*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1985 } Les mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 et le développement_économique*socio=ec1. Avant-propos*socio=rien. Voici le *socio=rien huitième rapport_sur_le_développement_dans_le_monde.*socio=nil Ce*socio=nil volume est *socio=nil consacré au rôle*socio=rien des capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te dans le développement_économique*socio=ec1, question*socio=rien à l'ordre*socio=rien *socio=rien du jour *socio=nil s'il en est*socio=rien, vu la place*socio=rien que prend depuis plusieurs années*socio=rien la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te dans les préoccupations*socio=uv4 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Le *socio=rien Rapport analyse les*socio=nil événements *socio=nil de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil mais il replace l'utilisation*socio=rien des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te dans une perspective*socio=rien plus vaste*socio=rien et à plus long_terme*socio=rien. Dans cette optique*socio=rien, on montre comment des pays*socio=ac qui sont parvenus à différents*socio=rien stades*socio=te de développement*socio=uv3 ont utilisé les financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te de manière*socio=rien productive*socio=uv4, comment le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et et les mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et influent sur*socio=rien le volume*socio=rien et la composition*socio=rien des *socio=ec1 flux financiers en*socio=nil direction*socio=rien des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil et comment la communauté*socio=ac internationale*socio=te a *socio=rien fait face aux*socio=nil crises*socio=uv2 financières*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A l'instar des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1, les liens*socio=rien financiers*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3 sont devenus *socio=rien partie intégrante *socio=nil de la scène*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Cette interdépendance*socio=uv3 *socio=rien croissante présente une*socio=nil profonde signification*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil De même que les gouvernements*socio=ac reconnaissent que leur politique_commerciale*socio=et a des retombées*socio=rien internationales*socio=te, de même ils commencent à percevoir que la *socio=rien chose est également*socio=nil vraie *socio=nil de leur politique*socio=et financière*socio=ec1. Leur *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil règlements relatifs*socio=rien aux*socio=nil emprunts*socio=ec1 *socio=nil et aux prêts*socio=ec1 étrangers*socio=te, et l'attitude*socio=rien envers l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te sont non seulement des composantes*socio=rien de la politique*socio=et nationale*socio=te, mais ils déterminent en outre l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien utilisée. Rien*socio=rien n'illustre mieux cette interdépendance*socio=uv3 nouvelle*socio=rien que les faits*socio=rien observés ces *socio=rien dernières années.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 des*socio=nil apports de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil a aidé les pays_en_développement*socio=uv3 à maintenir des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'investissement*socio=ec1 et à prendre des mesures*socio=et de restructuration*socio=et. Lorsque des difficultés*socio=uv4 sont survenues, les gouvernements*socio=ac, les banques_centrales*socio=rien, les organisations_internationales*socio=te et les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont agi de manière*socio=rien à stabiliser le système*socio=rien financier*socio=ec1 mondial*socio=te. Avec pragmatisme, ils ont élaboré des solutions*socio=rien correspondant aux difficultés*socio=uv4 de chaque pays*socio=ac. Leurs efforts*socio=uv1 ont été*socio=rien complétés par les mesures*socio=et d'ajustement*socio=et appliquées au prix*socio=ec1 de durs sacrifices*socio=uv1 par les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec eux-mêmes. Les résultats*socio=rien ont dépassé les prédictions*socio=rien faites par de nombreux*socio=rien observateurs au plus fort*socio=rien de la récession*socio=ec2. Nous traversons maintenant une période*socio=te de transition*socio=uv3, phase*socio=te essentielle*socio=uv4 avant le retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 soutenue et à des *socio=rien relations normales entre*socio=nil débiteurs*socio=ac et*socio=nil créanciers*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Pour que la transition*socio=uv3 se fasse dans de *socio=rien bonnes conditions,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil organisations_internationales*socio=te *socio=nil et les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 devront rester vigilants*socio=rien. Tous ceux qui ont participé aux rééchelonnements*socio=et des trois *socio=rien dernières années *socio=nil devront faire preuve*socio=ec2 de patience et d'imagination*socio=uv, pour adoucir le choc*socio=rien des remboursements*socio=ec1 dans les *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil période*socio=te *socio=nil où les deux tiers*socio=rien environ de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 viendront à échéance*socio=te, et pour établir la dette*socio=ec1 sur*socio=rien des bases*socio=rien plus sûres*socio=rien, à plus long_terme*socio=rien. Une transition*socio=uv3 harmonieuse*socio=uv2 exige la croissance*socio=uv3 stable*socio=uv4, sans inflation*socio=ec2, dans les pays_industriels*socio=ec1. L'allégement*socio=ec des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et l'assouplissement*socio=uv3 des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil faciliteraient la reprise de la croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3 et le rétablissement*socio=rien de leur capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1, sans quoi ils ne sauraient obtenir*socio=rien les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te supplémentaires*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv1 pour financer leur développement*socio=uv3. Les montants*socio=ec1 qu'ils pourront se procurer dépendront en *socio=rien grande partie du rétablissement *socio=nil de leur capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1, qui elle-même *socio=rien est fonction des*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil qu'ils adopteront. *socio=rien Un thème *socio=nil souvent repris tout au *socio=rien long du Rapport est *socio=nil que les pays*socio=ac qui éprouvent des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 ne sont pas forcément les plus endettés, ni ceux qui ont subi les chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te les plus importants*socio=rien. La mesure*socio=rien dans laquelle un*socio=rien pays*socio=ac peut emprunter et assurer le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1 extérieure*socio=te est*socio=rien déterminée en *socio=rien grande partie *socio=nil par la qualité*socio=rien et la flexibilité*socio=uv3 de l'action*socio=et des autorités*socio=et nationales*socio=te, par son aptitude*socio=uv3 à évaluer et à exécuter de *socio=rien bons projets d'*socio=nil investissement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et par une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Les financements*socio=ec1 étrangers*socio=te complètent, mais ne remplacent pas, les efforts*socio=uv1 déployés sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te. Les mêmes recommandations*socio=rien sont valables*socio=rien, en gros*socio=rien, pour chaque pays*socio=ac. Cependant, le Rapport*socio=rien met en lumière*socio=rien les contraintes*socio=uv1 particulières*socio=rien qui pèsent sur*socio=rien les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. La plupart*socio=rien des *socio=ac pays africains *socio=nil devront continuer, dans un*socio=rien avenir*socio=te prévisible*socio=uv4, à s'en remettre aux apports*socio=rien concessionnels*socio=uv2 pour la *socio=rien majeure partie *socio=nil de leurs financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Leurs besoins*socio=uv1 sont grands*socio=rien et augmentent chaque année*socio=rien. Venant à l'appui*socio=rien de réformes*socio=et intérieures*socio=te, une aide*socio=uv1 supplémentaire*socio=rien pourrait contribuer puissamment à mettre fin*socio=rien à la baisse*socio=ec2 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Le Rapport*socio=rien conclut que les pays_en_développement*socio=uv3 continueront d'avoir besoin*socio=uv1 de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te. On y démontre qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil mesures*socio=et nécessaires *socio=nil pour attirer ces capitaux*socio=ec1 et pour promouvoir la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 sont soit en cours*socio=rien d'application*socio=rien, soit déjà prévues. Il n'est*socio=rien demandé à aucun gouvernement*socio=ac, de pays*socio=ac industriel*socio=ec1 ou de pays_en_développement*socio=uv3, d'agir à l'encontre*socio=rien de ses intérêts*socio=uv1 à long_terme*socio=rien. Si chacun suit la voie*socio=rien proposée, tous pourront récolter les *socio=rien fruits du renforcement*socio=ec2 *socio=nil de la prospérité*socio=uv1 et de la stabilité*socio=uv3 dans le monde*socio=rien. Telle est*socio=rien la conclusion*socio=rien prudemment optimiste*socio=uv2 *socio=rien du Rapport.*socio=nil *socio=nil Comme les précédents*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien de cette *socio=rien année est une*socio=nil étude*socio=ec2 des*socio=nil services_de_la_banque_mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement celles de nos Administrateurs*socio=ac ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. *socio=rien Première partie:*socio=nil Tour d'*socio=nil horizon et*socio=nil rappel historique*socio=te.*socio=nil *socio=nil 1: Tour*socio=rien d'horizon*socio=rien. Les turbulences*socio=rien économiques*socio=ec1 des *socio=rien dernières années *socio=nil se sont apaisées. La reprise enregistrée dans les pays_industriels*socio=ec1 en 1983-84, les réformes*socio=et entreprises*socio=ac par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 et la flexibilité*socio=uv3 dont les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 face*socio=rien aux difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 sont autant de facteurs*socio=rien qui ont contribué à dissiper l'atmosphère*socio=rien de crise*socio=uv2. Il n'est*socio=rien pas vrai*socio=rien, pour autant, que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ait retrouvé son dynamisme*socio=uv3 des années*socio=rien 60 ni que le développement*socio=uv3 marque*socio=rien à nouveau*socio=rien des progrès*socio=uv1 rapides*socio=rien. La croissance*socio=uv3 a ralenti dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 qui ont traversé des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1, et dans beaucoup d'autres. Dans presque toute l'Afrique*socio=ac, le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 par habitant*socio=ac n'est*socio=rien pas plus élevé*socio=uv4, en moyenne*socio=rien, qu'il ne l'était en 1970. Dans la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'amérique_latine*socio=ac, il est*socio=rien retombé au *socio=rien niveau du milieu des*socio=nil années *socio=nil 70. Le développement*socio=uv3 de dizaines*socio=rien de pays*socio=ac a pris, au *socio=rien bas mot,*socio=nil une*socio=nil décennie*socio=te de*socio=nil retard.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 des*socio=nil dernières années soulève*socio=nil bien des*socio=nil questions sur le*socio=nil rôle des*socio=nil capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil dans le développement_économique*socio=ec1. Voici à peine quelques années*socio=rien, on s'accordait généralement à penser que les pays_en_développement*socio=uv3 les plus avancés pouvaient et devaient emprunter davantage de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et à l'étranger*socio=te. Ce consensus*socio=uv1 n'existe plus. Certains pensent que la recherche*socio=ec2 d'une solution*socio=rien individualisée aux difficultés*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 permet d'aboutir à un*socio=rien compromis*socio=uv1 viable*socio=uv4 entre croissance*socio=uv3 et service_de_la_dette*socio=ec1 qui, à terme*socio=rien, encouragera les prêteurs*socio=ac, y compris les banques*socio=ac. D'autres sont d'avis*socio=rien qu'il faut trouver une démarche*socio=rien entièrement nouvelle*socio=rien si l'on veut que le service_de_la_dette*socio=ec1 et la reprise économique*socio=ec1 puissent aller de pair*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. Comme cela se produit*socio=rien si fréquemment en cas*socio=rien de retournement*socio=rien d'opinion*socio=ec2, les arguments anciens*socio=rien, comme les nouveaux*socio=rien, sont souvent schématisés et exagérés. Il importe surtout de ne pas perdre de vue*socio=rien les principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 des opérations*socio=rien financières*socio=ec1 internationales*socio=te. Le mouvement*socio=ec2 des capitaux*socio=ec1 des pays*socio=ac riches*socio=uv2 vers les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 n'est*socio=rien pas *socio=rien un phénomène récent.*socio=nil Les*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil étant relativement plus rares*socio=rien dans les économies*socio=ec1 qui en sont à des stades*socio=te de développement*socio=uv3 moins avancés, les taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 attendus sont d'autant plus élevés*socio=uv4. Ce sur*socio=rien quoi il faut s'interroger, c'est*socio=rien la nature*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, leurs modalités*socio=rien et leurs emplois*socio=ec1. Ces questions*socio=rien, qui étaient pertinentes*socio=rien au Xixe siècle*socio=rien, le sont encore aujourd'hui. Ce Rapport*socio=rien examine le rôle*socio=rien des capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te dans le développement_économique*socio=ec1 d'un*socio=rien point*socio=rien de *socio=rien vue général *socio=nil et dans une perspective*socio=rien à long_terme*socio=rien. Il insiste sur*socio=rien le fait*socio=rien que les mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 peuvent promouvoir l'efficacité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et permettre aux pays*socio=ac déficitaires*socio=ec2 de trouver *socio=rien un moyen terme entre*socio=nil réduction*socio=ec2 et*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil de leur déficit*socio=ec1. Cependant, la possibilité*socio=rien de recevoir des capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te présente*socio=rien aussi des risques*socio=uv4: premièrement, elle peut induire les gouvernements*socio=ac à différer les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien à l'ajustement*socio=et; et deuxièmement, elle peut les amener à s'endetter trop lourdement, s'ils se méprennent sur*socio=rien l'évolution*socio=rien future*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil Ces*socio=nil avantages*socio=rien *socio=nil et ces inconvénients*socio=uv4 sont mis en lumière*socio=rien par les *socio=rien faits récents.*socio=nil Côté avantages,*socio=nil la*socio=nil plupart des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont accompli au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années des*socio=nil progrès*socio=uv1 substantiels sur le*socio=nil plan économique*socio=ec1.*socio=nil Leur*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil a augmenté en moyenne*socio=rien de 6% par an*socio=rien entre 1960 et 1980. L'espérance_de_vie*socio=ec1 est*socio=rien passée d'une moyenne*socio=rien de 42 ans*socio=rien en 1960 à 59 ans*socio=rien en 1982, tandis que la mortalité*socio=et infantile*socio=uv a diminué de moitié*socio=rien et que le taux*socio=rien de scolarisation*socio=et *socio=rien primaire est passé *socio=nil de 50 à 94%. Ces progrès*socio=uv1 sont essentiellement le fruit*socio=rien des efforts*socio=uv1 accomplis par les pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes. Mais il est*socio=rien amplement démontré que les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1, souvent accompagnés de savoir-faire*socio=uv3 technique*socio=rien, y ont contribué. Les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te ont également aidé les pays*socio=ac à absorber les chocs*socio=ec2, qu'ils soient d'origine*socio=rien interne*socio=te (une mauvaise*socio=rien récolte, par exemple*socio=rien) ou d'origine*socio=rien externe*socio=te, tels que des *socio=rien variations importantes *socio=nil dans le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien ou la récession*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1. Les financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te font office*socio=rien d'amortisseur: ils permettent aux pays*socio=ac de réduire progressivement leurs dépenses*socio=ec1 et de réaffecter leurs ressources*socio=ec1 en fonction*socio=rien de la nouvelle*socio=rien conjoncture*socio=te. Au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont pu ainsi continuer d'acheter du*socio=rien pétrole*socio=ec1, après*socio=rien la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, en empruntant davantage. Les pays*socio=ac qui, de surcroît*socio=rien, ont entrepris des réformes*socio=et, ont retrouvé une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et ont évité les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. D'autres pays*socio=ac ont eu recours*socio=ec1 à l'emprunt*socio=ec1 pour s'épargner des réformes*socio=et. Beaucoup se sont heurtés à des problèmes*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 et ont dû prendre des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et encore plus rigoureuses*socio=uv4 et plus coûteuses*socio=ec2 par la suite*socio=rien. Ce contraste fait*socio=rien apparaître que l'emprunt*socio=ec1 étranger*socio=te n'est*socio=rien pas une alternative exempte de risque*socio=uv4. L'accumulation*socio=ec2 de dettes*socio=ec1 rend un*socio=rien pays*socio=ac d'autant plus sensible*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 financières*socio=ec1 internationales*socio=te, comme on a pu, hélas, s'en rendre compte*socio=rien lorsque, de négatifs*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont atteint des niveaux*socio=rien positifs*socio=uv4 inconnus jusqu'alors. Cela a renforcé le caractère*socio=rien d'urgence*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Emprunteurs*socio=ac et prêteurs*socio=ac ont rarement une conscience*socio=uv1 exacte*socio=rien de toutes les rigidités*socio=uv3 institutionnelles*socio=et, sociales*socio=et et politiques*socio=et qui limitent les possibilités*socio=rien d'ajustement*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac. Rappel*socio=rien historique*socio=te. Pendant la période*socio=te 1973-82, les entrées de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te dans les pays_en_développement*socio=uv3 ont fortement augmenté. Aussi, l'endettement*socio=ec1 brut*socio=rien et net*socio=rien de ces pays*socio=ac a-t-il enregistré une brusque poussée. Entre 1970 et 1984, l'encours de leur dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil a presque décuplé, pour atteindre 686 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (Figure 1:1), en *socio=rien dépit du fléchissement *socio=nil accusé par les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 depuis 1981. Ce qui frappe le plus, dans cette croissance*socio=uv3, c'est*socio=rien le gonflement*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. De 15% en 1970, leur part*socio=rien dans le total*socio=rien des entrées nouvelles*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien passée à 36% en 1983. Quel que soit le critère*socio=rien utilisé, la capacité*socio=uv3 de service_de_la_dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 s'est*socio=rien dégradée, en *socio=rien particulier après *socio=nil 1974, par *socio=rien suite du gonflement*socio=ec2 *socio=nil de leur endettement*socio=ec1 (Figure 1:2). Le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 a plus que doublé, passant de 14% en 1970 à près de 34% en 1984. Le *socio=rien rapport du service_de_la_dette*socio=ec1 aux*socio=nil exportations*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de 14,7% en 1970, a culminé à 20,5% en 1982 avant de retomber à 19,7% en 1984. Les versements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, qui étaient de 0,5% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1970, atteignaient 2,8% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1984. Ils représentaient, cette année-là, plus de la moitié*socio=rien de tous les paiements*socio=ec1 au titre*socio=ec du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Ces moyennes*socio=rien dissimulent de grandes*socio=rien différences*socio=uv1 entre régions*socio=te et entre pays*socio=ac. Si spectaculaire*socio=rien qu'ait été*socio=rien l'expansion*socio=ec2 récente*socio=rien des emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te, elle n'est*socio=rien pas sans précédent*socio=rien. Comme on le verra au Chapitre*socio=rien 2: - Le volume*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te a souvent été*socio=rien plus fort*socio=rien, en *socio=rien termes relatifs,*socio=nil *socio=nil que pendant les années*socio=rien 70. Entre 1870 et 1913, la Grande-bretagne*socio=ac a investi en moyenne*socio=rien 5% de son PNB*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, pourcentage*socio=rien qui se montait à près de 10% à la veille de la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Pour la France*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac, ce chiffre était de 2 à 3% du*socio=rien PNB*socio=ec1. En *socio=rien proportion du PNB*socio=ec1 du *socio=ac pays bénéficiaire,*socio=nil *socio=nil les entrées de capitaux*socio=ec1 ont souvent été*socio=rien plus importantes*socio=rien, elles aussi, à d'autres époques*socio=rien. Au Canada*socio=ac, par exemple*socio=rien, les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 atteignaient en moyenne*socio=rien 7,5% du*socio=rien PNB*socio=ec1 entre 1870 et 1910, et représentaient 30 à 50% de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te. Pendant le boom*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 qu'ont connu l'Argentine*socio=ac et l'Australie*socio=ac, les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te ont représenté en gros*socio=rien la moitié*socio=rien de tout l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien. Par comparaison*socio=rien, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 de tous les pays_en_développement*socio=uv3 se montaient à 2 à 3% de leur PNB*socio=ec1 entre 1960 et 1973, et représentaient 10 à 12% de leur investissement*socio=ec1 brut*socio=rien; depuis lors*socio=rien, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 se sont établies entre 3 et 6% du*socio=rien PNB*socio=ec1 et ont financé 10 à 20% de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien. - La structure*socio=ec1 des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil destinés aux pays_en_développement*socio=uv3 a changé plusieurs fois*socio=rien. Dans les années*socio=rien qui ont précédé la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, les marchés*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 privées*socio=et étaient la *socio=rien première source de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pendant les années*socio=rien 30, après*socio=rien la grande*socio=rien dépression*socio=ec2 et la multiplication*socio=rien des cas*socio=rien de défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 tant dans les pays_industriels*socio=ec1 que dans les pays_en_développement*socio=uv3, les prêts*socio=ec1 de source*socio=rien commerciale*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 ont pratiquement cessé. Ils ont été*socio=rien remplacés, après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, par *socio=rien un surcroît d'*socio=nil apport de*socio=nil capitaux*socio=ec1 publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil assortis généralement de conditions*socio=rien libérales*socio=et. Ces apports*socio=rien étaient pour la plupart*socio=rien d'origine*socio=rien bilatérale*socio=et, mais une partie*socio=rien était acheminée par l'intermédiaire*socio=rien des nouvelles*socio=rien organisations*socio=ac multilatérales*socio=et, telles que la banque_mondiale*socio=te et, plus tard, l'association_internationale_de_développement*socio=uv3. Parallèlement à l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien et aux crédits-fournisseurs*socio=ec, les fonds_publics*socio=et ont représenté la *socio=rien majeure partie des*socio=nil capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te *socio=nil mis à la disposition*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 jusqu'à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, époque*socio=te où les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont commencé à jouer *socio=rien un rôle de*socio=nil premier plan.*socio=nil *socio=nil - Les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 étaient fréquentes*socio=rien. Elles faisaient généralement suite*socio=rien à des interventions*socio=et inopportunes*socio=rien de la part*socio=rien des autorités*socio=et nationales*socio=te et à une dégradation*socio=uv3 de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil Au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil des 50 années*socio=rien qui ont précédé la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, plusieurs cas*socio=rien de répudiation de la dette*socio=ec1 se sont produits*socio=ec, notamment les crises*socio=uv2 péruvienne et turque pendant les années*socio=rien 1870, et les crises*socio=uv2 argentine*socio=ac et brésilienne*socio=ac des années*socio=rien 1880 et 1890. Cependant, les cas*socio=rien de défaut*socio=rien n'étaient pas le *socio=rien seul fait des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3:*socio=nil certains*socio=nil emprunteurs*socio=ac des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil se sont retrouvés à cette époque*socio=te en situation*socio=rien de cessation de paiement*socio=ec1. Pendant les années*socio=rien 30, les défaillances*socio=rien se sont multipliées, à commencer par celle de l'Allemagne*socio=ac en 1932. A l'époque*socio=te, l'Argentine*socio=ac a été*socio=rien le seul*socio=rien pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac qui ait assuré le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1 aux conditions*socio=rien prévues à l'origine*socio=rien. Sauf pendant les années*socio=rien 30, les pays*socio=ac ont pu recommencer à emprunter (à des conditions*socio=rien plus dures cependant) une fois*socio=rien leurs réformes*socio=et appliquées. Dans une perspective*socio=rien historique*socio=te, les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 des années*socio=rien 60 et 70 ne semblent pas avoir revêtu une gravité excessive*socio=rien. En 1955-70, sept pays_en_développement*socio=uv3 (Argentine*socio=ac, Brésil*socio=ac, Chili*socio=ac, Ghana*socio=ac, Indonésie*socio=ac, Pérou*socio=ac et Turquie*socio=ac) ont connu 17 rééchelonnements*socio=et. Des rééchelonnements*socio=et ont eu lieu*socio=rien dans des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, dont l'Inde*socio=ac, mais ces opérations*socio=rien visaient à procurer à ces pays*socio=ac des capitaux*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien à une époque*socio=te où les bailleurs*socio=ac de fonds_publics*socio=et ne pouvaient pas augmenter leurs nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1. Pendant les années*socio=rien 70, en dépit*socio=rien de la forte*socio=rien chute accusée par leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 en 1973-74, une moyenne*socio=rien de trois pays_en_développement*socio=uv3 par an*socio=rien ont dû rééchelonner leur dette*socio=ec1. C'est*socio=rien seulement pendant les années*socio=rien 80 que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 se sont multipliés. Le nombre*socio=rien des rééchelonnements*socio=et est*socio=rien passé*socio=te à 13 en 1981 et à 31 (intéressant*socio=rien 21 pays*socio=ac) en 1983, de même qu'en 1984 (Figure 1:3). Les pays*socio=ac ont restructuré leurs calendriers*socio=et de remboursement*socio=ec1, parfois pour plusieurs années*socio=rien, dans le cadre*socio=rien de programmes*socio=et de réforme*socio=et convenus. Cependant, les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, ceux d'Afrique*socio=ac notamment, n'ont pas encore eu droit*socio=uv1 au type*socio=rien de rééchelonnement*socio=et pluriannuel que certains gros*socio=rien débiteurs*socio=ac ont négocié. Ces ressemblances*socio=rien ne doivent pas faire oublier qu'il existe aussi des différences*socio=uv1. Les pays_en_développement*socio=uv3 sont beaucoup plus sujets*socio=rien aux difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1, pour trois raisons*socio=rien qui ne sont pas sans rapport*socio=rien les unes avec les autres. Premièrement, les prêts*socio=ec1 l'emportent de *socio=rien loin sur les*socio=nil participations*socio=ec2 au*socio=nil capital*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, la proportion*socio=rien des prêts*socio=ec1 assortis de *socio=ec1 taux_d'_intérêt flottants *socio=nil a augmenté de *socio=rien manière spectaculaire,*socio=nil si*socio=nil bien *socio=nil que les emprunteurs*socio=ac sont directement touchés lorsque les taux_d'_intérêt*socio=ec1 montent. Troisièmement, les échéances*socio=te se sont considérablement*socio=rien raccourcies, surtout parce que la part*socio=rien des capitaux*socio=ec1 publics*socio=et et de la dette_publique*socio=et a diminué, plus encore que ne le laisse entendre le Tableau*socio=rien 1:1 si l'on tient compte*socio=rien de la façon*socio=rien dont l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et la montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont fait*socio=rien porter une *socio=rien grande partie du fardeau*socio=uv4 sur les*socio=nil premières années.*socio=nil *socio=nil L'une des différences*socio=uv1, ô combien préoccupante*socio=uv4, présentée par la situation*socio=rien actuelle*socio=te, est*socio=rien que beaucoup des pays*socio=ac qui éprouvent des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 ont un*socio=rien revenu*socio=ec1 faible*socio=rien. L'une des raisons*socio=rien en est*socio=rien que l'aide*socio=uv1 leur est*socio=rien parvenue de *socio=rien façon irrégulière.*socio=nil *socio=nil En 1975, la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des entrées nettes*socio=rien d'aide_publique_au_développement*socio=et (APD*socio=et) de tous les pays_en_développement*socio=uv3 atteignait deux fois*socio=rien et demie*socio=rien le niveau*socio=rien de 1970. *socio=rien Après être restée*socio=nil inchangée *socio=nil entre 1975 et 1977, elle a presque doublé entre 1977 et 1980, pour entamer un*socio=rien recul*socio=ec qui n'a pas encore pris fin*socio=rien. En valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, les fluctuations*socio=ec2 ont suivi le même tracé, mais de façon*socio=rien moins marquée. Cette irrégularité s'explique par les variations*socio=rien enregistrées dans l'APD*socio=et bilatérale*socio=et, et en particulier*socio=rien dans les apports*socio=rien en provenance*socio=rien des membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, puisque l'APD*socio=et multilatérale*socio=et a augmenté régulièrement entre 1973 et 1980, et n'a accusé qu'une baisse*socio=ec2 légère*socio=rien depuis lors*socio=rien. Bien*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et de la tranche inférieure*socio=rien des revenus*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien ont contracté des emprunts*socio=ec1 de source*socio=rien privée*socio=et et ont accumulé *socio=rien un volume de*socio=nil dette*socio=ec1 important.*socio=nil *socio=nil Antérieurement, les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 obtenaient la quasi-totalité*socio=rien de leurs capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te sous forme*socio=rien d'investissements*socio=ec1 directs*socio=ec1, destinés en particulier*socio=rien aux *socio=rien activités génératrices de*socio=nil recettes*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ou sous forme*socio=rien de fonds_publics*socio=et assortis de conditions*socio=rien libérales*socio=et. De cet historique*socio=te, on peut dégager les *socio=rien grandes caractéristiques des*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil service_de_la_dette*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil relations financières*socio=ec1 entre*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 et*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 sont*socio=nil fonction *socio=nil de trois variables: a) la politique*socio=et poursuivie par les pays_industriels*socio=ec1; b) la politique*socio=et poursuivie par les pays_en_développement*socio=uv3; et c) les circuits financiers*socio=ec1 qui acheminent les capitaux*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3. Aucune analyse*socio=rien des capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te ne serait complète si elle ne tenait pas compte*socio=rien de ces trois variables. On observe ainsi des différences*socio=uv1 beaucoup plus nettes*socio=rien entre les pays*socio=ac et on comprend pourquoi certains *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil se sont heurtés à des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 et d'autres non. On constate en outre que les difficultés*socio=uv4 économiques*socio=ec1 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80 découlaient de décisions*socio=rien économiques*socio=ec1 spécifiques*socio=rien, qui semblaient rationnelles*socio=uv4 sur*socio=rien le moment*socio=rien. Politique*socio=et poursuivie par les pays_industriels*socio=ec1. Comme on le voit au Chapitre*socio=rien 3, la *socio=et politique budgétaire,*socio=nil monétaire*socio=ec1 et*socio=nil commerciale*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil influe beaucoup sur*socio=rien le climat*socio=rien extérieur*socio=te qui entoure les pays_en_développement*socio=uv3. Il ne s'agit pas simplement *socio=rien du fait *socio=nil qu'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1 stimule la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3, bien*socio=rien que cet effet*socio=rien ne soit pas à négliger. Il ne s'agit pas non plus seulement *socio=rien du fait *socio=nil que la récession*socio=ec2 prolongée et le renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 sont sources*socio=rien de difficultés*socio=uv4 pour les pays_en_développement*socio=uv3. De plus en plus, les liens*socio=rien sont d'ordre*socio=rien financier*socio=ec1 et se manifestent dans le volume*socio=rien des capitaux*socio=ec1 disponibles*socio=rien, et dans les mouvements*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et de change*socio=rien. Ces relations*socio=rien sont apparues clairement en 197980, par exemple*socio=rien, lorsque les États-unis*socio=ac, dans leur politique*socio=et monétaire*socio=ec1, ont cessé de surveiller les taux_d'_intérêt*socio=ec1 pour réguler les *socio=ec1 agrégats monétaires.*socio=nil Les*socio=nil taux_d'_intérêt *socio=nil sont devenus plus instables*socio=uv4. L'amérique_latine*socio=ac, où la proportion*socio=rien des emprunts*socio=ec1 à taux*socio=rien flottant était relativement élevée*socio=uv4, a été*socio=rien plus touchée par cette évolution*socio=rien que l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ou l'Afrique*socio=ac. Elle s'est*socio=rien trouvée confrontée à une *socio=rien hausse brutale du service_de_la_dette*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont peine à s'adapter*socio=rien *socio=rien du jour au*socio=nil lendemain *socio=nil à des fluctuations*socio=ec2 soudaines*socio=rien et importantes*socio=rien dans leur service_de_la_dette*socio=ec1. Les tensions*socio=uv3 éprouvées par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont été*socio=rien aggravées au début*socio=rien des années*socio=rien 80 par la récession*socio=ec2 des pays_industriels*socio=ec1, qui s'est*socio=rien répercutée sur*socio=rien le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 et a cassé les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien, à une époque*socio=te où les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient en hausse*socio=rien (Figure 1:4 et Chapitre*socio=rien 3, Figure 3:6). Tout naturellement, face*socio=rien à cette situation*socio=rien, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont eu *socio=rien du mal *socio=nil à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. La reprise enregistrée par les pays_industriels*socio=ec1 a contribué à atténuer certaines*socio=rien pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les liquidités*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. En 1984, les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te ont progressé d'environ 8,5% et la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de 4,2%. La croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 a atteint 4,1%, et le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 a augmenté de 8,9%, selon les estimations*socio=ec2, contre moins de 4% par an*socio=rien en 1981 et 1982. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont légèrement fléchi, mais leurs niveaux*socio=rien restent élevés*socio=uv4. Cependant, la reprise de 1983-84 n'a pas engendré la hausse*socio=rien cyclique*socio=te *socio=rien habituelle du prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base *socio=nil exprimé en dollars*socio=ec1. En effet*socio=rien, d'une part*socio=rien, le dollar*socio=ec1 a continué à s'apprécier et, d'autre part*socio=rien, des facteurs*socio=rien technologiques*socio=ec1 et autres ont influé sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien. Les exportateurs*socio=ac nets*socio=rien de produits*socio=ec primaires*socio=rien, dont le Brésil*socio=ac, ont donc *socio=rien été désavantagés par*socio=nil rapport aux*socio=nil *socio=ac pays importateurs nets*socio=rien de*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base*socio=rien,*socio=nil *socio=nil tels que la République*socio=ac de Corée*socio=ac. En outre, tous les pays_en_développement*socio=uv3 restent sous le coup*socio=rien des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil appliquées par les pays_industriels*socio=ec1. Pour l'avenir*socio=te, l'influence de ces *socio=rien derniers sur le*socio=nil cours des*socio=nil événements *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 dépendra essentiellement de leur action*socio=et dans deux domaines*socio=rien: les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et le protectionnisme*socio=et. La question*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien examinée de manière*socio=rien détaillée au Chapitre*socio=rien 3. On y conclut que l'importance*socio=rien des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 les empêche de baisser, En *socio=rien proportion du revenu*socio=ec1 national*socio=te,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil de tous les échelons de l'administration*socio=et a fortement augmenté entre 1979 et 1984 dans neuf*socio=rien des principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, à l'exception*socio=rien de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et du*socio=rien Japon*socio=ac. En 1984, le déficit*socio=ec1 de ces pays_industriels*socio=ec1, corrigé de l'inflation*socio=ec2, atteignait 2,3% de leur revenu*socio=ec1 national*socio=te. C'est*socio=rien aux États-unis*socio=ac que le déficit*socio=ec1 s'est*socio=rien creusé le plus rapidement au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années.*socio=nil Ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil doivent agir de *socio=rien manière décisive *socio=nil pour réduire la ponction opérée par le secteur_public*socio=et sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et étrangère. De telles mesures*socio=et pourraient faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et stimuler la croissance*socio=uv3. Les États-unis*socio=ac viennent d'annoncer des décisions*socio=rien qui, une fois*socio=rien appliquées, leur permettraient de réduire sensiblement leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années.*socio=nil *socio=nil Pour éviter la récession*socio=ec2, les autorités*socio=et des États-unis*socio=ac devront coordonner soigneusement l'austérité budgétaire*socio=et et la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 nationale*socio=te et harmoniser leur politique*socio=et à celle des autres grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1. La *socio=rien deuxième question d'*socio=nil intérêt*socio=uv1 vital*socio=uv4 *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien celle du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Pour assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te, les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac devront dégager, au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années,*socio=nil de*socio=nil larges *socio=ec1 excédents commerciaux.*socio=nil *socio=nil Cependant, de nombreuses*socio=rien restrictions*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1 (acier*socio=ec1, sucre*socio=ec1 et viande de boeuf, par exemple*socio=rien) touchent au premier_chef*socio=rien les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac, dont l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, la Corée*socio=ac et le Mexique*socio=ac. D'autres restrictions*socio=et, telles que l'Arrangement*socio=et multifibres, atteignent un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Plus les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac auront de mal*socio=rien à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, plus fortes*socio=rien seront les tensions*socio=uv3 que subira le système*socio=rien bancaire*socio=ec1 mondial*socio=te. Au surplus*socio=ec1, quand les pays_en_développement*socio=uv3 ne peuvent pas gagner les devises*socio=ec1 dont ils ont besoin*socio=uv1 pour développer leurs importations*socio=ec1, les exportateurs*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 en subissent le contrecoup. C'est*socio=rien ce qui explique en *socio=rien grande partie *socio=nil que les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés des États-unis*socio=ac en direction*socio=rien des principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac aient reculé de 40% entre 1980-81 et 1983-84. Les dommages*socio=ec2 sont étendus, puisque les pays_industriels*socio=ec1 sont excédentaires*socio=ec2 dans les échanges*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés avec les pays_en_développement*socio=uv3. De plus, le protectionnisme*socio=et freine la restructuration*socio=et et la croissance*socio=uv3 dont les pays_industriels*socio=ec1 eux-mêmes ont tant besoin*socio=uv1. A plus long_terme*socio=rien, les barrières*socio=rien protectionnistes*socio=et érigées par le monde*socio=rien industriel*socio=ec1 peuvent influer profondément sur*socio=rien la stratégie*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. Elles laissent entendre aux gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 qu'une stratégie*socio=et fondée sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 est*socio=rien extrêmement aléatoire*socio=uv4 et elles encouragent par *socio=rien conséquent un retour *socio=nil à la politique*socio=et de *socio=rien repli sur soi *socio=nil d'autrefois. Il est*socio=rien largement démontré que ce *socio=rien repli est préjudiciable*socio=et *socio=nil à la croissance*socio=uv3 et à l'emploi*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3, et qu'il n'encourage guère les pays_industriels*socio=ec1 à promouvoir l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv dans leur propre*socio=rien économie*socio=ec1. Politique*socio=et poursuivie par les pays_en_développement*socio=uv3. Comme on le verra au Chapitre*socio=rien 4, le *socio=rien rôle crucial *socio=nil de la politique*socio=et nationale*socio=te dans la performance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3, dans l'emploi*socio=ec1 qu'ils font des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te en particulier*socio=rien, a été*socio=rien mis en lumière*socio=rien au cours*socio=rien des 12 *socio=rien dernières années.