uv27 permanente*socio=uv20. L'exploitation*socio=ec1 publique*socio=et2 en vue du profit*socio=ec0, si commune*socio=rien de nos jours*socio=rien, constitue une violation*socio=uv18 directe*socio=rien des valeurs*socio=uv0 fondamentales*socio=rien de la sexualité*socio=uv13a elle-même. Ce qui devait être un don*socio=rien très précieux*socio=rien s'en trouve perverti et sans valeur*socio=uv0 réelle*socio=rien. Ce qui était destiné à l'épanouissement*socio=uv16 de la personne*socio=ac28 devient source*socio=rien de déshumanisation*socio=uv13." 2 - La pornographie*socio=et8. Le mot*socio=rien "pornographie*socio=et8" tire son *socio=rien origine étymologique du*socio=nil verbe grec*socio=ac23 *socio=nil "pernemi" qui signifie vendre un esclave*socio=ac14. Il se compose de deux termes*socio=rien: "pornos" (prostitué*socio=et7) et "graphe*socio=rien" qui a rapport*socio=rien à l'écriture*socio=rien. Il s'agit donc d'une écriture*socio=rien ou d'une représentation*socio=rien de l'esclavage et, davantage de nos jours*socio=rien, d'une représentation*socio=rien qui promeut l'esclavage comme lieu*socio=rien de plaisir*socio=rien car chacun peut le constater, la production*socio=ec1 pornographique*socio=et8 actuelle*socio=te3 exploite les signes*socio=rien mêmes de l'esclavage: chaînes*socio=rien, fouets*socio=rien, liens*socio=rien, etc. Pour mieux encadrer notre propos*socio=rien, nous définirons comme pornographique*socio=et8 toute représentation*socio=rien de comportements*socio=rien sexuels*socio=uv13a dégradants*socio=uv25 ou violents*socio=uv18 pour des fins*socio=uv31 de plaisir*socio=rien ou d'argent*socio=ec0. Peu importe que ces comportements*socio=rien soient effectifs*socio=rien ou simulés, les conséquences*socio=rien s'avèrent les mêmes: exploitation*socio=ec1 et déshumanisation*socio=uv13 de la sexualité*socio=uv13a qui entraînent une *socio=rien déchéance inacceptable des*socio=nil êtres humains*socio=ac28,*socio=nil alors*socio=nil traités *socio=nil comme des choses*socio=rien et des objets*socio=rien sexuels*socio=uv13a. 1. Pornographie*socio=et8 et perversion*socio=rien. Dans une *socio=rien récente lettre du*socio=nil Président*socio=ac9 du*socio=nil CRTC*socio=ac19,*socio=nil notre*socio=nil Commission épiscopale des*socio=nil communications*socio=et8 sociales*socio=ac22 *socio=nil résume ainsi sa position*socio=rien: "La pornographie*socio=et8 pervertit le sens de la sexualité*socio=uv13a humaine*socio=uv13. D'un *socio=rien merveilleux terrain de*socio=nil rencontre interpersonnelle*socio=uv13,*socio=nil de*socio=nil communication*socio=et8 humaine*socio=uv13 *socio=nil et d'amour*socio=uv30, elle fait*socio=rien un moyen*socio=uv31 d'exploitation*socio=ec1 où une personne*socio=ac28 traite l'autre comme son objet*socio=rien. La pornographie*socio=et8 n'est pas une *socio=rien distraction inoffensive:*socio=nil elle*socio=nil porte *socio=nil atteinte aux droits*socio=uv8 et à la dignité*socio=uv25 de la personne*socio=ac28". La pornographie*socio=et8 n'est donc pas seulement un mal moral*socio=uv26 personnel*socio=uv13, mais aussi un mal social*socio=ac22. Elle véhicule une vision*socio=rien de la sexualité*socio=uv13a qui se révèle nocive*socio=rien pour la vie*socio=rien en société*socio=ac22. Comme nous l'avons déjà mentionné, c'est à partir de son corps*socio=uv16 sexué*socio=uv13a et des représentations*socio=rien qu'elle en intègre, qu'une personne*socio=ac28 assure son insertion*socio=rien sociale*socio=ac22, devient véritablement responsable*socio=uv28 tout en opérant*socio=rien le processus*socio=rien de sa maturité*socio=rien d'adulte*socio=ac25. Or la pornographie*socio=et8 peut réellement bloquer ou freiner ce développement*socio=uv32: "La pornographie*socio=et8, sous toutes ses formes*socio=rien, véhicule une philosophie*socio=rien, un style_de_vie*socio=uv14a sur la sexualité*socio=uv13a et une façon*socio=rien de la voir qui ravalent la personne*socio=ac28 au niveau*socio=rien d'un objet*socio=rien, d'un moyen*socio=uv31 d'assouvir les désirs*socio=rien ou les instincts*socio=rien égoïstes. C'est la sexualité*socio=uv13a égoïste sans amour*socio=uv30. Quand une personne*socio=ac28 est vendue en pornographie*socio=et8, ce sont toutes les autres qui sont offensées et méprisées". Bien plus, la pornographie*socio=et8 actuelle*socio=te3 propose couramment la violence*socio=uv18 comme source*socio=rien de plaisir*socio=rien, tant chez la victime*socio=ac14 (réelle*socio=rien ou simulée*socio=rien) que chez l'agresseur*socio=ac14. Ce fait*socio=rien doit nous interroger sérieusement: quelle société*socio=ac22 peut survivre en présentant la violence*socio=uv18 