*locuteur=joc *{ Jeunesse ouvrière catholique } *{ date-01-53 # } Analysant les souhaits officiels distribués au seuil du nouvel an*socio=us8 par les personnages également officiels*socio=et0, monsieur andré-laurendeau*socio=us9, rédacteur-en-chef*socio=uvx1 adjoint au devoir*socio=in8a, note que le thème était: cette année*socio=us8, la prospérité*socio=cb. Il paraît, dit-il, que nous sommes très prospères*socio=cb et que nous avons toutes les raisons*socio=uvx20 de tout espérer. Bien entendu, cette prospérité*socio=cb tient, selon les hommes*socio=uvx24 d'affaires*socio=ec0, à notre régime*socio=ec9 économique*socio=ec0, et, selon les politiciens*socio=et6, à la fois*socio=us8 au régime*socio=ec9 économique*socio=ec0 et au régime*socio=etx1 politique*socio=et0. Si la prospérité*socio=cb, pour l'ensemble du pays*socio=us7, tient au fait que le ministre*socio=et6 des finances*socio=ec8 récolte beaucoup d'impôts*socio=ec8, dont la portion la plus considérable est employée aux dépenses*socio=ec8 pour la défense*socio=et3, nous sommes vraiment en pleine prospérité*socio=cb. Mais pour y croire, passons vite l'éponge sur le recensement*socio=us5 de 1951*socio=us8, d'après lequel les trois quarts de chefs*socio=uvx1 de famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b du pays*socio=us7 gagnent moins de 3000 $*socio=ec0, et le tiers d'entre eux, moins de 2000 $*socio=ec0 par année*socio=us8. Quant à la prospère*socio=cb province*socio=us7 de québec*socio=us7, la situation ne paraît pas tellement plus rose. Ainsi, d'après le dernier*socio=us8 relevé mensuel*socio=us8 de la main-d-oeuvre*socio=ecx14 que faisait le bureau-fédéral-de-la-statistique*socio=etx1, c'est notre province*socio=us7 qui détient le record*socio=cd du chômage*socio=ecx15. C'est dans la région*socio=us7 du québec*socio=us7, dit le rapport*socio=etx1, que les demandes d'emploi*socio=ecx14 inscrites aux bureaux*socio=etx1 du service*socio=ecx14 national de placement*socio=ecx15 sont les plus nombreuses. Le 20 novembre*socio=us8, elles atteignaient 55700, soit une augmentation*socio=cc de 3500 par rapport à la même date*socio=us8 l'an*socio=us8 dernier. En ontario*socio=us7, province*socio=us7 plus populeuse*socio=us5, les demandes d'emploi*socio=ecx14 n'étaient alors que de 50300. Ajoutons que pour l'ensemble des provinces*socio=us7, il est à la hausse*socio=cc dans le québec*socio=us7. Signe de prospérité*socio=cb? Laissons aux connaisseurs*socio=ecx12 le soin de tirer la conclusion! Le recensement*socio=us5 de 1951*socio=us8 nous apprend aussi que les salaires*socio=ecx14 sont meilleurs*socio=bo à toronto*socio=us7 qu'à québec*socio=us7 et à montréal*socio=us7. On trouvera des chiffres à ce sujet en page 14 de la présente*socio=us8 édition*socio=in8a. Il nous apprend aussi que la proportion des chefs*socio=uvx1 de famille*socio=in6 qui gagnent moins de 40 $*socio=ec0 par semaine*socio=us8, est de 36 pour cent dans le québec*socio=us7, alors qu'elle n'est que de 24 pour cent en ontario*socio=us7. Il nous apprend encore qu'à montréal*socio=us7 20 pour cent de tous les travailleurs*socio=usx1b gagnent moins de 30 $*socio=ec0 par semaine*socio=us8; cette proportion est de 28 pour cent à québec*socio=us7 et de 32 pour cent aux trois-rivières*socio=us7, cette ville*socio=us7 se plaçant au dernier*socio=us8 rang de toutes les grandes villes*socio=us7 du pays*socio=us7, sous ce rapport. Y a-t-il prospérité*socio=cb chez nous? Sans doute, puisqu'on l'affirme en haut lieu. Alors, ce ne sont pas les salariés*socio=usx1b qui en profitent, du moins une bonne*socio=dh partie d'entre