*{date-mtl-59} Qui ne connaît cet émouvant récit évangélique*socio=in7c de la multiplication des pains? Le divin*socio=uv10 maître*socio=uv1, en présence d'une multitude épuisée, exposée à périr de faim, appelle ses disciples*socio=uv10 et leur confie son inquiétude*sctrav=ee: j'ai compassion*sctrav=ea pour cette foule, dit-il, ils n'ont rien à manger! Il y a dans cette touchante*sctrav=ea préoccupation*sctrav=ee du christ*socio=uv10, en présence de la misère*sctrav=df d'une foule, tout un programme d'action. Nous pouvons y retracer un triple enseignement*socio=in2: d'un regard compatissnt, jésus*socio=us9 mesure toute l'étendue de la souffrance*sctrav=ej de ce peuple*socio=us2a et en reçoit toutes les conséquences; mais il ne se contente pas de constater la misère*sctrav=df, il cherche aussitôt les moyens*socio=uv20 de la soulager. Il fait ramasser quelques pains et quelques poissons, les bénit et les fait distribuer; enfin, nous apprend l'évangile*socio=in7c, son intervention a été pratique*sctrav=gb puisque tous mangèrent et furent rassassiés. Chers diocésains*socio=in7a, au début*socio=us8 de cette lettre-pastorale*socio=in7c où nous voulons vous rappeler les responsabilités*socio=uv16 du chrétien*socio=uv10 en face du terrible*sctrav=bb fléau*socio=us16 du chômage*socio=ec15, nous formons les voeux les plus ardents*sctrav=da pour que l'action de tous s'inspire de la triple leçon*socio=in2a contenue dans ce récit. Un chrétien*socio=uv10 doit d'abord se sentir solidaire*socio=uv17c de la mière*sctrav=df et de la souffrance*sctrav=ej de ses frères*socio=in6*2; ensuite, loin de s'attarder à des récriminations*socio=us11 inutiles, le chrétien*socio=uv10 authentique*sctrav=dp est poussé par la charité*socio=uv18 à rechercher les moyens*socio=uv20 les plus efficaces*sctrav=bm de remédier au désordre*socio=uv1a social*socio=us0; enfin, il est convaincu qu' une acoir*socio=uv23. En effet, les conséquences du chômage*socio=ec15 sont graves*sctrav=bb et multiples. Les nombreux chômeurs*socio=ec15 qui ne demandent rien d'autre que de gagner honorablement leur pain quotidien*socio=us8, que le divin*socio=uv10 commandement*socio=in7c leur fait solliciter chaque jour*socio=us8 du père*socio=in6*2 céleste*socio=uv10 sont empêchés de gagner leur vie*socio=us8 et celle de leur famille*socio=in6. Privés de tous les avantages moraux*socio=uv22 assurés par le travail*socio=uv6, les chômeurs*socio=ec15 ont l'impression d'être inutiles*socio=uv20 ou de trop dans la société*socio=us0. Cette situation bouleverse la famille*socio=in6 et en compromet l'harmonie*socio=uv17b. Le père*socio=in6 de famille*socio=in6 est humilié de ne pouvoir s'acquitter de ses responsabilités*socio=uv16 envers les siens; il se sent diminué et déchu. Le découragement peut s'emparer de lui et le désoeuvrement*socio=uv6 l'expose à toutes sortes de tentation*sctrav=eb. La criminalité*socio=us16 qui augmente considérablement en période*socio=us8 de chômage*socio=ec15 intense*sctrav=ba souligne encore davantage la gravité*sctrav=bb de ce mal*sctrav=dn. Si un homme*socio=uv24a souffre du chômage*socio=ec15 pour une longue période*socio=us8, précise un économiste*socio=us10, des réactions morbides*socio=in9 affecteront presque certainement sa qualité d'homme*socio=uv24a et d'ouvrier*socio=us1b. Ce n'est pas seulement que son habileté*sctrav=do technique*socio=ec12 diminue par manque de pratique*sctrav=gb. L'habitude de travailler se perdra, le respect*socio=uv21 de soi-même et la confiance*sctrav=dc en soi peuvent se détruire et, quand l'occasion se présente à nouveau, cet homme*socio=uv24 qui n'était jusque là qu'un inemployé*socio=ec15, se trouvera devenu inemployable*socio=ec14. Pendant ce temps*socio=us8, sa vie*socio=us8 privée*socio=uv7 peut s'être écroulée et l'atmosphère dans laquelle ses enfants*socio=in6 grandissent peut avooir*socio=uv23. En effet, les conséquences du chômage*socio=ec15 sont graves*sctrav=bb et multiples. Les nombreux chômeurs*socio=ec15 qui ne demandent rien d'autre que de gagner honorablement leur pain quotidien*socio=us8, que le divin*socio=uv10 commandement*socio=in7c leur fait solliciter chaque jour*socio=us8 du père*socio=in6*2 céleste*socio=uv10 sont empêchés de gagner leur vie*socio=us8 et celle de leur famille*socio=in6. Privés de tous les avantages moraux*socio=uv22 assurés par le travail*socio=uv6, les chômeurs*socio=ec15 ont l'impression d'être inutiles*socio=uv20 ou de trop dans la société*socio=us0. Cette situation bouleverse la famille*socio=in6 et en compromet l'harmonie*socio=uv17b. Le père*socio=in6 de famille*socio=in6 est humilié de ne pouvoir s'acquitter de ses responsabilités*socio=uv16 envers les siens; il se sent diminué et déchu. Le découragement peut s'emparer de lui et le désoeuvrement*socio=uv6 l'expose à toutes sortes de tentation*sctrav=eb. La criminalité*socio=us16 qui augmente considérablement en période*socio=us8 de chômage*socio=ec15 intense*sctrav=ba souligne encore davantage la gravité*sctrav=bb de ce mal*sctrav=dn. Si un homme*socio=uv24a souffre du chômage*socio=ec15 pour une longue période*socio=us8, précise un économiste*socio=us10, des réactions morbides*socio=in9 affecteront presque certainement sa qualité d'homme*socio=uv24a et d'ouvrier*socio=us1b. Ce n'est pas seulement que son habileté*sctrav=do technique*socio=ec12 diminue par manque de pratique*sctrav=gb. L'habitude de travailler se perdra, le respect*socio=uv21 de soi-même et la confiance*sctrav=dc en soi peuvent se détruire et, quand l'occasion se présente à nouveau, cet homme*socio=uv24 qui n'était jusque là qu'un inemployé*socio=ec15, se trouvera devenu inemployable*socio=ec14. Pendant ce temps*socio=us8, sa vie*socio=us8 privée*socio=uv7 peut s'être écroulée et l'atmosphère dans laquelle ses enfants*socio=in6 grandissent peut avoir été empoisonnée. Si les théories*sctrav=ga du plein emploi*socio=ec14 restent discutées entre économistes*socio=us10, le chômage*socio=ec15 n'est plus considéré par eux comme une nécessité*sctrav=ba de nature*socio=uv26. Le chômage*socio=ec15 compromet gravement l'ordre*socio=uv1a social*socio=us0 puisqu'il est susceptible d'engendrer chez ses victimes*socio=us11 le mécontentement*socio=uv19 et l'amertume envers une société*socio=us0 qui se montre incapable d'utiliser les forces*sctrav=da vives qui ne demandent qu'à être employées. L'expérience de pays*socio=us7 étrangers*socio=us2f nous prouve que les fauteurs de désordre*socio=uv1a, les démagogues*socio=uv3, y trouvent toujours un terrain de choix pour encourager la lutte*socio=us11 des classes*socio=us1. ‹ cause de l'instabilité*socio=uv15 dont il est le résultat, le chômage*socio=ec15 devient un des pires*sctrav=bb destructeurs*sctrav=bh de l'humanité*socio=uv26. En appauvrissant les victimes*socio=us11, le chômage*socio=ec15 diminue la consommation*socio=ec5, provoque la stagnation économique*socio=ec0 dans d'autres branches de l'économie*socio=ec0 et paralyse le progrès*socio=uv2. Non seulement la société*socio=us0 ne profite pas des ressources*socio=ec0 en travail*socio=ec14, véritablement stérilisées, mais elle doit de plus subvenir aux besoins*socio=uv26 des chômeurs*socio=ec15. Comment nous réconcilier avec le tableau paradoxal qui présente des milliers de citoyens*socio=uv8 sans travail*socio=ec14 dans une contrée*socio=us7 immensément riche*sctrav=dm et en plein développement*socio=uv2. Notre pays*socio=us7, pouvions-nous lire dans un récent*socio=us8 rapport*socio=et0 sur les perspectives-économiques-du-canada*socio=ec0, est un des rares pays*socio=us7 qui trouvent chez eux la plupart des matières-premières*socio=ec4 nécessaires*sctrav=ba à toute grande puissance*sctrav=da industrielle*socio=ec3, et depuis 1945*socio=us8, une foule de découvertes*socio=ec12 et de réalisations*sctrav=db sont venues le mettre davantage en mesure de se suffire. Parmi les autres nations*socio=us2b du monde*socio=us7, le canada*socio=us7 peut se compter particulièrement avantagé*socio=ec0 et heureux*socio=uv19. La richesse*sctrav=dm publique*socio=uv8 vient moins de l'abondance*sctrav=cb des biens*socio=ec0 que de leur juste*socio=uv13 répartiton*socio=ec0. Un peuple*socio=us2a qui ne bénéficierait pas d'une juste*socio=uv13 distribution de richesses*sctrav=dm matérielles*sctrav=gb même surabondantes, serait un peuple*socio=us2a pauvre*sctrav=df dans un pays*socio=us7 riche*sctrav=dm. Nous ne pouvons cacher les préoccupations*sctrav=ee que nous ont inspirées le chômage*socio=ec15 considérable*sctrav=ba qui a sévi l'hiver*socio=us8 dernier et qui atteint malheureusement à l'heure*socio=us8 présente tant de foyers*socio=in6 ouvriers*socio=us1b. Les travailleurs*socio=us1b qui ont épuisé leurs prestations*socio=ec8 d'assurance-chômage*socio=in3 ont été plongés dans une situation intolérable*sctrav=dn. Ceux qui ont repris le travail*socio=ec14 mais qui ne pourront travailler assez longtemps pour être éligibles*socio=et4 aux prestations*socio=ec8 se trouveront dans la même situation s'ils perdent leur emploi*socio=ec14 actuel*socio=us8. Par ailleurs, un bon nombre d'ouvriers*socio=us1b qui ont un emploi*socio=ec14 vivent dans la crainte*sctrav=ee constante*socio=us8 de le perdre. Une situation qui engendre la misère*sctrav=df d'un trop grand nombre de familles*socio=in6 et qui cause une telle insécurité*socio=uv15 exige de nous tous un examen sérieux du régime économique*socio=ec0 dans lequel nous vivons. Croyez-vous, nos très chers frères*socio=in6*2, qu'un pasteur*socio=in11 d'âmes*socio=uv10 puisse rester plus longtemps silencieux*sctrav=bf devant un tel état de chose, quand il voit des milliers et des milliers de ses diocésains*socio=in7a souffrir, matériellement et moralement, placés dans des conditions sociales*socio=us0 qui rendent ardue une conduite*socio=uv22 conforme*sctrav=bk aux préceptes*socio=in2a chrétiens*socio=uv10? Évidemment, il ne nous appartient pas de proposer des solutions techniques*socio=ec12 au chômage*socio=ec15. Et nous nous garderons bien d'entrer dans l'analyse détaillée d'un problème*sctrav=ce aussi complexe*sctrav=ce. Le rôle*sctrav=ge de la hiérarchie*socio=uv1 ecclésiastique*socio=in11 d'ailleurs n'est pas de se substituer aux employeurs*socio=us1c, aux économistes*socio=us10, aux dirigeants*socio=uv1 ouvriers*socio=us1b, ni aux hommes-d-état*socio=et6. Il