*{ Discours sur les finances et développement de la Banque mondiale en 1976 } Produits*socio=ec de base*socio=rien: vers *socio=rien un nouveau cadre politique*socio=et international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Dans le *socio=rien présent article,*socio=nil l'*socio=nil auteur *socio=nil esquisse les problèmes*socio=uv4 les plus importants*socio=rien que présente*socio=rien, à son avis*socio=rien, le commerce*socio=ec1 des produits*socio=ec de *socio=rien base du point de*socio=nil vue des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil et propose des solutions*socio=rien. Inspirés par la *socio=rien façon spectaculaire *socio=nil dont l'organisation_des_pays_exportateurs_de_pétrole*socio=ec1 (OPEP*socio=ac) a imposé une redistribution*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1 et de la richesse*socio=ec1 dans le monde*socio=rien, les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 réclament la création*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil par le jeu*socio=rien de négociations*socio=et *socio=rien globales sur les*socio=nil différents facteurs susceptibles *socio=nil d'influencer leur croissance*socio=uv3. Comme le montrent les nombreuses*socio=rien résolutions*socio=et et prises*socio=rien de position*socio=rien de ces deux *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 *socio=nil souhaitent entamer des négociations*socio=et avec les pays*socio=ac riches*socio=uv2 pour adopter des règles*socio=et et des *socio=rien dispositions nouvelles *socio=nil concernant le commerce*socio=ec1, l'aide_au_développement*socio=uv3, le système_monétaire*socio=ec1, les activités*socio=rien des *socio=ac entreprises multinationales *socio=nil et le transfert*socio=rien de technologie*socio=ec1 vers les pays_en_développement*socio=uv3. Les porte-parole*socio=ac des pays*socio=ac *socio=rien du tiers_monde reconnaissent*socio=nil bien *socio=nil qu'à long_terme*socio=rien le succès*socio=uv1 du*socio=rien développement*socio=uv3 est*socio=rien lié en fin*socio=rien de compte*socio=rien à la politique*socio=et intérieure*socio=te de chaque pays*socio=ac, et notamment à son aptitude*socio=uv3 à mobiliser ses propres*socio=rien ressources*socio=ec1. Paradoxalement, les organismes_internationaux*socio=te ne s'intéressent pas au premier_chef*socio=rien aux *socio=rien conditions préalables au*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac, mais davantage à la *socio=te conjoncture mondiale.*socio=nil Cette*socio=nil tendance*socio=rien *socio=nil à se tourner vers l'étranger*socio=te a été*socio=rien renforcée ces *socio=rien derniers temps *socio=nil par l'évolution*socio=rien très défavorable*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 font simultanément face*socio=rien à une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 de leurs importations*socio=ec1, aussi bien*socio=rien des carburants*socio=rien que des produits*socio=ec manufacturés, à une forte*socio=rien contraction*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil maintenant que les pays_industriels*socio=ec1 traversent la dépression la plus longue*socio=rien et la plus grave*socio=rien de l'après-guerre*socio=te, et, plus récemment, à la chute des prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 global*socio=rien que la balance_des_paiements*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 a enregistré en 1975 au titre*socio=ec des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 est*socio=rien estimé au montant*socio=ec1 record*socio=rien de 35 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. De toutes les *socio=rien composantes du nouvel ordre économique*socio=ec1 mondial*socio=te,*socio=nil *socio=nil ce sont les produits*socio=ec de base*socio=rien qui suscitent le plus d'intérêt*socio=uv1; ils ont d'ailleurs*socio=rien fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'études*socio=ec2 préparatoires*socio=rien très complètes et détaillées au sein*socio=rien des organisations_internationales*socio=te. La conférence_des_nations_unies*socio=ac sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 *socio=rien et le développement*socio=uv3 (*socio=nil CNUCED*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil notamment, a élaboré tout un*socio=rien programme*socio=et "intégré" d'accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec de base*socio=rien, dont la création*socio=rien de stocks_régulateurs*socio=ec1 et d'un*socio=rien fonds_commun*socio=uv2 destiné à les financer. Problèmes*socio=uv4. Bien*socio=rien qu'en diminution*socio=ec2, la dépendance*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 à l'égard*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec *socio=rien primaires reste considérable;*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil sauf chez les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, elles représentent toujours près de la moitié*socio=rien des recettes*socio=ec1 totales*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Toutefois, la proportion*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien baisse*socio=ec2 rapidement dans les pays_en_développement*socio=uv3 dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac dépasse 200 dollars*socio=ec1, ce qui traduit l'essor*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés. Dans l'optique*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, le problème*socio=uv4 des produits*socio=ec de base*socio=rien (pétrole*socio=ec1 non compris) est*socio=rien depuis toujours considéré sous deux aspects*socio=rien: d'une part*socio=rien, l'instabilité*socio=uv3 à court_terme*socio=rien des marchés*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien, reflétée par les fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 annuelles*socio=rien des prix*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et, d'autre part*socio=rien, l'évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 à plus long_terme*socio=rien de ces mêmes marchés*socio=ec1, qui se traduit par la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 très faible*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil toutefois, sont apparus plusieurs nouveaux*socio=rien *socio=uv4 problèmes interdépendants.*socio=nil *socio=nil A la suite*socio=rien des pénuries*socio=ec2 de produits*socio=ec de base*socio=rien liées au boom*socio=ec2 de 1972-73 et de l'embargo*socio=et pétrolier*socio=ec1, qui a coïncidé avec le quadruplement des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 en 1973-74, le *socio=rien caractère adéquat *socio=nil de l'offre*socio=rien de matières_premières*socio=ec1 en longue*socio=rien période*socio=te préoccupe de plus en plus les *socio=ac pays importateurs,*socio=nil *socio=nil de même que les incertitudes*socio=uv3 au sujet*socio=rien de leur accès*socio=uv1 à ces produits*socio=ec. Dans le même temps*socio=rien, certains pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ont entrevu la possibilité*socio=rien de tirer parti*socio=et de ces préoccupations*socio=uv4 par la création*socio=rien d'associations*socio=ac de producteurs*socio=ac qui pourraient non seulement faire monter le prix*socio=ec1 des différents*socio=rien produits*socio=ec mais aussi exercer des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les pays_industriels*socio=ec1 pour réaliser des objectifs*socio=uv4 d'une plus *socio=rien grande portée dans*socio=nil un cadre économique*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil *socio=nil Maintenant que le boom*socio=ec2 des produits*socio=ec de *socio=rien base est *socio=nil terminé et que les perspectives*socio=rien à *socio=rien moyen terme *socio=nil sont devenues plus rassurantes, on peut se demander si ce dernier*socio=rien objectif*socio=uv4 est*socio=rien encore réalisable. En ce qui concerne les deux problèmes*socio=uv4 plus traditionnels*socio=rien, à savoir*socio=rien l'instabilité*socio=uv3 à court_terme*socio=rien des marchés*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien et leur évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 à long_terme*socio=rien, il faut dire qu'il *socio=rien est difficile de*socio=nil bien *socio=nil les distinguer l'un*socio=rien de l'autre, ce qui prête*socio=rien largement à confusion*socio=rien. Cette confusion*socio=rien tient au fait*socio=rien que, d'une part*socio=rien, ces deux problèmes*socio=uv4 sont liés et, d'autre part*socio=rien, que l'on prescrit*socio=rien pour tous les deux les mêmes remèdes*socio=rien. La demande*socio=ec1 à long_terme*socio=rien d'un*socio=rien produit*socio=ec primaire*socio=rien peut souffrir de l'instabilité*socio=uv3 à *socio=rien court_terme du marché*socio=ec1 *socio=nil si les acheteurs*socio=ac peuvent recourir à un*socio=rien produit*socio=ec de remplacement*socio=rien synthétique dont le marché*socio=ec1 est*socio=rien plus stable*socio=uv4. L'offre*socio=rien à long_terme*socio=rien peut également être*socio=rien affectée par cette instabilité*socio=uv3 dans la mesure*socio=rien où, par exemple*socio=rien, elle décourage les agriculteurs*socio=ac de remplacer les cultures*socio=ec de subsistance par des cultures*socio=ec de rapport*socio=rien. Pour y remédier, des accords*socio=et de produits*socio=ec internationaux*socio=te ont souvent été*socio=rien proposés pour résoudre les problèmes*socio=uv4 à court*socio=rien et à long_terme*socio=rien, dans le but*socio=rien de stabiliser les prix*socio=ec1 et d'améliorer en même temps*socio=rien la tendance*socio=rien en longue*socio=rien période*socio=te. Toutefois, bien*socio=rien que ces problèmes*socio=uv4 soient interdépendants*socio=uv4, il convient de les séparer *socio=rien du point *socio=nil de vu de l'analyse*socio=rien et de la politique*socio=et. Tendances*socio=rien à long_terme*socio=rien. Des deux problèmes*socio=uv4, c'est*socio=rien l'évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 à long_terme*socio=rien des marchés*socio=ec1 qui *socio=rien est primordiale.*socio=nil *socio=nil Dans une étude*socio=ec2 approfondie *socio=rien du sujet *socio=nil effectuée en 1970-71, la Banque*socio=ac a constaté une forte*socio=rien corrélation entre le taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PNB*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, mais *socio=rien un faible rapport *socio=nil seulement entre la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 et la stabilité*socio=uv3 à exportations*socio=ec1. Autrement dit, l'instabilité*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 peut être*socio=rien critique*socio=uv2 quand elle coïncide avec une évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 de ces recettes*socio=ec1, mais elle représente un*socio=rien handicap*socio=uv2 beaucoup moins grave*socio=rien si l'évolution*socio=rien globale*socio=rien de exportations*socio=ec1 suit une courbe nettement ascendante. Quand les exportations*socio=ec1 d'un*socio=rien certain*socio=rien produit*socio=ec primaire*socio=rien ne progresse que très lentement à long_terme*socio=rien, leur prix*socio=ec1 baisse*socio=ec2 d'ordinaire*socio=rien par rapport*socio=rien à celui des autres produits*socio=ec. C'est*socio=rien sur*socio=rien la *socio=rien tendance générale *socio=nil présumée à cette dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien que se base*socio=rien surtout l'action*socio=et menée dans le tiers_monde*socio=rien pour *socio=rien un nouvel ordre économique*socio=ec1 international*socio=te susceptible *socio=nil de corriger les "injustices*socio=uv" *socio=rien du système actuel*socio=te.*socio=nil La*socio=nil conception*socio=ec *socio=nil classique des termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=rien est fort.*socio=nil différente.*socio=nil Suivant cette*socio=nil conception*socio=ec,*socio=nil *socio=nil partagée par Keynes, l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien doit être*socio=rien favorable*socio=ec2 aux matières_premières*socio=ec1 et défavorable*socio=uv4 aux produits*socio=ec manufacturés parce que les premiers*socio=rien se caractérisent par des rendements*socio=ec1 décroissants et les derniers*socio=rien par des rendements*socio=ec1 d'échelle*socio=rien croissants*socio=rien. Cette théorie*socio=ec2 reposait sur*socio=rien l'idée*socio=rien que les techniques*socio=rien industrielles*socio=ec1 finiraient par se répandre de façon*socio=rien relativement égale*socio=rien dans le *socio=rien monde entier,*socio=nil *socio=nil tandis que la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te des ressources_naturelles*socio=ec1 est*socio=rien nécessairement inégale*socio=uv2. Ainsi donc, à mesure*socio=rien que le développement_économique*socio=ec1 se poursuit, l'évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 tendrait à être*socio=rien favorable*socio=ec2 aux pays*socio=ac que la nature*socio=rien a pourvu de ressources*socio=ec1 rares*socio=rien. Cette théorie*socio=ec2 classique a connu un*socio=rien regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=uv1 lorsque le Club*socio=rien de Rome a publié, en 1972, son *socio=rien premier rapport *socio=nil qui attirait l'attention*socio=rien sur*socio=rien le danger*socio=uv1 imminent d'une pénurie*socio=ec2 de ressources*socio=ec1 susceptible*socio=rien d'entraver la croissance*socio=uv3. Ce n'en est*socio=rien pas moins la doctrine de la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays*socio=ac producteurs*socio=ec de matières_premières*socio=ec1 qui prévaut dans presque tous les pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien Raùl Prebisch qui a été*socio=rien l'avocat de cette tendance*socio=rien inexorable au cours*socio=rien des années*socio=rien 50 et 60, décennies*socio=te où les prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 fléchissaient, une *socio=rien fois passé le*socio=nil boom*socio=ec2 *socio=nil de la guerre*socio=et de Corée*socio=ac. En bref*socio=rien, Prebisch avance*socio=rien les arguments suivants*socio=rien: l'élasticité-revenu et l'élasticité-prix de la demande*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 sont faibles*socio=rien; la plupart*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 proviennent de marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te compétitifs*socio=uv4 - ce qui tend à faire baisser les prix*socio=ec1 à mesure*socio=rien que la production*socio=ec1 augmente - alors que les produits*socio=ec manufacturés importés par les pays_en_développement*socio=uv3 sont fabriqués dans des marchés*socio=ec1 de structure*socio=ec1 oligopolistique où la production*socio=ec1 est*socio=rien contrôlée et les prix*socio=ec1 sont tenus; comme les ouvriers*socio=ac des pays*socio=ac avancés sont organisés, les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv dans l'industrie*socio=ec1 se traduisent par des hausses des rémunérations*socio=ec1 plutôt que par des baisses des prix*socio=ec1, tandis que les gains*socio=ec1 que le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien permet de réaliser dans la production*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1 sont transférés des pays_en_développement*socio=uv3 aux pays*socio=ac riches*socio=uv2 sous forme*socio=rien de baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Dans cette optique*socio=rien, les pays*socio=ac nantis*socio=uv4 gagnent sur*socio=rien les deux tableaux*socio=rien: ils sont les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac du*socio=rien progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, grâce*socio=rien à la baisse*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 des importations*socio=ec1 et, à l'intérieur*socio=te, grâce*socio=rien à la hausse*socio=rien des revenus*socio=ec1. Simultanément, ce système*socio=rien inéquitable*socio=uv2 fait*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 des prisonniers de leur pauvreté*socio=uv1. Il est*socio=rien donc nécessaire*socio=rien de mettre en place*socio=rien des dispositifs*socio=rien compensatoires*socio=et, soit sous forme*socio=rien de cartels*socio=rien de producteurs*socio=ac, soit sous forme*socio=rien d'accords*socio=et internationaux*socio=te "d'indexation*socio=ec1", pour augmenter, en longue*socio=rien période*socio=te, le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien. Majoration*socio=rien des prix*socio=ec1. Si attrayante*socio=rien soit-elle, cette argumentation ne tient aucun compte*socio=rien des différences*socio=uv1 énormes*socio=rien qui existent entre les produits*socio=ec en ce qui concerne la structure*socio=ec1 des marchés*socio=ec1 et l'évolution*socio=rien tendancielle des recettes*socio=ec1. Les recettes*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien ne progressent pas toutes lentement. Au cours*socio=rien de la période*socio=te allant de 1960-62 à 1970-72, les recettes*socio=ec1 tir*socio=rien , es par les pays_en_développement*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien