*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1987 } *socio=rien Avant-propos. Voici le dixième volume *socio=nil de la série annuelle*socio=rien de rapports*socio=rien concernant les questions*socio=rien de développement*socio=uv3. La *socio=rien Première partie est *socio=nil consacrée aux *socio=rien tendances récentes *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et à ce qu'elles signifient pour les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3. Le Rapport*socio=rien examine aussi le *socio=rien rôle du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil dans l'industrialisation*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3 - thème*socio=rien de la *socio=rien Deuxième partie.*socio=nil *socio=nil Comme les *socio=rien années précédentes,*socio=nil le*socio=nil Rapport *socio=nil contient en annexe*socio=rien les Indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 dans le monde*socio=rien, qui présentent diverses*socio=rien statistiques*socio=ec2 sociales*socio=et et économiques*socio=ec1 sur*socio=rien plus de 100 pays*socio=ac. L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien encore en période*socio=te d'expansion*socio=ec2, mais la croissance*socio=uv3 *socio=rien est modeste et*socio=nil inégale*socio=uv2.*socio=nil De*socio=nil nombreux pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil restent accablés par le fardeau*socio=uv4 de leur dette*socio=ec1 et ne parviennent pas à relancer leur croissance*socio=uv3. Dans certains cas*socio=rien, le niveau_de_vie*socio=uv1 est*socio=rien plus bas*socio=rien qu'il y a dix ans*socio=rien. On souligne, dans la *socio=rien Première partie,*socio=nil *socio=nil que les pays_industriels*socio=ec1 et les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent améliorer la performance*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1, à condition*socio=rien qu'ils restent plus fermement résolus que jamais à apporter des réformes*socio=et à leur politique_économique*socio=ec1. Une croissance*socio=uv3 plus soutenue dans les pays_industriels*socio=ec1 stimulerait l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3, ce qui atténuerait leurs problèmes*socio=uv4 de service_de_la_dette*socio=ec1 et faciliterait la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Les graves*socio=rien déséquilibres des paiements*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 sont source*socio=rien d'instabilité*socio=uv3 et risquent de compromettre la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et la réduction*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Si l'on veut que ces déséquilibres se résorbent sans à-coups, il faudrait que les pays_industriels*socio=ec1 renforcent leur coopération*socio=uv1 dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1. Ils pourraient de la sorte*socio=rien instaurer des conditions*socio=rien favorables*socio=ec2 à l'aménagement*socio=et de nouvelles*socio=rien réformes*socio=et, qui déboucheraient sur*socio=rien une amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv et de la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont déployé des efforts*socio=uv1 énergiques*socio=ec1 pour stabiliser leur économie*socio=ec1, faire face*socio=rien à *socio=rien un lourd endettement*socio=ec1 *socio=nil et s'adapter*socio=rien à la contraction*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien et des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1. Force*socio=uv1 leur est*socio=rien de persévérer dans cette voie*socio=rien. La communauté*socio=ac internationale*socio=te se doit d'accroître son assistance*socio=uv1 aux gouvernements*socio=ac qui s'efforcent sincèrement de faire des réformes*socio=et, souvent en dépit*socio=rien de l'opposition des groupes_d'_intérêts*socio=uv1 et malgré les coûts*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et. Le Rapport*socio=rien plaide en faveur*socio=rien d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 publics*socio=et et privés*socio=et et, dans les cas*socio=rien qui le justifient, d'un*socio=rien aménagement*socio=et de la dette*socio=ec1 à des conditions*socio=rien qui laissent la porte*socio=rien ouverte*socio=uv4 à la reprise de la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. Presque toutes les sociétés*socio=ac, aux premiers*socio=rien stades*socio=te de leur développement_économique*socio=ec1, ont vu dans l'industrialisation*socio=ec2 le moyen*socio=rien le plus efficace*socio=uv4 pour améliorer les niveaux_de_vie*socio=uv1. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que les pouvoirs_publics*socio=et jouent *socio=rien un rôle actif*socio=uv4 *socio=nil dans la promotion*socio=uv3 de l'industrialisation*socio=ec2. La *socio=rien Deuxième partie du Rapport *socio=nil examine et évalue les résultats*socio=rien de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans le processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2. Une *socio=rien place importante est *socio=nil faite à l'analyse*socio=rien des mesures*socio=et qui influent sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 et sur*socio=rien la longévité de la transformation*socio=ec2 industrielle*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans le *socio=rien domaine du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te.*socio=nil *socio=nil On observe que les pays_en_développement*socio=uv3 dont le gouvernement*socio=ac a cherché à promouvoir l'intégration*socio=uv1 *socio=rien du secteur industriel*socio=ec1 *socio=nil à l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te dans le cadre*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil ont une économie*socio=ec1 plus dynamique*socio=uv4 que ceux qui se sont protégés*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te. Ceux qui ont eu les *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil sont habituellement ceux qui ont appliqué, dans les *socio=rien domaines du commerce*socio=ec1,*socio=nil du change *socio=nil et autres, une politique*socio=et qui n'encourageait pas la production*socio=ec1 à s'orienter vers le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. La protection*socio=et y a généralement été*socio=rien modérée et ses *socio=rien effets sur la*socio=nil production*socio=ec1 ont*socio=nil été *socio=nil atténués par d'autres mesures*socio=et d'incitation*socio=uv3. Une intégration*socio=uv1 plus poussée aux courants*socio=te économiques*socio=ec1 internationaux*socio=te suppose que les partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 sont disposés à ouvrir l'accès*socio=uv1 à leurs marchés*socio=ec1. L'essor*socio=rien qu'ont connu les pays_industriels*socio=ec1 après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te a été*socio=rien déclenché et facilité par la libéralisation*socio=et marquée des échanges*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés. Les pays*socio=ac orientés vers l'extérieur*socio=te ont fortement bénéficié de cette libéralisation*socio=et. Or*socio=rien, depuis les années*socio=rien 70, l'évolution*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2 et l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1, en particulier*socio=rien celle des pays_en_développement*socio=uv3, ont mis en difficulté*socio=uv4 les industries*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4, engendrant une vague de néoprotectionnisme, c'est*socio=rien à dire une série de mesures*socio=et (notamment l'adoption*socio=et de barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et) visant à restreindre l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. Une telle démarche*socio=rien nuit à la productivité*socio=uv et à la croissance*socio=uv3 dans ces derniers*socio=rien et entrave les efforts*socio=uv1 tentés par les pays_en_développement*socio=uv3 pour accroître leurs exportations*socio=ec1, à une époque*socio=te où c'est*socio=rien pour eux le *socio=rien seul moyen *socio=nil de relancer leur propre*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. L'ouverture*socio=uv3 des *socio=et négociations commerciales_multilatérales,*socio=nil *socio=nil dites d'Uruguay*socio=ac, sous les auspices*socio=rien de l'accord_général*socio=rien sur*socio=rien les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1 (GATT*socio=et), offre*socio=rien une chance*socio=rien de mettre fin*socio=rien, à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, aux pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. Pour que cette chance*socio=rien se concrétise dans les faits*socio=rien au cours*socio=rien des dix années*socio=rien qui viennent, il faut qu'à la suite*socio=rien des principales*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil tous les gouvernements*socio=ac se rallient résolument à la cause*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=et ouvert*socio=rien. Comme les précédents*socio=rien, le Rapport*socio=rien de cette *socio=rien année est une*socio=nil étude*socio=ec2 des*socio=nil services_de_la_banque_mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement celles des Administrateurs*socio=ac ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. Barber B: Conable*socio=ac. Président*socio=ac de la banque_mondiale*socio=te. L'industrialisation*socio=ec2 et le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te: vue*socio=rien d 'ensemble*socio=rien. Ce Rapport*socio=rien a pour thème*socio=rien le *socio=rien rôle du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil dans l'industrialisation*socio=ec2. Le rythme*socio=rien et le *socio=rien caractère du développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 *socio=nil ne résultent pas simplement de la politique_commerciale*socio=et et beaucoup d'autres facteurs*socio=rien entrent en jeu*socio=rien. La taille du*socio=rien pays*socio=ac, ses ressources_naturelles*socio=ec1, les qualifications*socio=uv3 de sa population*socio=ac, la stabilité*socio=uv3 de son gouvernement*socio=ac et de ses institutions*socio=ac et leur aptitude*socio=uv3 à promouvoir le changement*socio=uv3, les *socio=et politiques budgétaire,*socio=nil monétaire*socio=ec1 *socio=nil et de change*socio=rien poursuivies par le gouvernement*socio=ac, tous ces éléments*socio=rien, et bien*socio=rien d'autres encore, déterminent sa capacité*socio=uv3 à s'industrialiser. Le *socio=rien rôle du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil dans l'industrialisation*socio=ec2 est*socio=rien une *socio=rien question importante *socio=nil à plusieurs égards*socio=rien. Premièrement, bien*socio=rien que les dirigeants*socio=ac et les économistes*socio=ac s'intéressent depuis longtemps aux liens*socio=rien qui rattachent la politique_commerciale*socio=et et le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1, c'est*socio=rien récemment que l'on peut tirer, grâce*socio=rien aux études*socio=ec2 empiriques*socio=rien qui ont été*socio=rien menées au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil quelques*socio=nil enseignements*socio=et utiles*socio=uv4 sur les*socio=nil avantages *socio=nil et les inconvénients*socio=uv4 des différentes*socio=rien orientations*socio=et de politique_commerciale*socio=et. Deuxièmement, beaucoup d'observateurs craignent que la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 mondiale*socio=te et la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 n'assombrissent les perspectives*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Troisièmement, la persistance*socio=te des problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 rend d'autant plus impérative une amélioration*socio=uv1 des recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien en devises*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, car c'est*socio=rien pour eux le *socio=rien seul moyen *socio=nil d'assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 et de conserver une croissance*socio=uv3 suffisante*socio=rien. Il ne faudrait pas en conclure que les autres facteurs*socio=rien sont négligeables*socio=rien. Si, par exemple*socio=rien, un*socio=rien pays*socio=ac abaisse ses barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 mais ne modifie pas sa *socio=et politique budgétaire,*socio=nil monétaire*socio=ec1 *socio=nil et de change*socio=rien en conséquence*socio=rien, les avantages*socio=rien qu'il escomptait peuvent lui échapper. L'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te et la surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change *socio=nil pourraient décourager les flux*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 qui seraient nécessaires*socio=rien pour tirer parti*socio=et de l'évolution*socio=rien des rapports*socio=rien de prix*socio=ec1. Les analystes penchés sur*socio=rien le passé*socio=te et les gouvernements*socio=ac tournés vers l'avenir*socio=te ne doivent pas oublier la complexité*socio=rien des liens*socio=rien qui existent entre tous les domaines*socio=rien d'action*socio=et. Si le Rapport*socio=rien met l'accent*socio=rien sur*socio=rien le fait*socio=rien que l'industrialisation*socio=ec2 doit contribuer à la prospérité*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1, c'est*socio=rien que, dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3, de *socio=rien nombreux secteurs d'*socio=nil activité *socio=nil ne semblent pas être*socio=rien dans ce cas*socio=rien. Ils ne subissent pas nécessairement de pertes*socio=ec2 financières*socio=ec1, car la protection*socio=et permet aux sociétés*socio=ac locales*socio=te de vendre à des prix*socio=ec1 supérieurs*socio=rien aux prix*socio=ec1 internationaux*socio=te. La surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change *socio=nil leur permet parfois d'acheter des machines*socio=ec1 et des biens*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien à l'étranger*socio=te à des prix*socio=ec1 inférieurs*socio=rien à leur coût*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1. Cette surévaluation*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et la sous-évaluation des intrants*socio=ec1 gonflent à la fois*socio=rien les bénéfices*socio=ec1 de ces entreprises*socio=ac et la part*socio=rien de leur production*socio=ec1 dans le produit*socio=ec national*socio=te. En même temps*socio=rien, la sous-évaluation des exportations*socio=ec1 et des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 masque leur contribution*socio=uv1 potentielle*socio=uv4 à la croissance*socio=uv3. Cela a pour *socio=rien effet net *socio=nil de grossir la part*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 dans la production*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 nationale*socio=te. Dans beaucoup de pays*socio=ac, on ne peut pas se fier*socio=uv aux simples*socio=rien statistiques*socio=ec2 sur*socio=rien la part*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 ou de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 dans le produit_intérieur_brut*socio=rien (PIB*socio=ec1). Qu'entend-on par l'expression*socio=rien "une industrialisation*socio=ec2 qui contribue à la prospérité*socio=uv1 économique*socio=ec1"? Elle n'a de sens*socio=rien que si on la rapporte à des objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien: sa contribution*socio=uv1 se mesure*socio=rien alors à ce qu'il en coûte de les atteindre. L'industrialisation*socio=ec2 contribue au développement_économique*socio=ec1. Mais à quoi tend, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, le développement_économique*socio=ec1? Chaque gouvernement*socio=ac peut se fixer des objectifs*socio=uv4 différents*socio=rien et a certainement sa *socio=rien propre position sur le*socio=nil poids *socio=nil qu'il convient de leur attacher. Cependant, ils comprendront en général*socio=rien l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 national*socio=te, la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 et la réduction*socio=ec2 des disparités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1. Comment l'industrialisation*socio=ec2 est-elle censée*socio=rien contribuer à la réalisation*socio=uv1 de ces buts*socio=rien? Les premiers*socio=rien chercheurs*socio=ac à s'être*socio=rien intéressés à ce sujet*socio=rien accordaient à l'industrialisation*socio=ec2 une *socio=rien importance clé *socio=nil dans le développement_économique*socio=ec1 et il *socio=rien est certain *socio=nil que le cas*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 faisait ressortir une association*socio=ac étroite*socio=rien entre le développement*socio=uv3 et l'expansion*socio=ec2 de l'industrie*socio=ec1. Mais on pensait aussi que l'industrie*socio=ec1 avait des retombées*socio=rien positives*socio=uv4 sur*socio=rien d'autres activités*socio=rien: l'amélioration*socio=uv1 des qualifications*socio=uv3, la formation*socio=et des cadres*socio=rien, la diffusion*socio=rien de la technologie*socio=ec1, pour n'en citer que quelques-unes. De plus, comme on ne fondait guère d'espoirs*socio=uv1 sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil et de matières_premières*socio=ec1, la substitution*socio=rien de produits*socio=ec manufacturés locaux*socio=te aux importations*socio=ec1 semblait être*socio=rien la *socio=rien meilleure option de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil a montré par la suite*socio=rien que ces idées*socio=rien étaient simplistes*socio=rien, voire fausses*socio=rien. Beaucoup de pays*socio=ac ont atteint des niveaux_de_vie*socio=uv1 élevés*socio=uv4 grâce*socio=rien essentiellement à la production*socio=ec1 et à l'exportation*socio=ec1 de *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil et de matières_premières*socio=ec1. L'Australie*socio=ac, le Canada*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac, le Danemark*socio=ac, le Kenya*socio=ac, la Malaisie*socio=ac, la Nouvelle-zélande*socio=ac, la Suède*socio=ac et les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ne sont que quelques exemples*socio=rien parmi beaucoup d'autres. L'industrialisation*socio=ec2 est*socio=rien certes liée à la croissance*socio=uv3, ce n'est*socio=rien pas le *socio=rien seul facteur de*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil A certains stades*socio=te de développement*socio=uv3, un*socio=rien pays*socio=ac peut avoir tout intérêt*socio=uv1 à se consacrer à *socio=rien un type particulier de*socio=nil produits*socio=ec *socio=nil manufacturés ou agricoles*socio=ec1 ou de prestations*socio=et de services*socio=ec1. Le meilleur*socio=rien emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil donné dépend des *socio=rien perspectives du marché*socio=ec1 *socio=nil et des coûts*socio=ec1. La question*socio=rien qu'il faut se poser n'est*socio=rien donc pas de savoir*socio=rien en combien de *socio=rien temps un pays*socio=ac *socio=nil peut s'industrialiser, mais quelles doivent être*socio=rien les grandes*socio=rien orientations*socio=et de la politique*socio=et gouvernementale*socio=ac à arrêter si l'on souhaite que les nouvelles*socio=rien industries*socio=ec1 apportent une contribution*socio=uv1 maximale*socio=rien au développement*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac considéré (Encadré 1:1). Le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te a précédé l'industrialisation*socio=ec2 de plusieurs milliers*socio=rien d'années*socio=rien. Dans les *socio=rien premiers temps,*socio=nil l'*socio=nil industrie*socio=ec1 *socio=nil trouvait la *socio=rien majeure partie *socio=nil de ses débouchés*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Pourtant, comme l'a fait*socio=rien observer Adam Smith, l'industrie*socio=ec1 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien considérablement*socio=rien gênée dans son expansion*socio=ec2 si la possibilité*socio=rien de commercer largement lui est*socio=rien refusée. La *socio=rien division du travail*socio=ec1 est *socio=nil limitée par la taille du*socio=rien marché*socio=ec1, or*socio=rien, c'est*socio=rien dans la *socio=rien division du travail*socio=ec1 *socio=nil que se trouve la clé*socio=rien de la productivité*socio=uv. L'une des conséquences*socio=rien de cette vérité*socio=uv1 est*socio=rien qu'il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 aux petits*socio=rien pays*socio=ac (et la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 se placent dans cette catégorie*socio=rien si l'on se réfère au marché*socio=ec1 intérieur*socio=te des *socio=ec1 biens industriels)*socio=nil de*socio=nil pouvoir*socio=rien *socio=nil se livrer à des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil avec le *socio=rien reste du monde *socio=nil dans une relative*socio=rien liberté*socio=uv1. Dans les grands*socio=rien pays*socio=ac, le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te peut offrir des *socio=rien possibilités suffisantes de*socio=nil spécialisation*socio=uv3,*socio=nil d'*socio=nil économies*socio=ec1 d'*socio=nil échelle *socio=nil et de concurrence*socio=ec1 pour que les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac soient sans cesse sur*socio=rien le qui-vive mais, même dans ces grands*socio=rien pays*socio=ac, l'isolement*socio=uv par rapport*socio=rien aux courants*socio=te du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te enlèverait à l'économie*socio=ec1 des raisons*socio=rien de veiller à ce que le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 se fasse dans les *socio=rien meilleures conditions.*socio=nil La*socio=nil concurrence*socio=ec1 *socio=nil étrangère oblige les entreprises*socio=ac à réduire leurs coûts*socio=ec1, à améliorer la qualité*socio=rien et à chercher de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de produire et de vendre leur marchandise. Les contacts*socio=rien noués grâce*socio=rien aux *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil facilitent le mouvement*socio=ec2 des capitaux*socio=ec1 et accélèrent l'acquisition*socio=rien des *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil (Encadré 1:2). Il n'en est*socio=rien pas moins vrai*socio=rien que, tout au long*socio=rien de l'histoire*socio=te, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont développé*socio=uv4 leur industrie*socio=ec1 à l'abri de barrières*socio=rien protectrices. On peut avancer des arguments tout à *socio=rien fait valables *socio=nil pour justifier l'octroi*socio=rien d'une aide*socio=uv1 aux entreprises*socio=ac durant la difficile*socio=rien période*socio=te de démarrage*socio=rien. Ces arguments reposent en *socio=rien grande partie sur les*socio=nil défaillances du marché*socio=ec1 ou*socio=nil sur l'*socio=nil existence d'*socio=nil avantages d'*socio=nil ordre externe*socio=te,*socio=nil *socio=nil tels que la diffusion*socio=rien d'idées*socio=rien et de qualifications*socio=uv3 dont profite l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Mais l'histoire*socio=te abonde aussi d'exemples*socio=rien de pays*socio=ac qui ont trop longtemps accordé une protection*socio=et excessive*socio=rien à leur industrie*socio=ec1. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac se battent aujourd'hui pour réduire la protection*socio=et dans le but*socio=rien d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 et d'orienter les ressources*socio=ec1 vers des activités*socio=rien rentables*socio=ec2. Les entraves au commerce*socio=ec1 que l'on observe dans les pays_en_développement*socio=uv3 ont souvent *socio=rien un caractère accidentel.*socio=nil Des*socio=nil décisions de*socio=nil politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 discutables *socio=nil ou des *socio=rien variations inattendues des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil ont engendré des déficits*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et des pénuries*socio=ec2 de devises*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te combinée au contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien a conduit à la surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 ont subi le contrecoup de cet état*socio=ac de choses*socio=rien, qui a en outre créé *socio=rien un cercle vicieux*socio=uv4 de*socio=nil pénurie*socio=ec2 de*socio=nil devises*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil contrôle*socio=uv3 *socio=nil et de surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change.*socio=nil La*socio=nil protection*socio=et *socio=nil de l'industrie*socio=ec1 nationale*socio=te qui en est*socio=rien résultée n'avait rien*socio=rien de délibéré. Et les niveaux*socio=rien de protection*socio=et excédaient souvent tout ce que les plus ardents partisans*socio=ac de la protection*socio=et des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et eux-mêmes pouvaient demander. Dans certains pays*socio=ac, la protection*socio=et a eu pour résultat*socio=rien que *socio=rien certaines branches d'*socio=nil activité *socio=nil ont apporté au revenu*socio=ec1 national*socio=te une contribution*socio=uv1 négligeable*socio=rien, voire même négative*socio=rien, car il a fallu puiser pour les soutenir dans les ressources*socio=ec1 des autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans celles des ruraux*socio=ac, qui composent en majorité*socio=rien les catégories*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 des pays_en_développement*socio=uv3. Cette constatation*socio=rien vaut aussi pour la plupart*socio=rien des industries*socio=ec1 des pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée, où l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1 étrangère se fait*socio=rien sentir au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 et de la qualité*socio=rien. L'industrialisation*socio=ec2 des pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée s'est*socio=rien faite avec une *socio=rien rapidité impressionnante *socio=nil mais elle a moins contribué à la prospérité*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 qu'elle n'aurait pu le faire. Conscients*socio=uv2 de cela, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 et quelques pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée ont entrepris de vastes*socio=rien réformes*socio=et et s'efforcent d'abaisser leurs barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1, de faire une plus *socio=rien large place *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 et de se livrer à une concurrence*socio=ec1 plus vive sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. La reprise, l'ajustement*socio=et et la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien (Chapitre*socio=rien 2). Si, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil doivent leur réussite*socio=uv1 à eux-mêmes, la situation*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te détermine cependant l'issue*socio=rien de leurs efforts*socio=uv1. La reprise économique*socio=ec1 amorcée en 1983 s'essouffle. