*{ Conférence des évêques catholiques du Canada 1989 } Objet*socio=rien: Document*socio=rien de travail*socio=uv23 58 de la CRD Les crimes*socio=et7 contre le foetus*socio=et10. Au nom*socio=rien du *socio=rien Conseil permanent *socio=nil de la conférence_des_évêques_catholiques_du_canada*socio=ac21 (nommé dans les présentes "le Conseil*socio=rien"), j'aimerais remercier la Commission*socio=ac19 d'avoir invité la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23 à formuler son opinion*socio=et8 en regard*socio=rien du Document*socio=rien de travail*socio=uv23 mentionné ci-dessus. J'aimerais aussi exprimer notre reconnaissance*socio=rien pour le temps*socio=rien et tous les efforts*socio=uv23 que la Commission*socio=ac19 a consacrés à cet *socio=rien important sujet.*socio=nil L'*socio=nil Église*socio=ac21 catholique*socio=ac23 *socio=nil soutient qu'on doit reconnaître la valeur*socio=uv0 de toute vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13, respecter et protéger celleci depuis la conception*socio=rien jusqu'au moment*socio=rien de la mort naturelle*socio=rien. La forte*socio=rien et constante*socio=rien opposition*socio=et9 de l'Église*socio=ac21 a l'avortement*socio=et10 est fondée sur le fait*socio=rien qu'Elle croit fermement que la vie*socio=uv30 est un don*socio=rien de Dieu*socio=ac29 et que tous les humains*socio=uv13 sont créés à l'image*socio=rien de Dieu*socio=ac29. Toute vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13, sans exception*socio=rien, est sacrée, irremplaçable*socio=rien et digne*socio=rien en soi*socio=rien de protection*socio=uv21 et de respect*socio=uv25. Le Conseil*socio=ac21 ne peut donc absolument pas accepter les recommandations*socio=rien de la Commission*socio=ac19 qui permettent l'avortement*socio=et10. Ces recommandations*socio=rien sont d'autant plus décevantes*socio=rien et d'autant moins acceptables*socio=rien qu'elles sont la conclusion*socio=rien d'une série*socio=rien de raisonnements*socio=uv11 qui définissent.le foetus*socio=et10 comme un être*socio=rien humain*socio=ac28 jouissant de la vie*socio=uv30 à travers*socio=rien tous les stades*socio=rien de son développement*socio=uv32, depuis la conception*socio=rien jusqu'à la naissance*socio=rien. La décision*socio=rien que la Commission*socio=ac19 a prise*socio=rien d accepter l'avortement*socio=et10 après*socio=rien avoir énoncé une telle vue du foetus*socio=et10, est tout à *socio=rien fait illogique.*socio=nil *socio=nil Il est également décevant*socio=rien, par rapport*socio=rien à ce que la Commission*socio=ac19 a dit de La vie*socio=uv30 du foetus*socio=et10, de découvrir dans le document*socio=rien de la majorité*socio=rien un jugement*socio=rien de valeur*socio=uv0 sous-jacent*socio=rien qui opère une véritable*socio=rien discrimination*socio=uv6 en regard*socio=rien de la dignité*socio=uv25 des vies*socio=rien individuelles*socio=uv13. Dans tout autre contexte*socio=rien, la Commission*socio=ac19 s'opposerait certainement à un tel jugement*socio=uv0 arbitraire*socio=rien. Avant de reprendre plus en détail*socio=rien les points*socio=rien sur lesquels il est en désaccord*socio=et9, le Conseil*socio=ac21 aimerait, toutefois, signaler les *socio=rien éléments positifs *socio=nil suivants qui se trouvent dans le Document*socio=rien de travail*socio=uv23: 1) Le fait*socio=rien que le terme*socio=rien "vie*socio=uv30" est compris et "utilisé dans son sens*socio=rien médical*socio=et6 courant*socio=rien, et signifie