*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1995 } Le *socio=rien monde du travail*socio=ec1 *socio=nil dans une économie*socio=ec1 sans frontières*socio=te. Avant propos*socio=rien. Le travail*socio=ec1 - un*socio=rien travail*socio=ec1 sans danger*socio=uv1 -, productif*socio=uv4 et respectueux*socio=uv2 de l'environnement*socio=et - est*socio=rien, partout, la *socio=rien clé du progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et.*socio=nil *socio=nil Dans les conseils*socio=ac qu'elle prodigue aux gouvernements*socio=ac et dans les politiques*socio=et qu'elle s'emploie à promouvoir, la banque_mondiale*socio=te a de tout temps*socio=rien reconnu la valeur*socio=ec1 essentielle*socio=uv4 du*socio=rien travail*socio=ec1. Plus qu'un*socio=rien phénomène*socio=rien économique*socio=ec1, le travail*socio=ec1 est*socio=rien au *socio=rien coeur du développement*socio=uv3 *socio=nil de l'être_humain*socio=uv1. C'est*socio=rien dire qu'il mérite*socio=rien amplement d'avoir été*socio=rien choisi comme thème*socio=rien de ce dix-huitième numéro*socio=rien de la série annuelle*socio=rien des rapports_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien, lequel porte*socio=rien essentiellement sur*socio=rien ce que gagnent les travailleurs*socio=ac, les risques*socio=uv4 auxquels ils sont exposés et les conditions*socio=rien dans lesquelles ils travaillent. Le travail*socio=ec1 a fatalement des incidences*socio=rien presque aussi importantes*socio=rien pour ceux qui ne travaillent pas - les enfants*socio=ac, les personnes_âgées*socio=ac et les invalides - que pour ceux qui travaillent. Le Rapport*socio=rien vient d'autant plus à son heure*socio=rien que deux tendances*socio=rien mondiales*socio=te distinctes*socio=rien font de plus en plus sentir leur impact*socio=rien: la réduction*socio=ec2 de l'intervention*socio=et des États*socio=ac dans le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 et l'intégration*socio=uv1 *socio=rien croissante du commerce*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil flux*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil ainsi que des échanges*socio=ec1 d'informations*socio=rien et de technologies*socio=ec1. Dans *socio=rien un climat de*socio=nil transformations*socio=ec2 *socio=nil d'une telle ampleur*socio=rien, les *socio=rien grandes décisions *socio=nil qui se prennent au sujet*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des conditions_de_travail*socio=ec1 obéissent aux pressions*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 mondiale*socio=te. La mondialisation*socio=te des marchés*socio=ec1 a ceci de cruel que ceux qui se trompent de politique*socio=et le paient cher*socio=rien - par des mouvements*socio=ec2 de change*socio=rien, par des pertes*socio=ec2 de parts*socio=rien de marché*socio=ec1 et, à terme*socio=rien, par des fluctuations*socio=ec2 dans le niveau*socio=rien des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Certains se réjouissent de cette *socio=rien évolution du marché*socio=ec1 mondial*socio=te où*socio=nil industrie*socio=ec1 et*socio=nil énergie*socio=ec1 *socio=nil trouveront promptement leur récompense*socio=rien; d'autres y voient des ferments d'insécurité*socio=uv1 et, dans *socio=rien certaines parties du monde industriel*socio=ec1 et*socio=nil du monde en développement*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil partisans*socio=ac du protectionnisme*socio=et sont*socio=nil loin *socio=nil d'avoir désarmé. Le Rapport*socio=rien de cette année*socio=rien développe essentiellement quatre points*socio=rien: Tout d'abord*socio=rien, s'inspirant de *socio=rien précédents travaux *socio=nil - et notamment *socio=rien du rapport_sur_le_développement_dans_le_monde *socio=nil 1990 -, il met l'accent*socio=rien sur*socio=rien le fait*socio=rien que les travailleurs*socio=ac de tous les pays*socio=ac, et en particulier*socio=rien des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2, ne peuvent que bénéficier d'une politique*socio=et de croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 appliquée à réaliser des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv par de judicieux investissements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 ainsi que de santé*socio=et et d'éducation*socio=et. Ensuite, l'intégration*socio=uv1 croissante*socio=rien des économies*socio=ec1, où le phénomène*socio=rien migratoire a sa place*socio=rien, peut profiter simultané*socio=rien - ment aux travailleurs*socio=ac des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 comme des pays*socio=ac riches*socio=uv2. Mais les gouvernements*socio=ac ont *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer en venant en aide*socio=uv1 aux travailleurs*socio=ac durement touchés par l'évolution*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Ils pourront être*socio=rien conduits de ce fait*socio=rien non seulement à mettre en place*socio=rien des filets*socio=rien de protection_sociale*socio=et, mais aussi à aider les travailleurs*socio=ac à se doter des moyens*socio=ec1 d'affronter le changement*socio=uv3. Le *socio=rien troisième point est *socio=nil que beaucoup de pays*socio=ac ont, par une politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 malencontreuse*socio=rien, favorisé*socio=rien ceux qui avaient déjà de bons*socio=rien emplois*socio=ec1 aux dépens*socio=uv2 des travailleurs*socio=ac des secteurs*socio=rien rural*socio=te et informel*socio=uv2 ainsi que des chômeurs*socio=ac. Les gouvernements*socio=ac ont pour *socio=rien rôle spécifique *socio=nil de mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien juridique*socio=et et réglementaire*socio=et dans lequel viendront s'inscrire les relations*socio=rien entre les partenaires_sociaux*socio=et et de veiller à ce que ce cadre*socio=rien encourage ceux-ci à contribuer de manière*socio=rien positive*socio=uv4 au développement*socio=uv3. C'est*socio=rien également à eux de définir*socio=rien les normes*socio=et minimales*socio=rien à respecter et d'empêcher l'exploitation*socio=ec1 abusive du*socio=rien travail*socio=ec1 d'autrui et la discrimination*socio=uv1. Une bonne*socio=rien politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 évite d'aller à contre-courant des lois_du_marché*socio=ec2 et d'entourer de protections*socio=et spéciales*socio=rien et de privilèges*socio=uv2 *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac aux*socio=nil dépens*socio=uv2 *socio=nil des plus pauvres*socio=uv2. Enfin, la réforme*socio=et économique*socio=ec1 finit par avoir des *socio=rien effets bénéfiques *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac à mesure*socio=rien que le centralisme*socio=ec économique*socio=ec1 *socio=rien fait place *socio=nil à l'économie_de_marché*socio=ec1 et le protectionnisme*socio=et à l'ouverture*socio=uv3. Le changement*socio=uv3, toutefois, risque*socio=uv4 de ne pas aller sans provoquer des déchirements, *socio=rien du fait *socio=nil de la régression temporaire*socio=rien que connaissent souvent l'emploi*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 et de l'obligation*socio=uv1 où sont les travailleurs*socio=ac de changer d'emploi*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac devront, durant ces époques*socio=rien de transition*socio=uv3, apporter aux travailleurs*socio=ac et à leur famille*socio=uv1 toute l'aide*socio=uv1 dont ceux-ci pourraient avoir besoin*socio=uv1. Un*socio=rien des objectifs*socio=uv4 *socio=rien du Rapport est *socio=nil de susciter un*socio=rien débat*socio=et large*socio=rien et éclairé sur*socio=rien ces questions*socio=rien souvent controversées. Mais, plus encore, il voudrait arriver à insuffler aux gouvernants*socio=rien une volonté*socio=uv1 de réforme*socio=et qui les conduise à prendre des orientations*socio=et permettant de créer davantage d'emplois*socio=ec1 *socio=rien du type *socio=nil souhaité. Le travail*socio=ec1 est*socio=rien, après*socio=rien tout, le seul*socio=rien fondement*socio=uv4 sur*socio=rien lequel les économies*socio=ec1 et les populations*socio=ac puissent appuyer un*socio=rien succès*socio=uv1 appelé à durer. James*socio=rien D: *socio=ac Wolfensohn Président,*socio=nil banque_mondiale*socio=te.*socio=nil Sommaire*socio=rien.*socio=nil Duong*socio=nil *socio=rien est un *socio=nil paysan vietnamien qui travaille dur*socio=rien pour nourrir sa famille*socio=uv1. Il gagne l'équivalent*socio=rien de 10 dollars*socio=ec1 par semaine*socio=rien pour 38 heures*socio=rien de travail*socio=ec1 dans les rizières, mais il ne travaille à temps_complet*socio=rien que six mois*socio=rien de l'année*socio=rien - et il gagne très peu en période*socio=te creuse. Sa femme et ses quatre enfants*socio=ac travaillent avec lui dans les champs*socio=rien, mais la famille*socio=uv1 ne peut se permettre d'envoyer à l'école*socio=et que les deux plus jeunes*socio=ac. La fille de 11 *socio=rien ans reste *socio=nil à la maison*socio=rien pour aider aux *socio=rien soins du ménage*socio=ac,*socio=nil *socio=nil tandis que le garçon de 13 ans*socio=rien tient *socio=rien un petit commerce*socio=ec1 *socio=nil de rue dans la ville*socio=te voisine*socio=rien. A tous points*socio=rien de vue*socio=rien, la famille*socio=uv1 de Duong vit dans la pauvreté*socio=uv1. Ceux qui, comme Duong, cultivent des exploitations*socio=ec1 familiales*socio=et dans des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien représentent environ 40% de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil Hoa*socio=nil est une*socio=nil jeune *socio=nil Vietnamienne de Hô Chi Minh-ville qui, pour la *socio=rien première fois *socio=nil de sa vie*socio=uv1, connaît une relative*socio=rien aisance: elle travaille dans une fabrique de vêtements*socio=ec1 - créée en association*socio=ac avec une société_française*socio=ac - qui lui paie l'équivalant de 30 dollars*socio=ec1 pour une semaine*socio=rien de 48 heures*socio=rien. Elle doit en outre consacrer beaucoup d'heures*socio=rien à ses trois enfants*socio=ac; son *socio=rien mari est *socio=nil gardien d'immeuble. La famille*socio=uv1 de Hoa se démène beaucoup, comme on le voit, mais elle vit *socio=rien mille fois *socio=nil mieux que celle de Duong et jouit d'un*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 relativement élevé*socio=uv4 pour le Viet Nam. Tout porte*socio=rien à croire que Hoa et ses enfants*socio=ac continueront à jouir d'un*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 infiniment