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, après*socio=rien avoir atteint 4,6% en 1984, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 est*socio=rien retombée à 2,8% en 1985 et, selon les estimations*socio=ec2, à 2,5% en 1986. Les déséquilibres des paiements*socio=ec1 entre les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 persistent, de même que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 demeurent élevés*socio=uv4 en comparaison*socio=rien des niveaux*socio=rien historiques*socio=te et la faiblesse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien ne fait*socio=rien qu'accroître les difficultés*socio=uv4 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil apports de*socio=nil capitaux*socio=ec1 nouveaux *socio=nil destinés à appuyer les efforts*socio=uv1 de restructuration*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 ont été*socio=rien très limités. Dans ce contexte*socio=rien, deux éléments*socio=rien positifs*socio=uv4 sont à noter. Le *socio=rien premier est *socio=nil que l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est faible *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 et se ralentit dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil deuxième est *socio=nil que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et de certains pays_industriels*socio=ec1 diminue régulièrement, si bien*socio=rien que la demande*socio=ec1 peut augmenter et la croissance*socio=uv3 s'accélérer. En dépit*socio=rien de ces deux éléments*socio=rien favorables*socio=ec2, il est*socio=rien à craindre que la croissance*socio=uv3 continue*socio=te de ralentir et que les déséquilibres des paiements*socio=ec1 ne se résorbent pas. Une vague de protectionnisme*socio=et pourrait alors déferler sur*socio=rien le monde*socio=rien. Les difficultés*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 pourraient devenir*socio=rien insolubles, notamment parce qu'une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 mondiale*socio=te lente*socio=rien se traduirait aussi par la raréfaction des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 nets*socio=rien en faveur*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. L'ajustement*socio=et n'en serait alors que plus difficile*socio=rien. Quelle attitude*socio=rien les gouvernements*socio=ac doivent-ils adopter, à court_terme*socio=rien, pour parer à ces risques*socio=uv4? Pour les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1, la solution*socio=rien réside dans une réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 courantes*socio=te des États-unis*socio=ac et des excédents*socio=ec1 correspondants*socio=rien de ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Cela suppose que les États-unis*socio=ac compriment leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et accroissent leurs exportations*socio=ec1, démarche*socio=rien qui crée *socio=rien un nouveau danger*socio=uv1 *socio=nil car c'est*socio=rien l'expansion*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac qui a entraîné la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 dans le passé*socio=te. Si les États-unis*socio=ac compriment la demande*socio=ec1 pour réduire le déficit*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, c'est*socio=rien la croissance*socio=uv3 mondiale*socio=te tout entière*socio=rien qui en souffrira, à moins que les autres pays_industriels*socio=ec1 ne prennent des mesures*socio=et pour compenser la baisse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. Il faut donc que les pays_industriels*socio=ec1 coordonnent soigneusement leur action*socio=et. Il ne s'agit pas de remplacer le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac par un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et dans un*socio=rien autre pays*socio=ac, mais d'utiliser avec discernement*socio=rien les instruments*socio=rien de *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1 *socio=nil pour aplanir le processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Cet ajustement*socio=et ne doit pas être*socio=rien différé, car si les déséquilibres actuels*socio=te persistent, ils compromettront la stabilité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et encourageront une politique*socio=et d'"égoïsme sacré". A plus long_terme*socio=rien, les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1 doivent améliorer la souplesse*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1 en abaissant leurs barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 et en s'attaquant aux rigidités*socio=uv3 de leurs marchés_du_travail*socio=ec1 et des marchandises*socio=ec1. En effet*socio=rien, ces rigidités*socio=uv3 résistent à l'évolution*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2, de la technologie*socio=ec1 et de la démographie*socio=ec1 dont les économies*socio=ec1 doivent tenir compte*socio=rien si elles veulent croître et prospérer. Des réformes*socio=et de ce type*socio=rien ne sont peut-être pas réalisables si les gouvernements*socio=ac ne cherchent pas d'abord*socio=rien à résoudre les problèmes*socio=uv4 urgents*socio=rien de l'ajustement*socio=et économique*socio=ec1 à court_terme*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les buts*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de l'ajustement_structurel*socio=ec2 à long_terme*socio=rien consistent à améliorer l'efficacité*socio=uv3 et l'équité*socio=uv1 et à accroître le stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 matériel*socio=rien et humain*socio=uv. Les problèmes*socio=uv4 des pays*socio=ac fortement endettés et ceux d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te sont particulièrement urgents*socio=rien et leur tâche*socio=rien serait facilitée par une reprise de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ces pays*socio=ac, et beaucoup d'autres pays_en_développement*socio=uv3, gagneraient à mener des réformes*socio=et dans trois domaines*socio=rien, selon des modalités*socio=rien qui seraient à définir*socio=rien dans chaque cas*socio=rien. - La réforme*socio=et de la politique_commerciale*socio=et. Les pays*socio=ac devraient s'orienter vers l'adoption*socio=et d'une stratégie*socio=et commerciale*socio=ec1 tournée vers l'extérieur*socio=te, c'est-à-dire éliminer le biais*socio=rien à l'encontre*socio=rien des exportations*socio=ec1, remplacer les restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien par des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et adopter des taux_de_change*socio=ec1 plus conformes aux réalités*socio=ec2. - La politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1. De nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac doivent réduire leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et encourager plus vigoureusement l'épargne*socio=ec1. Si les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 sont positifs*socio=uv4, le taux_de_change*socio=ec1 compétitif*socio=uv4 et l'inflation*socio=ec2 basse, non seulement l'offre*socio=rien de *socio=ec1 ressources financières *socio=nil en sera améliorée, mais en outre les réformes*socio=et commerciales*socio=ec1 en seront facilitées. - Le climat*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Il ne suffit pas de changer la politique_commerciale*socio=et et macroéconomique*socio=ec1. Il faut aussi améliorer la manière*socio=rien dont l'économie*socio=ec1 répond à la demande*socio=ec1, en particulier*socio=rien en éliminant le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1, en rationalisant les règlements*socio=et relatifs*socio=rien aux investissements*socio=ec1 et en modifiant les règles*socio=et qui régissent le marché_du_travail*socio=ec1. Ces mesures*socio=et compléteront les réformes*socio=et commerciales*socio=ec1 et encourageront les entreprises*socio=ac à réduire leurs coûts*socio=ec1 en adoptant de *socio=rien nouvelles techniques.*socio=nil *socio=nil Mais, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, les réformes*socio=et ne suffiront pas à relancer la croissance*socio=uv3 et elles devront être*socio=rien accompagnées par une augmentation*socio=ec2 des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1. Les uns comme les autres, pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3 doivent donc mener *socio=rien un immense travail*socio=ec1 de*socio=nil restructuration*socio=et.*socio=nil En*socio=nil cas de*socio=nil réussite*socio=uv1,*socio=nil l'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=nil peut retrouver une trajectoire de croissance*socio=uv3 haute*socio=rien. A l'inverse, elle est*socio=rien guettée par la stagnation*socio=ec2, une instabilité*socio=uv3 encore plus grande*socio=rien, la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et et une occasion*socio=rien perdue de relever le niveau_de_vie*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2. Au Chapitre*socio=rien 2, on cherche à cerner d'un*socio=rien peu plus près la différence*socio=rien entre le succès*socio=uv1 et l'échec*socio=uv1. Le *socio=rien chapitre présente deux*socio=nil scénarios de*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Il ne s'agit pas de projections*socio=ec2, mais d'indications*socio=rien de ce qui pourrait se produire selon les types de réformes*socio=et qui seront apportées. Dans l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien, on suppose que l'effort*socio=uv1 d'ajustement*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 porte*socio=rien ses fruits*socio=rien. La croissance*socio=uv3 atteint alors *socio=rien un taux légèrement*socio=nil supérieur *socio=nil à 4% pendant les dix années*socio=rien à venir. Les perspectives*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'améliorent aussi, puisque leur croissance*socio=uv3 pourrait atteindre 6% par an*socio=rien si leurs efforts*socio=uv1 d'ajustement*socio=et bénéficient d'une *socio=te conjoncture mondiale favorable*socio=ec2.*socio=nil Au*socio=nil contraire*socio=rien,*socio=nil *socio=nil si les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 et en développement*socio=uv3 ne relèvent pas le gant, l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te entrera dans une ère*socio=rien de croissance*socio=uv3 lente*socio=rien, de généralisation*socio=rien de la protection*socio=et et d'instabilité*socio=uv3 accrue. Ainsi, dans l'hypothèse*socio=ec2 basse, les pays_en_développement*socio=uv3 ne progressent qu'à *socio=rien un rythme *socio=nil d'environ 4%, ce qui ne leur permet pas de s'attaquer à leurs problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1. La situation*socio=rien des pays*socio=ac qui auront entrepris des réformes*socio=et restera meilleure*socio=rien que celle des autres, mais l'hypothèse*socio=ec2 basse représente cependant un*socio=rien échec*socio=uv1 dont les effets*socio=rien seraient dramatiques*socio=rien pour la *socio=rien grande majorité des*socio=nil pauvres*socio=uv2 que*socio=nil compte le*socio=nil monde.*socio=nil L'*socio=nil industrialisation*socio=ec2:*socio=nil tendances et*socio=nil mutations (*socio=nil Chapitre *socio=nil 3). L'industrialisation*socio=ec2 est*socio=rien l'un*socio=rien des éléments*socio=rien de ce *socio=te processus continu qu'*socio=nil est*socio=rien le*socio=nil développement_économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et qui a débuté vers le *socio=rien milieu du Xviiie*socio=nil siècle en*socio=nil Grande-bretagne*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil nouvelles méthodes *socio=nil de filature et de tissage du*socio=rien coton*socio=ec1, conjuguées à une spécialisation*socio=uv3 croissante*socio=rien, ont fait*socio=rien faire *socio=rien un bond *socio=nil à la productivité*socio=uv. Elles ont été*socio=rien suivies par des innovations*socio=uv3 dans la fonderie et par l'invention de la machine à vapeur*socio=rien. Des innovations*socio=uv3 ultérieures*socio=te ont permis*socio=rien de fabriquer de l'acier*socio=ec1 et de construire des chemins*socio=rien de fer*socio=rien, des navires*socio=ec1 à vapeur*socio=rien et autres moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1 qui ont stimulé le commerce*socio=ec1 et apporté l'industrialisation*socio=ec2, d'abord*socio=rien aux grands*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac puis aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac. La deuxième*socio=rien révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 a commencé entre 1870 et 1913. Pendant cette période*socio=te, le progrès*socio=uv1 *socio=rien technique est *socio=nil devenu le corollaire du*socio=rien progrès*socio=uv1 scientifique*socio=ec2. Les caractéristiques*socio=rien des *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil ont rendu la croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 tributaire*socio=rien des produits*socio=ec venus d'Afrique*socio=ac, d'Asie*socio=ac et des Caraïbes*socio=ac. Après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, le monde*socio=rien a connu une période*socio=te d'expansion*socio=ec2 sans précédent*socio=rien de la production*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1. La croissance*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 après*socio=rien la guerre*socio=et a *socio=rien été favorisée *socio=nil par la généralisation*socio=rien d'innovations*socio=uv3 datant d'avant la guerre*socio=et telles que le travail*socio=ec1 à la chaîne*socio=rien, l'électricité*socio=ec1, l'automobile*socio=ec1 et les biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 durables*socio=uv4. Des techniques*socio=rien entièrement nouvelles*socio=rien ont également vu le jour*socio=rien: matériaux*socio=ec1 synthétiques, pétrochimie, énergie*socio=ec1 nucléaire*socio=rien, avions*socio=rien à réaction*socio=rien, télécommunications*socio=ec1, micro-électronique*socio=ec1 et robotique*socio=rien. De nombreux*socio=rien observateurs pensent que le *socio=rien monde est *socio=nil aujourd'hui à l'aube*socio=rien de la troisième*socio=rien révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien, l'industrialisation*socio=ec2 est*socio=rien née du*socio=rien croisement de la technique*socio=rien, de la spécialisation*socio=uv3 et du*socio=rien commerce*socio=ec1. Ce phénomène*socio=rien provoque des changements*socio=uv3 structurels*socio=ec2 dans les économies*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, dans les *socio=rien premiers temps,*socio=nil l'*socio=nil industrialisation*socio=ec2 est généralement*socio=nil associée *socio=nil à une augmentation*socio=ec2 de la part*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1 (Figure 1:1), augmentation*socio=ec2 rendue possible*socio=rien par l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv de l'agriculture*socio=ec1. Bien*socio=rien entendu, il y a des exceptions*socio=rien à cette règle*socio=et. Certaines*socio=rien économies*socio=ec1, restées agricoles*socio=ec1, ont cependant atteint *socio=rien un niveau de*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil comme l'Australie*socio=ac et la Nouvelle-zélande*socio=ac. D'autres se sont industrialisées sans que la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1 s'améliore, grâce*socio=rien aux exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil *socio=nil comme cela a été*socio=rien le cas*socio=rien en République*socio=ac de Corée*socio=ac, à *socio=ac hong kong *socio=nil et à Singapour*socio=ac. A l'intérieur*socio=te de ces *socio=rien grandes mutations sectorielles,*socio=nil *socio=nil on peut observer d'autres changements*socio=uv3 dans les premières*socio=rien étapes*socio=te de l'industrialisation*socio=ec2. Elle a d'abord*socio=rien touché le secteur*socio=rien des textiles*socio=ec1, puis celui *socio=rien du fer,*socio=nil *socio=nil de l'acier*socio=ec1 et de la métallurgie*socio=ec. Ensuite, elle s'est*socio=rien propagée à l'électronique*socio=rien et à la micro-électronique*socio=ec1. Mais les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas besoin*socio=uv1 aujourd'hui de suivre la même voie*socio=rien et, la technologie*socio=ec1 étant devenue si transportable, ils peuvent se lancer dans l'électromécanique sans produire de fer*socio=rien ni d'acier*socio=ec1, ou brûler les étapes*socio=te et se spécialiser dans la micro électronique*socio=rien sans construire de vastes*socio=rien complexes industriels*socio=ec1. Il faut donc interpréter avec soin*socio=rien les leçons*socio=ec2 de l'histoire*socio=te. Il n'existe pas de *socio=rien voie royale *socio=nil de l'industrialisation*socio=ec2. Cela dit, quelques thèmes*socio=rien communs*socio=uv4 se dégagent de l'expérience*socio=ec2, thèmes*socio=rien qui indiquent la direction*socio=rien à prendre par les pays*socio=ac désireux de s'industrialiser. Par exemple*socio=rien, les pays*socio=ac bénéficiant d'un*socio=rien vaste*socio=rien marché*socio=ec1 intérieur*socio=te sont mieux placés pour créer des usines*socio=ec1 et profiter des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien. Ceux qui jouissent d'abondantes*socio=rien ressources_naturelles*socio=ec1 ont les *socio=ec1 moyens financiers *socio=nil de mener à bien*socio=rien leurs efforts*socio=uv1 d'industrialisation*socio=ec2. Mais ni la taille ni les ressources_naturelles*socio=ec1 ne sont *socio=rien un gage de*socio=nil réussite*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil car elles peuvent être*socio=rien au *socio=rien contraire un facteur *socio=nil de laisser-aller. La politique*socio=et industrielle*socio=ec1 semble compter davantage. Tous les pays*socio=ac ont protégé*socio=rien leur industrie*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil ou à un*socio=rien autre mais, parmi les premiers*socio=rien à s'industrialiser, ceux qui ont réussi ont bénéficié de périodes*socio=te de libre-échange*socio=et et le niveau*socio=rien de protection*socio=et y a presque toujours *socio=rien été faible en*socio=nil comparaison *socio=nil de celui qu'on trouve aujourd'hui dans nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3. Jusqu'à présent*socio=rien, tous les pays_industrialisés*socio=ac avaient au départ*socio=rien une main-d'_oeuvre*socio=rien relativement qualifiée*socio=uv4, et tous, à l'exception*socio=rien de la Grande-bretagne*socio=ac, ont acquis*socio=rien leurs techniques*socio=rien à l'étranger*socio=te. Les deux facteurs*socio=rien sont liés, car il faut avoir des compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien pour choisir intelligemment et les progrès*socio=uv1 sont encore plus rapides*socio=rien si on parvient à adapter*socio=rien les technologies*socio=ec1 choisies à la *socio=rien situation particulière *socio=nil de chaque pays*socio=ac. L'État*socio=ac a joué *socio=rien un rôle clé *socio=nil dans ce processus*socio=te, de même que dans la mise en place*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 physique*socio=rien. Les progrès*socio=uv1 des transports*socio=ec1 et des communications*socio=ec1 ont élargi les marchés*socio=ec1, intensifié la spécialisation*socio=uv3 et donné naissance*socio=et à *socio=rien un monde industriel*socio=ec1 *socio=nil intégré. La plupart*socio=rien des *socio=rien premiers réseaux de*socio=nil transport*socio=ec1 ont*socio=nil été *socio=nil financés par l'État*socio=ac, sauf au Royaume-uni*socio=ac. Le gouvernement*socio=ac a également *socio=rien un rôle clé *socio=nil à jouer dans la mise en place*socio=rien d'institutions_sociales*socio=et et économiques*socio=ec1 stables*socio=uv4 mais souples*socio=uv4, allant des "règles*socio=et *socio=rien du jeu"*socio=nil microéconomiques*socio=ec1 (*socio=nil droits_de_propriété*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil etc:) à une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 non inflationniste*socio=ec2. Le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac (Chapitre*socio=rien 4). Les *socio=rien rôles du marché*socio=ec1 *socio=nil et de l'État*socio=ac dans l'industrialisation*socio=ec2 se complètent. Le marché*socio=ec1 *socio=rien est apte *socio=nil à faire face*socio=rien à la *socio=rien complexité croissante *socio=nil de l'économie*socio=ec1 engendrée par l'industrialisation*socio=ec2 mais, comme il est*socio=rien rarement parfait*socio=rien, l'État*socio=ac doit parfois faire certaines*socio=rien mises au point*socio=rien. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il doit fixer les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil qui régissent l'emploi*socio=ec1, la propriété*socio=ec1 et les conditions*socio=rien de transfert*socio=rien des actifs*socio=ec1 physiques*socio=rien, financiers*socio=ec1 et intellectuels*socio=rien. Quel que soit le type*socio=rien d'économie*socio=ec1, qu'elle favorise l'entreprise_privée*socio=et ou qu'elle soit étroitement contrôlée, ces règles*socio=et sont une atteinte à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Plus elles sont certaines*socio=rien, *socio=rien bien définies et*socio=nil bien *socio=nil comprises, plus l'économie*socio=ec1 peut fonctionner harmonieusement. Dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3, ces règles*socio=et ne sont pas claires*socio=rien, sont interprétées de façon*socio=rien imprévisible*socio=uv4 et sont administrées*socio=rien par une bureaucratie*socio=et tatillonne. Il en coûte plus cher*socio=rien de faire des affaires*socio=ec1, ce qui décourage les transactions*socio=ec1 essentielles*socio=uv4 à la spécialisation*socio=uv3 industrielle*socio=ec1. L'État*socio=ac doit demeurer le principal*socio=rien pourvoyeur de certains services*socio=ec1 qui ont facilité l'industrialisation*socio=ec2 par le passé*socio=te: - Dans tous les pays*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et jouent *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans l'éducation*socio=et, en particulier*socio=rien pour ce qui est*socio=rien de l'apprentissage*socio=uv3 de la lecture*socio=rien et *socio=rien du calcul,*socio=nil outils essentiels*socio=uv4 *socio=nil à une main-d'_oeuvre*socio=rien industrielle*socio=ec1 moderne*socio=uv2. Ce n'est*socio=rien pas l'absence*socio=rien d'actifs*socio=ec1 matériels*socio=rien mais l'absence*socio=rien d'instruction*socio=et qui est*socio=rien le *socio=rien principal obstacle *socio=nil à l'industrialisation*socio=ec2. - La plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac fournissent l'infrastructure*socio=ec1 matérielle*socio=rien de l'industrie*socio=ec1: transport*socio=ec1, télécommunications*socio=ec1 et réseaux*socio=rien d'électricité*socio=ec1. Ces réseaux*socio=rien peuvent être*socio=rien gérés en partie*socio=rien avec profit*socio=uv par le secteur_privé*socio=et et le sont, *socio=rien du reste,*socio=nil *socio=nil dans beaucoup de pays*socio=ac, mais dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, l'État*socio=ac est*socio=rien habituellement *socio=rien seul capable *socio=nil de mettre en place*socio=rien les *socio=rien grands réseaux.*socio=nil *socio=nil - La plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac fournissent l'information*socio=rien économique*socio=ec1 et fixent les normes*socio=et (poids*socio=rien, mesures*socio=et, sécurité*socio=uv1 sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1). Mais l'information*socio=rien qu'ils peuvent fournir en temps*socio=rien voulu pour être*socio=rien utile*socio=uv4 a des limites*socio=rien et les règlements*socio=et peuvent souvent être*socio=rien sans effet*socio=rien, si ce n'est*socio=rien nuisibles*socio=rien. - Dans les pays_industriels*socio=ec1, l'État*socio=ac encourage la *socio=ec2 recherche scientifique et*socio=nil technique*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, qui ont généralement intérêt*socio=uv1 à acquérir des techniques*socio=rien étrangères*socio=te, les arguments en faveur*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand rôle *socio=nil de l'État*socio=ac dans la recherche*socio=ec2 et le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 sont moins convaincants*socio=rien. Mais l'appui*socio=uv du*socio=rien secteur_public*socio=et se justifie dans certains cas*socio=rien. - Les entreprises*socio=ac publiques*socio=et ont été*socio=rien créées pour accomplir certaines*socio=rien de ces tâches*socio=rien mais, dans l'ensemble*socio=rien, le *socio=rien bilan est négatif*socio=uv.*socio=nil Des*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil sont en cours*socio=rien et figurent en *socio=rien bonne place *socio=nil dans le programme*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3. Outre ces formes*socio=rien d'intervention*socio=et directe*socio=rien, les gouvernements*socio=ac interviennent de manière*socio=rien plus indirecte dans le fonctionnement*socio=rien de l'économie*socio=ec1 par le biais*socio=rien de la politique_commerciale*socio=et, des incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et, du*socio=rien contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1, de la réglementation*socio=et des investissements*socio=ec1 et des mesures*socio=et d'ordre*socio=rien financier*socio=ec1 et macroéconomique*socio=ec1. Les défaillances*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 et les effets*socio=rien externes*socio=te sont les raisons*socio=rien le plus souvent invoquées pour justifier l'intervention*socio=et directe*socio=rien. Ces deux notions*socio=rien ont servi, par exemple*socio=rien, à défendre la politique*socio=et en faveur*socio=rien des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et. Imaginons qu'une entreprise*socio=ac *socio=rien nouvelle prometteuse *socio=nil ne puisse pas trouver de fonds*socio=ec1 pour boucler son budget*socio=ec1 tant qu'elle n'est*socio=rien pas financièrement*socio=rien viable*socio=uv4 et qu'elle n'a pas atteint le seuil*socio=rien de rentabilité*socio=ec1. Sans l'appui*socio=uv de l'État*socio=ac, elle ne pourrait pas commencer à produire. Supposons encore que l'entreprise*socio=ac soit capable*socio=rien d'engendrer des avantages*socio=rien économiques*socio=ec1 pour le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1, par exemple*socio=rien sous forme*socio=rien de travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 qui iraient porter leurs qualifications*socio=uv3 ailleurs*socio=rien. Là encore, un*socio=rien appui*socio=uv de l'État*socio=ac se justifie. En principe*socio=rien, la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 n'est*socio=rien pas la *socio=rien meilleure forme d'*socio=nil intervention*socio=et,*socio=nil *socio=nil mais c'est*socio=rien parfois la *socio=rien seule option.*socio=nil Différentes formes d'*socio=nil intervention*socio=et *socio=nil ont des *socio=rien effets différents sur l'*socio=nil économie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à telle enseigne que la question*socio=rien qu'il convient de poser est*socio=rien souvent non pas de savoir*socio=rien s'il faut intervenir, mais comment intervenir. On peut recourir, par exemple*socio=rien, aux restrictions*socio=et *socio=rien quantitatives sur les*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil pour protéger les industries*socio=ec1 naissantes*socio=et. Mais ces restrictions*socio=et ont un*socio=rien coût_social*socio=et plus élevé*socio=uv4 qu'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac, car elles encouragent les activités*socio=rien non productives*socio=uv4, telles que les efforts*socio=uv1 que déploient les producteurs*socio=ac pour éviter ou exploiter les contrôles*socio=et. Les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, quant à eux, font augmenter le prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Des subventions*socio=ec1 en faveur*socio=rien de l'activité*socio=rien en question*socio=rien pourraient l'aider tout autant sans faire augmenter les prix*socio=ec1, mais non pas sans conséquence*socio=rien pour les dépenses_publiques*socio=et et, peut-être, le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et. La politique_commerciale*socio=et et l'industrialisation*socio=ec2 (Chapitre*socio=rien 5). Les économistes*socio=ac et les dirigeants*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 s'accordent généralement à penser que l'État*socio=ac doit mettre en place*socio=rien l'infrastructure*socio=ec1, promouvoir l'efficacité*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 et favoriser la stabilité*socio=uv3 de l'environnement*socio=et macroéconomique*socio=ec1. La politique_commerciale*socio=et est*socio=rien une question*socio=rien beaucoup plus controversée. On distingue les politiques_commerciales*socio=ec1 orientées vers l'extérieur*socio=te et celles qui sont tournées vers l'intérieur*socio=te. Les premières*socio=rien ne favorisent pas davantage la production*socio=ec1 pour le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te que la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te n'étant pas activement découragé par cette approche, elle est*socio=rien souvent dénommée, quoique à tort*socio=rien, "promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1". En vérité*socio=uv1, par essence*socio=rien, une stratégie*socio=et orientée vers l'extérieur*socio=te ne privilégie pas plus les exportations*socio=ec1 qu'elle ne pénalise la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Une stratégie*socio=et tournée vers l'intérieur*socio=te, au contraire*socio=rien, comprend des incitations*socio=uv3 commerciales*socio=ec1 et industrielles*socio=ec1 qui favorisent la production*socio=ec1 intérieure*socio=te et défavorisent le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. On dit souvent que c'est*socio=rien une stratégie*socio=et de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, le biais*socio=rien à l'encontre*socio=rien du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=rien est extrême.*socio=nil Une*socio=nil stratégie*socio=et *socio=nil tournée vers l'intérieur*socio=te comprend généralement des formes*socio=rien ouvertes*socio=uv4 de protection*socio=et. Ce qui est*socio=rien moins évident*socio=rien, c'est*socio=rien que la protection*socio=et accordée aux industries*socio=ec1 nationales*socio=te désavantage fortement les exportations*socio=ec1, car elle fait*socio=rien monter le coût*socio=ec1 des éléments*socio=rien importés qui entrent dans leur fabrication*socio=ec1. De plus, l'inflation*socio=ec2 - ou l'appréciation *socio=rien du change *socio=nil - peut gonfler le coût*socio=ec1 relatif*socio=rien des intrants*socio=ec1 locaux*socio=te lorsque les restrictions*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1 sont adoptées. Dans la pratique*socio=rien, la politique_commerciale*socio=et comprend des éléments*socio=rien relevant de l'une et l'autre approche. Les différences*socio=uv1 tiennent autant au choix*socio=uv1 des instruments*socio=rien qu'à l'absence*socio=rien ou à la présence*socio=rien d'intervention*socio=et. Une politique*socio=et tournée vers l'extérieur*socio=te préfère les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac aux restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien, et ces tarifs*socio=et sont généralement compensés par d'autres mesures*socio=et, notamment des subventions*socio=ec1 à la production*socio=ec1 et la fourniture*socio=ec1 d'intrants*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 "libre-échange*socio=et". On cherche à maintenir le taux_de_change*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil qui encourage au même titre*socio=ec la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 et la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien, la protection*socio=et est*socio=rien plus faible*socio=rien dans une stratégie*socio=et tournée vers l'extérieur*socio=te que dans une stratégie*socio=et tournée vers l'intérieur*socio=te. Aspect*socio=rien tout aussi important*socio=rien, l'écart*socio=rien entre le taux*socio=rien de protection*socio=et le plus élevé*socio=uv4 et le taux*socio=rien le plus *socio=rien bas est plus*socio=nil étroit.