*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1984 } Avant-propos*socio=ec.*socio=nil Le*socio=nil *socio=rien présent Rapport est le*socio=nil septième *socio=nil de la série annuelle*socio=rien de *socio=rien rapports sur les*socio=nil questions de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Il a pour thème*socio=rien, cette année*socio=rien, l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et ses liens*socio=rien avec le développement*socio=uv3. L'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac n'a pas le *socio=rien caractère spectaculaire des*socio=nil crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 *socio=nil ou des bouleversements*socio=rien politiques*socio=et, mais comme le démontre le Rapport*socio=rien, il contribue au moins autant à façonner le monde*socio=rien que connaîtront nos enfants*socio=ac et nos petits-enfants. L'action*socio=et qu'entreprennent aujourd'hui les gouvernements*socio=ac et les peuples*socio=ac pour infléchir notre avenir*socio=te démographique*socio=ec1 déterminera les paramètres*socio=rien de la stratégie*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 bien*socio=rien au-delà de la fin*socio=rien de ce siècle*socio=rien. Si l'on n'agit pas dès à présent*socio=rien pour freiner la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1, la qualité_de_la_vie*socio=uv1 de millions*socio=rien de personnes*socio=ac pourrait s'en ressentir. Dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil et parmi les catégories*socio=rien les plus défavorisées*socio=uv2 de chaque pays*socio=ac, la pauvreté*socio=uv1 est*socio=rien l'une des causes*socio=rien de la mortalité*socio=et élevée*socio=uv4 et d'une fécondité*socio=et encore plus forte*socio=rien. Ainsi se *socio=rien forme un cercle vicieux*socio=uv4:*socio=nil le*socio=nil retard *socio=nil avec lequel les pauvres*socio=uv2 profitent des bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien développement*socio=uv3 *socio=rien est un facteur d'*socio=nil accroissement*socio=ec2 rapide *socio=nil de la population*socio=ac, accroissement*socio=ec2 qui rend lui-même l'élimination*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 toujours plus problématique*socio=rien. Freiner la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 est*socio=rien une *socio=rien tâche difficile,*socio=nil *socio=nil mais une tâche*socio=rien qui doit et peut être*socio=rien accomplie. Par certains aspects*socio=rien, la *socio=rien situation est grave:*socio=nil le*socio=nil Rapport *socio=nil montre que dans certains pays*socio=ac, tout progrès*socio=uv1 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien impossible*socio=rien si l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac ne commence pas à ralentir sans tarder, avant même que la hausse*socio=rien des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 ne fasse spontanément*socio=rien baisser la fécondité*socio=et. Par ailleurs*socio=rien cependant, il n'y a pas lieu*socio=rien de désespérer: on a pu observer ces dix *socio=rien dernières années *socio=nil que les mesures*socio=et relatives*socio=rien à l'éducation*socio=et, à la santé*socio=et et à d'autres *socio=rien aspects du développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil qui permettent aux parents d'espérer une vie*socio=uv1 meilleure*socio=rien pour leurs enfants*socio=ac, peuvent s'allier efficacement à la généralisation*socio=rien des services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2 pour faire baisser la fécondité*socio=et. Dans l'analyse*socio=rien des questions*socio=rien de population*socio=ac, le Rapport*socio=rien accorde une *socio=rien large place au*socio=nil rôle des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et dans*socio=nil un domaine qui*socio=nil fait *socio=nil entrer en jeu*socio=rien des valeurs*socio=ec1 humaines*socio=uv2 essentielles*socio=uv4. La démographie*socio=ec1 touche à des aspects*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de la condition*socio=rien humaine, notamment la liberté*socio=uv1 individuelle*socio=uv2 et la notion*socio=rien même de progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et. Le thème*socio=rien a été*socio=rien abordé de façon*socio=rien objective, nuancée et stimulante, compte*socio=rien dûment tenu de la grande*socio=rien diversité*socio=uv1 des opinions*socio=ec2 qu'ont les gouvernements*socio=ac et les peuples*socio=ac sur*socio=rien ce sujet*socio=rien. Même si l'on parvient à freiner notablement*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac, c'est*socio=rien cependant dans les régions*socio=te pauvres*socio=uv2 du*socio=rien globe que la charge*socio=rien démographique*socio=ec1 s'alourdira le plus. Par conséquent*socio=rien, le *socio=rien niveau moyen du bien-être*socio=uv1 *socio=nil de l'humanité*socio=ac sera déterminé en *socio=rien grande partie *socio=nil par l'ampleur*socio=rien des transformations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et qui auront lieu*socio=rien dans ces régions*socio=te. Mais leur pauvreté*socio=uv1 ne peut être*socio=rien imputée uniquement*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population*socio=ac, tant s'en faut. De même, le ralentissement*socio=ec2 de la poussée démographique*socio=ec1 ne suffira pas à engendrer la transformation*socio=ec2 économique*socio=ec1. Le *socio=rien Rapport fait *socio=nil toutefois ressortir qu'un*socio=rien tel ralentissement*socio=ec2 peut agir dans *socio=rien un sens favorable*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil et que les mesures*socio=et qui freinent l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac sont aussi celles qui accélèrent la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. L'analyse*socio=rien des questions*socio=rien de population*socio=ac *socio=rien fait suite *socio=nil à l'examen*socio=ec2 annuel*socio=rien de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 qui, comme les *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil occupe la *socio=rien première partie du rapport_sur_le_développement_dans_le_monde.*socio=nil *socio=nil Il semble que l'opinion*socio=ac publique*socio=et n'ait pas encore suffisamment conscience*socio=uv1 de la façon*socio=rien dont les liens*socio=rien entre pays*socio=ac se sont renforcés au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te, ni de l'ampleur*socio=rien que revêt de nos jours*socio=rien l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 internationale*socio=te. Dans ce contexte*socio=rien, la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3, les problèmes*socio=uv4 budgétaires*socio=et et sociaux*socio=et, et l'inflation*socio=ec2 qui en est*socio=rien résultée dans les pays_industriels*socio=ec1, ont lourdement pénalisé les pays_en_développement*socio=uv3. Leurs exportations*socio=ec1 ont été*socio=rien affectées, la *socio=rien crainte du protectionnisme*socio=et a*socio=nil été *socio=nil avivée et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont *socio=rien fait du service_de_la_dette*socio=ec1 un fardeau*socio=uv4 *socio=nil pesant. Si les pays_industriels*socio=ec1 ne parviennent pas à retrouver leurs taux_de_croissance*socio=ec1 des années*socio=rien 50 et 60, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 auront beaucoup de difficulté*socio=uv4 à progresser pendant les années*socio=rien à venir, notamment les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, dont les perspectives*socio=rien sont en *socio=rien général fort *socio=nil sombres. Il ressort toutefois *socio=rien du Rapport *socio=nil que, même dans cette conjoncture*socio=te difficile*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent améliorer la performance*socio=uv3 de leur propre*socio=rien économie*socio=ec1 par des réformes*socio=et intérieures*socio=te. Ils partagent *socio=rien un certain nombre des*socio=nil problèmes*socio=uv4 des*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qu'il s'agisse des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ou des distorsions*socio=uv4 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1. En outre, ils auraient beaucoup à gagner d'un*socio=rien allégement*socio=ec des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil qu'ils ont euxmêmes adoptées et d'une ouverture*socio=uv3 de leur politique_commerciale*socio=et sur*socio=rien l'extérieur*socio=te. Si, dans les pays_industriels*socio=ec1 du*socio=rien moins, la reprise semble désormais plus assurée, l'avenir*socio=te reste*socio=rien entouré d'une grande*socio=rien incertitude*socio=uv3. Les perspectives*socio=rien s'amélioreraient considérablement*socio=rien si chaque pays*socio=ac adoptait *socio=rien un certain nombre de*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil à l'échelon*socio=rien national*socio=te. L'aide_au_développement*socio=uv3 est*socio=rien cependant indispensable*socio=uv4 à la relance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et à la solution*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil questions fondamentales*socio=uv4 *socio=nil que soulève aujourd'hui le développement*socio=uv3, y compris la question*socio=rien démographique*socio=ec1. Un*socio=rien accroissement*socio=ec2 substantiel*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, surtout en faveur*socio=rien des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, permettra seul*socio=rien de donner de l'élan*socio=rien au développement*socio=uv3. Les *socio=ec1 coûts directs des*socio=nil programmes*socio=et *socio=nil visant à réduire l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac sont peu élevés*socio=uv4. Il serait *socio=rien grand temps *socio=nil que la communauté*socio=ac internationale*socio=te se montre plus résolue à aider les pays_en_développement*socio=uv3 à relever le défi*socio=uv2 du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1. Comme les précédents*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1984 a été*socio=rien établi par le personnel*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te, et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne correspondent pas nécessairement à celles du*socio=rien Conseil_des_administrateurs*socio=ac ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. A: W: Clausen Président*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te. *socio=rien Première partie:*socio=nil *socio=nil Reprise ou rechute de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te? 2: La récession*socio=ec2: *socio=rien regard sur le*socio=nil passé*socio=te.*socio=nil *socio=nil Ces dix *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil monde *socio=nil a traversé deux récessions majeures*socio=rien. Celle de 1974-75 a *socio=rien été brutale *socio=nil mais de courte*socio=rien durée*socio=te dans les pays_industriels*socio=ec1 où le PIB*socio=ec1, qui avait augmenté de 6,1% en 1973, s'est*socio=rien accru de 0,8% seulement en 1974 et a reculé de 0a% en 1975. En 1976 toutefois, il progressait à nouveau*socio=rien de 4,7%. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont été*socio=rien moins durement touchés. Leur PIB*socio=ec1 a augmenté de 7,4% en 1973 et de 5,9% en 1974; sa croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien légèrement ralentie en 1975, où elle a été*socio=rien de 4%, mais elle est*socio=rien remontée à 6,3% en 1976. La récession*socio=ec2 de 1980-83 n'a pas été*socio=rien aussi grave*socio=rien, mais elle a duré plus longtemps. Dans les pays_industriels*socio=ec1, le PIB*socio=ec1 a augmenté de 3,3% en 1979, de 1,3% en 1980 et de 1,3% à nouveau*socio=rien en 1981. Il a diminué de 0,5% en 1982 et ne serait remonté qu'à environ 2,3% en 1983. Les conséquences*socio=rien ont aussi été*socio=rien plus lourdes pour les pays_en_développement*socio=uv3, dont le PIB*socio=ec1 n'a augmenté que de 2,5% en 1980, 2,4% en 1981, 1,9% en 1982, et 1% selon les estimations*socio=ec2 en 1983 (Tableau*socio=rien 2:1 et Figure 2:1). Si ces pays*socio=ac ont mieux supporté la première*socio=rien récession*socio=ec2, c'est*socio=rien parce qu'elle a été*socio=rien plus courte*socio=rien et aussi parce que de gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 leur ont *socio=rien temporairement permis *socio=nil de poursuivre leur expansion*socio=ec2. En revanche, après*socio=rien 1981, l'offre*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te S'est*socio=rien brusquement contractée, mettant en difficulté*socio=uv4 les pays*socio=ac qui comptaient principalement sur*socio=rien les prêts*socio=ec1 extérieurs*socio=te pour échapper à la récession*socio=ec2. La dernière*socio=rien récession*socio=ec2 a deux *socio=rien causes immédiates le*socio=nil renchérissement du pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1979, dû aux perturbations*socio=ec2 dans les livraisons*socio=rien iraniennes, et la politique*socio=et déflationniste adoptée après*socio=rien 1980 par la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1. Si ces pays*socio=ac ont été*socio=rien contraints*socio=uv2 d'adopter une telle politique*socio=et et si la récession*socio=ec2 qui en a résulté a été*socio=rien aussi grave*socio=rien, c'est*socio=rien que leur performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se détériorait depuis longtemps. Cette détérioration*socio=uv4 peut s'expliquer en partie*socio=rien par des décisions*socio=rien passées*socio=te et par des phénomènes*socio=rien économiques*socio=ec1 et sociaux*socio=et fondamentaux*socio=uv4. Étant donné l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des nations*socio=te, l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1 exerce *socio=rien un effet marqué*socio=nil sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil (voir carte*socio=rien). Pour évaluer les perspectives*socio=rien qui s'offrent à ces derniers*socio=rien, il faut donc se demander quelle est*socio=rien la part*socio=rien de responsabilité*socio=uv1 des pays_industriels*socio=ec1 dans leurs difficultés*socio=uv4. Dans la mesure*socio=rien où *socio=rien certaines décisions et*socio=nil orientations*socio=et des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil ont effectivement joué *socio=rien un rôle,*socio=nil une*socio=nil amélioration*socio=uv1 *socio=nil de leur politique*socio=et pourrait contribuer à une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les pays_industriels*socio=ec1 ces 20 *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil La Figure 2:2 illustre l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te dans sept grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 60. On observe des cycles*socio=te très nets*socio=rien dans la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1, le chômage*socio=ec1 et l'inflation*socio=ec2 et, ce qui est*socio=rien plus grave*socio=rien, des tendances*socio=rien fondamentales*socio=uv4 négatives*socio=rien. Depuis 1968, l'évolution*socio=rien du*socio=rien PIB*socio=ec1 a été*socio=rien marquée par trois phases*socio=te descendantes. La reprise actuelle*socio=te semble correspondre à la troisième*socio=rien phase*socio=te d'expansion*socio=ec2 vigoureuse*socio=uv. L'inflation*socio=ec2 et le chômage*socio=ec1 ont suivi une tendance*socio=rien inverse à celle du*socio=rien PIB*socio=ec1, avec *socio=rien un retard d'*socio=nil un an *socio=nil environ. La baisse*socio=ec2 prononcée *socio=rien du taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil que l'on observe aujourd'hui est*socio=rien la troisième*socio=rien depuis 1970. A aucun moment*socio=rien depuis 1969 le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 n'a marqué de *socio=rien fléchissement significatif,*socio=nil *socio=nil mais en revanche, il a fortement augmenté à trois reprises. Par ailleurs*socio=rien, la situation*socio=rien se dégrade manifestement d'un*socio=rien cycle*socio=te à l'autre. Le taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PIB*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 n'a jamais retrouvé son niveau*socio=rien de 1973. Les crêtes*socio=ec2 et les creux*socio=ec2 de la courbe du*socio=rien chômage*socio=ec1, qui s'établissaient à 2,9 et 2,7% pendant le premier*socio=rien cycle*socio=te (Figure 2:2) ont atteint 8 et 5% pendant le dernier*socio=rien. Pour l'inflation*socio=ec2, les crêtes*socio=ec2 et les creux*socio=ec2 ont été*socio=rien de 5,7 et 2,7% pendant le premier*socio=rien cycle*socio=te et de 12,2 et 7,1% pendant le dernier*socio=rien. L'inflation*socio=ec2 est*socio=rien toutefois retombée au-dessous de son niveau*socio=rien le plus *socio=rien bas du cycle*socio=te précédent.*socio=nil *socio=nil Peut-être la tendance*socio=rien à la détérioration*socio=uv4 est-elle brisée, mais rien*socio=rien ne permet de l'affirmer avec certitude*socio=rien. En ramenant l'inflation*socio=ec2 à *socio=rien un niveau qui*socio=nil reste très*socio=nil supérieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien des années*socio=rien 60, on a provoqué un*socio=rien triplement des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1. Problèmes*socio=uv4 engendrés par la politique_économique*socio=ec1. Récemment, les fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te ont été*socio=rien plus prononcées qu'à d'autres périodes*socio=te. L'une des explications*socio=rien de ce *socio=rien phénomène est *socio=nil que sitôt que les gouvernements*socio=ac paraissent engagés dans un*socio=rien processus*socio=te inflationniste*socio=ec2, les *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil augmentent et le prix*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 et la valeur*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 tombent. Le résultat*socio=rien, en particulier*socio=rien en régime*socio=et de *socio=ec1 taux_de_change flottants,*socio=nil est*socio=rien *socio=nil que l'inflation*socio=ec2 s'accélère plus rapidement que prévu, et que les autorités*socio=et sont alors obligées de donner *socio=rien un coup d'*socio=nil arrêt *socio=nil à l'expansion*socio=ec2 en adoptant une politique*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1 plus tôt que si les marchés*socio=ec1 avaient été*socio=rien moins sensibles*socio=rien. La tendance*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 peut s'expliquer en partie*socio=rien par des changements*socio=uv3 d'ordre*socio=rien structurel*socio=ec2. Vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, le Japon*socio=ac et l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te avaient rattrapé une *socio=rien bonne partie *socio=nil de leur retard*socio=rien technologique*socio=ec1 sur*socio=rien les États-unis*socio=ac et perdu par là-même l'une des sources*socio=rien de leur croissance*socio=uv3 exceptionnelle*socio=uv4. Ils avaient aussi en *socio=rien grande partie *socio=nil épuisé une *socio=rien deuxième source de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil - le transfert*socio=rien des travailleurs*socio=ac d'une agriculture*socio=ec1 peu productive*socio=uv4 à une *socio=ec1 industrie manufacturière très*socio=nil productive*socio=uv4.*socio=nil *socio=rien Un troisième facteur,*socio=nil la*socio=nil libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 *socio=nil combinée à la reconstitution*socio=rien des *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil de l'après-guerre*socio=te - qui avait tant contribué à la croissance*socio=uv3 pendant au moins 20 ans*socio=rien - a perdu de son pouvoir*socio=et stimulant. Enfin, la part*socio=rien de plus en plus *socio=rien importante du secteur tertiaire*socio=ec1 *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 a peut-être freiné la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 lui-même, puisque l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv est*socio=rien toujours plus faible*socio=rien dans ce secteur*socio=rien que dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Bien*socio=rien que ces éléments*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 aient contribué à ralentir la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1, ils ne suffisent pas à expliquer la détérioration*socio=uv4 de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Tout d'abord*socio=rien, certains facteurs*socio=rien - parmi eux, les progrès*socio=uv1 rapides*socio=rien de filières clés*socio=rien comme l'électronique*socio=rien - jouaient en faveur*socio=rien d'une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Les pays*socio=ac avaient également l'occasion*socio=rien de recycler les chômeurs*socio=ac et la main-d'_oeuvre*socio=rien des secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2 de l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien dans de *socio=rien nouvelles activités,*socio=nil *socio=nil et d'accroître leurs échanges*socio=ec1 avec les pays_en_développement*socio=uv3, en particulier*socio=rien en important*socio=rien davantage de produits*socio=ec à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil main-d'_oeuvre en*socio=nil échange*socio=ec1 de*socio=nil machines*socio=ec1 *socio=nil et autres produits*socio=ec et services*socio=ec1 sophistiqués. Enfin, la redistribution*socio=et des cartes*socio=rien économiques*socio=ec1 peut expliquer la tendance*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, mais non les fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te combinées à la *socio=rien hausse du chômage*socio=ec1 *socio=nil et de l'inflation*socio=ec2, qui elles sont imputables*socio=uv2 uniquement*socio=rien à la politique_économique*socio=ec1 menée par les pays_industriels*socio=ec1. Deux *socio=rien éléments nouveaux,*socio=nil *socio=nil engendrés par la politique*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et, retiennent l'attention*socio=rien: premièrement, la rigidité*socio=uv3 *socio=rien croissante du marché_du_travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui exerce une forte*socio=rien pression*socio=ec2 en *socio=rien hausse sur les*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2;*socio=nil *socio=nil et deuxièmement, l'accroissement*socio=ec2 et l'évolution*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et, des impôts*socio=et et des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. L'interaction*socio=rien de ces *socio=rien phénomènes est la*socio=nil cause profonde des*socio=nil problèmes*socio=uv4 d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et de chômage*socio=ec1 et du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Les hausses du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 enregistrées en 1973-74 et en 197980 ont encore ajouté aux difficultés*socio=uv4 et rendu nécessaire*socio=rien une restructuration*socio=et qui s'est*socio=rien révélée difficile*socio=rien pour les pays_industriels*socio=ec1. RIGIDITE*socio=uv *socio=rien DU MARCHE DU TRAVAIL*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 du*socio=rien secteur_manufacturier*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 augmentaient plus rapidement que ne le justifiait l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv. Au début*socio=rien des années*socio=rien 70, cette tendance*socio=rien était nette*socio=rien partout, sauf au Canada*socio=ac (Tableau*socio=rien 2:2). Certes, il existe des formes*socio=rien de progrès*socio=uv1 technique*socio=rien qui sont créatrices*socio=rien d'emplois*socio=ec1, mais ce n'est*socio=rien pas pour cette raison*socio=uv que les salaires*socio=ec1 ont augmenté, semble-t-il, puisque le chômage*socio=ec1 progressait lui aussi (en particulier*socio=rien dans le secteur_manufacturier*socio=ec1). Lorsque les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dépassent le niveau*socio=rien auquel ceux qui cherchent du*socio=rien travail*socio=ec1 peuvent en trouver, les autorités*socio=et ont trois possibilités*socio=rien: laisser monter le chômage*socio=ec1; laisser l'inflation*socio=ec2 augmenter, si les salaires*socio=ec1 ne sont pas indexés sur*socio=rien le coût_de_la_vie*socio=ec1, soit explicitement, soit implicitement; ou essayer de contenir les salaires*socio=ec1 par la politique*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac ont tenté de combiner ces trois solutions*socio=rien. Au début*socio=rien des années*socio=rien 70 en particulier*socio=rien, plusieurs ont essayé de stabiliser le marché_du_travail*socio=ec1 en agissant sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et en permettant une certaine*socio=rien expansion*socio=ec2 budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1. Dans quelques pays*socio=ac, notamment en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, en Autriche*socio=ac et au Japon*socio=ac, des *socio=et mesures officielles *socio=nil ou (plus couramment) officieuses, faisant appel*socio=rien à l'autodiscipline des travailleurs*socio=ac, ont donné de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil Dans d'autres, en particulier*socio=rien aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, la politique*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1 adoptée par les pouvoirs_publics*socio=et n'a eu que des effets*socio=rien passagers. En règle*socio=et générale*socio=rien, le manque*socio=rien de souplesse*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1 a contribué à la stagflation*socio=ec2 - situation*socio=rien caractérisée par la persistance*socio=te de l'inflation*socio=ec2 et par *socio=rien un taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 relativement*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil depenses_publiques*socio=et *socio=nil ET DEFICITS. Les dépenses_publiques*socio=et de l'ensemble*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 sont passées*socio=rien de 29,3% du*socio=rien PIB*socio=ec1 en 1961 à 40,9% en 1981 (Tableau*socio=rien 2:3). Leur structure*socio=ec1 s'est*socio=rien également modifiée sensiblement. Dans les sept principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, la part*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et consacrée à la défense, à l'administration*socio=et et aux *socio=ec1 services économiques est*socio=rien *socio=nil tombée de 16,4 à 10,9% du*socio=rien PNB*socio=ec1 entre 1954 et 1980. Dans le même temps*socio=rien, la part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 affectée à l'éducation*socio=et, à la santé*socio=et, à la garantie de ressources*socio=ec1 et aux assurances vieillesse*socio=uv1 est*socio=rien passée de 10,5 à 23,4% du*socio=rien PNB*socio=ec1. La *socio=et santé publique *socio=nil (où les prix*socio=ec1 montaient rapidement) et les assurances vieillesse*socio=uv1 ont absorbé la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de cette augmentation*socio=ec2. La *socio=rien part croissante des*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil consacrée à ces deux postes*socio=rien s'explique en partie*socio=rien par le vieillissement de la population*socio=ac mais surtout par l'élargissement*socio=ec2 des conditions*socio=rien d'octroi*socio=rien et des risques*socio=uv4 couverts. L'accroissement*socio=ec2, entre 1960 et 1975, des dépenses*socio=ec1 affectées aux services_sociaux*socio=et et à la garantie de ressources*socio=ec1 est*socio=rien imputable*socio=uv2 pour 20% environ à l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et pour 80% à des changements*socio=uv3 dans les conditions*socio=rien d'octroi*socio=rien et à l'amélioration*socio=uv1 des prestations*socio=et. Entre 1975 et 1981, les conditions*socio=rien d'octroi*socio=rien n'ont guère eu d'effet*socio=rien. Pendant cette période*socio=te, le mouvement*socio=ec2 de la population*socio=ac a entraîné un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 de 17% et l'augmentation*socio=ec2 des prestations*socio=et une hausse*socio=rien de 78%. Pour financer ces dépenses*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien, il a fallu majorer les impôts*socio=et, qui sont passés*socio=rien de 28,7 à 37,5% du*socio=rien PIB*socio=ec1 entre 1961 et 1981; cela n'a toutefois pas suffi et le déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et s'est*socio=rien creusé en *socio=rien proportion du PIB*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil avis *socio=nil sont partagés quant aux conséquences*socio=rien de l'élargissement*socio=ec2 général*socio=rien des déficits*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et, en partie*socio=rien parce qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil d'y distinguer les effets*socio=rien des cycles*socio=te économiques*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec2 de ceux des tendances*socio=rien structurelles*socio=ec2. On peut avancer que les déficits*socio=ec1 ont parfois eu l'avantage de soutenir la demande*socio=ec1 en période*socio=te de récession*socio=ec2. Il *socio=rien est indéniable *socio=nil toutefois que, selon la façon*socio=rien dont ils ont été*socio=rien financés, ils ont soulevé des difficultés*socio=uv4 dans certains pays*socio=ac à des périodes*socio=te données. Dans le cas*socio=rien de grands*socio=rien pays*socio=ac comme les États-unis*socio=ac, ils peuvent avoir de lourdes conséquences*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te car, dans la mesure*socio=rien où ils contribuent à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, Us*socio=ac font monter le coût*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1, non seulement à l'intérieur*socio=te mais aussi partout dans le monde*socio=rien. Conséquences*socio=rien pour les pays_industriels*socio=ec1. Les pressions*socio=ec2 qui s'exercent sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et les finances*socio=ec1 publiques*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 ont contribué à l'apparition*socio=rien de quatre grands*socio=rien problèmes*socio=uv4 depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien 60: l'inflation*socio=ec2, le chômage*socio=ec1, la baisse*socio=ec2 de la rentabilité*socio=ec1 et le protectionnisme*socio=et au *socio=rien sens large.*socio=nil *socio=nil - On peut voir dans l'inflation*socio=ec2 le résultat*socio=rien des pressions*socio=ec2 émanant du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1, et du*socio=rien financement*socio=ec1 par l'impasse*socio=rien. Elle a pour effet*socio=rien, entre autres, de rendre l'avenir*socio=te plus incertain*socio=rien - comme en témoignent*socio=rien les fortes*socio=rien primes*socio=ec1 de risque-inflation incorporées dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien. Les conséquences*socio=rien sont sérieuses*socio=uv4 pour les pays_en_développement*socio=uv3, qui ont avantage à contracter des emprunts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil correspondant à la longue*socio=rien période*socio=te de gestation de certains de leurs projets*socio=rien de développement*socio=uv3. Toutefois, le plus important*socio=rien des éléments*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 a probablement sa source*socio=rien dans le cycle*socio=te inflationniste*socio=ec2 lui-même. Le fait*socio=rien de savoir*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 engendre l'inflation*socio=ec2, qui engendre à son tour*socio=rien une contraction*socio=ec2 délibérée de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, est*socio=rien en *socio=rien soi un obstacle majeur *socio=nil à l'investissement*socio=ec1 et à la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 et en développement*socio=uv3. - La montée du*socio=rien chômage*socio=ec1 est*socio=rien liée à l'accroissement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, combiné à la baisse*socio=ec2 de la productivité*socio=uv enregistrée pendant les années*socio=rien 70. Cette baisse*socio=ec2 de la productivité*socio=uv a fait*socio=rien tomber le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 qui était compatible*socio=rien avec le plein_emploi*socio=uv3. Aux États-unis*socio=ac, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 semblent s'être*socio=rien adaptés rapidement à la *socio=rien nouvelle tendance *socio=nil - ils ont peu augmenté après*socio=rien 1973 et ont réagi sans tarder à la récession*socio=ec2 de 197375 (Tableau*socio=rien 2:2). En Europe*socio=ac occidentale*socio=te toutefois, il a fallu attendre la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. Pendant les années*socio=rien 70, 20 millions*socio=rien d'emplois*socio=ec1 environ ont été*socio=rien créés aux États-unis*socio=ac, contre 2 millions*socio=rien seulement dans les pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil *socio=nil où le chiffre de la population_active*socio=uv4 *socio=rien est du même*socio=nil ordre.