*{ Discours sur les finances et développement de la Banque mondiale en 1978 } Réciprocité et politique_commerciale*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3. Le principe*socio=ec2 de non-réciprocité*socio=uv pour les pays_en_développement*socio=uv3 dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 fait*socio=rien maintenant *socio=rien partie du GATT*socio=et *socio=nil et détermine la position*socio=rien de ces pays*socio=ac dans les *socio=et négociations commerciales_multilatérales *socio=nil qui se poursuivent à Genève*socio=ac. L'auteur*socio=rien pense cependant que la non-réciprocité*socio=uv n'est*socio=rien peut-être pas dans le meilleur*socio=rien intérêt*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, la réciprocité peut leur offrir d'avantage d'occasions*socio=rien d'accroître le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1. Le traitement*socio=rien "spécial*socio=rien et différencié" en faveur*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 a une place*socio=rien reconnue et bien*socio=rien établie dans la politique*socio=et des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Parmi les arguments généralement admis à l'appui*socio=rien de cette thèse*socio=rien, on invoque souvent celui de "l'industrie*socio=ec1 naissante*socio=rien" ayant besoin*socio=uv1 de protection*socio=et, que l'on associe à Friedrich List, *socio=ac économiste allemand du*socio=rien dix-neuvième*socio=nil siècle*socio=rien.*socio=nil Cette*socio=nil forme*socio=rien de*socio=nil *socio=rien traitement spécial *socio=nil appliqué aux pays_en_développement*socio=uv3, parmi d'autres, comme les *socio=et préférences tarifaires *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1, a été*socio=rien absorbée dans les grands*socio=rien courants*socio=te de la pensée*socio=rien économique*socio=ec1 et fait*socio=rien maintenant *socio=rien partie intégrante des*socio=nil principes*socio=ec2 multilatéraux*socio=et *socio=nil qui gouvernent les relations*socio=rien entre pays*socio=ac riches*socio=uv2 et pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 dans les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Il n'est*socio=rien pas dans notre intention*socio=rien de nous élever contre le traitement*socio=rien "spécial*socio=rien et différencié" en faveur*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Notre *socio=rien but est *socio=nil plutôt d'étudier l'un*socio=rien des aspects*socio=rien de ce traitement*socio=rien, à savoir*socio=rien la politique*socio=et actuelle*socio=te de non-réciprocité*socio=uv, qui dégage de facto les pays_en_développement*socio=uv3 de leurs responsabilités*socio=uv1 au titre*socio=ec de l'accord_général*socio=rien sur*socio=rien les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1 (GATT*socio=et), notamment de l'obligation*socio=uv1 de fournir une contrepartie*socio=rien réelle*socio=ec2 aux concessions*socio=uv1 commerciales*socio=ec1. La thèse*socio=rien avancée dans cet *socio=rien article est *socio=nil que la non-réciprocité*socio=uv n'est*socio=rien peut-être pas dans l'intérêt*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3. Elle réduit leur marge de manoeuvre*socio=rien lorsqu'ils désirent libéraliser leurs propres*socio=rien régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1; elle entrave le développement*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 entre les pays_en_développement*socio=uv3 et elle provoque des réactions*socio=rien politiques*socio=et fâcheuses dans les pays_industriels*socio=ec1 exposés à une *socio=rien pénétration rapide,*socio=nil *socio=nil et parfois difficile*socio=rien à supporter, de leurs marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te par des produits*socio=ec manufacturés en provenance*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3, sans que ces derniers*socio=rien soient dans l'obligation*socio=uv1 réciproque*socio=uv2 de libéraliser l'accès*socio=uv1 à leurs propres*socio=rien marchés*socio=ec1. L'origine*socio=rien du*socio=rien principe*socio=ec2. L'attachement*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 au principe*socio=ec2 de non-réciprocité*socio=uv a une longue*socio=rien histoire*socio=te. Il est*socio=rien né de la croyance*socio=uv1 que toute obligation*socio=uv1 contractuelle imposée par les réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et dans les négociations*socio=et entraverait inévitablement leur liberté*socio=uv1 de recourir à des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 dans le but*socio=rien de protéger des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et. Cet argument a, toutefois, perdu beaucoup de valeur*socio=ec1 lorsque l'article*socio=rien XVIII du*socio=rien GATT*socio=et a été*socio=rien révisé en 1955 de manière*socio=rien à libérer les pays_en_développement*socio=uv3 des contraintes*socio=uv1 qui pesaient sur*socio=rien leur droit*socio=uv1 de protéger leurs industries*socio=ec1 nouvelles*socio=rien. Vers la même époque*socio=te, une justification*socio=uv3, quelque peu différente*socio=rien, de la non-réciprocité*socio=uv a été*socio=rien avancée par Raùl Prebisch. D'après*socio=rien lui, l'application*socio=rien de réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et unilatérales par les pays*socio=ac développés*socio=uv4 entraînait inévitablement la réciprocité pour les pays*socio=ac de la "périphérie" qui, en conséquence*socio=rien, dépenseraient aussitôt pour leurs importations*socio=ec1 toutes les nouvelles*socio=rien devises*socio=ec1 qu'ils avaient obtenues grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1. L'absence*socio=rien d'effets*socio=rien sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 constituait alors la preuve*socio=ec2 que la réciprocité avait *socio=rien été effective.*socio=nil *socio=nil Étant donné que les pays_en_développement*socio=uv3 ont un*socio=rien besoin*socio=uv1 de devises*socio=ec1 trop pressant*socio=rien pour pouvoir*socio=rien accumuler des réserves*socio=ec1 suffisantes*socio=rien, les concessions*socio=uv1 commerciales*socio=ec1 qui leur sont accordées sur*socio=rien une base*socio=rien non réciproque*socio=uv2 ne pourraient avoir d'incidence*socio=rien défavorable*socio=uv4 sur*socio=rien la position*socio=rien collective*socio=uv2 des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te des pays_industriels*socio=ec1. En 1965, la *socio=rien nouvelle Quatrième partie sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 *socio=nil a formellement ajouté au GATT*socio=et le principe*socio=ec2 de non-réciprocité*socio=uv pour les pays_en_développement*socio=uv3 : "Les parties*socio=rien contractantes*socio=ec1 développées*socio=uv4 n'attendent pas de réciprocité pour les engagements*socio=ec1 pris par elles dans des négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 de réduire ou d'éliminer les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et autres obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 des parties*socio=rien contractantes*socio=ec1 peu développées*socio=uv4" (article*socio=rien XXXVI : 8). Une note *socio=rien explicative précise *socio=nil que l'expression*socio=rien "n'attendent pas de réciprocité- signifie qu'on "ne devrait pas attendre d'une partie*socio=rien contractante*socio=ac peu développée*socio=uv4 qu'elle apporte au cours*socio=rien de négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 une contribution*socio=uv1 incompatible*socio=uv4 avec les besoins*socio=uv1 de son développement*socio=uv3, de ses finances*socio=ec1 et de son commerce*socio=ec1, compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien passée des échanges*socio=ec1". Cependant, le principe*socio=ec2 général*socio=rien de non-réciprocité*socio=uv, même après*socio=rien avoir été*socio=rien précisé par la note explicative*socio=rien, a eu généralement pour conséquence*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 ont refusé d'apporter de réelles*socio=ec2 contributions*socio=uv1 au cours*socio=rien des négociations*socio=et commerciales*socio=ec1. Au début*socio=rien des années*socio=rien 1970, la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ont adopté le système_généralisé_de_préférences*socio=et (SGP*socio=et) pour les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 sans exiger de contrepartie*socio=rien. Dans le *socio=rien cadre du SGP*socio=et,*socio=nil *socio=nil les deux principes*socio=ec2 de *socio=rien base du GATT*socio=et,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil la réciprocité et la non-discrimination*socio=uv3, ont été*socio=rien suspendus. "Avantages*socio=rien équivalents*socio=rien". Les principes*socio=ec2 de non-discrimination*socio=uv3 et de réciprocité constituent les deux piliers*socio=rien de la politique_commerciale*socio=et traditionnelle*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Non-discrimination*socio=uv3 signifie que tous les pays*socio=ac étrangers*socio=te doivent *socio=rien être traités *socio=nil de la même façon*socio=rien; toute concession commerciale*socio=ec1 accordée à l'un*socio=rien d'entre eux l'est*socio=rien automatiquement à tous les autres. La réciprocité implique des avantages*socio=rien mutuels, c'est-à-dire l'obligation*socio=uv1 pour chaque partie*socio=rien bénéficiant de concessions*socio=uv1 commerciales*socio=ec1 d'accorder des *socio=rien avantages équivalents *socio=nil à l'autre partie*socio=rien. Toutefois, ce qui constitue "les *socio=rien avantages équivalents"*socio=nil *socio=nil n'a jamais *socio=rien été défini sans*socio=nil ambiguïté.*socio=nil Au*socio=nil début des*socio=nil *socio=et négociations tarifaires du*socio=rien GATT,*socio=nil ce*socio=nil concept*socio=rien *socio=nil correspondait généralement à des réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et *socio=rien moyennes égales,*socio=nil *socio=nil pondérées par le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1. Cette interprétation présentait un*socio=rien inconvénient majeur*socio=rien en ce qu'elle avait systématiquement tendance*socio=rien à pondérer de façon*socio=rien insuffisante*socio=uv4 les réductions*socio=ec2 des tarifs*socio=et élevés*socio=uv4, *socio=rien du fait *socio=nil que le coefficient*socio=rien de pondération*socio=rien des échanges*socio=ec1 était limité précisément par l'effet*socio=rien protectionniste*socio=et du*socio=rien tarif*socio=et. Il fallut attendre les Négociations*socio=et Kennedy pour que l'on examine l'impact*socio=rien des négociations*socio=et au *socio=rien niveau du protectionnisme*socio=et "*socio=nil effectif"*socio=nil aussi*socio=nil bien que*socio=nil nominal.*socio=nil Au*socio=nil cours des*socio=nil négociations*socio=et ultérieures*socio=te *socio=nil également, on a davantage tenu compte*socio=rien de l'élasticité de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1 étant donné que les pays*socio=ac avaient de plus en plus tendance*socio=rien à évaluer la réciprocité par l'incidence*socio=rien *socio=rien nette sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil . En outre, la *socio=rien création nette d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil ou les effets*socio=rien de déplacement*socio=rien à court_terme*socio=rien provenant de l'abaissement*socio=rien mutuel des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 ont été*socio=rien pris en considération*socio=rien. Malgré l'interprétation imprécise des *socio=rien avantages équivalents *socio=nil pendant les 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil principes*socio=ec2 *socio=nil de réciprocité et de non-discrimination*socio=uv3 ont été*socio=rien les forces*socio=uv1 motrices de la libéralisation*socio=et *socio=rien progressive du système des*socio=nil échanges*socio=ec1 du monde industriel*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a été*socio=rien réalisée au cours*socio=rien d'une série de *socio=et négociations commerciales_multilatérales *socio=nil sous les *socio=rien auspices du GATT*socio=et.*socio=nil *socio=nil Durant cette période*socio=te, le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a été*socio=rien deux fois*socio=rien plus important*socio=rien que celui *socio=rien du produit_national_brut mondial*socio=te (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil traduisant l'intégration*socio=uv1 croissante*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. L'essor*socio=rien rapide*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te depuis la fin*socio=rien de la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te explique, du*socio=rien moins en partie*socio=rien, les taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PNB*socio=ec1 mondial*socio=te, qui sont de 50% supérieurs*socio=rien aux taux*socio=rien enregistrés auparavant dans la *socio=rien partie du monde maintenant*socio=nil développée*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont pour la plupart*socio=rien joué *socio=rien un rôle *socio=nil passif dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te, en partie*socio=rien parce qu'ils ont tenu à être*socio=rien libérés de toute obligation*socio=uv1 d'engagements*socio=ec1 réciproques en échange*socio=ec1 de réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et ou autres concessions*socio=uv1 offertes*socio=rien par les pays*socio=ac développés*socio=uv4. En conséquence*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont en général*socio=rien bénéficié qu'incidemment de la négociation*socio=et de concessions*socio=uv1 réciproques entre les pays*socio=ac développés*socio=uv4; celles-ci leur ont été*socio=rien accordées par la suite*socio=rien au titre*socio=ec de la clause*socio=et de la nation*socio=te la plus favorisée*socio=rien. Même si ces avantages*socio=rien obtenus incidemment ont *socio=rien été loin d'*socio=nil être négligeables,*socio=nil *socio=nil on ne peut s'empêcher de se demander si certains aspects*socio=rien persistants du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1, qui sont particulièrement néfastes*socio=rien aux intérêts*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 (par exemple*socio=rien, le relèvement*socio=ec2 des tarifs*socio=et en *socio=rien fonction du degré de*socio=nil transformation*socio=ec2 des*socio=nil produits*socio=ec)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil n'auraient pas pu être*socio=rien modifiés si les pays_en_développement*socio=uv3 avaient accepté de participer plus activement aux négociations*socio=et sur*socio=rien la base*socio=rien d'un*socio=rien principe*socio=ec2 de réciprocité différent*socio=rien. La question*socio=rien fondamentale*socio=uv4 qui doit être*socio=rien maintenant résolue est*socio=rien de savoir*socio=rien si le maintien*socio=rien de la non-réciprocité*socio=uv dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 est*socio=rien favorable*socio=ec2 aux pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes. Comme il a été*socio=rien mentionné plus haut*socio=rien, la portée*socio=rien des avantages*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 ont reçus des négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 antérieures*socio=te a été*socio=rien limitée par l'absence*socio=rien de réciprocité. En outre, la nature*socio=rien unilatérale du*socio=rien système_généralisé_de_préférences*socio=et affaiblit considérablement*socio=rien les effets*socio=rien dynamiques*socio=uv4 qui étaient attendus de l'arrangement*socio=et. Le système*socio=rien des préférences*socio=et n'a pas pour but*socio=rien essentiel*socio=uv4 de maintenir le statu_quo*socio=et dans les échanges*socio=ec1, en donnant toutefois la priorité*socio=uv4 aux pays_en_développement*socio=uv3, mais plutôt de stimuler les investissements*socio=ec1 et les innovations*socio=uv3 qui devraient accompagner l'apparition*socio=rien de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1. Cependant, les engagements*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 sont basés sur*socio=rien des considérations*socio=rien à long_terme*socio=rien et ont peu de chances*socio=rien d'être*socio=rien effectués en réponse*socio=rien à un*socio=rien arrangement*socio=et accordé unilatéralement, non contractuel et déclaré provisoire*socio=rien. Les pays_industriels*socio=ec1 peuvent aussi s'estimer plus libres*socio=uv2 d'imposer des restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien, notamment des restrictions*socio=et volontaires*socio=uv4 à l'exportation*socio=ec1, lorsque les relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 sont caractérisées par la non-réciprocité*socio=uv, comme dans le système_généralisé_de_préférences*socio=et. Les investisseurs*socio=ac dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 doivent*socio=nil pouvoir *socio=nil s'appuyer sur*socio=rien une *socio=rien certitude suffisante;*socio=nil des*socio=nil accords*socio=et négociés*socio=nil sur une*socio=nil base *socio=nil de réciprocité et dont les avantages*socio=rien sont liés à des engagements*socio=ec1 formels*socio=rien sont le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de créer ce climat*socio=rien de confiance*socio=uv1 qui leur *socio=rien est nécessaire.*socio=nil *socio=nil Mais les *socio=rien conséquences néfastes du principe*socio=ec2 de*socio=nil non-réciprocité*socio=uv *socio=nil vont au-delà d'une réduction*socio=ec2 des facilités d'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 pour les pays_en_développement*socio=uv3. Bien*socio=rien plus, en insistant sur*socio=rien la non-réciprocité*socio=uv, les pays_en_développement*socio=uv3 ont renoncé à *socio=rien un instrument efficace*socio=uv4 *socio=nil qui aurait facilité la rationalisation*socio=uv3 de leur propre*socio=rien politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te et la promotion*socio=uv3 de leur développement*socio=uv3. Pourquoi la réciprocité? Pour bien*socio=rien comprendre cet état*socio=ac de fait*socio=rien, il faut examiner les raisons*socio=rien qui sous-tendent l'application*socio=rien du*socio=rien principe*socio=ec2 de la réciprocité entre les pays_industriels*socio=ec1. En fait*socio=rien, la libéralisation*socio=et unilatérale des échanges*socio=ec1 profite aux pays*socio=ac dans la mesure*socio=rien où elle conduit à une meilleure*socio=rien affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te. Cependant, avec le système*socio=rien des parités fixes de bretton_woods*socio=et, l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 provenant de l'abaissement*socio=rien unilatéral des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 aboutissait pour les pays*socio=ac en question*socio=rien à une détérioration*socio=uv4 de leur position*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1 qui ne pouvait pas être*socio=rien aussitôt redressée par une *socio=rien variation du taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil financement*socio=ec1 temporaire du déficit*socio=ec1 des*socio=nil paiements*socio=ec1 *socio=nil permettait d'attendre l'action*socio=et de mesures*socio=et correctives*socio=ec2 intérieures*socio=te qui avaient pour effet*socio=rien de réduire la demande*socio=ec1 globale*socio=rien mais risqueraient de provoquer une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1. La réciprocité sous la forme*socio=rien d'un*socio=rien abaissement*socio=rien mutuel des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 constituait donc *socio=rien un moyen *socio=nil d'encaisser le produit*socio=ec des échanges*socio=ec1 sans *socio=rien conséquences néfastes *socio=nil pour la balance_des_paiements*socio=ec1 et la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 intérieur*socio=te. Avec l'abandon*socio=rien des parités et l'adoption*socio=et *socio=rien du système actuel*socio=te de*socio=nil flottement*socio=ec1 *socio=nil dirigé, cette justification*socio=uv3 économique*socio=ec1 de la réciprocité dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 a perdu son sens*socio=rien. Toutefois, d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, le principe*socio=ec2 d'une libéralisation*socio=et réciproque*socio=uv2 plutôt qu'unilatérale peut encore être*socio=rien défendu, étant donné que les recettes*socio=ec1 *socio=rien habituelles du commerce*socio=ec1 d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil sont de toute évidence*socio=rien accrues lorsqu'il procède à des réductions*socio=ec2 des barrières*socio=rien douanières*socio=ac dans le cadre*socio=rien d'une politique*socio=et mondiale*socio=te d'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1. Mais la raison*socio=uv principale*socio=rien de l'adoption*socio=et initiale*socio=rien et *socio=rien du maintien du principe*socio=ec2 *socio=nil de réciprocité est*socio=rien essentiellement politique*socio=et. De tout temps*socio=rien, l'intérêt*socio=uv1 national*socio=te servi par la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 l'a rarement emporté sur*socio=rien les intérêts_particuliers*socio=rien de ceux qui tiennent à conserver les subventions*socio=ec1 implicitement assurées par le protectionnisme*socio=et. Les raisons*socio=rien en sont bien*socio=rien connues et sont liées principalement à la disparité*socio=uv1 entre la nature*socio=rien dispersée des intérêts*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac et la concentration*socio=rien des intérêts*socio=uv1 des producteurs*socio=ac qui bénéficient du*socio=rien protectionnisme*socio=et. C'est*socio=rien pourquoi les industries*socio=ec1 protégées*socio=rien ont toujours fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une grande*socio=rien organisation*socio=ec1 et de beaucoup plus d'efficacité*socio=uv3 en mettant la politique*socio=et au service*socio=rien de leurs objectifs*socio=uv4. C'est*socio=rien en partie*socio=rien pour lutter contre cette disparité*socio=uv1 que la législation*socio=et commerciale*socio=ec1 de base*socio=rien des États-unis*socio=ac (Reciprocal Trade*socio=rien Agreements Act) promulguée en 1934 a donné une plus *socio=rien grande importance au*socio=nil principe*socio=ec2 *socio=nil de la réciprocité qui a été*socio=rien repris par le GATT*socio=et après*socio=rien la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te. Le but*socio=rien était de susciter des pressions*socio=ec2 opposées de la part*socio=rien des industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 qui, pour *socio=rien obtenir un meilleur accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te,*socio=nil *socio=nil demanderaient des réductions*socio=ec2 *socio=rien correspondantes du protectionnisme*socio=et national*socio=te.