*{ Conférence des évêques catholiques du Canada 1991 } Introduction*socio=rien. Nous sommes conscients*socio=rien de l'abondante*socio=rien littérature*socio=et8 qui existe déjà sur les problèmes*socio=rien liés aux nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 et du fait*socio=rien que les commissaires*socio=ac9, dans la diversité*socio=rien de leurs compétences*socio=ec4 respectives*socio=rien, prendront connaissance*socio=rien de la majeure partie*socio=rien de ces documents*socio=rien. Nous renonçons donc à rédiger un mémoire*socio=rien qui tenterait d'aborder dans le détail*socio=rien toutes ces *socio=rien questions complexes.*socio=nil *socio=nil Nous soulèverons plutôt quelques questions*socio=rien qui nous semblent surgir spontanément d'un *socio=rien regard holistique *socio=nil sur le sujet*socio=rien ou qui nous sont inspirées par le contenu de deux documents*socio=rien: tout d'abord*socio=rien l'Instruction*socio=rien sur le respect*socio=uv25 de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 naissante*socio=rien et la dignité*socio=uv25 de la procréation*socio=et10: réponses*socio=rien à quelques questions*socio=rien d'actualité*socio=te3 (1987); puis, le document*socio=rien de travail*socio=uv23 publié récemment sur un *socio=rien sujet connexe:*socio=nil *socio=nil « L'expérimentation*socio=rien biomédicale*socio=et6 sur l'être*socio=rien humain*socio=ac28 » (1989). Nous nous inscrivons toutefois dans ces débats*socio=et9 avec les traits qui nous caractérisent comme pasteurs*socio=ac9, chefs*socio=ac9 spirituels*socio=uv2 en quête d'une sagesse*socio=uv27 qui tente de pousser l'être*socio=rien humain*socio=ac28 au-delà de ses *socio=rien limites provisoires.*socio=nil *socio=nil Nous tâcherons de proposer *socio=rien certaines avenues de*socio=nil réflexion *socio=nil qui pourraient ultérieurement avoir leurs répercussions*socio=rien sur la manière*socio=rien d'aborder les questions*socio=rien scientifiques*socio=ec5 et juridiques*socio=et7 concernant les nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10. Nous avons confiance*socio=rien que les membres*socio=ac10 de la Commission*socio=ac19 sauront traduire ces *socio=rien grandes préoccupations *socio=nil dans l'élaboration*socio=rien de directives*socio=rien plus précises*socio=rien en vue d'une législation*socio=et7 ultérieure*socio=te4. Conscients*socio=rien du pluralisme*socio=uv7 religieux*socio=uv2 de la société*socio=ac22 canadienne*socio=ac23, nous avons évité de limiter notre argumentation*socio=rien à des considérations*socio=rien proprement confessionnelles*socio=uv2. Nous avons tâché de nous situer surtout dans des perspectives*socio=rien de sagesse*socio=uv27 anthropologique*socio=uv13 ou philosophique*socio=et1 qui sont loin, d'ailleurs*socio=rien, d'être le point*socio=rien de vue exclusif*socio=rien du catholicisme*socio=uv2 romain*socio=ac23. C'est pourquoi nous estimons que nos propos*socio=rien ne devraient pas être écartés du revers*socio=rien de la main*socio=rien sous prétexte qu'ils s'inspireraient trop étroitement d'un *socio=rien Credo particulier.*socio=nil Première*socio=nil réflexion:*socio=nil les*socio=nil contradictions *socio=nil de nos projets*socio=rien humains*socio=uv13. Nous sommes frappés par les incohérences*socio=rien qui se manifestent à travers*socio=rien les *socio=rien projets contradictoires *socio=nil que la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23 soumet successivement à ses législateurs*socio=ac13. L'an*socio=te2 dernier*socio=rien, la fertilité*socio=et10 humaine*socio=uv13 semblait une maladie*socio=et6; il fallait s'assurer que les ressources*socio=ac2 médicales*socio=et6 soient distribuées convenablement à travers*socio=rien tout le pays*socio=te8 pour enrayer ce fléau*socio=rien de dizaines*socio=rien de milliers*socio=rien de naissances*socio=et10 humaines*socio=uv13 non désirées. Nous avons ainsi hérité d'une loi*socio=et7 contre l'avortement*socio=et10 qui, selon son *socio=rien application prévisible,*socio=nil *socio=nil envisagera les fruits*socio=rien de la fertilité*socio=et10 humaine*socio=uv13 comme une maladie*socio=et6 dont il faut se débarrasser. Cette année*socio=te3, c'est l'infertilité*socio=et10 qui risque*socio=rien d'être traitée comme une maladie*socio=et6: on est disposé à mettre en oeuvre*socio=rien les ressources*socio=ac2 médicales*socio=et6 les plus sophistiquées pour s'assurer de l'implantation*socio=rien artificielle*socio=rien d'un embryon*socio=et6 humain*socio=uv13 et de la *socio=rien croissance normale *socio=nil de cet embryon*socio=et6 jusqu'à sa naissance*socio=rien. On est prêt*socio=rien à engager des sommes considérables*socio=rien pour faire éclore une vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13... dont on