*{ Discours néo-libéral CSD, 1981 } Je voudrais au départ souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivés de la Centrale. A chaque congrès, nous avons l'occasion de saluer l'arrivée de nouveaux venus. Ce sont pour la plupart de nouveaux adhérents du monde syndical qui ont goûté fréquemment aux difficultés que rencontrent les travailleurs lorsqu'ils veulent se syndiquer. Les nombreuses tergiversations, les comparutions soit devant les commissaires ou le tribunal du travail, prouvent combien malgré la latitude apparente que contient le Code du travail vis-à-vis la syndicalisation, il n'est pas si simple de se syndiquer. A ceux qui ont réussi à passer à travers toutes les trappes tendus par le milieu patronal bien structuré, bien organisé, félicitations et bienvenue. Le congrès, comme on le dit souvent, c'est l'instance souveraine. Au dessus du congrès, il n'y a rien d'autre. Ce que le congrès décide, c'est ce qui doit se faire. Mais d'abord et avant tout, un congrès c'est à mon avis la réunion des militants, la jonction et la force vive du mouvement pour ceux qui veulent s'engager. Pour moi, et encore plus à ce moment-ci que jamais, ça revêt une signification des plus importantes. C'est en fait pour notre mouvement, l'occasion de faire le point pour faire le plein et décider des orientations à prendre. Pour faire le point, il faut retourner dans le volumineux document que nous livre le Secrétaire de la Centrale, où l'on peut reprendre presque un à un les différents engagements décidés au Congrès de 1979. Tous se souviendront qu'à cette occasion, nous avions mis sur la table le projet de réforme que le Congrès lui-même n'avait pas réussi à épuiser. Il s'agissait de la création de secteurs professionnels. De malencontreux souvenirs demeurant dans plusieurs esprits, la hantise de se retrouver dans des carcans, dont on venait à peine de sortir, avaient empêché plusieurs militants d'accepter d'emblée des initiatives essentielles à cause justement des perspectives que cette réforme pouvait contenir. Il a fallu deux assemblées plénières subséquentes pour en terminer avec la décision. Et pourtant, cette décision de 1979 était fondamentale pour la Centrale. Des points marquants vont commencer à être identifiés au cours des années qui viennent. Vous pourrez, au cours de ces moments, en vérifier la nécessité en tenant compte du thème du congrès actuel . A l'occasion de ce même projet de réforme, i! était apparu que les régions représentaient une réalité à laquelle il fallait donner un sens de représentation. C'est pourquoi le nombre en avait été augmenté afin de permettre au Conseil de direction de retrouver la voie régionale. Dans son rapport, le Secrétaire général étale avec des détails, comment et pourquoi le mouvement, les services qu'il fournit, s'inspire de cette réalité régionale. Ce qui nous a amenés d'ailleurs à suggérer qu'au cours de la soirée d'aujourd'hui, nous consacrions au moins trois heures à l'élaboration, après discussion, de certains pas à franchir dans le but de donner aux services une efficacité beaucoup plus grande, comme vous pouvez le souhaiter à ce niveau. Un des éléments dont on a le plus entendu parler au cours des réunions qui ont été tenues disait: expansion - efficacité - développement de la Centrale. En apportant sa critique du système actuel, il est également suggéré des éléments qui pourraient rendre, je ne dirai pas plus faciles, mais peut-être un peu plus fertiles, les efforts que font les organisateurs qui pourraient être fondés par les équipes de militants auxquels on a tenté, au cours des sessions de formation, de fournir certains éléments de base à cet effet. Nous aimerions aujourd'hui faire la démonstration que les effectifs réels sont en croissance continue. Mais nous ne pouvons le faire, non pas parce qu'il n'y a pas de croissance, mais