*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1994 } Une infrastructure*socio=ec1 pour le développement*socio=uv3. Avant-propos*socio=rien. Dix-septième de la série annuelle*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1994 examine le lien*socio=rien entre infrastructure*socio=ec1 et développement*socio=uv3 et s'interroge sur*socio=rien les différents*socio=rien moyens*socio=ec1 que les pays_en_développement*socio=uv3 pourraient mettre en oeuvre*socio=rien pour améliorer la fourniture*socio=ec1 et la qualité*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Comme la santé*socio=et et l'environnement*socio=et, thèmes*socio=rien des deux *socio=rien précédents rapports *socio=nil de la série, l'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est un domaine où*socio=nil politiques*socio=et et*socio=nil finances*socio=ec1 publiques*socio=et ont*socio=nil un important rôle *socio=nil à jouer parce qu'elle touche à tous les *socio=rien aspects du développement_économique*socio=ec1 et*socio=nil du bien-être*socio=uv1 humain*socio=uv.*socio=nil Au*socio=nil cours des*socio=nil dernières décennies*socio=te,*socio=nil les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont beaucoup investi en infrastructure*socio=ec1: des gains*socio=ec1 spectaculaires*socio=rien ont ainsi été*socio=rien réalisés par les ménages*socio=ac et les producteurs*socio=ac, qui ont vu s'étendre leur accès*socio=uv1 à des services*socio=ec1 comme l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv, l'assainissement*socio=uv3, l'électricité*socio=ec1, les télécommunications*socio=ec1 et le transport*socio=ec1. Mais un*socio=rien effort*socio=uv1 encore plus grand*socio=rien d'investissement*socio=ec1 et d'expansion*socio=ec2 s'impose de façon*socio=rien à ce que les services*socio=ec1 mis en place*socio=rien touchent un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil - et en particulier*socio=rien les ruraux*socio=ac et les pauvres*socio=uv2. Mais, comme le montre le rapport*socio=rien, l'aspect*socio=rien quantitatif de l'investissement*socio=ec1 ne doit pas être*socio=rien la préoccupation*socio=uv4 exclusive*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Il est*socio=rien vital*socio=uv4 aussi d'améliorer la qualité*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Faible*socio=rien efficacité*socio=uv3 d'exploitation*socio=ec1, entretien*socio=rien insuffisant*socio=uv4 et inattention aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien sont autant de facteurs*socio=rien qui ont contribué à réduire, dans le passé*socio=te, l'impact*socio=rien des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sur*socio=rien le développement*socio=uv3. Des améliorations*socio=uv1 quantitatives*socio=rien et qualitatives*socio=rien sont indispensables*socio=uv4 pour moderniser et diversifier la production*socio=ec1, pour aider les pays*socio=ac à devenir*socio=rien compétitifs*socio=uv4 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te et pour répondre aux exigences*socio=ec2 d'une urbanisation*socio=ec1 rapide*socio=rien. Il faudra, pour réussir, tirer parti*socio=et des leçons*socio=ec2 apprises. Le rapport*socio=rien voit dans l'insuffisance*socio=uv3 des incitations*socio=uv3 institutionnelles*socio=et à améliorer la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 la *socio=rien cause principale *socio=nil de la maigreur *socio=rien du bilan *socio=nil à cet égard*socio=rien. Si l'on veut promouvoir *socio=rien un mode de*socio=nil prestation*socio=et plus*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil et mieux adapté aux besoins*socio=uv1, il faudra modifier le système*socio=rien des incitations*socio=uv3 en pratiquant une gestion*socio=ec2 de type*socio=rien commercial*socio=ec1, en introduisant la concurrence*socio=ec1 et en faisant intervenir l'usager*socio=rien. La pratique*socio=et d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 - ce qui implique l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1, l'obligation*socio=uv1 de rendre compte*socio=rien et la poursuite*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 *socio=rien bien définis *socio=nil - incite les prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à améliorer leurs prestations*socio=et et à répondre à la demande*socio=ec1 du*socio=rien client*socio=ac. La concurrence*socio=ec1 donne aux usagers*socio=rien des choix*socio=uv1 mieux en rapport*socio=rien avec leurs besoins*socio=uv1 et oblige les prestataires*socio=ac à plus d'efficacité*socio=uv3 et de responsabilité*socio=uv1. La participation*socio=uv3 des usagers*socio=rien et autres *socio=rien parties prenantes *socio=nil à la conception*socio=ec, à l'exploitation*socio=ec1 et à l'entretien*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien, elle aussi, essentielle*socio=uv4 à une amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans les domaines*socio=rien où la concurrence*socio=ec1 ne joue pas pleinement. Plusieurs tendances*socio=rien contribuent à améliorer la performance*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1. Tout d'abord*socio=rien, l'innovation*socio=uv3 en technologie*socio=ec1 et dans la réglementation*socio=et des marchés*socio=ec1 permet d'introduire une plus grande*socio=rien diversité*socio=uv1 dans la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1. Ensuite, une évaluation*socio=ec2 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac est*socio=rien en train*socio=rien de conduire à une réorientation*socio=et de ce rôle*socio=rien dans le sens*socio=rien d'une privatisation*socio=et plus grande*socio=rien de la fourniture*socio=ec1 directe*socio=rien des services*socio=ec1 - et l'expérience*socio=ec2 que de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont faite récemment de la formule*socio=rien de partenariats*socio=uv3 entre secteur_public*socio=et et secteur_privé*socio=et ouvre de *socio=rien nouvelles voies au*socio=nil renforcement*socio=ec2 *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3 et à l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1. Enfin, un*socio=rien plus *socio=rien grand souci de*socio=nil viabilité*socio=uv3 sociale*socio=et et*socio=nil environnementale*socio=et *socio=nil a conduit le public*socio=et à s'intéresser davantage à la conception*socio=ec et à la performance*socio=uv3 des infrastructures*socio=et. Parce qu'il y a des différences*socio=uv1 entre secteurs*socio=rien et à l'intérieur*socio=te même des secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, et que les besoins*socio=uv1 et les capacités*socio=uv3 des pays*socio=ac varient considérablement*socio=rien, il s'ensuit que les détails*socio=rien de la conception*socio=ec et de l'application*socio=rien des réformes*socio=et à entreprendre doivent être*socio=rien adaptés à chaque cas*socio=rien. Mais il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien qu'il y a, dans l'ensemble*socio=rien, beaucoup à gagner à améliorer l'infrastructure*socio=ec1. Le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 *socio=nil y investit quelque 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien, et une amélioration*socio=uv1 de la fourniture*socio=ec1 et des performances*socio=uv3 permettrait de réaliser de substantielles*socio=rien économies*socio=ec1. Et, bien*socio=rien entendu, des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 mieux assurés, plus accessibles*socio=uv2 et moins coûteux*socio=ec2 sont également essentiels*socio=uv4 comme moyens*socio=ec1 de lutter efficacement contre la pauvreté*socio=uv1. Comme les précédents*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1994 comprend les Indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 dans le monde*socio=rien, qui présentent *socio=rien un certain nombre de*socio=nil statistiques*socio=ec2 sociales*socio=et et*socio=nil économiques*socio=ec1 sur 132*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil Rapport est une*socio=nil étude*socio=ec2 des*socio=nil services_de_la_banque_mondiale*socio=te *socio=nil et les opinions*socio=ec2 qui y sont exprimées ne reflètent pas nécessairement celles des Administrateurs*socio=ac ni des gouvernements*socio=ac qu'ils représentent. Lewis*socio=rien T: Preston*socio=ac. Président*socio=ac. banque_mondiale*socio=te. Sommaire*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 investissent 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien en infrastructures*socio=et nouvelles*socio=rien - ce qui représente 4% de leur produit*socio=ec national*socio=te et *socio=rien un cinquième *socio=nil de leur investissement*socio=ec1 total*socio=rien. Il en est*socio=rien résulté une croissance*socio=uv3 spectaculaire*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - dans le domaine*socio=rien des transports*socio=ec1, de l'électricité*socio=ec1, de l'eau*socio=ec1, de l'assainissement*socio=uv3, des télécommunications*socio=ec1 et de l'irrigation*socio=ec1. Au cours*socio=rien des 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil proportion des*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil qui ont accès*socio=uv1 à une eau*socio=ec1 salubre*socio=uv a augmenté de moitié*socio=rien, tandis que la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 et le nombre*socio=rien de *socio=rien lignes téléphoniques par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil doublaient. De tels progrès*socio=uv1 font beaucoup pour accroître la productivité*socio=uv et améliorer les niveaux_de_vie*socio=uv1. Il ne faudrait pas, pour autant, en rester là. Le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 compte *socio=nil encore 1 milliard*socio=rien de personnes*socio=ac qui n'ont pas accès*socio=uv1 à une eau*socio=ec1 salubre*socio=uv - et près de 2 milliards*socio=rien n'ont pas les équipements*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3 qu'il faudrait. En milieu*socio=rien rural*socio=te notamment, les femmes*socio=ac et les enfants*socio=ac passent souvent de *socio=rien longues heures en*socio=nil corvée*socio=uv d'*socio=nil eau*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans beaucoup de pays*socio=ac, des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 déjà insuffisants*socio=rien se dégradent rapidement. Deux milliards*socio=rien de personnes*socio=ac n'ont pas encore l'électricité*socio=ec1 et, dans beaucoup de pays*socio=ac, le manque*socio=rien de fiabilité*socio=uv1 *socio=rien du réseau électrique *socio=nil nuit à la production*socio=ec1. La demande*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1 - pour moderniser la production*socio=ec1 et renforcer la compétitivité*socio=uv3 internationale*socio=te des pays*socio=ac - est*socio=rien largement supérieure*socio=rien aux capacités*socio=uv3 existantes*socio=rien. Enfin, et surtout, l'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac et l'urbanisation*socio=ec1 créent une demande*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 de plus en plus forte*socio=rien. Relever les défis*socio=uv2 futurs*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 ne saurait se réduire à *socio=rien un exercice de*socio=nil simple comptabilité*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil dresser l'inventaire*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dont on dispose et calculer, en fonction*socio=rien des tendances*socio=rien passées*socio=te, les investissements*socio=ec1 qu'il faudra faire. Il faudra, au contraire*socio=rien, s'attaquer aux inefficacités*socio=uv et aux gâchis - tant au niveau*socio=rien des investissements*socio=ec1 que de la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 - et répondre plus efficacement à la demande*socio=ec1 de l'usager*socio=rien. On évalue à 40% en moyenne*socio=rien, dans les pays_en_développement*socio=uv3, la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 qui demeure inexploitée, deux fois*socio=rien plus que dans les secteurs*socio=rien de l'électricité*socio=ec1 les plus performants des pays*socio=ac à revenus*socio=ec1 faible*socio=rien, intermédiaire*socio=rien et élevé*socio=uv4. En Afrique*socio=ac et en amérique_latine*socio=ac, les effectifs*socio=rien des chemins*socio=rien de fer*socio=rien seraient deux fois*socio=rien trop nombreux*socio=rien. Et, en Afrique*socio=ac et ailleurs*socio=rien, faute d'entretien*socio=rien, de coûteux*socio=ec2 investissements*socio=ec1 en construction*socio=ec1 routière*socio=rien ont été*socio=rien perdus. *socio=rien Un pareil constat *socio=nil ne peut qu'inciter à faire les choses*socio=rien différemment - avec plus d'efficacité*socio=uv3 et moins de gaspillage*socio=uv3. Bref*socio=rien, il faut, au souci*socio=rien d'accroître la quantité*socio=rien de capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 joindre celui d'améliorer la qualité*socio=rien des services*socio=ec1. Et il se trouve, fort*socio=rien heureusement, que l'époque*socio=te actuelle*socio=te *socio=rien est mûre *socio=nil pour le changement*socio=uv3. Il s'est*socio=rien fait*socio=rien, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil une*socio=nil révolution*socio=ec2 *socio=nil dans les *socio=rien esprits sur la*socio=nil question de*socio=nil savoir *socio=nil à qui confier le soin*socio=rien de mettre en place*socio=rien l'infrastructure*socio=ec1 et d'en assurer les services*socio=ec1, et sur*socio=rien la manière*socio=rien de les fournir à l'usager*socio=rien. Sur*socio=rien cette toile de fond*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1994 envisage, pour répondre aux besoins*socio=uv1 en services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (dont on donne une définition*socio=rien dans l'Encadré 1), de *socio=rien nouvelles modalités plus*socio=nil efficaces*socio=uv4,*socio=nil plus*socio=nil sensibles aux*socio=nil besoins*socio=uv1 *socio=nil de l'usager*socio=rien, plus écologiques*socio=et et mieux à même d'exploiter les synergies*socio=uv3 entre secteur_public*socio=et et secteur_privé*socio=et. De cette analyse*socio=rien, deux *socio=rien conclusions majeures *socio=nil se dégagent: - La *socio=rien première est *socio=nil que, les investissements*socio=ec1 passés*socio=te en infrastructure*socio=ec1 n'ayant pas eu, sur*socio=rien le développement*socio=uv3, l'impact*socio=rien attendu, il faut absolument investir avec davantage de discernement*socio=rien et améliorer la prestation*socio=et des services*socio=ec1 assurés. - - La seconde est*socio=rien qu'avec les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 apparues sur*socio=rien le marché*socio=ec1, les innovations*socio=uv3 en moyens*socio=ec1 de prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dessinent des solutions*socio=rien qui rendent des progrès*socio=uv1 possibles*socio=rien. Le Rapport*socio=rien que voici tend à établir, en rassemblant à cette fin*socio=rien les faits*socio=rien qui se présentent à l'observation, la justesse*socio=rien de ces conclusions*socio=rien - identifiant les causes*socio=rien de l'échec*socio=uv1 et examinant les *socio=rien diverses démarches possibles.*socio=nil *socio=nil L'Encadré 2 résume les *socio=rien principaux messages et*socio=nil options *socio=nil qui y sont développés*socio=uv4. Rôle*socio=rien et bilan*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. La qualité*socio=rien d'une infrastructure*socio=ec1 aide*socio=uv1 à comprendre pourquoi un*socio=rien pays*socio=ac réussit alors qu'un*socio=rien autre échoue - à diversifier sa production*socio=ec1, à développer ses échanges*socio=ec1, à maîtriser*socio=rien sa démographie*socio=ec1, à faire reculer la pauvreté*socio=uv1 ou à assainir le milieu*socio=rien. Une bonne*socio=rien infrastructure*socio=ec1 augmente la productivité*socio=uv et réduit les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1, mais il faut qu'elle se développe assez vite pour maintenir les conditions*socio=rien de la croissance*socio=uv3. Ce que sont les *socio=rien rapports exacts *socio=nil entre l'infrastructure*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 fait*socio=rien encore l'objet*socio=rien d'un*socio=rien débat*socio=et. Ce qui *socio=rien est certain,*socio=nil *socio=nil cependant, c'est*socio=rien que capacité*socio=uv3 d'infrastructure*socio=ec1 et *socio=ec1 production économique vont*socio=nil du*socio=rien *socio=nil même pas: à une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 de 1% correspond une augmentation*socio=ec2 *socio=rien du produit_intérieur_brut (*socio=nil PIB*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil de 1% pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac (Figure 1). Et, à mesure*socio=rien que les pays*socio=ac se développent, l'infrastructure*socio=ec1 doit s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1, dont la *socio=rien composition change à*socio=nil mesure,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil que la part*socio=rien de l'électricité*socio=ec1, des routes*socio=et et des télécommunications*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien du*socio=rien capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 augmente par rapport*socio=rien à celle de services*socio=ec1 de base*socio=rien comme l'eau*socio=ec1 et l'irrigation*socio=ec1 (Figure 2). C'est*socio=rien aussi au type*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 mis en place*socio=rien que l'on peut voir si la croissance*socio=uv3 fait*socio=rien tout ce qu'elle peut pour faire reculer la pauvreté*socio=uv1. La plus *socio=rien grande partie des*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil vit en milieu*socio=rien rural*socio=te et la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 rural*socio=te non agricole*socio=ec1 est*socio=rien étroitement liée aux services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui y sont assurés. En Chine*socio=ac, la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien minimum*socio=rien de services*socio=ec1 de transport*socio=ec1, de télécommunications*socio=ec1 et d'électricité*socio=ec1 au niveau*socio=rien des villages*socio=te a été*socio=rien pour beaucoup dans le succès*socio=uv1 des entreprises*socio=ac rurales*socio=te. Celles-ci emploient maintenant plus de 100 millions*socio=rien de personnes*socio=ac (18% de la population_active*socio=uv4) et entrent pour plus d'un*socio=rien tiers*socio=rien dans la production*socio=ec1 nationale*socio=te. Les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui sont utiles*socio=uv4 aux pauvres*socio=uv2 contribuent aussi à la préservation*socio=uv1 *socio=rien du milieu.*socio=nil Une*socio=nil eau*socio=ec1 salubre*socio=uv *socio=nil et des équipements*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2, des sources*socio=rien d'électricité*socio=ec1 non polluantes*socio=ec, une évacuation*socio=rien écologique*socio=et des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien et une meilleure*socio=rien gestion*socio=ec2 de la circulation*socio=ec2 en agglomération urbaine*socio=te, tout cela a, sur*socio=rien l'environnement*socio=et, des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour toutes les catégories*socio=rien de revenus*socio=ec1. Les pauvres*socio=uv2 sont souvent ceux qui bénéficient le plus directement de bons*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien du fait *socio=nil de leur concentration*socio=rien dans des quartiers*socio=te insalubres, pollués et dangereux*socio=uv2. Et, dans beaucoup de villes*socio=te en croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 de l'infrastructure*socio=ec1 a pris *socio=rien du retard sur la*socio=nil démographie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui entraîne une dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, l'État*socio=ac possède, exploite et finance*socio=ec1 la quasi-totalité*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1, essentiellement parce qu'on pensait, jusqu'ici, qu'étant donné la spécificité*socio=uv3 de sa production*socio=ec1 et l'intérêt_public*socio=et en jeu*socio=rien, il fallait en confier les services*socio=ec1 à un*socio=rien monopole*socio=ec1 - et donc à l'État*socio=ac. Le bilan*socio=rien des succès*socio=uv1 et des échecs*socio=uv1 en infrastructure*socio=ec1 traduit, pour une *socio=rien large part,*socio=nil *socio=nil celui de l'État*socio=ac en la matière*socio=rien. La croissance*socio=uv3 passée de l'infrastructure*socio=ec1 a, à certains égards*socio=rien, *socio=rien été spectaculaire.*socio=nil Le*socio=nil pourcentage de*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil et d'entreprises*socio=ac qui en ont bénéficié a augmenté de *socio=rien manière astronomique,*socio=nil *socio=nil surtout pour ce qui concerne le téléphone*socio=rien et l'électricité*socio=ec1 (Figure 3). Par habitant*socio=ac, la fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 a augmenté dans toutes les régions*socio=te; l'augmentation*socio=ec2 a été*socio=rien la plus forte*socio=rien en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et la plus faible*socio=rien en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, ce qui montre combien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et infrastructure*socio=ec1 sont étroitement liées. A d'autres *socio=rien importants égards,*socio=nil *socio=nil toutefois, les résultats*socio=rien sont décevants*socio=rien. La répartition*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 s'est*socio=rien souvent mal*socio=rien faite: on a trop consacré aux nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 et pas assez à l'entretien*socio=rien; on a trop fait*socio=rien pour des projets*socio=rien de faible*socio=rien priorité*socio=uv4 et pas assez pour des services_essentiels*socio=uv4. Inefficacité*socio=uv3 technique*socio=rien et gaspillage*socio=uv3 pur*socio=rien et simple*socio=rien ont nui à la prestation*socio=et des services*socio=ec1. Et trop peu de décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 et de prestation*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil en songeant à répondre aux diverses*socio=rien demandes*socio=et de groupes*socio=rien d'usagers*socio=rien différents*socio=rien, ou aux conséquences*socio=rien qu'elles pourraient avoir pour l'environnement*socio=et. L'insuffisance*socio=uv3 de l'entretien*socio=rien représente un*socio=rien échec*socio=uv1 presque universel*socio=uv2 (et coûteux*socio=ec2) des prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Par exemple*socio=rien, une route*socio=et revêtue, si elle *socio=rien est bien *socio=nil entretenue, devrait normalement durer de 10 à 15 ans*socio=rien avant d'avoir besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien refaite, mais, si elle n'est*socio=rien pas entretenue, son revêtement risque*socio=uv4 de durer deux fois*socio=rien moins longtemps. Les taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 des projets*socio=rien d'entretien*socio=rien routier*socio=et auxquels la banque_mondiale*socio=te apporte son concours sont près de deux fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que ceux des projets*socio=rien de construction*socio=ec1 routière*socio=rien. Au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil l'*socio=nil Afrique*socio=ac *socio=nil se serait épargné 45 milliards*socio=rien de coûts*socio=ec1 de réfection routière*socio=rien si elle avait, pour un*socio=rien coût*socio=ec1 de 12 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, régulièrement entretenu son réseau*socio=rien routier*socio=et. En gros*socio=rien, une insuffisance*socio=uv3 d'entretien*socio=rien, cela veut dire que les réseaux*socio=rien électriques*socio=ec des pays_en_développement*socio=uv3 ne disposent, au temps*socio=rien t, que de 60% de leur capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1, alors que des pratiques*socio=et optimales*socio=uv4 permettraient d'obtenir*socio=rien des *socio=rien niveaux supérieurs *socio=nil à 80%. Et cela veut dire que les services*socio=ec1 d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 fournissent en moyenne*socio=rien 70% de leur production*socio=ec1 aux consommateurs*socio=ac, quand des pratiques*socio=et optimales*socio=uv4 leur permettraient d'obtenir*socio=rien 85%. *socio=rien Un mauvais entretien *socio=nil peut aussi réduire la *socio=rien qualité du service*socio=ec1 *socio=nil et en accroître le coût*socio=ec1 pour l'usager*socio=rien, ce qui conduit certains à se doter de générateurs*socio=rien d'appoint*socio=rien ou de réservoirs d'eau*socio=ec1 et de puits*socio=rien. Cette négligence de l'entretien*socio=rien est*socio=rien souvent aggravée par des réductions*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 malavisées*socio=rien. Il *socio=rien est normal,*socio=nil en*socio=nil période*socio=te *socio=nil d'austérité budgétaire*socio=et, de freiner les dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, mais c'est*socio=rien une fausse*socio=rien économie*socio=ec1 que de réduire celles d'entretien*socio=rien, car on en paie le prix*socio=ec1 plus tard en remises en état*socio=ac ou en *socio=rien remplacements bien plus*socio=nil coûteux*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Parce qu'elle abrège la durée*socio=te de vie*socio=uv1 utile*socio=uv4 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et qu'elle réduit la capacité*socio=uv3 de prestation*socio=et, une insuffisance*socio=uv3 d'entretien*socio=rien oblige à investir davantage pour produire ces services*socio=ec1. Les objectifs*socio=uv4 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 (quand, par exemple*socio=rien, ils cherchent à conclure des marchés*socio=ec1 d'offres*socio=rien de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 ou de services-conseils) peuvent aussi intervenir dans la préférence*socio=uv4 donnée aux nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 par rapport*socio=rien à l'entretien*socio=rien. Dans beaucoup de pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les apports*socio=rien financiers*socio=ec1 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 assurent près de la moitié*socio=rien de tous les investissements_publics*socio=et d'infrastructure*socio=ec1. Par suite*socio=rien d'une mauvaise*socio=rien affectation*socio=ec1 de ressources*socio=ec1, beaucoup de pays*socio=ac se retrouvent avec une infrastructure*socio=ec1 inadaptée à leurs besoins*socio=uv1 ou *socio=rien un niveau de*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil inapproprié. Les usagers*socio=rien qui réclament des services*socio=ec1 de qualité*socio=rien et de prix*socio=ec1 variables ne les obtiennent pas même lorsqu'ils sont désireux et capables*socio=rien d'en payer*socio=rien le prix*socio=ec1. On ne propose pas aux communautés*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, en matière*socio=rien de transport*socio=ec1 et d'assainissement*socio=uv3, des options*socio=rien qui leur permettent de recevoir les services*socio=ec1 auxquels elles tiennent et dont elles ont les moyens*socio=ec1. Des investissements*socio=ec1 de capacité*socio=uv3 prématurés*socio=rien - surtout dans les secteurs*socio=rien de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, des chemins*socio=rien de fer*socio=rien, de l'électricité*socio=ec1, des ports*socio=ec et de l'irrigation*socio=ec1 - ont souvent englouti des ressources*socio=ec1 qui auraient pu, autrement, servir à l'entretien*socio=rien, à la modernisation*socio=ec2 ou à l'amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien des services*socio=ec1. Parce que beaucoup d'investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne peuvent, de par leur nature*socio=rien, servir que des marchés*socio=ec1 locaux*socio=te, l'excédent*socio=ec1 de capacité*socio=uv3 n'est*socio=rien pas transférable à d'autres et demeure, de ce fait*socio=rien, inutilisé. Dans certains cas*socio=rien, parce qu'ils étaient trop ambitieux*socio=uv2, de *socio=rien grands projets publics*socio=et *socio=nil ont pesé lourdement sur*socio=rien l'économie*socio=ec1. Gaspillages et inefficacités*socio=uv absorbent une *socio=rien grande part de*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil qui sont, de ce fait*socio=rien, perdues pour la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Un*socio=rien examen*socio=ec2 des services_publics*socio=et de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 dans 51 pays_en_développement*socio=uv3 a fait*socio=rien apparaître que l'efficacité*socio=uv3 technique*socio=rien a en fait*socio=rien baissé au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Les vieilles centrales*socio=rien électriques*socio=ec consomment, en carburant*socio=rien, entre 18 et 44% de plus par kilowattheure que celles qui opèrent à des niveaux*socio=rien de pratiques*socio=et optimales*socio=uv4 - avec des pertes*socio=ec2 de transport*socio=ec1 et de distribution*socio=rien deux à quatre *socio=rien fois supérieures.*socio=nil La*socio=nil vitesse *socio=nil de déchargement des navires*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 ne représente, en moyenne*socio=rien, que 40% de ce qu'elle est*socio=rien dans les ports*socio=ec les plus performants. Les erreurs*socio=uv4 d'affectation*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien représentent une autre source*socio=rien d'inefficacité*socio=uv3. Les sureffectifs ne sont que trop communs*socio=uv4 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs,*socio=nil en*socio=nil particulier les*socio=nil chemins de*socio=nil fer,*socio=nil *socio=nil alors que d'autres, comme l'entretien*socio=rien des routes*socio=et, se prêtent à une plus *socio=rien grande utilisation de*socio=nil méthodes *socio=nil qui sont fortes*socio=rien consommatrices*socio=ac de main-d'_oeuvre*socio=rien. Ces mauvais*socio=rien choix*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1 et cette inefficacité*socio=uv3 d'exploitation*socio=ec1 ne sont pas compensés par l'obtention*socio=rien de succès*socio=uv1 dans la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 ou la protection*socio=et de l'environnement*socio=et - car, ici aussi, le bilan*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est faible.*socio=nil *socio=nil Tant en milieu*socio=rien urbain*socio=te qu'en milieu*socio=rien rural*socio=te, une infrastructure*socio=ec1 mal*socio=rien conçue et mal*socio=rien gérée représente une *socio=rien source majeure de*socio=nil dégradation*socio=uv3 *socio=nil de l'environnement*socio=et. Souvent, les pauvres*socio=uv2 consomment moins de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 que les non-pauvres, ce qui les oblige, par exemple*socio=rien, à payer*socio=rien beaucoup plus cher*socio=rien une eau*socio=ec1 qu'ils achètent à des vendeurs ambulants que ceux qui ont l'eau*socio=ec1 courante*socio=te. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les *socio=te zones rurales *socio=nil sont moins bien*socio=rien desservies que les *socio=te zones urbaines *socio=nil (sauf, évidemment, en irrigation*socio=ec1), même quand il s'agit de services*socio=ec1 aussi essentiels*socio=uv4 que l'eau*socio=ec1 potable*socio=rien (Figure 4). Mais ceux qui ont, comme l'Indonésie*socio=ac et la Malaisie*socio=ac, fait*socio=rien des efforts*socio=uv1 concertés pour doter leurs *socio=te zones rurales d'*socio=nil équipements*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil ont enregistré un*socio=rien recul*socio=ec spectaculaire*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1. *socio=rien Un bilan *socio=nil aussi contrasté impose d'améliorer d'urgence*socio=rien le choix*socio=uv1 des investissements*socio=ec1 et leur exploitation*socio=ec1. De plus, la demande*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne fait*socio=rien que croître. Dans un*socio=rien environnement*socio=et mondial*socio=te livré à la concurrence*socio=ec1, il faut des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1, d'électricité*socio=ec1 et de télécommunications*socio=ec1 toujours plus fiables*socio=rien et plus perfectionnés. A cause*socio=rien de la rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et accrue qu'ils doivent s'imposer, les gouvernements*socio=ac ne peuvent plus se permettre un*socio=rien financement*socio=ec1 illimité de l'infrastructure*socio=ec1. Et, aujourd'hui, celle-ci doit respecter des *socio=et normes environnementales plus*socio=nil strictes*socio=rien,*socio=nil *socio=nil comme en témoigne*socio=rien Action*socio=et 21, le *socio=rien principal document d'*socio=nil orientation*socio=et *socio=nil que les pays*socio=ac ont adopté, en 1992, à la conférence_des_nations_unies*socio=ac sur*socio=rien l'environnement_et_le_développement*socio=uv3. Pourquoi des résultats*socio=rien aussi maigres*socio=rien? L'insuffisance*socio=uv3 de l'entretien*socio=rien, la mauvaise*socio=rien affectation*socio=ec1 des investissements*socio=ec1, l'inattention aux besoins*socio=uv1 véritables*socio=rien de l'usager*socio=rien et les inefficacités*socio=uv d'ordre*socio=rien technique*socio=rien sont des problèmes*socio=uv4 qui présentent de redoutables défis*socio=uv2 aux réformateurs*socio=uv de l'avenir*socio=te - défis*socio=uv2 que viennent encore aggraver l'augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et les contraintes*socio=uv1 de ressources*socio=ec1. Les solutions*socio=rien se trouvent dans les succès*socio=uv1 et les échecs*socio=uv1 de l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et, ainsi que dans les leçons*socio=ec2 à tirer des innovations*socio=uv3 récentes*socio=rien en la matière*socio=rien. L'efficacité*socio=uv3 de prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 varie beaucoup d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre et à l'intérieur*socio=te de chaque pays*socio=ac. Par exemple*socio=rien, un*socio=rien pays*socio=ac peut obtenir*socio=rien de *socio=rien bons résultats dans*socio=nil un secteur d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sans réussir nécessairement aussi bien*socio=rien dans d'autres. Certains pays_en_développement*socio=uv3 - qui ne sont pas toujours les plus riches*socio=uv2 - atteignent des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4. C'est*socio=rien ainsi que, pour l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, la côte_d'_ivoire*socio=ac a atteint la norme*socio=et optimale*socio=uv4 de 85%, tandis qu'à Manille*socio=te 50% seulement environ de l'eau*socio=ec1 traitée est*socio=rien fournie aux clients*socio=ac. Dans le domaine*socio=rien des chemins*socio=rien de fer*socio=rien, les locomotives*socio=ec sont d'autant plus disponibles*socio=rien qu'elles sont bien*socio=rien entretenues: à tout moment*socio=rien, en Inde*socio=ac, 90% des locomotives*socio=ec sont disponibles*socio=rien. La *socio=rien disponibilité est faible *socio=nil lorsqu'on néglige l'entretien*socio=rien: elle est*socio=rien de 50% en Roumanie*socio=ac et de 35% en Colombie*socio=ac, pour une moyenne*socio=rien d'environ 70% pour les pays_en_développement*socio=uv3. Pour les téléphones*socio=rien, les taux*socio=rien d'obtention*socio=rien de la communication*socio=ec1 sont de 99% dans les pays*socio=ac les plus performants, de 70% dans la moyenne*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, et beaucoup moins dans certains. Ces constatations*socio=rien indiquent que la performance*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 résulte, non des *socio=rien conditions générales *socio=nil de la croissance*socio=uv3 et du*socio=rien développement*socio=uv3 économiques*socio=ec1, mais de l'environnement_institutionnel*socio=et, lequel varie souvent d'un*socio=rien secteur*socio=rien à l'autre à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien même pays*socio=ac. Par conséquent*socio=rien, pour comprendre ce qui fait*socio=rien qu'on obtient de bons*socio=rien - ou mauvais*socio=rien - résultats*socio=rien, il faut comprendre les dispositifs*socio=rien institutionnels*socio=et mis en place*socio=rien pour assurer les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et les incitations*socio=uv3 qui en régissent la fourniture*socio=ec1. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil donne trois raisons*socio=rien à l'obtention*socio=rien de *socio=rien mauvais résultats.*socio=nil La*socio=nil première est *socio=nil que la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 a généralement pour cadre*socio=rien une structure*socio=ec1 de marché*socio=ec1 marquée, essentiellement, par l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1. Dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3,*socio=nil la*socio=nil plupart des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sont assurés par des monopoles*socio=ec1 d'État*socio=ac ou des administrations_publiques*socio=ac. C'est*socio=rien le cas*socio=rien pour tout ce qui touche à l'irrigation*socio=ec1, à l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, à l'assainissement*socio=uv3 et au transport*socio=ec1. Il y a quelques années*socio=rien encore, les services*socio=ec1 *socio=rien du téléphone,*socio=nil *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, étaient assurés par une société*socio=ac des postes*socio=rien, téléphones*socio=rien et télégraphes*socio=rien appartenant à l'État*socio=ac. U approvisionnement*socio=ec1 électrique*socio=rien était également confié, le plus souvent, à un*socio=rien monopole*socio=ec1 d'État*socio=ac. De ce fait*socio=rien, la pression*socio=ec2 à l'efficacité*socio=uv3 que la concurrence*socio=ec1 peut exercer sur*socio=rien toutes les parties*socio=rien était inexistante*socio=rien. La deuxième*socio=rien raison*socio=uv est*socio=rien que ceux qui sont chargés d'assurer les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 disposent rarement de l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et de financement*socio=ec1 qui leur *socio=rien est nécessaire pour*socio=nil bien *socio=nil faire leur travail*socio=ec1. On leur impose souvent des *socio=uv4 objectifs incompatibles *socio=nil avec ce qui devrait être*socio=rien leur *socio=rien mission première *socio=nil - fournir, de manière*socio=rien efficace*socio=uv4, des services*socio=ec1 de *socio=rien haute qualité.*socio=nil On*socio=nil demande*socio=ec1 aux*socio=nil services_publics*socio=et *socio=nil de servir d'employeur*socio=ac de dernier*socio=rien recours*socio=ec1 ou d'exercer une sorte*socio=rien de mécénat. On les oblige à fournir un*socio=rien service*socio=ec1 pour un*socio=rien prix*socio=ec1 inférieur*socio=rien au coût*socio=ec1 - ce qui arrive, souvent, par le fait*socio=rien qu'ils ne sont pas autorisés à tenir compte*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. En revanche, il *socio=rien est rare *socio=nil qu'ils soient tenus comptables*socio=rien de leur gestion*socio=ec2. Rares*socio=rien sont les pays*socio=ac qui fixent des objectifs*socio=uv4 de performance*socio=uv3 rigoureusement chiffrés aux prestataires*socio=ac publics*socio=et de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, dont l'inefficacité*socio=uv3, au lieu*socio=rien de leur valoir des critiques*socio=uv, n'est*socio=rien que trop souvent compensée par des transferts*socio=rien budgétaires*socio=et. La troisième*socio=rien raison*socio=uv, enfin, est*socio=rien que les utilisateurs*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - effectifs*socio=rien et potentiels*socio=uv4 - ne sont pas bien*socio=rien placés pour faire savoir*socio=rien ce qu'ils veulent. Quand les prix*socio=ec1 sont alignés sur*socio=rien les coûts*socio=ec1, on voit tout de suite*socio=rien ce que doit être*socio=rien l'offre*socio=rien. Par le mécanisme*socio=rien des prix*socio=ec1, le consommateur*socio=ac peut influer sur*socio=rien les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 et de production*socio=ec1 dans le sens*socio=rien de ses préférences*socio=et. Mais, en infrastructure*socio=ec1, les prix*socio=ec1 ne reflètent généralement pas les coûts*socio=ec1, de sorte*socio=rien que l'on perd ainsi une *socio=rien source précieuse d'*socio=nil information sur les*socio=nil besoins*socio=uv1 du consommateur*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les tarifs*socio=et de l'électricité*socio=ec1, par exemple*socio=rien, ont généralement baissé, mais non les coûts*socio=ec1, de sorte*socio=rien que, maintenant, le prix*socio=ec1 des services*socio=ec1 ne couvre que la *socio=rien moitié du coût*socio=ec1 moyen.*socio=nil *socio=nil Les redevances d'eau*socio=ec1 et les tarifs*socio=et de chemins*socio=rien de fer*socio=rien ne couvrent en général*socio=rien qu'un*socio=rien tiers*socio=rien des coûts*socio=ec1. Bien*socio=rien qu'il soit souvent pris comme tel, un*socio=rien excédent*socio=ec1 de demande*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 fondé sur*socio=rien des tarifs*socio=et inférieurs*socio=rien aux coûts*socio=ec1 n'est*socio=rien pourtant pas *socio=rien un indicateur fiable *socio=nil de la nécessité*socio=uv1 d'accroître l'offre*socio=rien. Il est*socio=rien d'autres moyens*socio=ec1 par lesquels les usagers*socio=rien peuvent exprimer leurs préférences*socio=et, par exemple*socio=rien, en participant*socio=rien à la planification*socio=et et à la mise en oeuvre*socio=rien des nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Mais on les consulte rarement et, trop souvent, les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 se prennent sur*socio=rien la base*socio=rien des tendances*socio=rien passées*socio=te de la consommation*socio=ec1 plutôt que d'une véritable*socio=rien évaluation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 effective*socio=rien et des *socio=ec1 moyens financiers des*socio=nil demandeurs*socio=ac.*socio=nil Pris*socio=nil séparément*socio=rien,*socio=nil *socio=nil chacun de ces trois *socio=rien points est important.*socio=nil Ensemble,*socio=nil *socio=nil ils contribuent pour beaucoup à expliquer les *socio=rien résultats décevants *socio=nil enregistrés, dans le passé*socio=te, par une *socio=rien grande partie des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1.*socio=nil Des*socio=nil *socio=ac fournisseurs concurrents *socio=nil et les usagers*socio=rien eux-mêmes auraient pu faire pression*socio=ec2 dans le sens*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1, mais ils en ont été*socio=rien empêchés. En se réservant tous les rôles*socio=rien - propriété*socio=ec1, réglementation*socio=et et exploitation*socio=ec1 -, l'État*socio=ac a échoué à assurer de meilleures*socio=rien prestations*socio=et. Des chances*socio=rien à saisir et des *socio=rien initiatives nouvelles.*socio=nil *socio=nil Il s'agit, évidemment, de créer les conditions*socio=rien institutionnelles*socio=et et organisationnelles qui obligeront les fournisseurs*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à être*socio=rien plus efficaces*socio=uv4 et plus attentifs*socio=rien aux besoins*socio=uv1 de l'usager*socio=rien. Mais est-ce possible*socio=rien? Trois forces*socio=uv1 convergentes contribuent à créer les conditions*socio=rien d'une transformation*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 de la façon*socio=rien de procéder. Tout d'abord*socio=rien, il y a eu d'importantes*socio=rien innovations*socio=uv3 en technologie*socio=ec1 ainsi que dans la réglementation*socio=et des marchés*socio=ec1. Ensuite, un*socio=rien consensus*socio=uv1 commence à se faire *socio=rien jour sur l'*socio=nil utilité *socio=nil d'une participation*socio=uv3 plus *socio=rien grande du secteur_privé*socio=et *socio=nil à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, conséquence*socio=rien, en partie*socio=rien, des leçons*socio=ec2 tirées d'initiatives*socio=rien récentes*socio=rien. Enfin, la nécessité*socio=uv1 de ménager*socio=rien l'environnement*socio=et et de lutter contre la pauvreté*socio=uv1 est*socio=rien de plus en plus reconnue. L'apparition*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien et les changements*socio=uv3 intervenus dans la réglementation*socio=et des marchés*socio=ec1 ouvrent la porte*socio=rien à l'introduction*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans le domaine*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, les satellites*socio=rien et les faisceaux hertziens remplacent les réseaux*socio=rien de câbles à longue*socio=rien distance, et le radiotéléphone fait*socio=rien son apparition*socio=rien comme une solution*socio=rien de rechange aux réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien locale*socio=te. De telles évolutions*socio=uv portent des coups*socio=rien au monopole*socio=ec1 des réseaux*socio=rien et y rendent la concurrence*socio=ec1 possible*socio=rien. En production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 aussi, les groupes*socio=rien turbo-alternateurs à gaz*socio=ec1 en cycle*socio=te mixte*socio=rien fonctionnent efficacement à des niveaux*socio=rien de production*socio=ec1 moins élevés*socio=uv4, tandis que d'autres innovations*socio=uv3 ont fait*socio=rien baisser les coûts*socio=ec1. L'apparition*socio=rien de *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil rend la concurrence*socio=ec1 entre fournisseurs*socio=ac techniquement possible*socio=rien et les changements*socio=uv3 intervenus dans les réglementations*socio=et font de la concurrence*socio=ec1 une réalité*socio=ec2 en ouvrant aux concurrents*socio=ac des marchés*socio=ec1 comme celui du*socio=rien radiotéléphone ou de la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1. Les changements*socio=uv3 d'ordre*socio=rien technique*socio=rien et réglementaire*socio=et intervenus dans d'autres compartiments de l'infrastructure*socio=ec1 - des transports*socio=ec1 à l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 en passant par le drainage*socio=rien et l'irrigation*socio=ec1 - rendent ceux-ci plus accessibles*socio=uv2 à de *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil propriété*socio=ec1 *socio=nil et de prestation*socio=et. Ces changements*socio=uv3 s'accompagnent d'une nouvelle*socio=rien appréciation *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac en infrastructure*socio=ec1. On se rend de plus en plus compte*socio=rien, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, que l'État*socio=ac n'a pas été*socio=rien tout à fait*socio=rien à la hauteur*socio=rien de sa tâche*socio=rien. Les restrictions*socio=et à la consommation*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 et les coupures*socio=et de courant*socio=te, les interruptions de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, la *socio=rien longueur du temps *socio=nil d'attente pour les communications*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien et les encombrements toujours plus grands*socio=rien de la circulation*socio=ec2 provoquent de vives réactions*socio=rien. Les réformes*socio=et engagées dans certains pays_industriels*socio=ec1 ont renforcé la concurrence*socio=ec1 dans les télécommunications*socio=ec1, le transport*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 par la route*socio=et et le *socio=ec1 transport aérien,*socio=nil *socio=nil ainsi que dans la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 - prouvant par là que des solutions*socio=rien de rechange existent. Les médiocres*socio=uv2 résultats*socio=rien obtenus par les économies*socio=ec1 planifiées ont, de leur côté*socio=rien, conduit à revoir le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac ont ainsi été*socio=rien amenés à rechercher de *socio=rien nouvelles manières *socio=nil d'agir en association*socio=ac avec le secteur_privé*socio=et dans la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Les plus spectaculaires*socio=rien de ces initiatives*socio=rien ont été*socio=rien les privatisations*socio=et d'entreprises*socio=ac comme la Société*socio=ac des téléphones*socio=rien au Mexique*socio=ac et celle de l'électricité*socio=ec1 au Chili*socio=ac. Ailleurs*socio=rien, *socio=rien diverses formes de*socio=nil partenariat*socio=uv3 *socio=nil entre les pouvoirs_publics*socio=et et le secteur_privé*socio=et ont vu le jour*socio=rien. Des installations*socio=rien portuaires*socio=ec ont été*socio=rien louées à des sociétés*socio=ac d'exploitation*socio=ec1 privées*socio=et - dont le terminal à conteneurs de Kelang, en Malaisie*socio=ac, constitue l'un*socio=rien des *socio=rien premiers exemples.*socio=nil Des*socio=nil concessions*socio=uv1 ont*socio=nil été *socio=nil accordées à des sociétés*socio=ac privées*socio=et, notamment en approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, comme en côte_d'_ivoire*socio=ac. La pratique*socio=et de la sous-traitance*socio=ec1, comme le Kenya*socio=ac l'a fait*socio=rien pour l'entretien*socio=rien routier*socio=et, devient chose*socio=rien courante*socio=te dans beaucoup de pays*socio=ac. Le financement*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 par le secteur_privé*socio=et a connu *socio=rien un essor rapide grâce *socio=nil à la *socio=rien formule du *socio=nil CET (construire-exploiter-transférer) aux termes*socio=rien de laquelle une société*socio=ac privée*socio=et construit un*socio=rien équipement*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 pour l'exploiter ensuite en franchise pendant *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil années *socio=nil pour le compte*socio=rien d'un*socio=rien client*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et. C'est*socio=rien ce qui a *socio=rien été fait *socio=nil pour financer la construction*socio=ec1 de routes*socio=et à péage au Mexique*socio=ac ainsi que de centrales*socio=rien électriques*socio=ec en Chine*socio=ac et aux Philippines*socio=ac. *socio=rien Un souci croissant *socio=nil de poursuivre des stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 écologiquement viables*socio=uv4 et la nécessité*socio=uv1, plus impérative que jamais, de faire reculer la pauvreté*socio=uv1 après*socio=rien une décennie*socio=te de stagnation*socio=ec2 dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te *socio=rien du monde *socio=nil sont autant d'autres raisons*socio=rien qui incitent à réformer l'infrastructure*socio=ec1. *socio=rien Rappel constant *socio=nil de la nécessité*socio=uv1 du*socio=rien changement*socio=uv3, les problèmes*socio=uv4 d'environnement*socio=et se font pressants*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien des transports*socio=ec1 (encombrement de la circulation*socio=ec2 et pollution*socio=et), de l'irrigation*socio=ec1 (aggravation*socio=ec2 de l'engorgement et de la salinité des terres*socio=rien agricoles*socio=ec1), de l'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 (épuisement des ressources*socio=ec1), de l'assainissement*socio=uv3 (traitement*socio=rien insuffisant*socio=uv4) et de l'électricité*socio=ec1 (augmentation*socio=ec2 des quantités*socio=rien de polluants émis). Dans le même temps*socio=rien, une décennie*socio=te de croissance*socio=uv3 anémique des économies*socio=ec1 - particulièrement en amérique_latine*socio=ac et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te - montre que la réduction*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 n'est*socio=rien pas automatique*socio=rien et qu'il faut s'assurer que l'infrastructure*socio=ec1 n'a pas seulement pour but*socio=rien de créer les conditions*socio=rien de la croissance*socio=uv3, mais qu'elle vise aussi à protéger les intérêts*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2. Des options*socio=rien pour l'avenir*socio=te. Pour réformer la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, le *socio=rien présent Rapport *socio=nil recommande une triple action*socio=et: étendre les principes*socio=ec2 de la gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 aux prestataires*socio=ac des services*socio=ec1, élargir le champ*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et faire intervenir davantage les usagers*socio=rien lorsque les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil de la gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et de la concurrence*socio=ec1 ne peuvent pas s'appliquer intégralement. Étendre les principes*socio=ec2 de la gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 aux prestataires*socio=ac, cela veut dire leur fixer des objectifs*socio=uv4 de performance*socio=uv3 bien*socio=rien circonscrits et explicites*socio=rien, leur attribuer des budgets*socio=ec1 *socio=rien bien définis *socio=nil qui viendront alimenter les redevances des usagers*socio=rien et les rendre administrativement et financièrement*socio=rien autonomes*socio=uv2 - tout en les tenant comptables*socio=rien de leur gestion*socio=ec2. Cela implique que l'État*socio=ac s'abstienne d'intervenir au gré*socio=rien des circonstances*socio=rien, sauf pour des *socio=rien transferts explicites,*socio=nil *socio=nil lorsque ceux-ci sont nécessaires*socio=rien pour répondre à des objectifs*socio=uv4 sociaux*socio=et, comme lorsqu'il s'agit d'obligations*socio=uv1 de service_public*socio=et. Élargir le champ*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, c'est*socio=rien faire en sorte*socio=rien que plusieurs prestataires*socio=ac puissent soumissionner pour obtenir*socio=rien tout un*socio=rien marché*socio=ec1 (par exemple*socio=rien, le droit*socio=uv1 exclusif*socio=rien d'exploiter *socio=rien un port *socio=nil pendant dix ans*socio=rien), pour se faire des clients*socio=ac à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien marché*socio=ec1 (celui *socio=rien du téléphone)*socio=nil *socio=nil ou pour enlever un*socio=rien contrat*socio=ec1 (pour alimenter *socio=rien un réseau de*socio=nil distribution d'*socio=nil électricité*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Faire intervenir davantage les usagers*socio=rien dans la conception*socio=ec des projets*socio=rien et l'exploitation*socio=ec1 des activités*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 quand les règles*socio=et *socio=rien du jeu du commerce*socio=ec1 *socio=nil et de la concurrence*socio=ec1 ne sont pas pleinement appliquées permet d'obtenir*socio=rien ce qu'il faut d'information*socio=rien pour rendre le prestataire*socio=ac plus comptable*socio=ec1 envers ses clients*socio=ac. Cela pourra consister à consulter les usagers*socio=rien et autres *socio=rien parties prenantes *socio=nil durant la *socio=rien préparation du projet *socio=nil et à les faire participer directement à son exploitation*socio=ec1, son entretien*socio=rien et son suivi. Les programmes*socio=et de développement*socio=uv3 donnent de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil lorsque les *socio=rien utilisateurs du service*socio=ec1 *socio=nil ou la population*socio=ac locale*socio=te ont participé à la *socio=rien formulation du projet.*socio=nil La*socio=nil participation*socio=uv3 des*socio=nil usagers *socio=nil crée les incitations*socio=uv3 nécessaires*socio=rien pour que les équipements*socio=ec1 réalisés dans le *socio=rien cadre du projet *socio=nil soient dûment entretenus. Ces recommandations*socio=rien sont applicables*socio=rien, que les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 soient assurés par le secteur_public*socio=et ou le secteur_privé*socio=et, ou encore par l'un*socio=rien et l'autre dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 d'association*socio=ac. Dans ce sens*socio=rien, peu importe donc à qui appartient l'infrastructure*socio=ec1. Cela dit, les *socio=rien nombreux exemples d'*socio=nil échecs*socio=uv1 des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil à cet égard*socio=rien, venant s'ajouter au fait*socio=rien que, de plus en plus, le secteur_privé*socio=et passe pour être*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et plus attentif*socio=rien aux préoccupations*socio=uv4 de l'usager*socio=rien, militent en faveur*socio=rien d'une participation*socio=uv3 sensiblement plus grande*socio=rien de celui-ci au financement*socio=ec1, à l'exploitation*socio=ec1 et - dans beaucoup de cas*socio=rien - à la propriété*socio=ec1 de l'infrastructure*socio=ec1. Tous les pays*socio=ac ne seront pas en mesure*socio=rien d'étendre au même rythme*socio=rien le champ*socio=rien d'intervention*socio=et du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Cela dépendra, pour une *socio=rien large part,*socio=nil du dynamisme*socio=uv3 *socio=nil de celui-ci, de la capacité*socio=uv3 administrative*socio=rien dont on dispose pour réglementer l'action*socio=et des prestataires*socio=ac privés*socio=et, des performances*socio=uv3 des prestataires*socio=ac publics*socio=et ainsi que des dispositions*socio=rien des milieux*socio=rien politiques*socio=et à l'égard*socio=rien de la privatisation*socio=et en infrastructure*socio=ec1. Cela étant, le Rapport*socio=rien propose, au choix*socio=uv1, quatre *socio=rien options majeures *socio=nil pour la propriété*socio=ec1 et la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1: Option*socio=rien A. l'État*socio=ac est*socio=rien propriétaire*socio=ac et l'exploitation*socio=ec1 est*socio=rien assurée par une société*socio=ac ou une administration_publique*socio=ac. Option*socio=rien B. l'État*socio=ac est*socio=rien propriétaire*socio=ac, mais l'exploitation*socio=ec1 est*socio=rien sous-traitée au secteur_privé*socio=et. Option*socio=rien C. Le secteur_privé*socio=et est*socio=rien propriétaire*socio=ac et exploitant*socio=rien, et ses activités*socio=rien sont souvent réglementées. Option*socio=rien D. Le service*socio=ec1 est*socio=rien assuré par la communauté*socio=ac et l'usager*socio=rien. Loin*socio=rien de constituer une liste exhaustive*socio=rien, ces quatre options*socio=rien ne font qu'illustrer quelques-unes parmi toute la gamme*socio=rien des *socio=rien formules possibles.