*{ Discours sur les finances et développement de la Banque mondiale en 1977 } Les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te intégré: l'expérience*socio=ec2 de la Banque*socio=ac. Accordant une *socio=rien importance croissante au*socio=nil secteur rural*socio=te *socio=nil et en particulier*socio=rien aux efforts*socio=uv1 déployés pour accroître la productivité*socio=uv et relever les revenus*socio=ec1 des pauvres*socio=uv2 en milieu*socio=rien rural*socio=te, la Banque*socio=ac participe activement à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil projets de*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te *socio=nil intégré. L'auteur*socio=rien *socio=rien du présent article analyse l'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil de la Banque*socio=ac sur*socio=rien ce plan*socio=rien plurisectoriel et en tire quelques leçons*socio=ec2. Au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, la Banque*socio=ac a procédé à un*socio=rien réajustement*socio=et *socio=rien profond du volume *socio=nil et de l'orientation*socio=et de l'aide*socio=uv1 qu'elle apporte aux activités*socio=rien agricoles*socio=ec1 et rurales*socio=te. La Banque*socio=ac est*socio=rien à présent*socio=rien pour ce secteur*socio=rien la *socio=rien principale source extérieure*socio=te de*socio=nil fonds*socio=ec1 d'*socio=nil investissement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Depuis que ses opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1 ont commencé en 1946, la Banque*socio=ac a prêté environ 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au titre*socio=ec de projets*socio=rien de développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1 et rural*socio=te. Étant donné que chaque dollar*socio=ec1 investi par la Banque*socio=ac est*socio=rien généralement assorti d'un*socio=rien investissement*socio=ec1 équivalent*socio=rien financé par les ressources*socio=ec1 locales*socio=te, la Banque*socio=ac a ainsi contribué ou participé au cours*socio=rien des trente *socio=rien dernières années,*socio=nil à*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil de quelque 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, au financement*socio=ec1 de programmes*socio=et axés directement sur*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1 et rural*socio=te. Cette somme*socio=rien, bien*socio=rien que considérable*socio=rien, ne représente qu'une contribution*socio=uv1 marginale*socio=rien au total*socio=rien des *socio=ec1 investissements agricoles *socio=nil effectués dans les pays_en_développement*socio=uv3 au cours*socio=rien de la même période*socio=te. Les concours de la Banque*socio=ac ont toutefois augmenté fortement au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil passant d'un*socio=rien *socio=rien niveau annuel moyen *socio=nil de 120 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien soixante à plus de 1,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 dix ans*socio=rien plus tard. Au fil*socio=rien des années*socio=rien, l'attitude*socio=rien de la Banque*socio=ac à l'égard*socio=rien *socio=rien du secteur rural*socio=te *socio=nil a évolué et il en a été*socio=rien de même de la nature*socio=rien et de la conception*socio=ec des projets*socio=rien qu'elle finance*socio=ec1. Cette évolution*socio=rien traduit les changements*socio=uv3 d'importance*socio=rien qui se sont produits*socio=ec dans les esprits*socio=rien et les attitudes*socio=rien en ce qui concerne le développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1 et rural*socio=te en particulier*socio=rien et le développement_économique*socio=ec1 en général*socio=rien. La Banque*socio=ac ne met plus l'accent*socio=rien sur*socio=rien la promotion*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 pure*socio=rien et simple*socio=rien mais sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de la production*socio=ec1 des petits*socio=rien exploitants*socio=ac, en augmentant principalement les investissements*socio=ec1 qui profitent aux groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 des *socio=te zones rurales *socio=nil (de nombreux*socio=rien prêts*socio=ec1 sont encore destinés à des projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 de plus *socio=rien grande envergure *socio=nil et à coefficient*socio=rien de capital*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4 lorsque ces opérations*socio=rien se justifient sur*socio=rien la base*socio=rien d'autres critères*socio=rien de développement*socio=uv3). L'attitude*socio=rien actuelle*socio=te de la Banque*socio=ac à l'égard*socio=rien du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te se justifie *socio=rien du point de*socio=nil vue économique*socio=ec1 *socio=nil par la *socio=rien constatation du fait suivant:*socio=nil le*socio=nil processus*socio=te sous-jacent au*socio=nil modèle *socio=nil "bisectoriel" d'excédent*socio=ec1 de main_d'_oeuvre*socio=ac traditionnel*socio=uv2 *socio=rien est incapable *socio=nil de résoudre les problèmes*socio=uv4 *socio=rien du secteur rural*socio=te à*socio=nil court ou*socio=nil moyen terme *socio=nil (ce processus*socio=te repose sur*socio=rien le postulat*socio=rien que le secteur*socio=rien de subsistance peut être*socio=rien modernisé par l'absorption de la main-d'_oeuvre*socio=rien agricole*socio=ec1 par le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 plutôt que par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv dans le secteur*socio=rien de subsistance). Il *socio=rien est évident *socio=nil que les problèmes*socio=uv4 de la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien rural*socio=te ne peuvent pas être*socio=rien résolus entièrement dans les *socio=te zones rurales;*socio=nil *socio=rien un secteur non*socio=nil agricole*socio=ec1 dynamique*socio=uv4 *socio=nil et en expansion*socio=ec2 est*socio=rien indispensable*socio=uv4 si l'on veut fournir des possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 à une population*socio=ac croissante*socio=rien. Cependant, tant que les petits*socio=rien exploitants*socio=ac et les groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 des *socio=te zones rurales restent*socio=nil improductifs*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil ils ne peuvent guère contribuer à la solution*socio=rien de problèmes*socio=uv4 tels que ceux que ,osent, aussi bien*socio=rien en milieu*socio=rien rural*socio=te qu'urbain*socio=te, la malnutrition*socio=ec2 ou l'insuffisance*socio=uv3 de i *socio=ec1 production alimentaire.*socio=nil C'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil pour cette raison*socio=uv que l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv des petites*socio=rien *socio=ec1 exploitations agricoles reste*socio=rien l'*socio=nil élément*socio=rien central*socio=rien *socio=nil - mais non unique*socio=rien - des programmes*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac destinés au secteur*socio=rien rural*socio=te. développement*socio=uv3 rural*socio=te intégré. En milieu*socio=rien rural*socio=te, la plupart*socio=rien des habitants*socio=ac dépendent encore, à des degrés*socio=rien divers, de l'agriculture*socio=ec1 pour assurer leur subsistance. Par conséquent*socio=rien, le développement*socio=uv3 es *socio=te zones rurales doit*socio=nil être*socio=rien *socio=nil axé essentiellement sur*socio=rien l'agriculture*socio=ec1. En revanche, le développement*socio=uv3 rural*socio=te est*socio=rien plus que le simple*socio=rien développement*socio=uv3 de l'agriculture*socio=ec1; on doit signaler cependant que la *socio=rien définition du développement*socio=uv3 rural*socio=te a*socio=nil fait l'*socio=nil objet de*socio=nil débats*socio=et internationaux*socio=te nombreux *socio=nil mais n'a guère donné lieu*socio=rien à un*socio=rien consensus*socio=uv1. La Banque*socio=ac a consacré de *socio=rien nombreuses analyses au*socio=nil concept *socio=nil et à la signification*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te. L'étude*socio=ec2 effectuée par les services_de_la_banque*socio=ac en 1974 sur*socio=rien le développement*socio=uv3 rural*socio=te soulignait que la pauvreté*socio=uv1 était le principal*socio=rien problème*socio=uv4 des *socio=te zones rurales *socio=nil et que le développement*socio=uv3 rural*socio=te devait être*socio=rien axé sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien rural*socio=te (développement*socio=uv3 rural*socio=te, Banque*socio=ac , 1974). Cette étude*socio=ec2 présentait également un*socio=rien autre concept*socio=rien qui est*socio=rien maintenant généralement accepté, à savoir*socio=rien que ~s pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde rural*socio=te constituent*socio=nil un réservoir *socio=nil de talent inutilisé qui a été*socio=rien laissé l'écart*socio=rien du*socio=rien processus*socio=te de développement*socio=uv3. i l'on veut que cette partie*socio=rien de la population*socio=ac contribue au développement*socio=uv3, elle doit devenir*socio=rien plus productive*socio=uv4; l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv et des revenus*socio=ec1 de ce groupe*socio=ac cible sont les objectifs*socio=uv4 implicites des programmes*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te. En outre, le développement*socio=uv3 rural*socio=te implique également que l'on donne à ce groupe*socio=ac la possibilité*socio=rien de bénéficier des *socio=rien fruits du développement*socio=uv3 *socio=nil plurisectoriel et, entre autres, e l'amélioration*socio=uv1 de l'éducation*socio=et, de la santé*socio=et de la nutrition*socio=rien. La conception*socio=ec que se fait*socio=rien la Banque*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te ne se limite*socio=rien pas à agriculture*socio=ec1 et le but*socio=rien recherché est*socio=rien de faire profiter les *socio=te zones rurales des*socio=nil *socio=rien avantages du développement*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil accent *socio=nil étant mis une fois*socio=rien de plus sur*socio=rien l'aide*socio=uv1 aux groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ou aux laissés pour compte*socio=rien de la croissance*socio=uv3. La Banque*socio=ac apporte son aide*socio=uv1 aux projets*socio=rien plurisectoriels, mais on hésite encore à justifier cette attitude*socio=rien en partant *socio=rien du seul point de*socio=nil vue qu'*socio=nil un programme*socio=et *socio=nil existe permet d'obtenir*socio=rien de *socio=rien meilleurs résultats en*socio=nil raison*socio=uv des*socio=nil effets *socio=nil de l'intégration*socio=uv1 *socio=rien sur utilisation des*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Selon la Banque*socio=ac, *socio=rien un projet de*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te bien *socio=nil conçu doit intéresser *socio=rien un grand nombre de*socio=nil producteurs*socio=ac *socio=nil disposant de revenus*socio=ec1 faibles*socio=rien; il doit *socio=rien être financièrement viable*socio=uv4 *socio=nil et permettre d'élever les revenus*socio=ec1 de ce groupe*socio=ac; et il doit *socio=rien pouvoir être *socio=nil reproduit, notamment pour ce qui touche aux coûts*socio=ec1 en jeu*socio=rien. Un*socio=rien tel programme*socio=et doit avoir une *socio=rien portée générale *socio=nil lorsqu'il apparaît clairement que ses éléments*socio=rien non agricoles*socio=ec1 s'intègrent aux objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te, régionaux*socio=te et sectoriels*socio=rien. Le *socio=rien cadre général.*socio=nil L'*socio=nil entrée *socio=nil de la Banque*socio=ac sur*socio=rien la *socio=rien scène du développement*socio=uv3 rural*socio=te est relativement*socio=nil récente.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil qu'elle a acquise*socio=rien montre que les projets*socio=rien donnent rarement les résultats*socio=rien souhaités si les conditions*socio=rien locales*socio=te ne sont pas propices*socio=rien. Ces conditions*socio=rien dépendent d'une foule*socio=rien de facteurs*socio=rien d'ordre*socio=rien social*socio=et, économique*socio=ec1, physique*socio=rien et culturel*socio=et. Deux d'entre eux doivent être*socio=rien soulignés. Le *socio=rien premier facteur,*socio=nil qui*socio=nil est *socio=nil aussi le plus important*socio=rien, *socio=rien est un engagement*socio=ec politique*socio=et,*socio=nil *socio=nil et par conséquent*socio=rien national*socio=te, à l'égard*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien de mesures*socio=et visant à accroître la productivité*socio=uv *socio=rien du secteur rural*socio=te *socio=nil et, plus particulièrement, à faire participer les petits*socio=rien exploitants*socio=ac au développement*socio=uv3. L'un*socio=rien des moyens*socio=ec1 de juger le degré*socio=rien de cet engagement*socio=ec est*socio=rien de considérer le montant*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 budgétaires*socio=et affectés au développement*socio=uv3 rural*socio=te - bien*socio=rien qu'il soit difficile*socio=rien d'isoler ces crédits*socio=ec1 dans les documents*socio=rien budgétaires*socio=et. La moitié*socio=rien peut-être des gouvernements*socio=ac des pays_membres*socio=ac augmentent leurs investissements*socio=ec1 dans ce domaine*socio=rien. Un*socio=rien autre aspect*socio=rien de l'engagement*socio=ec politique*socio=et qui influe sur*socio=rien le cadre*socio=rien dans lequel s'inscrit*socio=rien *socio=rien un projet est l'*socio=nil attitude *socio=nil de l'administration*socio=et locale*socio=te. Il s'agit d'un*socio=rien élément*socio=rien vital*socio=uv4 pour la plupart*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te car ceux-ci comprennent généralement une participation*socio=uv3 de la communauté*socio=ac. Par conséquent*socio=rien, une *socio=rien grande partie *socio=nil de la responsabilité*socio=uv1 en matière*socio=rien d'agriculture*socio=ec1 et d'administration*socio=ec1 *socio=rien du projet *socio=nil tend à échoir à l'administration*socio=et locale*socio=te. L'expérience*socio=ec2 a amplement montré combien l'attitude*socio=rien des fonctionnaires*socio=ac locaux*socio=te influe sur*socio=rien l'évolution*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te. Il *socio=rien est évident *socio=nil que l'engagement*socio=ec pris par les gouvernements*socio=ac à l'égard*socio=rien du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te est*socio=rien d'autant plus grand*socio=rien qu'ils affectent des fonctionnaires*socio=ac compétents*socio=uv4 aux tâches*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te et leur fournissent une aide*socio=uv1 suffisante*socio=rien sous forme*socio=rien de conditions*socio=rien d'emploi*socio=ec1 attrayantes*socio=rien. *socio=rien Seul un petit nombre de*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil le font, en particulier*socio=rien ceux du*socio=rien Mexique*socio=ac, de la Corée*socio=ac et de l'Inde*socio=ac. Pour fournir un*socio=rien autre exemple*socio=rien, la Thaïlande*socio=ac accorde des indemnités*socio=ec1 spéciales*socio=rien au *socio=ac personnel employé sur*socio=rien le*socio=nil terrain*socio=rien *socio=nil par l'Institut*socio=et pour la replantation de l'hévéa. Notre expérience*socio=ec2 indique clairement que les stimulants*socio=ec2 économiques*socio=ec1, déterminés par les termes_de_l'_échange*socio=ec1 des *socio=ec1 exportations agricoles *socio=nil et les politiques*socio=et adoptées à cet *socio=rien égard sur les*socio=nil plans du budget*socio=ec1 *socio=nil et des prix*socio=ec1, constituent un*socio=rien autre facteur*socio=rien qui influe sur*socio=rien l'issue*socio=rien de tous les projets*socio=rien agricoles*socio=ec1, y compris ceux qui ont trait*socio=rien au développement*socio=uv3 rural*socio=te. Les projets*socio=rien les mieux organisés se sont heurtés à des difficultés*socio=uv4 lorsque la structure*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 n'encourageait pas suffisamment les producteurs*socio=ac, petits*socio=rien ou grands*socio=rien, à accroître leur production*socio=ec1. Cette remarque vaut à la fois*socio=rien pour les systèmes_économiques*socio=ec1 basés sur*socio=rien la planification*socio=et centralisée ou sur*socio=rien la libre*socio=uv2 entreprise*socio=ac. L'optique*socio=rien des projets*socio=rien. Les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te de la Banque*socio=ac ont visé essentiellement à accroître la production*socio=ec1 et les gains*socio=ec1 des producteurs*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, souvent grâce*socio=rien à l'introduction*socio=rien et à la généralisation*socio=rien d'innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 dans les exploitations*socio=ec1. Cet effort*socio=uv1 repose sur*socio=rien le postulat*socio=rien que trois conditions*socio=rien de base*socio=rien doivent être*socio=rien réunies si l'on veut que des changements*socio=uv3 se produisent : les producteurs*socio=ac doivent savoir*socio=rien comment accroître leur production*socio=ec1; ils doivent pouvoir*socio=rien disposer des moyens*socio=ec1 de l'accroître; et ils doivent avoir intérêt*socio=uv1 à faire cet effort*socio=uv1 et à accepter les risques*socio=uv4 qu'ils courent en augmentant leur production*socio=ec1. L'agriculture*socio=ec1 *socio=rien est un secteur *socio=nil atomistique en ce sens*socio=rien que les producteurs*socio=ac sont nombreux*socio=rien et que chacun n'a guère d'influence sur*socio=rien ses prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1, l'amélioration*socio=uv1 des techniques*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 pouvant toutefois souvent permettre d'accroître les prix*socio=ec1 au départ*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1. Aussi la plupart*socio=rien des projets*socio=rien sont-ils souvent axés sur*socio=rien les solutions*socio=rien et les moyens*socio=ec1 qui permettent de fournir aux exploitants*socio=ac, au *socio=rien meilleur rapport *socio=nil coûts-bénéfices, les biens*socio=ec1 et les services*socio=ec1 qui leur sont nécessaires*socio=rien. Parmi ceux-ci figurent tous les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 et autres éléments*socio=rien qui seront fournis grâce*socio=rien à des investissements*socio=ec1 dans l'infrastructure*socio=ec1, par exemple*socio=rien l'irrigation*socio=ec1 et les transports*socio=ec1. La plupart*socio=rien des programmes*socio=et et des projets*socio=rien destinés à aider les exploitants*socio=ac agricoles*socio=ec1 dépendent dans une *socio=rien large mesure des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil annexes que fournissent des organismes*socio=ac n'appartenant pas au milieu*socio=rien rural*socio=te : renseignements*socio=ec2, crédit*socio=ec1, facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 techniques*socio=rien, moyens*socio=ec1 de commercialisation*socio=ec1 et de transport*socio=ec1, par exemple*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, ces organismes*socio=ac sont conçus de manière*socio=rien à servir avant tout les gros*socio=rien producteurs*socio=ac. Ceci est*socio=rien fréquemment' le résultat*socio=rien d'une volonté*socio=uv1 politique*socio=et; en outre, les gros*socio=rien producteurs*socio=ac et les fournisseurs*socio=ac de facteurs*socio=rien de *socio=ec1 production agricole *socio=nil ont souvent des intérêts_communs*socio=uv4. Le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et favorise parfois les gros*socio=rien producteurs*socio=ac, *socio=rien du simple fait *socio=nil que les responsables*socio=ac de ces organismes*socio=ac estiment qu'il est*socio=rien à la fois*socio=rien plus facile*socio=rien et plus sûr*socio=rien, moins coûteux*socio=ec2 et moins compliqué, d'avoir une clientèle*socio=ac de gros*socio=rien producteurs*socio=ac. Les producteurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 des petites*socio=rien exploitations*socio=ec1 sont rarement les bénéficiaires*socio=ac principaux*socio=rien des programmes*socio=et établis pour aider les agriculteurs*socio=ac à améliorer leur productivité*socio=uv. Par conséquent*socio=rien, tout programme*socio=et visant à aider les petits*socio=rien exploitants*socio=ac à devenir*socio=rien plus productifs*socio=uv4 doit être*socio=rien basé sur*socio=rien la création*socio=rien d'organismes*socio=ac qui se chargeront de fournir aux petits*socio=rien producteurs*socio=ac les services*socio=ec1 qui leur sont utiles*socio=uv4. La Banque*socio=ac se propose d'accroître considérablement*socio=rien le volume*socio=rien de ses engagements*socio=ec1 en faveur*socio=rien de projets*socio=rien destinés à renforcer les services*socio=ec1 ruraux*socio=ac auxiliaires de première*socio=rien nécessité*socio=uv1, et par là de supprimer les contraintes*socio=uv1 qui pèsent sur*socio=rien la production*socio=ec1, ce qui permettra très souvent d'utiliser plus efficacement l'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien physique existante.*socio=nil L'*socio=nil attention que*socio=nil porte la*socio=nil Banque*socio=ac au*socio=nil développement*socio=uv3 de*socio=nil zones*socio=te *socio=nil se trouvant dans des périmètres déjà irrigués est*socio=rien l'un*socio=rien des aspects*socio=rien de cet effort*socio=uv1. Ces programmes*socio=et pourraient permettre d'obtenir*socio=rien des améliorations*socio=uv1 considérables*socio=rien de la production*socio=ec1. En Inde*socio=ac, par exemple*socio=rien, il se pourrait que les terres*socio=rien irriguées qui ne produisent que la moitié*socio=rien de leur potentiel*socio=uv4 estimé à deux tonnes à l'hectare*socio=ec ne représentent pas moins de 15 à 20 millions*socio=rien d'hectares*socio=ec. Les programmes*socio=et et les projets*socio=rien visant à aider les producteurs*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 doivent être*socio=rien conçus et réalisés en ayant cet objectif*socio=uv4 à l'esprit*socio=rien. Dans le cas*socio=rien de tels programmes*socio=et, le premier*socio=rien impératif*socio=uv4 est*socio=rien de définir*socio=rien et d'identifier clairement le groupe*socio=ac cible. Il est*socio=rien relativement facile*socio=rien de chiffrer objectivement le seuil*socio=rien de pauvreté*socio=uv1; les critères*socio=rien qui ont été*socio=rien utilisés vont d'estimations*socio=ec2 précises*socio=rien établies sur*socio=rien la *socio=rien base du seuil critique*socio=uv2 de*socio=nil consommation*socio=ec1 *socio=nil et des besoins*socio=uv1 alimentaires*socio=ec1 minimums*socio=rien d'une famille*socio=uv1 à des estimations*socio=ec2 très approximatives, telles que le niveau*socio=rien correspondant à la moitié*socio=rien de la moyenne*socio=rien nationale*socio=te du*socio=rien revenu*socio=ec1 familial*socio=uv2. Une fois*socio=rien établi le niveau*socio=rien de référence*socio=rien, on peut ensuite en tirer *socio=rien un instrument de*socio=nil mesure *socio=nil approprié - par exemple*socio=rien, la superficie*socio=rien d'une exploitation*socio=ec1. Quel que soit le critère*socio=rien utilisé, il permet d'établir la *socio=rien limite supérieure des*socio=nil revenus*socio=ec1 du groupe*socio=ac *socio=nil cible et de procéder à un*socio=rien recensement complet*socio=rien des personnes*socio=ac appartenant à ce groupe*socio=ac dans la zone*socio=te *socio=rien du projet.*socio=nil Transformation*socio=ec2 *socio=nil structurelle. Dans certains cas*socio=rien, la transformation*socio=ec2 structurelle de la société*socio=ac peut être*socio=rien une *socio=rien condition préalable au*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te.*socio=nil La*socio=nil principale forme de*socio=nil modification *socio=nil structurelle en secteur*socio=rien rural*socio=te est*socio=rien la redistribution*socio=et des terres*socio=rien. Il est*socio=rien parfois nécessaire*socio=rien de modifier les rapports_de_force*socio=uv1 reposant sur*socio=rien la *socio=ec1 propriété foncière *socio=nil d'une société*socio=ac avant de *socio=rien pouvoir vraiment obtenir un engagement*socio=ec politique*socio=et *socio=nil à l'égard*socio=rien du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te et la possibilité*socio=rien pour les populations*socio=ac locales*socio=te d'y participer. Si l'on se place*socio=rien d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien plus limité, on constate qu'il existe aussi des situations*socio=rien dans lesquelles la redistribution*socio=et des terres*socio=rien au profit*socio=uv des travailleurs*socio=ac agricoles*socio=ec1 sous-employés peut entraîner la mise en production*socio=ec1 de *socio=rien terres inutilisées,*socio=nil *socio=nil Si l'expérience*socio=ec2 de la Banque*socio=ac indique que des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te d'importance*socio=rien peuvent être*socio=rien réalisés au profit*socio=uv de nombreuses*socio=rien personnes*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac cible, même lorsque la distribution*socio=rien des *socio=rien terres est inéquitable*socio=uv2,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil n'en encourage et n'en soutient pas moins les efforts*socio=uv1 déployés par les emprunteurs*socio=ac pour améliorer le régime*socio=et foncier*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 confirme que le régime*socio=et foncier*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 dans la zone*socio=te *socio=rien du projet *socio=nil a une influence *socio=rien importante sur le*socio=nil succès*socio=uv1 des*socio=nil projets.*socio=nil La*socio=nil raison*socio=uv en*socio=nil est *socio=nil que tous les projets*socio=rien modifient la répartition*socio=uv3 des fruits*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 des terres*socio=rien; aussi, à moins que des dispositions*socio=rien efficaces*socio=uv4 ne soient incluses dans le projet*socio=rien en vue*socio=rien de protéger les intérêts*socio=uv1 des exploitants*socio=ac les plus vulnérables*socio=uv2, ceux-ci sont immanquablement désavantagés*socio=rien. *socio=rien Un projet *socio=nil situé dans une région*socio=te de petits*socio=rien exploitants*socio=ac qui sont propriétaires*socio=ac de leurs terres*socio=rien, ou dont les droits*socio=uv1 sur*socio=rien la terre*socio=ec1 sont *socio=rien bien protégés,*socio=nil *socio=nil profite généralement aux producteurs*socio=ac. Dans les régions*socio=te où dominent les propriétaires*socio=ac absentéistes et où les terres*socio=rien sont exploitées par des métayers ou des fermiers ne disposant pas de garantie, les bénéfices*socio=ec1 provenant de l'accroissement*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 ne vont pas nécessairement aux producteurs*socio=ac. L'expérience*socio=ec2 a montré que lorsque les projets*socio=rien fournissent des possibilités*socio=rien d'amélioration*socio=uv1 des gains*socio=ec1, les fermiers dont les droits*socio=uv1 sur*socio=rien la terre*socio=ec1 ne sont pas protégés*socio=rien sont expulsés et remplacés par des journaliers ou par des machines*socio=ec1. Des exemples*socio=rien de ce phénomène*socio=rien sont fournis par certains projets*socio=rien réalisés en Ethiopie. En outre, l'introduction*socio=rien d'innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de régimes*socio=et de métayage traditionnels*socio=rien, qui reposent sur*socio=rien le partage*socio=uv1 des bénéfices*socio=ec1 ou sur*socio=rien l'attribution*socio=rien d'une proportion*socio=rien fixe des récoltes, a souvent - mais pas dans tous les cas*socio=rien - entraîné un*socio=rien accroissement*socio=ec2 disproportionnel des bénéfices*socio=ec1 des propriétaires*socio=ac terriens. Si les intéressés contribuent au succès*socio=uv1 des opérations*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te, il est*socio=rien toutefois possible*socio=rien de mettre au point*socio=rien des projets*socio=rien qui profiteront considérablement*socio=rien aux petits*socio=rien exploitants*socio=ac, même s'ils ne sont pas les seuls*socio=rien à en bénéficier, sans qu'il soit nécessaire*socio=rien de procéder à de grandes*socio=rien *socio=ec2 transformations structurelles.*socio=nil Ceci*socio=nil est*socio=rien particulièrement*socio=nil possible*socio=rien *socio=nil lorsque des agriculteurs*socio=ac viennent s'installer sur*socio=rien des terres*socio=rien récemment mises en valeur*socio=ec1. On peut citer notamment les *socio=rien exemples suivants *socio=nil : - Projets*socio=rien d'irrigation*socio=ec1. Une *socio=rien attention croissante est portée *socio=nil depuis quelques années*socio=rien aux projets*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 qui sont conçus de manière*socio=rien à profiter à *socio=rien un grand nombre de*socio=nil petits exploitants*socio=ac.*socio=nil -*socio=nil Opérations en*socio=nil faveur des*socio=nil petits exploitants*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil a participé à la préparation*socio=rien et à l'exécution*socio=rien de projets*socio=rien visant à amener des petits*socio=rien exploitants*socio=ac à adopter des cultures*socio=ec qui étaient auparavant pratiquées presque exclusivement dans des plantations industrielles*socio=ec1; il s'agit notamment du*socio=rien caoutchouc*socio=ec1, du*socio=rien thé*socio=ec1, du*socio=rien sucre*socio=ec1 et de l'huile*socio=rien de palme. L'usine*socio=ac de transformation*socio=ec2 est*socio=rien souvent l'élément*socio=rien clé*socio=rien de ces projets*socio=rien. - Projets*socio=rien de colonisation*socio=et rurale*socio=te. La Banque*socio=ac a financé un*socio=rien assez *socio=rien grand nombre de*socio=nil projets de*socio=nil colonisation*socio=et rurale*socio=te *socio=nil plus particulièrement en Malaisie*socio=ac et en afrique_du_sud*socio=te. Les colons des groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ont bénéficié de ces projets*socio=rien, qui leur fournissent souvent toutes les infrastructures*socio=et nécessaires*socio=rien, par exemple*socio=rien en matière*socio=rien de logement*socio=ec1, d'équipement*socio=ec1 routier*socio=et et de services_sociaux*socio=et. Cependant, ces projets*socio=rien n'intéressent généralement pas *socio=rien un grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil vivant en milieu*socio=rien rural*socio=te. Les projets*socio=rien d'ordre*socio=rien général*socio=rien les plus fréquemment adoptés sont des *socio=rien projets fonctionnels *socio=nil ou de mise en valeur*socio=ec1 de zones*socio=te; leurs coûts*socio=ec1 s'échelonnent entre 1.000 et 33.000 dollars*socio=ec1 par famille*socio=uv1, avec une moyenne*socio=rien d'environ 1.300 dollars*socio=ec1. On appelle *socio=rien projet fonctionnel une*socio=nil opération *socio=nil consistant à fournir au groupe*socio=ac cible des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 ou *socio=rien un ensemble de*socio=nil services*socio=ec1 techniques.*socio=nil *socio=nil Il peut s'agir, par exemple*socio=rien, d'un*socio=rien programme*socio=et destiné à fournir des crédits*socio=ec1, que ce soit en espèces*socio=rien ou en nature*socio=rien, à des producteurs*socio=ac. Dans ce cas*socio=rien, le groupe*socio=ac cible est*socio=rien généralement défini*socio=rien en fonction*socio=rien de l'importance*socio=rien de ses exploitations*socio=ec1 ou de ses immobilisations et de ses revenus*socio=ec1 (souvent exprimés par *socio=rien un multiple du salaire*socio=ec1 minimum)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Lorsqu'il s'agit de projets*socio=rien de mise en valeur*socio=ec1 d'une zone*socio=te, le groupe*socio=ac cible en tant que tel n'est*socio=rien pas spécifié. Ces projets*socio=rien visent plutôt à mettre en valeur*socio=ec1 des zones*socio=te étendues, qui sont choisies parce que leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien et qu'elles sont jugées défavorisées*socio=uv2 sur*socio=rien la base*socio=rien d'indicateurs*socio=ec1 sociaux*socio=et. Les projets*socio=rien de mise en valeur*socio=ec1 de *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil qui sont caractérisés par la création*socio=rien d'infrastructures*socio=et et de services*socio=ec1 ruraux*socio=ac, reposent sur*socio=rien le postulat*socio=rien que l'opération*socio=rien profitera avant tout, mais pas exclusivement, au groupe*socio=ac cible. Dans l'ensemble*socio=rien, ceux qui vivent dans des régions*socio=te â faible*socio=rien revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien, où l'infrastructure*socio=ec1 sociale*socio=et est*socio=rien généralement inexistante*socio=rien, font aussi souvent partie*socio=rien des pauvres*socio=uv2. Les leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2. L'expérience*socio=ec2 que la Banque*socio=ac a acquise*socio=rien dans les divers projets*socio=rien auxquels elle a participé permet de présenter plusieurs conclusions*socio=rien. La principale*socio=rien d'entre elles est*socio=rien qu'il *socio=rien est possible *socio=nil de mettre au point*socio=rien des projets*socio=rien qui aideront *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil vivant en milieu*socio=rien rural*socio=te à accroître leur production*socio=ec1 et à augmenter leur revenu*socio=ec1; quelques *socio=rien conditions importantes *socio=nil doivent toutefois être*socio=rien remplies. Les exploitants*socio=ac et les producteurs*socio=ac en tout genre*socio=rien n'adopteront des *socio=rien techniques nouvelles *socio=nil que lorsqu'ils ont avantage à le faire. Les nouvelles*socio=rien variétés de riz*socio=ec1, de maïs et de blé*socio=ec1 à rendement*socio=ec1 élevé*socio=uv4 permettent d'obtenir*socio=rien d'excellents résultats*socio=rien lorsque les cultivateurs utilisent des engrais*socio=rien et des systèmes*socio=rien d'irrigation*socio=ec1; aussi constate-t-on que de *socio=rien nombreux petits producteurs*socio=ac *socio=nil se sont félicités d'avoir adopté ces *socio=rien techniques nouvelles.*socio=nil *socio=nil Cependant, nous nous rendons *socio=rien bien compte *socio=nil qu'aucune de ces techniques*socio=rien ne peut être*socio=rien utilisée dans de nombreuses*socio=rien zones*socio=te écologiques*socio=et *socio=rien du monde,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil dans les régions*socio=te de cultures*socio=ec pluviales où se trouvent la plupart*socio=rien des agriculteurs*socio=ac et où les céréales*socio=ec1 et les tubercules secondaires*socio=rien jouent *socio=rien un rôle important.*socio=nil *socio=nil En outre, les techniques*socio=rien mises au point*socio=rien pour être*socio=rien appliquées en *socio=rien un endroit précis doivent*socio=nil être *socio=nil adaptées avant de *socio=rien pouvoir être utilisées*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil même lorsque les différences*socio=uv1 de milieu*socio=rien ne semblent pas importantes*socio=rien. Il est*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien de créer et de maintenir en état*socio=ac des systèmes*socio=rien qui fournissent à *socio=rien bon compte des*socio=nil *socio=ec1 services agricoles *socio=nil annexes. Des progrès*socio=uv1 sont toutefois enregistrés, par exemple*socio=rien, dans l'organisation*socio=ec1 des services*socio=ec1 de vulgarisation*socio=rien. Une quinzaine*socio=rien de projets*socio=rien bénéficiant de l'aide*socio=uv1 de la Banque*socio=ac ont en commun*socio=uv2 une *socio=rien technique prometteuse *socio=nil qui consiste à établir des *socio=rien liens étroits *socio=nil entre la recherche*socio=ec2 et la vulgarisation*socio=rien, à choisir soigneusement les techniques*socio=rien agricoles*socio=ec1 à rendement*socio=ec1 élevé*socio=uv4, à concentrer les efforts*socio=uv1 sur*socio=rien des zones*socio=te agricoles*socio=ec1 favorablement situées, à préparer dans le détail*socio=rien le travail*socio=ec1 du*socio=rien personnel*socio=ac local*socio=te et à réunir à intervalles*socio=rien réguliers*socio=ec2 des exploitants*socio=ac sélectionnés. Des études*socio=ec2 plus poussées et de plus gros*socio=rien efforts*socio=uv1 devront être*socio=rien entrepris dans ce domaine*socio=rien si l'on veut mettre au point*socio=rien des techniques*socio=rien permettant de fournir efficacement et au moindre*socio=rien coût*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 à *socio=rien un grand nombre de*socio=nil producteurs*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil adoption*socio=et de*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil crédit*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 *socio=nil et peu coûteux*socio=ec2 s'impose d'urgence*socio=rien. Les prêts*socio=ec1 aux gros*socio=rien producteurs*socio=ac sont généralement moins coûteux*socio=ec2 que ceux qui sont accordés aux petits*socio=rien producteurs*socio=ac : le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien des prêts*socio=ec1 peut être*socio=rien le même, mais le rendement*socio=ec1 d'un*socio=rien prêt*socio=ec1 élevé*socio=uv4 est*socio=rien beaucoup plus grand*socio=rien que celui d'une *socio=rien petite opération de*socio=nil crédit*socio=ec1.*socio=nil On*socio=nil estime *socio=nil que les coûts*socio=ec1 d'administration*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 aux gros*socio=rien producteurs*socio=ac sont souvent de l'ordre*socio=rien de 3 à 4 pour 100 du*socio=rien montant*socio=ec1 de l'encours des prêts*socio=ec1, alors que ceux des prêts*socio=ec1 que l'État*socio=ac canalise vers les petits*socio=rien producteurs*socio=ac par l'intermédiaire*socio=rien d'organismes*socio=ac tels que les coopératives*socio=ac ont tendance*socio=rien à se situer entre 10 et 20 pour 100. Ces coûts*socio=ec1 ne comprenant pas les frais*socio=ec1 d'utilisation*socio=rien du*socio=rien capital*socio=ec1, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui permettrait de couvrir à la fois*socio=rien les coûts*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 d'administration*socio=ec1 pourrait atteindre jusqu'à 30 pour 100 dans le cas*socio=rien des petits*socio=rien exploitants*socio=ac. En dépit*socio=rien de tous les efforts*socio=uv1, notamment de ceux qui visent à transférer aux coopératives*socio=ac le poids*socio=rien des dépenses*socio=ec1 administratives*socio=rien enregistrées sur*socio=rien le plan*socio=rien local*socio=te, on ne peut guère espérer que les coûts*socio=ec1 soient ramenés à des *socio=rien niveaux comparables *socio=nil à ceux des opérations*socio=rien de crédit*socio=ec1 aux gros*socio=rien exploitants*socio=ac. De ce fait*socio=rien, les gouvernements*socio=ac - et les banquiers*socio=ac - qui sont disposés à venir en aide*socio=uv1 aux petits*socio=rien exploitants*socio=ac en leur fournissant du*socio=rien crédit*socio=ec1 devront accepter de subventionner les coûts*socio=ec1 d'administration*socio=ec1 de ces opérations*socio=rien, en particulier*socio=rien s'ils continuent à accorder leurs prêts*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de systèmes*socio=rien conçus pour venir en aide*socio=uv1 aux gros*socio=rien producteurs*socio=ac. Les fournisseurs*socio=ac de crédit*socio=ec1 ' tenant *socio=rien compte du fait *socio=nil que leurs principaux*socio=rien clients*socio=ac sont de petits*socio=rien producteurs*socio=ac, ont adopté de nombreuses*socio=rien innovations*socio=uv3 afin de réduire les coûts*socio=ec1 d'administration*socio=ec1. Certaines*socio=rien Banques*socio=ac ont assoupli les conditions*socio=rien qu'elles appliquent aux petits*socio=rien emprunteurs*socio=ac, en établissant la solvabilité*socio=ec1 de leurs clients*socio=ac en fonction*socio=rien de leur réputation*socio=uv1 plutôt qu'en exigeant*socio=rien des garanties, ce qui leur permet de faire l'économie*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 afférents*socio=rien à l'enregistrement*socio=rien des titres*socio=ec. D'autres organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 accordent leur concours aux villages*socio=te, ceux-ci étant ensuite collectivement*socio=rien responsables*socio=uv2 du*socio=rien remboursement*socio=ec1 des prêts*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 de la Banque*socio=ac indique que les coûts*socio=ec1 peuvent être*socio=rien réduits lorsqu'il existe des dispositions*socio=rien juridiques*socio=et visant expressément à faciliter les prêts*socio=ec1 aux petits*socio=rien producteurs*socio=ac. Une autre question*socio=rien à considérer est*socio=rien celle de la participation*socio=uv3 locale*socio=te. Dans la pratique*socio=rien, les habitants*socio=ac des villages*socio=te sont rarement consultés *socio=rien sur un projet de*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil que ce soit à son stade*socio=te initial*socio=rien ou au cours*socio=rien de son exécution*socio=rien. La Banque*socio=ac estime*socio=rien qu'une participation*socio=uv3 locale*socio=te *socio=rien est souhaitable *socio=nil si l'on veut qu'un*socio=rien projet*socio=rien soit soutenu par la communauté*socio=ac et que les avantages*socio=rien attendus de l'opération*socio=rien profitent à ceux auxquels ils étaient destinés. Il convient également de tenir *socio=rien compte du fait *socio=nil que les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te visent à donner au groupe*socio=ac cible la possibilité*socio=rien de devenir*socio=rien plus productif*socio=uv4 et d'améliorer constamment ses revenus*socio=ec1. Les différences*socio=uv1 dans le comportement*socio=rien de ceux à qui l'on a donné l'occasion*socio=rien d'améliorer leur sort*socio=rien constituent l'un*socio=rien des aspects*socio=rien les plus intéressants*socio=rien et les plus déroutants de la réalisation*socio=uv1 des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te. Dans certains cas*socio=rien, 20 pour 100 des producteurs*socio=ac mettent à profit*socio=uv au cours*socio=rien de la *socio=rien première année les*socio=nil possibilités *socio=nil qui leur sont offertes*socio=rien, et 10 pour 100 des autres les imitent au cours*socio=rien de chacune des quatre ou *socio=rien cinq années suivantes.*socio=nil *socio=nil Dans d'autres cas*socio=rien, on retrouve un*socio=rien processus*socio=te bien*socio=rien connu, caractérisé par *socio=rien un démarrage assez*socio=nil lent *socio=nil suivi par une accélération*socio=ec2 *socio=rien rapide du taux d'*socio=nil adoption*socio=et des*socio=nil techniques nouvelles.*socio=nil *socio=nil Dans d'autres cas*socio=rien encore, le rythme*socio=rien d'adoption*socio=et *socio=rien est lent *socio=nil mais augmente régulièrement et le nombre*socio=rien d'exploitants*socio=ac adoptant les *socio=rien techniques nouvelles est *socio=nil à peu près le même chaque année*socio=rien. Le taux*socio=rien d'adoption*socio=et des *socio=rien techniques nouvelles *socio=nil ainsi que le problème*socio=uv4 *socio=rien annexe du risque*socio=uv4 *socio=nil et de l'incertitude*socio=uv3 associés*socio=rien à la prise*socio=rien de décisions*socio=rien représentent en eux-mêmes des *socio=rien éléments intéressants.*socio=nil *socio=nil De toute évidence*socio=rien, la part*socio=rien de risque*socio=uv4 présent*socio=rien dans les divers cas*socio=rien de projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te devrait être*socio=rien mieux analysé et mieux compris qu'il ne l'est*socio=rien à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te. En outre, ce taux*socio=rien d'adoption*socio=et influe sur*socio=rien le rythme*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 et ce rythme*socio=rien influe à son *socio=rien tour sur le*socio=nil taux de*socio=nil rentabilité*socio=ec1 d'*socio=nil un projet.*socio=nil *socio=nil A de *socio=rien nombreux égards,*socio=nil cet*socio=nil aspect du développement*socio=uv3 rural*socio=te est *socio=nil donc celui qui revêt une *socio=rien importance cruciale.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil aussi celui qui paraît le moins familier. Enfin, l'incidence*socio=rien budgétaire*socio=et des projets*socio=rien doit être*socio=rien considérée. Les gouvernements*socio=ac qui lancent de vastes*socio=rien programmes*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te sont rarement conscients*socio=uv2 de leurs effets*socio=rien budgétaires*socio=et à long_terme*socio=rien. Bien*socio=rien souvent, la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 *socio=rien initial est *socio=nil fournie par des sources*socio=rien extérieures*socio=te. Or*socio=rien, des prévisions*socio=ec2 détaillées sont rarement établies pour le financement*socio=ec1 et l'administration*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien et d'entretien*socio=rien liées à l'investissement*socio=ec1 effectué et aucun crédit*socio=ec1 n'est*socio=rien prévu pour les dépenses*socio=ec1 d'entretien*socio=rien. Alors, les systèmes*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 s'ensablent, les chemins*socio=rien vicinaux sont détruits par les eaux*socio=ec1, les pompes à eau*socio=ec1 cessent de fonctionner, les dispensaires manquent du*socio=rien personnel*socio=ac nécessaire*socio=rien, les véhicules des services*socio=ec1 de vulgarisation*socio=rien tombent en panne et les engrais*socio=rien ne sont pas livrés régulièrement. L'expérience*socio=ec2 de la Banque*socio=ac montre que si l'on veut résoudre ces problèmes*socio=uv4 d'ordre*socio=rien budgétaire*socio=et et administratif*socio=et, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil que les programmes*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te soient, dès le départ*socio=rien, conçus de manière*socio=rien à assurer dans toute la *socio=rien mesure du possible au*socio=nil niveau local*socio=te le*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil et l'entretien*socio=rien des investissements*socio=ec1 dans le développement*socio=uv3 rural*socio=te. Le développement*socio=uv3 rural*socio=te "n'est*socio=rien pas une *socio=rien chose facile"*socio=nil ;*socio=nil cette*socio=nil constatation est *socio=nil peut-être ce qui a été*socio=rien dit de plus significatif*socio=rien à la Banque*socio=ac sur*socio=rien la question*socio=rien. Quoi qu'il en soit, il y a lieu*socio=rien d'être*socio=rien encouragé par les progrès*socio=uv1 accomplis jusqu'à présent*socio=rien. Tendances*socio=rien de l'aide_publique_au_développement*socio=et. Au fil*socio=rien des ans*socio=rien, on a vu évoluer les sources*socio=rien, les objectifs*socio=uv4, la composition*socio=rien et la répartition*socio=uv3 de l'aide_au_développement*socio=uv3. Dans cet article*socio=rien, l'auteur*socio=rien examine l'assistance*socio=uv1 économique*socio=ec1 actuellement fournie à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien par les pays*socio=ac développés*socio=uv4 à économie_de_marché*socio=ec1, les grands*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et les pays*socio=ac communistes. Il constate que l'aide_publique_au_développement*socio=et a progressé à peine plus vite que l'inflation*socio=ec2 et propose divers moyens*socio=ec1 de renforcer l'effort*socio=uv1 mondial*socio=te d'aide*socio=uv1. Le *socio=rien volume total *socio=nil de l'aide_publique_au_développement*socio=et (APD*socio=et) offerte*socio=rien par les pays*socio=ac développés*socio=uv4 aux pays_en_développement*socio=uv3 augmente régulièrement depuis le début*socio=rien des années*socio=rien soixante. Mais cette croissance*socio=uv3 est*socio=rien surtout nominale*socio=rien, la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de l'APD*socio=et n'augmentant que légèrement *socio=rien du fait *socio=nil de l'inflation*socio=ec2. En prix*socio=ec1 constants*socio=te, l'aide*socio=uv1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 à économie_de_marché*socio=ec1 qui constitue de loin*socio=rien la *socio=rien principale source d'*socio=nil assistance*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil a augmenté très lentement: 0,7 % par an*socio=rien en moyenne*socio=rien pendant la période*socio=te 1961-75. Seuls*socio=rien deux pays*socio=ac ont atteint (ou dépassé) l'objectif*socio=uv4 de l' aide_publique_au_développement*socio=et fixé en 1970 par une très *socio=rien forte majorité des*socio=nil pays_membres*socio=ac des*socio=nil nations_unies*socio=ac *socio=nil à 0,7 % *socio=rien du produit_national_brut (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Mesurée par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1, l'aide*socio=uv1 de certains pays*socio=ac a même diminué. L'aide*socio=uv1 *socio=rien totale offerte *socio=nil par les pays*socio=ac communistes (ou à planification*socio=et centrale*socio=rien) semble s'être*socio=rien contractée en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Toutefois, l'aide*socio=uv1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a rapidement augmenté après*socio=rien la *socio=rien forte hausse des*socio=nil cours *socio=nil de 1973. L'aide*socio=uv1 économique*socio=ec1 *socio=rien est un instrument *socio=nil éprouvé de la politique*socio=et étrangère. Son importance*socio=rien s'est*socio=rien affirmée surtout depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. L'exemple*socio=rien historique*socio=te le plus connu est*socio=rien celui de l'aide*socio=uv1 accordée par les États-unis*socio=ac entre 1949 et 1952 aux pays*socio=ac d'Europe*socio=ac ravagés par la guerre*socio=et, aide*socio=uv1 brève*socio=rien, massive*socio=rien et d'un*socio=rien succès*socio=uv1 indéniable*socio=rien. Nous n'examinerons ici que l'aide_au_développement*socio=uv3 accordée depuis les années*socio=rien cinquante par les pays_industrialisés*socio=ac et autres donneurs*socio=ac aux pays*socio=ac des *socio=te régions tropicales *socio=nil et subtropicales qui ont récemment accédé à l'indépendance*socio=uv1 ou qui ont acquis*socio=rien une importance*socio=rien accrue sur*socio=rien la scène*socio=rien mondiale*socio=te. Il s'agit d'une aide*socio=uv1 à long_terme*socio=rien relativement modeste*socio=rien (par comparaison*socio=rien avec le revenu*socio=ec1 national*socio=te des donneurs*socio=ac traditionnels*socio=rien et de la plupart*socio=rien des *socio=ac pays bénéficiaires)*socio=nil *socio=nil dont les objectifs*socio=uv4 sont encore loin*socio=rien d'être*socio=rien atteints. Toute analyse*socio=rien des tendances*socio=rien de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te doit tenir compte*socio=rien des considérations*socio=rien qui animent les *socio=ac pays donneurs.