parce que les efforts que nous avons consacrés à l'organisation sont presque annulés au fur et à mesure, soit par les fermetures ou par les mises à pied. Mais nous ne nous laisserons pas désespérer par ce contexte. Au contraire, nous avons l'intention d'y accrocher toute l'énergie et tous les efforts dont nous sommes capables. Tous, tant que vous êtes, dans les milieux d'où vous venez, vous êtes les témoins du contexte économique dans lequel nous sommes, vous savez combien la récession actuelle produit de victimes. Des travailleurs sont mis au rancart pour une période qu'on n'identifie pas. De ce côté, on trouve dans un milieu comme le Textile, le Vêtement et la Chaussure, qu'il y a de la part du Gouvernement fédéral des décisions qui tardent à venir et qui sont en fait responsables de ces situations. Des mises à pied répétées, que ce soit à Montmorency, Sherbrooke, Magog, que ce soit ailleurs dans l'industrie du Vêtement où nous avons de nombreux adhérents, sont pour une grande part l'incurie du Gouvernement fédéral qui remet de quinze jours en quinze jours les décisions qu'il doit prendre sur un rapport de la Commission du Textile et du Vêtement, rapport qui a été déposé le 30 juin 1979 et sur lequel les hauts fonctionnaires, le Ministre de l'industrie et du Commerce et le Cabinet se sont penchés. J'ai presque envie d'utiliser l'expression du député de Sherbrooke: «ça fait assez longtemps qu'ils sont penchés, il est à peu près temps qu'ils se relèvent». Or, que contient en fait le rapport de la Commission du Textile et du Vêtement sinon la politique commune tant défendue avec acharnement et cela, depuis de nombreuses années par notre Fédération du Textile, notre Fédération du Vêtement. Dans le secteur de la Chaussure, la partie patronale avec laquelle nous avons concouru demande au Gouvernement de faire en sorte qu'il y ait une partie du marché pour ces produits qui soit réservée à l'industrie autochtone. Or, il y a, depuis 1976, des contingentements qui ont été imposés, qui doivent expirer à la fin de 1981 et sur lesquels on n'entend rien dire. Tout l'avenir de l'industrie est orienté vers cette nouvelle politique du Gouvernement canadien parlant d'investissement et de réinvestissement et qui doit avoir des effets sur les emplois. Tant et aussi longtemps que cette politique ne sera pas connue du côté des investisseurs, on ne pourra rien faire. On réclame la sécurité dans le but de rattraper le capital qu'on est prêt à injecter. Bien sûr de la part du Gouvernement du Québec, un effort a été consenti par le truchement de quelque quatre-vingts millions à l'intention des industries qui voudront se moderniser, selon certains critères bien sûr, mais qui représentent de la part du Gouvernement au moins une préoccupation vis-à-vis ces secteurs et qui est fidèle au moins à une politique qui avait été dessinée à l'occasion d'un mini-sommet. Que faire autrement aujourd'hui que de crier après le Gouvernement fédéral pour qu'il dénonce cette politique le plus tôt possible? On nous laisse entendre dans les coulisses que des décisions pourraient se prendre. que nous n'avons rien à perdre à attendre, parce qu'elles nous seraient favorables. Nous ne pouvons pas vivre d'espoir. Ceux qui aujourd'hui ne travaillent pas, l'auront définitivement perdu ce temps et l'on ne peut pas jouer avec les travailleurs en les faisant rêver de façon continuelle. Ce ne sont pas là les seuls secteurs qui sont affectés. A la Fédération de la Métallurgie où on retrouve une multitude de syndicats en difficultés. L'un des plus beaux fleurons de la Centrale, celui de la John Manville, lui aussi a connu les mises à pied. Au-delà de quatre cents travailleurs ont été mis au rancart pour des périodes que personne ne peut identifier. Qui se rappelle la fermeture de l'Islet, les travailleurs parlent encore aujourd'hui de leur