comme un moyen*socio=uv31 acceptable*socio=rien et plaisant pour les individus*socio=ac28 d'atteindre leurs buts*socio=uv31? La vie*socio=rien sociale*socio=ac22 ne s'érige-t-elle pas justement comme contrôle*socio=uv18 de la violence*socio=uv18 latente*socio=rien chez les membres*socio=ac10 de la collectivité*socio=ac22? Certains soutiennent que la pornographie*socio=et8 régularise la violence*socio=uv18 sexuelle*socio=uv13a en permettant à ses consommateurs*socio=ac0 de se défouler librement, de libérer leur imaginaire. Bien au contraire, les trop *socio=rien nombreux cas de*socio=nil violence*socio=uv18 sexuelle*socio=uv13a *socio=nil reliés à la consommation*socio=ec3 du matériel*socio=ec1 pornographique*socio=et8 contredisent cette évaluation*socio=rien. A moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te4, le matériel*socio=ec1 pornographique*socio=et8 ne peut que former le regard*socio=rien et la psyché*socio=rien à l'acceptation*socio=rien de la violence*socio=uv18. Il incite le citoyen*socio=ac10 à franchir les limites*socio=rien de l'attente pour nier la dignité*socio=uv25 de l'autre, donner libre*socio=uv5 cours*socio=rien aux pulsions de domination*socio=uv19 qui sont souvent le revers*socio=rien de l'impuissance*socio=rien affective*socio=uv16, sexuelle*socio=uv13a, économique*socio=ec0, politique*socio=et0 ou sociale*socio=ac22. La perversité*socio=rien sociale*socio=ac22 des représentations*socio=rien pornographiques*socio=et8 vient du fait*socio=rien qu'elles amènent les gens*socio=ac28 à accepter et à développer des attitudes*socio=rien de soumission*socio=uv19 ou de domination*socio=uv19. De telles attitudes*socio=rien sont sans *socio=rien doute latentes *socio=nil chez tous les êtres*socio=rien humains*socio=ac28, mais, selon ce que nous croyons et ce que nous percevons d'un consensus*socio=uv17 social*socio=ac22 peut-être mal exprimé, elles ne doivent pas être acceptées et favorisées, pas plus d'ailleurs*socio=rien que celles qui mèneraient au vol*socio=et7 ou au meurtre*socio=et7. 2- La pornographie*socio=et8 et l'évolution*socio=uv32 sociale*socio=ac22. L'essor*socio=uv32 récent*socio=rien de la pornographie*socio=et8 en notre pays*socio=te8 conduit de plus en plus notre société*socio=ac22 sur la trajectoire*socio=rien de la violence*socio=uv18 et du mépris de la vie*socio=rien personnelle*socio=uv13 et collective*socio=ac22. Que faire, devant*socio=rien une telle évolution*socio=uv32, sinon que de la freiner, d'autant plus qu'elle tend à renforcer la domination*socio=uv19 sur les femmes*socio=ac26 et sur les enfants*socio=et10. Au moment*socio=rien ou notre société*socio=ac22 s'engage à mieux reconnaître le statut*socio=rien de la femme*socio=ac26 et à valoriser son image*socio=rien, il apparaît contradictoire*socio=rien que l'entreprise*socio=ac6 pornographique*socio=et8 continue*socio=rien de véhiculer des stéréotypes sexistes*socio=uv0, offensants*socio=uv18 et aliénants*socio=uv25 envers les femmes*socio=ac26. Enfin, faut-il le rappeler, la pornographie*socio=et8 n'est pas seulement le fruit*socio=rien de l'évolution*socio=uv32 sociale*socio=ac22, elle en est aussi un agent*socio=rien très actif*socio=rien. Le législateur*socio=ac13 peut-il prendre le risque*socio=rien de laisser libre*socio=uv5 cours*socio=rien a une telle industrie*socio=ec1 qui met en cause*socio=rien le *socio=rien long labeur de*socio=nil civilisation*socio=ac22 *socio=nil et d'humanisation*socio=uv13 des relations*socio=rien entre les hommes*socio=ac26 et les femmes*socio=ac26, si imparfait*socio=rien que soit actuellement le résultat*socio=rien de ce labeur*socio=rien? En ne contrant pas l'influence de cette industrie*socio=ec1, il démontrerait d'une *socio=rien façon évidente *socio=nil qu'il accorde plus d'importance*socio=rien aux profits*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 qu'au bien-_être*socio=uv14a du peuple*socio=ac22. 3 - La pornographie*socio=et8 et la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8. Reste un argument*socio=rien d'importance*socio=rien, celui de la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8. Rappelons d'abord*socio=rien que c'est en tant que possibilité*socio=rien d'expression*socio=et8 critique*socio=rien, et non de profit*socio=ec0 financier*socio=ec1 que cette liberté*socio=uv5 apparaît comme un droit*socio=uv8 fondamental*socio=rien. De toute façon*socio=rien, elle empêche les gouvernements*socio=ac19 et toute autre institution*socio=et6 de réduire ou nier le droit*socio=uv8 des gens*socio=ac28 d'intervenir de *socio=rien façon critique.