*socio=nil *socio=nil Le signe distinctif d'une stratégie*socio=et tournée vers l'intérieur*socio=te est*socio=rien qu'elle s'appuie sur*socio=rien les restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien plutôt que sur*socio=rien les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et que le *socio=rien niveau général de*socio=nil protection*socio=et est plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil En même temps*socio=rien, le taux*socio=rien varie fortement d'une activité*socio=rien à l'autre. Le *socio=rien change est *socio=nil généralement surévalué en raison*socio=uv de la protection*socio=et élevée*socio=uv4 et des restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien. Les incitations*socio=uv3 en faveur*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 sont administrées*socio=rien par une bureaucratie*socio=et complexe et coûteuse*socio=ec2. Le Rapport*socio=rien contient une étude*socio=ec2 de 41 pays*socio=ac d'où il ressort que les économies*socio=ec1 tournées vers l'extérieur*socio=te ont généralement été*socio=rien plus performantes que les économies*socio=ec1 tournées vers l'intérieur*socio=te. Leur production*socio=ec1 globale*socio=rien a augmenté plus rapidement, ils se sont industrialisés plus facilement, tout en intervenant*socio=rien beaucoup moins pour favoriser directement la poursuite*socio=rien de cet objectif*socio=uv4. Dans les pays*socio=ac qui ont appliqué une stratégie*socio=et mixte*socio=rien, cependant, les différences*socio=uv1 dans la performance*socio=uv3 moyenne*socio=rien étaient faibles*socio=rien, mais comme, outre la politique_commerciale*socio=et, de *socio=rien nombreux facteurs *socio=nil déterminent les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1, cela ne saurait surprendre. Ce qu'il *socio=rien est important de*socio=nil savoir,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil que les économies*socio=ec1 tournées vers l'intérieur*socio=te ont connu des revers*socio=rien. La réforme*socio=et de la politique_commerciale*socio=et (Chapitre*socio=rien 6). Comme la plupart*socio=rien des réformes*socio=et, le passage*socio=rien à une politique*socio=et orientée vers l'extérieur*socio=te s'accompagne inévitablement de coûts*socio=ec1 transitoires*socio=uv4. Un*socio=rien rééquilibrage*socio=uv3 massif*socio=rien des ressources*socio=ec1 va de pair*socio=rien avec la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3, *socio=rien certaines activités *socio=nil se contractant et d'autres se développant en réponse*socio=rien aux variations*socio=rien des prix*socio=ec1 qu'entraîne toute réforme*socio=et. Si les distorsions*socio=uv4 initiales*socio=rien étaient importantes*socio=rien, on peut penser que des changements*socio=uv3 encore plus grands*socio=rien seront nécessaires*socio=rien. L'un*socio=rien des coûts*socio=ec1 visibles*socio=rien des réformes*socio=et est*socio=rien le chômage*socio=ec1, encore que les recherches*socio=ec2 *socio=rien récentes sur la*socio=nil réforme*socio=et commerciale*socio=ec1 *socio=nil fassent ressortir qu'elle a causé moins de chômage*socio=ec1 qu'on ne le supposait généralement. La *socio=rien plupart du temps,*socio=nil la*socio=nil libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te *socio=nil vient dans le sillage*socio=rien des crises*socio=uv2 économiques*socio=ec1, avec leur cortège de déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, de déficit*socio=ec1 de balance_des_paiements*socio=ec1 et d'inflation*socio=ec2. Il arrive que ces crises*socio=uv2 créent la volonté*socio=uv1 politique*socio=et de changer les choses*socio=rien - élément*socio=rien sans lequel il *socio=rien est difficile *socio=nil d'entreprendre une libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. Il faut que la volonté*socio=uv1 de réforme*socio=et du*socio=rien gouvernement*socio=ac apparaisse durable*socio=uv4 pour que les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 répondent aux nouvelles*socio=rien incitations*socio=uv3. La libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te a donc peut-être plus de chances*socio=rien de succès*socio=uv1 si les premiers*socio=rien changements*socio=uv3 sont importants*socio=rien car cela leur confère une plus grande*socio=rien crédibilité. De plus, *socio=rien un coup d'*socio=nil envoi énergique*socio=ec1 *socio=nil peut se traduire par une augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien des exportations*socio=ec1, augmentation*socio=ec2 suffisante*socio=rien pour que certains groupes*socio=rien aient intérêt*socio=uv1 à appuyer la poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et. Pour que les réformes*socio=et commerciales*socio=ec1 soient couronnées de succès*socio=uv1, une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 stable*socio=uv4, visant à réduire l'inflation*socio=ec2 et à empêcher l'appréciation de la monnaie*socio=ec1, est*socio=rien essentielle*socio=uv4. Si de *socio=rien nombreuses tentatives de*socio=nil libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 *socio=nil ont échoué, ce n'est*socio=rien pas par suite*socio=rien de mesures*socio=et commerciales*socio=ec1 malencontreuses*socio=rien, mais à cause*socio=rien d'une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 discutable*socio=rien. Une fois*socio=rien les réformes*socio=et lancées, leur *socio=rien sort est *socio=nil souvent lié avant tout à la balance_des_paiements*socio=ec1 , qui est*socio=rien très sensible*socio=rien à la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 porte*socio=rien à croire que les résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 sont étroitement liés au niveau*socio=rien et à la stabilité*socio=uv3 du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1. Inversement, le recours*socio=ec1 au taux_de_change*socio=ec1 pour stabiliser les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te est*socio=rien incompatible*socio=uv4 avec la réforme*socio=et commerciale*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac du*socio=rien Cône Sud*socio=te d'amérique_latine*socio=ac, l'appréciation de la monnaie*socio=ec1 engendrée par les apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 a annulé l'effet*socio=rien des incitations*socio=uv3 en faveur*socio=rien de l'exportation*socio=ec1 et de la substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1. Dans certains cas*socio=rien, ces entrées de capitaux*socio=ec1 résultaient de la libéralisation*socio=et des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 et de la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te *socio=nil qui s'en est*socio=rien suivie et a provoqué de gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Si l'on examine les réformes*socio=et de la politique_commerciale*socio=et entreprises*socio=ac au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil on observe que trois éléments*socio=rien semblent passer avant tout. Le *socio=rien premier est l'*socio=nil abandon des*socio=nil restrictions*socio=et quantitatives en*socio=nil faveur des*socio=nil droits*socio=uv1 de*socio=nil douane*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui lient les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te aux prix*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Le *socio=rien deuxième est la*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil variations *socio=nil dans les taux*socio=rien de protection*socio=et conjuguée à une baisse*socio=ec2 de leur *socio=rien niveau général.*socio=nil *socio=nil Sans cela, la protection*socio=et accordée à la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans certains secteurs*socio=rien peut augmenter car, en raison*socio=uv de la réduction*socio=ec2 des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et de l'élargissement*socio=ec2 des contingents*socio=ec2, le prix*socio=ec1 des intrants*socio=ec1 peut tomber plus rapidement que celui des produits*socio=ec. Le *socio=rien troisième est la*socio=nil promotion*socio=uv3 directe *socio=nil de l'exportation*socio=ec1, qui compense l'élément*socio=rien défavorable*socio=uv4 créé par les droits*socio=uv1 d'importation*socio=ec1. Cependant, certaines*socio=rien mesures*socio=et particulières*socio=rien de promotion*socio=uv3 de l'exportation*socio=ec1 risquent d'acquérir *socio=rien un caractère permanent*socio=te *socio=nil et amènent souvent à surseoir à des changements*socio=uv3 plus fondamentaux*socio=uv4 en matière*socio=rien de change*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, elles risquent d'enfreindre les dispositions*socio=rien de l'accord_général*socio=rien sur*socio=rien les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1 (GATT*socio=et), créent des groupes_d'_intérêt*socio=ac qui s'opposent à leur élimination*socio=ec2 et attirent des mesures*socio=et de rétorsion de la part*socio=rien des importateurs*socio=ac. Les mesures*socio=et complémentaires*socio=rien en *socio=rien faveur du développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 (*socio=nil Chapitre *socio=nil 7). La politique_commerciale*socio=et n'est*socio=rien que l'un*socio=rien des *socio=rien nombreux instruments *socio=nil dont se servent les gouvernements*socio=ac pour influer sur*socio=rien le processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2. Les autres relèvent de quatre *socio=rien grandes catégories:*socio=nil *socio=nil - Le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 sert à atteindre certains objectifs*socio=uv4 de répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1, à protéger les consommateurs*socio=ac des monopoles*socio=ec1, à promouvoir l'industrie*socio=ec1 en influant sur*socio=rien le prix*socio=ec1 des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, et à lutter contre l'inflation*socio=ec2. Il est*socio=rien très répandu dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil A*socio=nil court_terme,*socio=nil *socio=nil il a parfois *socio=rien un effet bénéfique,*socio=nil *socio=nil puisqu'il réduit les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 en période*socio=te d'inflation*socio=ec2 élevée*socio=uv4 mais, à long_terme*socio=rien, il est*socio=rien préjudiciable*socio=et à l'efficacité*socio=uv3 car il limite*socio=rien l'offre*socio=rien, encourage l'apparition*socio=rien de marchés*socio=ec1 parallèles*socio=rien, fausse*socio=rien les rapports*socio=rien de coût*socio=ec1, alourdit les frais*socio=ec1 administratifs*socio=et et engendre des groupes_d'_intérêts*socio=uv1 attachés à son maintien*socio=rien. Les programmes_d'_aide*socio=uv1 directe*socio=rien aux pauvres*socio=uv2 sont *socio=rien un meilleur moyen *socio=nil de lutter contre la pauvreté*socio=uv1. - La réglementation*socio=et, et sa forme*socio=rien la plus répandue l'octroi*socio=rien de licences*socio=et, vise à modifier l'allocation*socio=et de l'investissement_privé*socio=et en fonction*socio=rien des priorités*socio=uv4 de l'État*socio=ac. L'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te est*socio=rien souvent réglementé de manière*socio=rien plus stricte*socio=rien que l'investissement*socio=ec1 des nationaux*socio=te. Il en résulte une distorsion*socio=uv4 des prix*socio=ec1 et des incitations*socio=uv3. Par exemple*socio=rien, la *socio=rien faiblesse du loyer*socio=ec *socio=nil de l'argent*socio=ec1 et la surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change *socio=nil entraînent souvent des investissements*socio=ec1 dans des techniques*socio=rien capitalistiques. Une protection*socio=et intérieure*socio=te élevée*socio=uv4 encourage les investisseurs*socio=ac à créer des entreprises*socio=ac dans le pays*socio=ac qui la pratique*socio=rien, ce qui donne lieu*socio=rien à des investissements*socio=ec1 dans des activités*socio=rien dont la rentabilité*socio=ec1 sociale*socio=et *socio=rien est faible ou*socio=nil négative.*socio=nil *socio=nil - La politique*socio=et financière*socio=ec1 exerce aussi une influence *socio=rien importante sur les*socio=nil modes d'*socio=nil industrialisation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil par son *socio=rien effet sur l'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil et le coût*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1. Le contrôle*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien très répandu dans les pays_en_développement*socio=uv3. Il encourage les investissements*socio=ec1 à *socio=rien faible taux de*socio=nil rentabilité*socio=ec1 *socio=nil et les technologies*socio=ec1 excessivement capitalistiques. Il décourage aussi l'épargne*socio=ec1 financière*socio=ec1. Mais, avant de l'abolir, il faut *socio=rien être prudent:*socio=nil la*socio=nil stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1,*socio=nil un déficit*socio=ec1 modeste du secteur_public*socio=et *socio=nil et une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 peuvent devoir*socio=rien précéder toute tentative*socio=rien de libéralisation*socio=et de la politique*socio=et financière*socio=ec1. Comme il est*socio=rien souvent difficile*socio=rien d'obtenir*socio=rien des fonds*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil pour le financement*socio=ec1 des *socio=ec1 investissements industriels,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont créé des institutions*socio=ac de financement*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil telles que les banques*socio=ac de développement*socio=uv3. Ils ont aussi essayé de promouvoir les *socio=ec1 marchés obligataires et*socio=nil financiers.*socio=nil Dans*socio=nil bien*socio=rien des*socio=nil cas*socio=rien,*socio=nil ces*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil sont fortement tributaires*socio=rien des ressources*socio=ec1 publiques*socio=et et n'ont pas réussi à mobiliser des ressources*socio=ec1 par elles-mêmes. - La réglementation*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1. La réglementation*socio=et stricte*socio=rien des salaires*socio=ec1, les taxes*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et la législation*socio=et sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 sont très répandues dans les pays_en_développement*socio=uv3. La législation*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, qui est*socio=rien la plus commune*socio=uv2, s'accompagne d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil risques*socio=uv4.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil si le salaire*socio=ec1 *socio=rien minimum est trop*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil il décourage l'emploi*socio=ec1 et favorise le recours*socio=ec1 au capital*socio=ec1; il accroît les inégalités*socio=uv1 entre les *socio=rien secteurs formel et*socio=nil informel*socio=uv2 *socio=nil et il amoindrit la rentabilité*socio=ec1 de l'éducation*socio=et et de la formation*socio=et en réduisant l'écart*socio=rien entre la main-d'_oeuvre*socio=rien qualifiée*socio=uv4 et non qualifiée*socio=uv4. Les autres formes*socio=rien d'intervention*socio=et, telles que les taxes*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1, les règlements*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et et sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1, toutes risquent, dans une mesure*socio=rien plus ou moins grande*socio=rien, de fausser le marché_du_travail*socio=ec1, ce qui a des *socio=rien conséquences négatives sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et les niveaux_de_vie*socio=uv1 moyens*socio=ec1. L'effet*socio=rien combiné de la politique_commerciale*socio=et et des mesures*socio=et *socio=rien prises sur le*socio=nil plan intérieur*socio=te.*socio=nil La*socio=nil politique_commerciale*socio=et *socio=nil se conjugue aux mesures*socio=et d'ordre*socio=rien purement intérieur*socio=te pour influer sur*socio=rien le prix*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Par exemple*socio=rien, la surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change *socio=nil accroît la demande*socio=ec1 de capital*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien. Les systèmes*socio=rien de licences*socio=et d'importation*socio=ec1, qui donnent souvent la priorité*socio=uv4 aux importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, renforcent cette tendance*socio=rien. Le contrôle*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 oeuvre*socio=rien dans le même sens*socio=rien. La politique_commerciale*socio=et et les mesures*socio=et, d'ordre*socio=rien intérieur*socio=te déterminent aussi l'environnement*socio=et concurrentiel*socio=ec2. Les restrictions*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1 peuvent faciliter la création*socio=rien de monopoles*socio=ec1 ou, au contraire*socio=rien, des lois*socio=et *socio=rien strictes sur le*socio=nil nombre maximum d'*socio=nil employés*socio=ac *socio=nil empêchent les entreprises*socio=ac de réaliser des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien. Les règlements*socio=et *socio=rien sévères sur la*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil de l' emploi*socio=ec1, les lois*socio=et interdisant les fusions et les acquisitions*socio=ec1 et l'absence*socio=rien de lois*socio=et sur*socio=rien les faillites*socio=ec1 peuvent empêcher les entreprises*socio=ac de se retirer d'une branche*socio=rien d'activité*socio=rien. Les barrières*socio=rien s'opposant à la sortie des marchandises*socio=ec1 entretiennent l'inefficacité*socio=uv3 et freinent le changement*socio=uv3 structurel*socio=ec2. De nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 font ressortir que la politique_commerciale*socio=et, industrielle*socio=ec1 et financière*socio=ec1 brime les petites*socio=rien entreprises*socio=ac. Développement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et industrialisation*socio=ec2. Par développement*socio=uv3 technologique*socio=ec1, on entend l'acquisition*socio=rien et l'adaptation*socio=uv3 des technologies*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 exercent une forte*socio=rien influence sur*socio=rien ce processus*socio=te. Les gouvernements*socio=ac ont essayé de *socio=rien nombreuses manières *socio=nil d'apporter leur appui*socio=uv au développement*socio=uv3 technologique*socio=ec1: par exemple*socio=rien, au moyen*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de patentes en vue*socio=rien de protéger les droits*socio=uv1 d'exclusivité*socio=rien dans le domaine*socio=rien technologique*socio=ec1 et en accordant des subventions*socio=ec1 en faveur*socio=rien de la recherche*socio=ec2. Les instituts*socio=ac de recherche*socio=ec2 publics*socio=et seraient plus efficaces*socio=uv4 s'ils entretenaient des contacts*socio=rien plus étroits*socio=rien avec les producteurs*socio=ac. On ne dispose pas de suffisamment d'informations*socio=rien factuelles pour déterminer quelle est*socio=rien la meilleure*socio=rien approche, mais il semblerait qu'une combinaison*socio=rien de *socio=rien signaux du marché*socio=ec1 *socio=nil exempts de distorsions*socio=uv4 et d'appui*socio=uv public*socio=et ciblé soit la *socio=rien meilleure voie.*socio=nil La*socio=nil menace du protectionnisme*socio=et (*socio=nil Chapitre *socio=nil 8). Depuis la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil appliqués par les pays_industriels*socio=ec1 à la plupart*socio=rien des produits*socio=ec manufacturés sont tombés si bas*socio=rien qu'ils ne font plus *socio=rien vraiment obstacle aux*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil *socio=nil Mais on assiste depuis quelques années*socio=rien à une montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et sous forme*socio=rien de barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et. La proportion*socio=rien des importations*socio=ec1 d'amérique_du_nord*socio=te et de la communauté_économique_européenne*socio=ac qui sont frappées de diverses*socio=rien restrictions*socio=et non tarifaires*socio=et a augmenté de plus de 20% entre 1981 et 1986. Celles-ci s'appliquent à d'importants*socio=rien volumes*socio=rien de biens*socio=ec1 importés et affectent en particulier*socio=rien les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et qui frappent les exportations*socio=ec1 de vêtements*socio=ec1 et de chaussures*socio=rien se sont révélées si perméables que les pays_en_développement*socio=uv3 ont pu continuer à accroître leurs exportations*socio=ec1 en direction*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, mais non sans frais*socio=ec1 et avec de plus en plus de difficulté*socio=uv4 à mesure*socio=rien que les lacunes*socio=uv4 sont comblées. La protection*socio=et non tarifaire*socio=et concerne *socio=rien un petit nombre de*socio=nil branches d'*socio=nil activité industrielle*socio=ec1:*socio=nil les*socio=nil textiles*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil la confection, la chaussure, les articles*socio=rien en cuir, la sidérurgie*socio=ec1 et la *socio=ec1 construction navale,*socio=nil *socio=nil qui emploient des technologies*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien et, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, des méthodes*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil *socio=nil Cela les a rendues sensibles*socio=rien depuis quelques années*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 (NPI) - à savoir*socio=rien les économie*socio=ec1 du*socio=rien Brésil*socio=ac, de la République*socio=ac de Corée*socio=ac, de *socio=ac hong kong,*socio=nil du*socio=rien Mexique *socio=nil et de Singapour*socio=ac. En qualité*socio=rien de nouveaux*socio=rien venus, les NPI pourraient absorber les *socio=rien techniques existantes *socio=nil et les combiner avec une main-d'_oeuvre*socio=rien beaucoup moins chère*socio=rien et très productive*socio=uv4. La main-d'_oeuvre*socio=rien des NPI est*socio=rien non seulement prête*socio=rien à travailler pour des salaires*socio=ec1 inférieurs*socio=rien à ceux des pays_industriels*socio=ec1 et dans de moins *socio=rien bonnes conditions de*socio=nil santé*socio=et *socio=nil et de sécurité*socio=uv1 sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1, mais en outre elle n'est*socio=rien pas handicapée par les cas*socio=rien de sureffectif, par la démarcation*socio=rien des emplois*socio=ec1 et par les pratiques*socio=et de travail*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 si fréquentes*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1. Les cadres*socio=rien et les travailleurs*socio=ac des branches*socio=rien d'activité*socio=rien traditionnelles*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ont les uns comme les autres intérêt*socio=uv1 à *socio=rien être protégés:*socio=nil les*socio=nil cadres *socio=nil pour maintenir les profits*socio=ec1 et les travailleurs*socio=ac pour conserver leur travail*socio=ec1 et leur revenu*socio=ec1. Les syndicats*socio=ac tiennent en outre à garder les membres*socio=ac qu'ils perdraient si les travailleurs*socio=ac se retrouvaient au chômage*socio=ec1 ou se reconvertissaient. La surévaluation*socio=ec2 *socio=rien du change *socio=nil (dans certains cas*socio=rien) et la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te n'ont fait*socio=rien qu'accroître les pressions*socio=ec2 et ont intensifié les demandes*socio=et de protection*socio=et. Celles-ci ont *socio=rien fait tache d'*socio=nil huile *socio=nil pour s'étendre à d'autres milieux*socio=rien qui, dans *socio=rien un climat d'*socio=nil augmentation*socio=ec2 rapide du chômage*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil voient dans la protection*socio=et une solution*socio=rien universelle*socio=uv2. Pourtant, en règle*socio=et générale*socio=rien, la protection*socio=et ne sauve pas les emplois*socio=ec1. En réponse*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la structure*socio=ec1 des *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil l'autre solution*socio=rien consisterait à faciliter le départ*socio=rien des ressources*socio=ec1 dans les branches*socio=rien d'activité*socio=rien en déclin*socio=ec2, tout en indemnisant les travailleurs*socio=ac qui doivent se recycler, se réinsérer ou partir en préretraite*socio=ec1. La protection*socio=et ne se justifie que s'il faut ralentir l'ajustement*socio=et et, là encore, seulement si des subventions*socio=ec1 ne peuvent pas être*socio=rien accordées à cette fin*socio=rien. Même dans ce cas*socio=rien, la protection*socio=et peut avoir *socio=rien un effet préjudiciable*socio=et *socio=nil si elle n'a pas *socio=rien un caractère temporaire *socio=nil et dégressif, car alors, loin*socio=rien de faciliter l'ajustement*socio=et, elle ne fait*socio=rien que retarder le transfert*socio=rien de ressources*socio=ec1 des industries*socio=ec1 en déclin*socio=ec2 à des emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4. Vers une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 *socio=rien du système commercial*socio=ec1 (*socio=nil Chapitre *socio=nil 9). Il est*socio=rien fortement à craindre que les pays_industriels*socio=ec1 réagissent de *socio=rien manière négative *socio=nil et défensive devant*socio=rien l'augmentation*socio=ec2 des importations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés en provenance*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. En l'occurrence*socio=rien, ils élèveraient les barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 les plus discriminatoires*socio=uv2, c'est-à-dire les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et, et les administreraient de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4, ce qui compromettrait encore davantage l'intégrité *socio=rien du système du GATT*socio=et *socio=nil et réduirait la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Nombre*socio=rien d'entre eux sont déjà lourdement endettés, si bien*socio=rien qu'une réduction*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 aggraverait le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3, qui disposent de ressources*socio=ec1 en devises*socio=ec1 limitées et se heurtent à une *socio=rien faiblesse inhabituelle des*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec de*socio=nil base,*socio=nil *socio=nil se verront peut-être bientôt confrontés en outre à des barrières*socio=rien encore plus élevées*socio=uv4 contre les produits*socio=ec manufacturés qui, de tout temps*socio=rien, ont constitué leurs premières*socio=rien *socio=ec1 exportations industrielles.*socio=nil *socio=nil Si cela se produisait, une grave*socio=rien désaffection vis-à-vis des stratégies*socio=et commerciales*socio=ec1 tournées vers l'extérieur*socio=te, qui ont si bien*socio=rien réussi aux NPI au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil serait à redouter. Si des pays*socio=ac tels que les États-unis*socio=ac ou le Royaume-uni*socio=ac renforcent leur protection*socio=et, il ne serait pas surprenant*socio=rien que de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 en fassent autant. Malheureusement, le durcissement*socio=rien des mesures*socio=et de protection*socio=et se soldera dans tous les pays*socio=ac par une mauvaise*socio=rien performance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. La montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 obligerait les pays_en_développement*socio=uv3 à envisager toute une gamme*socio=rien de solutions*socio=rien de rechange moins satisfaisantes*socio=uv4, et en particulier*socio=rien l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 avec les pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée et les autres pays_en_développement*socio=uv3, selon des modalités*socio=rien discriminatoires*socio=uv2. Mais les perspectives*socio=rien de développement*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 dans l'une ou l'autre de ces directions*socio=rien ne sont pas bonnes*socio=rien et cette option*socio=rien ne saurait remplacer les échanges*socio=ec1 avec les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1. Pour la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, la *socio=rien meilleure option reste *socio=nil donc de se tourner vers l'extérieur*socio=te, même si, dans *socio=rien un monde industriel*socio=ec1 plus*socio=nil protectionniste*socio=et,*socio=nil les*socio=nil avantages *socio=nil en sont diminués. Mais, bien*socio=rien qu'objectivement ce soit pour eux la *socio=rien meilleure solution,*socio=nil *socio=nil il leur serait politiquement*socio=et très difficile*socio=rien de l'appliquer. En effet*socio=rien, il est*socio=rien à craindre que le renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 donne au développement_économique*socio=ec1 *socio=rien un coup d'*socio=nil arrêt *socio=nil qui pourrait durer plusieurs années*socio=rien et infliger des souffrances inutiles*socio=rien à certaines*socio=rien des catégories*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil De plus, les nations*socio=te industrielles*socio=ec1 elles-mêmes ont tout à gagner du*socio=rien libre-échange*socio=et. Étant donné les risques*socio=uv4, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que tous les pays*socio=ac essaient de coopérer pour que les *socio=et négociations commerciales_multilatérales (*socio=nil NCM*socio=ac)*socio=nil d'*socio=nil Uruguay*socio=ac *socio=nil soient couronnées de succès*socio=uv1. Certains pays_en_développement*socio=uv3 devront peut-être proposer de réduire, ou au moins limiter*socio=rien, certaines*socio=rien de leurs barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1 de manière*socio=rien à encourager les pays_industriels*socio=ec1 à leur ouvrir des marchés*socio=ec1. La plupart*socio=rien des moyens*socio=ec1 permettant d'obtenir*socio=rien un*socio=rien accès*socio=uv1 élargi et plus sûr*socio=rien figurent à l'ordre*socio=rien *socio=rien du jour des*socio=nil NCM*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil application des*socio=nil dispositions sur *socio=nil "la non-prolifération et le démantèlement*socio=ec" des NCM*socio=ac aurait immédiatement des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3. La réduction*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des *socio=et tarifs douaniers *socio=nil faciliterait aussi leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés. Une procédure*socio=et de sauvegarde*socio=et plus efficace*socio=uv4, dans le cadre*socio=rien d'une réforme*socio=et de l'Article*socio=rien XIX, contribuerait à accroître la sécurité*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1, de même qu'une libéralisation*socio=et de l'Arrangement*socio=et multifibres et l'amélioration*socio=uv1 des procédures*socio=et de règlement*socio=et des différends*socio=uv2. *socio=rien Deuxième partie:*socio=nil L'*socio=nil industrialisation*socio=ec2 *socio=nil et le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. Chapitre*socio=rien 4: Le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac. Voici le premier*socio=rien de quatre chapitres*socio=rien traitant des *socio=et mesures gouvernementales en*socio=nil matière*socio=rien d'*socio=nil industrialisation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil On examine les conditions*socio=rien dans lesquelles l'État*socio=ac peut le mieux contribuer à l'industrialisation*socio=ec2 dans une économie_de_marché*socio=ec1, et on insiste en *socio=rien particulier sur les*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil que l'État*socio=ac fournit directement. En guise*socio=rien d'introduction*socio=rien aux trois *socio=rien chapitres suivants,*socio=nil *socio=nil on donne également un*socio=rien aperçu *socio=rien préliminaire du rôle indirect *socio=nil que joue l'État*socio=ac lorsqu'il intervient pour influer sur*socio=rien les forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1. Au Chapitre*socio=rien 5, on examine la *socio=rien relation cruciale *socio=nil entre la politique_commerciale*socio=et et l'industrialisation*socio=ec2. Au Chapitre*socio=rien 6, on tire les leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2 de différents*socio=rien pays*socio=ac en matière*socio=rien de réformes*socio=et de la politique_commerciale*socio=et et, au Chapitre*socio=rien 7, on analyse*socio=rien l'effet*socio=rien de l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans les *socio=rien domaines complémentaires *socio=nil que sont les finances*socio=ec1, l'emploi*socio=ec1, la réglementation*socio=et et la technologie*socio=ec1. L'État*socio=ac et l'industrialisation*socio=ec2. L'État*socio=ac a envahi tous les secteurs*socio=rien de la société_moderne*socio=uv2, et l'industrialisation*socio=ec2 doit être*socio=rien conciliée avec d'autres objectifs*socio=uv4 publics*socio=et - économiques*socio=ec1, politiques*socio=et, sociaux*socio=et et culturels. La façon*socio=rien dont la présence*socio=rien de l'État*socio=ac se fait*socio=rien sentir varie considérablement*socio=rien entre les pays*socio=ac, selon l'idéologie*socio=et, les structures*socio=ec1 politiques*socio=et, la capacité*socio=uv3 administrative*socio=rien et le niveau*socio=rien de développement*socio=uv3. On examine ici certains des principes*socio=ec2 généraux*socio=rien qui guident l'action*socio=et de l'État*socio=ac en matière*socio=rien d'industrialisation*socio=ec2, sans chercher à juger la politique*socio=et de tel ou tel pays*socio=ac. Le *socio=rien rôle central *socio=nil de l'État*socio=ac - qui déborde sur*socio=rien celui qu'il joue dans l'industrialisation*socio=ec2 sans toutefois se confondre avec lui - consiste à oeuvrer pour instaurer une répartition*socio=uv3 souhaitable*socio=rien des revenus*socio=ec1, et pour remédier à la pauvreté*socio=uv1, à la maladie*socio=et et à l'analphabétisme*socio=uv. En offrant *socio=rien un filet de*socio=nil sécurité*socio=uv1,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil peut remplir son devoir*socio=rien humanitaire*socio=uv, et en même temps*socio=rien renforcer le consensus*socio=uv1 en faveur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 (voir l'Encadré 4:1 sur*socio=rien l'industrialisation*socio=ec2 et la pauvreté*socio=uv1). L'État*socio=ac a toujours été*socio=rien au *socio=rien coeur du processus*socio=te d'*socio=nil industrialisation*socio=ec2 *socio=nil - qu'il fasse office*socio=rien de maître de manège, comme en Angleterre*socio=ac pendant la période*socio=te de laissez-faire*socio=ec *socio=rien du siècle dernier,*socio=nil *socio=nil ou de planificateur et de pourvoyeur central*socio=rien, comme en union_soviétique*socio=ac aujourd'hui. La plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, à l'instar des pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1 avant eux, s'appuient très largement eux aussi sur*socio=rien le secteur_privé*socio=et et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 dans leur entreprise*socio=ac d'industrialisation*socio=ec2. Dans *socio=rien un système fondé*socio=nil sur le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil secteurs_public*socio=et et*socio=nil privé*socio=et *socio=nil se complètent. Cependant, il convient de tenir compte*socio=rien de la *socio=rien complexité croissante des*socio=nil économies*socio=ec1 en*socio=nil cours d'*socio=nil industrialisation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Si dans les coulisses, le marché*socio=ec1 *socio=rien fait face *socio=nil sans peine à cette complexité*socio=rien, sur*socio=rien le devant*socio=rien de la scène*socio=rien, l'État*socio=ac doit établir les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil pour assurer le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais, même avec ces règles*socio=et, les marchés*socio=ec1, aussi bien*socio=rien que les gouvernements*socio=ac, se heurtent à certaines*socio=rien limitations, les unes exigeant*socio=rien une plus *socio=rien grande mesure d'*socio=nil intervention*socio=et,*socio=nil *socio=nil les autres réduisant la marge de manoeuvre*socio=rien de l'État*socio=ac. Dans une économie*socio=ec1 traditionnelle*socio=rien préindustrielle, les techniques*socio=rien de production*socio=ec1 sont primitives, il y a relativement peu de *socio=rien division du travail*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil sont généralement locaux*socio=te, les unités*socio=rien de production*socio=ec1 sont petites*socio=rien et de caractère*socio=rien familial*socio=uv2, et les transactions*socio=ec1 sont simples*socio=rien. L'industrialisation*socio=ec2 amène*socio=rien une plus *socio=rien grande division du travail*socio=ec1 *socio=nil et des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien. Pour fabriquer des chaussures*socio=rien, un*socio=rien cordonnier a besoin*socio=uv1 de cuir, de fil*socio=rien et de quelques *socio=rien outils simples.