voulait se défaire allègrement l'an*socio=te2 dernier*socio=rien. Une portion*socio=rien de la population*socio=ac22 canadienne*socio=ac23 aurait voulu que l'on évite de tergiverser et qu'on s'empresse d'accéder aux demandes*socio=ec3 de ceux qui estiment que ce qui est techniquement possible*socio=rien est souhaitable*socio=rien. Sauf erreur*socio=rien, c'est précisément pour éviter des décisions*socio=rien précipitées qu'a été créée votre Commission*socio=ac19. Voici un certain nombre*socio=rien de questions*socio=rien que nous suggérons aux membres*socio=ac10 de la Commission*socio=ac19 de poser à ceux et celles qui interviendront dans le débat*socio=et9: - Comment justifier raisonnablement de telles contradictions*socio=rien dans un projet*socio=rien de société*socio=ac22? Comment expliquer que de telles incohérences*socio=rien ne nous sautent pas aux yeux*socio=rien? - Où va notre société*socio=ac22 de consommation*socio=ec3 avec un contrôle*socio=uv18 aussi capricieux de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 commençante? - Comment comprendre les réticences*socio=rien de la population*socio=ac22 et l'inertie*socio=rien de l'État*socio=ac19 en regard*socio=rien d'une législation*socio=et7 remise à jour*socio=rien relativement à l'adoption*socio=rien? Peut-on sacrifier allègrement des *socio=rien vies naissantes *socio=nil et chercher à contrer désespérément l'infertilité*socio=et10, tout en persistant à rejeter l'idée*socio=rien de l'adoption*socio=rien? - Quelles conclusions*socio=rien tire-t-on des résultats*socio=rien des études*socio=rien qu'on a faites sur l'infertilité*socio=et10? Accepte-t-on de faire face*socio=rien aux conséquences*socio=rien des décisions*socio=rien humaines*socio=uv13 qu'on a prises? Qu'en est-il de ce *socio=rien vaste champ des*socio=nil responsabilités*socio=uv28 humaines*socio=uv13 *socio=nil et des choix*socio=rien libres*socio=uv5 qui comportent des répercussions*socio=rien sur la fertilité*socio=et10 (par exemple*socio=rien, le recours*socio=rien à la stérilisation*socio=et10 temporaire*socio=rien ou quasi permanente*socio=uv20 et l'augmentation*socio=rien des réanastomoses*socio=et6 et vasovasectomies*socio=et6)? - Le mystère*socio=uv2 de la procréation*socio=et10 se résume-t-il en une affaire*socio=rien de biologie*socio=ec5 ou même de technologie*socio=ec5? *socio=rien Deuxième réflexion:*socio=nil *socio=nil au-delà des techniques*socio=ec5: les valeurs*socio=uv0. Nous considérons que la commission_royale_d'_enquête_sur_les_nouvelles_techniques_de_re*socio=ac19 devrait aborder en priorité*socio=uv31 les valeurs*socio=uv0 sous-jacentes*socio=rien à toute décision*socio=rien en la matière*socio=rien. Trop souvent, des études*socio=rien même *socio=rien fort sérieuses *socio=nil sur des *socio=rien sujets connexes *socio=nil en bioéthique écartent malencontreusement de telles recherches*socio=ec5 fondamentales*socio=rien. Nous croyons, quant à nous, que la référence aux valeurs*socio=uv0 en cause*socio=rien est inévitable*socio=rien dans un tel débat*socio=et9 et nous estimons que les partenaires*socio=ac28 du débat*socio=et9 devraient être invités à discuter ouvertement de questions*socio=rien aussi fondamentales*socio=rien que leur vision*socio=rien de l'être*socio=rien humain*socio=ac28 et leur vision*socio=rien de la société*socio=ac22 que nous voulons bâtir ensemble*socio=uv17. Vouloir*socio=rien éviter de s'engager dans de telles avenues*socio=rien, c'est accepter le risque*socio=rien d'appuyer toute la discussion*socio=rien sur une philosophie*socio=rien et une anthropologie*socio=ec5 implicites, sur lesquelles on ne se donne aucun droit*socio=uv8 de regard*socio=rien critique*socio=et9. Est-il légitime*socio=uv10, par exemple*socio=rien, de procéder comme semble le faire la commission_de_réforme_du_droit_du_canada*socio=ac19 dans un rapport*socio=rien par ailleurs*socio=rien tout à *socio=rien fait remarquable?*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil les*socio=nil auteurs *socio=nil mentionnent, au début*socio=rien du *socio=rien deuxième chapitre *socio=nil de leur rapport*socio=rien, que deux écoles*socio=rien de pensée*socio=rien s'opposent sur la question*socio=rien de l'expérimentation*socio=rien sur l'être*socio=rien humain*socio=ac28. Ils croient constater que cette opposition*socio=et9 s'enracine dans deux postulats*socio=rien de départ*socio=rien qui seraient contradictoires*socio=rien. Voici ce qu'ils écrivent: Comme nous l'avons mentionné au début*socio=rien de cette étude*socio=rien, certains peuvent, sur le plan*socio=rien théorique*socio=uv31, s'opposer à la légalisation*socio=et7 de toute forme*socio=rien d'expérimentation*socio=rien sur l'être*socio=rien humain*socio=ac28, que celle-ci ait un but*socio=uv31 de recherche*socio=ec5 