*socio=nil *socio=nil C'est en tant qu'orientée vers le progrès*socio=uv32 et l'humanisation*socio=uv13 qu'elle est un droit*socio=uv8, sans être pour autant un droit*socio=uv8 absolu et sans limite. En sommes, les droits*socio=uv8 de la personne*socio=ac28, comme, par exemple*socio=rien, le droit*socio=uv8 au plaisir*socio=rien et a la libre*socio=uv5 expression*socio=et8, sont subordonnés au droit*socio=uv8 qui garantit le respect*socio=uv25 de la différence*socio=rien, droit*socio=uv8 plus fondamental*socio=rien. N'est-il pas révélateur que, fort*socio=rien souvent, le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 n'est réclamé que pour des bénéfices*socio=ec0 personnels*socio=uv13, surtout par ceux qui sont capables*socio=rien, financièrement parlant, de dominer les autres. Si l'une des fonctions*socio=rien de la loi*socio=et7 est de protéger le plus faible*socio=ac24, on devrait alors interpréter le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 en fonction*socio=rien de cette *socio=rien fonction constitutive *socio=nil de la loi*socio=et7. L'application*socio=rien de la censure peut apparaître comme un mal. On y verra cependant un moindre*socio=rien mal que l'incitation*socio=rien à la haine*socio=uv30 et à la déshumanisation*socio=uv13 ainsi que leur exploitation*socio=ec1. Car tout message*socio=rien doit respecter celui ou celle a qui il s'adresse*socio=rien, sans porter atteinte à sa dignité*socio=uv25. On ne saurait dissocier le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 des devoirs*socio=uv22 et des droits*socio=uv8 qui prescrivent le respect*socio=uv25 des personnes*socio=ac28, la recherche*socio=rien de la justice*socio=uv6 et la *socio=rien promotion intégrale *socio=nil de l'être*socio=rien humain*socio=ac28. 4 - Le Nihilisme*socio=et1 de la pornographie*socio=et8. En somme, la pornographie*socio=et8 ne peut être qu'anti-vie*socio=uv27, car elle nuit à la dignité*socio=uv25 de la personne*socio=ac28 et au développement*socio=uv32 des relations*socio=rien humaines*socio=uv13 fortes*socio=rien et durables*socio=rien qui sont le fondement*socio=rien d'une *socio=rien saine vie familiale*socio=et10.*socio=nil *socio=nil Parce qu'elle refuse d'accepter la sexualité*socio=uv13a comme un don*socio=rien qui permet d'accueillir et de générer une *socio=rien vie nouvelle *socio=nil à l'image*socio=rien de l'autre personne*socio=ac28, la pornographie*socio=et8 est anti-sexe*socio=uv0. Parce qu'elle entrave*socio=rien et même empêche la *socio=rien véritable croissance *socio=nil de la personnalité*socio=uv13 et qu'elle favorise la violence*socio=uv18 et la haine*socio=uv30, la pornographie*socio=et8 est anti-sociale*socio=uv0. Enfin, parce qu'elle dégrade et détruit plutôt que d'enrichir et d'ennoblir comme le font l'art*socio=et8 et la littérature*socio=et8 véritables*socio=rien, la pornographie*socio=et8 est anti-culture*socio=uv0. 3 - La prostitution*socio=et7. On ne saurait définir simplement la prostitution*socio=et7 comme "la prestation*socio=rien de services*socio=ec1 sexuels*socio=uv13a contre rémunération*socio=ec4". Une telle définition*socio=rien oublie que la relation*socio=rien prostitutionnelle*socio=et7 est initiée par deux partenaires*socio=ac28, sans tenir compte*socio=rien du milieu*socio=rien social*socio=ac22 qui l'organise et la promeut, ou encore du milieu*socio=rien policier*socio=et7 et judiciaire*socio=et7 qui la contrôle*socio=uv18 tout autant qu'il ne la réprime. La *socio=rien façon courante *socio=nil d'aborder cette question*socio=rien nous paraît d'autant plus discriminatoire*socio=uv6 que le langage*socio=rien généralement utilisé ne désigne que la prostituée (c'est-à-dire la femme*socio=ac26), alors que *socio=rien nul terme *socio=nil ne désigne l'autre partenaire*socio=ac28. 1 - Une double quête: disponibilité*socio=rien sexuelle*socio=uv13a et argent*socio=ec0. On définira plutôt la prostitution*socio=et7 comme un *socio=rien rapport ponctuel *socio=nil socialement organisé ou des personnes*socio=ac28 s'échangent une somme d'argent*socio=ec0 et une relation*socio=rien ou une disponibilité*socio=rien sexuelles*socio=uv13a. Une telle définition*socio=rien, qui ne nie pas par ailleurs*socio=rien que ce rapport*socio=rien soit occultant, imaginaire*socio=rien, chosifiant, etc.., veut tenir compte*socio=rien du fait*socio=rien qu'il y a offre*socio=rien et demande*socio=rien aussi bien du côté*socio=rien du client*socio=ac0 que du prostitué*socio=ac14. Il se peut que les partenaires*socio=ac28 recherchent en même temps*socio=rien d'autres choses*socio=rien, par exemple*socio=rien ce qui se rapporte à l'image*socio=rien de soi*socio=uv16, à l'identité*socio=uv13 personnelle*socio=rien et sociale*socio=ac22, mais