*socio=nil *socio=nil - Les effets*socio=rien de la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 ont été*socio=rien exacerbés par la tendance*socio=rien à la *socio=rien hausse du coefficient de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil et par la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 - tout au moins dans les entreprises*socio=ac - dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 (*socio=nil Tableau *socio=nil 2:4). Face*socio=rien au relèvement*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=rien, les entreprises*socio=ac ont adopté des méthodes*socio=rien de production*socio=ec1 à plus *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1 -*socio=nil réaction naturelle,*socio=nil *socio=nil qui a toutefois contribué à la poussée du*socio=rien chômage*socio=ec1. Les taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 ont diminué en Allemagne*socio=ac, aux États-unis*socio=ac, au japon*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac notamment. - Étant donné la rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, la baisse*socio=ec2 de rentabilité*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac ont été*socio=rien soumis à de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 de la part*socio=rien de *socio=rien certaines branches d'*socio=nil activité exigeant d'*socio=nil être protégées.*socio=nil *socio=nil Dans son acception*socio=rien la plus fréquente*socio=rien, la protection*socio=et consiste en *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et commerciales*socio=ec1 -*socio=nil droits*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac et*socio=nil contingents*socio=ec2 *socio=nil - qui ont pour effet*socio=rien d'entraver les exportations*socio=ec1 d'autres pays*socio=ac. Mais la protection*socio=et peut revêtir de *socio=rien multiples formes,*socio=nil *socio=nil y compris celle de subventions*socio=ec1 et, dans *socio=rien un sens plus*socio=nil large,*socio=nil *socio=nil on peut y voir une tentative*socio=rien pour empêcher ou freiner le changement*socio=uv3 et pour maintenir des branches*socio=rien d'activité*socio=rien et des entreprises*socio=ac dépassées. Étant donné qu'elle est*socio=rien souvent déguisée, il *socio=rien est difficile *socio=nil de prouver que la protection*socio=et s'est*socio=rien renforcée. La *socio=et pratique protectionniste *socio=nil la plus courante*socio=te est*socio=rien probablement l'octroi*socio=rien de subventions*socio=ec1 sans restrictions*socio=et à des entreprises*socio=ac données, dans la sidérurgie*socio=ec1, l'industrie*socio=ec1 chimique, l'automobile*socio=ec1 et la *socio=ec1 construction navale,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien.*socio=nil En*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te,*socio=nil la*socio=nil part*socio=rien des*socio=nil subventions *socio=nil dans les dépenses_publiques*socio=et avait déjà commencé d'augmenter à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60 et s'est*socio=rien encore accrue à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80. On peut signaler également les restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien, sous forme*socio=rien de limitations "volontaires*socio=uv4" des exportations*socio=ec1 et d'arrangements*socio=et de commercialisation*socio=ec1 ordonnée, qui enfreignent les principes*socio=ec2 et les règles*socio=et du*socio=rien GATT*socio=et. Le Tableau*socio=rien 2:5 donne une estimation*socio=ec2 *socio=rien du pourcentage des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil assujetties à des mesures*socio=et non tarifaires*socio=et pour plusieurs pays_industriels*socio=ec1. Plus les obstacles*socio=rien non tarifaires*socio=et sont efficaces*socio=uv4, plus la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des importations*socio=ec1 qui entrent dans un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien réduite. Les estimations*socio=ec2 ne font donc qu'illustrer le *socio=rien degré relatif de*socio=nil protection*socio=et.*socio=nil *socio=nil Une autre forme*socio=rien de protection*socio=et de plus en plus fréquente*socio=rien consiste à incorporer à la législation*socio=et des dispositions*socio=rien frappant les ventes*socio=ec1 à des prix*socio=ec1 dits déloyaux (Encadré 2:1). Outre la menace*socio=rien qu'elle représente pour les pays_en_développement*socio=uv3, la protection*socio=et nuit aux pays_industriels*socio=ec1 eux-mêmes. D'abord*socio=rien, l'efficacité*socio=uv3 est*socio=rien amoindrie par des mesures*socio=et qui rompent le lien*socio=rien entre les prix*socio=ec1 nationaux*socio=te et les prix*socio=ec1 internationaux*socio=te. Ensuite, la protection*socio=et ajoute encore à l'incertitude*socio=uv3, ce qui peut affecter sérieusement les investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=rien axés sur*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et, par conséquent*socio=rien, le rendement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1. *socio=rien Effets du renchérissement du pétrole*socio=ec1.*socio=nil Pour*socio=nil bien *socio=nil comprendre les *socio=rien effets du renchérissement du pétrole*socio=ec1 *socio=nil de 1979-80, il faut analyser la réaction*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et au choc*socio=rien pétrolier*socio=ec1 de 1973-74. A cette époque*socio=te, la *socio=rien hausse du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 *socio=nil équivalait pour les pays_industriels*socio=ec1 à *socio=rien un transfert annuel *socio=nil d'environ 2% de leur PIB*socio=ec1 - soit la moitié*socio=rien de la croissance*socio=uv3 annuelle*socio=rien. Mais, tout au moins au départ*socio=rien, ces capitaux*socio=ec1 ont pu être*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil réempruntés (et, entre 1975 et 1979, époque*socio=te où l'excédent*socio=ec1 pouvant être*socio=rien recyclé a diminué, le prix*socio=ec1 réel*socio=ec2 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 a lui aussi baissé). Bien*socio=rien que le *socio=rien renchérissement du pétrole*socio=ec1 ait*socio=nil été préjudiciable*socio=et aux*socio=nil pays_industriels*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien pas le *socio=rien seul facteur *socio=nil à l'origine*socio=rien des problèmes*socio=uv4 qui ont suivi - ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, chômage*socio=ec1 et inflation*socio=ec2 - car l'économie*socio=ec1 de ces pays*socio=ac se caractérisait déjà par des rigidités*socio=uv3. Examinons le *socio=rien cas du marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil hausse du prix*socio=ec1 *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 a fait*socio=rien tomber le niveau*socio=rien de salaire_réel*socio=ec2 compatible*socio=rien avec le plein_emploi*socio=uv3. Elle a également rendu les modes*socio=rien de production*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité d'*socio=nil énergie*socio=ec1 *socio=nil et de capital*socio=ec1 moins attrayants*socio=rien, au profit*socio=uv de méthodes*socio=rien de production*socio=ec1 utilisant davantage de main-d'_oeuvre*socio=rien. Cette substitution*socio=rien explique en partie*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 de l'augmentation*socio=ec2 de la productivité_du_travail*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac où le fléchissement*socio=rien logique*socio=uv4 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et de leur progression*socio=ec2 n'a pas eu lieu*socio=rien comme dans certains pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te le recul*socio=ec de la productivité*socio=uv a *socio=rien été faible,*socio=nil *socio=nil mais la hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil a provoqué une montée *socio=rien irréversible du chômage*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans l'industrie*socio=ec1, une *socio=rien partie du capital*socio=ec1 *socio=nil fixe était devenue superflue*socio=rien puisque la croissance*socio=uv3 plus forte*socio=rien que l'on escomptait ne s'est*socio=rien pas concrétisée. L'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 a également accéléré l'obsolescence d'une *socio=rien partie importante des*socio=nil équipements*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil dans la sidérurgie*socio=ec1, la *socio=ec1 construction navale,*socio=nil *socio=nil la chimie (y compris la pétrochimie) et l'automobile*socio=ec1. En réaction*socio=rien, les gouvernements*socio=ac ont multiplié les mesures*socio=et de protection*socio=et et les subventions*socio=ec1 pour aider ces branches*socio=rien d'activité*socio=rien. Bien*socio=rien que les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ne se soient pas adaptés et que le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 des sociétés*socio=ac ait diminué, la demande*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 et, par conséquent*socio=rien, l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ont été*socio=rien partiellement soutenues pendant près de dix ans*socio=rien par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 faibles*socio=rien, voire négatifs*socio=rien. On ne peut comprendre la situation*socio=rien économique*socio=ec1 de la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 des années*socio=rien 80 que si l'on étudie les *socio=rien relations particulières *socio=nil qui ont existé pendant la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil années *socio=nil 70 entre les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 - qui ont généralement augmenté plus rapidement que la productivité*socio=uv - et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 - qui sont restés faibles*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 négatifs*socio=rien ont provoqué un*socio=rien accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien des emprunts*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Pendant les années*socio=rien 50 et 60, la *socio=rien part relative des*socio=nil emprunts*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil contractés par les divers groupes*socio=rien de pays*socio=ac n'a évolué que lentement; mais au cours*socio=rien de la décennie*socio=te suivante*socio=rien, la part*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 a *socio=rien fait un bond *socio=nil en avant. L'expansion*socio=ec2 *socio=rien rapide du volume des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil s'expliquait en *socio=rien grande partie *socio=nil par l'excédent*socio=ec1 dont disposaient les pays*socio=ac pétroliers*socio=ec1. Les pays_industriels*socio=ec1 n'ont pas été*socio=rien eux-mêmes de gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac nets*socio=rien; la croissance*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 y a *socio=rien été léthargique après *socio=nil 1973, alors qu'ils auraient dû au contraire*socio=rien développer leurs investissements*socio=ec1 pour s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien réalités*socio=ec2 économiques*socio=ec1: la restructuration*socio=et, qui s'est*socio=rien avérée difficile*socio=rien à entreprendre pour les pays_industriels*socio=ec1 avancés, aurait alors été*socio=rien plus rapide*socio=rien. En effet*socio=rien, les incertitudes*socio=uv3 quant à l'évolution*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 ont découragé les investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=rien au profit*socio=uv de projets*socio=rien à rentabilité*socio=ec1 plus immédiate*socio=rien, qui offraient des *socio=rien avantages sur le*socio=nil plan *socio=nil de la trésorerie*socio=ec1 mais ne contribuaient pas autant à restructurer l'économie*socio=ec1. Les conséquences*socio=rien de la déflation*socio=ec2. La déflation*socio=ec2 qui a marqué le début*socio=rien des années*socio=rien 80 trouve son origine*socio=rien dans les faits*socio=rien survenus au cours*socio=rien de la décennie*socio=te précédente*socio=rien et dans la politique*socio=et poursuivie alors. On peut la considérer non seulement comme une étape*socio=te du*socio=rien cycle*socio=te inflationniste*socio=ec2 mais aussi comme une tentative*socio=rien délibérée de la part*socio=rien de certains pays*socio=ac pour échapper au cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 formé par les rigidités*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1, l'inflation*socio=ec2, l'instabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 et le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3. Les avis*socio=rien sont très partagés quant au degré*socio=rien de déflation*socio=ec2 nécessaire*socio=rien pour réduire les *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Mais les effets*socio=rien de la politique*socio=et déflationniste entreprise*socio=ac n'ont rien*socio=rien de surprenant*socio=rien. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de freiner une inflation*socio=ec2 qui a atteint les proportions*socio=rien de celle des années*socio=rien 70 sans sacrifier une partie*socio=rien de la production*socio=ec1 et des emplois*socio=ec1. L'ampleur*socio=rien des sacrifices*socio=uv1 dépend toutefois de plusieurs facteurs*socio=rien. L'un*socio=rien d'eux est*socio=rien la souplesse*socio=uv3 avec laquelle l'économie*socio=ec1 s'adapte à une baisse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien où il faut *socio=rien du temps *socio=nil pour renégocier les conventions_collectives*socio=ec1 et où l'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 *socio=rien est lent,*socio=nil la*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil de la demande*socio=ec1 tend à faire monter le chômage*socio=ec1. Il semble établi que le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 des *socio=ec1 prix nominaux *socio=nil - en particulier*socio=rien le prix*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=rien mais aussi celui de certains biens*socio=ec1 - est*socio=rien devenu avec le temps*socio=rien de moins en moins sensible*socio=rien à la récession*socio=ec2. Ce phénomène*socio=rien n'est*socio=rien pas récent*socio=rien mais il s'est*socio=rien simplement aggravé et généralisé avec les années*socio=rien, et chaque réduction*socio=ec2 d'un*socio=rien point*socio=rien de *socio=rien pourcentage du taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil s'accompagne d'une baisse*socio=ec2 plus importante*socio=rien de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Ce problème*socio=uv4 vient se greffer sur*socio=rien celui de la rigidité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 qui est*socio=rien depuis longtemps une cause*socio=rien de sous-utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1. Le *socio=rien deuxième facteur est *socio=nil la crédibilité des efforts*socio=uv1 déployés par les autorités*socio=et nationales*socio=te pour lutter contre l'inflation*socio=ec2. Si l'opinion*socio=ac publique*socio=et n'ajoute pas foi*socio=rien aux déclarations*socio=et du*socio=rien gouvernement*socio=ac, seuls*socio=rien les faits*socio=rien peuvent la convaincre. Plus sa méfiance *socio=rien est profonde,*socio=nil *socio=nil plus la preuve*socio=ec2 sera longue*socio=rien et difficile*socio=rien à faire. Ainsi, si l'on avait prévu toute la portée*socio=rien et la persistance*socio=te de la politique*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1, les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil auraient reculé parallèlement à l'inflation*socio=ec2. Malheureusement personne*socio=rien ne s'y attendait et il en est*socio=rien résulté la pire*socio=rien récession*socio=ec2 que l'on ait connue depuis les années*socio=rien 30 (Encadré 2:2). La déflation*socio=ec2 a largement contribué à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, en particulier*socio=rien des taux*socio=rien à court_terme*socio=rien, mais elle n'a probablement pas été*socio=rien le *socio=rien seul facteur.*socio=nil L'*socio=nil élargissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil et de plusieurs *socio=ac pays européens,*socio=nil *socio=nil et la contraction*socio=ec2 accusée par l'excédent*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 après*socio=rien *socio=nil 1980 se sont conjugués pour faire baisser le volume*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Toutes choses*socio=rien étant égales*socio=rien d'ailleurs*socio=rien, cette baisse*socio=ec2 aurait par elle-même provoqué une hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. En 1973, les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 ont atteint des niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1. Cette année-là, le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 nette*socio=rien a été*socio=rien de 14,1% du*socio=rien PIB*socio=ec1. Depuis lors*socio=rien, il oscille entre 9 et 10% (Tableau*socio=rien 2:6). Le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac s'est*socio=rien bien*socio=rien maintenu pendant les années*socio=rien 70, tandis que l'évolution*socio=rien cyclique*socio=te des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des sociétés*socio=ac et des administrations*socio=ac reflétait celle de l'économie*socio=ec1. En période*socio=te de récession*socio=ec2, les bénéfices*socio=ec1 diminuent et les déficits*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et se creusent. L'une des *socio=rien principales raisons du recul*socio=ec des*socio=nil taux d'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil brute et nette*socio=rien réside tout simplement dans la lenteur*socio=rien et l'instabilité*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3. On ne sait pas encore s'il existe une tendance*socio=rien fondamentale*socio=uv4 à la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 brute, mais les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80 donnent à penser que le marché*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 s'est*socio=rien resserré très fortement et que la situation*socio=rien devrait encore s'aggraver si la demande*socio=ec1 d'investissement_privé*socio=et augmente. La déflation*socio=ec2 a effectivement atteint son objectif*socio=uv4 immédiat*socio=rien (Figure 2:2). Le ralentissement*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement net*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac (où l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien tombée de 18% en 1980 à 5,4% en 1983), aux États-unis*socio=ac (de 13,5% à 4,2%) et au Japon*socio=ac (de 8% à 0,7%). A de *socio=rien rares exceptions *socio=nil près toutefois, même au creux*socio=ec2 du*socio=rien cycle*socio=te, les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont demeurés supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien des années*socio=rien 60. Simultanément, la déflation*socio=ec2 a gravement porté atteinte au commerce*socio=ec1 international*socio=te et au système*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te et elle a eu des effets*socio=rien au moins aussi *socio=rien négatifs sur le*socio=nil système financier*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil commerce*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil n'a progressé que de 1,5% en 1980, il a stagné en 1981, puis il a reculé de 3,6% en 1982. Ce *socio=rien fléchissement est *socio=nil dû en *socio=rien majeure partie *socio=nil à la forte*socio=rien contraction*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil ventes*socio=ec1 de*socio=nil combustible*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil manufacturés se sont mieux comportées mais leur croissance*socio=uv3 a été*socio=rien moins forte*socio=rien que par le passé*socio=te. Elles ont augmenté de 5% en 1980 et de 3,5% en 1981, et ont diminué de 2,3% en 1982. Si la récession*socio=ec2 explique en *socio=rien grande partie le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 des*socio=nil échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te,*socio=nil le*socio=nil protectionnisme*socio=et *socio=nil a probablement aussi une part*socio=rien de responsabilité*socio=uv1. Les mesures*socio=et et les *socio=et accords protectionnistes d'*socio=nil après*socio=rien *socio=nil 1980 touchaient principalement les échanges*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1, et en particulier*socio=rien les importations*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac et de l'amérique_du_nord*socio=te en *socio=rien provenance du Japon*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Toutefois, plusieurs mesures*socio=et ont été*socio=rien préjudiciables*socio=et aux pays_en_développement*socio=uv3: la révision*socio=rien en 1981 de l'Arrangement*socio=et multifibres dans *socio=rien un sens un *socio=nil peu plus restrictif*socio=uv4, suivie par de nouvelles*socio=rien restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 des textiles*socio=ec1 et de l'habillement*socio=rien, et une évolution*socio=rien dans la voie*socio=rien de restrictions*socio=et *socio=rien globales sur les*socio=nil importations*socio=ec1 d'*socio=nil acier*socio=ec1 aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil et dans les pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil La*socio=nil déflation*socio=ec2 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80 a également mis à *socio=rien rude épreuve le*socio=nil système financier*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil pour deux raisons*socio=rien. La *socio=rien première est le*socio=nil train de*socio=nil *socio=et mesures budgétaires et*socio=nil monétaires*socio=ec1 *socio=nil adoptées par les États-unis*socio=ac. Dans un*socio=rien pays*socio=ac où les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 sont relativement faibles*socio=rien, le financement*socio=ec1 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et croissant*socio=rien par des emprunts*socio=ec1 a fait*socio=rien grimper les taux_d'_intérêt*socio=ec1. La hausse*socio=rien des taux*socio=rien a attiré *socio=rien un volume substantiel de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui a entraîné une forte*socio=rien appréciation réelle*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Comme la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la dette*socio=ec1 internationale*socio=te est*socio=rien libellée dans cette monnaie*socio=ec1, le *socio=rien poids du service_de_la_dette*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil beaucoup accru pour tous les pays*socio=ac, y compris les pays_en_développement*socio=uv3. De 1969 à 1979, période*socio=te d'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te généralisée, la valeur*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac a baissé de 50% environ par rapport*socio=rien au deutsche mark*socio=ec1 et de quelque 60% par rapport*socio=rien au yen*socio=ec1. Il s'est*socio=rien ensuivi une accélération*socio=ec2 *socio=rien du taux d'*socio=nil augmentation*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 en*socio=nil dollars*socio=ec1 *socio=nil qui a doublement aidé les débiteurs*socio=ac qui avaient contracté des emprunts*socio=ec1 dans cette monnaie*socio=ec1. Lorsque la déflation*socio=ec2 mondiale*socio=te a commencé, à la fin*socio=rien de cette époque*socio=te, le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien raffermi. De 1979 à 1982, il est*socio=rien remonté de 33% par rapport*socio=rien au deutsche mark*socio=ec1 et de 14% par rapport*socio=rien au yen*socio=ec1. Bien*socio=rien que les prix*socio=ec1 nationaux*socio=te aient continué d'augmenter (plus lentement toutefois), la moyenne*socio=rien des prix*socio=ec1 internationaux*socio=te, convertis en dollars*socio=ec1, a en fait*socio=rien diminué: le fardeau*socio=uv4 supporté par les pays*socio=ac dont la dette*socio=ec1 était libellée en dollars*socio=ec1 s'est*socio=rien donc beaucoup alourdi. En effet*socio=rien, étant donné le manque*socio=rien de *socio=rien disponibilités sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te du crédit*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil ont atteint des niveaux*socio=rien très supérieurs*socio=rien à 10% et, dans le même temps*socio=rien, le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 réel*socio=ec2 *socio=rien du principal *socio=nil qu'ils devaient rembourser augmentait. Le *socio=rien deuxième facteur est *socio=nil plus profondément enraciné. Pendant la période*socio=te 1960-73, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 sur*socio=rien l'euromarché (taux*socio=rien à trois mois*socio=rien des effets*socio=rien en dollars*socio=ec1 corrigé du*socio=rien déflateur du*socio=rien PIB*socio=ec1 des États-unis*socio=ac) se sont établis à 2,5% en moyenne*socio=rien. Or*socio=rien, de 1973 à 1979, ils n'ont atteint que 0,7% en moyenne*socio=rien et ont même *socio=rien été négatifs *socio=nil à plusieurs reprises. Dans de telles conditions*socio=rien (si toutefois elles sont durables*socio=uv4), il est*socio=rien presque impossible*socio=rien de trop devoir*socio=rien. La tendance*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 était une *socio=rien caractéristique générale *socio=nil de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1, et n'était en aucun cas*socio=rien limitée aux pays_en_développement*socio=uv3. Dans les pays_industriels*socio=ec1, les sociétés*socio=ac, et parfois l'État*socio=ac lui-même, empruntaient toujours plus. Dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac ont*socio=nil fait *socio=nil de même. Quand les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 sont brusquement montés à environ 7% en 1981 et 1982, de *socio=uv4 sérieuses difficultés *socio=nil sont devenues inévitables*socio=rien. Elles ont été*socio=rien particulièrement flagrantes*socio=rien dans le cas*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, notamment de ceux qui avaient beaucoup emprunté auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 pendant les dix *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Dans les années*socio=rien 70, les transferts*socio=rien officiels*socio=et et l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, *socio=rien principales sources de*socio=nil capitaux*socio=ec1 à*socio=nil destination des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil pendant les années*socio=rien 50 et 60, ont cédé la place*socio=rien aux prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. A l'époque*socio=te, ces transactions*socio=ec1 ont paru être*socio=rien une méthode*socio=rien inoffensive de recyclage*socio=et des gros*socio=rien excédents*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 et*socio=nil *socio=rien un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3 d'investir plus qu'ils n'auraient pu le faire au moyen*socio=rien de leur seule*socio=rien épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Mais ce faisant, plusieurs pays*socio=ac ont accumulé une énorme*socio=rien *socio=ec1 dette commerciale.*socio=nil La*socio=nil hausse*socio=rien *socio=nil enregistrée par les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux et*socio=nil réels*socio=ec2 ces*socio=nil *socio=rien dernières années *socio=nil et la contraction*socio=ec2 - voire l'interruption - des nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 ont mis certains pays*socio=ac en difficulté*socio=uv4 et font planer le spectre*socio=rien d'une crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 après*socio=rien 1973. En conséquence*socio=rien, l'environnement*socio=et international*socio=te, qui était devenu moins favorable*socio=ec2 pour les pays_en_développement*socio=uv3 depuis 1973, s'est*socio=rien encore assombri après*socio=rien 1979-80. Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 a été*socio=rien préjudiciable*socio=et à tous les pays_en_développement*socio=uv3 mais tous n'ont pas été*socio=rien également affectés. Ceux qui n'exportaient ni pétrole*socio=ec1 ni biens*socio=ec1 manufacturés ont été*socio=rien les plus pénalisés. Pour les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, le choc*socio=rien a été*socio=rien plus qu'amorti, au début*socio=rien, par la hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers.*socio=nil L'*socio=nil inflation*socio=ec2 des*socio=nil années*socio=rien *socio=nil 70 a aidé dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil tous les débiteurs*socio=ac, mais la montée brutale*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 survenue après*socio=rien 1979 a été*socio=rien le plus durement ressentie par les gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac pour la plupart*socio=rien. L'instabilité*socio=uv3 croissante*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 70 a compliqué la, tâche*socio=rien des décideurs*socio=ac (publics*socio=et et privés*socio=et) *socio=rien du monde entier.*socio=nil *socio=nil Cependant, comme on l'a souligné plus haut*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 ne sont pas les *socio=rien seuls déterminants *socio=nil de la croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Leur propre*socio=rien politique*socio=et en *socio=rien est un *socio=nil autre. Le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien traitait de la gestion*socio=ec2 de leur politique_économique*socio=ec1 et de leurs institutions*socio=ac. Il y a également le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. Une croissance*socio=uv3 soutenue et une situation*socio=rien proche du*socio=rien plein_emploi*socio=uv3 dans les, pays_industriels*socio=ec1 stimulent les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, tout en réduisant les pressions*socio=ec2 exercées sur*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et pour qu'ils protègent des branches*socio=rien d'activité*socio=rien en déclin*socio=ec2 par des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, des contingents*socio=ec2, etc. Et grâce*socio=rien à l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 et au recul*socio=ec de la protection*socio=et, les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent aller de l'avant, tirant parti*socio=et de leur avantage_comparatif*socio=ec2. L'évolution*socio=rien de ces trois facteurs*socio=rien explique pourquoi les pays_en_développement*socio=uv3 ont pu faire face*socio=rien à la récession*socio=ec2 de 1974-75 et conserver un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 soutenu jusqu'en 1979, puis ont été*socio=rien mis à mal*socio=rien par la récession*socio=ec2 de 1980-82, dont ils ne se sont pas encore relevés. Elle explique aussi pourquoi certains pays*socio=ac se sont mieux comportés que d'autres. Différences*socio=uv1 entre pays_en_développement*socio=uv3. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et du*socio=rien Pacifique*socio=te, le taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PIB*socio=ec1 a atteint 8,6% par an*socio=rien entre 1973 et 1979, *socio=rien niveau comparable aux*socio=nil résultats *socio=nil obtenus entre 1960 et 1973. L'Inde*socio=ac aussi a maintenu son rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3. D'autres régions*socio=te, en particulier*socio=rien l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, ont moins bien*socio=rien résisté. (La faible*socio=rien croissance*socio=uv3 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil telle qu'elle ressort *socio=rien du Tableau *socio=nil 2:1 ne donne pas une *socio=rien idée exacte *socio=nil de la réalité*socio=ec2 puisque, grâce*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 de ces pays*socio=ac a beaucoup augmenté). Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, les taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac sont restés élevés*socio=uv4 et ont même augmenté dans certaines*socio=rien régions*socio=te, notamment en Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, la croissance*socio=uv3 par habitant*socio=ac a donc été*socio=rien encore moins brillante; en Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac a même baissé pendant la période*socio=te 1973-83 (Chapitre*socio=rien 5). Pour apprécier l'évolution*socio=rien du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1, il est*socio=rien plus utile*socio=uv4 de se référer à la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien qu'à celle du*socio=rien PIB*socio=ec1. En effet*socio=rien, le revenu*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien, qui tient compte*socio=rien de l'évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, reflète les variations*socio=rien dans le taux*socio=rien auquel la production*socio=ec1 nationale*socio=te peut être*socio=rien convertie en consommation*socio=ec1 nationale*socio=te. Tous les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont vu leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 se dégrader pendant les années*socio=rien 70. En dépit*socio=rien d'un*socio=rien redressement*socio=ec2 récent*socio=rien, ils n'ont pas retrouvé leur niveau*socio=rien des années*socio=rien 60 (Tableau*socio=rien 2:7). Il ne faut toutefois pas exagérer les conséquences*socio=rien de ce phénomène*socio=rien pour les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Entre 1973 et 1979 par exemple*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PIB*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien *socio=nil - 5,6% par an*socio=rien - était à peine supérieur*socio=rien à celui de leur revenu*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien -5,3%. L'évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 n'a *socio=rien été importante *socio=nil que pour les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont le revenu*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien a progressé de 9% par an*socio=rien, contre 4,9% pour le PIB*socio=ec1. Si certains *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont obtenu de *socio=rien bons résultats,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil pour deux raisons*socio=rien essentielles*socio=uv4: premièrement, ils ont su maintenir, sinon relever, leurs taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 2:8); et deuxièmement, ils ont su maintenir, ou même accélérer, la croissance*socio=uv3 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1, en particulier*socio=rien de biens*socio=ec1 manufacturés (Encadré 2:3). Ils n'auraient pu y parvenir sans des mesures*socio=et internes*socio=te et une politique_commerciale*socio=et qui ont facilité l'adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=rien extérieures*socio=te. Les résultats*socio=rien n'ont pas été*socio=rien uniformes, et certains pays*socio=ac ont peut-être eu trop recours*socio=ec1 à l'emprunt*socio=ec1 sans pour autant procéder aux ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien. En règle*socio=et générale*socio=rien toutefois, les années*socio=rien 70 ont été*socio=rien favorables*socio=ec2 aux pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Tout autre a été*socio=rien le sort*socio=rien des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1.*socio=nil Leur*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil a piétiné en raison*socio=uv de diverses*socio=rien contraintes*socio=uv1 extérieures*socio=te conjuguées à des obstacles*socio=rien d'ordre*socio=rien interne*socio=te: manque*socio=rien d'incitations*socio=uv3 en faveur*socio=rien des agriculteurs*socio=ac, systèmes*socio=rien de *socio=ec1 commercialisation agricole coûteux*socio=ec2 et*socio=nil inefficaces*socio=uv4 *socio=nil (que ce soit pour les intrants*socio=ec1 ou pour la production*socio=ec1), et surévaluation*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1. Entre 1973 et 1982, des pays*socio=ac comme l'Éthiopie*socio=ac, l'Ouganda*socio=ac, le Soudan*socio=ac, la Tanzanie*socio=ac et le Zaïre*socio=ac ont vu leur taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 s'apprécier, car leurs taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 relativement élevés*socio=uv4 n'étaient pas entièrement compensés par la diminution*socio=ec2 de leurs *socio=ec1 taux_de_change nominaux.*socio=nil *socio=nil Et même dans des pays*socio=ac comme le Kenya*socio=ac, Madagascar*socio=ac, Maurice*socio=ac et la Somalie*socio=ac, qui ont abaissé leur taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien, ou bien*socio=rien le *socio=rien taux effectif réel*socio=ec2 *socio=nil a augmenté ou bien*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 a été*socio=rien très faible*socio=rien. *socio=rien Un cas analogue s'*socio=nil est produit *socio=nil dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et des prix*socio=ec1, en particulier*socio=rien des *socio=ec1 prix agricoles.*socio=nil *socio=nil En 1982, les *socio=ec1 prix nominaux *socio=nil à la production*socio=ec1, qui avaient pourtant été*socio=rien relevés dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, avaient baissé en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 par rapport*socio=rien à leur niveau*socio=rien de 1980 au Kenya*socio=ac, à Madagascar*socio=ac, en Tanzanie*socio=ac et au Togo*socio=ac. Dans d'autres pays*socio=ac - le Burundi*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac, la Haute-volta, le Liberia*socio=ac, le Malawi*socio=ac, le Mali*socio=ac, le Niger*socio=ac et le Nigeria*socio=ac - , le prix*socio=ec1 de quelques produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 a été*socio=rien majoré mais, pour beaucoup, il a diminué en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te ont également laissé se détériorer leurs finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Dans des pays*socio=ac comme le Burundi*socio=ac, la Guinée*socio=ac, le Malawi*socio=ac, le Mali*socio=ac et la Sierra*socio=rien Leone, les dépenses_publiques*socio=et ont augmenté malgré les contraintes*socio=uv1 budgétaires*socio=et. Souvent aussi, le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te s'est*socio=rien effondré pendant les années*socio=rien 70. Il est*socio=rien tombé d'environ 12% en 1973 à 3% en 1982 en Éthiopie*socio=ac; de 16% en 1967 à 9% en 1981 en Tanzanie*socio=ac; de 10% en 1970 à environ 3% en 1978 au Soudan*socio=ac; d'environ 15% en 1970 à 3% en 1981 au Ghana*socio=ac; d'environ 15% au début*socio=rien des années*socio=rien 70 à 9% en 1981 au Kenya*socio=ac; et d'environ 20% au début*socio=rien des années*socio=rien 70 à environ 10% en 1981 au Zimbabwe*socio=ac. En dépit*socio=rien des entrées de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, le taux*socio=rien d'accumulation*socio=ec2 de capital*socio=ec1 a considérablement*socio=rien baissé en Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. La hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil a très fortement gonflé le revenu*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 n'a progressé que très lentement et l'essor*socio=rien *socio=rien du secteur énergétique*socio=ec1 *socio=nil a affaibli d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Après*socio=rien 1982, lorsqu'il est*socio=rien devenu évident*socio=rien que leurs *socio=ec1 recettes pétrolières *socio=nil n'atteindraient pas les niveaux*socio=rien prédits, la croissance*socio=uv3 relativement lente*socio=rien qu'ils enregistraient depuis les années*socio=rien 70 a encore fléchi sous l'effet*socio=rien d'une déflation*socio=ec2 généralisée visant à réduire les importations*socio=ec1 (Encadré 2:4). Comme dans les pays_industriels*socio=ec1, le durcissement*socio=rien de la situation*socio=rien extérieure*socio=te pendant les années*socio=rien 70 a aggravé les conséquences*socio=rien de diverses*socio=rien distorsions*socio=uv4 engendrées par les *socio=et mesures officielles *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire (*socio=nil Brésil*socio=ac,*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil Philippines*socio=ac,*socio=nil Turquie*socio=ac et*socio=nil Yougoslavie*socio=ac)*socio=nil *socio=nil ont réagi de la même façon*socio=rien à la hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil de 1973-74: ils ont stimulé la demande*socio=ec1 par une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et expansionniste*socio=ec2, puis couvert le déficit*socio=ec1 courant*socio=te qui en est*socio=rien résulté en empruntant auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Une *socio=rien grande partie *socio=nil de leurs emprunts*socio=ec1 ont servi à financer l'investissement*socio=ec1, mais les taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 tant de l'investissement_public*socio=et que de l'investissement_privé*socio=et ont baissé. Dans les pays*socio=ac qui ont beaucoup emprunté, le *socio=rien coefficient marginal de*socio=nil capital*socio=ec1 -*socio=nil montant*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1 supplémentaires nécessaires *socio=nil pour produire une unité*socio=rien de plus - a augmenté, passant, par exemple*socio=rien, de moins de 3 au Brésil*socio=ac en 1970-75 à près de 4 en 1975-80, et de 3,6 à 4,5 aux Philippines*socio=ac. L'inefficacité*socio=uv3 a empiré pour *socio=rien un certain nombre de*socio=nil raisons:*socio=nil préférence*socio=uv4 *socio=nil pour les industries*socio=ec1 de capital*socio=ec1, *socio=rien faible utilisation *socio=nil de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 dans divers secteurs*socio=rien et affectation*socio=ec1 peu rentable*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 à l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien secteur_public*socio=et. Les pays*socio=ac dont les termes_de_l'_échange*socio=ec1 se sont améliorés au début*socio=rien, des années*socio=rien 70 ont eux aussi accru leurs dépenses_publiques*socio=et. Mais, comme l'amélioration*socio=uv1 était passagère, les nouvelles*socio=rien dépenses*socio=ec1 ont ajouté au déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et, aggravé les problèmes*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 et encore alourdi le service_de_la_dette*socio=ec1. Les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas diminué pendant les années*socio=rien 70, sauf dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac (Tableau*socio=rien 2:8). Dans certains pays*socio=ac - dont l'Inde*socio=ac, qui *socio=rien est un exemple marquant *socio=nil - ils se sont même améliorés. Toutefois, les distorsions*socio=uv4 des systèmes*socio=rien financiers*socio=ec1 nationaux*socio=te ont rendu plus difficiles*socio=rien les problèmes*socio=uv4 d'ajustement*socio=et aux pressions*socio=ec2 extérieures*socio=te. Ainsi, en 1977-79, la Turquie*socio=ac a maintenu des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux fixes*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil dépôts en*socio=nil dépit*socio=rien *socio=nil de l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. En 1980, le Brésil*socio=ac a réduit la marge de correction monétaire*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=ec1 actifs financiers.*socio=nil Effets*socio=rien *socio=nil de la dernière*socio=rien récession*socio=ec2. En 1974-75, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont pu compenser la fermeture*socio=ec de certains marchés*socio=ec1 en tirant parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités de*socio=nil migration*socio=ac *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien et d'importation*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Entre 1979 et 1983 en revanche, la quasi-totalité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ont vu leur situation*socio=rien extérieure*socio=te se détériorer à tous points*socio=rien de vue*socio=rien à plus ou moins brève*socio=rien échéance*socio=te. La faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 pendant la période*socio=te 1980-82 a été*socio=rien le *socio=rien principal facteur *socio=nil de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec exportés par les pays_en_développement*socio=uv3 (Tableau*socio=rien 2:7). A cela s'est*socio=rien ajouté que, pour les *socio=ec1 matières_premières industrielles,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt élevés*socio=uv4 *socio=nil décourageaient le stockage*socio=ec1 et que, pour les *socio=ec1 denrées alimentaires,*socio=nil *socio=nil les récoltes mondiales*socio=te ont atteint des niveaux*socio=rien records*socio=ec2. Dans l'ensemble*socio=rien, en 1982, les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien sont tombés à leur niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis 1945 par rapport*socio=rien à ceux des produits*socio=ec manufacturés. En 1983, la reprise s'est*socio=rien amorcée dans les pays_industriels*socio=ec1 et, par suite*socio=rien de *socio=rien conditions climatiques défavorables*socio=uv4,*socio=nil l'*socio=nil offre *socio=nil a parfois été*socio=rien insuffisante*socio=uv4 et les prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 ont recommencé à augmenter. Ils sont toutefois restés inférieurs*socio=rien à leur niveau*socio=rien de 1979 et en 1983, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de la quasi-totalité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'étaient détériorés par rapport*socio=rien à 1980. Le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1 et de combustibles*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a diminué pendant la récession*socio=ec2. Les exportations*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées alimentaires,*socio=nil peu*socio=nil sensibles*socio=rien aux*socio=nil *socio=rien variations du revenu*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ont continué de gagner *socio=rien du terrain (*socio=nil Tableau *socio=nil 2:9). Celles de biens*socio=ec1 manufacturés, qui avaient progressé au rythme*socio=rien de 10,6% par an*socio=rien entre 1973 et 1980, n'ont augmenté que de 6,9% par an*socio=rien entre 1980 et 1983. Mais, comme la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 a *socio=rien été léthargique *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1, les pays_en_développement*socio=uv3 ont pu se tailler une part*socio=rien plus importante*socio=rien des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te de ces produits*socio=ec. Plus encore que pendant les 20 années*socio=rien qui avaient précédé, la situation*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 pendant la dernière*socio=rien récession*socio=ec2 a été*socio=rien très différente*socio=rien selon qu'ils poursuivaient une politique_commerciale*socio=et d'ouverture*socio=uv3 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te ou une politique*socio=et de repli*socio=rien. D'après*socio=rien les précédents*socio=rien rapports_sur_le développement_dans le_monde*socio=rien, une politique*socio=et d'ouverture*socio=uv3 - c'est-à-dire qui encourage à peu près également l'exportation*socio=ec1 et la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 - est*socio=rien préférable à une politique*socio=et de repli*socio=rien axée sur*socio=rien la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Dans toute la *socio=rien mesure du possible,*socio=nil l'*socio=nil ouverture*socio=uv3 doit*socio=nil être *socio=nil assurée par le maintien*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 approprié. Lorsque des mesures*socio=et de protection*socio=et sont en vigueur*socio=uv3, on peut compenser leur *socio=rien caractère dissuasif *socio=nil pour les producteurs*socio=ac de biens*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 au moyen*socio=rien de subventions*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 ou autres. Malheureusement de telles subventions*socio=ec1 peuvent représenter une *socio=rien lourde charge budgétaire*socio=et *socio=nil et elles risquent en outre d'engendrer d'autres distorsions*socio=uv4 et de conduire les pays_industriels*socio=ec1 à prendre des *socio=et mesures compensatoires.*socio=nil Une*socio=nil stratégie d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 *socio=nil favorise l'expansion*socio=ec2 à long_terme*socio=rien et l'adaptation*socio=uv3 aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, comme le confirme une étude*socio=ec2 portant sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien de 22 pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 entre 1979 et 1982. Selon cette étude*socio=ec2, le PIB*socio=ec1 des pays*socio=ac dont les exportations*socio=ec1 se développaient rapidement a augmenté de 3,8% par an*socio=rien, contre 2,8% dans les pays*socio=ac où la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 était moyenne*socio=rien, et 1,3% dans ceux où elle était lente*socio=rien. Les pays*socio=ac qui poursuivaient une politique_commerciale*socio=et active*socio=uv4 (c'est-à-dire à la fois*socio=rien promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et substitution*socio=rien efficace*socio=uv4 aux importations*socio=ec1) ont progressé plus rapidement, au rythme*socio=rien de 3,2% par an*socio=rien, que ceux qui se sont bornés essentiellement à limiter*socio=rien les importations*socio=ec1. Les bienfaits*socio=uv2 d'une politique*socio=et d'ouverture*socio=uv3 ressortent des disparités*socio=uv1 observées dans le rythme*socio=rien de la reprise dans divers pays*socio=ac. Celle-ci a été*socio=rien beaucoup plus vigoureuse*socio=uv en 1983 et, en règle*socio=et générale*socio=rien, la *socio=rien situation est meilleure *socio=nil depuis 1980 dans les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien d'Asie*socio=ac que dans ceux d'amérique_latine*socio=ac. Les premiers*socio=rien n'ont pas autant recouru à l'emprunt*socio=ec1 pour remettre à plus tard les restructurations*socio=et qui s'imposaient, notamment parce que l'adaptation*socio=uv3 de leurs économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 a été*socio=rien moins coûteuse*socio=ec2. Le rapport*socio=rien de la dette_publique*socio=et au PIB*socio=ec1 y était généralement plus bas*socio=rien et celui du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 presque toujours plus faible*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 a probablement eu des effets*socio=rien plus graves*socio=rien que l'endettement*socio=ec1 lui-même. Toutefois, les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Asie*socio=ac (et en particulier*socio=rien la Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac) ont entrepris pendant les années*socio=rien 70 une série de réformes*socio=et qui, en leur permettant de mieux s'intégrer à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, ont assoupli leur *socio=ec1 structure économique *socio=nil et contribué à stimuler les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. La Chine*socio=ac a développé*socio=uv4 ses exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés et l'Inde*socio=ac a sensiblement accru ses emprunts*socio=ec1 auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 depuis 1980-81. Grâce*socio=rien à ces réformes*socio=et, et à l'amélioration*socio=uv1 de l'infrastructure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et, ces pays*socio=ac ont pu maintenir leur rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3. Les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te ont beaucoup moins bien*socio=rien réussi à se restructurer car ils ont été*socio=rien handicapés*socio=ac par des années*socio=rien de politiques*socio=et inadaptées et de mauvaise*socio=rien performance*socio=uv3 économique*socio=ec1. On estime*socio=rien que le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil diminue tous les ans*socio=rien depuis 1980 (Tableau*socio=rien 2:1). Contre toute attente, la récession*socio=ec2 qui a sévi dans les pays_industriels*socio=ec1 n'a pas fait*socio=rien tomber les taux_d'_intérêt*socio=ec1 de façon*socio=rien significative*socio=uv4. Comme les deux tiers*socio=rien des emprunts*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, dont la plus *socio=rien grande partie *socio=nil étaient assortis de taux_d'_intérêt*socio=ec1 variables, étaient libellés en dollars*socio=ec1, la hausse*socio=rien des taux*socio=rien réels*socio=ec2 a eu des *socio=rien conséquences profondes sur leur*socio=nil situation financière*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Elle a très fortement gonflé le coût*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1 et de la restructuration*socio=et trop longtemps différée. On peut donc distinguer deux phases*socio=te dans la réaction*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 à la récession*socio=ec2: la première*socio=rien - où *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont différé l'ajustement*socio=et s'est*socio=rien achevée au milieu*socio=rien de 1982; la seconde période*socio=te d'ajustement*socio=et rapide*socio=rien et douloureux*socio=rien pour certains - n'est*socio=rien toujours pas terminée (Encadré 2:5). Les problèmes*socio=uv4 causés par l'endettement*socio=ec1 international*socio=te. Dès le début*socio=rien de la récession*socio=ec2 de 1980-83, tous les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont été*socio=rien forcés de commencer à réduire le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1. Cela n'a pas empêché leur déficit*socio=ec1 courant*socio=te de se creuser. Il *socio=rien est passé *socio=nil de 29 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au total*socio=rien en 1978 à 70 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980, avant de culminer à 82 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981 (Tableau*socio=rien 2:10) en raison*socio=uv notamment de l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1. En 1982, par exemple*socio=rien, les intérêts*socio=ec1 dus par l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, y compris sur*socio=rien la dette*socio=ec1 à court_terme*socio=rien, représentaient 66 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - soit plus de la moitié*socio=rien de leur déficit*socio=ec1 courant*socio=te global*socio=rien. Cette année-là toutefois, les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont pu emprunter davantage qu'ils ne remboursaient à leurs créanciers*socio=ac, malgré la fuite des capitaux*socio=ec1 dont certains étaient victimes*socio=ac. Mais en 1983 la situation*socio=rien s'est*socio=rien inversée, tout au moins en ce qui concerne les *socio=ec1 prêts bancaires.*socio=nil *socio=nil Alors qu'au début*socio=rien de la récession*socio=ec2, le sort*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil était très différent*socio=rien de celui des pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, le dénouement a été*socio=rien le même partout. En 1980, le compte*socio=rien courant*socio=te des exportateurs*socio=ac a été*socio=rien excédentaire*socio=ec et le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 a augmenté. Cependant, les *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil ne sont pas restés aussi élevés*socio=uv4 et le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 s'est*socio=rien contracté. A terme*socio=rien, ces pays*socio=ac se sont eux aussi retrouvés en déficit*socio=ec1 - de 26 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981 et de 32 milliards*socio=rien en 1982 (Tableau*socio=rien 2:10). Ces deux années-là, ils ont dû puiser dans leurs réserves*socio=ec1, comme les *socio=ac pays importateurs.*socio=nil Leur*socio=nil capacité*socio=uv3 d'*socio=nil emprunt*socio=ec1 *socio=nil a également été*socio=rien mise en cause*socio=rien. Lorsque la solvabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien en doute*socio=rien, les créanciers*socio=ac se posent deux questions*socio=rien: l'emprunteur*socio=ac acceptera-t-il, si besoin*socio=uv1 est*socio=rien, de prélever sur*socio=rien son revenu*socio=ec1, plutôt que de recourir à de nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1, pour assurer le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1, et pourra-t-il supporter le *socio=ec1 coût économique *socio=nil de ce service*socio=ec1? Ce coût*socio=ec1 dépend de plusieurs facteurs*socio=rien: le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 à la richesse*socio=ec1 (dans le cas*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac, la valeur*socio=ec1 actuelle*socio=te du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te futur*socio=rien); le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2; la facilité avec laquelle l'emprunteur*socio=ac peut moduler ses dépenses*socio=ec1 en fonction*socio=rien de sa production*socio=ec1; et le coût*socio=ec1 des transferts*socio=rien en devises*socio=ec1. Sur*socio=rien presque tous ces points*socio=rien, les créanciers*socio=ac ont constaté que la situation*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 dans leur ensemble*socio=rien se détériorait. Entre 1979 et 1982, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 y était passé*socio=rien de 19,3 à 24,9%, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 de 84 à 109%, et le *socio=rien rapport du service_de_la_dette*socio=ec1 aux*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil de 15 à 20% (Tableau*socio=rien 2:11). De fait*socio=rien, l'accumulation*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 prenait des *socio=rien proportions catastrophiques.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil probablement en août*socio=rien 1982, époque*socio=te où le Mexique*socio=ac a commencé d'avoir des difficultés*socio=uv4 à assurer le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1, que s'est*socio=rien produit*socio=rien le renversement*socio=rien dans l'attitude*socio=rien des prêteurs*socio=ac. Étant donné la composition*socio=rien de la dette*socio=ec1, caractérisée par des échéances*socio=te courtes*socio=rien et des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux élevés*socio=uv4 *socio=nil et le peu d'empressement*socio=rien des créanciers*socio=ac à refinancer leurs prêts*socio=ec1, les difficultés*socio=uv4 allaient s'étendre rapidement à d'autres emprunteurs*socio=ac. En raison*socio=uv *socio=rien du nombre des*socio=nil prêteurs*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil problème*socio=uv4 *socio=nil ne pouvait être*socio=rien résolu dans l'immédiat*socio=rien qu'avec l'aide*socio=uv1 des banques_centrales*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 et *socio=rien un certain volume de*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil "forcés". Par la suite*socio=rien, divers autres pays*socio=ac ont eu des difficultés*socio=uv4 à faire face*socio=rien à leurs échéances*socio=te. En 1983, 36 opérations*socio=rien de réaménagement*socio=et de la dette*socio=ec1 ont eu lieu*socio=rien, pour un*socio=rien montant*socio=ec1 de 67 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. On a soutenu que le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 était imputable*socio=uv2 dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à des décisions*socio=rien imprudentes des emprunteurs*socio=ac aussi bien*socio=rien que des prêteurs*socio=ac, ce qui *socio=rien est exact *socio=nil dans certains cas*socio=rien la *socio=rien chose est indéniable.*socio=nil *socio=nil Mais l'ampleur*socio=rien de la crise*socio=uv2 s'explique par un*socio=rien concours de circonstances*socio=rien imprévues - récession*socio=ec2 prolongée dans les pays_industriels*socio=ec1, *socio=rien forte position du dollar*socio=ec1 et*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Ce concours de circonstances*socio=rien a même mis quelque temps*socio=rien en difficulté*socio=uv4 des pays*socio=ac tels que la Corée*socio=ac et l'Indonésie*socio=ac, sans toutefois les obliger à consolider leur dette*socio=ec1. Pour les *socio=ac pays africains,*socio=nil la*socio=nil crise*socio=uv2 *socio=nil de l'endettement*socio=ec1 a revêtu une signification*socio=uv3 différente*socio=rien. Bien*socio=rien que l'endettement*socio=ec1 global*socio=rien des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil soit relativement restreint (l'encours de leur dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil était de 22,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1983), la baisse*socio=ec2 des décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien au titre*socio=ec des prêts*socio=ec1 extérieurs*socio=te qui, après*socio=rien avoir culminé à 3,9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980, sont tombés à 1,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982, a eu de lourdes conséquences*socio=rien. Bien*socio=rien des pays*socio=ac ont *socio=rien du mal *socio=nil à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, comme en témoigne*socio=rien le *socio=rien grand nombre des*socio=nil opérations de*socio=nil réaménagement*socio=et *socio=nil dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac. Entre 1975 et 1983, près de la moitié*socio=rien de toutes les opérations*socio=rien concernaient des *socio=ac pays africains:*socio=nil *socio=nil six pour le seul*socio=rien Zaïre*socio=ac, cinq*socio=rien pour le Togo*socio=ac et quatre pour le Liberia*socio=ac. Le problème*socio=uv4 le plus critique*socio=uv2 pour ces pays*socio=ac est*socio=rien la contraction*socio=ec2 de l'aide_publique*socio=et, dont le montant*socio=ec1 est*socio=rien tombé de 2,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980 à 1,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982; et la réduction*socio=ec2 du*socio=rien montant*socio=ec1 de la *socio=rien Septième reconstitution des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) ne fera qu'aggraver les choses*socio=rien. La restructuration*socio=et dans les pays_en_développement*socio=uv3. Pour redresser leur balance_des_paiements*socio=ec1 , les pays_en_développement*socio=uv3 doivent procéder à des ajustements*socio=et extérieurs*socio=te en vue*socio=rien d'accroître le rapport*socio=rien des exportations*socio=ec1 aux importations*socio=ec1. Ceux-ci ont pour corollaire un*socio=rien ajustement*socio=et interne*socio=te visant à réduire les dépenses*socio=ec1 réelles*socio=ec2 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2. A quel rythme*socio=rien les mutations*socio=rien doivent-elles avoir lieu*socio=rien? C'est*socio=rien une des *socio=rien grandes questions *socio=nil qui se posent aux pays_en_développement*socio=uv3. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les réformes*socio=et devaient commencer par le secteur_public*socio=et. Celui-ci avait pu financer ses déficits*socio=ec1 internes*socio=te grâce*socio=rien à des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Même lorsqu'il n'était pas le seul*socio=rien emprunteur*socio=ac, il garantissait souvent des prêts*socio=ec1 contractés à l'étranger*socio=te par des emprunteurs*socio=ac privés*socio=et. Dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et *socio=nil se chiffrait à 10% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1982; dans plusieurs cas*socio=rien, il atteignait même 15% du*socio=rien PNB*socio=ec1. Étant donné que le marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 intérieur*socio=te était très peu développé*socio=uv4, ces déficits*socio=ec1 ne pouvaient être*socio=rien financés, même à court_terme*socio=rien, que par l'inflation*socio=ec2 ou par des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Il suffit de quelques chiffres pour se rendre compte*socio=rien de l'ampleur*socio=rien de la dette*socio=ec1 de ces pays*socio=ac. En 1982, la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 dans leur ensemble*socio=rien se montait à 715 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Elle était constituée pour plus des trois quarts*socio=rien par des emprunts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes.*socio=nil Les*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil provenaient à 60% environ de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et à 30% (dont près de la moitié*socio=rien à des conditions*socio=rien libérales*socio=et) de créanciers*socio=ac publics*socio=et. Plus de la moitié*socio=rien des emprunts*socio=ec1 en cours*socio=rien avaient été*socio=rien lancés par dix pays*socio=ac seulement. C'est*socio=rien dans ces dix pays*socio=ac que la restructuration*socio=et s'imposait avec le plus d'urgence*socio=rien, mais d'autres étaient aussi aux prises*socio=rien, à divers degrés*socio=rien, avec des problèmes*socio=uv4 de balance_des_paiements*socio=ec1 . Les tensions*socio=uv3 ont considérablement*socio=rien augmenté en 1982. Les décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien au titre*socio=ec des prêts*socio=ec1 privés*socio=et à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes en*socio=nil faveur des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil sont tombés de 50 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 l'année*socio=rien précédente*socio=rien à 34 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, et la chute a été*socio=rien particulièrement marquée pendant le *socio=rien deuxième semestre.*socio=nil Au*socio=nil premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1983, le montant*socio=ec1 net*socio=rien des prêts*socio=ec1 privés*socio=et n'a atteint que 2,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; il s'agissait en outre pour la plupart*socio=rien de prêts*socio=ec1 "forcés", consentis dans le cadre*socio=rien des accords*socio=et de rééchelonnement*socio=et du*socio=rien FMI*socio=ac. Aussi l'augmentation*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 privés*socio=et à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes (*socio=nil Tableau *socio=nil 2:10) s'explique-t-elle presque entièrement par la consolidation*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Cette chute brutale*socio=rien des apports*socio=rien extérieurs*socio=te a obligé les pays*socio=ac à des ajustements*socio=et qui ont revêtu deux formes*socio=rien: une politique*socio=et déclarée de réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et et un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de facto des impôts*socio=et, par le jeu*socio=rien de la plus-value fiscale*socio=et de l'inflation*socio=ec2. De fait*socio=rien, l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 qui s'est*socio=rien produite dans *socio=rien un certain nombre des*socio=nil principaux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec n'*socio=nil est pas*socio=nil fortuite,*socio=nil *socio=nil car c'est*socio=rien là *socio=rien un moyen *socio=nil de financer les déficits*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et lorsque les concours extérieurs*socio=te se tarissent. Le financement*socio=ec1 du*socio=rien déficit*socio=ec1 par un*socio=rien relèvement*socio=ec2 avoué ou déguisé des impôts*socio=et resserre souvent l'étau sur*socio=rien le secteur_privé*socio=et et peut donc hypothéquer l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. Le danger*socio=uv1 est*socio=rien le même quand ce sont les investissements*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et qui sont amputés. Si les dépenses*socio=ec1 réelles*socio=ec2 sont suffisamment comprimées, le compte*socio=rien courant*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 ne peut que s'améliorer. Toutefois, l'expérience*socio=ec2 prouve qu'il y a des moyens*socio=ec1 plus ou moins efficaces*socio=uv4 d'atteindre ce résultat*socio=rien. L'ajustement*socio=et suppose une réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1. Mais si la production*socio=ec1 elle-même diminue, l'ajustement*socio=et n'en est*socio=rien nullement facilité, ce qui revient à une perte*socio=ec2 sèche pour l'économie*socio=ec1. Les pays*socio=ac doivent donc axer leur production*socio=ec1 sur*socio=rien l'exportation*socio=ec1 et la substitution*socio=rien efficace*socio=uv4 aux importations*socio=ec1, sans quoi les coupes sombres dans les dépenses*socio=ec1 entraînent fatalement *socio=rien un fléchissement *socio=nil de la production*socio=ec1. Voilà comment, en voulant réduire les dépenses*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1, on provoque une récession*socio=ec2. Depuis 1982, la *socio=ec1 balance commerciale des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil sensiblement améliorée. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 *socio=rien du compte courant*socio=te *socio=nil (non compris les transferts*socio=rien officiels*socio=et) est*socio=rien tombé de 82 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981 à 66 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982 et à 46 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, selon les estimations*socio=ec2, en 1983 (Tableau*socio=rien 2:10). Dans les pays_en_développement*socio=uv3 exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, il a été*socio=rien ramené de 32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982 à 10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, selon les estimations*socio=ec2, en 1983. Cette année-là, le déficit*socio=ec1 global*socio=rien n'a été*socio=rien que légèrement supérieur*socio=rien au montant*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 échus. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, cette baisse*socio=ec2 est*socio=rien due en *socio=rien grande partie *socio=nil à une réduction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 en pourcentage*socio=rien de la production*socio=ec1 et au ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de biens*socio=ec1 importés qui a résulté de la récession*socio=ec2. Entre 1980 et 1982, le volume*socio=rien des importations*socio=ec1 s'est*socio=rien contracté d'environ 50% en Argentine*socio=ac et 20% au Brésil*socio=ac. Au Mexique*socio=ac, il a reculé de 35% en 1982. En *socio=rien pourcentage du PIB*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil sont tombées de quelque 10 à 6% au Brésil*socio=ac et de 30,4 à 21,3% au Chili*socio=ac entre 1980 et 1983. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont supprimé toutes les importations*socio=ec1, sauf celles de *socio=ec1 matières_premières industrielles *socio=nil et de *socio=ec1 denrées alimentaires essentielles*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil et de rares*socio=rien biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. En outre, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 laissent présager une dégradation*socio=uv3 à long_terme*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 des régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1 et un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 future*socio=rien. Seuls*socio=rien quelques pays*socio=ac ont réussi à accroître suffisamment leurs exportations*socio=ec1 pour éviter une grave*socio=rien récession*socio=ec2. La Corée*socio=ac et la Turquie*socio=ac, par exemple*socio=rien, avaient contracté d'importants*socio=rien emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te; mais en adoptant des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et efficaces*socio=uv4, elles sont parvenues depuis 1980 à développer à la fois*socio=rien leurs importations*socio=ec1 et leurs exportations*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. En revanche, entre 1981 et 1983, la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 a diminué en Argentine*socio=ac et au Venezuela*socio=ac, a stagné au Brésil*socio=ac et a augmenté d'environ 20% au Mexique*socio=ac. L'ajustement*socio=et s'est*socio=rien accompagné d'une chute de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Pendant la période*socio=te 1980-83, elle a reculé de 2 à 10% par an*socio=rien dans des pays*socio=ac aussi différents*socio=rien que l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac et la Yougoslavie*socio=ac, alors que dans tous ces pays*socio=ac, elle avait augmenté entre 1970 et 1981. Bien*socio=rien souvent, l'investissement_privé*socio=et a pâti de la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4. Au Brésil*socio=ac, l'utilisation*socio=rien de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 a diminué d'environ 13% depuis 1980. En côte_d'_ivoire*socio=ac, la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 est*socio=rien tombée de 3% en 1980 et 1981, et l'investissement*socio=ec1 (pétrole*socio=ec1 non compris) de 20%. Au Brésil*socio=ac, dans la zone*socio=te métropolitaine de Sao Paulo, le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 dans le secteur_manufacturier*socio=ec1 a baissé de 13% entre le milieu*socio=rien de 1980 et 1982; en côte_d'_ivoire*socio=ac, l'emploi*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 a reculé de 10% depuis 1980. Les emprunts*socio=ec1 de détresse des entreprises*socio=ac privées*socio=et, les faillites*socio=ec1 et les prises*socio=rien de contrôle*socio=uv3 par l'État*socio=ac se sont multipliés. En Argentine*socio=ac, le nombre*socio=rien des faillites*socio=ec1 et des mises en règlement*socio=ec1 judiciaire*socio=et *socio=rien est passé *socio=nil de 52 en 1977 à près de 300 en 1981, Au Chili*socio=ac, plusieurs centaines*socio=rien de faillites*socio=ec1 ont eu lieu*socio=rien en 1982. Pour comprimer les dépenses_publiques*socio=et, les autorités*socio=et ont souvent réduit ou éliminé les subventions*socio=ec1, non seulement aux *socio=ac sociétés parapubliques,*socio=nil *socio=nil mais aussi aux produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1, à l'éducation*socio=et et à la santé*socio=et. De telles mesures*socio=et peuvent avoir de lourdes conséquences*socio=rien à court*socio=rien et à long_terme*socio=rien. D'un*socio=rien coté*socio=rien, l'abaissement*socio=rien des subventions*socio=ec1 aux produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1, parallèlement à la dévaluation*socio=ec2, fait*socio=rien baisser les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2. De l'autre, en réduisant les dépenses*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de santé*socio=et, on compromet le développement*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 et, en restreignant les dépenses*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, on risque*socio=uv4 d'amoindrir le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme.*socio=nil Ces*socio=nil effets *socio=nil pourraient encore se faire sentir très longtemps après*socio=rien que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 auront été*socio=rien résolus. On sait que les gouvernements*socio=ac ont moins amputé les dépenses_publiques*socio=et consacrées aux programmes_sociaux*socio=et que celles qui sont affectées à la production*socio=ec1 et à l'infrastructure*socio=ec1. Mais une *socio=rien grande partie des*socio=nil dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et *socio=nil sert sans aucun doute*socio=rien à maintenir les traitements*socio=rien des fonctionnaires*socio=ac et, dans ce cas*socio=rien, les achats*socio=ec1 de matériaux*socio=ec1 et de fournitures*socio=ec1 qui auraient *socio=rien été nécessaires *socio=nil pour préserver les niveaux*socio=rien de santé*socio=et et d'éducation*socio=et risquent de diminuer beaucoup plus que ne l'indiquent les chiffres. L'austérité a des *socio=rien conséquences dramatiques *socio=nil pour le pays*socio=ac concerné. Mais les ramifications vont bien*socio=rien au-delà de ses frontières*socio=te puisque la réduction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 se répercute sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 en tant que groupe*socio=ac offrent à la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil aux*socio=nil États-unis *socio=nil et au Japon*socio=ac plus de débouchés*socio=ec1 que ces derniers*socio=rien n'en offrent individuellement les uns aux autres, la *socio=ac Communauté européenne étant*socio=nil prise*socio=rien comme*socio=nil un*socio=rien *socio=nil tout. Les pays_en_développement*socio=uv3 dépendent aussi très étroitement les uns des autres. Cela pose un*socio=rien problème*socio=uv4 particulièrement grave*socio=rien en amérique_latine*socio=ac, où l'action*socio=et qu'ils mènent depuis longtemps pour remplacer les importations*socio=ec1 et la mise en place*socio=rien de systèmes*socio=rien d'intégration*socio=uv1 régionale*socio=te ont favorisé*socio=rien l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 interrégionaux*socio=te, et en *socio=rien particulier du commerce*socio=ec1 de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil manufacturés. Au Brésil*socio=ac, par exemple*socio=rien, les exportations*socio=ec1 se sont fortement ressenties de la réduction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 dans les autres pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac (et dans d'autres pays_en_développement*socio=uv3). Aussi l'adaptation*socio=uv3 à l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien extérieure*socio=te est-elle pour ces pays*socio=ac plus difficile*socio=rien et les ajustements*socio=et internes*socio=te correspondants*socio=rien plus pénibles*socio=rien. 3: Les perspectives*socio=rien de reprise soutenue. Maintenant que la reprise est*socio=rien amorcée, on se demande*socio=ec1 si elle sera durable*socio=uv4 et, à plus longue*socio=rien échéance*socio=te, s'il sera possible*socio=rien d'obtenir*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 à *socio=rien long_terme supérieurs *socio=nil à la moyenne*socio=rien des années*socio=rien 70. Pour cela, comme on l'a démontré au Chapitre*socio=rien 2, certains problèmes*socio=uv4 profondément ancrés, mis en lumière*socio=rien et exacerbés par les deux fortes*socio=rien hausses des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 doivent être*socio=rien résolus. L'expansion*socio=ec2 des pays_industriels*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie *socio=rien du fait *socio=nil de la rigidité*socio=uv3 croissante*socio=rien de leur économie*socio=ec1, en *socio=rien particulier sur les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil pressions*socio=ec2 *socio=nil à la hausse*socio=rien qui s'exerçaient sur*socio=rien les dépenses_publiques*socio=et, de la tendance*socio=rien à la hausse*socio=rien des impôts*socio=et qui en est*socio=rien résultée et des poussées périodiques*socio=te de financement*socio=ec1 inflationniste*socio=ec2. Cette situation*socio=rien s'est*socio=rien traduite notamment par la diminution*socio=ec2 du*socio=rien rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1; la réduction*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 pouvant être*socio=rien investi; le recours*socio=ec1 à des mesures*socio=et défensives de protection*socio=et et à des subventions*socio=ec1; et, en conséquence*socio=rien, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et une inflation*socio=ec2 tenace*socio=rien. *socio=rien Un bon nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil se heurtent à des difficultés*socio=uv4 qui ne sont pas sans rappeler celles que connaissent les pays_industriels*socio=ec1, notamment les distorsions*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 engendrées par les *socio=et mesures officielles *socio=nil et les problèmes*socio=uv4 associés*socio=rien à la limitation des dépenses_publiques*socio=et et des déficits*socio=ec1. Ce chapitre*socio=rien examine tout d'abord*socio=rien certains scénarios*socio=rien de croissance*socio=uv3 jusqu'en 1995, en analysant les mesures*socio=et et les conditions*socio=rien dont dépend leur réalisation*socio=uv1. Il étudie en particulier*socio=rien les mesures*socio=et que l'on doit prendre pour rétablir les taux_de_croissance*socio=ec1 des années*socio=rien 50 et 60, en tenant compte*socio=rien à la fois*socio=rien des options*socio=rien qui s'offrent aux pays_industriels*socio=ec1 et des progrès*socio=uv1 que les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient accomplir en modifiant leurs propres*socio=rien politiques*socio=et, même dans *socio=rien un contexte international*socio=te défavorable*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil chapitre *socio=nil examine ensuite les répercussions*socio=ec2 des *socio=rien différents scénarios sur la*socio=nil dette*socio=ec1 internationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil ainsi que les questions*socio=rien concernant l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac. Il met enfin l'accent*socio=rien sur*socio=rien les possibilités*socio=rien de collaboration*socio=uv1 internationale*socio=te, notamment en matière*socio=rien de libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Les dix années*socio=rien à venir. Pour illustrer les possibilités*socio=rien d'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pendant les années*socio=rien 1985-95, ce *socio=rien chapitre présente deux*socio=nil scénarios de*socio=nil base:*socio=nil l'*socio=nil Hypothèse*socio=ec2 *socio=nil basse et l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Celles-ci ne devraient pas être*socio=rien considérées comme des prédictions*socio=rien; les résultats*socio=rien dépendront des mesures*socio=et qu'adopteront les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et les pays_en_développement*socio=uv3. Ces hypothèses ne tiennent pas non plus compte*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te que pourrait subir l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en raison*socio=uv, par exemple*socio=rien, d'une perturbation*socio=ec2 grave*socio=rien des approvisionnements*socio=ec1 en énergie*socio=ec1. L'Hypothèse*socio=ec2 basse montre ce qui se produirait si les pays_industriels*socio=ec1 ne prenaient aucune mesure*socio=rien pour améliorer leurs résultats*socio=rien par rapport*socio=rien aux dix *socio=rien dernières années (*socio=nil Tableau *socio=nil 3:1). Leur PIB*socio=ec1 progresserait en moyenne*socio=rien de 2,5% par an*socio=rien en 1985-95, soit à *socio=rien un rythme voisin *socio=nil de celui de 1973-79. Les gouvernements*socio=ac auront *socio=rien du mal à*socio=nil maîtriser l'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil et leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et le chômage*socio=ec1 resteront élevés*socio=uv4. Le désir*socio=uv1 de protectionnisme*socio=et sera fort*socio=rien, créant une menace*socio=rien pour les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et la capacité*socio=uv3 de ceux-ci à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Mais les *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil ne se renforceront pas plus rapidement qu'au cours*socio=rien des *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil et les pays_en_développement*socio=uv3 auront toujours la possibilité*socio=rien d'élargir leur pénétration*socio=rien dans les marchés*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. L'Hypothèse*socio=ec2 basse se fonde *socio=rien sur un taux moyen *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1 de 6% par an*socio=rien, en supposant que le taux_de_change*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1 *socio=rien reste constant.*socio=nil Ce*socio=nil niveau est voisin *socio=nil de 7% en *socio=ec1 dollars courants,*socio=nil *socio=nil car on a supposé qu'après*socio=rien 1985, le dollar*socio=ec1 se déprécierait de 13%. Ce taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sera probablement la moyenne*socio=rien de taux*socio=rien très différents*socio=rien qui seront enregistrés au cours*socio=rien de cycles*socio=te successifs*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 seront de 3,5% *socio=rien du fait de*socio=nil vastes déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et,*socio=nil *socio=nil ce qui portera le taux_d'_intérêt*socio=ec1 nominal*socio=rien à 9,5% en moyenne*socio=rien. Ces taux*socio=rien fluctueront sans *socio=rien doute considérablement *socio=nil d'une année*socio=rien à l'autre. Les emprunts*socio=ec1 que devront lancer les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 maintiendront les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 à des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 et, par conséquent*socio=rien, *socio=rien un bon nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil auront des difficultés*socio=uv4 à obtenir*socio=rien des prêts*socio=ec1. On suppose que la part*socio=rien de l'aide_publique_au_développement*socio=et dans le PNB*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 restera à sa moyenne*socio=rien historique*socio=te, de sorte*socio=rien que l'aide_au_développement*socio=uv3 augmentera de 2,5% par an*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. La part*socio=rien de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et devrait s'accroître si la tendance*socio=rien actuelle*socio=te à la contraction*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et, reflétée par l'amputation du*socio=rien montant*socio=ec1 de la reconstitution*socio=rien des ressources*socio=ec1 de l'IDA*socio=ac (voir Encadré 3:5 ci-après), se poursuit. De ce fait*socio=rien, toutes les formes*socio=rien d'apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 progresseront assez lentement. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, en revanche, on suppose que les pays_industriels*socio=ec1 connaîtront une expansion*socio=ec2 soutenue et régulière*socio=ec2, leur PIB*socio=ec1 augmentant de 4,3% par an*socio=rien en 1985-95 (Tableau*socio=rien 3:1). Le chômage*socio=ec1 diminuera alors progressivement. L'inflation*socio=ec2, qui ne variera que modérément d'une année*socio=rien à l'autre, atteindra en moyenne*socio=rien 3,5% par an*socio=rien, en dollars*socio=ec1 aux taux_de_change*socio=ec1 actuels*socio=te (et 4,3% en *socio=ec1 dollars courants)*socio=nil .*socio=nil Les*socio=nil déficits budgétaires*socio=et,*socio=nil *socio=nil notamment aux États-unis*socio=ac, diminueront progressivement, d'abord*socio=rien en *socio=rien pourcentage du PIB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil puis en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien. Grâce*socio=rien à la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 tombera à 2,5% par an*socio=rien, ce qui correspond à des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil de 6% seulement. L'investissement*socio=ec1 profitera de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te et de la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Le recul*socio=ec du*socio=rien chômage*socio=ec1 permettra de relâcher les *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil et les pays_en_développement*socio=uv3 pourront accroître plus facilement leurs exportations*socio=ec1 et alléger le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. La confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac s'en trouvera rapidement affermie, cependant que les programmes_d'_aide*socio=uv1 grossiront, ce qui engendrera une expansion*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à destination*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. L'Hypothèse*socio=ec2 basse et les pays_en_développement*socio=uv3. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 limitera la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, qui n'atteindra en moyenne*socio=rien que 4,7% par an*socio=rien, soit seulement 2,7% par habitant*socio=ac (Tableau*socio=rien 3:2). Cela suppose que les pays_en_développement*socio=uv3, malgré une augmentation*socio=ec2 plus lente*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 en *socio=rien proportion du PIB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ne subiront pas entièrement le contrecoup du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1. Étant donné qu'il existe des disparités*socio=uv1 considérables*socio=rien entre les pays*socio=ac, l'Hypothèse*socio=ec2 basse implique une croissance*socio=uv3 faible*socio=rien ou nulle*socio=rien pour certains. Le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil diminuera; dans quelques *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien,*socio=nil *socio=nil il ne progressera que de 1% par an*socio=rien. La Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac enregistreront une croissance*socio=uv3 de 4,6% par an*socio=rien, mais de 2,5% seulement par habitant*socio=ac en Inde*socio=ac. Les pays*socio=ac tels que la Corée*socio=ac et d'autres principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés, qui ne sont touchés que par le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de leurs marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, obtiendront les capitaux*socio=ec1 dont ils ont besoin*socio=uv1 pour maintenir *socio=rien un taux d'*socio=nil augmentation*socio=ec2 du revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil de 3,3% par an*socio=rien ou davantage, ce qui correspond à un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 globale*socio=rien de 5,2%. D'autres pays*socio=ac moins solvables*socio=ec2, notamment le Brésil*socio=ac et le Mexique*socio=ac, progresseront moins vite, surtout vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, pendant que leur restructuration*socio=et se poursuivra; au début*socio=rien des années*socio=rien 90, leur croissance*socio=uv3 s'accélérera. Étant donné que le *socio=ec1 taux_de_croissance démographique des*socio=nil *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien *socio=nil s'établit à 2,3% par an*socio=rien, leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac ne progressera que de 2,6% par an*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien groupe*socio=ac au cours*socio=rien des dix années*socio=rien considérées. Le PIB*socio=ec1 des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien s'accroîtra de 4,7% par an*socio=rien, soit 2% par habitant*socio=ac. Toutefois, en raison*socio=uv de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1, le revenu*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien de ces pays*socio=ac progressera beaucoup plus rapidement, car leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 continueront à s'améliorer. Les perspectives*socio=rien des échanges*socio=ec1 refléteront celles de la croissance*socio=uv3 dans les *socio=rien différents groupes de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Au*socio=nil total,*socio=nil leurs*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil augmenteront de 4,7% par an*socio=rien de 1985 à 1995 (Tableau*socio=rien 3:3). Les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés enregistreront une expansion*socio=ec2 de l'ordre*socio=rien de 7,5% par an*socio=rien, contre 9,7% dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Par rapport*socio=rien à celle-ci, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés sera proportionnellement moins marqué que celui de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1. En effet*socio=rien, même si ces pays*socio=ac adoptent quelques *socio=et mesures protectionnistes supplémentaires*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil manufacturés augmenteront néanmoins à peu près dans les mêmes proportions*socio=rien que l'offre*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Comme par le passé*socio=te, l'accroissement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien sera néanmoins plus lent*socio=rien que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, les décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien de prêts*socio=ec1 (privés*socio=et et publics*socio=et) et les transferts*socio=rien publics*socio=et en faveur*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 fléchiront en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, tombant de 68 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1983 à 63 milliards*socio=rien en 1995, tandis que ces pays*socio=ac verseront 58 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 (Tableau*socio=rien 3:4). L'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et les pays_en_développement*socio=uv3. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les perspectives*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'amélioreront considérablement*socio=rien. Leur PIB*socio=ec1 augmentera d'environ 5,5% par an*socio=rien, chiffre à peine inférieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien des années*socio=rien 60 (Tableau*socio=rien 3:1); ce taux*socio=rien correspond à 3,5% par habitant*socio=ac par an*socio=rien. Ils percevront des prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 relativement plus élevés*socio=uv4 pour un*socio=rien plus *socio=rien gros volume d'*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil et ils pourront emprunter à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus bas*socio=rien. Ce sont les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés qui obtiendront les *socio=rien meilleurs résultats:*socio=nil leur*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil progressera de 6,3% par an*socio=rien, et certains pays*socio=ac pourraient même atteindre 8% ou davantage. Cette croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien correspond à l'implantation*socio=rien dans ces pays*socio=ac d'industries*socio=ec1 de pointe*socio=ec2, comme c'est*socio=rien déjà le cas*socio=rien en Corée*socio=ac pour la *socio=rien mécanique lourde,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil ou à Singapour*socio=ac pour la mécanique*socio=rien de précision*socio=rien. Certains des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, notamment la Malaisie*socio=ac, le Mexique*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac et la Turquie*socio=ac, pourront aussi faire de gros*socio=rien progrès*socio=uv1 structurels*socio=ec2 d'ici à 1995. Dans les meilleurs*socio=rien des cas*socio=rien, ils connaîtront un*socio=rien développement*socio=uv3 comparable*socio=rien à celui de la Corée*socio=ac pendant les années*socio=rien 60 et au début*socio=rien des années*socio=rien 70. L'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 commencera à être*socio=rien dictée davantage par les forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 que par des *socio=et directives officielles,*socio=nil *socio=nil et la politique_commerciale*socio=et s'ouvrira davantage sur*socio=rien l'extérieur*socio=te. Il n'en sera pas de même partout, de sorte*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 (qui sera de 5,7% en moyenne*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien groupe*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien) variera sans *socio=rien doute considérablement d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre. Les importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 autres que les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés n'enregistreront qu'une croissance*socio=uv3 de 4,3% par an*socio=rien et les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 de 5,4% par an*socio=rien. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 auront une croissance*socio=uv3 échelonnée entre 3,2 et 5,3% par an*socio=rien, supérieure*socio=rien dans plusieurs pays*socio=ac d'Asie*socio=ac. La situation*socio=rien des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil ne s'améliorera guère; même dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac n'a pas augmenté, notamment parce que les *socio=rien perspectives du marché*socio=ec1 *socio=nil pour les produits*socio=ec primaires*socio=rien exportés par ces pays*socio=ac ne sont pas très bonnes*socio=rien. Selon les projections*socio=ec2, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien croîtra très légèrement. Simultanément, étant donné la faiblesse*socio=rien de la situation*socio=rien financière*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, un*socio=rien relèvement*socio=ec2 *socio=rien sensible du montant*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 prêts commerciaux est*socio=rien probablement*socio=nil exclu*socio=uv,*socio=nil si*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil que les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 continueront à obtenir*socio=rien la *socio=rien majeure partie *socio=nil de leurs capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te par le biais*socio=rien de l'assistance*socio=uv1 libérale*socio=et. Le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te augmentera d'environ 7% par an*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, compte*socio=rien tenu d'une croissance*socio=uv3 *socio=rien globale du PIB*socio=ec1 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 5%. Grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3, l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 sera plus rapide*socio=rien qu'elle ne l'a été*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien 60 par rapport*socio=rien à la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés des pays_en_développement*socio=uv3 progresseront de 9,7% par an*socio=rien et les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien de 3,4% (Tableau*socio=rien 3:3). Les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés, d'où proviennent déjà 80% des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés des pays_en_développement*socio=uv3, enregistreront dans ce domaine*socio=rien une croissance*socio=uv3 d'environ 10% par an*socio=rien. Certains d'entre eux, notamment les Philippines*socio=ac et la Thaïlande*socio=ac, pourront faire beaucoup mieux que d'autres. Parmi les autres importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, certains développeront leurs exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés d'environ 9% par an*socio=rien. Parallèlement, celles des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil augmenteront aussi d'à peu près 9% par an*socio=rien, en partant d'un*socio=rien niveau*socio=rien très faible*socio=rien (Tableau*socio=rien 3:3). Pour y parvenir, ces pays*socio=ac devront toutefois être*socio=rien moins tributaires*socio=rien des marchés*socio=ec1 d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et diversifier leurs exportations*socio=ec1 en y ajoutant des biens*socio=ec1 manufacturés. Selon l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les décaissements*socio=ec1 de prêts*socio=ec1 et les transferts*socio=rien publics*socio=et aux pays_en_développement*socio=uv3 passeront du*socio=rien pic*socio=et de 83 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 atteint en 1981 à 91 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1995 (en dollars*socio=ec1 constants*socio=te de 1980 - Tableau*socio=rien 3:4), soit une progression*socio=ec2 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de 2,5% par an*socio=rien seulement à partir de 1983, ce qui *socio=rien est inférieur au*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil prévu pour les pays_industriels*socio=ec1. Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 obtiendront également *socio=rien un volume croissant de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil grande partie grâce *socio=nil à l'expansion*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 accordés à des conditions*socio=rien libérales*socio=et par les gouvernements*socio=ac et les institutions_internationales*socio=te. Vu la faiblesse*socio=rien des niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1, le sacrifice*socio=uv1 de la consommation*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 rendu nécessaire*socio=rien par le remboursement*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 assortis de conditions*socio=rien commerciales*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement dur*socio=rien. Pourtant, si les autorités*socio=et nationales*socio=te poursuivent une politique*socio=et avisée, le rendement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 peut être*socio=rien extrêmement intéressant*socio=rien. L'aide*socio=uv1 libérale*socio=et *socio=rien est nécessaire en*socio=nil partie *socio=nil pour financer la valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 et pour renforcer les institutions*socio=ac, activités*socio=rien dont la *socio=ec1 rentabilité économique est*socio=rien élevée*socio=uv4 *socio=nil mais tarde à se concrétiser. Étant donné que les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ne réaliseront pas leur potentiel*socio=uv4 tant que des programmes*socio=et n'auront pas été*socio=rien entrepris dans ces domaines*socio=rien, l'aide*socio=uv1 libérale*socio=et a *socio=rien un rôle vital*socio=uv4 *socio=nil à jouer dans le développement*socio=uv3. De plus, la forte*socio=rien rentabilité*socio=ec1 de ces investissements*socio=ec1 fait*socio=rien que l'aide*socio=uv1 peut sensiblement stimuler le développement*socio=uv3 dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et contribuer à améliorer l'efficacité*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 en général*socio=rien. La différence*socio=rien entre les deux hypothèses n'est*socio=rien pas simplement d'ordre*socio=rien quantitatif. Elle est*socio=rien aussi qualitative*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où les obstacles*socio=rien apparemment insurmontables*socio=rien des dix *socio=rien dernières années *socio=nil tomberont peu à peu si l'on enregistre la croissance*socio=uv3 prévue dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, ou se renforceront encore davantage dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse. Si la croissance*socio=uv3 continue*socio=te à se ralentir, des millions*socio=rien d'habitants*socio=ac de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 deviendront de plus en plus pauvres*socio=uv2; par contre, si la croissance*socio=uv3 s'accélère, presque tous les habitants*socio=ac de la planète*socio=te bénéficieront d'un*socio=rien revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 en hausse*socio=rien. La récompense*socio=rien promise par l'Hypothèse*socio=ec2 *socio=rien haute est considérable.*socio=nil Il*socio=nil reste à*socio=nil savoir *socio=nil comment la gagner. Mesures*socio=et à prendre pour que l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien se réalise. La performance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 déterminera laquelle de ces deux hypothèses, la basse (dont les variantes sont examinées plus loin*socio=rien) ou la haute*socio=rien, l'emportera. L'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien prévaudra si les pays_industriels*socio=ec1 peuvent retrouver la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv et les niveaux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 élevés*socio=uv4 qu'ils ont atteints pendant les années*socio=rien 50 et 60. Rien*socio=rien ne semble indiquer qu'ils en seront empêchés par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 irrémédiable *socio=rien du rythme du progrès*socio=uv1 technique.*socio=nil Bien au*socio=nil contraire,*socio=nil *socio=nil dans certains domaines*socio=rien, notamment les télécommunications*socio=ec1, l'électronique*socio=rien et la biologie*socio=rien, le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien semble s'accélérer. Il apparaît donc que les *socio=rien seuls obstacles *socio=nil à une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien sont vraisemblablement*socio=rien les problèmes*socio=uv4 qui ont accablé les pays_industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, et auxquels il importe de s'attaquer. Déficits*socio=ec1, épargne*socio=ec1 et taux_d'_intérêt*socio=ec1. La reprise de l'économie*socio=ec1 stimulera probablement l'épargne*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. Toutefois, étant donné que l'excédent*socio=ec1 des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 a disparu et que les États-unis*socio=ac ont accumulé *socio=rien un large déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et,*socio=nil les*socio=nil taux d'*socio=nil épargne*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien, ne devraient pas recouvrer leurs *socio=rien niveaux du début des*socio=nil années *socio=nil 70, tout au moins dans l'avenir*socio=te immédiat*socio=rien. Dans la mesure*socio=rien où la reprise des pays_industriels*socio=ec1, associée*socio=rien à une réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, se traduit par l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et l'expansion*socio=ec2 des investissements*socio=ec1, on peut s'attendre à ce que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 à court*socio=rien et *socio=rien long termes restent*socio=nil élevés*socio=uv4 par*socio=nil rapport *socio=nil à ceux des années*socio=rien 70. Les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 n'ont pas disparu. Dans les principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, le noyau*socio=rien irréductible de l'inflation*socio=ec2 (mesuré par l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déflateur du*socio=rien PIB*socio=ec1) s'établit entre 1% par an*socio=rien au Japon*socio=ac et 9% par an*socio=rien en France*socio=ac; aux États-unis*socio=ac, il est*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 4,5%. Si ces taux*socio=rien sont faibles*socio=rien par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien atteints ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil *socio=nil ils ne sont pas négligeables*socio=rien, compte*socio=rien tenu notamment de l'évolution*socio=rien des cycles*socio=te inflationnistes*socio=ec2. Dans cette conjoncture*socio=te défavorable*socio=uv4, il ne suffira certainement pas de stimuler la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien pour faire augmenter l'emploi*socio=ec1 ou tomber les taux_d'_intérêt*socio=ec1 de manière*socio=rien durable*socio=uv4. En outre, les pays*socio=ac développés*socio=uv4 auront probablement encore plus de mal*socio=rien, à long_terme*socio=rien, à financer les dépenses_publiques*socio=et. Rares*socio=rien sont ceux où le gouvernement*socio=ac est*socio=rien fermement décidé à majorer les impôts*socio=et, tandis que les pressions*socio=ec2 qui s'exercent en faveur*socio=rien d'une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 restent fortes*socio=rien. Pour éviter le retour*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 devront appliquer des mesures*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1. Étant donné les pressions*socio=ec2 budgétaires*socio=et, le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 restera probablement élevé*socio=uv4. Ce facteur*socio=rien suffit à aggraver les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, puisque la charge*socio=rien réelle*socio=ec2 des intérêts*socio=ec1 s'alourdit avec le temps*socio=rien. Au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années,*socio=nil les*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil devront s'attacher à trouver les moyens*socio=ec1 de réduire ces déficits*socio=ec1. Souplesse*socio=uv3 microéconomique. Dans plusieurs domaines*socio=rien (subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac et industries*socio=ec1 dépassées, politique*socio=et des salaires*socio=ec1 et autres mesures*socio=et influant sur*socio=rien le coût*socio=ec1 de la main-d'_oeuvre*socio=rien), les pays_industriels*socio=ec1 doivent faire preuve*socio=ec2 d'une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 dans la manière*socio=rien dont ils acceptent et favorisent le changement*socio=uv3 économique*socio=ec1. Si les *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil peuvent maintenir provisoirement les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 de certains groupes*socio=rien, elles empêchent aussi les pays*socio=ac de s'adapter*socio=rien à l'apparition*socio=rien et à l'évolution*socio=rien d'avantages_comparatifs*socio=ec2, *socio=rien seul moyen *socio=nil d'assurer la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 de tous les groupes*socio=rien. Le maintien*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 *socio=rien ouvert offre par*socio=nil conséquent un bon moyen *socio=nil de réduire les distorsions*socio=uv4 microéconomiques*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, la protection*socio=et coûte cher*socio=rien au pays*socio=ac qui y a recours*socio=ec1, car en "sauvant" des emplois*socio=ec1, l'État*socio=ac fait*socio=rien monter les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et amoindrit l'efficacité*socio=uv3 de la production*socio=ec1 (Encadré 3:1). De plus, l'économie*socio=ec1 perd la possibilité*socio=rien de créer des emplois*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien qui produisent pour l'exportation*socio=ec1, surtout si les autres pays*socio=ac renforcent la protection*socio=et en retour*socio=rien. *socio=rien Un système commercial*socio=ec1 ouvert *socio=nil permet aussi de saisir les possibilités*socio=rien de renforcer l'intégration*socio=uv1 entre les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et les pays_en_développement*socio=uv3. Enfin et surtout, il est*socio=rien une *socio=rien condition sine *socio=nil qua non de la *socio=rien solution du problème*socio=uv4 *socio=nil de la dette*socio=ec1. Pour les pays_en_développement*socio=uv3 les plus avancés, le prochain*socio=rien stade*socio=te de développement*socio=uv3 consistera à se lancer dans des secteurs_industriels*socio=ec1 dont les pays_industriels*socio=ec1 avaient jusqu'à présent*socio=rien l'exclusivité*socio=rien. Si ces derniers*socio=rien ferment leurs marchés*socio=ec1, ils barreront la voie*socio=rien aux nouveaux*socio=rien arrivants. En voulant conserver le monopole*socio=ec1 de ces secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien, les pays_industriels*socio=ec1 entraveront leur propre*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. La menace*socio=rien de renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et. S'il *socio=rien est un facteur *socio=nil qui, plus que tout autre, puisse faire redouter un*socio=rien renforcement*socio=ec2 marqué de la protection*socio=et à l'encontre*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, c'est*socio=rien la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1. C'est*socio=rien aussi dans une telle conjoncture*socio=te que les répercussions*socio=ec2 seraient le plus néfastes*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 car plus leurs exportations*socio=ec1 baisseront, plus leur croissance*socio=uv3 en général*socio=rien sera faible*socio=rien. Pour illustrer ces implications*socio=rien, une variante de l'Hypothèse*socio=ec2 basse (Variante 1) suppose que les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 renforcent les mesures*socio=et de protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 (Tableau*socio=rien 3:5). On suppose que par ailleurs*socio=rien la politique*socio=et et la performance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 restent inchangées*socio=rien. Les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ont alors un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de 4,2% par an*socio=rien, soit 2,6% seulement par habitant*socio=ac. Les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil progressent, quant à eux, de 2,6% par an*socio=rien, soit -0,7% par habitant*socio=ac. Même dans les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 n'atteint que 4,4% par an*socio=rien et dans les autres pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, elle tombe à 3,5% par an*socio=rien. Dans l'ensemble*socio=rien, les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 augmentent de 4% par an*socio=rien, selon la Variante 1, contre 4,7% par an*socio=rien dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse; les biens*socio=ec1 manufacturés progressent de 6,1 contre 7,5%; et les produits*socio=ec primaires*socio=rien de 2,2 comme dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse. De ce fait*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 ramènent la croissance*socio=uv3 de leurs importations*socio=ec1 de 5,1% par an*socio=rien dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse à 4,3% par an*socio=rien dans la Variante 1. Tous les groupes*socio=rien sont affectés: les exportations*socio=ec1 des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés ne progressent que de 5,2% par an*socio=rien, celles des autres pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien de 2,3% par an*socio=rien et celles des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil enregistrent le taux_de_croissance*socio=ec1 désastreux*socio=rien de 2,1% par an*socio=rien (Tableau*socio=rien 3:6). Les avantages*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 de la politique*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3. De même que, dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse aussi, les pays_industriels*socio=ec1 peuvent aggraver la situation*socio=rien en adoptant des *socio=et mesures protectionnistes,*socio=nil *socio=nil de même les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent compenser en partie*socio=rien les *socio=rien effets du ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 en améliorant leurs propres*socio=rien politiques*socio=et. Cette *socio=rien possibilité est *socio=nil illustrée par la Variante II de l'Hypothèse*socio=ec2 basse, qui suppose que la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 se ralentira mais que les résultats*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'amélioreront. La croissance*socio=uv3 de leur PIB*socio=ec1 s'accélérera grâce*socio=rien au relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1, au développement*socio=uv3 et à la diversification*socio=ec2 de leurs exportations*socio=ec1 et à l'emploi*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4 des importations*socio=ec1 (Encadré 3:2). Comme l'indique le Tableau*socio=rien 3:5, l'amélioration*socio=uv1 de la politique_économique*socio=ec1 supposée dans la Variante II permettra au PIB*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 de progresser en moyenne*socio=rien de 5,1% par an*socio=rien, ce qui rattraperait la moitié*socio=rien de la différence*socio=rien entre l'Hypothèse*socio=ec2 basse et l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 auront un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de 4,9% par an*socio=rien contre 5,3% dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil 3% contre 3,2%. Les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés parviendront à réaliser une croissance*socio=uv3 de 5,7% par an*socio=rien et les autres importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien de 4%. Les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 augmenteront de 2,4% par an*socio=rien, mais les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés s'accroîtront de 8% par an*socio=rien (Tableau*socio=rien 3:6). Au total*socio=rien, les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 progresseront de 5,1% par an*socio=rien contre 6,4% dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et 4,7% dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse; compte*socio=rien tenu de l'inflation*socio=ec2, les recettes*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 augmenteront de plus de 13% par an*socio=rien. Dans *socio=rien un bon nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil très endettés, les recettes*socio=ec1 seront supérieures*socio=rien à cette moyenne*socio=rien (la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés augmentera de près de 15% par an*socio=rien), ce qui *socio=rien est bien au-dessus*socio=nil du taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil de leur dette*socio=ec1, qui dépasse 10%. Comment réaliser ces améliorations*socio=uv1? Les pays_en_développement*socio=uv3 (et le monde*socio=rien industriel*socio=ec1) pâtiront de toute initiative*socio=rien de nature*socio=rien à freiner les échanges*socio=ec1 (Encadré 3:3). Ils devront donc éviter la surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1, encourager l'exportation*socio=ec1 et promouvoir la substitution*socio=rien efficace*socio=uv4 aux importations*socio=ec1. De telles mesures*socio=et seraient doublement bienvenues car l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et du*socio=rien PIB*socio=ec1 favorisera également de plus *socio=rien gros apports de*socio=nil capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te *socio=nil qui viendront compléter l'épargne*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien engendrée par l'amélioration*socio=uv1 de la politique_économique*socio=ec1. Toutes ces ressources*socio=ec1 seront investies de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4. Pour renforcer ainsi l'épargne*socio=ec1 et améliorer l'investissement*socio=ec1, il est*socio=rien impératif*socio=uv4 que les pays_en_développement*socio=uv3 maintiennent des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 positifs*socio=uv4. Ces pays*socio=ac doivent également se ménager*socio=rien une plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 budgétaire*socio=et, autre point*socio=rien commun*socio=uv2 avec les pays_industriels*socio=ec1. Nombre*socio=rien de difficultés*socio=uv4 rencontrées par les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien au cours*socio=rien des dix années*socio=rien écoulées tiennent au volume*socio=rien élevé*socio=uv4 des dépenses_publiques*socio=et, financées soit par des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te, soit par des bénéfices*socio=ec1 exceptionnels*socio=uv4 procurés par la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien. Lorsque ces sources*socio=rien de financement*socio=ec1 s'amenuisent ou se tarissent, il est*socio=rien politiquement*socio=et malaisé*socio=rien de réduire les dépenses_publiques*socio=et, et l'inflation*socio=ec2 se trouve attisée. Flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et endettement*socio=ec1. On a examiné jusqu'à présent*socio=rien les effets*socio=rien de la performance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 et ceux des mesures*socio=et prises*socio=rien par les pays_en_développement*socio=uv3 sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1. Toutefois, les questions*socio=rien de flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et d'endettement*socio=ec1, qui sont liées, présentent à long_terme*socio=rien une importance*socio=rien presque comparable*socio=rien à celle du*socio=rien commerce*socio=ec1 et sont bien*socio=rien plus critiques*socio=uv à court*socio=rien et *socio=rien moyen termes.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil par le biais*socio=rien des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te que les pays_en_développement*socio=uv3 complètent leur propre*socio=rien épargne*socio=ec1 et compensent les pénuries*socio=ec2 de devises*socio=ec1. L'emprunt*socio=ec1 est*socio=rien une chance*socio=rien mais, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil c'*socio=nil est aussi*socio=nil un *socio=nil piège. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse et ses variantes, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 seront plus élevés*socio=uv4 et la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et du*socio=rien PIB*socio=ec1 sera plus lente*socio=rien que dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Si les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 veulent éviter que la dette*socio=ec1 dépasse la capacité*socio=uv3 de remboursement*socio=ec1 des *socio=ac pays emprunteurs,*socio=nil le*socio=nil *socio=rien volume net des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil baissera tandis que le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 augmentera. Pour un*socio=rien emprunteur*socio=ac souverain*socio=rien, le service_de_la_dette*socio=ec1 est*socio=rien une question*socio=rien de volonté*socio=uv1 politique*socio=et. La force*socio=uv1 de sa volonté*socio=uv1 dépend de ce qu'il lui en coûte de l'exercer. La perspective*socio=rien à long_terme*socio=rien de recevoir des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 insuffisants*socio=rien pour assurer les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, conjuguée à une croissance*socio=uv3 lente*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 (comme prévu dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse), implique un*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 économiquement, et par conséquent*socio=rien politiquement*socio=et, coûteux*socio=ec2. C'est*socio=rien donc la coopération*socio=uv1 dans le domaine*socio=rien de la dette*socio=ec1 et non l'affrontement*socio=uv qui, à long_terme*socio=rien, permettra d'améliorer l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et, partant, d'accroître les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. A court_terme*socio=rien, la *socio=rien situation est assez*socio=nil différente.*socio=nil *socio=nil Vu les effets*socio=rien de la récession*socio=ec2 et l'accroissement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, les débiteurs*socio=ac doivent montrer qu'ils sont prêts*socio=ec1 à puiser dans leur propre*socio=rien revenu*socio=ec1 pour s'acquitter des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. Cela *socio=rien est nécessaire *socio=nil non seulement pour établir solidement*socio=rien le lien*socio=rien entre la valeur*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 et la volonté*socio=uv1 de la rembourser, mais aussi (en présence*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et d'une croissance*socio=uv3 faible*socio=rien dans les pays*socio=ac endettés) pour éviter une croissance*socio=uv3 explosive de l'intérêt*socio=uv1 capitalisé par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1. Lorsque la *socio=te conjoncture internationale est*socio=rien défavorable*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil ajustements*socio=et *socio=nil que de nombreux*socio=rien emprunteurs*socio=ac doivent opérer demandent toutefois de plus grands*socio=rien sacrifices*socio=uv1. Si l'ajustement*socio=et *socio=rien relève du *socio=ac pays emprunteur *socio=nil lui-même, le degré*socio=rien de compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 et le coût*socio=ec1 de cette compression*socio=et pour l'économie*socio=ec1 dépendent aussi de l'environnement*socio=et extérieur*socio=te des *socio=rien années prochaines.*socio=nil Un bon nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ayant enregistré des déficits*socio=ec1 substantiels*socio=rien de leur compte*socio=rien courant*socio=te au début*socio=rien des années*socio=rien 80, ils ont dû opérer des ajustements*socio=et considérables*socio=rien pour s'acquitter de leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. La *socio=rien meilleure solution *socio=nil aurait consisté à associer la réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 à des mesures*socio=et visant à reconvertir la production*socio=ec1 dans l'exportation*socio=ec1 et le remplacement*socio=rien efficace*socio=uv4 des importations*socio=ec1. La restructuration*socio=et exige généralement une *socio=ec2 dépréciation réelle du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil (Encadré 3:4). Elle est*socio=rien moins coûteuse*socio=ec2 si elle n'est*socio=rien pas trop brusque, si l'on peut vendre facilement une *socio=rien forte proportion *socio=nil de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te (c'est-à-dire si les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te sont assez étroitement alignés sur*socio=rien les prix*socio=ec1 internationaux*socio=te) et si, au lieu*socio=rien de devoir*socio=rien réduire ses importations*socio=ec1, le pays*socio=ac peut facilement développer ses exportations*socio=ec1. Malheureusement, *socio=rien un bon nombre des*socio=nil principaux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec *socio=nil se sont trouvés en difficulté*socio=uv4 justement parce que ces conditions*socio=rien n'étaient pas réunies: leur monnaie*socio=ec1 était devenue fortement surévaluée; leur industrie*socio=ec1 était très protégée*socio=rien, souvent par des restrictions*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1 qui n'engageaient pas les producteurs*socio=ac à vendre à l'étranger*socio=te; les secteurs*socio=rien d'exportation*socio=ec1 étaient relativement peu évolués et se heurtaient en outre à la montée des restrictions*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te. Les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac ne représentant*socio=rien qu'une *socio=rien fraction du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te,*socio=nil le*socio=nil transfert de*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil à l'étranger*socio=te nécessaire*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1 de leur compte*socio=rien courant*socio=te ne devrait pas soulever trop de difficultés*socio=uv4. Une variation*socio=rien de 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (montant*socio=ec1 requis*socio=uv4 pour assurer le service_de_la_dette*socio=ec1) dans la *socio=ec1 balance commerciale des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil équivaut à 5% seulement des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te. Malheureusement, certaines*socio=rien exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac endettés se heurtent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te à des restrictions*socio=et effectives*socio=rien ou possibles*socio=rien. Fait*socio=rien tout aussi important*socio=rien, dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil le*socio=nil régime*socio=et intérieur*socio=te des*socio=nil incitations*socio=uv3 *socio=nil défavorise l'exportation*socio=ec1, et empêche lui aussi ces pays*socio=ac de tirer pleinement parti*socio=et des possibilités*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Parce qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de développer les exportations*socio=ec1 d'une part*socio=rien, et parce que les mesures*socio=et appliquées par le gouvernement*socio=ac défavorisent les exportations*socio=ec1 d'autre part*socio=rien, ces pays*socio=ac ont été*socio=rien conduits à amputer les importations*socio=ec1, avec toutes les *socio=rien conséquences négatives *socio=nil que cela entraîne pour la croissance*socio=uv3. En outre, il y a une différence*socio=rien entre réduire les importations*socio=ec1 en limitant les dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te (si pénible*socio=rien que cela puisse être*socio=rien) et le faire au moyen*socio=rien de restrictions*socio=et *socio=rien directes sur les*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil dernière méthode risque*socio=uv4 *socio=nil de ne même pas procurer l'excédent*socio=ec1 de change*socio=rien recherché. Le renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et qui en résulte défavorise encore davantage les exportations*socio=ec1, sans pour autant faire baisser, comme il le faudrait, les dépenses*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1. La *socio=rien majeure partie des*socio=nil principaux débiteurs*socio=ac *socio=nil ont malheureusement adopté cette seconde méthode*socio=rien de limitation des importations*socio=ec1. L'ajustement*socio=et doit aussi s'accompagner d'un*socio=rien changement*socio=uv3 dans les attitudes*socio=rien financières*socio=ec1. Dans leurs relations*socio=rien avec les débiteurs*socio=ac, les prêteurs*socio=ac commerciaux*socio=ec1 ont tendance*socio=rien à demander un*socio=rien remboursement*socio=ec1 plus rapide*socio=rien. Cette préférence*socio=uv4 tient à leur perception des risques*socio=uv4 et au fait*socio=rien que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1, agissant individuellement, ne voient pas que l'accélération*socio=ec2 du*socio=rien remboursement*socio=ec1 renforce la probabilité*socio=ec2 de défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1. A l'autre extrême*socio=rien, les gouvernements*socio=ac s'efforcent de différer l'ajustement*socio=et le plus longtemps possible*socio=rien, afin de minimiser les pertes*socio=ec2 de consommation*socio=ec1 immédiates*socio=rien, même s'ils doivent ultérieurement rembourser des montants*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 et, partant, contenir plus strictement la consommation*socio=ec1. Pour formuler un*socio=rien programme*socio=et d'ajustement*socio=et, les deux parties*socio=rien doivent se mettre d'accord*socio=et sur*socio=rien une *socio=rien solution intermédiaire *socio=nil qui ne compromettra ni la probabilité*socio=ec2 de remboursement*socio=ec1, ni la consommation*socio=ec1 des générations futures*socio=rien. L'accroissement*socio=ec2 des prises*socio=rien de participation*socio=uv3 au capital*socio=ec1 des entreprises*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien une démarche*socio=rien qui ménage*socio=ac les intérêts*socio=uv1 des deux parties*socio=rien. L'année*socio=rien prochaine*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien examinera la question*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à destination*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, et en particulier*socio=rien l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien. De nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 s'acquittent du*socio=rien paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 et continueront probablement à le faire. Toutefois, si cette situation*socio=rien se prolonge outre mesure*socio=rien, elle pourrait les décourager de persévérer dans la voie*socio=rien de la restructuration*socio=et. Leurs niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1 sont bas*socio=rien au départ*socio=rien et ils doivent ensuite affronter une période*socio=te de croissance*socio=uv3 *socio=rien lente du revenu*socio=ec1 *socio=nil et de la consommation*socio=ec1, car il leur faut utiliser la production*socio=ec1 actuelle*socio=te pour rembourser les dettes*socio=ec1 antérieures*socio=te. Ainsi, selon l'évolution*socio=rien à plus long_terme*socio=rien de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te, la solution*socio=rien improvisée appliquée actuellement - rééchelonnement*socio=et de la dette*socio=ec1 par les créanciers*socio=ac et austérité chez les débiteurs*socio=ac - est*socio=rien soit le prélude à un*socio=rien dénouement harmonieux*socio=uv2, soit la préfiguration d'un*socio=rien désastre*socio=rien. L'effet*socio=rien exercé par la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 apparaît au Tableau*socio=rien 3:4 qui indique la balance_des_paiements*socio=ec1 de ces derniers*socio=rien dans les Hypothèses haute*socio=rien et basse. Dans les deux cas*socio=rien, on a supposé que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 souhaitent que les indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 reviennent à leurs niveaux*socio=rien de 1980. Le montant*socio=ec1 que les pays_en_développement*socio=uv3 pourront emprunter sera d'autant moins élevé*socio=uv4 que la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et du*socio=rien PIB*socio=ec1 des *socio=ac pays emprunteurs sera*socio=nil faible*socio=rien *socio=nil et que les taux*socio=rien mondiaux*socio=te d'intérêt*socio=uv1 réels*socio=ec2 et d'inflation*socio=ec2 seront forts*socio=rien. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les décaissements*socio=ec1 de prêts*socio=ec1 et les transferts*socio=rien publics*socio=et aux pays_en_développement*socio=uv3 augmentent de 33% en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 entre 1983 et 1995. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, ils diminuent de 7%. En 1995, les exportations*socio=ec1 nettes*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 non facteurs*socio=rien en direction*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 se montent à 70 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, soit un*socio=rien *socio=ec2 accroissement réel *socio=nil de 544% par rapport*socio=rien à 1983; dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, elles s'établissent à 29 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 seulement, ce qui représente une hausse*socio=rien réelle*socio=ec2 de 169%. Les décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien de prêts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes,*socio=nil *socio=nil déduction faite des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, sont de 22 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1995 dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, ce montant*socio=ec1 est*socio=rien négatif*socio=uv: les pays_en_développement*socio=uv3 versent sous forme*socio=rien d'intérêts*socio=ec1 9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de plus qu'ils ne reçoivent sous forme*socio=rien de décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien. Enfin, l'encours de la dette*socio=ec1 décaissée augmente de 3,7% par an*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et de moins de 1% dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=rien nominal est *socio=nil de 9,5%; ce taux*socio=rien étant celui qui s'applique aux emprunteurs*socio=ac de *socio=rien premier ordre,*socio=nil nombreux *socio=nil sont les pays_en_développement*socio=uv3 qui obtiendront *socio=rien un taux plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Si une marge de 1,5% est*socio=rien pratiquée, par exemple*socio=rien, le taux_d'_intérêt*socio=ec1 pour de nombreux*socio=rien emprunteurs*socio=ac sera de 11% par an*socio=rien. Les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 devraient progresser de 4,7% par an*socio=rien seulement en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, ou de 12,8% si l'on tient compte*socio=rien de la hausse*socio=rien projetée des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. On a supposé que les pays_en_développement*socio=uv3 réduiraient leur *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui retombera des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 atteints au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 à ceux de 1980 d'ici à la fin*socio=rien de la période*socio=te de prévision*socio=ec2. Cependant, étant donné que les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 augmentent à peine plus vite que le taux_d'_intérêt*socio=ec1, il faudra limiter*socio=rien la croissance*socio=uv3 des décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien pour atteindre le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil recherché. *socio=rien Du fait *socio=nil de cette restriction*socio=et sur*socio=rien les emprunts*socio=ec1 nets*socio=rien, les importations*socio=ec1 pourront tout juste*socio=rien progresser un*socio=rien peu plus rapidement que les exportations*socio=ec1 (5,1 contre 4,7%). Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, les pays_en_développement*socio=uv3 seront groupés en trois catégories*socio=rien. - *socio=ac Pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Étant donné que peu de possibilités*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 commerciaux*socio=ec1 s'offrent à eux ces pays*socio=ac dépendront presque entièrement de l'aide_publique*socio=et. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'aide*socio=uv1 qu'ils obtiendront devra être*socio=rien consacrée directement à la consommation*socio=ec1; la dette*socio=ec1 privée*socio=et qu'ils ont déjà contractée devra être*socio=rien refinancée. En valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, ils ne recevront que 2,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien au titre*socio=ec des prêts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes.*socio=nil *socio=nil En 1995, ils paieront 1,3 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. Les transferts*socio=rien publics*socio=et nets*socio=rien s'élèveront à 2,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'encours de la dette*socio=ec1 décaissée n'aura progressé que de 36% en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 en 12 ans*socio=rien. - Les pays*socio=ac qui seront le moins affectés par le marasme de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, notamment la Corée*socio=ac, la Malaisie*socio=ac et Singapour*socio=ac, auront une économie*socio=ec1 florissante par rapport*socio=rien au *socio=rien reste du monde *socio=nil et seront donc solvables*socio=ec2. La Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac n'ont guère recours*socio=ec1 aux emprunts*socio=ec1 internationaux*socio=te, mais le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 retentira sur*socio=rien le montant*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 libérale*socio=et qu'elles recevront. - Un*socio=rien groupe*socio=ac de pays*socio=ac qui connaîtront des difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 périodiques*socio=te pendant le reste*socio=rien des années*socio=rien 80 et peut-être au-delà. Ils régleront certains de leurs problèmes*socio=uv4 en renégociant leur dette*socio=ec1, le cas*socio=rien le plus épineux étant celui des gros*socio=rien *socio=ac emprunteurs latino-américains.*socio=nil Après*socio=rien *socio=nil avoir appliqué des mesures*socio=et d'austérité pendant des années*socio=rien, certains d'entre eux pourront effectivement imposer leurs propres*socio=rien échéances*socio=te de remboursement*socio=ec1. En 1995, l'encours de la dette*socio=ec1 des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés figurant au Tableau*socio=rien 3:4, auxquels appartiennent *socio=rien un bon nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac, ne sera supérieur*socio=rien que de 9,1% en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 par rapport*socio=rien à celui de 1983. Le montant*socio=ec1 des décaissements*socio=ec1 nets*socio=rien qu'ils recevront au titre*socio=ec de prêts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien en 1995 sera inférieur*socio=rien de 8,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. D'autres importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien se trouveront dans une *socio=rien situation analogue.*socio=nil *socio=nil D'ici à 1995, l'encours de leur dette*socio=ec1 augmentera de 15% en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 et leurs emprunts*socio=ec1 nets*socio=rien à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien dépasseront leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 de moins de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. La *socio=rien principale différence *socio=nil entre l'Hypothèse*socio=ec2 basse et sa Variante 1 (renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1) réside dans le fait*socio=rien que les principaux*socio=rien pays*socio=ac débiteurs*socio=ec ont plus de mal*socio=rien que jamais à assumer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Ils versent un*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 nominal*socio=rien de 11%, comme dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, mais leurs exportations*socio=ec1 n'augmentent en moyenne*socio=rien que de 4% (Tableau*socio=rien 3:6), et leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 n'enregistrent qu'une croissance*socio=uv3 nominale*socio=rien de 12%. Il se pourrait même que la croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 d'un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 qui n'exporte que des biens*socio=ec1 manufacturés soit inférieure*socio=rien au taux_d'_intérêt*socio=ec1 nominal*socio=rien. La *socio=rien majeure partie des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil manquent cruellement de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te. En 1995, l'encours de la dette*socio=ec1 décaissée des pays_en_développement*socio=uv3 n'est*socio=rien que légèrement supérieur*socio=rien, en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, à celui de 1983. Les prêts*socio=ec1 décaissés se chiffrent à 42 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (contre 49 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse). Les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, de 55 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 sont supérieurs*socio=rien aux décaissements*socio=ec1 et la solvabilité*socio=ec1 diminue en raison*socio=uv de la contraction*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 causée par le protectionnisme*socio=et. Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1 contribue aussi à freiner la croissance*socio=uv3 globale*socio=rien. Ce *socio=rien scénario est,*socio=nil en*socio=nil fait,*socio=nil *socio=nil intenable. Si la situation*socio=rien que l'on vient de décrire commence à se concrétiser, les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3 seront certainement encore plus sombres que ne le laissent supposer ces projections*socio=ec2. L'amélioration*socio=uv1 des *socio=et mesures officielles prises*socio=rien *socio=nil par des pays_en_développement*socio=uv3 dans la Variante II a *socio=rien un effet bénéfique,*socio=nil *socio=nil quoique la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de l'encours de la dette*socio=ec1 *socio=rien reste faible *socio=nil dans le cas*socio=rien des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés fortement endettés et celui des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, l'encours de la dette*socio=ec1 n'augmente que de 1% en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de 1983 à 1995. En résumé, il existe deux différences*socio=uv1 majeures*socio=rien entre l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'Hypothèse*socio=ec2 basse: elles concernent le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 nets*socio=rien et la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, un*socio=rien gonflement*socio=ec2 *socio=rien substantiel du montant*socio=ec1 des*socio=nil emprunts*socio=ec1 est compatible *socio=nil avec l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, car le taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=rien nominal est moindre *socio=nil que dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 progressent plus rapidement. La coopération*socio=uv1 entre prêteurs*socio=ac et emprunteurs*socio=ac est*socio=rien raisonnablement assurée. Dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 s'accroissent à peine plus vite que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 (qui sont plus forts*socio=rien) et les prêts*socio=ec1 nets*socio=rien tombent pendant la période*socio=te pour permettre aux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec d'atteindre les coefficients du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 recherchés. Aussi, dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 finissent-ils par transférer chaque année*socio=rien des ressources*socio=ec1 aux pays_industriels*socio=ec1. En outre, si ces derniers*socio=rien renforcent considérablement*socio=rien la protection*socio=et, la coopération*socio=uv1 a toutes chances*socio=rien de prendre fin*socio=rien. Les perspectives*socio=rien seraient plus brillantes si la performance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3 était meilleure*socio=rien, mais la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 dans l'Hypothèse*socio=ec2 basse place*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te sur*socio=rien le *socio=rien fil du *socio=nil rasoir. La pauvreté*socio=uv1 et les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. On comprend mieux les implications*socio=rien de ces scénarios*socio=rien si l'on pondère les taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PIB*socio=ec1 par les taux*socio=rien très divers d'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac des différentes*socio=rien régions*socio=te. Entre l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'Hypothèse*socio=ec2 basse, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 tombe de 3,5% à 2,7% par an*socio=rien (Tableau*socio=rien 3:2). Le renforcement*socio=ec2 des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil aggrave la situation*socio=rien, puisque la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac pour tous les pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien est inférieure *socio=nil de 34% au niveau*socio=rien de l'Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Dans tous les scénarios*socio=rien, les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de biens*socio=ec1 manufacturés sont ceux qui progressent le plus rapidement, distançant de plus en plus le reste*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, notamment ceux d'Afrique*socio=ac, que la faiblesse*socio=rien de la croissance*socio=uv3 contribue le plus à maintenir et à aggraver la pauvreté*socio=uv1. Cependant, dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Asie*socio=ac, les perspectives*socio=rien semblent meilleures*socio=rien, d'autant plus que l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac continue*socio=rien à se ralentir. Sans une amélioration*socio=uv1 de la politique*socio=et poursuivie par les autorités*socio=et nationales*socio=te, les perspectives*socio=rien de progrès*socio=uv1 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 resteront sombres, Comme les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 auraient intérêt*socio=uv1 à faire des réformes*socio=et pour ne plus encourager autant le remplacement*socio=rien inefficace*socio=uv4 des importations*socio=ec1 aux dépens*socio=uv2 des exportations*socio=ec1. Certains des *socio=rien précédents rapports_sur_le_développement_dans_le_monde *socio=nil ont souligné que l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle un*socio=rien pays*socio=ac utilise ses ressources*socio=ec1 dépend dans une *socio=rien large mesure des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil Leur*socio=nil grande pauvreté*socio=uv1 *socio=nil donne aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 une raison*socio=uv supplémentaire*socio=rien de faire le *socio=rien meilleur usage possible *socio=nil de leurs ressources*socio=ec1. Vu l'importance*socio=rien du*socio=rien secteur_public*socio=et des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1, réduire les importations*socio=ec1 revient généralement à réduire les dépenses_publiques*socio=et. Peut-être y aurait-il moyen*socio=rien de comprimer les dépenses*socio=ec1 sans affecter la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien, mais force*socio=uv1 est*socio=rien de constater que les *socio=et restrictions budgétaires *socio=nil mutilent trop souvent les programmes*socio=et qui contribuent le plus à renforcer le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Certains d'entre eux peuvent être*socio=rien classés parmi les dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te; mais les budgets*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de santé*socio=et peuvent à juste*socio=rien titre*socio=ec être*socio=rien considérés comme des investissements*socio=ec1 dans le capital*socio=ec1 humain*socio=uv3. La plupart*socio=rien des programmes*socio=et de valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 ont de longues*socio=rien périodes*socio=te de gestation. Leur produit*socio=ec n'est*socio=rien pas directement exportable, ni même souvent commercialisable sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Il ne serait donc pas réaliste*socio=uv4 de financer de tels investissements*socio=ec1 au moyen*socio=rien de *socio=ec1 capitaux commerciaux.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible*socio=rien revenu ont*socio=nil besoin*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil et cela depuis de *socio=rien nombreuses années,*socio=nil d'*socio=nil un *socio=ec2 relèvement réel *socio=nil de l'aide*socio=uv1 libérale*socio=et. Or*socio=rien, c'est*socio=rien au moment*socio=rien où elle leur est*socio=rien le plus indispensable*socio=uv4 que l'aide_publique*socio=et diminue en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Il faut renverser cette tendance*socio=rien si l'on veut que les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 progressent au cours*socio=rien des années*socio=rien à venir et que le sort*socio=rien des populations*socio=ac les plus démunies ne se détériore davantage. L'action*socio=et internationale*socio=te. Ce chapitre*socio=rien a montré que les perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te seraient nettement plus encourageantes*socio=uv4 si chaque pays*socio=ac prenait des mesures*socio=et pour améliorer sa propre*socio=rien performance*socio=uv3 sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te. Les pays_industriels*socio=ec1 assument la plus *socio=rien grosse part de*socio=nil responsabilité*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil car les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 *socio=rien du monde entier *socio=nil seraient transformées s'ils surmontaient les rigidités*socio=uv3 et les craintes inflationnistes*socio=ec2 qui ont freiné leurs progrès*socio=uv1 ces dix *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Même sans cela, les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient faire beaucoup pour améliorer leur *socio=rien propre sort *socio=nil s'ils assouplissaient leurs économies*socio=ec1 par des réformes*socio=et appropriées. Cela dit, une action*socio=et concertée s'impose aussi à l'échelon*socio=rien international*socio=te. Si la communauté*socio=ac internationale*socio=te entreprenait une libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 visant tout particulièrement les *socio=rien formes nouvelles *socio=nil et toujours plus nombreuses*socio=rien de protectionnisme*socio=et (les *socio=rien diverses barrières non*socio=nil tarifaires*socio=et,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil à l'encontre*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3), le dynamisme*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te s'en trouverait renforcé. Il est*socio=rien également indispensable*socio=uv4 de commencer à libéraliser les échanges*socio=ec1 de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1. De même que la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 de biens*socio=ec1 manufacturés a stimulé, une fois*socio=rien pour toutes mais vigoureusement, la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 50 et au début*socio=rien des années*socio=rien 60, une *socio=rien initiative semblable *socio=nil dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, associée*socio=rien à la suppression*socio=rien des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil imposées récemment sur*socio=rien les produits*socio=ec industriels*socio=ec1, pourrait stimuler la productivité*socio=uv au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. La libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 est*socio=rien également indispensable*socio=uv4 pour résoudre la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1. Pour assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 à un*socio=rien coût*socio=ec1 qui ne soit pas excessif*socio=rien pour eux, les pays_en_développement*socio=uv3 devront accroître leurs exportations*socio=ec1 et non pas se borner simplement à réduire leurs importations*socio=ec1. Toute détérioration*socio=uv4 de la *socio=te conjoncture mondiale -*socio=nil renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et et*socio=nil nouvelles*socio=rien *socio=nil hausses des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les prêts*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 - éroderait la capacité*socio=uv3, voire la volonté*socio=uv1, des emprunteurs*socio=ac d'assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Sur*socio=rien le plan*socio=rien financier*socio=ec1, comme sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1, une action*socio=et internationale*socio=te concertée *socio=rien est nécessaire.*socio=nil L'*socio=nil issue des*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil entrepris par les pays_en_développement*socio=uv3 pour remédier aux rigidités*socio=uv3 et aux distorsions*socio=uv4 de leurs propres*socio=rien économies*socio=ec1 dépend en partie*socio=rien de ce que feront les bailleurs*socio=ac de fonds_publics*socio=et et privés*socio=et. La principale*socio=rien responsabilité*socio=uv1 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te à l'égard*socio=rien des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 consiste à trouver les moyens*socio=ec1 d'appuyer les réformes*socio=et en accroissant l'aide*socio=uv1 accordée à des conditions*socio=rien libérales*socio=et. Tel était le principal*socio=rien objectif*socio=uv4 des négociations*socio=et relatives*socio=rien à la *socio=rien Septième reconstitution des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'IDA*socio=ac (Encadré 3:5), des échanges_de_vues*socio=uv3 sur*socio=rien l'octroi*socio=rien éventuel*socio=rien de ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à l'IDA*socio=ac et du*socio=rien renouvellement*socio=uv4 de la Convention*socio=et de Lomé. L'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien dépend en partie*socio=rien de la ligne*socio=rien de conduite*socio=rien qu'adopteront diverses*socio=rien institutions_privées*socio=et et publiques*socio=et. Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 se fondent généralement sur*socio=rien les accords*socio=et conclus par les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil avec le fonds_monétaire_international*socio=te (FMI*socio=ac) pour consolider les créances*socio=ec1 et, dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil cas,*socio=nil *socio=nil pour engager de nouveaux*socio=rien capitaux*socio=ec1. A long_terme*socio=rien, le rétablissement*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien dépendra dans une *socio=rien large mesure *socio=nil de la reprise des prêts*socio=ec1 volontaires*socio=uv4 de la part*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Mais le retour*socio=rien à des prêts*socio=ec1 entièrement volontaires*socio=uv4 exige une gestion*socio=ec2 prudente*socio=rien de la part*socio=rien des emprunteurs*socio=ac et des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1. Des institutions*socio=ac officielles*socio=et, notamment le FMI*socio=ac, la banque_mondiale*socio=te et les banques*socio=ac régionales*socio=te de développement*socio=uv3, peuvent jouer *socio=rien un rôle utile*socio=uv4 *socio=nil à cet égard*socio=rien en aidant les pays_en_développement*socio=uv3 à élaborer des programmes*socio=et d'action*socio=et plus efficaces*socio=uv4 et en intensifiant leurs propres*socio=rien prêts*socio=ec1 à l'appui*socio=rien des réformes*socio=et adoptées par les pouvoirs_publics*socio=et (Encadré 3:5). Ces institutions*socio=ac devraient aussi continuer à encourager l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien. Enfin, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que les institutions_publiques*socio=et de financement*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 s'adaptent*socio=rien, sans désorganiser le marché*socio=ec1, à l'accroissement*socio=ec2 des risques*socio=uv4 associés*socio=rien à l'octroi*socio=rien de prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3. Il ne s'agit pas que chacune prenne de son côté*socio=rien des dispositions*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4, mais que toutes agissent de *socio=rien façon constructive.*socio=nil L'*socio=nil intensification*socio=ec2 des*socio=nil *socio=ec1 flux financiers *socio=nil visant à aider les pays_en_développement*socio=uv3 à restructurer leur économie*socio=ec1 et à préserver leur viabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 à long_terme*socio=rien faciliterait la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 en améliorant les perspectives*socio=rien à court_terme*socio=rien de leur balance_des_paiements*socio=ec1 . A son tour*socio=rien, la libéralisation*socio=et stimulerait les exportations*socio=ec1 et tendrait à renforcer la solvabilité*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, qui seraient ainsi mieux placés pour obtenir*socio=rien des capitaux*socio=ec1 additionnels*socio=rien et en assurer le service*socio=ec1. Autrement dit, la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3, l'augmentation*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te et l'amélioration*socio=uv1 de la politique_économique*socio=ec1 de tous les pays*socio=ac sont des mesures*socio=et qui, en se renforçant les unes les autres, concourraient à rendre son dynamisme*socio=uv3 à la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3. développement_économique*socio=ec1 et démographie*socio=ec1. Une croissance*socio=uv3 *socio=rien modeste du PIB*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil se traduit par une croissance*socio=uv3 modeste*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Pour les pays_en_développement*socio=uv3, la corrélation n'est*socio=rien pas aussi simple*socio=rien car leur population*socio=ac s'accroît de 2% par an*socio=rien, beaucoup plus vite encore dans *socio=rien un bon nombre *socio=nil d'entre eux. Pour que leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac s'améliore, il faut donc que leur PIB*socio=ec1 augmente de plus de 2%. Dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3,*socio=nil aucun*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil ne peut oublier que l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac affecte littéralement le *socio=rien seul résultat économique*socio=ec1 qui*socio=nil compte *socio=nil réellement, le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien de la population*socio=ac. Si le monde*socio=rien devait connaître dix ans*socio=rien de croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, des millions*socio=rien de pauvres*socio=uv2 verraient inéluctablement s'aggraver leur misère*socio=uv1. De surcroît*socio=rien, plus la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 *socio=rien est faible,*socio=nil *socio=nil plus les pays*socio=ac ont de difficulté*socio=uv4 à financer des programmes*socio=et, d'éducation*socio=et et de planning*socio=rien familial*socio=uv2, par exemple*socio=rien, qui freinent l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac. Ainsi des difficultés*socio=uv4 passagères peuvent-elles avoir des conséquences*socio=rien durables*socio=uv4. Si importantes*socio=rien soient-elles, ces simples*socio=rien observations*socio=ec2 ne donnent qu'une idée*socio=rien grossière des liens*socio=rien qui existent entre la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 et le développement_économique*socio=ec1. Pour les comprendre, il ne suffit pas de faire le décompte des individus*socio=ac. L'éducation*socio=et, la santé*socio=et, l'emploi*socio=ec1, les revenus*socio=ec1, la culture*socio=et et les convictions*socio=uv personnelles sont autant d'aspects*socio=rien de la vie*socio=uv1 de tous les jours*socio=rien qui expliquent pourquoi les parents choisissent d'avoir tel ou tel nombre*socio=rien d'enfants*socio=ac et les conséquences*socio=rien collectives*socio=uv2 de leur choix*socio=uv1. La *socio=rien Deuxième partie du présent rapport *socio=nil traite de l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Comme on s'en rendra compte*socio=rien sans tarder, elle concerne également le développement*socio=uv3 au sens*socio=rien le plus large*socio=rien. Elle reflète la perspective*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 de la *socio=rien Première partie,*socio=nil *socio=nil à laquelle elle confère en échange*socio=ec1 *socio=rien un sens plus*socio=nil riche*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil 9: Dix ans*socio=rien d'expérience*socio=ec2. En dix ans*socio=rien, bien*socio=rien des choses*socio=rien ont changé dans les deux domaines*socio=rien qui font l'objet*socio=rien *socio=rien du Rapport.*socio=nil *socio=nil En 1974, lorsque les *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil ont quadruplé et que le monde*socio=rien s'est*socio=rien enlisé dans la récession*socio=ec2, les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 paraissaient fort*socio=rien sombres. Cette année-là, à la Conférence*socio=rien mondiale*socio=te sur*socio=rien la population*socio=ac de Bucarest, on a débattu des *socio=rien avantages relatifs du développement*socio=uv3 *socio=nil et des programmes*socio=et de planning*socio=rien familial*socio=uv2 comme moyen*socio=rien de freiner l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac. Aujourd'hui, on voit ces deux questions*socio=rien sous *socio=rien un jour différent.