*{ Discours sur les finances et développement de la Banque mondiale en 1975 } L'*socio=nil industrie*socio=ec1 *socio=nil de la construction*socio=ec1 dans les pays*socio=ac en vole de développement*socio=uv3. *socio=rien Un secteur dynamique*socio=uv4 *socio=nil de la construction*socio=ec1 est*socio=rien indispensable*socio=uv4 à l'essor*socio=rien de l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Les *socio=rien auteurs du présent article *socio=nil montrent la façon*socio=rien dont les pouvoirs_publics*socio=et peuvent favoriser le développement*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 du*socio=rien bâtiment*socio=ec1. Le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 est un des*socio=nil rouages essentiels*socio=uv4 *socio=nil de toute économie*socio=ec1 et il joue *socio=rien un rôle important *socio=nil dans le développement*socio=uv3. Les constructions nouvelles*socio=rien représentent couramment 4 à 8% *socio=rien du produit_intérieur_brut (*socio=nil PIB*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil et 45 à 65% de la formation*socio=et brute de capital*socio=ec1 fixe. Tout pays_en_développement*socio=uv3 a donc grand*socio=rien intérêt*socio=uv1 à mettre *socio=rien sur pied un secteur efficient*socio=uv4 *socio=nil de la construction*socio=ec1. L'éventail*socio=rien approprié des activités*socio=rien de ce secteur*socio=rien dans un*socio=rien pays*socio=ac donné à un*socio=rien stade*socio=te spécifique*socio=rien de son développement_économique*socio=ec1 dépendra de facteurs*socio=rien tels que le volume*socio=rien et la régularité de la demande*socio=ec1 de divers types de constructions et des disponibilités*socio=rien en main-d'_oeuvre*socio=rien et autres ressources*socio=ec1. Mais la promotion*socio=uv3 d'un*socio=rien secteur*socio=rien efficace*socio=uv4 du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 devrait être*socio=rien l'objectif*socio=uv4 à la fois*socio=rien de la politique*socio=et nationale*socio=te et de l'aide_internationale*socio=te. Les *socio=rien activités du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 vont de la conception*socio=ec et des études_techniques*socio=ec2 aux travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien une fois*socio=rien les ouvrages terminés. Elles peuvent englober la production*socio=ec1, la fourniture*socio=ec1 et le transport*socio=ec1 de matériaux*socio=ec1 de construction*socio=ec1 et elles vont des constructions à usage*socio=rien résidentiel*socio=ec1 et commercial*socio=ec1 à d'importants*socio=rien travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et. Elles peuvent comprendre l'exécution*socio=rien de travaux*socio=rien entrepris en vertu*socio=rien de contrats*socio=ec1 et la conduite*socio=rien de travaux*socio=rien effectués en régie*socio=rien par les services_publics*socio=et. Toutefois, aux fins*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2, les travaux*socio=rien effectués en régie*socio=rien ont été*socio=rien laissés de côté*socio=rien et, par *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il faut entendre les entreprises*socio=ac qui, sous contrat*socio=ec1, construisent des bâtiments*socio=ec1 et exécutent des travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et -c'est-à-dire toutes les entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et et du*socio=rien secteur_public*socio=et qui réalisent toutes sortes*socio=rien de constructions nouvelles*socio=rien soit en tant que maîtres*socio=rien d'oeuvres*socio=rien, soit en tant que sous-traitants*socio=ac. Le *socio=rien caractère unique du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1. En quoi ce secteur*socio=rien diffère-t-il des autres branches*socio=rien de l'industrie*socio=ec1, comme, par exemple*socio=rien, les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2? Ses caractéristiques*socio=rien les plus importantes*socio=rien sont le pourcentage*socio=rien élevé*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien qui émane du*socio=rien secteur_public*socio=et; le caractère*socio=rien imprévisible*socio=uv4 et les fluctuations*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien; le *socio=rien vaste éventail des*socio=nil techniques et*socio=nil méthodes *socio=nil utilisables pour réaliser toute une série d'ouvrages ou toute construction*socio=ec1 particulière*socio=rien; l'absence*socio=rien de normalisation*socio=uv3, chaque ouvrage étant en *socio=rien grande partie conçu*socio=nil sur plans pour*socio=nil un emplacement particulier;*socio=nil la*socio=nil dispersion géographique*socio=te des*socio=nil travaux *socio=nil qui pose des problèmes*socio=uv4 en matière*socio=rien de logistique*socio=rien et de contrôle*socio=uv3; et enfin les risques*socio=uv4 particuliers*socio=rien liés aux contrats*socio=ec1 à long_terme*socio=rien et à l'exposition*socio=rien aux éléments*socio=rien et aux incertitudes*socio=uv3 géophysiques. Dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, la demande*socio=ec1 de construction*socio=ec1 émane en très *socio=rien grande partie du secteur_public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ceci s'applique notamment aux pays*socio=ac où, comme cela arrive fréquemment, les logements*socio=ec1 sont en *socio=rien majeure partie *socio=nil construits par leurs futurs*socio=rien propriétaires*socio=ac qui louent les services*socio=ec1 d'artisans*socio=ac locaux*socio=te et leur fournissent les matériaux*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. Si on laisse de côté*socio=rien ce type*socio=rien de construction*socio=ec1 à usage*socio=rien résidentiel*socio=ec1, il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien que le secteur_public*socio=et représente à lui seul*socio=rien plus de 70% de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de construction*socio=ec1. Le *socio=rien volume global *socio=nil et la structure*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et peuvent varier considérablement*socio=rien en fonction*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 de la planification*socio=et des dépenses_publiques*socio=et consacrées à la construction*socio=ec1, de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te disponible*socio=rien et des fluctuations*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 de l'État*socio=ac, dues notamment au fait*socio=rien que ces pays*socio=ac dépendent dans une *socio=rien large mesure des*socio=nil exportations*socio=ec1 d'*socio=nil un petit nombre de*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base.*socio=nil *socio=nil Cette prépondérance de la demande*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et présente*socio=rien à la fois*socio=rien des avantages*socio=rien et des inconvénients*socio=uv4 pour le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1. Elle permet aux pouvoirs_publics*socio=et de guider et d'influencer l'évolution*socio=rien *socio=rien du secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil et, de ce fait*socio=rien, ce *socio=rien dernier est moins*socio=nil sensible aux*socio=nil variations *socio=nil de la demande*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et; par contre, *socio=rien du fait du rôle prépondérant *socio=nil joué par le secteur_public*socio=et, ce *socio=rien secteur est largement*socio=nil tributaire des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil ce qui a tendance*socio=rien à l'empêcher de traiter avec l'État*socio=ac *socio=rien sur un pied d'*socio=nil égalité*socio=uv1,*socio=nil les*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil imposant en *socio=rien grande partie les*socio=nil clauses et*socio=nil conditions des*socio=nil travaux.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=rien, le favoritisme et la corruption*socio=uv1 peuvent influer sur*socio=rien la passation*socio=et et l'exécution*socio=rien des contrats*socio=ec1. Risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à la construction*socio=ec1. La demande*socio=ec1 de construction*socio=ec1 *socio=rien est irrégulière *socio=nil et sujette à des fluctuations*socio=ec2. L'entreprise*socio=ac qui se trouve en concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 avec d'autres sociétés*socio=ac peut être*socio=rien réduite au chômage*socio=ec1 total*socio=rien ou partiel*socio=rien entre deux contrats*socio=ec1, même si la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de construction*socio=ec1 est*socio=rien soutenue ou en expansion*socio=ec2. Les investissements*socio=ec1, qui déterminent le niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de construction*socio=ec1, ont tendance*socio=rien à fluctuer davantage que la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 manufacturés. Dans les petits*socio=rien pays*socio=ac relativement pauvres*socio=uv2, où le volume*socio=rien de la construction*socio=ec1 est*socio=rien en général*socio=rien très limité, il se peut que quelques *socio=rien grands projets donnent*socio=nil un coup *socio=nil de fouet temporaire*socio=rien à la construction*socio=ec1, lequel risque*socio=uv4 d'être*socio=rien suivi d'un*socio=rien *socio=rien net fléchissement *socio=nil de l'activité*socio=rien dans ce secteur*socio=rien. Même dans les pays*socio=ac où le volume*socio=rien de la construction*socio=ec1 émanant du*socio=rien secteur_public*socio=et augmente assez régulièrement, l'industrie*socio=ec1 est*socio=rien affectée par les *socio=rien variations considérables du volume *socio=nil des constructions du*socio=rien secteur_privé*socio=et à usage*socio=rien commercial*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=rien, les entreprises*socio=ac du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 sont plus sensibles*socio=rien aux risques*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 que celles des autres secteurs*socio=rien et, de ce fait*socio=rien, il leur est*socio=rien souvent plus difficile*socio=rien de se procurer les crédits*socio=ec1 nécessaires*socio=rien, de mettre *socio=rien sur pied *socio=nil et de conserver en permanence*socio=te une équipe*socio=rien de cadres*socio=rien, de techniciens*socio=ac et d'ouvriers*socio=ac qualifiés*socio=uv4 et de disposer d'un*socio=rien parc de matériel*socio=rien de base*socio=rien approprié. La construction*socio=ec1 offre*socio=rien cependant la possibilité*socio=rien de choisir entre *socio=rien un vaste éventail de*socio=nil techniques,*socio=nil *socio=nil qui font entrer en *socio=rien jeu différentes *socio=nil combinaisons de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, notamment de capital*socio=ec1 (biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1) et de main-d'_oeuvre*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent donc être*socio=rien à même d'encourager les techniques*socio=rien de construction*socio=ec1 à plus *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre sans*socio=nil accroissement*socio=ec2 sensible des*socio=nil coûts*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil général,*socio=nil le*socio=nil secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 est*socio=rien beaucoup moins capitalistique et a une plus *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil que les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2. Ceci est*socio=rien particulièrement valable*socio=rien pour la construction*socio=ec1 d'immeubles*socio=rien et à *socio=rien un degré moindre,*socio=nil *socio=nil pour les travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et. Contrairement à ce qui se passe dans la plupart*socio=rien des industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2, la production*socio=ec1 *socio=rien du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 n'est*socio=rien pas normalement standardisée. Les plans*socio=rien de détail*socio=rien et d'exécution*socio=rien des projets*socio=rien de construction*socio=ec1 sont établis en quasi totalité*socio=rien de manière*socio=rien à répondre aux besoins*socio=uv1 particuliers*socio=rien de l'utilisateur*socio=rien. Il existe une certaine*socio=rien demande*socio=ec1 de construction*socio=ec1 pour *socio=rien un certain nombre de*socio=nil logements*socio=ec1 *socio=nil plus ou moins normalisés mais il est*socio=rien même souvent nécessaire*socio=rien d'adapter*socio=rien les plans*socio=rien à des *socio=rien emplacements différents *socio=nil et les coûts*socio=ec1 varient en *socio=rien fonction du prix*socio=ec1 des*socio=nil matériaux*socio=ec1,*socio=nil du coût*socio=ec1 *socio=nil et de la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien qui peut être*socio=rien mobilisée dans la région*socio=te où le *socio=rien projet est *socio=nil mis en oeuvre*socio=rien. Comme la plupart*socio=rien des projets*socio=rien ont des caractéristiques*socio=rien et des spécifications spéciales*socio=rien, l'expérience*socio=ec2 acquise*socio=rien en matière*socio=rien de construction*socio=ec1 n'est*socio=rien pas toujours *socio=rien un bon guide *socio=nil pour l'évaluation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1. Ceci augmente encore les risques*socio=uv4 courus par les entrepreneurs*socio=ac. *socio=rien Du fait *socio=nil que l'exécution*socio=rien des *socio=rien travaux est *socio=nil intrinsèquement liée à l'emplacement*socio=rien *socio=rien du chantier,*socio=nil le*socio=nil secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 a donc tout naturellement tendance*socio=rien à utiliser la main-d'_oeuvre*socio=rien et les matériaux*socio=ec1 locaux*socio=te et il est*socio=rien donc probable*socio=uv4 que les activités*socio=rien de cette branche*socio=rien représenteront une part*socio=rien relativement importante*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans le processus*socio=te de production*socio=ec1. Ceci *socio=rien est vrai *socio=nil que les travaux*socio=rien soient exécutés par des sociétés*socio=ac nationales*socio=te ou par des entreprises*socio=ac étrangères*socio=te. La nature*socio=rien même *socio=rien du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 veut que ses activités*socio=rien soient géographiquement dispersées. Le matériel*socio=rien, les matériaux*socio=ec1 et la main-d'_oeuvre*socio=rien doivent être*socio=rien amenés sur*socio=rien les chantiers*socio=rien et une *socio=rien attention particulière *socio=nil doit donc être*socio=rien accordée à l'évaluation*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 de ces facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 sur*socio=rien le chantier*socio=rien. Les problèmes*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 sont plus complexes, car les bureaux*socio=rien de l'entreprise*socio=ac sont souvent éloignés *socio=rien du chantier *socio=nil et il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de surveiller en même temps*socio=rien la conduite*socio=rien des *socio=rien travaux sur un certain nombre de*socio=nil chantiers.*socio=nil En*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil de la dispersion*socio=rien géographique*socio=te des travaux*socio=rien, les activités*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil petits entrepreneurs*socio=ac *socio=nil sont limitées à une localité donnée. Ceci *socio=rien est valable aussi*socio=nil bien *socio=nil pour les entrepreneurs*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 que pour ceux des pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien ainsi qu'au Royaume-uni*socio=ac, par exemple*socio=rien, on comptait encore, en 1970, 73.248 entreprises*socio=ac de construction*socio=ec1, dont 33.118 employaient sept personnes*socio=ac ou moins et exécutaient 9% environ *socio=rien du volume global des*socio=nil travaux du secteur du bâtiment*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil tandis que 70.821 entreprises*socio=ac employaient 50 personnes*socio=ac ou moins, leur *socio=rien part du volume global des*socio=nil travaux étant*socio=nil voisine *socio=nil de 35%. Outre les risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien au marché*socio=ec1 le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 fait face à*socio=nil un certain nombre *socio=nil d'autres risques*socio=uv4. Bien*socio=rien que la plupart*socio=rien des *socio=rien petits projets de*socio=nil construction*socio=ec1 *socio=nil soient en général*socio=rien rapidement exécutés, la réalisation*socio=uv1 d'importantes*socio=rien constructions d'immeubles*socio=rien et de *socio=rien grands travaux *socio=nil peut durer deux ou plusieurs années*socio=rien, au cours*socio=rien desquelles les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 peuvent augmenter sensiblement, notamment en période*socio=te d'inflation*socio=ec2. L'entrepreneur*socio=ac peut se heurter à des conditions*socio=rien pédologiques imprévues, à des problèmes*socio=uv4 de main-d'_oeuvre*socio=rien, les livraisons*socio=rien de matériel*socio=rien et de matériaux*socio=ec1 peuvent se faire attendre et le maître de l'ouvrage peut modifier ses spécifications et ses plans*socio=rien. L'incidence*socio=rien et la probabilité*socio=ec2 de nombre*socio=rien de ces circonstances*socio=rien imprévisibles*socio=uv4, de même que les responsabilités*socio=uv1 respectives*socio=rien de l'organisme*socio=ac adjudicateur et de l'entrepreneur*socio=ac en ce qui concerne les dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien entraînées par *socio=rien un projet,*socio=nil sont*socio=nil difficiles *socio=nil à déterminer à l'avance*socio=rien, sauf si elles sont spécifiées dans les clauses*socio=rien contractuelles*socio=et ou prescrites*socio=rien par la législation*socio=et. L'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et les cas*socio=rien de force*socio=uv1 majeure*socio=rien sont normalement prévus' dans les clauses*socio=rien contractuelles*socio=et mais c'est*socio=rien souvent à l'entrepreneur*socio=ac qu'il appartient de fournir la preuve*socio=ec2, et juger une réclamation peut s'avérer un*socio=rien processus*socio=te difficile*socio=rien et laborieux*socio=rien dans le meilleur*socio=rien des cas*socio=rien. Promotion*socio=uv3 *socio=rien du secteur.*socio=nil *socio=nil Dans la plupart*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, comme c'est*socio=rien aux pouvoirs_publics*socio=et qu'il appartient de stimuler la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et comme la *socio=rien majeure partie des*socio=nil marchés*socio=ec1 sont*socio=nil passés *socio=nil par l'État*socio=ac, le gouvernement*socio=ac doit jouer *socio=rien un rôle de*socio=nil premier plan en*socio=nil vue *socio=nil d'assurer la promotion*socio=uv3 *socio=rien du secteur du bâtiment*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil définition *socio=nil par les pouvoirs_publics*socio=et d'une entreprise*socio=ac locale*socio=te est*socio=rien et doit être*socio=rien assez large*socio=rien mais elle doit viser à encourager la création*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien efficient*socio=uv4 capable*socio=rien d'entre. prendre *socio=rien un éventail *socio=nil approprié de travaux*socio=rien, Au sens*socio=rien le plus large*socio=rien, toute société*socio=ac établie dans un*socio=rien pays*socio=ac qui contribue à cette aptitude*socio=uv3 de production*socio=ec1 à long_terme*socio=rien répond à cet objectif*socio=uv4, que son capital*socio=ec1 soit détenu*socio=rien et/ou que sa gestion*socio=ec2 soit assurée par des ressortissants*socio=ac du*socio=rien pays*socio=ac ou par des étrangers*socio=te ou en association*socio=ac conjointe*socio=uv2. Des définitions plus étroites*socio=rien seront et sont adoptées par les pouvoirs_publics*socio=et en *socio=rien fonction du stade*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3 du secteur national*socio=te *socio=nil de la construction*socio=ec1 et de la mesure*socio=rien dans laquelle ils s'efforcent de promouvoir les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te, l'immigration*socio=et, la constitution*socio=rien de sociétés*socio=ac exclusivement locales*socio=te et d'autres mesures*socio=et de politique*socio=et. Comme on l'a déjà signalé, la stabilité*socio=uv3 et la continuité*socio=uv1 *socio=rien du volume des*socio=nil travaux *socio=nil revêtent une *socio=rien grande importance *socio=nil dans le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1. Le gonflement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et risque*socio=uv4 de surcharger la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 en période*socio=te de haute*socio=rien conjoncture*socio=te, cette insuffisance*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4 pouvant s'avérer coûteuse*socio=ec2 pour les entreprises*socio=ac et accroître leurs risques*socio=uv4 de faillite*socio=ec1 pendant la phase*socio=te descendante du*socio=rien cycle*socio=te. Les gouvernements*socio=ac pourraient accorder davantage d'attention*socio=rien à la progression*socio=ec2 et à la répartition*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 consacrées aux travaux_publics*socio=et, ce qui devrait permettre au secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 de développer ses activités*socio=rien dans des conditions*socio=rien plus stables*socio=uv4. La *socio=rien publication préalable de*socio=nil renseignements*socio=ec2 *socio=nil plus dignes de *socio=rien foi sur les*socio=nil prévisions*socio=ec2 de*socio=nil dépenses*socio=ec1 du secteur_public*socio=et *socio=nil permettra aux entreprises*socio=ac déjà établies ou qui démarrent leurs activités*socio=rien de mieux évaluer les *socio=rien perspectives du marché*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil procédures*socio=et relatives *socio=nil à la passation*socio=et de marchés*socio=ec1. Il importe au plus *socio=rien haut point *socio=nil que les méthodes*socio=rien et les procédures*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 soient efficaces*socio=uv4 et équitables*socio=uv2 si l'industrie*socio=ec1 de la construction*socio=ec1 doit se développer. L'entrepreneur*socio=ac devrait avoir la *socio=rien haute main sur la*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil les*socio=nil matériaux*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil exécution *socio=nil de l'ouvrage, le programme*socio=et des travaux*socio=rien, la gestion*socio=ec2 et tous les aspects*socio=rien de logistique*socio=rien liés à la réalisation*socio=uv1 des travaux*socio=rien. Il devrait être*socio=rien payé sans tarder pour les tranches de travaux*socio=rien exécutés, telles qu'elles sont définies*socio=rien dans les spécifications du*socio=rien cahier des charges*socio=rien et conformément aux clauses*socio=rien contractuelles*socio=et, et pouvoir*socio=rien soumettre rapidement les différends*socio=uv2 à arbitrage*socio=et dans des conditions*socio=rien d'équité*socio=uv1. En bref*socio=rien, l'entrepreneur*socio=ac devrait être*socio=rien lui-même partie*socio=rien au marché*socio=ec1, ses obligations*socio=uv1, ses responsabilités*socio=uv1 et ses droits*socio=uv1 étant définis*socio=rien de façon*socio=rien très précise*socio=rien. Si cette *socio=rien condition nécessaire n'*socio=nil est *socio=nil pas satisfaite, les efforts*socio=uv1 déployés par les pouvoirs_publics*socio=et pour développer *socio=rien un secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1, tel qu'il *socio=rien est défini *socio=nil dans le *socio=rien présent article,*socio=nil *socio=nil seront voués à l'échec*socio=uv1. Malheureusement, rares*socio=rien sont les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 où les procédures*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 sont susceptibles*socio=rien de faciliter le développement*socio=uv3 d'un*socio=rien secteur*socio=rien efficient*socio=uv4 de la construction*socio=ec1. Trop souvent, les projets*socio=rien sont beaucoup trop fractionnés en petites*socio=rien tranches de travaux*socio=rien à réaliser dans des délais*socio=rien très courts*socio=rien, les clauses*socio=rien contractuelles*socio=et sont mal*socio=rien stipulées, les responsabilités*socio=uv1 ne sont pas clairement établies; les modalités*socio=rien de paiement*socio=ec1 restent vagues et il n'existe pas de procédure*socio=et pour le règlement*socio=et équitable*socio=uv2 des différends*socio=uv2. Il sera difficile*socio=rien de changer ces procédures*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 . De nombreux*socio=rien groupements_d'_intérêts*socio=uv1 politiquement*socio=et puissants*socio=rien s'efforcent de maintenir le statu_quo*socio=et et d'importantes*socio=rien réformes*socio=et seront nécessaires*socio=rien pour éliminer le manque*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 résultant*socio=rien des méthodes*socio=rien actuelles*socio=te. Quand les *socio=rien conditions nécessaires *socio=nil sont satisfaites, les pouvoirs_publics*socio=et peuvent prendre *socio=rien certain nombre *socio=nil d'autres mesures*socio=et pour que les procédures*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 répondent aux besoins*socio=uv1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 qui en est*socio=rien au premier*socio=rien stade*socio=te de son développement*socio=uv3. S'il lance des appels*socio=rien d'offres*socio=rien pour la réalisation*socio=uv1 d'importants*socio=rien projets*socio=rien sous forme*socio=rien de marché*socio=ec1 global*socio=rien ou de plusieurs grands*socio=rien marchés*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac peut léser le secteur*socio=rien national*socio=te qui, de par ses ressources*socio=ec1 limitées, risque*socio=uv4 de ne pas pouvoir*socio=rien entreprendre d'importants*socio=rien travaux*socio=rien. A l'opposé, l'adjudication des travaux*socio=rien par petites*socio=rien tranches se traduit souvent par des coûts*socio=ec1 *socio=rien globaux excessifs *socio=nil et contrecarre le développement*socio=uv3 d'une capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 en mesure*socio=rien d'exécuter d'importants*socio=rien marchés*socio=ec1 et projets*socio=rien. L'approche combinée "petites*socio=rien tranches de travaux*socio=rien et *socio=rien projet global"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil qui consiste à diviser *socio=rien un grand projet *socio=nil en tranches de *socio=rien travaux bien *socio=nil proportionnées et à inviter les soumissionnaires à faire des offres*socio=rien soit pour plusieurs tranches de travaux*socio=rien soit pour le *socio=rien projet global,*socio=nil incite*socio=nil un grand nombre de*socio=nil sociétés*socio=ac *socio=nil plus ou moins importantes*socio=rien et développées*socio=uv4 à répondre aux appels*socio=rien d'offres*socio=rien, en suivant*socio=rien le libre*socio=uv2 jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1. La pénurie*socio=ec2 de fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien interdit également à nombre*socio=rien d'entrepreneurs*socio=ac potentiels*socio=uv4 de répondre à des appels*socio=rien d'offres*socio=rien. Les procédures*socio=et de règlement*socio=et des marchés*socio=ec1 publics*socio=et qui sont lentes*socio=rien et peu pratiques*socio=et rendent les fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien encore plus indispensables*socio=uv4 et désavantagent les entreprises*socio=ac locales*socio=te dont l'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 est*socio=rien souvent limité ou coûteux*socio=ec2. En accélérant le paiement*socio=ec1 des travaux*socio=rien à mesure*socio=rien de leur exécution*socio=rien et en octroyant des avances appropriées aux entreprises*socio=ac avec lesquelles l'État*socio=ac a passé*socio=rien des marchés*socio=ec1, les pouvoirs_publics*socio=et peuvent pallier la *socio=rien faiblesse du secteur national*socio=te face *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 de sociétés*socio=ac étrangères*socio=te qui peuvent se procurer des capitaux*socio=ec1 à *socio=rien meilleur compte sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil *socio=nil Enfin, rares*socio=rien sont les petites*socio=rien entreprises*socio=ac qui peuvent courir de gros*socio=rien risques*socio=uv4 financiers*socio=ec1. Un*socio=rien cahier des *socio=rien charges bien *socio=nil rédigé et des procédures*socio=et d'arbitrage*socio=et équitables*socio=uv2 qui garantissent à l'entrepreneur*socio=ac la possibilité*socio=rien de demande*socio=ec1 d'une juste*socio=uv compensation*socio=rien pour les pertes*socio=ec2 dues à des circonstances*socio=rien imprévisibles*socio=uv4 et indépendantes*socio=rien de sa volonté*socio=uv1, contribueront de façon*socio=rien non négligeable*socio=rien à réduire ces risques*socio=uv4. Au surplus*socio=ec1, les programmes*socio=et de *socio=rien travaux du secteur_public*socio=et peuvent*socio=nil être *socio=nil conçus de manière*socio=rien à mettre l'entrepreneur*socio=ac local*socio=te présélectionné à l'abri des dépassements de *socio=ec1 coûts directs *socio=nil justifiables au-delà d'un*socio=rien certain*socio=rien montant*socio=ec1 et à concurrence*socio=ec1 d'un*socio=rien plafond*socio=ec1 approprié. Ces clauses*socio=rien peuvent être*socio=rien spécifiées dans le contrat*socio=ec1 de manière*socio=rien à ne pas décourager le contrôle*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 mais également à protéger l'entrepreneur*socio=ac contre des risques*socio=uv4 exagérés. Accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 et aux devises*socio=ec1. Aux premiers*socio=rien stades*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3 *socio=rien du secteur du bâtiment*socio=ec1,*socio=nil une*socio=nil participation*socio=uv3 active*socio=uv4 au*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil de ses activités*socio=rien peut *socio=rien être nécessaire.*socio=nil Les*socio=nil *socio=uv4 risques élevés *socio=nil liés à la construction*socio=ec1 n'incitent guère les établissements*socio=rien de crédit*socio=ec1 les plus conservateurs à prêter leur concours pour des montants*socio=ec1 appropriés et à un*socio=rien coût*socio=ec1 raisonnable*socio=uv4, notamment aux entreprises*socio=ac de *socio=rien création récente *socio=nil qui s'efforcent de démarrer leurs activités*socio=rien. Dans les pays*socio=ac où le crédit*socio=ec1 est*socio=rien sévèrement réglementé, les pouvoirs_publics*socio=et ne tiennent souvent pas compte*socio=rien, semble-t-il, de l'importance*socio=rien *socio=rien du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 et de ses besoins*socio=uv1 légitimes*socio=uv2 de financement*socio=ec1. Une simplification*socio=rien des procédures*socio=et de paiement*socio=ec1, comme on l'a suggéré plus haut*socio=rien, peut *socio=rien être suffisante *socio=nil mais il se peut que les pouvoirs_publics*socio=et souhaitent accroître le crédit*socio=ec1 disponible*socio=rien soit en garantissant les prêts*socio=ec1 soit en octroyant des crédits*socio=ec1 publics*socio=et ou en autorisant l'octroi*socio=rien aux *socio=rien taux du marché*socio=ec1 à*socio=nil long_terme.