n'ont progressé que de 4,3% par an*socio=rien. Toutefois, les exportations*socio=ec1 de six produits*socio=ec: cuivre*socio=ec1, sucre*socio=ec1, minerai de fer*socio=rien, bois*socio=rien, viande de boeuf et bananes, qui représentent presque 40% des recettes*socio=ec1 totales*socio=rien d'exportation*socio=ec1, ont avancé à *socio=rien un rythme *socio=nil de 7,8%. De même, les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien ont évolué de façon*socio=rien très divergente durant la même période*socio=te. Par rapport*socio=rien aux prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés des pays*socio=ac développés*socio=uv4, les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 matières_premières agricoles *socio=nil ont fortement baissé à cause*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 des produits*socio=ec de remplacement*socio=rien, mais les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires (*socio=nil boissons*socio=rien *socio=nil non alcooliques exceptées) et ceux des métaux*socio=ec1 se sont très bien*socio=rien comportés. Le problème*socio=uv4 des produits*socio=ec de *socio=rien base est *socio=nil généralement présenté comme une confrontation entre les nantis*socio=uv4 et les défavorisés*socio=uv. Or*socio=rien, la plupart*socio=rien des exportations*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1 (pétrole*socio=ec1 non compris) ne proviennent pas des pays_en_développement*socio=uv3 mais bien*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 riches*socio=uv2 en ressources*socio=ec1, notamment les États-unis*socio=ac, le Canada*socio=ac, l'Australie*socio=ac, l'afrique_du_sud*socio=te et, de plus en plus, l'union_soviétique*socio=ac. En 1970-72, les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont assuré que 47% des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de produits*socio=ec primaires*socio=rien autres que le pétrole*socio=ec1. Quel que soit donc le bien-fondé*socio=uv2 de la doctrine de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des produits*socio=ec primaires*socio=rien, on ne peut pas dire qu'elle décrive typiquement les termes_de_l'_échange*socio=ec1 entre les pays*socio=ac riches*socio=uv2 et les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Dans la mesure*socio=rien où les prix*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1 de certains produits*socio=ec exportés principalement par les pays_en_développement*socio=uv3 accusent une tendance*socio=rien défavorable*socio=uv4 à long_terme*socio=rien, ne convient-il pas de s'efforcer à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te d'inverser cette tendance*socio=rien en majorant les prix*socio=ec1 de ces produits*socio=ec? En théorie*socio=ec2, ce résultat*socio=rien pourrait être*socio=rien obtenu, soit par la création*socio=rien de cartels*socio=rien de producteurs*socio=ac (comme l'OPEP*socio=ac), soit par des accords*socio=et de produits*socio=ec conclus entre pays*socio=ac producteurs*socio=ec et *socio=ac pays consommateurs.*socio=nil *socio=nil Dans ce *socio=rien dernier cas,*socio=nil *socio=nil on peut présumer que la coopération*socio=uv1 des *socio=ac pays consommateurs *socio=nil revient à *socio=rien un transfert de*socio=nil ressources*socio=ec1 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil par le *socio=rien biais du commerce*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui s'ajoute à l'aide*socio=uv1 traditionnelle*socio=rien sous forme*socio=rien de transferts*socio=rien de pays*socio=ac à pays*socio=ac. La possibilité*socio=rien et l'opportunité de ces arrangements*socio=et restent problématiques. Bien*socio=rien que les *socio=ac pays importateurs *socio=nil se montrent de plus en plus enclins à coopérer à des accords*socio=et sur*socio=rien des produits*socio=ec en vue*socio=rien de stabiliser les prix*socio=ec1, rien*socio=rien ne montre qu'ils sont tout aussi disposés à participer à des accords*socio=et visant à faire monter les prix*socio=ec1 au-dessus de la tendance*socio=rien à *socio=rien long_terme du marché*socio=ec1.*socio=nil Bien sûr,*socio=nil *socio=nil on ne peut exclure la possibilité*socio=rien d'une action*socio=et concertée des producteurs*socio=ac dans le but*socio=rien de pousser les prix*socio=ec1 par le contrôle*socio=uv3 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil elle semble toutefois très limitée, malgré les succès*socio=uv1 spectaculaires*socio=rien remportés par l'OPEP*socio=ac. En effet*socio=rien, pour la plupart*socio=rien des autres produits*socio=ec, le contrôle*socio=uv3 concerté *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 est *socio=nil beaucoup plus difficile*socio=rien à exercer, et les produits*socio=ec de remplacement*socio=rien sont plus faciles*socio=rien à se procurer en courte*socio=rien ou en longue*socio=rien période*socio=te. Les chances*socio=rien d'une action*socio=et concertée dépendent également d'autres facteurs*socio=rien, tels que les besoins*socio=uv1 relatifs*socio=rien de recettes*socio=ec1 des divers producteurs*socio=ac et la mesure*socio=rien dans laquelle ils partagent les mêmes objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et. Dans le passé*socio=te, l'établissement*socio=rien de cartels*socio=rien de producteurs*socio=ac a presque toujours échoué ou n'a été*socio=rien qu'éphémère*socio=te. En ce qui concerne l'opportunité *socio=rien du transfert de*socio=nil ressources*socio=ec1 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil par le biais*socio=rien de dispositifs*socio=rien de fixation des prix*socio=ec1, l'expérience*socio=ec2 de l'OPEP*socio=ac permet de tirer *socio=rien un certain nombre de*socio=nil leçons*socio=ec2.*socio=nil Bien sûr,*socio=nil aucun*socio=nil produit*socio=ec *socio=nil ne peut soutenir la comparaison*socio=rien avec le pétrole*socio=ec1, tant en ce qui concerne l'ampleur*socio=rien possible*socio=rien des majorations*socio=rien de prix*socio=ec1 que leurs répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil Mais l'expérience*socio=ec2 de l'OPEP*socio=ac montre bien*socio=rien quel instrument*socio=rien grossier ces dispositifs*socio=rien constituent pour le transfert*socio=rien de ressources*socio=ec1. La répartition*socio=uv3 des gains*socio=ec1 a peu de chances*socio=rien de concorder avec *socio=rien un système rationnel*socio=uv4 d'*socio=nil attribution d'*socio=nil aide*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil tout comme celle des coûts*socio=ec1 risque*socio=uv4 fort*socio=rien de ne pas correspondre à une distribution*socio=rien équitable*socio=uv2 des charges*socio=rien. Dans le *socio=rien cas du pétrole*socio=ec1,*socio=nil certains*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil déjà très riches*socio=uv2 se sont enrichis davantage, tandis que la plupart*socio=rien des pays*socio=ac les plus défavorisés*socio=uv ont cruellement souffert de l'alourdissement du*socio=rien coût*socio=ec1 des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1. Si l'on s'efforçait sur*socio=rien une *socio=rien grande échelle *socio=nil de pousser les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien en longue*socio=rien période*socio=te, on aboutirait a autant d'inéquité. Par exemple*socio=rien, il est*socio=rien très peu probable*socio=uv4 que le sous-continent sud-asiatique, dont la population*socio=ac dépasse celle de l'Afrique*socio=ac et de l'amérique_latine*socio=ac réunies, en retirerait le moindre*socio=rien avantage net*socio=rien. Une des techniques*socio=rien de relèvement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 que l'on propose est*socio=rien l'"indexation*socio=ec1", c'est-à-dire le rattachement du*socio=rien prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien à *socio=rien un certain indice_des_prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te des*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés. Or*socio=rien, cette indexation*socio=ec1 ne saurait être*socio=rien décrétée. Elle ne serait possible*socio=rien que par la recherche*socio=ec2 d'une action*socio=et concertée des producteurs*socio=ac, soit indépendamment, soit en coopération*socio=uv1 avec les consommateurs*socio=ac, en vue*socio=rien de surveiller le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 en question*socio=rien. Elle serait donc soumise aux mêmes limitations que les dispositifs*socio=rien déjà mentionnés, tant *socio=rien du point de*socio=nil vue pratique*socio=uv4 *socio=nil que de celui de l'équité*socio=uv1. En outre, d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, l'indexation*socio=ec1 comme politique*socio=et à *socio=rien long_terme prête *socio=nil le flanc à bien*socio=rien des objections. La dynamique*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 veut que les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien s'ajustent avec le temps*socio=rien, à mesure*socio=rien que la demande*socio=ec1 se déplace, que l'offre*socio=rien évolue et que la productivité*socio=uv augmente à *socio=rien un taux différent *socio=nil dans les divers secteurs*socio=rien. En imposant une certaine*socio=rien rigidité*socio=uv3 aux relations*socio=rien de prix*socio=ec1, l'indexation*socio=ec1 entraînerait une *socio=rien mauvaise distribution des*socio=nil ressources*socio=ec1 rares,*socio=nil *socio=nil y compris celles des pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes. Diversification*socio=ec2. La solution*socio=rien fondamentale*socio=uv4 pour les pays_en_développement*socio=uv3 dont les perspectives*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien sont défavorables*socio=uv4 à long_terme*socio=rien (comme c'est*socio=rien le *socio=rien cas du thé*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil des bananes, du*socio=rien jute, des fibres*socio=ec1 dures) doit être*socio=rien trouvée ailleurs*socio=rien. Ces pays*socio=ac ont besoin*socio=uv1 d'assistance*socio=uv1, surtout financière*socio=ec1 et technique*socio=rien, pour diversifier la structure*socio=ec1 de leurs économies*socio=ec1 et créer des chaînes de production*socio=ec1 offrant de *socio=rien meilleures perspectives commerciales*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil y compris dans le secteur*socio=rien des *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil et dans celui des services*socio=ec1. En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil la*socio=nil diversification*socio=ec2 n'*socio=nil est *socio=nil qu'une autre conception*socio=ec du*socio=rien développement*socio=uv3. En effet*socio=rien, elle revient à restructurer la production*socio=ec1 pour accroître le rendement*socio=ec1 des terres*socio=rien, la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien et la rémunération*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1. Comme pour le développement*socio=uv3 en général*socio=rien, les contraintes*socio=uv1 sont nombreuses*socio=rien, et le financement*socio=ec1 extérieur*socio=te doit aider les pays*socio=ac à les surmonter. Parmi les options*socio=rien que l'on peut envisager en matière*socio=rien de diversification*socio=ec2 figure la transformation*socio=ec2 des matières_premières*socio=ec1 dans le pays*socio=ac même, si elle est*socio=rien rentable*socio=ec2. *socio=rien Un pourcentage plus*socio=nil élevé*socio=uv4 du prix*socio=ec1 final *socio=nil revient ainsi au pays*socio=ac producteur*socio=ec. En outre' la transformation*socio=ec2 accrue des produits*socio=ec et le développement*socio=uv3 des processus*socio=te de fabrication*socio=ec1 dans le pays*socio=ac créent des emplois*socio=ec1 et augmentent les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Toutefois, le succès*socio=uv1 d'une diversification*socio=ec2 de ce type*socio=rien dépend dans une *socio=rien large mesure *socio=nil d'une modification*socio=rien de la politique_commerciale*socio=et des pays_industriels*socio=ec1. Actuellement, ces derniers*socio=rien importent en général*socio=rien les matières_premières*socio=ec1 sans restrictions*socio=et, tandis que les produits*socio=ec transformés industriellement sont soumis à des droits*socio=uv1 de plus en plus élevés*socio=uv4 selon le stade*socio=te de leur transformation*socio=ec2. En raison*socio=uv de la progressivité des tarifs*socio=et, la protection*socio=et effective*socio=rien des activités*socio=rien de transformation*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1 est*socio=rien nettement supérieure*socio=rien à ce qu'indiquent les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac nominaux*socio=ec1. Les *socio=et négociations commerciales_multilatérales *socio=nil qui se déroulent actuellement devraient avoir pour *socio=uv4 objectif prioritaire *socio=nil de faciliter l'accès*socio=uv1 des produits*socio=ec transformés des pays_en_développement*socio=uv3 aux marchés*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Pour accroître les recettes*socio=ec1 qu'ils tirent de l'exportation*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 ont besoin*socio=uv1 d'une aide*socio=uv1 non seulement pour diversifier leur production*socio=ec1 de façon*socio=rien à être*socio=rien moins tributaires*socio=rien de ceux de ces produits*socio=ec dont l'offre*socio=rien est*socio=rien tendanciellement excédentaire*socio=ec mais aussi pour augmenter la production*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien qui offrent à long_terme*socio=rien des perspectives*socio=rien de marché*socio=ec1 plus favorables*socio=ec2. Malgré le marasme qui règne actuellement sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te des minéraux*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 prévisible*socio=uv4 de la demande*socio=ec1, jointe à l'épuisement des ressources*socio=ec1 existantes*socio=rien, exige que l'on mette en oeuvre*socio=rien de *socio=rien nouveaux projets miniers*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ce sont les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 prises*socio=rien aujourd'hui qui détermineront les *socio=rien futures sources d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, les besoins*socio=uv1 massifs*socio=rien de capitaux*socio=ec1 que comporte la production*socio=ec1 des minéraux*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 ont peu de chances*socio=rien d'être*socio=rien satisfaits à partir des *socio=rien sources traditionnelles.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac hôtes *socio=nil sont de moins en moins disposés à accorder des concessions*socio=uv1 aux *socio=rien conditions habituelles,*socio=nil *socio=nil et la plupart*socio=rien des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te répugnent à risquer leurs capitaux*socio=ec1, compte*socio=rien tenu de la grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 que présente*socio=rien la politique*socio=et de ces pays*socio=ac. De 1970 à 1973, environ 75% des dépenses*socio=ec1 mondiales*socio=te de prospection minérale (abstraction*socio=rien faite des économies*socio=ec1 à planification*socio=et centrale*socio=rien) semblent avoir été*socio=rien effectuées aux États-unis*socio=ac, au Canada*socio=ac, en Australie*socio=ac et en afrique_du_sud*socio=te, malgré l'excellent potentiel*socio=uv4 géologique offert*socio=rien par le tiers_monde*socio=rien. Si l'on veut que les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 peu élevé*socio=uv4 puissent tirer profit*socio=uv des possibilités*socio=rien d'expansion*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1 des minéraux*socio=ec1, il s'agira de trouver de *socio=rien nouvelles sources de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil et d'élaborer de nouveaux*socio=rien types d'accords*socio=et de financement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2 où les institutions_financières*socio=ec1 internationales*socio=te jouent *socio=rien un rôle plus*socio=nil important *socio=nil que par le passé*socio=te. Stabilisation*socio=et. A la différence*socio=rien des accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec de base*socio=rien qui ont pour objet*socio=rien de transférer des ressources*socio=ec1 aux *socio=ac pays exportateurs *socio=nil en modifiant leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 en longue*socio=rien période*socio=te, les accords*socio=et visant à atténuer à court_terme*socio=rien les fluctuations*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien jouissent de beaucoup de *socio=rien faveur sur le*socio=nil plan international*socio=te.