la vie*socio=uv30 à partir de la conception*socio=rien jusqu'à la mort". En aucun temps*socio=rien l'enfant*socio=et10 à naître est-il considéré comme une "vie*socio=uv30 potentielle*socio=rien"; 2) La définition*socio=rien du terme*socio=rien "foetus*socio=et10" inclut tous les stades*socio=rien du développement*socio=uv32 depuis la conception*socio=rien jusqu'à la naissance*socio=rien; 3) Le fait*socio=rien de reconnaître que le foetus*socio=et10 est un être*socio=rien humain*socio=ac28. Nous apprécions particulièrement la déclaration*socio=rien suivante qu'on retrouve dans le Document*socio=rien de travail*socio=uv23: "Bien sûr*socio=rien, le Code*socio=et7 actuel*socio=te3 comporte une disposition*socio=rien assez curieuse suivant laquelle un enfant*socio=et10 ne devient un être*socio=rien humain*socio=ac28 qu'une fois*socio=rien complètement sorti du corps*socio=uv16 de sa mère*socio=et10. Non seulement cette définition*socio=rien est incorrecte*socio=rien, mais de plus elle est contraire au consensus*socio=uv17 général voulant que le produit*socio=rien de la conception*socio=rien humaine*socio=uv13, qu'il se trouve dans l'utérus*socio=rien ou hors de celui-ci, soit un être*socio=rien humain*socio=ac28 . 4) Le fait*socio=rien de reconnaître que le foetus*socio=et10 jouit d'une valeur*socio=uv0 intrinsèque*socio=rien et que l'avortement*socio=et10 n'est pas un fait*socio=rien de nature*socio=rien purement personnelle*socio=uv13 exclusif*socio=rien à la mère*socio=et10. Le Conseil*socio=ac21 constate qu'en refusant d'accepter une proposition*socio=rien permettant explicitement l'avortement*socio=et10 sur demande*socio=rien au cours*socio=rien du premier trimestre*socio=rien, la Commission*socio=ac19 dit: "... ni l'autonomie*socio=uv4 de la mère*socio=et10 ni la vie*socio=uv30 du foetus*socio=et10 ne devraient à notre sens l'emporter systématiquement au cours*socio=rien du premier trimestre*socio=rien; selon le cas*socio=rien, l'une ou l'autre pourra primer, mais toujours les deux devraient être prises en considération*socio=rien. Le législateur*socio=ac13 devrait reconnaître que le foetus*socio=et10 a une valeur*socio=uv0 intrinsèque*socio=rien à toutes les étapes*socio=rien de son développement*socio=uv32. La décision*socio=rien d'interrompre celle-ci devrait certes relever avant tout de la femme*socio=ac26 et de son médecin*socio=ac3, mais ne devrait en aucun cas*socio=rien être considérée comme de nature*socio=rien totalement privée*socio=uv15. Le sort*socio=rien de l'enfant*socio=et10 non encore né intéresse également la société*socio=ac22 à tous les stades*socio=rien de la grossesse*socio=et10". 5) Le refus*socio=rien de la Commission*socio=ac19 de considérer l'avortement*socio=et10 comme un *socio=rien simple problème médical*socio=et6.*socio=nil Le*socio=nil Conseil*socio=ac21 *socio=nil a pris note du commentaire*socio=rien suivant fait*socio=rien par la Commission*socio=ac19: "... ce serait en revanche banaliser le processus*socio=rien ne la procréation*socio=et10 humaine*socio=uv13 que d'assimiler le foetus*socio=et10 à une tumeur*socio=rien et l'avortement*socio=et10 à une intervention*socio=rien chirurgicale*socio=et6 quelconque. Qu'on le veuille ou non, l'avortement*socio=et10 provoque la destruction*socio=rien d'un être ayant tout pour devenir*socio=rien une personne*socio=ac28 à *socio=rien part entière.