*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1988 } Avant-propos*socio=rien. Le *socio=rien présent Rapport est *socio=nil le onzième de notre série annuelle*socio=rien de *socio=rien rapports sur les*socio=nil grandes questions de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil première partie *socio=nil examine les *socio=rien tendances récentes *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et ce qu'elles signifient pour les perspectives*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. La *socio=rien deuxième partie traite*socio=nil du rôle des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil dans le développement*socio=uv3. Comme les *socio=rien années précédentes,*socio=nil le*socio=nil Rapport *socio=nil contient en annexe*socio=rien les Indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 dans le monde*socio=rien, qui présentent diverses*socio=rien statistiques*socio=ec2 sociales*socio=et et économiques*socio=ec1 sur*socio=rien plus de 100 pays*socio=ac. L'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te enregistrée en 1987 s'est*socio=rien poursuivie en 1988, mais deux problèmes*socio=uv4 caractérisent les *socio=rien tendances récentes:*socio=nil le*socio=nil niveau insoutenable*socio=uv4 *socio=nil des déséquilibres économiques*socio=ec1 observés tant à l'intérieur*socio=te des pays_industriels*socio=ec1 qu'entre ces pays*socio=ac et la forte*socio=rien inégalité*socio=uv1 des taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. La *socio=rien première partie du Rapport *socio=nil conclut à la nécessité*socio=uv1 d'axer l'action*socio=et sur*socio=rien trois *socio=uv4 objectifs interdépendants.*socio=nil En*socio=nil *socio=rien premier lieu,*socio=nil les*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil doivent réduire les déséquilibres de leurs paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te, sans quoi l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien, et en particulier*socio=rien celle des pays_en_développement*socio=uv3, pourrait être*socio=rien gravement menacée d'une récession*socio=ec2 et de bouleversements*socio=rien financiers*socio=ec1. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil doivent continuer à restructurer leurs propres*socio=rien politiques_économiques*socio=ec1 pour améliorer leur solvabilité*socio=ec1 et accélérer leur croissance*socio=uv3. Les différences*socio=uv1 constatées dans la façon*socio=rien dont les pays_en_développement*socio=uv3 se sont ajustés aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te des années*socio=rien 80 montrent l'importance*socio=rien d'une bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1. En *socio=rien troisième lieu,*socio=nil les*socio=nil transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde doivent*socio=nil être *socio=nil réduits pour relancer l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. La poursuite*socio=rien de l'ajustement*socio=et, dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3, jouera *socio=rien un rôle utile*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Cependant, les débiteurs*socio=ac et les créanciers*socio=ac devront aussi continuer à rechercher, cas*socio=rien par cas*socio=rien, les moyens*socio=ec1 propres*socio=rien à réduire un*socio=rien endettement*socio=ec1 excessif*socio=rien. Pour faciliter la reprise de leur expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1, les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, en particulier*socio=rien ceux d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, auront besoin*socio=uv1 d'allégements*socio=ec de leur dette*socio=ec1 à des conditions*socio=rien concessionnelles*socio=uv2 et d'apports*socio=rien d'aide*socio=uv1 accrue. L'expansion*socio=ec2 *socio=rien rapide du secteur_public*socio=et au*socio=nil cours des*socio=nil dernières décennies*socio=te *socio=nil et l'apparition*socio=rien de crises*socio=uv2 budgétaires*socio=et dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 pendant les années*socio=rien 80 ont fait*socio=rien ressortir le *socio=rien rôle crucial *socio=nil que jouent les finances*socio=ec1 publiques*socio=et dans le développement*socio=uv3 et l'ajustement*socio=et. La *socio=rien deuxième partie du Rapport *socio=nil examine les moyens*socio=ec1 propres*socio=rien à optimiser la conception*socio=ec et l'application*socio=rien de la politique*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. La plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 qui ont pu éviter une crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 80 avaient maintenu le déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et à *socio=rien un niveau modique et*socio=nil stable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil tandis que le déficit*socio=ec1 de ceux qui ont connu de graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 était le plus souvent intolérablement élevé*socio=uv4. Lorsque la crise*socio=uv2 est*socio=rien là, l'austérité budgétaire*socio=et est*socio=rien essentielle*socio=uv4 à une stabilisation*socio=et efficace*socio=uv4, mais cela n'est*socio=rien pas suffisant*socio=rien pour restaurer la croissance*socio=uv3. Les moyens*socio=ec1 utilisés pour réduire le déficit*socio=ec1 - c'est-à-dire pour accroître les recettes*socio=ec1 et pour réduire les dépenses*socio=ec1 - revêtent une *socio=rien importance cruciale.*socio=nil Le*socio=nil coût*socio=ec1 *socio=nil de la mobilisation*socio=uv de recettes*socio=ec1 peut et doit être*socio=rien réduit si l'on veut pouvoir*socio=rien améliorer l'efficacité*socio=uv3 de l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3. Les *socio=et réformes fiscales *socio=nil opérées par certains pays_en_développement*socio=uv3 montrent qu'il *socio=rien est possible *socio=nil de simplifier des systèmes*socio=rien fiscaux*socio=et trop complexes et coûteux*socio=ec2, d'élargir la base*socio=rien de l'impôt*socio=et, d'abaisser les taux*socio=rien d'imposition*socio=et et d'améliorer l'administration*socio=ec1 de l'impôt*socio=et, tout en maintenant ou même en accroissant le niveau*socio=rien des recettes*socio=ec1. L'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 gagnera aussi en efficacité*socio=uv3 et en équité*socio=uv1 si l'on recourt davantage à la perception de redevances sur*socio=rien les usagers*socio=rien. Lorsque le déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=rien est excessif,*socio=nil *socio=nil il faut réduire l'ensemble*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et. 11 est*socio=rien tout aussi important*socio=rien de hiérarchiser soigneusement les priorités*socio=uv4 lorsqu'on doit comprimer les dépenses_publiques*socio=et que lorsqu'il s'agit de les augmenter. De *socio=rien bonnes méthodes de*socio=nil planification*socio=et des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et,*socio=nil d'*socio=nil établissement des*socio=nil budgets*socio=ec1 *socio=nil et d'évaluation*socio=ec2 des projets*socio=rien sont autant d'instruments*socio=rien importants*socio=rien pour faire en sorte*socio=rien que les dépenses_publiques*socio=et soient compatibles*socio=rien avec de bonnes*socio=rien stratégies*socio=et sectorielles*socio=rien et qu'elles viennent appuyer, et non concurrencer, l'initiative*socio=rien privée*socio=et. Il est*socio=rien souvent possible*socio=rien d'accroître l'efficacité*socio=uv3 des services_publics*socio=et et les possibilités*socio=rien de recettes*socio=ec1 en déléguant certains pouvoirs*socio=et de décision*socio=rien aux administrations*socio=ac locales*socio=te et aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et, en responsabilisant davantage les organismes_publics*socio=ac et en améliorant la transparence*socio=uv3 de leurs relations*socio=rien financières*socio=ec1. L'aptitude*socio=uv3 des administrations*socio=ac locales*socio=te à se procurer des recettes*socio=ec1 devra être*socio=rien accrue et il faudra aussi renforcer leurs moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et. La réforme*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et appellera souvent un*socio=rien élargissement*socio=ec2 *socio=rien du rôle du marché*socio=ec1 *socio=nil et de la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. La lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 reste*socio=rien l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien de toute politique*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que la politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et soit stable*socio=uv4 pour maintenir la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 indispensable*socio=uv4 à la réduction*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 à long_terme*socio=rien. Si elles sont bien*socio=rien orientées, les dépenses_publiques*socio=et permettent d'élargir l'accès*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2 aux services_essentiels*socio=uv4, de les protéger des coûts_sociaux*socio=et de l'ajustement*socio=et et d'appuyer la valorisation*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1. Comme les précédents*socio=rien, le Rapport*socio=rien de cette *socio=rien année est une*socio=nil étude*socio=ec2 des*socio=nil services_de_la_banque_mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement celles de nos Administrateurs*socio=ac, ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. Barber B: *socio=ac Conable Président *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te. Options*socio=rien pour un*socio=rien ajustement*socio=et à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. Alors que les années*socio=rien 80 touchent à leur fin*socio=rien, l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 reste*socio=rien troublé et incertain*socio=rien. Depuis 1983, les pays_industriels*socio=ec1 ont réussi à abaisser l'inflation*socio=ec2 et à maintenir un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 positif*socio=uv4. D'importants*socio=rien problèmes*socio=uv4 n'en demeurent pas moins: niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, diminution*socio=ec2 des taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1, instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1, déséquilibres croissants*socio=rien des balances_courantes*socio=ec1, montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et, plus - dans le cas*socio=rien de l'Europe*socio=ac - un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Ces problèmes*socio=uv4 résultent avant tout des politiques*socio=et inflationnistes*socio=ec2 appliquées antérieurement et des rigidités*socio=uv3 structurelles*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1. Cependant, ils tiennent aussi à la divergence des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 - expansionnistes*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac et restrictives*socio=uv4 en Europe*socio=ac et au Japon*socio=ac - pendant une *socio=rien bonne partie des*socio=nil années *socio=nil 80, et à la combinaison*socio=rien d'une *socio=et politique budgétaire *socio=nil laxiste et d'une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 stricte*socio=rien, en particulier*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Tout cela a conduit à *socio=rien un tassement *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te reste*socio=rien donc exposée à des risques*socio=uv4. La croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien aussi substantiellement ralentie dans les pays_en_développement*socio=uv3. Le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de certains *socio=ac pays africains *socio=nil et de certains pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés a sensiblement diminué (Tableau*socio=rien 1). Le niveau*socio=rien de leurs investissements*socio=ec1 est*socio=rien devenu si faible*socio=rien qu'il peut ne plus suffire, dans d'importants*socio=rien secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1, à répondre aux besoins*socio=uv1 minimaux*socio=rien de renouvellement*socio=uv4 (Figure 1). Malgré un*socio=rien endettement*socio=ec1 croissant*socio=rien, le *socio=rien transfert net de*socio=nil ressources*socio=ec1 leur*socio=nil reste défavorable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil car leurs obligations*socio=uv1 de service_de_la_dette*socio=ec1 dépassent le montant*socio=ec1 limité des nouveaux*socio=rien financements*socio=ec1. Dans certains pays_en_développement*socio=uv3, les effets*socio=rien de ce marasme prolongé de l'économie*socio=ec1 sont déjà plus graves*socio=rien que ceux qu'avaient eus la crise*socio=uv2 des années*socio=rien 30 sur*socio=rien les pays_industriels*socio=ec1 (Figure 2) et, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, la pauvreté*socio=uv1 gagne *socio=rien du terrain *socio=nil (Encadré 1). Pour que s'améliorent les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 comme des pays_en_développement*socio=uv3, il faudra progresser vers la réalisation*socio=uv1 de trois objectifs*socio=uv4 connexes*socio=rien: - Réduire les déséquilibres économiques*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1. - Restructurer les politiques_économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. - Réduire le *socio=rien transfert net de*socio=nil *socio=ec1 ressources financières des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde.*socio=nil Réduction*socio=ec2 *socio=nil des déséquilibres économiques*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1. Si l'on s'attend, en ce milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1988, au maintien*socio=rien d'une modique*socio=rien expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, trois *socio=rien conditions principales devront*socio=nil être *socio=nil réunies pour améliorer les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 et réduire le risque*socio=uv4 d'une instabilité*socio=uv3 accrue du*socio=rien marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1, voire d'un*socio=rien fort*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien au-delà *socio=rien du court_terme.*socio=nil *socio=nil Premièrement, les États-unis*socio=ac devront prendre des mesures*socio=et crédibles pour réduire le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et, préalable*socio=rien essentiel*socio=uv4 à une diminution*socio=ec2 durable*socio=uv4 du*socio=rien déficit*socio=ec1 de leur balance*socio=ec1 courante*socio=te et à *socio=rien un abaissement des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Deuxièmement, le Japon*socio=ac devrait maintenir, et l'Allemagne*socio=ac accélérer, la croissance*socio=uv3 de leur demande*socio=ec1 intérieure*socio=te par l'adoption*socio=et des mesures*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et structurelles*socio=ec2 appropriées. Troisièmement, les nouveaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 (NPI) d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien dont la balance*socio=ec1 courante*socio=te est*socio=rien nettement excédentaire*socio=ec pourraient faire davantage encore pour accélérer la croissance*socio=uv3 de leur demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, accroître la valeur*socio=ec1 de leurs monnaies*socio=ec1 par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1, et réduire la protection*socio=et accordée à leurs producteurs*socio=ac. Les incertitudes*socio=uv3 *socio=rien du climat économique*socio=ec1 actuel*socio=te *socio=nil rendent inévitablement difficile*socio=rien le choix*socio=uv1 de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 appropriée. Cependant, toute évolution*socio=rien concertée et crédible*socio=uv2 dans les directions*socio=rien indiquées ci-dessus contribuerait à réduire les déséquilibres substantiels*socio=rien des balances_courantes*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 (et des NPI d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien) et à atténuer les risques*socio=uv4 de récession*socio=ec2. Il en résulterait aussi une stabilisation*socio=et des taux_de_change*socio=ec1. De surcroît*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 pourrait s'accélérer, comme l'indique l'"hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien" *socio=rien du Tableau *socio=nil 1. Ces politiques*socio=et devraient en outre s'accompagner d'une réduction*socio=ec2 de la protection*socio=et. Les négociations*socio=et engagées en Uruguay*socio=ac dans le *socio=rien cadre du GATT*socio=et *socio=nil constituent une *socio=rien bonne occasion *socio=nil d'encourager des réductions*socio=ec2 multilatérales*socio=et des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. En l'absence*socio=rien d'une action*socio=et concertée des pays_industriels*socio=ec1, l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te sera plus probablement conforme*socio=uv4 à l'"hypothèse*socio=ec2 basse" *socio=rien du Tableau *socio=nil 1. Dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te *socio=rien du monde en développement*socio=uv3,*socio=nil le*socio=nil revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil continuerait à stagner ou, au mieux, à ne rattraper que très lentement tout le terrain*socio=rien perdu au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil resteraient peu actifs*socio=uv4 et les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien déprimés. Les *socio=ec1 ressources financières des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil très endettés continueraient à diminuer sous l'effet*socio=rien de *socio=rien transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1 négatifs.*socio=nil Le*socio=nil risque*socio=uv4 d'*socio=nil évolutions*socio=uv *socio=nil encore plus graves*socio=rien ne serait pas écarté: nouvelles*socio=rien perturbations*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, ralentissement*socio=ec2 plus net*socio=rien encore de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Restructuration*socio=et des politiques_économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien aux pays_en_développement*socio=uv3 qu'incombera la responsabilité*socio=uv1 de faire en sorte*socio=rien que la *socio=rien deuxième condition *socio=nil soit remplie. Le rythme*socio=rien de leur développement*socio=uv3 dépend en *socio=rien grande partie *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3 de leurs politiques_économiques*socio=ec1 respectives*socio=rien. Leur action*socio=et peut être*socio=rien efficace*socio=uv4 même si l'environnement*socio=et international*socio=te est*socio=rien généralement défavorable*socio=uv4, à preuve*socio=ec2 non seulement les NPI d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, dont les performances*socio=uv3 sont si souvent citées en exemple*socio=rien, mais aussi le Bostwana, la Chine*socio=ac, la Colombie*socio=ac, l'Inde*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac, la Thaïlande*socio=ac et la Turquie*socio=ac. Les excellents résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 qu'ont obtenus tous ces pays*socio=ac aux cours*socio=rien des *socio=rien dernières années peuvent*socio=nil être *socio=nil attribués à la qualité*socio=rien de leurs politiques*socio=et et ne tiennent pas seulement à des *socio=rien facteurs particuliers *socio=nil comme l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te ou leurs ressources_naturelles*socio=ec1. Réduction*socio=ec2 *socio=rien du transfert net de*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde.*socio=nil *socio=nil Il faudra enfin, pour que s'améliorent les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, réduire le *socio=rien transfert net de*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde.*socio=nil L'*socio=nil amélioration*socio=uv1 des*socio=nil politiques*socio=et des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil pourrait se traduire par *socio=rien un abaissement des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil et ouvrir de *socio=rien meilleures perspectives commerciales*socio=ec1 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil très endettés. *socio=rien Pareille évolution,*socio=nil alliée *socio=nil à de bonnes*socio=rien politiques*socio=et dans les pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes, rehausserait la cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 des pays*socio=ac très endettés et les aiderait à attirer de nouveaux*socio=rien financements*socio=ec1. La combinaison*socio=rien de meilleures*socio=rien politiques*socio=et et de *socio=rien nouveaux apports financiers*socio=ec1,*socio=nil grâce aux*socio=nil diverses techniques disponibles *socio=nil pour alléger le service_de_la_dette*socio=ec1 ou étaler les échéances*socio=te sur*socio=rien une plus longue*socio=rien période*socio=te, réduirait la ponction exercée sur*socio=rien leurs ressources*socio=ec1 et leur permettrait d'investir davantage à l'appui*socio=uv de la croissance*socio=uv3. Enfin, pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés, il faudrait mettre au point*socio=rien de *socio=rien nouvelles options financières*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil notamment pour faire profiter les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec de la décote*socio=ec2 avec laquelle leurs dettes*socio=ec1 se traitent sur*socio=rien le marché*socio=ec1, en faisant appel*socio=rien, cas*socio=rien par cas*socio=rien, à des formules*socio=rien fondées sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te excessivement endettés, toutes propositions*socio=rien tendant à alléger le fardeau*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 avec l'appui*socio=uv des créanciers*socio=ac publics*socio=et devraient être*socio=rien examinées avec le plus *socio=rien grand soin.*socio=nil Une*socio=nil action*socio=et concertée*socio=nil sur *socio=nil les trois fronts*socio=rien - politiques_économiques*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1, politiques_économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 - est*socio=rien la *socio=rien meilleure chance *socio=nil d'éviter *socio=rien un repli *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et d'aider les pays_en_développement*socio=uv3 à retrouver une croissance*socio=uv3 comparable*socio=rien à celle des années*socio=rien 50 et 60. Cependant, il ne faudrait pas que l'absence*socio=rien de progrès*socio=uv1 dans l'un*socio=rien quelconque de ces domaines*socio=rien serve de prétexte à l'inaction*socio=rien sur*socio=rien les deux autres fronts*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent faire beaucoup pour influencer leurs *socio=rien propres perspectives économiques*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil quel que soit l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 international*socio=te, et il en est*socio=rien tout particulièrement ainsi dans le domaine*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Le rôle*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et dans le développement*socio=uv3. *socio=rien Un grand nombre des*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil qui se posent aujourd'hui aux responsables*socio=ac des finances*socio=ec1 publiques*socio=et n'ont rien*socio=rien de nouveau*socio=rien et il y a des siècles*socio=rien que l'on s'interroge, par exemple*socio=rien, sur*socio=rien les moyens*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 de mobiliser et d'allouer les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et tout en limitant les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, ou de déléguer certains pouvoirs*socio=et tout en maintenant l'exactitude*socio=rien des comptes*socio=rien et la discipline*socio=uv1 financière*socio=ec1 (Encadré 2). Mais ces problèmes*socio=uv4 ont pris une importance*socio=rien plus grande*socio=rien encore sous l'effet*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien secteur_public*socio=et au cours*socio=rien des 100 *socio=rien dernières années *socio=nil - depuis 1880 environ dans le cas*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 et depuis 1940 pour les pays_en_développement*socio=uv3. La part*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de l'administration*socio=et centrale*socio=rien dans le produit_national_brut*socio=rien (PNB*socio=ec1), qui était autrefois de 5 à 10%, est*socio=rien passée à la moyenne*socio=rien d'environ 25% dans les pays_en_développement*socio=uv3 et 30% dans les pays_industriels*socio=ec1 et, dans certains cas*socio=rien, elle dépasse 50%. Le secteur_public*socio=et influence l'économie*socio=ec1 non seulement par ses prélèvement*socio=ec1 fiscaux*socio=et et par ses dépenses*socio=ec1, mais aussi par d'autres interventions*socio=et comme les mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et le régime*socio=et des licences*socio=et. Bien*socio=rien que la situation*socio=rien varie largement d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre et qu'une évaluation*socio=ec2 rigoureuse*socio=uv4 soit difficile*socio=rien, il semble que le secteur_public*socio=et soit désormais aussi important*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 que dans les pays_industriels*socio=ec1. Cependant, cette expansion*socio=ec2 *socio=rien du rôle du secteur_public*socio=et *socio=nil comporte à la fois*socio=rien des risques*socio=uv4 et des avantages*socio=rien potentiels*socio=uv4: des risques*socio=uv4 si les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et sont mal*socio=rien utilisées et si le secteur_public*socio=et intervient abusivement dans des domaines*socio=rien qu'il vaut mieux laisser à l'initiative*socio=rien privée*socio=et; des avantages*socio=rien parce que les pouvoirs_publics*socio=et peuvent, en principe*socio=rien, assurer une allocation*socio=et efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 lorsque le marché*socio=ec1 ne peut le faire et parce qu'ils peuvent venir au secours des victimes*socio=ac de la pauvreté*socio=uv1. Il appartient aux finances*socio=ec1 publiques*socio=et d'équilibrer ces possibilités*socio=rien et ces risques*socio=uv4 et, ainsi, d'améliorer la qualité*socio=rien de l'administration*socio=ec1. Parmi les composantes*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et qui devraient faire l'objet*socio=rien de politiques*socio=et pragmatiques, les plus importantes*socio=rien sont la gestion*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 publics*socio=et, la mobilisation*socio=uv des recettes*socio=ec1, l'allocation*socio=et des dépenses*socio=ec1 et la décentralisation*socio=et de certaines*socio=rien fonctions_publiques*socio=et. Les finances*socio=ec1 publiques*socio=et en tant qu'instrument*socio=rien de stabilisation*socio=et et d'ajustement*socio=et. Des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et élevés*socio=uv4 sont souvent à l'origine*socio=rien de déséquilibres macroéconomiques*socio=ec1 tant internes*socio=te qu'externes*socio=te. Ces déséquilibres se traduisent, sur*socio=rien le plan*socio=rien extérieur*socio=te, par une balance*socio=ec1 courante*socio=te déficitaire*socio=ec2, la fuite de capitaux*socio=ec1, et une augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et, sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4, une baisse*socio=ec2 de l'investissement_privé*socio=et, et une hausse*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. La stabilisation*socio=et et l'ajustement*socio=et exigent une politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et prudente*socio=rien - c'est-à-dire un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et compatible*socio=rien avec une inflation*socio=ec2 faible*socio=rien et stable*socio=uv4, un*socio=rien endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te soutenable*socio=uv4 et *socio=rien un climat propice *socio=nil à l'investissement_privé*socio=et. En outre, les réformes*socio=et engagées dans de nombreux*socio=rien autres domaines*socio=rien - libéralisation*socio=et financière*socio=ec1, dévaluation*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, déréglementation*socio=et des prix*socio=ec1, réforme*socio=et commerciale*socio=ec1, etc: - n'aboutiront que si l'on tient compte*socio=rien de leurs *socio=rien conséquences sur les*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et.*socio=nil *socio=nil A quelques exceptions*socio=rien près, les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et des pays*socio=ac qui sont aujourd'hui des "pays*socio=ac débiteurs*socio=ec en difficulté*socio=uv4" s'étaient sensiblement aggravés à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80. Le déficit*socio=ec1 de leurs balances_courantes*socio=ec1 s'était élargi parallèlement à l'expansion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, avec une augmentation*socio=ec2 *socio=rien correspondante du ratio *socio=nil de l'endettement*socio=ec1 public*socio=et au produit_intérieur_brut*socio=rien (PIB*socio=ec1). La fuite des capitaux*socio=ec1 avait aggravé le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1, leurs épargnants*socio=ac réagissant au niveau*socio=rien insoutenable*socio=uv4 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et par le transfert*socio=rien de leurs actifs*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. A la différence*socio=rien des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec en difficulté*socio=uv4, d'autres pays*socio=ac (comme la République*socio=ac de Corée*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et la Thaïlande*socio=ac) avaient appliqué, pendant les années*socio=rien 70, des politiques*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et plus soutenables*socio=uv4. Ils n'avaient pas porté l'endettement*socio=ec1 public*socio=et à *socio=rien un niveau aussi*socio=nil élevé*socio=uv4 par*socio=nil rapport *socio=nil à leur capacité*socio=uv3 de paiement*socio=ec1 et ils ont aussi rapidement ajusté leur politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et au début*socio=rien des années*socio=rien 80 et pris des mesures*socio=et pour éviter une *socio=rien hausse excessive *socio=nil de leurs taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2. En conséquence*socio=rien, ces pays*socio=ac - qui auraient facilement pu rejoindre les rangs*socio=rien des débiteurs*socio=ac en difficulté*socio=uv4 - n'ont pas connu de problèmes*socio=uv4 de la dette*socio=ec1. Le cas*socio=rien des pays*socio=ac ayant bénéficié d'une *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil de leurs produits*socio=ec de base*socio=rien illustre particulièrement bien*socio=rien l'importance*socio=rien d'une gestion*socio=ec2 prudente*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et de beaucoup de pays*socio=ac ont rapidement augmenté lorsque les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien se sont envolés dans les années*socio=rien 70. Ces profits*socio=ec1 exceptionnels*socio=uv4 ont encouragé les pouvoirs_publics*socio=et à accroître leurs dépenses*socio=ec1 - parfois dans des *socio=rien proportions supérieures *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1, celle-ci ayant servi de base*socio=rien à des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Cependant, ces dépenses*socio=ec1 sont allées en *socio=rien grande partie *socio=nil à une augmentation*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 ou à des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 d'un*socio=rien intérêt*socio=uv1 économique*socio=ec1 contestable*socio=rien. Le boom*socio=ec2 achevé, les dépenses*socio=ec1 ont continué à progresser alors que les recettes*socio=ec1 diminuaient fortement. Les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et qui en ont résulté ont entraîné des crises*socio=uv2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te qui ont finalement nécessité*socio=uv1 une réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1. Certains exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec de base*socio=rien - comme le Botswana, le Cameroun*socio=ac et l'Indonésie*socio=ac - sont parvenus à éviter l'alternance destructrice de phases*socio=te d'expansion*socio=ec2 et de contraction*socio=ec2 par une *socio=rien utilisation prudente des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil tirées de la flambée des prix*socio=ec1. Ils ont su modérer l'expansion*socio=ec2 de leurs dépenses*socio=ec1 lorsque les prix*socio=ec1 étaient élevés*socio=uv4 et tirer parti*socio=et de l'augmentation*socio=ec2 de l'épargne_publique*socio=et pour accumuler des avoirs*socio=ec1 à l'étranger*socio=te ou pour rembourser des dettes*socio=ec1 extérieures*socio=te. En outre, ils se sont rapidement ajustés lorsque les prix*socio=ec1 sont retombés, en réduisant leurs dépenses*socio=ec1 et en maintenant *socio=rien un faible taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 stables*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil et de *socio=rien bons résultats *socio=nil dans les autres secteurs*socio=rien d'exportation*socio=ec1. Ce contraste entre l'expérience*socio=ec2 de divers pays*socio=ac montre qu'il est*socio=rien moins coûteux*socio=ec2 de pécher par excès*socio=rien de prudence*socio=uv1 que de présumer à tort*socio=rien que le boom*socio=ec2 sera permanent*socio=te. Les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 font*socio=nil face*socio=rien *socio=nil à plus de difficultés*socio=uv4 encore que les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Ils sont fortement tributaires*socio=rien de flux*socio=ec1 instables*socio=uv4 de prêts*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 et non concessionnels*socio=uv2; l'assiette*socio=rien des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et est*socio=rien restreinte et changeante*socio=rien. Après*socio=rien avoir beaucoup emprunté pour financer une expansion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et dans les années*socio=rien 70, ils ont été*socio=rien contraints*socio=uv2 de s'ajuster face*socio=rien à la diminution*socio=ec2 des prêts*socio=ec1. Cet ajustement*socio=et a été*socio=rien compliqué par l'existence*socio=rien, particulièrement fréquente*socio=rien dans les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil régimes*socio=et de*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 double*socio=rien *socio=nil qui reviennent en fait*socio=rien à taxer*socio=et les exportations*socio=ec1. L'élimination*socio=ec2 de cette taxation*socio=et par une unification*socio=uv du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 et une dévaluation*socio=ec2 favorise le secteur*socio=rien des exportations*socio=ec1, mais la perte*socio=ec2 temporaire*socio=rien de recettes*socio=ec1 qui en résulte peut ajouter au déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et et à l'inflation*socio=ec2. Ces pays*socio=ac doivent donc synchroniser la réforme*socio=et des taux_de_change*socio=ec1 et celle des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Une politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et prudente*socio=rien protège contre le risque*socio=uv4 d'un*socio=rien endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te excessif*socio=rien et d'une surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1. Mais il ne suffit pas que la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 soit saine*socio=uv2. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 doivent aussi adapter*socio=rien leurs structures*socio=ec1 s'ils veulent retrouver une croissance*socio=uv3 satisfaisante*socio=uv4 à long_terme*socio=rien. Les finances*socio=ec1 publiques*socio=et leur offrent de *socio=rien nombreuses possibilités *socio=nil à cet égard*socio=rien. La façon*socio=rien dont sont mobilisées les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et peut avoir une grande*socio=rien influence sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 économique*socio=ec1. De même, la qualité*socio=rien et la composition*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et exercent une forte*socio=rien influence sur*socio=rien le développement*socio=uv3. Ces deux éléments*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et seront examinés successivement*socio=rien dans les chapitres*socio=rien qui suivent. Réforme*socio=et des systèmes*socio=rien fiscaux*socio=et. Lorsqu'il faut réduire le déficit*socio=ec1 public*socio=et, le *socio=ec1 coût économique *socio=nil de la mobilisation*socio=uv de recettes*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien doit être*socio=rien comparé à celui d'une réduction*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et. En règle*socio=et générale*socio=rien, on devra simultanément accroître les recettes*socio=ec1 et réduire les dépenses*socio=ec1. Pour des raisons*socio=rien de *socio=rien commodité administrative et*socio=nil politique*socio=et,*socio=nil il*socio=nil est *socio=nil tentant à court_terme*socio=rien de recourir à des augmentations*socio=ec2 ad hoc des recettes*socio=ec1. Cependant, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, cette approche a abouti à des systèmes*socio=rien de recettes*socio=ec1 complexes et fortement biaisés qui non seulement ne permettent pas de collecter des ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien mais qui, en outre, nuisent à la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. La plupart*socio=rien des systèmes*socio=rien actuels*socio=te pourraient être*socio=rien restructurés de façon*socio=rien à accroître leur rendement*socio=ec1, réduire les distorsions*socio=uv4 et minimiser la charge*socio=rien imposée aux pauvres*socio=uv2. Les recettes*socio=ec1 publiques*socio=et proviennent principalement des impôts*socio=et généraux*socio=rien (prélèvements*socio=ec1 obligatoires sans *socio=rien contrepartie directe)*socio=nil *socio=nil et de la tarification*socio=et des usagers*socio=rien (redevances versées par les bénéficiaires*socio=ac en contrepartie*socio=rien d'une prestation*socio=et fournie par une entité*socio=rien publique*socio=et). Les impôts*socio=et généraux*socio=rien fournissent l'essentiel*socio=uv4 des recettes*socio=ec1 de l'administration*socio=ec1 centrale*socio=rien et la tarification*socio=et des usagers*socio=rien la *socio=rien majeure partie *socio=nil de celles des entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Les recettes*socio=ec1 des administrations*socio=ac subnationales*socio=te et locales*socio=te proviennent généralement à la fois*socio=rien de l'impôt*socio=et et des redevances des usagers*socio=rien. Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont accru le ratio*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et au PNB*socio=ec1 face*socio=rien à la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien ajustement*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Les taxes*socio=et prélevées sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 international*socio=te restent la *socio=rien principale source de*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil de l'administration*socio=ec1 centrale*socio=rien dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et, en particulier*socio=rien, en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. Cependant, leur *socio=rien part du total des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil va en diminuant dans la mesure*socio=rien où la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 accroissent progressivement la part*socio=rien des impôts*socio=et intérieurs*socio=te. Les impôts*socio=et indirects - comme les taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1, les accises et les taxes*socio=et sur*socio=rien la valeur_ajoutée*socio=ec1 - occupent une place*socio=rien plus importante*socio=rien, parmi ces impôts*socio=et intérieurs*socio=te, que l'imposition*socio=et des revenus*socio=ec1, alors que, dans les pays_industriels*socio=ec1, celle-ci constitue souvent la *socio=rien principale source de*socio=nil recettes*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil règle*socio=et générale,*socio=nil le*socio=nil *socio=ec1 coût économique *socio=nil de l'impôt*socio=et augmente parallèlement au taux*socio=rien d'imposition*socio=et et il est*socio=rien plus élevé*socio=uv4 lorsque l'assiette*socio=rien *socio=rien est étroite,*socio=nil *socio=nil comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Les réformes*socio=et récemment appliquées par des pays_en_développement*socio=uv3 comme la Colombie*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac, la Jamaïque*socio=ac et le Malawi*socio=ac ont à juste*socio=rien titre*socio=ec été*socio=rien centrées sur*socio=rien l'élargissement*socio=ec2 de la base*socio=rien imposable*socio=et, de façon*socio=rien à éviter une majoration*socio=rien des taux*socio=rien qui aurait eu des *socio=rien effets dissuasifs.*socio=nil *socio=nil En outre, pour rendre la structure*socio=ec1 de l'impôt*socio=et plus transparente*socio=uv4 et pour en faciliter l'administration*socio=ec1 et le recouvrement*socio=rien, ces réformes*socio=et ont aussi comporté une réduction*socio=ec2 *socio=rien du nombre des*socio=nil taux d'*socio=nil imposition*socio=et *socio=nil et des exemptions. Elles ont cherché à promouvoir l'équité*socio=uv1 en renforçant le recouvrement*socio=rien des impôts*socio=et frappant les riches*socio=ac (par une limitation des exemptions et une amélioration*socio=uv1 de l'administration*socio=ec1 de l'impôt*socio=et) et en évitant d'imposer les pauvres*socio=uv2. Le recouvrement*socio=rien d'impôts*socio=et *socio=rien progressifs sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil pose des difficultés*socio=uv4 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les *socio=et réformes fiscales *socio=nil qui ont donné de *socio=rien bons résultats *socio=nil ont aussi démontré que *socio=rien diverses formes de*socio=nil taxes*socio=et sur la*socio=nil valeur_ajoutée*socio=ec1 (*socio=nil TVA*socio=et)*socio=nil *socio=nil pouvaient générer de substantielles*socio=rien recettes*socio=ec1 sans introduire autant de distorsions*socio=uv4 que les taxes*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1, le chiffre_d'_affaires*socio=ec1 ou la consommation*socio=ec1. Une réforme*socio=et simultanée*socio=rien des taxes*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te et des impositions indirectes *socio=rien est un moyen particulièrement*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil d'atteindre le double*socio=rien objectif*socio=uv4 d'une augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 et d'une réduction*socio=ec2 de l'inefficacité*socio=uv3. Les réformes*socio=et de la fiscalité*socio=et doivent *socio=rien être compatibles *socio=nil avec les moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et disponibles*socio=rien; ceux-ci étant souvent limités, il faudra, dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 et surtout dans les plus pauvres*socio=uv2, viser à la simplicité*socio=rien. Cependant, les techniques*socio=rien modernes*socio=uv2 - comme l'emploi*socio=ec1 d'ordinateurs*socio=rien et de codes d'identification*socio=rien fiscale*socio=et - peuvent faciliter le recouvrement*socio=rien de la plupart*socio=rien des impôts*socio=et. Amélioration*socio=uv1 de l'allocation*socio=et des dépenses_publiques*socio=et. Les dépenses*socio=ec1 de l'administration*socio=et centrale*socio=rien ont beaucoup augmenté jusqu'en 1982 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil mais, d'une *socio=rien façon générale,*socio=nil *socio=nil elles ont ensuite diminué en *socio=rien pourcentage du PIB*socio=ec1 *socio=nil jusqu'en 1985, sous l'effet*socio=rien du*socio=rien resserrement*socio=ec2 des ressources*socio=ec1. Bien*socio=rien que la répartition*socio=uv3 de ces dépenses*socio=ec1 par catégorie*socio=rien varie considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, *socio=rien certaines généralisations restent*socio=nil possibles.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil les*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil dépensent beaucoup plus (en pourcentage*socio=rien de leurs dépenses*socio=ec1 totales*socio=rien comme de leur PIB*socio=ec1) en subventions*socio=ec1 et en transferts*socio=rien, principalement au titre*socio=ec de la protection*socio=et sanitaire*socio=uv2 et sociale*socio=et, tandis que les pays_en_développement*socio=uv3 tendent à affecter une *socio=rien part supérieure *socio=nil de leurs dépenses*socio=ec1 à l'investissement*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent promouvoir à la fois*socio=rien la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et l'équité*socio=uv1 en mettant en place*socio=rien les infrastructures*socio=et *socio=rien matérielles nécessaires aux*socio=nil investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 du secteur_privé*socio=et *socio=nil et en fournissant les services_sociaux*socio=et nécessaires*socio=rien à la satisfaction*socio=uv3 des besoins*socio=uv1 essentiels*socio=uv4 de la population*socio=ac et à l'amélioration*socio=uv1 de sa productivité*socio=uv. Cependant, parce que la mobilisation*socio=uv de recettes*socio=ec1 coûte cher*socio=rien, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de fixer des priorités*socio=uv4 et de veiller à la qualité*socio=rien des dépenses_publiques*socio=et. On peut définir*socio=rien les priorités*socio=uv4 en considérant l'avantage_comparatif*socio=ec2 du*socio=rien secteur_public*socio=et et du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent assurer la fourniture*socio=ec1 des "biens*socio=ec1 publics*socio=et" qui profitent à tous les citoyens*socio=ac, comme l'ordre*socio=rien public*socio=et et la défense_nationale*socio=te. Il *socio=rien est bon *socio=nil aussi qu'ils participent à la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 qui procurent d'importants*socio=rien avantages*socio=rien externes*socio=te à la société*socio=ac, comme l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, les soins_de_santé*socio=et de base*socio=rien et les programmes*socio=et de vaccination*socio=et. Des *socio=ec1 investissements directs *socio=nil ou des réglementations*socio=et sont nécessaires*socio=rien pour contrôler les monopoles*socio=ec1 dus à l'existence*socio=rien d'une *socio=rien seule source d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1 *socio=nil ou à l'ampleur*socio=rien des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien rendues possibles*socio=rien par la taille du*socio=rien marché*socio=ec1, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, pour l'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1, l'assainissement*socio=uv3 et l'électricité*socio=ec1. Enfin, il est*socio=rien parfois justifié de subventionner les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 consommés par les pauvres*socio=uv2 mais, pour en limiter*socio=rien le coût*socio=ec1, ces subventions*socio=ec1 publiques*socio=et devraient être*socio=rien soigneusement ciblées. Ces critères*socio=rien contribuent à expliquer l'étendue *socio=rien du rôle *socio=nil joué par le secteur_public*socio=et dans la fourniture*socio=ec1 d'infrastructures*socio=et pour les secteurs*socio=rien des transports*socio=ec1, des communications*socio=ec1, de l'électricité*socio=ec1, de l'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et de l'irrigation*socio=ec1, qui sont tous d'une *socio=rien importance décisive *socio=nil pour la croissance*socio=uv3 aux premiers*socio=rien stades*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3. Ils justifient aussi les dépenses_publiques*socio=et affectées à la santé*socio=et et à l'éducation*socio=et de base*socio=rien, qui ont contribué à accroître les taux*socio=rien d'alphabétisation*socio=et et les niveaux*socio=rien de compétence*socio=uv3, à réduire les taux*socio=rien de mortalité*socio=et et de morbidité et à abaisser les taux*socio=rien de fécondité*socio=et. En revanche, ils ne justifient généralement pas une *socio=et intervention publique directe*socio=rien *socio=nil dans la production*socio=ec1 ou la commercialisation*socio=ec1 des produits*socio=ec industriels*socio=ec1 ou agricoles*socio=ec1, ou dans la fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 de logement*socio=ec1 ou de transport*socio=ec1 par autobus*socio=ec. Le choix*socio=uv1 des priorités*socio=uv4 n'est*socio=rien que la première*socio=rien étape*socio=te. Il faut aussi qu'à tous points*socio=rien de vue*socio=rien - économique*socio=ec1, technique*socio=rien, administratif*socio=et et financier*socio=ec1 - les projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 soient bien*socio=rien conçus et qu'ils soient exécutés dans le contexte*socio=rien de politiques*socio=et propres*socio=rien à favoriser de *socio=rien bons résultats.*socio=nil L'*socio=nil allocation*socio=et des*socio=nil dépenses*socio=ec1 ordinaires *socio=nil doit aussi tenir compte*socio=rien de la hiérarchie des priorités*socio=uv4 et être*socio=rien guidée par *socio=rien un souci de*socio=nil qualité:*socio=nil *socio=nil il sera souvent plus important*socio=rien d'affecter des crédits*socio=ec1 suffisants*socio=rien à l'entretien*socio=rien et à l'exploitation*socio=ec1 que de financer de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1, et généralement préférable d'engager moins de fonctionnaires*socio=ac et de leur offrir une rémunération*socio=ec1 compétitive*socio=uv4 que de faire du*socio=rien secteur_public*socio=et l'employeur*socio=ac de dernier*socio=rien recours*socio=ec1; enfin, les subventions*socio=ec1 seront plus efficaces*socio=uv4 si elles sont ciblées sur*socio=rien les pauvres*socio=uv2 que si elles vont à l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac. L'amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 de la dépense_publique*socio=et exige des réformes*socio=et au niveau*socio=rien de la planification*socio=et, de l'établissement*socio=rien, de l'exécution*socio=rien et du*socio=rien suivi des budgets*socio=ec1. En ce qui concerne la planification*socio=et, l'idéal est*socio=rien d'établir un*socio=rien programme*socio=et d'investissement*socio=ec1 échelonné, de projeter les besoins*socio=uv1 de dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te, et d'évaluer le niveau*socio=rien des recettes*socio=ec1 et des besoins*socio=uv1 d'emprunt*socio=ec1 pour les trois à *socio=rien cinq années suivantes *socio=nil dans le contexte*socio=rien d'un*socio=rien cadre*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 cohérent*socio=rien. Le budget*socio=ec1 de chaque année*socio=rien devient alors la tranche *socio=rien annuelle correspondante du plan à*socio=nil moyen terme.*socio=nil *socio=nil Pour que le plan*socio=rien et le budget*socio=ec1 aident les divers agents*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et à prendre leurs décisions*socio=rien dans de *socio=rien bonnes conditions d'*socio=nil efficacité*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil arbitrages*socio=et entre*socio=nil organismes*socio=ac,*socio=nil programmes*socio=et et*socio=nil projets doivent*socio=nil être explicites *socio=nil et les limites*socio=rien fixées au budget*socio=ec1 de chaque organisme*socio=ac doivent être*socio=rien contraignantes*socio=uv2 de sorte*socio=rien qu'aucun d'eux ne puisse dépenser davantage de sa *socio=rien propre initiative.*socio=nil Bien *socio=nil que la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 disposent de moyens*socio=ec1 limités pour assurer la planification*socio=et à *socio=rien moyen terme *socio=nil de leurs finances*socio=ec1 publiques*socio=et et la préparation*socio=rien de budgets*socio=ec1 *socio=rien annuels globaux,*socio=nil *socio=nil certains s'en sortent bien*socio=rien. Ainsi, le Botswana a mis en place*socio=rien les procédures*socio=et nécessaires*socio=rien pour qu'il soit soigneusement tenu compte*socio=rien des dépenses*socio=ec1 ordinaires*socio=rien qu'entraîneront: les dépenses*socio=ec1 en capital*socio=ec1. Le Chili*socio=ac évalue rigoureusement ses projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien d'analyses*socio=rien économiques*socio=ec1 (généralement, une analyse*socio=rien coûts-avantages). D'autres ont entrepris de réduire le nombre*socio=rien des agents*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et par divers moyens*socio=ec1 - blocage du*socio=rien recrutement*socio=ec1, recensements de la fonction_publique*socio=et et programmes*socio=et de départ_volontaire*socio=uv4 à la retraite*socio=ec1 - et quelques-uns s'efforcent de rationaliser la structure*socio=ec1 des rémunérations*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et. Le Mexique*socio=ac, pour sa part*socio=rien, accroît la sélectivité*socio=rien de ses subventions*socio=ec1 aux produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1. Ces exemples*socio=rien, et on pourrait en citer d'autres, témoignent*socio=rien de la possibilité*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 des dépenses_publiques*socio=et. Priorités*socio=uv4 en matière*socio=rien de dépenses*socio=ec1 et possibilités*socio=rien de recettes*socio=ec1 dans certains secteurs*socio=rien. La nécessité*socio=uv1 d'examiner simultanément les dépenses*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1 ressort plus clairement lorsqu'on analyse*socio=rien la question*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et dans une *socio=rien perspective sectorielle.*socio=nil *socio=nil Dans beaucoup de pays*socio=ac, les interventions*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et dans l'éducation*socio=et, la santé*socio=et, les services*socio=ec1 urbains*socio=te et les infrastructures*socio=et rurales*socio=te posent des problèmes*socio=uv4 similaires*socio=rien: insuffisance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 affectées à des activités*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien bon rapport coût-efficacité*socio=ec1,*socio=nil manque d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 des*socio=nil *socio=et programmes publics,*socio=nil et*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil limité des pauvres*socio=uv2. L'action*socio=et à entreprendre pour résoudre ces problèmes*socio=uv4 appelle trois types de réforme*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et: réorienter les dépenses*socio=ec1 vers les activités*socio=rien pour lesquelles une participation*socio=uv3 publique*socio=et est*socio=rien la plus critique*socio=uv2, accroître la part*socio=rien de ces dépenses*socio=ec1 financée par les redevances des usagers*socio=rien et d'autres contributions*socio=uv1 liées aux avantages*socio=rien procurés, et déléguer certaines*socio=rien fonctions_publiques*socio=et à des entités*socio=rien mieux à même d'apprécier la situation*socio=rien et les besoins*socio=uv1 locaux*socio=te. Pour chacun des *socio=rien secteurs susmentionnés,*socio=nil les*socio=nil dépenses*socio=ec1 devraient*socio=nil être *socio=nil mieux ciblées. S'agissant de l'éducation*socio=et, il est*socio=rien urgent*socio=uv4, surtout dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, d'élargir et d'améliorer l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien. Dans le secteur_de_la_santé*socio=et, il faudrait accroître les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et affectées à des services_essentiels*socio=uv4, comme les programmes*socio=et de vaccination*socio=et et les soins*socio=rien prénatals. Non seulement il est*socio=rien plus avantageux*socio=rien, pour l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, que les dépenses_publiques*socio=et aillent à pareils*socio=rien services*socio=ec1 plutôt qu'à l'enseignement_supérieur*socio=rien, à la fourniture*socio=ec1 de médicaments non essentiels*socio=uv4 ou à de coûteux*socio=ec2 soins*socio=rien hospitaliers*socio=et curatifs, mais cela est*socio=rien aussi plus équitable*socio=uv2, car ce sont principalement les catégories*socio=rien relativement aisées*socio=rien qui utilisent les services*socio=ec1 d'un*socio=rien coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Dans les *socio=te zones urbaines,*socio=nil *socio=nil la voirie, l'eau*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et l'assainissement*socio=uv3 sont autant de domaines*socio=rien où le secteur_public*socio=et a *socio=rien un rôle critique*socio=uv2 *socio=nil à jouer, tandis qu'il est*socio=rien souvent plus efficace*socio=uv4 de laisser les services*socio=ec1 d'autobus*socio=ec et la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et. Pour ce qui est*socio=rien des infrastructures*socio=et rurales*socio=te, le secteur_public*socio=et devrait continuer à intervenir comme il le fait*socio=rien déjà, dans l'aménagement*socio=et de routes*socio=et, l'irrigation*socio=ec1 et la fourniture*socio=ec1 d'eau*socio=ec1 potable*socio=rien et d'électricité*socio=ec1; cependant, il serait souvent possible*socio=rien, dans chacun de ces domaines*socio=rien, d'orienter les dépenses*socio=ec1 vers l'emploi*socio=ec1 de techniques*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien meilleur rapport coût-efficacité*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil permettraient d'élargir l'accès*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2 aux services_essentiels*socio=uv4, tout en renforçant la contribution*socio=uv1 du*socio=rien secteur_public*socio=et au développement*socio=uv3 et à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Dans de *socio=rien nombreux secteurs,*socio=nil les*socio=nil décisions *socio=nil concernant les dépenses*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1 sont liées par le biais*socio=rien des redevances perçues sur*socio=rien les usagers*socio=rien. A la différence*socio=rien de l'impôt*socio=et, ces redevances permettent de mobiliser des recettes*socio=ec1 pour financer l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1 prioritaires*socio=uv4 sans nuire à l'efficacité*socio=uv3, bien*socio=rien au contraire*socio=rien. En effet*socio=rien, les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 fournis par le secteur_public*socio=et seront utilisés efficacement si leur prix*socio=ec1 est*socio=rien fixé de façon*socio=rien à refléter le coût*socio=ec1 de leur production*socio=ec1, ainsi que leurs externalités et d'autres *socio=rien imperfections du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En revanche, la fourniture*socio=ec1 de *socio=ec1 services subventionnés *socio=nil (c'est-à-dire dont le prix*socio=ec1 ne reflète pas les *socio=rien éléments susmentionnés)*socio=nil *socio=nil aboutit à une consommation*socio=ec1 excessive*socio=rien et impose des dépenses*socio=ec1 additionnelles*socio=rien, et les impôts*socio=et nécessaires*socio=rien pour financer ces subventions*socio=ec1 créent des distorsions*socio=uv4 dans d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Les redevances demandées aux usagers*socio=rien présentent donc, *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3, le double*socio=rien avantage d'assurer une allocation*socio=et efficace*socio=uv4 de l'offre*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services_publics*socio=et et d'éviter la nécessité*socio=uv1 d'impôts*socio=et qui introduiraient des distorsions*socio=uv4. La justification*socio=uv3 de pareilles*socio=rien redevances *socio=rien est bien *socio=nil établie pour les services_publics*socio=et comme le gaz*socio=ec1, l'eau*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et le téléphone*socio=rien. Mais il *socio=rien est possible *socio=nil d'étendre sélectivement le prélèvement*socio=ec1 de redevances même dans les secteurs_de_la_santé*socio=et et de l'éducation*socio=et. S'il existe de *socio=rien bonnes raisons économiques*socio=ec1 et*socio=nil sociales*socio=et *socio=nil de continuer à subventionner l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien et les programmes*socio=et de soins*socio=rien sanitaires*socio=uv2 de base*socio=rien, dont les avantages*socio=rien se répercutent sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, les subventions*socio=ec1 généreuses*socio=rien dont font si souvent l'objet*socio=rien d'autres services_éducatifs*socio=et et sanitaires*socio=uv2 dans les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient être*socio=rien réduites. En recouvrant auprès des usagers*socio=rien le coût*socio=ec1 des services_publics*socio=et ayant une forte*socio=rien rentabilité*socio=ec1 privée*socio=et, comme les soins*socio=rien curatifs ambulatoires fournis par les hôpitaux*socio=et et l'enseignement_supérieur*socio=rien, on améliorera l'efficacité*socio=uv3 tant au niveau*socio=rien de l'offre*socio=rien qu'à celui de la consommation*socio=ec1. Cela permettra aussi de mobiliser des ressources*socio=ec1 pour financer l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1 prioritaires*socio=uv4 dont les pauvres*socio=uv2 sont souvent les *socio=rien principaux utilisateurs.*socio=nil C'*socio=nil est là*socio=nil un objectif*socio=uv4 important *socio=nil lorsque les ressources*socio=ec1 budgétaires*socio=et sont gravement limitées. Certaines*socio=rien subventions*socio=ec1 resteront sans *socio=rien doute nécessaires,*socio=nil *socio=nil mais elles devront être*socio=rien soigneusement ciblées sur*socio=rien les pauvres*socio=uv2. L'attribution*socio=rien sélective*socio=uv4 de bourses*socio=rien d'études*socio=ec2, par exemple*socio=rien, est*socio=rien l'une des *socio=rien solutions possibles *socio=nil pour permettre aux étudiants*socio=ac pauvres*socio=uv2 d'accéder à l'enseignement_supérieur*socio=rien, tandis que les autres devraient prendre en charge*socio=rien à tout le moins une *socio=rien part du coût*socio=ec1 *socio=nil de leur éducation*socio=et. Pour certains services_publics*socio=et, comme la distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien *socio=rien du réseau routier*socio=et local*socio=te,*socio=nil la*socio=nil délégation*socio=ac de*socio=nil certaines responsabilités*socio=uv1 aux*socio=nil autorités*socio=et locales*socio=te *socio=nil donnera aux autorités*socio=et centrales*socio=rien la possibilité*socio=rien de focaliser leur *socio=rien attention sur les*socio=nil tâches prioritaires*socio=uv4.*socio=nil Bien *socio=nil appuyés par les autorités*socio=et centrales*socio=rien, au plan*socio=rien de la formation*socio=et, de la réglementation*socio=et et du*socio=rien suivi, les responsables*socio=ac locaux*socio=te sont souvent mieux à même d'identifier les besoins*socio=uv1 et de mobiliser les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. Si les services*socio=ec1 sont déjà décentralisés, les organismes*socio=ac qui en ont la charge*socio=rien devront être*socio=rien renforcés. Le financement*socio=ec1 des administrations*socio=ac locales*socio=te. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 gagneraient à élargir les attributions*socio=rien des administrations*socio=ac régionales*socio=te et locales*socio=te dans certains domaines*socio=rien. Il *socio=rien est bon *socio=nil de décentraliser la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 à caractère*socio=rien régional*socio=te ou local*socio=te plus que national*socio=te, comme l'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et l'assainissement*socio=uv3, les transports*socio=ec1, et même certains services*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2 et éducatifs*socio=et. Dans ces cas*socio=rien, la décentralisation*socio=et permet de responsabiliser les entités*socio=rien publiques*socio=et chargées de ces services*socio=ec1 et de mieux adapter*socio=rien l'action*socio=et aux préférences*socio=et locales*socio=te. Ce sont les *socio=te zones urbaines *socio=nil qui offrent le plus de possibilités*socio=rien de décentralisation*socio=et, mais l'élargissement*socio=ec2 *socio=rien du rôle des*socio=nil collectivités*socio=ac rurales*socio=te en*socio=nil matière d'*socio=nil alimentation*socio=ec1 en*socio=nil eau*socio=ec1,*socio=nil d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil et de voirie peut aussi améliorer la qualité*socio=rien des services_publics*socio=et. Malgré ces avantages*socio=rien, l'aptitude*socio=uv3 des administrations*socio=ac régionales*socio=te et locales*socio=te à mobiliser des ressources*socio=ec1 pour financer leurs dépenses*socio=ec1 présentes*socio=rien ou *socio=rien potentielles est *socio=nil souvent limitée. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les autorités*socio=et centrales*socio=rien réglementent les quelques sources*socio=rien de recettes*socio=ec1 dont disposent les autorités*socio=et locales*socio=te, en contrôlant les taux*socio=rien d'imposition*socio=et, en interdisant le relèvement*socio=ec2 des redevances perçues sur*socio=rien les usagers*socio=rien, et en limitant leurs moyens*socio=ec1 de recouvrement*socio=rien. Il est*socio=rien généralement possible*socio=rien, et sans danger*socio=uv1, d'assouplir ces restrictions*socio=et, ce qui aura pour effet*socio=rien d'accroître la capacité*socio=uv3 de financement*socio=ec1 des administrations*socio=ac subnationales*socio=te et de les rendre moins dépendantes*socio=uv de transferts*socio=rien de l'administration*socio=et centrale*socio=rien. La tarification*socio=et des *socio=rien usagers est un instrument particulièrement*socio=nil utile*socio=uv4 *socio=nil à l'échelon*socio=rien local*socio=te où les interventions*socio=et des administrations*socio=ac sont généralement concentrées sur*socio=rien la fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 qui se prêtent à *socio=rien un recouvrement direct des*socio=nil coûts*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Même si les restrictions*socio=et imposées par les administrations*socio=ac centrales*socio=rien, l'insuffisance*socio=uv3 des compétences*socio=uv3 *socio=rien techniques disponibles *socio=nil et des contraintes*socio=uv1 politiques*socio=et limitent parfois leurs possibilités*socio=rien de recours*socio=ec1 au prélèvement*socio=ec1 de redevances, les administrations*socio=ac locales*socio=te de certains pays_en_développement*socio=uv3 sont parvenues à mettre en place*socio=rien de bons*socio=rien programmes*socio=et de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1, généralement en améliorant simultanément la qualité*socio=rien des services*socio=ec1 fournis. Parmi les impositions locales*socio=te, l'impôt*socio=et sur*socio=rien la propriété*socio=ec1 présente*socio=rien de *socio=rien nombreuses caractéristiques souhaitables,*socio=nil *socio=nil mais son recouvrement*socio=rien pose souvent des difficultés*socio=uv4 administratives*socio=rien et politiques*socio=et. Il conviendrait toutefois d'envisager un*socio=rien réaménagement*socio=et de cet impôt*socio=et dans tout projet*socio=rien de réforme*socio=et de l'ensemble*socio=rien des finances*socio=ec1 locales*socio=te. Les autres impôts*socio=et locaux*socio=te, qui sont souvent complexes et trop nombreux*socio=rien et dont le *socio=rien recouvrement est donc*socio=nil coûteux*socio=ec2 et*socio=nil difficile,*socio=nil *socio=nil peuvent généralement être*socio=rien simplifiés afin de réduire les coûts*socio=ec1 administratifs*socio=et. Les administrations*socio=ac locales*socio=te tirent souvent une partie*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 de subventions*socio=ec1 des administrations*socio=ac centrales*socio=rien ou régionales*socio=te. S'ils sont bien*socio=rien conçus et administrés*socio=rien, ces concours peuvent permettre de corriger les écarts*socio=rien de revenu*socio=ec1, d'étendre à la collectivité*socio=ac nationale*socio=te les avantages*socio=rien de certaines*socio=rien fonctions_publiques*socio=et locales*socio=te comme l'éducation*socio=et, et d'encourager un*socio=rien plus gros*socio=rien effort*socio=uv1 fiscal*socio=ec de la part*socio=rien des administrations*socio=ac locales*socio=te. Le recours*socio=ec1 au crédit*socio=ec1 peut aussi contribuer au financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 des administrations*socio=ac locales*socio=te. Certains pays_en_développement*socio=uv3 ont obtenu de *socio=rien bons résultats *socio=nil en créant des fonds*socio=ec1 de développement*socio=uv3 municipal*socio=ac pour fournir du*socio=rien crédit*socio=ec1, ainsi que des services*socio=ec1 de formation*socio=et et d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, aux administrations*socio=ac locales*socio=te. Il *socio=rien reste souhaitable *socio=nil de mobiliser davantage de ressources*socio=ec1 au niveau*socio=rien local*socio=te pour accroître la capacité*socio=uv3 de service_de_la_dette*socio=ec1 des administrations*socio=ac locales*socio=te et pour compléter ou remplacer les subventions*socio=ec1 reçues des échelons supérieurs*socio=rien de l'administration*socio=et. La faiblesse*socio=rien de leurs moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et limite*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des administrations*socio=ac locales*socio=te en ce qui concerne la mobilisation*socio=uv de recettes*socio=ec1 et aussi l'utilisation*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1. Il est*socio=rien donc essentiel*socio=uv4 que les autorités*socio=et centrales*socio=rien cherchent à renforcer les capacités*socio=uv3 locales*socio=te par des services*socio=ec1 de formation*socio=et et d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et même par le détachement*socio=rien de personnel*socio=ac des services*socio=ec1 centraux*socio=rien. Le renforcement*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et par une réforme*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et. La création*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et a généralement eu pour objectif*socio=uv4 de décentraliser *socio=rien certaines activités clés du secteur_public*socio=et *socio=nil ou de placer sous tutelle*socio=rien publique*socio=et *socio=rien certaines activités du secteur_privé*socio=et.*socio=nil *socio=nil Dans quelques pays_en_développement*socio=uv3, certaines*socio=rien entreprises*socio=ac gérées sur*socio=rien une base*socio=rien commerciale*socio=ec1 ont obtenu de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil contribuant aux recettes*socio=ec1 publiques*socio=et et jouant *socio=rien un rôle important *socio=nil dans l'édification*socio=rien de la nation*socio=te. Cependant, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, leurs performances*socio=uv3 ont *socio=rien été décevantes,*socio=nil l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil de leur action*socio=et étant entravée par *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil objectifs*socio=uv4 contradictoires*socio=uv2 *socio=nil et par le manque*socio=rien de discipline*socio=uv1 financière*socio=ec1. Beaucoup d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et sont censées se procurer elles-mêmes les ressources*socio=ec1 dont elles ont besoin*socio=uv1, par autofinancement ou par la voie*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Cependant, leur épargne*socio=ec1 étant régulièrement inférieure*socio=rien à leur investissement*socio=ec1, la nécessité*socio=uv1 de financer la différence*socio=rien a beaucoup ajouté au déficit*socio=ec1 et à l'endettement*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3. Les subventions*socio=ec1 budgétaires*socio=et directes*socio=rien versées à ces entreprises*socio=ac ont substantiellement alourdi les déficits*socio=ec1 des administrations*socio=ac centrales*socio=rien. En outre, leurs emprunts*socio=ec1 étrangers*socio=te directs*socio=ec1 se sont généralement accrus plus vite que ceux du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et ont souvent garanti*socio=rien ces emprunts*socio=ec1 sans avoir de stratégie*socio=et globale*socio=rien ou de mécanisme*socio=rien de contrôle*socio=uv3 et, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les mauvaises*socio=rien performances*socio=uv3 de l'entreprise*socio=ac emprunteuse les ont obligés à prendre en charge*socio=rien les dettes*socio=ec1 dont celle-ci ne pouvait plus assurer le service*socio=ec1. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont désormais pris conscience*socio=uv1 de l'importance*socio=rien critique*socio=uv2 d'étendre aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et le champ*socio=rien de toute réforme*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. La *socio=rien première chose *socio=nil à faire est*socio=rien de réduire la charge*socio=rien qu'elles imposent au budget_de_l'_état*socio=ac en améliorant l'efficacité*socio=uv3 de leur exploitation*socio=ec1 et en veillant à ce que leurs prix*socio=ec1 leur permettent de recouvrer leurs coûts*socio=ec1. Il est*socio=rien également essentiel*socio=uv4 d'assurer la transparence*socio=uv3 des relations*socio=rien financières*socio=ec1 entre les administrations*socio=ac et les entreprises*socio=ac publiques*socio=et. Si toutes les subventions*socio=ec1 versées aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et sont explicitement budgétisées, leur coût*socio=ec1 peut alors être*socio=rien examiné chaque année*socio=rien, et non pas caché ou tout simplement oublié. En prenant les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien pour accroître la disponibilité*socio=rien d'informations*socio=rien *socio=rien fiables sur les*socio=nil résultats financiers*socio=ec1 et*socio=nil opérationnels des*socio=nil entreprises*socio=ac,*socio=nil *socio=nil pour éliminer les impayés réciproques et pour contrôler l'octroi*socio=rien de garanties publiques*socio=et à leurs emprunts*socio=ec1, on contribuera aussi à rétablir la discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et. Enfin, une participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et peut souvent améliorer l'efficacité*socio=uv3 des opérations*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et et réduire la charge*socio=rien qu'elles font peser sur*socio=rien les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Dans la mesure*socio=rien où une privatisation*socio=et complète et rapide*socio=rien se heurte souvent à des obstacles*socio=rien redoutables, il est*socio=rien souvent plus faisable*socio=rien de recourir à des *socio=rien solutions intermédiaires,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil en passant des contrats*socio=ec1 de location ou de gestion*socio=ec2, ou en laissant le secteur_privé*socio=et leur faire concurrence*socio=ec1. Les éléments*socio=rien d'une réforme*socio=et. Application*socio=rien d'une *socio=et politique budgétaire prudente*socio=rien,*socio=nil réduction*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 *socio=nil de la mobilisation*socio=uv de recettes*socio=ec1, efficacité*socio=uv3 des dépenses_publiques*socio=et, décentralisation*socio=et accrue des administrations_publiques*socio=ac, adoption*socio=et de politiques*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et compatibles*socio=rien avec la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1, tels sont les *socio=rien cinq grands domaines sur *socio=nil lesquels devra porter l'effort*socio=uv1. Il sera difficile*socio=rien à la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de progresser simultanément sur*socio=rien tous les fronts*socio=rien. Cependant, si l'on négligeait l'une quelconque de ces composantes*socio=rien, on risquerait fort*socio=rien de se heurter à des problèmes*socio=uv4 dans les autres domaines*socio=rien. Aussi est-il essentiel*socio=uv4 d'adopter une approche globale*socio=rien à l'égard*socio=rien de tout projet*socio=rien de réforme*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, de façon*socio=rien à pouvoir*socio=rien recommander un*socio=rien programme*socio=et *socio=rien cohérent propice *socio=nil à une réforme*socio=et durable*socio=uv4. Options*socio=rien pour un*socio=rien ajustement*socio=et à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te demeure fragile*socio=rien, bien*socio=rien qu'à court_terme*socio=rien les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 soient raisonnables*socio=uv4. Malgré une légère*socio=rien progression*socio=ec2 en 1987 par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien, la croissance*socio=uv3 *socio=rien moyenne du PIB*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 est *socio=nil encore nettement inférieure*socio=rien à ce qu'elle était dans les années*socio=rien 50 et 60. De plus, il subsiste de graves*socio=rien déséquilibres des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, et l'on peut craindre une recrudescence*socio=ec2 de l'instabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1, des taux_de_change*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Cette fragilité*socio=uv1 est*socio=rien la *socio=rien conséquence directe des*socio=nil divergences*socio=uv1 *socio=nil qui subsistent entre les politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 des principales*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1. Sans *socio=rien modifications décisives *socio=nil de ces politiques*socio=et, l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1 actuelle*socio=te risque*socio=uv4 fort*socio=rien de dégénérer à brève*socio=rien échéance*socio=te en une récession*socio=ec2 mondiale*socio=te. Pour les pays_en_développement*socio=uv3, en particulier*socio=rien ceux d'entre eux qui sont très endettés, l'avenir*socio=te demeure préoccupant*socio=rien, en dépit*socio=rien de gros*socio=rien efforts*socio=uv1 de stabilisation*socio=et et d'ajustement*socio=et. Ces pays*socio=ac risquent d'être*socio=rien voués à une longue*socio=rien stagnation*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 par habitant*socio=ac, à une aggravation*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 et à des troubles sociaux*socio=et. Pour que les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 comme des pays_en_développement*socio=uv3 s'améliorent, trois conditions*socio=rien doivent être*socio=rien réunies: - Les principales*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1 doivent poursuivre la réorientation*socio=et de leur politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et structurelle afin de ramener progressivement les déséquilibres externes*socio=te à *socio=rien un niveau *socio=nil tolérable. Ces réformes*socio=et amélioreraient les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 à plus long_terme*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 - condition*socio=rien indispensable*socio=uv4 à l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des pays_en_développement*socio=uv3. - Les pays_en_développement*socio=uv3 doivent poursuivre des réformes*socio=et visant à améliorer leurs perspectives*socio=rien de développement*socio=uv3, même si le climat*socio=rien international*socio=te est*socio=rien défavorable*socio=uv4. - Les *socio=rien transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde doivent*socio=nil être *socio=nil réduits. C'est*socio=rien là un*socio=rien défi*socio=uv2 redoutable*socio=rien pour les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 comme pour ceux des pays_en_développement*socio=uv3 et pour la communauté*socio=ac financière*socio=ec1 internationale*socio=te. Ces conditions*socio=rien sont étroitement liées et, si l'on réussissait à progresser sur*socio=rien les trois fronts*socio=rien, l'avenir*socio=te cesserait d'être*socio=rien aussi menaçant*socio=rien et une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 saine*socio=uv2 redeviendrait possible*socio=rien. L'héritage des années*socio=rien 70. Les années*socio=rien 70 ont été*socio=rien, pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, une période*socio=te de troubles et de transition*socio=uv3. Après*socio=rien la longue*socio=rien phase*socio=te d'expansion*socio=ec2 de l'après-guerre*socio=te, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 est*socio=rien devenue, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil plus*socio=nil irrégulière.*socio=nil *socio=nil Pour l'ensemble*socio=rien de la décennie*socio=te, elle est*socio=rien tombée à 311% par an*socio=rien, alors qu'elle avait été*socio=rien de 5,0% pendant les années*socio=rien 60. Le *socio=rien premier choc pétrolier*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil augmentation*socio=ec2 des*socio=nil déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et,*socio=nil *socio=nil la montée de l'inflation*socio=ec2 et la rigidité*socio=uv3 *socio=rien croissante du fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te *socio=nil sont les *socio=rien principales causes *socio=nil de ce ralentissement*socio=ec2. L'instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 depuis l'effondrement*socio=ec2, en 1971, *socio=rien du système des*socio=nil changes de*socio=nil bretton_woods*socio=et *socio=nil n'a fait*socio=rien qu'aggraver les tensions*socio=uv3 financières*socio=ec1. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 s'est*socio=rien à peu près maintenue en *socio=rien dépit du tassement *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1. Elle a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 5,4% par an*socio=rien, soit du*socio=rien même ordre*socio=rien que pour la décennie*socio=te précédente*socio=rien. Cependant, comme il ressort des *socio=rien précédents rapports_sur_le_développement_dans_le_monde,*socio=nil ce*socio=nil rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 honorable a*socio=nil été *socio=nil obtenu au prix*socio=ec1 d'une rapide*socio=rien augmentation*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 et - pour nombre*socio=rien d'entre eux - de déséquilibres intérieurs*socio=te croissants*socio=rien: déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et considérables*socio=rien, inflation*socio=ec2, surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1, et distorsions*socio=uv4 des incitations*socio=uv3 à la *socio=ec1 production industrielle et*socio=nil agricole.*socio=nil De*socio=nil nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil se sont ainsi trouvés à la merci*socio=rien de nouveaux*socio=rien chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. Même si les années*socio=rien 70 avaient été*socio=rien caractérisées par *socio=rien un climat économique*socio=ec1 *socio=nil de plus en plus incertain*socio=rien, les perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te vers la fin*socio=rien de la décennie*socio=te semblaient d'une *socio=rien manière générale justifier*socio=nil un optimisme*socio=uv1 prudent.*socio=nil L'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=nil s'était apparemment bien*socio=rien remise *socio=rien du choc pétrolier*socio=ec1 *socio=nil de 1973, dont les *socio=rien incidences néfastes sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te et*socio=nil sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 *socio=nil n'avaient été*socio=rien que passagères. Il semblait probable*socio=uv4 que les années*socio=rien 80 seraient marquées par une modeste*socio=rien reprise de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1, qui se rapprocherait de la moyenne*socio=rien des années*socio=rien 50 et 60, et par une *socio=ec2 progression régulière *socio=nil de l'économie*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Les projections*socio=ec2 économiques*socio=ec1 mondiales*socio=te présentées dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1979, comme d'ailleurs*socio=rien d'autres prévisions*socio=ec2 faites à l'époque*socio=te, débouchaient, pour la période*socio=te 1980-90, *socio=rien sur un taux_de_croissance*socio=ec1 réel*socio=ec2 moyen du PIB*socio=ec1 *socio=nil de 4,2% pour les pays_industriels*socio=ec1 et de 5,6% pour les pays_en_développement*socio=uv3 (Figure 1:1). Or*socio=rien, d'après*socio=rien les résultats*socio=rien enregistrés pour 198087 et les projections*socio=ec2 établies pour le restant de la décennie*socio=te, il apparaît probable*socio=uv4 que, pour l'ensemble*socio=rien des années*socio=rien 80, le taux_de_croissance*socio=ec1 moyen*socio=rien ne dépassera guère, pour les pays_industriels*socio=ec1, la moitié*socio=rien de celui projeté en 1979 et ne sera, pour les pays_en_développement*socio=uv3, que d'à peu près les deux tiers*socio=rien de celui alors envisagé. Ces écarts*socio=rien sont considérables*socio=rien. Ils sont la *socio=rien conséquence spectaculaire *socio=nil de trois *socio=rien phénomènes principaux *socio=nil qui ont bouleversé l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te: - Les fluctuations*socio=ec2 de grande*socio=rien amplitude du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1, déclenchées par le *socio=rien second choc pétrolier*socio=ec1 *socio=nil à la fin*socio=rien de 1979, ont gravement perturbé l'économie*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs *socio=nil comme des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays *socio=nil lourdement endettés ont été*socio=rien particulièrement touchés. - Pour mettre *socio=rien un frein *socio=nil à une forte*socio=rien inflation*socio=ec2 qui ne cessait de s'aggraver, la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ont réorienté leur politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 afin d'atténuer les *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil - La détérioration*socio=uv4 *socio=rien inattendue du climat économique*socio=ec1 international*socio=te -*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, chute des cours*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien, contraction*socio=ec2 des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 extérieurs*socio=te et flambée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 - est*socio=rien venue aggraver les insuffisances*socio=uv3 structurelles*socio=ec2 de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 et les effets*socio=rien des défaillances*socio=rien antérieures*socio=te de leur politique_économique*socio=ec1. La section*socio=rien qui suit traite de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 appliquée par les pays_industriels*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 80 et de ses *socio=rien incidences sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te.*socio=nil *socio=nil Y sont aussi exposées les options*socio=rien qui s'offrent actuellement à ces pays*socio=ac. Toujours dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil *socio=nil on trouvera une analyse*socio=rien des effets*socio=rien, pour les pays_en_développement*socio=uv3, de l'évolution*socio=rien *socio=rien du climat économique*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil et*socio=nil un *socio=nil exposé des moyens*socio=ec1 auxquels ils pourraient recourir pour faire face*socio=rien à leurs problèmes*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1 et à leurs problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1. Le chapitre*socio=rien s'achève sur*socio=rien une évaluation*socio=ec2 des perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te jusqu'à 1995. Politiques*socio=et et déséquilibres macroéconomiques*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. Face*socio=rien à une forte*socio=rien inflation*socio=ec2 et à des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et croissants*socio=rien, hérités de la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ont réagi rapidement et énergiquement par une réorientation*socio=et de leur politique_économique*socio=ec1. Dès la fin*socio=rien de 1979, ces pays*socio=ac adoptèrent une politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2 de resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que les sept principales*socio=rien puissances*socio=et économiques*socio=ec1 (le Groupe_des_sept*socio=ac) ramenèrent le taux_de_croissance*socio=ec1 de leur masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit du terme *socio=nil (Ml) de 10% en 1979 à 6% en 1980. Cette réorientation*socio=et, qui coïncidait avec le *socio=rien second choc pétrolier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil a contribué à déclencher une récession*socio=ec2 grave*socio=rien qui a été*socio=rien ressentie en 1981-82. La plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ont aussi réorienté leur politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et en vue*socio=rien de réduire le déficit*socio=ec1 structurel*socio=ec2 de leur budget*socio=ec1. Bien*socio=rien que les déficits*socio=ec1 se soient aggravés sous l'effet*socio=rien des stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien liés à la récession*socio=ec2 - le budget*socio=ec1 de l'administration*socio=et centrale*socio=rien et de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac est*socio=rien resté largement déficitaire*socio=ec2 dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 jusqu'au milieu*socio=rien de la décennie*socio=te (Tableau*socio=rien 1:1) -, la réorientation*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et a eu *socio=rien un effet *socio=nil procyclique qui a aggravé la récession*socio=ec2. En 1982, la croissance*socio=uv3 *socio=rien moyenne du PIB*socio=ec1 est *socio=nil tombée à -0,4% pour les pays_industriels*socio=ec1 et à 2,0% pour les pays_en_développement*socio=uv3. Les États-unis*socio=ac ont constitué la *socio=rien principale exception *socio=nil à ce mouvement*socio=ec2 de réorientation*socio=et des finances*socio=ec1 publiques*socio=et; leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a continué de se creuser après*socio=rien 1981 *socio=rien du fait *socio=nil de la réduction*socio=ec2 des taux*socio=rien d'imposition*socio=et et de l'augmentation*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et. Les États-unis*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac, entre autres pays*socio=ac, ont tenté aussi de réduire le rôle*socio=rien économique*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et et d'alléger la réglementation*socio=et régissant*socio=rien les activités*socio=rien des entreprises*socio=ac privées*socio=et. Cette politique*socio=et comportait une libéralisation*socio=et très poussée des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. La privatisation*socio=et de certaines*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et, en particulier*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac, procédait du*socio=rien même esprit*socio=rien. Effets*socio=rien de la réorientation*socio=et des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1. Ces réorientations ont eu rapidement *socio=rien un profond retentissement.*socio=nil *socio=nil Elles ont eu pour avantage, grâce*socio=rien aussi à la baisse*socio=ec2, après*socio=rien 1981, du*socio=rien prix*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1, de réduire l'inflation*socio=ec2. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, l'inflation*socio=ec2, après*socio=rien avoir culminé à 9,4% en 1980, est*socio=rien tombée à 418% en 1983 et à 2,9% en 1987 (Figure 1:2). En revanche, la récession*socio=ec2 a accéléré la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1 qui s'était amorcée dans les années*socio=rien 70. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, ce phénomène*socio=rien a freiné les hausses de salaires*socio=ec1, ce qui a contribué, à terme*socio=rien, à restaurer le climat*socio=rien des affaires*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 des entreprises*socio=ac. Cependant, dans de nombreux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, le recul*socio=ec du*socio=rien chômage*socio=ec1 ne s'est*socio=rien pas encore amorcé, ce qui ne laisse pas d'être*socio=rien inquiétant*socio=rien; en Europe*socio=ac, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 est*socio=rien resté en *socio=rien moyenne supérieur *socio=nil à 10% depuis 1983. Le chômage*socio=ec1 est*socio=rien une *socio=rien lourde charge *socio=nil pour la société*socio=ac et a contribué à la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et (Encadré 1:1). Les tensions*socio=uv3 politiques*socio=et qu'il entraîne expliquent peut-être aussi pourquoi les pays_industriels*socio=ec1 sont peu enclins à développer leurs programmes_d'_aide*socio=uv1. De plus, le passage*socio=rien à des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 anti-inflationnistes*socio=ec2 a entraîné une *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil particulier aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où cette politique*socio=et a coïncidé avec une expansion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 réel*socio=ec2 des *socio=rien bons du Trésor*socio=et américain*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui avait été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 2% en 1980, a atteint le niveau*socio=rien de 8% en 1984 (Figure 1:3). Cette évolution*socio=rien aurait à elle seule*socio=rien suffi à alourdir considérablement*socio=rien la charge*socio=rien imposée aux pays_en_développement*socio=uv3 par le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Les divergences*socio=uv1 des politiques*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 - politique*socio=et dominée par le souci*socio=rien de stimuler l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et politique*socio=et de consolidation*socio=uv3 budgétaire*socio=et ailleurs*socio=rien - ont abouti à un*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 financier*socio=ec1 persistant et sont à l'origine*socio=rien des déséquilibres des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te constatés actuellement. Apparition*socio=rien de déséquilibres macroéconomiques*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1. Au lendemain*socio=rien de la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 mexicaine de 1982, les États-unis*socio=ac ont fortement accru la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 afin de prévenir l'effondrement*socio=ec2 d'un*socio=rien système*socio=rien bancaire*socio=ec1 déjà ébranlé par la récession*socio=ec2. Cela a déclenché une vive reprise de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, favorisée*socio=rien aussi par l'expansion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et par la *socio=et réforme fiscale "*socio=nil favorable*socio=ec2 *socio=nil à l'offre*socio=rien" opérée en 1981. La contraction*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et l'augmentation*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et se sont conjuguées pour entraîner une forte*socio=rien progression*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac et du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et qui ont atteint, en *socio=rien proportion du PNB*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil niveaux *socio=nil que les tendances*socio=rien passées*socio=te étaient loin*socio=rien de laisser prévoir (Tableau*socio=rien 1:1). Le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 privée*socio=et est*socio=rien retombé au niveau*socio=rien relativement faible*socio=rien où il s'était maintenu pendant l'après-guerre*socio=te, et l'investissement_privé*socio=et s'est*socio=rien accru, en partie*socio=rien sous l'effet*socio=rien de la *socio=et réforme fiscale *socio=nil de 1981 (Encadré 1:2). C'est*socio=rien ainsi que la balance*socio=ec1 épargneinvestissement du*socio=rien secteur_privé*socio=et, excédentaire*socio=ec à raison*socio=uv de 3,2% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1982, est*socio=rien devenue déficitaire*socio=ec2 en 1987 (-1,2% du*socio=rien PNB*socio=ec1). *socio=rien Du fait *socio=nil de cette évolution*socio=rien et de l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien parallèle du déficit*socio=ec1 des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil balance*socio=ec1 globale épargneinvestissement*socio=nil est devenue*socio=nil négative,*socio=nil *socio=nil ce qui s'est*socio=rien traduit par un*socio=rien déficit*socio=ec1 croissant*socio=rien de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. En revanche, le Japon*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac ont appliqué une politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et plus restrictive*socio=uv4 qui, alliée*socio=rien à des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 privée*socio=et élevés*socio=uv4, a eu pour effet*socio=rien d'accroître les excédents*socio=ec1 de leur balance*socio=ec1 courante*socio=te (Tableau*socio=rien 1:2 et Figure 1:4). Ces évolutions*socio=uv divergentes de l'épargne*socio=ec1 et de la dépense*socio=ec1 ont entraîné des *socio=rien écarts croissants *socio=nil entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les instruments*socio=rien libellés en dollars*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les instruments*socio=rien libellés dans les autres monnaies*socio=ec1 principales*socio=rien, et une longue*socio=rien phase*socio=te d'appréciation du*socio=rien dollar*socio=ec1 (Figure 1:5). Les déséquilibres croissants*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil en ont été*socio=rien aggravés. Les nouveaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 (NPI) d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont pu accroître fortement leurs exportations*socio=ec1 vers les États-unis*socio=ac dont le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te a atteint en 1987 *socio=rien un niveau sans*socio=nil précédent.