*socio=nil *socio=nil On peut les classer en trois *socio=rien grandes catégories :*socio=nil économique*socio=ec1,*socio=nil humanitaire*socio=uv,*socio=nil politique*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil considérations d'*socio=nil ordre économique*socio=ec1 *socio=nil sont la recherche*socio=ec2 de marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te et de fournisseurs*socio=ac de matières_premières*socio=ec1. Les considérations*socio=rien humanitaires*socio=uv sont la lutte*socio=uv1 contre la misère*socio=uv1 et la maladie*socio=et, et l'aide*socio=uv1 ainsi accordée a souvent pour effet*socio=rien de propager les valeurs*socio=ec1 humanistes du*socio=rien *socio=ac pays donneur.*socio=nil Par*socio=nil considérations*socio=rien politiques*socio=et,*socio=nil *socio=nil on entend que le donneur*socio=ac *socio=rien porte un intérêt_particulier,*socio=nil *socio=nil pour des *socio=rien raisons diverses,*socio=nil au*socio=nil bien-être*socio=uv1 du *socio=ac pays bénéficiaire.*socio=nil Cet*socio=nil intérêt*socio=uv1 *socio=nil peut s'inspirer de considérations*socio=rien militaires*socio=et, idéologiques*socio=et, historiques*socio=te, culturelles*socio=et ou autres. La force*socio=uv1 des considérations*socio=rien qui motivent l'effort*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 et leur *socio=rien importance relative *socio=nil diffèrent d'un*socio=rien donneur*socio=ac à l'autre, d'un*socio=rien bénéficiaire*socio=ac à l'autre et d'une période*socio=te à l'autre. Les facteurs*socio=rien économiques*socio=ec1 et culturels sont dans l'ensemble*socio=rien stables*socio=uv4, mais les considérations*socio=rien idéologiques*socio=et et militaires*socio=et peuvent évoluer très rapidement. L'effort*socio=uv1 mondial*socio=te d'aide*socio=uv1 est*socio=rien surtout limité par les objectifs*socio=uv4 et la disposition*socio=rien d'esprit*socio=rien des *socio=ac pays donneurs *socio=nil et non par leur "capacité*socio=uv3 contributive" ou les exigences*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des *socio=ac pays bénéficiaires.*socio=nil *socio=nil Pendant la période*socio=te 1961-75, les pays_industrialisés*socio=ac d' amérique_du_nord*socio=te, d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et du*socio=rien Pacifique*socio=te ont accru leur PNB*socio=ec1 total*socio=rien de 80 % en termes*socio=rien réels*socio=ec2, mais l' aide_au_développement*socio=uv3 accordée par les pays*socio=ac riches*socio=uv2 aux pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 a à peine augmenté en termes*socio=rien réels*socio=ec2. De plus, pendant cette période*socio=te, la population*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 a augmenté de 41 % et l'amélioration*socio=uv1 de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 par habitant*socio=ac n'a guère progressé dans *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil États*socio=ac *socio=nil fortement peuplés. Exprimée en *socio=rien fonction du PNB*socio=ec1 des*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac à*socio=nil économie_de_marché*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil aide*socio=uv1 est *socio=nil tombée de 53 % en 1961 à 0,36 % en 1975. Ce recul*socio=ec est*socio=rien sans doute*socio=rien partiellement lié à *socio=rien un affaiblissement des*socio=nil motifs économiques*socio=ec1 et*socio=nil humanitaires*socio=uv *socio=nil de certains donneurs*socio=ac. Après*socio=rien l'enthousiasme*socio=rien initial*socio=rien, inspirée par le succès*socio=uv1 *socio=rien du Plan Marshall*socio=et,*socio=nil les*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil ont commencé à mettre en question*socio=rien les effets*socio=rien de l'aide*socio=uv1 au tiers_monde*socio=rien. Mais c'est*socio=rien toutefois aux facteurs*socio=rien politiques*socio=et qu'il convient d'attribuer la *socio=rien majeure partie *socio=nil de cette réduction*socio=ec2. Le relâchement des tensions*socio=uv3 Est-ouest a enlevé quelque force*socio=uv1 aux considérations*socio=rien d'ordre*socio=rien idéologique*socio=et et militaire*socio=et. Le processus*socio=te de décolonisation des années*socio=rien soixante pourrait également avoir émoussé l'intérêt*socio=uv1 porté par certaines*socio=rien anciennes puissances*socio=et coloniales à la stabilité*socio=uv3 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil En outre, l'intérêt*socio=uv1 des donneurs*socio=ac occidentaux s'est*socio=rien relâché lorsqu'il s'est*socio=rien avéré que les nouvelles*socio=rien nations*socio=te éprouvaient quelque difficulté*socio=uv4 à établir un*socio=rien régime*socio=et démocratique*socio=uv2 et à assurer le respect*socio=uv1 des droits*socio=uv1 de l'homme*socio=ac, tels que définis*socio=rien par le donneur*socio=ac. Malgré ces facteurs*socio=rien, l'aide*socio=uv1 motivée par des considérations*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et et des "intérêts_particuliers*socio=rien" est*socio=rien toujours importante*socio=rien pour *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil apports d'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil aujourd'hui. En 1975, l'apport*socio=rien net*socio=rien de *socio=ec1 ressources économiques aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil s'élevait à 47 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (emprunts*socio=ec1 en euro-monnaies non compris), dont 17 milliards*socio=rien (36 %) en aide_au_développement*socio=uv3 à des "conditions*socio=rien de faveur*socio=rien", expression*socio=rien qui désigne les transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 officielles*socio=et contenant *socio=rien un élément de*socio=nil don*socio=ec1 *socio=nil d'au moins 25 % (Les 64 % restants*socio=rien, composés de transferts*socio=rien officiels*socio=et et privés*socio=et non assortis de conditions*socio=rien favorables*socio=ec2 ne seront pas examinés ici.). Près de 80 % de l'aide_publique*socio=et est*socio=rien fournie par des pays_industrialisés*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1, membres*socio=ac du*socio=rien comité_d'_aide_au_développement*socio=uv3 (CAD*socio=ac) de l' Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques*socio=ec1 (voir tableau*socio=rien 1). La participation*socio=uv3 des principaux*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil récemment passée à 16 % *socio=rien du total *socio=nil de l'aide_publique*socio=et en 1975, alors que celle des pays*socio=ac communistes tombait à 4 %. Les données sur*socio=rien lesquelles repose l'analyse*socio=rien ci-après sont extraites, pour la plupart*socio=rien, des études*socio=ec2 annuelles*socio=rien effectuées par le Président*socio=ac du*socio=rien CALY à Paris*socio=ac pour la période*socio=te 1970-76. Sauf *socio=rien indication contraire,*socio=nil *socio=nil les chiffres sont exprimés en dollars*socio=ec1 constants*socio=te de 1975 afin de corriger les distorsions*socio=uv4 pouvant résulter de l'inflation*socio=ec2. L'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac. En termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, le volume*socio=rien de l'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac a augmenté graduellement depuis le début*socio=rien des années*socio=rien soixante et beaucoup plus rapidement depuis 1970. Toutefois, cette augmentation*socio=ec2 reflète surtout l'incidence*socio=rien de l'inflation*socio=ec2; en termes*socio=rien réels*socio=ec2, la tendance*socio=rien de l'APD*socio=et a quasiment plafonné. En 196l, l'APD*socio=et fournie par les membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac s'élevait à 11,9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit 0,53 % de leur PNB*socio=ec1. Après*socio=rien des hauts*socio=rien et des bas*socio=rien, VAPD des membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac a atteint 13,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1975, soit 0,36 % du*socio=rien PNB*socio=ec1. Pendant la période*socio=te 1970-75, le volume*socio=rien de l'APD*socio=et des pays_membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac a atteint au total*socio=rien 80,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit en moyenne*socio=rien 13 milliards*socio=rien par an*socio=rien. Ces apports*socio=rien représentaient 83 % *socio=rien du total *socio=nil de l'aide*socio=uv1 mondiale*socio=te (voir tableau*socio=rien 1). Les quatre principaux*socio=rien donneurs*socio=ac étaient les États-unis*socio=ac (30 %), la France*socio=ac (-13 %), la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac (9 %) et le Japon*socio=ac (6 %). Si le montant*socio=ec1 de l'aide*socio=uv1 offerte*socio=rien par les grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac est*socio=rien élevé*socio=uv4 en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien, l'optique*socio=rien est*socio=rien toute différente*socio=rien lorsqu'on le compare au PNB*socio=ec1. L'aide*socio=uv1 des États-unis*socio=ac, qui demeurent de loin*socio=rien le principal*socio=rien donneur*socio=ac (36 % *socio=rien du total du CAD*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil a régressé régulièrement, passant de 0,53 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 au début*socio=rien des années*socio=rien soixante à 0,23 % en 1976, avec toutefois une légère*socio=rien remontée à 0,27 % en 1975. Après*socio=rien correction des effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, on constate que l'aide*socio=uv1 américaine*socio=ac a diminué de 5,6 % par an*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2 entre 1960 et 1975. Ce recul*socio=ec traduit la réduction*socio=ec2 des activités*socio=rien américaines*socio=ac outre-mer*socio=te intervenue sous les trois derniers*socio=rien *socio=ac gouvernements américains.*socio=nil La*socio=nil France est*socio=rien le*socio=nil pays *socio=nil qui a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 de plus de constance*socio=rien dans son effort*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 en mettant à la disposition*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien un niveau d'*socio=nil assistance*socio=uv1 élevé*socio=uv4 *socio=nil (généralement supérieur*socio=rien à 0,6 % du*socio=rien PNB*socio=ec1) pendant toute la période*socio=te 1970-75. Une très *socio=rien grande partie *socio=nil de l'aide*socio=uv1 française*socio=ac est*socio=rien constituée par un*socio=rien appui*socio=uv technique*socio=rien et financier*socio=ec1 aux territoires*socio=te et départements*socio=rien français*socio=ac d'outre-mer*socio=te. Si l'on exclut les DOMTOM, l'aide*socio=uv1 française*socio=ac n'est*socio=rien guère plus élevée*socio=uv4 que le *socio=rien ratio moyen APD*socio=et/*socio=nil PNB*socio=ec1 *socio=nil de tous les membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac, soit 0,36 % en 1975. Près de la moitié*socio=rien de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et française*socio=ac est*socio=rien destinée à des pays_en_développement*socio=uv3 dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac excède 1 000 dollars*socio=ec1. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac de*socio=nil petite et*socio=nil moyenne importance *socio=nil sont en fait*socio=rien de gros*socio=rien donneurs*socio=ac si l'on tient compte*socio=rien de la modicité de leur PNB*socio=ec1. La Suède*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac ont atteint et dépassé l'objectif*socio=uv4 de 0,7 % fixé par les nations_unies*socio=ac. Malgré leurs efforts*socio=uv1, leur contribution*socio=uv1 n'a représenté respectivement que 3 % ou moins *socio=rien du total *socio=nil de l'aide*socio=uv1 pendant la période*socio=te 1970-75, étant donné que leur PNB*socio=ec1 est*socio=rien nettement inférieur*socio=rien à celui de la majorité*socio=rien des membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac. Toutefois, la Suède*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et la Norvège*socio=ac se sont maintenant fixé comme objectif*socio=uv4 1 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 ou plus et la participation*socio=uv3 relative*socio=rien de ces petits*socio=rien pays*socio=ac dévoués à la cause*socio=rien de l'aide*socio=uv1 augmente rapidement. On peut dire en général*socio=rien qu'environ trois quarts*socio=rien de l'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac est*socio=rien bilatérale*socio=et et *socio=rien un quart multilatérale*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=uv1 du CAD*socio=ac *socio=nil comprend l'assistance*socio=uv1 financière*socio=ec1 (dons*socio=ec1 et prêts*socio=ec1 : environ 66 %), l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien (environ 22 %) et l'aide*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 (12 à 15 %). La *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien (70 %) provient des États-unis*socio=ac, de la France*socio=ac et de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac. Les États-unis*socio=ac, la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil et le Canada*socio=ac sont les *socio=rien principales sources d'*socio=nil aide*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=uv1 du CAD*socio=ac est *socio=nil essentiellement constituée par des dons*socio=ec1 et des prêts*socio=ec1 à des conditions*socio=rien très favorables*socio=ec2; l'élément*socio=rien global*socio=rien de don*socio=ec1 entrant dans les engagements*socio=ec1 du*socio=rien CAD*socio=ac était de87 à 89 % en 1974-75. L'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac est*socio=rien très largement répartie*socio=rien et couvre plus de 150 pays*socio=ac. En 1975, 43 % de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et a été*socio=rien accordée aux pays_en_développement*socio=uv3 les plus démunis*socio=uv2 dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à 200 dollars*socio=ec1 (dollars*socio=ec1 de 1973). Ces pays*socio=ac ont reçu 3,44 dollars*socio=ec1 par habitant*socio=ac, contre 6,22 pour les pays*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac excède 200 dollars*socio=ec1. Plus d'un*socio=rien quart*socio=rien de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et vise à entretenir des *socio=rien liens particuliers *socio=nil avec les pays_en_développement*socio=uv3, le *socio=ac pays donneur *socio=nil étant animé par des considérations*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et, militaire*socio=et, historique*socio=te ou culturel*socio=et. Il s'agit généralement de pays*socio=ac constitutionnellement associés*socio=rien avec le donneur*socio=ac (membres*socio=ac du*socio=rien Commonwealth*socio=et, pays*socio=ac de la zone*socio=te franc) ou de pays*socio=ac qui ont joué *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans des conflits*socio=uv1 militaires*socio=et récents*socio=rien (Israël*socio=ac, Égypte*socio=ac, Jordanie*socio=ac, Viêt-nam, etc.). Certains bénéficiaires*socio=ac, tels que les territoires*socio=te et départements*socio=rien français*socio=ac d'outre-mer*socio=te et les îles*socio=rien américaines*socio=ac du*socio=rien Pacifique*socio=te ont reçu plus de 500 dollars*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Les perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te pour l'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac semblent modérément bonnes*socio=rien. La Suède*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et la Norvège*socio=ac porteront probablement leur aide*socio=uv1 à 1 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 d'ici 1980. D'ici là, l'aide*socio=uv1 de la Belgique*socio=ac, du*socio=rien Canada*socio=ac et du*socio=rien Danemark*socio=ac se situera sans doute*socio=rien aux environs*socio=rien de 0 7 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 tandis que celle de la France*socio=ac et de l'Australie*socio=ac s'approchera de ce niveau*socio=rien. L'aide*socio=uv1 de l'Autriche*socio=ac, de la Finlande*socio=ac, de l'Italie*socio=ac et de la Suisse*socio=ac se maintiendra vraisemblablement*socio=rien à des niveaux*socio=rien très modestes*socio=rien. Il *socio=rien est intéressant *socio=nil à ce stade*socio=te d'envisager l'évolution*socio=rien de l'aide*socio=uv1 des trois grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 :République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, japon*socio=ac et États-unis*socio=ac. Collectivement*socio=rien, ces pays*socio=ac sont responsables*socio=uv2 de 80 % de la différence*socio=rien entre l'aide*socio=uv1 des pays_membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac et l'objectif*socio=uv4 de 0,7 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 fixé par les nations_unies*socio=ac. Cette année*socio=rien, la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac a annoncé *socio=rien un plan *socio=nil pluriannuel qui risque*socio=uv4 de stabiliser l'aide*socio=uv1 à son niveau*socio=rien de 1976 (0,31 % du*socio=rien PNB*socio=ec1) jusqu'à 1980. Le japon*socio=ac a l'intention*socio=rien d'accroître son effort*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 et espère se rapprocher progressivement de la *socio=rien moyenne du CAD*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil projets d'*socio=nil aide*socio=uv1 des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil au-delà de l'exercice*socio=rien 1977-78 n'étaient pas connus au moment*socio=rien où ces lignes*socio=rien ont été*socio=rien écrites. Le premier*socio=rien budget*socio=ec1 présenté par la nouvelle*socio=rien Administration*socio=et américaine*socio=ac pour l'exercice*socio=rien 1978 prévoit des augmentations*socio=ec2 importantes*socio=rien par rapport*socio=rien à 1977 pour l'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et, l'aide*socio=uv1 pour la sécurité*socio=uv1 (défense) et l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et au développement*socio=uv3. C'est*socio=rien surtout au Congrès*socio=rien des États-unis*socio=ac qu'il appartient maintenant de renverser la tendance*socio=rien à la baisse*socio=ec2 qui s'est*socio=rien manifestée jusqu'à présent*socio=rien. L'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac. On estime*socio=rien à 8,4 milliards*socio=rien (dollars*socio=ec1 de 1975) le volume*socio=rien d'APD*socio=et déboursé par les membres*socio=ac de l' organisation_des_pays_exportateurs_de_pétrole*socio=ec1 (OPEP*socio=ac) pendant la période*socio=te 1970-75. L'Arabie Saoudite a fourni 3 milliards*socio=rien (36 % *socio=rien du total *socio=nil de l'OPEP*socio=ac) et le Koweït*socio=ac 1,7 milliard*socio=rien (21 %). En 1974-75, l'Arabie Saoudite se plaçait au *socio=rien cinquième rang *socio=nil de tous les donneurs*socio=ac d'aide*socio=uv1 mondiaux*socio=te. L'aide*socio=uv1 des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac *socio=rien est bien *socio=nil surélevée lorsqu'on la compare à leur PNB*socio=ec1 modeste*socio=rien : 1,6 % en 1974 et 1,35 % en 1975 en moyenne*socio=rien. Sept pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac se retrouvent en tête*socio=rien de la liste de tous les donneurs*socio=ac dans l'ordre*socio=rien des ratios*socio=rien déboursements*socio=ec/PNB*socio=ec1 (voir tableau*socio=rien 2). Cette situation*socio=rien résulte de l'accumulation*socio=ec2 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 élevé*socio=uv4 de liquidité*socio=ec1 au sein*socio=rien des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac depuis l'augmentation*socio=ec2 des *socio=rien cours du pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1973. L'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac est*socio=rien plus concentrée que celle du*socio=rien CAD*socio=ac. En 1974-75, 70% de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et de l'OPEP*socio=ac était allouée à cinq*socio=rien pays*socio=ac. Une *socio=rien fraction importante est *socio=nil destinée à des bénéficiaires*socio=ac avec qui l'OPEP*socio=ac entretient des "liens*socio=rien spéciaux*socio=rien comme l'Égypte*socio=ac, la Jordanie*socio=ac, la *socio=ac République arabe *socio=nil syrienne et autres pays_en_développement*socio=uv3 arabes*socio=ac et islamiques. Près de 44 % des engagements*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac en 1975 étaient réservés aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 (dont le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac était inférieur*socio=rien à 200 dollars*socio=ec1 en 1973). De ce montant*socio=ec1, 26 % (constitués essentiellement par des prêts*socio=ec1 à l'Inde*socio=ac) étaient destinés à des pays*socio=ac non islamiques. De même, les conditions*socio=rien et la composition*socio=rien de l'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac diffèrent de celles des autres donneurs*socio=ac. L'élément*socio=rien de don*socio=ec1 est*socio=rien en moyenne*socio=rien de 65 %, contre 87 % pour le CAD*socio=ac, bien*socio=rien qu'il y ait de *socio=rien fortes variations d'*socio=nil un membre*socio=ac *socio=nil de l'OPEP*socio=ac à l'autre. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac n'est*socio=rien pas liée aux exportations*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ac pays donneur.*socio=nil *socio=nil A l'origine*socio=rien, une *socio=rien partie importante *socio=nil de cette aide*socio=uv1 visait à soutenir le budget*socio=ec1 mais, récemment, les flux*socio=ec1 destinés à des *socio=rien projets particuliers *socio=nil ont rapidement augmenté. Entre 14 et 20 % *socio=rien du total des*socio=nil déboursements*socio=ec *socio=nil de l'OPEP*socio=ac sont destinés aux institutions*socio=ac multilatérales*socio=et, c'est-à-dire aux organismes*socio=ac traditionnels*socio=rien et aux organismes*socio=ac régionaux*socio=te récemment créés par l'OPEP*socio=ac, tels que le Fonds*socio=ec1 spécial*socio=rien de l'OPEP*socio=ac, la *socio=ac Banque arabe *socio=nil pour le développement_économique*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac et la Banque*socio=ac islamique de développement*socio=uv3. En ce qui concerne l'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac, les perspectives*socio=rien sont bonnes*socio=rien pour les *socio=rien prochaines années mais*socio=nil incertaines à*socio=nil long_terme.*socio=nil Les*socio=nil engagements*socio=ec1 *socio=nil sont toujours nettement plus élevés*socio=uv4 que les déboursements*socio=ec. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil de l'OPEP*socio=ac, tels que les Émirats arabes*socio=ac unis, le Koweït*socio=ac et l'Arabie Saoudite ont de très forts*socio=rien excédents*socio=ec1 de balance_des_paiements*socio=ec1 et ne peuvent absorber productivement tous leurs gains*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te. Ils détiennent près de 60 % des *socio=ec1 réserves pétrolières *socio=nil de l'OPEP*socio=ac et resteront sans doute*socio=rien d'importants*socio=rien donneurs*socio=ac. On s'attend que le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac augmente rapidement dans certains autres pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac à la suite*socio=rien d'efforts*socio=uv1 de développement*socio=uv3 à forte*socio=rien composante-capital. Ces pays*socio=ac, bien*socio=rien que ne bénéficiant pas des mêmes excédents*socio=ec1 de balance_des_paiements*socio=ec1 que les membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac à faible*socio=rien capacité*socio=uv3 d'absorption, devraient bientôt, de par leur PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac et leur croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2, s'inscrire parmi les nations*socio=te en mesure*socio=rien d'aider les pays*socio=ac démunis*socio=uv2. La *socio=ac République arabe *socio=nil libyenne, par exemple*socio=rien, a un*socio=rien PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac quasiment égal*socio=rien à la moyenne*socio=rien des pays*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac, Le Venezuela*socio=ac et l'Iran*socio=ac, qui connaissent une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, devraient bientôt se trouver dans la même situation*socio=rien. Leur potentiel*socio=uv4 économique*socio=ec1 leur permettra certainement de lancer des programmes_d'_aide*socio=uv1 substantiels*socio=rien. L'aide*socio=uv1 des pays*socio=ac communistes. L'Union des Républiques*socio=te socialistes*socio=et soviétiques, d'autres pays_industrialisés*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=rien et la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac sont depuis longtemps donneurs*socio=ac d'aide*socio=uv1. On ne possède que des renseignements*socio=ec2 incomplets sur*socio=rien le volume*socio=rien et les conditions*socio=rien de cette aide*socio=uv1; les déboursements*socio=ec et les engagements*socio=ec1 fluctuent considérablement*socio=rien d'une année*socio=rien à l'autre. Les déboursements*socio=ec nets*socio=rien des pays*socio=ac communistes sont tombés au total*socio=rien d'environ 1,5 milliard*socio=rien en 1970-71 à 750 millions*socio=rien en '1975 (en dollars*socio=ec1 de 1975). Cette réduction*socio=ec2 traduit surtout la baisse*socio=ec2 des déboursements*socio=ec nets*socio=rien de l'URSS*socio=ac en 1975. L'aide*socio=uv1 soviétique*socio=ac s'est*socio=rien située entre 375 et 1.200 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1970-75. Les autres pays*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=rien ont fourni entre 75 et 200 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien. Le programme*socio=et chinois*socio=rien a atteint 200 à 4.50 millions*socio=rien par an*socio=rien, soit environ *socio=rien un tiers *socio=nil de l'aide*socio=uv1 totale*socio=rien accordée par les pays*socio=ac communistes en 1970-75, montant*socio=ec1 important*socio=rien pour un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. L'aide*socio=uv1 communiste *socio=rien est faible par*socio=nil comparaison au*socio=nil PNB*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil dernières années,*socio=nil l'*socio=nil URSS*socio=ac *socio=nil a fourni une aide*socio=uv1 égale*socio=rien à 0,04 à 0,08 % de son PNB*socio=ec1 tandis que la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac donnait 0,13 à 0,19 %. La quasi-totalité*socio=rien de l'aide*socio=uv1 communiste est*socio=rien bilatérale*socio=et et étroitement liée à l'achat*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 produites par les donneurs*socio=ac. Le remboursement*socio=ec1 s'effectue souvent en nature*socio=rien. L'aide*socio=uv1 chinoise comporte un*socio=rien même élément*socio=rien "de faveur*socio=rien" que celle du*socio=rien CAD*socio=ac, mais l'URSS*socio=ac et les autres *socio=ac pays donneurs d'*socio=nil europe_de_l'_est*socio=rien *socio=nil n'accordent pas des conditions*socio=rien aussi favorables*socio=ec2. Dans le secteur*socio=rien de la manufacture*socio=ec légère*socio=rien, l'aide*socio=uv1 de la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac au développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 encourage les projets*socio=rien de *socio=rien faible envergure *socio=nil qui font appel*socio=rien à une *socio=rien main-d'_oeuvre abondante *socio=nil et sont susceptibles*socio=rien de devenir*socio=rien rapidement productifs*socio=uv4. En outre, le gouvernement*socio=ac chinois*socio=rien a accordé son soutien*socio=uv3 à plusieurs projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et d'agriculture*socio=ec1. L'aide*socio=uv1 soviétique*socio=ac met l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien, l'énergie*socio=ec1 et la production*socio=ec1 destinées*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 vers les pays*socio=ac communistes. L'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien des donneurs*socio=ac communistes a fortement augmenté ces *socio=rien dernières années *socio=nil (de 24.000 techniciens*socio=ac en 1970 à plus de 55.000 en 1975). Près de la moitié*socio=rien des techniciens*socio=ac sont Chinois*socio=rien et déploient leur activité*socio=rien surtout en Afrique*socio=ac. L'aide*socio=uv1 technique*socio=rien accordée par l'URSS*socio=ac porte*socio=rien principalement sur*socio=rien le Proche-orient et l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te. Au cours*socio=rien des *socio=rien vingt années *socio=nil écoulées, plus de 100.000 étudiants*socio=ac provenant de pays_en_développement*socio=uv3 ont suivi des cours*socio=rien de *socio=et formation universitaire ou*socio=nil technique*socio=rien entièrement*socio=nil gratuits*socio=ec *socio=nil dans des pays*socio=ac communistes, principalement en URSS*socio=ac. La République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac a étendu son aide*socio=uv1 à environ 60 pays*socio=ac, dont la plupart*socio=rien ont un*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac très faible*socio=rien. Les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac sont le Viêt-nam, la Tanzanie*socio=ac (pour la construction*socio=ec1 *socio=rien du célèbre chemin de*socio=nil fer *socio=nil Tanzam), le Pakistan*socio=ac et, de plus en plus, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Afrique*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En 1975, près de la moitié*socio=rien des engagements*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 de Pékin était destinée à l'Afrique*socio=ac. L'aide*socio=uv1 soviétique*socio=ac s'est*socio=rien concentrée plus fortement dans les pays_en_développement*socio=uv3 d'idéologie*socio=et communiste : Cuba et le viennent ont reçu près de 50 % *socio=rien du total.*socio=nil *socio=nil Parmi les autres bénéficiaires*socio=ac, on compte*socio=rien l'Afghanistan*socio=ac, l'Égypte*socio=ac, l'Inde*socio=ac, l'Iran*socio=ac, la Mongolie*socio=ac, la Turquie*socio=ac et d'autres pays*socio=ac, pour la plupart*socio=rien à la périphérie de l'URSS*socio=ac. Récemment, les engagements*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 destinés à l'Afrique*socio=ac ont fortement augmenté. L'effort*socio=uv1 global*socio=rien. L'aide*socio=uv1 *socio=rien totale du CAD*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de l'OPEP*socio=ac et des pays*socio=ac communistes, qui s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 à près de 100 milliards*socio=rien (dollars*socio=ec1 de 1975) pendant les six *socio=rien premières années *socio=nil de la décennie*socio=te en cours*socio=rien, peut sembler considérable*socio=rien à *socio=rien première vue.*socio=nil *socio=nil Toutefois, ce *socio=rien niveau est *socio=nil beaucoup moins élevé*socio=uv4 que ne le croient certains, surtout les détracteurs de l'aide*socio=uv1. L'aide*socio=uv1 aux pays_en_développement*socio=uv3, qui était censée*socio=rien augmenter nettement pendant la "Deuxième*socio=rien décennie*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3" est*socio=rien demeurée modeste*socio=rien par comparaison*socio=rien aux revenus*socio=ec1 et aux dépenses*socio=ec1 des *socio=ac pays donneurs.*socio=nil *socio=nil Prenons deux exemples*socio=rien. *socio=rien Premier exemple *socio=nil : entre 1970 et 1975, le PNB*socio=ec1 des pays_industrialisés*socio=ac (on entend par là les économies_de_marché*socio=ec1 ou à planification*socio=et centrale*socio=rien qui jouissaient d'un*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de plus de 2.000 dollars*socio=ec1 en 1970) a augmenté de 480 milliards*socio=rien (dollars*socio=ec1 de 1975), soit de 12 % en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Parmi ces pays*socio=ac, les membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac ont connu une croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 de Il %, mais leur aide*socio=uv1 réelle*socio=ec2 a quasiment plafonné. Le PNB*socio=ec1 des pays*socio=ac communistes qui avaient un*socio=rien revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac supérieur*socio=rien à 2.000 dollars*socio=ec1 en 1970 a augmenté au taux*socio=rien de 16 % en termes*socio=rien réels*socio=ec2, mais la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de leur aide*socio=uv1 semble avoir diminué. Ainsi, en moyenne*socio=rien, les pays_industrialisés*socio=ac de l'Est*socio=rien comme de l'Ouest*socio=te ont utilisé leurs nouveaux*socio=rien revenus*socio=ec1 à des fins*socio=rien autres que l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te. *socio=rien Second exemple *socio=nil : on compare souvent l'APD*socio=et aux dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et, raisonnement*socio=rien que l'on entend souvent dans la bouche de ceux qui prônent l'affectation*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 de défense actuels*socio=te à l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te. L'APD*socio=et a atteint *socio=rien un total *socio=nil de 17 milliards*socio=rien en 1975. Les dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et mondiales*socio=te s'élevaient à 371 milliards*socio=rien pendant la même année*socio=rien, d'après*socio=rien les chiffres communiqués par l'U.S*socio=rien. Arms Control and Disarmament Agency. Sur*socio=rien ce total*socio=rien, 24 milliards*socio=rien ont été*socio=rien dépensés par des pays_en_développement*socio=uv3 non membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac. En d'autres termes*socio=rien, l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te représentait seulement en moyenne*socio=rien 18 jours*socio=rien des dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et des pays*socio=ac développés*socio=uv4 de l'Est*socio=rien et de l'Ouest*socio=te et des membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac. Cette comparaison*socio=rien ne vise pas à démontrer que les dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et sont dans tous les cas*socio=rien trop élevées*socio=uv4 mais plutôt que les ressources*socio=ec1 consacrées à l'aide*socio=uv1 ne sont pas très importantes*socio=rien. On peut également faire des comparaisons*socio=rien avec les *socio=rien diverses formes de*socio=nil dépenses*socio=ec1 de*socio=nil consommation*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=uv1 annuelle des*socio=nil pays*socio=ac du CAD*socio=ac *socio=nil représente seulement le prix*socio=ec1 de 2 mois*socio=rien de consommation*socio=ec1 d'alcool et de tabac*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. (Cette comparaison*socio=rien se fonde sur*socio=rien les données du*socio=rien Ministère*socio=ac du*socio=rien commerce*socio=ec1 des États-unis*socio=ac.) Ces comparaisons*socio=rien indiquent que les pays*socio=ac riches*socio=uv2, quel que soit leur régime_politique*socio=et ou leurs problèmes*socio=uv4 économiques*socio=ec1, pourraient contribuer beaucoup plus largement à l'aide*socio=uv1 s'il existait une volonté*socio=uv1 politique*socio=et dans ce sens*socio=rien et si les pays_en_développement*socio=uv3 étaient prêts*socio=ec1 à absorber des montants*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4. Vers une aide*socio=uv1 accrue. La plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 insistent pour que les pays_industriels*socio=ec1 réalisent d'ici 1980 l'objectif*socio=uv4 de l'APD*socio=et fixé par les nations_unies*socio=ac à 0,7% du*socio=rien PNB*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil membres*socio=ac du CAD*socio=ac *socio=nil ont accepté cet objectif*socio=uv4, même si certains (République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et Japon*socio=ac) n'acceptent pas la date de 1980 et si d'autres (États-unis*socio=ac) n'acceptent pas le chiffre de 0,7 % en soi*socio=rien. Si cet objectif*socio=uv4 doit être*socio=rien atteint d'ici 1980, les déboursements*socio=ec nets*socio=rien d'aide*socio=uv1 du*socio=rien CAD*socio=ac devront augmenter d'un*socio=rien tiers*socio=rien chaque année*socio=rien et même de 40 à 70 % par an*socio=rien pour certains donneurs*socio=ac "retardataires*socio=ac". Les engagements*socio=ec1 devront augmenter plus rapidement encore. Des taux_de_croissance*socio=ec1 aussi élevés*socio=uv4 exigeraient un*socio=rien changement*socio=uv3 *socio=rien soudain du climat *socio=nil de l'aide*socio=uv1 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil *socio=ac pays donneurs.*socio=nil *socio=nil D'autres méthodes*socio=rien plus progressives*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 mondiale*socio=te ont été*socio=rien proposées. M. Robert S*socio=rien. Mcnamara*socio=ac, Président*socio=ac de la Banque*socio=ac, a proposé à Manille*socio=te en 1976 que les donneurs*socio=ac "retardataires*socio=ac" acceptent d'affecter chaque année*socio=rien à leur programme*socio=et d'_aide*socio=uv1 *socio=rien un pourcentage modique *socio=nil de leur augmentation*socio=ec2 de PNB*socio=ec1. S'il s'avère que ce chiffre est*socio=rien en moyenne*socio=rien de 0,7 % ou plus, les donneurs*socio=ac atteindront ainsi progressivement l'objectif*socio=uv4 des nations_unies*socio=ac. Étant donné que les pays_de_l'_ocde*socio=ac continueront sans doute*socio=rien à connaître une croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 substantielle*socio=rien dans l'avenir*socio=te, cette méthode*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 n'imposerait qu'un*socio=rien fardeau*socio=uv4 relativement léger*socio=rien aux *socio=ac pays donneurs,*socio=nil *socio=nil sans freiner pour autant la croissance*socio=uv3 de la consommation*socio=ec1 et de l'épargne*socio=ec1. Si l'on oublie *socio=rien un instant les*socio=nil aspects politiques*socio=et *socio=nil de l' aide_au_développement*socio=uv3, il semble qu'une méthode*socio=rien de partage*socio=uv1 progressif*socio=uv2 du*socio=rien fardeau*socio=uv4 de l'aide*socio=uv1 entre les divers pays*socio=ac serait économiquement rationnelle*socio=uv4. La "capacité*socio=uv3 d'aide*socio=uv1" des pays*socio=ac est*socio=rien fortement tributaire*socio=rien de leur PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac et de son taux_de_croissance*socio=ec1. Ainsi, les objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te d'aide*socio=uv1 pourraient être*socio=rien exprimés comme *socio=rien un pourcentage modique *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien annuelle du PNB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil au-delà d'un*socio=rien certain*socio=rien plancher de revenu*socio=ec1 national*socio=te (tel que 2.000 dollars*socio=ec1). Ceci allégerait le fardeau*socio=uv4 des pays*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est inférieur *socio=nil à la *socio=rien moyenne du CAD*socio=ac (*socio=nil Royaume-uni*socio=ac,*socio=nil Italie*socio=ac)*socio=nil *socio=nil mais alourdirait celui des pays*socio=ac au-dessus de la moyenne*socio=rien (Suède*socio=ac, Suisse*socio=ac, États-unis*socio=ac). Cette méthode*socio=rien constituerait une ligne*socio=rien de conduite*socio=rien politique*socio=et simple*socio=rien pour les augmentations*socio=ec2 annuelles*socio=rien des budgets*socio=ec1 d'aide*socio=uv1. Dans la résolution*socio=et 3362 de l'assemblée*socio=ac générale*socio=rien des nations_unies*socio=ac, les pays_en_développement*socio=uv3 ont demandé à l'organisation*socio=ac d'établir l'APD*socio=et sur*socio=rien une *socio=rien nouvelle base *socio=nil afin que l'aide*socio=uv1 devienne prévisible*socio=uv4, continue*socio=te et toujours mieux assurée. En d'autres termes*socio=rien, ces pays*socio=ac demandent des contributions*socio=uv1 annuelles*socio=rien fondées sur*socio=rien des engagements*socio=ec1 à long_terme*socio=rien. Cette méthode*socio=rien exigerait une plus large*socio=rien acceptation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de la part*socio=rien des donneurs*socio=ac e une planification*socio=et pluri-annuelle des budgets*socio=ec1 d'APD*socio=et. L'acceptation*socio=uv1 d'objectifs*socio=uv4 d'aide*socio=uv1 exprimés en pourcentage*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 contribuerait à assurer une tendance*socio=rien ascendante des apports*socio=rien d'aide*socio=uv1. La prospérité*socio=uv1 croissante*socio=rien des pays*socio=ac non membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac pose *socio=rien certaines questions *socio=nil quant aux objectifs*socio=uv4 d'aide*socio=uv1 que pourraient accepter les nouveaux*socio=rien donneurs*socio=ac. La capacité*socio=uv3 d'aide*socio=uv1 à long_terme*socio=rien des pays_membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac est*socio=rien surtout fonction*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 et du*socio=rien développement*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac dans ces pays*socio=ac. Ainsi, on a proposé que l'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac soit indexée sur*socio=rien les *socio=ec1 recettes pétrolières.*socio=nil L'*socio=nil augmentation*socio=ec2 *socio=nil de l'aide*socio=uv1 serait égale*socio=rien à *socio=rien un pourcentage *socio=nil de l'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1. Le volume*socio=rien, les conditions*socio=rien et la répartition*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 pourraient également *socio=rien être fonction *socio=nil de la "facture pétrolière*socio=ec1" des pays_en_développement*socio=uv3 qui souffrent d'une carence énergétique*socio=ec1, surtout les plus pauvres*socio=uv2 d'entre eux. Les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac qui peuvent absorber leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 grâce*socio=rien à des programmes*socio=et de développement*socio=uv3 intérieurs*socio=te et qui ont atteint ou atteindront bientôt un*socio=rien PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac comparable*socio=rien à celui des pays_membres*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac pourraient tout simplement souscrire aux mêmes objectifs*socio=uv4 internationaux*socio=te que ceux acceptés par *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac du CAD*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac d'*socio=nil europe_de_l'_est *socio=nil n'ont pas souscrit aux objectifs*socio=uv4 d'aide*socio=uv1 des nations_unies*socio=ac. Malgré leur potentiel*socio=uv4 économique*socio=ec1 élevé*socio=uv4, on estime*socio=rien que leur aide*socio=uv1 globale*socio=rien, URSS*socio=ac comprise, était inférieure*socio=rien en 1975 à celle fournie individuellement par certains pays*socio=ac du*socio=rien CAD*socio=ac de petite*socio=rien ou *socio=rien moyenne importance,*socio=nil *socio=nil tels que le Canada*socio=ac, la Suède*socio=ac ou les Pays-bas*socio=ac. On ne sait si les pays*socio=ac communistes industrialisés seraient disposés à accepter un*socio=rien objectif*socio=uv4 international*socio=te d'aide*socio=uv1 pour l'avenir*socio=te; sans doute*socio=rien pourraient-ils y souscrire dans le cadre*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien stratégie*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 pour la Troisième*socio=rien décennie*socio=te des nations_unies*socio=ac (1981-90). Étant donné le besoin*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 économique*socio=ec1, particulièrement dans les pays_en_développement*socio=uv3 les plus pauvres*socio=uv2 qui, dans l'ensemble*socio=rien, souffrent de marasme économique*socio=ec1 depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien soixante, les *socio=ac pays donneurs *socio=nil doivent absolument trouver le moyen*socio=rien d'augmenter le volume*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3 économique*socio=ec1 de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te. La quasi-totalité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil gouvernements*socio=ac de*socio=nil *socio=ac pays donneurs *socio=nil et la plupart*socio=rien des membres*socio=ac des groupes*socio=rien de *socio=ec2 pressions favorables *socio=nil à l'aide*socio=uv1 dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 attachent une *socio=rien grande importance politique*socio=et *socio=nil à la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 d'aide*socio=uv1 de 0,7 % du*socio=rien PNB*socio=ec1 fixé par les nations_unies*socio=ac. Les tendances*socio=rien examinées ci-dessus indiquent que rien*socio=rien ne justifie un*socio=rien espoir*socio=uv1 exagéré. Toutefois, il existe de *socio=rien bonnes possibilités *socio=nil d'accroître progressivement le niveau*socio=rien de l'aide*socio=uv1 et d'améliorer sa répartition*socio=uv3. Mais cette évolution*socio=rien exige un*socio=rien appui*socio=uv populaire dans les *socio=ac pays donneurs et*socio=nil un*socio=rien engagement*socio=ec politique*socio=et *socio=nil sans équivoque pour la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 internationaux*socio=te d'aide*socio=uv1. De toute évidence*socio=rien, il ne faut s'attendre à aucun miracle*socio=rien pour l'avenir*socio=te. Si les donneurs*socio=ac doublaient leur aide*socio=uv1 en termes*socio=rien réels*socio=ec2, ils atteindraient l'objectif*socio=uv4 de 0,7 % du*socio=rien PNB*socio=ec1. Si l'aide*socio=uv1 était répartie*socio=rien équitablement et efficacement, les obstacles*socio=rien au développement*socio=uv3 liés à l'insuffisance*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te seraient moins difficiles*socio=rien à surmonter. Toutefois, la rareté de l'APD*socio=et n'est*socio=rien que l'une des contraintes*socio=uv1 financières*socio=ec1 qui pèsent sur*socio=rien le développement*socio=uv3. Et, par ailleurs*socio=rien, la disponibilité*socio=rien d'un*socio=rien financement*socio=ec1 extérieur*socio=te n'est*socio=rien que l'un*socio=rien des *socio=rien déterminants du développement*socio=uv3 intérieur*socio=te.