*socio=nil Ce*socio=nil fait *socio=nil distingue l'avortement*socio=et10 des autres interventions*socio=rien chirurgicales*socio=et6, soulève des considérations*socio=rien d'ordre*socio=rien éthique*socio=uv26 et moral*socio=uv26 tout à *socio=rien fait uniques *socio=nil et peut donner lieu*socio=rien à des complications*socio=rien psychologiques*socio=et6 inconnues dans le cas*socio=rien de la plupart*socio=rien des autres opérations*socio=rien". 6) Le fait*socio=rien que la Commission*socio=ac19 ait reconnu que la protection*socio=uv21 de l'enfant*socio=et10 à naître est une question*socio=rien morale*socio=uv26 et sociale*socio=ac22 importante*socio=rien; 7) Le fait*socio=rien que la Commission*socio=ac19 reconnaisse comme un crime*socio=et7 une action*socio=rien provoquant la destruction*socio=rien du foetus*socio=et10 ou lui occasionnant un préjudice*socio=et7 corporel*socio=uv16 grave*socio=rien; 8) La conclusion*socio=rien de la Commission*socio=ac19 qui établit que le *socio=et7 droit pénal *socio=nil peut contribuer à la solution*socio=rien du problème*socio=rien de l'avortement*socio=et10. Le Conseil*socio=ac21 relève*socio=rien en particulier*socio=rien le passage*socio=rien suivant: "Le *socio=et7 droit pénal *socio=nil peut néanmoins jouer dans ce domaine*socio=rien un *socio=rien rôle symbolique:*socio=nil *socio=nil affirmer le respect*socio=uv25 de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 et sa valeur*socio=uv0 intrinsèque*socio=rien, même avant la naissance*socio=rien, souligner que l'interruption*socio=rien de la grossesse*socio=et10 doit relever de la médecine*socio=et6 - et ce, notamment pour protéger la santé*socio=et6 de la femme*socio=ac26. En d'autres termes*socio=rien, l'interdiction*socio=et7 pourrait bien avoir en soi*socio=rien autant d'effet*socio=rien que sa mise en oeuvre*socio=rien". 9) L'appui*socio=uv17 de la Commission*socio=ac19 à la requête*socio=rien de programmes*socio=et0a sociaux*socio=ac22 pour répondre aux causes*socio=rien qui peuvent rendre une grossesse*socio=et10 indésirable. Malheureusement ces *socio=rien éléments positifs du*socio=nil rapport *socio=nil de la Commission*socio=ac19 ne produisent pas ce qu'ils promettent. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, il n'existe aucune protection*socio=uv21 concrète*socio=rien pour la vie*socio=uv30 de l'enfant*socio=et10 à naître. En particulier*socio=rien, le Conseil*socio=ac21 désire maintenant signaler certains *socio=rien aspects négatifs du*socio=nil Document de*socio=nil travail*socio=uv23:*socio=nil *socio=nil 1) La portée*socio=rien de la conclusion*socio=rien de la Commission*socio=ac19 comme quoi le foetus*socio=et10 mérite*socio=rien la protection*socio=uv21 du *socio=et7 droit pénal *socio=nil est sérieusement minée par l'exception*socio=rien touchant l'avortement*socio=et10 - la forme*socio=rien la plus courante*socio=rien de destruction*socio=rien du foetus*socio=et10. Comme on l'a mentionné antérieurement, on ne peut en arriver à cette exception*socio=rien que par une brèche*socio=rien dans la logique*socio=rien du raisonnement*socio=rien de la Commission*socio=ac19 établissant que le foetus*socio=et10 est un être*socio=rien humain*socio=ac28 à partir de la conception*socio=rien jusqu'à la naissance*socio=rien. 2) Bien que la Commission*socio=ac19 ait décidé que les avortements*socio=et10 sont légaux*socio=et7 seulement s'ils sont pratiqués pour des raisons*socio=rien médicales*socio=et6, et ait rejeté le viol*socio=et7, l'inceste*socio=et10 et les raisons*socio=rien socio-économiques*socio=ec0 comme *socio=rien