supérieur*socio=rien à celui qu'ont connu ses parents. Les *socio=ac employés salariés *socio=nil qui, comme Hoa, travaillent dans le *socio=rien secteur formel des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 faible ou*socio=nil intermédiaire *socio=nil représentent environ 20% de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil Françoise*socio=nil est *socio=nil une immigrante d'origine*socio=rien vietnamienne installée en France*socio=ac. Elle doit travailler de *socio=rien longues heures *socio=nil comme serveuse pour arriver à joindre les deux bouts*socio=rien. Après*socio=rien impôts*socio=et et avec ses pourboires, elle gagne l'équivalent*socio=rien de 220 dollars*socio=ec1 par semaine*socio=rien pour 50 heures*socio=rien de travail*socio=ec1. Pour la France*socio=ac, elle est*socio=rien pauvre*socio=uv2. Sur*socio=rien le plan*socio=rien juridique*socio=et, Françoise est*socio=rien une travailleuse*socio=ac occasionnelle*socio=rien et n'a donc aucune sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1, mais elle vit beaucoup mieux en France*socio=ac qu'elle ne l'aurait fait*socio=rien au Viet Nam. Elle gagne près de huit fois*socio=rien plus que ce que gagne Hoa à Hi Chi Minh-ville. Ceux qui, comme Françoise, travaillent dans Le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 représentent environ 9% de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil Jean-paul*socio=nil est un Français*socio=ac *socio=nil de 50 ans*socio=rien dont les perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec1 paraissent sombres. Il a travaillé pendant dix ans*socio=rien dans une fabrique de vêtements*socio=ec1 de Toulouse pour un*socio=rien salaire*socio=ec1 qui correspond à 400 dollars*socio=ec1 par semaine*socio=rien - soit 12 fois*socio=rien ce que gagne un*socio=rien salarié*socio=ac moyen*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 du*socio=rien vêtement*socio=ec1 au Viet Nam. Mais il va, dans *socio=rien un mois,*socio=nil *socio=nil perdre son emploi*socio=ec1 lorsque l'usine*socio=ac où il travaille va fermer ses portes*socio=rien. Les allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 qu'il percevra amortiront un*socio=rien peu le choc*socio=rien mais il a peu de chances*socio=rien de retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 aussi bien*socio=rien rémunéré que celui qu'il aura perdu. Les Français*socio=ac de l'âge*socio=rien de Jean-paul qui perdent leur emploi*socio=ec1 risquent fort*socio=rien de demeurer sans travail*socio=ec1 pendant plus d'un*socio=rien an*socio=rien; aussi Jean-paul encourage-t-il son fils à travailler dur*socio=rien à l'école*socio=et afin de pouvoir*socio=rien aller à l'université*socio=et et *socio=rien devenir un jour *socio=nil programmeur. Ceux qui, comme Jean-paul exercent une activité*socio=rien industrielle*socio=ec1 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 représentent tout juste*socio=rien 4% de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil Ces quatre familles*socio=uv1 - deux vietnamiennes et deux françaises*socio=et - ont des niveaux_de_vie*socio=uv1 et des perspectives*socio=rien d'avenir*socio=te très différents*socio=rien. Les perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec1 et de salaire*socio=ec1 à Toulouse et à Hô Chi Minh-ville sont aux antipodes les unes des autres, même lorsque les revenus*socio=ec1 sont exprimés, comme ici, en termes*socio=rien de pouvoir_d'_achat*socio=ec1. Il *socio=rien est clair *socio=nil que, si faible*socio=rien qu'il soit, le salaire*socio=ec1 de Françoise, qui *socio=rien est un salaire*socio=ec1 de*socio=nil pauvre*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil permettrait à Hoa de *socio=rien vivre mille fois *socio=nil mieux. Et une *socio=rien grande partie *socio=nil de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde *socio=nil travaille, comme Duong, en dehors *socio=rien du secteur salarié*socio=ac,*socio=nil *socio=nil dans des exploitations*socio=ec1 familiales*socio=et ainsi que dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2, où ils gagnent en général*socio=rien encore moins (Encadré 1). Mais les vies des travailleurs*socio=ac urbains*socio=te des *socio=rien différentes parties du monde *socio=nil sont de plus en plus interconnectées. Le *socio=ac consommateur français *socio=nil achète le produit*socio=ec du*socio=rien travail*socio=ec1 de Hoa; Jean-paul croit que ce sont des gens*socio=ac comme Hoa qui, avec leurs bas*socio=rien salaires*socio=ec1, lui prennent son emploi*socio=ec1; et des *socio=ac travailleurs immigrés *socio=nil comme Françoise se sentent visés par la colère*socio=rien de gens*socio=ac comme Jean-paul. Pendant ce temps*socio=rien, Duong s'escrime à économiser pour que ses enfants*socio=ac puissent aller à l'école*socio=et et quitter ensuite la campagne*socio=rien pour la ville*socio=te, où des sociétés*socio=ac étrangères*socio=te proposent des emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien et mieux rémunérés. L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien en pleine*socio=rien mutation*socio=uv. L'adoption*socio=et, dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 et d'ex-économies*socio=ec planifiées, d'un*socio=rien type*socio=rien de développement*socio=uv3 par le marché*socio=ec1, l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te et la facilité de plus en plus grande*socio=rien avec laquelle se fait*socio=rien la circulation*socio=ec2 des marchandises*socio=ec1, des capitaux*socio=ec1 et des idées*socio=rien dans le monde*socio=rien sont en train*socio=rien de créer, pour des milliards*socio=rien d'êtres_humains*socio=uv2, une conjoncture*socio=te grosse*socio=rien de risques*socio=uv4, certes, mais aussi d'opportunités*socio=uv3. En 1978, *socio=rien un tiers *socio=nil environ de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde *socio=nil vivait dans des pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée. Un*socio=rien autre tiers*socio=rien au moins vivait dans des pays*socio=ac faiblement rattachés aux interactions*socio=rien internationales*socio=te par suite*socio=rien de barrières*socio=rien protectrices mises au commerce*socio=ec1 et aux investissements*socio=ec1. Si les tendances*socio=rien actuelles*socio=te se maintiennent d'ici l'an*socio=rien 2000, moins de 10% de travailleurs*socio=ac pourraient vivre*socio=rien dans des pays*socio=ac largement coupés des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Mais des changements*socio=uv3 rapides*socio=rien ne sont jamais faciles*socio=rien. A mesure*socio=rien que les progrès*socio=uv1 de la technologie*socio=ec1, avec l'élargissement*socio=ec2 *socio=rien du champ des*socio=nil interactions internationales*socio=te *socio=nil qu'ils entraînent, et l'affaiblissement*socio=rien des structures*socio=ec1 sociales*socio=et de type*socio=rien traditionnel*socio=uv2 semblent faire peser une *socio=rien menace sur les*socio=nil emplois*socio=ec1,*socio=nil sur les*socio=nil salaires*socio=ec1 et*socio=nil sur l'*socio=nil aide*socio=uv1 aux*socio=nil personnes_âgées*socio=ac,*socio=nil des*socio=nil peurs*socio=uv d'*socio=nil insécurité*socio=uv1 croissante *socio=nil se font jour*socio=rien dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2 aussi bien*socio=rien que dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Et on ne peut pas dire que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et l'intégration*socio=uv1 de plus en plus grande*socio=rien des économies*socio=ec1 aient résolu le problème*socio=uv4 de la pauvreté*socio=uv1 et *socio=rien du dénuement *socio=nil dans le monde*socio=rien. En fait*socio=rien, le nombre*socio=rien de pauvres*socio=uv2 pourrait encore augmenter si, comme on le prévoit, la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde *socio=nil passe de 2,5 milliards*socio=rien à V milliards*socio=rien d'ici 30 ans*socio=rien. La *socio=rien grande majorité du milliard *socio=nil environ d'individus*socio=ac qui vivent avec 1 dollar*socio=ec1 par jour*socio=rien, ou moins, ne disposent pour tout moyen*socio=rien de subsistance, comme Duong et sa famille*socio=uv1, que du*socio=rien produit*socio=ec dérisoirement*socio=rien maigre de leur labeur. Dans beaucoup de pays*socio=ac, les travailleurs*socio=ac n'ont pas de représentants*socio=ac et travaillent dans des conditions*socio=rien malsaines, dangereuses ou humiliantes. Enfin, le *socio=rien monde compte *socio=nil environ 120 millions*socio=rien de chômeurs*socio=ac, et encore cela ne comprend pas les millions*socio=rien de ceux qui ont perdu tout espoir*socio=uv1 de trouver du*socio=rien travail*socio=ec1. Et pourtant, les craintes que suscitent pour l'emploi*socio=ec1 le développement*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1 internationaux*socio=te ainsi que le désengagement*socio=et des États*socio=ac sont, pour l'essentiel*socio=uv4, sans fondement*socio=uv4. Dans *socio=rien bon nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil surtout dans ceux qui ont embrassé ces tendances*socio=rien mondiales*socio=te en jouant à fond*socio=rien la carte*socio=rien des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te et en évitant toute intervention*socio=et excessive*socio=rien de l'État*socio=ac, les travailleurs*socio=ac vivent beaucoup mieux. Si la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde *socio=nil a doublé au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil productivité*socio=uv du travailleur*socio=ac médian *socio=nil en a fait*socio=rien autant. Le Rapport*socio=rien conclut qu'il *socio=rien est possible *socio=nil de s'attaquer efficacement - et de réduire, ce faisant, la pauvreté*socio=uv1 et les inégalités*socio=uv1 entre régions*socio=te - aux problèmes*socio=uv4 que posent à de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac la faiblesse*socio=rien des revenus*socio=ec1, la médiocrité des conditions_de_travail*socio=ec1 et l'insécurité*socio=uv1. Mais il faudra pour cela que les pays*socio=ac pratiquent une politique*socio=et bien*socio=rien orientée et que l'environnement*socio=et international*socio=te y soit favorable*socio=ec2, ce qui veut dire que les gouvernements*socio=ac devront: - poursuivre des modes*socio=rien de croissance*socio=uv3 par le marché*socio=ec1 de nature*socio=rien à générer une augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, un*socio=rien renforcement*socio=ec2 des qualifications*socio=uv3 professionnelles*socio=ec1 