*socio=nil Les*socio=nil mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil qui ont été*socio=rien le corollaire de ces déséquilibres persistants des paiements*socio=ec1 ont modifié la répartition*socio=uv3 des rôles*socio=rien de créanciers*socio=ac et débiteurs*socio=ac entre les principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1. Les États-unis*socio=ac, longtemps restés le principal*socio=rien *socio=ac pays créancier *socio=nil et le premier*socio=rien exportateur*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil sont maintenant le principal*socio=rien pays*socio=ac débiteur*socio=ec. Le montant*socio=ec1 estimatif*socio=rien de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te nette*socio=rien représentait déjà 6,5% de leur PNB*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1986. La même année*socio=rien, le Japon*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac étaient déjà devenus les principaux*socio=rien *socio=ac pays créanciers,*socio=nil leurs*socio=nil créances*socio=ec1 *socio=rien nettes sur l'*socio=nil étranger*socio=te représentant,*socio=nil *socio=nil respectivement, 8,5 et 10,5% de leur PNB*socio=ec1. *socio=rien Premières tentatives de*socio=nil coordination_internationale*socio=uv3 des*socio=nil politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Entre la fin*socio=rien de 1981 et le début*socio=rien de 1985, le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien apprécié de 35%, en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, par rapport*socio=rien aux autres monnaies*socio=ec1 principales*socio=rien. Cette tendance*socio=rien s'est*socio=rien inversée en mars*socio=rien 1985, lorsque le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te des États-unis*socio=ac a commencé à paraître insoutenable*socio=uv4. Les responsables*socio=ac de la politique_économique*socio=ec1 des *socio=rien cinq principaux pays_industriels*socio=ec1 (*socio=nil Groupe_des_cinq)*socio=nil *socio=nil ont initialement favorisé*socio=rien cet ajustement*socio=et et ont conclu, en septembre*socio=rien 1985, l'Accord*socio=et du*socio=rien Plaza qui a marqué le début*socio=rien d'interventions*socio=et concertées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien pour régulariser la baisse*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Cependant, le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des États-unis*socio=ac a continué à augmenter, bien*socio=rien que la baisse*socio=ec2 cumulative*socio=rien de la valeur*socio=ec1 effective*socio=rien réelle*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 eût atteint 34% à la fin*socio=rien de 1987 par rapport*socio=rien au *socio=rien maximum du début *socio=nil de 1985. Plusieurs facteurs*socio=rien sont à l'origine*socio=rien de ce phénomène*socio=rien: - D'importants*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 des États-unis*socio=ac - particulièrement le Canada*socio=ac, les pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et les NPI d'Asie*socio=ac - ou bien*socio=rien ont une monnaie*socio=ec1 définie*socio=rien par référence*socio=rien au dollar*socio=ec1, ou bien*socio=rien ont dévalué leur monnaie*socio=ec1 par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1, ou bien*socio=rien encore n'ont laissé que récemment leurs monnaies*socio=ec1 s'apprécier par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1, et dans une mesure*socio=rien limitée. Par ailleurs*socio=rien, l'appréciation réelle*socio=ec2 du*socio=rien deutsche mark*socio=ec1 a été*socio=rien freinée *socio=rien du fait *socio=nil que sa valeur*socio=ec1 est*socio=rien liée à celle des autres principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac dans le *socio=rien cadre du système_monétaire*socio=ec1 européen*socio=ac *socio=nil (SME); sa valeur*socio=ec1 n'a ainsi augmenté que de 12% entre mars*socio=rien 1985 et décembre*socio=rien 1987. Pour ces *socio=rien diverses raisons,*socio=nil le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 du dollar*socio=ec1 par*socio=nil rapport *socio=nil au deutsche mark*socio=ec1 n'est*socio=rien revenu*socio=ec1 qu'à la fin*socio=rien de 1987 à son niveau*socio=rien réel*socio=ec2 (pondéré par la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1) de 1980 (Figure 1:5). - Les soldes*socio=ec1 des balances commerciales*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien ne s'ajustent pas immédiatement. Les prix*socio=ec1 réagissent plus vite que le volume*socio=rien à une dévaluation*socio=ec2, et le *socio=ec1 déficit commercial en*socio=nil prix courants*socio=rien *socio=nil tend donc, dans l'immédiat*socio=rien, à s'accroître (effet*socio=rien dit "de la courbe en J"). - Des *socio=et mesures protectionnistes,*socio=nil *socio=nil notamment des accords*socio=et de restriction*socio=et volontaire*socio=uv4 des exportations*socio=ec1, ont réduit la sensibilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des importations*socio=ec1 aux mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 en incitant les fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te à réduire leurs marges bénéficiaires*socio=ac plutôt que d'accepter des ajustements*socio=et en volume*socio=rien (Encadré 1:1). - Les grandes*socio=rien *socio=ac entreprises américaines *socio=nil continuent de se fournir dans des pays*socio=ac à *socio=rien main-d'_oeuvre bon marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui ajoute à la rigidité*socio=uv3 *socio=rien du volume des*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil - La contraction*socio=ec2, après*socio=rien 1982, des importations*socio=ec1 de plusieurs pays_en_développement*socio=uv3 très endettés, parmi lesquels on compte*socio=rien, en amérique_latine*socio=ac notamment, d'importants*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, est*socio=rien pour beaucoup dans la diminution*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 américaines*socio=ac après*socio=rien 1982. - Enfin - et c'est*socio=rien là *socio=rien un facteur essentiel*socio=uv4 *socio=nil - la persistance*socio=te du*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et a entravé la réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te des États-unis*socio=ac. Les réalignements des taux_de_change*socio=ec1 n'ont pas d'incidence*socio=rien significative*socio=uv4 sur*socio=rien le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, qui est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien facteurs clés du déséquilibre*socio=uv4 global *socio=nil entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 constaté aux États-unis*socio=ac. De ce fait*socio=rien, tant que le déficit*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac n'aura pas été*socio=rien ramené nettement en dessous de son niveau*socio=rien de 1987 (2,4% du*socio=rien PIB*socio=ec1), la charge*socio=rien de l'ajustement*socio=et retombera sur*socio=rien le secteur_privé*socio=et; le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 épargneinvestissement du*socio=rien secteur_privé*socio=et devra faire place*socio=rien à un*socio=rien confortable excédent*socio=ec1 pour que la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des États-unis*socio=ac puisse s'améliorer. Cela impliquerait une forte*socio=rien réduction*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et ou de l'investissement_privé*socio=et, voire des deux. Pour *socio=rien obtenir un tel*socio=nil redressement*socio=ec2 *socio=nil par le *socio=rien seul moyen des*socio=nil ajustements*socio=et de*socio=nil change,*socio=nil *socio=nil il faudrait probablement une nouvelle*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Reconnaissant que, pour corriger les déséquilibres des paiements*socio=ec1, il était indispensable*socio=uv4 d'harmoniser leurs politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1, les six principales*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1 ont franchi au début*socio=rien de 1987 *socio=rien un nouveau pas*socio=nil sur la*socio=nil voie *socio=nil d'une coordination*socio=uv3. L'Accord*socio=et du*socio=rien Louvre, conclu en février*socio=rien 1987, a marqué la volonté*socio=uv1 des pays*socio=ac à balance_des_paiements*socio=ec1 excédentaire*socio=ec de stimuler l'investissement*socio=ec1 et la consommation*socio=ec1 internes*socio=te afin de réduire leur excédent*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1. Les États-unis*socio=ac se sont pour leur part*socio=rien engagés à suivre une politique*socio=et de contraction*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et en vue*socio=rien de réduire leur déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te. Ces engagements*socio=ec1 ont été*socio=rien renouvelés par les chefs*socio=ac d'État*socio=ac ou de gouvernement*socio=ac des pays*socio=ac du*socio=rien Groupe_des_sept*socio=ac en juin*socio=rien 1987, *socio=rien lors du Sommet *socio=nil de Venise, et dans les déclarations*socio=et du*socio=rien Groupe_des_sept*socio=ac du*socio=rien 22 décembre*socio=rien 1987 et du*socio=rien 13 avril*socio=rien 1988. Les parties*socio=rien à l'Accord*socio=et, considérant qu'une nouvelle*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 serait néfaste*socio=rien, sont aussi convenues de "coopérer étroitement pour promouvoir la stabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 autour des niveaux*socio=rien actuels*socio=te". Le Japon*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac craignaient que la poursuite*socio=rien de la baisse*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 n'entame la compétitivité*socio=uv3 de leurs exportations*socio=ec1 et n'entraîne à brève*socio=rien échéance*socio=te un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de leur activité*socio=rien économique*socio=ec1. Les autorités*socio=et américaines*socio=ac craignaient, quant à elles, qu'une baisse*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 n'entraîne une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te, n'ébranle la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te dans les instruments*socio=rien libellés en dollars*socio=ec1, et ne décourage les entrées de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et. Comme il s'y était engagé en février*socio=rien 1987, le Japon*socio=ac a pris plusieurs mesures*socio=et financières*socio=ec1 à caractère*socio=rien expansionniste*socio=ec2. C'est*socio=rien ainsi qu'il a annoncé en mai*socio=rien 1987 une rallonge budgétaire*socio=et de 5 billions de yen*socio=ec1 (environ 40 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) pour le financement*socio=ec1 d'investissements_publics*socio=et supplémentaires*socio=rien et de grands*socio=rien programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et. Les autorités*socio=et japonaises*socio=ac ont aussi pris une *socio=rien initiative importante *socio=nil tendant à recycler une partie*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 du*socio=rien Japon*socio=ac au profit*socio=uv des pays_en_développement*socio=uv3 pendant les trois *socio=rien prochaines années *socio=nil (Encadré 1:3). Le Gouvernement*socio=ac de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac a, quant à lui, annoncé des mesures*socio=et visant à stimuler l'économie*socio=ec1 par le biais*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de réduction*socio=ec2 de la charge*socio=rien fiscale*socio=et dont la mise en oeuvre*socio=rien serait étalée sur*socio=rien trois ans*socio=rien. Par l'application*socio=rien anticipée de certains éléments*socio=rien d'une réforme*socio=et initialement décidée pour 1990, ce programme*socio=et comporte une réduction*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et projetées pour 1988 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 qui pourrait aller jusqu'à 14 milliards*socio=rien de deutsche mark*socio=ec1 (0,7% du*socio=rien PNB*socio=ec1). Pour compléter les effets*socio=rien des *socio=et mesures budgétaires de*socio=nil *socio=rien stimulation prises *socio=nil par le Japon*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac, le Gouvernement*socio=ac des États-unis*socio=ac a réaffirmé sa volonté*socio=uv1 de réduire sensiblement les dépenses_publiques*socio=et, conformément aux objectifs*socio=uv4 révisés de l'Amendement Gramm-rudman-hollings visant à rétablir l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et d'ici à 1993. Il était prévu que le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et devrait déjà diminuer de plus de 1% du*socio=rien PNB*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 87 grâce*socio=rien à l'effet*socio=rien transitoire exercé sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 par la *socio=et réforme fiscale *socio=nil en 1986 et aux recettes*socio=ec1 élevées*socio=uv4 attendues de l'imposition*socio=et des plus-values. La crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 d'octobre*socio=rien 1987. Si les gouvernements*socio=ac des principales*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1 s'accordent désormais sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de corriger les déséquilibres des paiements*socio=ec1, les progrès*socio=uv1 en ce sens*socio=rien ont été*socio=rien jusqu'à *socio=rien présent modestes.*socio=nil Il*socio=nil est difficile *socio=nil de subordonner les politiques_économiques*socio=ec1 à des impératifs*socio=uv4 internationaux*socio=te plutôt que nationaux*socio=te. Dans le cas*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac, il ne faut sans doute*socio=rien pas s'attendre, à brève*socio=rien échéance*socio=te, à une expansion*socio=ec2 additionnelle*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, le gouvernement_fédéral*socio=ac craignant que cela ne renforce les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil ou ne compromette la réalisation*socio=uv1 de l'objectif*socio=uv4 de consolidation*socio=uv3 budgétaire*socio=et qu'il s'est*socio=rien fixé pour le *socio=rien moyen terme.*socio=nil *socio=nil De même, les États-unis*socio=ac se sont jusqu'à présent*socio=rien montrés incapables*socio=rien de s'engager sérieusement sur*socio=rien la voie*socio=rien d'une contraction*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. De plus, s'ils s'entendent sur*socio=rien certains objectifs*socio=uv4, les gouvernements*socio=ac sont souvent en désaccord sur*socio=rien les moyens*socio=ec1 de les atteindre. Cette impasse*socio=rien apparente a contribué à une crise*socio=uv2 de confiance*socio=uv1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. La *socio=rien décision prise *socio=nil par le Groupe_des_sept*socio=ac de tenter de stabiliser les taux_de_change*socio=ec1 avant de mettre en oeuvre*socio=rien les mesures*socio=et annoncées au plan*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et a *socio=rien été mal *socio=nil accueillie. Aux États-unis*socio=ac, cela signifiait un*socio=rien resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 après*socio=rien deux années*socio=rien d'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 modérée. De ce fait*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont fortement augmenté entre février*socio=rien et le début*socio=rien d'octobre*socio=rien 1987. Cette hausse*socio=rien a eu pour effet*socio=rien de creuser l'écart*socio=rien de rendement*socio=ec1 entre les obligations*socio=ec1 et les actions*socio=ec, qui *socio=rien est passé *socio=nil à plus de 2%, soit nettement plus que les différences*socio=uv1 antérieures*socio=te. Cet écart*socio=rien et l'impression*socio=rien que la spéculation*socio=ec1 avait déjà porté les cours*socio=rien des actions*socio=ec à *socio=rien un niveau excessif *socio=nil ont incité les gestionnaires*socio=ac de portefeuilles*socio=ec1 internationaux*socio=te à vendre des *socio=rien quantités massives d'*socio=nil actions*socio=ec *socio=nil pour acheter des obligations*socio=ec1 offrant un*socio=rien rendement*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4. Ce *socio=rien phénomène est *socio=nil probablement l'un*socio=rien de ceux qui ont déclenché l'effondrement*socio=ec2 des cours*socio=rien enregistré le 19 octobre*socio=rien 1987 à la bourse*socio=ac de new_york*socio=ac. Les marchés_financiers*socio=ec1 étant de plus en plus intégrés, la baisse*socio=ec2 des cours*socio=rien à new_york*socio=ac s'est*socio=rien étendue aux places boursières*socio=ec *socio=rien du monde entier.*socio=nil Le*socio=nil Trésor*socio=et américain*socio=ac *socio=nil et la Réserve*socio=ec fédérale*socio=et ont réagi rapidement, veillant à maintenir le niveau*socio=rien des liquidités*socio=ec1, dans le système*socio=rien bancaire*socio=ec1 et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, à *socio=rien un niveau *socio=nil qui permette d'éviter une crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 généralisée. Ces mesures*socio=et ont quelque peu stabilisé le marché*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 mais, en réveillant les craintes d'une reprise de l'inflation*socio=ec2, elles ont aussi provoqué, pendant *socio=rien un temps,*socio=nil de*socio=nil nouveaux *socio=nil assauts contre le dollar*socio=ec1. A la fin*socio=rien de novembre*socio=rien et en décembre*socio=rien 1987, le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien fortement déprécié. Par rapport*socio=rien au yen*socio=ec1 et au deutsche mark*socio=ec1, son taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien nominal est *socio=nil tombé au plus bas*socio=rien depuis la guerre*socio=et. Ces secousses sont venues compliquer considérablement*socio=rien le problème*socio=uv4, et ont restreint les options*socio=rien de politique_économique*socio=ec1. Il semble pour le moment*socio=rien que les *socio=rien effets négatifs des*socio=nil pertes*socio=ec2 boursières*socio=ec sur *socio=nil les patrimoines aient été*socio=rien surestimés. Cependant, des incertitudes*socio=uv3 demeurent pour le long_terme*socio=rien, bien*socio=rien que les prévisions*socio=ec2 d'expansion*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 pour 1988 aient généralement été*socio=rien révisées en *socio=rien hausse après la*socio=nil publication de*socio=nil statistiques*socio=ec2 de*socio=nil croissance*socio=uv3 favorables*socio=ec2 *socio=nil pour la fin*socio=rien de 1987 et le début*socio=rien de 1988. L'élément*socio=rien le plus positif*socio=uv4 de l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te est*socio=rien l'adoption*socio=et par le Japon*socio=ac d'une politique*socio=et de croissance*socio=uv3 induite par la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. En 1987, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te *socio=rien est passé au*socio=nil Japon*socio=ac *socio=nil à 5,0% et celui du*socio=rien PNB*socio=ec1 à 4,1% et ces taux*socio=rien ne devraient baisser que légèrement en 1988. L'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te du*socio=rien Japon*socio=ac a été*socio=rien ramené en 1987 à 3,6% du*socio=rien PNB*socio=ec1, après*socio=rien avoir culminé en 1986 à 4,3%; enfin, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 japonaises*socio=ac est*socio=rien en légère*socio=rien diminution*socio=ec2, tandis que celui des importations*socio=ec1 augmente fortement. Les tendances*socio=rien enregistrées récemment en Europe*socio=ac sont moins encourageantes*socio=uv4. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil le*socio=nil niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 du*socio=rien chômage*socio=ec1 continue*socio=rien *socio=nil de freiner la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et d'empêcher la réalisation*socio=uv1 du*socio=rien potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3. La récente*socio=rien appréciation des monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 a nui aux exportations*socio=ec1 et aux investissements*socio=ec1. La République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, première*socio=rien puissance*socio=et économique*socio=ec1 d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, s'en tient toujours, sur*socio=rien le plan*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, à une politique*socio=et relativement restrictive*socio=uv4, bien*socio=rien que la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de son PIB*socio=ec1 n'ait pas dépassé 1,7% en 1987. Ajustement*socio=et macroéconomique*socio=ec1: les choix*socio=uv1 qui s'offrent aux pays_industriels*socio=ec1. Le risque*socio=uv4 d'un*socio=rien *socio=rien nouvel affaiblissement du dollar*socio=ec1 place les*socio=nil responsables*socio=ac *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1 *socio=rien devant un dilemme.*socio=nil Une*socio=nil nouvelle dépréciation*socio=ec2 rapide du dollar*socio=ec1 *socio=nil risquerait de provoquer une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et une hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac, et pourrait *socio=rien être un facteur d'*socio=nil instabilité*socio=uv3 des*socio=nil marchés*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil si le niveau*socio=rien des rendements*socio=ec1 faisait hésiter les investisseurs*socio=ac internationaux*socio=te à détenir des avoirs*socio=ec1 en dollars*socio=ec1. D'autre part*socio=rien, la stabilisation*socio=et de la valeur*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1 pourrait nécessiter le maintien*socio=rien d'interventions*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien, ou l'adoption*socio=et par les États-unis*socio=ac d'une politique*socio=et de resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, ou encore une combinaison*socio=rien des deux. Ce scénario*socio=rien n'irait pas non plus sans inconvénients*socio=uv4. Des interventions*socio=et massives*socio=rien pourraient entraîner une expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 inopportune*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, le resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 et la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 accroîtraient le risque*socio=uv4 de récession*socio=ec2 et d'une nouvelle*socio=rien perturbation*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1 boursier. Une action*socio=et concertée des principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 semble être*socio=rien le *socio=rien seul moyen *socio=nil de ramener les déséquilibres des paiements*socio=ec1 à *socio=rien un niveau supportable,*socio=nil *socio=nil d'éviter la récession*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac et de réunir pour la décennie*socio=te à venir, les conditions*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te tout entière*socio=rien. Les États-unis*socio=ac ont *socio=rien un taux d'*socio=nil épargne*socio=ec1 privée*socio=et faible *socio=nil et ne peuvent donc maintenir sans risque*socio=uv4 des déficits*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et aussi lourds*socio=rien, en *socio=rien proportion du PNB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil que ceux des autres grandes*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1; de *socio=rien nouvelles initiatives au*socio=nil niveau des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil réduiraient la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te totale*socio=rien interne*socio=te et le déficit*socio=ec1 global*socio=rien de la balance*socio=ec1 épargneinvestissement. Pour que le niveau*socio=rien des liquidités*socio=ec1 demeure *socio=rien suffisant sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et pour stimuler l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te, en particulier*socio=rien dans les secteurs*socio=rien d'exportation*socio=ec1, le *socio=ac Gouvernement américain *socio=nil devrait éviter de durcir sa politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Il devrait lui *socio=rien être possible,*socio=nil *socio=nil s'il s'astreint à une discipline*socio=uv1 suffisante*socio=rien dans le domaine*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, de faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 tout en maîtrisant les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. La contraction*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et n'ira pas sans difficultés*socio=uv4. Mais sans cela, les États-unis*socio=ac, pour empêcher *socio=rien un nouvel affaiblissement du dollar*socio=ec1 *socio=nil et une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, pourraient n'avoir d'autre recours*socio=ec1 que de suivre une politique*socio=et de resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, qui risquerait de déclencher une récession*socio=ec2 intérieure*socio=te. Des *socio=et compressions budgétaires *socio=nil totalisant 76 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 ont été*socio=rien annoncées en novembre*socio=rien 1987, au lendemain*socio=rien de l'effondrement*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1 boursier, pour les exercices*socio=rien 88 et 89. Ces réductions*socio=ec2 constituent certes un*socio=rien pas dans la *socio=rien bonne direction,*socio=nil *socio=nil mais elles pourraient ne pas *socio=rien être suffisantes *socio=nil pour ramener le déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et en deçà des 151 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 atteints en 1987. De nouvelles*socio=rien coupes sont donc indispensables*socio=uv4. Une action*socio=et énergique*socio=ec1 dans ce sens*socio=rien permettrait aux États-unis*socio=ac de réduire leur déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te et de stabiliser le rapport*socio=rien entre leurs engagements*socio=ec1 nets*socio=rien vis-à-vis de l'étranger*socio=te et leur PNB*socio=ec1, et rétablirait progressivement la stabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien. Cependant, une rapide*socio=rien contraction*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et la diminution*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac déprimeraient l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. A moins que le ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te aux États-unis*socio=ac puisse être*socio=rien compensé par une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans les pays*socio=ac dont la balance_des_paiements*socio=ec1 est*socio=rien excédentaire*socio=ec, la résorption*socio=ec2 des déséquilibres prendra *socio=rien du temps,*socio=nil *socio=nil et le risque*socio=uv4 de récession*socio=ec2 augmentera. Dans ces conditions*socio=rien, le Japon*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac devraient s'attacher l'un*socio=rien à maintenir et l'autre à accélérer la croissance*socio=uv3 de leur demande*socio=ec1 intérieure*socio=te par le jeu*socio=rien combiné de mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 d'accompagnement, d'expansion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et de réforme_structurelle*socio=ec2. L'adoption*socio=et par ces deux pays*socio=ac de mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 d'accompagnement contribuerait à empêcher la hausse*socio=rien de leurs taux_d'_intérêt*socio=ec1, atténuerait les pressions*socio=ec2 qui risquent d'entraîner une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1, et permettrait aux États-unis*socio=ac de suivre une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus souple*socio=uv4. Cependant, la portée*socio=rien des mesures*socio=et de stimulation*socio=rien par la voie*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et demeurera limitée par des préoccupations*socio=uv4 de politique*socio=et intérieure*socio=te. Au Japon*socio=ac, la réduction*socio=ec2 de la charge*socio=rien que représente la dette_publique*socio=et est*socio=rien perçue comme un*socio=rien impératif*socio=uv4 primordial*socio=rien; l'Allemagne*socio=ac, pour sa part*socio=rien, n'est*socio=rien pas disposée à compromettre le succès*socio=uv1 de ses mesures*socio=et de réduction*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Néanmoins, ces deux pays*socio=ac devraient à tout le moins s'abstenir de durcir leur politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et par des mesures*socio=et qui auraient *socio=rien un effet *socio=nil procyclique. Il serait aussi souhaitable*socio=rien que l'Allemagne*socio=ac stimule davantage l'investissement*socio=ec1 - et en améliore l'efficacité*socio=uv3 - par des allégements*socio=ec fiscaux*socio=et et une réduction*socio=ec2 des rigidités*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1. Il conviendrait notamment d'éliminer les subventions*socio=ec1 intérieures*socio=te, d'accroître la souplesse*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 et de déréglementer le commerce*socio=ec1 intérieur*socio=te et la distribution*socio=rien. Enfin, ces deux pays*socio=ac pourraient abaisser leurs barrières*socio=rien commerciales*socio=ec1, ce qui, combiné à une plus forte*socio=rien demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, aurait aussi pour effet*socio=rien d'offrir aux pays_en_développement*socio=uv3 de *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil dont ils ont bien*socio=rien besoin*socio=uv1. Plusieurs *socio=ac pays européens,*socio=nil *socio=nil à la différence*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac, ont déjà beaucoup de mal*socio=rien à équilibrer leur balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te, qui sera probablement déficitaire*socio=ec2 en 1988 et en 1989. Devant*socio=rien aussi faire face*socio=rien à une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, ils sont mal*socio=rien armés pour compenser les effets*socio=rien d'une contraction*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac. Cependant, les petits*socio=rien *socio=ac pays européens *socio=nil dont la position*socio=rien extérieure*socio=te *socio=rien est solide -*socio=nil pays*socio=ac du *socio=nil Bénélux et Suisse*socio=ac - pourraient contribuer au *socio=te processus international d'*socio=nil ajustement*socio=et *socio=nil en accroissant la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, en augmentant leurs incitations*socio=uv3 et en améliorant l'efficacité*socio=uv3 de leurs marchés*socio=ec1 par des réformes*socio=et de structure*socio=ec1. Enfin, les deux