*socio=nil Option *socio=nil A: Propriété*socio=ec1 publique*socio=et et exploitation*socio=ec1 publique*socio=et. La prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 par une administration*socio=et d'État*socio=ac, une entreprise_publique*socio=et ou un*socio=rien organisme_parapublic*socio=ac est*socio=rien la forme*socio=rien de propriété*socio=ec1 et d'exploitation*socio=ec1 la plus courante*socio=te. Les services_publics*socio=et qui réussissent sont gérés comme un*socio=rien commerce*socio=ec1: leurs dirigeants*socio=ac ont la maîtrise*socio=rien des opérations*socio=rien et sont libres*socio=uv2 de toute *socio=et ingérence politique,*socio=nil *socio=nil mais ils ont des comptes*socio=rien à rendre, dans le cadre*socio=rien souvent de contrats-plans*socio=et ou de contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2. Leur comportement*socio=rien en affaires*socio=ec1 est*socio=rien conforme*socio=uv4 à la pratique*socio=et *socio=rien normale du commerce*socio=ec1 *socio=nil et ils sont assujettis à la même réglementation*socio=et, au même droit*socio=uv1 du*socio=rien travail*socio=ec1 ainsi qu'aux mêmes normes*socio=et et pratiques*socio=et comptables*socio=rien et salariales*socio=ec1 que les sociétés*socio=ac privées*socio=et. Les tarifs*socio=et sont fixés de manière*socio=rien à couvrir les coûts*socio=ec1 et, quand ils reçoivent des subventions*socio=ec1, elles leur sont versées pour fournir des services*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien type particulier *socio=nil et le montant*socio=ec1 en est*socio=rien fixe. Les services*socio=ec1 de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 du*socio=rien Botswana et du*socio=rien Togo*socio=ac ainsi que les sociétés*socio=ac nationales*socio=te de l'électricité*socio=ec1 de la Barbade et de la Thaïlande*socio=ac obtiennent de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Le*socio=nil bureau des*socio=nil routes*socio=et au*socio=nil Ghana*socio=ac *socio=nil et en Sierra*socio=rien Leone ainsi que la nouvelle*socio=rien administration*socio=ec1 routière*socio=rien en Tanzanie*socio=ac sont des *socio=rien exemples prometteurs *socio=nil de cette formule*socio=rien. Mais rares*socio=rien sont les cas*socio=rien de succès*socio=uv1 persistant en la matière*socio=rien, car l'Option*socio=rien A exige un*socio=rien soutien*socio=uv3 constant*socio=rien de l'État*socio=ac, lequel peut varier. Beaucoup de services_publics*socio=et fonctionnent bien*socio=rien pendant *socio=rien un certain temps *socio=nil jusqu'au jour*socio=rien où ils finissent par tomber victimes*socio=ac d'ingérences*socio=et politiques*socio=et. Option*socio=rien B: Propriété*socio=ec1 publique*socio=et avec exploitation*socio=ec1 privée*socio=et. Cette option*socio=rien a pour *socio=rien principale modalité d'*socio=nil application le*socio=nil contrat*socio=ec1 *socio=nil de location pour l'exploitation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien d'équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui appartiennent à l'État*socio=ac, ou la concession, le concessionnaire étant chargé en outre de la construction*socio=ec1 et du*socio=rien financement*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien équipements*socio=ec1. Les dispositions*socio=rien qui régissent l'association*socio=ac entre l'État-propriétaire et la société*socio=ac d'exploitation*socio=ec1 sont énoncées dans un*socio=rien contrat*socio=ec1 qui prescrit*socio=rien, éventuellement, les dispositions*socio=rien réglementaires*socio=et à respecter. La société*socio=ac d'exploitation*socio=ec1 prend habituellement à sa charge*socio=rien tout le risque*socio=uv4 commercial*socio=ec1 de l'opération*socio=rien et participe, aux *socio=rien termes du contrat*socio=ec1 *socio=nil de concession, aux risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à l'investissement*socio=ec1. La formule*socio=rien de la location et de la concession donne de *socio=rien bons résultats *socio=nil pour les chemins*socio=rien de fer*socio=rien en Argentine*socio=ac, pour l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 à Buenos Aires et en Guinée*socio=ac, et pour les installations*socio=rien portuaires*socio=ec en Colombie*socio=ac, au Ghana*socio=ac et aux Philippines*socio=ac. Les concessions*socio=uv1 comprennent aussi des contrats*socio=ec1 en vertu*socio=rien desquels le contractuel s'engage à construire et exploiter de nouveaux*socio=rien équipements*socio=ec1 conformément à la *socio=rien formule du *socio=nil CET et de ses variantes. Cette *socio=rien dernière formule *socio=nil a connu un*socio=rien très grand*socio=rien succès*socio=uv1 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Elle a été*socio=rien utilisée, par exemple*socio=rien, pour la construction*socio=ec1 et l'exploitation*socio=ec1 de routes*socio=et à péage en afrique_du_sud*socio=te, en Chine*socio=ac et en Malaisie*socio=ac; de centrales*socio=rien électriques*socio=ec en Colombie*socio=ac, au Guatemala*socio=ac et à Sri Lanka; d'ouvrages d'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et d'assainissement*socio=uv3 en Malaisie*socio=ac et au Mexique*socio=ac; et de services*socio=ec1 *socio=rien du téléphone en*socio=nil Indonésie*socio=ac,*socio=nil *socio=nil à Sri Lanka et en Thaïlande*socio=ac. Dans chacun de ces quatre cas*socio=rien, les nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 ont bénéficié de financements*socio=ec1 privés*socio=et. Option*socio=rien C: Propriété*socio=ec1 privée*socio=et et exploitation*socio=ec1 privée*socio=et. La pratique*socio=et de la propriété*socio=ec1 et de l'exploitation*socio=ec1 privées*socio=et des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 se répand de plus en plus, à la fois*socio=rien par l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de l'infrastructure*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac privées*socio=et et par le désengagement*socio=et de l'État*socio=ac de *socio=rien secteurs entiers.*socio=nil La*socio=nil propriété*socio=ec1 privée*socio=et ne*socio=nil présente *socio=nil pas de problèmes*socio=uv4 quand les services*socio=ec1 en question*socio=rien se prêtent à la concurrence*socio=ec1 et, dans beaucoup de secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil d'identifier ce type*socio=rien de service*socio=ec1 et d'en autoriser la prestation*socio=et par le privé*socio=et. C'est*socio=rien ainsi que 27 pays_en_développement*socio=uv3 autorisent l'offre*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 de services*socio=ec1 pour le radiotéléphone et que beaucoup d'autres autorisent les sociétés*socio=ac privées*socio=et à construire des centrales*socio=rien électriques*socio=ec pour vendre l'électricité*socio=ec1 qu'elles produisent au réseau*socio=rien national*socio=te de distribution*socio=rien. Lorsque la concurrence*socio=ec1 entre prestataires*socio=ac *socio=rien est possible,*socio=nil la*socio=nil propriété*socio=ec1 *socio=nil et l'exploitation*socio=ec1 privées*socio=et des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne nécessitent pas plus, ou guère plus, de réglementation*socio=et économique*socio=ec1 que celle qui s'applique à toutes les sociétés*socio=ac privées*socio=et. Cette indispensable*socio=uv4 concurrence*socio=ec1 peut également exister entre secteurs*socio=rien - entre la route*socio=et et le rail*socio=rien, ou entre l'électricité*socio=ec1 et le gaz*socio=ec1. Ainsi, parce qu'elle est*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec les fournisseurs*socio=ac d'autres types d'énergie*socio=ec1, la société*socio=ac privée*socio=et de distribution*socio=rien de gaz*socio=ec1 de *socio=ac hong kong *socio=nil ne se voit pas soumise à une réglementation*socio=et économique*socio=ec1 spéciale*socio=rien. Quand il y a privatisation*socio=et totale*socio=rien ou partielle*socio=rien de tel ou tel service*socio=ec1 et qu'il n'y a pas de concurrence*socio=ec1 intersectorielle, il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil de réglementer l'action*socio=et des prestataires*socio=ac tant publics*socio=et que privés*socio=et afin de prévenir les abus*socio=uv1 de pouvoir*socio=et auxquels expose la détention d'un*socio=rien monopole*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont encore très peu d'expérience*socio=ec2 en matière*socio=rien de réglementation*socio=et et de privatisation*socio=et à *socio=rien grande échelle.*socio=nil Le*socio=nil type de*socio=nil réglementation*socio=et *socio=nil appliqué au Chili*socio=ac, qui consiste en ajustements*socio=et de prix*socio=ec1 réguliers*socio=ec2 et automatiques*socio=rien et en *socio=rien un système d'*socio=nil arbitrage*socio=et bien *socio=nil spécifié, paraît donner de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil Et les efforts*socio=uv1 fournis par les systèmes*socio=rien qui ont été*socio=rien privatisés pour étendre le champ*socio=rien de leur activité*socio=rien ont été*socio=rien largement couronnés de succès*socio=uv1. La société*socio=ac vénézuélienne *socio=rien du téléphone *socio=nil a étendu son réseau*socio=rien de 35% au cours*socio=rien des deux *socio=rien premières années *socio=nil qui ont suivi sa privatisation*socio=et, le Chili*socio=ac de 25% par an*socio=rien, l'Argentine*socio=ac de 13% par an*socio=rien et le Mexique*socio=ac de 12% par an*socio=rien. Option*socio=rien D: Fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 par la communauté*socio=ac et les usagers*socio=rien. C'est*socio=rien la formule*socio=rien la plus utilisée pour les petites*socio=rien infrastructures*socio=et locales*socio=te - comme les routes*socio=et de desserte*socio=rien rurale*socio=te, l'approvisionnement*socio=ec1 local*socio=te en eau*socio=ec1 et l'assainissement*socio=uv3, les canaux*socio=ec1 de distribution*socio=rien pour l'irrigation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien des systèmes*socio=rien de drainage*socio=rien local*socio=te - et elle joue souvent *socio=rien un rôle complémentaire *socio=nil à des services*socio=ec1 fournis par les administrations*socio=ac centrales*socio=rien ou provinciales*socio=te. Son succès*socio=uv1 exige une participation*socio=uv3 des usagers*socio=rien à la prise*socio=rien des décisions*socio=rien, en particulier*socio=rien pour fixer les priorités*socio=uv4 de dépenses*socio=ec1 et pour que les avantages*socio=rien et les coûts*socio=ec1 inhérents*socio=rien à la fourniture*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 soient équitablement partagés et acceptés. Assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, formation*socio=et et rémunération*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 assuré sont également très importantes*socio=rien. Quand ces conditions*socio=rien sont réunies, les programmes*socio=et d'entraide*socio=uv communautaire*socio=ac peuvent connaître un*socio=rien succès*socio=uv1 durable*socio=uv4. Une organisation_communautaire*socio=ac d'Éthiopie*socio=ac qui se consacre principalement au maintien*socio=rien des routes*socio=et (Gurage Roads Construction*socio=ec1 Organization) obtient de *socio=rien bons résultats *socio=nil depuis 1962 parce qu'elle fixe elle-même ses priorités*socio=uv4 et qu'elle affecte elle-même ses *socio=ec1 ressources financières *socio=nil et en nature*socio=rien. Le financement*socio=ec1: essentiel*socio=uv4 dans tous les cas*socio=rien. Pour mettre en oeuvre*socio=rien les options*socio=rien institutionnelles*socio=et qui précèdent et mobiliser les fonds*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour développer les services*socio=ec1 et en améliorer la qualité*socio=rien, de bonnes*socio=rien stratégies*socio=et de financement*socio=ec1 sont nécessaires*socio=rien. Il faudra faire appel*socio=rien aux sources*socio=rien étrangères*socio=te et nationales*socio=te de financement*socio=ec1, mais il y a des limites*socio=rien à ce qu'une économie*socio=ec1, quelle qu'elle soit, peut obtenir*socio=rien de fonds*socio=ec1 de l'étranger*socio=te, surtout par voie*socio=rien d'emprunt*socio=ec1. Des contraintes*socio=uv1 de balance_des_paiements*socio=ec1 et la commercialisabilité limitée des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 signifient que, pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien programme*socio=et de travaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 nécessitera la mise *socio=rien sur pied *socio=nil d'une stratégie*socio=et visant à mobiliser des fonds*socio=ec1 dans le pays*socio=ac lui-même. Les financements*socio=ec1 privés*socio=et, sous une forme*socio=rien ou sous une autre, représentent actuellement environ 7% du*socio=rien financement*socio=ec1 total*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 (leur part*socio=rien pourrait doubler d'ici l'an*socio=rien 2000), l'aide*socio=uv1 étrangère de source*socio=rien bilatérale*socio=et et multilatérale*socio=et se situant, elle, aux alentours*socio=rien de 12%. S'il *socio=rien est vrai *socio=nil qu'une *socio=rien part croissante *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te nécessaire*socio=rien pour financer la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 pourra venir de sources*socio=rien privées*socio=et, il n'est*socio=rien pas moins vrai*socio=rien que l'État*socio=ac continuera à être*socio=rien une *socio=rien source majeure de*socio=nil financement*socio=ec1 des*socio=nil équipements*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil et à jouer le rôle*socio=rien de courroie de transmission*socio=rien pour les ressources*socio=ec1 fournies par la communauté*socio=ac des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1. A titre*socio=ec de mesures*socio=et transitoires*socio=uv4 pour obtenir*socio=rien des financements*socio=ec1 à long_terme*socio=rien là où il ne paraît pas probable*socio=uv4 que le secteur_privé*socio=et en soit suffisamment pourvoyeur avant longtemps, certains gouvernements*socio=ac sont en train*socio=rien de revitaliser les institutions*socio=ac de prêt*socio=ec1 pour équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et de créer des caisses*socio=ec1 spéciales*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1. A l'avenir*socio=te, l'État*socio=ac devra souvent s'associer avec le secteur_privé*socio=et. Il s'agira, pour l'un*socio=rien comme pour l'autre, de trouver des moyens*socio=ec1 de drainer l'épargne*socio=ec1 privée*socio=et directement vers ces preneurs de risques*socio=uv4 du*socio=rien secteur_privé*socio=et qui investissent à long_terme*socio=rien dans des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 - projets*socio=rien à *socio=rien caractéristiques diverses *socio=nil et pour lesquels il n'existe pas de véhicule de financement*socio=ec1 qui soit, à lui tout seul*socio=rien, approprié. Les sources*socio=rien officielles*socio=et de financement*socio=ec1, comme les institutions*socio=ac multilatérales*socio=et de prêt*socio=ec1, peuvent faciliter les choses*socio=rien en favorisant l'application*socio=rien des réformes*socio=et d'ordre*socio=rien législatif*socio=et et institutionnel*socio=et nécessaires*socio=rien pour mobiliser les financements*socio=ec1 de source*socio=rien privée*socio=et et les utiliser de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4. Mettre en oeuvre*socio=rien la réforme*socio=et. Tout comme les différences*socio=uv1 entre secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 impliquent qu'il n'est*socio=rien pas d'option*socio=rien unique*socio=rien qui leur soit applicable*socio=rien à tous, de même la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 doit être*socio=rien adaptée aux besoins*socio=uv1 et à la situation*socio=rien, souvent très différents*socio=rien, de chaque pays*socio=ac. Il n'est*socio=rien que de considérer, à cet égard*socio=rien, un*socio=rien pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien disposant d'un*socio=rien secteur_privé*socio=et florissant*socio=rien et d'un*socio=rien appareil*socio=rien institutionnel*socio=et bien*socio=rien développé*socio=uv4, et un*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 où le *socio=rien rôle du secteur_privé*socio=et est *socio=nil très réduit et dont l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et est*socio=rien relativement sous-développé. Pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien dotés de bonne*socio=rien capacité*socio=uv3. Les quatre *socio=rien options majeures *socio=nil peuvent toutes donner de *socio=rien bons résultats *socio=nil dans ces pays*socio=ac. Le choix*socio=uv1 des instruments*socio=rien de la réforme*socio=et est*socio=rien, dans ce cas*socio=rien, clair*socio=rien: appliquer une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, accroître la concurrence*socio=ec1 et faire participer les usagers*socio=rien à la prise*socio=rien des décisions*socio=rien. Il en résultera une augmentation*socio=ec2 de la participation*socio=uv3 et des concours financiers*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et et une réduction*socio=ec2 (ou décentralisation*socio=et) des activités*socio=rien demeurées du*socio=rien ressort de l'État*socio=ac. C'est*socio=rien sur*socio=rien cette voie*socio=rien que se sont engagés certains pays*socio=ac pour tout *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs,*socio=nil *socio=nil et beaucoup plus pour quelques-uns seulement, notamment les télécommunications*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et les routes*socio=et. Les services*socio=ec1 qui peuvent être*socio=rien assurés selon *socio=rien un mode concurrentiel*socio=ec2 devraient*socio=nil être séparés et*socio=nil ouverts*socio=uv4 aux*socio=nil prestataires*socio=ac et*socio=nil entrepreneurs*socio=ac du secteur_privé*socio=et.*socio=nil *socio=nil Là où la *socio=rien chose est possible,*socio=nil des*socio=nil secteurs entiers -*socio=nil télécommunications*socio=ec1,*socio=nil chemins de*socio=nil fer et*socio=nil production*socio=ec1 électrique *socio=nil - pourront être*socio=rien privatisés, mais il faudra prendre soin*socio=rien d'en réglementer les activités*socio=rien. Ceux qui se prêtent peu à la privatisation*socio=et (comme les routes*socio=et) pourront être*socio=rien soumis à une *socio=ec1 exploitation commerciale,*socio=nil avec*socio=nil passation*socio=et de*socio=nil marchés *socio=nil pour la construction*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien périodique*socio=rien. La formule*socio=rien des locations ou concessions*socio=uv1 pourra être*socio=rien utilisée pour exploiter des équipements*socio=ec1 qui, pour des raisons*socio=rien stratégiques*socio=uv4, sont difficilement privatisables, comme les ports*socio=ec ou les aéroports*socio=ec. En outre, il y aura probablement, au niveau*socio=rien provincial*socio=te et local*socio=te, suffisamment de capacités*socio=uv3 techniques*socio=rien et de gestion*socio=ec2 pour tirer parti*socio=et des avantages*socio=rien de la décentralisation*socio=et. Les services*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 local*socio=te - comme le transport*socio=ec1 urbain*socio=te, l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, l'assainissement*socio=uv3 et le réseau*socio=rien routier*socio=et local*socio=te - pourront être*socio=rien confiés aux collectivités_locales*socio=ac. Pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 dotés de capacité*socio=uv3 modeste*socio=rien. Dans ces pays*socio=ac, la réforme*socio=et pourra commencer par l'adoption*socio=et d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 dans plusieurs secteurs*socio=rien, accompagnée, éventuellement, de réformes*socio=et dans les pratiques*socio=et de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 dans *socio=rien un sens favorable*socio=ec2 *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 et au développement*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 locale*socio=te de la construction*socio=ec1. Beaucoup d'activités*socio=rien, comme l'entretien*socio=rien des routes*socio=et et l'enlèvement*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien, pourront être*socio=rien sous-traitées au secteur_privé*socio=et. La sous-traitance*socio=ec1 peut avoir *socio=rien un effet salutaire*socio=nil sur l'*socio=nil ensemble *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 parce que l'expérience*socio=ec2 montre que, face*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et, les prestataires*socio=ac publics*socio=et se font plus performants. Concessions*socio=uv1 ou contrats*socio=ec1 de location sont, pour un*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, *socio=rien un moyen *socio=nil éprouvé d'attirer le savoir-faire*socio=uv3 étranger*socio=te, ce qui est*socio=rien également le cas*socio=rien des *socio=rien diverses options *socio=nil de CET, auxquelles on peut faire appel*socio=rien pour accroître la capacité*socio=uv3 des systèmes*socio=rien. Concessions*socio=uv1 et contrats*socio=ec1 de location ont été*socio=rien largement utilisés dans le secteur*socio=rien de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, des ports*socio=ec et des transports*socio=ec1. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien ont beaucoup pratiqué la formule*socio=rien des contrats*socio=ec1 CET, dont l'application*socio=rien s'étend maintenant aux pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Ce type*socio=rien d'arrangement*socio=et contribue à enrichir le capital*socio=ec1 local*socio=te en savoir-faire*socio=uv3 et favorise le transfert*socio=rien des *socio=rien techniques nouvelles,*socio=nil *socio=nil mais sans que cela nécessite la création*socio=rien d'un*socio=rien organisme*socio=ac indépendant*socio=rien de réglementation*socio=et parce que les dispositions*socio=rien réglementaires*socio=et sont spécifiées dans le contrat*socio=ec1. La formule*socio=rien communautaire*socio=ac peut, moyennant un*socio=rien appui*socio=uv technique*socio=rien et financier*socio=ec1, donner de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil et cela durablement, quand il s'agit de services*socio=ec1 qui font appel*socio=rien à des technologies*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien en milieu*socio=rien rural*socio=te et dans les quartiers*socio=te relativement pauvres*socio=uv2 qui prolifèrent souvent à la périphérie des villes*socio=te. Beaucoup d'activités*socio=rien se prêtent à la concurrence*socio=ec1, mais celle-ci peut être*socio=rien rendue *socio=rien impossible du fait de*socio=nil réglementations*socio=et abusives*socio=uv2.*socio=nil Le*socio=nil transport*socio=ec1 routier*socio=et *socio=nil et de nombreux*socio=rien types de transports*socio=ec1 urbains*socio=te peuvent être*socio=rien assurés par des sociétés*socio=ac privées*socio=et, auxquelles on *socio=rien prescrit uniquement des*socio=nil normes_de_sécurité*socio=uv1 *socio=nil et de service*socio=rien. Il peut arriver que certains pays*socio=ac bénéficient d'arrangements*socio=et qui rendent l'aide*socio=uv1 plus efficace*socio=uv4 en coordonnant les efforts*socio=uv1 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 en vue*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 communs*socio=uv4. C'est*socio=rien ainsi que le "Sub-saharan Africa Transport*socio=ec1 Policy*socio=rien Program" coordonne l'aide*socio=uv1 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 pour l'entretien*socio=rien des routes*socio=et et qu'il a, dans plusieurs pays*socio=ac, favorisé*socio=rien la création*socio=rien d'offices*socio=rien des routes*socio=et chargés de superviser l'exécution*socio=rien de l'entretien*socio=rien routier*socio=et. D'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien, l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te devrait viser à renforcer la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et dans les pays*socio=ac où cela représente une grave*socio=rien contrainte*socio=uv1. La réalisation*socio=uv1 de bons*socio=rien programmes*socio=et de formation*socio=et et de coopération*socio=uv1 technique*socio=rien ainsi que les efforts*socio=uv1 qui pourront *socio=rien être faits *socio=nil pour réunir et diffuser les *socio=rien informations sur les*socio=nil orientations*socio=et *socio=nil suivies par les pays*socio=ac et les résultats*socio=rien qu'ils obtiennent pourront compléter les conseils*socio=ac et l'aide_financière*socio=ec1 des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 en créant un*socio=rien environnement*socio=et de nature*socio=rien à assurer le succès*socio=uv1 des réformes*socio=et engagées ainsi que le développement*socio=uv3 des infrastructures*socio=et. En quoi la réforme*socio=et peut être*socio=rien payante. A cause*socio=rien de la grande*socio=rien diversité*socio=uv1 des performances*socio=uv3, ce qui pourra *socio=rien être fait *socio=nil pour donner plus d'efficacité*socio=uv3 à la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sera plus ou moins rentable*socio=ec2 selon les pays*socio=ac et selon les secteurs*socio=rien. Mais il y aura, au total*socio=rien, beaucoup à gagner, ce qui rend la réforme*socio=et nécessaire*socio=rien et utile*socio=uv4. La réforme*socio=et procurera trois types de gains*socio=ec1: les gains*socio=ec1 à attendre d'une réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1, les gains*socio=ec1 techniques*socio=rien que cela vaudra aux prestataires*socio=ac et les gains*socio=ec1 qu'en retireront les usagers*socio=rien. Une évaluation*socio=ec2 approximative des deux premiers*socio=rien types de gains*socio=ec1 *socio=rien est possible.*socio=nil La*socio=nil première source de*socio=nil gains*socio=ec1 est la*socio=nil réduction*socio=ec2 du poids *socio=nil que représente la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 dans la charge*socio=rien budgétaire*socio=et - faute d'en répercuter les coûts*socio=ec1 sur*socio=rien l'usager*socio=rien. Bien*socio=rien qu'une estimation*socio=ec2 prudente*socio=rien soit possible*socio=rien seulement pour trois secteurs*socio=rien (électricité*socio=ec1, eau*socio=ec1 et chemins*socio=rien de fer*socio=rien), ce sont près de 123 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien qui seraient ainsi économisés - soit près de 10% de l'ensemble*socio=rien des recettes*socio=ec1 de l'État*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3, 60% de l'investissement*socio=ec1 annuel*socio=rien en infrastructure*socio=ec1 et environ *socio=rien cinq fois le*socio=nil financement*socio=ec1 annuel *socio=nil pour le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 (Figure 5). La suppression*socio=rien de la sous-tarification ne se traduirait pas par une économie*socio=ec1 nette*socio=rien de ressources*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1 (les coûts*socio=ec1 étant, dans ce cas*socio=rien, supportés par les usagers*socio=rien), mais l'allégement*socio=ec budgétaire*socio=et serait substantiel*socio=rien. La *socio=rien deuxième source de*socio=nil gains*socio=ec1,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil ce que l'amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 technique*socio=rien ferait gagner par an*socio=rien aux prestataires*socio=ac. Ce qui pourrait être*socio=rien économisé en portant les niveaux*socio=rien actuels*socio=te d'efficacité*socio=uv3 d'exploitation*socio=ec1 à ceux qui correspondent aux pratiques*socio=et optimales*socio=uv4 se situe aux alentours*socio=rien de 55 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien - soit une économie*socio=ec1 nette*socio=rien équivalant à 1% du*socio=rien PIB*socio=ec1 de tous les pays_en_développement*socio=uv3, à *socio=rien un quart *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 annuel*socio=rien en infrastructure*socio=ec1 et au *socio=rien double du financement*socio=ec1 annuel *socio=nil pour le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1. Présenté autrement, cela veut dire que, si l'on pouvait, pendant trois ans*socio=rien, réaffecter ces 55 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de pertes*socio=ec2 *socio=rien techniques annuelles *socio=nil - au coût*socio=ec1 actuel*socio=te d'environ 150 dollars*socio=ec1 par personne*socio=rien pour l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 -, on pourrait fournir en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv le milliard*socio=rien de personnes*socio=ac qui n'y ont pas encore accès*socio=uv1. Une amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne serait pas rentable*socio=ec2 uniquement*socio=rien pour la réduction*socio=ec2 des inefficacités*socio=uv techniques*socio=rien et des pertes*socio=ec2 financières*socio=ec1 qu'elle engendrerait. L'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv et de la tarification*socio=et des services*socio=ec1 rendrait ceux-ci plus efficaces*socio=uv4 et plus conformes à la demande*socio=ec1. Cela aurait pour effet*socio=rien de renforcer la croissance*socio=uv3 et la compétitivité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1. Et cela permettrait une mobilisation*socio=uv infiniment plus grande*socio=rien de ressources*socio=ec1 pour les nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 - en faisant rentrer davantage de recettes*socio=ec1 dans les coffres de l'État*socio=ac et en créant un*socio=rien *socio=et environnement législatif et*socio=nil réglementaire propre*socio=rien *socio=nil à attirer de quoi financer les nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1. L'action*socio=et que le *socio=rien présent Rapport *socio=nil propose d'engager pour réformer l'appareil*socio=rien incitatif et le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 pose des défis*socio=uv2 majeurs*socio=rien - mais promet des gains*socio=ec1 à la mesure*socio=rien de ces défis*socio=uv2. La voie*socio=rien à suivre est*socio=rien celle d'une innovation*socio=uv3 et d'une expérimentation*socio=rien permanentes*socio=te, pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3 tirant les leçons*socio=ec2 de leur expérience*socio=ec2 respective*socio=rien. Dans certains pays*socio=ac, le défi*socio=uv2 sera de ne pas laisser l'infrastructure*socio=ec1 prendre *socio=rien du retard sur une*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 *socio=nil et une urbanisation*socio=ec1 rapides*socio=rien. Dans d'autres, il sera de rétablir la croissance*socio=uv3 de telle manière*socio=rien que les perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 s'améliorent aussi pour les pauvres*socio=uv2. Partout, la préoccupation*socio=uv4 principale*socio=rien devra être*socio=rien de protéger l'environnement*socio=et. De plus en plus, à mesure*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 s'intégreront plus étroitement à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, l'infrastructure*socio=ec1 devra répondre à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1. L'infrastructure*socio=ec1 n'est*socio=rien plus cet arrière-plan tout gris de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 qu'on ne voit pas et auquel on ne pense pas. Elle est*socio=rien au *socio=rien premier plan,*socio=nil elle*socio=nil est au*socio=nil coeur du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil 1: L'infrastructure*socio=ec1: acquis*socio=uv2, problèmes*socio=uv4 et chances*socio=rien à saisir. Les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - électricité*socio=ec1, transports*socio=ec1, télécommunications*socio=ec1, eau*socio=ec1, assainissement*socio=uv3 et élimination*socio=ec2 hygiénique des déchets*socio=ec1 - sont essentiels*socio=uv4 à l'activité*socio=rien des ménages*socio=ac tout autant qu'à la *socio=ec1 production économique.*socio=nil Cette*socio=nil réalité*socio=ec2 *socio=nil s'impose avec une cruelle évidence*socio=rien lorsqu'une *socio=rien catastrophe naturelle *socio=nil ou des troubles civils entraînent la destruction ou la mise hors service*socio=rien des centrales*socio=rien électriques*socio=ec, des routes*socio=et et des ponts, des *socio=rien lignes téléphoniques,*socio=nil des*socio=nil canaux*socio=ec1 *socio=nil et des conduites d'eau*socio=ec1. Les perturbations*socio=ec2 graves*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 entraînent à *socio=rien bref délai une*socio=nil forte réduction*socio=ec2 *socio=nil de la qualité_de_la_vie*socio=uv1 et de la productivité*socio=uv. Inversement, l'amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 améliore aussi la qualité_de_la_vie*socio=uv1 et stimule la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. La prestation*socio=et de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 répondant aux besoins*socio=uv1 des entreprises*socio=ac, des ménages*socio=ac et des autres *socio=rien usagers est l'*socio=nil un des*socio=nil défis*socio=uv2 majeurs du développement_économique*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil cours des*socio=nil dernières décennies*socio=te,*socio=nil les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ont sensiblement renforcé leur infrastructure*socio=ec1. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, cependant, ils n'ont pas tiré tout le parti*socio=et qu'ils auraient pu des investissements*socio=ec1 qu'ils y ont consacrés, d'où un*socio=rien sérieux*socio=uv4 gaspillage*socio=uv3 qui a compromis*socio=uv1 la pleine*socio=rien réalisation*socio=uv1 de leur potentiel*socio=uv4 de développement_économique*socio=ec1. S'ils en sont arrivés là, c'est*socio=rien souvent parce que la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 s'inscrit*socio=rien dans *socio=rien un cadre institutionnel*socio=et *socio=nil qui n'offre*socio=rien pas les incitations*socio=uv3 qu'il faudrait. Il est*socio=rien certes normal*socio=rien que les pouvoirs_publics*socio=et jouent *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, étant donné les impératifs*socio=uv4 techniques*socio=rien et économiques*socio=ec1 particuliers*socio=rien auxquels celle-ci obéit; il n'en reste*socio=rien pas moins que, bien*socio=rien souvent, les interventions*socio=et autoritaires et envahissantes de l'État*socio=ac n'ont pas réussi à promouvoir une prestation*socio=et de services*socio=ec1 efficace*socio=uv4 ou adaptée à la demande*socio=ec1. Des *socio=rien travaux récents,*socio=nil *socio=nil qui s'écartent des doctrines classiques*socio=rien et tiennent compte*socio=rien des innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1, ont mis en évidence*socio=rien la possibilité*socio=rien d'appliquer plus largement les principes*socio=ec2 de l'économie_de_marché*socio=ec1 à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Ces travaux*socio=rien proposent des *socio=rien formules nouvelles *socio=nil permettant de mettre à profit*socio=uv les forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 même dans les cas*socio=rien où la concurrence*socio=ec1 au sens*socio=rien classique *socio=rien du terme *socio=nil ne saurait jouer, et accordent une place*socio=rien prééminente aux préférences*socio=et des usagers*socio=rien. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil traite essentiellement de l'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1: les ouvrages, équipements*socio=ec1 et installations*socio=rien à caractère*socio=rien permanent*socio=te, et les services*socio=ec1 qu'ils fournissent aux entreprises*socio=ac et aux ménages*socio=ac. L'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1 comprend les services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et (électricité*socio=ec1, gaz*socio=ec1, télécommunications*socio=ec1, approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées et réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien, et ramassage*socio=rien et évacuation*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien), les équipements*socio=ec1 dont la construction*socio=ec1 relève*socio=rien des travaux_publics*socio=et (grands*socio=rien barrages, canaux*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 et routes*socio=et), ainsi que les installations*socio=rien et équipements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien aux transports*socio=ec1 autres que les transports*socio=ec1 routiers*socio=et (réseaux*socio=rien de chemins*socio=rien de fer*socio=rien, réseaux*socio=rien de transports*socio=ec1 urbains*socio=te, ports*socio=ec, voies*socio=rien navigables et aéroports*socio=ec). Les questions*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 sociale*socio=et, que l'on définit*socio=rien souvent comme comprenant les équipements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de *socio=et santé publique,*socio=nil *socio=nil sont tout aussi importantes*socio=rien, mais il s'agit là de questions*socio=rien très différentes*socio=rien qui ne sont pas analysées dans le *socio=rien présent Rapport *socio=nil (voir rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1993: Investir dans la santé*socio=et). Telle qu'elle *socio=rien est définie *socio=nil ici, l'infrastructure*socio=ec1 englobe *socio=rien un ensemble de*socio=nil secteurs *socio=nil qui, quels que soient les indicateurs*socio=ec1 retenus*socio=rien, tiennent une *socio=rien place importante *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. Globalement, les services*socio=ec1 dont la prestation*socio=et repose sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1, au *socio=rien premier rang *socio=nil desquels se placent ceux qui relèvent *socio=rien du secteur des*socio=nil transports*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil apportent au PIB*socio=ec1 une contribution*socio=uv1 (en valeur_ajoutée*socio=ec1) de l'ordre*socio=rien de 7 à 11% (Tableau*socio=rien 1:1). A lui seul*socio=rien, le secteur*socio=rien des transports*socio=ec1 représente de 5 à 8% *socio=rien du total des*socio=nil emplois*socio=ec1 salariés*socio=ac.*socio=nil D'*socio=nil un échantillon de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil il ressort que l'infrastructure*socio=ec1 entre pour 20% environ dans l'investissement*socio=ec1 total*socio=rien et pour 40 à 60% dans l'investissement_public*socio=et (Figure 1:1). En gros*socio=rien, les investissements_publics*socio=et d'infrastructure*socio=ec1 absorbent de 2 à 8% du*socio=rien PIB*socio=ec1 (4% en moyenne*socio=rien). Et encore, ces pourcentages*socio=rien ne rendent pas pleinement compte*socio=rien de l'importance*socio=rien sociale*socio=et et économique*socio=ec1 de l'infrastructure*socio=ec1, dont le degré*socio=rien de développement*socio=uv3 a une *socio=rien forte incidence sur la*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil de la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 et la viabilité*socio=uv3 écologique*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3. Infrastructure*socio=ec1 et développement*socio=uv3. Infrastructure*socio=ec1 et croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. On peut dire de l'infrastructure*socio=ec1 que, si elle n'est*socio=rien pas le moteur*socio=uv4 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, elle en *socio=rien est du *socio=nil moins le véhicule. Les tableaux*socio=rien d'échanges*socio=ec1 interindustriels montrent qu'aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac, par exemple*socio=rien, les télécommunications*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et l'eau*socio=ec1 interviennent dans la production*socio=ec1 de la quasi-totalité*socio=rien des secteurs*socio=rien, et que les transports*socio=ec1 interviennent comme intrants*socio=ec1 dans la production*socio=ec1 de tous les biens*socio=ec1. Les usagers*socio=rien ne sont pas seulement des consommateurs*socio=ac directs*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1; ils comptent aussi sur*socio=rien ces services*socio=ec1 pour accroître leur productivité*socio=uv, par exemple*socio=rien, en économisant leur temps*socio=rien et leur peine pour s'approvisionner en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv, transporter les produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 au marché*socio=ec1 ou simplement se rendre à leur lieu*socio=rien de travail*socio=ec1. Une borne partie*socio=rien des travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 réalisés ces *socio=rien dernières années *socio=nil ont porté sur*socio=rien l'évaluation*socio=ec2 du*socio=rien rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (Encadré 1:1). De nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 visant à mesurer, d'après*socio=rien l'analyse*socio=rien de séries chronologiques, l'incidence*socio=rien des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 indiquent que le rendement*socio=ec1 de ces investissements*socio=ec1 est*socio=rien très élevé*socio=uv4. *socio=rien Un certain nombre d'*socio=nil études*socio=ec2 transnationales*socio=te sur *socio=nil la corrélation entre croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - notamment une étude*socio=ec2 axée sur*socio=rien les investissements_publics*socio=et de transports*socio=ec1 et de communications*socio=ec1, et une autre qui repose sur*socio=rien des observations*socio=ec2 concernant les équipements*socio=ec1 routiers*socio=et, ferroviaires*socio=ec1 et téléphoniques*socio=rien - mettent aussi en évidence*socio=rien une forte*socio=rien corrélation positive*socio=uv4 entre le degré*socio=rien de développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Cependant, qu'elles appartiennent à la première*socio=rien ou à la seconde catégorie*socio=rien, ces études*socio=ec2 n'indiquent pas de façon*socio=rien irréfutable dans quel sens*socio=rien joue la corrélation entre investissement*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et croissance*socio=uv3. De plus, elles ne rendent pas pleinement compte*socio=rien des autres facteurs*socio=rien qui peuvent influer à la *socio=rien fois sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 *socio=nil et le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1. Ni les analyses*socio=rien de séries chronologiques ni les études*socio=ec2 transversales ne fournissent une explication*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 de la manière*socio=rien dont le degré*socio=rien de développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 peut influer sur*socio=rien la croissance*socio=uv3. Des études_sectorielles*socio=ec2 qui ont été*socio=rien réalisées dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 sur l'*socio=nil incidence du degré de*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 des *socio=te régions rurales sur*socio=rien l'*socio=nil économie*socio=ec1 *socio=nil de ces régions*socio=te permettent de mieux cerner la nature*socio=rien des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil qui semblent résulter des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Des chercheurs*socio=ac qui, pour 13 États*socio=ac de l'Inde*socio=ac, ont étudié des séries chronologiques portant sur*socio=rien 85 districts, ont constaté que la réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 de transport*socio=ec1 accroît le potentiel*socio=uv4 de commercialisation*socio=ec1 de la *socio=ec1 production agricole *socio=nil et entraîne une forte*socio=rien expansion*socio=ec2 de l'agriculture*socio=ec1, et que le recours*socio=ec1 aux méthodes*socio=rien modernes*socio=uv2 d'irrigation*socio=ec1 accroît les *socio=ec1 rendements agricoles.*socio=nil *socio=nil D'autre part*socio=rien, l'amélioration*socio=uv1 des communications*socio=ec1 (transports*socio=ec1 routiers*socio=et) réduit les frais*socio=ec1 généraux*socio=rien des banques*socio=ac, qui peuvent ainsi développer leurs activités*socio=rien de *socio=ec1 crédit agricole;*socio=nil ce*socio=nil crédit *socio=nil permet aux agriculteurs*socio=ac d'acheter des engrais*socio=rien, ce qui contribue aussi à l'augmentation*socio=ec2 des rendements*socio=ec1. Selon une enquête*socio=ec2 sur*socio=rien les ménages*socio=ac réalisée au Bangladesh*socio=ac au niveau*socio=rien des villages*socio=te, les villages*socio=te classés comme étant les mieux desservis par les réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 sont nettement en avance*socio=rien, sur*socio=rien le plan*socio=rien de la *socio=ec1 production agricole aussi*socio=nil bien*socio=rien que*socio=nil sur*socio=rien *socio=nil ceux des revenus*socio=ec1, de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien et de la santé*socio=et, sur*socio=rien les villages*socio=te encore mal*socio=rien desservis. (Toutefois, on ne sait pas au juste*socio=rien si l'étude*socio=ec2 en question*socio=rien a pris en considération*socio=rien tous les autres facteurs*socio=rien qui peuvent entrer en jeu*socio=rien, notamment d'éventuelles*socio=rien disparités*socio=uv1 de dotation en ressources_naturelles*socio=ec1 entre les villages*socio=te étudiés). Ce qui *socio=rien est sûr,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil qu'il existe une forte*socio=rien corrélation entre l'existence*socio=rien de certains éléments*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 - réseaux*socio=rien de télécommunications*socio=ec1 (tout particulièrement), réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1, routes*socio=et revêtues, réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 salubre*socio=uv - et le PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac (Figure 1:2). L'analyse*socio=rien de la valeur*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 révèle que la composition*socio=rien de ce capital*socio=ec1 varie sensiblement en *socio=rien fonction du niveau de*socio=nil revenu*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les équipements*socio=ec1 de base*socio=rien - l'eau*socio=ec1, l'irrigation*socio=ec1 et (dans une *socio=rien moindre mesure)*socio=nil le*socio=nil transport*socio=ec1 *socio=nil - tiennent une *socio=rien place importante.*socio=nil Lorsqu'*socio=nil un pays*socio=ac est *socio=nil en passe d'accéder à la catégorie*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, la *socio=rien majeure partie *socio=nil de sa population*socio=ac est*socio=rien déjà desservie par les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, l'agriculture*socio=ec1 occupe une *socio=rien moindre place *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 et l'infrastructure*socio=ec1 des transports*socio=ec1 se renforce. Enfin, dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, la part*socio=rien des investissements*socio=ec1 et du*socio=rien capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 consacrée à la production*socio=ec1 et à la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 et aux télécommunications*socio=ec1 devient particulièrement importante*socio=rien. Des données recueillies pour 1990 indiquent que, si le capital*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 s'accroît de 1% pour chaque point*socio=rien de pourcentage*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac, le nombre*socio=rien des ménages*socio=ac approvisionnés en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv n'augmente que de 0,3% et le kilométrage de routes*socio=et revêtues de 0,8%, tandis qu'on enregistre une progression*socio=ec2 de 1,5% pour la production*socio=ec1 et la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 et de 1,7% pour les télécommunications*socio=ec1. Bien*socio=rien qu'elles donnent à penser que le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 peut fortement contribuer à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, ces corrélations ne fournissent pas une *socio=rien base suffisante *socio=nil pour déterminer le niveau*socio=rien optimal*socio=uv4 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ou leur répartition*socio=uv3 optimale*socio=uv4 entre secteurs*socio=rien. D'autres observations*socio=ec2 confirment que les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne sont pas nécessairement, à eux seuls*socio=rien, *socio=rien un facteur de*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil De*socio=nil nombreuses études*socio=ec2 *socio=nil indiquent, pour les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, des taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 beaucoup plus modestes*socio=rien que ceux avancés dans l'Encadré 1:1 - plus proches*socio=rien, en fait*socio=rien, *socio=rien du taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 des*socio=nil investissements_privés*socio=et.*socio=nil Ces*socio=nil disparités*socio=uv1 *socio=nil tiennent peut-être à ce que les taux*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 varient d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre ou selon les époques*socio=rien. Par exemple*socio=rien, une étude*socio=ec2 des taux*socio=rien de *socio=ec1 rentabilité économique de*socio=nil *socio=rien différents projets *socio=nil financés par la banque_mondiale*socio=te indique que, dans les pays*socio=ac qui suivent une mauvaise*socio=rien politique_économique*socio=ec1, le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 va diminuant. Dans les pays*socio=ac qui pratiquent une politique_commerciale*socio=et restrictive*socio=uv4, le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est inférieur *socio=nil de 50% ou plus à ce qu'il est*socio=rien dans un*socio=rien pays*socio=ac où les conditions*socio=rien sont plus favorables*socio=ec2. Les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne peuvent donc pas échapper à l'influence d'un*socio=rien climat*socio=rien peu propice*socio=rien à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Il y a près de 25 ans*socio=rien, dans le *socio=rien cadre du Projet *socio=nil Brookings de recherche*socio=ec2 sur*socio=rien les transports*socio=ec1, une évaluation*socio=ec2 de l'impact*socio=rien des projets*socio=rien de transport*socio=ec1 a été*socio=rien faite dans plusieurs pays_en_développement*socio=uv3. Cette étude*socio=ec2 avait abouti à une *socio=rien constatation semblable,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil que, même si les investissements*socio=ec1 avaient en général*socio=rien des taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 satisfaisants*socio=uv4, leur rentabilité*socio=ec1 était dans une *socio=rien large mesure fonction *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1 suivie par le pays*socio=ac. Pour évaluer la *socio=ec1 rentabilité économique des*socio=nil investissements d'*socio=nil infrastructure,*socio=nil *socio=nil on a eu aussi recours*socio=ec1 à une autre méthode*socio=rien, consistant à examiner les taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 de tout *socio=rien un échantillon de*socio=nil projets *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te venus à leur terme*socio=rien. Pour les dix *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil *socio=ec1 rentabilité économique des*socio=nil projets*socio=rien d'*socio=nil infrastructure,*socio=nil recalculé*socio=nil après*socio=rien décaissement des*socio=nil prêts *socio=nil (c'est-à-dire *socio=rien après achèvement des*socio=nil travaux de*socio=nil construction*socio=ec1 *socio=nil prévus par chaque projet*socio=rien), a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 16% - soit un*socio=rien peu plus que le *socio=rien taux moyen *socio=nil de 15% calculé pour l'ensemble*socio=rien des projets*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te (Tableau*socio=rien 1:2). Les taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 les plus faibles*socio=rien ont été*socio=rien relevés pour l'irrigation*socio=ec1 et le drainage*socio=rien, les aéroports*socio=ec (échantillon*socio=rien très restreint), les chemins*socio=rien de fer*socio=rien, l'électricité*socio=ec1, l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et les réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien, et ces taux*socio=rien sont allés diminuant pendant la période*socio=te considérée. Comment peut-il en être*socio=rien ainsi, étant donné les avantages*socio=rien attendus de ces investissements*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3? Ces *socio=rien faibles taux de*socio=nil rentabilité*socio=ec1 *socio=nil s'expliquent en partie*socio=rien par des difficultés*socio=uv4 d'exécution*socio=rien (dont il sera question*socio=rien dans la section*socio=rien intitulée "Les résultats*socio=rien: esquisse d'un*socio=rien bilan*socio=rien") et tiennent aussi à la manière*socio=rien dont les projets*socio=rien ont *socio=rien été définis *socio=nil et conçus. L'évaluation*socio=ec2 rétrospective*socio=rien de projets*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, de projets*socio=rien ferroviaires*socio=ec1 et de projets*socio=rien concernant la production*socio=ec1 et la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 a révélé que, dans la généralité*socio=rien des cas*socio=rien, la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 de services*socio=ec1, et donc des recettes*socio=ec1, avait été*socio=rien surestimée au départ*socio=rien. Pour les projets*socio=rien d'électricité*socio=ec1 compris dans l'échantillon*socio=rien, on a surévalué la demande*socio=ec1 de 20% en *socio=rien moyenne sur une*socio=nil période*socio=te d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 *socio=nil de dix ans*socio=rien. Pour les projets*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 des raccordements et de la consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac avait été*socio=rien, lui aussi, surestimé d'environ 20% en moyenne*socio=rien. Pour les chemins*socio=rien de fer*socio=rien, jusqu'à ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil projets tablaient*socio=nil sur *socio=nil une reprise de la demande*socio=ec1, même dans les cas*socio=rien où la tendance*socio=rien était nettement à la baisse*socio=ec2 du*socio=rien trafic ferroviaire*socio=ec et à la progression*socio=ec2 des transports*socio=ec1 routiers*socio=et, plus efficaces*socio=uv4. Dans 29 des 31 cas*socio=rien étudiés, le trafic marchandises*socio=ec1 n'a pas progressé autant qu'il était prévu et, pour *socio=rien un tiers des*socio=nil projets,*socio=nil *socio=nil il a même baissé. Les prévisions*socio=ec2 erronées faites au moment*socio=rien de l'évaluation*socio=ec2 de la viabilité*socio=uv3 des projets*socio=rien tiennent pour une *socio=rien bonne part aux*socio=nil méthodes employées *socio=nil pour prévoir l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 (notamment en fonction*socio=rien des relèvements tarifaires*socio=et). Ces erreurs*socio=uv4 conduisent à surdimensionner les équipements*socio=ec1 et à prévoir des investissements*socio=ec1 inadaptés, imposant ainsi une charge*socio=rien financière*socio=ec1 trop lourde*socio=rien aux organismes*socio=ac chargés de l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien. Les projets*socio=rien financés par la banque_mondiale*socio=te ne constituent peut-être pas *socio=rien un échantillon parfaitement*socio=nil représentatif*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil mais, étant donné qu'ils font l'objet*socio=rien d'une évaluation*socio=ec2 préalable*socio=rien plus poussée que de nombreux*socio=rien autres projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 entrepris dans les pays_en_développement*socio=uv3, il *socio=rien est permis *socio=nil de penser que leur rentabilité*socio=ec1 est*socio=rien plus élevée*socio=uv4 que la rentabilité*socio=ec1 moyenne*socio=rien des investissements_publics*socio=et dans les secteurs*socio=rien concernés. Les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sont une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil de la croissance*socio=uv3, mais ils n'en sont pas la *socio=rien condition suffisante:*socio=nil *socio=nil il faut que d'autres apports*socio=rien de ressources*socio=ec1 viennent les compléter. De plus, l'incidence*socio=rien de ces investissements*socio=ec1 sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 dépend *socio=rien du lieu *socio=nil où sont implantés les nouveaux*socio=rien équipements*socio=ec1 et de l'échelonnement*socio=rien des implantations*socio=rien, aussi bien*socio=rien que des déséquilibres qui existent au départ*socio=rien entre l'offre_et_la_demande*socio=ec1. Les réseaux*socio=rien tenant une place*socio=rien très importante*socio=rien dans l'infrastructure*socio=ec1, l'élimination*socio=ec2 de goulets*socio=rien d'étranglement en certains points*socio=rien de ces réseaux*socio=rien peut se révéler extrêmement payante. L'Encadré 1:2 illustre les répercussions*socio=ec2 qu'ont, pour l'économie*socio=ec1 chinoise, certaines*socio=rien entraves majeures*socio=rien au transport*socio=ec1 du*socio=rien charbon*socio=ec1 nécessaire*socio=rien à l'alimentation*socio=ec1 des *socio=rien centrales thermiques.*socio=nil L'*socio=nil existence *socio=nil d'une infrastructure*socio=ec1 suffisamment développée*socio=uv4 et fiable*socio=rien détermine dans une *socio=rien large mesure l'*socio=nil aptitude*socio=uv3 d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil à soutenir la concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, même pour les produits*socio=ec de *socio=rien base traditionnels.*socio=nil En*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil notamment de problèmes*socio=uv4 d'infrastructure*socio=ec1, les frais*socio=ec1 de transport*socio=ec1 entre l'Afrique*socio=ac et l'Europe*socio=ac sont supérieurs*socio=rien de 30% pour le contre-plaqué (et de 70% pour le thon) à ce qu'ils sont entre l'Asie*socio=ac et l'Europe*socio=ac. Ces surcoûts doivent être*socio=rien supportés par les exportateurs*socio=ac. L'aptitude*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac à s'implanter sur*socio=rien de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 dépend tout particulièrement de la qualité*socio=rien de son infrastructure*socio=ec1. La mondialisation*socio=te *socio=rien croissante du commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil observée au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années *socio=nil tient non seulement à ce que de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont libéralisé leur politique_commerciale*socio=et, mais aussi à des progrès*socio=uv1 majeurs*socio=rien qui ont *socio=rien été faits *socio=nil dans la technologie*socio=ec1 des communications*socio=ec1, des transports*socio=ec1 et de l'entreposage. Ces progrès*socio=uv1 se sont surtout manifestés au niveau*socio=rien de la logistique*socio=rien (combinaison*socio=rien des fonctions*socio=rien d'achat*socio=ec1, de production*socio=ec1 et de commercialisation*socio=ec1) et ont permis*socio=rien de réduire les coûts*socio=ec1 grâce*socio=rien à une meilleure*socio=rien gestion*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 et des fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien, et aussi de répondre plus rapidement à la demande*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac. Dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, les deux tiers*socio=rien environ des biens*socio=ec1 commercialisés sont produits*socio=ec et vendus sur*socio=rien commande, et les livraisons*socio=rien "juste*socio=rien à temps*socio=rien" sont devenues la règle*socio=et dans de *socio=rien nombreux secteurs.