*socio=nil Le*socio=nil fait *socio=nil de ne pouvoir*socio=rien se procurer les devises*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à la couverture*socio=ec1 des importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et de pièces*socio=rien de rechange est*socio=rien aussi souvent un*socio=rien sérieux*socio=uv4 handicap*socio=uv2 pour le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Les gouvernements*socio=ac qui réglementent les achats*socio=ec1 de devises*socio=ec1 feraient bien*socio=rien de réviser leurs critères*socio=rien, compte*socio=rien tenu de ces besoins*socio=uv1. L'équipement*socio=ec1 est*socio=rien l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 les plus coûteux*socio=ec2 dont a besoin*socio=uv1 le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil raison*socio=uv des*socio=nil dépenses*socio=ec1 d'*socio=nil établissement considérables,*socio=nil *socio=nil et au surplus*socio=ec1, de la nature*socio=rien spécialisée*socio=uv4 de nombreux*socio=rien biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et de leur utilisation*socio=rien limitée dans le cadre*socio=rien de tout projet*socio=rien, les dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 sont lourdes, à moins de trouver le moyen*socio=rien d'atteindre des taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien élevés*socio=uv4. Même dans les pays*socio=ac les plus industrialisés, il est*socio=rien courant*socio=te qu'un*socio=rien entrepreneur*socio=ac se procure ce matériel*socio=rien spécialisé*socio=uv4 soit en utilisant le crédit-bail soit en le louant. Le besoin*socio=uv1 de mettre en commun*socio=uv2 le matériel*socio=rien se fait*socio=rien davantage sentir dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 où cet équipement*socio=ec1 *socio=rien fait défaut,*socio=nil *socio=nil de même que le personnel*socio=ac *socio=uv4 qualifié indispensable *socio=nil pour en assurer la gestion*socio=ec2, l'entretien*socio=rien et l'exploitation*socio=ec1. Si la mise en commun*socio=uv2 ou la location de *socio=rien matériel est assez*socio=nil courante*socio=te *socio=nil dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, la croissance*socio=uv3 des entreprises*socio=ac spécialisées*socio=uv4 dans la fourniture*socio=ec1 de ces services*socio=ec1 est*socio=rien souvent entravée par le fait*socio=rien que ce type*socio=rien de matériel*socio=rien appartient dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à l'État*socio=ac, par des restrictions*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1 de matériel*socio=rien et de pièces*socio=rien de rechange ou par le *socio=rien rôle prépondérant *socio=nil de quelques sociétés*socio=ac qui profitent de leur accès*socio=uv1 au matériel*socio=rien pour asseoir leur domination*socio=uv du*socio=rien marché*socio=ec1. La promotion*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 de la location de matériel*socio=rien peut jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil pour permettre aux différents*socio=rien services_publics*socio=et qui effectuent des travaux*socio=rien en régie*socio=rien et aux sociétés*socio=ac privées*socio=et de travaux_publics*socio=et d'accéder au moindre*socio=rien coût*socio=ec1 à ce matériel*socio=rien peu abondant*socio=rien. Éducation*socio=et et formation*socio=et technique*socio=rien. L'insuffisance*socio=uv3 de la formation*socio=et à maints niveaux*socio=rien entrave le développement*socio=uv3 *socio=rien du secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil et des travaux_publics*socio=et dans la plupart*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Tout programme*socio=et gouvernemental*socio=ac qui vise à développer l'industrie*socio=ec1 devrait comprendre une composante*socio=rien formation*socio=et et, notamment, la formation_professionnelle*socio=ec1 des ouvriers*socio=ac dans *socio=rien un vaste éventail de*socio=nil métiers*socio=ec1 *socio=nil et celle des cadres*socio=rien en matière*socio=rien de techniques*socio=rien de gestion*socio=ec2 et de stratégie*socio=et des affaires*socio=ec1. Les programmes*socio=et nationaux*socio=te d'enseignement*socio=et devraient inclure la formation_professionnelle*socio=ec1 dans tous les corps de métiers*socio=ec1 *socio=rien du secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil et les pays*socio=ac devraient avoir des centres*socio=rien de formation*socio=et qui peuvent enseigner les techniques*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien *socio=rien du matériel *socio=nil et former des contremaîtres, des magasiniers et des comptables*socio=rien. L'État*socio=ac peut assurer le fonctionnement*socio=rien et le financement*socio=ec1 de ces centres*socio=rien qui seront ouverts*socio=uv4 aux employés*socio=ac des services_publics*socio=et qui effectuent des travaux*socio=rien en régie*socio=rien et au personnel*socio=ac des entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et ou du*socio=rien secteur_public*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et devraient également encourager les syndicats*socio=ac et les associations*socio=ac professionnelles*socio=ec1 à participer à la formation_professionnelle*socio=ec1. Les universités*socio=et ou des stages*socio=ec1 d'études*socio=ec2 pratiques*socio=et organisés par l'État*socio=ac peuvent initier les étudiants*socio=ac ou stagiaires*socio=ac aux techniques*socio=rien de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 , à l'estimation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et aux appels*socio=rien d'offres*socio=rien, à la comptabilité*socio=ec1, au contrôle*socio=uv3 des coûts*socio=ec1, à la gestion*socio=ec2 du*socio=rien personnel*socio=ac, à l'approvisionnement*socio=ec1 des magasins*socio=ec1, etc. Les associations*socio=ac professionnelles*socio=ec1 et les coopératives*socio=ac peuvent *socio=rien être un excellent*socio=nil moyen *socio=nil de diffuser les enseignements*socio=et qu'elles ont tirés de leurs activités*socio=rien et de leur collaboration*socio=uv1 avec d'autres associations*socio=ac à l'étranger*socio=te. Ces associations*socio=ac peuvent *socio=rien être un intermédiaire efficace*socio=uv4 *socio=nil entre les pouvoirs_publics*socio=et et le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil et il conviendrait d'encourager les entrepreneurs*socio=ac à former des associations*socio=ac de ce type*socio=rien s'ils ne l'ont pas encore fait*socio=rien. Lorsque les entreprises*socio=ac du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 ont peu ou aucune expérience*socio=ec2 dans le pays*socio=ac, la coopération*socio=uv1 entre les entreprises*socio=ac locales*socio=te et les sociétés*socio=ac étrangères*socio=te est*socio=rien l'un*socio=rien des meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de former les équipes*socio=rien de cadres*socio=rien et de techniciens*socio=ac nécessaires*socio=rien. L'un*socio=rien des aspects*socio=rien les plus *socio=rien importants du secteur du bâtiment*socio=ec1 est de*socio=nil pouvoir *socio=nil évaluer les risques*socio=uv4 et de les assumer en contrepartie*socio=rien d'éventuels*socio=rien bénéfices*socio=ec1. La collaboration*socio=uv1 avec une entreprise*socio=ac solidement*socio=rien établie offre*socio=rien des *socio=rien possibilités uniques en*socio=nil matière de*socio=nil formation*socio=et pratique*socio=(rien,uv4) *socio=nil et de transfert*socio=rien des connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien. Les résultats*socio=rien de ce type*socio=rien de collaboration*socio=uv1 augmentent les possibilités*socio=rien des entreprises*socio=ac locales*socio=te en longue*socio=rien période*socio=te. Pour ce faire, les mécanismes*socio=rien d'ordre*socio=rien institutionnel*socio=et varieront sans doute*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à un*socio=rien autre et pourraient inclure des opérations*socio=rien conjointes*socio=uv2 ou la sous-traitance*socio=ec1. Les sociétés*socio=ac étrangères*socio=te recherchent fréquemment des relations*socio=rien de ce type*socio=rien pour réduire leurs coûts*socio=ec1 et améliorer leur position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 dans le pays*socio=ac par rapport*socio=rien aux autres entreprises*socio=ac étrangères*socio=te. La coopération*socio=uv1 peut revêtir de *socio=rien nombreux aspects,*socio=nil *socio=nil soit à court_terme*socio=rien pour *socio=rien un projet global,*socio=nil *socio=nil soit en période*socio=te plus longue*socio=rien, par des arrangements*socio=et en matière*socio=rien de *socio=rien constitution du capital*socio=ec1 *socio=nil et de gestion*socio=ec2, aux termes*socio=rien desquels il peut être*socio=rien mis fin*socio=rien progressivement à la participation*socio=uv3 étrangère conformément à des critères*socio=rien et à *socio=rien un calendrier *socio=nil convenus, à mesure*socio=rien que les entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te acquièrent de l'expérience*socio=ec2 et prennent confiance*socio=uv1. Adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=rien qui règnent dans le pays*socio=ac. Outre qu'il est*socio=rien économiquement souhaitable*socio=rien en règle*socio=et générale*socio=rien d'adapter*socio=rien les méthodes*socio=rien de conception*socio=ec et les normes*socio=et techniques*socio=rien aux conditions*socio=rien locales*socio=te, aux matériaux*socio=ec1 et au potentiel*socio=uv4 de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4, cette adaptation*socio=uv3 augmentera aussi l'avantage *socio=uv4 compétitif naturel *socio=rien du secteur national*socio=te *socio=nil qui connaît bien*socio=rien ces conditions*socio=rien et les techniques*socio=rien mises au *socio=rien point localement *socio=nil pour y faire face*socio=rien. Tout semble de plus en plus indiquer que les entreprises*socio=ac du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 - ingénieurs-projeteurs, entrepreneurs*socio=ac et fabricants*socio=ac de matériel*socio=rien inclus - n'ont ni innové en la matière*socio=rien ni adapté les méthodes*socio=rien de conception*socio=ec, les techniques*socio=rien et les méthodes*socio=rien de construction*socio=ec1 aux *socio=rien conditions particulières *socio=nil qui règnent dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. La technologie*socio=ec1 moderne*socio=uv2 a été*socio=rien mise au point*socio=rien pour des économies*socio=ec1 où les capitaux*socio=ec1 sont abondants*socio=rien, où il y a moins de chômeurs*socio=ac et où la main-d'_oeuvre*socio=rien coûte cher*socio=rien; les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, où prévalent des conditions*socio=rien tout à *socio=rien fait différentes,*socio=nil *socio=nil sont obligés d'adopter cette technologie*socio=ec1 qui n'est*socio=rien pas faite pour eux ou d'utiliser des *socio=rien techniques traditionnelles *socio=nil très peu efficaces*socio=uv4. Dans *socio=rien un cas *socio=nil comme dans l'autre, le coût_social*socio=et est*socio=rien élevé*socio=uv4. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien de mettre au point*socio=rien des méthodes*socio=rien de conception*socio=ec et une technologie*socio=ec1 qui soient adaptées aux *socio=rien conditions particulières *socio=nil qui règnent dans chaque pays*socio=ac. Pour ce faire, le libre*socio=uv2 jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 peut jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil si les distorsions*socio=uv4 des prix*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 sont neutralisées par des taxes*socio=et et des subventions*socio=ec1 afin de refléter les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 des ressources*socio=ec1, ou peut-être par des stimulants*socio=ec2 sous forme*socio=rien de prix*socio=ec1 fictifs incorporés dans les procédures*socio=et relatives*socio=rien aux appels*socio=rien d'offres*socio=rien, à la passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 et à la conduite*socio=rien des travaux*socio=rien. Il reste*socio=rien cependant à voir s'il est*socio=rien ou non possible*socio=rien d'adopter des stimulants*socio=ec2 sous forme*socio=rien de prix*socio=ec1 fictifs. Quel degré*socio=rien de protection*socio=et ? Lors*socio=rien de l'élaboration*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et d'une politique*socio=et judicieuse*socio=uv4 propre*socio=rien à promouvoir *socio=rien un secteur efficient*socio=uv4 du bâtiment*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil question qui*socio=nil prête sans*socio=nil doute *socio=nil le plus à la controverse*socio=uv1 est*socio=rien de déterminer dans quelle mesure*socio=rien et dans quelles conditions*socio=rien le gouvernement*socio=ac devrait protéger le secteur*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 étrangère. Cette question*socio=rien soulève tous les problèmes*socio=uv4 théoriques*socio=rien et pratiques*socio=et associés*socio=rien à l'argument "d'industrie*socio=ec1 naissante*socio=rien" traditionnellement avancé pour protéger les autres industries*socio=ec1. En règle*socio=et générale*socio=rien, les arguments économiques*socio=ec1 invoqués à l'appui*socio=rien de la protection*socio=et sont habituellement exprimés en termes*socio=rien de biens*socio=ec1 "qui font l'objet*socio=rien d'échange*socio=ec1", essentiellement les biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et en termes*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans le pays*socio=ac sous forme*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 locaux*socio=te et de mobilisation*socio=uv d'autres ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te. La valeur_ajoutée*socio=ec1 *socio=rien du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 en pourcentage*socio=rien de la production*socio=ec1 est*socio=rien normalement plus élevée*socio=uv4 que celle des industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 à tout stade*socio=te de développement*socio=uv3 comparable*socio=rien. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de la valeur_ajoutée*socio=ec1 des *socio=rien activités du secteur du bâtiment*socio=ec1 ne*socio=nil fait *socio=nil pas l'objet*socio=rien d' échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te; la production*socio=ec1 intervient inévitablement au point*socio=rien de vente*socio=ec1, qu'elle soit entreprise*socio=ac par des sociétés*socio=ac locales*socio=te ou étrangères*socio=te. Dans la mesure*socio=rien où les technologies*socio=ec1 utilisées par les entrepreneurs*socio=ac tant nationaux*socio=te qu'étrangers*socio=te sont analogues*socio=rien, seuls*socio=rien les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 de l'entrepreneur*socio=ac, les revenus*socio=ec1 des cadres*socio=rien et des techniciens*socio=ac étrangers*socio=te et la rémunération*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 font l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, en ce sens*socio=rien que le volume*socio=rien des importations*socio=ec1 augmente par rapport*socio=rien à ce qu'il eût été*socio=rien si des entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te avaient effectué les travaux*socio=rien. Ces revenus*socio=ec1 de l'entrepreneur*socio=ac, qui constituent de beaucoup la vaieur potentielle*socio=uv4 ajoutée dans le pays*socio=ac par les entrepreneurs*socio=ac nationaux*socio=te par rapport*socio=rien i leurs concurrents*socio=ac étrangers*socio=te, représentent couramment 15 à 20% de la valeur*socio=ec1 de la production*socio=ec1 totale*socio=rien. Le *socio=rien faible écart *socio=nil entre la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans le pays*socio=ac par les entreprises*socio=ac du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 nationales*socio=te et étrangères*socio=te est*socio=rien une raison*socio=uv de plus pour que les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 se voient accorder une plus grande*socio=rien protection*socio=et nominale*socio=rien que le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil dan les pays*socio=ac où l'accroissement*socio=ec2 de la valeur_ajoutée*socio=ec1 est*socio=rien normalement beaucoup plus élevé*socio=uv4. Toutefois, en admettant que cette composante*socio=rien relativement faible*socio=rien soit protégée*socio=rien de préférence*socio=uv4 à la valeur*socio=ec1 de h production*socio=ec1 globale*socio=rien, l'argument à l'appui*socio=rien d'une protection*socio=et *socio=rien du secteur *socio=nil de la construction*socio=ec1 *socio=rien est analogue *socio=nil à celui avancé pour les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2. En fait*socio=rien, afin de ne pas déséquilibrer la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 entre les secteurs*socio=rien, il semblerait que si les pouvoirs_publics*socio=et protègent le revenu*socio=ec1 des entreprises*socio=ac *socio=rien du secteur des*socio=nil industries*socio=ec1 de*socio=nil transformation*socio=ec2,*socio=nil la*socio=nil protection*socio=et *socio=nil de la rémunération*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 des cadres*socio=rien et des techniciens*socio=ac devrait être*socio=rien étendue aux autres secteurs*socio=rien. Si des sociétés*socio=ac étrangères*socio=te utilisent des techniques*socio=rien nettement plus capitalistiques que leurs homologues nationaux*socio=te, par le jeu*socio=rien d'importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, la valeur_ajoutée*socio=ec1 des entreprises*socio=ac locales*socio=te sera sensiblement plus élevée*socio=uv4 et il semblerait justifié d'accorder une plus large*socio=rien protection*socio=et à ces entreprises*socio=ac et à la main-d'_oeuvre*socio=rien locale*socio=te. On ne possède pas suffisamment de preuves*socio=ec2 pour affirmer que les *socio=rien techniques traditionnelles *socio=nil adoptées par le sociétés*socio=ac étrangères*socio=te et nationales*socio=te sont en réalité*socio=ec2 très différentes*socio=rien les unes des autres, *socio=rien Un vaste éventail de*socio=nil techniques *socio=nil sont utilisées ou pourraient l'être*socio=rien par les entre. prises*socio=rien locales*socio=te et étrangères*socio=te et le choix*socio=uv1 de la technologie*socio=ec1 dépend largement à *socio=rien aspects techniques des*socio=nil travaux *socio=nil à exécuter Il y a de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de croire qu'en dehors de certains cas*socio=rien où les technique*socio=rien! traditionnelles*socio=rien pourraient avoir nettement plus d'importance*socio=rien que les indicateur*socio=rien économiques*socio=ec1 fournis par le système*socio=rien à formation*socio=et des prix*socio=ec1 internes*socio=te (taxes*socio=et, droits*socio=uv1 et taxes*socio=et à l'importation*socio=ec1 et subvention*socio=ec1 inclus), les entrepreneurs*socio=ac nationaux*socio=te Ë étrangers*socio=te parviendront à des décision*socio=rien essentiellement analogues*socio=rien en ce qui concerne le choix*socio=uv1 des facteurs*socio=rien, car le coût*socio=ec1 à ces *socio=rien facteurs est identique *socio=nil pour les deux types d'entreprises*socio=ac. Si l'entrepreneur*socio=ac national*socio=te ou étranger*socio=te décide de ne pas tenir compte*socio=rien de ces indicateurs*socio=ec1 de prix*socio=ec1 pou s'en tenir à son choix*socio=uv1 habituel*socio=rien de facteurs*socio=rien, il compromet dangereusement sa position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2. En revanche, s'il existe *socio=rien un préjugé technologique*socio=ec1 défavorable*socio=uv4,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil incontestablement l'entreprise*socio=ac internationale*socio=te plus capitalistique qui est*socio=rien visée quand elle s'attache à triompher de la protection*socio=et naturelle*socio=rien dont bénéficient des sociétés*socio=ac locales*socio=te en faisant appel*socio=rien aux machines*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 de la main-d'_oeuvre*socio=rien locale*socio=te. Protection*socio=et naturelle*socio=rien et maturité*socio=uv1 rapide*socio=rien. Le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil étant intrinsèquement lié aux chantiers*socio=rien et dépendant largement de la connaissance*socio=ec2 des conditions*socio=rien locales*socio=te, de la législation*socio=et et de la réglementation*socio=et administrative*socio=rien, du*socio=rien marché*socio=ec1 des matériaux*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=rien, ainsi que de facteurs*socio=rien socio-politiques, les entrepreneurs*socio=ac nationaux*socio=te sont dans une *socio=rien large mesure *socio=nil naturellement à l'abri de la concurrence*socio=ec1 étrangère. Le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 est peu*socio=nil propice aux*socio=nil économies*socio=ec1 d'*socio=nil échelle;*socio=nil la*socio=nil maturité*socio=uv1 *socio=nil d'une entreprise*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 et de la compétitivité*socio=uv3 ne dépend pas tant *socio=rien du volume *socio=nil de ses activités*socio=rien ou de sa taille que d'une direction*socio=ac expérimentée et d'une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac où le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 est *socio=nil adapté à la demande*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 local*socio=te, il tend à se développer plus rapidement que les autres secteurs*socio=rien. Ceci explique en partie*socio=rien que de 1967 à 1974, les entreprises*socio=ac nationales*socio=te ont été*socio=rien en règle*socio=et générale*socio=rien adjudicataires de plus de 50% des marchés*socio=ec1 de travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et financés par la banque_mondiale*socio=te, marchés*socio=ec1 qui ont été*socio=rien attribués en utilisant la procédure*socio=et d'appels*socio=rien d'offres*socio=rien internationaux*socio=te. Dix % des marchés*socio=ec1 ont été*socio=rien attribués à des associations*socio=ac conjointes*socio=uv2 d'entreprises*socio=ac locales*socio=te et étrangères*socio=te et il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien qu'une *socio=rien part importante *socio=nil des autres marchés*socio=ec1 (40%) a été*socio=rien exécutée en sous-traitance*socio=ec1 par des entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te. Les statistiques*socio=ec2 de la banque_mondiale*socio=te indiquent que ces pourcentages*socio=rien ont varié d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre; en général*socio=rien, le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil dans les pays*socio=ac plus développés*socio=uv4, où les marchés*socio=ec1 sont plus importants*socio=rien, a été*socio=rien parfaitement compétitif*socio=uv4 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te. Dans les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4, où ce secteur*socio=rien a récemment démarré ses activités*socio=rien ou *socio=rien est inexistant,*socio=nil la*socio=nil situation est différente.*socio=nil *socio=nil Quand on compare les *socio=rien résultats globaux *socio=nil obtenus par les entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te à l'occasion*socio=rien de la passation*socio=et de marchés*socio=ec1 de travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et à ceux des industriels*socio=ec1 locaux*socio=te lors*socio=rien de la passation*socio=et de marchés*socio=ec1 pour la fourniture*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, il semblerait que la protection*socio=et joue *socio=rien un rôle moins*socio=nil important *socio=nil dans le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 *socio=nil ou que ce secteur*socio=rien a besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien protégé*socio=rien moins longtemps, car il se développe plus rapidement que les autres en raison*socio=uv *socio=rien du degré relativement*socio=nil élevé*socio=uv4 de*socio=nil protection*socio=et *socio=nil dont il jouit naturellement. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac où le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 est*socio=rien déjà en mesure*socio=rien d'entreprendre certains travaux*socio=rien et où le secteur*socio=rien a dépassé le stade*socio=te du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 pour passer à l'exécution*socio=rien de travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et à tout le moins assez complexes, des mesures*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil pour protéger le secteur*socio=rien à *socio=rien un moment ou*socio=nil un *socio=nil autre. D'une *socio=rien façon générale,*socio=nil le*socio=nil secteur est protégé *socio=nil par une réglementation*socio=et en vertu*socio=rien de laquelle les entreprises*socio=ac sont présélectionnées pour l'attribution*socio=rien des marchés*socio=ec1 de travaux_publics*socio=et d'importance*socio=rien diverse*socio=rien et seules*socio=rien les entreprises*socio=ac locales*socio=te sont admises à participer à la *socio=rien sélection préalable *socio=nil des soumissionnaires. Dans le cas*socio=rien de gros*socio=rien marchés*socio=ec1 extrêmement complexes qui ne peuvent être*socio=rien fractionnés en tranches de travaux*socio=rien et quand aucune entreprise*socio=ac locale*socio=te n'est*socio=rien en mesure*socio=rien d'entreprendre ces travaux*socio=rien, ce n'est*socio=rien qu'à ce moment-là*socio=rien que les entreprises*socio=ac étrangères*socio=te sont invitées à soumissionner. Quelques pays*socio=ac ont appliqué une marge de préférence*socio=uv4 pour l'attribution*socio=rien des marchés*socio=ec1 de travaux_publics*socio=et, en ajoutant *socio=rien un certain pourcentage *socio=nil à l'offre*socio=rien des entreprises*socio=ac non privilégiées*socio=uv aux fins*socio=rien d'adjudication des marchés*socio=ec1. Les pays*socio=ac qui en sont au premier*socio=rien stade*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3 et où le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 n'est*socio=rien pas organisé peuvent adopter des mesures*socio=et de protection*socio=et mais celles-ci sont en général*socio=rien restées en *socio=rien grande partie inopérantes.*socio=nil Nul doute *socio=nil que ces pratiques*socio=et diverses*socio=rien ont une incidence*socio=rien plus ou moins *socio=rien forte sur l'*socio=nil économie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais aucune étude*socio=ec2 appropriée n'a encore été*socio=rien effectuée sur*socio=rien la question*socio=rien. Les mesures*socio=et de protection*socio=et auxquelles se heurte la concurrence*socio=ec1 étrangère prennent en général*socio=rien la forme*socio=rien de contraintes*socio=uv1 administratives*socio=rien. Cependant, dans les pays*socio=ac où le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 est devenu*socio=nil compétitif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien pas du*socio=rien tout certain*socio=rien que ce développement*socio=uv3 soit imputable*socio=uv2 à la protection*socio=et dont il a bénéficié. L'argument théorique*socio=rien à l'appui*socio=rien de la protection*socio=et de l'industrie*socio=ec1 de la construction*socio=ec1 *socio=rien est analogue *socio=nil à celui invoqué pour les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 et les autres produits*socio=ec qui font l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1, bien*socio=rien qu'il fasse entrer en jeu*socio=rien des degrés*socio=rien relativement plus faibles*socio=rien de protection*socio=et nominale*socio=rien et sans *socio=rien doute effective.*socio=nil *socio=nil Presque tous les pays*socio=ac protègent le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 et celui des industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2. Le *socio=rien meilleur conseil *socio=nil que l'on puisse donner aux pouvoirs_publics*socio=et qui envisagent de protéger ce secteur*socio=rien ou n'importe quel autre *socio=rien secteur est *socio=nil de les inviter à évaluer les avantages*socio=rien et les coûts*socio=ec1 et à assurer qu'ils ne se contentent pas de compenser des insuffisances*socio=uv3 auxquelles il *socio=rien est possible *socio=nil de remédier par d'autres moyens*socio=ec1 moins coûteux*socio=ec2 ou présentant moins de risques*socio=uv4. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, étant donné la rapidité*socio=rien avec laquelle se développe le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 et la protection*socio=et naturelle*socio=rien dont il bénéficie, il conviendrait de réévaluer la protection*socio=et de ce secteur*socio=rien à des intervalles*socio=rien périodiques*socio=te en vue*socio=rien d'éviter les risques*socio=uv4 de formation*socio=et de prix*socio=ec1 de monopole*socio=ec1 ainsi que les pratiques*socio=et inefficaces*socio=uv4 ou mauvaises*socio=rien qui sont fréquemment liées à une protection*socio=et inutile*socio=rien ou aux entraves à la concurrence*socio=ec1. passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des projets*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. La banque_mondiale*socio=te joue *socio=rien un rôle important *socio=nil dans l'acquisition*socio=rien des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 nécessaires*socio=rien aux projets*socio=rien qu'elle finance*socio=ec1. Certaines*socio=rien critiques*socio=uv ont été*socio=rien formulées à l'égard*socio=rien de la façon*socio=rien dont la banque_mondiale*socio=te s'acquitte de cette tâche*socio=rien au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien, au cours*socio=rien des années*socio=rien, qu'augmentaient les sommes qu'elle consacrait à cette acquisition*socio=rien. L'auteur*socio=rien, qui *socio=rien est du Service*socio=ec1 central des*socio=nil projets *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te, fait*socio=rien l'historique*socio=te du*socio=rien processus*socio=te de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 et répond aux critiques*socio=uv. *socio=rien Un deuxième article *socio=nil traitant des directives*socio=et de la banque_mondiale*socio=te en matière*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 *socio=rien fait suite *socio=nil à l'article*socio=rien de M. King dans le *socio=rien présent numéro.