*socio=nil La*socio=nil principale raison*socio=uv en*socio=nil est *socio=nil que les exportateurs*socio=ac comme les importateurs*socio=ac trouvent intérêt*socio=uv1 à la stabilisation*socio=et tandis que la modification*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 semble avantager les uns au détriment*socio=uv2 des autres. Les fluctuations*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 empêchent les pays_en_développement*socio=uv3 de concevoir et d'exécuter des programmes*socio=et rationnels*socio=uv4 d'investissements*socio=ec1 parce qu'elles affectent leur revenu*socio=ec1, leur épargne*socio=ec1, leurs recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et, surtout, leur capacité*socio=uv3 d'importation*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, elles créent de *socio=uv4 sérieux problèmes aux*socio=nil pays_industriels*socio=ec1,*socio=nil sous*socio=nil forme*socio=rien de*socio=nil pénuries*socio=ec2 de*socio=nil matières_premières*socio=ec1 *socio=nil et de *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil En*socio=nil effet*socio=rien,*socio=nil *socio=nil si les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil et des matières_premières*socio=ec1 fluctuent fortement, ils exercent *socio=rien un effet *socio=nil "de cliquet" sur*socio=rien les barèmes*socio=rien salariaux*socio=ec1 et sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec manufacturés, car ceux-ci sont entraînés par les hausses des produits*socio=ec de base*socio=rien, mais sans ajustement*socio=et correspondant, lorsque les prix*socio=ec1 s'effondrent. Ces conséquences*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 se répercutent sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien du fait du renchérissement *socio=nil de leurs importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés. L'instabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et, partant, des recettes*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien, est*socio=rien due essentiellement aux variations*socio=rien des conditions*socio=rien météorologiques et de la conjoncture*socio=te, qui ont une *socio=rien forte incidence sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil dont l'élasticité-prix est*socio=rien très faible*socio=rien. Les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 sont très sensibles*socio=rien aux variations*socio=rien de l'offre*socio=rien dues à des *socio=rien phénomènes naturels *socio=nil comme le *socio=rien mauvais temps *socio=nil et les ennemis*socio=rien des plantes, tandis que les minéraux*socio=ec1 sont plus vulnérables*socio=uv2 aux variations*socio=rien de la demande*socio=ec1 dues aux fluctuations*socio=ec2 conjoncturelles*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac où les variations*socio=rien de l'offre*socio=rien prédominent, le prix*socio=ec1 et le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 tendent à évoluer en *socio=rien sens contraire,*socio=nil *socio=nil et les fluctuations*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 s'en trouvent atténuées; si c'est*socio=rien la variation*socio=rien de la demande*socio=ec1 qui prévaut, les prix*socio=ec1 et le volume*socio=rien tendent à évoluer dans la même direction*socio=rien, ce qui intensifie les fluctuations*socio=ec2 des recettes*socio=ec1. Deux techniques*socio=rien fondamentales*socio=uv4 ont été*socio=rien adoptées pour pallier l'instabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien: les accords*socio=et de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 et le mécanisme*socio=rien de financement*socio=ec1 compensatoire*socio=uv; elles correspondent sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te aux programmes*socio=et nationaux*socio=te mieux connus de stabilisation*socio=et des *socio=ec1 prix agricoles,*socio=nil sous*socio=nil forme*socio=rien de*socio=nil mécanisme*socio=rien de*socio=nil soutien*socio=uv3 des*socio=nil prix *socio=nil ou d'indemnisation*socio=et pour moins-values. Les accords*socio=et internationaux*socio=te sur*socio=rien les produits*socio=ec de base*socio=rien visent à stabiliser les prix*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te d'une fourchette*socio=rien convenue, soit par le contingentement des exportations*socio=ec1 (comme pour le café*socio=ec1), soit par *socio=rien un système de*socio=nil contingents*socio=ec2 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil et de stocks_régulateurs*socio=ec1 (comme dans le cas*socio=rien de l'étain*socio=ec1). Dans le passé*socio=te, trois problèmes*socio=uv4 ont empêché l'aboutissement*socio=rien des négociations*socio=et d'accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec de base*socio=rien: la difficulté*socio=uv4 pour les exportateurs*socio=ac et les importateurs*socio=ac de s'entendre sur*socio=rien une fourchette*socio=rien appropriée des prix*socio=ec1, les divergences*socio=uv1 de vues*socio=rien entre exportateurs*socio=ac au sujet*socio=rien des critères*socio=rien de répartition*socio=uv3 des contingents*socio=ec2 d'exportation*socio=ec1 et le financement*socio=ec1 nécessaire*socio=rien à la constitution*socio=rien de stocks*socio=ec1. Programme*socio=et de la CNUCED*socio=ac. Le Secrétariat*socio=ac de la CNUCED*socio=ac vient de proposer un*socio=rien "programme*socio=et intégré" de stabilisation*socio=et des produits*socio=ec, à la *socio=rien fois ingénieux *socio=nil et soigneusement élaboré. Le *socio=rien point central en*socio=nil est l'*socio=nil établissement d'*socio=nil un système de*socio=nil stocks_régulateurs*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil pour les principaux*socio=rien produits*socio=ec exportés par les pays_en_développement*socio=uv3 ainsi que d'un*socio=rien fonds_commun*socio=uv2 pour le financement*socio=ec1 de ces stocks*socio=ec1. Les produits*socio=ec visés sont le café*socio=ec1, le cacao*socio=ec1, le thé*socio=ec1, le sucre*socio=ec1, le coton*socio=ec1, le caoutchouc*socio=ec1, le jute, les fibres*socio=ec1 dures, le cuivre*socio=ec1 et l'étain*socio=ec1. Bien*socio=rien que la CNUCED*socio=ac reconnaisse la nécessité*socio=uv1 de négocier des accords*socio=et distincts*socio=rien pour chaque produit*socio=ec, elle voit deux avantages*socio=rien au financement*socio=ec1 de la formation*socio=et de stocks*socio=ec1 par le biais*socio=rien d'un*socio=rien fonds_commun*socio=uv2. Tout d'abord*socio=rien, le montant*socio=ec1 de celui-ci pourrait *socio=rien être inférieur *socio=nil à la somme*socio=rien des fonds*socio=ec1 distincts*socio=rien pour chaque produit*socio=ec en raison*socio=uv même de la différence*socio=rien entre l'évolution*socio=rien et la chronologie des fluctuations*socio=ec2 des divers produits*socio=ec. Ensuite, le partage*socio=uv1 des risques*socio=uv4 augmenterait la sécurité*socio=uv1 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 et diminuerait en conséquence*socio=rien les frais*socio=ec1 des emprunteurs*socio=ac. Le Secrétariat*socio=ac de la CNUCED*socio=ac estime*socio=rien le financement*socio=ec1 *socio=rien global du fonds*socio=ec1 *socio=nil à environ 6 milliards*socio=rien dollars*socio=ec1, dont la moitié*socio=rien serait constamment disponible*socio=rien sous forme*socio=rien de capitaux*socio=ec1 et de prêts*socio=ec1 et l'autre moitié*socio=rien pourrait faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien appel*socio=rien de fonds*socio=ec1 en cas*socio=rien de besoin*socio=uv1. Les contributions*socio=uv1 au fonds*socio=ec1 proviendraient en *socio=rien proportions diverses des*socio=nil *socio=ac pays exportateurs,*socio=nil des*socio=nil pays importateurs *socio=nil et des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, des organismes*socio=ac multilatéraux*socio=et de financement*socio=ec1 et d'emprunts*socio=ec1 contractés sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et. Le programme*socio=et de la CNUCED*socio=ac reconnaît que les accords*socio=et où les stocks_régulateurs*socio=ec1 constituent le mécanisme*socio=rien fondamental*socio=uv4 de stabilisation*socio=et doivent prévoir une *socio=rien révision fréquente des*socio=nil fourchettes en*socio=nil fonction du volume des*socio=nil achats*socio=ec1 *socio=nil et des ventes*socio=ec1 dont les stocks*socio=ec1 font l'objet*socio=rien. En outre, si les prix*socio=ec1 restent bas*socio=rien et que les stocks*socio=ec1 s'accumulent, le contingentement peut s'imposer. Il ne faut pas perdre de vue*socio=rien, cependant, que si *socio=rien un système de*socio=nil stocks*socio=ec1 *socio=nil et de contingents*socio=ec2 peut, en principe*socio=rien, être*socio=rien efficace*socio=uv4 pour maintenir un*socio=rien prix*socio=ec1 plancher convenu, il n'en est*socio=rien pas de même pour le *socio=ec1 prix plafond.*socio=nil Une*socio=nil fois*socio=rien les*socio=nil contingents*socio=ec2 *socio=nil levés et les stocks*socio=ec1 épuisés, on ne voit pas comment on pourrait encore le maintenir. La difficulté*socio=uv4 d'aboutir à un*socio=rien accord*socio=et sur*socio=rien les modifications*socio=rien des prix*socio=ec1 et la répartition*socio=uv3 des contingents*socio=ec2 a toujours été*socio=rien la pierre*socio=rien d'achoppement*socio=rien des accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec. Il faut donc espérer qu'il sera possible*socio=rien de s'entendre sur*socio=rien des critères*socio=rien objectifs*socio=uv4 et/ou des *socio=rien formules automatiques *socio=nil qui permettraient d'écourter les interminables*socio=rien négociations*socio=et en cette matière*socio=rien. Bien*socio=rien que l'on ait reproché au programme*socio=et de la CNUCED*socio=ac d'être*socio=rien trop ambitieux*socio=uv2, il n'en développe pas moins *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil idées constructives et*socio=nil formule un schéma de*socio=nil dispositions *socio=nil que l'on pourrait commencer par mettre en *socio=rien oeuvre sur une*socio=nil base *socio=nil limitée. En pratique*socio=rien, le *socio=rien principal obstacle *socio=nil ne sera probablement pas le problème*socio=uv4 dont la CNUCED*socio=ac s'est*socio=rien tellement préoccupé, celui du*socio=rien financement*socio=ec1 du*socio=rien fonds*socio=ec1, mais bien*socio=rien l'ambiguïté*socio=rien des critères*socio=rien pour la détermination*socio=rien des prix*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien des accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec envisagés. Le plan*socio=rien de la CNUCED*socio=ac a bien*socio=rien comme *socio=rien but principal *socio=nil de réduire les fluctuations*socio=ec2, mais il énonce également l'objectif*socio=uv4 difficile*socio=rien à définir*socio=rien et, partant, qui prête*socio=rien à controverse*socio=uv1, de prix*socio=ec1 "équitables*socio=uv2" et "rémunérateurs*socio=ec1" en longue*socio=rien période*socio=te. A vouloir*socio=rien réaliser ce double*socio=rien objectif*socio=uv4 à l'aide*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien seul instrument,*socio=nil on*socio=nil risque*socio=uv4 *socio=nil de compliquer les négociations*socio=et à l'infini. Même au cas*socio=rien où la stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 des différents*socio=rien produits*socio=ec pourrait être*socio=rien négociée avec succès*socio=uv1, des accords*socio=et de portée*socio=rien plus *socio=rien générale sur la*socio=nil stabilisation*socio=et des*socio=nil recettes*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil n'en resteront pas moins nécessaires*socio=rien. Pour certains produits*socio=ec, par exemple*socio=rien les bananes, il *socio=rien est impossible *socio=nil de constituer des stocks_régulateurs*socio=ec1. De plus, la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 ne garantit pas celle des recettes*socio=ec1, par exemple*socio=rien, si une sécheresse*socio=et réduit le volume*socio=rien d'une récolte d'exportation*socio=ec1. En outre, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que l'on puisse conclure à *socio=rien bref délai *socio=nil une série complète d'accords*socio=et de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 ou que puissent y être*socio=rien inclus tous les produits*socio=ec pouvant intéresser les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. D'autre part*socio=rien, ce serait une erreur*socio=uv4 de penser que le mécanisme*socio=rien de financement*socio=ec1 compensatoire*socio=uv du*socio=rien FMI*socio=ac, même après*socio=rien sa récente*socio=rien libéralisation*socio=et, peut pleinement remplacer les accords*socio=et de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1. La contribution*socio=uv1 particulière*socio=rien de ces *socio=rien derniers est *socio=nil qu'ils réduisent les distorsions*socio=uv4 qui interviennent dans la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et qui sont imputables*socio=uv2 à l'emballement*socio=rien et à l'effondrement*socio=ec2 conjoncturels*socio=et des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien. En outre, le financement*socio=ec1 compensatoire*socio=uv ne répond pas directement aux préoccupations*socio=uv4 légitimes*socio=uv2 des *socio=ac pays importateurs *socio=nil d'éviter les *socio=ec2 répercussions inflationnistes *socio=nil que les pénuries*socio=ec2 et la montée en flèche des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien exercent sur*socio=rien leurs économies*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi la stabilisation*socio=et des recettes*socio=ec1, bien*socio=rien qu'elle puisse utilement*socio=rien compléter les accords*socio=et de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 des différents*socio=rien produits*socio=ec, ne saurait les remplacer. Il *socio=rien reste un point *socio=nil à souligner. La quasi totalité*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec *socio=rien primaires du tiers_monde est *socio=nil achetée par les pays*socio=ac développés*socio=uv4. Comme le montre l'expérience*socio=ec2 des *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil mouvements*socio=ec2 cycliques*socio=te *socio=nil qui se sont produits*socio=ec dans les pays_industriels*socio=ec1 se répercutent avec une ampleur*socio=rien encore plus prononcée sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 des producteurs*socio=ac primaires*socio=rien. Les pays_industriels*socio=ec1 ne réussiront peut-être jamais à maîtrise*socio=rien complètement les cycles*socio=te économiques*socio=ec1, mais s'ils s'efforçaient davantage d'y parvenir ils contribueraient puissamment à la stabilité*socio=uv3 dans les pays*socio=ac *socio=rien du tiers_monde.*socio=nil Le*socio=nil financement*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 *socio=nil a l'exportation*socio=ec1 au *socio=rien service du développement*socio=uv3.*socio=nil L'*socio=nil examen*socio=ec2 des*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil que pose le financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 pour les pays_en_développement*socio=uv3 conduit à proposer plusieurs solutions*socio=rien pragmatiques. Les *socio=rien récents événements *socio=nil intervenus dans le domaine*socio=rien des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te, plus particulièrement les problèmes*socio=uv4 monétaires*socio=ec1 internationaux*socio=te et la crise*socio=uv2 mondiale*socio=te de l'énergie*socio=ec1, ont attiré l'attention*socio=rien sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de prendre des mesures*socio=et plus pragmatiques visant à promouvoir les exportations*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, *socio=rien bon nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil accordent une importance*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien au rôle*socio=rien que peut jouer l'expansion*socio=ec2 de leur commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. Ils y voient *socio=rien un moyen *socio=nil d'équilibrer leur balance_des_paiements*socio=ec1 , de résorber leur chômage*socio=ec1 et parfois même de résoudre l'ensemble*socio=rien de leurs problèmes*socio=uv4 économiques*socio=ec1 que reflète l'extrême*socio=rien pauvreté*socio=uv1 de la majorité*socio=rien de la population*socio=ac. La communauté*socio=ac internationale*socio=te - en particulier*socio=rien l'Organisation*socio=ac des nations_unies*socio=ac et ses institutions*socio=ac spécialisées*socio=uv4, le FMI*socio=ac et la Banque*socio=ac intensifie actuellement ses efforts*socio=uv1 pour aider les pays*socio=ac non industrialisés dans ce domaine*socio=rien. Le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 *socio=rien est un objectif*socio=uv4 de*socio=nil politique_économique*socio=ec1 relativement*socio=nil nouveau *socio=nil pour la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. En effet*socio=rien, traditionnellement, les produits*socio=ec primaires*socio=rien ont trouvé *socio=rien un débouché sûr *socio=nil dans les pays_industrialisés*socio=ac d'Europe*socio=ac et n'ont donc pas eu besoin*socio=uv1, pour être*socio=rien vendus, d'efforts*socio=uv1 de promotion*socio=uv3 exceptionnels*socio=uv4. D'autre part*socio=rien, le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 n'est*socio=rien pas toujours bien*socio=rien compris par les responsables*socio=ac de la politique_économique*socio=ec1, ni par leurs conseillers*socio=ac; certains soutiennent que le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 *socio=rien est inutile *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3, les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil n'y ayant pas encore atteint le degré*socio=rien d'élaboration*socio=rien nécessaire*socio=rien pour attirer le crédit*socio=ec1 à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien. On se demandera donc, dans le *socio=rien présent article,*socio=nil *socio=nil si le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 peut servir non seulement à encourager les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac à produire pour les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te, mais également à favoriser l'implantation*socio=rien d'industries*socio=ec1 locales*socio=te orientées vers les marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Il serait impossible*socio=rien, dans le cadre*socio=rien de ce *socio=rien seul article,*socio=nil *socio=nil de répondre à toutes les questions*socio=rien que soulève ce sujet*socio=rien. L'auteur*socio=rien se propose simplement d'évaluer la contribution*socio=uv1 potentielle*socio=uv4 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, d'en souligner les *socio=rien caractéristiques principales *socio=nil et d'identifier les problèmes*socio=uv4 clés*socio=rien que pose son application*socio=rien. La promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1. Les pays*socio=ac non industrialisés se heurtent à de nombreux*socio=rien problèmes*socio=uv4 lorsqu'ils cherchent à développer leurs exportations*socio=ec1. Bien*socio=rien souvent, ils tirent la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 d'un*socio=rien ou de deux produits*socio=ec primaires*socio=rien. Il arrive même dans certains pays*socio=ac - la Zambie*socio=ac par exemple*socio=rien - que les produits*socio=ec primaires*socio=rien fournissent jusqu'à 98% de ces recettes*socio=ec1. La plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac n'exportent pas de produits*socio=ec manufacturés, ou, s'ils le font, la gamme*socio=rien des produits*socio=ec est*socio=rien très restreinte. En outre, ils opèrent au sein*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien où la rigidité*socio=uv3 des *socio=ec1 structures commerciales héritées*socio=nil du*socio=rien passé*socio=te *socio=nil les oblige à exporter leurs produits*socio=ec vers les pays*socio=ac qui sont leurs importateurs*socio=ac traditionnels*socio=rien. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de protéger ces économies*socio=ec1, qui reposent sur*socio=rien des exportations*socio=ec1 extrêmement peu diversifiées, contre les déséquilibres causés par les fluctuations*socio=ec2 des cours*socio=rien de ces produits*socio=ec sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, les commerçants*socio=ac ne disposent pas de fonds*socio=ec1 suffisants*socio=rien pour financer leurs exportations*socio=ec1. Le système*socio=rien bancaire*socio=ec1 est*socio=rien souvent dominé*socio=rien par des banques*socio=ac étrangères*socio=te qui, récemment encore, ne traitaient qu'avec des exportateurs*socio=ac, étrangers*socio=te eux aussi. Les facilités de crédit*socio=ec1 consenties sont insuffisantes*socio=uv4 pour couvrir le moyen*socio=rien et le long_terme*socio=rien, pourtant essentiel*socio=uv4 à la concurrence*socio=ec1 entre fournisseurs*socio=ac. En outre, la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ne possèdent pas d'établissements*socio=rien spécialisés*socio=uv4 dans le financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1, assurant ou garantissant les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Pour l'État*socio=ac, l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 diminue les réserves*socio=ec1 de change*socio=rien et il lui est*socio=rien alors difficile*socio=rien d'affecter des fonds*socio=ec1 au financement*socio=ec1 de nouvelles*socio=rien exportations*socio=ec1. On se trouve alors dans *socio=rien un cercle vicieux*socio=uv4,*socio=nil la*socio=nil pénurie*socio=ec2 de*socio=nil devises*socio=ec1 *socio=nil empêchant à son tour*socio=rien l'achat*socio=ec1 de produits*socio=ec nouveaux*socio=rien. L'absence*socio=rien d'une politique*socio=et clairement définie*socio=rien d'encouragement*socio=uv4 aux exportateurs*socio=ac rend le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te peu attrayant*socio=rien pour *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil entrepreneurs*socio=ac Les*socio=nil banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 *socio=nil sont encore en *socio=rien grande partie *socio=nil soumises aux réglementations*socio=et de la métropole*socio=ac instituées pendant la période*socio=te coloniale et tendent, par conséquent*socio=rien, à ne pas offrir les avantages*socio=rien normalement accordés aux exportateurs*socio=ac des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Il ne faut pas oublier non plus que la concurrence*socio=ec1 acharnée livrée par des négociants étrangers*socio=te plus expérimentés conduit souvent les commerçants*socio=ac indigènes à la faillite*socio=ec1. Les restrictions*socio=et qu'imposent les pays_industrialisés*socio=ac à leurs importations*socio=ec1 - contingents*socio=ec2 et autres *socio=rien obstacles quantitatifs,*socio=nil par*socio=nil exemple *socio=nil - posent un*socio=rien autre problème*socio=uv4 aux pays*socio=ac non industrialisés lorsqu'ils veulent accroître leurs exportations*socio=ec1 vers ces pays*socio=ac. Ceci est*socio=rien particulièrement grave*socio=rien en ce qui concerne les produits*socio=ec manufacturés. Quant aux produits*socio=ec primaires*socio=rien, ils doivent lutter contre la concurrence*socio=ec1 sévère*socio=rien des produits*socio=ec synthétiques ou de remplacement*socio=rien mis au point*socio=rien dans les pays*socio=ac technologiquement avancés et tendant à restreindre le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, quels que soient les efforts*socio=uv1 qu'ils déploient. Pour une politique_commerciale*socio=et dynamique*socio=uv4. Si l'on veut que le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 favorise le développement_économique*socio=ec1, il faut qu'il s'intègre*socio=rien à une politique_commerciale*socio=et souple*socio=uv4. Traditionnellement, les *socio=uv4 objectifs fondamentaux *socio=nil de la politique_commerciale*socio=et dans les pays_en_développement*socio=uv3 ont été*socio=rien les suivants*socio=rien: 1) diversifier la *socio=rien composition du commerce*socio=ec1 *socio=nil et accroître le nombre*socio=rien des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, en modifiant les réglementations*socio=et; 2) augmenter les recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1, le plus souvent en augmentant les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien et 3) stabiliser les fluctuations*socio=ec2 des cours*socio=rien de certains produits*socio=ec primaires*socio=rien, sur*socio=rien lesquels repose l'essentiel*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, par des *socio=et négociations multilatérales,*socio=nil *socio=nil comme par exemple*socio=rien les accords*socio=et sur*socio=rien certains produits*socio=ec de base*socio=rien (cacao*socio=ec1, café*socio=ec1, arachides, sucre*socio=ec1 et cuivre*socio=ec1). A l'expérience*socio=ec2, on constate que ces objectifs*socio=uv4 ne sont pas satisfaisants*socio=uv4, que l'on se *socio=rien place sur le*socio=nil plan *socio=nil de leurs résultats*socio=rien ou de leur couverture*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 devraient désormais orienter leur politique_commerciale*socio=et de façon*socio=rien à atteindre quatre *socio=uv4 objectifs essentiels.*socio=nil *socio=nil Premièrement, au lieu*socio=rien de lutter pour "la stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1", ils devraient chercher à établir une relation*socio=rien entre les prix*socio=ec1 auxquels ils vendent leurs produits*socio=ec primaires*socio=rien et ceux auxquels ils achètent les produits*socio=ec manufacturés qu'ils importent des pays*socio=ac développés*socio=uv4, après*socio=rien ajustement*socio=et adéquat*socio=rien des prix*socio=ec1 pour tenir compte*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, de la récession*socio=ec2 et des fluctuations*socio=ec2 des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1. Cette politique*socio=et repose sur*socio=rien l'idée*socio=rien qu'il n'est*socio=rien pas réaliste*socio=uv4 d'essayer de maintenir la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec dans un*socio=rien mondé où valeurs*socio=ec1 et prix*socio=ec1 fluctuent. Deuxièmement, la participation*socio=uv3 des ressortissants*socio=ac nationaux*socio=te à l'activité*socio=rien commerciale*socio=ec1 doit être*socio=rien développée*socio=uv4. Les autorités*socio=et devraient encourager plus vigoureusement les entrepreneurs*socio=ac implantés localement*socio=rien et les *socio=ac commerçants autochtones *socio=nil à s'intéresser aux marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Une *socio=rien grande partie du commerce*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 est aux*socio=nil mains d'*socio=nil étrangers*socio=te,*socio=nil *socio=nil ce qui entraîne une ponction sur*socio=rien leurs réserves*socio=ec1 en devises*socio=ec1 étant donné qu'une partie*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 rémunère ces étrangers*socio=te et sort*socio=rien donc du*socio=rien pays*socio=ac. Troisièmement, des organismes*socio=ac de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 devraient être*socio=rien créés afin d'assurer la coordination*socio=uv3 entre la politique_commerciale*socio=et et le plan*socio=rien de développement*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Des systèmes*socio=rien d'assurance*socio=uv1 et de garantie du*socio=rien crédit*socio=ec1 a l'exportation*socio=ec1 doivent être*socio=rien prévus dans les nouvelles*socio=rien institutions*socio=ac commerciales*socio=ec1. Enfin, il faudrait modifier les structures*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et déterminer de *socio=rien façon précise *socio=nil quels sont les produits*socio=ec qu'il convient de développer et les marchés*socio=ec1 auxquels ils seront destinés. Les relations*socio=rien entre l'État*socio=ac et les entreprises*socio=ac. La plupart*socio=rien des responsables*socio=ac politiques*socio=et semblent considérer que les relations*socio=rien entre l'État*socio=ac et les entreprises*socio=ac sont acquises*socio=rien et ils ne pensent donc pas à organiser des consultations*socio=uv1 efficaces*socio=uv4 et régulières*socio=ec2 entre ces deux groupes*socio=rien sociaux*socio=et. Ils ne se rendent pas compte*socio=rien que c'est*socio=rien en *socio=rien grande partie au*socio=nil secteur_privé*socio=et *socio=nil qu'incombe la responsabilité*socio=uv1 *socio=rien effective du commerce*socio=ec1 *socio=nil à la source*socio=rien même. Il en résulte des écarts*socio=rien constants*socio=te entre les objectifs*socio=uv4 et les réalisations*socio=uv1 de la politique_commerciale*socio=et, de même qu'un*socio=rien manque*socio=rien d'appréciation de la politique*socio=et gouvernementale*socio=ac de la part*socio=rien des entreprises*socio=ac. Lorsqu'on adopte une nouvelle*socio=rien politique_commerciale*socio=et, il convient de prévoir des rencontres régulières*socio=ec2 entre les *socio=et autorités gouvernementales *socio=nil et les principaux*socio=rien industriels*socio=ec1, banquiers*socio=ac et commerçants*socio=ac, de manière*socio=rien à les familiariser avec les modifications*socio=rien à venir et à connaître leurs problèmes*socio=uv4. Cette *socio=rien relation est *socio=nil illustrée au schéma*socio=rien 1. En *socio=rien un point du cycle*socio=te,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 doit s'accélérer et l'emploi*socio=ec1 augmenter. Le processus*socio=te décrit est*socio=rien celui du*socio=rien développement*socio=uv3. Par conséquent*socio=rien, l'État*socio=ac doit s'assurer: 1) qu'il dirige et contrôle*socio=uv3 l'utilisation*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 au moyen*socio=rien d'une politique*socio=et de prix*socio=ec1 appropriée et en empêchant les pratiques*socio=et monopolistiques*socio=ec2, de façon*socio=rien à garantir leur accès*socio=uv1 à toutes les unités*socio=rien de production*socio=ec1; 2) que les entrepreneurs*socio=ac qui exercent déjà une activité*socio=rien la poursuivent et deviennent plus productifs*socio=uv4; 3) que les exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec *socio=rien importants sur le*socio=nil plan national*socio=te *socio=nil reçoivent des encouragements supplémentaires*socio=rien, tels que des primes*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 suivant*socio=rien les résultats*socio=rien qu'ils obtiennent par rapport*socio=rien à leur moyenne*socio=rien d'exportation*socio=ec1 pour les trois années*socio=rien antérieures*socio=te et 4) que les résultats*socio=rien d'études*socio=ec2 de marché*socio=ec1 soient mis à la disposition*socio=rien des exportateurs*socio=ac afin de les tenir au courant*socio=te des conditions*socio=rien régnant sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, qu'il s'agisse de gros*socio=rien industriels*socio=ec1 fabriquant des produits*socio=ec d'intérêt*socio=uv1 national*socio=te ou de petits*socio=rien commerçants*socio=ac dont les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil ou les activités*socio=rien ne sont pas suffisantes*socio=rien pour permettre des études*socio=ec2 approfondies. Le problème*socio=uv4 du*socio=rien financement*socio=ec1. Le problème*socio=uv4 principal*socio=rien auquel se heurtent les exportateurs*socio=ac des pays*socio=ac non industrialisés est*socio=rien en général*socio=rien l'insuffisance*socio=uv3 de ressources*socio=ec1 en capital*socio=ec1 qui leur permettraient de couvrir les nombreux*socio=rien risques*socio=uv4 qu'ils courent, ces derniers*socio=rien étant essentiellement de nature*socio=rien commerciale*socio=ec1, institutionnelle*socio=et et politique*socio=et. Les risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1 comprennent le défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 de l'acheteur*socio=ac, son refus d'accepter les biens*socio=ec1 commandés, quelle qu'en soit la raison*socio=uv, et son insolvabilité. Les risques*socio=uv4 institutionnels*socio=et comprennent l'insolvabilité ou le défaut*socio=rien de livraison*socio=rien d'un*socio=rien fournisseur*socio=ac, l'insolvabilité ou le défaut*socio=rien de fabrication*socio=ec1 de l'industriel*socio=ec1, et l'insolvabilité ou le défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 du*socio=rien banquier qui a ouvert*socio=rien les lettres de crédit*socio=ec1 dans le pays*socio=ac étranger*socio=te. Les risques*socio=uv4 politiques*socio=et résultent des mesures*socio=et que peut prendre un*socio=rien gouvernement*socio=ac - restrictions*socio=et aux transferts*socio=rien de fonds*socio=ec1; retards*socio=rien dans l'exécution*socio=rien des contrats*socio=ec1; restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 qui peuvent être*socio=rien imposées une fois*socio=rien le contrat*socio=ec1 de vente*socio=ec1 conclu; guerre*socio=et, révolution*socio=ec2 ou troubles politiques*socio=et intérieurs*socio=te; augmentation*socio=ec2 des frais*socio=ec1 d'assurance*socio=uv1 ou de fret causée par des détours*socio=rien dans l'acheminement*socio=rien des marchandises*socio=ec1 à la suite*socio=rien de soulèvements politiques*socio=et; bref*socio=rien, toute *socio=rien mesure prise *socio=nil par les gouvernements*socio=ac des *socio=ac pays importateurs et*socio=nil susceptible*socio=rien *socio=nil de perturber l'écoulement régulier*socio=ec2 des marchandises*socio=ec1. Bien*socio=rien que l'incidence*socio=rien de ces risques*socio=uv4 ne puisse être*socio=rien aisément déterminée pour les petits*socio=rien et moyens*socio=ec1 exportateurs*socio=ac, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 leur attachent une *socio=rien grande importance.