de la population_active*socio=uv4 et une augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv; - tirer parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil qui s'offrent à eux sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te en ouvrant leurs frontières*socio=te au commerce*socio=ec1 et au capital*socio=ec1 - mais en prenant soin*socio=rien de gérer les restructurations*socio=et dont s'accompagnent parfois les changements*socio=uv3 de *socio=rien décor sur la*socio=nil scène internationale*socio=te;*socio=nil *socio=nil - inscrire leur politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 dans *socio=rien un cadre *socio=nil qui vienne renforcer les marchés_du_travail*socio=ec1 informel*socio=uv2 et rural*socio=te, qui facilite les négociations_collectives*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel,*socio=nil *socio=nil qui assure la protection*socio=et de ceux qui sont vulnérables*socio=uv2 et qui évite tout parti*socio=et pris en faveur*socio=rien des travailleurs*socio=ac relativement aisés*socio=rien; - s'il s'agit de pays*socio=ac en transition*socio=uv3 vers une forme*socio=rien de développement*socio=uv3 plus conforme*socio=uv4 aux lois_du_marché*socio=ec2 et plus intégrée à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, s'efforcer de faire en sorte*socio=rien que la transition*socio=uv3 soit aussi rapide*socio=rien que possible*socio=rien, sans que le *socio=rien monde du travail*socio=ec1 *socio=nil en souffre à l'excès*socio=rien ou en permanence*socio=te. Les stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 et les travailleurs*socio=ac. Dans le secteur_manufacturier*socio=ec1 d'un*socio=rien groupe*socio=ac d'économies*socio=ec1 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien à vocation*socio=rien exportatrice*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 ont augmenté de 170 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 entre 1970 et 1990, et l'emploi*socio=ec1 de 400 En Inde*socio=ac, les *socio=ec1 salaires agricoles *socio=nil ont augmenté de 70%. Mais, dans le même temps*socio=rien, les *socio=ec1 salaires industriels *socio=nil n'augmentaient que de 12% dans un*socio=rien groupe*socio=ac de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et ils chutaient même dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 est bonne *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac. C'est*socio=rien là une constatation*socio=rien de longue*socio=rien date pour ceux des pays*socio=ac qui sont maintenant les pays*socio=ac riches*socio=uv2 *socio=rien du monde *socio=nil et qui se vérifie de *socio=rien manière spectaculaire,*socio=nil *socio=nil depuis quelques décennies*socio=te, pour les nouvelles*socio=rien *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil (NEI) d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. La croissance*socio=uv3 a fait*socio=rien reculer la pauvreté*socio=uv1 grâce*socio=rien à la création_d'_emplois*socio=ec1, à l'accroissement*socio=ec2 de la productivité_du_travail*socio=ec1 et à la montée des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 (Figure 1). Elle tend aussi à réduire les inégalités*socio=uv1, y compris entre hommes*socio=ac et femmes*socio=ac. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien d'aujourd'hui dont pas lieu*socio=rien de craindre que la croissance*socio=uv3 en vienne à profiter surtout au capital*socio=ec1, qu'elle crée peu d'emplois*socio=ec1 et qu'elle ne fasse pas monter les salaires*socio=ec1. Les travailleurs*socio=ac du*socio=rien Viet Nam sont maintenant parmi les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil Si leur pays*socio=ac suit la voie*socio=rien tracée par ceux d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien qui ont réussi, le revenu*socio=ec1 de leur travail*socio=ec1 pourrait bien*socio=rien doubler d'ici une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien. Il n'y a rien*socio=rien de mieux pour la croissance*socio=uv3 et l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac qu'un*socio=rien développement*socio=uv3 par le marché*socio=ec1 qui encourage les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac à investir en capital*socio=ec1 physique*socio=rien, en *socio=rien techniques nouvelles *socio=nil et en formation*socio=et. Les tentatives*socio=rien des pays*socio=ac qui avaient pensé pouvoir*socio=rien aider les travailleurs*socio=ac par une politique*socio=et d'investissement*socio=ec1 qui favorisait l'industrie*socio=ec1 aux dépens*socio=uv2 de l'agriculture*socio=ec1, en protégeant de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te les emplois*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien petit nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac favorisés*socio=nil du secteur industriel*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil en décrétant les augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 ou en créant des emplois*socio=ec1 superflus*socio=rien dans le secteur_public*socio=et, ont fini par échouer - aussi bien*socio=rien en amérique_latine*socio=ac que dans l'ex-union_soviétique*socio=ac ou ailleurs*socio=rien. Il n'est*socio=rien pas, pour la population_active*socio=uv4 de tout pays*socio=ac, de plus grand*socio=rien besoin*socio=uv1 que celui de voir augmenter la demande*socio=ec1 de ses services*socio=ec1, accompagnée d'un*socio=rien gros*socio=rien effort*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1 en éducation*socio=et, en formation*socio=et, en routes*socio=et et en machines*socio=ec1. Cette politique*socio=et da jamais mieux réussi que là où, comme en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, les gouvernements*socio=ac ont exploité les *socio=rien possibilités offertes *socio=nil par les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te - en particulier*socio=rien pour écouler une production*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 - et fortement soutenu l'exploitation*socio=ec1 agricole*socio=ec1 de type*socio=rien familial*socio=uv2. Dans ces économies*socio=ec1, le secteur_public*socio=et a contribué au *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil en créant un*socio=rien environnement*socio=et macroéconomique*socio=ec1 stable*socio=uv4 pour l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, et en soutenant l'expansion*socio=ec2 de l'infrastructure*socio=ec1 économique*socio=ec1 et des services_sociaux*socio=et. L'investissement*socio=ec1 dans la formation*socio=et, dans la santé*socio=et et dans l'état*socio=ac nutritionnel des travailleurs*socio=ac *socio=rien est déterminant *socio=nil pour le bien-être*socio=uv1 de ceux-ci ainsi que pour le succès*socio=uv1 économique*socio=ec1. Mais l'investissement*socio=ec1 éducatif*socio=et da pas empêché les *socio=rien mauvais résultats *socio=nil pour certains pays*socio=ac. L'investissement*socio=ec1 - que ce soit en capital*socio=ec1 physique*socio=rien ou en capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 - ne garantit pas la croissance*socio=uv3 (Figure 2). Les économies_en_transition*socio=ec1 d'Europe*socio=ac et d'Asie*socio=ac centrale*socio=rien représentent *socio=rien un cas extrême d'*socio=nil investissement*socio=ec1 élevé*socio=uv4 *socio=nil qui a d'abord*socio=rien conduit à la stagnation*socio=ec2 et, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, à l'effondrement*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1. Une croissance*socio=uv3 par le marché*socio=ec1 forte*socio=rien consommatrice*socio=ec de main-d'_oeuvre*socio=rien a généralement aussi pour effet*socio=rien de réduire les inégalités*socio=uv1 - à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac et entre régions*socio=te -, mais il faut pour cela que les gouvernements*socio=ac investissent beaucoup dans la formation*socio=et ainsi que dans la mise en place*socio=rien des actifs*socio=ec1 qui permettront aux gens*socio=ac de mettre à profit*socio=uv le savoir-faire*socio=uv3 qu'ils auront acquis*socio=rien. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que les pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée sont parvenus à des degrés*socio=rien élevés*socio=uv4 d'égalité*socio=uv1 et qu'on y discerne maintenant *socio=rien un commencement d'*socio=nil inégalité*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Mais la stratégie*socio=et des pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien - qui était de promouvoir l'exploitation*socio=ec1 agricole*socio=ec1 de type*socio=rien familial*socio=uv2, d'éviter le dualisme*socio=uv des marchés_du_travail*socio=ec1 et d'encourager par l'exportation*socio=ec1 une croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=uv de l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil - a permis*socio=rien de réaliser une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien avec recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 et réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1. En revanche, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac ont longtemps connu - et la plupart*socio=rien connaissent encore - de grandes*socio=rien inégalités*socio=uv1 de répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1, avec *socio=rien forte concentration des*socio=nil terres *socio=nil entre les mains*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien petit nombre *socio=nil et des modes*socio=rien de croissance*socio=uv3 défavorables*socio=uv4 à la main-d'_oeuvre*socio=rien. Les inégalités*socio=uv1 entre hommes*socio=ac et femmes*socio=ac, entre groupes_ethniques*socio=ac et entre *socio=te régions géographiques *socio=nil sont particulièrement tenaces*socio=rien. Alors qu'elles travaillent souvent plus, les femmes*socio=ac sont moins bien*socio=rien payées que les hommes*socio=ac - parce que le travail*socio=ec1 du*socio=rien ménage*socio=ac les requiert davantage, qu'elles ont moins d'instruction*socio=et ou que les emplois*socio=ec1 relativement bien*socio=rien rémunérés ne leur sont pas aussi aisément accessibles*socio=uv2. En Inde*socio=ac, les intouchables dont accès*socio=uv1 qu'à des emplois*socio=ec1 faiblement rémunérés. Des régions*socio=te pauvres*socio=uv2, comme l'État*socio=ac de Chiapas, au Mexique*socio=ac, demeurent en général*socio=rien relativement pauvres*socio=uv2 même lorsque l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 se développe. Le développement*socio=uv3 profite à certaines*socio=rien de ces catégories*socio=rien