*socio=nil *socio=nil Etant donné qu'ils écoulent environ 60% de leurs exportations*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, les pays_en_développement*socio=uv3 se doivent d'adopter ces pratiques*socio=et. La quasitotalité des améliorations*socio=uv1 destinées*socio=rien à réduire les coûts*socio=ec1 logistiques, notamment les frais*socio=ec1 de transport*socio=ec1, reposent sur*socio=rien les technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien, et donc l'infrastructure*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1. Pour les transports*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1, la baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des délais*socio=rien d'acheminement*socio=rien observées depuis quelques dizaines*socio=rien d'années*socio=rien sont dues au recours*socio=ec1 de plus en plus systématique*socio=rien aux transports*socio=ec1 multimodes avec conteneurisation, qui exigent de la part*socio=rien des transporteurs l'utilisation*socio=rien rigoureusement coordonnée des *socio=ec1 transports ferroviaires,*socio=nil maritimes*socio=ac *socio=nil et fluviaux, aériens*socio=ec1 et routiers*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3 qui veulent se tailler une *socio=rien place sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te *socio=nil ou s'intégrer aux réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 multisources (réseaux*socio=rien d'entreprises*socio=ac implantées dans différents*socio=rien pays*socio=ac et fournissant des pièces*socio=rien et composants*socio=rien pour la fabrication*socio=ec1 d'un*socio=rien même produit*socio=ec final*socio=rien) doivent opérer des choix*socio=uv1 judicieux pour le développement*socio=uv3 de leur infrastructure*socio=ec1 des transports*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1. Les usines*socio=ec1 de montage*socio=rien implantées au Mexique*socio=ac et l'horticulture*socio=ec d'exportation*socio=ec1 qui s'est*socio=rien développée*socio=uv4 au Kenya*socio=ac sont deux exemples*socio=rien de la diversification*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 que permettent un*socio=rien appui*socio=uv logistique*socio=rien et des installations*socio=rien multimodes convenablement adaptés. Pendant les années*socio=rien 80, les exportateurs*socio=ac de vêtements*socio=ec1, de chaussures*socio=rien et d'articles*socio=rien d'artisanat du*socio=rien nord*socio=te de l'Inde*socio=ac ont quintuplé la proportion*socio=rien de leurs expéditions par fret aérien*socio=ec1, parce que les transports*socio=ec1 routiers*socio=et et maritimes*socio=ac ne leur permettaient plus de respecter des délais*socio=rien de livraison*socio=rien de plus en plus serrés. Les ports*socio=ec indiens*socio=ac ayant *socio=rien été lents *socio=nil à s'adapter*socio=rien aux exigences*socio=ec2 de la conteneurisation et étant soumis à une réglementation*socio=et qui ralentit le trafic, le coût*socio=ec1 du*socio=rien fret maritime entre l'Inde*socio=ac et les États-unis*socio=ac *socio=rien est supérieur d'*socio=nil un tiers *socio=nil à ce qu'il est*socio=rien entre Bangkok ou Singapour*socio=ac et les États-unis*socio=ac. L'existence*socio=rien de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 donnant satisfaction*socio=uv3 aux *socio=rien usagers est *socio=nil aussi une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 de la modernisation*socio=ec2 et de la diversification*socio=ec2 de la production*socio=ec1. Le développement*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 de données électroniques*socio=rien - la télématique*socio=rien -, qui exige une bonne*socio=rien infrastructure*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1, *socio=rien est un facteur essentiel*socio=uv4 *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1, des entreprises*socio=ac de services*socio=ec1, des institutions_financières*socio=ec1 et des administrations_publiques*socio=ac. L'électrification permet d'améliorer considérablement*socio=rien la productivité_du_travail*socio=ec1 (c'est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, lorsque des machines*socio=ec1 à coudre électriques*socio=ec remplacent des machines*socio=ec1 à pédale) et les télécommunications*socio=ec1 internationales*socio=te, les services*socio=ec1 de télécopie*socio=rien et le transport*socio=ec1 rapide*socio=rien des marchandises*socio=ec1 permettent aux artisans*socio=ac de fabriquer sur*socio=rien commande des articles*socio=rien qu'ils écoulent *socio=rien sur un marché*socio=ec1 *socio=nil informatisé d'envergure*socio=rien mondiale*socio=te. Pour que l'agriculture*socio=ec1 ne produise plus seulement des produits*socio=ec primaires*socio=rien et s'oriente vers les agro-industries*socio=ec1, il faut améliorer les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et d'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées. Des enquêtes sur*socio=rien les perspectives*socio=rien d'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te dans *socio=rien un vaste échantillon de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil montrent que, pour les *socio=ec1 investissements directs,*socio=nil la*socio=nil qualité*socio=rien *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est un élément important du choix*socio=uv1 des*socio=nil implantations.*socio=nil La*socio=nil nature *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 d'une économie*socio=ec1 rend celle-ci plus ou moins capable*socio=rien de s'adapter*socio=rien à la demande*socio=ec1 et au mouvement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 ou de tirer profit*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 autres que celles d'infrastructure*socio=ec1. Le cas*socio=rien des anciens*socio=rien pays*socio=ac socialistes*socio=et (en particulier*socio=rien ceux d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te et ceux de l'ex-union_soviétique*socio=ac) illustre *socio=rien fort bien la*socio=nil manière *socio=nil dont le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 a été*socio=rien déterminé par la structure*socio=ec1 de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1 imposée par la planification*socio=et centrale*socio=rien. Ces pays*socio=ac ont hérité d'une structure*socio=ec1 de coûts*socio=ec1 où les frais*socio=ec1 de transport*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 tenaient une *socio=rien place considérable (*socio=nil conséquence de*socio=nil décisions d'*socio=nil implantation des*socio=nil unités de*socio=nil production*socio=ec1 fondées*socio=nil sur des*socio=nil critères *socio=nil autres qu'économiques*socio=ec1, du*socio=rien prix*socio=ec1 trop bas*socio=rien et de l'utilisation*socio=rien inefficace*socio=uv4 de l'énergie*socio=ec1, ainsi que de l'accent*socio=rien mis sur*socio=rien les industries*socio=ec1 lourdes et la production*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1). Ces pays*socio=ac, comparés à d'autres où les conditions*socio=rien sont similaires*socio=rien, s'en distinguaient aussi par la prééminence des *socio=ec1 transports ferroviaires par*socio=nil rapport*socio=rien aux*socio=nil transports routiers*socio=et *socio=nil et le fait*socio=rien que l'infrastructure*socio=ec1 des transports*socio=ec1 publics*socio=et y était plus adaptée aux transports*socio=ec1 à grande*socio=rien distance qu'aux transports*socio=ec1 locaux*socio=te. Les réformes*socio=et destinées*socio=rien à instaurer une économie_de_marché*socio=ec1 entraîneront des modifications*socio=rien de la structure*socio=ec1 géographique*socio=te et de la composition*socio=rien de la demande*socio=ec1 et feront une plus *socio=rien grande place aux*socio=nil industries*socio=ec1 légères *socio=nil et aux services*socio=ec1 (distribution*socio=rien intérieure*socio=te notamment) et favoriseront la diversification*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te. La proportion*socio=rien de la demande*socio=ec1 émanant des petites*socio=rien entreprises*socio=ac et des consommateurs*socio=ac ira croissant*socio=rien. Cette évolution*socio=rien exigera l'adaptation*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1, dans le sens*socio=rien de la diversification*socio=ec2 des services*socio=ec1 et de l'amélioration*socio=uv1 de leur qualité*socio=rien. Les dépenses_publiques*socio=et de développement*socio=uv3 et d'entretien*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 peuvent *socio=rien être un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil de stimuler l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 en période*socio=te de récession*socio=ec2. A condition*socio=rien que les impératifs*socio=uv4 de qualité*socio=rien et de rentabilité*socio=ec1 soient respectés, les *socio=rien grands travaux d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil entrepris en vue*socio=rien de créer des emplois*socio=ec1 peuvent apporter une contribution*socio=uv1 importante*socio=rien au succès*socio=uv1 d'une politique*socio=et de croissance*socio=uv3 à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil *socio=nil Souvent, les décisions*socio=rien concernant les dépenses_publiques*socio=et d'infrastructure*socio=ec1 ont *socio=rien été prises *socio=nil sans tenir suffisamment compte*socio=rien de leurs incidences*socio=rien à long_terme*socio=rien, et les gouvernements*socio=ac ont souvent été*socio=rien séduits par les avantages*socio=rien politiques*socio=et qu'ils pouvaient tirer *socio=rien du caractère spectaculaire *socio=nil de certains travaux*socio=rien d'équipement*socio=ec1. Or*socio=rien, si les dépenses_publiques*socio=et d'infrastructure*socio=ec1 ne sont pas convenablement réparties*socio=rien, elles risquent d'exercer *socio=rien un effet *socio=nil d'éviction sur*socio=rien les investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 dans d'autres secteurs*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, des difficultés*socio=uv4 budgétaires*socio=et passagères ont souvent entraîné une réduction*socio=ec2 disproportionnée des dépenses*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, privant ainsi les pouvoirs_publics*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien moyen important *socio=nil de relancer la croissance*socio=uv3 à l'issue*socio=rien d'une phase*socio=te d'ajustement*socio=et (Encadré 1:3). Dans certains cas*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 au moindre*socio=rien coût*socio=ec1 de l'offre*socio=rien de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 nécessiterait une intégration*socio=uv1 interrégionale*socio=te des réseaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 (interconnexion des réseaux*socio=rien électriques*socio=ec, par exemple*socio=rien). Cette intégration*socio=uv1 impliquerait non seulement que les pays*socio=ac intéressés coordonnent leurs investissements*socio=ec1, mais encore - et cette *socio=rien condition est *socio=nil tout aussi importante*socio=rien - qu'ils coopèrent pour rationaliser leurs politiques_commerciales*socio=ec1 à l'égard*socio=rien des services*socio=ec1. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac, cependant, répugnent à *socio=rien devenir tributaires *socio=nil de l'étranger*socio=te pour la prestation*socio=et de services*socio=ec1 auxquels ils attachent une importance*socio=rien stratégique*socio=uv4; aussi acceptent-ils moins facilement de devoir*socio=rien importer de l'électricité*socio=ec1 pour couvrir la demande*socio=ec1 de base*socio=rien que pour faire face*socio=rien aux pointes de consommation*socio=ec1. On a plus facilement conclu des accords*socio=et internationaux*socio=te portant sur*socio=rien le transport*socio=ec1 transfrontalier, question*socio=rien d'une *socio=rien importance particulière *socio=nil pour les pays*socio=ac sans littoral. Souvent, les problèmes*socio=uv4 que posent les transports*socio=ec1 par une voie*socio=rien de circulation*socio=ec2 internationale*socio=te tiennent moins à la qualité*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 qu'à des astreintes institutionnelles*socio=et. Par exemple*socio=rien, l'accomplissement des formalités*socio=rien douanières*socio=ac compte*socio=rien pour *socio=rien un tiers *socio=nil dans le temps*socio=rien de transport*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 du*socio=rien Mali*socio=ac (pays*socio=ac sans littoral) jusqu'aux ports*socio=ec de pays*socio=ac voisins*socio=rien (Lomé, au Togo*socio=ac, et Abidjan*socio=ac, en côte_d'_ivoire*socio=ac). Les transports*socio=ec1 routiers*socio=et et la production*socio=ec1 et la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 sont deux secteurs*socio=rien où il devrait *socio=rien être possible *socio=nil de développer quelque peu les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te de services*socio=ec1, en rationalisant la réglementation*socio=et et favorisant les privatisations*socio=et pour le premier*socio=rien, et en prenant des mesures*socio=et de déréglementation*socio=et pour le second*socio=rien (comme on le montre dans les *socio=rien chapitres suivants)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil En résumé, les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne suffisent pas, à eux seuls*socio=rien, à entraîner une accélération*socio=ec2 durable*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. La demande*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien elle-même *socio=rien fonction du taux_de_croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont l'évolution*socio=rien est*socio=rien éminemment difficile*socio=rien à prévoir. L'impact*socio=rien économique*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 varie, non seulement selon les secteurs*socio=rien, mais aussi en fonction*socio=rien de la conception*socio=ec des projets*socio=rien d'équipement*socio=ec1 ainsi que *socio=rien du lieu et*socio=nil du moment *socio=nil où ils sont réalisés. L'efficacité*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - fournissent-ils aux usagers*socio=rien les services*socio=ec1 que ceux-ci attendent (répondent-ils, autrement dit, à la "demande*socio=ec1 effective*socio=rien") - dépend, entre autres choses*socio=rien, de la qualité*socio=rien et de la fiabilité*socio=uv1 des prestations*socio=et aussi bien*socio=rien que de leur volume*socio=rien. Il est*socio=rien évidemment essentiel*socio=uv4 que les prestations*socio=et soient adaptées à la demande*socio=ec1. Enfin, l'efficacité*socio=uv3 de la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien aussi *socio=rien un facteur essentiel*socio=uv4 *socio=nil de la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Infrastructure*socio=ec1 et pauvreté*socio=uv1. La manière*socio=rien dont se développe l'infrastructure*socio=ec1 détermine dans une *socio=rien large mesure la*socio=nil contribution*socio=uv1 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1; cette corrélation est*socio=rien analysée en détail*socio=rien dans le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1990: La pauvreté*socio=uv1. Les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 essentiels*socio=uv4 sont parmi les principaux*socio=rien indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien bien-être*socio=uv1 d'une population*socio=ac. Dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil on peut ranger parmi la population*socio=ac pauvre*socio=uv2 les individus*socio=ac dont l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv *socio=rien est inférieur au*socio=nil strict minimum,*socio=nil *socio=nil qui doivent vivre*socio=rien dans un*socio=rien environnement*socio=et malsain et n'ont guère la possibilité*socio=rien de se déplacer hors du*socio=rien périmètre de la collectivité*socio=ac où ils vivent ou de communiquer avec l'extérieur*socio=te. De ce fait*socio=rien, ils ont davantage de problèmes*socio=uv4 de santé*socio=et et moins de chances*socio=rien de trouver des emplois*socio=ec1. Les *socio=rien établissements spontanés *socio=nil qui se multiplient à la périphérie de la plupart*socio=rien des villes*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 sont habituellement dépourvus d'équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 en raison*socio=uv de la précarité*socio=uv1 du*socio=rien statut*socio=et d'occupation de leurs habitants*socio=ac. En Inde*socio=ac, la proportion*socio=rien de *socio=ac citadins habitant des*socio=nil bidonvilles s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil accrue pendant la période*socio=te 1981-91, alors que la proportion*socio=rien de pauvres*socio=uv2 dans la population*socio=ac totale*socio=rien (calculée d'après*socio=rien les indicateurs*socio=ec1 classiques*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1 que sont le niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 et la *socio=ec1 consommation alimentaire)*socio=nil *socio=nil a diminué. Le fait*socio=rien qu'une partie*socio=rien de la population*socio=ac n'est*socio=rien pas desservie par les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 soulève un*socio=rien réel*socio=ec2 problème_social*socio=et. La contribution*socio=uv1 de l'infrastructure*socio=ec1 à l'amélioration*socio=uv1 de la qualité_de_la_vie*socio=uv1 et au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 varie selon le type*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du taux de*socio=nil desserte *socio=nil de la population*socio=ac par les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv et d'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées apporte une contribution*socio=uv1 évidente*socio=rien et directe*socio=rien au recul*socio=ec de la mortalité*socio=et et de la morbidité. Elle accroît aussi la productivité*socio=uv des pauvres*socio=uv2, mais ses effets*socio=rien peuvent *socio=rien être différents *socio=nil pour les hommes*socio=ac et pour les femmes*socio=ac. Par exemple*socio=rien, les pauvres*socio=uv2 - les femmes*socio=ac en particulier*socio=rien - doivent consacrer une *socio=rien forte proportion *socio=nil de leur revenu*socio=ec1 ou de leur temps*socio=rien à leur approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et en bois*socio=rien de feu*socio=rien aussi bien*socio=rien qu'au transport*socio=ec1 de leur *socio=ec1 production agricole *socio=nil jusqu'aux marchés*socio=ec1. Ce temps*socio=rien pourrait être*socio=rien consacré à des tâches*socio=rien domestiques essentielles*socio=uv4, à s'occuper des enfants*socio=ac ou à exercer des activités*socio=rien lucratives, par exemple*socio=rien. Ce sont là des effets*socio=rien découlant des stéréotypes sexuels qu'il faut prendre en considération*socio=rien dans l'évaluation*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien futur projet.*socio=nil Une*socio=nil meilleure desserte *socio=nil par les réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 et d'irrigation*socio=ec1 peut contribuer à faire augmenter les revenus*socio=ec1 et à les rendre moins précaires*socio=uv2, ce qui permet aux pauvres*socio=uv2 de mieux se prémunir contre le risque*socio=uv4. On a constaté que l'expansion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 et d'irrigation*socio=ec1 contribuait, souvent indirectement, à la création_d'_emplois*socio=ec1 non agricoles*socio=ec1 dans les *socio=te régions rurales *socio=nil (Encadré 1:4). Le développement*socio=uv3 *socio=te des_régions rurales *socio=nil semble cependant soulever *socio=rien un dilemme:*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil si le recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 dans ces régions*socio=te suppose une augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1, celle-ci peut entraîner une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la production*socio=ec1 des produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 qui risque*socio=uv4 d'aggraver la pauvreté*socio=uv1 dans les agglomérations urbaines*socio=te. En fait*socio=rien, on pourrait à la fois*socio=rien accroître le revenu*socio=ec1 rural*socio=te et faire baisser les prix*socio=ec1 des produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 consommés par les pauvres*socio=uv2 des villes*socio=te en augmentant la productivité*socio=uv des *socio=ec1 exploitations agricoles *socio=nil et celle du*socio=rien transport*socio=ec1 rural*socio=te. La révolution*socio=ec2 verte (dans laquelle l'irrigation*socio=ec1 a joué *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4)*socio=nil *socio=nil a montré que la pratique*socio=et de méthodes*socio=rien de culture*socio=ec plus intensives*socio=rien et l'augmentation*socio=ec2 des rendements*socio=ec1 allaient de pair*socio=rien avec une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien agricole*socio=ec1 peu qualifiée*socio=uv4 et une hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 de cette main-d'_oeuvre*socio=rien. En l'espace*socio=rien de 20 ans*socio=rien, un*socio=rien village*socio=te indien*socio=ac dont on a suivi de très près l'évolution*socio=rien a vu les *socio=ec1 rendements agricoles *socio=nil presque tripler et, dans le même temps*socio=rien, la rémunération*socio=ec1 en nature*socio=rien des ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 passer de 2,25 à 5 kilogrammes de blé*socio=ec1 par jour*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 des transports*socio=ec1 ruraux*socio=ac peut aussi favoriser l'adoption*socio=et de méthodes*socio=rien de culture*socio=ec plus efficaces*socio=uv4 en abaissant le coût*socio=ec1 de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 modernes*socio=uv2 tels que les engrais*socio=rien. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien réseau*socio=rien de transport*socio=ec1 adéquat*socio=rien réduit les disparités*socio=uv1 de *socio=ec1 prix alimentaires entre*socio=nil régions*socio=te *socio=nil ainsi que les risques*socio=uv4 de famine en facilitant le mouvement*socio=ec2 des *socio=ec1 denrées alimentaires des*socio=nil régions*socio=te excédentaires*socio=ec2 *socio=nil vers les régions*socio=te déficitaires*socio=ec2. Le développement*socio=uv3 des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 et de communication*socio=ec1 exerce aussi *socio=rien un effet bénéfique *socio=nil en facilitant l'accès*socio=uv1 à d'autres biens*socio=ec1 et services*socio=ec1, notamment dans les villes*socio=te. Lorsque les pauvres*socio=uv2 sont concentrés à la périphérie des agglomérations urbaines*socio=te, ce qui est*socio=rien le cas*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, leurs chances*socio=rien de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 dépendent dans une très *socio=rien large mesure *socio=nil de l'existence*socio=rien de services*socio=ec1 de transport_en_commun*socio=uv2 et du*socio=rien coût*socio=ec1 de ces services*socio=ec1. Des enquêtes sur*socio=rien les ménages*socio=ac réalisées en Équateur*socio=ac ont montré que les femmes*socio=ac et les *socio=ac jeunes filles pauvres*socio=uv2 *socio=nil avaient de *socio=rien bien meilleures chances de*socio=nil pouvoir *socio=nil assister aux cours*socio=rien de formation*socio=et pratique*socio=uv4 dispensés le soir*socio=rien si elles pouvaient emprunter des moyens*socio=ec1 de transport_en_commun*socio=uv2 fiables*socio=rien et d'une sécurité*socio=uv1 suffisante*socio=rien. La construction*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien de certains réseaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 - en particulier*socio=rien les réseaux*socio=rien routiers*socio=et et les réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 - peuvent, en créant directement des emplois*socio=ec1, contribuer au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1. Les programmes*socio=et de travaux*socio=rien d'utilité*socio=rien publique*socio=et (réalisés au Botswana, au Cap-vert et en Inde*socio=ac), qui portent souvent sur*socio=rien des ouvrages d'infrastructure*socio=ec1, ont aussi beaucoup fait*socio=rien pour la prévention*socio=uv3 des famines*socio=ec et pour le revenu*socio=ec1. Infrastructure*socio=ec1 et environnement*socio=et. La mise en place*socio=rien d'une infrastructure*socio=ec1 répond au souci*socio=rien des individus*socio=ac et des collectivités*socio=ac de modifier leur environnement*socio=et physique*socio=rien ou leur habitat*socio=rien afin d'améliorer leur confort et leur productivité*socio=uv, de mieux se protéger des éléments*socio=rien et de vaincre les distances. Pour chaque secteur*socio=rien - l'eau*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1, le transport*socio=ec1, l'assainissement*socio=uv3, l'irrigation*socio=ec1 - se pose la question*socio=rien de l'interaction*socio=rien entre les équipements*socio=ec1 et installations*socio=rien (et les activités*socio=rien que nécessite leur exploitation*socio=ec1) et l'environnement*socio=et naturel*socio=uv4. Il faut, pour améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 et protéger la santé*socio=et des populations*socio=ac, des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui respectent l'environnement*socio=et. Moyennant des choix*socio=uv1 judicieux, la mise en place*socio=rien des éléments*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 indispensables*socio=uv4 à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 peut *socio=rien fort bien être compatible *socio=nil avec les exigences*socio=ec2 de la préservation*socio=uv1 des ressources_naturelles*socio=ec1 et de l'environnement*socio=et mondial*socio=te (en anglais*socio=rien, "green*socio=rien agenda*socio=rien"). On peut même affirmer que des équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 bien*socio=rien conçus et convenablement gérés peuvent contribuer à la viabilité*socio=uv3 écologique*socio=et des établissements*socio=rien humains*socio=uv2 ("brown agenda*socio=rien"). Le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien 1992 était axé sur*socio=rien les questions*socio=rien d'environnement*socio=et et traitait notamment en détail*socio=rien de celles qui concernent les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1. Le rapport*socio=rien entre chaque élément*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et l'environnement*socio=et est*socio=rien complexe. Ce qui exerce les effets*socio=rien les plus positifs*socio=uv4 sur*socio=rien l'environnement*socio=et, c'est*socio=rien la mise en place*socio=rien d'équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'évacuation*socio=rien des effluents et des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien. En fait*socio=rien, ces effets*socio=rien dépendent dans une *socio=rien large mesure *socio=nil de la manière*socio=rien dont les installations*socio=rien d'évacuation*socio=rien sont conçues et mises en place*socio=rien. Dans des villes*socio=te à *socio=rien forte densité de*socio=nil population*socio=ac *socio=nil comme Djakarta, on a constaté que le sous-investissement en réseaux*socio=rien municipaux*socio=ac d'égouts*socio=rien par rapport*socio=rien aux réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 provoquait la contamination*socio=rien des réservoirs d'eau*socio=ec1, aggravait les risques*socio=uv4 d'inondation et limitait la contribution*socio=uv1 des investissements*socio=ec1 d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 à l'amélioration*socio=uv1 de la *socio=et santé publique.*socio=nil *socio=nil Construire des réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien sans mettre en place*socio=rien des installations*socio=rien de traitement*socio=rien des effluents peut entraîner de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 de pollution*socio=et et de *socio=et santé publique *socio=nil si les déversements d'effluents contaminent, en aval*socio=rien, des cours*socio=rien d'eau*socio=ec1 ou plans*socio=rien d'eau*socio=ec1 qui sont une source*socio=rien d'eau*socio=ec1 potable*socio=rien, ou servent à des activités*socio=rien de loisir, à la pêche*socio=ec1 ou à l'irrigation*socio=ec1, comme en témoignent*socio=rien les épidémies de choléra qui se sont déclenchées ces *socio=rien dernières années au*socio=nil Pérou*socio=ac *socio=nil et dans les pays*socio=ac voisins*socio=rien. Une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2 des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien complique les problèmes*socio=uv4 d'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 de ruissellement dans les réseaux*socio=rien de voirie urbaine*socio=te et contribuent, au voisinage*socio=rien des eaux*socio=ec1 stagnantes, à la prolifération de moustiques qui sont les vecteurs de diverses*socio=rien maladies*socio=et. Les problèmes*socio=uv4 de plus en plus graves*socio=rien d'évacuation*socio=rien des déchets*socio=ec1 dangereux*socio=uv2 ou toxiques*socio=et que soulève l'industrialisation*socio=ec2 sont particulièrement préoccupants*socio=rien. Par exemple*socio=rien, l'évacuation*socio=rien incontrôlée des *socio=ec1 déchets industriels en*socio=nil Haute*socio=rien *socio=nil Silésie (Pologne*socio=ac) a entraîné la contamination*socio=rien des sols*socio=rien, puis des cultures*socio=ec vivrières. Les centrales*socio=rien électriques*socio=ec et les véhicules à moteur*socio=uv4 contribuent fortement à la pollution*socio=et de l'air*socio=rien, et il importe donc d'analyser soigneusement les incidences*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 des équipements*socio=ec1 peut avoir sur*socio=rien la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, près *socio=rien du tiers *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 consommée par les industries*socio=ec1 sert à la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 (dont la consommation*socio=ec1 augmente plus rapidement que celle de tout autre produit*socio=ec énergétique*socio=ec1). En Asie*socio=ac, le volume*socio=rien des rejets*socio=rien de dioxyde sulfureux risque*socio=uv4 de dépasser, d'ici à l'an*socio=rien 2000, le *socio=rien volume total des*socio=nil rejets des*socio=nil *socio=ac pays européens *socio=nil et, d'ici 2005, les rejets*socio=rien des *socio=rien centrales thermiques pourraient*socio=nil fort bien *socio=nil dépasser le *socio=rien volume total *socio=nil de ceux des États-unis*socio=ac et d'Europe*socio=ac combinés. Les véhicules sont une *socio=rien source importante *socio=nil de polluants atmosphériques toxiques*socio=et; dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil *socio=nil 95% des dérivés du*socio=rien plomb*socio=ec1 en suspension*socio=rien dans l'air*socio=rien proviennent des gaz*socio=ec1 d'échappement. En Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, on évalue aux alentours*socio=rien de 30 à 40% *socio=rien du total les*socio=nil rejets *socio=nil d'oxydes azoteux et de déchets*socio=ec1 de combustion des hydrocarbures*socio=rien imputables*socio=uv2 aux véhicules à moteur*socio=uv4. Les pays_de_l'_ocde*socio=ac détiennent actuellement les trois *socio=rien quarts du parc*socio=nil mondial*socio=te *socio=nil de véhicules à moteur*socio=uv4, mais il faut s'attendre que l'utilisation*socio=rien de ces véhicules se développe rapidement dans certaines*socio=rien régions*socio=te d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et de l'Amérique*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te. Dans les mégapoles en pleine*socio=rien expansion*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3, telles que Bangkok et Djakarta, de perpétuels embouteillages entraînent déjà des coûts*socio=ec1 environnementaux*socio=et et économiques*socio=ec1 considérables*socio=rien. Dans le cas*socio=rien de Bangkok, on estime*socio=rien que, s'il était possible*socio=rien, en améliorant la circulation*socio=ec2, d'accroître la *socio=rien vitesse moyenne aux*socio=nil heures de*socio=nil pointe*socio=ec2 *socio=nil de 5%, il en résulterait des économies*socio=ec1 de *socio=rien temps représentant l'*socio=nil équivalent *socio=nil de 400 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien. Toujours pour Bangkok, une amélioration*socio=uv1 de 20% de la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien consécutive*socio=rien à une réduction*socio=ec2 de la pollution*socio=et par les véhicules à moteur*socio=uv4 et les *socio=rien centrales thermiques *socio=nil entraînerait une amélioration*socio=uv1 de l'état*socio=ac de santé*socio=et de la population*socio=ac qui permettrait des économies*socio=ec1 annuelles*socio=rien de 100 à 400 dollars*socio=ec1 par habitant*socio=ac, ce qui n'est*socio=rien pas négligeable*socio=rien pour une ville*socio=te qui en compte*socio=rien 6 millions*socio=rien. L'expansion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 peut entraîner une réduction*socio=ec2 *socio=rien du volume total des*socio=nil rejets d'*socio=nil agents*socio=ac *socio=nil polluants, dans la mesure*socio=rien où elle permet d'atténuer les embouteillages, d'accroître la *socio=rien vitesse moyenne *socio=nil des véhicules et de raccourcir les trajets. Cependant, l'amélioration*socio=uv1 *socio=rien du réseau routier*socio=et *socio=nil peut aussi stimuler l'utilisation*socio=rien des véhicules et aggraver la pollution*socio=et. Accroître la capacité*socio=uv3 *socio=rien du réseau *socio=nil ne constitue donc qu'une *socio=rien solution partielle.*socio=nil *socio=nil Il faut aussi améliorer la régulation*socio=et de la circulation*socio=ec2, rationaliser l'occupation des sols*socio=rien et encourager l'utilisation*socio=rien de véhicules non motorisés, de carburants*socio=rien moins polluants et des transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2 (Chapitre*socio=rien 4). L'intégration*socio=uv1 de la politique*socio=et de l'urbanisme*socio=ec1 et de la politique*socio=et des transports*socio=ec1 peut permettre une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 des sols*socio=rien et de la capacité*socio=uv3 des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1, et donc avoir des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour l'environnement*socio=et. A Curitiba, ville*socio=te brésilienne*socio=ac dont la municipalité*socio=ac s'est*socio=rien attachée à encourager les entreprises*socio=ac et les promoteurs*socio=rien immobiliers*socio=ec1 à choisir des quartiers*socio=te desservis par *socio=rien un réseau de*socio=nil transports*socio=ec1 publics*socio=et bien *socio=nil conçu, la consommation*socio=ec1 d'essence*socio=rien par habitant*socio=ac *socio=rien est faible,*socio=nil les*socio=nil frais*socio=ec1 de*socio=nil transport*socio=ec1 *socio=nil ne représentent qu'une *socio=rien part modeste du budget*socio=ec1 des*socio=nil ménages*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et la fréquence des accidents*socio=rien de la circulation*socio=ec2 est*socio=rien très faible*socio=rien, alors que la proportion*socio=rien d'habitants*socio=ac propriétaires*socio=ac d'un*socio=rien véhicule à moteur*socio=uv4 est*socio=rien l'une des plus élevées*socio=uv4 du*socio=rien pays*socio=ac. En dehors des agglomérations urbaines*socio=te, la surexploitation des ressources*socio=ec1 en eau*socio=ec1 pour l'irrigation*socio=ec1 (laquelle absorbe environ 90% *socio=rien du total des*socio=nil prélèvements*socio=ec1 *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1) entraîne la dégradation*socio=uv3 des sols*socio=rien et limite*socio=rien gravement l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 et des ménages*socio=ac, qui souvent sont tout à fait*socio=rien disposés à payer*socio=rien l'eau*socio=ec1 dont ils ont besoin*socio=uv1. L'utilisation*socio=rien inefficace*socio=uv4 par les ménages*socio=ac des combustibles*socio=ec1 de la biomasse (déchets*socio=ec1 végétaux et animaux) contribue au déboisement*socio=et, et donc à l'érosion*socio=ec2 et à l'appauvrissement*socio=uv2 des sols*socio=rien, ainsi qu'à la pollution*socio=et de l'air*socio=rien dans les locaux*socio=te d'habitation. Certains investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, en particulier*socio=rien la construction*socio=ec1 de routes*socio=et, peuvent mettre en péril*socio=rien des ressources_naturelles*socio=ec1 encore intactes*socio=rien ou menacer le mode_de_vie*socio=uv1 des collectivités*socio=ac indigènes. La construction*socio=ec1 de barrages, que ce soit pour la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1, la régulation*socio=et des crues ou l'irrigation*socio=ec1, peut perturber l'équilibre*socio=uv3 écologique*socio=et en amont (inondations) comme en aval*socio=rien (sédimentation*socio=rien). Les origines*socio=ac *socio=rien du rôle des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. L'impact*socio=rien considérable*socio=rien et multiforme que peuvent avoir les équipements*socio=ec1 et les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sur*socio=rien le développement*socio=uv3 tient à ce que ces équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 présentent *socio=rien certaines caractéristiques technologiques*socio=ec1 et*socio=nil économiques*socio=ec1 *socio=nil qui les distinguent de la plupart*socio=rien des autres catégories*socio=rien de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1. C'est*socio=rien en raison*socio=uv de ces *socio=rien caractéristiques spécifiques *socio=nil que l'infrastructure*socio=ec1 mérite*socio=rien une *socio=rien attention particulière *socio=nil de la part*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Caractéristiques*socio=rien de production*socio=ec1. Traditionnellement, pour pourvoir à leurs besoins*socio=uv1 en eau*socio=ec1, irriguer les cultures*socio=ec, réduire les risques*socio=uv4 d'inondation et faciliter les transports*socio=ec1, les sociétés*socio=ac se sont dotées d'ouvrages souvent imposants, très élaborés et construits pour durer. Aujourd'hui, l'allure*socio=rien résolument moderne*socio=uv2 des équipements*socio=ec1 servant à la prestation*socio=et des différents*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien le signe d'une "révolution*socio=ec2 de l'infrastructure*socio=ec1" rendue possible*socio=rien par le progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1, révolution*socio=ec2 qui a bouleversé la manière*socio=rien de répondre à des besoins*socio=uv1 séculaires en approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, en éclairage*socio=rien, en communications*socio=ec1, ainsi qu'en évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées et des déchets*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien qu'avec l'invention des conduites en fonte et des pompes à vapeur*socio=rien que les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 ont pris de l'extension*socio=rien, Londres*socio=ac étant la première*socio=rien à se doter, vers 1850, d'un*socio=rien *socio=rien grand réseau de*socio=nil distribution d'*socio=nil eau*socio=ec1 sous*socio=nil canalisations*socio=ec.*socio=nil Ces*socio=nil innovations*socio=uv3 ont*socio=nil permis *socio=nil d'abaisser les coûts*socio=ec1 (en particulier*socio=rien dans les agglomérations urbaines*socio=te) et entraîné une augmentation*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien de la consommation*socio=ec1 d'eau*socio=ec1. Avant la mise en place*socio=rien des *socio=rien premiers réseaux de*socio=nil distribution de*socio=nil gaz*socio=ec1 sous*socio=nil canalisations*socio=ec,*socio=nil au*socio=nil début du Xixe*socio=nil siècle,*socio=nil les*socio=nil équipements*socio=ec1 d'*socio=nil éclairage étaient*socio=nil rares.*socio=nil La*socio=nil substitution,*socio=nil *socio=nil vers la *socio=rien fin du siècle,*socio=nil du courant*socio=te *socio=nil alternatif au *socio=te courant continu a*socio=nil permis*socio=rien *socio=nil de réduire le coût*socio=ec1 du*socio=rien transport*socio=ec1 de l'électricité*socio=ec1 et de développer et diversifier l'utilisation*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 électrique*socio=rien, en particulier*socio=rien pour les transports*socio=ec1 urbains*socio=te. Les autres services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ont connu une *socio=rien évolution semblable.*socio=nil Les*socio=nil services*socio=ec1 téléphoniques et*socio=nil télégraphiques publics*socio=et *socio=nil ont supplanté les messagers, et le tout-à-l'égout*socio=ec a remplacé les installations*socio=rien individuelles*socio=uv2 d'évacuation*socio=rien des effluents dans de nombreuses*socio=rien localités*socio=te. L'irrigation*socio=ec1 et les transports*socio=ec1 ont, pendant des siècles*socio=rien, utilisé des canaux*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 et des routes*socio=et, mais de *socio=rien nouveaux modes de*socio=nil transport*socio=ec1 *socio=nil (notamment les canaux*socio=ec1 et les chemins*socio=rien de fer*socio=rien) ont vu le jour*socio=rien depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 1800. La caractéristique*socio=rien économique*socio=ec1 dominante de l'infrastructure*socio=ec1 moderne*socio=uv2 est*socio=rien que la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 se fait*socio=rien dans le cadre*socio=rien de réseaux*socio=rien conçus pour desservir une multitude*socio=rien d'usagers*socio=rien, en particulier*socio=rien dans le cas*socio=rien des entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et chargées de la distribution*socio=rien de l'eau*socio=ec1, de l'électricité*socio=ec1 et du*socio=rien gaz*socio=ec1, des télécommunications*socio=ec1, de l'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées et des *socio=ec1 transports ferroviaires.*socio=nil *socio=nil Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, les réseaux*socio=rien sont spécialisés*socio=uv4 - c'est-à-dire qu'ils sont utilisés pour la prestation*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien seul type de*socio=nil service*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil investissements*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sont essentiellement irréversibles, en ce sens*socio=rien que les équipements*socio=ec1 (réseaux*socio=rien de canalisations*socio=ec d'eau*socio=ec1, réseaux*socio=rien de lignes*socio=rien électriques*socio=ec, etc). ne peuvent ni être*socio=rien reconvertis, ni être*socio=rien déplacés - à la différence*socio=rien des investissements*socio=ec1 consacrés, par exemple*socio=rien, à l'achat*socio=ec1 d'un*socio=rien véhicule. Autrement dit, il s'agit d'investissements*socio=ec1 à fonds*socio=ec1 perdus. Etant donné que la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 se fait*socio=rien par réseau*socio=rien, son efficacité*socio=uv3 dépend éminemment de la coordination*socio=uv3 des flux*socio=ec1 de services*socio=ec1 (circulation*socio=ec2, électricité*socio=ec1, signaux*socio=rien de télécommunications*socio=ec1). La configuration*socio=et en réseau*socio=rien des systèmes*socio=rien de prestation*socio=et implique aussi que la rentabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien investissement*socio=ec1 effectué en tel point*socio=rien d'un*socio=rien réseau*socio=rien peut beaucoup dépendre de la capacité*socio=uv3 existante*socio=rien et des flux*socio=ec1 de services*socio=ec1 en d'autres *socio=rien points du réseau.*socio=nil Les*socio=nil possibilités *socio=nil de faire jouer la concurrence*socio=ec1 pour la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 varient considérablement*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien à un*socio=rien autre, à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien même secteur*socio=rien et selon les technologies*socio=ec1 mises en oeuvre*socio=rien. Lorsque le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien de la desserte*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien usager supplémentaire *socio=nil tend à diminuer à l'intérieur*socio=te d'une *socio=rien large fourchette de*socio=nil volumes de*socio=nil prestations*socio=et,*socio=nil *socio=nil il y a économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien - *socio=rien source importante *socio=nil de "monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4". Cette *socio=rien dernière expression,*socio=nil *socio=nil quoique couramment employée*socio=rien, doit être*socio=rien maniée avec précaution*socio=rien, car, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les monopoles*socio=ec1 dont relèvent les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne sont rien*socio=rien moins que naturels*socio=rien, manifestation*socio=rien d'une politique*socio=et plutôt que d'impératifs*socio=uv4 technologiques*socio=ec1. Mais le seuil*socio=rien à partir duquel les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien commencent à jouer diffère considérablement*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien à l'autre. Ainsi, dans le cas*socio=rien de la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 par lignes*socio=rien à haute*socio=rien tension, l'échelle*socio=rien optimale*socio=uv4 d'un*socio=rien réseau*socio=rien peut être*socio=rien l'échelle*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac tout entier*socio=rien, alors que, pour la distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien sur*socio=rien le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien des nouveaux*socio=rien raccordements peuvent être*socio=rien réalisées au niveau*socio=rien des communes*socio=uv2, voire de circonscriptions plus petites*socio=rien. Mais, même à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien même secteur*socio=rien, les divers éléments*socio=rien de la chaîne*socio=rien de production*socio=ec1 présentent des *socio=rien caractéristiques différentes.*socio=nil *socio=nil Dans le secteur*socio=rien de l'électricité*socio=ec1, la capacité*socio=uv3 économiquement optimale*socio=uv4 d'une centrale*socio=rien apparaît modeste*socio=rien au *socio=rien regard du volume *socio=nil de la demande*socio=ec1 *socio=rien sur un marché*socio=ec1 bien développé*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil activités *socio=nil diffèrent aussi par l'importance*socio=rien des investissements*socio=ec1 irréversibles qu'elles impliquent, autre source*socio=rien potentielle*socio=uv4 de monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4. Pour les réseaux*socio=rien de *socio=ec1 transports ferroviaires *socio=nil et les ports*socio=ec, par exemple*socio=rien, les investissements*socio=ec1 irréversibles en matériel*socio=rien roulant ou en matériel*socio=rien de manutention du*socio=rien fret sont moins lourds*socio=rien que les investissements*socio=ec1 en équipements*socio=ec1 fixes. Les activités*socio=rien qui exigent relativement peu d'investissements*socio=ec1 irréversibles offrent aux entreprises*socio=ac l'avantage de pouvoir*socio=rien plus facilement s'y implanter ou s'en retirer et de s'y faire ainsi concurrence*socio=ec1. Ce sont des activités*socio=rien ouvertes*socio=uv4 à la concurrence*socio=ec1. A partir des caractéristiques*socio=rien technologiques*socio=ec1 et économiques*socio=ec1 de la production*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil de dissocier les éléments*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien qui relèvent d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4 de ceux qui se prêtent davantage à l'exercice*socio=rien de la concurrence*socio=ec1. Des options*socio=rien technologiques*socio=ec1 extrêmement différentes*socio=rien peuvent être*socio=rien choisies pour la prestation*socio=et de nombreux*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Des systèmes*socio=rien d'évacuation*socio=rien des effluents fondés sur*socio=rien des latrines améliorées ou des fosses septiques rendent les mêmes services_essentiels*socio=uv4 que le tout-à-l'égout*socio=ec, sans nécessiter les investissements*socio=ec1 qu'implique l'installation d'un*socio=rien réseau*socio=rien. Les *socio=rien petits systèmes d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil - en particulier*socio=rien quand l'eau*socio=ec1 utilisée provient de puits*socio=rien ou de trous*socio=rien de forage - et les *socio=rien petites installations de*socio=nil production*socio=ec1 d'*socio=nil électricité*socio=ec1 *socio=nil utilisant des sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 renouvelables*socio=rien (les microcentrales hydroélectriques*socio=ec, par exemple*socio=rien) n'ont pas non plus besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien intégrés à de *socio=rien vastes réseaux,*socio=nil *socio=nil mais n'en fournissent pas moins des services*socio=ec1 très facilement adaptables aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien. De même, pour la prestation*socio=et de services*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien, on peut opter soit pour *socio=rien un réseau de*socio=nil lignes,*socio=nil *socio=nil soit pour des liaisons*socio=rien hertziennes. Caractéristiques*socio=rien de consommation*socio=ec1. Comme on l'a vu plus haut*socio=rien, la demande*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 découle des activités*socio=rien des entreprises*socio=ac comme des particuliers*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et attachent souvent une importance*socio=rien stratégique*socio=uv4 à la fourniture*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien volume minimum de*socio=nil services*socio=ec1 de*socio=nil qualité acceptable*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil parce que l'interruption ou le rationnement des services*socio=ec1 serait perçu comme une menace*socio=rien pour la société*socio=ac. Cependant, parce que les investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 se font souvent par "blocs" (de sorte*socio=rien que la capacité*socio=uv3 augmente par bonds successifs*socio=rien), il *socio=rien est difficile *socio=nil au planificateur d'assortir en tout temps*socio=rien l'offre*socio=rien à la demande*socio=ec1. Il en résulte souvent pour un*socio=rien pays*socio=ac de coûteuses*socio=ec2 phases*socio=te de suréquipement*socio=rien ou de sous-équipement. Au-delà de certains services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui constituent pour eux un*socio=rien "minimum*socio=rien indispensable*socio=uv4", les usagers*socio=rien ont des besoins*socio=uv1 très divers auxquels les prestations*socio=et offertes*socio=rien par les grands*socio=rien monopoles*socio=ec1 de services_publics*socio=et sont souvent insuffisamment différenciées pour répondre. Par exemple*socio=rien, une aciérie et une localité résidentielle*socio=ec1 approvisionnées en eau*socio=ec1 par le même fournisseur*socio=ac peuvent apprécier la qualité*socio=rien de l'eau*socio=ec1 selon des critères*socio=rien tout à *socio=rien fait différents.*socio=nil *socio=nil Pourtant, parce que de *socio=rien nombreuses installations d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sont fixes et fournissent des produits*socio=ec non échangeables*socio=rien, les usagers*socio=rien n'ont guère la possibilité*socio=rien d'obtenir*socio=rien les prestations*socio=et qui répondraient mieux à leurs besoins*socio=uv1. De plus, ils ont souvent *socio=rien du mal *socio=nil à s'informer des choix*socio=uv1 qui s'offrent à eux en matière*socio=rien de prestation*socio=et de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et des caractéristiques*socio=rien des services*socio=ec1 qui leur sont fournis. Il leur est*socio=rien donc impossible*socio=rien de faire les comparaisons*socio=rien qui leur permettraient de choisir le *socio=rien meilleur mode de*socio=nil prestation*socio=et des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil dont ils ont besoin*socio=uv1, ce qui les laisse à la merci*socio=rien des monopoles*socio=ec1. Cependant, pour de nombreux*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, les prestations*socio=et peuvent être*socio=rien mieux adaptées à la diversité*socio=uv1 des besoins*socio=uv1 dès lors*socio=rien que ceux-ci sont convenablement perçus par les prestataires*socio=ac, et que les usagers*socio=rien sont bien*socio=rien informés des choix*socio=uv1 qu'ils ont - par exemple*socio=rien, dans le domaine*socio=rien des transports*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil d'offrir *socio=rien différents niveaux de*socio=nil prestations*socio=et *socio=nil avec des tarifs*socio=et modulés en conséquence*socio=rien. Les marchés*socio=ec1 de services*socio=ec1 peuvent aussi être*socio=rien ouverts*socio=uv4 à d'autres prestataires*socio=ac et à d'autres technologies*socio=ec1 dans *socio=rien un but *socio=nil de différenciation du*socio=rien produit*socio=ec proposé (comme avec le radiotéléphone et autres innovations*socio=uv3 apparues dans le domaine*socio=rien des télécommunications*socio=ec1). De nombreux*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 offrent des produits*socio=ec qui répondent presque parfaitement à la définition*socio=rien des biens*socio=ec1 privés*socio=et. Ceux-ci se définissent*socio=rien comme présentant *socio=rien un caractère *socio=nil à la fois*socio=rien de "rivalité" (la consommation*socio=ec1 qu'en *socio=rien fait un usager *socio=nil réduit d'autant la *socio=rien quantité disponible *socio=nil pour les autres) et d'"exclusion*socio=uv" (on peut empêcher *socio=rien un usager *socio=nil de les consommer). Les "biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2", en revanche, ne présentent aucun de ces deux caractères*socio=rien. C'est*socio=rien pour les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 qui répondent entièrement à la définition*socio=rien des biens*socio=ec1 privés*socio=et que les lois_du_marché*socio=ec2 jouent le mieux. La plupart*socio=rien des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 satisfont au critère*socio=rien d'exclusion*socio=uv en ce sens*socio=rien que seuls*socio=rien peuvent en bénéficier les usagers*socio=rien desservis par une installation ou *socio=rien un réseau *socio=nil (raccordement à *socio=rien un réseau d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1 en*socio=nil eau*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil distribution de*socio=nil gaz*socio=ec1 *socio=nil ou d'égouts*socio=rien) et que la consommation*socio=ec1 peut être*socio=rien mesurée par des compteurs*socio=rien et donner lieu*socio=rien au paiement*socio=ec1 de redevances. Dans le cas*socio=rien des chemins*socio=rien de fer*socio=rien, des ports*socio=ec et des aéroports*socio=ec, l'accès*socio=uv1 à l'ensemble*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 peut être*socio=rien restreint. Cependant, une fois*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien usager est *socio=nil raccordé à *socio=rien un réseau de*socio=nil services_publics*socio=et *socio=nil ou nouvellement admis *socio=rien sur un réseau de*socio=nil transport*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil degré *socio=nil de rivalité avec d'autres usagers*socio=rien dépend des coûts*socio=ec1 (y compris ceux d'encombrement *socio=rien du réseau)*socio=nil *socio=nil que doivent assumer les usagers*socio=rien ou l'entreprise*socio=ac qui fournit le service*socio=ec1 pour chaque unité*socio=rien de service*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien consommée. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont eu longtemps pour pratique*socio=et de ne pas faire payer*socio=rien aux usagers*socio=rien de certains services*socio=ec1 une redevance proportionnelle*socio=rien à leur consommation*socio=ec1, soit parce que le coût*socio=ec1 marginal*socio=rien des prestations*socio=et était considéré comme négligeable*socio=rien, soit parce que les réseaux*socio=rien étaient très loin*socio=rien de leur point*socio=rien de saturation, soit encore parce que des difficultés*socio=uv4 technologiques*socio=ec1 (telles que l'absence*socio=rien de compteurs*socio=rien d'eau*socio=ec1) s'y opposaient. Cependant, étant donné l'évolution*socio=rien récente*socio=rien de la situation*socio=rien, notamment la raréfaction de l'eau*socio=ec1, la *socio=rien hausse du coût*socio=ec1 *socio=nil de la distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, la saturation de certains réseaux*socio=rien et des innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 facilitant l'installation de compteurs*socio=rien, il apparaît désormais possible*socio=rien et souhaitable*socio=rien de faire jouer les mécanismes*socio=rien de formation*socio=et des prix*socio=ec1 pour ces services*socio=ec1 comme pour les autres biens*socio=ec1 privés*socio=et. Les routes*socio=et ne peuvent pas être*socio=rien considérées comme des biens*socio=ec1 privés*socio=et, encore que ce soit pour des raisons*socio=rien qui diffèrent selon le type*socio=rien de route*socio=et. Les routes*socio=et rurales*socio=te (bon*socio=rien exemple*socio=rien de bien*socio=rien public*socio=et) et les routes*socio=et interurbaines*socio=rien peu fréquentées ne répondent pas entièrement au critère*socio=rien de rivalité, parce que la présence*socio=rien d'un*socio=rien automobiliste supplémentaire*socio=rien ne réduit en rien*socio=rien la valeur*socio=ec1 d'usage*socio=rien de la route*socio=et pour les autres usagers*socio=rien. L'accès*socio=uv1 à certaines*socio=rien routes*socio=et interurbaines*socio=rien peut cependant être*socio=rien interdit à certains usagers*socio=rien s'il est*socio=rien soumis au paiement*socio=ec1 d'un*socio=rien péage (une route*socio=et à péage *socio=rien est un exemple *socio=nil classique de bien*socio=rien de club*socio=rien, c'est-à-dire *socio=rien un bien *socio=nil qui répond au critère*socio=rien d'exclusion*socio=uv, mais non de rivalité). Dans les agglomérations urbaines*socio=te, en revanche, les voies*socio=rien de circulation*socio=ec2 sont encombrées aux heures*socio=rien de pointe*socio=ec2, mais, récemment encore, il était difficile*socio=rien d'en interdire l'accès*socio=uv1 à certains usagers*socio=rien ou de moduler les éventuels*socio=rien péages en fonction*socio=rien des heures*socio=rien de pointe*socio=ec2 et des heures*socio=rien creuses. Le recours*socio=ec1 à de *socio=rien nouveaux systèmes électroniques de*socio=nil mesure *socio=nil de la *socio=rien densité du trafic*socio=nil urbain*socio=te *socio=nil permettra peut-être *socio=rien un jour *socio=nil de traiter une *socio=rien bonne partie des*socio=nil voies de*socio=nil circulation*socio=ec2 urbaines*socio=te *socio=nil presque comme s'il s'agissait de biens*socio=ec1 privés*socio=et. L'eau*socio=ec1, si elle n'est*socio=rien pas distribuée sous canalisations*socio=ec, est*socio=rien souvent - en droit*socio=uv1 comme en fait*socio=rien - une "ressource*socio=ec1 commune*socio=uv2". Bien*socio=rien que la consommation*socio=ec1 *socio=rien présente un caractère *socio=nil de rivalité entre usagers*socio=rien, il *socio=rien est difficile et*socio=nil coûteux*socio=ec2 *socio=nil de contrôler l'utilisation*socio=rien des eaux*socio=ec1 souterraines*socio=rien, qu'elles proviennent de puits*socio=rien ou de sources*socio=rien naturelles*socio=uv, de sorte*socio=rien que l'utilisation*socio=rien de ces eaux*socio=ec1 présente*socio=rien rarement *socio=rien un caractère d'*socio=nil exclusion*socio=uv.*socio=nil Au*socio=nil reste,*socio=nil il*socio=nil est difficile *socio=nil également de contrôler la consommation*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 communes*socio=uv2. L'importance*socio=rien de l'incidence*socio=rien que les prélèvements*socio=ec1 d'eau*socio=ec1 (dans les nappes souterraines*socio=rien ou les cours*socio=rien d'eau*socio=ec1) peuvent avoir pour les autres usagers*socio=rien potentiels*socio=uv4 dépend des caractéristiques*socio=rien hydrologiques *socio=rien du bassin *socio=nil considéré; ces caractéristiques*socio=rien sont *socio=rien un élément important *socio=nil à prendre en *socio=rien considération lors *socio=nil de la définition*socio=rien d'une politique*socio=et de gestion*socio=ec2 des ressources*socio=ec1 en eau*socio=ec1. 