*socio=nil Le*socio=nil coût*socio=ec1 des*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services*socio=ec1 acquis *socio=nil dans le cadre*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 de la banque_mondiale*socio=te (y compris l' association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) à partir de 1960) s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à 18,77 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 depuis la création*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te en 1946 jusqu'au 30 juin*socio=rien 1974. Le coût*socio=ec1 des marchés*socio=ec1 passés*socio=rien par la banque_mondiale*socio=te a atteint pour la *socio=rien première fois un taux annuel *socio=nil de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour l'exercice*socio=rien 1967 et s'est*socio=rien établi à 2 milliards*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1974 pendant la période*socio=te -1970-74,, il a été*socio=rien en moyenne*socio=rien légèrement supérieur*socio=rien à 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 par exercice*socio=rien. L'intérêt*socio=uv1 attaché par la banque_mondiale*socio=te aux passations de marchés*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de ses prêts*socio=ec1 découle directement des directives*socio=et sur*socio=rien le "projet*socio=rien" prévues dans ses Statuts*socio=et qui stipulent que la BIRD*socio=ac doit accorder des prêts*socio=ec1 pour des projets*socio=rien individualisés, sauf dans des *socio=rien circonstances spéciales,*socio=nil *socio=nil et s'assurer que le produit*socio=ec d'un*socio=rien prêt*socio=ec1 sert exclusivement aux fins*socio=rien pour lesquelles il a été*socio=rien accordé, en tenant dûment compte*socio=rien de l'aspect*socio=rien économie*socio=ec1 et efficacité*socio=uv3. Ces directives*socio=et, entre autres, ont été*socio=rien incorporées aux Statuts*socio=et pour éviter que ne se renouvellent certaines*socio=rien des pratiques*socio=et fâcheuses ayant entaché les prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te du*socio=rien dix-neuvième siècle*socio=rien et *socio=rien du début du vingtième.*socio=nil En*socio=nil conséquence,*socio=nil la*socio=nil banque_mondiale*socio=te *socio=nil doit suivre les fonds*socio=ec1 qu'elle prête*socio=rien et surveiller l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien au financement*socio=ec1 desquels elle contribue, y compris l'achat*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à ces projets*socio=rien. Mais les Statuts*socio=et ne donnent guère d'orientation*socio=et à l'égard*socio=rien des politiques*socio=et et pratiques*socio=et en matière*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1, d'autant plus que beaucoup de considérations*socio=rien aujourd'hui importantes*socio=rien n'avaient pas de raison*socio=uv d'_être*socio=rien en 1946. La rareté était le facteur*socio=rien essentiel*socio=uv4 des passations de marchés*socio=ec1 vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 1940 et au début*socio=rien des années*socio=rien 1950, Étant donné que les capacités*socio=uv3 de production*socio=ec1 des *socio=ac pays européens et*socio=nil du*socio=rien japon avaient*socio=nil été*socio=rien *socio=nil fortement endommagées par la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te, ces pays*socio=ac ne s'intéressaient pas à la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1. Les États-unis*socio=ac constituaient pratiquement la *socio=rien seule source de*socio=nil biens*socio=ec1 d'*socio=nil équipement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A cette époque*socio=te, l'objectif*socio=uv4 primordial*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te en matière*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 était d'aider les emprunteurs*socio=ac à localiser les sources*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 dont ils avaient besoin*socio=uv1 et à obtenir*socio=rien les priorités*socio=uv4 nécessaires*socio=rien auprès de l'État*socio=ac du*socio=rien fournisseur*socio=ac (les États-unis*socio=ac, en général*socio=rien) pour pouvoir*socio=rien les acquérir. L'appel*socio=rien d'offres*socio=rien international*socio=te était donc hors de question*socio=rien. Mais, pendant cette période*socio=te initiale*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te prit, à l'égard*socio=rien de l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien, passation*socio=et de marchés*socio=ec1 y compris, une décision*socio=rien de politique*socio=et extrêmement importante*socio=rien, dont le bien-fondé*socio=uv2 est*socio=rien encore plus évident*socio=rien dans les conditions*socio=rien de développement*socio=uv3 très différentes*socio=rien que nous connaissons aujourd'hui. Elle décida que la responsabilité*socio=uv1 finale*socio=rien pour l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien serait assumée par l'emprunteur*socio=ac et non par la banque_mondiale*socio=te. Cette politique*socio=et fixait *socio=rien certaines limites au*socio=nil rôle *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te dans les passations de marchés*socio=ec1: la banque_mondiale*socio=te peut être*socio=rien (et est*socio=rien effectivement) le législateur*socio=ac et le juge*socio=et, mais ne peut jamais être*socio=rien l'exécutant. Simultanément, la banque_mondiale*socio=te a reconnu que dans bien*socio=rien des cas*socio=rien ses emprunteurs*socio=ac n'étaient pas en mesure*socio=rien de concevoir, de prévoir et d'exécuter les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 pour le financement*socio=ec1 desquels ils sollicitaient le concours de la banque_mondiale*socio=te. Pour combler ces lacunes*socio=uv4, la banque_mondiale*socio=te a commencé très tôt à recommander que ses emprunteurs*socio=ac et emprunteurs*socio=ac potentiels*socio=uv4 engagent des consultants*socio=ac pour participer à l'exécution*socio=rien des travaux*socio=rien. L'engagement*socio=ec d'ingénieurs-conseils*socio=ac, responsables*socio=uv2 uniquement*socio=rien en fonction*socio=rien des normes*socio=et de leur profession*socio=ec et indépendants*socio=rien des fabricants*socio=ac de matériel*socio=rien ou des entrepreneurs*socio=ac, ou entreprises*socio=ac de construction*socio=ec1, était pratique*socio=et commerciale*socio=ec1 courante*socio=te au Canada*socio=ac, en Grande-bretagne*socio=ac et aux États-unis*socio=ac. Cette pratique*socio=et, avec les *socio=rien avantages évidents *socio=nil qu'elle présente*socio=rien, *socio=rien du point de*socio=nil vue compétence*socio=uv3 professionnelle*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil intégrité et absence*socio=rien d'intérêt*socio=uv1 financier*socio=ec1, à prôner une solution*socio=rien ou une autre, fut donc intégrée à la politique*socio=et de la banque_mondiale*socio=te en matière*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1. Les consultants*socio=ac étaient choisis et engagés par l'emprunteur*socio=ac, après*socio=rien consultation*socio=uv1 de la banque_mondiale*socio=te, sur*socio=rien la base*socio=rien de leurs qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 et de leur expérience*socio=ec2, mais sans qu'intervienne la concurrence*socio=ec1 de prix*socio=ec1. Toutefois, comme les sociétés*socio=ac d'ingénieurs-conseils*socio=ac indépendants*socio=rien étaient étrangères*socio=te aux pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale ou à celles du*socio=rien Japon*socio=ac, l'équité*socio=uv1 *socio=rien du système de*socio=nil passation*socio=et de*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil suivi par la banque_mondiale*socio=te fit par la suite*socio=rien l'objet*socio=rien de certaines*socio=rien critiques*socio=uv. Appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te. Au début*socio=rien des années*socio=rien 1950 l'Europe*socio=ac était déjà largement reconstruite et ainsi s'ouvraient de *socio=rien nouvelles sources de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=ec1 nécessaires*socio=rien aux projets*socio=rien financés par la banque_mondiale*socio=te. Ce changement*socio=uv3 de situation*socio=rien amena la banque_mondiale*socio=te à adopter une politique*socio=et plus spécifique*socio=rien en matière*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 et, en 1951, elle introduisit l'Appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te (ACI) en tant que procédure*socio=et normale*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 pour les biens*socio=ec1 et *socio=rien travaux nécessaires *socio=nil à ses projets*socio=rien. L'ACI consistait à inviter les *socio=rien soumissions sur le*socio=nil plan international*socio=te,*socio=nil *socio=nil à établir un*socio=rien cahier des *socio=rien charges clair et*socio=nil équitable*socio=uv2 *socio=nil et à accorder le contrat*socio=ec1 à l'auteur*socio=rien de la soumission*socio=uv qui, après*socio=rien évaluation*socio=ec2, était déclarée la moins élevée*socio=uv4 de celles répondant au cahier des charges*socio=rien. Cette procédure*socio=et était conforme*socio=uv4 aux Statuts*socio=et *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil de l'exécution*socio=rien économique*socio=ec1 et efficace*socio=uv4 et permettait à l'emprunteur*socio=ac d'obtenir*socio=rien le maximum*socio=rien pour la *socio=rien somme disponible *socio=nil tout en offrant une garantie contre la discrimination*socio=uv1 et la corruption*socio=uv1. Elle atteignait également le but*socio=rien - *socio=rien résultant du caractère d'*socio=nil institution_internationale*socio=te *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te - qui consiste à donner à tous les *socio=ac États membres la*socio=nil possibilité*socio=rien *socio=nil de se mesurer dans l'offre*socio=rien de biens*socio=ec1 et de travaux*socio=rien, contribuant ainsi au libre*socio=uv2 mouvement*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 et facilitant l'investissement*socio=ec1 à des fins*socio=rien de production*socio=ec1. Le Conseiller*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te en matière*socio=rien d'ingénierie*socio=rien, qui était à l'époque*socio=te le Général*socio=rien R.A. Wheeler, joua *socio=rien un rôle important *socio=nil dans l'établissement*socio=rien de cette politique*socio=et. En entrant à la banque_mondiale*socio=te, le Général*socio=rien Wheeler quittait le U.S*socio=rien. Corps of Engineers, qui est*socio=rien chargé traditionnellement de l'exécution*socio=rien de *socio=rien grands travaux de*socio=nil génie civil*socio=et par*socio=nil appel d'*socio=nil offres.*socio=nil Le*socio=nil fait *socio=nil qu'il était familier avec ces procédures*socio=et et avec le concept*socio=rien d'ingénieurs-conseils*socio=ac indépendants*socio=rien a sans aucun doute*socio=rien contribué à faire de ces notions*socio=rien la base*socio=rien d'exécution*socio=rien des projets*socio=rien financés par la banque_mondiale*socio=te. Mais, à long_terme*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te n'aurait su écarter l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien, méthode*socio=rien la plus commune*socio=uv2 pour se prémunir contre le gaspillage*socio=uv3, la corruption*socio=uv1 et la discrimination*socio=uv1 dans les marchés*socio=ec1 passés*socio=rien par les *socio=et organes publics.*socio=nil L'*socio=nil Appel*socio=rien *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te convenait parfaitement au type*socio=rien de projet*socio=rien que la banque_mondiale*socio=te finançait pendant les années*socio=rien 1950 et au début*socio=rien de la décennie*socio=te 1960. Les projets*socio=rien, dont plus des deux tiers*socio=rien concernaient l'énergie*socio=ec1 et les transports*socio=ec1, comprenaient d'importants*socio=rien travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et, tels que barrages, routes*socio=et principales*socio=rien et ports*socio=ec, ou de l'équipement*socio=ec1 lourd*socio=rien, tel que génératrices*socio=rien, locomotives*socio=ec et matériel*socio=rien roulant, et machines*socio=ec1 utilisées dans l'industrie*socio=ec1 sidérurgique*socio=ec1 ou minière*socio=ec1. Ces projets*socio=rien étaient conçus par des consultants*socio=ac étrangers*socio=te et réalisés par des entrepreneurs*socio=ac étrangers*socio=te avec *socio=rien du matériel *socio=nil venant également d'autres pays*socio=ac. Étant donné qu'un*socio=rien très *socio=rien petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil fournissaient à cette époque*socio=te la *socio=rien majeure partie *socio=nil de ces biens*socio=ec1 et services*socio=ec1, 55,6 pour 100 des paiements*socio=ec1 effectués dans ce domaine*socio=rien revinrent aux fabricants*socio=ac ou entrepreneurs*socio=ac des États-unis*socio=ac, de Grande-bretagne*socio=ac, d'Allemagne*socio=ac ou de France*socio=ac pendant la période*socio=te 1946-64. Expansion*socio=ec2 et *socio=rien concepts nouveaux.*socio=nil Au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 1960, les conditions*socio=rien des passations de marchés*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des projets*socio=rien financés par la banque_mondiale*socio=te devaient toutefois changer. Tout d'abord*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te étendit ses prêts*socio=ec1 à des *socio=rien secteurs nouveaux.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ainsi que la banque_mondiale*socio=te consent aujourd'hui des prêts*socio=ec1 pour des projets*socio=rien extrêmement variés dans les domaines*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, de l'éducation*socio=et, de la planification*socio=et démographique*socio=ec1, du*socio=rien tourisme*socio=ec1, des télécommunications*socio=ec1, du*socio=rien développement*socio=uv3 tant urbain*socio=te que rural*socio=te et de l'adduction d'eau*socio=ec1, outre les *socio=rien secteurs traditionnels *socio=nil tels que l'énergie*socio=ec1 électrique*socio=rien et les transports*socio=ec1. Les *socio=ec1 prêts agricoles,*socio=nil secteur*socio=rien *socio=nil le plus important*socio=rien, se sont élevés*socio=uv4 à près de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 50 projets*socio=rien environ au cours*socio=rien de chacun des deux *socio=rien derniers exercices *socio=nil 1973 et 1974. La façon*socio=rien dont la banque_mondiale*socio=te concevait les projets*socio=rien a en outre changé: des projets*socio=rien monolithiques à *socio=rien forte intensité *socio=nil capitalistique et à *socio=rien caractère technique *socio=nil qui caractérisaient la fin*socio=rien des années*socio=rien 1940 et de la décennie*socio=te 1950, on *socio=rien est passé *socio=nil à des projets*socio=rien ayant trait*socio=rien non seulement aux transferts*socio=rien de capitaux*socio=ec1 mais également aux changements*socio=uv3 politiques*socio=et et institutionnels*socio=et, à l'introduction*socio=rien et à la démonstration*socio=ec2 de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien ainsi qu'à l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien bien-être*socio=uv1 de l'homme*socio=ac. Ce changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et tant dans la portée*socio=rien que dans la notion*socio=rien des projets*socio=rien eut une *socio=rien incidence sur *socio=nil les passations de marchés*socio=ec1. Le volume*socio=rien des opérations*socio=rien financées par la banque_mondiale*socio=te s'accrut régulièrement, passant d'un*socio=rien seul*socio=rien prêt*socio=ec1 de 250 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1947 à 174 prêts*socio=ec1, représentant*socio=rien au total*socio=rien 4,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1974, et l'on pense que cette tendance*socio=rien se poursuivra. Les prêts*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et des transports*socio=ec1 devraient s'accroître en *socio=rien termes absolus *socio=nil conformément à cette tendance*socio=rien mais, en *socio=rien termes relatifs,*socio=nil ces*socio=nil secteurs *socio=nil sont en baisse*socio=ec2. Cela signifie que le matériel*socio=rien et les travaux*socio=rien financés seront de *socio=rien nature différente:*socio=nil *socio=nil proportionnellement, moins de turbines, de génératrices*socio=rien ou de locomotives*socio=ec, mais davantage de fournitures*socio=ec1 scolaires*socio=et, de matériel*socio=rien de laboratoire*socio=rien ou de *socio=ec1 machines agricoles simples*socio=rien;*socio=nil *socio=nil proportionnellement, moins d'ouvrages de génie*socio=rien civil*socio=et, tels que barrages et ports*socio=ec, mais plus de défrichement, d'ouvrages d'irrigation*socio=ec1 simples*socio=rien, de constructions scolaires*socio=et rurales*socio=te et de cliniques*socio=et de planning*socio=rien familial*socio=uv2. Il fallait donc que la banque_mondiale*socio=te soit prête*socio=rien à financer un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil dépenses*socio=ec1 locales*socio=te par*socio=nil projet *socio=nil et non plus par pays*socio=ac. Cette situation*socio=rien devait également se répercuter sur*socio=rien l'appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te. Le nombre*socio=rien des pays*socio=ac fournissant des biens*socio=ec1 et travaux*socio=rien s'est*socio=rien récemment accru fortement, rendant la concurrence*socio=ec1 plus serrée. La part*socio=rien des quatre plus grands*socio=rien *socio=ac pays fournisseurs -*socio=nil Allemagne,*socio=nil États-unis,*socio=nil Grande-bretagne et*socio=nil Japon -*socio=nil est*socio=rien *socio=nil tombée de 55,6 pour 100 pour la période*socio=te ayant pris fin*socio=rien avec l'exercice*socio=rien 1964 à 43,1 pour 100 pour l'exercice*socio=rien 1974, pendant lequel la part*socio=rien de neuf*socio=rien autres pays*socio=ac - Australie*socio=ac, Belgique*socio=ac, Canada*socio=ac, France*socio=ac, Italie*socio=ac, Pays-bas*socio=ac, Suède*socio=ac, Suisse*socio=ac et Yougoslavie*socio=ac - a été*socio=rien de 20,3 pour 100. En outre, la structure*socio=ec1 de la concurrence*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 s'est*socio=rien modifiée au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te: baisse*socio=ec2 de la *socio=rien part relative *socio=nil de la Grande-bretagne*socio=ac et des États-unis*socio=ac et poussée du*socio=rien Japon*socio=ac, qui devient l'un*socio=rien des grands*socio=rien fournisseurs*socio=ac *socio=rien du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil (voir le tableau*socio=rien). Mais, en ce qui concerne l'avenir*socio=te, l'aspect*socio=rien le plus *socio=rien important est *socio=nil que les fournisseurs*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil tels que le Brésil*socio=ac, l'Inde*socio=ac et la Yougoslavie*socio=ac, s'assurent déjà des contrats*socio=ec1 auprès des emprunteurs*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te dans d'autres pays*socio=ac. Les fabricants*socio=ac et entrepreneurs*socio=ac du*socio=rien *socio=ac pays emprunteur *socio=nil lui-même jouent également *socio=rien un rôle plus*socio=nil actif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil notamment en ce qui concerne les petits*socio=rien ouvrages de génie*socio=rien civil*socio=et, tels que bâtiments*socio=ec1 scolaires*socio=et et routes*socio=et de desserte*socio=rien, ainsi que le *socio=rien matériel Simple,*socio=nil *socio=nil comme les petites*socio=rien *socio=ec1 machines agricoles *socio=nil ou les fournitures*socio=ec1 scolaires*socio=et. Ces changements*socio=uv3 ont entraîné *socio=rien certaines modifications *socio=nil de la politique*socio=et de passation*socio=et de marchés*socio=ec1. Vu l'intérêt*socio=uv1 croissant*socio=rien que l'on attache au développement*socio=uv3 et compte*socio=rien tenu de l'incidence*socio=rien de ses *socio=rien projets sur le*socio=nil développement*socio=uv3,*socio=nil la*socio=nil banque_mondiale*socio=te recherche*socio=ec2 *socio=nil maintenant davantage la participation*socio=uv3 des fabricants*socio=ac ou entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te et elle a pu favoriser cette tendance*socio=rien dans le cadre*socio=rien de sa politique*socio=et de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 grâce*socio=rien à deux méthodes*socio=rien. Premièrement, la banque_mondiale*socio=te a pour politique*socio=et d'accepter, lors*socio=rien de l'évaluation*socio=ec2 des soumissions*socio=rien, une marge de préférence*socio=uv4 tarifaire*socio=et pour les marchandises*socio=ec1 produites *socio=rien localement égale *socio=nil au plus faible*socio=rien des deux montants*socio=ec1 suivants*socio=rien: 15 pour 100 ou e tarif*socio=et actuellement en vigueur*socio=uv3. Cette politique*socio=et, adoptée officiellement en 1962, représente pour la banque_mondiale*socio=te un*socio=rien compromis*socio=uv1 raisonnable*socio=uv4 entre la nécessité*socio=uv1 de favoriser le développement*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 locale*socio=te et de tenir compte*socio=rien de l'incidence*socio=rien de ses *socio=rien projets sur le*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil et le souci*socio=rien d'économie*socio=ec1, d'efficacité*socio=uv3, d'équité*socio=uv1 et de coopération*socio=uv1 internationales*socio=te, qui a amené l'adoption*socio=et de l'appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te pour les passations de marchés*socio=ec1. Pendant plus d'une décennie*socio=te, les entrepreneurs*socio=ac locaux*socio=te ne bénéficiaient d'aucune préférence*socio=uv4 de ce type*socio=rien car on la jugeait inutile*socio=rien, compte*socio=rien tenu des *socio=rien avantages naturels *socio=nil dont jouissaient déjà les entreprises*socio=ac locales*socio=te. Mais, en janvier*socio=rien 1974, le conseil_d'_administration*socio=et de la banque_mondiale*socio=te a approuvé une expérience*socio=ec2 destinée à multiplier le nombre*socio=rien d'ouvrages de génie*socio=rien civil*socio=et locaux*socio=te confiés aux entrepreneurs*socio=ac des pays*socio=ac dont le produit_national_brut*socio=rien par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à 200 dollars*socio=ec1 (ces pays*socio=ac ne sont que 40 mais on compte*socio=rien parmi eux de grands*socio=rien pays*socio=ac tels que le Bangladesh*socio=ac, l'Inde*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac, le Nigeria*socio=ac et le Pakistan*socio=ac), grâce*socio=rien à une préférence*socio=uv4 tarifaire*socio=et de 7,5 pour 100 instituée au profit*socio=uv des soumissions*socio=rien des entrepreneurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 réellement locaux*socio=te. L'expérience*socio=ec2 portait à l'origine*socio=rien sur*socio=rien les travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et faisant partie*socio=rien de projets*socio=rien approuvés par le Conseil*socio=rien pendant une période*socio=te d'une année*socio=rien prenant fin*socio=rien en janvier*socio=rien 1975. Cette période*socio=te vient toutefois d'être*socio=rien prorogée pour une année*socio=rien encore car l'expérience*socio=ec2 de la *socio=rien première année *socio=nil ne permet pas de juger de l'effet*socio=rien de cette politique*socio=et, qui comprend également d'autres mesures*socio=et et encouragements destinés à aider les entreprises*socio=ac locales*socio=te à se développer. Deuxièmement, la banque_mondiale*socio=te a reconnu qu'il était nécessaire*socio=rien de prévoir des exceptions*socio=rien plus nombreuses*socio=rien à la procédure*socio=et d'ACI parce qu'il n'est*socio=rien ni économique*socio=ec1 ni efficace*socio=uv4 de l'exiger dans le cas*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 pour marchandises*socio=ec1 ou travaux*socio=rien trop peu importants*socio=rien ou par trop diffus pour intéresser les fournisseurs*socio=ac et entrepreneurs*socio=ac étrangers*socio=te. *socio=rien Certaines exceptions *socio=nil ont toujours existé, notamment lorsque la normalisation*socio=uv3 justifiait l'achat*socio=ec1 *socio=rien du nouveau matériel *socio=nil auprès des fournisseurs*socio=ac de l'ancien*socio=rien matériel*socio=rien. Il y avait aussi des projets*socio=rien pour lesquels FACI n'aurait pas *socio=rien été possible,*socio=nil *socio=nil notamment lorsque le prêt*socio=ec1 était destiné à *socio=rien un intermédiaire financier*socio=ec1,*socio=nil une*socio=nil société_de_financement*socio=ec1 du développement*socio=uv3 *socio=nil ou une institution*socio=ac de *socio=ec1 crédit agricole *socio=nil pour rétrocession à des emprunteurs*socio=ac locaux*socio=te dont les dépenses*socio=ec1 individuelles*socio=uv2 auraient été*socio=rien si faibles*socio=rien, si variées*socio=rien et si étalées dans le temps*socio=rien que l'appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te aurait été*socio=rien impraticable. Avec la nouvelle*socio=rien politique*socio=et, les exceptions*socio=rien à l'ACI devinrent plus communes*socio=uv2 et plus importantes*socio=rien. L'appel*socio=rien d'offres*socio=rien national*socio=te et non plus international*socio=te effectué selon les procédures*socio=et locales*socio=te (acceptables*socio=rien par la banque_mondiale*socio=te) s'est*socio=rien affirmé de plus en plus comme le moyen*socio=rien le plus économique*socio=ec1 et le plus efficace*socio=uv4 de passer des marchés*socio=ec1 pour *socio=rien bon nombre d'*socio=nil éléments de*socio=nil projets,*socio=nil *socio=nil tandis que l'exécution*socio=rien en régie*socio=rien ou la "comparaison*socio=rien au plan*socio=rien" internationale*socio=te s'imposait pour d'autres éléments*socio=rien. Les passations de marchés*socio=ec1 s'effectuent aujourd'hui de façons*socio=rien très diverses*socio=rien. Bien*socio=rien que les ACI continuent d'être*socio=rien la norme*socio=et, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil transactions*socio=ec1 sont*socio=nil régies *socio=nil par d'autres formules*socio=rien. Critique*socio=uv2 *socio=rien du système de*socio=nil passation*socio=et de*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Selon la plupart*socio=rien des observateurs, le système*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te a fonctionné de façon*socio=rien tout à fait*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 mais, comme les principes*socio=ec2 sur*socio=rien lesquels il repose sont nécessairement le résultat*socio=rien de compromis*socio=uv1 entre des intérêts*socio=uv1 divergents*socio=uv2, il a provoqué *socio=rien certaines déceptions *socio=nil et a été*socio=rien l'objet*socio=rien de critiques*socio=uv, les unes fondées, les autres injustifiées*socio=rien. Il y a souvent des intérêts*socio=uv1 divergents*socio=uv2 entre les divers fournisseurs*socio=ac de biens*socio=ec1 et de travaux*socio=rien (qui sont généralement, mais pas obligatoirement, ressortissants*socio=ac de pays*socio=ac développés*socio=uv4) étrangers*socio=te au *socio=ac pays emprunteur *socio=nil ou entre les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te et les fournisseurs*socio=ac locaux*socio=te et il peut aussi y avoir conflit*socio=uv1 entre les intérêts*socio=uv1 de l'emprunteur*socio=ac lui-même et certains objectifs*socio=uv4 poursuivis par l'État*socio=ac dont il est*socio=rien ressortissant. Étant à la fois*socio=rien législateur*socio=ac et juge*socio=et, la banque_mondiale*socio=te cherche à établir un*socio=rien équilibre*socio=uv3 et une certaine*socio=rien justice*socio=et entre ces divers intérêts*socio=uv1. En tant que législateur*socio=ac, la banque_mondiale*socio=te établit ses règles*socio=et à l'avance*socio=rien; celles-ci figurent dans les Directives*socio=et concernant la passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 financés par les prêts*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te et le crédit*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac, qui ont été*socio=rien publiées pour *socio=rien diffusion générale en*socio=nil juin *socio=nil 1964 pour la *socio=rien première fois *socio=nil et sont périodiquement révisées depuis lors*socio=rien. Les procédures*socio=et de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 pour tout élément*socio=rien de projet*socio=rien sont établies conformément aux directives*socio=et relatives*socio=rien aux documents*socio=rien de prêts*socio=ec1. Même pour les contrats*socio=ec1 entrés en vigueur*socio=uv3 avant que le prêt*socio=ec1 n'ait été*socio=rien approuvé et signé, ces procédures*socio=et doivent être*socio=rien suivies si la banque_mondiale*socio=te doit effectuer des décaissements*socio=ec1 pour dépenses*socio=ec1 entrant dans le cadre*socio=rien de ces contrats*socio=ec1. En tant que juge*socio=et, cependant, la banque_mondiale*socio=te a la possibilité*socio=rien soit d'examiner les *socio=rien documents relatifs aux*socio=nil soumissions *socio=nil avant que l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien n'ait été*socio=rien lancé et de procéder à une étude*socio=ec2 de l'évaluation*socio=ec2 des soumissions*socio=rien ainsi que de l'adjudication envisagée avant qu'elle n'ait eu lieu*socio=rien, soit d'examiner l'ensemble*socio=rien du*socio=rien processus*socio=te une fois*socio=rien l'adjudicataire désigné et lorsqu'elle reçoit la demande*socio=ec1 de décaissement*socio=ec1. Dans *socio=rien un cas *socio=nil comme dans l'autre, la banque_mondiale*socio=te détermine si les procédures*socio=et établies dans les documents*socio=rien de prêts*socio=ec1 et les Directives*socio=et ont été*socio=rien suivies. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te on prévoit généralement un*socio=rien examen*socio=ec2 préalable*socio=rien pour toute transaction*socio=ec1 importante*socio=rien afin de protéger tant l'emprunteur*socio=ac que les fournisseurs*socio=ac potentiels*socio=uv4 - protéger l'emprunteur*socio=ac des passations de marchés*socio=ec1 antiéconomiques et du*socio=rien risque*socio=uv4 de n'être*socio=rien pas remboursé et le fournisseur*socio=ac, des injustices*socio=uv possibles*socio=rien. Ces pratiques*socio=et sont toutefois critiquées dans certains cas*socio=rien par les emprunteurs*socio=ac parce qu'elles sont paternalistes et provoquent des retards*socio=rien. Les critiques*socio=uv adressées à la banque_mondiale*socio=te ont porté sur*socio=rien trois *socio=rien aspects principaux *socio=nil de l'administration*socio=ec1 des passations de marchés*socio=ec1; ces trois aspects*socio=rien sont les suivants*socio=rien: - Le rôle*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. Comme nous l'avons vu précédemment, la banque_mondiale*socio=te adopte la position*socio=rien juridique*socio=et selon laquelle l'emprunteur*socio=ac est*socio=rien responsable*socio=uv2 en dernier*socio=rien ressort de l'exécution*socio=rien d'un*socio=rien projet*socio=rien et, partant, des passations de marchés*socio=ec1. Mais, en tant qu'institution*socio=ac de développement*socio=uv3, elle s'efforce également d'améliorer les possibilités*socio=rien institutionnelles*socio=et de ses emprunteurs*socio=ac. Ces considérations*socio=rien limitent donc son rôle*socio=rien dans le processus*socio=te de passation*socio=et de marchés*socio=ec1. Si l'emprunteur*socio=ac agit raisonnablement lorsqu'il choisit ses consultants*socio=ac, et si l'emprunteur*socio=ac et ses agents*socio=ac préparent les documents*socio=rien de l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien en suivant*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien les pratiques*socio=et acceptées et procèdent enfin à une évaluation*socio=ec2 des soumissions*socio=rien de façon*socio=rien raisonnable*socio=uv4, la banque_mondiale*socio=te ne peut faire prévaloir son *socio=rien jugement sur *socio=nil le leur. Ce rôle*socio=rien n'est*socio=rien pas toujours clairement compris par ceux qui souhaitent fournir les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 nécessaires*socio=rien et l'on demande*socio=ec1 fréquemment à la banque_mondiale*socio=te d'intervenir plus directement dans le choix*socio=uv1 des consultants' la *socio=rien préparation du *socio=nil cahier des charges*socio=rien ou l'évaluation*socio=ec2 des soumissions*socio=rien. Mais ce rôle*socio=rien ne serait pas compatible*socio=rien avec les responsabilités*socio=uv1 juridiques*socio=et de l'emprunteur*socio=ac, il constituerait une erreur*socio=uv4 en matière*socio=rien de politique*socio=et de développement*socio=uv3 et soulèverait des difficultés*socio=uv4 *socio=rien insurmontables sur le*socio=nil plan administratif*socio=et.