*socio=nil *socio=nil Ni le pessimisme économique*socio=ec1, ni l'opposition développement-planning familial*socio=uv2 n'expliquent ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien en réalité*socio=ec2 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les résultats*socio=rien obtenus par ces pays*socio=ac sont loin*socio=rien d'être*socio=rien uniformes mais on peut en tirer une *socio=rien conclusion générale *socio=nil d'une *socio=rien grande importance:*socio=nil *socio=nil qu'il s'agisse de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ou de la population*socio=ac, les écarts*socio=rien entre pays*socio=ac tiennent en *socio=rien grande partie aux*socio=nil différences*socio=uv1 *socio=nil dans l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Restructuration*socio=et économique*socio=ec1. On a beaucoup parlé des difficultés*socio=uv4 des pays_en_développement*socio=uv3 qui, après*socio=rien s'être*socio=rien lourdement endettés pendant les années*socio=rien 70, se sont aperçus qu'ils ne pouvaient pas assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac ont dû faire appel*socio=rien au FMI*socio=ac et au concours des banques*socio=ac et des gouvernements*socio=ac pour consolider leur dette*socio=ec1 et obtenir*socio=rien de nouveaux*socio=rien crédits*socio=ec1. La plupart*socio=rien d'entre eux ont également réduit les importations*socio=ec1, réduction*socio=ec2 qui a amélioré le compte*socio=rien des opérations*socio=rien avec l'étranger*socio=te moyennant *socio=rien un gros sacrifice*socio=uv1 *socio=nil dans les domaines*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, de l'investissement*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Ce sacrifice*socio=uv1 à court_terme*socio=rien a fait*socio=rien ressortir les aspects*socio=rien qui devaient avoir la priorité*socio=uv4 dans l'action*socio=et à plus long_terme*socio=rien: restructurer les économies*socio=ec1 de façon*socio=rien à accroître les recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1, réaliser ainsi une croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=uv en préservant la balance_des_paiements*socio=ec1 . Ces efforts*socio=uv1 méritent le soutien*socio=uv3 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te, sous forme*socio=rien d'aide*socio=uv1 et de *socio=ec1 crédits commerciaux,*socio=nil *socio=nil et surtout il faudrait que les pays*socio=ac se refusent à prendre des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil qui feraient obstacle*socio=rien aux exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec. Aussi voyants*socio=rien soient-ils, les problèmes*socio=uv4 des gros*socio=rien débiteurs*socio=ac ne devraient pas faire oublier les résultats*socio=rien méritoires obtenus par un*socio=rien autre groupe*socio=ac de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil d'entre eux, en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien principalement, sont parvenus à maintenir une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien sans compromettre leur balance_des_paiements*socio=ec1 . Pour ceux qui ont le mieux réussi, la Corée*socio=ac et Singapour*socio=ac, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 a dépassé 10% par an*socio=rien en 1974-79, puis est*socio=rien retombée à 6% par an*socio=rien en 1980-83. Si leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te a augmenté depuis dix ans*socio=rien, leurs exportations*socio=ec1 ont progressé si rapidement que le *socio=rien coefficient du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil n'a jamais atteint les niveaux*socio=rien de certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac. Le contraste entre les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 *socio=rien intermédiaire est l'*socio=nil aboutissement de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil diamétralement opposées. En général*socio=rien, les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont adopté des mesures*socio=et propres*socio=rien à favoriser les exportations*socio=ec1, et surtout ils ont conservé des taux_de_change*socio=ec1 compétitifs*socio=uv4. Ils ont pu ainsi développer rapidement leurs exportations*socio=ec1 et réduire les importations*socio=ec1 par le biais*socio=rien des prix*socio=ec1 au lieu*socio=rien d'imposer des contingents*socio=ec2. En outre, les prêts*socio=ec1 étrangers*socio=te n'ont pas paru assortis de conditions*socio=rien séduisantes une fois*socio=rien convertis en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te. Les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont souvent maintenu des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 positifs*socio=uv4, qui ont encouragé l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et ont orienté l'investissement*socio=ec1 vers les secteurs*socio=rien les plus rentables*socio=ec2. Leurs perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te sont bonnes*socio=rien s'ils persistent dans cette voie*socio=rien. Mais pour que l'action*socio=et de ces pays*socio=ac ait les résultats*socio=rien recherchés, les pays_industriels*socio=ec1 doivent renoncer aux barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 qui feraient obstacle*socio=rien aux exportations*socio=ec1. Dans *socio=rien un troisième groupe*socio=ac de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 est lente *socio=nil depuis dix ans*socio=rien et l'avenir*socio=te n'est*socio=rien guère plus brillant. Ce groupe*socio=ac comprend *socio=rien un grand nombre des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil dont ceux d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. Ils ont beaucoup souffert de la faiblesse*socio=rien de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1, qui a fait*socio=rien fléchir le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien, qui leur procurent 90% environ de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Ils ont de la peine à assurer le service*socio=ec1 de leur *socio=ec1 dette commerciale,*socio=nil *socio=nil pourtant réduite; leurs entrées de capitaux*socio=ec1 sont constituées en *socio=rien grande partie de*socio=nil versements*socio=ec1 d'*socio=nil aide_publique*socio=et,*socio=nil *socio=nil dont le montant*socio=ec1 n'a augmenté que de 6,5% par an*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 depuis dix ans*socio=rien, soit à peine plus que le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac. Les problèmes*socio=uv4 de l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te sont d'un*socio=rien autre ordre*socio=rien que ceux des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac ne possèdent toujours ni les institutions*socio=ac ni les compétences*socio=uv3 indispensables*socio=uv4 à une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien. Ces ressources*socio=ec1 doivent être*socio=rien développées*socio=uv4 de toute urgence*socio=rien et une aide*socio=uv1 étrangère substantielle*socio=rien doit venir financer cet effort*socio=uv1. Cependant, les *socio=ac pays africains *socio=nil amélioreraient déjà considérablement*socio=rien leurs perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te s'ils réformaient leur politique_économique*socio=ec1. Même parmi les plus pauvres*socio=uv2, certains pays*socio=ac ont fait*socio=rien mieux que d'autres, en relevant les prix*socio=ec1 au producteur*socio=ac dans l'agriculture*socio=ec1, en maintenant des taux_de_change*socio=ec1 compétitifs*socio=uv4 et en se servant des prix*socio=ec1 plutôt que des *socio=et directives officielles *socio=nil pour affecter les ressources*socio=ec1. Adopter des réformes*socio=et n'est*socio=rien pas une nécessité*socio=uv1 pour les seuls*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. On avance*socio=rien, dans la *socio=rien première partie du Rapport,*socio=nil qu'*socio=nil un grand nombre des*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te sont nés dans les pays_industriels*socio=ec1, dont le poids*socio=rien financier*socio=ec1 et économique*socio=ec1 influe puissamment sur*socio=rien les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 *socio=rien du monde en développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil A divers degrés*socio=rien, les pays_industriels*socio=ec1 n'ont pas voulu éliminer les rigidités*socio=uv3 présentées par leurs économies*socio=ec1. Ils ont maintenu la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 dans des secteurs*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien, à grand*socio=rien renfort de subventions*socio=ec1 ou de restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1. Leur politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 a provoqué une poussée inflationniste*socio=ec2 dans les années*socio=rien 70, suivie au cours*socio=rien des trois *socio=rien dernières années de*socio=nil déflation*socio=ec2 *socio=nil par une remontée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 résultant*socio=rien de la coexistence contradictoire d'une politique*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1 et d'un*socio=rien *socio=rien certain laxisme budgétaire*socio=et.*socio=nil *socio=nil Tant que les pays_industriels*socio=ec1 n'auront pas remédié à ces faiblesses*socio=rien fondamentales*socio=uv4 les perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te resteront moroses. Certains des scénarios*socio=rien présentés au Chapitre*socio=rien 3 font ressortir que si la performance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 ne s'améliore pas, le PIB*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ne progressera qu'au rythme*socio=rien de 4,7% par an*socio=rien en 1985-95. En Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, il ne dépassera pas 2,8% par an*socio=rien. Ce chiffre *socio=rien est inférieur au*socio=nil taux probable*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil sorte *socio=nil que la population*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde *socio=nil continuera de s'appauvrir régulièrement. Dans l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, une réorientation*socio=et de l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et pourrait porter la croissance*socio=uv3 à 5,1% par an*socio=rien si celle des pays_industriels*socio=ec1 *socio=rien est léthargique.*socio=nil *socio=nil A supposer qu'elle soit meilleure*socio=rien, mais que les *socio=ac pays africains *socio=nil n'améliorent pas leur politique*socio=et, leurs perspectives*socio=rien ne seront guère plus brillantes, puisqu'une croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 de 3,2% par an*socio=rien en 1985-95 ne suffira pas à relever le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. A l'autre extrême*socio=rien, les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 *socio=rien intermédiaire gros exportateurs*socio=ac de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil manufacturés connaîtront une croissance*socio=uv3 *socio=rien moyenne du PIB*socio=ec1 *socio=nil de 6,3% par an*socio=rien pendant cette période*socio=te. La diversité*socio=uv1 qui a caractérisé l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ces dix *socio=rien dernières années semble*socio=nil devoir *socio=nil persister. Évolution*socio=rien démographique*socio=ec1: réussites*socio=uv et nouvelles*socio=rien difficultés*socio=uv4. Les renseignements*socio=ec2 sans cesse plus nombreux*socio=rien dont on dispose sur*socio=rien l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 font ressortir le *socio=rien lien étroit *socio=nil qui existe entre la baisse*socio=ec2 de la fécondité*socio=et et le *socio=rien niveau général de*socio=nil développement_socioéconomique*socio=ec,*socio=nil *socio=nil et le rôle*socio=rien que peuvent jouer les programmes*socio=et de planning*socio=rien familial*socio=uv2 dans le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la population*socio=ac. Les différences*socio=uv1 de taux*socio=rien de fécondité*socio=et entre pays*socio=ac et à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac tiennent moins au revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac qu'à l'espérance_de_vie*socio=ec1, à l'alphabétisation*socio=et des femmes*socio=ac et au revenu*socio=ec1 des groupes*socio=rien pauvres*socio=uv2. L'accessibilité*socio=uv1 des services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2 est*socio=rien aussi *socio=rien un facteur important.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ainsi que Sri Lanka a *socio=rien un taux de*socio=nil fécondité*socio=et inférieur *socio=nil à celui de l'Inde*socio=ac, qui elle-même a *socio=rien un taux de*socio=nil fécondité*socio=et inférieur *socio=nil à celui du*socio=rien Pakistan*socio=ac. La fécondité*socio=et *socio=rien est moindre en*socio=nil Colombie*socio=ac *socio=nil qu'au Brésil*socio=ac et plus basse au Brésil*socio=ac qu'au Pérou*socio=ac. Elle est*socio=rien plus faible*socio=rien en Égypte*socio=ac qu'au Maroc*socio=ac. Les pays*socio=ac qui ont *socio=rien fait un effort*socio=uv1 de*socio=nil planning familial*socio=uv2 substantiel *socio=nil et soutenu ont obtenu des *socio=rien résultats remarquables,*socio=nil *socio=nil et cela d'autant plus que l'instruction*socio=et est*socio=rien répandue. Les observations*socio=ec2 faites au cours*socio=rien de la décennie*socio=te écoulée sont particulièrement convaincantes*socio=rien. L'usage*socio=rien de contraceptifs a doublé et la fécondité*socio=et est*socio=rien tombée de 30% au Mexique*socio=ac entre 1974 et 1979. A java (Indonésie*socio=ac) l'emploi*socio=ec1 de contraceptifs *socio=rien est passé *socio=nil de Il à plus de 50%, et l'indice synthétique de fécondité*socio=et est*socio=rien tombé de presque 5 aux alentours*socio=rien de 4 entre 1974 et 1980. Dans l'État*socio=ac du*socio=rien Kerala en Inde*socio=ac, il est*socio=rien tombé de 4,1 en 1972 à 2,7 en 1978. Le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est faible,*socio=nil *socio=nil mais le nombre*socio=rien des femmes*socio=ac alphabètes est*socio=rien élevé*socio=uv4 et les services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2 sont étendus. On sait également que la fécondité*socio=et ne continuera pas de baisser, ou ne commencera pas à baisser, spontanément*socio=rien. Il y a deux raisons*socio=rien à cela. L'une est*socio=rien que dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, le nombre*socio=rien d'enfants*socio=ac idéal est*socio=rien d'environ quatre, davantage dans les *socio=te zones rurales *socio=nil et dans les milieux*socio=rien peu instruits. Sans une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4 des conditions_de_vie*socio=uv1, ce chiffre pourrait rester inchangé*socio=rien, ce qui implique des taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 égaux*socio=rien ou supérieurs*socio=rien à 2%. La deuxième*socio=rien raison*socio=uv est*socio=rien que les programmes*socio=et de planning*socio=rien familial*socio=uv2, si utiles*socio=uv4 qu'ils soient, n'ont pas vraiment*socio=rien donné toute leur mesure*socio=rien. Dans presque tous les pays*socio=ac étudiés, nombreux*socio=rien sont les couples qui déclarent ne plus vouloir*socio=rien d'enfant*socio=ac mais ne pratiquent pas la contraception*socio=rien généralement parce que les services*socio=ec1 modernes*socio=uv2 sont peu accessibles*socio=uv2. Lorsque les services*socio=ec1 sont en place*socio=rien, les taux*socio=rien d'abandon*socio=rien sont élevés*socio=uv4, souvent parce que peu de méthodes*socio=rien efficaces*socio=uv4 sont proposées et que le suivi est*socio=rien limité. Voici près de 20 ans*socio=rien qu'après*socio=rien une période*socio=te de pointe*socio=ec2 l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac a entamé une décélération*socio=ec2 dans les pays_en_développement*socio=uv3, mais l'évolution*socio=rien *socio=rien reste lente *socio=nil et elle n'est*socio=rien pas universelle*socio=uv2. Selon les projections*socio=ec2, l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien chiffre de la population*socio=ac continuera de s'accélérer pendant encore deux décennies*socio=te et, dans bien*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, ce chiffre aura triplé d'ici à 2050, même si la fécondité*socio=et diminue substantiellement. *socio=rien Vingt ans après *socio=nil le tournant, la lenteur*socio=rien de l'évolution*socio=rien et son inégale*socio=uv2 répartition*socio=uv3 font plus que jamais de l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population*socio=ac l'un*socio=rien des problèmes*socio=uv4 *socio=rien cruciaux du développement*socio=uv3.*socio=nil Un problème*socio=uv4 de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil présent Rapport s'*socio=nil est *socio=nil écarté des descriptions*socio=rien néomalthusiennes de la population*socio=ac en tant que problème*socio=uv4. La population*socio=ac mondiale*socio=te a augmenté plus rapidement et dans des proportions*socio=rien plus grandes*socio=rien que Malthus ne l'imaginait; la production*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 mondial*socio=te ont aussi augmenté. L'avenir*socio=te sera peut-être plus difficile*socio=rien et, à très long_terme*socio=rien, l'histoire*socio=te donnera peut-être raison*socio=uv à Malthus, selon qui les ressources*socio=ec1 mondiales*socio=te ne suffiraient pas à faire vivre*socio=rien tous les habitants*socio=ac de la Terre*socio=ec1. Mais à l'horizon*socio=rien des cinq*socio=rien ou six prochaines*socio=rien décennies*socio=te, le problème*socio=uv4 dépasse la *socio=rien simple question des*socio=nil ressources*socio=ec1 mondiales*socio=te *socio=nil et se prête*socio=rien moins facilement à une *socio=rien solution technique.*socio=nil Le*socio=nil problème*socio=uv4 est *socio=nil dû à l'absence*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 entre la population*socio=ac et la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 de revenu*socio=ec1, situation*socio=rien qui enferme une *socio=rien grande partie *socio=nil de la population*socio=ac mondiale*socio=te dans le cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 formé par la pauvreté*socio=uv1 et une fécondité*socio=et élevée*socio=uv4. Dans le Rapport*socio=rien, on établit la relation*socio=rien au niveau*socio=rien des ménages*socio=ac et des pays*socio=ac, entre un*socio=rien accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population*socio=ac et une amélioration*socio=uv1 plus lente*socio=rien des niveaux_de_vie*socio=uv1, en particulier*socio=rien chez les pauvres*socio=uv2. Aux niveaux*socio=rien national*socio=te et familial*socio=uv2, une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 rend plus difficile*socio=rien encore le choix*socio=uv1 entre le relèvement*socio=ec2 immédiat*socio=rien des niveaux_de_vie*socio=uv1 et l'investissement*socio=ec1, par exemple*socio=rien, dans l'éducation*socio=et des enfants*socio=ac, en vue*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 des niveaux_de_vie*socio=uv1 futurs*socio=rien. Ce sont les pauvres*socio=uv2 qui ont beaucoup d'enfants*socio=ac. Victimes*socio=ac de la pauvreté*socio=uv1 de leurs parents, ces enfants*socio=ac transmettent leurs désavantages à la génération*socio=ac suivante*socio=rien. Par suite*socio=rien de taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 encore élevés*socio=uv4 dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac (2 à 4% par an*socio=rien), il arrive que la moitié*socio=rien de la population*socio=ac ait moins de 15 ans*socio=rien, ce qui laisse présager d'énormes*socio=rien difficultés*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 pendant de *socio=rien longues années.*socio=nil *socio=nil Pour certains pays*socio=ac et pour de nombreuses*socio=rien familles*socio=uv1 rurales*socio=te, une fécondité*socio=et élevée*socio=uv4 oblige à consacrer des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à l'agriculture*socio=ec1 pour que la production*socio=ec1 augmente au même rythme*socio=rien que les besoins*socio=uv1 alimentaires*socio=ec1. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil encore fortement tributaires*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, les terres*socio=rien qui peuvent être*socio=rien mises en culture*socio=ec à peu de frais*socio=ec1 sont rares*socio=rien ou inexistantes*socio=rien, et la production*socio=ec1 ne peut augmenter que moyennant une amélioration*socio=uv1 des rendements*socio=ec1, ce qui exige de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 pour maintenir le volume*socio=rien de production*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Dans les villes*socio=te, l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population*socio=ac aggrave les problèmes*socio=uv4 d'organisation*socio=ec1 et d'administration*socio=et que pose la gestion*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 urbaine*socio=te. Les mesures*socio=et de redistribution*socio=et n'apportent qu'un*socio=rien soulagement*socio=rien limité pour un*socio=rien prix*socio=ec1 élevé*socio=uv4. L'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac ne poserait pas de problème*socio=uv4 si les restructurations*socio=et économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et pouvaient se faire assez rapidement, si l'évolution*socio=rien technique*socio=rien était garantie ou si l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien de la population*socio=ac était en *socio=rien soi porteur de*socio=nil progrès*socio=uv1 technique.*socio=nil *socio=nil Malheureusement, il ne fait*socio=rien au contraire*socio=rien que rendre les mutations*socio=rien plus difficiles*socio=rien. Il engendre au mieux l'adaptation*socio=uv3 progressive*socio=rien dont l'agriculture*socio=ec1 fournit l'exemple*socio=rien, c'est-à-dire le maintien*socio=rien, mais non pas l'augmentation*socio=ec2, *socio=rien du volume *socio=nil de la production*socio=ec1 par habitant*socio=ac. L'immense*socio=rien majorité*socio=rien des *socio=ec1 ressources financières et*socio=nil intellectuelles*socio=rien *socio=nil qu'exige le progrès*socio=uv1 technique*socio=rien aujourd'hui se trouve dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2, où la population*socio=ac augmente lentement. En tout état*socio=ac de cause*socio=rien, les innovations*socio=uv3 techniques*socio=rien ont pour objet*socio=rien d'économiser la main-d'_oeuvre*socio=rien et non pas d'en intensifier l'emploi*socio=ec1. A aucun moment*socio=rien la fécondité*socio=et n'a été*socio=rien aussi élevée*socio=uv4 dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 d'aujourd'hui que dans les pays_en_développement*socio=uv3, et la mortalité*socio=et y a baissé plus lentement. L'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac a rarement dépassé 1,5% par an*socio=rien et la population*socio=ac rurale*socio=te avait pour ainsi dire cessé de s'accroître au *socio=rien début du Xxe*socio=nil siècle.*socio=nil Mesures*socio=et *socio=nil à prendre. Dans sa *socio=rien Deuxième partie,*socio=nil le*socio=nil Rapport *socio=nil traite longuement *socio=rien du sens *socio=nil et des implications*socio=rien d'un*socio=rien paradoxe*socio=rien. D'une part*socio=rien, les familles*socio=uv1 nombreuses*socio=rien ont un*socio=rien coût_social*socio=et élevé*socio=uv4, et dans certaines*socio=rien familles*socio=uv1 les enfants*socio=ac pâtissent directement de leur *socio=rien grand nombre *socio=nil de frères et soeurs*socio=rien. D'autre part*socio=rien, les pauvres*socio=uv2 ont de *socio=rien bonnes raisons de*socio=nil vouloir *socio=nil beaucoup d'enfants*socio=ac. Étant donné que la mortalité*socio=et infantile*socio=uv et juvénile*socio=ac est*socio=rien élevée*socio=uv4 et que les possibilités*socio=rien d'éducation*socio=et et d'emploi*socio=ec1 sont mauvaises*socio=rien, les parents ne peuvent envisager leur propre*socio=rien avenir*socio=te avec confiance*socio=uv1 tant qu'ils n'ont pas eu quatre ou cinq*socio=rien enfants*socio=ac, y compris, dans certains milieux*socio=rien, deux ou trois fils. L'idée*socio=rien même de régulation*socio=et des naissances*socio=et est*socio=rien parfois inconnue ou bien*socio=rien les méthodes*socio=rien de contraception*socio=rien modernes*socio=uv2 ne sont pas disponibles*socio=rien ou coûtent trop cher*socio=rien. Dans ce cas*socio=rien, la décision*socio=rien d'avoir un*socio=rien autre enfant*socio=ac semble rationnelle*socio=uv4 *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil des parents. Or*socio=rien, ajoutées les unes aux autres, ces *socio=rien décisions indépendantes *socio=nil aggravent en fin*socio=rien de compte*socio=rien la situation*socio=rien de toutes les familles*socio=uv1, et surtout celle des enfants*socio=ac. Il existe une dichotomie*socio=rien entre les gains*socio=ec1 privés*socio=et procurés par les familles*socio=uv1 nombreuses*socio=rien et l'avantage social*socio=et. Cette dichotomie*socio=rien tient en *socio=rien grande partie *socio=nil à la pauvreté*socio=uv1 et, par conséquent*socio=rien, à l'absence*socio=rien d'alternatives*socio=et qui encourageraient les parents à avoir moins d'enfants*socio=ac. Le développement_économique*socio=ec1 en soi*socio=rien engendre des signaux*socio=rien qui font baisser la fécondité*socio=et. Les mentalités*socio=rien évoluent dès lors*socio=rien que les femmes*socio=ac sont plus instruites, que les enfants*socio=ac survivent mieux aux maladies*socio=et juvéniles, qu'ils perdent de leur utilité*socio=rien comme travailleurs*socio=ac et garanties de sécurité*socio=uv1 pour la vieillesse*socio=uv1 et que les couples sont mieux informés des méthodes*socio=rien de régulation*socio=et des naissances*socio=et. Les parents espacent les naissances*socio=et, ont moins d'enfants*socio=ac et dépensent plus pour leur santé*socio=et et leur instruction*socio=et. Cette dichotomie*socio=rien entre l'avantage privé*socio=et d'une fécondité*socio=et élevée*socio=uv4 et l'avantage social*socio=et donne aux gouvernements*socio=ac des *socio=rien raisons supplémentaires *socio=nil d'intervenir dans les secteurs*socio=rien qui appellent déjà une *socio=et action officielle.*socio=nil Ce*socio=nil Rapport*socio=rien *socio=nil a mis l'accent*socio=rien *socio=rien sur certaines mesures*socio=et *socio=nil que peuvent prendre les pouvoirs_publics*socio=et pour améliorer la protection_sociale*socio=et et réduire la fécondité*socio=et: généralisation*socio=rien de l'éducation*socio=et (en particulier*socio=rien pour les filles*socio=ac) et des soins_de_santé*socio=et primaires*socio=rien pour les mères et les enfants*socio=ac. On reconnaît cependant que les mesures*socio=et destinées*socio=rien à relever le niveau_de_vie*socio=uv1 agissent lentement sur*socio=rien la fécondité*socio=et et que, par conséquent*socio=rien, il faut intervenir dès maintenant dans les domaines*socio=rien de l'éducation*socio=et, de la réduction*socio=ec2 de la mortalité*socio=et et de l'amélioration*socio=uv1 de la condition_féminine*socio=et si l'on veut obtenir*socio=rien une baisse*socio=ec2 durable*socio=uv4 de la fécondité*socio=et. Mais cela signifie également qu'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil de prendre des mesures*socio=et qui donnent des *socio=rien résultats immédiats.*socio=nil *socio=nil A quelques *socio=rien rares exceptions *socio=nil près, aucun pays_en_développement*socio=uv3 ne fait*socio=rien le maximum*socio=rien pour encourager les mariages moins précoces, ni pour informer la population*socio=ac des avantages*socio=rien de l'allaitement maternel pour la santé*socio=et et la fécondité*socio=et. Dans les pays*socio=ac où les parents ont autant d'enfants*socio=ac qu'ils le souhaitent, des avantages*socio=rien financiers*socio=ec1 bien*socio=rien conçus contribuent à accélérer la baisse*socio=ec2 de la fécondité*socio=et. Parallèlement, il ressort des chiffres *socio=rien récents sur la*socio=nil fécondité*socio=et *socio=nil et l'emploi*socio=ec1 de contraceptifs que de nombreux*socio=rien couples continuent à avoir plus d'enfants*socio=ac qu'ils n'en veulent et ne bénéficient toujours pas de services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2 satisfaisants*socio=uv4. L'écart*socio=rien entre le nombre*socio=rien d'enfants*socio=ac effectif*socio=rien et le nombre*socio=rien idéal montre que si un*socio=rien effort*socio=uv1 officiel était fait*socio=rien pour informer la population*socio=ac et offrir des services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2, la fécondité*socio=et se rapprocherait des *socio=rien niveaux souhaitables *socio=nil pour la société*socio=ac, en même temps*socio=rien que cela aiderait les couples à n'avoir que le nombre*socio=rien d'enfants*socio=ac voulu. Le secteur_privé*socio=et pourrait répondre à ce besoin*socio=uv1, et il l'a fait*socio=rien dans une *socio=rien certaine mesure en*socio=nil milieu urbain*socio=te,*socio=nil *socio=nil mais on ne peut pas compter sur*socio=rien lui dans les *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil où les systèmes*socio=rien sanitaires*socio=uv2 de base*socio=rien sont insuffisants*socio=rien et où les *socio=rien informations sur la*socio=nil régulation*socio=et des*socio=nil naissances*socio=et *socio=nil ne se répandent que lentement. Comme on l'a montré au Chapitre*socio=rien 7, une augmentation*socio=ec2 de 50% des dépenses_publiques*socio=et actuellement consacrées au planning*socio=rien familial*socio=uv2 dans les pays_en_développement*socio=uv3 permettrait de satisfaire les besoins*socio=uv1 de plus de 65 millions*socio=rien de couples en matière*socio=rien de services*socio=ec1 de planning*socio=rien familial*socio=uv2. Pour que la baisse*socio=ec2 "rapide*socio=rien" de la fécondité*socio=et décrite au Chapitre*socio=rien 4 se produise, il faudrait que le montant*socio=ec1 des fonds*socio=ec1 soit multiplié par quatre d'ici à l'an*socio=rien 2000. Ces chiffres sont ambitieux*socio=uv2 mais *socio=rien point exorbitants:*socio=nil *socio=nil si l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te consacrée aux programmes*socio=et de population*socio=ac quadruplait, il n'en coûterait au total*socio=rien que 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (dollars*socio=ec1 de 1980), ce qui équivaut à peine à 5% du*socio=rien montant*socio=ec1 de tous les programmes_d'_aide*socio=uv1 en 1982. *socio=rien Un nouveau type de*socio=nil programmes*socio=et,*socio=nil *socio=nil où l'on s'efforce de mettre à profit*socio=ec1 les enseignements*socio=et du*socio=rien passé*socio=te, donne la priorité*socio=uv4 à l'amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 aux services*socio=ec1 grâce*socio=rien à des programmes*socio=et d'animation, à la réduction*socio=ec2 des taux*socio=rien d'abandon*socio=rien, à l'élargissement*socio=ec2 du*socio=rien choix*socio=uv1 de méthodes*socio=rien proposé, au suivi des clients*socio=ac et à l'amélioration*socio=uv1 des communications*socio=ec1 entre fournisseurs*socio=ac et clients*socio=ac. Ces programmes*socio=et ne sont pas coûteux*socio=ec2, mais pour toucher *socio=rien un nombre croissant d'*socio=nil usagers,*socio=nil *socio=nil ils exigeront des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien. Il ressort *socio=rien du Rapport *socio=nil que le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et social*socio=et contribue à ralentir l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac, mais aussi que la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 rapide*socio=rien freine le développement_économique*socio=ec1. Il est*socio=rien donc impératif*socio=uv4 que les gouvernements*socio=ac agissent simultanément sur*socio=rien les deux fronts*socio=rien. Dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, le développement*socio=uv3 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien *socio=rien un voeu *socio=nil pieux si l'on ne parvient pas à freiner sans tarder la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 avant même que l'augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 ne fasse baisser la fécondité*socio=et d'elle-même. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, la persistance*socio=te d'une fécondité*socio=et élevée*socio=uv4 chez les pauvres*socio=uv2 pourrait prolonger indéfiniment, dans cette catégorie*socio=rien, l'attente des bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien développement*socio=uv3. Nul*socio=rien ne prétend que le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 constitue en soi*socio=rien une garantie de progrès*socio=uv1, car une faible*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, la pauvreté*socio=uv1 et l'inégalité*socio=uv1 sont indépendantes*socio=rien de l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1. Mais les faits*socio=rien décrits dans le Rapport*socio=rien semblent concluants*socio=rien: étant donné que la pauvreté*socio=uv1 et la poussée démographique*socio=ec1 se renforcent l'une l'autre, *socio=ac pays donateurs et*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil doivent unir leurs efforts*socio=uv1 pour freiner l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac, et donner à ces efforts*socio=uv1 une *socio=rien place majeure *socio=nil parmi les activités*socio=rien de développement*socio=uv3. Encadré 2:1: La protection*socio=et administrée*socio=rien et le *socio=rien système ouvert d'*socio=nil échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil auteurs *socio=nil de l'accord_général*socio=rien sur*socio=rien les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1 (GATT*socio=et) avaient prévu qu'une partie*socio=rien contractante*socio=ac ne pourrait légitimement se dérober à l'obligation*socio=uv1 de maintenir l'ouverture*socio=uv3 de son marché*socio=ec1 qu'en invoquant des *socio=rien exceptions spécifiques *socio=nil telles que la clause*socio=et de sauvegarde*socio=et de l'Article*socio=rien XIX. Ces dispositions*socio=rien devaient permettre à un*socio=rien pays*socio=ac de limiter*socio=rien les importations*socio=ec1, mais deux grands*socio=rien principes*socio=ec2 devaient être*socio=rien respectés: - Les restrictions*socio=et ne pouvaient pas être*socio=rien discriminatoires*socio=uv2. Elles devaient frapper les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de tous les pays*socio=ac, et non pas celles d'un*socio=rien pays*socio=ac en particulier*socio=rien. - Elles devaient être*socio=rien transparentes*socio=uv4 et ne pouvaient être*socio=rien imposées qu'une fois*socio=rien prouvé que l'expansion*socio=ec2 des importations*socio=ec1 avait porté un*socio=rien préjudice*socio=et grave*socio=rien à la production*socio=ec1 nationale*socio=te. Or*socio=rien, on constate depuis quelque temps*socio=rien une prédilection nouvelle*socio=rien pour des formes*socio=rien d'"évasion*socio=rien" qui, sans enfreindre les *socio=rien dispositions du GATT*socio=et,*socio=nil *socio=nil vont néanmoins à l'encontre*socio=rien de ces deux principes*socio=ec2. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, par exemple*socio=rien, les États-unis*socio=ac et la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil invoquent moins souvent les clauses*socio=rien de sauvegarde*socio=et que la législation*socio=et relative*socio=rien aux pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 déloyales*socio=uv2. Le *socio=rien nombre annuel *socio=nil des plaintes ou enquêtes relatives*socio=rien à la protection*socio=et *socio=rien administrée est deux*socio=nil fois plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil depuis 1980 que pendant la période*socio=te 1975-79, mais le contentieux administratif*socio=et porte*socio=rien maintenant sur*socio=rien des formes*socio=rien de protection*socio=et et des modalités*socio=rien de restriction*socio=et à l'importation*socio=ec1 moins ouvertes*socio=uv4 et moins transparentes*socio=uv4. En 1982 et 1983, cinq*socio=rien enquêtes ont été*socio=rien ouvertes*socio=uv4 aux États-unis*socio=ac au titre*socio=ec de la clause*socio=et de sauvegarde*socio=et alors que 262 plaintes ont été*socio=rien déposées pour pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 déloyales*socio=uv2. En vertu*socio=rien de l'accord_général*socio=rien, toute enquête*socio=ec2 sur*socio=rien de telles pratiques*socio=et peut déboucher sur*socio=rien l'application*socio=rien de restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 (non conformes au principe*socio=ec2 de la nation*socio=te la plus favorisée*socio=rien) ou de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac discriminatoires*socio=uv2 à l'encontre*socio=rien des produits*socio=ec en provenance*socio=rien des pays*socio=ac dont il a été*socio=rien prouvé qu'ils se livraient à des pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 déloyales*socio=uv2. Par ailleurs*socio=rien, parmi les *socio=rien diverses catégories *socio=nil de plaintes déposées, ce n'est*socio=rien plus tant le dumping*socio=ec1 - la plus transparente*socio=uv4 de ces pratiques*socio=et - qui est*socio=rien visé, que les subventions*socio=ec1 ou autres pratiques*socio=et condamnées par *socio=rien diverses dispositions du droit*socio=uv1 commercial*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil telles que les contrefaçons de brevet*socio=et ou autres politiques*socio=et ou pratiques*socio=et d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac étranger*socio=te qui, de l'avis*socio=rien des États-unis*socio=ac, sont incompatibles*socio=uv4 avec un*socio=rien accord*socio=et international*socio=te, ou "injustifiées*socio=rien ou discriminatoires*socio=uv2". Ces plaintes échappent au *socio=rien critère du préjudice*socio=et grave *socio=nil et sont moins *socio=rien bien définies *socio=nil par les *socio=et règlements administratifs *socio=nil et la jurisprudence*socio=et que les moyens*socio=ec1 de recours*socio=ec1 plus traditionnels*socio=rien. S'agissant de la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil *socio=nil on n'a enregistré en 1983 que deux plaintes en application*socio=rien de la clause*socio=et de sauvegarde*socio=et mais 80 plaintes pour pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 déloyales*socio=uv2. En outre, dans 25 cas*socio=rien, les importations*socio=ec1 d'un*socio=rien produit*socio=ec particulier*socio=rien en provenance*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac, ou d'un*socio=rien groupe*socio=ac de pays*socio=ac donné ont été*socio=rien placées sous "surveillance*socio=et". La surveillance*socio=et ne s'accompagne d'aucune mesure*socio=rien restrictive*socio=uv4 directe*socio=rien; c'est*socio=rien un*socio=rien avertissement signifiant que si les importations*socio=ec1 continuent à augmenter, des restrictions*socio=et pourraient être*socio=rien imposées. Elle décourage les exportateurs*socio=ac d'accroître leurs ventes*socio=ec1 en rendant l'accès*socio=uv1 du*socio=rien marché*socio=ec1 incertain*socio=rien. Depuis 1981, le japon*socio=ac applique plusieurs mesures*socio=et visant à ouvrir son marché*socio=ec1 aux importations*socio=ec1. Et, jusqu'alors, il n'avait pas mené d'enquêtes au titre*socio=ec de la clause*socio=et de sauvegarde*socio=et ni sur*socio=rien les cas*socio=rien de dumping*socio=ec1, et n'avait déposé qu'une plainte pour subventions*socio=ec1. Mais le *socio=ac Gouvernement japonais *socio=nil a usé de son pouvoir*socio=et discrétionnaire*socio=ec pour empêcher l'importation*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien produits*socio=ec en attendant que les *socio=ac entreprises japonaises *socio=nil aient pu mettre au point*socio=rien des produits*socio=ec concurrents*socio=ac. Ces pratiques*socio=et passées*socio=te laissent planer *socio=rien un reste d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 sur l'*socio=nil accessibilité*socio=uv1 du marché*socio=ec1 japonais*socio=ac aux*socio=nil producteurs*socio=ac étrangers*socio=te.*socio=nil *socio=nil Avec le temps*socio=rien cette incertitude*socio=uv3, qui tend à protéger les *socio=ac sociétés japonaises *socio=nil de la concurrence*socio=ec1, devrait se dissiper. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 2:3: L'ajustement*socio=et aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, 1974-81. L'effet*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 est*socio=rien triple: - L'effet*socio=rien de l'évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 calculé en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1 *socio=nil en prenant pour base*socio=rien la période*socio=te 1971-73, les *socio=rien variations du prix*socio=ec1 des*socio=nil exportations*socio=ec1 par*socio=nil rapport *socio=nil à celui des importations*socio=ec1 pendant la période*socio=te 1974-81 se sont traduites tantôt par une détérioration*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1 qui est*socio=rien allée jusqu'à 6-7% par an*socio=rien en moyenne*socio=rien dans certains pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien d'amérique_latine*socio=ac, tantôt par une amélioration*socio=uv1 qui a dépassé 10% dans certains pays_en_développement*socio=uv3 exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. - L'effet*socio=rien induit de la récession*socio=ec2. L'effet*socio=rien sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 de la récession*socio=ec2 dans leurs principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 a systématiquement été*socio=rien défavorable*socio=uv4. En *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il a varié d'une *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil de 0,05 à 2%, ou plus. - L'effet*socio=rien net*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. En 1974-81, l'effet*socio=rien sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 de l'augmentation*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 a été*socio=rien négatif*socio=uv dans certains cas*socio=rien (2% du*socio=rien PNB*socio=ec1 ou pire*socio=rien), positif*socio=uv4 dans d'autres (jusqu'à 0,5%). Les chiffres ont été*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien beaucoup plus élevés*socio=uv4 pendant la période*socio=te 1979-81 que pendant la période*socio=te 1974-78. Si l'on additionne*socio=rien ces trois effets*socio=rien, les chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te se sont traduits pendant les années*socio=rien 1974 à 1981 tantôt par une détérioration*socio=uv4 équivalant à 7 à 9% du*socio=rien PNB*socio=ec1, tantôt par une amélioration*socio=uv1 qui a atteint jusqu'à 10%. *socio=rien Sur un échantillon *socio=nil de 33 pays_en_développement*socio=uv3, 24 avaient subi les *socio=rien effets négatifs des*socio=nil chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te *socio=nil pendant cette période*socio=te. Lorsqu'on mesure*socio=rien les résultats*socio=rien de ces pays*socio=ac à ce qu'ils auraient été*socio=rien si leur performance*socio=uv3 de la période*socio=te 1963-73 s'était maintenue, on s'aperçoit que l'effet*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te a été*socio=rien très divers. Quatre moyens*socio=ec1 d'action*socio=et essentiels*socio=uv4 s'offraient: la restructuration*socio=et des échanges*socio=ec1 (expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1); un*socio=rien effort*socio=uv1 pour accroître l'épargne*socio=ec1 (publique*socio=et et privée*socio=et) afin qu'elle augmente en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1;*socio=nil la*socio=nil contraction*socio=ec2 des*socio=nil investissements*socio=ec1 en*socio=nil pourcentage du PNB*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil et le recours*socio=ec1 aux emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. L'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 a joué *socio=rien un rôle *socio=nil prédominant dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil de l'Est*socio=rien. Divers pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et des Caraïbes*socio=ac et les pays*socio=ac de l'Europe*socio=ac méridionale*socio=te ont quant à eux considérablement*socio=rien développé*socio=uv4 leurs activités*socio=rien de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Plusieurs pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont accru leur épargne*socio=ec1. Beaucoup de pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te ont ralenti le rythme*socio=rien de leurs investissements*socio=ec1 (ce qui a pour effet*socio=rien de réduire les importations*socio=ec1). Enfin, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont emprunté davantage pour s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien réalités*socio=ec2 pendant la période*socio=te 1974-81. En fait*socio=rien, les pays*socio=ac peuvent être*socio=rien regroupés en plusieurs catégories*socio=rien selon la combinaison*socio=rien de mesures*socio=et qu'ils ont adoptée. - Expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et effort*socio=uv1 d'accroissement*socio=ec2 de l'épargne_publique*socio=et. Dans ce groupe*socio=ac de pays*socio=ac, qui comprend la Corée*socio=ac et Singapour*socio=ac, les effets*socio=rien moyens*socio=ec1 des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te ont culminé à 4,8% du*socio=rien PNB*socio=ec1 par an*socio=rien. Pour finir, les effets*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 ont dépassé d'un*socio=rien tiers*socio=rien ceux des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. L'épargne*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien a atteint en moyenne*socio=rien 20% de l'effet*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te. Ces pays*socio=ac ont également réussi à économiser sur*socio=rien leurs importations*socio=ec1, qui avec le temps*socio=rien ont augmenté de moins en moins par unité*socio=rien de PNB*socio=ec1. Certains ont beaucoup emprunté à l'étranger*socio=te et ont accru l'investissement*socio=ec1 en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil *socio=nil quant à elle, a connu un*socio=rien boom*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 sans augmenter de beaucoup ses emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te réels*socio=ec2. En revanche, Singapour*socio=ac a réduit la part*socio=rien des investissements*socio=ec1 dans son PNB*socio=ec1 et remboursé une *socio=rien grande partie *socio=nil de sa dette*socio=ec1 extérieure*socio=te réelle*socio=ec2. - Expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 ou effort*socio=uv1 d'accroissement*socio=ec2 de l'épargne_publique*socio=et. Les pays*socio=ac de ce groupe*socio=ac ont suivi trois *socio=rien voies différentes.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien, certains pays*socio=ac comme l'Argentine*socio=ac et l'Uruguay*socio=ac ont accru leurs exportations*socio=ec1 et leurs importations*socio=ec1, tout en réduisant beaucoup plus leur effort*socio=uv1 d'épargne_publique*socio=et en 1979-81 qu'en 1974-78. D'autres pays*socio=ac, comme le Malawi*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac et la Turquie*socio=ac, ont cherché à la fois*socio=rien à accroître leurs exportations*socio=ec1 et à remplacer leurs importations*socio=ec1, mais un*socio=rien essoufflement de l'effort*socio=uv1 d'épargne_publique*socio=et a aggravé l'effet*socio=rien des perturbations*socio=ec2 extérieures*socio=te sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 . Quelques pays*socio=ac (par exemple*socio=rien le Kenya*socio=ac) ont à la fois*socio=rien cherché à remplacer leurs importations*socio=ec1 et à accroître leur effort*socio=uv1 d'épargne_publique*socio=et; les exportations*socio=ec1 y ont augmenté moins rapidement qu'elles ne l'auraient fait*socio=rien si la situation*socio=rien des années*socio=rien 1963 à 1973 s'était maintenue. Pour ce groupe*socio=ac dans son ensemble*socio=rien, la dégradation*socio=uv3 de l'épargne_publique*socio=et a représenté près de 40% des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont également accru leurs emprunts*socio=ec1 réels*socio=ec2 à l'extérieur*socio=te, qui ont dépassé de plus de 20% les effets*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, et augmenté la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans leur PNB*socio=ec1. - Substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 et détérioration*socio=uv4 de l'épargne_publique*socio=et. Dans ce groupe*socio=ac de pays*socio=ac, qui comprend la Jamaïque*socio=ac, le Portugal*socio=ac et la Yougoslavie*socio=ac notamment, les effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 de la détérioration*socio=uv4 des taux*socio=rien d'épargne_publique*socio=et sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 ont été*socio=rien plus d'une fois*socio=rien et demie*socio=rien plus marqués que ceux des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. Dans tous ces pays*socio=ac, la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 a joué *socio=rien un rôle *socio=nil dominant, et les exportations*socio=ec1 ont augmenté moins rapidement qu'en 1963-73. Toutes ces caractéristiques*socio=rien qui existaient déjà pendant la période*socio=te 1974-78, se sont accusées en 1979-81. Les financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te réels*socio=ec2 ont été*socio=rien plus importants*socio=rien que dans les deux *socio=rien premiers groupes,*socio=nil *socio=nil mais ont varié considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. - Accroissement*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te réels*socio=ec2. L'Espagne*socio=ac, le Maroc*socio=ac et le Pakistan*socio=ac ont contracté de très gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te et n'ont fait*socio=rien qu'un*socio=rien effort*socio=uv1 de restructuration*socio=et limité. - Pays*socio=ac qui ont bénéficié de la situation*socio=rien. Quelques pays*socio=ac (la Colombie*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et le Nigeria*socio=ac) ont bénéficié de l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien extérieure*socio=te parce qu'ils exportaient du*socio=rien pétrole*socio=ec1 ou d'autres produits*socio=ec primaires*socio=rien dont les prix*socio=ec1 se sont envolés au milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. En moyenne*socio=rien, l'ajustement*socio=et aux *socio=ec2 chocs favorables *socio=nil a pris la forme*socio=rien d'un*socio=rien boom*socio=ec2 des importations*socio=ec1, qui s'est*socio=rien intensifié en 1979-81 par rapport*socio=rien à 1974-78, d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans le PNB*socio=ec1, d'un*socio=rien recul*socio=ec de l'effort*socio=uv1 d'épargne_publique*socio=et et d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 sensible*socio=rien des financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te réels*socio=ec2 vers la fin*socio=rien de la période*socio=te. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:2: Le commerce*socio=ec1 moteur*socio=uv4 de croissance*socio=uv3. Le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te peut *socio=rien être un moteur*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 car il contribue à améliorer l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 et à renforcer la productivité*socio=uv. Les exportations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac ne sont toutefois pas liées de *socio=rien façon mécanique *socio=nil à la croissance*socio=uv3 et au niveau*socio=rien de prospérité*socio=uv1 des pays*socio=ac avancés. Aux États-unis*socio=ac, au Xixe siècle*socio=rien, l'évolution*socio=rien des exportations*socio=ec1 a été*socio=rien plus lente*socio=rien que celle *socio=rien du reste *socio=nil de l'économie*socio=ec1. La part*socio=rien des exportations*socio=ec1 dans le PNB*socio=ec1 est*socio=rien restée faible*socio=rien et relativement constante*socio=rien (6 à 7%). En Australie*socio=ac également, la croissance*socio=uv3 a été*socio=rien dominée par des facteurs*socio=rien internes*socio=te. Dans la *socio=rien deuxième moitié du Xixe*socio=nil siècle,*socio=nil l'*socio=nil Argentine*socio=ac a*socio=nil développé*socio=uv4 ses*socio=nil exportations*socio=ec1 à*socio=nil un rythme voisin des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil et exportait le même type*socio=rien de produits*socio=ec. Pourtant, son économie*socio=ec1 n'a guère progressé. Au cours*socio=rien des trois à quatre décennies*socio=te qui ont précédé la Première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, les échanges*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 se sont accrus presque aussi rapidement que ceux des pays*socio=ac développés*socio=uv4 (36% tous les dix ans*socio=rien contre 40%). Par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1, les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 ont progressé plus rapidement que ceux des pays*socio=ac développés*socio=uv4. *socio=rien Un regard sur l'*socio=nil évolution économique*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil depuis la Deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te permet également de conclure qu'il n'existe pas de *socio=rien lien direct *socio=nil entre les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. La théorie*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 moteur*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 se fonde sur*socio=rien l'idée*socio=rien selon laquelle les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 sont constituées de produits*socio=ec primaires*socio=rien et s'accroissent par conséquent*socio=rien au même rythme*socio=rien que le revenu*socio=ec1 des pays*socio=ac avancés. Mais les produits*socio=ec manufacturés s'inscrivent désormais pour près de la moitié*socio=rien de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, abstraction*socio=rien faite des combustibles*socio=ec1. Une *socio=rien proportion considérable *socio=nil de ces exportations*socio=ec1 provient d'un*socio=rien *socio=rien petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac (*socio=nil Chapitre *socio=nil 5), mais même dans les pays*socio=ac qui se spécialisaient traditionnellement dans l'exportation*socio=ec1 d'un*socio=rien seul*socio=rien produit*socio=ec primaire*socio=rien, les produits*socio=ec manufacturés gagnent *socio=rien un terrain considérable.*socio=nil Onze*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil dont l'Inde*socio=ac, qui regroupent environ les deux tiers*socio=rien de la population*socio=ac de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 (à l'exclusion*socio=uv de la Chine*socio=ac), sont parvenus à faire passer la part*socio=rien des produits*socio=ec manufacturés à environ 50% des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec autres que les combustibles*socio=ec1 (voir graphique*socio=rien). L'Afrique*socio=ac est*socio=rien la seule*socio=rien région*socio=te où la dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien d'un*socio=rien seul*socio=rien produit*socio=ec primaire*socio=rien n'ait pas diminué. Cette diversification*socio=ec2 ne signifie pas que la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te ait cessé d'être*socio=rien importante*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont besoin*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 pour écouler leurs produits*socio=ec manufacturés; les fluctuations*socio=ec2 de courte*socio=rien durée*socio=te de la demande*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 liées aux fluctuations*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 ne sont pas à négliger. La diversification*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 a cependant modifié la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes des*socio=nil exportations*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4.*socio=nil Leurs*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés représentent moins de 5% de la consommation*socio=ec1 apparente des pays*socio=ac développés*socio=uv4 et sont des produits*socio=ec de remplacement*socio=rien de biens*socio=ec1 qu'eux-mêmes fabriquent. Tant que les débouchés*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 resteront relativement exempts de barrières*socio=rien protectionnistes*socio=et, ces exportations*socio=ec1 ne seront pas soumises aux contraintes*socio=uv1 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te. Les événements*socio=rien des années*socio=rien 60 et 70 corroborent cette affirmation*socio=rien. Au cours*socio=rien de ces deux décennies*socio=te, on n'a pas observé de relation*socio=rien statistique*socio=ec2 stable*socio=uv4 entre le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Le tableau*socio=rien montre que, durant cette période*socio=te, les exportations*socio=ec1 des premiers*socio=rien ont progressé presque deux fois*socio=rien plus vite que le revenu*socio=ec1 des seconds*socio=rien; la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des biens*socio=ec1 manufacturés des pays_en_développement*socio=uv3 a été*socio=rien le double*socio=rien de celle du*socio=rien revenu*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 au cours*socio=rien des années*socio=rien 60 et presque le quadruple pendant les années*socio=rien 70. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:3: La rupture avec l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est-elle souhaitable*socio=rien? Un*socio=rien régime*socio=et ouvert*socio=rien d'échanges*socio=ec1 commerciaux*socio=ec1 et de paiements*socio=ec1 encourage l'utilisation*socio=rien optimale*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour l'investissement*socio=ec1. Cet argument en faveur*socio=rien de l'intégration*socio=uv1 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a plus de poids*socio=rien que celui qui veut que la demande*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 soit un*socio=rien "moteur*socio=uv4 de croissance*socio=uv3" pour les pays_en_développement*socio=uv3. Le commerce*socio=ec1 est*socio=rien une nécessité*socio=uv1 pour tous les pays*socio=ac. Les économies*socio=ec1 repliées sur*socio=rien elles-mêmes ne sont pas plus à l'abri des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te que celles qui sont ouvertes*socio=uv4 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te. Plus une économie*socio=ec1 est*socio=rien repliée sur*socio=rien elle-même, plus la proportion*socio=rien des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 dans les importations*socio=ec1 est*socio=rien élevée*socio=uv4 et plus la production*socio=ec1 pâtit de contractions des importations*socio=ec1. De même, une telle économie*socio=ec1 a d'autant plus de mal*socio=rien à développer les exportations*socio=ec1 que la proportion*socio=rien de la production*socio=ec1 susceptible*socio=rien d'être*socio=rien échangée sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te est*socio=rien réduite. Pour ces raisons*socio=rien, les pays*socio=ac dont l'économie*socio=ec1 est*socio=rien repliée sur*socio=rien elle-même ont généralement une croissance*socio=uv3 moins forte*socio=rien, ont plus de mal*socio=rien à s'adapter*socio=rien aux chocs*socio=ec2 et connaissent des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 plus graves*socio=rien que les pays*socio=ac à économies*socio=ec1 plus ouvertes*socio=uv4. Le contraste observé pendant les années*socio=rien 80 entre les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien d'amérique_latine*socio=ac et d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien *socio=rien est significatif *socio=nil à cet égard*socio=rien. Bien*socio=rien entendu, les avantages*socio=rien tirés par les pays*socio=ac d'une stratégie*socio=et orientée vers l'extérieur*socio=te diminuent si les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 se renforcent ou si les capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te deviennent plus instables*socio=uv4. Cependant, la position*socio=rien de ces pays*socio=ac *socio=rien reste meilleure *socio=nil que celle des économies*socio=ec1 autarciques. L'instabilité*socio=uv3 qu'ont connue les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont choisi une plus grande*socio=rien intégration*socio=uv1 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te était en *socio=rien partie inévitable,*socio=nil *socio=nil mais elle a été*socio=rien exacerbée par des décisions*socio=rien malheureuses de leur part*socio=rien, La surévaluation*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 insoutenable*socio=uv4 des dépenses_publiques*socio=et et l'inefficacité*socio=uv3 de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 sont autant d'éléments*socio=rien qui ont contribué à aggraver, sur*socio=rien le plan*socio=rien interne*socio=te, les conséquences*socio=rien à court_terme*socio=rien des aléas*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays*socio=ac qui recherchent la stabilité*socio=uv3 en s'isolant risquent d'obtenir*socio=rien un*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=rien moyen inférieur *socio=nil à ce qu'il aurait été*socio=rien s'ils s'étaient adaptés efficacement aux fluctuations*socio=ec2 de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil Par*socio=nil exemple*socio=rien,*socio=nil *socio=nil en isolant son économie*socio=ec1 de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te, en dépit*socio=rien des contraintes*socio=uv1 qui pesaient sur*socio=rien son développement*socio=uv3, l'Inde*socio=ac a maintenu une *socio=rien tendance du taux_de_croissance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 3,5 à 4% par an*socio=rien pendant trois décennies*socio=te. Mais la rançon*socio=rien de cette stabilité*socio=uv3, c'est*socio=rien qu'elle n'a pas profité au début*socio=rien de la période*socio=te des avantages*socio=rien de l'intégration*socio=uv1 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, qui était alors florissante. Pour donner une idée*socio=rien de ce que l'Inde*socio=ac a perdu, rappelons qu'en 1960, en *socio=rien termes absolus,*socio=nil le*socio=nil secteur_manufacturier*socio=ec1 *socio=nil de la Corée*socio=ac représentait le quart*socio=rien de celui de l'Inde*socio=ac; en 1980, il en représentait plus de 60%. La valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés coréens est*socio=rien passée d'un*socio=rien niveau*socio=rien pratiquement nul*socio=rien en 1962 à plus de 15 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980. Au cours*socio=rien de la même période*socio=te, celle des exportations*socio=ec1 indiennes*socio=ac n'est*socio=rien passée que de 0,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 à 4,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'Inde*socio=ac et la Corée*socio=ac différaient à plus d'un*socio=rien titre*socio=ec: en 1960, le taux*socio=rien d'alphabétisation*socio=et de la Corée*socio=ac était plus *socio=rien du double *socio=nil de celui de l'Inde*socio=ac; la Corée*socio=ac recevait plus de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te et l'Inde*socio=ac est*socio=rien évidemment un*socio=rien pays*socio=ac beaucoup plus étendu, où le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te est*socio=rien plus vaste*socio=rien, de sorte*socio=rien qu'en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1 total,*socio=nil ses*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil ne sauraient atteindre les niveaux*socio=rien de celles de la Corée*socio=ac (encore qu'elles le puissent en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien). Les deux pays*socio=ac présentaient cependant des ressemblances*socio=rien notables: par exemple*socio=rien, en 1960, la *socio=rien part du secteur_manufacturier*socio=ec1 *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 était de 14% dans l'un*socio=rien et dans l'autre et la proportion*socio=rien de la *socio=rien main-d'_oeuvre employée *socio=nil dans l'agriculture*socio=ec1 était de 66% en Corée*socio=ac et de 74% en Inde*socio=ac. Toutes deux avaient appliqué dans les années*socio=rien 50 une politique*socio=et de développement*socio=uv3 centrée sur*socio=rien elles-mêmes. Dans les pays*socio=ac qui connaissent une pénurie*socio=ec2. des terres*socio=rien en raison*socio=uv de l'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 et où la population_active*socio=uv4 augmente rapidement, les industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil sont l'une des *socio=rien principales sources d'*socio=nil emplois*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 relativement*socio=nil médiocre*socio=uv2 des*socio=nil exportations*socio=ec1 indiennes*socio=ac de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil manufacturés montre qu'un*socio=rien nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 beaucoup plus important*socio=rien aurait pu être*socio=rien créé en dehors de l'agriculture*socio=ec1.