*{date-chic-58} L'idée*sctrav=ga chrétienne*socio=uv10 du mariage*socio=in7d est en butte aujourd-hui à tant d'assauts*socio=us11, et la vie*socio=us8 de famille*socio=in6 si souvent compromise, qu'il n'est pas superflu de rappeler que le mariage*socio=in7d a été institué par dieu*socio=uv10 lui-même.C'est le créateur*socio=uv10 qui a mis au coeur*socio=us13* vie*socio=us8 conjugale*socio=in6. Et le christ*socio=uv10 n'a pas seulement réitéré le précepte*sctrav=ga du créateur*socio=uv10 aux premiers jours*socio=us8 du monde*socio=us7, mais il a élevé l'union*socio=in7d de l'homme*socio=us3 et de la femme*socio=us3 à la dignité*socio=uv21 de sacrement*socio=in7d. Il a ainsi donné aux époux*socio=in6 le moyen d'atteindre la sainteté*socio=uv10 de leur état. Et comme nos premiers parents*socio=in6 ont reçu du tout-puissant*socio=uv10 l'ordre formel de propager par leur union*socio=in7d la race*socio=us2b humaine*socio=uv26, la famille*socio=in6 elle-même tient donc son origine de dieu*socio=uv10, la procréation*socio=us3b des enfants*socio=in6 et leur éducation*socio=in2a constituent la fin*socio=uv20 primordiale*sctrav=ba et la bénédiciton*socio=uv10 suprême*sctrav=bo. Il résulte de là que le dessein divin*socio=uv10 sur le mariage*socio=in7d et la famille*socio=in6 ne saurait être transgressé ni par le caprice de l'homme*socio=uv24a ni par aucune loi*socio=et4 humaine*socio=uv26. Bien plus, la société*socio=us0 civile*socio=uv8 elle-même doit respecter en toute la nature véritable*sctrav=dp de l'union*socio=in7d matrimoniale et les droits*socio=et4 sacrés*socio=uv10 de la famille*socio=in6. Quand, par exemple, l'église*socio=in7a aborde les problèmes*sctrav=ce économiques*socio=ec0 et sociaux*socio=us0, c'est parce que dans certains cas ils affectent ou menacent le bien-être de la famille*socio=in6. La reconstruction sociale*socio=us0 sur laquelle l'église*socio=in7a insiste sans se lasser a pour but*socio=uv20 d'aider la famille*socio=in6 à atteindre toute sa destinée*sctrav=fe, temporelle*socio=uv10 et éternelle*socio=uv10. D'ailleurs l'histoire*socio=us8 ne démontre-t-elle pas qu' aucune civilisation*socio=in8 ne survit longtemps sans une vigoureuse*sctrav=da vie*socio=us8 de famille*socio=in6; et que sa décadence*socio=uv2 est ordinairement annoncée par la désagrégation du foyer*socio=in6, le divorce*socio=in6, le refus des époux*socio=in6 d'engendrer des enfants*socio=in6. Le désir*sctrav=eb de limiter les naissances*socio=us3b amène trop souvent les époux*socio=in6 à recourir à des pratiques*sctrav=gb anti-conceptionnelles*socio=us3b. Or de tels actes vont non seulement à l'encontre des volontés*socio=uv16 divines*socio=uv10 mais encore sont contre la nature humaine*socio=uv26 elle-même. Comme la conception*socio=us3b de tout être humain*socio=uv26 comporte la création d'une âme*socio=uv10 spirituelle et immortelle*socio=uv10, il est grave*sctrav=bb de détourner de sa fin*socio=uv20 ce pouvoir*socio=et7 de la nature*socio=uv26. Pour cette raison nous tenons donc à rappeler l'enseignement*socio=in7c constant*socio=us8 de l'église*socio=in7a, basé sur la loi*socio=et4*2 divine*socio=uv10 et la loi*socio=uv31 naturelle*socio=uv26; de vouloir limiter les naissances*socio=us3b par des moyens*socio=us3b illégitimes*socio=uv25 constitue toujours un péché*socio=uv10. Le divorce*socio=in6 pour sa part ruine le bien-être de l'homme*socio=uv24a qui devrait trouver dans une union*socio=in6 stable*socio=uv15 une sécurité*socio=uv15 nécessaire*sctrav=ba pour lui et les siens. La stabilité*socio=uv15 de la société*socio=us0 dans son ensemble est elle-même compromise. Car si le divorce*socio=in6 semble résoudre momentanément un problème*sctrav=ce conjugal*socio=in6, il ne manque jamais d'engendrer une foule d'autres difficultés*sctrav=ce, tant pour l'individu*socio=uv24 que pour la société*socio=us0. Le mariage*socio=in7d est, de sa nature, indissoluble; c'est-à-dire qu'il ne peut être dissous par une simple autorité*socio=uv1 humaine*socio=uv26. Le divorce*socio=in6, en s'attaquant au fondement*sctrav=ba de la vie*socio=us8 conjugale*socio=in6, menace sérieusement la structure de la famille*socio=in6, et par là de la société*socio=us0 toute entière. Il est vrai*sctrav=dp que certains couples*socio=in6, aux prises avec des difficultés*sctrav=ce innombrables, ont cru trouver dans le divorce*socio=in6 ou l'emploi de pratiques*sctrav=gb anti-conceptionnelles*socio=us3b une solution à leurs difficultés*sctrav=ce. Dans leur faiblesse, se détournant des sacrifices*socio=uv16 personnels*socio=uv24 qu'exigent la paix*sctrav=fa domestique*socio=in6 et l'entretien de la famille*socio=in6, ils n'ont alors connu qu'une fausse*sctrav=dq solution à leurs problèmes*sctrav=ce. Tout ceci souligne la nécessité*sctrav=ba urgente*socio=us8 d'apporter une solution aux problèmes*sctrav=ce qui constituent à l'heure actuelle*socio=us8, pour bien des époux*socio=in6, une tentation*sctrav=ei de péché*socio=uv10 contre les desseins*socio=uv20 de dieu*socio=uv10. Cela met également en valeur le besoin de cours*socio=in2a de préparation au mariage*socio=in7d, destinés à bien préparer les jeunes*socio=us4 gens*socio=us5 à leur nouvel*socio=us8 état de vie*socio=us8. Si nous tournons maintenant nos regards vers le canada*socio=us7, en particulier, le problème*sctrav=ce du logement*socio=in10 apparaît comme l'une des plus grandes menaces*sctrav=bh au bien-être de la famille*socio=in6. Le ministre*socio=et6 du travail*socio=in5 au canada*socio=us7 constatait récemment que beaucoup de citoyens*socio=uv8 vivent dans des demeures*socio=in10 qu'aucun canadien*socio=us2e ne devrait habiter. Et de là proviennent des désordres sans nombre. Une mauvaise*sctrav=dn habitation*socio=in10 empêche la famille*socio=in6 de se développer normalement et de voir s'épanouir les talents*sctrav=do de ceux qui la composent. Elle est aussi l'une des causes principales*sctrav=ba de la délinquence*socio=us16 juvénile*socio=us4, et de la criminalité*socio=us16 en général. Or n'y a-t-il pas lieu de nous demander si les maisons*socio=in10 en cours de construction*socio=ec7 sont bien ce qu'elles devraient être? Architectes*socio=us10, entrepreneurs*socio=us1c et bailleurs*socio=us1c de fonds*socio=ec20 ne semblent-ils pas trop souvent ignorer le problème*sctrav=ce croissant, jusque dans les centres urbains*socio=us7, du logement*socio=in10 de la famille*socio=in6 nombreuse? Une telle famille*socio=in6 a besoin, dans sa maison*socio=in10 comme au dehors, de plus d'espace pour vivre et grandir. Au problème*sctrav=ce du logement*socio=in10 se rattache encore, par certain côté un autre mal*sctrav=dn qui affaiblit et divise la famille*socio=in6, le travail*socio=ec14 de la mère*socio=in6 hors du foyer*socio=in6. Une statistique récente*socio=us8 du ministère*socio=et1 fédéral*socio=et10a du travail*socio=in5 établit, que, sur quatre femmes*socio=us3 qui acceptent de l'emploi*socio=ec14, une le fait uniquement pour aider à défrayer le coût*socio=ec0 du logement*socio=in10 familial*socio=in6. Et la majorité*socio=us5 des femmes*socio=us3 qui travaillent, du reste, estiment qu'aujourd-hui la situation économique*socio=ec0 de la famille*socio=in6 est telle que, à moins de vouloir se priver de tout, sauf du strict nécessaire*sctrav=ba, la mère*socio=in6 est obligée de gagner quelque argent*socio=ec13 hors du foyer*socio=in6. Il ne s'agit pas ici de condamner indistinctement le travail*socio=ec14 féminin*socio=us3. Car, sa-sainteté*socio=in11, le pape*socio=in11 pie-xll*socio=us9 l'a justement signalé, il sera inutile de prêcher aux femmes*socio=us3 le retour au foyer*socio=in6 aussi longtemps que la situation présente*socio=us8 la contraindra à le délaisser. Il faut donc s'attaquer à la racine du mal*sctrav=dn, et aux causes profondes*sctrav=ba de cette situation qui met en péril*sctrav=bh les assises*sctrav=ba mêmes de la famille*socio=in6. Car la mère*socio=in6 de famille*socio=in6 qui travaille hors du foyer*socio=in6 ne peut pas pourvoir comme elle le doit aux besoins*socio=uv26 des siens. Elle ne peut pas diriger, comme elle seule peut