*socio=nil *socio=nil Il y a toujours plus de perdants*socio=rien que de gagnants*socio=rien et certains des perdants*socio=rien peuvent estimer que leur offre*socio=rien était la meilleure*socio=rien et qu'elle aurait dû être*socio=rien acceptée. En conséquence*socio=rien, ils demandent parfois à la banque_mondiale*socio=te d'intervenir. La banque_mondiale*socio=te n'intervient cependant que si, après*socio=rien examen*socio=ec2 des faits*socio=rien, elle aboutit à la conclusion*socio=rien que l'emprunteur*socio=ac ou ses consultants*socio=ac ont agi de façon*socio=rien déraisonnable ou arbitraire*socio=uv4. Mais son intervention*socio=et est*socio=rien également limitée; elle ne peut obliger l'emprunteur*socio=ac à accorder le contrat*socio=ec1 au soumissionnaire jugé le mieux-disant selon les procédures*socio=et appropriées si l'emprunteur*socio=ac refuse. Les sanctions*socio=et de la banque_mondiale*socio=te se bornent à un*socio=rien refus de décaissement*socio=ec1 lorsqu'un*socio=rien contrat*socio=ec1 a été*socio=rien accordé contrairement aux procédures*socio=et appropriées et à l'annulation*socio=rien de cette *socio=rien partie du prêt*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil - Les consultants*socio=ac. Le rôle*socio=rien des consultants*socio=ac dans le système*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te pose plusieurs problèmes*socio=uv4. Tout d'abord*socio=rien, le recours*socio=ec1 à des ingénieurs-conseils*socio=ac *socio=rien indépendants est *socio=nil inconnu dans la pratique*socio=et commerciale*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays*socio=ac développés*socio=uv4; il en est*socio=rien de même dans bien*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, où d'ailleurs*socio=rien les ingénieurs font parfois entièrement défaut*socio=rien. Il en est*socio=rien résulté des critiques*socio=uv relatives*socio=rien à la distribution*socio=rien de ce type*socio=rien de travail*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te car certains pays*socio=ac estiment que leurs ingénieurs font l'objet*socio=rien d'une discrimination*socio=uv1. Ces critiques*socio=uv ne sont peut-être pas totalement dénuées de fondement*socio=uv4. Dans au moins un*socio=rien pays*socio=ac développé*socio=uv4, l'Italie*socio=ac, où la notion*socio=rien d'ingénieur-conseil est*socio=rien étrangère à la pratique*socio=et commerciale*socio=ec1, il s'est*socio=rien créé des sociétés*socio=ac de consultants*socio=ac répondant aux normes*socio=et de la banque_mondiale*socio=te et qui travaillent de façon*socio=rien suivie sur*socio=rien les projets*socio=rien finances*socio=ec1 par la banque_mondiale*socio=te ou d'autres organismes*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3. En outre, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil notamment le Brésil*socio=ac, la Colombie*socio=ac et le Mexique*socio=ac en amérique_latine*socio=ac, et l'Inde*socio=ac et le Pakistan*socio=ac en Asie*socio=ac, disposent aujourd'hui de ressortissants*socio=ac compétents*socio=uv4 qui, dans certains cas*socio=rien, ont été*socio=rien formés pour répondre aux besoins*socio=uv1 des travaux*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. Une autre critique*socio=uv2, liée à la précédente*socio=rien, est*socio=rien que les entrepreneurs*socio=ac et fabricants*socio=ac d'un*socio=rien certain*socio=rien pays*socio=ac subissent un*socio=rien handicap*socio=uv2 concurrentiel*socio=ec2 si les consultants*socio=ac sont des ressortissants*socio=ac d'un*socio=rien autre pays*socio=ac, notamment lorsque le consultant et l'entrepreneur*socio=ac ou le fournisseur*socio=ac sont du*socio=rien même pays*socio=ac. Ce handicap*socio=uv2 peut, dit-on, résulter à la fois*socio=rien de mesures*socio=et délibérées et d'actions*socio=et involontaires, qui seraient dues à des différences*socio=uv1 entre les pratiques*socio=et et normes*socio=et d'ingénierie*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Cette critique*socio=uv2 n'est*socio=rien cependant pas vérifiée par l'expérience*socio=ec2. La banque_mondiale*socio=te surveille de très près ce type*socio=rien de danger*socio=uv1 et exige, entre autres, que les consultants*socio=ac préparent un*socio=rien cahier des *socio=rien charges neutres de*socio=nil façon *socio=nil à ne favoriser aucun soumissionnaire, quel que soit son pays*socio=ac d'origine*socio=rien. De même, les résultats*socio=rien des passations de marchés*socio=ec1 démontrent que la nationalité*socio=ac des consultants*socio=ac n'exerce pas d'influence; l'Allemagne*socio=ac et le Japon*socio=ac fournissent très souvent les biens*socio=ec1 ou *socio=rien travaux nécessaires aux*socio=nil projets *socio=nil financés par la banque_mondiale*socio=te, mais les consultants*socio=ac responsables*socio=uv2 de la conception*socio=ec et de l'exécution*socio=rien de ces projets*socio=rien sont très rarement allemands*socio=ac ou japonais*socio=ac, alors que d'autres pays*socio=ac ayant fourni *socio=rien un pourcentage important des*socio=nil consultants*socio=ac,*socio=nil *socio=nil tels que les États-unis*socio=ac et le Canada*socio=ac, ne reçoivent pas *socio=rien un nombre proportionnel *socio=nil d'adjudications dans les passations de marchés*socio=ec1. Il convient de noter que dans le cas*socio=rien des *socio=rien grands projets hydroélectriques*socio=ec au*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil desquels la banque_mondiale*socio=te a contribué - Kainji, Kariba, Volta, Mangla et Tarbela - les consultants*socio=ac n'avaient pas la même nationalité*socio=ac que l'entrepreneur*socio=ac principal*socio=rien. Enfin, à une époque*socio=te de susceptibilité nationale*socio=te comme celle que nous vivons aujourd'hui, il peut *socio=rien être désavantageux *socio=nil tant pour l'entrepreneur*socio=ac que pour le consultant d'être*socio=rien de la même nationalité*socio=ac, notamment pendant la phase*socio=te d'exécution*socio=rien: ils peuvent, en effet*socio=rien, être*socio=rien soupçonnés, par exemple*socio=rien, de se liguer contre l'emprunteur*socio=ac en cas*socio=rien de plainte ou de controverse*socio=uv1. Par ailleurs*socio=rien, deux autres critiques*socio=uv faites au système*socio=rien des consultants*socio=ac ont *socio=rien un certain fondement*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil On a soutenu, premièrement, que le système*socio=rien favorise les grandes*socio=rien sociétés*socio=ac bien*socio=rien établies des pays*socio=ac développés*socio=uv4 au détriment*socio=uv2 des nouvelles*socio=rien sociétés*socio=ac, des sociétés*socio=ac spécialisées*socio=uv4 ou des sociétés*socio=ac locales*socio=te. L'organe*socio=et chargé de l'exécution*socio=rien *socio=rien du projet *socio=nil - par exemple*socio=rien, l'autorité*socio=et nationale*socio=te en matière*socio=rien d'énergie*socio=ec1 - connaîtra sans doute*socio=rien la réputation*socio=uv1 d'une société*socio=ac bien*socio=rien établie (et aura peut-être déjà eu en fait*socio=rien de bonnes*socio=rien relations_de_travail*socio=ec1 avec elle). Pour se protéger contre les critiques*socio=uv, au cas*socio=rien où quelque chose*socio=rien n'irait pas comme prévu dans la conception*socio=ec ou l'exécution*socio=rien *socio=rien du projet,*socio=nil *socio=nil il sera moins risqué pour l'organe*socio=et intéressé de choisir une société*socio=ac de renom*socio=rien international*socio=te plutôt qu'une société*socio=ac nouvelle*socio=rien ou locale*socio=te. Le système*socio=rien, qui met l'accent*socio=rien sur*socio=rien les qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 et l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1 de prix*socio=ec1, va dans ce sens*socio=rien. Dans les quelques cas*socio=rien où la banque_mondiale*socio=te prend elle-même la responsabilité*socio=uv1 de choisir les consultants*socio=ac (essentiellement dans le cas*socio=rien des études*socio=ec2 de préinvestissement*socio=ec1 financées par le programme_des_nations_unies_pour_le_développement*socio=uv3), elle s'efforce d'éviter ces tendances*socio=rien. Deuxièmement, le système*socio=rien ne tient pas toujours compte*socio=rien des nécessités technologiques*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 locale*socio=te. Le plus souvent les consultants*socio=ac conçoivent et exécutent des projets*socio=rien selon la technologie*socio=ec1 qu'ils connaissent le mieux - généralement celle des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil engrais ou*socio=nil acier*socio=ec1,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil cette*socio=nil technologie*socio=ec1 *socio=nil s'applique aussi bien*socio=rien à un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, mais, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil *socio=nil elle n'est*socio=rien pas la mieux appropriée et il faut trouver une technologie*socio=ec1 nouvelle*socio=rien adaptée aux besoins*socio=uv1 locaux*socio=te. Le système*socio=rien pèche sur*socio=rien ce point*socio=rien, bien*socio=rien que dans certains secteurs*socio=rien ou sous-secteurs*socio=ec1 l'innovation*socio=uv3 soit considérée comme *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil dont doivent tenir compte*socio=rien les consultants*socio=ac. Les consultants*socio=ac locaux*socio=te ne constituent pas nécessairement la solution*socio=rien à ce genre*socio=rien de problèmes*socio=uv4 car ils peuvent avoir été*socio=rien formés eux aussi à la technologie*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Enfin, se pose la question*socio=rien de l'"indépendance*socio=uv1" du*socio=rien consultant. Selon la *socio=rien notion originale *socio=nil d'"ingénieur-conseil indépendant*socio=rien", les consultants*socio=ac jouissaient d'une grande*socio=rien indépendance*socio=uv1 et disposaient d'une autorité*socio=et leur permettant de superviser l'exécution*socio=rien *socio=rien du projet *socio=nil et, notamment, l'approbation*socio=uv1 des modifications*socio=rien et la suite*socio=rien donnée aux plaintes, pour s'assurer qu'il était réalisé conformément aux *socio=rien souhaits du client*socio=ac *socio=nil et selon les conditions*socio=rien des contrats*socio=ec1 passés*socio=rien avec les fournisseurs*socio=ac et les entrepreneurs*socio=ac. Aujourd'hui, par contre, les entrepreneurs*socio=ac, les fournisseurs*socio=ac et les consultants*socio=ac eux-mêmes estiment que cette indépendance*socio=uv1 a grandement diminué dans la pratique*socio=rien. Ils considèrent que l'autorité*socio=et du*socio=rien consultant a été*socio=rien limitée notamment par les conditions*socio=rien de leur contrat*socio=ec1 avec le client*socio=ac, d'une façon*socio=rien qui n'apparaît pas toujours clairement aux fournisseurs*socio=ac et aux entrepreneurs*socio=ac, de sorte*socio=rien que les consultants*socio=ac ne peuvent plus jouer pleinement leur rôle*socio=rien traditionnel*socio=uv2. Nombreux*socio=rien sont les observateurs qui estiment que ces changements*socio=uv3 ont eu une *socio=rien incidence négative sur l'*socio=nil exécution des*socio=nil projets,*socio=nil *socio=nil car ils ont provoqué des retards*socio=rien dans les décisions*socio=rien, ainsi qu'un*socio=rien nombre*socio=rien plus important*socio=rien de différends*socio=uv2 et de contestations avec demandes*socio=et d'arbitrage*socio=et plus fréquentes*socio=rien. Cette situation*socio=rien augmente le coût*socio=ec1 de certains projets*socio=rien et aboutit à des provisions*socio=rien pour imprévus*socio=uv plus élevées*socio=uv4 dans l'avenir*socio=te et même parfois au refus d'enchérir. La banque_mondiale*socio=te fait*socio=rien souvent l'objet*socio=rien de pressions*socio=ec2 de la part*socio=rien des consultants*socio=ac, des entrepreneurs*socio=ac et des fournisseurs*socio=ac pour qu'elle accorde davantage d'indépendance*socio=uv1 aux consultants*socio=ac. Elle estime*socio=rien qu'elle doit aider l'emprunteur*socio=ac à éviter l'augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et à exécuter le projet*socio=rien dans les délais*socio=rien, mais il y a des limites*socio=rien à ce qu'elle peut faire. Si l'emprunteur*socio=ac dispose lui-même de compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien très étendues, il lui est*socio=rien sans doute*socio=rien psychologiquement plus facile*socio=rien d'accorder davantage de pouvoirs*socio=et et d'indépendance*socio=uv1 à ses consultants*socio=ac que s'il ne dispose pas de ces compétences*socio=uv3. Et d'aucuns pourront estimer dans certains pays_en_développement*socio=uv3 que cette "indépendance*socio=uv1" est*socio=rien une forme*socio=rien de néocolonialisme. La contribution*socio=uv1 la plus efficace*socio=uv4 de la banque_mondiale*socio=te dans ce domaine*socio=rien consiste à s'assurer que les fournisseurs*socio=ac et entrepreneurs*socio=ac intéressés sont conscients*socio=uv2 de la *socio=rien portée exacte *socio=nil de l'autorité*socio=et du*socio=rien consultant ainsi que de ses limitations éventuelles*socio=rien et à essayer de résoudre aussi rapidement que possible*socio=rien tout conflit*socio=uv1 entre les consultants*socio=ac et l'emprunteur*socio=ac à l'égard*socio=rien de l'exécution*socio=rien d'un*socio=rien projet*socio=rien. - La "juste*socio=uv part*socio=rien". De temps*socio=rien à autre, certains fabricants*socio=ac ou entrepreneurs*socio=ac, leurs associations*socio=ac professionnelles*socio=ec1 ou leur gouvernement*socio=ac se plaignent de ne pas avoir leur "juste*socio=uv part*socio=rien" des passations de marchés*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des projets*socio=rien financés par la banque_mondiale*socio=te. Les pays*socio=ac développés*socio=uv4 ont souscrit une *socio=rien partie importante du capital*socio=ec1 *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te; par exemple*socio=rien, les quatre principaux*socio=rien actionnaires*socio=ac (États-unis*socio=ac, Grande-bretagne*socio=ac, Allemagne*socio=ac et France*socio=ac) détenaient 51,2 pour 100 des actions*socio=ec en 1961 et 41,7 pour 100 en 1974. Les emprunts*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te ont été*socio=rien contractés également pour la plupart*socio=rien dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4. La *socio=rien source principale de*socio=nil fonds*socio=ec1 a*socio=nil été les*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil jusque dans les années*socio=rien 1950 et pendant la plupart*socio=rien de la décennie*socio=te 1960, mais les emprunts*socio=ec1 ont été*socio=rien réorientés vers d'autres pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2, tels que l'Allemagne*socio=ac et le Japon*socio=ac, vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 1960 et au début*socio=rien des années*socio=rien 1970, puis plus récemment encore, vers certains *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays développés*socio=uv4 *socio=nil ont également fourni la majorité*socio=rien des ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac. L'argument de la "juste*socio=uv part*socio=rien", qui n'a jamais été*socio=rien énoncé très clairement, est*socio=rien que le capital*socio=ec1 fourni à la banque_mondiale*socio=te aux *socio=rien fins du développement*socio=uv3 par*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil donné devrait être*socio=rien restitué à ce pays*socio=ac par l'acquisition*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1, et ce, proportionnellement au capital*socio=ec1 versé à l'origine*socio=rien. Ce concept*socio=rien, qui *socio=rien est analogue *socio=nil à celui d'"aide*socio=uv1 liée" sur*socio=rien le plan*socio=rien bilatéral*socio=et, semble refléter les sentiments*socio=rien répandus et instinctifs suivants*socio=rien: 1) le *socio=ac pays donateur devrait*socio=nil être*socio=rien *socio=nil assuré d'un*socio=rien rendement*socio=ec1 direct*socio=rien et rapide*socio=rien de l'"aide*socio=uv1 donnée" et 2) les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te sont avantagés pour *socio=rien certaines raisons par*socio=nil rapport aux*socio=nil fournisseurs*socio=ac du pays*socio=ac *socio=nil réclamant sa juste*socio=uv part*socio=rien lorsqu'il s'agit d'obtenir*socio=rien des *socio=rien informations relatives aux*socio=nil possibilités commerciales*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de participer au système*socio=rien de passation*socio=et de marchés*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te ou d'obtenir*socio=rien une aide*socio=uv1 en matière*socio=rien d'exportations*socio=ec1. Pour étayer leurs arguments, ces hommes_d'_affaires*socio=ec1 et leurs représentants*socio=ac soulignent fréquemment qu'il leur est*socio=rien beaucoup plus facile*socio=rien de faire financer leurs *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil par leurs propres*socio=rien institutions*socio=ac nationales*socio=te de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 que par des institutions_internationales*socio=te telles que la banque_mondiale*socio=te. L'un*socio=rien des *socio=rien premiers exemples du concept *socio=nil de "juste*socio=uv part*socio=rien" remonte au projet*socio=rien Kariba sur*socio=rien le Zambèze dans une zone*socio=te qui était à l'époque*socio=te la Fédération*socio=et de l'Afrique*socio=ac centrale*socio=rien et qui est*socio=rien aujourd'hui la frontière*socio=te entre la Zambie*socio=ac et la Rhodésie. Le projet*socio=rien était financé conjointement, notamment, par la banque_mondiale*socio=te, la Société*socio=ac de Développement*socio=uv3 du*socio=rien Commonwealth*socio=et Britannique*socio=ac (British*socio=rien Commonwealth*socio=et Developrnent Corporation*socio=ac), des sociétés*socio=ac minières*socio=ec1 et financières*socio=ec1 privées*socio=et et la Fédération*socio=et de l'Afrique*socio=ac centrale*socio=rien. Les contrats*socio=ec1 importants*socio=rien furent accordés par appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te et l'adjudication *socio=rien du principal contrat*socio=ec1 de*socio=nil génie civil*socio=et *socio=nil alla à une société*socio=ac italienne. Le Times de Londres*socio=ac reçut de nombreuses*socio=rien lettres critiquant le recours*socio=ec1 à VACI dans ces circonstances*socio=rien et l'attitude*socio=rien générale*socio=rien se trouvait résumée ans*socio=rien la dernière*socio=rien phrase d'une des lettres: "Étant donné qu'il s'agit d'un*socio=rien projet*socio=rien de la Communauté*socio=ac, il est*socio=rien donc raisonnable*socio=uv4 que a Grande-bretagne*socio=ac reçoive une juste*socio=uv *socio=rien part du contrat*socio=ec1.*socio=nil "*socio=nil Des*socio=nil opinions*socio=ec2 similaires ont*socio=nil été *socio=nil exprimées dans d'autres pays*socio=ac, tels que les États-unis*socio=ac et le Canada*socio=ac, qui remportaient moins de contrats*socio=ec1 que d'autres pays*socio=ac ans*socio=rien les passations de marchés*socio=ec1. Mais il semble y avoir tollé général*socio=rien contre l'ACI lorsque cette procédure*socio=et permet à un*socio=rien pays*socio=ac de recevoir davantage que sa "juste*socio=uv part*socio=rien ". Ces querelles de clocher vont bien*socio=rien entendu à l'encontre*socio=rien de la notion*socio=rien d'ACI et de la philosophie*socio=et générale*socio=rien des Statuts*socio=et de la banque_mondiale*socio=te, qui stipulent notamment: "La banque_mondiale*socio=te n'imposera pas de conditions*socio=rien tendant à ce que le produit*socio=ec d'un*socio=rien prêt*socio=ec1 soit dépensé sur*socio=rien les territoires*socio=te d'un*socio=rien *socio=ac État membre particulier*socio=rien *socio=nil ou de certains *socio=ac États membres.*socio=nil "*socio=nil (*socio=nil Article*socio=rien *socio=nil 3, section*socio=rien 5 a).) Ces conceptions*socio=rien sont également erronées à plusieurs égards*socio=rien. Premièrement, il semble qu'elles partent du*socio=rien principe*socio=ec2 que la banque_mondiale*socio=te est*socio=rien une institution*socio=ac de plus chargée de la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et elles ne tiennent pas compte*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 de l'emprunteur*socio=ac et de son pays*socio=ac qui consiste à obtenir*socio=rien le maximum*socio=rien pour la *socio=rien somme disponible.*socio=nil Au*socio=nil moment *socio=nil de l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien et de l'adjudication pour le projet*socio=rien Kariba, le Times reçut également des lettres d'Afrique*socio=ac défendant le système*socio=rien de l'ACI sur*socio=rien la base*socio=rien de ces *socio=rien dernières considérations.*socio=nil L'*socio=nil appel *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te permet effectivement aux emprunteurs*socio=ac de profiter d'une capacité*socio=uv3 excédentaire*socio=ec temporaire*socio=rien ou de localiser une faiblesse*socio=rien de demande*socio=ec1; or*socio=rien, cet avantage *socio=rien du système *socio=nil n'échoit pas uniquement*socio=rien à l'emprunteur*socio=ac mais profite également au fournisseur*socio=ac qui se trouve dans une telle situation*socio=rien. Deuxièmement, ces conceptions*socio=rien ne tiennent pas compte*socio=rien des conséquences*socio=rien indirectes de l'adjudication. L'entrepreneur*socio=ac principal*socio=rien peut très bien*socio=rien acheter des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 dans d'autres pays*socio=ac; tel a été*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, *socio=rien du projet *socio=nil Kariba. Troisièmement, l'expérience*socio=ec2 prouve que, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les fournisseurs*socio=ac qui soulèvent l'argument de la "juste*socio=uv part*socio=rien" sont ceux qui ne font pas partie*socio=rien activement de la compétition*socio=uv3 pour les entreprises*socio=ac financées par la banque_mondiale*socio=te, ou qui n'en font pas *socio=rien partie du *socio=nil tout. Cela peut s'expliquer par *socio=rien diverses raisons *socio=nil et, notamment, par *socio=rien un manque d'*socio=nil expérience*socio=ec2 du fournisseur*socio=ac *socio=nil dans le pays_en_développement*socio=uv3 où le *socio=rien projet est *socio=nil situé, par une représentation insuffisante*socio=uv4 dans ce pays*socio=ac, par des ententes*socio=et avec d'autres fournisseurs*socio=ac à l'égard*socio=rien de l'intervention*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te, par une surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 du*socio=rien fournisseur*socio=ac ou par des carnets*socio=rien de commande remplis et un*socio=rien marché*socio=ec1 national*socio=te confortable. Jusqu'à la création*socio=rien de VIDA, la banque_mondiale*socio=te pouvait ignorer en *socio=rien grande partie *socio=nil l'argument de la "juste*socio=uv part*socio=rien". Son capital*socio=ec1 était déjà souscrit et ses sources*socio=rien de fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien (marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et des pays*socio=ac développés*socio=uv4) estimaient également que l'ACI était généralement le moyen*socio=rien le plus économique*socio=ec1 et le plus efficace*socio=uv4 de passer des marchés*socio=ec1. Les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et considéraient donc l'ACI comme *socio=rien un moyen *socio=nil de protéger les fonds*socio=ec1 qu'ils mettaient à la disposition*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. Mais, avec la création*socio=rien de FIDA*socio=ac en 1960 et l'obligation*socio=uv1 de se présenter périodiquement devant*socio=rien les gouvernements*socio=ac des *socio=ac pays donateurs *socio=nil et leurs *socio=et organes législatifs *socio=nil pour reconstituer les ressources*socio=ec1 de PIDA*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te a dû reconnaître que l'argument de la "juste*socio=uv part*socio=rien" pouvait constituer *socio=rien un obstacle politique*socio=et *socio=nil à la reconstitution*socio=rien à *socio=rien un niveau acceptable*socio=uv2 des*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil de l'IDA*socio=ac. Elle continue*socio=rien toutefois de rejeter l'argument car il *socio=rien est contraire *socio=nil à la lettre et à l'esprit*socio=rien de ses Statuts*socio=et et à ses objectifs*socio=uv4 en tant qu'institution_internationale*socio=te de développement*socio=uv3 et elle s'efforce en même temps*socio=rien de convaincre les opposants*socio=et que FACI protège au mieux les intérêts*socio=uv1 de tous les membres*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te à long_terme*socio=rien. Les passations de marchés*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des prêts*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te constituent une *socio=rien activité importante *socio=nil tant pour l'emprunteur*socio=ac que pour les autres *socio=ac États membres *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te, mais cette *socio=rien activité est *socio=nil complexe et délicate*socio=rien parce qu'elle exige la conciliation d'intérêts*socio=uv1 divergents*socio=uv2. La politique*socio=et et les pratiques*socio=et de la banque_mondiale*socio=te dans ce domaine*socio=rien ont évolué selon une orientation*socio=et conforme*socio=uv4 au rôle*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te en tant qu'institution_internationale*socio=te de développement*socio=uv3. Changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et dans le domaine*socio=rien des prêts*socio=ec1 au secteur*socio=rien rural*socio=te. Une évolution*socio=rien de sa politique*socio=et en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 a conduit le Groupe_de_la_banque_mondiale*socio=te à mettre beaucoup plus l'accent*socio=rien sur*socio=rien les prêts*socio=ec1 consacrés au développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1 et rural*socio=te dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Les *socio=rien auteurs du présent article *socio=nil tracent les *socio=rien grandes lignes *socio=nil de cette évolution*socio=rien et étudient ses conséquences*socio=rien. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années le*socio=nil Groupe_de_la_banque_mondiale*socio=te *socio=nil a consacré 20% par an*socio=rien environ de ses prêts*socio=ec1 à l'agriculture*socio=ec1 et au développement*socio=uv3 rural*socio=te, en dehors des contributions*socio=uv1 indirectes de la Banque*socio=ac que constituent ses programmes*socio=et d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, la formation*socio=et dans le cadre*socio=rien de l'institut_de_développement_économique*socio=ec1 et le soutien*socio=uv3 qu'elle apporte aux centres*socio=rien internationaux*socio=te de recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1. L'influence que la Banque*socio=ac exerce sur*socio=rien le développement*socio=uv3 *socio=rien du secteur rural*socio=te *socio=nil ne s'arrête donc pas à ses *socio=rien propres projets.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil là le résultat*socio=rien de la nouvelle*socio=rien politique*socio=et que la Banque*socio=ac applique délibérément depuis dix ans*socio=rien et qui s'explique d'abord*socio=rien par une nouvelle*socio=rien conception*socio=ec du*socio=rien développement*socio=uv3 et de ses mécanismes*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 et ensuite par une prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 des pressions*socio=ec2 de plus en plus fortes*socio=rien qui pèsent sur*socio=rien l'agriculture*socio=ec1 et le secteur*socio=rien rural*socio=te des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Au début*socio=rien, la Banque*socio=ac s'intéressait surtout aux investissements*socio=ec1 consacrés à l'infrastructure*socio=ec1 de base*socio=rien (ports*socio=ec, routes*socio=et, barrages et travaux*socio=rien d'irrigation*socio=ec1), car l'on pensait généralement que les économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 ne disposaient pas de l'infrastructure*socio=ec1 leur permettant d'absorber de manière*socio=rien productive*socio=uv4 les capitaux*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1, c'est*socio=rien pourquoi les investissements*socio=ec1 consacrés à l'infrastructure*socio=ec1 étaient prioritaires*socio=uv4. Par la suite*socio=rien, la préférence*socio=uv4 a plutôt été*socio=rien donnée aux prêts*socio=ec1 permettant au secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 de se développer (et en particulier*socio=rien, les industries*socio=ec1 lourdes des villes*socio=te), car l'on estimait que seule*socio=rien une industrialisation*socio=ec2 rapide*socio=rien pouvait conduire à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Plus récemment, il a été*socio=rien de plus en plus constaté que l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien (sous la forme*socio=rien principalement de la mise en place*socio=rien d'institutions*socio=ac et de la formation*socio=et de main-d'_oeuvre*socio=rien) pouvait permettre d'augmenter la capacité*socio=uv3 d'absorption et que la croissance*socio=uv3 *socio=rien du produit_national_brut (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil était une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil mais non *socio=rien suffisante du succès*socio=uv1 du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Plusieurs autres conditions*socio=rien doivent être*socio=rien réunies pour accroître le PNB*socio=ec1 en dehors de l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, ce sont: la stabilité_politique*socio=et, l'existence*socio=rien de techniques*socio=rien, des besoins*socio=uv1 en ressources_humaines*socio=ec1 et un*socio=rien marché*socio=ec1 bien*socio=rien organisé. D'autre part*socio=rien, on conçoit aujourd'hui de façon*socio=rien plus large*socio=rien les *socio=rien avantages du développement*socio=uv3 *socio=nil et l'on y inclut la création_d'_emplois*socio=ec1, une répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 et une amélioration*socio=uv1 des conditions_de_vie*socio=uv1. Depuis 1960, de nombreux*socio=rien *socio=ac pays clients *socio=nil (et en particulier*socio=rien ceux ayant des capacités*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 limitées) bénéficient de cette nouvelle*socio=rien conception*socio=ec grâce*socio=rien aux fonds*socio=ec1 dont dispose l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac). L'orientation*socio=et sectorielle*socio=rien. La part*socio=rien des fonds*socio=ec1 du*socio=rien Groupe_de_la_banque*socio=ac allant au secteur*socio=rien rural*socio=te est*socio=rien passée de 8,6% pour la période*socio=te 1948-63, à 20,5% pour la période*socio=te 1969-74. Étant donné que le *socio=rien volume annuel des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil de la Banque*socio=ac a également fortement augmenté (de 340% environ entre les périodes*socio=te 1964-68 et 1969-74), les montants*socio=ec1 alloués aux projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 ont nettement progressé. Cette *socio=rien évolution témoigne *socio=nil de l'intérêt*socio=uv1 que la Banque*socio=ac accorde de plus en plus au développement*socio=uv3 *socio=rien du secteur rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil même si les montants*socio=ec1 en question*socio=rien restent minimes par rapport*socio=rien au total*socio=rien des investissements*socio=ec1 *socio=rien du secteur rural*socio=te des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 *socio=nil (ils n'excèdent probablement pas 2 à 3%) et aussi par rapport*socio=rien aux investissements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. *socio=rien Fait significatif,*socio=nil *socio=nil plus de 75% des prêts*socio=ec1 accordés par la Banque*socio=ac au secteur*socio=rien rural*socio=te l'ont été*socio=rien au cours*socio=rien des six *socio=rien dernières années.