eux. Une famille*socio=in6 dont le revenu*socio=ec0 n'atteint pas 40 $*socio=ec0 par semaine*socio=us8, n'est pas prospère*socio=cb par le temps*socio=us8 qui court. Et même le célibataire*socio=us5 qui n'a pas 30 $*socio=ec0 pour ses dépenses*socio=ecx13 hebdomadaires*socio=us8, cela dans les grandes villes*socio=us7, n'a certes pas d'argent*socio=ecx13 à jeter par les fenêtres. Nous n'avons cependant pas à broyer du noir puisque, les personnages*socio=uvx24 officiels*socio=et0 l'ont dit, nous sommes en pleine prospérité*socio=cb et une autre année*socio=us8 sera encore meilleure*socio=bo! *{ date-08-53 # } Selon the-letter-review*socio=in8a, bulletin*socio=in8a de la compagnie*socio=ecx21 ontarienne*socio=us7 fort-erie-limited*socio=ecx18, les résultats des récentes*socio=us8 élections*socio=et8 fédérales*socio=etx10a manifestent que le public*socio=uv8 canadien*socio=usx2e, après avoir effectué un certain glissement à gauche*socio=inx1, revient maintenant vers la droite*socio=inx1. Le bulletin*socio=in8a en conclut que le gouvernement*socio=etx1 doit faire de même, en résistant à tout autre empiètement*socio=usx11 de la doctrine*socio=ga socialiste*socio=ecx10 et en évitant soigneusement d'aller plus loin en fait de mesures de sécurité*socio=uvx15 sociale*socio=us0. Nous ne pouvons accepter pareils propos. Si le glissement à droite*socio=inx1 est apparent, nous ne pouvons en conclure que la population*socio=us5 du pays*socio=us7 désire*socio=eb mettre un frein aux réformes*socio=ch sociales*socio=us0. Voici pourquoi. Il est vrai*socio=dp que le parti c-c-f*socio=inx1, le seul auquel on puisse vraiment attribuer des tendances vers la gauche*socio=inx1, a déjà recueilli plus de votes*socio=et8; aux élections*socio=et8 du 10 août*socio=us8, seulement 11 pour cent des canadiens*socio=usx2e l'ont appuyé, à comparer à 13 pour cent en 1949*socio=us8 et à 16 pour cent en 1945*socio=us8. Même s'il compte maintenant 10 députés*socio=et6 de plus, il ne peut se réclamer d'un appui plus considérable de l'ensemble des votants*socio=et8 du pays*socio=us7 et il ne conserve toujours que ses deux députés*socio=et6 à l'est*socio=us7 du manitoba*socio=us7. Apparemment, le public*socio=uv8 canadien*socio=usx2e, quelque peu porté vers la gauche*socio=inx1 après la dernière*socio=us8 guerre*socio=usx11, revient donc maintenant à droite*socio=inx1. Nous disons bien apparemment, car il ne faut pas oublier qu'une proportion toujours plus grande des canadiens*socio=usx2e négligent d'exercer leur droit*socio=et4 de vote*socio=et8. Sur quelque 8 millions et demi d'électeurs*socio=et8, 5438043 seulement ont voté le 10 août*socio=us8; la proportion est d'environ 64 pour cent, soit moins des deux tiers. Cette année*socio=us8, il y a eu 410723 votes*socio=et8 de moins qu'en 1949*socio=us8, quoique la population*socio=us5 canadienne*socio=usx2e et, conséquemment, le nombre de citoyens*socio=uv8 en âge*socio=us4 de voter aient augmenté*socio=cc sensiblement. Si, apparemment la population*socio=us5 canadienne*socio=usx2e retourne à droite*socio=inx1, on peut dire certainement qu'elle se désintéresse*socio=bf de la politique*socio=et0 de plus en plus. Et si elle se désintéresse*socio=bf de la politique*socio=et0, ne serait-ce pas parce que les partis*socio=inx1 en présence, tout d'abord les vieux*socio=us8 partis*socio=inx1 qu'elle connaît mieux, ne lui paraissent pas plus intéressants l'un que l'autre, qu'ils ne répondent plus à ses aspirations*socio=eh et à ses besoins*socio=uvx26? Cette manière de voir nous semble plus logique*socio=uvx20 que celle qui consiste à dire