c'est d'abord*socio=rien l'échange*socio=ec3, tel que mentionné auparavant par la disponibilité*socio=rien sexuelle*socio=uv13a et l'argent*socio=ec0, qui spécifie la prostitution*socio=et7. Assez souvent, on présente*socio=rien la prostitution*socio=et7 comme une solution*socio=rien à un besoin*socio=uv14 physique*socio=uv16. Mais, il y a bien plus que cela: le corps*socio=uv16 sexué*socio=uv13a de la personne*socio=ac28 prostituée constitue une *socio=rien scène disponible *socio=nil ou le client*socio=ac0 peut jouer et faire jouer ses fantasmes. Il faut au client*socio=ac0 une autre personne*socio=ac28 qui joue la disponibilité*socio=rien, lui prête*socio=rien sa chair*socio=rien tout en le dégageant du risque*socio=rien de la rencontre et de la réciprocité*socio=uv17 qui fait*socio=rien la dynamique*socio=rien de la sexualité*socio=uv13a humaine*socio=uv13. Et il s'ensuit que la prostitution*socio=et7, surtout lorsqu'elle est légalisée ce qui paraît tout à *socio=rien fait inacceptable *socio=nil - , "institutionalise le concept*socio=rien que l'accès*socio=uv7 au corps*socio=uv16 féminin*socio=ac26 est un droit*socio=uv8 conféré à l'homme*socio=ac28 par l'argent*socio=ec0, sinon par Dieu*socio=ac29, et que la sexualité*socio=uv13a est un service*socio=ec1 féminin*socio=ac26 qui ne devrait pas être refusé à l'homme*socio=ac28 civilisé*socio=rien". Si certains ont pu se réclamer de l'autorité*socio=ac9 ecclésiale*socio=ac21 pour soutenir un tel "droit*socio=uv8", une telle référence est désormais impossible. Ainsi, c'est en reprenant presque mot*socio=rien à mot*socio=rien les termes*socio=rien du concile_vatican_ii*socio=ac21 que le conseil_économique_et_social_des_nations_unies*socio=ac20 affirme que "l'esclavage des femmes*socio=ac26 et des enfants*socio=et10 soumis à la prostitution*socio=et7 est incompatible*socio=rien avec la dignité*socio=uv25 de la personne*socio=ac28 humaine*socio=uv13 et avec ses droits*socio=uv8 fondamentaux*socio=rien". 2 - La prostitution*socio=et7: un préjudice*socio=et7 personnel*socio=uv13 et social*socio=ac22. Comme relation*socio=rien flouée dans le semblant, l'illusoire*socio=rien et le repli*socio=rien de soi*socio=uv16, la prostitution*socio=et7 déshonore les personnes*socio=ac28 qui s'y adonnent, clients*socio=ac0 ou prostitués*socio=ac14. Elle porte*socio=rien aussi préjudice*socio=et7 à l'image*socio=rien des relations*socio=rien égalitaires*socio=uv7 homme-_femme*socio=ac26 que doit promouvoir la société*socio=ac22. Enfin, elle va aussi à l'encontre*socio=rien du dynamisme*socio=rien sexuel*socio=uv13a comme lieu*socio=rien d'expression*socio=rien de la personne*socio=ac28 dans la rencontre de l'autre, lieu*socio=rien de sa croissance*socio=rien et de son histoire*socio=te2, possibilité*socio=rien de son humanisation*socio=uv13. La prostitution*socio=et7 opère comme objet*socio=rien de consommation*socio=ec3 de la sexualité*socio=uv13a, en ce sens que la relation*socio=rien interpersonnelle*socio=uv13 se trouve réduite à la satisfaction*socio=rien des fantasmes et des besoins*socio=uv14 clos sur eux-mêmes. Tout comme la pornographie*socio=et8, elle disqualifie l'autre personne*socio=ac28 en niant sa différence*socio=rien et l'utilise comme un vulgaire objet*socio=rien. Le client*socio=ac0 devient une valeur*socio=uv0 monétaire*socio=ec0 alors que l'autre partenaire*socio=ac28 est identifié à un sexe*socio=ac26 fantasmique*socio=uv16. On peut signaler, en dernière*socio=rien analyse, que la prostitution*socio=et7 agit comme ritualisation*socio=rien sociale*socio=ac22 de la violence*socio=uv18, sacrifiant une partie*socio=rien des femmes*socio=ac26 pour conserver l'autre. Ce n'est pas sans raison*socio=rien que les femmes*socio=ac26 qui se prostituent sont si souvent victimes*socio=ac14 de chantage*socio=et7 ou d'extorsion*socio=et7, de violence*socio=uv18 physique*socio=rien qui peut parfois conduire au meurtre*socio=et7. La dynamique*socio=rien prostituelle*socio=et7 les désigne à cet effet*socio=rien, comme objet*socio=rien de défoulement*socio=uv16 de *socio=rien problèmes affectifs,*socio=nil économiques*socio=ec0,*socio=nil politiques*socio=et0 et*socio=nil sociaux*socio=ac22.