*socio=nil Orientation*socio=et régionale*socio=te.*socio=nil *socio=nil Parallèlement à l'essor*socio=rien des *socio=ec1 prêts agricoles *socio=nil on a constaté une modification*socio=rien de la répartition*socio=uv3 régionale*socio=te, comme l'indique le tableau*socio=rien 2, et en particulier*socio=rien les prêts*socio=ec1 accordés à l'Afrique*socio=ac orientale*socio=te et occidentale*socio=te ainsi qu'à l'Europe*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac et à l'Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te (EMENA) ont augmenté au cours*socio=rien des années*socio=rien 1960. La capacité*socio=uv3 d'absorption de ces pays*socio=ac a progressé avec le développement*socio=uv3 de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et la mise en valeur*socio=ec1 des petites*socio=rien exploitations*socio=ec1 a été*socio=rien privilégiée*socio=uv par rapport*socio=rien aux grandes*socio=rien plantations et au gros*socio=rien élevage*socio=ec1. En même temps*socio=rien, on constate une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 du*socio=rien personnel*socio=ac agricole*socio=ec1 de la Banque*socio=ac affecté dans ces régions*socio=te. En revanche, la part*socio=rien des *socio=ec1 prêts agricoles *socio=nil destinés à l'amérique_latine*socio=ac et aux Caraïbes*socio=ac (LAC*socio=rien) est*socio=rien tombée de 37,3 à 22% en partie*socio=rien en raison*socio=uv de la modification*socio=rien de la politique*socio=et de la Banque*socio=ac Interaméricaine*socio=te de Développement*socio=uv3 en amérique_latine*socio=ac en matière*socio=rien de prêts*socio=ec1 et de l'accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 destinés à l'Afrique*socio=ac orientale*socio=te et occidentale*socio=te. La part*socio=rien allant à l'Asie*socio=ac a également diminué, bien*socio=rien que le total*socio=rien des prêts*socio=ec1 du*socio=rien Groupe_de_la_banque*socio=ac ait encore plus que quadruplé entre 1964-68 et 1969-74. Ce déclin*socio=ec2 reflète en partie*socio=rien la diminution*socio=ec2 de l'intérêt*socio=uv1 accordé à l'infrastructure*socio=ec1 lourde*socio=rien et en particulier*socio=rien à l'hydroélectricité pour une gamme*socio=rien plus vaste*socio=rien de projets*socio=rien. Diversification*socio=ec2 des projets*socio=rien. La structure*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 par sous-secteur*socio=ec1 indique que les projets*socio=rien de *socio=rien grande envergure à*socio=nil forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil sont abandonnés en *socio=rien faveur du financement*socio=ec1 des*socio=nil éléments *socio=nil qui composent une agriculture*socio=ec1 à base*socio=rien scientifique*socio=ec2 (recherche*socio=ec2 et vulgarisation*socio=rien, nouvelles*socio=rien semences, engrais*socio=rien, moyens*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1, programmes*socio=et de crédit*socio=ec1 et de commercialisation*socio=ec1 et autres services*socio=ec1). Bien*socio=rien que les prêts*socio=ec1 consacrés au développement*socio=uv3 de l'irrigation*socio=ec1 soient tombés de 77,7% en 1947-63 à 33,2% en 1969-74, ils constituent la catégorie*socio=rien la plus importante*socio=rien, témoignant *socio=rien du rôle crucial *socio=nil joué par l'irrigation*socio=ec1 dans les régions*socio=te fortement peuplées et pauvres*socio=uv2 en terre*socio=ec1 de l'Asie*socio=ac et du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac. Cependant, dans les *socio=rien projets récents d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil l'on constate une préférence*socio=uv4 pour des programmes*socio=et plus modestes*socio=rien faisant appel*socio=rien aux pompes soulevantes et aux puits*socio=rien instantanés, ainsi que le développement*socio=uv3 d'autres aspects*socio=rien de l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 en eau*socio=ec1, tels que les routes*socio=et secondaires*socio=rien, les *socio=rien fermes expérimentales,*socio=nil le*socio=nil crédit*socio=ec1 *socio=nil à l'exploitant*socio=rien agricole*socio=ec1 et les services*socio=ec1 connexes*socio=rien permettant de tirer parti*socio=et au maximum*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nouveaux projets ont*socio=nil été *socio=nil consacrés au financement*socio=ec1 de pêcheries*socio=ec1, à l'exploitation*socio=ec1 forestière*socio=ec1, aux agro-industries*socio=ec1 et à la mise en valeur*socio=ec1 de zones*socio=te d'aménagement*socio=et. En 1974, par exemple*socio=rien, la Banque*socio=ac a accordé un*socio=rien prêt*socio=ec1 de 6,5 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 à l'Indonésie*socio=ac pour *socio=rien un projet *socio=nil de pêcherie devant*socio=rien permettre d'accroître la production*socio=ec1 destinée à la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te et à l'exportation*socio=ec1 et d'améliorer les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 des pêcheurs*socio=ac et de leurs familles*socio=uv1. *socio=rien Un projet conjoint*socio=uv2 *socio=nil de la Banque*socio=ac et de l'IDA*socio=ac d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 13,5 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 dans la région*socio=te de Mangoro, à Madagascar*socio=ac, comporte la plantation de 35.000 hectares*socio=ec de pins dans des zones*socio=te actuellement inexploitées et impropres*socio=rien à l'élevage*socio=ec1 ou à la production*socio=ec1 végétale. Le programme*socio=et quinquennal*socio=te d'afforestation comprend une étude*socio=ec2 de la région*socio=te à boiser, la *socio=rien préparation du terrain,*socio=nil la*socio=nil création *socio=nil de pépinières, la fertilisation *socio=rien du sol,*socio=nil *socio=nil le plantage, le sarclage et la lutte*socio=uv1 contre les maladies*socio=et, ainsi que la construction*socio=ec1 d'environ 56 kilomètres de route*socio=et. Ce projet*socio=rien doit employer directement plus de 1.600 ouvriers*socio=ac. En 1974, l'IDA*socio=ac a conclu un*socio=rien accord*socio=et de crédit*socio=ec1 de 13 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 avec l'Inde*socio=ac pour l'amélioration*socio=uv1 *socio=rien du traitement *socio=nil et de la commercialisation*socio=ec1 des pommes dans l'Himachal Pradesh. Ce projet*socio=rien comprendra l'introduction*socio=rien de *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil pour le traitement*socio=rien, l'emballage et le contrôle*socio=uv3 de qualité*socio=rien des fruits*socio=rien, la création*socio=rien d'un*socio=rien office*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 efficace*socio=uv4 et l'amélioration*socio=uv1 de l'infrastructure*socio=ec1 permettant de traiter 55.000 tonnes de pommes, soit 25% de la production*socio=ec1 qui devra être*socio=rien réalisée à la *socio=rien fin du projet *socio=nil en 1978. La Banque*socio=ac a prêté 6 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 au Brésil*socio=ac en 1973 pour *socio=rien un projet *socio=nil de 11,5 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 destiné à installer 5.200 familles*socio=uv1 dans des exploitations*socio=ec1 de 100 acres (40,47 ares) dans l'État*socio=ac *socio=rien du nord-est *socio=nil de Maranhâo pour améliorer la *socio=ec1 production agricole *socio=nil et l'emploi*socio=ec1. Toutes ces mesures*socio=et témoignent*socio=rien d'une *socio=rien meilleure compréhension des*socio=nil problèmes*socio=uv4 agricoles*socio=ec1 *socio=nil et montrent que la Banque*socio=ac est*socio=rien davantage disposée à financer les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Près de 40% des *socio=ec1 prêts agricoles *socio=nil de la Banque*socio=ac vont à des investissements*socio=ec1 au niveau*socio=rien des exploitations*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de projets*socio=rien portant sur*socio=rien le *socio=ec1 crédit agricole *socio=nil et le bétail*socio=ec1, ce qui couvre pratiquement tous les aspects*socio=rien autres que le transfert*socio=rien des ressources*socio=ec1 existantes*socio=rien comme la terre*socio=ec1. Parmi les *socio=rien principaux postes *socio=nil couverts figurent l'exploitation*socio=ec1 des eaux*socio=ec1 souterraines*socio=rien, le drainage*socio=rien, l'amélioration*socio=uv1 des pâturages, la plantation d'arbres*socio=rien fruitiers, l'achat*socio=ec1 de bétail*socio=ec1 (surtout de bovins), les *socio=ec1 machines agricoles,*socio=nil les*socio=nil bâtiments,*socio=nil *socio=nil les clôtures, les *socio=rien traitements sur place *socio=nil et les installations*socio=rien de stockage*socio=ec1. Des investissements*socio=ec1 sont également effectués pour les éléments*socio=rien indispensables*socio=uv4 à la réalisation*socio=uv1 de ces programmes*socio=et, tels que les services*socio=ec1 consultatifs*socio=uv2 sur*socio=rien des *socio=rien questions techniques,*socio=nil les*socio=nil voies d'*socio=nil accès*socio=uv1,*socio=nil les*socio=nil réseaux de*socio=nil distribution,*socio=nil les*socio=nil systèmes de*socio=nil ramassage,*socio=nil les*socio=nil installations de*socio=nil traitement,*socio=nil *socio=nil les facilités de stockage*socio=ec1 et l'organisation*socio=ec1 de la commercialisation*socio=ec1. Fréquemment, ces projets*socio=rien comprennent une part*socio=rien de recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1. La Banque*socio=ac contribue également à promouvoir les activités*socio=rien des quelque dix centres*socio=rien internationaux*socio=te de recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1. Elle préside le Groupe*socio=ac consultatif*socio=uv2 de recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1 internationale*socio=te à qui elle fournit un*socio=rien secrétariat*socio=ac et des fonds*socio=ec1. Nouveau*socio=rien style de projets*socio=rien. L'évolution*socio=rien de l'attitude*socio=rien de la Banque*socio=ac et le désir*socio=uv1 de lutter contre la misère*socio=uv1 ont conduit à des projets*socio=rien d'un*socio=rien "style nouveau*socio=rien" qui présentent les *socio=rien principales caractéristiques suivantes:*socio=nil *socio=nil - Ils doivent bénéficier à *socio=rien un grand nombre *socio=nil de déshérités *socio=rien du secteur rural*socio=te *socio=nil tout en ayant un*socio=rien *socio=ec1 rendement économique *socio=nil au moins égal*socio=rien au coût*socio=ec1 d'opportunité du*socio=rien capital*socio=ec1; - Ils s'appliquent à tous les aspects*socio=rien de la petite*socio=rien agriculture*socio=ec1 et équilibrent les éléments*socio=rien directement productifs*socio=uv4 et ceux qui ne le sont pas, tels que l'éducation*socio=et, la santé*socio=et et l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1; - Ils ont un*socio=rien prix*socio=ec1 de revient peu élevé*socio=uv4 par bénéficiaire*socio=ac et peuvent être*socio=rien ainsi étendus à d'autres secteurs*socio=rien si d'autres ressources*socio=ec1 sont disponibles*socio=rien. - Les projets*socio=rien "nouveau*socio=rien style" sont destinés à toucher de nombreux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac grâce*socio=rien à la mise en valeur*socio=ec1, l'occupation, l'irrigation*socio=ec1 de certains secteurs*socio=rien et à des plans*socio=rien de bonification des terres*socio=rien. La plupart*socio=rien de ces projets*socio=rien ont une base*socio=rien agricole*socio=ec1 et visent à favoriser des *socio=rien modifications techniques:*socio=nil *socio=nil fréquemment l'introduction*socio=rien d'eau*socio=ec1, de semences améliorées et d'engrais*socio=rien ainsi que des crédits*socio=ec1. *socio=rien Bon nombre *socio=nil d'entre eux ont aussi pour objet*socio=rien de diversifier la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil Les*socio=nil projets*socio=rien d'*socio=nil aménagement*socio=et rural*socio=te *socio=nil présentent souvent *socio=rien un aspect social*socio=et:*socio=nil services*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2,*socio=nil éducation*socio=et *socio=nil élémentaire et approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1. Dans la *socio=rien mesure du possible,*socio=nil le*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil de revient *socio=rien reste faible grâce *socio=nil à l'utilisation*socio=rien de réseaux*socio=rien de livraison*socio=rien peu onéreux*socio=uv4 et à l'emploi*socio=ec1 d'intermédiaires*socio=rien, tels que les associations*socio=ac, les coopératives*socio=ac et autres groupements*socio=rien d'agriculteurs*socio=ac qui peuvent dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil réduire les frais*socio=ec1 généraux*socio=rien. De *socio=rien nombreux projets *socio=nil innovent dans le domaine*socio=rien de la conception*socio=ec et de l'application*socio=rien. Citons par exemple*socio=rien le crédit*socio=ec1 accordé par l'IDA*socio=ac à la Haute-volta pour la création*socio=rien d'un*socio=rien Fonds*socio=ec1 de développement*socio=uv3 rural*socio=te permettant d'améliorer l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et la production*socio=ec1 animale des tribus nomades; le projet*socio=rien semences de la Corée*socio=ac qui finance*socio=ec1 l'établissement*socio=rien d'une industrie*socio=ec1 moderne*socio=uv2 des semences dans ce pays*socio=ac et qui permet également d'entreprendre des recherches*socio=ec2 permanentes*socio=te pour toute une gamme*socio=rien de cultures*socio=ec de façon*socio=rien à favoriser une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 du*socio=rien revenu*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil exploitants*socio=ac agricoles*socio=ec1 pour*socio=nil un prix*socio=ec1 *socio=nil de revient modique*socio=rien; le projet*socio=rien de peuplement de la région*socio=te de Keratong, en Malaisie*socio=ac, qui comprend le financement*socio=ec1 de la construction*socio=ec1 de villes*socio=te dans la zone*socio=te de peuplement; et le projet*socio=rien Kigoma, en Tanzanie*socio=ac occidentale*socio=te, géré par une administration_publique*socio=ac régionale*socio=te qui prévoit la prestation*socio=et de *socio=ec1 services agricoles et*socio=nil ruraux*socio=ac.*socio=nil Une*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil a également été*socio=rien consentie aux programmes*socio=et permanents*socio=te de développement*socio=uv3 rural*socio=te, au rang*socio=rien desquels figurent le projet*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te de l'île*socio=rien Maurice*socio=ac destiné à renforcer le programme*socio=et de travaux*socio=rien ruraux*socio=ac; *socio=rien un projet *socio=nil complétant le programme*socio=et de mesures*socio=et prises*socio=rien par l'État*socio=ac pour venir en aide*socio=uv1 aux régions*socio=te touchées par la sécheresse*socio=et en Inde*socio=ac et le programme*socio=et du*socio=rien Gouvernement*socio=ac mexicain visant à un*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te intégré. Ce sont pour la plupart*socio=rien des programmes*socio=et à l'échelle*socio=rien nationale*socio=te ou qui peuvent le devenir*socio=rien. Dispositions*socio=rien institutionnelles*socio=et. Ayant reconnu l'importance*socio=rien des institutions*socio=ac et des réseaux*socio=rien de livraison*socio=rien, ainsi que les difficultés*socio=uv4 que pose leur mise en place*socio=rien quand les petits*socio=rien exploitants*socio=ac sont nombreux*socio=rien, le Groupe_de_la_banque*socio=ac accorde plus d'importance*socio=rien à ces problèmes*socio=uv4. L'aide*socio=uv1 portée*socio=rien à la création*socio=rien d'institutions*socio=ac locales*socio=te responsables*socio=uv2 de la réalisation*socio=uv1 de projets*socio=rien à base*socio=rien rurale*socio=te est*socio=rien accordée avec plus de prudence*socio=uv1. Une forte*socio=rien participation*socio=uv3 de l'État*socio=ac constitue une *socio=rien condition préalable aux*socio=nil prêts*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui implique souvent un*socio=rien dialogue*socio=uv1 prolongé avec les pouvoirs_publics*socio=et du*socio=rien pays*socio=ac. La mise en place*socio=rien d'institutions*socio=ac faisant depuis longtemps partie*socio=rien de ses projets*socio=rien agricoles*socio=ec1, le Groupe_de_la_banque*socio=ac a participé à la création*socio=rien de nouveaux*socio=rien organismes*socio=ac de *socio=ec1 crédit agricole *socio=nil et à la restructuration*socio=et des organismes*socio=ac existants*socio=rien. Il se montre de plus en plus disposé à financer des prêts*socio=ec1 par l'intermédiaire*socio=rien de coopératives*socio=ac, d'associations*socio=ac d'exploitants*socio=ac et autres circuits déjà en place*socio=rien, ainsi que les prêts*socio=ec1 accordés aux exploitants*socio=ac, groupes*socio=rien de fermiers, entrepreneurs*socio=ac agricoles*socio=ec1 et tous ceux qui ne sont pas des propriétaires*socio=ac individuels*socio=uv2, de manière*socio=rien à augmenter l'éventail*socio=rien de la population*socio=ac rurale*socio=te ayant accès*socio=uv1 aux organismes*socio=ac du*socio=rien crédit*socio=ec1 et aux services*socio=ec1 connexes*socio=rien. La Banque*socio=ac estime*socio=rien également qu'il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de fixer des conditions*socio=rien de prêt*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 tenant compte*socio=rien des besoins*socio=uv1 de production*socio=ec1 et des possibilités*socio=rien de remboursement*socio=ec1 de l'emprunteur*socio=ac au niveau*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1. Le peuplement des *socio=rien terres est favorisé chaque*socio=nil fois *socio=nil que l'on dispose de terres*socio=rien en friche, comme ce fut le cas*socio=rien très récemment en Colombie*socio=ac, en Papouasie/ Nouvelle-guinée et en Tanzanie*socio=ac. La Banque*socio=ac est*socio=rien disposée à financer les *socio=rien conditions nécessaires *socio=nil à la réalisation*socio=uv1 d'une réforme*socio=et agraire*socio=ec1 chaque fois*socio=rien que les États*socio=ac estiment qu'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil de mettre en *socio=rien oeuvre un tel*socio=nil programme*socio=et,*socio=nil *socio=nil et s'il satisfait à *socio=rien un minimum de*socio=nil conditions.*socio=nil *socio=nil Une série de projets*socio=rien de développement*socio=uv3 d'ensemble*socio=rien de certaines*socio=rien régions*socio=te a *socio=rien été favorisée;*socio=nil *socio=nil certains d'entre eux comprenaient la modification*socio=rien de la structure*socio=ec1 de la *socio=ec1 propriété foncière *socio=nil surtout en Afrique*socio=ac. Le projet*socio=rien Lilongwe au Malawi*socio=ac et le projet*socio=rien Wolamo en Éthiopie*socio=ac ont été*socio=rien parmi les premiers*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien série de programmes*socio=et de développement*socio=uv3 reposant sur*socio=rien de petits*socio=rien propriétaires*socio=ac organisés à l'échelon*socio=rien régional*socio=te ou sous-régional*socio=te, ou autour de la production*socio=ec1 d'une récolte marchande déterminée, comme le thé*socio=ec1 au Kenya*socio=ac, en Ouganda*socio=ac et en Tanzanie*socio=ac. Ces projets*socio=rien ont beaucoup innové et ils montrent dans quel sens*socio=rien l'évolution*socio=rien devrait se faire à l'avenir*socio=te. La Banque*socio=ac a clairement défini*socio=rien tous ces objectifs*socio=uv4 politiques*socio=et dans les documents*socio=rien récemment publiés sur*socio=rien le *socio=ec1 crédit agricole,*socio=nil la*socio=nil réforme*socio=et agraire *socio=nil et le développement*socio=uv3 rural*socio=te. Bénéficiaires*socio=ac. Les prêts*socio=ec1 au secteur*socio=rien rural*socio=te de la Banque*socio=ac sont consacrés de plus en plus à des projets*socio=rien touchant les groupes*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 et le plus *socio=rien grand nombre possible de*socio=nil gens*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil préférence*socio=uv4 est *socio=nil surtout accordée aux régions*socio=te à faible*socio=rien revenu*socio=ec1; les prêts*socio=ec1 alloués aux pays*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 annuel*socio=rien par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à 150 dollars*socio=ec1 ont sextuplé et presque doublé en proportion*socio=rien (voir tableau*socio=rien 4), conformément aux objectifs*socio=uv4 politiques*socio=et définis*socio=rien par M: Mcnamara*socio=ac, Président*socio=ac de la Banque*socio=ac, dans le discours*socio=rien qu'il a prononcé à l'Assemblée*socio=ac *socio=rien annuelle du Fonds*socio=ec1 *socio=nil et de la Banque*socio=ac à Nairobi*socio=ac en 1973: "diriger une *socio=rien part croissante *socio=nil de nos prêts*socio=ec1 à des programmes*socio=et qui aideront directement les petits*socio=rien exploitants*socio=ac pour leur permettre de devenir*socio=rien plus productifs*socio=uv4". Ce type*socio=rien de prêt*socio=ec1 dépend spécialement des fonds*socio=ec1 dont dispose l'IDA*socio=ac, étant donné que la plupart*socio=rien des pauvres*socio=uv2 vivent dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 pour lesquels le remboursement*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 extérieurs*socio=te constitue un*socio=rien réel*socio=ec2 fardeau*socio=uv4. La Banque*socio=ac estime*socio=rien que les projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 ont bénéficié directement à plus de 10 millions*socio=rien de personnes*socio=ac en 1973-74, y compris le projet*socio=rien laitier en Inde*socio=ac qui a touché directement 2,5 millions*socio=rien de personnes*socio=ac environ. Plusieurs constatations*socio=rien ont conduit à considérer qu'il était nécessaire*socio=rien d'atteindre les plus déshérités. Tout d'abord*socio=rien, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 ne profitait pas a la population*socio=ac toujours plus *socio=rien nombreuse du secteur rural*socio=te *socio=nil et la "retombée" attendue des effets*socio=rien de développement*socio=uv3 découlant de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 était largement illusoire*socio=uv4. Deuxièmement, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac connaissaient une pression*socio=ec2 démographique*socio=ec1 et des problèmes*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1 dans les *socio=te zones rurales.*socio=nil *socio=nil Troisièmement ' les petites*socio=rien exploitations*socio=ec1 présentaient déjà tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil ressources*socio=ec1 (*socio=nil terres,*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil *socio=nil et souvent capital*socio=ec1) et les petits*socio=rien exploitants*socio=ac étaient réceptifs aux incitations*socio=uv3 économiques*socio=ec1 et favorables*socio=ec2 aux objectifs*socio=uv4 proposés. Parmi les *socio=rien éléments nécessaires *socio=nil figuraient des techniques*socio=rien scientifiques*socio=ec2 appropriées aux petites*socio=rien exploitations*socio=ec1, tout *socio=rien un réseau de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil auxiliaires ainsi qu'une infrastructure*socio=ec1 rurale*socio=te adéquate*socio=uv2. La nouvelle*socio=rien orientation*socio=et vers le développement*socio=uv3 rural*socio=te, qui vise à fournir ces éléments*socio=rien, a suscité *socio=rien un nouvel intérêt*socio=uv1 *socio=nil pour la recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1, attire davantage l'attention*socio=rien sur*socio=rien l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et démontre que la Banque*socio=ac devait mettre au point*socio=rien de nouvelles*socio=rien procédures*socio=et pour la formulation*socio=rien et l'évaluation*socio=ec2 des projets*socio=rien ainsi que pour leur contrôle*socio=uv3 et leur exécution*socio=rien. L'intérêt*socio=uv1 présenté par ces nouvelles*socio=rien procédures*socio=et est*socio=rien étudié à partir des activités*socio=rien d'un*socio=rien groupe*socio=ac de développement*socio=uv3 rural*socio=te chargé de mettre au point*socio=rien des projets*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau type.*socio=nil Ces*socio=nil projets *socio=nil nécessitent une préparation*socio=rien plus soignée ainsi qu'une plus *socio=rien grande attention *socio=nil pour les problèmes*socio=uv4 de mise en oeuvre*socio=rien étant donné que le facteur*socio=rien humain*socio=uv devient plus important*socio=rien. Vers l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau mécanisme *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1. L'auteur*socio=rien présente*socio=rien ses *socio=rien propres vues sur les*socio=nil transferts de*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil en tant que contribution*socio=uv1 au débat*socio=et actuel*socio=te sur*socio=rien la structure*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Comme les autres articles*socio=rien publiés dans F & D, le *socio=rien présent article *socio=nil ne représente pas le point*socio=rien de vue*socio=rien officiel de la Banque*socio=ac sur*socio=rien cette question*socio=rien. Depuis deux ans*socio=rien, les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 réclament avec une *socio=rien insistance croissante l'*socio=nil établissement d'*socio=nil un "*socio=nil Nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te"*socio=nil .*socio=nil En*socio=nil avril *socio=nil 1974, la *socio=rien sixième Session spéciale *socio=nil de l'assemblée*socio=ac générale*socio=rien de l'ONU*socio=ac a adopté à cet effet*socio=rien une déclaration*socio=et et un*socio=rien programme*socio=et d'action*socio=et. La *socio=rien septième Session spéciale,*socio=nil *socio=nil qui doit s'ouvrir à new_york*socio=ac en septembre*socio=rien, va s'efforcer de pousser ce dialogue*socio=uv1 plus avant. Fondamentalement, si les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 réclament *socio=rien un nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil qu'ils se rendent compte*socio=rien des avantages*socio=rien que présentent pour eux les négociations_collectives*socio=ec1 à l'échelon*socio=rien international*socio=te. Bien*socio=rien que ce nouveau*socio=rien syndicalisme*socio=et des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 n'ait pas encore de *socio=rien forme concrète ou*socio=nil spécifique,*socio=nil ses*socio=nil objectifs*socio=uv4 sont*socio=nil clairs:*socio=nil obtenir *socio=nil pour ces pays*socio=ac *socio=rien un traitement équitable*socio=uv2 *socio=nil et les faire participer *socio=rien sur un pied d'*socio=nil égalité*socio=uv1 aux*socio=nil négociations*socio=et internationales*socio=te.*socio=nil *socio=nil La revendication actuelle*socio=te d'un*socio=rien *socio=rien nouvel ordre économique*socio=ec1 -*socio=nil analogue *socio=nil à celle qui s'exprimait dans les années*socio=rien 1940 et 1950 en faveur*socio=rien de la libération*socio=uv3 politique*socio=et - doit par *socio=rien conséquent être *socio=nil considérée comme *socio=rien partie intégrante d'*socio=nil un *socio=te processus historique *socio=nil et non pas comme une position*socio=rien liée aux *socio=rien circonstances du moment.*socio=nil *socio=nil Pour que pays*socio=ac riches*socio=uv2 et pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 puissent avoir un*socio=rien dialogue*socio=uv1 fécond*socio=rien, il doivent s'accorder pour reconnaître que des négociations*socio=et sérieuses*socio=uv4 sont nécessaires*socio=rien et acceptables*socio=rien en principe*socio=rien; pour ramener à des proportions*socio=rien raisonnables*socio=uv4 les points*socio=rien à négocier; pour élaborer certains principes*socio=ec2 qui serviront à guider les discussions*socio=rien; et pour déterminer les forums*socio=rien dans le cadre*socio=rien desquels un*socio=rien accord*socio=et devra intervenir dans *socio=rien un délai *socio=nil spécifié. En dehors du*socio=rien commerce*socio=ec1, du*socio=rien système_monétaire*socio=ec1 et de la restructuration*socio=et des institutions_internationales*socio=te, un*socio=rien des éléments*socio=rien essentiels*socio=uv4 de ces négociations*socio=et doit être*socio=rien la mise au point*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau système *socio=nil pour le *socio=rien transfert méthodique des*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac riches*socio=uv2 aux*socio=nil pays*socio=ac pauvres*socio=uv2,*socio=nil système *socio=nil qui doit être*socio=rien basé sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 de ces derniers*socio=rien exprimés par une norme*socio=et acceptée internationalement, et non sur*socio=rien la générosité*socio=uv1 aléatoire*socio=uv4 des pays*socio=ac riches*socio=uv2. De même que pour l'évolution*socio=rien progressive*socio=rien de *socio=rien nouveaux ordres nationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil il convient de considérer l'égalité*socio=uv1 des chances*socio=rien accordée aux pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 non pas comme une charité*socio=uv, mais comme *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 du nouveau traitement *socio=nil leur donnant *socio=rien un enjeu important dans*socio=nil un ordre social*socio=et stable*socio=uv4.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil dans cet esprit*socio=rien que nous pouvons examiner certains principes*socio=ec2 de négociation*socio=et pour l'élaboration*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien plus rationnel*socio=uv4 pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1. *socio=rien Caractéristiques du système actuel*socio=te de*socio=nil transferts d'*socio=nil aide*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Avant d'examiner la *socio=rien nouvelle base *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1, il importe d'exposer quelques-unes des hypothèses implicites de l'ordre*socio=rien actuel*socio=te et de préciser ce qu'on leur objecte. Totalement volontaires*socio=uv4, les transferts*socio=rien actuels*socio=te de ressources*socio=ec1 des pays*socio=ac riches*socio=uv2 aux pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 dépendent *socio=rien uniquement du bon vouloir politique*socio=et,*socio=nil sujet à*socio=nil fluctuations*socio=ec2,*socio=nil des*socio=nil nations*socio=te riches*socio=uv2.