*socio=nil Ces*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil peuvent promouvoir la croissance*socio=uv3 par le biais*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 et *socio=rien du transfert des*socio=nil techniques.*socio=nil *socio=nil Ils peuvent aider les pays*socio=ac à s'adapter*socio=rien progressivement à des changements*socio=uv3 de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil *socio=nil Mais si ces capitaux*socio=ec1 sont utilisés à *socio=rien mauvais escient,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil sont, pour finir, plus lourdement endettés, sans avoir amélioré pour autant leur capacité*socio=uv3 de service_de_la_dette*socio=ec1. Durant les années*socio=rien 70, les pays*socio=ac ont eu raison*socio=uv de profiter de la faiblesse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 pour emprunter, à condition*socio=rien de poursuivre des politiques*socio=et rationnelles*socio=uv4 et d'investir dans des projets*socio=rien justifiés d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1. Il fallait définir*socio=rien les plafonds*socio=ec1 d'emprunt*socio=ec1 avec prudence*socio=uv1. L'erreur*socio=uv4 consistait à croire que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 resteraient bas*socio=rien. Or*socio=rien, il coûte toujours cher*socio=rien de revenir sur*socio=rien des décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1. La gravité de telles *socio=rien fausses manoeuvres *socio=nil apparaît rapidement lorsque la conjoncture*socio=te se détériore, comme elle l'a fait*socio=rien au début*socio=rien des années*socio=rien 80. Pendant la période*socio=te 1979-84, les pays_en_développement*socio=uv3 ont été*socio=rien victimes*socio=ac d'une combinaison*socio=rien de facteurs*socio=rien: renchérissement*socio=rien des produits*socio=ec pétroliers*socio=ec1, taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 extrêmement élevés*socio=uv4, récession*socio=ec2 prolongée dans les pays_industriels*socio=ec1 et multiplication*socio=rien des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1. Pourtant, une centaine*socio=rien de pays*socio=ac ont continué à rembourser leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te sans interruption. Pour certains, le choc*socio=rien a *socio=rien été mineur *socio=nil (par exemple*socio=rien, pour certains *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil D'autres ont reçu des fonds*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac émigrés (par exemple*socio=rien, certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac et du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac). Quelques-uns s'étaient peu endettés ou avaient contracté surtout des emprunts*socio=ec1 assortis de conditions*socio=rien libérales*socio=et pendant les années*socio=rien 70 (notamment la Chine*socio=ac, la Colombie*socio=ac et l'Inde*socio=ac). D'autres encore, après*socio=rien avoir emprunté, ont entrepris des réformes*socio=et de politique_économique*socio=ec1 qui ont facilité le service_de_la_dette*socio=ec1 (Corée*socio=ac et Indonésie*socio=ac, par exemple*socio=rien). Les pays*socio=ac qui ont éprouvé des difficultés*socio=uv4 à cet égard*socio=rien ne sont pas toujours ceux qui ont subi les chocs*socio=ec2 les plus sévères*socio=rien, mais plutôt ceux qui ont emprunté sans se restructurer ou sans s'attaquer aux nouveaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 avec une *socio=rien détermination suffisante.*socio=nil *socio=nil Parmi ceux-là figurent les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac, dont le développement*socio=uv3 à *socio=rien long_terme est *socio=nil hypothéqué par la faiblesse*socio=rien des structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et et par la pénurie*socio=ec2 des compétences*socio=uv3, que sont venues aggraver, au cours*socio=rien des 10 *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil fréquentes catastrophes naturelles*socio=uv.*socio=nil Ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil financent depuis longtemps la *socio=rien majeure partie *socio=nil de leur investissement*socio=ec1 au moyen*socio=rien de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te concessionnels*socio=uv2. Durant les années*socio=rien 70, leur facture d'importations*socio=ec1 a augmenté. Beaucoup de *socio=ac pays africains *socio=nil qui ont bénéficié du*socio=rien boom*socio=ec2 des produits*socio=ec de base*socio=rien ont pu emprunter à des conditions*socio=rien commerciales*socio=ec1 lorsque les taux_d'_intérêt*socio=ec1 étaient bas*socio=rien. Ces capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te ont servi à financer la consommation*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1 dans de *socio=rien vastes projets publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil qui en général*socio=rien n'ont guère contribué à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ni à l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1, *socio=rien seul moyen *socio=nil d'assurer le service_de_la_dette*socio=ec1. Certains pays*socio=ac ont profité de ces entrées de capitaux*socio=ec1 pour différer les réformes*socio=et de politique_économique*socio=ec1. Les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 auxquelles on pouvait s'attendre n'ont pas manqué de se produire et, au *socio=rien bout du compte,*socio=nil le*socio=nil développement_économique*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac s'en est*socio=rien trouvé encore ralenti. Le deuxième*socio=rien groupe*socio=ac de pays*socio=ac qui s'est*socio=rien trouvé en difficulté*socio=uv4 comprend de nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et quelques-uns des principaux*socio=rien emprunteurs*socio=ac. Les raisons*socio=rien de leurs problèmes*socio=uv4 de financement*socio=ec1 sont plus complexes, mais on relève*socio=rien trois caractéristiques*socio=rien communes*socio=uv2: a) une *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1 trop*socio=nil expansionniste*socio=ec2 *socio=nil pour que le solde*socio=ec1 extérieur*socio=te puisse être*socio=rien maintenu; b) une surévaluation*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1, qui a réduit à néant*socio=rien la compétitivité*socio=uv3 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et qui a encouragé la fuite des capitaux*socio=ec1; et c) une augmentation*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te insuffisante*socio=uv4 comparée au rythme*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1. Certains pays*socio=ac, notamment le Chili*socio=ac et l'Uruguay*socio=ac, ont entrepris de vastes*socio=rien réformes*socio=et économiques*socio=ec1, mais elles péchaient malheureusement par certains points*socio=rien et ont été*socio=rien appliquées au *socio=rien mauvais moment.*socio=nil *socio=nil D'autres pays*socio=ac se sont lourdement endettés et ont pris quelques mesures*socio=et de réforme*socio=et (le Brésil*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac et les Philippines*socio=ac, par exemple*socio=rien), mais ils ont sous-estimé à la fois*socio=rien la durée*socio=te et la profondeur*socio=rien de la récession*socio=ec2, et la *socio=rien hausse considérable des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui*socio=nil est *socio=nil intervenue au début*socio=rien des années*socio=rien 80. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac procèdent actuellement à des réformes*socio=et dont les résultats*socio=rien sont, jusqu'à présent*socio=rien, encourageants*socio=uv4. Les *socio=rien diverses situations *socio=nil dans lesquelles se sont retrouvés les pays_en_développement*socio=uv3 font ressortir certains enseignements*socio=et touchant l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. L'un*socio=rien est*socio=rien qu'ils doivent faire preuve*socio=ec2 de flexibilité*socio=uv3. Les capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te exigent de la part*socio=rien des emprunteurs*socio=ac et des prêteurs*socio=ac qu'ils fassent la part*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil pour cela consiste à pouvoir*socio=rien réagir avec souplesse*socio=uv3 lorsque la conjoncture*socio=te évolue. Des pays*socio=ac aussi divers que la Corée*socio=ac, l'Inde*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et la Turquie*socio=ac ont adapté leur politique_économique*socio=ec1 aux circonstances*socio=rien. Les points*socio=rien d'intervention*socio=et les plus importants*socio=rien, à court_terme*socio=rien, sont la réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et l'ajustement*socio=et des taux_de_change*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. Lorsque, pour des raisons*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et ou autre, les pays*socio=ac ne peuvent pas réagir rapidement, ils devraient adopter une politique*socio=et prudente*socio=rien en matière*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te. Le deuxième*socio=rien enseignement*socio=et est*socio=rien que les mêmes critères*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 valent, en gros*socio=rien, pour l'utilisation*socio=rien des capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te et des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te. La règle*socio=et *socio=rien générale est *socio=nil que l'investissement*socio=ec1 doit avoir une rentabilité*socio=ec1 supérieure*socio=rien au coût*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 engagées. Dans le cas*socio=rien des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, cependant, le pays*socio=ac doit également générer suffisamment de devises*socio=ec1 pour payer*socio=rien les intérêts*socio=ec1, verser des dividendes*socio=ec1 et dégager des bénéfices*socio=ec1. Trois domaines*socio=rien d'action*socio=et sont en cause*socio=rien: - Les principaux*socio=rien *socio=ec1 prix économiques *socio=nil doivent correspondre aux coûts*socio=ec1 d'opportunité, afin d'encourager les activités*socio=rien pour lesquelles le pays*socio=ac a un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 et d'assouplir les structures*socio=ec1 de production*socio=ec1. Les subventions*socio=ec1, s'il en *socio=rien est fait usage,*socio=nil doivent*socio=nil être *socio=nil soigneusement ciblées, par *socio=rien exemple sur les*socio=nil groupes *socio=nil les plus pauvres*socio=uv2 de la société*socio=ac. En 1973-74, lorsque les *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil ont augmenté, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil aussi*socio=nil bien *socio=nil parmi les importateurs*socio=ac que parmi les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, n'ont pas immédiatement relevé les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te de l'énergie*socio=ec1, ce qui a alourdi les pressions*socio=ec2 qui s'exerçaient sur*socio=rien leur balance_des_paiements*socio=ec1 . Beaucoup d'autres pays*socio=ac ont évité cette situation*socio=rien en majorant sans tarder les prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1. De plus, la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1, y compris les taux_d'_intérêt*socio=ec1, influe sur*socio=rien les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac doivent évaluer soigneusement leurs propres*socio=rien programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 et créer *socio=rien un climat *socio=nil incitatif tel que les ressources*socio=ec1 sont affectées de la façon*socio=rien la plus efficace*socio=uv4 par les investisseurs*socio=ac privés*socio=et. Des pays*socio=ac comme le Brésil*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac, l'Équateur*socio=ac, le Nigeria*socio=ac, le Pérou*socio=ac et la Turquie*socio=ac avaient simultanément des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 négatifs*socio=rien et des programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 trop ambitieux*socio=uv2 ou inefficaces*socio=uv4. La Colombie*socio=ac et la Malaisie*socio=ac, en revanche, ont fixé les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien plus appropriés et ont mieux étudié leurs incitations*socio=uv3 en faveur*socio=rien de l'investissement*socio=ec1. - Le régime*socio=et des changes*socio=rien et la politique_commerciale*socio=et jouent également *socio=rien un rôle important.*socio=nil *socio=nil Pendant les années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80, bien*socio=rien des pays*socio=ac, notamment l'Argentine*socio=ac, le Chili*socio=ac, le Mexique*socio=ac, le Nigeria*socio=ac, les Philippines*socio=ac, la Turquie*socio=ac et l'Uruguay*socio=ac, ont laissé leur monnaie*socio=ec1 se surévaluer et des distorsions*socio=uv4 s'insinuer dans leur politique_commerciale*socio=et. Cette approche a favorisé*socio=rien la production*socio=ec1 axée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te, stimulé les importations*socio=ec1 et provoqué la fuite des capitaux*socio=ec1. Après*socio=rien les difficultés*socio=uv4 qu'elle a rencontrées à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, la Turquie*socio=ac a entrepris avec succès*socio=uv1 de vastes*socio=rien réformes*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et des prix*socio=ec1. - La disponibilité*socio=rien des capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te n'exclut pas la nécessité*socio=uv1 d'accroître l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, qui doit être*socio=rien complétée, et non pas purement et simplement remplacée par les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Beaucoup de gouvernements*socio=ac ont bien*socio=rien perçu les dangers*socio=uv1 d'une épargne*socio=ec1 insuffisante*socio=uv4. En fait*socio=rien, pendant les années*socio=rien 70, l'épargne*socio=ec1 a été*socio=rien relativement soutenue dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. *socio=rien Sur un échantillon *socio=nil de 44 pays*socio=ac, les deux tiers*socio=rien sont parvenus à accroître leur taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Parmi eux figurent des pays*socio=ac aussi divers que le Cameroun*socio=ac, la Corée*socio=ac, l'Inde*socio=ac, la Malaisie*socio=ac, le Malawi*socio=ac et la Tunisie*socio=ac. Dans le cas*socio=rien d'autres pays*socio=ac, par contre, dont le Maroc*socio=ac, le Nigeria*socio=ac et le Portugal*socio=ac, l'insuffisance*socio=uv3 de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te a été*socio=rien l'une des raisons*socio=rien pour lesquelles ils ont contracté des emprunts*socio=ec1 excessifs*socio=rien. Pour améliorer le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1, le secteur_public*socio=et et le secteur_privé*socio=et ont tous deux *socio=rien un rôle *socio=nil à jouer. Dans le secteur_public*socio=et, des *socio=et mesures fiscales,*socio=nil *socio=nil la fixation du*socio=rien prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services_publics*socio=et à *socio=rien un niveau réaliste*socio=uv4 *socio=nil et la contraction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 réduisent les déficits*socio=ec1 et accroissent l'épargne_publique*socio=et. Si, pour financer l'augmentation*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et, un*socio=rien pays*socio=ac emprunte davantage à l'étranger*socio=te au lieu*socio=rien d'accroître les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et, le budget*socio=ec1 et la balance_des_paiements*socio=ec1 sont soumis à des tensions*socio=uv3 accrues (puisque les gouvernements*socio=ac doivent payer*socio=rien des intérêts*socio=ec1 sur*socio=rien la dette*socio=ec1). Au Mexique*socio=ac, par exemple*socio=rien, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a plus que doublé en *socio=rien proportion du PNB*socio=ec1 *socio=nil en 1981-82, par suite*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 de la consommation_publique*socio=et. Le Gouvernement*socio=ac a *socio=rien fait appel *socio=nil à des capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te, ce qui a ouvert*socio=rien la voie*socio=rien à la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 qui a éclaté en 1982. Pour ce qui est*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 trop bas*socio=rien découragent les épargnants*socio=ac et font fuir les capitaux*socio=ec1, d'où le rationnement du*socio=rien crédit*socio=ec1 et la tentation*socio=rien de s'adresser à l'étranger*socio=te. Lorsque les autorités*socio=et ne tiennent pas pleinement compte*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 pour réviser la parité de leur monnaie*socio=ec1 et subventionnent les emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te, elles font baisser artificiellement le coût*socio=ec1 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te de l'emprunt*socio=ec1, et encouragent par là les afflux de capitaux*socio=ec1. C'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien en Argentine*socio=ac, au Chili*socio=ac et en Uruguay*socio=ac. Gestion*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 et de la dette*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Les mesures*socio=et qui déterminent le niveau*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 intérieurs*socio=te déterminent aussi le montant*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te auxquels le pays*socio=ac devra recourir. Par conséquent*socio=rien, la gestion*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 devrait faire *socio=rien partie intégrante *socio=nil de la gestion*socio=ec2 macroéconomique*socio=ec1. Certains aspects*socio=rien de la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, qui méritent une *socio=rien attention particulière,*socio=nil *socio=nil sont examinés au Chapitre*socio=rien 5. La *socio=rien première question est *socio=nil celle de savoir*socio=rien si et comment les gouvernements*socio=ac doivent réglementer les emprunts*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 étrangers*socio=te du*socio=rien secteur_privé*socio=et et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et. La réponse*socio=rien dépend fondamentalement de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 poursuivie et des incitations*socio=uv3 utilisées. En général*socio=rien, plus les prix*socio=ec1, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les taux_de_change*socio=ec1 reflètent les coûts*socio=ec1 d'opportunité, moins l'État*socio=ac doit intervenir. Certains gouvernements*socio=ac ont élaboré des mécanismes*socio=rien complexes de régulation*socio=et des entrées et des sorties de capitaux*socio=ec1, mais l'expérience*socio=ec2 donne tout lieu*socio=rien de penser que ces mécanismes*socio=rien ne sauraient remplacer une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 saine*socio=uv2. Néanmoins, il est*socio=rien parfois utile*socio=uv4 de compléter la *socio=et politique budgétaire,*socio=nil monétaire*socio=ec1 et*socio=nil commerciale*socio=ec1 *socio=nil par quelques règles*socio=et sur*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1: approbation*socio=uv1 préalable*socio=rien des emprunts*socio=ec1, échéances*socio=te ou dépôts*socio=ec1 minima obligatoires, ou retenue*socio=rien des impôts*socio=et à la source*socio=rien. La *socio=rien deuxième grande question *socio=nil concerne la composition*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et de la dette*socio=ec1. Cela suppose des *socio=rien décisions sur:*socio=nil *socio=nil a) les conditions*socio=rien dont sont assortis les emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te - profil*socio=rien des intérêts*socio=ec1, des échéances*socio=te et du*socio=rien cash-flow; b) la monnaie*socio=ec1 dans laquelle les engagements*socio=ec1 sont libellés; c) la proportion*socio=rien d'instruments*socio=rien à taux*socio=rien fixe et d'instruments*socio=rien à taux*socio=rien flottant; d) la division*socio=rien des risques*socio=uv4 entre prêteurs*socio=ac et emprunteurs*socio=ac (y compris la proportion*socio=rien de dette*socio=ec1 et la proportion*socio=rien de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien); et e) le niveau*socio=rien et la composition*socio=rien des réserves*socio=ec1. Il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien de formuler des règles*socio=et *socio=rien précises applicables *socio=nil à tous les pays*socio=ac sur*socio=rien la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Cependant, il ressort de l'expérience*socio=ec2 des *socio=rien dernières années *socio=nil que les pays_en_développement*socio=uv3 doivent faire preuve*socio=ec2 de prudence*socio=uv1 lorsqu'ils décident quels seront le volume*socio=rien et la composition*socio=rien des emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te. En outre, ils doivent conserver assez de réserves*socio=ec1 pour avoir le temps*socio=rien de s'adapter*socio=rien aux pressions*socio=ec2 intérieures*socio=te ou internationales*socio=te sans que sa croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 soit indûment menacée. Un*socio=rien pays*socio=ac qui a su se ménager*socio=rien une marge de réserve*socio=ec est*socio=rien mieux à même de faire face*socio=rien aux chocs*socio=ec2 éventuels*socio=rien. Rares*socio=rien sont les pays*socio=ac qui savent gérer les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, faute de données, de connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien dans le domaine*socio=rien financier*socio=ec1 et d'arrangements*socio=et institutionnels*socio=et permettant d'intégrer la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 aux décisions*socio=rien macroéconomiques*socio=ec1. Dans tous ces domaines*socio=rien, le développement*socio=uv3 institutionnel*socio=et a *socio=rien un caractère hautement*socio=nil prioritaire*socio=uv4.*socio=nil Mécanismes financiers*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ne représentent qu'une *socio=rien petite proportion des*socio=nil mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil si*socio=nil bien *socio=nil que leur influence sur*socio=rien le système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te est*socio=rien limitée. Le système*socio=rien lui-même change*socio=rien en réponse*socio=rien à trois *socio=rien grands facteurs.*socio=nil Le*socio=nil premier est la*socio=nil *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil Par*socio=nil exemple*socio=rien,*socio=nil *socio=nil dans les années*socio=rien 70, des changements*socio=uv3 dans les règlements*socio=et, des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1 et une inflation*socio=ec2 élevée*socio=uv4 et irrégulière*socio=rien ont amené les investisseurs*socio=ac à accorder des prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien flottant de préférence*socio=uv4 aux prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien fixe. Le *socio=rien deuxième facteur est la*socio=nil demande*socio=ec1 relative aux*socio=nil services*socio=ec1 des*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil et des marchés_financiers*socio=ec1, demande*socio=ec1 qui est*socio=rien fortement affectée par les déséquilibres des paiements*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Par exemple*socio=rien, pendant les années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80, les membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac ont préféré, dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil *socio=nil conserver à leurs excédents*socio=ec1 une forme*socio=rien très liquide. Aussi les dépôts*socio=ec1 auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont-ils augmenté, de même que les activités*socio=rien de prêt*socio=ec1 de ces banques*socio=ac. A une époque*socio=te plus récente*socio=rien, l'importance*socio=rien du*socio=rien déficit*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des États-unis*socio=ac, qui a pour corollaire des excédents*socio=ec1 au Japon*socio=ac et dans d'autres pays_industriels*socio=ec1, a considérablement*socio=rien renforcé le rôle*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. Le *socio=rien troisième facteur est *socio=nil constitué par les préférences*socio=et des institutions_financières*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, pendant les années*socio=rien 70, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont décidé d'accorder des prêts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te pour atteindre les objectifs*socio=uv4 de portefeuille*socio=ec1 et de rentabilité*socio=ec1 qu'elles s'étaient fixés (Chapitre*socio=rien 8). A court_terme*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 doivent tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et possible*socio=rien des opportunités*socio=uv3 offertes*socio=rien par le système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te. A plus long_terme*socio=rien, les questions*socio=rien fondamentales*socio=uv4 sont: Comment améliorer la stabilité*socio=uv3 des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te et amener les banques*socio=ac à prêter à nouveau*socio=rien? Quelles dispositions*socio=rien prendre à l'avenir*socio=te pour obtenir*socio=rien des capitaux*socio=ec1, et en particulier*socio=rien une assistance*socio=uv1 concessionnelle*socio=uv2 suffisante*socio=rien pour répondre aux besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1? A ces questions*socio=rien, cinq*socio=rien réponses: - Allongement*socio=rien des échéances*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent emprunter des capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=rien, mais rarement en s'adressant directement au marché*socio=ec1; ils font presque exclusivement appel*socio=rien à l'intermédiation*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te et des banques*socio=ac de développement*socio=uv3 régionales*socio=te. Ces institutions*socio=ac resteront, au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années,*socio=nil les*socio=nil principales sources de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil assortis d'échéances*socio=te relativement longues*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3. Il faut qu'elles aient les moyens*socio=ec1 d'acheminer plus de capitaux*socio=ec1 vers les pays_en_développement*socio=uv3, car les perspectives*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des financements*socio=ec1 privés*socio=et ne sont pas bonnes*socio=rien. Pour aider les pays_en_développement*socio=uv3 à gérer leur dette*socio=ec1 et à réduire les risques*socio=uv4 de refinancement*socio=ec1, il faudrait trouver des innovations*socio=uv3 financières*socio=ec1 permettant d'élargir la gamme*socio=rien des échéances*socio=te actuellement offerte*socio=rien - Couverture*socio=ec1 des risques*socio=uv4. En raison*socio=uv de la nature*socio=rien des instruments*socio=rien financiers*socio=ec1 utilisés pendant les années*socio=rien 70, ce sont les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont assumé les risques*socio=uv4 d'une évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 de la conjoncture*socio=te. L'une des fonctions*socio=rien essentielles*socio=uv4 de tout système*socio=rien financier*socio=ec1 - le partage*socio=uv1 effectif*socio=rien des risques*socio=uv4 - n'a pas *socio=rien été bien *socio=nil remplie. Il existe déjà *socio=rien sur un grand nombre de*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil capitaux*socio=ec1 des*socio=nil instruments *socio=nil qui permettent de réduire les risques*socio=uv4: il serait souhaitable*socio=rien d'y avoir plus largement recours*socio=ec1 dans les prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3. - Partage*socio=uv1 des risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1. Contrairement aux *socio=ec1 prêts bancaires classiques*socio=rien,*socio=nil l'*socio=nil investissement_étranger_direct *socio=nil et l'investissement*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1 impliquent le partage*socio=uv1 des risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1 (Chapitre*socio=rien 9). L'utilisation*socio=rien d'instruments*socio=rien à caractère*socio=rien participatif*socio=uv4 dans les prêts*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 constituerait un*socio=rien progrès*socio=uv1 à cet égard*socio=rien. - Marchés*socio=ec1 secondaires*socio=rien. Pendant les années*socio=rien 70, les banques*socio=ac ont accordé la *socio=rien majeure partie des*socio=nil prêts*socio=ec1 de*socio=nil source commerciale*socio=ec1 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Cet*socio=nil état*socio=ac de*socio=nil choses *socio=nil a accru les risques*socio=uv4, car la plupart*socio=rien des actifs*socio=ec1 étaient aux mains*socio=rien d'un*socio=rien groupe*socio=ac unique*socio=rien de créanciers*socio=ac. L'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 secondaires*socio=rien traitant certains types de créances*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 pourrait élargir l'éventail*socio=rien des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 et stabiliser ainsi dans une *socio=rien certaine mesure les*socio=nil activités de*socio=nil prêt*socio=ec1.*socio=nil Une*socio=nil évolution *socio=nil dans ce sens*socio=rien, aussi souhaitable*socio=rien soit-elle, doit se faire par étapes*socio=te. A long_terme*socio=rien, les marchés*socio=ec1 secondaires*socio=rien pourraient également fournir *socio=rien un indicateur supplémentaire de*socio=nil solvabilité*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui permettrait aux prêteurs*socio=ac de diversifier plus facilement leurs risques*socio=uv4. - Volume*socio=rien et efficacité*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1. Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ont besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien volume*socio=rien d'aide*socio=uv1 considérable*socio=rien, qui excède les montants*socio=ec1 actuellement disponibles*socio=rien. Il faut également qu'ils utilisent cette aide*socio=uv1 efficacement (Chapitre*socio=rien 7). Les donateurs*socio=ac peuvent améliorer leur propre*socio=rien efficacité*socio=uv3 en canalisant leur aide*socio=uv1 vers les secteurs*socio=rien de développement*socio=uv3 prioritaires*socio=uv4 et en coordonnant leurs activités*socio=rien dans le cadre*socio=rien de programmes*socio=et fixés d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=et avec le bénéficiaire*socio=ac. Perspectives*socio=rien et options*socio=rien. Quel est*socio=rien le montant*socio=ec1 et le type*socio=rien des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te dont les pays_en_développement*socio=uv3 auront besoin*socio=uv1 dans les années*socio=rien à venir? On ne peut répondre à cette question*socio=rien qu'en analysant les perspectives*socio=rien mondiales*socio=te de la croissance*socio=uv3, des échanges*socio=ec1, des taux_d'_intérêt*socio=ec1, etc. Tous les rapports_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien présentent divers scénarios*socio=rien pour l'avenir*socio=te. Il ne s'agit pas là, il convient de le souligner, de prédictions*socio=rien. Les résultats*socio=rien dépendent des politiques*socio=et adoptées dans les pays_industriels*socio=ec1 et en développement*socio=uv3. Ils ne prennent pas en compte*socio=rien les chocs*socio=ec2 exogènes éventuels*socio=rien que pourrait subir l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les scénarios*socio=rien présentés dans le Rapport*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien allaient jusqu'en 1995. L'analyse*socio=rien contenue au Chapitre*socio=rien 10 *socio=rien du présent Rapport est fondée*socio=nil sur les*socio=nil scénarios *socio=nil formulés l'année*socio=rien dernière*socio=rien, mais concerne particulièrement les *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil Ce sera une période*socio=te de transition*socio=uv3. Les deux tiers*socio=rien environ de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 devront être*socio=rien refinancés ou amortis. Les *socio=rien initiatives constructives prises *socio=nil conjointement par les débiteurs*socio=ac, les créanciers*socio=ac et les organismes_internationaux*socio=te ces *socio=rien dernières années doivent*socio=nil être *socio=nil poursuivies. On doit chercher à accélérer le rétablissement*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 des pays*socio=ac qui appliquent une bonne*socio=rien politique_économique*socio=ec1 mais ont des besoins*socio=uv1 importants*socio=rien dans le *socio=rien domaine du service_de_la_dette*socio=ec1 à*socio=nil court et*socio=nil moyen termes.*socio=nil *socio=nil Il faut en particulier*socio=rien que ces initiatives*socio=rien soient étendues à des pays*socio=ac où les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 vont de pair*socio=rien avec les problèmes*socio=uv4 de développement*socio=uv3 (plusieurs pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec de base*socio=rien et de nombreux*socio=rien *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Il faut étudier dans quelle mesure*socio=rien on pourrait envisager, à titre*socio=ec individuel*socio=uv2, des restructurations*socio=et pluriannuelles des crédits*socio=ec1 publics*socio=et et autres arrangements*socio=et, dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien apport*socio=rien financier*socio=ec1 global*socio=rien en faveur*socio=rien de la stabilisation*socio=et et de l'ajustement*socio=et, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te qui se sont engagés à consentir *socio=rien un gros effort*socio=uv1 d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ensuite, les choses*socio=rien dépendront en *socio=rien grande partie *socio=nil de l'issue*socio=rien des politiques*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 poursuivies par les pays_industriels*socio=ec1 et en développement*socio=uv3. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil déployés par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 pour résoudre leurs difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 ont commencé à porter leurs fruits*socio=rien. Cependant, dans bien*socio=rien des pays*socio=ac, la situation*socio=rien économique*socio=ec1 reste*socio=rien précaire*socio=uv2. Pour la période*socio=te 1980-85, le PIB*socio=ec1 aurait progressé, selon les dernières*socio=rien estimations*socio=ec2, à *socio=rien un rythme *socio=nil à peine supérieur*socio=rien à la moitié*socio=rien de celui de 1973-80. Les exportations*socio=ec1 ont connu *socio=rien un rythme d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil proche de 6% par an*socio=rien mais, bridées par des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 élevés*socio=uv4, les importations*socio=ec1 n'ont pu progresser qu'à *socio=rien un taux légèrement*socio=nil supérieur *socio=nil à 1% par an*socio=rien. Les excédents*socio=ec1 substantiels*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil dégagés par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 leur ont servi à s'acquitter de leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, dont le montant*socio=ec1 a fortement augmenté. Le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 est*socio=rien, par conséquent*socio=rien, l'une des variables critiques*socio=uv dont le comportement*socio=rien influera sur*socio=rien les résultats*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil Il faut que le taux_de_croissance*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 soit supérieur*socio=rien au taux_d'_intérêt*socio=ec1, même si le solde*socio=ec1 courant*socio=te, net*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, reste*socio=rien équilibré, pour que les pays_en_développement*socio=uv3 puissent ramener leurs *socio=rien principaux ratios d'*socio=nil endettement*socio=ec1 *socio=nil à des niveaux*socio=rien plus soutenables*socio=uv4. La politique*socio=et qu'ils poursuivront jouera *socio=rien un rôle déterminant *socio=nil à cet égard*socio=rien, mais le taux_de_croissance*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 et le maintien*socio=rien ou l'abolition*socio=uv des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil auront aussi une influence considérable*socio=rien. Deux hypothèses, une basse et une haute*socio=rien, ont été*socio=rien établies pour la période*socio=te 1985-90. Elles sont analysées en détail*socio=rien au Chapitre*socio=rien 10. Toutes deux supposent que les pays_en_développement*socio=uv3 persisteront dans la voie*socio=rien qu'ils se sont fixée, c'est-à-dire, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien (par exemple*socio=rien, certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1), qu'ils appliqueront de vastes*socio=rien réformes*socio=et et déploieront *socio=rien un important effort*socio=uv1 d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil réformes*socio=et portent*socio=nil sur trois*socio=nil principaux domaines:*socio=nil les*socio=nil *socio=ec1 prix économiques clés*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil régime*socio=et des*socio=nil changes*socio=rien *socio=nil et la politique_commerciale*socio=et, et l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. C'est*socio=rien par là qu'on peut influer sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 dans l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 et la compétitivité*socio=uv3 des exportations*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, l'hypothèse*socio=ec2 basse suppose que la politique*socio=et qu'ils poursuivront ne remédiera pas aux problèmes*socio=uv4 actuels*socio=te et engendrera, par conséquent*socio=rien, d'autres problèmes*socio=uv4, tandis que l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien suppose, au contraire*socio=rien, des progrès*socio=uv1 dans la voie*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, trois suppositions*socio=rien fondamentales*socio=uv4 sont formulées: les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne diminuent pas et l'équilibre*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et ne s'améliore pas, ce qui maintient les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4;*socio=nil rien n'*socio=nil est fait *socio=nil pour venir à bout*socio=rien des rigidités*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1, si bien*socio=rien que le chômage*socio=ec1 *socio=rien reste important *socio=nil et le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 de la *socio=rien main-d'_oeuvre continue *socio=nil d'augmenter; la protection*socio=et est*socio=rien sensiblement renforcée. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, au contraire*socio=rien, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et diminue, ce qui engendre une amélioration*socio=uv1 de l'équilibre*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et et une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. Les rigidités*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 s'atténuent, le chômage*socio=ec1 décroît et le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 de la main-d'_oeuvre*socio=rien augmente moins rapidement; enfin, les progrès*socio=uv1 réalisés dans la voie*socio=rien de l'ajustement*socio=et se traduisent par un*socio=rien recul*socio=ec régulier*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Pour les pays_en_développement*socio=uv3, ces hypothèses ont des répercussions*socio=ec2 de *socio=rien vaste envergure.*socio=nil *socio=nil Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, leur production*socio=ec1 s'accroît au rythme*socio=rien vigoureux*socio=uv de 5,5% par an*socio=rien (3,7% par habitant*socio=ac) et tous les grands*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 enregistrent une amélioration*socio=uv1 marquée. Le résultat*socio=rien de l'hypothèse*socio=ec2 basse, quant à lui, est*socio=rien plus problématique*socio=rien. La croissance*socio=uv3 n'atteint que 4,1% par an*socio=rien (2,3% par habitant*socio=ac). Mais si le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 *socio=rien est notable,*socio=nil l'*socio=nil impact sur le*socio=nil service_de_la_dette*socio=ec1 est *socio=nil encore plus frappant. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, auxquels se greffent des mesures*socio=et de protection*socio=et, alourdissent considérablement*socio=rien le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Les principaux*socio=rien indicateurs*socio=ec1 se détériorent et, pour *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 atteint*socio=nil un niveau élevé*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil volume *socio=nil de l'aide*socio=uv1 concessionnelle*socio=uv2 diminue, la croissance*socio=uv3 étant plus lente*socio=rien dans les *socio=ec1 économies industrielles,*socio=nil *socio=nil et les prêts*socio=ec1 "involontaires" continuent d'être*socio=rien une nécessité*socio=uv1, puisque la solvabilité*socio=ec1 des pays*socio=ac se dégrade. Dans les deux hypothèses, les perspectives*socio=rien de bien*socio=rien des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 restent préoccupantes*socio=rien. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, leur revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac stagne à son niveau*socio=rien actuel*socio=te, qui représente lui-même une régression; mais dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, on obtient une nouvelle*socio=rien période*socio=te de baisse*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. A ces perspectives*socio=rien, on doit faire face*socio=rien par des efforts*socio=uv1 particuliers*socio=rien. Mais *socio=rien un surcroît d'*socio=nil assistance*socio=uv1 extérieure*socio=te n'*socio=nil est *socio=nil pas en soi*socio=rien une panacée*socio=rien: il doit venir appuyer de vastes*socio=rien réformes*socio=et dans les politiques*socio=et et les programmes*socio=et africains*socio=ac. Sans lui, toutefois, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien tel effort*socio=uv1 puisse être*socio=rien soutenu, et il devra dépasser de loin*socio=rien les projections*socio=ec2 de l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Ce vers quoi doivent tendre les efforts*socio=uv1, pour les *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil de faire de l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien une réalité*socio=ec2. Comment? Cela sera suggéré implicitement dans de *socio=rien nombreux chapitres du Rapport,*socio=nil *socio=nil et précisé au Chapitre*socio=rien 10. Il est*socio=rien tout à *socio=rien fait clair *socio=nil que les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te joueront *socio=rien un rôle important *socio=nil à cet égard*socio=rien. Il *socio=rien est possible *socio=nil également que l'héritage des 10 *socio=rien dernières années ait*socio=nil un effet de*socio=nil frein sur la*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil à moins que les créanciers*socio=ac, les débiteurs*socio=ac et la communauté*socio=ac internationale*socio=te ne continuent d'agir pour alléger la pression*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1. En contribuant à la reprise de la croissance*socio=uv3 et au rétablissement*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, la banque_mondiale*socio=te oeuvre*socio=rien à la solution*socio=rien de questions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 et de développement*socio=uv3 institutionnel*socio=et qui détermineront la nature*socio=rien des progrès*socio=uv1 futurs*socio=rien. Les institutions*socio=ac nationales*socio=te des *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil ont gagné en vigueur*socio=uv3, mais les ressources*socio=ec1 sont beaucoup plus rares*socio=rien que pendant les années*socio=rien 60 et 70. Dans ce climat*socio=rien, l'appui*socio=uv de la banque_mondiale*socio=te aide*socio=uv1 les gouvernements*socio=ac à trouver le juste*socio=uv milieu*socio=rien entre les investissements*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien et l'entretien*socio=rien des moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1 existants*socio=rien, à faire montre d'une plus *socio=rien grande sélectivité *socio=nil et d'une plus grande*socio=rien efficacité*socio=uv3 dans le choix*socio=uv1 des investissements_publics*socio=et et à formuler *socio=rien un cadre législatif*socio=et et*socio=nil institutionnel*socio=et propre *socio=nil à favoriser l'essor*socio=rien du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil fournies directement par la banque_mondiale*socio=te contribuent pour beaucoup à rendre leur dynamisme*socio=uv3 à la croissance*socio=uv3 et au développement*socio=uv3, mais elles ne pourront jamais représenter qu'une proportion*socio=rien relativement petite*socio=rien des ressources*socio=ec1 *socio=rien totales nécessaires.*socio=nil *socio=nil Partant de ce principe*socio=ec2, la banque_mondiale*socio=te renforce son rôle*socio=rien de catalyseur*socio=ec2, en particulier*socio=rien dans la coordination*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 à l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, dans les opérations*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 avec les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et les organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et dans la promotion*socio=uv3 de l'investissement_privé*socio=et. Outre ses *socio=ec1 prêts directs,*socio=nil *socio=nil d'autres activités*socio=rien auront une influence *socio=rien décisive sur son*socio=nil rôle futur,*socio=nil *socio=nil et notamment les efforts*socio=uv1 qu'elle déploie pour compléter les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 provenant d'autres sources*socio=rien et, dans la *socio=rien mesure du possible,*socio=nil *socio=nil pour exercer une influence constructive*socio=rien dans ce domaine*socio=rien. Telles sont les questions*socio=rien traitées dans le Rapport*socio=rien. Après*socio=rien une *socio=rien rétrospective sur le*socio=nil rôle des*socio=nil financements*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil dans le développement_économique*socio=ec1 (Chapitre*socio=rien 2), le Rapport*socio=rien évalue la politique*socio=et poursuivie par les pays_industriels*socio=ec1 *socio=rien du point de*socio=nil vue des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 (*socio=nil Chapitre *socio=nil 3). La façon*socio=rien dont la politique*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 influe sur*socio=rien les avantages*socio=rien qu'ils retirent des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te fait*socio=rien l'objet*socio=rien *socio=rien du Chapitre *socio=nil 4. La gestion*socio=ec2 des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 est*socio=rien étudiée au Chapitre*socio=rien 5. Le Rapport*socio=rien aborde ensuite les *socio=rien principaux mécanismes *socio=nil qui acheminent les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te dans les pays_en_développement*socio=uv3. Le Chapitre*socio=rien 6 décrit le système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te et ses relations*socio=rien avec les pays_en_développement*socio=uv3. Dans le Chapitre*socio=rien 7, on examine les questions*socio=rien soulevées par les apports*socio=rien de fonds_publics*socio=et en *socio=rien faveur du développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil Chapitre *socio=nil 8 traite de l'évolution*socio=rien des liens*socio=rien entre les pays_en_développement*socio=uv3 et les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te et, au Chapitre*socio=rien 9, on envisage un*socio=rien élargissement*socio=ec2 *socio=rien du rôle des*socio=nil *socio=ec1 investissements directs *socio=nil et des investissements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Pour terminer, le Rapport*socio=rien évoque les perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te et les mesures*socio=et à prendre pour accélérer la croissance*socio=uv3. 2: Perspective*socio=rien historique*socio=te. Il ne manque*socio=rien pas d'exemples*socio=rien, dans l'histoire*socio=te des mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1, qui témoignent*socio=rien de la contribution*socio=uv1 productive*socio=uv4 que ceux-ci apportent au développement_économique*socio=ec1 - non sans qu'il en résulte aussi parfois des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 - et, plus souvent, des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil commence par en examiner le rôle*socio=rien depuis la *socio=rien fin du Xixe*socio=nil siècle,*socio=nil *socio=nil non pas tant pour en faire minutieusement l'historique*socio=te que pour dégager des leçons*socio=ec2 à la lumière*socio=rien desquelles analyser l'évolution*socio=rien de la question*socio=rien dans les années*socio=rien 70 et 80. C'est*socio=rien donc l'après-guerre*socio=te et, en particulier*socio=rien, les deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, qui retiendront surtout l'attention*socio=rien. La période*socio=te d'avant 1945. On peut distinguer deux époques*socio=rien, la période*socio=te 18701914 et l'entre-deux-guerres*socio=te. De 1870 à 1914. C'est*socio=rien l'époque*socio=te où la place*socio=rien financière*socio=ec1 de Londres*socio=ac était la principale*socio=rien pourvoyeuse de capitaux*socio=ec1 des autres pays*socio=ac. La révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1, en Europe*socio=ac, avait engendré une forte*socio=rien demande*socio=ec1 de produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 et de matières_premières*socio=ec1 à laquelle il n'était possible*socio=rien de répondre qu'en investissant un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien. L'extension*socio=rien des réseaux*socio=rien ferroviaires*socio=ec1 et la mise en place*socio=rien d'équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 étaient financées de l'extérieur*socio=te, les investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te étant remboursés plus tard sur*socio=rien le produit*socio=ec des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 ainsi dégagées. Certains des pays*socio=ac où ces capitaux*socio=ec1 allaient s'investir, comme l'Argentine*socio=ac, l'Australie*socio=ac, le Canada*socio=ac et les États-unis*socio=ac, avaient les moyens*socio=ec1 d'acheter des produits*socio=ec manufacturés aux pays*socio=ac plus industrialisés d'Europe*socio=ac. Alors, comme de nos jours*socio=rien, cette interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 croissante*socio=rien était favorisée*socio=rien par les mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1. Leur ampleur*socio=rien donne à cette période*socio=te sa spécificité*socio=uv3. Pendant ces années*socio=rien, la Grande-bretagne*socio=ac a investi à l'étranger*socio=te 5% de son PNB*socio=ec1, et jusqu'à 10% à la veille de la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te. Le produit*socio=ec net*socio=rien de ses investissements*socio=ec1 était de l'ordre*socio=rien de 5 à 8% du*socio=rien PNB*socio=ec1, si bien*socio=rien que les investissements*socio=ec1 nouveaux*socio=rien restaient légèrement en deçà des montants*socio=ec1 perçus en paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 et des dividendes*socio=ec1. Le pourcentage*socio=rien d'épargne*socio=ec1 britannique*socio=ac investi à l'extérieur*socio=te se situait entre 25 et 40%. La France*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac, elles aussi, investissaient beaucoup à l'étranger*socio=te, quoique dans une *socio=rien moindre mesure.*socio=nil *socio=nil A la *socio=rien fin du Xixe*socio=nil siècle,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil brutes de capitaux*socio=ec1 français*socio=ac et allemands*socio=ac représentaient en moyenne*socio=rien de 2 à 3% du*socio=rien PNB*socio=ec1. La nature*socio=rien des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 a beaucoup varié entre 1870 et 1914. Les plus nombreux*socio=rien, surtout britanniques*socio=ac, étaient les investissements*socio=ec1 générateurs*socio=rien de débouchés*socio=ec1 dans les pays*socio=ac dotés d'abondantes*socio=rien ressources_naturelles*socio=ec1 d'amérique_du_nord*socio=te, d'amérique_latine*socio=ac et d'Océanie. Ils représentaient, en 1914, 70% *socio=rien du total des*socio=nil investissements*socio=ec1 britanniques*socio=ac *socio=nil à l'étranger*socio=te et plus de la moitié*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des avoirs*socio=ec1 étrangers*socio=te bruts*socio=rien. Venaient ensuite, pour *socio=rien un quart environ*socio=nil du total,*socio=nil les*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil principalement*socio=nil français*socio=ac et*socio=nil allemands*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil Russie*socio=ac *socio=nil et en europe_de_l'_est*socio=rien ainsi qu'en Scandinavie. Il y avait enfin, dictés par des considérations*socio=rien essentiellement politiques*socio=et, les investissements*socio=ec1 effectués en Chine*socio=ac, en Égypte*socio=ac, en Inde*socio=ac, en Turquie*socio=ac et dans quelques colonies*socio=ac africaines*socio=te. Ces trois types d'investissement*socio=ec1 correspondant à des *socio=rien époques différentes,*socio=nil *socio=nil le rattachement financier*socio=ec1 de nouvelles*socio=rien régions*socio=te à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ne s'est*socio=rien donc fait*socio=rien que progressivement. Au Xixe siècle*socio=rien, les entrées de capitaux*socio=ec1 ne pesaient pas d'un*socio=rien *socio=rien poids bien lourd sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 des*socio=nil gros emprunteurs*socio=ac.*socio=nil Aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil quelle que fût la décennie*socio=te, elles ont presque toujours représenté environ 1% du*socio=rien PNB*socio=ec1, sans jamais dépasser 6% de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te. Pour les petits*socio=rien emprunteurs*socio=ac, par contre, le rapport*socio=rien des entrées de capitaux*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 était supérieur*socio=rien à ce qu'il est*socio=rien aujourd'hui pour nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3. Au Canada*socio=ac, il était en moyenne*socio=rien de 7,5%, ce qui représentait de 30 à 50% des investissements*socio=ec1 annuels*socio=rien entre 1870 et 1910. Les rapports*socio=rien étaient du*socio=rien même ordre*socio=rien pour l'Australie*socio=ac et les pays*socio=ac scandinaves. Le cas*socio=rien le plus frappant était celui de l'Argentine*socio=ac, où les entrées de capitaux*socio=ec1 représentaient annuellement de 12 à 15% du*socio=rien PNB*socio=ec1 et dont elles ont financé environ 40% *socio=rien du total des*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil durant les deux premières*socio=rien décennies*socio=te du*socio=rien Xxe siècle*socio=rien. Par contre, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 n'ont représenté en moyenne*socio=rien que de 2 à 3% du*socio=rien PIB*socio=ec1 entre 1960 et 1973. Depuis 1973, elles n'ont pas dépassé 6% du*socio=rien PIB*socio=ec1 et elles ont financé de 12 à 20% de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien. Les différences*socio=uv1 ne s'arrêtent pas à la géographie*socio=rien ni au *socio=rien volume relatif du financement*socio=ec1 extérieur*socio=te.*socio=nil *socio=nil Durant les années*socio=rien 1870-1914: - Presque tous les capitaux*socio=ec1 prêtés provenaient de sources*socio=rien privées*socio=et, sous forme*socio=rien d'actions*socio=ec et d'obligations*socio=ec1. - Les capitaux*socio=ec1 prêtés l'étaient pour longtemps les prêts*socio=ec1 à 99 ans*socio=rien n'étaient pas rares*socio=rien. - Près des deux tiers*socio=rien des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te allaient aux chemins*socio=rien de fer*socio=rien et aux services_publics*socio=et. - Une *socio=rien forte proportion *socio=nil allait à des pays*socio=ac qui, à l'époque*socio=te, étaient relativement riches*socio=uv2: l'amérique_du_nord*socio=te, l'amérique_latine*socio=ac et l'Australie*socio=ac en recevaient plus de la moitié*socio=rien. Le marché*socio=ec1 international*socio=te des capitaux*socio=ec1, au Xixe siècle*socio=rien, ne prêtait pas - ce n'était pas son rôle*socio=rien - aux pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. C'est*socio=rien ainsi que peu de capitaux*socio=ec1 sont allés s'investir en Inde*socio=ac, bien*socio=rien qu'ayant la faveur*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 de Grande-bretagne*socio=ac. Les investisseurs*socio=ac cherchaient à placer leurs capitaux*socio=ec1 à des conditions*socio=rien plus rentables*socio=ec2 que sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Ils opéraient donc de manière*socio=rien sélective*socio=uv4, ce qui avantageait les emprunteurs*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Il pouvait arriver qu'un*socio=rien investissement*socio=ec1, d'un*socio=rien *socio=ec1 rendement économique marginal*socio=rien,*socio=nil *socio=nil fût dicté par des considérations*socio=rien politiques*socio=et, mais l'importance*socio=rien de ce type*socio=rien d'investissement*socio=ec1 par rapport*socio=rien au volume*socio=rien des flux*socio=ec1 était négligeable*socio=rien. Ces différences*socio=uv1 d'avec le passé*socio=te récent*socio=rien ne vont pas sans quelques *socio=rien ressemblances étroites:*socio=nil difficultés*socio=uv4 périodiques*socio=te de*socio=nil service_de_la_dette*socio=ec1 et*socio=nil première application *socio=nil de la notion*socio=rien de conditionnalité. Prêteurs*socio=ac et emprunteurs*socio=ac opéraient dans *socio=rien un monde *socio=nil soumis à de vastes*socio=rien mouvements*socio=ec2 cycliques*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 internationale*socio=te, dont les révoltes et les guerres*socio=et aggravaient les effets*socio=rien. Parfois, les emprunteurs*socio=ac ne remboursaient pas leurs dettes*socio=ec1. Ils formaient deux *socio=rien grandes catégories.*socio=nil *socio=nil Il y avait, tout d'abord*socio=rien, des pays*socio=ac comme l'Argentine*socio=ac et le Brésil*socio=ac, qui avaient besoin*socio=uv1 des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te pour s'intégrer à une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en expansion*socio=ec2 et qui, périodiquement, connaissaient des difficultés*socio=uv4 causées par une chute brusque de leurs recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1. On faisait alors appel*socio=rien aux capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te et on introduisait des réformes*socio=et économiques*socio=ec1 pour atténuer la pénurie*socio=ec2 de liquidités*socio=ec1 en attendant la reprise des exportations*socio=ec1. Il arrivait aux créanciers*socio=ac d'intervenir dans la marche*socio=rien des affaires*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. Ainsi, lors*socio=rien de la crise*socio=uv2 brésilienne*socio=ac des années*socio=rien 1890, le Gouvernement*socio=ac brésilien avait consenti à gager sa dette*socio=ec1 sur*socio=rien la totalité*socio=rien de ses recettes*socio=ec1 douanières*socio=ac et accepté un*socio=rien moratoire sur*socio=rien les nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1 (intérieurs*socio=te et extérieurs*socio=te). Le *socio=rien second type de*socio=nil crise*socio=uv2 de*socio=nil liquidités*socio=ec1 *socio=nil résultait d'une stagnation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 intérieures*socio=te et d'une aggravation*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Ce fut, dans les années*socio=rien 1870, le cas*socio=rien de l'Égypte*socio=ac, du*socio=rien Pérou*socio=ac et de la Turquie*socio=ac et, dans les années*socio=rien 1890, celui de la Grèce. On ne pouvait continuellement financer les déficits*socio=ec1 avec des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, qui coûtaient de plus en plus cher*socio=rien. Avant de se trouver en état*socio=ac de cessation de paiement*socio=ec1, ces pays*socio=ac connaissaient un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 considérable*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de leurs exportations*socio=ec1. Les créanciers*socio=ac intervenaient en cas*socio=rien de cessation de paiement*socio=ec1 et même parfois beaucoup plus tôt. Pendant la crise*socio=uv2 turque, par exemple*socio=rien, un*socio=rien emprunt*socio=ec1 (le premier*socio=rien d'une série) émis sur*socio=rien la place*socio=rien de Londres*socio=ac avec le soutien*socio=uv3 du*socio=rien *socio=ac Gouvernement britannique avait*socio=nil été*socio=rien *socio=nil accordé à la Turquie*socio=ac. L'une des conditions*socio=rien était que des commissaires*socio=ac iraient *socio=rien sur place *socio=nil vérifier l'usage*socio=rien qui serait fait*socio=rien des fonds*socio=ec1 prêtés. Malgré toutes ces difficultés*socio=uv4, l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te, jusqu'en 1914, ne laissait pas d'être*socio=rien rentable*socio=ec2 pour les investisseurs*socio=ac de Grande-bretagne*socio=ac et d'Europe*socio=ac continentale, avec *socio=rien un rapport supérieur *socio=nil de 1,6 à 3,9 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te, la palme revenant, malgré plusieurs cas*socio=rien de défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1, aux *socio=ec1 investissements ferroviaires aux*socio=nil États-unis*socio=ac.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que d'un*socio=rien rapport*socio=rien exceptionnellement élevé*socio=uv4, ils ont contribué à créer *socio=rien un climat favorable*socio=ec2 *socio=nil à l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te. Un*socio=rien autre facteur*socio=rien a agi dans le même sens*socio=rien: les prêts*socio=ec1 ont servi à acheter des produits*socio=ec d'exportation*socio=ec1 britanniques*socio=ac, conjuguant ainsi *socio=ec1 flux financiers et*socio=nil flux réels*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Quand il se trouvait en difficulté*socio=uv4, l'emprunteur*socio=ac pouvait constater que le marché_financier*socio=ec1 de Londres*socio=ac n'était pas un*socio=rien maître intraitable. L'entre-deux-guerres*socio=te. Entre les deux guerres*socio=et mondiales*socio=te, la physionomie*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 international*socio=te a radicalement changé. Les États-unis*socio=ac sont devenus non seulement créanciers*socio=ac nets*socio=rien, mais principaux*socio=rien pourvoyeurs*socio=ac de capitaux*socio=ec1 nouveaux*socio=rien - jouant, à certains égards*socio=rien, le rôle*socio=rien que jouait naguère la Grande-bretagne*socio=ac. Le marché*socio=ec1 américain*socio=ac a absorbé de *socio=rien nombreuses émissions d'*socio=nil obligations*socio=ec1 à*socio=nil long_terme:*socio=nil sur *socio=nil les 1 700 émissions*socio=rien étrangères*socio=te en dollars*socio=ec1 lancées aux États-unis*socio=ac dans les années*socio=rien 20, près de la moitié*socio=rien étaient à 20 ans*socio=rien en moyenne*socio=rien, environ 4% à 40 ans*socio=rien et 1% à plus de 40 ans*socio=rien. Au moins 43 pays*socio=ac ont emprunté durant les années*socio=rien 20, sans qu'un*socio=rien seul*socio=rien ait failli à ses engagements*socio=ec1. Durant la période*socio=te de *socio=rien grande activité *socio=nil obligataire, entre 1924 et 1928, le différentiel d'intérêt*socio=uv1 en faveur*socio=rien des nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te était de l'ordre*socio=rien de 1,7 à 1,9 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Les États-unis*socio=ac ont aussi beaucoup pratiqué l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1, notamment au Canada*socio=ac et en amérique_latine*socio=ac. Leurs *socio=ec1 investissements directs *socio=nil ont augmenté de près de 4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 durant les années*socio=rien 20, les deux tiers*socio=rien dans des pays*socio=ac de l'hémisphère*socio=te occidental*socio=te. Sous plusieurs rapports*socio=rien essentiels*socio=uv4, la décennie*socio=te des années*socio=rien 20 différait des précédentes*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 et des emprunts*socio=ec1 des gouvernements*socio=ac était *socio=rien bien supérieur:*socio=nil cette*socio=nil catégorie d'*socio=nil emprunts*socio=ec1 représentant *socio=nil près de la moitié*socio=rien des émissions*socio=rien étrangères*socio=te en dollars*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 américain*socio=ac. Non moins important*socio=rien était le fait*socio=rien que la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te se soldait par un*socio=rien passif de dettes_publiques*socio=et. La quasi-totalité*socio=rien des dettes*socio=ec1 contractées par les Alliés*socio=rien, dont le montant*socio=ec1 total*socio=rien dépassait les 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, étaient envers les États-unis*socio=ac. De plus, l'Allemagne*socio=ac devait payer*socio=rien aux Alliés*socio=rien une lourde*socio=rien dette*socio=ec1 de réparation. La *socio=rien deuxième différence *socio=nil était que les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te n'étaient plus liés à des mouvements*socio=ec2 interdépendants*socio=uv4 de population*socio=ac et d'échanges*socio=ec1. Vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 20, les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien ont chuté. Certains pays*socio=ac ont emprunté pour financer un*socio=rien stock*socio=ec1 croissant*socio=rien d'invendus; c'est*socio=rien ce qu'a fait*socio=rien le Brésil*socio=ac pour le café*socio=ec1. Au milieu*socio=rien des années*socio=rien 20, les stocks*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien avaient augmenté de 75%, indirectement financés par les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. La *socio=rien troisième différence *socio=nil d'avec la période*socio=te précédente*socio=rien tenait à la politique_commerciale*socio=et *socio=rien du premier créancier*socio=ac *socio=nil de la planète*socio=te. La politique*socio=et britannique*socio=ac de libre-échange*socio=et assurait un*socio=rien marché*socio=ec1 aux produits*socio=ec des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec. Mais les États-unis*socio=ac étaient plus portés au protectionnisme*socio=et et leur commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te ne représentait qu'une partie*socio=rien relativement faible*socio=rien de leur PIB*socio=ec1. La récession*socio=ec2 de 1920-21 les avait conduits à relever leurs *socio=et tarifs douaniers,*socio=nil *socio=nil qui retrouvaient leurs niveaux*socio=rien d'avant la relative*socio=rien libéralisation*socio=et de 1913. Les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec qui n'arrivaient pas à dégager des excédents*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 devaient recourir à l'emprunt*socio=ec1 étranger*socio=te pour assurer le service*socio=ec1 de leurs dettes*socio=ec1 passées*socio=te, processus*socio=te qui ne pouvait qu'aggraver leur endettement*socio=ec1. La Grande*socio=rien Dépression*socio=ec2 de 1929-32 transforma une menace*socio=rien en désastre*socio=rien. Entre 1929 et 1932, la production*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 chuta de 17% et le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de plus de 25%. Le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te s'effondra. Il n'y avait plus de prêteur de dernier*socio=rien ressort auprès duquel obtenir*socio=rien des liquidités*socio=ec1, rôle*socio=rien qu'avait joué le Royaume-uni*socio=ac. Et le système*socio=rien de libre-échange*socio=et des années*socio=rien d'avant-guerre cessa pratiquement d'exister. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac élevèrent leurs *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et recoururent au système*socio=rien des contingents*socio=ec2 et au contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien. L'absence*socio=rien de capitaux*socio=ec1 contribua au déclin*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te, et vice-versa. Plusieurs pays_industriels*socio=ec1 cessèrent d'honorer leurs dettes*socio=ec1 de guerre*socio=et et de réparation. Aux prises*socio=rien avec une baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1, des exportations*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, l'Allemagne*socio=ac commença par obtenir*socio=rien, en 1931, un*socio=rien moratoire d'un*socio=rien an*socio=rien avant de cesser, en 1932, d'honorer ses dettes*socio=ec1 extérieures*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3, de leur côté*socio=rien, n'arrivaient plus à rembourser leur dette*socio=ec1. En 1931, la Bolivie*socio=ac cessa d'honorer sa dette*socio=ec1 en dollars*socio=ec1, bientôt suivie par la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac dont il ne restait plus, à la fin*socio=rien de 1933, que l'Argentine*socio=ac à assurer pleinement le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Pour les pays_en_développement*socio=uv3, l'accès*socio=uv1 aux *socio=ec1 marchés commerciaux *socio=nil allait demeurer fermé jusqu'aux années*socio=rien 60. La détérioration*socio=uv4 de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 fut la *socio=rien cause immédiate,*socio=nil *socio=nil mais non la seule*socio=rien, des défauts*socio=rien de paiement*socio=ec1 durant l'entre-deux-guerres*socio=te. D'autres facteurs*socio=rien y contribuèrent: emprunts*socio=ec1 excessifs*socio=rien, notamment entre 1925 et 1929; mauvaise*socio=rien appréciation des risques*socio=uv4 par les prêteurs*socio=ac; panique; arrêt*socio=rien brusque des prêts*socio=ec1 en cas*socio=rien de défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 imminent. Les pénalités financières*socio=ec1 encourues pour défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 étaient généralement assez légères*socio=rien dans les années*socio=rien 30. Les gouvernements*socio=ac défaillants avaient établi *socio=rien un précédent *socio=nil et les défauts*socio=rien de paiement*socio=ec1, dans le secteur_privé*socio=et, étaient trop nombreux*socio=rien pour que l'on pût appliquer les sanctions*socio=et prévues. Toutefois, le coût*socio=ec1 des ajustements*socio=et internes*socio=te pouvait être*socio=rien très élevé*socio=uv4. Entre 1929 et 1938, pour certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, l'amplitude maximum*socio=rien de la baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 enregistrée allait de 7% pour le Brésil*socio=ac à 26% pour le Pérou*socio=ac. Quelques enseignements*socio=et de l'histoire*socio=te. Trois grandes*socio=rien leçons*socio=ec2 se dégagent de l'évolution*socio=rien des mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 entre 1870 et 1939. - Le capital*socio=ec1 recherche*socio=ec2 le profit*socio=ec1: en général*socio=rien, les investissements*socio=ec1 les plus rentables*socio=ec2 ont été*socio=rien réalisés dans l'exploitation*socio=ec1 - directe*socio=rien ou indirecte - des ressources_naturelles*socio=ec1. L'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 - comme l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du chemin de*socio=nil fer *socio=nil au Xixe siècle*socio=rien - a été*socio=rien, elle aussi, grande*socio=rien consommatrice*socio=ec de capitaux*socio=ec1, en particulier*socio=rien de capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te. Les remboursements*socio=ec1 étaient plus sûrs*socio=rien lorsque l'investissement*socio=ec1 engendrait un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 (ce qui était généralement le cas*socio=rien avant 1914) que lorsque la capacité*socio=uv3 à exporter se trouvait limitée *socio=rien du fait des*socio=nil *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil appliquées par les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil (comme c'était le cas*socio=rien durant l'entre-deux-guerres*socio=te). L'investisseur*socio=ac réduisait au minimum*socio=rien le risque*socio=uv4 politique*socio=et en investissant dans des colonies*socio=ac ou dans des pays*socio=ac qui entretenaient des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 et financières*socio=ec1 étroites*socio=rien avec le sien. - Le volume*socio=rien et la composition*socio=rien des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 varient avec l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les marchés_financiers*socio=ec1 d'avant la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te étaient essentiellement des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et, alors que ceux de l'entre-deux-guerres*socio=te avaient pour dominante, les emprunts*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 publics*socio=et. L'innovation*socio=uv3 financière*socio=ec1 a joué *socio=rien un rôle marquant:*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil ainsi que le Xixe siècle*socio=rien a vu l'apparition*socio=rien des fonds*socio=ec1 communs*socio=uv4 de placement*socio=ec1, qui dissociaient la propriété*socio=ec1 des fonds*socio=ec1 de leur gestion*socio=ec2 et répartissaient plus largement les risques*socio=uv4. - Les rééchelonnements*socio=et de dettes*socio=ec1 et les défauts*socio=rien de paiement*socio=ec1 étaient dus au fait*socio=rien que les emprunteurs*socio=ac n'avaient pas su, face*socio=rien à une détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, entreprendre les réformes*socio=et qui s'imposaient. Les défauts*socio=rien de paiement*socio=ec1 faisaient généralement l'objet*socio=rien de négociations*socio=et avec les associations*socio=ac de porteurs*socio=rien d'obligations*socio=ec1, qui les cédaient le plus souvent pour une *socio=rien petite fraction *socio=nil de leur valeur*socio=ec1 d'émission*socio=rien. Les négociateurs déterminaient la capacité*socio=uv3 de l'emprunteur*socio=ac à appliquer des mesures*socio=et d'assainissement*socio=uv3. Cette "capacité*socio=uv3 de remboursement*socio=ec1" déterminait la part*socio=rien de dette*socio=ec1 qui devait être*socio=rien remise. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, la dette*socio=ec1 existante*socio=rien était consolidée et reconduite après*socio=rien réduction*socio=ec2 *socio=rien sensible du principal *socio=nil et des intérêts*socio=ec1 exigibles; les arriérés d'intérêt*socio=uv1 étaient souvent purement et simplement annulés. L'intervention*socio=et extérieure*socio=te, qui pouvait aller jusqu'à l'usage*socio=rien de la force*socio=uv1 militaire*socio=et, n'était pas rare*socio=rien quand l'octroi*socio=rien des prêts*socio=ec1 avait des mobiles*socio=uv4 politiques*socio=et. Les pays*socio=ac qui connaissaient des problèmes*socio=uv4 de liquidités*socio=ec1 pouvaient, en attendant une reprise de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, contracter de nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1 s'ils acceptaient d'entreprendre des réformes*socio=et. La période*socio=te d'après*socio=rien 1945. La Conférence*socio=rien de bretton_woods*socio=et (Encadré 2:1), en juillet*socio=rien 1944, a défini*socio=rien les *socio=rien grandes lignes du système_économique*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil de l'après-guerre*socio=te et présidé à la *socio=rien création du fonds_monétaire_international*socio=te *socio=nil et de la banque_internationale_pour_la_reconstruction*socio=uv3 et le développement*socio=uv3. Nous avons divisé l'après-guerre*socio=te en deux périodes*socio=te: 1945-72 et 1973-84. De 1945 à 1972. Après*socio=rien la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te, les États-unis*socio=ac sont demeurés le plus gros*socio=rien créancier*socio=ac *socio=rien du monde,*socio=nil le*socio=nil dollar*socio=ec1 *socio=nil devenant la principale*socio=rien monnaie*socio=ec1 de réserve*socio=ec. En 1947 fut annoncé le lancement*socio=rien d'un*socio=rien Plan*socio=rien de relèvement*socio=ec2 économique*socio=ec1 (dit Plan*socio=rien Marshall*socio=et), en vue*socio=rien de reconstruire les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac ravagés par la guerre*socio=et. Entre 1948 et 1951, l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te reçut ainsi plus de 11 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, puis encore 2,6 milliards*socio=rien entre 1951 et le milieu*socio=rien de 1953. L'aide*socio=uv1 consistait principalement en dons*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1. Les fonds*socio=ec1 de contrepartie*socio=rien servaient au financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1. L'Europe*socio=ac put*socio=rien ainsi opérer un*socio=rien redressement*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien: les *socio=ac pays bénéficiaires *socio=nil accrurent leur *socio=ec1 production industrielle *socio=nil de 39% entre 1948 et 1952. La *socio=rien fin du Plan Marshall*socio=et *socio=nil n'eut pas d'effet*socio=rien *socio=rien spectaculaire sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac.*socio=nil Au*socio=nil contraire,*socio=nil les*socio=nil investissements*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil à l'étranger*socio=te se développèrent, stimulés par les incitations*socio=uv3 qui étaient prodiguées aux banques*socio=ac et aux *socio=ac sociétés américaines,*socio=nil *socio=nil par la forte*socio=rien dévaluation*socio=ec2, en 1949, des monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1, et par l'importante*socio=rien présence*socio=rien militaire*socio=et des États-unis*socio=ac en Europe*socio=ac. Les États-unis*socio=ac accrurent aussi leurs prêts*socio=ec1 et subventions*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 et l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien progressa fortement en amérique_latine*socio=ac. La balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac devint globalement déficitaire*socio=ec2 en 1950 et le demeura pendant de *socio=rien nombreuses années.*socio=nil *socio=nil Durant les années*socio=rien 50, pareil*socio=rien état*socio=ac de choses*socio=rien n'inquiétait guère. C'était une opinion*socio=ec2 communément admise qu'il y avait "pénurie*socio=ec2 de dollars*socio=ec1" et que, s'agissant du*socio=rien plus grand*socio=rien créancier*socio=ac *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil de tels déficits*socio=ec1 n'avaient rien*socio=rien de fâcheux. La balance_des_paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac s'améliora considérablement*socio=rien en 1958, entraînant un*socio=rien gonflement*socio=ec2 de leurs réserves*socio=ec1 de change*socio=rien. A la fin*socio=rien de cette année*socio=rien, la plupart*socio=rien d'entre eux rétablirent la convertibilité de leurs monnaies*socio=ec1 (ce que le Japon*socio=ac ne fit qu'en 1964). Ainsi commença l'intégration*socio=uv1 des marchés_financiers*socio=ec1 d'Europe*socio=ac et des États-unis*socio=ac, les capitaux*socio=ec1 privés*socio=et se déplaçant selon l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. A la fin*socio=rien des années*socio=rien 50, les *socio=ac banques européennes,*socio=nil *socio=nil notamment à Londres*socio=ac et en Suisse*socio=ac, se lancèrent dans les transactions*socio=ec1 en dollars*socio=ec1, marquant*socio=rien ainsi l'avènement*socio=rien de ce qui allait s'appeler le marché*socio=ec1 des eurodevises (Chapitre*socio=rien 8, Encadré 8:3). Ouverte*socio=uv4 sous le signe d'une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et d'une expansion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 induite par les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 publics*socio=et, la décennie*socio=te s'achevait sous celui d'une intensification*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et entre pays_industriels*socio=ec1. Les années*socio=rien d'après-guerre*socio=te furent aussi celles de la décolonisation progressive*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Les États-unis*socio=ac, rejoints plus tard par d'autres pays_industriels*socio=ec1, lancèrent leurs programmes_d'_aide*socio=uv1 étrangère. Au début*socio=rien des années*socio=rien 50, la reconstruction*socio=uv3 céda la place*socio=rien au développement*socio=uv3 dans l'ordre*socio=rien des priorités*socio=uv4 de la banque_mondiale*socio=te - qui n'en continua pas moins à prêter aux pays_industriels*socio=ec1, dont le Japon*socio=ac, durant les années*socio=rien 50 et 60. En 1956 fut créée la société_financière_internationale*socio=te (SFI*socio=ac), qui avait pour mission*socio=rien d'aider le secteur_privé*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 par des prêts*socio=ec1 et des prises*socio=rien de participation*socio=uv3. Créée en 1960, l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac) avait pour raison*socio=uv d'_être*socio=rien d'offrir aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 une source*socio=rien multilatérale*socio=et de financements*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2. Ces années*socio=rien virent aussi la création*socio=rien de plusieurs banques*socio=ac régionales*socio=te de développement*socio=uv3, notamment de la Banque*socio=ac interaméricaine*socio=te de développement*socio=uv3 (1959), de la banque_africaine_de_développement*socio=uv3 (1964) et de la *socio=ac Banque asiatique de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil (1966). La *socio=rien majeure partie des*socio=nil années *socio=nil 60 furent, pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, une période*socio=te de progrès*socio=uv1 pratiquement ininterrompue*socio=rien. L'économie*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 enregistra une croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne *socio=nil de 5%, qui ne varia guère d'une année*socio=rien à l'autre. Favorisé*socio=rien par la mise en oeuvre*socio=rien, à l'instigation du*socio=rien GATT*socio=et, de politiques*socio=et de libération*socio=uv3 progressive*socio=rien des échanges*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te connut une croissance*socio=uv3 encore plus rapide*socio=rien, de 8,4% par an*socio=rien en moyenne*socio=rien. Le rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, dans l'ensemble*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, oscillait entre 2 et 4% par an*socio=rien avec parfois, dans certains pays*socio=ac, quelques poussées plus fortes*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de l'inflation*socio=ec2, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 (les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, par conséquent*socio=rien) étaient généralement de l'ordre*socio=rien de 2 à 3%. Les pays_en_développement*socio=uv3 profitèrent de la *socio=te conjoncture internationale.*socio=nil L'*socio=nil ensemble*socio=rien *socio=nil de leur production*socio=ec1 augmenta de plus de 5% par an*socio=rien. Quelques-uns connurent une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que d'autres, ce qui accentuait les différences*socio=uv1 dans les *socio=ec1 revenus moyens.*socio=nil Le*socio=nil financement des*socio=nil déficits des*socio=nil paiements courants *socio=nil se faisait surtout grâce*socio=rien à l'aide_publique*socio=et (prêts*socio=ec1 et subventions*socio=ec1), à l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien et au financement*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1. Entre 1950 et 1965, l'aide_publique*socio=et s'accrût d'environ 3% par an*socio=rien en termes*socio=rien réels*socio=ec2. L'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien connut, lui aussi, une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, les *socio=ac sociétés multinationales *socio=nil s'étant mises en quête de nouveaux*socio=rien approvisionnements*socio=ec1 en matières_premières*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Le crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 fut rétabli comme moyen*socio=rien de financer les achats*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 - bienfait mitigé *socio=rien du reste,*socio=nil leur*socio=nil durée*socio=te relativement*socio=nil courte *socio=nil venant aggraver, pour beaucoup, les problèmes*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. Dans les années*socio=rien 50 et 60, plusieurs pays_en_développement*socio=uv3 connurent des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1. Entre 1956 et 1970, il y eut en tout 17 rééchelonnements*socio=et de la dette*socio=ec1 de sept pays*socio=ac (Argentine*socio=ac, Brésil*socio=ac, Chili*socio=ac, Ghana*socio=ac, Indonésie*socio=ac, Pérou*socio=ac et Turquie*socio=ac), à raison*socio=uv d'au moins deux par pays*socio=ac. Leurs difficultés*socio=uv4 s'expliquaient par des *socio=rien causes diverses.