le faire, l'éducation*socio=in2a physique, intellectuelle*socio=in8, spirituelle*socio=uv10 et morale*socio=uv22 de ses enfants*socio=in6. Que dire, dès lors, du grave*sctrav=bb péril*sctrav=bh qui menace la structure même d'un foyer*socio=in6 que la mère*socio=in6 abandonne à son sort*sctrav=fe, alors que les circonstances ne l'obligent pas à travailler au dehors. La négligence de la femme*socio=us3 et la déformation de son rôle*sctrav=ge de mère*socio=in6 de famille*socio=in6 ne sont pourtant pas les seules causes du malaise que nous déplorons. Souvent aussi c'est le père*socio=in6 de famille*socio=in6 qui se montre inférieur ou qui manque à ses obligations*socio=uv16. Comme chef*socio=uv1 de la société*socio=us0*2 domestique*socio=in6, le père*socio=in6 a le droit*socio=uv31 et le devoir*socio=uv16 de subvenir aux besoins*socio=uv26 de sa famille*socio=in6. Mais le manque de travail*socio=ec14 ou l'insuffisance de salaire*socio=ec14 laisse malheureusement trop de pères*socio=in6 de famille*socio=in6 dans l'impossibilité*sctrav=be de le faire convenablement. Aussi toutes les institutions*socio=us0, publiques*socio=uv8 ou privées*socio=uv7, doivent-elles conjuguer leurs efforts*socio=uv16 pour assurer au père*socio=in6 de famille*socio=in6 un travail*socio=ec14 et un traitement*socio=ec14 qui lui permettent de pourvoir aux besoins*socio=uv26 normaux de sa famille*socio=in6. Et à cet aspect social*socio=us0 du problème*sctrav=ce se trouve aussi lié le devoir*socio=uv16 personnel*socio=uv24 du chef*socio=uv1 de famille*socio=in6, qui consiste à travailler avec énergie*sctrav=da et à gérer avec prudence*socio=uv27a le fruit de son travail*socio=ec14 en vue du bien-être*socio=uv28 de sa famille*socio=in6. Une mauvaise*sctrav=dn administration du budget*socio=ec0 familial*socio=in6, des habitudes d'extravagance*sctrav=bd, souvent aussi l'inconduite*socio=uv22 du père*socio=in6 de famille*socio=in6 sont à l'origine de bien des malheurs*sctrav=fd. Car alors celui qui devrait être le chef*socio=uv1 de la famille*socio=in6 manque gravement à ce devoir*socio=uv16. Ne faut-il pas espérer qu'une réduction*sctrav=bc progressive*socio=us8 des heures*socio=us8 de travail*socio=ec14 laisse plus de temps*socio=us8 au père*socio=in6 de famille*socio=in6 pour bien connaître ses enfants*socio=in6, et aux enfants*socio=in6 pour bien connaître leur père*socio=in6? Car le père*socio=in6 doit s'efforcer d'être pour tous ses enfants*socio=in6 un ami*socio=uv18 et un guide qui les comprenne, un confident, un conseiller qu' ils aiment et qui ait leur confiance*sctrav=dc; pour ses fils*socio=in6 surtout, il doit être un modèle d'énergie*sctrav=da et de constance*socio=us8, un exemple vivant*socio=us8 qu'ils admirent et qu'ils suivent. Ainsi saura-t-il, en parfaite harmonie*socio=uv17b d'effort*socio=uv16 et de pensée*sctrav=ga avec la mère*socio=in6, diriger l'éducation*socio=in2a au foyer*socio=in6. Il n'est pas moins urgent*socio=us8 de favoriser la connaissance approfondie de tous les facteurs sociaux*socio=us0 qui intéressent la famille*socio=in6 canadienne*socio=us2e. Bien des organismes*socio=in0 qui ne demandent qu'à servir la communauté*socio=us2 pourraient ici faire oeuvre*socio=uv30 fort utile*sctrav=bl en encourageant et en facilitant les travaux de recherche*socio=ec12 qui s'imposent. Et, pour leur part, nos universités*socio=in2 devraient orienter de plus en plus leurs étudiants*socio=in2 vers l'étude des conditions sociales*socio=us0 susceptibles d'affecter la famille*socio=in6 canadienne*socio=us2e. Il reste encore dans ce domaine beaucoup de lacunes à combler. Mais, outre le devoir*socio=uv16 qu' ont les parents*socio=in6 de toujours mieux tenir leur rôle*sctrav=ge; outre l'obligation*socio=uv16 qui incombe aux universités*socio=in2, aux syndicats*socio=in5 ouvriers*socio=us1b et patronaux*socio=us1c, aux associations*socio=in0 de toutes sortes de faire toujours davantage pour la famille*socio=in6 canadienne*socio=us2e, il reste aux autorités*socio=uv1 publiques*socio=uv8 une tâche*socio=uv16 vitale*socio=us8 à accomplir. Les allocations-familiales*socio=in3 ne sont qu'un exemple de ce que peut et doit faire l'état*socio=et0 pour venir en aide à la famille*socio=in6. Celle-ci a droit*socio=uv31 d'en attendre bien plus encore. La stabilisation*socio=uv15 économique*socio=ec0 nécessaire*sctrav=ba pour que l'argent*socio=ec13 gagné ou épargné garde bien toute sa valeur par rapport aux biens*socio=ec0 et services essentiels*sctrav=ba, n'est que l'une de ces mesures*socio=et0 nombreuses et variées, qu'il serait trop long d'énumérer ici. Au reste, c'est, peut-on dire, toute la législation*socio=et4 qui, dans quelque domaine que ce soit, a des répercussions toujours graves*sctrav=bb sur le bien-être*socio=uv28 et sur la stabilité*socio=uv15 de la famille*socio=in6 canadienne*socio=us2e. Aussi y a-t-il lieu de presser les gouvernements*socio=et1, chacun selon sa compétence*sctrav=bm propre, de considérer avant tout la famille*socio=in6 dans toutes les mesures*socio=et0 publiques*socio=uv8 qu'ils décrètent ou qu'ils mettent à exécution, et de n'oublier jamais que la famille*socio=in6 a des droits*socio=uv31 sacrés*socio=uv10, antérieurs*socio=us8 et supérieurs*sctrav=bo à ceux de toute autre institution, y compris l'état*socio=et0 lui-même. Ainsi aidées et protégées, les familles*socio=in6 elles-mêmes seront plus en mesure de se rapprocher du modèle de l'idéal*sctrav=eh chrétien*socio=uv10 et deviendront ainsi de véritables*sctrav=dp centres de sainteté*socio=uv10, où le seigneur*socio=uv10 est présent avec sa grâce*socio=uv10, où l'on prie en commun pour assister ensuite aussi en commun aux offices*socio=in7d du culte*socio=in7d divin*socio=uv10 et recevoir les sacrements*socio=in7d; où la loi*socio=et4*2 de dieu*socio=uv10 est observée exactement, où chacun de ses membres*socio=in7a aspire sérieusement à la perfection en recourant aux moyens que la vie*socio=us8 de famille*socio=in6 elle-même procure et en accomplissant les devoirs*socio=uv16 qui lui sont propres; où se forgent les esprits*socio=uv24a de futurs*socio=us8 enfants*socio=us4 dignes*socio=uv21 de l'église*socio=in7a; où il y a assez de chaleur et de feu pour que les rayons bienfaisants*sctrav=dh s'en fassent sentir à tous ceux qui les entourent; où se posent doucement les regards d'un dieu*socio=uv10 qui sait bien que là est faite constamment sa très sainte*socio=uv10 et adorable volonté. *{ Date-sher-58 # } Parmi les visites les plus agréables à notre coeur*socio=us13*2, nous comptons la vôtre, chers fils*socio=in6*2 et filles*socio=in6*2, dirigeants*socio=uv1 et représentants*socio=in0a des associations*socio=in0 de familles*socio=in6 nombreuses de rome*socio=us7 et d'italie*socio=us7. Vous connaissez, en effet, la vive*sctrav=da sollicitude*sctrav=cj que nous nourrissons envers la famille*socio=in6; nous ne négligeons aucune occasion d'en illustrer la dignité*socio=uv21 dans ses aspects multiples, d'affirmer et de défendre ses droits*socio=et4, d'insister sur ses devoirs*socio=uv16, en un mot d'en faire un point fondamental*sctrav=ba de notre enseignement*socio=in7c paternel*socio=in6*2. En raison de cette sollicitude*sctrav=cj envers la famille*socio=in6, nous consentons volontiers, lorsque les occupations de notre charge*socio=uv16 ne s'y opposent pas, à nous entretenir, ne fût-ce que quelques instants*socio=us8, avec les membres de familles*socio=in6 qui viennent dans notre demeure*socio=in10, et même, lorsque c'est le cas, à nous laisser photographier au milieu d'eux, pour perpétuer en quelque sorte le souvenir de notre joie*socio=uv19 et de la leur. Le pape*socio=in11 au milieu d'une famille*socio=in6! N'est-ce donc pas là une place qui lui revient vraiment? N'est-il pas lui-même, en un sens hautement spirituel*socio=uv10, le père*socio=in6*2 de la famille*socio=in6*2 humaine*socio=uv26, régénérée dans le christ*socio=uv10 et dans l'église*socio=in7a? Et n'est-ce pas par son intermédiaire de vicaire*socio=in11 du christ*socio=uv10 sur la terre*socio=us7, que se rélise l'admirable*socio=uv21 dessein de la