*socio=nil *socio=nil C'est se méprendre gravement que de chercher dans la satisfaction*socio=rien ou l'agression*socio=uv18 sexuelle*socio=uv13a la réponse*socio=rien à l'insatisfaction*socio=rien de nos existences*socio=rien ou de notre désir*socio=rien de reconnaissance*socio=rien. 4 - La loi*socio=et7 et la moralité*socio=uv26. Tout en se reconnaissant responsable*socio=uv28 de la société*socio=ac22, les gouvernements*socio=ac19 doivent y assurer toutes les conditions*socio=rien qui régissent la vie*socio=rien collective*socio=ac22. Parmi ces conditions*socio=rien, et de fait*socio=rien ces responsabilités*socio=uv28, se trouvent celles qui concernent le vécu corporel*socio=uv16 et sa représentation*socio=rien. Car, si nous sommes notre corps*socio=uv16 et si la socialisation*socio=rien est d'abord*socio=rien socialisation*socio=rien du corps*socio=uv16, il va de soi*socio=rien que la pratique*socio=rien corporelle*socio=uv16 et ses représentations*socio=rien ne sont pas indifférentes à la socialisation*socio=rien, à l'avenir*socio=te4 de la société*socio=ac22. Cela est d'autant plus vrai pour l'activité*socio=rien sexuelle*socio=uv13a qui constitue une *socio=rien fonction essentielle *socio=nil à la survie*socio=rien de la société*socio=ac22 et un élément*socio=rien majeur d'épanouissement*socio=uv16 des citoyens*socio=ac10 et citoyennes*socio=ac10. Par ailleurs*socio=rien, le législateur*socio=ac13 ne saurait se satisfaire d'aligner le droit*socio=uv8 sur les moeurs*socio=rien, surtout quand il trouve difficilement un consensus*socio=uv17 chez ses commettants*socio=ac28. Il se soustrairait ainsi à sa responsabilité*socio=uv28 spécifique*socio=rien car c'est son rôle*socio=rien même d'orienter vers le bien*socio=uv12 commun*socio=uv17 les énergies*socio=rien de tous. Pour remplir ce mandat*socio=rien, il ne s'appuiera évidement pas sur la force*socio=rien despotique*socio=uv19, mais il fera appel*socio=rien à la liberté*socio=uv5 et au sens de la responsabilité*socio=uv28 de chacun et chacune. Si le législateur*socio=ac13 n'a pas à imposer une morale*socio=uv26 particulière*socio=rien à l'ensemble*socio=rien d'une société*socio=ac22 pluraliste*socio=rien, l'enjeu*socio=rien de sa gestion*socio=et12 est de stimuler la direction*socio=uv31 qu'il juge*socio=rien la plus humanisante*socio=uv13 pour cette société*socio=ac22. En ce sens, le rôle*socio=rien de la loi*socio=et7 est d'aider à mieux faire. Elle est alors référée à l'éthique*socio=uv26. Le droit*socio=et7 cherche à protéger et à aménager les valeurs*socio=uv0, aujourd'hui codifiées dans les droits*socio=uv8 de la personne*socio=ac28, et l'exercice*socio=rien des libertés*socio=uv5 dans un monde*socio=te9 de plus en plus complexe*socio=rien et conflictuel*socio=et9 ou la protection*socio=uv21 des plus faibles*socio=ac24 demeure une *socio=rien fonction importante du*socio=nil législateur*socio=ac13.*socio=nil *socio=nil Enfin, la protection*socio=uv21 du bien*socio=uv12 commun*socio=uv17, c'est-à-dire de l'ensemble*socio=rien des conditions_de_vie*socio=uv14a sociale*socio=ac22 qui permettent à tous, hommes*socio=ac26 et femmes*socio=ac26, aux familles*socio=et10 et aux groupes*socio=ac18 de se réaliser en totalité*socio=rien et avec plus de facilité, constitue la *socio=rien finalité propre du*socio=nil législateur*socio=ac13,*socio=nil sa*socio=nil raison *socio=nil d'être. C'est ce que suggère la définition*socio=rien suivante de l'objet*socio=rien du *socio=et7 droit pénal *socio=nil dans la société*socio=ac22 canadienne*socio=ac23: "contribuer à faire régner la justice*socio=uv6, la paix*socio=uv20 et la sécurité*socio=uv21 dans la société*socio=ac22...". Il y va de la survie*socio=rien d'une société*socio=ac22 et on trouve exprimées la trois valeurs*socio=uv0 sur laquelle la société*socio=ac22 canadienne*socio=ac23 entend fonder son droit*socio=et7 et son avenir*socio=te4. C'est que le *socio=et7 droit pénal *socio=nil ne repose pas sur luimême, quelque impression*socio=rien qu'on en ait parfois, mais il est en dépendance*socio=uv4 des options*socio=rien de fond*socio=rien et des finalités*socio=uv31 d'une collectivité*socio=ac22. Cette question*socio=rien de finalité*socio=rien se pose par exemple*socio=rien quand on se réfère au droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8. Cette liberté*socio=uv5 est-elle absolue*socio=rien ou a-t-elle plutôt pour raison*socio=rien d'être de protéger d'autres droits*socio=uv8 et d'autres réalités*socio=rien: droit*socio=uv8 à la dissidence*socio=uv5 politique*socio=et0 (d'où origine*socio=rien le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8), respect*socio=uv25 de la personne*socio=ac28, protection*socio=uv21 du plus faible*socio=ac24, progrès*socio=uv32 social*socio=ac22, justice*socio=uv6, etc..? La liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 a pour objet*socio=rien de protéger les droits*socio=uv8 des individus*socio=ac28 lorsque ceux-ci sont menacés par la soif*socio=rien de profit*socio=ec0 et le besoin*socio=uv14 de sécurité*socio=uv21 d'un *socio=rien petit nombre.