*socio=nil *socio=nil Une fabrique de chaussures*socio=rien moderne*socio=uv2 divise le processus*socio=te de production*socio=ec1 en plusieurs étapes*socio=te distinctes*socio=rien. Elle utilise des machines*socio=ec1 perfectionnées, des centaines*socio=rien de fournitures*socio=ec1 et d'intrants*socio=ec1 matériels*socio=rien, des *socio=ec1 services économiques et*socio=nil financiers *socio=nil et de *socio=rien nombreuses catégories d'*socio=nil employés*socio=ac.*socio=nil *socio=nil De même, la spécialisation*socio=uv3 complique considérablement*socio=rien les transactions*socio=ec1. Des marchés*socio=ec1 distincts*socio=rien apparaissent pour les pièces*socio=rien, les fournitures*socio=ec1, les machines*socio=ec1, les qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1, etc. Les transactions*socio=ec1 peuvent devenir*socio=rien très chères*socio=rien. Lorsqu'il y a *socio=rien un délai *socio=nil entre la vente*socio=ec1 et le paiement*socio=ec1, par exemple*socio=rien, on doit établir et respecter un*socio=rien contrat*socio=ec1. Tout cela entraîne un*socio=rien risque*socio=uv4 commercial*socio=ec1. Si ces coûts*socio=ec1 de transaction*socio=ec1 sont trop élevés*socio=uv4, le processus*socio=te de spécialisation*socio=uv3 en sera ralenti. Deux formes*socio=rien opposées d'organisation*socio=ec1 économique*socio=ec1 sont apparues pour résoudre le problème*socio=uv4 des coûts*socio=ec1 de transactions*socio=ec1. Dans les économies*socio=ec1 planifiées, on essaie de faciliter au maximum*socio=rien les courants*socio=te d'information*socio=rien et de réduire au minimum*socio=rien les problèmes*socio=uv4 contractuels*socio=ec1 en centralisant la propriété*socio=ec1 et la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 (Encadré 3:1 *socio=rien du Chapitre *socio=nil 3). A l'autre extrême*socio=rien, on trouve l'économie*socio=ec1 décentralisée de *socio=ac hong kong *socio=nil ou de l'Angleterre*socio=ac du*socio=rien Xixe siècle*socio=rien, où les ressources*socio=ec1 sont propriétés*socio=ec privées*socio=et, où une multitude*socio=rien de marchés*socio=ec1 distincts*socio=rien mais reliés entre eux distribuent l'information*socio=rien et répartissent les ressources*socio=ec1, et où l'État*socio=ac fait*socio=rien respecter les lois*socio=et qui régissent ces marchés*socio=ec1. Entre ces deux pôles*socio=rien, on trouve les *socio=ec1 économies_de_marché industrielles *socio=nil et en développement*socio=uv3, où l'on peut observer toute une variété de formes*socio=rien d'organisation*socio=ec1 économiques*socio=ec1 et de propriété*socio=ec1 publique*socio=et et privée*socio=et. Toutes essaient d'influer sur*socio=rien les forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 et toutes les déjouent, au moins partiellement, en allouant les ressources*socio=ec1 à partir *socio=rien du centre.*socio=nil Les*socio=nil besoins*socio=uv1 de*socio=nil développement*socio=uv3 des*socio=nil sociétés*socio=ac pauvres*socio=uv2 *socio=nil sont si urgents*socio=rien que leurs gouvernements*socio=ac sont acculés à accélérer l'industrialisation*socio=ec2. Or*socio=rien, les ressources_humaines*socio=ec1 et physiques*socio=rien dont ils disposent sont si limitées qu'ils ont les plus grandes*socio=rien difficultés*socio=uv4 à réaliser leurs nombreux*socio=rien objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1, parmi lesquels la mise en place*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 matérielle*socio=rien, le développement*socio=uv3 agricole*socio=ec1, la santé*socio=et, l'éducation*socio=et et la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Il leur faut donc choisir avec soin*socio=rien leurs priorités*socio=uv4 en ce qui concerne l'industrie*socio=ec1. On suggère dans ce chapitre*socio=rien que l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans le processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2 se justifie davantage dans certains domaines*socio=rien que dans d'autres. - Certains *socio=ec1 services économiques *socio=nil ne peuvent être*socio=rien fournis que par l'État*socio=ac, notamment quelques fonctions*socio=rien économiques*socio=ec1 centrales*socio=rien - juridiques*socio=et, monétaires*socio=ec1 et budgétaires*socio=et - ainsi qu'un*socio=rien système*socio=rien de protection_sociale*socio=et en faveur*socio=rien des pauvres*socio=uv2. En particulier*socio=rien, *socio=rien un système juridique*socio=et et*socio=nil institutionnel*socio=et efficace*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qui pose clairement les règles*socio=et de la propriété*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et les *socio=rien rôles respectifs des*socio=nil secteurs_public*socio=et et*socio=nil privé*socio=et,*socio=nil est *socio=nil d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour une *socio=ec1 économie industrielle moderne*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil où se nouent des multitudes de transactions*socio=ec1 complexes. - - L'État*socio=ac joue *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil en fournissant des *socio=rien éléments importants *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1 - réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1, services_de_santé*socio=et, d'éducation*socio=et, etc: - qui conditionnent en *socio=rien grande partie les*socio=nil progrès*socio=uv1 *socio=nil des autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Mais la façon*socio=rien de procéder et le point*socio=rien auquel prend fin*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac et où commence celui du*socio=rien secteur_privé*socio=et diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. - - L'État*socio=ac intervient souvent sur*socio=rien le marché*socio=ec1 pour améliorer la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1, pour limiter*socio=rien les abus*socio=uv1 (fraude, pollution*socio=et et risques*socio=uv4 de santé*socio=et, par exemple*socio=rien), ou pour protéger les pauvres*socio=uv2. Mais c'est*socio=rien ici que le *socio=rien rôle précis *socio=nil de l'État*socio=ac est*socio=rien le plus difficile*socio=rien à cerner. L'expérience*socio=ec2 laisse à penser que les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1 dont l'industrie*socio=ec1 est*socio=rien dynamique*socio=uv4 ont en général*socio=rien respecté cette hiérarchie des priorités*socio=uv4, en stipulant clairement les règles*socio=et *socio=rien du jeu,*socio=nil *socio=nil en contribuant judicieusement à la mise en place*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 industrielle*socio=ec1, et en intervenant*socio=rien très peu et avec discernement*socio=rien par ailleurs*socio=rien. Par contre, certains pays_en_développement*socio=uv3 ont sapé leurs efforts*socio=uv1 d'industrialisation*socio=ec2 en s'y prenant à rebours. Dans les cas*socio=rien les plus extrêmes*socio=rien, l'État*socio=ac est*socio=rien intervenu massivement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1, mais de façon*socio=rien désordonnée et en poursuivant des objectifs*socio=uv4 contradictoires*socio=uv2. De plus, les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil n'étaient pas claires*socio=rien. Tous ces éléments*socio=rien, souvent alliés*socio=rien à une infrastructure*socio=ec1 insuffisante*socio=uv4, ont eu pour résultat*socio=rien que les *socio=ec1 investissements industriels ont*socio=nil *socio=rien été mal *socio=nil choisis, que les *socio=ec1 transactions commerciales coûtent*socio=nil cher*socio=rien *socio=nil et que des ressources*socio=ec1 privées*socio=et substantielles*socio=rien sont consacrées à tourner les règlements*socio=et ou à obtenir*socio=rien des privilèges*socio=uv2 économiques*socio=ec1 particuliers*socio=rien. On examinera ci-dessous le *socio=rien rôle direct *socio=nil que l'État*socio=ac joue traditionnellement dans les économies_de_marché*socio=ec1, notamment dans l'établissement*socio=rien des règles*socio=et économiques*socio=ec1 et de l'infrastructure*socio=ec1 industrielle*socio=ec1. On fera ensuite l'analyse*socio=rien de certaines*socio=rien des questions*socio=rien soulevées par le *socio=rien rôle indirect *socio=nil de l'État*socio=ac, par exemple*socio=rien lorsqu'il cherche à améliorer le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et on étudiera particulièrement la promotion*socio=uv3 des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et. Dans la *socio=rien dernière partie,*socio=nil *socio=nil on examinera ce que peuvent coûter les *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil lorsque l'État*socio=ac intervient à *socio=rien mauvais escient sur le*socio=nil marché*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil rôle direct *socio=nil de l'État*socio=ac: les biens*socio=ec1 et services_publics*socio=et. Tous les gouvernements*socio=ac assurent la production*socio=ec1 d'une gamme*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 - appelés les biens*socio=ec1 publics*socio=et - qu'eux seuls*socio=rien sont en mesure*socio=rien de fournir comme il convient. Il s'agit notamment de la défense_nationale*socio=te et de la sécurité*socio=uv1 intérieure*socio=te, de la monnaie*socio=ec1 et *socio=rien du système juridique*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil un des*socio=nil biens*socio=ec1 publics*socio=et *socio=nil les plus *socio=rien importants est le*socio=nil système juridique*socio=et et*socio=nil institutionnel*socio=et,*socio=nil *socio=nil qui réduit les coûts*socio=ec1 et risques*socio=uv4 des transactions*socio=ec1. Certains autres biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 - comme les transports*socio=ec1, l'énergie*socio=ec1, l'éducation*socio=et et la formation*socio=et, et la recherche*socio=ec2 - constituent les fondations*socio=ac qui permettent au reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 de mieux fonctionner. Ces éléments*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1 ou industrielle*socio=ec1 exigent souvent de gros*socio=rien investissements*socio=ec1 et une gestion*socio=ec2 efficace*socio=uv4, ce qui soulève des problèmes*socio=uv4 dans maints pays_en_développement*socio=uv3. Aussi les coûts*socio=ec1 sont-ils plus élevés*socio=uv4 et les marchés*socio=ec1 ne fonctionnent pas aussi bien*socio=rien qu'ils devraient. L'intervention*socio=et directe*socio=rien de l'État*socio=ac dans ces domaines*socio=rien a été*socio=rien très importante*socio=rien pour l'industrialisation*socio=ec2, encore que, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, le secteur_privé*socio=et ait aussi joué *socio=rien un rôle important.*socio=nil Le*socio=nil système juridique*socio=et et*socio=nil institutionnel*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil règles*socio=et économiques*socio=ec1 du jeu,*socio=nil "*socio=nil droits_de_propriété*socio=ec1"*socio=nil en*socio=nil langage économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil régissent la propriété*socio=ec1 et le transfert*socio=rien des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 et des biens*socio=ec1. Tous les types d'économies*socio=ec1 - économies_de_marché*socio=ec1 ou planifiées, avancées ou en développement*socio=uv3 - peuvent *socio=rien être définis *socio=nil par les règles*socio=et économiques*socio=ec1 qu'ils se sont fixées. La *socio=rien question est de*socio=nil savoir si*socio=nil un système *socio=nil donné fonctionne convenablement. En particulier*socio=rien, peut-on se fier*socio=uv à sa stabilité*socio=uv3? Savoir*socio=rien clairement qui possède quoi et comment utiliser, acheter et vendre les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 réduit l'incertitude*socio=uv3 et jette les bases*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 et des investissements*socio=ec1 essentiels*socio=uv4 à l'industrialisation*socio=ec2. La définition*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien de droits*socio=uv1 appropriés donne lieu*socio=rien à des problèmes*socio=uv4 techniques*socio=rien: comment protéger le droit*socio=uv1 à *socio=rien un air salubre*socio=uv,*socio=nil *socio=nil comment protéger les biens_communs*socio=uv4 contre la surexploitation (désertification*socio=et dans le Sahel, par exemple*socio=rien), comment protéger la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien (comme les logiciels), comment aborder des problèmes*socio=uv4 nouveaux*socio=rien, comme le vol des données informatisées, etc. Mais le problème*socio=uv4 le plus aigu*socio=rien dans nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3, que ces pays*socio=ac se soient dotés ou non d'une économie_de_marché*socio=ec1, tient à ce que les règles*socio=et économiques*socio=ec1 ne sont pas toujours claires*socio=rien, et que les droits*socio=uv1 correspondants*socio=rien ne sont pas assurés. LES RÈGLES*socio=et ÉCONOMIQUES*socio=ec1 DANS LES PAYS*socio=ac A ÉCONOMIE*socio=ec1 DE MARCHE*socio=rien. Dans les pays_industriels*socio=ec1, ces règles*socio=et *socio=rien du jeu économique*socio=ec1 *socio=nil résultent d'un*socio=rien système_législatif*socio=et dans lequel la propriété*socio=ec1 privée*socio=et et le droit*socio=uv1 d'en disposer sont garantis*socio=rien, où il existe une protection*socio=et contre la saisie arbitraire*socio=uv4 ou une taxation*socio=et punitive par l'État*socio=ac, où les limites*socio=rien de la propriété*socio=ec1 publique*socio=et sont *socio=rien bien définies,*socio=nil *socio=nil et où les personnes*socio=ac privées*socio=et sont autorisées à s'associer librement et à passer des contrats*socio=ec1 valides (Encadré 4:2). L'État*socio=ac doit percevoir des recettes*socio=ec1 et réglementer l'économie*socio=ec1 pour toutes sortes*socio=rien de raisons*socio=rien. Il est*socio=rien invariablement amené à faire des compromis*socio=uv1 entre *socio=rien un ensemble de*socio=nil règles*socio=et économiques*socio=ec1 *socio=nil idéal dans une économie_de_marché*socio=ec1 et ses autres objectifs*socio=uv4. Par exemple*socio=rien, plus les impôts*socio=et sont lourds*socio=rien, plus Us*socio=ac réduisent la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des avoirs*socio=ec1. Il en est*socio=rien de même de l'inflation*socio=ec2, qui peut être*socio=rien provoquée par une politique*socio=et gouvernementale*socio=ac mal*socio=rien avisée. Les privilèges*socio=uv2 accordés à certains agents*socio=ac économiques*socio=ec1 (monopoles*socio=ec1 ou subventions*socio=ec1, par exemple*socio=rien) réduisent les revenus*socio=ec1 des autres. La protection_sociale*socio=et (normes*socio=et de santé*socio=et ou de sécurité*socio=uv1 ou protection*socio=et des mineurs*socio=rien, par exemple*socio=rien) empiète sur*socio=rien les droits*socio=uv1 privés*socio=et. Des revirements soudains*socio=rien de politique*socio=et entament la confiance*socio=uv1 des milieux_d'_affaires*socio=ec1. *socio=rien Certaines dispositions institutionnelles*socio=et *socio=nil ont aidé à façonner le système*socio=rien de droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 qui a favorisé*socio=rien l'industrialisation*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1. La notion*socio=rien de personnalité*socio=ac juridique*socio=et a permis*socio=rien de séparer propriété*socio=ec1 et gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac. Les lois*socio=et sur*socio=rien les limites*socio=rien de la responsabilité*socio=uv1 et sur*socio=rien la faillite*socio=ec1, qui permettent aux actionnaires*socio=ac de limiter*socio=rien leurs pertes*socio=ec2 au capital*socio=ec1 qu'ils ont souscrit et de répartir le reste*socio=rien des pertes*socio=ec2 entre les créanciers*socio=ac de l'entreprise*socio=ac, ont contribué au partage*socio=uv1 des risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1 et à la reprise des avoirs*socio=ec1 des sociétés*socio=ac qui ont fait*socio=rien faillite*socio=ec1 par celles qui peuvent en faire *socio=rien un meilleur usage.*socio=nil Divers*socio=nil organismes*socio=ac de*socio=nil contrôle*socio=uv3,*socio=nil publics*socio=et et*socio=nil privés*socio=et,*socio=nil *socio=nil sont apparus pour surveiller le fonctionnement*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1, en partie*socio=rien pour empêcher les malversations. Les règles*socio=et et les conventions*socio=et qui président*socio=ac au comportement*socio=rien commercial*socio=ec1 se sont développées*socio=uv4 de façon*socio=rien à se renforcer mutuellement: plus on a confiance*socio=uv1 dans les milieux_d'_affaires*socio=ec1, plus on peut s'attendre à ce que les contrats*socio=ec1 soient respectés. LES RÈGLES*socio=et ÉCONOMIQUES*socio=ec1 DANS LES pays_en_développement*socio=uv3. Nombreux*socio=rien sont les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont *socio=rien un système juridique*socio=et *socio=nil hérité ou adapté de la tradition*socio=uv1 occidentale*socio=te et qui, par conséquent*socio=rien, *socio=rien est inapte *socio=nil à résoudre les problèmes*socio=uv4 propres*socio=rien à ces pays*socio=ac. Dans certains d'entre eux, les dispositions*socio=rien juridiques*socio=et concernant l'indemnisation*socio=et tiennent trop peu compte*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, la législation*socio=et régissant*socio=rien la responsabilité*socio=uv1 pour les produits*socio=ec est*socio=rien déficiente (en particulier*socio=rien pour ce qui est*socio=rien des importations*socio=ec1 de produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1, de médicaments ou de pesticides*socio=ec dangereux*socio=uv2 en provenance*socio=rien de pays_industriels*socio=ec1 où leur vente*socio=ec1 est*socio=rien interdite). En Chine*socio=ac, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil a cherché à déléguer les décisions*socio=rien microéconomiques*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac. Il a notamment essayé de modifier les lois*socio=et sur*socio=rien les contrats*socio=ec1 et les faillites*socio=ec1. Pour maints pays_en_développement*socio=uv3, le plus gros*socio=rien problème*socio=uv4 tient au fait*socio=rien que les règles*socio=et explicites*socio=rien ne correspondent pas aux règles*socio=et véritables*socio=rien, floues et changeantes*socio=rien. Aux Philippines*socio=ac, par exemple*socio=rien, dans les années*socio=rien 70, des décrets*socio=et, qui parfois n'étaient pas publiés, octroyaient, au détriment*socio=uv2 des concurrents*socio=ac locaux*socio=te, des privilèges*socio=uv2 à certaines*socio=rien sociétés*socio=ac. Ainsi, le gouvernement*socio=ac a accordé des monopoles*socio=ec1 sur*socio=rien l'importation*socio=ec1 des téléviseurs*socio=rien en noir et blanc et sur*socio=rien la production*socio=ec1 de papier*socio=ec1 journal*socio=rien. Au Brésil*socio=ac, pendant de *socio=rien longues années après la*socio=nil deuxième guerre*socio=et mondiale*socio=te,*socio=nil une*socio=nil loi*socio=et imposait*socio=nil un plafond*socio=ec1 nominal *socio=nil de 10% au taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 sur*socio=rien la *socio=ec1 valeur comptable d'*socio=nil origine*socio=rien *socio=nil pour les services*socio=ec1 privés*socio=et de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1. Le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 de l'inflation*socio=ec2 ayant rendu cette règle*socio=et caduque, le gouvernement*socio=ac a autorisé ces services*socio=ec1 à tourner la loi*socio=et grâce*socio=rien à divers règlements*socio=et autorisant, par exemple*socio=rien, des surtaxes*socio=et ou des taux_de_change*socio=ec1 préférentiels. Entre-temps*socio=rien, cette restriction*socio=et, et l'incertitude*socio=uv3 qui en résultait, ont amené une détérioration*socio=uv4 des services*socio=ec1 et ont encouragé les entreprises*socio=ac à installer leurs *socio=rien propres centrales.*socio=nil *socio=nil Plusieurs enquêtes effectuées auprès des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te, dont les craintes sont sans doute*socio=rien largement partagées par les investisseurs*socio=ac nationaux*socio=te, font ressortir *socio=rien un sentiment d'*socio=nil insécurité*socio=uv1 *socio=nil quant aux droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ce sentiment*socio=rien résulte des *socio=rien éléments suivants:*socio=nil les*socio=nil pressions*socio=ec2 politiques*socio=et internes*socio=te *socio=nil (en *socio=rien faveur du contrôle*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil par*socio=nil exemple)*socio=nil ;*socio=nil les*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil bureaucratie*socio=et (*socio=nil lenteur et*socio=nil arbitraire*socio=uv4 des*socio=nil décisions,*socio=nil *socio=nil surtout aux échelons les plus bas*socio=rien, et longueur*socio=rien des *socio=et procédures réglementaires)*socio=nil ;*socio=nil la*socio=nil corruption*socio=uv1;*socio=nil le*socio=nil risque*socio=uv4 d'*socio=nil expropriation;*socio=nil l'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil quant à la validité*socio=rien des droits*socio=uv1 juridiques*socio=et et contractuels*socio=ec1; l'incertitude*socio=uv3 concernant les changements*socio=uv3 dans la législation*socio=et, en particulier*socio=rien, en ce qui concerne la fiscalité*socio=et; et un*socio=rien légalisme excessif*socio=rien (arsenal de lois*socio=et obscures*socio=rien, souvent interprétées selon les besoins*socio=uv1 de la cause*socio=rien par les autorités*socio=et). L'information*socio=rien et la protection*socio=et du*socio=rien citoyen*socio=et. Tous les gouvernements*socio=ac prennent des mesures*socio=et pour accroître l'information*socio=rien communiquée aux producteurs*socio=ac et pour protéger les consommateurs*socio=ac. Ils ont un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 dans la collecte et la diffusion*socio=rien de certains types d'information*socio=rien, surtout dans les pays_en_développement*socio=uv3, où l'information*socio=rien *socio=rien est rare *socio=nil et le niveau*socio=rien d'instruction*socio=et souvent faible*socio=rien. Tous les gouvernements*socio=ac fournissent des données statistiques*socio=ec2 de base*socio=rien et d'autres *socio=rien informations sur leurs*socio=nil propres activités et*socio=nil sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 en*socio=nil général.*socio=nil *socio=nil Certains, allant plus loin*socio=rien, donnent des *socio=rien informations sur l'*socio=nil évolution probable*socio=uv4 des*socio=nil économies*socio=ec1 nationales*socio=te ou*socio=nil étrangères*socio=te.*socio=nil Ce*socio=nil genre de*socio=nil prévision*socio=ec2 peut*socio=nil être aléatoire*socio=uv4 *socio=nil mais, dans certains cas*socio=rien, notamment au Japon*socio=ac et en République*socio=ac de Corée*socio=ac, le gouvernement*socio=ac joue *socio=rien un rôle utile*socio=uv4 comme*socio=nil centre *socio=nil de renseignement et de prévision*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 et les techniques*socio=rien nationaux*socio=te et étrangers*socio=te. L'État*socio=ac intervient pour protéger le citoyen*socio=et: il vérifie les poids*socio=rien et les mesures*socio=et; il établit des normes*socio=et sanitaires*socio=uv2 pour les produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1, les médicaments et l'eau*socio=ec1; il fixe des normes*socio=et de sûreté pour les produits*socio=ec et exige des garanties sur*socio=rien ces produits*socio=ec; enfin, il impose des normes_de_sécurité*socio=uv1 sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1. De même, il réglemente les marchés_financiers*socio=ec1 pour empêcher la fraude, telle que les transactions*socio=ec1 d'initiés, exige des sociétés*socio=ac qu'elles divulguent de plus *socio=rien amples informations,*socio=nil *socio=nil et oblige les institutions_financières*socio=ec1 à assurer les *socio=rien petits déposants.*socio=nil *socio=nil Dans tout cela, la réglementation*socio=et est*socio=rien une arme à double*socio=rien tranchant, même dans les domaines*socio=rien comme la protection_sociale*socio=et, où le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac *socio=rien est indiscutable.*socio=nil La*socio=nil législation*socio=et *socio=nil peut ériger des barrières*socio=rien à l'entrée*socio=rien, limiter*socio=rien le choix*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac et faire monter les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, les procédures*socio=et d'agrément des nouveaux*socio=rien médicaments dans les pays_industriels*socio=ec1 représentent un*socio=rien compromis*socio=uv1 entre, d'une part*socio=rien, une plus grande*socio=rien sûreté, d'autre part*socio=rien, les dépenses*socio=ec1 et les retards*socio=rien que doivent subir les sociétés*socio=ac désireuses de mettre ces nouveaux*socio=rien médicaments sur*socio=rien le marché*socio=ec1. L'éducation*socio=et. L'éducation*socio=et stimule le processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2 en inculquant des connaissances*socio=ec2 spécialisées*socio=uv4, en améliorant la santé*socio=et et en permettant à davantage de femmes*socio=ac de travailler. L'éducation*socio=et, les investissements*socio=ec1 dans les connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien et les investissements*socio=ec1 matériels*socio=rien vont de pair*socio=rien. Il n'est*socio=rien guère facile*socio=rien aux pays*socio=ac qui négligent l'une de ces formes*socio=rien d'investissement*socio=ec1 de s'industrialiser dans de *socio=rien bonnes conditions.*socio=nil La*socio=nil Chine*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil *socio=ac hong kong,*socio=nil Israël,*socio=nil le*socio=nil Japon et*socio=nil Singapour *socio=nil connaissent une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien. Ils ont tous adopté une stratégie*socio=et d'investissement*socio=ec1 équilibrée portant à la *socio=rien fois sur l'*socio=nil éducation*socio=et,*socio=nil la*socio=nil formation*socio=et de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil fixe et le transfert*socio=rien des techniques*socio=rien. En 1965, ils avaient tous *socio=rien un taux de*socio=nil scolarisation*socio=et primaire *socio=nil de 100% ou presque. Les plus performants d'entre eux avaient aussi des pourcentages*socio=rien élevés*socio=uv4 de scolarisation*socio=et au *socio=rien niveau secondaire,*socio=nil *socio=nil et une population_active*socio=uv4 presque totalement alphabétisée, cela en *socio=rien général juste *socio=nil avant d'aborder une période*socio=te de croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 rapide*socio=rien et soutenue. (La Figure 4:1 montre que la population_active*socio=uv4 de la Corée*socio=ac a atteint *socio=rien un niveau d'*socio=nil éducation*socio=et bien supérieur *socio=nil à celui de l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, l'Indonésie*socio=ac se situant entre les deux). L'investissement*socio=ec1 a en *socio=rien général été plus*socio=nil rentable*socio=ec2 *socio=nil pour l'éducation*socio=et que pour Ainsi, le taux*socio=rien de *socio=ec1 rentabilité économique *socio=nil de l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 26%, contre une rentabilité*socio=ec1 estimée à environ 13% pour les immobilisations. Il semblerait donc que le manque*socio=rien d'instruction*socio=et *socio=rien est un plus*socio=nil gros obstacle *socio=nil à l'industrialisation*socio=ec2 et au développement*socio=uv3 que le manque*socio=rien d'équipement*socio=ec1. Le taux*socio=rien de *socio=ec1 rentabilité économique est*socio=rien plus*socio=nil élevé*socio=uv4 aux*socio=nil niveaux*socio=rien d'*socio=nil enseignement*socio=et *socio=nil les plus élémentaires et les plus généraux*socio=rien (Tableau*socio=rien 4:1). L'enseignement*socio=et *socio=rien général est utile*socio=uv4 *socio=nil parce qu'il inculque les notions*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de lecture*socio=rien, d'écriture*socio=rien et de calcul*socio=rien, ainsi qu'une certaine*socio=rien aptitude*socio=uv3 à la réflexion*socio=rien, de même que l'importance*socio=rien du*socio=rien respect*socio=uv1 des délais*socio=rien. L'industrie*socio=ec1 moderne*socio=uv2 n'a que faire des analphabètes. Les gouvernements*socio=ac de certains pays_en_développement*socio=uv3 ont eu tendance*socio=rien à développer trop vite la formation_professionnelle*socio=ec1 de *socio=rien niveau supérieur.