de population*socio=ac (il *socio=rien est notable,*socio=nil en*socio=nil particulier,*socio=nil *socio=nil que les différentiels de salaires*socio=ec1 entre hommes*socio=ac et femmes*socio=ac diminuent généralement), mais il y a des laissés-pour-compte. Aider ceux-ci *socio=rien est un des*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil les plus ardus que les pouvoirs_publics*socio=et, aussi bien*socio=rien des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 que des pays*socio=ac riches*socio=uv2, aient à résoudre. D'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien strictement économique*socio=ec1, c'est*socio=rien peut-être prendre un*socio=rien risque*socio=uv4 mal*socio=rien calculé, parce que beaucoup sont vieux, socialement mal*socio=rien adaptés au travail*socio=ec1 ou prisonniers de régions*socio=te économiquement sous-développées, mais leur état*socio=ac de grande*socio=rien pauvreté*socio=uv1 et *socio=rien un souci de*socio=nil cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et *socio=nil commandent aux pouvoirs_publics*socio=et de ne pas les oublier. Plus longtemps les gens*socio=ac demeurent dans un*socio=rien état*socio=ac d'arriération économique*socio=ec1, plus il devient ensuite difficile*socio=rien de rompre des cycles*socio=te de transferts*socio=rien intergénérationnels, de pauvreté*socio=uv1. L'emploi*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te des économies*socio=ec1. La part*socio=rien des produits*socio=ec manufacturés dans les exportations*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 est*socio=rien passée de 20 à 60% entre 1960 et 1990. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien représentent déjà près de 80% de la main-d'_oeuvre*socio=rien industrielle*socio=ec1 *socio=rien du monde.*socio=nil Les*socio=nil flux*socio=ec1 internationaux*socio=te de*socio=nil biens*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil services*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil et de personnes*socio=ac ouvrent des *socio=rien perspectives nouvelles *socio=nil à la plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac. Là où il y a eu essor*socio=rien des exportations*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 ont, eux aussi, augmenté rapidement - augmentation*socio=ec2 qui a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 3% par an*socio=rien (Figure 3). L'investissement_direct_étranger*socio=ec1, qui représente maintenant 30% des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 en direction*socio=rien des économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, est*socio=rien en train*socio=rien de créer beaucoup d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien: 60% de la croissance*socio=uv3 mondiale*socio=te du*socio=rien budget*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 des *socio=ac sociétés multinationales *socio=nil a eu lieu*socio=rien dans ces pays*socio=ac entre 1985 et 1992. Les migrations*socio=et internationales*socio=te, si elles dont pas eu jusqu'à présent*socio=rien la même force*socio=uv1, comme facteurs*socio=rien de changement*socio=uv3, que les échanges*socio=ec1 ou l'investissement*socio=ec1, se sont quand même généralement traduites par des gains*socio=ec1 de revenu*socio=ec1 pour ceux qui partent, par des envois*socio=rien de fonds*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 à ceux qui restent, et par une production*socio=ec1 accrue de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 dans les pays*socio=ac d'accueil*socio=te. L'ouverture*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 aux échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te a été*socio=rien très largement favorable*socio=ec2 à de nombreux*socio=rien travailleurs*socio=ac, en particulier*socio=rien dans les *socio=ec1 exploitations agricoles,*socio=nil les*socio=nil usines *socio=nil et les secteurs*socio=rien des services*socio=ec1 d'Asie*socio=ac. Mais certains ont maintenant l'impression*socio=rien d'être*socio=rien plus exposés à l'instabilité*socio=uv3 de la *socio=te conjoncture internationale;*socio=nil *socio=nil d'autres - surtout en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te - demeurent largement déconnectés des *socio=rien possibilités offertes *socio=nil par le marché*socio=ec1 international*socio=te. Et, dans les pays_industriels*socio=ec1, une minorité*socio=ac peu nombreuse*socio=rien, mais qui sait se faire entendre, a peur que l'introduction*socio=rien de *socio=rien nouvelles techniques,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil et les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 et de personnes*socio=ac de part*socio=rien et d'autre des *socio=te frontières nationales *socio=nil leur soient préjudiciables*socio=et. Il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que les évolutions*socio=uv en cours*socio=rien feront souffrir certains travailleurs*socio=ac s'ils demeurent dans des secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien et s'ils manquent de ressort pour en changer. Mais les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, l'immigration*socio=et et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 n'entrent que pour une *socio=rien petite part *socio=nil dans le problème*socio=uv4 que connaissent, en France*socio=ac, les travailleurs*socio=ac qui ont perdu leur emploi*socio=ec1 ou, aux États-unis*socio=ac, les ouvriers*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 qui voient leurs salaires*socio=ec1 baisser depuis des décennies*socio=te, alors même que ceux des diplômés*socio=ac d'université*socio=et ne cessent de monter. Et surtout, ce n'est*socio=rien pas en restreignant les mouvements*socio=ec2 de marchandises*socio=ec1 ou de capitaux*socio=ec1 que l'on résoudra ce problème*socio=uv4: mieux vaut, quel que soit le pays*socio=ac, s'employer à améliorer la formation*socio=et de chacun et faciliter l'orientation*socio=et vers de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1, tout en demeurant en *socio=rien prise sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 mondiale*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil migrations*socio=et internationales*socio=te,*socio=nil *socio=nil par contre, sont toujours plus ou moins réglementées. Dans la mesure*socio=rien où elle vise à réduire les risques*socio=uv4 de situation*socio=rien conflictuelle tout en préservant les droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 des migrants*socio=ac, cette réglementation*socio=et peut en fait*socio=rien aider à maintenir *socio=rien un volume raisonnable*socio=uv4 de*socio=nil migrations*socio=et internationales*socio=te.*socio=nil *socio=nil Quoi qu'il en soit, malgré tout ce que peuvent faire certains gouvernements*socio=ac pour tenter d'en contenir les mouvements*socio=ec2, le capital*socio=ec1 circule maintenant de plus en plus vite de part*socio=rien et d'autre des frontières*socio=te. Mais, loin*socio=rien de condamner les gouvernements*socio=ac à l'impuissance*socio=rien, c'est*socio=rien là *socio=rien un phénomène *socio=nil qui a pour effet*socio=rien de renforcer l'impact*socio=rien de la politique*socio=et des pays*socio=ac sur*socio=rien la *socio=rien situation du monde du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil récompensant largement la politique*socio=et suivie quand elle *socio=rien est bonne,*socio=nil *socio=nil mais la sanctionnant durement quand elle ne l'est*socio=rien pas. L'accélération*socio=ec2 et l'élargissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 ainsi que l'ouverture*socio=uv3 croissante*socio=rien des économies*socio=ec1 aux échanges*socio=ec1 rendent l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et encore plus importante*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac. Le succès*socio=uv1 engendre le succès*socio=uv1, parce que de bonnes*socio=rien politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et structurelles*socio=ec2 permettent d'attirer ou de conserver les capitaux*socio=ec1 et de réaliser les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv nécessaires*socio=rien pour créer des emplois*socio=ec1 compétitifs*socio=uv4 de mieux en mieux payés. Mais, quand une politique*socio=et échoue, les investissements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1 locale*socio=te vont se placer ailleurs*socio=rien, et le *socio=rien monde du travail*socio=ec1 en*socio=nil subit les*socio=nil conséquences.*socio=nil Politique*socio=et du travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Quatre-vingt-dix pour cent*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 ont une forme*socio=rien ou une autre de sécurité_sociale*socio=et, mais elle ne s'applique, dans le meilleur*socio=rien des cas*socio=rien, qu'aux travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel,*socio=nil *socio=nil qui ne représentent que 15% de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien et 45% dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, la politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 da aucun *socio=rien effet sur la*socio=nil majorité des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil qui, comme Duong au Viet Nain, travaillent dans le secteur*socio=rien rural*socio=te ou le secteur*socio=rien urbain*socio=te informel*socio=uv2. Ce sont là les plus pauvres*socio=uv2 - ils gagnent souvent moins de la moitié*socio=rien de ce que gagne un*socio=rien employé*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil - et ce sont, par conséquent*socio=rien, ceux qui ont le plus grand*socio=rien besoin*socio=uv1 de protection*socio=et. De plus, la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 demeure souvent lettre morte dans de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac normalement considérées comme faisant *socio=rien partie du secteur moderne*socio=uv2 *socio=nil (voir Figure 11:2 au Chapitre*socio=rien 11). Faut-il en conclure que les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien devraient s'épargner la peine d'intervenir sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 *socio=rien du fait *socio=nil que les mesures*socio=et qu'ils pourraient prendre ne toucheraient pas ceux qui ont le plus grand*socio=rien besoin*socio=uv1 d'aide*socio=uv1 et que les règlements*socio=et qu'ils pourraient édicter ne seraient pas appliqués? La *socio=rien réponse est *socio=nil non. L'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et peut venir compléter celle des collectivités*socio=ac et renforcer le bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil en améliorant le cadre*socio=rien dans lequel ils opèrent. Dans le *socio=rien secteur formel,*socio=nil l'*socio=nil intervention*socio=et des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et est parfois*socio=nil nécessaire *socio=nil pour améliorer le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil promouvoir l'équité*socio=uv1 et protéger les travailleurs*socio=ac vulnérables*socio=uv2. Les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 et*socio=nil du secteur rural*socio=te *socio=nil doivent souvent travailler dans des conditions*socio=rien plus dangereuses et à des emplois*socio=ec1 de plus grande*socio=rien insécurité*socio=uv1 que leurs homologues *socio=rien du secteur formel.