*socio=nil *socio=nil (Le volume*socio=rien actuel*socio=te de l'aide*socio=uv1, toutes sources*socio=rien comprises, ne représente qu'environ 10 % des investissements*socio=ec1 intérieurs*socio=te dans les pays_en_développement*socio=uv3.) Ces pays*socio=ac sont de plus en plus tributaires*socio=rien d'apports*socio=rien autres que l'APD*socio=et, tels que les capitaux*socio=ec1 privés*socio=et et publics*socio=et non assortis de conditions*socio=rien "de faveur*socio=rien". L'existence*socio=rien de lourds*socio=rien déficits*socio=ec1 de balance_des_paiements*socio=ec1 , surtout dans les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, et les problèmes*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 qui en découlent exigent de *socio=rien nouvelles modalités *socio=nil pour le financement*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3. Il s'agit là de *socio=rien tâches majeures *socio=nil non seulement pour les donneurs*socio=ac traditionnels*socio=rien, mais encore pour les pays_membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, les banques*socio=ac privées*socio=et internationales*socio=te et les institutions_financières*socio=ec1 multilatérales*socio=et. Perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1, 1977-85. Les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien qui ne produisent pas de pétrole*socio=ec1 ont réussi de *socio=rien façon remarquable *socio=nil jusqu'à présent*socio=rien à atténuer à la fois*socio=rien les effets*socio=rien de la récession*socio=ec2 et ceux de l'aggravation*socio=ec2 de leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 en accroissant leurs emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Le *socio=rien présent article *socio=nil se propose de montrer que ces pays*socio=ac sont capables*socio=rien de maintenir *socio=rien un taux relativement*socio=nil élevé*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 à*socio=nil moyen terme *socio=nil tout en réduisant progressivement leur recours*socio=ec1 au crédit*socio=ec1 extérieur*socio=te à mesure*socio=rien que leurs exportations*socio=ec1 augmenteront. Cette évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 dépendra toutefois dans une *socio=rien large mesure des*socio=nil politiques*socio=et intérieures*socio=te *socio=nil de ces pays*socio=ac ainsi que de la *socio=te conjoncture mondiale.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien qui ne produisent pas de pétrole*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 a réussi à atteindre une moyenne*socio=rien de 7,4 % au cours*socio=rien de la période*socio=te 1969-73. Ces pays*socio=ac ont réussi à atténuer les contrecoups économiques*socio=ec1 défavorables*socio=uv4 des événements*socio=rien survenus à l'étranger*socio=te depuis 1974 en ayant largement recours*socio=ec1 à des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Pour cette raison*socio=uv, le taux_de_croissance*socio=ec1 de ces pays*socio=ac ne devrait pas descendre au-dessous d'une moyenne*socio=rien de 5,4 % pendant la période*socio=te 1974-78, qui représentera pour ces pays*socio=ac une période*socio=te d'adaptation*socio=uv3 aux *socio=rien circonstances nouvelles.*socio=nil *socio=nil Au sortir de cette période*socio=te, on peut s'attendre à une reprise de la croissance*socio=uv3 dans ces pays*socio=ac et *socio=rien un taux annuel d'*socio=nil accroissement*socio=ec2 *socio=nil de 6,6 % *socio=rien du produit_intérieur_brut (*socio=nil PIB*socio=ec1)*socio=nil devrait*socio=nil être *socio=nil réalisable au cours*socio=rien des années*socio=rien 1979-85. Il sera alors possible*socio=rien à ces pays*socio=ac de se préoccuper davantage des problèmes*socio=uv4 de déséquilibres régionaux*socio=te et de répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1, ainsi que de l'amélioration*socio=uv1 de leurs *socio=et infrastructures sociale et*socio=nil économique*socio=ec1 *socio=nil dont dépend leur développement*socio=uv3 ultérieur*socio=te - questions*socio=rien qui ont été*socio=rien parfois négligées dans certains pays*socio=ac *socio=rien du fait *socio=nil que leurs efforts*socio=uv1 visaient principalement jusque-là à faire progresser rapidement la production*socio=ec1 globale*socio=rien. Dans le *socio=rien contexte du présent article,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen non*socio=nil pétroliers*socio=ec1 ont*socio=nil été définis *socio=nil comme étant ceux qui occupent une position*socio=rien exportatrice*socio=ec1 nette*socio=rien peu importante*socio=rien en matière*socio=rien de produits*socio=ec pétroliers*socio=ec1 et dont le revenu*socio=ec1 annuel*socio=rien par habitant*socio=ac se situe en moyenne*socio=rien entre 200 et 2.000 dollars*socio=ec1 (aux prix*socio=ec1 de 1973). Ces pays*socio=ac forment *socio=rien un ensemble *socio=nil extrêmement varié et les moyennes*socio=rien indiquées dissimulent d'importants*socio=rien écarts*socio=rien entre les pays*socio=ac, et parfois même intérieurement dans le cas*socio=rien des plus grands*socio=rien d'entre eux. Le groupe*socio=ac le plus *socio=rien important est *socio=nil celui de l'Amérique*socio=ac, latine suivi de celui de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. Les autres pays*socio=ac sont situés dans le sud*socio=te de l'Europe*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac, en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te ou en Afrique*socio=ac noire. Malgré les différences*socio=uv1 marquées existant*socio=rien entre leur situation*socio=rien, on a intérêt*socio=uv1 à les considérer globalement non seulement en raison*socio=uv de leurs nombreuses*socio=rien préoccupations*socio=uv4 communes*socio=uv2 mais aussi parce que, contrairement aux pays_en_développement*socio=uv3 plus pauvres*socio=uv2 qui ne produisent pas de pétrole*socio=ec1, leur croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 a été*socio=rien relativement rapide*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien passées*socio=te et devrait continuer à l'être*socio=rien à l'avenir*socio=te. Cette évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 dépendra toutefois d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil facteurs,*socio=nil Une*socio=nil fois *socio=nil achevée, la *socio=te période actuelle de*socio=nil récession*socio=ec2 *socio=nil et d'ajustement*socio=et, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 de ces pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien sera de plus en plus déterminée par les politiques*socio=et internes*socio=te qu'ils appliqueront. A *socio=rien moyen terme,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv3 des*socio=nil exportations*socio=ec1 devra*socio=nil être l'*socio=nil un *socio=nil des traits dominants de ces politiques*socio=et. Au cours*socio=rien de l'actuelle*socio=te période*socio=te d'ajustement*socio=et, le montant*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te contractés par nombre*socio=rien de ces pays*socio=ac a atteint des niveaux*socio=rien extraordinaires. Bien*socio=rien qu'on doive s'attendre à ce que ces emprunts*socio=ec1 demeurent importants*socio=rien pendant plusieurs années*socio=rien encore, ce recours*socio=ec1 à l'endettement*socio=ec1 devra être*socio=rien réduit progressivement à mesure*socio=rien que se rétablira l'équilibre*socio=uv3 de la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil La*socio=nil part*socio=rien des*socio=nil investissements *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 devrait s'accroître dans ces pays*socio=ac et il est*socio=rien probable*socio=uv4 que le recours*socio=ec1 à l'épargne*socio=ec1 étrangère diminuera puisque après*socio=rien avoir atteint *socio=rien un niveau anormalement*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil de plus de 4,5 % du*socio=rien PIB*socio=ec1 en 1975 il ne devrait plus représenter que 1,5 % en 1985. On prévoit également une amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 après*socio=rien la dégradation*socio=uv3 sensible*socio=rien enregistrée en 1975, mais cette amélioration*socio=uv1 sera loin*socio=rien d'être*socio=rien suffisante*socio=rien pour rétablir les prix*socio=ec1 à leurs niveaux*socio=rien de 1967-69. C'est*socio=rien principalement pour cette raison*socio=uv que les *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil avec l'étranger*socio=te devront dégager un*socio=rien excédent*socio=ec1 (exportations*socio=ec1 et importations*socio=ec1 étant calculées aux prix*socio=ec1 de la période*socio=te 1967-69), au lieu*socio=rien d'un*socio=rien déficit*socio=ec1. La plupart*socio=rien de ces pays_en_développement*socio=uv3 devraient connaître une amélioration*socio=uv1 considérable*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années,*socio=nil *socio=nil ne serait-ce qu'en raison*socio=uv de la reprise des activités*socio=rien commerciales*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac. Mais ce qui importe avant tout c'est*socio=rien qu'ils obtiennent *socio=rien un taux *socio=nil soutenu de croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, or*socio=rien le taux_de_croissance*socio=ec1 moyen*socio=rien de 7,3 % par année*socio=rien qui est*socio=rien prévu pour le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 entre 1978 et 1985 (voir le tableau*socio=rien 2) ne sera pas réalisable dans nombre*socio=rien de ces pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien du fait des*socio=nil débouchés*socio=ec1 limités*socio=nil offerts au*socio=nil petit nombre de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil qu'ils ont l'habitude*socio=rien d'exporter. L'accroissement*socio=ec2 voulu des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 devra par conséquent*socio=rien résulter en *socio=rien grande partie du développement*socio=uv3 des*socio=nil ventes*socio=ec1 *socio=nil à l'étranger*socio=te de produits*socio=ec qui ne faisaient pas partie*socio=rien jusque-là des exportations*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien. Ce résultat*socio=rien ne sera toutefois possible*socio=rien que dans la mesure*socio=rien où les pays_en_développement*socio=uv3 concernés adopteront des politiques*socio=et de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et où ils trouveront des débouchés*socio=ec1 croissants*socio=rien pour leurs produits*socio=ec dans les pays_industrialisés*socio=ac. Des progrès*socio=uv1 remarquables*socio=rien ont déjà été*socio=rien accomplis dans le sens*socio=rien d'une *socio=rien meilleure division internationale*socio=te du travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ont progressé très rapidement ces 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil mais cette progression*socio=ec2 ne concerne encore qu'un*socio=rien *socio=rien petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil transforment maintenant eux-mêmes une *socio=rien quantité croissante *socio=nil de leurs produits*socio=ec de base*socio=rien, bien*socio=rien que ces activités*socio=rien soient souvent freinées par l'existence*socio=rien de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac discriminatoires*socio=uv2. Les activités*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien commencent à *socio=rien être un *socio=nil peu plus spécialisées*socio=uv4 et diversifiées; l'un*socio=rien des *socio=rien meilleurs exemples *socio=nil à cet *socio=rien égard est celui*socio=nil du Brésil*socio=ac *socio=nil dont le rôle*socio=rien en tant que fournisseur*socio=ac de café*socio=ec1 a perdu de son importance*socio=rien à mesure*socio=rien que s'accroissaient ses exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés. Les pays*socio=ac ayant réussi à accroître leurs exportations*socio=ec1 fournissent de *socio=rien nombreux exemples des*socio=nil possibilités *socio=nil qui s'offrent dans ce domaine*socio=rien mais aussi des difficultés*socio=uv4 auxquelles il faut s'attendre. Les pays*socio=ac qui ont adopté des politiques*socio=et axées sur*socio=rien l'extérieur*socio=te ont réussi à accroître les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 ainsi que le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 dans les entreprises*socio=ac liées aux activités*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Il leur faut toutefois mettre soigneusement au point*socio=rien les stimulants*socio=ec2 destinés à accroître les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés car l'octroi*socio=rien d'avantages*socio=rien excessifs*socio=rien à cette catégorie*socio=rien d'exportations*socio=ec1 s'ajoutant à des taux_de_change*socio=ec1 surévalués revient, économiquement parlant, à la perception d'un*socio=rien impôt*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 exportations agricoles,*socio=nil *socio=nil avec les *socio=rien conséquences néfastes *socio=nil que cela entraîne pour ce *socio=rien secteur important.*socio=nil Les*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil entrepris par ces pays*socio=ac pour accroître leurs exportations*socio=ec1 devront s'accompagner de mesures*socio=et de libéralisation*socio=et et d'ajustement*socio=et de la part*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac. Il *socio=rien est évident *socio=nil toutefois que ces derniers*socio=rien ne consentiront à acheter des *socio=rien quantités croissantes de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés aux pays_en_développement*socio=uv3 que s'ils ont réussi eux-mêmes à faire progresser l'emploi*socio=ec1 et la production*socio=ec1 à *socio=rien un rythme satisfaisant*socio=uv4.*socio=nil Mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil Après *socio=nil avoir atteint une moyenne*socio=rien de 7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au cours*socio=rien de la période*socio=te 1969-73, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 sont passées*socio=rien à 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1974 et leur montant*socio=ec1 a été*socio=rien évalué à 24 milliards*socio=rien en 1975. Au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années,*socio=nil *socio=nil il semble que ce montant*socio=ec1 se situera dans la fourchette*socio=rien 20-22 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Comme ces chiffres sont des projections*socio=ec2 en prix*socio=ec1 courants*socio=rien qui supposent *socio=rien un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te *socio=nil d'environ 7 % par an*socio=rien, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 fléchiront probablement en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Si on les compare avec le *socio=rien volume croissant des*socio=nil *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil de ces pays*socio=ac, le *socio=rien fléchissement est *socio=nil encore plus sensible*socio=rien et on prévoit que d'ici à 1978, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 - exprimées en pourcentage*socio=rien des exportations*socio=ec1 (ou des importations*socio=ec1) - seront inférieures*socio=rien à la moyenne*socio=rien de la période*socio=te 1969-73. Ces projections*socio=ec2 des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 ne signifient cependant pas que les pays*socio=ac verront disparaître leurs difficultés*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 et, jusqu'en 1980, la situation*socio=rien demeurera particulièrement difficile*socio=rien. Les projections*socio=ec2 utilisées dans le *socio=rien présent article *socio=nil supposent que ces pays_en_développement*socio=uv3 vont réussir à renforcer leur capacité*socio=uv3 d'endettement*socio=ec1 grâce*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 de leurs exportations*socio=ec1 et à une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 de leurs finances*socio=ec1. Elles supposent également que les institutions_financières*socio=ec1 privées*socio=et accepteront d'augmenter leurs prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 remplissant les conditions*socio=rien voulues de solvabilité*socio=ec1 et qu'elles disposeront de ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour cela. Toutefois, si l'une ou l'autre de ces hypothèses ne se vérifie pas, les importations*socio=ec1 et la production*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 demeureront en deçà des projections*socio=ec2. Les déficits*socio=ec1 de compte*socio=rien courant*socio=te des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 et les entrées de capitaux*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac représentent approximativement la contrepartie*socio=rien des excédents*socio=ec1 dégagés dans les principaux*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil excédents*socio=ec1 *socio=nil doivent nécessairement être*socio=rien contrebalancés par des déficits*socio=ec1 dans d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les plus pauvres*socio=uv2 des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ne produisant pas de pétrole*socio=ec1 ne peuvent compenser qu'une très *socio=rien faible part *socio=nil de cet excédent*socio=ec1; leurs déficits*socio=ec1 doivent être*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil financés par de l'aide*socio=uv1 accordée à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien, aide*socio=uv1 qui n'est*socio=rien disponible*socio=rien qu'en *socio=rien petite quantité.*socio=nil La*socio=nil capacité*socio=uv3 *socio=nil d'absorption de ces pays*socio=ac est*socio=rien en outre limitée. Quelques pays_industrialisés*socio=ac à économie*socio=ec1 suffisamment forte*socio=rien ont échappé à ces déficits*socio=ec1 en compte*socio=rien courant*socio=te; d'autres pays_industrialisés*socio=ac essaient de réduire les déficits*socio=ec1 qu'ils n'ont pu éviter. Dans ces conditions*socio=rien, c'est*socio=rien en réalité*socio=ec2 sur*socio=rien les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 que pèse*socio=rien presque entièrement la charge*socio=rien de compenser les excédents*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Jusqu'à présent*socio=rien, cette compensation*socio=rien a soulevé moins de difficultés*socio=uv4 que l'on avait craint. Comme les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil vont demeurer excédentaires*socio=ec2 pendant encore pas mal*socio=rien d'années*socio=rien, tous les pays*socio=ac intégrés dans une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te où les relations*socio=rien d'interdépendance*socio=uv3 sont de plus en plus étroites*socio=rien ont intérêt*socio=uv1 à faciliter les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. L'importance*socio=rien que revêt la reprise de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industrialisés*socio=ac économiquement les plus forts*socio=rien tient en partie*socio=rien à ce qu'elle contribuera à maintenir dans des limites*socio=rien raisonnables*socio=uv4 la fraction*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 de l' organisation_des_pays_exportateurs_de_pétrole*socio=ec1 *socio=rien devant être *socio=nil compensée par les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1. service_de_la_dette*socio=ec1. Les projections*socio=ec2 établies quant à l'évolution*socio=rien respective*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil à des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 qui sont présentées au tableau*socio=rien 1 sont considérablement*socio=rien influencées par l'inclusion*socio=rien de certains pays*socio=ac dont les *socio=ec1 échanges commerciaux sont*socio=nil importants*socio=rien *socio=nil mais qui n'enregistrent que de faibles*socio=rien entrées de capitaux*socio=ec1 (notamment *socio=ac hong kong,*socio=nil Singapour *socio=nil et les Antilles néerlandaises). On se fera une idée*socio=rien plus *socio=rien exacte du problème*socio=uv4 *socio=nil de la dette*socio=ec1 si l'on ramène cette liste à 25 pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 dont la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te globale*socio=rien (encours et décaissement*socio=ec1) représentait 83 % de la dette*socio=ec1 totale*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1) à la fin*socio=rien de 1974 mais seulement 60 % environ des exportations*socio=ec1 et importations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac la même année*socio=rien. Le *socio=rien coefficient global du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil de ces 25 pays*socio=ac, qui avait représenté 18 % de leurs exportations*socio=ec1 en 1973, atteindra son maximum*socio=rien, soit près de 25 % de celles-ci en 1979 mais il devrait ensuite diminuer légèrement au cours*socio=rien des *socio=rien années suivantes *socio=nil (voir le graphique*socio=rien `2). La progression*socio=ec2 des *socio=rien charges du service_de_la_dette*socio=ec1 au*socio=nil cours des*socio=nil prochaines années *socio=nil sera principalement le résultat*socio=rien d'événements*socio=rien antérieurs*socio=te ou qui semblent maintenant inévitables*socio=rien; le renversement*socio=rien prévu de cette *socio=rien tendance après *socio=nil 1979 ne sera toutefois possible*socio=rien que si les *socio=ec1 déficits commerciaux *socio=nil de ces pays*socio=ac exprimés en *socio=rien pourcentage du PIB*socio=ec1 peuvent*socio=nil être *socio=nil ramenés au-dessous de ceux d'avant 1974. Même dans ce cas-là*socio=rien, le coefficient*socio=rien de la dette*socio=ec1 sera sans doute*socio=rien encore d'environ 21 % en 1985. Ces chiffres sont toutefois des moyennes*socio=rien qui dissimulent évidemment les difficultés*socio=uv4 que pourront rencontrer tel ou tel pays*socio=ac, mais si les exportations*socio=ec1 et les importations*socio=ec1 progressent comme prévu, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen non*socio=nil producteurs*socio=ec de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil seront à même, s'ils le veulent, d'opter pour des *socio=rien niveaux un *socio=nil peu plus élevés*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 et d'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 1980. L'accroissement*socio=ec2 *socio=rien du coefficient du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil calculé par la *socio=rien méthode habituelle *socio=nil surestime l'accroissement*socio=ec2 des charges*socio=rien réelles*socio=ec2 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien premièrement parce que ce coefficient*socio=rien n'établit pas de distinction*socio=rien entre l'intérêt*socio=uv1 et l'amortissement*socio=ec1 et deuxièmement parce qu'il ne tient pas compte*socio=rien des caractéristiques*socio=rien de la quasi-totalité*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 récent*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1. Comme les deux tiers*socio=rien environ du*socio=rien service*socio=ec1 futur*socio=rien de la dette*socio=ec1 représentent des charges*socio=rien au titre*socio=ec de l'amortissement*socio=ec1, on peut *socio=rien fort bien envisager*socio=nil un allégement*socio=ec des*socio=nil paiements*socio=ec1 prévus*socio=nil grâce à*socio=nil un allongement des*socio=nil échéances*socio=te *socio=nil ou à l'adoption*socio=et de mesures*socio=et permettant la reconduction de certaines*socio=rien dettes*socio=ec1. Les *socio=ec1 crédits financiers à*socio=nil taux*socio=rien flottants,*socio=nil *socio=nil qui ont largement contribué à l'accroissement*socio=ec2 récent*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 de ces pays*socio=ac devraient être*socio=rien relativement faciles*socio=rien à reconduire *socio=rien du moment *socio=nil que le paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 est*socio=rien assuré et que les créanciers*socio=ac estiment que l'emprunteur*socio=ac gère ses finances*socio=ec1 de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 et que ses perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te sont bonnes*socio=rien. Certains emprunts*socio=ec1 qui figurent en tant que *socio=ec1 crédits financiers *socio=nil dans l'échéancier des pays*socio=ac correspondent à des transactions*socio=ec1 entre sociétés*socio=ac et filiales*socio=rien; ces crédits*socio=ec1 représentent une solution*socio=rien de rechange aux *socio=ec1 investissements directs *socio=nil et ils sont habituellement reconduits lorsque les circonstances*socio=rien sont normales*socio=rien. Le fait*socio=rien que le décaissement*socio=ec1 des *socio=ec1 crédits financiers *socio=nil ne soit pas lié à une *socio=rien catégorie précise d'*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil ou à l'observation *socio=rien du calendrier d'*socio=nil exécution des*socio=nil projets *socio=nil facilite la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. La *socio=rien part du coefficient du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil correspondant à l'intérêt*socio=uv1 surestime également le poids*socio=rien réel*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Le taux_d'_intérêt*socio=ec1 moyen*socio=rien perçu sur*socio=rien le montant*socio=ec1 non amorti et décaissé de la dette*socio=ec1 dépasse de moins de 1 % le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te évalué à 7 %. Il correspond à la *socio=rien moyenne du taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 modérément*socio=nil négatif*socio=uv perçu*socio=nil sur les*socio=nil prêts*socio=ec1 officiels*socio=et et*socio=nil du taux réel*socio=ec2 modérément*socio=nil positif*socio=uv4 perçu*socio=nil sur les*socio=nil prêts*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et *socio=nil et sa modération résulte en partie*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus faibles*socio=rien qui étaient en vigueur*socio=uv3 il y a quelques années*socio=rien lorsque la plupart*socio=rien des dettes*socio=ec1 actuelles*socio=te ont été*socio=rien contractées. Mais, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, les taux*socio=rien des *socio=ec1 prêts commerciaux *socio=nil sont probablement *socio=rien bien inférieurs aux*socio=nil taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1 éventuels.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen non*socio=nil producteurs*socio=ec de*socio=nil pétrole*socio=ec1 ont*socio=nil intérêt*socio=uv1 *socio=nil à continuer à emprunter des montants*socio=ec1 relativement importants*socio=rien aux *socio=ec1 taux_d'_intérêt commerciaux *socio=nil jusqu'à ce que leurs exportations*socio=ec1 aient sensiblement augmenté. Il ne. faut pas que les montants*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour amortir les prêts*socio=ec1 exercent des pressions*socio=ec2 *socio=rien excessives sur les*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil d'autofinancement des emprunteurs*socio=ac, ni que ceux-ci deviennent excessivement tributaires*socio=rien de sources*socio=rien de financement*socio=ec1 qui peuvent *socio=rien soudain être considérablement *socio=nil réduites pour des raisons*socio=rien liées à la *socio=rien situation du *socio=ac pays créancier *socio=nil plutôt qu'à celle de l'emprunteur*socio=ac. Dans ces circonstances*socio=rien, les capitaux*socio=ec1 en provenance*socio=rien d' institutions_financières*socio=ec1 privées*socio=et et d'organismes*socio=ac officiels*socio=et de développement*socio=uv3 doivent servir à compléter ces sources*socio=rien de financement*socio=ec1 plutôt qu'à les remplacer. Toutefois, si le financement*socio=ec1 des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 de ressources*socio=ec1 officielles*socio=et demeure en deçà *socio=rien du niveau *socio=nil projeté, les emprunteurs*socio=ac pourront difficilement maintenir l'équilibre*socio=uv3 voulu entre la dette*socio=ec1 officielle*socio=et à long_terme*socio=rien et leurs emprunts*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil auprès d'institutions_financières*socio=ec1, à moins de le faire au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien coefficient*socio=rien élevé*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 est*socio=rien préoccupante*socio=uv4 parce qu'il rend les pays*socio=ac plus vulnérables*socio=uv2 aux variations*socio=rien imprévisibles*socio=uv4 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 ou des besoins*socio=uv1 d'importation*socio=ec1. Les réserves*socio=ec1 de change*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac constituent normalement sa *socio=rien première ligne *socio=nil de défense mais leur niveau*socio=rien qui était relativement élevé*socio=uv4 il y a quelques années*socio=rien a fléchi rapidement *socio=rien du fait *socio=nil de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1. La signature*socio=rien d'accords*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=ec de base*socio=rien dans le but*socio=rien de stabiliser la demande*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 et l'élargissement*socio=ec2 *socio=rien du cadre des*socio=nil dispositions *socio=nil adoptées en matière*socio=rien de financement*socio=ec1 compensatoire*socio=uv peuvent réduire les risques*socio=uv4 liés à des coefficients du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 relativement élevés*socio=uv4 et, en renforçant la capacité*socio=uv3 d'endettement*socio=ec1 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien, permettre à ces pays*socio=ac d'obtenir*socio=rien plus facilement des emprunts*socio=ec1 auprès d'institutions_financières*socio=ec1 privées*socio=et. Dans l'ensemble*socio=rien, l'adoption*socio=et de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et destinées*socio=rien à réduire ces fluctuations*socio=ec2 ou à fournir aux pays*socio=ac des ressources*socio=ec1 leur permettant de faire face*socio=rien à des besoins*socio=uv1 imprévus*socio=uv *socio=rien est du plus*socio=nil grand intérêt*socio=uv1 aussi*socio=nil bien *socio=nil pour les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 que pour l'ensemble*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Améliorations*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien des politiques*socio=et internes*socio=te. La croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 dépend davantage de la mesure*socio=rien dans laquelle un*socio=rien pays*socio=ac réussit à mobiliser et utiliser ses propres*socio=rien ressources*socio=ec1 que des capitaux*socio=ec1 qu'il reçoit de l'étranger*socio=te. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien étudiés ici, la plus *socio=rien forte part des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil servant à financer les investissements*socio=ec1 est*socio=rien de loin*socio=rien celle qui est*socio=rien mobilisée dans le pays*socio=ac : les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te 1969-73 - définies*socio=rien comme le déficit*socio=ec1 en compte*socio=rien courant*socio=te - ont représenté en moyenne*socio=rien moins de 2 % de leur PIB*socio=ec1 global*socio=rien, et elles ont financé moins de 10 % des investissements*socio=ec1 et moins de 13 % des importations*socio=ec1. A la suite*socio=rien des événements*socio=rien de 1974 et de 1975, la pénurie*socio=ec2 de devises*socio=ec1 est*socio=rien passée momentanément au *socio=rien premier plan des*socio=nil préoccupations*socio=uv4 *socio=nil mais depuis, les problèmes*socio=uv4 de politique*socio=et interne*socio=te ont repris l'importance*socio=rien qu'ils devaient occuper normalement. Les priorités*socio=uv4 adoptées quant aux améliorations*socio=uv1 à apporter à la politique*socio=et interne*socio=te varient selon les pays*socio=ac mais *socio=rien un grand nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil qui leur sont communs*socio=uv4 appartiennent à la *socio=rien catégorie générale des*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil Trop souvent la politique*socio=et suivie en matière*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac *socio=rien est impuissante *socio=nil à promouvoir la *socio=rien meilleure utilisation possible des*socio=nil quantités *socio=nil limitées de produits*socio=ec qu'ils peuvent importer ou à fournir les stimulants*socio=ec2 propres*socio=rien à accroître les exportations*socio=ec1. La *socio=et politique budgétaire *socio=nil et celle des prix*socio=ec1 se traduisent trop souvent par des *socio=ec1 moyens financiers insuffisants*socio=rien *socio=nil pour financer les services_essentiels*socio=uv4 et les investissements*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et; l'utilisation*socio=rien excessive*socio=rien de crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te de la part*socio=rien de l'État*socio=ac a pour effet*socio=rien d'aggraver les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et lui permet de s'approprier des ressources*socio=ec1 dont ont besoin*socio=uv1 les autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Il est*socio=rien sou vent indispensable*socio=uv4 de concevoir ensemble*socio=rien l'adoption*socio=et des *socio=et mesures fiscales nécessaires*socio=rien *socio=nil et l'établissement*socio=rien de priorités*socio=uv4 et de contrôles*socio=et en matière*socio=rien de dépenses_publiques*socio=et Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac en développe ment, le secteur_public*socio=et assume la responsabilité*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil activité directement*socio=nil productives*socio=uv4 *socio=nil mais souvent 1. politique*socio=et des prix*socio=ec1 appliquée dans ce domaines*socio=rien empêche ces activités*socio=rien de dégage des ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour finance*socio=ec1 *socio=rien un pourcentage raisonnable*socio=uv4 des*socio=nil nouveaux investissements*socio=ec1 nécessaires.*socio=nil Les*socio=nil subventions*socio=ec1 *socio=nil implicites qui en résultent sont sou vent mal*socio=rien adaptées aux objectifs*socio=uv4 que le pays*socio=ac s'est*socio=rien fixés sur*socio=rien le plan*socio=rien économique*socio=ec1 et social*socio=et. L'un*socio=rien des aspects*socio=rien de la gestion*socio=ec2 de finances*socio=ec1 publiques*socio=et qui revêt une *socio=rien importance croissante est *socio=nil celui qui a trait*socio=rien à 1 dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. La mesure*socio=rien dans laquelle il *socio=rien est possible et*socio=nil souhaitable qu'*socio=nil un contrôle*socio=uv3 *socio=nil soit exercé sur*socio=rien les mouvements*socio=ec2 d capitaux*socio=ec1 privés*socio=et varie selon les pays*socio=ac mais en ce qui concerne l'endettement*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et, chaque pays*socio=ac doit disposer d'une politique*socio=et soigneusement énoncé dans ce domaine*socio=rien. Il doit s'assurer que les conditions*socio=rien d'emprunt*socio=ec1 sont compatibles*socio=rien avec les objectifs*socio=uv4 fixés en matière*socio=rien de gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, et que les quantités*socio=rien limitées de capitaux*socio=ec1 qu'il reçoit de l'étranger*socio=te sont réparties*socio=rien convenablement. La planification*socio=et et le contrôle*socio=uv3 des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te permettent également une meilleure*socio=rien coordination*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 des organismes_publics*socio=ac qui échappent au contrôle*socio=uv3 budgétaire*socio=et *socio=rien normal du fait *socio=nil que leurs projets*socio=rien les plus importants*socio=rien prévoient généralement *socio=rien un certain pourcentage de*socio=nil financement*socio=ec1 extérieur*socio=te.*socio=nil *socio=nil L'une des préoccupations*socio=uv4 communes*socio=uv2 à presque tous les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 *socio=rien moyen est *socio=nil la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien efficace*socio=uv4 de marchés_financiers*socio=ec1. Souvent, toutefois, le niveau*socio=rien auquel sont fixés les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et leur structure*socio=ec1 sont incompatibles*socio=uv4 avec cet objectif*socio=uv4. C'est*socio=rien ainsi que les taux*socio=rien rémunérant les dépôts*socio=ec1 sont parfois trop , faibles*socio=rien pour que les intermédiaires*socio=ac financiers*socio=ec1 puissent attirer l'épargne*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et; l'octroi*socio=rien de subventions*socio=ec1 aux emprunteurs*socio=ac par le biais*socio=rien de faibles*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 a souvent aussi des *socio=rien effets contestables sur la*socio=nil répartition*socio=uv3 des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil et va parfois même à l'encontre*socio=rien des objectifs*socio=uv4 recherchés en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1. *socio=rien Utilisation effective des*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil A*socio=nil long_terme,*socio=nil l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil avec laquelle les ressources*socio=ec1 sont mobilisées et réparties*socio=rien dans chaque pays_en_développement*socio=uv3 déterminera en fin*socio=rien de compte*socio=rien la réussite*socio=uv1 ou l'échec*socio=uv1 des efforts*socio=uv1 entrepris pour atteindre les objectifs*socio=uv4 fixés en matière*socio=rien de croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Mais le climat*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te influera lui aussi sur*socio=rien le fonctionnement*socio=rien de ce processus*socio=te et la mesure*socio=rien dans laquelle les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac réussiront à maintenir chez eux la production*socio=ec1 et la demande*socio=ec1 à *socio=rien un niveau suffisamment*socio=nil élevé*socio=uv4 est *socio=nil de la plus *socio=rien haute importance *socio=nil à cet égard*socio=rien. Outre ses *socio=rien conséquences directes sous*socio=nil forme *socio=nil d'une demande*socio=ec1 accrue de produits*socio=ec exportés par les pays_en_développement*socio=uv3 le maintien*socio=rien de taux_de_croissance*socio=ec1 élevés*socio=uv4 dans les pays_industrialisés*socio=ac exercera aussi des effets*socio=rien indirects; ces derniers*socio=rien envisageront plus facilement l'adoption*socio=et de politiques*socio=et favorables*socio=ec2 aux exportations*socio=ec1 non traditionnelles*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'ils enregistrent eux-mêmes des taux*socio=rien satisfaisants*socio=uv4 d'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Outre des politiques*socio=et internes*socio=te efficaces*socio=uv4 et *socio=rien un climat économique*socio=ec1 international*socio=te favorable*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil il faudra aussi que les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien non producteurs*socio=ec de pétrole*socio=ec1 continuent à enregistrer d'importants*socio=rien apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 tant publics*socio=et que privés*socio=et. Pour pouvoir*socio=rien réaliser leur potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3, ces *socio=rien apports nets *socio=nil devraient demeurer au cours*socio=rien de la période*socio=te 1977-80 à peu près à leur niveau*socio=rien de 1976 en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1; cela signifie évidemment une diminution*socio=ec2 en termes*socio=rien réels*socio=ec2 et *socio=rien un fléchissement *socio=nil encore plus sensible*socio=rien par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1 et aux exportations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac. Le maintien*socio=rien des emprunts*socio=ec1 à ce niveau*socio=rien ne devrait pas entraîner de problèmes*socio=uv4 généralisés de la dette*socio=ec1 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien. Il *socio=rien est bien sûr possible,*socio=nil *socio=nil comme cela a toujours été*socio=rien le cas*socio=rien par le passé*socio=te, que certains pays*socio=ac n'ayant pas suivi une politique*socio=et financière*socio=ec1 judicieuse*socio=uv4 connaissent des difficultés*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 . Mais si l'on considère l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac de ce groupe*socio=ac, leurs perspectives*socio=rien s'annoncent sous *socio=rien un jour favorable*socio=ec2 *socio=nil et leurs coefficients du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 devraient diminuer après*socio=rien 1979. Considérés globalement, les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien représentent maintenant au sein*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=rien un important marché*socio=ec1 *socio=nil pour les pays_industrialisés*socio=ac. S'ils atteignent comme prévu un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 moyen*socio=rien de 6,6 % par an*socio=rien, ils contribueront sensiblement au rythme*socio=rien d'activités*socio=rien économiques*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac. Les perspectives*socio=rien généralement favorables*socio=ec2 qui s'ouvrent aux pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien sont donc d'un*socio=rien heureux*socio=rien présage pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te tout entière*socio=rien. Avec l'intensification*socio=ec2 des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1 et financiers*socio=ec1, il est*socio=rien de plus en plus important*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac que l'ordre*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te reflète de façon*socio=rien adéquate*socio=uv2 les besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien. Le cofinancement*socio=ec1 des projets*socio=rien de la Banque*socio=ac et de l'IDA*socio=ac. La Banque*socio=ac (et l'association_internationale_de_développement*socio=uv3) participe de plus en plus à des opérations*socio=rien de cofinancement*socio=ec1, c'est-à-dire qu'elle associe ses capitaux*socio=ec1 à d'autres sources*socio=rien extérieures*socio=te pour financer des projets*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. L'auteur*socio=rien analyse*socio=rien le cofinancement*socio=ec1 *socio=rien du point de*socio=nil vue du travail*socio=ec1 *socio=nil de la Banque*socio=ac et de celui de ses pays_membres*socio=ac. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil cofinancement*socio=ec1 des*socio=nil opérations *socio=nil de la Banque*socio=ac est*socio=rien devenu *socio=rien partie intégrante du travail*socio=ec1 *socio=nil de cette institution*socio=ac. Les services*socio=ec1 opérationnels*socio=rien sont encouragés à un*socio=rien stade*socio=te encore peu avancé du*socio=rien cycle*socio=te des projets*socio=rien à envisager les possibilités*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 et à prévoir leur inclusion*socio=rien dans le programme*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac. Le cofinancement*socio=ec1 a permis*socio=rien à la Banque*socio=ac de consacrer ses ressources*socio=ec1 à *socio=rien un nombre *socio=nil beaucoup plus important*socio=rien de projets*socio=rien et de promouvoir une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et plus économique*socio=ec1 de la totalité*socio=rien des ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te disponibles*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, en particulier*socio=rien, la Banque*socio=ac peut continuer grâce*socio=rien au cofinancement*socio=ec1 à favoriser la création*socio=rien d'institutions*socio=ac dans les *socio=rien secteurs traditionnels,*socio=nil *socio=nil malgré la réduction*socio=ec2 de sa propre*socio=rien contribution*socio=uv1 financière*socio=ec1. Dans ces pays*socio=ac, le cofinancement*socio=ec1 aide*socio=uv1 également les emprunteurs*socio=ac à établir leur solvabilité*socio=ec1 auprès d'institutions_privées*socio=et et d'organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et à réduire leur recours*socio=ec1 à la Banque*socio=ac. Dans les pays*socio=ac plus pauvres*socio=uv2, où les programmes*socio=et de la Banque*socio=ac portent surtout sur*socio=rien le secteur*socio=rien rural*socio=te et le secteur*socio=rien social*socio=et, le cofinancement*socio=ec1 permet aux autres donateurs*socio=ac officiels*socio=et d'accorder une aide*socio=uv1 plus importante*socio=rien dans ces secteurs*socio=rien. Cette méthode*socio=rien de financement*socio=ec1 est*socio=rien donc importante*socio=rien, non seulement pour la Banque*socio=ac comme source*socio=rien de fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien pour les projets*socio=rien qu'elle soutient, mais aussi pour les coprêteurs qui bénéficient à divers degrés*socio=rien de l'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 des pays*socio=ac ainsi que de la *socio=rien préparation intensive *socio=nil et l'évaluation*socio=ec2 préalable*socio=rien des projets*socio=rien qui font partie*socio=rien des opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac. Tel qu'il est*socio=rien utilisé actuellement par la Banque*socio=ac, le terme*socio=rien "cofinancement*socio=ec1" se réfère à tout arrangement*socio=et qui permet à cette institution*socio=ac d'associer ses capitaux*socio=ec1 à d'autres sources*socio=rien, extérieures*socio=te au *socio=ac pays emprunteur,*socio=nil *socio=nil pour le financement*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien projet particulier.