projet de coopérative. On les a fait passer par toutes les transes et malgré tout, ils s'accrochent à cette possibilité. Va-t-on les faire rêver encore longtemps? Il y en a une multitude d'autres que je ne peux évidemment pas nommer. Un petit exemple des difficultés que connaissent les travailleurs et qui ne sont pas toujours soulignées. Quinze travailleurs de l'industrie du Gant à Loretteville en conflit depuis des mois avec un employeur récalcitrant dans le milieu du gant. Il est le seul employeur à ne pas vouloir accepter les conditions avec lesquelles tous les autres vivent. Lui, il ne veut pas se plier à une des conditions qui existent: le travail à domicile. C'est à croire à ses agissements qu'il veut continuer d'exploiter ceux qui ont besoin de quelques sous par semaine, qui sont prêts à sacrifier des heures et des heures de leur temps qui pourraient probablement être consacrées à autre chose beaucoup plus valable pour qu'il puisse maintenir ce qu'il appelle son industrie familiale. Alors que le Ministère est conscient de tout cela. On a même décrété ce qui devait l'être, au niveau du Lieutenant-Gouverneur en conseil. On attend encore qu'au même niveau, on accepte les amendements nécessaires pour rendre efficace le décret et que le Comité paritaire de la chemise soit autorisé à entreprendre le processus nécessaire pour mettre un terme aux activités illicites de cet employeur. On ne bouge pas, on attend la traduction des textes. Il y a quelqu'un qui rit de nous autres quelque part, qui rit de ces cinq travailleuses. Il y en a une qui compte trente-cinq ou trente-huit ans d'ancienneté. Et on pourrait continuer. Avant l'élection du 13 avril dernier, on avait laissé entendre que le Gouvernement mettrait sur pied une commission parlementaire pour discuter du droit de grève et des services essentiels, particulièrement dans les secteurs de la santé. Nous avons, à l'occasion de la Plénière de novembre, adopté une position sur cette question. Je voudrais à ce moment-ci donner à cette déclaration de la Centrale le caractère qu'elle mérite. Je suis d'autant plus à l'aise pour le faire que je pars et encore plus à l'aise de le faire parce que j'ai été du milieu. Ce droit (le droit de grève), on ne doit pas y toucher. Il est là. Il appartient aux travailleurs d'hôpitaux comme il doit appartenir à tous les autres travailleurs. Il n'est pas moins sacré pour eux qu'il l'est pour les autres. Et je vous demande tout simplement de réfléchir à ceci. D'un côté, on ne peut mettre ce qu'on déclare essentiel et ignorer en même temps de l'autre côté ceux qui les fournissent les services essentiels. Les services, ça ne vient pas tout seul. C'est fourni par quelqu'un. Si on est capable de donner un caractère essentiel aux services, il faut considérer les gens comme étant essentiels et, par conséquent, la seule façon d'en sortir, c'est de donner à ces gens-là la considération essentielle que l'essentialité de leurs services leur mérite. Autrement, on aura fait de la dialectique, on aura répondu à des inquiétudes, on n'aura pas réglé un problème social. Nous avons mis de l'avant des politiques pour ce milieu. Je ne dis pas que c'est une invention du tonnerre. Au moins, nous avons pensé à des formules. Que ceux qui ont quelque chose de mieux le mette de l'avant. Ce n'est pas en hochant la tête pour dire non qu'on va résoudre les problèmes. Ce ne sont pas non plus ceux qui soudainement se trouvent de fausses sympathies pour répondre à ceux qui ont de fausses inquiétudes et qui tentent de plaire à tout le monde en même temps. Ils ne doivent pas utiliser les travailleurs quand ils en ont besoin et les rejeter en les foulant aux pieds quand ils veulent se dresser et se faire respecter. Si le Congrès ca sert à faire le point, ça sert également à faire le plein. C'est pourquoi, lorsque nous sommes tous ensemble, nous