*socio=nil *socio=nil La réciprocité signifiait donc que les libre-échangistes n'avaient plus à s'appuyer *socio=rien uniquement sur la*socio=nil thèse toute*socio=nil intellectuelle en*socio=nil faveur *socio=nil de la réduction*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et national*socio=te, ni sur*socio=rien les intérêts*socio=uv1 faibles*socio=rien et diffus des consommateurs*socio=ac, mais qu'ils pouvaient mobiliser l'appui*socio=uv politique*socio=et d'alliés*socio=rien puissants*socio=rien parmi les producteurs*socio=ac des secteurs_industriels*socio=ec1 les plus dynamiques*socio=uv4. En quoi les pays_en_développement*socio=uv3 sont-ils concernés par cette question*socio=rien? La démonstration*socio=ec2 précédente*socio=rien permet de penser qu'en demandant et en obtenant d'être*socio=rien dégagés de l'obligation*socio=uv1 de fournir des concessions*socio=uv1 réciproques dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1, ces pays*socio=ac n'ont peut-être pas agi dans leur propre*socio=rien intérêt*socio=uv1. Avec la non-réciprocité*socio=uv, ils se privent d'un*socio=rien instrument*socio=rien de politique*socio=et intérieure*socio=te puissant*socio=rien qui leur permettrait de libéraliser et de rationaliser leurs propres*socio=rien politiques_commerciales*socio=ec1 et de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien et de développer leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés. Des études*socio=ec2 effectuées sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te et les politiques*socio=et de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 révèlent que la prédominance d'un*socio=rien protectionnisme*socio=et excessif*socio=rien entraîne une mauvaise*socio=rien répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et une discrimination*socio=uv1 contre les exportations*socio=ec1. Parmi les *socio=rien travaux importants *socio=nil effectués dans ce domaine*socio=rien, on peut citer le projet*socio=rien réalisé par le Centre*socio=rien de développement*socio=uv3 de l'OCDE*socio=ac sous la direction*socio=rien de Ian Little, Tibor Scitovsky et Maurice*socio=ac Scott, ainsi qu'une étude*socio=ec2 de la Banque*socio=ac dirigée par : Bela Balassa. Ces deux travaux*socio=rien ont été*socio=rien publiés au début*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix. Plus récemment, le Bureau*socio=rien national*socio=te de la recherche*socio=ec2 économique*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, situé à new_york*socio=ac, a entrepris une étude*socio=ec2 plus approfondie, sous la direction*socio=rien de J: Bhagwati et A: Krueger. Cette étude*socio=ec2 est*socio=rien basée sur*socio=rien des analyses*socio=rien couvrant dix pays*socio=ac : le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac, la Colombie*socio=ac, la Corée*socio=ac, l'Égypte*socio=ac, le Ghana*socio=ac, l'Inde*socio=ac, Israël*socio=ac, les Philippines*socio=ac et la Turquie*socio=ac. Les résultats*socio=rien, qui sont maintenant disponibles*socio=rien, confirment le *socio=rien rapport étroit *socio=nil qui se manifeste entre des politiques_commerciales*socio=ec1 et de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien hautement protectionnistes*socio=et et une mauvaise*socio=rien performance*socio=uv3 à l'exportation*socio=ec1. Se rendant compte*socio=rien qu'il y allait de leur intérêt*socio=uv1 propre*socio=rien, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil modifié leurs politiques_commerciales*socio=ec1 et de taux_de_change*socio=ec1 dans le but*socio=rien d'améliorer les conditions*socio=rien défavorables*socio=uv4 aux exportations*socio=ec1. Le Chili*socio=ac et l'Argentine*socio=ac, notamment, qui avaient été*socio=rien d'ardents défenseurs*socio=ac d'un*socio=rien protectionnisme*socio=et inconditionnel, ont adopté de vigoureuses*socio=uv mesures*socio=et de libéralisation*socio=et. Cependant, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont encore peu progressé dans la voie*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 et d'une simplification*socio=rien des structures*socio=ec1 protectionnistes*socio=et, et continuent à recourir au contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien pour maintenir l'équilibre*socio=uv3 de leur balance_des_paiements*socio=ec1 . On pense souvent à tort*socio=rien que les arguments en faveur*socio=rien de la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3 sont peu convaincants*socio=rien parce qu'ils se fondent sur*socio=rien une politique_économique*socio=ec1 de non-intervention. On considère qu'une telle politique*socio=et est*socio=rien irréaliste*socio=uv4 dans le monde*socio=te moderne*socio=uv2, car la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 désirent intervenir sur*socio=rien le marché*socio=ec1 pour corriger les distorsions*socio=uv4 et promouvoir divers objectifs*socio=uv4 de nature*socio=rien économique*socio=ec1 et sociale*socio=et, *socio=rien indépendants du marché*socio=ec1.*socio=nil Or la*socio=nil libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 *socio=nil ne signifie pas nécessairement laissez-faire*socio=ec. Dans sa formulation*socio=rien actuelle*socio=te, elle se *socio=rien base sur la*socio=nil constatation *socio=nil que les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 sont une méthode*socio=rien relativement inefficace*socio=uv4 pour atteindre les objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te, économiques*socio=ec1 et sociaux*socio=et, contrairement à d'autres procédés*socio=rien, comme la variation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ou *socio=rien diverses formes de*socio=nil subventions*socio=ec1 *socio=nil à la production*socio=ec1 intérieure*socio=te, destinées*socio=rien à corriger certaines*socio=rien distorsions*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1. Ce *socio=rien dernier type de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil peut protéger le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te pour l'industrie*socio=ec1 nationale*socio=te sans qu'il soit besoin*socio=uv1 de recourir aux *socio=et restrictions tarifaires *socio=nil et au contingentement des importations*socio=ec1 qui sont systématiquement défavorables*socio=uv4 aux exportations*socio=ec1. La transition*socio=uv3 d'une politique*socio=et de substitution*socio=rien des importations*socio=ec1 sous ses formes*socio=rien les plus extrêmes*socio=rien à une politique*socio=et de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 (c'est-à-dire fournissant des mesures*socio=et égales*socio=rien d'encouragement*socio=uv4 à la production*socio=ec1 destinée au marché*socio=ec1 national*socio=te comme aux marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te) n'est*socio=rien pas une tâche*socio=rien aisée. Comme il a déjà été*socio=rien mentionné, l'un*socio=rien des *socio=rien principaux obstacles est la*socio=nil nature politique*socio=et *socio=nil : les bénéficiaires*socio=ac de *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil s'opposent aux efforts*socio=uv1 du*socio=rien gouvernement*socio=ac de leur pays*socio=ac qui menacent leurs privilèges*socio=uv2. Si un*socio=rien principe*socio=ec2 de réciprocité modifiée pouvait être*socio=rien introduit dans les *socio=et négociations commerciales_multilatérales,*socio=nil *socio=nil il pourrait être*socio=rien invoqué par les entreprises*socio=ac d'exportation*socio=ec1 naissantes*socio=et dans les pays_en_développement*socio=uv3 et constituerait la *socio=rien pierre angulaire *socio=nil des contre-pressions en faveur*socio=rien des efforts*socio=uv1 entrepris par les autorités*socio=et pour réduire le protectionnisme*socio=et. Ce principe*socio=ec2 modifié s'appliquerait aux pays_en_développement*socio=uv3 les plus riches*socio=uv2 et reconnaîtrait que des *socio=rien avantages proportionnels *socio=nil plutôt qu'équivalents*socio=rien doivent être*socio=rien fournis. L'assouplissement*socio=uv3 du*socio=rien principe*socio=ec2 de non-réciprocité*socio=uv mérite*socio=rien d'être*socio=rien étudié attentivement, au moins par les plus avancés des pays_en_développement*socio=uv3, non seulement parce qu'il faciliterait la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 pour les pays*socio=ac qui l'estiment favorable*socio=ec2, mais aussi pour deux autres raisons*socio=rien. La *socio=rien première porte sur les*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil entre les pays_en_développement*socio=uv3, qui ont pris une *socio=rien ampleur considérable.*socio=nil *socio=nil A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, environ 22% *socio=rien du total *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1 et 30% de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés sont destinés à d'autres pays_en_développement*socio=uv3. Mais la portée*socio=rien de ces échanges*socio=ec1 serait encore plus étendue si l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 était moins limité. Les tentatives*socio=rien faites pour l'élargir au moyen*socio=rien d'unions*socio=ac douanières*socio=ac ou d'autres formes*socio=rien d'intégration_économique*socio=ec1 régionale*socio=te n'ont pas connu une grande*socio=rien réussite*socio=uv1, notamment en raison*socio=uv de querelles sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 et des bénéfices*socio=ec1 entre des pays_membres*socio=ac qui se trouvaient à différents*socio=rien stades*socio=te de développement*socio=uv3. Or*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 dépendraient dans une *socio=rien moindre mesure d'*socio=nil accords*socio=et spéciaux aussi*socio=nil instables*socio=uv4 *socio=nil s'ils relâchaient leurs systèmes*socio=rien protectionnistes*socio=et et rendaient leurs monnaies*socio=ec1 convertibles avec des taux_de_change*socio=ec1 plus réalistes*socio=uv4. De telles mesures*socio=et contribueraient de *socio=rien manière importante *socio=nil à l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 entre les pays_en_développement*socio=uv3, *socio=rien du fait *socio=nil qu'elles sont encouragées par l'obligation*socio=uv1 d'accorder des concessions*socio=uv1 réciproques dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1. Le besoin*socio=uv1 d'établir une différence*socio=rien entre les pays_en_développement*socio=uv3 constitue une dernière*socio=rien raison*socio=uv de réintroduire le principe*socio=ec2 de réciprocité. La notion*socio=rien de "degré*socio=rien d'admissibilité*socio=uv3" des pays_en_développement*socio=uv3 à bénéficier d'un*socio=rien *socio=rien traitement spécial fait partie des*socio=nil critères *socio=nil dont la Banque*socio=ac tient compte*socio=rien pour l'allocation*socio=et des crédits*socio=ec1 de l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 et qui sont retenus*socio=rien pour l'application*socio=rien de plafonds*socio=ec1 à la plupart*socio=rien des formules*socio=rien utilisées dans le cadre*socio=rien des préférences*socio=et généralisées. Mais ce principe*socio=ec2 ne s'applique pas à la règle*socio=et de non-réciprocité*socio=uv, bien*socio=rien que cette question*socio=rien fasse actuellement l'objet*socio=rien de discussions*socio=rien dans le cadre*socio=rien des *socio=et négociations commerciales_multilatérales.*socio=nil Au*socio=nil Brésil*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac est*socio=rien *socio=nil plus de dix *socio=rien fois supérieur *socio=nil à celui du*socio=rien Mali*socio=ac. Ces deux pays*socio=ac devraient-ils être*socio=rien dégagés de la même façon*socio=rien de l'obligation*socio=uv1 envers les pays_industriels*socio=ec1 d'accorder des concessions*socio=uv1 commerciales*socio=ec1 réciproques? En revanche, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de l'Italie*socio=ac ne représente qu'environ trois fois*socio=rien celui du*socio=rien Brésil*socio=ac; or*socio=rien, le premier*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien assujetti à toutes les obligations*socio=uv1 du*socio=rien GATT*socio=et alors que le dernier*socio=rien en est*socio=rien, dans la pratique*socio=rien, relativement dégagé. Cette *socio=rien situation anachronique *socio=nil a perdu sa raison*socio=uv d'_être*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, *socio=rien du fait qu'*socio=nil un nombre croissant de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 à*socio=nil *socio=ec1 revenus moyens et*socio=nil élevés*socio=uv4 *socio=nil deviennent de grands*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés. Il est*socio=rien donc compréhensible*socio=rien que les pays_industrialisés*socio=ac demandent *socio=rien un certain degré *socio=nil de réciprocité de la part*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 dans les *socio=et négociations commerciales_multilatérales *socio=nil qui se déroulent actuellement à Genève*socio=ac. On peut toutefois se demander si les pays_industriels*socio=ec1 seront suffisamment persuasifs sur*socio=rien ce point*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont peu intérêt*socio=uv1 à ce que les pays_industriels*socio=ec1 réduisent les droits*socio=uv1 d'entrée*socio=rien au titre*socio=ec de la clause*socio=et de la nation*socio=te la plus favorisée*socio=rien, car les marges de préférence*socio=uv4 dans le *socio=rien cadre du SGP*socio=et *socio=nil s'en trouveraient réduites. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de parvenir à introduire un*socio=rien principe*socio=ec2 modifié de la réciprocité serait peut-être de le faire en conjonction*socio=rien avec les négociations*socio=et sur*socio=rien les obstacles*socio=rien non tarifaires*socio=et et en *socio=rien particulier sur les*socio=nil sauvegardes*socio=et *socio=nil contre la désorganisation*socio=uv4 des marchés*socio=ec1. Ces deux questions*socio=rien, qui sont étroitement liées, sont à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te beaucoup plus importantes*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 que celle des réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont *socio=rien un enjeu d'*socio=nil importance dans*socio=nil un système d'*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te libres*socio=uv2 *socio=nil régi par des règles*socio=et de conduite*socio=rien acceptées au niveau*socio=rien international*socio=te. Sans un*socio=rien tel système*socio=rien, les gouvernements*socio=ac seraient beaucoup plus enclins à céder aux forces*socio=uv1 du*socio=rien protectionnisme*socio=et, en se protégeant notamment contre "la concurrence*socio=ec1 par les bas*socio=rien salaires*socio=ec1" des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. On peut toutefois se demander si *socio=rien un système d'*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te libres*socio=uv2 *socio=nil peut rester longtemps viable*socio=uv4 sans que tous les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de ce système*socio=rien partagent la grave*socio=rien responsabilité*socio=uv1 de le maintenir. La politique*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac change*socio=rien d'orientation*socio=et. La *socio=rien composition sectorielle des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil et la politique*socio=et suivie par la Banque*socio=ac dans ce domaine*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix ont été*socio=rien profondément modifiées en vue*socio=rien d'accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. L'auteur*socio=rien *socio=rien du présent article *socio=nil retrace l'évolution*socio=rien des idées*socio=rien qui sont à l'origine*socio=rien de ce changement*socio=uv3 et examine brièvement les conséquences*socio=rien qu'il implique pour la politique*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac. La conception*socio=ec du*socio=rien développement_économique*socio=ec1 a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une révolution*socio=ec2 silencieuse*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix. L'essence*socio=rien de cette révolution*socio=ec2 est*socio=rien très simple*socio=rien: nous avons tous enfin cessé d'être*socio=rien obnubilés par les moyens*socio=ec1 pour nous consacrer aux *socio=rien fins du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Nous avons reconnu que la croissance*socio=uv3 *socio=rien du produit_national_brut (*socio=nil PNB*socio=ec1)*socio=nil est absolument*socio=nil nécessaire,*socio=nil *socio=nil mais qu'elle devait être*socio=rien orientée intelligemment vers la recherche*socio=ec2 de solutions*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 posés par la pauvreté*socio=uv1 des masses*socio=rien. Si nous devons toujours chercher à accroître la production*socio=ec1, nous nous posons enfin la question*socio=rien de savoir*socio=rien: pour qui? Comme toutes les révolutions, celle-ci a eu ses excès*socio=rien. Soucieux*socio=rien d'atteindre directement les pauvres*socio=uv2, on a parfois perdu de vue*socio=rien la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1. Certains gouvernements*socio=ac et dirigeants*socio=ac d'appartenance*socio=uv populaire ont tenté, dans un*socio=rien effort*socio=uv1 futile*socio=rien et sans lendemain*socio=rien, de redistribuer les revenus*socio=ec1 sans accroître la production*socio=ec1. Ceux qui s'intéressent au développement*socio=uv3 se sont finalement mis d'accord*socio=et pour reconnaître que les politiques*socio=et de production*socio=ec1 et de redistribution*socio=et devaient être*socio=rien pleinement intégrées. L'expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 *socio=rien est un impératif*socio=uv4 *socio=nil dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2, mais les couches*socio=ac déshéritées doivent aussi y participer et en bénéficier pleinement. Les débats*socio=et que suscitent les stratégies*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 ne sont pas prêts*socio=ec1 de cesser. Cependant, il faut bien*socio=rien convenir que *socio=rien certaines idées,*socio=nil *socio=nil qui auraient été*socio=rien considérées comme des hérésies il y a dix ans*socio=rien seulement, reçoivent maintenant *socio=rien un large soutien*socio=uv3:*socio=nil *socio=nil - La croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1, bien*socio=rien souvent, ne touche pas les plus pauvres*socio=uv2. Ce qu'il faut, c'est*socio=rien s'attaquer de front*socio=rien à la pauvreté*socio=uv1 des masses*socio=rien. - Le *socio=rien mécanisme du marché*socio=ec1 est *socio=nil souvent faussé par la répartition*socio=uv3 existante*socio=rien des revenus*socio=ec1 et de la richesse*socio=ec1 en faveur*socio=rien des riches*socio=ac. On ne peut donc s'y fier*socio=uv, en général*socio=rien, pour fixer les objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te. Une réforme*socio=et des institutions*socio=ac a généralement *socio=rien un effet plus*socio=nil décisif *socio=nil qu'une action*socio=et sur*socio=rien les prix*socio=ec1 tendant à favoriser les pauvres*socio=uv2. - Le but*socio=rien des nouvelles*socio=rien stratégies*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 doit être*socio=rien de pourvoir aux besoins*socio=uv1 les plus élémentaires de toute la population*socio=ac plutôt que de satisfaire la demande*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. - Les mesures*socio=et visant à améliorer la répartition*socio=uv3 des *socio=ec1 gains économiques *socio=nil et les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1 doivent faire *socio=rien partie intégrante du plan de*socio=nil production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Produire d'abord*socio=rien et répartir ensuite est*socio=rien généralement impossible*socio=rien. - Accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2 en les faisant bénéficier des investissements*socio=ec1 doit *socio=rien être un élément vital*socio=uv4 *socio=nil de toute politique*socio=et de redistribution*socio=et. - Une restructuration*socio=et radicale du*socio=rien pouvoir_politique*socio=et et économique*socio=ec1 est*socio=rien souvent nécessaire*socio=rien pour que le développement*socio=uv3 s'étende à la *socio=rien vaste majorité *socio=nil de la population*socio=ac. La politique*socio=et de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac a pris forme*socio=rien pendant que fermentaient toutes ces *socio=rien idées sur le*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Non seulement la Banque*socio=ac a contribué au débat*socio=et intellectuel*socio=rien par ses travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 et sa politique*socio=et et par l'orientation*socio=et nouvelle*socio=rien qu'elle a donnée à ses prêts*socio=ec1, mais elle a su s'adapter*socio=rien de manière*socio=rien pragmatique*socio=uv4 à l'évolution*socio=rien des besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3. Thèmes*socio=rien des allocutions annuelles*socio=rien. Les signes d'une nouvelle*socio=rien politique*socio=et de la Banque*socio=ac au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années *socio=nil sont souvent apparus dans les discours*socio=rien de son Président*socio=ac, M: Robert S*socio=rien: Mcnamara*socio=ac, à l'occasion*socio=rien des assemblées*socio=ac *socio=rien annuelles du Conseil_des_gouverneurs*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil un des*socio=nil thèmes *socio=nil fréquemment évoqués dans ces *socio=rien discours est le*socio=nil suivant:*socio=nil comment*socio=nil combattre *socio=nil directement les causes*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1 des masses*socio=rien, tant à l'échelon*socio=rien national*socio=te qu'international*socio=te. Plusieurs problèmes*socio=uv4 distincts*socio=rien ont été*socio=rien abordés dans ces discours*socio=rien, mais une *socio=rien évolution graduelle s'*socio=nil est *socio=nil faite dans les idées*socio=rien. Dans le discours*socio=rien qu'il a prononcé à Santiago en 1972, le Président*socio=ac a insisté sur*socio=rien le fait*socio=rien que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ne parvenait pas à toucher les 40% les plus pauvres*socio=uv2 de la population*socio=ac *socio=rien du tiers_monde.*socio=nil Cette*socio=nil conclusion a*socio=nil été *socio=nil étayée pour la *socio=rien première fois *socio=nil à la Banque*socio=ac par *socio=rien un certain nombre *socio=nil d 'études*socio=ec2 empiriques*socio=rien détaillées réalisées dans plusieurs pays_membres*socio=ac. Par la suite*socio=rien, dans ses discours*socio=rien, M: Mcnamara*socio=ac a établi une distinction*socio=rien entre la "pauvreté*socio=uv1 relative*socio=rien" et la "pauvreté*socio=uv1 absolue*socio=rien". La pauvreté*socio=uv1 relative*socio=rien touche ceux dont le revenu*socio=ec1 *socio=rien moyen est inférieur d'*socio=nil un tiers *socio=nil à la moyenne*socio=rien nationale*socio=te. Cependant, l'attention*socio=rien s'est*socio=rien *socio=rien portée sur *socio=nil les 900 *socio=rien millions êtres *socio=nil vivant dans une pauvreté*socio=uv1 absolue*socio=rien, c'est-à-dire ceux dont le revenu*socio=ec1 *socio=rien est inférieur *socio=nil à 100 dollars*socio=ec1. Par rapport*socio=rien à la moyenne*socio=rien dans les pays_industrialisés*socio=ac, on constate dans ce groupe*socio=ac que le taux*socio=rien de mortalité*socio=et infantile*socio=uv est*socio=rien huit fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4, l'espérance_de_vie*socio=ec1 *socio=rien un tiers plus*socio=nil faible *socio=nil et le taux*socio=rien d'alphabétisation*socio=et des adultes*socio=ac 60% moins élevé*socio=uv4, Six *socio=rien cents millions de*socio=nil personnes*socio=ac,*socio=nil dont*socio=nil un grand nombre d'*socio=nil enfants*socio=ac,*socio=nil *socio=nil souffrent également de malnutrition*socio=ec2. Une distinction*socio=rien a également été*socio=rien faite entre les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 où le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac était inférieur*socio=rien à 265 dollars*socio=ec1 en 1975, qui comptent plus de 80% de ceux qui vivent dans la pauvreté*socio=uv1 absolue*socio=rien et ont besoin*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te, et les pays*socio=ac à revenus*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien, où le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac était supérieur*socio=rien à 265 dollars*socio=ec1 en 1975 et qui ont besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien meilleur*socio=rien accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, pour écouler leurs produits*socio=ec manufacturés et se procurer des capitaux*socio=ec1. Les efforts*socio=uv1, tant au niveau*socio=rien national*socio=te qu'international*socio=te, et notamment de la part*socio=rien de la Banque*socio=ac, ont visé surtout à accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2 au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix. On a reconnu que les programmes*socio=et d'assistance_sociale*socio=et ne pouvaient avoir que des effets*socio=rien éphémères, voire nuisibles*socio=rien, sans un*socio=rien accroissement*socio=ec2 correspondant de la productivité*socio=uv des bénéficiaires*socio=ac. On a souligné que, dans la mesure*socio=rien où les pauvres*socio=uv2 possédaient quelques biens*socio=ec1, si modestes*socio=rien qu'ils soient (petite*socio=rien *socio=ec1 exploitation agricole,*socio=nil *socio=nil artisanat, petite*socio=rien entreprise*socio=ac commerciale*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien urbain*socio=te), les efforts*socio=uv1 nationaux*socio=te et internationaux*socio=te devaient d'abord*socio=rien chercher à les rendre plus productifs*socio=uv4 en leur ouvrant plus largement l'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1, en leur fournissant des services*socio=ec1 de vulgarisation*socio=rien et en leur procurant des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, tels que des engrais*socio=rien et des semences améliorées. On a également reconnu qu'aider les populations*socio=ac pauvres*socio=uv2 à produire et à acheter des biens*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 n'était pas suffisant*socio=rien et qu'il fallait aussi repenser la notion*socio=rien de services_publics*socio=et - éducation*socio=et, soins*socio=rien médicaux*socio=et, adduction d'eau*socio=ec1, transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2 - et en promouvoir l'expansion*socio=ec2. Cependant, on a choisi de préférence*socio=uv4 les services_publics*socio=et peu coûteux*socio=ec2 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien multipliés car on s'est*socio=rien rendu compte*socio=rien que la plupart*socio=rien des services*socio=ec1 actuels*socio=te finissent presque toujours par servir les intérêts*socio=uv1 de quelques privilégiés*socio=uv, au détriment*socio=uv2 de la masse*socio=rien des déshérités. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil lutte*socio=uv1 directe *socio=nil menée par la Banque*socio=ac contre la pauvreté*socio=uv1 des masses*socio=rien a été*socio=rien étendue pour aider ceux qui ne possèdent rien*socio=rien ou ceux qu'on ne peut atteindre aisément en développant simplement les services_publics*socio=et existants*socio=rien. On a cherché comment on pouvait, dans des délais*socio=rien assez brefs*socio=rien, satisfaire les besoins*socio=uv1 essentiels*socio=uv4 de toute une société*socio=ac, sans sacrifier pour autant la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et sans transformer cet objectif*socio=uv4 en une politique_sociale*socio=et sans lendemain*socio=rien. Cependant, les études*socio=ec2 sur*socio=rien ce point*socio=rien n'en sont encore qu'à un*socio=rien stade*socio=te expérimental*socio=rien et bien*socio=rien peu avancé. La politique*socio=et de la Banque*socio=ac. Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil composition des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil et la politique*socio=et suivie dans ce domaine*socio=rien par la Banque*socio=ac ont été*socio=rien profondément modifiées afin d'accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil Pour commencer, les ressources*socio=ec1 de l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) ont été*socio=rien de plus en plus dirigées vers les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, c'est-à-dire ceux dont le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac était inférieur*socio=rien à 265 dollars*socio=ec1 en 1975, même si actuellement la limite*socio=rien officielle*socio=et est*socio=rien de 520 dollars*socio=ec1. Environ 84% des ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac sont ainsi allouées à ces pays*socio=ac. Par comparaison*socio=rien, ceux-ci ne reçoivent que 42% de l'aide_publique*socio=et bilatérale*socio=et au développement*socio=uv3 accordée par le comité_d'_aide_au_développement*socio=uv3 de l'OCDE*socio=ac, à cause*socio=rien de pressions*socio=ec2 politiques*socio=et et des "relations*socio=rien spéciales*socio=rien" entre certains pays*socio=ac. L'IDA*socio=ac a donc pu continuer à consacrer une *socio=rien forte proportion *socio=nil de son aide*socio=uv1 à la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1, ce qui s'explique surtout par le caractère*socio=rien multilatéral*socio=et et apolitique de cette organisation*socio=ac et par l'objectif*socio=uv4 global*socio=rien qu'elle s'est*socio=rien fixé: atteindre les plus déshérités, dont 80% vivent dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Étant donné l'orientation*socio=et *socio=rien nouvelle prise *socio=nil par la politique*socio=et de développement*socio=uv3, il était également inévitable*socio=rien que la *socio=rien composition sectorielle des*socio=nil prêts*socio=ec1 du Groupe_de_la_banque*socio=ac *socio=nil soit profondément modifiée, et c'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien. Il y a dix ans*socio=rien environ, 55% des prêts*socio=ec1 du*socio=rien Groupe_de_la_banque*socio=ac étaient consacrés à des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1: cette proportion*socio=rien n'était plus que de 30% au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien 1977. La *socio=rien majeure partie des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil accordés par la Banque*socio=ac sont maintenant alloués aux secteurs*socio=rien qui contribuent directement à accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. Les prêts*socio=ec1 pour le développement*socio=uv3 rural*socio=te, qui représentaient une *socio=rien part négligeable *socio=nil il y a dix ans*socio=rien, atteignent maintenant plus de 20% *socio=rien du total.*socio=nil *socio=nil Pour les secteurs*socio=rien sociaux*socio=et, tels que l'éducation*socio=et et l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, les prêts*socio=ec1 ont plus que doublé. En fait*socio=rien, au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil un grand nombre de*socio=nil nouveaux secteurs et*socio=nil sous-secteurs*socio=ec1 *socio=nil ont reçu des prêts*socio=ec1: citons, notamment, le développement*socio=uv3 rural*socio=te, l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, la planification*socio=et démographique*socio=ec1, la nutrition*socio=rien, les trames d'accueil*socio=te et l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1. Non seulement de *socio=rien nouveaux secteurs *socio=nil ont bénéficié de prêts*socio=ec1, mais la nature*socio=rien et la conception*socio=ec des projets*socio=rien ont également changé considérablement*socio=rien au sein*socio=rien même de ces secteurs*socio=rien. La Banque*socio=ac accorde de plus en plus d'importance*socio=rien aux "projets*socio=rien nouveau*socio=rien style" dont le *socio=rien but est *socio=nil de toucher directement les plus déshérités: 51% a, moins des bénéficiaires*socio=ac de ces projets*socio=rien doivent faire *socio=rien partie du groupe*socio=ac de*socio=nil population*socio=ac pauvre*socio=uv2 *socio=nil visé, c'est-à-dire les 40% les plus pauvres*socio=uv2 de la population*socio=ac. En fait*socio=rien, cet objectif*socio=uv4 a été*socio=rien jusqu'à présent*socio=rien largement dépassé. En 1977, 69% des bénéficiaires*socio=ac des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te "nouveau*socio=rien style" appartenaient aux groupes*socio=rien de population*socio=ac visés. Une autre caractéristique*socio=rien de ces projets*socio=rien "nouveau*socio=rien style" est*socio=rien leur faible*socio=rien coût*socio=ec1 par bénéficiaire*socio=ac qui permet de les multiplier dans tout le pays*socio=ac. (Nous n'analyserons pas ici les résultats*socio=rien obtenus récemment avec ces projets*socio=rien car ce sera le sujet*socio=rien des autres articles*socio=rien de cette série). La politique*socio=et et les techniques*socio=rien de prêt*socio=ec1 de la Banque*socio=ac ont également évolué de bien*socio=rien d'autres façons*socio=rien. Il y a dix ans*socio=rien, par exemple*socio=rien, la Banque*socio=ac ne prêtait pas aux sociétés_financières_de_développement*socio=uv3 appartenant à l'État*socio=ac (SFD*socio=ac) et pratiquement pas aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac. L'année*socio=rien dernière*socio=rien, 60% de ses prêts*socio=ec1 ont été*socio=rien accordés à des sociétés*socio=ac financières*socio=ec1 publiques*socio=et de développement*socio=uv3. D'ici 1980, on prévoit que 30% environ des prêts*socio=ec1 aux SFD*socio=ac seront accordés à des petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Il y a dix ans*socio=rien, la Banque*socio=ac accordait peu de prêts*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 d'État*socio=ac. L'année*socio=rien dernière*socio=rien, la quasitotalité des *socio=ec1 prêts industriels *socio=nil de la Banque*socio=ac ont été*socio=rien accordés à des entreprises*socio=ac d'État*socio=ac. La Banque*socio=ac a reconnu qu'elle vivait dans *socio=rien un monde fait de*socio=nil diversité*socio=uv1 *socio=nil et de complexité*socio=rien et qu'elle ne pouvait se permettre d'être*socio=rien rigide ou doctrinaire. Elle doit continuer d'improviser, comme elle l'a fait*socio=rien dans le passé*socio=te. Non seulement la nature*socio=rien et la destination*socio=rien des prêts*socio=ec1 du*socio=rien Groupe_de_la_banque*socio=ac ont changé, mais également le *socio=rien fond du dialogue*socio=uv1 *socio=nil qu'il entretient avec les pays_membres*socio=ac sur*socio=rien sa politique*socio=et et la portée*socio=rien de ses travaux*socio=rien économiques*socio=ec1 à l'échelon*socio=rien du*socio=rien pays*socio=ac et des secteurs*socio=rien. La Banque*socio=ac consacre maintenant une *socio=rien grande partie *socio=nil de ses efforts*socio=uv1 à identifier les dimensions*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1 ainsi que le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et et les systèmes*socio=rien qui lui permettront de combattre*socio=rien directement la pauvreté*socio=uv1 des groupes*socio=rien de population*socio=ac visés. Il ne serait pas juste*socio=uv de laisser entendre que les efforts*socio=uv1 de la Banque*socio=ac ont déjà eu une influence *socio=rien décisive sur l'*socio=nil élimination*socio=ec2 *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 dans le monde*socio=rien. On peut dire cependant que la politique*socio=et de la Banque*socio=ac a évolué rapidement au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années *socio=nil dans le but*socio=rien d'accroître la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. Nous devons reconnaître qu'en fin*socio=rien de compte*socio=rien le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac est*socio=rien plus de convaincre les pays_membres*socio=ac et de les orienter dans la *socio=rien bonne direction.*socio=nil *socio=nil Elle ne peut forcer les gouvernements*socio=ac à adopter les politiques*socio=et qui conviennent pour combattre*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 si ceux-ci n'ont ni la volonté*socio=uv1 politique*socio=et, ni les moyens*socio=ec1 institutionnels*socio=et de le faire. Le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac ne peut donc être*socio=rien qu'un*socio=rien rôle*socio=rien de soutien*socio=uv3. Tout comme ses pays_membres*socio=ac, elle a encore beaucoup à apprendre sur*socio=rien les meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 d'accroître, efficacement et durablement, la productivité*socio=uv des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. Les pays_en_développement*socio=uv3 concernés et la communauté*socio=ac internationale*socio=te doivent chercher comment les services_publics*socio=et peuvent être*socio=rien développés*socio=uv4 à l'échelle*socio=rien nationale*socio=te à un*socio=rien coût*socio=ec1 faible*socio=rien et acceptable*socio=uv2. Il nous faut encore chercher de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 d'action*socio=et pour atteindre les plus pauvres*socio=uv2 et pour obtenir*socio=rien leur participation*socio=uv3 enthousiaste. Sans aucun doute*socio=rien la Banque*socio=ac a déjà accompli des progrès*socio=uv1 dans la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Il ne faudrait pas cependant se montrer présomptueux ni minimiser ce qui a été*socio=rien réalisé jusqu'à présent*socio=rien. La Banque*socio=ac vient seulement de commencer à essayer de satisfaire directement les vastes*socio=rien besoins*socio=uv1 des populations*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2: le véritable*socio=rien défi*socio=uv2, pour la Banque*socio=ac comme pour la communauté*socio=ac internationale*socio=te, est*socio=rien encore à venir. Dans les *socio=rien articles suivants,*socio=nil *socio=nil nous verrons comment la Banque*socio=ac aborde ces problèmes*socio=uv4 dans des *socio=rien secteurs particuliers.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil et la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te. Dans le discours*socio=rien prononcé devant*socio=rien le Conseil_des_gouverneurs*socio=ac de la Banque*socio=ac, lors*socio=rien de l'Assemblée*socio=ac annuelle*socio=rien de septembre*socio=rien 1975, M: Mcnamara*socio=ac a exposé les *socio=rien grandes lignes *socio=nil d'une nouvelle*socio=rien entreprise*socio=ac majeure*socio=rien dans laquelle la Banque*socio=ac allait s'engager - un*socio=rien programme*socio=et visant à aider les gouvernements*socio=ac à résorber la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Le *socio=rien présent article,*socio=nil le*socio=nil second *socio=nil de la série, brosse d'abord*socio=rien la toile de fonds*socio=ec1 de cet important*socio=rien effort*socio=uv1 avant de présenter la stratégie*socio=et de base*socio=rien qui a été*socio=rien mise au point*socio=rien et de faire *socio=rien rapport sur les*socio=nil progrès*socio=uv1 *socio=nil réalisés jusqu'ici. Les réalités*socio=ec2 qu'affrontent aujourd'hui la plupart*socio=rien des pays*socio=ac les moins développés*socio=uv4 expliquent très facilement pourquoi la Banque*socio=ac a lancé une *socio=rien offensive majeure *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te. La population*socio=ac urbaine*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 s'est*socio=rien accrue au *socio=rien cours du dernier quart de*socio=nil siècle à*socio=nil un rythme sans*socio=nil précédent,*socio=nil voisin *socio=nil de 5% par an*socio=rien - près *socio=rien du double du taux d'*socio=nil accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 global *socio=nil de ces pays*socio=ac. Les villes*socio=te *socio=rien du tiers_monde *socio=nil ont absorbé plus de 550 millions*socio=rien d'individus*socio=ac en une seule*socio=rien génération*socio=ac. Ces villes*socio=te comptent aujourd'hui plus de 840 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac, soit environ 28% de la population*socio=ac totale*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Quelque 25% de la population*socio=ac totale*socio=rien de l'Afrique*socio=ac et de l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te vivent dans des *socio=te zones urbaines;*socio=nil ce*socio=nil pourcentage*socio=rien *socio=nil se situe dans la fourchette*socio=rien de 30 à 40% en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te pour s'établir à près de 60% en Amériques centrale*socio=rien et du*socio=rien Sud*socio=te. Si le rythme*socio=rien d'urbanisation*socio=ec1 a été*socio=rien plus rapide*socio=rien que jamais au cours*socio=rien des 25 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil niveau d'*socio=nil urbanisation*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil lui, est*socio=rien resté relativement bas*socio=rien. Le défi*socio=uv2 que pose l'avenir*socio=te n'en est*socio=rien que plus grand*socio=rien. Les nations_unies*socio=ac estiment qu'un*socio=rien contingent*socio=ec2 supplémentaire*socio=rien de 1,2 milliard*socio=rien de personnes*socio=ac devront être*socio=rien absorbées d'ici à l'an*socio=rien 2000 par les *socio=te villes actuelles *socio=nil et les nouvelles*socio=rien villes*socio=te *socio=rien du monde en développement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil population*socio=ac urbaine*socio=te *socio=nil de l'Afrique*socio=ac triplera. En amérique_latine*socio=ac les citadins*socio=ac représenteront plus de 75% de la population*socio=ac totale*socio=rien. Si l'on excepte les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 de l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et de l'Afrique*socio=ac, la moitié*socio=rien au moins de la population*socio=ac *socio=rien du monde *socio=nil vivra dans les *socio=te zones urbaines.*socio=nil L'*socio=nil accroissement*socio=ec2 naturel*socio=uv4 *socio=nil de la population*socio=ac fournira 50% environ de ces nouveaux*socio=rien citadins*socio=ac, le reste*socio=rien provenant de l'exode*socio=te rural*socio=te. Les nouveaux*socio=rien habitants*socio=ac des villes*socio=te seront pour la plupart*socio=rien pauvres*socio=uv2 et dépourvus de qualifications*socio=uv3. Les ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour faire face*socio=rien à cet accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac urbaine*socio=te sont et resteront extrêmement limitées. Les pressions*socio=ec2 qui s'exercent sur*socio=rien ces municipalités*socio=ac et sur*socio=rien les gouvernements*socio=ac sont déjà énormes*socio=rien et, dans l'ensemble*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 ne sont pas préparés - en termes*socio=rien d'attitudes*socio=rien, de politiques*socio=et, de capacité*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 ou d'aptitude*socio=uv3 à mobiliser les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil et autres qui sont requises*socio=uv4 -pour faire face*socio=rien à la tâche*socio=rien qui les attend. Au coeur*socio=rien même du*socio=rien problème*socio=uv4 de l'urbanisation*socio=ec1, on trouve l'accroissement*socio=ec2 continu*socio=te *socio=rien du nombre des*socio=nil pauvres*socio=uv2 en*socio=nil milieu urbain*socio=te.*socio=nil *socio=nil Si la population*socio=ac d'une ville*socio=te s'accroît à *socio=rien un rythme deux*socio=nil fois plus*socio=nil rapide *socio=nil que le rythme*socio=rien national*socio=te, le nombre*socio=rien des pauvres*socio=uv2 entassés dans des bidonvilles*socio=ac dépourvus d'eau*socio=ec1 courante*socio=te et de tout à l'égout*socio=ec et sur*socio=rien des terrains*socio=rien occupés plus ou moins illégalement, ne travaillant pas ou sous-employés à des tâches*socio=rien très peu productives*socio=uv4 -augmente généralement à *socio=rien un rythme double *socio=nil ou triple de celui de la population*socio=ac de la ville*socio=te dans son ensemble*socio=rien. La Banque*socio=ac estime*socio=rien qu'aujourd'hui près d'un*socio=rien tiers*socio=rien des citadins*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 n'ont ni le revenu*socio=ec1 ni, par conséquent*socio=rien, *socio=rien un niveau de*socio=nil consommation*socio=ec1 suffisant *socio=nil pour mener une existence*socio=rien productive*socio=uv4. Plus de 250 millions*socio=rien d'entre eux ne disposent pas à *socio=rien un degré raisonnable*socio=uv4 *socio=nil d'une alimentation*socio=ec1 minimale*socio=rien, d'une eau*socio=ec1 de *socio=rien bonne qualité,*socio=nil d'*socio=nil installations sanitaires*socio=uv2 minimales *socio=nil et n'ont pas accès*socio=uv1 à l'enseignement*socio=et de base*socio=rien ni à des conditions*socio=rien de logement*socio=ec1 élémentaires. La Banque*socio=ac estime*socio=rien également que de 15 à 18 millions*socio=rien de personnes*socio=ac viennent grossir chaque année*socio=rien les rangs*socio=rien de ces pauvres*socio=uv2 et, à moins qu'on accentue les efforts*socio=uv1 déployés actuellement pour modifier ces tendances*socio=rien, plus de 600 millions*socio=rien de citadins*socio=ac vivront en l'an*socio=rien 2000 dans ces conditions*socio=rien déplorables. Les implications*socio=rien de cette explosion de la population*socio=ac des pauvres*socio=uv2 en milieu*socio=rien urbain*socio=te pour le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et en général*socio=rien ainsi que pour la stabilité_politique*socio=et sont on ne peut plus graves*socio=rien. A l'échelle*socio=rien nationale*socio=te, les stratégies*socio=et permettant de faire face*socio=rien à cette situation*socio=rien font généralement défaut*socio=rien et, comme le besoin*socio=uv1 s'en fait*socio=rien sentir depuis longtemps, elles doivent maintenant être*socio=rien formulées à la hâte. Population*socio=ac et développement*socio=uv3 rural*socio=te. De toute évidence*socio=rien, une stratégie*socio=et bien*socio=rien adaptée doit notamment comporter des mesures*socio=et visant à ralentir le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 global*socio=rien et à rattraper les retards*socio=rien accumulés depuis longtemps en matière*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te *socio=rien du fait du *socio=nil peu d'attention*socio=rien qui a toujours été*socio=rien accordé à ce problème*socio=uv4. Ce sont là les deux lignes*socio=rien d'action*socio=et majeures*socio=rien des opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac et elles seront examinées dans d'autres articles*socio=rien de la série. *socio=rien Seuls un ralentissement*socio=ec2 important *socio=nil de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 et un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv dans les *socio=te zones urbaines et*socio=nil rurales *socio=nil peuvent permettre de réaliser des progrès*socio=uv1 réels*socio=ec2 en matière*socio=rien de niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et de revenus*socio=ec1 par tête*socio=rien pour les couches*socio=ac très pauvres*socio=uv2 des populations*socio=ac. Néanmoins, même si des efforts*socio=uv1 beaucoup plus importants*socio=rien étaient consacrés au développement*socio=uv3 rural*socio=te il y a des limites*socio=rien à ce qui peut être*socio=rien réalisé. Les superficies*socio=rien qui peuvent être*socio=rien mises en valeur*socio=ec1 dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac sont souvent très limitées ou ne peuvent être*socio=rien rendues productives*socio=uv4 qu'à des coûts*socio=ec1 élevés*socio=uv4 et croissants*socio=rien - entraînés par le défrichement, l'infrastructure*socio=ec1, l'irrigation*socio=ec1, la colonisation*socio=et. Qui plus est*socio=rien, même avec une production*socio=ec1 fortement accrue par hectare*socio=ec, ce qui suppose la diffusion*socio=rien continue*socio=te de la technologie*socio=ec1, des *socio=uv4 problèmes fondamentaux *socio=nil subsistent. Quelle quantité*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien le processus*socio=te de développement*socio=uv3 peut-il absorber productivement? Le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac en milieu*socio=rien rural*socio=te peut-il être*socio=rien porté à des niveaux*socio=rien raisonnables*socio=uv4 sans *socio=rien un important *socio=te exode rural?*socio=nil C'*socio=nil est*socio=rien en*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil que le problème*socio=uv4 prend des *socio=rien proportions vraiment tragiques.*socio=nil Aux*socio=nil Philippines*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil en supposant que la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1 s'accroisse au rythme*socio=rien de 5% par an*socio=rien au cours*socio=rien des 25 *socio=rien prochaines années (*socio=nil résultat *socio=nil qui serait sans précédent*socio=rien), le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac en milieu*socio=rien rural*socio=te (aujourd'hui d'environ 75 dollars*socio=ec1) ne dépassera probablement pas 125 dollars*socio=ec1, à moins que les *socio=te zones urbaines *socio=nil n'absorbent quelque 30 millions*socio=rien de personnes*socio=ac. Au Pakistan*socio=ac, l'obtention*socio=rien d'ici à l'an*socio=rien 2000 d'un*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de 125 dollars*socio=ec1 en milieu*socio=rien rural*socio=te exigerait une croissance*socio=uv3 annuelle*socio=rien réelle*socio=ec2 de près de 6% de la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1, plus le transfert*socio=rien vers d'autres secteurs*socio=rien de plus de 40 millions*socio=rien de personnes*socio=ac occupées dans l'agriculture*socio=ec1. Si les villes*socio=te ne peuvent absorber ni employer ces personnes*socio=ac, il est*socio=rien probable*socio=uv4 même que ces niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1 assez modestes*socio=rien ne seront pas atteints en milieu*socio=rien rural*socio=te. Il est*socio=rien déjà trop tard, en ce qui concerne la planification*socio=et démographique*socio=ec1, pour agir sur*socio=rien l'avenir*socio=te immédiat*socio=rien. Les personnes*socio=ac qui viendront gonfler les rangs*socio=rien de la population_active*socio=uv4 chaque année*socio=rien jusqu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90 sont déjà nées. On ne peut pas, de toute évidence*socio=rien, s'attendre à ce que le développement*socio=uv3 rural*socio=te ou la planification*socio=et démographique*socio=ec1 réduise sensiblement le rythme*socio=rien ou l'échelle*socio=rien de l'urbanisation*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil de ce siècle*socio=rien, Il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien qu'un*socio=rien échec*socio=uv1 *socio=rien complet sur *socio=nil ces deux fronts*socio=rien aggraverait inutilement les problèmes*socio=uv4 que pose une urbanisation*socio=ec1 croissante*socio=rien, mais même si des efforts*socio=uv1 plus énergiques*socio=ec1 étaient déployés et étaient couronnés de succès*socio=uv1, cela ne permettrait de résoudre ces problèmes*socio=uv4 dans un*socio=rien avenir*socio=te immédiat*socio=rien. La tâche*socio=rien qui s'impose aux villes*socio=te *socio=rien du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil dans le domaine*socio=rien économique*socio=ec1 est*socio=rien par *socio=rien conséquent énorme,*socio=nil *socio=nil sinon accablante, même si l'on retient les hypothèses les plus favorables*socio=ec2 en ce qui concerne l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv rurale*socio=te et la diminution*socio=ec2 de la fécondité*socio=et de la population*socio=ac. Les stratégies*socio=et nationales*socio=te, pour être*socio=rien efficaces*socio=uv4, exigeront non seulement une amélioration*socio=uv1 continue*socio=te de la productivité*socio=uv rurale*socio=te et de la *socio=et planification familiale,*socio=nil *socio=nil mais aussi le recours*socio=ec1 à une approche très différente*socio=rien et mieux adaptée du*socio=rien développement*socio=uv3 rural*socio=te. Le plan*socio=rien de la Banque*socio=ac. L'objectif*socio=uv4 de toute stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 urbain*socio=te bien*socio=rien conçue doit être*socio=rien d'accroître la capacité*socio=uv3 des villes*socio=te à absorber les nouveaux*socio=rien venus. Par absorption, on entend le fait*socio=rien de fournir des emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4 et les services_essentiels*socio=uv4 à des niveaux*socio=rien de base*socio=rien au nombre*socio=rien sans précédent*socio=rien de pauvres*socio=uv2 qui inévitablement habiteront dans les *socio=te zones urbaines.