*socio=nil *socio=nil On ne peut cependant s'empêcher de constater que le libéralisme*socio=et1 sauvage qui se réclame de la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 rend aussi impossible tout projet*socio=rien social*socio=ac22. Il appartient au législateur*socio=ac13 de définir les règles*socio=et7 du jeu*socio=rien social*socio=ac22, de codifier des espaces sociaux*socio=ac22 compatibles*socio=rien avec le développement*socio=uv32 personnel*socio=uv13 et collectif*socio=ac22. C'est la un minimum*socio=rien, particulièrement en ce qui concerne le *socio=et7 droit criminel.*socio=nil *socio=nil Ainsi le législateur*socio=ac13 peut avoir à choisir de privilégier les exigences*socio=rien de la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 ou celles de la survie*socio=rien de la collectivité*socio=ac22, de privilégier les exigences*socio=rien du marché*socio=ec3 ou celles de l'humanisation*socio=uv13 des rapports*socio=rien entre les femmes*socio=ac26, les hommes*socio=ac26 et les enfants*socio=et10 d'une société*socio=ac22. Ces considérations*socio=rien nous renvoient à la responsabilité*socio=uv28 du législateur*socio=ac13 face*socio=rien à la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7. L'une et l'autre de ces deux formes*socio=rien de comportement*socio=rien sont en *socio=rien contradiction flagrante *socio=nil avec les valeurs*socio=uv0 humaines*socio=uv13. Ainsi que nous l'avons vu, elles entravent le développement*socio=uv32 de la personne*socio=ac28 humaine*socio=uv13 et agissent au détriment*socio=rien des relations*socio=rien humaines*socio=uv13 sur lesquelles se fonde la société*socio=ac22. Ce sont la aussi les valeurs*socio=uv0 que défend et promeut la vision*socio=rien religieuse*socio=uv2. Celle-ci ne peut donc être mise de côte*socio=rien comme si elle n'était le choix*socio=rien que d'une minorité*socio=ac24. Reconnaître et protéger les valeurs*socio=uv0 humaines*socio=uv13 demeure la responsabilité*socio=uv28 première du législateur*socio=ac13. 5 - Propositions*socio=rien et commentaires*socio=rien. 1 - Concernant la pornographie*socio=et8. Il ressort de ce qui précède que le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 ne saurait être invoqué au profit*socio=ec0 de l'industrie*socio=ec1 pornographique*socio=et8. Ce droit*socio=uv8 à d'autres visées que le profit*socio=ec0 financier*socio=ec1, si légitime*socio=rien soit-il lorsqu'il tient compte*socio=rien du respect*socio=uv25 dû à la personne*socio=ac28 et au corps*socio=uv16 humain*socio=uv13. Le droit*socio=uv8 à la liberté*socio=uv5 n'inclut pas le droit*socio=uv8 d'agresser l'autre. Ainsi, on ne saurait concevoir la liberté*socio=uv5 d'expression*socio=et8 comme le droit*socio=uv8 de représenter l'agression*socio=uv18 et la domination*socio=uv19 du corps*socio=uv16 sexué*socio=uv13a, fussent-elles simulées. Nous sommes conscients*socio=rien de la complexité*socio=rien de la question*socio=rien, surtout la ou elle touche les domaines*socio=rien artistique*socio=et8, l'intervention*socio=rien de la critique*socio=rien ou la recherche*socio=ec5 scientifique*socio=rien. La dynamique*socio=rien et les *socio=rien contrôles internes *socio=nil de ces disciplines*socio=ac28 doivent néanmoins respecter la tâche*socio=uv28 d'humanisation*socio=uv13 qui nous concerne tous. C'est pourquoi nous proposons les modifications*socio=uv32 suivantes au code_criminel*socio=et7: a) Préciser la définition*socio=rien du matériel*socio=ec1 pornographique*socio=et8 ou obscène*socio=uv0, dans le sens suivant: toute représentation*socio=rien, quelqu'en soit le support*socio=rien, qui, pour un profit*socio=ec0 financier*socio=ec1, met en scène*socio=rien des comportements*socio=rien violents*socio=uv18 ou dégradants*socio=uv25, que ces comportements*socio=rien soient réels*socio=rien ou simulés. On devra sans doute*socio=rien spécifier ce qu'on entend par "dégradants*socio=uv25". On pourra, par exemple*socio=rien, mais non d'une *socio=rien façon exhaustive,*socio=nil *socio=nil parler de comportements*socio=rien qui désignent l'esclavage*socio=uv18 ou l'animalité*socio=uv16. b) Considérer comme une offense la production*socio=ec1, la présentation*socio=rien, la distribution*socio=rien, la location*socio=rien de matériel*socio=ec1 pornographique*socio=et8. A ce propos*socio=rien, nous croyons qu'il est urgent*socio=rien que des mesures*socio=et0a soient prises soit par le Ministre*socio=ac9 de la justice*socio=et7, soit par le CRTC*socio=ac19 pour refréner la diffusion*socio=et8 d'émissions*socio=rien pornographiques*socio=et8 par câble*socio=ec1 ou satellite*socio=ec5. c) Considérer comme une offense particulière*socio=rien assujettie