sagesse*socio=uv27a créatrice, qui a ordonné toute paternité*socio=in6*2 humaine*socio=uv26 à préparer la famille*socio=in6*2 des élus du ciel*socio=uv10, où l'amour*socio=uv18 de dieu*socio=uv10, unique dans la trinité*socio=uv10, l'enfermera dans un seul et éternel*socio=uv10 embrassement*socio=uv18, en se donnant lui-même en un héritage*socio=uv15 de béatitude*socio=uv10? Cependant, vous ne représentez pas seulement la famille*socio=in6, mais vous êtes, vous représentez les familles*socio=in6 nombreuses, c'est-à-dire celles qui sont bénies davantage par dieu*socio=uv10, qui sont chéries et estimées par l'église*socio=in7a comme se plus précieux trésors. De celles-ci, en effet, elle reçoit plus manifestement un triple témoignage, qui confirme aux yeux*socio=us13*2 du monde*socio=us7 la vérité*socio=uv10 de sa doctrine*sctrav=ga et la justesse de son application*sctrav=db, et qui se révèle aussi, en vertu de l'exemple, d'un grand avantage pour toutes les autres familles*socio=in6 et pour la société*socio=us0 civile*socio=uv8 elle-même. Car, là où on en rencontre fréquemment, les familles*socio=in6 nombreuses attestent la santé*socio=in9 physique et morale*socio=uv22 du peuple*socio=us2a chrétien*socio=uv10, la vive*sctrav=da foi*socio=uv10 en dieu*socio=uv10, la sainteté*socio=uv10 féconde*socio=us3b*2 et heureuse*socio=uv19 du mariage*socio=in7d catholique*socio=in7a. Nous désirons vous dire quelques brèves paroles sur chacun de ces témoignages. Il convient de ranger parmi les aberrations les plus nuisibles*sctrav=bb de la société*socio=us0 moderne*socio=us8 paganisante*socio=uv10, l'opinion*socio=in0 de certains qui osent qualifier la fécondité*socio=us3b des mariages*socio=in7d de maladie*socio=in9 sociale*socio=us0, dont les nations*socio=us2b qui en sont atteintes devraient s'efforcer de guérir par tous les moyens*socio=uv20. D'où la propagande*socio=uv3 de ce qu'on appelle le contrôle rationnel*socio=uv20 des naissances*socio=us3b, soutenu par des personnes*socio=uv24 et des organisations*socio=in0, parfois insignes à d'autres titres, mais en cela malheureusement condamnables*sctrav=dn. Mais, s'il est douloureux*sctrav=fd de relever la diffusion*socio=in0 de telles doctrines*sctrav=ga et pratiques*sctrav=gb, même dans les milieux traditionnellement sains, il est toutefois réconfortant de noter dans votre pays*socio=us7 les symptômes et les faits d'une saine réaction, dans le domaine aussi bien juridique*socio=et4 que médical*socio=in9. Comme on le sait, la constitution*socio=et4 actuelle*socio=us8 de la république*socio=et1 italienne*socio=us2f, pour ne citer que cette source, accorde à l'article-31, une considération particulière*sctrav=cl aux familles*socio=in6 nombreuses; et quant à la doctrine*sctrav=ga la plus courante des médecins*socio=in9 italiens*socio=us2f, elle prend parti de plus en plus contre les pratiques*sctrav=gb qui limitent les naissances*socio=us3b. Il ne faut pas estimer pour autant que le péril*sctrav=bh a cessé, ni que sont détruits les préjugés*socio=in0 tendant à asservir le mariage*socio=in7d et ses sages*socio=uv27a normes aux coupables égoismes*socio=uv27a individuels*socio=uv24 et sociaux*socio=us0. On doit réprouver particulièrement la presse*socio=in8a, qui revient de temps*socio=us8 en temps*socio=us8 sur la question avec l'intention manifeste de jeter la confusion dans l'esprit du bon*sctrav=dh peuple*socio=us2a et de l'induire en erreur par des documentations*socio=in8a tendancieuses, par des enquêtes*socio=ec12 discutables et même par des déclarations*socio=in0 faussées*sctrav=dq de tel ou tel ecclésiastique*socio=in11. Du côté catholique*socio=in7a, il faut faire effort*socio=uv16 pour répandre la conviction*sctrav=eh, basée sur la vérité*socio=uv10, que la santé*socio=in9 physqiue et morale*socio=uv22 de la famille*socio=in6 et de la société*socio=us0 ne se protège qu'en obéissant généreusement aux lois*socio=uv31 de la nature*socio=uv26, c'est-à-dire du créateur*socio=uv10, et, avant tout, en nourrissant pour elles un intime*socio=uv7 respect*socio=uv21 sacré*socio=uv10. Tout dans cette matière dépend de l'intention. On pourra multiplier les lois*socio=et4 et augmenter les sanctions*socio=in4, démontrer par des preuves irréfutables la sottise*socio=uv20 des théories*sctrav=ga limitatives et les maux qui résultent de leur application*sctrav=db; mais, si fait défaut la sincère volonté de laisser le créateur*socio=uv10 accomplir librement son oeuvre*socio=uv30 l'égoisme humain*socio=uv26 saura toujours trouver de nouveaux sophismes et expédients pour faire taire, si c'est possible*sctrav=be, la conscience*socio=uv22 et perpétuer les abus*sctrav=bd. Or, le témoignage des parents*socio=in6 de familles*socio=in6 nombreuses prend toute sa valeur dans le fait que non seulement ils rejettent sans ambages et pratiquement tout compromis*sctrav=di intentionnel entre la loi*socio=et4*2 de dieu*socio=uv10 et l'égoisme de l'homme*socio=uv24a, mais aussi qu'ils sont prompts à accepter avec joie*socio=uv19 et reconnaissance*sctrav=cj les dons inestimables de dieu*socio=uv10, que sont les enfants*socio=us4, aussi nombreux qu'il lui plaît. Tout en libérant les époux*socio=in6 de cauchemars et remords*sctrav=eg intolérables, cette disposition d'esprit assure, de l'avis*socio=in0 de médecins*socio=us10 autorisés*socio=et4, les prémisses*sctrav=ga psychiques les plus favorables*sctrav=dt pour un sain développement des fruits propres au mariage*socio=in7d, en évitant à l'origine*socio=us8 même des nouvelles vies*socio=us8 ces troubles*sctrav=ce et angoisses*sctrav=ee, qui se transforment en tares physiques et psychiques, chez la mère*socio=in6 comme chez l'enfant*socio=in6. En effet, en dehors de cas exceptionnels sur lesquels nous avons eu l'occasion d'autre fois de parler, la loi*socio=uv31 de la nature*socio=uv26 est essentiellement harmonie*socio=uv17b et elle ne crée donc pas de désaccords ni de contradictions, si ce n'est dans la mesure où son cours est troublé par des circonstances pour la plupart anormales ou par l'opposition de la volonté*socio=uv16 humaine*socio=uv26. Il n'y a pas d'eugénisme*socio=ec12 qui sache faire mieux que la nature*socio=uv26 et il n'est bon*sctrav=dh que lorsqu'il en respecte les lois*socio=uv31, après les avoir profondément pénétrées, bien que dans certains cas de sujets*socio=uv24 tarés on conseille de dissuader ceux-ci de contracter mariage*socio=in7d. Toujours et partout, du reste, le bon-sens*sctrav=ed populaire*socio=us5 a vu dans les familles*socio=in6 nombreuses le signe, la preuve et la source de santé*socio=in9 physique, tandis que l'histoire*socio=us8 ne se trompe pas quand elle indique l'altération des lois*socio=et4 du mariage*socio=in7d et de la procréation*socio=us3b comme la première cause de la décadence*socio=uv2 des peuples*socio=us2a. Les familles*socio=in6 nombreuses, loin d'être la maladie*socio=in9*2 sociale*socio=us0, sont la garantie de la santé*socio=in9 physique et morale*socio=uv22 d'un peuple*socio=us2a. Dans les foyers*socio=in6 où il y a toujours un berceau d'où s'élèvent des vagissements, les vertus*socio=uv27 fleurissent spontanément, tandis que le vice*socio=uv27 s'éloigne, comme chassé par l'enfance*socio=us4, qui s'y renouvelle ainsi qu'un souffle frais et vivifiant*sctrav=da de printemps*socio=us8. Que les pusillanimes et les égoistes*socio=uv27a prennent donc exemple sur vous; que la patrie*socio=us2 vous conserve gratitude*sctrav=cj et prédilection pour tant de sacrifices*socio=uv16 assumés en élevant et éduquant ses citoyens*socio=uv8; quant à l'église*socio=in7a, elle vous est reconnaissante*sctrav=cj de pouvoir, grâce à vous et avec vous, présenter à l'action sanctifiante*socio=uv10 de l'esprit divin*socio=uv10 des foules d'âmes*socio=uv10 de plus en plus saines et nombreuses. Dans le monde*socio=us5 civil*socio=uv8 moderne*socio=us8, la famille*socio=in6 nombreuse vaut en général, non sans raison*socio=uv20, comme témoignage de la foi*socio=uv10 chrétienne vécue*socio=us8, parce que l'égoisme, dont nous venons de parler comme principal*sctrav=ba obstacle*sctrav=ce