*socio=nil *socio=nil Cela peut sembler aller de soi*socio=rien, mais, pour de nombreuses*socio=rien autorités*socio=et tant nationales*socio=te que municipales*socio=ac, 1-- formulation*socio=rien de tels objectifs*socio=uv4 exigerait un*socio=rien changement*socio=uv3 d'attitude*socio=rien majeur*socio=rien: s'attacher moins à préserver dans les *socio=te zones urbaines des*socio=nil niveaux_de_vie*socio=uv1 trop*socio=nil élevés*socio=uv4 *socio=nil et, partant, irréalistes*socio=uv4, et se soucier davantage de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te dans son ensemble*socio=rien, de l'insertion*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des nouveaux*socio=rien citadins*socio=ac dans le processus*socio=te de développement*socio=uv3. Le plan*socio=rien de la Banque*socio=ac de lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te a par conséquent*socio=rien deux visées complémentaires*socio=rien: 1) la création_d'_emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4 non agricoles*socio=ec1 à un*socio=rien coût*socio=ec1 en capital*socio=ec1 par emploi*socio=ec1 beaucoup moindre*socio=rien et en beaucoup plus *socio=rien grand nombre *socio=nil que ce ne serait le cas*socio=rien autrement; et 2) la mise au point*socio=rien de programmes*socio=et visant à mettre les services_essentiels*socio=uv4 à la disposition*socio=rien des masses*socio=rien de citadins*socio=ac démunis*socio=uv2, et ce, sur*socio=rien une très *socio=rien grande échelle *socio=nil et à des niveaux*socio=rien que permettent les moyens*socio=ec1 de ces pauvres*socio=uv2 et de l'économie*socio=ec1. Le *socio=rien point clé du programme*socio=et est l'*socio=nil importance *socio=nil attachée au faible*socio=rien investissement*socio=ec1 par emploi*socio=ec1 et aux services_essentiels*socio=uv4 à *socio=rien un faible coût*socio=ec1 *socio=nil que les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2 peuvent se payer*socio=rien. L'idée*socio=rien fondamentale*socio=uv4 est*socio=rien de répartir une plus *socio=rien forte proportion du capital*socio=ec1 disponible entre*socio=nil un plus*socio=nil grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de telle sorte*socio=rien que les pauvres*socio=uv2 puissent accéder à *socio=rien un niveau minimal de*socio=nil productivité*socio=uv individuelle*socio=uv2 *socio=nil et aux services_essentiels*socio=uv4 dont ils peuvent payer*socio=rien le prix*socio=ec1. L'accent*socio=rien qui est*socio=rien ainsi placé sur*socio=rien le concept*socio=rien de "coût*socio=ec1 acceptable*socio=uv2 pour les bénéficiaires*socio=ac" vise à garantir que ces programmes*socio=et peuvent être*socio=rien répétés *socio=rien financièrement sur la*socio=nil grande échelle requise*socio=uv4 *socio=nil et que les subventions*socio=ec1 inutiles*socio=rien sont minimisées. Le programme*socio=et comprend, *socio=rien bien sûr,*socio=nil les*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil de la Banque*socio=ac consentis pour les projets*socio=rien et les programmes*socio=et qui contribuent à la réalisation*socio=uv1 de ces objectifs*socio=uv4, mais, fait*socio=rien plus important*socio=rien, il vise aussi, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, à influer sur*socio=rien les orientations*socio=et de la politique*socio=et des pays*socio=ac, ce qui aurait des effets*socio=rien beaucoup plus profonds*socio=rien que des projets*socio=rien que la Banque*socio=ac pourrait aider à financer. Pour rendre opérationnel*socio=rien le programme*socio=et de la Banque*socio=ac de lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te, l'une des priorités*socio=uv4 constantes*socio=rien a été*socio=rien d'affiner et d'approfondir les connaissances*socio=ec2 en ce qui concerne la nature*socio=rien et l'étendue de la pauvreté*socio=uv1 en *socio=te zone urbaine *socio=nil dans des pays*socio=ac donnés. Les *socio=ec2 renseignements statistiques indispensables*socio=uv4 *socio=nil à une *socio=rien bonne analyse *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 urbaine*socio=te et aux interventions*socio=et appropriées font défaut*socio=rien dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac. Il existe un*socio=rien besoin*socio=uv1 général*socio=rien d'améliorer cette base*socio=rien statistique*socio=ec2, de "cerner" la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te en termes*socio=rien d'emplois*socio=ec1, de revenus*socio=ec1, de consommation*socio=ec1 de produits*socio=ec de première*socio=rien nécessité*socio=uv1 et de situation*socio=rien géographique*socio=te. Ces travaux*socio=rien sont aujourd'hui *socio=rien partie intégrante *socio=nil de l'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 par pays*socio=ac effectuée régulièrement par les services_de_la_banque*socio=ac. Les travaux*socio=rien de la Banque*socio=ac consacrés aux *socio=ec2 études économiques par*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil commencent également à porter de plus en plus sur*socio=rien les tendances*socio=rien de la démographie*socio=ec1, de l'emploi*socio=ec1 et de la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1, et à examiner les stratégies*socio=et nationales*socio=te, implicites et explicites*socio=rien, face*socio=rien à ces tendances*socio=rien. Dans ces travaux*socio=rien sont explorées les relations*socio=rien de complémentarité*socio=rien entre l'urbanisation*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 rural*socio=te ainsi que les variables de la politique_économique*socio=ec1 qui sont importantes*socio=rien pour la gestion*socio=ec2 d'une croissance*socio=uv3 équitable*socio=uv2. Des études*socio=ec2 spéciales*socio=rien ont été*socio=rien lancées dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil où les problèmes*socio=uv4 d'urbanisation*socio=ec1 et de pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te sont particulièrement graves*socio=rien. Cette recherche*socio=ec2 économique*socio=ec1 ainsi que les études*socio=ec2 spéciales*socio=rien portant sur*socio=rien des secteurs*socio=rien ou des problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien visent non seulement à fournir des directives*socio=et pour le choix*socio=uv1 et la conception*socio=ec des projets*socio=rien, mais, et cela est*socio=rien plus important*socio=rien, à établir une base*socio=rien saine*socio=uv2 pour le dialogue*socio=uv1 en matière*socio=rien de politique_économique*socio=ec1, au niveau*socio=rien des *socio=et organes gouvernementaux *socio=nil et entre la Banque*socio=ac et les emprunteurs*socio=ac. Parmi les *socio=rien domaines sur *socio=nil lesquels portent les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac, ceux qui ont le plus grand*socio=rien potentiel*socio=uv4 en matière*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 et de fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 aux citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2 sont les petites*socio=rien entreprises*socio=ac à *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil et les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré (développement*socio=uv3 communautaire*socio=ac, rénovation*socio=et des taudis, trames d'accueil*socio=te), d'adduction d'eau*socio=ec1, d'enseignement*socio=et, de santé*socio=et, de nutrition*socio=rien et de planning*socio=rien familial*socio=uv2. Les opérations*socio=rien de la Banque*socio=ac dans chacun de ces domaines*socio=rien ont été*socio=rien étudiées en détail*socio=rien pour dégager l'impact*socio=rien *socio=uv4 positif potentiel *socio=nil de nos prêts*socio=ec1 sur*socio=rien la productivité*socio=uv et le bien-être*socio=uv1 des citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2. Des projets*socio=rien types sont élaborés dans chaque secteur*socio=rien. Les résultats*socio=rien de ces projets*socio=rien "nouveau*socio=rien style" sont suivis de près afin de s'assurer que l'expérience*socio=ec2 acquise*socio=rien peut être*socio=rien synthétisée pour faire progresser la conception*socio=ec des projets*socio=rien. Production*socio=ec1 à *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil La*socio=nil création_d'_emplois*socio=ec1 non*socio=nil agricoles*socio=ec1 à*socio=nil un faible coût*socio=ec1 en*socio=nil capital*socio=ec1 est l'*socio=nil un des*socio=nil éléments majeurs du programme*socio=et de*socio=nil lutte*socio=uv1 *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te et probablement un*socio=rien des objectifs*socio=uv4 les plus difficiles*socio=rien à réaliser. La majorité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ne disposent que d'un*socio=rien très *socio=rien faible volume de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil à investir par rapport*socio=rien au nombre*socio=rien de personnes*socio=ac qui ont besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1. Dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac, l'écart*socio=rien entre le montant*socio=ec1 moyen*socio=rien de capital*socio=ec1 disponible*socio=rien par poste*socio=rien de travail*socio=ec1 (emploi*socio=ec1) et le coût*socio=ec1 moyen*socio=rien par poste*socio=rien de travail*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 non agricole*socio=ec1 *socio=rien est énorme.*socio=nil Les*socio=nil capitaux*socio=ec1 rares *socio=nil sont concentrés *socio=rien sur un nombre *socio=nil relativement réduit de travailleurs*socio=ac, accroissant fortement leur productivité*socio=uv mais laissant la majorité*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien sans accès*socio=uv1 au capital*socio=ec1 et avec une très faible*socio=rien productivité*socio=uv. Les *socio=rien opérations traditionnelles *socio=nil de la Banque*socio=ac dans les secteurs*socio=rien manufacturier*socio=ac et minier*socio=ec1 ne s'écartent pas de ce *socio=rien schéma général.*socio=nil *socio=nil Dans l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien, le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien des postes*socio=rien de travail*socio=ec1 financés par la Banque*socio=ac a nettement dépassé en moyenne*socio=rien les 100.000 dollars*socio=ec1, alors que ce coût*socio=ec1 n'atteignait qu'environ 25.000 dollars*socio=ec1 dans l'opération*socio=rien moyenne*socio=rien financée par la Banque*socio=ac par l'intermédiaire*socio=rien de sociétés*socio=ac locales*socio=te de financement*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3. Pour chaque poste*socio=rien de travail*socio=ec1 qui fait*socio=rien besoin*socio=uv1, le capital*socio=ec1 *socio=rien moyen disponible est *socio=nil cependant de 1.000 dollars*socio=ec1 en Inde*socio=ac, de 1.800 dollars*socio=ec1 au Kenya*socio=ac et de 13.000 dollars*socio=ec1 au Mexique*socio=ac. Cela ne veut pas dire que les *socio=rien projets traditionnels *socio=nil ne sont pas économiquement justifiés; il semble, au contraire*socio=rien, d'après*socio=rien tous les indices recueillis, que ces prêts*socio=ec1 ont été*socio=rien parfaitement justifiés et ont utilisé modérément les capitaux*socio=ec1 par rapport*socio=rien au processus*socio=te manufacturier*socio=ac qui était financé. Cela signifie, toutefois, que pour participer à la création_d'_emplois*socio=ec1 sur*socio=rien une *socio=rien grande échelle à*socio=nil un coût*socio=ec1 *socio=nil approprié par emploi*socio=ec1 créé, la Banque*socio=ac doit trouver les moyens*socio=ec1 de toucher directement les déshérités dans des secteurs*socio=rien qu'elle a jusqu'à présent*socio=rien ignorés - tels que les entreprises*socio=ac de services*socio=ec1, les *socio=rien opérations sur petite échelle,*socio=nil les*socio=nil travailleurs*socio=ac indépendants,*socio=nil les*socio=nil artisans*socio=ac *socio=nil et les industries*socio=ec1 familiales*socio=et. Cela signifie également que la Banque*socio=ac doit dans de *socio=rien nombreux cas *socio=nil aider ses intermédiaires*socio=ac déjà en place*socio=rien à mettre au point*socio=rien de *socio=rien nouveaux modes d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 *socio=nil ou doit trouver de nouveaux*socio=rien types d'intermédiaires*socio=ac - banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, coopératives*socio=ac, caisses*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 mutuel capables*socio=rien d'atteindre les emprunteurs*socio=ac à la "base*socio=rien" ou au "bord*socio=rien *socio=rien du trottoir"*socio=nil .*socio=nil De*socio=nil nombreux *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil n'ont aucune expérience*socio=ec2 en matière*socio=rien d'aide*socio=uv1 directe*socio=rien au secteur*socio=rien des petites*socio=rien entreprises*socio=ac à faibles*socio=rien capitaux*socio=ec1. Les décisions*socio=rien politiques*socio=et fondamentales*socio=uv4 visant à réorienter l'investissement*socio=ec1 n'ont pas *socio=rien été prises *socio=nil et la capacité*socio=uv3 d'exécuter les programmes*socio=et est*socio=rien souvent inexistante*socio=rien. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et et les institutions*socio=ac sont mêmes hostiles à ces opérations*socio=rien à *socio=rien petite échelle *socio=nil qui absorbent beaucoup de main-d'_oeuvre*socio=rien, auxquelles la Banque*socio=ac accorde aujourd'hui son attention*socio=rien. Le "projet*socio=rien type*socio=rien de lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te" - défini*socio=rien comme tel en fonction*socio=rien des résultats*socio=rien qu'il permet d'obtenir*socio=rien en matière*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 -est *socio=rien un projet *socio=nil qui crée de l'emploi*socio=ec1 à un*socio=rien coût*socio=ec1 inférieur*socio=rien au montant*socio=ec1 moyen*socio=rien de capital*socio=ec1 disponible*socio=rien par poste*socio=rien de travail*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien nationale*socio=te. Ce projet*socio=rien "nouveau*socio=rien style" est*socio=rien essentiellement gros*socio=rien consommateur*socio=ac de main-d'_oeuvre*socio=rien; il est*socio=rien néanmoins pleinement justifié *socio=rien du point de*socio=nil vue économique*socio=ec1 et*socio=nil financier*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil généralement financé par des intermédiaires*socio=ac, souvent à deux niveaux*socio=rien: à l'échelon*socio=rien national*socio=te et à l'échelon*socio=rien local*socio=te. Il comprend *socio=rien un élément assistance*socio=uv1 technique ou*socio=nil un service*socio=ec1 *socio=nil de "vulgarisation*socio=rien urbaine*socio=te" qui est*socio=rien soit financé et géré par les intermédiaires*socio=ac financiers*socio=ec1, soit organisé séparément*socio=rien. Le prêt*socio=ec1 consenti au bénéficiaire*socio=ac *socio=rien porte un taux_d'_intérêt*socio=ec1 positif*socio=uv4 *socio=nil reflétant le coût*socio=ec1 d'opportunité du*socio=rien capital*socio=ec1 et garantissant que l'emploi*socio=ec1 ne sera pas réduit par le recours*socio=ec1 au capital*socio=ec1 subventionné. Une très *socio=rien grande importance est *socio=nil accordée au renforcement*socio=ec2 des organismes*socio=ac intermédiaires*socio=rien et à la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien contexte*socio=rien économique*socio=ec1 propre*socio=rien à favoriser l'emploi*socio=ec1 des technologies*socio=ec1 de production*socio=ec1 faisant appel*socio=rien à la main-d'_oeuvre*socio=rien à *socio=rien un degré *socio=nil approprié. Le *socio=rien projet est *socio=nil suivi de très près pour évaluer son impact*socio=rien réel*socio=ec2. En 1977, la Banque*socio=ac a finance*socio=ec1 une douzaine*socio=rien de projets*socio=rien comportant des éléments*socio=rien présentant de ces caractéristiques*socio=rien essentielles*socio=uv4. Plus de 90 autres projets*socio=rien étaient en cours*socio=rien de préparation*socio=rien à l'époque*socio=te. La Banque*socio=ac projette de prêter plus de 400 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien à partir de 1981 (dollars*socio=ec1 de 1978) pour de tels projets*socio=rien. Projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré. L'objectif*socio=uv4 de ces *socio=rien projets est *socio=nil d'assurer la sécurité*socio=uv1 du*socio=rien logement*socio=ec1 et l'accès*socio=uv1 aux services_essentiels*socio=uv4 à la masse*socio=rien des citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui vivent déjà ou qui autrement vivront dans des établissements*socio=rien dépourvus du*socio=rien confort le plus élémentaire et installés sur*socio=rien des terrains*socio=rien occupés illégalement. Il existe essentiellement deux types de projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré: la rénovation*socio=et des taudis et des quartiers*socio=te de squatters actuels*socio=te et la création*socio=rien de trames d'accueil*socio=te pour la construction*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien logements*socio=ec1 destinés aux populations*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Le plus souvent, les projets*socio=rien sont une combinaison*socio=rien de ces deux types. Chacun de ces *socio=rien projets est,*socio=nil *socio=nil nécessairement, adapté pour répondre aux problèmes*socio=uv4, aux besoins*socio=uv1 et au contexte*socio=rien institutionnel*socio=et particulier*socio=rien de chaque emprunteur*socio=ac. Ils ont toutefois certains points*socio=rien communs*socio=uv4. Ils mettent l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'effort*socio=uv1 individuel*socio=uv2 et ne fournissent des fonds_publics*socio=et que pour des services*socio=ec1 que les membres*socio=ac de la population*socio=ac ne peuvent pas se fournir à eux-mêmes. Le niveau*socio=rien des services*socio=ec1 à fournir et le plan*socio=rien d'implantation*socio=rien de ces communautés*socio=ac sont conçus en fonction*socio=rien des prix*socio=ec1 que peuvent payer*socio=rien les habitants*socio=ac, compte*socio=rien tenu d'un*socio=rien accès*socio=uv1 raisonnable*socio=uv4 au crédit*socio=ec1 à plus long_terme*socio=rien. Puisqu'il s'agit de personnes*socio=ac très pauvres*socio=uv2, les niveaux*socio=rien des services*socio=ec1 sont très bas*socio=rien par rapport*socio=rien aux normes*socio=et internationales*socio=te ' et l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien requiert souvent l'abandon*socio=rien des codes existants*socio=rien de construction*socio=ec1 et de zonage, qui sont irréalistes*socio=uv4. Dans les opérations*socio=rien de rénovation*socio=et des taudis on s'efforce de réduire au minimum*socio=rien le nombre*socio=rien des cas*socio=rien de relogement. Les *socio=rien nouveaux emplacements *socio=nil sont choisis en fonction*socio=rien des possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 aux lieux*socio=rien de travail*socio=ec1. Les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré cherchent à couvrir ces *socio=rien aspects du développement*socio=uv3 communautaire*socio=ac *socio=nil qui ont une *socio=rien importance cruciale *socio=nil pour la productivité*socio=uv, la santé*socio=et et le bien-être*socio=uv1 des individus*socio=ac. Enseignement*socio=et, formation_professionnelle*socio=ec1, nutrition*socio=rien, *socio=et planification familiale,*socio=nil crédit*socio=ec1 aux*socio=nil petites*socio=rien entreprises*socio=ac,*socio=nil assistance*socio=uv1 technique*socio=rien,*socio=nil *socio=nil autant d'éléments*socio=rien qui font fréquemment *socio=rien partie intégrante du projet.*socio=nil Chaque*socio=nil projet *socio=nil vise à lancer ou à promouvoir un*socio=rien programme*socio=et à long_terme*socio=rien. Une *socio=rien grande importance est *socio=nil attachée à la question*socio=rien de savoir*socio=rien si le projet*socio=rien peut être*socio=rien répété sur*socio=rien une échelle*socio=rien proportionnée à l'ampleur*socio=rien du*socio=rien problème*socio=uv4. Si tel n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien, le projet*socio=rien ne peut satisfaire aux critères*socio=rien pour l'octroi*socio=rien de prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac, qui excluent tout concours au projet*socio=rien "vedette" irréalisable*socio=rien et comportant *socio=rien un fort élément de*socio=nil subvention*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil L'autofinancement sous forme*socio=rien de récupération*socio=et de l'ensemble*socio=rien des coûts*socio=ec1 sur*socio=rien les bénéficiaires*socio=ac contribue non seulement à assurer la possibilité*socio=rien de répéter *socio=rien un projet,*socio=nil *socio=nil mais introduit aussi une certaine*socio=rien discipline*socio=uv1 en matière*socio=rien de normes*socio=et générales*socio=rien et de coûts*socio=ec1. Puisque l'on s'attend que les bénéficiaires*socio=ac paient les Coûts*socio=ec1, il est*socio=rien souvent non seulement souhaitable*socio=rien mais aussi indispensable*socio=uv4 qu'ils participent aux *socio=rien décisions relatives *socio=nil à la planification*socio=et et à l'exécution*socio=rien *socio=rien du projet.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil a financé à ce jour*socio=rien 35 de ces projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré dans 25 pays*socio=ac, Ils ont été*socio=rien jusqu'à présent*socio=rien l'élément*socio=rien *socio=rien majeur du programme*socio=et de*socio=nil lutte*socio=uv1 *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1 en *socio=te zone urbaine.*socio=nil *socio=nil Plus de 70 de ces projets*socio=rien sont à l'étude*socio=ec2; beaucoup d'entre eux sont des "répétitions" dans des pays*socio=ac où de *socio=rien précédents projets *socio=nil ont déjà été*socio=rien réalisés avec succès*socio=uv1. La Banque*socio=ac projette de prêter environ 600 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien (dollars*socio=ec1 de 1978) pour des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré touchant au moins annuellement 5 millions*socio=rien de personnes*socio=ac (équivalant à environ *socio=rien un tiers *socio=nil de l'accroissement*socio=ec2 annuel*socio=rien de la population*socio=ac des bidonvilles*socio=ac). Chacun de ces projets*socio=rien d'urbanisation*socio=ec1 de *socio=rien base est *socio=nil suivi attentivement pour permettre une évaluation*socio=ec2 en profondeur*socio=rien ex-post et le feedback indispensable*socio=uv4 aux *socio=rien nouveaux projets.*socio=nil Approches*socio=nil sectorielles.