*socio=nil *socio=nil Dans certains cas*socio=rien, les fonds*socio=ec1 provenant d'autres sources*socio=rien peuvent financer une partie*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et global*socio=rien dans le secteur*socio=rien auquel se rapporte le projet*socio=rien de la Banque*socio=ac. Il y a donc cofinancement*socio=ec1 1) lorsque d'autres fonds*socio=ec1 sont *socio=rien un élément nécessaire du plan de*socio=nil financement*socio=ec1 du projet *socio=nil soutenu par la Banque*socio=ac ou 2) lorsque la Banque*socio=ac joue *socio=rien un rôle actif*socio=uv4 *socio=nil pour encourager les investissements*socio=ec1 de fonds*socio=ec1 provenant d'autres sources*socio=rien. En principe*socio=rien, le cofinancement*socio=ec1 a pour objectif*socio=uv4 d'accroître les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 destinés aux pays_en_développement*socio=uv3 et de promouvoir une utilisation*socio=rien plus rationnelle*socio=uv4 de l'aide*socio=uv1 disponible*socio=rien. Nous aborderons le problème*socio=uv4 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 un*socio=rien peu plus loin*socio=rien dans cet article*socio=rien. Si la stratégie*socio=et globale*socio=rien suivie par la Banque*socio=ac à l'égard*socio=rien des *socio=ac pays emprunteurs est*socio=rien *socio=nil appropriée et si ses prêts*socio=ec1 sont orientés vers des projets*socio=rien hautement prioritaires*socio=uv4, il est*socio=rien alors évidemment avantageux*socio=rien de mobiliser les ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te disponibles*socio=rien par le *socio=rien biais du cofinancement*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil rôle *socio=nil joué par la Banque*socio=ac dans le cofinancement*socio=ec1 peut varier considérablement*socio=rien en fonction*socio=rien des désirs de l'emprunteur*socio=ac, de la capacité*socio=uv3 financière*socio=ec1 et de l'expérience*socio=ec2 du*socio=rien coprêteur, ainsi que de la nature*socio=rien et de l'origine*socio=rien du*socio=rien cofinancement*socio=ec1. La Banque*socio=ac peut par exemple*socio=rien solliciter activement la participation*socio=uv3 de coprêteurs au financement*socio=ec1 d'un*socio=rien projet*socio=rien déjà prêt*socio=ec1 et évalué au préalable*socio=rien, en assumant la pleine*socio=rien responsabilité*socio=uv1 administrative*socio=rien des négociations*socio=et et de la supervision*socio=rien, ou bien*socio=rien, dans d'autres cas*socio=rien, elle peut avoir beaucoup moins d'initiatives*socio=rien et de responsabilités*socio=uv1. L'expérience*socio=ec2 a montré que les coprêteurs, quels qu'ils soient, étaient influencés dans une *socio=rien large mesure *socio=nil par l'analyse*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des pays*socio=ac effectuée par la Banque*socio=ac, son évaluation*socio=ec2 de *socio=rien projets particuliers *socio=nil et sa supervision*socio=rien de l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien. Sources*socio=rien officielles*socio=et. Les sources*socio=rien officielles*socio=et de cofinancement*socio=ec1 sont les plus importantes*socio=rien, tant par le nombre*socio=rien des opérations*socio=rien que par le montant*socio=ec1 total*socio=rien des fonds*socio=ec1 en jeu*socio=rien. Dans ce groupe*socio=ac, la Banque*socio=ac est*socio=rien considérée par les coprêteurs comme associée*socio=rien à l'effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3 et le rôle*socio=rien qu'elle joue pour organiser le cofinancement*socio=ec1 varie. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, l'emprunteur*socio=ac suggère le nom*socio=rien de coprêteurs éventuels*socio=rien et s'adresse*socio=rien à eux directement; dans d'autres cas' il demande*socio=ec1 à la Banque*socio=ac de jouer *socio=rien un rôle plus*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil pour trouver des donateurs*socio=ac et les mettre au courant*socio=te de la situation*socio=rien. Lorsque des coprêteurs acceptables*socio=rien pour l'emprunteur*socio=ac sont identifiés, la Banque*socio=ac travaille généralement en collaboration*socio=uv1 étroite*socio=rien avec eux pour la préparation*socio=rien et l'évaluation*socio=ec2 préalable*socio=rien des projets*socio=rien ainsi que pour les négociations*socio=et et la supervision*socio=rien des prêts*socio=ec1. Des organismes*socio=ac multilatéraux*socio=et et nationaux*socio=te déjà établis fournissent parfois le personnel*socio=ac nécessaire*socio=rien pour aider l'équipe*socio=rien de la Banque*socio=ac à évaluer le projet*socio=rien. Dans d'autres cas*socio=rien, les coprêteurs (officiels*socio=et et privés*socio=et) laissent cette tâche*socio=rien à la Banque*socio=ac ou effectuent leur propre*socio=rien évaluation*socio=ec2. Des *socio=rien contacts fréquents *socio=nil et officieux sont encouragés entre les services_de_la_banque*socio=ac chargés des opérations*socio=rien et leurs homologues dans d'autres organismes*socio=ac afin de promouvoir dès le début*socio=rien des opérations*socio=rien des échanges*socio=ec1 de vue*socio=rien approfondis ~t d'éviter des *socio=rien retards inutiles.*socio=nil Les*socio=nil négociations*socio=et pour*socio=nil un grand nombre de*socio=nil projets *socio=nil sont menées conjointement avec les coprêteurs et l'emprunteur*socio=ac; ceci est*socio=rien plus fréquent*socio=rien dans les cas*socio=rien de financement*socio=ec1 "conjoint*socio=uv2" mais peut également se produire lorsqu'il s'agit de financement*socio=ec1 "parallèle*socio=rien". Le terme*socio=rien financement*socio=ec1 "conjoint*socio=uv2" se réfère à une opération*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 pour laquelle existe une liste commune*socio=uv2 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 et qui consiste pour la Banque*socio=ac et le coprêteur à partager le financement*socio=ec1 de la totalité*socio=rien ou de certains des postes*socio=rien de dépenses*socio=ec1 dans des proportions*socio=rien convenues entre eux. Le terme*socio=rien financement*socio=ec1 "parallèle*socio=rien" se réfère à une opération*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 dans laquelle la Banque*socio=ac et le coprêteur financent différents*socio=rien biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 ou éléments*socio=rien d'un*socio=rien projet*socio=rien. Lorsqu'il s'agit d'une *socio=rien opération parallèle,*socio=nil *socio=nil les coprêteurs souhaitent souvent participer aux négociations*socio=et de la Banque*socio=ac en tant qu'observateurs, surtout lorsqu'il est*socio=rien prévu que la Banque*socio=ac assume la responsabilité*socio=uv1 principale*socio=rien de la *socio=rien supervision du projet.*socio=nil *socio=nil Dans les cas*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 officiel, l'accord*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac contient normalement une clause*socio=et de manquement*socio=rien réciproque*socio=uv2 qui donne à cette dernière*socio=rien la possibilité*socio=rien d'interrompre les- déboursements*socio=ec ou d'accélérer le remboursement*socio=ec1 de ses prêts*socio=ec1 si, pour une bonne*socio=rien raison*socio=uv, tel *socio=rien un défaut de*socio=nil paiement*socio=ec1 au*socio=nil titre*socio=ec du service_de_la_dette*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil les coprêteurs suspendent leur prêt*socio=ec1 ou accélèrent les remboursements*socio=ec1. C'est*socio=rien au stade*socio=te de la supervision*socio=rien ou de l'administration*socio=ec1 du*socio=rien prêt*socio=ec1 que la Banque*socio=ac a toujours joué *socio=rien un rôle important.*socio=nil *socio=nil Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien de financement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2, les coprêteurs ont accepté que la Banque*socio=ac assume la responsabilité*socio=uv1 *socio=rien principale du contrôle*socio=uv3 quotidien *socio=nil de l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien. Dans plusieurs cas*socio=rien, la Banque*socio=ac a administré*socio=rien les fonds*socio=ec1 d'un*socio=rien coprêteur en tant qu'"administrateur*socio=ac" mandataire, mais dans la plupart*socio=rien des arrangements*socio=et de financement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2 c'est*socio=rien elle qui se charge*socio=rien des procédures*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 et des demandes*socio=et de déboursement et qui émet les autorisations nécessaires*socio=rien et les ordres*socio=rien de paiement*socio=ec1, sous réserve*socio=rien de l'accord*socio=et du*socio=rien coprêteur. Des consultations*socio=uv1 périodiques*socio=te sont généralement prévues et les deux parties*socio=rien s'engagent à ne pas prendre de mesures*socio=et radicales*socio=rien (comme la *socio=rien suspension du prêt*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil sans se consulter mutuellement. Pour l'emprunteur*socio=ac, le rôle*socio=rien généralement joué par la Banque*socio=ac dans le financement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2 évite dans une *socio=rien mesure considérable des*socio=nil efforts*socio=uv1 inutiles *socio=nil et se traduit par une pression*socio=ec2 *socio=rien moindre sur ses*socio=nil ressources*socio=ec1 en*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil Le*socio=nil financement*socio=ec1 parallèle *socio=nil avec des coprêteurs officiels*socio=et tend actuellement à devenir*socio=rien beaucoup plus fréquent*socio=rien comme technique*socio=rien de cofinancement*socio=ec1. Bien*socio=rien que, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien de financement*socio=ec1 parallèle*socio=rien, chaque prêteur administre sa *socio=rien propre partie du projet,*socio=nil *socio=nil des visites conjointes*socio=uv2 de supervision*socio=rien ne sont pas rares*socio=rien et des "accords*socio=et de prêteurs*socio=ac" ou protocoles d'accord*socio=et sont souvent conclus pour favoriser des consultations*socio=uv1 générales*socio=rien et une action*socio=et concertée pendant la période*socio=te d'exécution*socio=rien *socio=rien du projet.*socio=nil *socio=nil Dans le cas*socio=rien d'un*socio=rien financement*socio=ec1 parallèle*socio=rien, lorsque les coprêteurs n'ont pas suffisamment de personnel*socio=ac pour administrer leurs prêts*socio=ec1, la Banque*socio=ac peut fournir une aide*socio=uv1, notamment pour la mise au point*socio=rien des *socio=rien documents relatifs *socio=nil à la passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 et aux déboursements*socio=ec. Cependant, la Banque*socio=ac ne s'occupe des questions*socio=rien de marchés*socio=ec1 que lorsque les exigences*socio=ec2 du*socio=rien coprêteur sont dans une *socio=rien large mesure compatibles *socio=nil avec les siennes. Dans d'autres cas*socio=rien, la Banque*socio=ac peut donner à l'occasion*socio=rien des conseils*socio=ac techniques*socio=rien à un*socio=rien organisme*socio=ac dont les effectifs*socio=rien sont insuffisants*socio=rien, mais elle ne participe pas à la prise*socio=rien de décision*socio=rien. Dans le domaine*socio=rien de la coordination*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 la Banque*socio=ac exerce en outre *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil activités *socio=nil qui, sans être*socio=rien toujours directement liées à la promotion*socio=uv3 du*socio=rien cofinancement*socio=ec1 de *socio=rien projets particuliers,*socio=nil *socio=nil contribuent indirectement à accroître les fonds*socio=ec1 alloués au cofinancement*socio=ec1. Les créditeurs publics*socio=et, par exemple*socio=rien, peuvent participer aux réunions*socio=rien des groupes*socio=rien de coordination*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 pour un*socio=rien pays*socio=ac donné et aux réunions*socio=rien de consultation*socio=uv1 sur*socio=rien le cofinancement*socio=ec1 et la coopération*socio=uv1 que la Banque*socio=ac organise régulièrement avec les *socio=ac gouvernements donateurs,*socio=nil leurs*socio=nil organismes d'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil et d'autres institutions*socio=ac multilatérales*socio=et. En outre, les consultations*socio=uv1 officieuses sur*socio=rien les questions*socio=rien économiques*socio=ec1 concernant les pays*socio=ac qui se déroulent entre les services*socio=ec1 opérationnels*socio=rien de la Banque*socio=ac, à tous les niveaux*socio=rien, et leurs homologues des autres organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 officiels*socio=et ont permis*socio=rien d'assurer une coordination*socio=uv3 étroite*socio=rien des activités*socio=rien en *socio=rien faveur du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans certains cas*socio=rien, à la demande*socio=ec1 d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac, la Banque*socio=ac a passé*socio=rien des accords*socio=et de coopération*socio=uv1 qui ouvraient la voie*socio=rien à un*socio=rien cofinancement*socio=ec1 éventuel*socio=rien avec le gouvernement*socio=ac en question*socio=rien et ses organismes*socio=ac. (De tels accords*socio=et ont *socio=rien été passés *socio=nil avec la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac, la Norvège*socio=ac, la Suède*socio=ac et le Fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 du*socio=rien Venezuela*socio=ac). La Banque*socio=ac a joué également *socio=rien un rôle spécial *socio=nil pour aider plusieurs fonds*socio=ec1 nouvellement créés de l'organisation_des_pays_exportateurs_de_pétrole*socio=ec1 (OPEP*socio=ac) à commencer leurs opérations*socio=rien : par exemple*socio=rien, le Fonds*socio=ec1 d'Abu Dhabi pour le développement_économique*socio=ec1 arabe*socio=ac, le Fonds*socio=ec1 arabe*socio=ac pour le développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et, la *socio=ac Banque arabe *socio=nil pour le développement_économique*socio=ec1 de l'Afrique*socio=ac, la Banque*socio=ac de développement*socio=uv3 islamique, le Fonds*socio=ec1 de développement*socio=uv3 saoudien et le Fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 du*socio=rien Venezuela*socio=ac. Dans certains cas*socio=rien, la Banque*socio=ac a non seulement suggéré un*socio=rien cofinancement*socio=ec1, mais elle a également fourni une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien assez étendue, en jouant notamment *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans l'étude*socio=ec2 et l'analyse*socio=rien des projets*socio=rien choisis par l'organisation*socio=ac réalisant l'investissement*socio=ec1. Crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil crédits*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 sont devenus une *socio=rien source importante de*socio=nil cofinancement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil surtout dans les projets*socio=rien de plus *socio=rien grande envergure *socio=nil lancés dans les secteurs*socio=rien de l'industrie*socio=ec1, des services_publics*socio=et et des transports*socio=ec1. Les organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 officiels*socio=et étant devenus plus actifs*socio=uv4 dans d'autres secteurs*socio=rien et ayant réduit leurs programmes*socio=et dans les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil de la Banque*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien ou élevé*socio=uv4, le marché*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 a souvent été*socio=rien appelé à combler le vide. Étant donné la concurrence*socio=ec1, les emprunteurs*socio=ac ont trouvé très intéressantes*socio=rien les condition*socio=rien dont ces crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 étaient assortis. Ces derniers*socio=rien sont souvent garantis*socio=rien par un*socio=rien organisme*socio=ac du*socio=rien pays*socio=ac exportateur*socio=ec1. Le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac dans le cofinancement*socio=ec1 sous forme*socio=rien de crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 a beaucoup changé au cours*socio=rien des six *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Jusqu'en 1971, ce type*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 était généralement organisé sur*socio=rien une base*socio=rien "conjointe*socio=uv2", la Banque*socio=ac ( jouant *socio=rien un rôle central *socio=nil dans l'organisation*socio=ec1 et la supervision*socio=rien des opérations*socio=rien de financement*socio=ec1 conjoint*socio=uv2. Sa tâche*socio=rien consistait à prendre des dispositions*socio=rien pour que des organismes*socio=ac offrant des crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 fournissent (ou garantissent) à des conditions*socio=rien appropriées une part*socio=rien convenue du*socio=rien financement*socio=ec1 d'une liste commune*socio=uv2 des biens*socio=ec1 devant*socio=rien faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien appel*socio=rien d'offres*socio=rien international*socio=te. La Banque*socio=ac prenait normalement en charge*socio=rien le solde*socio=ec1 des devises*socio=ec1 requis*socio=uv4 par le projet*socio=rien. Par la suite*socio=rien, devant*socio=rien la réticence de certains pays*socio=ac importants*socio=rien à participer à ce genre*socio=rien de cofinancement*socio=ec1, le désir*socio=uv1 d'obtenir*socio=rien une participation*socio=uv3 plus large*socio=rien et la nécessité*socio=uv1 d( tenir compte*socio=rien des préférences*socio=et exprimées par les *socio=ac pays emprunteurs,*socio=nil le*socio=nil financement*socio=ec1 s'*socio=nil est*socio=rien fait*socio=rien *socio=nil de plus en plus sur*socio=rien une *socio=rien base parallèle.*socio=nil *socio=nil Si la Banque*socio=ac s'est*socio=rien montrée disposée à prêter son concours pour organiser un*socio=rien financement*socio=ec1 parallèle*socio=rien à partir de crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, on constate depuis quatre ou *socio=rien cinq ans *socio=nil que le cofinancement*socio=ec1 par ce *socio=rien biais est surtout*socio=nil un financement*socio=ec1 parallèle *socio=nil qui n'a pas fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'accord*socio=et formel*socio=rien, c'est-à-dire que l'emprunteur*socio=ac se charge*socio=rien d'obtenir*socio=rien le meilleur*socio=rien prix*socio=ec1 et les *socio=rien meilleures conditions possibles *socio=nil auprès des organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Les *socio=rien principales caractéristiques *socio=nil de ce type*socio=rien de financement*socio=ec1 parallèle*socio=rien sont les suivantes*socio=rien - 1) la Banque*socio=ac et l'emprunteur*socio=ac conviennent de diviser le projet*socio=rien en deux *socio=rien parties distinctes,*socio=nil *socio=nil l'une relevant de la Banque*socio=ac (souvent les marchés*socio=ec1 passés*socio=rien pour les travaux*socio=rien de génie*socio=rien civil*socio=et et divers autres postes*socio=rien de dépenses*socio=ec1), l'autre (souvent les achats*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 plus intéressants*socio=rien), réservée aux organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1; 2) l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien concernant l'ensemble*socio=rien du*socio=rien financement*socio=ec1 par crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 est*socio=rien lancé aux fournisseurs*socio=ac des pays*socio=ac qui ont accepté de fournir des crédits*socio=ec1 à des conditions*socio=rien raisonnables*socio=uv4 et 3) l'emprunteur*socio=ac est*socio=rien chargé de négocier les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et se réserve*socio=rien le droit*socio=uv1 dans l'attribution*socio=rien des marchés*socio=ec1 de tenir compte*socio=rien des conditions*socio=rien de crédit*socio=ec1 offertes*socio=rien. Avec cette technique*socio=rien, le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac se limite*socio=rien dans une *socio=rien large mesure aux*socio=nil opérations normales d'*socio=nil évaluation*socio=ec2 préalable *socio=nil et de *socio=rien supervision du projet.*socio=nil Bien *socio=nil entendu, les organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et les institutions*socio=ac commerciales*socio=ec1 qui participent à ces opérations*socio=rien accordent une *socio=rien grande importance au*socio=nil fait *socio=nil que la Banque*socio=ac soutient ou non *socio=rien un projet *socio=nil et ne font généralement aucune offre*socio=rien à moins d'être*socio=rien assurés de sa participation*socio=uv3. Lorsque le plan*socio=rien de financement*socio=ec1 prévoit une contribution*socio=uv1 sous la forme*socio=rien de crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, l'accord*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac contient généralement une clause*socio=et de manquement*socio=rien réciproque*socio=uv2 qui vise à sauvegarder les intérêts*socio=uv1 de la Banque*socio=ac mais semble également donner plus confiance*socio=uv1 aux organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Le succès*socio=uv1 remporté dans le passé*socio=te avec ce type*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 dans certains grands*socio=rien pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac a incité la Banque*socio=ac à le proposer pour certains projets*socio=rien dans d'autres *socio=rien parties du monde.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil fournit parfois une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien aux emprunteurs*socio=ac sans grande*socio=rien expérience*socio=ec2 qui veulent envisager cette forme*socio=rien de financement*socio=ec1, mais l'emprunteur*socio=ac reste*socio=rien chargé de diriger l'appel*socio=rien d'offres*socio=rien international*socio=te et de passer les marchés*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 de la Banque*socio=ac est*socio=rien d'assurer que l'emprunteur*socio=ac obtienne un*socio=rien financement*socio=ec1 aux *socio=rien meilleures conditions possibles *socio=nil et les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 requis*socio=uv4 au prix*socio=ec1 le plus bas*socio=rien. Sources*socio=rien privées*socio=et. La Banque*socio=ac encourage depuis longtemps le cofinancement*socio=ec1 par des fonds*socio=ec1 privés*socio=et. A la fin*socio=rien des années*socio=rien cinquante et soixante, le financement*socio=ec1 des projets*socio=rien de la Banque*socio=ac a été*socio=rien lié de temps*socio=rien en temps*socio=rien à des émissions*socio=rien publiques*socio=et lancées par les *socio=ac pays emprunteurs sur*socio=rien le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil États-unis *socio=nil et, à l'occasion*socio=rien, les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac ont *socio=rien été associés *socio=nil à des placements*socio=ec1 privés*socio=et effectués par des institutions_financières*socio=ec1. Depuis deux ans*socio=rien, la Banque*socio=ac a mis *socio=rien sur pied un programme*socio=et *socio=nil destiné à accroître la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et à ses opérations*socio=rien et, en décembre*socio=rien 1975, elle a *socio=rien passé un accord*socio=et de*socio=nil cofinancement*socio=ec1 avec*socio=nil un groupe*socio=ac *socio=nil de 16 banques*socio=ac privées*socio=et, dont le chef_de_file*socio=uv est*socio=rien la Bank*socio=ac of America, pour financer le programme*socio=et d'expansion*socio=ec2 d'une grande*socio=rien compagnie*socio=ac sidérurgique*socio=ec1 brésilienne*socio=ac, la Companhia Siderurgica Nacional (CSN*socio=ac). Le groupe*socio=ac dirigé par la Bank*socio=ac of America a accordé un*socio=rien prêt*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil en euro-devises d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 55 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 américains*socio=ac, qui était associé*socio=rien à un*socio=rien prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac équivalant à 95 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 américains*socio=ac; la Banque*socio=ac interaméricaine*socio=te de développement*socio=uv3 a également consenti un*socio=rien prêt*socio=ec1 de 63 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 américains*socio=ac pour le financement*socio=ec1 de ce projet*socio=rien, et 490 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ ont été*socio=rien obtenus sous forme*socio=rien de crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Les *socio=rien conditions du prêt*socio=ec1 privé*socio=et *socio=nil accordé par ces banques*socio=ac étaient, semble-t-il, beaucoup plus intéressantes*socio=rien que celles que la CSN*socio=ac aurait pu obtenir*socio=rien à l'époque*socio=te si elle n'avait pas bénéficié d'un*socio=rien accord*socio=et de ce genre*socio=rien permettant de lier un*socio=rien prêt*socio=ec1 privé*socio=et aux opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac. Pour encourager la participation*socio=uv3 d'institutions_privées*socio=et au financement*socio=ec1 de ses projets*socio=rien, la Banque*socio=ac donne à celles-ci, avec le consentement*socio=rien de l'emprunteur*socio=ac, des renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien le pays*socio=ac et sur*socio=rien le projet*socio=rien, étant donné que les investisseurs*socio=ac privés*socio=et ne sont généralement pas en mesure*socio=rien d'effectuer une analyse*socio=rien aussi complète et détaillée des projets*socio=rien pour lesquels ils accordent des prêts*socio=ec1. Ces investisseurs*socio=ac bénéficient également du*socio=rien travail*socio=ec1 normal*socio=rien de *socio=rien supervision du projet *socio=nil effectué par les services_de_la_banque*socio=ac. Il peut arriver également que la Banque*socio=ac assume certaines*socio=rien responsabilités*socio=uv1 administratives*socio=rien pour un*socio=rien prêt*socio=ec1 de source*socio=rien privée*socio=et, en offrant une aide*socio=uv1 pour les opérations*socio=rien de déboursement, par exemple*socio=rien, ou en servant d'intermédiaire*socio=rien pour les paiements*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 acquittés par l'emprunteur*socio=ac. En outre, elle inclut dans son propre*socio=rien accord*socio=et de prêt*socio=ec1 une clause*socio=et de manquement*socio=rien réciproque*socio=uv2. Dans l'ensemble*socio=rien, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et les autres institutions_financières*socio=ec1 ont réagi favorablement aux efforts*socio=uv1 renouvelés par la Banque*socio=ac pour promouvoir le cofinancement*socio=ec1. Il convient de reconnaître toutefois que, tant que les fonds*socio=ec1 privés*socio=et ne seront essentiellement disponibles*socio=rien qu'à *socio=rien moyen terme *socio=nil (c'est-à-dire cinq*socio=rien à huit ans*socio=rien), le montant*socio=ec1 que la Banque*socio=ac jugera bon*socio=rien d'allouer aux pays_en_développement*socio=uv3 ou à des *socio=rien projets particuliers *socio=nil sera forcément limité. La *socio=rien majeure partie du cofinancement*socio=ec1 *socio=nil obtenu auprès de sources*socio=rien privées*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années *socio=nil sera sans aucun doute*socio=rien concentrée dans les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil de la Banque*socio=ac les plus développés*socio=uv4. Il s'agira aussi sans doute*socio=rien, pour l'essentiel*socio=uv4, du*socio=rien cofinancement*socio=ec1 de projets*socio=rien auto-amortissables intéressant*socio=rien des emprunteurs*socio=ac autonomes*socio=uv2 des *socio=rien secteurs traditionnels,*socio=nil *socio=nil tels que l'industrie*socio=ec1, les services_publics*socio=et et les transports*socio=ec1. De temps*socio=rien en temps*socio=rien, les projets*socio=rien de la Banque*socio=ac ont été*socio=rien cofinancés par des sources*socio=rien privées*socio=et ou semi-commerciales sans que la Banque*socio=ac participe très activement à ce genre*socio=rien d'opérations*socio=rien. En général*socio=rien, cependant, la participation*socio=uv3 même de la Banque*socio=ac a permis*socio=rien de garantir que le projet*socio=rien était hautement prioritaire*socio=uv4 et qu'il avait été*socio=rien soigneusement étudié et évalué. Effets*socio=rien de cofinancement*socio=ec1. Les efforts*socio=uv1 réalisés par la Banque*socio=ac pour obtenir*socio=rien des ressources*socio=ec1 pour le cofinancement*socio=ec1 des projets*socio=rien qu'elle soutient ont été*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien couronnés de succès*socio=uv1. D'autres ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te, d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 2,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 américains*socio=ac, ont été*socio=rien fournies dans le cadre*socio=rien de 66 opérations*socio=rien au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1976. (Dans le même temps*socio=rien, le total*socio=rien des prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac a atteint environ 6,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 américains*socio=ac et porté sur*socio=rien 214 opérations*socio=rien.) Grâce*socio=rien à ces fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien, la Banque*socio=ac a été*socio=rien en mesure*socio=rien d'élargir ses programmes*socio=et en faveur*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, malgré les contraintes*socio=uv1 rencontrées au niveau*socio=rien des ressources*socio=ec1. En outre, sa stratégie*socio=et qui consiste à encourager le développement*socio=uv3 des secteurs*socio=rien productifs*socio=uv4 et sociaux*socio=et ne l'a pas empêchée de continuer à jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil dans la création*socio=rien d'institutions*socio=ac dans les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 plus traditionnels*socio=rien. Il est*socio=rien plus difficile*socio=rien de savoir*socio=rien si le cofinancement*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien de mettre *socio=rien un surcroît de*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil à la disposition*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. En général*socio=rien, le cofinancement*socio=ec1 n'a sans doute*socio=rien pas pour résultat*socio=rien d'accroître le montant*socio=ec1 absolu*socio=rien des fonds*socio=ec1 officiels*socio=et mis à la disposition*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac donné. C'est*socio=rien particulièrement vrai*socio=rien dans le cas*socio=rien des organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 et des institutions*socio=ac multilatérales*socio=et plus expérimentés et plus développés*socio=uv4. La plupart*socio=rien de ces organismes*socio=ac ont des programmes*socio=et pour les pays*socio=ac qu'ils souhaitent aider et le volume*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 *socio=rien disponibles est *socio=nil souvent déterminé par *socio=et allocations budgétaires *socio=nil ou par la possibilité*socio=rien qu'ils ont d'obtenir*socio=rien des fonds*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1. Cependant, même ces organismes*socio=ac peuvent avoir des difficultés*socio=uv4 à identifier des projets*socio=rien hautement prioritaires*socio=uv4 dans les secteurs*socio=rien sociaux*socio=et et productifs*socio=uv4 qui ont généralement leur préférence*socio=uv4. Ils peuvent donc consacrer une fraction*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 à un*socio=rien cofinancement*socio=ec1 avec la Banque*socio=ac afin de débourser leurs fonds*socio=ec1 à *socio=rien un rythme plus*socio=nil rapide *socio=nil et de manière*socio=rien plus rentable*socio=ec2. Toutefois, le cofinancement*socio=ec1 a permis*socio=rien aux organismes*socio=ac plus récents*socio=rien n'ayant pas un*socio=rien personnel*socio=ac suffisant*socio=rien ni une connaissance*socio=ec2 très poussée des pays_en_développement*socio=uv3 et des projets*socio=rien d'utiliser *socio=rien un volume de*socio=nil fonds*socio=ec1 important *socio=nil beaucoup plus tôt et dans un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil que s'ils avaient dû identifier, préparer et évaluer des projets*socio=rien sans aucune aide*socio=uv1 extérieure*socio=te. Certaines*socio=rien institutions*socio=ac d'aide*socio=uv1 de l'OPEP*socio=ac en sont *socio=rien un bon exemple.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil de l'exercice*socio=rien 1976, la *socio=ac Banque arabe *socio=nil pour le développement_économique*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac (organisme*socio=ac de *socio=rien création récente *socio=nil qui, tout récemment encore, n'avait pratiquement pas de personnel*socio=ac opérationnel*socio=rien et administratif*socio=et au niveau*socio=rien de l'exécution*socio=rien) a engagé une *socio=rien fraction importante du total *socio=nil de ses fonds*socio=ec1 disponibles*socio=rien - environ 61 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 - pour cofinancer dix *socio=rien opérations différentes *socio=nil avec la Banque*socio=ac. Le Fonds*socio=ec1 saoudien a cofinancé six projets*socio=rien de la Banque*socio=ac au cours*socio=rien de la même période*socio=te, pour un*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien de 158,7 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. La plupart*socio=rien des organismes*socio=ac de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 ont *socio=rien un système de*socio=nil normes*socio=et *socio=nil qui leur permet d'évaluer la solvabilité*socio=ec1 des pays*socio=ac et d'imposer une limite*socio=rien au montant*socio=ec1 total*socio=rien qu'ils peuvent prêter ou garantir dans un*socio=rien pays*socio=ac donné. Vu qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre *socio=nil de ces organismes*socio=ac décident dans une *socio=rien large mesure *socio=nil de la solvabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien emprunteur*socio=ac et de la valeur*socio=ec1 d'un*socio=rien projet*socio=rien en fonction*socio=rien de la participation*socio=uv3 de la Banque*socio=ac à ce projet*socio=rien, ils peuvent avoir tendance*socio=rien à majorer leurs limites*socio=rien pour les projets*socio=rien cofinancés avec la Banque*socio=ac. Le cofinancement*socio=ec1 d'un*socio=rien projet*socio=rien de la Banque*socio=ac par des crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 peut donc souvent offrir des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien qui n'auraient pas été*socio=rien mises à la *socio=rien disposition du *socio=ac pays emprunteur *socio=nil sans l'appui*socio=uv de la Banque*socio=ac. Cette conclusion*socio=rien semble même encore plus valable*socio=rien lorsque des pays*socio=ac dont la solvabilité*socio=ec1 est*socio=rien plus limitée cherchent à recourir à cette source*socio=rien de fonds*socio=ec1. Au cours*socio=rien des deux dernière*socio=rien: années*socio=rien, par exemple*socio=rien, des emprunteurs*socio=ac ai Kenya*socio=ac ont réussi à obtenir*socio=rien à des *socio=rien conditions intéressantes des*socio=nil crédits*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 *socio=rien total supérieur *socio=nil à 7( millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour financer deux projets*socio=rien également soutenus par la Ban que; ce volume*socio=rien de financement*socio=ec1 n'aurai probablement pas pu être*socio=rien obtenu à des *socio=rien conditions comparables *socio=nil s'il n'y avait p& eu cofinancement*socio=ec1. Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 fixent par fois*socio=rien également des limites*socio=rien d'investissement*socio=ec1 pour les pays*socio=ac dans lesquels elles opèrent. Bien*socio=rien que notre propre*socio=rien expérience*socio=ec2 avec cette source*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 soi*socio=rien assez limitée, certains banquiers*socio=ac ont indiqué que des accords*socio=et avec la Banque*socio=ac pourraient leur permettre de mettre des fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à la disposition*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac, même lorsque la limite*socio=rien prévu, de leurs prêts*socio=ec1 serait pratiquement atteinte De l'avis*socio=rien de la plupart*socio=rien des banques*socio=ac d'investissement*socio=ec1 consultées par les services_de_la_banque*socio=ac, les possibilités*socio=rien qui existent pour certains pays*socio=ac en développe ment à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 d'emprunter à plus *socio=rien long_terme sur le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil institutions_privées*socio=et aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil seront sans doute*socio=rien renforcées dans une *socio=rien large mesure *socio=nil si ces prêts*socio=ec1 privés*socio=et sont cofinancés par la Banque*socio=ac. Dans les années*socio=rien à venir, on peu s'attendre à ce que le cofinancement*socio=ec1 reste*socio=rien une *socio=rien source importante de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil pour les projets*socio=rien financés par la Banque*socio=ac. A mesure*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil nouveaux organismes*socio=ac officiels*socio=et *socio=nil deviennent mieux à même de mettre *socio=rien sur pied leurs*socio=nil propres opérations,*socio=nil de*socio=nil nouvelles sources de*socio=nil fonds*socio=ec1 supplémentaires *socio=nil devraient s'avérer disponibles*socio=rien et contribuer pour *socio=rien un temps au*socio=nil finance*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil ment de projets*socio=rien déjà préparés par la Ban. que. Devant*socio=rien l'intérêt*socio=uv1 marqué jusqu'à pré sent par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, les institutions_privées*socio=et pourraient être*socio=rien incitées à contribuer davantage aux opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac, du*socio=rien moins dans les pays*socio=ac ici développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4; à mesure*socio=rien qu'un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre d'*socio=nil emprunteurs*socio=ac *socio=nil acquièrent de l'expérience*socio=ec2 pou: obtenir*socio=rien des fonds*socio=ec1 à des conditions*socio=rien raisonnables*socio=uv4 auprès d'organismes*socio=ac de finance*socio=ec1. ment des exportations*socio=ec1, ces crédits*socio=ec1 devraient également devenir*socio=rien une source*socio=rien d( cofinancement*socio=ec1 beaucoup plus important*socio=rien qu'auparavant. La Banque*socio=ac *socio=rien est prête *socio=nil à aider les coprêteurs dans toute la *socio=rien mesure du possible grâce *socio=nil à des consultations*socio=uv1, des échanges*socio=ec1 d'informations*socio=rien, l'identification*socio=rien à un*socio=rien stade*socio=te initial*socio=rien des programmes*socio=et présentant un*socio=rien intérêt*socio=uv1 mutuel, des évaluations*socio=ec2 conjointes*socio=uv2 des services*socio=ec1 administratifs*socio=et, etc. Elle devrait aussi pouvoir*socio=rien tirer parti*socio=et *socio=rien du système de*socio=nil cofinancement*socio=ec1 *socio=nil en améliorant la qualité*socio=rien de ses *socio=rien propres opérations *socio=nil par des échanges*socio=ec1 d'idées*socio=rien avec ceux qui participent au cofinancement*socio=ec1. *socio=rien Vingt-cinq ans de*socio=nil développement_économique*socio=ec1.*socio=nil Quel*socio=nil est le*socio=nil bilan *socio=nil de l'évolution*socio=rien économique*socio=ec1 *socio=rien du tiers_monde le*socio=nil dernier quart de*socio=nil siècle?*socio=nil L'*socio=nil auteur *socio=nil passe cette période*socio=te en revue et souligne certaines*socio=rien des leçons*socio=ec2 qui peuvent en être*socio=rien tirées et des questions*socio=rien qui se dégagent de cette expérience*socio=ec2. Si l'on essaie de dresser le *socio=rien bilan du développement*socio=uv3 *socio=nil depuis 1945, il faut commencer par reconnaître la façon*socio=rien dont les objectifs*socio=uv4 ont évolué durant cette période*socio=te. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil il s'est*socio=rien *socio=rien produit un déplacement considérable *socio=nil dans les priorités*socio=uv4. On estime*socio=rien actuellement que la maximisation *socio=rien du produit_national_brut (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil par*socio=nil habitant*socio=ac est un objectif*socio=uv4 trop*socio=nil étroit,*socio=nil *socio=nil et qu'il convient de se préoccuper également d'objectifs*socio=uv4 qui ont trait*socio=rien à la diminution*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1, tels que l'amélioration*socio=uv1 de la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 et la satisfaction*socio=uv3 des besoins*socio=uv1 de base*socio=rien. Il faut également se souvenir qu'une étude*socio=ec2 comme celle-ci en est*socio=rien réduite à se baser sur*socio=rien des données souvent inadéquates*socio=rien et parfois difficiles*socio=rien à interpréter. Ce sont, toutefois, les seules*socio=rien données dont l'analyse*socio=rien dispose. Le souci*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 autres que la croissance*socio=uv3 ne constitue pas *socio=rien un phénomène nouveau,*socio=nil *socio=nil mais plutôt un*socio=rien recours*socio=ec1 aux préoccupations*socio=uv4 des premiers*socio=rien théoriciens*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3, au début*socio=rien des années*socio=rien 1950. C'est*socio=rien ainsi que le *socio=rien premier plan national*socio=te d'*socio=nil un pays_en_voie_de_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil celui de l'Inde*socio=ac en 1952, se proposait comme but*socio=rien : "une production*socio=ec1 maximale*socio=rien, le plein_emploi*socio=uv3, la réalisation*socio=uv1 de l'égalité*socio=uv1 économique*socio=ec1 et de la justice_sociale*socio=et" La *socio=rien première mission *socio=nil que la Banque*socio=ac ait envoyée dans un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 (Colombie*socio=ac, 1950) a formulé ses objectifs*socio=uv4 comme "satisfaction*socio=uv3 des besoins*socio=uv1 humains*socio=uv2 de base*socio=rien". La multiplicité*socio=rien des *socio=rien buts est *socio=nil une des raisons*socio=rien pour lesquelles il s'est*socio=rien avéré tellement difficile*socio=rien au début*socio=rien de réaliser quelque progrès*socio=uv1 dans la solution*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de développement*socio=uv3. Pour aboutir, il fallait commencer par une simplification*socio=rien radicale; ce fut l'oeuvre*socio=rien de W. Arthur Lewis*socio=rien. Dans sa The*socio=rien Theory of Economic Growth, publiée en 1955, Lewis*socio=rien a donné le ton pour les quinze *socio=rien années suivantes *socio=nil dès les *socio=rien premières lignes *socio=nil de son ouvrage : "Il faut commencer par noter que notre *socio=rien sujet est la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil et non la répartition*socio=uv3." Ce souci*socio=rien presque exclusif*socio=rien de la croissance*socio=uv3 a prédominé pendant plus de dix ans*socio=rien. Croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Jusqu'en 1950, on ne s'est*socio=rien guère occupé sérieusement des perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 et de développement*socio=uv3 de ce que l'on appelait alors "les régions*socio=te arriérées". Rares*socio=rien étaient ceux qui avaient réfléchi à la chose*socio=rien et ils ne se faisaient guère d'illusions*socio=uv. Après*socio=rien tout, les pays_industriels*socio=ec1, au cours*socio=rien d'une longue*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 dont l'histoire*socio=te n'offrait aucun autre exemple*socio=rien, n'avaient réussi à augmenter le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac que d'environ 2% par an*socio=rien. Il n'y avait aucune raison*socio=uv de s'attendre à ce que les pays*socio=ac dits "sous-développés", dont *socio=rien un bon nombre *socio=nil n'avaient connu aucune croissance*socio=uv3 depuis des millénaires, obtiendraient de *socio=rien meilleurs résultats.*socio=nil Or,*socio=nil le*socio=nil PNB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 s'*socio=nil est *socio=nil accru à *socio=rien un taux moyen *socio=nil de 3,4% par an*socio=rien entre 1950 et 1975, ou de 3% si l'on exclut la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac. C'est*socio=rien là une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que les pays*socio=ac, tant développés*socio=uv4 qu'en développement*socio=uv3, n'aient connue en quelque période*socio=te comparable*socio=rien que ce soit avant 1950, et qui a dépassé les objectifs*socio=uv4 officiels*socio=et comme l'attente privée*socio=et. Le chiffre élevé*socio=uv4 de ce *socio=rien taux moyen *socio=nil masque une grande*socio=rien diversité*socio=uv1 de performances*socio=uv3. D'une part*socio=rien, neuf*socio=rien pays*socio=ac, dont la population*socio=ac globale*socio=rien était en 1975 d'environ 930 millions*socio=rien, ont progressé à *socio=rien un rythme moyen *socio=nil d'au moins 4,2% durant l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te (tableau*socio=rien 2), tandis qu'un*socio=rien second*socio=rien groupe*socio=ac de neuf*socio=rien pays*socio=ac avec 220 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac a avancé à *socio=rien un taux *socio=nil de 3 à 4%. En revanche, les grands*socio=rien pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 de l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et beaucoup de *socio=ac pays africains,*socio=nil *socio=nil avec une population*socio=ac totale*socio=rien d'environ 1,1 milliard*socio=rien d'habitants*socio=ac, ont enregistré une croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac inférieure*socio=rien à 2% par an*socio=rien entre 1950 et 1975. Ainsi donc, bien*socio=rien que pour 33% des habitants*socio=ac *socio=rien du tiers_monde le*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil ait pratiquement triplé durant le *socio=rien dernier quart de*socio=nil siècle,*socio=nil il*socio=nil est *socio=nil tout aussi vrai*socio=rien que pour un*socio=rien autre groupe*socio=ac de 40% l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac mesuré n'a représenté qu'un*socio=rien ou deux dollars*socio=ec1 par an*socio=rien. La disparité*socio=uv1 croissante*socio=rien entre les pays_en_développement*socio=uv3 "riches*socio=ac" et "pauvres*socio=uv2" peut être*socio=rien constatée sous deux angles. Au niveau*socio=rien des régions*socio=te, le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac des régions*socio=te les plus riches*socio=uv2 (amérique_latine*socio=ac et Moyen-orient*socio=ac) en 1950 représentait entre cinq*socio=rien et six fois*socio=rien celui de la région*socio=te la plus pauvre*socio=uv2 (Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te); en 1975, ce multiple*socio=rien était passé*socio=rien à 13 pour le Moyen-orient*socio=ac et à 7 pour l'amérique_latine*socio=ac. Au niveau*socio=rien des pays*socio=ac individuels*socio=uv2, le classement*socio=rien de 80 pays_en_développement*socio=uv3 par PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac est*socio=rien resté remarquablement stable*socio=uv4 entre 1950 et 1975, alors que la disparité*socio=uv1 en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien entre les pays_en_développement*socio=uv3 riches*socio=ac et pauvres*socio=uv2 s'est*socio=rien accrue d'environ 200%. Il faut noter, toutefois, que le rapport*socio=rien entre le revenu*socio=ec1 régional*socio=te par habitant*socio=ac à l'origine*socio=rien et le taux_de_croissance*socio=ec1 régionale*socio=te enregistré par la suite*socio=rien n'est*socio=rien aucunement homogène : l'amérique_latine*socio=ac, riche*socio=uv2 au début*socio=rien, a progressé à *socio=rien un rythme relativement*socio=nil lent,*socio=nil *socio=nil tandis que la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, pauvres*socio=uv2 à l'origine*socio=rien, ont connu une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien. Il en est*socio=rien de même pour les différents*socio=rien pays*socio=ac : la corrélation entre le PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac initial*socio=rien et le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien subséquent est faible.