*socio=nil *socio=nil Souvent, le principal*socio=rien problème*socio=uv4 pour les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac d'exportation*socio=ec1 vient de ce qu'elles ne peuvent pas obtenir*socio=rien de crédit*socio=ec1 auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, elles éprouvent également des difficultés*socio=uv4 à évaluer la *socio=ec1 solvabilité commerciale *socio=nil de leurs acheteurs*socio=ac étrangers*socio=te, les pratiques*socio=et bancaires*socio=ec1 exigeant*socio=rien qu'un*socio=rien négociant établisse sa solvabilité*socio=ec1 ou qu'il fournisse des garanties avant que sa demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 puisse être*socio=rien examinée; l'importance*socio=rien de la transaction*socio=ec1 n'est*socio=rien souvent pas suffisante*socio=rien pour qu'il soit possible*socio=rien de fournir les garanties exigées par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Le petit*socio=rien exportateur*socio=ec1 potentiel*socio=uv4 se heurte encore à d'autres barrières*socio=rien telles que les réglementations*socio=et *socio=rien strictes du contrôle*socio=uv3 des*socio=nil changes *socio=nil et les restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 (licences*socio=et, taxes*socio=et et conditions*socio=rien de paiement*socio=ec1). Sur*socio=rien le plan*socio=rien purement commercial*socio=ec1, les banques*socio=ac, de leur côté*socio=rien, ont *socio=rien du mal *socio=nil à fixer les conditions*socio=rien de crédit*socio=ec1 et à obtenir*socio=rien des renseignements*socio=ec2 suffisants*socio=rien pour savoir*socio=rien si un*socio=rien exportateur*socio=ec1 pourra respecter les *socio=rien conditions du crédit*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1. D'ordinaire*socio=rien, les renseignements*socio=ec2 requis*socio=uv4 par les institutions*socio=ac de crédit*socio=ec1 portent sur*socio=rien la situation*socio=rien financière*socio=ec1 *socio=rien du particulier ou*socio=nil sur son*socio=nil entreprise*socio=ac;*socio=nil sur son*socio=nil aptitude*socio=uv3 *socio=nil à fournir des garanties, le cas*socio=rien échéant; sur*socio=rien la durée*socio=te du*socio=rien crédit*socio=ec1; sur*socio=rien le chiffre_d'_affaires*socio=ec1 de son entreprise*socio=ac et le type*socio=rien de marchandises*socio=ec1 concerné - renseignements*socio=ec2 qui ne sont pas toujours faciles*socio=rien à obtenir*socio=rien auprès des *socio=rien sources habituelles.*socio=nil *socio=nil En outre, les banques*socio=ac courent toujours un*socio=rien risque*socio=uv4 plus grand*socio=rien lorsqu'elles financent des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec nouveaux*socio=rien, en particulier*socio=rien si ces dernières*socio=rien sont relativement peu importantes*socio=rien, en volume*socio=rien et en valeur*socio=ec1, et n'ont pas un*socio=rien marché*socio=ec1 déjà totalement assuré. Enfin, la fluidité du*socio=rien marché*socio=ec1 sur*socio=rien lequel les organismes*socio=ac de prêt*socio=ec1 et les emprunteurs*socio=ac opèrent pose des problèmes*socio=uv4 qui sont souvent aggravés par des incertitudes*socio=uv3 politiques*socio=et. Ces problèmes*socio=uv4, s'ajoutant les uns aux autres, rendent le commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 assez hasardeux*socio=rien et peu attrayant*socio=rien tant pour les entreprises*socio=ac qui voudraient s'y livrer que pour les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, en particulier*socio=rien en l'absence*socio=rien de soutien*socio=uv3 de l'État*socio=ac. Les méthodes*socio=rien de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Il existe deux méthodes*socio=rien de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1: les garanties de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et l'assurance-crédit*socio=et à l'exportation*socio=ec1. Le schéma*socio=rien 2 montre la structure*socio=ec1 d'un*socio=rien organisme*socio=ac de financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Cet organisme*socio=ac peut être*socio=rien une institution*socio=ac d'État*socio=ac. Il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien qu'il a besoin*socio=uv1 d'avoir à sa disposition*socio=rien d'énormes*socio=rien *socio=ec1 ressources financières.*socio=nil *socio=nil A l'expérience*socio=ec2, on constate que les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, les banques*socio=ac de développement*socio=uv3, les banques_centrales*socio=rien et les ministères*socio=ac intéressés doivent être*socio=rien représentés au conseil_d'_administration*socio=et d'une telle institution*socio=ac pour assurer la coordination*socio=uv3 avec la politique_économique*socio=ec1 et financière*socio=ec1 du*socio=rien gouvernement*socio=ac. Néanmoins, celle-ci doit avoir l'autonomie*socio=uv1 de ses *socio=rien décisions quotidiennes,*socio=nil *socio=nil tout en étant obligée de rendre compte*socio=rien de ses activités*socio=rien à l'État*socio=ac à intervalles*socio=rien réguliers*socio=ec2. Ce genre*socio=rien d'institution*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 est*socio=rien utile*socio=uv4; elle permet à l'exportateur*socio=ec1 qui ne dispose pas de ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour consentir un*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'acheteur*socio=ac de s'adresser à elle pour les obtenir*socio=rien. Les techniques*socio=rien de crédit*socio=ec1 les plus fréquemment employées*socio=rien seront décrites de façon*socio=rien plus détaillée dans les sections*socio=rien qui suivent. Le système*socio=rien de garantie du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 offre*socio=rien une protection*socio=et financière*socio=ec1 aux exportateurs*socio=ac. Il est*socio=rien généralement limité aux opérations*socio=rien de préfinancement (qui précèdent l'expédition*socio=rien des produits*socio=ec) et au financement*socio=ec1 des créances*socio=ec1 nées sur*socio=rien l'étranger*socio=te à échéances*socio=te variables (postérieures à l'expédition*socio=rien des produits*socio=ec). On peut également distinguer les "crédits-fournisseurs*socio=ec" que l'exportateur*socio=ec1 consent à l'acheteur*socio=ac étranger*socio=te, et les "crédits-acheteurs " qui sont accordés par une institution*socio=ac de crédit*socio=ec1 (souvent une banque*socio=ac) située dans le pays*socio=ac de l'exportateur*socio=ec1 afin de permettre à l'acheteur*socio=ac étranger*socio=te de payer*socio=rien ses achats*socio=ec1 comptant. Le plus souvent les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 se présentent sous les *socio=rien formes suivantes:*socio=nil paiements*socio=ec1 *socio=nil au comptant, en port*socio=rien dû ou *socio=rien sur confirmation *socio=nil de l'expédition*socio=rien de la commande; billets à ordre*socio=rien émis par l'acheteur*socio=ac qui s'engage à payer*socio=rien à une date déterminée; versement*socio=ec1 à *socio=rien un compte *socio=nil dont dispose l'exportateur*socio=ec1 auprès de l'acheteur*socio=ac étranger*socio=te à partir duquel les exportations*socio=ec1 sont financées (cette pratique*socio=et *socio=rien est fréquente *socio=nil dans le cas*socio=rien de sociétés*socio=ac qui possèdent des sociétés*socio=ac affiliées*socio=rien ou des filiales*socio=rien); traites documentaires telles que traites bancaires*socio=ec1 ou lettres de change*socio=rien, qui sont le mode*socio=rien de paiement*socio=ec1 utilisé le plus souvent dans les *socio=ec1 transactions commerciales;*socio=nil *socio=nil enfin, lettre de crédit*socio=ec1 émise par une banque*socio=ac en faveur*socio=rien d'un*socio=rien exportateur*socio=ec1 aux termes*socio=rien de laquelle la banque*socio=ac s'engage à verser à l'exportateur*socio=ec1 un*socio=rien montant*socio=ec1 donné contre remise de documents*socio=rien commerciaux*socio=ec1. Les engagements*socio=ec1 pris par les établissements*socio=rien bancaires*socio=ec1 sont de deux types: révocable ou irrévocable*socio=rien. La lettre de crédit*socio=ec1 *socio=rien irrévocable est plus*socio=nil sûre *socio=nil et, bien*socio=rien que très chère*socio=rien, on la préfère dans certaines*socio=rien *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil où le souci*socio=rien de sécurité*socio=uv1 *socio=rien est primordial.*socio=nil *socio=nil Enfin, on utilise également la consignation, pratique*socio=et par laquelle l'exportateur*socio=ec1 conserve la propriété*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 jusqu'au moment*socio=rien où il en reçoit le paiement*socio=ec1, une fois*socio=rien les marchandises*socio=ec1 vendues par l'acheteur*socio=ac. Dans ce cas*socio=rien, la considération*socio=rien essentielle*socio=uv4 est*socio=rien la confiance*socio=uv1 réciproque*socio=uv2 et l'existence*socio=rien de *socio=rien bonnes relations commerciales*socio=ec1 *socio=nil entre l'exportateur*socio=ec1 et l'acheteur*socio=ac. Finalement, suivant*socio=rien la période*socio=te qu'ils couvrent, les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 sont généralement divisés en crédits*socio=ec1 de préfinancement et crédits*socio=ec1 de mobilisation*socio=uv des créances*socio=ec1 nées sur*socio=rien l'étranger*socio=te. Le préfinancement est*socio=rien destiné à fournir au vendeur une aide*socio=uv1 en trésorerie*socio=ec1 pendant la période*socio=te qui s'écoule entre la réception*socio=rien de la commande par l'exportateur*socio=ec1 et l'expédition*socio=rien des marchandises*socio=ec1. Ce genre*socio=rien de crédit*socio=ec1 est*socio=rien très important*socio=rien, en particulier*socio=rien pour les petits*socio=rien entrepreneurs*socio=ac ou exportateurs*socio=ac locaux*socio=te qui n'ont pas accès*socio=uv1 à d'importantes*socio=rien *socio=ec1 ressources financières.*socio=nil L'*socio=nil exportateur *socio=nil qui agit pour son *socio=rien propre compte *socio=nil peut avoir besoin*socio=uv1 de fonds*socio=ec1 à *socio=rien différents moments:*socio=nil pour*socio=nil obtenir des*socio=nil matières_premières*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil pour couvrir les frais*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 des produits*socio=ec, pour l'emballage et l'expédition*socio=rien, enfin pour l'assurance*socio=uv1. Une maison*socio=rien d'exportation*socio=ec1 peut avoir besoin*socio=uv1 de crédits*socio=ec1 de préfinancement pour couvrir ses frais*socio=ec1 d'achat*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1, d'emballage, de transport*socio=ec1 et d'assurance*socio=uv1. Le taux_d'_intérêt*socio=ec1 applicable*socio=rien aux crédits*socio=ec1 de préfinancement varie en général*socio=rien entre 5 et 7% par an*socio=rien et le coefficient*socio=rien de couverture*socio=ec1 atteint, en général*socio=rien, 90% de la valeur*socio=ec1 f:o:b: des exportations*socio=ec1. La durée*socio=te du*socio=rien crédit*socio=ec1 dépend de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Le plus souvent les crédits*socio=ec1 de préfinancement sont accordés pour 12 mois*socio=rien, mais, dans le cas*socio=rien de commandes importantes*socio=rien, ils peuvent atteindre jusqu'à trois ans*socio=rien. Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 peuvent exiger les garanties suivantes*socio=rien: lettres de crédit*socio=ec1, titres*socio=ec de propriété*socio=ec1 immobilière*socio=ec (terrains*socio=rien, bâtiments*socio=ec1, usines*socio=ec1 et équipement*socio=ec1), biens*socio=ec1 incorporels tels que concessions*socio=uv1 minières*socio=ec1, droits*socio=uv1 de pêche*socio=ec1 ou droit*socio=uv1 au bail*socio=rien, avoirs*socio=ec1 réalisables tels que dépôts*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1, dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien ou certificats*socio=rien de dépôt*socio=rien dans des banques*socio=ac; ou encore accorder des crédits*socio=ec1 sur*socio=rien signatures. Le financement*socio=ec1 des créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'étranger*socio=te a pour but*socio=rien d'aider l'exportateur*socio=ec1 à disposer de fonds*socio=ec1 pendant la période*socio=te qui s'écoule entre l'expédition*socio=rien de ses marchandises*socio=ec1 et la réception*socio=rien de leur paiement*socio=ec1. On distingue les crédits*socio=ec1 de mobilisation*socio=uv des créances*socio=ec1 à court_terme*socio=rien, à *socio=rien moyen terme *socio=nil et à long_terme*socio=rien. Les crédits*socio=ec1 à court_terme*socio=rien couvrent jusqu'à 90% de la valeur*socio=ec1 f:o:b: des exportations*socio=ec1 et ne dépassent généralement pas 180 jours*socio=rien. Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 accordent aux exportateurs*socio=ac des avances *socio=rien sur présentation *socio=nil de factures d'exportation*socio=ec1 valables*socio=rien et prennent souvent comme garantie les lettres de crédit*socio=ec1, les polices d'assurance*socio=uv1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 ou les documents*socio=rien d'expédition*socio=rien. Le taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien normalement de 6% environ, mais il diffère selon les conditions*socio=rien prévalant sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Les crédits*socio=ec1 de mobilisation*socio=uv des créances*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil se limitent souvent aux biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 durables*socio=uv4 et aux biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien et légers*socio=rien. En général*socio=rien, l'exportateur*socio=ec1 peut escompter ses factures auprès d'une banque*socio=ac à leur valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, déduction faite de l'intérêt*socio=uv1 et des commissions*socio=ac bancaires*socio=ec1, pour obtenir*socio=rien de l'argent*socio=ec1 liquide. Si l'exportateur*socio=ec1 ne réussit pas à se faire régler par l'acheteur*socio=ac étranger*socio=te, il est*socio=rien normalement couvert s'il possède une assurance-crédit*socio=et à l'exportation*socio=ec1. Le taux_d'_intérêt*socio=ec1 versé pour la mobilisation*socio=uv des créances*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme est *socio=nil compris entre 6 et 7% et le coefficient*socio=rien de couverture*socio=ec1 de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 est*socio=rien proche de 80%; dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, les crédits*socio=ec1 peuvent être*socio=rien consentis pour une période*socio=te allant de deux à *socio=rien cinq ans.*socio=nil Les*socio=nil conditions *socio=nil qui régissent l'octroi*socio=rien des crédits*socio=ec1 de mobilisation*socio=uv des créances*socio=ec1 à long_terme*socio=rien sont analogues*socio=rien à celles qui s'appliquent aux créances*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme,*socio=nil la*socio=nil seule différence *socio=nil étant que le crédit*socio=ec1 est*socio=rien accordé pour une période*socio=te allant de cinq*socio=rien à dix ans*socio=rien. Ces opérations*socio=rien ont pris un*socio=rien développement*socio=uv3 considérable*socio=rien pour le financement*socio=ec1 d'achats*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 lourds*socio=rien - usines*socio=ec1, machines-outils et matériel*socio=rien de transport*socio=ec1. En raison*socio=uv des *socio=uv4 risques élevés *socio=nil liés à ces opérations*socio=rien, cette forme*socio=rien de financement*socio=ec1 est*socio=rien en général*socio=rien assumée par les gouvernements*socio=ac ou par des *socio=ac sociétés multinationales *socio=nil qui disposent d'énormes*socio=rien *socio=ec1 ressources financières.*socio=nil L'*socio=nil assurance-crédit*socio=et *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 peut couvrir à la fois*socio=rien les "risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1" et les "risques*socio=uv4 politiques*socio=et" décrits plus haut*socio=rien. Parmi les *socio=rien différentes formules d'*socio=nil assurance-crédit*socio=et *socio=nil à l'exportation*socio=ec1, on peut mentionner brièvement: - L'assurance*socio=uv1 globale*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 qui permet à l'organisme*socio=ac d'assurance-crédit*socio=et (dans certains pays*socio=ac, c'est*socio=rien un*socio=rien ministère*socio=ac) d'indemniser l'exportateur*socio=ec1 contre toutes les pertes*socio=ec2 encourues par suite*socio=rien de mesures*socio=et prises*socio=rien par les autorités*socio=et ou d'événements*socio=rien politiques*socio=et, d'une guerre*socio=et ou d'émeutes ; - L'assurance*socio=uv1 contre les risques*socio=uv4 du*socio=rien financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 qui permet à l'institution*socio=ac fournissant les devises*socio=ec1 d'être*socio=rien indemnisée si le débiteur*socio=ac ne paie pas une facture reçue de l'exportateur*socio=ec1 ; - L'assurance*socio=uv1 du*socio=rien montant*socio=ec1 de la facture d'exportation*socio=ec1 qui a pour objet*socio=rien d'indemniser l'institution*socio=ac bancaire*socio=ec1 de toutes les pertes*socio=ec2 encourues *socio=rien sur un prêt*socio=ec1 ou*socio=nil un effet *socio=nil escompté à l'exportateur*socio=ec1 ; - L'assurance*socio=uv1 des créances*socio=ec1 à moyen*socio=rien et long_terme*socio=rien qui permet à l'organisme*socio=ac d'assurance-crédit*socio=et d'indemniser l'exportateur*socio=ec1 de toutes les pertes*socio=ec2 encourues sur*socio=rien des biens*socio=ec1 déjà exportés par suite*socio=rien de l'insolvabilité de l'acheteur*socio=ac ou de nouvelles*socio=rien *socio=et mesures législatives restrictives*socio=uv4 *socio=nil adoptées dans le pays*socio=ac de l'acheteur*socio=ac ; - L'assurance*socio=uv1 pour la vente*socio=ec1 des biens*socio=ec1 expédiés qui *socio=rien est un contrat*socio=ec1 *socio=nil par lequel l'organisme*socio=ac assureur*socio=ac indemnise l'exportateur*socio=ec1 des pertes*socio=ec2 subies sur*socio=rien la vente*socio=ec1 de ses biens*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Mesures*socio=et proposées. Il ressort clairement de l'analyse*socio=rien qui précède que les pays_en_développement*socio=uv3 désireux d'encourager la création*socio=rien d'industries*socio=ec1 orientées vers l'exportation*socio=ec1 doivent procéder à une étude*socio=ec2 approfondie du*socio=rien financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et des problèmes*socio=uv4 qu'il pose. Il *socio=rien est possible de*socio=nil définir *socio=nil certains des *socio=rien instruments clés *socio=nil de cette politique*socio=et que les gouvernements*socio=ac peuvent utiliser dans le cadre*socio=rien de leur politique*socio=et de développement*socio=uv3. En effet*socio=rien, lorsqu'ils élaborent leur politique_commerciale*socio=et, les pays_en_développement*socio=uv3 doivent s'assurer qu'elle *socio=rien est bien *socio=nil adaptée à leur politique*socio=et de développement*socio=uv3. Ils pourront ainsi indiquer aux industriels*socio=ec1, aux commerçants*socio=ac et aux banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 la *socio=rien direction générale *socio=nil dans laquelle s'oriente l'économie*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre que la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac appliquent des politiques_commerciales*socio=ec1 peu compatibles*socio=rien avec *socio=rien un monde en*socio=nil pleine évolution.