motifs spécifiques *socio=nil justifiant l'avortement*socio=et10, le résultat*socio=rien concret est l'avortement*socio=et10 sur demande*socio=rien. Voici les raisons*socio=rien de notre affirmation*socio=rien: Le critère*socio=rien de santé*socio=et6 proposé avant la viabilité*socio=rien du foetus*socio=et10 (alors que la plupart*socio=rien des avortements*socio=et10 sont pratiqués) est très faible*socio=rien, c'est-à-dire la protection*socio=uv21 de la santé*socio=et6 physique*socio=rien ou psychologique*socio=rien la mère*socio=et10. b) Malgré l'ajout*socio=rien des qualificatifs*socio=rien "physique*socio=rien" ou "psychologique*socio=rien", le terme*socio=rien santé*socio=et6 reste trop vague*socio=rien et trop subjectif*socio=rien. c) Avant la viabilité*socio=rien, il n'existe pas de moyens*socio=uv31 indépendants*socio=uv4 de confirmer que la norme*socio=rien de santé*socio=et6 a été satisfaite. Dans le cas*socio=rien Mortgentaler*socio=ac29, Monsieur*socio=rien le juge*socio=ac13 Beetz*socio=ac29 a dit: "Le législateur*socio=ac13 est justifié d'exiger une opinion*socio=rien médicale*socio=et6 éclairée, fiable*socio=rien ,et indépendante*socio=uv4 afin de préserver l'intérêt*socio=uv12 qu'a l'État*socio=ac19 dans la protection*socio=uv21 du foetus*socio=et10". Plus loin, il ajoute: "Je ne crois pas qu'il soit déraisonnable*socio=uv11 de demander une confirmation*socio=rien médicale*socio=et6 indépendante*socio=uv4 au sujet*socio=rien de la menace*socio=et9 pour la vie*socio=uv30 ou la santé*socio=et6 de la femme*socio=ac26 lorsqu'un intérêt*socio=uv12 aussi important*socio=rien et marqué pèse*socio=rien dans la balance*socio=rien." 3) Quand on lit la *socio=rien section générale *socio=nil sur la destruction*socio=rien du foetus*socio=et10 en parallèle avec l'exception*socio=rien permise pour un avortement*socio=et10 légal*socio=et7, on constate que le Document*socio=rien accorde plus de protection*socio=uv21 au foetus*socio=et10 lorsqu plutôt que de sa mère*socio=et10. Par exemple*socio=rien, un chauffeur*socio=ac3 en état*socio=rien d'ébriété*socio=rien qui tue un foetus*socio=et10 ou lui occasionne de sérieux*socio=rien préjudices*socio=et7 sera tenu criminellement responsable*socio=uv28, tandis qu'une mère*socio=et10 qui satisfait aux conditions*socio=rien plutôt vagues d'un avortement*socio=et10 légal*socio=et7 ne le sera pas. L'existence*socio=rien d'un crime*socio=et7 semble dépendre de la personne*socio=ac28 qui occasionne des préjudices*socio=et7 au foetus*socio=et10 ou qui le détruit. 4) La désignation*socio=rien légale*socio=et7 d'un crime*socio=et7 distinct*socio=rien pour la destruction*socio=rien d'un foetus*socio=et10 opère une discrimination*socio=uv6 entre les foetus*socio=et10 et les personnes*socio=ac28; elle perpétue une distinction*socio=rien entre l'enfant*socio=et10 à naître et celui qui est né. 5) L'approche*socio=rien gestationnelle*socio=et10 est inacceptable*socio=rien en principe*socio=rien parce qu'elle détermine arbitrairement que la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 est plus digne*socio=rien de respect*socio=uv25 à certains stades*socio=rien qu'à d'autres. C'est en ce sens-là, et également en ce qui touche l'alinéa*socio=rien 4) ci-dessus, que, comme nous l'avons mentionné antérieurement, la Commission*socio=ac19 pose un jugement*socio=rien de valeur*socio=uv0 qui établit une discrimination*socio=uv6 en ce qui concerne la dignité*socio=uv25 des vies*socio=rien individuelles*socio=uv13. 