à l'expansion*socio=uv2 du noyau familial*socio=in6, ne peut être efficacement vaincu qu'en recourant aux principes*socio=uv22 éthiques et religieux*socio=uv10. Récemment encore, on a vu que la fameuse politique*socio=et0 démographique*socio=us5 n'obtient pas de résultats notables, soit parce que presque toujours l'égoisme individuel*socio=uv24 prévaut sur l'égoisme collectif*socio=us2, dont elle est souvent l'expression, soit parce que les intentions et les méthodes de cette politique*socio=et0 avislissent la dignité*socio=uv21 de la famille*socio=in6 et de la personne, en les comparant presque à des espèces*socio=uv26 inférieures. Seule la lumière*socio=uv10 divine et éternelle*socio=uv10 du christianisme*socio=uv10 illumine et vivifie la famille*socio=in6 de telle sorte que, soit à l'origine*socio=us8, soit dans le développement, la famille*socio=in6 nombreuse est souvent prise comme synonyme de famille*socio=in6 chrétienne*socio=uv10. Le respect*socio=uv21 des lois*socio=et4*2 divines*socio=uv10 qui a donné l'exubérance de la vie*socio=us8; la foi*socio=uv10 en dieu*socio=uv10 fournit aux parents*socio=in6 la force*sctrav=da nécessaire*sctrav=ba pour affronter les sacrifices*socio=uv16 et les renoncements*socio=uv16 qu'exige l'éducation*socio=in2a des enfants*socio=in6; l'esprit*socio=in8 chrétien*socio=uv10 de l'amour*socio=uv18 veille sur l'ordre*socio=uv1a et sur la tranquilité, en même temps*socio=us8 qu'il prodique, pour ainsi dire, en les dégageant de la nature*socio=uv26, les intimes*socio=uv7 joies*socio=uv19 familiales*socio=in6, communes aux parents*socio=in6, aux enfants*socio=in6, aux frères*socio=in6. Extérieurement aussi, une famille*socio=in6 nombreuse bien ordonnée est comme un sanctuaire*socio=in7b*2 visible: le sacrement*socio=in7d de baptême*socio=in7d n'est pas pour elle un événement*socio=us8 exceptionnel, mais renouvelle plusieurs fois la joie*socio=uv19 et la grâce*socio=uv10 du seigneur*socio=uv10. La série des joyeux*socio=uv19 pèlerinages*socio=in7d aux fonts*socio=in7b baptismaux n'est pas encore terminée que commence, resplendissante*sctrav=dh d'une égale candeur, celle des confirmations*socio=in7d et des premières communions*socio=in7d. ‹ peine le dernier des enfants*socio=us4 a-t-il déposé son petit vêtement blanc parmi les plus chers souvenirs de sa vie*socio=us8, qu'apparaît déjà le premier voile nuptial*socio=in7d, qui réunit au pied*socio=us13*2 de l'autel*socio=in7b parents*socio=in6, enfants*socio=in6 et nouveaux*socio=us8 parents*socio=in6. Comme des printemps*socio=us8 renouvelés, d'autres mariages*socio=in7d, d'autres baptêmes*socio=in7d, d'autres premières communions*socio=in7d se succéderont, perpétuant pour ainsi dire dans la maison*socio=in10 les visites de dieu*socio=uv10 et de sa grâce*socio=uv10. Mais dieu*socio=uv10 visite aussi les familles*socio=in6 nombreuses avec les gestes de sa providence*socio=uv10, à laquelle les parents*socio=in6, spécialement ceux qui sont pauvres*sctrav=df, rendent un témoignage évident*sctrav=bj, du fait qu'ils mettent en elle toute leur confiance*sctrav=dc, au cas où les possibilités*sctrav=be humaines*socio=uv26 ne suffiraient pas. Confiance*sctrav=dc bien fondée et nullement vaine! La providence*socio=uv10, pour nous exprimer avec des concepts*sctrav=ga et des paroles humaines*socio=uv26, n'est pas proprement l'ensemble d'actes exceptionnels de la clémence divine*socio=uv10; mais le résultat ordinaire de l'harmonieuse*socio=uv17b action de la sagesse*socio=uv27a du créateur*socio=uv10, de sa bonté*socio=uv18 et de sa toute-puissance*sctrav=da infinies*socio=uv10. Dieu*socio=uv10 ne refuse pas les moyens de vivre à celui qu'il appelle à la vie*socio=us8. Le divin*socio=uv10 maître*socio=uv1 a explicitement enseigné que la vie*socio=us8 vaut plus que la nourriture et le corps*socio=uv26 plus que le vêtement. Si des épisodes particuliers*sctrav=cl, petits et grands, semblent parfois prouver le contraire, c'est un signe que quelque empêchement a été opposé par l'homme*socio=uv24a à l'exécution de l'ordre*socio=uv1a divin*socio=uv10, ou bien, dans des cas exceptionnels, que prévalent des desseins*socio=uv20 supérieurs*sctrav=bo de bonté*socio=uv18; mais la providence*socio=uv10 est une réalité*sctrav=db, elle est exigée par le dieu*socio=uv10 créateur. Sans aucun doute, ce n'est pas du défaut d'harmonie*socio=uv17b ou de l'inertie de la providence*socio=uv10, mais du désordre de l'homme*socio=uv24a, en particulier de l'égoisme et de l'avarice, qu'a surgi et demeure encore sans solution le fameux problème*sctrav=ce du surpeuplement*socio=us5 de la terre*socio=us7 qui, pour une part, existe réellement, mais qui est, d'autre part, déraisonnablement redouté comme une catastrophe*sctrav=fd imminente*socio=us8 de la société*socio=us0 moderne*socio=us8. Avec le progrès*socio=uv2 de la technique*socio=ec12, avec la facilité*sctrav=ck des transports*socio=ec6, avec les nouvelles*socio=us8 sources d'énergie*socio=ec12, dont on a tout juste commencé à recueillir les fruits, la terre*socio=us7 peut promettre à tous ceux qu'elle accueillera la prospérité*sctrav=cb pendant longtemps encore. Quant au futur*socio=us8, qui peut prévoir quelles autres ressources*socio=ec4 nouvelles*socio=us8 et ignorées renferme notre planète*socio=us7, et quelles surprises, en dehors d'elle, réservent peut-être les admirables*sctrav=dh réalisations*sctrav=db de la science*socio=ec12? Et qui peut assurer pour l'avenir*socio=us8 un rythme de procréation*socio=us5 naturelle*socio=uv26 égal à celui d'à présent*socio=us8? L'intervention d'une loi*socio=et4 modératrice*sctrav=di intrinsèque du rythme d'expansion*socio=uv2 est-elle donc impossible*sctrav=be? La providence*socio=uv10 s'est réservée l'avenir*socio=us8 du monde*socio=us7. En attendant, c'est un fait singulier de constater que, tandis que la science*socio=ec12 convertit en réalités*sctrav=db utiles*sctrav=bl ce qui était autrefois estimé comme le fruit d'imaginations enflammées, la crainte*sctrav=ee de certains transforme les espérances*socio=uv23 fondées de prospérité*sctrav=cb en spectres de catastrophes*sctrav=fd. Le surpeuplement*socio=us5 n'est donc pas une raison*socio=uv20 valable pour diffuser les méthodes illicites*socio=et4 de contrôle des naissances*socio=us3b, mais plutôt le prétexte pour légitimer l'avarice et l'égoisme, soit des nations*socio=us2b qui redoutent l'expansion*socio=uv2 des autres comme un danger*sctrav=bh pour leur propre hégémonie*socio=us11 politique*socio=et0 et un risque*sctrav=bh d'abaissement*sctrav=bc de leur niveau*socio=ec0 de vie*socio=us8, soit des individus*socio=uv24, surtout des mieux pourvus en moyens de fortune*sctrav=dm, qui préfèrent la plus large jouissance*sctrav=ei des biens*socio=ec0 de la terre*socio=us7 à l'honneur*socio=uv21 et au mérite*socio=uv16 de susciter de nouvelles vies*socio=us8. On en arrive ainsi à violer les lois*socio=et4*2 certaines du créateur*socio=uv10, sous prétexte de corriger les erreurs imaginaires de sa providence*socio=uv10. Il serait bien plus raisonnable*socio=uv20 et utile*sctrav=bl que la société*socio=us0 moderne*socio=us8 s'appliquât plus résolument et universellement à corriger sa propre conduite*socio=uv22, en supprimant les causes de la faim*socio=us16 dans les régions*socio=us7 sous-développées*socio=uv2 ou surpeuplées*socio=us5, par une utilisation plus diligente*socio=uv16, dans des buts*socio=uv20 de paix*sctrav=fa, des découvertes*socio=ec12 modernes*socio=us8, par une politique*socio=et0 plus ouverte de collaboration*socio=uv4 et d'échange*socio=ec13, par une économie*socio=ec0 plus prévoyante*socio=us8 et moins nationaliste*socio=us2b; surtout, en réagissant contre les suggestions de l'égoisme par la charité*socio=uv18 et de l'avarice par l'application plus concrète*sctrav=gb de la justice*socio=uv13. Dieu*socio=uv10 ne demandera pas compte aux hommes*socio=uv24a du destin*sctrav=fe général de l'humanité*socio=uv26, qui est de sa compétence*sctrav=bm; mais des actes individuels*socio=uv24a voulus par eux conformément ou en opposition aux préceptes*sctrav=ga de la