25 Bien*socio=rien que la plupart*socio=rien des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 servent à la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 ou à la prestation*socio=et de services*socio=ec1 répondant à la définition*socio=rien des biens*socio=ec1 privés*socio=et, leur exploitation*socio=ec1 a des retombées*socio=rien ou externalités - dont beaucoup (comme on l'a vu plus haut*socio=rien) touchent l'environnement*socio=et. En négligeant les externalités *socio=rien négatives importantes des*socio=nil rejets d'*socio=nil agents*socio=ac *socio=nil polluants de *socio=rien centrales thermiques *socio=nil utilisant des combustibles*socio=ec1 fossiles, on court*socio=rien le risque*socio=uv4 d'encourager les mauvais*socio=rien choix*socio=uv1 pour l'alimentation*socio=ec1 des centrales*socio=rien, ce qui risque*socio=uv4 d'entraîner une surproduction d'électricité*socio=ec1. En revanche, la mise en place*socio=rien de réseaux*socio=rien urbains*socio=te de transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2 peut, si ces réseaux*socio=rien sont bien*socio=rien conçus, avoir *socio=rien un effet bénéfique sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil et contribuer à l'équité*socio=uv1 sociale*socio=et; cependant, certaines*socio=rien villes*socio=te ont négligé de s'équiper de tels réseaux*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la prestation*socio=et des services*socio=ec1 assimilés à des biens*socio=ec1 privés*socio=et ne peut avoir des incidences*socio=rien sociales*socio=et bénéfiques*socio=rien - comme l'amélioration*socio=uv1 de la *socio=et santé publique *socio=nil qui résulte de l'installation de réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et d'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées - que si elle répond à certains critères*socio=rien d'efficacité*socio=uv3. Ainsi, outre que les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 diffèrent des autres services*socio=ec1, leurs caractéristiques*socio=rien ne sont pas homogènes*socio=uv4 (Figure 1:3). Les caractéristiques*socio=rien des différents*socio=rien services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 en déterminent, pour une *socio=rien bonne part,*socio=nil le*socio=nil mode optimal*socio=uv4 de*socio=nil prestation*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil dont la prestation*socio=et relève*socio=rien de monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien, ou implique l'exploitation*socio=ec1 de réseaux*socio=rien relevant de monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien, ne sauraient être*socio=rien assurés efficacement par le *socio=rien seul jeu des*socio=nil forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cependant, il *socio=rien est possible *socio=nil de dissocier l'exploitation*socio=ec1 en réseau*socio=rien des *socio=rien activités du secteur *socio=nil qui se prêtent mieux à la concurrence*socio=ec1, pourvu qu'une réglementation*socio=et garantisse des conditions*socio=rien équitables*socio=uv2 d'accès*socio=uv1 au réseau*socio=rien. Une certaine*socio=rien réglementation*socio=et peut aussi se justifier dans le cas*socio=rien des services*socio=ec1 dont la prestation*socio=et exerce des externalités et des services_essentiels*socio=uv4 qui s'adressent à un*socio=rien marché*socio=ec1 captif, mais, dans ces cas*socio=rien, la réglementation*socio=et pourra viser strictement à corriger les *socio=rien imperfections du marché*socio=ec1 *socio=nil tout en laissant pratiquement le champ*socio=rien libre*socio=uv2 à la concurrence*socio=ec1 dans les autres *socio=rien parties du secteur.*socio=nil Certaines caractéristiques *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 soulèvent aussi des problèmes*socio=uv4 de financement*socio=ec1. Les usagers*socio=rien qui n'ont pas les moyens*socio=ec1 de payer*socio=rien des redevances ne se voient pas pour autant refuser la prestation*socio=et des services*socio=ec1 (approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, approvisionnement*socio=ec1 en combustibles*socio=ec1 de chauffage*socio=rien, distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1, par exemple*socio=rien) quand *socio=rien un certain niveau de*socio=nil consommation*socio=ec1 peut*socio=nil être *socio=nil considéré comme faisant *socio=rien partie du "*socio=nil minimum vital*socio=uv4"*socio=nil .*socio=nil *socio=nil En outre, les stratégies*socio=et de financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 doivent tenir *socio=rien compte du risque*socio=uv4 inhérent au*socio=nil fait *socio=nil que beaucoup d'investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sont des investissements*socio=ec1 à *socio=rien grande échelle *socio=nil et à long_terme*socio=rien, alors que les revenus*socio=ec1 mettent souvent longtemps à se concrétiser. Ces caractéristiques*socio=rien peuvent justifier la prise_en_charge*socio=uv3 partielle*socio=rien de ces investissements*socio=ec1 par les finances*socio=ec1 publiques*socio=et, mais pour compléter - non pour remplacer complètement - le produit*socio=ec des redevances et les apports*socio=rien de sources*socio=rien commerciales*socio=ec1. La prédominance du*socio=rien secteur_public*socio=et dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. Il *socio=rien est indéniable *socio=nil que les équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 mettent fortement en jeu*socio=rien l'intérêt_public*socio=et et méritent donc l'attention*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Cependant, les *socio=rien caractéristiques particulières *socio=nil de l'infrastructure*socio=ec1 ne sauraient expliquer ni justifier l'emprise que l'État*socio=ac et les organismes_parapublics*socio=ac, dans les pays_en_développement*socio=uv3, exercent depuis plusieurs dizaines*socio=rien d'années*socio=rien sur*socio=rien la quasi-totalité*socio=rien des équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Au Xixe siècle*socio=rien et jusqu'au *socio=rien milieu du Xxe*socio=nil siècle,*socio=nil le*socio=nil secteur_privé*socio=et jouait*socio=nil un rôle important *socio=nil dans la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 de beaucoup de pays*socio=ac - et il y a conservé, par-ci, par-là, une *socio=rien certaine présence *socio=nil - mais, jusqu'au début*socio=rien des années*socio=rien 80, la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 relevait presque exclusivement d'organismes*socio=ac d'État*socio=ac ou d'entreprises*socio=ac parapubliques*socio=ac, le plus souvent de structure*socio=ec1 monolithique et agencés selon le principe*socio=ec2 de l'intégration*socio=uv1 verticale. Le secteur_privé*socio=et ne détenait plus qu'un*socio=rien *socio=rien faible pourcentage des*socio=nil équipements*socio=ec1 de*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1; il n'existait pratiquement pas d'entreprises*socio=ac privées*socio=et de télécommunications*socio=ec1 et la plupart*socio=rien des premières*socio=rien compagnies*socio=ac de chemins*socio=rien de fer*socio=rien, qui étaient privées*socio=et, avaient disparu à la suite*socio=rien de nationalisations. Les routes*socio=et à péage, qui avaient joué *socio=rien un rôle *socio=nil dans l'histoire*socio=te, déjà ancienne*socio=rien, de beaucoup de pays*socio=ac, étaient, elles aussi, devenues rares*socio=rien, et la construction*socio=ec1 (et surtout l'entretien*socio=rien) des routes*socio=et était assuré, pour l'essentiel*socio=uv4, par des organismes_publics*socio=ac ou en régie*socio=rien. Les autres services*socio=ec1 - l'eau*socio=ec1, les égouts*socio=rien, l'enlèvement*socio=rien des ordures*socio=rien - relevaient aussi, la *socio=rien plupart du temps,*socio=nil d'*socio=nil organismes*socio=ac *socio=nil appartenant à l'État*socio=ac ou aux collectivités_locales*socio=ac et gérés par eux. La prédominance *socio=rien du rôle *socio=nil joué par les pouvoirs_publics*socio=et en infrastructure*socio=ec1 a été*socio=rien le résultat*socio=rien de plusieurs facteurs*socio=rien: la prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 de l'importance*socio=rien économique*socio=ec1 et politique*socio=et de l'infrastructure*socio=ec1; la conviction*socio=uv1 que la solution*socio=rien des problèmes*socio=uv4 technologiques*socio=ec1 que pose la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 exige l'intervention*socio=et active*socio=uv4 des pouvoirs_publics*socio=et; la conviction*socio=uv1, enfin, que les pouvoirs_publics*socio=et étaient capables*socio=rien de réussir là où le secteur_privé*socio=et semblait échouer. Au début*socio=rien de cette vague interventionniste, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont certes remarquablement développé*socio=uv4 leur infrastructure*socio=ec1. Cependant, par la suite*socio=rien, il est*socio=rien apparu que les pouvoirs_publics*socio=et commettaient fréquemment des erreurs*socio=uv4 graves*socio=rien de répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et n'étaient pas capables*socio=rien de fournir des prestations*socio=et adaptées à la demande*socio=ec1. De plus, les moyens*socio=ec1 d'action*socio=et dont disposent les pouvoirs_publics*socio=et par le biais*socio=rien de la propriété*socio=ec1, du*socio=rien financement*socio=ec1 et de l'exploitation*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ne se sont pas révélés des armes*socio=rien particulièrement efficaces*socio=uv4 contre la pauvreté*socio=uv1 ou la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Ces carences n'ont pas été*socio=rien le fait*socio=rien de *socio=rien circonstances fortuites *socio=nil - elles tiennent à la nature*socio=rien même des régimes*socio=et d'incitations*socio=uv3 appliqués à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Les résultats*socio=rien: esquisse d'un*socio=rien bilan*socio=rien. Les réalisations*socio=uv1. Bien*socio=rien que l'on ne dispose à cet égard*socio=rien que de données incomplètes, il *socio=rien est incontestable *socio=nil que, mesurée à l'aune des équipements*socio=ec1 et des services*socio=ec1, l'infrastructure*socio=ec1 s'est*socio=rien considérablement*socio=rien développée*socio=uv4 au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te (Tableau*socio=rien 1:3). Dans les économies*socio=ec1 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1, d'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées, d'enlèvement*socio=rien des ordures*socio=rien et de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, très faibles*socio=rien au départ*socio=rien, ont augmenté à *socio=rien un rythme sans*socio=nil précédent *socio=nil entre 1975 et 1990. Dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, ce sont les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les réseaux*socio=rien de télécommunications*socio=ec1 et les réseaux*socio=rien électriques*socio=ec qui ont le plus fortement augmenté durant cette période*socio=te, au cours*socio=rien de laquelle la capacité*socio=uv3 a plus que doublé dans l'un*socio=rien et l'autre secteur*socio=rien. Cependant, même dans celles-ci, la proportion*socio=rien de la population*socio=ac non encore desservie par les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et les réseaux*socio=rien et services*socio=ec1 de voirie *socio=rien reste importante *socio=nil - le quart*socio=rien et le tiers*socio=rien, respectivement. L'expansion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien de routes*socio=et revêtues a été*socio=rien particulièrement rapide*socio=rien entre 1960 et 1975 dans les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac; elle s'est*socio=rien ralentie par la suite*socio=rien. Les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ont augmenté aussi bien*socio=rien dans les *socio=te régions rurales *socio=nil que dans les agglomérations urbaines*socio=te. Les citadins*socio=ac sont nettement mieux desservis que les ruraux*socio=ac par les réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 potable*socio=rien, les réseaux*socio=rien et services*socio=ec1 de voirie et les réseaux*socio=rien électriques*socio=ec. Cependant, l'écart*socio=rien tend à diminuer pour l'eau*socio=ec1 et l'électricité*socio=ec1 (Figure 1:4). Il faut aussi considérer que la demande*socio=ec1 effective*socio=rien de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 n'est*socio=rien pas la même dans les *socio=te régions rurales *socio=nil et dans les agglomérations urbaines*socio=te; les effets*socio=rien de développement*socio=uv3 recherchés dans les unes et dans les autres peuvent donc être*socio=rien obtenus avec des taux*socio=rien de *socio=rien desserte différents.*socio=nil Du point de*socio=nil vue économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il peut être*socio=rien rationnel*socio=uv4 de prévoir pour les zones*socio=te à *socio=rien forte densité de*socio=nil population*socio=ac *socio=nil et fortement industrialisées des taux*socio=rien de desserte*socio=rien plus élevés*socio=uv4 par le réseau*socio=rien de télécommunications*socio=ec1 et le *socio=rien réseau électrique,*socio=nil *socio=nil et des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 plus étoffés. L'urbanisation*socio=ec1 est*socio=rien, en elle-même, *socio=rien un puissant *socio=nil stimulant de la demande*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Dans une agglomération urbaine*socio=te en pleine*socio=rien expansion*socio=ec2, l'insuffisance*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 (réseau*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, réseaux*socio=rien et services*socio=ec1 de voirie, *socio=rien réseau électrique,*socio=nil réseau de*socio=nil télécommunications*socio=ec1,*socio=nil routes*socio=et et*socio=nil réseaux de*socio=nil transports*socio=ec1 publics*socio=et)*socio=nil *socio=nil compromet gravement la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 (et sa viabilité*socio=uv3 écologique*socio=et) et freine le recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1. Pour des raisons*socio=rien juridiques*socio=et, topographiques ou économiques*socio=ec1, il est*socio=rien souvent impossible*socio=rien de raccorder aux réseaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 les zones*socio=te d'habitation (souvent spontanées*socio=rien) qui se développent rapidement à la périphérie de nombreuses*socio=rien villes*socio=te. Etant donné les taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la population*socio=ac urbaine*socio=te prévus pour les prochaines*socio=rien décennies*socio=te - particulièrement en Afrique*socio=ac et en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et de l'Est*socio=rien -, il faut s'attendre à une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Cependant, il *socio=rien est possible *socio=nil de freiner l'exode*socio=te rural*socio=te en équipant les *socio=te régions rurales *socio=nil d'une infrastructure*socio=ec1 adéquate*socio=uv2 et en empêchant la dégradation*socio=uv3 des ressources_naturelles*socio=ec1 (sols*socio=rien, forêts*socio=ec1 et réserves*socio=ec1 d'eau*socio=ec1, en particulier*socio=rien). On obtient des *socio=rien résultats fort *socio=nil instructifs en comparant, pour différents*socio=rien pays*socio=ac, les taux*socio=rien de desserte*socio=rien de la population*socio=ac par les équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à d'autres indicateurs*socio=ec1 *socio=rien du degré de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil Bien *socio=nil que la densité*socio=rien des équipements*socio=ec1 soit en général*socio=rien en rapport*socio=rien avec le PIB*socio=ec1, il n'en va pas de même pour l'efficacité*socio=uv3 des prestations*socio=et. La représentation graphique*socio=rien, pour *socio=rien un vaste échantillon de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1 *socio=nil et à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien (Figure 1:5), de la densité*socio=rien des équipements*socio=ec1, d'une part*socio=rien, et de l'efficacité*socio=uv3 des services*socio=ec1 (distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1, télécommunications*socio=ec1, transports*socio=ec1 routiers*socio=et et ferroviaires*socio=ec1), d'autre part*socio=rien, montre qu'il n'y a guère de corrélation entre les deux. Il n'y a pas non plus de corrélation étroite*socio=rien entre les taux*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 des prestations*socio=et relevés dans les *socio=rien différents secteurs.*socio=nil Ces*socio=nil observations*socio=ec2 *socio=nil indiquent que le degré*socio=rien d'efficience*socio=uv3 et d'efficacité*socio=uv3 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est fonction *socio=nil non pas des *socio=rien conditions générales *socio=nil qui déterminent la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et le développement*socio=uv3, mais *socio=rien du cadre institutionnel*socio=et,*socio=nil *socio=nil qui souvent diffère d'un*socio=rien secteur*socio=rien à l'autre dans un*socio=rien même pays*socio=ac. Il est*socio=rien donc permis*socio=rien de penser qu'on peut améliorer les prestations*socio=et en modifiant le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et, et cela même dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, puisque, dans ces pays*socio=ac, on trouve des exemples*socio=rien de secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 où les résultats*socio=rien sont bons*socio=rien. Dans le même ordre*socio=rien d'idées*socio=rien, une étude*socio=ec2 récente*socio=rien de l'OCDE*socio=ac a noté que, même dans beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, on trouve les problèmes*socio=uv4 d'efficacité*socio=uv3 décrits ci-dessous. Les problèmes*socio=uv4. Pour déterminer l'évolution*socio=rien future*socio=rien de la demande*socio=ec1 d'équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de prendre en considération*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle la capacité*socio=uv3 *socio=rien existante est *socio=nil utilisée et la mesure*socio=rien dans laquelle les services*socio=ec1 répondent aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien. En dehors des problèmes*socio=uv4 qui sont particuliers*socio=rien à certains secteurs*socio=rien, il en est*socio=rien qui peuvent nuire à l'efficacité*socio=uv3 de n'importe quel service*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - exploitation*socio=ec1 inefficace*socio=uv4, entretien*socio=rien insuffisant*socio=uv4 des équipements*socio=ec1, financement*socio=ec1 trop lourdement tributaire*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, attention*socio=rien insuffisante*socio=uv4 aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien, *socio=rien faible impact sur les*socio=nil conditions_de_vie*socio=uv1 des*socio=nil pauvres*socio=uv2 et*socio=nil laxisme écologique*socio=et.*socio=nil *socio=nil INEFFICACITE DE L'EXPLOITATION*socio=ec1. Les déperditions qui se produisent *socio=rien sur un réseau d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sont l'indicateur*socio=rien le plus général*socio=rien de sa mauvaise*socio=rien exploitation*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien des réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, le pourcentage*socio=rien de pertes*socio=ec2 (ou plus exactement le *socio=rien pourcentage du volume *socio=nil distribué dont la consommation*socio=ec1 n'est*socio=rien pas enregistrée *socio=rien du fait *socio=nil de carences techniques*socio=rien ou d'une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2) est*socio=rien habituellement deux à trois fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 dans les pays_en_développement*socio=uv3 que dans les pays*socio=ac où l'efficacité*socio=uv3 du*socio=rien service*socio=ec1 des eaux*socio=ec1 se situe dans la norme*socio=et. En 1987, dans les pays_en_développement*socio=uv3, le quart*socio=rien des compagnies*socio=ac d'électricité*socio=ec1 accusaient des taux*socio=rien de déperdition au niveau*socio=rien des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 et de distribution*socio=rien deux fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que si ces réseaux*socio=rien avaient été*socio=rien convenablement exploités. Dans certains pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac, un*socio=rien investissement*socio=ec1 de 1 million*socio=rien de dollars*socio=ec1 consacré à la réduction*socio=ec2 des déperditions sur*socio=rien les lignes*socio=rien permettrait un*socio=rien gain*socio=ec1 de capacité*socio=uv3 *socio=rien effective représentant une*socio=nil économie*socio=ec1 *socio=nil de 12 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. Dans les pays_en_développement*socio=uv3 encore, le taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 des réseaux*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 (proportion*socio=rien de l'eau*socio=ec1 servant effectivement à irriguer les champs*socio=rien) est*socio=rien habituellement de l'ordre*socio=rien de 25 à 30%, alors qu'il est*socio=rien de 40 à 45% pour des réseaux*socio=rien exploités de manière*socio=rien optimale*socio=uv4. L'utilisation*socio=rien inefficace*socio=uv4 de la *socio=rien main-d'_oeuvre est un problème*socio=uv4 particulièrement*socio=nil fréquent,*socio=nil *socio=nil qui alourdit considérablement*socio=rien le coût*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. A *socio=rien diverses époques,*socio=nil la*socio=nil proportion de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil en surnombre a atteint les deux tiers*socio=rien pour les chemins*socio=rien de fer*socio=rien en Tanzanie*socio=ac et au Zaïre*socio=ac, 80% pour les installations*socio=rien portuaires*socio=ec en Argentine*socio=ac (avant les privatisations*socio=et récentes*socio=rien) et 25% pour les ponts et chaussées au Brésil*socio=ac. En Argentine*socio=ac (avant les réformes*socio=et entreprises*socio=ac récemment) ainsi qu'en Colombie*socio=ac, en Égypte*socio=ac, au Nigeria*socio=ac, en Turquie*socio=ac et en Uruguay*socio=ac, les compagnies*socio=ac ferroviaires*socio=ec1, *socio=rien du fait *socio=nil qu'elles entretenaient un*socio=rien personnel*socio=ac pléthorique tout en pratiquant des tarifs*socio=et trop bas*socio=rien, se sont retrouvées avec des charges*socio=rien salariales*socio=ec1 dont le montant*socio=ec1 atteignait presque (et dépassait parfois) celui de leurs recettes*socio=ec1 totales*socio=rien. L'effectif*socio=rien des salariés*socio=ac est*socio=rien souvent trop nombreux*socio=rien aussi dans les secteurs*socio=rien de la distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, de la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1. En même temps*socio=rien, pour les travaux_publics*socio=et et les travaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 rurale*socio=te, qu'il s'agisse de construction*socio=ec1 ou d'entretien*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 font souvent appel*socio=rien à des techniques*socio=rien impliquant une forte*socio=rien mécanisation plutôt qu'à des méthodes*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil qui, sans nuire à la qualité*socio=rien des travaux*socio=rien, seraient plus économiques*socio=ec1 eu égard*socio=rien au coût*socio=ec1 *socio=rien relatif du capital*socio=ec1 *socio=nil et de la main-d'_oeuvre*socio=rien. INSUFFISANCE*socio=uv3 DE L'ENTRETIEN*socio=rien. L'exploitation*socio=ec1 inefficace*socio=uv4 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 va souvent de pair*socio=rien avec le défaut*socio=rien d'entretien*socio=rien: les routes*socio=et se détériorent, les canaux*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 fuient, les pompes à eau*socio=ec1 tombent en panne, les égouts*socio=rien débordent, les *socio=rien lignes téléphoniques *socio=nil sont en dérangement*socio=rien et les génératrices*socio=rien sont hors service*socio=rien lorsqu'on en a besoin*socio=uv1. Il en résulte une réduction*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 effective*socio=rien, une baisse*socio=ec2 de production*socio=ec1 et l'obligation*socio=uv1 de faire de substantiels*socio=rien investissements*socio=ec1 *socio=rien additionnels rien *socio=nil que pour maintenir les mêmes niveaux*socio=rien de service*socio=rien. Dans le cas*socio=rien des réseaux*socio=rien routiers*socio=et, le défaut*socio=rien d'entretien*socio=rien entraîne d'énormes*socio=rien coûts*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien et d'équipement*socio=ec1. Pour des *socio=rien raisons techniques *socio=nil qui tiennent notamment à la nature*socio=rien des matériaux*socio=ec1 employés*socio=rien, les routes*socio=et revêtues, une fois*socio=rien qu'elles ont commencé à se détériorer, se dégradent ensuite à *socio=rien un rythme *socio=nil accéléré si on persiste à ne pas les entretenir régulièrement. Si les travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien courant*socio=te (relativement peu coûteux*socio=ec2) sont négligés, l'état*socio=ac d'une route*socio=et peut se détériorer au point*socio=rien qu'il faille refaire entièrement la chaussée. L'évaluation*socio=ec2 rétrospective*socio=rien des projets*socio=rien routiers*socio=et réalisés montre qu'en moyenne*socio=rien le *socio=rien taux estimatif de*socio=nil rentabilité*socio=ec1 des*socio=nil projets *socio=nil portant principalement sur*socio=rien des travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien était presque le double*socio=rien de celui des projets*socio=rien prévoyant essentiellement la construction*socio=ec1 de nouvelles*socio=rien routes*socio=et. Il n'empêche que les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te ont laissé se dégrader, faute d'entretien*socio=rien, des routes*socio=et dont la valeur*socio=ec1 *socio=rien totale est *socio=nil estimée à près de 13 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, et qui, en kilométrage, représentent le *socio=rien tiers du réseau routier*socio=et *socio=nil construit depuis 20 ans*socio=rien. En amérique_latine*socio=ac, pour chaque dollar*socio=ec1 que l'on ne dépense*socio=ec1 pas pour l'entretien*socio=rien, il devra s'en dépenser de 3 à 4 en travaux*socio=rien de réfection prématurée*socio=rien. Souvent, la répartition*socio=uv3 des crédits*socio=ec1 d'entretien*socio=rien n'obéit pas à la hiérarchie des priorités*socio=uv4 économiques*socio=ec1. Le Cameroun*socio=ac, par exemple*socio=rien, dont la population*socio=ac est*socio=rien encore essentiellement rurale*socio=te, néglige depuis dix ans*socio=rien 30 000 kilomètres de routes*socio=et non revêtues pour concentrer ses efforts*socio=uv1 sur*socio=rien la construction*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien de 3 700 kilomètres de routes*socio=et interurbaines*socio=rien revêtues; résultat*socio=rien: 80% environ des routes*socio=et non revêtues sont dans un*socio=rien tel état*socio=ac que certaines*socio=rien devront être*socio=rien entièrement reconstruites et que les autres nécessiteront de *socio=rien gros travaux *socio=nil de réfection avec recharge et compactage de la chaussée. Dans le domaine*socio=rien des *socio=ec1 transports ferroviaires,*socio=nil la*socio=nil *socio=rien faible proportion de*socio=nil locomotives*socio=ec en*socio=nil état*socio=ac de*socio=nil marche est un signe*socio=nil du défaut d'*socio=nil entretien des*socio=nil équipements*socio=ec1 et*socio=nil du matériel *socio=nil (ainsi que d'autres carences dues à une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2). En 1991, la proportion*socio=rien des locomotives*socio=ec en état*socio=ac de marche*socio=rien n'était que de 60% en amérique_latine*socio=ac et de 70% au Moyen-orient*socio=ac et en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te, alors qu'elle atteignait 90% en amérique_du_nord*socio=te. L'immobilisation d'une *socio=rien part importante du *socio=nil parc de traction conduit certaines*socio=rien compagnies*socio=ac ferroviaires*socio=ec1 à se détourner du*socio=rien transport*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1, ce qui ne fait*socio=rien qu'aggraver les difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 *socio=rien du secteur.*socio=nil Le*socio=nil mauvais entretien des*socio=nil réseaux d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil se révèle, lui aussi, coûteux*socio=ec2: il entraîne l'envasement des canaux*socio=ec1, leur obstruction par les plantes aquatiques, des pertes*socio=ec2 d'étanchéité de plus en plus fréquentes*socio=rien et l'obstruction partielle*socio=rien ou totale*socio=rien des canaux*socio=ec1 de décharge. Le *socio=rien mauvais entretien des*socio=nil canaux*socio=ec1 *socio=nil entraîne aussi *socio=rien un défaut de*socio=nil drainage,*socio=nil *socio=nil qui accroît la salinité des sols*socio=rien. En Chine*socio=ac, près de 1 million*socio=rien d'hectares*socio=ec de terres*socio=rien cultivées précédemment sous irrigation*socio=ec1 ne sont plus exploitées depuis 1980 et, dans l'ex-union_soviétique*socio=ac, bien*socio=rien que l'on continue*socio=rien à y investir dans l'irrigation*socio=ec1, près de 3 millions*socio=rien d'hectares*socio=ec de terres*socio=rien, soit le quart*socio=rien de la *socio=rien superficie totale des*socio=nil terres *socio=nil nouvellement irriguées, ont été*socio=rien perdues entre 1971 et 1985. A l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, on estime*socio=rien que 60% des terres*socio=rien irriguées sont desservies par des réseaux*socio=rien dont le maintien*socio=rien en bon*socio=rien état*socio=ac de fonctionnement*socio=rien nécessiterait dès maintenant des travaux*socio=rien de réfection ou de modernisation*socio=ec2. Les réseaux*socio=rien ruraux*socio=ac et urbains*socio=te d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et les réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 présentent fréquemment *socio=rien un défaut d'*socio=nil entretien.*socio=nil Une*socio=nil étude*socio=ec2 du réseau de*socio=nil distribution d'*socio=nil eau*socio=ec1 et*socio=nil du réseau d'*socio=nil égouts *socio=nil de Bogota a révélé que le coût*socio=ec1 des déperditions et détournements d'eau*socio=ec1 (imputables*socio=uv2 en partie*socio=rien au *socio=rien mauvais entretien du réseau)*socio=nil *socio=nil équivalait à 42% des recettes*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 de la compagnie*socio=ac des eaux*socio=ec1. Le *socio=rien mauvais entretien des*socio=nil équipements*socio=ec1 *socio=nil explique en partie*socio=rien pourquoi, dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, la capacité*socio=uv3 effective*socio=rien de production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 n'atteint en moyenne*socio=rien que 60% de la capacité*socio=uv3 installée, alors qu'elle en représente plus de 80% dans les pays*socio=ac où l'exploitation*socio=ec1 *socio=rien du réseau électrique *socio=nil obéit à des pratiques*socio=et optimales*socio=uv4. Les problèmes*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien ont parfois leur origine*socio=rien dans la conception*socio=ec même des équipements*socio=ec1 ou la manière*socio=rien dont ils ont été*socio=rien construits. Par exemple*socio=rien, une étude*socio=ec2 consacrée récemment à l'évaluation*socio=ec2 rétrospective*socio=rien de projets*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 financés par la banque_mondiale*socio=te a fait*socio=rien apparaître que le succès*socio=uv1 de ces projets*socio=rien était fréquemment compromis*socio=uv1 dès le départ*socio=rien par des erreurs*socio=uv4 de conception*socio=ec (comme la *socio=rien transposition hâtive,*socio=nil *socio=nil pour des travaux*socio=rien réalisés dans des pays*socio=ac soumis au régime*socio=et des moussons, de technologies*socio=ec1 adaptées aux climats désertiques). L'exploitation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien des équipements*socio=ec1 peuvent être*socio=rien rendus plus difficiles*socio=rien par des choix*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 malencontreux*socio=rien qui alourdissent inutilement les besoins*socio=uv1 en main-d'_oeuvre*socio=rien spécialisée*socio=uv4 ou en pièces*socio=rien de rechange d'importation*socio=ec1 dans des pays*socio=ac où cette *socio=rien main-d'_oeuvre est rare *socio=nil et où les réserves*socio=ec1 en devises*socio=ec1 sont maigres*socio=rien. Il *socio=rien est difficile *socio=nil d'exploiter et d'entretenir convenablement, tout en respectant les impératifs*socio=uv4 écologiques*socio=et, des centrales*socio=rien électriques*socio=ec ou des usines*socio=ec1 d'épuration*socio=et de l'eau*socio=ec1 mal*socio=rien construites ou mal*socio=rien conçues, ou dont le lieu*socio=rien d'implantation*socio=rien a *socio=rien été mal *socio=nil choisi. On trouve aussi de *socio=rien nombreux exemples d'*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil dont on aurait dû savoir*socio=rien, dès le départ*socio=rien, qu'ils n'étaient pas économiquement viables*socio=uv4 et qui n'auraient jamais dû *socio=rien être faits *socio=nil - comme la construction*socio=ec1 de centrales*socio=rien électriques*socio=ec ou d'autoroutes*socio=rien surdimensionnées ou ostentatoires. Les *socio=rien mauvais résultats d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 *socio=nil tiennent souvent en partie*socio=rien à des problèmes*socio=uv4 de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 . On a calculé que, dans certains *socio=ac pays africains,*socio=nil les*socio=nil matériaux*socio=ec1 *socio=nil importés coûtent de 20 à 30% trop *socio=rien cher du fait *socio=nil que les organismes*socio=ac responsables*socio=uv2 de l'infrastructure*socio=ec1 sont toujours en retard*socio=rien dans leurs commandes et que la passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 n'est*socio=rien pas convenablement contrôlée. Il arrive aussi que les procédures*socio=et d'adjudication avantagent les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac qui ont souvent, pour les travaux*socio=rien de construction*socio=ec1 ou d'entretien*socio=rien, plus largement recours*socio=ec1 à la mécanisation que ce ne devrait être*socio=rien le cas*socio=rien, étant donné les coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien des facteurs*socio=rien. Le défaut*socio=rien de standardisation *socio=rien du matériel *socio=nil - pompes à eau*socio=ec1 fournies, par exemple*socio=rien, par différents*socio=rien bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 - retarde les réparations et alourdit le coût*socio=ec1 des pièces*socio=rien de rechange. Il faudrait que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 normalisent leurs procédures*socio=et d'achat*socio=ec1 afin de ne pas imposer aux *socio=ac pays bénéficiaires une*socio=nil *socio=rien charge administrative trop*socio=nil lourde.*socio=nil *socio=nil Lorsque l'aide*socio=uv1 apportée par les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 ne comprend pas le financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 locales*socio=te, les choix*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 opérés pour la réalisation*socio=uv1 de travaux_publics*socio=et risquent de privilégier des méthodes*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil que le *socio=ac pays bénéficiaire n'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil pas en mesure*socio=rien d'appliquer de façon*socio=rien suivie. INEFFICACITE FINANCIERE ET SAIGNEES BUDGETAIRES. Une mauvaise*socio=rien politique*socio=et d'infrastructure*socio=ec1 et l'exploitation*socio=ec1 inefficace*socio=uv4 des équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 grèvent*socio=ec les finances*socio=ec1 publiques*socio=et et compromettent la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 des services*socio=ec1 étant souvent très inférieurs*socio=rien à leur coût*socio=ec1, les subventions*socio=ec1 allouées aux entreprises*socio=ac et organismes_publics*socio=ac d'infrastructure*socio=ec1 représentent dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac une charge*socio=rien budgétaire*socio=et énorme*socio=rien. Au Bangladesh*socio=ac, en Inde*socio=ac, en Indonésie*socio=ac, au Pakistan*socio=ac et aux Philippines*socio=ac, le produit*socio=ec des redevances d'irrigation*socio=ec1 est*socio=rien très inférieur*socio=rien aux frais*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien des réseaux*socio=rien. Dans les années*socio=rien 80, le prix*socio=ec1 de l'électricité*socio=ec1 était en moyenne*socio=rien, dans les pays_en_développement*socio=uv3, inférieur*socio=rien de moitié*socio=rien environ à son coût*socio=ec1 de production*socio=ec1 dans les centrales*socio=rien nouvellement installées, et beaucoup plus bas*socio=rien que dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac. (L'analyse*socio=rien des *socio=et politiques tarifaires *socio=nil suivies jusqu'à *socio=rien présent est *socio=nil reprise plus en détail*socio=rien au Chapitre*socio=rien 2). Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil subventions*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=nil ont représenté en moyenne*socio=rien 60% des recettes*socio=ec1 de la compagnie*socio=ac ghanéenne des chemins*socio=rien de fer*socio=rien - proportion*socio=rien qui n'a rien*socio=rien d'exceptionnel*socio=uv4 pour le secteur*socio=rien ferroviaire*socio=ec - et, dans plusieurs pays*socio=ac, les subventions*socio=ec1 inscrites*socio=rien régulièrement au budget_de_l'_état*socio=ac pour combler le déficit*socio=ec1 des compagnies*socio=ac de chemins*socio=rien de fer*socio=rien ont atteint jusqu'à 1% du*socio=rien PIB*socio=ec1. En Zambie*socio=ac, pour l'exercice*socio=rien 91, 12% des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et courantes*socio=te ont servi à combler le déficit*socio=ec1 *socio=rien du secteur des*socio=nil transports*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A la différence*socio=rien des autres secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, qui se caractérisent généralement par des taux*socio=rien de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 très insuffisants*socio=rien, celui des télécommunications*socio=ec1 est*socio=rien le plus souvent rentable*socio=ec2, encore que les bénéfices*socio=ec1 qu'il dégage soient souvent réaffectés ailleurs*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et, ne lui laissant que des moyens*socio=ec1 réduits d'autofinancement. Aux conséquences*socio=rien d'une tarification*socio=et irréaliste*socio=uv4 s'ajoutent souvent celles d'une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1. Ainsi, une étude*socio=ec2 portant *socio=rien sur un échantillon de*socio=nil compagnies*socio=ac de*socio=nil distribution d'*socio=nil eau*socio=ec1 *socio=nil opérant dans des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac a révélé que le recouvrement*socio=rien des redevances mettait en moyenne*socio=rien près de quatre mois*socio=rien, alors que la norme*socio=et est*socio=rien de quatre à six semaines*socio=rien. Outre qu'elle alourdit la charge*socio=rien fiscale*socio=et, la mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1 qui caractérise de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et nuit à leur cote*socio=ec1 de crédit*socio=ec1. Elle a aussi pour conséquence*socio=rien que ces entreprises*socio=ac n'ont qu'une faible*socio=rien marge d'autofinancement - et qu'elles manquent ainsi de moyens*socio=ec1 et de motivations pour développer ou améliorer leurs prestations*socio=et. INSATISFACTION*socio=rien DE LA DEMANDE*socio=ec1 DES USAGERS*socio=rien. *socio=rien Mauvaise qualité et*socio=nil manque de*socio=nil fiabilité*socio=uv1 des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil sont le résultat*socio=rien d'une gestion*socio=ec2 inefficace*socio=uv4 et *socio=rien du manque d'*socio=nil entretien des*socio=nil équipements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui n'est*socio=rien pas de nature*socio=rien à fidéliser l'usager*socio=rien. Souvent, on s'obstine à ignorer que la satisfaction*socio=uv3 de l'usager*socio=rien dépend dans une très *socio=rien large mesure *socio=nil de la fiabilité*socio=uv1 des services*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, l'utilité*socio=rien du*socio=rien service*socio=ec1 téléphonique*socio=ec est*socio=rien fortement compromise lorsque les usagers*socio=rien ont *socio=rien du mal *socio=nil à établir une communication*socio=ec1 (il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien que la proportion*socio=rien des appels*socio=rien infructueux dépasse 50%) et lorsque les dérangements*socio=rien sont fréquents*socio=rien. Un*socio=rien service*socio=ec1 des eaux*socio=ec1 qui n'est*socio=rien pas fiable*socio=rien ou qui fournit une eau*socio=ec1 de *socio=rien mauvaise qualité *socio=nil oblige à d'énormes*socio=rien investissements*socio=ec1 en moyens*socio=ec1 d'approvisionnement*socio=ec1 d'appoint*socio=rien, qui imposent une charge*socio=rien particulièrement lourde*socio=rien à ceux qui peuvent le moins se permettre une telle dépense*socio=ec1 (Encadré 1:5). En Indonésie*socio=ac et au Nigeria*socio=ac, les entreprises*socio=ac privées*socio=et doivent assumer de lourdes charges*socio=rien pour se prémunir contre les pannes d'électricité*socio=ec1: des enquêtes réalisées dans ces deux pays*socio=ac ont révélé que, parmi les entreprises*socio=ac étudiées, 64% et 92%, respectivement, étaient équipées de génératrices*socio=rien (Encadré 1:6); en Thaïlande*socio=ac, cette proportion*socio=rien n'était que de 6%. Des pourcentages*socio=rien aussi différents*socio=rien sont révélateurs *socio=rien du degré de*socio=nil fiabilité*socio=uv1 des*socio=nil réseaux publics*socio=et.*socio=nil Au*socio=nil Nigeria*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil capacité*socio=uv3 effective de*socio=nil production*socio=ec1 d'*socio=nil électricité*socio=ec1 *socio=nil ne représentait en 1990 que 43% de la capacité*socio=uv3 installée (alors pourtant que, tout au long*socio=rien des années*socio=rien 80, les autorités*socio=et avaient surinvesti massivement dans la construction*socio=ec1 de *socio=rien centrales destinées *socio=nil à alimenter le réseau*socio=rien public*socio=et); en Thaïlande*socio=ac, par contre, le réseau*socio=rien public*socio=et de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 est*socio=rien exploité efficacement. Pour ce qui est*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil de mesurer approximativement la demande*socio=ec1 *socio=rien effective insatisfaite,*socio=nil *socio=nil parce que, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les usagers*socio=rien potentiels*socio=uv4 doivent déposer une demande*socio=ec1 de raccordement, moyennant, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, le paiement*socio=ec1 d'une forte*socio=rien redevance initiale*socio=rien. Une enquête*socio=ec2 portant sur*socio=rien 95 pays_en_développement*socio=uv3 a révélé que, pour plus *socio=rien du tiers *socio=nil de ces pays*socio=ac, le délai*socio=rien de raccordement était de six ans*socio=rien ou plus, alors qu'il *socio=rien est inférieur à*socio=nil un mois *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 (Figure 1:6). Les pays*socio=ac où les délais*socio=rien de raccordement sont inférieurs*socio=rien à *socio=rien un an *socio=nil sont, soit des pays*socio=ac (comme la Bolivie*socio=ac) où la demande*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien abonnements *socio=rien est faible,*socio=nil *socio=nil soit des pays*socio=ac où les équipements*socio=ec1 sont renforcés rapidement (cas*socio=rien de la Malaisie*socio=ac). Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, outre que le sous-équipement impose de *socio=rien longs délais *socio=nil de raccordement, les services*socio=ec1 ne sont pas suffisamment diversifiés pour répondre aux besoins*socio=uv1 des *socio=rien différentes catégories d'*socio=nil usagers.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil ont de plus en plus besoin*socio=uv1 de pouvoir*socio=rien accéder à *socio=rien un réseau à*socio=nil intégration*socio=uv1 de*socio=nil services*socio=ec1 (*socio=nil transmission à*socio=nil grande vitesse *socio=nil de données numériques*socio=rien et *socio=rien signaux téléphoniques)*socio=nil .*socio=nil De*socio=nil nombreux pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil pourraient accorder *socio=rien un rang de*socio=nil priorité*socio=uv4 *socio=nil beaucoup plus élevé*socio=uv4 à l'installation de *socio=rien postes téléphoniques publics*socio=et *socio=nil afin qu'une plus *socio=rien large fraction *socio=nil de la population*socio=ac ait accès*socio=uv1 à des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1 améliorés. L'existence*socio=rien d'une importante*socio=rien demande*socio=ec1 insatisfaite*socio=rien de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et le fait*socio=rien que les employés*socio=ac des entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et sont très mal*socio=rien payés créent des *socio=rien conditions propices *socio=nil à la corruption*socio=uv1 au niveau*socio=rien de la prestation*socio=et des services*socio=ec1 aussi bien*socio=rien que des décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1. Lorsque la capacité*socio=uv3 de raccordement est*socio=rien très insuffisante*socio=uv4 et que la qualité*socio=rien des services*socio=ec1 *socio=rien est mauvaise,*socio=nil les*socio=nil employés*socio=ac des*socio=nil entreprises*socio=ac de*socio=nil services_publics*socio=et *socio=nil exigent souvent des pots-de-vin*socio=ec pour procéder à de nouveaux*socio=rien raccordements ou dépanner les usagers*socio=rien; cette pratique*socio=et est*socio=rien particulièrement fréquente*socio=rien dans les secteurs*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, de l'irrigation*socio=ec1 et de la distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1. NE PAS OUBLIER LES PAUVRES*socio=uv2. Si la consommation*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien généralement plus faible*socio=rien chez les pauvres*socio=uv2 que dans le reste*socio=rien de la population*socio=ac, ce n'est*socio=rien pas seulement parce que leurs revenus*socio=ec1 sont bas*socio=rien, mais aussi parce qu'ils sont très mal*socio=rien desservis par les équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2. Au Pérou*socio=ac, par exemple*socio=rien, les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les réseaux*socio=rien publics*socio=et d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et les réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien ne sont que de 31% et 12%, respectivement, pour les ménages*socio=ac compris dans le quintile le plus pauvre*socio=uv2 de la population*socio=ac, alors qu'ils atteignent 82% et 70% pour les ménages*socio=ac compris dans le quintile le plus riche*socio=uv2. Généralement, l'inégalité*socio=uv1 des taux*socio=rien de desserte*socio=rien entre pauvres*socio=uv2 et riches*socio=ac se vérifie aussi bien*socio=rien dans les villes*socio=te que dans les *socio=te régions rurales (*socio=nil Tableau*socio=rien *socio=nil 1:4). De nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont cherché à améliorer la desserte*socio=rien de la population*socio=ac pauvre*socio=uv2 par les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 en subventionnant les prix*socio=ec1 de ces services*socio=ec1, mais ce sont essentiellement les ménages*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien et à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 qui bénéficient de ces subventions*socio=ec1 (comme on le verra au Chapitre*socio=rien 4). De plus, il arrive souvent que les prestataires*socio=ac n'en soient pas suffisamment dédommagés, ce qui freine l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1. La structure*socio=ec1 tarifaire*socio=et peut constituer un*socio=rien autre obstacle*socio=rien. Ainsi, au Brésil*socio=ac, les communications*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien locales*socio=te ne coûtent pas cher*socio=rien, mais les redevances de raccordement sont hors de portée*socio=rien des ménages*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Dans les *socio=te régions rurales *socio=nil de l'Inde*socio=ac, ce sont essentiellement les ménages*socio=ac aisés*socio=rien qui profitent le plus des tarifs*socio=et forfaitaires en vigueur*socio=uv3 pour l'électricité*socio=ec1, étant donné que les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2 n'ont pas les moyens*socio=ec1 d'acheter les pompes et les appareils*socio=rien électroménagers qui consomment la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'électricité*socio=ec1 vendue aux particuliers*socio=rien. Les *socio=rien faibles taux de*socio=nil desserte *socio=nil de la population*socio=ac pauvre*socio=uv2 tiennent certes souvent à une mauvaise*socio=rien politique*socio=et des prix*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, mais ils sont dus aussi à ce que l'on a négligé d'offrir aux pauvres*socio=uv2 des options*socio=rien adéquates*socio=uv2 pour la prestation*socio=et des services*socio=ec1 dont ils ont le plus besoin*socio=uv1 (et pour lesquels ils sont disposés à payer*socio=rien). Par exemple*socio=rien, les *socio=ac organismes municipaux *socio=nil de voirie privilégient souvent, pour la construction*socio=ec1 de réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien de type*socio=rien classique, des techniques*socio=rien qui rendent le coût*socio=ec1 de ces réseaux*socio=rien prohibitifs et qui sont même écologiquement inacceptables*socio=rien pour certains quartiers*socio=te à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Dans les grandes*socio=rien villes*socio=te comme new_delhi*socio=ac, la mobilité*socio=uv3 des plus pauvres*socio=uv2 est*socio=rien extrêmement limitée *socio=rien du fait *socio=nil qu'ils ne peuvent se déplacer qu'à pied*socio=rien (Figure 1:7). Une étude*socio=ec2 sur*socio=rien les modes*socio=rien de transport*socio=ec1 qui s'offrent au choix*socio=uv1 des habitants*socio=ac des villes*socio=te d'amérique_latine*socio=ac a révélé qu'à Sâo Paulo (Brésil*socio=ac), la fréquence des déplacements*socio=rien individuels*socio=uv2 avait, sur*socio=rien une période*socio=te de dix ans*socio=rien, diminué plus rapidement pour les pauvres*socio=uv2 que pour tous les autres groupes*socio=rien de revenu*socio=ec1, en partie*socio=rien parce que les services*socio=ec1 de transports*socio=ec1 publics*socio=et étaient mal*socio=rien conçus pour les besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Cette étude*socio=ec2 a montré aussi que les habitants*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 de la banlieue de rio_de_janeiro*socio=ac consacraient aux transports*socio=ec1 une plus *socio=rien forte proportion *socio=nil de leurs revenus*socio=ec1 que les riches*socio=ac et, que pour emprunter les transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2, ils devaient attendre plus longtemps, se contenter d'une desserte*socio=rien moins fréquente*socio=rien et passer plus de temps*socio=rien dans des véhicules bondés. Il arrive souvent que les pauvres*socio=uv2 ne disposent pas de services*socio=ec1 adéquats*socio=rien lorsque les décisions*socio=rien concernant les investissements*socio=ec1 et les prestations*socio=et reposent sur*socio=rien ce que l'on suppose *socio=rien être un *socio=nil "différentiel de besoins*socio=uv1" plutôt que sur*socio=rien une évaluation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 effective*socio=rien. Une enquête*socio=ec2 sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 des ménages*socio=ac en transports*socio=ec1 réalisée dans le district de Makete, en Tanzanie*socio=ac, en vue*socio=rien de la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien projet*socio=rien d'investissement*socio=ec1, a révélé qu'un*socio=rien projet*socio=rien qui portait *socio=rien uniquement sur l'*socio=nil amélioration*socio=uv1 du réseau routier*socio=et *socio=nil ne profiterait qu'à une *socio=rien faible proportion des*socio=nil habitants*socio=ac *socio=nil et qu'il était indispensable*socio=uv4 de prévoir des mesures*socio=et complémentaires*socio=rien - portant notamment sur*socio=rien l'amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1 de transports*socio=ec1 (introduction*socio=rien de moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1 non motorisés pour remplacer le portage sur*socio=rien la tête*socio=rien), la réfection sommaire*socio=rien des chemins*socio=rien et des pistes, et la remise en état*socio=ac des moulins*socio=rien. Une évaluation*socio=ec2 *socio=rien rétrospective du projet *socio=nil a montré que les travaux*socio=rien d'amélioration*socio=uv1 réalisés à peu de frais*socio=ec1 avaient donné d'excellents résultats*socio=rien; or*socio=rien, ces travaux*socio=rien n'auraient sans doute*socio=rien pas été*socio=rien prévus si le projet*socio=rien n'avait pas été*socio=rien précédé d'une enquête*socio=ec2 sur*socio=rien la demande*socio=ec1 effective*socio=rien des collectivités*socio=ac concernées. NE PAS OUBLIER L'ENVIRONNEMENT*socio=et. L'impact*socio=rien des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sur*socio=rien l'environnement*socio=et a souvent été*socio=rien très mauvais*socio=rien (le cas*socio=rien décrit dans l'Encadré 1:7 en fournit *socio=rien un exemple parmi*socio=nil bien *socio=nil d'autres et c'est*socio=rien *socio=rien un exemple de*socio=nil situation *socio=nil où il ne peut y avoir de solution*socio=rien que par la coopération*socio=uv1 régionale*socio=te). L'attention*socio=rien du*socio=rien public*socio=ac a été*socio=rien attirée à juste*socio=rien titre*socio=ec par les effets*socio=rien hautement visibles*socio=rien de certains grands*socio=rien ouvrages, comme la construction*socio=ec1 de barrages ou de réseaux*socio=rien routiers*socio=et dans des zones*socio=te écologiquement fragiles*socio=rien ou dont les populations*socio=ac se voient offrir des options*socio=rien de réinstallation qui ne leur conviennent pas. Mais il ne faut pas pour autant négliger les cas*socio=rien, tout aussi graves*socio=rien et beaucoup plus fréquents*socio=rien, où, faute de mettre *socio=rien un frein aux*socio=nil rejets *socio=nil évitables d'agents*socio=ac polluants ou au gaspillage*socio=uv3 de l'eau*socio=ec1, on porte*socio=rien atteinte à l'environnement*socio=et ou on néglige de l'améliorer. C'est*socio=rien ce qui se passe, en particulier*socio=rien, lorsque le prix*socio=ec1 de l'électricité*socio=ec1, des carburants*socio=rien et de l'eau*socio=ec1 utilisée pour l'irrigation*socio=ec1 ou consommée par les communes*socio=uv2 est*socio=rien trop bas*socio=rien, et lorsqu'on néglige l'entretien*socio=rien. Les *socio=rien centrales thermiques *socio=nil qui, faute d'entretien*socio=rien, ont *socio=rien un faible taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 sont*socio=nil responsables*socio=uv2 *socio=nil d'une *socio=rien part importante *socio=nil de la pollution*socio=et imputable*socio=uv2 à la production*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1. Dans le secteur*socio=rien des transports*socio=ec1, on néglige souvent les pratiques*socio=et qui contribueraient à la préservation*socio=uv1 de l'environnement*socio=et - respect*socio=uv1 de normes_de_sécurité*socio=uv1 pour la manutention des cargaisons dangereuses, prévention*socio=uv3 de la pollution*socio=et par les navires*socio=ec1, dragage des ports*socio=ec et entretien*socio=rien des véhicules notamment. Les équipements*socio=ec1 municipaux*socio=ac de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 et de voirie, s'ils sont mal*socio=rien conçus ou mal*socio=rien gérés, ou si leur fonctionnement*socio=rien n'est*socio=rien pas convenablement réglementé, sont souvent parmi les principaux*socio=rien responsables*socio=ac de la pollution*socio=et dans les villes*socio=te. Il *socio=rien est fréquent,*socio=nil *socio=nil en outre, que les dépenses_publiques*socio=et pour l'évacuation*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien couvrent uniquement*socio=rien l'enlèvement*socio=rien de ces déchets*socio=ec1; dans les pays_en_développement*socio=uv3, rares*socio=rien sont les villes*socio=te équipées de décharge qui répondent aux normes*socio=et de préservation*socio=uv1 de l'environnement*socio=et. Beaucoup des problèmes*socio=uv4 qui nuisent au *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil s'exacerbent les uns les autres, entraînant des *socio=ec1 coûts économiques *socio=nil et des charges*socio=rien financières*socio=ec1 importants*socio=rien qui freinent l'action*socio=et menée par les pouvoirs_publics*socio=et pour accroître les taux*socio=rien de desserte*socio=rien et moderniser les services*socio=ec1, de telle sorte*socio=rien que l'infrastructure*socio=ec1 contribue davantage à la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de développement*socio=uv3 social*socio=et et de préservation*socio=uv1 de l'environnement*socio=et. Les problèmes*socio=uv4 dont les symptômes*socio=rien et les causes*socio=rien sont systémiques*socio=et appellent des solutions*socio=rien systémiques*socio=et. 35 Diagnostic*socio=rien et *socio=rien sens général des*socio=nil réformes*socio=et.*socio=nil *socio=nil Comment améliorer les résultats*socio=rien: adapter*socio=rien les remèdes*socio=rien aux causes*socio=rien des problèmes*socio=uv4. Lorsque les équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 sont mal*socio=rien gérés et les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 de *socio=rien mauvaise qualité,*socio=nil *socio=nil il ne suffit pas, pour redresser la situation*socio=rien, d'exhorter les organismes*socio=ac et entreprises*socio=ac responsables*socio=uv2 de la prestation*socio=et de ces services*socio=ec1 à mieux entretenir les équipements*socio=ec1 et à *socio=rien être attentifs aux*socio=nil préférences*socio=et des*socio=nil usagers.*socio=nil Les*socio=nil faiblesses des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 sont*socio=nil inhérentes au*socio=nil régime*socio=et d'*socio=nil incitations*socio=uv3 *socio=nil que portent en eux les mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et et organisationnels en place*socio=rien, qui font que les apports*socio=rien d'intrants*socio=ec1 et la production*socio=ec1 ne sont pas mesurés, ni suivis étroitement, ou gérés de manière*socio=rien rigoureuse*socio=uv4, et la rémunération*socio=ec1 des prestataires*socio=ac n'est*socio=rien pas liée à la satisfaction*socio=uv3 de l'usager*socio=rien. Un*socio=rien régime*socio=et d'incitations*socio=uv3 approprié obligerait les gestionnaires*socio=ac à rendre des comptes*socio=rien aux usagers*socio=rien aussi bien*socio=rien qu'aux propriétaires*socio=ac des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et aux entités*socio=rien qui les financent. Un*socio=rien tel régime*socio=et conférerait aussi aux gestionnaires*socio=ac une autonomie*socio=uv1 de décision*socio=rien qui les rendrait responsables*socio=uv2 des succès*socio=uv1 ou des échecs*socio=uv1. Telle qu'elle est*socio=rien analysée dans le *socio=rien présent Rapport,*socio=nil l'*socio=nil expérience*socio=ec2 acquise en*socio=nil matière de*socio=nil gestion*socio=ec2 des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil tant dans le secteur_public*socio=et que dans le secteur_privé*socio=et, donne à penser que, pour mettre en place*socio=rien les incitations*socio=uv3 qui conduiront à la prestation*socio=et efficace*socio=uv4 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 adaptés à la demande*socio=ec1, trois conditions*socio=rien essentielles*socio=uv4 doivent être*socio=rien réunies: gérer les équipements*socio=ec1 et services*socio=ec1 selon les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, faire jouer la concurrence*socio=ec1 et faire intervenir les usagers*socio=rien et autres *socio=rien parties prenantes.