*socio=nil L'*socio=nil Argentine*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Brésil*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Chili*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Pérou*socio=ac *socio=nil et la Turquie*socio=ac partageaient certains problèmes*socio=uv4: vastes*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et; inflation*socio=ec2 accélérée et ajustements*socio=et tardifs des taux_de_change*socio=ec1; détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1; baisse*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1; accumulation*socio=ec2 de dettes*socio=ec1 extérieures*socio=te à court_terme*socio=rien. Ces problèmes*socio=uv4, le Ghana*socio=ac et l'Indonésie*socio=ac les éprouvaient aussi, avec plus d'acuité*socio=rien encore, parce qu'ils avaient lancé de *socio=rien grands projets à*socio=nil long_terme *socio=nil qu'ils avaient financés au moyen*socio=rien de crédits*socio=ec1 à court_terme*socio=rien et dont l'exécution*socio=rien s'était accompagnée de gaspillages. Dans quelques autres cas*socio=rien - c'était notamment celui de l'Inde*socio=ac - le rééchelonnement*socio=et de la dette*socio=ec1 avait permis*socio=rien à des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, quand ils ne pouvaient emprunter à des conditions*socio=rien libérales*socio=et aux pays_industriels*socio=ec1, de recevoir *socio=rien un volume *socio=nil accru de capitaux*socio=ec1. Les créanciers*socio=ac rééchelonnèrent leurs prêts*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de groupes*socio=rien multilatéraux*socio=et créés à cet effet*socio=rien, comme le Club*socio=rien de Paris*socio=ac. Le fonds_monétaire_international*socio=te fut conduit, lui aussi, à offrir de nouvelles*socio=rien facilités pour aider les pays*socio=ac à entreprendre les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien. Les pertes*socio=ec2 en capital*socio=ec1 furent rares*socio=rien: les créanciers*socio=ac reportaient les échéances*socio=te et percevaient les intérêts*socio=ec1 échus. Les emprunteurs*socio=ac engageaient des réformes*socio=et pour mieux équilibrer leur balance_des_paiements*socio=ec1 et créer des *socio=rien conditions propices *socio=nil à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Malgré l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te au cours*socio=rien des années*socio=rien 60, quelques lézardes apparurent dans l'ordre*socio=rien monétaire*socio=ec1 international*socio=te. Les États-unis*socio=ac s'efforcèrent de réguler les sorties de capitaux*socio=ec1. Beaucoup de pays*socio=ac, notamment la Grande-bretagne*socio=ac au milieu*socio=rien des années*socio=rien 60 et, quelques années*socio=rien plus tard, la France*socio=ac, éprouvèrent des difficultés*socio=uv4 à maintenir la parité de leur monnaie*socio=ec1. Dès 1963, la nécessité*socio=uv1 d'une réforme*socio=et du*socio=rien système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te était officiellement reconnue. A la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, le taux_de_croissance*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 avait commencé à fléchir et les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil à s'accentuer (Chapitre*socio=rien 3). Aux déficits*socio=ec1 persistants de la balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac faisaient pendant les excédents*socio=ec1 dégagés par l'Europe*socio=ac et le Japon*socio=ac. Des pressions*socio=ec2 commencèrent à s'exercer sur*socio=rien le dollar*socio=ec1. En août*socio=rien 1971, les États-unis*socio=ac interrompirent provisoirement la convertibilité du*socio=rien dollar*socio=ec1 en or*socio=rien. En décembre*socio=rien 1971, ils dévaluèrent le dollar*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien réalignement général*socio=rien des monnaies*socio=ec1. De nouvelles*socio=rien tensions*socio=uv3 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien aboutirent, en 1973, au flottement*socio=ec1 généralisé des monnaies*socio=ec1. La même année*socio=rien avait lieu*socio=rien la première*socio=rien flambée des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1. Le monde*socio=rien avait changé. De 1973 à 1984. Les augmentations*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 entraînèrent des changements*socio=uv3 profonds*socio=rien dans les déséquilibres des *socio=ec1 paiements courants.*socio=nil Les*socio=nil pays_industriels devinrent*socio=nil déficitaires*socio=ec2 *socio=nil en 1974 pour redevenir excédentaires*socio=ec2 en 1975. Les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, qui avaient connu des déficits*socio=ec1 *socio=rien du compte courant*socio=te représentant en*socio=nil moyenne un *socio=nil peu plus de 2% de leur PNB*socio=ec1 dans les années*socio=rien 60 et 0,8% à peine en 1973, virent ces déficits*socio=ec1 atteindre 3,5% en 1974 et monter jusqu'à 4% en 1975 (Tableau*socio=rien 2:1, données relatives*socio=rien aux comptes*socio=rien nationaux*socio=te). Il fallut attendre les années*socio=rien 1976-78 pour les voir revenir à leur niveau*socio=rien historique*socio=te, lorsque les pays_en_développement*socio=uv3 commencèrent à ressentir les effets*socio=rien de la reprise dans les pays_industriels*socio=ec1 ainsi que de leurs propres*socio=rien réformes*socio=et. Les années*socio=rien 1979 à 1983 réservaient aux pays_en_développement*socio=uv3 une seconde série de chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te violents. Les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 montèrent en flèche en 1979-80. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 enregistrèrent, en 1980-81 (Figure 1:4), une *socio=rien hausse spectaculaire *socio=nil qui leur fit atteindre des records*socio=ec2 historiques*socio=te. Dans les pays_industriels*socio=ec1, entrés dans une période*socio=te de récession*socio=ec2 prolongée en 1981, une reprise s'amorça en 1984, année*socio=rien où la croissance*socio=uv3 remonta à 4,8%. Celle des pays_en_développement*socio=uv3 fut de 4,1%, le record*socio=rien appartenant aux pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et du*socio=rien Sud*socio=te, alors que, dans les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, la production*socio=ec1 continuait à baisser. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, les déficits*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants *socio=nil avaient atteint, en 1981, le chiffre record*socio=rien de 78 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit plus de 5% de leur PNB*socio=ec1, alors qu'ils avaient été*socio=rien, en 1975, de 33 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit 4,3% du*socio=rien PNB*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 2:1, données relatives*socio=rien à la balance_des_paiements*socio=ec1 ). Les déficits*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'élevaient, en 1981, à 105 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit 4,9% de leur PNB*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 2:2). Le financement*socio=ec1 de ces gros*socio=rien déficits*socio=ec1 s'est*socio=rien fait*socio=rien sans difficultés*socio=uv4 notables jusqu'en 1982, année*socio=rien où les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 du*socio=rien Mexique*socio=ac ont provoqué un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 abrupt des *socio=ec1 prêts bancaires.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont dû réduire leur déficit*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants,*socio=nil *socio=nil le plus souvent aux dépens*socio=uv2 de leurs importations*socio=ec1. Mais, en 1984, leurs exportations*socio=ec1 ont augmenté de 8,9% et beaucoup ont dégagé des *socio=ec1 excédents commerciaux.*socio=nil En*socio=nil *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil déficits*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 paiements courants *socio=nil n'ont cessé de diminuer depuis 1981. En 1984, ils représentaient, pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, 1,8% de leur PIB*socio=ec1. Cependant, les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 de tous les pays_en_développement*socio=uv3 ont totalisé, en 1984, 58 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dépassant par conséquent*socio=rien les 36 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 que représentait la somme*socio=rien de leurs déficits*socio=ec1 de *socio=ec1 paiements courants (*socio=nil Tableau*socio=rien *socio=nil 2:2). Changements*socio=uv3 dans la *socio=rien nature du capital*socio=ec1.*socio=nil Deux*socio=nil changements*socio=uv3 importants *socio=nil se sont produits*socio=ec dans les mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te: les prises*socio=rien de participation*socio=uv3 ont cédé *socio=rien du terrain devant les*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil et les prêts*socio=ec1 publics*socio=et ont reculé par rapport*socio=rien aux prêts*socio=ec1 privés*socio=et (Figure 2:1). Les plus avancés des pays_en_développement*socio=uv3 ont naturellement drainé la *socio=rien majeure partie des*socio=nil capitaux*socio=ec1 privés*socio=et,*socio=nil *socio=nil mais, même dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, la proportion*socio=rien des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et (y compris le financement*socio=ec1 des échanges*socio=ec1) s'est*socio=rien accrue: ce fut le cas*socio=rien, pour ceux d'Afrique*socio=ac, vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, et seulement après*socio=rien 1979 pour ceux d'Asie*socio=ac. Prêtés à des conditions*socio=rien libérales*socio=et ou autres, les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te publics*socio=et représentaient 50% des concours financiers*socio=ec1 à l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 en 1970, 78% dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. En 1983, ces pourcentages*socio=rien n'étaient plus, respectivement, que de 46 et de 45% (Tableau*socio=rien 2:3). Même en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, l'aide_publique_au_développement*socio=et a diminué depuis 1980, alors que sa progression*socio=ec2 avait été*socio=rien très *socio=rien forte après la*socio=nil première hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil atteignant près de 80% (21% par an*socio=rien) entre 1973 et 1976. Par rapport*socio=rien à l'ensemble*socio=rien des concours financiers*socio=ec1, l'APD*socio=et bilatérale*socio=et avait baissé, dans les années*socio=rien 70, pour chacun des groupes*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3, et surtout pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Cette diminution*socio=ec2 avait été*socio=rien compensée en partie*socio=rien par l'accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 multilatéraux*socio=et, notamment dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Dans les années*socio=rien 80, la contraction*socio=ec2 des programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a entraîné une baisse*socio=ec2 des versements*socio=ec1 d'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et. La *socio=rien part relative des*socio=nil apports étrangers*socio=te générateurs d'*socio=nil endettement*socio=ec1 est *socio=nil devenue particulièrement importante*socio=rien dans les années*socio=rien 70. Les versements*socio=ec1 reçus par l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 au titre*socio=ec de prêts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil ont régulièrement augmenté, passant de 3,1% de leur PNB*socio=ec1 en 1970 à 5,7% en 1979, soit une moyenne*socio=rien de 4,4% pour la décennie*socio=te au cours*socio=rien de laquelle les capitaux*socio=ec1 ont financé de 10 à 21% de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien. Mais les pourcentages*socio=rien diffèrent beaucoup selon les groupes*socio=rien de pays*socio=ac. Les *socio=rien apports générateurs d'*socio=nil endettement*socio=ec1 *socio=nil ont représenté en moyenne*socio=rien à peine plus de 1% du*socio=rien PNB*socio=ec1 et 4% de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Asie*socio=ac; pour ceux d'Afrique*socio=ac, bien*socio=rien plus tributaires*socio=rien des capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te, les pourcentages*socio=rien ont été*socio=rien, respectivement, de 5% et de 30%. Parmi les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 ainsi financée s'est*socio=rien chiffrée à moins de 20% pour les principaux*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés et à 25% pour les autres *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil dans ce *socio=rien dernier cas,*socio=nil le*socio=nil pourcentage est ensuite*socio=nil passé *socio=nil à 35% au début*socio=rien des années*socio=rien 8o. La progression*socio=ec2 *socio=rien spectaculaire du financement*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil était due principalement au concours accru des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, bien*socio=rien que l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien ait continué à augmenter en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, sa part*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien des concours financiers*socio=ec1 extérieurs*socio=te, est*socio=rien tombée de 20% en 1970 à moins de 9% en 1983. L'accroissement*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 s'est*socio=rien accompagné d'une forte*socio=rien progression*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, dont la part*socio=rien, dans le total*socio=rien des concours financiers*socio=ec1 étrangers*socio=te, s'est*socio=rien maintenue entre 1970 et 1980, avant de chuter au début*socio=rien des années*socio=rien 80. La croissance*socio=uv3 de l'emprunt*socio=ec1 au cours*socio=rien des 10 à 15 *socio=rien dernières années *socio=nil a entraîné celle de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Entre 1970 et 1984, l'encours de la dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, enregistré par le Système*socio=rien de notification de la dette*socio=ec1 à la banque_mondiale*socio=te, *socio=rien est passé *socio=nil de 68 milliards*socio=rien à 686 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit une augmentation*socio=ec2 moyenne*socio=rien de 16,7% par an*socio=rien. Pour 1984, le chiffre comprend environ 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de dettes*socio=ec1 à court_terme*socio=rien converties, par le jeu*socio=rien des rééchelonnements*socio=et, en dettes*socio=ec1 à long_terme*socio=rien. Si l'on tient compte*socio=rien des pays*socio=ac qui ne notifient pas leur dette*socio=ec1 à la banque_mondiale*socio=te, ainsi que de la dette*socio=ec1 à court_terme*socio=rien et des emprunts*socio=ec1 contractés auprès du*socio=rien fonds_monétaire_international*socio=te, le montant*socio=ec1 total*socio=rien des engagements*socio=ec1 extérieurs*socio=te de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 avoisinait les 900 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 (Encadré 2:2). Les paiements*socio=ec1 effectués au titre*socio=ec du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 sont passés*socio=rien de 9,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1970 à 100 milliards*socio=rien en 1984. Les intérêts*socio=ec1, qui représentaient environ *socio=rien un tiers du total du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil en 1970, en représentaient plus de la moitié*socio=rien en 1984, augmentation*socio=ec2 qui s'explique à la fois*socio=rien par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de la dette*socio=ec1 et par la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Les conditions*socio=rien obtenues par les pays_en_développement*socio=uv3 pour leurs emprunts*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil ont beaucoup changé au cours*socio=rien des années*socio=rien 70. L'échéance*socio=te moyenne*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de leur dette_publique*socio=et s'est*socio=rien contractée, tombant de 20,4 années*socio=rien en 1970 à 14,2 années*socio=rien en 1982, les prêts*socio=ec1 privés*socio=et (qui connaissaient la croissance*socio=uv3 la plus rapide*socio=rien) étant assortis d'échéances*socio=te plus courtes*socio=rien, en moyenne*socio=rien de 8,2 ans*socio=rien en 1983. La réduction*socio=ec2 des différés d'amortissement*socio=ec1 a été*socio=rien moins spectaculaire*socio=rien, ceux-ci passant de 5,5 ans*socio=rien dans les années*socio=rien 70 à 3,9 ans*socio=rien en 1983, année*socio=rien où la durée*socio=te moyenne*socio=rien des nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 et des différés d'amortissement*socio=ec1 a été*socio=rien la plus courte*socio=rien jamais enregistrée pour les pays_en_développement*socio=uv3. Parmi les changements*socio=uv3 importants*socio=rien qui se sont produits*socio=ec dans la structure*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, il faut noter la pratique*socio=et de plus en plus répandue des prêts*socio=ec1 à *socio=ec1 taux_d'_intérêt flottants *socio=nil et l'augmentation*socio=ec2 de la part*socio=rien de la dette*socio=ec1 libellée en dollars*socio=ec1. - La part*socio=rien de la dette*socio=ec1 à taux*socio=rien variable par rapport*socio=rien à l'encours total*socio=rien de la dette_publique*socio=et décaissée est*socio=rien passée de 16% en 1974 à 43% en 1983, accroissement*socio=ec2 imputable*socio=uv2 surtout aux pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, à ceux, en particulier*socio=rien, d'amérique_latine*socio=ac, qui empruntaient massivement auprès de sources*socio=rien privées*socio=et. Pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, elle ne s'est*socio=rien guère modifiée (Tableau*socio=rien 2:4). Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien consentis à des emprunteurs*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et, dont la moyenne*socio=rien était de 7% entre 1974 et 1976, sont montés jusqu'à 10,5% en moyenne*socio=rien entre 1980 et 1982, avant de redescendre juste*socio=rien au-dessous de 10% en 1983 (Figure 2:2). - Dans la dette_publique*socio=et et à garantie publique*socio=et à long_terme*socio=rien, la part*socio=rien libellée en dollars*socio=ec1 est*socio=rien passée de 65% en 1974 à 76% en 1983 (Tableau*socio=rien 2:5). Ici encore, ce pourcentage*socio=rien a varié selon les régions*socio=te: de près de 90% pour l'amérique_latine*socio=ac et de 68% pour l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, il n'était, en 1983, que de 54% pour l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. Pour de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, la *socio=rien hausse du dollar*socio=ec1 a*socio=nil fait *socio=nil monter le coût*socio=ec1, mesuré à l'aune de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te, du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Le Chapitre*socio=rien 5 examine l'intérêt*socio=uv1 que peuvent avoir les pays_en_développement*socio=uv3 à diversifier la répartition*socio=uv3 par monnaies*socio=ec1 de leurs emprunts*socio=ec1 et de leur dette*socio=ec1. Indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de la dette*socio=ec1. Globalement, les pays_en_développement*socio=uv3 ont largement accru leurs exportations*socio=ec1 dans les années*socio=rien 70: d'environ 13% de leur PIB*socio=ec1 en 1970, elles en représentaient plus de 23% en 1983. Mais, pour les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, ce *socio=rien pourcentage est *socio=nil fortement tombé. Ensuite, la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te de 1981 et 1982 a fait*socio=rien baisser le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien et ralenti la croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. La diminution*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1, accompagnée d'une baisse*socio=ec2 de son prix*socio=ec1, a durement touché les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. La reprise économique*socio=ec1 amorcée en 1983 a fait*socio=rien repartir les exportations*socio=ec1, mais les termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 se sont dégradés depuis 1980 (on trouvera des *socio=rien précisions sur les*socio=nil échanges*socio=ec1 aux*socio=nil Tableaux *socio=nil A:8 et A:9 de l'Annexe*socio=rien statistique*socio=ec2). La composition*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a, elle aussi, beaucoup changé au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te. La part*socio=rien des produits*socio=ec manufacturés est*socio=rien passée d'environ 15% *socio=rien du total des*socio=nil exportations*socio=ec1 au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 60 à près de 50% au début*socio=rien des années*socio=rien 80, alors que l'importance*socio=rien relative*socio=rien de tous les produits*socio=ec primaires*socio=rien a baissé. Si cette diversification*socio=ec2 de leurs exportations*socio=ec1 met les pays_en_développement*socio=uv3 plus à l'abri d'une récession*socio=ec2 mondiale*socio=te, l'accroissement*socio=ec2 de la part*socio=rien des produits*socio=ec manufacturés dans leurs exportations*socio=ec1 les expose davantage au protectionnisme*socio=et des pays_industriels*socio=ec1, dont l'économie*socio=ec1 repose essentiellement sur*socio=rien ces produits*socio=ec. Pareille*socio=rien vitalité*socio=uv des exportations*socio=ec1 n'a pas empêché la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des emprunts*socio=ec1, jointe à la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de provoquer une dégradation*socio=uv3 des principaux*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 2:6). Pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, le *socio=rien rapport du service_de_la_dette*socio=ec1 aux*socio=nil exportations*socio=ec1 est passé *socio=nil de 15% en 1970 à 21% en 1982, pour ensuite baisser légèrement et revenir à 20% en 1984; le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 14% en 1970 à 34% en 1984 (Encadré 2:3). Le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 a, lui aussi, augmenté, passant de 109% en 1970 à 135% en 1984; et le rapport*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 a plus que quintuplé, passant de 0,5% en 1970 à 2,8% en 1984. Mais ces ratios*socio=rien ont beaucoup varié selon les pays*socio=ac. Sauf dans les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 a fortement progressé parmi tous les groupes*socio=rien, et surtout dans les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, où il *socio=rien est passé *socio=nil de 18% en 1970 à 55% en 1984. Bien*socio=rien que faible*socio=rien en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien, le volume*socio=rien de la dette*socio=ec1 africaine - 27 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 - est*socio=rien, par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1 et aux exportations*socio=ec1, le plus élevé*socio=uv4 de tous les pays_en_développement*socio=uv3. Rééchelonnements*socio=et. Bien*socio=rien qu'une centaine*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3 aient jusqu'à *socio=rien présent été *socio=nil épargnés par les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1, l'avalanche de réaménagements intervenus reflète la dégradation*socio=uv3 des indicateurs*socio=ec1 de la dette*socio=ec1. Pour les pays_membres*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te, le nombre*socio=rien des réaménagements officiels*socio=et, qui ne dépassait pas cinq*socio=rien par an*socio=rien en moyenne*socio=rien entre 1975 et 1980, *socio=rien est passé *socio=nil à 13 en 1981 et à 31 (intéressant*socio=rien 21 pays*socio=ac) en 1983. Ce dernier*socio=rien chiffre a au moins été*socio=rien égalé, pour le nombre*socio=rien de négociations*socio=et de la dette*socio=ec1, en 1984, mais des *socio=et accords officiels,*socio=nil *socio=nil concernant 16 pays*socio=ac, n'ont été*socio=rien conclus que dans 21 des cas*socio=rien et pour un*socio=rien montant*socio=ec1 qui, à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, dépassait tout juste*socio=rien les 11 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Sur*socio=rien les plus de 115 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 qui faisaient l'objet*socio=rien de négociations*socio=et en 1984, 93 milliards*socio=rien, soit les quatre cinquièmes*socio=rien, concernaient trois pays*socio=ac - l'Argentine*socio=ac, le Mexique*socio=ac et le Venezuela*socio=ac. Les rééchelonnements*socio=et se sont *socio=rien faits cas par*socio=nil cas,*socio=nil *socio=nil et les créanciers*socio=ac ont le plus souvent utilisé à cet effet*socio=rien, en les adaptant, des mécanismes*socio=rien déjà éprouvés (Encadré 2:4). Les conditions*socio=rien ont en *socio=rien général été meilleures *socio=nil en 1984 qu'en 1982 et en 1983. Les échéances*socio=te et les différés d'amortissement*socio=ec1 étaient généralement plus longs*socio=rien; les marges par rapport*socio=rien au *socio=rien taux du marché*socio=ec1 *socio=nil interbancaire de Londres*socio=ac (LIBOR*socio=ec1), qui allaient de 1,875 à 2,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en 1982 et 1983, sont retombées*socio=rien aux alentours*socio=rien de 1,125 à 2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en 1984. Les commissions*socio=ac de rééchelonnement*socio=et ont, elles aussi, baissé. L'attitude*socio=rien à l'égard*socio=rien des rééchelonnements*socio=et a varié, notamment à la suite*socio=rien des inquiétudes*socio=rien manifestées par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Celles-ci tiennent à s'assurer que la politique*socio=et suivie par le pays*socio=ac est*socio=rien saine*socio=uv2. Des institutions*socio=ac multilatérales*socio=et - et en particulier*socio=rien le FMI*socio=ac - se sont employées*socio=rien à mettre au point*socio=rien des trains de mesures*socio=et allant de l'application*socio=rien de réformes*socio=et aux apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1, en passant par. les restructurations*socio=et de la dette*socio=ec1. Les banques_centrales*socio=rien y ont apporté une importante*socio=rien contribution*socio=uv1, soit indirectement, par le canal*socio=ec1 de la Banque*socio=ac des règlements*socio=et internationaux*socio=te (BRI*socio=ac), soit directement, comme dans le *socio=rien cas du Conseil_du_système_fédéral*socio=ac de*socio=nil réserve*socio=ec.*socio=nil *socio=nil De cette approche, les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec d'amérique_latine*socio=ac ont été*socio=rien les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac. La conclusion*socio=rien, en 1984, d'un*socio=rien accord*socio=et de principe*socio=et concernant le rééchelonnement*socio=et pluriannuel de 49 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 du*socio=rien Mexique*socio=ac vis-à-vis des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 a marqué un*socio=rien tournant. Le Venezuela*socio=ac a ensuite obtenu un*socio=rien rééchelonnement*socio=et pluriannuel portant sur*socio=rien près de 21 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. A la fin*socio=rien de cette même année*socio=rien, des négociations*socio=et étaient engagées concernant le rééchelonnement*socio=et pluriannuel d'environ 50 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 brésilienne*socio=ac. Ce genre*socio=rien d'accords*socio=et a eu pour effet*socio=rien d'alléger les contraintes*socio=uv1 que la dette*socio=ec1 faisait peser sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 de certains gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac. Toutefois, d'aucuns estiment que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 appellent des solutions*socio=rien plus radicales*socio=rien (Encadré 2:5). Sauf dans le cas*socio=rien de quelques gros*socio=rien emprunteurs*socio=ac, les rééchelonnements*socio=et de la dette*socio=ec1 ont eu *socio=rien un caractère annuel.*socio=nil *socio=nil Ils ont porté, à des degrés*socio=rien divers, sur*socio=rien les apports*socio=rien publics*socio=et (y compris les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 garantis*socio=rien) émanant de sources*socio=rien bilatérales*socio=et et aussi sur*socio=rien les apports*socio=rien de source*socio=rien commerciale*socio=ec1. Les rééchelonnements*socio=et de la dette_publique*socio=et ont été*socio=rien organisés dans le *socio=rien cadre du Club de*socio=nil Paris*socio=ac,*socio=nil *socio=nil accompagnés souvent d'une *socio=rien opération parallèle *socio=nil pour les prêts*socio=ec1 d'origine*socio=rien commerciale*socio=ec1. Cette approche a généralement permis*socio=rien d'assurer le même traitement*socio=rien à tous les créanciers*socio=ac et c'était aussi le moyen*socio=rien le plus approprié de régler les problèmes*socio=uv4 de liquidités*socio=ec1 du*socio=rien débiteur*socio=ac et de rétablir le service*socio=ec1 normal*socio=rien de sa dette*socio=ec1 dans l'attente d'une reprise de ses exportations*socio=ec1. Toutefois, le rééchelonnement*socio=et annuel*socio=rien ne va pas sans inconvénients*socio=uv4. Durant la seule*socio=rien période*socio=te 198384, 25 pays*socio=ac (dont Cuba et la Pologne*socio=ac) ont obtenu des rééchelonnements*socio=et qui ont porté principalement sur*socio=rien les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 garantis*socio=rien et assurés qui leur avaient été*socio=rien consentis à l'origine*socio=rien par des prêteurs*socio=ac privés*socio=et. Ces rééchelonnements*socio=et ont mis à mal*socio=rien les ressources*socio=ec1 et la solvabilité*socio=ec1 des organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et d'assurance*socio=uv1 des exportations*socio=ec1 dans les *socio=ac pays créanciers.*socio=nil Quelques*socio=nil pays d'*socio=nil Afrique *socio=nil ont eux aussi obtenu des rééchelonnements*socio=et. Leurs difficultés*socio=uv4 tenant souvent à des faiblesses*socio=rien structurelles*socio=ec2 aggravées par une pénurie*socio=ec2 immédiate*socio=rien de liquidités*socio=ec1, ces pays*socio=ac, de même que les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien fortement tributaires*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien, n'ont pas retiré de ces réaménagements les mêmes avantages*socio=rien que certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac. C'est*socio=rien seulement dans le *socio=rien cas du Soudan*socio=ac que*socio=nil créanciers*socio=ac et*socio=nil donateurs*socio=ac *socio=nil ont, lors*socio=rien d'une réunion*socio=rien organisée par la banque_mondiale*socio=te et le FMI*socio=ac, considéré les besoins*socio=uv1 financiers*socio=ec1 à *socio=rien long_terme du pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Par la suite*socio=rien, les membres*socio=ac *socio=rien du Club de*socio=nil Paris*socio=ac *socio=nil ont consenti des allégements*socio=ec répartis sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te. Mais l'opération*socio=rien a échoué parce que le *socio=rien volume du rééchelonnement*socio=et était*socio=nil insuffisant*socio=uv4 *socio=nil et que le pays*socio=ac n'a pas pu appliquer les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien. Conclusions*socio=rien. Durant les périodes*socio=te de stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1, comme les années*socio=rien 50 et les années*socio=rien 60, les capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te ont grandement contribué à la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Dans les périodes*socio=te de grande*socio=rien turbulence, comme les 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil leur*socio=nil rôle a*socio=nil été double:*socio=nil *socio=nil ils ont aidé les pays*socio=ac à opérer les restructurations*socio=et rendues nécessaires*socio=rien par les chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, comme durant la récession*socio=ec2 de 1974-75 et, comme durant celle de 1981-83, ils ont servi de courroie supplémentaire*socio=rien de transmission*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. A considérer l'ensemble*socio=rien des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil vers les pays_en_développement*socio=uv3, peut-être était-il à prévoir que les participations*socio=ec2 au capital*socio=ec1 le céderaient progressivement à l'emprunt*socio=ec1 et les prêts*socio=ec1 publics*socio=et aux prêts*socio=ec1 privés*socio=et. A mesure*socio=rien que l'économie*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 progresse et que leurs structures*socio=ec1 se transforment, leurs relations*socio=rien économiques*socio=ec1 avec le monde*socio=rien se rapprochent de plus en plus de celles des pays_industriels*socio=ec1. A mesure*socio=rien que les projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 absorbent une part*socio=rien moins grande*socio=rien de l'effort*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1, que l'industrie*socio=ec1 se développe, que, dans les exportations*socio=ec1, les produits*socio=ec primaires*socio=rien cèdent la place*socio=rien aux produits*socio=ec manufacturés, que leur appareil*socio=rien financier*socio=ec1 mûrit*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 sont mieux à même d'exploiter les possibilités*socio=rien qui s'offrent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des capitaux*socio=ec1. Mais les arrivées de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et étrangers*socio=te dans les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas évolué au *socio=rien rythme lent du progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac. Leur essor*socio=rien, dans les années*socio=rien 70, a *socio=rien été soudain *socio=nil et s'est*socio=rien accompagné de déséquilibres sans précédent*socio=rien dans les paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te. Il n'a donc pas *socio=rien été possible,*socio=nil *socio=nil puisqu'il fallait d'abord*socio=rien financer un*socio=rien pétrole*socio=ec1 devenu plus cher*socio=rien, de consacrer à l'investissement*socio=ec1 tout le potentiel*socio=uv4 représenté par les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Malgré les soubresauts économiques*socio=ec1 des 12 *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil progrès*socio=uv1 *socio=nil accomplis par certains pays_en_développement*socio=uv3 leur ont permis*socio=rien de s'adresser de plus en plus aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des capitaux*socio=ec1 dans des conditions*socio=rien "normales*socio=rien". Ceux d'entre eux qui ont réussi à éviter une crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 au début*socio=rien des années*socio=rien 80 avaient dans l'ensemble*socio=rien fait*socio=rien l'essentiel*socio=uv4 de ce qu'il fallait faire pour obtenir*socio=rien des prêts*socio=ec1 à des conditions*socio=rien commerciales*socio=ec1. Avant de trouver *socio=rien place sur le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ils avaient connu une longue*socio=rien période*socio=te de croissance*socio=uv3, développé*socio=uv4 leur production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 échangeables*socio=rien et diversifié leurs exportations*socio=ec1. Bien*socio=rien qu'ayant emprunté massivement dans les années*socio=rien 70, ils ont pu supporter sans trop souffrir la hausse*socio=rien sans précédent*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te et l'instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80. Ainsi, au coeur*socio=rien de l'expérience*socio=ec2 historique*socio=te comme des perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te, on trouve la politique_économique*socio=ec1, celle des pays_industriels*socio=ec1 et celle des pays_en_développement*socio=uv3. Tel est*socio=rien l'objet*socio=rien des deux *socio=rien prochains chapitres.*socio=nil Deuxième partie:*socio=nil Le*socio=nil rôle *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1. 3: La politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et commerciale*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 *socio=rien du point de*socio=nil vue des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te constituent les *socio=rien principaux liens économiques*socio=ec1 entre*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 et*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil *socio=et politiques budgétaires,*socio=nil monétaires*socio=ec1 et*socio=nil commerciales*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil contribuent pour beaucoup à façonner le contexte*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te dans lequel évoluent les pays_en_développement*socio=uv3. La plupart*socio=rien des influences qui s'exercent ainsi sont bien*socio=rien connues. Les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 sont sensibles*socio=rien au rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1, de même qu'à l'ampleur*socio=rien du*socio=rien protectionnisme*socio=et; les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les taux_de_change*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 font varier le coût*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3; et ainsi de suite*socio=rien. En revanche, on sait moins bien*socio=rien dans quelle mesure*socio=rien les événements*socio=rien qui surviennent dans les pays_en_développement*socio=uv3 influent sur*socio=rien les pays_industriels*socio=ec1. En 1983, 30% environ des exportations*socio=ec1 de ces derniers*socio=rien étaient destinés au tiers_monde*socio=rien. La baisse*socio=ec2 de 48% accusée en 1981-83 par les exportations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac à destination*socio=rien des *socio=rien cinq principaux emprunteurs*socio=ac d'*socio=nil amérique_latine*socio=ac *socio=nil a contribué pour beaucoup à la dégradation*socio=uv3 de la *socio=ec1 balance commerciale des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil observée à cette époque*socio=te. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil on a pu se rendre compte*socio=rien plus clairement des risques*socio=uv4 courus par les banques*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 lorsque leurs emprunteurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 ont des difficultés*socio=uv4 à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Comme beaucoup d'autres clichés, la notion*socio=rien de monde*socio=rien "interdépendant*socio=uv4" repose sur*socio=rien des réalités*socio=ec2 concrètes*socio=rien. Les événements*socio=rien économiques*socio=ec1 récents*socio=rien le confirment encore. La forte*socio=rien reprise observée aux États-unis*socio=ac est*socio=rien la *socio=rien principale cause d'*socio=nil expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil qui, de même que l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac, avait fléchi de 2,5% en 1982, a enregistré une reprise vigoureuse*socio=uv en 1984, pour atteindre un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 estimé à 8,5%. Cette amélioration*socio=uv1 a profité aux pays_en_développement*socio=uv3, dont on estime*socio=rien que les exportations*socio=ec1 ont progressé de 9% en 1984, après*socio=rien n'avoir crû que de 1,7% en 1982. Si la plupart*socio=rien des principaux*socio=rien emprunteurs*socio=ac ont eu recours*socio=ec1 à une compression*socio=et de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et à des réformes*socio=et de leur régime*socio=et commercial*socio=ec1 pour accroître leur offre*socio=rien à l'exportation*socio=ec1, l'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de l'étranger*socio=te a joué, elle aussi, *socio=rien un rôle important,*socio=nil *socio=nil puisque le prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 a augmenté plus fortement que celui de l'ensemble*socio=rien des biens*socio=ec1 échangés. Toutefois, la reprise économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 présente*socio=rien certains traits inhabituels*socio=rien qui tendent à en limiter*socio=rien les avantages*socio=rien pour le *socio=rien reste du monde.*socio=nil Particulièrement*socio=nil inquiétants *socio=nil sont le niveau*socio=rien sans précédent*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, surtout aux États-unis*socio=ac, et la forte*socio=rien poussée du*socio=rien dollar*socio=ec1. Le premier*socio=rien alourdit le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 pour les *socio=ac pays emprunteurs,*socio=nil *socio=nil et la seconde fait*socio=rien que les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien financent une *socio=rien moindre quantité de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil importés des États-unis*socio=ac, de sorte*socio=rien que les exportateurs*socio=ac nets*socio=rien de ces produits*socio=ec qui importent beaucoup des États-unis*socio=ac, comme le Brésil*socio=ac, ont moins profité de la reprise des pays_industriels*socio=ec1 qu'ils ne l'auraient fait*socio=rien normalement à ce stade*socio=te du*socio=rien cycle*socio=te économique*socio=ec1 (Encadré 3:1). En revanche, le taux_de_change*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1 pourrait être*socio=rien l'une des causes*socio=rien des lourds*socio=rien *socio=ec1 déficits commerciaux des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil auxquels correspond une croissance*socio=uv3 *socio=rien rapide du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil de plusieurs pays_en_développement*socio=uv3. Ce *socio=rien chapitre présente d'*socio=nil abord une*socio=nil description générale des*socio=nil phénomènes macroéconomiques*socio=ec1 *socio=nil observés dans les pays_industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des 15 *socio=rien dernières années *socio=nil pour illustrer les changements*socio=uv3 qu'ont subis les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3. On y analyse*socio=rien ensuite des questions*socio=rien de politique*socio=et générale*socio=rien, et plus particulièrement l'influence de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les taux_de_change*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te et sur*socio=rien le *socio=rien volume du crédit*socio=ec1 offert aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil ainsi que les *socio=rien effets du protectionnisme*socio=et sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 et*socio=nil sur la*socio=nil capacité*socio=uv3 de*socio=nil service_de_la_dette*socio=ec1 des*socio=nil principaux emprunteurs*socio=ac.*socio=nil Contraintes*socio=uv1 macroéconomiques*socio=ec1 et*socio=nil flux*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil bouleversements *socio=nil de la période*socio=te 1969-73 ont suscité de profonds*socio=rien déséquilibres des *socio=ec1 paiements courants *socio=nil dans le *socio=rien monde entier.*socio=nil La*socio=nil hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil traduite par *socio=rien un transfert de*socio=nil revenus*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil et en développement*socio=uv3, où le niveau*socio=rien d'épargne*socio=ec1 était faible*socio=rien à modéré, aux *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil (à l'époque*socio=te) gros*socio=rien épargnants*socio=ac. L'excédent*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te ainsi créé a fait*socio=rien baisser la production*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1. En valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, ceux-ci sont devenus négatifs*socio=rien et le sont restés pendant plusieurs années*socio=rien. De toute évidence*socio=rien, cette situation*socio=rien engendrait une mauvaise*socio=rien affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 et ne pouvait se maintenir. L'évolution*socio=rien des *socio=ec1 paiements courants au*socio=nil milieu*socio=rien des*socio=nil années*socio=rien *socio=nil 70, quoique facile*socio=rien à expliquer avec le recul*socio=ec, était inattendue*socio=rien à l'époque*socio=te. Tout d'abord*socio=rien, le "recyclage*socio=et" des excédents*socio=ec1 de l'OPEP*socio=ac a été*socio=rien d'une étonnante*socio=rien facilité, en *socio=rien grande partie du fait *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 des eurodollars (Chapitre*socio=rien 6); l'autre surprise a été*socio=rien le profil*socio=rien affiché par les déficits*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants.*socio=nil *socio=nil On s'attendait à ce que les pays_industriels*socio=ec1 - les principaux*socio=rien importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 - accusent des déficits*socio=ec1 à la mesure*socio=rien des excédents*socio=ec1 de l'OPEP*socio=ac, et à ce que les pays_en_développement*socio=uv3 jouent *socio=rien un rôle mineur *socio=nil dans le recyclage*socio=et. La plupart*socio=rien des observateurs estimaient en effet*socio=rien que les mécanismes*socio=rien financiers*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au recyclage*socio=et des excédents*socio=ec1 au profit*socio=uv des pays_en_développement*socio=uv3 étaient inexistants*socio=rien. Le Tableau*socio=rien 3:1 montre comment les choses*socio=rien se sont en *socio=rien fait passées.*socio=nil *socio=nil Les sept principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 eurent tôt fait*socio=rien de redonner à leurs comptes*socio=rien extérieurs*socio=te leur profil*socio=rien d'avant 1973. Partant d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 2,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1974, ils accumulèrent des excédents*socio=ec1 de l'ordre*socio=rien de 20 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien en moyenne*socio=rien de 1975 à 1978; par comparaison*socio=rien, en 1973, leur excédent*socio=ec1 était de 9,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que certains pays_industriels*socio=ec1 plus petits*socio=rien sont restés déficitaires*socio=ec2 mais, à eux tous, les pays_industriels*socio=ec1 ont accumulé des *socio=ec1 excédents moyens *socio=nil de 12 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien de 1975 à 1978. Par contre, les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont accusé de lourds*socio=rien déficits*socio=ec1 en 1974 et 1975. Ils sont restés substantiels*socio=rien de 1976 à 1978 par rapport*socio=rien à leur niveau*socio=rien de 1973, mais ils ont diminué sensiblement en *socio=rien proportion du PNB*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil excédents*socio=ec1 *socio=nil de l'OPEP*socio=ac ont donc été*socio=rien recyclés en *socio=rien grande partie *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3, et non pas dans les pays_industriels*socio=ec1. Si cela a *socio=rien été possible,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil parce qu'à cette époque*socio=te, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont commencé à jouer *socio=rien un rôle *socio=nil beaucoup plus actif*socio=uv4 dans les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3, dont la structure*socio=ec1 s'est*socio=rien trouvée profondément modifiée. Les prêts*socio=ec1 et dons*socio=ec1 publics*socio=et accordés par les pays_industriels*socio=ec1 ont augmenté considérablement*socio=rien en 1974 et 1975, mais le changement*socio=uv3 le plus important*socio=rien a été*socio=rien l'expansion*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3. Ce phénomène*socio=rien a fait*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te un*socio=rien vecteur de choix*socio=uv1 des effets*socio=rien de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les pays_industriels*socio=ec1 ont réduit leurs taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 70. En revanche, comme on le verra clairement au Chapitre*socio=rien 4, le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 a augmenté dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 - à l'exception*socio=rien des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te - qui ont utilisé une *socio=rien bonne partie *socio=nil de ces fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien pour accroître leur investissement*socio=ec1. Cela leur a permis*socio=rien de maintenir, ou même de relever, le taux_de_croissance*socio=ec1 de leur PIB*socio=ec1. Sans la politique*socio=et expansionniste*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3 et l'accroissement*socio=ec2 qui en est*socio=rien résulté de leur demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1, la récession*socio=ec2 des pays_industriels*socio=ec1 aurait encore été*socio=rien plus forte*socio=rien. Toutefois, l'alourdissement de leur dette*socio=ec1, dont une proportion*socio=rien accrue était assortie de *socio=ec1 taux_d'_intérêt flottants,*socio=nil *socio=nil a rendu les pays_en_développement*socio=uv3 plus vulnérables*socio=uv2 à la *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil précarité*socio=uv1 *socio=nil de leur *socio=rien situation est *socio=nil apparue au *socio=rien grand jour au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 80. Le début*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te a vu les pays_industriels*socio=ec1 s'enliser dans la récession*socio=ec2. Pour beaucoup d'entre eux, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et était déjà si grand*socio=rien que tout effort*socio=uv1 pour échapper à la récession*socio=ec2 par des incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et paraissait inconcevable. A la même époque*socio=te, leurs gouvernements*socio=ac ont pris des mesures*socio=et de resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 pour juguler l'inflation*socio=ec2. Ce changement*socio=uv3 de cap a été*socio=rien le plus marqué aux États-unis*socio=ac. En 1979, le Conseil_du_système_fédéral*socio=ac de réserve*socio=ec a cessé de surveiller les taux_d'_intérêt*socio=ec1 pour faire porter son action*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 agrégats monétaires.*socio=nil Cette*socio=nil nouvelle*socio=rien *socio=nil tactique, combinée à une recrudescence*socio=ec2 d'austérité, a produit*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à la fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 et plus instables*socio=uv4, avec les *socio=rien graves conséquences *socio=nil que l'on sait pour les pays*socio=ac dont une *socio=rien part substantielle *socio=nil de la dette*socio=ec1 était assortie de taux*socio=rien flottants*socio=ec1 ou devait être*socio=rien refinancée. Il est*socio=rien de fait*socio=rien que le recours*socio=ec1 croissant*socio=rien aux prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien flottants*socio=ec1 a rejeté le risque*socio=uv4 d'intérêt*socio=uv1 dans le camp*socio=rien des *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil (Encadré 3:2). La seconde flambée des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1, en 197980, n'a pas interrompu la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2: les excédents*socio=ec1 des pays_membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac ont été*socio=rien de courte*socio=rien durée*socio=te, et les principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 ont encore accentué leur resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 se sont donc vus contraints*socio=uv2 de payer*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 sur*socio=rien leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te, alors même que fléchissait la demande*socio=ec1 de leurs principaux*socio=rien produits*socio=ec d'exportation*socio=ec1. Politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1, taux_d'_intérêt*socio=ec1 et taux_de_change*socio=ec1. Jusqu'à l'été*socio=rien de 1982, la politique*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 a donné les résultats*socio=rien prévisibles*socio=uv4. Une *socio=rien hausse provisoire des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil était la *socio=rien conséquence inévitable *socio=nil de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 déflationniste. C'est*socio=rien aux États-unis*socio=ac que l'austérité monétaire*socio=ec1 a été*socio=rien le plus marquée. Cela explique à la fois*socio=rien la montée du*socio=rien dollar*socio=ec1 et le fait*socio=rien que la récession*socio=ec2 a été*socio=rien plus grave*socio=rien aux États-unis*socio=ac que dans les autres grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, malgré la plus grande*socio=rien rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et affichée par la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac et le Japon*socio=ac. En outre, en relevant le revenu*socio=ec1 après*socio=rien impôt*socio=et des particuliers*socio=rien et la rentabilité*socio=ec1 après*socio=rien impôt*socio=et des investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, la *socio=et politique budgétaire expansionniste*socio=ec2 *socio=nil qui a commencé à prendre forme*socio=rien aux États-unis*socio=ac en 1981 a indéniablement jeté les bases*socio=rien de la reprise économique*socio=ec1. A partir *socio=rien du milieu *socio=nil de 1982, l'évolution*socio=rien économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 a commencé à suivre une trajectoire moins prévisible*socio=uv4. Aux États-unis*socio=ac, les réformes*socio=et apportées aux règlements*socio=ec bancaires*socio=ec1 ont suscité des fluctuations*socio=ec2 vastes*socio=rien et irrégulières de la *socio=ec1 demande monétaire,*socio=nil *socio=nil auxquelles a réussi à répondre le système_fédéral*socio=et de réserve*socio=ec. En même temps*socio=rien, la rigueur*socio=uv3 pratiquée plus tôt a commencé à porter ses fruits*socio=rien: l'inflation*socio=ec2 a diminué en 1982 et se maintient depuis lors*socio=rien aux environs*socio=rien de 4 à 5% (Figure 3:1). Mais les taux_d'_intérêt*socio=ec1 n'ont pas subi, en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, de baisse*socio=ec2 parallèle*socio=rien, ce qui veut dire qu'ils ont continué de progresser en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, c'est-à-dire la valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien corrigée de l'inflation*socio=ec2 (Figure 1:4). En outre, la hausse*socio=rien a été*socio=rien plus forte*socio=rien pour les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien que pour les taux*socio=rien à court_terme*socio=rien (Figure 3:2). Cette évolution*socio=rien au détriment*socio=uv2 des taux*socio=rien à long_terme*socio=rien préoccupe vivement les pays_en_développement*socio=uv3: les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien laissant entrevoir l'évolution*socio=rien à venir des taux*socio=rien à court_terme*socio=rien, lorsqu'ils sont élevés*socio=uv4, les débiteurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 doivent s'attendre à ce que le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=rien reste lourd pendant*socio=nil un certain temps *socio=nil encore. Quatre facteurs*socio=rien ont été*socio=rien invoqués comme *socio=rien raisons possibles *socio=nil de cette hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac. - L'austérité monétaire*socio=ec1. Le resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 permet d'expliquer ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien jusqu'en 1982. Comme il *socio=rien est normal en*socio=nil pareille circonstance,*socio=nil l'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et la production*socio=ec1 ont chuté, *socio=rien un repli s'*socio=nil est *socio=nil opéré en bourse*socio=ac et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont augmenté. L'austérité monétaire*socio=ec1 a été*socio=rien plus prononcée aux États-unis*socio=ac que dans les autres pays*socio=ac, ce qui explique partiellement la *socio=rien hausse du dollar*socio=ec1 en*socio=nil valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Mais les effets*socio=rien d'une telle politique*socio=et sont de courte*socio=rien durée*socio=te et devraient se dissiper non sans avoir auparavant fait*socio=rien monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Autrement dit, *socio=rien après un resserrement*socio=ec2 *socio=nil de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, les taux*socio=rien à court_terme*socio=rien devraient enregistrer une hausse*socio=rien plus forte*socio=rien que les taux*socio=rien à long_terme*socio=rien. Or*socio=rien, il s'est*socio=rien en *socio=rien fait passé le*socio=nil contraire,*socio=nil *socio=nil ce qui donne à penser que la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 après*socio=rien 1982 est*socio=rien imputable*socio=uv2 à plusieurs facteurs*socio=rien. - La perspective*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien poussée inflationniste*socio=ec2. Si l'on s'attend à une nouvelle*socio=rien flambée d'inflation*socio=ec2, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien sont élevés*socio=uv4 en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, mais pas en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Cet argument ne tient pas face*socio=rien au taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 élevé*socio=uv4 du*socio=rien dollar*socio=ec1; la perspective*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien poussée inflationniste*socio=ec2 devrait, toutes choses*socio=rien étant égales*socio=rien par ailleurs*socio=rien, faire baisser le dollar*socio=ec1 et non l'inverse. Autrement dit, les anticipations*socio=uv3 ne peuvent à elles seules*socio=rien expliquer la montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. - Un*socio=rien boom*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 suscité par des *socio=et mesures fiscales.*socio=nil *socio=nil En 1981, les États-unis*socio=ac ont modifié leur fiscalité*socio=et dans *socio=rien un sens *socio=nil qui favorisait l'investissement*socio=ec1. Ces réformes*socio=et sont à l'origine*socio=rien a) de la forte*socio=rien reprise de l'activité*socio=rien boursière*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac en 1983-84, et b) du*socio=rien brusque essor*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 - plus marqué que ce n'est*socio=rien généralement le cas*socio=rien à ce stade*socio=te de la conjoncture*socio=te - malgré des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4. Comme le montre la Figure 3:3, le *socio=rien taux moyen des*socio=nil impôts*socio=et sur les*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil a en *socio=rien effet considérablement *socio=nil diminué. Toutefois, d'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 actuelles*socio=te du*socio=rien rendement*socio=ec1 *socio=rien marginal du capital*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil de 7% *socio=rien du taux effectif *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 aurait fait*socio=rien monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien de moins d'un*socio=rien point*socio=rien de pourcentage*socio=rien. De plus, il ne serait pas surprenant*socio=rien que les effets*socio=rien de cette *socio=et réforme fiscale sur*socio=rien le*socio=nil rendement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 *socio=nil s'atténuent avec le temps*socio=rien, car le surcroît*socio=rien d'investissement*socio=ec1 qu'elle a suscité devrait, à terme*socio=rien, faire baisser le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1. La courbe de ce rendement*socio=ec1 devrait tendre vers l'horizontale, ce qui voudrait dire que les taux*socio=rien à long_terme*socio=rien augmenteraient moins que les taux*socio=rien à court_terme*socio=rien; or*socio=rien, tel n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien. En outre, l'investissement*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien particulièrement élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux chiffres passés*socio=te: 14,7% du*socio=rien PNB*socio=ec1 des États-unis*socio=ac en 1983 contre 15,5% en moyenne*socio=rien de 1970 à 1979. Par conséquent*socio=rien, la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 n'est*socio=rien vraisemblablement*socio=rien imputable*socio=uv2 qu'en partie*socio=rien, là encore, aux *socio=et réformes fiscales.*socio=nil *socio=nil - Les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. La controverse*socio=uv1 au *socio=rien sujet du rôle du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil commence dès qu'on veut le définir*socio=rien (Encadré 3:3). Mais les avis*socio=rien sont unanimes sur*socio=rien le poids*socio=rien des facteurs*socio=rien qui contribuent à accroître ce déficit*socio=ec1; dans chaque pays*socio=ac industriel*socio=ec1, les dépenses_publiques*socio=et ne cessent d'augmenter (Figure 3:4) et ce, à *socio=rien un rythme *socio=nil beaucoup plus rapide*socio=rien que les impôts*socio=et et les *socio=et cotisations sociales.*socio=nil Aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil recettes*socio=ec1 publiques nettes*socio=rien (*socio=nil recettes*socio=ec1 totales*socio=rien *socio=nil de l'État*socio=ac diminuées des dépenses*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et) sont en fait*socio=rien tombées de 23,7 à 23% du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te entre 1965 et 1984. En revanche, les dépenses*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 de l'État*socio=ac (y compris les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 mais à l'exclusion*socio=uv des dépenses*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et) sont passées*socio=rien de 23,3% du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te en 1965 à 23,9% en 1979 et à 27,4% en 1984. Le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 s'est*socio=rien creusé (Tableau*socio=rien 3:2, déficit*socio=ec1 de tous les échelons de l'administration*socio=et corrigé de l'inflation*socio=ec2). Seuls*socio=rien l'Allemagne*socio=ac et le Japon*socio=ac ont réussi à réduire leur déficit*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 entre 1979 et 1984. Le changement*socio=uv3 le plus frappant est*socio=rien celui des États-unis*socio=ac, qui *socio=rien est passé d'*socio=nil un excédent*socio=ec1 réel*socio=ec2 *socio=nil de 3,6% de son revenu*socio=ec1 national*socio=te en 1979 à un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 2,7% en 1984. A moins d'un*socio=rien changement*socio=uv3 dans la politique*socio=et en vigueur*socio=uv3, cette évolution*socio=rien devrait s'accentuer. Pour déterminer si l'élargissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a contribué à faire monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, il ne suffit pas d'analyser le *socio=rien rapport du déficit*socio=ec1 au*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te.*socio=nil *socio=nil Comme l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=rien est égale *socio=nil à l'investissement*socio=ec1 mondial*socio=te, il y a deux moyens*socio=ec1 de faire face*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et: par un*socio=rien recul*socio=ec de l'investissement*socio=ec1 ou par une progression*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et extérieure*socio=te. Selon une théorie*socio=ec2 en vogue, toute diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et est*socio=rien compensée intégralement par l'augmentation*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et, et il n'y a pas lieu*socio=rien d'ajuster l'investissement*socio=ec1, le solde*socio=ec1 courant*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 ni les taux_d'_intérêt*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Cette théorie*socio=ec2 n'est*socio=rien pas corroborée par les faits*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et a diminué régulièrement *socio=rien du milieu des*socio=nil années *socio=nil 60 jusqu'en 1982, année*socio=rien où elle s'est*socio=rien ressaisie alors que l'économie*socio=ec1 sortait de la récession*socio=ec2. Un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de 2,7% du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te représente plus de la *socio=rien moitié du taux net *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et (sociétés*socio=ac et ménages*socio=ac) des États-unis*socio=ac, corrigé de l'inflation*socio=ec2 (Encadré 3.3). Quoi qu'il en soit, la hausse*socio=rien de deux points*socio=rien de pourcentage*socio=rien enregistrée par l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et depuis 1979 est*socio=rien très loin*socio=rien de compenser l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, qui a atteint, quant à elle, 6,3 points*socio=rien de *socio=rien pourcentage du revenu*socio=ec1 national*socio=te (*socio=nil compte *socio=nil tenu de l'inflation*socio=ec2) pendant la même période*socio=te. De plus, les *socio=et mesures fiscales *socio=nil de 1981 ont plus ou moins annulé les effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 sur*socio=rien le coût*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 pour l'investisseur*socio=ac, ce qui a permis*socio=rien d'éviter une baisse*socio=ec2 sensible*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 par rapport*socio=rien à 1979. C'est*socio=rien ainsi qu'une *socio=rien large part *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien venue se placer aux États-unis*socio=ac. En 1984, le déficit*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des États-unis*socio=ac représentait plus *socio=rien du double *socio=nil de celui de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Ces tendances*socio=rien au rééquilibrage*socio=uv3 de l'épargne*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 dans le monde*socio=rien exerceront probablement une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 mondiaux*socio=te.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil cette montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui a attiré l'épargne*socio=ec1 étrangère aux États-unis*socio=ac. La forte*socio=rien détérioration*socio=uv4 du*socio=rien solde*socio=ec1 extérieur*socio=te des États-unis*socio=ac et, à *socio=rien un moindre degré,*socio=nil des*socio=nil *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 du*socio=rien Moyen-orient *socio=nil a eu pour corollaire des baisses spectaculaires*socio=rien des déficits*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 et des pays_industriels*socio=ec1 autres que les États-unis*socio=ac (Figure 3:5). Entre 1979 et 1984, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des États-unis*socio=ac corrigé de l'inflation*socio=ec2 (Encadré 3:3) s'est*socio=rien creusé de 162 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, ce qui *socio=rien est considérablement supérieur,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil à la détérioration*socio=uv4 de 70 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, survenue dans le même temps*socio=rien, du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=te des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour donner une idée*socio=rien plus précise*socio=rien de ce que représentent ces chiffres, signalons qu'en 1979, l'épargne*socio=ec1 brute mondiale*socio=te a atteint *socio=rien un total *socio=nil estimé à 2 060 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Autrement dit, cette augmentation*socio=ec2 de 162 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 représente 8% de l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te de 1979. Des dérapages budgétaires*socio=et de cette ampleur*socio=rien expliquent sans doute*socio=rien en *socio=rien grande partie la*socio=nil hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2.*socio=nil Les*socio=nil déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et *socio=nil sont peut-être également la cause*socio=rien de la hausse*socio=rien relativement plus forte*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien. Comme il est*socio=rien à prévoir que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et des États-unis*socio=ac persistera, on s'attend également à ce que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=rien soient élevés*socio=uv4 à l'avenir*socio=te - ce qui est*socio=rien logique*socio=uv4 vu le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à long_terme*socio=rien actuels*socio=te. Une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 risquerait fort*socio=rien d'être*socio=rien éphémère*socio=te si les États-unis*socio=ac n'apportent pas de profonds*socio=rien changements*socio=uv3 à leur *socio=et politique budgétaire.*socio=nil La*socio=nil *socio=rien forte hausse du dollar*socio=ec1 *socio=nil a stimulé les exportations*socio=ec1 en direction*socio=rien des États-unis*socio=ac et, par conséquent*socio=rien, la production*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Aussi, pour éviter le retour*socio=rien de la récession*socio=ec2, faudra-t-il coordonner soigneusement la *socio=et réforme budgétaire *socio=nil non seulement avec la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, mais aussi avec la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et des autres pays_industriels*socio=ec1. Sinon, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et la force*socio=uv1 *socio=rien persistante du dollar*socio=ec1 *socio=nil tendraient à freiner la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 et continueraient de détourner l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3. En outre, le maintien*socio=rien des déséquilibres des échanges*socio=ec1 et des distorsions*socio=uv4 dans les taux_de_change*socio=ec1 favorisera la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 auraient alors de plus en plus de mal*socio=rien à accroître leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Protectionnisme*socio=et. Le renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et à l'encontre*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 prive ceux-ci de recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 sur*socio=rien lesquelles ils pourraient autrement compter et nuit à leur capacité*socio=uv3 d'importer et d'assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Il compromet donc une saine*socio=uv2 croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la solution*socio=rien des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 qui se posent à de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. Globalement, depuis 1974, les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont connu une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien (en volume*socio=rien) que le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en général*socio=rien. Si le protectionnisme*socio=et avait *socio=rien été moindre,*socio=nil la*socio=nil différence aurait*socio=nil été *socio=nil encore plus grande*socio=rien. En outre, le prix*socio=ec1 de ces exportations*socio=ec1 a moins progressé (de près d'un*socio=rien point*socio=rien de pourcentage*socio=rien par an*socio=rien) que la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des échanges*socio=ec1 depuis 1974. On sait le préjudice*socio=et que s'infligent les pays_industriels*socio=ec1 par leurs *socio=et mesures protectionnistes.*socio=nil *socio=nil Mais les pertes*socio=ec2 qu'ils font subir aux pays_en_développement*socio=uv3 peuvent, elles aussi, être*socio=rien lourdes. La recrudescence*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 réduirait le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 et serait préjudiciable*socio=et à leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, *socio=rien un surcroît de*socio=nil protectionnisme*socio=et assez*socio=nil important *socio=nil pour entraîner une détérioration*socio=uv4 de 10% des termes_de_l'_échange*socio=ec1 de l'amérique_latine*socio=ac coûterait autant à cette région*socio=te que les intérêts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de l'ensemble*socio=rien de sa dette*socio=ec1. Actuellement, les mesures*socio=et les plus *socio=rien strictes prises *socio=nil par les pays_industriels*socio=ec1 à l'encontre*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 frappent presque toujours les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac avant tout (l'Arrangement*socio=et multifibres faisant exception*socio=rien à cette règle*socio=et). Les restrictions*socio=et imposées par le Japon*socio=ac, les États-unis*socio=ac et les pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil à leurs importations*socio=ec1 d'acier*socio=ec1 affectent réciproquement ces pays*socio=ac eux-mêmes, mais aussi la Corée*socio=ac, le Brésil*socio=ac et, à *socio=rien un moindre degré,*socio=nil le*socio=nil Mexique*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui sont trois des principaux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 débiteurs*socio=ec. Les restrictions*socio=et imposées aux importations*socio=ec1 de sucre*socio=ec1 en Europe*socio=ac, au Japon*socio=ac et aux États-unis*socio=ac font *socio=rien du tort *socio=nil à l'amérique_latine*socio=ac et aux Philippines*socio=ac, autre pays*socio=ac confronté à des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1. Les restrictions*socio=et du*socio=rien Japon*socio=ac et des pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne sur*socio=rien les*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil de viande de boeuf se traduisent par une dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 de l'Argentine*socio=ac. La liste *socio=rien est longue,*socio=nil *socio=nil et elle s'allonge encore. Dans les *socio=rien prochaines années,*socio=nil *socio=nil s'ils ne peuvent compter *socio=rien sur un accroissement*socio=ec2 sensible des*socio=nil apports de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil principaux débiteurs*socio=ac *socio=nil devront maintenir des *socio=ec1 excédents commerciaux substantiels*socio=rien *socio=nil en accroissant leur épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Or*socio=rien, cet accroissement*socio=ec2 devra également s'accompagner d'une progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1: en *socio=rien termes techniques,*socio=nil cet*socio=nil *socio=ec1 excédent commercial *socio=nil ex ante devra correspondre à l'excédent*socio=ec1 ex ante de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te par rapport*socio=rien aux dépenses*socio=ec1. Si les pays_industriels*socio=ec1 relèvent les barrières*socio=rien auxquelles se heurtent les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, cette progression*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 ne sera possible*socio=rien qu'au prix*socio=ec1 d'une dépréciation*socio=ec2 beaucoup plus forte*socio=rien de la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 - ou de taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 beaucoup plus élevés*socio=uv4. Le ralentissement*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 fait*socio=rien donc monter le coût_social*socio=et des programmes*socio=et d'ajustement*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3, mettant par là en péril*socio=rien la poursuite*socio=rien de ces programmes*socio=et et, d'une façon*socio=rien plus générale*socio=rien, la solvabilité*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, mais aussi, en accentuant les risques*socio=uv4 que les principaux*socio=rien débiteurs*socio=ac ne puissent rembourser leur dette*socio=ec1, la stabilité*socio=uv3 *socio=rien du système financier*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil causes profondes du protectionnisme*socio=et.*socio=nil Cette*socio=nil nouvelle vigueur*socio=uv3 du protectionnisme*socio=et *socio=nil que l'on observe depuis 15 *socio=rien ans est *socio=nil étroitement liée aux changements*socio=uv3 survenus dans la nature*socio=rien des perturbations*socio=ec2 qui agitent l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te. L'un*socio=rien de ces changements*socio=uv3 touche au comportement*socio=rien cyclique*socio=te de l'inflation*socio=ec2. Le cycle*socio=te économique*socio=ec1 de 1970-73-75 (creux-pic-creux) est*socio=rien le *socio=rien seul grand cycle*socio=te économique*socio=ec1 *socio=nil de l'histoire*socio=te des États-unis*socio=ac où l'inflation*socio=ec2 ait été*socio=rien plus forte*socio=rien, de quelque 8,4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien, pendant les phases*socio=te de contraction*socio=ec2 que pendant la phase*socio=te d'expansion*socio=ec2. Jusque-là, l'inflation*socio=ec2 avait varié au gré*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 de la demande*socio=ec1: tout accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien stimulait la production*socio=ec1, mais aussi (avec un*socio=rien décalage dans le temps*socio=rien) les prix*socio=ec1. En revanche, les coups*socio=rien portés à l'offre*socio=rien, tels qu'une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1, produisent deux résultats*socio=rien concomitants: fléchissement*socio=rien de la production*socio=ec1 et forte*socio=rien poussée inflationniste*socio=ec2. En gérant la demande*socio=ec1, on peut remédier à l'un*socio=rien ou à l'autre de ces problèmes*socio=uv4, mais pas aux deux en même temps*socio=rien. Pour relancer la croissance*socio=uv3, il aurait fallu un*socio=rien ajustement_structurel*socio=ec2 plus rapide*socio=rien qui ne s'est*socio=rien que rarement matérialisé. Aussi a-t-on assisté*socio=rien à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Pour beaucoup d'observateurs et de gouvernements*socio=ac, ce ralentissement*socio=ec2 est*socio=rien dû à la flambée des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 de 1973-74. C'est*socio=rien là une interprétation à *socio=rien courte vue.*socio=nil Les*socio=nil difficultés*socio=uv4 *socio=nil avaient déjà commencé auparavant. Aux États-unis*socio=ac, les lourds*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et de la fin*socio=rien des années*socio=rien 60 avaient déclenché un*socio=rien boom*socio=ec2 économique*socio=ec1 et précipité l'inflation*socio=ec2. En Europe*socio=ac, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 avaient commencé à progresser plus vite que la productivité*socio=uv de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Des rigidités*socio=uv3 s'instauraient dans le marché_du_travail*socio=ec1. Les bénéfices*socio=ec1 étaient menacés et l'investissement*socio=ec1 était en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien. Le boom*socio=ec2 des produits*socio=ec de base*socio=rien a commencé en 1972, sous l'effet*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 enregistrée presque simultanément par les pays_industriels*socio=ec1 (Figure 3:6). Le bond*socio=rien accusé par les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 en 1973-74 n'en était que la phase*socio=te finale*socio=rien. L'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 n'ayant pas *socio=rien été suffisant,*socio=nil les*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil accusèrent une chute brutale*socio=rien. Ainsi, l'investissement*socio=ec1 s'est*socio=rien ralenti au moment*socio=rien même où la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 rendait obsolète une *socio=rien grande partie des*socio=nil biens*socio=ec1 d'*socio=nil équipement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour leur ajustement_structurel*socio=ec2, les pays*socio=ac avaient besoin*socio=uv1 de plus d'investissement*socio=ec1 et non *socio=rien du contraire.*socio=nil A*socio=nil cause *socio=nil de l'obsolescence de l'appareil*socio=rien productif*socio=uv4, les faiblesses*socio=rien des mécanismes*socio=rien d'offre*socio=rien ont hypothéqué l'avenir*socio=te, puisque les immobilisations correspondaient de moins en moins au nouveau*socio=rien prix*socio=ec1 des facteurs*socio=rien. Les liens*socio=rien entre les chocs*socio=ec2 subis par l'offre*socio=rien globale*socio=rien, la montée *socio=rien progressive du chômage*socio=ec1 *socio=nil et l'obsolescence des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 expliquent en partie*socio=rien le renouveau du*socio=rien protectionnisme*socio=et. En période*socio=te d'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien, les économies*socio=ec1 pouvaient absorber *socio=rien un volume croissant d'*socio=nil importations*socio=ec1 en*socio=nil provenance des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Il suffisait de prélever une *socio=rien fraction marginale *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien pour apporter les changements*socio=uv3 nécessaires*socio=rien aux structures*socio=ec1 de production*socio=ec1 et, le *socio=rien faible taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil aidant, les syndicats*socio=ac n'opposaient qu'une résistance limitée au changement*socio=uv3 structurel*socio=ec2; et ainsi de suite*socio=rien. Mais lorsqu'il a fallu procéder à une restructuration*socio=et durable*socio=uv4, à une époque*socio=te où la croissance*socio=uv3 se ralentissait et où l'inflation*socio=ec2 s'accélérait, l'afflux des importations*socio=ec1 a été*socio=rien perçu comme une *socio=rien complication supplémentaire.*socio=nil Les*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil sont devenues le bouc émissaire, surtout lorsqu'il aurait fallu, pour leur faire place*socio=rien, entreprendre une restructuration*socio=et plus profonde*socio=rien (cf: le cas*socio=rien de l'acier*socio=ec1). D'ailleurs*socio=rien, il a été*socio=rien amplement démontré que les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 ne sauvent pas l'emploi*socio=ec1, pas plus qu'elles n'améliorent la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil mais qu'elles exercent en revanche une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Tout cela montre la perversité du*socio=rien protectionnisme*socio=et fruit*socio=rien de l'échec*socio=uv1, il en aggrave encore les effets*socio=rien. Le *socio=rien cas du Japon*socio=ac *socio=nil et des États-unis*socio=ac illustre bien*socio=rien les méfaits du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Actuellement, on prévoit qu'en 1985, ces deux pays*socio=ac approcheront de leur taux*socio=rien naturel*socio=uv4 de chômage*socio=ec1. Certes, la définition*socio=rien de cette notion*socio=rien soulève de *socio=uv4 sérieuses difficultés.*socio=nil *socio=nil Dans ce contexte*socio=rien, nous entendons par là le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 au-dessous duquel on ne peut maîtriser*socio=rien la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, car on ne peut plus créer d'emplois*socio=ec1 sans soustraire des travailleurs*socio=ac à d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, lorsqu'on limite*socio=rien les importations*socio=ec1, à tout emploi*socio=ec1 créé dans des secteurs*socio=rien faisant concurrence*socio=ec1 aux importations*socio=ec1 correspond un*socio=rien emploi*socio=ec1 perdu dans les secteurs*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Le protectionnisme*socio=et peut arriver à préserver des emplois*socio=ec1, par exemple*socio=rien, dans la sidérurgie*socio=ec1 mais, en maintenant les salaires*socio=ec1 à *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que d'ordinaire*socio=rien, il ne peut préserver l'emploi*socio=ec1 en général*socio=rien. Au lieu*socio=rien de s'investir dans les industries*socio=ec1 de pointe*socio=ec2 ou dans l'agriculture*socio=ec1, le capital*socio=ec1 s'oriente vers les *socio=rien secteurs protégés.*socio=nil *socio=nil Autrement dit, la protection*socio=et accordée aux branches*socio=rien d'activité*socio=rien qui concurrencent les importations*socio=ec1 est*socio=rien retirée aux branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1. La limitation des importations*socio=ec1 a donc des *socio=rien effets semblables *socio=nil à ceux d'une taxe*socio=et d'exportation*socio=ec1: elle fait*socio=rien baisser à la fois*socio=rien les importations*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1, et non pas seulement les premières*socio=rien. Pour la même raison*socio=uv, l'interventionnisme*socio=et dans les échanges*socio=ec1 n'améliore pas la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil car il fait*socio=rien baisser exportations*socio=ec1 et importations*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3, frappés d'interdiction*socio=uv sur*socio=rien certains marchés*socio=ec1, par exemple*socio=rien celui des États-unis*socio=ac - où pourtant il leur faudrait pénétrer pour gagner des dollars*socio=ec1 et acheter des produits*socio=ec américains*socio=ac - réduiront leurs importations*socio=ec1 d'origine*socio=rien américaine*socio=ac. En Europe*socio=ac, on est*socio=rien certes encore *socio=rien loin du plein_emploi*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Mais ce n'est*socio=rien pas le renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et qui permettra aux *socio=ac pays européens *socio=nil d'épargner des emplois*socio=ec1. Les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 restent rigides par rapport*socio=rien au prix*socio=ec1 de tous les biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1. Le protectionnisme*socio=et, en rendant les produits*socio=ec étrangers*socio=te plus coûteux*socio=ec2, fait*socio=rien baisser le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de biens*socio=ec1 importés des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Pour maintenir le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 en général*socio=rien, il faut donc qu'il augmente en *socio=rien comparaison du prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec locaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil d'où un*socio=rien risque*socio=uv4 de pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1. Qui plus est*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où ces pertes*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 sont passagères, le temps*socio=rien que l'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 se fasse, le protectionnisme*socio=et *socio=rien produit un fléchissement temporaire des*socio=nil revenus*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil On peut craindre alors une détérioration*socio=uv4 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=te, les dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 baissant moins que les revenus*socio=ec1 en *socio=rien pareil cas.*socio=nil Les*socio=nil nouvelles formes de*socio=nil protectionnisme*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil abaissement des*socio=nil barrières tarifaires*socio=et *socio=nil entrepris au lendemain*socio=rien de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te s'est*socio=rien poursuivi dans le cadre*socio=rien des négociations*socio=et du*socio=rien tokyo_round*socio=ec, qui ont fait*socio=rien tomber les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac à leur niveau*socio=rien le plus *socio=rien bas du siècle.*socio=nil *socio=nil Mais si les pays_en_développement*socio=uv3 ont profité de ces réductions*socio=ec2 grâce*socio=rien à la clause*socio=et de la nation*socio=te la plus favorisée*socio=rien, l'abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac a *socio=rien été inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien pour les produits*socio=ec qui les intéressaient. En outre, comme les droits*socio=uv1 d'entrée*socio=rien augmentent à chaque stade*socio=te de transformation*socio=ec2 des matières_premières*socio=ec1, ce système*socio=rien décourage l'établissement*socio=rien d'industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 dans les pays_en_développement*socio=uv3. La prolifération des barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et *socio=rien est un danger*socio=uv1 plus*socio=nil grave *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3. *socio=rien Sur un point *socio=nil - la proportion*socio=rien des importations*socio=ec1 soumises à restriction*socio=et - l'ampleur*socio=rien de ces barrières*socio=rien a plus que doublé aux États-unis*socio=ac entre 1980 et 1983, et elle a augmenté de 38% dans les pays*socio=ac de la CEE*socio=et. La part*socio=rien des importations*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 qui est*socio=rien soumise à des barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et est*socio=rien beaucoup plus importante*socio=rien que celle de leurs importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des autres pays_industriels*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 3:3). Ces pourcentages*socio=rien ne tiennent pas *socio=rien compte du renforcement*socio=ec2 des*socio=nil barrières non*socio=nil tarifaires*socio=et *socio=nil déjà en place*socio=rien et pourraient donc être*socio=rien en deçà de la réalité*socio=ec2. Par exemple*socio=rien, l'Arrangement*socio=et multifibres se durcit un*socio=rien peu plus chaque fois*socio=rien qu'il est*socio=rien renégocié. A quelque catégorie*socio=rien de produits*socio=ec de base*socio=rien qu'elles s'appliquent, les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et causent *socio=rien un tort considérable:*socio=nil -*socio=nil Agriculture*socio=ec1.