conscience*socio=uv22. Quant à vous, parents*socio=in6 et enfants*socio=in6 de familles*socio=in6 nombreuses, continuez à donner avec une ferme*sctrav=da sérénité*socio=uv19 votre témoignage de confiance*sctrav=dc en la providence*socio=uv10 divine, certains qu'elle ne manquera pas de la récompenser par le témoignage de son assistance quotidienne*socio=us8 et, au besoin, par des interventions extraordinaires, dont beaucoup d'entre vous ont une heureuse*socio=uv19 expérience. Et maintenant, quelques considérations sur le troisième témoignage, afin de raffermir les inquiets*sctrav=ee et d'accroître chez vous le courage*socio=uv16. Les familles*socio=in6 nombreuses sont les corbeilles les plus splendides*sctrav=dh du jardin de l'église*socio=in7a, dans lesquelles, comme sur un terrain*socio=us7 favorable*sctrav=dt, fleurit la joie*socio=uv19 et mûrit la sainteté*socio=uv10. Tout noyau familial*socio=in6, même le plus restreint, est, dans les intentions de dieu*socio=uv10, une oasis de sérénité*socio=uv19 spirituelle*socio=uv10. Mais il existe de profondes différences: là où le nombre des enfants*socio=in6 ne dépasse guère celui de l'enfant*socio=in6 unique, cette sérénité*socio=uv19 intime*socio=uv7, qui a une valeur de vie*socio=us8, comporte alors en elle quelque chose de mélancolique*socio=uv19 et de pâle; elle est de plus brève durée*socio=us8, peut-être plus incertaine, souvent troublée par des craintes*sctrav=ee et des remords*sctrav=eg secrets. En revanche, la sérénité*socio=uv19 d'esprit*sctrav=ga est différente chez les parents*socio=in6 entourés d'une vigoureuse*sctrav=da floraison de jeunes*socio=us4 vies*socio=us8. La joie*socio=uv19, fruit de la bénédiction*socio=uv10 surabondante*sctrav=cb de dieu*socio=uv10, se manifeste de mille manières, par une permanence*socio=us8 stable*socio=uv15 de pensées*sctrav=ga, il n'y a pas trace de cette ombre intérieure, révélatrice d'inquiétudes*sctrav=ee de conscience*socio=uv22 ou de la crainte*sctrav=ee d'un retour irréparable à la solitude. Leur jeunesse*socio=us4 ne semble jamais passer, tant que dure dans la maison*socio=in10 le parfum des berceaux, tant que les parois domestiques*socio=in6 retentissent des voix argentines des enfants*socio=in6 et des petits-enfants*socio=in6. Les fatigues multipliées*sctrav=cc, les sacrifices*socio=uv16 redoublés*sctrav=cc, les renoncements*socio=uv16 à des divertissement*socio=in8b coûteux*socio=ec13 sont largement compensés, même ici-bas, par l'abondance*sctrav=cb inépuisable d'affections*socio=uv18 et de douces espérances*socio=uv23, qui assa coeur*socio=us13*2, sans toutefois l'opprimer ni le lasser. Et les espérances*socio=uv23 deviennent bientôt des réalités*sctrav=db, au moment*socio=us8 où la plus grande des filles*socio=in6 commence à apporter son aide à la mère*socio=in6 pour s'occuper du dernier-né*socio=in6; le jour*socio=us8 où le fils*socio=in6 aîné*socio=us4 rentre rayonnant, pour la première fois, avec son premier gain*socio=ec0. Ce jour-là*socio=us8 sera particulièrement béni par les parents*socio=in6, qui voient désormais conjuré le spectre d'une vieillesse*socio=us4 misérable*sctrav=df et assurée la récompense de leurs sacrifices*socio=uv16. De leur côté, les nombreux enfants*socio=in6 ignorent l'ennui*socio=uv19 de la solitude et le malaise d'être contraints à vivre au milieu des plus grands. Il est vrai*sctrav=dp que leur nombreuse compagnie peut se transformer parfois en une vivacité*sctrav=da fastidieuse et leurs disputes*socio=us11 en tempêtes passagères*socio=us8; mais, quand celles-ci sont superficielles et de brève durée*socio=us8, elles concourent efficacement à la formation du caractère*socio=uv24a. Les enfants*socio=in6 des familles*socio=in6 nombreuses s'éduquent, pour ainsi dire, eux-mêmes à la vigilance et à la responsabilité*socio=uv16 de leurs actes, au respect*socio=uv21 et à l'aide mutuels, à la largeur d'esprit*sctrav=ga et à la générosité*socio=uv18. La famille*socio=in6 est pour eux le petit monde*socio=us7 où ils s'exercent, avant d'affronter le monde*socio=us7 extérieur, plus ardu*sctrav=ce et plus astreignant. Tous ces biens*socio=ec0 et toutes ces valeurs prennent davantage de consistance, d'intensité et de fécondité, lorsque la famille*socio=in6 nombreuse prend comme base*sctrav=ba et comme règle l'esprit surnaturel*socio=uv10 de l'évangile*socio=in7c, qui élève tout au-dessus de l'humain*socio=uv26 et l'éternise. Dans ces cas, aux dons ordinaires de providence*socio=uv10, de joie*socio=uv19, de paix*sctrav=fa, dieu*socio=uv10 ajoute souvent, comme l'expérience le démontre, les appels de prédilection, c'est-à-dire les vocations*socio=uv10 au sacerdoce*socio=in7a, à la perfection religieuse*socio=uv10 et à la sainteté*socio=uv10 même. Plus d'une fois et à juste titre, on a tenu à mettre en relief la prérogative*socio=et7 des familles*socio=in6 nombreuses d'être des berceaux de saints*socio=uv10; on cite, entre autres, celle de saint-louis*socio=us9 roi*socio=et1 de france*socio=us7, composée de dix enfants*socio=in6; de ste-catherine-de-sienne*socio=us9, de vingt-cinq; de saint-robert-bellarmin*socio=us9, de douze; de saint-pie-x*socio=uv10, de dix. Toute vocation*socio=uv10 est un secret de la providence*socio=uv10; mais, pour ce qui est des parents*socio=in6, on peut conclure de ces faits que le nombre des enfants*socio=in6 n'empêche pas leur excellente*sctrav=dh et parfaite éducation*socio=in2a; que le nombre en cette matière ne tourne pas au désavantage de la qualité*sctrav=bm, par rapport aux valeurs aussi bien physiques*socio=uv26 que spirituelles*socio=uv10. Une parole, enfin, pour vous, dirigeants*socio=uv1 et représentants*socio=in0a des associations*socio=in0 de familles*socio=in6 nombreuses à rome*socio=us7 et en italie*socio=us7. Ayez soin d'imprimer un dynamisme*sctrav=da toujours plus vigilant et efficace*sctrav=bm à l'action que vous vous proposez d'accomplir à l'avantage de la dignité*socio=uv21 des familles*socio=in6 nombreuses et de leur protection*sctrav=ca économique*socio=ec0. Pour le premier but*socio=uv20, conformez-vous aux préceptes*sctrav=ga de l'église*socio=in7a; pour le second, il faut secouer de sa léthargie la partie de la société*socio=us0 qui n'est pas encore sensible aux devoirs*socio=uv16 sociaux*socio=us0. La providence*socio=uv10 est une réalité*sctrav=db divine*socio=uv10, mais elle aime à se servir de la collaboration*socio=uv4 humaine*socio=uv26. D'ordinaire, elle s'ébranle et accourt lorsqu'elle est appelée et pour ainsi dire conduite par la main*socio=us13*2 de l'homme*socio=uv24a; elle se plaît à se cacher derrière l'action humaine*socio=uv26. S'il est juste*socio=uv13 de reconnaître à la législation*socio=et4 italienne*socio=us2f l'honneur*socio=uv21 des positions les plus avancées*socio=uv2 sur le terrain de la protection*sctrav=ca des familles*socio=in6, particulièrement des familles*socio=in6 nombreuses, il ne faut pas se cacher qu'il en existe encore un grand nombre qui se débattent, sans que ce soit de leur faute, au milieu de difficultés*sctrav=ce et de privations*socio=uv16. Eh bien! Votre action doit se proposer d'étendre à celles-ci la protection*sctrav=ca des lois*socio=et4 et, dans les cas urgents*socio=us8, celle de la charité. Tout résultat positif obtenu dans ce domaine est comme une pierre solide*sctrav=da posée dans l'édifice*socio=in10*2 de la patrie*socio=us2 et de l'église*socio=in7a; c'est le mieux que l'on puisse faire comme catholiques*socio=in7a et comme citoyens*socio=uv8. *{ Date-mtl-58 # } Vous représentez un groupe*socio=in0 dont la société*socio=us0 réclame et réclamera de plus en plus les services. Reliée à l'économie*socio=ec0 des institutions*socio=us0, des municipalités*socio=et10c, des provinces*socio=et10b et du pays*socio=us7, la profession*socio=us10 de comptabilité*socio=us10 agréée s'avère en effet de plus en plus nécessaire*sctrav=ba. Les sociétés*socio=us0 modernes*socio=us8 sont des formes mouvantes, en perpétuel devenir; elles cherchent sans cesse à s'adapter plus parfaitement à des conditions toujours nouvelles*socio=us8, indéfiniment modifiées. L'on