*socio=nil Les*socio=nil projets "*socio=nil nouveau *socio=nil style" qui s'intéressent plus particulièrement aux besoins*socio=uv1 en eau*socio=ec1 et en matière*socio=rien d'assainissement*socio=uv3 des pauvres*socio=uv2 à l'échelle*socio=rien municipale*socio=ac ou nationale*socio=te se situent tout à fait*socio=rien à part*socio=rien des éléments*socio=rien d'adduction d'eau*socio=ec1 et de tout-à-l'égout*socio=ec contenus dans les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré; ils sont également plus importants*socio=rien en termes*socio=rien de dollars*socio=ec1 investis et de personnes*socio=ac servies. Ces projets*socio=rien comprennent généralement des programmes*socio=et de construction*socio=ec1 de bornes-fontaines, de lavoirs et de latrines publics*socio=et. Ils comprennent également l'intégration*socio=uv1 appropriée de cette *socio=rien partie du système au*socio=nil réseau général de*socio=nil distribution *socio=nil et de traitement*socio=rien, et l'extension*socio=rien de ce réseau*socio=rien. Ces projets*socio=rien exigent des efforts*socio=uv1 d'imagination*socio=uv créatrice*socio=rien dans les domaines*socio=rien de la conception*socio=ec des systèmes*socio=rien, des méthodes*socio=rien de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1, des stratégies*socio=et de fixation des prix*socio=ec1 et de la coordination*socio=uv3 avec les programmes*socio=et de développement*socio=uv3 urbain*socio=te. La quasi-totalité*socio=rien des prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac dans le domaine*socio=rien de l'adduction d'eau*socio=ec1 et du*socio=rien tout-à-l'égout*socio=ec en *socio=te zone urbaine *socio=nil comporte des avantages*socio=rien directs*socio=ec1 importants*socio=rien pour les citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2. Le *socio=rien but est *socio=nil d'accroître ces avantages*socio=rien afin de rattraper les retards*socio=rien dus au peu d'attention*socio=rien accordé aux problèmes*socio=uv4 des pauvres*socio=uv2 et pour que la diffusion*socio=rien de ces avantages*socio=rien puisse suivre l'accroissement*socio=ec2 *socio=rien du nombre des*socio=nil citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Il a été*socio=rien évalué qu'environ 130 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 prêtés en 1977 pour des projets*socio=rien d'adduction d'eau*socio=ec1 et d'assainissement*socio=uv3 ont procuré directement des avantages*socio=rien aux citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2. Ces prêts*socio=ec1 devraient atteindre 350 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981. Les taux*socio=rien d'inscription*socio=rien dans les établissements*socio=rien scolaires*socio=et en *socio=te zone urbaine *socio=nil sont généralement plus élevés*socio=uv4 que ceux des *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil mais ces moyennes*socio=rien masquent les désavantages éducationnels très nets*socio=rien dont pâtissent les citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2 pour qui, habituellement, les difficultés*socio=uv4 d'accès*socio=uv1 à l'enseignement*socio=et sont les mêmes que pour les ruraux*socio=ac. Les projets*socio=rien d'éducation*socio=et "nouveau*socio=rien style" sont conçus pour profiter directement aux citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2. Ils mettent de plus en plus l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'enseignement*socio=et informel*socio=uv2, l'alphabétisme fonctionnel*socio=rien, l'enseignement*socio=et de base*socio=rien, la formation_professionnelle*socio=ec1 et la formation*socio=et des adultes*socio=ac. On cherche davantage à implanter des écoles*socio=et dans les quartiers*socio=te à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et à encourager la demande*socio=ec1 en matière*socio=rien d'éducation*socio=et de base*socio=rien et de développement*socio=uv3 des qualifications*socio=uv3 de base*socio=rien. Des signes très nets*socio=rien montrent que dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, la *socio=rien condition du pauvre*socio=uv2 en*socio=nil *socio=te zone urbaine *socio=rien du point de*socio=nil vue sanitaire*socio=uv2 *socio=nil et nutritionnel *socio=rien est inférieure *socio=nil à celle du*socio=rien pauvre*socio=uv2 en *socio=te zone rurale,*socio=nil *socio=rien du fait *socio=nil que les citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2 sont entassés dans des taudis insalubres, qu'ils n'ont pas accès*socio=uv1 à une alimentation*socio=ec1 convenable*socio=rien et adéquate*socio=uv2, que l'allaitement au sein*socio=rien se pratique*socio=rien à une moins *socio=rien grande échelle *socio=nil et que le coût_de_la_vie*socio=ec1 est*socio=rien généralement plus élevé*socio=uv4. La fécondité*socio=et de la population*socio=ac urbaine*socio=te s'accroît parfois en raison*socio=uv *socio=rien du grand nombre de*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil qui émigrent vers les villes*socio=te. Jusqu'à présent*socio=rien les *socio=rien principaux aspects sanitaires*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil nutritionnels et de *socio=et planification familiale des*socio=nil programmes de*socio=nil lutte*socio=uv1 *socio=nil contre la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te ont surtout *socio=rien été traités *socio=nil dans le cadre*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 urbain*socio=te intégré, mais on envisage d'appliquer à l'avenir*socio=te une approche sectorielle*socio=rien à ces problèmes*socio=uv4. Objectif*socio=uv4 global*socio=rien. En ce qui concerne les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac destinés à la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien urbain*socio=te, l'objectif*socio=uv4 global*socio=rien visé est*socio=rien de faire en sorte*socio=rien que, à partir de l'exercice*socio=rien financier*socio=ec1 1980 *socio=rien un tiers *socio=nil au moins de la totalité*socio=rien des prêts*socio=ec1 liés au développement*socio=uv3 urbain*socio=te procure des avantages*socio=rien directs*socio=ec1 au groupe*socio=ac des déshérités. Ce pourcentage*socio=rien, qui correspond en gros*socio=rien à celui des pauvres*socio=uv2 dans la population*socio=ac urbaine*socio=te *socio=rien totale du monde en développement*socio=uv3,*socio=nil représenterait*socio=nil un gain*socio=ec1 substantiel *socio=nil pour les pauvres*socio=uv2, au-delà de leur *socio=rien part normale *socio=nil dans les avantages*socio=rien procurés par l'investissement_public*socio=et. Toutefois, si l'objectif*socio=uv4 procède essentiellement d'un*socio=rien choix*socio=uv1 arbitraire*socio=uv4, c'est*socio=rien pour que la Banque*socio=ac elle-même soit amenée, en réponse*socio=rien à ce défi*socio=uv2, à réaliser des percées au niveau*socio=rien de la conception*socio=ec, à prendre des initiatives*socio=rien et à modifier ses propres*socio=rien avantages_comparatifs*socio=ec2 pour être*socio=rien en mesure*socio=rien d'aider ses emprunteurs*socio=ac grâce*socio=rien à ce travail*socio=ec1 hautement prioritaire*socio=uv4. Restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 et exportation*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. L'application*socio=rien de restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 par les pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien consacrée par des accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 multilatéraux*socio=et et s'appuie *socio=rien sur un grand nombre *socio=nil de théories et d'ouvrages économiques*socio=ec1 importants*socio=rien parus depuis 1945. Le *socio=rien présent article *socio=nil contient une brève*socio=rien critique*socio=uv2 des *socio=rien principaux aspects du débat*socio=et théorique *socio=nil et de l'expérience*socio=ec2 acquise*socio=rien en matière*socio=rien de contrôles*socio=et. Se fondant sur*socio=rien des *socio=rien analyses récentes,*socio=nil l'*socio=nil auteur estime *socio=nil qu'il existe *socio=rien un rapport direct *socio=nil entre, d'une part*socio=rien, de médiocres*socio=uv2 résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 et une production*socio=ec1 inefficiente destinée aux marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te et, d'autre part*socio=rien, l'emploi*socio=ec1 excessif*socio=rien, par les pays_en_développement*socio=uv3, de restrictions*socio=et aux *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil Presque tous les pays_en_développement*socio=uv3 appliquent des restrictions*socio=et à leurs importations*socio=ec1 et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil *socio=nil à leurs exportations*socio=ec1 depuis la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te. Les résultats*socio=rien ont beau*socio=rien confirmer la théorie*socio=ec2 selon laquelle plus une économie*socio=ec1 est*socio=rien ouverte*socio=uv4, plus son revenu*socio=ec1 et son taux_de_croissance*socio=ec1 sont élevés*socio=uv4, le recours*socio=ec1 aux restrictions*socio=et persiste. Pourquoi? Dans le *socio=rien présent article,*socio=nil *socio=nil j'examinerai l'argumentation intellectuelle*socio=rien en faveur*socio=rien des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 - dont nous avons hérité - présentée pour la *socio=rien première fois *socio=nil pendant les années*socio=rien quarante et qui influence aujourd'hui encore les débats*socio=et et les décisions*socio=rien de politique_économique*socio=ec1. J'étudierai ensuite les inconvénients*socio=uv4 des restrictions*socio=et à la lumière*socio=rien d'une *socio=rien analyse nouvelle *socio=nil qui contredit la thèse*socio=rien encore largement acceptée selon laquelle le libre-échange*socio=et entre partenaires*socio=ac inégaux*socio=uv2 défavorise le partenaire*socio=ac le plus pauvre*socio=uv2. Dans certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, des restrictions*socio=et furent adoptées pendant la dépression des années*socio=rien trente ou pendant la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te, à cause*socio=rien de la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Mais, presque invariablement, les restrictions*socio=et instituées par les pays_en_développement*socio=uv3 depuis la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te ont été*socio=rien la conséquence*socio=rien d'une crise*socio=uv2 de balance_des_paiements*socio=ec1 causée par une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 au titre*socio=ec du*socio=rien développement*socio=uv3. Naturellement, la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac occidentaux sont également sortis de la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te avec un*socio=rien arsenal presque complet*socio=rien de restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 et de contrôles*socio=et des changes*socio=rien. Mais dix ans*socio=rien plus tard, les restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 et la plupart*socio=rien des contrôles*socio=et de change*socio=rien avaient été*socio=rien démantelés dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4. Pourquoi les pays_en_développement*socio=uv3 ont-ils intensifié leurs restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 longtemps après*socio=rien l'extrême*socio=rien désorganisation*socio=uv4 causée par la guerre*socio=et? A mon avis*socio=rien, cette situation*socio=rien tient essentiellement au fait*socio=rien que, dans le tiers_monde*socio=rien ceux qui influencent l'opinion*socio=ac publique*socio=et et les responsables*socio=ac de la politique_économique*socio=ec1 étaient convaincus qu'un*socio=rien pays*socio=ac pauvre*socio=uv2 ne peut se développer et gérer son commerce*socio=ec1 et ses paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te sans instituer de contrôles*socio=et. *socio=rien Bien sûr,*socio=nil *socio=nil tous les contrôles*socio=et protègent et protègent parfois absolument. Mais plusieurs raisons*socio=rien (notamment l'opportunité des restrictions*socio=et et le fait*socio=rien que les pays*socio=ac les instituant avaient de toute façon*socio=rien peu d'industries*socio=ec1 à protéger) nous conduisent à penser que leur justification*socio=uv3 première*socio=rien était d'aider à la gestion*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 , et non de protéger l'économie*socio=ec1. En outre, les idées*socio=rien héritées du*socio=rien passé*socio=te ont sans doute*socio=rien fortement contribué au *socio=rien maintien du système des*socio=nil contrôles*socio=et *socio=nil puisque la nouvelle*socio=rien intelligentsia, formée par les économistes*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 des années*socio=rien quarante et cinquante, a pris la défense de ce système*socio=rien. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil semi-industrialisés, cette situation*socio=rien a donné lieu*socio=rien à une étrange communauté*socio=ac de vues*socio=rien entre intellectuels*socio=rien, hommes_d'_affaires*socio=ec1 et bureaucrates*socio=ac. Les avantages*socio=rien des restrictions*socio=et. Les raisons*socio=rien avancées en faveur*socio=rien de l'application*socio=rien de restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 par les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 ont été*socio=rien mises au point*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien cinquante, essentiellement par Hans Singer et Raùl Prebisch. En bref*socio=rien, la thèse*socio=rien de Singer était que les pays_en_développement*socio=uv3 ne tiraient guère avantage des investissements*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te et que, surtout, ils ne s'industrialisaient guère. Au pire*socio=rien, ils en auraient même souffert, le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te détournant de l'industrialisation*socio=ec2 certaines*socio=rien de leurs activités*socio=rien qui auraient joué *socio=rien un rôle de*socio=nil catalyseur*socio=ec2 *socio=nil dans le développement*socio=uv3. Singer a également lancé la thèse*socio=rien d'une détérioration*socio=uv4 tendancielle des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, fondant son argumentation *socio=rien sur un don*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil ment de l'Organisation*socio=ac des nations_unies*socio=ac, intitulé Relating Prices of Exports and Imports of Underdeveloped Countries, publie par le Département*socio=ac des *socio=ec1 affaires économiques *socio=nil en 1949. Singer a présenté sa thèse*socio=rien comme un*socio=rien "fait*socio=rien incontestable*socio=rien" s'expliquant essentiellement par la monopolisation*socio=ec2 croissante*socio=rien (à laquelle participent les travailleurs*socio=ac) de la production*socio=ec1 des biens*socio=ec1 manufacturés. Toutefois, il n'en a tiré aucune conclusion*socio=rien en ce qui concerne la gestion*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 . Prebisch - et la Commission*socio=ac économique*socio=ec1 pour l'amérique_latine*socio=ac qu'il dirigeait - a souligné de la même manière*socio=rien la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 à partir de 1949. Sa thèse*socio=rien a trouvé sa consécration*socio=rien dans la conférence_des_nations_unies*socio=ac sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 *socio=rien et le développement*socio=uv3 (*socio=nil CNUCED*socio=ac)*socio=nil *socio=nil et dans les déclarations*socio=et répétées de nombreux*socio=rien économistes*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3. Les sommets*socio=ac des prix*socio=ec1 atteints par les matières_premières*socio=ec1 pendant la guerre*socio=et de Corée*socio=ac, les baisses de prix*socio=ec1 ultérieures*socio=te suivies par une reprise après*socio=rien les *socio=rien premières années *socio=nil soixante, les niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien atteints par les prix*socio=ec1 aujourd'hui et le fait*socio=rien que toutes les études*socio=ec2 approfondies dont j'ai connaissance*socio=ec2 nient l'existence*socio=rien d'une tendance*socio=rien quelconque i long_terme*socio=rien, tous ces facteurs*socio=rien n'ont sans doute*socio=rien pas encore totalement exorcisé le mythe créé par l'étude*socio=ec2 entreprise*socio=ac par l'Organisation*socio=ac des nations_unies*socio=ac en 1949 (étude*socio=ec2 elle-même fondée sur*socio=rien les termes_de_l'_échange*socio=ec1 du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac de 1876 à 1946). Au thème*socio=rien de la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 s'est*socio=rien ajoutée l'idée*socio=rien que la demande*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 émanant des pays_en_développement*socio=uv3 manquerait inévitablement de dynamisme*socio=uv3, comparée à leur demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1, surtout, *socio=rien bien sûr,*socio=nil *socio=nil si la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'orientait vers les biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 destinés au développement*socio=uv3. On a, en outre, fait*socio=rien valoir - argument acceptable*socio=uv2 - que l'élasticité des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 était très faible*socio=rien (du*socio=rien moins pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3). Par conséquent*socio=rien, les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 étaient déterminées par des forces*socio=uv1 extérieures*socio=te échappant à leur contrôle*socio=uv3, ce qui s'appliquait également aux entrées globales*socio=rien de capitaux*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, le niveau*socio=rien des importations*socio=ec1 était lui aussi déterminé. On en a conclu que leurs contrôles*socio=et et autres restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 ne visaient pas Il réduire le commerce*socio=ec1 mais ne servaient qu'à orienter les importations*socio=ec1 en *socio=rien faveur du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil De plus, avec la baisse*socio=ec2 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, les difficultés*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 deviendraient endémiques, ce qui entraînerait des dévaluations*socio=ec2 fréquentes*socio=rien suivies d'inflation*socio=ec2. Enfin, la dévaluation*socio=ec2 ne ferait que détériorer encore davantage les termes_de_l'_échange*socio=ec1 face*socio=rien à une demande*socio=ec1 extérieure*socio=te inélastique. Toutefois, même si nous acceptons les hypothèses relatives*socio=rien à l'élasticité, les arguments ne sont pas suffisants*socio=rien. On peut utiliser les taxes*socio=et à l'exportation*socio=ec1 pour empêcher que la dévaluation*socio=ec2 ne réduise les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Les taxes*socio=et frappant les articles*socio=rien de luxe peuvent empêcher des importations*socio=ec1 qui ne sont pas vraiment*socio=rien prioritaires*socio=uv4. Si l'industrialisation*socio=ec2 a besoin*socio=uv1 d'une *socio=rien impulsion particulière,*socio=nil *socio=nil on peut utiliser le tarif*socio=et douanier ou, mieux encore, accorder des subventions*socio=ec1 sans discrimination*socio=uv1 à l'encontre*socio=rien des exportations*socio=ec1. Enfin, il est*socio=rien probablement illusoire*socio=uv4 de penser qu'une réduction*socio=ec2 de consommation*socio=ec1 résultant*socio=rien des hausses de prix*socio=ec1 chies aux restrictions*socio=et serait moins inflationniste*socio=ec2 que les hausses de prix*socio=ec1 résultant*socio=rien d'autres mesures*socio=et. L'argument ne peut être*socio=rien donc pleinement convaincant*socio=rien que pour ceux ayant foi*socio=rien dans la planification*socio=et - et, par "planifier", j'entends ici essayer d'orienter *socio=rien certaines quantités en*socio=nil vue *socio=nil d'une *socio=rien certaine fin,*socio=nil *socio=nil dont les prix*socio=ec1 seraient un*socio=rien sous-produit, et non le contraire*socio=rien. Ne pas croire à la planification*socio=et, du*socio=rien moins dans les pays_en_développement*socio=uv3, pendant les années*socio=rien cinquante, revenait à dire qu'on était dans la confusion*socio=rien, ou pire*socio=rien. En Europe*socio=ac, Thomas Balogh et Gunnar Myrdal étaient parmi les économistes*socio=ac les plus suivis préconisant l'établissement*socio=rien de restrictions*socio=et et la planification*socio=et, et estimant que le commerce*socio=ec1 entre partenaires*socio=ac inégaux*socio=uv2 risquait de nuire au partenaire*socio=ac le plus pauvre*socio=uv2. L'importance*socio=rien donnée aux quantités*socio=rien était également liée au "structuralisme". On pensait, semble-t-il, que la structure*socio=ec1 de production*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, et de ses importations*socio=ec1 et exportations*socio=ec1, non seulement ne convenait pas mais ne pouvait changer, sauf à long_terme*socio=rien, par des investissements*socio=ec1 qu'il fallait contrôler afin d'aboutir éventuellement à une structure*socio=ec1 plus souhaitable*socio=rien. En ce qui concerne le commerce*socio=ec1 et ses *socio=rien effets sur la*socio=nil structure*socio=ec1 correcte *socio=nil de la production*socio=ec1, les structuralistes étaient fondamentalement pessimistes*socio=uv2 quant aux moyens*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 d'augmenter leurs exportations*socio=ec1. Ce pessimisme à l'égard*socio=rien des exportations*socio=ec1 et le fait*socio=rien que la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 n'avaient qu'une minuscule industrie*socio=ec1 Lie biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 ont donné naissance*socio=et à l'idée*socio=rien que, dans les pays_en_développement*socio=uv3, la croissance*socio=uv3 était en général*socio=rien limitée par les devises*socio=ec1, et non par l'épargne*socio=ec1 (ce qui les entraînait logiquement à penser que l'épargne*socio=ec1 ne pouvait se transformer en investissement*socio=ec1). Il *socio=rien est fort possible *socio=nil que le structuralisme ait été*socio=rien conçu en amérique_latine*socio=ac, mais les principes*socio=ec2 ayant présidé à l'élaboration*socio=rien *socio=rien du Deuxième et*socio=nil du Troisième Plan de*socio=nil développement*socio=uv3 en*socio=nil Inde*socio=ac *socio=nil étaient, eux aussi, essentiellement structura listes. Le pessimisme en matière*socio=rien d'exportations*socio=ec1, le *socio=rien manque relatif de*socio=nil minéraux*socio=ec1 *socio=nil de l'Inde*socio=ac et le désir*socio=uv1 de ce pays*socio=ac de *socio=rien devenir indépendant *socio=nil de toute aide*socio=uv1 ont conduit, sur*socio=rien le plan*socio=rien structurel*socio=ec2, à conclure que tout ce qui était nécessaire*socio=rien à la croissance*socio=uv3 devait venir de l'intérieur*socio=te. On n'avait pas le choix*socio=uv1! En conséquence*socio=rien, les plans*socio=rien fondés sur*socio=rien ce raisonnement*socio=rien doivent être*socio=rien optimaux. Il s'ensuit également que les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien et la plupart*socio=rien des autres *socio=rien concepts clés *socio=nil de l'économie*socio=ec1 politique*socio=et classique ne s'appliquaient pas. L'argument était logique*socio=uv4, mais désespérément faux. Dès 1964, Prebisch reconnaissait quelques-unes des outrances de la politique*socio=et de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 adoptée d'après*socio=rien ces principes*socio=ec2, au nombre*socio=rien desquelles l'intensité*socio=rien capitalistique, la faible*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 internationaux*socio=te (mais aucune valeur*socio=ec1 soustraite!), les pertes*socio=ec2 dues aux moindres*socio=rien économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien, l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1 et l'expansion*socio=ec2 d'une production*socio=ec1 "inessentielle" à l'abri des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1. Cependant, en aucune façon*socio=rien on ne reconnaissait les effets*socio=rien de la protection*socio=et sur*socio=rien les exportations*socio=ec1; on ne se demandait pas non plus si la part*socio=rien décroissante*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3 dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te était due à ces effets*socio=rien ou au retard*socio=rien de la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil L'*socio=nil idée*socio=rien *socio=nil d'une baisse*socio=ec2 à long_terme*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 continuait à être*socio=rien avancée et la politique*socio=et de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 était toujours encouragée. Aucune distinction*socio=rien n'était faite entre la protection*socio=et obtenue par des restrictions*socio=et ou par le tarif*socio=et douanier. La philosophie*socio=et était toujours celle d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 contrôlé. Jamais à l'époque*socio=te, ni d'ailleurs*socio=rien depuis, la CNUCED*socio=ac ne s'est*socio=rien déclarée en *socio=rien faveur du libre-échange*socio=et *socio=nil - pas même pour les pays_industrialisés*socio=ac. Car, comment les pays*socio=ac développés*socio=uv4 pourraient-ils alors accorder des régimes*socio=et préférentiels? Toute réciprocité était et demeure anathème, et faisait *socio=rien partie du raisonnement:*socio=nil *socio=nil ce qui *socio=rien est mauvais *socio=nil pour les pays*socio=ac développés*socio=uv4 *socio=rien est bon *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3. Remise en cause*socio=rien des restrictions*socio=et. Pendant le, années*socio=rien soixante, la *socio=rien grande majorité des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil étaient "mariés*socio=rien" à des systèmes*socio=rien de restrictions*socio=et et de forte*socio=rien protection*socio=et (comme ils le sont d'ailleurs*socio=rien encore, quoique dans une *socio=rien moindre mesure)*socio=nil .