*socio=nil La*socio=nil meilleure façon *socio=nil d'améliorer les conditions_de_travail*socio=ec1, ce n'est*socio=rien pas de les réglementer, mais d'engager une *socio=et action publique directe*socio=rien *socio=nil qui ait des *socio=rien incidences sur le*socio=nil cadre de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et la santé*socio=et des travailleurs*socio=ac, dans des domaines*socio=rien comme l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 et l'hygiène*socio=et, la construction*socio=ec1 de routes*socio=et et d'ouvrages de drainage*socio=rien à l'intérieur*socio=te et aux abords des villes*socio=te, ainsi que l'assainissement*socio=uv3 *socio=rien du milieu naturel*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil éradication*socio=ec *socio=nil de l'onchocercose*socio=rien (cécité*socio=uv des rivières*socio=rien) sur*socio=rien de grandes*socio=rien étendues de territoires*socio=te en Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te a eu d'immenses*socio=rien *socio=rien effets sur la*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil des souffrances humaines*socio=uv2 et a fortement augmenté l'offre*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien. Les *socio=rien mécanismes traditionnels *socio=nil qui fournissent une sécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 peuvent être*socio=rien complétés par des *socio=et programmes publics:*socio=nil les*socio=nil travaux_publics *socio=nil sont habituellement, à cet égard*socio=rien, le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'aider les hommes*socio=ac et les femmes*socio=ac en bonne*socio=rien santé*socio=et. C'est*socio=rien ainsi que l'État*socio=ac indien*socio=ac du*socio=rien Maharashtra a longtemps garanti*socio=rien aux *socio=ac travailleurs ruraux,*socio=nil *socio=nil dans le cadre*socio=rien de programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et, un*socio=rien travail*socio=ec1 rémunéré au taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 localement*socio=rien. Pour le *socio=rien secteur formel,*socio=nil les*socio=nil négociations_collectives*socio=ec1 entre*socio=nil entreprises*socio=ac et*socio=nil syndicats*socio=ac indépendants sont*socio=nil un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil pour fixer les salaires*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1. Pourtant, les gouvernements*socio=ac ont souvent réprimé les tentatives*socio=rien de syndicalisation*socio=ec, ce qui a été*socio=rien le cas*socio=rien en République*socio=ac de Corée*socio=ac jusque dans les années*socio=rien 80, ou politisé le processus*socio=te de négociation*socio=et, comme au Bangladesh*socio=ac aujourd'hui. Parfois, comme en Indonésie*socio=ac, ils ont répondu aux pressions*socio=ec2 appelant à la création*socio=rien de syndicats*socio=ac indépendants*socio=rien par une amélioration*socio=uv1 directe*socio=rien des conditions_de_travail*socio=ec1 - en relevant le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, par exemple*socio=rien, au risque*socio=uv4 de compromettre la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Il appartient aux gouvernements*socio=ac d'établir les règles*socio=et à appliquer dans les négociations*socio=et entre employés*socio=ac et employeurs*socio=ac, en précisant les droits*socio=uv1 des uns et des autres, en mettant en place*socio=rien des mécanismes*socio=rien de règlement*socio=et des différends*socio=uv2 et en édictant *socio=rien un minimum de*socio=nil règles*socio=et d'*socio=nil hygiène*socio=et *socio=nil et de sécurité*socio=uv1, dont les syndicats*socio=ac pourront alors surveiller l'application*socio=rien. Lorsque seule*socio=rien une *socio=rien petite proportion *socio=nil de la population_active*socio=uv4 est*socio=rien syndiquée, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, rien*socio=rien ne réussit mieux que des négociations_collectives*socio=ec1 au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac. Ce précepte est*socio=rien suivi depuis longtemps au Japon*socio=ac et à *socio=ac hong kong,*socio=nil *socio=nil et il l'est*socio=rien actuellement aussi au Chili*socio=ac et en Corée*socio=ac. Il *socio=rien est normal *socio=nil que les pouvoirs_publics*socio=et interviennent directement lorsqu'il y va du*socio=rien bien-être*socio=uv1 des enfants*socio=ac qui travaillent et dans d'autres cas*socio=rien où le marché*socio=ec1 risque*socio=uv4 de produire des résultats*socio=rien pervers, en générant des comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 à l'encontre*socio=rien des femmes*socio=ac, par exemple*socio=rien. Mais il ne suffira pas pour cela de réglementer. Il faudra aussi pratiquer une politique*socio=et de l'éducation*socio=et qui rende celle-ci peu coûteuse*socio=ec2, ou encore ouvrir plus grand*socio=rien l'accès*socio=uv1 des femmes*socio=ac aux emplois*socio=ec1 *socio=rien du secteur formel.*socio=nil L'*socio=nil Inde*socio=ac *socio=nil possède de bonnes*socio=rien lois*socio=et sur*socio=rien le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac, mais il y a dans ce pays*socio=ac des millions*socio=rien d'enfants*socio=ac qui travaillent, et souvent dans des conditions*socio=rien dangereuses. Le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac est*socio=rien en partie*socio=rien une conséquence*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1. Mais il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien d'attendre que la pauvreté*socio=uv1 recule pour s'attaquer aux aspects*socio=rien les plus dangereux*socio=uv2 et les plus avilissants du*socio=rien travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac. Dans la ville*socio=te de Pagsanjan, aux Philippines*socio=ac, l'action*socio=et engagée par des *socio=ac associations communautaires *socio=nil a entraîné une réduction*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien de la prostitution*socio=rien enfantine. Au Brésil*socio=ac, en Inde*socio=ac et aux Philippines*socio=ac, l'action*socio=et locale*socio=te, soutenue par les pouvoirs_publics*socio=et, fait*socio=rien beaucoup pour améliorer l'état*socio=ac de santé*socio=et des enfants*socio=ac qui travaillent et leur donner des possibilités*socio=rien accrues de s'instruire. Les gouvernements*socio=ac doivent aussi fixer la politique*socio=et de' l'emploi*socio=ec1 pour le secteur_public*socio=et. Beaucoup d'employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et travaillent dur*socio=rien et de manière*socio=rien productive*socio=uv4. Mais, dans beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, et notamment en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et au Moyen-orient*socio=ac, la *socio=rien qualité du service_public*socio=et s'*socio=nil est *socio=nil dégradée, la morale*socio=uv professionnelle*socio=ec1 s'y étant délitée sous l'effet*socio=rien conjugué de la pléthore des effectifs*socio=rien, de l'insuffisance*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et de la faiblesse*socio=rien des structures*socio=ec1 de gestion*socio=ec2. Il sera souvent indispensable*socio=uv4, pour redresser la situation*socio=rien, de revaloriser les salaires*socio=ec1 et de réduire les effectifs*socio=rien, tout en introduisant des améliorations*socio=uv1 dans le recrutement*socio=ec1, la promotion*socio=uv3 et le sens*socio=rien des responsabilités*socio=uv1 des agents*socio=ac de l'État*socio=ac, du*socio=rien personnel*socio=ac enseignant*socio=rien et du*socio=rien personnel*socio=ac infirmier, ainsi que des administrateurs*socio=ac. Avec la redéfinition*socio=uv3 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac, il devient d'autant plus important*socio=rien que l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et soit efficace*socio=uv4 dans les domaines*socio=rien demeurés de leur ressort. S'il *socio=rien est normal,*socio=nil dans*socio=nil un contexte national*socio=te,*socio=nil *socio=nil de soutenir le droit*socio=uv1 de former des syndicats*socio=ac et de négocier collectivement*socio=rien, ainsi que de chercher à réduire le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac, ces principes*socio=ec2 doivent-ils faire l'objet*socio=rien de clauses*socio=rien dans les accords*socio=et de commerce*socio=ec1 internationaux*socio=te, assortis de sanctions*socio=et en cas*socio=rien de violation? Ceux qui en sont partisans*socio=ac établissent une distinction*socio=rien entre *socio=rien un noyau de*socio=nil principes*socio=ec2 incontournables*socio=uv *socio=nil que beaucoup assimileraient à des droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 et qui n'auraient pas d'incidence*socio=rien *socio=rien directe sur le*socio=nil coût*socio=ec1 du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et d'autres qui, comme le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, sont directement *socio=rien fonction du niveau de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil là une *socio=rien distinction bien vue,*socio=nil *socio=nil et il *socio=rien est normal *socio=nil que la *socio=rien question du respect*socio=uv1 des*socio=nil principes*socio=ec2 de*socio=nil base *socio=nil préoccupe la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Mieux vaut, toutefois, que les accords*socio=et de commerce*socio=ec1 multilatéraux*socio=et ne portent que sur*socio=rien des questions*socio=rien directement liées au commerce*socio=ec1 afin d'empêcher que des intérêts*socio=uv1 protectionnistes*socio=et en viennent à tirer abusivement parti*socio=et de ce type*socio=rien de clauses*socio=rien pour réduire le volume*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil dont dépend la possibilité*socio=rien d'accroître le revenu*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Comme le montre l'histoire*socio=te de la réorganisation*socio=uv4 des échanges*socio=ec1, il n'est*socio=rien pas de mesures*socio=et commerciales*socio=ec1 délibérées, si bien*socio=rien intentionnées et si rationnellement conçues soient-elles, que les protectionnistes*socio=et ne puissent tourner à leur avantage. Bien*socio=rien gérer les mutations*socio=rien. Sur*socio=rien les 2,5 milliards*socio=rien de travailleurs*socio=ac que compte*socio=rien le monde*socio=rien, 1,4 milliard*socio=rien vivent dans des pays*socio=ac confrontés à la *socio=rien difficile tâche *socio=nil de sortir définitivement*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien d'interventionnisme*socio=et d'État*socio=ac, de protectionnisme*socio=et outrancier ou de planification*socio=et centralisée. Beaucoup d'économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 et en transition*socio=uv3 sont confrontées au difficile*socio=rien problème*socio=uv4 d'avoir à introduire dans leurs stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 un*socio=rien ou deux changements*socio=uv3 de cap d'importance*socio=rien majeure*socio=rien: passer du*socio=rien protectionnisme*socio=et à l'intégration*socio=uv1 croissante*socio=rien aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te et de l'interventionnisme*socio=et d'Etat*socio=rien à une économie_de_marché*socio=ec1 où le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 sera réduit. Ce sont là des changements*socio=uv3 qui peuvent avoir de *socio=rien fortes incidences sur les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1.*socio=nil Leur*socio=nil caractéristique principale est *socio=nil d'accélérer la destruction d'emplois*socio=ec1 qui ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4 et d'en créer de nouveaux*socio=rien. Ce processus*socio=te s'accompagne souvent d'un*socio=rien recul*socio=ec des *socio=ec1 agrégats macroéconomiques *socio=nil et d'une forte*socio=rien chute de la demande*socio=ec1 nationale*socio=te de travail*socio=ec1. Souvent, les travailleurs*socio=ac en subissent immédiatement le contrecoup: chute des salaires*socio=ec1, aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 et détournement de l'emploi*socio=ec1 vers des activités*socio=rien informelles*socio=uv2. En Argentine*socio=ac, en Bolivie*socio=ac, au Chili*socio=ac et au Mexique*socio=ac, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont chuté d'un*socio=rien tiers*socio=rien ou davantage avant d'amorcer une remontée. En Bulgarie*socio=ac, en Pologne*socio=ac, en *socio=ac République tchèque,*socio=nil en*socio=nil Roumanie *socio=nil et en Russie*socio=ac, la chute a été*socio=rien de 18 à 40% durant la *socio=rien première année *socio=nil de la transition*socio=uv3; dans certains pays*socio=ac, comme la Bulgarie*socio=ac et la Pologne*socio=ac, le chômage*socio=ec1 *socio=rien est passé de*socio=nil niveaux négligeables *socio=nil à 15% ou davantage. Mais, au Ghana*socio=ac et en Chine*socio=ac, les salaires*socio=ec1 ont augmenté durant le processus*socio=te d'ajustement*socio=et et le chômage*socio=ec1 y est*socio=rien demeuré faible*socio=rien. La réforme*socio=et des économies*socio=ec1 peut *socio=rien être créatrice d'*socio=nil opportunités*socio=uv3 *socio=nil pour certains travailleurs*socio=ac, mais avoir des effets*socio=rien déchirants pour d'autres. Si bien*socio=rien conçues qu'elles aient été*socio=rien, les réformes*socio=et font, dans le court_terme*socio=rien, des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien. Le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de réduire le plus possible*socio=rien les souffrances et le coût_social*socio=et de l'ajustement*socio=et est*socio=rien de mettre au plus vite l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=rien nouvelles voies *socio=nil de la croissance*socio=uv3; c'est*socio=rien dire l'importance*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 et de la crédibilité de l'effort*socio=uv1 général*socio=rien de réforme*socio=et. Des pays*socio=ac comme le Chili*socio=ac et l'Estonie ont obtenu d'assez *socio=rien bons résultats *socio=nil à cet égard*socio=rien et sont parvenus - ou sont en train*socio=rien de parvenir - à redresser la *socio=rien situation sur le*socio=nil front des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil et de l'emploi*socio=ec1. Par contre, l'économie*socio=ec1 du*socio=rien Bélartis et du*socio=rien Venezuela*socio=ac s'est*socio=rien essoufflée, et les salaires*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 y ont reculé ou stagné (Figure 4). Une stratégie*socio=et de transition*socio=uv3 graduelle*socio=rien est-elle meilleure*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac? Là où les conditions*socio=rien de départ*socio=rien permettent une destruction progressive*socio=rien des emplois*socio=ec1 sans compromettre pour autant les chances*socio=rien de la réforme*socio=et qui s*socio=rien, impose pour en créer de nouveaux*socio=rien, le gradualisme se justifie. On n'en veut pour preuve*socio=ec2 que la Chine*socio=ac, encore qu'il s'agisse là d'un*socio=rien pays*socio=ac qui jouissait d'une grande*socio=rien marge pour l'expansion*socio=ec2 des emplois*socio=ec1, d'abord*socio=rien en agriculture*socio=ec1 et ensuite en industrie*socio=ec1 quasi privée*socio=et, grâce*socio=rien à quoi il lui devenait possible*socio=rien de financer le coût*socio=ec1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien étatisé relativement improductif. Dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac, pour des raisons*socio=rien de déséquilibre*socio=uv4 macroéconomique*socio=ec1 ou en raison*socio=uv du*socio=rien coût*socio=ec1 des secteurs*socio=rien inefficaces*socio=uv4, le gradualisme n'est*socio=rien pas à envisager. Des politiques*socio=et microéconomiques*socio=ec1 qui influent sur*socio=rien la mobilité*socio=uv3 et le revenu*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac peuvent jouer *socio=rien un grand rôle,*socio=nil *socio=nil à la fois*socio=rien dans l'infléchissement *socio=rien du rythme général *socio=nil de l'évolution*socio=rien et la protection*socio=et du*socio=rien bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac en période*socio=te de transition*socio=uv3. Une bonne*socio=rien politique*socio=et impliquera généralement trois types d'action*socio=et: accroître la mobilité*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac, réduire l'insécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 et armer les travailleurs*socio=ac en *socio=rien vue du changement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Ce sont là des actions*socio=et hautement complémentaires*socio=rien. La recherche*socio=ec2 d'une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac conduira souvent à appliquer des mesures*socio=et qui permettront au processus*socio=te de destruction d'emplois*socio=ec1, lequel comprendra des licenciements*socio=ec1 massifs*socio=rien dans le secteur_public*socio=et, de suivre son cours*socio=rien. Il faudra, dans beaucoup de pays*socio=ac, séparer le droit*socio=uv1 aux services_sociaux*socio=et de l'emploi*socio=ec1 et libéraliser les marchés*socio=ec1 du*socio=rien logement*socio=ec1. Mais il sera important*socio=rien aussi de ne pas perdre de vue*socio=rien les besoins*socio=uv1 de ceux qui risquent de subir de fortes*socio=rien chutes de revenu*socio=ec1. Les transferts*socio=rien de revenu*socio=ec1 peuvent jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil ici. La reconversion peut aider *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac,*socio=nil *socio=nil mais il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que ce soit là une panacée*socio=rien. Divergence ou convergence*socio=uv3? Quatre-vingt-dix- neuf*socio=rien pour cent*socio=rien environ *socio=rien du milliard de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil dont on prévoit qu'ils viendront grossir les rangs*socio=rien de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde au*socio=nil cours *socio=nil des 30 *socio=rien prochaines années *socio=nil seront de pays*socio=ac qui sont aujourd'hui des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Le niveau_de_vie*socio=uv1 de *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac relativement*socio=nil pauvres*socio=uv2 s'*socio=nil est *socio=nil beaucoup amélioré au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années *socio=nil - notamment en Asie*socio=ac. Mais il n'y a pas de tendance*socio=rien mondiale*socio=te à la convergence*socio=uv3 entre travailleurs*socio=ac riches*socio=uv2 et travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2. Il n'est*socio=rien même pas impossible*socio=rien que les travailleurs*socio=ac des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 voient l'écart*socio=rien entre eux et les autres se creuser encore davantage à mesure*socio=rien que les différences*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1 et de degré*socio=rien d'instruction*socio=et viendront aggraver encore les disparités*socio=uv1. Certains travailleurs*socio=ac, surtout en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, pourraient se trouver de plus en plus marginalisés. Et, dans les pays*socio=ac qui jouissent de taux_de_croissance*socio=ec1 confortables, les exclus*socio=ac de la prospérité*socio=uv1 générale*socio=rien pourraient bien*socio=rien le demeurer définitivement*socio=rien, enclenchant ainsi des cycles*socio=te intergénérationnels d'exclusion*socio=uv. Il y a tout lieu*socio=rien de craindre, certes, qu'avec l'aggravation*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1, le fossé*socio=rien vienne à se creuser encore entre riches*socio=ac et pauvres*socio=uv2 au cours*socio=rien des décennies*socio=te à venir, mais il n'y a là rien*socio=rien de fatal*socio=rien à condition*socio=rien que les pays*socio=ac adoptent les politiques*socio=et qui conviennent tant sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te qu'à l'échelon*socio=rien national*socio=te. Il sera possible*socio=rien, en maintenant des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 ouvertes*socio=uv4, en empêchant les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et des pays*socio=ac riches*socio=uv2 d'asphyxier l'investissement*socio=ec1 ailleurs*socio=rien et en faisant en sorte*socio=rien que la croissance*socio=uv3 soit forte*socio=rien et stable*socio=uv4 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, de maintenir le niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te et de faire pièce*socio=rien aux poussées de protectionnisme*socio=et que pourraient engendrer, dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2, des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 qui persisteraient à demeurer élevés*socio=uv4. Il sera encore plus important*socio=rien que les pays*socio=ac pratiquent une politique*socio=et de nature*socio=rien à promouvoir la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien type*socio=rien de croissance*socio=uv3 à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil main-d'_oeuvre *socio=nil - et une bonne*socio=rien politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1. Gouvernements*socio=ac et travailleurs*socio=ac ont à s'adapter*socio=rien à *socio=rien un monde qui*socio=nil change.