apprenons à mieux nous connaître. Nous nous touchons du coude et réalisons que nous ne sommes pas seuls, qu'il y a ailleurs des cas comme nous, qui veulent comme nous. Ce qui n'exclut pas les divergences d'opinions. Ce qui n'exclue pas les affrontements. Ca fait partie de ce qu'on appelle le choc des idées. Nous avons tous le droit d'avoir des opinions. Ce n'est pas parce qu'elles ne concourent pas dans le sens de l'opinion de l'autre qu'elles n'ont pas de valeur. Si nous n'avons jamais l'occasion de les échanger, comment saurons-nous la valeur des opinions que nous pouvons émettre ou que nous pouvons entretenir dans nos esprits sans jamais pouvoir les exprimer. Donc, en congrès il nous faut faire le plein. C'est une des meilleures occasions où nous pouvons rêver d'avoir, pas pour nous mesurer entre nous, nous jauger, mais pour évaluer les actions que nous menons, les différents engagements qui nous prennent tous parce que nous avons une capacité d'agir et une volonté qui doit nous mener quelque part Si c'est une occasion de faire le point et de faire le plein, c est aussi une occasion de décider des orientations à prendre. C'est pourquoi dans les Règlements il est dit que seul le congrès peut modifier les règlements. Dans trois heures, nous allons discuter de l'efficacité de nos services. C'est très bref comme moment pour attaquer des problèmes qui ont cette envergure. Toutefois, les documents préparés à cette intention vont tenter de ramasser un peu la situation et donner des points beaucoup plus précis sur lesquels nous pouvons arrêter des décisions immédiates. Nous verrons comment nous allons harnacher les forces dont nous disposons et rendre plus efficace notre mouvement. C'est une marque authentique de notre volonté collective d'agir. Également, nous allons aborder et dans un esprit très ouvert, l'aide et les prestations que nous versons en cas de grève. Tout le monde est d'accord et plus personne ne va contester que les prestations actuelles, non seulement ne sont pas adaptées en 1981, elles n'ont en fait aucune signification. Ensemble, pourquoi ne pas examiner de façon courageuse et prendre les décisions qui s'imposent, pas immédiatement mais du moins dans un avenir aussi rapproché que possible, afin de passer au moins du simple au double d'un seul coup et être en mesure de dire, à ceux que les circonstances imposent et qui doivent recourir à la grève ou subir un lock-out qu'ils ne sont pas laissés pour compte dans la Centrale. Il y a là des moyens dont ils peuvent disposer et que la solidarité des autres garantit. Ça c'est se toucher des coudes. Enfin, j'arrive au thème du Congrès. Devant vous un mot. Ne dites pas cela à personne. Je viens de dire un mot, mais ça n'en est pas encore un. On le trouvera peut-être dans les dictionnaires syndicaux dans un an, dans deux ans d'ici. Pour le moment, il n'y est pas, ne le dites à personne: ANSER. Ce qu'il y a derrière ces cinq lettres-là, une forme de mystification. C'est un peu voulu. Elle a été décidée. Vous allez comprendre très vite combien ça peut être facile. La CSD, depuis qu'elle a été fondée, a toujours dit et répété que les problèmes quotidiens des travailleurs étaient sa principale préoccupation. Autrement dit, les conditions du milieu de travail imposées au travailleur étaient pour elle ce qui l'intéressait le plus. Beaucoup plus, tous les débats idéologiques stériles sur lequel on pourrait rêver de nous embarquer. Le travailleur, c'est en fait un gars pratique, un gars qui vit son quotidien. Qui le vit aujourd'hui en l'acceptant mal, parce que toutes les générations qui l'ont précédé l'avaient aussi mal accepté et avaient été forcées de le subir. Mais au fur et à mesure qu'il acquiert des connaissances, toutes les mesures d'informations qu'il reçoit, l'explication qui lui est fournie, la scolarisation plus poussée, tout