*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1986 } La pauvreté*socio=uv1 et la faim*socio=rien. La sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Problèmes*socio=uv4 et options*socio=rien. Avant-propos*socio=rien. Voici le *socio=rien neuvième volume *socio=nil de cette série annuelle*socio=rien, consacrée à l'examen*socio=ec2 des questions*socio=rien de développement*socio=uv3. La *socio=rien Première partie *socio=nil traite de l'évolution*socio=rien récente*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et des mesures*socio=et propres*socio=rien à affermir la croissance*socio=uv3. La *socio=rien Deuxième partie *socio=nil concerne la politique*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil dans le monde*socio=rien. Comme les *socio=rien années précédentes,*socio=nil le*socio=nil Rapport *socio=nil contient les Indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 dans le monde*socio=rien, qui présentent diverses*socio=rien données de caractère*socio=rien social*socio=et et économique*socio=ec1 sur*socio=rien plus de 100 pays*socio=ac. L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te aborde la *socio=rien quatrième année consécutive de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil depuis la récession*socio=ec2 de 1980-82. Pourtant, la reprise *socio=rien reste hésitante *socio=nil et de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 sont aux prises*socio=rien avec de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 d'ajustement*socio=et. Globalement, le fléchissement*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers,*socio=nil des*socio=nil taux_d'_intérêt réels*socio=ec2 et*socio=nil *socio=rien du rythme *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 aura *socio=rien un effet positif*socio=uv4 aussi*socio=nil bien *socio=nil pour les pays_industriels*socio=ec1 que pour les pays_en_développement*socio=uv3. Mais bien*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 lourdement endettés, en particulier*socio=rien les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil auront*socio=nil *socio=rien du mal *socio=nil à maintenir la croissance*socio=uv3 à court_terme*socio=rien. En outre, beaucoup de pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te n'ont guère profité de la reprise. Dans la *socio=rien Première partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil on examine les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien à une relance*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. On souligne combien il *socio=rien est important *socio=nil que les pays_industriels*socio=ec1 ne renoncent pas aux programmes*socio=et qui ont permis*socio=rien, d'une part*socio=rien, de maîtriser*socio=rien l'inflation*socio=ec2 et, d'autre part*socio=rien, d'atténuer les distorsions*socio=uv4 et les rigidités*socio=uv3 des marchés*socio=ec1. L'inquiétude*socio=rien suscitée par le renforcement*socio=ec2 des restrictions*socio=et imposées au commerce*socio=ec1 international*socio=te s'exprime à plusieurs reprises. Pour que des taux_de_croissance*socio=ec1 élevés*socio=uv4 puissent être*socio=rien atteints et conservés, il faut que les réformes*socio=et des institutions*socio=ac et incitations*socio=uv3 nationales*socio=te s'accompagnent d'un*socio=rien effort*socio=uv1 renouvelé de libéralisation*socio=et des_échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. On retrace les progrès*socio=uv1 accomplis par les pays_en_développement*socio=uv3 dans la voie*socio=rien de la réforme*socio=et et la façon*socio=rien dont ils se sont adaptés aux changements*socio=uv3 rapides*socio=rien, et souvent considérables*socio=rien, survenus dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis 1980. En dépit*socio=rien de succès*socio=uv1 appréciables*socio=rien, nombreux*socio=rien sont ceux qui abordent la seconde moitié*socio=rien de la décennie*socio=te ployant sous le fardeau*socio=uv4 cumulé de leur législation*socio=et interne*socio=te, de leurs obligations*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et, dans le cas*socio=rien des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, de la contraction*socio=ec2 récente*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. On souligne que la poursuite*socio=rien de réformes*socio=et intérieures*socio=te visant à rétablir et à entretenir un*socio=rien environnement*socio=et macroéconomique*socio=ec1 stable*socio=uv4 et à améliorer la structure*socio=ec1 des incitations*socio=uv3 est*socio=rien une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 à la croissance*socio=uv3. Une ouverture*socio=uv3 accrue sur*socio=rien l'extérieur*socio=te *socio=rien fait partie intégrante du processus*socio=te de*socio=nil réforme*socio=et.*socio=nil Ce*socio=nil dernier *socio=nil devra toutefois être*socio=rien appuyé par l'abaissement*socio=rien des barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 et l'accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 nets*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Ces thèmes*socio=rien sont repris dans la *socio=rien Deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil dans le contexte*socio=rien de la politique*socio=et agricole*socio=ec1. On examine la politique*socio=et poursuivie par les pays_en_développement*socio=uv3 et par les pays_industriels*socio=ec1 dans une *socio=rien optique globale *socio=nil faisant ressortir les répercussions*socio=ec2 mondiales*socio=te de la politique*socio=et agricole*socio=ec1 interne*socio=te, et les *socio=rien avantages considérables *socio=nil qui découleraient d'une libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 agricoles*socio=ec1. On avance*socio=rien que la libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 devrait figurer en tête*socio=rien des priorités*socio=uv4 de l'action*socio=et internationale*socio=te dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1. L'étude*socio=ec2 des possibilités*socio=rien d'action*socio=et interne*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 débouche sur*socio=rien la conclusion*socio=rien que l'amélioration*socio=uv1 de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1 contribuerait puissamment à la stabilité*socio=uv3 et à la croissance*socio=uv3 économiques*socio=ec1. Dans bien*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, les mesures*socio=et prises*socio=rien aux échelons macro et microéconomiques*socio=ec1 ont freiné le développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1. La surévaluation*socio=ec2 des changes*socio=rien, la protection*socio=et accordée aux activités*socio=rien manufacturières*socio=ec1 et la taxation*socio=et des *socio=ec1 exportations agricoles *socio=nil et des cultures*socio=ec vivrières qui font concurrence*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 ont découragé la production*socio=ec1 locale*socio=te. De surcroît*socio=rien, les programmes*socio=et de subventions*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et à l'achat*socio=ec1 d'intrants*socio=ec1 agricoles*socio=ec1, ainsi que les programmes*socio=et de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et à la production*socio=ec1, ont souvent infligé de lourdes pertes*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 national*socio=te réel*socio=ec2 aux pays_en_développement*socio=uv3. Heureusement, les autorités*socio=et ont commencé à prendre conscience*socio=uv1 de ces problèmes*socio=uv4 et certains pays_en_développement*socio=uv3 ont entrepris des réformes*socio=et notables, parfois même des changements*socio=uv3 complets*socio=rien d'orientation*socio=et. Les pays_industriels*socio=ec1 eux aussi envisagent sérieusement des réformes*socio=et de leur politique*socio=et agricole*socio=ec1. La démarche*socio=rien qu'ils avaient adoptée depuis plusieurs dizaines*socio=rien d'années*socio=rien a limité les opportunités*socio=uv3 commerciales*socio=ec1 dont auraient pu profiter les pays_en_développement*socio=uv3 et a eu des *socio=rien effets négatifs sur leur*socio=nil propre économie*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil moment *socio=nil où l'on s'apprête à mener une nouvelle*socio=rien série de négociations*socio=et sous les *socio=rien auspices du GATT*socio=et,*socio=nil il*socio=nil est bon de*socio=nil savoir *socio=nil ce qui pourrait *socio=rien être fait *socio=nil pour instaurer *socio=rien un système agricole*socio=ec1 mondial*socio=te plus*socio=nil efficace*socio=uv4,*socio=nil un système *socio=nil qui servira les intérêts*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 comme ceux des pays_industriels*socio=ec1. Les progrès*socio=uv1 des techniques*socio=rien agricoles*socio=ec1 rendent possible*socio=rien une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de la production*socio=ec1, à condition*socio=rien qu'une ouverture*socio=uv3 et une compétitivité*socio=uv3 accrues règnent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te. Comme les précédents*socio=rien, le Rapport*socio=rien de cette *socio=rien année est une*socio=nil étude*socio=ec2 des*socio=nil services_de_la_banque_mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement celles de nos Administrateurs*socio=ac ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. A:W: Clausen Président*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te. *socio=rien Première partie:*socio=nil Le*socio=nil caractère *socio=nil indécis de la reprise et les perspectives*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4. Le caractère*socio=rien indécis de la reprise. Lorsqu'à l'issue*socio=rien de la profonde*socio=rien récession*socio=ec2 de 1980/82, les pays_industriels*socio=ec1 ont vu leur production*socio=ec1 s'accroître de nouveau*socio=rien, ce redressement*socio=ec2 s'est*socio=rien révélé plus durable*socio=uv4 que lors*socio=rien des reprises antérieures*socio=te. Dans la plupart*socio=rien d'entre eux, l'amélioration*socio=uv1 de la production*socio=ec1 s'est*socio=rien amorcée en 1982, et la croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien poursuivie jusqu'à présent*socio=rien. Pourtant, la situation*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=rien est délicate et*socio=nil incertaine.*socio=nil *socio=nil Sauf pour les États-unis*socio=ac et le Japon*socio=ac en 1984, l'expansion*socio=ec2 des pays_industriels*socio=ec1 a été*socio=rien plus lente*socio=rien qu'elle ne l'avait été*socio=rien au début*socio=rien des reprises antérieures*socio=te (Tableau*socio=rien 2:1). Dans les pays_en_développement*socio=uv3, l'évolution*socio=rien de la production*socio=ec1 a *socio=rien été similaire.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 s'*socio=nil est amplifiée*socio=nil après *socio=nil 1982 et a culminé en 1984 (Figure 2:1). Mais, en 1985, la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien, conjuguée à l'amenuisement*socio=rien des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 et au net*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, a rendu difficile*socio=rien le maintien*socio=rien de ces résultats*socio=rien. *socio=rien Un grand nombre des*socio=nil faiblesses structurelles*socio=ec2 *socio=nil de leurs économies*socio=ec1 ont alors commencé à réapparaître, ce qui a recentré l'attention*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te sur*socio=rien les mesures*socio=et à prendre pour ouvrir la voie*socio=rien, à *socio=rien moyen terme,*socio=nil *socio=nil à une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et durable*socio=uv4. Dans les pays_industriels*socio=ec1, les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, qui avaient fortement augmenté durant la récession*socio=ec2 de 1980-82, sont généralement restés élevés*socio=uv4 pendant la reprise. En Europe*socio=ac, ils sont toujours de 9 à 10% et, même aux États-unis*socio=ac, où le chômage*socio=ec1 a reculé depuis la récession*socio=ec2, la *socio=rien proportion est *socio=nil encore de l'ordre*socio=rien de 6 à 7%. En revanche, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 ne s'est*socio=rien accompagnée d'aucun signe manifeste de réamorçage de l'inflation*socio=ec2. Au contraire*socio=rien, les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 qui, au *socio=rien pire moment *socio=nil de la récession*socio=ec2, avaient atteint ou dépassé les 10%, ont diminué progressivement pendant la reprise pour tomber à environ 4% en 1985. Pour la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, le début*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te a *socio=rien été difficile.*socio=nil *socio=nil Beaucoup ont tenté d'appliquer les réformes*socio=et qui s'imposaient, mais les fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ont contrecarré cet effort*socio=uv1. Un*socio=rien endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te de plus en plus lourd*socio=rien, la faiblesse*socio=rien des cours*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien et la politique*socio=et de crédit*socio=ec1 plus restrictive*socio=uv4 pratiquée par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ont amené nombre*socio=rien d'entre eux à réduire leurs importations*socio=ec1 et à tenter d'accroître leurs exportations*socio=ec1. Leur action*socio=et a d'abord*socio=rien essentiellement consisté à freiner la consommation*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 par *socio=rien un abaissement des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil l'alourdissement de la fiscalité*socio=et et la réduction*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et. Bien*socio=rien que les réalignements de change*socio=rien aient souvent stimulé les exportations*socio=ec1 et aidé les industries*socio=ec1 concurrencées par les importations*socio=ec1, ces ajustements*socio=et à court_terme*socio=rien ont initialement pesé sur*socio=rien les revenus*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que pendant la période*socio=te 1980-83, le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 par habitant*socio=ac a diminué dans les pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. A partir de 1984, le retour*socio=rien à la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 et les réformes*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 ont porté leurs fruits*socio=rien. Ces derniers*socio=rien ont connu une reprise collective*socio=uv2 déclenchée par une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire.*socio=nil *socio=nil Mais la croissance*socio=uv3 a de nouveau*socio=rien fléchi en 1985 pour trois *socio=rien raisons principales:*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 et, en particulier*socio=rien, des États-unis*socio=ac, à partir *socio=rien du milieu *socio=nil de l'année*socio=rien 1984; expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en retrait sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1; et nouvelle*socio=rien détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. De plus, les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te ont continué de diminuer. La croissance*socio=uv3 de nombreux*socio=rien pays*socio=ac devrait s'accélérer cette année*socio=rien, mais certains - les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 en particulier*socio=rien - n'enregistreront qu'une croissance*socio=uv3 très lente*socio=rien. Pendant la phase*socio=te d'ajustement*socio=et, cependant, de nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac se sont rendu compte*socio=rien que des *socio=et réformes institutionnelles fondamentales*socio=uv4 étaient*socio=nil indispensables*socio=uv4 *socio=nil pour éviter des problèmes*socio=uv4 analogues*socio=rien à ceux qui, après*socio=rien s'être*socio=rien progressivement accumulés pendant les années*socio=rien 70, avaient eu des effets*socio=rien si désastreux*socio=rien au début*socio=rien des années*socio=rien 80. Nombreux*socio=rien sont ceux qui ont admis la nécessité*socio=uv1 de réformer leur système*socio=rien d'incitations*socio=uv3 afin d'atténuer les distorsions*socio=uv4 imputables*socio=uv2 à l'inflation*socio=ec2, à la réglementation*socio=et, à la surévaluation*socio=ec2 des changes*socio=rien, aux restrictions*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et à des dépenses_publiques*socio=et excessives*socio=rien. Les *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil et les changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et sont difficiles*socio=rien à opérer, même lorsque tout va pour le mieux; néanmoins, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac se sont lancés, au début*socio=rien des années*socio=rien 80, dans des programmes*socio=et de réforme*socio=et qui pourraient, s'ils les appliquent avec détermination*socio=rien, leur permettre de jeter les bases*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 et d'un*socio=rien développement*socio=uv3 durables*socio=uv4. Même lorsque les conditions*socio=rien extérieures*socio=te sont très défavorables*socio=uv4, toute politique*socio=et tendant à améliorer les systèmes*socio=rien d'incitations*socio=uv3 et à atténuer les incertitudes*socio=uv3 contribue à la croissance*socio=uv3. Cependant, les effets*socio=rien des restructurations*socio=et décidées par les pays_en_développement*socio=uv3 seront d'autant plus positifs*socio=uv4 que le climat*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te sera plus favorable*socio=ec2. Le comportement*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 est*socio=rien donc *socio=rien un facteur important du progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Aussi pour bien*socio=rien comprendre ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3, convient-il d'analyser les politiques*socio=et et les résultats*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1. Les pays_industriels*socio=ec1. La Figure 2:2 illustre les résultats*socio=rien obtenus depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 60 par les sept principales*socio=rien puissances*socio=et économiques*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac. Par-delà les fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1, du*socio=rien chômage*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec2 se dessinent des tendances*socio=rien à *socio=rien long_terme inquiétantes:*socio=nil *socio=nil pour ce qui est*socio=rien de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1, chaque nouvelle*socio=rien crête a été*socio=rien moins haute*socio=rien que la précédente*socio=rien, alors que, pour le chômage*socio=ec1, pointes et creux*socio=ec2 se sont situés à des niveaux*socio=rien de plus en plus élevés*socio=uv4. Il n'y a de progrès*socio=uv1 que sur*socio=rien le front*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Néanmoins, la réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 va de pair*socio=rien avec des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 deux ou trois *socio=rien fois supérieurs *socio=nil à ceux des années*socio=rien 60. Politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1. Ayant subi à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 une inflation*socio=ec2 sans précédent*socio=rien, la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 se sont efforcés de freiner l'accroissement*socio=ec2 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1. Les mesures*socio=et qu'ils ont prises*socio=rien au début*socio=rien des années*socio=rien 80 présentaient des différences*socio=uv1 de détail*socio=rien, mais se ressemblaient beaucoup quant au fond*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, il s'agissait de stratégies*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil - portant sur*socio=rien au moins quatre ou *socio=rien cinq ans.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, elles comportaient à la fois*socio=rien des *socio=et mesures budgétaires *socio=nil et des mesures*socio=et monétaires*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac voulaient à la fois*socio=rien réduire le déficit*socio=ec1 de leur budget*socio=ec1 en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1 *socio=nil et freiner la croissance*socio=uv3 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1, ayant généralement reconnu que les réductions*socio=ec2 envisagées du*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 ne seraient plausibles que si, parallèlement, ils faisaient en sorte*socio=rien d'avoir à emprunter moins. En dépit*socio=rien de taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 élevés*socio=uv4, les stratégies*socio=et anti-inflation*socio=ec2 ont été*socio=rien maintenues pendant toute la durée*socio=te de la récession*socio=ec2 de 1980-82. Dans ces conditions*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 a reculé rapidement dans les pays_industriels*socio=ec1, pour atteindre en 1986 son niveau*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis *socio=rien vingt ans.*socio=nil *socio=nil Cependant, les gouvernements*socio=ac ont mieux réussi à freiner l'accroissement*socio=ec2 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 qu'à abaisser le déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et. Certains pays_de_l'_ocde*socio=ac ont progressivement réduit leurs déficits*socio=ec1, qui avaient pris d'amples*socio=rien proportions*socio=rien à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, mais d'autres, et surtout les États-unis*socio=ac, n'y sont pas parvenus (Tableau*socio=rien 2:2). Depuis 1981, les réductions*socio=ec2 de la charge*socio=rien fiscale*socio=et et l'accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 ont porté le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et des États-unis*socio=ac à 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (près de 4% du*socio=rien PNB*socio=ec1), malgré la reprise enregistrée après*socio=rien 1982. En fait*socio=rien, au plus *socio=rien haut point *socio=nil de l'évolution*socio=rien cyclique*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, on aurait pu s'attendre à ce que le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et soit à peu près équilibré, mais il est*socio=rien resté déficitaire*socio=ec2 au point*socio=rien de drainer des capitaux*socio=ec1 d'autres pays*socio=ac. Déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et et taux_d'_intérêt*socio=ec1. Sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, la persistance*socio=te de déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et considérables*socio=rien se répercute principalement sur*socio=rien le niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et sur*socio=rien les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Observant que l'État*socio=ac éprouve des difficultés*socio=uv4 évidentes*socio=rien à réduire ses dépenses*socio=ec1, les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 s'attendent à ce qu'il doive finalement accroître les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et pour financer le déficit*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et peut être*socio=rien le résultat*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien, d'un*socio=rien alourdissement de la charge*socio=rien fiscale*socio=et, au sens*socio=rien traditionnel*socio=uv2 *socio=rien du terme,*socio=nil ou*socio=nil du prélèvement*socio=ec1 *socio=nil que représente l'inflation*socio=ec2 (Encadré 2:1). Si les perspectives*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 apparaissent inquiétantes*socio=rien, les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux à*socio=nil long_terme*socio=rien *socio=nil tendent à rester supérieurs*socio=rien à ce qu'ils seraient dans d'autres conditions*socio=rien et la présence*socio=rien de déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et considérables*socio=rien contribue au niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. Ceux-ci, qui avaient *socio=rien été négatifs au*socio=nil début des*socio=nil années *socio=nil 70, ont accusé une *socio=rien forte hausse *socio=nil pendant les *socio=rien premières années *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Bien*socio=rien qu'ils aient légèrement baissé en 1982 et plus encore en 1985 et 1986, ils demeurent élevés*socio=uv4. Pendant la plupart*socio=rien des récessions (en particulier*socio=rien celles qui ne s'accompagnent pas d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 *socio=ec1 monétaire énergique)*socio=nil ,*socio=nil la*socio=nil demande de*socio=nil crédit du*socio=rien secteur_privé*socio=et *socio=nil diminue; cela favorise habituellement une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Or*socio=rien, pendant la récession*socio=ec2 de 1980-82 et la reprise qui l'a suivie, il n'en a pas été*socio=rien ainsi, à cause*socio=rien essentiellement du*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 budgétaire-monétaire. La persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 n'a pas fait*socio=rien l'affaire*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 endettés. Les dettes*socio=ec1 qu'ils avaient contractées dans les années*socio=rien 70, alors que le crédit*socio=ec1 était bon*socio=rien marché*socio=ec1, sont devenues pour eux une *socio=rien lourde charge *socio=nil pendant les années*socio=rien 80 *socio=rien du fait *socio=nil de la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Le problème*socio=uv4, comme la plupart*socio=rien des processus*socio=te cumulatifs*socio=rien, s'est*socio=rien amplifié lentement, et ce même après*socio=rien la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il a cependant fini par prendre des *socio=rien proportions alarmantes au*socio=nil pire moment *socio=nil de la récession*socio=ec2, c'est-à-dire au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1982, et les graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 qu'a posées cet endettement*socio=ec1 ont constitué le *socio=rien thème principal du Rapport *socio=nil de l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, déficits*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants et*socio=nil flux commerciaux.*socio=nil Les*socio=nil gouvernements*socio=ac des*socio=nil pays_industriels *socio=nil ont en général*socio=rien financé leurs déficits*socio=ec1 accrus par des emprunts*socio=ec1 intérieurs*socio=te et extérieurs*socio=te. Des résidents*socio=ac et des étrangers*socio=te achètent les effets*socio=rien publics*socio=et - billets, *socio=rien bons du Trésor*socio=et,*socio=nil obligations*socio=ec1 d'*socio=nil État*socio=ac,*socio=nil ou*socio=nil titres*socio=ec de*socio=nil dépôts*socio=ec1 *socio=nil - émis pour financer le déficit*socio=ec1 public*socio=et. Lorsque des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, attirés par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, contribuent au financement*socio=ec1 du*socio=rien déficit*socio=ec1, il en résulte un*socio=rien déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants.*socio=nil Aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil déficit du*socio=rien budget fédéral*socio=et *socio=nil pour 1985 - environ 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - a été*socio=rien financé à raison*socio=uv de 87 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par les *socio=ec1 excédents financiers du*socio=rien secteur_privé*socio=et *socio=nil de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac (y compris les États*socio=ac fédérés*socio=rien et les collectivités_locales*socio=ac), mais le solde*socio=ec1, soit 113 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, a été*socio=rien couvert par des *socio=rien apports clé capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants.*socio=nil Le*socio=nil financement des*socio=nil déficits budgétaires*socio=et *socio=nil ne peut provenir que de trois sources*socio=rien: un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te privée*socio=et, une réduction*socio=ec2 de l'investissement_privé*socio=et, ou une amélioration*socio=uv1 du*socio=rien solde*socio=ec1 importationsexportations. Or*socio=rien, aux États-unis*socio=ac, en dépit*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4, l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et en 1982 ne s'est*socio=rien pas accompagnée d'une hausse*socio=rien compensatoire*socio=uv de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te privée*socio=et. Le déficit*socio=ec1 n'a donc pu être*socio=rien financé qu'au prix*socio=ec1 d'une réduction*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te ou d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Cependant, durant la reprise, l'investissement_privé*socio=et a augmenté plus rapidement que l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, en partie*socio=rien sous l'effet*socio=rien des allégements*socio=ec fiscaux*socio=et antérieurs*socio=te qui favorisaient l'investissement*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=rien, une *socio=rien part croissante *socio=nil de la charge*socio=rien financière*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à l'alourdissement du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a dû être*socio=rien couverte par des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, ce qui s'est*socio=rien traduit par un*socio=rien déficit*socio=ec1 substantiel*socio=rien de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants (*socio=nil Tableau*socio=rien *socio=nil 2:3). La proportion*socio=rien dans laquelle l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, la réduction*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 et les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te contribuent à couvrir un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=rien est fonction des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil du rendement*socio=ec1 *socio=nil attendu de l'investissement*socio=ec1 et des taux_de_change*socio=ec1. Toutes ces variables sont largement déterminées par la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et. Depuis 1981, où le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et des États-unis*socio=ac a commencé d'augmenter, le Conseil_fédéral_de_réserve*socio=ec suit une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 restrictive*socio=uv4, d'où des taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 pour un*socio=rien pays*socio=ac industriel*socio=ec1. Bien*socio=rien que d'autres aspects*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 soient venus compenser leur effet*socio=rien négatif*socio=uv sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te, ces taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 ont été*socio=rien à l'origine*socio=rien d'entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te d'un*socio=rien montant*socio=ec1 sans précédent*socio=rien. Ce phénomène*socio=rien a contribué à l'appréciation du*socio=rien dollar*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux autres monnaies*socio=ec1 fortes*socio=rien (Tableau*socio=rien 2:3). En 1985 et au début*socio=rien de 1986, cependant, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont baissé plus rapidement aux États-unis*socio=ac que dans d'autres pays_industriels*socio=ec1, et le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien affaibli. Cette évolution*socio=rien s'explique en partie*socio=rien par la volonté*socio=uv1 nouvelle*socio=rien qu'ont montrée récemment les États-unis*socio=ac de réduire le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil Les*socio=nil interventions*socio=et concertées*socio=nil du Groupe_des_cinq *socio=nil ont également contribué à un*socio=rien ajustement*socio=et ordonné. Cependant, il faudra *socio=rien du temps *socio=nil pour que diminuent le déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil et les ponctions effectuées par ceux-ci sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te, *socio=rien du fait *socio=nil notamment des décalages du*socio=rien processus*socio=te d'ajustement*socio=et: la production*socio=ec1 des États-unis*socio=ac de biens*socio=ec1 destinés à l'exportation*socio=ec1 et au remplacement*socio=rien d'importations*socio=ec1 ne saurait augmenter *socio=rien du jour au*socio=nil lendemain *socio=nil sous l'effet*socio=rien de l'affaiblissement*socio=rien du*socio=rien dollar*socio=ec1. De plus, il est*socio=rien aussi manifeste que les capitaux*socio=ec1 sont attirés aux États-unis*socio=ac par la stabilité_politique*socio=et de ce pays*socio=ac, son régime_fiscal*socio=et favorable*socio=ec2, l'absence*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien et la modération des salaires*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 substantiel*socio=rien de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 des instruments*socio=rien libellés en dollars*socio=ec1 ont eu des *socio=rien effets différents *socio=nil - et compensatoires*socio=et - sur*socio=rien le *socio=rien reste du monde.*socio=nil L'*socio=nil augmentation*socio=ec2 des*socio=nil déficits*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil a stimulé les exportations*socio=ec1 de leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, et donc entraîné chez eux une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. Les pays*socio=ac qui n'exportent pas aux États-unis*socio=ac ont aussi bénéficié indirectement de cette situation*socio=rien. Les pays*socio=ac disposant d'une capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 inemployée ont pu accroître leurs exportations*socio=ec1 et leur PIB*socio=ec1, ce qui, pour certains partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, a plus que compensé les *socio=rien charges supplémentaires *socio=nil imposées par la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Une partie*socio=rien de l'élargissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil enregistré depuis 1981 a eu pour contrepartie*socio=rien une amélioration*socio=uv1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants *socio=nil des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac. Ainsi, l'excédent*socio=ec1 du*socio=rien japon*socio=ac a enregistré une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2, atteignant environ 30% de l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont aussi profité de la poussée de la demande*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac, en particulier*socio=rien pour les articles*socio=rien manufacturés. Leurs exportations*socio=ec1 d'articles*socio=rien manufacturés, qui n'avaient pratiquement pas augmenté en 1982, se sont accrues de 10% en 1983 et de plus de 16% en 1984. Toutefois, le ralentissement*socio=ec2 de l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil enregistré en 1984 et 1985 n'a pas été*socio=rien contrebalancé par une augmentation*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des autres pays_de_l'_ocde*socio=ac. De ce fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a nettement fléchi. De plus, jusqu'en 1985, certains des pays*socio=ac nouvellement industrialisés d'Asie*socio=ac ont vu diminuer leur compétitivité*socio=uv3 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, *socio=rien du fait *socio=nil que la *socio=ec2 dépréciation réelle *socio=nil de leur monnaie*socio=ec1 par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 a été*socio=rien moins forte*socio=rien que celle des taux_de_change*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 concurrents*socio=ac. La forte*socio=rien augmentation*socio=ec2, de 1981 à 1984, du*socio=rien déficit*socio=ec1 des *socio=ec1 paiements courants des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil a facilité l'ajustement*socio=et de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants d'*socio=nil un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil et en particulier*socio=rien des plus endettés. Mais la hausse*socio=rien mondiale*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien venue annuler en partie*socio=rien cet *socio=rien effet bénéfique.*socio=nil Il*socio=nil est difficile *socio=nil de mesurer l'impact*socio=rien *socio=rien net sur les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil mais il *socio=rien est certain *socio=nil que ceux qui ont opéré un*socio=rien ajustement*socio=et rapide*socio=rien et ont su tirer parti*socio=et de l'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 y ont gagné. Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 toutefois que les pays_en_développement*socio=uv3 voient leurs débouchés*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 s'améliorer à nouveau*socio=rien dans la même mesure*socio=rien qu'en 1983-84, à moins que les autres pays_de_l'_ocde*socio=ac n'accroissent leur demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 et réduisent ainsi l'excédent*socio=ec1 de leurs *socio=ec1 paiements courants.*socio=nil *socio=nil Là aussi, toutefois, il faut compter avec *socio=rien un phénomène compensatoire*socio=uv:*socio=nil *socio=nil si le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 des États-unis*socio=ac diminue, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 baisseront et les capitaux*socio=ec1 jusque-là drainés par le gouvernement*socio=ac se porteront alors sur*socio=rien d'autres investissements*socio=ec1. Il y aura là une chance*socio=rien à saisir pour les pays_en_développement*socio=uv3 qui auront procédé aux réformes*socio=et nécessaires*socio=rien pour attirer les prêteurs*socio=ac ou les investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te. Les pays_de_l'_ocde*socio=ac pourraient de nouveau*socio=rien diriger spontanément*socio=rien leurs capitaux*socio=ec1, comme c'est*socio=rien habituellement le cas*socio=rien, vers des emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4 dans les pays_en_développement*socio=uv3. L'existence*socio=rien d'excédents*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants *socio=nil dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac et de déficits*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 serait d'autant plus rationnelle*socio=uv4 et soutenable*socio=uv4 que leurs investissements*socio=ec1 seraient rentables*socio=ec2. Dépenses*socio=ec1 et interventions*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et. La forte*socio=rien expansion*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et a été*socio=rien l'une des *socio=rien principales causes des*socio=nil déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil particulier en*socio=nil Europe*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans tous ces pays*socio=ac, les dépenses_publiques*socio=et ont augmenté plus vite que le PIB*socio=ec1 entre 1964 et 1983 (Tableau*socio=rien 2:4). En dehors de la défense, c'est*socio=rien le poste*socio=rien des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et - santé*socio=et, protection_sociale*socio=et, sécurité_sociale*socio=et et pensions*socio=et - qui a accusé l'augmentation*socio=ec2 la plus rapide*socio=rien. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de réduire ces dépenses*socio=ec1, dont l'ampleur*socio=rien *socio=rien est fonction du nombre de*socio=nil personnes*socio=ac ayant*socio=nil droit*socio=uv1 *socio=nil à des prestations*socio=et garanties (et habituellement indexées). Les intérêts*socio=ec1 à *socio=rien payer sur la*socio=nil dette_publique*socio=et *socio=nil ont également augmenté beaucoup plus rapidement que le PIB*socio=ec1. Dans l'espoir*socio=uv1 de faciliter les mutations_structurelles*socio=ec2, les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 ont accru leurs subventions*socio=ec1 aux *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil (en particulier*socio=rien, pour la sidérurgie*socio=ec1 et les chantiers*socio=rien navals). Cependant, c'est*socio=rien surtout la *socio=rien rapidité inattendue *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 au secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 qui récemment a retenu l'attention*socio=rien. Le Gouvernement*socio=ac des États-unis*socio=ac a pris diverses*socio=rien mesures*socio=et pour stimuler la *socio=ec1 production agricole,*socio=nil *socio=nil notamment par la fixation de prix*socio=ec1 indicatifs supérieurs*socio=rien aux cours*socio=rien mondiaux*socio=te pour le blé*socio=ec1 et le maïs. En europe_de_l'_ouest*socio=te, les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te de nombreux*socio=rien produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 sont maintenus à *socio=rien un niveau *socio=nil encore plus élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux cours*socio=rien mondiaux*socio=te et les exportations*socio=ec1 sont subventionnées. Ces pratiques*socio=et ont pour effet*socio=rien, surtout en Europe*socio=ac, de stimuler la production*socio=ec1 et de freiner la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te. Les excédents*socio=ec1 de céréales*socio=ec1, de sucre*socio=ec1, de viande, de volaille*socio=ec et de *socio=ec produits laitiers *socio=nil qui sont alors déversés à bas*socio=rien prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te ont des conséquences*socio=rien particulièrement néfastes*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 qui s'efforcent d'accroître la production*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées agricoles *socio=nil pour lesquelles ils jouissent souvent d'un*socio=rien avantage absolu*socio=rien. Les incidences*socio=rien de cette politique*socio=et sont analysées dans la *socio=rien deuxième partie du Rapport,*socio=nil au*socio=nil Chapitre *socio=nil 6. Depuis le début*socio=rien de la décennie*socio=te, les gouvernements*socio=ac ont fait*socio=rien de *socio=rien nombreuses tentatives *socio=nil pour réduire les dépenses_publiques*socio=et, mais sans grand*socio=rien succès*socio=uv1. Le rythme*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 de ces dépenses*socio=ec1 s'est*socio=rien ralenti, mais elles n'ont certainement pas diminué, que ce soit en chiffres absolus*socio=rien ou par rapport*socio=rien au PIB*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 et des interventions*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et dans l'économie*socio=ec1 est*socio=rien indirectement à l'origine*socio=rien d'autres problèmes*socio=uv4 qui ont entravé la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1: - *socio=rien Taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et.*socio=nil *socio=nil Pendant les années*socio=rien 50 et 60, de nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac étaient persuadés que l'expansion*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et permettrait non seulement d'amortir les récessions cycliques*socio=te, mais aussi de stimuler la croissance*socio=uv3 à *socio=rien long_terme du PIB*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil idée est *socio=nil discréditée depuis les années*socio=rien 70, où l'on a vu la croissance*socio=uv3 des PIB*socio=ec1 s'essouffler tandis que les dépenses_publiques*socio=et continuaient d'augmenter. Pour couvrir des dépenses_publiques*socio=et sans cesse plus considérables*socio=rien, il a fallu relever les taux*socio=rien moyens*socio=ec1 d'imposition*socio=et. Cependant, plus importante*socio=rien encore a été*socio=rien l'ampleur*socio=rien de la variation*socio=rien de la charge*socio=rien fiscale*socio=et en *socio=rien fonction du revenu*socio=ec1 et*socio=nil du patrimoine*socio=et,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire *socio=rien du taux marginal d'*socio=nil imposition*socio=et.*socio=nil *socio=nil Pour que les barèmes*socio=rien d'imposition*socio=et demeurent "progressifs*socio=rien" (c'est-à-dire frappent plus lourdement les plus riches*socio=uv2), les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil devaient augmenter au moins autant que les taux*socio=rien moyens*socio=ec1. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, ces *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et sur les*socio=nil intérêts*socio=ec1 *socio=nil perçus ont souvent dépassé 100%. Par exemple*socio=rien, avec un*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 de 20% et *socio=rien un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil de 15%, le rendement*socio=ec1 réel*socio=ec2 d'un*socio=rien investissement*socio=ec1 marginal*socio=rien de 100 dollars*socio=ec1 est*socio=rien de 5 dollars*socio=ec1. Mais si son produit*socio=ec nominal*socio=rien (20 dollars*socio=ec1) est*socio=rien taxé au *socio=rien taux marginal *socio=nil de 25%, le revenu*socio=ec1 net*socio=rien d'impôt*socio=et n'est*socio=rien que de 15 dollars*socio=ec1. Le rendement*socio=ec1 réel*socio=ec2 de 5 dollars*socio=ec1 est*socio=rien donc entièrement absorbé par l'impôt*socio=et, ce qui revient à dire que le *socio=rien taux marginal réel*socio=ec2 d'*socio=nil imposition*socio=et est *socio=nil de 100%. L'un*socio=rien des effets*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 continue*socio=te des dépenses_publiques*socio=et a donc été*socio=rien de rendre l'investissement*socio=ec1 moins attrayant*socio=rien. - *socio=et Prestations sociales.*socio=nil *socio=nil Parallèlement au relèvement*socio=ec2 des taux*socio=rien d'imposition*socio=et, on a vu augmenter les *socio=et prestations sociales.*socio=nil *socio=nil Là encore, l'important*socio=rien n'a pas été*socio=rien le montant*socio=ec1 des prestations*socio=et, mais la perte*socio=ec2 ou le gain*socio=ec1 marginal*socio=rien en cas*socio=rien de mise au chômage*socio=ec1 ou de retour*socio=rien à la vie_active*socio=ec1. D'autres prestations*socio=et, allant d'allocations*socio=et au logement*socio=ec1 à la gratuité*socio=ec des cantines scolaires*socio=et, étaient aussi diminuées ou supprimées si les revenus*socio=ec1 augmentaient. L'effet*socio=rien *socio=rien dissuasif global des*socio=nil taux d'*socio=nil imposition*socio=et marginaux *socio=nil et des taux*socio=rien de prestation*socio=et *socio=rien marginaux est *socio=nil devenu très fort*socio=rien, en particulier*socio=rien dans le cas*socio=rien des salariés*socio=ac qui, avec des charges*socio=rien de famille*socio=uv1 normales*socio=rien, percevaient une rémunération*socio=ec1 égale*socio=rien (ou un*socio=rien peu inférieure*socio=rien) à la moyenne*socio=rien. Des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil et de prestation*socio=et correspondant globalement à 85% furent alors chose*socio=rien courante*socio=te. Les 100% ont même été*socio=rien dépassés pour certaines*socio=rien tranches de revenu*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, au Royaume-uni*socio=ac, en décembre*socio=rien 1984, le taux*socio=rien combiné de 180% était atteint par les hommes*socio=ac mariés*socio=rien avec deux enfants*socio=ac à charge*socio=rien, ayant un*socio=rien revenu*socio=ec1 compris entre la moitié*socio=rien et les deux *socio=rien tiers du salaire*socio=ec1 moyen.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=rien, il est*socio=rien payant de ne pas travailler. - Règlements*socio=et et contrôles*socio=et. La multiplication*socio=rien des règlements*socio=et et des contrôles*socio=et a entraîné une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 des charges*socio=rien des entreprises*socio=ac et provoqué des distorsions*socio=uv4. Par exemple*socio=rien, afin de favoriser la création_d'_emplois*socio=ec1 dans les zones*socio=te où le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 était particulièrement élevé*socio=uv4, les pouvoirs_publics*socio=et se sont efforcés de stimuler l'investissement*socio=ec1 par des mesures*socio=et de planification*socio=et et des incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1. Malheureusement, l'investissement*socio=ec1 a été*socio=rien canalisé vers des secteurs*socio=rien qui ne pouvaient survivre sans subventions*socio=ec1 publiques*socio=et. En conséquence*socio=rien, ces interventions*socio=et ont attiré des entreprises*socio=ac à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil plutôt qu'à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil *socio=nil ce qui a eu pour effet*socio=rien la création*socio=rien d'actifs*socio=ec1 peu productifs*socio=uv4 sans *socio=rien grand impact sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil Plus*socio=nil important *socio=nil encore a été*socio=rien la multiplication*socio=rien des interventions*socio=et sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, qui a introduit de graves*socio=rien rigidités*socio=uv3 dans la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1. Outre l'imposition*socio=et de salaires*socio=ec1 minimums*socio=rien, les gouvernements*socio=ac ont pris des mesures*socio=et restreignant le droit*socio=uv1 des entreprises*socio=ac à modifier les conditions*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Ces mesures*socio=et de protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1 ont souvent effectivement aidé les travailleurs*socio=ac en place*socio=rien, mais elles ont aussi entravé la création_d'_emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4. Le recours*socio=ec1 à des mesures*socio=et de réglementation*socio=et et de contrôle*socio=uv3 a été*socio=rien plus fréquent*socio=rien en Europe*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac. Pendant les années*socio=rien 70, il était largement admis que ces interventions*socio=et, en entravant le jeu*socio=rien des *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1 *socio=nil et en décourageant l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=uv3, freinaient la croissance*socio=uv3 en Europe*socio=ac, ralentissement*socio=ec2 qui eut également des *socio=rien effets importants sur les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 des*socio=nil économies*socio=ec1 européennes*socio=ac *socio=nil avait contribué dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te pendant les années*socio=rien 60. La réduction*socio=ec2 de moitié*socio=rien de leurs taux_de_croissance*socio=ec1 par rapport*socio=rien à ce qu'ils étaient au début*socio=rien des années*socio=rien 70 ne pouvait manquer de se répercuter sur*socio=rien la situation*socio=rien économique*socio=ec1 internationale*socio=te et a rendu d'autant plus difficiles*socio=rien les problèmes*socio=uv4 d'ajustement*socio=et des *socio=ac pays européens *socio=nil comme des pays_en_développement*socio=uv3. Depuis 1980, face*socio=rien à des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 qu'ils n'avaient jamais connus depuis les années*socio=rien 30, les gouvernements*socio=ac des *socio=ac pays européens *socio=nil ont commencé à alléger progressivement les contrôles*socio=et et les règlements*socio=et. Ils sont aussi allés très loin*socio=rien dans l'assouplissement*socio=uv3 de la réglementation*socio=et financière*socio=ec1 et des restrictions*socio=et au crédit*socio=ec1. - Protection*socio=et. Alors que, depuis le début*socio=rien de la décennie*socio=te, des mesures*socio=et, certes timides*socio=rien encore, ont *socio=rien été prises *socio=nil pour éliminer les entraves intérieures*socio=te au *socio=rien bon fonctionnement *socio=nil de l'économie*socio=ec1, les restrictions*socio=et des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te ont été*socio=rien renforcées. Cette *socio=rien évolution marque le*socio=nil renversement *socio=nil d'une *socio=rien longue tendance *socio=nil à la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 commerciaux*socio=ec1 et remet en cause*socio=rien le principe*socio=ec2 de la non-discrimination*socio=uv3 dont l'application*socio=rien avait pourtant donné d'excellents résultats*socio=rien pendant les années*socio=rien 60. Les nouvelles*socio=rien *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil revêtent pour la plupart*socio=rien la forme*socio=rien de barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et. Le Tableau*socio=rien 2:5 illustre le renforcement*socio=ec2 par les pays_industriels*socio=ec1 des barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et aux importations*socio=ec1 entre 1981 et 1984. En 1984, la valeur*socio=ec1 des importations*socio=ec1 affectées par ces barrières*socio=rien (calculée sur*socio=rien la base*socio=rien des moyennes*socio=rien pondérées de 1981) était supérieure*socio=rien de 9,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à ce qu'elle était en 1981. Ce chiffre ne rend même pas intégralement *socio=rien compte du renforcement*socio=ec2 du protectionnisme*socio=et,*socio=nil *socio=nil puisqu'il *socio=rien mesure uniquement les*socio=nil effets des*socio=nil nouvelles barrières,*socio=nil *socio=nil et non pas ceux du*socio=rien renforcement*socio=ec2 des restrictions*socio=et déjà en vigueur*socio=uv3. Aux États-unis*socio=ac, la proportion*socio=rien des importations*socio=ec1 affectées par les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et a baissé depuis 1984, à la suite*socio=rien de la levée des mesures*socio=et d'autolimitation des exportations*socio=ec1 d'automobiles*socio=ec1 japonaises*socio=ac, mais cette libération*socio=uv3 a été*socio=rien compensée par un*socio=rien renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et de la sidérurgie*socio=ec1 américaine*socio=ac. Les mesures*socio=et de restriction*socio=et se sont portées davantage sur*socio=rien les courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 de *socio=rien faible ampleur en*socio=nil provenance de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 que*socio=nil sur les*socio=nil grands courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 en*socio=nil provenance de*socio=nil pays_industriels*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En 1984, les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et érigées par les pays_industriels*socio=ec1 intéressaient 20,6% de leurs achats*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3, proportion*socio=rien qui était presque le double*socio=rien de celle de leurs importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de pays_industriels*socio=ec1 affectée par ces barrières*socio=rien. Cette différence*socio=rien tient principalement aux restrictions*socio=et imposées sur*socio=rien les importations*socio=ec1 de vêtements*socio=ec1, d'articles*socio=rien textiles*socio=ec1 et de chaussures*socio=rien en provenance*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3. Le renforcement*socio=ec2 des barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et visant ces catégories*socio=rien d'articles*socio=rien continue*socio=rien de freiner les ventes*socio=ec1 à l'étranger*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 dans des secteurs*socio=rien qui sont au *socio=rien premier rang *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1 d'articles*socio=rien manufacturés. Mais de *socio=rien nouvelles barrières non*socio=nil tarifaires*socio=et *socio=nil ont également été*socio=rien érigées récemment à l'encontre*socio=rien de produits*socio=ec tels que ceux de la sidérurgie*socio=ec1 et des industries*socio=ec1 électromécaniques, dont les pays_en_développement*socio=uv3 commencent à devenir*socio=rien exportateurs*socio=ac. Ainsi, les pays_en_développement*socio=uv3, que l'on encourage par ailleurs*socio=rien à s'ouvrir au commerce*socio=ec1 international*socio=te, voient se restreindre l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 sur*socio=rien lesquels il leur faut des débouchés*socio=ec1 pour tirer le maximum*socio=rien d'avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. Étant donné que la prospérité*socio=uv1 et les taux*socio=rien d'emploi*socio=ec1 élevés*socio=uv4 des années*socio=rien 60 s'expliquent en partie*socio=rien par l'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien aux échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, il faut *socio=rien un certain goût du paradoxe *socio=nil pour soutenir aujourd'hui que le protectionnisme*socio=et favoriserait les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Il ne peut au contraire*socio=rien que retarder la reprise, freiner les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1, et prolonger l'agonie des industries*socio=ec1 qui ont cessé d'être*socio=rien compétitives*socio=uv4 (Encadré 2:2). Les pays_en_développement*socio=uv3. Pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te, la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ont vu la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de leur PIB*socio=ec1 se ralentir et le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac a marqué un*socio=rien recul*socio=ec dans beaucoup d'entre eux. En 1982, au creux*socio=ec2 de la récession*socio=ec2, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 est*socio=rien tombée à 2% (Tableau*socio=rien 2:6). Après*socio=rien s'être*socio=rien sensiblement améliorée en 1984, elle a de nouveau*socio=rien régressé en 1985 et au début*socio=rien de 1986. Cependant, ces moyennes*socio=rien recouvrent des différences*socio=uv1 considérables*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Le déclin*socio=ec2 continu*socio=te de la croissance*socio=uv3 des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 a*socio=nil été*socio=rien l'*socio=nil un*socio=rien des*socio=nil phénomènes*socio=rien *socio=nil les plus *socio=rien inquiétants du début des*socio=nil années *socio=nil 80. Dans ces pays*socio=ac, l'inadéquation de la politique_économique*socio=ec1, la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te ont entraîné un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, voire une régression. Le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien moyen du PIB*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui avait atteint 2,7% par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1973-80, est*socio=rien tombé à 0,7% en 1982 et à son minimum*socio=rien historique*socio=te de 0,2% en 1983. En dépit*socio=rien de la reprise enregistrée en 1984 et 1985, les revenus*socio=ec1 par habitant*socio=ac ont continué de diminuer. Deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien ont aussi été*socio=rien durement touchés. Premièrement, les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 avaient jusque-là *socio=rien été protégés