à des sanctions*socio=et7 plus importantes*socio=rien, l'utilisation*socio=rien pornographique*socio=et8 de mineurs*socio=ac25 ou de personnes*socio=ac28 que l'on ferait passer pour tels. d) Ajouter à la section*socio=rien du code_criminel*socio=et7 portant sur la littérature*socio=et8 haineuse*socio=uv30, section*socio=rien 281 (2), les mots*socio=rien "ou le sexe*socio=ac26". e) Au pire*socio=rien, si le législateur*socio=ac13 ne peut s'engager sur la voie*socio=rien de la criminalisation*socio=et7, il faudra qu'a tout le moins la production*socio=ec1 et la distribution*socio=rien d'un tel matériel*socio=rien soit rigoureusement réglementées de façon*socio=rien à être aussi difficile*socio=rien d'accès*socio=uv7 que possible*socio=rien. La pornographie*socio=et8 ne saurait *socio=rien devenir monnaie courante *socio=nil sans risquer gravement de banaliser l'agression*socio=uv18 sexuelle*socio=uv13a, la torture, le mépris de l'autre et du corps*socio=uv16 humain*socio=uv13. 2 - Concernant la prostitution*socio=et7. Votre comité*socio=rien propose trois options*socio=rien législatives*socio=et7 concernant la prostitution*socio=et7: la criminalisation*socio=et7, la légalisation*socio=et7, la décriminalisation*socio=et7. De ces trois options*socio=rien, la légalisation*socio=et7, c'est-à-dire en fait*socio=rien la reconnaissance*socio=rien et la réglementation*socio=et7 de la prostitution*socio=et7, nous paraît la moins acceptable*socio=rien, surtout si l'on tient compte*socio=rien de l'importance*socio=rien que l'on accorde au corps*socio=uv16 aujourd'hui et des revendications*socio=et9 pour la dignité*socio=uv25 et l'égalité*socio=uv7 de la femme*socio=ac26 en notre société*socio=ac22. S'il est vrai que l'Église*socio=ac21, en accord*socio=rien avec l'anthropologie*socio=ec5 des siècles*socio=te2 passés, a déjà appuyé la réglementation*socio=et7 de la prostitution*socio=et7, une telle position*socio=rien ne correspond plus à l'anthropologie*socio=ec5 actuelle*socio=te3 et à la conscience*socio=rien que les chrétiens*socio=ac21 ont aujourd'hui du corps*socio=uv16 humain*socio=uv13. On ne saurait honnêtement invoquer des prises de positions*socio=rien d'autrefois sans se référer à leur contexte*socio=rien culturel*socio=et8 et à l'évolution*socio=uv32 de la conscience*socio=rien chrétienne*socio=ac21. Nous appuyons par ailleurs*socio=rien un renforcement*socio=rien de la loi*socio=et7 concernant le proxénétisme*socio=et7, surtout lorsqu'il s'exerce avec violence*socio=uv18 ou intimidation*socio=uv18. Si l'État*socio=ac19 choisit de continuer à poursuivre les personnes*socio=ac28 prostituées*socio=ac14 pour sollicitation*socio=rien ou tenue de maisons*socio=rien de débauche*socio=et7, il va de soi*socio=rien que leurs clients*socio=ac14 devront l'être aussi, sinon on ne fera qu'entretenir une situation*socio=rien de répression*socio=et9 univoque*socio=rien, d'autant plus injuste*socio=uv6 qu'elle vise surtout les prostitués*socio=ac14 les moins bien nantis*socio=ac24. Enfin, il y a au sein*socio=rien de notre population*socio=ac22 un fort*socio=rien consensus*socio=uv17 qui permettrait de poursuivre au criminel*socio=et7 les personnes*socio=ac28 qui sollicitent des mineurs*socio=ac25 ou s'engagent avec eux dans une activité*socio=rien prostitutionnelle*socio=et7. Encore une fois*socio=rien, c'est l'une des responsabilités*socio=uv28 primordiales*socio=rien de l'État*socio=ac19 de protéger ceux qui sont, affectivement ou socialement, les plus vulnérables*socio=ac24. 3 - Mesures*socio=et0a additionnelles*socio=rien à prendre. Les dispositions*socio=rien légales*socio=et7 concernant la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7 ne sauraient suffire à elles seules*socio=rien pour enrayer ces fléaux*socio=rien. Elles devront être accompagnées de mesures*socio=et0a éducatives*socio=et6, économiques*socio=ec0 et culturelles*socio=et8 susceptibles*socio=rien d'améliorer les conditions*socio=rien qui permettent de satisfaire des besoins*socio=uv14 sexuels*socio=uv13a et affectifs*socio=uv16 dans le respect*socio=uv25 de la dignité*socio=uv25 des personnes*socio=ac28 et du dynamisme*socio=rien de leur rencontre. La résolution*socio=rien adoptée le 19 mai*socio=rien 1983 par le conseil_économique_et_social_des_nations_unies*socio=ac20 en propose quelques unes que nous reprenons à notre compte*socio=rien: a) Prévenir la prostitution*socio=et7 par l'éducation*socio=et6 morale*socio=uv26 (et sexuelle*socio=uv13a) et la formation*socio=ec4 civique*socio=ac22 à l'école*socio=et6 et hors de l'école*socio=et6; b) Augmenter le nombre*socio=rien de femmes*socio=ac26 dans le personnel*socio=ac2 de