pure*socio=rien ou même un but*socio=uv31 thérapeutique*socio=et6. On peut invoquer des arguments*socio=rien d'ordre*socio=rien religieux*socio=uv2, philosophique*socio=et1, éthique*socio=uv26 et social*socio=ac22 pour soutenir cette position*socio=rien qui se traduirait logiquement*socio=rien par une *socio=et7 prohibition législative expresse*socio=rien,*socio=nil *socio=nil fondée sur l'ordre*socio=uv18 public*socio=et2, et par la constitution*socio=rien d'une infraction*socio=et7 *socio=rien pénale spécifique *socio=nil criminalisant l'acte*socio=rien expérimental*socio=rien ou qui n'est exclusivement thérapeutique*socio=rien. Notre étude*socio=rien et l'analyse qu'elle contient partent du *socio=rien postulat contraire.*socio=nil *socio=nil Nous admettons que les buts*socio=uv31 poursuivis par l'expérimentation*socio=rien biomédicale*socio=et6 non thérapeutique*socio=et6 sont légitimes*socio=uv10, socialement et humainement acceptables*socio=rien, lorsqu'ils visent soit à améliorer les méthodes*socio=uv31 de diagnostic*socio=rien et de traitement*socio=et6, soit à développer la connaissance*socio=rien de l'étiologie*socio=rien et de la genèse*socio=rien des maladies*socio=et6 chez l'être*socio=rien humain*socio=ac28. Renoncer complètement à l'expérimentation*socio=rien sur la personne*socio=ac28 serait non seulement irréaliste, mais contraire aux intérêts*socio=uv12 mêmes de l'humanité*socio=ac22 (p.25). Malgré tout le respect*socio=uv25 que nous avons pour les membres*socio=ac10 de la commission_de_réforme_du_droit*socio=ac19, nous nous permettons de mettre en doute*socio=rien la *socio=rien validité opérationnelle *socio=nil de cette *socio=rien classification sommaire des*socio=nil Canadiens*socio=ac23 *socio=nil et des Canadiennes*socio=ac23 autour des deux *socio=rien postulats contradictoires.*socio=nil *socio=nil Il nous semble que cette forme*socio=rien de classification*socio=rien pèche lourdement en laissant entendre que « des arguments*socio=rien d'ordre*socio=rien religieux*socio=uv2, philosophique*socio=et1, éthique*socio=uv26 et social*socio=ac22 » constituent un postulat*socio=rien a priori irrecevable*socio=rien et qu'il ne faut même pas se donner la peine*socio=rien d'en analyser le contenu*socio=rien. A leur face*socio=rien même, ces arguments*socio=rien seraient contestables*socio=rien puisqu'ils pourraient conduire à « s'opposer à la légalisation*socio=et7 de toute forme*socio=rien d'expérimentation*socio=rien sur l'être*socio=rien humain*socio=ac28 ». N'est-ce pas une *socio=rien approche analogue *socio=nil qu'on utilise trop souvent dans d'autres cas*socio=rien qui impliquent des points*socio=rien de vue techniques*socio=rien ou scientifiques*socio=ec5? Dans le cas*socio=rien qui nous occupe, celui des nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10, certains ne sont-ils pas tentés de trouver aussi un consensus*socio=uv17 sur ce qui est socialement et humainement acceptable*socio=rien en évitant d'invoquer « des arguments*socio=rien d'ordre*socio=rien religieux*socio=uv2, philosophique*socio=et1, éthique*socio=uv26 ou social*socio=ac22? » N'est-il pas fallacieux*socio=rien de vouloir*socio=rien aborder l'expérimentation*socio=rien biomédicale*socio=ec5 ou la question*socio=rien des nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 en faisant mine*socio=rien d'exclure des arguments*socio=rien d'ordre*socio=rien théorique*socio=uv31 (religieux*socio=uv2, philosophique*socio=et1, éthique*socio=uv26 ou social*socio=ac22), pour les réintroduire subrepticement dans la mention*socio=rien plutôt vague de l'acceptabilité*socio=rien humaine*socio=uv13 et sociale*socio=ac22 des dites techniques*socio=ec5? Est-il légitime*socio=uv10 de proposer comme *socio=rien simple postulat,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire comme affirmation*socio=rien soustraite à la discussion*socio=rien, des données*socio=rien aussi importantes*socio=rien que « les buts*socio=uv31 poursuivis... socialement et humainement acceptables*socio=rien? » *socio=rien Troisième réflexion:*socio=nil l'*socio=nil articulation *socio=nil de la science*socio=ec5 et de la technique*socio=rien. Nous estimons que les commissaires*socio=ac9 devraient porter une attention*socio=rien toute spéciale*socio=rien à la juste*socio=uv6 articulation*socio=rien de la science*socio=ec5 et de la technique*socio=rien. On sait, par l'histoire*socio=te2 récente*socio=rien, que la conjugaison*socio=rien de la science*socio=ec5 et de la technique*socio=rien a donné lieu*socio=rien à des transformations*socio=uv32 prodigieusement rapides de l'existence*socio=rien humaine*socio=uv13 et de la demeure humaine*socio=uv13. Les acquis de la science*socio=ec5 et ceux de la technique*socio=rien s'épaulent pour accélérer le processus*socio=rien aussi bien des découvertes*socio=rien théoriques*socio=uv31 que des *socio=rien applications pratiques.