*socio=nil Par*socio=nil conséquent,*socio=nil *socio=nil nous allons aborder maintenant la remise en question*socio=rien des restrictions*socio=et. Sur*socio=rien le *socio=rien plan théorique,*socio=nil les*socio=nil jalons *socio=nil furent posés dès 1963 par J: Bhagwati et V:K: Ramaswami, parmi d'autres. Au niveau*socio=rien d'application*socio=rien, ces principes*socio=ec2 n'ont pas eu de force*socio=uv1 réelle*socio=ec2 avant 1970, lorsque les niveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 extraordinaires et la variabilité*socio=uv3 de la protection*socio=et effective*socio=rien furent exposés dans un*socio=rien livre de Ian Little, Tibor Scitovsky et Maurice*socio=ac Scott, de même que dans un*socio=rien autre livre de Bela Balassa et autres (voir la bibliographie ci-jointe). Le premier*socio=rien ouvrage analyse*socio=rien également les effets*socio=rien inhibiteurs des régimes*socio=et de contrôle*socio=uv3 général*socio=rien (nés des simples*socio=rien restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1). Ces deux livres insistent quelque peu sur*socio=rien l'idée*socio=rien d'encourager plutôt que de protéger l'industrie*socio=ec1 pour aboutir, dans toute la *socio=rien mesure possible,*socio=nil *socio=nil à la neutralité*socio=et entre le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et les exportations*socio=ec1. Le livre de Little-sciiovskyscott aborde également la question*socio=rien de la transition*socio=uv3 vers un*socio=rien commerce*socio=ec1 plus libéral*socio=et et, par conséquent*socio=rien, plus favorable*socio=ec2 aux exportations*socio=ec1 et indique qu'il serait très difficile*socio=rien de justifier des subventions*socio=ec1 effectives*socio=rien à l'industrie*socio=ec1, soit directement, soit par des tarifs*socio=et, supérieures*socio=rien à 20%. Une étude*socio=ec2 extensive des régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1 de dix pays*socio=ac a été*socio=rien faite récemment sous la direction*socio=rien de Jagdish Bhagwati et Anne Krueger (qui n'a pas encore été*socio=rien publiée). Le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac, la Colombie*socio=ac, l'Égypte*socio=ac, le Ghana*socio=ac, l'Inde*socio=ac, Israël*socio=ac, les Philippines*socio=ac, la République*socio=ac de Corée*socio=ac et la Turquie*socio=ac sont les pays*socio=ac étudiés entre 1950 et 1972. L'étude*socio=ec2 démontre que les pays*socio=ac ouverts*socio=uv4, ou relativement ouverts*socio=uv4, enregistraient une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien - plus rapide*socio=rien que lorsqu'ils étaient moins ouverts*socio=uv4 et plus rapide*socio=rien que celle des pays*socio=ac chroniquement*socio=rien "fermés". Le Brésil*socio=ac, la Corée*socio=ac et Israël*socio=ac viennent en *socio=rien tête du groupe*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil résultats supérieurs *socio=nil s'expliquent essentiellement comme suit: les exportations*socio=ec1 se sont révélées extrêmement sensibles*socio=rien à la réduction*socio=ec2 ou à l'élimination*socio=ec2 de la discrimination*socio=uv1 dont elles font l'objet*socio=rien. L'augmentation*socio=ec2 partielle*socio=rien des importations*socio=ec1 ainsi obtenue a réduit le chaos*socio=rien des mesures*socio=et d'incitation*socio=uv3 ait remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 et a permis*socio=rien une circulation*socio=ec2 plus libre*socio=uv2 des facteurs*socio=rien (le production*socio=ec1, dont la production*socio=ec1 a bénéficié *socio=rien du fait *socio=nil d'une *socio=rien meilleure utilisation *socio=nil de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 et de la diminution*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. La valeur*socio=ec1 plus élevée*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 a également facilité les emprunts*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, particulièrement en Corée*socio=ac, *socio=rien un Volume plus*socio=nil élevé*socio=uv4 d'*socio=nil investissements_directs_étrangers*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil attiré par le secteur*socio=rien des exportations*socio=ec1, qui est*socio=rien relativement gros*socio=rien consommateur*socio=ac de main-d'_oeuvre*socio=rien. J'insisterai sans doute*socio=rien encore davantage que ne le fait*socio=rien Bhagwati, dans son ouvrage de synthèse*socio=rien, sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 que les exportations*socio=ec1 ne sont pas seulement la source*socio=rien de bonnes*socio=rien affaires*socio=ec1 pour le pays*socio=ac. Les bénéfices*socio=ec1 sociaux*socio=et (c'est-à-dire calculés aux prix*socio=ec1 virtuels) sont plus élevés*socio=uv4, à la marge, sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 que sur*socio=rien les produits*socio=ec de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1. Il en va de même de l'épargne*socio=ec1. Il apparaît clairement à l'expérience*socio=ec2 que les régimes*socio=et restrictifs*socio=uv4 favorisent davantage les investissements*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien et dans les usines*socio=ec1 à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil capital*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qu'il s'agisse des dix pays*socio=ac étudiés par Bhagwati-krueger ou d'autres pays*socio=ac, ce qui n'est*socio=rien pas sans répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des bénéfices*socio=ec1 de la croissance*socio=uv3 et sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 elle-même. Dans l'ouvrage où elle présente*socio=rien ses conclusions*socio=rien, Krueger étudie essentiellement les conditions*socio=rien dans lesquelles les efforts*socio=uv1 de libéralisation*socio=et ont *socio=rien été faits.*socio=nil *socio=nil Elle décrit 22 tentatives*socio=rien de libéralisation*socio=et dans les dix pays*socio=ac étudiés entre 1950 et 1972, qui, toutes, comportaient *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et.*socio=nil La*socio=nil dévaluation*socio=ec2 *socio=nil s'accompagnait à divers degrés*socio=rien d'une libéralisation*socio=et des importations*socio=ec1, de mesures*socio=et déflationnistes*socio=ec2, d'une réduction*socio=ec2 du*socio=rien tarif*socio=et douanier et de subventions*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. La plupart*socio=rien de ces efforts*socio=uv1 ont été*socio=rien effectués en période*socio=te de crise*socio=uv2 économique*socio=ec1, généralement dans des situations*socio=rien où l'État*socio=ac s'était engagé à maintenir un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 surévalué, et où intervenait une perte*socio=ec2 de réserves*socio=ec1 ou un*socio=rien réaménagement*socio=et de la dette*socio=ec1. Le plus souvent, ces efforts*socio=uv1 comportaient *socio=rien un plan de*socio=nil stabilisation*socio=et.*socio=nil *socio=nil Il va sans dire que, pour qu'une simple*socio=rien dévaluation*socio=ec2 soit efficace*socio=uv4, il faut stoppcr l'inflation*socio=ec2. Ce sont les mesures*socio=et déflationnistes*socio=ec2 qui suivent et l'intervention*socio=et *socio=te internationale extérieure (*socio=nil du*socio=rien FMI*socio=ac *socio=nil ou de la Banque*socio=ac) qui rendent le plus souvent ces efforts*socio=uv1 impopulaires et aboutissent à *socio=rien un renversement *socio=nil de la situation*socio=rien. Il faut bien*socio=rien se rappeler que les taux_de_change*socio=ec1 fixes étaient alors la norme*socio=et du*socio=rien FMI*socio=ac. Toutefois, plusieurs pays*socio=ac eurent recours*socio=ec1 de temps*socio=rien à autre à des *socio=ec1 taux_de_change flottants *socio=nil ou à des parités mobiles*socio=uv4. La libéralisation*socio=et n'a pas réussi pour *socio=rien différentes raisons,*socio=nil *socio=nil soit que la dévaluation*socio=ec2 effective*socio=rien ait été*socio=rien insuffisante*socio=uv4, soit que le préjudice*socio=et subi par les exportations*socio=ec1 n'ait pas été*socio=rien éliminé ou n'ait guère été*socio=rien réduit (comme en Inde*socio=ac et aux Philippines*socio=ac), de sorte*socio=rien que les exportations*socio=ec1 n'ont pas suffisamment réagi. L'inflation*socio=ec2 a continué et un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe a été*socio=rien maintenu ou réimposé (le Chili*socio=ac sous Allende). L'engagement*socio=ec, sur*socio=rien le plan*socio=rien politique*socio=et et intellectuel*socio=rien, n'a pas été*socio=rien assez ferme*socio=ec2 (Inde*socio=ac, Chili*socio=ac), ou *socio=rien un renversement *socio=nil de la situation*socio=rien s'est*socio=rien produit*socio=rien pour des raisons*socio=rien politiques*socio=et (Ghana*socio=ac) ou climatiques*socio=rien, une mauvaise*socio=rien mousson par exemple*socio=rien, (à nouveau*socio=rien en Inde*socio=ac). Il va sans dire que les fabricants*socio=ac doivent pouvoir*socio=rien compter sur*socio=rien une certaine*socio=rien continuité*socio=uv1 de leurs bénéfices*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 pour investir dans la production*socio=ec1 en vue*socio=rien de l'exportation*socio=ec1; fabriquer des produits*socio=ec destinés à l'exportation*socio=ec1 et en organiser la commercialisation*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien que dans un*socio=rien très *socio=rien petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil que la volonté*socio=uv1 de changement*socio=uv3 des autorités*socio=et a été*socio=rien suffisamment ferme*socio=ec2 pour permettre ce genre*socio=rien de prévisions*socio=ec2. Or*socio=rien, malgré des échecs*socio=uv1 fréquents*socio=rien, on constate parmi les dix pays*socio=ac des progrès*socio=uv1. Dans leur analyse*socio=rien, Bhagwati et Krueger suggèrent qu'une libéralisation*socio=et *socio=rien croissante est intervenue*socio=nil après *socio=nil 1965 et se prononcent en faveur*socio=rien d'une stratégie*socio=et de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1. (Assez curieusement, Bhagwati entend par "promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1" une stratégie*socio=et qui assure la neutralité*socio=et entre le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et celui des exportations*socio=ec1.) Stratégie*socio=et d'exportation*socio=ec1. Balassa vient apporter de nouvelles*socio=rien preuves*socio=ec2 à l'appui*socio=rien de cette stratégie*socio=et dans son *socio=rien rapport préliminaire aux*socio=nil études*socio=ec2 *socio=nil qu'il a effectuées, pour la Banque*socio=ac, sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3; il y étudie l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac, la Colombie*socio=ac, la Corée*socio=ac, Formose, l'Inde*socio=ac, Israël*socio=ac, le Mexique*socio=ac, Singapour*socio=ac et la Yougoslavie*socio=ac. Des *socio=rien éléments supplémentaires *socio=nil sont apportés par deux chapitres*socio=rien (rédigés par Maurice*socio=ac Scott et moi-même) d'un*socio=rien nouveau*socio=rien livre sur*socio=rien Formose. L'inclusion*socio=rien de quelques nouveaux*socio=rien pays*socio=ac, et même de renseignements*socio=ec2 plus récents*socio=rien, m'incite à ajouter les quelques remarques suivantes*socio=rien: - Parmi les pays*socio=ac cités, seuls*socio=rien la Corée*socio=ac, Singapour*socio=ac et Formose ont institué des régimes*socio=et de quasi libre-échange*socio=et à l'exportation*socio=ec1. Dans ces pays*socio=ac, les exportateurs*socio=ac peuvent acheter non seulement les produits*socio=ec importés mais également les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 intérieur*socio=te dont ils ont besoin*socio=uv1 au cours*socio=rien mondial*socio=te. Le commerce*socio=ec1 à Singapour*socio=ac et à Formose est*socio=rien maintenant aussi libre*socio=uv2 que celui de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4. En Corée*socio=ac et à Formose, le marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien également libre*socio=uv2, à peine influencé par les syndicats*socio=ac ou par la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1. Ces trois pays*socio=ac ont enregistré des taux_de_croissance*socio=ec1 de leur produit_national_brut*socio=rien de 10% environ pour toute la *socio=te décennie antérieure *socio=nil à 1973 - performance*socio=uv3 qu'ils ne partagent qu'avec *socio=ac hong kong,*socio=nil Israël *socio=nil et le Japon*socio=ac. - Bien*socio=rien qu'Israël*socio=ac ait adopté un*socio=rien régime*socio=et entièrement libéral*socio=et, le tarif*socio=et douanier est*socio=rien encore sensiblement préjudiciable*socio=et aux exportations*socio=ec1. Aucun des autres pays*socio=ac mentionnés n'a entièrement libéralisé son commerce*socio=ec1, et aucun n'a créé les régimes*socio=et de libre-échange*socio=et à l'exportation*socio=ec1 appliqués en Corée*socio=ac, à Singapour*socio=ac et à Formose (et, *socio=rien bien sûr,*socio=nil à*socio=nil *socio=ac hong kong)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Tous, cependant, ont fait*socio=rien des efforts*socio=uv1 pour promouvoir les exportations*socio=ec1. Les *socio=rien résultats impressionnants *socio=nil obtenus à l'exportation*socio=ec1 par *socio=ac hong kong,*socio=nil la*socio=nil Corée,*socio=nil Singapour *socio=nil et Formose sont bien*socio=rien connus. Toutefois, les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés de l'Argentine*socio=ac, du*socio=rien Brésil*socio=ac et de la Colombie*socio=ac ont également progressé très rapidement, au rythme*socio=rien de 30% par an*socio=rien environ, en 1967-73, mais à partir d'un*socio=rien point*socio=rien de départ*socio=rien très bas*socio=rien. En conséquence*socio=rien, la proportion*socio=rien de produits*socio=ec manufacturés exportés reste*socio=rien très faible*socio=rien: les coefficients étaient en 1973 de 3,6, 4,4 et 7,5%, respectivement, comparés à 49,9% pour Formose et 40,5% pour la Corée*socio=ac. - Les économies*socio=ec1 largement ouvertes*socio=uv4 de *socio=ac hong kong,*socio=nil *socio=nil de la Corée*socio=ac et de Formose ont toutes très bien*socio=rien supporté la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te de 1974-75, bien*socio=rien qu'elles dépendent fortement de l'énergie*socio=ec1 importée. Le taux_de_croissance*socio=ec1 de la Corée*socio=ac n'est*socio=rien jamais descendu au-dessous de 8,3%. Ceux de *socio=ac hong kong *socio=nil et de Formose sont tombés au-dessous de 3% mais ils sont remontés à 16,2 et 11,9%, respectivement, en 1976. Malgré le manque*socio=rien de dynamisme*socio=uv3 persistant de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te et la protection*socio=et croissante*socio=rien adoptée par de nombreux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac - en partie*socio=rien dirigée spécifiquement*socio=rien contre ces trois économies*socio=ec1 - la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 E:U: des exportations*socio=ec1 de ces trois pays*socio=ac a augmenté de 39,4%, 56,2% et 52,2%, respectivement, en 1976. Une *socio=rien chose du moins*socio=nil est certaine.*socio=nil Les*socio=nil industries*socio=ec1 *socio=nil qui font davantage appel*socio=rien au *socio=rien facteur main-d'_oeuvre *socio=nil dans les pays*socio=ac désormais semi-industrialisés n'ont besoin*socio=uv1 ni de protection*socio=et ni de subventions*socio=ec1. *socio=rien Bien sûr,*socio=nil *socio=nil on continuera sans doute*socio=rien à soutenir que les pays*socio=ac les moins industrialisés ont besoin*socio=uv1 d'encourager considérablement*socio=rien les entreprises*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés, sinon de les protéger, au moins pour démarrer. Peut-être. Mais est-il nécessaire*socio=rien que l'arsenal soit aussi lourd*socio=rien? Et fait-il nécessairement qu'il protège davantage qu'il n'encourage? Il *socio=rien est évident *socio=nil que la libéralisation*socio=et et la réduction*socio=ec2 de la protection*socio=et ne peuvent accomplir tous les miracles réalisés par les quatre *socio=ac pays asiatiques *socio=nil mentionnés; par ailleurs*socio=rien, la rapidité*socio=rien des changements*socio=uv3 consécutifs intervenus dans les pays_industrialisés*socio=ac a des limites*socio=rien. Mais le fait*socio=rien que ces limites*socio=rien au degré*socio=rien de pénétration*socio=rien des marchés*socio=ec1 permise par les pays_industrialisés*socio=ac (limite*socio=rien à la taille même de leurs marchés*socio=ec1) existent ne doit pas servir de prétexte pour poursuivre une politique*socio=et de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1. Tous les pays*socio=ac peuvent encore gagner à la libéralisation*socio=et, même si le nombre*socio=rien des miracles à en espérer diminue. Les pays*socio=ac développés*socio=uv4 continuent à produire *socio=rien un pourcentage très*socio=nil élevé*socio=uv4 de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés à *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil qu'ils consomment. Les importations*socio=ec1 de vêtements*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ne représentent guère plus de 5% de la consommation*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. La gamme*socio=rien de produits*socio=ec à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil pour lesquels on constate une pénétration*socio=rien significative*socio=uv4 des marchés*socio=ec1 est*socio=rien encore fort*socio=rien limitée. Néanmoins, sur*socio=rien 15 ans*socio=rien, les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ont augmenté au *socio=rien taux annuel *socio=nil de 15%. Avec *socio=rien un degré raisonnable*socio=uv4 de*socio=nil bonne volonté*socio=uv1 *socio=nil de la part*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 et l'application*socio=rien de mesures*socio=et appropriées de la part*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, ce taux_de_croissance*socio=ec1 pourrait être*socio=rien maintenu pendant très longtemps. Il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien que la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de *socio=ac hong kong,*socio=nil de*socio=nil Corée,*socio=nil de*socio=nil Singapour *socio=nil et de Formose ralentira fortement, étant donné le pourcentage*socio=rien élevé*socio=uv4 de production*socio=ec1 qu'ils exportent déjà à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te. De ce fait*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 devrait bientôt se rapprocher de leur taux_de_croissance*socio=ec1 global*socio=rien qui ne dépassera sans doute*socio=rien pas 10%. Dans ces conditions*socio=rien, la vente*socio=ec1 de biens*socio=ec1 comparables*socio=rien en provenance*socio=rien d'autres pays_en_développement*socio=uv3 devrait être*socio=rien encore possible*socio=rien. Il faut se rappeler que ces pays*socio=ac jouent à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te *socio=rien un rôle qui*socio=nil est loin d'*socio=nil être négligeable sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés (la croissance*socio=uv3 de leurs exportations*socio=ec1 a représenté 7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ en 1976). En outre, les échanges*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 entre eux sont peu importants*socio=rien. Ces échanges*socio=ec1 sont fortement entravés par leur propre*socio=rien politique_économique*socio=ec1 qui vise à remplacer les importations*socio=ec1. Ce facteur*socio=rien n'a joué qu'un*socio=rien *socio=rien rôle secondaire *socio=nil tant que le marché*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 était bien*socio=rien plus réduit que celui des pays*socio=ac développés*socio=uv4, mais son importance*socio=rien croît au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que les marchés*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 susceptibles*socio=rien de recevoir des produits*socio=ec échangeables*socio=rien augmentent plus rapidement que ceux des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Les accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 préférentiels à l'échelle*socio=rien régionale*socio=te ne représentent guère qu'un*socio=rien pis-aller et ils sont également très difficiles*socio=rien à négocier. Une politique*socio=et de libéralisation*socio=et générale*socio=rien et de protection*socio=et réduite serait bien*socio=rien plus profitable*socio=uv4 et bien*socio=rien moins onéreuse, étant donné la rareté des compétences*socio=uv3 administratives*socio=rien. Malgré tout, l'organisation*socio=ac et le contrôle*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 régional*socio=te restent la solution*socio=rien traditionnellement recherchée par les dirigeants*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 lorsqu'ils débattent entre eux de leur commerce*socio=ec1. J'ai borné jusqu'ici ma discussion*socio=rien essentiellement aux produits*socio=ec manufacturés, mais il semble probable*socio=uv4 que des *socio=rien avantages considérables pourraient*socio=nil être *socio=nil obtenus d'une expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et même minéraux*socio=ec1 entre pays_en_développement*socio=uv3, bien*socio=rien que ceux-ci aient été*socio=rien relativement peu étudiés. En outre, il ne fait*socio=rien guère de doute*socio=rien que des régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1 libéraux*socio=et aideraient ces pays*socio=ac, même si les exportations*socio=ec1 ne s'en trouvaient pas fortement augmentées. Tous les *socio=rien avantages résultant en*socio=nil général du mécanisme des*socio=nil prix*socio=ec1 -*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil frais*socio=ec1 administratifs*socio=et,*socio=nil des*socio=nil retards,*socio=nil des*socio=nil inventaires,*socio=nil *socio=nil de la corruption*socio=uv1 et augmentation*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 - ne manqueraient pas de se faire sentir. Transfert*socio=rien de technologie*socio=ec1. Au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix, le commerce*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te ont été*socio=rien l'objet*socio=rien d'attaques*socio=rien renouvelées, émanant en *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Angleterre*socio=ac. L'attention*socio=rien se porte*socio=rien maintenant sur*socio=rien les maux*socio=rien de la technologie*socio=ec1 et la fabrication*socio=ec1 de produits*socio=ec inappropriés, sur*socio=rien les transnationales*socio=te et, en fait*socio=rien, sur*socio=rien le transfert*socio=rien de capital*socio=ec1 sous quelque forme*socio=rien que ce soit - y compris l'aide*socio=uv1. Ces critiques*socio=uv sont directement liées à l'importance*socio=rien accrue que l'on accorde à la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et à la pauvreté*socio=uv1. Mais elles touchent aussi au commerce*socio=ec1. On soutient que ce sont les pauvres*socio=uv2 qui ont souffert du*socio=rien commerce*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Sans commerce*socio=ec1, aucun des autres prétendus maux*socio=rien ne se produirait. S'il est*socio=rien trop extrême*socio=rien de conclure qu'il faudrait supprimer tout commerce*socio=ec1, il n'en faudrait pas moins contrôler soigneusement le commerce*socio=ec1 et le transfert*socio=rien de technologie*socio=ec1, tout comme au cours*socio=rien des 25 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil seulement, je suppose, sur*socio=rien une plus *socio=rien grande échelle et*socio=nil façon plus*socio=nil efficace*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Comment se fait-il alors que les pays_en_développement*socio=uv3, en tant que groupe*socio=ac, aient connu une croissance*socio=uv3 aussi rapide*socio=rien, 5,6% par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1960-65 et 6% pendant la période*socio=te 1965-73? A l'intérieur*socio=te même de ces moyennes*socio=rien, une demi-douzaine*socio=rien de pays*socio=ac ont enregistré une croissance*socio=uv3 à des taux*socio=rien qui auraient semblé inconcevables il y a 20 ans*socio=rien seulement, sans cependant bénéficier particulièrement de ressources*socio=ec1 minérales abondantes*socio=rien. Ni les pays_industrialisés*socio=ac, ni les économies*socio=ec1 à planification*socio=et centrale*socio=rien, ne connaissent une croissance*socio=uv3 aussi rapide*socio=rien. Aucun, sauf le Japon*socio=ac, n'a jamais atteint ne serait-ce que la moitié*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 de la demi-douzaine*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ayant obtenu les *socio=rien meilleurs résultats.*socio=nil *socio=nil Même la croissance*socio=uv3 élevée*socio=uv4 du*socio=rien Japon*socio=ac a reposé, pendant près de *socio=rien cent ans,*socio=nil essentiellement*socio=nil sur la*socio=nil technologie*socio=ec1 *socio=nil étrangère, conçue pour des pays*socio=ac ayant des niveaux*socio=rien de salaires*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 que le Japon*socio=ac. A mon avis*socio=rien, la raison*socio=uv fondamentale*socio=uv4 est*socio=rien très simple*socio=rien. Une croissance*socio=uv3 aussi rapide*socio=rien ne peut être*socio=rien que le *socio=rien résultat du rattrapage*socio=uv *socio=nil réalisé en important*socio=rien une technologie*socio=ec1 relativement inappropriée. Le résultat*socio=rien obtenu est*socio=rien le changement*socio=uv3 technique*socio=rien. Toutefois, Keith Griffin a récemment soutenu que la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3 s'expliquait essentiellement par des augmentations*socio=ec2 de la main-d'_oeuvre*socio=rien et du*socio=rien capital*socio=ec1 employés*socio=rien et non pas par des changements*socio=uv3 techniques*socio=rien. Les chiffres et l'analyse*socio=rien présentés à l'appui*socio=rien de cette thèse*socio=rien sont totalement inadéquats*socio=rien et les conclusion*socio=rien défient le *socio=rien bon sens.