*socio=nil *socio=nil APPLIQUER LES PRINCIPES*socio=ec2 DE GESTION*socio=ec2 COMMERCIALE*socio=ec1. L'infrastructure*socio=ec1 doit être*socio=rien considérée comme une "industrie*socio=ec1 de services*socio=ec1" qui fournit des prestations*socio=et répondant aux besoins*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac. Or*socio=rien, cette idée*socio=rien que les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 doivent être*socio=rien gérés comme une entreprise*socio=ac commerciale*socio=ec1 est*socio=rien tout à fait*socio=rien étrangère à la plupart*socio=rien des organismes*socio=ac ou entreprises*socio=ac publics*socio=et chargés de la prestation*socio=et de ces services*socio=ec1, qui sont handicapés*socio=ac par la multiplicité*socio=rien et l'incohérence*socio=rien de leurs objectifs*socio=uv4, le défaut*socio=rien d'évaluations*socio=ec2 rigoureuses*socio=uv4 des coûts*socio=ec1 et des risques*socio=uv4 financiers*socio=ec1 et le peu d'attention*socio=rien que leurs dirigeants*socio=ac prêtent au recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 et à la qualité*socio=rien des services*socio=ec1. Ces conditions*socio=rien n'incitent guère à chercher à satisfaire les consommateurs*socio=ac ou à *socio=rien obtenir un rendement*socio=ec1 acceptable*socio=uv2 *socio=nil de l'actif*socio=ec1 par une bonne*socio=rien exploitation*socio=ec1 et *socio=rien un entretien satisfaisant*socio=uv4 des*socio=nil équipements*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans la généralité*socio=rien des cas*socio=rien, les organismes*socio=ac ou entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et sont l'objet*socio=rien de multiples*socio=rien ingérences*socio=et du*socio=rien pouvoir_politique*socio=et, ce qui nuit à la rationalité des décisions*socio=rien en matière*socio=rien d'investissement*socio=ec1, de prix*socio=ec1, de gestion*socio=ec2 du*socio=rien personnel*socio=ac et de choix*socio=uv1 technologiques*socio=ec1. Certains équipements*socio=ec1 ou services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1, distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, ports*socio=ec, chemins*socio=rien de fer*socio=rien, aéroports*socio=ec, télécommunications*socio=ec1 notamment) sont souvent considérés comme se prêtant mieux que les autres à une gestion*socio=ec2 de type*socio=rien commercial*socio=ec1 parce qu'il est*socio=rien plus facile*socio=rien d'en recouvrer les coûts*socio=ec1 en faisant payer*socio=rien des redevances aux usagers*socio=rien. En fait*socio=rien, la quasi-totalité*socio=rien des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (y compris les réseaux*socio=rien routiers*socio=et et les systèmes*socio=rien de voirie) peuvent être*socio=rien exploités selon les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Pour cela, trois conditions*socio=rien fondamentales*socio=uv4 doivent être*socio=rien réunies: les entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et doivent avoir des objectifs*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1 précis*socio=rien et réalistes*socio=uv4, jouir de l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 et de l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 (dans les limites*socio=rien d'un*socio=rien budget*socio=ec1 contraignant*socio=uv2) et être*socio=rien tenues de rendre compte*socio=rien de *socio=rien manière précise aux*socio=nil consommateurs*socio=ac aussi*socio=nil bien *socio=nil qu'à ceux qui les financent. FAIRE JOUER LA CONCURRENCE*socio=ec1. La concurrence*socio=ec1 incite à une gestion*socio=ec2 rationnelle*socio=uv4 et offre*socio=rien aux usagers*socio=rien une gamme*socio=rien de choix*socio=uv1, ce qui tend à responsabiliser les dirigeants*socio=ac des organismes*socio=ac et entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et n'ont pas tiré parti*socio=et des possibilités*socio=rien qui s'offraient à eux de faire jouer la concurrence*socio=ec1, même dans des domaines*socio=rien, tels que les transports*socio=ec1 routiers*socio=et de marchandises*socio=ec1 ou l'enlèvement*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien, où il n'existe pas de monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4. Grâce*socio=rien aux progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1, il est*socio=rien désormais possible*socio=rien de faire jouer directement la concurrence*socio=ec1 dans de plus *socio=rien nombreux secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil transmission des*socio=nil signaux par*socio=nil satellite *socio=nil ou faisceaux hertziens à ondes millimétriques et les radiocommunications cellulaires ont révolutionné le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et réduit l'intérêt*socio=uv1 que présentent les *socio=rien grands réseaux câblés*socio=nil du point vue des*socio=nil économies*socio=ec1 d'*socio=nil échelle.*socio=nil *socio=nil Pour la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1, il existe maintenant des alternateurs à turbine à gaz*socio=ec1 dont le seuil*socio=rien de rendement*socio=ec1 optimal*socio=uv4 *socio=rien est inférieur *socio=nil à celui des autres types de génératrices*socio=rien. Bien*socio=rien que de *socio=rien nombreux secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil ne soient pas encore prêts*socio=ec1 à affronter un*socio=rien marché*socio=ec1 totalement libre*socio=uv2, ces secteurs*socio=rien ne doivent pas pour autant être*socio=rien privés*socio=et des bienfaits*socio=uv2 de la concurrence*socio=ec1. Pour les activités*socio=rien qui exigent de gros*socio=rien investissements*socio=ec1 irréversibles, par exemple*socio=rien, ouvrir à la concurrence*socio=ec1 le droit*socio=uv1 d'exploiter un*socio=rien monopole*socio=ec1 peut mettre en *socio=rien évidence un grand nombre *socio=nil de ces bienfaits*socio=uv2. Même lorsque certaines*socio=rien contingences créent une situation*socio=rien d'oligopole*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil de susciter une certaine*socio=rien émulation entre les membres*socio=ac de l'oligopole*socio=ec1 en leur imposant des objectifs*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1 (c'est*socio=rien la concurrence*socio=ec1 par référence*socio=rien). PARTICIPATION*socio=uv3 DES USAGERS*socio=rien ET DES AUTRES *socio=rien PARTIES PRENANTES.*socio=nil *socio=nil Dans de *socio=rien nombreux secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil on ne peut se fier*socio=uv aux *socio=rien signaux du marché*socio=ec1 *socio=nil pour déterminer l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 ou juger des résultats*socio=rien. Lorsqu'il n'existe qu'un*socio=rien *socio=rien seul réseau *socio=nil pour la prestation*socio=et de tel ou tel service*socio=ec1, les usagers*socio=rien n'ont pas la liberté*socio=uv1 de choix*socio=rien qui leur permettrait de manifester leurs préférences*socio=et ou leur mécontentement. En *socio=rien pareil cas,*socio=nil *socio=nil il faut trouver d'autres moyens*socio=ec1 de responsabiliser les entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et vis-à-vis des usagers*socio=rien. *socio=rien Diverses formules *socio=nil visant à élargir la participation*socio=uv3 aux décisions*socio=rien et l'accès*socio=uv1 à l'information*socio=rien sur*socio=rien la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 permettent aux usagers*socio=rien et aux autres *socio=rien parties prenantes clés d'*socio=nil être *socio=nil représentés dans la planification*socio=et, le financement*socio=ec1 et la prestation*socio=et des services*socio=ec1 (et même parfois d'y avoir une part*socio=rien de responsabilité*socio=uv1). Il y a des chances*socio=rien à saisir. Beaucoup des idées*socio=rien avancées ci-dessus ne sont pas neuves*socio=rien et, si elles ne sont pas encore véritablement*socio=rien mises en pratique*socio=rien, certaines*socio=rien sont admises en principe*socio=rien par les gouvernants*socio=rien. Trois facteurs*socio=rien - les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1, des attitudes*socio=rien plus pragmatiques et une plus grande*socio=rien sensibilité*socio=uv3 aux implications*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 pour la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 et la viabilité*socio=uv3 écologique*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 - ont créé *socio=rien un nouveau climat favorable*socio=ec2 *socio=nil à la réforme*socio=et. L'élaboration*socio=rien de *socio=rien formules originales *socio=nil permettant de faire appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et pour le financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 ont aussi contribué à la remise en cause*socio=rien des *socio=rien modalités traditionnelles de*socio=nil prestation*socio=et des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1.*socio=nil De*socio=nil nombreux pays*socio=ac *socio=nil se montrent résolus à ne manquer aucune des chances*socio=rien qui s'offrent à eux d'essayer des idées*socio=rien et *socio=rien formules nouvelles,*socio=nil idées et*socio=nil formules *socio=nil dont il sera question*socio=rien plus en détail*socio=rien dans les chapitres*socio=rien qui suivent. LES INNOVATIONS*socio=uv3 TECHNOLOGIQUES*socio=ec1. Le progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 offre*socio=rien toutes sortes*socio=rien de *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil de modifier le mode*socio=rien de prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dans la quasi-totalité*socio=rien des secteurs*socio=rien - notamment en facilitant la dissociation d'activités*socio=rien auparavant intégrées. Le recours*socio=ec1 à des appareils*socio=rien de contrôle*socio=uv3 à microcircuits et à des techniques*socio=rien d'essai*socio=rien non destructrices*socio=rien peut faciliter l'évaluation*socio=ec2 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (et en réduire le coût*socio=ec1) et permet souvent de confier la responsabilité*socio=uv1 des essais*socio=rien à un*socio=rien agent*socio=ac autre que l'entreprise_publique*socio=et qui exploite les équipements*socio=ec1 concernés, par exemple*socio=rien, le propriétaire*socio=ac de l'entreprise*socio=ac ou l'autorité*socio=et chargée de réglementer le secteur*socio=rien dont elle relève*socio=rien. Les *socio=rien dispositifs télécommandés d'*socio=nil inspection*socio=et des*socio=nil réseaux de*socio=nil canalisations*socio=ec *socio=nil et, dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, le remplacement*socio=rien des autocommutateurs analogiques par des autocommutateurs numériques*socio=rien ont considérablement*socio=rien simplifié les opérations*socio=rien d'entretien*socio=rien et en ont fortement réduit le coût*socio=ec1. L'informatisation, notamment celle des travaux*socio=rien cartographiques, a permis*socio=rien d'améliorer la planification*socio=et et la conception*socio=ec des projets*socio=rien d'équipement*socio=ec1 et la coordination*socio=uv3 de l'exploitation*socio=ec1 des réseaux*socio=rien. Des techniques*socio=rien incontestablement plus efficaces*socio=uv4, plus fiables*socio=rien et plus souples*socio=uv4 que celles employées*socio=rien antérieurement permettent aux pays_en_développement*socio=uv3 de brûler les étapes*socio=te qui ont marqué l'évolution*socio=rien des *socio=rien différents secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Par exemple*socio=rien, dans les années*socio=rien 70, le Brésil*socio=ac a d'emblée*socio=rien choisi la technologie*socio=ec1 numérique*socio=rien, nouvelle*socio=rien à l'époque*socio=te, pour l'expansion*socio=ec2 de son réseau*socio=rien de télécommunications*socio=ec1, ce qui a facilité le développement*socio=uv3 des industries*socio=ec1 dont les activités*socio=rien reposent sur*socio=rien la circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien. Cependant, la modernisation*socio=ec2 *socio=rien du réseau s'*socio=nil est *socio=nil ralentie dans les années*socio=rien 80 *socio=rien du fait *socio=nil des carences de la politique*socio=et suivie à l'égard*socio=rien *socio=rien du secteur des*socio=nil télécommunications*socio=ec1.*socio=nil LE*socio=nil NOUVEAU *socio=nil PRAGMATISME. Une *socio=rien attitude nouvelle,*socio=nil *socio=nil qui procède d'une *socio=rien meilleure compréhension des*socio=nil atouts *socio=nil et des *socio=rien faiblesses relatifs du secteur_public*socio=et et*socio=nil du secteur_privé*socio=et,*socio=nil *socio=nil favorise aussi la réforme*socio=et des modalités*socio=rien de prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Dans les années*socio=rien 80, l'action*socio=et menée par de nombreux*socio=rien pays*socio=ac pour remédier à l'hypertrophie de leur secteur_public*socio=et a fourni des données d'expérience*socio=ec2 permettant de mieux comprendre ce que les pouvoirs_publics*socio=et et les marchés*socio=ec1 peuvent et ne peuvent pas faire. La tendance*socio=rien mondiale*socio=te à l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 et les *socio=rien différentes formules de*socio=nil participation*socio=uv3 du secteur_privé*socio=et *socio=nil essayées dans de *socio=rien nombreux secteurs *socio=nil ont aussi fourni des données d'expérience*socio=ec2 qui ont permis*socio=rien de renforcer cette attitude*socio=rien pragmatique*socio=uv4. Des percées théoriques*socio=rien et l'amélioration*socio=uv1 des méthodes*socio=rien d'analyse*socio=rien employées*socio=rien par les institutions*socio=ac compétentes*socio=uv4 ont en outre permis*socio=rien de déterminer dans quel cas*socio=rien des *socio=et interventions réglementaires *socio=nil s'imposent et quand il convient d'en affiner les modalités*socio=rien d'application*socio=rien. De cette évolution*socio=rien des idées*socio=rien et des pratiques*socio=et deux *socio=rien conclusions principales *socio=nil se dégagent. La *socio=rien première est *socio=nil que les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 qui appellent des interventions*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et sont moins nombreux*socio=rien qu'on le pensait. La *socio=rien deuxième est *socio=nil que ces interventions*socio=et, lorsqu'elles sont nécessaires*socio=rien, peuvent revêtir des formes*socio=rien moins génératrices*socio=rien de distorsions*socio=uv4 que par le passé*socio=te. UNE ATTENTION*socio=rien RENOUVELEE AUX PROBLEMES SOCIAUX*socio=et ET ENVIRONNEMENTAUX*socio=et. L'évolution*socio=rien politique*socio=et - notamment la tendance*socio=rien à la démocratisation*socio=uv1, au pluralisme*socio=uv et à la décentralisation*socio=et qui se manifeste dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac - est*socio=rien à l'origine*socio=rien d'un*socio=rien regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=uv1 pour la recherche*socio=ec2, dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1, de solutions*socio=rien moins coûteuses*socio=ec2 et plus respectueuses de l'environnement*socio=et. Cette double*socio=rien préoccupation*socio=uv4 a conduit à mieux mesurer combien il importe de consulter les collectivités_locales*socio=ac, les pauvres*socio=uv2 et ceux qui sont particulièrement touchés par la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Parallèlement, on observe une tendance*socio=rien de plus en plus nette*socio=rien à confier la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 aux collectivités_locales*socio=ac, à accroître la participation*socio=uv3 populaire et à encourager l'initiative*socio=rien individuelle*socio=uv2. La prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 de la nécessité*socio=uv1 de se préoccuper *socio=rien du sort des*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil (et des générations futures*socio=rien) a stimulé la recherche*socio=ec2 de *socio=rien nouvelles modalités de*socio=nil prestation*socio=et des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil ou de gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, propres*socio=rien à accroître les taux*socio=rien de desserte*socio=rien tout en prévenant la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et. Des modifications*socio=rien relativement simples*socio=rien de la conception*socio=ec technique*socio=rien des réseaux*socio=rien d'égouts*socio=rien et l'introduction*socio=rien de latrines améliorées mettent désormais les équipements*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2 à la portée*socio=rien des collectivités*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, et permettent aussi de faire appel*socio=rien à l'initiative*socio=rien privée*socio=et pour le financement*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien des équipements*socio=ec1 et la fabrication*socio=ec1 de certains de leurs éléments*socio=rien. Pour le traitement*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées, il existe une gamme*socio=rien de plus en plus large*socio=rien d'options*socio=rien technologiques*socio=ec1, économiques*socio=ec1 et institutionnelles*socio=et qui permettent de recourir moins fréquemment que par le passé*socio=te à de coûteuses*socio=ec2 usines*socio=ec1 d'épuration*socio=et. Pour l'irrigation*socio=ec1, les *socio=rien grands réseaux font*socio=nil place,*socio=nil *socio=nil de plus en plus, à des systèmes*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 au goutte-à-goutte, par remontée ou par aspersion, ou à des réseaux*socio=rien de canaux*socio=ec1 à *socio=rien faible élévation *socio=nil ne nécessitant que des pompes de puissance*socio=et modeste*socio=rien, qui s'adaptent*socio=rien très facilement aux besoins*socio=uv1 des agriculteurs*socio=ac et ne risquent pas de compromettre l'équilibre*socio=uv3 écologique*socio=et. On observe aussi un*socio=rien regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=uv1 pour les moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1 non motorisés, notamment les bicyclettes et les voitures*socio=rien à bras*socio=rien et, dans le cas*socio=rien des réseaux*socio=rien routiers*socio=et, pour des améliorations*socio=uv1 simples*socio=rien qui n'en permettent pas moins d'accroître sensiblement la mobilité*socio=uv3 des ruraux*socio=ac et des citadins*socio=ac. La conscience*socio=uv1 de la nécessité*socio=uv1 d'économiser de précieuses*socio=rien ressources*socio=ec1 a conduit à chercher à éviter des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui ne sont pas indispensables*socio=uv4 - en encourageant le recyclage*socio=et et la récupération*socio=et des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien; en réduisant à la source*socio=rien les rejets*socio=rien de déchets*socio=ec1 et d'effluents; en gérant la demande*socio=ec1 d'eau*socio=ec1, d'électricité*socio=ec1 et de services*socio=ec1 de transport*socio=ec1 (Chapitre*socio=rien 4). Il y a dans ces *socio=rien domaines un échange*socio=ec1 fructueux *socio=nil de données d'expérience*socio=ec2 entre pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3. L'avenir*socio=te: tracer les voies*socio=rien de la réforme*socio=et. Pour tirer des erreurs*socio=uv4 passées*socio=te les leçons*socio=ec2 qui s'imposent et saisir les possibilités*socio=rien d'action*socio=et nouvelles*socio=rien qui s'offrent aujourd'hui, il importe de jeter *socio=rien un regard neuf sur la*socio=nil façon *socio=nil dont l'État*socio=ac et les organismes_publics*socio=ac, d'une part*socio=rien, et le secteur_privé*socio=et, d'autre part*socio=rien, peuvent rendre la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à la fois*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et plus aisément adaptable aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien. Il s'agit de déterminer quels sont les domaines*socio=rien où il *socio=rien est possible *socio=nil de laisser jouer les lois_du_marché*socio=ec2 et quels sont ceux qui exigent l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. A l'intérieur*socio=te de ces paramètres*socio=rien, *socio=rien différentes options institutionnelles*socio=et *socio=nil se présentent, dont chacune prévoit une répartition*socio=uv3 différente*socio=rien des responsabilités*socio=uv1 entre l'État*socio=ac, les organismes_publics*socio=ac et des entreprises*socio=ac ou groupements*socio=rien privés*socio=et (parfois à but*socio=rien non lucratif*socio=ec). Pour chaque pays*socio=ac, le choix*socio=uv1 entre ces options*socio=rien dépendra de ses caractéristiques*socio=rien économiques*socio=ec1, institutionnelles*socio=et et sociales*socio=et. L'éventail*socio=rien des *socio=rien options est large,*socio=nil *socio=nil mais on peut, en gros*socio=rien, en distinguer quatre: - Option*socio=rien A: L'État*socio=ac est*socio=rien propriétaire*socio=ac des équipements*socio=ec1, qui sont exploités par des entreprises*socio=ac ou des administrations_publiques*socio=ac. - - Option*socio=rien B: L'État*socio=ac est*socio=rien propriétaire*socio=ac des équipements*socio=ec1, mais leur exploitation*socio=ec1 est*socio=rien entièrement dévolue*socio=rien au secteur_privé*socio=et (qui assume les risques*socio=uv4 financiers*socio=ec1 correspondants*socio=rien). - - Option*socio=rien C: Propriété*socio=ec1 et exploitation*socio=ec1 privées*socio=et. - - Option*socio=rien D: Prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 par les collectivités_locales*socio=ac et par les usagers*socio=rien. - Dans la *socio=rien suite du présent Rapport,*socio=nil *socio=nil on examine comment il *socio=rien est possible *socio=nil de rendre la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4 et plus aisément adaptable à la demande*socio=ec1 en améliorant le régime*socio=et des incitations*socio=uv3, ce qui implique que l'accent*socio=rien soit mis davantage sur*socio=rien l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et sur*socio=rien les obligations*socio=uv1 de reddition des comptes*socio=rien. Le Chapitre*socio=rien 2 traite des moyens*socio=ec1 de responsabiliser les dirigeants*socio=ac d'un*socio=rien organisme_public*socio=ac ou d'une administration_publique*socio=ac (Option*socio=rien A): soumettre l'organisme*socio=ac ou l'administration*socio=ac en question*socio=rien aux principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, et la restructurer (par sa transformation*socio=ec2 en société*socio=ac). On y passe aussi en revue *socio=rien différentes formules contractuelles*socio=et propres *socio=nil à améliorer le contrôle*socio=uv3 et l'efficacité*socio=uv3 de l'exploitation*socio=ec1, ainsi que les conditions*socio=rien à remplir pour que le passage*socio=rien à l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 se fasse dans de *socio=rien bonnes conditions.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil souvent très difficile*socio=rien, en l'absence*socio=rien de concurrence*socio=ec1 effective*socio=rien, de soumettre durablement un*socio=rien organisme_public*socio=ac aux principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Le Chapitre*socio=rien 3 traite des possibilités*socio=rien et des moyens*socio=ec1 de faire jouer les forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 pour responsabiliser les gestionnaires*socio=ac, ces moyens*socio=ec1 consistant à les exposer à la concurrence*socio=ec1 et, si celle-ci ne constitue pas une incitation*socio=uv3 suffisante*socio=rien, à prendre des *socio=et mesures réglementaires.*socio=nil Le*socio=nil Chapitre*socio=rien *socio=nil 3 passe aussi en revue *socio=rien différents cas *socio=nil où l'on a appliqué l'Option*socio=rien B (équipements*socio=ec1 appartenant à l'État*socio=ac mais exploités par le secteur_privé*socio=et, avec ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 à la concurrence*socio=ec1) ou l'Option*socio=rien C (propriété*socio=ec1 et exploitation*socio=ec1 privées*socio=et des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1). Ces deux options*socio=rien nécessitent une restructuration*socio=et appropriée des secteurs*socio=rien concernés afin de maximiser la concurrence*socio=ec1 et d'alléger la réglementation*socio=et. Le Chapitre*socio=rien 4 traite de problèmes*socio=uv4 qui ne peuvent être*socio=rien entièrement résolus en appliquant les principes*socio=ec2 de l'économie_de_marché*socio=ec1 ou en faisant jouer la concurrence*socio=ec1: externalités (en particulier*socio=rien celles qui touchent l'environnement*socio=et), problèmes*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 distributive et nécessité*socio=uv1 de coordonner les investissements*socio=ec1. On y examine aussi *socio=rien différentes méthodes d'*socio=nil évaluation*socio=ec2 des*socio=nil problèmes_sociaux*socio=et et*socio=nil écologiques*socio=et *socio=nil et divers moyens*socio=ec1 de responsabiliser les gestionnaires*socio=ac face*socio=rien à ces problèmes*socio=uv4: décentralisation*socio=et des fonctions*socio=rien exercées par les pouvoirs_publics*socio=et, participation*socio=uv3 des usagers*socio=rien et des autres *socio=rien parties prenantes *socio=nil (y compris dans le cadre*socio=rien de formules*socio=rien d'"auto-assistance", selon l'Option*socio=rien D) et planification*socio=et. Dans le Chapitre*socio=rien 5, on examine comment certains mécanismes*socio=rien de financement*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 peuvent, en faisant jouer la discipline*socio=uv1 qu'imposent les marchés_financiers*socio=ec1, contribuer à rendre la gestion*socio=ec2 de ces équipements*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4. Etant donné que la nature*socio=rien des risques*socio=uv4 n'est*socio=rien pas la même pour tous les éléments*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, on examine aussi dans ce chapitre*socio=rien comment des montages financiers*socio=ec1 appropriés faisant intervenir *socio=rien différentes sources et*socio=nil instruments de*socio=nil financement*socio=ec1 (*socio=nil privés*socio=et et*socio=nil publics*socio=et)*socio=nil *socio=nil permettent non seulement de mobiliser davantage de ressources*socio=ec1 pour le financement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, mais aussi d'améliorer la gestion*socio=ec2 des risques*socio=uv4. Enfin, le Chapitre*socio=rien 6 reprend les options*socio=rien institutionnelles*socio=et et montre comment elles peuvent s'appliquer dans *socio=rien différents secteurs d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil et dans *socio=rien différentes catégories de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil On trouve aussi dans ce *socio=rien chapitre un *socio=nil exposé succinct des *socio=rien conditions du succès*socio=uv1 *socio=nil de chacune des formules*socio=rien institutionnelles*socio=et envisagées. Le chapitre*socio=rien s'achève sur*socio=rien une large*socio=rien évaluation*socio=ec2 des avantages*socio=rien économiques*socio=ec1 et financiers*socio=ec1 que peuvent escompter les pays*socio=ac qui suivront le programme*socio=et de réformes*socio=et proposé dans le *socio=rien présent Rapport.*socio=nil *socio=nil 2. Appliquer les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et. En général*socio=rien, les *socio=ac entreprises prestataires de*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil qui réussissent le mieux, que ce soit dans le secteur_public*socio=et ou privé*socio=et, sont gérées comme des entreprises*socio=ac commerciales*socio=ec1 et présentent trois caractéristiques*socio=rien fondamentales*socio=uv4: - Elles ont des objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien et cohérents axés sur*socio=rien la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1. - - Elles sont dotées de l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2, et leurs dirigeants*socio=ac ainsi que leur personnel*socio=ac sont responsables*socio=uv2 des résultats*socio=rien. - - Elles sont *socio=rien financièrement indépendantes.*socio=nil Les*socio=nil principes*socio=ec2 sur *socio=nil lesquels reposent ces caractéristiques*socio=rien sont évidents*socio=rien pour une entreprise_privée*socio=et, mais c'est*socio=rien loin*socio=rien d'être*socio=rien toujours le cas*socio=rien dans le secteur_public*socio=et. Les gouvernements*socio=ac doivent trouver un*socio=rien équilibre*socio=uv3 entre une multitude*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1, sociaux*socio=et et politiques*socio=et différents*socio=rien, dont la poursuite*socio=rien se répercute tout naturellement sur*socio=rien les activités*socio=rien de tout le secteur_public*socio=et, y compris des entreprises*socio=ac qui opèrent dans le domaine*socio=rien des infrastructures*socio=et. De même, la gestion*socio=ec2 du*socio=rien personnel*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et se heurte souvent à de nombreuses*socio=rien restrictions*socio=et concernant la responsabilisation*socio=uv1 de ce personnel*socio=ac et l'attribution*socio=rien de récompenses en rapport*socio=rien avec le travail*socio=ec1 fourni. De plus, la situation*socio=rien financière*socio=ec1 des administrations*socio=ac et entreprises*socio=ac publiques*socio=et dépend souvent de décisions*socio=rien budgétaires*socio=et sans rapport*socio=rien avec les résultats*socio=rien obtenus et, en matière*socio=rien de tarification*socio=et, de pratiques*socio=et dictées par des raisons*socio=rien politiques*socio=et. Tous ces facteurs*socio=rien vont souvent à l'encontre*socio=rien d'une gestion*socio=ec2 rationnelle*socio=uv4. Pour beaucoup, carences organisationnelles et piètres performances*socio=uv3 *socio=rien chroniques du secteur_public*socio=et *socio=nil constituent des arguments qui devraient inciter fortement à cesser de vouloir*socio=rien réformer celui-ci et à faire appel*socio=rien plutôt au secteur_privé*socio=et pour assurer les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Cet accroissement*socio=ec2 *socio=rien du rôle du secteur_privé*socio=et,*socio=nil *socio=nil que l'on examine au Chapitre*socio=rien 3, est*socio=rien peut-être envisageable dans certains pays*socio=ac et pour certains secteurs*socio=rien. Il *socio=rien est important,*socio=nil *socio=nil néanmoins, de rendre le secteur_public*socio=et plus performant*socio=uv, et cela pour (au moins) quatre raisons*socio=rien. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil étant donné le rôle*socio=rien prédominant que l'État*socio=ac joue actuellement, il est*socio=rien à prévoir que, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac et des secteurs*socio=rien, le secteur_public*socio=et demeurera, pour longtemps encore, le principal*socio=rien prestataire*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, les moyens*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et, aujourd'hui faibles*socio=rien, ne se renforceront que lentement. Ensuite, même avec l'intervention*socio=et d'un*socio=rien secteur_privé*socio=et dynamique*socio=uv4, certains secteurs*socio=rien - réseaux*socio=rien routiers*socio=et et grands*socio=rien ouvrages de génie*socio=rien civil*socio=et notamment - continueront à relever pour l'essentiel*socio=uv4 *socio=rien du domaine public*socio=et.*socio=nil La*socio=nil troisième raison*socio=uv est que*socio=nil seul un secteur_public*socio=et efficace*socio=uv4 *socio=nil peut faciliter la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et - il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'un*socio=rien département*socio=ac des travaux_publics*socio=et démotivé et incompétent ait la volonté*socio=uv1 ou la capacité*socio=uv3 de sous-traiter l'entretien*socio=rien des routes*socio=et. Enfin, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 décideront (pour des raisons*socio=rien de stratégie*socio=et, de réglementation*socio=et ou de politique*socio=et) de laisser au secteur_public*socio=et une *socio=rien grande partie *socio=nil de la construction*socio=ec1 et de l'exploitation*socio=ec1 des infrastructures*socio=et, comme l'ont fait*socio=rien beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Il est*socio=rien donc primordial*socio=rien de rendre les entreprises*socio=ac publiques*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 plus performantes (Option*socio=rien A dans le Chapitre*socio=rien 1). Cela pourra se faire en mettant en oeuvre*socio=rien trois *socio=rien instruments majeurs *socio=nil pour renforcer l'application*socio=rien des lois_du_marché*socio=ec2 dans le secteur_public*socio=et: - Par la transformation*socio=ec2 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et en sociétés*socio=ac par actions*socio=ec de manière*socio=rien à les rendre quasiment indépendantes*socio=rien et à mettre les pourvoyeuses de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à l'abri des pressions*socio=ec2 et contraintes*socio=uv1 autres que celles du*socio=rien marché*socio=ec1. - - Par la conclusion*socio=rien de contrats*socio=ec1 en bonne*socio=rien et due forme*socio=rien entre l'État*socio=ac et des gestionnaires*socio=ac (du*socio=rien secteur_public*socio=et ou du*socio=rien secteur_privé*socio=et) ou des sociétés*socio=ac privées*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, de manière*socio=rien à les rendre plus autonomes*socio=uv2 et plus responsables*socio=uv2 par la précision*socio=rien des objectifs*socio=uv4 à atteindre conformément aux orientations*socio=et définies*socio=rien par l'État*socio=ac. - Par l'adoption*socio=et d'une stratégie*socio=et de tarification*socio=et conçue pour assurer la couverture*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1, ce qui crée une forme*socio=rien d'indépendance*socio=uv1 financière*socio=ec1 souhaitable*socio=rien pour les services_publics*socio=et, et même parfois pour les travaux_publics*socio=et. - Enseignements*socio=et tirés des succès*socio=uv1 et des échecs*socio=uv1. Bien*socio=rien que le secteur_public*socio=et ait consacré de gros*socio=rien investissements*socio=ec1 au développement*socio=uv3 des infrastructures*socio=et (Chapitre*socio=rien 1), le bilan*socio=rien de la gestion*socio=ec2 des services*socio=ec1 *socio=rien correspondants est moins*socio=nil bon.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil tend à montrer que les *socio=rien éléments clés *socio=nil de la réussite*socio=uv1, et qui font défaut*socio=rien dans les entreprises*socio=ac en difficulté*socio=uv4, sont ceux qui relèvent des principes*socio=ec2 d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 dont on a parlé plus haut*socio=rien. Ce que les succès*socio=uv1 enseignent. Que nombre*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et aient réalisé de piètres performances*socio=uv3 ne signifie pas que le secteur_public*socio=et soit incapable*socio=rien de fonctionner correctement. Une étude*socio=ec2 récente*socio=rien portant sur*socio=rien la privatisation*socio=et de deux compagnies*socio=ac publiques*socio=et de production*socio=ec1 et de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 au Chili*socio=ac qui étaient déjà bien*socio=rien gérées a montré que les améliorations*socio=uv1 apportées par l'adoption*socio=et *socio=rien du système de*socio=nil gestion*socio=ec2 propre aux*socio=nil entreprises*socio=ac privées*socio=et *socio=nil n'ont entraîné qu'un*socio=rien léger*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv - de 2,1% dans *socio=rien un cas *socio=nil et de moins de 4% dans l'autre. Parce que les compagnies*socio=ac en question*socio=rien étaient déjà gérées comme des sociétés*socio=ac commerciales*socio=ec1, les gains*socio=ec1 retirés de la privatisation*socio=et ont été*socio=rien de 10 à 20 *socio=rien fois inférieurs *socio=nil à ce qu'ils auraient été*socio=rien normalement. Il y a beaucoup d'autres exemples*socio=rien d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et qui réussissent à assurer des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dans des conditions*socio=rien satisfaisantes*socio=uv4 - au Mexique*socio=ac dans le domaine*socio=rien de l'électricité*socio=ec1, en Corée*socio=ac et à Singapour*socio=ac dans tous, ou pratiquement tous, les secteurs*socio=rien et, au Togo*socio=ac, pour l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, pour n'en citer que quelques-uns. Jusqu'à une date récente*socio=rien, la compagnie*socio=ac des eaux*socio=ec1 du*socio=rien Botswana était, elle aussi, gérée selon les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, et ses performances*socio=uv3 ont *socio=rien été enviables *socio=nil (Encadré 2:1). Quel est*socio=rien le secret*socio=rien de ce succès*socio=uv1? *socio=rien Un trait commun*socio=uv2 *socio=nil à toutes les entreprises*socio=ac concernées est*socio=rien leur *socio=rien haut degré d'*socio=nil autonomie*socio=uv1.*socio=nil Mais*socio=nil être autonome*socio=uv2 sur le*socio=nil plan *socio=nil de la gestion*socio=ec2 et de l'organisation*socio=ec1 ne signifie pas jouir d'une liberté*socio=uv1 totale*socio=rien: toutes les entreprises*socio=ac publiques*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 relèvent d'un*socio=rien ministère*socio=ac de tutelle*socio=rien, lequel veille au respect*socio=uv1 de la réglementation*socio=et à laquelle elles sont soumises. Le gouvernement*socio=ac indique clairement la politique*socio=et à suivre et les objectifs*socio=uv4 à atteindre, laissant aux entreprises*socio=ac le soin*socio=rien de la planification*socio=et détaillée et de la mise en oeuvre*socio=rien. Cette délégation*socio=ac de responsabilités*socio=uv1 et l'absence*socio=rien délibérée de toute *socio=et intervention politique *socio=nil sont une des raisons*socio=rien qui expliquent pourquoi ces entreprises*socio=ac publiques*socio=et maintiennent à leur tête*socio=rien des gens*socio=ac de grande*socio=rien valeur*socio=ec1 et parviennent à conserver leurs cadres*socio=rien moyens*socio=ec1 et leurs spécialistes*socio=ac. Les organismes*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et qui réussissent sont également *socio=rien financièrement solides.*socio=nil Les*socio=nil tarifs*socio=et *socio=nil sont calculés de manière*socio=rien à couvrir (au moins) les charges*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien, et *socio=rien un système comptable*socio=ec1 efficace*socio=uv4 *socio=nil permet de contrôler les dépenses*socio=ec1. Cette politique*socio=et de vérité*socio=uv1 des prix*socio=ec1 qui est*socio=rien ainsi pratiquée à l'égard*socio=rien des *socio=rien usagers est *socio=nil l'une des raisons*socio=rien de la *socio=rien grande importance *socio=nil accordée au maintien*socio=rien de *socio=rien bonnes relations *socio=nil avec ceux-ci. Une autre caractéristique*socio=rien commune*socio=uv2 (sans être*socio=rien universelle*socio=uv2) aux organismes_publics*socio=ac bien*socio=rien gérés est*socio=rien le fait*socio=rien qu'ils font appel*socio=rien à des entreprises*socio=ac privées*socio=et et à des capitaux*socio=ec1 privés*socio=et pour l'exploitation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. Ce que les échecs*socio=uv1 enseignent. Une enquête*socio=ec2 portant sur*socio=rien 44 pays*socio=ac qui ont, avec l'appui*socio=uv financier*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te, réalisé des projets*socio=rien qui visaient à améliorer le fonctionnement*socio=rien des infrastructures*socio=et a fait*socio=rien apparaître les problèmes*socio=uv4 qui sont les plus fréquents*socio=rien dans six secteurs*socio=rien (Tableau*socio=rien 2:1). L'absence*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien, le manque*socio=rien d'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et de responsabilisation*socio=uv1, les difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1 ainsi que les problèmes*socio=uv4 de salaires*socio=ec1 et de main-d'_oeuvre*socio=rien sont des problèmes*socio=uv4 qui se présentent constamment dans les entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et. Les objectifs*socio=uv4 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sont souvent vagues et contradictoires*socio=uv2. Les buts*socio=rien à atteindre par ces entreprises*socio=ac ne doivent pas *socio=rien être définis uniquement en*socio=nil termes financiers*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil surtout lorsqu'une frange importante*socio=rien de la population*socio=ac n'a pas accès*socio=uv1 à leurs services*socio=ec1. Ils pourront comporter des *socio=rien éléments quantitatifs,*socio=nil *socio=nil comme l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du nombre des*socio=nil usagers *socio=nil ou de la capacité*socio=uv3 des équipements*socio=ec1. Il est*socio=rien souvent arrivé qu'en l'absence*socio=rien de ce type*socio=rien d'objectifs*socio=uv4, des prestataires*socio=ac publics*socio=et ne se soient pas aperçus que certains groupes*socio=rien de consommateurs*socio=ac - comme les pauvres*socio=uv2 et les ruraux*socio=ac - étaient prêts*socio=ec1 à payer*socio=rien le prix*socio=ec1 de certains services*socio=ec1 et qu'il aurait fallu y pourvoir. Que ce soit en Afrique*socio=ac, en amérique_latine*socio=ac ou en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, les signaux*socio=rien que les services*socio=ec1 d'eau*socio=ec1 et d'électricité*socio=ec1 reçoivent des pouvoirs_publics*socio=et concernant l'extension*socio=rien éventuelle*socio=rien de leurs réseaux*socio=rien dans telle ou telle direction*socio=rien ne sont pas très nets*socio=rien. Les principales*socio=rien victimes*socio=ac *socio=rien du manque *socio=nil de cohérence des priorités*socio=uv4 officielles*socio=et sont souvent les habitants*socio=ac des *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil que les carences des pouvoirs_publics*socio=et à cet égard*socio=rien conduisent à rechercher d'autres *socio=rien solutions possibles *socio=nil pour la satisfaction*socio=uv3 de leurs besoins*socio=uv1 (Chapitre*socio=rien 4). Le manque*socio=rien d'autonomie*socio=uv1 et de responsabilisation*socio=uv1 est*socio=rien à la base*socio=rien de bien*socio=rien d'autres problèmes*socio=uv4. Difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1, sureffectifs et imprécision des objectifs*socio=uv4 proviennent de ce que les dirigeants*socio=ac des entreprises*socio=ac n'ont pas la maîtrise*socio=rien des opérations*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien, ni de pouvoir*socio=et de décision*socio=rien en ce qui concerne les prix*socio=ec1, les salaires*socio=ec1, l'emploi*socio=ec1 et les budgets*socio=ec1. Il *socio=rien est rare,*socio=nil *socio=nil de ce fait*socio=rien, qu'ils se sentent suffisamment motivés pour fournir davantage d'efforts*socio=uv1. Au Ghana*socio=ac, par exemple*socio=rien, une réforme*socio=et de 1985 a rendu le directeur*socio=rien d'un*socio=rien service_public*socio=et comptable*socio=ec1 à l'égard*socio=rien de son conseil_d'_administration*socio=et; mais, par suite*socio=rien d'amendements*socio=rien, la responsabilité*socio=uv1 est*socio=rien peu à peu revenue au ministère*socio=ac de tutelle*socio=rien, entraînant ainsi *socio=rien un retour *socio=nil à la pratique*socio=et des interventions*socio=et *socio=rien directes du pouvoir_politique*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil problème*socio=uv4 s'*socio=nil est *socio=nil encore aggravé lorsque le système*socio=rien des primes*socio=ec1, qui avait été*socio=rien institué dans le but*socio=rien de motiver dirigeants*socio=ac et employés*socio=ac, est*socio=rien devenu *socio=rien partie intégrante *socio=nil de la *socio=ec1 structure salariale,*socio=nil *socio=nil perdant ainsi sa valeur*socio=ec1 d'incitation*socio=uv3. Le troisième*socio=rien problème*socio=uv4, à savoir*socio=rien les difficultés*socio=uv4 financières*socio=ec1, se pose communément aux services_publics*socio=et d'eau*socio=ec1 et d'électricité*socio=ec1 lorsque des raisons*socio=rien politiques*socio=et font qu'il n'y a pas ajustement*socio=et des tarifs*socio=et lorsque les coûts*socio=ec1 augmentent. Ces difficultés*socio=uv4 tiennent au manque*socio=rien d'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et au fait*socio=rien que l'on utilise les entreprises*socio=ac publiques*socio=et pour réaliser, sans contrepartie*socio=rien, des objectifs*socio=uv4 divers - comme la pratique*socio=et de tarifs*socio=et peu élevés*socio=uv4 pour combattre*socio=rien l'inflation*socio=ec2. Au Brésil*socio=ac, les *socio=et tarifs publics ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil gelés trois fois*socio=rien entre mars*socio=rien 1985 et la fin*socio=rien de 1989, ce qui a fait*socio=rien baisser de 59% en chiffres réels*socio=ec2 les tarifs*socio=et des services*socio=ec1 portuaires*socio=ec, de 32% ceux des chemins*socio=rien de fer*socio=rien et de 26% ceux des télécommunications*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, les pertes*socio=ec2 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et se sont accrues, ce qui, en aggravant le déficit*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien du*socio=rien secteur_public*socio=et, a eu pour effet*socio=rien de faire échouer la stratégie*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Les problèmes*socio=uv4 de salaires*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 découlent souvent des trois premiers*socio=rien types de problèmes*socio=uv4. De nombreux*socio=rien services_publics*socio=et ont des *socio=rien effectifs pléthoriques *socio=nil parce que les gouvernements*socio=ac les utilisent pour créer des emplois*socio=ec1, et le coût*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien qui en résulte est*socio=rien répercuté sur*socio=rien le contribuable*socio=ac ou le consommateur*socio=ac. Cette pratique*socio=et fait*socio=rien que les crédits*socio=ec1 de maintenance sont souvent insuffisants*socio=rien. La présence*socio=rien de sureffectifs érode l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2, provoque la dilution des objectifs*socio=uv4 fixés pour l'organisation*socio=ec1 et crée des problèmes*socio=uv4 financiers*socio=ec1, surtout dans le secteur*socio=rien des transports*socio=ec1. Dans les années*socio=rien 80, l'une des plus grosses*socio=rien compagnies*socio=ac de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien a augmenté ses services*socio=ec1 facturés de 132%, ce qui, normalement, aurait dû se traduire par une baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de personnel*socio=ac. Mais les effectifs*socio=rien ont augmenté de 166% au cours*socio=rien de la même période*socio=te, annulant ainsi les gains*socio=ec1 générés par l'augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1. Toujours au niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, un*socio=rien autre problème*socio=uv4 tient au fait*socio=rien que, bien*socio=rien qu'elles aient souvent des *socio=rien effectifs pléthoriques,*socio=nil il*socio=nil est rare *socio=nil que les entreprises*socio=ac publiques*socio=et fassent suffisamment appel*socio=rien à des *socio=rien méthodes fortes consommatrices*socio=ac de*socio=nil main-d'_oeuvre,*socio=nil *socio=nil qui peuvent être*socio=rien moins coûteuses*socio=ec2 et permettre de réaliser des infrastructures*socio=et de *socio=rien haute qualité *socio=nil dans le domaine*socio=rien des routes*socio=et, de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et de l'assainissement*socio=uv3, de l'irrigation*socio=ec1 et de l'urbanisme*socio=ec1. En Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, les organismes_publics*socio=ac ont souvent préféré utiliser des méthodes*socio=rien à *socio=rien forte intensité d'*socio=nil apports en*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil et en matériel*socio=rien pour la construction*socio=ec1 de routes*socio=et surdimensionnées d'un*socio=rien entretien*socio=rien généralement coûteux*socio=ec2. La suppression*socio=rien de ces anomalies*socio=rien permet souvent de mieux utiliser les ressources*socio=ec1 locales*socio=te et constitue peut-être *socio=rien un moyen *socio=nil de mieux atteindre les objectifs*socio=uv4 fixés pour la protection*socio=et de l'environnement*socio=et et la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Au Rwanda*socio=ac, par exemple*socio=rien, l'adoption*socio=et de méthodes*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil pour la construction*socio=ec1 de routes*socio=et secondaires*socio=rien et de routes*socio=et non revêtues a entraîné une augmentation*socio=ec2 de 240% *socio=rien du nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil (principalement des emplois*socio=ec1 sans qualification et faiblement rémunérés pour lesquels les preneurs sont très nombreux*socio=rien parmi les pauvres*socio=uv2). Cela a eu également pour effet*socio=rien de réduire d'environ *socio=rien un tiers le*socio=nil total des*socio=nil coûts*socio=ec1 *socio=nil et les importations*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac peuvent éviter ces quatre problèmes*socio=uv4 de type*socio=rien courant*socio=te et augmenter leurs chances*socio=rien de réussite*socio=uv1 en créant des organismes*socio=ac régis par les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Une fois*socio=rien qu'elles ont acquis*socio=rien le statut*socio=et de sociétés*socio=ac, les entreprises*socio=ac publiques*socio=et sont à l'abri de bien*socio=rien des contraintes*socio=uv1 et pressions*socio=ec2 gouvernementales*socio=et. Cela ne signifie pas pour autant qu'elles soient capables*socio=rien de fixer elles-mêmes leurs objectifs*socio=uv4 et d'établir leurs propres*socio=rien programmes*socio=et. L'État*socio=ac, demeuré propriétaire*socio=ac, continue*socio=rien à définir*socio=rien leurs *socio=uv4 objectifs fondamentaux *socio=nil - au besoin*socio=uv1 par voie*socio=rien de contrats*socio=ec1 en bonne*socio=rien et due forme*socio=rien - et à en réglementer le comportement*socio=rien de manière*socio=rien à ce que la collectivité*socio=ac y trouve son compte*socio=rien. Outre l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et les objectifs*socio=uv4 *socio=rien bien précis *socio=nil qu'elles doivent avoir, il faut que les prix*socio=ec1 soient fixés - par l'entreprise*socio=ac elle-même ou par voie*socio=rien réglementaire*socio=et - à des *socio=rien niveaux suffisants *socio=nil pour leur garantir solidité*socio=rien et incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1. Transformation*socio=ec2 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et en sociétés*socio=ac. La *socio=rien séparation explicite *socio=nil entre les prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et l'État*socio=ac commence par la transformation*socio=ec2 d'une administration*socio=ac en entreprise_publique*socio=et, de manière*socio=rien à lui donner une plus grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2. Beaucoup de pays*socio=ac ont franchi ce pas pour l'eau*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1 et les chemins*socio=rien de fer*socio=rien, et plus récemment seulement pour les services*socio=ec1 portuaires*socio=ec. Les entreprises*socio=ac sont tenues de fournir des services*socio=ec1 répondant à la demande*socio=ec1, mais beaucoup n'ont pas l'indépendance*socio=uv1 juridique*socio=et nécessaire*socio=rien pour opérer dans des conditions*socio=rien d'efficacité*socio=uv3. L'étape*socio=te suivante*socio=rien consiste à conférer à ces entreprises*socio=ac le statut*socio=et de sociétés*socio=ac indépendantes*socio=rien soumises aux mêmes obligations*socio=uv1 légales que les firmes*socio=ac privées*socio=et. Une fois*socio=rien devenue société*socio=ac, l'entreprise_publique*socio=et est*socio=rien soumise à la législation*socio=et commerciale*socio=ec1 et fiscale*socio=et, aux critères*socio=rien de comptabilité*socio=ec1, aux règles*socio=et de la concurrence*socio=ec1 et à la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1, et elle est*socio=rien moins exposée aux *socio=et ingérences gouvernementales.