porte des fruits. Il accepte de moins en moins cette routine dans laquelle le travail l'enferme. C'est tout cela que l'on finit par traduire dans un terme qui avait apparence intéressante, valeur de vocabulaire prometteuse: la qualité de vie au travail, on fait des découvertes passablement intéressantes. Je pense que Jean-Paul pourra vous en indiquer des multitudes. Ce n'est pas de cette année qu'il fouille les questions de santé et de sécurité. Mais au fur et à mesure qu'il les a touchées du doigt, il a fait ses découvertes. Au fur et à mesure que les problèmes de main-d'oeuvre se sont soulevés, il a également fait ses découvertes. A force de frayer avec des gens qui avaient ces questions-là comme préoccupation, il en a fait d'autres découvertes. Et aujourd'hui, la Centrale croit que la qualité de vie au travail peut se résumer sous ces cinq lettres: ANSER. A: c'est l'approche socio-technique. J'essaie de constater que dans un milieu de travail, il y a, d'une part, les humains et d'autre part, de l'outillage. L'un et l'autre seul ne peuvent rien. L'un utilisant l'autre, il y a une signification. Il y a donc des rapprochements à faire. En bref, en vrac, très en vrac, c'est cela l'approche-technique. N: ce n'est pas le Congrès de 1981 qui révèle cela. Vous souvenez-vous, à la toute fin du Congrès de 1979, il y a eu une brochure intitulée: «Nouvelles méthodes d'organisation de travail» qui a circulé. Mille exemplaires ont été imprimés et en moins de quinze jours, il ne nous en restait pas un seul. Tout le monde: les universités, le gouvernement et tous ceux qui se préoccupent de ces questions étaient venus nous les quêter. La CSD se lançait dans l'étude des méthodes d'organisation du travail. C'était révolutionnaire. S: je vous le donne en mille: Santé et Sécurité. Est-ce qu'on en a parlé? Est-ce qu'elle fait partie du milieu oui ou non? Qualité de vie sans santé, sans sécurité, est-ce pensable? E: c'est peut-être un peu plus compliqué «Ergonomie»: une science nouvelle plus précieuse et plus importante qui est en train de se développer et qui est rattachée de façon directe à ce qu'on appelle le poste de travail. Quand on travaille quelque part, on est soit à la portée d'un outil ou c'est l'outil qui est à notre portée. Le plus souvent qu'autrement, vous savez ce qui se passe. C'est rare que les outils sont faits pour nous autres. Il faut s'arranger pour ne pas être pour les outils. Or l'ergonomie s'occupe de cela. Elle va devenir de plus en plus importante. Il ne peut pas être question de qualité de vie au travail sans penser à l'ergonomie. R: ce sont les relations de travail, notre organisation collective dans l'entreprise: syndicat et entreprise. On ne va pas régler cela cet après-midi, ni demain matin. Mais dans ce document capital, il y a de quoi toucher la vie de n'importe lequel milieu de travail. Cela s'applique, comme disent les avocats «mutadis mutandis» à n'importe lequel milieu. Qui prend l'initiative de mettre cela sur la table et de faire en sorte que l'industrie se rénove et que le milieu où se retrouve les travailleurs soit plus humain, c'est la Centrale des Syndicats Démocratiques. C'est elle qui devient la roue motrice, qui met en marche les engrenages d'«ANSER». Ca, c'est ce qu'on appelle s'occuper du quotidien. C'est le rôle qu'on s'était donné, c'est le rôle qu'on continue d'exercer. Vous allez vous dire que ce Congrès en est un de départ. C'est vrai. Mais un départ dans le sens que toutes ces notions, nous allons commencer à les décortiquer, à en extraire ce qu'il y a de plus valable afin de nous valoriser nous-mêmes et de faire en sorte que du simple rôle d'exécutant qu'on nous a forcés de jouer de partout, l'on devienne des participants à part entière capables de dire ce qui peut et ce qui doit se faire de façon à ce que la qualité de vie soit la meilleure.