*socio=nil Ce*socio=nil couplage science-technique*socio=ec5 *socio=nil suscite de *socio=rien nombreux problèmes,*socio=nil *socio=nil notamment ceux des responsabilités*socio=uv28 respectives*socio=rien des uns et des autres par rapport*socio=rien aux applications*socio=rien. Qu'on pense, par exemple*socio=rien, aux mouvements*socio=ac18 importants*socio=rien chez les physiciens*socio=ac3 atomistes*socio=ec5 dans l'immédiat*socio=rien après-guerre*socio=te1; des centaines*socio=rien de physiciens*socio=ac3 ont soulevé la question*socio=rien éthique*socio=uv26 de leur collaboration*socio=uv17 plus ou moins consciente*socio=rien et lointaine*socio=rien à la fabrication*socio=rien de la bombe*socio=ec1 atomique*socio=ec5. Une société*socio=ac22 peut-elle et doit-elle admettre que ses scientifiques*socio=ac2 s'estiment plus ou moins irresponsables*socio=uv28 des retombées*socio=rien de leurs découvertes*socio=rien théoriques*socio=uv31? Comment fixer les paramètres*socio=rien éthiques*socio=uv26 des développements*socio=uv32 technologiques*socio=ec5 souhaitables*socio=rien rendus possibles*socio=rien par de *socio=rien nouvelles connaissances scientifiques*socio=ec5?*socio=nil Les*socio=nil hommes*socio=ac26 *socio=nil et les femmes*socio=ac26 de science*socio=ec5 sont-ils les seuls*socio=rien juges*socio=ac13 du caractère*socio=rien éthique*socio=uv26 des applications*socio=rien de leurs recherches*socio=ec5 théoriques*socio=uv31? Ne se laisse-t-on pas fasciner facilement par un progrès*socio=uv32 technique*socio=ec5, quitte à se demander sur le tard s'il s'avère un réel*socio=rien progrès*socio=uv32 humain*socio=uv13? Quel éclairage*socio=rien doit-on fournir à la société*socio=ac22 dans son ensemble*socio=rien pour qu'elle puisse s'exprimer de *socio=rien manière valable *socio=nil quant à l'opportunité*socio=rien de certains développements*socio=uv32 techniques*socio=ec5? Dans le cas*socio=rien de la reproduction*socio=et10 humaine*socio=uv13, par exemple*socio=rien, le fait*socio=rien de restreindre la légalité*socio=et7 de certaines*socio=rien techniques*socio=ec5 entrave-t-il réellement les progrès*socio=uv32 de la science*socio=ec5? Quatrième réflexion*socio=rien: le jeu*socio=rien de l'apprenti*socio=rien sorcier*socio=rien. Il semble bien que la commission_royale*socio=ac19 a été précisément créée dans le but*socio=uv31 d'éviter qu'on se lance tête*socio=rien baissée dans la répétition*socio=rien de l'aventure*socio=rien de l'apprenti-sorcier*socio=rien. Notre monde*socio=te9 ayant déjà beaucoup souffert de l'absence*socio=rien de prévisions*socio=uv31 de nos devanciers*socio=ac28, on a souhaité ne pas émettre de *socio=rien décisions hâtives *socio=nil motivées par des progrès*socio=uv32 apparents*socio=rien ou des bénéfices*socio=ec0 à *socio=rien court terme,*socio=nil *socio=nil alors qu'on en ignore les résultats*socio=rien à moyen*socio=rien ou à long_terme*socio=te4. C'est l'expérience*socio=rien malheureuse*socio=rien de nos *socio=rien décisions passées *socio=nil dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et6a qui nous enrichit vraisemblablement d'un peu de sagesse*socio=uv27! Nous ne pouvons que souscrire à cette décision*socio=rien de sagesse*socio=uv27 et souhaiter que les commissaires*socio=ac9 consacrent une *socio=rien part importante *socio=nil de leurs énergies*socio=rien à de *socio=rien sérieuses études d'*socio=nil impact,*socio=nil à*socio=nil moyen *socio=nil ou à long_terme*socio=te4, des décisions*socio=rien qui seraient prises aujourd'hui. Il ne s'agit pas de développer une *socio=rien peur maladive *socio=nil de la nouveauté*socio=rien et de refuser les défis*socio=et9 du changement*socio=uv32 qui s'imposent à tout être vivant et à toute collectivité*socio=ac22 dynamique*socio=rien. Il s'agit, cependant, d'évaluer les avantages*socio=rien et les *socio=rien inconvénients prévisibles *socio=nil d'une plus *socio=rien grande maîtrise humaine*socio=uv13 *socio=nil sur les clés*socio=rien du mystère*socio=uv2 de la vie*socio=uv30 commençante. L'utilisation*socio=rien des nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 ne risque-t-elle pas de cautionner *socio=rien certaines pratiques *socio=nil qui frôlent l'eugénisme*socio=rien? Le recours aux nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 n'introduira-t-il pas le sexage*socio=ac26 comme une possibilité*socio=rien à offrir systématiquement même pour les naissances*socio=et10 sans assistance*socio=rien technique*socio=ec5? Les développements*socio=uv32 de la médecine*socio=et6 génétique*socio=ec5 requis*socio=rien pour les nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 humaine*socio=uv13 