*socio=nil *socio=nil On ne saurait s'opposer à ceux qui veulent rendre la technologie*socio=ec1 plus appropriée - c'est-à-dire plus forte*socio=rien consommatrice*socio=ec de main-d'_oeuvre*socio=rien mais il ne faut pas que cela empêche de voir que la technologie*socio=ec1 étrangère peut produire des miracles et en a déjà produit*socio=rien. Ces avantages*socio=rien se retrouvent non seulement dans les sphères*socio=rien agricole*socio=ec1 et industrielle*socio=ec1 mais également dans les progrès*socio=uv1 réalisés en ce qui concerne la *socio=et santé publique *socio=nil et l'espérance_de_vie*socio=ec1. Nous conviendrons tous que les pauvres*socio=uv2 des pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas bénéficié de la croissance*socio=uv3 autant qu'il aurait *socio=rien été souhaitable.*socio=nil *socio=nil Mais prétendre qu'ils n'en ont, pour la plupart*socio=rien, pas bénéficié du*socio=rien tout est*socio=rien de pure*socio=rien rhétorique. Même au Brésil*socio=ac, où l'inégalité*socio=uv1 a augmenté avec la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de l'économie*socio=ec1, il *socio=rien est évident *socio=nil que les 40% les plus pauvres*socio=uv2 de la population*socio=ac ont tiré profit*socio=uv de la croissance*socio=uv3. La plupart*socio=rien des observateurs conviendront également qu'ils en auraient bénéficié davantage si le développement*socio=uv3 avait utilisé plus de main-d'_oeuvre*socio=rien. Pour ma part*socio=rien, je suis convaincu que, si les pays_en_développement*socio=uv3 avaient appliqué des mesures*socio=et appropriées et une politique_économique*socio=ec1 ouverte*socio=uv4, leur développement*socio=uv3 aurait fait*socio=rien plus fortement appel*socio=rien à la main-d'_oeuvre*socio=rien. Dans les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à économie*socio=ec1 ouverte*socio=uv4 et en pleine*socio=rien croissance*socio=uv3, le niveau_de_vie*socio=uv1 de la population*socio=ac relativement pauvre*socio=uv2 a connu une révolution*socio=ec2 complète en 15 ans*socio=rien. Si l'on cherchait les populations*socio=ac qui, par millions*socio=rien, ont à peine profité de la croissance*socio=uv3, ou qui y ont même perdu pendant la période*socio=te d'après-guerre*socio=te, il ne fait*socio=rien guère de doute*socio=rien qu'on les trouverait dans les pays*socio=ac à croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, à faibles*socio=rien *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil principalement en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et dans le Sahel. Rien*socio=rien n'est*socio=rien plus absurde que d'attribuer cette pauvreté*socio=uv1 essentiellement à la technologie*socio=ec1 étrangère. L'attaque*socio=rien, d'origine*socio=rien essentiellement occidentale*socio=te, lancée contre le transfert*socio=rien de technologie*socio=ec1 et contre l'un*socio=rien des *socio=rien modes du transfert *socio=nil - la société*socio=ac transnationale*socio=te - a été*socio=rien beaucoup trop loin*socio=rien, au point*socio=rien de menacer les populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. Je ne pense pas, toutefois, que ces arguments avancés récemment en faveur*socio=rien de restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 et à la technologie*socio=ec1 aient eu une influence *socio=rien considérable sur les*socio=nil dirigeants*socio=ac du tiers_monde,*socio=nil *socio=nil étant donné qu'ils vont à l'encontre*socio=rien *socio=rien du bon sens.*socio=nil *socio=nil Même la haine et la crainte*socio=rien des transnationales*socio=te et le sentiment*socio=rien d'être*socio=rien "dominé*socio=rien" semblent disparaître. Les pays_en_développement*socio=uv3 prennent conscience*socio=uv1 de leur force*socio=uv1. Nombre*socio=rien de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac s'efforcent de sortir du*socio=rien piège où ils sont tombés en essayant de créer une *socio=ec1 structure industrielle *socio=nil trop orientée vers le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Le problème*socio=uv4, c'est*socio=rien qu'il faut *socio=rien du temps *socio=nil si l'on veut que les changements*socio=uv3 se fassent sans heurts. Par ailleurs*socio=rien, les exportateurs*socio=ac doivent avoir l'assurance*socio=uv1 que leurs exportations*socio=ec1 resteront profitables*socio=uv4; il faut donc qu'ils aient confiance*socio=uv1 que le gouvernement*socio=ac, qui a opté pour le changement*socio=uv3, restera au pouvoir*socio=et. Le drame, c'est*socio=rien que partout ailleurs*socio=rien, et particulièrement en Afrique*socio=ac, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac semblent*socio=nil être *socio=nil retombés dans le vieux piège où tout va bien*socio=rien pourvu qu'il s'agisse de remplacer des importations*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil et la pauvreté*socio=uv1 rurale*socio=te. La très *socio=rien grande majorité des*socio=nil populations*socio=ac *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde *socio=nil vivent dans les *socio=te zones rurales.*socio=nil *socio=nil Il n'existe pas de *socio=rien solution simple *socio=nil permettant d'améliorer leurs conditions_de_vie*socio=uv1 et tout effort*socio=uv1 dirigé dans ce sens*socio=rien suppose que l'on s'en tienne fidèlement, sur*socio=rien le plan*socio=rien tant national*socio=te qu'international*socio=te, aux politiques*socio=et adoptées. Le *socio=rien présent article,*socio=nil le*socio=nil troisième *socio=nil de la série, examine la méthode*socio=rien mise progressivement au point*socio=rien par la Banque*socio=ac depuis 1973, qui vise surtout à exploiter le potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2 *socio=rien du secteur rural*socio=te.*socio=nil La*socio=nil majeure partie des*socio=nil populations*socio=ac pauvres*socio=uv2 du monde *socio=nil - environ 85%, soit 680 millions*socio=rien d'habitants*socio=ac - qui vivent dans un*socio=rien état*socio=ac d'indigence totale*socio=rien se trouvent dans les *socio=te zones rurales *socio=nil où, du*socio=rien moins pour l'avenir*socio=te prévisible*socio=uv4, la plupart*socio=rien d'entre elles devront continuer à chercher revenu*socio=ec1 et emploi*socio=ec1. L'urgence*socio=rien du*socio=rien problème*socio=uv4 est*socio=rien aggravée par le fait*socio=rien qu'elles vivent dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, situés principalement en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et en Afrique*socio=ac. Le plus clair*socio=rien d'entre eux n'a pas été*socio=rien touché par les récents*socio=rien bienfaits*socio=uv2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Dans le discours*socio=rien qu'il a prononce a Nairobi*socio=ac en 1973, M: Mcnamara*socio=ac a brossé à grands*socio=rien traits une stratégie*socio=et qui permettrait de commencer à soulager cette misère*socio=uv1 en s'attachant au potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 de la population*socio=ac rurale*socio=te. Comme le plus *socio=rien grand nombre *socio=nil de ces pauvres*socio=uv2 dans le monde*socio=rien sont de petits*socio=rien exploitants*socio=ac, la réussite*socio=uv1 de cette politique*socio=et dépend, dans une très *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil de l'amélioration*socio=uv1 de l'agriculture*socio=ec1 à *socio=rien petite échelle,*socio=nil *socio=nil qui exige non seulement l'adoption*socio=et, au niveau*socio=rien national*socio=te, de politiques*socio=et générales*socio=rien appropriées, mais aussi l'organisation*socio=ac de programmes*socio=et et de *socio=rien projets particuliers.*socio=nil Cette*socio=nil stratégie*socio=et a*socio=nil été *socio=nil fortement appuyée par la Banque*socio=ac et l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac), grâce*socio=rien à la fois*socio=rien à l'élargissement*socio=ec2 des programmes*socio=et de prêts*socio=ec1 et aux entretiens*socio=rien qu'elles ont eues avec les pays_membres*socio=ac sur*socio=rien les questions*socio=rien de politique_économique*socio=ec1. On a notamment mis *socio=rien sur pied des*socio=nil projets "*socio=nil nouvelle mode"*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil qui visent surtout l'accroissement*socio=ec2 direct*socio=rien de la productivité*socio=uv des populations*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2 à des coûts*socio=ec1 qui permettent de réappliquer cette stratégie*socio=et ou de l'étendre à des groupes*socio=rien plus nombreux*socio=rien. La façon*socio=rien dont la Banque*socio=ac conçoit ce problème*socio=uv4 a été*socio=rien présentée dans *socio=rien un document de*socio=nil politique*socio=et sectorielle intitulé*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil publié en 1975. Le *socio=rien présent article *socio=nil décrit l'évolution*socio=rien de la stratégie*socio=et que la Banque*socio=ac applique au problème*socio=uv4 de la pauvreté*socio=uv1 dans les *socio=te zones rurales *socio=nil et expose quelques-unes des leçons*socio=ec2 tirées de l'expérience*socio=ec2 *socio=rien acquise grâce aux*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil déjà déployés dans ce domaine*socio=rien. Les populations*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2. Le plus gros*socio=rien effort*socio=uv1 accompli par la Banque*socio=ac dans la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 en *socio=te zone rurale *socio=nil depuis l'allocution*socio=rien de M: Mcnamara*socio=ac en 1973 a porté sur*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 des petits*socio=rien exploitants*socio=ac. Dans l'ensemble*socio=rien, cette pauvreté*socio=uv1 est*socio=rien une *socio=rien conséquence directe *socio=nil de la faible*socio=rien production*socio=ec1 par tête*socio=rien et des faibles*socio=rien revenus*socio=ec1 du*socio=rien très *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil qui vivent de l'agriculture*socio=ec1. Dans le document*socio=rien de politique*socio=et sectorielle*socio=rien, les populations*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2 sont définies*socio=rien comme les individus*socio=ac dont les revenus*socio=ec1 annuels*socio=rien sont inférieurs*socio=rien à certains *socio=rien niveaux absolus ou*socio=nil relatifs *socio=nil qui varient selon la *socio=rien situation particulière *socio=nil de chaque pays*socio=ac. C'est*socio=rien principalement dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 qu'on trouve ceux qui vivent dans un*socio=rien état*socio=ac de pauvreté*socio=uv1 absolue*socio=rien, à la limite*socio=rien même de l'existence*socio=rien humaine: leur alimentation*socio=ec1, leur habitat*socio=rien, leur instruction*socio=et et les soins*socio=rien médicaux*socio=et qu'ils reçoivent sont insuffisants*socio=rien. La pauvreté*socio=uv1 *socio=rien relative est définie de*socio=nil manière *socio=nil à couvrir ceux qui, dans un*socio=rien pays*socio=ac donné, gagnent moins d'un*socio=rien *socio=rien tiers du revenu*socio=ec1 moyen par*socio=nil tête.*socio=nil *socio=nil On la rencontre, le plus souvent, dans les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, où la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 est*socio=rien inégale*socio=uv2 et où une *socio=rien grande partie *socio=nil de la population*socio=ac rurale*socio=te *socio=rien est incapable *socio=nil de satisfaire ses besoins*socio=uv1 quotidiens*socio=rien essentiels*socio=uv4, même si ses revenus*socio=ec1 dépassent les niveaux*socio=rien réels*socio=ec2 enregistrés pour les pauvres*socio=uv2 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 inférieur*socio=rien. D'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 actuelles*socio=te, les 680 millions*socio=rien d'indigents ont tiré un*socio=rien profit*socio=uv très faible*socio=rien ou nul*socio=rien des bienfaits*socio=uv2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 durant les dernières*socio=rien décennies*socio=te. Environ deux tiers*socio=rien d'entre eux habitent l'Asie*socio=ac méridionale*socio=te. Ce sont les "oubliés" du*socio=rien développement*socio=uv3. La majorité*socio=rien des populations*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2 sont des producteurs*socio=ac agricoles*socio=ec1 exploitant*socio=rien de petites*socio=rien propriétés*socio=ec; la plupart*socio=rien d'entre eux n'ont en fait*socio=rien jamais eu - et n'ont toujours pas - suffisamment accès*socio=uv1 aux services_publics*socio=et, à l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien ou aux sources*socio=rien de crédit*socio=ec1. On reconnaît de plus en plus que ce groupe*socio=ac de "petits*socio=rien exploitants*socio=ac" constitue une base*socio=rien de ressources*socio=ec1 pour les grands*socio=rien programmes*socio=et agricoles*socio=ec1, de sorte*socio=rien que l'accroissement*socio=ec2 de leur productivité*socio=uv peut donner *socio=rien un élan réel*socio=ec2 *socio=nil à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 nationale*socio=te et améliorer aussi la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 dans un*socio=rien pays*socio=ac donné. En outre, cette population*socio=ac comprend *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil individus*socio=ac sans*socio=nil terre*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ainsi que des fermiers ou des métayers qui dépendent d'un*socio=rien régime*socio=et foncier*socio=ec1 précaire*socio=uv2. Il peut se faire que ces *socio=rien derniers groupes *socio=nil cultivent des superficies*socio=rien non négligeables*socio=rien, surtout dans les pays*socio=ac où la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 est*socio=rien très inégale*socio=uv2 et où l'on ne s'est*socio=rien guère soucié de redistribuer les terres*socio=rien. Dans le cas*socio=rien de ces groupes*socio=rien, le lien*socio=rien entre l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv et l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 est*socio=rien beaucoup moins direct*socio=rien et il a été*socio=rien beaucoup plus difficile*socio=rien d'améliorer leur sort*socio=rien par la mise en oeuvre*socio=rien de *socio=et programmes gouvernementaux.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien plus*socio=nil difficile*socio=rien *socio=nil encore d'atteindre les pauvres*socio=uv2 sans terre*socio=ec1, susceptibles*socio=rien de chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 permanent*socio=te ou temporaire*socio=rien dans des exploitations*socio=ec1 mais qui, de plus en plus, sont forcés de chercher du*socio=rien travail*socio=ec1 ailleurs*socio=rien. Dans plusieurs pays*socio=ac très peuplés, ce groupe*socio=ac d'indigents grossit rapidement. Il forme*socio=rien aussi le principal*socio=rien groupe*socio=ac de migrants*socio=ac susceptibles*socio=rien de se déplacer vers les *socio=te zones urbaines.*socio=nil *socio=nil On trouve parmi eux les individus*socio=ac qui ne peuvent prétendre hériter des terres*socio=rien de leur famille*socio=uv1, les locataires*socio=ac expulsés de leurs exploitations*socio=ec1 par les propriétaires*socio=ac, ainsi que des commerçants*socio=ac, des Pêcheurs*socio=ac, des artisans*socio=ac et des ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1. Le ralentissement*socio=ec2 de l'exode*socio=te rural*socio=te vers les *socio=te zones urbaines constitue*socio=nil un*socio=rien problème*socio=uv4 majeur*socio=rien *socio=nil (voir "La Banque*socio=ac et la pauvreté*socio=uv1 dans les villes*socio=te" par Edward Jaycox, Finances*socio=ec1 & Développement*socio=uv3, septembre*socio=rien 1978). Le nombre*socio=rien de migrants*socio=ac en puissance*socio=et *socio=rien est considérable.*socio=nil *socio=nil On pense que, dans les pays_en_développement*socio=uv3, entre 25 et 35 pour -100 de la population*socio=ac rurale*socio=te est*socio=rien surtout tributaire*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 non agricole*socio=ec1 et qu'une autre *socio=rien fraction importante *socio=nil parvient à accroître ses revenus*socio=ec1 de *socio=rien façon substantielle *socio=nil par le travail*socio=ec1 non agricole*socio=ec1. Les activités*socio=rien rurales*socio=te autres qu'agricoles*socio=ec1, telles que l'artisanat, la réparation de l'outillage*socio=rien agricole*socio=ec1, la charpenterie et la menuiserie, la maçonnerie et la vente*socio=ec1 des denrées*socio=ec1, constituent *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de tout programme*socio=et de mise en valeur*socio=ec1 des *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil car elles fournissent des services*socio=ec1 et des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 indispensables*socio=uv4 à l'augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv. L'expérience*socio=ec2 prouve que, si la *socio=ec1 production agricole *socio=nil augmente avec l'intensification*socio=ec2 de la culture*socio=ec et l'emploi*socio=ec1 de techniques*socio=rien plus perfectionnées, les activités*socio=rien non agricoles*socio=ec1 se développent généralement à *socio=rien un rythme *socio=nil encore plus rapide*socio=rien. Dans ce domaine*socio=rien, où l'expansion*socio=ec2 rurale*socio=te et urbaine*socio=te se chevauchent, on étudie différents*socio=rien moyens*socio=ec1 d'amplifier les activités*socio=rien économiques*socio=ec1 non agricoles*socio=ec1, notamment celles qui contribuent à absorber plus de main-d'_oeuvre*socio=rien dans les communes*socio=uv2 rurales*socio=te. Agriculture*socio=ec1 et développement*socio=uv3 rural*socio=te. Améliorer l'agriculture*socio=ec1, tel est*socio=rien le but*socio=rien essentiel*socio=uv4 des efforts*socio=uv1 déployés par la Banque*socio=ac pour atteindre les pauvres*socio=uv2 dans les campagnes*socio=rien, que la méthode*socio=rien consiste à stimuler la *socio=ec1 production alimentaire grâce*socio=rien *socio=nil à des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 techniques*socio=rien tels que les outils*socio=rien plus perfectionnés ou les pesticides*socio=ec, ou bien*socio=rien à augmenter la productivité*socio=uv humaine en améliorant la santé*socio=et et l'éducation*socio=et. Des mesures*socio=et visant à soulager la misère*socio=uv1 rurale*socio=te figurent donc dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil projets agricoles*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais aussi dans beaucoup de *socio=rien projets relatifs *socio=nil à d'autres secteurs*socio=rien, tels que l'enseignement*socio=et, les transports*socio=ec1, les entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et, la *socio=et planification familiale,*socio=nil les*socio=nil industries*socio=ec1 *socio=nil et l'alimentation*socio=ec1. Bien*socio=rien que la plupart*socio=rien des projets*socio=rien visant à réduire la pauvreté*socio=uv1 portent *socio=rien sur un seul secteur,*socio=nil *socio=nil quelques-uns en embrassent deux ou plus: ce sont les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te " multisectoriels ". Qu'un*socio=rien projet*socio=rien intéresse *socio=rien un seul secteur *socio=nil ou plusieurs, les objectifs*socio=uv4 sont essentiellement les mêmes: trouver des moyens*socio=ec1 de rendre les pauvres*socio=uv2 plus productifs*socio=uv4, ainsi que les ressources*socio=ec1 dont ils disposent, et améliorer ainsi leur situation*socio=rien économico-sociale dans la société*socio=ac. Dans le discours*socio=rien qu'il a prononcé à Nairobi*socio=ac, M: Mcnamara*socio=ac a proposé que la Banque*socio=ac et l'IDA*socio=ac affectent environ 4,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (aux prix*socio=ec1 constants*socio=te de 1973) à des projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 entre 1974 et 1978 et que 70% de ces projets*socio=rien comportent des éléments*socio=rien destinés à toucher les petits*socio=rien exploitants*socio=ac. *socio=rien Un an *socio=nil plus tard, cet objectif*socio=uv4 a été*socio=rien porté à 7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 courants*socio=rien dans le document*socio=rien concernant la politique*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te. La moitié*socio=rien de ce montant*socio=ec1 a été*socio=rien affectée aux projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te, définis*socio=rien comme les projets*socio=rien dont le premier*socio=rien objectif*socio=uv4 consiste à améliorer principalement ou exclusivement la situation*socio=rien des populations*socio=ac indigentes. Les prêts*socio=ec1 effectivement accordés entre 1973 et 1978 ont dépassé ces premiers*socio=rien objectifs*socio=uv4. Comparés aux *socio=rien cinq années précédentes,*socio=nil les*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil destinés à l'agriculture*socio=ec1 et au développement*socio=uv3 rural*socio=te, ayant quadruplé, ont atteint 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 363 projets*socio=rien (équivalant à près de 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 de 1973). Soixante-quinze pour cent*socio=rien de ces projets*socio=rien concernent directement les petits*socio=rien exploitants*socio=ac. De plus, on compte*socio=rien que les avantages*socio=rien procurés par 210 de ces projets*socio=rien profiteront surtout au secteur*socio=rien rural*socio=te. Ceux-ci visent directement 15 à 20 millions*socio=rien de familles*socio=uv1 rurales*socio=te, soit quelque 90 à 120 millions*socio=rien de personnes*socio=ac. On estime*socio=rien qu'avant la mise en *socio=rien oeuvre du projet *socio=nil environ 60% d'entre elles avaient des revenus*socio=ec1 nettement inférieurs*socio=rien aux seuils nationaux*socio=te de pauvreté*socio=uv1. En outre, beaucoup de projets*socio=rien comportent des éléments*socio=rien qui contribuent à améliorer la productivité*socio=uv d'un*socio=rien nombre*socio=rien encore plus considérable*socio=rien de petits*socio=rien exploitants*socio=ac, de locataires*socio=ac et de paysans*socio=ac sans terre*socio=ec1, grâce*socio=rien à la formation*socio=et agricole*socio=ec1, la recherche*socio=ec2 technique*socio=rien, la commercialisation*socio=ec1 et les services_sociaux*socio=et. La Banque*socio=ac a, jusqu'à présent*socio=rien, adopté une *socio=rien attitude prudente *socio=nil lorsqu'il s'est*socio=rien agi de financer le développement*socio=uv3 rural*socio=te dans le cadre*socio=rien de projets*socio=rien multisectoriels. Cette attitude*socio=rien s'impose chaque fois*socio=rien que, pour un*socio=rien programme*socio=et d'envergure*socio=rien nationale*socio=te ou pour *socio=rien un projet *socio=nil financé par la Banque*socio=ac ou l'IDA*socio=ac, il pourrait être*socio=rien plus efficace*socio=uv4 de mieux synchroniser les activités*socio=rien des divers secteurs*socio=rien que de les poursuivre séparément*socio=rien. Ces activités*socio=rien multisectorielles*socio=ec1 peuvent être*socio=rien "intégrées" ou non. *socio=rien Un projet *socio=nil intégré comporterait, par exemple*socio=rien, un*socio=rien programme*socio=et agricole*socio=ec1 pour petits*socio=rien exploitants*socio=ac qui n'est*socio=rien qu'un*socio=rien des éléments*socio=rien d'un*socio=rien plan*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te plus vaste*socio=rien comportant des activités*socio=rien dans d'autres secteurs*socio=rien, tels que l'éducation*socio=et, la formation*socio=et des adultes*socio=ac, l'adduction d'eau*socio=ec1 aux villages*socio=te, la santé*socio=et rurale*socio=te, l'artisanat et les routes*socio=et de desserte*socio=rien. Cette méthode*socio=rien nécessite une coordination*socio=uv3 très poussée aux niveaux*socio=rien national*socio=te, régional*socio=te et local*socio=te. A titre*socio=ec d'exemple*socio=rien, on peut citer le programme*socio=et national*socio=te PIDER, au Mexique*socio=ac, axé sur*socio=rien les enclaves de pauvreté*socio=uv1 rurale*socio=te. Un*socio=rien programme*socio=et intégré de cet ordre*socio=rien exige, en général*socio=rien, que l'on mette lourdement à contribution*socio=uv1 les structures*socio=ec1 gouvernementales*socio=et en place*socio=rien et les aptitudes*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien et que l'on fasse preuve*socio=ec2 d'une volonté*socio=uv1 et d'une persévérance politiques*socio=et considérables*socio=rien. De plus, le risque*socio=uv4 d'échec*socio=uv1 d'un*socio=rien tel programme*socio=et est*socio=rien plus élevé*socio=uv4 si sa préparation*socio=rien et son exécution*socio=rien ne sont plus confiées aux organismes_gouvernementaux*socio=et traditionnels*socio=rien, mais s'effectuent dans le cadre*socio=rien d'opérations*socio=rien *socio=rien spéciales indépendantes des*socio=nil ministères*socio=ac *socio=nil dont relèvent les divers secteurs*socio=rien. La Banque*socio=ac et l'IDA*socio=ac n'ont, jusqu'à présent*socio=rien, financé que très peu de projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te réellement intégrés. Les projets*socio=rien multisectoriels visent généralement à soutenir l'expansion*socio=ec2 des programmes*socio=et nationaux*socio=te existants*socio=rien qui, d'entrée*socio=rien de jeu*socio=rien, exigent un*socio=rien engagement*socio=ec à très *socio=rien haut échelon *socio=nil de la *socio=rien part du gouvernement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil ou à couvrir des zones*socio=te ou régions*socio=te particulière*socio=rien dans un*socio=rien même pays*socio=ac. Dans cette optique*socio=rien il peut se faire que les structures*socio=ec1 administratives*socio=rien doivent être*socio=rien les premières*socio=rien responsables*socio=uv2 de la planification*socio=et, de la gestion*socio=ec2 o de la coordination*socio=uv3 des activités*socio=rien dans le divers secteurs*socio=rien intéressés. On trouve de exemples*socio=rien de cette situation*socio=rien dans certain*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te au Cameroun*socio=ac, en Colombie*socio=ac, au Népal*socio=ac et en Tanzanie*socio=ac. Durant les *socio=rien cinq dernières années,*socio=nil les*socio=nil projets *socio=nil multisectoriels n'ont représenté qu'une *socio=rien faible part des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil de la Banque*socio=ac affectés aux projets*socio=rien d'agriculture*socio=ec1 et de développement*socio=uv3 rural*socio=te: 11% des prêts*socio=ec1 et 12% *socio=rien du nombre total de*socio=nil projets.