*socio=nil *socio=nil Dans la pratique*socio=rien, la transformation*socio=ec2 n'est*socio=rien pas toujours complète parce que les organismes_publics*socio=ac n'ont pas à faire face*socio=rien à une véritable*socio=rien concurrence*socio=ec1, ou parce qu'ils n'ont pas que des objectifs*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, la transformation*socio=ec2 d'une entreprise_publique*socio=et en société*socio=ac signifie que son personnel*socio=ac cesse d'être*socio=rien régi par le statut*socio=et de la fonction_publique*socio=et et relève*socio=rien désormais du*socio=rien droit*socio=uv1 du*socio=rien travail*socio=ec1. Pourtant, même devenues sociétés*socio=ac, les entreprises*socio=ac publiques*socio=et se montrent souvent peu empressées à réduire leurs effectifs*socio=rien. L'expérience*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3 tend à montrer que l'application*socio=rien des lois*socio=et *socio=rien ordinaires du travail*socio=ec1 *socio=nil et les réductions*socio=ec2 d'effectifs*socio=rien nécessaires*socio=rien à la réussite*socio=uv1 des restructurations*socio=et sont politiquement*socio=et plus acceptables*socio=rien - et donc plus viables*socio=uv4 -, lorsque le licenciement*socio=ec1 s'accompagne du*socio=rien versement*socio=ec1 d'une indemnité, comme cela a été*socio=rien le *socio=rien cas lors *socio=nil de la réforme*socio=et des chemins*socio=rien de fer*socio=rien en Argentine*socio=ac (Encadré 2:2). La transformation*socio=ec2 d'une administration*socio=ac ou d'un*socio=rien ministère*socio=ac en une entreprise_publique*socio=et est*socio=rien plus difficile*socio=rien lorsqu'il s'agit d'organismes*socio=ac de travaux_publics*socio=et que de services_publics*socio=et - et les routes*socio=et présentent un*socio=rien défi*socio=uv2 particulièrement difficile*socio=rien. Toutefois, la transformation*socio=ec2 d'administrations*socio=ac routières*socio=rien en sociétés*socio=ac de services_publics*socio=et (comme en Nouvelle-zélande*socio=ac) peut *socio=rien être intéressante comme*socio=nil moyen *socio=nil d'améliorer les performances*socio=uv3, notamment au niveau*socio=rien de l'entretien*socio=rien. Les crédits*socio=ec1 prévus pour les routes*socio=et sont inscrits*socio=rien au budget*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien de l'évaluation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 liés à la circulation*socio=ec2, et les montants*socio=ec1 mis à la charge*socio=rien des usagers*socio=rien sont ensuite calculés en tenant compte*socio=rien de l'usure*socio=rien imputable*socio=uv2 aux différents*socio=rien types de véhicules. Cette expérience*socio=ec2 est*socio=rien cependant très récente*socio=rien et, bien*socio=rien qu'elle ait inspiré des *socio=rien démarches similaires *socio=nil (en Tanzanie*socio=ac notamment), il est*socio=rien encore trop tôt pour se prononcer sur*socio=rien sa viabilité*socio=uv3. L'adoption*socio=et des *socio=rien méthodes comptables de*socio=nil gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 est un *socio=nil autre avantage immédiat*socio=rien de la transformation*socio=ec2 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et en sociétés*socio=ac. La pratique*socio=et de la comptabilité*socio=ec1 analytique*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 permet de savoir*socio=rien quelles activités*socio=rien ne sont pas rentables*socio=ec2 et révèle les sources*socio=rien d'inefficacités*socio=uv, ce qui donne plus de transparence*socio=uv3 aux coûts*socio=ec1 et bénéfices*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et administrations_publiques*socio=ac. Au Ghana*socio=ac, par exemple*socio=rien, une tentative*socio=rien de réforme*socio=et des principaux*socio=rien services_publics*socio=et a commencé par l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien bon système de*socio=nil comptes *socio=nil pour les coûts*socio=ec1. Lorsque les pouvoirs_publics*socio=et ont décidé de ne plus transférer de crédits*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac capables*socio=rien de *socio=rien devenir financièrement autonomes*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil celles-ci ont ressenti le besoin*socio=uv1 d'employer des techniques*socio=rien de comptabilité*socio=ec1 analytique*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 consacrées par l'usage*socio=rien. En l'espace*socio=rien de deux ans*socio=rien, les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 d'exploitation*socio=ec1 de la société*socio=ac nationale*socio=te de transports*socio=ec1 ont diminué de 67%, et le taux*socio=rien de couverture*socio=ec1 de ces coûts*socio=ec1 par les recettes*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 92 à 111%. Les changements*socio=uv3 de *socio=rien type organisationnel *socio=nil sont toujours plus *socio=rien simples sur le*socio=nil papier*socio=ec1 *socio=nil que dans la pratique*socio=rien. La transformation*socio=ec2 d'une administration*socio=ac en une entreprise_publique*socio=et demande*socio=ec1 *socio=rien du temps *socio=nil et beaucoup d'efforts*socio=uv1. L'introduction*socio=rien de *socio=rien méthodes comptables *socio=nil normalisées et leur mise en oeuvre*socio=rien peuvent prendre, à elles seules*socio=rien, jusqu'à *socio=rien cinq ans,*socio=nil *socio=nil comme sont en train*socio=rien de le constater de nombreux*socio=rien dirigeants*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=rien. Et tout le reste*socio=rien n'est*socio=rien pas moins difficile*socio=rien. Au Ghana*socio=ac, le processus*socio=te de transformation*socio=ec2 des entreprises*socio=ac de services_publics*socio=et a été*socio=rien enclenché il y a sept ans*socio=rien, et il reste*socio=rien encore beaucoup de chemin*socio=rien à parcourir. Le passage*socio=rien à *socio=rien un système de*socio=nil sociétés*socio=ac par*socio=nil actions*socio=ec *socio=nil pour la gestion*socio=ec2 des principaux*socio=rien ports*socio=ec d'Indonésie*socio=ac a pris dix ans*socio=rien (Encadré 2:3). Des objectifs*socio=uv4 bien*socio=rien ciblés et une gestion*socio=ec2 responsable*socio=uv2. La transformation*socio=ec2 en société*socio=ac fournit certes une structure*socio=ec1 organisationnelle*socio=rien, mais tout ce qu'elle fait*socio=rien, c'est*socio=rien transformer le problème*socio=uv4 de la gestion*socio=ec2 par l'État*socio=ac en celui, plus abordable*socio=rien, mais encore difficile*socio=rien, de la gestion*socio=ec2 par l'entreprise*socio=ac elle-même. Les changements*socio=uv3 d'ordre*socio=rien organisationnel*socio=rien, à eux tout seuls*socio=rien, ne génèrent pas des objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien, pas plus qu'ils n'incitent les équipes*socio=rien dirigeantes à s'efforcer de les atteindre. De nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac disent que leurs administrations*socio=ac et entreprises*socio=ac sont déjà gérées selon des normes*socio=et commerciales*socio=ec1, mais leurs dirigeants*socio=ac ne sont pas devenus plus performants pour autant. Beaucoup de dirigeants*socio=ac disent que leur autonomie*socio=uv1 est*socio=rien trop limitée pour qu'elle puisse se faire sentir et qu'il n'est*socio=rien que trop facile*socio=rien de la leur ôter. Beaucoup de salariés*socio=ac disent n'être*socio=rien guère incités à l'efficacité*socio=uv3 *socio=rien du fait *socio=nil que l'on traite de la même manière*socio=rien ceux qui sont performants et ceux qui ne le sont pas. Beaucoup d'utilisateurs*socio=rien, enfin, iraient jusqu'à dire que cette évolution*socio=rien ne s'est*socio=rien pas traduite pour eux par une augmentation*socio=ec2 ou une amélioration*socio=uv1 des prestations*socio=et. Ces préoccupations*socio=uv4 sont particulièrement sensibles*socio=rien en Afrique*socio=ac et en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te où nombre*socio=rien d'administrations*socio=ac et services_publics*socio=et ont été*socio=rien réorganisés, mais avec des résultats*socio=rien généralement décevants*socio=rien. Les pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac ont, quant à eux, préféré l'option*socio=rien plus radicale de la privatisation*socio=et (Chapitre*socio=rien 3). L'application*socio=rien des règles*socio=et du*socio=rien marché*socio=ec1 peut aider à résoudre le problème*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac. Pour sa part*socio=rien, l'État*socio=ac doit permettre l'exercice*socio=rien d'un*socio=rien minimum*socio=rien de concurrence*socio=ec1, faire que le terrain*socio=rien de la réglementation*socio=et soit le même pour tous et donner pour instruction*socio=et aux responsables*socio=ac des entreprises*socio=ac de maximiser les profits*socio=ec1 ou d'atteindre des taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 donnés. Viable*socio=uv4 à long_terme*socio=rien pour certains secteurs*socio=rien et certains services*socio=ec1, cette solution*socio=rien soulève pourtant au moins deux problèmes*socio=uv4. Le premier*socio=rien, et le plus évident*socio=rien, est*socio=rien que les *socio=ac entreprises prestataires de*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil sont souvent dans le secteur_public*socio=et précisément en raison*socio=uv des limites*socio=rien imposées à la maximisation des profits*socio=ec1, soit parce que les services*socio=ec1 en question*socio=rien concernent des biens*socio=ec1 publics*socio=et (comme dans le cas*socio=rien des routes*socio=et), soit parce que les pouvoirs_publics*socio=et n'ont pas le profit*socio=ec1 pour unique*socio=rien objectif*socio=uv4. Le *socio=rien deuxième est *socio=nil que, comme les prestataires*socio=ac en question*socio=rien disposent d'un*socio=rien pouvoir*socio=et de monopole*socio=ec1, les prix*socio=ec1 doivent être*socio=rien réglementés du*socio=rien dehors (Chapitre*socio=rien 3). Lorsque la *socio=rien solution du marché*socio=ec1 *socio=nil ne peut pas être*socio=rien utilisée pour régler les problèmes*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et, on peut envisager trois autres méthodes*socio=rien pour structurer les relations*socio=rien entre l'État*socio=ac et les prestataires*socio=ac. - Les contrats-plans*socio=et, qui prévoient que toutes les décisions*socio=rien continuent à relever du*socio=rien secteur_public*socio=et. On cherche à responsabiliser davantage employés*socio=ac et dirigeants*socio=ac et à mieux cerner les opérations*socio=rien en précisant clairement les résultats*socio=rien que l'on veut obtenir*socio=rien, le rôle*socio=rien et les responsabilités*socio=uv1 de chacun, ainsi que la manière*socio=rien dont le travail*socio=ec1 sera récompensé. - - Les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2, par lesquels la responsabilité*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 d'un*socio=rien port*socio=rien, d'une usine*socio=ac électrique*socio=rien ou d'un*socio=rien réseau*socio=rien d'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1, par exemple*socio=rien, est*socio=rien confiée à des opérateurs*socio=ac privés*socio=et. Cette formule*socio=rien renforce l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et diminue les risques*socio=uv4 d'ingérence*socio=et politique*socio=et dans le fonctionnement*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien des entreprises*socio=ac concernées. - - Les contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1, formule*socio=rien qui consiste à confier à des sociétés*socio=ac d'exploitation*socio=ec1 privées*socio=et le soin*socio=rien de fournir un*socio=rien service*socio=ec1 donné à moindres*socio=rien coûts*socio=ec1, ou d'apporter certaines*socio=rien compétences*socio=uv3 ou connaissances*socio=ec2 qui font défaut*socio=rien dans le secteur_public*socio=et, comme en matière*socio=rien d'études_techniques*socio=ec2. (L'option*socio=rien qui consiste à transférer l'ensemble*socio=rien des opérations*socio=rien au secteur_privé*socio=et dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de location ou de concession est*socio=rien examinée au Chapitre*socio=rien 3). Lorsqu'ils sont bien*socio=rien conçus, ces contrats*socio=ec1 peuvent aider à remédier aux carences organisationnelles. Et ils peuvent donner d'aussi *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil qu'ils soient le fait*socio=rien d'une administration*socio=ac des travaux_publics*socio=et ou d'un*socio=rien service_public*socio=et de distribution*socio=rien. Ce sont des formules*socio=rien qui intéressent beaucoup les gouvernements*socio=ac, parce qu'elles n'obligent pas à en céder la propriété*socio=ec1. Contrats-plans*socio=et. Le système*socio=rien des contrats-plans*socio=et négociés entre les pouvoirs_publics*socio=et (propriétaire*socio=ac des entreprises*socio=ac) et les responsables*socio=ac des entreprises*socio=ac concernées a été*socio=rien essayé dans la plupart*socio=rien des secteurs*socio=rien. Les premiers*socio=rien ont été*socio=rien conclus en France*socio=ac, où il s'agissait principalement de consigner les obligations*socio=uv1 respectives*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et et des responsables*socio=ac de l'entreprise*socio=ac. La Corée*socio=ac, l'un*socio=rien des premiers*socio=rien pays*socio=ac d'Asie*socio=ac à avoir passé*socio=rien des contrats-plans*socio=et, y a ajouté, à l'intention*socio=rien des dirigeants*socio=ac et des employés*socio=ac, *socio=rien un système d'*socio=nil incitations*socio=uv3 basé*socio=nil sur les*socio=nil résultats.*socio=nil C'*socio=nil est cet*socio=nil élément d'*socio=nil incitation*socio=uv3 *socio=nil que l'on cherche en particulier*socio=rien à mettre en valeur*socio=ec1 dans les accords*socio=et les plus récents*socio=rien. MIEUX S'INFORMER POUR MIEUX AGIR. Pour pouvoir*socio=rien déterminer les raisons*socio=rien de l'échec*socio=uv1 des dispositifs*socio=rien d'incitation*socio=uv3, les gouvernements*socio=ac doivent mettre au point*socio=rien des systèmes*socio=rien d'information*socio=rien et d'évaluation*socio=ec2 qui permettent de suivre les résultats*socio=rien. Il s'agit, pour ce qui concerne la *socio=rien composante information,*socio=nil *socio=nil d'établir des procédures*socio=et financières*socio=ec1 et comptables*socio=rien normalisées, ainsi que des indicateurs*socio=ec1 quantitatifs*socio=rien et qualitatifs détaillés. Dans le domaine*socio=rien des routes*socio=et, il s'agit, par exemple*socio=rien, de mesurer l'état*socio=ac *socio=rien du réseau,*socio=nil son*socio=nil utilisation *socio=nil et sa gestion*socio=ec2, la façon*socio=rien dont il *socio=rien est administré,*socio=nil sa*socio=nil productivité*socio=uv *socio=nil et son financement*socio=ec1. La négociation*socio=et d'un*socio=rien contrat-plan*socio=et couvrant la plupart*socio=rien de ces indicateurs*socio=ec1 a permis*socio=rien au Service*socio=ec1 des ponts et chaussées de l'État*socio=ac de Santa Catarina, au sud*socio=te du*socio=rien Brésil*socio=ac, d'affiner ses objectifs*socio=uv4. De ce fait*socio=rien, les priorités*socio=uv4 ont changé et on accorde maintenant plus d'importance*socio=rien que par le passé*socio=te à l'entretien*socio=rien et à la réhabilitation*socio=uv3 des routes*socio=et. Des objectifs*socio=uv4 précis*socio=rien ont été*socio=rien fixés pour toutes les catégories*socio=rien de dépenses*socio=ec1. Le pourcentage*socio=rien de routes*socio=et revêtues en mauvais*socio=rien état*socio=ac, de 18% en 1991, ne devrait plus représenter que 4% à la fin*socio=rien de 1994. Une évaluation*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 en personnel*socio=ac et en compétences*socio=uv3 a conduit à réduire les effectifs*socio=rien, passés*socio=rien de 3:149 personnes*socio=ac en 1990 à 1:885 en 1993. On sous-traite déjà au secteur_privé*socio=et 10% de l'ensemble*socio=rien des travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien et, aux *socio=rien termes du contrat-plan*socio=et,*socio=nil ce*socio=nil pourcentage *socio=nil devrait atteindre 25% en 1995. Des réformes*socio=et similaires*socio=rien sont actuellement engagées dans les États*socio=ac de Maranhâo, de Piau et de Tocantins. INTRODUIRE DES DISPOSITIFS*socio=rien D'INCITATION*socio=uv3. Cette composante*socio=rien comporte plusieurs éléments*socio=rien. Le *socio=rien premier est la*socio=nil promesse *socio=nil d'une plus grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 à l'entreprise*socio=ac, assortie de récompenses aux employés*socio=ac et aux chefs*socio=ac de service*socio=ec1 qui atteindront les objectifs*socio=uv4 fixés. Certains accords*socio=et conclus en Corée*socio=ac, en Inde*socio=ac et au Mexique*socio=ac prévoient des primes*socio=ec1 pouvant représenter jusqu'à 35% du*socio=rien salaire*socio=ec1 total*socio=rien. Les Coréens considèrent que les avantages*socio=rien non pécuniaires*socio=ec - tels que les cérémonies*socio=rien organisées pour les remises de récompenses ou les citations*socio=rien dans la presse*socio=et - ont beaucoup fait*socio=rien pour le succès*socio=uv1 des contrats-plans*socio=et. Le licenciement*socio=ec1 du*socio=rien personnel*socio=ac non performant*socio=uv figure parmi les sanctions*socio=et appliquées en Corée*socio=ac (Encadré 2:4). Le *socio=rien deuxième élément d'*socio=nil incitation*socio=uv3 *socio=nil que l'on peut incorporer à ces contrats*socio=ec1 concerne la durée*socio=te du*socio=rien contrat*socio=ec1. Les accords*socio=et d'une durée*socio=te relativement courte*socio=rien (un*socio=rien an*socio=rien, comme en Corée*socio=ac ou au Mexique*socio=ac) sont plus efficaces*socio=uv4 parce qu'ils permettent des évaluations*socio=ec2 plus fréquentes*socio=rien, mais ils obligent à des renégociations, qui prennent beaucoup de temps*socio=rien. Le *socio=rien troisième dispositif d'*socio=nil incitation*socio=uv3 couramment*socio=nil employé*socio=ac *socio=nil consiste à pondérer les différents*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de performance*socio=uv3 après*socio=rien des négociations*socio=et approfondies entre les dirigeants*socio=ac des entreprises*socio=ac concernées et les pouvoirs_publics*socio=et. Au Mexique*socio=ac, l'accord*socio=et signé en 1989 par la Commission*socio=ac fédérale*socio=et de l'électricité*socio=ec1 prévoyait, compte*socio=rien tenu de ses priorités*socio=uv4, la *socio=rien pondération suivante:*socio=nil *socio=nil 44% pour l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv, 23% pour *socio=rien un meilleur rendement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil 18% pour la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 administratifs*socio=et et financiers*socio=ec1, et 15% pour l'amélioration*socio=uv1 de la *socio=rien qualité du service*socio=ec1.*socio=nil Cette*socio=nil pondération *socio=nil n'a réussi que partiellement à rendre les dirigeants*socio=ac et le personnel*socio=ac plus conscients*socio=uv2 des priorités*socio=uv4 et à les inciter à s'attacher plus aux *socio=rien aspects importants *socio=nil qu'aux résultats*socio=rien les plus faciles*socio=rien à obtenir*socio=rien. En 1991, la situation*socio=rien était, par ordre*socio=rien décroissant des résultats*socio=rien, la suivante*socio=rien: efficacité*socio=uv3, *socio=rien qualité du service*socio=ec1,*socio=nil productivité*socio=uv *socio=nil et, enfin, performances*socio=uv3 administratives*socio=rien et financières*socio=ec1 - ce qui n'allait pas tout à fait*socio=rien dans le sens*socio=rien des priorités*socio=uv4 et de la pondération*socio=rien. QUELS RESULTATS LES CONTRATS-PLANS*socio=et ONT-ILS PERMIS*socio=rien D'OBTENIR*socio=rien? Les contrats-plans*socio=et ont souvent donné de *socio=rien bons résultats en*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil de l'Est*socio=rien, grâce*socio=rien aux efforts*socio=uv1 qui ont *socio=rien été faits *socio=nil délibérément pour y incorporer des incitations*socio=uv3 à l'intention*socio=rien des dirigeants*socio=ac et des employés*socio=ac et pour en suivre l'application*socio=rien. Avec l'utilisation*socio=rien de la formule*socio=rien des contrats-plans*socio=et, la *socio=ac Compagnie coréenne *socio=nil de l'électricité*socio=ec1 a vu le rendement*socio=ec1 de ses actifs*socio=ec1 tripler en l'espace*socio=rien de sept ans*socio=rien (Encadré 2:4). Considérés *socio=rien du point de*socio=nil vue *socio=nil de l'offre*socio=rien, ces contrats-plans*socio=et se révèlent utiles*socio=uv4 également lorsqu'il s'agit de réformer les administrations*socio=ac routières*socio=rien. En Afrique*socio=ac, toutefois, les résultats*socio=rien obtenus ne sont pas aussi impressionnants*socio=rien. Si les contrats-plans*socio=et ont souvent favorisé*socio=rien la réalisation*socio=uv1 d'objectifs*socio=uv4 non commerciaux*socio=ec1, notamment la desserte*socio=rien des *socio=te zones rurales,*socio=nil *socio=nil en revanche, les objectifs*socio=uv4 financiers*socio=ec1 ont rarement été*socio=rien atteints. Au Sénégal*socio=ac, les efforts*socio=uv1 qui ont *socio=rien été faits en*socio=nil vue *socio=nil d'améliorer la couverture*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 ont commencé par donner de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil mais, au bout*socio=rien de trois ans*socio=rien, les coûts*socio=ec1 étaient revenus*socio=ec1 au niveau*socio=rien d'avant la conclusion*socio=rien des contrats-plans*socio=et. Dans ce *socio=rien cas précis,*socio=nil les*socio=nil contrats-plans*socio=et *socio=nil n'ont *socio=rien rien fait *socio=nil pour remédier au manque*socio=rien de motivation des responsables*socio=ac et du*socio=rien personnel*socio=ac. Les difficultés*socio=uv4 qu'il y a eu, dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil *socio=nil à diversifier les primes*socio=ec1 de performance*socio=uv3 dans la fonction_publique*socio=et expliquent pourquoi la plupart*socio=rien des experts*socio=ac estiment qu'il ne faut pas fonder beaucoup d'espoir*socio=uv1 sur*socio=rien les contrats-plans*socio=et en Afrique*socio=ac et seraient d'avis*socio=rien de recourir plutôt aux autres solutions*socio=rien examinées ci-après. Les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2. Avec les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2, le secteur_privé*socio=et se voit confier toute une série d'opérations*socio=rien et de l'entretien*socio=rien - en général*socio=rien pour une durée*socio=te de trois à *socio=rien cinq ans.*socio=nil Cette*socio=nil méthode *socio=nil peut se révéler plus efficace*socio=uv4 que celle des contrats-plans*socio=et pour atteindre des objectifs*socio=uv4 similaires*socio=rien. L'exemple*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 signé pour le compte*socio=rien de la compagnie*socio=ac d'électricité*socio=ec1 de la Guinée-bissau*socio=ac est*socio=rien en train*socio=rien d'apporter la preuve*socio=ec2 que cette formule*socio=rien peut réussir là où beaucoup de contrats-plans*socio=et ont échoué. La *socio=rien nouvelle équipe *socio=nil mise à la tête*socio=rien de cette compagnie*socio=ac a réussi à doubler les ventes*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 en trois ans*socio=rien (Encadré 2:5). Mais, lorsque des organismes_publics*socio=ac empêchent une entreprise_privée*socio=et avec laquelle le contrat*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 a été*socio=rien conclu d'exercer des *socio=rien fonctions clés *socio=nil qui ont des *socio=rien incidences sur la*socio=nil productivité*socio=uv *socio=nil et la *socio=rien qualité du service*socio=ec1 *socio=nil - comme en matière*socio=rien d'effectifs*socio=rien, de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 ou de fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien alimentés de source*socio=rien publique*socio=et -, l'entreprise*socio=ac en question*socio=rien ne saurait être*socio=rien tenue pleinement responsable*socio=uv2 des résultats*socio=rien et, en général*socio=rien, l'opération*socio=rien se solde*socio=ec1 par un*socio=rien échec*socio=uv1. C'est*socio=rien pour cette raison*socio=uv qu'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 conclu récemment aux Philippines*socio=ac pour le compte*socio=rien d'une *socio=rien centrale électrique *socio=nil a échoué au bout*socio=rien de *socio=rien neuf mois.*socio=nil Les*socio=nil nouveaux dirigeants*socio=ac *socio=nil et les pouvoirs_publics*socio=et n'étant pas parvenus à se mettre d'accord*socio=et sur*socio=rien l'importance*socio=rien et sur*socio=rien la composition*socio=rien des effectifs*socio=rien, le contrat*socio=ec1 a été*socio=rien rompu, en dépit*socio=rien des progrès*socio=uv1 rapides*socio=rien observés dans l'entretien*socio=rien après*socio=rien l'arrivée*socio=rien de la *socio=rien nouvelle équipe *socio=nil dirigeante. QUAND LES CONTRATS*socio=ec1 DE GESTION*socio=ec2 SONT-ILS EFFICACES*socio=uv4? Les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 donnent de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil lorsque les entreprises*socio=ac avec lesquelles ils sont conclus ont une grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 de prise*socio=rien de décisions*socio=rien et lorsque leur rémunération*socio=ec1 est*socio=rien liée, du*socio=rien moins en partie*socio=rien, à leurs performances*socio=uv3. En France*socio=ac, où la formule*socio=rien des contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 est*socio=rien couramment employée*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et de l'assainissement*socio=uv3, les mécanismes*socio=rien destinés à inciter les entreprises*socio=ac contractantes*socio=ec1 à accroître leur productivité*socio=uv sont conçus de telle manière*socio=rien que leur rémunération*socio=ec1 est*socio=rien liée à certains indicateurs*socio=ec1 comme la réduction*socio=ec2 des fuites ou l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du nombre *socio=nil de branchements. Dans le contrat*socio=ec1 passé*socio=rien pour le compte*socio=rien de la Société*socio=ac de l'électricité*socio=ec1 et des eaux*socio=ec1 de la Guinée-bissau*socio=ac, il a été*socio=rien spécifié que la rémunération*socio=ec1 serait garantie à 75% et que les 25% restants*socio=rien dépendraient des résultats*socio=rien obtenus. Les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 dans lesquels la rémunération*socio=ec1 de l'entreprise*socio=ac contractante*socio=ac varie en fonction*socio=rien des performances*socio=uv3 sont généralement plus efficaces*socio=uv4 que ceux qui prévoient une rémunération*socio=ec1 fixe, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien pour les missions traditionnelles*socio=rien de conseil*socio=rien en gestion*socio=ec2. Les accords*socio=et qui prévoient une rémunération*socio=ec1 fixe diffèrent peu des accords*socio=et d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et ils donnent rarement de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil La mise en relation*socio=rien des mécanismes*socio=rien d'incitation*socio=uv3 et des performances*socio=uv3 peut toutefois *socio=rien être inopérante *socio=nil lorsque les pouvoirs_publics*socio=et peuvent intervenir dans la tarification*socio=et. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil ce*socio=nil type de*socio=nil contrat*socio=ec1 a*socio=nil tendance à*socio=nil être plus*socio=nil utile*socio=uv4 comme*socio=nil solution provisoire,*socio=nil *socio=nil en ce qu'il permet aux entreprises*socio=ac privées*socio=et et aux organismes_publics*socio=ac de se familiariser avec des formules*socio=rien de partenariat*socio=uv3 avant de s'engager dans des contrats*socio=ec1 de plus *socio=rien grande portée *socio=nil ou en attendant la mise au *socio=rien point du cadre réglementaire*socio=et *socio=nil (deux aspects*socio=rien qui seront examinés au Chapitre*socio=rien 3). Les Agences*socio=ac d'exécution*socio=rien des travaux*socio=rien d'intérêt_public*socio=et (AGETIP) mises en place*socio=rien depuis peu en Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te représentent une application*socio=rien tout à *socio=rien fait originale du concept de*socio=nil contrats*socio=ec1 de*socio=nil gestion*socio=ec2.*socio=nil La*socio=nil responsabilité*socio=uv1 *socio=nil de la gestion*socio=ec2 des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 urbaine*socio=te est*socio=rien sous-traitée à des organismes_non_gouvernementaux*socio=et à but*socio=rien non lucratif*socio=ec, qui, à leur tour*socio=rien, sous-traitent les travaux*socio=rien en question*socio=rien. Un*socio=rien investissement*socio=ec1 personnel*socio=rien et une responsabilisation*socio=uv1 accrus des responsables*socio=ac ont permis*socio=rien de mieux exécuter les projets*socio=rien. Depuis que l'on autorise les petites*socio=rien entreprises*socio=ac qui pratiquent des techniques*socio=rien à *socio=rien forte densité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil à participer aux marchés*socio=ec1 publics*socio=et, les contrats*socio=ec1 sont mieux gérés et mieux exécutés. Au Sénégal*socio=ac, avec les AGETIP, le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 locale*socio=te a diminué de 10 à 15% (Encadré 2:6). Sous-traiter la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac publiques*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 pratiquent de plus en plus la sous-traitance*socio=ec1. Cette formule*socio=rien permet de répondre avec souplesse*socio=uv3 et dans de *socio=rien bonnes conditions de*socio=nil coût-efficacité*socio=ec1 *socio=nil à la demande*socio=ec1 des usagers*socio=rien et permet de faire appel*socio=rien à des spécialistes*socio=ac dont le maintien*socio=rien en permanence*socio=te dans les *socio=rien effectifs du secteur_public*socio=et *socio=nil reviendrait trop cher*socio=rien. Elle favorise également la concurrence*socio=ec1 entre plusieurs entreprises*socio=ac liées chacune par un*socio=rien contrat*socio=ec1 *socio=rien bien précis à*socio=nil durée*socio=te *socio=nil limitée. Le domaine*socio=rien dans lequel le recours*socio=ec1 à la sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien le plus *socio=rien fréquent est *socio=nil celui de l'entretien*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, les grosses*socio=rien révisions de centrales*socio=rien électriques*socio=ec, par exemple*socio=rien, font régulièrement l'objet*socio=rien de contrats*socio=ec1 de sous-traitance*socio=ec1 passés*socio=rien avec les fournisseurs*socio=ac des installations*socio=rien ou avec des spécialistes*socio=ac. La sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien aussi une formule*socio=rien classique pour les prestations*socio=et de services*socio=ec1 liées à la conception*socio=ec et à la construction*socio=ec1 des grands*socio=rien ouvrages d'infrastructure*socio=ec1, en raison*socio=uv des *socio=rien avantages évidents *socio=nil qui peuvent être*socio=rien retirés de connaissances*socio=ec2 et de compétences*socio=uv3 spécialisées*socio=uv4 dans les domaines*socio=rien de l'ingénierie*socio=rien et de la construction*socio=ec1. Le prestataire*socio=ac établit les critères*socio=rien de performance*socio=uv3 à respecter pour les services*socio=ec1 confiés à la sous-traitance*socio=ec1, évalue les offres*socio=rien soumises à la suite*socio=rien d'un*socio=rien appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1, supervise l'exécution*socio=rien des prestations*socio=et et paie le prix*socio=ec1 convenu pour les services*socio=ec1 fournis. La sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien une méthode*socio=rien souple*socio=uv4 qui convient pour l'exécution*socio=rien de bien*socio=rien d'autres tâches*socio=rien, et l'expérience*socio=ec2 des pays_en_développement*socio=uv3 en la matière*socio=rien s'enrichit. La sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien aussi courante*socio=te pour les services*socio=ec1 spécialisés*socio=uv4 de type*socio=rien classique - comme pour les audits, le traitement*socio=rien des données et le recrutement*socio=ec1. La compagnie*socio=ac des chemins*socio=rien de *socio=rien fer du Pakistan*socio=ac a*socio=nil passé des*socio=nil contrats*socio=ec1 *socio=nil avec des sous-traitants*socio=ac pour *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil activités *socio=nil comme la billetterie, le nettoyage*socio=rien et la restauration*socio=ec2. Au Kenya*socio=ac, des entreprises*socio=ac privées*socio=et se chargent des petites*socio=rien réparations et de l'entretien*socio=rien des locomotives*socio=ec pour le compte*socio=rien de la compagnie*socio=ac des chemins*socio=rien de fer*socio=rien d'État*socio=ac. Au Chili*socio=ac, depuis les années*socio=rien 70, le relevé des compteurs*socio=rien et la collecte des redevances dans les secteurs*socio=rien de l'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et de l'évacuation*socio=rien des eaux*socio=ec1 usées font l'objet*socio=rien de contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1. La société*socio=ac publique*socio=et des eaux*socio=ec1 de Santiago a même encouragé les membres*socio=ac de son personnel*socio=ac à démissionner et à se mettre sur*socio=rien les rangs*socio=rien pour l'obtention*socio=rien de contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1. QUELLE EST*socio=rien LEFFICACITE DE LA SOUS-TRAITANCE*socio=ec1? L'entretien*socio=rien revient généralement moins cher*socio=rien lorsque ce sont des sous-traitants*socio=ac qui s'en chargent que lorsqu'elle est*socio=rien assurée par des salariés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et (système*socio=rien dit des travaux*socio=rien en régie*socio=rien). Depuis que le Brésil*socio=ac utilise des sous-traitants*socio=ac, le coût*socio=ec1 de l'entretien*socio=rien des routes*socio=et a diminué d'environ 25% pour des prestations*socio=et en *socio=rien quantité équivalente.*socio=nil En*socio=nil Colombie*socio=ac,*socio=nil *socio=nil des micro-entreprises rurales*socio=te font payer*socio=rien environ moitié*socio=rien moins cher*socio=rien pour leurs prestations*socio=et que le prix*socio=ec1 implicite des mêmes travaux*socio=rien lorsqu'ils sont effectués en régie*socio=rien, et la *socio=rien qualité est meilleure *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien. Un*socio=rien autre avantage de la sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien que, lorsqu'elles sont soumises à la concurrence*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et, les *socio=rien équipes du secteur_public*socio=et *socio=nil travaillant en régie*socio=rien deviennent plus performantes. Une enquête*socio=ec2 effectuée auprès d'entreprises*socio=ac sous-traitantes a néanmoins fait*socio=rien ressortir que la mobilisation*socio=uv de capitaux*socio=ec1 et l'acquisition*socio=rien d'équipements*socio=ec1 spécialisés*socio=uv4 ne se justifient à leurs yeux*socio=rien que pour des contrats*socio=ec1 d'entretien*socio=rien de durée*socio=te relativement longue*socio=rien et de plus *socio=rien grande portée.*socio=nil Au*socio=nil Chili*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où l'entretien*socio=rien des routes*socio=et est*socio=rien assuré à près de 80% par des sous-traitants*socio=ac, on en vient maintenant à des contrats*socio=ec1 plus longs*socio=rien portant sur*socio=rien la totalité*socio=rien des opérations*socio=rien d'entretien*socio=rien. Choisir le type*socio=rien de contrat*socio=ec1 approprié. Entre les trois types de contrat*socio=ec1 en présence*socio=rien - contrat-plan*socio=et, contrat*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 et contrat*socio=ec1 de sous-traitance*socio=ec1 -, celui qui convient le mieux dépend *socio=rien du genre d'*socio=nil activité *socio=nil dont il s'agit et des *socio=rien raisons précises *socio=nil de la *socio=rien piètre qualité des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil fournis. Dans la mesure*socio=rien où les performances*socio=uv3 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et dépendent des actions*socio=et menées à trois niveaux*socio=rien - celui de l'État*socio=ac, celui des responsables*socio=ac et celui du*socio=rien personnel*socio=ac -, le meilleur*socio=rien contrat*socio=ec1 est*socio=rien celui qui parvient le mieux à modifier le système*socio=rien des incitations*socio=uv3 en direction*socio=rien de celle de ces trois catégories*socio=rien d'exécutants dont l'action*socio=et est*socio=rien la moins performante*socio=uv. Lorsque le problème*socio=uv4 se situe au niveau*socio=rien de l'État*socio=ac, le système*socio=rien des contrats-plans*socio=et sera peut-être la *socio=rien meilleure formule,*socio=nil *socio=nil car elle suppose des engagements*socio=ec1 réciproques. Ainsi, le contrat-plan*socio=et conclu en 1989 avec la compagnie*socio=ac des eaux*socio=ec1 du*socio=rien Togo*socio=ac illustre la manière*socio=rien dont les responsables*socio=ac d'entreprise*socio=ac peuvent se servir de ce type*socio=rien d'accord*socio=et pour forcer le gouvernement*socio=ac à accepter des hausses de tarifs*socio=et devenues nécessaires*socio=rien. Le contrat-plan*socio=et était venu en complément*socio=rien de la décision*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 prise*socio=rien en 1984. Les dirigeants*socio=ac de la compagnie*socio=ac voulaient un*socio=rien contrat-plan*socio=et explicite*socio=rien afin que le gouvernement*socio=ac s'engage à relever les tarifs*socio=et. Même si l'adoption*socio=et de modes*socio=rien de fonctionnement*socio=rien conformes aux principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 a permis*socio=rien d'obtenir*socio=rien de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil pour les objectifs*socio=uv4 non commerciaux*socio=ec1 - avec une augmentation*socio=ec2 de 73,5% *socio=rien du nombre *socio=nil de branchements en *socio=rien cinq ans *socio=nil seulement - , la situation*socio=rien financière*socio=ec1 ne s'est*socio=rien guère améliorée parce que le gouvernement*socio=ac n'a pas autorisé les hausses de tarifs*socio=et nécessaires*socio=rien. En 1989, le taux*socio=rien de couverture*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 avait diminué de 7% par rapport*socio=rien à 1984 (Figure 2:1). Le contrat-plan*socio=et était nécessaire*socio=rien pour que le gouvernement*socio=ac et la compagnie*socio=ac puissent s'entendre sur*socio=rien les mesures*socio=et à prendre pour parvenir à l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1. Au bout*socio=rien d'un*socio=rien an*socio=rien, le taux*socio=rien de couverture*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 avait atteint *socio=rien un niveau supérieur *socio=nil de 16% à celui de 1984. Mais, si le problème*socio=uv4 vient *socio=rien du manque de*socio=nil fermeté du gouvernement*socio=ac,*socio=nil aucun*socio=nil remède,*socio=nil *socio=nil si ce n'est*socio=rien la privatisation*socio=et, n'a de chance*socio=rien d'être*socio=rien très efficace*socio=uv4. Lorsque le problème*socio=uv4 *socio=rien est un problème*socio=uv4 de*socio=nil direction,*socio=nil le*socio=nil choix*socio=uv1 du contrat*socio=ec1 *socio=nil dépend de la question*socio=rien de savoir*socio=rien si ce sont les aptitudes*socio=rien ou les *socio=rien mécanismes . Conclure un contrat-plan*socio=et avec les dirigeants*socio=ac d'une entreprise_publique*socio=et, c'est les supposer suffisamment compétents*socio=uv4. Donc, dans le cas d'un organisme_public*socio=ac à*socio=nil direction faible,*socio=nil les*socio=nil contrats*socio=ec1 de*socio=nil gestion*socio=ec2 à*socio=nil base de*socio=nil performance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil comme en Guinée-bissau*socio=ac, donnent de *socio=rien meilleurs résultats à*socio=nil court_terme.*socio=nil *socio=nil Pour le long_terme*socio=rien, il *socio=rien est possible *socio=nil d'inclure des objectifs*socio=uv4 de formation*socio=et aussi bien*socio=rien dans les contrats-plans*socio=et que dans les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2. Si le problème*socio=uv4 que pose la *socio=rien direction est un problème*socio=uv4 d'*socio=nil incitation*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil il faut que les contrats-plans*socio=et précisent clairement que sa rémunération*socio=ec1 - pécuniaire et non pécuniaire - dépendra de ses résultats*socio=rien. Cette approche s'est*socio=rien révélée efficace*socio=uv4 en Corée*socio=ac, où le président*socio=ac d'une compagnie*socio=ac passée en *socio=rien un an *socio=nil seulement, grâce*socio=rien à ses résultats*socio=rien, de la *socio=rien dernière place *socio=nil (la 24e) à la première*socio=rien au classement*socio=rien des entreprises*socio=ac publiques*socio=et a été*socio=rien nommé vice-ministre. La passation*socio=et de contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 et de services*socio=ec1 a en outre le mérite*socio=rien de signaler aux fonctionnaires*socio=ac et aux dirigeants*socio=ac des entreprises*socio=ac publiques*socio=et que, s'ils ne donnent pas satisfaction*socio=uv3, on pourra toujours faire appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et. Mais, pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, la menace*socio=rien d'un*socio=rien recours*socio=ec1 au secteur_privé*socio=et doit être*socio=rien crédible*socio=uv2. Au Botswana, après*socio=rien avoir longtemps été*socio=rien assurée par des expatriés, la direction*socio=rien de la compagnie*socio=ac des eaux*socio=ec1 a été*socio=rien confiée à un*socio=rien Botswanais; le gouvernement*socio=ac a cependant précisé qu'il n'hésiterait Pas à faire de *socio=rien nouveau appel *socio=nil à des expatriés si les résultats*socio=rien sont moins bons*socio=rien. Si le problème*socio=uv4 est*socio=rien dû aux piètres performances*socio=uv3 des fonctionnaires*socio=ac, il faut que les mécanismes*socio=rien d'incitation*socio=uv3 visent plus loin*socio=rien que les dirigeants*socio=ac. Gouvernements*socio=ac et dirigeants*socio=ac peuvent s'entendre pour insérer dans un*socio=rien contrat-plan*socio=et une clause*socio=et stipulant clairement que les salaires*socio=ec1 des employés*socio=ac, de même que les avantages*socio=rien non pécuniaires*socio=ec dont ils peuvent bénéficier, dépendront du*socio=rien travail*socio=ec1 qu'ils auront fourni. Cela dit, si les employés*socio=ac sont protégés*socio=rien par le statut*socio=et de la fonction_publique*socio=et, ni les contrats-plans*socio=et ni les contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 ne pourront suffire. Mieux vaut recourir systématiquement à la formule*socio=rien des contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1, comme l'a fait*socio=rien le Chili*socio=ac pour améliorer l'entretien*socio=rien de son réseau*socio=rien routier*socio=et. De cette manière*socio=rien, on a la certitude*socio=rien que le travail*socio=ec1 sera fait*socio=rien et on dispose d'une solution*socio=rien de rechange à la formule*socio=rien des travaux*socio=rien en régie*socio=rien. L'indépendance*socio=uv1 financière*socio=ec1 par les prix*socio=ec1. Le *socio=rien troisième élément de*socio=nil réussite*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil quand on veut que la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 se fasse sur*socio=rien une base*socio=rien commerciale*socio=ec1, est*socio=rien l'établissement*socio=rien de sources*socio=rien de revenus*socio=ec1 stables*socio=uv4 de nature*socio=rien à donner aux prestataires*socio=ac une plus grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1. D'avoir à compter sur*socio=rien des recettes*socio=ec1 directement liées aux services*socio=ec1 fournis aura généralement pour effet*socio=rien d'accroître la productivité*socio=uv des prestataires*socio=ac et, souvent aussi, les usagers*socio=rien eux-mêmes y trouveront leur compte*socio=rien. Les transferts*socio=rien budgétaires*socio=et devenus moins nombreux*socio=rien, l'État*socio=ac a moins d'occasions*socio=rien d'intervenir, ce qui est*socio=rien capital*socio=ec1 pour l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2. Dans le cas*socio=rien des services_publics*socio=et, le fait*socio=rien de recevoir moins de subventions*socio=ec1 incite davantage leurs dirigeants*socio=ac à s'employer à réduire les coûts*socio=ec1 et à satisfaire les usagers*socio=rien, dont les paiements*socio=ec1 doivent couvrir le coût*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien des organismes*socio=ac de travaux_publics*socio=et, le financement*socio=ec1 devra se faire principalement à coups*socio=rien de transferts*socio=rien budgétaires*socio=et. Il est*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 de leurs dirigeants*socio=ac, tout comme de leurs clients*socio=ac, que ces ressources*socio=ec1 soient prévisibles*socio=uv4 et stables*socio=uv4. Une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 des opérations*socio=rien donnera plus d'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 aux équipes*socio=rien dirigeantes. Des tarifs*socio=et pour les services_publics*socio=et. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, le seul*socio=rien service_public*socio=et à avoir *socio=rien un volume de*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil brutes généralement suffisant*socio=rien pour couvrir ses dépenses*socio=ec1 est*socio=rien celui des télécommunications*socio=ec1 (Figure 2:2). Pourtant, le prix*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 local*socio=te est*socio=rien souvent inférieur*socio=rien à ce qu'il devrait être*socio=rien, les pertes*socio=ec2 étant compensées par le prix*socio=ec1 des communications*socio=ec1 interurbaines*socio=rien et internationales*socio=te, nettement supérieur*socio=rien aux coûts*socio=ec1. Cette différence*socio=rien entre les tarifs*socio=et pratiqués et les coûts*socio=ec1 correspond en quelque sorte*socio=rien à une taxe*socio=et prélevée sur*socio=rien les usagers*socio=rien. Dans tous les autres secteurs*socio=rien, l'écart*socio=rien entre les recettes*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 signifie implicitement que le gouvernement*socio=ac subventionne les consommateurs*socio=ac. Cette subvention*socio=ec1 va de 20% pour le gaz*socio=ec1 à 70% pour l'eau*socio=ec1. La faiblesse*socio=rien des ratios*socio=rien de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 montre à quel point*socio=rien les entreprises*socio=ac publiques*socio=et ne couvrent qu'une *socio=rien petite partie *socio=nil de leurs dépenses*socio=ec1, subissant de ce fait*socio=rien des pertes*socio=ec2 financières*socio=ec1 que l'État*socio=ac, par ses transferts*socio=rien, vient éponger. En amérique_latine*socio=ac, les pertes*socio=ec2 financières*socio=ec1 des services_publics*socio=et des eaux*socio=ec1 représentent chaque année*socio=rien au moins 15% des investissements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour pouvoir*socio=rien, d'ici la fin*socio=rien de ce siècle*socio=rien, assurer une alimentation*socio=ec1 suffisante*socio=rien de l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac en eau*socio=ec1. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de resserrer l'écart*socio=rien entre les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 est*socio=rien de réduire les coûts*socio=ec1 et d'accroître la productivité*socio=uv; cet enseignement*socio=et est*socio=rien peut-être le plus important*socio=rien de tous ceux que la Banque*socio=ac a pu retirer de son expérience*socio=ec2 dans le domaine*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. Dans *socio=rien un tiers *socio=nil environ des projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 qu'elle soutient, les coûts*socio=ec1 imputables*socio=uv2 à une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 sont excessifs*socio=rien. Les problèmes*socio=uv4 de *socio=rien mauvais entretien,*socio=nil *socio=nil entraînant fuites d'eau*socio=ec1 et déperditions d'énergie*socio=ec1, sont encore plus fréquents*socio=rien et plus coûteux*socio=ec2. Au costa_rica*socio=ac, la compagnie*socio=ac nationale*socio=te des eaux*socio=ec1 a estimé que son manque*socio=rien à gagner sur*socio=rien une année*socio=rien équivalait à 24% de ses investissements*socio=ec1 prévus pour les *socio=rien cinq prochaines années.*socio=nil *socio=nil A Mexico, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, la négligence de l'entretien*socio=rien et les retards*socio=rien mis à aligner les tarifs*socio=et sur*socio=rien les augmentations*socio=ec2 de coûts*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien de l'eau*socio=ec1 ont obligé le gouvernement_fédéral*socio=ac à verser une subvention*socio=ec1 annuelle*socio=rien d'un*socio=rien montant*socio=ec1 qui représentait environ 0,6% du*socio=rien PIB*socio=ec1. Une fois*socio=rien les coûts*socio=ec1 maîtrisés, l'application*socio=rien de principes*socio=ec2 de tarification*socio=et solides*socio=rien peut aider à parvenir à l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 et à réduire les distorsions*socio=uv4 dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 - ce dont attestent les succès*socio=uv1 obtenus dans des pays*socio=ac aussi différents*socio=rien que le Botswana, le Chili*socio=ac, la Corée*socio=ac et Singapour*socio=ac (Encadré 2:7). La stratégie*socio=et de tarification*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 dans ces pays*socio=ac vise à assurer la couverture*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 dans une *socio=rien proportion suffisante *socio=nil pour que l'indépendance*socio=uv1 financière*socio=ec1 des services_publics*socio=et soit assurée. Cette stratégie*socio=et vise à recouvrer les trois *socio=rien principaux éléments *socio=nil constitutifs des coûts*socio=ec1 dans la plupart*socio=rien des services_publics*socio=et d'infrastructure*socio=ec1: frais*socio=ec1 de raccordement, coûts*socio=ec1 d'utilisation*socio=rien et coûts*socio=ec1 de puissance*socio=et de pointe*socio=ec2. Les frais*socio=ec1 de raccordement aux réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien et de collecte, ainsi que ceux de maintien*socio=rien de ces branchements, sont généralement récupérés sous forme*socio=rien d'une redevance forfaitaire périodique*socio=rien, souvent couplée aux redevances d'utilisation*socio=rien. Les coûts*socio=ec1 d'utilisation*socio=rien sont plus faciles*socio=rien à récupérer lorsqu'il existe des compteurs*socio=rien permettant de mesurer les quantités*socio=rien consommées, et que le prix*socio=ec1 à *socio=rien payer est fonction *socio=nil de la consommation*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Ce système*socio=rien de tarification*socio=et réduit les gaspillages et incite à une consommation*socio=ec1 plus raisonnée. A Bogor, en Indonésie*socio=ac, après*socio=rien la hausse*socio=rien des tarifs*socio=et décidée dans le but*socio=rien de couvrir les coûts*socio=ec1, la consommation*socio=ec1 d'eau*socio=ec1 a baissé de 30% en moins d'un*socio=rien an*socio=rien, sans *socio=rien effet tangible sur la*socio=nil santé*socio=et ni*socio=nil sur l'*socio=nil économie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Là où il n'y a pas de compteurs*socio=rien, la règle*socio=et est*socio=rien d'évaluer la consommation*socio=ec1. En Colombie*socio=ac et en Thaïlande*socio=ac, les tarifs*socio=et augmentent avec le diamètre des canalisations*socio=ec. En Inde*socio=ac, ils varient suivant*socio=rien la valeur*socio=ec1 de la propriété*socio=ec1 raccordée. De telles solutions*socio=rien ne sont pas parfaites*socio=rien et nécessitent des contrôles*socio=et fréquents*socio=rien, mais elles représentent souvent la *socio=rien meilleure option.*socio=nil *socio=nil L'installation de compteurs*socio=rien dépend de la place*socio=rien qui est*socio=rien accordée au recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 dans l'ordre*socio=rien des priorités*socio=uv4. Lorsqu'en 1988, la compagnie*socio=ac publique*socio=et des eaux*socio=ec1 du*socio=rien Ghana*socio=ac a cessé d'être*socio=rien subventionnée, le taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des compteurs*socio=rien, qui n'atteignait pas 30%, *socio=rien est passé *socio=nil à 53% en 1993 et, de moins de 50% des montants*socio=ec1 facturés, le taux*socio=rien de recouvrement*socio=rien des recettes*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil à 91%. L'une des différences*socio=uv1 entre les entreprises*socio=ac qui obtiennent de *socio=rien bons résultats du point de*socio=nil vue *socio=nil de la couverture*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 et celles qui en obtiennent de moins bons*socio=rien tient à ce que les premières*socio=rien réussissent à financer les coûts*socio=ec1 liés au maintien*socio=rien d'une puissance*socio=et suffisante*socio=rien pour leur permettre de faire face*socio=rien à la demande*socio=ec1 en périodes*socio=te de pointe*socio=ec2; pour ce faire, elles font payer*socio=rien une redevance calculée en fonction*socio=rien de la demande*socio=ec1 potentielle*socio=uv4 ou de la consommation*socio=ec1 réelle*socio=ec2 durant ces périodes*socio=te de pointe*socio=ec2. Cette méthode*socio=rien aide*socio=uv1 à éviter les pannes de courant*socio=te et les coupures*socio=et d'eau*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien, les entreprises*socio=ac qui obtiennent de *socio=rien bons résultats *socio=nil évaluent la demande*socio=ec1 de façon*socio=rien beaucoup plus prudente*socio=rien. En Colombie*socio=ac, en Corée*socio=ac et en Inde*socio=ac, seules*socio=rien les grosses*socio=rien entreprises*socio=ac commerciales*socio=ec1 et industrielles*socio=ec1 doivent acquitter la redevance pour maintien*socio=rien d'une puissance*socio=et suffisante*socio=rien en périodes*socio=te de pointe*socio=ec2 car, en général*socio=rien, ce sont elles les plus grosses*socio=rien consommatrices*socio=ac dans ces moments-là. L'indépendance*socio=uv1 financière*socio=ec1, qui permet aux dirigeants*socio=ac d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et d'évaluer, par le système_des_prix*socio=ec1, ce que l'usager*socio=rien est*socio=rien disposé à payer*socio=rien, est*socio=rien tout aussi importante*socio=rien que les incitations*socio=uv3 à atteindre les objectifs*socio=uv4 négociés avec l'État*socio=ac. L'application*socio=rien *socio=rien du mécanisme des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil va dans l'intérêt*socio=uv1 des usagers*socio=rien parce que cela permet d'orienter les prestations*socio=et dans *socio=rien un sens *socio=nil correspondant à leurs préférences*socio=et, et non pas à celles de l'administration*socio=et. L'usager*socio=rien est*socio=rien disposé à payer*socio=rien et a les moyens*socio=ec1 de le faire plus souvent qu'on ne veut bien*socio=rien le croire (Chapitre*socio=rien 4). Si tant de services_publics*socio=et ne couvrent pas leurs dépenses*socio=ec1, c'est*socio=rien parce que des raisons*socio=rien politiques*socio=et s'y opposent. Des tarifs*socio=et bas*socio=rien sont très appréciés par ceux qui reçoivent un*socio=rien service*socio=ec1 même quand ils seraient disposés à payer*socio=rien davantage. Au Bangladesh*socio=ac, en Indonésie*socio=ac, au Pakistan*socio=ac et aux Philippines*socio=ac, le produit*socio=ec des redevances d'irrigation*socio=ec1 *socio=rien est inférieur *socio=nil de 20 à 90% aux coûts*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien et d'entretien*socio=rien. Un*socio=rien tel écart*socio=rien montre combien les lobbies agricoles*socio=ec1 sont puissants*socio=rien et combien ils savent amener le pouvoir_politique*socio=et à leur accorder de fortes*socio=rien subventions*socio=ec1. De plus, assurés qu'ils sont d'obtenir*socio=rien des subventions*socio=ec1, les dirigeants*socio=ac d'entreprises*socio=ac publiques*socio=et ne voient guère pourquoi ils chercheraient à donner plus d'efficacité*socio=uv3 à leur action*socio=et ou à mieux répondre aux attentes*socio=rien des usagers*socio=rien. Sans soutien*socio=uv3 politique*socio=et, les indispensables*socio=uv4 changements*socio=uv3 d'ordre*socio=rien organisationnel*socio=rien - lier, par exemple*socio=rien, les avantages*socio=rien auxquels peuvent prétendre les équipes*socio=rien dirigeantes aux résultats*socio=rien financiers*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 ou de l'administration*socio=ac en question*socio=rien - ne suffiront pas. LE RECOUVREMENT*socio=rien DES COUTS ET LES PAUVRES*socio=uv2. De nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac craignent qu'une politique*socio=et de *socio=rien recouvrement intégral des*socio=nil coûts*socio=ec1 soit*socio=nil préjudiciable*socio=et aux*socio=nil pauvres*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil alors qu'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des tarifs*socio=et suffisant*socio=rien pour couvrir les coûts*socio=ec1 de prestation*socio=et des services*socio=ec1 peut en réalité*socio=ec2 les aider. Les pauvres*socio=uv2 paient souvent plus cher*socio=rien pour leur eau*socio=ec1 et leur éclairage*socio=rien qu'ils se procurent auprès de sources*socio=rien privées*socio=et, parce qu'ils ne sont pas raccordés aux réseaux*socio=rien publics*socio=et dont les coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien sont moins élevés*socio=uv4, et parce qu'ils ne bénéficient pas ainsi des subventions*socio=ec1 qui vont aux *socio=rien usagers du service_public*socio=et *socio=nil - lesquels font généralement partie*socio=rien des classes aisées*socio=rien. L'extension*socio=rien des possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 profite aux pauvres*socio=uv2 car cela leur permet d'obtenir*socio=rien de l'eau*socio=ec1 et de l'électricité*socio=ec1 auprès de sources*socio=rien moins coûteuses*socio=ec2. (Les cas*socio=rien où des subventions*socio=ec1 sont nécessaires*socio=rien sont examinés au Chapitre*socio=rien 4). Une démonstration*socio=ec2 éclatante*socio=rien en a été*socio=rien faite dans *socio=rien un domaine à*socio=nil juste titre*socio=ec particulièrement*socio=nil préoccupant *socio=nil pour les pauvres*socio=uv2, celui de l'eau*socio=ec1. Les habitants*socio=ac de la ville*socio=te brésilienne*socio=ac de Grande*socio=rien Vitoria, dans l'État*socio=ac d'Espirito Santo, étaient prêts*socio=ec1 à payer*socio=rien, en 1993, quatre fois*socio=rien ce qu'aurait coûté le raccordement au réseau*socio=rien de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1, et 2,3 fois*socio=rien le coût*socio=ec1 de l'évacuation*socio=rien et *socio=rien du traitement des*socio=nil eaux*socio=ec1 *socio=nil usées. Sans traitement*socio=rien avant évacuation*socio=rien, la disposition*socio=rien à payer*socio=rien ne représentait plus que 1,4 fois*socio=rien le coût*socio=ec1, parce que les eaux*socio=ec1 usées non traitées posent des problèmes*socio=uv4 d'hygiène*socio=et et réduisent la valeur*socio=ec1 récréative (principalement les possibilités*socio=rien de pêche*socio=ec1) des eaux*socio=ec1 dans lesquelles elles se déversent. Si les dispositions*socio=rien à payer*socio=rien pour l'eau*socio=ec1 *socio=rien est grande,*socio=nil *socio=nil il y a à cela de *socio=rien bonnes raisons.*socio=nil Un accès*socio=uv1 plus*socio=nil facile *socio=nil à l'eau*socio=ec1 permet aux pauvres*socio=uv2 de consacrer à des activités*socio=rien rémunératrices*socio=ec le temps*socio=rien libéré qu'ils passaient auparavant à se procurer de l'eau*socio=ec1. Dans les *socio=te zones rurales du*socio=rien Pakistan*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil femmes*socio=ac *socio=nil qui ont *socio=rien un meilleur accès*socio=uv1 *socio=nil à l'eau*socio=ec1 passent près d'une fois*socio=rien et demie*socio=rien de moins d'heures*socio=rien par jour*socio=rien à s'approvisionner en eau*socio=ec1 que les autres. Ce gain*socio=ec1 de temps*socio=rien apparaît dans la valeur*socio=ec1 que les usagers*socio=rien attachent aux services*socio=ec1. En Haïti, la disposition*socio=rien à payer*socio=rien pour un*socio=rien branchement individuel*socio=uv2 augmente d'au moins 40% lorsque l'actuelle*socio=te source*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 est*socio=rien au moins à un*socio=rien kilomètre. La volonté*socio=uv1 de payer*socio=rien des pauvres*socio=uv2 n'est*socio=rien pas purement théorique*socio=rien: dans la pratique*socio=rien, ils paient. Entre le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 et le début*socio=rien des années*socio=rien 80, le prix*socio=ec1 de l'eau*socio=ec1 que les habitants*socio=ac de 17 villes*socio=te interrogés payaient à un*socio=rien marchand*socio=ac privé*socio=et était en moyenne*socio=rien 25 fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que celui que faisait payer*socio=rien le service_public*socio=et de distribution*socio=rien. A Nouakchott, en Mauritanie*socio=ac, et à Port-au-prince, en Haïti, le prix*socio=ec1 payé aux marchands d'eau*socio=ec1 pouvait représenter jusqu'à *socio=rien cent fois celui*socio=nil du réseau.*socio=nil Une*socio=nil extension *socio=nil de ce réseau*socio=rien aux pauvres*socio=uv2 signifierait donc que ceux-ci paieraient beaucoup moins pour leur eau*socio=ec1 que ce qu'ils sont actuellement capables*socio=rien de payer*socio=rien, et qu'ils paient effectivement, à des marchands. Travaux*socio=rien d'intérêt_collectif*socio=uv2 et autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1. Rendre les organismes*socio=ac chargés de l'exécution*socio=rien des travaux*socio=rien d'intérêt_collectif*socio=uv2 financièrement*socio=rien autonomes*socio=uv2 ne veut pas dire que, pour couvrir ses dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien, l'organisme*socio=ac en question*socio=rien doive tirer directement ses recettes*socio=ec1 de ce qu'il *socio=rien fait payer *socio=nil à l'usager*socio=rien. Quand il s'agit de travaux*socio=rien d'intérêt_collectif*socio=uv2, il *socio=rien est difficile,*socio=nil voire*socio=nil impossible,*socio=nil *socio=nil de mesurer l'utilisation*socio=rien qu'en fait*socio=rien chacun, et donc de la tarifer. Néanmoins, un*socio=rien flux*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 clair*socio=rien et prévisible*socio=uv4, alimenté à la fois*socio=rien par les redevances des usagers*socio=rien et les crédits*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 ordinaire*socio=rien de l'État*socio=ac, *socio=rien est nécessaire.*socio=nil En*socio=nil un certain sens,*socio=nil le*socio=nil problème*socio=uv4 est plus*socio=nil un problème*socio=uv4 de*socio=nil responsabilité*socio=uv1 *socio=nil que d'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1, l'objectif*socio=uv4 principal*socio=rien étant de pouvoir*socio=rien prévoir, et obtenir*socio=rien, les financements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. La *socio=rien clé du succès*socio=uv1 *socio=nil de la société*socio=ac nationale*socio=te des routes*socio=et, en Corée*socio=ac, a été*socio=rien d'en rendre le fonctionnement*socio=rien plus transparent*socio=uv4 (selon un*socio=rien processus*socio=te décrit dans l'Encadré 2:4) et de faire dépendre de ses résultats*socio=rien les crédits*socio=ec1 qui pouvaient lui être*socio=rien affectés. Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 toutefois, les *socio=et procédures budgétaires *socio=nil ne permettent pas d'établir *socio=rien un lien aussi*socio=nil clair entre*socio=nil performances*socio=uv3 et*socio=nil affectation*socio=ec1 de*socio=nil ressources*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et beaucoup d'organismes*socio=ac de travaux_publics*socio=et se sont mis à essayer d'accroître leurs *socio=rien propres sources de*socio=nil revenus*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil chose est plus*socio=nil facile *socio=nil pour les organismes*socio=ac locaux*socio=te de travaux_publics*socio=et que pour les administrations*socio=ac routières*socio=rien, parce qu'on peut plus aisément, dans ce cas*socio=rien, en identifier les bénéficiaires*socio=ac. INDEPENDANCE FINANCIERE DES ADMINISTRATIONS*socio=ac ROUTIERES. En principe*socio=rien, ces administrations*socio=ac peuvent augmenter leurs ressources*socio=ec1 en faisant payer*socio=rien les usagers*socio=rien de la route*socio=et, soit directement, soit indirectement. Les usagers*socio=rien paient de nombreuses*socio=rien taxes*socio=et liées à la possession*socio=rien d'un*socio=rien véhicule - coût*socio=ec1 *socio=rien du permis,*socio=nil *socio=nil timbre, droits*socio=uv1 d'enregistrement*socio=rien et d'immatriculation et frais*socio=ec1 de contrôle*socio=uv3 technique*socio=rien, etc. L'utilisation*socio=rien d'un*socio=rien véhicule donne également lieu*socio=rien au paiement*socio=ec1 de droits*socio=uv1 et taxes*socio=et, comme les taxes*socio=et sur*socio=rien les carburants*socio=rien, les péages ou les frais*socio=ec1 de stationnement. Mais les sommes ainsi payées par les usagers*socio=rien de la route*socio=et sont généralement largement inférieures*socio=rien aux coûts*socio=ec1. En Zambie*socio=ac, en 1991, les sommes versées par les usagers*socio=rien de la route*socio=et (essentiellement droits*socio=uv1 d'immatriculation et péages routiers*socio=et) ne représentaient que 10% *socio=rien du total *socio=nil de la facture routière*socio=rien, le solde*socio=ec1 provenant des recettes*socio=ec1 du*socio=rien budget*socio=ec1 général*socio=rien. L'écart*socio=rien entre les sommes versées par les usagers*socio=rien et le montant*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 provient de ce que, souvent, ces sommes ne suffisent pas à amortir les coûts*socio=ec1 d'usure*socio=rien des routes*socio=et imputables*socio=uv2 aux *socio=rien différentes catégories *socio=nil de véhicules. Au Ghana*socio=ac, les *socio=rien poids lourds *socio=nil consomment de quatre à *socio=rien cinq fois *socio=nil plus de carburant*socio=rien que les voitures*socio=rien, mais leur charge*socio=rien à l'essieu, souvent dix fois*socio=rien plus élevée*socio=uv4, cause*socio=rien infiniment plus de dommages*socio=ec2 aux routes*socio=et que les voitures*socio=rien. Pour prendre en compte*socio=rien cette différence*socio=rien, on pourrait prélever chaque année*socio=rien une taxe*socio=et d'immatriculation supplémentaire*socio=rien calculée en *socio=rien fonction du poids du *socio=nil véhicule. Pour les semi-remorques, on a calculé que cette taxe*socio=et devrait être*socio=rien de 2 550 dollars*socio=ec1 en Tanzanie*socio=ac et de 3 000 dollars*socio=ec1 en Tunisie*socio=ac. Mais les usagers*socio=rien refusent de payer*socio=rien aussi cher*socio=rien lorsque les routes*socio=et sont en mauvais*socio=rien état*socio=ac. Certains pays*socio=ac ont commencé à constituer des fonds*socio=ec1 routiers*socio=et en y affectant le produit*socio=ec de certaines*socio=rien redevances d'utilisation*socio=rien (péages et taxes*socio=et sur*socio=rien les carburants*socio=rien, par exemple*socio=rien) pour financer *socio=rien diverses activités *socio=nil comme l'entretien*socio=rien. Le fait*socio=rien de donner ainsi une affectation*socio=ec1 *socio=rien bien précise au*socio=nil produit*socio=ec de*socio=nil taxes*socio=et *socio=nil et de redevances étroitement liées à l'utilisation*socio=rien des équipements*socio=ec1 aide*socio=uv1 à surmonter les réticences*socio=rien qu'elles suscitent. Cette pratique*socio=et est*socio=rien courante*socio=te en amérique_latine*socio=ac, aux États-unis*socio=ac (pour les routes*socio=et) et dans certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac (il existe des *socio=rien comptes spéciaux en*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil au*socio=nil Japon*socio=ac *socio=nil et aux Philippines*socio=ac). Qu'une telle affectation*socio=ec1 soit souhaitable*socio=rien ou non dépend davantage, dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, de considérations*socio=rien pratiques*socio=et plutôt que théoriques*socio=rien. En général*socio=rien, il vaut mieux l'éviter si le processus*socio=te budgétaire*socio=et fonctionne bien*socio=rien (l'Encadré 2:8 fournit *socio=rien un certain nombre de*socio=nil principes*socio=ec2 directeurs*socio=ac *socio=nil à ce sujet*socio=rien). AMORTISSEMENT*socio=ec1 DES DEPENSES D'INFRASTRUCTURE*socio=ec1 LOCALE*socio=te. Les collectivités_locales*socio=ac ont obtenu de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil dans le *socio=rien recouvrement indirect des*socio=nil coûts*socio=ec1 *socio=nil - comme en Colombie*socio=ac, où des taxes*socio=et dites de "valorisation*socio=uv3" servent à financer les travaux*socio=rien d'amélioration*socio=uv1 des rues, d'alimentation*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et autres services_publics*socio=et d'intérêt*socio=uv1 local*socio=te. De ce fait*socio=rien, le coût*socio=ec1 des *socio=rien travaux est *socio=nil mis à la charge*socio=rien des bénéficiaires*socio=ac en proportion*socio=rien des avantages*socio=rien qu'ils sont censés*socio=rien en retirer. Pour que le système*socio=rien donne de *socio=rien bons résultats,*socio=nil il*socio=nil est important *socio=nil que les bénéficiaires*socio=ac en puissance*socio=et participent à la planification*socio=et et à la gestion*socio=ec2 des projets*socio=rien, que la planification*socio=et et l'exécution*socio=rien des travaux*socio=rien soient faites avec soin*socio=rien, que le système*socio=rien de collecte des montants*socio=ec1 dus soit efficace*socio=uv4 et - dans de *socio=rien nombreux cas *socio=nil - que l'État*socio=ac consente d'importantes*socio=rien avances pour que les travaux*socio=rien puissent démarrer à temps*socio=rien. En amérique_du_nord*socio=te et en Corée*socio=ac, l'habitude*socio=rien, depuis quelque temps*socio=rien, est*socio=rien de financer le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1 locale*socio=te par des prélèvements*socio=ec1, taxes*socio=et de lotissement, redevances d'aménagement*socio=et foncier*socio=ec1 et autres *socio=rien mécanismes similaires *socio=nil destinés à recouvrer auprès des *socio=rien promoteurs éventuels le*socio=nil surcroît de*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil dues à l'augmentation*socio=ec2 des besoins*socio=uv1 d'infrastructure*socio=ec1 urbaine*socio=te créés par leurs travaux*socio=rien. La réussite*socio=uv1 du*socio=rien recours*socio=ec1 à des taxes*socio=et locales*socio=te pour financer des travaux*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 dépend aussi de l'infrastructure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et de la collectivité_locale*socio=te - notamment en matière*socio=rien d'enregistrement*socio=rien, d'évaluation*socio=ec2 et de recouvrement*socio=rien. L'institution*socio=ac d'un*socio=rien impôt*socio=et local*socio=te nécessite compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien et volonté*socio=uv1 politique*socio=et. Nécessité*socio=uv1 d'une volonté*socio=uv1 politique*socio=et de réforme*socio=et. Ce chapitre*socio=rien a été*socio=rien consacré à l'examen*socio=ec2 d'un*socio=rien élément*socio=rien capital*socio=uv pour l'efficacité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1: l'adoption*socio=et d'un*socio=rien mode*socio=rien de fonctionnement*socio=rien conforme*socio=uv4 aux principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Ces principes*socio=ec2 risquent cependant d'être*socio=rien impossibles à respecter s'ils ne s'appuient pas sur*socio=rien une volonté*socio=uv1 politique*socio=et d'améliorer les prestations*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et. Cette volonté*socio=uv1 politique*socio=et est*socio=rien à la base*socio=rien des *socio=rien bons résultats *socio=nil enregistrés par le secteur_public*socio=et à Singapour*socio=ac, ainsi que *socio=rien du caractère durable*socio=uv4 des*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil engagées dans les entreprises*socio=ac publiques*socio=et de Corée*socio=ac. Elle explique aussi pourquoi, pour trouver les meilleurs*socio=rien candidats*socio=ac possibles*socio=rien pour diriger ses entreprises*socio=ac publiques*socio=et, le Botswana n'a pas hésité à lancer une campagne*socio=rien de recrutement*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. On a, pour générer cette volonté*socio=uv1 politique*socio=et, utilisé efficacement la formule*socio=rien des contrats*socio=ec1 - explicites*socio=rien ou implicites - entre gouvernants*socio=rien et sociétés*socio=ac de gestion*socio=ec2 ou d'exploitation*socio=ec1. Tous les pays*socio=ac qui ont obtenu les *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil ont ceci en commun*socio=uv2 que les contrats*socio=ec1 qui y ont été*socio=rien conclus sont régis par des règles*socio=et claires*socio=rien. Parmi les contrats*socio=ec1 qui prévoient que l'entreprise*socio=ac demeure propriété*socio=ec1 de l'État*socio=ac, les plus prometteurs*socio=rien semblent être*socio=rien les contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1, qui permettent en outre de tester la capacité*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et à contribuer à la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Ainsi, les contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1 sont peut-être le complément*socio=rien le plus utile*socio=uv4 à la transformation*socio=ec2 en sociétés*socio=ac et ils peuvent offrir *socio=rien un moyen commode *socio=nil de faire évoluer les relations*socio=rien entre les secteurs_public*socio=et et privé*socio=et. La formule*socio=rien des contrats-plans*socio=et est*socio=rien celle qui a généralement donné les moins *socio=rien bons résultats *socio=nil parce qu'ils entérinent souvent des décisions*socio=rien arbitraires*socio=uv4 dictées par les multiples*socio=rien intérêts*socio=uv1, divergents*socio=uv2 ou changeants*socio=rien, des pouvoirs_publics*socio=et. Mais le *socio=rien simple fait *socio=nil d'adopter les règles*socio=et de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et d'avoir la volonté*socio=uv1 politique*socio=et de s'y tenir ne suffit pas à la réussite*socio=uv1 d'une entreprise*socio=ac commerciale*socio=ec1. Il y manque*socio=rien le facteur*socio=rien concurrence*socio=ec1, assorti de la réglementation*socio=et appropriée. Tel est*socio=rien le *socio=rien thème du prochain chapitre.*socio=nil *socio=nil 6: Définition*socio=rien des priorités*socio=uv4 et mise en oeuvre*socio=rien des réformes*socio=et. En infrastructure*socio=ec1, les possibilités*socio=rien qui s'offrent d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 de la prestation*socio=et des services*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 ainsi que la quantité*socio=rien de ressources*socio=ec1 qui lui sont consacrées, sont considérables*socio=rien. Ainsi, la nécessité*socio=uv1 de procéder à des réformes*socio=et ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien, et l'orientation*socio=et générale*socio=rien de ces réformes*socio=et *socio=rien est claire.*socio=nil *socio=nil Il faudra manifestement investir davantage, mais il ne suffira pas d'investir pour mettre fin*socio=rien aux gaspillages dus à une mauvaise*socio=rien gestion*socio=ec2, améliorer l'entretien*socio=rien des équipements*socio=ec1 ou accroître le degré*socio=rien de satisfaction*socio=uv3 des usagers*socio=rien. Pour cela, il faudra, essentiellement, engager une triple action*socio=et: appliquer les principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 à l'exploitation*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, encourager la concurrence*socio=ec1 en ouvrant le marché*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac privées*socio=et soumises à *socio=rien un encadrement réglementaire*socio=et *socio=nil approprié, et accroître la participation*socio=uv3 des usagers*socio=rien et des autres *socio=rien parties prenantes *socio=nil à la planification*socio=et, à la prestation*socio=et et au contrôle*socio=uv3 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Ces changements*socio=uv3 nécessiteront non seulement une réorientation*socio=et des politiques*socio=et, mais aussi de *socio=rien radicales formes institutionnelles*socio=et *socio=nil de la manière*socio=rien dont se conduit le "commerce*socio=ec1" de l'infrastructure*socio=ec1. Pour mener à bien*socio=rien ces réformes*socio=et et améliorer ainsi la prestation*socio=et des services*socio=ec1 et les résultats*socio=rien des secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et accroître leur capacité*socio=uv3 de desserte*socio=rien, les pays*socio=ac ont essentiellement le choix*socio=uv1 entre quatre options*socio=rien (exposées brièvement au Chapitre*socio=rien 1). Les choix*socio=uv1: options*socio=rien institutionnelles*socio=et et caractéristiques*socio=rien des pays*socio=ac considérés. Options*socio=rien institutionnelles*socio=et. Les quatre options*socio=rien institutionnelles*socio=et prévoient chacune une répartition*socio=uv3 différente*socio=rien des fonctions*socio=rien de propriété*socio=ec1, de financement*socio=ec1, d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien, et aussi des risques*socio=uv4 entre les pouvoirs_publics*socio=et et le secteur_privé*socio=et (Tableau*socio=rien 6:1). Ces options*socio=rien ne résument pas toutes les combinaisons possibles*socio=rien; chacune correspond à une configuration*socio=et type*socio=rien s'inscrivant*socio=rien dans toute une série de formules*socio=rien institutionnelles*socio=et possibles*socio=rien. OPTION*socio=rien A: PROPRIETE PUBLIQUE*socio=et ET EXPLOITATION*socio=ec1 PUBLIQUE*socio=et. Dans la quasi-totalité*socio=rien des secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1, c'est*socio=rien le plus souvent une entité*socio=rien publique*socio=et qui est*socio=rien propriétaire*socio=ac des équipements*socio=ec1 et responsable*socio=uv2 de leur exploitation*socio=ec1 - il peut s'agir d'une entreprise_publique*socio=et ou parapublique*socio=ac, d'un*socio=rien organisme_public*socio=ac ou d'une administration*socio=ac - relevant de l'État*socio=ac, d'instances_régionales*socio=te ou de collectivités_locales*socio=ac. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 2, la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien plus efficace*socio=uv4 lorsque les organismes_publics*socio=ac qui en sont responsables*socio=uv2 obéissent à la loi*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1, ne sont pas tributaires*socio=rien des finances*socio=ec1 publiques*socio=et, ne sont pas tenus d'appliquer à leur personnel*socio=ac le régime*socio=et de la fonction_publique*socio=et, et sont soumis aux mêmes codes et règlements*socio=et que les entreprises*socio=ac privées*socio=et. La concurrence*socio=ec1 des entreprises*socio=ac privées*socio=et incite les organismes_publics*socio=ac ainsi gérés à améliorer leurs résultats*socio=rien, et cette concurrence*socio=ec1 ne devrait pas être*socio=rien entravée par des obstacles*socio=rien réglementaires*socio=et ou autres. Le recours*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac privées*socio=et pour la prestation*socio=et de certains types de services*socio=ec1, tels que l'entretien*socio=rien d'équipements*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et, permet de nouer, avec l'expérience*socio=ec2 du*socio=rien partenariat*socio=uv3, des relations*socio=rien placées sous le signe de la familiarité et de la confiance*socio=uv1 à l'organisme_public*socio=ac et aux entreprises*socio=ac privées*socio=et, ce qui permet d'évoluer progressivement vers une dévolution*socio=rien complète de l'exploitation*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac privées*socio=et par voie*socio=rien de contrats*socio=ec1 de location ou de concessions*socio=uv1 (Option*socio=rien B). OPTION*socio=rien B: PROPRIETE PUBLIQUE*socio=et ET EXPLOITATION*socio=ec1 PRIVEE. La formule*socio=rien de la concession ou de la location permet au secteur_public*socio=et de confier au secteur_privé*socio=et l'exploitation*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (en lui faisant endosser le risque*socio=uv4 commercial*socio=ec1 correspondant) et de le charger des nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1. Comme on le précisera plus loin*socio=rien, les modalités*socio=rien de *socio=rien transfert du droit*socio=uv1 *socio=nil d'exploiter des équipements*socio=ec1 publics*socio=et ou d'attribution*socio=rien de zones*socio=te exclusives de desserte*socio=rien varient d'un*socio=rien secteur*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 à l'autre. Les contrats*socio=ec1 de location d'installations*socio=rien portuaires*socio=ec confèrent le droit*socio=uv1 d'utiliser les équipements*socio=ec1 publics*socio=et, alors que les contrats*socio=ec1 d'enlèvement*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien conclus avec les municipalités*socio=ac donnent le droit*socio=uv1 de desserte*socio=rien, mais généralement pas l'exclusivité*socio=rien d'utilisation*socio=rien des équipements*socio=ec1 publics*socio=et. Locations et concessions*socio=uv1 permettent de confier à des entreprises*socio=ac privées*socio=et la gestion*socio=ec2 et le financement*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 sans qu'il soit besoin*socio=uv1 de dissoudre les organismes*socio=ac existants*socio=rien ou de mettre en *socio=rien place un cadre réglementaire*socio=et entièrement*socio=nil nouveau.*socio=nil OPTION *socio=nil C: PROPRIETE PRIVEE ET EXPLOITATION*socio=ec1 PRIVEE. La formule*socio=rien de la propriété*socio=ec1 et de l'exploitation*socio=ec1 privées*socio=et des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 (y compris celle des coopératives*socio=ac) présente*socio=rien d'autant plus d'attrait*socio=rien pour le secteur_privé*socio=et que le régime*socio=et des redevances offre*socio=rien de *socio=rien bonnes perspectives de*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil et que les risques*socio=uv4 commerciaux*socio=ec1 et politiques*socio=et sont faibles*socio=rien. Cette formule*socio=rien a les *socio=rien meilleures chances d'*socio=nil être retenue *socio=nil pour les activités*socio=rien qui se prêtent à la concurrence*socio=ec1, comme les télécommunications*socio=ec1, l'électricité*socio=ec1, le gaz*socio=ec1, les chemins*socio=rien de fer*socio=rien et les ports*socio=ec (moyennant des *socio=et politiques tarifaires *socio=nil appropriées); l'évacuation*socio=rien des déchets*socio=ec1 se prête*socio=rien moins bien*socio=rien à son application*socio=rien, et la formule*socio=rien ne convient guère pour la gestion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien de routes*socio=et rurales*socio=te. OPTION*socio=rien D: PRESTATION*socio=et DES SERVICES*socio=ec1 D'INFRASTRUCTURE*socio=ec1 PAR LES COLLECTIVITES LOCALES*socio=te ET LES USAGERS*socio=rien. Pour les services*socio=ec1 municipaux*socio=ac et locaux*socio=te, l'autoprestation ou d'autres formules*socio=rien d'autoassistance nées d'initiatives*socio=rien locales*socio=te pour la réalisation*socio=uv1 de petits*socio=rien équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - routes*socio=et secondaires*socio=rien desservant les villages*socio=te, réseaux*socio=rien locaux*socio=te d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et d'assainissement*socio=uv3, et canaux*socio=ec1, ou génératrices*socio=rien de faible*socio=rien puissance*socio=et non connectées au *socio=rien réseau électrique national*socio=te *socio=nil - permettent souvent d'assurer un*socio=rien service*socio=ec1 satisfaisant*socio=uv4 et à la portée*socio=rien de la population*socio=ac, lorsque ceux qui assument une *socio=rien partie du coût*socio=ec1 *socio=nil de la prestation*socio=et des services*socio=ec1 en sont les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac. Seulement, il faut que les formules*socio=rien d'autoprestation par les collectivités_locales*socio=ac soient choisies, conçues et mises en *socio=rien oeuvre localement,*socio=nil *socio=nil et non pas imposées de l'extérieur*socio=te. Elles peuvent aussi constituer la *socio=rien seule option viable*socio=uv4 *socio=nil pour la desserte*socio=rien des zones*socio=te d'habitation spontanées*socio=rien situées à la périphérie des villes*socio=te ainsi que des *socio=te régions rurales,*socio=nil *socio=nil en attendant qu'avec l'expansion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien leur raccordement devienne possible*socio=rien. Les *socio=rien chapitres précédents ont*socio=nil fait le*socio=nil bilan *socio=nil de l'application*socio=rien de chacune des quatre formules*socio=rien institutionnelles*socio=et et analysé les facteurs*socio=rien qui ont contribué à leur succès*socio=uv1 ou à leur échec*socio=uv1. Les *socio=rien principales conditions *socio=nil qui doivent être*socio=rien réunies pour que ces formules*socio=rien donnent de *socio=rien bons résultats *socio=nil sont résumées dans l'Encadré 6:1. Caractéristiques*socio=rien des pays*socio=ac considérés. En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil *socio=nil ce sont les besoins*socio=uv1 et les moyens*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac qui déterminent les options*socio=rien de réforme*socio=et qui s'offrent à lui. La capacité*socio=uv3, la densité*socio=rien d'implantation*socio=rien et la qualité*socio=rien des équipements*socio=ec1 existants*socio=rien, et la mesure*socio=rien dans laquelle ils permettent et permettront à l'avenir*socio=te de répondre à la demande*socio=ec1, définissent*socio=rien ce que sont les besoins*socio=uv1. Ce qui *socio=rien est possible est *socio=nil déterminé par la mesure*socio=rien dans laquelle, dans le pays*socio=ac considéré, le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et se prête*socio=rien à l'application*socio=rien des principes*socio=ec2 de l'économie_de_marché*socio=ec1 et à l'instauration*socio=et de la concurrence*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 - laquelle dépend des moyens*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 et du*socio=rien potentiel*socio=uv4 technologique*socio=ec1 qui existent dans le secteur_public*socio=et et dans le secteur_privé*socio=et, de ce que les pouvoirs_publics*socio=et sont capables*socio=rien de faire pour créer des *socio=rien conditions propices *socio=nil à l'essor*socio=rien de l'entreprise_privée*socio=et, et de la réceptivité du*socio=rien secteur_privé*socio=et aux initiatives*socio=rien tendant à le faire participer à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Dans les paragraphes*socio=rien qui suivent, ces *socio=rien différents paramètres *socio=nil sont envisagés dans la perspective*socio=rien des réformes*socio=et pour quatre catégories*socio=rien de pays*socio=ac: les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 qui pratiquaient précédemment l'économie*socio=ec1 planifiée, les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien ayant entrepris des réformes*socio=et économiques*socio=ec1 (dont beaucoup ont traversé récemment des phases*socio=te de faible*socio=rien croissance*socio=uv3) et les pays*socio=ac à forte*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. QUELS SONT LES BESOINS*socio=uv1? Le niveau*socio=rien actuel*socio=te et la croissance*socio=uv3 prévue de l'offre*socio=rien de services*socio=ec1 et l'évolution*socio=rien probable*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 déterminent l'ordre*socio=rien des priorités*socio=uv4 pour le développement*socio=uv3 de l'infrastructure*socio=ec1. Les indicateurs*socio=ec1 de l'offre*socio=rien (taux*socio=rien de desserte*socio=rien et résultats*socio=rien) et de l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 (croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et mouvement*socio=ec2 des variables démographiques*socio=ec1) sont très différents*socio=rien pour chacune des quatre catégories*socio=rien de pays*socio=ac considérées (Tableau*socio=rien 6:2), et les besoins*socio=uv1 d'infrastructure*socio=ec1 reflètent ces différences*socio=uv1. Les économies*socio=ec1 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 se caractérisent généralement par de *socio=rien faibles taux de*socio=nil desserte *socio=nil et de *socio=rien mauvais résultats *socio=nil - pour la quasi-totalité*socio=rien des indicateurs*socio=ec1 de résultats*socio=rien, les chiffres sont en moyenne*socio=rien trois fois*socio=rien plus faibles*socio=rien que pour les pays_de_l'_ocde*socio=ac. Et, avec une population*socio=ac urbaine*socio=te qui s'accroît en moyenne*socio=rien de 6% par an*socio=rien, il faut s'attendre que la demande*socio=ec1 de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 augmente rapidement dans ces pays*socio=ac. En revanche, les économies*socio=ec1 socialistes*socio=et en transition*socio=uv3 se caractérisent par des taux*socio=rien de desserte*socio=rien élevés*socio=uv4 et des *socio=rien résultats techniques relativement*socio=nil satisfaisants*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Dans ces pays*socio=ac, la principale*socio=rien difficulté*socio=uv4 consiste à réorienter l'offre*socio=rien en fonction*socio=rien des modifications*socio=rien de la demande*socio=ec1 entraînées par la restructuration*socio=et économique*socio=ec1. Dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien ayant entrepris des réformes*socio=et, les taux*socio=rien de desserte*socio=rien sont relativement élevés*socio=uv4, mais les résultats*socio=rien sont moins bons*socio=rien, en particulier*socio=rien pour l'entretien*socio=rien. Ces pays*socio=ac doivent avant tout s'attacher à rendre la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4, afin que l'offre*socio=rien de services*socio=ec1 réponde aux exigences*socio=ec2 de la relance*socio=uv3 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Dans les économies*socio=ec1 à forte*socio=rien croissance*socio=uv3, enfin, les taux*socio=rien de desserte*socio=rien et les résultats*socio=rien sont relativement satisfaisants*socio=uv4. Pour soutenir des *socio=rien taux annuels de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil qui atteignent en moyenne*socio=rien 7% et répondre aux besoins*socio=uv1 d'une population*socio=ac urbaine*socio=te qui augmente au rythme*socio=rien de 4% par an*socio=rien, ces économies*socio=ec1 doivent avant tout veiller à ce que l'offre*socio=rien de tous les types de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 suive l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de la demande*socio=ec1. QU'EST-CE QUI *socio=rien EST POSSIBLE?*socio=nil *socio=nil Pour chaque pays*socio=ac, les *socio=rien limites du possible *socio=nil sont déterminées par son potentiel*socio=uv4 de réforme*socio=et, lequel *socio=rien est fonction *socio=nil de trois paramètres*socio=rien. Le premier*socio=rien paramètre, ce sont les moyens*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 dont dispose le pays*socio=ac, et sa capacité*socio=uv3 technologique*socio=ec1. La prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien une activité*socio=rien techniquement complexe, pour laquelle il faut des ingénieurs et autres spécialistes*socio=ac, ainsi que des gestionnaires*socio=ac qui comprennent la nécessité*socio=uv1 de répondre aux besoins*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac. Le deuxième*socio=rien paramètre, c'est*socio=rien la mesure*socio=rien dans laquelle il existe des *socio=rien conditions propices *socio=nil à une participation*socio=uv3 utile*socio=uv4 du*socio=rien secteur_privé*socio=et - *socio=rien possibilités attrayantes d'*socio=nil investissement*socio=ec1 et*socio=nil moyens*socio=ec1 *socio=nil d'orienter ces investissements*socio=ec1 vers des fins*socio=rien productives*socio=uv4. L'instauration*socio=et d'un*socio=rien tel climat*socio=rien exige que les pouvoirs_publics*socio=et manifestent la détermination*socio=rien voulue et inspirent confiance*socio=uv1 par leur intégrité, et elle suppose aussi l'existence*socio=rien d'un*socio=rien cadre*socio=rien institutionnel*socio=et solide*socio=rien. Pour encourager les investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=rien, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et la politique*socio=et sectorielle*socio=rien soient suffisamment stables*socio=uv4 et que les institutions*socio=ac et structures*socio=ec1 d'appui*socio=rien - notamment l'appareil_judiciaire*socio=et et les systèmes*socio=rien financiers*socio=ec1 - fonctionnent bien*socio=rien. L'existence*socio=rien d'une réglementation*socio=et et d'institutions*socio=ac offrant les moyens*socio=ec1 de défendre l'intérêt_public*socio=et (voir les Chapitres*socio=rien 3 et 4) est*socio=rien également une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 de la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Le troisième*socio=rien paramètre, enfin, c'est*socio=rien la capacité*socio=uv3 et la volonté*socio=uv1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et de mobiliser les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour la construction*socio=ec1, le financement*socio=ec1, l'exploitation*socio=ec1 ou la gestion*socio=ec2 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, la capacité*socio=uv3, mesurée selon ces trois paramètres*socio=rien - capacité*socio=uv3 technique*socio=rien, *socio=rien climat porteur et*socio=nil manifestations d'*socio=nil intérêt*socio=uv1 du secteur_privé*socio=et *socio=nil -, est*socio=rien habituellement faible*socio=rien. Mais, à l'intérieur*socio=te de ce groupe*socio=ac, de grands*socio=rien pays*socio=ac tels que l'Inde*socio=ac, de par leur taille même, ont une capacité*socio=uv3 technique*socio=rien plus développée*socio=uv4 et de *socio=rien meilleures chances *socio=nil d'intéresser le secteur_privé*socio=et à l'infrastructure*socio=ec1, ce qui en fait*socio=rien à certains égards*socio=rien une sous-catégorie distincte*socio=uv2. Dans les anciennes économies*socio=ec1 socialistes*socio=et, actuellement en période*socio=te de transition*socio=uv3, la capacité*socio=uv3 *socio=rien technique est bien développée*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil mais les conditions*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 n'évoluent que depuis peu dans le sens*socio=rien de l'instauration*socio=et de véritables*socio=rien marchés*socio=ec1 (et la capacité*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et commence tout juste*socio=rien à se développer). Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien ayant entrepris des réformes*socio=et, il existe généralement une forte*socio=rien capacité*socio=uv3 technique*socio=rien et de gestion*socio=ec2, et le climat*socio=rien économique*socio=ec1 est*socio=rien déjà relativement porteur*socio=rien. Cependant, dans nombre*socio=rien de ces pays*socio=ac, la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 freine l'expansion*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Les pays*socio=ac à forte*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 - qui se caractérisent généralement par une forte*socio=rien capacité*socio=uv3 technique*socio=rien, des *socio=rien conditions propices aux*socio=nil affaires*socio=ec1 et*socio=nil un vif intérêt*socio=uv1 du secteur_privé*socio=et *socio=nil pour le marché*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - sont à même de tirer parti*socio=et de toutes les options*socio=rien institutionnelles*socio=et. Le choix*socio=uv1 des réformes*socio=et dépend de la capacité*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac considéré. Selon leur structure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et, les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 sont plus ou moins tributaires*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, exigent plus ou moins d'interventions*socio=et réglementaires*socio=et et font plus ou moins appel*socio=rien à la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 3, le choix*socio=uv1 entre la formule*socio=rien des concessions*socio=uv1 d'exploitation*socio=ec1 et la privatisation*socio=et pure*socio=rien et simple*socio=rien revient dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à décider s'il vaut mieux réglementer la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et par des dispositions*socio=rien contractuelles*socio=et ou par l'intermédiaire*socio=rien d'un*socio=rien organisme*socio=ac de tutelle*socio=rien. Lorsque les conditions*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 sont incertaines*socio=rien ou en pleine*socio=rien mutation*socio=uv (ce qui est*socio=rien le cas*socio=rien dans les économies*socio=ec1 à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 et dans les économies_en_transition*socio=ec1), il peut être*socio=rien plus facile*socio=rien d'inciter les entreprises*socio=ac privées*socio=et à s'implanter dans les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 en leur proposant des arrangements*socio=et contractuels*socio=ec1 - d'une part*socio=rien, parce que les clauses*socio=rien des contrats*socio=ec1 peuvent être*socio=rien spécifiées par avance*socio=rien et, d'autre part*socio=rien, parce que la formule*socio=rien n'implique aucun transfert*socio=rien de propriété*socio=ec1. Cette *socio=rien formule limite *socio=nil aussi le volume*socio=rien des capitaux*socio=ec1 privés*socio=et exposés aux risques*socio=uv4. Mobiliser des investissements_privés*socio=et pour l'expansion*socio=ec2 des *socio=rien réseaux est *socio=nil une toute autre affaire*socio=ec1. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 5, il faut habituellement, pour cela, privatiser les équipements*socio=ec1 ou en confier l'exploitation*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac titulaires*socio=rien de concessions*socio=uv1 de longue*socio=rien durée*socio=te. Les contrats*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 ou la privatisation*socio=et requièrent des moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et plus ou moins importants*socio=rien selon l'encadrement*socio=rien réglementaire*socio=et jugé nécessaire*socio=rien. Lorsque la liberté*socio=uv1 d'implantation*socio=rien peut être*socio=rien assurée dans un*socio=rien environnement*socio=et concurrentiel*socio=ec2, l'intervention*socio=et du*socio=rien secteur_privé*socio=et ne nécessite, en fait*socio=rien de réglementation*socio=et, que ce qu'il faut pour veiller à la régularité des pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 et protéger la santé_et_la_sécurité*socio=uv1 publiques*socio=et ou l'environnement*socio=et, préoccupations*socio=uv4 qui valent pour tous les secteurs*socio=rien. Les choix*socio=uv1 ne sont pas simples*socio=rien. La *socio=rien mauvaise qualité des*socio=nil prestations*socio=et du secteur_public*socio=et *socio=nil indique souvent qu'il pourrait *socio=rien être nécessaire *socio=nil de faire davantage appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et. Cependant, si le secteur_public*socio=et obtient de *socio=rien mauvais résultats *socio=nil dans des domaines*socio=rien d'activité*socio=rien qui relèvent de monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien, il vaut peut-être mieux ne pas recourir au secteur_privé*socio=et tant qu'il n'existe pas de moyens*socio=ec1 réglementaires*socio=et de contrôle*socio=uv3 appropriés, et la formule*socio=rien de la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et avec encadrement*socio=rien réglementaire*socio=et risque*socio=uv4 d'être*socio=rien tout simplement inapplicable*socio=rien si les organismes_publics*socio=ac n'ont pas les moyens*socio=ec1 de faire respecter la réglementation*socio=et ou, a fortiori, si leur volonté*socio=uv1 d'imposer une certaine*socio=rien rigueur*socio=uv3 n'est*socio=rien pas prise*socio=rien au sérieux*socio=uv4. S'ils se trouvent confrontés à des options*socio=rien dont aucune n'est*socio=rien pleinement satisfaisante*socio=uv4, les pays*socio=ac doivent peser soigneusement les avantages*socio=rien et les inconvénients*socio=uv4 respectifs*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 privé*socio=et qui, avec *socio=rien un encadrement réglementaire*socio=et minimum,*socio=nil *socio=nil développerait les services*socio=ec1 et obtiendrait des taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 acceptables*socio=rien, et un*socio=rien monopole*socio=ec1 public*socio=et qui fournirait des prestations*socio=et inadéquates*socio=rien et grèverait*socio=ec lourdement les finances*socio=ec1 publiques*socio=et. Pour sauvegarder autant que possible*socio=rien l'intérêt_public*socio=et si la formule*socio=rien des concessions*socio=uv1 d'exploitation*socio=ec1 ou des privatisations*socio=et *socio=rien est retenue,*socio=nil droit*socio=uv1 de*socio=nil regard des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et et*socio=nil transparence*socio=uv3 sont*socio=nil indispensables*socio=uv4 *socio=nil si l'on veut empêcher le favoritisme, qui aurait tôt fait*socio=rien de donner mauvaise*socio=rien presse*socio=et à la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, l'ouverture*socio=uv3 à la concurrence*socio=ec1 est*socio=rien le *socio=rien principal moyen *socio=nil de promouvoir l'efficacité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac privées*socio=et comme des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, et ces dernières*socio=rien peuvent en outre améliorer leurs résultats*socio=rien en sous-traitant*socio=ac certains services*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac à forte*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, les organismes_publics*socio=ac obtiennent souvent des résultats*socio=rien tout à *socio=rien fait honorables *socio=nil et, bien*socio=rien que ces pays*socio=ac offrent davantage de possibilités*socio=rien de participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et que les autres, ils peuvent ne pas avoir besoin*socio=uv1 de se lancer aussi rapidement dans des réformes*socio=et. Le choix*socio=uv1 de la formule*socio=rien institutionnelle*socio=et peut influer sur*socio=rien l'évolution*socio=rien ultérieure*socio=te des ressources*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac en personnel*socio=ac spécialisé*socio=uv4. Un*socio=rien pays*socio=ac peut recourir à des concessions*socio=uv1 ou à des contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 pour obtenir*socio=rien le concours de spécialistes*socio=ac qui lui font défaut*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi que la Thaïlande*socio=ac a *socio=rien fait appel *socio=nil à des experts*socio=ac étrangers*socio=te pour développer ses réseaux*socio=rien d'irrigation*socio=ec1, son réseau*socio=rien ferré et ses *socio=ec1 transports aériens;*socio=nil *socio=nil et que la côte_d'_ivoire*socio=ac a mis à profit*socio=uv la concession qu'elle avait accordée pour l'exploitation*socio=ec1 de son réseau*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 pour organiser *socio=rien un transfert de*socio=nil compétences*socio=uv3 entre*socio=nil experts*socio=ac étrangers*socio=te et*socio=nil personnel*socio=ac local*socio=te.*socio=nil La*socio=nil formule des*socio=nil contrats*socio=ec1 *socio=nil et celle de la sous-traitance*socio=ec1 peuvent aussi contribuer au développement*socio=uv3 d'une solide*socio=rien industrie*socio=ec1 nationale*socio=te du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 et des travaux_publics*socio=et et à l'essor*socio=rien des bureaux*socio=rien d'études*socio=ec2, et permettent de mettre à profit*socio=uv les talents*socio=uv3 d'anciens*socio=rien fonctionnaires*socio=ac. Même dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, les formules*socio=rien contractuelles*socio=et permettent souvent aux entreprises*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et d'acquérir les compétences*socio=uv3 et l'expérience*socio=ec2 voulues, à condition*socio=rien que les clauses*socio=rien des contrats*socio=ec1 soient soigneusement élaborées et que leur application*socio=rien soit convenablement contrôlée. Par exemple*socio=rien, dans de nombreux*socio=rien *socio=ac pays africains,*socio=nil l'*socio=nil entretien*socio=rien des*socio=nil routes*socio=et est*socio=rien *socio=nil désormais confié à des entreprises*socio=ac privées*socio=et. Adapter*socio=rien le programme*socio=et de réformes*socio=et aux *socio=rien particularités sectorielles.*socio=nil Bien *socio=nil que les caractéristiques*socio=rien de chaque pays*socio=ac aient leur importance*socio=rien, ce sont les *socio=rien particularités du secteur *socio=nil considéré qui doivent être*socio=rien la considération*socio=rien dominante pour le choix*socio=uv1 d'une formule*socio=rien institutionnelle*socio=et. La "commercialisabilité" des activités*socio=rien d'un*socio=rien secteur*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien déterminée par les *socio=rien caractéristiques suivantes:*socio=nil des*socio=nil techniques de*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil qui conduisent à un*socio=rien monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4; le caractère*socio=rien collectif*socio=uv2 de la consommation*socio=ec1 des biens*socio=ec1 ou services*socio=ec1 produits*socio=ec; le potentiel*socio=uv4 limité de recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1; la nécessité*socio=uv1 de respecter des impératifs*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 distributive; l'importance*socio=rien des effets*socio=rien induits. Le Tableau*socio=rien 6:3 illustre les différences*socio=uv1 qui existent à cet égard*socio=rien entre les secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et à l'intérieur*socio=te de chacun d'entre eux. En fonction*socio=rien des *socio=rien cinq caractéristiques *socio=nil énumérées plus haut*socio=rien, on a attribué à chaque activité*socio=rien une cote*socio=ec1 allant de 1 (très peu commercialisable) à 3 (très commercialisable). Plus la couleur est*socio=rien foncée, plus l'activité*socio=rien se prête*socio=rien à une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Par exemple*socio=rien, des activités*socio=rien comportant l'exploitation*socio=ec1 de *socio=rien vastes réseaux,*socio=nil *socio=nil tels que les réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1, les réseaux*socio=rien de canaux*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1 primaires*socio=rien et les assiettes des rails, se prêtent très peu à la concurrence*socio=ec1, alors que des activités*socio=rien comme l'exploitation*socio=ec1 des services*socio=ec1 urbains*socio=te de ramassage*socio=rien des ordures*socio=rien ou des services*socio=ec1 urbains*socio=te d'autobus*socio=ec offrent *socio=rien un bon potentiel*socio=uv4 d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 *socio=nil à la concurrence*socio=ec1. Certains biens*socio=ec1 ou services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, comme les services*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien ou l'irrigation*socio=ec1 tertiaire*socio=ec1, sont strictement privatifs de par leur mode*socio=rien de consommation*socio=ec1, tandis que d'autres, notamment une *socio=rien bonne partie des*socio=nil routes*socio=et,*socio=nil *socio=nil sont des biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2. La *socio=rien dernière colonne du Tableau *socio=nil 6:3 indique, pour chaque activité*socio=rien considérée, un*socio=rien indice de commercialisabilité (moyenne*socio=rien arithmétique des cinq*socio=rien autres colonnes*socio=rien). Ce qui précède donne à penser que le potentiel*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et de concurrence*socio=ec1 des secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 est*socio=rien plus répandu qu'on ne le croit généralement. *socio=rien Certaines activités,*socio=nil *socio=nil comme les télécommunications*socio=ec1 interurbaines*socio=rien, les services*socio=ec1 urbains*socio=te d'autobus*socio=ec ou les services*socio=ec1 de ramassage*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien peuvent, une fois*socio=rien dissociées des *socio=rien activités connexes,*socio=nil *socio=nil se prêter à l'application*socio=rien des lois_du_marché*socio=ec2. D'autres, comme l'exploitation*socio=ec1 des réseaux*socio=rien urbains*socio=te d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et des réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1, ont par *socio=rien nature un caractère monopolistique*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil mais produisent des biens*socio=ec1 privatifs qui peuvent être*socio=rien commercialisés à des conditions*socio=rien permettant le recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1. Les routes*socio=et rurales*socio=te fournissent *socio=rien un exemple parfait d'*socio=nil équipements*socio=ec1 publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil étant donné que leur gestion*socio=ec2 ne peut relever que d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 et qu'elles constituent des biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 dont il n'est*socio=rien guère possible*socio=rien de recouvrer le coût*socio=ec1. Les sections*socio=rien qui suivent traitent des *socio=rien principales options *socio=nil qui s'offrent aux secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de trois *socio=rien grands groupes:*socio=nil les*socio=nil télécommunications*socio=ec1 *socio=nil et l'énergie*socio=ec1, l'eau*socio=ec1 et les déchets*socio=ec1, et les transports*socio=ec1. Les formules*socio=rien préconisées pour chaque catégorie*socio=rien de secteurs*socio=rien sont celles qui paraissent le mieux convenir pour les *socio=rien différents groupes de*socio=nil pays*socio=ac;*socio=nil *socio=nil on ne prétend pas que ces formules*socio=rien soient les *socio=rien seules valables *socio=nil ou qu'il n'en existe pas d'autres qui donneraient des résultats*socio=rien tout aussi bons*socio=rien. Télécommunications*socio=ec1 et énergie*socio=ec1. Cette catégorie*socio=rien comprend des entreprises*socio=ac de services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et qui fournissent des services*socio=ec1 dont la prestation*socio=et donne lieu*socio=rien au paiement*socio=ec1 de redevances, fixées généralement en fonction*socio=rien de la consommation*socio=ec1, et qui exploitent habituellement de *socio=rien vastes réseaux de*socio=nil distribution.*socio=nil La*socio=nil plupart des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil dont il s'agit se prêtent *socio=rien fort bien *socio=nil à l'application*socio=rien des lois_du_marché*socio=ec2 et peuvent être*socio=rien fournis selon des formules*socio=rien faisant jouer la concurrence*socio=ec1, soit pour l'acquisition*socio=rien de parts*socio=rien d'un*socio=rien marché*socio=ec1, soit pour l'acquisition*socio=rien du*socio=rien droit*socio=uv1 de desservir exclusivement ce marché*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 6:4). Font exception*socio=rien principalement les services*socio=ec1 pour lesquels il *socio=rien est possible *socio=nil de réaliser de très importantes*socio=rien économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien (c'est*socio=rien le *socio=rien cas du transport*socio=ec1 d'*socio=nil électricité*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil ou ceux qui font appel*socio=rien à des équipements*socio=ec1 dont l'implantation*socio=rien nécessite *socio=rien un site particulier *socio=nil et dont l'exploitation*socio=ec1 a des répercussions*socio=ec2 *socio=rien importantes sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil (c'est*socio=rien le cas*socio=rien des *socio=rien grandes centrales hydroélectriques*socio=ec)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil TELECOMMUNICATIONS. La prestation*socio=et des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1, en particulier*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 des circuits *socio=rien téléphoniques interurbains *socio=nil et la prestation*socio=et de services*socio=ec1 à valeur_ajoutée*socio=ec1 tels que la transmission*socio=rien de données, se *socio=rien prête fort bien *socio=nil à l'application*socio=rien des règles*socio=et de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. La diminution*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 des circuits et des autocommutateurs, des innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 (telles que les circuits à faisceaux hertziens) et l'évolution*socio=rien de la structure*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 ont fortement accru les possibilités*socio=rien de faire jouer la concurrence*socio=ec1 pour la plupart*socio=rien des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1, y compris, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les services*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien locaux*socio=te. La privatisation*socio=et de la prestation*socio=et de ces services*socio=ec1 se justifie dans les pays*socio=ac qui ont les moyens*socio=ec1 de mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et nécessaire*socio=rien. Pour les pays*socio=ac où il n'est*socio=rien guère possible*socio=rien de mettre en *socio=rien place un encadrement réglementaire*socio=et indépendant et*socio=nil efficace*socio=uv4,*socio=nil la*socio=nil formule des*socio=nil concessions*socio=uv1 *socio=nil assorties de contraintes*socio=uv1 réglementaires*socio=et semble constituer une *socio=rien solution attrayante.*socio=nil La*socio=nil demande*socio=ec1 de*socio=nil services*socio=ec1 de*socio=nil télécommunications*socio=ec1 est importante *socio=nil et ne cesse d'augmenter; pour y faire face*socio=rien, il est*socio=rien désormais possible*socio=rien de restructurer le secteur*socio=rien de manière*socio=rien à l'ouvrir à une pluralité d'acteurs*socio=ac et à la concurrence*socio=ec1, entreprises*socio=ac privées*socio=et et entreprises*socio=ac publiques*socio=et utilisant différentes*socio=rien technologies*socio=ec1 et offrant des services*socio=ec1 adaptés aux besoins*socio=uv1 des *socio=rien différentes catégories d'*socio=nil usagers.*socio=nil L'*socio=nil ouverture*socio=uv3 du secteur *socio=nil à de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac est*socio=rien le moyen*socio=rien le plus efficace*socio=uv4 d'encourager le développement*socio=uv3 des télécommunications*socio=ec1, car les services*socio=ec1 offerts*socio=rien par les monopoles*socio=ec1 répondent rarement à tous les besoins*socio=uv1. L'octroi*socio=rien de licences*socio=et d'exploitation*socio=ec1 à plusieurs entreprises*socio=ac constitue le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'accélérer les investissements*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien réseau*socio=rien national*socio=te suffisamment dense. L'implantation*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac dans le secteur*socio=rien permet aussi aux usagers*socio=rien d'opérer des choix*socio=uv1, contribue à la réduction*socio=ec2 des coûts*socio=ec1, apporte au secteur*socio=rien des capitaux*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien et renforce sa capacité*socio=uv3 de gestion*socio=ec2. L'ouverture*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1, tout comme les privatisations*socio=et, incite aussi les entreprises*socio=ac implantées de longue*socio=rien date dans le secteur*socio=rien à accroître leur efficacité*socio=uv3 et à être*socio=rien plus attentives*socio=rien aux besoins*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac. Le passage*socio=rien d'une structure*socio=ec1 monopolistique*socio=ec2 à une structure*socio=ec1 pluraliste*socio=uv2 exige un*socio=rien effort*socio=uv1 de réglementation*socio=et tout particulier*socio=rien. Pour éviter que l'entreprise*socio=ac dominante n'abuse de sa *socio=rien position sur le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil (en freinant délibérément l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1 et en pratiquant des tarifs*socio=et systématiquement inférieurs*socio=rien à ceux des entreprises*socio=ac concurrentes*socio=uv), il faut imposer aux entreprises*socio=ac *socio=rien du secteur certaines exigences*socio=ec2 de*socio=nil comptabilité*socio=ec1 *socio=nil et de transparence*socio=uv3, leur assigner des objectifs*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1 et mettre en place*socio=rien des incitations*socio=uv3 à la formation*socio=et rationnelle*socio=uv4 des prix*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre que, sans *socio=et interventions réglementaires,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil nouvellement implantées dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 ne seront pas en mesure*socio=rien d'interconnecter, à des conditions*socio=rien raisonnables*socio=uv4, leur réseau*socio=rien avec celui de l'entreprise*socio=ac déjà en place*socio=rien. Qu'ils soient publics*socio=et ou privés*socio=et, les prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 devraient *socio=rien être indépendants des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil soumis à la discipline*socio=uv1 d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 et à la tutelle*socio=rien d'un*socio=rien organisme*socio=ac indépendant*socio=rien. Dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, les options*socio=rien qui s'offrent aux responsables*socio=ac des politiques*socio=et sont à peu près les mêmes pour toutes les catégories*socio=rien de pays*socio=ac (Tableau*socio=rien 6:4). Dans les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, où le taux*socio=rien de desserte*socio=rien de la population*socio=ac par les services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1 est*socio=rien très faible*socio=rien, il faut une *socio=et politique libérale d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 *socio=rien du secteur aux*socio=nil entreprises*socio=ac privées*socio=et.*socio=nil Ces*socio=nil dernières *socio=nil sont à même de répondre aux besoins*socio=uv1 des usagers*socio=rien prêts*socio=ec1 à payer*socio=rien les redevances de raccordement et d'abonnement au réseau*socio=rien câblé, et peuvent, en recourant à d'autres *socio=rien solutions techniques (*socio=nil liaisons *socio=nil hertziennes terrestres ou liaisons*socio=rien par satellite*socio=rien), desservir les régions*socio=te excentriques. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien, la réglementation*socio=et permet déjà à de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac de pénétrer dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et offre*socio=rien la possibilité*socio=rien de privatiser les entreprises*socio=ac existantes*socio=rien ou de les soumettre aux impératifs*socio=uv4 d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 (au moyen*socio=rien de concessions*socio=uv1). ELECTRICITE. Dans le secteur*socio=rien de l'électricité*socio=ec1, c'est*socio=rien surtout pour l'exploitation*socio=ec1 des *socio=rien centrales thermiques *socio=nil et pour la distribution*socio=rien qu'il *socio=rien est possible *socio=nil de faire jouer la concurrence*socio=ec1, ces activités*socio=rien pouvant être*socio=rien dissociées des autres fonctions*socio=rien des compagnies*socio=ac publiques*socio=et d'électricité*socio=ec1, qui pratiquent l'intégration*socio=uv1 verticale, pour être*socio=rien confiées à des entreprises*socio=ac privées*socio=et titulaires*socio=rien de concessions*socio=uv1. Il *socio=rien est possible *socio=nil aussi de privatiser entièrement ces activités*socio=rien. Cependant, leur fragmentation des autres fonctions*socio=rien des compagnies*socio=ac publiques*socio=et d'électricité*socio=ec1 n'est*socio=rien peut-être pas indiquée si le marché*socio=ec1 est*socio=rien trop étroit*socio=rien; dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, où le marché*socio=ec1 est*socio=rien très restreint, les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv obtenus en mettant fin*socio=rien à l'intégration*socio=uv1 verticale de la production*socio=ec1, du*socio=rien transport*socio=ec1 et de la distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 risquent en effet*socio=rien de ne pas couvrir les frais*socio=ec1 de coordination*socio=uv3 supplémentaires*socio=rien entraînés par ce type*socio=rien de restructuration*socio=et. Dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac, les *socio=rien grandes centrales hydroélectriques*socio=ec (*socio=nil du fait *socio=nil de l'impact*socio=rien de leur *socio=rien présence sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil et des risques*socio=uv4 particuliers*socio=rien que comporte leur exploitation*socio=ec1) ne seront probablement pas privatisées, mais pourront faire l'objet*socio=rien d'une *socio=ec1 exploitation commerciale *socio=nil - en vertu*socio=rien, par exemple*socio=rien, de contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2. En revanche, les *socio=rien petites centrales hydroélectriques*socio=ec pourront*socio=nil être *socio=nil privatisées. Les politiques*socio=et sectorielles*socio=rien mettant à profit*socio=uv les possibilités*socio=rien de faire jouer la concurrence*socio=ec1 pour la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 peuvent contribuer à améliorer les rendements*socio=ec1 et à abaisser les coûts*socio=ec1. Les concessions*socio=uv1 sont *socio=rien un moyen *socio=nil éprouvé d'accroître l'efficacité*socio=uv3 *socio=rien du secteur.*socio=nil *socio=nil Cependant, pour pouvoir*socio=rien participer au jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, il faut que les entreprises*socio=ac privées*socio=et qui produisent de l'électricité*socio=ec1 puissent raccorder leurs installations*socio=rien au *socio=rien réseau électrique national*socio=te *socio=nil et que la production*socio=ec1 soit coordonnée par *socio=rien un directeur de*socio=nil réseau.