*socio=nil Diminution*socio=ec2 *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1. Un*socio=rien des principaux*socio=rien désavantages de l'utilisation*socio=rien *socio=rien du taux moyen de*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil comme indice *socio=rien exclusif du développement*socio=uv3 est *socio=nil qu'il accorde une *socio=rien importance égale *socio=nil à chaque nouveau*socio=rien dollar*socio=ec1 de revenu*socio=ec1, que celui-ci échoie aux riches*socio=ac ou aux pauvres*socio=uv2. Idéalement, on aimerait pouvoir*socio=rien mesurer la croissance*socio=uv3 en termes*socio=rien de revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac pondéré, chaque dollar*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien étant multiplié par l'indice de bien-être_social*socio=et attribué à son bénéficiaire*socio=ac. Les indices de pondération*socio=rien de bien-être*socio=uv1 seraient probablement plus élevés*socio=uv4 pour les pauvres*socio=uv2 que pour les riches*socio=ac, et pourraient également varier suivant*socio=rien la localisation*socio=rien, l'occupation et d'autres critères*socio=rien. Malheureusement, comme il n'existe guère d'unanimité*socio=uv quant au montant*socio=ec1 exact*socio=rien des indices de pondération*socio=rien de bien-être*socio=uv1 à appliquer aux différents*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de revenu*socio=ec1, cet idéal ne peut ordinairement pas être*socio=rien traduit en *socio=rien calculs concrets.*socio=nil *socio=nil Pour cette raison*socio=uv, on s'intéresse de nouveau*socio=rien depuis peu à des indicateurs*socio=ec1 de bien-être*socio=uv1 partiels*socio=rien, de second*socio=rien choix*socio=uv1, que l'on peut utiliser conjointement avec des données relatives*socio=rien au revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac pour examiner dans quelle mesure*socio=rien la croissance*socio=uv3 a amélioré la situation*socio=rien économique*socio=ec1 des pauvres*socio=uv2. Certains de ces indicateurs*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien concernent l'emploi*socio=ec1, d'autres la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 et *socio=rien un troisième groupe*socio=ac la*socio=nil satisfaction*socio=uv3 des*socio=nil besoins*socio=uv1 de*socio=nil base.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les gens*socio=ac travaillent le plus souvent en famille*socio=uv1 ou pour leur *socio=rien propre compte *socio=nil dans l'agriculture*socio=ec1, les services*socio=ec1 et il artisanat, où le concept*socio=rien d'un*socio=rien "emploi*socio=ec1" est*socio=rien beaucoup moins clair*socio=rien que dans le secteur*socio=rien organisé. En outre, en l'absence*socio=rien d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1, seules*socio=rien les personnes*socio=ac relativement aisées*socio=rien peuvent se permettre d'être*socio=rien ouvertement sans emploi*socio=ec1. Pour cette raison*socio=uv, le problème*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 s'exprime dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 plutôt en termes*socio=rien de sous-emploi*socio=ec1 *socio=rien un nombre insuffisant*socio=uv4 d'*socio=nil heures de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil ou une productivité*socio=uv excessivement basse plutôt que de chômage*socio=ec1 pur*socio=rien et simple*socio=rien. Comment les taux*socio=rien de sous-emploi*socio=ec1 ont-ils évolué au cours*socio=rien des années*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3? Nous ne le savons pas; d'ailleurs*socio=rien, comment pourrait-on le savoir*socio=rien? Un*socio=rien "pourcentage*socio=rien de sous-emploi*socio=ec1" *socio=rien significatif est,*socio=nil par*socio=nil définition,*socio=nil presque*socio=nil impossible *socio=nil à estimer. Les seules*socio=rien données dont on dispose et qui portent sur*socio=rien une période*socio=te assez longue*socio=rien concernent le chômage*socio=ec1 dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil pour la période*socio=te allant de 1960 à 1974. Ces données sont déficientes pour deux *socio=rien raisons principales.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien, elles ne mesurent pas la réalité*socio=ec2 qui importe réellement, à savoir*socio=rien, le chômage*socio=ec1 plus le sous-emploi*socio=ec1; en outre, même ce qu'elles prétendent mesurer, elles ne le font pas toujours d'une *socio=rien manière exacte *socio=nil et homogène. Par exemple*socio=rien, les enquêtes sur*socio=rien la main-d'_oeuvre*socio=rien en Inde*socio=ac évaluent souvent à environ 3% le chômage*socio=ec1 urbain*socio=te caractérisé. Or*socio=rien, après*socio=rien avoir effectué quelques ajustements*socio=et simples*socio=rien et apparemment très raisonnables*socio=uv4, David Turnham conclut dans "Le problème*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3" (OCDE*socio=ac, 1971) que le *socio=rien taux véritable est *socio=nil probablement plus près de 6 à 9%. Pour ce qu'elles valent, les données dont on dispose pour neuf*socio=rien pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, trois pays*socio=ac de l'Asie*socio=ac orientale*socio=te et un*socio=rien pays*socio=ac chacun d'Afrique*socio=ac et du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac ne dégagent aucune *socio=rien tendance précise *socio=nil vers une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 caractérisé. Dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac, ce dernier*socio=rien a fluctué autour d'une ligne*socio=rien assez constante*socio=rien, tandis qu'il a nettement fléchi en Corée*socio=ac et en République*socio=ac de Chine*socio=ac. Mais il faut noter que l'on ne dispose pas de données adéquates*socio=uv2 pour les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 fortement peuplés de l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, et qu'il *socio=rien est impossible *socio=nil de dire quoi que ce soit avec certitude*socio=rien au sujet*socio=rien de la *socio=rien tendance du sous-emploi*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil revenu*socio=ec1 des*socio=nil pauvres*socio=uv2.*socio=nil L'*socio=nil augmentation*socio=ec2 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 n'est*socio=rien pas un*socio=rien objectif*socio=uv4 poursuivi pour lui-même. Ce que l'on recherche*socio=ec2, c'est*socio=rien d'augmenter le revenu*socio=ec1 des pauvres*socio=uv2, tant par rapport*socio=rien à celui des riches*socio=ac qu'en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil part *socio=nil des plus pauvres*socio=uv2 dans le PNB*socio=ec1 semble s'être*socio=rien accrue ou du*socio=rien moins être*socio=rien restée assez constante*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien. Ce groupe*socio=ac comprend les pays*socio=ac à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et orientés vers l'économie_de_marché*socio=ec1 comme la Corée*socio=ac, l'Iran*socio=ac, Israël*socio=ac, la République*socio=ac de Chine*socio=ac et Singapour*socio=ac, ainsi que des pays*socio=ac qui se sont préoccupés explicitement de redistribuer le revenu*socio=ec1 comme la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et le Sri Lanka où la croissance*socio=uv3 est*socio=rien plus lente*socio=rien. Il comprend également costa_rica*socio=ac, El Salvador*socio=ac et peut-être la Colombie*socio=ac. En revanche, dans un*socio=rien autre groupe*socio=ac également important*socio=rien de pays*socio=ac, dont l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, l'Inde*socio=ac, le Mexique*socio=ac, Panama*socio=ac, le Pérou*socio=ac, les Philippines*socio=ac et Porto*socio=ac Rico, la part*socio=rien des plus pauvres*socio=uv2 semble avoir fléchi avec le temps*socio=rien. Il ne semble pas y avoir de *socio=rien relation bien nette *socio=nil entre le taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et 1) le degré*socio=rien d'inégalité*socio=uv1 à *socio=rien un certain moment *socio=nil ou 2) la tendance*socio=rien de l'inégalité*socio=uv1 en longue*socio=rien période*socio=te. Les pays*socio=ac à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien comprennent à la fois*socio=rien des sociétés*socio=ac où règnent l'égalité*socio=uv1 et l'inégalité*socio=uv1, mais aussi des sociétés*socio=ac où l'inégalité*socio=uv1 s'est*socio=rien accrue et d'autres où elle s'est*socio=rien atténuée. Il en est*socio=rien de même des pays*socio=ac à croissance*socio=uv3 lente*socio=rien. Y a-t-il des pays*socio=ac où la situation*socio=rien des pauvres*socio=uv2 s'est*socio=rien dégradée en *socio=rien termes absolus?*socio=nil *socio=nil Malheureusement, les renseignements*socio=ec2 dont on dispose ne permettent pas de donner à cette question*socio=rien une *socio=rien réponse claire et*socio=nil nette.*socio=nil *socio=nil Parmi les pays_en_développement*socio=uv3 les plus importants*socio=rien, ce n'est*socio=rien qu'en République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et peut-être au Mexique*socio=ac que l'amélioration*socio=uv1 *socio=rien du sort des*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil ne semble pas faire de doute*socio=rien. Pour le Bangladesh*socio=ac, le Brésil*socio=ac, l'Inde*socio=ac l'Indonésie*socio=ac et le Pakistan*socio=ac, les avis*socio=rien sont partagés et les chercheurs*socio=ac aboutissent à des conclusions*socio=rien divergentes à partir de *socio=rien différents groupes *socio=nil de données et parfois même à partir du*socio=rien même groupe*socio=ac. *socio=rien Du point de*socio=nil vue *socio=nil de la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1, même l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien revenu*socio=ec1 n'est*socio=rien qu'un*socio=rien moyen*socio=rien. Le *socio=rien but final est l'*socio=nil accès*socio=uv1 des*socio=nil pauvres*socio=uv2 aux*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services*socio=ec1 nécessaires *socio=nil à la satisfaction*socio=uv3 de leurs besoins*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 : nourriture*socio=rien, santé*socio=et, éducation*socio=et, etc. La quantité*socio=rien de *socio=rien nourriture disponible par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil semble avoir relativement peu augmenté dans les pays_en_développement*socio=uv3 depuis 1950. Le problème*socio=uv4 ne semble pas essentiellement une question*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1. Le "déficit*socio=ec1 calorique" (représentant*socio=rien le manque*socio=rien par rapport*socio=rien aux besoins*socio=uv1 minimum*socio=rien de nutrition*socio=rien), qui se chiffre à 25 millions*socio=rien de tonnes, ne représente que 2% de la production*socio=ec1 *socio=te mondiale actuelle de*socio=nil *socio=ec1 céréales alimentaires.*socio=nil Le*socio=nil principal*socio=rien problème*socio=uv4 semble*socio=nil être*socio=rien *socio=nil celui de la demande*socio=ec1 effective*socio=rien : comment procurer un*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 aux sous-alimentés? La *socio=rien distribution fait également*socio=nil obstacle.*socio=nil *socio=nil Même si de *socio=rien grandes quantités de*socio=nil *socio=ec1 denrées alimentaires sont*socio=nil disponibles*socio=rien *socio=nil dans une certaine*socio=rien région*socio=te, il arrive souvent que les communautés*socio=ac rurales*socio=te éloignées et éparpillées ne reçoivent pas leur part*socio=rien. En revanche, le niveau*socio=rien de santé*socio=et s'est*socio=rien nettement amélioré au *socio=rien cours du dernier quart de*socio=nil siècle,*socio=nil *socio=nil si l'on prend l'espérance_de_vie*socio=ec1 comme le *socio=rien meilleur indicateur du niveau *socio=nil de la *socio=et santé publique.*socio=nil L'*socio=nil espérance_de_vie*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil durée*socio=te moyenne*socio=rien de*socio=nil vie*socio=uv1,*socio=nil des*socio=nil habitants*socio=ac des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil a connu en deux décennies*socio=te une augmentation*socio=ec2 comparable*socio=rien à celle enregistrée en *socio=rien un siècle *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1. Actuellement, l'espérance_de_vie*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 se situe à 50 ans*socio=rien, niveau*socio=rien que l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te n'a atteint qu'au *socio=rien début du siècle.*socio=nil Cet*socio=nil allongement *socio=nil traduit essentiellement une forte*socio=rien chute *socio=rien du taux de*socio=nil mortalité*socio=et infantile*socio=uv *socio=nil et constitue une des indications*socio=rien les plus claires*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 réel*socio=ec2 dans la plus *socio=rien grande partie du tiers_monde *socio=nil depuis 1950. En effet*socio=rien, il est*socio=rien dû davantage au relèvement*socio=ec2 *socio=rien général du niveau_de_vie*socio=uv1 *socio=nil qu'à des améliorations*socio=uv1 bien*socio=rien déterminées dans le domaine*socio=rien médical*socio=et. Cependant, des progrès*socio=uv1 considérables*socio=rien ont été*socio=rien réalisés aussi en matière*socio=rien de services*socio=ec1 médicaux*socio=et surtout en ce qui concerne la lutte*socio=uv1 contre les maladies*socio=et contagieuses. En 1975, la variole*socio=et et la peste avaient pratiquement disparu, tandis que la malaria que l'on semblait avoir enrayée en 1966 mais qui a rebondi par la suite*socio=rien et le choléra occasionnent sans aucun doute*socio=rien beaucoup moins de pertes*socio=ec2 de vies humaines*socio=uv2 qu'en 1950. En matière*socio=rien d'éducation*socio=et, des progrès*socio=uv1 importants*socio=rien ont également été*socio=rien accomplis. Entre 1950 et 1970, le nombre*socio=rien des enfants*socio=ac fréquentant les écoles*socio=et primaires*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 a triplé pour atteindre 200 millions*socio=rien. Durant la même période*socio=te, le nombre*socio=rien d'étudiants*socio=ac *socio=rien du secondaire et*socio=nil du tertiaire*socio=ec1 *socio=nil a sextuplé pour atteindre respectivement 42 et 6 millions*socio=rien. L'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du taux de*socio=nil fréquentation est également*socio=nil remarquable en*socio=nil pourcentage *socio=nil et se retrouve un*socio=rien peu partout en Afrique*socio=ac, en Asie*socio=ac et en amérique_latine*socio=ac. La proportion*socio=rien des adultes*socio=ac alphabétisés, qui se situait à environ 40% en 1960, est*socio=rien passée à 50% en 1970, bien*socio=rien qu'il existe ici encore des disparités*socio=uv1 entre les différents*socio=rien pays*socio=ac. *socio=rien Voies multiples,*socio=nil nombreuses questions.*socio=nil *socio=nil Que nous enseigne l'expérience*socio=ec2 *socio=rien du dernier quart de*socio=nil siècle *socio=nil et quelles sont les questions*socio=rien qu'elle pose? De toute évidence*socio=rien, il existe plus d'une voie*socio=rien vers une croissance*socio=uv3 et un*socio=rien développement*socio=uv3 équitables*socio=uv2. Certains pays*socio=ac ont remporté des succès*socio=uv1 en poursuivant une stratégie*socio=et axée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 et orientée vers l'extérieur*socio=te et en se basant soit sur*socio=rien l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=uv3 (hong*socio=ac kong*socio=ac, Corée*socio=ac, République*socio=ac de Chine*socio=ac), soit sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 physiques*socio=rien (pays*socio=ac exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1) comme levier de la croissance*socio=uv3. En revanche, la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac a suivi une *socio=et stratégie socialiste,*socio=nil *socio=nil orientée vers l'intérieur*socio=te, basée sur*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1 considérables*socio=rien, sur*socio=rien une idéologie*socio=et et sur*socio=rien une organisation_sociale*socio=et extrêmement efficace*socio=uv4. Cela signifie-t-il que chaque pays*socio=ac peut choisir son *socio=rien propre système socio-économique*socio=ec1 *socio=nil parmi tout *socio=rien un éventail de*socio=nil choix*socio=uv1?*socio=nil *socio=nil ou que les grands*socio=rien pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui désirent extirper la pauvreté*socio=uv1 doivent nécessairement suivre une *socio=rien voie semblable *socio=nil à celle de la République*socio=ac de Chine*socio=ac? et les économies*socio=ec1 de *socio=rien dimensions modestes,*socio=nil *socio=nil qui dépendent du*socio=rien commerce*socio=ec1, n'ont-elles aucune autre option*socio=rien réaliste*socio=uv4 que celle de suivre la voie*socio=rien de la République*socio=ac de Chine*socio=ac ou de la Corée*socio=ac? Plusieurs pays*socio=ac à population*socio=ac réduite, la Birmanie*socio=ac, Cuba, la Corée*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te, le Sri Lanka et la Tanzanie*socio=ac, pour n'en citer que quelques-uns, ont tâché de suivre une voie*socio=rien axée sur*socio=rien les besoins*socio=uv1; jusqu'à quel point*socio=rien ont-ils réussi? D'une *socio=rien façon générale,*socio=nil est-il*socio=nil possible *socio=nil de suivre une stratégie*socio=et orientée vers l'égalité*socio=uv1 des revenus*socio=ec1 et la satisfaction*socio=uv3 des besoins*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 sans couper l'économie*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, comme l'ont fait*socio=rien la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et certains pays*socio=ac socialistes*socio=et plus petits*socio=rien? Si l'économie*socio=ec1 n'est*socio=rien pas entourée d'un*socio=rien cordon*socio=rien sanitaire*socio=uv2, comment peton empêcher les personnes*socio=ac plus douées d'émigrer (sinon par une distorsion*socio=uv4 de la répartition*socio=uv3 intérieure*socio=te du*socio=rien revenu*socio=ec1) et comment peut-on favoriser l'éclosion*socio=rien de *socio=rien techniques nouvelles *socio=nil et l'adaptation*socio=uv3 de techniques*socio=rien anciennes? Certains pays*socio=ac semblent avoir réussi à laisser les décisions*socio=rien courantes*socio=te aux cadres*socio=rien locaux*socio=te, malgré la forte*socio=rien centralisation*socio=et des systèmes_politiques*socio=et et économiques*socio=ec1. En revanche, dans *socio=rien un bon nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil où l'administration*socio=et centrale*socio=rien a fini par se mêler des décisions*socio=rien de détail*socio=rien au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, que ce soit par le système*socio=rien des licences*socio=et à la production*socio=ec1 et à l'importation*socio=ec1 dans les économies_de_marché*socio=ec1 ou par la planification*socio=et et programmation*socio=rien détaillée dans les économies*socio=ec1 socialistes*socio=et, on a souvent abouti à une combinaison*socio=rien, étouffant toute initiative*socio=rien, de paperasserie, de lenteurs administratives*socio=rien et de décisions*socio=rien arbitraires*socio=uv4. Quelle que soit la philosophie*socio=et de base*socio=rien, le succès*socio=uv1 d'un*socio=rien système*socio=rien décentralisé de décision*socio=rien dépend essentiellement de la façon*socio=rien dont les agents*socio=ac à l'échelon*socio=rien local*socio=te réagissent aux encouragements déterminés par les autorités*socio=et centrales*socio=rien. Dans une économie_de_marché*socio=ec1, ces agents*socio=ac sont les entrepreneurs*socio=ac et les cadres*socio=rien de gestion*socio=ec2; dans une économie*socio=ec1 socialisée, ce sont les fonctionnaires*socio=ac locaux*socio=te. Généralement les pays_en_développement*socio=uv3 (quelques *socio=ac pays africains *socio=nil constituant une exception*socio=rien caractérisée) semblent disposer d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil petits entrepreneurs*socio=ac (*socio=nil petits commerçants*socio=ac et*socio=nil producteurs*socio=ac du "*socio=nil secteur *socio=nil non organisé") mais on trouve assez rarement *socio=rien un nombre suffisant d'*socio=nil agents*socio=ac capables *socio=nil d'opérer sur*socio=rien une *socio=rien grande échelle.*socio=nil *socio=nil Quels sont les facteurs*socio=rien qui déterminent l'accroissement*socio=ec2 de l'échelle*socio=rien à laquelle se déploie l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=uv3? Et quelle espèce*socio=rien de mesures*socio=et les autorités*socio=et doivent-elles prendre pour favoriser cette croissance*socio=uv3? Bien*socio=rien que l'on ait déjà acquis*socio=rien quelque connaissance*socio=ec2 à ce sujet*socio=rien, il serait profitable*socio=uv4 d'étudier davantage la façon*socio=rien dont les systèmes*socio=rien socialisés ont réussi (ou échoué) dans la *socio=rien tâche parallèle *socio=nil de motiver suffisamment les fonctionnaires*socio=ac locaux*socio=te pour qu'ils prennent des initiatives*socio=rien et adoptent des décisions*socio=rien utiles*socio=uv4 à la société*socio=ac. Croissance*socio=uv3 et pauvreté*socio=uv1. S'il *socio=rien est vrai *socio=nil que dans certains pays_en_développement*socio=uv3, les groupes*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 ont vu leur situation*socio=rien empirer en *socio=rien termes absolus *socio=nil depuis 1950, il ne semble pas que ce soit à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 qu'on doit l'imputer. Les pays*socio=ac où *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil ont peut-être vu leur situation*socio=rien se dégrader comprennent environ à *socio=rien part égale des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil croissance*socio=uv3 rapide et*socio=nil lente.*socio=nil *socio=nil Pour des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 et fortement peuplés comme le Bangladesh*socio=ac, l'Inde*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et le Pakistan*socio=ac, seule*socio=rien une croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien et soutenue du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac, répartie*socio=rien de façon*socio=rien équitable*socio=uv2, permet à la majorité*socio=rien de la population*socio=ac d'espérer une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 de leur condition_économique*socio=ec1. Parmi les pays*socio=ac qui ont connu une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et répartie*socio=rien équitablement entre 1950 et 1975, *socio=rien un grand nombre *socio=nil se sont engagés dans cette période*socio=te avec une répartition*socio=uv3 relativement égale*socio=rien de la fortune*socio=ec1 et du*socio=rien revenu*socio=ec1; parmi ceux où la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien a *socio=rien été répartie de*socio=nil façon très*socio=nil inégale*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil beaucoup connaissaient au départ*socio=rien une forte*socio=rien inégalité*socio=uv1. Ceci semble indiquer que la répartition*socio=uv3 initiale*socio=rien de la fortune*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 constitue *socio=rien un déterminant essentiel*socio=uv4 *socio=nil de la courbe que suivra l'inégalité*socio=uv1. Cette hypothèse*socio=ec2 semble fort*socio=rien sensée de prime abord*socio=rien. Les personnes*socio=ac qui possèdent un*socio=rien capital*socio=ec1, qu'il soit physique*socio=rien ou humain*socio=uv, sont les mieux placées pour recueillir des bénéfices*socio=ec1 une fois*socio=rien que la croissance*socio=uv3 s'amorce. En outre, les données tant historiques*socio=te que simulatives dont on dispose indiquent que le déterminant*socio=rien le plus puissant*socio=rien de la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 est*socio=rien la structure*socio=ec1 de base*socio=rien de l'économie*socio=ec1; une fois*socio=rien que la croissance*socio=uv3 est*socio=rien en train*socio=rien, il semble difficile*socio=rien de redistribuer effectivement le revenu*socio=ec1 par la mise en couvre d'instruments*socio=rien marginaux*socio=rien, tels que l'imposition*socio=et et l'emploi*socio=ec1 public*socio=et. *socio=rien Prises ensemble,*socio=nil *socio=nil toutes ces observations*socio=ec2 ont des implications*socio=rien potentiellement très fortes*socio=rien. Tout particulièrement, si l'égalité*socio=uv1 est*socio=rien conçue comme un*socio=rien objectif*socio=uv4 à court*socio=rien ou *socio=rien moyen terme,*socio=nil *socio=nil il pourrait ne pas *socio=rien être possible *socio=nil de "commencer par croître et redistribuer plus tard". Peut-être convient-il de s'attaquer d'une façon*socio=rien absolument prioritaire*socio=uv4 à la redistribution*socio=et de la fortune*socio=ec1 par tous les moyens*socio=ec1 disponibles*socio=rien. Politique*socio=et et anticipations*socio=uv3. L'expérience*socio=ec2 historique*socio=te indique que la stabilité_politique*socio=et, de quelque nature*socio=rien qu'elle soit, est*socio=rien probablement *socio=rien un déterminant important,*socio=nil *socio=nil quoique sous-estimé, de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac dont la croissance*socio=uv3 a été*socio=rien la plus rapide*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te jouissaient de stabilité*socio=uv3, alors que ceux à croissance*socio=uv3 lente*socio=rien ont manifesté une instabilité*socio=uv3 patente. La Bolivie*socio=ac en fournit *socio=rien un exemple intéressant.*socio=nil *socio=nil Pour le dire d'une *socio=rien façon un peu*socio=nil simpliste *socio=nil : jusqu'en 1970 la Bolivie*socio=ac a eu 184 gouvernements*socio=ac en 146 ans*socio=rien, et son taux_de_croissance*socio=ec1 pour 1950-70 a *socio=rien été un *socio=nil des plus *socio=rien faibles du tiers_monde.*socio=nil *socio=nil Elle connaît depuis lors*socio=rien une stabilité_politique*socio=et tout à fait*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4; or*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 n'a guère tardé à s'accélérer notablement*socio=rien. Il semble également que les anticipations*socio=uv3 ont tendance*socio=rien à augmenter au même' rythme*socio=rien que le développement*socio=uv3 effectif*socio=rien. Les projections*socio=ec2 "de la *socio=rien limite supérieure"*socio=nil ont*socio=nil été *socio=nil dépassées, des "défis*socio=uv2 presque insurmontables*socio=rien" ont été*socio=rien relevés, et pourtant il règne un*socio=rien mécontentement général*socio=rien. On *socio=rien fait bien *socio=nil de se souvenir que les succès*socio=uv1 *socio=rien du premier tour (*socio=nil amélioration*socio=uv1 *socio=nil de la *socio=et santé publique,*socio=nil révolution*socio=ec2 *socio=nil verte) créent parfois des problèmes*socio=uv4 de *socio=rien second tour *socio=nil (explosion démographique*socio=ec1, dégradation*socio=uv3 de la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 rural*socio=te) et que, même dans le meilleur*socio=rien des cas*socio=rien, le développement*socio=uv3 *socio=rien est un processus*socio=te long et*socio=nil lent *socio=nil qui se mesure*socio=rien en générations plutôt qu'en décennies*socio=te. *socio=rien Nouvelles conceptions du développement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil majorité des*socio=nil esprits *socio=nil considéraient autrefois le développement*socio=uv3 comme une succession*socio=rien d'étapes*socio=te jalonnant un*socio=rien tracé linéaire. L'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te procurait aux pays*socio=ac les éléments*socio=rien qui leur faisaient défaut*socio=rien, ce qui accélérait leur croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Depuis peu, on pense que les pays*socio=ac riches*socio=uv2 sont responsables*socio=uv2 du*socio=rien sous-développement*socio=ec et que le système*socio=rien international*socio=te va à l'encontre*socio=rien des efforts*socio=uv1 de développement*socio=uv3 des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Ceux-ci devraient donc s'isoler de ce système*socio=rien. Le *socio=rien présent article *socio=nil examine le bien-fondé*socio=uv2 de ces conceptions*socio=rien. L'auteur*socio=rien estime*socio=rien que, pour parvenir à se développer harmonieusement en toute indépendance*socio=uv1, les pays*socio=ac devraient élaborer des politiques*socio=et sélectives*socio=uv4 qui maximiseraient les aspects*socio=rien positifs*socio=uv4 *socio=rien du système international*socio=te *socio=nil tout en en minimisant les *socio=rien effets néfastes.*socio=nil La*socio=nil conception*socio=ec du processus*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil a subi une évolution*socio=rien qui, si elle a été*socio=rien qualifiée*socio=uv4 de récente*socio=rien, remonte toutefois *socio=rien fort loin *socio=nil par certains aspects*socio=rien. En effet*socio=rien, il n'est*socio=rien guère d'arguments de l'"ancienne*socio=rien" théorie*socio=ec2 qui aient été*socio=rien acceptés de tous, à quelque période*socio=te que ce soit, et des réserves*socio=ec1, des critiques*socio=uv et d'autres conceptions*socio=rien ont été*socio=rien formulées dès que la théorie*socio=ec2 "orthodoxe" a été*socio=rien énoncée, ou peu s'en faut. Le contraste entre notre conception*socio=ec du*socio=rien développement*socio=uv3 jusqu'en 1970 et notre opinion*socio=ec2 depuis lors*socio=rien n'est*socio=rien pas simplement temporel*socio=rien. Cette dualité*socio=uv de vues*socio=rien tient également à des divergences*socio=uv1 d'opinions*socio=ec2 ,entre le monde*socio=rien développé*socio=uv4 et le tiers_monde*socio=rien, la droite*socio=et et la gauche (cette *socio=rien simplification est toutefois*socio=nil excessive *socio=nil car il est*socio=rien ,évident*socio=rien qu'il existe une multitude*socio=rien d'hybrides). Développement*socio=uv3 linéaire. Dans les années*socio=rien cinquante et soixante, la théorie*socio=ec2 la plus populaire, codifiée dans le rapport*socio=rien de la Commission*socio=ac Pearson sur*socio=rien le développement_international*socio=te (présenté à la Banque*socio=ac en 1969), a été*socio=rien dominée par la doctrine de Walt Whitman Rostow sur*socio=rien les étapes*socio=te de la croissance*socio=uv3. Selon cette doctrine, le développement*socio=uv3 suit toujours un*socio=rien tracé linéaire. À *socio=rien diverses époques,*socio=nil les*socio=nil nations*socio=te *socio=nil avancées ont passé*socio=rien le stade*socio=te du*socio=rien "décollage" et les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 marchent actuellement sur*socio=rien leurs traces. Par "développer" on entendait "assurer avant tout la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et accessoirement les transformations*socio=ec2 sociales*socio=et que cette croissance*socio=uv3 implique. Il était entendu que les gouvernements*socio=ac avaient pour *socio=rien principal souci *socio=nil d'organiser cette progression*socio=ec2 linéaire". La conception*socio=ec linéaire appelait une foule*socio=rien de questions*socio=rien quant à la nature*socio=rien, aux causes*socio=rien et aux objectifs*socio=uv4 du*socio=rien développement*socio=uv3. Elle avait tendance*socio=rien à porter essentiellement sur*socio=rien les servitudes et les obstacles*socio=rien (en particulier*socio=rien l'absence*socio=rien de capitaux*socio=ec1) que les pays*socio=ac doivent affronter et dont la suppression*socio=rien libérerait les forces*socio=uv1 "naturelles*socio=uv" qui constituent l'élément*socio=rien moteur*socio=uv4 d'une *socio=ec2 progression régulière *socio=nil vers des revenus*socio=ec1 toujours plus élevés*socio=uv4. Appliquée aux relations*socio=rien internationales*socio=te, cette thèse*socio=rien voulait que les pays*socio=ac riches*socio=uv2 fournissent aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 les "éléments*socio=rien qui leur font défaut*socio=rien" et qu'ils les aident ainsi à supprimer les goulets*socio=rien d'étranglement et les obstacles*socio=rien au progrès*socio=uv1. Ces éléments*socio=rien peuvent être*socio=rien des capitaux*socio=ec1, des devises*socio=ec1, des compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien ou des activités*socio=rien de gestion*socio=ec2. La doctrine expliquait la raison*socio=uv d'_être*socio=rien de l'aide_financière*socio=ec1 internationale*socio=te, de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, du*socio=rien commerce*socio=ec1 et des investissements_privés*socio=et de l'étranger*socio=te. Si les pays*socio=ac riches*socio=uv2 supprimaient les goulets*socio=rien d'étranglement, leur contribution*socio=uv1 aux efforts*socio=uv1 de développement*socio=uv3 serait beaucoup plus fructueuse*socio=rien et le processus*socio=te de développement*socio=uv3 dans les pays*socio=ac les moins avancés s'en trouverait activé. Les modèles*socio=rien à *socio=rien double écart *socio=nil constituaient une rationalisation*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te, le *socio=rien but ultime *socio=nil étant de recourir à l'aide*socio=uv1 pour pouvoir*socio=rien s'en passer. Cette théorie*socio=ec2 linéaire, dite des stades*socio=te de croissance*socio=uv3, a été*socio=rien durement critiquée, et ce, pour des raisons*socio=rien logiques, morales*socio=uv2, politiques*socio=et, historiques*socio=te et économiques*socio=ec1. Logiquement, il aurait dû *socio=rien être évident *socio=nil que, si le degré*socio=rien de développement*socio=uv3 ne variait guère autrefois d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, il y avait aujourd'hui des différences*socio=uv1 marquées, et qu'il était donc inévitable*socio=rien que les perspectives*socio=rien et les efforts*socio=uv1 de développement*socio=uv3 des pays*socio=ac les moins avancés subiraient une évolution*socio=rien, positive*socio=uv4 ou négative*socio=rien. Plus le *socio=rien fossé est profond *socio=nil et plus les *socio=rien éléments du système international*socio=te sont*socio=nil interdépendants*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil moins les leçons*socio=ec2 que peuvent donner ceux qui ont "décollé" les premiers*socio=rien sont utiles*socio=uv4. *socio=rien Du point de*socio=nil vue moral*socio=uv et*socio=nil politique*socio=et,*socio=nil la*socio=nil théorie*socio=ec2 *socio=nil linéaire écarte la possibilité*socio=rien d'un*socio=rien choix*socio=uv1 entre divers styles de développement*socio=uv3 : inexorablement, nous étions tous condamnés à parcourir les étapes*socio=te que Rostow a définies*socio=rien. *socio=rien Du point de*socio=nil vue historique*socio=te,*socio=nil *socio=nil on peut la considérer comme excessivement déterministe. Économiquement parlant, elle est*socio=rien déficiente car elle ignore le fait*socio=rien que la propagation des impulsions de pays*socio=ac riches*socio=uv2 a pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 (et entre pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 eux-mêmes) altère la *socio=rien nature du processus*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil que les nations*socio=te attardées doivent faire face*socio=rien à des problèmes*socio=uv4 tout à *socio=rien fait différents *socio=nil de ceux des "pionniers" et que les derniers*socio=rien à avoir pris leur essor*socio=rien se trouvent eux aussi dans *socio=rien un monde *socio=nil où l'éventail*socio=rien des effets*socio=rien de démonstration*socio=ec2 et autres impulsions que leur impriment à la fois*socio=rien pays*socio=ac avancés et autres retardataires*socio=ac présentent des possibilités*socio=rien et des problèmes*socio=uv4 très différents*socio=rien de ceux que la Grande-bretagne*socio=ac, ou même l'Allemagne*socio=ac, la France*socio=ac et la Russie*socio=ac ont connus dans la période*socio=te qui a précédé leur industrialisation*socio=ec2. Cette esquisse peut donner à penser que nous accordons trop d'importance*socio=rien à Rostow et à la théorie*socio=ec2 linéaire du*socio=rien développement*socio=uv3. Dès l'origine*socio=rien, cette théorie*socio=ec2 des "étapes*socio=te de la croissance*socio=uv3" a été*socio=rien critiquée, notamment par Simon Kuznets et Alexander Gerschenkron. L'insistance*socio=rien *socio=rien particulière sur le*socio=nil capital*socio=ec1 d'*socio=nil équipement*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil dénoncée par Alec Cairncross, Albert Hirschman et l'École*socio=et du*socio=rien capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 de T. W. Schultz. Il y a eu de nombreux*socio=rien théoriciens*socio=ac "non linéaires", de Joseph Schumpeter à Paul Rosenstein-rodan, en passant par Ragnar Nurkse. Il n'y a pas de place*socio=rien pour la controverse*socio=uv1 entre croissance*socio=uv3 équilibrée et croissance*socio=uv3 non équilibrée dans la théorie*socio=ec2 linéaire. Mais il demeure que le modèle*socio=rien de Rostow a fait*socio=rien vive *socio=rien impression sur les*socio=nil dirigeants*socio=ac politiques*socio=et *socio=nil et les responsables*socio=ac de la planification*socio=et et de l'assistance*socio=uv1, et que c'est*socio=rien cette théorie*socio=ec2 qui a suscité une réaction*socio=rien. Sous-développement*socio=ec. En raison*socio=uv du*socio=rien désenchantement croissant*socio=rien qu'ont provoqué le développement*socio=uv3 et la contribution*socio=uv1 internationale*socio=te dont celui-ci a fait*socio=rien l'objet*socio=rien, une autre théorie*socio=ec2 a rassemblé de nombreux*socio=rien adeptes, selon laquelle les relations*socio=rien internationales*socio=te entre pays*socio=ac riches*socio=uv2 et pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 engendreraient et entretiendraient le sous-développement*socio=ec ("les riches*socio=ac sont responsables*socio=uv2 du*socio=rien sous-développement*socio=ec des pauvres*socio=uv2", selon André Gunder Frank). Que ce soit par suite*socio=rien d'une exploitation*socio=ec1 pernicieuse*socio=rien ou d'une négligence bénigne, ou simplement de l'influence involontaire des événements*socio=rien et de la politique*socio=et dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, la coexistence des sociétés*socio=ac riches*socio=uv2 et pauvres*socio=uv2 rend plus laborieux*socio=rien, voire impossibles, les efforts*socio=uv1 que les nations*socio=te pauvres*socio=uv2 déploient pour choisir leur style de développement*socio=uv3. Dans les pays*socio=ac moins avancés, les groupes*socio=rien dominants - hommes_politiques*socio=et, chefs*socio=ac d'entreprises*socio=ac, fonctionnaires*socio=ac, salariés*socio=ac - bénéficient d'un*socio=rien revenu*socio=ec1, d'un*socio=rien niveau*socio=rien de richesse*socio=ec1 et d'un*socio=rien statut*socio=et élevés*socio=uv4 et comme ils sont les esclaves *socio=rien du système international*socio=te fondé*socio=nil sur l'*socio=nil inégalité*socio=uv1,*socio=nil la*socio=nil soumission*socio=uv *socio=nil et le sous-développement*socio=ec, ils le perpétuent. L'intégration*socio=uv1 internationale*socio=te aboutit à la désintégration nationale*socio=te. Non seulement les marxistes mais également *socio=rien un nombre croissant *socio=nil de non-marxistes en sont venus à imputer en *socio=rien grande partie le*socio=nil sous-développement*socio=ec *socio=nil et les obstacles*socio=rien rencontrés au *socio=rien cours du processus*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil à l'existence*socio=rien et à la politique*socio=et des pays_occidentaux*socio=ac industrialisés, y compris le Japon*socio=ac et l' union_soviétique*socio=ac. Selon une tendance*socio=rien de cette deuxième*socio=rien théorie*socio=ec2 est*socio=rien que les pays*socio=ac en voie*socio=rien de dévenir transitoire qui doit prendre *socio=rien fin après *socio=nil le "décollage", mais une caractéristique*socio=rien permanente*socio=te, exigible en tant que droit*socio=uv1, comme un*socio=rien impôt*socio=et international*socio=te sur*socio=rien le revenu*socio=ec1. Selon une tendance*socio=rien plus radicale, l'aide*socio=uv1 est*socio=rien elle-même *socio=rien un élément du système international*socio=te d'*socio=nil exploitation*socio=ec1,*socio=nil essentiel*socio=uv4 *socio=nil pour maintenir les régimes*socio=et réactionnaires et, afin de se développer en toute indépendance*socio=uv1, les pays*socio=ac doivent s'en débarrasser. La conclusion*socio=rien qui se dégage de cette théorie*socio=ec2 est*socio=rien que les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 devraient dresser des obstacles*socio=rien pour se protéger des intrusions subversives du*socio=rien commerce*socio=ec1, de la technologie*socio=ec1, des sociétés*socio=ac transnationales*socio=te et des influences de l'éducation*socio=et et des idéologies*socio=et et tenter de "s'affranchir", de "se découpler", de "se mettre à couvert", derrière le rideau*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1, de s'isoler *socio=rien du système international*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil paradoxal que les défenseurs*socio=ac socialistes*socio=et ou radicaux*socio=rien de "l'affranchissement" fassent une proposition*socio=rien qui est*socio=rien née de l'hostilité capitaliste à l'égard*socio=rien de l'union_soviétique*socio=ac, de la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et de Cuba. Les tenants de la première*socio=rien théorie*socio=ec2 soulignent que Singapour*socio=ac, *socio=ac hong kong,*socio=nil la*socio=nil République *socio=nil populaire de Chine*socio=ac, la Corée*socio=ac et l'Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te illustrent de *socio=rien façon frappante les*socio=nil avantages *socio=nil que l'on peut tirer de l'intégration*socio=uv1 commerciale*socio=ec1 dans le système*socio=rien international*socio=te des échanges*socio=ec1, de l'assistance*socio=uv1, des investissements*socio=ec1 et de l'argent*socio=ec1, et ils rappellent que l'introduction*socio=rien des cultures*socio=ec destinées*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 dans les colonies*socio=ac - le caoutchouc*socio=ec1 en Malaisie*socio=ac, le cacao*socio=ec1 en Côte-de-l'Or*socio=rien (aujourd'hui le Ghana*socio=ac) et au Nigeria*socio=ac, le thé*socio=ec1 en Inde*socio=ac - a puissamment aiguillonné leur progrès*socio=uv1. Par ailleurs*socio=rien, l'Asie*socio=ac centrale*socio=rien, une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Afrique*socio=ac et l'intérieur*socio=te de l'Amérique*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, qui n'ont pas eu autant de contacts*socio=rien avec l'Occident*socio=ac, comptent parmi les régions*socio=te les moins développées*socio=uv4 du*socio=rien globe. Les défenseurs*socio=ac de la seconde théorie*socio=ec2 donnent en exemple*socio=rien l'Indonésie*socio=ac, l'Inde*socio=ac, la République*socio=ac populaire de Chine*socio=ac et le Japon*socio=ac. Le pays*socio=ac qui a eu le plus de contacts*socio=rien avec l'Occident*socio=ac est*socio=rien l'Indonésie*socio=ac, où la présence*socio=rien néerlandaise a duré trois siècles*socio=rien. Puis viennent l'Inde*socio=ac, où les Britanniques*socio=ac ont peu à peu étendu leur emprise, la Chine*socio=ac, où les échanges*socio=ec1 le long*socio=rien de la côte*socio=rien ont créé des enclaves à partir desquelles on a imposé des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 avec l'intérieur*socio=te, et enfin le Japon*socio=ac, où les Tokugawa ont appliqué une politique*socio=et de fermeture*socio=ec à l'Ouest*socio=te, à l'exception*socio=rien de contacts*socio=rien par l'intermédiaire*socio=rien d'un*socio=rien petit*socio=rien groupe*socio=ac de commerçants*socio=ac des Pays-bas*socio=ac. Toutefois, soulignent les partisans*socio=ac de cette doctrine, le Japon*socio=ac a été*socio=rien le premier*socio=rien à se développer et sa progression*socio=ec2 a *socio=rien été rapide.*socio=nil La*socio=nil République*socio=ac *socio=nil populaire de Chine*socio=ac *socio=rien est sur la*socio=nil bonne voie;*socio=nil *socio=nil viennent enfin l'Inde*socio=ac et l'Indonésie*socio=ac. Le *socio=rien niveau du progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 est inversement*socio=nil proportionnel au*socio=nil degré de*socio=nil contact *socio=nil avec l'Occident*socio=ac. Auteurs*socio=rien et autorités*socio=et. Résumer brièvement ces théories, c'est*socio=rien inévitablement simplifier à l'excès*socio=rien. Rostow, pour la première*socio=rien doctrine, et Frank, pour la seconde, sont les auteurs*socio=rien les plus connus sinon les plus académiques. Raùl Prebisch, Hans Singer, Gunnar Myrdal, Albert Hirschman et François Perroux, pour ne rien*socio=rien dire de Marx et de List, avaient, il y a longtemps, bâti des théories du*socio=rien développement*socio=uv3 qui séparaient les effets*socio=rien de "propagation" ou d'"entraînement" des effets*socio=rien de "polarisation", de "remous*socio=rien", de "domination*socio=uv" ou de "paupérisation". Et, depuis le début*socio=rien, nombreux*socio=rien étaient ceux qui n'étaient pas convaincus que tout irait pour le mieux si les pays*socio=ac dans leur ensemble*socio=rien cherchaient à appliquer des politiques*socio=et de libre-échange*socio=et et établissaient des marchés*socio=ec1 concurrents*socio=ac. Mais, sans doute*socio=rien en raison*socio=uv de sa formulation*socio=rien plus prudente*socio=rien, leur pensée*socio=rien, aussi importante*socio=rien soit-elle, n'a eu qu'une influence secondaire*socio=rien. Parmi les défenseurs*socio=ac plus récents*socio=rien de la seconde théorie*socio=ec2, on trouve notamment Samir Amin, E. A. Brett, F. E. Cardozo, Franz Fanon, Celso Furtado, Johan Galtung, Keith Griffin, Colin Leys, Ann Seidman, Osvaldo Sunkel et Tamas Szentes. Réconciliation. Que cette théorie*socio=ec2 soit vraie*socio=rien ou fausse*socio=rien, l'essentiel*socio=uv4 pour la diplomatie c'est*socio=rien que de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 voient ainsi leur place*socio=rien dans le système*socio=rien international*socio=te - et leur opinion*socio=ec2 *socio=rien est un fait *socio=nil avec lequel il faut compter -, ce qui ne veut pas dire que la théorie*socio=ec2 ne doit pas être*socio=rien jugée d'un*socio=rien oeil*socio=rien critique*socio=uv2. On a exagéré l'importance*socio=rien de la transition*socio=uv3 entre les deux doctrines. Les conceptions*socio=rien alternent, les éléments*socio=rien essentiels*socio=uv4 changent et il n'y a pas de conversion*socio=ec2 rapide*socio=rien à *socio=rien vaste échelle.