6) Le Conseil*socio=ac21 conteste la proposition*socio=rien de la Commission*socio=ac19 affirmant que l'équilibre*socio=rien des intérêts*socio=uv12 de la mère*socio=et10 et du foetus*socio=et10 requiert non seulement un examen*socio=rien de la *socio=rien différence qualitative *socio=nil concernant les intérêts*socio=uv12 vitaux*socio=rien, la sécurité*socio=uv21 de la personne*socio=ac28, sa liberté*socio=uv5 ou son autonomie*socio=uv4, mais aussi une étude*socio=rien qui détermine si les intérêts*socio=uv12 ont trait au foetus*socio=et10 ou à la mère*socio=et10. L'opinion*socio=rien de la Commission*socio=ac19 qui veut que, dans certains cas*socio=rien, l'intérêt*socio=uv12 de survie*socio=rien plus important*socio=rien du foetus*socio=et10 puisse être atténué par le statut*socio=rien plus important*socio=rien de la mère*socio=et10, est un concept*socio=rien théologiquement inacceptable*socio=rien, philosophiquement douteux*socio=rien, et juridiquement instable*socio=uv20 étant donné que le foetus*socio=et10 peut être considéré comme ayant un droit*socio=uv8 constitutionnel*socio=et4 à la vie*socio=uv30. 7) La Commission*socio=ac19 esquisse une *socio=rien présentation intéressante *socio=nil concernant l'incertitude*socio=rien sociale*socio=ac22 et morale*socio=uv26 du statut*socio=rien du foetus*socio=et10 et de la difficulté*socio=rien de discerner comment en arriver à une entente*socio=et9 au sujet*socio=rien de ce statut*socio=rien. Il est question*socio=rien du fait*socio=rien que certaines*socio=rien personnes*socio=ac28 considèrent le foetus*socio=et10 comme une personne*socio=ac28, d'autres comme n'étant pas une personne*socio=ac28, d'autres encore, comme une personne*socio=ac28 virtuelle*socio=rien. Il est également mentionné que pour des raisons*socio=rien d'ordre*socio=rien philosophique*socio=et1, religieux*socio=uv2 ou scientifique*socio=ec5, des gens*socio=ac28 choisissent *socio=rien différentes étapes du*socio=nil développement*socio=uv32 du*socio=nil foetus*socio=et10 comme*socio=nil méritant *socio=nil d'être protégées. La Commission*socio=ac19 utilise cet état*socio=rien d'incertitude*socio=rien pour justifier son *socio=rien propre point *socio=nil de vue établissant que le *socio=et7 droit pénal *socio=nil devrait être utilisé avec prudence*socio=uv27, et non pour imposer un point*socio=rien de vue soutenu en conscience*socio=rien plutôt qu'un autre. Finalement, toutefois, la Commission*socio=ac19 fait*socio=rien ce qu'elle prétend ne pas faire. Elle choisit un point*socio=rien de vue adopté avec conviction*socio=rien au détriment*socio=rien d'un autre et elle semble le faire en se fondant sur des *socio=rien affirmations discutables *socio=nil concernant le foetus*socio=et10, les intérêts*socio=uv12 de la mère*socio=et10 et de tiers. Ayant rejeté le concept*socio=rien des "sondages*socio=et8 d'opinions*socio=et8", elle n'en dépend pas moins d'affirmations*socio=rien généra]es telles que "l'opinion*socio=rien qui nous paraît généralement admise" pour déterminer ce qui est acceptable*socio=rien. La Commission*socio=ac19 suppose, sans nous persuader, que la protection*socio=uv21 de la vie*socio=uv30 du foetus*socio=et10 est qualitativement différente*socio=rien de celle des personnes*socio=ac28 déjà nées, et qualitativement différente*socio=rien selon le stade*socio=rien de son développement*socio=uv32. 