pourront-ils éviter de se transposer à toutes les naissances*socio=et10 et de conduire à un contrôle*socio=uv18 virtuellement inacceptable*socio=rien des populations*socio=ac22 à naître? Cinquième réflexion*socio=rien: les répercussions*socio=rien sur l'existence*socio=rien de la femme*socio=ac26. *socio=rien Nul doute *socio=nil que les techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10 comportent de *socio=rien profondes répercussions *socio=nil sur l'existence*socio=rien des femmes*socio=ac26. De fait*socio=rien, cette commission_royale*socio=ac19 a vu le jour*socio=rien notamment parce que des groupes*socio=ac18 de femmes*socio=ac26 ont exprimé leurs *socio=rien inquiétudes face *socio=nil à ces techniques*socio=ec5. De l'avis*socio=rien des intervenantes*socio=ac28, les nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 étaient implantées sans souci*socio=rien des *socio=rien conséquences physiques et*socio=nil psychologiques*socio=et6 *socio=nil qui se répercutaient sur les femmes*socio=ac26. Ce sont pourtant les femmes*socio=ac26 qui consacrent le temps*socio=rien et paient le prix*socio=ec3 des interruptions*socio=rien de travail*socio=uv23; ce sont elles encore qui supportent les inconvénients des *socio=rien nombreux examens médicaux*socio=et6 *socio=nil et subissent les *socio=rien effets secondaires des*socio=nil médicaments*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil elles assument les risques*socio=rien de voir leur santé*socio=et6 altérée progressivement par ces expériences*socio=rien; elles endurent la douleur*socio=rien et l'angoisse*socio=uv14a reliées à toutes ces démarches*socio=rien; en fin*socio=rien de compte*socio=rien, elles font l'expérience*socio=rien de la *socio=rien déception devant les*socio=nil fréquents échecs *socio=nil de la technologie*socio=ec5. La plupart*socio=rien des nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 sont envahissantes*socio=rien, douloureuses*socio=uv14a et n'en sont encore qu'au *socio=rien stade expérimental.*socio=nil *socio=nil De plus, elles dévalorisent l'être*socio=rien humain*socio=ac28 et l'intimité*socio=uv16 du couple*socio=et10. Une situation*socio=rien particulièrement dégradante*socio=uv25 est celle de la mère*socio=et10 porteuse*socio=rien, parce qu'elle abaisse cette dernière*socio=rien au rang*socio=rien d'instrument*socio=rien que l'on aurait acheté et payé et qui doit livrer la marchandise*socio=ec3 au consommateur*socio=ac0. Du *socio=rien processus créateur *socio=nil qu'elle devrait être, la parentalité*socio=et10 est transformée en production*socio=ec1 manufacturée, sujette à un contrôle*socio=uv18 de qualité*socio=rien. La maternité*socio=et10 n'est plus qu'une transaction*socio=ec3 qui ne peut se permettre de vivre*socio=rien le lien*socio=uv17 créé par la grossesse*socio=et10. Les femmes*socio=ac26, et tout particulièrement celles qui sont démunies*socio=ac24 et plus vulnérables*socio=rien, ne sont pas perçues comme des personnes*socio=ac28, mais comme des utérus*socio=rien dont on peut louer les services*socio=ec1. La maternité*socio=et10 se trouve ainsi symboliquement compartimentée: le niveau*socio=rien biologique*socio=uv13a, le niveau*socio=rien personnel*socio=uv13 et le niveau*socio=rien de l'éducation*socio=et6. Plusieurs groupes*socio=ac18 de femmes*socio=ac26 se sont opposés aux expériences*socio=rien qu'on tente sur leur corps*socio=uv16 et à l'exploitation*socio=ec1 du désir*socio=rien légitime*socio=uv10 de la femme*socio=ac26 d'enfanter. Nous devons prêter une oreille*socio=rien plus attentive*socio=rien à celles qui ont des expériences*socio=rien à partager et nous interroger sur les valeurs*socio=uv0 d'une société*socio=ac22 qui semble prête*socio=rien à investir des sommes incroyables pour « produire » un enfant*socio=et10, alors qu'au Canada*socio=te10, un enfant*socio=et10 sur cinq*socio=rien vit dans un milieu*socio=rien défavorisé parce que sa mère*socio=et10 est pauvre*socio=ac24. Sixième réflexion*socio=rien: la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 comme don*socio=rien de dieu*socio=ac29. S'il est une valeur*socio=uv0 fondamentale*socio=rien qu'il faut respecter dans toute cette question*socio=rien des nouvelles*socio=rien techniques*socio=ec5 de reproduction*socio=et10, c'est bien celle du caractère*socio=rien sacré de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 comme don*socio=rien de Dieu*socio=ac29. « Le don*socio=rien de la vie*socio=uv30 que Dieu*socio=ac29, Créateur*socio=ac29 et Père*socio=ac29, a confié à l'homme*socio=ac28, impose à celui-ci de prendre conscience*socio=rien de sa valeur*socio=uv0 inestimable*socio=rien et d'en assumer la responsabilité*socio=uv28. Ce *socio=rien principe fondamental *socio=nil doit être placé au centre*socio=rien