*socio=nil *socio=nil A peu près à l'époque*socio=te où les critiques*socio=uv de l'ordre*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te devenaient plus virulents, il y a eu renaissance de la pensée*socio=rien orthodoxe. Les travaux*socio=rien de Harry Johnson, Max Corden et Bela Balassa sur*socio=rien la protection*socio=et effective*socio=rien, les études*socio=ec2 de l'OCDE*socio=ac sur*socio=rien l'industrialisation*socio=ec2 et le commerce*socio=ec1 s'appuyant sur*socio=rien les travaux*socio=rien de IMD Little, Tibor Scitovsky et Maurice*socio=ac Scott, les recherches*socio=ec2 de la Brookings Institution*socio=ac et de la Banque*socio=ac ainsi que les doctrines de l'École*socio=et de Chicago, qui ont influencé de nombreux*socio=rien dirigeants*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, traduisaient une certaine*socio=rien réticence à l'égard*socio=rien d'un*socio=rien protectionnisme*socio=et inefficace*socio=uv4 et d'une planification*socio=et "intériorisée". Ces analyses*socio=rien et théories changeantes*socio=rien alternent et s'influencent mutuellement. On peut toutefois réconcilier les deux théories (à savoir*socio=rien, que le développement*socio=uv3 peut être*socio=rien accéléré par une intégration*socio=uv1 dans le système*socio=rien international*socio=te et que le sous-développement*socio=ec est*socio=rien engendré et perpétué par ce même système*socio=rien) si l'on suit le raisonnement*socio=rien ci-après. Les pays_industrialisés*socio=ac impriment *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'impulsions de deux sortes*socio=rien : celles qui favorisent un*socio=rien développement*socio=uv3 plus rapide*socio=rien et plus complet*socio=rien qu'il n'aurait pu l'être*socio=rien autrement et celles qui dressent des obstacles*socio=rien au développement*socio=uv3, celles qui entravent la croissance*socio=uv3. En 1974, Arthur Lewis*socio=rien nous a invités à imaginer que les pays*socio=ac développés*socio=uv4 devaient être*socio=rien engloutis par les flots*socio=rien en 1984. (Il nous a donné dix ans*socio=rien pour nous permettre de faire les ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien, et il a jugé indispensable*socio=uv4 d'ajouter que ce n'était pas une recommandation*socio=rien.) Quelles seraient pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 les conséquences*socio=rien dé cet anéantissement? Les réponses données par les défenseurs*socio=ac des théories que nous avons étudiées sont nettement différenciées. Les avocats de la théorie*socio=ec2 linéaire disent que ces pays*socio=ac s'en trouveraient appauvris en désignant comme bénéficiaires*socio=ac *socio=rien du système international*socio=te la*socio=nil République*socio=ac *socio=nil populaire de Chine*socio=ac, la Corée*socio=ac, Singapour*socio=ac et *socio=ac hong kong,*socio=nil *socio=nil et comme perdants*socio=rien la Birmanie*socio=ac 'et l'Ouganda*socio=ac qui ont fermé leurs frontières*socio=te à l'étranger*socio=te; les tenants de la seconde théorie*socio=ec2 soutiennent que les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 s'en trouveraient enrichis, et Sir*socio=rien Arthur lui-même prétendait que leur situation*socio=rien ne serait guère modifiée. Mais, à mon humble avis*socio=rien, quelle que soit la réponse*socio=rien que chacun a tendance*socio=rien à donner, il ne sert à rien*socio=rien de poser ainsi le problème*socio=uv4, si ce n'est*socio=rien en tant que test*socio=rien de litmus pour classer les idéologies*socio=et. Les pays*socio=ac développés*socio=uv4 transmettent de nombreuses*socio=rien impulsions aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Des individus*socio=ac sensés peuvent bien*socio=rien ne pas s'accorder quant au *socio=rien bilan net *socio=nil de ces impulsions; c'est*socio=rien ainsi qu'on peut se demander si les problèmes*socio=uv4 posés par l'admission*socio=rien des sociétés*socio=ac transnationales*socio=te sont compensés par l'apport*socio=rien de *socio=ec2 connaissances scientifiques,*socio=nil techniques*socio=rien et*socio=nil institutionnelles*socio=et,*socio=nil *socio=nil si les méfaits de l'exode*socio=te des cerveaux*socio=rien sont plus ou moins importants*socio=rien que les avantages*socio=rien découlant de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien extérieure*socio=te, ou encore si les dons*socio=ec1 et prêts*socio=ec1 à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 très favorables*socio=ec2 sont contrebalancés par les contraintes*socio=uv1 inhérentes*socio=rien à l'aide*socio=uv1 étrangère, le choix*socio=uv1 défectueux*socio=rien des projets*socio=rien, les conditions*socio=rien et les modalités*socio=rien rigoureuses*socio=uv4, et la fuite des capitaux*socio=ec1. Ce qui *socio=rien est intéressant,*socio=nil *socio=nil ce n'est*socio=rien pas de savoir*socio=rien si les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 ont à gagner ou à perdre de leur coexistence avec les pays*socio=ac développés*socio=uv4 mais comment ils peuvent poursuivre des politiques*socio=et sélectives*socio=uv4 qui leur permettraient de tirer profit*socio=uv des forces*socio=uv1 positives*socio=uv4 sans s'exposer simultanément aux forces*socio=uv1 négatives*socio=rien. Les pays*socio=ac devraient établir *socio=rien un bilan *socio=nil détaillé de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te, en examiner l'actif*socio=ec1 et le passif et non le *socio=rien seul résultat final.*socio=nil *socio=nil Il s'agirait alors d'élaborer des politiques*socio=et sélectives*socio=uv4 en matière*socio=rien d'aide*socio=uv1, de commerce*socio=ec1, d'investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te, de sociétés*socio=ac transnationales*socio=te, de techniques*socio=rien, d'éducation*socio=et à l'étranger*socio=te, de migrations*socio=et, etc. A cet égard*socio=rien, il ne faudrait choisir ni l'isolation complète ni l'intégration*socio=uv1 à *socio=rien large échelle,*socio=nil *socio=nil mais une politique*socio=et de discrimination*socio=uv1 éclairée. Toutes les sociétés*socio=ac transnationales*socio=te ne seraient pas accueillies favorablement; seules*socio=rien seraient acceptées celles qui seraient censées contribuer de façon*socio=rien positive*socio=uv4 au ,développement*socio=uv3, pour autant qu'il soit précisé que les avantages*socio=rien seraient équitablement répartis. Les contrats*socio=ec1 entre les pays*socio=ac hôtes*socio=rien et les sociétés*socio=ac étrangères*socio=te seraient établis avec soin*socio=rien afin que les premiers*socio=rien tirent parti*socio=et des avantages*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1 sans en subir les inconvénients*socio=uv4 et que les secondes soient encouragées à opérer efficacement à l'échelle*socio=rien voulue. Les rentes*socio=et oligopolistiques témoignent*socio=rien que ces négociations*socio=et sont possibles*socio=rien et salutaires. Le commerce*socio=ec1 ne serait ni entièrement libre*socio=uv2 ni autarcique, mais, combiné à *socio=rien un système d'*socio=nil impôts*socio=et de*socio=nil consommation*socio=ec1 *socio=nil et de contrôles*socio=et intérieurs*socio=te, il donnerait lieu*socio=rien à des distinctions selon les priorités_sociales*socio=et. Les exportations*socio=ec1 seraient frappées d'une taxe*socio=et lorsque l'élasticité de la demande*socio=ec1 serait favorable*socio=ec2. Toutes les techniques*socio=rien et tous les produits*socio=ec étrangers*socio=te ne seraient pas adoptés tels quels; seuls*socio=rien seraient retenus*socio=rien ceux qui répondraient aux besoins*socio=uv1 du*socio=rien pays*socio=ac. D'autres seraient adaptés et, lorsque l'adaptation*socio=uv3 serait impossible*socio=rien ou trop onéreuse, on encouragerait l'innovation*socio=uv3 à l'échelon*socio=rien national*socio=te. Un*socio=rien principe*socio=ec2 de discrimination*socio=uv1 analogue*socio=rien serait appliqué aux bourses*socio=rien d'études*socio=ec2 à l'étranger*socio=te et au choix*socio=uv1 de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien. Des *socio=et accords multilatéraux de*socio=nil compensation*socio=rien *socio=nil et de paiements*socio=ec1 seraient conclus avec les pays*socio=ac dont les idées*socio=rien seraient les mêmes, de sorte*socio=rien que les difficultés*socio=uv4 à se procurer des devises*socio=ec1 fortes*socio=rien ne seraient pas *socio=rien un obstacle *socio=nil à l'expansion*socio=ec2 d'échanges*socio=ec1 mutuellement profitables*socio=uv4. Des réserves*socio=ec1 internationales*socio=te seraient constituées sous forme*socio=rien d'un*socio=rien portefeuille*socio=ec1 de devises*socio=ec1 diversifié, afin de minimiser les risques*socio=uv4 de pertes*socio=ec2. Les compétences*socio=uv3 *socio=rien administratives nécessaires *socio=nil pour réaliser tout cela sont rares*socio=rien, mais on peut les économiser en les mettant en commun*socio=uv2; par ailleurs*socio=rien, la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil apportera ici une aide*socio=uv1 précieuse*socio=rien et les leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2 serviront à l'amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien. Il existe d'autres styles de développement*socio=uv3, et *socio=rien un type *socio=nil donné de société*socio=ac peut préférer se développer en adoptant ou en adaptant des techniques*socio=rien et des produits*socio=ec étrangers*socio=te, alors qu'une autre trouvera son identité*socio=ac en tendant *socio=rien un rideau *socio=nil (ce peut *socio=rien être un rideau *socio=nil de bambou ou de cactus) autour de ses frontières*socio=te ou des frontières*socio=te d'un*socio=rien groupe*socio=ac de pays*socio=ac de mêmes opinions*socio=ec2, disposant de *socio=rien facteurs analogues *socio=nil et ayant des revenus*socio=ec1 et des besoins*socio=uv1 semblables*socio=rien, C'est*socio=rien sans doute*socio=rien en choisissant judicieusement entre divers éléments*socio=rien des stratégies*socio=et "intériorisée" et "extériorisée" que l'on obtiendra les *socio=rien meilleurs résultats;*socio=nil *socio=nil on pourra par exemple*socio=rien profiter des recherches*socio=ec2 étrangères*socio=te et développer les recherches*socio=ec2 dans le pays*socio=ac, ou utiliser et adapter*socio=rien les techniques*socio=rien et les produits*socio=ec étrangers*socio=te. Les leçons*socio=ec2 d'industrialisation*socio=ec2 de l'Allemagne*socio=ac, de la France*socio=ac, du*socio=rien Japon*socio=ac et de la Russie*socio=ac, qui ont utilisé et adapté des méthodes*socio=rien étrangères*socio=te, mariant nouvelles*socio=rien institutions*socio=ac et traditions*socio=rien, ne sont pas directement applicables*socio=rien car l'écart*socio=rien entre les revenus*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien *socio=rien du monde *socio=nil était alors plus réduit et les *socio=rien dimensions du problème*socio=uv4 démographique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui déterminent le besoin*socio=uv1 d'emplois*socio=ec1, étaient très différentes*socio=rien, Toutefois, même au premier*socio=rien stade*socio=te de leur développement*socio=uv3, ces pays*socio=ac ne se sont pas tournés vers les marchés*socio=ec1 établis de l'Angleterre*socio=ac mais vers des *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil et vers les marchés*socio=ec1 de plus en plus importants*socio=rien d'autres nations*socio=te qui prenaient leur essor*socio=rien. L'essentiel*socio=uv4 est*socio=rien d'avoir le choix*socio=uv1 entre divers styles de développement*socio=uv3, ce qui suppose que l'on admette différentes*socio=rien combinaisons d'impulsions nationales*socio=te et étrangères*socio=te. Si les pays*socio=ac développés*socio=uv4 sont sensés, ils ne se sentiront pas menacés par les aspects*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 de ces conceptions*socio=rien, mais ils aideront les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 à mettre au point*socio=rien leur propre*socio=rien style de développement*socio=uv3. La dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3. Le *socio=rien présent article,*socio=nil basé*socio=nil sur une*socio=nil étude*socio=ec2 *socio=nil de la Banque*socio=ac, examine l'étendue et la *socio=rien nature du problème*socio=uv4 *socio=nil de la dette*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 et considère les implications*socio=rien de la situation*socio=rien actuelle*socio=te pour les emprunteurs*socio=ac et créanciers*socio=ac de demain*socio=rien. L'auteur*socio=rien conclut qu'avec des politiques*socio=et de gestion*socio=ec2 appropriées les pays_en_développement*socio=uv3 doivent pouvoir*socio=rien aménager méthodiquement leur dette*socio=ec1. Elle souligne la nécessité*socio=uv1 de s'appuyer, en la matière*socio=rien, sur*socio=rien les analyses*socio=rien approfondies effectuées dans chaque pays*socio=ac, plutôt que sur*socio=rien les examens*socio=ec2 globaux*socio=rien de la situation*socio=rien. L'inquiétude*socio=rien que suscite actuellement la situation*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 a plusieurs causes*socio=rien. A la fin*socio=rien de 1976, leur dette*socio=ec1 totale*socio=rien avait presque doublé, en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, par rapport*socio=rien à la fin*socio=rien de 1973. L'endettement*socio=ec1 de quelques-uns des grands*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 (notamment le Brésil*socio=ac et le Mexique*socio=ac) avait même progressé plus encore et la proportion*socio=rien des emprunts*socio=ec1 obtenus dans le secteur_privé*socio=et avait, elle aussi, augmenté rapidement. Les prêts*socio=ec1 consentis par *socio=rien un nombre relativement*socio=nil faible de*socio=nil banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont*socio=nil été importants *socio=nil et les risques*socio=uv4 qu'elles ont courus ont suscité une certaine*socio=rien anxiété. Les *socio=rien ratios du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil ont monté. On craint généralement que les échéances*socio=te soient devenues dangereusement rapprochées, *socio=rien du fait *socio=nil que les emprunteurs*socio=ac se sont tournés vers des sources*socio=rien privées*socio=et, et aussi que les pays_en_développement*socio=uv3 n'éprouvent de graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 pour assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 dans les quelques années*socio=rien à venir et qu'ils n'aient atteint la limite*socio=rien de leur capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1. On craint aussi que les prêteurs*socio=ac privés*socio=et n'aient plus le désir*socio=uv1 ou les moyens*socio=ec1 de continuer à accroître leurs prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3. Mais les préoccupations*socio=uv4 suscitées par la situation*socio=rien de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 ne sont pas très significatives*socio=rien, dans une *socio=rien perspective globale,*socio=nil *socio=nil car cette situation*socio=rien varie beaucoup d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Certains pays*socio=ac ont très peu emprunté, d'autres, massivement et depuis longtemps, et le ratio*socio=rien de l'encours total*socio=rien de leur dette*socio=ec1 atteint parfois 50% de leur *socio=rien produit_national_brut annuel (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil et plus *socio=rien du double du niveau annuel *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1. De même, il *socio=rien est impossible *socio=nil de dégager de l'endettement*socio=ec1 de ces pays*socio=ac une *socio=rien tendance simple *socio=nil correspondant aux *socio=rien niveaux du revenu*socio=ec1 *socio=nil et aux taux*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Certains des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, dont la croissance*socio=uv3 est*socio=rien la plus lente*socio=rien, ont compté parmi les plus forts*socio=rien emprunteurs*socio=ac, mais il en est*socio=rien de même de quelques-uns des pays*socio=ac les plus riches*socio=uv2 où la croissance*socio=uv3 est*socio=rien la plus rapide*socio=rien. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont emprunté, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil pour avoir le temps*socio=rien de procéder à un*socio=rien ajustement*socio=et plus progressif*socio=uv2 à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 et pour faire face*socio=rien à la récession*socio=ec2, mais certains l'ont fait*socio=rien pour remettre à plus tard les mesures*socio=et d'ajustement*socio=et indispensables*socio=uv4. Certains pays*socio=ac riches*socio=uv2 en ressources*socio=ec1 minérales ont beaucoup emprunté en périodes*socio=te de haute*socio=rien conjoncture*socio=te et se sont trouvés gravement en difficulté*socio=uv4 pendant les périodes*socio=te d'effondrement*socio=ec2 des prix*socio=ec1, où les créanciers*socio=ac ont été*socio=rien plus circonspects. Les risques*socio=uv4 financiers*socio=ec1 courus par les créanciers*socio=ac privés*socio=et, de même, varient considérablement*socio=rien selon le secteur*socio=rien et le pays*socio=ac. Il convient d'envisager la croissance*socio=uv3 de l'endettement*socio=ec1 à long_terme*socio=rien par rapport*socio=rien à celle du*socio=rien PNB*socio=ec1. A court_terme*socio=rien, comme le service_de_la_dette*socio=ec1 représente une obligation*socio=uv1 contractuelle pour les paiements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, les niveaux*socio=rien des réserves*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 sont d'une importance*socio=rien vitale*socio=uv4, ainsi que l'efficacité*socio=uv3 de la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien pays*socio=ac en croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien dont les exportations*socio=ec1 augmentent et dont la dette*socio=ec1 *socio=rien est bien *socio=nil gérée administrera mieux des dettes*socio=ec1 relativement élevées*socio=uv4 qu'un*socio=rien pays*socio=ac où la croissance*socio=uv3 *socio=rien est lente *socio=nil et les exportations*socio=ec1 stationnaires, et où la dette*socio=ec1, quoique modeste*socio=rien, *socio=rien est mal *socio=nil gérée. Ces considérations*socio=rien ont leur importance*socio=rien quand on analyse*socio=rien la *socio=rien situation globale *socio=nil de la dette*socio=ec1. D'après*socio=rien les estimations*socio=ec2, la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, à la fin*socio=rien de 1976, était de l'ordre*socio=rien de 170 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (voir tableau*socio=rien 1). Il s'y ajoutait un*socio=rien encours de 50 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ d'obligations*socio=ec1 à court_terme*socio=rien (à échéance*socio=te de moins d'un*socio=rien an*socio=rien). Celles-ci consistaient dans une *socio=rien large mesure en*socio=nil *socio=ec1 crédits commerciaux,*socio=nil *socio=nil qui, de par leur nature*socio=rien, se liquident automatiquement. Certains pays*socio=ac, néanmoins, éprouvant*socio=rien des difficultés*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 , ont contracté des prêts*socio=ec1 à court_terme*socio=rien pour des objectifs*socio=uv4 à long_terme*socio=rien. Ces obligations*socio=ec1 ont été*socio=rien converties, en temps*socio=rien voulu, en dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien ou à long_terme*socio=rien, et enregistrées comme telle. (Les tirages au FMI*socio=ac, naturellement, figurent parmi ces estimations*socio=ec2 de la dette*socio=ec1.) Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 s'inscrivent pour moins d'un*socio=rien cinquième*socio=rien dans le total*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien, et c'est*socio=rien auprès de sources*socio=rien officielles*socio=et qu'ils ont contracté la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de leurs emprunts*socio=ec1. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de cette dette*socio=ec1 comporte une proportion*socio=rien relativement élevée*socio=uv4 de subventions*socio=ec1. Sa valeur*socio=ec1 actuelle*socio=te, escomptée aux *socio=rien conditions du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil représente les deux tiers*socio=rien environ de sa valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien. La dette*socio=ec1 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien représente à peu près les deux *socio=rien tiers du total *socio=nil et a été*socio=rien contractée à concurrence*socio=ec1 de plus de 60% auprès de créanciers*socio=ac privés*socio=et. (Une proportion*socio=rien d'environ 75% de la dette*socio=ec1 totale*socio=rien envers des sources*socio=rien privées*socio=et est*socio=rien publiquement garantie par les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 et le reste*socio=rien, soit 25%, par les *socio=ac gouvernements prêteurs *socio=nil ou des sociétés*socio=ac transnationales*socio=te. Les garanties se chevauchent et les définitions de ce terme*socio=rien varient d'un*socio=rien organisme*socio=ac à l'autre.) Les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil fortement peuplés ont, eux aussi, beaucoup emprunté dans le passé*socio=te, et la plupart*socio=rien d'entre eux sont revenus*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 ces deux *socio=rien dernières années.*socio=nil Au*socio=nil sein *socio=nil de chaque groupe*socio=ac de revenu*socio=ec1, les emprunts*socio=ec1 sont fortement concentrés dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Parmi les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, l'Inde*socio=ac, le Pakistan*socio=ac et le Zaïre*socio=ac ont été*socio=rien les principaux*socio=rien emprunteurs*socio=ac; les deux premiers*socio=rien ayant surtout recouru à des sources*socio=rien officielles*socio=et. Parmi les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien, les principaux*socio=rien emprunteurs*socio=ac ont été*socio=rien l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac, la Corée*socio=ac, le Mexique*socio=ac, le Pérou*socio=ac et les Philippines*socio=ac, et leurs obligations*socio=uv1 sont en *socio=rien grande partie *socio=nil envers des créanciers*socio=ac privés*socio=et. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien ont également emprunté des montants*socio=ec1 importants*socio=rien à des sources*socio=rien officielles*socio=et - ils ont absorbé environ 60% *socio=rien du total des*socio=nil prêts*socio=ec1 officiels*socio=et *socio=nil entre 1973 et 1976 - mais les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac ont été*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 d'entre eux. La Turquie*socio=ac *socio=rien est un cas assez*socio=nil spécial *socio=nil : les emprunts*socio=ec1 à court_terme*socio=rien relativement modestes*socio=rien qu'elle a obtenus de sources*socio=rien privées*socio=et ont causé des problèmes*socio=uv4, en raison*socio=uv de ses *socio=uv4 difficultés fondamentales de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil . L'Égypte*socio=ac, dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac était de 310 dollars*socio=ec1 en 1975 (ce qui l'a placée de justesse*socio=rien dans la catégorie*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien), a emprunté massivement, surtout à des sources*socio=rien officielles*socio=et. Parmi les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil Algérie,*socio=nil l'*socio=nil Indonésie,*socio=nil l'*socio=nil Iran *socio=nil et le Venezuela*socio=ac ont été*socio=rien les principaux*socio=rien emprunteurs*socio=ac. Considérés globalement, ces seize pays*socio=ac ont représenté près de 80% de la dette*socio=ec1 totale*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. La croissance*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 depuis 1970. En 1955, lorsque les données relatives*socio=rien à la dette*socio=ec1 étaient fragmentaires, le total*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 atteignait à peu près 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Mais en 1960, il avait presque doublé en raison*socio=uv de l'accession de nombreuses*socio=rien colonies*socio=ac à l'indépendance*socio=uv1 et *socio=rien du fait *socio=nil que les prêts*socio=ec1 ont commencé à remplacer les transferts*socio=rien de l'ère*socio=rien coloniale. Après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, qui disposait jusque-là d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de réserves*socio=ec1, est*socio=rien devenue déficitaire*socio=ec2 et cette évolution*socio=rien a fortement contribué à la croissance*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 globale*socio=rien. Le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien annuel moyen des*socio=nil emprunts*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil accéléré au début*socio=rien des années*socio=rien soixante et, en 1967, la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 avait atteint 36 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Les *socio=rien dernières années *socio=nil soixante et les *socio=rien premières années *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te ont été*socio=rien des périodes*socio=te de croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien pour *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen *socio=nil et cette évolution*socio=rien s'est*socio=rien accompagnée d'une recrudescence*socio=ec2 d'emprunts*socio=ec1. Le succès*socio=uv1 qui a couronné les efforts*socio=uv1 déployés pour transférer des capitaux*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 a été*socio=rien d'autant mieux accueilli qu'il était imprévu*socio=uv. Lorsque les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 ont augmenté en 1973, les *socio=ac pays exportateurs *socio=nil ont commencé à accumuler de larges*socio=rien excédents*socio=ec1. La récession*socio=ec2 qui a sévi dans les pays_industriels*socio=ec1 en 1974-75 a engendré des déficits*socio=ec1 massifs*socio=rien au compte*socio=rien courant*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 et la demande*socio=ec1 de prêts*socio=ec1 a simultanément *socio=rien fait un bond.*socio=nil Les*socio=nil emprunteurs*socio=ac *socio=nil comme les créanciers*socio=ac avaient suffisamment d'expérience*socio=ec2 pour pouvoir*socio=rien profiter de cette liquidité*socio=ec1 des marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. En fait*socio=rien, les banques*socio=ac ont montré plus d'empressement*socio=rien et de souplesse*socio=uv3 que les prêteurs*socio=ac officiels*socio=et lorsqu'il s'est*socio=rien agi de répondre aux besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 dans la situation*socio=rien mouvante des *socio=rien années centrales *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Les prêts*socio=ec1 obtenus de créanciers*socio=ac privés*socio=et avaient déjà augmenté plus rapidement que ceux consentis par des organismes*socio=ac officiels*socio=et lors*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil soixante, pendant lesquelles les banques*socio=ac commencèrent à compléter les crédits-fournisseurs*socio=ec, puis à les remplacer par d'autres prêts*socio=ec1. (On estime*socio=rien que les crédits-fournisseurs*socio=ec, en 1976, ne représentaient plus qu'environ 25% des prêts*socio=ec1 octroyés par des créanciers*socio=ac privés*socio=et, et les banques*socio=ac, plus de 70%.) C'est*socio=rien cette expérience*socio=ec2 acquise*socio=rien avec l'utilisation*socio=rien de fonds*socio=ec1 en euro-monnaies, lors*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil soixante et des *socio=rien premières années *socio=nil de la *socio=te décennie actuelle,*socio=nil *socio=nil qui a rendu possible*socio=rien, entre 1973 et 1974, la rapide*socio=rien accélération*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 accordés par des institutions_financières*socio=ec1. Les années*socio=rien médianes de la présente*socio=rien décennie*socio=te ont été*socio=rien marquées par une forte*socio=rien inflation*socio=ec2. Malgré l'accroissement*socio=ec2 de sa valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 n'a pas été*socio=rien aussi considérable*socio=rien, en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, que lors*socio=rien des années*socio=rien soixante. Par ailleurs*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de cette dette*socio=ec1 a constitué *socio=rien un aspect *socio=nil de leur participation*socio=uv3 grandissante*socio=rien à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Depuis 1970, le rapport*socio=rien de cette dette*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te a un*socio=rien peu progressé, globalement, mais, par rapport*socio=rien aux exportations*socio=ec1, c'est*socio=rien seulement dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 que la dette*socio=ec1 a nettement augmenté. La synthèse*socio=rien des données, ici encore, n'a qu'une valeur*socio=ec1 restreinte : il y a de *socio=rien nombreuses exceptions aux*socio=nil tendances *socio=nil que révèlent ces chiffres. Dans certains pays*socio=ac les rapports*socio=rien de la dette*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te et aux exportations*socio=ec1 ont progressé beaucoup plus rapidement que pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac appartenant au même groupe*socio=ac de revenu*socio=ec1 mais, pour les autres pays*socio=ac dont la situation*socio=rien économique*socio=ec1 était *socio=rien mauvaise lors des*socio=nil années *socio=nil soixante, ainsi que pour ceux qui exportent du*socio=rien pétrole*socio=ec1, ces rapports*socio=rien ont baissé. L'augmentation*socio=ec2 des réserves*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a aussi été*socio=rien plus rapide*socio=rien que celle de la dette*socio=ec1. De quelque 9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1967, les réserves*socio=ec1 internationales*socio=te officielles*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 non exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 sont montées à 47 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1976 ' et de 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à 32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Aptitude*socio=uv3 *socio=nil à assurer le service_de_la_dette*socio=ec1. Une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'inquiétude*socio=rien actuellement suscitée par l'endettement*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 concerne leur aptitude*socio=uv3 à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 et les *socio=rien éventuels effets *socio=nil de "domino" qui se produiraient si, l'un*socio=rien après*socio=rien l'autre, ils se heurtaient à d'insurmontables*socio=rien difficultés*socio=uv4 à cet égard*socio=rien. Il s'agit là encore, évidemment, d'un*socio=rien problème*socio=uv4 individuel*socio=uv2, qui concerne surtout les pays*socio=ac qui, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil ont contracté des emprunts*socio=ec1 massifs*socio=rien dans le secteur_privé*socio=et. Certains de ceux-ci ont traditionnellement éprouvé pareilles*socio=rien difficultés*socio=uv4, ce qui les a amenés dès les années*socio=rien cinquante à réaménager le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1; plusieurs autres, en revanche, n'ont vu leur dette*socio=ec1 atteindre *socio=rien un niveau relativement*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que pendant la présente*socio=rien décennie*socio=te. L'inquiétude*socio=rien en question*socio=rien vient aussi, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil du fait *socio=nil qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de prévoir quels sont les pays*socio=ac qui risquent de ne pas pouvoir*socio=rien assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Mais les causes*socio=rien de leurs difficultés*socio=uv4 sont très diverses*socio=rien. Pendant les années*socio=rien soixante, le ralentissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de prêts*socio=ec1 accordés par des sources*socio=rien officielles*socio=et à des pays*socio=ac fortement endettés tels que l'Inde*socio=ac a abouti à des demandes*socio=et d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1. Lorsque le taux*socio=rien des entrées de capitaux*socio=ec1 a baissé, les obligations*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 n'ont commencé à diminuer qu'au bout*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain temps;*socio=nil *socio=nil sous l'effet*socio=rien combiné d'une baisse*socio=ec2 des *socio=rien transferts nets,*socio=nil *socio=nil d'une stagnation*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et d'une demande*socio=ec1 élevée*socio=uv4 en *socio=ec1 importations alimentaires,*socio=nil la*socio=nil situation*socio=rien *socio=nil de la balance_des_paiements*socio=ec1 est*socio=rien devenue critique*socio=uv2. Une conjoncture*socio=te analogue*socio=rien pourrait se reproduire chez quelques-uns des gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 qui ont reçu leurs prêts*socio=ec1 de sources*socio=rien publiques*socio=et, si le rythme*socio=rien des flux*socio=ec1 officiels*socio=et réels*socio=ec2 continuait à baisser fortement. Actuellement, néanmoins, il est*socio=rien plus vraisemblable*socio=rien que c'est*socio=rien le service_de_la_dette*socio=ec1 contractée envers des sources*socio=rien privées*socio=et qui posera des problèmes*socio=uv4. Les difficultés*socio=uv4 seront probablement associées*socio=rien à des bouleversements*socio=rien à court_terme*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 . Si, dans un*socio=rien pays*socio=ac donné, les autorités*socio=et ont laissé les emprunts*socio=ec1 à court*socio=rien et *socio=rien moyen terme *socio=nil augmenter très brusquement (surtout si elles ne prennent pas note des intérêts*socio=ec1 qui doivent être*socio=rien réglés sur*socio=rien le service_de_la_dette*socio=ec1 extérieure*socio=te), un*socio=rien accroissement*socio=ec2 imprévu*socio=uv des obligations*socio=ec1 de ce service*socio=ec1 peut aboutir à une pénurie*socio=ec2 de devises*socio=ec1. Il est*socio=rien plus probable*socio=uv4, cependant, que les difficultés*socio=uv4 découleront de brusques changements*socio=uv3 des autres éléments*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 , tels qu'une chute imprévue des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 ou un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1. Des perturbations*socio=ec2 de ce genre*socio=rien susciteront des problèmes*socio=uv4 d'ajustement*socio=et, qu'un*socio=rien pays*socio=ac ai , ou non, d'importantes*socio=rien obligations*socio=ec1 au titre*socio=ec du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Il n'en reste*socio=rien pas moins que le fait*socio=rien d'avoir à payer*socio=rien des intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 exacerbe une *socio=rien pareille situation *socio=nil à deux égards*socio=rien, l'un*socio=rien et l'autre importants*socio=rien. Premièrement, la charge*socio=rien de l'ajustement*socio=et à effectuer sur*socio=rien les autres flux*socio=ec1 se trouve sérieusement alourdie. Pour atténuer les coûts*socio=ec1 de ces ajustements*socio=et, il conviendra de détenir des réserves*socio=ec1 de change*socio=rien plus considérables*socio=rien, et c 1 est*socio=rien précisément ce que semblent faire les pays*socio=ac qui empruntent beaucoup à des créanciers*socio=ac privés*socio=et. Deuxièmement, si les réserves*socio=ec1 sont sur*socio=rien le point*socio=rien d'être*socio=rien épuisées, le financement*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et devient très difficile*socio=rien. Si le pays*socio=ac intéressé ne dispose pas non plus d'autres formes*socio=rien de soutien*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1 , il ne lui restera plus qu'à présenter à ses créanciers*socio=ac une demande*socio=ec1 de refinancement*socio=ec1. Les risques*socio=uv4 sont donc déterminés par des facteurs*socio=rien très divers, notamment les tendances*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, la rapidité*socio=rien de l'ajustement*socio=et, le volume*socio=rien des réserves*socio=ec1 et l'efficacité*socio=uv3 de la gestion*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 . L'indicateur*socio=rien le plus généralement utilisé de l'aptitude*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac à assurer le service_de_la_dette*socio=ec1 - le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 -*socio=nil est donc*socio=nil loin *socio=nil de donner satisfaction*socio=uv3 comme moyen*socio=rien d'évaluer les risques*socio=uv4 soit de l'emprunteur*socio=ac, soit du*socio=rien créancier*socio=ac. Des pays*socio=ac ayant des *socio=rien ratios analogues *socio=nil peuvent présenter des aptitudes*socio=rien très différentes*socio=rien à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, que ce ratio*socio=rien soit de 10 ou de 40%; inversement, des pays*socio=ac ayant des ratios*socio=rien très dissemblables pourront présenter des *socio=rien aptitudes analogues *socio=nil à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 est particulièrement*socio=nil défectueux *socio=nil (comme tous les indicateurs*socio=ec1) s'il est*socio=rien calculé pour une *socio=rien seule année.*socio=nil L'*socio=nil orientation*socio=et *socio=nil et l'ampleur*socio=rien des variations*socio=rien au *socio=rien cours du temps *socio=nil sont d'une *socio=rien importance extrême *socio=nil dans toute interprétation des indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Comme ce dernier*socio=rien et les exportations*socio=ec1 sont seulement deux des variables dont il est*socio=rien tenu compte*socio=rien pour établir la situation*socio=rien financière*socio=ec1 extérieure*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac, il faut les utiliser conjointement avec des données sur*socio=rien les autres variables pertinentes*socio=rien, telles que : les importations*socio=ec1 et le solde*socio=ec1 *socio=rien du compte courant*socio=te;*socio=nil la*socio=nil balance*socio=ec1 globale des*socio=nil paiements*socio=ec1;*socio=nil le*socio=nil montant*socio=ec1 des*socio=nil engagements*socio=ec1 extérieurs*socio=te;*socio=nil les*socio=nil nouvelles dettes*socio=ec1 extérieures*socio=te,*socio=nil *socio=nil brutes et déduction faite des remboursements*socio=ec1 (et le désinvestissement, dans le cas*socio=rien des investissements_privés*socio=et); le montant*socio=ec1 des avoirs*socio=ec1 extérieurs*socio=te (en particulier*socio=rien des instruments*socio=rien de réserve*socio=ec) et les variations*socio=rien des avoirs*socio=ec1 extérieurs*socio=te. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces éléments*socio=rien doivent être*socio=rien "mis à l'échelle*socio=rien", c'est-à-dire rattachés à d'autres catégories*socio=rien de mesures*socio=et, telles que le PNB*socio=ec1, les échanges*socio=ec1 ou les réserves*socio=ec1. Lorsqu'elles sont combinées, les variables doivent être*socio=rien exprimées en unités*socio=rien de *socio=rien compte comparables *socio=nil (telles que les taux_de_croissance*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 constants*socio=te et courants*socio=rien) pour éviter les comparaisons*socio=rien absurdes. Dans l'analyse*socio=rien financière*socio=ec1, les prix*socio=ec1 courants*socio=rien et les taux_de_change*socio=ec1 constituent généralement des indices satisfaisants*socio=uv4, bien*socio=rien qu'il faille parfois corriger certaines*socio=rien séries de l'inflation*socio=ec2 pour illustrer l'effet*socio=rien des variations*socio=rien des prix*socio=ec1. Aucun des gros*socio=rien efforts*socio=uv1 accomplis pour trouver des indicateurs*socio=ec1 spécifiques*socio=rien ou des ratios*socio=rien qui, isolément ou conjointement, pourraient être*socio=rien utilisés pour prédire l'aptitude*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac à assurer le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1, n'a été*socio=rien couronné de succès*socio=uv1. Rien*socio=rien ne saurait remplacer une analyse*socio=rien approfondie de la gestion*socio=ec2 économique*socio=ec1 nationale*socio=te où, pour évaluer la solvabilité*socio=ec1, on prête*socio=rien une *socio=rien attention particulière *socio=nil à la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Ces évaluations*socio=ec2 doivent continuer à s'appuyer lourdement sur*socio=rien le *socio=rien bon sens.*socio=nil En*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil de la charge*socio=rien contractuelle du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 sur*socio=rien les exportations*socio=ec1, le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil demeure le point*socio=rien de départ*socio=rien à partir duquel il convient d'entreprendre l'analyse*socio=rien de la solvabilité*socio=ec1, mais il ne peut remplacer une connaissance*socio=ec2 approfondie de la situation*socio=rien et des perspectives*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac basée sur*socio=rien des contacts*socio=rien et une analyse*socio=rien continus. *socio=rien Un jugement superficiel basé*socio=nil sur des*socio=nil indicateurs*socio=ec1 partiels *socio=nil pourrait aboutir à un*socio=rien optimisme*socio=uv1 excessif*socio=rien et à *socio=rien un manque de*socio=nil prudence*socio=uv1 *socio=nil dans les emprunts*socio=ec1, ou bien*socio=rien à un*socio=rien trop grand*socio=rien pessimisme et à la destruction d'un*socio=rien climat*socio=rien d'investissement*socio=ec1 équilibré. Une interruption des prêts*socio=ec1 risquerait, sans *socio=rien nul doute,*socio=nil *socio=nil de créer de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 de liquidité*socio=ec1. Bien*socio=rien que les *socio=ec1 taux_d'_intérêt moyens *socio=nil aient augmenté à mesure*socio=rien que les emprunts*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et ont progressé, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont restés inférieurs*socio=rien au rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, de sorte*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, même sur*socio=rien les emprunts*socio=ec1 privés*socio=et, sont demeurés peu élevés*socio=uv4. Il *socio=rien est douteux *socio=nil que le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 à long_terme*socio=rien ait sensiblement dépassé 2% par an*socio=rien depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien. Le raccourcissement des échéances*socio=te n'a pas été*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien, aussi prononcé que prévu. En outre, il est*socio=rien généralement possible*socio=rien de refinancer de temps*socio=rien en temps*socio=rien les emprunts*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et si un*socio=rien pays*socio=ac continue*socio=rien à se développer vigoureusement. Dans ces cas-là*socio=rien, c'est*socio=rien l'élément*socio=rien "intérêt*socio=uv1" du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 dont il convient de tenir compte*socio=rien pour déterminer l'aptitude*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac à remplir ses obligations*socio=uv1. Ainsi, bien*socio=rien que l'intérêt*socio=uv1 plus l'amortissement*socio=ec1 puissent dépasser largement 30% des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 probables*socio=uv4 de certains des gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac pendant les quelques années*socio=rien à venir (par suite*socio=rien des emprunts*socio=ec1 massifs*socio=rien contractés au milieu*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix), il pourrait se faire que les dispositions*socio=rien de refinancement*socio=ec1 qui satisfont mutuellement les emprunteurs*socio=ac et les créanciers*socio=ac réduisent très nettement ces ratios*socio=rien. Les perspectives*socio=rien. En raison*socio=uv de l'incertitude*socio=uv3 qui entoure les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1, il convient d'estimer avec prudence*socio=uv1 le volume*socio=rien probable*socio=uv4 des futurs*socio=rien mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 publics*socio=et. il semble vraisemblable*socio=rien que l'accroissement*socio=ec2 réel*socio=ec2 moyen*socio=rien continuera d'être*socio=rien de 3 à 4% par an*socio=rien, comme il l'a *socio=rien été lors *socio=nil des dix *socio=rien dernières années.