principaux*socio=rien NPI d'Asie*socio=ac pourraient accélérer l'ajustement*socio=et de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en réduisant l'excédent*socio=ec1 de leur balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. Une réduction*socio=ec2 des obstacles*socio=rien aux importations*socio=ec1, parallèlement à la poursuite*socio=rien de l'appréciation de la monnaie*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, renforcerait les avantages*socio=rien d'une accélération*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et d'une contraction*socio=ec2 simultanée*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et aux États-unis*socio=ac. La combinaison*socio=rien de pareilles*socio=rien mesures*socio=et pourrait améliorer notablement*socio=rien la situation*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te: la réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien des déséquilibres des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, une stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 accrue et la réduction*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 permettraient en effet*socio=rien à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te de s'acheminer vers une croissance*socio=uv3 plus élevée*socio=uv4 au cours*socio=rien de la prochaine*socio=rien décennie*socio=te. Cette évolution*socio=rien comporterait aussi d'importants*socio=rien avantages*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3. Une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 aurait des *socio=rien effets bénéfiques directs*socio=ec1 sur les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil en offrant davantage de débouchés*socio=ec1 à leurs exportations*socio=ec1. En outre, la réduction*socio=ec2 de leur *socio=ec1 déficit commercial *socio=nil et de leur déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et rendrait les États-unis*socio=ac moins dépendants de l'épargne*socio=ec1 étrangère, ce qui ferait baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Cette amélioration*socio=uv1 de l'environnement*socio=et extérieur*socio=te aiderait les pays_en_développement*socio=uv3 à assurer le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Si des mesures*socio=et étaient prises*socio=rien parallèlement pour rétablir la cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec en difficulté*socio=uv4 et pour faciliter l'octroi*socio=rien de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1, l'amélioration*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te permettrait aussi de réduire le *socio=rien transfert net de*socio=nil ressources*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil vers le *socio=rien reste du monde,*socio=nil *socio=nil ce qui accroîtrait les chances*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et durable*socio=uv4 de leur économie*socio=ec1 par la croissance*socio=uv3. La position*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Jusqu'à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, les pays_en_développement*socio=uv3 ont généralement réussi à maintenir le taux_de_croissance*socio=ec1 de leur PIB*socio=ec1 à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil dans le prolongement*socio=rien de la tendance*socio=rien des années*socio=rien 60 (Tableau*socio=rien 1:3). Après*socio=rien 1980, leur croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien ralentie, passant de 5,4% par an*socio=rien en moyenne*socio=rien pour la période*socio=te 1973-80 à 3,9% pour la période*socio=te 1980-87. La Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac constituent à cet égard*socio=rien d'importantes*socio=rien exceptions*socio=rien, ces deux pays*socio=ac ayant appliqué de vastes*socio=rien réformes*socio=et axées sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 durant les années*socio=rien 80 (Encadré 1:4). Ce ralentissement*socio=ec2 s'explique en partie*socio=rien par des changements*socio=uv3 imprévus*socio=uv de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ces changements*socio=uv3 n'ont pas seulement nui directement aux pays_en_développement*socio=uv3; ils ont aussi mis en évidence*socio=rien le fait*socio=rien que les politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 adoptées par beaucoup d'entre eux durant les années*socio=rien 70 n'étaient pas viables*socio=uv4 à long_terme*socio=rien. Les pays*socio=ac les plus gravement touchés avaient en commun*socio=uv2 quatre caractéristiques*socio=rien: Une lourde*socio=rien dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. De graves*socio=rien déséquilibres macroéconomiques*socio=ec1, comme *socio=rien un lourd déficit*socio=ec1 des*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et et*socio=nil un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil - Des marchés*socio=ec1 rigides et faussés par des distorsions*socio=uv4. - Une politique_économique*socio=ec1 inadéquate*socio=rien. C'est*socio=rien principalement sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1 et le plan*socio=rien financier*socio=ec1 que les facteurs*socio=rien externes*socio=te ont affecté ces économies*socio=ec1 très vulnérables*socio=uv2. Commerce*socio=ec1 international*socio=te. *socio=rien Un climat favorable*socio=ec2 au*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te est *socio=nil parmi les *socio=rien principales conditions *socio=nil d'une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. La plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac ont un*socio=rien marché*socio=ec1 intérieur*socio=te étroit*socio=rien et sont donc lourdement tributaires*socio=rien de leurs *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil De plus, leurs recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 peuvent être*socio=rien instables*socio=uv4; ils n'exportent souvent qu'un*socio=rien nombre*socio=rien restreint de produits*socio=ec de base*socio=rien tels que des céréales*socio=ec1, des boissons*socio=rien tropicales*socio=te, des huiles végétales ou des minéraux*socio=ec1. En 1985, ces produits*socio=ec ont représenté, respectivement, 72 et 51% des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien (non compris la Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac). Les pays_en_développement*socio=uv3 ont besoin*socio=uv1 des recettes*socio=ec1 que leur procurent ces exportations*socio=ec1 pour financer les importations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés indispensables*socio=uv4 à la poursuite*socio=rien de leur industrialisation*socio=ec2 et de leur progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1. Les mouvements*socio=ec2 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien et des produits*socio=ec manufacturés peuvent donc fortement modifier le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de leur recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, et leur croissance*socio=uv3 s'en ressent souvent gravement. Entre 1980 et 1986, les prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 des produits*socio=ec de base*socio=rien ont fortement baissé (Figure 1:6). Plusieurs facteurs*socio=rien expliquent cette évolution*socio=rien. Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des pays_industriels*socio=ec1 a déprimé la demande*socio=ec1 et, à plus long_terme*socio=rien, l'évolution*socio=rien technologique*socio=ec1 a aussi continué à peser sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de *socio=ec1 matières_premières industrielles.*socio=nil L'*socio=nil offre*socio=rien *socio=nil s'était parallèlement accrue. La multiplication*socio=rien des subventions*socio=ec1 et des *socio=et mesures protectionnistes,*socio=nil *socio=nil comme, par exemple*socio=rien, celles prévues par la politique*socio=et agricole*socio=ec1 commune*socio=uv2 de la CEE*socio=et, avait entraîné une surproduction dans les pays_industriels*socio=ec1. La production*socio=ec1 avait également augmenté dans les pays_en_développement*socio=uv3 sous l'effet*socio=rien des hausses de prix*socio=ec1 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 70 et en raison*socio=uv aussi de leurs investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 antérieurs*socio=te, de l'adoption*socio=et de *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil et de l'amélioration*socio=uv1 des politiques_économiques*socio=ec1 intérieures*socio=te. Les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien ont baissé plus fortement encore que ceux d'autres produits*socio=ec de base*socio=rien (Figure 1:6), ce qui a posé de graves*socio=rien difficultés*socio=uv4 d'ajustement*socio=et à tous les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, y compris les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4.*socio=nil En*socio=nil moyenne*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de ces derniers*socio=rien a diminué de plus de 3 points*socio=rien entre 1980 et 1987, alors qu'il avait été*socio=rien de 8% entre 1973 et 1980. Cette modification*socio=rien abrupte de leurs performances*socio=uv3 économiques*socio=ec1 a été*socio=rien la *socio=rien conséquence directe *socio=nil de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1. Depuis le milieu*socio=rien de 1987, sous l'effet*socio=rien d'un*socio=rien certain*socio=rien rééquilibrage*socio=uv3 de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien autres que le pétrole*socio=ec1, l'indice composite des prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 des produits*socio=ec de *socio=rien base est en*socio=nil légère progression*socio=ec2.*socio=nil En*socio=nil dépit *socio=nil de cette amélioration*socio=uv1, ces prix*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient encore, à la fin*socio=rien de 1987, inférieurs*socio=rien d'environ 32% aux *socio=ec1 prix moyens *socio=nil de la période*socio=te 1980-84. Les pays_en_développement*socio=uv3 étaient très inégalement armés pour faire face*socio=rien à ces changements*socio=uv3. Après*socio=rien la dernière*socio=rien poussée importante*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien autres que le pétrole*socio=ec1, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont cherché à compenser la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 en augmentant le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien; le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 tirées de ces exportations*socio=ec1 est*socio=rien donc resté à peu près inchangé*socio=rien (Figure 1:7). En revanche, le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et d'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te a diminué, l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien n'ayant pas suffi à compenser la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te a fortement baissé *socio=rien du fait *socio=nil de la stagnation*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien. Les tendances*socio=rien des prix*socio=ec1 ayant *socio=rien été similaires *socio=nil pour toutes les régions*socio=te, les différences*socio=uv1 constatées dans l'évolution*socio=rien des pouvoirs*socio=et d'achat*socio=ec1 doivent être*socio=rien attribuées à la plus ou moins grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 de la réaction*socio=rien de l'offre*socio=rien, réaction*socio=rien qui a dépendu dans une mesure*socio=rien non négligeable*socio=rien de leurs politiques_économiques*socio=ec1 (voir rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1986). La croissance*socio=uv3 de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés des pays_en_développement*socio=uv3 s'est*socio=rien aussi considérablement*socio=rien ralentie après*socio=rien 1980, tombant à 9% contre une moyenne*socio=rien de 25% pendant les années*socio=rien 70; dans le même temps*socio=rien, la croissance*socio=uv3 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 est *socio=nil passée de 13 à 9%. Les replis, là encore, ont été*socio=rien plus accentués en amérique_latine*socio=ac et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, où ils sont venus s'ajouter à la baisse*socio=ec2 du*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec de base*socio=rien autres que le pétrole*socio=ec1. Cependant, même les pays*socio=ac les plus performants ont vu la croissance*socio=uv3 de leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés se ralentir au début*socio=rien des années*socio=rien 80, principalement sous l'effet*socio=rien de la récession*socio=ec2 et de la montée du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 (voir le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1987, Chapitre*socio=rien 8). L'évolution*socio=rien du*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 traduit les *socio=rien effets globaux *socio=nil de ces modifications*socio=rien des prix*socio=ec1 et *socio=rien du volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil (Figure 1:7). Les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 obtenus après*socio=rien 1980 par les quatre *socio=rien grands groupes de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil que nous venons de distinguer ont été*socio=rien très disparates*socio=rien. Le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien s'est*socio=rien accru de 45% entre 1980 et 1987, après*socio=rien avoir doublé au cours*socio=rien des *socio=rien cinq années précédentes.*socio=nil En*socio=nil Asie*socio=ac du Sud*socio=te,*socio=nil le*socio=nil pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des*socio=nil exportations*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil accru modérément et, en amérique_latine*socio=ac, il a diminué de 26%. C'est*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te que le changement*socio=uv3 a été*socio=rien le plus grave*socio=rien. Le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 a diminué de plus de moitié*socio=rien entre 1980 et 1987 et cette baisse*socio=ec2 a complètement annulé les gains*socio=ec1 des années*socio=rien 70. Ces résultats*socio=rien divergents*socio=uv2 ne peuvent s'expliquer que partiellement par des différences*socio=uv1 dans la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1. Ils tiennent principalement à la plus ou moins *socio=rien grande faculté d'*socio=nil adaptation*socio=uv3 des*socio=nil diverses économies*socio=ec1 face *socio=nil à des pressions*socio=ec2 extérieures*socio=te essentiellement similaires*socio=rien. Cependant, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 de la quasi-totalité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien freinée depuis 1980 par le ralentissement*socio=ec2 des *socio=ec1 échanges commerciaux internationaux*socio=te (*socio=nil Tableau*socio=rien *socio=nil 1:3). En bref*socio=rien, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la politique_commerciale*socio=et des pays_industriels*socio=ec1 ont une *socio=rien incidence directe sur les*socio=nil débouchés*socio=ec1 *socio=nil qui s'offrent aux exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Une croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 et l'application*socio=rien d'une politique_commerciale*socio=et plus libérale*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 ont des *socio=rien effets bénéfiques sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te tout*socio=nil entière.*socio=nil *socio=nil Cependant, les politiques*socio=et suivies par les pays_en_développement*socio=uv3 déterminent en partie*socio=rien leur vulnérabilité*socio=uv1 aux conditions*socio=rien extérieures*socio=te; une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 prudente*socio=rien et une stratégie*socio=et commerciale*socio=ec1 d'ouverture*socio=uv3 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te leur permettent de réagir mieux et de façon*socio=rien plus souple*socio=uv4. L'encadré 1:5 illustre la nécessité*socio=uv1 d'une réorientation*socio=et des politiques_économiques*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et indique l'ampleur*socio=rien des ajustements*socio=et souhaitables*socio=rien. S'ils suivent une bonne*socio=rien politique*socio=et, les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent en règle*socio=et générale*socio=rien sauvegarder la croissance*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1, même lorsque le climat*socio=rien international*socio=te se dégrade. En revanche, leur croissance*socio=uv3 risque*socio=uv4 d'être*socio=rien compromise s'ils ne savent pas s'adapter*socio=rien. Apports*socio=rien financiers*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Outre le commerce*socio=ec1, les *socio=rien principaux facteurs extérieurs*socio=te *socio=nil dont dépendent les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 sont la disponibilité*socio=rien de financements*socio=ec1 internationaux*socio=te et le coût*socio=ec1 de ces ressources*socio=ec1. La crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 a eu à cet égard*socio=rien de profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2. Une des tâches*socio=rien les plus urgentes*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te est*socio=rien de trouver comment atténuer l'effet*socio=rien de freinage*socio=rien que leur endettement*socio=ec1 exerce sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. CONTRACTION*socio=ec2 ET ENCHERISSEMENT DES APPORTS*socio=rien FINANCIERS*socio=ec1 EXTERIEURS. Les pays_en_développement*socio=uv3 sont traditionnellement importateurs*socio=ac nets*socio=rien de capitaux*socio=ec1; leur épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te est*socio=rien généralement insuffisante*socio=uv4 pour couvrir leurs besoins*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1. Leurs possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 à des financements*socio=ec1 extérieurs*socio=te et le coût*socio=ec1 de ces apports*socio=rien sont essentiellement fonction*socio=rien, d'une part*socio=rien, du*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 exportable des pays*socio=ac ayant un*socio=rien excédent*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et, d'autre part*socio=rien, des diverses*socio=rien demandes*socio=et concurrentes*socio=uv dont cette épargne*socio=ec1 fait*socio=rien l'objet*socio=rien. Or*socio=rien, pendant les années*socio=rien 80, ces deux facteurs*socio=rien ont évolué dans *socio=rien un sens défavorable*socio=uv4 aux*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Entre 1974 et 1982, les deux chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1 avaient fait*socio=rien apparaître *socio=rien temporairement un excédent*socio=ec1 d'*socio=nil épargne*socio=ec1 *socio=nil dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4.*socio=nil Cet*socio=nil excédent*socio=ec1 a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil recyclé au profit*socio=uv de pays_en_développement*socio=uv3. Le mécanisme*socio=rien de recyclage*socio=et est*socio=rien maintenant bien*socio=rien connu. Outre qu'ils ont accru leur aide_au_développement*socio=uv3, les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 *socio=nil ont placé une *socio=rien bonne partie *socio=nil de leurs *socio=ec1 recettes pétrolières excédentaires*socio=ec2 *socio=nil dans des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te sous forme*socio=rien de dépôts*socio=ec1 à court_terme*socio=rien en eurodollars. Cela a contribué à accroître les liquidités*socio=ec1 *socio=rien du système bancaire*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil la*socio=nil demande*socio=ec1 de*socio=nil crédit*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 ayant*socio=nil été *socio=nil déprimée par les chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 des liquidités*socio=ec1 et l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 ont fait*socio=rien baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. Ils ont aussi incité les banques*socio=ac à compenser la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien leurs marchés*socio=ec1 traditionnels*socio=rien en prêtant davantage à des pays_en_développement*socio=uv3. Le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 consentis par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 aux pays_en_développement*socio=uv3 s'est*socio=rien accru très rapidement durant cette période*socio=te, de même que celui de l'aide*socio=uv1 et des prêts*socio=ec1 publics*socio=et. C'est*socio=rien ainsi que le montant*socio=ec1 total*socio=rien des dettes*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil et à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 s'est*socio=rien multiplié par quatre, en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien, entre la fin*socio=rien de 1974 et 1982, passant d'environ 140 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à quelque 560 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. En valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, leur endettement*socio=ec1 total*socio=rien a plus que doublé (Figure 1:8). Les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 étaient particulièrement disposées à prêter aux administrations*socio=ac centrales*socio=rien et aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et, considérant que des emprunteurs*socio=ac ayant les attributs*socio=rien de la souveraineté*socio=et présentaient peu de risques*socio=uv4. Les pays_en_développement*socio=uv3 profitèrent de l'aubaine que constituaient ces *socio=rien possibilités inhabituelles d'*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil à des prêts*socio=ec1 bon*socio=rien marché*socio=ec1 assortis d'un*socio=rien minimum*socio=rien de conditions*socio=rien. Ils empruntèrent donc davantage auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Ils purent de la sorte*socio=rien maintenir la croissance*socio=uv3 de leur économie*socio=ec1 et financer de grands*socio=rien programmes*socio=et d'investissements_publics*socio=et, en particulier*socio=rien dans le secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. Rétrospectivement, il apparaît manifeste que prêteurs*socio=ac et emprunteurs*socio=ac ont pris souvent des *socio=rien décisions inconsidérées,*socio=nil *socio=nil qui ont conduit certains pays*socio=ac à un*socio=rien endettement*socio=ec1 excessif*socio=rien. Le produit*socio=ec des emprunts*socio=ec1 a servi dans bien*socio=rien des cas*socio=rien à financer des investissements*socio=ec1 à faible*socio=rien rentabilité*socio=ec1. Et, dans plusieurs pays*socio=ac, les emprunts*socio=ec1 ont alimenté une fuite des capitaux*socio=ec1 qui n'a guère laissé de ressources*socio=ec1 pour l'investissement*socio=ec1 en dépit*socio=rien d'un*socio=rien endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te de plus en plus lourd*socio=rien. Le début*socio=rien des années*socio=rien 80 a été*socio=rien une période*socio=te de transition*socio=uv3. L'adoption*socio=et par les pays_industriels*socio=ec1 de politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 anti-inflationnistes*socio=ec2 a entraîné une *socio=rien hausse rapide des*socio=nil *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ayant beaucoup emprunté à l'étranger*socio=te ont été*socio=rien durement touchés. La hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien autres que le pétrole*socio=ec1 se sont conjuguées pour faire augmenter vertigineusement le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 des dettes*socio=ec1 nouvelles*socio=rien ou anciennes, quelle qu'en soit la forme*socio=rien (Figure 1:9). La crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 mexicaine, qui s'est*socio=rien déclarée en août*socio=rien 1982 en partie*socio=rien pour ces raisons*socio=rien, a déclenché une brusque perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 dans la solvabilité*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays*socio=ac très endettés. Les prêts*socio=ec1 spontanés*socio=rien à la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac se sont taris. Enfin, à partir de 1982, la détérioration*socio=uv4 rapide*socio=rien de leur baisse*socio=ec2 épargneinvestissement a amené les États-unis*socio=ac à faire davantage appel*socio=rien à l'épargne*socio=ec1 mondiale*socio=te, alors que les excédents*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 *socio=nil allaient s'amenuisant sous l'effet*socio=rien de la baisse*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1. INCIDENCE*socio=rien DE LA CONTRACTION*socio=ec2 DES PRETS EXTERIEURS. L'alourdissement du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 et la contraction*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 ont abouti à *socio=rien un renversement du sens des*socio=nil transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil entre les pays_en_développement*socio=uv3 et le *socio=rien reste du monde.*socio=nil *socio=nil Durant la période*socio=te de *socio=rien cinq ans *socio=nil allant de 1978 à 1982, les prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien (y compris les prêts*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2) reçus par les pays_en_développement*socio=uv3 les avaient fait*socio=rien bénéficier de *socio=rien transferts nets *socio=nil totalisant 147 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Depuis 1982, ces transferts*socio=rien sont devenus négatifs*socio=rien, à raison*socio=uv de 85 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Cette inversion*socio=rien des *socio=rien transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil particulièrement marquée dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés. Alors qu'ils avaient bénéficié de *socio=rien transferts nets *socio=nil totalisant 61 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 durant la période*socio=te 1978-82, ils ont subi une perte*socio=ec2 nette*socio=rien de 93 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - soit plus de 2% *socio=rien du total *socio=nil de leur PIB*socio=ec1 global*socio=rien - durant les *socio=rien cinq années *socio=nil qui ont suivi (Figure 1:10). En outre, *socio=rien du fait *socio=nil de la *socio=rien forte hausse des*socio=nil charges d'*socio=nil intérêt*socio=uv1 *socio=nil et de la stagnation*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, le coût*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à *socio=rien long_terme est passé *socio=nil de 27,1% de la valeur*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 en 1980 à 38,8% en 1982 (Tableau*socio=rien 1:4). Les ponctions opérées sur*socio=rien leurs ressources*socio=ec1 ont forcé de nombreux*socio=rien pays*socio=ac à procéder à de rigoureux*socio=uv4 ajustements*socio=et internes*socio=te. L'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 extérieur*socio=te étant plus restreint, il leur a fallu, après*socio=rien 1982, réduire le déficit*socio=ec1 de leur balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te (Tableau*socio=rien 1:5), ce qui impliquait une amélioration*socio=uv1 des balances commerciales*socio=ec1 pour les rendre nettement excédentaires*socio=ec2. Par exemple*socio=rien, les 17 pays*socio=ac très endettés ont dû porter le total*socio=rien de leurs *socio=ec1 excédents commerciaux,*socio=nil *socio=nil qui n'avait été*socio=rien que de 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982, à la moyenne*socio=rien de 32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien durant la période*socio=te 1983-87. Ils n'ont pu y parvenir qu'au prix*socio=ec1 d'une compression*socio=et de leurs importations*socio=ec1, d'une réduction*socio=ec2 de leurs investissements*socio=ec1 et d'une diminution*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac; entre 1980 et 1987, la réduction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac très endettés a été*socio=rien, en moyenne*socio=rien, de 6,3% par an*socio=rien, celle des investissements*socio=ec1 de 5,3% et celle de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac de 1,6%. Dans les 22 pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te excessivement endettés, la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac a baissé en moyenne*socio=rien de 3,2% par an*socio=rien entre 1980 et 1986, tandis que les investissements*socio=ec1 diminuaient annuellement de 2,6%. La crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 des années*socio=rien 80 a donc doublement ébranlé les pays_en_développement*socio=uv3 les plus vulnérables*socio=uv2. La baisse*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac a nui immédiatement au bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1, tandis que la forte*socio=rien contraction*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 compromettait leur croissance*socio=uv3 future*socio=rien. PERSISTANCE*socio=te DES PROBLEMES D'ENDETTEMENT*socio=ec1. La débâcle financière*socio=ec1 que beaucoup redoutaient ne s'est*socio=rien pas produite. Les réaménagements de dettes*socio=ec1 accordés par des créanciers*socio=ac publics*socio=et et privés*socio=et, l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil prêts*socio=ec1 des*socio=nil organismes_internationaux*socio=te et*socio=nil un gros effort*socio=uv1 d'*socio=nil ajustement*socio=et *socio=nil de la part*socio=rien des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec eux-mêmes ont permis*socio=rien de l'éviter. Parallèlement, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 sont parvenues à réduire leurs engagements*socio=ec1 vis-à-vis des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec et à renforcer leurs réserves*socio=ec1 et leur capital*socio=ec1. Plus récemment, elles ont accru leur protection*socio=et contre d'éventuels*socio=rien défauts*socio=rien de paiements*socio=ec1 ou moratoires de la dette*socio=ec1 par la constitution*socio=rien de *socio=rien substantielles provisions pour*socio=nil pertes*socio=ec2 sur prêts*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Enfin, les modifications*socio=rien apportées aux réglementations*socio=et régissant*socio=rien le niveau*socio=rien de leur capital*socio=ec1 et de leurs risques*socio=uv4 rendent moins probable*socio=uv4 *socio=rien un retour aux*socio=nil excès des*socio=nil années *socio=nil 70. *socio=rien Sur bien des*socio=nil points importants,*socio=nil l'*socio=nil évolution *socio=nil de ces *socio=rien dernières années *socio=nil peut donc être*socio=rien considérée comme extrêmement positive*socio=uv4 pour autant qu'elle a permis*socio=rien d'éviter une crise*socio=uv2 encore plus grave*socio=rien. Cependant, le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 demeure *socio=rien un obstacle *socio=nil à la croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec et continue*socio=rien de faire peser une *socio=rien menace sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te.