*socio=nil Le*socio=nil volume *socio=nil et les conditions*socio=rien de la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'aide*socio=uv1 sont dictés par des décisions*socio=rien à court_terme*socio=rien où n'entre en jeu*socio=rien aucune considération*socio=rien ou assurance*socio=uv1 à long_terme*socio=rien. On voit ainsi qu'il n'existe pas de base*socio=rien convenue pour les transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1. On accorde de Y"aide*socio=uv1" pour toute une variété de raisons*socio=rien, à savoir*socio=rien notamment: *socio=rien considérations relatives *socio=nil à la guerre*socio=et froide*socio=rien, leadership*socio=uv international*socio=te, impact*socio=rien politique*socio=et, *socio=rien rapports spéciaux *socio=nil avec d'anciennes colonies*socio=ac, intérêts*socio=uv1 économiques*socio=ec1 nationaux*socio=te et internationaux*socio=te, considérations*socio=rien morales*socio=uv2. Le *socio=rien poids relatif *socio=nil de ces *socio=rien facteurs change *socio=nil énormément avec le temps*socio=rien à l'égard*socio=rien de chaque pays*socio=ac. Par exemple*socio=rien, les transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 continuent actuellement d'être*socio=rien dictés à concurrence*socio=ec1 d'environ 25% par des "relations*socio=rien spéciales*socio=rien" avec d'anciennes colonies*socio=ac (qui ne représentent que quelque 3% de la population*socio=ac totale*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3) au lieu*socio=rien d'être*socio=rien motivés par la pauvreté*socio=uv1 relative*socio=rien ou les besoins*socio=uv1 d'expansion*socio=ec2 des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. La seule*socio=rien norme*socio=et internationale*socio=te qui dicte actuellement les transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 consiste en l'acceptation*socio=uv1, par les nations*socio=te riches*socio=uv2, de l'objectif*socio=uv4 de 1% de leur produit_national_brut*socio=rien (PNB*socio=ec1), 0,7% de ce montant*socio=ec1 étant accordé au titre*socio=ec de l'aide_publique_au_développement*socio=et (APD*socio=et) à des conditions*socio=rien assez favorables*socio=ec2. Mais les pays*socio=ac riches*socio=uv2 ont été*socio=rien très lents*socio=rien à accepter cet objectif*socio=uv4 (un*socio=rien *socio=rien grand nombre *socio=nil d'entre eux n'y souscrivent toujours pas officiellement et d'autres, comme les États-unis*socio=ac, n'ont pas encore convenu d'une date limite*socio=rien pour sa réalisation*socio=uv1). Les *socio=rien résultats effectifs *socio=nil ont d'ailleurs*socio=rien *socio=rien été fort décevants:*socio=nil l'*socio=nil aide_publique_au_développement*socio=et *socio=nil des 17 pays_membres*socio=ac du*socio=rien comité_d'_aide_au_développement*socio=uv3 de l' Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques*socio=ec1 (OCDE*socio=ac) a effectivement diminué, tombant de 0,52% en 1960 à 0,30% en 1975 et, d'après*socio=rien les dernières*socio=rien projections*socio=ec2 de la banque_mondiale*socio=te basées sur*socio=rien les tendances*socio=rien actuelles*socio=te, on s'attend à ce qu'elle tombe à 0,22% en 1980. Jusqu'à présent*socio=rien, les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1 ont été*socio=rien considérés principalement comme étant la responsabilité*socio=uv1 des pays_industriels*socio=ec1 occidentaux. Les pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée ont accordé très peu d'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et et n'ont participé à aucun des grands*socio=rien programmes_d'_aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et. Les pays*socio=ac nouveaux*socio=rien riches*socio=uv2 de l'organisation_des_pays_exportateurs_de_pétrole*socio=ec1 (OPEP*socio=ac), bien*socio=rien qu'arrivés récemment sur*socio=rien la scène*socio=rien, ont déjà commencé à transférer des montants*socio=ec1 importants*socio=rien (leurs décaissements*socio=ec1 ont été*socio=rien estimés à 2% de leur PNB*socio=ec1 en 1974 et leurs engagements*socio=ec1 à plus de 5%), mais ces pays*socio=ac ne sont pas encore systématiquement intégrés dans le *socio=rien système global de*socio=nil transferts internationaux*socio=te de*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil On n'a pas accordé suffisamment d'attention*socio=rien, dans le passé*socio=te, aux conditions*socio=rien de l'aide_internationale*socio=te ni aux concepts*socio=rien des *socio=rien transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil De ce fait*socio=rien, les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ont maintenant accumulé une *socio=ec1 dette financière totale*socio=rien *socio=nil de plus de 120 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, si bien*socio=rien que le service*socio=ec1 annuel*socio=rien de cette dette*socio=ec1 absorbe déjà la moitié*socio=rien environ de l'aide*socio=uv1 nouvelle*socio=rien qu'ils reçoivent. S'il *socio=rien est vrai *socio=nil que l'aide*socio=uv1 étrangère a joué *socio=rien un rôle important *socio=nil dans le développement*socio=uv3 de certains pays*socio=ac à certains moments*socio=rien, la contribution*socio=uv1 globale*socio=rien de ce genre*socio=rien de transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 au niveau*socio=rien et au *socio=rien caractère du développement_économique*socio=ec1 continue *socio=nil à faire l'objet*socio=rien de vives controverses*socio=rien. Les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, à maintes reprises, ont soutenu que la manière*socio=rien dont ce genre*socio=rien d'aide*socio=uv1 a été*socio=rien accordée a parfois eu pour effet*socio=rien de saper les fondements*socio=uv4 de l'unité*socio=rien nationale*socio=te, d'entrer en conflit*socio=uv1 avec les priorités*socio=uv4 de la planification*socio=et nationale*socio=te, de transférer des technologies*socio=ec1, des systèmes*socio=rien d'éducation*socio=et et des concepts*socio=rien de développement*socio=uv3 convenant mal*socio=rien à leur contexte*socio=rien national*socio=te, de lier à un*socio=rien coût*socio=ec1 prohibitif les bénéficiaires*socio=ac aux *socio=ac pays fournisseurs *socio=nil de l'aide*socio=uv1 et de promouvoir les intérêts*socio=uv1, non pas d'une *socio=rien vaste majorité,*socio=nil *socio=nil mais d'une minorité*socio=ac privilégiée*socio=uv dans le *socio=ac pays bénéficiaire.*socio=nil *socio=nil Dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, les critiques*socio=uv prétendent que cette aide*socio=uv1 est*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil gaspillée, qu'elle sert à épauler des gouvernements*socio=ac répressifs (ou des essais*socio=rien de socialisme*socio=ac) et qu'elle décourage les efforts*socio=uv1 des autochtones*socio=ac à économiser et à investir. Ces controverses*socio=rien ne permettent pas toujours d'arriver à la vérité*socio=uv1 dans chaque cas*socio=rien, mais elles servent généralement à illustrer combien les bénéficiaires*socio=ac sont peu satisfaits de la manière*socio=rien dont l'aide*socio=uv1 est*socio=rien actuellement accordée, combien ingrate les *socio=ac pays donneurs *socio=nil jugent leur tâche*socio=rien actuelle*socio=te et l'urgence*socio=rien qu'il y a à partir d'un*socio=rien *socio=rien pied nouveau.*socio=nil *socio=nil A la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien nouveau système.*socio=nil *socio=nil Il faut par conséquent*socio=rien mettre au *socio=rien point un nouveau système *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des efforts*socio=uv1 déployés pour établir *socio=rien un nouvel ordre économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il faudra beaucoup de temps*socio=rien pour négocier un*socio=rien tel système*socio=rien et mettre en place*socio=rien ses divers éléments*socio=rien - un*socio=rien forum*socio=et logique*socio=uv4 pour ces négociations*socio=et pourrait *socio=rien fort bien être le*socio=nil Comité*socio=ac conjoint*socio=uv2 *socio=nil de la Banque*socio=ac et du*socio=rien FMI*socio=ac si les membres*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te et du*socio=rien FMI*socio=ac désirent l'utiliser à cet effet*socio=rien - mais on peut déjà énoncer quelques-uns des principes*socio=ec2 sur*socio=rien lesquels ce système*socio=rien devrait être*socio=rien basé. Le système*socio=rien de transfert*socio=rien de ressources*socio=ec1 doit comporter *socio=rien un élément *socio=nil d'automaticité. En pleine*socio=rien mutation*socio=uv, la communauté*socio=ac mondiale*socio=te est*socio=rien encore à un*socio=rien stade*socio=te où le concept*socio=rien de la taxation*socio=et internationale*socio=te des pays*socio=ac riches*socio=uv2 au profit*socio=uv des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 peut être*socio=rien considéré comme peu réaliste*socio=uv4. Mais il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien d'accepter intégralement ce principe*socio=ec2 dès maintenant; on peut l'introduire progressivement au moyen*socio=rien de divers expédients: 1) une part*socio=rien plus importante*socio=rien de la liquidité*socio=ec1 créée par le FMI*socio=ac (par la création*socio=rien de DTS ou des ventes*socio=ec1 d'or*socio=rien) peut être*socio=rien affectée au développement*socio=uv3 soit par l'intermédiaire*socio=rien d'institutions_financières*socio=ec1 internationales*socio=te, soit directement aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3; 2) on peut créer *socio=rien certaines sources de*socio=nil financement*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil - comme par exemple*socio=rien une taxe*socio=et sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 épuisables, une taxe*socio=et sur*socio=rien les sources*socio=rien de pollution*socio=et internationale*socio=te, une taxe*socio=et sur*socio=rien les activités*socio=rien des *socio=ac sociétés multinationales,*socio=nil *socio=nil des ristournes, au pays*socio=ac d'origine*socio=rien, des taxes*socio=et perçues sur*socio=rien les gains*socio=ec1 des immigrants*socio=ac qui ont reçu une formation*socio=et et qui sont des ressortissants*socio=ac de pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, des taxes*socio=et (ou redevances) sur*socio=rien les activités*socio=rien touchant à l'utilisation*socio=rien, à des fins*socio=rien commerciales*socio=ec1, des biens*socio=ec1 qui sont la propriété*socio=ec1 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te, tels que les fonds*socio=ec1 sous-marins*socio=rien, l'espace*socio=rien extra-atmosphérique, les régions*socio=te polaires; 3) si les nations*socio=te industrielles*socio=ec1 riches*socio=uv2 refusent de se taxer*socio=et elles-mêmes, d'autres peuvent recouvrer et distribuer le produit*socio=ec de ces taxes*socio=et sur*socio=rien la base*socio=rien de ce que les pays*socio=ac riches*socio=uv2 consomment - par exemple*socio=rien, le prélèvement*socio=ec1, par l'OPEP*socio=ac, d'un*socio=rien "droit*socio=uv1 de développement*socio=uv3" de 1 dollar*socio=ec1 par baril*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1, pourrait créer un*socio=rien fonds*socio=ec1 de développement*socio=uv3 de plus de 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien. Nombreux*socio=rien sont les moyens*socio=ec1 pouvant *socio=rien être employés:*socio=nil la*socio=nil tâche *socio=nil la plus difficile*socio=rien sera de convaincre les pays*socio=ac riches*socio=uv2 qu'un*socio=rien système*socio=rien plus automatique*socio=rien de transfert*socio=rien international*socio=te de ressources*socio=ec1 serait à la longue*socio=rien dans leur propre*socio=rien intérêt*socio=uv1 puisqu'il réduirait grandement les conflits*socio=uv1 actuels*socio=te et les controverses*socio=rien sans fin*socio=rien entre les pays*socio=ac riches*socio=uv2 et les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 sur*socio=rien la question*socio=rien de l'aide*socio=uv1. Aide*socio=uv1 aux nations*socio=te les plus pauvres*socio=uv2. L'aide_internationale*socio=te doit converger sur*socio=rien les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 et, dans chacun d'entre eux, sur*socio=rien les segments*socio=rien les plus démunis*socio=uv2 de la population*socio=ac. Il s'agit en général*socio=rien des pays*socio=ac où le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à 200 dollars*socio=ec1 par an*socio=rien, lesquels se trouvent en *socio=rien grande partie en*socio=nil Asie*socio=ac méridionale*socio=te *socio=nil et dans la région*socio=te africaine du*socio=rien Sahel, et qui comptent plus d'un*socio=rien milliard*socio=rien d'êtres_humains*socio=uv2 les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil Pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 où le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est un *socio=nil peu plus élevé*socio=uv4, ce qui importe le plus, ce n'est*socio=rien pas tant de l'aide*socio=uv1 à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien que l'accès*socio=uv1 aux marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te et des possibilités*socio=rien accrues d'échanges*socio=ec1 commerciaux*socio=ec1. Il est*socio=rien aussi indispensable*socio=uv4 que cette aide*socio=uv1 prenne la forme*socio=rien de dons*socio=ec1, afin de ne pas créer, dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, de nouvelles*socio=rien obligations*socio=uv1 de remboursement*socio=ec1 qui viendraient grossir encore le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. La *socio=rien seule pensée du secteur *socio=nil le plus pauvre*socio=uv2 ayant à rembourser des dettes*socio=ec1 colossales*socio=rien au secteur*socio=rien le plus riche*socio=uv2, sous les yeux*socio=rien d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac placide, serait intolérable à l'échelon*socio=rien national*socio=te, mais une telle *socio=rien situation est *socio=nil toujours tolérée à l'échelon*socio=rien international*socio=te parce que le développement*socio=uv3 de nos perceptions*socio=rien en tant que communauté*socio=ac internationale*socio=te est*socio=rien lamentablement lent*socio=rien. Il serait aussi logique*socio=uv4 de lier l'aide_internationale*socio=te aux programmes*socio=et nationaux*socio=te visant à satisfaire les besoins*socio=uv1 minimums*socio=rien de la population*socio=ac. Ceci permettrait de diriger l'effort*socio=uv1 de l' aide_internationale*socio=te et d'en limiter*socio=rien la durée*socio=te, jusqu'à ce que quelques-unes des *socio=rien pires manifestations *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 - malnutrition*socio=ec2, analphabétisme*socio=uv et conditions_de_vie*socio=uv1 sordides aient été*socio=rien éliminées grâce*socio=rien à l'effort*socio=uv1 international*socio=te et à la capacité*socio=uv3 croissante*socio=rien des gouvernements*socio=ac de lancer une *socio=rien attaque directe *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1. Il ne faudrait cependant pas que ces programmes*socio=et soient basés sur*socio=rien le concept*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien simple transfert de*socio=nil revenu*socio=ec1 aux*socio=nil populations*socio=ac *socio=nil indigentes - ce qui les mettrait en état*socio=ac de dépendance*socio=uv1 permanente*socio=te - il faudrait qu'ils tendent au contraire*socio=rien à accroître leur productivité*socio=uv et à les intégrer dans le système_économique*socio=ec1. *socio=rien Niveau minimum d'*socio=nil investissement*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est difficile *socio=nil de chiffrer les investissements*socio=ec1 qu'il faudrait effectuer pour assurer à la majorité*socio=rien de l'humanité*socio=ac la satisfaction*socio=uv3 des besoins*socio=uv1 humains*socio=uv2 minimums*socio=rien. Il y a beaucoup à faire, tant sur*socio=rien le *socio=rien plan théorique que*socio=nil pratique*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil et des études*socio=ec2 dans ce domaine*socio=rien ont été*socio=rien entreprises*socio=ac par la Fondation*socio=rien Dag Hammarskjold et la banque_mondiale*socio=te. Selon une estimation*socio=ec2 très approximative basée *socio=rien sur diverses études*socio=ec2 *socio=nil de cette dernière*socio=rien, un*socio=rien investissement*socio=ec1 total*socio=rien d'environ 125 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (aux prix*socio=ec1 de 1974) serait sans *socio=rien doute nécessaire au*socio=nil cours *socio=nil d'une période*socio=te de dix ans*socio=rien (alimentation*socio=ec1 et nutrition*socio=rien 42 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, éducation*socio=et 25 milliards*socio=rien, adduction d'eau*socio=ec1 tant dans les *socio=te zones urbaines que*socio=nil rurales 28*socio=nil milliards*socio=rien,*socio=nil logements*socio=ec1 urbains 16*socio=nil milliards*socio=rien,*socio=nil transports*socio=ec1 urbains 8*socio=nil milliards*socio=rien,*socio=nil programmes*socio=et démographiques*socio=ec1 et*socio=nil sanitaires*socio=uv2 6*socio=nil milliards*socio=rien)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Naturellement, ces estimations*socio=ec2 varieront considérablement*socio=rien selon le genre*socio=rien de développement*socio=uv3 envisagé par les divers pays*socio=ac. Mais la présentation*socio=rien d'un*socio=rien tel objectif*socio=uv4 pour l'éradication*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 a ses mérites*socio=rien: il *socio=rien est facile *socio=nil à comprendre pour le public*socio=ac (et, il faut l'espérer, pour les hommes_politiques*socio=et) des nations*socio=te riches*socio=uv2; il peut servir de base*socio=rien à un*socio=rien effort*socio=uv1 conjugué des gouvernements*socio=ac nationaux*socio=te et de la communauté*socio=ac internationale*socio=te; il fournit une formule*socio=rien pour l'allocation*socio=et de l'aide*socio=uv1 à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien; finalement, il établit *socio=rien un délai spécifique *socio=nil pour l'accomplissement de la tâche*socio=rien. La communauté*socio=ac internationale*socio=te doit accepter le principe*socio=ec2 d'une aide_internationale*socio=te accordée sur*socio=rien une base*socio=rien plus automatique*socio=rien et uniquement*socio=rien sous forme*socio=rien de dons*socio=ec1 en tant qu'arrangement*socio=et transitoire auquel il sera mis fin*socio=rien dès que les *socio=rien pires manifestations *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 pourront être*socio=rien éliminées. Cela *socio=rien est nécessaire,*socio=nil *socio=nil d'une part*socio=rien, pour protéger le mouvement*socio=ec2 vers l'autonomie*socio=uv1 des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 et, d'autre part*socio=rien, pour bien*socio=rien souligner que l'élément*socio=rien essentiel*socio=uv4 *socio=rien du nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te n'*socio=nil est *socio=nil pas tant la redistribution*socio=et des revenus*socio=ec1 et des richesses*socio=ec1 existants*socio=rien que la répartition*socio=uv3 des *socio=rien possibilités futures de*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Il faut mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'égalité*socio=uv1 des chances*socio=rien et non sur*socio=rien l'égalité*socio=uv1 des revenus*socio=ec1. Chaque pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 doit mettre au point*socio=rien son *socio=rien propre mode de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil et son propre*socio=rien mode_de_vie*socio=uv1 et, pour accomplir cela, l'aide_internationale*socio=te doit être*socio=rien considérée seulement comme *socio=rien un supplément temporaire aux*socio=nil efforts*socio=uv1 nationaux*socio=te des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2. Origine*socio=rien et mode*socio=rien de distribution*socio=rien de l'aide*socio=uv1. Qui doit fournir cette aide*socio=uv1 et comment la charge*socio=rien doit-elle *socio=rien être répartie?*socio=nil *socio=nil De toute évidence*socio=rien, cette fourniture*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 incombe aux pays*socio=ac les plus riches*socio=uv2, c'est-à-dire ceux où le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac est*socio=rien le plus élevé*socio=uv4. Malheureusement, un*socio=rien problème*socio=uv4 va se poser pendant les quelques années*socio=rien à venir: en effet*socio=rien, les nations*socio=te industrielles*socio=ec1 riches*socio=uv2 - comme par èxemple les pays_membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac où le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac est*socio=rien d'environ 4,700 dollars*socio=ec1 éprouveront probablement des difficultés*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 , tandis que les pays*socio=ac liquides de l'OPEP*socio=ac (à l'exception*socio=rien de l'Arabie Saoudite, de Koweït*socio=ac, de la Libye*socio=ac, de Qatar et des Emirats arabes*socio=ac unis où le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac est*socio=rien d'environ 4,000 dollars*socio=ec1) ne sont pas assez riches*socio=uv2 pour fournir des subventions*socio=ec1 élevées*socio=uv4, étant donné que le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac est*socio=rien encore inférieur*socio=rien à 500 dollars*socio=ec1. Une *socio=rien solution évidente *socio=nil consisterait à combiner le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 éventuels*socio=rien des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac aux ressources*socio=ec1 dont peuvent disposer, pour des subventions*socio=ec1, les pays_industriels*socio=ec1 et les membres*socio=ac les plus riches*socio=uv2 de l'OPEP*socio=ac. Mais les ressources*socio=ec1 obtenues à l'aide*socio=uv1 d'une telle formule*socio=rien seraient probablement assorties en *socio=rien grande partie de*socio=nil conditions intermédiaires,*socio=nil l'*socio=nil élément de*socio=nil don*socio=ec1 *socio=nil n'en représentant*socio=rien que 50 à 60% au lieu*socio=rien des 100% recommandés plus haut*socio=rien. Toutefois, bien*socio=rien que moins souhaitable*socio=rien, cette solution*socio=rien risque*socio=uv4 d'être*socio=rien la *socio=rien seule possible *socio=nil pour les quelques années*socio=rien à venir, à moins que certains des *socio=rien mécanismes automatiques *socio=nil puissent entrer en jeu*socio=rien. Il convient aussi de mettre tout en oeuvre*socio=rien pour établir *socio=rien un système au*socio=nil sein *socio=nil duquel les pays*socio=ac socialistes*socio=et riches*socio=uv2 pourraient jouer *socio=rien un rôle *socio=nil beaucoup plus important*socio=rien que celui représenté par leur présente*socio=rien contribution*socio=uv1 limitée. Si l'on doit modifier la structure*socio=ec1 *socio=rien du mécanisme actuel*socio=te des*socio=nil transferts internationaux*socio=te de*socio=nil ressources*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il serait alors logique*socio=uv4 d'utiliser des circuits multilatéraux*socio=et pour canaliser cette aide*socio=uv1 de préférence*socio=uv4 à des circuits bilatéraux*socio=et. C'est*socio=rien là un*socio=rien principe*socio=ec2 qui convient mieux à une plus grande*socio=rien automaticité des transferts*socio=rien, à des allocations*socio=et basées sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 et les besoins*socio=uv1 plutôt que sur*socio=rien des *socio=rien relations spéciales,*socio=nil *socio=nil et à *socio=rien un système plus*socio=nil méthodique de*socio=nil partage*socio=uv1 du fardeau*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Afin de mettre *socio=rien sur pied un nouveau système d'*socio=nil aide*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil il importerait aussi de repartir à zéro*socio=rien au moins dans deux directions*socio=rien: en *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il faut prendre toutes dispositions*socio=rien utiles*socio=uv4 pour établir un*socio=rien forum*socio=et où se négociera le règlement*socio=ec1 méthodique*socio=rien des anciennes dettes*socio=ec1. Le *socio=rien moment est *socio=nil venu de donner suite*socio=rien à la proposition*socio=rien de la Commission*socio=ac Pearson, à savoir*socio=rien de réunir une conférence*socio=rien des principaux*socio=rien pays*socio=ac créditeurs et débiteurs*socio=ac pour qu'ils se mettent d'accord*socio=et sur*socio=rien les principes*socio=ec2 d'un*socio=rien règlement*socio=ec1 des comptes*socio=rien visant à alléger les dettes*socio=ec1 contractées dans le passé*socio=te, en particulier*socio=rien par les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Ensuite, étant donné que les concessions*socio=uv1, les baux et les contrats*socio=ec1 négociés dans le passé*socio=te par les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 avec des *socio=ac sociétés multinationales *socio=nil reflètent souvent l'inégalité*socio=uv1 de leur *socio=rien position respective,*socio=nil *socio=nil et étant donné qu'à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, le climat*socio=rien dans lequel s'effectuent les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te privés*socio=et *socio=rien est fait *socio=nil d'agitation et d'incertitudes*socio=uv3 constantes*socio=rien, il importerait de mettre au *socio=rien point un mécanisme *socio=nil permettant la renégociation méthodique*socio=rien des contrats*socio=ec1 dans *socio=rien un délai *socio=nil spécifié et sous contrôle*socio=uv3 international*socio=te. Le *socio=rien récent rapport du groupe*socio=ac *socio=nil des personnalités au Secrétaire*socio=ac général*socio=rien de l'ONU*socio=ac (L'incidence*socio=rien des *socio=ac sociétés multinationales sur*socio=rien le*socio=nil développement*socio=uv3 et*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil relations*socio=rien internationales*socio=te,*socio=nil ONU,*socio=nil new_york,*socio=nil *socio=nil 1974) fournit *socio=rien un cadre logique*socio=uv4 *socio=nil à l'intérieur*socio=te duquel il serait possible*socio=rien de négocier *socio=rien un nouveau code*socio=et de*socio=nil conduite *socio=nil pour les *socio=ac sociétés multinationales *socio=nil comme pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 et de mettre au point*socio=rien des dispositions*socio=rien pour le contrôle*socio=uv3 international*socio=te de ces accords*socio=et. Il ne sera pas facile*socio=rien de négocier simultanément tous les principes*socio=ec2 indiqués ci-dessus, ni de les mettre en oeuvre*socio=rien immédiatement. Il importera, en les énonçant, d'indiquer la direction*socio=rien à prendre lors*socio=rien de la négociation*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien nouveau système *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1, plutôt que d'établir *socio=rien un plan *socio=nil concret, lequel pourra seulement se dégager des négociations*socio=et serrées où devront s'équilibrer différents*socio=rien intérêts*socio=uv1 opposés. Pour approcher de l'idéal, le système*socio=rien recherché devrait comprendre la plupart*socio=rien des *socio=rien éléments susmentionnés;*socio=nil *socio=nil dans la pratique*socio=rien, il faudra naturellement se contenter de compromis*socio=uv1 et de solutions*socio=rien boiteuses, tout au moins en courte*socio=rien période*socio=te. Implications*socio=rien pour la banque_mondiale*socio=te. Tout *socio=rien nouveau système susceptible d'*socio=nil être *socio=nil négocié aura des *socio=rien implications majeures *socio=nil pour l'avenir*socio=te de la banque_mondiale*socio=te en tant que première*socio=rien institution_internationale*socio=te pour la canalisation*socio=rien de l'aide*socio=uv1 aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. La prééminence *socio=rien du rôle *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te dans l'avenir*socio=te dépendra naturellement de la mesure*socio=rien dans laquelle elle pourra s'adapter*socio=rien aux changements*socio=uv3 et avec quelle rapidité*socio=rien. Avant d'indiquer la nature*socio=rien des changements*socio=uv3 que la banque_mondiale*socio=te aura -à envisager et à accepter, il serait utile*socio=uv4 de passer très rapidement en revue la philosophie*socio=et sous-jacente*socio=rien de cette institution*socio=ac depuis qu'elle a ouvert*socio=rien ses portes*socio=rien en 1946. La banque_mondiale*socio=te a vu le jour*socio=rien principalement pour concrétiser les efforts*socio=uv1 déployés sous les auspices*socio=rien des États-unis*socio=ac pour la reconstruction*socio=uv3 de l'Europe*socio=ac et du*socio=rien Japon*socio=ac, et non pour canaliser de l'aide*socio=uv1 aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Il *socio=rien est intéressant *socio=nil de rappeler, à cet égard*socio=rien, les paroles*socio=rien prononcées par John Maynard Keynes à la *socio=rien première réunion *socio=nil de la Commission*socio=ac de bretton_woods*socio=et: "Il est*socio=rien probable*socio=uv4, à mon avis*socio=rien, que la reconstruction*socio=uv3 des régions*socio=te dévastées par la guerre*socio=et est*socio=rien une tâche*socio=rien qui occupera la future*socio=rien Banque*socio=ac pendant ses *socio=rien premières années.