tout simplement: la population*socio=us5 canadienne*socio=usx2e retourne vers la droite*socio=inx1. Nous ne croyons donc pas que le parti*socio=inx1 au pouvoir*socio=et7 satisfasse la population*socio=us5 en mettant un frein aux réformes*socio=ch sociales*socio=us0. Nous croyons plutôt que les mesures*socio=et0 de sécurité sociale*socio=in3 qu'il a adoptées, souvent sous la pression de la c-c-f*socio=inx1, doivent être améliorées pour la plupart. Nous croyons que, notamment, les allocations*socio=in3 familiales*socio=in6 et les pensions*socio=in3 de vieillesse*socio=us4 devraient être augmentées*socio=cc pour rejoindre le coût*socio=ecx13 de la vie*socio=us8, et que le gouvernement*socio=etx1 devrait se préoccuper davantage des besoins*socio=uvx26 de la famille*socio=in6 en matière d'habitation*socio=inx10 et de santé*socio=in9. Si le parti*socio=inx1 au pouvoir*socio=et7 écoute ceux qui voudraient le voir retourner en arrière ou même en demeurer au statu-quo en matière de sécurité sociale*socio=in3, il ne répondra pas aux besoins*socio=uvx26 des canadiens*socio=usx2e en général. Ceux-ci chercheront ailleurs ou voteront de moins en moins, et il faudra invoquer d'autres raisons*socio=uvx20 que la température ou la date*socio=us8 des élections*socio=et8. Pour répondre à ce qu'on attend de lui et en même temps*socio=us8 remplir tout son rôle*socio=uvx16, le gouvernement*socio=etx1 doit, non pas supplanter l'action des individus*socio=uvx24 et des groupements*socio=in0 inférieurs, mais aider les membres, qui sont les pauvres*socio=df et les travailleurs*socio=usx1b. Si cela s'appelle glisser à gauche*socio=inx1, nous ne nous en scandalisons pas. *{ date-09-53 # } Nos lecteurs*socio=in0a viennent sans doute de prendre connaissance, en jetant les yeux*socio=usx13*meta=oui sur notre première*socio=us8 page, du plan d'assurance*socio=ecx20 familiale*socio=in6 que l'assurance-vie*socio=ecx20 desjardins*socio=us9 lançait officiellement hier, 4 septembre*socio=us8, par l'envoi d'un document à ce sujet à toutes les caisse-populaires*socio=ecx11 de la province*socio=us7 et à un certain nombre de personnes*socio=uvx24a susceptibles de s'intéresser à une telle réalisation*socio=db. Dès maintenant, nous tenons à souligner qu'il s'agit là d'une excellente nouvelle*socio=us8 pour la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b; il ne s'en annonce pas beaucoup d'aussi bonnes*socio=dh dans toute une année*socio=us8. Le front-ouvrier*socio=in8a se plaint assez souvent de ce que les gouvernements*socio=etx1 et les institutions*socio=us0 ne pensent pas assez à la famille*socio=in6, qu'ils ne considèrent pas suffisamment l'angle familial*socio=in6 en abordant les divers problèmes*socio=ce qui se posent. Eh bien, il ne peut s'empêcher de dire cette fois*socio=us8: voilà quelque chose de neuf qui a été conçu pour la famille*socio=in6, la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b canadienne-française*socio=usx2c tout particulièrement*socio=cl. L'assurance-vie*socio=ecx20 desjardins*socio=us9 présente son nouveau*socio=us8 plan*socio=uvx20 comme une nouvelle*socio=us8 réalisation*socio=db pour la famille*socio=in6 et la classe*socio=usx1b populaire*socio=usx1a. Elle a parfaitement raison*socio=uvx20. Certes, dans le passé, les institutions*socio=us0 d'assurancie-vie*socio=ecx20 ont rendu beaucoup de services à notre population*socio=us5, notamment par leurs prêts*socio=ecx20 à l'habitation*socio=inx10. Mais ont-elles suffisamment pensé le problème*socio=ce de l'assurance-vie*socio=ecx20 en fonction de la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b