des*socio=nil chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te *socio=nil dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1, sinon d'erreurs*socio=uv4 de politique_économique*socio=ec1; mais, sous l'effet*socio=rien de la baisse*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 et de la réduction*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1, leur PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2, qui avait augmenté en moyenne*socio=rien de 5,8% par an*socio=rien en 1973-80, a baissé de près de 2% en 1983, et sa croissance*socio=uv3 n'a jamais égalé 3% par an*socio=rien depuis 1981. Deuxièmement, les pays*socio=ac lourdement endettés qui n'ont pas su utiliser efficacement le produit*socio=ec de leurs emprunts*socio=ec1 se sont trouvés pris dans l'engrenage de la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, de la contraction*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 de sources*socio=rien privées*socio=et, et de la baisse*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Les importations*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac ont fortement diminué dans certains des pays*socio=ac les plus endettés, notamment en amérique_latine*socio=ac. En revanche, les pays*socio=ac (comme la Corée*socio=ac et le Malawi*socio=ac) pratiquant une politique_économique*socio=ec1 davantage orientée vers l'extérieur*socio=te, qui ont su maintenir la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te tout en s'adaptant aux changements*socio=uv3 de l'environnement*socio=et international*socio=te, ont très vite vu leur croissance*socio=uv3 reprendre à *socio=rien un rythme soutenu*socio=nil après *socio=nil 1982. La croissance*socio=uv3 est*socio=rien également restée vigoureuse*socio=uv en Inde*socio=ac et en Chine*socio=ac, ce qui explique la moyenne*socio=rien relativement élevée*socio=uv4 enregistrée pour les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Si l'Inde*socio=ac et la Chine*socio=ac en sont exclues*socio=uv, le taux_de_croissance*socio=ec1 moyen*socio=rien de ce groupe*socio=ac de pays*socio=ac, depuis 1980, tombe aux alentours*socio=rien de 5%. L'Inde*socio=ac a bénéficié du*socio=rien remaniement de sa politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te. Son vaste*socio=rien marché*socio=ec1 intérieur*socio=te en pleine*socio=rien expansion*socio=ec2 et de bonnes*socio=rien récoltes l'ont aussi aidée à amortir les fluctuations*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Il en a été*socio=rien de même pour la Chine*socio=ac, à ceci près que l'essor*socio=rien de son économie*socio=ec1 s'explique davantage par de profondes*socio=rien réformes*socio=et intérieures*socio=te. Bien*socio=rien que des signes récents*socio=rien donnent à penser que les problèmes*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 et financière*socio=ec1 inhérents*socio=rien à une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 ont provoqué une certaine*socio=rien instabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1, il n'en demeure pas moins que la forte*socio=rien croissance*socio=uv3 de la Chine*socio=ac illustre à merveille les avantages*socio=rien que l'on peut attendre de réformes*socio=et intérieures*socio=te visant à accroître la productivité*socio=uv des ressources*socio=ec1 existantes*socio=rien. L'évolution*socio=rien de la politique*socio=et agricole*socio=ec1 de la Chine*socio=ac est*socio=rien analysée en détail*socio=rien au Chapitre*socio=rien 5. En 1984, les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 avaient des raisons*socio=rien d'espérer une reprise de leur croissance*socio=uv3 et une atténuation*socio=rien de leurs problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1. Le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de marchandises*socio=ec1 s'est*socio=rien accru cette année-là de 9%, et celui des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 de 10,7%, tandis que les termes_de_l'_échange*socio=ec1 leur devenaient un*socio=rien peu plus favorables*socio=ec2 (amélioration*socio=uv1 de 0,4%). Grâce*socio=rien à l'augmentation*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et au réaménagement*socio=et de leur dette*socio=ec1, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont enregistré pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1980 une augmentation*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac et *socio=rien du volume *socio=nil de leurs importations*socio=ec1. La progression*socio=ec2 a été*socio=rien particulièrement marquée pour les pays*socio=ac qui, tels Maurice*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac et la Turquie*socio=ac, avaient déjà entrepris d'ambitieuses*socio=uv2 réformes*socio=et intérieures*socio=te, tendant notamment à éliminer les freins*socio=rien à l'exportation*socio=ec1. L'optimisme*socio=uv1 s'est*socio=rien toutefois modéré en 1985. Le tassement*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 et de l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a freiné l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et fait*socio=rien baisser les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien (Tableaux*socio=rien 2:7 et 2:8). L'augmentation*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de marchandises*socio=ec1 s'est*socio=rien nettement ralentie, tombant à 3% alors que, normalement, le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te augmente plus vite que la production*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les *socio=rien cours du marché*socio=ec1 mondial*socio=te,*socio=nil *socio=nil surtout ceux des produits*socio=ec primaires*socio=rien, ont également diminué. Globalement, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 se sont détériorés de 1,1% en 1985; les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil sont ceux qui y ont le plus perdu. Les *socio=rien apports nets de*socio=nil capitaux*socio=ec1 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ayant également diminué, nombre*socio=rien de gouvernements*socio=ac ont dû freiner la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1. La baisse*socio=ec2 récente*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 a eu certes des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, mais d'autres ont vu leur situation*socio=rien s'aggraver considérablement*socio=rien. Dans certains *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil détérioration*socio=uv4 des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil apports*socio=rien de*socio=nil capitaux*socio=ec1 privés*socio=et *socio=nil et l'augmentation*socio=ec2 de la proportion*socio=rien non réaménageable de leur dette*socio=ec1 se sont conjuguées pour poser un*socio=rien problème*socio=uv4 grave*socio=rien. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ne sont pas mieux lotis, car ils sont directement frappés par la baisse*socio=ec2 rapide*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers.*socio=nil *socio=nil De plus, le ralentissement*socio=ec2 de leur taux_de_croissance*socio=ec1 s'est*socio=rien répercuté sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 qui leur fournissent de la main-d'_oeuvre*socio=rien, car les envois*socio=rien de fonds*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac à l'étranger*socio=te sont pour certains d'entre eux une source*socio=rien non négligeable*socio=rien de devises*socio=ec1. Toutefois, cette baisse*socio=ec2 des envois*socio=rien de fonds*socio=ec1 a été*socio=rien atténuée par la réduction*socio=ec2 de leur facture d'importations*socio=ec1 pétrolières*socio=ec1 et des taux_d'_intérêts*socio=ec1. A la fin*socio=rien de 1985, certains pays*socio=ac étaient très limités, à court_terme*socio=rien, dans leurs possibilités*socio=rien de se procurer des ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te (recettes*socio=ec1 ou emprunts*socio=ec1). Comme on le verra à la *socio=rien fin du présent chapitre,*socio=nil ce*socio=nil phénomène *socio=nil aura dans l'avenir*socio=te proche des conséquences*socio=rien sérieuses*socio=uv4 pour les pays_en_développement*socio=uv3. A *socio=rien moyen terme,*socio=nil *socio=nil cependant, les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac dépendent *socio=rien du degré d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil avec laquelle il utilise ses ressources*socio=ec1 (intérieures*socio=te ou extérieures*socio=te), et donc de sa politique_économique*socio=ec1. C'est*socio=rien de cela qu'il va maintenant *socio=rien être question.*socio=nil Les*socio=nil politiques_économiques*socio=ec1 intérieures*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil est certain *socio=nil que l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 80 a rendu plus difficiles*socio=rien l'ajustement*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 et le maintien*socio=rien de leur croissance*socio=uv3 dans l'immédiat*socio=rien. Il ne faut pas oublier cependant que la croissance*socio=uv3 se ralentit fatalement en l'absence*socio=rien d'ajustement*socio=et. A long_terme*socio=rien, la politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te est*socio=rien d'une *socio=rien importance déterminante,*socio=nil *socio=nil comme en témoigne*socio=rien la diversité*socio=uv1 des résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 obtenus par des pays_en_développement*socio=uv3, pourtant confrontés aux mêmes tendances*socio=rien extérieures*socio=te. Ceux qui ont utilisé les apports*socio=rien extérieurs*socio=te de ressources*socio=ec1 pour s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien des conditions*socio=rien extérieures*socio=te ont vu leur croissance*socio=uv3 reprendre *socio=rien après un bref temps d'*socio=nil arrêt.*socio=nil *socio=nil Ceux, en revanche, qui ont préféré s'endetter pour éviter d'entreprendre des réformes*socio=et ont souvent constaté que leur endettement*socio=ec1 de plus en plus lourd*socio=rien ne s'accompagnait pas d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 suffisant*socio=rien pour leur permettre de financer le service*socio=ec1 de leurs emprunts*socio=ec1. Le Tableau*socio=rien 2:9 illustre à quel point*socio=rien la croissance*socio=uv3 dépend de la politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te, plus précisément *socio=rien du niveau *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 et *socio=rien du degré d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil avec lequel les ressources*socio=ec1 sont utilisées. Il indique, pour 24 économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3, l'investissement*socio=ec1 net*socio=rien en *socio=rien proportion du PIB*socio=ec1 *socio=nil et la quantité*socio=rien de capital*socio=ec1 utilisée par *socio=rien unité marginale de*socio=nil production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans les dix économies*socio=ec1 ayant enregistré la plus faible*socio=rien croissance*socio=uv3, l'investissement*socio=ec1 net*socio=rien n'a été*socio=rien en moyenne*socio=rien que de 10,8% du*socio=rien PIB*socio=ec1, contre 18,4% dans les économies*socio=ec1 à forte*socio=rien croissance*socio=uv3. De plus, le premier*socio=rien groupe*socio=ac a utilisé deux fois*socio=rien plus de capital*socio=ec1 par *socio=rien unité marginale de*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil que le second*socio=rien. On estime*socio=rien que les résultats*socio=rien des économies*socio=ec1 à faible*socio=rien croissance*socio=uv3 tiennent davantage à une utilisation*socio=rien improductive des ressources*socio=ec1, reflétée par des coefficients marginaux*socio=rien de capital*socio=ec1 élevés*socio=uv4, qu'au niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 net*socio=rien. Le fait*socio=rien que les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac aient eu à faire face*socio=rien à une *socio=rien évolution similaires *socio=nil de leur environnement*socio=et extérieur*socio=te montre que la performance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme est *socio=nil déterminée avant tout par la politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te. Les rapports_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien publiés ces *socio=rien dernières années *socio=nil montraient déjà que les pays_en_développement*socio=uv3 ont intérêt*socio=uv1 à adopter: - Des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 stables*socio=uv4 - c'est-à-dire leur permettant de maintenir le déficit*socio=ec1 de leur budget*socio=ec1 et de leurs *socio=ec1 paiements courants à*socio=nil *socio=rien un niveau *socio=nil tolérable. - Des politiques*socio=et microéconomiques*socio=ec1 tendant à réduire les distorsions*socio=uv4 des prix*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et des facteurs*socio=rien, essentiellement par l'ouverture*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 au commerce*socio=ec1 international*socio=te et par la suppression*socio=rien des mesures*socio=et défavorisant l'agriculture*socio=ec1. - Des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 adéquats*socio=rien et stables*socio=uv4. POLITIQUES*socio=et MONETAIRES ET FINANCIERES. En période*socio=te de récession*socio=ec2, les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et diminuent, et il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien que les dépenses_publiques*socio=et augmentent. Il en résulte un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, et donc des besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1. En cas*socio=rien de récession*socio=ec2 grave*socio=rien, comme pendant la période*socio=te 1980-82, les besoins*socio=uv1 supplémentaires*socio=rien de financement*socio=ec1 sont particulièrement pressants*socio=uv4. Depuis 1980, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont vu leurs recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et diminuer, sauf en 1984. Mais beaucoup de gouvernements*socio=ac pourraient accroître leurs recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et sans nuire à l'efficacité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, il est*socio=rien souvent possible*socio=rien d'accroître les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et tout en réduisant les distorsions*socio=uv4 par une réorientation*socio=et des politiques_commerciales*socio=ec1: remplacement*socio=rien des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1 par des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, octroi*socio=rien des licences*socio=et d'importation*socio=ec1 par voie*socio=rien d'adjudication, abaissement*socio=rien des droits*socio=uv1 élevés*socio=uv4, suppression*socio=rien de certaines*socio=rien exemptions. Les moyens*socio=ec1 employés*socio=rien pour mobiliser des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et supplémentaires*socio=rien déterminent les *socio=rien effets sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 du régime_fiscal*socio=et.*socio=nil *socio=nil Tout comme dans les pays_industriels*socio=ec1, des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et élevés*socio=uv4 *socio=nil peuvent avoir des effets*socio=rien extrêmement négatifs*socio=rien. Parce qu'ils encouragent l'évasion*socio=rien fiscale*socio=et, favorisent la prolifération de mesures*socio=et d'exonération et entraînent en outre des distorsions*socio=uv4, ils n'aboutissent ni à une augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1, ni à une meilleure*socio=rien répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Au début*socio=rien de 1986, la Jamaïque*socio=ac a entrepris une *socio=et réforme fiscale *socio=nil pour éviter ce genre*socio=rien de problèmes*socio=uv4. Adoptant *socio=rien un taux d'*socio=nil imposition*socio=et unique des*socio=nil revenus*socio=ec1 individuels*socio=uv2 supérieurs à*socio=nil un certain seuil,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil a renoncé à des *socio=rien taux marginaux élevés*socio=uv4 *socio=nil et à de nombreuses*socio=rien exonérations*socio=ec1 complexes. Cette réforme*socio=et a atténué les distorsions*socio=uv4 introduites par le régime*socio=et d'imposition*socio=et des revenus*socio=ec1 ainsi que la discrimination*socio=uv1 à l'encontre*socio=rien des catégories*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. De nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 pourraient - et cette réforme*socio=et leur serait avantageuse*socio=rien - élargir la base*socio=rien d'imposition*socio=et pour réduire la part*socio=rien des impôts*socio=et aux frontières*socio=te (en *socio=rien particulier sur les*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=ec agricoles*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil et abaisser simultanément les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ils rendraient ainsi leur économie*socio=ec1 plus performante*socio=uv, tout en réduisant les incidences*socio=rien de l'instabilité*socio=uv3 des cours*socio=rien des produits*socio=ec de *socio=rien base sur leurs*socio=nil recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil principal problème*socio=uv4 financier*socio=ec1 *socio=nil demeure cependant celui des dépenses*socio=ec1. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 tout comme dans les pays_industriels*socio=ec1, les dépenses_publiques*socio=et sont restées élevées*socio=uv4 au début*socio=rien des armés 80 - et ont souvent même augmenté en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, l'augmentation*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et a entraîné des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et records*socio=ec2 en 1982 et 1983. Dépenses*socio=ec1 et déficits*socio=ec1 ont diminué depuis, mais ils atteignaient encore en 1985 des niveaux*socio=rien insoutenables à long_terme*socio=rien. La compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 a souvent porté sur*socio=rien l'entretien*socio=rien et l'investissement*socio=ec1, ce qui ralentira la croissance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme,*socio=nil *socio=nil et de nombreux*socio=rien pays*socio=ac lourdement endettés éprouvent des difficultés*socio=uv4 à réduire davantage leurs dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te parce qu'ils doivent consacrer des sommes considérables*socio=rien au paiement*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1. Le service_de_la_dette*socio=ec1 impose une charge*socio=rien particulièrement lourde*socio=rien aux pays*socio=ac qui ont négligé d'orienter le produit*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1 vers des activités*socio=rien productives*socio=uv4 qui auraient accru la production*socio=ec1, et donc élargi l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et. Comme les pays_en_développement*socio=uv3 sont peu nombreux*socio=rien à avoir de véritables*socio=rien *socio=ec1 marchés obligataires,*socio=nil la*socio=nil plupart*socio=rien des*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil ont financé la partie*socio=rien de leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et non couverte par l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te par des *socio=ec1 emprunts bancaires *socio=nil essentiellement - ou au moyen*socio=rien de la planche à billets. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et certains pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac et du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac, l'aggravation*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 s'explique principalement par la forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 entraînée par les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Les gouvernements*socio=ac et les banques_centrales*socio=rien ont parfois tenté de s'attaquer aux symptômes*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 en surévaluant la monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te et en réglementant les prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 ou services*socio=ec1 auxquels l'opinion*socio=ac publique*socio=et accorde une *socio=rien importance particulière.*socio=nil Cette*socio=nil pratique*socio=et *socio=nil n'a fait*socio=rien qu'aggraver le déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et et accélérer l'inflation*socio=ec2. En revanche, certains pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Asie*socio=ac (l'Inde*socio=ac et l'Indonésie*socio=ac, notamment) ont suivi une politique*socio=et financière*socio=ec1 et monétaire*socio=ec1 prudente*socio=rien et ramené leur taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 à *socio=rien un niveau plus*socio=nil raisonnable*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3 comme dans les pays_industriels*socio=ec1, il a été*socio=rien plus facile*socio=rien aux gouvernements*socio=ac d'augmenter les dépenses_publiques*socio=et et d'accélérer la croissance*socio=uv3 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 que de les réduire. Néanmoins, comme l'ont appris les pays_en_développement*socio=uv3 à taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevé*socio=uv4, il ne peut y avoir de croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 sans stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1. La leçon vaut particulièrement pour les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil qui s'évertuent à réduire les dépenses_publiques*socio=et parallèlement à la baisse*socio=ec2 *socio=rien récente du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 *socio=nil et à l'inévitable*socio=rien diminution*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et. La manière*socio=rien dont sont utilisées les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et est*socio=rien tout aussi importante*socio=rien que le niveau*socio=rien et le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1. De nombreux*socio=rien programmes*socio=et d'investissements_publics*socio=et trop ambitieux*socio=uv2 comportaient souvent de *socio=rien grands projets très*socio=nil coûteux*socio=ec2 *socio=nil et peu rentables*socio=ec2. Dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3 depuis le début*socio=rien de la décennie*socio=te a réduit le rendement*socio=ec1 effectif*socio=rien de certains investissements*socio=ec1, qui apparaissaient au *socio=rien départ attrayants,*socio=nil *socio=nil notamment dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1. Mais de *socio=rien nombreux projets auraient*socio=nil été peu*socio=nil rentables*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil même dans des *socio=rien circonstances normales.*socio=nil *socio=nil Outre qu'ils étaient relativement improductifs*socio=ec2, ces projets*socio=rien ont absorbé des ressources*socio=ec1 que l'on aurait gagné à affecter aux programmes*socio=et d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien indispensables*socio=uv4 à la préservation*socio=uv1 d'un*socio=rien appareil*socio=rien de production*socio=ec1 efficace*socio=uv4. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil de l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, les infrastructures*socio=et essentielles*socio=uv4 - routes*socio=et, hydraulique*socio=ec1, chemins*socio=rien de fer*socio=rien et électricité*socio=ec1 - se sont détériorées de façon*socio=rien alarmante. Ce sont souvent les exigences*socio=ec2 des programmes*socio=et de stabilisation*socio=et qui ont imposé des compressions*socio=et de l'investissement_public*socio=et et des diminutions*socio=ec2 toujours plus fortes*socio=rien des dépenses*socio=ec1 d'entretien*socio=rien. Cependant, tout comme dans les pays_industriels*socio=ec1, de *socio=rien nombreux postes importants des*socio=nil dépenses*socio=ec1 ordinaires *socio=nil ont échappé aux réductions*socio=ec2. C'est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, des dépenses*socio=ec1 afférentes*socio=rien à la fonction_publique*socio=et, à la défense, aux régimes*socio=et nationaux*socio=te de retraite*socio=ec1, et aussi des transferts*socio=rien et des subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et. L'un*socio=rien des grands*socio=rien problèmes*socio=uv4 est*socio=rien donc de trouver le moyen*socio=rien de limiter*socio=rien les programmes*socio=et auxquels la population*socio=ac est*socio=rien attachée sans pour autant empêcher les pouvoirs_publics*socio=et de s'acquitter efficacement de leurs fonctions*socio=rien essentielles*socio=uv4. DISTORSIONS*socio=uv4 ET *socio=et POLITIQUES GOUVERNEMENTALES.*socio=nil *socio=nil Peu de gouvernements*socio=ac ayant pu ou voulu élargir l'assiette*socio=rien fiscale*socio=et, le financement*socio=ec1 intérieur*socio=te de l'augmentation*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et a été*socio=rien assuré en partie*socio=rien par l'aggravation*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, mais surtout par le relèvement*socio=ec2 des *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, comme on le verra dans la *socio=rien deuxième partie,*socio=nil le*socio=nil relèvement*socio=ec2 des*socio=nil taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil frappe lourdement l'agriculture*socio=ec1, indirectement ou directement, alors que les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil bénéficient souvent de subventions*socio=ec1 de fait*socio=rien. Ce biais*socio=rien anti-agriculture (et souvent anti-exportations) tend à décourager l'investissement*socio=ec1 dans *socio=rien un secteur *socio=nil - l'agriculture*socio=ec1 - pour lequel les pays_en_développement*socio=uv3 sont souvent compétitifs*socio=uv4. C'est*socio=rien sans doute*socio=rien en Afrique*socio=ac que ces distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1 sont le plus graves*socio=rien, à cause*socio=rien de la surévaluation*socio=ec2 des changes*socio=rien et de l'existence*socio=rien de circuits de commercialisation*socio=ec1 obligatoires pour les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 destinés à l'exportation*socio=ec1. Comme le montre l'évolution*socio=rien récente*socio=rien de l'économie*socio=ec1 chinoise, les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent accélérer considérablement*socio=rien leur croissance*socio=uv3 en corrigeant les distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1 imputables*socio=uv2 à leur politique_économique*socio=ec1. Certaines*socio=rien réformes*socio=et, telles que la réduction*socio=ec2 et l'uniformisation*socio=uv des droits*socio=uv1 de douanes*socio=ac ou la suppression*socio=rien des *socio=ec1 prix plafonds *socio=nil pour les *socio=ec1 denrées alimentaires produites*socio=nil localement*socio=rien,*socio=nil *socio=nil n'entraînent pas nécessairement la perte*socio=ec2 de recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et, bien*socio=rien au contraire*socio=rien. Sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, les distorsions*socio=uv4 sont tout aussi fréquentes*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 que dans les pays_industriels*socio=ec1. Les charges*socio=rien salariales*socio=ec1 *socio=rien du secteur formel *socio=nil sont souvent alourdies par les *socio=et mesures législatives *socio=nil de l'État*socio=ac. Ainsi, les lois*socio=et portant fixation d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et la réglementation*socio=et des licenciements*socio=ec1, qui sont censées protéger les travailleurs*socio=ac les plus défavorisés*socio=uv, profitent en fait*socio=rien (à condition*socio=rien d'être*socio=rien effectivement appliquées) aux salariés*socio=ac relativement favorisés *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2 *socio=nil de l'économie*socio=ec1, et freinent l'essor*socio=rien de la production*socio=ec1 et la création_d'_emplois*socio=ec1. L'indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 a ralenti l'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 à l'évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et entravé la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Bien*socio=rien que certains systèmes*socio=rien d'indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 aient été*socio=rien abandonnés, la réforme*socio=et des marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=rien est lente *socio=nil à venir. La lourdeur*socio=rien des charges*socio=rien salariales*socio=ec1 et les subventions*socio=ec1 au capital*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 de l'économie*socio=ec1, freinent la production*socio=ec1 et favorisent la substitution*socio=rien de capital*socio=ec1 au travail*socio=ec1. Le rythme*socio=rien des créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1 et aussi de la croissance*socio=uv3 s'en trouve ralenti, dans la mesure*socio=rien où l'investissement*socio=ec1 va à la suppression*socio=rien d'emplois*socio=ec1 plutôt qu'à l'expansion*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1. La quasi-totalité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 réglementent les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et encadrent le crédit*socio=ec1 en fonction*socio=rien de diverses*socio=rien "priorités*socio=uv4 de planification*socio=et". Le maintien*socio=rien de faibles*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1 (souvent inférieurs*socio=rien au taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2) sur*socio=rien les *socio=ec1 dépôts bancaires *socio=nil décourage l'épargne*socio=ec1 et favorise les placements*socio=ec1 non financiers*socio=ec1, ce qui entrave le développement*socio=uv3 *socio=rien du secteur financier*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien au Mexique*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 80 montre à quel point*socio=rien cette pratique*socio=et peut nuire aux marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1: pendant cette période*socio=te, de 60 à 70% du*socio=rien crédit*socio=ec1 étaient soit répartis par *socio=rien voie administrative,*socio=nil soit*socio=nil subventionnés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Aussi la *socio=rien majeure partie du crédit*socio=ec1 *socio=nil est-elle allée à des entreprises*socio=ac publiques*socio=et ou à des programmes*socio=et agricoles*socio=ec1 relativement inefficaces*socio=uv4, tandis que les entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et se disputaient la part*socio=rien relativement *socio=rien faible du crédit*socio=ec1 total *socio=nil qui n'était ni réparti autoritairement, ni subventionné. Il était inévitable*socio=rien dans ces conditions*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 "libre*socio=uv2" montent en flèche, pour dépasser 30%, évinçant certains investissements*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et qui auraient été*socio=rien relativement rentables*socio=ec2, La rapidité*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 a aggravé les distorsions*socio=uv4 des marchés*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1, comme le montre ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien en amérique_latine*socio=ac pendant les années*socio=rien 70, parce que les pouvoirs_publics*socio=et répugnent souvent à laisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 augmenter dans les mêmes proportions*socio=rien. De nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 se sont rendu compte*socio=rien qu'il leur fallait réformer le marché*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1. Les réformes*socio=et commencent souvent par le renforcement*socio=ec2 des systèmes*socio=rien d'indexation*socio=ec1 et par des ajustement*socio=et plus fréquents*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réglementés. L'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac et le Chili*socio=ac, par exemple*socio=rien, ont allégé la réglementation*socio=et des taux_d'_intérêt*socio=ec1. *socio=rien Du fait *socio=nil de la persistance*socio=te des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, du*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et de la réduction*socio=ec2 des apports*socio=rien d'épargne*socio=ec1 étrangère, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont augmenté et sont souvent élevés*socio=uv4 en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Ils sont de nature*socio=rien à encourager l'accroissement*socio=ec2 indispensable*socio=uv4 de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, à condition*socio=rien que les pays*socio=ac concernés adoptent une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 plausible*socio=rien visant à rétablir et à maintenir la stabilité*socio=uv3. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 également d'ajuster la rémunération*socio=ec1 des *socio=ec1 dépôts bancaires *socio=nil afin de mettre *socio=rien un frein *socio=nil à la fuite des capitaux*socio=ec1, problème*socio=uv4 important*socio=rien dans plusieurs pays*socio=ac lourdement endettés. Cependant, malgré l'amorce de réformes*socio=et, il est*socio=rien peu de pays_en_développement*socio=uv3 où le marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 puisse générer ou affecter le crédit*socio=ec1 de manière*socio=rien efficace*socio=uv4. taux_de_change*socio=ec1 ET politique_commerciale*socio=et. Les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 interviennent de *socio=rien multiples façons *socio=nil dans le commerce*socio=ec1 et les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te - gestion*socio=ec2 des changes*socio=rien, *socio=et tarifs douaniers et*socio=nil mesures de*socio=nil restriction des*socio=nil importations*socio=ec1,*socio=nil taxes *socio=nil à l'exportation*socio=ec1, contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien, etc. Ces mesures*socio=et, qui affectent le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, influent fortement sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et de la consommation*socio=ec1 intérieures*socio=te, et donc sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3. De nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac se sont efforcés de soutenir le taux_de_change*socio=ec1 officiel de leur monnaie*socio=ec1 - face*socio=rien surtout à l'évolution*socio=rien des conditions_économiques*socio=ec1 internationales*socio=te - par des mesures*socio=et de restriction*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien et par des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. La surévaluation*socio=ec2 des changes*socio=rien tend à faire baisser le prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te par rapport*socio=rien à celui des autres biens*socio=ec1, et encourage l'expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 de ces derniers*socio=rien, au détriment*socio=uv2 des secteurs*socio=rien qui travaillent pour l'exportation*socio=ec1. Si le gouvernement*socio=ac protège également les biens*socio=ec1 qui entrent en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1, l'effet*socio=rien *socio=rien dissuasif sur la*socio=nil production*socio=ec1 de*socio=nil biens*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 est *socio=nil encore plus fort*socio=rien. Il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que le taux_de_change*socio=ec1 doit être*socio=rien ajusté lorsque les conditions*socio=rien extérieures*socio=te évoluent - par exemple*socio=rien, en cas*socio=rien de modification*socio=rien durable*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Si le prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 exportés par un*socio=rien pays*socio=ac baisse*socio=ec2, l'équilibre*socio=uv3 antérieur*socio=te - s'agissant de l'emploi*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te - ne peut être*socio=rien sauvegardé qu'en puisant dans les réserves*socio=ec1 ou en empruntant à l'étranger*socio=te. Si les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 ont changé de façon*socio=rien permanente*socio=te, cette stratégie*socio=et aboutit à une impasse*socio=rien. En l'absence*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et en baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, il faut dévaluer. C'est*socio=rien le problème*socio=uv4 qui se pose actuellement aux *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil qui voient baisser le *socio=rien cours du pétrole*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est évident *socio=nil aussi qu'un*socio=rien pays*socio=ac qui connaît *socio=rien un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 supérieur *socio=nil à celui de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 sera contraint, pour rester compétitif*socio=uv4, de dévaluer. Ce qui est*socio=rien moins évident*socio=rien, c'est*socio=rien que certains aspects*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te, qui n'ont apparemment rien*socio=rien à voir avec le taux_de_change*socio=ec1, peuvent néanmoins avoir *socio=rien un effet sensible sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 (*socio=nil défini *socio=nil ici comme étant le rapport*socio=rien entre le prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 faisant l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te et celui des autres), Dans la mesure*socio=rien où la relation*socio=rien entre l'offre_et_la_demande*socio=ec1 intérieures*socio=te des biens*socio=ec1 qui entrent dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et des autres biens*socio=ec1 s'en trouve modifiée, la politique_commerciale*socio=et, la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et financière*socio=ec1 et les entrées de capitaux*socio=ec1 influent elles aussi sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2. Si la politique*socio=et de change*socio=rien n'est*socio=rien pas compatible*socio=rien avec ces autres Politiques*socio=et, le déséquilibre*socio=uv4 de la *socio=ec1 balance_des_paiements courants *socio=nil devient intolérable et le résultat*socio=rien, pour l'économie*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac, est*socio=rien le même que celui d'une modification*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Une étude*socio=ec2 a été*socio=rien faite récemment sur*socio=rien les *socio=rien effets du *socio=nil désalignement ou de l'instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2. Elle montrait comment ces deux facteurs*socio=rien ont influé sur*socio=rien la croissance*socio=uv3, l'investissement*socio=ec1 net*socio=rien et les exportations*socio=ec1 pendant la période*socio=te 1960-83. Comme il *socio=rien est difficile *socio=nil de dire ce qu'il faut entendre au juste*socio=rien par "désalignement du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1", on a opté aux fins*socio=rien de l'étude*socio=ec2 pour une définition*socio=rien a contrario en tentant d'établir ce qu'aurait été*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 si le pays*socio=ac avait appliqué une politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te soutenable*socio=uv4. Pour mesurer l'instabilité*socio=uv3, on a retenu le coefficient*socio=rien de variation*socio=rien (C'est-à-dire la variance du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 par rapport*socio=rien à sa moyenne*socio=rien). Les Figures 2:3 et 2:4 illustrent les résultats*socio=rien de l'étude*socio=ec2. L'étude*socio=ec2 a fait*socio=rien ressortir qu'en moyenne*socio=rien, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de 10% du*socio=rien désalignement *socio=rien du change réel*socio=ec2 *socio=nil était lié à une croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 et à une croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 inférieures*socio=rien, respectivement, de 1,8 et 0,8 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien à ce qu'elles auraient été*socio=rien si le désalignement ne s'était pas aggravé (Figure 2:3). Il est*socio=rien apparu que le désajustement *socio=rien du change réel*socio=ec2 était*socio=nil bien *socio=nil moins marqué dans les économies*socio=ec1 à croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, telles la Corée*socio=ac et la Thaïlande*socio=ac, que dans les économies*socio=ec1 à croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, comme la Jamaïque*socio=ac et le Ghana*socio=ac, où l'écart*socio=rien (avant les réformes*socio=et récentes*socio=rien) a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 23% et de 73%, respectivement, pendant la période*socio=te 1960-83. Pour le même groupe*socio=ac de pays*socio=ac, on a constaté qu'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 moyen*socio=rien de 10% de l'instabilité*socio=uv3 *socio=rien du change réel*socio=ec2 *socio=nil était lié à une réduction*socio=ec2 de 4,8 *socio=rien points du taux net d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil (Figure 2:4). La conjonction*socio=rien de ces deux facteurs*socio=rien explique pour l'essentiel*socio=uv4 les variations*socio=rien des *socio=ec1 indicateurs économiques.*socio=nil *socio=nil Il semble que le désalignement influe davantage que l'instabilité*socio=uv3 sur*socio=rien l'évolution*socio=rien du*socio=rien PIB*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1, tandis que l'instabilité*socio=uv3 semble être*socio=rien le *socio=rien principal facteur de*socio=nil variation *socio=nil de l'investissement*socio=ec1. Cela n'a rien*socio=rien d'étonnant*socio=rien: la surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 freine l'exportation*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1; les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1, quant à elles, sont surtout affectées par les incertitudes*socio=uv3 pesant sur*socio=rien les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1. La *socio=rien conclusion est *socio=nil sans équivoque: il faut pratiquer une politique*socio=et de change*socio=rien flexible*socio=uv4 si l'on veut que l'économie*socio=ec1 s'adapte et que les ressources*socio=ec1 soient allouées et utilisées au mieux. Les pays_en_développement*socio=uv3 qui refusent de laisser varier leurs taux_de_change*socio=ec1 sont contraints*socio=uv2 de recourir à d'autres mesures*socio=et, telles que des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 ou le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien, pour éviter d'épuiser leurs réserves*socio=ec1. Il ne peut en résulter qu'un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de ressources*socio=ec1 et des pertes*socio=ec2 pour l'économie*socio=ec1. Récemment, plusieurs pays*socio=ac, notamment en amérique_latine*socio=ac, ont notablement*socio=rien amélioré leur politique*socio=et de change*socio=rien. Néanmoins, laisser le taux_de_change*socio=ec1 varier dans la *socio=rien mesure nécessaire *socio=nil pour que l'économie*socio=ec1 reste*socio=rien ouverte*socio=uv4 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te ne dispense pas d'opérer des ajustements*socio=et dans d'autres domaines*socio=rien. Si l'instabilité*socio=uv3 de la situation*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 tient à la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 ou financière*socio=ec1, c'est*socio=rien cette politique*socio=et qu'il faut réformer (Encadré 2:3). Outre leurs actions*socio=et sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 imposent *socio=rien un ensemble *socio=nil complexe de taxes*socio=et et de restrictions*socio=et *socio=rien quantitatives sur les*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil et (à *socio=rien un moindre degré)*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil ont notamment pour but*socio=rien de protéger l'industrie*socio=ec1 nationale*socio=te, de mobiliser des recettes*socio=ec1 et de renforcer les réserves*socio=ec1 internationales*socio=te. Elles constituent une batterie instable*socio=uv4 d'incitations*socio=uv3 hétéroclites qui visent toute une gamme*socio=rien d'activités*socio=rien de production*socio=ec1 et de biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1. Une constante*socio=rien se dégage néanmoins par-delà la diversité*socio=uv1 de ces mesures*socio=et: elles favorisent les *socio=ec1 industries manufacturières au*socio=nil détriment*socio=uv2 *socio=nil de l'agriculture*socio=ec1, et la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 plutôt que de biens*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Des études*socio=ec2 portant *socio=rien sur un échantillon de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil fournissent la preuve*socio=ec2 chiffrée que les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont suivi une politique_commerciale*socio=et plus libérale*socio=et (et notamment moins défavorable*socio=uv4 aux exportateurs*socio=ac) ont connu une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien, mieux résisté aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te et créé davantage d'emplois*socio=ec1. Cette constatation*socio=rien a encouragé une certaine*socio=rien remise en question*socio=rien de la politique_commerciale*socio=et et suscité des réformes*socio=et axées sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3. Les objectifs*socio=uv4 principaux*socio=rien sont de simplifier et d'unifier le système*socio=rien d'incitations*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 et, surtout, de réduire les mesures*socio=et qui pénalisent l'agriculture*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1. Ce genre*socio=rien de réformes*socio=et suppose généralement la volonté*socio=uv1 d'améliorer la politique*socio=et des changes*socio=rien et d'appliquer un*socio=rien programme*socio=et de libéralisation*socio=et des importations*socio=ec1. Ces programmes*socio=et doivent notamment viser la suppression*socio=rien des restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien, ainsi que l'abaissement*socio=rien et l'uniformisation*socio=uv des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et autres charges*socio=rien frappant les importations*socio=ec1. L'environnement*socio=et international*socio=te. La mauvaise*socio=rien performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et leurs problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 s'expliquent par l'incapacité*socio=rien de ces pays*socio=ac à s'adapter*socio=rien aux événements*socio=rien qui ont marqué l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 70, et par la gravité des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. Nombre*socio=rien d'entre eux ont tenté de contrer les effets*socio=rien des chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, de la montée de l'inflation*socio=ec2 et du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 en empruntant davantage, le plus souvent à court_terme*socio=rien et à taux*socio=rien flottants*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 de la proportion*socio=rien de *socio=ec1 prêts bancaires à*socio=nil taux*socio=rien flottants *socio=nil dans le financement*socio=ec1 extérieur*socio=te pendant les années*socio=rien 70 a rendu les pays_en_développement*socio=uv3 plus vulnérables*socio=uv2 à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et à la contraction*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 de sources*socio=rien privées*socio=et, faiblesses*socio=rien qui ont été*socio=rien mises en évidence*socio=rien par la *socio=rien hausse du cours du pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1979 et par la récession*socio=ec2 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80. La politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et financière*socio=ec1 suivie par les pays_industriels*socio=ec1 après*socio=rien 1979 a fait*socio=rien augmenter les taux_d'_intérêt*socio=ec1, cependant que fléchissaient les prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 exportés par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. En 1982, les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 versaient sur*socio=rien leurs *socio=ec1 emprunts bancaires des*socio=nil intérêts d'*socio=nil un*socio=rien *socio=rien taux nominal voisin *socio=nil de 13% et ont vu le prix*socio=ec1 moyen*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 diminuer de 5% (Tableau*socio=rien 2:10). Ces événements*socio=rien d'origine*socio=rien extérieure*socio=te ont rendu la stabilisation*socio=et et l'ajustement*socio=et de leur économie*socio=ec1 d'autant plus difficiles*socio=rien (Encadré 2:4). Comme les pays_en_développement*socio=uv3 ont continué d'emprunter en dépit*socio=rien de la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, leurs indicateurs*socio=ec1 de solvabilité*socio=ec1 se sont détériorés. Entre 1980 et 1982, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 au PNB*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 21,1% à 26,8%, le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 de 90,1% à 116,4%, et le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 (*socio=nil paiements*socio=ec1 d'*socio=nil intérêts*socio=ec1 et*socio=nil amortissement*socio=ec1 en*socio=nil pourcentage des*socio=nil exportations*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil de 16,1% à 20,7% (Tableau*socio=rien 2:11). Bien*socio=rien que le rapport*socio=rien de la dette*socio=ec1 aux exportations*socio=ec1 se soit amélioré en 1984, les grands*socio=rien indicateurs*socio=ec1 se sont à nouveau*socio=rien détériorés en 1985, essentiellement parce que la chute des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 a plus qu'annulé les effets*socio=rien favorables*socio=ec2 de la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. La détérioration*socio=uv4 de la solvabilité*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 n'a pas échappé à leurs créanciers*socio=ac qui, dès 1982, ne prêtaient plus qu'avec réticence aux emprunteurs*socio=ac publics*socio=et. Le Tableau*socio=rien 2:12 indique l'évolution*socio=rien des nouveaux*socio=rien engagements*socio=ec1 de prêt*socio=ec1 envers le groupe*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 et, en particulier*socio=rien, pour deux des sous-groupes les plus vulnérables*socio=uv2 - les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil et les pays_en_développement*socio=uv3 les plus endettés. Pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien groupe*socio=ac, les nouveaux*socio=rien engagements*socio=ec1 de prêt*socio=ec1 de sources*socio=rien privées*socio=et, après*socio=rien avoir culminé à 64,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981, sont tombés à 36,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984. Cette réduction*socio=ec2 a surtout touché le sous-groupe des pays_en_développement*socio=uv3 lés plus endettés, pour lequel le montant*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien engagements*socio=ec1 de sources*socio=rien privées*socio=et a chuté de plus des deux tiers*socio=rien entre 1981 et 1984. Le montant*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien engagements*socio=ec1 de sources*socio=rien publiques*socio=et a également diminué globalement pour les pays_en_développement*socio=uv3 pendant cette période*socio=te, tombant de 38,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à 33,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, à la suite*socio=rien essentiellement du*socio=rien recul*socio=ec des engagements*socio=ec1 bilatéraux*socio=et. Il faut cependant noter que les données *socio=rien du Tableau *socio=nil 2:12 ne rendent pas compte*socio=rien de la totalité*socio=rien des crédits*socio=ec1 à long_terme*socio=rien effectivement consentis, puisqu'elles excluent le montant*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 accordés au titre*socio=ec du*socio=rien réaménagement*socio=et de dettes*socio=ec1 antérieures*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien et intermédiaire*socio=rien lourdement endettés n'ont plus été*socio=rien à même d'assurer normalement le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Les données de la situation*socio=rien et ses origines*socio=ac ont différé d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, comme en témoigne*socio=rien le contraste entre le Brésil*socio=ac, le Mexique*socio=ac et la Turquie*socio=ac. Néanmoins, on *socio=rien relève certaines constantes *socio=nil dans les mesures*socio=et adoptées pour rétablir la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. Étant donné qu'une réorientation*socio=et de la politique_économique*socio=ec1 ne peut améliorer les résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 *socio=rien du jour au*socio=nil lendemain,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont d'abord*socio=rien cherché à redresser les graves*socio=rien déséquilibres de leurs relations*socio=rien économiques*socio=ec1 avec l'étranger*socio=te en centrant leur effort*socio=uv1 sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 de leurs dépenses*socio=ec1, en particulier*socio=rien des dépenses*socio=ec1 d'importation*socio=ec1. Beaucoup se sont lancés dans des programmes*socio=et de stabilisation*socio=et, souvent avec l'appui*socio=uv du*socio=rien fonds_monétaire_international*socio=te (FMI*socio=ac). Leurs interventions*socio=et ont visé à réduire les dépenses_publiques*socio=et, à accroître les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et, à réaligner les taux_de_change*socio=ec1 et à restreindre le crédit*socio=ec1 afin de rétablir rapidement les équilibres intérieurs*socio=te et extérieurs*socio=te. Ces politiques*socio=et ont eu pour effet*socio=rien de réduire fortement le déficit*socio=ec1 global*socio=rien des *socio=ec1 paiements courants des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil qui, après*socio=rien avoir atteint le montant*socio=ec1 record*socio=rien de 105,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981, est*socio=rien redescendu à 34,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984 et à 40,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1985 (Tableau*socio=rien 2:13). Ce redressement*socio=ec2 a surtout tenu, au départ*socio=rien, à une réduction*socio=ec2 radicale des importations*socio=ec1. Les pays*socio=ac ont procédé à d'indispensables*socio=uv4 réalignements de leur taux_de_change*socio=ec1 et réduit les dépenses_publiques*socio=et, mais ils ont aussi, *socio=rien phénomène inquiétant,*socio=nil *socio=nil renforcé les restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 et l'encadrement*socio=rien du*socio=rien crédit*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et. Cependant, vers la fin*socio=rien de la période*socio=te, et particulièrement en 1984, la reprise des exportations*socio=ec1 déclenchée par le réalignement des taux_de_change*socio=ec1 et la réorientation*socio=et de la politique_commerciale*socio=et a notablement*socio=rien contribué à la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Le dynamisme*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en 1984 a facilité ce processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Toutefois, en 1985, *socio=rien du fait *socio=nil de l'évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et, dans certains cas*socio=rien, d'erreurs*socio=uv4 de politique_économique*socio=ec1, les progrès*socio=uv1 ont marqué le pas. Même les pays*socio=ac qui avaient procédé à des réformes*socio=et valables*socio=rien ont continué de se heurter à des difficultés*socio=uv4 considérables*socio=rien dans leurs tentatives*socio=rien de relance*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3. Pour assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec doivent dégager un*socio=rien *socio=ec1 excédent commercial;*socio=nil or*socio=rien,*socio=nil *socio=nil en 1985, le tassement*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 et la baisse*socio=ec2 relativement plus forte*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te ont*socio=nil fait obstacle *socio=nil à l'accroissement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1. Confrontés en outre à une diminution*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1, beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont tenté de s'ajuster en réduisant davantage leurs importations*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te. Le Tableau*socio=rien 2:7 illustre la baisse*socio=ec2 globale*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec exportés par les pays_en_développement*socio=uv3. Depuis 1980, les prix*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien non pétroliers*socio=ec1 ont baissé de 26% et la valeur*socio=ec1 de ces produits*socio=ec a diminué de 23% par rapport*socio=rien à celle des biens*socio=ec1 manufacturés. Cette baisse*socio=ec2 s'explique par le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1, la force*socio=uv1 du*socio=rien dollar*socio=ec1 jusqu'au début*socio=rien de 1985, et le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 qui a grevé le coût*socio=ec1 des stocks*socio=ec1. La baisse*socio=ec2 des *socio=ec1 prix agricoles a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil amplifiée par la forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de l'offre*socio=rien de *socio=ec1 matières_premières agricoles,*socio=nil *socio=nil due en partie*socio=rien aux mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et de protection*socio=et prises*socio=rien par les pays_industriels*socio=ec1. La chute des cours*socio=rien des métaux*socio=ec1 a pour origine*socio=rien l'existence*socio=rien d'une surcapacité mondiale*socio=te et, dans certains cas*socio=rien (comme l'étain*socio=ec1), la rupture des accords*socio=et par lesquels les producteurs*socio=ac limitaient le niveau*socio=rien de l'offre*socio=rien et des stocks*socio=ec1. Mais le déclin*socio=ec2 des cours*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien par rapport*socio=rien aux prix*socio=ec1 des produits*socio=ec manufacturés reflète également une *socio=rien tendance profonde *socio=nil à utiliser plus efficacement les matières_premières*socio=ec1 et à substituer des produits*socio=ec synthétiques aux produits*socio=ec naturels*socio=rien. Il ne faut pas non plus ignorer le *socio=rien rôle important des*socio=nil fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te.