appartient à eux seuls de choisir, parmi les divers moyens*socio=uv20 convenables*sctrav=bm, ceux qui sont les plus urgents*socio=us8 et les plus rentables*socio=ec0 du point-de-vue humain*socio=uv26. Le droit*socio=uv31 et le devoir*socio=uv16 qu' a l'église*socio=in7a d'intervenir dans le domaine économico-social*socio=us0 reposent à la fois, d'une part, sur la fin*socio=uv20 de l'église*socio=in7a qui est de sauver les âmes*socio=uv10 et, d'autre part, sur la fin*socio=uv20 même de l'organisme*sctrav=ge économique*socio=ec0 et social*socio=us0 qui est de procurer à ses membres tous les biens*socio=ec0 que les ressources*socio=ec4 de la nature*socio=uv26 et de l'industrie*socio=ec3, ainsi qu'une organisation*sctrav=ge saine*sctrav=dh de la vie*socio=us8 économique*socio=ec0, ont le moyen*socio=uv20 de leur procurer. Et tout cela pour qu'ils puissent mieux atteindre leur destinée*sctrav=fe et assurer leur salut*socio=uv10. Comme elle est chargée d'orienter l'homme*socio=uv24a, tous les hommes*socio=uv24a vers leur fin*socio=uv20 véritable*sctrav=dp et ultime*socio=us8, qu'elle est soucieuse*sctrav=ee de leur offrir les moyens*socio=uv20 d'y parvenir, vous conviendrez que l'église*socio=in7a ne peut rester indifférente*sctrav=bf aux conditions concrètes*sctrav=db dans lesquelles se déroule leur existence*socio=us8. Surtout si ces circonstances*socio=us8 risquent le moindrement d'entraver la poursuite de leur destinée*sctrav=fe. . C'est pourquoi l'église*socio=in7a, en tant que gardienne*sctrav=ca et interprète de l'ordre*socio=uv1a naturel*socio=uv26 et de la loi*socio=et4 morale*socio=uv22 inscrite au coeur*socio=us13*2 de l'homme*socio=uv24a et complétée par la révélation*socio=uv10, ne se lasse jamais de rappeler les principes*socio=uv22 qui doivent assurer la bonne*sctrav=dh orientation de la société*socio=us0 et de ses membres vers leur fin*socio=uv20 propre. C'est là sa mission*socio=uv16 d'enseignement*socio=in2! Mais dans le domaine économique*socio=ec0 et social*socio=us0 où, selon l'expression même de benoît-xv*socio=us9, le salut*socio=uv10 éternel des âmes*socio=uv10 est bien souvent en péril*sctrav=bh, l'église*socio=in7a ne se contente pas d'intervenir par son enseignement*socio=in2; bien plus, elle engage tous ses membres, laics*socio=in11a et prêtres*socio=in11, à prendre des responsabilités*socio=uv16 dans l'action, à traduire leur credo*socio=in7c dans les faits*sctrav=db. Cet appel, elle le lance tout particulièrement aux laics*socio=in11a qui sont personnellement engagés dans les structures*sctrav=ge temporelles*socio=uv10 pour qu'ils tâchent de les mener à leur fin*socio=uv20 propre et d'y infuser l'esprit*socio=in0 chrétien*socio=uv10. Dans cette délicate question du chômage*socio=ec15, l'église*socio=in7a se doit d'intervenir, non seulement en raison*socio=uv20 des conséquences graves*sctrav=bb qui en découlent mais encore parce qu'il est nécessaire*sctrav=ba de lui trouver une solution juste*socio=uv13 et durable*socio=us8. Or à quelles conditions préalables*socio=us8 peut-on espérer une juste*socio=uv13 et durable*socio=us8 solution? ‹ notre avis, uniquement par le respect*socio=uv21 du droit*socio=uv31 naturel*socio=uv26 au travail*socio=ec14 et un effort*socio=uv16 pour donner à notre vie*socio=us8 économique*socio=ec0 une saine*sctrav=dh orientation. Tout homme*socio=uv24a a le devoir*socio=uv16 que lui impose la nature*socio=uv26 et donc son créateur*socio=uv10, de conserver son existence*socio=us8 et de subvenir aux besoins*socio=uv26 de sa famille*socio=in6. Il a donc le droit*socio=uv31 de trouver dans son travail*socio=ec14 le moyen*socio=uv20 de pourvoir à sa vie*socio=us8 propre*socio=uv24 et à celle des siens. Ce droit*socio=uv31 ne fait en quelque sorte qu'un avec le droit*socio=uv31 de vivre. Le chômage*socio=ec15 d'hommes*socio=uv24 valides*sctrav=da, voulant travailler et privés de travail*socio=ec14, est anormal et contre le droit*socio=uv31 naturel*socio=uv26. L'organisation*sctrav=ge sociale*socio=us0 et économique*socio=ec0, au contraire, en tant qu'elle est une oeuvre*socio=uv30 de raison*socio=uv20, doit favoriser l'exercice*sctrav=gb de ce droit*socio=uv31 au travail*socio=uv6. Une société*socio=us0 n'est pas saine*sctrav=dh si elle ne procure pas à chacun de ses membres la possibilité*sctrav=be de vivre humainement des fruits de son travail*socio=ec14. La justice*socio=uv13 sociale*socio=us0 demande à tous les responsables*socio=uv16 de l'économie*socio=ec0 de créer une situation économique*socio=ec0 générale qui rende possible*sctrav=be et facile*sctrav=ck l'exercice*sctrav=gb du droit*socio=uv31 naturel*socio=uv26 de travailler. L'initiative*sctrav=da et la responsabilité*socio=uv16 économique*socio=ec0 sont partagées entre les particuliers*sctrav=cl, leurs associations*socio=in0 professionnelles*socio=us10 et l'état*socio=et0. Chacun d'eux doit intervenir à sa manière, selon la fonction*sctrav=ge qu'il exerce dans l'économie*socio=ec0. Dans notre contexte économique*socio=ec0, il appartient particulièrement aux patrons*socio=us1c et à leurs associations*socio=in0 professionnelles*socio=us10 de conserver les emplois*socio=ec14 existant et d'en créer de nouveaux. Mais le bien*sctrav=dh commun demande d'une manière beaucoup plus urgente*socio=us8 que par le passé*socio=us8 que l'état*socio=et0 intervienne dans la division*sctrav=ge et la distribution*socio=ec0 du travail*socio=ec14. Il faut donc qu'il prenne en cette matière des initiatives*sctrav=da nouvelles*socio=us8 et hardies*sctrav=dk, tout en respectant ce que pie-xl*socio=us9 appelait la fonction*sctrav=ge supplétive*socio=ec8 de l'état*socio=et0. Il doit encourager les organismes*socio=in0 intermédiaires à prendre les mesures*socio=uv20 qui s'imposent, il doit faciliter leur action et au besoin remédier à leurs carences. Ce n'est que dans un tel effort*socio=uv16 commun*socio=uv2 que nous irons à la conquête*socio=us11 graduelle*socio=us8 d'un niveau élevé et stable*socio=uv15 d'emploi*socio=ec14. Que selon leurs responsabilités*socio=uv16 propres*socio=uv24 les entreprises*socio=ec0 privées*socio=uv7, les pouvoirs-publics*socio=et1 et les hommes*socio=uv24 d'études*socio=in2 suggèrent, esquissent et réalisent de nouvelles*socio=us8 et plus amples occasions*socio=us8 de travail*socio=ec14. . Une politique*socio=et0 de sécurité*socio=uv15 d'emploi*socio=ec14 devrait nous acheminer vers une économie*socio=ec0 qui donnerait à chacun son travail*socio=ec14 et favoriserait, dans la plus grande mesure possible*sctrav=be, la stabilité*socio=uv15 de l'emploi*socio=ec14. Même si cette stabilité*socio=uv15 s'avère difficile*sctrav=ce, parfois même impossible*sctrav=be dans une économie*socio=ec0 en expansion*socio=uv2, elle n'en demeure pas moins une bien légitime*socio=uv25 aspiration*socio=uv23 de tous les travailleurs*socio=us1b. La solidarité*socio=uv17c des hommes*socio=uv24 exige non seulement au nom du sentiment*sctrav=ea fraternel*sctrav=fb mais aussi de l'avantage*socio=ec0 réciproque lui-même que l'on utilise toutes les possibilités*sctrav=be pour conserver les emplois*socio=ec14 existants et pour en créer de nouveaux. Une juste*socio=uv13 conception*sctrav=ga de l'économie*socio=ec0 implique une étroite relation avec l'ordre*socio=uv1a moral*socio=uv22. D'une part l'homme*socio=uv24, comme sujet agissant dans l'économie*socio=ec0, doit régler son activité selon les exigences*sctrav=ba de la morale*socio=uv22; d'autre part, les fins*socio=uv20 elles-mêmes de la vie*socio=us8 économique*socio=ec0 doivent être conformes*sctrav=bm à l'ordre*socio=uv1a voulu par le créateur*socio=uv10. Uen économie*socio=ec0 humaine*socio=uv26 est d'abord au service de l'homme*socio=uv24a, elle est ordonnée à l'ensemble des valeurs spirituelles*socio=uv10 et matérielles*sctrav=gb qui fondent sa nature*socio=uv26 et sa dignité*socio=uv21 personnelle*socio=uv24. La grande misère*sctrav=df de l'ordre*socio=uv1a social*socio=us0 est qu'il n'est ni profondément chrétien*socio=uv10, ni réellement humain*socio=uv26, mais uniquement technique*socio=ec12 et économique*socio=ec0. Une économie*socio=ec0 humaine*socio=uv26 est celle qui se règle sur les besoins*socio=uv26 primordiaux*sctrav=ba de l'homme*socio=uv24a. La fin*socio=uv20 de l'économie*socio=ec0, a précisé le pape*socio=in11 pie-xll*socio=us9, est d'assurer la satisfaction*sctrav=db permanente*socio=us8 des besoins*socio=uv26 en biens*socio=ec0 et services matériels*sctrav=gb ordonnés à leur tour à l'élévation*socio=uv2 du niveau moral*socio=uv22, culturel*socio=in8 et religieux*socio=uv10. On ne peut établir la véritable*sctrav=dp hiérarchie*socio=uv1 des besoins*socio=uv26 sans se référer à la loi*socio=et4 morale*socio=uv22. L'activité économique*socio=ec0 a donc pour but*socio=uv20 d'aménager les richesses*sctrav=dm de la création*socio=uv10 pour en faire bénéficier toutes les personnes*socio=uv24 de la collectivité*socio=uv2. En d'autres termes, l'économie*socio=ec0 doit exister pour l'homme*socio=uv24a et non l'homme*socio=uv24a pour l'économie*socio=ec0. La productivité*socio=ec0, malgré son importance*sctrav=ba capitale*sctrav=ba, ne saurait être une fin*socio=uv20 en soi. Tant que nous serons dans une économie*socio=ec0 en quelque sorte détournée de son but*socio=uv20, nous aurons à déplorer des désordes*socio=uv1a économico-sociaux*socio=us0 tels que le chômage*socio=ec15. Tant que l'économie*socio=ec0 cherchera, comme c'est malheureusemnt souvent le cas, la satisfaction*socio=uv26 de besoins*socio=uv26 artificiels créés par la réclame plutôt que la satisfaction*socio=uv26 des besoins*socio=uv26 primordiaux*sctrav=ba de l'homme*socio=uv24a; tant que le souci*sctrav=ee exclusif du profit*socio=ec0 pèsera de tout son poids sur la vie*socio=us8 économique*socio=ec0 et déterminera les besoins*socio=uv26 qu'il faut satisfaire, les solutions que nous essayerons d'apporter aux maux*sctrav=dh comme le chômage*socio=ec15 demeureront incomplètes et insatisfaisantes. Ce n'est donc pas sans raison*socio=uv20 que notre saint-père*socio=in11 le pape*socio=in11 portant un jugement*socio=in4*2 sévère dans son message*socio=in7c de 1956*socio=us8 aux exploitants*socio=us1a agricoles*socio=ec1: Ceux qui sont capables*sctrav=da d'investir des capitaux*socio=ec0 doivent donc se demander, en considérant le