*socio=nil *socio=nil L'encours de la dette*socio=ec1 à long_terme*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 a continué d'augmenter depuis 1982 (Figure 1:8); la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te totale*socio=rien des pays*socio=ac très endettés est*socio=rien passée de 390 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1982 à un*socio=rien montant*socio=ec1 estimé à 465 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1987. L'augmentation*socio=ec2 enregistrée depuis 1985 s'explique en *socio=rien majeure partie *socio=nil par les effets*socio=rien de la baisse*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1 sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 des créances*socio=ec1 et tient, pour le reste*socio=rien, à l'accroissement*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil prêts*socio=ec1 publics*socio=et *socio=nil - en particulier*socio=rien des prêts*socio=ec1 à l'appui*socio=rien de programmes*socio=et de stabilisation*socio=et et d'ajustement*socio=et - et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil aux*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil forcés des banques*socio=ac dans le cadre*socio=rien de rééchelonnements*socio=et. La plupart*socio=rien des indicateurs*socio=ec1 de solvabilité*socio=ec1 ont continué de se détériorer jusqu'en 1986. Malgré une légère*socio=rien amélioration*socio=uv1 en 1987, ces indicateurs*socio=ec1 restent plus mauvais*socio=rien qu'en 1982. En d'autres termes*socio=rien, en *socio=rien dépit du freinage brutal *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te globale*socio=rien (dont l'augmentation*socio=ec2, qui avait été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 5,8% par an*socio=rien entre 1973 et 1980, est*socio=rien tombée à moins de 1% durant les sept *socio=rien années suivantes)*socio=nil ,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil très endettés n'ont guère progressé, et leur croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 s'est*socio=rien fortement ralentie. Les pauvres*socio=uv2 sont de plus en plus nombreux*socio=rien (Encadré 1 de la "Vue*socio=rien d'ensemble*socio=rien"). Dans plusieurs pays*socio=ac, les *socio=ec1 coûts économiques et*socio=nil sociaux*socio=et *socio=nil d'une longue*socio=rien période*socio=te d'austérité provoquent une certaine*socio=rien lassitude à l'égard*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Le ton des négociations*socio=et entre créanciers*socio=ac et débiteurs*socio=ac se fait*socio=rien de plus en plus âpre*socio=rien. En 1985, le Pérou*socio=ac a annoncé qu'il limiterait à 10% de ses recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 le service*socio=ec1 de sa dette_publique*socio=et à long_terme*socio=rien. En 1986, il a étendu cette restriction*socio=et à la dette*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. En février*socio=rien 1987, le Brésil*socio=ac a suspendu le service*socio=ec1 des dettes*socio=ec1 à moyen*socio=rien et *socio=rien long termes *socio=nil dues à des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1; après*socio=rien de laborieuses négociations*socio=et avec ses créanciers*socio=ac, il a commencé à régler ses arriérés au début*socio=rien de 1988. En novembre*socio=rien 1987, les organismes*socio=ac de contrôle*socio=uv3 des *socio=ac banques américaines *socio=nil n'étaient pas loin*socio=rien de déclarer "douteuses*socio=rien" les créances*socio=ec1 sur*socio=rien le Brésil*socio=ac, ce qui aurait obligé les créanciers*socio=ac à passer par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 des sommes substantielles*socio=rien. Des restrictions*socio=et unilatérales du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 sont, à terme*socio=rien, dangereuses pour l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac parce qu'elles compromettent inévitablement l'accès*socio=uv1 au *socio=ec1 crédit commercial à*socio=nil court_terme*socio=rien *socio=nil et à des prêts*socio=ec1 de développement*socio=uv3 à long_terme*socio=rien. Le risque*socio=uv4 de défaillances*socio=rien et de moratoires n'a pas encore disparu et continue*socio=rien à menacer la stabilité*socio=uv3 *socio=rien du système financier*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil *socio=nil De plus, la compression*socio=et des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac très endettés freine la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 - en particulier*socio=rien des États-unis*socio=ac. De 1980 à 1986, la balance*socio=ec1 des *socio=ec1 échanges commerciaux des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil avec l'amérique_latine*socio=ac est*socio=rien passée d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 d'environ 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 13 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Tant que le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 continuera d'absorber une *socio=rien large part *socio=nil de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec n'augmenteront pas leurs importations*socio=ec1, ce qui nuira à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Comment résoudre le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 nécessité*socio=uv1 d'une approche globale*socio=rien. Le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 ne se prête*socio=rien pas à une *socio=rien solution simple et*socio=nil unique:*socio=nil *socio=nil il exige une approche globale*socio=rien. Il faudrait s'attacher, tout d'abord*socio=rien, à donner la possibilité*socio=rien aux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec d'affecter davantage de ressources*socio=ec1 à l'investissement*socio=ec1 et à la consommation*socio=ec1 et, en *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil à renforcer leur cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1, afin qu'ils puissent à nouveau*socio=rien bénéficier de prêts*socio=ec1 spontanés*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Débiteurs*socio=ac et créanciers*socio=ac auraient tout à gagner d'une telle approche. Le rétablissement*socio=rien de la solvabilité*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec réduirait la décote*socio=ec2 - qui dépasse actuellement 50% pour de nombreux*socio=rien pays*socio=ac très endettés - avec laquelle se traitent leurs instruments*socio=rien de dette*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien. En outre, l'amélioration*socio=uv1 de leurs perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 leur permettrait d'acheter davantage aux pays_industriels*socio=ec1, ce qui faciliterait une résorption*socio=ec2 globale*socio=rien des déséquilibres extérieurs*socio=te. La réduction*socio=ec2 de la charge*socio=rien que représente le service_de_la_dette*socio=ec1 suppose que l'on agisse sur*socio=rien deux fronts*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, il faut faire en sorte*socio=rien que la croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec s'accélère, et qu'ils exportent davantage. Deuxièmement, il faut abaisser le coût*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1. L'application*socio=rien de politiques*socio=et judicieuses*socio=uv4 tant dans les pays_industriels*socio=ec1 que dans le pays_en_développement*socio=uv3 peut parfaitement concilier les deux. ajustement_structurel*socio=ec2. Une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te, tant par le secteur_public*socio=et que par le secteur_privé*socio=et, est*socio=rien la clé*socio=rien de l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et du*socio=rien progrès*socio=uv1 des exportations*socio=ec1. La stabilisation_macroéconomique*socio=ec1 doit être*socio=rien soutenue par une réorientation*socio=et des politiques*socio=et appliquées aux *socio=rien secteurs du commerce*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de l'agriculture*socio=ec1, de l'industrie*socio=ec1, de l'énergie*socio=ec1 et des ressources_humaines*socio=ec1. Ces réorientations influenceront directement l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 publiques*socio=et et auront une *socio=rien incidence sur l'*socio=nil utilisation des*socio=nil ressources*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et *socio=nil en améliorant les incitations*socio=uv3 fournies par la fiscalité*socio=et, les subventions*socio=ec1 et la réglementation*socio=et. Si des pays*socio=ac comme la Colombie*socio=ac, la République*socio=ac de Corée*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et la Thaïlande*socio=ac n'ont pas de gros*socio=rien problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1, c'est*socio=rien avant tout parce qu'ils ont appliqué une politique_économique*socio=ec1 relativement saine*socio=uv2. Dans d'autres pays*socio=ac, en revanche, le tarissement des sources*socio=rien extérieures*socio=te de financement*socio=ec1 a entraîné une baisse*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1, ce qui a rendu d'autant plus difficile*socio=rien, tant sur*socio=rien le plan*socio=rien économique*socio=ec1 que sur*socio=rien le plan*socio=rien politique*socio=et, la réorientation*socio=et de leurs politiques*socio=et intérieures*socio=te. Aussi, les programmes*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 actuellement appliqués par plusieurs pays*socio=ac très endettés ont-ils été*socio=rien conçus de façon*socio=rien à accélérer la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 en améliorant la réaction*socio=rien de l'offre*socio=rien. *socio=rien NOUVEAUX APPORTS DE*socio=nil CAPITAUX*socio=ec1 *socio=nil EXTERIEURS. Des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 de sources*socio=rien publiques*socio=et ou commerciales*socio=ec1 peuvent contribuer au financement*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1 destinés à accroître la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1, appuyer l'application*socio=rien de réformes*socio=et et favoriser la croissance*socio=uv3. C'est*socio=rien pourquoi le FMI*socio=ac et la banque_mondiale*socio=te ont accordé des aides*socio=uv1 à la balance_des_paiements*socio=ec1 . Il est*socio=rien cependant probable*socio=uv4 que les nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 demeureront rares*socio=rien dans le proche avenir*socio=te. En tout état*socio=ac de cause*socio=rien, ces apports*socio=rien n'auront d'effets*socio=rien positifs*socio=uv4 que s'ils sont utilisés efficacement. L'exemple*socio=rien de la Turquie*socio=ac montre qu'une bonne*socio=rien politique_économique*socio=ec1, des apports*socio=rien extérieurs*socio=te substantiels*socio=rien - y compris sous forme*socio=rien d'aide*socio=uv1 - et *socio=rien un climat extérieur*socio=te favorable*socio=ec2 *socio=nil peuvent permettre à un*socio=rien pays*socio=ac de rétablir sa solvabilité*socio=ec1 par la croissance*socio=uv3. De *socio=rien nouveaux apports extérieurs*socio=te de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil principalement d'origine*socio=rien publique*socio=et, sont essentiels*socio=uv4 pour les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Malheureusement, pour beaucoup d'entre eux, le volume*socio=rien des prêts*socio=ec1 publics*socio=et accordés par les pays_industriels*socio=ec1 a diminué. Par exemple*socio=rien, les versements*socio=ec1 reçus par les *socio=ac pays africains à*socio=nil faible*socio=rien revenu*socio=ec1 au*socio=nil titre*socio=ec de*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=et publics bilatéraux à*socio=nil long_terme*socio=rien *socio=nil sont tombés de 2,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1981 à 1,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1986, ce qui a accentué la diminution*socio=ec2 des *socio=rien transferts nets de*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil initiative récemment*socio=nil prise *socio=nil par le Japon*socio=ac pour accroître les dons*socio=ec1 et les apports*socio=rien concessionnels*socio=uv2 aux pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien donc particulièrement opportune*socio=rien (Encadré 1:3). AMELIORATION *socio=rien DU CLIMAT *socio=nil DES ECHANGES. Comme on l'a vu plus haut*socio=rien, l'efficacité*socio=uv3 des politiques*socio=et internes*socio=te et des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 extérieurs*socio=te peut *socio=rien être considérablement *socio=nil renforcée si les pays_en_développement*socio=uv3 reçoivent des prix*socio=ec1 suffisamment rémunérateurs*socio=ec1 pour leurs exportations*socio=ec1 et s'ils ont librement accès*socio=uv1 à des marchés*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 dans les pays_industriels*socio=ec1. Or*socio=rien, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et une protection*socio=et accrue dans ces pays*socio=ac ont restreint les marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec et fait*socio=rien baisser les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien qu'ils exportent. Les pays_industriels*socio=ec1, dans leur propre*socio=rien intérêt*socio=uv1 tout autant que dans celui des pays_en_développement*socio=uv3, devraient renverser la tendance*socio=rien au protectionnisme*socio=et. REDUCTION DES TAUX*socio=rien D'INTERET. A long_terme*socio=rien, la solvabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien directement *socio=rien fonction du coût*socio=ec1 *socio=nil de sa dette*socio=ec1. On peut dire en gros*socio=rien que si le taux_d'_intérêt*socio=ec1 réel*socio=ec2 dépasse le taux_de_croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1, le *socio=rien ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil tendra à augmenter. Entre 1981 et 1986, c'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3 en général*socio=rien, et pour les pays*socio=ac très endettés en particulier*socio=rien. Inversement, une baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 peut, à terme*socio=rien, réduire notablement*socio=rien le *socio=rien poids du service_de_la_dette*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés, toute diminution*socio=ec2 d'un*socio=rien point*socio=rien de *socio=rien pourcentage du coût*socio=ec1 du service*socio=ec1 *socio=nil de leur endettement*socio=ec1 *socio=te extérieur actuel *socio=nil entraînerait une réduction*socio=ec2 de leurs charges*socio=rien d'intérêt*socio=uv1 estimée à 5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, et une réduction*socio=ec2 *socio=rien du ratio du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 4 points*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont, dans le *socio=rien monde entier,*socio=nil fonction *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 - et en particulier*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et des États-unis*socio=ac. Le retour*socio=rien à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 faibles*socio=rien et stables*socio=uv4 améliorerait notablement*socio=rien les chances*socio=rien de voir l'étau de la dette*socio=ec1 se desserrer progressivement. REAMENAGEMENT ET ALLÉGEMENT*socio=ec DE LA DETTE*socio=ec1. Un*socio=rien autre *socio=rien moyen est *socio=nil de modifier le *socio=rien profil du service_de_la_dette*socio=ec1 *socio=nil par des réaménagements. Selon ses modalités*socio=rien, un*socio=rien réaménagement*socio=et peut aboutir simplement à différer le service_de_la_dette*socio=ec1, auquel cas*socio=rien la valeur*socio=ec1 actualisée du*socio=rien service*socio=ec1 total*socio=rien de la dette*socio=ec1 *socio=rien reste inchangé,*socio=nil *socio=nil ou comporter *socio=rien un élément d'*socio=nil allégement*socio=ec.*socio=nil Cet*socio=nil allégement*socio=ec peut*socio=nil être *socio=nil soit "non concessionnel*socio=uv2" si l'échange*socio=ec1 de créances*socio=ec1 permet au pays*socio=ac débiteur*socio=ec de bénéficier d'une partie*socio=rien de la décote*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1, soit "concessionnel*socio=uv2" s'il comporte l'apport*socio=rien de fonds_publics*socio=et ou une remise de dette*socio=ec1 explicite*socio=rien. La nécessité*socio=uv1 - et la possibilité*socio=rien - de recourir à *socio=rien diverses formes de*socio=nil réaménagement*socio=et *socio=nil de la dette*socio=ec1 varient selon le pays*socio=ac et dans le temps*socio=rien. Lorsque la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 s'est*socio=rien déclarée, elle était souvent perçue comme la conséquence*socio=rien d'une pénurie*socio=ec2 de liquidités*socio=ec1; les réaménagements consistaient surtout en rééchelonnements*socio=et et ne comportaient généralement que des allégements*socio=ec minimes. Par la suite*socio=rien, on s'est*socio=rien rendu compte*socio=rien que les problèmes*socio=uv4 d'endettement*socio=ec1 de certains pays*socio=ac tenaient à des problèmes*socio=uv4 de solvabilité*socio=ec1 plus fondamentaux*socio=uv4 et il est*socio=rien apparu un*socio=rien marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien pour l'échange*socio=ec1 de titres*socio=ec de créance*socio=ec1 sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 très endettés. Le développement*socio=uv3 de ce marché*socio=ec1 a fourni toute une gamme*socio=rien d'instruments*socio=rien non concessionnels*socio=uv2 de rééchelonnement*socio=et et d'allégement*socio=ec, qui relèvent de ce qu'il est*socio=rien convenu d'appeler l'"approche à la carte*socio=rien". Ces moyens*socio=ec1 comprennent des opérations*socio=rien telles que l'échange*socio=ec1 de créances*socio=ec1 contre des participations*socio=ec2 ou des *socio=ec1 valeurs mobilières,*socio=nil *socio=nil ou la capitalisation*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 (Encadré 1:6). Certains pays*socio=ac très endettés ont pu utiliser efficacement ces instruments*socio=rien en les combinant à une réorientation*socio=et de leur politique_économique*socio=ec1 et à des apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1 d'origine*socio=rien commerciale*socio=ec1 ou publique*socio=et. La banque_mondiale*socio=te soutient activement ces innovations*socio=uv3 (Encadré 1:7). Lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac bénéficie d'allégements*socio=ec concessionnels*socio=uv2 de sa dette*socio=ec1, c'est*socio=rien généralement parce que ses créanciers*socio=ac se sont rendu compte*socio=rien que les médiocres*socio=uv2 perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 et d'expansion*socio=ec2 de ses exportations*socio=ec1 lui permettraient difficilement de redevenir solvable, même s'il réorientait convenablement sa politique_économique*socio=ec1, bénéficiait d'apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1 ou obtenait des modifications*socio=rien de l'échéancier et de la structure*socio=ec1 de sa dette*socio=ec1. On peut citer des précédents*socio=rien, notamment le cas*socio=rien des États-unis*socio=ac qui, au lendemain*socio=rien de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, ont annulé de lourdes dettes*socio=ec1 de guerre*socio=et. Ce geste*socio=rien a facilité la reconstruction*socio=uv3 en Europe*socio=ac. A l'opposé, les dettes*socio=ec1 de guerre*socio=et et les réparations exigées des vaincus après*socio=rien la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te expliquent en partie*socio=rien que celle-ci ait été*socio=rien suivie d'une longue*socio=rien période*socio=te de difficultés*socio=uv4 économiques*socio=ec1. On peut citer aussi les remises de *socio=et dettes_publiques bilatérales *socio=nil accordées à des pays_en_développement*socio=uv3 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 par nombre*socio=rien de pays_industriels*socio=ec1. Il est*socio=rien manifestement nécessaire*socio=rien, en particulier*socio=rien pour l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, d'accorder plus largement aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 des allégements*socio=ec concessionnels*socio=uv2 de leur dette*socio=ec1 et une aide*socio=uv1 supplémentaire*socio=rien à l'appui*socio=rien de réformes*socio=et de leur politique_économique*socio=ec1. Étant donné que la *socio=rien majeure partie des*socio=nil dettes*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac consiste en créances*socio=ec1 publiques*socio=et, l'initiative*socio=rien des allégements*socio=ec appartient incontestablement aux gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1. Les États*socio=ac qui ont participé en juin*socio=rien 1987 au sommet_économique*socio=ec1 de Venise ont souscrit au principe*socio=ec2 d'un*socio=rien allégement*socio=ec concessionnel*socio=uv2 de la dette*socio=ec1 des pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Les progrès*socio=uv1 faits*socio=rien récemment et les *socio=rien nouvelles options *socio=nil qui s'offrent à cet égard*socio=rien sont exposés dans la publication*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te World Debt Tables 1987-88. La question*socio=rien de l'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés est*socio=rien plus complexe, *socio=rien du fait *socio=nil que les perspectives*socio=rien de croissance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme *socio=nil de certains pays*socio=ac sont raisonnablement favorables*socio=ec2, à la condition*socio=rien que leur politique_économique*socio=ec1 soit satisfaisante*socio=uv4. De plus, certains ont réussi à accroître notablement*socio=rien leurs exportations*socio=ec1 par l'application*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et de change*socio=rien réaliste*socio=uv4 et la fourniture*socio=ec1 d'incitations*socio=uv3 appropriées. Ces pays*socio=ac sont essentiellement endettés envers des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, étant donné l'augmentation*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et la rareté des ressources*socio=ec1 d'aide*socio=uv1, la plupart*socio=rien des donateurs*socio=ac publics*socio=et ne se sont guère montrés disposés à accorder des financements*socio=ec1 concessionnels*socio=uv2 aux pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, ceux-ci ayant de *socio=rien bien meilleures perspectives économiques*socio=ec1 et*socio=nil un revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac nettement*socio=nil supérieur.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=rien, on a jugé que la solution*socio=rien appropriée était, à quelques exceptions*socio=rien près, de recourir à des restructurations*socio=et et à des allégements*socio=ec non concessionnels*socio=uv2 (réductions*socio=ec2 de dette*socio=ec1 n'excédant pas la décote*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1). Néanmoins, il se trouve quelques pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés dont les statistiques*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac sont trompeuses*socio=rien, parce que leur économie*socio=ec1 est*socio=rien une économie*socio=ec1 enclavée reposant sur*socio=rien l'exportation*socio=ec1 de minéraux*socio=ec1. La dette*socio=ec1 de ces pays*socio=ac est*socio=rien si lourde*socio=rien, au *socio=rien regard du potentiel*socio=uv4 de*socio=nil production*socio=ec1 des*socio=nil branches *socio=nil de leur économie*socio=ec1 autres que les industries*socio=ec1 extractives, que leurs chances*socio=rien de redevenir solvables*socio=ec2 et de rétablir leur croissance*socio=uv3 par des réaménagements fondés sur*socio=rien les instruments*socio=rien non concessionnels*socio=uv2 disponibles*socio=rien sont extrêmement minces. Si le climat*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te devait se dégrader notablement*socio=rien, de nombreux*socio=rien autres pays*socio=ac pourraient tomber dans cette catégorie*socio=rien. Il importe que les créanciers*socio=ac, les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, les législateurs*socio=ac, les *socio=et autorités fiscales *socio=nil et les institutions_financières*socio=ec1 multilatérales*socio=et mettent au point*socio=rien de *socio=rien nouvelles options financières*socio=ec1 *socio=nil et notamment de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de faire profiter les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec des décotes du*socio=rien marché*socio=ec1, en faisant appel*socio=rien, cas*socio=rien par cas*socio=rien, à des formules*socio=rien fondées sur*socio=rien le marché*socio=ec1. En bref*socio=rien, il faut progresser simultanément sur*socio=rien de *socio=rien multiples fronts.*socio=nil *socio=nil Il faut tout à la fois*socio=rien prendre des mesures*socio=et propres*socio=rien à améliorer les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te, réformer les politiques_économiques*socio=ec1, injecter de l'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1 et appliquer des *socio=rien formules originales de*socio=nil restructuration*socio=et *socio=nil de la dette*socio=ec1. Le dosage*socio=rien de ces diverses*socio=rien interventions*socio=et variera selon les cas*socio=rien. Les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 pour la prochaine*socio=rien décennie*socio=te dépendront de l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle toutes les *socio=rien parties prenantes -*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 et*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil banques*socio=ac commerciales*socio=ec1,*socio=nil institutions_financières*socio=ec1 multilatérales*socio=et *socio=nil - appliqueront les grands*socio=rien principes*socio=ec2 que nous venons d'esquisser. La *socio=rien section suivante *socio=nil traite des perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans plusieurs hypothèses. Perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te jusqu'en 1995. Le rythme*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te jusqu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90 dépendra largement de la mesure*socio=rien dans laquelle les gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 s'attacheront à résoudre les problèmes*socio=uv4 de politique_économique*socio=ec1 recensés plus haut*socio=rien. Deux scénarios*socio=rien de croissance*socio=uv3 sont présentés ici: une "hypothèse*socio=ec2 de base*socio=rien", selon laquelle les pays_industriels*socio=ec1 ne s'écarteront guère de leur politique_économique*socio=ec1 actuelle*socio=te; une "hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien", selon laquelle ces pays*socio=ac modifieront leur politique*socio=et dans le sens*socio=rien indiqué dans le *socio=rien présent chapitre.*socio=nil L'*socio=nil hypothèse*socio=ec2 de*socio=nil base.*socio=nil Les*socio=nil éléments sur *socio=nil lesquels repose cette hypothèse*socio=ec2 sont les suivants*socio=rien: - *socio=rien Du fait des*socio=nil circonstances *socio=nil tout autant que par volonté*socio=uv1 délibérée, la politique*socio=et de finances*socio=ec1 publiques*socio=et des États-unis*socio=ac deviendra progressivement, mais non sans à-coups, plus restrictive*socio=uv4. Les objectifs*socio=uv4 de réduction*socio=ec2 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et que vise la version*socio=rien modifiée de la Loi*socio=et Gramm-rudman-hollings seront en gros*socio=rien atteints. - Le Japon*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac se limiteront à prévenir une baisse*socio=ec2 sensible*socio=rien de leur demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. - La politique*socio=et monétaire*socio=ec1 des principaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 évitera des hausses des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. - Les pays_industriels*socio=ec1 ne se lanceront pas dans de grandes*socio=rien réformes*socio=et de structure*socio=ec1, et resteront à peu près aussi protectionnistes*socio=et qu'ils le sont actuellement. - L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ne subira pas de chocs*socio=ec2 tels qu'une *socio=rien forte modification du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil - Les efforts*socio=uv1 d'ajustement*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 se poursuivront à peu près au même rythme*socio=rien que récemment. Dans de telles conditions*socio=rien, les taux_de_change*socio=ec1 et les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 resteront probablement très instables*socio=uv4. Aux États-unis*socio=ac, la crainte*socio=rien de nouvelles*socio=rien débâcles boursières*socio=ec, la montée des anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et les effets*socio=rien restrictifs*socio=uv4 de la contraction*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et freineraient la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. Cela ne serait que partiellement compensé par l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 résultant*socio=rien de la récente*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Dans les autres pays_industriels*socio=ec1 et dans les NPI d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, la croissance*socio=uv3 se ralentirait aussi à *socio=rien cause du tassement des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil vers les États-unis*socio=ac et de l'instabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Les États-unis*socio=ac pourraient ramener le déficit*socio=ec1 de leur balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te à environ 2% de leur PNB*socio=ec1, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, soit à peu près moitié*socio=rien moins qu'en 1987; le rapport*socio=rien entre leurs engagements*socio=ec1 nets*socio=rien vis-à-vis de l'étranger*socio=te et leur PNB*socio=ec1 se stabiliserait au début*socio=rien des années*socio=rien 90. Cette évolution*socio=rien s'accompagnerait d'une réduction*socio=ec2 correspondante*socio=rien des excédents*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te du*socio=rien Japon*socio=ac et de l'Allemagne*socio=ac. Cette réduction*socio=ec2 des déséquilibres, au prix*socio=ec1 de sacrifices*socio=uv1 à court_terme*socio=rien, permettrait d'éviter une récession*socio=ec2 grave*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. A plus long_terme*socio=rien, ce scénario*socio=rien semblerait autoriser un*socio=rien optimisme*socio=uv1 prudent*socio=rien, car il permettrait de réunir les conditions*socio=rien d'une légère*socio=rien accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 au début*socio=rien des années*socio=rien 90. Si les hypothèses susmentionnées se vérifient, et si les pays_industriels*socio=ec1 gèrent leurs politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 de façon*socio=rien raisonnablement satisfaisante*socio=uv4 et efficace*socio=uv4, il n'est*socio=rien pas exclu*socio=rien qu'une modeste*socio=rien reprise de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 se produise au début*socio=rien des années*socio=rien 90. Investisseurs*socio=ac et consommateurs*socio=ac pourraient reprendre confiance*socio=uv1, et la plus grande*socio=rien stabilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 ferait baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. La *socio=rien reconstitution du stock*socio=ec1 de*socio=nil capital*socio=ec1 des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil contribuerait à renforcer le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2 et, partant, à faire reculer le chômage*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=rien, les pays_industriels*socio=ec1 retrouveraient à *socio=rien terme un taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de leur PIB*socio=ec1 réel*socio=ec2 voisin*socio=rien de ce qu'il était durant la période*socio=te agitée des années*socio=rien 70 et 80. Cependant, entre 1987 et 1995, la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ne serait que de 2,3%, soit un*socio=rien peu moins que pour la période*socio=te 1980-87 (Tableau*socio=rien 1:6). Pour de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, en particulier*socio=rien les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés et les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, ce *socio=rien scénario est loin d'*socio=nil être enthousiasmant.