du canada-français*socio=us7, famille*socio=in6 encore nombreuse, dont le chef*socio=uvx1 est d'ordinaire un petit*socio=usx1f salarié*socio=ecx14? Parmi tous les plans*socio=uvx20 importés habituellement des états-unis*socio=us7, où la famille*socio=in6, même salariée*socio=ecx14, est moins nombreuse et jouit d'un meilleur*socio=bo revenu*socio=ec0, ont-elles réussi à en adapter un qui offre une sécurité*socio=uvx15 économique*socio=ec0 parfaitement adaptée aux besoins*socio=uvx26 de notre famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b et de ses capacités*socio=da financières*socio=ecx20? Jusqu'ici, l'assurance-vie*socio=ecx20 a protégé adéquatement les gens*socio=us5 à l'aise, mais beaucoup moins bien les pères*socio=in6 de famille*socio=in6 peu fortunés*socio=dm. Ceux-ci ne sont pas assurés*socio=ecx20, ou ils sont mal assurés*socio=ecx20, payant de nombreuses primes*socio=ecx20 pour leurs enfants*socio=in6 alors qu'ils portent très peu d'assurance*socio=ecx20 eux-mêmes. Cette situation aboutit trop souvent, lorsque le père*socio=in6 décède encore assez jeune*socio=us4, à la dislocation du foyer*socio=in6, au placement des enfants*socio=in6, à l'assistance-publique*socio=in3, au travail*socio=ecx14 extérieur*socio=us7 de la mère*socio=in6, à l'abandon prématuré*socio=us8 de l'école*socio=inx2 par les enfants*socio=in6. On affirme, par exemple, que la moitié de nos mères*socio=in6 nécessiteuses*socio=in3 n'auraient pas besoin*socio=uvx26 des maigres allocations*socio=in3 qu'elles reçoivent si leur mari*socio=in6 s'était assuré*socio=ecx20 convenablement. L'assurancie-vie*socio=ecx20 desjardins*socio=us9 a trouvé la solution en permettant au fiancé*socio=in6 ou au jeune*socio=us4 marié*socio=in6 de régler leur problème*socio=ce d'assurance-vie*socio=ecx20 d'une seule fois*socio=us8 et de la bonne*socio=dh façon. C'est là répondre au besoin le plus urgent*socio=us8, celui d'un grand nombre aussi car il se contracte environ 3300 mariages*socio=in7a in7b in7c in7d d par année*socio=us8 dans le québec*socio=us7. Quant au problème*socio=ce des pères*socio=in6 de famille*socio=in6 déjà avancés en âge*socio=us4 qui sont insuffisamment ou mal assurés*socio=ecx20, d'autres plans y pourvoient déjà. Il en est ainsi de la question de l'épargne*socio=ecx20 en vue d'assurer un revenu*socio=ec0 convenable pour les vieux*socio=us4 jours*socio=us8, en cas de survie*socio=us8 évidemment. Le grand mérite du nouveau*socio=us8 plan*socio=uvx20 est donc de combler un vide, le vide le plus important*socio=ba peut-être. Il est à prévoir que d'autres institutions*socio=ecx20 ne tarderont pas à copier cette nouvelle*socio=us8 formule. L'assurancie-vie*socio=ecx20 desjardins*socio=us9, probablement la plus jeune*socio=us4 institution*socio=us0 dans ce domaine puisqu'elle a commencé ses opérations*socio=ec0 le premier septembre*socio=us8 1949, n'en aura pas moins eu le mérite de déclencher un mouvement*socio=in0 efficace*socio=bm en faveur*socio=dt de la famille*socio=in6, rendant ainsi dans le champ qui lui est propre*socio=uvx25 le service social*socio=in3 que les caisses-populaires*socio=ecx11 du même nom rendent depuis plus de 50 ans*socio=us8. *{ date-10-53 # } Du 18 au 25 octobre*socio=us8, ce sera la semaine*socio=us8 de la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b. Semaine*socio=us8 qui en vaut bien d'autres, qui vaut même mieux que certaines, parce qu'elle donne l'occasion aux pères*socio=in6 et aux mères*socio=in6 de famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b de se réunir pour discuter d'un problème*socio=ce