*socio=nil Dans*socio=nil un avenir*socio=te prévisible*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil réseaux nationaux*socio=te de*socio=nil transport*socio=ec1 d'*socio=nil électricité*socio=ec1 *socio=nil continueront de présenter, à bien*socio=rien des égards*socio=rien, les caractéristiques*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4; on ne saurait les privatiser sans prévoir *socio=rien un encadrement réglementaire*socio=et *socio=nil approprié. Les réformes*socio=et dont feront l'objet*socio=rien les organismes*socio=ac qui continueront, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, de dominer certains secteurs*socio=rien ou sous-secteurs*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - en particulier*socio=rien le transport*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1 - devraient tendre avant tout à les doter de l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 et de l'autonomie*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 et à les inciter à se comporter comme des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 ou commerciales*socio=ec1. Cela exigera souvent une participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et au capital*socio=ec1 - par voie*socio=rien d'accords*socio=et de coentreprise ou de cessions de parts*socio=rien - et la passation*socio=et de contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 ou de concessions*socio=uv1 avec des sociétés*socio=ac privées*socio=et, en veillant, toutefois, à maintenir une séparation*socio=rien entre les entreprises*socio=ac privées*socio=et impliquées dans le transport*socio=ec1 de l'électricité*socio=ec1 et celles qui le seront dans la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1. Il faudra procéder à des *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil pour inciter les entreprises*socio=ac à rationaliser leurs tarifs*socio=et, ce qui est*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour promouvoir l'autofinancement des investissements*socio=ec1, la conservation*socio=uv1 de l'énergie*socio=ec1 et *socio=rien obtenir un meilleur rendement*socio=ec1 des*socio=nil équipements*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil tarifs*socio=et *socio=nil devront aussi refléter les taxes*socio=et d'environnement*socio=et acquittées par les entreprises*socio=ac d'électricité*socio=ec1 conformément au principe*socio=ec2 selon lequel le pollueur paie pour tout coût*socio=ec1 environnemental*socio=et qu'il impose aux autres. GAZ*socio=ec1. Il serait possible*socio=rien d'ouvrir à la concurrence*socio=ec1 le marché*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ec1 gaz naturel *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Souvent, la production*socio=ec1 de *socio=ec1 gaz naturel est*socio=rien *socio=nil intégrée verticalement à la *socio=ec1 production pétrolière,*socio=nil laquelle*socio=nil *socio=rien relève du secteur_public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Pour faire jouer la concurrence*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1 de gaz*socio=ec1, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de dissocier celle-ci de la *socio=ec1 production pétrolière *socio=nil et de recourir à des concessions*socio=uv1 ou à des contrats*socio=ec1, voire de privatiser purement et simplement les moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1. La principale*socio=rien difficulté*socio=uv4 d'ordre*socio=rien réglementaire*socio=et est*socio=rien de garantir l'accès*socio=uv1 des producteurs*socio=ac au réseau*socio=rien de gazoducs dans des conditions*socio=rien de concurrence*socio=ec1. On peut en confier le soin*socio=rien à un*socio=rien organisme*socio=ac de tutelle*socio=rien ou prévoir des dispositions*socio=rien à cet effet*socio=rien dans les contrats*socio=ec1 de location ou des concessions*socio=uv1. La concurrence*socio=ec1 des combustibles*socio=ec1 de remplacement*socio=rien (à condition*socio=rien que leur prix*socio=ec1 soit réaliste*socio=uv4) peut imposer au marché*socio=ec1 une discipline*socio=uv1 suffisante*socio=rien pour qu'il soit inutile*socio=rien de réglementer le prix*socio=ec1 du*socio=rien gaz*socio=ec1. L'investissement_privé*socio=et (étranger*socio=te) offre*socio=rien d'importantes*socio=rien possibilités*socio=rien de financement*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 de production*socio=ec1 et de distribution*socio=rien de gaz*socio=ec1, à condition*socio=rien, toutefois, de pouvoir*socio=rien réduire les risques*socio=uv4 non commerciaux*socio=ec1 que comportent les projets*socio=rien d'équipement*socio=ec1 *socio=rien du fait *socio=nil de l'importance*socio=rien de leur composante*socio=rien en devises*socio=ec1. Eau*socio=ec1 et déchets*socio=ec1. La prestation*socio=et des services*socio=ec1 de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 et de voirie a des répercussions*socio=ec2 *socio=rien importantes sur l'*socio=nil environnement*socio=et,*socio=nil de*socio=nil sorte *socio=nil qu'elle se prête*socio=rien moins à une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 que celle des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1 ou de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1; en outre, ces services*socio=ec1 étant bien*socio=rien souvent d'intérêt*socio=uv1 local*socio=te, il est*socio=rien tout indiqué d'en confier la prestation*socio=et aux collectivités_locales*socio=ac (Tableau*socio=rien 6:5). La prestation*socio=et de ces services*socio=ec1 donne souvent lieu*socio=rien à la perception de redevances, lesquelles, toutefois, couvrent rarement la totalité*socio=rien des coûts*socio=ec1. APPROVISIONNEMENT*socio=ec1 EN EAU*socio=ec1 ET ASSAINISSEMENT*socio=uv3. Les réseaux*socio=rien municipaux*socio=ac ou métropolitains de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 sous canalisations*socio=ec et d'égouts*socio=rien devraient être*socio=rien exploités par des entreprises*socio=ac soumises aux règles*socio=et de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Il *socio=rien est souhaitable *socio=nil aussi que les responsables*socio=ac de ces entreprises*socio=ac soient des gestionnaires*socio=ac confirmés et conscients*socio=uv2 de leurs responsabilités*socio=uv1 envers les usagers*socio=rien, et qu'ils travaillent dans des conditions*socio=rien qui les incitent fortement à veiller à la qualité*socio=rien et à la fiabilité*socio=uv1 des services*socio=ec1 et à exploiter efficacement les équipements*socio=ec1. Lorsque ces conditions*socio=rien sont réunies, les pouvoirs_publics*socio=et se doivent au moins de veiller à l'application*socio=rien des principes*socio=ec2 de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, fonction*socio=rien qu'ils peuvent déléguer à une société*socio=ac privée*socio=et titulaire*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de gestion*socio=ec2, d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de location ou d'une concession. Le contrôle*socio=uv3 des pouvoirs_publics*socio=et *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour garantir l'accès*socio=uv1 des usagers*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 aux services*socio=ec1 et veiller à la protection*socio=et de la *socio=et santé publique *socio=nil et de l'environnement*socio=et. Dans les pays*socio=ac qui n'ont que des moyens*socio=ec1 *socio=rien techniques modestes,*socio=nil la*socio=nil formule des*socio=nil concessions*socio=uv1 *socio=nil permet de faire appel*socio=rien à des experts*socio=ac étrangers*socio=te. Pour dégager la marge d'autofinancement nécessaire*socio=rien à l'expansion*socio=ec2 des services*socio=ec1, et aussi pour inciter les usagers*socio=rien à l'économie*socio=ec1, il est*socio=rien par ailleurs*socio=rien indispensable*socio=uv4 que la totalité*socio=rien des *socio=ec1 coûts financiers,*socio=nil environnementaux*socio=et et*socio=nil économiques *socio=nil entraînés par la prestation*socio=et du*socio=rien service*socio=ec1 des eaux*socio=ec1 soit répercutée sur*socio=rien les tarifs*socio=et. ASSAINISSEMENT*socio=uv3. Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 devraient, pour le développement*socio=uv3 des services*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3, envisager une démarche*socio=rien à deux volets*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, pour les agglomérations urbaines*socio=te, ils pourraient recourir à des formules*socio=rien contractuelles*socio=et telles que les concessions*socio=uv1 pour faire en sorte*socio=rien que les services*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3 soient soumis aux règles*socio=et de la gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1. Ensuite, pour les *socio=te quartiers urbains *socio=nil et les collectivités*socio=ac rurales*socio=te pauvres*socio=uv2 qui n'ont guère de chances*socio=rien de bénéficier avant longtemps de services*socio=ec1 modernes*socio=uv2 d'assainissement*socio=uv3, ils pourraient encourager l'adaptation*socio=uv3 de technologies*socio=ec1 intermédiaires*socio=rien aux besoins*socio=uv1 et à la capacité*socio=uv3 de paiement*socio=ec1 des usagers*socio=rien. Les collectivités_locales*socio=ac elles-mêmes pourraient, grâce*socio=rien à une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien, se charger de choisir, de financer et d'exploiter ces systèmes*socio=rien tertiaires*socio=ec peu coûteux*socio=ec2 (équipements*socio=ec1 servant directement les *socio=rien utilisateurs finals,*socio=nil voir*socio=nil Chapitre *socio=nil 4). La planification*socio=et, le financement*socio=ec1 et l'exploitation*socio=ec1 des *socio=rien éléments principaux d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil auxquels seraient rattachés les systèmes*socio=rien tertiaires*socio=ec, ainsi que des installations*socio=rien de traitement*socio=rien, continueraient de relever directement de l'entreprise*socio=ac de services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et concernée. IRRIGATION*socio=ec1 ET DRAINAGE*socio=rien. Pour les réseaux*socio=rien d'irrigation*socio=ec1, le programme*socio=et des réformes*socio=et à opérer varie également en fonction*socio=rien des caractéristiques*socio=rien et de l'importance*socio=rien des réseaux*socio=rien, mais est*socio=rien, sinon, à peu près le même pour les *socio=rien différentes catégories de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil exploitation*socio=ec1 des*socio=nil canaux*socio=ec1 principaux et*socio=nil secondaires *socio=nil devrait progressivement *socio=rien être dévolue *socio=nil à des *socio=rien entités financièrement autonomes*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil et le mieux serait de confier la propriété*socio=ec1 et l'exploitation*socio=ec1 des réseaux*socio=rien tertiaires*socio=ec à des associations*socio=ac d'usagers*socio=rien ou à des coopératives*socio=ac. En procédant de la sorte*socio=rien, il serait possible*socio=rien d'améliorer l'entretien*socio=rien des équipements*socio=ec1 et d'accroître les taux*socio=rien de recouvrement*socio=rien des redevances d'irrigation*socio=ec1, et donc de remédier à deux problèmes*socio=uv4 tenaces*socio=rien qui caractérisent de *socio=rien nombreux réseaux d'*socio=nil irrigation*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil formule *socio=nil qui consiste à confier à des associations*socio=ac d'usagers*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien des *socio=rien petits systèmes d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil et les réseaux*socio=rien de canaux*socio=ec1 tertiaires*socio=ec s'est*socio=rien révélée tout à fait*socio=rien efficace*socio=uv4 dans des pays*socio=ac aussi divers que l'Argentine*socio=ac, le Népal*socio=ac, les Philippines*socio=ac et Sri Lanka. En Colombie*socio=ac, en Indonésie*socio=ac et au Mexique*socio=ac, la dévolution*socio=rien des fonctions*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien aux agriculteurs*socio=ac a donné de très *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil même pour les *socio=rien grands systèmes d'*socio=nil irrigation*socio=ec1 *socio=nil appartenant à l'État*socio=ac. Il a fallu des préparatifs minutieux pour faire en sorte*socio=rien que cette dévolution*socio=rien de fonctions*socio=rien responsabilise les agriculteurs*socio=ac et permette de résoudre les problèmes*socio=uv4 résultant*socio=rien de ce que les organismes_publics*socio=ac précédemment responsables*socio=uv2 n'avaient pas entrepris à temps*socio=rien les travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien. Comme le montre l'exemple*socio=rien du*socio=rien Mexique*socio=ac (évoqué au Chapitre*socio=rien 4), il est*socio=rien indispensable*socio=uv4, pour inciter les usagers*socio=rien à utiliser efficacement l'eau*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1, que les tarifs*socio=et soient réalistes*socio=uv4. GESTION*socio=ec2 DES DECHETS SOLIDES*socio=rien. Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, les services*socio=ec1 municipaux*socio=ac de voirie se chargent de tous les aspects*socio=rien de la gestion*socio=ec2 des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien. La prestation*socio=et de ces services*socio=ec1 absorbe une *socio=rien bonne partie du budget*socio=ec1 des*socio=nil municipalités*socio=ac;*socio=nil *socio=nil pourtant, les taux*socio=rien d'enlèvement*socio=rien ne dépassent habituellement pas 50 à 70% et les méthodes*socio=rien d'évacuation*socio=rien ne répondent pas aux normes*socio=et de salubrité*socio=uv. Pour toutes les catégories*socio=rien de pays*socio=ac, il *socio=rien est possible *socio=nil d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 des services*socio=ec1 urbains*socio=te d'enlèvement*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien en en confiant*socio=rien contractuellement l'exploitation*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac privées*socio=et. Il *socio=rien est possible *socio=nil aussi d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 et la salubrité*socio=uv des activités*socio=rien de recyclage*socio=et ou de récupération*socio=et menées traditionnellement dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac par des groupes*socio=rien informels*socio=uv2 - par exemple*socio=rien, les récupérateurs (Zabbaleen) qui opéraient traditionnellement au Caire ont été*socio=rien regroupés au sein*socio=rien d'une société*socio=ac privée*socio=et avec laquelle un*socio=rien marché*socio=ec1 a *socio=rien été passé *socio=nil pour l'enlèvement*socio=rien, le transport*socio=ec1 et la récupération*socio=et des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien. L'élimination*socio=ec2 salubre*socio=uv des déchets*socio=ec1, soit par déversement dans des décharges répondant aux normes*socio=et d'hygiène*socio=et, soit par incinération, exige l'intervention*socio=et plus directe*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et dans la planification*socio=et et la réglementation*socio=et, étant donné qu'il s'agit d'une activité*socio=rien qui exerce des *socio=rien effets importants sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil et se prête*socio=rien aux économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien, caractéristiques*socio=rien qui restreignent les possibilités*socio=rien de faire jouer efficacement la concurrence*socio=ec1. Les municipalités*socio=ac peuvent *socio=rien être associées *socio=nil à l'élimination*socio=ec2 des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien lorsque cette *socio=rien fonction est *socio=nil confiée à des entités*socio=rien métropolitaines ou régionales*socio=te exploitées contractuellement par des sociétés*socio=ac privées*socio=et, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien à Caracas, à Sào Paulo et dans d'autres villes*socio=te d'amérique_latine*socio=ac. Les concessions*socio=uv1 constituent *socio=rien un bon moyen *socio=nil de s'assurer le concours de spécialistes*socio=ac de la technologie*socio=ec1 de l'élimination*socio=ec2 des déchets*socio=ec1. Transports*socio=ec1. Des formules*socio=rien très diverses*socio=rien sont envisageables pour la prestation*socio=et des services*socio=ec1 de transport*socio=ec1. C'est*socio=rien pour l'exploitation*socio=ec1 des réseaux*socio=rien routiers*socio=et que les possibilités*socio=rien de faire appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et sont le plus limitées (parce qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de percevoir des redevances), et des secteurs*socio=rien comme celui des *socio=ec1 transports ferroviaires appellent*socio=nil certaines*socio=rien *socio=et interventions réglementaires *socio=rien du fait *socio=nil de l'importance*socio=rien des investissements*socio=ec1 irréversibles en équipements*socio=ec1 ou parce qu'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de garantir l'accès*socio=uv1 au réseau*socio=rien (Tableau*socio=rien 6:6). CHEMINS*socio=rien DE FER*socio=rien. Le plus important*socio=rien pour réformer une société*socio=ac de chemins*socio=rien de *socio=rien fer est *socio=nil de la doter d'une autonomie*socio=uv1 suffisante*socio=rien pour qu'elle puisse fonctionner selon les principes*socio=ec2 d'une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, évolution*socio=rien qui peut être*socio=rien renforcée par une injection de capitaux*socio=ec1 de participation*socio=uv3 de sources*socio=rien privées*socio=et et une gestion_privée*socio=et. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les *socio=ec1 transports ferroviaires *socio=nil ont généralement été*socio=rien fortement réglementés, dotés d'une structure*socio=ec1 monolithique et handicapés*socio=ac par l'obligation*socio=uv1 de desservir des lignes*socio=rien non rentables*socio=ec2 et d'employer un*socio=rien personnel*socio=ac pléthorique. Tributaires*socio=rien, par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien, de subventions*socio=ec1 budgétaires*socio=et et incapables*socio=rien de fournir des services*socio=ec1 fiables*socio=rien, les compagnies*socio=ac ferroviaires*socio=ec1 ont *socio=rien du mal *socio=nil à moderniser leurs équipements*socio=ec1 et à soutenir la concurrence*socio=ec1 des autres modes*socio=rien de transport*socio=ec1. Pour le trafic marchandises*socio=ec1 comme pour le trafic voyageurs*socio=rien, la concurrence*socio=ec1 des autres modes*socio=rien de transport*socio=ec1 rend indispensables*socio=uv4 des réformes*socio=et visant à éliminer presque entièrement la réglementation*socio=et des tarifs*socio=et et à assouplir la structure*socio=ec1 *socio=rien du secteur *socio=nil afin que les compagnies*socio=ac puissent fermer les lignes*socio=rien non rentables*socio=ec2. Une exception*socio=rien à la déréglementation*socio=et des *socio=ec1 transports ferroviaires devrait*socio=nil être*socio=rien *socio=nil faite lorsque, faute d'avoir accès*socio=uv1 à d'autres moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1, les *socio=rien usagers du *socio=ec1 service marchandises constituent*socio=nil un*socio=rien marché *socio=nil captif. Certains pays*socio=ac comme l'Argentine*socio=ac, le Chili*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac et le Mexique*socio=ac envisagent ou ont déjà entrepris de mettre fin*socio=rien à l'intégration*socio=uv1 verticale de la gestion*socio=ec2 de l'infrastructure*socio=ec1 (voies*socio=rien et installations*socio=rien fixes) et des services*socio=ec1 de *socio=ec1 transports ferroviaires,*socio=nil *socio=nil et de confier contractuellement la prestation*socio=et de ces derniers*socio=rien à des entités*socio=rien autres que celles qui sont propriétaires*socio=ac de l'infrastructure*socio=ec1. Cette dissociation implique la définition*socio=rien de règles*socio=et précises*socio=rien d'accès*socio=uv1 au réseau*socio=rien et la conclusion*socio=rien d'accords*socio=et portant sur*socio=rien les investissements*socio=ec1 et les travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien, et ne constitue peut-être pas une solution*socio=rien viable*socio=uv4 dans les pays*socio=ac dont la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et *socio=rien est modeste.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac en*socio=nil période*socio=te de*socio=nil transition*socio=uv3 économique*socio=ec1 *socio=nil ont déjà entrepris d'adapter*socio=rien leurs *socio=ec1 équipements ferroviaires aux*socio=nil besoins*socio=uv1 futurs*socio=rien d'*socio=nil un*socio=rien secteur*socio=rien industriel *socio=nil restructuré (et géographiquement réaménagé). Ces pays*socio=ac devront eux aussi relever les tarifs*socio=et marchandises*socio=ec1 afin que les recettes*socio=ec1 couvrent les coûts*socio=ec1, et améliorer le *socio=ec1 rendement énergétique *socio=nil de leur parc de locomotives*socio=ec. TRANSPORTS*socio=ec1 URBAINS*socio=te. La prestation*socio=et des services*socio=ec1 de transports*socio=ec1 urbains*socio=te peut être*socio=rien assurée par des entreprises*socio=ac privées*socio=et propriétaires*socio=ac des équipements*socio=ec1 ou titulaires*socio=rien de concessions*socio=uv1. Dans tous les groupes*socio=rien de pays*socio=ac, le transport*socio=ec1 par autobus*socio=ec et par taxi dans les agglomérations urbaines*socio=te *socio=rien est un domaine d'*socio=nil activité *socio=nil dans lequel on peut entrer ou dont on peut sortir assez facilement et où la concurrence*socio=ec1 peut se donner libre*socio=uv2 cours*socio=rien. Outre qu'ils doivent prévoir la réglementation*socio=et nécessaire*socio=rien pour assurer la sécurité*socio=uv1 des services*socio=ec1 et protéger l'environnement*socio=et, les pouvoirs_publics*socio=et peuvent encore être*socio=rien amenés à exercer un*socio=rien droit*socio=uv1 de *socio=rien regard sur la*socio=nil structure*socio=ec1 des*socio=nil réseaux *socio=nil et l'attribution*socio=rien des lignes*socio=rien d'autobus*socio=ec. Il est*socio=rien généralement inutile*socio=rien d'imposer des restrictions*socio=et générales*socio=rien touchant l'implantation*socio=rien de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac ou la fixation des tarifs*socio=et. L'exploitation*socio=ec1 des réseaux*socio=rien ferrés urbains*socio=te peut *socio=rien fort bien être *socio=nil confiée à des sociétés*socio=ac privées*socio=et titulaires*socio=rien de contrats*socio=ec1 de location, de concessions*socio=uv1 ou de contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1. Pour définir*socio=rien une stratégie*socio=et d'ensemble*socio=rien en matière*socio=rien de transports*socio=ec1 urbains*socio=te, il faut envisager tous les moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1 possibles*socio=rien, y compris les chemins*socio=rien de fer*socio=rien métropolitains et autres réseaux*socio=rien de transport*socio=ec1 rapide*socio=rien, les *socio=rien voitures particulières *socio=nil et les moyens*socio=ec1 de locomotion non motorisés (ce qui peut nécessiter des trottoirs*socio=rien pour piétons et des pistes cyclables). Les choix*socio=uv1 stratégiques*socio=uv4 quant aux *socio=rien rôles relatifs des*socio=nil transports*socio=ec1 individuels*socio=uv2 *socio=nil et des transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2 nécessitent une évaluation*socio=ec2 détaillée des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien, en tenant compte*socio=rien notamment des impacts*socio=rien économiques*socio=ec1, financiers*socio=ec1 et environnementaux*socio=et, et de l'incidence*socio=rien des solutions*socio=rien envisagées sur*socio=rien le schéma*socio=rien d'occupation des sols*socio=rien. Il faut accorder *socio=rien un rang de*socio=nil *socio=uv4 priorité élevé *socio=nil à la régulation*socio=et de la circulation*socio=ec2, car les mesures*socio=et propres*socio=rien à rendre la circulation*socio=ec2 plus fluide sont extrêmement payantes: elles permettent de réaliser des gains*socio=ec1 d'efficacité*socio=uv3, d'améliorer la sécurité*socio=uv1 de la circulation*socio=ec2 et de réduire la pollution*socio=et. Cependant, ces mesures*socio=et ne peuvent être*socio=rien efficaces*socio=uv4 que s'il existe des moyens*socio=ec1 de les faire respecter. Pour les pays*socio=ac où la congestion urbaine*socio=te va s'aggravant, le recours*socio=ec1 à des mesures*socio=et de rationalisation*socio=uv3 des prix*socio=ec1 des carburants*socio=rien et des terrains*socio=rien urbains*socio=te (en particulier*socio=rien de ceux destinés à l'aménagement*socio=et de parcs de stationnement) et des mesures*socio=et d'encadrement*socio=rien de la demande*socio=ec1, telles que l'institution*socio=ac de péages pour l'accès*socio=uv1 à *socio=rien certaines voies urbaines*socio=te,*socio=nil *socio=nil se justifient de plus en plus. TRANSPORTS*socio=ec1 ROUTIERS*socio=et. La politique*socio=et des transports*socio=ec1 routiers*socio=et devrait viser avant tout à mettre en place*socio=rien des institutions*socio=ac capables*socio=rien de gérer et d'entretenir convenablement le réseau*socio=rien routier*socio=et et dotées, pour cela, de *socio=ec1 moyens financiers suffisants*socio=rien.*socio=nil *socio=nil La mise en place*socio=rien de telles institutions*socio=ac s'impose en particulier*socio=rien pour la gestion*socio=ec2 des *socio=rien éléments du réseau routier*socio=et *socio=nil qui ne se prêtent guère à la perception de péages, c'est-à-dire la *socio=rien grande majorité des*socio=nil routes*socio=et nationales*socio=te ou*socio=nil rurales*socio=te *socio=nil et des voies*socio=rien de circulation*socio=ec2 urbaines*socio=te. La réforme*socio=et de la gestion*socio=ec2 de ces routes*socio=et et voies*socio=rien de circulation*socio=ec2 doit notamment consister à assigner aux autorités*socio=et compétentes*socio=uv4 des *socio=rien fonctions précises d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 *socio=nil et d'entretien*socio=rien. Cette réforme*socio=et implique aussi l'élaboration*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et réaliste*socio=uv4 de redevances (qui, idéalement, devrait tenir compte*socio=rien de la charge*socio=rien à l'essieu, qui détermine le coefficient*socio=rien d'usure*socio=rien des routes*socio=et pour les *socio=rien différentes catégories d'*socio=nil usagers)*socio=nil ,*socio=nil l'*socio=nil institution*socio=ac d'*socio=nil un système de*socio=nil financement*socio=ec1 établissant*socio=nil un lien *socio=nil entre les redevances payées par les usagers*socio=rien et les frais*socio=ec1 d'entretien*socio=rien (afin de responsabiliser les organismes*socio=ac compétents*socio=uv4 vis-à-vis des usagers*socio=rien) et l'instauration*socio=et d'un*socio=rien système*socio=rien offrant aux usagers*socio=rien la possibilité*socio=rien d'influer sur*socio=rien les décisions*socio=rien concernant les dépenses*socio=ec1 d'entretien*socio=rien. On pourrait s'inspirer à cet égard*socio=rien de la restructuration*socio=et des organismes*socio=ac chargés de la gestion*socio=ec2 des réseaux*socio=rien routiers*socio=et opérée récemment en Sierra*socio=rien Leone et en Tanzanie*socio=ac. Dans ces deux pays*socio=ac, les usagers*socio=rien (chambres_de_commerce*socio=ec1, clubs automobiles*socio=ec1, transporteurs routiers*socio=et et autres groupements*socio=rien) sont représentés au sein*socio=rien de ces organismes*socio=ac, où ils collaborent avec des ingénieurs et des fonctionnaires*socio=ac. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 2, les travaux*socio=rien périodiques*socio=te de réfection des routes*socio=et (pour lesquels il est*socio=rien plus facile*socio=rien de définir*socio=rien des normes*socio=et d'exécution*socio=rien et d'en contrôler le respect*socio=uv1 que pour les travaux*socio=rien d'entretien*socio=rien courant*socio=te) sont de plus en plus fréquemment confiés en sous-traitance*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac privées*socio=et qui se montrent plus efficaces*socio=uv4 que les organismes_publics*socio=ac. Des organismes*socio=ac locaux*socio=te et les collectivités_locales*socio=ac peuvent se charger partiellement de l'entretien*socio=rien des routes*socio=et secondaires*socio=rien desservant des régions*socio=te agricoles*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre que la *socio=rien meilleure formule *socio=nil consiste à confier la responsabilité*socio=uv1 de l'entretien*socio=rien à des instances_locales*socio=te, l'État*socio=ac se chargeant de financer partiellement les travaux*socio=rien ou de fournir des matériaux*socio=ec1. Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 devraient s'attacher à promouvoir des méthodes*socio=rien peu coûteuses*socio=ec2 et à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil pour la construction*socio=ec1 et l'entretien*socio=rien des réseaux*socio=rien routiers*socio=et. Pour *socio=rien certaines liaisons routières,*socio=nil en*socio=nil particulier les*socio=nil principaux axes*socio=nil interurbains à*socio=nil grande circulation*socio=ec2,*socio=nil la*socio=nil construction*socio=ec1 d'*socio=nil autoroutes *socio=nil à péage avec des capitaux*socio=ec1 privés*socio=et peut constituer une *socio=rien bonne solution.*socio=nil PORTS*socio=ec *socio=nil ET AEROPORTS. Les problèmes*socio=uv4 et les perspectives*socio=rien de solutions*socio=rien sont à bien*socio=rien des égards*socio=rien les mêmes pour l'exploitation*socio=ec1 des ports*socio=ec et des services*socio=ec1 de *socio=ec1 transport aérien *socio=nil que pour l'exploitation*socio=ec1 des *socio=ec1 transports ferroviaires.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil qu'il ne soit pas économiquement rationnel*socio=uv4 de faire jouer la concurrence*socio=ec1 au niveau*socio=rien de l'implantation*socio=rien des installations*socio=rien (installations*socio=rien portuaires*socio=ec, pistes et terminaux d'aéroports*socio=ec), parce que la construction*socio=ec1 de ces installations*socio=rien nécessite d'importants*socio=rien investissements*socio=ec1 irréversibles, la concurrence*socio=ec1 peut s'exercer au niveau*socio=rien de l'équipement*socio=ec1 et de l'exploitation*socio=ec1 de ces installations*socio=rien. L'octroi*socio=rien de contrats*socio=ec1 de location ou de concessions*socio=uv1 à des sociétés*socio=ac privées*socio=et constitue une *socio=rien bonne solution *socio=nil pour l'exploitation*socio=ec1 des ports*socio=ec et des aéroports*socio=ec. Il *socio=rien est possible *socio=nil également, dans les ports*socio=ec, de faire jouer la concurrence*socio=ec1 pour les postes*socio=rien d'amarrage. Lorsque les ports*socio=ec et aéroports*socio=ec sont exposés à la concurrence*socio=ec1 d'installations*socio=rien desservant d'autres modes*socio=rien de transport*socio=ec1 ou de ports*socio=ec et aéroports*socio=ec voisins*socio=rien, il peut y avoir avantage à libérer les prix*socio=ec1 de leurs services*socio=ec1. Afin que la qualité*socio=rien et la fiabilité*socio=uv1 de ceux-ci répondent aux exigences*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te, il *socio=rien est important *socio=nil aussi que, dans les ports*socio=ec et aéroports*socio=ec, les services_publics*socio=et - douanes*socio=ac, télécommunications*socio=ec1 internationales*socio=te notamment - soient organisés de manière*socio=rien à faciliter la circulation*socio=ec2 des marchandises*socio=ec1 au lieu*socio=rien de l'entraver. Résultats*socio=rien attendus des réformes*socio=et. La mise en oeuvre*socio=rien des réformes*socio=et n'ira pas sans difficultés*socio=uv4. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 2, il faudra souvent, pour améliorer la productivité*socio=uv, procéder à des compressions*socio=et d'effectifs*socio=rien. Dans de *socio=rien nombreux secteurs,*socio=nil en*socio=nil particulier la*socio=nil distribution d'*socio=nil électricité*socio=ec1 *socio=nil et l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, l'application*socio=rien des règles*socio=et de gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 par les entreprises*socio=ac entraînera la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, hausse*socio=rien qui souvent se heurtera à l'opposition *socio=rien du puissant groupe_d'_intérêt*socio=uv1 *socio=nil constitué par les classes_moyennes*socio=rien, principales*socio=rien bénéficiaires*socio=ac des subventions*socio=ec1. Mais, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les carences des services*socio=ec1 existants*socio=rien suscitent un*socio=rien tel mécontentement que les réformes*socio=et, même si elles sont impopulaires au départ*socio=rien, finiront peut-être par être*socio=rien acceptées si des efforts*socio=uv1 sérieux*socio=uv4 sont faits*socio=rien pour améliorer les services*socio=ec1 et pour peu que les responsables*socio=ac sachent les présenter habilement. L'expérience*socio=ec2 montre que le succès*socio=uv1 des réformes*socio=et exige une ferme*socio=ec2 volonté*socio=uv1 de la part*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et et le choix*socio=uv1 de modalités*socio=rien d'application*socio=rien permettant de limiter*socio=rien les coûts*socio=ec1 du*socio=rien changement*socio=uv3. *{ p. 133} Les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 peuvent ne pas se borner à financer des investissements*socio=ec1: ils peuvent aussi aider les pays*socio=ac à se doter de moyens*socio=ec1 institutionnels*socio=et accrus pour mettre en place*socio=rien des réformes*socio=et durables*socio=uv4 et assurer leur développement*socio=uv3 sectoriel*socio=rien. Renforcer sa capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et, cela veut dire formuler des politiques*socio=et appropriées et en assurer l'application*socio=rien, créer des cadres*socio=rien juridiques*socio=et et réglementaires*socio=et qui soient applicables*socio=rien, et renforcer son capital*socio=ec1 de ressources_humaines*socio=ec1 - notamment les compétences*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 dans le secteur_privé*socio=et et les compétences*socio=uv3 administratives*socio=rien dans le secteur_public*socio=et. Améliorer la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et à tous ces égards*socio=rien implique de créer un*socio=rien environnement*socio=et propice*socio=rien à la fourniture*socio=ec1 efficace*socio=uv4 et raisonnée des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. L'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te peut enrichir la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et des pays*socio=ac en leur fournissant l'information*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv1, en accompagnant les conseils*socio=ac de politique*socio=et qu'on leur donne de programmes*socio=et bien*socio=rien conçus de coopération*socio=uv1 technique*socio=rien et de formation*socio=et, et en les aidant financièrement*socio=rien à mener à bien*socio=rien leurs programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 et de réformes*socio=et. Sur*socio=rien le *socio=rien premier point,*socio=nil les*socio=nil bailleurs*socio=ac de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil peuvent contribuer à identifier les besoins*socio=uv1 et les priorités*socio=uv4 de la réforme*socio=et par l'analyse*socio=rien et la recherche*socio=ec2 sectorielles*socio=rien et par la diffusion*socio=rien d'informations*socio=rien sur*socio=rien les pratiques*socio=et jugées optimales*socio=uv4 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Ils peuvent aussi commanditer la collecte systématique*socio=rien de données et l'analyse*socio=rien de l'information*socio=rien sur*socio=rien les résultats*socio=rien obtenus dans *socio=rien différents secteurs,*socio=nil *socio=nil à la fois*socio=rien pour améliorer l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et dans les pays*socio=ac et pour les inciter à tirer les leçons*socio=ec2 des succès*socio=uv1 et des échecs*socio=uv1 des autres. Ensuite, l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te peut, par la formation*socio=et et la coopération*socio=uv1 technique*socio=rien, soutenir les efforts*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3 pour concevoir et appliquer des réformes*socio=et et pour gérer les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Elle peut, enfin, apporter aux pays*socio=ac ce qu'il leur faut de *socio=ec1 ressources financières *socio=nil pour mener à bien*socio=rien leurs réformes*socio=et sectorielles*socio=rien et promouvoir un*socio=rien développement_durable*socio=uv4, par exemple*socio=rien, en donnant *socio=rien un degré de*socio=nil priorité*socio=uv4 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil à l'entretien*socio=rien et à la remise en état*socio=ac des équipements*socio=ec1, et en faisant en sorte*socio=rien que soient évaluées, dès le stade*socio=te de l'identification*socio=rien des projets*socio=rien, la demande*socio=ec1 effective*socio=rien des bénéficiaires*socio=ac et les préoccupations*socio=uv4 des autres *socio=rien parties prenantes.*socio=nil Cette*socio=nil forme d'*socio=nil assistance*socio=uv1 portera*socio=nil sur des*socio=nil périodes*socio=te plus*socio=nil longues *socio=nil et moins nettement délimitées que l'aide_au_développement*socio=uv3 de type*socio=rien classique, mais elle est*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour faciliter les réformes*socio=et qui s'imposent dans es secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1. Les pays*socio=ac peuvent certes s'en remettre à des concours extérieurs*socio=te pour mobiliser les connaissances*socio=ec2 théoriques*socio=rien et pratiques*socio=et et les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil que nécessitent les réformes*socio=et, mais c'est*socio=rien d'eux seuls*socio=rien que peut venir l'impulsion*socio=rien réformatrice. Les enjeux sont considérables*socio=rien et valent bien*socio=rien cet effort*socio=uv1. Les gains*socio=ec1 attendus des réformes*socio=et sont de trois ordres*socio=rien: réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1, amélioration*socio=uv1 du*socio=rien rendement*socio=ec1 technique*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, avantages*socio=rien dont bénéficieront les usagers*socio=rien. Les résultats*socio=rien varieront évidemment d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, mais il *socio=rien est possible *socio=nil d'évaluer en gros*socio=rien les économies*socio=ec1 que permettront de réaliser la réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien. Le Tableau*socio=rien 6:7 indique le montant*socio=ec1 approximatif des charges*socio=rien que la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 impose aux finances*socio=ec1 publiques*socio=et - c'est-à-dire des coûts*socio=ec1 que les redevances payées par les usagers*socio=rien ne couvrent pas. Bien*socio=rien que ces estimations*socio=ec2 (prudentes*socio=uv2) ne portent que sur*socio=rien trois secteurs*socio=rien (électricité*socio=ec1, eau*socio=ec1 et chemins*socio=rien de fer*socio=rien), on arrive déjà à *socio=rien un total annuel *socio=nil de 123 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit près de 10% du*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien des recettes*socio=ec1 publiques*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3. Pour certains pays*socio=ac, les subventions*socio=ec1 destinées*socio=rien à couvrir les pertes*socio=ec2 sont énormes*socio=rien. Ainsi, en Argentine*socio=ac, avant les réformes*socio=et, les subventions*socio=ec1 allouées aux chemins*socio=rien de fer*socio=rien représentaient à elles seules*socio=rien 9% *socio=rien du total du budget*socio=ec1 du secteur_public*socio=et,*socio=nil *socio=nil soit 1% du*socio=rien PIB*socio=ec1. La sous-tarification des services*socio=ec1 ne représenterait sans doute*socio=rien pas un*socio=rien gain*socio=ec1 net*socio=rien de ressources*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1 (puisque la totalité*socio=rien des coûts*socio=ec1 serait assumée par les usagers*socio=rien), mais l'allégement*socio=ec de charges*socio=rien que cela représenterait pour le budget*socio=ec1 serait énorme*socio=rien. La *socio=rien deuxième source de*socio=nil gains*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce sont les économies*socio=ec1 annuelles*socio=rien que l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien rendement*socio=ec1 technique*socio=rien des installations*socio=rien ferait faire aux prestataires*socio=ac de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. On évalue à environ 55 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 le montant*socio=ec1 annuel*socio=rien des économies*socio=ec1 qu'autoriserait une amélioration*socio=uv1 optimale*socio=uv4 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien (Tableau*socio=rien 6:8). Il s'agirait, cette fois*socio=rien, d'une économie*socio=ec1 nette*socio=rien de ressources*socio=ec1. Le chiffre de 55 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, qui est*socio=rien certainement en dessous de la réalité*socio=ec2 parce que les calculs*socio=rien n'ont porté que sur*socio=rien certains secteurs*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 et une partie*socio=rien seulement des pertes*socio=ec2 enregistrées dans ces *socio=rien secteurs du fait des*socio=nil mauvais rendements*socio=ec1 techniques,*socio=nil *socio=nil équivaut à 1% du*socio=rien PIB*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 et représente plus *socio=rien du double du volume annuel *socio=nil de l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te que reçoivent ces pays*socio=ac pour des investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Les économies*socio=ec1 qu'une amélioration*socio=uv1 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien permettrait de réaliser suffiraient à couvrir le quart*socio=rien des 200 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1 annuels*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3. Les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ne seraient pas les seuls*socio=rien à bénéficier d'une telle amélioration*socio=uv1. En effet*socio=rien, si les taux*socio=rien de desserte*socio=rien par les services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 augmentent avec le revenu*socio=ec1, il n'y a pas de corrélation étroite*socio=rien entre ces derniers*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle les équipements*socio=ec1 sont exploités; l'amélioration*socio=uv1 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien permettrait donc de réaliser d'importantes*socio=rien économies*socio=ec1 dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac. *{ p. 134} Les enjeux humains*socio=uv2 sont considérables*socio=rien: laisser passer les chances*socio=rien qu'offrent les réformes*socio=et reviendrait immanquablement à reporter les échéances*socio=te pour 1 milliard*socio=rien de personnes*socio=ac qui attendent encore d'être*socio=rien approvisionnées en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv et pour près de 2 milliards*socio=rien de personnes*socio=ac qui n'ont pas encore l'électricité*socio=ec1 et ne disposent pas d'équipements*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2 adéquats*socio=rien. Si l'on considère que l'installation d'un*socio=rien réseau*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 coûte actuellement environ 150 dollars*socio=ec1 par usager*socio=rien, il suffirait, pour desservir le milliard*socio=rien de personnes*socio=ac qui ne sont pas encore approvisionnées en eau*socio=ec1 salubre*socio=uv, d'investir dans le développement*socio=uv3 des réseaux*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, pendant trois ans*socio=rien, les 55 milliards*socio=rien d'économies*socio=ec1 annuelles*socio=rien chiffrables que permettrait l'augmentation*socio=ec2 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien. Ainsi, bien*socio=rien qu'il soit impossible*socio=rien de les chiffrer globalement, les *socio=ec1 gains économiques *socio=nil qu'autoriseraient les réformes*socio=et en stimulant le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et en contribuant au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 seraient presque certainement supérieurs*socio=rien à ceux résultant*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des pertes*socio=ec2 financières*socio=ec1 et de l'amélioration*socio=uv1 des rendements*socio=ec1 techniques*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1 accroît la productivité*socio=uv dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et contribue au bien-être*socio=uv1. Confiantes*socio=rien dans les services*socio=ec1 de distribution*socio=rien d'électricité*socio=ec1 et de télécommunications*socio=ec1, les entreprises*socio=ac auront moins à craindre les interruptions de production*socio=ec1 et pourront se passer d'investir dans des équipements*socio=ec1 parallèles*socio=rien. *socio=rien Un meilleur entretien des*socio=nil routes*socio=et *socio=nil permet de réduire les coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 des véhicules. L'amélioration*socio=uv1 de l'infrastructure*socio=ec1 rurale*socio=te tend à accroître les revenus*socio=ec1 que les ruraux*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 tirent de l'agriculture*socio=ec1 ou d'activités*socio=rien non agricoles*socio=ec1. L'amélioration*socio=uv1 des services*socio=ec1 de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 et de voirie a des effets*socio=rien extrêmement bénéfiques*socio=rien pour les pauvres*socio=uv2, qui consacrent beaucoup de temps*socio=rien et d'argent*socio=ec1 à parer aux carences de l'infrastructure*socio=ec1. Toutes ces améliorations*socio=uv1 contribueront à relever le niveau_de_vie*socio=uv1 - en permettant aux entreprises*socio=ac, devenues plus productives*socio=uv4, de mieux payer*socio=rien leurs salariés*socio=ac, en rendant les transports*socio=ec1 plus efficaces*socio=uv4, ce qui permettra des baisses de prix*socio=ec1, et en améliorant d'une *socio=rien manière générale la*socio=nil qualité_de_la_vie*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil *{ p. 135} Encadré 1: Qu'est-ce que l'infrastructure*socio=ec1? Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil concerne l'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1 et considère les services*socio=ec1 assurés par les prestataires*socio=ac ci-après: - services_publics*socio=et - électricité*socio=ec1, télécommunications*socio=ec1, eau*socio=ec1 courante*socio=te, assainissement*socio=uv3, enlèvement*socio=rien et évacuation*socio=rien des déchets*socio=ec1 solides*socio=rien, et gaz*socio=ec1. - travaux_publics*socio=et - routes*socio=et et principaux*socio=rien ouvrages (barrages et canaux*socio=ec1) d'irrigation*socio=ec1 et de drainage*socio=rien. - Transports*socio=ec1 - chemins*socio=rien de fer*socio=rien urbain*socio=te et interurbain*socio=rien, transport*socio=ec1 urbain*socio=te, ports*socio=ec et voies*socio=rien d'eau*socio=ec1 navigables, et aéroports*socio=ec. Infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est un terme *socio=nil générique recouvrant de *socio=rien nombreuses activités *socio=nil que des économistes*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 comme Paul Rosenstein-rodan, Ragnar Nurkse et Albert Hirschman rangent sous l'appellation*socio=rien anglaise de "social*socio=et overhead capital*socio=ec1". Aucune de ces deux appellations ne fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une *socio=rien définition précise,*socio=nil *socio=nil mais elles englobent, l'une et l'autre, des activités*socio=rien qui ont en commun*socio=uv2 des *socio=rien caractéristiques techniques *socio=nil (comme les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien) et des caractéristiques*socio=rien économiques*socio=ec1 (comme les effets*socio=rien de retombées*socio=rien des *socio=rien usagers sur *socio=nil les non-usagers). Fin*socio=rien de l'encadré. *{ p. 2} Encadré 2: *socio=rien Principaux messages du rapport_sur_le_développement_dans_le_monde *socio=nil 1994. L'infrastructure*socio=ec1 peut beaucoup pour la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 et la préservation*socio=uv1 de l'environnement*socio=et - mais seulement quand elle assure des services*socio=ec1 qui. répondent à la demande*socio=ec1 effective*socio=rien et qu'elle le *socio=rien fait bien.*socio=nil En*socio=nil infrastructure*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil service*socio=ec1 est le*socio=nil but *socio=nil et la *socio=rien mesure du développement*socio=uv3.*socio=nil De*socio=nil gros investissements*socio=ec1 ont*socio=nil été faits *socio=nil dans ce domaine*socio=rien, mais, dans un*socio=rien trop *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil actifs*socio=ec1 *socio=nil mis en place*socio=rien ne génèrent pas la quantité*socio=rien ou la qualité*socio=rien de services*socio=ec1 qu'il faudrait. Le coût*socio=ec1 de ce gâchis - qui a ainsi été*socio=rien perdu, de ce fait*socio=rien, pour la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et ce qui n'a pu *socio=rien être fait *socio=nil pour réduire la pauvreté*socio=uv1 et assainir le milieu*socio=rien - est*socio=rien élevé*socio=uv4 et inacceptable*socio=uv4. Les causes*socio=rien des *socio=rien mauvais résultats *socio=nil obtenus dans le passé*socio=te et la source*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 possible*socio=rien se trouvent dans l'appareil*socio=rien incitatif que l'on propose aux prestataires*socio=ac. Pour assurer une prestation*socio=et de services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 efficace*socio=uv4 et conforme*socio=uv4 aux besoins*socio=uv1, il faut modifier l'appareil*socio=rien incitatif par une triple action*socio=et - pratiquer une gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1, faire jouer la concurrence*socio=ec1 et donner une voix*socio=rien aux *socio=rien parties prenantes.*socio=nil Le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac et celui du*socio=rien secteur_privé*socio=et devront, eux aussi, être*socio=rien transformés. L'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et les expérimentations possibles*socio=rien en matière*socio=rien de prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien définissent un ensemble de*socio=nil principes*socio=ec2 *socio=nil qui devront guider l'action*socio=et du*socio=rien réformateur*socio=uv: - Il faut gérer l'infrastructure*socio=ec1 comme on gère une entreprise*socio=ac commerciale*socio=ec1, et non comme une administration*socio=ac. Assurer des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1, cela doit se concevoir et s'exploiter comme une industrie*socio=ec1 de services*socio=ec1 soucieuse*socio=rien de répondre à la demande*socio=ec1 du*socio=rien client*socio=ac. Les *socio=rien mauvais résultats *socio=nil sont généralement dus à *socio=rien un manque de*socio=nil clarté *socio=nil dans les objectifs*socio=uv4, à l'insuffisance*socio=uv3 de l'autonomie*socio=uv1 financière*socio=ec1 dont on dispose ou de la discipline*socio=uv1 financière*socio=ec1 que l'on s'impose, et à l'inapplication de cette règle*socio=et d'or*socio=rien qu'est*socio=rien l'obligation*socio=uv1 de satisfaire le client*socio=ac. Le fait*socio=rien que même les pauvres*socio=uv2 soient tout à fait*socio=rien disposés à payer*socio=rien pour la *socio=rien majeure partie des*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil rend d'autant plus possible*socio=rien l'institution*socio=ac d'un*socio=rien système*socio=rien de redevances. L'intervention*socio=et du*socio=rien secteur_privé*socio=et au niveau*socio=rien de la gestion*socio=ec2, du*socio=rien financement*socio=ec1 ou de la propriété*socio=ec1 sera, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, nécessaire*socio=rien pour donner *socio=rien un tour commercial*socio=ec1 *socio=nil à l'exploitation*socio=ec1 de l'infrastructure*socio=ec1. - Il faut faire jouer la concurrence*socio=ec1 - directement quand c'est*socio=rien possible*socio=rien et, sinon, indirectement. Le consommateur*socio=ac peut ainsi s'adresser au fournisseur*socio=ac de son choix*socio=uv1, lequel se trouve ainsi tenu de faire preuve*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 et de mériter la confiance*socio=uv1 de l'usager*socio=rien. La concurrence*socio=ec1 peut s'introduire directement, par la libéralisation*socio=et des conditions*socio=rien d'entrée*socio=rien dans les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien où il n'existe pas de barrières*socio=rien technologiques*socio=ec1 et, indirectement, par la voie*socio=rien d'appel*socio=rien d'offres*socio=rien pour l'attribution*socio=rien du*socio=rien droit*socio=uv1 à assurer un*socio=rien service*socio=ec1 exclusif*socio=rien lorsque les conditions*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4 existent et en libéralisant l'offre*socio=rien de services*socio=ec1 alternatifs. - Il faut prêter une oreille*socio=rien très attentive*socio=rien aux usagers*socio=rien et autres *socio=rien parties prenantes *socio=nil et leur confier des responsabilités*socio=uv1 réelles*socio=ec2. Lorsque les activités*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 comportent d'importants*socio=rien effets*socio=rien externes*socio=te, bons*socio=rien ou mauvais*socio=rien, ou lorsque la discipline*socio=uv1 du*socio=rien marché*socio=ec1 est*socio=rien insuffisante*socio=uv4 pour prendre en compte*socio=rien les préoccupations*socio=uv4 des usagers*socio=rien et autres groupes*socio=rien intéressés, il faut que les pouvoirs_publics*socio=et prennent l'initiative*socio=rien de le faire par d'autres moyens*socio=ec1. Les usagers*socio=rien et autres *socio=rien parties prenantes doivent*socio=nil être *socio=nil représentés dans les instances*socio=et de planification*socio=et et de réglementation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et, dans certains cas*socio=rien, ils devraient pouvoir*socio=rien prendre des *socio=rien initiatives majeures en*socio=nil matière de*socio=nil conception*socio=ec,*socio=nil d'*socio=nil exploitation*socio=ec1 *socio=nil et de financement*socio=ec1. Les partenariats*socio=uv3 entre secteur_public*socio=et et secteur_privé*socio=et en matière*socio=rien de financement*socio=ec1 sont riches*socio=uv2 de promesses*socio=rien. Le secteur_privé*socio=et intervient déjà de plus en plus dans le financement*socio=ec1 des capacités*socio=uv3 nouvelles*socio=rien. L'expérience*socio=ec2 dit qu'il faut commencer par des *socio=rien projets simples *socio=nil afin de se donner le temps*socio=rien d'apprendre, que le rendement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 doit être*socio=rien lié aux résultats*socio=rien obtenus par le projet*socio=rien et que les garanties éventuellement offertes*socio=rien par l'État*socio=ac sont à examiner avec le plus *socio=rien grand soin.*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac aura*socio=nil un rôle permanent*socio=te *socio=nil - encore que différent*socio=rien - à jouer en infrastructure*socio=ec1. Outre qu'il lui appartient de prendre les mesures*socio=et qui s'imposent pour améliorer la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 qui relèvent directement de lui, l'État*socio=ac est*socio=rien chargé de mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien législatif*socio=et et réglementaire*socio=et de nature*socio=rien à sauvegarder les intérêts*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2, à protéger l'environnement*socio=et et à coordonner les interactions*socio=rien intersectorielles - que la source*socio=rien des services*socio=ec1 soit publique*socio=et ou privée*socio=et. C'est*socio=rien aussi à lui d'élaborer *socio=rien un cadre juridique*socio=et et*socio=nil réglementaire*socio=et *socio=nil pour favoriser la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et à la prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1. Fin*socio=rien de l'encadré. *{ p. 3} Encadré 6:1: Conditions*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 pour *socio=rien différentes formules institutionnelles*socio=et.*socio=nil Option *socio=nil A: Propriété*socio=ec1 publique*socio=et et exploitation*socio=ec1 publique*socio=et. - *socio=rien Séparation nette *socio=nil entre les rôles*socio=rien de propriétaire*socio=ac, de régulateur de l'État*socio=ac et d'exploitant*socio=rien. - Pas d'ingérence*socio=et de l'État*socio=ac dans la microgestion. - entreprises*socio=ac publiques*socio=et assujetties à la législation*socio=et commerciale*socio=ec1 générale*socio=rien et aux normes*socio=et générales*socio=rien de comptabilité*socio=ec1 et d'audit (pour que les conditions*socio=rien soient strictement les mêmes que pour les entreprises*socio=ac privées*socio=et). - Tarification*socio=et des services*socio=ec1 conçue pour assurer, le cas*socio=rien échéant, le recouvrement*socio=rien des coûts*socio=ec1 et soumission*socio=uv de l'entreprise*socio=ac à une rigoureuse*socio=uv4 discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et. - Ciblage*socio=rien rigoureux*socio=uv4 des obligations*socio=uv1 éventuelles*socio=rien de service_public*socio=et compensé par des transferts*socio=rien de fonds_publics*socio=et. - Dirigeants*socio=ac choisis en fonction*socio=rien de leurs qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 et rémunérés de manière*socio=rien appropriée. - Mise en place*socio=rien des *socio=rien mécanismes nécessaires pour*socio=nil savoir *socio=nil ce que pensent les usagers*socio=rien. - Dévolution*socio=rien de *socio=rien certaines activités et*socio=nil fonctions au*socio=nil secteur_privé*socio=et *socio=nil (par exemple*socio=rien, dans le cadre*socio=rien de contrats*socio=ec1 de services*socio=ec1). - Recours*socio=ec1 éventuel*socio=rien à des gestionnaires*socio=ac privés*socio=et (dans le cadre*socio=rien, par exemple*socio=rien, de contrats*socio=ec1 de gestion*socio=ec2). - Propriété*socio=ec1 et contrôle*socio=uv3 partagés avec le secteur_privé*socio=et (sous forme*socio=rien, par exemple*socio=rien, de participation*socio=uv3 minoritaire*socio=rien d'intérêts*socio=uv1 privés*socio=et). Option*socio=rien B: Propriété*socio=ec1 publique*socio=et et exploitation*socio=ec1 privée*socio=et. - Promulgation de lois*socio=et jetant les *socio=rien bases du droit*socio=uv1 *socio=nil contractuel, et prévoyant notamment des moyens*socio=ec1 d'exécution*socio=rien crédibles. - Inclusion*socio=rien dans les contrats*socio=ec1 de clauses*socio=rien énonçant des objectifs*socio=uv4 d'exploitation*socio=ec1 dont la réalisation*socio=uv1 est*socio=rien vérifiable, spécifiant les responsabilités*socio=uv1 *socio=rien respectives du propriétaire*socio=ac *socio=nil et de l'exploitant*socio=rien, prévoyant des révisions périodiques*socio=te (notamment pour tenir compte*socio=rien de variations*socio=rien imprévues du*socio=rien coût*socio=ec1 des intrants*socio=ec1) et également des procédures*socio=et de règlement*socio=et des litiges*socio=et et des sanctions*socio=et en cas*socio=rien d'inexécution*socio=rien. - Adjudication des marchés*socio=ec1 selon des procédures*socio=et transparentes*socio=uv4, de préférence*socio=uv4 à la suite*socio=rien d'appels*socio=rien d'offres*socio=rien. Option*socio=rien C: Propriété*socio=ec1 privée*socio=et et exploitation*socio=ec1 privée*socio=et. - Restructuration*socio=et éventuelle*socio=rien des secteurs*socio=rien concernés en fonction*socio=rien des impératifs*socio=uv4 de la concurrence*socio=ec1. - Élimination*socio=ec2 des entraves matérielles*socio=rien et juridiques*socio=et à la privatisation*socio=et (par exemple*socio=rien, élimination*socio=ec2 des restrictions*socio=et d'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 et des systèmes*socio=rien d'allocation*socio=et de devises*socio=ec1). - Mise en place*socio=rien d'une réglementation*socio=et visant à sauvegarder l'intérêt_public*socio=et lorsque la discipline*socio=uv1 imposée par les lois*socio=et de la concurrence*socio=ec1 n'est*socio=rien pas suffisante*socio=rien et à garantir au besoin*socio=uv1 l'accès*socio=uv1 aux réseaux*socio=rien des entreprises*socio=ac privées*socio=et nouvellement implantées dans le secteur*socio=rien. Option*socio=rien D: Prestation*socio=et des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 par les collectivités_locales*socio=ac et les usagers*socio=rien. - Participation*socio=uv3 des usagers*socio=rien ou des collectivités_locales*socio=ac aux premières*socio=rien étapes*socio=te des préparatifs des programmes*socio=et, de manière*socio=rien à leur faire admettre qu'il faudra payer*socio=rien des redevances et que les équipements*socio=ec1 leur appartiennent. - Mise en place*socio=rien d'un*socio=rien mode*socio=rien d'organisation*socio=ec1 et d'un*socio=rien système*socio=rien de contributions*socio=uv1 en nature*socio=rien ou en espèces*socio=rien en vue*socio=rien d'assurer la participation*socio=uv3 des bénéficiaires*socio=ac. - Aide*socio=uv1 d'organismes*socio=ac sectoriels*socio=rien ou d'organisations_non_gouvernementales*socio=et aux groupements*socio=rien d'usagers*socio=rien au moyen*socio=rien de services*socio=ec1 de formation*socio=et et d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien. - Prise*socio=rien en *socio=rien considération éventuelle des*socio=nil impératifs*socio=uv4 techniques *socio=nil des raccordements aux *socio=rien réseaux primaires ou*socio=nil secondaires.*socio=nil -*socio=nil Responsables*socio=ac *socio=nil de l'exploitation*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 dûment formés, rémunérés et responsabilisés. Fin*socio=rien de l'encadré.