*socio=nil L'*socio=nil enseignement*socio=et peut*socio=nil être *socio=nil fourni par *socio=rien petites unités,*socio=nil il*socio=nil est facile *socio=nil de le faire payer*socio=rien et il peut être*socio=rien dispensé par des établissements*socio=rien privés*socio=et. Pourtant, des arguments militent en faveur*socio=rien d'un*socio=rien effort*socio=uv1 important*socio=rien de l'État*socio=ac, car la nécessité*socio=uv1 de normes*socio=et d'éducation*socio=et nationales*socio=te et *socio=rien du sens civique*socio=et *socio=nil confère à l'enseignement*socio=et *socio=rien un caractère de*socio=nil bien public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Offrir une instruction*socio=et primaire*socio=rien et secondaire*socio=rien de base*socio=rien à ceux qui ne peuvent pas *socio=rien payer est *socio=nil à la *socio=rien fois un *socio=ec1 investissement économique *socio=nil et une façon*socio=rien de redistribuer le revenu*socio=ec1. En ce qui concerne l'enseignement*socio=et professionnel*socio=uv et supérieur*socio=rien, les arguments sont différents*socio=rien. Plus l'enseignement*socio=et ou la formation*socio=et sont spécialisés*socio=uv4, plus les bénéficiaires*socio=ac sont en mesure*socio=rien de s'en approprier les acquis*socio=uv2 et plus ils sont disposés à investir pour les obtenir*socio=rien. Les entreprises*socio=ac offrent une formation*socio=et si elles peuvent en recueillir les bénéfices*socio=ec1. Les particuliers*socio=rien investissent dans leur propre*socio=rien éducation*socio=et s'ils peuvent tirer profit*socio=uv des compétences*socio=uv3 qu'ils acquièrent. (Citons l'apprentissage*socio=uv3 comme exemple*socio=rien de ce type*socio=rien d'investissement_privé*socio=et). C'est*socio=rien donc au niveau*socio=rien universitaire*socio=et supérieur*socio=rien, ou pour les pays_en_développement*socio=uv3 pauvres*socio=uv2, aux *socio=rien niveaux supérieurs *socio=nil de l'enseignement*socio=et secondaire*socio=rien, que l'État*socio=ac peut le plus facilement recouvrer ses coûts*socio=ec1. Peut-être pourrait-on aussi envisager de décentraliser davantage l'enseignement_supérieur*socio=rien pour qu'il réponde mieux aux *socio=rien signaux du marché*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil technologie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans une très *socio=rien large mesure,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv3 sans*socio=nil précédent *socio=nil qu'ont enregistré de *socio=rien grands secteurs *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ces dernières*socio=rien décennies*socio=te est*socio=rien dû aux progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 (Chapitre*socio=rien 3). Ces progrès*socio=uv1 peuvent être*socio=rien reproduits pour une *socio=rien fraction du coût*socio=ec1 *socio=nil supporté par les pays_industriels*socio=ec1 auxquels on les doit. Cela explique l'accent*socio=rien mis sur*socio=rien la technologie*socio=ec1 dans le processus*socio=te d'industrialisation*socio=ec2. Souvent les connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien sont *socio=rien un bien *socio=nil qui peut être*socio=rien échangé comme un*socio=rien autre, mais elles présentent *socio=rien certaines caractéristiques *socio=nil qui en rendent parfois le commerce*socio=ec1 difficile*socio=rien. Ce sont ces caractéristiques*socio=rien que l'on invoque souvent pour justifier l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac. Les producteurs*socio=ac de technologie*socio=ec1 assument souvent de gros*socio=rien risques*socio=uv4, car les résultats*socio=rien de l'innovation*socio=uv3 sont aléatoires et les techniques*socio=rien sont parfois faciles*socio=rien à copier. Les acheteurs*socio=ac de technologie*socio=ec1 courent aussi des risques*socio=uv4, car ils ne peuvent pas toujours savoir*socio=rien exactement ce qu'ils achètent tant qu'ils ne l'ont pas acquis*socio=rien et utilisé. Les techniques*socio=rien doivent fréquemment être*socio=rien adaptées aux conditions*socio=rien locales*socio=te; celles qui sont importées sous forme*socio=rien de machines*socio=ec1 ou d'épures nécessitent souvent *socio=rien un complément substantiel de*socio=nil capital*socio=ec1 humain*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Si le processus*socio=te d'acquisition*socio=rien hors frontière*socio=te des *socio=rien techniques est *socio=nil complexe, les problèmes*socio=uv4 ne sont pas différents*socio=rien de ceux auxquels se heurtent les entreprises*socio=ac dans le processus*socio=te compétitif*socio=uv4 normal*socio=rien dans les pays*socio=ac avancés. C'est*socio=rien pourquoi il *socio=rien est difficile de*socio=nil définir *socio=nil ce que doit faire l'État*socio=ac à cet égard*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. A certains égards*socio=rien, les connaissances*socio=ec2 technologiques*socio=ec1 sont comparables*socio=rien à *socio=rien un bien public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Elles sont déjà produites comme biens*socio=ec1 librement disponibles*socio=rien dans les universités*socio=et, les laboratoires*socio=rien subventionnés*socio=ec1 par l'État*socio=ac ou les fondations*socio=ac privées*socio=et. Il s'agit ici généralement de recherche*socio=ec2 pure*socio=rien (moins appliquée, moins orientée vers un*socio=rien produit*socio=ec ou une entreprise*socio=ac donnée), où les pays*socio=ac avancés dominent et dont les pays*socio=ac moins avancés peuvent, à terme*socio=rien, tirer parti*socio=et sans avoir à payer*socio=rien la totalité*socio=rien des frais*socio=ec1 de recherche*socio=ec2. L'argument "bien*socio=rien public*socio=et" peut également s'appliquer aux pays_en_développement*socio=uv3, surtout aux plus avancés parmi eux, et justifier la recherche*socio=ec2 universitaire*socio=et, l'enseignement_supérieur*socio=rien, les instituts*socio=ac de recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3 (tels que l'Institut*socio=et coréen*socio=ac de la science*socio=ec2 et clé*socio=rien la technologie*socio=ec1), les services*socio=ec1 d'information*socio=rien technologique*socio=ec1 (au Brésil*socio=ac), ou même les projets*socio=rien de recherche*socio=ec2 collective*socio=uv2 (au Japon*socio=ac). Mais il est*socio=rien sans doute*socio=rien plus avantageux*socio=rien de concentrer les ressources*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 sur*socio=rien la santé*socio=et ou l'agriculture*socio=ec1 plutôt que sur*socio=rien l'industrie*socio=ec1, domaine*socio=rien dans lequel ces pays*socio=ac ne sont manifestement pas à l'avant-garde. Il serait donc probablement plus utile*socio=uv4 que l'État*socio=ac se borne à réglementer les *socio=ec1 transactions technologiques privées*socio=et *socio=nil dans ces pays*socio=ac (Chapitre*socio=rien 7). Les transports*socio=ec1, les télécommunications*socio=ec1 et l'énergie*socio=ec1. Au début*socio=rien de l'industrialisation*socio=ec2, on assiste à une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des secteurs*socio=rien des transports*socio=ec1 et de l'électricité*socio=ec1. En 1980, le Rwanda*socio=ac avait un*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de 223 dollars*socio=ec1; les secteurs*socio=rien des transports*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1 représentaient 2,2% du*socio=rien PIB*socio=ec1 et le gaz*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et l'eau*socio=ec1, 0,1%. En Malaisie*socio=ac, où le revenu*socio=ec1 était de 1 787 dollars*socio=ec1 par habitant*socio=ac, ces secteurs*socio=rien constituaient une part*socio=rien beaucoup plus *socio=rien importante du PIB*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil 5,3 et 1,8% respectivement (Figure 4:2). Dans les pays*socio=ac où l'industrialisation*socio=ec2 est*socio=rien plus poussée et où les revenus*socio=ec1 tournent aux alentours*socio=rien de 4 000 à 6 000 dollars*socio=ec1, ces *socio=rien parts du PIB*socio=ec1 *socio=nil commencent à diminuer. Certains éléments*socio=rien tendraient cependant à confirmer l'hypothèse*socio=ec2 selon laquelle la part*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 physique*socio=rien dans le PIB*socio=ec1 peut recommencer à augmenter dès lors*socio=rien que le PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac atteint les environs*socio=rien de 12 000 dollars*socio=ec1 (Figure 4:2). En ce qui concerne les transports*socio=ec1 et les télécommunications*socio=ec1, par exemple*socio=rien, cela peut s'expliquer par la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 dans les sociétés*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Ces secteurs*socio=rien fournissent des services*socio=ec1 importants*socio=rien à d'autres branches*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et aux consommateurs*socio=ac. La phase*socio=te de croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des transports*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1 tient en partie*socio=rien au développement*socio=uv3 des transactions*socio=ec1, car de plus en plus d'entreprises*socio=ac vendent à d'autres entreprises*socio=ac et aux ménages*socio=ac, et le commerce*socio=ec1 interrégional*socio=te prend de l'expansion*socio=ec2. L'augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 s'explique en *socio=rien grande partie *socio=nil par l'adoption*socio=et de techniques*socio=rien mécanisées dans tous les domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans l'industrie*socio=ec1. Ces secteurs*socio=rien nécessitent tous deux de gros*socio=rien investissements*socio=ec1 qui, une fois*socio=rien consentis, permettent de réduire les coûts*socio=ec1 dans des *socio=rien proportions considérables *socio=nil ou ouvrent de *socio=rien nouvelles possibilités économiques*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil Corée*socio=ac *socio=nil et en Yougoslavie*socio=ac, par exemple*socio=rien, la décision*socio=rien d'étendre le réseau*socio=rien routier*socio=et s'est*socio=rien traduite par une augmentation*socio=ec2 de la circulation*socio=ec2, qui a elle-même incité le gouvernement*socio=ac à encourager la *socio=ec1 construction automobile.*socio=nil Il*socio=nil *socio=rien est difficile *socio=nil de juger si les pays*socio=ac aujourd'hui en développement*socio=uv3 ont investi suffisamment dans ces réseaux*socio=rien. Les exemples*socio=rien ne manquent pas de demande*socio=ec1 non satisfaite (aux prix*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3) de services*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 et de télécommunications*socio=ec1, ainsi que d'engorgements dans une *socio=rien grande partie du réseau de*socio=nil transport*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil Kenya*socio=ac,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil l'encombrement des lignes*socio=rien empêche environ 55% des communications*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien urbaines*socio=te et 87% des communications*socio=ec1 interurbaines*socio=rien de s'établir. La surcharge et le manque*socio=rien d'entretien*socio=rien des réseaux*socio=rien d'électricité*socio=ec1 sont à l'origine*socio=rien de coupures*socio=et de courant*socio=te fréquentes*socio=rien qui poussent nombre*socio=rien d'entreprises*socio=ac à se doter de leurs *socio=rien propres centrales.*socio=nil *socio=nil Selon une étude*socio=ec2, les pannes de courant*socio=te en Inde*socio=ac vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 auraient coûté en moyenne*socio=rien 2% du*socio=rien PIB*socio=ec1, représentant*socio=rien essentiellement la production*socio=ec1 perdue dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. Si ces services*socio=ec1, de nos jours*socio=rien fréquemment subventionnés*socio=ec1, étaient facturés plus près de leurs coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2, leur quantité*socio=rien et leur fiabilité*socio=uv1 correspondraient mieux à la demande*socio=ec1. Mais le taux*socio=rien de *socio=ec1 rentabilité économique apparemment*socio=nil élevé*socio=uv4 des*socio=nil projets*socio=rien d'*socio=nil infrastructure *socio=nil laisse à penser que dans nombre*socio=rien de pays*socio=ac l'offre*socio=rien actuelle*socio=te de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 représente encore *socio=rien un obstacle au*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Cela dit, il *socio=rien est certain *socio=nil que les investissements*socio=ec1 dans l'infrastructure*socio=ec1 étaient une priorité*socio=uv4 pour les pays_en_développement*socio=uv3 les plus performants, qu'ils aient été*socio=rien à la *socio=rien charge du secteur_public*socio=et *socio=nil (comme cela a été*socio=rien notamment le cas*socio=rien en Corée*socio=ac et à Singapour*socio=ac) ou à la *socio=rien charge du secteur_privé*socio=et *socio=nil (comme à *socio=ac hong kong)*socio=nil .*socio=nil L'*socio=nil État *socio=nil intervient dans l'installation des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1, de télécommunication*socio=ec1 et d'énergie*socio=ec1 pour plusieurs raisons*socio=rien. On avance*socio=rien l'argument "biens*socio=ec1 publics*socio=et" dans les cas*socio=rien où il *socio=rien est difficile *socio=nil de percevoir des redevances auprès des usagers*socio=rien, encore que l'État*socio=ac puisse parfois en percevoir indirectement, par exemple*socio=rien lorsqu'il finance*socio=ec1 la construction*socio=ec1 de routes*socio=et, au moyen*socio=rien de taxes*socio=et sur*socio=rien l'essence*socio=rien et de droits*socio=uv1 sur*socio=rien les permis*socio=rien. On peut parfois réaliser des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien dans les *socio=rien grands projets,*socio=nil *socio=nil dans les télécommunications*socio=ec1, les chemins*socio=rien de fer*socio=rien et la production*socio=ec1 de gaz*socio=ec1 et d'électricité*socio=ec1, par exemple*socio=rien. Autrement dit, un*socio=rien investissement*socio=ec1 unique*socio=rien, qu'il soit privé*socio=et ou public*socio=et, peut être*socio=rien plus rentable*socio=ec2 que plusieurs investissements*socio=ec1 concurrents*socio=ac. La préférence*socio=uv4 pour l'entreprise_publique*socio=et observée presque partout reflète peut-être la conviction*socio=uv1 qu'on contrôle*socio=uv3 mieux ce qui vous appartient que ce qu'on réglemente. En ce qui concerne les *socio=rien grands projets,*socio=nil c'*socio=nil est peut*socio=nil être *socio=nil aussi le sous-développement*socio=ec des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 ou les risques*socio=uv4 politiques*socio=et qui détournent les investissements_privés*socio=et. Contrairement à ce qui se passe pour l'électricité*socio=ec1, on semble confier de plus en plus les services*socio=ec1 de transport*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et à mesure*socio=rien que le développement*socio=uv3 progresse (Figure 4:3). On peut donc penser que l'on sous-estime les possibilités*socio=rien de concurrence*socio=ec1 dans certains services_publics*socio=et. Par exemple*socio=rien, grâce*socio=rien aux progrès*socio=uv1 des techniques*socio=rien, le marché*socio=ec1 *socio=rien du matériel de*socio=nil télécommunication*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil libéralisé dans beaucoup de pays_industriels*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, on a même autorisé une concurrence*socio=ec1 limitée dans les télécommunications*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, notamment en Bolivie*socio=ac, ce sont des coopératives*socio=ac qui assurent les services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 ou fournissent l'électricité*socio=ec1. Dans d'autres pays*socio=ac, certains services_publics*socio=et sont sous-traités au secteur_privé*socio=et (cas*socio=rien *socio=rien du système téléphonique*socio=ec *socio=nil au Botswana et de l'entretien*socio=rien routier*socio=et au Brésil*socio=ac et au costa_rica*socio=ac). Lorsqu'il y a monopole*socio=ec1, c'est*socio=rien généralement une *socio=et autorité publique *socio=nil qui fixe les prix*socio=ec1, même si le service*socio=ec1 est*socio=rien assuré par une société*socio=ac privée*socio=et. Ces prix*socio=ec1 sont souvent fixés trop bas*socio=rien, habituellement pour des raisons*socio=rien d'ordre*socio=rien social*socio=et, si bien*socio=rien que la demande*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 *socio=rien est supérieure *socio=nil à l'offre*socio=rien et que les services_publics*socio=et se trouvent dans l'incapacité*socio=rien de recouvrer leurs coûts*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 suggère fortement que la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de faire correspondre l'offre*socio=rien à la demande*socio=ec1, de recouvrer les coûts*socio=ec1 et d'assurer un*socio=rien investissement*socio=ec1 suffisant*socio=rien consiste à aligner les tarifs*socio=et sur*socio=rien le coût*socio=ec1 marginal*socio=rien à long_terme*socio=rien (c'est-à-dire le montant*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1, de l'entretien*socio=rien, et des frais*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 lié à la production*socio=ec1 d'une *socio=rien unité additionnelle)*socio=nil .*socio=nil Cela*socio=nil est *socio=nil souvent plus facile*socio=rien à dire qu'à faire, car il faut parfois modifier les prix*socio=ec1 pour tenir compte*socio=rien de certains objectifs*socio=uv4 sociaux*socio=et, budgétaires*socio=et ou financiers*socio=ec1 précis*socio=rien. Si le niveau*socio=rien d'investissement*socio=ec1 est*socio=rien encore insuffisant*socio=uv4, il peut falloir relever les tarifs*socio=et pour équilibrer le marché*socio=ec1. En outre, il n'est*socio=rien pas toujours facile*socio=rien de mesurer les coûts*socio=ec1 marginaux*socio=rien à long_terme*socio=rien, ni de mesurer l'utilisation*socio=rien des services*socio=ec1. Cela dit, les *socio=rien techniques analytiques ont*socio=nil fait d'*socio=nil énormes progrès*socio=uv1 *socio=nil et ces problèmes*socio=uv4 ne sont plus insurmontables*socio=rien. Les entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien. On trouve une étude*socio=ec2 détaillée des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1983. Pratiquement tous les gouvernements*socio=ac fournissent au moins certains biens*socio=ec1 et *socio=ec1 services commerciaux,*socio=nil *socio=nil notamment l'électricité*socio=ec1 et les télécommunications*socio=ec1, par l'intermédiaire*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Celles-ci sont d'importants*socio=rien producteurs*socio=ac de toute une gamme*socio=rien de produits*socio=ec industriels*socio=ec1, par exemple*socio=rien l'acier*socio=ec1, les engrais*socio=rien, les automobiles*socio=ec1 et les produits*socio=ec pétrochimiques (Figure 4:4). Ces entreprises*socio=ac ont été*socio=rien créées pour toutes sortes*socio=rien de raisons*socio=rien: stimuler l'industrialisation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac où il n'existait pour ainsi dire pas de grandes*socio=rien industries*socio=ec1; promouvoir les secteurs*socio=rien considérés comme stratégiques*socio=uv4; sauver des emplois*socio=ec1 menacés; réduire la présence*socio=rien d'entreprises*socio=ac étrangères*socio=te ou en empêcher l'implantation*socio=rien; etc. La performance*socio=uv3 des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien varie considérablement*socio=rien de l'une à l'autre et d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Mais elle est*socio=rien en *socio=rien général mauvaise,*socio=nil *socio=nil surtout dans les pays_en_développement*socio=uv3. De toute évidence*socio=rien, ces entreprises*socio=ac n'ont pas réussi à jouer dans l'industrialisation*socio=ec2 le rôle*socio=rien stratégique*socio=uv4 qu'espéraient les gouvernements*socio=ac. Dans l'ensemble*socio=rien, leur taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 a été*socio=rien plus bas*socio=rien que celui du*socio=rien secteur_privé*socio=et, comme le font apparaître des études*socio=ec2 comparatives menées récemment au Brésil*socio=ac, en Inde*socio=ac et en Israël*socio=ac. La *socio=ec1 rentabilité financière *socio=nil a souvent été*socio=rien compromise par le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et, de surcroît*socio=rien, certains éléments*socio=rien amènent à penser que les entreprises*socio=ac publiques*socio=et ont généralement une faible*socio=rien rentabilité*socio=ec1 sociale*socio=et. Elles ont souvent fait*socio=rien peser *socio=rien un lourd fardeau*socio=uv4 sur le*socio=nil budget_de_l'_état*socio=ac et*socio=nil sur la*socio=nil dette*socio=ec1 extérieure*socio=te.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 net d'*socio=nil un échantillon d'*socio=nil entreprises*socio=ac d'*socio=nil Etat *socio=nil représentait environ 4% du*socio=rien PIB*socio=ec1 du*socio=rien Niger*socio=ac en 1982. Dans les sept plus grands*socio=rien pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, le déficit*socio=ec1 global*socio=rien des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien *socio=rien est passé *socio=nil d'environ 1% du*socio=rien PNB*socio=ec1 au milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 à 4% environ en 1980-82. Une étude*socio=ec2 a fait*socio=rien ressortir que les pays*socio=ac dans lesquels la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te brut*socio=rien était effectuée par les entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien avaient des taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 plus bas*socio=rien. La mauvaise*socio=rien performance*socio=uv3 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et s'explique à la fois*socio=rien par les conditions*socio=rien dans lesquelles elles sont dirigées et par le contrôle*socio=uv3 exercé par l'État*socio=ac. Ces entreprises*socio=ac n'ont presque jamais de concurrence*socio=ec1, grâce*socio=rien à la protection*socio=et ou aux barrières*socio=rien à l'entrée*socio=rien. Il *socio=rien est rare *socio=nil que l'État*socio=ac exige d'elles efficacité*socio=uv3 et rentabilité*socio=ec1, ou qu'il soit prêt*socio=ec1 à manier l'arme de la liquidation. Les autres objectifs*socio=uv4 fixés aux entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien, en particulier*socio=rien le maintien*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 ou le contrôle*socio=uv3 du*socio=rien prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 essentiels*socio=uv4, font fi de la notion*socio=rien de rentabilité*socio=ec1. En même temps*socio=rien, ces entreprises*socio=ac poursuivent parfois *socio=rien un cheminement *socio=nil ou des objectifs*socio=uv4 qui leur sont propres*socio=rien et qui divergent souvent de l'intérêt_public*socio=et. Paradoxalement, leur statut*socio=et leur confère parfois une plus grande*socio=rien indépendance*socio=uv1 par rapport*socio=rien à l'État*socio=ac que n'en ont leurs homologues du*socio=rien secteur_privé*socio=et. En général*socio=rien, la performance*socio=uv3 des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien *socio=rien est meilleure *socio=nil lorsque l'environnement*socio=et est*socio=rien plus concurrentiel*socio=ec2, que les directeurs*socio=ac bénéficient d'une plus grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1, qu'on élimine les moins performantes et qu'on récompense*socio=rien celles qui réussissent, et que l'État*socio=ac s'immisce moins dans leurs affaires*socio=ec1 courantes*socio=te. Certains gouvernements*socio=ac ont appliqué aux problèmes*socio=uv4 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et des solutions*socio=rien plus radicales*socio=rien: liquidation ou privatisation*socio=et (Encadré 4:3). Le *socio=rien rôle indirect *socio=nil de l'État*socio=ac: l'intervention*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1. Sur*socio=rien quelque 130 pays_en_développement*socio=uv3, on peut observer une grande*socio=rien diversité*socio=uv1 dans l'approche de l'industrialisation*socio=ec2. On en trouvera l'examen*socio=ec2 détaillé ci-après: la politique_commerciale*socio=et est*socio=rien traitée au Chapitre*socio=rien 5, les mesures*socio=et d'appoint*socio=rien au Chapitre*socio=rien 7. Une remarque générale*socio=rien peut être*socio=rien faite, à savoir*socio=rien que la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'en remettent largement à la propriété*socio=ec1 privée*socio=et et aux forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1, mais compensent cette attitude*socio=rien en intervenant*socio=rien fortement pour influer sur*socio=rien le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 et en prenant des mesures*socio=et plus ou moins énergiques*socio=ec1 pour centraliser l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1. Ces interventions*socio=et visent à remédier à *socio=rien un certain nombre *socio=nil de carences. Moins il y a de concurrence*socio=ec1, moins les acheteurs*socio=ac et les vendeurs sont informés, et plus la *socio=rien situation générale des*socio=nil affaires*socio=ec1 est incertaine,*socio=nil *socio=nil moins les marchés*socio=ec1 sont efficaces*socio=uv4. Les marchés*socio=ec1 ne peuvent pas allouer correctement les ressources*socio=ec1, c'est-à-dire de façon*socio=rien à faire correspondre les coûts_sociaux*socio=et marginaux*socio=rien aux avantages_sociaux*socio=et marginaux*socio=rien, et ce pour deux *socio=rien raisons principales:*socio=nil *socio=nil - Les marchés*socio=ec1 monopolisés. En l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1, *socio=rien un seul *socio=nil vendeur (monopole*socio=ec1) ou *socio=rien un petit nombre *socio=nil de vendeurs (oligopoles*socio=ec1) peuvent limiter*socio=rien la production*socio=ec1 et faire monter les prix*socio=ec1. Cependant, le monopole*socio=ec1 est*socio=rien parfois le système*socio=rien le plus efficace*socio=uv4 de répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1. On considère souvent les réseaux*socio=rien d'électricité*socio=ec1 et de télécommunication*socio=ec1, qui bénéficient d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien jusqu'à de très *socio=rien hauts niveaux de*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme des monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien de ce type*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac se voient parfois obligés de réglementer les prix*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 monopolisés, ou d'intervenir pour encourager des concurrents*socio=ac à entrer en lice (Chapitre*socio=rien 7). - - Les effets*socio=rien induits. Ces effets*socio=rien se produisent lorsque les activités*socio=rien économiques*socio=ec1 ont des retombées*socio=rien. Par exemple*socio=rien, une usine*socio=ac qui pollue inflige *socio=rien un effet induit*socio=nil négatif*socio=uv *socio=nil à la *socio=ac population habitant *socio=nil sous le vent. Par contre, une entreprise*socio=ac qui investit dans l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien produit*socio=ec *socio=rien un effet induit*socio=nil positif*socio=uv4 *socio=nil lorsque ces connaissances*socio=ec2 se propagent en dehors de l'entreprise*socio=ac. Dans les deux cas*socio=rien, les coûts*socio=ec1 et les avantages*socio=rien privés*socio=et diffèrent des coûts*socio=ec1 et des avantages_sociaux*socio=et. Le problème*socio=uv4 des effets*socio=rien induits se situe au coeur*socio=rien des débats*socio=et sur*socio=rien la politique*socio=et relative*socio=rien aux industries*socio=ec1 naissantes*socio=et, à l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te et aux transferts*socio=rien des techniques*socio=rien. Même si les marchés*socio=ec1 allouent convenablement les ressources*socio=ec1, la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 peut continuer de laisser à désirer. Conçue pour remédier à certaines*socio=rien de ces carences, l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 a souvent *socio=rien été massive.