*socio=nil Ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil devraient mettre au *socio=rien point un dispositif *socio=nil leur permettant d'évaluer ou de contrôler les activités*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et des autres institutions_financières*socio=ec1 qui exercent leurs activités*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 tout en ayant leur siège*socio=rien ou leurs intérêts*socio=uv1 principaux*socio=rien à l'étranger*socio=te. L'adoption*socio=et de systèmes*socio=rien de garantie et d'assurance*socio=uv1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 représente, pour les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3, *socio=rien un moyen *socio=nil d'exercer un*socio=rien contrôle*socio=uv3 sur*socio=rien la politique*socio=et financière*socio=ec1 de ces organisations*socio=ac. Cette politique*socio=et peut être*socio=rien mise en oeuvre*socio=rien par la création*socio=rien de sociétés*socio=ac commerciales*socio=ec1 d'État*socio=ac, de banques*socio=ac de développement*socio=uv3 et de *socio=ec1 crédit industriel,*socio=nil *socio=nil ou d'une société*socio=ac garantissant le crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, comme par exemple*socio=rien celle qui a été*socio=rien créée en Inde*socio=ac. Étant donné que le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 est*socio=rien relativement peu connu dans les pays_en_développement*socio=uv3, c'est*socio=rien peut-être l'un*socio=rien des aspects*socio=rien les moins bien*socio=rien compris de la politique_commerciale*socio=et. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que les *socio=rien avantages résultant *socio=nil de l'adoption*socio=et d'un*socio=rien tel système*socio=rien soient compromis*socio=uv1 par l'attitude*socio=rien *socio=rien traditionnelle suivant *socio=nil laquelle "il ne faut pas réveiller le chat*socio=rien qui dort". Dans les pays_en_développement*socio=uv3 où le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 a été*socio=rien tenté, on a pu voir les négociants et les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 étrangères*socio=te lui opposer une forte*socio=rien résistance, sous prétexte que ces mesures*socio=et feraient double*socio=rien emploi*socio=ec1 avec les services*socio=ec1 existants*socio=rien. En outre, certains économistes*socio=ac originaires de ces pays*socio=ac soutiennent également que ce système*socio=rien coûte cher*socio=rien, qu'il s'agisse de sa création*socio=rien ou de son fonctionnement*socio=rien. Dans ces conditions*socio=rien, les autorités*socio=et devront examiner ces facteurs*socio=rien en fonction*socio=rien de la nécessité*socio=uv1 ou du*socio=rien désir*socio=uv1 d'encourager la création*socio=rien d'entreprises*socio=ac nationales*socio=te, dans le cadre*socio=rien d'une politique*socio=et d'industrialisation*socio=ec2 du*socio=rien pays*socio=ac, qui vise à réduire leur dépendance*socio=uv1 vis-à-vis de l'étranger*socio=te. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, une politique*socio=et d'encouragement*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 doit reposer sur*socio=rien une organisation*socio=ec1 poussée des ventes*socio=ec1 et de la promotion*socio=uv3 dans chaque région*socio=te et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te. C'est*socio=rien là *socio=rien un domaine *socio=nil où l'État*socio=ac doit jouer *socio=rien un rôle décisif,*socio=nil *socio=nil étant donné que la prospection à l'étranger*socio=te exige des compétences*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 et financières*socio=ec1 que n'ont pas la plupart*socio=rien des entreprises*socio=ac nationales*socio=te. Les exportations*socio=ec1 ne doivent jamais être*socio=rien tenues pour acquises*socio=rien; elles doivent être*socio=rien laborieusement développées*socio=uv4, élargies et soutenues. Les pays_en_développement*socio=uv3 devraient se constituer une réserve*socio=rien de renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien les structures*socio=ec1 des marchés*socio=ec1, les préférences*socio=et des consommateurs*socio=ac, les habitudes*socio=rien des milieux_d'_affaires*socio=ec1 et la politique*socio=et gouvernementale*socio=ac des pays*socio=ac vers lesquels ils désirent exporter (surtout en ce qui concerne les licences*socio=et exigées, le tarif*socio=et douanier et les restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien). Pour y parvenir, les autorités*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 doivent affecter une partie*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 à un*socio=rien enseignement*socio=et rigoureux*socio=uv4 des techniques*socio=rien de promotion*socio=uv3 et de négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 à leurs ambassadeurs ainsi qu'à leurs *socio=ec1 services commerciaux *socio=nil ou d'information*socio=rien. Cette tâche*socio=rien leur sera facilitée si elles établissent des contacts*socio=rien avec des organisations*socio=ac commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te qui disposent d'une mine*socio=rien de renseignements*socio=ec2 commerciaux*socio=ec1 et des facilités de recherche*socio=ec2 considérables*socio=rien. Parmi ces organisations*socio=ac, on peut citer la World Trade*socio=rien Organization (le *socio=rien Centre du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te)*socio=nil *socio=nil ou le Research Institute of America (l'Institut*socio=et de recherche*socio=ec2 de l'Amérique*socio=ac) à new_york*socio=ac; le FMI*socio=ac et la Banque*socio=ac à Washington*socio=ac; le Board of Trade*socio=rien and Industry (l'Office*socio=rien du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de l'industrie*socio=ec1) à Londres*socio=ac; la chambre_de_commerce*socio=ec1 internationale*socio=te à Paris*socio=ac et le *socio=rien Centre du commerce*socio=ec1 international*socio=te à*socio=nil Genève*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Si l'on en juge*socio=et par les statistiques*socio=ec2 des importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1, de biens*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien et de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, le marché*socio=ec1 potentiel*socio=uv4 que représentent, à eux seuls*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien est important.*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil *socio=nil il faudrait que ces pays*socio=ac ne se contentent pas d'élargir leurs réseaux*socio=rien commerciaux*socio=ec1 chez leurs partenaires*socio=ac traditionnels*socio=rien, mais qu'ils s'efforcent également de prendre *socio=rien pied sur ce*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil souvent en encourageant les entrepreneurs*socio=ac par des primes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, des *socio=et allocations libérales en*socio=nil devises*socio=ec1 *socio=nil et une réglementation*socio=et moins rigoureuse*socio=uv4 du*socio=rien crédit*socio=ec1. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, tout système*socio=rien de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 doit donner la priorité*socio=uv4 au commerce*socio=ec1 intrarégional*socio=te. Le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 *socio=rien est un aspect important *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 et doit *socio=rien être partie intégrante *socio=nil de la politique*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. On doit y voir essentiellement un*socio=rien catalyseur*socio=ec2 du*socio=rien développement*socio=uv3. En résumé, les avantages*socio=rien que présente*socio=rien ce système*socio=rien sont les suivants*socio=rien: premièrement, les *socio=ac entrepreneurs autochtones ont*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil à des capitaux*socio=ec1 suffisants*socio=rien pour se lancer dans le commerce*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1; deuxièmement, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 accordent plus facilement des crédits*socio=ec1 lorsque les garanties offertes*socio=rien se présentent sous la forme*socio=rien d'une assurance*socio=uv1 crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 avalisée par l'État*socio=ac; troisièmement, l'accès*socio=uv1 aux *socio=ec1 ressources financières *socio=nil permet la création*socio=rien de nouvelles*socio=rien industries*socio=ec1 tournées vers l'extérieur*socio=te et favorise donc le développement*socio=uv3. Enfin, les activités*socio=rien nouvellement créées accroissent les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et permettent de combattre*socio=rien le chômage*socio=ec1. La somme*socio=rien de tous ces avantages*socio=rien montre que les autorités*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 auraient *socio=rien bien tort *socio=nil d'ignorer le potentiel*socio=uv4 que représente le financement*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 pour le développement_économique*socio=ec1. Politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et planification*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. La politique*socio=et des revenus*socio=ec1 a souvent été*socio=rien considérée comme *socio=rien un instrument *socio=nil permettant de lutter contre l'inflation*socio=ec2. L'auteur*socio=rien analyse*socio=rien la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 dans le contexte*socio=rien de la planification*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 et des problèmes*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 qui se posent aux PVD. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac avancés*socio=nil sur le*socio=nil plan industriel*socio=ec1 *socio=nil sont devenus de plus en plus conscients*socio=uv2 de la nécessité*socio=uv1 d'adopter une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 délibérée pour assurer le plein_emploi*socio=uv3, *socio=rien un certain taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil avec des prix*socio=ec1 relativement stables*socio=uv4 et une balance_des_paiements*socio=ec1 viable*socio=uv4. Étant donné qu'une telle politique*socio=et doit porter, non seulement sur*socio=rien les traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1, mais également sur*socio=rien les autres types de revenu*socio=ec1, il *socio=rien est évident *socio=nil qu'elle ne peut pas être*socio=rien formulée et appliquée sans que le public*socio=ac ait accepté au préalable*socio=rien ses objectifs*socio=uv4 et ses instruments*socio=rien. Devant*socio=rien l'intérêt*socio=uv1 marqué pour la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 dans le monde*socio=rien industriel*socio=ec1, il est*socio=rien assez surprenant*socio=rien qu'on n'ait guère étudié l'utilité*socio=rien de cette politique*socio=et pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 (PVD), vu qu'elle leur est*socio=rien beaucoup plus nécessaire*socio=rien qu'aux pays_industriels*socio=ec1. Étant donné que leur population_active*socio=uv4 augmente à *socio=rien un taux supérieur *socio=nil à 2,5% par an*socio=rien, augmentation*socio=ec2 qui vient s'ajouter à *socio=rien un volume considérable de*socio=nil sous-emploi*socio=ec1 *socio=nil et de chômage*socio=ec1, les pays_en_développement*socio=uv3 se trouvent confrontés à un*socio=rien problème*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1 extrêmement grave*socio=rien. *socio=rien Du fait *socio=nil de l'activité*socio=rien syndicale*socio=ac et de la législation*socio=et, les *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil sont près de trois *socio=rien fois supérieurs *socio=nil à la productivité_du_travail*socio=ec1 et aux salaires*socio=ec1 versés dans le secteur*socio=rien traditionnel*socio=uv2. Cette disparité*socio=uv1 a deux effets*socio=rien: elle encourage la migration*socio=ac vers les villes*socio=te et, en même temps*socio=rien, elle complique la tâche*socio=rien qui consiste à accroître l'emploi*socio=ec1 comme il convient dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2. Le chômage*socio=ec1 déclaré dans les *socio=te régions urbaines *socio=nil et la détérioration*socio=uv4 des conditions_de_vie*socio=uv1 des petits*socio=rien exploitants*socio=ac et des ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 dans les campagnes*socio=rien sont les *socio=rien conséquences inévitables *socio=nil de cet état*socio=ac de choses*socio=rien. Si l'on veut éviter une telle situation*socio=rien explosive sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de contrôler le niveau*socio=rien et la hausse*socio=rien des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2, tout en encourageant l'accroissement*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 et la formation*socio=et de capital*socio=ec1. La politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et ses instruments*socio=rien privilégiés*socio=uv doivent faire *socio=rien partie intégrante *socio=nil de la politique*socio=et de développement*socio=uv3 dans les PVD. Le rôle*socio=rien de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1. Les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 cherchent à réaliser une transformation*socio=ec2 structurelle de leur économie*socio=ec1 afin d'atteindre certains objectifs*socio=uv4 sociaux*socio=et. Ils visent généralement à améliorer progressivement le niveau_de_vie*socio=uv1 de la population*socio=ac par un*socio=rien développement_économique*socio=ec1 autonome*socio=uv2. Cette amélioration*socio=uv1 exige non seulement une augmentation*socio=ec2 *socio=rien croissante du revenu*socio=ec1 national*socio=te,*socio=nil *socio=nil mais également une répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 de ce revenu*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 qui consiste à relever le *socio=rien niveau du revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac est *socio=nil normalement précisé dans les *socio=rien documents du plan,*socio=nil *socio=nil alors que celui d'une répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 n'est*socio=rien souvent que mentionné, mais n'est*socio=rien pas concrétisé par un*socio=rien indice précis*socio=rien. Ce manque*socio=rien de clarté*socio=rien rend difficile*socio=rien la formulation*socio=rien d'une politique_économique*socio=ec1 rationnelle*socio=uv4. En ce qui concerne la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1, la question*socio=rien qui se pose est*socio=rien de savoir*socio=rien si cet objectif*socio=uv4 doit être*socio=rien exprimé en termes*socio=rien de consommation*socio=ec1 ou en termes*socio=rien de revenu*socio=ec1. L'important*socio=rien, *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil de l'équité*socio=uv1, c'est*socio=rien, semble-t-il, de réduire la disparité*socio=uv1 qui existe dans les niveaux*socio=rien de consommation*socio=ec1, plutôt que celle qui existe dans la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1; une certaine*socio=rien disparité*socio=uv1 dans les revenus*socio=ec1 peut être*socio=rien en *socio=rien effet nécessaire *socio=nil pour maintenir les incitations*socio=uv3 à épargner et à travailler. En cherchant à réduire les disparités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 au-delà d'un*socio=rien *socio=rien certain point,*socio=nil *socio=nil on peut en fait*socio=rien aboutir au bout*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain temps *socio=nil à des niveaux*socio=rien de consommation*socio=ec1 moins élevés*socio=uv4, en *socio=rien termes absolus,*socio=nil *socio=nil pour les tranches de revenu*socio=ec1 inférieures*socio=rien que ceux qui pourraient être*socio=rien atteints en maintenant ces disparités*socio=uv1. A supposer, par conséquent*socio=rien, que les investissements*socio=ec1 ex ante ne soient pas supérieurs*socio=rien à l'épargne*socio=ec1 et aux entrées de capitaux*socio=ec1 ex ante, et compte*socio=rien tenu des objectifs*socio=uv4 *socio=rien du plan de*socio=nil développement_économique*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil rôle *socio=nil de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 devrait être*socio=rien: 1) d'empêcher l'apparition*socio=rien de *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et 2) de faire en sorte*socio=rien que la structure*socio=ec1 de la consommation*socio=ec1 obtenue soit compatible*socio=rien avec l'objectif*socio=uv4 d'une répartition*socio=uv3 uniforme*socio=uv4 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Quels sont donc les critères*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 devraient suivre pour formuler une politique*socio=et des revenus*socio=ec1? *socio=rien Un critère *socio=nil à exclure: la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Dans les pays_industriels*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv globale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans le secteur_privé*socio=et (à l'exclusion*socio=uv des services_publics*socio=et) est*socio=rien le *socio=rien principal critère *socio=nil généralement admis. Si tous les revenus*socio=ec1 augmentent à ce taux*socio=rien, il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'aucune *socio=ec2 pression inflationniste *socio=nil ne se fera sentir dans une économie*socio=ec1 fermée. Cependant, cette supposition*socio=rien n'est*socio=rien vérifiée que dans les deux hypothèses suivantes*socio=rien: s'il n'existe pas de demande*socio=ec1 excédentaire*socio=ec globale*socio=rien et si la répartition*socio=uv3 *socio=rien existante du revenu*socio=ec1 est *socio=nil plus ou moins acceptable*socio=uv2. Dans ces conditions*socio=rien, si on laisse les revenus*socio=ec1 augmenter au même rythme*socio=rien que la productivité*socio=uv globale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien, les *socio=ec2 pressions inflationnistes pourront*socio=nil être*socio=rien *socio=nil évitées. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, cependant, l'essence*socio=rien même de la politique*socio=et de développement*socio=uv3 est*socio=rien d'apporter des changements*socio=uv3 structurels*socio=ec2 qui exigent que l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 progressent plus rapidement que les revenus*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, le pourcentage*socio=rien que représentent les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et par rapport*socio=rien au produit_intérieur_brut*socio=rien (PIB*socio=ec1) doit être*socio=rien relevé afin de satisfaire la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 publics*socio=et et, en particulier*socio=rien, la consommation*socio=ec1 collective*socio=uv2 des couches*socio=ac les plus défavorisées*socio=uv2. Ces deux conditions*socio=rien ne peuvent être*socio=rien satisfaites que si la consommation*socio=ec1 privée*socio=et augmente moins rapidement que la productivité*socio=uv globale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Ce sera le cas*socio=rien si les revenus*socio=ec1 de ceux qui épargnent et investissent (y compris les entreprises*socio=ac publiques*socio=et) augmentent plus rapidement que la productivité*socio=uv globale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Le corollaire est*socio=rien que les revenus*socio=ec1 de ceux dont la propension à épargner *socio=rien est faible *socio=nil (c'est-à-dire les ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1, les domestiques et la main-d'_oeuvre*socio=rien industrielle*socio=ec1, par exemple*socio=rien) doivent également augmenter moins rapidement que la productivité*socio=uv globale*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Augmentation*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1. Quel est*socio=rien donc le critère*socio=rien à suivre lorsqu'on cherche à augmenter les revenus*socio=ec1 des classes non épargnantes? En *socio=rien termes simples,*socio=nil *socio=nil on peut dire que le revenu*socio=ec1 total*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de ces classes ne doit pas progresser à *socio=rien un rythme supérieur au*socio=nil taux d'*socio=nil accroissement*socio=ec2 *socio=nil prévu pour la consommation*socio=ec1 privée*socio=et. Il ne s'ensuit pas que tous les salaires*socio=ec1 peuvent progresser à ce rythme*socio=rien. En effet*socio=rien, même lorsque les salaires*socio=ec1 n'augmentent pas, le fait*socio=rien que les travailleurs*socio=ac quittent les emplois*socio=ec1 mal*socio=rien rémunérés au profit*socio=uv d'emplois*socio=ec1 mieux rémunérés entraîne une augmentation*socio=ec2 de tous les *socio=ec1 revenus salariaux.*socio=nil *socio=nil Dans les *socio=te zones urbaines industrielles*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil proportion*socio=rien *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien travaillant dans les secteurs*socio=rien à haute*socio=rien productivité*socio=uv s'accroît à mesure*socio=rien que l'économie*socio=ec1 se développe, de sorte*socio=rien que le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien augmente, même si la productivité*socio=uv reste*socio=rien la même dans les *socio=rien différents secteurs.*socio=nil *socio=nil Toutefois, ce déplacement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien sera probablement largement compensé, initialement, par une augmentation*socio=ec2 relative*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien recevant des salaires*socio=ec1 moins élevés*socio=uv4 en raison*socio=uv de la migration*socio=ac urbaine*socio=te. Les effets*socio=rien de ces *socio=rien différents déplacements *socio=nil peuvent ainsi s'annuler mutuellement et le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien peut rester constant*socio=rien dans les zones*socio=te industrielles*socio=ec1 urbaines*socio=te. Cependant, comme le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien tendra à augmenter dans le secteur*socio=rien rural*socio=te comme dans le secteur*socio=rien urbain*socio=te, la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac des salariés*socio=ac s'accroîtra également. De ce fait*socio=rien, les salaires*socio=ec1 versés pour les différents*socio=rien emplois*socio=ec1 ne peuvent être*socio=rien relevés qu'à *socio=rien un taux inférieur au*socio=nil taux d'*socio=nil augmentation*socio=ec2 *socio=nil de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et par habitant*socio=ac. Une autre considération*socio=rien doit cependant *socio=rien être prise en*socio=nil compte.*socio=nil Les*socio=nil salariés*socio=ac des*socio=nil *socio=te régions urbaines *socio=nil épargnent une partie*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 en cotisant à divers régimes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et (caisses*socio=ec1 de prévoyance, par exemple*socio=rien), tandis que les *socio=ac travailleurs ruraux *socio=nil n'ont pas cette possibilité*socio=rien. De ce fait*socio=rien, bien*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien déplacement relatif *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien des *socio=te régions rurales *socio=nil vers les centres*socio=rien urbains*socio=te tende à relever le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien, le taux*socio=rien de consommation*socio=ec1 moyen*socio=rien par travailleur*socio=ac peut ne pas augmenter dans la même proportion*socio=rien. En outre, si les cotisations*socio=et aux caisses*socio=ec1 de prévoyance sont augmentées afin de relever le rapport*socio=rien épargne*socio=ec1/revenu*socio=ec1 des salariés*socio=ac urbains*socio=te on peut laisser les salaires*socio=ec1 augmenter au même rythme*socio=rien que la consommation*socio=ec1 privée*socio=et par habitant*socio=ac. Quoi qu'il en soit, une augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 au-delà de cette limite*socio=rien ne peut être*socio=rien viable*socio=uv4, compte*socio=rien tenu des objectifs*socio=uv4 de développement*socio=uv3, que si le taux_de_croissance*socio=ec1 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac des autres catégories*socio=rien - agriculteurs*socio=ac indépendants*socio=rien, salariés*socio=ac à revenus*socio=ec1 élevés*socio=uv4, entrepreneurs*socio=ac travaillant pour leur *socio=rien propre compte,*socio=nil professions*socio=nil libérales*socio=et *socio=nil et autres non-salariés à revenus*socio=ec1 élevés*socio=uv4 - *socio=rien est inférieur au*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Ce résultat*socio=rien peut être*socio=rien obtenu en encourageant ces catégories*socio=rien, par divers moyens*socio=ec1, à épargner une part*socio=rien plus importante*socio=rien de leur revenu*socio=ec1. Une façon*socio=rien de réduire le taux_de_croissance*socio=ec1 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac de ces catégories*socio=rien consiste à taxer*socio=et lourdement tous les revenus*socio=ec1 non liés à une fonction*socio=rien. Dans cette catégorie*socio=rien, il convient d'inclure les revenus*socio=ec1 ou les gains*socio=ec1 en capital*socio=ec1 réalisés par les *socio=ac ménages propriétaires de*socio=nil terrains*socio=rien urbains*socio=te *socio=nil et les fortunes des ménages*socio=ac qui proviennent non pas du*socio=rien travail*socio=ec1 ou de l'épargne*socio=ec1, mais uniquement*socio=rien d'un*socio=rien don*socio=ec1 ou d'un*socio=rien héritage. Le taux*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires moyens *socio=nil ne peut donc être*socio=rien relevé au-delà du*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 prévu de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac que dans la mesure*socio=rien où les autres catégories*socio=rien peuvent être*socio=rien encouragées à épargner ou à verser sous forme*socio=rien d'impôt*socio=et une ' part*socio=rien plus importante*socio=rien de leurs revenus*socio=ec1. Toutefois, ce résultat*socio=rien ne peut être*socio=rien obtenu que jusqu'à *socio=rien un certain point.*socio=nil *socio=nil On peut donc poser comme critère*socio=rien que, s'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil d'accroître les salaires*socio=ec1, cet accroissement*socio=ec2 ne doit pas *socio=rien être supérieur *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac. *socio=ec1 Salaires agricoles,*socio=nil productivité*socio=uv.*socio=nil Pareil*socio=rien principe*socio=ec2 *socio=nil suppose, bien*socio=rien entendu, que la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans l'agriculture*socio=ec1 s'accroîtra à *socio=rien un taux *socio=nil approprié. Dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te, il s'agit là d'une hypothèse*socio=ec2 cruciale*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de la *socio=rien main-d'_oeuvre disponible *socio=nil dans l'agriculture*socio=ec1 et en supposant que tout accroissement*socio=ec2 de cette main-d'_oeuvre*socio=rien doive être*socio=rien absorbé dans des emplois*socio=ec1 non agricoles*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans le secteur*socio=rien non agricole*socio=ec1 ne peuvent augmenter que si l'excédent*socio=ec1 commercialisable de *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil augmente plus rapidement que l'effectif*socio=rien total*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Pour ce faire, le rythme*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans l'agriculture*socio=ec1 doit être*socio=rien sensiblement supérieur*socio=rien à celui de la *socio=rien main-d'_oeuvre totale.*socio=nil *socio=nil Si, par exemple*socio=rien, la main-d'_oeuvre*socio=rien augmente de 2,5% par an*socio=rien, si l'on prévoit un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac de 2% par an*socio=rien et si l'élasticité de la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées alimentaires par*socio=nil rapport*socio=rien aux*socio=nil dépenses est*socio=rien *socio=nil de 0,6%, la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans l'agriculture*socio=ec1 doit augmenter de 3,7% par an*socio=rien. A moins d'obtenir*socio=rien une telle augmentation*socio=ec2, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ne peuvent pas progresser dans le secteur*socio=rien non agricole*socio=ec1; un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil serait compensé par une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 vivrières. Une autre considération*socio=rien doit également *socio=rien être prise en*socio=nil compte.*socio=nil *socio=nil Si, dans l'exemple*socio=rien donné, la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 augmente à *socio=rien un taux annuel inférieur *socio=nil à 3,7%, une augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ne sera pas possible*socio=rien sans un*socio=rien chômage*socio=ec1 considérable*socio=rien. Ce chômage*socio=ec1 fera alors diminuer les salaires*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans les *socio=te régions rurales,*socio=nil *socio=nil et ce seront les couches*socio=ac les plus défavorisées*socio=uv2 de la communauté*socio=ac, comme les ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1, par exemple*socio=rien, dont les conditions_de_vie*socio=uv1 se détérioreront. Il existe ainsi une relation*socio=rien vitale*socio=uv4 entre le taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans l'agriculture*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Pour que les conditions_de_vie*socio=uv1 des ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 S'améliorent, la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans l'agriculture*socio=ec1 doit s'accroître à *socio=rien un taux suffisamment*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil pour relever leur salaire_réel*socio=ec2 et permettre l'emploi*socio=ec1 productif*socio=uv4 des *socio=rien effectifs croissants *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Il en est*socio=rien ainsi à moins que la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 biens salariaux puisse*socio=nil être*socio=rien *socio=nil satisfaite par des importations*socio=ec1 financées par des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 non agricoles*socio=ec1, condition*socio=rien qui ne s'applique qu'à des États-villes comme Singapour*socio=ac et *socio=ac hong kong,*socio=nil *socio=nil ou à des pays*socio=ac de *socio=ec1 production minière *socio=nil comme ceux du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac. Structure*socio=ec1 des traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1. La structure*socio=ec1 des traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 non agricole*socio=ec1 est*socio=rien déterminée par le salaire*socio=ec1 de base*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien non qualifiée*socio=uv4 et par la pénurie*socio=ec2 *socio=rien relative du personnel*socio=ac requis*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il peut s'avérer nécessaire*socio=rien de rationaliser cette structure*socio=ec1 afin que, pour un*socio=rien même emploi*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 ne diffère pas d'une industrie*socio=ec1 ou d'une région*socio=te à l'autre, à moins que d'autres facteurs*socio=rien compensatoires*socio=et n'entrent en jeu*socio=rien. Puisque le secteur_public*socio=et est*socio=rien censé jouer *socio=rien un rôle vital*socio=uv4 *socio=nil dans le processus*socio=te planifié de développement*socio=uv3, il doit attirer et garder *socio=rien un nombre croissant d'*socio=nil employés*socio=ac *socio=nil ayant des qualifications*socio=uv3 et des aptitudes*socio=rien professionnelles*socio=ec1 extrêmement variées*socio=rien. L'échelle*socio=rien des traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1 des fonctionnaires*socio=ac est*socio=rien donc importante*socio=rien et il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de formuler certaines*socio=rien directives*socio=et précises*socio=rien dans ce domaine*socio=rien. Il *socio=rien est primordial *socio=nil que l'État*socio=ac puisse attirer des travailleurs*socio=ac ayant les qualifications*socio=uv3 et les aptitudes*socio=rien requises*socio=uv4; c'est*socio=rien pourquoi les barèmes*socio=rien des traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1 doivent *socio=rien être comparables *socio=nil à ceux du*socio=rien secteur_privé*socio=et pour un*socio=rien travail*socio=ec1 et des compétences*socio=uv3 identiques. Il s'agit là du*socio=rien principe*socio=ec2 de la "juste*socio=uv comparaison*socio=rien" énoncé par la Royal*socio=rien Commission*socio=ac on the*socio=rien Civil*socio=et Service*socio=ec1 (1955) du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac et sur*socio=rien lequel repose le Fédéral*socio=et Salary Reform Act promulgué en 1962 par les États-unis*socio=ac. L'un*socio=rien des aspects*socio=rien essentiels*socio=uv4 de ce principe*socio=ec2 est*socio=rien le suivant*socio=rien: si l'on veut que le personnel*socio=ac des services_publics*socio=et soit efficace*socio=uv4, la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 doit assurer une certaine*socio=rien égalité*socio=uv1 entre les salaires*socio=ec1 versés dans la fonction_publique*socio=et et ceux versés dans le secteur_privé*socio=et puisqu'ils se font concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=rien plan du recrutement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour rester efficaces*socio=uv4, les services_publics*socio=et doivent suivre une spirale*socio=rien inflationniste*socio=ec2 si les autres secteurs*socio=rien la déclenchent, mais ils ne doivent jamais déclencher eux-mêmes une telle spirale*socio=rien. Revenus*socio=ec1 autres que les traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1. Étant donné qu'il convient de relever progressivement le taux*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1, ceux qui sont en mesure*socio=rien d'épargner verront leur revenu*socio=ec1 augmenter plus rapidement que ceux qui reçoivent des salaires*socio=ec1 peu élevés*socio=uv4. Il convient d'assurer toutefois que ces particuliers*socio=rien épargnent effectivement une partie*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 et qu'ils l'épargnent sous une *socio=rien forme compatible *socio=nil avec la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 *socio=rien du plan.