bien-commun*sctrav=dh, si leur conscience*socio=uv22 leur permet de ne pas faire de pareils investissements*socio=ec0, dans les limites des possibilités*sctrav=be économiques*socio=ec0, dans les proportions et au moment*socio=us8 opportun et de se retirer à l'écart dans une vaine prudence*socio=uv27a. Les patrons*socio=us1c doivent également, pour lutter contre la stagnation*socio=uv2 économique*socio=ec0 et le chômage*socio=ec15, rivaliser d'audace*sctrav=dk, d'ingéniosité*sctrav=do et d'efficacité*sctrav=bm. Ils doivent avoir un souci*sctrav=ee constant*socio=us8 d'adaptation*sctrav=bk de leur entreprise*socio=ec0 et un sens exceptionnel de la prévison. Alors seulement ils pourront, dans une action collective*socio=us2 de tout le patronat*socio=us1c, initiative combien able, rationnaliser autant que possible*sctrav=be la production*socio=ec0 pour éviter les licenciements*socio=ec14 périodiques*socio=us8, hélas! Trop nombreux. Devant le fléau*socio=us16 du chômage*socio=ec15, les travailleurs*socio=us1b qui en sont les premières victimes*socio=us11, se sentent souvent impuissants à y apporter un remède*socio=in9*2. L'examen attentif de la question nous indique cependant qu'ils ont eux aussi un rôle*sctrav=ge à jouer. Isolés ils ne peuvent rien faire. Mais en s'unissant dans de saines*sctrav=dh associations*socio=in0 ils peuvent contribuer à résoudre efficacement le problème*sctrav=ce du chômage*socio=ec15. En effet, au sein de leurs groupements*socio=in0 ils peuvent élaborer des suggestions positives qu'ils chercheront à communiquer à tous ceux qui sont responsables*socio=uv16 avec eux de l'organisation*sctrav=ge de la vie*socio=us8 économique*socio=ec0. L'action collective*socio=us2 des associations*socio=in0 ouvrières*socio=us1b peut chercher à saisir l'opinion-publique*socio=in0 de leurs légitimes*socio=uv25 revendications*socio=us11 à condition toutefois que la vérité*sctrav=dp, la justice*socio=uv13 et la charité*socio=uv18 soient toujours respectées. Les associations*socio=in0 éviteront la démagogie*socio=uv3 qui éloigne toujours des véritables*sctrav=dp solutions, favorise un climat malsain*sctrav=dn de lutte*socio=us11 de classes*socio=us1 et accroît inutilement et dangereusement l'amertume et le ressentiment*socio=us11. L'action des associations*socio=in0 devra avoir comme but*socio=uv20 d'éclairer les intelligences*sctrav=do et stimuler les volontés*socio=uv16 dans la voie des réalisations*sctrav=db concrètes*sctrav=db. C'est dans ce climat que naîtra un authentique*sctrav=dp esprit*sctrav=ga de collaboration*socio=uv4 sans lequel il ne peut se trouver de solution véritable*sctrav=dp. Mais pour que cette collaboration*socio=uv4 soit possible*sctrav=be, il faut d'abord que les travailleurs*socio=us1b puissent assumer par l'intermédiaire de leurs associations*socio=in0, leur part de responsabilités*socio=uv16 dans la conduite*sctrav=db de l'économie*socio=ec0 nationale*socio=us2b. Pie-xll*socio=us9 a souvent déploré que les travailleurs*socio=us1b soient étrangers*socio=us7 à la vie*socio=us8 économique*socio=ec0 de leur pays*socio=us7; à plusieurs reprises il a réclamé pour le monde ouvrier*socio=us1b son accession à l'exercice*sctrav=db plénier de ses responsabilités*socio=uv16 avec des droits*socio=et4 égaux*socio=uv12 à ceux des autres membres. La participation*socio=uv4 des travailleurs*socio=us1b au développement*socio=uv2 de l'économie*socio=ec0 nationale*socio=us2b devra se fonder sur la solidarité*socio=uv17c et la communauté*socio=us2 d'intérêts*socio=uv32 et de responsabilités*socio=uv16 de tous les participants à la vie*socio=us8 économique*socio=ec0. Le redressement de l'économie*socio=ec0 exige en outre une loyale*socio=uv17a et efficace*sctrav=bm collaboration*socio=uv4 entre patrons*socio=us1c et ouvriers*socio=us1b. Dans une allocution*socio=in0 du 7 mai*socio=us8 1949, pie-xll*socio=us9 dénonçait comme erroné et funeste*sctrav=bh en ses conséquences, le préjugé qui voit dans les préoccupations*sctrav=ee des travailleurs*socio=us1b et des employeurs*socio=us1c, une opposition*socio=us11 irréductible d'intérêts*socio=uv32 divergents*socio=us11. L'opposition*socio=us11 n'est qu'apparente. Dans le domaine économique*socio=ec0, il y a communauté*socio=us2 d'activité et d'intérêt*socio=uv32 entre chefs*socio=uv1 d'entreprise*socio=ec0 et ouvriers*socio=us1b. Chefs*socio=uv1 d'entreprise*socio=ec0 et ouvriers*socio=us1b ne sont pas antagonistes*socio=us11 inconciliables. Ils sont coopérateurs*socio=uv4 dans une oeuvre*socio=uv30 commune*socio=us2. Ils mangent, pour ainsi dire, à la même table, puisqu'ils vivent, en fin de compte, du bénéfice*socio=ec0 net et global de l'économie*socio=ec0 nationale*socio=us2b. Les membres de la commission*socio=et1 qui ont rédigé le rapport*socio=et0 sur les perspectives-économiques-du-canada*socio=ec0 insistaient eux-mêmes sur la nécessité*sctrav=ba de la collaboration*socio=uv4 des groupements*socio=in0 économiques*socio=ec0. Après avoir prédit que l'avenir*socio=us8 économique*socio=ec0 qui attend le canada*socio=us7 est bien de nature à soulever l'enthousiasme*sctrav=da, ils nous mettent en garde contre les effets funestes*sctrav=bh d'un manque de compréhension qui pourrrait exister entre patrons*socio=us1c et ouvriers*socio=us1b. Nos très chers frères*socio=in6*2, nous ons que le problème*sctrav=ce du chômage*socio=ec15 et tant d'autres questions brûlantes d'actualité*socio=us8 deviennent l'occasion*socio=us8 de prouver par des initiatives*sctrav=da concrètes*sctrav=db cette communauté supérieure*sctrav=bo d'intérêts*socio=uv32. Ne serait-il pas able que cette solidarité*socio=uv17c qui doit unir tous les agents de la vie*socio=us8 économique*socio=ec0 se traduise par la création de commissions*socio=et1 mixtes, groupant les dirigeants*socio=uv1 ouvriers*socio=us1b et patronaux*socio=us1c, dans une entreprise d'étude en commun et d'action concertée. De tels organismes*socio=in0 pourraient alors rechercher les moyens*socio=uv20 efficaces*sctrav=bm d'atténuer la crise*socio=us11 actuelle*socio=us8, présenter des plans*socio=uv20 concrets et obtenir de l'état*socio=et0 l'appui et les services*socio=et1 jugés nécessaires*sctrav=ba. Seule une telle initiative*sctrav=da de collaboration*socio=uv4 patronale-ouvrière*socio=us1, dans un esprit*sctrav=ga de co-responsabilité*socio=uv16 avec l'état*socio=et0, pourra prémunir notre vie*socio=us8 économique*socio=ec0 des abus*sctrav=bd soit d'un libéralisme*socio=ec22 effréné qui conduit à l'anarchie*socio=uv3, soit d'un étatisme*socio=ec19 qui opprime. Enfin, nos très chers frères*socio=in6*2, est-il nécessaire*sctrav=ba de préciser que l'oeuvre*socio=uv30 d'assainissement de la vie*socio=us8 économique*socio=ec0 et la lutte*socio=us11 contre le chômage*socio=ec15 requièrent non seulement l'effort*socio=uv16 conjoint des patrons*socio=us1c et des travailleurs*socio=us1b mais exigent également la collaboration*socio=uv4 de l'ensemble des corps*socio=in0 intermédiaires avec l'état*socio=et0. En effet, l'état*socio=et0, en cette matière, doit jouer un rôle*sctrav=ge positif*sctrav=dh et remplir sa mission*socio=uv16. Il appartient d'abord aux individus*socio=uv24 et aux groupes*socio=in0 intermédiaires de prendre toutes leurs responsabilités*socio=uv16. Mais comme il est évident*sctrav=bj qu'en cette matière, malgré toute leur ingéniosité*sctrav=do, ils ne pourront seuls résoudre le problème*sctrav=ce du chômage*socio=ec15, les pouvoirs-publics*socio=et1 doivent intervenir pour stimuler leur initiative*sctrav=da et compléter leur action. Quand donc l'initiative*sctrav=da privée*socio=uv24 reste inopérante ou insuffisante, nous rappelle le souverain-pontife*socio=in11, les pouvoirs-publics*socio=et1 sont obligés, dans la plus grande mesure possible*sctrav=be, de procurer de l'occupation*socio=ec14 en entreprenant des travaux*socio=ec7 d'utilité*sctrav=bl générale et de faciliter, par des conseils et d'autres moyens*socio=uv20, l'embauchage*socio=ec14 pour ceux qui le cherchent. Quelques mois*socio=us8 auparavant sa-sainteté*socio=uv10 pie-xll*socio=us9 avait précisé les fonctions*sctrav=ge de l'état*socio=et0 dans la production*socio=ec0 dans ces termes: tant de richesses*sctrav=dm dorment ou se perdent dans le gaspillage*socio=ec0, mais qui remises en circulation*socio=ec13, pourraient concourir, par un emploi judicieux*sctrav=do et profitable*socio=ec0, au bien-être*socio=uv28 de tant de familles*socio=in6, ,? Il n'y a pas que les rochers qui subissent la douloureuse*sctrav=ej érosion du temps*socio=us8. Les mots connaissent, eux aussi, la lente dégradation à quoi rien ne résiste. ‹ force*sctrav=da d'en user, on les use! ‹ cette loi*socio=et4 de l'usure, l'expression faire la charité*socio=uv18 n'a pas échappé; elle s'est vidée peu à peu de sa richesse*sctrav=dm première. ‹ un tel point qu' il nous faut faire effort*socio=uv16 aujourd-hui pour atteindre l'essentiel*sctrav=ba de cette vérité*sctrav=dp. La gratuité*socio=ec0*2 de la charité*socio=uv18 chrétienne*socio=uv10 a été la première victime*socio=us11 de cette dégradation. Loin d'être un geste d'entraide*socio=uv17c tout spontané, l'aumône*socio=in7b s'est muée trop souvent, pour plusieurs, en une mesure de protection*sctrav=ca. On donne au pauvre*sctrav=df comme à une société*socio=ec0 d'assurance*socio=ec20 ou comme à un guichet de banque*socio=ec20 . Nos très chers frères*socio=in6*2, nous vous exhortons à retrouver le sens authentique*sctrav=dp de l'aumône*socio=in7b. L'aumône*socio=in7b est un acte de religion*socio=uv10. Elle est aussi un acte de pénitence*socio=in7d et de mortification*socio=in7d. Mais elle est bien autre chose encore. Elle est une charité*socio=uv18, une bienveillance*sctrav=cj. Son objet n'est pas seulement d'honorer dieu*socio=uv10 et de s'amender soi-même, mais aussi de subvenir aux besoins*socio=uv26 du prochain*socio=uv24a. Nous vous engageons donc, bien chers frères*socio=in6*2, selon l'exhortation du prophète*socio=uv10 isaie*socio=us9, à rompre votre pain avec celui qui a faim. Que tous voient dans tout chômeur*socio=ec15 un frère*socio=in6*2 qui souffre. qu'ils s'interdisent d'abord tout jugement*socio=in4*2 blessant et injuste*socio=uv13 et qu' ils s'efforcent de secourir et d'aider ceux qui sont actuellement privés de revenus*socio=ec0. Autour de vous, au