*socio=nil Bien *socio=nil que l'on parle beaucoup des barrières*socio=rien opposées aux exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés des pays_en_développement*socio=uv3, elles sont moins nombreuses*socio=rien que celles qui touchent leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1. En 1983, 29% des *socio=ec1 exportations agricoles à*socio=nil destination*socio=rien des*socio=nil pays_industriels,*socio=nil *socio=nil contre 18%, des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés, ont ainsi été*socio=rien affectées. Ce protectionnisme*socio=et persistant de la part*socio=rien des principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 engendre des excédents*socio=ec1 qui sont souvent bradés sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te, au détriment*socio=uv2 de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3, qui pourtant serait souvent plus rentable*socio=ec2 que celle des pays_industriels*socio=ec1. Les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et utilisés pour protéger les producteurs*socio=ac de sucre*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 font perdre aux exportateurs*socio=ac de sucre*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 un*socio=rien revenu*socio=ec1 égal*socio=rien à près de 10% *socio=rien du total *socio=nil de l'aide*socio=uv1 que les pays_industriels*socio=ec1 accordent à l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. La perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 est*socio=rien estimée à près de 30% *socio=rien du volume total *socio=nil de l'aide*socio=uv1 (Encadré 3:4). - Acier*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, sous l'effet*socio=rien du*socio=rien contingentement, le volume*socio=rien de l'acier*socio=ec1 importé a diminué de 3,3% par an*socio=rien de 1971 à 1973. Vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, une fois*socio=rien les contingents*socio=ec2 supprimés, il a recommencé à progresser au rythme*socio=rien de 8,3% par an*socio=rien. Mais avec la mise en place*socio=rien, en 1977, *socio=rien du mécanisme de*socio=nil prix*socio=ec1 d'*socio=nil intervention*socio=et,*socio=nil l'*socio=nil expansion*socio=ec2 est *socio=nil tombée à 2,6% par an*socio=rien seulement. - Chaussure. Les exportations*socio=ec1 de chaussures*socio=rien coréennes au Royaume-uni*socio=ac ont augmenté de 57,5% par an*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 au cours*socio=rien de la période*socio=te 1973-79, mais sont tombées de 19,1% par an*socio=rien en 1979 et 1980, après*socio=rien l'imposition*socio=et de barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et. Ces barrières*socio=rien causent beaucoup plus de dommages*socio=ec2 à la compétitivité*socio=uv3 d'un*socio=rien marché*socio=ec1 que les *socio=et tarifs douaniers.*socio=nil Une*socio=nil fois*socio=rien *socio=nil que les contingents*socio=ec2 sont remplis, les concurrents*socio=ac étrangers*socio=te marginaux*socio=rien sont exclus*socio=uv2 du*socio=rien marché*socio=ec1 - ce qui renforce le pouvoir*socio=et monopolistique*socio=ec2 des entreprises*socio=ac locales*socio=te. Les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil n'éliminent pas les concurrents*socio=ac étrangers*socio=te marginaux*socio=rien, mais renchérissent simplement leurs produits*socio=ec. *socio=rien Du point de*socio=nil vue *socio=nil de l'exportateur*socio=ec1, la limitation volontaire*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 est*socio=rien préférable aux contingents*socio=ec2 administrés*socio=rien par les importateurs*socio=ac, en ce sens*socio=rien qu'elle permet au moins à l'exportateur*socio=ec1 de vendre ses produits*socio=ec au prix*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 dans le pays*socio=ac importateur*socio=ec1, et non pas au prix*socio=ec1 mondial*socio=te, plus faible*socio=rien. Toutefois, à long_terme*socio=rien, ce type*socio=rien de limitation risque*socio=uv4 fort*socio=rien d'être*socio=rien plus néfaste*socio=rien que les contingents*socio=ec2 administrés*socio=rien par l'importateur*socio=ec1, car il protège les fournisseurs*socio=ac qui ont déjà pris *socio=rien pied sur le*socio=nil marché*socio=ec1 et*socio=nil ferme*socio=ec2 la*socio=nil porte *socio=nil à d'éventuels*socio=rien concurrents*socio=ac meilleur*socio=rien marché*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, dans le cas*socio=rien de l'Arrangement*socio=et multifibres, si la Corée*socio=ac et *socio=ac hong kong *socio=nil ne risquent pas de perdre grand-chose*socio=rien - tel n'est*socio=rien certainement pas le cas*socio=rien de nouveaux*socio=rien venus comme la Chine*socio=ac ou Sri Lanka. Les *socio=ec1 coûts directs *socio=nil ne sont pas tout. En effet*socio=rien, ce qui est*socio=rien peut-être plus grave*socio=rien, les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 communiquent aux pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien un message sur *socio=nil l'opportunité des mesures*socio=et d'encouragement*socio=uv4 des exportations*socio=ec1. Une prolifération des barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et pourrait raviver (à juste*socio=rien titre*socio=ec) le pessimisme que nourrissaient de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 dans les années*socio=rien 30 et 40 à l'égard*socio=rien des exportations*socio=ec1. Et pourtant, les preuves*socio=ec2 empiriques*socio=rien des bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 pour la croissance*socio=uv3 sont irréfutables. Alors même que les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 sont de plus en plus nombreux*socio=rien à reconnaître ces bienfaits*socio=uv2, la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 fait*socio=rien planer une *socio=rien grave menace sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1.*socio=nil Conclusions.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 rapide des*socio=nil flux*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil a renforcé les liens*socio=rien qui se sont tissés au fil*socio=rien de 40 années*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien à juste*socio=rien titre*socio=ec que les pays_en_développement*socio=uv3 sont préoccupés par le protectionnisme*socio=et et le niveau*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, car ceux-ci conditionnent leurs exportations*socio=ec1 et leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, le renforcement*socio=ec2 des liens*socio=rien financiers*socio=ec1 entre les pays_en_développement*socio=uv3 et les marchés_financiers*socio=ec1 mondiaux*socio=te a créé des courroies de *socio=rien transmission importantes *socio=nil entre l'évolution*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 et la situation*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. La portée*socio=rien de ce phénomène*socio=rien apparaît clairement depuis quelques années*socio=rien. Les orientations*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 influent directement sur*socio=rien le coût*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1, le volume*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et sur*socio=rien la possibilité*socio=rien, pour les pays_en_développement*socio=uv3, de gagner des devises*socio=ec1. Le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 a très fortement alourdi le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, la *socio=rien hausse du dollar*socio=ec1 a*socio=nil fait *socio=nil tomber les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien (et ce ne sont là que deux exemples*socio=rien de cette interaction*socio=rien). Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que les pays_industriels*socio=ec1 restructurent leur économie*socio=ec1, adoptent une *socio=et politique budgétaire saine*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil et poursuivent et coordonnent leurs mesures*socio=et de resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 pour faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et réaligner les taux_de_change*socio=ec1, de manière*socio=rien que la politique*socio=et d'ajustement*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 débouche sur*socio=rien la reprise de la croissance*socio=uv3 et le rétablissement*socio=rien de leur capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 (Encadré 3:5). D'autre part*socio=rien, les tendances*socio=rien protectionnistes*socio=et qui se dessinent dans les pays_industriels*socio=ec1 donnent de *socio=rien nouvelles raisons *socio=nil de s'inquiéter. On sait ce que coûte le protectionnisme*socio=et aux consommateurs*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 comme aux exportateurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3. Depuis quelque temps*socio=rien, les difficultés*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 ajoutent une *socio=rien nouvelle dimension *socio=nil à ces inquiétudes*socio=rien. Lorsque les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil appliquent une politique*socio=et rationnelle*socio=uv4, les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 permettent d'utiliser plus efficacement l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te. Le service_de_la_dette*socio=ec1 extérieure*socio=te qui en résulte se trouverait gravement compromis*socio=uv1 si la recrudescence*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 interdisait aux pays_en_développement*socio=uv3 l'accès*socio=uv1 à leurs marchés*socio=ec1, ce qui mettrait en péril*socio=rien le *socio=rien bon fonctionnement du système financier*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En adoptant les orientations*socio=et dont on a déterminé qu'elles seraient bénéfiques*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3, les pays_industriels*socio=ec1 parviendraient à une croissance*socio=uv3 stable*socio=uv4 et non inflationniste*socio=ec2, tandis que l'environnement*socio=et commercial*socio=ec1 deviendrait plus libéral*socio=et. Ces orientations*socio=et profiteraient donc tout autant aux pays_industriels*socio=ec1 qu'aux pays_en_développement*socio=uv3. *socio=rien Quatrième partie:*socio=nil Perspectives et*socio=nil orientations*socio=et futures.*socio=nil *socio=nil 10: Perspectives*socio=rien et programme*socio=et d'action*socio=et. Les difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 des *socio=rien dernières années ont*socio=nil été surmontées*socio=nil grâce *socio=nil à la reprise économique*socio=ec1, combinée à des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et très fermes*socio=rien de la part*socio=rien des débiteurs*socio=ac et à l'action*socio=et des créanciers*socio=ac et des organismes_internationaux*socio=te. Mais il faut attaquer à la racine les *socio=uv4 problèmes fondamentaux des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil comme des pays_en_développement*socio=uv3 si l'on veut rétablir une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 et des *socio=rien relations normales entre*socio=nil débiteurs*socio=ac et*socio=nil créanciers*socio=ac.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil à ce prix*socio=ec1 seulement que les pays_en_développement*socio=uv3 pourront retrouver le rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 encourageant des années*socio=rien 60 et 70. Pour faire la *socio=rien lumière sur les*socio=nil perspectives de*socio=nil développement*socio=uv3,*socio=nil le*socio=nil présent chapitre présente deux*socio=nil grands scénarios *socio=nil - l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'hypothèse*socio=ec2 basse - à l'horizon*socio=rien 1995. En substance, ce sont les mêmes scénarios*socio=rien que ceux qui figuraient dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien de l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Cependant, on s'attache plus particulièrement, cette fois-ci*socio=rien, à la période*socio=te 1985-90, qui est*socio=rien celle où l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te retrouvera, si tout va bien*socio=rien, une courbe de croissance*socio=uv3 soutenable*socio=uv4. Pour que la transition*socio=uv3 se déroule de la façon*socio=rien souhaitée, les pays_en_développement*socio=uv3 devront persister dans la voie*socio=rien de réformes*socio=et et les pays_industriels*socio=ec1 enregistrer une expansion*socio=ec2 sans faiblesse*socio=rien. Enfin, les barrières*socio=rien protectionnistes*socio=et devront être*socio=rien abaissées, de sorte*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 puissent accéder aux marchés*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. Les dix *socio=rien prochaines années.*socio=nil *socio=nil Les deux scénarios*socio=rien présentés dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien de l'an*socio=rien dernier*socio=rien, qui sont résumés ici, ne sont, il convient de le souligner, ni des prédictions*socio=rien ni des prévisions*socio=ec2. Ce sont avant tout les *socio=rien décisions prises *socio=nil par les pays_industriels*socio=ec1 et par les pays_en_développement*socio=uv3 qui détermineront l'évolution*socio=rien des 10 *socio=rien prochaines années *socio=nil et ces choix*socio=uv1 relèvent actuellement de la pure*socio=rien hypothèse*socio=ec2. Les projections*socio=ec2 ne tiennent pas compte*socio=rien non plus des revirements conjoncturels*socio=et qui ne manqueront certainement pas de se produire, ni des chocs*socio=ec2 exogènes majeurs*socio=rien que pourraient causer des perturbations*socio=ec2 de l'offre*socio=rien ou de fortes*socio=rien hausses du*socio=rien prix*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien essentiels*socio=uv4. L'hypothèse*socio=ec2 basse indique ce qui pourrait se produire si les pays_industriels*socio=ec1 ne remédient pas aux causes*socio=rien de l'instabilité*socio=uv3 de leur performance*socio=uv3 au cours*socio=rien des 10 *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Elle suppose que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, l'inflation*socio=ec2, le chômage*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 restent élevés*socio=uv4. La croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 n'atteint, en moyenne*socio=rien, que 2,5% par an*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, elle est*socio=rien de 4,7% par an*socio=rien (soit bien*socio=rien en dessous des 5,5% de la période*socio=te 197380), pourcentage*socio=rien qui tombe à 4,3% par an*socio=rien pendant les années*socio=rien 1985-95 en cas*socio=rien de renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1. Les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te progressent lentement. Quant à l'aide*socio=uv1, elle augmente peu. Dans ces circonstances' la croissance*socio=uv3 sera plus lente*socio=rien qu'en 1973-80 dans la plupart*socio=rien des groupes*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3, et beaucoup plus lente*socio=rien que pendant les années*socio=rien 60 dans tous les pays*socio=ac (Tableau*socio=rien 10:1). Si l'on prend en compte*socio=rien la période*socio=te difficile*socio=rien qu'a été*socio=rien 1980-85, l'hypothèse*socio=ec2 basse signifie 15 ans*socio=rien de progrès*socio=uv1 économiques*socio=ec1 très lents*socio=rien pour *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, au contraire*socio=rien, on suppose une courbe de croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 et sans inflation*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1. Les facteurs*socio=rien à long_terme*socio=rien qui déterminent l'augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv dans les pays_industriels*socio=ec1 ont été*socio=rien étudiés de manière*socio=rien détaillée dans le Rapport*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien. Le taux_de_croissance*socio=ec1 projeté pour les pays_industriels*socio=ec1, soit 4,3% par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1985-95, suppose que ces derniers*socio=rien parviennent à appliquer des mesures*socio=et permettant à la production*socio=ec1 d'augmenter à *socio=rien un rythme voisin des*socio=nil taux potentiels*socio=uv4 à*socio=nil long_terme.*socio=nil Le*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 tombent à *socio=rien un niveau *socio=nil à peine supérieur*socio=rien à celui des années*socio=rien 60. Les gouvernements*socio=ac réduisent les barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1, ce qui stimule la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Une augmentation*socio=ec2 des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 devient probable*socio=uv4 et les perspectives*socio=rien d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 apportée aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 s'améliorent considérablement*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 retrouvent des taux_de_croissance*socio=ec1 voisins*socio=rien de leur moyenne*socio=rien des années*socio=rien 70. Le contraste entre l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'hypothèse*socio=ec2 basse est*socio=rien encore plus marqué si l'on se réfère à la croissance*socio=uv3 par habitant*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3 (Tableau*socio=rien 10:2). On est*socio=rien frappé par les perspectives*socio=rien très défavorables*socio=uv4 des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Même dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, leur revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien diminue, et cela après*socio=rien 10 années*socio=rien de chute rapide*socio=rien. Rien*socio=rien ne saurait démontrer plus clairement l'urgence*socio=rien de réformes*socio=et en Afrique*socio=ac et d'une aide_internationale*socio=te à la mesure*socio=rien des besoins*socio=uv1. *socio=rien Deuxième tendance *socio=nil mise en lumière*socio=rien par le Tableau*socio=rien 10:2, les pays*socio=ac ne sont pas à même de bénéficier également des améliorations*socio=uv1 de la *socio=te conjoncture internationale,*socio=nil *socio=nil ni de résister à sa détérioration*socio=uv4. Comme par le passé*socio=te, certains des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés, tels que la Corée*socio=ac, pourraient s'adapter*socio=rien rapidement aux fluctuations*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, et maintenir ou améliorer la croissance*socio=uv3 de leur PIB*socio=ec1. Mais la reprise économique*socio=ec1 qui s'amorce dans certains des principaux*socio=rien pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, en particulier*socio=rien en amérique_latine*socio=ac, serait sérieusement remise en cause*socio=rien si l'hypothèse*socio=ec2 basse se vérifiait. Leurs difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 s'aggraveraient considérablement*socio=rien et les ajustements*socio=et économiques*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien qu'ils auraient à effectuer tendraient jusqu'à la rupture leur tissu_social*socio=et. De toute évidence*socio=rien, l'évolution*socio=rien de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te et de la solvabilité*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien très différente*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'hypothèse*socio=ec2 basse. Le Rapport*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien mentionnait que les perspectives*socio=rien de financement*socio=ec1 étaient, entourées d'incertitudes*socio=uv3 considérables*socio=rien. A long_terme*socio=rien, les résultats*socio=rien dépendront des événements*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil *socio=nil aussi cette période*socio=te est-elle examinée de manière*socio=rien plus détaillée ci-après. 1985-90, une période*socio=te de transition*socio=uv3. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nombreux pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont remporté des succès*socio=uv1 dans leurs efforts*socio=uv1 pour surmonter leurs difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1. Malgré cela, leur situation*socio=rien économique*socio=ec1 reste*socio=rien précaire*socio=uv2. Comme l'indique le Tableau*socio=rien 10:1, le PIB*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 aurait progressé, selon les dernières*socio=rien estimations*socio=ec2, à *socio=rien un rythme *socio=nil à peine supérieur*socio=rien à la moitié*socio=rien de celui de 1973-80. Bien*socio=rien que la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 ait été*socio=rien proche de 6% par an*socio=rien, les importations*socio=ec1 n'ont progressé que d'un*socio=rien peu plus de 1% par an*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil La*socio=nil part des*socio=nil paiements*socio=ec1 d'*socio=nil intérêts*socio=ec1 *socio=nil dans le *socio=rien total du service_de_la_dette*socio=ec1 est *socio=nil passée de 36% en 1979 à 52% en 1983. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont dû dégager de substantiels*socio=rien *socio=ec1 excédents commerciaux *socio=nil pour faire face*socio=rien à la forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de leurs charges*socio=rien d'intérêts*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien tombé rapidement (en prix*socio=ec1 courants*socio=rien) de 57 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1983 à 36 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984. Le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien par conséquent*socio=rien l'une des variables critiques*socio=uv dont l'évolution*socio=rien influera sur*socio=rien les résultats*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil Il faudra que le taux_de_croissance*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 soit supérieur*socio=rien au taux_d'_intérêt*socio=ec1 pour que les pays_en_développement*socio=uv3 puissent ramener leurs *socio=rien principaux ratios d'*socio=nil endettement*socio=ec1 *socio=nil à des niveaux*socio=rien plus soutenables*socio=uv4, même si leur solde*socio=ec1 courant*socio=te, net*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, reste*socio=rien équilibré. Il dépend des mesures*socio=et qu'adopteront les pays_industriels*socio=ec1 et les pays_en_développement*socio=uv3 au cours*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années *socio=nil que ces derniers*socio=rien retrouvent leur crédit*socio=ec1 et une courbe de croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2, après*socio=rien une transition*socio=uv3 sans heurts. Pour illustrer les options*socio=rien qui s'offrent aux pouvoirs_publics*socio=et et leurs conséquences*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 en 1985-90, on a établi deux simulations*socio=rien, l'une supposant des mesures*socio=et propres*socio=rien à favoriser l'ajustement*socio=et, l'autre partant du*socio=rien principe*socio=ec2 que l'ajustement*socio=et est*socio=rien, grosso modo, au point*socio=rien mort. Trois aspects*socio=rien de la politique*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 présentent une *socio=rien importance particulière *socio=nil à cet égard*socio=rien. - L'équilibre*socio=uv3 monétaire-budgétaire. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, on suppose une réduction*socio=ec2 durable*socio=uv4 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et dans les principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, et en particulier*socio=rien aux États-unis*socio=ac. A la fin*socio=rien de la décennie*socio=te, les déficits*socio=ec1 sont inférieurs*socio=rien d'environ *socio=rien un tiers aux*socio=nil niveaux *socio=nil actuellement projetés par les gouvernements*socio=ac. On peut alors prendre des mesures*socio=et pour rétablir l'équilibre*socio=uv3 monétaire-budgétaire et pour renforcer la *socio=uv1 coopération internationale de*socio=nil manière*socio=rien à*socio=nil obtenir*socio=rien une*socio=nil croissance*socio=uv3 sans*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1. En ce cas*socio=rien, on peut s'attendre que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 reviennent d'ici à 1990 aux niveaux*socio=rien enregistrés pendant les années*socio=rien 60 et que les relations*socio=rien de change*socio=rien deviennent plus raisonnables*socio=uv4. Dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, on suppose au contraire*socio=rien qu'en 1990, les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ne seront pas inférieurs*socio=rien aux projections*socio=ec2 officielles*socio=et. On peut donc s'attendre que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 augmentent et que le dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac *socio=rien reste fort.*socio=nil -*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil hypothèse*socio=ec2 haute *socio=nil suppose que l'action*socio=et entreprise*socio=ac par les pays_industriels*socio=ec1 pour réduire les rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 donnera de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil - ce qui sera une preuve*socio=ec2 de réussite*socio=uv1 des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années.*socio=nil Les*socio=nil taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil baissent et l'augmentation*socio=ec2 annuelle*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien réels*socio=ec2 diminue de 2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1. L'hypothèse*socio=ec2 basse suppose que l'on ne réussit pas à remédier aux rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1 et que, de ce fait*socio=rien, les coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien réels*socio=ec2 augmentent et les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, en particulier*socio=rien en Europe*socio=ac, restent élevés*socio=uv4. - Protectionnisme*socio=et. Si les pays_industriels*socio=ec1 connaissent une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et sans inflation*socio=ec2, ainsi que le projette l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les gouvernements*socio=ac pourront réduire la protection*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien prochaines années.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil s'en trouvera stimulée au profit*socio=uv des pays_industriels*socio=ec1 comme des pays_en_développement*socio=uv3. Dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, au contraire*socio=rien, les difficultés*socio=uv4 d'ajustement*socio=et et la faiblesse*socio=rien des taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 inciteront à renforcer sensiblement la protection*socio=et à l'encontre*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Les implications*socio=rien de ces hypothèses sont résumées au Tableau*socio=rien 10:3. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, le *socio=rien taux moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 annuelle des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 est supérieur *socio=nil de près d'un*socio=rien point*socio=rien de pourcentage*socio=rien (3,5 contre 2,7%) au taux*socio=rien qu'on obtient dans l'hypothèse*socio=ec2 basse. Il convient de noter que si la croissance*socio=uv3 s'accélère dans les pays_industriels*socio=ec1, c'est*socio=rien notamment parce que leurs exportations*socio=ec1 vers les pays_en_développement*socio=uv3 progressent en moyenne*socio=rien de 7,7% par an*socio=rien tandis que, dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, elles diminuent de 1% par an*socio=rien. La *socio=rien différence est *socio=nil due essentiellement au renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 eux-mêmes, tant il *socio=rien est vrai *socio=nil que la protection*socio=et réduit à la fois*socio=rien les importations*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac qui relèvent les barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1. Le renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et, dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, implique que la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 n'atteint que 3,5% par an*socio=rien, au lieu*socio=rien de 6,7% dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, et que ces derniers*socio=rien doivent, par conséquent*socio=rien, réduire aussi leurs importations*socio=ec1. La différence*socio=rien dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 entre l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'hypothèse*socio=ec2 basse est-elle aussi très frappante*socio=rien. Elle résulte de trois facteurs*socio=rien: - L'élargissement*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, que suppose l'hypothèse*socio=ec2 basse, maintient une demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 élevée*socio=uv4. - La détérioration*socio=uv4 du*socio=rien solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 a le même effet*socio=rien. A cela se combine: - Le fléchissement*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1, par *socio=rien suite du ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 et de l'accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien réels*socio=ec2. Conséquences*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3. Les simulations*socio=rien illustrent l'éventail*socio=rien des possibilités*socio=rien qui se présentent aux pays_en_développement*socio=uv3 pour les *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil On suppose dans les deux hypothèses que ces pays*socio=ac continuent d'appliquer des mesures*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2. Elles relèvent en gros*socio=rien de trois domaines*socio=rien: *socio=ec1 prix économiques clés*socio=rien,*socio=nil taux_de_change et*socio=nil politique_commerciale*socio=et,*socio=nil et*socio=nil épargne intérieure*socio=te.*socio=nil *socio=nil Elles ont pour objet*socio=rien d'améliorer l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te et extérieures*socio=te et de faire en sorte*socio=rien que les capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te complètent, sans les remplacer, les ressources*socio=ec1 nationales*socio=te. On suppose ainsi que la politique_économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes continuera d'influer de *socio=rien manière déterminante sur le*socio=nil cours des*socio=nil événements.*socio=nil *socio=nil Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, l'investissement*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 *socio=rien est supérieur *socio=nil de plus de 25%, en 1990, à ce qu'il est*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 basse. La croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 conserve le rythme*socio=rien soutenu de 5,5% par an*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, mais elle n'est*socio=rien que de 4,1% par an*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 basse. Leur population*socio=ac s'accroissant d'environ 2% par an*socio=rien, la *socio=rien hausse du PIB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac est supérieure *socio=nil de 1,4 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien par an*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien (3,7% contre 2,3%). Ces agrégats*socio=ec1 dissimulent des variations*socio=rien régionales*socio=te sensibles*socio=rien. La croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne du PIB*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1 *socio=nil diminue de 0,4 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien entre l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et l'hypothèse*socio=ec2 basse; pour les *socio=ac pays africains,*socio=nil la*socio=nil *socio=rien différence est *socio=nil de 0,9 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien. En ce qui concerne les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien,*socio=nil elle*socio=nil est*socio=rien *socio=nil beaucoup plus marquée - 2,3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par an*socio=rien - car ils sont plus sensibles*socio=rien à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 (s'agissant de leur dette*socio=ec1) et au renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et (s'agissant de leurs exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 manufacturés). Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac augmentent de 10,5% par an*socio=rien (Tableau*socio=rien 10:4), progression*socio=ec2 un*socio=rien peu plus rapide*socio=rien qu'en 1980-85. Collectivement*socio=rien, les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien *socio=nil se dégagent du*socio=rien marasme *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80 et portent la croissance*socio=uv3 de leur PIB*socio=ec1 à 5,9% par an*socio=rien en 1985-90, ce qui correspond presque aux taux*socio=rien enregistrés dans les années*socio=rien 60 et 70. Cependant, même dans ce groupe*socio=ac de pays*socio=ac, on peut s'attendre à des différences*socio=uv1. Dans les deux simulations*socio=rien, les économies*socio=ec1 plus flexibles*socio=uv4 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien continuent de progresser plus rapidement que celles d'amérique_latine*socio=ac. En moyenne*socio=rien, les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien sont moins endettés et ils résistent mieux aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. Les nombreux*socio=rien pays*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 (autres que les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés) voient, dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, leurs exportations*socio=ec1 augmenter assez rapidement pour pouvoir*socio=rien non seulement s'acquitter de leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, mais en outre relancer leurs importations*socio=ec1 (croissance*socio=uv3 de 5,9% par an*socio=rien) et améliorer l'utilisation*socio=rien de leur capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 et leur taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Au contraire*socio=rien, dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien doivent continuer à limiter*socio=rien les importations*socio=ec1 et à réduire l'investissement*socio=ec1 ' comme ils le font depuis plusieurs années*socio=rien. Cette démarche*socio=rien compromet gravement leur aptitude*socio=uv3 à ajuster leurs structures*socio=ec1 et à préparer une reprise de la croissance*socio=uv3 pendant les années*socio=rien 90. Certes, nombre*socio=rien d'entre eux peuvent encore améliorer l'affectation*socio=ec1 des *socio=ec1 ressources économiques,*socio=nil *socio=nil et en particulier*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, mais les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 indiqués par les projections*socio=ec2 amènent à se demander si, dans bien*socio=rien des pays*socio=ac, le tissu socio-politique est*socio=rien assez solide*socio=rien pour résister indéfiniment à de telles tensions*socio=uv3. La crise*socio=uv2 du*socio=rien développement*socio=uv3 s'accentue encore dans beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Les perspectives*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 sont*socio=nil préoccupantes*socio=rien.*socio=nil L'*socio=nil hypothèse*socio=ec2 *socio=nil basse signifie *socio=rien cinq nouvelles années de*socio=nil baisse*socio=ec2 du revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil réformes*socio=et économiques*socio=ec1 *socio=nil qu'ils ont amorcées ne résistent certainement pas à une *socio=te conjoncture internationale *socio=nil où les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien ne s'améliorent pas par rapport*socio=rien aux très *socio=rien faibles niveaux actuels*socio=te,*socio=nil *socio=nil où ils doivent restreindre encore leurs importations*socio=ec1 et où ils ne -peuvent *socio=rien obtenir un surcroît d'*socio=nil aide*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Malheureusement, tout ce que permet d'espérer l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, c'est*socio=rien le maintien*socio=rien des *socio=ec1 revenus moyens par*socio=nil habitant*socio=ac aux*socio=nil niveaux*socio=rien *socio=nil où ils étaient tombés en 1984. *socio=rien Un surcroît d'*socio=nil assistance*socio=uv1 extérieure*socio=te n'*socio=nil est *socio=nil pas en soi*socio=rien une panacée*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que ceux-ci entreprennent des réformes*socio=et en vue*socio=rien d'améliorer l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te et extérieures*socio=te, faute de quoi, tout espoir*socio=uv1 de progrès*socio=uv1 *socio=rien est vain,*socio=nil *socio=nil quel que soit le montant*socio=ec1 de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te. Pour que les *socio=ac pays africains *socio=nil persévèrent activement dans la voie*socio=rien des réformes*socio=et, les donateurs*socio=ac doivent eux aussi songer à modifier leurs programmes_d'_aide*socio=uv1 et, en particulier*socio=rien, ils doivent être*socio=rien prêts*socio=ec1 à fournir aux pays*socio=ac qui ont engagé des réformes*socio=et de fond*socio=rien une aide_financière*socio=ec1 *socio=rien bien supérieure aux*socio=nil projections*socio=ec2 *socio=nil de l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. L'hypothèse*socio=ec2 basse implique également des revers*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, qui, même si leur croissance*socio=uv3 est*socio=rien plus rapide*socio=rien que celle des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac, se trouvent confrontés à une dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et extérieur*socio=te sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1 et financier*socio=ec1, au moment*socio=rien même où ils s'efforcent de libéraliser leur économie*socio=ec1. Aussi ne sont-ils donc guère encouragés à persévérer. Par contre, si l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien se vérifie, ils peuvent progresser au rythme*socio=rien de 5,8% par an*socio=rien (c'est-à-dire à *socio=rien un rythme légèrement*socio=nil inférieur *socio=nil aux 6,4% de ces *socio=rien dernières années)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=rien, ils restructurent leur économie*socio=ec1 pour ouvrir la voie*socio=rien à une croissance*socio=uv3 stable*socio=uv4 et durable*socio=uv4 pendant les années*socio=rien 90. Apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 et endettement*socio=ec1. Les conséquences*socio=rien financières*socio=ec1 des deux scénarios*socio=rien sont profondément différentes*socio=rien (Tableau*socio=rien 10:5 et Figure 10:1). Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil (en dollars*socio=ec1 de 1980) tombent de 59 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 à 45 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1990, montant*socio=ec1 *socio=rien bien inférieur *socio=nil à leurs exportations*socio=ec1. Le plus *socio=rien important est *socio=nil que leur solvabilité*socio=ec1 s'améliore, notamment parce qu'ils continuent à apporter des réformes*socio=et à leur économie*socio=ec1, réformes*socio=et déjà entreprises*socio=ac dans *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'entre eux. Par conséquent*socio=rien, ils obtiennent davantage de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te (Tableau*socio=rien 10:5), assez pour financer l'augmentation*socio=ec2 de leur déficit*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te, qui passe de 36 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 à 61 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1990 (dollars*socio=ec1 de 1980). Cette augmentation*socio=ec2 est*socio=rien imputable*socio=uv2 en *socio=rien majeure partie aux*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Asie*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui pourront sans doute*socio=rien, en raison*socio=uv de leur endettement*socio=ec1 réduit et de leur *socio=rien faible ratio du service_de_la_dette*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil attirer plus de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te, et également aux principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés et aux exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, le montant*socio=ec1 total*socio=rien, en prix*socio=ec1 courants*socio=rien, des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 nets*socio=rien passe de 72 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 à 121 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1990 (Tableau*socio=rien 10:6), soit une progression*socio=ec2 annuelle*socio=rien de 11,6% en moyenne*socio=rien. En prix*socio=ec1 de 1980, ce taux*socio=rien n'atteint que 3,8%, et le total*socio=rien des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 *socio=rien nets est *socio=nil à peine supérieur*socio=rien à celui de 1980. Les flux*socio=ec1 nets*socio=rien d'APD*socio=et projetés se montent à 0,37% du*socio=rien PNB*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 et augmentent de 10,3% par an*socio=rien en prix*socio=ec1 courants*socio=rien et 2,7% par an*socio=rien en dollars*socio=ec1 de 1980. Ainsi, on pourra satisfaire, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil les*socio=nil besoins*socio=uv1 de*socio=nil financement*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Afrique*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1 *socio=nil sans prélever sur*socio=rien la part*socio=rien qui devrait aller aux autres pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, comme on le fait*socio=rien actuellement. Si l'on voulait réellement répondre aux besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 des *socio=ac pays africains,*socio=nil *socio=nil il faudrait leur apporter une aide*socio=uv1 plus élevée*socio=uv4 que ne le prévoient les projections*socio=ec2 de l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. La part*socio=rien des flux*socio=ec1 nets*socio=rien de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et (capitaux*socio=ec1 privés*socio=et non concessionnels*socio=uv2 et *socio=ec1 investissement direct)*socio=nil *socio=nil dans le *socio=rien total reste analogue,*socio=nil *socio=nil en 1990, à ce qu'elle était en 1980. Selon les projections*socio=ec2, les prêts*socio=ec1 privés*socio=et non concessionnels*socio=uv2 (provenant essentiellement des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1) augmentent de 13% par an*socio=rien en prix*socio=ec1 courants*socio=rien et de 5,1% par an*socio=rien en dollars*socio=ec1 de 1980. Quant à l'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien, il progresse de 12% par an*socio=rien en prix*socio=ec1 courants*socio=rien (4,2% par an*socio=rien en dollars*socio=ec1 de 1980). En dépit*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 des financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te que suppose l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, les principaux*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 s'améliorent tous pendant cette période*socio=te. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, l'encours de la dette*socio=ec1, en pourcentage*socio=rien des exportations*socio=ec1, tombe de 135% en 1984 à 98% en 1990, et le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil tombe de 20 à 16%. La *socio=rien récompense est donc*socio=nil grande *socio=nil si l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien se matérialise: augmentation*socio=ec2 plus rapide*socio=rien de la production*socio=ec1 et des exportations*socio=ec1, associée*socio=rien à une amélioration*socio=uv1 de la solvabilité*socio=ec1 et à la réduction*socio=ec2 du*socio=rien fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. Grâce*socio=rien à cette amélioration*socio=uv1, les apports*socio=rien financiers*socio=ec1 privés*socio=et l'emportent sur*socio=rien les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 dès 1990 dans la plupart*socio=rien des régions*socio=te. En revanche, les *socio=rien perspectives offertes *socio=nil par l'hypothèse*socio=ec2 basse sont très alarmantes*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 continuent d'appliquer les réformes*socio=et déjà entamées, mais l'environnement*socio=et extérieur*socio=te est*socio=rien moins favorable*socio=ec2, ce qui se traduit par une croissance*socio=uv3 plus lente*socio=rien et des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te moins élevés*socio=uv4 (Tableau*socio=rien 10:6 et Figure 10:2). Au total*socio=rien, les *socio=ec1 flux financiers nets*socio=rien *socio=nil passent de 72 à 82 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 entre 1984 et 1990. Cependant, en prix*socio=ec1 de 1980, cela représente *socio=rien un fléchissement *socio=nil de 1,7% par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1985-90. C'est*socio=rien ce qu'on obtient si les flux*socio=ec1 publics*socio=et n'augmentent que très lentement et que, simultanément, les prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 se contractent fortement. Comme dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, on a supposé que l'APD*socio=et en provenance*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 s'élèverait à 0,37% de leur PNB*socio=ec1. Cependant, comme dans l'hypothèse*socio=ec2 basse leur PNB*socio=ec1 est*socio=rien plus faible*socio=rien, l'APD*socio=et *socio=rien est inférieure *socio=nil de 15% en *socio=ec1 dollars courants *socio=nil (3,7% en dollars*socio=ec1 de 1980) en 1990. Cet état*socio=ac de choses*socio=rien a des *socio=rien conséquences majeures *socio=nil pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, surtout les *socio=ac pays africains.*socio=nil La*socio=nil redistribution*socio=et des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil assortis de conditions*socio=rien libérales*socio=et entre les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ne suffit plus à répondre à leurs besoins*socio=uv1 accrus. Les prêts*socio=ec1 privés*socio=et non concessionnels*socio=uv2 (en provenance*socio=rien surtout des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1) augmentent de 13% par an*socio=rien en prix*socio=ec1 courants*socio=rien (5,1% en dollars*socio=ec1 de 1980) dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et diminuent de 5% par an*socio=rien en prix*socio=ec1 courants*socio=rien (9,5% en dollars*socio=ec1 de 1980) dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, sous l'effet*socio=rien des changements*socio=uv3 dans la solvabilité*socio=ec1 et des différences*socio=uv1 dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. L'investissement_privé*socio=et direct*socio=rien progresse de 8,4% en prix*socio=ec1 courants*socio=rien (3,2% en dollars*socio=ec1 de 1980) dans l'hypothèse*socio=ec2 basse. Dans l'ensemble*socio=rien, la croissance*socio=uv3 des *socio=rien apports nets de*socio=nil capitaux*socio=ec1 est *socio=nil plus de trois fois*socio=rien plus rapide*socio=rien (en prix*socio=ec1 courants*socio=rien) dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien que dans l'hypothèse*socio=ec2 basse; en dollars*socio=ec1 de 1980, ils progressent de 3,8% par an*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, et diminuent de 1,7% par an*socio=rien dans l'hypothèse*socio=ec2 basse. En outre, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 augmentent sensiblement dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, de sorte*socio=rien que les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil passent de 58 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 à 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en prix*socio=ec1 courants*socio=rien (76 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de 1980) en 1990. Étant donné le peu de capitaux*socio=ec1 nouveaux*socio=rien qu'ils reçoivent, les pays_en_développement*socio=uv3 doivent pratiquement doubler leurs *socio=ec1 excédents commerciaux à*socio=nil *socio=rien seule fin *socio=nil de s'acquitter de leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. Il est*socio=rien généralement douteux*socio=rien qu'ils puissent le faire, à supposer qu'un*socio=rien régime*socio=et commercial*socio=ec1 à caractère*socio=rien de plus en plus protectionniste*socio=et leur permette même d'essayer. Les indicateurs*socio=ec1 de l'endettement*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 font ressortir dans toute leur ampleur*socio=rien les difficultés*socio=uv4 qu'entraîne l'hypothèse*socio=ec2 basse. Si les déficits*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants *socio=nil augmentent dans les proportions*socio=rien prévues, c'est-à-dire s'ils passent, en dollars*socio=ec1 de 1980, de 36 milliards*socio=rien en 1984 à 49 milliards*socio=rien en 1990, l'encours de la dette*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ne tombe guère en deçà *socio=rien du niveau élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'il atteint actuellement - environ 135% des exportations*socio=ec1 - et le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil passe de 20% en 1984 à 28% en 1990. Trois groupes*socio=rien de pays*socio=ac - pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien (sauf les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés), et exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 - ont des *socio=rien ratios du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil d'environ 36%. La nécessité*socio=uv1 de rééchelonnements*socio=et et de prêts*socio=ec1 "forcés" s'en trouve nettement accrue. Action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et et priorités*socio=uv4. Les projections*socio=ec2 citées dans le *socio=rien présent chapitre *socio=nil confirment le thème*socio=rien essentiel*socio=uv4 *socio=rien du Rapport:*socio=nil des*socio=nil progrès*socio=uv1 ont*socio=nil été faits *socio=nil à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te dans la solution*socio=rien des difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80, mais la *socio=rien tâche est loin d'*socio=nil être *socio=nil terminée. On ne peut pas considérer la dette*socio=ec1 isolément, comme *socio=rien un phénomène *socio=nil qui prend parfois figure de "crise*socio=uv2" et exige alors une *socio=rien attention immédiate.*socio=nil Au*socio=nil contraire,*socio=nil les*socio=nil mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te font*socio=nil partie intégrante du développement_économique*socio=ec1 dans*socio=nil un monde interdépendant*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Si l'on en arrive au stade*socio=te de la crise*socio=uv2, c'est*socio=rien parce que les pays*socio=ac poursuivent une politique*socio=et inappropriée pendant de *socio=rien nombreuses années.*socio=nil Les*socio=nil débiteurs*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil créanciers*socio=ac *socio=nil et les institutions_internationales*socio=te doivent continuer à se concerter pour alléger les paiements*socio=ec1 dus au titre*socio=ec du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1, compte*socio=rien tenu des efforts*socio=uv1 d'ajustement*socio=et entrepris par les pays*socio=ac. Il faut aider les pays*socio=ac qui appliquent une politique_économique*socio=ec1 saine*socio=uv2 et qui ont des obligations*socio=uv1 de service_de_la_dette*socio=ec1 à court*socio=rien et *socio=rien moyen termes importantes *socio=nil à rétablir au plus tôt leur capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1. Il convient d'envisager, pour les divers pays*socio=ac concernés, des restructurations*socio=et pluriannuelles des crédits*socio=ec1 publics*socio=et et d'autres possibilités*socio=rien d'aménagement*socio=et, dans le cadre*socio=rien d'une enveloppe financière*socio=ec1 globale*socio=rien destinée à faciliter la stabilisation*socio=et et l'ajustement*socio=et, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te fermement résolus à restructurer leur économie*socio=ec1. Les perspectives*socio=rien des 10 *socio=rien prochaines années *socio=nil n'excluent pas le risque*socio=uv4 qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil connaissent à nouveau*socio=rien des difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. Les scénarios*socio=rien qui reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 basse illustrent par quel cheminement*socio=rien on pourrait en arriver là. Il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te entre en récession*socio=ec2, comme elle l'a fait*socio=rien en 1981-82, pour que les problèmes*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 réapparaissent. Si, au cours*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil les*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil progressent de 2,7% par an*socio=rien, comme le suppose l'hypothèse*socio=ec2 basse, et qu'à cela s'ajoutent des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et un*socio=rien renforcement*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et, le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 serait, pour plusieurs groupes*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3, plus lourd*socio=rien encore à la fin*socio=rien de la décennie*socio=te qu'il ne l'était au début*socio=rien. Les résultats*socio=rien financiers*socio=ec1 des scénarios*socio=rien fondés sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 basse ne représentent, bien*socio=rien entendu, qu'un*socio=rien des aspects*socio=rien d'un*socio=rien échec*socio=uv1 beaucoup plus général*socio=rien. Si la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 *socio=rien est lente,*socio=nil leur*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil augmentera, ce qui renforcera les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et, lesquelles, si les gouvernements*socio=ac y cèdent, ne feront qu'entraver davantage la croissance*socio=uv3. Les chances*socio=rien que les pays_industriels*socio=ec1 atteignent leurs taux_de_croissance*socio=ec1 potentiels*socio=uv4 à long_terme*socio=rien au cours*socio=rien des 10 *socio=rien prochaines années *socio=nil seront plus minces. Les pays_en_développement*socio=uv3 auront des difficultés*socio=uv4 à libéraliser leur politique_économique*socio=ec1 si leurs tentatives*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 sont mises en échec*socio=uv1 par de *socio=rien nouvelles barrières commerciales*socio=ec1 *socio=nil et par le manque*socio=rien de capitaux*socio=ec1 publics*socio=et, y compris d'APD*socio=et. Pourtant, une remise en cause*socio=rien de la libéralisation*socio=et ralentirait leur croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et aggraverait leurs difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le développement*socio=uv3, dans son acception*socio=rien la plus large*socio=rien (allongement*socio=rien de l'espérance_de_vie*socio=ec1, amélioration*socio=uv1 de la santé*socio=et et épanouissement*socio=uv1 de l'individu*socio=ac), serait relégué au *socio=rien deuxième plan *socio=nil par la nécessité*socio=uv1 d'assurer la survie*socio=uv1 économique*socio=ec1 pure*socio=rien et simple*socio=rien. Cependant, un*socio=rien tel aboutissement*socio=rien n'est*socio=rien pas inévitable*socio=rien. Les scénarios*socio=rien qui reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien offrent une perspective*socio=rien entièrement différente*socio=rien: croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien et plus stable*socio=uv4, tant pour les pays_industriels*socio=ec1 que pour les pays_en_développement*socio=uv3, et amélioration*socio=uv1 de la solvabilité*socio=ec1 dans tous les groupes*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3. Il ne s'agit pas seulement d'un*socio=rien espoir*socio=uv1 pour les années*socio=rien 90, mais de résultats*socio=rien qui peuvent se concrétiser pendant la transition*socio=uv3 des *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil On ne saurait trop le répéter, les scénarios*socio=rien fondés sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien ne sont pas des vues*socio=rien de l'esprit*socio=rien. Ils ont pour point*socio=rien de départ*socio=rien les *socio=rien circonstances imparfaites *socio=nil que nous connaissons aujourd'hui et les difficultés*socio=uv4 qu'elles impliquent, et leur déroulement*socio=rien s'appuie sur*socio=rien une série d'hypothèses d'avenir*socio=te réalistes*socio=uv4. Ces hypothèses portent essentiellement sur*socio=rien l'action*socio=et des gouvernements*socio=ac. Pour les pays_industriels*socio=ec1, elles reflètent les objectifs*socio=uv4 proclamés par les dirigeants*socio=ac: réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, assouplissement*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1, libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. Ces choix*socio=uv1 produisent les résultats*socio=rien que les gouvernements*socio=ac déclarent rechercher: accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, diminution*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1, baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, et inflation*socio=ec2 faible*socio=rien. Les moyens*socio=ec1 et les fins*socio=rien des scénarios*socio=rien fondés sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien sont identiques à ceux qu'étudient et que recherchent les pays_industriels*socio=ec1. Le modèle*socio=rien économique*socio=ec1 et la réalité*socio=ec2 politique*socio=et ne font qu'un*socio=rien. Il en est*socio=rien de même pour les pays_en_développement*socio=uv3. Les scénarios*socio=rien qui reposent sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien supposent la poursuite*socio=rien des réformes*socio=et déjà entreprises*socio=ac dans bien*socio=rien des pays*socio=ac. Les objectifs*socio=uv4 recherchés par ces pays*socio=ac - restructuration*socio=et de l'économie*socio=ec1, allégement*socio=ec du*socio=rien fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 et reprise de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 - sont les résultats*socio=rien projetés dans les scénarios*socio=rien fondés sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. L'application*socio=rien des réformes*socio=et amorcées, si difficiles*socio=rien qu'elles aient été*socio=rien à adopter, créera des *socio=rien conditions bien plus*socio=nil favorables*socio=ec2 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil que si l'action*socio=et engagée devait être*socio=rien édulcorée ou abandonnée. Les scénarios*socio=rien fondés sur*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien sont donc très encourageants*socio=uv4. Les choix*socio=uv1 opérés et les buts*socio=rien recherchés sont les bons*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac s'efforcent d'orienter l'économie*socio=ec1 dans la voie*socio=rien de la prospérité*socio=uv1. Les résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 des années*socio=rien 50 et 60 - croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=uv, inflation*socio=ec2 faible*socio=rien, stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 - peuvent devenir*socio=rien à nouveau*socio=rien une réalité*socio=ec2. Dans ces conditions*socio=rien, et sous réserve*socio=rien de quelques innovations*socio=uv3 institutionnelles*socio=et, les créanciers*socio=ac privés*socio=et et les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec pourront à nouveau*socio=rien entretenir des *socio=rien relations normales *socio=nil et on pourra s'attendre à une progression*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 concessionnelle*socio=uv2. Les capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te pourront alors reprendre leur rôle*socio=rien productif*socio=uv4 dans le développement_économique*socio=ec1. Le rôle*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. Le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac, en tant que source*socio=rien de capitaux*socio=ec1 et d'autres services*socio=ec1, doit être*socio=rien replacé dans le contexte*socio=rien de l'importance*socio=rien accrue des financements*socio=ec1 internationaux*socio=te dans le développement_économique*socio=ec1. La Banque*socio=ac aide*socio=uv1 de plus en plus activement les pays_en_développement*socio=uv3 à mettre en place*socio=rien les réformes*socio=et voulues. Elle a su adapter*socio=rien ses opérations*socio=rien et ses instruments*socio=rien à l'évolution*socio=rien des besoins*socio=uv1 de ses pays_membres*socio=ac. Elle complète les capitaux*socio=ec1 fournis par d'autres sources*socio=rien et, dans toute la *socio=rien mesure du possible,*socio=nil *socio=nil exerce à cet égard*socio=rien une influence constructive*socio=rien. Pour jouer ce rôle*socio=rien, il faut que ses *socio=rien propres apports soient*socio=nil suffisants *socio=nil pour lui donner assez de poids*socio=rien, aussi bien*socio=rien auprès des *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil que des autres bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1. Elle est*socio=rien, pour les pays_en_développement*socio=uv3, la *socio=rien principale voie d'*socio=nil accès*socio=uv1 au*socio=nil marché*socio=ec1 obligataire*socio=nil international*socio=te *socio=nil et aux autres marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Elle rend ainsi un*socio=rien service*socio=ec1 inestimable*socio=rien, notamment aux pays*socio=ac qui ont essentiellement recours*socio=ec1 à des capitaux*socio=ec1 de source*socio=rien commerciale*socio=ec1 et qui sont le plus sensibles*socio=rien aux conséquences*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ses prêts*socio=ec1 contribuent pour beaucoup à l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien équilibre*socio=uv3 acceptable*socio=uv2 entre fonds_publics*socio=et et fonds*socio=ec1 privés*socio=et, échéances*socio=te courtes*socio=rien et échéances*socio=te longues*socio=rien, et instruments*socio=rien à taux*socio=rien fixe et instruments*socio=rien à taux*socio=rien variable. La récession*socio=ec2 mondiale*socio=te a ralenti provisoirement de *socio=rien nombreux projets d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil entrepris par les pays_en_développement*socio=uv3 et a réduit l'investissement_privé*socio=et et public*socio=et. Toutefois, la reprise aidera progressivement ces pays*socio=ac à utiliser les ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te de manière*socio=rien productive*socio=uv4. Les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et auront d'autant plus de chances*socio=rien d'augmenter que les investisseurs*socio=ac auront confiance*socio=uv1 dans la politique*socio=et et les programmes*socio=et des *socio=ac pays destinataires.*socio=nil *socio=nil Ici, le rôle*socio=rien de la Banque*socio=ac *socio=rien est double.*socio=nil Ses*socio=nil propres activités de*socio=nil prêt*socio=ec1 *socio=nil lui donnent d'exceptionnelles*socio=uv4 possibilités*socio=rien d'analyser les perspectives*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac et les réformes*socio=et qui s'imposent, et de communiquer ses conclusions*socio=rien aux dirigeants*socio=ac. Ses activités*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 lui permettent d'offrir des instruments*socio=rien qui renforcent la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac dans les projets*socio=rien et dans les perspectives*socio=rien de développement*socio=uv3 des pays*socio=ac intéressés. Pour qu'elle puisse continuer à remplir ce *socio=rien double rôle,*socio=nil il*socio=nil est essentiel*socio=uv4 *socio=nil que la Banque*socio=ac soit en mesure*socio=rien de développer ses *socio=rien propres opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Depuis quelques années*socio=rien, les nouveaux*socio=rien engagements*socio=ec1 en faveur*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 qui sont tributaires*socio=rien des apports*socio=rien concessionnels*socio=uv2 accusent une stagnation*socio=ec2 relative*socio=rien. On a beaucoup parlé de l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, en soulignant que la probabilité*socio=ec2 d'une très forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des flux*socio=ec1 concessionnnels est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien principaux obstacles à*socio=nil un développement*socio=uv3 *socio=nil soutenu. Une augmentation*socio=ec2 substantielle*socio=rien, à *socio=rien moyen terme,*socio=nil des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'IDA*socio=ac est*socio=rien indispensable*socio=uv4 si l'on veut répondre aux besoins*socio=uv1 de cette région*socio=te et continuer à aider les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac qui empruntent à l'Association*socio=ac. Dans les propositions*socio=rien qu'elle a formulées pour faire face*socio=rien à la baisse*socio=ec2 possible*socio=rien des fonds*socio=ec1 destinés à l'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, la Banque*socio=ac a souligné que l'aide*socio=uv1 doit gagner non seulement en volume*socio=rien, mais aussi en efficacité*socio=uv3. On a pris conscience*socio=uv1 *socio=rien du fait *socio=nil que l'APD*socio=et pourrait être*socio=rien mieux utilisée si, au moyen*socio=rien de *socio=rien nouveaux mécanismes de*socio=nil coordination*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil bailleurs*socio=ac de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil s'entendaient pour soutenir conjointement les réformes*socio=et entreprises*socio=ac par les emprunteurs*socio=ac. La communauté*socio=ac des donateurs*socio=ac est*socio=rien extrêmement favorable*socio=ec2 à ce que pourrait faire la Banque*socio=ac pour faciliter la réalisation*socio=uv1 de ce double*socio=rien objectif*socio=uv4 par une intensification*socio=ec2 de la coordination*socio=uv3. A cette fin*socio=rien, la Banque*socio=ac *socio=rien est prête *socio=nil à aider les *socio=ac gouvernements emprunteurs *socio=nil à renforcer les *socio=rien mécanismes existants d'*socio=nil analyse *socio=nil de l'investissement*socio=ec1, de façon*socio=rien que les projets*socio=rien envisagés correspondent aux priorités*socio=uv4 de développement*socio=uv3 officielles*socio=et et aux moyens*socio=ec1 d'exécution*socio=rien et d'exploitation*socio=ec1 effectifs*socio=rien des pays*socio=ac. La Banque*socio=ac collabore depuis fort*socio=rien longtemps avec les organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Divers instruments*socio=rien de cofinancement*socio=ec1 ont été*socio=rien mis au point*socio=rien et les formules*socio=rien utilisées continueront d'évoluer à mesure*socio=rien qu'augmentera la demande*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 de la Banque*socio=ac et d'autres organismes*socio=ac. L'évaluation*socio=ec2 par la Banque*socio=ac des programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 et des projets*socio=rien peut aider les organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 et les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 dans leurs efforts*socio=uv1 pour améliorer la qualité*socio=rien de leurs opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1, ce qui aurait pour avantage de valoriser l'effet*socio=rien de leurs *socio=rien apports sur le*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil et de renforcer le portefeuille*socio=ec1 des institutions*socio=ac créancières*socio=ec1. Outre son rôle*socio=rien dans l'organisation*socio=ec1 du*socio=rien cofinancement*socio=ec1 de *socio=rien projets particuliers,*socio=nil *socio=nil en confrontant régulièrement les mesures*socio=et prises*socio=rien par les autorités*socio=et nationales*socio=te et la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 avec les objectifs*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil peut encourager les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 à accorder de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 aux secteurs*socio=rien et aux investissements*socio=ec1 hautement prioritaires*socio=uv4. Pour que la reprise de la croissance*socio=uv3 soit durable*socio=uv4, l'effort*socio=uv1 d'ajustement*socio=et devra être*socio=rien poursuivi et s'appuyer sur*socio=rien une économie*socio=ec1 stable*socio=uv4 et un*socio=rien programme*socio=et d'action*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil judicieux. Par conséquent*socio=rien, dans ses relations*socio=rien avec le fonds_monétaire_international*socio=te, la Banque*socio=ac doit rechercher le moyen*socio=rien pour les deux institutions*socio=ac d'apporter un*socio=rien appui*socio=uv cohérent*socio=rien et efficace*socio=uv4 à leurs pays_membres*socio=ac. Sans cela, il sera très difficile*socio=rien de résoudre les problèmes*socio=uv4 de stabilisation*socio=et et de faciliter la transition*socio=uv3 vers une croissance*socio=uv3 soutenable*socio=uv4 parmi les principaux*socio=rien pays*socio=ac débiteurs*socio=ec à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, où la reprise économique*socio=ec1 vient de s'amorcer. Les deux institutions*socio=ac doivent avoir une approche cohérente*socio=rien des *socio=rien grandes options offertes aux*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil et coordonner leurs efforts*socio=uv1 pour mobiliser l'appui*socio=uv nécessaire*socio=rien à l'application*socio=rien des réformes*socio=et. Enfin, l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 *socio=rien est un aspect important du rôle de*socio=nil catalyseur*socio=ec2 *socio=nil de la Banque*socio=ac et de sa place*socio=rien dans les mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1. Par le passé*socio=te, le Groupe_de_la_banque*socio=ac a cherché à encourager l'investissement_privé*socio=et aussi bien*socio=rien de *socio=rien manière directe,*socio=nil *socio=nil dans le cadre*socio=rien des activités*socio=rien de la SFI*socio=ac et à l'occasion*socio=rien de certains projets*socio=rien de la Banque*socio=ac, que de manière*socio=rien indirecte, en finançant des investissements*socio=ec1 dans l'infrastructure*socio=ec1 matérielle*socio=rien et le développement*socio=uv3 humain*socio=uv et en aidant les gouvernements*socio=ac à réviser leurs codes régissant*socio=rien l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te. De plus, une *socio=rien grande partie des*socio=nil recherches*socio=ec2 *socio=nil faites par la Banque*socio=ac pour appuyer l'ajustement_structurel*socio=ec2 sont directement liées aux perspectives*socio=rien de l'investissement_privé*socio=et. Il faut enfin citer l'importante*socio=rien initiative*socio=rien que représente son projet*socio=rien de création*socio=rien d'une Agence*socio=ac multilatérale*socio=et de garantie des investissements*socio=ec1, qui offrirait *socio=rien diverses formes *socio=nil de garantie de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te, y compris des investissements*socio=ec1 à financement*socio=ec1 multinational, et qui réassurerait les garanties accordées par les organismes*socio=ac d'assurance*socio=uv1 nationaux*socio=te. Encadré 2:1: La Conférence*socio=rien de bretton_woods*socio=et et ses institutions*socio=ac jumelles. La Conférence*socio=rien monétaire*socio=ec1 et financière*socio=ec1 internationale*socio=te des nations_unies*socio=ac et des Nations*socio=te associées*socio=rien s'est*socio=rien réunie à bretton_woods*socio=et, dans le New*socio=rien Hampshire, le ler juillet*socio=rien 1944. Avant de prendre fin*socio=rien, le 22 juillet*socio=rien 1944, elle avait tracé, sur*socio=rien la base*socio=rien des *socio=rien importants travaux *socio=nil dont elle avait été*socio=rien précédée, les *socio=rien grandes lignes du système_économique*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil de l'après-guerre*socio=te et décidé la *socio=rien création du fonds_monétaire_international*socio=te (*socio=nil FMI*socio=ac)*socio=nil *socio=nil et de la banque_internationale_pour_la_reconstruction*socio=uv3 et le développement*socio=uv3 (BIRD*socio=ac ou banque_mondiale*socio=te) - les jumeaux de bretton_woods*socio=et. La banque_mondiale*socio=te avait pour mission*socio=rien de contribuer à la reconstruction*socio=uv3 et au développement*socio=uv3 en facilitant les flux*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à des fins*socio=rien productives*socio=uv4. L'objectif*socio=uv4 du*socio=rien fonds_monétaire_international*socio=te était de faciliter l'expansion*socio=ec2 et la croissance*socio=uv3 équilibrée des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te et contribuer ainsi à la promotion*socio=uv3 et au maintien*socio=rien de niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'emploi*socio=ec1 et de revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2. Il avait aussi *socio=rien été question,*socio=nil à*socio=nil bretton_woods*socio=et,*socio=nil *socio=nil de créer une Organisation*socio=ac du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te. Cette institution*socio=ac n'a pas vu le jour*socio=rien, mais certaines*socio=rien des fonctions*socio=rien qui devaient lui être*socio=rien confiées ont *socio=rien été dévolues au*socio=nil GATT*socio=et (*socio=nil accord_général sur les*socio=nil *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1), créé en 1947. Les négociations*socio=et de bretton_woods*socio=et avaient pour référence*socio=rien l'expérience*socio=ec2 de l'entre-deux-guerres*socio=te. Dans les années*socio=rien 30, chacun des grands*socio=rien pays*socio=ac avait cherché à se protéger des *socio=ec2 pressions déflationnistes *socio=nil venues de l'étranger*socio=te - qui par la dévaluation*socio=ec2, qui par l'instauration*socio=et d'un*socio=rien système*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 variables ou de *socio=rien taux multiples,*socio=nil *socio=nil qui par l'exercice*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien des importations*socio=ec1 et autres transactions*socio=ec1 internationales*socio=te. Les *socio=rien conséquences désastreuses *socio=nil de ces politiques*socio=et - dépression économique*socio=ec1 accompagnée de taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 très élevés*socio=uv4 - sont bien*socio=rien connues. Les participants*socio=ac de la Conférence*socio=rien de bretton_woods*socio=et étaient résolus à édifier un*socio=rien système_économique*socio=ec1 international*socio=te d'où seraient bannies les politiques*socio=et d'égoïsme sacré où s'était complue la communauté*socio=ac économique*socio=ec1 internationale*socio=te à la veille de la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te. Il y avait aussi la crainte*socio=rien, largement répandue, que la fin*socio=rien de la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te ne fût suivie, comme la première*socio=rien, d'une période*socio=te de contraction*socio=ec2 économique*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que les lignes*socio=rien de force*socio=uv1 *socio=rien du système *socio=nil ébauché à bretton_woods*socio=et furent, d'une part*socio=rien, l'établissement*socio=rien de la convertibilité des monnaies*socio=ec1 et de taux_de_change*socio=ec1 fixes mais ajustables et, d'autre part*socio=rien, l'encouragement*socio=uv4 des flux*socio=ec1 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 à des fins*socio=rien productives*socio=uv4. Le FMI*socio=ac et la banque_mondiale*socio=te devaient aider à la réalisation*socio=uv1 de ces objectifs*socio=uv4. C'est*socio=rien à l'efficacité*socio=uv3 de leur action*socio=et que l'on doit en partie*socio=rien les succès*socio=uv1 économiques*socio=ec1 de l'après-guerre*socio=te. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 2:3: Les effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien le remboursement*socio=ec1 de la dette*socio=ec1. L'inflation*socio=ec2 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont beaucoup fluctué au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil influant*socio=nil sur les*socio=nil indicateurs*socio=ec1 *socio=nil de la dette*socio=ec1 à l'aide*socio=uv1 desquels on évalue habituellement la solvabilité*socio=ec1 des emprunteurs*socio=ac. Pour connaître la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de la dette*socio=ec1, il faut corriger sa valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien au moyen*socio=rien d'un*socio=rien indice_des_prix*socio=ec1. Selon que l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est supérieure ou*socio=nil inférieure *socio=nil à la hausse*socio=rien des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux,*socio=nil *socio=nil il y a transfert*socio=rien réel*socio=ec2 de ressources*socio=ec1 - en *socio=rien faveur du débiteur*socio=ac *socio=nil dans le *socio=rien premier cas et*socio=nil du créancier*socio=ac *socio=nil dans le deuxième*socio=rien. La dette*socio=ec1 réelle*socio=ec2 n'est*socio=rien pas modifiée, si l'inflation*socio=ec2 et les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil évoluent au même rythme*socio=rien. Dans ce cas*socio=rien, néanmoins, le prêt*socio=ec1 s'amortit plus vite, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, que ne l'indiquent les *socio=rien conditions initiales.*socio=nil *socio=nil Quand l'inflation*socio=ec2 et les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil montent de concert*socio=uv1, les paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 comprennent *socio=rien un élément *socio=nil qui dédommage le prêteur de l'érosion*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du*socio=rien prêt*socio=ec1. Bien*socio=rien que la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de tous les remboursements*socio=ec1 demeure inchangée*socio=rien, l'amortissement*socio=ec1 réel*socio=ec2 s'en trouve accéléré: la part*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 dans les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil s'ajoute aux paiements*socio=ec1 d'amortissement*socio=ec1 nominal*socio=rien prévus. Ainsi, pour une échéance*socio=te donnée, des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 accroissent les remboursements*socio=ec1 dans l'immédiat*socio=rien et les réduisent vers la fin*socio=rien de la période*socio=te d'amortissement*socio=ec1. Cet alourdissement *socio=rien initial du calendrier d'*socio=nil amortissement*socio=ec1 réel*socio=ec2 est *socio=nil d'autant plus prononcé que l'échéance*socio=te *socio=rien initiale du prêt*socio=ec1 est *socio=nil lointaine. Le Tableau*socio=rien 2:3a montre la manière*socio=rien dont les *socio=rien différentes composantes *socio=nil de l'ensemble*socio=rien du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 ont évolué avec le temps*socio=rien. Divers indices des prix*socio=ec1 peuvent être*socio=rien utilisés pour effectuer ces calculs*socio=rien. On a retenu ici le prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 (marchandises*socio=ec1 f:o:b, à l'exclusion*socio=uv des combustibles*socio=ec1), ce qui revient à mesurer la valeur*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 en termes*socio=rien de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te à exporter pour assurer le service_de_la_dette*socio=ec1. Le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil varie peu d'une année*socio=rien à l'autre, mais l'amortissement*socio=ec1 total*socio=rien fluctue fortement *socio=rien du fait *socio=nil de l'élément*socio=rien inflation*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1. Le service_de_la_dette*socio=ec1 a diminué par rapport*socio=rien aux recettes*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 en 1971-73, mais l'amortissement*socio=ec1, corrigé de l'inflation*socio=ec2, a atteint son niveau*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 en 1973. De même, le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil a augmenté en 1980-82, mais en fait*socio=rien la part*socio=rien de l'amortissement*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 a fortement diminué. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 2:4: La renégociation de la dette*socio=ec1 et son évolution*socio=rien. Il existe en gros*socio=rien deux mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1: le Club*socio=rien de Paris*socio=ac, pour les dettes*socio=ec1 envers les États*socio=ac et pour les dettes*socio=ec1 garanties par l'État*socio=ac; et des consortiums*socio=ac ad hoc de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 (parfois appelés Club*socio=rien de Londres*socio=ac), pour les dettes*socio=ec1 non assurées envers des institutions_financières*socio=ec1. Le Club*socio=rien de Paris*socio=ac. La *socio=rien création du Club de*socio=nil Paris*socio=ac *socio=nil remonte à 1956, année*socio=rien où un*socio=rien groupe*socio=ac de *socio=ac pays créanciers s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil réuni à Paris*socio=ac pour renégocier les dettes*socio=ec1 dues par l'Argentine*socio=ac aux organismes*socio=ac de garantie des crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, qui avaient dédommagé les créanciers*socio=ac privés*socio=et à l'égard*socio=rien desquels l'Argentine*socio=ac avait accumulé des retards*socio=rien de paiement*socio=ec1. Bien*socio=rien que le Club*socio=rien n'ait pas de règles*socio=et écrites, ses interventions*socio=et, qui obéissent à une démarche*socio=rien fondée sur*socio=rien l'expérience*socio=ec2 et le précédent*socio=rien, sont guidées par le souci*socio=rien de traiter tous les créanciers*socio=ac *socio=rien sur un pied d'*socio=nil égalité*socio=uv1.*socio=nil Le*socio=nil champ *socio=nil de ses interventions*socio=et englobe le service*socio=ec1 de tous les prêts*socio=ec1 bilatéraux*socio=et d'origine*socio=rien publique*socio=et, y compris les crédits*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 et les crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 à garantie publique*socio=et. La consolidation*socio=uv3 porte*socio=rien généralement *socio=rien sur un an,*socio=nil *socio=nil mais la conclusion*socio=rien d'accords*socio=et *socio=rien successifs est chose courante*socio=te:*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil ainsi que le Liberia*socio=ac, le Sénégal*socio=ac, le Soudan*socio=ac, le Togo*socio=ac et le Zaïre*socio=ac ont presque constamment obtenu des allégements*socio=ec au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Quand les circonstances*socio=rien l'exigeaient, les dettes*socio=ec1 qui avaient déjà été*socio=rien rééchelonnées ont été*socio=rien consolidées. L'allégement*socio=ec ne s'applique, en règle*socio=et générale*socio=rien, qu'aux montants*socio=ec1 venant à échéance*socio=te dans l'année*socio=rien. La partie*socio=rien réaménagée varie habituellement entre 80 et 100%. La quotité consolidée *socio=rien est remboursable *socio=nil en huit à dix ans*socio=rien, y compris un*socio=rien différé d'amortissement*socio=ec1 de quatre à *socio=rien cinq ans.*socio=nil En*socio=nil cas de*socio=nil graves problèmes*socio=uv4 de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil , la portion*socio=rien non consolidée peut être*socio=rien remboursée au cours*socio=rien de la période*socio=te de différé d'amortissement*socio=ec1; l'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 porte*socio=rien alors sur*socio=rien près de 100% des montants*socio=ec1 dus dans l'année*socio=rien. Il peut arriver que les arriérés fassent l'objet*socio=rien d'un*socio=rien réaménagement*socio=et, mais leur remboursement*socio=ec1 est*socio=rien généralement plus rapide*socio=rien. Les arrangements*socio=et *socio=rien du Club de*socio=nil Paris*socio=ac *socio=nil aident les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec à retrouver des flux*socio=ec1 de financements*socio=ec1 normaux*socio=rien pour leurs échanges*socio=ec1 et pour leurs projets*socio=rien. Lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac se heurte à de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 de liquidité*socio=ec1 extérieure*socio=te, *socio=rien du fait *socio=nil de la rupture de ses relations*socio=rien avec ses créanciers*socio=ac, la conclusion*socio=rien d'un*socio=rien accord*socio=et avec le Club*socio=rien de Paris*socio=ac permet de définir*socio=rien les principes*socio=ec2 *socio=rien généraux applicables au*socio=nil rééchelonnement*socio=et *socio=nil de ses arriérés à l'égard*socio=rien des créanciers*socio=ac publics*socio=et et ouvre la voie*socio=rien à l'octroi*socio=rien de nouveaux*socio=rien *socio=ec1 crédits directs ou*socio=nil garantis*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Il faut ensuite que soient négociés des *socio=et accords bilatéraux *socio=nil avec chacun des participants*socio=ac à la *socio=rien réunion du Club de*socio=nil Paris*socio=ac,*socio=nil sur la*socio=nil base des*socio=nil principes*socio=ec2 généraux définis *socio=nil à cette réunion*socio=rien, ce qui demande*socio=ec1 parfois beaucoup de temps*socio=rien. Cela fait*socio=rien, chacun des organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 concernés reprend ses opérations*socio=rien dans le *socio=ac pays bénéficiaire de*socio=nil rééchelonnement*socio=et.