comprend dès lors que surgissent de nouveaux*socio=us8 besoins*socio=uv26, d'impératives nécessitées*sctrav=ba ignorées antérieurement. L'on a voulu, il est vrai*sctrav=dp, prenant aujourd-hui conscience de ces nouveautés*socio=us8, accuser la religion*socio=uv10 d'avoir empêché et intercepté le progrès*socio=uv2, de s'y opposer, d'en méconnaître même l'importance*sctrav=ba. Les idéologies*sctrav=ga marxiste*socio=uv3 et communiste*socio=uv3 promulguant la divinité*socio=uv10 de la matière*socio=uv26 se sont posées en antagonistes*socio=us11 de la civilisation*socio=in8 chrétienne*socio=uv10. L'église*socio=in7a a pourtant toujours reconnu que prise en elle-même, la maîtrise contemporaine*socio=us8 de la matière*socio=uv26, l'organisation*sctrav=ge politique*socio=et0, l'art*socio=in8, la pensée*socio=in8 et toute la technique*socio=ec12 complètent le christ*socio=uv10 et en le complétant le glorifient. Dans cette perspective, on montre que le catholicisme*socio=in7a accueille le progrès*socio=uv2 humain*socio=uv26, dans toutes ses directions, comme une condition et même comme une composante de sa perfection propre. Plutôt que d'accuser si faussement l'église*socio=in7a, ne devrait-on pas, mû par un désir*sctrav=eb de vérité*socio=uv10 et de réalisme*sctrav=db, regretter que le monde*socio=us7 d'aujourd-hui, étonnamment développé certes dans sa ligne propre, se proclame essentiellement détaché des sources spirituelles*socio=uv10? Spontanément, l'on appliquerait à ces contemplateurs de l'église*socio=in7a et de son activité les paroles de jésus*socio=uv10 au sujet des juifs*socio=us2f, ses détracteurs*socio=uv3: <à qui comparerai-je cette génération*socio=us4? Elle ressemble aux petits enfants*socio=us4 assis sur les places publiques*socio=uv8 qui crient à leurs compagnons: nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine*socio=us13*2. Jean*socio=us9 est venu: il ne mangeait pas, il ne buvait pas, et l'on dit: il a un démon*socio=uv10. Le fils*socio=in6*2 de l'homme*socio=uv24a est venu: il mange et il boit, et l'on dit: voilà un gourmand et un buveur de vin, ami des publicains*socio=us2f et des pécheurs*socio=uv10. Mais la sagesse*socio=uv27a a été justifiée par ses enfants*socio=us4>. Ces enfants*socio=us4 de la sagesse*socio=uv27a, les catholiques*socio=in7a authentiques*sctrav=dp, savent en effet que l'horizon du christianisme*socio=uv10, grâce à l'exercice d'une foi*socio=uv10 éclairée et agissante*sctrav=da, est appelé à devenir aussi universel que l'univers*socio=us7, aussi total que le monde*socio=us7 entier. C'est bien ce que l'on entend par la restauration*sctrav=ch de toutes les choses dans le christ*socio=uv10, restauration*sctrav=ch qui doit affecter toute créature*socio=uv26 quelle qu'elle soit. ‹ la lumière de cette déclaration, envisageons ici trois assertions: comme tout ce qui passe avec le temps*socio=us8, les richesses*sctrav=dm prises en soi sont caduques; l'emploi que l'homme*socio=uv24a fait des richesses*sctrav=dm en détermine la valeur; même du simple point-de-vue économique*socio=ec0, l'activité de l'église*socio=in7a dans notre milieu est bienfaisante*sctrav=dh. Pascal*socio=us9 a dit: . Combien le niveau du monde*socio=us7 s'élèverait si chacun prenait au sérieux la portée de ses propres actes! Tout nous peut être mortel*socio=us8, déclare le même penseur, même les choses faites pour nous servir; comme dans la nature*socio=uv26, les murailles peuvent nous tuer, et les degrés nous tuent, si nous n'allons avec justesse. Pascal*socio=us9 nous rappelle ainsi la relativité des choses terrestres*socio=us7. D'autre part, un esclave*socio=uv1 phrygien*socio=us2f, esope*socio=us9, réputé comme l'un des sages*socio=uv27a de la grèce*socio=us7 antique*socio=us8, faisait, déjà six siècles*socio=us8 avant notre ère*socio=us8, pressentir ce dualisme des choses terrestres*socio=us7. Accepterez-vous ici une réminiscence de vos humanités*socio=in8 classiques*socio=uv14? Vous n'avez pas oublié sans doute le fait suivant: un certain jour*socio=us8 de marché*socio=ec13, xantus*socio=us9, le maître*socio=uv1 d'ésope*socio=us9, qui avait dessein de régaler quelques-uns de ses amis*socio=uv18, lui commanda d'acheter ce qu'il y aurait de meilleur*sctrav=bo, et rien autre chose. Je t'apprendrai, dit en soi-même le phrygien*socio=us2f, à spécifier ce que tu es, sans t'en remettre à la discrétion d'un esclave*socio=uv1. Il n'acheta donc que des langues*socio=us13, lesquelles il fit accomoder à toutes sauces: l'entrée, le second, l'entremets, tout ne fut que langues*socio=us13. Les conviés louèrent d'abord le choix de ce mets; à la fin*socio=us8 ils s'en dégoûtèrent. Ne t'ai-je pas commandé, dit xantus*socio=us9, d'acheter ce qu'il y aurait de meilleur*sctrav=bo? Et qu'y a-t-il de meilleur*sctrav=bo que la langue*socio=us13? Reprit ésope*socio=us9. C'est le lien de la vie*socio=us8 civile*socio=uv8, la clef des sciences*socio=ec12, l'organe*socio=us13*2 de la vérité*socio=uv10 et de la raison*socio=uv20. Par elle on bâtit les villes*socio=us7 et on les police; on instruit, on persuade, on règne dans les assemblées*socio=in0, on s'acquitte du premier de tous les devoirs*socio=uv16, qui est de louer les dieux*socio=uv10. Eh bien! Dix xantus*socio=us9, qui prétendait l'attrapper, achète-moi demain ce qui est le pire*sctrav=bb: ces mêmes personnes*socio=uv24 viendront chez moi; et je veux diversifier. Le lendemain*socio=us8, ésope*socio=us9 ne fit servir que le même mets, disant que la langue*socio=us13 est la pire*sctrav=bb chose qui soit au monde*socio=us7. C'est la mère*socio=in6*2 de tous débats*socio=us11, la nourrice des procès*socio=in4, la source des divisions*socio=us11 et des guerres*socio=us11. Si on dit qu'elle est l'organe*socio=us13 de la vérité*socio=uv10, c'est aussi celui de l'erreur, et qui pis est, de la calomnie*socio=us11. Par elle on détruit les villes*socio=us7, on persuade de méchantes*sctrav=dn choses. Si d'un côté, elle loue les dieux*socio=uv10, de l'autre, elle profère des blasphèmes*socio=us14 contre leur puissance*sctrav=da. La même démonstration se peut certes appliquer aux richesse*sctrav=dm, à l'argent*socio=ec13. La notion*sctrav=ga même de monnaie*socio=ec13 affirme la caducité des richesses*sctrav=dm qu'elle représente. La monnaie*socio=ec13, en effet, comme l'indique la définition du vocable, est ce qui sert d'intermédiaire dans les échanges*socio=ec13. Chez les maltais*socio=us2f, dit quinet*socio=us9, les étoffes de coton sont la monnaie*socio=ec13 courante. Larousse*socio=us9 rappelle lui aussi que les premiers instruments d'échange*socio=ec13 furent des objets d'un usage fréquent*socio=us8. L'orge fut une monnaie*socio=ec13 courante à babylone*socio=us7 comme les fèves de cacao chez les mexicains*socio=us2f primitifs*socio=in8. Faut-il rappeler un des chapitres de notre histoire*socio=us8, alors que les fourrures servaient de monnaie*socio=ec13 aux sauvages*socio=us2f pour se procurer de l'eau-de-vie, quand l'eau-de-vie ne devenait pas, hélas! En dépit des représentations et des luttes*socio=us11 de monseigneur*socio=in11 de-laval*socio=us9, la monnaie*socio=ec13 de certains colons*socio=us1a pour déposséder les indiens*socio=us2f de leur butin de chasse? Plus ordinairement, la monnaie*socio=ec13 prend la forme d'un disque de métal, qui sert de commune mesure aux valeurs. Le disque porte une empreinte légale*socio=et4 pour certifier sa valeur. Que la monnaie*socio=ec13 soit diversifiée d'après les pays*socio=us7 et les peuples*socio=us2a, voilà qui met encore en lumière sa relativité. En écrivant ces très simples vocables travail*socio=ec14 et argent*socio=ec13, nous éveillons des images substantiellement différentes dans les cerveaux qui les reçoivent, déclare un économiste*socio=us10 français*socio=us2f. La convertibilité des monnaies*socio=ec13 suscite un intérêt vital*socio=us8 souvent angoissant au point-de-vue de l'économie*socio=ec0 des pays*socio=us7. Les fluctuations de la bourse*socio=ec13 éveillent l'attention de tous les financiers*socio=us1c et hommes-d-affaires*socio=us1. Marks*socio=ec0 