de la réflexion*socio=rien, pour éclairer et résoudre les problèmes*socio=rien moraux*socio=uv26 soulevés par les *socio=rien interventions artificielles *socio=nil sur la vie*socio=uv30 naissante*socio=rien et sur les processus*socio=rien de la procréation*socio=et10 ». Maintenant que l'être*socio=rien humain*socio=ac28 peut, grâce*socio=rien aux progrès*socio=uv32 indéniables*socio=rien des sciences*socio=ec5 biologiques*socio=rien et médicales*socio=et6, intervenir sur la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 commençante, il doit évaluer les limites*socio=rien à respecter pour assister le processus*socio=rien de la procréation*socio=et10 sans le détourner ou le dénaturer. « La science*socio=ec5 et la technique*socio=rien... doivent être au service*socio=ec1 de la personne*socio=ac28 humaine*socio=uv13, de ses droits*socio=uv8 inaliénables*socio=rien, de son bien véritable*socio=rien et intégral, conformément au projet*socio=rien et à la volonté*socio=rien de Dieu*socio=ac29 ». Dans leurs applications*socio=rien, la biologie*socio=ec5 et la médecine*socio=et6 concourent au bien intégral de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 lorsqu'elles viennent en aide*socio=et6 à la personne*socio=ac28, atteinte de maladie*socio=et6 et d'infirmité*socio=et6, dans le respect*socio=uv25 de sa dignité*socio=uv25 de créature*socio=rien de Dieu*socio=ac29. Nul*socio=rien biologiste*socio=ac3 ou médecin*socio=ac3 ne peut raisonnablement prétendre décider de l'origine*socio=rien et du destin*socio=rien des hommes*socio=ac28 au nom*socio=rien de sa compétence*socio=ec4 scientifique*socio=ec5. Cette norme*socio=et7 doit s'appliquer d'une *socio=rien façon particulière *socio=nil dans le domaine*socio=rien de la sexualité*socio=uv13a et de la procréation*socio=et10, où l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26 mettent en oeuvre*socio=rien les valeurs*socio=uv0 fondamentales*socio=rien de l'amour*socio=uv30 et de la vie*socio=uv30. Dieu*socio=ac29, qui est amour*socio=uv30 et vie*socio=uv30, a inscrit*socio=rien dans l'homme*socio=ac26 et la femme*socio=ac26 la vocation*socio=rien à une participation*socio=uv17 spéciale*socio=rien à son mystère*socio=uv2 de communion*socio=uv2 personnelle*socio=uv13 et à son oeuvre*socio=uv2 de Créateur*socio=ac29 et de Père*socio=et10. C'est pourquoi le mariage*socio=et10 possède des biens*socio=ec1 spécifiques*socio=rien et des valeurs*socio=uv0 d'union*socio=uv17 et de procréation*socio=et10 sans *socio=rien commune mesure *socio=nil avec celles qui existent dans les *socio=rien formes inférieures *socio=nil de la vie*socio=uv30. Ces valeurs*socio=uv0 et significations*socio=rien d'ordre*socio=rien personnel*socio=uv13 déterminent du point*socio=rien de vue moral*socio=uv26 le sens et les limites*socio=rien des *socio=rien interventions artificielles *socio=nil sur la procréation*socio=et10 et l'origine*socio=rien de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13. Ces interventions*socio=rien ne sont pas à rejeter parce qu'artificielles*socio=rien. Comme telles, elles témoignent des possibilités*socio=rien de l'art*socio=rien médical*socio=et6. Mais elles sont à évaluer moralement par référence à la dignité*socio=uv25 de la personne*socio=ac28 humaine*socio=uv13, appelée à réaliser la vocation*socio=rien divine*socio=uv2 au don*socio=rien de l'amour*socio=uv30 et au don*socio=rien de la vie*socio=uv30. Or, en regard*socio=rien de la transmission*socio=rien de la vie*socio=uv30, malgré *socio=rien certaines ressemblances *socio=nil avec d'autres espèces*socio=rien vivantes, l'être*socio=rien humain*socio=ac28 manifeste*socio=rien une *socio=rien originalité propre,*socio=nil *socio=nil comme l'a si bien fait*socio=rien remarquer jean_xxiii*socio=ac29: « La transmission*socio=rien de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 a été confiée par la nature*socio=uv13a à un acte*socio=rien personnel*socio=uv13 et conscient*socio=rien, et comme tel soumis aux lois*socio=et7 très sages*socio=uv27 de Dieu*socio=ac29, lois*socio=et7 inviolables*socio=rien et immuables*socio=rien que tous doivent reconnaître et observer. On ne peut donc pas employer des moyens*socio=uv31, suivre des méthodes*socio=uv31 qui seraient licites dans la transmission*socio=rien de la vie*socio=uv30 des plantes et des animaux ». C'est ainsi que la procréation*socio=et10 humaine*socio=uv13 implique davantage qu'une simple*socio=rien rencontre intime de personnes*socio=ac28 humaines*socio=uv13 de sexe*socio=ac26 différent*socio=rien; elle est collaboration*socio=uv17 responsable*socio=uv28 des époux*socio=et10 à l'amour*socio=uv30 fécond*socio=rien de Dieu*socio=ac29.