*socio=nil En*socio=nil fait*socio=rien,*socio=nil les*socio=nil pays débiteurs*socio=ec *socio=nil peuvent s'adresser au Club*socio=rien avant même que leurs problèmes*socio=uv4 de liquidité*socio=ec1 aient atteint de telles proportions*socio=rien qu'ils risquent de se voir refuser de nouveaux*socio=rien *socio=ec1 crédits commerciaux,*socio=nil *socio=nil et ils gagneraient d'ailleurs*socio=rien à procéder ainsi. Le Club*socio=rien de Paris*socio=ac demande*socio=ec1 aux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec d'appliquer rapidement des mesures*socio=et efficaces*socio=uv4 pour remédier aux *socio=rien causes profondes *socio=nil de leurs difficultés*socio=uv4 économiques*socio=ec1 et, en règle*socio=et générale*socio=rien, il ne conclut d'accord*socio=et qu'avec les pays*socio=ac ayant adopté un*socio=rien programme*socio=et d'ajustement*socio=et appuyé par le FMI*socio=ac et leur donnant accès*socio=uv1 aux tranches supérieures*socio=rien de crédit*socio=ec1. Tout en continuant à considérer l'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 essentiellement sous l'angle*socio=rien des difficultés*socio=uv4 immédiates*socio=rien de liquidité*socio=ec1, le Club*socio=rien de Paris*socio=ac a su faire preuve*socio=ec2 de souplesse*socio=uv3 face*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 résolus à prendre les mesures*socio=et voulues pour en venir à bout*socio=rien. C'est*socio=rien toutefois pour les pays*socio=ac connaissant des difficultés*socio=uv4 temporaires*socio=rien, dues principalement à la concentration*socio=rien de leurs échéances*socio=te de remboursement*socio=ec1, que les résultats*socio=rien ont été*socio=rien les meilleurs*socio=rien. Le Club*socio=rien de Paris*socio=ac n'a pas été*socio=rien aussi utile*socio=uv4 pour des pays*socio=ac comme les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te, dont les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 découlent de problèmes*socio=uv4 économiques*socio=ec1 structurels*socio=ec2. Lorsqu'il y a peu de chances*socio=rien que le pays*socio=ac puisse assurer le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1 dans des *socio=rien conditions normales avant*socio=nil un grand nombre d'*socio=nil années,*socio=nil la*socio=nil négociation*socio=et de*socio=nil rééchelonnements*socio=et annuels successifs *socio=nil pendant une décennie*socio=te ne fait*socio=rien que reporter les difficultés*socio=uv4. La flexibilité*socio=uv3 dont le Club*socio=rien de Paris*socio=ac a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 permet d'espérer qu'il saura adapter*socio=rien ses interventions*socio=et pour contribuer également à la solution*socio=rien de ces problèmes*socio=uv4. La dette*socio=ec1 contractée auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien que vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 qu'ont commencé à être*socio=rien renégociées les dettes*socio=ec1 contractées auprès de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 (Figure 2aa). Comme celles-ci consistent surtout en prêts*socio=ec1 consortiaux et en crédits*socio=ec1 non assurés destinés au financement*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 ou de projets*socio=rien, et que le nombre*socio=rien de banques*socio=ac créancières*socio=ec1 peut atteindre plusieurs centaines*socio=rien, les banques*socio=ac se font représenter par un*socio=rien comité*socio=ac "consultatif*socio=uv2" qui négocie avec le gouvernement*socio=ac du*socio=rien pays*socio=ac débiteur*socio=ec. L'accord*socio=et, une fois*socio=rien conclu, doit être*socio=rien approuvé par chacune des banques*socio=ac créancières*socio=ec1. Ce processus*socio=te a été*socio=rien progressivement simplifié et on fait*socio=rien désormais appel*socio=rien à de petits*socio=rien comités*socio=ac, tout en coordonnant l'action*socio=et pour accélérer l'approbation*socio=uv1 des banques*socio=ac participantes*socio=rien. Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 rééchelonnent surtout les échéances*socio=te exigibles dans les 12 mois*socio=rien des dettes*socio=ec1 à long_terme*socio=rien ainsi que, parfois, les arriérés d'amortissement*socio=ec1. Le rééchelonnement*socio=et ne s'applique pas aux intérêts*socio=ec1; tous les arriérés d'intérêts*socio=uv1 doivent être*socio=rien réglés avant que l'accord*socio=et de réaménagement*socio=et n'entre en vigueur*socio=uv3. Certains accords*socio=et portent sur*socio=rien la consolidation*socio=uv3 de dettes*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Souvent, lors*socio=rien d'opérations*socio=rien récentes*socio=rien de rééchelonnement*socio=et, de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien et des facilités de *socio=ec1 crédit commercial ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil accordés à titre*socio=ec de mesures*socio=et d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1, couvrant ainsi, en fait*socio=rien, le paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1. Les négociateurs ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 de souplesse*socio=uv3, procédant parfois à des reports annuels*socio=rien dans la perspective*socio=rien de l'accord_général*socio=rien à plus long_terme*socio=rien auquel ils travaillaient. Les remboursements*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 consolidée s'étendent généralement sur*socio=rien six à *socio=rien neuf ans,*socio=nil *socio=nil y compris un*socio=rien différé d'amortissement*socio=ec1 de deux à quatre ans*socio=rien. Les intérêts*socio=ec1 sont de l'ordre*socio=rien de 1,875 à 2,5 au-dessus du*socio=rien LIBOR*socio=ec1. Le rééchelonnement*socio=et de la dette*socio=ec1 comporte généralement le paiement*socio=ec1 d'une commission*socio=ac de 1,25 à 1,5%. Les rééchelonnements*socio=et annuels*socio=rien ont effectivement résolu des difficultés*socio=uv4 immédiates*socio=rien de service_de_la_dette*socio=ec1, mais ils laissent planer le *socio=rien doute sur la*socio=nil situation future du débiteur*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui peut demeurer dans l'impossibilité*socio=rien d'emprunter, de ce fait*socio=rien, aux *socio=rien conditions normales du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans le *socio=rien cas du Mexique*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 *socio=nil ont, en mars*socio=rien 1985, signé un*socio=rien accord*socio=et aux termes*socio=rien duquel elles consolidaient la dette_publique*socio=et venant à échéance*socio=te entre 1985-90 et acceptaient un*socio=rien remboursement*socio=ec1 sur*socio=rien 14 ans*socio=rien, avec des marges plus faibles*socio=rien pour les *socio=rien premières années *socio=nil de la période*socio=te d'amortissement*socio=ec1 et sans exiger de commission*socio=ac de restructuration*socio=et. Récemment, un*socio=rien accord*socio=et pluriannuel a été*socio=rien conclu avec l'Équateur*socio=ac. De même, un*socio=rien accord*socio=et de principe*socio=et a été*socio=rien conclu avec le Venezuela*socio=ac à la fin*socio=rien de 1984 et les négociations*socio=et avec le Brésil*socio=ac sont en *socio=rien bonne voie.*socio=nil Ces*socio=nil accords*socio=et *socio=nil pluriannuels concernent des pays*socio=ac qui ont fait*socio=rien d'indéniables*socio=rien progrès*socio=uv1 dans l'ajustement*socio=et de leur balance_des_paiements*socio=ec1 et ont pris des engagements*socio=ec1 *socio=rien convaincants sur les*socio=nil orientations*socio=et futures *socio=nil de leur politique*socio=et. Les rééchelonnements*socio=et annuels*socio=rien, qu'ils portent sur*socio=rien des dettes*socio=ec1 d'origine*socio=rien publique*socio=et ou commerciale*socio=ec1, sont onéreux*socio=uv4 en ce qu'ils prennent beaucoup de temps*socio=rien aux dirigeants*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 concernés, comme à ceux des institutions*socio=ac créancières*socio=ec1. En outre, ils tendent à focaliser l'attention*socio=rien sur*socio=rien les problèmes*socio=uv4 financiers*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 des réformes*socio=et de la politique_économique*socio=ec1. La conclusion*socio=rien, cas*socio=rien par cas*socio=rien, d'accords*socio=et pluriannuels à l'appui*socio=rien de telles réformes*socio=et serait une *socio=rien meilleure solution.*socio=nil Fin *socio=nil de l'encadré. Encadré 2:5: *socio=rien Nouvelles propositions *socio=nil visant à résoudre les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1. De *socio=rien nombreuses solutions ont*socio=nil été *socio=nil suggérées en vue*socio=rien de résoudre la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1. Ces propositions*socio=rien reflètent toute une gamme*socio=rien d'opinions*socio=ec2 sur*socio=rien la nature*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 et sur*socio=rien le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'y remédier. Les solutions*socio=rien sont donc très diverses*socio=rien: conclusion*socio=rien d'arrangements*socio=et financiers*socio=ec1 ad hoc; rééchelonnements*socio=et à titre*socio=ec individuel*socio=uv2; programmes*socio=et de capitalisation*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1; régime*socio=et d'assurance*socio=uv1; fonds*socio=ec1 de stabilisation*socio=et; mise au point*socio=rien de *socio=rien nouveaux instruments,*socio=nil *socio=nil comme l'échange*socio=ec1 de l'encours de la dette*socio=ec1 contre des prises*socio=rien de participations*socio=ec2 dans les entreprises*socio=ac publiques*socio=et du*socio=rien *socio=ac pays emprunteur;*socio=nil *socio=nil et enfin, vastes*socio=rien programmes*socio=et de restructuration*socio=et, comprenant notamment l'annulation*socio=rien de créances*socio=ec1 extérieures*socio=te. L'objectif*socio=uv4 est*socio=rien de favoriser la reprise de la croissance*socio=uv3 et la restauration*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 ainsi que le rétablissement*socio=rien des prêts*socio=ec1 spontanés*socio=rien de la part*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Il ne s'agit pas ici d'examiner individuellement chacune de ses propositions*socio=rien que l'on ne saurait mieux évaluer qu'en les rapportant à quatre paramètres*socio=rien qui sont au coeur*socio=rien de la relation*socio=rien débiteurscréanciers. - La distinction*socio=rien entre les intérêts*socio=uv1 collectifs*socio=uv2 et les intérêts_particuliers*socio=rien des créanciers*socio=ac. Si les créanciers*socio=ac de pays*socio=ac débiteurs*socio=ec ne peuvent pas obtenir*socio=rien le service*socio=ec1 complet*socio=rien de la dette*socio=ec1, il est*socio=rien de leur intérêt_collectif*socio=uv2 d'en reporter le paiement*socio=ec1 - voire d'en annuler une partie*socio=rien - plutôt que de contraindre le débiteur*socio=ac au moratoire ou à la répudiation. Mais, individuellement, leur intérêt*socio=uv1 est*socio=rien d'exiger le remboursement*socio=ec1 en se faisant, en somme*socio=rien, racheter leurs parts*socio=rien par d'autres. Toute proposition*socio=rien de réforme*socio=et de la dette*socio=ec1 doit trouver une réponse*socio=rien à ce problème*socio=uv4 de "resquille". D'aucuns préconisent de convertir une fois*socio=rien pour toutes la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 en prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien à faible*socio=rien intérêt*socio=uv1. La plupart*socio=rien estiment que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 devraient être*socio=rien confiés à *socio=rien un nouvel organisme_international*socio=te,*socio=nil *socio=nil ce qui amène*socio=rien à se demander si les fonds_publics*socio=et voulus seraient disponibles*socio=rien. Les *socio=rien limites du service_de_la_dette*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac débiteurs*socio=ec *socio=nil ont maintenant montré qu'ils étaient capables*socio=rien de dégager d'importants*socio=rien *socio=ec1 excédents commerciaux *socio=nil pour assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Au *socio=te stade actuel *socio=nil de leur développement*socio=uv3, certains auront peut-être *socio=rien du mal *socio=nil à persévérer dans cette voie*socio=rien, surtout si les taux_d'_intérêt*socio=ec1 montent. Pour être*socio=rien réalisable, *socio=rien un plan de*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil de la dette*socio=ec1 ne doit pas se borner au rééchelonnement*socio=et de la *socio=rien totalité du principal;*socio=nil *socio=nil dans certains cas*socio=rien, il pourra *socio=rien être nécessaire *socio=nil aussi d'alléger la charge*socio=rien des intérêts*socio=ec1 courants*socio=rien. Pour rééchelonner le principal*socio=rien, la plupart*socio=rien des propositions*socio=rien envisagent la conversion*socio=ec2 des *socio=ec1 prêts bancaires *socio=nil en une autre forme*socio=rien d'avoirs*socio=ec1 à long_terme*socio=rien, notamment en obligations*socio=ec1. Pour réduire la *socio=rien charge du paiement*socio=ec1 des*socio=nil intérêts*socio=ec1,*socio=nil certaines *socio=nil préconisent de prêter le montant*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1; d'autres, l'institution*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien système automatique *socio=nil de rétrocession des intérêts*socio=ec1 par leur capitalisation*socio=ec1. Quelques-unes recommandent l'adoption*socio=et de *socio=rien nouvelles formules *socio=nil - le remplacement*socio=rien, par exemple*socio=rien, des créances*socio=ec1 fixes *socio=rien sur un pays*socio=ac par*socio=nil un *socio=nil intéressement à ses recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1, ou par une prise*socio=rien de participation*socio=uv3 dans les entreprises*socio=ac d'État*socio=ac. - La persistance*socio=te de l'incertitude*socio=uv3. Tout système*socio=rien qui se propose de régler d'un*socio=rien *socio=rien seul coup le*socio=nil problème*socio=uv4 *socio=nil de la dette*socio=ec1 doit, ou bien*socio=rien alléger le poids*socio=rien attendu de la dette*socio=ec1 des pays*socio=ac de telle manière*socio=rien qu'un*socio=rien second*socio=rien sauvetage*socio=uv1 ne soit pas nécessaire*socio=rien, ou bien*socio=rien faire la part*socio=rien de l'aléatoire*socio=uv4 - récession*socio=ec2 mondiale*socio=te ou hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Il lui faut aussi inciter les banques*socio=ac à poursuivre leurs activités*socio=rien de prêts*socio=ec1. Plusieurs propositions*socio=rien prévoient des mesures*socio=et destinées*socio=rien à gérer l'incertain*socio=rien, depuis la création*socio=rien de fonds*socio=ec1 de stabilisation*socio=et pour faire face*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 jusqu'à l'instauration*socio=et d'un*socio=rien système*socio=rien officiel d'assurance*socio=uv1 visant à prévenir une nouvelle*socio=rien crise*socio=uv2. On voit moins bien*socio=rien comment elles entendent inciter les banques*socio=ac à poursuivre leurs activités*socio=rien de prêt*socio=ec1; le choix*socio=uv1 qui sera fait*socio=rien sera déterminant*socio=rien pour la répartition*socio=uv3 des charges*socio=rien et l'accès*socio=uv1 futur*socio=rien aux marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. - La nécessité*socio=uv1 de sauvegarder la solvabilité*socio=ec1 *socio=rien du système bancaire*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil grandes banques*socio=ac *socio=nil détiennent, sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3, des créances*socio=ec1 dont le montant*socio=ec1 représente plusieurs fois*socio=rien leur capital*socio=ec1. Il faut donc, si l'on envisage l'annulation*socio=rien d'une *socio=rien grande partie *socio=nil de la dette*socio=ec1, s'assurer que l'opération*socio=rien ne leur serait pas fatale*socio=rien. La plupart*socio=rien des experts*socio=ac, soucieux*socio=rien de sauvegarder la solvabilité*socio=ec1 des banques*socio=ac, proposent de réduire au minimum*socio=rien les annulations de dettes*socio=ec1. Certains prévoient le rachat*socio=ec1 d'une partie*socio=rien de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 par des capitaux*socio=ec1 publics*socio=et. L'approche actuelle*socio=te, qui conjugue la restructuration*socio=et des paiements*socio=ec1 de service_de_la_dette*socio=ec1 et l'application*socio=rien de réformes*socio=et dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, répond à chacune de ces quatre préoccupations*socio=uv4. Pour ne mentionner que l'essentiel*socio=uv4, on dira qu'elle aborde le problème*socio=uv4 de la "resquille" par des mesures*socio=et ad hoc de pression*socio=ec2 et de persuasion à l'égard*socio=rien des banques*socio=ac; elle applique la formule*socio=rien classique du*socio=rien rééchelonnement*socio=et pour réduire la charge*socio=rien des intérêts*socio=ec1 en les capitalisant; elle tente d'obvier à l'incertain*socio=rien en prévenant le désengagement*socio=et des banques*socio=ac, préservant ainsi la possibilité*socio=rien d'en obtenir*socio=rien de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1; enfin, elle résout le problème*socio=uv4 de la solvabilité*socio=ec1 en évitant les annulations de dette*socio=ec1. Cette approche a jusqu'à présent*socio=rien donné de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil que beaucoup ne l'escomptaient. Cependant, on pourrait réduire les difficultés*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 en recourant plus fréquemment à des réaménagements pluriannuels, mis au *socio=rien point cas par*socio=nil cas,*socio=nil *socio=nil dans le cadre*socio=rien de montages financiers*socio=ec1 globaux*socio=rien à l'appui*socio=rien de programmes*socio=et d'ajustement*socio=et et de stabilisation*socio=et, s'agissant notamment des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac au sud*socio=te du*socio=rien Sahara*socio=te. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:1: Les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien, la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 et le cours*socio=rien réel*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1. La conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 a de tout temps*socio=rien influé fortement sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien. On a calculé qu'une *socio=rien hausse du chômage*socio=ec1 d'*socio=nil un point de*socio=nil pourcentage *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac entraîne une baisse*socio=ec2 de 15% des prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 de ces produits*socio=ec. Toutefois, cette corrélation n'est*socio=rien pas en évidence*socio=rien dans la phase*socio=te ascendante actuelle*socio=te du*socio=rien cycle*socio=te conjoncturel*socio=et. Les prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 des produits*socio=ec de base*socio=rien - c'est-à-dire, en l'occurrence*socio=rien, les *socio=ec1 prix nominaux *socio=nil corrigés au *socio=rien moyen du déflateur*socio=nil du PIB*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil - ont accusé une baisse*socio=ec2 de 44% entre 1979 et 1982 et, *socio=rien après être *socio=nil remontés en 1983, ils sont à nouveau*socio=rien résolument en baisse*socio=ec2 depuis le milieu*socio=rien de 1984, malgré la reprise économique*socio=ec1. La chute prononcée de la période*socio=te 1980-82 et la baisse*socio=ec2 anormale observée depuis le milieu*socio=rien de 1984 s'expliquent en partie*socio=rien par la *socio=rien forte hausse en*socio=nil valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 *socio=nil que connaît le dollar*socio=ec1 depuis 1980. Toute poussée de la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux monnaies*socio=ec1 des autres pays_industriels*socio=ec1 fait*socio=rien monter le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec américains*socio=ac par rapport*socio=rien à celui des produits*socio=ec de ces derniers*socio=rien. Pour un*socio=rien prix*socio=ec1 donné, la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien augmente aux États-unis*socio=ac, puisque leur coût*socio=ec1 diminue par rapport*socio=rien à celui des produits*socio=ec américains*socio=ac. Une partie*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de *socio=rien base est *socio=nil donc détournée des autres pays*socio=ac au profit*socio=uv des États-unis*socio=ac, tandis que l'offre*socio=rien est*socio=rien stimulée. La *socio=rien conséquence immédiate *socio=nil de cette *socio=rien situation est *socio=nil que le prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien diminue par rapport*socio=rien au prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 américains*socio=ac et augmente par rapport*socio=rien à celui des biens*socio=ec1 des autres pays_industriels*socio=ec1. Si la part*socio=rien des États-unis*socio=ac dans les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te est*socio=rien plus grande*socio=rien que celle de leurs importations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien des importations*socio=ec1 de ces produits*socio=ec dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, une montée du*socio=rien dollar*socio=ec1 se traduit par une baisse*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien par rapport*socio=rien aux prix*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des biens*socio=ec1 échangés sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Une *socio=rien analyse empirique *socio=nil révèle qu'une hausse*socio=rien de 10% du*socio=rien dollar*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 entraîne une baisse*socio=ec2 de 6% du*socio=rien prix*socio=ec1 réel*socio=ec2 des produits*socio=ec de base*socio=rien par rapport*socio=rien à celui des produits*socio=ec américains*socio=ac. Cette corrélation a des *socio=rien conséquences évidentes *socio=nil pour des pays*socio=ac tels que le Brésil*socio=ac: le Brésil*socio=ac est*socio=rien exportateur*socio=ec1 net*socio=rien de produits*socio=ec primaires*socio=rien, mais une *socio=rien large part *socio=nil de ses importations*socio=ec1 proviennent des États-unis*socio=ac. Les pays*socio=ac qui se trouvent dans cette situation*socio=rien se sont heurtés simultanément à *socio=rien un grand nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil en 1981-82: les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont augmenté alors que la récession*socio=ec2 provoquait *socio=rien un fléchissement du prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base;*socio=nil *socio=nil la poussée du*socio=rien dollar*socio=ec1 a encore accentué ce mouvement*socio=ec2 et renchéri les importations*socio=ec1. Du*socio=rien moins, les importateurs*socio=ac nets*socio=rien de produits*socio=ec primaires*socio=rien, tels que la Corée*socio=ac, ont-ils bénéficié de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1. C'est*socio=rien ce que montre la Figure 3:1a, qui retrace les *socio=rien variations du taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 par*socio=nil rapport aux*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 - le LIBOR*socio=ec1 moins la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 - pour la Corée*socio=ac et le Brésil*socio=ac. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:2: Variabilité*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, *socio=rien transfert du risque*socio=uv4 et*socio=nil dette*socio=ec1 *socio=nil assortie de *socio=ec1 taux_d'_intérêt flottants.*socio=nil *socio=nil Pour les pays_en_développement*socio=uv3 emprunteurs*socio=ac, il peut sembler que la généralisation*socio=rien des prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien flottant équivaut à leur faire assumer la *socio=rien totalité du risque*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Tel n'est*socio=rien pas nécessairement le cas*socio=rien. Elle est*socio=rien sans conséquence*socio=rien pour les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 si les variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 tiennent aux *socio=rien variations du taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Cependant, si les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 changent sous l'effet*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 des taux*socio=rien nominaux*socio=ec1, le risque*socio=uv4 est*socio=rien assumé par le prêteur lorsque les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont fixes et par l'emprunteur*socio=ac lorsqu'ils sont flottants*socio=ec1. Ni les prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien fixe ni les prêts*socio=ec1 à taux*socio=rien flottant n'assurent une protection*socio=et totale*socio=rien contre les fluctuations*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, car il faudrait que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 soient indexés sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2. Un*socio=rien tel *socio=rien mécanisme est *socio=nil pratiquement inconnu sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te ou sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 nationaux*socio=te de la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 (à l'exception*socio=rien du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac, où une part*socio=rien de la dette_publique*socio=et est*socio=rien ainsi indexée). Même en ce cas*socio=rien, l'emprunteur*socio=ac est*socio=rien plus exposé au risque*socio=uv4 de perte*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 s'il s'agit d'un*socio=rien prêt*socio=ec1 à court_terme*socio=rien, car il doit le refinancer fréquemment à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui risquent d'être*socio=rien plus élevés*socio=uv4. Lorsqu'ils étudient leurs options*socio=rien financières*socio=ec1, il faut également que les emprunteurs*socio=ac tiennent compte*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien fait évident,*socio=nil *socio=nil mais auquel parfois ils ne songent pas, à savoir*socio=rien qu'un*socio=rien prêt*socio=ec1 leur coûtera plus cher*socio=rien si le prêteur assume une partie*socio=rien ou la *socio=rien totalité du risque*socio=uv4 de*socio=nil perte*socio=ec2 sur les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil situation est *socio=nil la même, par exemple*socio=rien, que dans le cas*socio=rien d'une assurance*socio=uv1 immobilière*socio=ec ou automobile*socio=ec1: la police*socio=et "tous risques*socio=uv4" est*socio=rien la plus chère*socio=rien. D'ailleurs*socio=rien, les pays*socio=ac ne doivent pas se préoccuper seulement de la variabilité*socio=uv3 de leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te, mais aussi de celle de leur revenu*socio=ec1 national*socio=te, dont les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 ne sont qu'un*socio=rien élément*socio=rien (négatif*socio=uv). Parfois, ceci compense cela. Tel est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, pour l'exportateur*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien qui a contracté de gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Lorsque l'instabilité*socio=uv3 provient de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 montent et descendent au gré*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 des produits*socio=ec primaires*socio=rien. En *socio=rien pareil cas,*socio=nil une*socio=nil dette*socio=ec1 *socio=nil assortie d'un*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 variable peut paraître intéressante*socio=rien à l'exportateur*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien: lorsque le *socio=rien fléchissement du prix*socio=ec1 *socio=nil de ses produits*socio=ec fait*socio=rien baisser ses recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont des chances*socio=rien d'être*socio=rien modestes*socio=rien, ce qui allège le fardeau*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 et met son revenu*socio=ec1 national*socio=te en partie*socio=rien à l'abri des fluctuations*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. On voit que si la variabilité*socio=uv3 d'un*socio=rien *socio=rien élément du revenu*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil diminue (dans ce cas*socio=rien, les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 réels*socio=ec2 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te), la variabilité*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te lui-même peut être*socio=rien accrue s'il existe une corrélation entre les secousses imprimées à *socio=rien différents éléments.*socio=nil L'*socio=nil attrait *socio=nil de l'indexation*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 pour l'emprunteur*socio=ac est*socio=rien donc fonction*socio=rien de l'origine*socio=rien des chocs*socio=ec2 qui agitent l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et de la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:3: Mesure*socio=rien des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et sont difficiles*socio=rien à mesurer à la fois*socio=rien pour des raisons*socio=rien de conventions*socio=et comptables*socio=rien et d'analyse*socio=rien économique*socio=ec1. - Problèmes*socio=uv4 comptables*socio=rien. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont plusieurs niveaux*socio=rien d'administration*socio=et - national*socio=te, régional*socio=te et local*socio=te. L'importance*socio=rien relative*socio=rien de l'administration*socio=et centrale*socio=rien varie selon les pays*socio=ac en fonction*socio=rien de l'étendue de ses activités*socio=rien. Pour calculer l'ampleur*socio=rien du*socio=rien déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et, il faut examiner les comptes*socio=rien à tous ces niveaux*socio=rien, car à chacun d'entre eux correspond un*socio=rien besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1. Il se pose également des problèmes*socio=uv4 de définition*socio=rien dus à la façon*socio=rien dont on traite l'inflation*socio=ec2. Si, par exemple*socio=rien, les prix*socio=ec1 augmentent de 10% par an*socio=rien, *socio=rien après un an,*socio=nil une*socio=nil dette*socio=ec1 *socio=nil de 100 dollars*socio=ec1 n'a plus qu'une valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de 90 dollars*socio=ec1. L'inflation*socio=ec2 agit comme un*socio=rien prélèvement*socio=ec1 occulte de capital*socio=ec1 sur*socio=rien l'encours de la dette*socio=ec1. Le sachant, les prêteurs*socio=ac demandent à être*socio=rien dédommagés par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4. De la sorte*socio=rien, une partie*socio=rien des intérêts*socio=ec1 que paie l'État*socio=ac représente non pas le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 de son emprunt*socio=ec1, mais un*socio=rien remboursement*socio=ec1 *socio=rien du principal.*socio=nil Or,*socio=nil en*socio=nil vertu des*socio=nil critères *socio=nil habituellement appliqués aux déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, la totalité*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et est*socio=rien comptée comme dépense_publique*socio=et. Le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 du*socio=rien service_de_la_dette_publique*socio=et s'en trouve donc surestimé. Le déficit*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 (traité*socio=rien dans le *socio=rien présent chapitre)*socio=nil *socio=nil ne considère comme élément*socio=rien de dépense_publique*socio=et que le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 de l'intérêt*socio=uv1 de la dette_publique*socio=et. La figure 3:3a illustre l'application*socio=rien de ces deux notions*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac. L'écart*socio=rien entre les déficits*socio=ec1 non corrigés et le solde*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 se rétrécit considérablement*socio=rien à partir de 1980, sous l'effet*socio=rien du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Il *socio=rien est intéressant *socio=nil de constater que, presque tout au long*socio=rien des années*socio=rien 70 et au début*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te, le Royaume-uni*socio=ac a en fait*socio=rien enregistré un*socio=rien excédent*socio=ec1 budgétaire*socio=et. - Problèmes*socio=uv4 d'analyse*socio=rien. Pour analyser les *socio=rien effets du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et,*socio=nil *socio=nil il faut d'abord*socio=rien en déterminer les causes*socio=rien. Par exemple*socio=rien, une réduction*socio=ec2 des cotisations*socio=et des employeurs*socio=ac à la sécurité_sociale*socio=et (qui ne sont rien*socio=rien d'autre qu'un*socio=rien impôt*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1) n'a pas les mêmes *socio=rien effets sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 qu'*socio=nil un accroissement*socio=ec2 du budget*socio=ec1 *socio=nil de la défense, même si l'une et l'autre se soldent par une même augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1. Aucune mesure*socio=rien ne permet à elle seule*socio=rien de cerner toute la complexité*socio=rien de la structure*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 et de la fiscalité*socio=et qui donne sa physionomie*socio=rien à la *socio=et politique budgétaire.*socio=nil *socio=nil La seconde question*socio=rien a trait*socio=rien à la correction à apporter au déficit*socio=ec1 pour tenir compte*socio=rien de la conjoncture*socio=te. Celle-ci influe en *socio=rien effet sur le*socio=nil budget_de_l'_état*socio=ac:*socio=nil *socio=nil la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1 accroît le déficit*socio=ec1, sous l'effet*socio=rien conjugué *socio=rien du tassement des*socio=nil recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et *socio=nil et de l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du poids des*socio=nil allocations*socio=et chômage*socio=ec1.*socio=nil Certaines analyses *socio=nil de la *socio=et politique budgétaire font*socio=nil abstraction*socio=rien *socio=nil de la conjoncture*socio=te afin de mieux déterminer les paramètres*socio=rien budgétaires*socio=et fondamentaux*socio=uv4. La figure montre que l'écart*socio=rien entre le solde*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 et de la conjoncture*socio=te et le solde*socio=ec1 corrigé de l'inflation*socio=ec2 seulement s'est*socio=rien considérablement*socio=rien élargi après*socio=rien 197980, lors*socio=rien de la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1. La *socio=rien mesure du déficit*socio=ec1 *socio=nil corrigé de la conjoncture*socio=te tend à éliminer la *socio=rien partie du déficit*socio=ec1 *socio=nil liée aux changements*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 autres que ceux découlant de la *socio=et politique budgétaire.*socio=nil *socio=nil Cependant, les déficits*socio=ec1 causés par d'autres facteurs*socio=rien doivent quand même être*socio=rien financés par des changements*socio=uv3 compensatoires*socio=et de l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et ou de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te. Par conséquent*socio=rien, lorsqu'on se préoccupe de l'effet*socio=rien des *socio=rien variations du déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et sur l'*socio=nil équilibre*socio=uv3 *socio=nil entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 et, par là, sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1, et non pas seulement de la *socio=et politique budgétaire en*socio=nil soi*socio=rien,*socio=nil *socio=nil les données corrigées de la conjoncture*socio=te sont moins utiles*socio=uv4. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 3:5: Les conséquences*socio=rien des variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 pour les pays_en_développement*socio=uv3. L'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 influe sur*socio=rien le compte*socio=rien des opérations*socio=rien avec l'étranger*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3. Le Tableau*socio=rien 3:5a donne une estimation*socio=ec2 chiffrée de cette influence. Il ne prend toutefois en considération*socio=rien que la "première*socio=rien série" d'effets*socio=rien, et laisse de côté*socio=rien la réaction*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 (cette "deuxième*socio=rien série" d'effets*socio=rien est*socio=rien examinée au Chapitre*socio=rien 10). Ce tableau*socio=rien donne une *socio=rien bonne indication des*socio=nil *socio=ec1 coûts économiques,*socio=nil *socio=nil car si les pays_en_développement*socio=uv3 recevaient les montants*socio=ec1 en question*socio=rien, ils n'auraient pas besoin*socio=uv1 de modifier leur politique*socio=et et se retrouveraient dans la même situation*socio=rien qu'en l'absence*socio=rien de changements*socio=uv3 défavorables*socio=uv4 dans les pays_industriels*socio=ec1. - taux_d'_intérêt*socio=ec1. Dès que montent les taux_d'_intérêt*socio=ec1, les paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 à taux*socio=rien variable (37% de la dette*socio=ec1 totale*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, y compris les prêts*socio=ec1 non décaissés, au début*socio=rien de 1984) en font autant. Par ailleurs*socio=rien, au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que la dette*socio=ec1 à taux*socio=rien fixe est*socio=rien remboursée et doit être*socio=rien refinancée, les paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 augmentent. Il en est*socio=rien de même des paiements*socio=ec1 au titre*socio=ec de dettes*socio=ec1 nouvellement contractées. C'est*socio=rien ainsi que le coût*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3, qui n'est*socio=rien au départ*socio=rien que de 2,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, atteindra 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1990. - termes_de_l'_échange*socio=ec1. Une amélioration*socio=uv1 d'un*socio=rien point*socio=rien de pourcentage*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 à l'égard*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 aurait procuré aux *socio=rien premiers un gain*socio=ec1 *socio=nil de 2,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984. Compte*socio=rien tenu de l'expansion*socio=ec2 des *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil ce chiffre passe à 4,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1990. - Croissance*socio=uv3. Pour les pays_en_développement*socio=uv3, une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1 se traduirait à la fois*socio=rien par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1 et par une amélioration*socio=uv1 de leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1. Les effets*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 sur*socio=rien la prospérité*socio=uv1 économique*socio=ec1 sont les plus importants*socio=rien, à moins qu'on puisse employer, pour accroître le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1, des ressources*socio=ec1 qui auraient *socio=rien été inutilisées *socio=nil sans cela. Cela n'a pas été*socio=rien le cas*socio=rien ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil *socio=nil puisque l'accroissement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 a été*socio=rien obtenu en *socio=rien grande partie au*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil d'une contraction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te. On se penche donc sur*socio=rien l'influence des termes_de_l'_échange*socio=ec1, qui dépend elle-même de la demande*socio=ec1 et de l'offre*socio=rien mondiales*socio=te et, pour beaucoup, de ce qu'il advient du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Si le dollar*socio=ec1 monte, l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien faible*socio=rien ou nulle*socio=rien, car une telle progression*socio=ec2 ferait fléchir les prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec primaires*socio=rien (Encadré 3:1) en même temps*socio=rien qu'elle relèverait ceux de leurs importations*socio=ec1 facturées en dollars*socio=ec1. La seconde série d'estimations*socio=ec2 suppose une montée assez *socio=rien forte du dollar*socio=ec1 *socio=nil pour empêcher une hausse*socio=rien réelle*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien; c'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien *socio=rien passé lors *socio=nil de la reprise de 1983-85. Sans une *socio=ec2 augmentation réelle du*socio=rien prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil solde*socio=ec1 courant*socio=te *socio=nil n'aura progressé, en 1990, que de 2,9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au lieu*socio=rien de 7,7. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 6:4: Le risque*socio=uv4 souverain*socio=rien et ses *socio=rien effets sur les*socio=nil prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil Lorsqu'*socio=nil un gouvernement*socio=ac *socio=nil emprunte à l'étranger*socio=te ou garantit un*socio=rien prêt*socio=ec1, le *socio=et statut juridique du*socio=rien contrat*socio=ec1 n'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil pas le même que celui de l'accord*socio=et qui lierait deux sociétés*socio=ac privées*socio=et. C'est*socio=rien un*socio=rien contrat*socio=ec1 beaucoup plus difficile*socio=rien à faire respecter, puisqu'un*socio=rien emprunteur*socio=ac souverain*socio=rien peut déclarer irrecevable une action*socio=et intentée contre lui sur*socio=rien son propre*socio=rien territoire*socio=ac. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien compliqué par le fait*socio=rien que les gouvernements*socio=ac ont une très *socio=rien grande latitude *socio=nil pour prendre des mesures*socio=et qui influent sur*socio=rien leur *socio=rien propre faculté *socio=nil de remplir un*socio=rien contrat*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces mesures*socio=et - changements*socio=uv3 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, limites*socio=rien imposées aux transferts*socio=rien en devises*socio=ec1, réformes*socio=et de la politique*socio=et en matière*socio=rien de concurrence*socio=ec1 ou de la fiscalité*socio=et - ne sauraient être*socio=rien tenues pour des ruptures de contrat*socio=ec1, même si elles peuvent avoir pour effet*socio=rien de le vider de sa substance. Étant donné que les gouvernements*socio=ac peuvent influer sur*socio=rien les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 et que le prêteur n'a guère de possibilité*socio=rien d'imposer des *socio=et sanctions juridiques,*socio=nil les*socio=nil contrats*socio=ec1 *socio=nil liant les pays_en_développement*socio=uv3 et le marché*socio=ec1 privé*socio=et n'ont guère de *socio=ec1 valeur économique,*socio=nil *socio=nil sauf si les deux parties*socio=rien estiment qu'à long_terme*socio=rien, il est*socio=rien dans leur intérêt*socio=uv1 d'honorer leurs obligations*socio=ec1. Il faut donc que l'exécution*socio=rien de ses obligations*socio=uv1 présente*socio=rien pour l'emprunteur*socio=ac une *socio=ec1 valeur économique *socio=nil (actualisée) égale*socio=rien ou supérieure*socio=rien à la valeur*socio=ec1 actualisée de leur non-exécution. Autrement dit, il est*socio=rien d'autant plus probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien pays*socio=ac assurera le service*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1 qu'il souffrira davantage de ne pas le faire. Pour l'emprunteur*socio=ac, le coût*socio=ec1 des sanctions*socio=et possibles*socio=rien dépend de l'importance*socio=rien de ses opérations*socio=rien commerciales*socio=ec1 et financières*socio=ec1 futures*socio=rien avec le prêteur (et le gouvernement*socio=ac dont il relève*socio=rien). Les pays*socio=ac dont les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te sont actifs*socio=uv4 ont besoin*socio=uv1 d'apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 réguliers*socio=ec2, de moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1, de facilités de douane*socio=ac, etc. Ils sont par conséquent*socio=rien très vulnérables*socio=uv2 à la mise sous séquestre de leurs avoirs*socio=ec1 ou à l'interruption de leurs *socio=ec1 crédits commerciaux.*socio=nil Leur*socio=nil réussite*socio=uv1 *socio=nil passée a été*socio=rien rendue possible*socio=rien par leur accès*socio=uv1 au réseau*socio=rien des *socio=ec1 services commerciaux et*socio=nil financiers.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil qu'ils choisiront de compromettre leurs chances*socio=rien de réussite*socio=uv1 future*socio=rien en se mettant délibérément en marge de ce réseau*socio=rien. Les grandes*socio=rien banques*socio=ac internationales*socio=te bénéficient d'un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 dans le *socio=rien domaine du risque*socio=uv4 souverain,*socio=nil *socio=nil car elles sont, à de *socio=rien multiples égards,*socio=nil *socio=nil étroitement liées aux activités*socio=rien internationales*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien là l'une des raisons*socio=rien qui expliquent le développement*socio=uv3 de l'intermédiation*socio=ec1 bancaire*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 70.