*socio=nil Compte *socio=nil tenu des graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 de développement*socio=uv3 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et *socio=rien du fait *socio=nil que les fournisseurs*socio=ac d'aide*socio=uv1 ont ouvertement déclaré leur intention*socio=rien d'orienter désormais les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 publics*socio=et vers les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, la *socio=rien majeure partie *socio=nil de ces crédits*socio=ec1 assortis de conditions*socio=rien de faveur*socio=rien (et de l'aide*socio=uv1 accordée sous forme*socio=rien de subventions*socio=ec1) ira sans doute*socio=rien aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Une redistribution*socio=et des flux*socio=ec1 officiels*socio=et en faveur*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 signifie que les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien et les pays_en_développement*socio=uv3 exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 souhaiteront continuer à emprunter au secteur_privé*socio=et. Les gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac des *socio=rien dernières années ralentiront*socio=nil vraisemblablement le*socio=nil rythme *socio=nil de leurs emprunts*socio=ec1, mais il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les nouveaux*socio=rien, surtout les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil fortement peuplés, augmenteront les leurs. *socio=rien Du point de*socio=nil vue des*socio=nil créanciers*socio=ac,*socio=nil *socio=nil on peut distinguer deux éléments*socio=rien. Il y a d'abord*socio=rien le besoin*socio=uv1 de facilités de refinancement*socio=ec1 des emprunteurs*socio=ac actuels*socio=te qui ne sont pas dans la nécessité*socio=uv1 de réduire le niveau*socio=rien de leur dette*socio=ec1. Les banques*socio=ac souhaitent généralement continuer à faire des affaires*socio=ec1 avec les bons*socio=rien clients*socio=ac. Dans la période*socio=te récente*socio=rien, même les pays*socio=ac dont l'économie*socio=ec1 est*socio=rien relativement faible*socio=rien ont pu disposer de ces facilités et il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'il continuera d'en être*socio=rien ainsi pour les *socio=rien nouveaux gros emprunteurs*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Ensuite, il se pourrait que les besoins*socio=uv1 en nouveaux*socio=rien crédits*socio=ec1 de plusieurs d'entre eux diminuent s'ils réussissent leur processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Les grands*socio=rien pays*socio=ac riches*socio=uv2 en pétrole*socio=ec1, néanmoins, commencent à réemprunter. En outre, *socio=rien du fait *socio=nil de leur croissance*socio=uv3 continue*socio=rien, les revenus*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien pays*socio=ac atteignent des niveaux*socio=rien qui les rendent solvables*socio=ec2 vis-à-vis des créanciers*socio=ac privés*socio=et, surtout s'ils disposent aussi d'une ressource_naturelle*socio=ec abondante*socio=rien. Certains signes laissent aussi penser que les créanciers*socio=ac sont disposés à accroître leurs prêts*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, pays*socio=ac qui a fourni plus de 50% des crédits*socio=ec1 privés*socio=et aux pays_en_développement*socio=uv3, le nombre*socio=rien de banques*socio=ac participant*socio=rien à ces *socio=rien opérations est en*socio=nil augmentation*socio=ec2;*socio=nil *socio=nil en outre, certaines*socio=rien *socio=ac banques européennes,*socio=nil japonaises,*socio=nil *socio=nil ainsi que d'autres, commencent également à manifester plus d'intérêt*socio=uv1 et à collaborer davantage. Les banques*socio=ac sont attirées par le rendement*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3, ces prêts*socio=ec1 ayant été*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien meilleur rapport *socio=nil que ceux accordés à la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1. Les écarts*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1, les redevances et les commissions*socio=ac ont *socio=rien été appréciables,*socio=nil *socio=nil alors que, jusqu'à présent*socio=rien, les pertes*socio=ec2 ont été*socio=rien minimes. Les *socio=rien diverses formes *socio=nil de garanties données par les pays*socio=ac et par les sociétés*socio=ac sur*socio=rien les emprunts*socio=ec1 et les crédits*socio=ec1 ont compensé les risques*socio=uv4 envisagés au début*socio=rien dans ces opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1, bien*socio=rien que les prêts*socio=ec1 garantis*socio=rien comportent leurs propres*socio=rien risques*socio=uv4. Les prêts*socio=ec1 garantis*socio=rien peuvent diminuer la responsabilité*socio=uv1 des créanciers*socio=ac aussi bien*socio=rien que des emprunteurs*socio=ac. En fournissant des évaluations*socio=ec2 des économies*socio=ec1 des *socio=ac pays emprunteurs,*socio=nil les*socio=nil institutions_financières*socio=ec1 multilatérales*socio=et *socio=nil jouent maintenant *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans le maintien*socio=rien et l'expansion*socio=ec2 méthodique*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et à destination*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Le fait*socio=rien que les perspectives*socio=rien des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et à long_terme*socio=rien soient assez encourageantes*socio=uv4 ne signifie pas qu'il n'y aura pas de *socio=rien situations difficiles.*socio=nil La*socio=nil stabilité*socio=uv3 des*socio=nil mouvements*socio=ec2 financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te est toujours*socio=nil un sujet de*socio=nil graves préoccupations*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Même dans les pays*socio=ac où la dette*socio=ec1 est*socio=rien gérée avec compétence*socio=uv3, tels que le Brésil*socio=ac et la Corée*socio=ac, des difficultés*socio=uv4 de paiement*socio=ec1 risquent toujours de se produire en cas*socio=rien de troubles politiques*socio=et, de déséquilibres de la balance*socio=ec1 externe*socio=te des paiements*socio=ec1, de commotions et de catastrophes*socio=rien naturelles*socio=uv. Pour les économies*socio=ec1 moins *socio=rien bien administrées,*socio=nil *socio=nil il y a le risque*socio=uv4 supplémentaire*socio=rien d'une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2 interne*socio=te. Toute interruption du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 aboutissant à l'accumulation*socio=ec2 d'arriérés de paiements*socio=ec1 dans des pays*socio=ac ayant les dettes*socio=ec1 les plus élevées*socio=uv4 risquerait d'ébranler la confiance*socio=uv1 de la communauté*socio=ac bancaire*socio=ec1. Il existe un*socio=rien autre danger*socio=uv1 : certains créanciers*socio=ac peuvent priver soudain*socio=rien de leur aide*socio=uv1 un*socio=rien ou plusieurs pays*socio=ac parce qu'ils estiment courir trop de risques*socio=uv4, parce que les événements*socio=rien politiques*socio=et affaiblissent la confiance*socio=uv1, ou parce que les experts*socio=ac bancaires*socio=ec1 considèrent que les créances*socio=ec1 sont devenues trop hasardeuses*socio=rien. Ces risques*socio=uv4 peuvent être*socio=rien tenus pour faibles*socio=rien ou élevés*socio=uv4 selon le point*socio=rien de vue*socio=rien des observateurs, mais ils sont incontestables*socio=rien, surtout si l'on considère les échéances*socio=te relativement courtes*socio=rien des crédits*socio=ec1 privés*socio=et et la nécessité*socio=uv1 pour les pays*socio=ac, de les refinancer fréquemment ou d'en obtenir*socio=rien de nouveaux*socio=rien. La situation*socio=rien, néanmoins, comporte aussi d'importants*socio=rien points*socio=rien favorables*socio=ec2. Les mécanismes*socio=rien financiers*socio=ec1 auxquels les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien ont maintenant accès*socio=uv1 sont plus souples*socio=uv4 qu'autrefois. Cela leur permet d'aménager leurs échéances*socio=te et de résoudre plus facilement les problèmes*socio=uv4 posés par leur accumulation*socio=ec2. Les mécanismes*socio=rien de crédit*socio=ec1 du*socio=rien FMI*socio=ac sont en cours*socio=rien d'expansion*socio=ec2 et les positions*socio=rien de réserve*socio=rien de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont été*socio=rien fortement renforcées. Les principales*socio=rien banques*socio=ac qui consentent des prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 évaluent les risques*socio=uv4 de chaque pays*socio=ac et se gardent, en principe*socio=rien, d'aborder de la même façon*socio=rien des *socio=rien situations différentes;*socio=nil *socio=nil dans leur optique*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 les plus dynamiques*socio=uv4 offrent déjà des perspectives*socio=rien d'investissement*socio=ec1 plus attrayantes*socio=rien que certaines*socio=rien des *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil saturées de problèmes*socio=uv4. De plus, les liens*socio=rien entre les banques*socio=ac et leurs clients*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 semblent plus stables*socio=uv4 que *socio=rien du temps *socio=nil où ces pays*socio=ac dépendaient des crédits-fournisseurs*socio=ec. En outre, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les emprunteurs*socio=ac de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et hésiteront à solliciter un*socio=rien aménagement*socio=et *socio=rien du calendrier *socio=nil de leurs dette*socio=ec1 s'ils se rendent compte*socio=rien qu'ils se fermeraient ainsi l'accès*socio=uv1 aux *socio=rien sources du crédit*socio=ec1 privé*socio=et.*socio=nil *socio=nil En résumé, il y a des problèmes*socio=uv4 de la dette*socio=ec1, mais, avec une stratégie*socio=et appropriée, on devrait pouvoir*socio=rien les surmonter. Étude*socio=ec2 sur*socio=rien les théories du*socio=rien développement*socio=uv3 et sur*socio=rien la stratégie*socio=et de la Banque*socio=ac en ce domaine*socio=rien. Pendant ses 30 années*socio=rien d'activité*socio=rien, la Banque*socio=ac a beaucoup modifié sa manière*socio=rien d'aborder les *socio=rien aspects théoriques et*socio=nil pratiques*socio=et du développement*socio=uv3.*socio=nil L'*socio=nil auteur,*socio=nil *socio=nil qui a participé aux travaux*socio=rien de la Banque*socio=ac durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de cette époque*socio=te, examine les programmes*socio=et et les politiques*socio=et de prêt*socio=ec1 de cet organisme*socio=ac par rapport*socio=rien aux opinions*socio=ec2 défendues par les économistes*socio=ac en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 au cours*socio=rien de cette période*socio=te. Au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil façon *socio=nil dont on a, dans le monde*socio=rien, envisagé les problèmes*socio=uv4 du*socio=rien développement_économique*socio=ec1 a subi des *socio=rien modifications profondes *socio=nil : d'une constatation*socio=rien résignée des obstacles*socio=rien, on *socio=rien est passé *socio=nil à une foi*socio=rien presque naïve dans l'efficacité*socio=uv3 de politiques*socio=et qui consistaient à accélérer la croissance*socio=uv3 grâce*socio=rien à une augmentation*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 pour, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, en arriver progressivement à reconnaître la *socio=rien complexité du sujet *socio=nil et la nécessité*socio=uv1 de ne pas se contenter simplement de relever le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien du produit_national_brut (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil M: Paul Streeten a exposé cette évolution*socio=rien dans *socio=rien un article *socio=nil intitulé "Nouvelles*socio=rien *socio=rien conceptions du développement*socio=uv3"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil publié dans le numéro*socio=rien de septembre*socio=rien 1977 de la présente*socio=rien revue. Cet *socio=rien article fait état*socio=ac en*socio=nil somme *socio=nil de la réaction*socio=rien de la Banque*socio=ac à ce bouillonnement d'idées*socio=rien et de l'évolution*socio=rien de sa propre*socio=rien "conception*socio=ec" du*socio=rien développement*socio=uv3 et de sa stratégie*socio=et en ce domaine*socio=rien. Il y a quelque 30 ans*socio=rien, la Banque*socio=ac savait déjà que des difficultés*socio=uv4 d'ordre*socio=rien social*socio=et, économique*socio=ec1 et politique*socio=et faisaient obstacle*socio=rien au développement*socio=uv3; toutefois on constate que les stratégies*socio=et ont changé de *socio=rien façon décisive *socio=nil entre 1948 et 1977. Alors qu'en 1948 cette organisation*socio=ac observait purement et simplement ces obstacles*socio=rien - avec compassion, il *socio=rien est vrai *socio=nil - ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil elle s'est*socio=rien efforcée de les éliminer, en donnant des conseils*socio=ac sur*socio=rien les politiques*socio=et à adopter, en fournissant une aide*socio=uv1 technique*socio=rien, en formulant des propositions*socio=rien de *socio=et réforme institutionnelle *socio=nil et en élargissant considérablement*socio=rien ses opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1. La stratégie*socio=et que la Banque*socio=ac a adoptée en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 a évolué parallèlement aux modifications*socio=rien que les sociologues et certains observateurs plus détachés, mais ayant peut-être une meilleure*socio=rien perception des problèmes*socio=uv4, ont apportées aux doctrines en ce domaine*socio=rien. A la lumière*socio=rien probablement *socio=rien du grand nombre de*socio=nil faits *socio=nil de toute nature*socio=rien dont elle a pu avoir connaissance*socio=ec2, grâce*socio=rien à ses contacts*socio=rien directs*socio=ec1 avec les pays_en_développement*socio=uv3 et leurs élites*socio=ac politiques*socio=et et intellectuelles*socio=rien, la Banque*socio=ac s'est*socio=rien bien*socio=rien gardée de suivre des théories et de recommander des politiques*socio=et qui mettaient l'accent*socio=rien sur*socio=rien quelques points*socio=rien en particulier*socio=rien, comme par exemple*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'améliorer la gestion*socio=ec2, au détriment*socio=uv2 des autres éléments*socio=rien de ces théories ou politiques*socio=et. A la recherche*socio=ec2 d'une conception*socio=ec du*socio=rien développement*socio=uv3. La Banque*socio=ac n'est*socio=rien pas plus tenue d'adopter une *socio=rien attitude cohérente vis-à-vis*socio=nil du développement*socio=uv3 *socio=nil qu'elle ne l'était durant ses *socio=rien premières années d'*socio=nil existence,*socio=nil *socio=nil alors que l'obligation*socio=uv1, aux termes*socio=rien de sa charte*socio=et, de participer au financement*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 l'entraînait vers l'inconnu. C'est*socio=rien après*socio=rien une période*socio=te initiale*socio=rien de deux ans*socio=rien, au cours*socio=rien de laquelle elle a destiné ses prêts*socio=ec1 principalement à l'Europe*socio=ac pour que celle-ci puisse faire face*socio=rien à ses besoins*socio=uv1 de reconstruction*socio=uv3, que la Banque*socio=ac s'est*socio=rien tournée vers les pays_en_développement*socio=uv3. Elle a alors pénétré dans *socio=rien un domaine inexploré *socio=nil où l'expérience*socio=ec2 faisait défaut*socio=rien et où elle ne pouvait compter sur*socio=rien une tradition*socio=uv1 intellectuelle*socio=rien. Ses statuts*socio=et ne lui donnaient que peu de directives*socio=et précises*socio=rien, au-delà d'un*socio=rien très vague exposé des motifs*socio=rien où on lui assignait comme objectif*socio=uv4 de faciliter " l'investissement*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 consacrés à des fins*socio=rien productives*socio=uv4", de "promouvoir l'harmonieuse*socio=uv2 expansion*socio=ec2, sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te, des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te", et de "combiner les prêts*socio=ec1 accordés ou garantis*socio=rien... avec des prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te d'autres provenances*socio=rien, en donnant la priorité*socio=uv4 aux projets*socio=rien les plus utiles*socio=uv4 et les plus urgents*socio=rien" (article*socio=rien 1er). Les statuts*socio=et prévoyaient plus explicitement les conditions*socio=rien qu'elle devait respecter avant de consentir des prêts*socio=ec1, à savoir*socio=rien: 1) qu'elle devait avoir la conviction*socio=uv1 que "eu égard*socio=rien à la *socio=rien situation du marché*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil emprunteur*socio=ac *socio=nil ne pourrait autrement obtenir*socio=rien le prêt*socio=ec1 à des conditions*socio=rien qui, de l'avis*socio=rien de la Banque*socio=ac, seraient raisonnables*socio=uv4 pour l'emprunteur*socio=ac", 2) que les prêts*socio=ec1 devaient servir à garantir des projets*socio=rien individualisés, "sauf dans des *socio=rien circonstances spéciales"*socio=nil *socio=nil et 3) que les prêts*socio=ec1 ne pouvaient être*socio=rien utilisés pour des dépenses*socio=ec1 locales*socio=te que "dans des circonstances*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4" (articles*socio=rien III et IV). En l'absence*socio=rien de directives*socio=et plus précises*socio=rien, la Banque*socio=ac a dû, pour formuler sa propre*socio=rien théorie*socio=ec2 du*socio=rien développement*socio=uv3, compter sur*socio=rien le *socio=rien climat intellectuel *socio=nil qui prévalait aussitôt après*socio=rien la guerre*socio=et. Les écrits de cette période*socio=te contiennent une foule*socio=rien de renseignements*socio=ec2 qui, en pratique*socio=rien, figurent tous dans les *socio=rien rapports annuels *socio=nil de l'époque*socio=te. Celui de 1948 évoque le manque*socio=rien de capitaux*socio=ec1 intérieurs*socio=te, l'absence*socio=rien de cadres*socio=rien et de techniciens*socio=ac, l'instabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1 (c'est-à-dire "la montée de l'inflation*socio=ec2 et le désordre monétaire*socio=ec1"), le défaut*socio=rien d'une "définition*socio=rien précise*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des orientations*socio=et selon lesquelles un*socio=rien développement*socio=uv3 harmonieux*socio=uv2 pourrait vraisemblablement*socio=rien se réaliser", "la *socio=rien faiblesse du niveau scolaire*socio=et des*socio=nil masses"*socio=nil *socio=nil et "les incertitudes*socio=uv3 de la situation*socio=rien politique*socio=et". Tout en reprenant certaines*socio=rien de ces remarques, le rapport*socio=rien de 1949 contient en outre l'extrait suivant*socio=rien qui, compte*socio=rien tenu des *socio=rien récentes modifications *socio=nil apportées à la politique*socio=et de prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac, mérite*socio=rien d'être*socio=rien cité intégralement : "Il y a lieu*socio=rien également de mentionner les difficultés*socio=uv4 occasionnées par la structure*socio=ec1 sociale*socio=et de beaucoup de pays_sous-développés*socio=ac où l'on passe de l'opulence extrême*socio=rien à la pauvreté*socio=uv1 la plus noire. Dans certains cas*socio=rien, de puissants*socio=rien intérêts*socio=uv1 acquis*socio=rien résistent souvent à toute évolution*socio=rien qui pourrait leur nuire. En particulier*socio=rien, le maintien*socio=rien dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil un régime*socio=et *socio=nil oppressif et inefficace*socio=uv4 de la *socio=ec1 propriété foncière *socio=nil empêche la *socio=ec1 production agricole *socio=nil d'augmenter et le niveau_de_vie*socio=uv1 en général*socio=rien de s'améliorer". Ces observations*socio=ec2 traduisent bien*socio=rien ce qui s'écrivait à cette époque*socio=te où beaucoup d'économistes*socio=ac et autres sociologues portaient un*socio=rien très grand*socio=rien intérêt*socio=uv1 aux "conditions*socio=rien préalables*socio=rien" à toute croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, conditions*socio=rien dont l'absence*socio=rien expliquait l'état*socio=ac de sous-développement*socio=ec. La constatation*socio=rien de l'importance*socio=rien de ces facteurs*socio=rien a conduit la Banque*socio=ac à organiser *socio=rien un grand nombre *socio=nil de "missions d'étude*socio=ec2". Entre 1950 et 1967, ces missions ont permis*socio=rien d'élaborer, pour quelque 25 pays*socio=ac, des "programmes*socio=et de développement*socio=uv3" qui regroupaient ce que nous appelons désormais des programmes*socio=et sectoriels*socio=rien et des plans*socio=rien de financement*socio=ec1. De fait*socio=rien, tous les rapports*socio=rien de missions ont insisté pour qu'on prépare des programmes*socio=et d'ensemble*socio=rien et pour qu'on prenne des dispositions*socio=rien institutionnelles*socio=et en vue*socio=rien de planifier le développement*socio=uv3. En 1949, le Président*socio=ac de la Banque*socio=ac, Eugene Black, a fait*socio=rien une recommandation*socio=rien en ce *socio=rien sens lors *socio=nil d'une réunion*socio=rien de la Commission*socio=ac économique*socio=ec1 pour l'amérique_latine*socio=ac. Les missions d'étude*socio=ec2 ont subi l'influence des théories et des politiques*socio=et existant*socio=rien à l'époque*socio=te en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 et ont mis l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'extension*socio=rien de l'activité*socio=rien du*socio=rien secteur_privé*socio=et (particulièrement industriel*socio=ec1), le régime*socio=et à appliquer aux investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te, la stimulation*socio=rien de la formation*socio=et de capital*socio=ec1 privé*socio=et et public*socio=et, la planification*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 et sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 économique*socio=ec1. Investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Vu l'étendue de l'optique*socio=rien choisie et compte*socio=rien tenu des restrictions*socio=et imposées tant par les statuts*socio=et que par le climat_politique*socio=et ambiant, selon lesquels la Banque*socio=ac ne peut consentir de prêts*socio=ec1 qu'au cas*socio=rien où l'investissement_privé*socio=et intérieur*socio=te ou extérieur*socio=te *socio=rien fait défaut,*socio=nil le*socio=nil financement*socio=ec1 d'*socio=nil investissements*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 est *socio=nil apparu comme la solution*socio=rien qui répondait le mieux aux activités*socio=rien de cette institution*socio=ac. Il était donc "naturel*socio=uv4" pour cette dernière*socio=rien de mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien ce genre*socio=rien d'investissements*socio=ec1. L'absence*socio=rien d'infrastructures*socio=et, ou l'affligeante inefficacité*socio=uv3 de celles qui existaient, constituait une des différences*socio=uv1 faciles*socio=rien à déceler entre les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et les pays_en_développement*socio=uv3 et les investissements*socio=ec1 en ce domaine*socio=rien se sont merveilleusement prêtés au financement*socio=ec1 de "projets*socio=rien individualisés" au sens*socio=rien des statuts*socio=et. On considérait également que les projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 pouvaient très *socio=rien adéquatement être *socio=nil financés à l'aide*socio=uv1 de ressources*socio=ec1 empruntées, par opposition à un*socio=rien financement*socio=ec1 sur*socio=rien fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, lequel serait, du*socio=rien moins en partie*socio=rien, exigé pour des investissements*socio=ec1 "directement productifs*socio=uv4" dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 et rural*socio=te. De 1948 à 1963 approximativement, les opérations*socio=rien de prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac se sont concentrées essentiellement sur*socio=rien des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 " caractéristiques*socio=rien " : production*socio=ec1 et distribution*socio=rien d'énergie*socio=ec1, voies*socio=rien ferrées, autoroutes*socio=rien, ports*socio=ec, *socio=rien grands travaux d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 et*socio=nil télécommunications*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil concentration a*socio=nil été *socio=nil particulièrement accentuée pour les nations*socio=te qui, estimait-on, étaient en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. Dans des pays*socio=ac comme l'Australie*socio=ac, l'Italie*socio=ac, le Japon*socio=ac et plusieurs États*socio=ac nordiques*socio=rien, qui ont beaucoup emprunté à la Banque*socio=ac parce que le courant*socio=te des capitaux*socio=ec1 d'origine*socio=rien privée*socio=et ne satisfaisait pas leurs besoins*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1, l'activité*socio=rien de cette organisation*socio=ac a été*socio=rien beaucoup plus importante*socio=rien et s'est*socio=rien étendue notamment aux *socio=ec1 investissements industriels.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les prêts*socio=ec1 consentis pour des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 par la Banque*socio=ac, au cours*socio=rien de ses 15 *socio=rien premières années d'*socio=nil activité,*socio=nil *socio=nil et, depuis l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et 1960/61, par l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) ont représenté 78% des opérations*socio=rien, mais depuis cette époque*socio=te, ce pourcentage*socio=rien a reculé, d'abord*socio=rien à 70% (exercices*socio=rien budgétaires*socio=et 1962/63-1971/72 et, plus récemment, à 56% (exercices*socio=rien budgétaires*socio=et 1972/73-1976/77). Il n'existe pas de preuves*socio=ec2 que la Banque*socio=ac ait explicitement eu connaissance*socio=ec2 des opinions*socio=ec2 "peu orthodoxes" de A. Hirschman, de F. Perroux et des autres auteurs*socio=rien qui, dans les années*socio=rien cinquante, ont souligné les avantages*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 polarisée, mais comportant des déséquilibres sectoriels*socio=rien. Au contraire*socio=rien, vu son insistance*socio=rien à éviter tout excédent*socio=ec1 de *socio=uv4 potentiel productif *socio=nil dans les projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et à planifier le développement*socio=uv3, la Banque*socio=ac a manifesté une nette*socio=rien préférence*socio=uv4 pour une croissance*socio=uv3 équilibrée. En revanche, la Banque*socio=ac a tenu sérieusement compte*socio=rien des objections que A. Hirschman, entre autres, a formulées à propos*socio=rien de l'utilisation*socio=rien des critères*socio=rien élémentaires de rentabilité*socio=ec1 dans le choix*socio=uv1 des projets*socio=rien. En 1958, l'institut_de_développement_économique*socio=ec1 de la Banque*socio=ac a publié, sous le titre*socio=ec Design of Development*socio=rien, de Jan Tinbergen, la *socio=rien première modification *socio=nil apportée à ces critères*socio=rien par le recours*socio=ec1 à la notion*socio=rien de prix*socio=ec1 comptables*socio=rien. Cet écart*socio=rien de la ligne*socio=rien orthodoxe cadrait bien*socio=rien avec les doutes que la Banque*socio=ac avait exprimés dès 1948. Le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 ainsi que les distorsions*socio=uv4 engendrées par l'inflation*socio=ec2 et les contrôles*socio=et des changes*socio=rien inquiétaient la Banque*socio=ac qu'alarmaient aussi les comparaisons*socio=rien entre les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac et les coûts*socio=ec1 des importations*socio=ec1, calculés aux taux_de_change*socio=ec1 officiels*socio=et. La Banque*socio=ac était également peu satisfaite de la faiblesse*socio=rien des taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 des entreprises*socio=ac nationalisées. Tous ces sujets*socio=rien de préoccupation*socio=uv4 ont conduit cette organisation*socio=ac à améliorer les techniques*socio=rien d'évaluation*socio=ec2 des projets*socio=rien, opération*socio=rien qui se poursuit encore. Dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et développement*socio=uv3. Le rôle*socio=rien joué par les emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te dans le processus*socio=te de développement*socio=uv3 constitue *socio=rien un sujet *socio=nil que les économistes*socio=ac qui s'intéressent au développement*socio=uv3 ont tendance*socio=rien à laisser de côté*socio=rien, mais qui, pour des raisons*socio=rien très pratiques*socio=et, a beaucoup intéressé la Banque*socio=ac. (Ce sont des économistes*socio=ac de cette institution*socio=ac, à savoir*socio=rien G : Alter, D : Avramovic et R : Gulhati, qui ont mis au point*socio=rien les premiers*socio=rien "modèles*socio=rien, de dette*socio=ec1 qui établissaient une relation*socio=rien entre, d'une part*socio=rien, l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te et le service_de_la_dette*socio=ec1 et, d'autre part*socio=rien, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 et la balance_des_paiements*socio=ec1 .) La Banque*socio=ac savait naturellement que, dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 étaient peu élevés*socio=uv4, aussi a-t-elle réclamé l'adoption*socio=et de *socio=et politiques budgétaires,*socio=nil *socio=nil y compris la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et la politique*socio=et financière*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac nationalisées, qui relèveraient le taux*socio=rien de l'épargne_publique*socio=et et privée*socio=et. Parfois, la Banque*socio=ac a montré le bien-fondé*socio=uv2 des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te en soutenant qu'un*socio=rien taux*socio=rien plus élevé*socio=uv4 d'investissement*socio=ec1 à une date donnée pourrait, ultérieurement, entraîner une augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 et *socio=rien un taux marginal d'*socio=nil épargne*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil par la suite*socio=rien. En ce sens*socio=rien, elle a accepté la théorie*socio=ec2 du*socio=rien "big push" élaborée, entre autres, par P : Rosenstein-rodan qui justifiait le recours*socio=ec1 aux emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te tant que l'épargne*socio=ec1 n'était pas suffisante*socio=rien pour assurer *socio=rien un taux acceptable*socio=uv2 de*socio=nil croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutefois, l'attitude*socio=rien de la Banque*socio=ac a été*socio=rien de ne pas s'appuyer sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 que des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 marginaux*socio=rien élevés*socio=uv4 réduiraient les emprunts*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil et garantiraient le remboursement*socio=ec1 des prêteurs*socio=ac, y compris elle-même. En partie*socio=rien pour protéger ses propres*socio=rien prêts*socio=ec1, mais surtout parce qu'elle était consciente*socio=uv2 de l'impossibilité*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 de faire face*socio=rien à leurs besoins*socio=uv1 en importations*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 par des emprunts*socio=ec1 contractés aux *socio=rien conditions du marché*socio=ec1 *socio=nil ou à des *socio=rien conditions voisines,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil a recommandé aux nations*socio=te riches*socio=uv2 de faire des dons*socio=ec1 à ces pays*socio=ac. Cette technique*socio=rien, a-t-elle soutenu, augmenterait leurs ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien sans leur créer de nouveaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 sur*socio=rien le *socio=rien plan du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil et de la balance_des_paiements*socio=ec1 . Les arguments selon lesquels les dons*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 consentis à des conditions*socio=rien extrêmement avantageuses*socio=rien étaient nécessaires*socio=rien dans la mesure*socio=rien où le courant*socio=te des ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te, qui complétait la formation*socio=et de capital*socio=ec1 intérieur*socio=te, devait être*socio=rien suffisamment important*socio=rien pour assurer *socio=rien un taux adéquat de*socio=nil croissance*socio=uv3 du PNB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ont conduit en temps*socio=rien et lieu*socio=rien à la création*socio=rien de FIDA*socio=ac. En revanche, le *socio=uv4 problème pratique *socio=nil que pose l'allocation*socio=et par pays*socio=ac des ressources*socio=ec1 de FIDA*socio=ac a obligé la Banque*socio=ac à affronter les disparités*socio=uv1 croissantes*socio=rien qui se manifestent entre les pays_en_développement*socio=uv3. Ce fait*socio=rien a compliqué non seulement les opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac et de l'IDA*socio=ac, mais également le *socio=rien raisonnement théorique relatif au*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil Étapes*socio=te du développement*socio=uv3.*socio=nil L'*socio=nil idée *socio=nil de "big push" a intrigué la Banque*socio=ac, vu l'importance*socio=rien qu'elle accordait à la notion*socio=rien de capacité*socio=uv3 d'endettement*socio=ec1, lorsqu'il a *socio=rien été nécessaire *socio=nil d'importer des capitaux*socio=ec1 pour compléter l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, phase*socio=te précédant celle au cours*socio=rien de laquelle la demande*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te devait faiblir et tôt ou tard disparaître; toutefois, d'après*socio=rien ses *socio=et déclarations officielles,*socio=nil cette*socio=nil institution*socio=ac *socio=nil n'a à aucun moment*socio=rien embrassé la théorie*socio=ec2 du*socio=rien développement*socio=uv3 par étapes*socio=te de W. W. Rostow ni du*socio=rien "décollage dans une croissance*socio=uv3 soutenue". D'autres organisations*socio=ac engagées dans l'aide*socio=uv1 du*socio=rien développement*socio=uv3 ont estimé que la théorie*socio=ec2 de Rostow constituait *socio=rien un point de*socio=nil départ commode *socio=nil pour donner à des législateurs*socio=ac impatients et à un*socio=rien public*socio=ac difficile*socio=rien des assurances quant à la durée*socio=te et au volume*socio=rien de l'aide*socio=uv1 étrangère nécessaire*socio=rien. Même si, dès le début*socio=rien des années*socio=rien soixante, la Banque*socio=ac souhaitait de moins en moins prêter aux pays*socio=ac "ayant accès*socio=uv1 au marché_financier*socio=ec1", comme l'Australie*socio=ac, l'Italie*socio=ac et le Japon*socio=ac qui, présumait-elle, avaient accès*socio=uv1, à un*socio=rien coût*socio=ec1 raisonnable*socio=uv4, au marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 privés*socio=et, elle suivait de suffisamment près le processus*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3 de ses pays_membres*socio=ac pour comprendre que, dans la plupart*socio=rien d'entre eux, le décollage se ferait dans un*socio=rien avenir*socio=te lointain, si naturellement il devait *socio=rien un jour *socio=nil se faire. Parallèlement, la Banque*socio=ac a pris conscience*socio=uv1 *socio=rien du fait *socio=nil qu'elle ne pouvait compter sur*socio=rien la stimulation*socio=rien de l'initiative*socio=rien privée*socio=et, de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et et des investissements*socio=ec1 grâce*socio=rien aux économies*socio=ec1 externes*socio=te *socio=rien résultant du développement*socio=uv3 *socio=nil et de la modernisation*socio=ec2 de l'infrastructure*socio=ec1. Elle en a conclu qu'elle devait étendre son soutien*socio=uv3 financier*socio=ec1 à des secteurs*socio=rien directement productifs*socio=uv4 comme l'agriculture*socio=ec1, l'industrie*socio=ec1 et le tourisme*socio=ec1. Les lacunes*socio=uv4 de l'enseignement*socio=et et le manque*socio=rien de compétence*socio=uv3 des administrateurs*socio=ac, certains des obstacles*socio=rien au développement*socio=uv3 qu'elle avait décelés dès 1948, l'ont de nouveau*socio=rien préoccupée. Elle a alors entrepris de financer les réformes*socio=et apportées par les pays_en_développement*socio=uv3 à leur système_scolaire*socio=et, de créer des institutions*socio=ac chargées de financer les *socio=ec1 investissements industriels,*socio=nil *socio=nil ainsi que de fournir l'aide*socio=uv1 *socio=rien technique nécessaire au*socio=nil choix*socio=uv1 *socio=nil et à l'évaluation*socio=ec2 des projets*socio=rien industriels*socio=ec1, et de participer à l'élaboration*socio=rien de projets*socio=rien agricoles*socio=ec1. La Banque*socio=ac n'a pas cessé de s'appuyer sur*socio=rien l'expérience*socio=ec2 accumulée par les pays*socio=ac avancés dont l'industrialisation*socio=ec2 et le revenu*socio=ec1 ont pu s'accroître grâce*socio=rien à l'initiative*socio=rien de l'entreprise_privée*socio=et. *socio=rien Un rôle très*socio=nil actif*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil extension des*socio=nil opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1 *socio=nil de la Banque*socio=ac et de l'IDA*socio=ac à des secteurs*socio=rien "sociaux*socio=et" (éducation*socio=et et adduction d'eau*socio=ec1) et l'importance*socio=rien accordée par la suite*socio=rien aux prêts*socio=ec1 à l'agriculture*socio=ec1 et à l'industrie*socio=ec1 ont, durant les années*socio=rien soixante, sous la présidence*socio=rien de George Woods, marqué le début*socio=rien d'une phase*socio=te de réévaluation interne*socio=te *socio=rien du rôle *socio=nil que doit jouer le groupe_de_la_banque*socio=ac. On a en fait*socio=rien admis que les problèmes*socio=uv4 posés par le développement*socio=uv3 et l'aide*socio=uv1 en ce domaine*socio=rien étaient à la fois*socio=rien complexes et compliqués. C'est*socio=rien en 1966 qu'on a demandé que les ressources*socio=ec1 de VIDA soient augmentées considérablement*socio=rien et qu'a été*socio=rien connue l'intention*socio=rien de la Banque*socio=ac de compléter ses *socio=rien activités traditionnelles de*socio=nil prêt*socio=ec1 par*socio=nil un accroissement*socio=ec2 *socio=nil de son assistance*socio=uv1 technique*socio=rien; la politique*socio=et dite des *socio=rien opérations connexes *socio=nil a alors été*socio=rien la *socio=rien première manifestation *socio=nil de sa volonté*socio=uv1 de jouer *socio=rien un rôle *socio=nil beaucoup plus "actif*socio=uv4". A partir de cette époque*socio=te, outre des concours financiers*socio=ec1 d'une *socio=rien grande ampleur,*socio=nil son*socio=nil assistance*socio=uv1 s'*socio=nil est *socio=nil largement étendue, que ce soit dans le domaine*socio=rien de l'identification*socio=rien et de l'élaboration*socio=rien des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 ou dans celui de la mise en oeuvre*socio=rien de projets*socio=rien qu'elle a accepté de financer, activités*socio=rien auxquelles, auparavant, elle pressait de se livrer, entre autres, les emprunteurs*socio=ac ou les pourvoyeurs*socio=ac de l'aide*socio=uv1 technique*socio=rien. L'annonce par le Président*socio=ac Robert Mcnamara*socio=ac lors*socio=rien de l'Assemblée*socio=ac annuelle*socio=rien de 1968 d'un*socio=rien programme*socio=et de prêts*socio=ec1 de *socio=rien cinq ans *socio=nil a consacré officiellement l'élargissement*socio=ec2 *socio=rien du rôle *socio=nil de la Banque*socio=ac. Ce nouveau*socio=rien programme*socio=et doublait les activités*socio=rien de prêt*socio=ec1, augmentant surtout la part*socio=rien revenant aux zones*socio=te "délicates*socio=rien", comme l'Afrique*socio=ac tant orientale*socio=te qu'occidentale*socio=te, et aux secteurs*socio=rien également "délicats*socio=rien", tels que l'agriculture*socio=ec1 et l'éducation*socio=et. La Banque*socio=ac a expliqué qu'en accroissant ses prêts*socio=ec1 elle s'efforçait de tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et possible*socio=rien de sa situation*socio=rien d'intermédiaire*socio=rien financier*socio=ec1. La *socio=rien hausse du nombre des*socio=nil opérations *socio=nil de l'IDA*socio=ac se justifiait par les besoins*socio=uv1 énormes*socio=rien des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, besoins*socio=uv1 que n'avait pu satisfaire l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et au développement*socio=uv3. Atténuation*socio=rien de la misère*socio=uv1. Alors que la Banque*socio=ac redoublait d'efforts*socio=uv1 pour fournir une aide_financière*socio=ec1 à l'agriculture*socio=ec1, on constatait de plus en plus nettement que, même dans les pays*socio=ac où la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 avait *socio=rien été importante,*socio=nil le*socio=nil revenu*socio=ec1 des*socio=nil petits agriculteurs*socio=ac,*socio=nil des*socio=nil paysans*socio=ac sans*socio=nil terre*socio=ec1 *socio=nil et des *socio=ac travailleurs ruraux *socio=nil n'avait pas varié de façon*socio=rien significative*socio=uv4 et ne pouvait guère varier. Il devenait de plus en plus évident*socio=rien que la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la population*socio=ac rurale*socio=te avait à peine de quoi se nourrir et que, pour faire cesser cet état*socio=ac de choses*socio=rien, il faudrait réorienter explicitement les politiques*socio=et de développement*socio=uv3 et les prêts*socio=ec1 consentis en ce domaine*socio=rien. On devrait alors s'attacher en particulier*socio=rien à atténuer la "misère*socio=uv1 absolue*socio=rien", soit *socio=rien un niveau d'*socio=nil existence *socio=nil à peine suffisant*socio=rien pour satisfaire les besoins*socio=uv1 naturels*socio=rien en termes*socio=rien de nutrition*socio=rien, de santé*socio=et et de logement*socio=ec1, ainsi que pour permettre de mener une vie*socio=uv1 productive*socio=uv4. L'intérêt*socio=uv1 porté par la Banque*socio=ac aux problèmes*socio=uv4 de la répartition*socio=uv3 des *socio=rien fruits du progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 *socio=nil a coïncidé avec la prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 par *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil économistes*socio=ac *socio=nil et d'autres sociologues *socio=rien du fait *socio=nil que la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 per capita était une *socio=rien condition nécessaire,*socio=nil *socio=nil mais nullement suffisante*socio=rien, pour atténuer, puis ultérieurement faire disparaître, la misère*socio=uv1 absolue*socio=rien. C'est*socio=rien lors*socio=rien de l'Assemblée*socio=ac annuelle*socio=rien de 1973 que la Banque*socio=ac a annoncé sa nouvelle*socio=rien orientation*socio=et par l'intermédiaire*socio=rien d'une déclaration*socio=et de son Président*socio=ac. Depuis lors*socio=rien, le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 consentis n'a cessé de s'accroître. La plupart*socio=rien de ces nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 ont été*socio=rien affectés au développement*socio=uv3 rural*socio=te, l'objectif*socio=uv4 étant d'avantager essentiellement les 40% des personnes*socio=ac qui se trouvent au bas*socio=rien de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1. En 1975, la Banque*socio=ac a *socio=rien fait savoir *socio=nil qu'elle aborderait également les problèmes*socio=uv4 de la misère*socio=uv1 urbaine*socio=te. En veillant à ce que les prêts*socio=ec1 consentis à des fins*socio=rien autres que le développement*socio=uv3 rural*socio=te favorisent en *socio=rien grande partie les*socio=nil citadins*socio=ac démunis*socio=uv2,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil espère atteindre les chômeurs*socio=ac qui sont, dans les villes*socio=te, la *socio=rien majeure partie des*socio=nil défavorisés*socio=uv *socio=nil et employer certains d'entre eux dans de petites*socio=rien usines*socio=ec1 ou dans des industries*socio=ec1 de service*socio=ec1. Cette modification*socio=rien des *socio=uv4 priorités stratégiques *socio=nil de la Banque*socio=ac s'harmonise tout à fait*socio=rien avec les dernières*socio=rien doctrines prônées en matière*socio=rien de développement*socio=uv3. Les théories actuelles*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3 distinguent entre la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et la progression*socio=ec2 du*socio=rien bien-être*socio=uv1 dans les groupes*socio=rien de revenus*socio=ec1, dans les cas*socio=rien où le *socio=rien niveau du bien-être*socio=uv1 *socio=nil et celui des revenus*socio=ec1 sont le plus faibles*socio=rien et par conséquent*socio=rien où *socio=rien un taux *socio=nil donné de croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 *socio=rien est susceptible *socio=nil d'entraîner une progression*socio=ec2 optimum du*socio=rien bien-être*socio=uv1. La Banque*socio=ac n'a pas, cependant, modifié sa *socio=rien position initiale *socio=nil selon laquelle une augmentation*socio=ec2 des entrées de capitaux*socio=ec1, y compris les dons*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 consentis à des conditions*socio=rien hautement avantageuses*socio=rien, et l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du secteur des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil sont deux éléments*socio=rien qu'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil d'inclure dans toute stratégie*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. Comme l'indiquent ses rapports*socio=rien économiques*socio=ec1 par pays*socio=ac et les *socio=rien rapports sur ses*socio=nil opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil croit que les politiques*socio=et qui encouragent la réalisation*socio=uv1 de ces objectifs*socio=uv4, si elles sont accompagnées de politiques*socio=et intérieures*socio=te aidant les groupes*socio=rien aux revenus*socio=ec1 les plus faibles*socio=rien à s'intégrer au processus*socio=te de développement*socio=uv3, peuvent accélérer grandement la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et favoriser le bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et ainsi que la stabilité_politique*socio=et. Alors qu'elle adoptait cette *socio=rien nouvelle attitude énergique*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil rejetait les vues*socio=rien pessimistes*socio=uv2 de théoriciens*socio=ac politiques*socio=et ou sociaux*socio=et, selon lesquelles l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te et l'extension*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te nuisent aux pays_en_développement*socio=uv3. Dans le cadre*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 qu'elle porte*socio=rien aux pauvres*socio=uv2, qu'ils soient de la ville*socio=te ou de la campagne*socio=rien, ainsi qu'aux *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil qui élimineraient les rigidités*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 et qui transformeraient la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 en progrès*socio=uv1 social*socio=et et en bien-être*socio=uv1 public*socio=et, la Banque*socio=ac réaffirme sa foi*socio=rien dans l'aide_au_développement*socio=uv3 tout en reconnaissant la complexité*socio=rien et la dimension*socio=rien humaine du*socio=rien processus*socio=te de développement*socio=uv3. Ce changement*socio=uv3 dans l'ordre*socio=rien des priorités*socio=uv4 de la Banque*socio=ac en matière*socio=rien de prêts*socio=ec1 entraîne également une *socio=rien modification importante *socio=nil de sa doctrine du*socio=rien développement*socio=uv3, car, au début*socio=rien de son existence*socio=rien, elle ne prêtait guère attention*socio=rien aux avantages*socio=rien qui pouvaient résulter de la croissance*socio=uv3 ni aux changements*socio=uv3 que celle-ci entraînait *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil de la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. L'évolution*socio=rien de stratégie*socio=et de la Banque*socio=ac et de sa doctrine du*socio=rien développement*socio=uv3 est*socio=rien intervenue à une époque*socio=te où ses possibilités*socio=rien de prêt*socio=ec1 ainsi que celles de l'IDA*socio=ac avaient augmenté rapidement en valeur*socio=ec1 (de 170% entre les exercices*socio=rien budgétaires*socio=et 1967/68-1971/72 et les exercices*socio=rien 1972/73-1976/77) et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil en*socio=nil valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2,*socio=nil en*socio=nil volume *socio=nil puisque l'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te a réduit le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 accordés (de 73%). Grâce*socio=rien à la *socio=rien hausse du montant*socio=ec1 *socio=nil de l'ensemble*socio=rien de ces prêts*socio=ec1, de la Banque*socio=ac et de FIDA*socio=ac, il a *socio=rien été possible *socio=nil de maintenir les activités*socio=rien " traditionnelles*socio=rien " de prêt*socio=ec1 ayant trait*socio=rien aux projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, tout en affectant une *socio=rien part croissante des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil à l'atténuation*socio=rien de la misère*socio=uv1, L'accord*socio=et de 1977 portant sur*socio=rien la reconstitution*socio=rien des ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac permettra à cette dernière*socio=rien une *socio=ec2 augmentation réelle *socio=nil de 40% de sa capacité*socio=uv3 de prêt*socio=ec1. A la Conférence*socio=rien au sommet*socio=rien qui s'est*socio=rien tenue à Londres*socio=ac en mai*socio=rien 1977, les principaux*socio=rien pays_membres*socio=ac ont reconnu que la Banque*socio=ac devrait également accroître en volume*socio=rien ses activités*socio=rien. Toutefois, cette organisation*socio=ac devra, aux termes*socio=rien des dispositions*socio=rien de ses statuts*socio=et régissant*socio=rien le montant*socio=ec1 des prêts*socio=ec1, procéder à de nouvelles*socio=rien souscriptions*socio=ec1 de capital*socio=ec1. Nonobstant l'accroissement*socio=ec2 important*socio=rien de leurs opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1, la Banque*socio=ac et l'IDA*socio=ac ne participent encore que dans une *socio=rien faible mesure *socio=nil (16% au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années)*socio=nil *socio=nil à l'ensemble*socio=rien de l'aide*socio=uv1 nette*socio=rien accordée aux pays_en_développement*socio=uv3 (y compris "les autres apports*socio=rien officiels*socio=et", catégorie*socio=rien qui inclut les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac). Toutefois, la Banque*socio=ac a une influence très supérieure*socio=rien à ce que représente sa part*socio=rien d'apports*socio=rien nets*socio=rien. Ses rapports*socio=rien et les évaluations*socio=ec2 qu'elle fait*socio=rien des résultats*socio=rien obtenus par les emprunteurs*socio=ac sont largement diffusés auprès des donneurs*socio=ac d' aide_publique_au_développement*socio=et et des institutions_internationales*socio=te et régionales*socio=te. Les rapports*socio=rien traduisent inéluctablement les propres*socio=rien doctrines de la Banque*socio=ac en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 et ont *socio=rien un effet considérable sur l'*socio=nil orientation*socio=et *socio=nil et la répartition*socio=uv3 par secteurs*socio=rien des autres formes*socio=rien d'aide*socio=uv1, qu'elle soit bilatérale*socio=et ou multilatérale*socio=et. Politique*socio=et des *socio=ec1 prix agricoles et*socio=nil croissance*socio=uv3 économique.