« Lorsqu'il s'agit de mettre en accord*socio=rien l'amour*socio=uv30 conjugal*socio=et10 avec la transmission*socio=rien responsable*socio=uv28 de la vie*socio=uv30, la moralité*socio=uv26 du comportement*socio=rien ne dépend pas de la seule*socio=rien sincérité*socio=uv27 de l'intention*socio=rien et de la *socio=rien seule appréciation des*socio=nil motifs;*socio=nil *socio=nil mais elle doit être déterminée selon des *socio=rien critères objectifs,*socio=nil *socio=nil tirés de la nature*socio=uv13 même de la personne*socio=ac28 et de ses actes*socio=rien, critères*socio=rien qui respectent, dans un contexte*socio=rien d'amour*socio=uv30 véritable*socio=rien, le *socio=rien sens intégral *socio=nil de la donation*socio=rien mutuelle*socio=uv17 et de la procréation*socio=et10 humaine*socio=uv13 ». Pour les catholiques*socio=ac23, cette valeur*socio=uv0 *socio=rien fondamentale caractéristique *socio=nil de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 comme don*socio=rien de Dieu*socio=ac29 entraîne des conséquences*socio=rien en regard*socio=rien du respect*socio=uv25 des embryons*socio=et6 humains*socio=uv13, de la licéité*socio=rien des diagnostics*socio=rien prénataux*socio=et10, du genre*socio=rien d'interventions*socio=rien sur les embryons*socio=et6 humains*socio=uv13, de l'expérimentation*socio=rien sur les tissus*socio=rien embryonnaires*socio=et6 et, bien sûr*socio=rien, sur les techniques*socio=ec5 dites nouvelles*socio=rien de reproduction*socio=et10 humaine*socio=uv13. Nous en soulignons ici trois conséquences*socio=rien, telles que les propose l'Instruction*socio=rien à laquelle nous référions en introduction*socio=rien. La première évoque le cas*socio=rien d'une intervention*socio=rien technique*socio=ec5 qui se fait*socio=rien entre des personnes*socio=ac28 qui sont unies par les liens*socio=uv17 du mariage*socio=et10, c'est le sens habituellement reçu de insémination*socio=ec5 *socio=rien artificielle homologue.*socio=nil *socio=nil Elle est acceptable*socio=rien dans la mesure*socio=rien où le moyen*socio=uv31 technique*socio=ec5 ne se substitue pas à l'acte*socio=rien conjugal*socio=et10 mais apparaît comme une facilité et une aide*socio=et6 pour que celui-ci rejoigne sa *socio=rien fin naturelle.*socio=nil La*socio=nil deuxième *socio=nil attire l'attention*socio=rien sur la fausseté*socio=rien d'un postulat*socio=rien qu'on entend couramment, celui d'un prétendu droit*socio=uv8 à l'enfant*socio=et10 qu'auraient des adultes*socio=ac25 de sexe*socio=ac26 différent*socio=rien. N'est-il pas plus juste*socio=uv6 de signaler le droit*socio=uv8 prioritaire*socio=rien de l'enfant*socio=et10 d'être accueilli comme un don*socio=rien et non comme un objet*socio=rien dont les adultes*socio=ac25 seraient propriétaires*socio=ac0, d'être le fruit*socio=rien d'un *socio=rien acte spécifique d'*socio=nil amour*socio=uv30 conjugal*socio=et10 *socio=nil et d'être respecté comme personne*socio=ac28 dès le moment*socio=rien de sa conception*socio=rien? Un droit*socio=uv8 véritable*socio=rien et strict*socio=rien à l'enfant*socio=et10 serait contraire à sa dignité*socio=uv25 et à sa nature*socio=uv13. L'enfant*socio=et10 n'est pas un dû et il ne peut être considéré comme objet*socio=rien de propriété*socio=uv9: il est plutôt un don*socio=rien - le plus grand*socio=rien - et le plus gratuit*socio=rien du mariage*socio=et10, témoignage*socio=rien vivant de la donation*socio=rien réciproque*socio=uv17 de ses parents*socio=et10. A ce titre*socio=rien, l'enfant*socio=et10 a le droit*socio=uv8 - comme on l'a rappelé - d'être le fruit*socio=rien de l'acte*socio=rien spécifique*socio=rien d'amour*socio=uv30 conjugal*socio=et10 de ses parents*socio=et10, et aussi d'être respecté comme personne*socio=ac28 dès le moment*socio=rien de sa conception*socio=rien. Enfin, la *socio=rien troisième conséquence *socio=nil explique les motifs*socio=rien qu'a l'Église*socio=ac21 catholique*socio=ac23 de rejeter, pour des raisons*socio=rien morales*socio=uv26, la fécondation*socio=et10 *socio=rien artificielle hétérologue,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire en dehors du cadre*socio=rien du mariage*socio=et10. La fidélité*socio=uv27 des époux*socio=et10, dans l'unité*socio=uv17 du mariage*socio=et10, comporte le respect*socio=uv25 réciproque*socio=rien de leur droit*socio=uv8 à devenir*socio=rien père*socio=et10 et mère*socio=et10 seulement l'un par l'autre... En vertu*socio=rien de la vocation*socio=rien et des responsabilités*socio=uv28 sociales*socio=ac22 de la personne*socio=ac28, le bien des enfants*socio=et10 et des parents*socio=et10 contribue au bien de la société*socio=ac22 civile*socio=et2; la vitalité*socio=rien et l'équilibre*socio=rien de la société*socio=ac22 demandent que les enfants*socio=et10 viennent au monde*socio=rien au sein*socio=rien d'une famille*socio=et10, et que celle-ci soit fondée sur