*socio=nil *socio=nil Beaucoup de moyens*socio=ec1 ont *socio=rien été employés,*socio=nil *socio=nil souvent simultanément, y compris la *socio=et protection tarifaire *socio=nil et non tarifaire*socio=et, les incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et et le contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien de l'allocation*socio=et du*socio=rien crédit*socio=ec1, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 national*socio=te et étranger*socio=te. Les moyens*socio=ec1 autres que financiers*socio=ec1, comme les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et, ont souvent la préférence*socio=uv4, car ils offrent la perspective*socio=rien d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 plus immédiat*socio=rien de l'État*socio=ac sur*socio=rien l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1, malgré leurs inconvénients*socio=uv4 économiques*socio=ec1 reconnus. Le schéma*socio=rien d'intervention*socio=et type*socio=rien a aussi deux autres caractéristiques*socio=rien. D'abord*socio=rien, de *socio=rien nombreuses activités *socio=nil bénéficient d'incitations*socio=uv3 élevées*socio=uv4 (Chapitre*socio=rien 5). Ensuite, les objectifs*socio=uv4 poursuivis sont souvent contradictoires*socio=uv2 (par exemple*socio=rien, le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 imposés pour des raisons*socio=rien de protection_sociale*socio=et peut nuire à la rentabilité*socio=ec1 et de ce fait*socio=rien décourager l'investissement*socio=ec1). Ce mode*socio=rien d'intervention*socio=et peut créer dans d'autres domaines*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des distorsions*socio=uv4 que le gouvernement*socio=ac cherche alors à rectifier par d'autres interventions*socio=et (Chapitre*socio=rien 7). Par exemple*socio=rien, la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 peut créer des monopoles*socio=ec1 nationaux*socio=te; on peut réglementer ces monopoles*socio=ec1 nationaux*socio=te en contrôlant les prix*socio=ec1; le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 peut réduire le niveau*socio=rien d'investissement*socio=ec1, etc. L'argument industrie*socio=ec1 naissante*socio=rien. L'argument le plus solide*socio=rien en faveur*socio=rien de l'intervention*socio=et est*socio=rien celui de l'industrie*socio=ec1 naissante*socio=rien, qui justifie la structure*socio=ec1 discriminatoire*socio=uv2 de protection*socio=et que l'on trouve dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 (Chapitre*socio=rien 5), l'acquisition*socio=rien de techniques*socio=rien étrangères*socio=te et la politique*socio=et relative*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te (Chapitre*socio=rien 7). On peut arguer que la protection*socio=et permet de donner aux nouvelles*socio=rien industries*socio=ec1 "le temps*socio=rien de se retourner", mais cela *socio=rien est vrai *socio=nil pour la plupart*socio=rien des *socio=rien nouvelles activités *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. Quels que soient les mérites*socio=rien de cette approche dans les *socio=rien cas spécifiques,*socio=nil nombreux *socio=nil sont les pays_en_développement*socio=uv3 qui, sous prétexte d'appuyer des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et, ont mis en *socio=rien place un système *socio=nil généralisé de protection*socio=et contre les importations*socio=ec1, d'une manière*socio=rien qui va à l'encontre*socio=rien des objectifs*socio=uv4 visés. Les gouvernements*socio=ac de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 font valoir que les investisseurs*socio=ac privés*socio=et n'entreprendront pas les investissements*socio=ec1 socialement souhaitables*socio=rien auxquels il faut *socio=rien du temps pour*socio=nil devenir opérationnels,*socio=nil *socio=nil ou qui nécessitent *socio=rien un long processus*socio=te d'*socio=nil apprentissage*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil financement*socio=ec1 d'*socio=nil un projet au*socio=nil cours *socio=nil de ses étapes*socio=te initiales*socio=rien, où il fonctionne à perte*socio=ec2 (souvent lorsque cette période*socio=te est*socio=rien une phase*socio=te d'apprentissage*socio=uv3) est*socio=rien fréquemment problématique*socio=rien. Cela peut en *socio=rien effet être le*socio=nil cas *socio=nil s'il n'existe pas de marchés_financiers*socio=ec1 ou si ceux-ci ne fonctionnent pas convenablement, comme cela *socio=rien est fréquent *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 (encore que le refus du*socio=rien marché*socio=ec1 de financer *socio=rien un projet aléatoire*socio=uv4 *socio=nil prouve peut-être aussi le *socio=rien bon sens des*socio=nil investisseurs*socio=ac)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil On défend aussi l'intervention*socio=et gouvernementale*socio=ac dans les cas*socio=rien où les milieux_d'_affaires*socio=ec1 n'investissent pas dans des projets*socio=rien qui génèrent des avantages*socio=rien pour le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 parce qu'eux-mêmes n'en retireraient aucun bénéfice*socio=uv1. Il s'agit, par exemple*socio=rien, de l'investissement*socio=ec1 dans les compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien, à la suite*socio=rien duquel les travailleurs*socio=ac peuvent offrir leurs compétences*socio=uv3 à un*socio=rien autre employeur*socio=ac. Le problème*socio=uv4 ne se poserait pas si l'entreprise*socio=ac pouvait faire payer*socio=rien leur formation*socio=et aux employés*socio=ac, mais si les lois*socio=et, les syndicats*socio=ac ou les *socio=et conventions sociales *socio=nil s'y opposent, la valeur*socio=ec1 privée*socio=et de l'investissement*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac sera inférieure*socio=rien à sa valeur*socio=ec1 sociale*socio=et, et il y aura sous-investissement. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de confirmer ou d'infirmer les cas*socio=rien de succès*socio=uv1 de la politique*socio=et de protection*socio=et des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et. Une étude*socio=ec2 (Krueger et Tuncer, 1982a) n'a guère trouvé d'éléments*socio=rien à l'appui*socio=rien de l'hypothèse*socio=ec2 selon laquelle la protection*socio=et des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et a été*socio=rien efficace*socio=uv4 en Turquie*socio=ac: la croissance*socio=uv3 totale*socio=rien de la productivité*socio=uv des facteurs*socio=rien a en *socio=rien fait été plus*socio=nil faible *socio=nil dans les industries*socio=ec1 les plus protégées*socio=rien. On cite souvent le Japon*socio=ac et certains des nouveaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1. D'après*socio=rien une opinion*socio=ec2 très répandue, le *socio=ac Gouvernement japonais est*socio=rien *socio=nil parvenu à promouvoir la sidérurgie*socio=ec1, l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1 et les efforts*socio=uv1 coopératifs de recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4, en particulier*socio=rien dans l'électronique*socio=rien (Encadré 4:4). Les aciéries, l'automobile*socio=ec1 et le ciment ont été*socio=rien cités comme exemples*socio=rien de la réussite*socio=uv1 d'industries*socio=ec1 naissantes*socio=et en Corée*socio=ac, de même que l'automobile*socio=ec1 au Brésil*socio=ac. Le débat*socio=et se poursuit depuis *socio=rien un siècle,*socio=nil *socio=nil mais il *socio=rien est surprenant *socio=nil de constater qu'on a peu cherché à étudier de *socio=rien cas précis,*socio=nil *socio=nil ou à comparer les coûts*socio=ec1 nets*socio=rien des échecs*socio=uv1 d'industries*socio=ec1 naissantes*socio=et avec les bénéfices*socio=ec1 nets*socio=rien des succès*socio=uv1. Les interventions*socio=et devraient viser à attaquer le problème*socio=uv4 des carences du*socio=rien marché*socio=ec1 le plus près possible*socio=rien de sa source*socio=rien. C'est*socio=rien là un*socio=rien sain*socio=uv2 principe*socio=ec2 général*socio=rien. Cela veut dire qu'il faut améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1, promouvoir l'éducation*socio=et ou bien*socio=rien promulguer des lois*socio=et sur*socio=rien les brevets*socio=rien, plutôt que de prendre des mesures*socio=et *socio=rien intéressant spécifiquement certaines entreprises*socio=ac *socio=nil ou certains secteurs*socio=rien. A maints égards*socio=rien, la protection*socio=et peut aller à l'encontre*socio=rien *socio=rien du but *socio=nil recherché. Dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3, elle est*socio=rien devenue plus ou moins immuable*socio=rien, si bien*socio=rien que les industries*socio=ec1 naissantes*socio=et n'ont plus de raison*socio=uv de mûrir*socio=rien. En fait*socio=rien, elle a souvent créé entre les coûts*socio=ec1 locaux*socio=te et les prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te *socio=rien un écart si*socio=nil important *socio=nil qu'on imagine mal*socio=rien qu'il puisse jamais être*socio=rien comblé. La protection*socio=et majore les prix*socio=ec1 et réduit par conséquent*socio=rien la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te du*socio=rien produit*socio=ec protégé*socio=rien. De même, la protection*socio=et n'encourage pas l'exportation*socio=ec1, d'où l'absence*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien qui abaisseraient les coûts*socio=ec1. C'est*socio=rien probablement lorsque l'on annonce d'avance*socio=rien *socio=rien un calendrier convaincant *socio=nil de retrait que la protection*socio=et des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et donne les *socio=rien meilleurs résultats.*socio=nil *socio=nil En outre, il *socio=rien est crucial *socio=nil de faire preuve*socio=ec2 de sélectivité*socio=rien, et ce pour deux raisons*socio=rien: tout d'abord*socio=rien, on ne peut, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, favoriser une activité*socio=rien qu'au détriment*socio=uv2 des autres. Plus l'appui*socio=uv *socio=rien est général,*socio=nil *socio=nil plus le *socio=rien change est *socio=nil surévalué (ce qui pénalise les exportations*socio=ec1), et il faut partager chichement des ressources*socio=ec1 limitées entre tous les secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Deuxièmement, si l'appui*socio=uv *socio=rien est offert trop*socio=nil volontiers,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil emploient une partie*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 à solliciter des faveurs*socio=rien de l'État*socio=ac. On n'a jamais pu trancher la question*socio=rien de savoir*socio=rien si c'est*socio=rien grâce*socio=rien à ces interventions*socio=et ou malgré elles que des pays*socio=ac comme la Corée*socio=ac, dont la politique_commerciale*socio=et ne favorise pas plus les activités*socio=rien de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 que les activités*socio=rien d'exportation*socio=ec1, et qui intervient en faveur*socio=rien des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et dans *socio=rien certaines branches d'*socio=nil activité spécifiques,*socio=nil *socio=nil ont réussi (Encadré 4:4). Mais, outre qu'elle maintient la neutralité*socio=et relative*socio=rien de sa politique_commerciale*socio=et, la Corée*socio=ac limite*socio=rien ses interventions*socio=et et conserve un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 compétitif*socio=uv4, ce qui n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien de la plupart*socio=rien des autres pays_en_développement*socio=uv3 (Chapitre*socio=rien 5). Les effets*socio=rien induits et l'industrialisation*socio=ec2. Le développement*socio=uv3 urbain*socio=te et industriel*socio=ec1 a causé une aggravation*socio=ec2 inquiétante*socio=rien de la pollution*socio=et dans nombre*socio=rien de pays*socio=ac. C'est*socio=rien là un*socio=rien problème*socio=uv4 d'effets*socio=rien induits. Par exemple*socio=rien, la fabrication*socio=ec1 du*socio=rien papier*socio=ec1 blanchi produit*socio=rien davantage de polluants que celle du*socio=rien papier*socio=ec1 non blanchi. Mais si les papeteries ne sont pas tenues légalement responsables*socio=uv2 des dommages*socio=ec2 causés à l'environnement*socio=et, le prix*socio=ec1 du*socio=rien papier*socio=ec1 blanchi ne reflète pas le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 utilisées pour le produire et les consommateurs*socio=ac n'ont aucune raison*socio=uv d'acheter de préférence*socio=uv4 du*socio=rien papier*socio=ec1 non blanchi. Il *socio=rien est rare *socio=nil que les pays_en_développement*socio=uv3 aient une politique*socio=et de lutte*socio=uv1 contre la pollution*socio=et. Lorsque le problème*socio=uv4 se pose, ils recourent à des règlements*socio=et. Malheureusement, les règlements*socio=et produisent parfois des *socio=rien résultats inattendus,*socio=nil *socio=nil qu'il faut alors rectifier par *socio=rien un nouveau train de*socio=nil règlements*socio=et.*socio=nil Autre*socio=nil solution,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil peuvent subventionner l'achat*socio=ec1 de matériel*socio=rien de lutte*socio=uv1 contre la pollution*socio=et. Mais on ne peut pas demander à des fonctionnaires*socio=ac de déterminer le matériel*socio=rien qui convient le mieux, de se tenir au courant*socio=te des progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 ni d'arbitrer entre les coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3. La congestion urbaine*socio=te *socio=rien est un autre*socio=nil exemple d'*socio=nil effet induit*socio=nil associé au*socio=nil développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Lorsqu'une entreprise*socio=ac s'installe dans une région*socio=te, elle peut imposer des coûts*socio=ec1 à la société*socio=ac en aggravant la congestion, mais elle peut aussi être*socio=rien utile*socio=uv4 en attirant d'autres investissements*socio=ec1, surtout dans les régions*socio=te sous-développées. Les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 ont donc adopté différents*socio=rien moyens*socio=ec1 de réduire le coût*socio=ec1 de la congestion urbaine*socio=te ou de stimuler le développement_économique*socio=ec1 dans les régions*socio=te moins avancées. Cependant, là encore, ces mesures*socio=et n'ont pas été*socio=rien sans causer de problèmes*socio=uv4. Le *socio=ac Gouvernement indien,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien,*socio=nil *socio=nil a utilisé les permis*socio=rien d'investissement*socio=ec1, les investissements_publics*socio=et et les aides*socio=uv1 régionales*socio=te pour inciter les nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac à s'installer loin*socio=rien des zones*socio=te métropolitaines. Or*socio=rien, d'après*socio=rien une étude*socio=ec2 récente*socio=rien, la dispersion*socio=rien industrielle*socio=ec1 ne s'est*socio=rien pas améliorée dans l'ensemble*socio=rien entre 1961 et 1971, et dans le *socio=rien nord-est du Brésil*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil seuls crédits*socio=ec1 d'*socio=nil impôt*socio=et *socio=nil (qui n'étaient qu'un*socio=rien type*socio=rien d'aide*socio=uv1 régionale*socio=te parmi d'autres) ont dépassé 15 000 dollars*socio=ec1 par emploi*socio=ec1 créé en 1980. La réduction*socio=ec2 de la protection*socio=et elle-même pourrait remédier au biais*socio=rien en faveur*socio=rien de l'urbanisation*socio=ec1. Au Brésil*socio=ac, par exemple*socio=rien, au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, la protection*socio=et dont jouissaient les industries*socio=ec1 dans les deux plus grandes*socio=rien zones*socio=te métropolitaines était plus élevée*socio=uv4 que la moyenne*socio=rien nationale*socio=te, alors que dans le nord-est*socio=rien, moins avancé, elle était inférieure*socio=rien à cette moyenne*socio=rien. On peut donc imaginer que des réformes*socio=et de la politique_commerciale*socio=et auraient sans doute*socio=rien davantage influé sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 régionale*socio=te de l'industrie*socio=ec1 que ne l'ont fait*socio=rien les aides*socio=uv1 à l'implantation*socio=rien. De même l'État*socio=ac peut atténuer la propension à l'urbanisation*socio=ec1 en veillant à ce que les coûts*socio=ec1 privés*socio=et reflètent plus exactement les *socio=ec1 coûts économiques généraux*socio=rien *socio=nil de la congestion. En particulier*socio=rien, il pourrait recouvrer les coûts*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 et d'exploitation*socio=ec1 des services*socio=ec1 urbains*socio=te tels que l'éducation*socio=et, les transports*socio=ec1, l'enlèvement*socio=rien des ordures*socio=rien et la lutte*socio=uv1 contre les maladies*socio=et, en faisant payer*socio=rien ces services*socio=ec1 aux usagers*socio=rien. La politique*socio=et gouvernementale*socio=ac et le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 des affaires*socio=ec1. Quand on analyse*socio=rien l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3, on se concentre habituellement sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et l'efficience*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans certains secteurs*socio=rien. Mais l'intervention*socio=et généralisée accroît aussi le coût*socio=ec1 des affaires*socio=ec1. Cet argument se fonde sur*socio=rien l'observation suivant*socio=rien laquelle les *socio=ec1 transactions commerciales *socio=nil reviennent généralement cher*socio=rien dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3, en raison*socio=uv de la réglementation*socio=et et de l'inefficacité*socio=uv3 de l'administration*socio=et. Mais les faits*socio=rien ne sont pas probants*socio=rien, car il *socio=rien est difficile *socio=nil de mesurer le coût*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 et l'intervention*socio=et provoque souvent des activités*socio=rien illicites ou des efforts*socio=uv1 de pression*socio=ec2 sur*socio=rien lesquels on *socio=rien garde un silence *socio=nil discret, que ce soit dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 ou dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les modes*socio=rien d'intervention*socio=et qui renchérissent le coût*socio=ec1 des affaires*socio=ec1 ont leur origine*socio=rien dans les carences et dans la fragmentation des services*socio=ec1 concernés. On voit coexister deux prix*socio=ec1 pour le même produit*socio=ec (par exemple*socio=rien, lorsqu'une entreprise*socio=ac bénéficie d'une exonération de droits*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 d'un*socio=rien certain*socio=rien intrant, tandis que cette exonération est*socio=rien refusée à une autre). Par ailleurs*socio=rien, l'intervention*socio=et peut aussi créer une barrière à l'entrée*socio=rien (notamment dans le cas*socio=rien où *socio=rien un permis d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil autorise une société*socio=ac à investir alors que ses concurrents*socio=ac n'en ont pas le droit*socio=uv1). Ces interventions*socio=et ont à leur tour*socio=rien deux conséquences*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien elles favorisent le dualisme*socio=uv économique*socio=ec1: coexistence d'un*socio=rien *socio=rien secteur formel *socio=nil et d'un*socio=rien secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Deuxièmement, elles encouragent l'arbitrage*socio=et, qui consiste à acheter à bas*socio=rien prix*socio=ec1 *socio=rien sur un marché*socio=ec1 *socio=nil pour vendre *socio=rien cher sur un *socio=nil autre. Comment se prennent les décisions*socio=rien gouvernementales*socio=et. L'État*socio=ac n'a pas toujours eu pour objectif*socio=uv4 principal*socio=rien le bien-être*socio=uv1 des citoyens*socio=ac. Historiquement*socio=rien, les États*socio=ac d'Europe*socio=ac ont cherché à prendre le contrôle*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 pour en tirer des revenus*socio=ec1. Puis, dans certains pays*socio=ac, des forces*socio=uv1 d'opposition sont apparues et ont contraint l'État*socio=ac à leur accorder une plus grande*socio=rien liberté*socio=uv1 commerciale*socio=ec1 en échange*socio=ec1 du*socio=rien droit*socio=uv1 de lever l'impôt*socio=et (Encadré 4:2). Encore aujourd'hui, selon une opinion*socio=ec2 très répandue, l'arène politique*socio=et *socio=rien reste un champ de*socio=nil bataille *socio=nil où divers groupes*socio=rien se disputent la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Quoi qu'il en soit, rares*socio=rien sont les gouvernements*socio=ac qui nient toute responsabilité*socio=uv1 en matière*socio=rien de croissance*socio=uv3 et d'équité*socio=uv1. Toutefois, lorsque l'État*socio=ac décide de jouer *socio=rien un rôle actif*socio=uv4 *socio=nil dans le développement_économique*socio=ec1, il lui arrive de constater que les moyens*socio=ec1 dont il dispose pour arrêter et appliquer une politique_économique*socio=ec1 sont limités. Dans le débat*socio=et sur*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac, on a peut-être trop facilement supposé qu'il existait *socio=rien un système *socio=nil idéal de gouvernement*socio=ac, à savoir*socio=rien que la législation*socio=et serait claire*socio=rien et bien*socio=rien appliquée, et que les mécanismes*socio=rien de règlement*socio=et des différends*socio=uv2 donneraient satisfaction*socio=uv3. Cet idéal n'est*socio=rien jamais pleinement atteint, de même que la concurrence*socio=ec1 n'est*socio=rien jamais *socio=rien parfaite sur les*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil qui sont en train*socio=rien de passer d'une *socio=rien forme traditionnelle *socio=nil à une forme*socio=rien moderne*socio=uv2 d'organisation*socio=ec1 se heurtent à des difficultés*socio=uv4 particulières*socio=rien, en raison*socio=uv de la *socio=rien mauvaise qualité *socio=nil de l'information*socio=rien et de la façon*socio=rien dont les individus*socio=ac réagissent devant*socio=rien les risques*socio=uv4. Le niveau*socio=rien d'éducation*socio=et *socio=rien est inférieur *socio=nil à celui des pays_industriels*socio=ec1, les investissements*socio=ec1 dans les équipements*socio=ec1 de communications*socio=ec1 y sont plus bas*socio=rien, les moyens*socio=ec1 d'enquête*socio=ec2 de l'État*socio=ac et des gardiens *socio=rien du bien public*socio=et *socio=nil (avocats, comptables*socio=rien, journalistes*socio=ac, etc:) sont moins puissants*socio=rien, et les sphères*socio=rien de compétence*socio=uv3 sont difficiles*socio=rien à établir. Les risques*socio=uv4 naissent *socio=rien du nombre *socio=nil et de la *socio=rien complexité croissante des*socio=nil transactions*socio=ec1 *socio=nil dans une société*socio=ac en voie*socio=rien de modernisation*socio=ec2, où les transactions*socio=ec1 se font souvent entre gens*socio=ac qui ne se connaissent pas ou ne se font pas confiance*socio=uv1, et où les droits*socio=uv1 juridiques*socio=et et économiques*socio=ec1 sont incertains*socio=rien. De ce fait*socio=rien, on tend à éviter les transactions*socio=ec1 impersonnelles et à préférer les relations*socio=rien plus familières de parenté, d'amitié, ou de clientèle*socio=ac. En raison*socio=uv *socio=rien du manque d'*socio=nil information *socio=nil et de l'aversion*socio=rien pour le risque*socio=uv4, il existe souvent, derrière la façade*socio=rien officielle*socio=et, *socio=rien un système de*socio=nil gouvernement*socio=ac informel*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Dans certains pays*socio=ac, les branches*socio=rien législative*socio=et et judiciaire*socio=et de l'État*socio=ac, qui dans *socio=rien un système *socio=nil idéal feraient contrepoids à l'exécutif*socio=ac, sont faibles*socio=rien et donnent libre*socio=uv2 cours*socio=rien à la discrétion de l'administration*socio=et. Il arrive souvent, par exemple*socio=rien, que les taux*socio=rien d'imposition*socio=et ne correspondent pas à ceux qui sont fixés par la loi*socio=et. Les dérogations exceptionnelles*socio=uv4 et non autorisées sont monnaie*socio=ec1 courante*socio=te; on fait*socio=rien fi des règlements*socio=et. Ailleurs*socio=rien, le système*socio=rien juridique*socio=et *socio=rien est bien développé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil mais une pléthore de règlements*socio=et confus*socio=rien et rigides engendre des *socio=rien formalités administratives sans*socio=nil fin *socio=nil (Encadré 4:5). Les lois*socio=et qui ont été*socio=rien promulguées ne sont pas véritablement*socio=rien appliquées. Les actions*socio=et en justice*socio=et coûtent si cher*socio=rien que rares*socio=rien sont ceux qui cherchent à faire valoir leurs droits*socio=uv1 devant*socio=rien les tribunaux*socio=ac. Ces éléments*socio=rien sont plus ou moins en évidence*socio=rien dans toutes sortes*socio=rien de pays*socio=ac, qu'ils soient industriels*socio=ec1 ou en développement*socio=uv3, mais ils sont souvent plus prononcés dans ces derniers*socio=rien. Ils peuvent avoir *socio=rien un effet important sur les*socio=nil décisions de*socio=nil politiques_économiques*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil d'où l'incertitude*socio=uv3 où se trouve le secteur_privé*socio=et. En effet*socio=rien, les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil ne sont pas claires*socio=rien, le processus*socio=te de *socio=rien décision est *socio=nil fragmenté et nombre*socio=rien de décisions*socio=rien économiques*socio=ec1 ont *socio=rien un caractère *socio=nil improvisé. Le gouvernement*socio=ac subit*socio=rien des pressions*socio=ec2 de la part*socio=rien des groupes_d'_intérêts*socio=uv1 privés*socio=et, ce qui contribue sans doute*socio=rien à la popularité des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1, qui font habituellement l'objet*socio=rien d'une *socio=rien décision administrative,*socio=nil *socio=nil par opposition aux *socio=et tarifs douaniers élevés*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qui eux sont fixés par la loi*socio=et. Les groupes_d'_intérêts*socio=uv1 infiltrent le gouvernement*socio=ac, car les fonctionnaires*socio=ac se refusent à prendre des risques*socio=uv4 et, faute d'information*socio=rien, le gouvernement*socio=ac ne veut pas centraliser ni étudier les décisions*socio=rien dans le détail*socio=rien. Enfin, lorsqu'on arrête une politique*socio=et, la question*socio=rien essentielle*socio=uv4 est*socio=rien souvent de savoir*socio=rien comment elle pourra être*socio=rien appliquée. Parce qu'il leur *socio=rien est difficile *socio=nil de percevoir des recettes*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac préfèrent parfois protéger les importations*socio=ec1 que subventionner directement *socio=rien certaines branches d'*socio=nil activité.*socio=nil *socio=nil Ils préfèrent obtenir*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et en prélevant des droits*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 plutôt que des impôts*socio=et directs*socio=ec1 ou indirects (où les possibilités*socio=rien d'évasion*socio=rien sont bien*socio=rien plus grandes*socio=rien). Et plutôt que de réglementer les entreprises*socio=ac privées*socio=et, ils décident de confier la production*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, espérant ainsi accéder plus facilement à l'information*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv1 pour réglementer. L'intervention*socio=et et la création*socio=rien des *socio=rien secteurs formel et*socio=nil informel*socio=uv2.*socio=nil Les*socio=nil entreprises*socio=ac privilégiées*socio=uv *socio=nil bénéficient des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1, des subventions*socio=ec1, des prêts*socio=ec1 bonifiés, des permis*socio=rien d'investissement*socio=ec1, etc:, alors que les autres se trouvent obligées d'opérer sur*socio=rien le marché*socio=ec1 informel*socio=uv2. Cette distinction*socio=rien entre secteurs*socio=rien privilégié*socio=uv et non privilégié*socio=uv, plus marquée dans les pays_en_développement*socio=uv3 que dans les pays_industriels*socio=ec1, est*socio=rien une simplification*socio=rien. Une entreprise*socio=ac peut recevoir un*socio=rien privilège mais s'en voir refuser un*socio=rien autre. De plus, ce sont généralement les entreprises*socio=ac non privilégiées*socio=uv qui ont le plus de facilité pour éviter de payer*socio=rien leurs impôts*socio=et et pour passer outre à la législation*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et la sécurité_sociale*socio=et. L'existence*socio=rien *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 est *socio=nil tacitement tolérée et juridiquement précaire*socio=uv2 dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Ce secteur*socio=rien opère en marge de la lettre de la loi*socio=et et sans la protection*socio=et de fait*socio=rien que les entreprises*socio=ac privilégiées*socio=uv reçoivent de l'État*socio=ac. Autrement dit, dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2, les droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 sont incertains*socio=rien, ce qui ajoute une marge de risque*socio=uv4 aux coûts*socio=ec1 des affaires*socio=ec1 et peut même exclure certaines*socio=rien transactions*socio=ec1. L'absence*socio=rien de garantie des droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 est*socio=rien la raison*socio=uv pour laquelle les sociétés*socio=ac non privilégiées*socio=uv sont souvent de petites*socio=rien entreprises*socio=ac à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre:*socio=nil *socio=nil plus leurs actifs*socio=ec1 corporels (bâtiments*socio=ec1 et équipements*socio=ec1) sont importants*socio=rien, plus il *socio=rien est facile *socio=nil de les confisquer. Le Pérou*socio=ac, où le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 *socio=rien est vaste,*socio=nil est un exemple du dualisme*socio=uv *socio=nil (Encadré 4:6). L'intervention*socio=et et les activités*socio=rien directement improductives*socio=ec de maximisation de la rente*socio=et. Le dualisme*socio=uv créé par l'intervention*socio=et du*socio=rien gouvernement*socio=ac, qui se manifeste par des écarts*socio=rien de prix*socio=ec1 et des pénuries*socio=ec2, crée des possibilités*socio=rien d'arbitrage*socio=et sous forme*socio=rien de "passe-droits" ou de "files d'attente", d'opérations*socio=rien illicites et d'activités*socio=rien de groupes_de_pression*socio=ec1, visant à créer ou maximiser la rente*socio=et. Tout cela majore encore le coût*socio=ec1 des affaires*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ces activités*socio=rien ont été*socio=rien nommées "activités*socio=rien directement improductives*socio=ec de recherche*socio=ec2 du*socio=rien profit*socio=ec1" (Encadré 4:7). L'évasion*socio=rien fiscale*socio=et et la contrebande*socio=ec sont des exemples*socio=rien d'infraction caractérisée visant à esquiver divers types d'impôts*socio=et. On enfreint d'autres lois*socio=et (sur*socio=rien la pollution*socio=et et la sécurité*socio=uv1 sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1 par exemple*socio=rien) pour ne pas avoir à faire les dépenses*socio=ec1 entraînées par les *socio=et normes officielles.