*socio=nil Les*socio=nil formes d'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil qui ne jouent aucun rôle*socio=rien dans le développement*socio=uv3 sont les suivantes*socio=rien: les investissements*socio=ec1 excessifs*socio=rien effectués dans la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 à des fins*socio=rien manifestes de consommation*socio=ec1, le stockage*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 à des fins*socio=rien spéculatives*socio=ec2, la thésaurisation d'or*socio=rien et les investissements*socio=ec1 spéculatifs dans les terrains*socio=rien urbains*socio=te. Bien*socio=rien entendu, on n'assistera à aucun stockage*socio=ec1 spéculatif de marchandises*socio=ec1 si les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil sont généralement évitées. Les autres revenus*socio=ec1 non liés à une fonction*socio=rien proviennent des biens*socio=ec1 reçus en don*socio=ec1 ou en héritage. Ces dons*socio=ec1 et ces héritages devraient être*socio=rien frappés d'un*socio=rien impôt*socio=et progressif*socio=uv2 relativement élevé*socio=uv4. On peut soutenir qu'un*socio=rien tel impôt*socio=et peut décourager l'épargne*socio=ec1, étant donné que le fait*socio=rien de pouvoir*socio=rien léguer ses biens*socio=ec1 à ses propres*socio=rien enfants*socio=ac est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien principaux motifs d'*socio=nil épargne*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, dans la mesure*socio=rien où il s'agit d'un*socio=rien *socio=rien motif primordial,*socio=nil le*socio=nil volume *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 peut être*socio=rien en fait*socio=rien plus *socio=rien important du fait *socio=nil de l'existence*socio=rien même de cet impôt*socio=et. Politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et prix*socio=ec1. Le succès*socio=uv1 des efforts*socio=uv1 de développement*socio=uv3 exige que les revenus*socio=ec1 provenant des autres formes*socio=rien productives*socio=uv4 d'épargne*socio=ec1 augmentent plus rapidement que le revenu*socio=ec1 national*socio=te, tant que la consommation*socio=ec1 de ces bénéficiaires*socio=ac de revenu*socio=ec1 augmente à *socio=rien un taux inférieur *socio=nil ou à *socio=rien un taux similaire au*socio=nil taux d'*socio=nil augmentation*socio=ec2 *socio=nil prévu de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Si ces revenus*socio=ec1 sont limités par l'impôt*socio=et ou par d'autres moyens*socio=ec1, les particuliers*socio=rien risquent d'être*socio=rien moins enclins à travailler et à épargner. Il est*socio=rien donc nécessaire*socio=rien, non pas de limiter*socio=rien la croissance*socio=uv3 de ces revenus*socio=ec1, mais de limiter*socio=rien la consommation*socio=ec1 qu'ils permettent. La rentabilité*socio=ec1 d'une entreprise*socio=ac commerciale*socio=ec1 ou industrielle*socio=ec1, qu'il s'agisse ou non d'une société*socio=ac, peut *socio=rien être un *socio=nil indice de son efficacité*socio=uv3. Toutefois, si cette entreprise*socio=ac est*socio=rien la seule*socio=rien à produire *socio=rien un bien ou*socio=nil un service*socio=ec1 *socio=nil donné et si elle réalise des bénéfices*socio=ec1 élevés*socio=uv4 *socio=rien du seul fait *socio=nil de sa position*socio=rien de monopole*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1, surtout dans le domaine*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 et des biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 essentiels*socio=uv4, le monopole*socio=ec1 dont elle dispose pour fixer ses prix*socio=ec1 peut déclencher une spirale*socio=rien prix-salaires ou salaires-prix*socio=ec. Pareils*socio=rien monopoles*socio=ec1 devraient être*socio=rien contrôlés d'une façon*socio=rien ou d'une autre. Il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil de contrôler le marché*socio=ec1 dans un*socio=rien autre cas*socio=rien. Ainsi, lorsque la demande*socio=ec1 globale*socio=rien augmente, les entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1 peuvent maintenir ou accroître leurs bénéfices*socio=ec1 si elles relèvent le prix*socio=ec1 de leurs produits*socio=ec et déclenchent ainsi des spirales prix-salaires et salaires-prix*socio=ec qui s'alimentent mutuellement. Si les salaires*socio=ec1 sont contrôlés, on ne voit pas pourquoi les entreprises*socio=ac devraient relever leurs prix*socio=ec1, à moins qu'une augmentation*socio=ec2 des autres coûts*socio=ec1 soit inévitable*socio=rien. Des efforts*socio=uv1 devraient donc *socio=rien être faits *socio=nil pour empêcher les entreprises*socio=ac de relever leurs prix*socio=ec1 dans le *socio=rien seul but *socio=nil d'accroître leurs bénéfices*socio=ec1, surtout lorsqu'il s'agit de certains produits*socio=ec stratégiques*socio=uv4. Il conviendrait également de contrôler les prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services_essentiels*socio=uv4 produits*socio=ec par les entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1 assimilables à des usines*socio=ec1, afin de les empêcher de relever leurs prix*socio=ec1 dans le *socio=rien seul but *socio=nil d'augmenter leurs bénéfices*socio=ec1. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et l'augmentation*socio=ec2 des traitements*socio=rien et salaires*socio=ec1 étant contrôlées, le *socio=rien niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil restera probablement stable*socio=uv4. Tout accroissement*socio=ec2 des bénéfices*socio=ec1 des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1, dans ces conditions*socio=rien, ne pourra être*socio=rien le résultat*socio=rien que du*socio=rien progrès*socio=uv1 technique*socio=rien et d'une productivité*socio=uv accrue et sera généralement accompagné d'une certaine*socio=rien réduction*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de leurs produits*socio=ec. Ces réductions*socio=ec2 de prix*socio=ec1 doivent être*socio=rien encouragées d'abord*socio=rien parce qu'elles sont nécessaires*socio=rien pour compenser la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 inévitable*socio=rien qui interviendra dans d'autres secteurs*socio=rien et aussi pour que les consommateurs*socio=ac puissent bénéficier d'une partie*socio=rien des avantages*socio=rien procurés par ce surcroît*socio=rien de productivité*socio=uv. L'instrument*socio=rien fiscal*socio=ec peut être*socio=rien utilisé à cet effet*socio=rien. Toutefois, les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec industriels*socio=ec1 ne resteront pas stables*socio=uv4 si les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil augmentent par rapport*socio=rien à ceux des produits*socio=ec industriels*socio=ec1. Si la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1 augmente continuellement à *socio=rien un taux *socio=nil approprié, les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil n'augmenteront peut-être pas. Cependant, la *socio=ec1 production agricole *socio=nil fluctue forcément en raison*socio=uv des *socio=rien aléas climatiques.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil d'une *socio=rien mauvaise année,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil tendent à augmenter et cette *socio=rien hausse est *socio=nil aggravée par la demande*socio=ec1 de précaution*socio=rien et de spéculation*socio=ec1 qui *socio=rien porte sur les*socio=nil *socio=ec1 denrées alimentaires.*socio=nil Une*socio=nil politique*socio=et énergique de*socio=nil stocks_régulateurs est*socio=rien donc*socio=nil nécessaire*socio=rien *socio=nil pour maintenir les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires à*socio=nil *socio=rien un niveau stable*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs des*socio=nil produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 doivent*socio=nil être *socio=nil fixés de façon*socio=rien à encourager les exploitants*socio=ac agricoles*socio=ec1 à ajuster leur productivité*socio=uv au taux*socio=rien requis*socio=uv4. L'objectif*socio=uv4 fixé pour l'augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de la main-d'_oeuvre*socio=rien agricole*socio=ec1 devrait être*socio=rien également l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien les plus importants*socio=rien pour déterminer les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des *socio=ec1 denrées alimentaires.*socio=nil Les*socio=nil salaires réels*socio=ec2 des*socio=nil ouvriers*socio=ac agricoles,*socio=nil *socio=nil qui sont les éléments*socio=rien les plus défavorisés*socio=uv, devraient être*socio=rien relevés plus rapidement que les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. Les *socio=ec1 salaires industriels *socio=nil sont près de trois *socio=rien fois supérieurs *socio=nil à ceux des ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1; cette disparité*socio=uv1 est*socio=rien beaucoup trop grande*socio=rien et, si elle continue*socio=rien, elle tendra à encourager l'exode*socio=te des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur rural*socio=te *socio=nil vers le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 urbain*socio=te à *socio=rien un rythme trop*socio=nil rapide *socio=nil pour qu'ils puissent trouver des emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4, ce qui créera de graves*socio=rien problèmes_sociaux*socio=et et économiques*socio=ec1. Lorsque ces prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien sont déterminés, les mesures*socio=et prises*socio=rien doivent être*socio=rien suffisamment vigoureuses*socio=uv pour maintenir la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires.*socio=nil *socio=nil Si ces mesures*socio=et échouent et si les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil augmentent, les travailleurs*socio=ac feront pression*socio=ec2 pour obtenir*socio=rien une augmentation*socio=ec2 de leurs *socio=ec1 salaires nominaux.*socio=nil Ces*socio=nil revendications*socio=uv1 sont*socio=nil légitimes*socio=uv2 *socio=nil pour maintenir les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 à *socio=rien un niveau stable*socio=uv4 *socio=nil et l'on ne peut s'y opposer avec succès*socio=uv1 que si l'on s'attend à ce que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires soit*socio=nil temporaire*socio=rien.*socio=nil *socio=nil En revanche, si l'on prévoit une hausse*socio=rien permanente*socio=te, il faut faire un*socio=rien choix*socio=uv1: soit laisser les *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil augmenter et créer une spirale*socio=rien salaires-prix*socio=ec, soit établir *socio=rien un dispositif *socio=nil permettant une répartition*socio=uv3 équitable*socio=uv2 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil à des prix*socio=ec1 stables*socio=uv4. Une hausse*socio=rien continue*socio=te des prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil reflète des déséquilibres dans le programme*socio=et de développement*socio=uv3; il convient donc d'avoir un*socio=rien programme*socio=et qui puisse être*socio=rien mené à bien*socio=rien sans une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires.*socio=nil *socio=nil Si ces prix*socio=ec1 augmentent continuellement à mesure*socio=rien que l'économie*socio=ec1 se développe, il *socio=rien est impossible *socio=nil d'éviter une spirale*socio=rien salaires-prix*socio=ec et les tensions*socio=uv3 socioéconomiques*socio=ec qu'elle engendre. Consommation*socio=ec1 collective*socio=uv2. Nous avons vu que les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 moyens*socio=ec1 ne devraient augmenter que dans la même mesure*socio=rien que la consommation*socio=ec1 prévue par habitant*socio=ac. Les salaires*socio=ec1 ne peuvent augmenter plus rapidement que si l'on peut taxer*socio=et les revenus*socio=ec1 non liés à une fonction*socio=rien et si l'on peut empêcher une augmentation*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 des bénéficiaires*socio=ac de ces revenus*socio=ec1. Toutefois, les effets*socio=rien de ces mesures*socio=et ne seront pas répétitifs*socio=rien. A long_terme*socio=rien, la voie*socio=rien à suivre est*socio=rien celle qui a été*socio=rien préconisée. Toutefois, vu la *socio=rien part croissante *socio=nil que représentent les impôts*socio=et perçus par l'État*socio=ac dans le revenu*socio=ec1 national*socio=te, les autorités*socio=et devraient être*socio=rien en mesure*socio=rien d'accroitre la consommation*socio=ec1 de la collectivité*socio=ac et en particulier*socio=rien celle des couches*socio=ac les plus défavorisées*socio=uv2. De ce fait*socio=rien, le taux*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 totale*socio=rien de ces dernières*socio=rien devrait *socio=rien être supérieur *socio=nil à celui des couches*socio=ac plus aisées*socio=rien. Pour améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 des plus défavorisées*socio=uv2, la consommation*socio=ec1 collective*socio=uv2 devrait prendre essentiellement les *socio=rien formes suivantes:*socio=nil des*socio=nil possibilités d'*socio=nil enseignement*socio=et gratuit*socio=ec devraient*socio=nil être offertes aux*socio=nil éléments *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 afin d'améliorer leur productivité*socio=uv et leur permettre, par conséquent*socio=rien, d'élever leur niveau_de_vie*socio=uv1; des services_de_santé*socio=et gratuits*socio=ec devraient également leur permettre d'accroître leur capacité*socio=uv3 productive*socio=uv4; et, enfin, pour leur permettre de construire leurs *socio=rien propres maisons,*socio=nil des*socio=nil terrains devraient*socio=nil être *socio=nil mis à leur disposition*socio=rien à *socio=rien un faible coût*socio=ec1 *socio=nil et des institutions*socio=ac et instruments*socio=rien d'épargne*socio=ec1 devraient être*socio=rien créés afin de les encourager à épargner pour construire ces maisons*socio=rien. Une assurance-chômage*socio=et ou des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 devraient en outre leur *socio=rien être offertes *socio=nil pour leur permettre de stabiliser leur revenu*socio=ec1. Tous ces projets*socio=rien ne seraient *socio=rien bien sûr *socio=nil réalisés que par étapes*socio=te, mais *socio=rien un plan prévisionnel*socio=nil rationnel*socio=uv4 devrait*socio=nil être *socio=nil formulé afin d'indiquer clairement comment et par quelles étapes*socio=te la consommation*socio=ec1 collective*socio=uv2. serait augmentée et comment elle serait utilisée principalement pour améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 des éléments*socio=rien les plus défavorisés*socio=uv et les plus vulnérables*socio=uv2 de la collectivité*socio=ac. *socio=rien Un plan d'*socio=nil action*socio=et précis devrait*socio=nil être *socio=nil mis au point*socio=rien dans ce domaine*socio=rien afin que la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 bénéficie du*socio=rien soutien*socio=uv3 des classes salariées*socio=ac.