*socio=nil Or,*socio=nil *socio=nil depuis 1980, si l'on *socio=rien fait exception *socio=nil de 1984, leurs effets*socio=rien ont généralement *socio=rien été négatifs.*socio=nil *socio=nil En outre, les flux*socio=ec1 nets*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=rien vers les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas cessé de décliner depuis 1981 (Tableau*socio=rien 2:14). En 1985, les *socio=rien apports nets à*socio=nil long_terme *socio=nil ont totalisé environ 35,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, chiffre inférieur*socio=rien de 52% à celui de 1981 (74,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Pour le groupe*socio=ac des pays*socio=ac lourdement endettés, la baisse*socio=ec2 a été*socio=rien de près de 76% et ces apports*socio=rien auraient été*socio=rien d'environ 10,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1985 contre 42,9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981. Pour les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil réduction*socio=ec2 a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil de plus de moitié*socio=rien, le *socio=rien total net *socio=nil tombant de 3,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981 à 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1985. Dans le cas*socio=rien de ces derniers*socio=rien, les dons*socio=ec1 de sources*socio=rien publiques*socio=et restent toutefois importants*socio=rien: leur montant*socio=ec1, qui avait été*socio=rien de 3,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981, a légèrement augmenté, passant à 3,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1984. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, la baisse*socio=ec2 des *socio=rien apports nets de*socio=nil capitaux*socio=ec1 a*socio=nil été plus*socio=nil forte *socio=nil encore. De plus, le total*socio=rien des paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 sur*socio=rien leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à long_terme*socio=rien (publique*socio=et et privée*socio=et) s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 en 1985 à 57,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (contre 41,8 milliards*socio=rien en 1981), soit 11% de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. En 1985, le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à long_terme*socio=rien a dépassé d'environ 22 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 les versements*socio=ec1 qu'ils ont reçus au titre*socio=ec de prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien et ce *socio=rien transfert net a*socio=nil été *socio=nil essentiellement le fait*socio=rien des pays*socio=ac lourdement endettés. Étant donné la montée des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, le nombre*socio=rien des accords*socio=et de réaménagement*socio=et et le montant*socio=ec1 des consolidations se sont sensiblement accrus en 1983 (Figure 2:5). Leur montant*socio=ec1 a diminué en 1984, *socio=rien du fait *socio=nil que plusieurs accords*socio=et conclus en principe*socio=rien cette année-là n'ont été*socio=rien signés qu'en 1985. En conséquence*socio=rien, le montant*socio=ec1 des réaménagements a atteint en 1985 le chiffre record*socio=rien de 93 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'opération*socio=rien la plus spectaculaire*socio=rien a été*socio=rien l'accord*socio=et de rééchelonnement*socio=et pluriannuel conclu par le Mexique*socio=ac, qui a porté *socio=rien sur un total *socio=nil de 49 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Des accords*socio=et importants*socio=rien ont été*socio=rien également conclus avec l'Argentine*socio=ac, le Chili*socio=ac, l'Équateur*socio=ac et les Philippines*socio=ac. Cependant, le rythme*socio=rien des rééchelonnements*socio=et avec des créanciers*socio=ac privés*socio=et est*socio=rien en diminution*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1983. Sur*socio=rien les 11 réaménagements dont le principe*socio=ec2 avait *socio=rien été acquis *socio=nil en 1984, trois seulement ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une signature*socio=rien d'accord*socio=et en 1985. Il est*socio=rien manifeste que certains des pays*socio=ac très endettés sont loin*socio=rien d'avoir rétabli leur crédit*socio=ec1 auprès des institutions_financières*socio=ec1 privées*socio=et. Le boulet*socio=rien de la dette*socio=ec1. L'application*socio=rien de réformes*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1, la réduction*socio=ec2 des distorsions*socio=uv4 en vue*socio=rien d'accroître l'efficacité*socio=uv3 et l'adoption*socio=et de politiques*socio=et de change*socio=rien adéquates*socio=uv2 sont autant d'éléments*socio=rien indispensables*socio=uv4 à l'ajustement*socio=et à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Cependant, face*socio=rien à l'urgence*socio=rien de leurs problèmes*socio=uv4 à court_terme*socio=rien, ils ont parfois dû entreprendre rapidement des ajustements*socio=et majeurs*socio=rien. De plus, certains pays*socio=ac ont adopté des politiques*socio=et qui ont provoqué des conflits*socio=uv1 souvent tout à fait*socio=rien évitables entre les impératifs*socio=uv4 de la stabilisation*socio=et à court_terme*socio=rien et ceux de la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. *socio=rien Du fait *socio=nil notamment des mesures*socio=et de stabilisation*socio=et qui ont dû *socio=rien être prises,*socio=nil les*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil ont diminué alors qu'augmentait la charge*socio=rien des intérêts*socio=ec1 au titre*socio=ec de la dette_publique*socio=et. Tout cela, au niveau*socio=rien des particuliers*socio=rien comme des pouvoirs_publics*socio=et, a rendu *socio=rien difficile un accroissement*socio=ec2 *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te brute. Comme de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont aussi vu s'amenuiser leurs possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 à l'épargne*socio=ec1 étrangère, l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien a diminué. La reprise s'en trouvera retardée à *socio=rien moyen terme,*socio=nil *socio=nil même si la réorientation*socio=et de la politique_économique*socio=ec1 fait*socio=rien apparaître des possibilités*socio=rien d'investissement*socio=ec1 rentables*socio=ec2. De plus, malgré la charge*socio=rien représentée par leurs paiements*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, certains gouvernements*socio=ac n'ont pas réduit d'autres postes*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et proportionnellement à la baisse*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te. Il en est*socio=rien résulté des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et qui ont entraîné un*socio=rien renforcement*socio=ec2 des restrictions*socio=et de crédit*socio=ec1 ou le relèvement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, ce qui n'a fait*socio=rien qu'aggraver l'éviction d'investissements_privés*socio=et potentiellement rentables*socio=ec2. Par ailleurs*socio=rien, les gouvernements*socio=ac ont souvent recouru au relèvement*socio=ec2 des droits*socio=uv1 sur*socio=rien les importations*socio=ec1 pour accroître les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et pour réduire le déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil Ce*socio=nil genre*socio=rien de*socio=nil mesures*socio=et,*socio=nil *socio=nil cependant, rend les exportations*socio=ec1 relativement moins attrayantes*socio=rien et fait*socio=rien donc obstacle*socio=rien à leur croissance*socio=uv3, pourtant indispensable*socio=uv4 au rétablissement*socio=rien de la solvabilité*socio=ec1. Certains pays*socio=ac ont aggravé les distorsions*socio=uv4 en recourant à l'expédient de taxes*socio=et supplémentaires*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 pour doper les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et. Les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil sont en butte à des problèmes*socio=uv4 particulièrement graves*socio=rien. La baisse*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 coïncide en effet*socio=rien avec *socio=rien un fléchissement des*socio=nil apports extérieurs*socio=te de*socio=nil capitaux*socio=ec1 privés*socio=et *socio=nil et de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Ainsi, aux problèmes*socio=uv4 liés à l'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 rapide*socio=rien et à l'utilisation*socio=rien inefficace*socio=uv4 des investissements*socio=ec1 qui ont caractérisé la plupart*socio=rien des *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=nil tout au long*socio=rien des années*socio=rien 70 sont venus s'ajouter, au début*socio=rien des années*socio=rien 80, ceux résultant*socio=rien de l'insuffisance*socio=uv3 absolue*socio=rien de l'épargne*socio=ec1. Le déclin*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 qui en résulte compromet la croissance*socio=uv3 future*socio=rien de ces pays*socio=ac. Comme on le verra dans le *socio=rien chapitre suivant,*socio=nil des*socio=nil efforts*socio=uv1 particuliers *socio=nil s'imposent pour réformer les institutions*socio=ac et les systèmes*socio=rien d'incitation*socio=uv3 dans de nombreux*socio=rien *socio=ac pays africains,*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil qui doivent être*socio=rien soutenues par une action*socio=et internationale*socio=te concertée visant à accroître les apports*socio=rien de ressources*socio=ec1. Le "boulet*socio=rien de la dette*socio=ec1" restreint l'accès*socio=uv1 de nombreux*socio=rien pays*socio=ac lourdement endettés aux ressources*socio=ec1 dont ils ont besoin*socio=uv1 pour stimuler l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3, bien*socio=rien qu'ils aient entrepris des réformes*socio=et économiques*socio=ec1 valables*socio=rien. La chute récente*socio=rien des *socio=rien cours du pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a certes favorisé*socio=rien les importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, a aggravé la situation*socio=rien des pays*socio=ac très endettés - l'Indonésie*socio=ac, le Mexique*socio=ac, le Nigeria*socio=ac et le Venezuela*socio=ac - qui sont fortement tributaires*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien. Cette baisse*socio=ec2 réduit dans l'immédiat*socio=rien leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et restreint leurs possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 au *socio=ec1 crédit bancaire.*socio=nil Au*socio=nil moment*socio=rien *socio=nil où ils abordent la seconde moitié*socio=rien de la décennie*socio=te, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 se trouvent donc aux prises*socio=rien avec le problème*socio=uv4 de la stabilisation*socio=et de leur économie*socio=ec1 et de la relance*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 dans un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 mondial*socio=te qui, pour certains, n'est*socio=rien pas favorable*socio=ec2. La baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et des *socio=rien cours du pétrole*socio=ec1 *socio=nil a certainement eu des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 en 1985 et pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1986. Cependant, le ralentissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, le déclin*socio=ec2 ou la stagnation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, le renforcement*socio=ec2 des barrières*socio=rien au commerce*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des *socio=rien apports nets de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil ont plus qu'annulé ces *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour beaucoup d'autres. Ceux qui n'ont pas entrepris de stabiliser leur économie*socio=ec1 ou se sont découragés en cours*socio=rien de route*socio=et devront s'engager résolument sur*socio=rien la voie*socio=rien des réformes*socio=et décrites dans le *socio=rien présent chapitre.*socio=nil *socio=nil Mais, en tout état*socio=ac de cause*socio=rien, l'amélioration*socio=uv1 *socio=rien du climat économique*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil ne pourrait que favoriser le succès*socio=uv1 des réformes*socio=et intérieures*socio=te. L'objectif*socio=uv4 d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4, analogue*socio=rien à celle enregistrée pendant les années*socio=rien 60, n'est*socio=rien pas utopique. Pour l'atteindre, cependant, les pays_en_développement*socio=uv3 comme les pays_industriels*socio=ec1 doivent être*socio=rien déterminés à remanier leur politique_économique*socio=ec1 et à lever les restrictions*socio=et qui entravent les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Les politiques*socio=et et les initiatives*socio=rien internationales*socio=te indispensables*socio=uv4 à l'ajustement*socio=et dans la croissance*socio=uv3 font l'objet*socio=rien *socio=rien du Chapitre *socio=nil 3. Les opportunités*socio=uv3 de croissance*socio=uv3. Lorsque la croissance*socio=uv3 faiblit, les dirigeants*socio=ac entreprennent de la ranimer - et de s'attaquer aux problèmes*socio=uv4 créés par son fléchissement*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont déjà pris nombre*socio=rien de mesures*socio=et pour améliorer la performance*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1 et s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien de l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 mondial*socio=te. Mais leurs gouvernements*socio=ac, lorsqu'ils envisagent le reste*socio=rien de cette décennie*socio=te et les *socio=rien années suivantes,*socio=nil *socio=nil se rendent compte*socio=rien qu'il leur faut faire encore plus, surtout dans *socio=rien un climat international*socio=te lourd d'*socio=nil incertitudes*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil cours des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base *socio=nil sont déprimés, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 restent supérieurs*socio=rien à leurs niveaux*socio=rien historiques*socio=te et, dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil le*socio=nil fardeau*socio=uv4 du service_de_la_dette*socio=ec1 limite *socio=nil fortement les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. Dans *socio=rien un monde *socio=nil où l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des nations*socio=te est*socio=rien de plus en plus étroite*socio=rien, l'avenir*socio=te sera déterminé par la politique*socio=et adoptée tant dans les pays_industriels*socio=ec1 que dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ce *socio=rien chapitre formule une*socio=nil Hypothèse*socio=ec2 haute *socio=nil et une Hypothèse*socio=ec2 basse qui permettent de projeter l'évolution*socio=rien possible*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pendant les dix *socio=rien prochaines années *socio=nil et décrit les conditions*socio=rien auxquelles elles pourraient se concrétiser. L'une et l'autre présupposent les mêmes améliorations*socio=uv1 modérées de la politique_économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Toutefois, dans les deux cas*socio=rien, ces pays*socio=ac auraient des taux*socio=rien moyens*socio=ec1 de croissance*socio=uv3 supérieurs*socio=rien à nos estimations*socio=ec2 s'ils accéléraient leurs réformes*socio=et ou si davantage de gouvernements*socio=ac appliquaient des mesures*socio=et correctives*socio=ec2. Comme les *socio=rien bons résultats *socio=nil obtenus par des pays*socio=ac aussi différents*socio=rien que la Turquie*socio=ac et la Chine*socio=ac l'ont montré, c'est*socio=rien la politique*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes qui détermine dans quelle mesure*socio=rien ils peuvent tirer profit*socio=uv de modifications*socio=rien de la *socio=te conjoncture mondiale *socio=nil ou éviter d'en pâtir. Les pays_en_développement*socio=uv3 ne doivent pas compter sur*socio=rien une *socio=te conjoncture extérieure stable*socio=uv4 ni*socio=nil propice*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Il leur faut donc savoir*socio=rien quel type*socio=rien de politique*socio=et leur permettrait de s'adapter*socio=rien plus facilement à des circonstances*socio=rien imprévisibles*socio=uv4 et d'utiliser au mieux les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te pour entretenir leur croissance*socio=uv3 sur*socio=rien la moyenne*socio=rien période*socio=te. Action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et et croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Il peut être*socio=rien utile*socio=uv4 pour commencer de rappeler comment les programmes*socio=et de stabilisation*socio=et se distinguent des programmes*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2. Dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil *socio=nil il s'agit, par exemple*socio=rien, de mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 ou budgétaires*socio=et, et de la politique*socio=et des changes*socio=rien ou des revenus*socio=ec1 dont les pouvoirs_publics*socio=et se servent pour maintenir l'équilibre*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1. En revanche, une politique*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 consiste en mesures*socio=et qui influent sur*socio=rien les choix*socio=uv1 des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 en matière*socio=rien de production*socio=ec1, d'échanges*socio=ec1 et de distribution*socio=rien, c'est-à-dire qui modifient les systèmes*socio=rien d'incitations*socio=uv3, les institutions_publiques*socio=et et le régime*socio=et auquel sont assujettis le droit_de_propriété*socio=ec1, les obligations*socio=ec1 et l'information*socio=rien. Bien*socio=rien entendu, ces deux domaines*socio=rien se confondent et se complètent parfois. Par exemple*socio=rien, un*socio=rien ajustement*socio=et des changes*socio=rien stabilise le compte*socio=rien courant*socio=te mais en outre il accroît la proportion*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te exportée. De même, la restructuration*socio=et d'une entreprise_publique*socio=et peut à la fois*socio=rien accroître son efficacité*socio=uv3 et réduire le déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et. Il arrive au contraire*socio=rien qu'il y ait incompatibilité*socio=rien. Une réduction*socio=ec2 rapide*socio=rien de taxes*socio=et commerciales*socio=ec1 qui créent des distorsions*socio=uv4 peut, en l'absence*socio=rien de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et génératrices*socio=rien de recettes*socio=ec1, accroître dans l'immédiat*socio=rien le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. Lorsque la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 ne concorde pas avec les objectifs*socio=uv4 structurels*socio=ec2 à long_terme*socio=rien, le gouvernement*socio=ac risque*socio=uv4 de devoir*socio=rien revenir sur*socio=rien des réformes*socio=et pourtant justifiées ou d'être*socio=rien contraint d'y renoncer. C'est*socio=rien, par exemple*socio=rien, ce qui est*socio=rien arrivé aux Philippines*socio=ac (Encadré 2:3 *socio=rien du Chapitre *socio=nil 2). Le *socio=rien dosage exact des*socio=nil interventions*socio=et *socio=nil qui conviennent à son cas*socio=rien varie d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, mais le *socio=rien but est *socio=nil toujours de rétablir et de maintenir la stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1, tout en améliorant le système*socio=rien d'incitations*socio=uv3 et la structure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et de façon*socio=rien à encourager l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te et une affectation*socio=ec1 rationnelle*socio=uv4 des ressources*socio=ec1. Que le mal*socio=rien vienne, à l'origine*socio=rien, d'une politique*socio=et nationale*socio=te qui ne peut être*socio=rien poursuivie indéfiniment (par exemple*socio=rien, de gros*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et), de changements*socio=uv3 brusques de la *socio=te conjoncture mondiale *socio=nil (comme une chute des *socio=rien cours du pétrole*socio=ec1)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil ou d'une combinaison*socio=rien de ces deux facteurs*socio=rien, un*socio=rien pays*socio=ac sera d'autant mieux en mesure*socio=rien de résister aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te qu'il aura su stabiliser plus tôt son économie*socio=ec1, compte*socio=rien dûment tenu du*socio=rien coût*socio=ec1 d'un*socio=rien programme*socio=et d'ajustement*socio=et. S'il laisse passivement des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et ou des déséquilibres de la balance_des_paiements*socio=ec1 s'accumuler, il sera finalement contraint d'épuiser ses réserves*socio=ec1 de change*socio=rien et ses possibilités*socio=rien d'emprunt*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Dès lors*socio=rien, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te ne pourra plus continuer d'être*socio=rien supérieure*socio=rien au revenu*socio=ec1 et le gouvernement*socio=ac n'aura d'autre solution*socio=rien que de s*socio=rien 1 attaquer aux *socio=rien causes premières *socio=nil de la situation*socio=rien ou de réduire encore la croissance*socio=uv3. Il ne pourra pas temporiser, ses erreurs*socio=uv4 passées*socio=te ne lui permettant plus de jouir de la marge de manoeuvre*socio=rien qu'offre*socio=rien l'emprunt*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. C'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et d'ailleurs*socio=rien qui n'ont pas réduit leurs dépenses*socio=ec1 après*socio=rien la *socio=rien fin du boom*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base du milieu des*socio=nil années *socio=nil 70. Ils ont maintenu leurs changes*socio=rien et leurs dépenses*socio=ec1 (en particulier*socio=rien les investissements_publics*socio=et) à des niveaux*socio=rien que seul*socio=rien aurait autorisé *socio=rien un retour rapide aux*socio=nil prix*socio=ec1 records*socio=ec2 des*socio=nil produits*socio=ec d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil de la *socio=te période antérieure.*socio=nil *socio=nil Mais les cours*socio=rien de leurs produits*socio=ec de base*socio=rien n'ont pas augmenté et, de surcroît*socio=rien, ils ont bientôt dû faire face*socio=rien au *socio=rien deuxième choc pétrolier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et à la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te. Leur situation*socio=rien aurait *socio=rien été difficile *socio=nil dans n'importe quelle circonstance*socio=rien mais, pour beaucoup d'entre eux, elle a été*socio=rien aggravée par le fait*socio=rien qu'ils avaient déjà épuisé leurs possibilités*socio=rien d'emprunt*socio=ec1 à court_terme*socio=rien et leurs réserves*socio=ec1 de change*socio=rien. D'autres pays*socio=ac ont fait*socio=rien la preuve*socio=ec2 des avantages*socio=rien à long_terme*socio=rien d'une politique*socio=et susceptible*socio=rien de rétablir rapidement la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, au début*socio=rien des années*socio=rien 80, l'Indonésie*socio=ac était menacée d'une baisse*socio=ec2 brutale*socio=rien de son revenu*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 avaient commencé à fléchir, la croissance*socio=uv3 mondiale*socio=te ralentissait et les fuites de capitaux*socio=ec1 faisaient ressentir leur *socio=rien effet sur le*socio=nil compte courant*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil a promptement réduit les subventions*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1, annulé ou ajourné près de 50 projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité d'*socio=nil importations*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dévalué la monnaie*socio=ec1 et adopté *socio=rien un système de*socio=nil flottement*socio=ec1 *socio=nil dirigé. Le taux_de_croissance*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1, nul*socio=rien en 1982, est*socio=rien remonté à 3,3% en 1983 pour atteindre 6,6% en 1984 et 1985. Le déficit*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 courantes*socio=te est*socio=rien tombé de 8,5% du*socio=rien PIB*socio=ec1 en 1982 à 2,5% en 1984. La Turquie*socio=ac *socio=rien est un pays*socio=ac *socio=nil où l'action*socio=et du*socio=rien gouvernement*socio=ac, par opposition à *socio=rien un revirement soudain *socio=nil de la *socio=te conjoncture internationale,*socio=nil *socio=nil a créé une situation*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 insoutenable*socio=uv4 qui a ralenti la croissance*socio=uv3 tant que des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 n'ont pas *socio=rien été prises.*socio=nil *socio=nil Tout au long*socio=rien des années*socio=rien 70, le gouvernement*socio=ac a poursuivi une politique*socio=et d'expansionnisme monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et, financé les *socio=ec1 déficits courants *socio=nil par de lourds*socio=rien emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te et protégé*socio=rien les industries*socio=ec1 locales*socio=te en réglementant strictement les importations*socio=ec1. Lorsqu'il n'a plus pu emprunter à l'étranger*socio=te, il a mis à *socio=rien exécution un vaste programme*socio=et *socio=nil visant à la fois*socio=rien à rétablir la stabilité*socio=uv3 intérieure*socio=te et à restructurer l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien la moyenne*socio=rien période*socio=te. L'ajustement*socio=et des changes*socio=rien, combiné à une discipline*socio=uv1 monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et plus stricte*socio=rien, a *socio=rien permis un retour *socio=nil à la stabilité*socio=uv3. Dans les conditions*socio=rien ainsi créées, il a *socio=rien été possible *socio=nil de lancer le programme*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2, dont les objectifs*socio=uv4 étaient d'ouvrir l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te, d'accroître son efficacité*socio=uv3 et de stimuler la croissance*socio=uv3. De fait*socio=rien, entre 1980 et 1984, la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 a augmenté de 120%, alors qu'à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, celle des exportations*socio=ec1 non pétrolières*socio=ec1 ne progressait que de 5% environ. La croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 4,6% par an*socio=rien pendant cette période*socio=te. Cet exemple*socio=rien montre bien*socio=rien que la stabilisation*socio=et n'est*socio=rien pas une fin*socio=rien en soi*socio=rien. Il faut plutôt y voir une étape*socio=te qui facilitera l'avènement*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau climat national*socio=te propice *socio=nil à une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 plus rapide*socio=rien mais soutenable*socio=uv4. Une fois*socio=rien la stabilité*socio=uv3 intérieure*socio=te rétablie, il faut stimuler la croissance*socio=uv3 en encourageant l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, l'efficacité*socio=uv3 et la productivité*socio=uv. Les programmes*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 visent essentiellement à transformer les institutions*socio=ac et les incitations*socio=uv3. Leurs principaux*socio=rien objectifs*socio=uv4 doivent être*socio=rien: a) de mobiliser des fonds*socio=ec1 en accroissant le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, en attirant des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te et, le cas*socio=rien échéant, en encourageant le retour*socio=rien des capitaux*socio=ec1 expatriés; b) d'affecter les ressources*socio=ec1 plus efficacement et d'améliorer la productivité*socio=uv du*socio=rien patrimoine*socio=et national*socio=te; et c) de créer des emplois*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien où l'économie*socio=ec1 jouit d'un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2. L'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 devront accroître l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te s'ils veulent pouvoir*socio=rien investir suffisamment pour maintenir leur croissance*socio=uv3 tout en assurant le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te n'augmentera que si les pouvoirs_publics*socio=et se montrent fermement décidés à créer un*socio=rien environnement*socio=et macroéconomique*socio=ec1 stable*socio=uv4. La réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 raisonnable*socio=uv4 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 et la stabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 feront beaucoup pour encourager l'épargne*socio=ec1. En même temps*socio=rien, ils freineront les exportations*socio=ec1 et encourageront peut-être même les rapatriements de fonds*socio=ec1. La fuite des capitaux*socio=ec1 est*socio=rien devenue endémique dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac où les taux_de_change*socio=ec1 et d'intérêt*socio=uv1 ne correspondent pas à la réalité*socio=ec2. *socio=rien Un renversement *socio=nil de cette tendance*socio=rien montrera clairement aux banques*socio=ac privées*socio=et et aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te que le gouvernement*socio=ac a su convaincre ses nationaux*socio=te de sa volonté*socio=uv1 politique*socio=et et retrouver leur confiance*socio=uv1. Quant à l'épargne_publique*socio=et, les dirigeants*socio=ac ont deux options*socio=rien fondamentales*socio=uv4: réduire les dépenses*socio=ec1 ou augmenter les recettes*socio=ec1. Nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3 pourraient réduire les dépenses_publiques*socio=et sans ralentir la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ni aggraver la condition*socio=rien des pauvres*socio=uv2. Ils pourraient notamment diminuer les dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et, améliorer la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des traitements*socio=rien dans le secteur_public*socio=et, réduire et redistribuer les dépenses*socio=ec1 ordinaires*socio=rien et accroître l'efficacité*socio=uv3 du*socio=rien secteur_public*socio=et. Par exemple*socio=rien, beaucoup d'entre eux auraient intérêt*socio=uv1 à aligner les tarifs*socio=et des services_publics*socio=et de distribution*socio=rien (électricité*socio=ec1, eau*socio=ec1, gaz*socio=ec1) et des transports*socio=ec1 sur*socio=rien leur coût*socio=ec1 d'opportunité à long_terme*socio=rien, et à rationaliser leurs programmes_d'_aide*socio=uv1 à l'agriculture*socio=ec1. Dans le secteur_public*socio=et, des réformes*socio=et de la gestion*socio=ec2 et des institutions*socio=ac visant à améliorer la planification*socio=et et la budgétisation et à renforcer les règles*socio=et de conduite*socio=rien contribueraient à accroître l'efficacité*socio=uv3. L'État*socio=ac pourrait beaucoup épargner en réduisant ses dépenses*socio=ec1 dans des entreprises*socio=ac publiques*socio=et inefficaces*socio=uv4 et déficitaires*socio=ec2. Par exemple*socio=rien, on estime*socio=rien qu'en Argentine*socio=ac, les 353 entreprises*socio=ac d'État*socio=ac perdent 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien et doivent environ 11 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 sur*socio=rien les 46 milliards*socio=rien de la dette*socio=ec1 étrangère du*socio=rien pays*socio=ac. Nombre*socio=rien de pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te auraient eux aussi avantage à supprimer les déficits*socio=ec1 imputables*socio=uv2 aux entreprises*socio=ac semi-publiques; ils devraient fermer les pires*socio=rien et réformer les autres de façon*socio=rien à accroître leur efficacité*socio=uv3 et à les rendre responsables*socio=uv2 de leurs actes. Les cessions d'actifs*socio=ec1 offrent également à l'État*socio=ac beaucoup de possibilités*socio=rien de rationaliser le secteur_public*socio=et. Elles se traduiraient, dans l'immédiat*socio=rien, par une augmentation*socio=ec2 de l'épargne_publique*socio=et et, sur*socio=rien la moyenne*socio=rien période*socio=te, par une meilleure*socio=rien affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac peuvent également accroître l'épargne_publique*socio=et en augmentant les impôts*socio=et (notamment en profitant des plus-values fiscales*socio=et de l'inflation*socio=ec2). Nous avons vu plus haut*socio=rien que s'ils sont réduits à de telles mesures*socio=et, qui risquent de trop peser sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 et d'encourager la fraude fiscale*socio=et, ils doivent s'efforcer de minimiser les dommages*socio=ec2. Au surplus*socio=ec1, la diminution*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac dans beaucoup de pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac et d'amérique_latine*socio=ac oblige à comparer les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 d'une augmentation*socio=ec2 des impôts*socio=et sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et ses *socio=rien effets négatifs sur les*socio=nil revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2.