nombre de vos parents*socio=in6 et de vos amis*socio=uv18, dans bien des milieux*socio=in0 que vous connaissez, il y a sûrement des familles*socio=in6 qui souffrent. Allez vers elles! L'organisation*sctrav=ge officielle*socio=uv8 d'assurances-sociales*socio=in3 ne dispense nullement du devoir*socio=uv16 d'exercer individuellement l'aumône*socio=in7b chrétienne*socio=uv10. Les allocations*socio=ec8 d'assistance*socio=in3 ne représentent qu'un strict minimum, nettement insuffisant dans la plupart des cas. Nombre de victimes*socio=us11 du chômage*socio=ec15, pour diverses raisons techniques*socio=ec12, ne reçoivent pas d'allocations*socio=in3. Quand un membre souffre, dit saint-paul*socio=uv10, tout le corps*socio=us13 souffre. C'est donc pour nous tous un strict*sctrav=ba devoir*socio=uv16 de donner loyalement notre concours généreux*socio=uv18 à toute organisation*sctrav=ge officielle*socio=uv8 ou privée*socio=uv7 qui se propose de venir en aide aux victimes*socio=us11 du chômage*socio=ec15. Voulant joindre à cette exhortation pastorale*socio=in11 l'éloquence*socio=in8 de l'exemple, nous avons décidé, bien chers diocésains*socio=in7a, non sans avoir consulté nos collaborateurs, d'ouvrir immédiatement quelques chantiers de construction*socio=ec7. Par ce geste, nous désirons d'abord procurer du pain à nos frères*socio=in6*2 qui n'en ont pas, mais aussi, nous voulons poser un acte susceptible*sctrav=da d'entraîner d'autres initiatives*sctrav=da de nos concitoyens*socio=uv8. L'ouverture de ces chantiers*socio=ec7 sera bien loin de régler l'actuelle*socio=us8 crise*socio=us11 du chômage*socio=ec15! Il ne s'agit donc, dans notre intention et dans la réalité*sctrav=db, que d'une modeste action symbolique. Pour ce faire, nous tirons pour ainsi dire, une traite sur la providence*socio=uv10 et comptons sur votre coutumière*socio=us8 générosité. Des quêtes*socio=in7b spéciales auront lieu tous les mois*socio=us8 dans les paroisses*socio=in7a. Elles seront annoncées par messieurs les curés*socio=in11 qui les organiseront selon le mode qu'ils auront décidé. Les fruits de ces collectes*socio=in7b nous seront envoyés fidèlement et personnellement chaque mois*socio=us8. Nous vous ferons connaître les résultats obtenus et nous vous parlerons des chantiers*socio=ec7 que nous aurons ouverts. Vous êtes généreux lorsque les missionnaires*socio=in11 vous tendent la main*socio=us13*2. L'oeuvre*socio=uv30 que nous vous recommandons aujourd-hui mérite votre bienveillance*sctrav=cj. Nous faisons un appel pressant à ceux qui ont des sommes d'argent*socio=ec13 non investies et non soumises au contrôle*socio=et7 de l'impôt*socio=ec8. En versant une aumône*socio=in7b pour nos chantiers*socio=ec7, vous rétablirez l'équilibre*socio=uv15 social*socio=us0 que la cupidité*socio=uv27a avait rompu. Les sommes*socio=ec0 que vous déciderez de verser à cette oeuvre*socio=uv30 doivent nous être adressées personnellement. L'aumône*socio=in7b enrichit au ciel*socio=uv10 celui qui s'appauvrit sur terre*socio=us7. Au chapitre 12.0 de saint-luc*socio=uv10, nous lisons le conseil suivant: vendez vos biens*socio=ec0 et donnez-les en aumônes*socio=in7b. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor*socio=ec20 qui ne vous fera pas défaut dans les cieux*socio=uv10, où ni voleur*socio=in4 n'approche, ni mite ne détruit. Car où est votre trésor*socio=ec20, là aussi sera votre coeur*socio=us13*2. Bien chers frères*socio=in6*2, tout l'argent*socio=ec13 ainsi recueilli sera remis en circulation*socio=ec13 immédiate*socio=us8 en salaires*socio=ec14 et achats*socio=ec13 de matériaux*socio=ec7. Ainsi permettra-t-il à des concitoyens*socio=uv8 de connaître, dès demain, un peu plus de sécurité*socio=uv15. Comme il serait encourageant de voir des entreprises*socio=ec0 industrielles*socio=ec3 et commerciales*socio=ec5, des fabriques*socio=in7b paroissiales*socio=in7a, des communautés*socio=in11 religieuses*socio=uv10 et différents organismes*socio=in0 civils*socio=uv8, faire diligence pour mettre en chantier*socio=ec7 sans tarder certains des travaux*socio=ec7 qu'ils ont déjà projetés. Il en coûtera évidemment certains sacrifices*socio=uv16, mais quelle espérance*socio=uv23 ne feront-ils pas naître dans notre milieu? Et nous devons maintenant conclure. Notre ultime*socio=us8 appel sera pour une action responsble*socio=uv16 et efficace*sctrav=bm de tous nos diocésains*socio=in7a. Trop de chrétiens*socio=uv10 ont malheureusement tendance à croire que lorsqu'ils n'ont pas positivement posé d'actes répréhensibles*sctrav=dn, leur conscience*socio=uv22 est en ordre; ils ont l'impression d'avoir fait ainsi tout leur devoir*socio=uv16. Nos très chers frères*socio=in6*2, nous devons être des citoyens*socio=uv8 vraiment actifs dans le royaume*socio=et1*2 de dieu*socio=uv10. Nous avons la stricte obligation*sctrav=ba de faire le bien*sctrav=dh. Or, ce peut être parfois grave*sctrav=bb péché*socio=uv10 que de ne pas travailler à réaliser effectivement autour de soi l'ordre*socio=uv1a social*socio=us0 chrétien*socio=uv10. Nous devorns regretter l'individualisme*socio=uv24 de beaucoup de gens*socio=us5 honnêtes*socio=uv27a qui privent les groupements*socio=in0 et les oeuvres*socio=uv30 de leur présence, de leur appui*socio=us11 et de l'esprit*sctrav=ga de justice*socio=uv13 et de charité*socio=uv18 qu'ils pourraient y faire rayonner. Dans un régime*socio=et1 démocratique*socio=uv5, chacun a un rôle*sctrav=ge authentique*sctrav=dp à jouer, tantôt par son vote*socio=et8 ou son influence*socio=et7, tantôt par son action et ses oeuvres*socio=uv30, soyons donc, nos très chers frères*socio=in6*2, d'authentiques*sctrav=dp disciples*socio=uv10 du christ*socio=uv10; que par une politique*socio=et0 de présence et d'action, nous soyons en tout temps*socio=us8 et partout les témoins*socio=in4*2 et les apôtres*socio=uv10 de la doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0 de l'église*socio=in7a. Sous l'éclairage de la justice*socio=uv13, de la charité et de la vérité*sctrav=dp, elle nous fait si bien découvrir toutes les exigences*sctrav=ba actuelles*socio=us8 du bien-commun*sctrav=dh en face du chômage*socio=ec15. *{ Date-qué-59 # } L'assemblée*socio=in7a épiscopale*socio=in11 de la province*socio=us7 civile*socio=uv8 de québec a fait parvenir, en date du 19 mai*socio=us8 courant, une lettre*socio=in7c signée par son-excellence*socio=uv21 monseigneur*socio=in11 charles-omer-garant*socio=us9, évêque-auxiliaire*socio=in11 à québec*socio=us7, secrétaire de ladite assemblée*socio=in7a épiscopale*socio=in11, à l'adresse de monsieur gérard-lamarche*socio=us9, directeur*socio=uv1 du réseau français*socio=us6 de radio-canada*socio=in8a. Voici le texte de cette lettre*socio=in7c. Monsieur le directeur*socio=uv1, l'épiscopat*socio=in11 de la province*socio=us7 civile*socio=uv8 de québec, réuni à québec*socio=us7 en assemblée*socio=in7a régulière, croit de son devoir*socio=uv16 de vous signaler ses très graves*sctrav=bb inquiétudes*sctrav=ee en présence de nombreux programmes*socio=in8a de la télévision*socio=in8a, secteur français*socio=us6, qui battent en brèche, comme de propos délibéré, les plus hautes valeurs de la foi*socio=uv10 et de la morale*socio=uv22 chrétiennes*socio=uv10. Nous n'avons pas manqué de saluer avec satisfaction*socio=uv19 les programmes*socio=in8a qui, en plus d'une circonstance*socio=us8, nous ont paru contribuer à élever le sens moral*socio=uv22 du peuple*socio=us2a, à favoriser son sens civique*socio=uv8, à ajouter à sa culture*socio=in8 et à sa formation*socio=in2a. Mais, par ailleurs, d'autres émissions*socio=in8a, le programme*socio=in8a télévisé*socio=in8a le 3 mai*socio=us8 courant, qui a soulevé partout une si profonde*sctrav=bb indignation, n'en est que le plus flagrant exemple, semblent vouloir saper à leur base*sctrav=ba les traditions*socio=uv14 spirituelles*socio=uv10 et religieuses*socio=uv10 qui tiennent un si haut rang*socio=uv1 dans l'héritage*socio=uv14 de notre peuple*socio=us2a, et que, comme évêques*socio=in11, nous avons l'impérieux*sctrav=ba devoir*socio=uv16 de protéger et de défendre. C'est donc en notre qualité de pasteurs*socio=in11 d'âmes*socio=uv10, de gardiens*sctrav=ca de la foi*socio=uv10 et de la morale*socio=uv22 que nous élevons la présente*socio=us8 protestation*socio=us11. Nous avons confiance*sctrav=dc, monsieur le directeur*socio=uv1, que les autorités*socio=uv1 supérieures*sctrav=bo de radio-canada*socio=in8a sauront opérer le sérieux redressement qui s'impose. Nous osons espérer que tous les responsables*socio=uv16 de programmes*socio=in8a de radio*socio=in8a et de télévision*socio=in8a, directeurs*socio=uv1, auteurs*socio=us10, réalisateurs*sctrav=db et participants, se montreront désormais plus respectueux*socio=uv21 des principes*sctrav=ga chrétiens*socio=uv10 et des convictions*sctrav=eh religieuses*socio=uv10 dont notre peuple*socio=us2a est si justement fier*sctrav=dv, et qu'il estime à bon*sctrav=dh droit*socio=uv31 essentiels*sctrav=ba à la société*socio=us0, inséparables de notre civilisation*socio=in8 et de notre culture*socio=in8. Assurés de l'attention bienveillante*sctrav=cj que vous voudrez bien donner à ces représentations*socio=us11, nous nous souscrivons, en tout respect*socio=uv21 et considération, monsieur le directeur*socio=uv1, bien sincèrement dans le seigneur*socio=uv10. *{ Date-qué-59 # } De graves*sctrav=bb dangers*sctrav=bh menacent aujourd-hui notre monde*socio=us7 tragiquement divisé; et seule une étroite collaboration*socio=uv4, fondée sur la justice*socio=uv13 et la charité, entre tous ceux de qui dépend notre vie*socio=us8 sociale*socio=us0 et économique*socio=ec0, peut nous en délivrer. Quand le monde*socio=us0 ignore le message*socio=in0 social*socio=us0 chrétien*socio=uv10, son sort*sctrav=fe est l'asservissement*socio=us11 ou la destruction. Seule une action inspirée d'unité*socio=uv17b chrétienne*socio=uv10 pourra le sortir de ce pénible dilemme*sctrav=ce. Au cours du dernier conflit*socio=us11 mondial*socio=us7, les patrons*socio=us1c, les ouvriers*socio=us1b et les gouvernements*socio=et1 canadiens*socio=us2e ont su travailler ensemble dans l'intérêt*socio=uv32 de la nation*socio=us2b. La gravité*sctrav=bb de la situation actuelle*socio=us8 n'exige-t-elle pas que se continue le même esprit*sctrav=ga de