*socio=nil *socio=ec1 Production alimentaire.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil attache une importance*socio=rien toute particulière*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv des petits*socio=rien exploitants*socio=ac parce qu'on prévoit une pénurie*socio=ec2 alimentaire*socio=ec1 mondiale*socio=te au cours*socio=rien de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te. La *socio=ec1 production alimentaire mondiale*socio=te,*socio=nil qui*socio=nil est*socio=rien *socio=nil dominée par celle des céréales*socio=ec1, a progressé de .3% par an*socio=rien en 1975 et 197ô, mais seulement de 1,4% en 1977. Dans quelques pays*socio=ac d'Asie*socio=ac en développement*socio=uv3, la production*socio=ec1 a augmenté de façon*socio=rien encourageante, mais elle a baissé dans l'ensemble*socio=rien des autres régions*socio=te en développement*socio=uv3. Cette *socio=rien évolution est particulièrement*socio=nil frappante en*socio=nil Afrique*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où, d'après*socio=rien l'Organisation*socio=ac pour l'alimentation*socio=ec1 et l'agriculture*socio=ec1 (FAO*socio=ac), les niveaux*socio=rien par tête*socio=rien ont *socio=rien été inférieurs *socio=nil de 10% aux niveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 enregistrés entre 1961 et 1965. Les projections*socio=ec2 fondées sur*socio=rien les données de la FAO*socio=ac pour la production*socio=ec1 et la consommation*socio=ec1 dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 *socio=nil semblent démontrer que l'écart*socio=rien probable*socio=uv4 entre l'une et l'autre triplera au moins entre 1975 et 1990, atteignant plus de 120 millions*socio=rien de tonnes. On compte*socio=rien que les projets*socio=rien de la Banque*socio=ac et de l'IDA*socio=ac entrepris au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années *socio=nil ajouteront 13 millions*socio=rien de tonnes à la production*socio=ec1 totale*socio=rien de céréales*socio=ec1, c'est-à-dire environ 10% seulement de la quantité*socio=rien requise*socio=uv4. L'opinion*socio=ec2 *socio=rien générale est *socio=nil donc la suivante*socio=rien: puisqu'on ne peu s'attendre à ce que les pays*socio=ac en développe ment soient en mesure*socio=rien de paver au tarif*socio=et commercial*socio=ec1 les *socio=ec1 importations alimentaire *socio=nil dont ils auront besoin*socio=uv1, il faut accorder *socio=rien un place plus*socio=nil importante *socio=nil à la *socio=ec1 production alimentaire sur*socio=rien leur*socio=nil *socio=rien propre sol *socio=nil et prendre les *socio=rien décisions fermes *socio=nil qu'exige la réalisation*socio=uv1 de cet objectif*socio=uv4. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4, si l'on veut réussir, d'obtenir*socio=rien une participation*socio=uv3 très active*socio=uv4 des petits*socio=rien exploitants*socio=ac. La production*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées alimentaires est*socio=rien *socio=nil donc devenue l'un*socio=rien des traits saillants*socio=rien de la stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te adoptée par la Banque*socio=ac. La principale*socio=rien raison*socio=uv en est*socio=rien qu'on peut, beaucoup plus qu'on ne l'a souvent pensé, accroître l'autonomie*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac grâce*socio=rien à des programmes*socio=et visant à développer la production*socio=ec1 *socio=rien du petit exploitant.*socio=nil En*socio=nil second lieu,*socio=nil *socio=nil quand les programmes*socio=et de *socio=ec1 production alimentaire *socio=nil de cet ordre*socio=rien réussissent, ils profitent directement aux petits*socio=rien producteurs*socio=ac ' *socio=rien du fait *socio=nil qu'ils augmentent le revenu*socio=ec1 et les possibilités*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Troisièmement, l'accroissement*socio=ec2 de la *socio=ec1 production alimentaire *socio=nil renforce les moyens*socio=ec1 dont dispose le pays*socio=ac pour répartir les bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien développement*socio=uv3 et faire face*socio=rien au problème*socio=uv4 de la faim*socio=rien et de la malnutrition*socio=ec2. Durant la dernière*socio=rien décennie*socio=te, les projets*socio=rien d'agriculture*socio=ec1 et de développement*socio=uv3 rural*socio=te de la Banque*socio=ac ont très nettement évolué: après*socio=rien avoir été*socio=rien orientés surtout vers les cultures*socio=ec d'exportation*socio=ec1, ils contribuent aujourd'hui à financer les cultures*socio=ec vivrières destinées*socio=rien principalement à la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te. Un*socio=rien examen*socio=ec2 des projets*socio=rien d'agriculture*socio=ec1 et de développement*socio=uv3 rural*socio=te entrepris par la Banque*socio=ac en 1976 et 1977 a révélé qu'on s'attendait à ce que 5% environ de la production*socio=ec1 finale*socio=rien prévue soit exportée. La stratégie*socio=et récente*socio=rien appliquée aux prêts*socio=ec1 a peu à peu évolué, elle aussi: après*socio=rien avoir favorisé*socio=rien l'agriculture*socio=ec1 reposant exclusivement ou principalement sur*socio=rien l'irrigation*socio=ec1, on a redonné la priorité*socio=uv4 à l'agriculture*socio=ec1 pluviale. Cette tendance*socio=rien découle tout naturellement des efforts*socio=uv1 accomplis pour fournir des emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4 aux masses*socio=rien indigentes, qui, la *socio=rien plupart du temps,*socio=nil *socio=nil tirent leur subsistance de l'agriculture*socio=ec1 pluviale. Repenser le développement*socio=uv3 rural*socio=te. Dans le travail*socio=ec1 de préparation*socio=rien des projets*socio=rien de lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien rural*socio=te, la Banque*socio=ac doit être*socio=rien encore plus souple*socio=uv4 que d'ordinaire*socio=rien et se tenir en *socio=rien liaison étroite *socio=nil et suivie avec le pays*socio=ac intéressé. Il faut, pour plusieurs raisons*socio=rien, que les autorités*socio=et nationales*socio=te et locales*socio=te prennent pleinement part*socio=rien, dès le début*socio=rien, à l'identification*socio=rien et à la préparation*socio=rien des projets*socio=rien. Premièrement, ce sont les autorités*socio=et locales*socio=te qui, de plus en plus, assurent, dès le commencement*socio=rien, l'administration*socio=ec1 directe*socio=rien de ces projets*socio=rien. Ensuite, il convient de jauger la viabilité*socio=uv3 technico-économique d'un*socio=rien projet*socio=rien donné en *socio=rien fonction du contexte social*socio=et et*socio=nil politique*socio=et du pays*socio=ac *socio=nil intéressé, analyse*socio=rien qui suppose que des décisions*socio=rien soient prises*socio=rien, dès le départ*socio=rien, par des spécialistes*socio=ac nationaux*socio=te et locaux*socio=te. A cet égard*socio=rien, il y a deux autres *socio=rien facteurs importants *socio=nil à considérer: 1) la nécessité*socio=uv1 de définir*socio=rien rapidement les besoins*socio=uv1 du*socio=rien pays*socio=ac en matière*socio=rien de formation*socio=et et 2) l'utilité*socio=rien d'une certaine*socio=rien stabilité*socio=uv3 du*socio=rien personnel*socio=ac, depuis la phase*socio=te de planification*socio=et jusqu'à celle de l'exécution*socio=rien. Bien*socio=rien que la majorité*socio=rien des pays*socio=ac disposent d'un*socio=rien cadre*socio=rien de planification*socio=et national*socio=te, il en est*socio=rien peu qui aient des programmes*socio=et précis*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te fondés sur*socio=rien une stratégie*socio=et visant explicitement à améliorer la situation*socio=rien économico-sociale des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2. Il y en a encore moins qui soient *socio=rien passés du stade*socio=te *socio=nil de la planification*socio=et à celui de la réalisation*socio=uv1. La tâche*socio=rien n'es, pas facile*socio=rien: dans son acception*socio=rien la plus large*socio=rien, le développement*socio=uv3 rural*socio=te intéresse tous les secteurs*socio=rien; il devrait synchroniser la planification*socio=et tant nationale*socio=te que régionale*socio=te; les répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien politique*socio=et peuvent *socio=rien être considérables;*socio=nil *socio=nil et les informations*socio=rien font souvent défaut*socio=rien. Cette nouvelle*socio=rien priorité*socio=uv4 que la Banque*socio=ac accorde maintenant à la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 l'a amenée à mieux prendre conscience*socio=uv1 de la nécessité*socio=uv1 de repenser constamment sa méthodologie en matière*socio=rien de projets*socio=rien et ses politiques*socio=et opérationnelles*socio=rien. La pauvreté*socio=uv1 rurale*socio=te *socio=rien est un problème*socio=uv4 *socio=nil profondément enraciné qu'il faudra beaucoup de temps*socio=rien pour surmonter dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, notamment ceux où les *socio=ec1 ressources économiques et*socio=nil naturelles*socio=uv *socio=nil sont limitées et où la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 est*socio=rien des plus inégales. La Banque*socio=ac a dû également intensifier son dialogue*socio=uv1 avec les gouvernements*socio=ac au sujet*socio=rien de sa politique*socio=et et de ses activités*socio=rien, ainsi qu'avec les organisations*socio=ac des nations_unies*socio=ac, les organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et et les institutions*socio=ac non gouvernementales*socio=et, de façon*socio=rien à profiter davantage de leur expérience*socio=ec2 et de leurs leçons*socio=ec2. Après*socio=rien le discours*socio=rien de Nairobi*socio=ac en 1973 et la *socio=rien publication du document de*socio=nil politique*socio=et sectorielle sur le*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac,*socio=nil *socio=nil dans une première*socio=rien phase*socio=te, a concentré son *socio=rien attention sur le*socio=nil potentiel*socio=uv4 de*socio=nil production*socio=ec1 des*socio=nil petits exploitants*socio=ac *socio=nil et s'est*socio=rien efforcée de tirer profit*socio=uv de l'expérience*socio=ec2 *socio=rien acquise lors *socio=nil de l'exécution*socio=rien de projets*socio=rien antérieurs*socio=te. Depuis peu, on s'attache davantage à procurer des revenus*socio=ec1 et des occasions*socio=rien d'emploi*socio=ec1 aux groupes*socio=rien des paysans*socio=ac sans terre*socio=ec1, qui augmentent rapidement dans les pays*socio=ac fortement peuplés. Au cours*socio=rien des années*socio=rien qui viennent, le travail*socio=ec1 de développement*socio=uv3 rural*socio=te axé sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 se heurtera à plusieurs problèmes*socio=uv4 d'envergure*socio=rien. Premièrement et avant tout, notre expérience*socio=ec2 confirme de nouveau*socio=rien que les gouvernements*socio=ac doivent s'engager politiquement*socio=et et être*socio=rien fermement résolus à dépasser la mise à l'essai*socio=rien de projets*socio=rien en vase clos et à adopter une stratégie*socio=et plus générale*socio=rien aux échelons régional*socio=te et national*socio=te. *socio=rien Un plan national*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3 rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil ou une stratégie*socio=et explicite*socio=rien de lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 rurale*socio=te par un*socio=rien programme*socio=et d'envergure*socio=rien nationale*socio=te, nécessitera une attention*socio=rien soutenue, une participation*socio=uv3 active*socio=uv4 et des preuves*socio=ec2 de courage*socio=uv politique*socio=et dans les sphères*socio=rien les plus élevées*socio=uv4 du*socio=rien gouvernement*socio=ac. En *socio=rien second lieu,*socio=nil la*socio=nil base technique *socio=nil qui permettra d'améliorer l'agriculture*socio=ec1 pluviale est*socio=rien encore fragmentaire*socio=rien et incomplète*socio=rien. Il y a de sérieux*socio=uv4 efforts*socio=uv1 à faire pour être*socio=rien en mesure*socio=rien d'aider les petits*socio=rien exploitants*socio=ac vivant de l'agriculture*socio=ec1 pluviale à améliorer leur production*socio=ec1. La Banque*socio=ac a néanmoins obtenu quelques résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 dans ce domaine*socio=rien: l'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 du*socio=rien maïs dans la zone*socio=te des savanes de l'Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te, par exemple*socio=rien. Toutefois, les résultats*socio=rien obtenus par certains programmes*socio=et visant les petits*socio=rien exploitants*socio=ac qui pratiquent l'agriculture*socio=ec1 pluviale (surtout pour les cultures*socio=ec vivrières annuelles*socio=rien) ont souvent été*socio=rien moins satisfaisants*socio=uv4 que prévu, en *socio=rien partie du fait *socio=nil que ces programmes*socio=et ont généralement porté *socio=rien sur un seul produit*socio=ec,*socio=nil *socio=nil plutôt que sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 considéré comme unité*socio=rien de production*socio=ec1. Il faudra poursuivre les recherches*socio=ec2 pour compléter les programmes*socio=et des divers centres*socio=rien d'essai*socio=rien internationaux*socio=te, en veillant spécialement au contrôle*socio=uv3 local*socio=te, afin d'établir en plusieurs endroits*socio=rien et dans des conditions*socio=rien réelles*socio=ec2 la viabilité*socio=uv3 des systèmes*socio=rien recommandés. Troisièmement, le milieu*socio=rien social*socio=et et culturel*socio=et et le cadre*socio=rien des institutions*socio=ac locales*socio=te dans les zones*socio=te cibles doivent souvent être*socio=rien étudiés de près avant qu'on ne puisse mettre en branle une action*socio=et de développement*socio=uv3 financée par l'extérieur*socio=te. Les femmes*socio=ac jouent parfois *socio=rien un rôle très*socio=nil important *socio=nil dans la *socio=ec1 production alimentaire,*socio=nil *socio=nil notamment en Afrique*socio=ac, où elles sont souvent les principaux*socio=rien producteurs*socio=ac de *socio=ec1 denrées alimentaires.*socio=nil *socio=nil Non moins *socio=rien importante est la*socio=nil question du régime*socio=et foncier*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil montre qu'on peut rendre les programmes*socio=et concernant la petite*socio=rien propriété*socio=ec1 beaucoup plus efficaces*socio=uv4 en redistribuant les terres*socio=rien, surtout si l'opération*socio=rien permet de réduire le nombre*socio=rien de propriétaires*socio=ac absents. Dans bien*socio=rien des pays*socio=ac, les droits*socio=uv1 des locataires*socio=ac doivent être*socio=rien renforcés. Certains projets*socio=rien ont contribué à introduire l'usage*socio=rien des contrats*socio=ec1 écrits à long_terme*socio=rien entre locataires*socio=ac et propriétaires*socio=ac fonciers là où, jusqu'alors, il n'y avait que des accords*socio=et verbaux annuels*socio=rien. Quatrièmement, il importe de bien*socio=rien préciser l'incidence*socio=rien financière*socio=ec1 des projets*socio=rien ayant pour objectif*socio=uv4 de soulager la misère*socio=uv1 en milieu*socio=rien rural*socio=te, puisque la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 subissent des contraintes*socio=uv1 budgétaires*socio=et rigoureuses*socio=uv4 et ne disposent que d'un*socio=rien personnel*socio=ac limité. Le rapport*socio=rien coûts*socio=ec1/avantages*socio=rien entre éléments*socio=rien productifs*socio=uv4 directs*socio=ec1 et indirects, d'une part*socio=rien, et entre ces éléments*socio=rien et les autres services_sociaux*socio=et, d'autre part*socio=rien, acquiert une *socio=rien importance cruciale.*socio=nil *socio=nil Pour reproduire ces programmes*socio=et, il sera, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, essentiel*socio=uv4 de disposer d'une forme*socio=rien quelconque de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 auprès des bénéficiaires*socio=ac soit directement (sous forme*socio=rien de redevances sur*socio=rien l'eau*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 ou sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien d'une pompe, par exemple*socio=rien), soit indirectement, par une imposition*socio=et spéciale*socio=rien, nationale*socio=te ou locale*socio=te, qui fait*socio=rien peser l'incidence*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien ceux qui bénéficient effectivement *socio=rien du projet.*socio=nil *socio=nil Quand ces derniers*socio=rien ont l'occasion*socio=rien de participer à la conception*socio=ec initiale*socio=rien des activités*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te qui les concernent, il y a plus de chance*socio=rien qu'ils soient disposés à contribuer à leurs coûts*socio=ec1 et à leur entretien*socio=rien. Enfin, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'introduire des garanties, aussi bien*socio=rien dans l'intérêt*socio=uv1 du*socio=rien gouvernement*socio=ac concerné que dans celui de la Banque*socio=ac et de FIDA*socio=ac, pour réduire au minimum*socio=rien les risques*socio=uv4 et les *socio=rien aléas inhérents *socio=nil à ces projets*socio=rien complexes à long_terme*socio=rien. On peut y parvenir en donnant plus d'importance*socio=rien à des éléments*socio=rien tels que l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, la recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1 appliquée, les *socio=rien essais sur le*socio=nil terrain *socio=nil dans des régions*socio=te difficiles*socio=rien et l'expansion*socio=ec2 des institutions*socio=ac. Soixante-quinze pour cent*socio=rien des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te en 1977 comportaient des *socio=rien dispositions relatives *socio=nil à la surveillance*socio=et et à l'évaluation*socio=ec2 qui devraient renforcer, aux niveaux*socio=rien local*socio=te et national*socio=te, le processus*socio=te de prises*socio=rien de décision*socio=rien et l'administration*socio=ec1, procurer des données applicables*socio=rien à des projets*socio=rien ultérieurs*socio=te et aider le personnel*socio=ac de la Banque*socio=ac à mieux comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas *socio=rien bien sur place,*socio=nil *socio=nil ce dont les programmes*socio=et de développement*socio=uv3 rural*socio=te dans les autres pays*socio=ac pourront profiter. D'une *socio=rien façon générale,*socio=nil les*socio=nil résultats *socio=nil obtenus jusqu'ici montrent que, durant leur mise en oeuvre*socio=rien, les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 rural*socio=te visant à améliorer le sort*socio=rien des pauvres*socio=uv2 soutiennent bien*socio=rien la comparaison*socio=rien avec les autres projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 *socio=rien du point de*socio=nil vue des*socio=nil délais *socio=nil de mise en train*socio=rien, des versements*socio=ec1, *socio=rien du calendrier des*socio=nil échéances*socio=te *socio=nil et des problèmes*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1. Toutefois, en ce qui concerne leur contribution*socio=uv1 au développement*socio=uv3, il reste*socio=rien à résoudre des problèmes*socio=uv4 délicats*socio=rien liés aux services*socio=ec1 et aux organismes*socio=ac locaux*socio=te, de même qu'aux problèmes*socio=uv4 techniques*socio=rien que posent les cultures*socio=ec annuelles*socio=rien dans les régions*socio=te non irriguées. Jusqu'à présent*socio=rien, les bienfaits*socio=uv2 économiques*socio=ec1 découlant de ces projets*socio=rien semblent néanmoins comparables*socio=rien à ceux qui résultent de projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 plus conventionnels. Perspectives*socio=rien. Il est*socio=rien peu vraisemblable*socio=rien que la pauvreté*socio=uv1 *socio=rien absolue massive *socio=nil disparaisse dans un*socio=rien proche avenir*socio=te. Une analyse*socio=rien transversale montre qu'en général*socio=rien l'inégalité*socio=uv1 des revenus*socio=ec1 a tendance*socio=rien à augmenter pendant les premières*socio=rien phases*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac, et à diminuer ensuite. Au cours*socio=rien des *socio=rien vingt prochaines années,*socio=nil les*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil des classes sociales*socio=et défavorisées*socio=uv2 dans les pays_en_développement*socio=uv3 progresseront donc plus lentement que les *socio=ec1 revenus moyens.*socio=nil *socio=nil Quand on entreprend de définir*socio=rien les *socio=rien dimensions du problème*socio=uv4 sous*socio=nil forme de*socio=nil projections*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil celui-ci se révèle immense*socio=rien. Des *socio=rien calculs récents *socio=nil ont montré que, même si d'ici la *socio=rien fin du siècle le*socio=nil produit_intérieur_brut des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil progresse tous les ans*socio=rien de 4,2%, les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de 6,4%, les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 de 6,3% et que l'agriculture*socio=ec1 se développe à des *socio=rien taux supérieurs aux*socio=nil moyennes récentes,*socio=nil *socio=nil il y aura encore 600 millions*socio=rien d'individus*socio=ac vivant dans la pauvreté*socio=uv1 absolue*socio=rien en l'an*socio=rien 2000 (voir le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien, 1978). Ce groupe*socio=ac représentera 17% de la population*socio=ac de tous les pays_en_développement*socio=uv3. Si des changements*socio=uv3 même légers*socio=rien sont effectués dans les hypothèses de base*socio=rien, les projections*socio=ec2 relatives*socio=rien au nombre*socio=rien d'indigents dans les *socio=te zones urbaines et*socio=nil rurales *socio=nil varieront nettement, en partie*socio=rien selon la manière*socio=rien dont les *socio=te zones rurales et*socio=nil urbaines sont*socio=nil définies*socio=rien *socio=nil géographiquement et selon les *socio=rien tendances respectives *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Si la productivité*socio=uv rurale*socio=te dans certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac progresse de 5 à 6% par an*socio=rien (ce qui *socio=rien est possible *socio=nil si l'investissement*socio=ec1 agricole*socio=ec1 comprend des programmes*socio=et *socio=rien importants intéressant les*socio=nil petits exploitants*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil le*socio=nil rythme actuel*socio=te *socio=nil de l'exode*socio=te vers les *socio=te zones urbaines *socio=nil pourrait ralentir sensiblement. De toute façon*socio=rien, il faudra accomplir de très gros*socio=rien efforts*socio=uv1 pour augmenter la productivité*socio=uv et les revenus*socio=ec1 des populations*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2. C'est*socio=rien principalement aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, qui en comptent une très *socio=rien forte proportion *socio=nil et qui dépendent beaucoup de l'agriculture*socio=ec1, qu'il appartient d'axer les stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv de leurs *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil afin d'accélérer la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et réaliser une meilleure*socio=rien répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1.