allemands*socio=us2f, francs*socio=ec0 belges*socio=us2f et francs*socio=ec0 français*socio=us2f, livres-sterling*socio=ec0, dolllars*socio=ec0 américains*socio=us2f et dollars*socio=ec0 canadiens*socio=us2e, la yen*socio=ec0, la peseta*socio=ec0, la lire*socio=ec0 et autres devises*socio=ec0 sont tour-à-tour dévalorisées ou revalorisées. Vous savez plus que quiconque, messieurs, pour les avoir suivies et étudiées, les discussions*socio=in0 suscitées dans l'organisation*sctrav=ge et le fonctionnement*sctrav=ge du fonds-monétaire-international*socio=ec20, comme les répercussions du plan*socio=uv20 marshall*socio=us9. Ce sont là tout autant de témoins de la caducité des richesses*sctrav=dm terrestres*socio=us7. Mais où trouver illustration plus péremptoire*sctrav=da de cette fragilité que dans l'histoire*socio=us8 même du système monétaire*socio=ec13 canadien*socio=us2e? Le développement de la valeur de la monnaie*socio=ec13 canadienne*socio=us2e se confond avec l'histoire*socio=us8 de la transition entre l'écu*socio=ec0 français*socio=us2f et le dollar*socio=ec0 espagnol*socio=us2f, et plus tard*socio=us8 le dollar*socio=ec0 américain*socio=us2f. L'on a noté comme la caractéristique principale*sctrav=ba dans l'évolution de l'échange*socio=ec13 chez nous, la transition entre la pièce monétaire*socio=ec13 et la monnaie-papier*socio=ec13. Le numéraire*socio=ec13 de la nouvelle-france*socio=us7 consistait simplement en pièces de monnaie*socio=ec13 en argent*socio=ec13 importées de france*socio=us7 et en pièces de monnaie*socio=ec13 d'argent*socio=ec13 espagnoles*socio=us2f obtenues par un trafic*socio=ec13 illicite*socio=et4. Que dire de l'émission en 1686*socio=us8 de ce que l'on a nommé la fameuse carte-argent*socio=ec13? Ces cartes-à-jouer, que l'on coupait en morceaux, ont marqué la première apparition de l'argent*socio=ec13 de papier dans la colonie*socio=et1. Le papier-monnaie*socio=ec13 dit ordonnances*socio=ec13 qui apparaît quelques années*socio=us8 plus tard*socio=us8, ces espèces de billets*socio=ec13 promissoires émis par le gouvernement*socio=et1, reste lui aussi un témoin historique*socio=us8 de la relativité des richessses*sctrav=dm. Si l'on songe surtout que la guerre*socio=us11 de sept ans*socio=us8 qui aboutit à la cession*socio=us11 du canada*socio=us7 à l'angleterre*socio=us7 par la france*socio=us7, amena une émission ruineuse*sctrav=bb de papier-monnaie*socio=ec13 représentant des valeurs pour 80000000 de livres*socio=ec0 et qui ne purent jamais être remboursées. Après la conquête*socio=us11, l'évaluation des pièces de monnaie*socio=ec13 en schellings*socio=ec0, la tentative souvent répétée de grouper le canada*socio=us7 sous le bloc-sterling*socio=ec0, les bons*socio=ec13 des marchands*socio=ec5, les army-bills*socio=ec13 de la guerre*socio=us11 de 1812*socio=us8, voilà autant de preuves qui appuient l'assertion: les richesses*sctrav=dm prises en soi sont caduques. Un grand nombre d'autres péripéties de l'évolution du système de crédit*socio=ec20 chez nous pourraient être évoquées. Depuis 1934*socio=us8, les pièces d'or n'ont plus cours*socio=ec13 au canada*socio=us7; leur disparition a été regrettée, dit-on, par un grand nombre de citoyens*socio=uv8. Tous peuvent de nos jours*socio=us8 suivre l'évolution du système bancaire*socio=ec20 chez nous et les changements de structure du crédit*socio=ec20 canadien*socio=us2e; l'on a pu déclarer en particulier que la création de la banque-du-canada*socio=ec19 a entraîné, pour le système du cours*socio=ec13 canadien*socio=us2e, les changements les plus considérables*sctrav=ba de l'histoire*socio=us8. Comme tout ce qui change avec le temps*socio=us8, les richesses*sctrav=dm sont donc caduques. Faudrait-il alors conclure à l'inanité de votre profession*socio=us10? Dieu*socio=uv10 vous en garde, messieurs. Le commun des hommes*socio=uv24 met le bien*socio=ec0 dans la fortune*sctrav=dm et dans les biens*socio=ec0 du dehors, remarque encore pascal*socio=us9. Ils se trompent puisque ce qui fait principalement la légitimité*socio=uv25 du revenu*socio=ec0, c'est l'usage qu'on en fait, étant entendu que dans une société*socio=us0 économique*socio=ec0 en expansion*socio=uv2, la justice*socio=uv13 sociale*socio=us0 ne peut être satisfaite que par la plus grande égalité*socio=uv12 et la plus grande mobilité sociale*socio=us0 possibles*sctrav=be. C'est un fait que toutes les civilisations*socio=in8 dignes*socio=uv21 de ce nom ont estimé que l'homme*socio=uv24a, pour s'achever, devait se dépasser, surmonter ses désirs*sctrav=eb, et donc surpasser l'économique*socio=ec0. En dehors de la bible*socio=in7c, lisez les sagesses*socio=uv27a de l'antique*socio=us8 égypte*socio=us7. Relisez platon*socio=us9: c'est un grand fond de pudeur*socio=uv22, non de l'or qu'il faut laisser à ses enfants*socio=in6. Méditez son socialisme*socio=ec10, socialisme*socio=ec10 d'ascèse*socio=uv16 et d'élévation en contradiction totale avec le courant matérialiste*socio=uv3 qui a trop souvent dégradé le collectivisme*socio=ec10 moderne*socio=us8. Écoutez épicure*socio=us9, dont la doctrine*sctrav=ga galvaudée par ses disciples*socio=uv10*2 n'a rien d'épicurien*socio=us9 au sens courant du mot: voulez-vous, disait-il, enrichir pytoclès*socio=us9? N'ajoutez point à ses richesses*sctrav=dm, ôtez à ses désirs*sctrav=eb. Épictète*socio=us9: il n'est pas cohérent*socio=uv20 de dire: je suis plus riche*sctrav=dm que toi, donc je suis supérieur*sctrav=bo à toi; mais il est cohérent*socio=uv20 de dire: je suis plus riche*sctrav=dm que toi, donc ma fortune*sctrav=dm est supérieure*sctrav=cb à la tienne. Mais ta fortune*sctrav=dm, est-ce toi? C'est pour mettre en oeuvre*socio=uv30 ces principes*sctrav=ga que les civilisations*socio=in8 dignes*socio=uv21 de ce nom ont possédé un ensemble de cadres d'élévation tendant à orienter les occupations et les préoccupations*sctrav=ee des hommes*socio=uv24a, vers d'autres fins*socio=uv20 que des fins*socio=uv20 purements économiques*socio=ec0. Cadre politique*socio=et0, dominé par le sens de la cité*socio=us7 et soutenant à son tour le dévouement*socio=uv16 au bien*socio=ec0 public*socio=uv8. Cadre artistique*socio=in8, insufflant à la vie*socio=us8 un style de beauté*sctrav=dh. Cadre spirituel*socio=uv10, imprégnant les moeurs*socio=in8 du sens du sacré*socio=uv10 égypte*socio=us7, iran*socio=us7, inde*socio=us7, grèce*socio=us7, rome*socio=us7, moyen-âge*socio=us8, temps modernes*socio=us8 à leur belle*sctrav=dh période*socio=us8: il n'est pas une seule de ces civilisations*socio=in8 qui ne se soit donné ces normes d'ascension, et sur les rives de la méditerranée*socio=us7 on ne voit qu'une exception, celle des phéniciens*socio=us2f, peuple*socio=us2a essentiellement pratique*sctrav=gb et mercantile*socio=ec5, qui n'a guère produit d'art*socio=in8 et de pensée*sctrav=ga originale, et pour ce motif, rien laissé d'éternel*socio=uv10. Le canada*socio=us7, héritier*socio=uv14 de l'europe*socio=us7, elle-même héritière*socio=uv14 de rome*socio=us7, ne saurait accepter d'être une nouvelle*socio=us8 carthage*socio=us7. Aussi se doit-il vouer au développement*socio=uv2 d'une authentique*sctrav=dp civilisation*socio=in8. Dans cette perspective, l'idéal*sctrav=eh artistique*socio=in8, national*socio=us2b, religieux*socio=uv10 transforme l'argent*socio=ec13 en institutions. Celles-ci exercent une influence*socio=et7 sur le milieu. La valeur de cette influence*socio=et7 mesure la pérennité de l'argent*socio=ec13 qu'on y a consacré. L'humanité*socio=uv26 en marche vers sa destinée*sctrav=fe et chargée d'entraîner en même temps*socio=us8 l'univers*socio=us7 vers une sublimation de lui-même, le mot est du père*socio=in11 malevez*socio=us9, est en droit*socio=uv31 de posséder et possède de fait les moyens*socio=uv20 de parvenir à sa fin*socio=uv20. Tout d'abord, le monde*socio=us7, avec toutes ses richesses*sctrav=dm, doit fournir un apport à l'épanouissement du chrétien*socio=uv10. Lorsque les théologiens*socio=in11, à l'instar des philosophes*socio=us10, traitent de la fin*socio=uv20 dernière de l'homme*socio=uv24, ils prolongent leurs