*socio=nil Il*socio=nil est cependant*socio=nil faisable *socio=nil d'accroître les recettes*socio=ec1 par des réformes*socio=et et des améliorations*socio=uv1 de la fiscalité*socio=et; on peut notamment simplifier le code*socio=et des impôts*socio=et, en limitant le nombre*socio=rien des exonérations*socio=ec1 et des abattements*socio=ec1 et en pénalisant plus fortement la fraude - et élargir l'assiette*socio=rien de l'impôt*socio=et. Les *socio=et réformes fiscales *socio=nil peuvent également encourager l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et, par exemple*socio=rien, lorsqu'elles consistent à corriger de l'inflation*socio=ec2 les intérêts*socio=ec1 perçus par les contribuables*socio=ac et à réduire les *socio=rien taux marginaux d'*socio=nil imposition*socio=et.*socio=nil *socio=nil Il faudrait compléter ce type*socio=rien de mesures*socio=et par la suppression*socio=rien des distorsions*socio=uv4 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 et en particulier*socio=rien une politique*socio=et appropriée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1. Une étude*socio=ec2 récente*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te sur*socio=rien le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 au Bangladesh*socio=ac, au Kenya*socio=ac, au Nigeria*socio=ac, au Pérou*socio=ac, en Thaïlande*socio=ac, en Turquie*socio=ac et en Uruguay*socio=ac donne à penser que, bien*socio=rien souvent, la levée des contrôles*socio=et de l'État*socio=ac sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les commissions*socio=ac bancaires*socio=ec1 et une plus forte*socio=rien concurrence*socio=ec1 amélioreraient l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 et accroîtraient la proportion*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 financière*socio=ec1 privée*socio=et, tout en réduisant les sorties de capitaux*socio=ec1. Mais, comme nous l'avons dit au début*socio=rien, l'essentiel*socio=uv4 est*socio=rien de rendre confiance*socio=uv1 au secteur_privé*socio=et. Le volume*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3 des investissements*socio=ec1. Les méthodes*socio=rien que de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont choisies pour s'adapter*socio=rien à l'environnement*socio=et extérieur*socio=te pendant le début*socio=rien des années*socio=rien 80 ont provoqué une baisse*socio=ec2 considérable*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te. Il leur faut maintenant renverser cette tendance*socio=rien, et surtout mieux affecter et utiliser les ressources*socio=ec1 à investir afin de soutenir la croissance*socio=uv3 sur*socio=rien la moyenne*socio=rien période*socio=te. Il *socio=rien est certain *socio=nil que les coupes pratiquées dans l'investissement_public*socio=et, lorsqu'elles se sont traduites par une réduction*socio=ec2 de la dimension*socio=rien de projets*socio=rien peu rentables*socio=ec2 ou par leur abandon*socio=rien (projet*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 de Majes au Pérou*socio=ac ou d'extension*socio=rien du*socio=rien métro au Chili*socio=ac et en Colombie*socio=ac, par exemple*socio=rien), ont *socio=rien été bénéfiques.*socio=nil *socio=nil Avant les années*socio=rien 80, la qualité*socio=rien des investissements_publics*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 était, au mieux, inégale*socio=uv2. Toutefois, certains gouvernements*socio=ac ne savent pas comment opérer des réductions*socio=ec2 sélectives*socio=uv4 ou y répugnent. Aussi procèdent-ils souvent à des amputations globales*socio=rien et regrettables de leur programme*socio=et d'investissement*socio=ec1. Ils auraient tout avantage à se doter d'institutions*socio=ac capables*socio=rien d'évaluer systématiquement les projets*socio=rien au stade*socio=te de la planification*socio=et, et d'indiquer, lorsqu'ils sont achevés, les ressources*socio=ec1 qu'il convient d'affecter à l'entretien*socio=rien et aux réparations. Les autorités*socio=et peuvent aussi, tout en réduisant le montant*socio=ec1 de leur programme*socio=et d'investissement*socio=ec1, en accroître l'efficacité*socio=uv3 en délimitant clairement la sphère*socio=rien d'activité*socio=rien du*socio=rien secteur_public*socio=et. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 auraient avantage à freiner ou interrompre les investissements_publics*socio=et dans des domaines*socio=rien (comme la production*socio=ec1 ou la commercialisation*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien de l'industrie*socio=ec1, de l'énergie*socio=ec1 et de l'agriculture*socio=ec1) où le secteur_privé*socio=et jouit d'un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2. L'investissement_public*socio=et devrait s'orienter vers des activités*socio=rien ayant des effets*socio=rien induits et dont la rentabilité*socio=ec1 est*socio=rien longuement différée (par exemple*socio=rien, des projets*socio=rien de valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 ou d'infrastructure*socio=ec1 matérielle*socio=rien). Le gouvernement*socio=ac peut encore contribuer à accroître l'efficacité*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 - et à réduire le chômage*socio=ec1 et atténuer la pauvreté*socio=uv1 - en créant *socio=rien un climat *socio=nil encourageant pour les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et, étrangers*socio=te et intérieurs*socio=te. Il lui faudra adopter pour cela une politique*socio=et claire*socio=rien, non discriminatoire*socio=uv2 et durable*socio=uv4, c'est*socio=rien dire qu'il devra prendre diverses*socio=rien mesures*socio=et que nous avons déjà mentionnées, et notamment réorienter sa politique_commerciale*socio=et, réduire les *socio=et contrôles administratifs,*socio=nil appliquer*socio=nil un*socio=rien régime_fiscal *socio=nil créant moins de distorsions*socio=uv4, laisser jouer les forces*socio=uv1 des marchés_du_travail*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec1 et modifier et préciser les *socio=rien dispositions régissant les*socio=nil investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te.*socio=nil *socio=nil Il convient, à ce propos*socio=rien, d'ajouter que dans beaucoup de pays*socio=ac lourdement endettés, comme l'Argentine*socio=ac, le Brésil*socio=ac, le Chili*socio=ac et le Mexique*socio=ac, l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien qui a le plus découragé les nouveaux*socio=rien investissements_privés*socio=et est*socio=rien le *socio=rien niveau record des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 des*socio=nil dernières années.*socio=nil *socio=nil De tels taux*socio=rien reflètent à la fois*socio=rien des anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et une demande*socio=ec1 *socio=rien excessive sur le*socio=nil marché*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil destinés à financer de gros*socio=rien déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et et de vastes*socio=rien programmes*socio=et de prêts*socio=ec1 préférentiels à des secteurs*socio=rien comme l'agriculture*socio=ec1. Le gouvernement*socio=ac, s'il casse les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et réduit ses emprunts*socio=ec1, contribuera puissamment à faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 et stimulera par là même l'investissement_privé*socio=et. En Argentine*socio=ac et au Brésil*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et ont montré qu'ils en étaient convaincus par leurs récentes*socio=rien réformes*socio=et monétaires*socio=ec1 et budgétaires*socio=et. Les mesures*socio=et d'encouragement*socio=uv4 aux exportations*socio=ec1. Il existe *socio=rien un lien étroit *socio=nil entre la politique*socio=et qu'un*socio=rien pays*socio=ac suit en matière*socio=rien de commerce*socio=ec1 international*socio=te et de change*socio=rien et la marge de manoeuvre*socio=rien dont il jouit pour maintenir sa croissance*socio=uv3. Des taux_de_change*socio=ec1 compétitifs*socio=uv4 et un*socio=rien régime*socio=et de taxes*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil qui ne fausse*socio=rien pas le jeu*socio=rien des forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 auront généralement pour effet*socio=rien de modérer l'emprunt*socio=ec1 extérieur*socio=te et d'encourager les exportations*socio=ec1 et, lorsqu'elle est*socio=rien rentable*socio=ec2, la substitution*socio=rien de productions*socio=ec1 locales*socio=te aux importations*socio=ec1. Les pays*socio=ac qui vendent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te peuvent tirer parti*socio=et des économies*socio=ec1 de spécialisation*socio=uv3, de dimension*socio=rien et d'échelle*socio=rien - pour créer des entreprises*socio=ac efficaces*socio=uv4 et compétitives*socio=uv4 à l'intérieur*socio=te et à l'étranger*socio=te. Dans les économies*socio=ec1 autocentrées, les producteurs*socio=ac sont réduits à vendre sur*socio=rien de petits*socio=rien marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te ou fortement protégés*socio=rien. L'investissement_public*socio=et y est*socio=rien généralement plus élevé*socio=uv4, pour compenser l'atonie du*socio=rien secteur_privé*socio=et, et il est*socio=rien souvent mal*socio=rien ciblé à cause*socio=rien des distorsions*socio=uv4 engendrées par le système*socio=rien d'incitations*socio=uv3. Enfin, plus efficace*socio=uv4 dans les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=uv4 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te, l'investissement*socio=ec1 y encourage l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te, et les prêts*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1 extérieurs*socio=te jouent *socio=rien un rôle complémentaire.*socio=nil *socio=nil Dans celles qui sont repliées sur*socio=rien elles-mêmes, l'emprunt*socio=ec1 à l'étranger*socio=te se substitue fréquemment à l'épargne*socio=ec1 interne*socio=te. Par exemple*socio=rien, la Corée*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac et, plus récemment, la Turquie*socio=ac ont paré aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te surtout par des réformes*socio=et intérieures*socio=te. Une politique*socio=et de vérité*socio=uv1 des changes*socio=rien, de compression*socio=et des dépenses_publiques*socio=et et de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 leur a permis*socio=rien de stimuler leurs ventes*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, de réduire le montant*socio=ec1 de leurs emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te et de modérer leur inflation*socio=ec2. Au contraire*socio=rien, des pays*socio=ac aussi différents*socio=rien que l'Argentine*socio=ac, la Jamaïque*socio=ac, le Mexique*socio=ac et la Tanzanie*socio=ac se sont efforcés de financer des *socio=ec1 déficits courants *socio=nil de plus en plus élevés*socio=uv4 par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'emprunt*socio=ec1 ou de l'aide*socio=uv1 extérieurs*socio=te. Ils ont pu ainsi maintenir leurs taux_de_change*socio=ec1 mais ont par là même découragé la substitution*socio=rien de productions*socio=ec1 locales*socio=te aux importations*socio=ec1 ainsi que les exportations*socio=ec1, aggravant par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien leurs besoins*socio=uv1 de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Quand la dette*socio=ec1 qu'ils avaient accumulée leur a fermé l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1, ils ont été*socio=rien contraints*socio=uv2 à des mesures*socio=et déflationnistes*socio=ec2 pour réduire les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2 et la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1. L'adoption*socio=et d'une politique*socio=et de stabilisation*socio=et et de restructuration*socio=et de l'économie*socio=ec1 stimule la croissance*socio=uv3, même dans un*socio=rien environnement*socio=et mondial*socio=te défavorable*socio=uv4. Mais, dans les pays_en_développement*socio=uv3 les plus endettés, la dette*socio=ec1 représente un*socio=rien tel boulet*socio=rien que des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 internes*socio=te ne sauraient suffire. Ils ont également besoin*socio=uv1 d'apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien et de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec1 pour leurs exportations*socio=ec1. Dans leur cas*socio=rien, l'évolution*socio=rien de l'environnement*socio=et extérieur*socio=te peut, comme on le verra plus loin*socio=rien, faire échec*socio=uv1 à leur politique*socio=et d'ajustement*socio=et. C'est*socio=rien parce que cette *socio=rien évolution est incertaine *socio=nil que nous avons construit une Hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien et une Hypothèse*socio=ec2 basse. La stabilité*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dépendront à la fois*socio=rien des politiques_économiques*socio=ec1 adoptées par les pays*socio=ac développés*socio=uv4 et par les pays_en_développement*socio=uv3 - en particulier*socio=rien au sujet*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te - et *socio=rien du comportement des*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 mondiaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui s'influencent mutuellement. Chacun des deux scénarios*socio=rien montre les conséquences*socio=rien de diverses*socio=rien politiques*socio=et envisageables. Notre but*socio=rien n'est*socio=rien pas de faire des projections*socio=ec2, et l'hypothèse*socio=ec2 de chocs*socio=ec2 exogènes, comme un*socio=rien bouleversement des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 ou des produits*socio=ec de base*socio=rien, est*socio=rien exclue. Nous décrivons une *socio=rien situation possible,*socio=nil *socio=nil non une situation*socio=rien probable*socio=uv4. Le rôle*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te et de la Banque*socio=ac. La durée*socio=te et l'ampleur*socio=rien de la crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 et financière*socio=ec1 que de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 traversent depuis *socio=rien cinq ans *socio=nil les ont amenés à mieux prendre conscience*socio=uv1 que le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 *socio=rien est bien *socio=nil plus qu'un*socio=rien *socio=rien phénomène temporaire.*socio=nil On*socio=nil est *socio=nil de plus en plus d'accord*socio=et que seule*socio=rien une reprise économique*socio=ec1 permettra à ces pays*socio=ac de vraiment*socio=rien le résoudre de façon*socio=rien durable*socio=uv4. L'ajustement*socio=et dans la croissance*socio=uv3 exigera une collaboration*socio=uv1 étroite*socio=rien entre les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 et des pays_industriels*socio=ec1, les institutions*socio=ac multilatérales*socio=et et, souvent, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil *socio=nil on s'est*socio=rien surtout préoccupé des pays_en_développement*socio=uv3 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien lourdement endettés, principalement parce que, dans leur cas*socio=rien, l'adoption*socio=et de mesures*socio=et constructives*socio=rien ou, au contraire*socio=rien, d'une attitude*socio=rien passive peut avoir des *socio=rien effets considérables sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 internationale*socio=te.*socio=nil *socio=nil A l'automne*socio=rien 1985, le Secrétaire*socio=ac au Trésor*socio=et des États-unis*socio=ac, M: James*socio=rien Baker, a proposé *socio=rien un plan d'*socio=nil action*socio=et *socio=nil pour les aider à faire face*socio=rien à leurs problèmes*socio=uv4. Il a insisté sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 impérative d'une stratégie*socio=et d'ajustement*socio=et dans la croissance*socio=uv3 et s'est*socio=rien joint aux partisans*socio=ac d'une politique*socio=et de collaboration*socio=uv1 internationale*socio=te entre débiteurs*socio=ac et créanciers*socio=ac. Le retour*socio=rien à la croissance*socio=uv3 n'est*socio=rien pas moins important*socio=rien pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. Ils ont relativement peu de poids*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te mais, par ses *socio=rien effets sur la*socio=nil condition des*socio=nil pauvres*socio=uv2,*socio=nil une*socio=nil nouvelle baisse*socio=ec2 *socio=nil de leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac serait extrêmement coûteuse*socio=ec2. Un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 nets*socio=rien privés*socio=et et publics*socio=et. La mobilisation*socio=uv de capitaux*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien d'origine*socio=rien privée*socio=et et publique*socio=et joue *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans tout scénario*socio=rien de croissance*socio=uv3. En ce qui concerne le secteur_privé*socio=et, M: Baker, dans sa *socio=rien proposition initiale,*socio=nil envisageait*socio=nil un accroissement*socio=ec2 des*socio=nil engagements*socio=ec1 nets des*socio=nil banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 au*socio=nil cours *socio=nil des trois *socio=rien prochaines années.*socio=nil *socio=nil On trouvera dans l'Encadré 3:4 une estimation*socio=ec2 des flux*socio=ec1 nets*socio=rien dont les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien lourdement endettés auraient besoin*socio=uv1 pour se restructurer. Un*socio=rien tel transfert*socio=rien suppose que la restructuration*socio=et de la dette*socio=ec1 contractée auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, les *socio=rien apports supplémentaires de*socio=nil *socio=ec1 capitaux frais *socio=nil et l'adoption*socio=et par les *socio=ac pays bénéficiaires de*socio=nil réformes*socio=et de*socio=nil *socio=rien grande envergure *socio=nil soient conçus comme un*socio=rien tout axé sur*socio=rien la croissance*socio=uv3. Dans certains cas*socio=rien, cette action*socio=et commune*socio=uv2 exigera un*socio=rien resserrement*socio=ec2 des liens*socio=rien entre les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et des institutions*socio=ac qui, comme la banque_mondiale*socio=te, peuvent contribuer à la mise au point*socio=rien de programmes*socio=et de réformes*socio=et et au suivi de leur exécution*socio=rien. Avec le temps*socio=rien, les craintes des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 s'apaiseront et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et pourront augmenter. Pour ce qui est*socio=rien de l'aide_publique*socio=et, il faudra oeuvrer dans le même sens*socio=rien pour que les organismes*socio=ac de crédit*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 accroissent leurs apports*socio=rien. La stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1 retrouvée grâce*socio=rien aux réformes*socio=et internes*socio=te, jointe à la reprise des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te, contribuera également à rendre confiance*socio=uv1 aux investisseurs*socio=ac privés*socio=et étrangers*socio=te. Outre les fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien qu'il apporte, l'investissement_privé*socio=et étranger*socio=te a d'autres avantages*socio=rien: il permet aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te qui ont risqué leurs capitaux*socio=ec1 de participer étroitement à la marche*socio=rien de l'entreprise*socio=ac et, contrairement aux prêts*socio=ec1 garantis*socio=rien, il n'alourdit pas les obligations*socio=ec1 de l'État*socio=ac. La mise en oeuvre*socio=rien d'une stratégie*socio=et d'ajustement*socio=et dans la croissance*socio=uv3 n'est*socio=rien pas moins nécessaire*socio=rien pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. Ils ont réalisé certains progrès*socio=uv1 dans la voie*socio=rien de l'ajustement_structurel*socio=ec2, mais il leur reste*socio=rien beaucoup à faire pour corriger les distorsions*socio=uv4 accumulées par la politique*socio=et passée. Comme dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien lourdement endettés, c'est*socio=rien avant tout aux dirigeants*socio=ac nationaux*socio=te qu'il incombe d'agir. Ils doivent appliquer des réformes*socio=et pour réduire les distorsions*socio=uv4, améliorer l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 et accroître l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te. *socio=rien Un supplément de*socio=nil ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te *socio=nil leur faciliterait le retour*socio=rien à la croissance*socio=uv3. Cependant, contrairement aux pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac subsahariens à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ont une capacité*socio=uv3 d'endettement*socio=ec1 et de service_de_la_dette*socio=ec1 extrêmement réduite - et même, dans une douzaine*socio=rien de cas*socio=rien, ont déjà les plus grandes*socio=rien difficultés*socio=uv4 à s'acquitter de leurs obligations*socio=uv1. Ils ne peuvent guère compter, par conséquent*socio=rien, *socio=rien sur un accroissement*socio=ec2 des*socio=nil prêts*socio=ec1 non*socio=nil concessionnels*socio=uv2 privés*socio=et *socio=nil de l'étranger*socio=te au moins avant la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. Ils auront donc besoin*socio=uv1 de flux*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 publics*socio=et sensiblement accrus pour les aider dans leurs réformes*socio=et. L'augmentation*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et en leur faveur*socio=rien pourrait prendre la forme*socio=rien à la fois*socio=rien de flux*socio=ec1 additionnels*socio=rien et de mesures*socio=et plus larges*socio=rien d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1. L'essentiel*socio=uv4 de l'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et viendra du*socio=rien fonds_monétaire_international*socio=te et de la banque_internationale_pour_la_reconstruction*socio=uv3 et le développement*socio=uv3. Le FMI*socio=ac vient de créer une facilité_d'_ajustement_structurel*socio=ec2 qui, au cours*socio=rien des *socio=rien cinq prochaines années,*socio=nil *socio=nil devrait fournir 2,7 milliards*socio=rien de DTS de prêts*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 entreprenant des réformes*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et structurelles*socio=ec2. La plus *socio=rien grande partie du reste des*socio=nil flux*socio=ec1 multilatéraux*socio=et additionnels proviendra*socio=nil vraisemblablement *socio=nil de l'association_internationale_de_développement*socio=uv3 (IDA*socio=ac). La *socio=rien Huitième reconstitution des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'IDA*socio=ac (IDA-8*socio=ac) est*socio=rien en cours*socio=rien de négociation*socio=et. La situation*socio=rien critique*socio=uv2 de tous les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, et tout particulièrement de ceux d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, et le rôle*socio=rien que la banque_mondiale*socio=te devra jouer dans l'élaboration*socio=rien et le financement*socio=ec1 de leurs programmes*socio=et d'ajustement*socio=et militent fortement en faveur*socio=rien d'une *socio=rien reconstitution substantielle.*socio=nil *socio=nil Presque tous les ministres*socio=ac présents*socio=rien à la *socio=rien réunion du Comité*socio=ac du développement*socio=uv3 *socio=nil qui s'est*socio=rien tenue en avril*socio=rien 1986 ont exprimé le ferme*socio=ec2 espoir*socio=uv1 que l'on atteindrait les 12 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Cette somme*socio=rien permettrait de maintenir la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des fonds*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 actuellement disponibles*socio=rien à la suite*socio=rien d'IDA-7*socio=ac et par l'intermédiaire*socio=rien du*socio=rien Fonds*socio=ec1 spécial*socio=rien d'aide*socio=uv1 à l'Afrique*socio=ac. Le rôle*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Une augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien la *socio=rien deuxième condition du rétablissement *socio=nil d'une croissance*socio=uv3 et d'une capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 soutenables*socio=uv4. Elle suppose une réduction*socio=ec2 des obstacles*socio=rien aux exportations*socio=ec1, tant industrielles*socio=ec1 qu'agricoles*socio=ec1, créés par les pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes (Chapitres*socio=rien 4 et 5). *socio=rien Un grand nombre *socio=nil d'entre eux doivent donc entreprendre de rationaliser et libéraliser leur politique_commerciale*socio=et afin de tirer parti*socio=et du*socio=rien potentiel*socio=uv4 d'exportation*socio=ec1 de leur économie*socio=ec1. La politique_commerciale*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 a, elle aussi, une influence sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Les années*socio=rien 80 ont été*socio=rien marquées par un*socio=rien renforcement*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et dans les secteurs*socio=rien manufacturier*socio=ac et agricole*socio=ec1. Le recours*socio=ec1 de plus en plus fréquent*socio=rien à des mesures*socio=et non tarifaires*socio=et pour restreindre les échanges*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement alarmant. Les barrières*socio=rien tarifaires*socio=et et non tarifaires*socio=et dressées par les pays_industriels*socio=ec1 visent souvent avant tout les importations*socio=ec1 de produits*socio=ec qui intéressent particulièrement les pays_en_développement*socio=uv3. La réglementation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et textiles*socio=ec1 en sont l'exemple*socio=rien le plus frappant. Pourtant, les *socio=ec1 échanges agricoles *socio=nil ont jusqu'à présent*socio=rien tenu peu de place*socio=rien dans les *socio=et négociations commerciales_multilatérales.