*socio=nil *socio=nil Mais aussitôt que possible*socio=rien, et avec une *socio=rien urgence croissante,*socio=nil *socio=nil elle aura une seconde *socio=rien tâche importante *socio=nil à accomplir, à savoir*socio=rien développer les ressources*socio=ec1 et la capacité*socio=uv3 productive*socio=uv4 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil en mettant l'accent*socio=rien plus particulièrement sur*socio=rien les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4." En 1964 encore, le tiers*socio=rien environ des décaissements*socio=ec1 de la Banque*socio=ac étaient toujours au bénéfice*socio=uv1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 qui ne figuraient plus dans son programme*socio=et de prêt*socio=ec1 (les pays*socio=ac dits "anciens*socio=rien emprunteurs*socio=ac"). Au cours*socio=rien des trois dernières*socio=rien décennies*socio=te, elle a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'un*socio=rien dynamisme*socio=uv3 considérable*socio=rien et de brillantes improvisations pour faire face*socio=rien à une situation*socio=rien évolutive. Au début*socio=rien, elle était devenue *socio=rien un intermédiaire *socio=nil (par le jeu*socio=rien de ses prêts*socio=ec1) entre les marchés_financiers*socio=ec1 *socio=rien du monde *socio=nil et les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 dont le crédit*socio=ec1 était bon*socio=rien mais qui n'étaient pas encore en mesure*socio=rien de réunir des capitaux*socio=ec1 sur*socio=rien leur propre*socio=rien garantie. Le fardeau*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 devenant de plus en plus lourd*socio=rien dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, elle a décidé en 1960 de créer une filiale*socio=ac, l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) dont l'objet*socio=rien était d'accorder des ressources*socio=ec1 à long_terme*socio=rien et à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien à ce groupe*socio=ac de pays*socio=ac. Elle a aussi modifié ses secteurs*socio=rien de priorité*socio=uv4 à mesure*socio=rien que changeaient les besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac bénéficiant de son aide*socio=uv1. Alors que dans la phase*socio=te initiale*socio=rien, elle fournissait principalement *socio=rien du matériel *socio=nil et des consultants*socio=ac pour des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, elle a lancé, il y a *socio=rien cinq ans,*socio=nil une*socio=nil attaque directe *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1. En effet*socio=rien, alors que pendant la période*socio=te 1964-68, les deux *socio=rien tiers du montant*socio=ec1 total *socio=nil de ses prêts*socio=ec1 étaient affectés aux transports*socio=ec1, à l'énergie*socio=ec1 et aux communications*socio=ec1, la même *socio=rien proportion est *socio=nil maintenant consacrée au développement*socio=uv3 rural*socio=te, à l'industrie*socio=ec1, à l'éducation*socio=et, à l'adduction d'eau*socio=ec1, à la nutrition*socio=rien et à des projets*socio=rien démographiques*socio=ec1. La Banque*socio=ac a progressivement éliminé de ses bénéficiaires*socio=ac les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 dont le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac *socio=rien est supérieur *socio=nil à 1.000 dollars*socio=ec1 et a concentré son *socio=rien attention sur les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 où le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac n'atteint même pas 200 dollars*socio=ec1, sous réserve*socio=rien seulement des limitations imposées par les *socio=rien disponibilités totales de*socio=nil ressources*socio=ec1 pouvant*socio=nil être *socio=nil prêtées à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien. Les ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac sont maintenant affectées à concurrence*socio=ec1 de plus de 90% à des pays*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à 200 dollars*socio=ec1. On voit ainsi que la vitalité*socio=uv essentielle*socio=uv4 de la banque_mondiale*socio=te s'est*socio=rien manifestée par sa capacité*socio=uv3 à s'adapter*socio=rien et à improviser en fonction*socio=rien des exigences*socio=ec2 de 1 *socio=rien situation du moment.*socio=nil *socio=nil La nécessite de s'adapter*socio=rien pourra être*socio=rien encore plus grande*socio=rien dans l'avenir*socio=te. Il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien de s'attarder ici en *socio=rien grand détail sur ce*socio=nil point,*socio=nil *socio=nil mais la *socio=rien direction générale du changement*socio=uv3 est déjà*socio=nil visible *socio=nil et il *socio=rien est possible *socio=nil de la résumer brièvement. Pour devenir*socio=rien une institution*socio=ac véritablement*socio=rien internationale*socio=te et se débarrasser de sa réputation*socio=uv1 de club*socio=rien occidental, la banque_mondiale*socio=te doit s'efforcer d'appliquer le principe*socio=ec2 de l'universalité*socio=uv1 pour l'admission*socio=rien aussi bien*socio=rien des pays*socio=ac susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien des pourvoyeurs*socio=ac de ressources*socio=ec1 que de ceux qui bénéficient de son aide*socio=uv1.' Il pourra par conséquent*socio=rien s'avérer nécessaire*socio=rien de modifier quelques-unes des règles*socio=et originales*socio=rien qui rendent difficile*socio=rien l'admission*socio=rien au club*socio=rien de nouveaux*socio=rien membres*socio=ac. Par exemple*socio=rien, si l'on augmente le capital*socio=ec1 de la BIRD*socio=ac, les membres*socio=ac existants*socio=rien ont un*socio=rien droit*socio=uv1 de préemption sur*socio=rien les souscriptions*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à son capital*socio=ec1, ce qui fait*socio=rien que de nouveaux*socio=rien membres*socio=ac ne peuvent être*socio=rien admis, ou les quotas modifiées, qu'avec l'autorisation*socio=rien tacite des membres*socio=ac existants*socio=rien. De même, les droits_de_vote*socio=et au sein*socio=rien de l'IDA*socio=ac sont basés sur*socio=rien les contributions*socio=uv1 cumulatives*socio=rien depuis 1960, si bien*socio=rien que si les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, par exemple*socio=rien, étaient disposés à fournir une contribution*socio=uv1 même de 50% à la *socio=rien prochaine reconstitution des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'IDA*socio=ac, ils n'obtiendraient que 10% environ *socio=rien du total des*socio=nil droits_de_vote*socio=et,*socio=nil *socio=nil ce qui ne les encouragera probablement pas à participer à moins qu'on ne révise la formule*socio=rien. Le *socio=rien point important est le*socio=nil suivant:*socio=nil *socio=nil alors qu'il était inévitable*socio=rien, au moment*socio=rien de la conférence*socio=rien de bretton_woods*socio=et, que la banque_mondiale*socio=te soit conçue principalement comme *socio=rien un club *socio=nil occidental, elle doit maintenant trouver les moyens*socio=ec1 de *socio=rien devenir véritablement internationale*socio=te *socio=nil et négocier activement la participation*socio=uv3, dans ses affaires*socio=ec1, des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac et des pays*socio=ac socialistes*socio=et riches*socio=uv2. Dans le climat*socio=rien actuel*socio=te, l'universalité*socio=uv1 de participation*socio=uv3 devient l'un*socio=rien des plus importants*socio=rien principes*socio=ec2 à réaliser pour son *socio=rien évolution future.*socio=nil De*socio=nil nouvelles formules *socio=nil pour les droits_de_vote*socio=et. Il faut trouver de *socio=rien nouvelles formules *socio=nil pour restructurer les droits_de_vote*socio=et à la banque_mondiale*socio=te (et aussi à l'IDA*socio=ac). En dépit*socio=rien des révisions qui leur ont été*socio=rien apportées à plusieurs reprises, ces droits*socio=uv1 de voie*socio=rien représentent toujours essentiellement le pouvoir*socio=et économique*socio=ec1, financier*socio=ec1 et politique*socio=et des années*socio=rien 1940. Par exemple*socio=rien, les droits_de_vote*socio=et du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac continuent d'être*socio=rien le double*socio=rien de ceux de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et près du*socio=rien triple de ceux du*socio=rien japon*socio=ac; la Belgique*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac ont ensemble*socio=rien plus de droits_de_vote*socio=et que tous les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac réunis; les droits_de_vote*socio=et de l'Iran*socio=ac sont inférieurs*socio=rien à ceux de l'Inde*socio=ac, et ceux du*socio=rien Pakistan*socio=ac sont près *socio=rien du double *socio=nil de ceux de l'Arabie Saoudite, en *socio=rien dépit du fait *socio=nil que l'Inde*socio=ac et le Pakistan*socio=ac reçoivent maintenant de l'aide*socio=uv1 de l'Iran*socio=ac et de l'Arabie Saoudite. Dans l'ensemble*socio=rien, les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 (pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac exclus*socio=uv2) ne disposent que de 31% *socio=rien du total des*socio=nil droits_de_vote*socio=et.*socio=nil *socio=nil Il importe, par conséquent*socio=rien, d'entreprendre une *socio=rien révision générale *socio=nil et approfondie de la structure*socio=ec1 des droits_de_vote*socio=et de manière*socio=rien à ce que ceux-ci reflètent non plus le *socio=te passé historique,*socio=nil *socio=nil mais le présent*socio=rien réel*socio=ec2, afin que l'on puisse persuader les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac de jouer *socio=rien un rôle plus*socio=nil important,*socio=nil *socio=nil donner aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 l'assurance*socio=uv1 que leur voix*socio=rien sera mieux entendue pour les décisions*socio=rien qui touchent à leur développement*socio=uv3, et que les *socio=ac pays prêteurs *socio=nil puissent continuer à jouer *socio=rien un rôle important,*socio=nil bien *socio=nil que nécessairement réduit, dans la gestion*socio=ec2 de l'institution*socio=ac. Il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien de commencer avec des formules*socio=rien préconçues: ce qui importe réellement, c'est*socio=rien de bien*socio=rien reconnaître la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien changement*socio=uv3 et de fournir des forums*socio=rien appropriés pour négocier des *socio=rien formules acceptables.*socio=nil *socio=nil Si les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1 ont tendance*socio=rien à devenir*socio=rien plus automatiques*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te pourra devenir*socio=rien le principal*socio=rien circuit de distribution*socio=rien de ces transferts*socio=rien, à condition*socio=rien qu'elle gagne la confiance*socio=uv1 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te dans son ensemble*socio=rien. Une plus grande*socio=rien automaticité dans les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te est*socio=rien de toute *socio=rien façon nécessaire *socio=nil pour la libérer progressivement des pressions*socio=ec2 bilatérales*socio=et et lui permettre de jouer *socio=rien un rôle véritablement multilatéral*socio=et *socio=nil dans le *socio=rien nouvel ordre économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il faut, par conséquent*socio=rien, s'efforcer de lier au moins une partie*socio=rien des futures*socio=rien reconstitutions de ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac à la création*socio=rien de DTS, ou aux ventes*socio=ec1 d'or*socio=rien, ou à une source*socio=rien quelconque de taxation*socio=et internationale*socio=te. Pour la BIRD*socio=ac, il serait logique*socio=uv4 qu'elle ait automatiquement le droit*socio=uv1 de lancer des emprunts*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_financier*socio=ec1 de n'importe quel pays*socio=ac dont la balance_des_paiements*socio=ec1 accuse un*socio=rien excédent*socio=ec1 global*socio=rien, au lieu*socio=rien d'avoir à obtenir*socio=rien l'autorisation*socio=rien du*socio=rien gouvernement*socio=ac intéressé avant d'émettre des obligations*socio=ec1. Alors qu'elle a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une vitalité*socio=uv considérable*socio=rien en élargissant ses activités*socio=rien (en portant son *socio=rien attention sur des*socio=nil programmes*socio=et productifs*socio=uv4 *socio=nil pour la couche inférieure*socio=rien de la population*socio=ac (40%), elle n'a pas fait*socio=rien preuve*socio=ec2 de la même vitalité*socio=uv pour élargir la portée*socio=rien de ses services*socio=ec1, tels que le financement*socio=ec1 des stocks_régulateurs*socio=ec1, le financement*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et l'utilisation*socio=rien de ses pouvoirs*socio=et de garantie. Ces services*socio=ec1 ont des chances*socio=rien de revêtir une importance*socio=rien encore plus cruciale*socio=rien dans les années*socio=rien 1970, lorsqu'on commencera à reconnaître que l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 *socio=rien est un complément *socio=nil de plus en plus important*socio=rien des transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1. Le "troisième*socio=rien guichet*socio=ec1" pour l'octroi*socio=rien d'aide*socio=uv1 à des *socio=rien conditions intermédiaires.*socio=nil Bien *socio=nil que la BIRD*socio=ac et l'IDA*socio=ac aient rendu d'admirables services*socio=ec1 pour canaliser l'aide*socio=uv1 aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, il est*socio=rien maintenant plus que jamais nécessaire*socio=rien de mettre au point*socio=rien de *socio=rien nouveaux mécanismes *socio=nil pour l'obtention*socio=rien et la distribution*socio=rien d'aide*socio=uv1 à des *socio=rien conditions intermédiaires *socio=nil entre les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac et les crédits*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac. L'ouverture*socio=uv3 d'un*socio=rien "troisième*socio=rien guichet*socio=ec1" (actuellement envisagé par la Banque*socio=ac) représente, par conséquent*socio=rien, une solution*socio=rien pragmatique*socio=uv4 et inévitable*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 posés par l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien. Il conviendra aussi, à *socio=rien un certain stade*socio=te,*socio=nil *socio=nil d'envisager d'entreprendre une *socio=rien révision générale des*socio=nil Statuts*socio=et *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te, lesquels ont été*socio=rien élaborés dans le climat*socio=rien des années*socio=rien 1940. Cette révision*socio=rien devient nécessaire*socio=rien en raison*socio=uv de l'évolution*socio=rien rapide*socio=rien de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 fondamentale*socio=uv4 des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, évolution*socio=rien qui exige un*socio=rien plus *socio=rien grand degré de*socio=nil flexibilité*socio=uv3 *socio=nil dans les opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac. Par exemple*socio=rien, tels que rédigés à l'origine*socio=rien, les Statuts*socio=et prévoyaient, à juste*socio=rien titre*socio=ec à cette époque*socio=te, que l'aide*socio=uv1 de la Banque*socio=ac serait en *socio=rien majeure partie sous*socio=nil forme de*socio=nil projets *socio=nil et d'allocations*socio=et de devises*socio=ec1, si bien*socio=rien que des restrictions*socio=et ont été*socio=rien incorporées, dans les règles*socio=et *socio=rien du jeu,*socio=nil *socio=nil contre les prêts-programmes*socio=et et le financement*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 locaux*socio=te. La Banque*socio=ac a dû improviser pragmatiquement, le cas*socio=rien échéant, pour tourner ces restrictions*socio=et dans ses *socio=rien opérations effectives,*socio=nil *socio=nil mais l'ombre des Statuts*socio=et plane toujours sur*socio=rien chacun de ses actes et il lui manque*socio=rien quelquefois la flexibilité*socio=uv3 dont elle aurait besoin*socio=uv1. Elle doit toujours justifier individuellement les prêts-programmes*socio=et et le financement*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 locaux*socio=te en les présentant comme étant des déviations d'une *socio=rien tendance normale,*socio=nil *socio=nil ce qui ne peut manquer d'influencer la forme*socio=rien et le caractère*socio=rien des prêts*socio=ec1. D'autres exemples*socio=rien de restrictions*socio=et de ce genre*socio=rien ne manquent pas dans les Statuts*socio=et par exemple*socio=rien, passation*socio=et de marchés*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 réservés aux seuls*socio=rien membres*socio=ac de la Banque*socio=ac, marges de préférence*socio=uv4 extrêmement limitées, pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, pour les marchés*socio=ec1 *socio=rien passés sur leur*socio=nil propre territoire*socio=ac;*socio=nil critères très*socio=nil stricts de*socio=nil *socio=ec1 rendement financier,*socio=nil *socio=nil etc. En pratique*socio=rien, la Banque*socio=ac s'est*socio=rien écartée considérablement*socio=rien, mais pas suffisamment, de ces aspects*socio=rien restrictifs*socio=uv4 des Statuts*socio=et. Mais les Statuts*socio=et eux-mêmes devront être*socio=rien révisés, non seulement pour les rendre conformes à la pratique*socio=et actuelle*socio=te, mais aussi afin d'y incorporer suffisamment de flexibilité*socio=uv3 pour faire face*socio=rien aux besoins*socio=uv1 des années*socio=rien 1970 et au rôle*socio=rien rapidement évolutif*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te dans l'avenir*socio=te. Il faut en même temps*socio=rien reconnaître que le processus*socio=te de *socio=rien révision générale des*socio=nil Statuts*socio=et *socio=nil sera probablement très difficile*socio=rien et semé d'écueils*socio=rien et qu'on ne pourra l'entreprendre que si l'on dispose du*socio=rien consensus*socio=uv1 politique*socio=et nécessaire*socio=rien. En attendant, tout ce que la Banque*socio=ac peut faire, c'est*socio=rien improviser. *socio=rien Concept futile *socio=nil ou réalisable? Quelles chances*socio=rien avons-nous d'élaborer et de mettre en *socio=rien oeuvre un nouveau système *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1? Pourquoi devrions-nous supposer qu'existe la volonté*socio=uv1 politique*socio=et nécessaire*socio=rien et l'attitude*socio=rien internationale*socio=te éclairée qui est*socio=rien indispensable*socio=uv4 même avant de commencer à s'engager dans cette voie*socio=rien? Est-ce là *socio=rien un concept complètement*socio=nil futile?*socio=nil Il*socio=nil est difficile *socio=nil de répondre à ces questions*socio=rien et, pourtant, ce sont les plus cruciales*socio=rien. Pour le moment*socio=rien, nous pouvons seulement espérer qu'il y aura pour le moins *socio=rien un commencement de*socio=nil négociations*socio=et sérieuses*socio=uv4 *socio=nil entre les pays*socio=ac riches*socio=uv2 et les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 à la *socio=rien session spéciale *socio=nil de l'ONU*socio=ac qui doit s'ouvrir à l'automne*socio=rien prochain*socio=rien, et un*socio=rien des éléments*socio=rien de cette négociation*socio=et sera *socio=rien un nouveau système *socio=nil pour les transferts*socio=rien internationaux*socio=te de ressources*socio=ec1. On peut s'attendre à ce que ces négociations*socio=et soient longues*socio=rien et difficiles*socio=rien et il serait utile*socio=uv4 d'élaborer à cet effet*socio=rien quelques principes*socio=ec2 (c'est*socio=rien là le *socio=rien seul objet du présent article)*socio=nil *socio=nil et de convenir d'un*socio=rien forum*socio=et au sein*socio=rien duquel il serait possible*socio=rien de poursuivre un*socio=rien dialogue*socio=uv1 méthodique*socio=rien. Nul*socio=rien ne peut prédire les résultats*socio=rien d'un*socio=rien tel dialogue*socio=uv1, mais il est*socio=rien impératif*socio=uv4, pour le moins, de partir d'un*socio=rien *socio=rien pied nouveau.*socio=nil *socio=nil Comment exécuter *socio=rien un plan.*socio=nil Bien des*socio=nil plans de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil n'atteignent pas le but*socio=rien désiré. L'auteur*socio=rien tire quelques leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2 pour souligner le rôle*socio=rien et l'importance*socio=rien de l'exécution*socio=rien dans le processus*socio=te de planification*socio=et. Depuis trente ans*socio=rien la plupart*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ont créé des organismes*socio=ac centraux*socio=rien de planification*socio=et et mis au point*socio=rien des plans*socio=rien de développement*socio=uv3 de plusieurs années*socio=rien. On en a conclu qu'ils faisaient de la planification*socio=et. Les deux instruments*socio=rien étaient *socio=rien censés être *socio=nil les moteurs essentiels*socio=uv4 du*socio=rien développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et. Malheureusement, les résultats*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien ont *socio=rien été décevants.*socio=nil La*socio=nil première décennie*socio=te des*socio=nil nations_unies_pour_le_développement*socio=uv3 est un exemple *socio=nil de cet échec*socio=uv1. Celui-ci est*socio=rien imputable*socio=uv2 dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à l'exécution*socio=rien. C'est*socio=rien pourquoi il serait peut-être utile*socio=uv4 de dégager les principales*socio=rien leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2 à l'intention*socio=rien de ceux qui sont responsables*socio=uv2 sur*socio=rien le plan*socio=rien pratique*socio=uv4 de la planification*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. Deux catégories*socio=rien de raisons*socio=rien expliquent l'insuccès*socio=rien des plans*socio=rien : la première*socio=rien recouvre des facteurs*socio=rien tels que le manque*socio=rien de volonté*socio=uv1 politique*socio=et, l'instabilité*socio=uv3 gouvernementale*socio=ac, les catastrophes*socio=rien naturelles*socio=uv et l'évolution*socio=rien très défavorable*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 pour les produits*socio=ec de base*socio=rien. Ces facteurs*socio=rien échappent le plus souvent à l'action*socio=et des planificateurs*socio=ac et débordent donc le cadre*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2. On se doit cependant de les mentionner, si l'on veut présenter *socio=rien un tableau complet *socio=nil et replacer cet examen*socio=ec2 dans une juste*socio=uv perspective*socio=rien. Les *socio=rien principaux éléments *socio=nil de la *socio=rien deuxième catégorie *socio=nil sont : une conception*socio=ec trop étriquée de la planification*socio=et, le manque*socio=rien de participation*socio=uv3 des exécutants *socio=rien du plan *socio=nil à sa préparation*socio=rien, l'imprécision des objectifs*socio=uv4, le peu d'intérêt*socio=uv1 porté aux éléments*socio=rien politique*socio=et et projets*socio=rien, les déficiences*socio=uv3 institutionnelles*socio=et et la pénurie*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=rien qualifiée*socio=uv4. Ces lacunes*socio=uv4 relèvent davantage des planificateurs*socio=ac et feront par conséquent*socio=rien l'objet*socio=rien *socio=rien du présent article.*socio=nil Conception*socio=ec *socio=nil de la planification*socio=et. Aujourd'hui encore, on considère trop souvent que la planification*socio=et consiste surtout à établir *socio=rien un document qui*socio=nil porte sur plusieurs*socio=nil années dénommé*socio=nil plan.*socio=nil *socio=nil Si on adopte cette conception*socio=ec, le cadre*socio=rien devient une fin*socio=rien en soi*socio=rien et non *socio=rien un facteur de*socio=nil développement*socio=uv3;*socio=nil il*socio=nil est *socio=nil alors généralement peu orienté vers l'efficacité*socio=uv3 opérationnelle*socio=rien et on ne consacre guère d'efforts*socio=uv1 à sa mise en oeuvre*socio=rien. Pour que la planification*socio=et soit *socio=rien un instrument de*socio=nil développement*socio=uv3 efficace*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil ~ faut éviter de la concevoir d'une façon*socio=rien aussi étroite*socio=rien et reconnaître ce qu'elle est*socio=rien réellement, c'est-à-dire un*socio=rien *socio=te processus permanent *socio=nil dont la *socio=rien direction est *socio=nil assurée pal l'État*socio=ac qui mobilise la société*socio=ac et collabore avec elle à *socio=rien un ensemble *socio=nil complexe d'activités*socio=rien fondées sur*socio=rien le plan*socio=rien et visant à en réaliser les objectifs*socio=uv4. *socio=rien Un plan doit*socio=nil être un instrument *socio=nil vivant, souple*socio=uv4 et capable*socio=rien de s'adapter*socio=rien en fonction*socio=rien de l'évolution*socio=rien des nombreuses*socio=rien hypothèses de travail*socio=ec1 qui déterminent son orientation*socio=et, ses politiques*socio=et et ses programmes*socio=et. Ce n'est*socio=rien pas *socio=rien un document de*socio=nil pure référence *socio=nil établi une fois*socio=rien pour toutes et contenant des injonctions rigides et valables*socio=rien pendant toute la durée*socio=te *socio=rien du plan.*socio=nil Un budget*socio=ec1 n'*socio=nil est pas*socio=nil un plan.*socio=nil *socio=nil Quand on met périodiquement *socio=rien un plan à*socio=nil jour en*socio=nil cours d'*socio=nil exécution *socio=nil on constate qu'il *socio=rien est impossible *socio=nil de séparer la *socio=rien préparation du plan *socio=nil de son exécution*socio=rien, et par conséquent*socio=rien, qu'il n'y a nullement intérêt*socio=uv1 à en faire deux *socio=rien opérations distinctes,*socio=nil *socio=nil Celles-ci peuvent être*socio=rien fusionnées dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien plan annuel *socio=nil ou d'un*socio=rien plan*socio=rien continu*socio=te. Or*socio=rien, fort*socio=rien peu de pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ont adopté l'un*socio=rien ou l'autre de ces types de planification*socio=et ou tout autre système*socio=rien approprié. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, ce qui se rapproche le plus d'un*socio=rien *socio=rien plan annuel,*socio=nil c'*socio=nil est le*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil dans sa conception*socio=ec étroite*socio=rien et classique dont l'objectif*socio=uv4 essentiel*socio=uv4 est*socio=rien que les recettes*socio=ec1 récurrentes soient suffisantes*socio=rien pour couvrir des dépenses*socio=ec1 récurrentes et qui affecte aux dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 tout excédent*socio=ec1 courant*socio=te éventuel*socio=rien, l'idée*socio=rien étant que cet excédent*socio=ec1 doit être*socio=rien complété par des emprunts*socio=ec1 et des dons*socio=ec1 intérieurs*socio=te ou extérieurs*socio=te. De plus en plus souvent, le budget*socio=ec1 *socio=rien annuel est *socio=nil précédé d'une introduction*socio=rien qui a pour objet*socio=rien de faire le *socio=rien point sur la*socio=nil situation économique*socio=ec1 nationale*socio=te et*socio=nil sur la*socio=nil situation économique*socio=ec1 mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil mais cette introduction*socio=rien a, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, peu de rapport*socio=rien réel*socio=ec2 avec le budget*socio=ec1 et est*socio=rien de ce fait*socio=rien très superficielle*socio=rien. Elle est*socio=rien rédigée, en général*socio=rien, une fois*socio=rien que les *socio=rien principaux éléments du budget*socio=ec1 ont*socio=nil été *socio=nil fixés, et souvent après*socio=rien l'achèvement*socio=rien du*socio=rien budget*socio=ec1 lui-même. Elle n'influe donc pas sur*socio=rien celui-ci. La planification*socio=et annuelle*socio=rien, en revanche, exige une analyse*socio=rien des *socio=rien faits récents et*socio=nil actuels*socio=te *socio=nil et une étude*socio=ec2 des perspectives*socio=rien des douze ou dix-huit mois*socio=rien à venir, dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs.*socio=nil *socio=nil De la sorte*socio=rien, on peut contrôler l'exécution*socio=rien *socio=rien du plan *socio=nil et le mettre à jour*socio=rien et, d'instrument*socio=rien passif servant à harmoniser les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac, le budget*socio=ec1 devient ainsi *socio=rien un instrument efficace*socio=uv4 de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans la théorie*socio=ec2 comme dans la pratique*socio=et, il n'y a pas *socio=rien grande différence *socio=nil entre la planification*socio=et annuelle*socio=rien et la planification*socio=et continue*socio=te. La *socio=rien principale différence *socio=nil réside dans le fait*socio=rien que la planification*socio=et annuelle*socio=rien (pour une période*socio=te déterminée à long_terme*socio=rien) est*socio=rien interrompue environ tous les *socio=rien cinq ans pour*socio=nil être *socio=nil analysée de A à Z et pour permettre l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau plan *socio=nil de plusieurs années*socio=rien, tandis que la planification*socio=et continue*socio=te (à long_terme*socio=rien elle aussi) est*socio=rien passée en revue tous les ans*socio=rien. Lorsque l'on aborde la planification*socio=et comme un*socio=rien processus*socio=te opérationnel*socio=rien, on constate rapidement que la méthode*socio=rien des budgets-programmes , présente*socio=rien de *socio=rien nombreux avantages potentiels*socio=uv4 sur la*socio=nil méthode *socio=nil classique d'établissement*socio=rien du*socio=rien budget*socio=ec1. La première*socio=rien met l'accent*socio=rien sur*socio=rien la mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et sur*socio=rien les résultats*socio=rien que l'on peut en attendre et sur*socio=rien son efficacité*socio=uv3. Cette *socio=rien méthode est *socio=nil donc axée sur*socio=rien des objectifs*socio=uv4; elle peut être*socio=rien révisée et évaluée, elle favorise la comparaison*socio=rien des résultats*socio=rien obtenus et des objectifs*socio=uv4 visés, elle confère plus d'importance*socio=rien aux mesures*socio=et réelles*socio=ec2 qu'aux mesures*socio=et purement monétaires*socio=ec1 et facilite le recours*socio=ec1 aux méthodes*socio=rien de gestion*socio=ec2 pour améliorer l'efficacité*socio=uv3. La permanent implique une transformation*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 des méthodes*socio=rien de développement*socio=uv3 et elle mérite*socio=rien d'être*socio=rien sérieusement prise*socio=rien en considération*socio=rien par les planificateurs*socio=ac des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Manque*socio=rien de participation*socio=uv3. La façon*socio=rien dont on conçoit la planification*socio=et joue *socio=rien un rôle *socio=nil dans le choix*socio=uv1 des exécutants et des méthodes*socio=rien d'exécution*socio=rien. Aujourd'hui encore, nombre*socio=rien de plans*socio=rien voient le *socio=rien jour après en*socio=nil moyenne deux*socio=nil années d'*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil déployés par des équipes*socio=rien itinérantes de conseillers*socio=ac étrangers*socio=te, assistées parfois par des collaborateurs autochtones*socio=ac, ou de *socio=rien petites équipes de*socio=nil technocrates*socio=et locaux*socio=te *socio=nil épaulés à l'occasion*socio=rien par des experts*socio=ac étrangers*socio=te. Quelles que soient leur origine*socio=rien ou leur composition*socio=rien, ces équipes*socio=rien sont coupées de ceux qui exécuteront le plan*socio=rien ou poursuivront le processus*socio=te de planification*socio=et. Elles soignent exagérément la *socio=rien présentation théorique et*socio=nil matérielle *socio=nil et s'attachent à obtenir*socio=rien une cohérence a priori, au détriment*socio=uv2, par exemple*socio=rien, de la préparation*socio=rien des projets*socio=rien. La planification*socio=et devient *socio=rien un simple exercice de*socio=nil calcul économique*socio=ec1 et*socio=nil rationnel*socio=uv4 *socio=nil et perd de vue*socio=rien les liens*socio=rien complexes qui unissent les processus*socio=te économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et et l'élément*socio=rien humain*socio=uv dont l'importance*socio=rien *socio=rien est primordiale.*socio=nil *socio=nil Pour qu'un*socio=rien plan*socio=rien mobilise, comme c'est*socio=rien son rôle*socio=rien, toutes les énergies*socio=rien, il doit faire appel*socio=rien à toutes les couches*socio=ac de la société*socio=ac, et surtout aux dirigeants*socio=ac politiques*socio=et, dès le stade*socio=te embryonnaire. Il appartient aux dirigeants*socio=ac, qu'ils soient civils ou militaires*socio=et, de prendre les initiatives*socio=rien, de trouver les orientations*socio=et, d'appliquer la législation*socio=et et d'instituer les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien à la mise en oeuvre*socio=rien des politiques*socio=et. C'est*socio=rien eux également qui fournissent et affectent les ressources*socio=ec1. Ils ne peuvent guère assumer ce rôle*socio=rien s'ils ne participent qu'accessoirement à l'élaboration*socio=rien *socio=rien du plan.