*socio=nil *socio=nil Dans leurs efforts*socio=uv1 pour accélérer le développement*socio=uv3, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 ont*socio=nil favorisé une*socio=nil politique*socio=et de*socio=nil bas *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil qui a eu des *socio=rien effets néfastes sur la*socio=nil production*socio=ec1 de*socio=nil *socio=ec1 denrées alimentaires,*socio=nil sur*socio=rien la*socio=nil distribution*socio=rien des*socio=nil revenus *socio=nil et la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. L'auteur*socio=rien constate que les subventions*socio=ec1 accordées par les gouvernements*socio=ac et le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 semblent favoriser les grands*socio=rien exploitants*socio=ac et les couches*socio=ac privilégiées*socio=uv de la population*socio=ac urbaine*socio=te dans les pays_en_développement*socio=uv3. De telles mesures*socio=et ont tendance*socio=rien à faire diminuer la *socio=ec1 production alimentaire globale*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil revenus des*socio=nil petits*socio=rien exploitants*socio=ac *socio=nil ainsi que le volume*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et des devises*socio=ec1 étrangères*socio=te disponibles*socio=rien. Gilbert T: Brown propose donc de réduire, voire de supprimer, les distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1 qui restreignent la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil Au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil des 25 dernières*socio=rien années' les pays_en_développement*socio=uv3 se sont pour la plupart*socio=rien efforcés de réduire le prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil et d'autres produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et d'augmenter les prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 manufacturés. La justification*socio=uv3 classique de cette politique*socio=et est*socio=rien que l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 favorise un*socio=rien développement*socio=uv3 plus rapide*socio=rien, qui peut être*socio=rien encore accéléré au moyen*socio=rien d'importants*socio=rien transferts*socio=rien de revenus*socio=ec1 et de recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 étrangères*socio=te *socio=rien du secteur agricole*socio=ec1 *socio=nil vers le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec manufacturés de ces pays*socio=ac ont donc été*socio=rien portés à des *socio=rien niveaux supérieurs *socio=nil à ceux des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te en limitant les importations*socio=ec1, et les *socio=ec1 prix agricoles ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil réduits par le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et l'imposition*socio=et de taxes*socio=et intérieures*socio=te, ainsi que par l'adoption*socio=et de restrictions*socio=et aux exportations*socio=ec1 et de taux_de_change*socio=ec1 défavorables*socio=uv4. On a déclaré que cette politique*socio=et pouvait être*socio=rien appliquée à peu de frais*socio=ec1, en partant du*socio=rien principe*socio=ec2 que les changements*socio=uv3 de prix*socio=ec1 n'ont pas de répercussions*socio=ec2 *socio=rien importantes sur la*socio=nil *socio=ec1 production agricole *socio=nil et qu'ils transfèrent les revenus*socio=ec1 essentiellement des grands*socio=rien exploitants*socio=ac (qui, affirme-t-on, produisent la *socio=rien majeure partie *socio=nil des récoltes et du*socio=rien bétail*socio=ec1 mis en vente*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1) aux classes pauvres*socio=uv2 des villes*socio=te. Certains pays_en_développement*socio=uv3 ont aussi subventionné l'achat*socio=ec1 de facteurs*socio=rien de *socio=ec1 production agricole,*socio=nil *socio=nil comme les engrais*socio=rien, prétendant ainsi encourager les agriculteurs*socio=ac à augmenter leur production*socio=ec1 en maintenant le niveau*socio=rien de leurs bénéfices*socio=ec1 et aider les petits*socio=rien exploitants*socio=ac. Le soutien*socio=uv3 d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 plus favorable*socio=ec2 à l'agriculture*socio=ec1 s'est*socio=rien développé*socio=uv4 pour deux raisons*socio=rien. D'une part*socio=rien, la stratégie*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 a attaché une plus *socio=rien grande importance *socio=nil à l'emploi*socio=ec1, au développement*socio=uv3 rural*socio=te, aux besoins*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 et à la distribution*socio=rien des revenus*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac qui ont essayé de faire baisser les *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil ont vu ralentir la croissance*socio=uv3 de la *socio=ec1 production agricole *socio=nil et celle de l'économie*socio=ec1 tout entière*socio=rien. Il apparaît de plus en plus évident*socio=rien qu'une incitation*socio=uv3 par les prix*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 est*socio=rien une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil à l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3 : si des prix*socio=ec1 suffisants*socio=rien sont appliqués pour inciter les agriculteurs*socio=ac à relever leurs niveaux*socio=rien de production*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te augmentent, la position*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 se trouve renforcée et les marchés*socio=ec1 ruraux*socio=ac pour les produits*socio=ec manufacturés intérieurs*socio=te se développent. De plus, si les *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil sont suffisamment élevés*socio=uv4 pour encourager la recherche*socio=ec2 en agriculture*socio=ec1, l'utilisation*socio=rien de *socio=rien nouvelles techniques et*socio=nil facteurs de*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil fonciers et le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 rurale*socio=te, les coûts*socio=ec1 futurs*socio=rien de production*socio=ec1 unitaires*socio=rien et de ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 seront moindres*socio=rien et, par conséquent*socio=rien, les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 seront plus bas*socio=rien à l'avenir*socio=te. Les *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil qui ne sont pas baissés artificiellement contribuent également à réduire les disparités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1, en partie*socio=rien en augmentant les revenus*socio=ec1 des agriculteurs*socio=ac. En revanche, la politique*socio=et des prix*socio=ec1 suivie dans les pays_industriels*socio=ec1 depuis les années*socio=rien 30 a entraîné une distorsion*socio=uv4 des prix*socio=ec1 en faveur*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 plutôt que de l'industrie*socio=ec1, stimulant ainsi la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil *socio=nil Alors que les rendements*socio=ec1 de céréales*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3 étaient d'environ 1,15 tonne à l'hectare*socio=ec entre 1934 et 1938, la moyenne*socio=rien actuelle*socio=te est*socio=rien d'environ 3 tonnes à l'hectare*socio=ec dans les pays_industriels*socio=ec1, mais de 1,4 tonne seulement dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Il *socio=rien est évident *socio=nil que les taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1, qui sont beaucoup plus élevés*socio=uv4 dans les pays_industriels*socio=ec1, ne résultent pas uniquement*socio=rien de l'effet*socio=rien stimulant des prix*socio=ec1 mais de nombreux*socio=rien autres facteurs*socio=rien, notamment des dépenses*socio=ec1 plus importantes*socio=rien affectées à la recherche*socio=ec2 et aux investissements_privés*socio=et et publics*socio=et liés à l'agriculture*socio=ec1 - à la ferme*socio=ec2 et dans l'infrastructure*socio=ec1 (routes*socio=et de campagne*socio=rien et électricité*socio=ec1) - ainsi que de l'utilisation*socio=rien généralisée de semences à rendement*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Ce type*socio=rien de semences a été*socio=rien largement distribué dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil principaux pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil mais leur utilisation*socio=rien ne s'est*socio=rien pas accompagnée d'augmentations*socio=ec2 adéquates*socio=uv2 des volumes*socio=rien d'engrais*socio=rien et d'autres *socio=rien facteurs complémentaires.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, le total*socio=rien des achats*socio=ec1 de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 ne représente généralement pas plus (et souvent beaucoup moins) de 10% de la valeur*socio=ec1 de la *socio=ec1 production agricole,*socio=nil *socio=nil alors qu'aux États-unis*socio=ac il est*socio=rien maintenant proche de 50%. Politiques*socio=et et production*socio=ec1. La théorie*socio=ec2 selon laquelle la *socio=ec1 production agricole n'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil pas très sensible*socio=rien aux variations*socio=rien de prix*socio=ec1 est*socio=rien essentiellement erronée*socio=rien. Elle repose sur*socio=rien l'analyse*socio=rien de régression multiple*socio=rien entre 1) la superficie*socio=rien consacrée à une culture*socio=ec particulière*socio=rien et le prix*socio=ec1 relatif*socio=rien de son produit*socio=ec, ou 2) la superficie*socio=rien affectée à une culture*socio=ec particulière*socio=rien ou sa production*socio=ec1 et plusieurs variables supposées indépendantes*socio=rien - par exemple*socio=rien, son prix*socio=ec1 relatif*socio=rien et l'utilisation*socio=rien de divers facteurs*socio=rien de production*socio=ec1: engrais*socio=rien, main-d'_oeuvre*socio=rien, *socio=ec1 hydraulique agricole.*socio=nil La*socio=nil production agricole globale*socio=rien *socio=nil se ressent naturellement moins des variations*socio=rien de prix*socio=ec1 que la production*socio=ec1 des cultures*socio=ec prises*socio=rien individuellement, *socio=rien du fait *socio=nil que les substitutions de cultures*socio=ec peuvent expliquer en *socio=rien grande partie les*socio=nil variations en*socio=nil volume *socio=nil de la production*socio=ec1 d'une seule*socio=rien culture*socio=ec dues à des changements*socio=uv3 de son prix*socio=ec1 relatif*socio=rien. Cette théorie*socio=ec2 de la régression multiple*socio=rien peut être*socio=rien réfutée pour plusieurs raisons*socio=rien, notamment l'absence*socio=rien d'indépendance*socio=uv1 entre les prix*socio=ec1, d'une part*socio=rien, et le niveau*socio=rien d'utilisation*socio=rien d'engrais*socio=rien et d'autres facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, d'autre part*socio=rien. En outre, cette théorie*socio=ec2 se base*socio=rien essentiellement sur*socio=rien les variations*socio=rien des superficies*socio=rien cultivées plutôt que de la production*socio=ec1 à une époque*socio=te où l'augmentation*socio=ec2 des rendements*socio=ec1 a représenté plus de la moitié*socio=rien de la croissance*socio=uv3 annuelle*socio=rien de la production*socio=ec1 céréalière mondiales*socio=te. L'utilisation*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 annuelles*socio=rien des prix*socio=ec1 pour évaluer la mesure*socio=rien dans laquelle les variations*socio=rien de revenus*socio=ec1 encouragent suffisamment les agriculteurs*socio=ac pose toutefois un*socio=rien problème*socio=uv4 plus complexe. A moins que les perspectives*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 à plus long_terme*socio=rien ne changent, il se peut que les fluctuations*socio=ec2 annuelles*socio=rien des prix*socio=ec1 aient une influence *socio=rien négligeable sur les*socio=nil décisions *socio=nil concernant les investissements*socio=ec1 dans l'agriculture*socio=ec1, l'utilisation*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien et l'achat*socio=ec1 de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 ainsi que la recherche*socio=ec2. Qui plus est*socio=rien, l'adoption*socio=et d'une technologie*socio=ec1 nouvelle*socio=rien peut améliorer considérablement*socio=rien la rentabilité*socio=ec1 d'une culture*socio=ec à des prix*socio=ec1 donnés, comme cela s'est*socio=rien produit*socio=rien pour le blé*socio=ec1 et le riz*socio=ec1 pendant la Révolution*socio=ec2 verte. L'incidence*socio=rien des prix*socio=ec1 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien et l'utilisation*socio=rien d'engrais*socio=rien et de nouvelles*socio=rien semences montrent que les augmentations*socio=ec2 de rentabilité*socio=ec1 permettront aux agriculteurs*socio=ac de mieux utiliser leurs ressources*socio=ec1 et d'acquérir davantage de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1. Plusieurs études*socio=ec2 récentes*socio=rien ont révélé que des petits*socio=rien agriculteurs*socio=ac basent leurs *socio=rien décisions sur des*socio=nil comparaisons *socio=nil approfondies entre le rendement*socio=ec1 que produirait l'emploi*socio=ec1 de *socio=rien main-d'_oeuvre supplémentaire *socio=nil dans leurs exploitations*socio=ec1 et d'autres sources*socio=rien de revenus*socio=ec1 possibles*socio=rien. Une étude*socio=ec2 des rapports*socio=rien entre les prix*socio=ec1 du*socio=rien riz*socio=ec1 non décortiqué (paddy) et les rendements*socio=ec1 de riz*socio=ec1 des *socio=ac pays asiatiques *socio=nil en 1970 (voir tableau*socio=rien) indique que les variations*socio=rien de rendement*socio=ec1 de riz*socio=ec1, qui vont de 5,64 tonnes à l'hectare*socio=ec au Japon*socio=ac à 4,55 tonnes en Corée*socio=ac, jusqu'à 2,1 à 1,7 tonnes à l'hectare*socio=ec en Indonésie*socio=ac, en Thaïlande*socio=ac, aux Philippines*socio=ac et en Birmanie*socio=ac, correspondent étroitement aux variations*socio=rien des rapports*socio=rien entre le prix*socio=ec1 du*socio=rien kilo d'engrais*socio=rien utilisé pour le riz*socio=ec1 et celui du*socio=rien riz*socio=ec1. Ce schéma*socio=rien des rapports*socio=rien dans les différents*socio=rien pays*socio=ac entre les prix*socio=ec1 et les rendements*socio=ec1 semble refléter la réaction*socio=rien à long_terme*socio=rien de la production*socio=ec1 aux stimulants*socio=ec2. Bien*socio=rien que les données de prix*socio=ec1 utilisées dans cette étude*socio=ec2 portent sur*socio=rien une *socio=rien seule année,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 varient*socio=nil considérablement d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre et révèlent des différences*socio=uv1 de longue*socio=rien date entre les politiques*socio=et de prix*socio=ec1 menées par ces divers pays*socio=ac. Le fait*socio=rien que les sols*socio=rien des trois pays*socio=ac dont le rendement*socio=ec1 est*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 - le Japon*socio=ac, la Corée*socio=ac et la République*socio=ac de Chine*socio=ac -se trouvent parmi les plus pauvres*socio=uv2 des neufs*socio=rien pays*socio=ac figurant au *socio=rien tableau est remarquable.*socio=nil Il*socio=nil est intéressant *socio=nil d'imaginer quels seraient les rendements*socio=ec1 et la production*socio=ec1 de riz*socio=ec1 au Japon*socio=ac si les agriculteurs*socio=ac y recevaient le même prix*socio=ec1 que les agriculteurs*socio=ac thaïlandais ou, inversement, quel niveau*socio=rien les rendements*socio=ec1 et la production*socio=ec1 du*socio=rien riz*socio=ec1 atteindraient en Thaïlande*socio=ac si les agriculteurs*socio=ac de ce pays*socio=ac obtenaient les prix*socio=ec1 pratiqués au Japon*socio=ac. Les effets*socio=rien à long_terme*socio=rien les plus importants*socio=rien de l'effet*socio=rien stimulant des prix*socio=ec1 sur*socio=rien la production*socio=ec1 sont attribuables*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la technique*socio=rien, grâce*socio=rien à la recherche*socio=ec2 et à l'adoption*socio=et de *socio=rien nouvelles méthodes *socio=nil par les exploitants*socio=ac, et aux changements*socio=uv3 apportés aux investissements_publics*socio=et et privés*socio=et liés à l'agriculture*socio=ec1 et aux modifications*socio=rien des structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et qui intéressent la *socio=ec1 production agricole (*socio=nil réforme*socio=et agraire,*socio=nil services de*socio=nil vulgarisation*socio=rien agricole,*socio=nil commercialisation et*socio=nil réseaux*socio=rien de*socio=nil distribution*socio=rien)*socio=nil .*socio=nil Des*socio=nil travaux*socio=rien de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil effectués par Y. Hayami, V. W. Ruttan (Agricultural Development*socio=rien: An*socio=rien International*socio=te Perspective*socio=rien, Johns Hopkins University Press, Baltimore, 1971), et d'autres ont mis en évidence*socio=rien les rapports*socio=rien entre la politique*socio=et des prix*socio=ec1, la nature*socio=rien des nouvelles*socio=rien découvertes techniques*socio=rien et leur adoption*socio=et par les agriculteurs*socio=ac. Il existe un*socio=rien 'rapport*socio=rien étroit*socio=rien entre l'effet*socio=rien stimulant des prix*socio=ec1 et les investissements_privés*socio=et sous forme*socio=rien d'utilisation*socio=rien de produits*socio=ec chimiques*socio=rien, d'emploi*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, de nivellement des terrains*socio=rien, d'irrigation*socio=ec1 et d'autres mesures*socio=et destinées*socio=rien à augmenter la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil Une*socio=nil *socio=rien nouvelle technique *socio=nil sera promptement adoptée et *socio=rien un nouvel investissement*socio=ec1,*socio=nil par*socio=nil exemple la*socio=nil construction*socio=ec1 d'*socio=nil un puits *socio=nil tubulaire, rapidement effectué, s'ils permettent de réaliser des bénéfices*socio=ec1 importants*socio=rien. En outre, l'amélioration*socio=uv1 des *socio=ec1 rendements agricoles entraîne*socio=nil un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des*socio=nil revenus *socio=nil et de l'épargne*socio=ec1 et donc de la capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1. Presque toutes les études*socio=ec2 indiquent des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 marginale*socio=rien élevés*socio=uv4 même chez les agriculteurs*socio=ac pauvres*socio=uv2. Dans les pays*socio=ac où les *socio=ec1 rendements agricoles sont*socio=nil faibles*socio=rien *socio=nil et la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien en agriculture*socio=ec1 élevée*socio=uv4 (par exemple*socio=rien, en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et dans d'autres pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 où l'utilisation*socio=rien d'engrais*socio=rien *socio=rien est bien inférieure aux*socio=nil niveaux *socio=nil optimums en raison*socio=uv *socio=rien du manque de*socio=nil *socio=ec1 ressources financières)*socio=nil ,*socio=nil il*socio=nil est*socio=rien probable*socio=uv4 *socio=nil qu'une *socio=rien grande partie des*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil sera réinvestie dans l'agriculture*socio=ec1, mais que l'industrie*socio=ec1: ou d'autres secteurs*socio=rien en absorberont une fraction*socio=rien. Répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. La plupart*socio=rien des études*socio=ec2 de cas*socio=rien parviennent à la *socio=rien conclusion suivante *socio=nil : contrairement à ce qui est*socio=rien généralement admis, les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de la politique*socio=et d'abaissement*socio=rien des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil et de subvention*socio=ec1 des facteurs*socio=rien de *socio=ec1 production agricoles *socio=nil sont les classes urbaines*socio=te à revenus*socio=ec1 élevés*socio=uv4 et les grands*socio=rien exploitants*socio=ac. Les systèmes*socio=rien d'approvisionnements*socio=ec1 alimentaires*socio=ec1 et de subventions*socio=ec1 sont destinés essentiellement à pourvoir les *socio=te zones urbaines en*socio=nil produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 à*socio=nil bas*socio=rien prix*socio=ec1,*socio=nil aux*socio=nil dépens*socio=uv2 des*socio=nil petits*socio=rien exploitants*socio=ac *socio=nil comme des salariés*socio=ac agricoles*socio=ec1 et des grands*socio=rien propriétaires*socio=ac. Par exemple*socio=rien, au Pakistan*socio=ac on estimait que plus de 30% du*socio=rien blé*socio=ec1 commercialisé provenaient de l'agriculture*socio=ec1 de subsistance pratiquée sur*socio=rien des exploitations*socio=ec1 de moins de 5 hectares*socio=ec. Ces agriculteurs*socio=ac vendaient 29 pou, 100 de leur blé*socio=ec1, tandis que les exploitants*socio=ac possédant plus de 20 hectares*socio=ec de terre*socio=ec1 ne commercialisaient que 46% de leur production*socio=ec1. Trente-cinq pour *socio=rien cent du blé*socio=ec1 produit*socio=ec *socio=nil dans ces grandes*socio=rien exploitations*socio=ec1 étaient destinés à des paiements*socio=ec1 en nature*socio=rien, représentant*socio=rien essentiellement la part*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Au Pérou*socio=ac, les groupes*socio=rien urbains*socio=te à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 sont les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac des importantes*socio=rien subventions*socio=ec1 versées par l'État*socio=ac pour faire baisser les prix*socio=ec1 de *socio=rien détail du blé*socio=ec1 *socio=nil et de la viande importés. Ces importations*socio=ec1 de blé*socio=ec1 subventionnées font également diminuer les revenus*socio=ec1 des agriculteurs*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 du*socio=rien pays*socio=ac, habitant*socio=ac les régions*socio=te élevées*socio=uv4 de la Sierra*socio=rien, qui ont perdu la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de leurs marchés*socio=ec1 pour le blé*socio=ec1 et les substituts du*socio=rien blé*socio=ec1, comme le quinoa et la pomme de terre*socio=ec1. Les systèmes*socio=rien nationaux*socio=te d'approvisionnement*socio=ec1 en denrées*socio=ec1 destinés essentiellement à l'alimentation*socio=ec1 des populations*socio=ac urbaines*socio=te portent *socio=rien un grave préjudice*socio=et aux*socio=nil travailleurs*socio=ac sans*socio=nil terres *socio=nil dans les régions*socio=te déficitaires*socio=ec2. Par exemple*socio=rien, au Kenya*socio=ac, et encore très récemment en Inde*socio=ac, une autorisation*socio=rien de l'État*socio=ac était nécessaire*socio=rien pour pouvoir*socio=rien transporter d'importantes*socio=rien quantités*socio=rien de céréales*socio=ec1. Cette mesure*socio=rien a entraîné une chute des cours*socio=rien dans les zones*socio=te de production*socio=ec1 excédentaire*socio=ec en céréales*socio=ec1 vivrières et une augmentation*socio=ec2 dans les *socio=te régions rurales déficitaires*socio=ec2.*socio=nil Les*socio=nil céréales*socio=ec1 *socio=nil recueillies dans les régions*socio=te excédentaires*socio=ec2 sont vendues à Nairobi*socio=ac, à new_delhi*socio=ac et dans d'autres centres*socio=rien à des prix*socio=ec1 contrôlés, une *socio=rien proportion importante *socio=nil étant réservée aux fonctionnaires*socio=ac de l'État*socio=ac et à d'autres groupes*socio=rien relativement à leur aise. (Les pauvres*socio=uv2 et les analphabètes des *socio=te régions urbaines *socio=nil ont souvent difficilement accès*socio=uv1 au système*socio=rien de rationnement alimentaire*socio=ec1.) En raison*socio=uv de ces restrictions*socio=et à la circulation*socio=ec2 des céréales*socio=ec1 et *socio=rien du fait *socio=nil que la plupart*socio=rien des moyens*socio=ec1 de *socio=ec1 transport ferroviaires *socio=nil et autres sont affectés à l'acheminement*socio=rien des céréales*socio=ec1 acquises*socio=rien par l'État*socio=ac vers les *socio=te zones urbaines,*socio=nil le*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil céréales*socio=ec1 *socio=nil dans les *socio=te régions rurales chroniquement*socio=rien déficitaires*socio=ec2 *socio=nil de ces pays*socio=ac, même en période*socio=te de pointe*socio=ec2 de la campagne*socio=rien agricole*socio=ec1, est*socio=rien deux fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que le prix*socio=ec1 d'achat*socio=ec1 pratiqué par l'État*socio=ac. Des variations*socio=rien de prix*socio=ec1 régionales*socio=te aussi fortes*socio=rien ont également des *socio=rien effets néfastes sur la*socio=nil production*socio=ec1 nationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil étant donné que certains agriculteurs*socio=ac dans les régions*socio=te de production*socio=ec1 déficitaire*socio=ec2 essaient d'obtenir*socio=rien des prix*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 en développant la production*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 qui font défaut*socio=rien dans leur région*socio=te. Cependant, ces régions*socio=te sont généralement déficitaires*socio=ec2, car la production*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien de ces céréales*socio=ec1 vivrières est*socio=rien coûteuse*socio=ec2 et inefficace*socio=uv4. Ces agriculteurs*socio=ac pourraient obtenir*socio=rien plus de bénéfices*socio=ec1 d'autres cultures*socio=ec, si leur production*socio=ec1 était vendue soit au prix*socio=ec1 d'achat*socio=ec1 pratiqué par l'État*socio=ac, soit aux cours*socio=rien mondiaux*socio=te. Si les grands*socio=rien exploitants*socio=ac, comme les petits*socio=rien, sont victimes*socio=ac de la baisse*socio=ec2 artificielle*socio=rien des prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1, ce sont les agriculteurs*socio=ac à *socio=ec1 revenus moyens et*socio=nil élevés*socio=uv4 *socio=nil qui bénéficient en *socio=rien premier lieu des*socio=nil subventions*socio=ec1 *socio=nil à l'agriculture*socio=ec1. La plupart*socio=rien des engrais*socio=rien, pesticides*socio=ec, tracteurs et autres facteurs*socio=rien de *socio=ec1 production subventionnés *socio=nil sont achetés par les grands*socio=rien exploitants*socio=ac. Les agriculteurs*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 n'ont généralement pas les moyens*socio=ec1 d'acheter des *socio=rien quantités suffisantes d'*socio=nil engrais *socio=nil et de pesticides*socio=ec, ni la capacité*socio=uv3 d'obtenir*socio=rien du*socio=rien crédit*socio=ec1 sauf de prêteurs*socio=ac particuliers*socio=rien à des taux*socio=rien quasi-prohibitifs allant souvent de 60 à 100% par an*socio=rien. Même dans les pays*socio=ac disposant de *socio=ec1 crédits bancaires subventionnés *socio=nil pour l'agriculture*socio=ec1, ce sont les riches*socio=uv2 agriculteurs*socio=ac qui obtiennent la plupart*socio=rien des crédits*socio=ec1 à cause*socio=rien de restrictions*socio=et légales ou administratives*socio=rien, ou parce qu'ils recourent à la corruption*socio=uv1 ouverte*socio=uv4 ou déguisée. Les programmes*socio=et de crédit*socio=ec1 et de subventions*socio=ec1 pour l'achat*socio=ec1 de tracteurs, le forage de puits*socio=rien tubulaires et la mise en place*socio=rien d'autres investissements*socio=ec1 fixes profitent aussi essentiellement aux agriculteurs*socio=ac les plus riches*socio=uv2 possédant les plus grandes*socio=rien exploitations*socio=ec1. Des données provenant du*socio=rien Kenya*socio=ac indiquent qu'environ 80% des *socio=rien engrais chimiques,*socio=nil *socio=nil qui sont subventionnés*socio=ec1 depuis de *socio=rien nombreuses années,*socio=nil ont*socio=nil été *socio=nil utilisés dans des exploitations*socio=ec1 à *socio=rien grande échelle.*socio=nil *socio=nil Cependant, malgré le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 en devises*socio=ec1 et la charge*socio=rien budgétaire*socio=et importante*socio=rien que représente pour l'État*socio=ac une agriculture*socio=ec1 mécanisée à *socio=rien grande échelle,*socio=nil les*socio=nil fermes du Kenya*socio=ac *socio=nil de moins de 4 hectares*socio=ec ont des rendements*socio=ec1 en maïs *socio=rien considérablement supérieurs *socio=nil à ceux des grandes*socio=rien exploitations*socio=ec1 et elles emploient beaucoup plus de main-d'_oeuvre*socio=rien à l'hectare*socio=ec. Dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les brusques augmentations*socio=ec2 de prix*socio=ec1 des produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 de base*socio=rien touchent particulièrement les habitants*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 des villes*socio=te, étant donné que les dépenses*socio=ec1 d'alimentation*socio=ec1 représentent une *socio=rien part importante,*socio=nil *socio=nil allant jusqu'à 50% dans certains cas*socio=rien, de leurs budgets*socio=ec1. Si la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 est*socio=rien donc importante*socio=rien pour les groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, le fait*socio=rien de maintenir le contrôle*socio=uv3 des *socio=ec1 prix alimentaires à*socio=nil *socio=rien un niveau inférieur *socio=nil à leur coût*socio=ec1 de production*socio=ec1 ne semble présenter à long_terme*socio=rien qu'un*socio=rien faible*socio=rien intérêt*socio=uv1, ou même un*socio=rien intérêt*socio=uv1 nul*socio=rien pour le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 des travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. Les salaires*socio=ec1 de base*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 à main-d'_oeuvre*socio=rien excédentaire*socio=ec semblent être*socio=rien dans une *socio=rien large mesure fonction du coût_de_la_vie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et les augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 suivent celles des *socio=ec1 prix alimentaires,*socio=nil *socio=nil mais avec un*socio=rien décalage de quelques semaines*socio=rien ou mois*socio=rien. Ce *socio=rien rapport est un principe*socio=ec2 *socio=nil admis dans les multiples*socio=rien déclarations*socio=et de politique*socio=et visant à faire baisser les *socio=ec1 prix alimentaires *socio=nil et donc à maintenir de bas*socio=rien salaires*socio=ec1, pour rendre plus compétitives*socio=uv4 les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Ainsi, la baisse*socio=ec2 délibérée des *socio=ec1 prix alimentaires *socio=nil risquera de contribuer beaucoup plus aux *socio=ec1 bénéfices industriels *socio=nil qu'aux revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 de la main-d'_oeuvre*socio=rien non qualifiée*socio=uv4, et la compétitivité*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 pourrait être*socio=rien assurée à un*socio=rien coût_social*socio=et et économique*socio=ec1 *socio=rien bien moindre *socio=nil par une dévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 plutôt que par une compression*socio=et des *socio=ec1 prix alimentaires.*socio=nil Les*socio=nil contrôles*socio=et des*socio=nil prix *socio=nil et de la production*socio=ec1 destinés à assurer aux masses*socio=rien urbaines*socio=te pauvres*socio=uv2 une alimentation*socio=ec1 de base*socio=rien à faibles*socio=rien prix*socio=ec1 ont aussi tendance*socio=rien à inciter les agriculteurs*socio=ac à abandonner la production*socio=ec1 des cultures*socio=ec contrôlées. Au Pérou*socio=ac, la production*socio=ec1 de haricots jaunes (frijoles canarios), légume très répandu qui était une *socio=rien source importante *socio=nil de protéines pour les consommateurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 des villes*socio=te, a *socio=rien été considérablement *socio=nil réduite à partir *socio=rien du moment *socio=nil où le prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1 a été*socio=rien soumis à l'imposition*socio=et de bas*socio=rien prix*socio=ec1 officiels*socio=et, et les quantités*socio=rien réduites ont été*socio=rien vendues au marché_noir*socio=ec à des prix*socio=ec1 environ 60% supérieurs*socio=rien aux prix*socio=ec1 officiels*socio=et. En Égypte*socio=ac, les agriculteurs*socio=ac délaissent de plus en plus la production*socio=ec1 de blé*socio=ec1, de maïs et de riz*socio=ec1, aliments*socio=ec1 de base*socio=rien des classes pauvres*socio=uv2, pour consacrer leurs terres*socio=rien, leurs engrais*socio=rien et les autres facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 à la culture*socio=ec de fruits*socio=rien, de légumes*socio=rien et à l'élevage*socio=ec1, dont les prix*socio=ec1 ne sont pas contrôlés et qui sont consommés essentiellement par les groupes*socio=rien à *socio=ec1 revenus moyens et*socio=nil élevés*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil plupart*socio=rien des*socio=nil contrôles*socio=et sur*socio=rien *socio=nil les marges de prix*socio=ec1 et la commercialisation*socio=ec1 des producteurs*socio=ac aux consommateurs*socio=ac sont appliqués dans le but*socio=rien d'assurer de bas*socio=rien prix*socio=ec1 aux consommateurs*socio=ac et de les protéger des commerçants*socio=ac " monopolistiques*socio=ec2 ". Certaines*socio=rien études*socio=ec2 révèlent que ce type*socio=rien d'intervention*socio=et a souvent des *socio=rien effets néfastes sur le*socio=nil rendement*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Les efforts*socio=uv1 de l'État*socio=ac seraient plus efficaces*socio=uv4 s'ils s'attachaient à améliorer la concurrence*socio=ec1 en développant les moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1 entre les exploitations*socio=ec1 et les marchés*socio=ec1, en standardisant les poids*socio=rien et mesures*socio=et, en instituant une classification des produits*socio=ec selon leur qualité*socio=rien, en divulguant des *socio=rien informations sur les*socio=nil prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 *socio=nil et les stocks*socio=ec1, en organisant des programmes*socio=et nationaux*socio=te de soutien*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et en constituant des stocks_régulateurs*socio=ec1. Il ne suffit pas d'augmenter la production*socio=ec1 pour satisfaire les besoins*socio=uv1 alimentaires*socio=ec1 des plus défavorisés*socio=uv. Le problème*socio=uv4 tient à l'insuffisance*socio=uv3 de leurs revenus*socio=ec1. Selon les estimations*socio=ec2, il suffirait de 2,5% des quantités*socio=rien actuellement disponibles*socio=rien de céréales*socio=ec1 vivrières pour éliminer les problèmes*socio=uv4 de sous-alimentation les plus graves*socio=rien, à condition*socio=rien qu'elles soient distribuées convenablement. Le système*socio=rien de subventions*socio=ec1 générales*socio=rien des prix*socio=ec1 apparaît totalement inefficace*socio=uv4 pour pourvoir les plus démunis*socio=uv2 des *socio=rien modestes quantités *socio=nil dont ils ont besoin*socio=uv1 pour compléter leur ration*socio=rien alimentaire*socio=ec1. Des études*socio=ec2 sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 nutritifs dans les pays_en_développement*socio=uv3 mettent l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'importance*socio=rien *socio=rien du système de*socio=nil distribution directe de*socio=nil nourriture aux*socio=nil groupes à*socio=nil faible revenu*socio=ec1 *socio=nil sous-alimentés, par exemple*socio=rien au moyen*socio=rien de bons*socio=rien d'alimentation*socio=ec1 et de distribution*socio=rien de repas*socio=rien. croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et développement*socio=uv3. Bien*socio=rien que les économistes*socio=ac n'aient pas encore réussi à établir de modèles*socio=rien ni à quantifier les *socio=rien diverses réactions *socio=nil de l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac aux *socio=rien variations particulières *socio=nil de la gamme*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien, il apparaît beaucoup plus facile*socio=rien lorsque le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 est*socio=rien prospère*socio=ec d'accroître les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et de réduire les importations*socio=ec1, de fournir des produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1 à des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien réels*socio=ec2 faibles*socio=rien et de constituer un*socio=rien marché*socio=ec1 important*socio=rien pour les biens*socio=ec1 manufacturés. Cette observation se vérifie en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, où de 50 à 80% de la population*socio=ac vivent dans des *socio=te régions rurales *socio=nil et où l'agriculture*socio=ec1 peut représenter jusqu'à 70% des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. L'analyse*socio=rien des effets*socio=rien de bas*socio=rien *socio=ec1 prix agricoles sur*socio=rien la*socio=nil balance_des_paiements *socio=nil , le budget_de_l'_état*socio=ac, l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 montre aussi que ces prix*socio=ec1 tendent à ralentir plutôt qu'à accélérer la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, la réduction*socio=ec2 des distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 de l'agriculture*socio=ec1 peut produire des améliorations*socio=uv1 spectaculaires*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 . Par exemple*socio=rien, le Kenya*socio=ac, en alignant les prix*socio=ec1 de ses produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 sur*socio=rien les cours*socio=rien mondiaux*socio=te au début*socio=rien de 1975 a pratiquement mis fin*socio=rien en l'espace*socio=rien de deux ans*socio=rien aux importantes*socio=rien dépenses*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 de blé*socio=ec1 et de sucre*socio=ec1. Le pays*socio=ac est*socio=rien parvenu à ce résultat*socio=rien en développant la production*socio=ec1 de ces deux cultures*socio=ec et en en réduisant la demande*socio=ec1 d'environ 20%, grâce*socio=rien à des denrées*socio=ec1 de substitution*socio=rien produites localement*socio=rien. Au Kenya*socio=ac, la réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 sur*socio=rien le matériel*socio=rien agricole*socio=ec1 importé semble avoir simultanément renforcé la balance_des_paiements*socio=ec1 , augmenté la production*socio=ec1 de blé*socio=ec1 et réduit son coût*socio=ec1, et amélioré les revenus*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 dans les classes rurales*socio=te pauvres*socio=uv2. La baisse*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de riz*socio=ec1 de Birmanie*socio=ac et de divers produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 au Pakistan*socio=ac et en Égypte*socio=ac *socio=rien est typique des*socio=nil pertes*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil parfois très considérables*socio=rien, en devises*socio=ec1 étrangères*socio=te, qui ont résulté dans ces pays*socio=ac de prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 très inférieurs*socio=rien au *socio=rien cours du marché*socio=ec1.*socio=nil Des*socio=nil *socio=ec1 prix agricoles supérieurs*socio=rien plus*socio=nil proches*socio=rien des*socio=nil *socio=rien cours du marché*socio=ec1 *socio=nil peuvent aussi contribuer à réduire dans une *socio=rien large mesure la*socio=nil demande*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=ec d'*socio=nil importation*socio=ec1 non*socio=nil alimentaires*socio=ec1 :*socio=nil un changement*socio=uv3 *socio=nil de la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 en faveur*socio=rien des petits*socio=rien exploitants*socio=ac et des groupes*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 s'accompagnerait d'une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 et de produits*socio=ec nationaux*socio=te utilisant une *socio=rien forte proportion de*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil *socio=nil et d'une réduction*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil et de produits*socio=ec importés. L'incidence*socio=rien de bas*socio=rien *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil et de subventions*socio=ec1 sur*socio=rien le budget*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te est*socio=rien complexe. Dans la mesure*socio=rien où cette politique*socio=et provoque une diminution*socio=ec2 de la *socio=ec1 production agricole,*socio=nil *socio=nil elle réduit également la base*socio=rien d'imposition*socio=et. Les subventions*socio=ec1 impliquent généralement une diminution*socio=ec2 importante*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 et donc des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour financer l'investissement*socio=ec1. Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, pendant la période*socio=te où les prix*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 étaient élevés*socio=uv4, les subventions*socio=ec1 sont allées jusqu'à représenter 20 à 25%, et plus, *socio=rien du total des*socio=nil dépenses_publiques*socio=et dans*socio=nil un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1 *socio=nil et à *socio=ec1 production alimentaire déficitaire*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil et jusqu'à 5% *socio=rien du produit_intérieur_brut.*socio=nil *socio=nil Il semble aussi que les subventions*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et à l'agriculture*socio=ec1 ne soient pas aussi rentables*socio=ec2 que d'autres utilisations*socio=rien de ces ressources*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne pourraient l'être*socio=rien. Au Pakistan*socio=ac, exemple*socio=rien assez caractéristique*socio=rien, les subventions*socio=ec1 sur*socio=rien les céréales*socio=ec1 en faveur*socio=rien des consommateurs*socio=ac ont été*socio=rien en 1975 57 fois*socio=rien plus importantes*socio=rien que les dépenses*socio=ec1 consacrées au développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1, à la recherche*socio=ec2, à l'éducation*socio=et et aux statistiques*socio=ec2. La somme*socio=rien des subventions*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et des subventions*socio=ec1 destinées*socio=rien à l'achat*socio=ec1 des facteurs*socio=rien de *socio=ec1 production agricole *socio=nil était légèrement supérieure*socio=rien à celle de toutes les dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te et dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 non subventionnées pour l'agriculture*socio=ec1 et l'irrigation*socio=ec1. L'épargne*socio=ec1 peut également subir des pertes*socio=ec2 sensibles*socio=rien, en raison*socio=uv des distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1, lorsque des revenus*socio=ec1 sont transférés de l'agriculture*socio=ec1 aux autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1, étant donné que les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil sont plus élevés*socio=uv4 dans les *socio=te régions rurales *socio=nil que les agglomérations urbaines*socio=te et presque aussi élevés*socio=uv4 pour les petits*socio=rien exploitants*socio=ac que pour les grands*socio=rien. Les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 agricole*socio=ec1 auraient pu bénéficier d'une plus forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 si la politique*socio=et des prix*socio=ec1 avait rendu l'investissement*socio=ec1 dans l'agriculture*socio=ec1 plus attrayant*socio=rien. En outre, l'observation *socio=rien du secteur industriel*socio=ec1 *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 laisse à penser que les transferts*socio=rien involontaires de revenus*socio=ec1 de l'agriculture*socio=ec1 à l'industrie*socio=ec1 peuvent contribuer à accroître l'inefficacité*socio=uv3 et la consommation*socio=ec1 urbaine*socio=te plutôt que les investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4. Les pays*socio=ac sont de plus en plus nombreux*socio=rien à reconnaître l'importance*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 prospère*socio=ec pour le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et et pour mobiliser et utiliser de façon*socio=rien rentable*socio=ec2 l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et les devises*socio=ec1 étrangères*socio=te. Au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil on a constaté une tendance*socio=rien de plus en plus forte*socio=rien au relèvement*socio=ec2 des *socio=ec1 prix agricoles par*socio=nil rapport*socio=rien aux*socio=nil prix non*socio=nil agricoles,*socio=nil *socio=nil comme par exemple*socio=rien, en Argentine*socio=ac, en côte_d'_ivoire*socio=ac, au Kenya*socio=ac, au Pakistan*socio=ac, en Thaïlande*socio=ac et en Uruguay*socio=ac. L'expérience*socio=ec2 de différentes*socio=rien politiques*socio=et des prix*socio=ec1 a montré que l'effet*socio=rien stimulant de bénéfices*socio=ec1 appropriés est*socio=rien une *socio=rien condition nécessaire au*socio=nil progrès*socio=uv1 agricole*socio=ec1 *socio=nil dans les économies_de_marché*socio=ec1. La solution*socio=rien "facile*socio=rien" et "rapide*socio=rien" aux problèmes*socio=uv4 de l'industrie*socio=ec1, de la consommation*socio=ec1 et du*socio=rien budget*socio=ec1 qui consiste à déséquilibrer les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te au détriment*socio=uv2 de l'agriculture*socio=ec1 et en faveur*socio=rien des industries*socio=ec1 et des consommateurs*socio=ac des villes*socio=te, est*socio=rien de plus en plus rejetée parce qu'inefficace*socio=uv4 et, à plus