l'État*socio=ac19 en *socio=rien contact direct *socio=nil avec les populations*socio=ac22 concernées; c) Éliminer les discriminations*socio=uv6 qui marginalisent les personnes*socio=ac28 prostituées et rendent plus difficile*socio=rien leur insertion*socio=rien sociale*socio=ac22; d) Freiner l'industrie*socio=ec1 et le commerce*socio=ec3 de la pornographie*socio=et8 et les réprimer très sévèrement quand ils impliquent des mineurs*socio=ac25; e) Réprimer d'une *socio=rien manière dissuasive le*socio=nil proxénétisme*socio=et7 *socio=nil sous toutes ses formes*socio=rien, surtout quand il exploite des mineurs*socio=ac25; f) Faciliter la *socio=ec4 formation_professionnelle *socio=nil et la réinsertion*socio=et7 sociale*socio=ac22 des personnes*socio=ac28 libérées de la prostitution*socio=et7. Par dessus tout, il importe que les responsables*socio=ac9 de toutes les institutions*socio=et6 qui sont au service*socio=ec1 de l'humanité*socio=ac22 redécouvrent en profondeur*socio=rien la dignité*socio=uv25 tant de l'homme*socio=ac26 que de la femme*socio=ac26 et s'engagent à promouvoir les valeurs*socio=uv0 humaines*socio=uv13 authentiques et le véritable*socio=rien progrès*socio=uv32 humain*socio=uv13. Combattre la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7, c'est s'attaquer à une question*socio=rien plus large dont elles ne sont que le symptôme*socio=rien. Lutter contre ces deux déviations*socio=et7, c'est en somme, vouloir*socio=rien de *socio=rien façon durable et*socio=nil profonde *socio=nil remédier au mépris*socio=uv25 et à l'inconscience*socio=rien croissante*socio=rien de ce qui constitue notre véritable*socio=rien humanité*socio=uv30. 6 - Interpellation*socio=rien aux communautés*socio=ac22 chrétiennes*socio=ac21. Jusqu'à présent*socio=te3, notre réflexion*socio=rien s'est appuyée sur des valeurs*socio=uv0 humaines*socio=uv13 universellement reconnues. Mais pour nous chrétiens*socio=ac21, il y a plus que ces valeurs*socio=uv0: notre foi*socio=uv2 elle-même nous inspire une vive opposition*socio=et9 à la pornographie*socio=et8 et à la prostitution*socio=et7. Voila pourquoi, à l'occasion*socio=rien de ce mémoire*socio=rien, nous voulons rappeler aux membres*socio=ac10 de notre Église*socio=ac21 que la pornographie*socio=et8 et la prostitution*socio=et7 s'inscrivent a rebours du projet*socio=rien de filiation-fraternité qui leur est offert*socio=rien en Jésus-christ*socio=ac29. C'est à cette lumière*socio=rien qu'ils devront élaborer leurs choix*socio=rien personnels*socio=uv13 et collectifs*socio=ac22 face*socio=rien à la pornographie*socio=et8, afin que ces choix*socio=rien portent: a) sur le refus*socio=rien de produire, présenter, distribuer ou consommer du matériel*socio=rien pornographique*socio=et8; b) sur la participation*socio=uv17 à un groupe*socio=ac18 de réflexion*socio=rien, de pression*socio=et9 ou d'intervention*socio=rien sur la question*socio=rien; c) sur l'éducation*socio=et6 sexuelle*socio=uv13a effective*socio=rien des enfants*socio=et10 et des adolescents*socio=ac25; d) sur l'appui*socio=uv17 aux personnes*socio=ac28 aux prises avec des difficultés*socio=rien affectives*socio=uv16 ou sexuelles*socio=uv13a; e) sur l'aide*socio=uv17 personnelle*socio=uv13 ou financière*socio=ec1 aux centres*socio=rien d'aide*socio=et6 aux personnes*socio=ac28 victimes*socio=ac24 de violence*socio=uv18 sexuelle*socio=uv13a ou affective*socio=uv16; f) sur l'appui*socio=uv17 aux luttes*socio=et9 des femmes*socio=ac26 pour leur égalité*socio=uv7 économique*socio=ec0, sociale*socio=ac22 et culturelle*socio=et8. Plusieurs possibilités*socio=rien s'offrent à nous pour une action*socio=rien efficace*socio=uv29. Mais au préalable, il nous faut surtout prendre conscience*socio=rien des *socio=rien conséquences néfastes *socio=nil de la pornographie*socio=et8 et de la prostitution*socio=et7, tout en reconnaissant humblement que tous nous pouvons être tentés de dégrader les autres et de défigurer l'image*socio=rien de Dieu*socio=ac29 en nous. Enfin, ce qui compte*socio=rien vraiment c'est notre volonté*socio=rien d'accueillir les personnes*socio=ac28 et de construire ensemble*socio=uv17 une société*socio=ac22 plus juste*socio=uv6 et plus humaine*socio=uv13 où nous tous, qui que nous soyons, hommes*socio=ac26, femmes*socio=ac26 ou enfants*socio=et10, nous pourrons vivre*socio=rien avec dignité*socio=uv25, sans crainte*socio=rien d'être blessés ou exploités. L'enjeu*socio=rien, c'est en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil la*socio=nil qualité *socio=nil de notre humanité*socio=uv30 et notre commune*socio=rien dignité*socio=uv25 d'enfants*socio=et10 de Dieu*socio=ac29.