qui leur est propre. Ce n'est pas souvent que les ouvriers*socio=usx1b ont pareille occasion, car notre monde*socio=us0, on le constate tous les jours*socio=us8, n'est guère bâti pour eux. En second lieu, le thème de la semaine*socio=us8 de la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b de cette année*socio=us8 est particulièrement*socio=cl important*socio=ba, il est même vital*socio=ba. Inviter les familles*socio=in6 ouvrières*socio=usx1b à réfléchir sur leurs loisirs*socio=in8b, à se demander si elles utilisent à leur profit ces heures*socio=us8 toujours plus longues*socio=us8 qui prennent place entre le travail*socio=ecx14 et le sommeil, c'est leur fournir l'occasion d'ouvrir les yeux*socio=usx13*meta=oui sur de graves*socio=bb problèmes*socio=ce et, par le fait même, les inviter à mettre l'épaule*socio=usx13*meta=oui à la roue pour que la situation change. La l-o-c*socio=in7a in7b in7c in7d a qui, au cours*socio=us8 de l'année*socio=us8, a scruté attentivement, dans toutes ses sections*socio=in0a, les multiples problèmes*socio=ce que posent les loisirs*socio=in8b, en particulier au point de vue familial*socio=in6, offrira au public*socio=uv8 ouvrier*socio=usx1b, du 18 au 25 octobre*socio=us8, d'éloquentes constatations, fruit de ses enquêtes et de ses réflexions. Ce sera un point de départ; tous ceux qui prendront part aux nombreuses manifestations de la semaine*socio=us8 de la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b, pourront y ajouter leurs propres trouvailles; la mise en commun*socio=us0 des faits*socio=gb suscitera, à n'en pas douter, de saines et salutaires réactions. Car il importe qu'on réagisse dans ce domaine des loisirs*socio=in8b. Il s'exerce là une exploitation*socio=usx11 qui ne peut continuer, exploitation*socio=usx11 dénoncée par l'épiscopat*socio=in7a in7b in7c in7d a québécois*socio=usx2g dans sa lettre*socio=in7a in7b in7c in7d c collective sur le problème*socio=ce ouvrier*socio=usx1b exploitation*socio=usx11 que les ouvriers*socio=usx1b acceptent trop facilement*socio=ck, beaucoup plus facilement*socio=ck en tout cas que celle qui s'exerce au travail*socio=ecx14. Il importe que les ouvriers*socio=usx1b, pères*socio=in6 et mères*socio=in6 de famille*socio=in6 en particulier, s'aperçoivent que tout n'est pas à prendre dans les loisirs*socio=in8b commercialisés*socio=ec5, même si ces loisirs*socio=in8b opèrent avec permis*socio=et0 de l'autorité*socio=uvx1 civile*socio=uv8. qu'ils s'aperçoivent aussi que leurs enfants*socio=in6, les grands*socio=us4 surtout, ne peuvent fréquenter indistinctement tous ces endroits*socio=us7 de loisirs*socio=in8b sans y perdre, en plus d'une partie de leur salaire*socio=ecx14 durement gagné, le meilleur*socio=bo de leurs énergies*socio=da et jusqu'à leur vertu*socio=uvx27. Il importe enfin qu'on revienne à une vie*socio=us8 familiale*socio=in6 plus intense*socio=da, ce qui ne peut s'obtenir que si les heures*socio=us8 de loisir*socio=in8 et leurs formes, cessent de séparer constamment les membres de la famille*socio=in6. Quand chacun prend son bord comme on dit, le soir*socio=us8 et en fin*socio=us8 de semaine*socio=us8 quel temps*socio=us8 reste-t-il pour connaître les siens, s'enrichir à leur contact, et aussi, d'ailleurs, se reposer vraiment? La semaine*socio=us8 de la famille*socio=in6 ouvrière*socio=usx1b attirera l'attention sur ces graves*socio=bb problèmes*socio=ce, et suscitera une action familiale*socio=in6 et collective*socio=us0 de nature à rendre les loisirs*socio=in8b plus profitables, pourvu, évidemment, qu'on s'en mêle en y prenant une part active.