*socio=nil *socio=nil On appelle maximisation de la rente*socio=et le fait*socio=rien de consacrer des ressources*socio=ec1 pour recueillir les profits*socio=ec1 excessifs*socio=rien rendus possibles*socio=rien par la pénurie*socio=ec2 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 et par l'existence*socio=rien de privilèges*socio=uv2. Pour cela, on peut soudoyer les fonctionnaires*socio=ac ou exercer des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien eux. Citons comme exemple*socio=rien de "file d'attente" la pratique*socio=et, dans certaines*socio=rien entreprises*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3, consistant à garder une ligne*socio=rien téléphonique*socio=ec en service*socio=rien toute la journée*socio=rien entre deux bureaux*socio=rien pour ne pas attendre indéfiniment la communication*socio=ec1. Comme la société*socio=ac qui réussit à obtenir*socio=rien des privilèges*socio=uv2 en tire des bénéfices*socio=ec1, il *socio=rien est évident *socio=nil que les sociétés*socio=ac rivaliseront les unes avec les autres et consacreront des ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 à la maximisation de la rente*socio=et. Ainsi, pour arracher la rente*socio=et aux concurrents*socio=ac, on sacrifie des ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 qui auraient pu être*socio=rien affectées à des fins*socio=rien productives*socio=uv4. Si ce n'était pas le cas*socio=rien, la maximisation de la rente*socio=et consisterait à prendre à Pierre*socio=rien pour donner à Paul. Autre *socio=rien conséquence néfaste,*socio=nil certaines entreprises*socio=ac *socio=nil se spécialisent dans la maximisation de la rente*socio=et au détriment*socio=uv2 de la production*socio=ec1, si bien*socio=rien que les marchés*socio=ec1 ne fonctionnent pas efficacement et que les ressources*socio=ec1 sont gaspillées. On dispose d'éléments*socio=rien très fragmentaires sur*socio=rien les activités*socio=rien directement improductives*socio=ec. D'abord*socio=rien, on a observé de *socio=rien forts écarts de*socio=nil prix*socio=ec1 sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 parallèles (*socio=nil marché_noir*socio=ec des*socio=nil devises*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil différentiels de taux_d'_intérêt*socio=ec1 entre les marchés_financiers*socio=ec1 officiels*socio=et et parallèles*socio=rien, et différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1). Plus l'écart*socio=rien des prix*socio=ec1 *socio=rien est grand *socio=nil et moins le contrôle*socio=uv3 des activités*socio=rien illicites est*socio=rien efficace*socio=uv4, plus on peut imaginer que les gens*socio=ac se livreront à des activités*socio=rien directement improductives*socio=ec. On a étudié la question*socio=rien des distorsions*socio=uv4 de prix*socio=ec1 dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1983, et d'autres éléments*socio=rien sont examinés au Chapitre*socio=rien 7. On a fait*socio=rien des estimations*socio=ec2 sur*socio=rien l'ampleur*socio=rien de la contrebande*socio=ec dans plusieurs pays*socio=ac - le cacao*socio=ec1 du*socio=rien Ghana*socio=ac, le café*socio=ec1 d'Ouganda*socio=ac, et divers produits*socio=ec de Colombie*socio=ac, par exemple*socio=rien. On possède également des informations*socio=rien - évidemment peu systématiques*socio=rien et de caractère*socio=rien anecdotique - sur*socio=rien la façon*socio=rien dont la corruption*socio=uv1 majore le coût*socio=ec1 des affaires*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, elle est*socio=rien si répandue qu'on a pu obtenir*socio=rien de meilleurs*socio=rien renseignements*socio=ec2 auprès des services*socio=ec1 officiels*socio=et. On a estimé que les activités*socio=rien de maximisation de la rente*socio=et représentaient 24% du*socio=rien PIB*socio=ec1 au Kenya*socio=ac en 1982 (voir l'Encadré 4:7 sur*socio=rien les estimations*socio=ec2 en Inde*socio=ac et en Turquie*socio=ac). Enfin, dans les économies*socio=ec1 où les pénuries*socio=ec2 et les *socio=rien formalités administratives *socio=nil sont de règle*socio=et, les spécialistes*socio=ac habiles*socio=rien à débrouiller l'écheveau*socio=rien de la bureaucratie*socio=et sont très recherchés, tel le tolkach en union_soviétique*socio=ac ou le despachante au Brésil*socio=ac (Encadré 4:5). Les priorités*socio=uv4 de l'État*socio=ac. Au *socio=rien coeur du processus*socio=te d'*socio=nil industrialisation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil on trouve une division*socio=rien toujours plus *socio=rien grande du travail*socio=ec1 *socio=nil qui permet de recueillir les fruits*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3, mais cela au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien nombre croissant de*socio=nil transactions*socio=ec1 entre*socio=nil agents*socio=ac économiques*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil ne peut prévoir ni la direction*socio=rien ni la forme*socio=rien que prendra ce phénomène*socio=rien, mais il n'en a pas moins l'obligation*socio=uv1 de faciliter ces transactions*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien pas chose*socio=rien aisée. Les moyens*socio=ec1 dont il dispose pour remplir ce rôle*socio=rien sont en effet*socio=rien limités, surtout dans les pays_en_développement*socio=uv3, où l'information*socio=rien est*socio=rien souvent insuffisante*socio=uv4 et où les décisions*socio=rien sont souvent prises*socio=rien de *socio=rien manière fragmentaire *socio=nil et improvisée. Qui plus est*socio=rien, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que les principes*socio=ec2 économiques*socio=ec1 ont une *socio=rien certaine utilité,*socio=nil *socio=nil dans la mesure*socio=rien où ils indiquent les *socio=rien conditions générales *socio=nil dans lesquelles l'action*socio=et gouvernementale*socio=ac sera le plus productive*socio=uv4, il est*socio=rien souvent difficile*socio=rien de déterminer les *socio=rien cas précis *socio=nil où ces principes*socio=ec2 s'appliquent et de formuler des mesures*socio=et judicieuses*socio=uv4. Néanmoins, la hiérarchie des priorités*socio=uv4 à adopter, pour les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1 désireux de réussir leur industrialisation*socio=ec2, *socio=rien est claire.*socio=nil Dans*socio=nil un premier temps,*socio=nil il*socio=nil est difficile,*socio=nil sinon*socio=nil impossible,*socio=nil *socio=nil de développer le réseau*socio=rien complexe d'activités*socio=rien et de relations*socio=rien qui caractérisent une société_industrielle*socio=ec1 avancée en l'absence*socio=rien de règles*socio=et *socio=rien du jeu claires,*socio=nil équitables*socio=uv2 et*socio=nil fermes.*socio=nil Ces*socio=nil règles*socio=et doivent*socio=nil être le*socio=nil premier souci des*socio=nil *socio=et autorités politiques car*socio=nil seul*socio=rien le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil peut les instituer. Dans *socio=rien un deuxième temps,*socio=nil l'*socio=nil industrie*socio=ec1 moderne*socio=uv2 *socio=nil ne saurait se passer de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 et suffisamment étendus dans les domaines*socio=rien des transports*socio=ec1, des télécommunications*socio=ec1, de l'électricité*socio=ec1 et de l'enseignement*socio=et. L'État*socio=ac doit s'assurer que ces services*socio=ec1 fonctionnent convenablement, mais cela ne veut pas dire qu'il doive les fournir lui-même. Dans certains cas*socio=rien, en effet*socio=rien, il peut avoir *socio=rien meilleur compte *socio=nil à réglementer des monopoles*socio=ec1 privés*socio=et ou à laisser jouer la concurrence*socio=ec1 entre fournisseurs*socio=ac privés*socio=et. Enfin, l'État*socio=ac intervient aussi pour influer sur*socio=rien le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 - par exemple*socio=rien pour prévenir les abus*socio=uv1, améliorer la protection_sociale*socio=et et agir sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1 et la production*socio=ec1. Or*socio=rien, c'est*socio=rien là que sa *socio=rien tâche est *socio=nil le plus difficile*socio=rien, car il suffit de peu de choses*socio=rien pour qu'en cherchant à améliorer les conditions*socio=rien dans lesquelles fonctionne le secteur_privé*socio=et, on les aggrave. En résumé, l'État*socio=ac doit utiliser soigneusement ses ressources*socio=ec1 rares*socio=rien. Le problème*socio=uv4 n'est*socio=rien pas de déterminer tant le montant*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 qu'il *socio=rien est bon *socio=nil de mettre en oeuvre*socio=rien, que la *socio=rien façon précise *socio=nil dont elles doivent *socio=rien être employées.*socio=nil *socio=nil Encadré 1:1: La banque_mondiale*socio=te et l'industrialisation*socio=ec2. "Privilégier outre mesure*socio=rien l'industrie*socio=ec1 comme une fin*socio=rien en soi*socio=rien, et surtout l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien, risque*socio=uv4 de donner à un*socio=rien pays*socio=ac non développé*socio=uv4 les *socio=rien symboles du développement*socio=uv3 *socio=nil mais non pas sa substance. Bien*socio=rien entendu, l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien peut se justifier dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil cas *socio=nil Mais, en général*socio=rien, le capital*socio=ec1 devrait être*socio=rien affecté là où sa rentabilité*socio=ec1 est*socio=rien la plus élevée*socio=uv4" (Mémorandum*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te à la Commission*socio=ac des questions*socio=rien économiques*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 des nations_unies*socio=ac, 14 mai*socio=rien 1949). Cette citation*socio=rien de 1949 est*socio=rien aussi vraie*socio=rien aujourd'hui qu'elle l'était alors. La Banque*socio=ac n'a jamais considéré l'industrialisation*socio=ec2 comme une fin*socio=rien en soi*socio=rien, mais comme le moyen*socio=rien de relever la productivité*socio=uv et les revenus*socio=ec1. Et c'est*socio=rien cette opinion*socio=ec2 qui a inspiré et guidé l'appui*socio=uv qu'elle accorde à ses pays_membres*socio=ac dans ce domaine*socio=rien. La Banque*socio=ac a appuyé les efforts*socio=uv1 déployés par ses pays_membres*socio=ac pour se doter de *socio=rien nouvelles unités de*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et pour améliorer l'efficacité*socio=uv3 des *socio=rien installations existantes *socio=nil et elle a fourni une formation*socio=et et une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien en vue*socio=rien d'accélérer l'acquisition*socio=rien et la maîtrise*socio=rien des nouvelles*socio=rien qualifications*socio=uv3 et des *socio=rien nouvelles techniques.*socio=nil *socio=nil Jusqu'à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, elle a financé des études*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=rien différentes branches *socio=nil de l'industrie*socio=ec1, des études*socio=ec2 de faisabilité de projets*socio=rien, l'élaboration*socio=rien des projets*socio=rien et les études_techniques*socio=ec2, l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et les *socio=ec1 investissements industriels.*socio=nil *socio=nil Elle a financé l'industrie*socio=ec1 de manière*socio=rien indirecte en accordant des prêts*socio=ec1 aux banques*socio=ac de développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1. Ces prêts*socio=ec1 ont servi aussi à approfondir les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Pour compléter ces activités*socio=rien, la société_financière_internationale*socio=te (SFI*socio=ac), institution*socio=ac affiliée*socio=rien au Groupe_de_la_banque_mondiale*socio=te, appuie les projets*socio=rien des investisseurs*socio=ac privés*socio=et au moyen*socio=rien de prêts*socio=ec1 et de participations*socio=ec2 au capital*socio=ec1. Enfin, et cet aspect*socio=rien n'est*socio=rien pas négligeable*socio=rien, les prêts*socio=ec1 de la Banque*socio=ac en faveur*socio=rien de l'éducation*socio=et et de l'infrastructure*socio=ec1 matérielle*socio=rien, en contribuant au développement_économique*socio=ec1, ont aidé les pays*socio=ac à acquérir les compétences*socio=uv3, les réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1, de télécommunications*socio=ec1 et d'électricité*socio=ec1, qui sont autant de facteurs*socio=rien essentiels*socio=uv4 à l'industrie*socio=ec1 moderne*socio=uv2. Cependant, plus récemment, l'appui*socio=uv accordé par la Banque*socio=ac au développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 a ajouté une *socio=rien nouvelle dimension *socio=nil à ses activités*socio=rien dans le domaine*socio=rien des projets*socio=rien, dans la mesure*socio=rien où elle cherche désormais à aider les gouvernements*socio=ac à procéder à des réformes*socio=et et à renforcer les institutions*socio=ac. Elle s'efforce par là de répondre aux problèmes*socio=uv4 d'ajustement_structurel*socio=ec2 auxquels se sont trouvés confrontés les pays_en_développement*socio=uv3 par suite*socio=rien de la crise*socio=uv2 internationale*socio=te, car elle constate de plus en plus nettement l'influence de la politique*socio=et et des institutions*socio=ac sur*socio=rien le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1. En collaboration*socio=uv1 avec ses pays_membres*socio=ac, la Banque*socio=ac *socio=rien formule un programme*socio=et de*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil qui vise à appuyer les réformes*socio=et et le changement*socio=uv3 structurel*socio=ec2 au niveau*socio=rien de l'économie*socio=ec1 tout entière*socio=rien, ainsi qu'à celui des entreprises*socio=ac ou des institutions*socio=ac particulières*socio=rien. Au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil a accordé plusieurs prêts*socio=ec1 à l'ajustement_structurel*socio=ec2 et sectoriel*socio=rien aux pays_en_développement*socio=uv3, pour faciliter la réorientation*socio=et de leur politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1, commerciale*socio=ec1 et industrielle*socio=ec1. Les prêts*socio=ec1 à l'industrie*socio=ec1 continueront à évoluer en fonction*socio=rien des besoins*socio=uv1 des emprunteurs*socio=ac de la Banque*socio=ac. Les activités*socio=rien dans ce domaine*socio=rien continueront à mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien la politique*socio=et industrielle*socio=ec1, aussi bien*socio=rien à l'échelon*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 qu'à celui *socio=rien du projet.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil devra tout à la fois*socio=rien fournir des fonds*socio=ec1, de l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, une analyse*socio=rien économique*socio=ec1 et des conseils*socio=ac de politique*socio=et industrielle*socio=ec1 adaptés aux besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac et à leur capacité*socio=uv3 de réforme*socio=et. En même temps*socio=rien, consciente*socio=uv2 de l'importance*socio=rien du*socio=rien développement*socio=uv3 des compétences*socio=uv3 et de l'infrastructure*socio=ec1 pour l'industrie*socio=ec1, la Banque*socio=ac continuera à financer des projets*socio=rien dans certains domaines*socio=rien. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:2: John Stuart Mill et les bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien commerce*socio=ec1. Dans ses Principes*socio=ec2 d'économie*socio=ec1 politique*socio=et (1848), John Stuart Mill évoque les avantages*socio=rien qui résultent du*socio=rien "commerce*socio=ec1 étranger*socio=te". Bien*socio=rien que plus d'un*socio=rien siècle*socio=rien se soit écoulé, ses observations*socio=ec2 restent aussi valables*socio=rien aujourd'hui qu'en 1848. Se référant à David Ricardo, qui fut l'un*socio=rien des premiers*socio=rien à analyser les bienfaits*socio=uv2 du*socio=rien commerce*socio=ec1, il écrit: "De cette exposition*socio=rien, nous percevons en quoi consistent les bienfaits*socio=uv2 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te ou, en d'autres termes*socio=rien, du*socio=rien commerce*socio=ec1 étranger*socio=te. Outre qu'il permet aux pays*socio=ac d'obtenir*socio=rien des marchandises*socio=ec1 qu'ils ne pourraient pas produire eux-mêmes, il rend possible*socio=rien l'utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 des forces*socio=uv1 productives*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil Si deux pays*socio=ac qui achètent et vendent l'un*socio=rien à l'autre essayaient, dans toute la mesure*socio=rien où ils le peuvent matériellement, de produire pour eux-mêmes ce qu'ils importent maintenant de l'autre, la main-d'_oeuvre*socio=rien et le capital*socio=ec1 des deux pays*socio=ac ne seraient pas aussi productifs*socio=uv4, tous deux pris ensemble*socio=rien ne pourraient pas obtenir*socio=rien de leur industrie*socio=ec1 une aussi *socio=rien grande quantité de*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil que lorsque chacun s'emploie à produire, aussi bien*socio=rien pour lui-même que pour l'autre, les biens*socio=ec1 pour lesquels sa *socio=rien main-d'_oeuvre est *socio=nil relativement plus habile*socio=rien. Le surcroît*socio=rien de production*socio=ec1 des deux pays*socio=ac combinés constitue l'avantage du*socio=rien commerce*socio=ec1" (page*socio=rien 96). Mill continue*socio=rien ainsi: "La notion*socio=rien commune*socio=uv2 de ce que le commerce*socio=ec1 apporte à un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien entachée d'erreur*socio=uv4. Lorsqu'on dit que le commerce*socio=ec1 est*socio=rien une source*socio=rien de richesse*socio=ec1 nationale*socio=te, l'imagination*socio=uv se représente les vastes*socio=rien fortunes amassées par les marchands et non pas l'économie*socio=ec1 qui en résulte pour les consommateurs*socio=ac. Mais les gains*socio=ec1 des marchands, lorsqu'ils ne jouissent pas d'un*socio=rien privilège exclusif*socio=rien, ne sont pas plus grands*socio=rien que les profits*socio=ec1 obtenus par l'emploi*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 dans le pays*socio=ac lui-même . Le commerce*socio=ec1 *socio=rien est un moyen *socio=nil virtuel de réduire les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1 et, de ce fait*socio=rien, le consommateur*socio=ac est*socio=rien la personne*socio=rien qui en retire les avantages*socio=rien. Le marchand*socio=ac, au *socio=rien bout du compte,*socio=nil est certain *socio=nil de faire un*socio=rien bénéfice*socio=uv1, que l'acheteur*socio=ac reçoive beaucoup ou peu pour son argent*socio=ec1" (page*socio=rien 98). Mill parle également des avantages*socio=rien indirects du*socio=rien commerce*socio=ec1. Il déclare: "Mais il y a, en outre, les effets*socio=rien indirects, qui doivent être*socio=rien considérés comme des avantages*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien ordre supérieur.*socio=nil L'*socio=nil un *socio=nil d'entre eux est*socio=rien la tendance*socio=rien qu'a chaque *socio=rien extension du marché*socio=ec1 *socio=nil à améliorer les procédés*socio=rien de production*socio=ec1. Un*socio=rien pays*socio=ac qui produit*socio=rien pour un*socio=rien marché*socio=ec1 plus vaste*socio=rien que le sien peut pousser plus avant la *socio=rien division du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil utiliser davantage les machines*socio=ec1 et est*socio=rien mieux placé pour faire des invention et apporter des améliorations*socio=uv1 dans les procédés*socio=rien de production*socio=ec1. Tout ce qui cause*socio=rien la production*socio=ec1 d'une plus *socio=rien grande quantité de*socio=nil biens*socio=ec1 en*socio=nil un même*socio=nil lieu *socio=nil contribue à l'accroissement*socio=ec2 général*socio=rien des forces*socio=uv1 productives*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil une autre considération*socio=rien, qui est*socio=rien surtout vraie*socio=rien dans les *socio=rien premiers temps du progrès*socio=uv1 industriel*socio=ec1.*socio=nil Un peuple*socio=ac peut*socio=nil être dans*socio=nil un état*socio=ac léthargique,*socio=nil *socio=nil indolent, inculte, toutes ses aspirations*socio=uv1 étant soit pleinement satisfaites, soit en sommeil, et il peut ne pas mettre en oeuvre*socio=rien toute ses forces*socio=uv1 productrices*socio=ac faute d'objet*socio=rien à désirer. L'ouverture*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, en lui faisant connaître de *socio=rien nouveaux objets *socio=nil ou en lui offrant la tentation*socio=rien d'acquérir des objets*socio=rien qu'il ne pensait pas pouvoir*socio=rien se procurer antérieurement, opère parfois une sorte*socio=rien de révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 dans un*socio=rien pays*socio=ac dont les ressources*socio=ec1 n'étaient pas développées*socio=uv4 faute d'énergie*socio=ec1 et d'ambition*socio=rien chez son peuple*socio=ac. Le commerce*socio=ec1, en effet*socio=rien, encourage ceux qui se satisfaisaient de peu de confort et de peu de travail*socio=ec1 à travailler plus dur*socio=rien pour satisfaire leurs *socio=rien goûts nouveaux,*socio=nil *socio=nil voire même pour économiser et accumuler du*socio=rien capital*socio=ec1, pour pouvoir*socio=rien mieux encore satisfaire ces goûts*socio=rien à une époque*socio=te future*socio=rien" (page*socio=rien 99). Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 4:1: L'industrialisation*socio=ec2 et la pauvreté*socio=uv1. L'un*socio=rien des *socio=uv4 objectifs fondamentaux du*socio=rien développement_économique*socio=ec1 *socio=nil consiste à améliorer la situation*socio=rien des pauvres*socio=uv2. Les éléments*socio=rien d'information*socio=rien dont on dispose permettent de penser que, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, et avec le temps*socio=rien, les bienfaits*socio=uv2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se diffusent dans toute la société*socio=ac et parviennent jusqu'à ses membres*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Mais il semble aussi que même si le revenu*socio=ec1 absolu*socio=rien des classes les plus pauvres*socio=uv2 augmente, les inégalités*socio=uv1 dans la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 peuvent s'aggraver au cours*socio=rien des premières*socio=rien décennies*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3. L'État*socio=ac emploie plusieurs moyens*socio=ec1 pour relever le revenu*socio=ec1 des plus pauvres*socio=uv2, notamment la redistribution*socio=et (comme les subventions*socio=ec1 directes*socio=rien), les *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil (comme la réforme*socio=et agraire*socio=ec1), et les mesures*socio=et qui modifient la structure*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1. Les interventions*socio=et axées directement sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 ou sur*socio=rien ses causes*socio=rien sont généralement préférables*socio=rien aux approches de *socio=rien type indirect,*socio=nil *socio=nil qui faussent le jeu*socio=rien des forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1. Rien*socio=rien ne prouve que les mesures*socio=et concernant l'industrie*socio=ec1 sont davantage de nature*socio=rien à remédier à la pauvreté*socio=uv1 que celles qui touchent d'autres secteurs*socio=rien. Les couches*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 de la population*socio=ac (ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 souvent, ou petits*socio=rien exploitants*socio=ac) tendent à vivre*socio=rien dans les *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil et le pouvoir*socio=et qu'a l'industrie*socio=ec1 de soulager la pauvreté*socio=uv1 est*socio=rien sans *socio=rien doute bien moindre *socio=nil que celui de l'agriculture*socio=ec1. La réforme*socio=et agraire*socio=ec1 et la réforme*socio=et de la politique*socio=et des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil peuvent avoir des effets*socio=rien notables sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1 en milieu*socio=rien rural*socio=te. Néanmoins, nombre*socio=rien de gouvernements*socio=ac ont cherché à faire de l'industrie*socio=ec1 *socio=rien un instrument de*socio=nil redistribution*socio=et à*socio=nil court_terme.*socio=nil *socio=nil Dans la pratique*socio=rien, leurs initiatives*socio=rien n'ont guère réussi à aider ni les pauvres*socio=uv2 ni l'industrie*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 de produits*socio=ec essentiels*socio=uv4 comme le pain*socio=rien, le sucre*socio=ec1 et l'huile*socio=rien comestible a subventionné la consommation*socio=ec1 des riches*socio=ac au même titre*socio=ec que celle des pauvres*socio=uv2 (Chapitre*socio=rien 7). Le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 n'encourage pas à produire suffisamment pour satisfaire la demande*socio=ec1, et le rationnement de fait*socio=rien qui s'ensuit risque*socio=uv4 fort*socio=rien de favoriser ceux qui ont davantage d'influence politique*socio=et. Les lois*socio=et qui portent le niveau*socio=rien des salaires*socio=ec1 au-dessus du*socio=rien produit*socio=ec *socio=rien marginal du travail*socio=ec1 *socio=nil peuvent de même avoir des effets*socio=rien pervers. Dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 formel*socio=rien, elles découragent l'embauche*socio=ec1, et ceux qui en profitent le font aux dépens*socio=uv2 des citadins*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui ne trouvent pas d'emplois*socio=ec1 dans les usines*socio=ec1. Il existe toutefois d'autres aspects*socio=rien de la stratégie*socio=et d'industrialisation*socio=ec2 qui peuvent aider plus qu'on ne pense dans la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Tout d'abord*socio=rien, le *socio=rien rôle direct *socio=nil - le plus utile*socio=uv4 - de l'État*socio=ac dans l'industrialisation*socio=ec2 consiste en partie*socio=rien à fournir une éducation*socio=et élémentaire et l'infrastructure*socio=ec1 physique*socio=rien, et d'assurer le respect*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 *socio=nil (ce qui permet, par exemple*socio=rien, aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac commerciales*socio=ec1 de fonctionner de manière*socio=rien licite). Lorsque l'État*socio=ac s'acquitte convenablement de ce rôle*socio=rien, il permet aux pauvres*socio=uv2 de participer aux activités*socio=rien plus productives*socio=uv4 *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, les réformes*socio=et économiques*socio=ec1 (examinées aux Chapitres*socio=rien 6 et 7) promettent également d'intégrer les pauvres*socio=uv2 au processus*socio=te de développement*socio=uv3, car elles créent des emplois*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2, en réduisant la part*socio=rien des monopoles*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 et en encourageant l'utilisation*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien de préférence*socio=uv4 au capital*socio=ec1. On peut penser que la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien sera stimulée par le relâchement des contrôles*socio=et sur*socio=rien le marché_financier*socio=ec1, par l'élimination*socio=ec2 de la législation*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et, pour les économies*socio=ec1 disposant d'une *socio=rien main-d'_oeuvre abondante,*socio=nil *socio=nil par une protection*socio=et moindre*socio=rien des activités*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil sort des*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil ne s'en trouvera pas amélioré *socio=rien du jour au*socio=nil lendemain.*socio=nil *socio=nil En attendant, l'évolution*socio=rien vers une économie*socio=ec1 davantage orientée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 risque*socio=uv4, à court_terme*socio=rien, d'aggraver la situation*socio=rien de certains d'entre eux. Dans les pays*socio=ac ayant *socio=rien un gros déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil et de balance_des_paiements*socio=ec1 et où l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien élevée*socio=uv4, il pourrait *socio=rien être nécessaire,*socio=nil dans*socio=nil un premier temps,*socio=nil *socio=nil de réduire les dépenses_publiques*socio=et et le nombre*socio=rien des emplois*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et, ce qui frappe directement les pauvres*socio=uv2. En même temps*socio=rien, on peut s'attendre à ce que les réformes*socio=et économiques*socio=ec1 qui ont pour effet*socio=rien de réduire l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des facteurs*socio=rien et des produits*socio=ec encouragent l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Mais l'effet*socio=rien net*socio=rien pourrait être*socio=rien, à court_terme*socio=rien, qu'une partie*socio=rien des pauvres*socio=uv2 (en particulier*socio=rien dans les villes*socio=te) voient leur situation*socio=rien empirer, notamment par la création*socio=rien de poches de chômage*socio=ec1 régionales*socio=te, ou en raison*socio=uv de l'effet*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=ec1 prix alimentaires.*socio=nil C'*socio=nil est*socio=rien le*socio=nil secteur_manufacturier,*socio=nil *socio=nil jusqu'alors protégé*socio=rien, qui risque*socio=uv4 de souffrir le plus de cet effet*socio=rien. En fait*socio=rien, *socio=rien chose surprenante,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien pas prouvé que la libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 aggrave le chômage*socio=ec1, même à court_terme*socio=rien (Chapitre*socio=rien 6). Il *socio=rien est vrai,*socio=nil bien *socio=nil entendu, que certains pays*socio=ac comme Israël*socio=ac et la République*socio=ac de Corée*socio=ac, conscients*socio=uv2 du*socio=rien danger*socio=uv1, ont procédé très lentement à cette libéralisation*socio=et. A long_terme*socio=rien, il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien que la réforme*socio=et économique*socio=ec1 profite aux pauvres*socio=uv2. Mais, à court_terme*socio=rien, ceux-ci peuvent en pâtir. On n'a pas encore bien*socio=rien déterminé l'ampleur*socio=rien exacte*socio=rien de ce problème*socio=uv4, mais il faudra que les gouvernements*socio=ac portent leur *socio=rien attention sur les*socio=nil effets à*socio=nil court_terme *socio=nil de la réforme*socio=et économique*socio=ec1, tant pour des raisons*socio=rien humanitaires*socio=uv que pour obtenir*socio=rien l'appui*socio=uv de l'opinion*socio=ec2. L'expérience*socio=ec2 laisse à penser que la *socio=rien meilleure façon,*socio=nil à*socio=nil court_terme,*socio=nil *socio=nil de soulager la pauvreté*socio=uv1 consiste à intervenir directement, par des programmes*socio=et bien*socio=rien ciblés de services_sociaux*socio=et, ou par le versement*socio=ec1 d'indemnités*socio=ec1 directes*socio=rien, en espèces*socio=rien ou en nature*socio=rien, aux plus pauvres*socio=uv2, plutôt qu'à intervenir directement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des facteurs*socio=rien ou des produits*socio=ec. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 4:2: L'évolution*socio=rien historique*socio=te des droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 en Angleterre*socio=ac et en Espagne*socio=ac. Dès la *socio=rien fin du moyen_âge,*socio=nil un certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays européens *socio=nil ont vu croître la puissance*socio=et des classes marchandes*socio=ec1 qui, devant*socio=rien les exigences*socio=ec2 grandissantes*socio=rien de l'État*socio=ac à leur égard*socio=rien, ont cherché à forcer celui-ci à leur accorder une plus grande*socio=rien liberté*socio=uv1 commerciale*socio=ec1. Là où l'État*socio=ac a cédé, les résultats*socio=rien ont *socio=rien été prodigieux.