8) La Commission*socio=ac19 déclare que le débat*socio=et9 ne porte*socio=rien plus sur les faits*socio=rien scientifiques*socio=ec5 mais sur la façon*socio=rien de les évaluer. Des principes*socio=rien moraux*socio=uv26 et philosophiques*socio=rien sont de première importance*socio=rien dans une telle évaluation*socio=rien. Il ne s'agit pas simplement d'une question*socio=rien juridique*socio=et7. La Commission*socio=ac19 affirme que d'un point*socio=rien de vue juridique*socio=et7, un être,humain*socio=uv13 n'est pas automatiquement une personne*socio=ac28. Pour l'Église*socio=ac21 catholique*socio=ac23, un être*socio=rien humain*socio=ac28 est toujours une personne*socio=ac28. "L'être*socio=rien humain*socio=ac28 doit être respecté et traité*socio=rien comme une personne*socio=ac28 dès le moment*socio=rien de sa conception*socio=rien." 9) Le Conseil*socio=ac21 est conscient*socio=rien de ce que la Commission*socio=ac19 veut tenir compte*socio=rien du fait*socio=rien que nous vivons dans une société*socio=ac22 pluraliste*socio=uv6. Des choix*socio=rien, toutefois, doivent quand même être faits*socio=rien et il n'est pas réaliste*socio=rien de supposer qu'une loi*socio=et7 sur l'avortement*socio=et10 puisse être moralement neutre. Une décision*socio=rien de ne pas légiférer au sujet*socio=rien de l'avortement*socio=et10 et les recommandations*socio=rien de la Commission*socio=ac19 elle-même comportent inévitablement des prises de position*socio=rien d'ordre*socio=rien moral*socio=uv26. Le Conseil*socio=ac21 désire exprimer sa *socio=rien reconnaissance particulière au*socio=nil Commissaire*socio=ac9 Maingot*socio=ac29 *socio=nil pour sa dissidence*socio=uv5 convaincante*socio=rien selon laquelle il refuse d'établir des distinctions*socio=rien entre les personnes*socio=ac28 et les êtres*socio=rien humains*socio=ac28, ou entre les enfants*socio=et10 qui sont nés et ceux qui ne sont pas encore nés. Il argumente vigoureusement en faveur*socio=rien de ce qu'il considère être la meilleure*socio=rien protection*socio=uv21 légale*socio=et7 disponible*socio=rien pour l'enfant*socio=et10 qui n'est pas encore né. Selon lui, "... l'avortement*socio=et10 nécessaire*socio=rien pour sauver la vie*socio=uv30 de la mère*socio=et10 ou la soustraire à un *socio=rien risque réel et*socio=nil sérieux *socio=nil pour sa santé*socio=et6, s'il n'existe aucune autre méthode*socio=uv31 médicale*socio=et6 reconnue et efficace*socio=uv29 pour atteindre cet objectif*socio=uv31. Je soulignerai d'abord*socio=rien que le terme*socio=rien "santé*socio=et6" doit être soigneusement défini et ensuite, que de telles situations*socio=rien sont rares*socio=rien de nos jours*socio=rien, vu les progrès*socio=uv32 de la science*socio=ec5 et de la pratique*socio=rien médicales*socio=et6. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, les médecins*socio=ac3, fidèles*socio=uv27 au serment*socio=et7 d'Hippocrate*socio=ac29, font tout pour sauver les deux patients*socio=ac12, la mère*socio=et10 et l'enfant*socio=et10 qu'elle porte*socio=rien". Nous devons répéter ici que d'après*socio=rien l'enseignement*socio=et6 de l'Église*socio=ac21 catholique*socio=ac23, le fait*socio=rien d'occasionner le décès*socio=rien d'un enfant*socio=et10 à naître est acceptable*socio=rien seulement si ce décès*socio=rien est la *socio=rien conséquence indirecte de*socio=nil tentatives médicales*socio=et6 *socio=nil en vue de sauver à la fois*socio=rien la vie*socio=uv30 de la mère*socio=et10 et celle de l'enfant*socio=et10. A cet égard*socio=rien, la recommandation*socio=rien du Commissaire*socio=ac9 