réflexions en déterminant aussi les différents moyens*socio=uv20 qui peuvent l'aider à y parvenir. Quels sont ces moyens*socio=uv20? C'est, disent-ils, l'intelligence*sctrav=do et la volonté*socio=uv16, le coeur*socio=us13*2 et la sensibilité, le corps*socio=us13 et les biens*socio=ec0, les sociétés*socio=us0 et la civilisation*socio=in8, bref, tout ce qui vous entoure. La personne humaine*socio=uv26, en effet, ne peut se réaliser et se perfectionner qu'en s'appropriant une série de biens*socio=ec0 les plus divers: matériels*sctrav=gb, biologiques*socio=uv26, affectifs, intellectuels*socio=in8 et surnaturels*socio=uv10. Encore faut-il que ces biens*socio=ec0 soient assimilables, et qu'ils constituent véritablement un apport dans l'oeuvre*socio=uv30 d'épanouissement que le chrétien*socio=uv10 a entreprise. L'argent*socio=ec13 a donc son utilisation marquée dans la ligne des moyens*socio=uv20 à la disposition de l'homme*socio=uv24a pour atteindre sa fin*socio=uv20. C'est pourquoi on le doit employer à des oeuvres*socio=uv30 de progrès*socio=uv2 et de bienfaisance. Quand l'argent*socio=ec13 est roi*socio=et1*2, il réduit l'homme*socio=uv24a à son service. Gardons-nous fort d'appeler l'argent*socio=ec13 un bien*socio=ec0, écrivait l'auteur du plus vieux*socio=us8 livre*socio=in8a d'économie*socio=ec0 pratique*sctrav=gb, l'économique*socio=ec0 de xénophon*socio=us9, gardons-nous fort d'appeler l'argent*socio=ec13 un bien*socio=ec0, si nous ne savons pas en faire un bon*sctrav=dh usage. L'on voit l'argent*socio=ec13 utilement employé dans la construction*socio=ec7 et le fonctionnement*sctrav=ge des usines*socio=ec3, par exemple. Là les matières-premières*socio=ec4 sont transformées pour servir plus immédiatement aux besoins*socio=uv26 humains. Les produits*socio=ec0 ajoutent au confort*socio=uv28 de l'homme*socio=uv24 et haussent le standard*socio=ec0 de sa vie*socio=us8. Ils favorisent l'industrie*socio=ec3 et le commerce*socio=ec5 de la cité*socio=us7 et du pays*socio=us7. Les usines*socio=ec3 servent aussi le développement*socio=uv2 de l'ouvrier*socio=us1b qui y exerce efficacement son activité et sa dextérité*sctrav=do. Elles lui fournissent un travail*socio=ec14 rémunérateur*socio=ec13 qui lui permet de pourvoir à sa subsistance*socio=us8 et d'élever une famille*socio=in6. L'argent*socio=ec13 de l'industriel*socio=us1c devient quelque chose de producteur*socio=ec0 et s'élève jusqu'au niveau humain*socio=uv26, à la condition cependant que les patrons*socio=us1c sachent, appliquer une saine doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0. C'est bien ce que léon-xlll*socio=us9, dans rerum-novarum, établit clairement: même à l'époque*socio=us8 de la technique*socio=ec12, la persone humaine*socio=uv26 créée par dieu*socio=uv10 et rachetée par le christ*socio=uv10 reste élevée dans son être*socio=uv26 et dans sa dignité*socio=uv21 et, par conséquent, sa force*sctrav=da créatrice et son travail*socio=uv6 ont une solidité*sctrav=da supérieure*sctrav=bo. Ainsi consolidé, le travail*socio=uv6 humain*socio=uv26 lui aussi constitue une haute valeur morale*socio=uv22, et l'humanité*socio=uv26 au travail*socio=uv6, une société*socio=us0 qui non seulement produit des objets*socio=ec0, mais glofirifie dieu*socio=uv10. L'homme*socio=uv24a peut considérer alors son travail*socio=uv6 comme un véritable*sctrav=dp instrument de sa propre sanctification*socio=uv10, car en travaillant, il perfectionne en soi l'image de dieu*socio=uv10, satisfait au devoir*socio=uv16 et au droit*socio=uv31 de se procurer à soi-même et aux siens, la subsistance*socio=us8 nécessaire*sctrav=ba, et se rend utile*sctrav=bl à la société*socio=us0. La réalisation*sctrav=db de cet ordre lui procurera la sécurité*socio=uv15, en même temps*socio=us8 que la paix*sctrav=fa sur la terre*socio=us7,,. *{ Date-mtl-58 # } Les deux dimanches*socio=us8 précédant toute élection*socio=et8, municipale*socio=et10c, provinciale*socio=et10b, fédérale*socio=et10a, messieurs les curés*socio=in11 du diocèse*socio=in7a doivent lire en chaire*socio=in7b graviter-onerata-conscientia, intégralement et sans commentaires, le prône au sujet des élections*socio=et8. Ils utiliseront à cette fin le texte qui se trouve dans l'appendice au rituel*socio=in7d romain*socio=us2f. Mais ce texte étant épuisé, depuis de nombreuses années*socio=us8, nous savons que plusieurs fabriques*socio=in7a nouvellement érigées ne le possèdent pas. En conséquence, nous laissons à messieurs les curés*socio=in11 la faculté de lire ou le texte qu'ils possèdent ou le texte suivant: vous allez être appelés prochainement, mes frères*socio=in6*2, à choisir un représentant*socio=et8 de l'autorité*socio=uv1 civile*socio=uv8 pour l'administration*socio=et0 du pays*socio=us7, de la province*socio=et10b, de la municipalité*socio=et10c. Bien que dans notre pays*socio=us7, la loi*socio=et4 n'oblige pas à voter, tous les électeurs*socio=et8 qui ont quelque souci*sctrav=ee du bien-public*socio=us2 comprendront que c'est pour eux un devoir*socio=uv16 d'exercer leur droit*socio=et4 de vote*socio=et8 à moins de raisons*socio=uv20 sérieuses. Le vote*socio=et8 est un acte d'importance*sctrav=ba parce qu'il désigne le représentant de dieu*socio=uv10 pour exercer l'autorité*socio=uv1 civile*socio=uv8. Après avoir éclairé et formé votre conscience*socio=uv22 suivant les principes*socio=uv22 religieux*socio=uv10 et sociaux*socio=us0, donnez votre suffrage*socio=et8 consciencieusement, sous le regard de dieu*socio=uv10, au candidat*socio=et8 que vous croyez vraiment probe*socio=uv27a et c!pable*sctrav=da de remplir son mandat*socio=et0, qui est de procurer le bien*sctrav=dh de la cité*socio=us7. Et pour aider à faire votre choix, vous pouvez vous demander si vous confieriez l'administration de vos propres affaires à celui pour qui vous voulez voter. Le vote*socio=et8 doit être libre*socio=uv11 et donné consciencieusement, c'est-à-dire, en vue du bien-commun*socio=us2, et non pas par esprit de parti*socio=in1 ou pour des intérêts*socio=uv32 particuliers*sctrav=cl. Le vendre, l'acheter, ou le forcer de quelque manière que ce soit, constitue une faute grave*sctrav=bb de sa nature. Même sans vendre son vote*socio=et8, on pourrait être imprudent*socio=uv27a, et souvent injuste*socio=uv13, en offrant ou en acceptant des avantages, d'argent*socio=ec13 ou autres, disproportionnés avec des services légitimement rendus. Le serment*socio=in7d est un acte religieux*socio=uv10 puisqu'il appelle dieu*socio=uv10 lui-même en témoignage. Il faut lui conserver son caractère tout à fait sacré*socio=uv10. On ne doit l'exiger ou le prêter que pour des raisons*socio=uv20 sérieuses*sctrav=ba. Le faux*sctrav=dq serment*socio=in7d est un sacrilège*socio=uv10 et constitue une faute des plus graves*sctrav=bb. Nécessaire*sctrav=ba, impérieuse*socio=uv1 en tout temps*socio=us8, la tempérance*socio=uv27a l'est bien davantage encore durant les élections*socio=et8. ‹ cause du bien-public*socio=us2 qui est en jeu et des conséquences plus lourdes qui peuvent en découler durant une période*socio=us8 électorale*socio=et1, s'exposer ou exposer les autres à l'intempérance*socio=uv27a constitue une faute encore plus grave*sctrav=bb qu'en temps*socio=us8 normal. Le vandalisme*socio=in4 est toujours hors la loi*socio=et4. Mais commis, en temps*socio=us8 d'élections*socio=et8, il revêt une malice*sctrav=dn plus grande puisqu' il atteint le citoyen*socio=uv8 dans l'exercice de sa principale*sctrav=ba fonction*sctrav=ge. La grande*socio=uv21 loi*socio=et4*2 de la charité*socio=uv18 n'est pas suspendue en temps*socio=us8 d'élection*socio=et8. Tous, frères*socio=in6*2 en jésus-christ*socio=uv10, vous pouvez différer d'opinions*sctrav=ga sans vous suspecter, sans vous injurier, sans vous livrer à des calomnies, à des médisances ou à des indiscrétions dont vous auriez à répondre devant dieu*socio=uv10. Le bon*sctrav=dh dieu*socio=uv10, il faut que tout commence et finisse par lui. Priez-le qu'il inspire vos paroles et vos gestes, qu'il éclaire votre choix et qu'il anime enfin votre élu*socio=et6 de son esprit*socio=uv10