le mariage*socio=et10 d'une manière*socio=rien stable*socio=uv20. Septième réflexion*socio=rien: la dignité*socio=uv25 de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13. Finalement, nous ne saurions trop insister sur la perspective*socio=rien générale de notre intervention*socio=rien qui se veut un *socio=rien véritable plaidoyer *socio=nil pour la promotion*socio=rien d'une *socio=rien vision globale respectueuse*socio=uv25 *socio=nil de tout ce qui touche à la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13. Comme nous le disions récemment dans un document*socio=rien préparé par les membres*socio=ac10 permanents*socio=uv20 de l'Équipe*socio=rien pastorale*socio=uv2 de la conférence_des_évêques_catholiques_du_canada*socio=ac21, nous croyons que c'est toute la société*socio=ac22 qui doit se mobiliser pour promouvoir la vie*socio=uv30. Qu'il s'agisse de la vie*socio=uv30 naissante*socio=rien ou du vieillissement*socio=rien, de l'invalidité*socio=rien ou de la mort*socio=rien, de l'immigration*socio=et6a ou de la technologie*socio=ec5, de la prostitution*socio=et7 ou du chômage*socio=ec4, de la pornographie*socio=et8 ou de la violence*socio=uv18, cela implique toujours fondamentalement la dignité*socio=uv25 de la personne*socio=ac28 humaine*socio=uv13 et la solidarité*socio=uv17 de la communauté*socio=ac22 humaine*socio=uv13. Tous les êtres*socio=rien humains*socio=ac28 devraient considérer chaque personne*socio=ac28 comme une créature*socio=rien de Dieu*socio=ac29 unique*socio=rien, appelée à être frère*socio=et10 ou soeur*socio=et10 du Christ*socio=ac29 en raison*socio=rien de l'Incarnation*socio=uv2 et de la Rédemption*socio=uv2 universelle*socio=te9. Pour nous, le caractère*socio=rien sacré de la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 est fondé sur ces prémisses*socio=rien. Et c'est sur ces mêmes prémisses*socio=rien que se fonde notre célébration*socio=rien de la vie*socio=uv30, de toute vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13. Cela explique nos efforts*socio=uv23 pour défendre la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 contre toute influence ou action*socio=rien qui pourrait la menacer ou l'affaiblir. Cela explique également nos efforts*socio=uv23 pour rendre chaque vie*socio=uv30 plus humaine*socio=uv13 dans tous ses aspects*socio=rien. Nous réagirons donc chaque fois*socio=rien que la vie*socio=uv30 humaine*socio=uv13 est menacées. Lorsque le caractère*socio=rien sacré de la vie*socio=uv30 avant la naissance*socio=rien sera attaqué, nous réagirons pour proclamer que personne*socio=rien n'a le droit*socio=uv8 de détruire la vie*socio=uv30 avant la naissance*socio=rien... Lorsque la liberté*socio=uv5 sera dominer les faibles*socio=ac24, pour gaspiller naturelles*socio=ec1 et l'énergie*socio=ec1 et pour refuser aux hommes*socio=ac28 les besoins*socio=uv14 essentiels*socio=rien, nous réagirons pour réaffirmer les exigences*socio=rien de la justice*socio=uv6 et de l'amour*socio=uv30 social*socio=ac22. Lorsque les malades*socio=ac12, les personnes*socio=ac28 âgées*socio=ac25 ou les moribonds*socio=ac12 seront abandonnés à leur solitude*socio=rien, nous réagirons en proclamant qu'ils sont dignes*socio=rien d'amour*socio=uv30, de sollicitude*socio=rien et de respect*socio=uv25. Conclusion*socio=rien. Nous sommes heureux*socio=rien de constater que nos autorités*socio=ac9 gouvernementales*socio=ac19 veulent soumettre la recherche*socio=ec5 et les techniques*socio=ec5 nouvelles*socio=rien sur la reproduction*socio=et10 à une évaluation*socio=rien et à une législation*socio=et7. Il s'agit là, en effet*socio=rien, d'une responsabilité*socio=uv28 majeure envers le bien*socio=uv12 commun*socio=uv17 à laquelle elles ne peuvent se soustraire. Déjà, en certains laboratoires*socio=ec5 de notre pays*socio=te8, on est allé trop loin. Nous sommes confiants*socio=rien que les recommandations*socio=rien de la Commission*socio=ac19 révéleront un authentique souci*socio=rien de l'être*socio=rien humain*socio=ac28, le respectant à tous les stades*socio=rien de son développement*socio=uv32, le considérant toujours comme une fin*socio=uv31 et jamais comme un moyen*socio=uv31. A cet effet*socio=rien, nous avons estimé qu'une *socio=rien approche fondamentale,*socio=nil d'*socio=nil ordre philosophique*socio=et1 et*socio=nil anthropologique*socio=uv13,*socio=nil *socio=nil serait de nature*socio=rien à éclairer les choix*socio=rien auxquels seront confrontés les commissaires*socio=ac9. Puissent les fruits*socio=rien de votre travail*socio=uv23 s'inscrire dans une *socio=rien vision enthousiasmante et*socio=nil cohérente *socio=nil d'un projet*socio=rien de société*socio=ac22 dont les citoyennes*socio=ac10 et les citoyens*socio=ac10 de demain*socio=te4 pourront être fiers*socio=rien.