sacrifice*socio=uv16, la même solidarité*socio=uv17c: le bon*sctrav=dh ordre*socio=uv1a économique*socio=ec0 et social*socio=us0 d'un pays*socio=us7 exige l'harmonie*socio=uv17b des forces*sctrav=da productrices*socio=ec0. Celle-ci, par ailleurs, ne peut s'établir humainement que par l'existence*socio=us8 d'associations*socio=in0 groupant, dun côté les travailleurs*socio=us1b, et, de l'autre, les patrons*socio=us1c. Ces groupements*socio=in0 doivent être forts*sctrav=da, actifs et libres*socio=uv11 de toute influence extérieure indue. Grâce à de tels organismes*socio=in0, inspirés dans leur orientation et leur action par les principes*sctrav=ga sociaux*socio=us0 chrétiens*socio=uv10, les uns et les autres peuvent discuter et fixer en toute indépendance*socio=uv11a et équité*socio=uv13 le statut du travail*socio=us1b. Cependant, le pouvoir*socio=et7 considérable*sctrav=ba dont disposent ces groupements*socio=in0 patronaux*socio=us1c et ouvriers*socio=us1b leur crée de graves*sctrav=bb obligations*sctrav=ba. Il leur faut éviter d'user de leur force*sctrav=da comme d'une arme*socio=et3*2 purement défensive*socio=us11 ou offensive*socio=us11. Sinon, c'est la guerre*socio=et3*2 des uns contre les autres! qu'ils s'emploient, au contraire, grâce à leur grande influence*socio=et7, à mieux servir et les intérêts*socio=uv32 de leurs adhérents*socio=in0a et ceux de la collectivité*socio=us2 nationale*socio=us2b. Les forces*sctrav=da syndicales*socio=in5 et patronales*socio=us1c doivent se canaliser dans un service authentique*sctrav=dp du bien*sctrav=dh commun. Il existe des classes*socio=us1 dans la réalité*sctrav=db, mais, selon la doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0 de l'église*socio=in7a, il n'y a pas de barrières infranchissables entre elles. L'esprit de classe*socio=us1 qui procède d'une solidarité*socio=uv17c consciente dans la poursuite d'intérêts*socio=uv32 communs*socio=us2, est en soi une chose naturelle*socio=uv26 et même louable*sctrav=bp, s'il n'implique aucune méconnaissance des droits*socio=et4 et des besoins*socio=uv26 des autres groupes*socio=in0. Mais confondre l'esprit de classe*socio=us1 et l'esprit de lutte*socio=us11 de classes*socio=us1, qui en est l'abus*sctrav=bd et la déviation, serait aussi injuste*socio=uv13 que d'assimiler le patriotisme*socio=us2 éclairé à un nationalisme*socio=us2b agressif*socio=us11. Les mouvements*socio=in0 patronaux*socio=us1c et les organisations*socio=in0 ouvrières*socio=us1b ont donc le devoir*socio=uv16 d'éviter tout antagonisme*socio=us11 de classes*socio=us1, tout dénigrement systématique. Toute doctrine*sctrav=ga qui affirme que cette lutte*socio=us11 est inévitable, est aux antipodes de la vérité*sctrav=dp qui anime les aspirations chrétiennes*socio=uv10. Fort heureusement, nous ne connaissons pas, chez nous, de lutte*socio=us11 ouverte des classes*socio=us1 dans le domaine des relations*socio=in5 patronales*socio=us1c et ouvrières*socio=us1b. Sachons l'apprécier. Mais, notre situation demeure quand même en deçà de l'idéal*sctrav=eh social*socio=us0 chrétien*socio=uv10. S'il n'y a pas d'opposition*socio=us11 acharnée, on ne rencontre pas non plus suffisamment de collaboration*socio=uv4 effective*sctrav=db, d'allure constructive, en dehors des conflits*socio=us11, entre les dirigeants*socio=uv1 du patronat*socio=us1c et ceux de la classe-ouvrière*socio=us1b. Pour des chrétiens*socio=uv10, en effet, il ne suffit pas de rejeter la théorie*sctrav=ga de la lutte*socio=us11 des classes*socio=us1. On doit vouloir et créer la collaboration*socio=uv4 des classes*socio=us1, aussi bien dans les faits que dans les esprits*sctrav=ga. Patrons*socio=us1c et ouvriers*socio=us1b sont tenus de se rejoindre sur des terrains concrets*sctrav=db d'action. Comme il n'y a pas d'action en commun*socio=us2, s'il n'existe pas un minimum d'idées*sctrav=ga communes*socio=us2, il serait donc normal que tous ceux qui professent la doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0 chrétienne*socio=in7a, à quelque condition qu'ils appartiennent, tentent d'arriver à certaines conclusions pratiques*sctrav=gb identiques. Ce qui n'exclut pas les intérêts*socio=uv32 différents et certains conflits*socio=us11, qui trouveront leur solution par voie de compromis*sctrav=di. Nous ons qu'un tel dialogue s'engage entre les chefs*socio=uv1 patronaux*socio=us1c et ouvriers*socio=us1b canadiens*socio=us2e. Les sujets pour une discussion raisonnée de ce genre ne manquent pas. La question du chômage*socio=ec15, l'exploitation*socio=ec0 des richesses-naturelles*socio=ec4, la législation*socio=et4 sociale*socio=us0, par exemple, ne pourraient-elles, pas en fournir l'occasion? De telles initiatives*sctrav=da ne feraient qu'engendrer la bonne-foi*sctrav=ec, augmenter la confiance*sctrav=dc réciproque, voire régler avantageusement certains problèmes*sctrav=ce. Il appartient donc aux dirigeants*socio=uv1 ouvriers*socio=us1b et patronaux*socio=us1c eux-mêmes de rechercher ces occasions de rencontre. Ils doivent s'ingénier à faire naître des structures de collaboration*socio=uv4, occasionnelle*socio=us8 ou permanente*socio=us8. Que ce soit sous la forme de commissions*socio=in5 patronales-ouvrières*socio=us1 spécialisées, de conseils*socio=et1 économiques*socio=ec0 ou de conseils*socio=et1 du travail*socio=in5 permanents*socio=us8, de grands bienfaits*sctrav=dh peuvent être escomptés de telles initiatives. L'état*socio=et0 a également la responsabilité*socio=uv16 d'encourager et de favoriser une telle collaboration*socio=uv4, en invitant, aussi souvent que possible*sctrav=be, les patrons*socio=us1c et les ouvriers*socio=us1b à venir siéger dans des commissions*socio=et1 administratives ou simplement consultatives. La situation canadienne*socio=us2e est privilégiée à ce point-de-vue, car elle permet encore d'éviter deux excès*sctrav=bd qui ont causé tant de dommages*sctrav=bb en d'autres pays*socio=us7, soit la guerre*socio=us11 entre le patronat*socio=us1c et les forces*sctrav=da ovrières*socio=us1b, soit l'interventionisme*socio=ec19 exagéré de l'état*socio=et0 qui se substitue aux dirigeants*socio=uv1 ouvriers*socio=us1b ou patronaux*socio=us1c: dans un cas comme dans l'autre, les groupements*socio=in0 restent des forces*sctrav=da opposées*socio=us11 et hostiles*socio=us11. C'est par une discussion franche*socio=uv29 et une collaboration*socio=uv4 sincère, que de tels abus*sctrav=bd pourront être évités. Harmonie*socio=uv17b et travail d'ensemble, telle est l'exigence*sctrav=ba à la fois de l'ordre*socio=uv1a naturel*socio=uv26 des choses et de l'ordre*socio=uv1a révélé par le christ*socio=uv10. En effet, la nature*socio=uv26, a partout semé l'unité*socio=uv17b et l'harmonie*socio=uv17b. De même que dans le corps*socio=us13 humain*socio=uv26, malgré la diversté des membres*socio=us13, nous trouvons dans leurs relations unité*socio=uv17b et équilibre*socio=uv15; de même aussi, la nature*socio=uv26 a voulu que, dans la société*socio=us0, le patronat*socio=us1c et la classe-ouvrière*socio=us1b vivent en bonne*sctrav=dh intelligence*sctrav=do en conservant un équilibre*socio=uv15 bienfaisant. L'une n'a-t-elle pas absolument besoin de l'autre? De plus, ce qui constitue l'idéal*sctrav=eh de la doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0 de l'église*socio=in7a, c'est l'unité*socio=uv17b du corps-mystique*socio=uv10, non dans l'égalité*socio=uv12 de catégories, de fonctions*sctrav=ge, mais dans la véritable*sctrav=dp fraternité*sctrav=fb chrétienne*socio=uv10, en paroles*socio=in0, et surtout en actes. Le christ*socio=uv10 a voulu unir tous les hommes*socio=uv24a dans un lien d'amour*socio=uv18 mutuel, bonheur*socio=uv19 et paix*sctrav=fa et de bien-être*socio=uv28 qui ne s'obtient pas sans travailler pour le bien*sctrav=dh de tous. Ces perspective se réaliseront le jour*socio=us8 où la doctrine*sctrav=ga sociale*socio=us0 de l'église*socio=in7a sera mise en vigueur et si tous s'appliquent à garder en eux-mêmes et à développer chez les autres, grands et petits*socio=us4, cette maîtresse*socio=uv1*2 et reine*socio=et1*2 de toutes les vertus*socio=uv27 qu' est la charité. Car le salut*socio=uv10 tant attendu sera le fruit d'une grande effusion de charité; cette charité chrétienne*socio=uv10, qui contient en elle tout l'évangile*socio=in7c, toujours prête à se sacrifier pour le prochain*socio=uv24a, est l'antidote*socio=in9*2 le plus vigoureux*sctrav=da contre l'orgeuil*socio=uv29 et l'égoisme du monde*socio=us0. *{ Date-qué-59 # } Plusieurs fois déjà l'autorité*socio=uv1 ecclésiastique*socio=in11 a dû mettre les catholiques*socio=in7a en garde contre la participation active au réarmement*socio=et3*2 moral*socio=uv22. La diffusion*socio=in8a toute récente*socio=us8 d'une plaquette*socio=in8a qui expose les idées*sctrav=ga et les fins*socio=uv20 de ce mouvement*socio=in0 de façon à semer l'équivoque dans les esprits, nécessite*sctrav=ba une nouvelle intervention de l'épiscopat*socio=in11. Le conseil*socio=in7a d'administration de la conférence*socio=in7a catholique canadienne*socio=us2e croit donc de son devoir*socio=uv16 de rappeler ici les directives*socio=uv1 de l'église*socio=in7a à ce sujet, promulguées le 31 mai*socio=us8 1955. Elles gardent toute leur valeur, et doivent par conséquent être fidèlement observées tant par le clergé*socio=in11 que par les fidèles*socio=in7a. Les voici: les ecclésiastiques*socio=in11, tant séculiers*socio=in11 que réguliers*socio=in11, et à plus forte raison les religieuses*socio=in11, ne doivent pas participer aux réunions du réarmement*socio=et3*2 moral*socio=uv22. Dans le cas exceptionnel où l'on croirait opportun d'assister à une réunion, on devra d'abord en demander la permission*socio=uv1 au saint-office*socio=in7a; cette permission*socio=uv1 ne sera accordée qu'aux ecclésiastiques*socio=in11 munis d'une science*socio=ec12 solide*sctrav=ba et spécialement préparés. Il ne convient pas que les laics*socio=in11a catholiques*socio=in7a acceptent quelque charge*socio=uv16 que ce soit dans les cadres directeurs*socio=uv1 du mouvement*socio=in0. Cette position très nette de l'église*socio=in7a s'inspire surtout du fait que le réarmement*socio=et3*2 moral*socio=uv22 se présente comme une véritable*sctrav=dp idéologie*sctrav=ga religieuse*socio=uv10, fort éloignée de la doctrine*sctrav=ga