*socio=nil *socio=nil Cependant, bien*socio=rien que de fortes*socio=rien résistances subsistent, des *socio=rien entretiens préliminaires *socio=nil menés au GATT*socio=et ont montré que l'idée*socio=rien qu'ils avaient leur place*socio=rien dans les *socio=rien discussions sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te gagnait*socio=nil du terrain.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil prouve qu'une approche multilatérale*socio=et peut effectivement endiguer les vagues de protectionnisme*socio=et et abaisser de *socio=rien nombreuses barrières commerciales*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil GATT*socio=et *socio=nil prépare actuellement une nouvelle*socio=rien série de *socio=et négociations multilatérales.*socio=nil *socio=nil Comme il est*socio=rien dit dans l'Encadré 3:1, la participation*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3, en général*socio=rien, et des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, en particulier*socio=rien, *socio=rien est primordiale.*socio=nil *socio=nil Étant donné les avantages*socio=rien que les pays_industriels*socio=ec1 comme les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient en tirer, notamment dans le cas*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien agricoles*socio=ec1, cette tentative*socio=rien de libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 mérite*socio=rien d'être*socio=rien appuyée vigoureusement par la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Le rôle*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. La banque_mondiale*socio=te peut favoriser une reprise de la croissance*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3 de quatre façons*socio=rien: - En aidant ses pays_membres*socio=ac résolus à procéder à des réformes*socio=et à mettre au point*socio=rien et appliquer des programmes*socio=et d'ajustement*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil et à en vérifier les résultats*socio=rien; - En accroissant considérablement*socio=rien le volume*socio=rien de ses propres*socio=rien prêts*socio=ec1 en faveur*socio=rien de ces programmes*socio=et; - En élargissant son rôle*socio=rien de catalyseur*socio=ec2 et en contribuant, en sa qualité*socio=rien de créancier*socio=ac privilégié*socio=uv, à la création*socio=rien d'un*socio=rien processus*socio=te de mobilisation*socio=uv coordonnée de l'aide_publique*socio=et et privée*socio=et en faveur*socio=rien des efforts*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3; - En renforçant la coordination*socio=uv3 avec le FMI*socio=ac. Pour bien*socio=rien jouer ce rôle*socio=rien élargi, la Banque*socio=ac devra aussi utiliser ses propres*socio=rien ressources_humaines*socio=ec1 et financières*socio=ec1 de manière*socio=rien encore plus efficace*socio=uv4. Depuis l'introduction*socio=rien de son programme*socio=et de prêts*socio=ec1 à l'ajustement_structurel*socio=ec2 en 1980, la banque_mondiale*socio=te aide*socio=uv1 les pays*socio=ac désireux d'appliquer des programmes*socio=et d'ajustement*socio=et pour maintenir ou relancer leur croissance*socio=uv3 à les mettre au point*socio=rien et à en étudier les résultats*socio=rien. De ce fait*socio=rien, elle consacre une *socio=rien proportion croissante *socio=nil de ses capitaux*socio=ec1 à des prêts*socio=ec1 à décaissement*socio=ec1 rapide*socio=rien destinés à appuyer des réformes*socio=et ou à financer des projets*socio=rien d'entretien*socio=rien et de remise en état*socio=ac. La participation*socio=uv3 de la Banque*socio=ac à ces efforts*socio=uv1 d'ajustement*socio=et, outre qu'elle aide*socio=uv1 à résoudre les problèmes*socio=uv4 que posent l'élaboration*socio=rien et l'exécution*socio=rien de programmes*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil de ce type*socio=rien, accroît la confiance*socio=uv1 des créanciers*socio=ac publics*socio=et et privés*socio=et. En dehors de son appui*socio=uv aux réformes*socio=et, elle a, pour encourager l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1 privé*socio=et étranger*socio=te, élargi le rôle*socio=rien de la société_financière_internationale*socio=te (SFI*socio=ac) et contribué à la création*socio=rien de l'Agence*socio=ac multilatérale*socio=et de garantie des investissements*socio=ec1 (AMGI*socio=ac), qui devrait promouvoir les investissements*socio=ec1 en assurant les investisseurs*socio=ac contre les risques*socio=uv4 non commerciaux*socio=ec1 et en fournissant une gamme*socio=rien étendue de services*socio=ec1 d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et consultative. Les donateurs*socio=ac étant une source*socio=rien de financement*socio=ec1 de plus en plus importante*socio=rien pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, il est*socio=rien devenu indispensable*socio=uv4 qu'ils coordonnent leur action*socio=et pour en renforcer l'efficacité*socio=uv3. Il arrive parfois qu'ils s'en tiennent à leurs *socio=rien propres plans,*socio=nil *socio=nil risquant par là de réduire considérablement*socio=rien les avantages*socio=rien qui peuvent être*socio=rien tirés de leur aide*socio=uv1. En outre, il *socio=rien est difficile aux*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil de certains *socio=ac pays bénéficiaires *socio=nil de s'occuper simultanément d'une multitude*socio=rien de projets*socio=rien financés par *socio=rien un grand nombre de*socio=nil donateurs*socio=ac.*socio=nil Cette*socio=nil constatation *socio=nil et le fait*socio=rien qu'il est*socio=rien de plus en plus nécessaire*socio=rien d'appuyer des programmes*socio=et de réforme*socio=et et de remise en état*socio=ac et d'entretien*socio=rien par une aide*socio=uv1 rapidement décaissable ont amené donateurs*socio=ac et bénéficiaires*socio=ac à souhaiter que la banque_mondiale*socio=te renforce son rôle*socio=rien de coordination*socio=uv3. Les dispositions*socio=rien à prendre en *socio=rien vue du *socio=nil suivi des programmes*socio=et d'ajustement*socio=et devront être*socio=rien arrêtées dans chaque cas*socio=rien en fonction*socio=rien des relations*socio=rien de l'emprunteur*socio=ac avec la Banque*socio=ac, le FMI*socio=ac et d'autres institutions*socio=ac multilatérales*socio=et. Il *socio=rien est certain *socio=nil que la banque_mondiale*socio=te et le FMI*socio=ac devront collaborer plus étroitement. En effet*socio=rien, les domaines*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 dans lesquels chacune des deux institutions*socio=ac se spécialise sont voisins*socio=rien et complémentaires*socio=rien, tout comme le sont les mesures*socio=et d'assistance*socio=uv1 financière*socio=ec1 que l'une et l'autre peuvent prendre. En outre, la stabilisation_macroéconomique*socio=ec1 et l'ajustement_structurel*socio=ec2 doivent aller de pair*socio=rien: ce sont en réalité*socio=ec2 les deux faces d'une même médaille. La collaboration*socio=uv1 entre la Banque*socio=ac et le Fonds*socio=ec1 s'est*socio=rien considérablement*socio=rien resserrée au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil les deux institutions*socio=ac s'efforçant d'accroître la complémentarité*socio=rien de leurs programmes*socio=et et leur capacité*socio=uv3 de satisfaire les besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3. Elles continuent d'étudier comment la renforcer encore davantage. L'un*socio=rien des éléments*socio=rien qui *socio=rien fait partie intégrante *socio=nil de cette politique*socio=et d'action*socio=et internationale*socio=te concertée en faveur*socio=rien de l'ajustement*socio=et dans la croissance*socio=uv3 est*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te aux pays*socio=ac qui ont entrepris des réformes*socio=et sérieuses*socio=uv4. Elle *socio=rien est nécessaire *socio=nil non seulement pour faciliter ces réformes*socio=et mais aussi pour stimuler d'autres *socio=ec1 flux financiers.*socio=nil Le*socio=nil calendrier*socio=rien *socio=nil et le montant*socio=ec1 de cette aide*socio=uv1 supplémentaire*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te seront naturellement fonction*socio=rien de l'adoption*socio=et et de l'exécution*socio=rien de programmes*socio=et d'ajustement*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil pour les pays*socio=ac intéressés. Mais, en tout état*socio=ac de cause*socio=rien, la Banque*socio=ac aura besoin*socio=uv1 de plus de ressources*socio=ec1 et il faudra certainement accroître son capital*socio=ec1 dans un*socio=rien proche avenir*socio=te. Comme les ministres*socio=ac l'ont rappelé à la *socio=rien réunion du Comité*socio=ac du développement*socio=uv3,*socio=nil au*socio=nil printemps *socio=nil 1986, la Banque*socio=ac devrait avoir les moyens*socio=ec1 d'augmenter ses prêts*socio=ec1 de *socio=rien haute qualité *socio=nil et ne pas être*socio=rien gênée par *socio=rien un manque de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil ou par une capacité*socio=uv3 d'emprunt*socio=ec1 inadéquate*socio=rien pour répondre à la demande*socio=ec1 future*socio=rien. Aussi la *socio=rien question du volume *socio=nil et de la date de la future*socio=rien augmentation*socio=ec2 *socio=rien générale du capital*socio=ec1 *socio=nil est-elle de plus en plus d'actualité*socio=rien. *socio=rien Deuxième partie:*socio=nil La*socio=nil politique*socio=et du commerce*socio=ec1 *socio=nil et des prix*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 mondiale*socio=te. Priorités*socio=uv4 nationales*socio=te et internationales*socio=te en agriculture*socio=ec1. Plusieurs décennies*socio=te de développement*socio=uv3 ont démontré que la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de la productivité*socio=uv agricoles*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 peut égaler ou surpasser la croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 1, tout tend à prouver que l'agriculture*socio=ec1 peut *socio=rien être un secteur dynamique*socio=uv4 *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 et contribuer puissamment à la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2, à la création_d'_emplois*socio=ec1, à l'augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 et à la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Il *socio=rien reste bien des*socio=nil choses *socio=nil à améliorer, mais les mesures*socio=et de plus en plus fréquemment appliquées par les gouvernements*socio=ac de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 et les investissements*socio=ec1 qui y sont réalisés autorisent *socio=rien un certain optimisme*socio=uv1 *socio=nil quant à la possibilité*socio=rien à long_terme*socio=rien pour la *socio=ec1 production alimentaire *socio=nil de croître plus rapidement que la population*socio=ac. Cet optimisme*socio=uv1 succède à un*socio=rien regain*socio=ec2 de pessimisme malthusien qui s'était manifesté à la suite*socio=rien de la *socio=rien hausse inhabituelle des*socio=nil *socio=ec1 prix alimentaires *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 70. La forte*socio=rien baisse*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien survenue depuis lors*socio=rien n'autorise plus à croire que la baisse*socio=ec2 de la tendance*socio=rien à long_terme*socio=rien des *socio=ec1 prix alimentaires réels*socio=ec2 *socio=nil a subi *socio=rien un coup d'*socio=nil arrêt.*socio=nil *socio=nil Les successions de booms des produits*socio=ec de base*socio=rien et d'effondrements des prix*socio=ec1 n'ont rien*socio=rien de nouveau*socio=rien, pas plus que les disettes et les famines*socio=ec qui continuent de frapper périodiquement, quoique beaucoup moins souvent que jadis. De tels épisodes*socio=rien ne doivent pas faire perdre de vue*socio=rien les progrès*socio=uv1 déjà réalisés, pas plus qu'ils ne doivent nous empêcher de voir que les programmes*socio=et et politiques*socio=et agricoles*socio=ec1 poursuivis dans différentes*socio=rien régions*socio=te *socio=rien du monde *socio=nil agissent les uns sur*socio=rien les autres. La politique*socio=et des prix*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1 qu'appliqueront les pays_industriels*socio=ec1 et en développement*socio=uv3 aura une grande*socio=rien influence sur*socio=rien le rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 ruraux*socio=ac et sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 et la faim*socio=rien. L'enjeu*socio=rien est*socio=rien le bien-être*socio=uv1 des centaines*socio=rien de millions*socio=rien de gens*socio=ac très pauvres*socio=uv2 qui tirent leur subsistance de l'agriculture*socio=ec1. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil récapitule pour commencer les priorités*socio=uv4 des pays_en_développement*socio=uv3 dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1. Les réformes*socio=et préconisées leur profiteront au plan*socio=rien individuel*socio=uv2 et au plan*socio=rien collectif*socio=uv2. Mais le profit*socio=ec1, tout comme le profit*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1, sera d'autant plus grand*socio=rien si des progrès*socio=uv1 sensibles*socio=rien sont accomplis dans la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. L'option*socio=rien libéralisation*socio=et est*socio=rien examinée en *socio=rien dernière partie.*socio=nil Priorités*socio=uv4 *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3. De nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont entrepris des réformes*socio=et de leur politique*socio=et agricole*socio=ec1 et commerciale*socio=ec1. Dans certains cas*socio=rien, les changements*socio=uv3 ont porté sur*socio=rien des programmes*socio=et, des cultures*socio=ec ou des institutions_publiques*socio=et particuliers*socio=rien. Dans d'autres, des changements*socio=uv3 profonds*socio=rien ont accompagné des réformes*socio=et plus larges*socio=rien de l'économie*socio=ec1 tout entière*socio=rien. Il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien de généraliser quant aux *socio=rien détails particuliers des*socio=nil réformes*socio=et souhaitables,*socio=nil *socio=nil car leur nature*socio=rien, leur conception*socio=ec et leur calendrier*socio=rien d'application*socio=rien sont déterminés en *socio=rien grande partie *socio=nil par la *socio=rien situation du pays*socio=ac *socio=nil intéressé. Tout au plus peut-on indiquer les secteurs*socio=rien qui sont des candidats*socio=ac sérieux*socio=uv4 à la réforme*socio=et. On ne saurait dissocier les réformes*socio=et *socio=rien du secteur agricole*socio=ec1 des*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et des stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 qui pénalisent fortement la production*socio=ec1 et les *socio=ec1 exportations agricoles.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 4, beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont porté préjudice*socio=et à l'agriculture*socio=ec1 en offrant une protection*socio=et élevée*socio=uv4 à l'industrie*socio=ec1 et en appliquant des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et des changes*socio=rien peu appropriées. La taxation*socio=et implicite de la production*socio=ec1 locale*socio=te qui résulte de la surévaluation*socio=ec2 des changes*socio=rien peut facilement dominer les effets*socio=rien des impôts*socio=et et subventions*socio=ec1 de *socio=rien caractère sectoriel.*socio=nil Le*socio=nil lien *socio=nil qui existe entre la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et les mesures*socio=et d'ordre*socio=rien *socio=rien sectoriel est *socio=nil habituellement si fort*socio=rien qu'il *socio=rien est bien *socio=nil préférable de mener de front*socio=rien réformes*socio=et de l'agriculture*socio=ec1 et réformes*socio=et de la politique_économique*socio=ec1 en général*socio=rien. Il faut veiller avant tout à ce que la rentabilité*socio=ec1 de l'agriculture*socio=ec1 ne soit pas artificiellement abaissée, soit par les mesures*socio=et macroéconomiques*socio=ec1, soit par les mesures*socio=et sectorielles*socio=rien. Or*socio=rien, on a vu au Chapitre*socio=rien 4 comment elles pénalisent lourdement l'agriculture*socio=ec1. Les taxes*socio=et et contingents*socio=ec2 sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 - qu'ils aient pour objet*socio=rien d'exploiter un*socio=rien pouvoir*socio=et commercial*socio=ec1 monopolistique*socio=ec2, de subventionner les agroindustries, d'obtenir*socio=rien des recettes*socio=ec1 ou d'encourager la production*socio=ec1 intérieure*socio=te - sont fréquents*socio=rien et souvent excessifs*socio=rien. Ils amoindrissent considérablement*socio=rien les avantages*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent retirer du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. En ce qui concerne les importations*socio=ec1, on s'attendrait à ce que le souci*socio=rien d'autosuffisance*socio=uv incite les pays*socio=ac à soutenir la production*socio=ec1 locale*socio=te. Paradoxalement, les transactions*socio=ec1 de l'État*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te et extérieurs*socio=te et le lourd*socio=rien fardeau*socio=uv4 budgétaire*socio=et que représentent les *socio=ec1 subventions alimentaires *socio=nil accordées aux citadins*socio=ac font que les prix*socio=ec1 d'achat*socio=ec1 intérieurs*socio=te sont souvent inférieurs*socio=rien aux prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1. Cette subvention*socio=ec1 indirecte en faveur*socio=rien des importations*socio=ec1 est*socio=rien parfois très forte*socio=rien. On ne peut pas totalement éviter de taxer*socio=et l'agriculture*socio=ec1, ne serait-ce que parce qu'il faut bien*socio=rien que l'État*socio=ac ait des sources*socio=rien de revenus*socio=ec1, mais il existe de *socio=rien nombreuses formes de*socio=nil taxation*socio=et.*socio=nil *socio=nil Celle qui consiste à taxer*socio=et les cultures*socio=ec d'exportation*socio=ec1 et les cultures*socio=ec qui concurrencent les importations*socio=ec1 est*socio=rien sans doute*socio=rien la pire*socio=rien des solutions*socio=rien pour un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, car son coût*socio=ec1, exprimé en revenu*socio=ec1 national*socio=te sacrifié, est*socio=rien extrêmement lourd*socio=rien. Mieux vaut recourir davantage à l'impôt*socio=et foncier*socio=ec1 ou sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, ou bien*socio=rien aux taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 ou à la valeur_ajoutée*socio=ec1, qui sont supportées par les consommateurs*socio=ac. Il ne suffit pas d'alléger les impôts*socio=et levés sur*socio=rien la *socio=ec1 production agricole:*socio=nil *socio=nil il faut aussi revoir les principaux*socio=rien programmes*socio=et de dépenses_publiques*socio=et qui influent sur*socio=rien la rentabilité*socio=ec1 des exploitations*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil ont décidé de subventionner les *socio=ec1 intrants agricoles modernes*socio=uv2 *socio=nil et le crédit*socio=ec1, pensant ainsi compenser partiellement la taxation*socio=et de la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil *socio=nil Cependant, on a montré au Chapitre*socio=rien 5 que ce sont surtout de *socio=rien petits groupes d'*socio=nil exploitants*socio=ac relativement*socio=nil aisés *socio=nil qui profitent de ces subventions*socio=ec1. L'excédent*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 qu'elles engendrent oblige à rationner, et les agriculteurs*socio=ac finissent par payer*socio=rien leurs intrants*socio=ec1 plus cher*socio=rien que le prix*socio=ec1 officiel. Ce qui intéresse surtout les agriculteurs*socio=ac *socio=rien du tiers_monde,*socio=nil *socio=nil ce n'est*socio=rien pas le prix*socio=ec1 des intrants*socio=ec1, mais la possibilité*socio=rien de les obtenir*socio=rien en quantité*socio=rien et au moment*socio=rien voulus. Les subventions*socio=ec1, auxquelles s'ajoute le manque*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 des organismes_publics*socio=ac de distribution*socio=rien, ont souvent pour effet*socio=rien de réduire les *socio=rien quantités disponibles.*socio=nil Au*socio=nil surplus*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil elles encouragent les agriculteurs*socio=ac à utiliser des techniques*socio=rien qui ne sont pas adaptées aux conditions*socio=rien locales*socio=te. Les facilités de crédit*socio=ec1 et les subventions*socio=ec1 à l'achat*socio=ec1 de machines*socio=ec1, par exemple*socio=rien, font tomber la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien rurale*socio=te. L'élimination*socio=ec2 ou la réduction*socio=ec2 des programmes*socio=et de subventions*socio=ec1 aux intrants*socio=ec1 permettrait d'alléger sensiblement les dépenses_publiques*socio=et, économie*socio=ec1 qui pourrait être*socio=rien répercutée sur*socio=rien le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 sous forme*socio=rien d'une diminution*socio=ec2 des impôts*socio=et sur*socio=rien la production*socio=ec1. On ne peut pas considérer la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1 isolément des questions*socio=rien d'ordre*socio=rien institutionnel*socio=et, car bien*socio=rien des problèmes*socio=uv4 actuels*socio=te ne se poseraient pas si les activités*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 n'avaient pas été*socio=rien confiées dans tant de pays*socio=ac à des organismes_publics*socio=ac qui prélèvent des marges excessives*socio=rien, font preuve*socio=ec2 de manque*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 et doivent être*socio=rien soutenus par l'État*socio=ac à grands*socio=rien renforts de subventions*socio=ec1. La poursuite*socio=rien de l'objectif*socio=uv4 de stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 par nombre*socio=rien d'entre eux se traduit généralement par des frais*socio=ec1 élevés*socio=uv4, des décisions*socio=rien imprévisibles*socio=uv4 et l'élimination*socio=ec2, du*socio=rien secteur_privé*socio=et, des activités*socio=rien de stabilisation*socio=et et de gestion*socio=ec2 du*socio=rien risque*socio=uv4. Voilà donc un*socio=rien autre domaine*socio=rien de réforme*socio=et auquel il y aura lieu*socio=rien d'accorder une *socio=rien attention particulière.*socio=nil Le*socio=nil désir*socio=uv1 *socio=nil de maintenir les *socio=ec1 prix alimentaires *socio=nil à des niveaux*socio=rien assez bas*socio=rien, à l'intention*socio=rien des consommateurs*socio=ac urbains*socio=te, est*socio=rien l'une des *socio=rien grandes raisons *socio=nil qui incitent les autorités*socio=et à appliquer une politique*socio=et des prix*socio=ec1 défavorable*socio=uv4 à l'agriculture*socio=ec1. Les programmes*socio=et de *socio=ec1 subventions alimentaires *socio=nil destinés aux citadins*socio=ac, qui profitent plus ou moins à toutes les catégories*socio=rien de revenu*socio=ec1, ne permettent généralement pas d'aider efficacement les consommateurs*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Comme ils coûtent fréquemment très cher*socio=rien, et que leur prix*socio=ec1 peut augmenter brutalement par *socio=rien suite du mouvement*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil ils se traduisent presque inévitablement par la compression*socio=et des prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1, d'où une baisse*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 dans les campagnes*socio=rien, où vivent souvent les catégories*socio=rien les plus démunies. Les petits*socio=rien programmes*socio=et de rations alimentaires*socio=ec1 bien*socio=rien ciblés peuvent promouvoir plus efficacement des objectifs*socio=uv4 nutritionnels particuliers*socio=rien parmi les groupes*socio=rien spécialement désavantagés*socio=rien. Pour atténuer l'effet*socio=rien d'une *socio=rien hausse générale des*socio=nil *socio=ec1 prix alimentaires,*socio=nil *socio=nil il apparaît clairement que les pouvoirs_publics*socio=et devraient appliquer d'autres mesures*socio=et visant à créer des emplois*socio=ec1 et à relever les revenus*socio=ec1 car, pour que la malnutrition*socio=ec2 chronique*socio=rien disparaisse, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que les revenus*socio=ec1 augmentent. Les gouvernements*socio=ac fournissent de nombreux*socio=rien services*socio=ec1 que les marchés*socio=ec1 privés*socio=et sont incapables*socio=rien d'offrir, tels que l'irrigation*socio=ec1, la recherche*socio=ec2, la vulgarisation*socio=rien, les routes*socio=et rurales*socio=te et l'enseignement*socio=et. C'est*socio=rien à ce type*socio=rien d'activités*socio=rien que devrait être*socio=rien consacrée la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil dépenses_publiques*socio=et relatives au*socio=nil secteur agricole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il convient cependant de souligner qu'il est*socio=rien impératif*socio=uv4 de rationaliser la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et de la commercialisation*socio=ec1 si l'on veut que les dépenses_publiques*socio=et portent tous leurs fruits*socio=rien. Une stratégie*socio=et agricole*socio=ec1 équilibrée doit répondre à deux conditions*socio=rien: prévoir des crédits*socio=ec1 budgétaires*socio=et pour les *socio=ec1 services agricoles essentiels*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil d'une part*socio=rien, et instaurer un*socio=rien *socio=et environnement réglementaire et*socio=nil législatif rationnel*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil dans lequel les marchés*socio=ec1 privés*socio=et peuvent fonctionner efficacement, d'autre part*socio=rien. Tel est*socio=rien le défi*socio=uv2 fondamental*socio=uv4 que doivent relever les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3. Nombre*socio=rien d'entre eux ont pris des mesures*socio=et pour satisfaire la *socio=rien deuxième condition.*socio=nil *socio=nil D'autres doivent réexaminer leurs politiques*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et sectorielles*socio=rien de façon*socio=rien à éviter de privilégier *socio=rien un secteur aux*socio=nil dépens*socio=uv2 d'*socio=nil un *socio=nil autre et d'éliminer les programmes*socio=et de subventions*socio=ec1 à la production*socio=ec1, qui ne favorisent ni la croissance*socio=uv3 ni aucun autre objectif*socio=uv4. Ils devraient en outre revoir leur système_fiscal*socio=et afin d'obtenir*socio=rien des recettes*socio=ec1 à *socio=rien meilleur compte *socio=nil pour l'économie*socio=ec1. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que l'État*socio=ac intervienne beaucoup moins dans la commercialisation*socio=ec1 des intrants*socio=ec1 et des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et que le statut*socio=et de monopole*socio=ec1 des organismes_publics*socio=ac de commercialisation*socio=ec1 soit aboli, afin que le secteur_privé*socio=et puisse jouer *socio=rien un rôle *socio=nil accru et que s'améliore l'efficacité*socio=uv3 de la commercialisation*socio=ec1 intérieure*socio=te et internationale*socio=te. libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. On a soutenu dans ce Rapport*socio=rien que les barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 qui viennent compléter les programmes*socio=et intérieurs*socio=te, en particulier*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1, constituent un*socio=rien *socio=uv4 problème fondamental *socio=nil pour la communauté*socio=ac internationale*socio=te. C'est*socio=rien vrai*socio=rien non seulement parce que la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 aidera les pays_en_développement*socio=uv3 à atteindre des taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 plus rapides*socio=rien, mais également parce que les pays_industriels*socio=ec1 en tireront de *socio=rien grands avantages *socio=nil eux aussi. Il *socio=rien est impossible *socio=nil d'estimer avec certitude*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 mondial*socio=te qui résulterait d'une libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et agroindustriels. Les estimations*socio=ec2 données au Chapitre*socio=rien 6 ne se réfèrent qu'à *socio=rien certaines catégories de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil et ne tiennent pas compte*socio=rien des gains*socio=ec1 à long_terme*socio=rien qu'obtiendraient les pays_industriels*socio=ec1 et en développement*socio=uv3 s'ils affectaient les investissements*socio=ec1 et orientaient les recherches*socio=ec2 dans des voies*socio=rien qui correspondent à l'avantage_comparatif*socio=ec2 de chaque pays*socio=ac. Elles ne reflètent pas non plus les gains*socio=ec1 qui seraient obtenus dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 et dans les *socio=ec1 échanges agricoles *socio=nil si le revenu*socio=ec1 mondial*socio=te augmentait plus rapidement grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. Ces estimations*socio=ec2 n'en restent pas moins utiles*socio=uv4 dans la mesure*socio=rien où elles donnent à penser que ces gains*socio=ec1 pourraient être*socio=rien très importants*socio=rien et que les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac, dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil *socio=nil en seraient les pays*socio=ac qui ont les niveaux*socio=rien de protection*socio=et les plus élevés*socio=uv4. Certains pays*socio=ac pourraient subir des pertes*socio=ec2 *socio=rien du fait *socio=nil de la hausse*socio=rien de leur facture d'importation*socio=ec1 pour certains produits*socio=ec, mais ces pertes*socio=ec2 seraient certainement largement compensées par les gains*socio=ec1 obtenus dans l'exportation*socio=ec1 d'autres produits*socio=ec, surtout si les pays_en_développement*socio=uv3 et les pays_industriels*socio=ec1 appliquaient leurs réformes*socio=et simultanément. Si prudentes*socio=uv2 que soient les estimations*socio=ec2 des avantages*socio=rien que pourrait procurer le libre-échange*socio=et (Chapitre*socio=rien 6), les pays_industriels*socio=ec1 n'en retireraient pas moins le double*socio=rien de ce qu'ils consacrent à l'aide_publique_au_développement*socio=et. La formule*socio=rien de commerce*socio=ec1 vaut mieux que l'aide*socio=uv1" est*socio=rien particulièrement valable*socio=rien dans le cas*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1. Une réduction*socio=ec2 de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac, surtout dans les pays_industriels*socio=ec1, contribuera en outre à stabiliser les prix*socio=ec1 internationaux*socio=te et aidera les pays_industriels*socio=ec1 et les pays_en_développement*socio=uv3 à réaliser leur objectif*socio=uv4 commun*socio=uv2 de stabilité*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et des *socio=ec1 prix agricoles.