*socio=nil *socio=nil De même, il convient de demander l'avis*socio=rien des fonctionnaires*socio=ac des organes*socio=et sectoriels*socio=rien et de consulter les personnalités des *socio=rien diverses branches du secteur_privé*socio=et.*socio=nil Des*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil développement*socio=uv3 ont*socio=nil été *socio=nil voués à l'échec*socio=uv1 parce que les fonctionnaires*socio=ac chargés de leur exécution*socio=rien n'avaient pas été*socio=rien consultés au stade*socio=te de la planification*socio=et. Jugeant les programmes*socio=et mal*socio=rien conçus, ils n'avaient pas à coeur*socio=rien de les appliquer. Dans d'autres cas*socio=rien, faute d'avoir été*socio=rien consulté, le secteur_privé*socio=et n'a pas réagi comme on le souhaitait aux mesures*socio=et d'encouragement*socio=uv4 prises*socio=rien afin de l'inciter à entreprendre les activités*socio=rien de développement*socio=uv3 prévues dans le secteur*socio=rien considéré. Enfin, ce que les planificateurs*socio=ac "instruits", qui travaillent à l'échelon*socio=rien central*socio=rien, qualifient de "résistance au changement*socio=uv3 des paysans*socio=ac ignorants" est*socio=rien en réalité*socio=ec2 moins une résistance au changement*socio=uv3 en tant que tel, que le désir*socio=uv1 de ne pas échanger de ' s*socio=rien pratiques*socio=et éprouvées contre des pratiques*socio=et nouvelles*socio=rien et de ne pas accepter des transformations*socio=ec2 qu'ils considèrent comme incompatibles*socio=uv4 avec leur environnement*socio=et. Divergences*socio=uv1 au *socio=rien sein du gouvernement*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans beaucoup de pays*socio=ac, l'organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et ne participe pas, ou de loin*socio=rien seulement, à l'établissement*socio=rien du*socio=rien budget*socio=ec1 annuel*socio=rien de l'État*socio=ac et n'a donc pas voix*socio=rien au chapitre*socio=rien au *socio=rien moment crucial *socio=nil où on fixe le montant*socio=ec1 et la répartition*socio=uv3 des deniers publics*socio=et. C'est*socio=rien qu'il n'y a pas de consultation*socio=uv1 véritable*socio=rien avec le ministère*socio=ac des finances*socio=ec1, pendant la *socio=rien préparation du plan,*socio=nil par*socio=nil suite du *socio=nil vieil antagonisme entre les deux organismes*socio=ac. L'organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et reproche souvent au ministère*socio=ac d'avoir des conceptions*socio=rien conservatrices et à *socio=rien courte vue *socio=nil et d'appliquer de façon*socio=rien trop mécanique*socio=rien ses méthodes*socio=rien budgétaires*socio=et. Le ministère*socio=ac accuse de son côté*socio=rien l'organisme*socio=ac de planification*socio=et d'être*socio=rien trop théoricien, trop idéaliste et pas assez réaliste*socio=uv4, et lui refuse toute participation*socio=uv3 réelle*socio=ec2 à l'élaboration*socio=rien du*socio=rien budget*socio=ec1 annuel*socio=rien. L'ascendant que le ministère*socio=ac des finances*socio=ec1 exerce traditionnellement sur*socio=rien les autres organes*socio=et de l'État*socio=ac et l'importance*socio=rien que revêtent les considérations*socio=rien à court_terme*socio=rien lorsqu'il y a pénurie*socio=ec2 de ressources*socio=ec1, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien dans la plupart*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, se conjuguent pour donner au ministère*socio=ac plus d'influence sur*socio=rien le processus*socio=te de prise*socio=rien de décision*socio=rien, qu'à l'organisme*socio=ac de planification*socio=et. C'est*socio=rien *socio=rien un facteur *socio=nil dont les organismes*socio=ac centraux*socio=rien de planification*socio=et devront tenir compte*socio=rien s'ils veulent que le ministère*socio=ac des finances*socio=ec1 collabore de *socio=rien bon gré *socio=nil à l'exécution*socio=rien *socio=rien du plan de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil De*socio=nil surcroît,*socio=nil une*socio=nil collaboration*socio=uv1 étroite et*socio=nil permanente*socio=te *socio=nil entre le ministère*socio=ac des finances*socio=ec1, l'autorité*socio=et monétaire*socio=ec1 et l'organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et est*socio=rien indispensable*socio=uv4 à une gestion*socio=ec2 efficace*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1. Étant donné que la coopération*socio=uv1 est*socio=rien manifestement insuffisante*socio=uv4 et qu'elle se heurte même parfois à une véritable*socio=rien résistance, il semble indispensable*socio=uv4 que des consultations*socio=uv1 plus étroites*socio=rien aient lieu*socio=rien dès les premiers*socio=rien stades*socio=te de l'élaboration*socio=rien *socio=rien du plan *socio=nil et qu'elles se poursuivent pendant tout le processus*socio=te de planification*socio=et. La tâche*socio=rien n'est*socio=rien pas aussi redoutable*socio=rien qu'il y paraît au *socio=rien premier abord.*socio=nil Les*socio=nil chambres_de_commerce*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil associations*socio=ac industrielles*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil groupements *socio=nil de cultivateurs et les conseils_régionaux*socio=te, de district et de village*socio=te, et autres instances*socio=et telles que les comités*socio=ac de planification*socio=et par secteur*socio=rien, sont autant d'interlocuteurs*socio=rien généralement bien*socio=rien disposés. L'époque*socio=te est*socio=rien révolue où la planification*socio=et constituait le *socio=rien domaine exclusif *socio=nil de quelques technocrates*socio=et désireux avant tout d'imposer leurs critères*socio=rien économiques*socio=ec1 dans des situations*socio=rien où les considérations*socio=rien politiques*socio=et, sociales*socio=et et psychologiques*socio=rien sont tout aussi importantes*socio=rien. Définition*socio=rien des objectifs*socio=uv4. De *socio=rien nombreux plans *socio=nil pêchent par l'imprécision des objectifs*socio=uv4. Cela pouvait se justifier lorsque les données étaient rares*socio=rien et qu'il fallait se contenter de fixer quelques grands*socio=rien objectifs*socio=uv4 tels que "l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1" ou "l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1 de tant pour 100 par an*socio=rien". Bien*socio=rien qu'ils ne possèdent pas encore toutes les données nécessaires*socio=rien, la plupart*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 disposent d'éléments*socio=rien d'informations*socio=rien suffisants*socio=rien pour définir*socio=rien les objectifs*socio=uv4 de façon*socio=rien plus précise*socio=rien. Voici quelques exemples*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 : porter le rendement*socio=ec1 de chaque culture*socio=ec de tant à tant, par hectare*socio=ec ou par travailleur*socio=ac; atteindre pour chaque culture*socio=ec *socio=rien un volume total déterminé*socio=nil suivant les*socio=nil régions*socio=te;*socio=nil former*socio=nil un nombre *socio=nil donné de personnes*socio=ac à des disciplines*socio=rien déterminées; faire reculer la malnutrition*socio=ec2 ou les maladies*socio=et intestinales de tant pour 100 par an*socio=rien; créer tant de nouvelles*socio=rien coopératives*socio=ac de production*socio=ec1 viables*socio=uv4 chaque année*socio=rien; changer la structure*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 afin, par exemple*socio=rien, que la contribution*socio=uv1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien qui emploie une *socio=rien nombreuse main-d'_oeuvre *socio=nil et qui correspond aux intérêts*socio=uv1 du*socio=rien pays*socio=ac passe, par exemple*socio=rien, de 15 à 25 pour 100 du*socio=rien PIB*socio=ec1. La diversité*socio=uv1 des domaines*socio=rien d'où sont tirés ces quelques exemples*socio=rien montre que la plupart*socio=rien des objectifs*socio=uv4 peuvent être*socio=rien chiffrés. Manque*socio=rien de préparation*socio=rien. Malgré le *socio=rien temps considérable *socio=nil consacré dans bien*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 à l'élaboration*socio=rien des plans*socio=rien (deux ans*socio=rien et plus), la plupart*socio=rien de ceux-ci présentent deux *socio=rien points faibles essentiels*socio=uv4 *socio=nil : la définition*socio=rien des orientations*socio=et et les projets*socio=rien. Étant donné que les *socio=rien principaux éléments d'*socio=nil un plan *socio=nil sont l'analyse*socio=rien de la stratégie*socio=et globale*socio=rien, la définition*socio=rien des orientations*socio=et, les projets*socio=rien et les autres possibilités*socio=rien d'investissement*socio=ec1, et le financement*socio=ec1, ces deux lacunes*socio=uv4 sont de taille et méritent que l'on s'y intéresse de près. Au moment*socio=rien où le *socio=rien plan est *socio=nil lancé la plupart*socio=rien des *socio=rien travaux préalables au*socio=nil choix*socio=uv1 des*socio=nil orientations*socio=et devraient*socio=nil être *socio=nil terminés et les propositions*socio=rien devraient se trouver à un*socio=rien stade*socio=te suffisamment avancé pour pouvoir*socio=rien commencer à être*socio=rien appliquées. En outre, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil projets *socio=nil devraient avoir été*socio=rien élaborés et classés, si possible*socio=rien, par ordre*socio=rien d'importance*socio=rien selon des critères*socio=rien approuvés. C'est*socio=rien loin*socio=rien d'être*socio=rien le cas*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Il *socio=rien est rare *socio=nil qu'il existe dans ces pays*socio=ac des propositions*socio=rien d'actions*socio=et *socio=rien cohérentes prêtes à*socio=nil être *socio=nil traduites dans des lois*socio=et, règlements*socio=et ou autres instruments*socio=rien permettant de réaliser les objectifs*socio=uv4 fixés. Bien*socio=rien des projets*socio=rien figurant dans le plan*socio=rien et le programme*socio=et d'investissement*socio=ec1 sont à peine identifiés ou insuffisamment préparés et ceux qui ont entièrement été*socio=rien mis au point*socio=rien n'ont pas été*socio=rien évalués. De ce fait*socio=rien, il est*socio=rien souvent impossible*socio=rien d'établir *socio=rien un ordre de*socio=nil priorité*socio=uv4 *socio=nil entre les projets*socio=rien. Cette lacune*socio=rien se répercute sur*socio=rien l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1. En outre, il n'est*socio=rien jamais tenu compte*socio=rien des délais*socio=rien requis*socio=uv4 par les organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 extérieurs*socio=te dans les calendriers*socio=et proposes. Ces faiblesses*socio=rien ne sont pas uniquement*socio=rien le fait*socio=rien de la pénurie*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4. Elles découlent essentiellement d'une conception*socio=ec erronée*socio=rien de la planification*socio=et qui fait*socio=rien qu'on met l'accent*socio=rien sur*socio=rien les éléments*socio=rien macroéconomiques*socio=ec1 et autres *socio=rien éléments généraux au*socio=nil détriment*socio=uv2 des*socio=nil activités *socio=nil plus restreintes et plus spécifiques*socio=rien. Cela est*socio=rien dû en partie*socio=rien à la formation*socio=et et à l'origine*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil planificateurs*socio=ac.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil le*socio=nil personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 disponible *socio=nil serait utilisé plus rationnellement si on s'occupait un*socio=rien peu moins des aspects*socio=rien macro-économiques pour étudier à fond*socio=rien quelques propositions*socio=rien de politique*socio=et clefs et mettre au point*socio=rien certains projets*socio=rien d'une *socio=rien importance évidente.*socio=nil *socio=nil A tout le moins, il conviendrait d'effectuer des analyses*socio=rien coût-bénéfice approximatives pour le plus *socio=rien grand nombre possible de*socio=nil projets *socio=nil identifiés et le plus tôt possible*socio=rien, de façon*socio=rien que les ressources*socio=ec1 puissent être*socio=rien affectées plus efficacement. Importance*socio=rien d'une politique*socio=et cohérente*socio=rien et des projets*socio=rien. On tend souvent à négliger l'importance*socio=rien que revêt une politique*socio=et cohérente*socio=rien en tant qu'instrument*socio=rien de développement*socio=uv3. Cela est*socio=rien sans doute*socio=rien imputable*socio=uv2 au modèle*socio=rien épargne-investissement-revenu qui domine toujours la pensée*socio=rien des économistes*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 et à la *socio=rien tendance naturelle d'*socio=nil un grand nombre d'*socio=nil organismes*socio=ac extérieurs*socio=te *socio=nil qui fournissent des ressources*socio=ec1 aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 à s'attacher avant tout aux investissements*socio=ec1. Enfin, il est*socio=rien souvent politiquement*socio=et plus facile*socio=rien d'engager des dépenses*socio=ec1 que d'affronter les répercussions*socio=ec2 de politiques*socio=et qui, malgré des bénéfices*socio=ec1 sociaux*socio=et intéressants*socio=rien à long_terme*socio=rien, risquent de nuire, dans l'immédiat*socio=rien, aux intérêts*socio=uv1 de certains secteurs*socio=rien de la société*socio=ac. L'attention*socio=rien insuffisante*socio=uv4 portée*socio=rien à l'élaboration*socio=rien de politiques*socio=et cohérentes*socio=rien coûte cher*socio=rien à *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil production*socio=ec1 des*socio=nil cultures*socio=ec *socio=nil vivrières diminue ou ne suit pas 1 rythme*socio=rien de la demande*socio=ec1 parce que la poli tique des prix*socio=ec1 fait*socio=rien que les termes*socio=rien d l'échange*socio=ec1 sont défavorables*socio=uv4 aux agriculteurs*socio=ac. Des industries*socio=ec1 peu rentables*socio=ec2 fortement protégées*socio=rien, dont la valeur_ajoutée*socio=ec1 e négligeable*socio=rien, continuent à se créer parc qu'on n'a pas suffisamment étudié 1 politique*socio=et de développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1. 1 prix*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 continue*socio=rien souvent à favoriser les *socio=ac entreprises consommatrices d*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil même là où l'excédent*socio=ec1 de main_d'_oeuvre*socio=ac constitue *socio=rien un grave problème_social*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ce ne sont là que trois question*socio=rien parmi tant d'autres sur*socio=rien lesquelles bien*socio=rien de pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 devraient se pencher d'urgence*socio=rien. Politique*socio=et cohérente*socio=rien et investissement*socio=ec1 sont deux *socio=rien éléments complémentaires.*socio=nil Bien *socio=nil plus, dans d~ *socio=rien nombreuses occasions,*socio=nil *socio=nil la mise en oeuvre*socio=rien; d'une politique*socio=et appropriée rehausserai' la rentabilité*socio=ec1 de certains investissements*socio=ec1 ou pourrait même contribuer à la réalisation*socio=uv1 d'objectifs*socio=uv4 donnés avec un*socio=rien investisse ment moindre*socio=rien. La préparation*socio=rien insuffisante*socio=uv4 des *socio=rien projet fait *socio=nil que de nombreux*socio=rien investissement*socio=ec1 possibles*socio=rien ne sont pas effectués et que par conséquent*socio=rien, le développement*socio=uv3 est*socio=rien moins rapide*socio=rien qu'il pourrait l'être*socio=rien L'absence*socio=rien ou la pénurie*socio=ec2 de projets*socio=rien élaborés avec soin*socio=rien multiplie les risque*socio=uv4! d'erreurs*socio=uv4 dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 En effet*socio=rien, faute de *socio=rien projets valables,*socio=nil k*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil sont affectées au *socio=rien premier projet *socio=nil qui se trouve être*socio=rien prêt*socio=ec1 et non à celui:. qui a la plus forte*socio=rien rentabilité*socio=ec1 sociale*socio=et par unité*socio=rien d'investissement*socio=ec1. Faiblesses*socio=rien institutionnelles*socio=et. La planification*socio=et consiste pour l'essentiel*socio=uv4 à mettre en couvre de façon*socio=rien efficace*socio=uv4 les politiques*socio=et et les projets*socio=rien jusqu'à la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 *socio=rien du plan *socio=nil dans les délais*socio=rien fixés. Les activités*socio=rien auxiliaires sont diverses*socio=rien, complexes et variées*socio=rien. Leur *socio=rien bonne exécution *socio=nil exige, entre autres, des mécanisme*socio=rien de coordination*socio=uv3 et de contrôle*socio=uv3 et des *socio=rien dispositifs propres *socio=nil à promouvoir systématiquement l'application*socio=rien de mesures*socio=et d'encouragement*socio=uv4, la mobilisation*socio=uv des compétences*socio=uv3 pour l'exécution*socio=rien, l'élaboration*socio=rien de rapports*socio=rien, les *socio=rien activités complémentaires,*socio=nil l'*socio=nil établissement de*socio=nil bilans généraux.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil montre qu'une infrastructure*socio=ec1 de ce genre*socio=rien doit comporter *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil organes*socio=et fondamentaux*socio=uv4,*socio=nil un système de*socio=nil gestion*socio=ec2 *socio=nil et de communication*socio=ec1 et bien*socio=rien entendu, du*socio=rien personnel*socio=ac. Les organes*socio=et fondamentaux*socio=uv4 sont un*socio=rien *socio=et organe politique de*socio=nil niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 *socio=nil ou une *socio=rien direction générale *socio=nil de la planification*socio=et, un*socio=rien organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et desservant la *socio=rien direction générale,*socio=nil *socio=nil et des services*socio=ec1 de planification*socio=et et de coordination*socio=uv3 par secteur*socio=rien et par grande*socio=rien région*socio=te. La *socio=rien direction générale,*socio=nil qui*socio=nil est l'*socio=nil organisme*socio=ac *socio=nil clef, doit être*socio=rien une commission*socio=ac ministérielle*socio=et *socio=rien puissante participant *socio=nil activement à la direction*socio=rien, la coordination*socio=uv3, au contrôle*socio=uv3 et à l'examen*socio=ec2 des activités*socio=rien et des progrès*socio=uv1 accomplis dans la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 du*socio=rien pays*socio=ac en matière*socio=rien de développement*socio=uv3. En principe*socio=rien, la division*socio=rien veut que la *socio=rien direction générale *socio=nil dispose d'un*socio=rien secrétariat*socio=ac compétent*socio=uv4 ou d'un*socio=rien organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et et de gestion*socio=ec2 dont l'autorité*socio=et doit procéder de *socio=rien façon directe et*socio=nil visible *socio=nil de l'institution*socio=ac mère*socio=rien et qui doit exercer effectivement cette autorité*socio=et pour pouvoir*socio=rien traduire les décisions*socio=rien de la *socio=rien direction générale *socio=nil en une action*socio=et efficace*socio=uv4. Au niveau*socio=rien des secteurs*socio=rien et des régions*socio=te, l'expérience*socio=ec2 montre qu'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil d'établir des organismes*socio=ac chargés de coordonner les *socio=rien activités sectorielles et*socio=nil régionales*socio=te,*socio=nil *socio=nil d'effectuer des études*socio=ec2, d'identifier et de préparer des projets*socio=rien et, de *socio=rien façon générale,*socio=nil *socio=nil de faire à leur niveau*socio=rien ce que fait*socio=rien l'organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te. Les organismes*socio=ac centraux*socio=rien de planification*socio=et. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces organismes*socio=ac sont isolés. De plus, leur prestige et leurs pouvoirs*socio=et sont insuffisants*socio=rien par suite*socio=rien de l'inaction*socio=rien de la *socio=rien direction générale *socio=nil et ils sont mal*socio=rien acceptés par les autres organismes*socio=ac nationaux*socio=te. La structure*socio=ec1 idéale*socio=rien des organismes*socio=ac centraux*socio=rien, leur emplacement*socio=rien géographique*socio=te et la place*socio=rien qu'ils doivent occuper dans l'appareil*socio=rien de l'État*socio=ac, continuent de susciter de *socio=rien nombreuses discussions.*socio=nil D'*socio=nil après l'*socio=nil expérience*socio=ec2,*socio=nil l'*socio=nil important n'*socio=nil est *socio=nil pas que l'organisme*socio=ac central*socio=rien soit un*socio=rien ministère*socio=ac, une commission*socio=ac indépendante*socio=rien, un*socio=rien service*socio=ec1 du*socio=rien Cabinet du*socio=rien Président*socio=ac ou du*socio=rien premier_ministre*socio=ac, ou une *socio=rien division du ministère*socio=ac des*socio=nil finances*socio=ec1,*socio=nil bien *socio=nil qu'il bénéficie de l'autorité*socio=et qui s'attache à la *socio=rien direction générale,*socio=nil *socio=nil que cela se sache et qu'il puisse l'exercer. Dans beaucoup d'organismes*socio=ac centraux*socio=rien de planification*socio=et, les fonctionnaires*socio=ac considèrent que leur rôle*socio=rien consiste à réunir des informations*socio=rien économiques*socio=ec1 et à rédiger des plans*socio=rien, plutôt qu'à servir de pivot pour toute une série d'opérations*socio=rien diverses*socio=rien. Étant donné les conditions*socio=rien réelles*socio=ec2 dans lesquelles ils exercent leurs activités*socio=rien, il convient de tenir dûment compte*socio=rien des facteurs*socio=rien sociaux*socio=et et politiques*socio=et, des compromis*socio=uv1 entre groupes_d'_intérêt*socio=ac et des préférences*socio=et des dirigeants*socio=ac politiques*socio=et en ce qui concerne la chronologie des *socio=rien diverses opérations.*socio=nil Services*socio=ec1 de*socio=nil planification*socio=et *socio=nil et de coordination*socio=uv3. Malgré les intentions*socio=rien manifestées dans de *socio=rien nombreux documents de*socio=nil planification*socio=et,*socio=nil ces*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil sont encore trop souvent absents *socio=rien du mécanisme de*socio=nil planification*socio=et d'*socio=nil un grand nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Les quelques services*socio=ec1 existants*socio=rien sont souvent utilisés à des fins*socio=rien autres que celles de la planification*socio=et et de la coordination*socio=uv3. Ainsi s'expliquent la pénurie*socio=ec2 de *socio=rien travaux sectoriels *socio=nil et de *socio=rien projets complets,*socio=nil *socio=nil de même que l'indigence générale*socio=rien des systèmes*socio=rien de gestion*socio=ec2 et autres *socio=rien mécanismes censés *socio=nil renforcer l'efficacité*socio=uv3. Certes, la pénurie*socio=ec2 de personnel*socio=ac compétent*socio=uv4 ne facilite pas les choses*socio=rien, mais l'indifférence a la plus *socio=rien grande part de*socio=nil responsabilité*socio=uv1 *socio=nil dans cette situation*socio=rien. L'introduction*socio=rien de la planification*socio=et annuelle*socio=rien, l'établissement*socio=rien de budgets-programmes et de la gestion*socio=ec2 par objectif*socio=uv4 devraient contribuer à mettre en lumière*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'instituer un*socio=rien organe*socio=et efficace*socio=uv4 au *socio=rien niveau sectoriel,*socio=nil *socio=nil doté de *socio=rien fonctions analogues *socio=nil à celles des organismes*socio=ac centraux*socio=rien de planification*socio=et. Systèmes*socio=rien de gestion*socio=ec2. Une gestion*socio=ec2 efficace*socio=uv4 suppose une *socio=rien bonne information,*socio=nil *socio=nil donc des rapports*socio=rien périodiques*socio=te, au moins sur*socio=rien les *socio=rien principales activités de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil telles que l'exécution*socio=rien des politiques*socio=et et des projets*socio=rien et le comportement*socio=rien de certains indices comme le. taux*socio=rien des salaires*socio=ec1, les prix*socio=ec1, la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 et les réserves*socio=ec1 extérieures*socio=te. Pour être*socio=rien utilisables, ces rapports*socio=rien doivent être*socio=rien coordonnés au *socio=rien niveau sectoriel ou*socio=nil régional*socio=te *socio=nil par le service*socio=ec1 de coordination*socio=uv3 intéressé et analysés à l'intention*socio=rien du*socio=rien ministre*socio=ac de tutelle*socio=rien, qui pourra ainsi mieux diriger les activités*socio=rien de développement*socio=uv3 dont il a la responsabilité*socio=uv1 et en rendre compte*socio=rien. On peut de la sorte*socio=rien remédier plus rapidement aux retards*socio=rien d'exécution*socio=rien et aux autres difficultés*socio=uv4. Des copies des *socio=rien rapports sectoriels *socio=nil analysés doivent aussi parvenir à l'organisme*socio=ac central*socio=rien de planification*socio=et pour qu'il puisse approfondir l'analyse*socio=rien et préparer le terrain*socio=rien à la *socio=rien direction générale *socio=nil qui passe, elle, dans l'ensemble*socio=rien des résultats*socio=rien en revue. Cela fait*socio=rien, la *socio=rien direction générale *socio=nil peut prendre les dispositions*socio=rien qui relèvent de sa compétence*socio=uv3 et présenter des recommandations*socio=rien au conseil_des_ministres*socio=ac dans les autres domaines*socio=rien. Inspections. Les rapports*socio=rien ne constituent pas *socio=rien un moyen de*socio=nil contrôle*socio=uv3 suffisant.*socio=nil *socio=nil Il a été*socio=rien prouvé à maintes reprises que les inspections systématiques*socio=rien doivent être*socio=rien effectuées *socio=rien sur place *socio=nil pour vérifier l'exactitude*socio=rien des rapports*socio=rien et obtenir*socio=rien une idée*socio=rien plus précise*socio=rien des problèmes*socio=uv4 éventuels*socio=rien. Les inspections effectuées par les ministres*socio=ac et les hauts_fonctionnaires*socio=ac contribuent à stimuler les énergies*socio=rien et à relever le moral*socio=uv. Elles permettent également de prendre *socio=rien sur place des*socio=nil décisions urgentes,*socio=nil toutes*socio=nil raisons *socio=nil qui militent en faveur*socio=rien de leur inclusion*socio=rien parmi les activités*socio=rien de contrôle*socio=uv3 et d'établissement*socio=rien des rapports*socio=rien. Il *socio=rien est fréquent *socio=nil dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 que le processus*socio=te de contrôle*socio=uv3, d'évaluation*socio=ec2 et d'établissement*socio=rien de rapport*socio=rien soit inexistant*socio=rien, ou sporadique et fragmentaire*socio=rien. L'état*socio=ac périodique*socio=rien des dépenses*socio=ec1 lui-même parvient souvent trop tard pour être*socio=rien d'une utilité*socio=rien quelconque aux autorités*socio=et, qui doivent trancher à l'aveuglette. De telles pratiques*socio=et ne sont guère compatibles*socio=rien avec une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 des fonds_publics*socio=et. Pénurie*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4. On sait que la pénurie*socio=ec2 de personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 *socio=rien est un lourd handicap*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Celle-ci explique en *socio=rien partie un grand nombre des*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil déjà évoqués. L'enseignement*socio=et et la formation*socio=et sont des activités*socio=rien coûteuses*socio=ec2 et de *socio=rien longue haleine,*socio=nil *socio=nil et l'offre*socio=rien ne correspondra pas à la demande*socio=ec1 avant de *socio=rien nombreuses années.*socio=nil *socio=nil Cependant, l'observation des faits*socio=rien permet de suggérer quelques mesures*socio=et utiles*socio=uv4 dans l'immédiat*socio=rien. Il existe dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 de vastes*socio=rien réservoirs de travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 venant des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Pourtant, aucun pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 n'a recensé systématiquement, que l'on sache, le nombre*socio=rien de travailleurs*socio=ac par spécialité. On n'a jamais déterminé précisément les facteurs*socio=rien de départ*socio=rien ni cherché à savoir*socio=rien s'il était possible*socio=rien d'encourager ces ressortissants*socio=ac qualifiés*socio=uv4 à retourner dans leurs foyers. On a formulé de nombreuses*socio=rien hypothèses sur*socio=rien les raisons*socio=rien qui poussent ces masses*socio=rien de travailleurs*socio=ac à rester à l'étranger*socio=te. Mais ces compétences*socio=uv3 si demandées sont si précieuses*socio=rien que l'inertie et les conjectures pourraient bien*socio=rien revenir plus cher*socio=rien, sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et, que des mesures*socio=et étayées par un*socio=rien recensement et par des études*socio=ec2 approfondies de la situation*socio=rien des travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 originaires des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 résidant à l'étranger*socio=te. Une *socio=rien grande partie *socio=nil de la formation*socio=et donnée aux ressortissants*socio=ac des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, même au niveau*socio=rien de l'enseignement_supérieur*socio=rien, ne prépare à aucun emploi*socio=ec1 particulier*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi que la pénurie*socio=ec2 des compétences*socio=uv3 dans certains secteurs*socio=rien coexiste fréquemment avec une surqualification de main-d'_oeuvre*socio=rien dans d'autres secteurs*socio=rien. Cela tient principalement au fait*socio=rien que la planification*socio=et de la *socio=rien main-d'_oeuvre est *socio=nil totalement négligée. En s'attachant à créer ou à développer ce type*socio=rien d'activité*socio=rien, on tirerait *socio=rien un meilleur parti*socio=et des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil investies dans la formation*socio=et. Les quelques propositions*socio=rien fondées sur*socio=rien l'expérience*socio=ec2, qui ont été*socio=rien avancées ci-dessus pour améliorer les lois*socio=et théoriques*socio=rien et institutionnelles*socio=et de la planification*socio=et, ne fournissent pas, et ne prétendent pas fournir, de cadre*socio=rien ou *socio=rien modèle général et*socio=nil cohérent,*socio=nil *socio=nil même si certaines*socio=rien d'entre elles sont incontestablement liées. Elles énumèrent simplement quelques-unes des réformes*socio=et les plus manifestement fondamentales*socio=uv4 et cependant les plus facilement réalisables dont on constate la nécessité*socio=uv1 lorsque l'on étudie la situation*socio=rien. Elles reposent sur*socio=rien l'idée*socio=rien de base*socio=rien que la planification*socio=et doit être*socio=rien considérée comme un*socio=rien *socio=te processus continu *socio=nil et qu'il importe donc d'assurer le *socio=rien bon déroulement *socio=nil de ce processus*socio=te si l'on veut