*socio=nil *socio=nil Il laisse en effet*socio=rien prévoir un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de produits*socio=ec exportés par les pays_en_développement*socio=uv3, alors que le coût*socio=ec1 réel*socio=ec2 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 extérieure*socio=te resterait à peu près ce qu'il était en 1987. Ces pays*socio=ac ne pourraient donc s'attendre, au mieux, qu'à une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 médiocre*socio=uv2. Dans les pays*socio=ac les plus vulnérables*socio=uv2 - pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, pays*socio=ac lourdement endettés et *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil -, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac, après*socio=rien le fléchissement*socio=rien de ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil resterait stagnant ou ne progresserait que lentement (Tableau*socio=rien 1:7). Le service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1 continuerait d'imposer à ces pays*socio=ac une *socio=rien lourde charge (*socio=nil Tableau *socio=nil 1:8). La *socio=rien situation du système financier*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil resterait tendue, et créanciers*socio=ac et débiteurs*socio=ac demeureraient assez peu disposés à rechercher en commun*socio=uv2 des solutions*socio=rien au problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1. Ce scénario*socio=rien créerait une *socio=rien situation fragile -*socio=nil susceptible *socio=nil de se détériorer rapidement. Par exemple*socio=rien, tout resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 décidé par les États-unis*socio=ac pour stabiliser le dollar*socio=ec1 risquerait de déclencher une récession*socio=ec2 mondiale*socio=te. Le processus*socio=te pourrait être*socio=rien engagé par le renouvellement*socio=uv4 des événements*socio=rien de la fin*socio=rien de 1987: chute brutale*socio=rien des cours*socio=rien boursiers*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te suivie, *socio=rien après un temps,*socio=nil *socio=nil d'une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 *socio=rien substantielle du dollar*socio=ec1 *socio=nil déclenchée par la fuite des investisseurs*socio=ac internationaux*socio=te vers des instruments*socio=rien libellés dans d'autres monnaies*socio=ec1. Le freinage*socio=rien des investissements*socio=ec1 et de la consommation*socio=ec1 qui risquerait 'en résulter à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te pourrait suffire à amorcer une récession*socio=ec2 grave*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les instruments*socio=rien libellés en dollars*socio=ec1 augmenteraient par *socio=rien suite du *socio=nil tarissement des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te vers les États-unis*socio=ac. Les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient alors avoir à faire face*socio=rien simultanément à une détérioration*socio=uv4 de leurs exportations*socio=ec1, des cours*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien, (le leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 et du*socio=rien coût*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1. Les risques*socio=uv4 de défaut*socio=rien de paiement*socio=ec1 en seraient accrus, ce qui se répercuterait sur*socio=rien les perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien. En bref*socio=rien, ce scénario*socio=rien comporte un*socio=rien danger*socio=uv1 bien*socio=rien réel*socio=ec2, celui d'un*socio=rien grave*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Aussi vaut-il la peine de chercher à l'éviter. L'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de parer à ce danger*socio=uv1 est*socio=rien l'adoption*socio=et par les pays_industriels*socio=ec1 d'une politique_économique*socio=ec1 qui rende possible*socio=rien la réalisation*socio=uv1 de l'"hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien": - L'adoption*socio=et rapide*socio=rien de mesures*socio=et crédibles pour réduire les déséquilibres des paiements*socio=ec1, comme nous l'avons suggéré plus haut*socio=rien, rétablirait à *socio=rien bref délai *socio=nil et dans le *socio=rien monde entier la*socio=nil confiance*socio=uv1 *socio=nil dans les marchés*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et l'équilibre*socio=uv3 de ces marchés*socio=ec1. A court_terme*socio=rien, l'investissement_privé*socio=et et la consommation*socio=ec1 augmenteraient, tandis que l'inflation*socio=ec2 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 pourraient être*socio=rien maintenus dans des limites*socio=rien raisonnables*socio=uv4. - De nouveaux*socio=rien efforts*socio=uv1 dans le sens*socio=rien d'une réforme*socio=et des structures*socio=ec1 - par une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien montant*socio=ec1 et de l'efficacité*socio=uv3 des investissements_privés*socio=et, l'élimination*socio=ec2 des goulets*socio=rien d'étranglement des marchés*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1, et la réduction*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et et des *socio=ec1 subventions agricoles *socio=nil - renforceraient considérablement*socio=rien le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. La communauté_économique_européenne*socio=ac envisage pour 1992 de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et d'intégration*socio=uv1 et de libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 intra-communautaires. Ces mesures*socio=et pourraient aussi contribuer notablement*socio=rien à la reprise à plus long_terme*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1. Si ces conditions*socio=rien étaient réunies, il devrait *socio=rien être possible aux*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 d'*socio=nil obtenir des*socio=nil taux annuels de*socio=nil croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 3% durant la période*socio=te 1987-95 (Tableau*socio=rien 1:6) et de faire peut-être encore mieux vers la fin*socio=rien de la décennie*socio=te. Le plus difficile*socio=rien, semble-t-il, sera non pas de déterminer les politiques*socio=et appropriées, mais de surmonter les oppositions politiques*socio=et à leur adoption*socio=et. L'amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil serait aussi extrêmement bénéfique*socio=rien pour les pays_en_développement*socio=uv3. *socio=rien Un climat économique*socio=ec1 international*socio=te plus*socio=nil favorable*socio=ec2 *socio=nil aurait pour eux non seulement des avantages*socio=rien directs*socio=ec1 (progression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 pour les produits*socio=ec qu'ils exportent, amélioration*socio=uv1 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien et baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1), mais aussi des avantages*socio=rien indirects (réformes*socio=et intérieures*socio=te mieux tolérées, meilleur*socio=rien accès*socio=uv1 aux capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te, réduction*socio=ec2 des sorties nettes*socio=rien de ressources*socio=ec1); pour toutes ces raisons*socio=rien, l'hypothèse*socio=ec2 haute*socio=rien prévoit donc une amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 (Tableaux*socio=rien 1:6 à 1:8). Cette amélioration*socio=uv1 sera, comme par le passé*socio=te, inégalement répartie*socio=rien. Les pays*socio=ac très endettés et les exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec manufacturés pourraient s'attendre à une forte*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la croissance*socio=uv3 de leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. En revanche, les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, même dans cette hypothèse*socio=ec2 optimiste*socio=uv2, ne parviendraient que très lentement à compenser les régressions passées*socio=te. En raison*socio=uv de la persistance*socio=te de taux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'accroissement*socio=ec2 démographique*socio=ec1 et des effets*socio=rien différés des rigidités*socio=uv3 actuelles*socio=te de leurs structures*socio=ec1, même des améliorations*socio=uv1 apparemment modestes*socio=rien exigeront de gros*socio=rien efforts*socio=uv1. Les perspectives*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 dépendent dans une très *socio=rien large mesure des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil qu'ils adopteront. Quel que soit le climat*socio=rien économique*socio=ec1 international*socio=te, ils doivent chercher à s'adapter*socio=rien de manière*socio=rien à rendre leur croissance*socio=uv3 moins vulnérable*socio=uv2 à toute dégradation*socio=uv3 des conditions*socio=rien externes*socio=te et à tirer le maximum*socio=rien d'avantages*socio=rien de toute amélioration*socio=uv1 de ces conditions*socio=rien. La *socio=rien suite du présent rapport *socio=nil traite de la contribution*socio=uv1 que les finances*socio=ec1 publiques*socio=et peuvent apporter à un*socio=rien ajustement*socio=et efficace*socio=uv4 à court*socio=rien et *socio=rien moyen termes *socio=nil et à la mise en place*socio=rien de conditions*socio=rien favorables*socio=ec2 à un*socio=rien développement*socio=uv3 satisfaisant*socio=uv4 à plus long_terme*socio=rien. Encadré 1: La lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1: une nécessité*socio=uv1 persistante*socio=rien. La pauvreté*socio=uv1 s'aggrave: entre 1970 et 1980, le nombre*socio=rien des mal*socio=rien nourris *socio=rien est passé *socio=nil de 650 millions*socio=rien à 730 millions*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 (Chine*socio=ac exclue). Et, depuis 1980, la situation*socio=rien a encore empiré: les taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 se sont tassés, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont diminué et la croissance*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac. Les fortes*socio=rien baisses des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien ont réduit les revenus*socio=ec1 ruraux*socio=ac, et les dépenses_publiques*socio=et affectées aux services_sociaux*socio=et ont diminué en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. On manque*socio=rien de données complètes sur*socio=rien la pauvreté*socio=uv1, en particulier*socio=rien pour les années*socio=rien les plus récentes*socio=rien, mais des données fragmentaires provenant de divers pays*socio=ac confirment l'impression*socio=rien générale*socio=rien d'une dégradation*socio=uv3 des conditions_sociales*socio=et dans bien*socio=rien des pays*socio=ac. Les auteurs*socio=rien d'une étude*socio=ec2 récente*socio=rien ont constaté que le nombre*socio=rien de personnes*socio=ac ayant un*socio=rien revenu*socio=ec1 inférieur*socio=rien au seuil*socio=rien de pauvreté*socio=uv1 a augmenté au moins jusqu'en 1983-84 au Brésil*socio=ac, au Chili*socio=ac, au Ghana*socio=ac, à la Jamaïque*socio=ac, au Pérou*socio=ac et aux Philippines*socio=ac, et que la tendance*socio=rien à l'amélioration*socio=uv1 des normes*socio=et de santé*socio=et, de nutrition*socio=rien et d'éducation*socio=et des enfants*socio=ac s'était, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, nettement inversée. Selon d'autres sources*socio=rien, la ration*socio=rien calorique quotidienne*socio=rien par habitant*socio=ac aurait diminué entre 1965 et 1985 dans 21 des 35 pays_en_développement*socio=uv3 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Entre 1979 et 1983, l'espérance_de_vie*socio=ec1 a baissé dans neuf*socio=rien pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te. En Zambie*socio=ac, le nombre*socio=rien des nourrissons et des enfants*socio=ac morts de malnutrition*socio=ec2 a doublé entre 1980 et 1984 et, à Sri Lanka, la consommation*socio=ec1 calorique des 10% de la population*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 a diminué de 9% entre 1979 et 1982. Au costa_rica*socio=ac, la baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 en 1979-82 a accru le nombre*socio=rien des pauvres*socio=uv2 de plus des deux tiers*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, le montant*socio=ec1 réel*socio=ec2 par habitant*socio=ac des dépenses_publiques*socio=et d'éducation*socio=et et de santé*socio=et a stagné entre 1975 et 1984. Dans six d'entre eux, le nombre*socio=rien de médecins*socio=ac, rapporté à la population*socio=ac, a diminué entre 1965 et 1981 et, dans 12 pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, les taux*socio=rien de scolarisation*socio=et dans le primaire*socio=rien ont baissé. Dans le *socio=rien sillage du deuxième choc pétrolier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te qui en a résulté et de la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1, il n'est*socio=rien pas étonnant*socio=rien que les gouvernements*socio=ac aient centré leur *socio=rien attention sur la*socio=nil stabilisation*socio=et et*socio=nil sur l'*socio=nil ajustement*socio=et,*socio=nil *socio=nil et que l'austérité budgétaire*socio=et ait réduit les dépenses*socio=ec1 affectées à la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Cependant, face*socio=rien à l'aggravation*socio=ec2 de l'emprise de la pauvreté*socio=uv1, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 redevienne l'un*socio=rien des *socio=uv4 objectifs prioritaires *socio=nil de l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et et, en particulier*socio=rien, des programmes*socio=et de dépenses_publiques*socio=et. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 2: Les leçons*socio=ec2 de l'histoire*socio=te des finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Aussi loin*socio=rien que l'écrit nous permette de remonter dans le temps*socio=rien, la gestion*socio=ec2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et était déjà l'un*socio=rien des principaux*socio=rien défis*socio=uv2 posés à la *socio=et puissance publique.*socio=nil Dans*socio=nil un*socio=rien *socio=nil ouvrage intitulé A History of Taxation*socio=et and Expenditure in the*socio=rien Western World, Carolyn Webber et Aaron Wildavsky retracent les diverses*socio=rien politiques*socio=et d'imposition*socio=et et de dépense*socio=ec1 appliquées depuis l'antiquité jusqu'à nos jours*socio=rien; dans le chapitre*socio=rien qui clôt leur étude*socio=ec2, ils notent ceci: Quelle qu'ait été*socio=rien la forme*socio=rien donnée à l'impôt*socio=et et à la dépense*socio=ec1, le financement*socio=ec1 des pouvoirs_publics*socio=et a toujours *socio=rien été problématique.*socio=nil *socio=nil A cet *socio=rien égard du *socio=nil moins, rien*socio=rien ne distingue le passé*socio=te *socio=rien du présent.*socio=nil *socio=nil Il n'est*socio=rien guère d'aspect*socio=rien des *socio=et pratiques budgétaires modernes*socio=uv2 *socio=nil que nous considérons comme particulièrement distinctif qui n'ait eu son pendant dans les pratiques*socio=et anciennes. De la dynastie des Maurya, dans l'Inde*socio=ac antique, aux premiers*socio=rien empereurs romains, des monarchies féodales de l'Europe*socio=ac médiévale aux nouveaux*socio=rien États*socio=ac nations*socio=te des débuts*socio=rien de l'ère*socio=rien moderne*socio=uv2, tous se sont efforcés de tenir le compte*socio=rien de leurs prélèvements*socio=ec1 fiscaux*socio=et, et parfois (mais jamais avec un*socio=rien succès*socio=uv1 total*socio=rien) de leurs dépenses*socio=ec1. Les techniques*socio=rien ont varié, mais les résultats*socio=rien sont bien*socio=rien souvent restés les mêmes: comme pour les *socio=rien comptes spéciaux hors*socio=nil budget*socio=ec1 des*socio=nil administrations*socio=ac modernes*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil la tenue d'une comptabilité*socio=ec1 détaillée par poste*socio=rien de dépenses*socio=ec1 n'a jamais été*socio=rien d'une *socio=rien grande utilité *socio=nil lorsque les recettes*socio=ec1 d'un*socio=rien compte*socio=rien donné ne suffisaient pas à couvrir les dépenses*socio=ec1 mandatées. Les gouvernements*socio=ac de l'antiquité, du*socio=rien moyen-âge et *socio=rien du début *socio=nil de l'ère*socio=rien moderne*socio=uv2 manquaient sans doute*socio=rien d'instruments*socio=rien techniques*socio=rien et administratifs*socio=et efficaces*socio=uv4, mais il recouraient alors à des expédients pour rester à flot*socio=rien: taxation*socio=et de la terre*socio=ec1 et des produits*socio=ec de première*socio=rien nécessité*socio=uv1; dévaluations*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 et toutes confiscations possibles*socio=rien; vénalité des charges*socio=rien, vente*socio=ec1 des terres*socio=rien domaniales et parfois des joyaux de la couronne*socio=ac; conquêtes et pillages... Lorsque leurs représentants*socio=ac ne pouvaient procéder à des vérifications domiciliaires, ils taxaient les colonnes*socio=rien, les fenêtres*socio=rien et les portes*socio=rien. Ils prélevaient des centaines*socio=rien de taxes*socio=et sur*socio=rien la production*socio=ec1 et la vente*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1. Ce faisant, ils s'attiraient l'hostilité de la population*socio=ac, corrompaient la moralité*socio=uv publique*socio=et et perturbaient gravement le commerce*socio=ec1. Mais, le plus souvent, ils en réchappaient. Des siècles*socio=rien de réforme*socio=et ont aboli pareilles*socio=rien pratiques*socio=et vénales et inefficaces*socio=uv4, mais les pouvoirs_publics*socio=et n'en continuent pas moins à faire face*socio=rien à des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1. La *socio=rien principale différence est *socio=nil qu'aujourd'hui les enjeux, qu'il s'agisse des dépenses*socio=ec1 ou des recettes*socio=ec1, sont bien*socio=rien plus élevés*socio=uv4. Ce qui ressort le plus clairement des flux*socio=ec1 et reflux*socio=rien financiers*socio=ec1, c'est*socio=rien l'engrenage des problèmes*socio=uv4: toute solution*socio=rien à un*socio=rien problème*socio=uv4 porte*socio=rien en elle le germe d'un*socio=rien nouveau*socio=rien problème*socio=uv4. Il n'est*socio=rien pas d'instrument*socio=rien valable*socio=rien en toutes circonstances*socio=rien. Que l'État*socio=ac reste*socio=rien solvable ou non, notre *socio=rien longue chronique des*socio=nil difficultés*socio=uv4 *socio=nil qu'ont posées en tout temps*socio=rien et en tout lieu*socio=rien la collecte et la dépense*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 publiques*socio=et devrait à tout le moins montrer clairement qu'en matière*socio=rien d'impôt*socio=et et de dépense*socio=ec1, rien*socio=rien n'est*socio=rien jamais simple*socio=rien. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:1: Les coûts*socio=ec1 *socio=rien croissants du protectionnisme*socio=et.*socio=nil *socio=nil Jusqu'en 1974, les réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et décidées en vertu*socio=rien des accords*socio=et successifs*socio=rien conclus dans le *socio=rien cadre du GATT*socio=et *socio=nil ont, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil fait *socio=nil reculer le protectionnisme*socio=et. Le GATT*socio=et repose sur*socio=rien trois principes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4: premièrement, le principe*socio=ec2 de non-discrimination*socio=uv3, en vertu*socio=rien duquel chaque pays*socio=ac est*socio=rien censé appliquer le même tarif*socio=et à tous ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1; deuxièmement, le principe*socio=ec2 de transparence*socio=uv3, en vertu*socio=rien duquel l'application*socio=rien explicite*socio=rien de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac est*socio=rien préférable aux barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et (BNT); troisièmement, le principe*socio=ec2 de réciprocité, selon lequel, si un*socio=rien pays*socio=ac A abaisse les droits*socio=uv1 perçus sur*socio=rien ses importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac B, celui-ci doit prendre en *socio=rien faveur du premier des*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil symétriques. L'application*socio=rien de ces principes*socio=ec2 a entraîné une baisse*socio=ec2 des droits*socio=uv1 moyens*socio=ec1 sur*socio=rien les importations*socio=ec1 de produits*socio=ec manufacturés qui, d'environ 40% au début*socio=rien des années*socio=rien 50, étaient tombés en 1974 à moins de 10%. Les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et les textiles*socio=ec1 - qui occupent une place*socio=rien très importante*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 - sont demeurés les deux *socio=rien exceptions principales *socio=nil à cette tendance*socio=rien à la libéralisation*socio=et. Le retour*socio=rien au protectionnisme*socio=et. La liberté*socio=uv1 des échanges*socio=ec1 est*socio=rien sérieusement compromise depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, et surtout depuis 1980. On a assisté*socio=rien à une recrudescence*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et pour les produits*socio=ec manufacturés, en particulier*socio=rien sous la forme*socio=rien de barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et, comme la conclusion*socio=rien d'accords*socio=et de restriction*socio=et volontaire*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 et le contingentement des importations*socio=ec1. Entre 1981 et 1986, la proportion*socio=rien des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac d'amérique_du_nord*socio=te et des pays*socio=ac de la communauté_économique_européenne*socio=ac soumise à des restrictions*socio=et non tarifaires*socio=et s'est*socio=rien accrue de plus de 20%. Ces barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et entravent de plus en plus le commerce*socio=ec1 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3, et on estime*socio=rien qu'en 1986, 20% des exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 tombaient directement sous le coup*socio=rien de ces restrictions*socio=et. La conclusion*socio=rien d'accords*socio=et multifibres successifs*socio=rien, qui ont abouti à la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien mondial*socio=te d'encadrement*socio=rien du*socio=rien commerce*socio=ec1 des textiles*socio=ec1 et des vêtements*socio=ec1 et qui limitent sévèrement les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, témoigne*socio=rien de cette *socio=rien tendance systématique et*socio=nil croissante au*socio=nil protectionnisme*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil barrières non*socio=nil tarifaires*socio=et *socio=nil ont la faveur*socio=rien des politiciens*socio=et des pays_industriels*socio=ec1, parce qu'elles sont populaires*socio=ac et parce qu'elles semblent, si l'on s'en tient à une perspective*socio=rien à court_terme*socio=rien, devoir*socio=rien permettre de sauver des emplois*socio=ec1 dans les industries*socio=ec1 en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien. Dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1, de fortes*socio=rien subventions*socio=ec1 et restrictions*socio=et des importations*socio=ec1 sont pratique*socio=et courante*socio=te, en particulier*socio=rien en Europe*socio=ac, au Japon*socio=ac et - dans une *socio=rien moindre mesure *socio=nil - en amérique_du_nord*socio=te, et la protection*socio=et *socio=rien du secteur agricole*socio=ec1 *socio=nil paraît avoir augmenté ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Cette*socio=nil tendance *socio=nil tient notamment au progrès*socio=uv1 de la mise en oeuvre*socio=rien de la politique*socio=et agricole*socio=ec1 commune*socio=uv2 de la CEE*socio=et, qui subventionne fortement l'agriculture*socio=ec1 des pays*socio=ac de la Communauté*socio=ac et pénalise toutes les importations*socio=ec1 de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 d'origine*socio=rien extracommunautaire. Les pays_industriels*socio=ec1 n'ont pas, bien*socio=rien entendu, l'exclusivité*socio=rien du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3, en particulier*socio=rien ceux dont la politique_économique*socio=ec1 est*socio=rien axée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te, appliquent des restrictions*socio=et non tarifaires*socio=et et des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac. Faute de données suffisantes*socio=rien, il *socio=rien est impossible *socio=nil de déterminer l'ampleur*socio=rien du*socio=rien protectionnisme*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3. Cependant, nombre*socio=rien d'entre eux ont, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil abaissé le taux*socio=rien de protection*socio=et effective*socio=rien de leurs *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil dans le cadre*socio=rien de réformes*socio=et de structure*socio=ec1. Les coûts*socio=ec1 du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Selon les estimations*socio=ec2, le coût*socio=ec1, pour les pays_en_développement*socio=uv3, des mesures*socio=et de protection*socio=et prises*socio=rien par les pays_industriels*socio=ec1 à l'encontre*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 représente de 2,5 à 9% de leur PNB*socio=ec1. Le coût*socio=ec1 pour les pays_industriels*socio=ec1 de leurs propres*socio=rien *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil représenterait quant à lui de 0,3 à 0,5% de leur PNB*socio=ec1. La protection*socio=et de *socio=rien secteurs particuliers *socio=nil peut se révéler extrêmement coûteuse*socio=ec2. Par exemple*socio=rien, le coût*socio=ec1 de la protection*socio=et de l'agriculture*socio=ec1 va de 3% de la valeur*socio=ec1 totale*socio=rien de la *socio=ec1 production agricole aux*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil à 16% pour les pays*socio=ac de la CEE*socio=et. Aux États-unis*socio=ac, on estime*socio=rien qu'en 1983 chaque dollar*socio=ec1 de subvention*socio=ec1 pour le sauvetage*socio=uv1 d'emplois*socio=ec1 dans la sidérurgie*socio=ec1 coûtait 35 dollars*socio=ec1 aux consommateurs*socio=ac, et représentait une perte*socio=ec2 nette*socio=rien de 25 dollars*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. Au Royaume-uni*socio=ac, toujours en 1983, le coût*socio=ec1 du*socio=rien sauvetage*socio=uv1 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1 équivalait à quatre fois*socio=rien le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien dans les autres branches*socio=rien industrielles*socio=ec1. En règle*socio=et générale*socio=rien, les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et sont beaucoup plus nuisibles*socio=rien que les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac. On estime*socio=rien que les accords*socio=et de restriction*socio=et volontaire*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 coûtent aux *socio=ac pays importateurs *socio=nil jusqu'à trois fois*socio=rien plus que des *socio=et mesures tarifaires *socio=nil offrant une protection*socio=et équivalente*socio=rien. Par exemple*socio=rien, la protection*socio=et par les États-unis*socio=ac de leur seule*socio=rien sidérurgie*socio=ec1 leur a coûté en 1985 près de 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et réduisent aussi l'efficacité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 en tant que moyen*socio=rien d'équilibrage de la balance_des_paiements*socio=ec1 , parce que le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 est*socio=rien alors déterminé non pas par les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien, mais par la réglementation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1. Il a été*socio=rien démontré que le recours*socio=ec1 de plus en plus fréquent*socio=rien à des restrictions*socio=et non tarifaires*socio=et a rendu la *socio=ec1 balance commerciale des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil beaucoup moins sensible*socio=rien aux variations*socio=rien de la valeur*socio=ec1 du*socio=rien dollar*socio=ec1. Étant donné que les restrictions*socio=et volontaires*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 gonflent leurs bénéfices*socio=ec1, les fabricants*socio=ac étrangers*socio=te peuvent se permettre de ne pas modifier les prix*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 de leurs produits*socio=ec lorsque le dollar*socio=ec1 se déprécie et protéger ainsi leur *socio=rien part du marché*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil protectionnisme*socio=et *socio=nil peut aussi grever directement les dépenses_publiques*socio=et, surtout lorsqu'il revêt la forme*socio=rien de subventions*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, on estime*socio=rien que les subventions*socio=ec1 directes*socio=rien à l'agriculture*socio=ec1 ont totalisé environ 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac pour l'exercice*socio=rien 87, soit environ 17% du*socio=rien déficit*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et. Les subventions*socio=ec1 accordées en vertu*socio=rien de la politique*socio=et agricole*socio=ec1 commune*socio=uv2 de la CEE*socio=et se sont chiffrées en 1987 à 33 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 et ont été*socio=rien une *socio=rien importante source *socio=nil de frictions entre les pays_membres*socio=ac. Les barrières*socio=rien non tarifaires*socio=et pourraient être*socio=rien remplacées par des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, qui ajouteraient aux recettes*socio=ec1 publiques*socio=et, et le manque*socio=rien à gagner qu'elles impliquent équivaut à une charge*socio=rien budgétaire*socio=et occulte. Enfin, la protection*socio=et de l'agriculture*socio=ec1 des pays_industriels*socio=ec1 par de fortes*socio=rien subventions*socio=ec1 et des restrictions*socio=et aux importations*socio=ec1 a provoqué dans ces pays*socio=ac une surproduction agricole*socio=ec1 et fait*socio=rien passer les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1 à *socio=rien un niveau supérieur *socio=nil à celui des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Il faut voir là une des *socio=rien principales causes du *socio=nil marasme des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil depuis quelques années*socio=rien. La protection*socio=et a porté préjudice*socio=et aux pays_en_développement*socio=uv3 exportateurs*socio=ac de produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et a entraîné une réduction*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 des exploitants*socio=ac agricoles*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=rien rurale*socio=te. Les négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac. Les négociations*socio=et qui se déroulent actuellement sous l'égide*socio=rien du*socio=rien GATT*socio=et ("Négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac") offrent l'occasion*socio=rien de s'attaquer à ces problèmes*socio=uv4 et de revenir à un*socio=rien régime*socio=et commercial*socio=ec1 plus libéral*socio=et pour les produits*socio=ec manufacturés, les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 et les services*socio=ec1. Le succès*socio=uv1 des négociations*socio=et sur*socio=rien la proposition*socio=rien d'élimination*socio=ec2 progressive*socio=rien des *socio=ec1 subventions agricoles *socio=nil présentée par les États-unis*socio=ac marquerait, en particulier*socio=rien, un*socio=rien progrès*socio=uv1 très important*socio=rien. L'enjeu*socio=rien des Négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac *socio=rien est considérable *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3, surtout dans les secteurs*socio=rien agricole*socio=ec1 et industriel*socio=ec1. Des progrès*socio=uv1 sur*socio=rien la voie*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 du*socio=rien protectionnisme*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 et dans les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient contribuer fortement à améliorer les perspectives*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et les perspectives*socio=rien de développement*socio=uv3 *socio=rien du tiers_monde *socio=nil (voir rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1986 et rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1987 pour plus de *socio=rien détails sur le*socio=nil protectionnisme*socio=et *socio=nil dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 et le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1, respectivement). Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:2: *socio=et Politique fiscale,*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 et*socio=nil mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil politique fiscale *socio=nil influe de *socio=rien multiples manières sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 et*socio=nil sur les*socio=nil mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Elle détermine en partie*socio=rien le rapport*socio=rien entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, et elle a une *socio=rien incidence sur la*socio=nil rentabilité*socio=ec1 du capital*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil effets *socio=nil se sont accentués parallèlement à la réduction*socio=ec2 des obstacles*socio=rien aux mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 et c'est*socio=rien dans ce contexte*socio=rien que beaucoup de gouvernements*socio=ac des pays_industriels*socio=ec1 ont récemment engagé de vastes*socio=rien réformes*socio=et de leur fiscalité*socio=et. Les effets*socio=rien structurels*socio=ec2 des *socio=et réformes fiscales des*socio=nil États-unis*socio=ac sur*socio=rien leur*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 et*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil ont davantage retenu l'attention*socio=rien que leurs *socio=rien effets sur le*socio=nil déficit*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et.*socio=nil La*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil de 1981 prévoyait notamment des crédits*socio=ec1 d'impôt*socio=et pour investissement*socio=ec1, des formules*socio=rien d'amortissement*socio=ec1 accéléré et une libéralisation*socio=et des *socio=rien dispositions applicables *socio=nil à la location de matériel*socio=rien. Ces mesures*socio=et expliquent en partie*socio=rien le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 de l'investissement_privé*socio=et en 1983 et 1984, en dépit*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4. La *socio=et réforme fiscale *socio=nil a parallèlement eu des effets*socio=rien ambigus sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et; en fait*socio=rien, les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 privée*socio=et ont diminué au début*socio=rien des années*socio=rien 80, par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 des années*socio=rien 70. L'effet*socio=rien net*socio=rien de la *socio=et réforme fiscale *socio=nil de 1981 sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1 privés*socio=et est*socio=rien donc l'une des explications*socio=rien de l'écart*socio=rien croissant*socio=rien constaté entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, du*socio=rien déficit*socio=ec1 correspondant de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te et des besoins*socio=uv1 de capitaux*socio=ec1 extérieurs*socio=te des États-unis*socio=ac. La *socio=et réforme fiscale *socio=nil de 1986 a affaibli les mesures*socio=et d'incitation*socio=uv3 à l'investissement*socio=ec1 instituées en 1981 en rendant à peu près uniformes les taux*socio=rien d'imposition*socio=et effectifs*socio=rien des *socio=rien diverses formes de*socio=nil revenu*socio=ec1.*socio=nil Ce*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil devrait contribuer à réduire à la fois*socio=rien l'écart*socio=rien entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 et le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des États-unis*socio=ac. Le régime*socio=et appliqué aux revenus*socio=ec1 de source*socio=rien étrangère *socio=rien est un autre*socio=nil aspect important *socio=nil de la *socio=et politique fiscale.*socio=nil Les*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil comme la plupart*socio=rien des autres pays_industriels*socio=ec1, appliquent *socio=rien un critère de*socio=nil résidence*socio=et en*socio=nil vertu *socio=nil duquel ils imposent les revenus*socio=ec1 des résidents*socio=ac même si ceux-ci proviennent de source*socio=rien étrangère, mais non les intérêts*socio=ec1 versés à des étrangers*socio=te. En revanche, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, notamment la plupart*socio=rien des *socio=ac pays latino-américains,*socio=nil *socio=nil appliquent le critère*socio=rien de provenance*socio=rien et taxent*socio=et les revenus*socio=ec1 d'origine*socio=rien intérieure*socio=te mais non les revenus*socio=ec1 de source*socio=rien étrangère. L'interaction*socio=rien des *socio=et régimes fiscaux des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil et des pays_en_développement*socio=uv3 peut donc encourager la sortie de capitaux*socio=ec1 hors des pays_en_développement*socio=uv3 et décourager l'entrée*socio=rien d'investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te dans ces pays*socio=ac. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:6: Comment réduire l'endettement*socio=ec1: les *socio=rien différentes options financières*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil plan *socio=nil Baker, lancé en septembre*socio=rien 1985, proposait une nouvelle*socio=rien approche du*socio=rien problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1. Il insistait sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'accorder aux pays*socio=ac très endettés de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 pour soutenir leur croissance*socio=uv3 et leur ajustement*socio=et. Malgré ses avantages*socio=rien, ce plan*socio=rien n'a pas encore donné les résultats*socio=rien escomptés. Le montant*socio=ec1 des prêts*socio=ec1 accordés par les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 n'a pas atteint le niveau*socio=rien projeté, celles-ci considérant que la pratique*socio=et du*socio=rien "crédit*socio=ec1 défensif" ne fera pas forcément remonter la valeur*socio=ec1 des créances*socio=ec1 qu'elles détiennent déjà. La forte*socio=rien décote*socio=ec2 des instruments*socio=rien de dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien joue à cet *socio=rien égard un rôle crucial,*socio=nil les*socio=nil prêteurs*socio=ac *socio=nil craignant de ce fait*socio=rien que leurs nouvelles*socio=rien créances*socio=ec1 ne subissent elles aussi une forte*socio=rien décote*socio=ec2 par rapport*socio=rien à leur valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien. Dans ces conditions*socio=rien, et parce que leurs portefeuilles*socio=ec1 de créances*socio=ec1 sur*socio=rien les pays_en_développement*socio=uv3 diffèrent aussi bien*socio=rien par leur taille que par leur composition*socio=rien, les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 sont guidées par des intérêts*socio=uv1 divergents*socio=uv2 dans leurs relations*socio=rien avec les pays_en_développement*socio=uv3. Cette *socio=rien situation est *socio=nil à l'opposé de celle qui régnait après*socio=rien 1982, époque*socio=te où la plupart*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 avaient le même intérêt*socio=uv1 à participer à es prêts*socio=ec1 concertés pour protéger le système*socio=rien financier*socio=ec1 et se donner le temps*socio=rien de réduire leurs engagements*socio=ec1 respectifs*socio=rien à l'égard*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3. Comme ces deux objectifs*socio=uv4 sont maintenant pratiquement atteints, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil petites banques*socio=ac *socio=nil tentent de se dissocier du*socio=rien processus*socio=te de restructuration*socio=et de la dette*socio=ec1 - même si elles doivent pour cela passer d'importantes*socio=rien créances*socio=ec1 par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 - pour réorienter leurs prêts*socio=ec1 vers des activités*socio=rien plus traditionnelles*socio=rien. Actuellement, les banques*socio=ac participant*socio=rien à l'octroi*socio=rien de crédits*socio=ec1 concertés sont essentiellement les grandes*socio=rien banques*socio=ac internationales*socio=te qui ont établi *socio=rien un réseau de*socio=nil succursales *socio=nil dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec ou qui ont parmi leurs clients*socio=ac des sociétés*socio=ac implantées dans ces pays*socio=ac. Ainsi, en fonction*socio=rien de leurs stratégies*socio=et opérationnelles*socio=rien, les banques*socio=ac sont très intéressées par la mise au point*socio=rien de *socio=rien nouvelles formules susceptibles *socio=nil de réduire les risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à leur participation*socio=uv3 à des montages tendant à l'apport*socio=rien d'"argent*socio=ec1 frais*socio=ec1", d'améliorer la qualité*socio=rien de leurs créances*socio=ec1 existantes*socio=rien, ou de leur permettre de se désengager totalement ou partiellement. Certaines*socio=rien des techniques*socio=rien auxquelles ils peuvent recourir, qui relèvent collectivement*socio=rien de ce qu'il est*socio=rien convenu d'appeler l'"approche à la carte*socio=rien", sont examinées plus loin*socio=rien; ces options*socio=rien peuvent *socio=rien être attrayantes *socio=nil pour les emprunteurs*socio=ac comme pour les prêteurs*socio=ac. Elles peuvent permettre des apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1 qui réduiront les risques*socio=uv4 de *socio=rien change inhérents aux*socio=nil dettes*socio=ec1 existantes,*socio=nil *socio=nil et offrir la possibilité*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 *socio=rien du poids *socio=nil de la dette*socio=ec1 grâce*socio=rien à des allégements*socio=ec. Toutes supposent que débiteurs*socio=ac et créanciers*socio=ac soient disposés à coopérer. - Les investissements_étrangers_directs*socio=ec1 peuvent être*socio=rien une source*socio=rien de capitaux*socio=ec1. Ils se distinguent des prêts*socio=ec1 en ce que leur rendement*socio=ec1 *socio=rien est fonction *socio=nil de leur qualité*socio=rien et de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 *socio=rien générale du pays*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil règle*socio=et du jeu *socio=nil veut que les investisseurs*socio=ac assument ces risques*socio=uv4. Cependant, les dangers*socio=uv1 de troubles politiques*socio=et et le climat*socio=rien économique*socio=ec1 défavorable*socio=uv4 qui caractérisent la plupart*socio=rien des pays*socio=ac très endettés risquent d'inciter les investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te potentiels*socio=uv4 à n'aller de l'avant que s'ils peuvent obtenir*socio=rien une couverture*socio=ec1 satisfaisante*socio=uv4 de leurs risques*socio=uv4. L'Agence*socio=ac multilatérale*socio=et de garantie des investissements*socio=ec1, créée sous l'égide*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te, pourrait à cet égard*socio=rien jouer *socio=rien un rôle utile*socio=uv4.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil cependant peu probable*socio=uv4 que le volume*socio=rien des investissements*socio=ec1 soit tel que ceux-ci compensent l'actuelle*socio=te contraction*socio=ec2 des prêts*socio=ec1 ou mettent *socio=rien un terme *socio=nil aux sorties nettes*socio=rien de ressources*socio=ec1. Lorsque les investissements*socio=ec1 commencent à rapporter des bénéfices*socio=ec1, les transferts*socio=rien à l'étranger*socio=te au titre*socio=ec des dividendes*socio=ec1 peuvent excéder ceux qu'aurait entraînés le service*socio=ec1 normal*socio=rien d'un*socio=rien emprunt*socio=ec1 et, donc, peser sur*socio=rien la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec. - Les échanges*socio=ec1 de titres*socio=ec de créance*socio=ec1 contre des titres*socio=ec de participation*socio=uv3 sont une forme*socio=rien d'investissement_étranger_direct*socio=ec1. Ils ont pour effet*socio=rien de convertir des dettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 en investissements*socio=ec1 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te plus que d'entraîner des apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1. Ce type*socio=rien de swap modifie la nature*socio=rien des obligations*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec et réduit la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te sur*socio=rien laquelle ils doivent verser des intérêts*socio=ec1. Comme l'indiquait le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1987, ces swaps*socio=ec1 ont déjà porté sur*socio=rien des sommes substantielles*socio=rien, notamment au Chili*socio=ac et au Mexique*socio=ac. Ils pourraient constituer *socio=rien un moyen de*socio=nil rapatriement des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil enfuis. Cependant, étant donné que les titres*socio=ec participatifs*socio=uv4 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te sont généralement offerts*socio=rien aux investisseurs*socio=ac avec une décote*socio=ec2, les swaps*socio=ec1 peuvent introduire des distorsions*socio=uv4 dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 dans la mesure*socio=rien où ils risquent de donner lieu*socio=rien à des investissements*socio=ec1 d'une *socio=ec1 rentabilité économique *socio=nil douteuse. En outre, l'augmentation*socio=ec2 de la masse*socio=rien monétaire*socio=ec1 résultant*socio=rien de la conversion*socio=ec2 de devises*socio=ec1 peut avoir *socio=rien un effet inflationniste*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Cependant, tout bien*socio=rien considéré, les swaps*socio=ec1 de créances*socio=ec1 contre des participations*socio=ec2 sont une option*socio=rien utile*socio=uv4. Si on en use avec circonspection*socio=rien, ils peuvent faciliter la relance*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4. Ils peuvent aussi permettre à un*socio=rien créancier*socio=ac de se désengager si celui-ci cède sa créance*socio=ec1 à une tierce partie*socio=rien avant le swap, et aussi *socio=rien être un moyen de*socio=nil rapatriement de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil enfuis. - La conversion*socio=ec2 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te de créances*socio=ec1 *socio=rien existantes est *socio=nil une variante de la *socio=rien formule du *socio=nil swap. Elle peut *socio=rien être un moyen de*socio=nil rapatriement des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil enfuis et permettre de réduire les ponctions sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 en devises*socio=ec1. Son principal*socio=rien inconvénient est*socio=rien que, *socio=rien du fait des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 *socio=nil généralement pratiqués dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec, elle peut alourdir le coût*socio=ec1 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 et aggraver ainsi les problèmes*socio=uv4 financiers*socio=ec1 intérieurs*socio=te. - Il existe d'autres types d'apports*socio=rien rémunérés autrement que par le versement*socio=ec1 d'intérêts*socio=ec1, comme les obligations*socio=uv1 liées aux résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 ou aux cours*socio=rien des produits*socio=ec de base*socio=rien, dont le service*socio=ec1 *socio=rien est conditionnel *socio=nil et lié à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 du*socio=rien débiteur*socio=ac ou aux mouvements*socio=ec2 de l'indice_des_prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des principaux*socio=rien produits*socio=ec de base*socio=rien. Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que le recours*socio=ec1 à de *socio=rien nouveaux instruments *socio=nil de ce genre*socio=rien réduise sensiblement l'endettement*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3, mais il peut *socio=rien être un moyen d'*socio=nil obtenir l'*socio=nil apport d'*socio=nil argent*socio=ec1 frais*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil - L'ingénierie*socio=rien financière*socio=ec1 et la gestion*socio=ec2 du*socio=rien passif sont des techniques*socio=rien visant à amortir, par des opérations*socio=rien de contrepartie*socio=rien, les effets*socio=rien de modifications*socio=rien brutales des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et des taux_de_change*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, des swaps*socio=ec1 de taux*socio=rien ou des contrats*socio=ec1 de caps permettent de rendre l'encours de la dette*socio=ec1 moins vulnérable*socio=uv2 aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 grâce*socio=rien à la conversion*socio=ec2 d'instruments*socio=rien à taux*socio=rien variable en instruments*socio=rien à taux*socio=rien fixe, ou au *socio=rien plafonnement du taux applicable.*socio=nil *socio=nil De même, les swaps*socio=ec1 de monnaies*socio=ec1 permettent de limiter*socio=rien les risques*socio=uv4 de change*socio=rien et de rapprocher la composition*socio=rien monétaire*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 de celle des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du*socio=rien débiteur*socio=ac. Cette *socio=ec1 couverture financière *socio=nil comporte pour celui qui la fournit le risque*socio=uv4 que l'autre partie*socio=rien - en l'occurrence*socio=rien le pays*socio=ac débiteur*socio=ec - ne remplisse pas ses obligations*socio=uv1 à l'échéance*socio=te. Ces techniques*socio=rien ne peuvent donc être*socio=rien utilisées que par les emprunteurs*socio=ac qui sont restés solvables*socio=ec2, à moins qu'une garantie ne soit fournie par *socio=rien un tiers *socio=nil lui-même solvable. - Une autre technique*socio=rien consiste à modifier les relations*socio=rien contractuelles*socio=et entre débiteurs*socio=ac et créanciers*socio=ac. Les swaps*socio=ec1 de créances*socio=ec1 contre des participations*socio=ec2 et la renégociation de la marge d'intérêt*socio=uv1 par rapport*socio=rien au LIBOR*socio=ec1 et des échéances*socio=te dans le cadre*socio=rien d'opérations*socio=rien de restructuration*socio=et de la dette*socio=ec1 constituent des *socio=rien précédents sur le*socio=nil plan juridique*socio=et.*socio=nil *socio=nil Lune des possibilités*socio=rien consiste à subordonner le remboursement*socio=ec1 des dettes*socio=ec1 existantes*socio=rien à celui des prêts*socio=ec1 nouveaux*socio=rien, c'est-à-dire à faire de ces derniers*socio=rien des créances*socio=ec1 "privilégiées*socio=uv". Cette formule*socio=rien pourrait permettre d'éviter que les nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 ne subissent une dépréciation*socio=ec2 parallèle*socio=rien à la décote*socio=ec2 des dettes*socio=ec1 antérieures*socio=te sur*socio=rien le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien, auquel cas*socio=rien il serait plus facile*socio=rien d'attirer de nouveaux*socio=rien prêteurs*socio=ac. Cependant, si cette pratique*socio=et devenait courante*socio=te, les créanciers*socio=ac actuels*socio=te pourraient élever des objections. La titrisation, qui consiste à transformer des *socio=ec1 créances bancaires classiques*socio=rien en*socio=nil titres*socio=ec *socio=nil négociables, constitue un*socio=rien autre moyen*socio=rien de modifier la nature*socio=rien juridique*socio=et d'une dette*socio=ec1. Elle peut contribuer à l'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 si l'échange*socio=ec1 est*socio=rien opéré aux prix*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 et permet au débiteur*socio=ac de bénéficier de la décote*socio=ec2. Pour l'opération*socio=rien novatrice qu'il a réalisée en décembre*socio=rien 1987, le Mexique*socio=ac a *socio=rien fait appel *socio=nil à une formule*socio=rien hybride en ce sens*socio=rien qu'il a combiné titrisation (en échangeant des instruments*socio=rien de dette*socio=ec1 contre des titres*socio=ec négociables) et subordination (en conférant aux titres*socio=ec gagés le statut*socio=et de "créance*socio=ec1 privilégiée*socio=uv" par rapport*socio=rien au reste*socio=rien de la dette*socio=ec1 ancienne*socio=rien). Dans ce cas*socio=rien, le statut*socio=et "privilégié*socio=uv" des nouveaux*socio=rien titres*socio=ec tient à ce que le remboursement*socio=ec1 de leur principal*socio=rien, mais non le paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1, *socio=rien est garanti *socio=nil (par l'achat*socio=ec1 au Trésor*socio=et des États-unis*socio=ac d'obligations*socio=ec1 à coupon zéro*socio=rien d'une valeur*socio=ec1 égale*socio=rien à celle des nouveaux*socio=rien titres*socio=ec). En dépit*socio=rien de son succès*socio=uv1 limité, ce montage*socio=rien a le mérite*socio=rien de créer le précédent*socio=rien d'une formule*socio=rien d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 basée sur*socio=rien le marché*socio=ec1, puisqu'il a fait*socio=rien bénéficier le pays*socio=ac débiteur*socio=ec d'une partie*socio=rien de la décote*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1. - Dans le même ordre*socio=rien d'idées*socio=rien, le passage*socio=rien par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 d'une partie*socio=rien des créances*socio=ec1 existantes*socio=rien pourrait constituer *socio=rien un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil non seulement d'alléger la dette*socio=ec1, mais aussi de partager la charge*socio=rien entre les débiteurs*socio=ac et les créanciers*socio=ac. Cependant, cette formule*socio=rien soulève de délicats*socio=rien problèmes*socio=uv4 pratiques*socio=et, comptables*socio=rien et réglementaires*socio=et. Les avis*socio=rien diffèrent sur*socio=rien la validité*socio=rien de l'argument des banques*socio=ac, selon lequel le *socio=rien passage partiel par*socio=nil profits*socio=ec1 et*socio=nil pertes*socio=ec2 est incompatible*socio=uv4 *socio=nil avec les pratiques*socio=et comptables*socio=rien actuelles*socio=te, qui reposent sur*socio=rien le principe*socio=ec2 du*socio=rien "tout ou rien*socio=rien". Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 d'éclaircir ce point*socio=rien. Passer par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 une *socio=rien certaine partie *socio=nil d'une créance*socio=ec1, c'est*socio=rien reconnaître que la *socio=ec1 valeur comptable des*socio=nil créances sur*socio=rien les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil diffère de leur valeur*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 et cela donne aussi aux créanciers*socio=ac la possibilité*socio=rien de bénéficier d'allégements*socio=ec fiscaux*socio=et. De plus, si la valeur*socio=ec1 attribuée à une créance*socio=ec1 aux fins*socio=rien de son passage*socio=rien par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 se situe entre sa valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien et sa valeur*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 secondaire*socio=rien, l'opération*socio=rien peut constituer *socio=rien un moyen équitable*socio=uv2 *socio=nil de consentir *socio=rien un certain allégement*socio=ec *socio=nil de la dette*socio=ec1; il peut donc en résulter une amélioration*socio=uv1 de la solvabilité*socio=ec1 et de la capacité*socio=uv3 de service_de_la_dette*socio=ec1 du*socio=rien débiteur*socio=ac et aussi de la valeur*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des créances*socio=ec1 encore *socio=rien détenues sur ce*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil - Enfin, la capitalisation*socio=ec1 partielle*socio=rien ou totale*socio=rien des intérêts*socio=ec1 peut éviter aux pays*socio=ac débiteurs*socio=ec d'avoir à contracter de nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 pour payer*socio=rien les intérêts*socio=ec1 qu'ils doivent. Cependant, selon la réglementation*socio=et bancaire*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, la capitalisation*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 est*socio=rien actuellement assimilée au non-paiement de ceux-ci, si bien*socio=rien que le recours*socio=ec1 à cette pratique*socio=et ferait classer comme "improductifs*socio=ec2" les prêts*socio=ec1 concernés. La réglementation*socio=et devra donc être*socio=rien modifiée pour que la formule*socio=rien soit applicable*socio=rien. En outre, la capitalisation*socio=ec1 automatique*socio=rien des intérêts*socio=ec1 risque*socio=uv4 de rendre la formule*socio=rien inacceptable*socio=uv4 pour les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 dont la plupart*socio=rien préféreront subordonner le refinancement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 à des négociations*socio=et. Fin*socio=rien de l'encadré. Encadré 1:7: Comment la banque_mondiale*socio=te aide*socio=uv1 les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés. La stratégie*socio=et adoptée par la banque_mondiale*socio=te pour aider les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien très endettés repose sur*socio=rien l'idée*socio=rien que le rétablissement*socio=rien de leur solvabilité*socio=ec1 est*socio=rien subordonné à la reprise de leur expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1. Cette restauration*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 exige à la fois*socio=rien une réorientation*socio=et des politiques_économiques*socio=ec1 et des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 extérieurs*socio=te suffisants*socio=rien. Elle suppose aussi *socio=rien un climat économique*socio=ec1 international*socio=te propice,*socio=nil *socio=nil et surtout une expansion*socio=ec2 des débouchés*socio=ec1 ouverts*socio=uv4 à leurs exportations*socio=ec1 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 favorables*socio=ec2. Plus précisément, la stratégie*socio=et de la Banque*socio=ac comporte: - L'ouverture*socio=uv3 d'un*socio=rien dialogue*socio=uv1 avec les gouvernements*socio=ac des *socio=ac États membres *socio=nil pour étudier et identifier avec eux les ajustements*socio=et structurels*socio=ec2 à opérer et définir*socio=rien d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=et les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien. - Une aide_financière*socio=ec1, souvent sous la forme*socio=rien de prêts*socio=ec1 à décaissement*socio=ec1 rapide*socio=rien, pour appuyer l'application*socio=rien e réformes*socio=et structurelles*socio=ec2. - Un*socio=rien effort*socio=uv1 soutenu de financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1, ceux-ci étant au besoin*socio=uv1 réorientés vers la réhabilitation*socio=uv3 et la restructuration*socio=et de projets*socio=rien, d'entreprises*socio=ac ou de programmes*socio=et d'équipement*socio=ec1 et vers l'expansion*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1. - La poursuite*socio=rien des actions*socio=et déjà entreprises*socio=ac pour lutter contre la pauvreté*socio=uv1, notamment par des mesures*socio=et visant à atténuer les répercussions*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et sur*socio=rien les groupes*socio=rien les plus défavorisés*socio=uv. - Une assistance*socio=uv1 pour l'obtention*socio=rien de prêts*socio=ec1 de sources*socio=rien commerciales*socio=ec1 et publiques*socio=et. Les difficultés*socio=uv4 que rencontrent les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec exigent un*socio=rien effort*socio=uv1 de réforme*socio=et soutenu et une assistance*socio=uv1 extérieure*socio=te régulière*socio=ec2 dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et d'ajustement*socio=et à *socio=rien moyen terme.*socio=nil L'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil de la Banque*socio=ac est*socio=rien adaptée à la *socio=rien situation particulière *socio=nil et aux problèmes*socio=uv4 de chaque pays*socio=ac. L'échelonnement*socio=rien des prêts*socio=ec1 et la proportion*socio=rien, parmi ceux-ci, de prêts*socio=ec1 à l'ajustement*socio=et et de prêts*socio=ec1 pour le financement*socio=ec1 de projets*socio=rien varie d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre en fonction*socio=rien de *socio=rien multiples facteurs,*socio=nil *socio=nil dont la volonté*socio=uv1 de réforme*socio=et manifestée par l'emprunteur*socio=ac, l'existence*socio=rien de projets*socio=rien méritant d'être*socio=rien financés et les règles*socio=et de prudence*socio=uv1 que la Banque*socio=ac s'impose en ce qui concerne le niveau*socio=rien de ses engagements*socio=ec1. En général*socio=rien, les plans*socio=rien de financement*socio=ec1 prévoient une série d'opérations*socio=rien dont chacune vise à répondre à un*socio=rien besoin*socio=uv1 particulier*socio=rien d'ajustement*socio=et ou d'investissement*socio=ec1. La Banque*socio=ac joue *socio=rien un rôle de*socio=nil catalyseur*socio=ec2 *socio=nil en obtenant de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 (et d'autres sources*socio=rien) le financement*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien requis*socio=uv4 ou en encourageant d'autres formes*socio=rien d'aide_financière*socio=ec1, y compris des conversions ou allégements*socio=ec de dette*socio=ec1. La Banque*socio=ac concentre cet effort*socio=uv1 sur*socio=rien les banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 qui, après*socio=rien avoir été*socio=rien longtemps, et de loin*socio=rien, la *socio=rien principale source de*socio=nil financement*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 intermédiaire *socio=nil ont très fortement réduit, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil volume net *socio=nil de leurs prêts*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, nombre*socio=rien de ces pays*socio=ac risquent de voir leurs réformes*socio=et compromises par l'insuffisance*socio=uv3 de leurs *socio=ec1 ressources financières.*socio=nil La*socio=nil Banque*socio=ac *socio=nil joue traditionnellement ce rôle*socio=rien de catalyseur*socio=ec2 en donnant l'exemple*socio=rien par ses *socio=rien propres opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1 qui*socio=nil témoignent *socio=nil de sa confiance*socio=uv1 dans les réformes*socio=et entreprises*socio=ac par le pays*socio=ac débiteur*socio=ec. Elle peut aussi intervenir plus directement au coup*socio=rien par coup*socio=rien, en liant ses *socio=rien propres opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1 *socio=nil formellement à celles d'autres bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 et, plus rarement, en garantissant partiellement les apports*socio=rien obtenus de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. L'évolution*socio=rien des priorités*socio=uv4 des milieux*socio=rien bancaires*socio=ec1 a élargi les moyens*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour aider les pays*socio=ac éprouvant*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de liquidités*socio=ec1, aide*socio=uv1 qui peut prendre la forme*socio=rien d'apports*socio=rien d'argent*socio=ec1 frais*socio=ec1 ou d'allégements*socio=ec consensuels de la dette*socio=ec1 selon les principes*socio=ec2 décrits sommairement dans l'Encadré 1:6. Conformément à ses Statuts*socio=et et à ses politiques*socio=et, la Banque*socio=ac entend encourager les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil à tirer parti*socio=et des *socio=rien nouveaux instruments *socio=nil que leur offre*socio=rien l'évolution*socio=rien du*socio=rien marché*socio=ec1. Elle a, par exemple*socio=rien, avec la société_financière_internationale*socio=te qui lui *socio=rien est affiliée,*socio=nil *socio=nil appuyé la conversion*socio=ec2 de dettes*socio=ec1 en fournissant une assistance*socio=uv1 à l'appui*socio=rien de réformes*socio=et visant à privatiser des entreprises*socio=ac publiques*socio=et. L'Agence*socio=ac multilatérale*socio=et de garantie des investissements*socio=ec1 devrait favoriser le recours*socio=ec1 à ce genre*socio=rien de formules*socio=rien. La Banque*socio=ac a aussi facilité la mise en oeuvre*socio=rien de programmes*socio=et d'allégement*socio=ec de la dette*socio=ec1 fondés sur*socio=rien le marché*socio=ec1, dans le *socio=rien cas du Mexique*socio=ac *socio=nil notamment, en acceptant que le pays*socio=ac débiteur*socio=ec constitue un*socio=rien fonds*socio=ec1 de garantie. Dans son rôle*socio=rien de catalyseur*socio=ec2, la Banque*socio=ac veille, dans chaque cas*socio=rien, à ce que le plan*socio=rien de financement*socio=ec1 qu'elle soutient soit bien*socio=rien conçu et prévoie une participation*socio=uv3 adéquate*socio=uv2 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Elle n'intervient pour renforcer la cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 de l'emprunteur*socio=ac que si elle le juge*socio=et indispensable*socio=uv4 au succès*socio=uv1 de l'opération*socio=rien envisagée, et à condition*socio=rien que le risque*socio=uv4 supplémentaire*socio=rien que cette assistance*socio=uv1 entraîne pour elle soit tolérable, eu égard*socio=rien au total*socio=rien de ses engagements*socio=ec1 vis-à-vis du*socio=rien pays*socio=ac considéré.