catholique*socio=uv10, et que plusieurs des pratiques*sctrav=gb qu'il recommande appellent, du point-de-vue de la foi*socio=uv10 et de la morale*socio=uv22 catholiques*socio=in7a, de sérieuses réserves. Il y a lieu, sans aucun doute, de collaborer avec tous ceux que, même en dehors du catholicisme*socio=in7a, préoccupent l'actuel*socio=us8 désarroi*sctrav=ee spirituel*socio=uv10 et le relâchement moral*socio=uv22 des hommes*socio=uv24, et qui voudraient réveiller dans le monde*socio=us7 les éternels*socio=uv10 principes*socio=uv22 de l'esprit et neutraliser le venin inoculé dans les âmes*socio=uv10 par les propagandistes*socio=uv3 du matérialisme*socio=uv3 athée*socio=uv10. Mais cette collaboration*socio=uv4 ne saurait se faire au détriment de la vraie*sctrav=dp foi*socio=uv10; elle ne saurait accréditer des équivoques ou des erreurs en matière doctrinale*sctrav=ga. Or, des tentatives*socio=uv16 d'éclaircissements et des expériences de collaboration*socio=uv4 ont été faites, naguère encore, qui prouvent que le danger*sctrav=bh d'indifférentisme*sctrav=bf ou de compromission*sctrav=di sur les principes*socio=uv22 religieux*socio=uv10, danger*sctrav=bh inhérent à pareille collaboration*socio=uv4, n'est que trop réel*sctrav=db et trop grave*sctrav=bb dans le cas du réarmement*socio=et3*2 moral*socio=uv22. En réalité*sctrav=db, la coopération*socio=uv4 que l'église*socio=in7a prêche aux catholiques*socio=in7a et que le pape*socio=in11 pie-xll*socio=us9, de vénérée*socio=uv21 mémoire, a si souvent encouragée avec tous les hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec, c'est celle qui apporte au monde*socio=us7 la contribution*socio=ec0*2 du trésor*socio=ec20*2 de doctrine*sctrav=ga, de vie*socio=us8 spirituelle*socio=uv10 et de moyens surnaturels*socio=uv10 de sanctification*socio=uv10 qui leur vient du christ*socio=uv10. Ce ne saurait être l'adhésion à une idéologie*sctrav=ga qui, pour embrigader aussi les non-chrétiens*socio=uv10, dilue, minimise et obscurcit les plus élémentaires principes*socio=uv22 religieux*socio=uv10. Pour le dire bien clairement, l'église*socio=in7a du christ*socio=uv10 ne songe pas à abandonner sans lutte*socio=us11 le terrain à son ennemi*socio=us11 déclaré, le communisme*socio=uv3 athée*socio=uv10. Ce combat*socio=us11 sera poursuivi jusqu'au bout, mais avec les armes*socio=et3*2 du christ*socio=uv10. *{ Date-sher-59 # } Nous voici à noel*socio=in7d, le second noel*socio=in7d de notre pontificat*socio=in11. En l'apercevant de loin, alors que nous sommes unis en esprit*sctrav=ga à marie*socio=us9 et joseph*socio=us9 en marche vers bethléem*socio=us7, depuis plusieurs jours*socio=us8 nous goûtons déjà la douceur du chant*socio=in8*2 des anges*socio=uv10, qui vient à notre rencontre, annonçant la paix*sctrav=fa céleste*socio=uv10 offerte à tous les hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec. Ainsi, de jour*socio=us8 en jour*socio=us8, nous nous rendons compte que la route de bethléem*socio=us7 marque vraiment le bon*sctrav=dh chemin*socio=ec6*2 de la paix*sctrav=fa, de cette paix*sctrav=fa dont le désir*sctrav=eb se rencontre sur les lèvres*socio=us13*2, dans les soucis*sctrav=ee et dans le coeur*socio=us13*2 de tous. Les rappels de la liturgie*socio=in7c nous alertaient déjà dans la joyeuse*socio=uv19 invitation du pape*socio=in11 léon-le-grand*socio=us9: exultez dans le seigneur*socio=uv10, mes biens chers fils*socio=in6*2, égayez-vous de joie*socio=uv19 spirituelle*socio=uv10, car voici de nouveau le jour*socio=us8 de la rédemption*socio=uv10, le jour*socio=us8 attendu depuis si longtemps, l'annonce du bonheur*socio=uv19 éternel*socio=uv10. ‹ côté de cette voix solennelle*socio=uv21 et touchante*sctrav=ea, qui nous vient du ve siècle*socio=us8 et en harmonie*socio=uv17b avec elle, nous entendons comme s'élever toutes ensemble les implorations*sctrav=ej des souverains-pontifes*socio=in11 qui gouvernèrent l'église*socio=in7a avant et après les deux guerres*socio=us11 qui déchirèrent l'humanité*socio=uv26 au siècle*socio=us8 où nous vivons, la voix proche des 19 messages*socio=in7c de noel*socio=in7d de notre saint-père*socio=in11 pie-xll*socio=us9, dont nous gardons toujours si chère et heureuse*socio=uv19 mémoire. C'est donc une invitation permanente*socio=us8 à hâter nos pas sur les chemins*socio=ec6 de bethléem*socio=us7, qui sont aussi pour nous les chemins*socio=ec6*2 de la paix*sctrav=fa. Dans le monde*socio=us7 actuel*socio=us8, combien de chemins*socio=ec6*2 se voient proposés ou imposés; combien n'en vient-on pas suggérer même à nous, qui possédons cependant, comme marie*socio=us9 et joseph*socio=us9, l'assurance de connaître notre route*socio=ec6*2, sans crainte*sctrav=ee de pouvoir nous tromper. Depuis la seconde après-guerre*socio=us8, quelle variété d'expressions dans ce domaine; quel abus*sctrav=bd ne fait-on pas de cette parole*socio=in0 sainte*socio=uv10: paix*sctrav=fa, paix*sctrav=fa. Nous rendons un respectueux*socio=uv21 hommage à la bonne volonté*sctrav=ec de tant d'hommes*socio=uv24a qui cherchent et annoncent la paix*sctrav=fa dans le monde*socio=us7: hommes-d-état*socio=et6, diplomates*socio=et1 expérimentés, écrivains*socio=us10 de talent*sctrav=do. Mais les efforts*socio=uv16 humains*socio=uv26 sur le terrain de la pacification*sctrav=fa universelle sont encore bien loin de marquer une entente*socio=us11 entre le ciel*socio=uv10 et la terre*socio=us0. C'est que la paix*sctrav=fa véritable*sctrav=dp ne peut venir que de dieu*socio=uv10; elle n'a qu'un seul nom: la paix*sctrav=fa du christ*socio=uv10; elle n'a qu'un visage*socio=us13*2, celui que le christ*socio=uv10 lui a donné; c'est pour prévenir en quelque sorte les contrefaçons de l'homme*socio=uv24a, qu'il a souligné: je vous laisse la paix*sctrav=fa, je vous donne ma paix*sctrav=fa. La véritable*sctrav=dp paix*sctrav=fa revêt trois aspects: la paix*sctrav=fa est avant tout une disposition*sctrav=da intérieure, spirituelle*socio=uv10. La dépendance*socio=uv11a aimante*socio=uv18 et filiale*socio=in6*2 envers la volonté de dieu*socio=uv10 en est comme la condition fondamentale*sctrav=ba: ô seigneur*socio=uv10, tu nous a faits pour toi et notre coeur*socio=us13*2 n'est pas tranquille*socio=uv19 tant qu'il ne repose pas en toi. Tout ce qui affaiblit, rompt, brise cette conformité et cette union*socio=uv17c de la volonté*socio=uv16 s'oppose à la paix*sctrav=fa; d'abord et surtout la faute, le péché*socio=uv10. Qui lui résiste et a eu la paix*sctrav=fa. La paix*sctrav=fa est l'heureux*socio=uv19 héritage*socio=in6*2 de ceux qui observent la loi*socio=et4 divine*socio=uv10: il y a une grande paix*sctrav=fa, pour ceux qui aiment ta loi*socio=et4. La bonne-volonté*sctrav=ec à son tour n'est que le propos sincère de respecter la loi*socio=et4 éternelle*socio=uv10 de dieu*socio=uv10, de se conformer à ses commandements*socio=in7c, de suivre ses voies*socio=ec6*2: en un mot, de se tenir dans la vérité*sctrav=dp. Telle est la gloire*sctrav=ff que dieu*socio=uv10 attend de l'homme*socio=uv24a. Paix*sctrav=fa aux hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec. La paix*sctrav=fa sociale*socio=us0 trouve une base*sctrav=ba ferme*sctrav=da dans le respect*socio=uv21 mutuel*socio=uv2 et réciproque de la dignité*socio=uv21 personnelle*socio=uv24 de l'homme*socio=uv24a. Le fils*socio=in6*2 de dieu*socio=uv10 s'est fait homme*socio=uv24a et sa rédemption*socio=uv10 ne concerne pas seulement la collectivité*socio=us2, mais aussi l'homme*socio=uv24a individuel: il m'a aimé, moi, et s'est donné lui-même pour moi, comme dit saint-paul*socio=us9 aux galates*socio=us2f. Et si dieu*socio=uv10 a aimé l'homme*socio=uv24a à ce point, cela signifie que l'homme*socio=uv24a lui appartient et que la personne humaine*socio=uv26 doit absolument être respectée. Tel est l'enseignement*socio=in2 de l'église*socio=in7a, qui pour la solution des questions sociales*socio=us0 a toujours fixé le regard sur la personne humaine*socio=uv26 et a enseigné que les institutions*socio=us0 et les choses, les biens*socio=ec0, l'économie*socio=ec0, l'état*socio=et0, sont surtout pour l'homme*socio=uv24a et non l'homme*socio=uv24a pour elles. Les troubles*socio=us11 qui ébranlent la paix*sctrav=fa intérieure des nations*socio=us2b tirent principalement leur origine de ce que l'homme*socio=uv24a a été traité presqu'exclusivement comme un instrument, comme une marchandise*socio=ec13*2, comme un pauvre*sctrav=df rouage*socio=ec12*2 dans une grande machine*socio=ec12*2, comme une simple unité de production*socio=ec0. C'est seulement lorsqu'on prendra comme base*sctrav=ba d'appréciation*sctrav=cg de l'homme*socio=uv24a et de son activité sa dignité*socio=uv21 de personne, que l'on pourra apaiser les conflits*socio=us11 sociaux*socio=us0 et les divergences*socio=us11, souvent profondes*sctrav=ba, qui règnent, par exemple, entre les employeurs*socio=us1c et les travailleurs*socio=us1b. L'on pourra surtout garantir à l'institution*socio=us0 familiale*socio=in6 les conditions de vie*socio=us8, de travail*socio=ec14 et d'aide*socio=in3 propres*sctrav=da à lui faire mieux remplir sa fonction*sctrav=ge de cellule de la société*socio=us0 et de première communauté*socio=us2*2 instituée par dieu*socio=uv10 lui-même en vue du développement*socio=uv2 de la personne humaine*socio=uv26. Non, la paix*sctrav=fa ne pourra avoir de fondements*sctrav=ba solides*sctrav=da, si l'on ne nourrit dans les coeurs*socio=us13*2 le sentiment*sctrav=ea de la fraternité*sctrav=fb, tel qu'il doit exister entre ceux qui ont la même origine et sont appelés aux mêmes destinées*sctrav=fe. La conscience d'appartenir à une seule famille*socio=in6 éteint dans les coeurs*socio=us13*2 la convoitise*socio=uv27a, la cupidité*socio=uv27a, l'orgeuil*socio=uv29, l'instinct*socio=uv26 de domination*socio=us11 sur les autres, qui sont la racine*sctrav=ba des dissensions*socio=us11 et des guerres*socio=us11. Elle unit tous les hommes*socio=uv24 par le lien d'une solidarité*socio=uv17c plus haute*sctrav=bo et généreuse*socio=uv18. La paix*sctrav=fa internationale*socio=us7 se base avant tout sur la vérité*sctrav=dp. Il est clair*sctrav=bj que la devise chrétienne*socio=uv10: la vérité*sctrav=dp sera votre libératrice*socio=uv11, vaut également pour les relations internationales*socio=us7. Il faut donc