*socio=nil Les*socio=nil accords*socio=et internationaux*socio=te sur*socio=rien les*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base*socio=rien,*socio=nil *socio=nil dont il a *socio=rien été question au*socio=nil Chapitre *socio=nil 7, ne sont souvent qu'une réponse*socio=rien coûteuse*socio=ec2 et inefficace*socio=uv4 aux problèmes*socio=uv4 causés par l'instabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 internationaux*socio=te. Ils dégénèrent le plus souvent en tentatives*socio=rien, de la part*socio=rien des groupes*socio=rien de producteurs*socio=ac, pour augmenter les prix*socio=ec1 et non pas pour les stabiliser. Les systèmes*socio=rien compensatoires*socio=et, tels que le Mécanisme*socio=rien de financement*socio=ec1 compensatoire*socio=uv du*socio=rien FMI*socio=ac, sont beaucoup plus aptes*socio=uv4 à promouvoir la stabilité*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 ou des dépenses*socio=ec1. On a vu au Chapitre*socio=rien 7 que les effets*socio=rien de la protection*socio=et agricole*socio=ec1 n'ont pas été*socio=rien atténués par le système_généralisé_de_préférences*socio=et ni par les systèmes*socio=rien régionaux*socio=te tels que la Convention*socio=et de Lomé de la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil *socio=nil ni par l'Initiative*socio=rien pour le Bassin*socio=rien des Caraïbes*socio=ac des États-unis*socio=ac. Il ressort de l'analyse*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 engendrée par ces systèmes*socio=rien que leurs effets*socio=rien ont été*socio=rien très réduits, surtout pour les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Les systèmes*socio=rien de préférences*socio=et semblent en outre éroder l'intérêt*socio=uv1 que pourraient porter leurs bénéficiaires*socio=ac à la libéralisation*socio=et générale*socio=rien des échanges*socio=ec1 car la réduction*socio=ec2 de la protection*socio=et amoindrit généralement les *socio=rien avantages spéciaux *socio=nil dont jouissent les bénéficiaires*socio=ac de préférences*socio=et. Si une libéralisation*socio=et complète est*socio=rien peu probable*socio=uv4, il est*socio=rien d'ores et déjà justifié d'entreprendre une libéralisation*socio=et partielle*socio=rien et progressive*socio=rien. A cette fin*socio=rien, les pays*socio=ac pourraient s'efforcer de réduire la protection*socio=et des produits*socio=ec les plus protégés*socio=rien. Une *socio=rien forte proportion des*socio=nil pertes*socio=ec2 nettes *socio=nil causées par la protection*socio=et agricole*socio=ec1, ainsi qu'une *socio=rien grande partie des*socio=nil frais*socio=ec1 *socio=nil supportés par les contribuables*socio=ac et les consommateurs*socio=ac, sont imputables*socio=uv2 à *socio=rien un petit nombre de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil qui jouissent d'un*socio=rien taux*socio=rien de protection*socio=et nettement supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 dont le prix*socio=ec1 s'écarte le plus largement *socio=rien du niveau *socio=nil où il devrait être*socio=rien sont le sucre*socio=ec1, le coton*socio=ec1, le riz*socio=ec1, le blé*socio=ec1 et l'arachide; dans la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil *socio=nil ce sont le lait*socio=ec, la viande de boeuf, le sucre*socio=ec1 et les céréales*socio=ec1. Il conviendrait d'abaisser tout particulièrement les taux*socio=rien de protection*socio=et applicables*socio=rien à ces produits*socio=ec, tout en aidant les exploitants*socio=ac, par d'autres moyens*socio=ec1, à maintenir leurs revenus*socio=ec1 pendant la période*socio=te de transition*socio=uv3. Comme dans les pays_en_développement*socio=uv3, les gouvernements*socio=ac de nombreux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 envisagent des réformes*socio=et, notamment au Canada*socio=ac, dans la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil aux*socio=nil États-unis *socio=nil et au Japon*socio=ac, où les programmes*socio=et agricoles*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 coûtent très cher*socio=rien aux citoyens*socio=ac en tant que consommateurs*socio=ac et contribuables*socio=ac. Les États-unis*socio=ac ont réduit les prix*socio=ec1 de soutien*socio=uv3 du*socio=rien lait*socio=ec et le Japon*socio=ac diminue progressivement le prix*socio=ec1 de soutien*socio=uv3 du*socio=rien riz*socio=ec1 par rapport*socio=rien à l'objectif*socio=uv4 officiel, à *socio=rien savoir un prix*socio=ec1 égal au*socio=nil coût*socio=ec1 total de*socio=nil production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cependant, comme en témoigne*socio=rien la loi*socio=et des États-unis*socio=ac sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 de 1985, qui maintient la plupart*socio=rien des prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 garantis*socio=rien à des niveaux*socio=rien pratiquement inchangés*socio=rien jusqu'en 1990, les réformes*socio=et ne font que commencer. Si l'on ne s'achemine pas dans la voie*socio=rien de l'abaissement*socio=rien de la protection*socio=et, les coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te continueront à augmenter dans les années*socio=rien à venir, quels que soient les moyens*socio=ec1 choisis pour utiliser l'excédent*socio=ec1 croissant*socio=rien de l'offre*socio=rien. Trois grands*socio=rien problèmes*socio=uv4 se posent: - Continuer à accumuler des stocks*socio=ec1, comme le font la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil et les États-unis*socio=ac pour les céréales*socio=ec1 et les *socio=ec produits laitiers,*socio=nil *socio=nil coûtera de plus en plus cher*socio=rien et finira par *socio=rien devenir impossible,*socio=nil les*socio=nil stocks*socio=ec1 *socio=nil ne cessant de croître par rapport*socio=rien à la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te annuelle*socio=rien ou saturant la capacité*socio=uv3 de stockage*socio=ec1 disponible*socio=rien. - Réduire la production*socio=ec1 par des interventions*socio=et directes*socio=rien, telles que les quotas de lait*socio=ec dans la *socio=ac Communauté européenne *socio=nil ou les programmes*socio=et de limitation des superficies*socio=rien aux États-unis*socio=ac, est*socio=rien peu attrayant*socio=rien d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1 et politique*socio=et. Les mesures*socio=et obligatoires mécontentent les producteurs*socio=ac. Si les mesures*socio=et sont facultatives, le coût*socio=ec1 budgétaire*socio=et et économique*socio=ec1 d'une réduction*socio=ec2 même modeste*socio=rien de la production*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4 comme le prouve l'expérience*socio=ec2 des États-unis*socio=ac. - Encourager la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te ou étrangère au moyen*socio=rien de subventions*socio=ec1 implique des dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et accrues. La protection*socio=et agricole*socio=ec1 est*socio=rien justifiée surtout par le désir*socio=uv1 d'améliorer le revenu*socio=ec1 des familles*socio=uv1 rurales*socio=te, en particulier*socio=rien de celles qui se trouvent aux prises*socio=rien avec des difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1. Mais ce sont les exploitants*socio=ac aisés*socio=rien qui sont les premiers*socio=rien à bénéficier de la protection*socio=et, tandis que les consommateurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 assument une part*socio=rien disproportionnée du*socio=rien fardeau*socio=uv4 de la hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix alimentaires.*socio=nil *socio=nil De plus, la plupart*socio=rien des avantages*socio=rien qui découlent des programmes*socio=et sont capitalisés sous forme*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 fonciers lorsque les programmes*socio=et entrent en vigueur*socio=uv3. Les exploitants*socio=ac qui achètent *socio=rien du terrain une*socio=nil fois *socio=nil que le programme*socio=et est*socio=rien lancé ne bénéficient guère, voire pas du*socio=rien tout, de leur maintien*socio=rien mais, malheureusement, s'exposent à subir de lourdes pertes*socio=ec2 lorsque la protection*socio=et agricole*socio=ec1 sera réduite ou abandonnée. Les négociations*socio=et du*socio=rien GATT*socio=et. Les préparatifs des négociations*socio=et relatives*socio=rien à la protection*socio=et agricole*socio=ec1 sous les *socio=rien auspices du GATT*socio=et *socio=nil sont en cours*socio=rien. Les pays*socio=ac d'europe_de_l'_ouest*socio=te et d'amérique_du_nord*socio=te semblent prendre conscience*socio=uv1 *socio=rien du fait *socio=nil que la poursuite*socio=rien des *socio=rien tendances récentes *socio=nil dans l'accroissement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 et la *socio=rien lenteur extrême *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et internationale*socio=te se traduiront par une montée inexorable du*socio=rien coût*socio=ec1 de la protection*socio=et. La plupart*socio=rien des pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac reconnaîtront bientôt la nécessité*socio=uv1 de modifier leurs programmes*socio=et agricoles*socio=ec1 de manière*socio=rien à réduire les frais*socio=ec1 dont ils s'accompagnent. Les recherches*socio=ec2 analytiques*socio=rien dont il a *socio=rien été question *socio=nil dans le *socio=rien présent rapport *socio=nil démontrent, chiffres à l'appui*socio=rien, le coût*socio=ec1 des mesures*socio=et en vigueur*socio=uv3 et des avantages*socio=rien qui découleraient d'une réduction*socio=ec2 des interventions*socio=et sur*socio=rien le marché*socio=ec1. La concordance*socio=rien de toutes ces études*socio=ec2 devrait faire accepter plus facilement aux gouvernements*socio=ac l'idée*socio=rien que leurs résultats*socio=rien sont *socio=rien un élément d'*socio=nil information important *socio=nil qui pourrait servir de point*socio=rien de départ*socio=rien aux négociations*socio=et. Les négociateurs devront s'attaquer aux évaluations*socio=ec2 extrêmement complexes des effets*socio=rien des changements*socio=uv3 apportés aux programmes*socio=et agricoles*socio=ec1 nationaux*socio=te. Les méthodes*socio=rien au moyen*socio=rien desquelles on estimait auparavant les augmentations*socio=ec2 réciproques des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 qui résultaient de réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et ne donnent aucune idée*socio=rien des effets*socio=rien conjugués des réformes*socio=et intérieures*socio=te aussi *socio=rien bien sur les*socio=nil importations*socio=ec1 que*socio=nil sur les*socio=nil exportations*socio=ec1 dans*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil donné. Vu le rôle*socio=rien accru des primes*socio=ec1 de complément*socio=rien, des subventions*socio=ec1 directes*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 et des prélèvements*socio=ec1 mobiles*socio=uv4 et autres barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et, c'est*socio=rien l'effet*socio=rien d'un*socio=rien changement*socio=uv3 des programmes*socio=et sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale nette*socio=rien *socio=nil qui devient important*socio=rien. Cet effet*socio=rien peut *socio=rien être difficile *socio=nil à chiffrer étant donné la complexité*socio=rien et la variété des interventions*socio=et. Les participants*socio=ac aux négociations*socio=et du*socio=rien GATT*socio=et relatives*socio=rien aux produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 doivent être*socio=rien prêts*socio=ec1 à négocier sur*socio=rien les *socio=rien différents aspects *socio=nil de leurs programmes*socio=et nationaux*socio=te. Cela ne veut pas dire qu'on doive abandonner *socio=rien un ensemble particulier de*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil soutien*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et des revenus*socio=ec1, tels que les prélèvements*socio=ec1 mobiles*socio=uv4 et les subventions*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 de la CEE*socio=et ou les programmes*socio=et de prix*socio=ec1 de déclenchement et de primes*socio=ec1 de complément*socio=rien des États-unis*socio=ac. Ce sur*socio=rien quoi les gouvernements*socio=ac doivent accepter de négocier, c'est*socio=rien le degré*socio=rien de protection*socio=et fourni par leurs programmes*socio=et de soutien*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 et les effets*socio=rien que ces programmes*socio=et ont sur*socio=rien la production*socio=ec1, la consommation*socio=ec1, les exportations*socio=ec1 et les importations*socio=ec1, et sur*socio=rien les cours*socio=rien internationaux*socio=te. En d'autres termes*socio=rien, ils doivent être*socio=rien disposés à négocier sur*socio=rien les effets*socio=rien que des mesures*socio=et nationales*socio=te particulières*socio=rien ont sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 où opèrent les autres. Le rôle*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te. Le développement*socio=uv3 de l'alimentation*socio=ec1 et de l'agriculture*socio=ec1 a toujours *socio=rien été un objectif*socio=uv4 important *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te. Depuis les dix *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil 25 à 30% en gros*socio=rien des prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac sont allés au développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1 et rural*socio=te. Les projets*socio=rien d'irrigation*socio=ec1, de drainage*socio=rien et de maîtrise*socio=rien de l'eau*socio=ec1 ont été*socio=rien le fer*socio=rien de lance de l'action*socio=et de la Banque*socio=ac, suivis par les projets*socio=rien de développement*socio=uv3 local*socio=te et rural*socio=te et de *socio=ec1 crédit agricole (*socio=nil Tableau*socio=rien *socio=nil 8.1). La Banque*socio=ac ne finançant qu'une *socio=rien partie du coût*socio=ec1 total des*socio=nil projets,*socio=nil *socio=nil les 33 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 prêtés par la Banque*socio=ac en faveur*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 depuis 1975 ont contribué à financer des investissements*socio=ec1 totaux*socio=rien d'environ 87 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. La Banque*socio=ac a pu constater que le taux*socio=rien de *socio=ec1 rentabilité économique des*socio=nil prêts agricoles *socio=rien est comparable *socio=nil à celui des autres secteurs*socio=rien. Les projets*socio=rien de *socio=ec1 crédit agricole,*socio=nil d'*socio=nil irrigation,*socio=nil de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil et de vulgarisation*socio=rien, de développement*socio=uv3 rural*socio=te et bien*socio=rien d'autres encore sont des moyens*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 d'accroître la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 des ruraux*socio=ac pauvres*socio=uv2. Cependant, certains projets*socio=rien ont échoué. Les projets*socio=rien agricoles*socio=ec1 sont sensibles*socio=rien à bien*socio=rien des facteurs*socio=rien, dont l'un*socio=rien des plus *socio=rien importants est la*socio=nil politique*socio=et agricole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Auparavant, les projets*socio=rien qui bénéficiaient d'un*socio=rien appui*socio=uv de la Banque*socio=ac comportaient, outre le financement*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1, des *socio=rien dispositions relatives à*socio=nil diverses questions *socio=nil relevant des pouvoirs_publics*socio=et, de nature*socio=rien à influer sur*socio=rien l'issue*socio=rien *socio=rien du projet *socio=nil et la performance*socio=uv3 *socio=rien du secteur.*socio=nil *socio=nil Il s'agit notamment *socio=rien du recouvrement des*socio=nil coûts*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de la réforme*socio=et des institutions*socio=ac et des fonds*socio=ec1 de contrepartie*socio=rien. Cependant, on se rend compte*socio=rien de plus en plus que les prêts*socio=ec1 en faveur*socio=rien de *socio=rien projets particuliers *socio=nil ne sont pas *socio=rien un bon moyen *socio=nil de remédier à des difficultés*socio=uv4 de *socio=rien caractère général relatives *socio=nil à la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1, dans le cadre*socio=rien de la restructuration*socio=et, ni de financer les réformes*socio=et qui s'imposaient. Depuis 1980, la Banque*socio=ac participe à la formulation*socio=rien et au financement*socio=ec1 de programmes*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 et sectoriel*socio=rien. Au titre*socio=ec des prêts*socio=ec1 à l'ajustement_structurel*socio=ec2 (PAS), les fonds*socio=ec1 de la Banque*socio=ac appuient des programmes*socio=et de réformes*socio=et, par opposition à des investissements*socio=ec1 particuliers*socio=rien. Le *socio=ac gouvernement emprunteur *socio=nil et la Banque*socio=ac se mettent d'accord*socio=et sur*socio=rien les mesures*socio=et qui seront prises*socio=rien et la Banque*socio=ac s'assure que le gouvernement*socio=ac remplit ses engagements*socio=ec1 avant de libérer les fonds*socio=ec1. Généralement, les PAS appuient des réformes*socio=et de la politique*socio=et des prix*socio=ec1, du*socio=rien commerce*socio=ec1 et du*socio=rien secteur_public*socio=et, de même que des réformes*socio=et de la réglementation*socio=et par l'État*socio=ac de divers types d'activités*socio=rien productives*socio=uv4. Étant donné que la restructuration*socio=et de l'économie*socio=ec1 prend normalement plusieurs années*socio=rien, les PAS portent *socio=rien sur cinq années *socio=nil ou plus, et peuvent comporter jusqu'à cinq*socio=rien prêts*socio=ec1 distincts*socio=rien. Depuis 1980, la Banque*socio=ac a approuvé 32 PAS dans 18 pays*socio=ac, pour *socio=rien un total *socio=nil dépassant 4,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre *socio=nil de ces PAS intéressent le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 car ils appuient des changements*socio=uv3 de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et des ajustements*socio=et dans le commerce*socio=ec1, les prix*socio=ec1 et les institutions*socio=ac agricoles*socio=ec1. Cependant, dans certains pays*socio=ac, la Banque*socio=ac a accordé son concours à des réformes*socio=et d'intérêt*socio=uv1 sectoriel*socio=rien. Depuis 1979, elle a accordé 17 prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et *socio=rien du secteur agricole*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil majorité,*socio=nil *socio=nil soit 13 d'entre eux, a été*socio=rien approuvée après*socio=rien 1983. Les montants*socio=ec1 vont de 5 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 au Malawi*socio=ac à 303 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 au Brésil*socio=ac. La plupart*socio=rien de ces prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et sectoriel*socio=rien visaient surtout les prix*socio=ec1 payés et reçus par les exploitants*socio=ac, la réglementation*socio=et des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1, la prestation*socio=et des organismes_parapublics*socio=ac, les barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 et l'importance*socio=rien et la composition*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et. Dans certains cas*socio=rien, par exemple*socio=rien en Équateur*socio=ac, en Turquie*socio=ac et en Yougoslavie*socio=ac, les prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et *socio=rien du secteur agricole*socio=ec1 ont*socio=nil été *socio=nil coordonnés avec des PAS ou avec des prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et d'autres secteurs*socio=rien. Ces prêts*socio=ec1 sont coordonnés avec les autres *socio=rien opérations intéressant le*socio=nil secteur agricole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil car l'existence*socio=rien d'un*socio=rien dispositif*socio=rien législatif*socio=et approprié est*socio=rien souvent une condition*socio=rien indispensable*socio=uv4 à la réussite*socio=uv1. Les PAS et les prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et sectoriel*socio=rien sont un*socio=rien excellent moyen*socio=rien d'appuyer des programmes*socio=et de réformes*socio=et de portée*socio=rien nationale*socio=te et sectorielle*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 de la politique*socio=et agricole*socio=ec1 *socio=rien est un processus*socio=te de*socio=nil longue haleine.*socio=nil *socio=nil Une série de prêts*socio=ec1 est*socio=rien généralement nécessaire*socio=rien. Dans certains cas*socio=rien, les PAS peuvent être*socio=rien combinés aux prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et sectoriel*socio=rien. Dans les pays*socio=ac où l'ajustement*socio=et est*socio=rien en *socio=rien bonne voie,*socio=nil *socio=nil le concours de la Banque*socio=ac prend généralement la forme*socio=rien de prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et sectoriel*socio=rien qui appuient une restructuration*socio=et en profondeur*socio=rien de l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Encadré 1:1: La sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1. L'une des idées-forces de ce *socio=rien Rapport est *socio=nil qu'à long_terme*socio=rien, les gens*socio=ac ne peuvent parvenir à la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 que s'ils ont un*socio=rien revenu*socio=ec1 suffisant*socio=rien. La sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 et les mesures*socio=et qui permettent de la renforcer font l'objet*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau rapport *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te intitulé La pauvreté*socio=uv1 et la faim*socio=rien. La sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Problèmes*socio=uv4 et options*socio=rien (1986). Citons quelques-unes de ses conclusions*socio=rien: - Par "sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1", on entend la possibilité*socio=rien pour tous de disposer en permanence*socio=te d'une alimentation*socio=ec1 suffisante*socio=rien pour rester en bonne*socio=rien santé*socio=et et mener une vie_active*socio=ec1. Il existe deux types d'insécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1: l'insécurité*socio=uv1 chronique*socio=rien et l'insécurité*socio=uv1 temporaire*socio=rien. L'insécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 *socio=rien chronique est la*socio=nil situation *socio=nil de ceux qui, faute de pouvoir*socio=rien se procurer de la nourriture*socio=rien, ont en permanence*socio=te une alimentation*socio=ec1 déficiente. Elle est*socio=rien le lot*socio=rien des ménages*socio=ac qui ne peuvent jamais soit acheter, soit produire de quoi se nourrir. Quant à l'insécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 temporaire*socio=rien, c'est*socio=rien le fait*socio=rien, pour un*socio=rien ménage*socio=ac, d'être*socio=rien momentanément dans l'impossibilité*socio=rien de se procurer une alimentation*socio=ec1 suffisante*socio=rien. Les causes*socio=rien en sont l'instabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 ou de la *socio=ec1 production alimentaire,*socio=nil *socio=nil ou celle du*socio=rien revenu*socio=ec1 des ménages*socio=ac - et sa *socio=rien pire forme est *socio=nil la famine. - Les questions*socio=rien de sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 sont importantes*socio=rien, car améliorer la nutrition*socio=rien, c'est*socio=rien investir dans la productivité*socio=uv de la population*socio=ac. En outre, les mesures*socio=et de restructuration*socio=et que les pays*socio=ac entreprennent pour rendre leur économie*socio=ec1 plus performante*socio=uv ont plus de chances*socio=rien d'aboutir si les objectifs*socio=uv4 de sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 ne sont pas sacrifiés. - Les problèmes*socio=uv4 de sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 ne découlent pas obligatoirement d'une insuffisance*socio=uv3 des approvisionnements*socio=ec1. Ils résultent plutôt d'un*socio=rien manque*socio=rien de pouvoir_d'_achat*socio=ec1 au niveau*socio=rien des pays*socio=ac ou des ménages*socio=ac. A long_terme*socio=rien, la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 passe par le relèvement*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 des ménages*socio=ac, qui leur permet d'acheter assez à manger. La pauvreté*socio=uv1 et la *socio=rien faim analyse toutes*socio=nil sortes de*socio=nil *socio=ec1 moyens économiques *socio=nil d'améliorer la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Nombre*socio=rien de mesures*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'insécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 sont parfaitement compatibles*socio=rien avec une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 efficace*socio=uv4, car elles visent à accroître la productivité*socio=uv de la population*socio=ac. En revanche, d'autres comportent divers sacrifices*socio=uv1. Comme on le constate dans l'étude*socio=ec2 et aux Chapitres*socio=rien 4 et 5 *socio=rien du Rapport,*socio=nil certaines mesures*socio=et *socio=nil appliquées par les autorités*socio=et nationales*socio=te pour renforcer la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 compromettent à la fois*socio=rien la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 à longue*socio=rien échéance*socio=te. On peut signaler en particulier*socio=rien la surévaluation*socio=ec2 persistante*socio=rien des monnaies*socio=ec1, l'affectation*socio=ec1 de sommes considérables*socio=rien aux *socio=ec1 subventions alimentaires *socio=nil et la construction*socio=ec1 d'installations*socio=rien de stockage*socio=ec1 coûteuses*socio=ec2 destinées*socio=rien à l'accumulation*socio=ec2 de réserves*socio=ec1 excessives*socio=rien de *socio=ec1 céréales alimentaires,*socio=nil En*socio=nil cas*socio=rien d'*socio=nil arbitrage*socio=et,*socio=nil il*socio=nil est*socio=rien *socio=nil beaucoup plus efficace*socio=uv4 et moins coûteux*socio=ec2 de réserver l'aide*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 aux groupes*socio=rien les plus vulnérables*socio=uv2. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:2: Les idées*socio=rien d'Adam Smith sur*socio=rien les causes*socio=rien de la famine et les réalités*socio=ec2 d'aujourd'hui. Les famines*socio=ec peuvent résulter de divers facteurs*socio=rien. La sécheresse*socio=et, les inondations, la guerre*socio=et, l'inflation*socio=ec2, les poussées brutales de chômage*socio=ec1, tous ces événements*socio=rien, et d'autres encore, peuvent contribuer à priver de *socio=rien vastes catégories de*socio=nil population*socio=ac *socio=nil de leurs moyens*socio=ec1 de s'alimenter convenablement. Il y a plus de 200 ans*socio=rien, Adam Smith décrivit avec beaucoup de clairvoyance*socio=rien la *socio=rien complexité du phénomène.*socio=nil *socio=nil Il rejeta l'opinion*socio=ec2, alors courante*socio=te, suivant*socio=rien laquelle les famines*socio=ec sont souvent provoquées par la manière*socio=rien dont les commerçants*socio=ac manipulent les marchés*socio=ec1. Il affirma que