Maingot*socio=ac29 ne va pas assez loin. L'on se doit aussi de féliciter le Commissaire*socio=ac9 Maingot*socio=ac29 pour son *socio=rien plaidoyer éloquent en*socio=nil faveur de*socio=nil dispositions législatives*socio=et7 *socio=nil apportant une solution*socio=rien aux difficultés*socio=rien sociales*socio=ac22, économiques*socio=ec0 et psychologiques*socio=et6 qui expliquent pourquoi les femmes*socio=ac26 ont recours à l'avortement*socio=et10. Dans les remarques qui suivent, il fournit une *socio=rien explication convaincante *socio=nil comme quoi la question*socio=rien de l'avortement*socio=et10 ne peut être réglée uniquement en restreignant ou en libéralisant l'avortement*socio=et10. "Pour être vraiment équitables*socio=uv6, les mesures*socio=et0a législatives*socio=et7 doivent donner une protection*socio=uv21 égale*socio=rien à l'enfant*socio=et10 non encore né, non seulement par le moyen*socio=rien de restrictions*socio=et9 à l'avortement*socio=et10, mais aussi - et surtout par l'intensification*socio=rien de la protection*socio=uv21 offerte*socio=rien aux femmes*socio=ac26 enceintes*socio=et10. Et même si l'accès*socio=uv7 réglementé à l'avortement*socio=et10 demeure un mal nécessaire*socio=rien, le législateur*socio=ac13 ne devra pas en rester là; il lui faut s'attaquer aux raisons*socio=rien qui forcent les femmes*socio=ac26 à rejeter la grossesse*socio=et10 et qui les amènent à considérer à tort*socio=rien l'avortement*socio=et10 comme une *socio=rien solution simple *socio=nil à leurs dilemmes*socio=rien économiques*socio=ec0, sociaux*socio=ac22 et culturels*socio=et8. Faciliter l'accès*socio=uv7 à l'avortement*socio=et10, c'est éluder la responsabilité*socio=uv28 de protéger la vie*socio=uv30. Mais ce serait également s'y dérober que de l'interdire sans proposer des mesures*socio=et0a concrètes pour remédier aux difficultés*socio=rien des femmes*socio=ac26 enceintes*socio=et10. L'établissement*socio=rien d'une politique*socio=et0a familiale*socio=et10 cohérente*socio=rien et efficace*socio=uv29 nécessite la mise en commun*socio=uv17 des efforts*socio=uv23 dans tous les aspects*socio=rien de la vie*socio=rien sociale*socio=ac22, par exemple*socio=rien sur les plans*socio=rien du travail*socio=uv23, du revenu*socio=ec0, de la famille*socio=et10, du logement*socio=et6 et de l'éducation*socio=et6". Pour terminer, j'aimerais redire que votre rapport*socio=rien contient beaucoup de bon*socio=rien, particulièrement au niveau*socio=rien du langage*socio=rien et du symbole*socio=rien, deux *socio=rien éléments importants *socio=nil pour former les attitudes*socio=rien. Notre Conseil*socio=ac21 vous incite à aller plus loin et à fournir un *socio=rien rapport final *socio=nil qui protégera considérablement et efficacement le droit*socio=uv8 à la vie*socio=uv30 de l'enfant*socio=et10 à naître, sans distinction*socio=rien quant au stade*socio=rien du développement*socio=uv32. Votre tâche*socio=uv28 est importante*socio=rien parce que le programme*socio=et0a législatif*socio=et7 que vous recommandez sera considéré comme une déclaration*socio=rien de la valeur*socio=uv0 que les Canadiens*socio=ac23 accordent à la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13. Encore une fois*socio=rien, merci*socio=rien pour l'occasion*socio=rien que vous nous avez donnée de commenter votre Document*socio=rien de travail*socio=uv23 et pour le soin*socio=rien avec lequel vous avez abordé un sujet*socio=rien aussi sérieux*socio=rien.