dépasser certaines conceptions*sctrav=ga erronées*sctrav=dq: le mythe de la force*sctrav=da, du nationalisme*socio=us2b ou quelqu'autre, qui ont intoxiqué la vie*socio=us8 commune*socio=us2 des peuples*socio=us2a, et fonder la paix*sctrav=fa sur les principes*sctrav=ba moraux*socio=uv22, selon l'enseignement*socio=in2 de la sainte*socio=uv10 raison*socio=uv20 et de la doctrine*sctrav=ga chrétienne*socio=uv10. Mais à côté de la vérité*sctrav=dp et éclairée par elle doit s'avancer la justice*socio=uv13. Elle supprime les causes de conflits*socio=us11 et de guerres*socio=us11, résout les différends*socio=us11, fixe les obligations*socio=uv16, précise les devoirs*socio=uv16, répond aux droits*socio=uv31 de chacune des parties. La justice*socio=uv13 à son tour doit être achevée et soutenue par la charité*socio=uv18 chrétienne*socio=uv10. L'amour*socio=uv18 du prochain*socio=uv24a et de la propre nation*socio=us2b ne doit pas se replier sur lui-même dans une forme d'égoisme clos et inquiet*sctrav=ee du bien*socio=ec0 d'autrui*socio=uv24a, mais il doit s'élargir et s'étendre pour embrasser dans un geste spontané*socio=uv26 de solidarité*socio=uv17c tous les peuples*socio=us2a et nouer avec eux des relations*socio=us11 vitales*socio=us8. On pourra alors parler de communauté*socio=us2 de vie*socio=us8 et non de simple coexistence*socio=us8, car celle-ci, précisément parce que privée d'un tel souffle de solidarité*socio=uv17c, élève des barrières*sctrav=ce, derrière lesquelles couvent la suspicion*sctrav=ee réciproque, la crainte*sctrav=ee et la terreur*sctrav=ee. Les erreurs de l'homme*socio=uv24a dans sa recherche de la paix*sctrav=fa. La paix*sctrav=fa est un incomparable don de dieu*socio=uv10, mais elle est aussi une aspiration suprême*sctrav=bo de l'homme*socio=uv24a. Elle est cependant indivisible. Aucun des traits qui composent son visage*socio=us13*2 unique, ne peut être ignoré ou exclu. Parce que les hommes*socio=uv24a de notre temps*socio=us8 n'ont pas non plus intégralement respecté les exigences*sctrav=ba de la vie*socio=us8 il s'en est suivi que les chemins*socio=ec6*2 de dieu*socio=uv10 vers la paix*sctrav=fa ne coincident plus avec ceux de l'homme*socio=uv24a. De là vient la situation internationale*socio=us7 anormale de cet après-guerre*socio=us8, qui a créé comme deux blocs avec tous les inconvénients*sctrav=ce que cela comporte. Ce n'est pas un état de guerre*socio=us11, mais ce n'est pas non plus la paix*sctrav=fa, la véritable*sctrav=dp paix*sctrav=fa à laquelle aspirent ardemment les peuples*socio=us2a. Toujours parce que la paix*sctrav=fa véritable*sctrav=dp est indivisible en ses divers aspects, on ne réussira pas à l'instaurer sur le plan social*socio=us0 et international*socio=us7, si elle n'est pas aussi et avant tout une réalité*sctrav=db intérieure. C'est dire qu'il y faut d'abord, et il est nécessaire*sctrav=ba de le répéter, des hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec: exactement ceux à qui les anges*socio=uv10 de bethléem*socio=us7 annoncèrent la paix*sctrav=fa du christ*socio=uv10 aux hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec. Ils sont en fait les seuls qui puissent remplir les conditions de la paix*sctrav=fa définie par saint-thomas*socio=uv10: l'entente*socio=us11 des citoyens*socio=uv8 dans l'ordre*socio=uv1a, ordre*socio=uv1a et concorde*sctrav=fa. Mais comment pourra germer ce double résultat de l'ordre*socio=uv1a et de la concorde*sctrav=fa, si les personnes*socio=uv24 qui assument des responsabilités*socio=uv16 publiques*socio=uv8, avant d'apprécier les avantages et les risques*sctrav=bh de leurs décisions, ne se reconnaissent pas personnellement soumises aux lois*socio=et4 morales*socio=uv22 éternelles*socio=uv10? Il faudra éliminer sans relâche les obstacles*sctrav=ce opposés par la malice*sctrav=dn humaine*socio=uv26. Ces obstacles*sctrav=ce se rencontrent dans la propagande*socio=uv3 de l'immoralité*socio=uv22, dans les injustices*socio=uv13 sociales*socio=us0, dans le chômage*socio=ec15, dans la misère*sctrav=df contrastant avec le privilège*socio=et4 de ceux qui peuvent se permettre le gaspillage*socio=ec0, dans le dangereux*sctrav=bh déséquilibre*socio=uv15 entre le progrès*socio=uv2 technique*socio=ec12 et le progrès*socio=uv2 moral*socio=uv22 des peuples*socio=us2a, dans la course effrénée aux armements*socio=et3 qui ne laisse encore entrevoir aucune sérieuse possibilité*sctrav=be d'arriver à résoudre le problème*sctrav=ce du désarmement*socio=et3. Les derniers événements*socio=us8 ont créé une atmosphère de détente*socio=us11 qui a fait refleurir en beaucoup d'âmes*socio=uv10 après que, si longtemps, on a vécu dans un état de paix*sctrav=fa mensongère*sctrav=dq, dans une situation très instable*socio=uv15 qui plus d'une fois a menacé de se rompre. Tout cela fait voir combien profondément est enracinée au coeur*socio=us13*2 de tous l'aspiration vers la paix*sctrav=fa. Pour la prompte réalisation*sctrav=db de ce désir*sctrav=eb commun*socio=us2 l'église*socio=in7a prie avec confiance*sctrav=dc celui qui règle le destin*sctrav=fe des peuples*socio=us2a et peut tourner vers le bien*sctrav=dh les coeurs*socio=us13*2 des gouvernants*socio=uv1. Elle n'est pas fille*socio=in6*2 de ce monde*socio=us0, mais elle vit et travaille dans le monde*socio=us0 et de même qu'à l'aurore*socio=us8 du christianisme*socio=uv10, elle élevait, comme le demandait saint-paul*socio=uv10 à timothée*socio=us9 des prières*socio=uv10 et des supplications*socio=in7d et des actions*socio=in7d de grâces*socio=uv10 pour tous les hommes*socio=uv24a: pour les rois*socio=et1 et pour tous ceux qui se trouvent élevés en puissance*sctrav=da, afin que nous puissions mener une vie*socio=us8 tranquille et paisible*sctrav=fa en toute piété*socio=uv10 et dignité*socio=uv21, ainsi aujourd-hui encore elle accompagne de ses prières*socio=in7d tout ce qui dans les relations*socio=us11 internationales*socio=us7 permet les rencontres dans un climat de sérénité*socio=uv19, aide au règlement paci différends*socio=us11, au rapprochement des peuples*socio=us2a et à leur mutuelle collaboration*socio=uv4. En plus de la prière*socio=in7d, l'église*socio=in7a offre son secours maternel*socio=in6*2, indique l'incomparable trésor*socio=ec20*2 de sa doctrine*sctrav=ga, presse ses fils*socio=in6*2 de prêter leur active collaboration*socio=uv4 en faveur*sctrav=dt de la paix*sctrav=fa, rappelant le célèbre*sctrav=dw avertissement de saint-augustin*socio=uv10: il y a plus de gloire*sctrav=ff à tuer les guerres*socio=us11 avec la parole*socio=in8 qu'à tuer les hommes*socio=uv24a avec le fer*socio=et3*2; et c'est une vraie*sctrav=dp gloire*sctrav=ff que d'acquérir la paix*sctrav=fa avec la paix*sctrav=fa. C'est le devoir*socio=uv16 et la tâche*socio=uv16 propre de l'église*socio=in7a de s'employer en faveur*sctrav=dt de la paix*sctrav=fa et elle a conscience de n'avoir rien négligé de ce qu'il lui était possible*sctrav=be de faire pour la procurer aux peuples*socio=us2a et aux individus*socio=uv24. L'église*socio=in7a regarde favorablement toutes les initiatives qui peuvent aider à épargner à l'humanité*socio=uv26 de nouveaux*socio=us8 deuils*socio=us8, de nouveaux*socio=us8 carnages*socio=us11, de nouvelles*socio=us8 destructions*socio=us11 incalculables. Hélas les causes qui ont troublé et qui troublent encore l'ordre*socio=uv1a international*socio=us7 n'ont pas encore été écartées. La paix*sctrav=fa ne cessera jamais d'être menacée. Hélas les causes du malaise*socio=us11 international*socio=us7 ont été clairement dénoncées par notre prédécesseur*socio=us8 d'immortelle*socio=uv10 mémoire*socio=us8 pie-xll*socio=us9, spécialement dans ses messages*socio=in7c de noel*socio=in7d 1942*socio=us8 et 1943*socio=us8. Il est bon*sctrav=dh de les redire. Ces causes sont: la violation*socio=in4 des droits*socio=et4 et de la dignité*socio=uv21 de la personne humaine*socio=uv26 et le mépris*socio=uv21 de ceux de la famille*socio=in6 et du travail*socio=uv6; la subversion*socio=uv3 de l'ordre*socio=uv1a juridique*socio=et4 et du juste*socio=uv13 concept*sctrav=ga de l'état*socio=et0 selon l'esprit*sctrav=ga du christianisme*socio=uv10; les atteintes*socio=us11 portées à la liberté*socio=uv11, à l'intégrité territoriale*socio=us7 et à la sécurité*socio=uv15 des autres nations*socio=us2b, grandes ou petites; l'oppression*socio=us11 systématique des minorités*socio=us5 nationales*socio=us2b dans leurs particularités*sctrav=cl culturelles*socio=in8 et linguistiques*socio=us6; les calculs égoistes de ceux-là qui visent à monopoliser les sources de l'économie*socio=ec0 et les matières*socio=ec4 d'usage commun*socio=us2 au détriment*socio=us11 des autres peuples*socio=us2a; et en particulier*sctrav=cl la persécution*socio=us11 dirigée contre la religion*socio=uv10 et contre l'église*socio=in7a. Il faut encore noter que la pacification*sctrav=fa ée par l'église*socio=in7a ne peut en aucune matière être confondue avec une concession*socio=us11 ou un relâchement de sa fermeté*sctrav=da en face d'idéologies*sctrav=ga et de systèmes*socio=ec12 de vie*socio=us8 qui sont en opposition*socio=us11 déclarée et inéluctable*sctrav=fe avec la doctrine*sctrav=ga catholique*socio=in7a, pas plus qu'elle ne signifie indifférence*sctrav=bf à l'égard des plaintes*sctrav=ej qui parviennent jusqu'à nous de ces malheureuses*sctrav=fd régions*socio=us7 où les droits*socio=et4 de l'homme*socio=uv24 sont méconnus, où le mensonge*socio=uv27a est érigé en système. Moins encore pourrait-on oublier le douloureux*sctrav=ej calvaire*socio=uv10*2 de l'église*socio=in7a du silence où les confesseurs*socio=in11 de la foi*socio=uv10, émules*socio=uv10 des premiers*socio=us8 martyrs*socio=uv10 chrétiens*socio=uv10, sont en butte à des souffrances*sctrav=ej et à des tortures*socio=in4*2 sans fin pour la cause du christ*socio=uv10. Ces constatations mettent en garde contre un optimisme*socio=uv19 excessif*sctrav=bd; mais elles rendent d'autant plus fervente*socio=uv10 notre prière*socio=in7d pour un retour vraiment universel au respect*socio=uv21 de la liberté*socio=uv11 humaine*socio=uv26 et chrétienne*socio=uv10. Ah! Puissent tous les hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec revenir au christ*socio=uv10, puissent-ils écouter la vox*socio=in0 de son enseignement*socio=in2 