*socio=nil La*socio=nil décentralisation*socio=et économique*socio=ec1 et*socio=nil politique*socio=et *socio=nil a affaibli le pouvoir*socio=et arbitraire*socio=uv4 dont jouissait l'État*socio=ac de confisquer les biens*socio=ec1 et a déclenché l'évolution*socio=rien de la législation*socio=et et des droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 qui caractérisent de nos jours*socio=rien la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1 de nos jours*socio=rien. Il *socio=rien est fort *socio=nil instructif d'étudier cette évolution*socio=rien en Angleterre*socio=ac et en Espagne*socio=ac depuis la *socio=rien fin du moyen_âge.*socio=nil Le*socio=nil développement*socio=uv3 d'*socio=nil armes nouvelles et*socio=nil chères *socio=nil - l'arc*socio=rien, l'arbalète et la poudre à canon - a obligé les seigneurs médiévaux à lever des revenus*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien. L'un*socio=rien des moyens*socio=ec1 d'y parvenir consistait à créer des organes*socio=et représentatifs qui pouvaient apporter des recettes*socio=ec1 moyennant l'octroi*socio=rien de certains droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1. Les classes de la société*socio=ac capables*socio=rien de fournir ces fonds*socio=ec1 étaient l'aristocratie terrienne et les marchands, qui commençaient à représenter une force*socio=uv1 dans la société*socio=ac. Pendant *socio=rien un temps,*socio=nil la*socio=nil *socio=ac Couronne britannique *socio=nil a usé de ses *socio=rien prérogatives royales *socio=nil pour satisfaire les intérêts*socio=uv1 de ces classes et ses propres*socio=rien besoins*socio=uv1 financiers*socio=ec1, grâce*socio=rien à la vente*socio=ec1 de charges*socio=rien et l'octroi*socio=rien de monopoles*socio=ec1. Mais le recours*socio=ec1 de plus en plus fréquent*socio=rien à cette forme*socio=rien de financement*socio=ec1 a conduit les rois d'Angleterre*socio=ac à un*socio=rien affrontement*socio=uv avec l'aristocratie terrienne et les marchands, qui ont exigé en retour*socio=rien une plus grande*socio=rien liberté*socio=uv1 pour mener leurs affaires*socio=ec1. De plus en plus, les marchands ont exercé leur pouvoir*socio=et par l'intermédiaire*socio=rien du*socio=rien Parlement*socio=ac. Après*socio=rien une longue*socio=rien lutte*socio=uv1, celui-ci a finalement remporté la *socio=rien victoire sur *socio=nil le roi à la *socio=rien fin du Xviie*socio=nil siècle.*socio=nil Dès*socio=nil lors,*socio=nil les*socio=nil droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 *socio=nil se sont consolidés et on a assisté*socio=rien au développement*socio=uv3 rapide*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1. Plus tard, la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1 a reflété cette évolution*socio=rien des conditions*socio=rien institutionnelles*socio=et. Les particuliers*socio=rien ont pu former des entreprises*socio=ac sans entraves politiques*socio=et, les sociétés*socio=ac ont été*socio=rien autorisées à acquérir et à vendre librement les produits*socio=ec et à changer d'activités*socio=rien et, bien*socio=rien qu'étant soumises à l'impôt*socio=et, elles se sont généralement trouvées à l'abri des saisies arbitraires*socio=uv4. En Espagne*socio=ac, au contraire*socio=rien, les rois de Castille ont su résister aux demandes*socio=et - exprimées par l'intermédiaire*socio=rien des Cortes - de libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1, notamment grâce*socio=rien aux richesses*socio=ec1 que leur rapportaient leurs colonies*socio=ac *socio=rien du Nouveau monde,*socio=nil *socio=nil Ensuite, l'administration*socio=et de ces *socio=rien vastes empires outre-mer*socio=te a*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil la mise en place*socio=rien d'une importante*socio=rien bureaucratie*socio=et centralisée. D'après*socio=rien une autorité*socio=et (North*socio=rien, 1986), cette divergence dans les évolutions*socio=uv historiques*socio=te explique dans une très *socio=rien large mesure l'*socio=nil apparition d'*socio=nil un ensemble de*socio=nil droits*socio=uv1 économiques*socio=ec1 compatibles *socio=nil avec le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 en*socio=nil amérique_du_nord*socio=te,*socio=nil *socio=nil colonisée par les Britanniques*socio=ac, tandis que l'amérique_latine*socio=ac héritait d'une tradition*socio=uv1 de *socio=et centralisation bureaucratique,*socio=nil *socio=nil et cela en dépit*socio=rien de la similarité d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil constitutions*socio=et *socio=nil écrites dans les parties*socio=rien nord*socio=te et sud*socio=te *socio=rien du Nouveau monde.*socio=nil Fin *socio=nil de l'encadré. Encadré 4:3: Les entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien et leur cession*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 comme ceux des pays_en_développement*socio=uv3 se désengagent des entreprises*socio=ac publiques*socio=et dans l'espoir*socio=uv1 d'en améliorer l'efficacité*socio=uv3 et la compétitivité*socio=uv3. Ils le font de trois manières*socio=rien: - La liquidation, qui peut être*socio=rien officielle*socio=et ou officieuse. Dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil on*socio=nil ferme*socio=ec2 l'*socio=nil entreprise*socio=ac *socio=nil et on vend ses actifs*socio=ec1. Dans le second*socio=rien, la société*socio=ac garde*socio=rien son *socio=et statut juridique,*socio=nil quand*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil même une partie*socio=rien ou la totalité*socio=rien de ses opérations*socio=rien peuvent être*socio=rien suspendues. - - La privatisation*socio=et, par la vente*socio=ec1 des actifs*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et. - - La privatisation*socio=et de la gestion*socio=ec2, par contrats*socio=ec1 de location-exploitation et de gestion*socio=ec2. La cession*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et non rentables*socio=ec2 permet à l'État*socio=ac de se délivrer d'un*socio=rien fardeau*socio=uv4 économique*socio=ec1 et financier*socio=ec1, tout en espérant que la *socio=rien nouvelle direction *socio=nil sera novatrice. Mais la cession*socio=rien sert également d'autres objectifs*socio=uv4. Par exemple*socio=rien, la privatisation*socio=et peut permettre à une plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la population*socio=ac de posséder des avoirs*socio=ec1 productifs*socio=uv4, *socio=rien considération importante lors *socio=nil de la vente*socio=ec1 de British*socio=rien Telecom et des *socio=rien récentes tentatives de*socio=nil privatisation*socio=et du Brésil*socio=ac et*socio=nil du Chili*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En outre, la cession*socio=rien procure des recettes*socio=ec1 à l'État*socio=ac. Parmi les pays_industriels*socio=ec1, le Royaume-uni*socio=ac s'est*socio=rien dessaisi d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac publiques*socio=et de*socio=nil manufacture*socio=ec *socio=nil et de services*socio=ec1. La part*socio=rien majoritaire de l'État*socio=ac dans les sociétés*socio=ac British*socio=rien Telecom et British*socio=rien Gas est*socio=rien passée à des actionnaires*socio=ac privés*socio=et au cours*socio=rien de deux des plus grandes*socio=rien mises d'actions*socio=ec sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'histoire*socio=te. Parmi les pays_en_développement*socio=uv3, le Bangladesh*socio=ac, le Chili*socio=ac, le Kenya*socio=ac, la Malaisie*socio=ac, le Mexique*socio=ac, les Philippines*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac, le Togo*socio=ac et la Turquie*socio=ac ont manifesté *socio=rien un vif intérêt*socio=uv1 *socio=nil pour la cession*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et, mais seuls*socio=rien quelques-uns (Bangladesh*socio=ac et Chili*socio=ac en particulier*socio=rien) ont procédé à des privatisations*socio=et importantes*socio=rien, qui ont touché essentiellement de petites*socio=rien entreprises*socio=ac manufacturières*socio=ec1 et de services*socio=ec1, autrefois privées*socio=et. La privatisation*socio=et de la gestion*socio=ec2 est*socio=rien une forme*socio=rien de cession*socio=rien moins souvent employée*socio=rien. La liquidation officielle*socio=et *socio=rien est rare,*socio=nil *socio=nil sauf en Afrique*socio=ac, mais la liquidation officieuse est*socio=rien courante*socio=te. La cession*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et se heurtent à plusieurs obstacles*socio=rien: - L'État*socio=ac veut généralement vendre les entreprises*socio=ac les moins rentables*socio=ec2, mais ce sont celles que le secteur_privé*socio=et est*socio=rien le moins disposé à acheter à un*socio=rien prix*socio=ec1 acceptable*socio=uv2 pour l'État*socio=ac. - - La cession*socio=rien soulève souvent une opposition politique*socio=et: de la part*socio=rien des employés*socio=ac, qui risquent de perdre leur emploi*socio=ec1; de la part*socio=rien des hommes_politiques*socio=et, qui craignent que la liquidation ou les mesures*socio=et de réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 que prendront les propriétaires*socio=ac privés*socio=et n'entraînent, à court_terme*socio=rien, des suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1; de la part*socio=rien de l'administration*socio=et, qui voit diminuer sa sphère*socio=rien d'influence, et de la part*socio=rien de certains milieux*socio=rien, qui craignent que les biens*socio=ec1 nationaux*socio=te ne tombent aux mains*socio=rien des étrangers*socio=te, des riches*socio=ac ou d'un*socio=rien groupe_ethnique*socio=ac particulier*socio=rien. - - Le sous-développement*socio=ec relatif*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 fait*socio=rien qu'il est*socio=rien parfois difficile*socio=rien pour le gouvernement*socio=ac d'émettre des actions*socio=ec et pour les particuliers*socio=rien de financer de gros*socio=rien achats*socio=ec1. - Le cas*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 fait*socio=rien également ressortir l'importance*socio=rien des questions*socio=rien de politique*socio=et générale*socio=rien. La privatisation*socio=et *socio=rien est censée *socio=nil mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien la rentabilité*socio=ec1. Qu'il en résulte une plus grande*socio=rien efficacité*socio=uv3 dépend de l'environnement*socio=et du*socio=rien marché*socio=ec1, et en particulier*socio=rien de la mesure*socio=rien dans laquelle la concurrence*socio=ec1 joue sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec. En effet*socio=rien, la concurrence*socio=ec1 a souvent des effets*socio=rien plus marqués sur*socio=rien la rentabilité*socio=ec1 que n'en a l'origine*socio=rien du*socio=rien capital*socio=ec1. Ainsi, le gouvernement*socio=ac devrait s'attacher à abaisser les barrières*socio=rien à l'entrée*socio=rien et à la sortie, et à éliminer les obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 qui entravent le commerce*socio=ec1. Même lorsque les marchés*socio=ec1 sont concurrentiels*socio=ec2 et ne présentent pas de carence notable*socio=rien, le transfert*socio=rien de la propriété*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et peut avoir *socio=rien un effet très*socio=nil positif*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Toutefois, pour les monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien, *socio=rien un système de*socio=nil contrôle*socio=uv3 est indispensable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil que l'entreprise*socio=ac soit propriété*socio=ec1 privée*socio=et ou d'Etat*socio=rien, et des mesures*socio=et énergiques*socio=ec1 doivent *socio=rien être prises *socio=nil pour empêcher les pratiques*socio=et contraires*socio=rien à la concurrence*socio=ec1. En outre, la gestion*socio=ec2 de la *socio=rien cession est une*socio=nil tâche *socio=nil complexe, qui nécessite une stratégie*socio=et bien*socio=rien au point*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac doit envisager d'éliminer le contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et les subventions*socio=ec1 implicites, et de modifier sa politique*socio=et des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Certaines*socio=rien entreprises*socio=ac sont prêtes*socio=rien à être*socio=rien cédées aussitôt et la recherche*socio=ec2 des investisseurs*socio=ac peut commencer. Lorsque l'entreprise*socio=ac n'est*socio=rien pas rentable*socio=ec2 mais pourrait le devenir*socio=rien, il faut peut-être procéder au préalable*socio=rien à une restructuration*socio=et physique*socio=rien et financière*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac qui ne peuvent pas survivre sont à liquider. Il faut donc en évaluer les avoirs*socio=ec1 et prendre les *socio=rien dispositions nécessaires *socio=nil à la vente*socio=ec1. La cession*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et est*socio=rien une démarche*socio=rien relativement nouvelle*socio=rien et dont on n'a guère l'expérience*socio=ec2, mais c'est*socio=rien, semble-t-il, *socio=rien un bon moyen *socio=nil d'accroître l'efficacité*socio=uv3 et le dynamisme*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1. Il importe toutefois de souligner que les *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil de la privatisation*socio=et sont plus prononcés si la politique_commerciale*socio=et et nationale*socio=te tend à encourager la concurrence*socio=ec1. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 4:4: Orienter l'industrialisation*socio=ec2: le grand*socio=rien débat*socio=et. Quelques pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, notamment *socio=ac hong kong,*socio=nil *socio=nil le lapon, la République*socio=ac de Corée*socio=ac et Singapour*socio=ac, ont connu une croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 prodigieuse au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te. Sauf dans le cas*socio=rien de *socio=ac hong kong,*socio=nil qui*socio=nil pratique*socio=rien le*socio=nil libre-échange*socio=et,*socio=nil les*socio=nil experts *socio=nil ont des opinions*socio=ec2 très divergentes sur*socio=rien la part*socio=rien de cette réussite*socio=uv1 qu'il convient d'attribuer à l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1. En fait*socio=rien, les divergences*socio=uv1 ne s'arrêtent pas là. Elles portent aussi sur*socio=rien le rôle*socio=rien de l'aide*socio=uv1 étrangère, des facteurs*socio=rien régionaux*socio=te et culturels et des *socio=rien différentes formes d'*socio=nil organisation*socio=ec1 économique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Selon certains, ces pays*socio=ac ont, dans l'ensemble*socio=rien, su gérer les prix*socio=ec1. Autrement dit, ils ont maintenu un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 compétitif*socio=uv4 et, généralement parlant, se sont abstenus de favoriser telle ou telle branche*socio=rien d'activité*socio=rien industrielle*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, en Corée*socio=ac, l'effet*socio=rien net*socio=rien des aides*socio=uv1 officielles*socio=et sur*socio=rien les activités*socio=rien de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 et sur*socio=rien les activités*socio=rien d'exportation*socio=ec1 est*socio=rien plus neutre*socio=et que dans la *socio=rien grande majorité des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil dépenses_publiques*socio=et *socio=nil consacrées à la recherche*socio=ec2 et au développement*socio=uv3 représentent une *socio=rien fraction considérablement plus*socio=nil petite des*socio=nil dépenses*socio=ec1 privées*socio=et correspondantes *socio=nil que dans les autres pays_industriels*socio=ec1. D'autres observateurs font valoir que l'État*socio=ac est*socio=rien intervenu sur*socio=rien le marché*socio=ec1 pour promouvoir des activités*socio=rien ou des entreprises*socio=ac données, souvent avec un*socio=rien succès*socio=uv1 considérable*socio=rien. Ils ne nient pas pour autant que la bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 des prix*socio=ec1 soit une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil à la prospérité*socio=uv1 de l'industrie*socio=ec1; de fait*socio=rien, plus le nombre*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 est*socio=rien réduit, moins l'intervention*socio=et produit*socio=rien d'effet*socio=rien sur*socio=rien le *socio=rien niveau général de*socio=nil distorsion*socio=uv4 des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ces observateurs soulignent toutefois l'existence*socio=rien dans ces pays*socio=ac d'un*socio=rien facteur*socio=rien extrêmement important*socio=rien, à *socio=rien savoir un gouvernement*socio=ac énergique*socio=ec1,*socio=nil compétent*socio=uv4 et*socio=nil intègre,*socio=nil des*socio=nil relations étroites *socio=nil entre le gouvernement*socio=ac et l'industrie*socio=ec1 (appuyées par un*socio=rien consensus*socio=uv1 national*socio=te solide*socio=rien quant aux objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1), et des marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te assez vastes*socio=rien pour permettre une concurrence*socio=ec1 relativement forte*socio=rien. Ils citent également la protection*socio=et sélective*socio=uv4 contre les importations*socio=ec1, les crédits*socio=ec1 bonifiés, les politiques*socio=et de restructuration*socio=et des entreprises*socio=ac et, dans certains cas*socio=rien, les investissements_publics*socio=et directs*socio=ec1 en faveur*socio=rien de *socio=rien certaines activités industrielles*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans certains pays*socio=ac, l'intervention*socio=et semble avoir été*socio=rien l'aboutissement*socio=rien d'un*socio=rien processus*socio=te collectif*socio=uv2 de décision*socio=rien, dans lequel le gouvernement*socio=ac a joué le rôle*socio=rien d'agent*socio=ac d'échange*socio=ec1 de renseignements*socio=ec1 entre les entreprises*socio=ac. Bien*socio=rien entendu, les modalités*socio=rien d'intervention*socio=et de l'État*socio=ac diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre et d'une période*socio=te à l'autre; par exemple*socio=rien, au Japon*socio=ac et en Corée*socio=ac, la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 était plus énergique*socio=ec1 jusque dans les années*socio=rien 60 que de nos jours*socio=rien. Les éléments*socio=rien d'informations*socio=rien empiriques*socio=rien dont on dispose sur*socio=rien les effets*socio=rien de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans ces pays*socio=ac sont très discutés. On dit que le *socio=ac Gouvernement japonais *socio=nil aurait beaucoup aidé le développement*socio=uv3 de secteurs*socio=rien tels que la sidérurgie*socio=ec1, l'automobile*socio=ec1, les engrais*socio=rien, les fibres*socio=ec1 synthétiques et la micro-électronique*socio=ec1. Dans l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1, par exemple*socio=rien, la protection*socio=et non tarifaire*socio=et était très forte*socio=rien jusque vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 60, période*socio=te où le Ministère*socio=ac du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te et de l'industrie*socio=ec1 (MITI) contrôlait le transfert*socio=rien des techniques*socio=rien (dans les années*socio=rien 50) et les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te privés*socio=et (dans les années*socio=rien 70). Mais le *socio=rien rôle du *socio=nil MITI dans la réussite*socio=uv1 phénoménale*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 a nettement décliné après*socio=rien les années*socio=rien 60. (Par exemple*socio=rien, il n'a pas toujours eu gain*socio=ec1 de cause*socio=rien dans la restructuration*socio=et industrielle*socio=ec1). Il a aussi contribué à établir les conditions*socio=rien dans lesquelles les entreprises*socio=ac étrangères*socio=te seraient autorisées à fabriquer des circuits intégrés au Japon*socio=ac: une seule*socio=rien société*socio=ac a été*socio=rien autorisée à s'établir à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, et elle était tenue de partager ses connaissances*socio=ec2 avec les *socio=ac entreprises japonaises.*socio=nil *socio=nil On cite également le succès*socio=uv1 avec lequel la Corée*socio=ac a encouragé les industries*socio=ec1 naissantes*socio=et, comme celles de l'automobile*socio=ec1 et de la sidérurgie*socio=ec1. (Une entreprise*socio=ac d'Etat*socio=rien, la POSCO, est*socio=rien l'un*socio=rien des producteurs*socio=ac d'acier*socio=ec1 les moins *socio=rien chers du monde)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Mais, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, le *socio=ac Gouvernement coréen *socio=nil a commis *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil erreurs*socio=uv4 *socio=nil qui lui ont coûté cher*socio=rien en cherchant à promouvoir *socio=rien diverses branches *socio=nil de l'industrie*socio=ec1 lourde*socio=rien et de l'industrie*socio=ec1 chimique. Les légendes dorées appellent *socio=rien un certain nombre de*socio=nil questions:*socio=nil les*socio=nil avantages *socio=nil obtenus l'emportent-ils sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 initiaux*socio=rien (ainsi que sur*socio=rien le coût*socio=ec1 des échecs*socio=uv1 des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et)? L'intervention*socio=et de l'État*socio=ac a-t-elle infléchi les décisions*socio=rien ou l'État*socio=ac n'a-t-il fait*socio=rien qu'entériner les décisions*socio=rien déjà prises*socio=rien au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac? L'essoufflement observé dans maints autres pays_industriels*socio=ec1 (par comparaison*socio=rien avec le Japon*socio=ac) a relancé le débat*socio=et sur*socio=rien le rôle*socio=rien de la politique*socio=et industrielle*socio=ec1. Les plus grands*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont en fait*socio=rien une politique*socio=et industrielle*socio=ec1 active*socio=uv4 depuis les années*socio=rien 60, mais les résultats*socio=rien sont mitigés. Contrairement à ce qui a *socio=rien été fait au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil *socio=nil on a davantage insisté, par exemple*socio=rien, sur*socio=rien l'aide*socio=uv1 aux secteurs*socio=rien en déclin*socio=ec2. En France*socio=ac, on attribue à la planification*socio=et indicative une part*socio=rien de réussite*socio=uv1 dans la modernisation*socio=ec2 des secteurs*socio=rien de pointe*socio=ec2 au cours*socio=rien des 10 ou 20 années*socio=rien qui ont suivi la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te, et on considère le développement*socio=uv3 de l'énergie*socio=ec1 nucléaire*socio=rien civile*socio=et et la modernisation*socio=ec2 des télécommunications*socio=ec1 comme des réussites*socio=uv à mettre à l'actif*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et. Mais les résultats*socio=rien de l'intervention*socio=et ont été*socio=rien indéniablement moins heureux*socio=rien dans des secteurs*socio=rien tels que la sidérurgie*socio=ec1 et les machines-outils. Quels que soient les *socio=rien effets attribuables *socio=nil à l'intervention*socio=et en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, elle a été*socio=rien le fait*socio=rien de gouvernements*socio=ac énergiques*socio=ec1 et compétents*socio=uv4. Elle s'est*socio=rien aussi faite de façon*socio=rien sélective*socio=uv4 et dans *socio=rien un horizon temporel précis,*socio=nil *socio=nil et la concurrence*socio=ec1 a continué de s'exercer sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te. L'intervention*socio=et a diminué avec le temps*socio=rien. Plus les économies*socio=ec1 croissent en complexité*socio=rien et moins il reste*socio=rien d'économies*socio=ec1 plus développées*socio=uv4 à imiter, plus il *socio=rien est difficile *socio=nil pour l'État*socio=ac de mener le jeu*socio=rien. Si l'on veut pousser les recherches*socio=ec2, beaucoup de questions*socio=rien restent à poser sur*socio=rien le cas*socio=rien de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, mais on peut d'ores et déjà avancer avec certitude*socio=rien que le rôle*socio=rien joué par l'État*socio=ac en tant que coordonnateur et centre*socio=rien de renseignements*socio=ec2 a *socio=rien été important.*socio=nil *socio=nil Enfin, même si certains gouvernements*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien sont intervenus avec succès*socio=uv1, on peut se demander si la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 pourraient compter sur*socio=rien les mêmes atouts*socio=rien, à savoir*socio=rien leur capacité*socio=uv3 administrative*socio=rien, l'aptitude*socio=uv3 des entreprises*socio=ac et de l'État*socio=ac à coopérer étroitement en vue*socio=rien de la réalisation*socio=uv1 d'objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1 convenus, et le degré*socio=rien de concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 4:7: Les activités*socio=rien directement improductives*socio=ec de maximisation de la rente*socio=et et de recherche*socio=ec2 du*socio=rien profit*socio=ec1. De tout temps*socio=rien, l'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 s'est*socio=rien penchée sur*socio=rien les activités*socio=rien productives*socio=uv4. Cependant, depuis peu, les économistes*socio=ac s'intéressent de plus près aux activités*socio=rien improductives*socio=ec. La notion*socio=rien d'activités*socio=rien directement improductives*socio=ec de maximisation de la rente*socio=et et de recherche*socio=ec2 du*socio=rien profit*socio=ec1 est*socio=rien désormais familière aux économistes*socio=ac. Si des activités*socio=rien improductives*socio=ec peuvent être*socio=rien observées dans le secteur_privé*socio=et, les économistes*socio=ac s'intéressent particulièrement à celles qui résultent de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac. La maximisation de la rente*socio=et englobe les activités*socio=rien déployées par les groupes_de_pression*socio=ec1 en vue*socio=rien de se procurer les rentes*socio=et, autrement dit les primes*socio=ec1 de rareté, engendrées par les licences*socio=et et les contingents*socio=ec2. Les groupes_de_pression*socio=ec1, qui visent à obtenir*socio=rien des licences*socio=et d'importation*socio=ec1 dans les régimes*socio=et de commerce*socio=ec1 et des paiements*socio=ec1 fondés, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 des changes*socio=rien et des importations*socio=ec1, offrent *socio=rien un exemple typique d'*socio=nil activité *socio=nil de maximisation de la rente*socio=et. Un*socio=rien autre en est*socio=rien la recherche*socio=ec2 des primes*socio=ec1 lucratives généralement liées aux licences*socio=et industrielles*socio=ec1. La maximisation de la rente*socio=et *socio=rien est fréquente *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1 eux-mêmes, par exemple*socio=rien, dans l'affectation*socio=ec1 des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1 et les achats*socio=ec1 publics*socio=et. La notion*socio=rien de recherche*socio=ec2 du*socio=rien profit*socio=ec1 directement improductive est*socio=rien plus générale*socio=rien. Elle comprend toutes les méthodes*socio=rien permettant de réaliser des bénéfices*socio=ec1 par l'exercice*socio=rien d'activités*socio=rien qui sont directement improductives*socio=ec. En d'autres termes*socio=rien, ce sont des *socio=rien activités génératrices de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil ou de profit*socio=ec1, mais non pas de biens*socio=ec1 ni de services*socio=ec1, que ce soit de *socio=rien manière directe *socio=nil ou indirecte. Bien*socio=rien qu'elles aient un*socio=rien produit*socio=ec nul*socio=rien, elles utilisent cependant des ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2. Ces activités*socio=rien englobent la maximisation de la rente*socio=et, mais aussi d'autres activités*socio=rien où l'on consacre des ressources*socio=ec1 à encourager l'État*socio=ac à intervenir de manière*socio=rien à créer des rentes*socio=et: par exemple*socio=rien, on peut faire pression*socio=ec2 pour inciter l'État*socio=ac à créer ou à maintenir des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1 ou une *socio=et protection tarifaire *socio=nil à l'encontre*socio=rien des importations*socio=ec1. Elles comprennent aussi les activités*socio=rien qui produisent des bénéfices*socio=ec1 de manière*socio=rien frauduleuse. Par exemple*socio=rien, le non-paiement des *socio=et tarifs douaniers *socio=rien produit un revenu*socio=ec1 pécuniaire*socio=nil grâce *socio=nil à la différence*socio=rien entre les importations*socio=ec1 licites (qui acquittent des droits*socio=uv1 de douanes*socio=ac) et les importations*socio=ec1 illicites (qui s'y soustraient). Lorsqu'on analyse*socio=rien les coûts*socio=ec1 et avantages*socio=rien de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac, on ne peut pas ne pas tenir compte*socio=rien de ces activités*socio=rien. Les économistes*socio=ac se sont donc mis en devoir*socio=rien d'estimer le coût*socio=ec1 des activités*socio=rien directement improductives*socio=ec. On estime*socio=rien les coûts*socio=ec1 de protection*socio=et classiques*socio=rien en calculant la perte*socio=ec2 occasionnée par la distorsion*socio=uv4 des prix*socio=ec1 pour les consommateurs*socio=ac et les producteurs*socio=ac (Encadré 5:4). Cependant, l'estimation*socio=ec2 de ces pertes*socio=ec2 dites de poids*socio=rien mort est*socio=rien désormais complétée par celle des pertes*socio=ec2, nettement plus importantes*socio=rien, imputables*socio=uv2 aux activités*socio=rien directement improductives*socio=ec de maximisation de la rente*socio=et et de recherche*socio=ec2 du*socio=rien profit*socio=ec1. Pour estimer le coût*socio=ec1 de la maximisation de la rente*socio=et, on a supposé que les rentes*socio=et dues aux licences*socio=et entraîneraient des coûts*socio=ec1 en ressources*socio=ec1 équivalents*socio=rien pour les groupes_de_pression*socio=ec1. En Inde*socio=ac, les coûts*socio=ec1 estimatifs*socio=rien pour 1964 se sont montés ainsi à environ 7,3% du*socio=rien PNB*socio=ec1; en Turquie*socio=ac, ils ont atteint 15% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1968. Ces estimations*socio=ec2 sont peut-être légèrement exagérées, car l'octroi*socio=rien des privilèges*socio=uv2 peut se faire selon des règles*socio=et établies, ce qui réduit le montant*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 détournées profitablement pour l'obtention*socio=rien d'une licence*socio=et. Mais il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'on puisse jamais mesurer la totalité*socio=rien des effets*socio=rien de ces activités*socio=rien dans les économies*socio=ec1 où les interventions*socio=et sont multiples*socio=rien. Ce qui *socio=rien est remarquable,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil que les coûts*socio=ec1 que l'on peut mesurer soient déjà aussi élevés*socio=uv4.