divin*socio=uv10 qui est celui de son vicaire*socio=in11 sur terre*socio=us7, celui des pasteurs*socio=in11 légitimes*socio=uv25, les évêques*socio=in11. Ils retrouveront la vérité*socio=uv22 qui libère de l'erreur, du mensonge*sctrav=dq, de l'utopie, ils raccourciront la route*socio=ec6*2 qui mène à la paix*sctrav=fa de bethléem*socio=us7, la paix*sctrav=fa annoncée par les anges*socio=uv10 à tous les hommes*socio=uv24a de bonne volonté*sctrav=ec. Tels sont nos voeux, telle est notre prière*socio=in7d, et nous voici tous arrivés, comme marie*socio=us9 et joseph*socio=us9, comme les humbles*sctrav=df bergers*socio=us1a des collines qui entourent bethléem*socio=us7, comme les mages*socio=et1 d'orient*socio=us7, devant la pauvre*sctrav=df demeure*socio=in10 où est né le sauveur*socio=uv10. Ö jésus*socio=us9, quel sentiment*sctrav=ea de tendresse*socio=uv18 dans notre âme*socio=uv10 quand elle est confrontée à la simplicité de la crèche*socio=in10*2; quelle douce et pieuse*socio=uv10 émotion*sctrav=ea dans nos coeurs*socio=us13*2; et quel ardent*sctrav=da désir*sctrav=eb de travailler tous ensemble à la grande oeuvre*socio=uv30 de la paix*sctrav=fa universelle sous ton regard, divin*socio=uv10 auteur*socio=us10*2 et prince*socio=uv1 de la paix*sctrav=fa. ‹ bethléem*socio=us7 tous les hommes*socio=uv24a doivent trouver leur place. D'abord les catholiques*socio=in7a. L'église*socio=in7a aujourd-hui spécialement veut les voir engagés dans un grand effort*socio=uv16 pour assimiler son message*socio=in7c de paix*sctrav=fa, un effort*socio=uv16 qui les presse de s'orienter résolument selon les exigences*sctrav=ba de la foi*socio=uv10 divine qui réclame l'adhésion*socio=us11 formelle*sctrav=bj de tous jusqu'au sacrifice*socio=uv16. Approfondir, oui, mais également agir. Jamais les chrétiens*socio=uv10 ne peuvent se contenter d'être de simples observateurs, ils doivent au contraire se sentir comme investis d'une mission*socio=uv16 qui leur vient d'en haut. L'effort*socio=uv16, sans nul doute, sera long et fatiguant. Mais le mystère*socio=uv10 de noel*socio=in7d donne à tous la certitude que la bonne volonté*sctrav=ec des hommes*socio=uv24a n'est jamais perdue, que rien n'est perdu des oeuvres*socio=uv30 que leur inspire la bonne volonté*sctrav=ec, sans même que parfois ils en aient pleine conscience, pour l'avènement*socio=us8 du règne*socio=et1 de dieu*socio=uv10 sur la terre*socio=us7 et pour que la cité*socio=us0 des hommes*socio=uv24 se construise sur le modèle de la cité*socio=us0*2 céleste*socio=uv10. Oh! La cité*socio=us0*2 céleste*socio=uv10, que saint-augustin*socio=uv10 saluait, resplendissante*sctrav=dh de la vérité*sctrav=dp qui sauve, de la charité qui vivifie, de l'éternité*socio=uv10 qui stabilise! Vénérables*socio=uv21 frères*socio=in6*2 et chers fils*socio=in6*2 dispersés dans le monde*socio=us7, les derniers*socio=us8 mots*socio=in0 de ce second message*socio=in7c de noel*socio=in7d nous ramènent au premier message*socio=in7c que nous adressions au monde*socio=us7 le 23 décembre*socio=us8 1958. Il y a un an*socio=us8, le nouveau*socio=us8 successeur*socio=uv14 de pierre*socio=us9, encore tout vibrant des premières émotions*sctrav=ea ressenties au moment*socio=us8 d'assumer la haute*sctrav=bo mission*socio=uv16 de pasteur*socio=in11 de l'église*socio=in7a universelle, avait adopté non sans crainte*sctrav=ee le nom de jean*socio=us9, comme une marque de sa bonne volonté*sctrav=ec, à la fois anxieuse*sctrav=ee et décidée*sctrav=da de se donner pour programme*socio=uv20 de préparer les voies*socio=ec6*2 du seigneur*socio=uv10. Il pensait aussitôt aux vallées à combler et aux montagnes à abaisser et il s'engageait sur son chemin*socio=ec6*2. Et voici que, jour*socio=us8 après jour*socio=us8, il reconnut, en grande humilité*socio=uv27a d'esprit*sctrav=ga, qu'en vérité*sctrav=dp la main*socio=us13*2 du très-haut*socio=uv10 était avec lui. Le spectacle*socio=in8*2 des foules*socio=us5 religieuses*socio=uv10 et ferventes*socio=uv10 qui de tous les points de la terre*socio=us7 s'en vinrent ici à rome*socio=us7 ou à castel-gandolfo*socio=us7 pour le saluer, pour l'entendre, pour recevoir sa bénédiction*socio=in7d, fut pour lui une émotion*sctrav=ea continuelle*socio=us8, souvent surprenante et merveilleuse*sctrav=dh. Nous avons reçu également des présents que nous conservons avec un sentiment*sctrav=ea de vive*sctrav=da gratitude*socio=uv18. Parmi les plus chers*socio=uv18 et les plus significatifs*sctrav=ba se trouve certain tableau*socio=in8 ancien*socio=us8 de bonne*sctrav=dh peinture*socio=in8 vénitienne*socio=us2f qui représente une sainte*socio=uv10 conversation: marie*socio=us9 et joseph*socio=us9 avec jésus*socio=us9 et un gracieux*sctrav=dh saint-jean-baptiste*socio=uv10 enfant*socio=in6 qui présente à jésus*socio=us9 un beau*sctrav=dh fruit*socio=ec1*2; jésus*socio=us9 le reçoit avec un léger sourire qui répand sur tout le tableau*socio=in8 une suavité céleste*socio=uv10. Ce tableau*socio=in8 occupe maintenant une place d'honneur*socio=uv21 et il est devenu familier*socio=in6*2 à notre prière*socio=in7d de tous les jours*socio=us8 dans notre oratoire*socio=in7b privé*socio=uv7. Permettez-moi, vénérables*socio=uv21 frères*socio=in6*2 et fils*socio=in6*2 bien-aimés*socio=uv18 d'y trouver l'inspiration des s*socio=uv23 de noel*socio=in7d que nous voudrions adresser à toute la sainte*socio=uv10 église*socio=in7a et au monde*socio=us7 entier, avec objectivité*sctrav=bf et confiance*sctrav=dc. La préoccupation*sctrav=ee de la paix*sctrav=fa de bethléem*socio=us7 est au premier plan de nos sollicitudes: mais cette sainte*socio=uv10 conversation s'élargit sous nos yeux*socio=us13*2 jusqu'à accueillir en son cadre tous ceux qui, avec nous et avec vous, dans l'esprit de ce ministère*socio=in11 universel qui a été confié à notre humble personne, nous tiennent particulièrement à coeur*socio=us13*2 dans l'amour*socio=uv18 du christ*socio=uv10, nous voulons parler de ceux qui souffrent des anxiétés*sctrav=ee et des misères*sctrav=df de la vie*socio=us8 et pour qui noel*socio=in7d est un doux rayon de réconfort*sctrav=cj et d'espérance*socio=uv23; les malades*socio=in9 et les infirmes*socio=in9, objets de nos soins attentifs et vigilants et d'une affection*socio=uv18 toute spéciale; ceux qui souffrent dans leur esprit*socio=uv24a et dans leur coeur*socio=us13*2 à cause des incertitudes du lendemain*socio=us8, à cause de leur détresse*sctrav=df économique*socio=ec0, à cause de l'humiliation*socio=uv21 infligée pour quelque faute commise ou présumée; les enfants*socio=in6 aimés*socio=uv18 de jésus*socio=us9 et qui, par leur faiblesse même et leur fragilité ont droit*socio=uv31 au respect*socio=uv21 le plus sacré*socio=uv10 et aux attentions*sctrav=cj les plus délicates; les vieillards*socio=us4 qui éprouvent souvent la tentation du découragement*socio=uv23 et l'impression d'être inutiles. En face de cette vision l'église*socio=in7a consacre ses intentions et ses prières*socio=in7d, ses s et ses oeuvres*socio=uv30 apostoliques*socio=uv10 à tous ceux-là qui lui sont spécialement chers*socio=uv18, mais non pas pour eux seulement. Elle pense aussi à tous les humbles*sctrav=df, aux pauvres*sctrav=df, aux travailleurs*socio=us1b, aux employeurs*socio=us1c, et aux détenteurs du pouvoir-public*socio=et7. Et comment pourrions-nous, en cette veille de noel*socio=in7d, ne pas nous souvenir des vénérables*socio=uv21 évêques*socio=in11 de rite*socio=in7d latin*socio=in7a ou de rite*socio=in7d oriental*socio=in7a dont nous avons apprécié, au cours de fréquents*socio=us8 entretiens, avec combien de douceur fraternelle*sctrav=fb, la ferveur*socio=uv10 pour leur sanctification*socio=uv10 personnelle*socio=uv24 et le dévouement*socio=uv16 au service des âmes*socio=uv10? Et l'armée*socio=et3*2 généreuse*socio=uv18 et ardente*sctrav=da des missionnaires*socio=in11, hommes*socio=us3 et femmes*socio=us3, des catéchistes*socio=in11; et celle nombreuse et méritante*socio=uv16 du clergé*socio=in11 séculier et régulier, et des religieuses*socio=in11 appartenant à d'innombrables instituts*socio=in3 dignes*socio=uv21 d'éloges; et le laicat*socio=in11a catholique*socio=in7a tout enflammé*sctrav=da d'ardeur*sctrav=da pour les oeuvres*socio=uv30 de piété*socio=uv10, d'assistance*socio=in3 sous toutes ses formes, de charité*socio=uv18 et d'éducation*socio=in2? Et nous ne voulons pas oublier davantage nos frères*socio=in6*2 séparés*socio=in7a, pour lesquels notre prière*socio=in7d monte incessamment au ciel*socio=uv10, afin que s'accomplisse la promesse du christ*socio=uv10: un seul pasteur*socio=in11 et un seul bercail. La mission*socio=uv16 du pape*socio=in11 actuel*socio=us8 est de présenter à dieu*socio=uv10 un peuple*socio=us2*2 parfait*sctrav=dh; c'était exactement celle du baptiste*socio=uv20, son homonyme et son patron*socio=uv10, et on ne pourrait imaginer de perfection*sctrav=dh plus haute*sctrav=bo et plus chère*socio=uv18 que celle de la paix*sctrav=fa chrétienne*socio=uv10, qui est paix*sctrav=fa des coeurs*socio=us13*2, paix*sctrav=fa dans l'ordre*socio=uv1a social*socio=us0, dans la vie*socio=us8, dans la prospérité*sctrav=cb, dans le respect*socio=uv21 mutuel, dans la fraternité*sctrav=fb de toutes les nations*socio=us2b. Vénérables*socio=uv21 frères*socio=in6*2, chers fils*socio=in6*2, cette paix*sctrav=fa du christ*socio=uv10, la grande et lumineuse*socio=uv10 paix*sctrav=fa de noel*socio=in7d, il nous est doux encore une fois d'en formuler le voeu et de la bénir. *{ Date-sher-59 # } Vous allez être appelés prochainement, mes frères*socio=in6*2, à choisir un représentatnt*socio=et5 de l'autorité*socio=uv1 civile*socio=uv8 pour l'administration*socio=et1 du pays*socio=us7, de la province*socio=et10b, de la municipalité*socio=et10c. Bien que dans notre pays*socio=us7, la loi*socio=et4 n'oblige pas à voter, tous les électeurs*socio=et8 qui ont quelque souci*sctrav=ee du bien-public*sctrav=dh comprendront que c'est pour eux un devoir*socio=uv16 d'exercer leur droit*socio=et4 de vote*socio=et8 à moins de raisons*socio=uv20 sérieuses*sctrav=ba. Le vote*socio=et8 est un acte d'importance*sctrav=ba parce qu'il désigne le représentant*socio=et5 de dieu*socio=uv10 pour exercer l'autorité*socio=uv1 civile*socio=uv8. Après avoir éclairé et formé votre conscience*socio=uv22.