*socio=nil *socio=nil L'héritage du*socio=rien passé*socio=te pourra rendre ce changement*socio=uv3 difficile*socio=rien ou effrayant. Et pourtant, l'avènement*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nouveau monde du travail*socio=ec1 *socio=nil dans lequel toutes les catégories*socio=rien de travailleurs*socio=ac seraient *socio=rien parties prenantes *socio=nil à une dynamique*socio=uv4 d'augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1, d'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_travail*socio=ec1 et de renforcement*socio=ec2 de la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 est*socio=rien essentiellement affaire*socio=ec1 de choix*socio=uv1 bien*socio=rien orientés - sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te et sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te. Cela consistera, notamment, à faire confiance*socio=uv1 au marché*socio=ec1 pour créer des débouchés*socio=ec1, à prendre soin*socio=rien des faibles*socio=rien et des exclus*socio=ac et à donner aux travailleurs*socio=ac la possibilité*socio=rien de choisir librement leur emploi*socio=ec1, de négocier leurs conditions_de_travail*socio=ec1 et de mieux scolariser leurs enfants*socio=ac. Duong, Hoa, Françoise et Jean-paul - et des millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac comme eux - ont tous un*socio=rien intérêt*socio=uv1 majeur*socio=rien à ce que les choix*socio=uv1 politiques*socio=et de ceux qui les gouvernent aillent dans le *socio=rien bon sens.*socio=nil *socio=nil Car ils devront, eux et leurs familles*socio=uv1, en subir les conséquences*socio=rien. Introduction*socio=rien: *socio=rien Un monde au*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil population_active*socio=uv4 du monde *socio=nil a fortement augmenté au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te. En 1995, on évalue à 2,5 milliards*socio=rien le nombre*socio=rien d'hommes*socio=ac et de femmes*socio=ac en âge*socio=rien de travailler, soit près de deux fois*socio=rien plus qu'en 1965. Ce nombre*socio=rien devrait, selon les estimations*socio=ec2, augmenter de 1,2 milliard*socio=rien d'ici l'an*socio=rien 2025. De plus, cette expansion*socio=ec2 a été*socio=rien géographiquement déséquilibrée. Depuis 1965, la croissance*socio=uv3 de l'offre*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien a beaucoup varié selon les régions*socio=te: de 40% dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, elle a été*socio=rien de 93% en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et de 176% au Moyen-orient*socio=ac et en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te. Et la croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=uv4 projetée d'ici à l'an*socio=rien 2025 interviendra, à 99%, dans les économies*socio=ec1 aujourd'hui à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien (Tableau*socio=rien 1:1). Avec une croissance*socio=uv3 de la population_active*socio=uv4 particulièrement marquée dans les régions*socio=te pauvres*socio=uv2, entreprendre de relever le niveau_de_vie*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde est une*socio=nil tâche *socio=nil qui peut sembler relever de la gageure - voire *socio=rien du domaine *socio=nil de l'impossible*socio=rien. Et pourtant, la manière*socio=rien dont les choses*socio=rien ont évolué au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te ne justifie nullement le catastrophisme des prophètes*socio=rien de la surpopulation, du*socio=rien chômage*socio=ec1 de masse*socio=rien et de l'aggravation*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1. Malgré ces augmentations*socio=ec2 sans précédent*socio=rien de l'offre*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien, le travailleur*socio=ac médian*socio=rien vit mieux aujourd'hui qu'il y a 30 ans*socio=rien. Mais rien*socio=rien ne garantit que les plus démunis*socio=uv2 des travailleurs*socio=ac verront s'élever leur niveau_de_vie*socio=uv1. tout_le_monde*socio=rien n'a pas eu part*socio=rien à la prospérité*socio=uv1 croissante*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te - en fait*socio=rien, beaucoup de pays*socio=ac et même des régions*socio=te entières*socio=rien n'ont guère vu augmenter leur revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. L'inégalité*socio=uv1, tant entre régions*socio=te qu'à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien même pays*socio=ac, demeure *socio=rien un aspect important *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Selon une estimation*socio=ec2, le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac était, en 1870, 11 fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 dans les pays*socio=ac les plus riches*socio=uv2 que dans les pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2; ce ratio*socio=rien était monté à 38 en 1960 et à 52 en 1985. Ce schéma*socio=rien de prospérité*socio=uv1 croissante*socio=rien inégalement partagée va-t-il se maintenir? Les économies*socio=ec1 *socio=rien du monde *socio=nil subissent deux transformations*socio=ec2 systémiques*socio=et qui sont en train*socio=rien d'exercer une influence *socio=rien profonde sur les*socio=nil perspectives d'*socio=nil évolution du monde du travail*socio=ec1 *socio=nil à l'aube*socio=rien d'un*socio=rien nouveau*socio=rien millénaire. L'une est*socio=rien la transformation*socio=ec2 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac, dont il faut voir la *socio=rien cause principale *socio=nil dans l'impuissance*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et à améliorer le bien-être*socio=uv1 des populations*socio=ac par leur propre*socio=rien action*socio=et. Cette évolution*socio=rien apparaît le plus clairement dans l'effondrement*socio=ec2 du*socio=rien *socio=ac socialisme soviétique,*socio=nil *socio=nil mais l'interventionnisme*socio=et de l'État*socio=ac est*socio=rien remis en question*socio=rien dans presque tous les pays*socio=ac *socio=rien du monde.*socio=nil *socio=nil La seconde est*socio=rien l'intégration*socio=uv1 de plus en plus marquée des marchés*socio=ec1 tant à l'intérieur*socio=te des nations*socio=te qu'entre celles-ci. Cette tendance*socio=rien à la mondialisation*socio=te a été*socio=rien impulsée par les percées réalisées dans les transports*socio=ec1, les communications*socio=ec1 ainsi que la *socio=ec1 technologie industrielle,*socio=nil *socio=nil et surtout par l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 nationaux*socio=te au commerce*socio=ec1 international*socio=te. Les pays*socio=ac qui ont le plus fait*socio=rien pour l'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_vie*socio=uv1 de leurs travailleurs*socio=ac sont ceux qui ont choisi d'emblée*socio=rien de tirer parti*socio=et des *socio=rien nouvelles perspectives internationales*socio=te *socio=nil et de faire de plus en plus confiance*socio=uv1 aux forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1 plutôt qu'à l'État*socio=ac pour la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil cherche à évaluer ce que les travailleurs*socio=ac ont à attendre d'un*socio=rien monde*socio=rien en pleine*socio=rien intégration_économique*socio=ec1 et de plus en plus soumis aux forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1. Nous posons essentiellement quatre questions*socio=rien: quelles stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 sont le mieux à même d'améliorer le revenu*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac? L'intégration*socio=uv1 croissante*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te offre-t-elle une chance*socio=rien ou représente-t-elle une menace*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac, en particulier*socio=rien pour ceux des régions*socio=te les plus pauvres*socio=uv2 *socio=rien du monde?*socio=nil *socio=nil Que devrait être*socio=rien le rôle*socio=rien des politiques*socio=et nationales*socio=te dans l'amélioration*socio=uv1 *socio=rien du fonctionnement des*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 (*socio=nil efficacité*socio=uv3,*socio=nil équité*socio=uv1 de*socio=nil revenus*socio=ec1,*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil de l' emploi*socio=ec1 et du*socio=rien revenu*socio=ec1 et normes*socio=et de travail*socio=ec1 à respecter)? Comment les pays*socio=ac qui viennent de rompre avec *socio=rien un système de*socio=nil planification*socio=et *socio=nil centralisée ou qui sont en train*socio=rien de passer d'un*socio=rien système*socio=rien de marché*socio=ec1 fermé à *socio=rien un système ouvert aux*socio=nil transactions*socio=ec1 internationales*socio=te *socio=nil peuvent-ils prendre en considération*socio=rien les besoins*socio=uv1 de leur main-d'_oeuvre*socio=rien? Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil pose les données de la question*socio=rien en donnant un*socio=rien aperçu des *socio=rien grandes variations *socio=nil rencontrées dans les domaines*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 et en montrant l'impact*socio=rien que pourrait avoir l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans ces deux domaines*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien. La situation*socio=rien des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Les ménages*socio=ac ont des objectifs*socio=uv4 économiques*socio=ec1 qui sont à peu près les mêmes partout: ils cherchent à satisfaire leurs besoins*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4, à améliorer leur niveau_de_vie*socio=uv1, à gérer les risques*socio=uv4 auxquels ils sont exposés dans *socio=rien un monde incertain *socio=nil et à préparer une vie*socio=uv1 meilleure*socio=rien pour leurs enfants*socio=ac. Mais les possibilités*socio=rien qui s'offrent à eux d'atteindre ces objectifs*socio=uv4 par le travail*socio=ec1 varient substantiellement entre régions*socio=te parvenues à des stades*socio=te différents*socio=rien de leur développement*socio=uv3. Plus de la moitié*socio=rien de la population*socio=ac mondiale*socio=te en âge*socio=rien de travailler, soit quelque 2 milliards*socio=rien de personnes*socio=ac, vit dans des pays*socio=ac où le revenu*socio=ec1 annuel*socio=rien par habitant*socio=ac n'atteignait pas 695 dollars*socio=ec1 en 1993. Il faut ajouter à cela la quarantaine de millions*socio=rien de personnes_âgées*socio=ac et les 50 à 60 millions*socio=rien d'enfants*socio=ac qui travaillent. La rétention de l'information*socio=rien étant pratique*socio=et générale*socio=rien en la matière*socio=rien, ces derniers*socio=rien pourraient en *socio=rien fait être des*socio=nil dizaines de*socio=nil millions *socio=nil de plus. *socio=rien Un tiers *socio=nil environ de la population*socio=ac des économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien en âge*socio=rien de travailler n'est*socio=rien pas employé*socio=ac, certains parce qu'ils font des études*socio=ec2, d'autres parce qu'ils doivent s'occuper des enfants*socio=ac ou du*socio=rien ménage*socio=ac, et d'autres encore parce qu'ils sont incapables*socio=rien de travailler ou de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 (Figure 1:1). Mais la majorité*socio=rien travaille, et c'est*socio=rien la faiblesse*socio=rien de ce qu'ils gagnent, non le chômage*socio=ec1, qui est*socio=rien la *socio=rien cause principale *socio=nil de leur pauvreté*socio=uv1. De ceux qui travaillent, l'agriculture*socio=ec1 occupe près de six sur*socio=rien dix. Parmi le reste*socio=rien, le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 absorbe près de 50% de plus que l'industrie*socio=ec1 (exploitation*socio=ec1 minière*socio=ec1, activités*socio=rien manufacturières*socio=ec1, bâtiment*socio=ec1 et services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et). Environ 15% seulement de la population_active*socio=uv4 gagne sa vie*socio=uv1 dans le *socio=rien secteur formel,*socio=nil défini *socio=nil comme l'ensemble*socio=rien formé par les entreprises*socio=ac privées*socio=et non agricoles*socio=ec1 où le travail*socio=ec1 est*socio=rien rémunéré et le secteur_public*socio=et. Tout autre est*socio=rien la situation*socio=rien dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Là aussi, *socio=rien un tiers *socio=nil environ de la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler ne fait*socio=rien pas partie*socio=rien de la population_active*socio=uv4 ou ne travaille pas. Mais presque tous les autres, soit environ 350 millions*socio=rien de personnes*socio=ac, travaillent pour un*socio=rien salaire*socio=ec1. Le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 emploie plus de six sur*socio=rien dix de ceux qui travaillent, soit plus *socio=rien du double du nombre *socio=nil de ceux qui travaillent dans l'industrie*socio=ec1. L'agriculture*socio=ec1 y occupe 3% de la population_active*socio=uv4. On évalue aux alentours*socio=rien de 30 000 le nombre*socio=rien d'enfants*socio=ac qui travaillent. Les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien se situent quelque part*socio=rien entre les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien et à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Un*socio=rien peu moins de la moitié*socio=rien - 40% - de la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler y est*socio=rien sans emploi*socio=ec1, *socio=rien un tiers *socio=nil environ travaille dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil de l'économie*socio=ec1 (ce sont des personnes*socio=ac qui sont régulièrement employées*socio=rien comme salariées*socio=ac dans l'industrie*socio=ec1 ou les services*socio=ec1), *socio=rien un cinquième *socio=nil environ travaille dans l'agriculture*socio=ec1, le reste*socio=rien trouvant à exercer une forme*socio=rien quelconque d'activité*socio=rien dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. D'après*socio=rien les chiffres officiels*socio=et, les enfants*socio=ac qui travaillent y sont plus de 7 millions*socio=rien. A l'échelle*socio=rien *socio=rien du monde,*socio=nil le*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil - généralement défini*socio=rien comme la situation*socio=rien de ceux qui cherchent du*socio=rien travail*socio=ec1 mais n'en trouvent pas - représente environ 3% de la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler (5% environ de la population_active*socio=uv4), encore que des différences*socio=uv1 de définition*socio=rien entre pays*socio=ac et des difficultés*socio=uv4 de mesure*socio=rien rendent cette estimation*socio=ec2 imprécise. Le chômage*socio=ec1 est*socio=rien souvent plus fort*socio=rien dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 mais, avec l'augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1, les progrès*socio=uv1 de l'urbanisation*socio=ec1 et la vague des réformes*socio=et dans les économies_en_transition*socio=ec1, il est*socio=rien devenu plus répandu dans *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil économies*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 faible ou*socio=nil intermédiaire.*socio=nil *socio=nil Tout comme l'emploi*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 varient beaucoup entre pays*socio=ac et régions*socio=te (Figure 1:2). Compte*socio=rien tenu des différences*socio=uv1 de pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de leurs monnaies*socio=ec1, des ingénieurs de Francfort, en Allemagne*socio=ac, gagnent 56 fois*socio=rien plus que des ouvrières*socio=ac du*socio=rien textile*socio=ec1 non qualifiées*socio=uv4 de Nairobi*socio=ac, au Kenya*socio=ac (Encadré 1:1). Une partie*socio=rien de cet *socio=rien écart est imputable*socio=uv2 *socio=nil à la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de chaque économie*socio=ec1 - à Nairobi*socio=ac, les ingénieurs gagnent huit fois*socio=rien plus que les ouvrières*socio=ac du*socio=rien textile*socio=ec1, et ceux de Francfort trois fois*socio=rien plus. Et l'écart*socio=rien tient aussi en partie*socio=rien aux différences*socio=uv1 internationales*socio=te de rémunération*socio=ec1 du*socio=rien même travail*socio=ec1 - les ingénieurs allemands*socio=ac gagnent sept fois*socio=rien plus que leurs homologues du*socio=rien Kenya*socio=ac et, dans le domaine*socio=rien des textiles*socio=ec1, les *socio=ac ouvrières allemandes *socio=nil gagnent 18 fois*socio=rien plus que celles du*socio=rien Kenya*socio=ac. Les 40% de la population*socio=ac mondiale*socio=te en âge*socio=rien de travailler qui travaillent dans des *socio=ec1 exploitations agricoles de*socio=nil type*socio=rien familial*socio=uv2 *socio=nil et dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 gagnent généralement beaucoup moins même que les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 des villes*socio=te - si l'on prenait en considération*socio=rien aussi la rentabilité*socio=ec1 de leur travail*socio=ec1, l'écart*socio=rien de gain*socio=ec1, sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te aussi bien*socio=rien que sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, serait encore plus grand*socio=rien. Outre ces différences*socio=uv1 de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 entre pays*socio=ac, il y a aussi, à l'intérieur*socio=te de chacun, des différences*socio=uv1 appréciables*socio=rien entre hommes*socio=ac et femmes*socio=ac. Dans la plupart*socio=rien des sociétés*socio=ac, les femmes*socio=ac font davantage d'heures*socio=rien de travail*socio=ec1 pour *socio=rien un moindre salaire*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil femmes*socio=ac passent*socio=nil un nombre d'*socio=nil heures *socio=nil disproportionné à s'occuper des enfants*socio=ac et du*socio=rien ménage*socio=ac, qui sont des activités*socio=rien en marge du*socio=rien marché*socio=ec1. Dans beaucoup de pays*socio=ac, les femmes*socio=ac sont moins instruites, souvent sous représentées dans les bons*socio=rien emplois*socio=ec1 et généralement moins bien*socio=rien payées que les hommes*socio=ac pour le même travail*socio=ec1. Ces différences*socio=uv1 peuvent avoir des origines*socio=ac socioculturelles, mais elles sont génératrices*socio=rien d'inégalités*socio=uv1 entre sexes*socio=rien ainsi que de gaspillage*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 d'une société*socio=ac. Pourquoi certains travailleurs*socio=ac ont mieux réussi que d'autres. Pourquoi y a-t-il de telles différences*socio=uv1 d'emplois*socio=ec1 et de gains*socio=ec1, et donc de niveaux_de_vie*socio=uv1, entre régions*socio=te? Pourquoi l'agriculture*socio=ec1 fait-elle travailler si peu d'hommes*socio=ac et de femmes*socio=ac dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, mais plus de la moitié*socio=rien de la population_active*socio=uv4 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien? Et pourquoi une telle dispersion*socio=rien de gains*socio=ec1, à la fois*socio=rien d'une profession*socio=ec à l'autre à l'intérieur*socio=te d'une même économie*socio=ec1 et entre travailleurs*socio=ac exerçant des *socio=rien tâches semblables,*socio=nil *socio=nil mais dans des pays*socio=ac différents*socio=rien? Toutes ces différences*socio=uv1 peuvent se ramener principalement à une question*socio=rien de productivité_du_travail*socio=ec1 - la quantité*socio=rien et la valeur*socio=ec1 de la contribution*socio=uv1 du*socio=rien travail*socio=ec1 à la production*socio=ec1. Quand la production*socio=ec1 par travailleur*socio=ac est*socio=rien élevée*socio=uv4, seule*socio=rien une *socio=rien faible fraction *socio=nil de la population_active*socio=uv4 s'occupe d'agriculture*socio=ec1, parce que la *socio=ec1 demande alimentaire *socio=nil de l'économie*socio=ec1 peut être*socio=rien satisfaite par *socio=rien un petit nombre d'*socio=nil agriculteurs*socio=ac nationaux*socio=te très*socio=nil productifs*socio=uv4 *socio=nil ou par un*socio=rien échange*socio=ec1 profitable*socio=uv4 de marchandises*socio=ec1 fabriquées par des travailleurs*socio=ac très productifs*socio=uv4 des industries*socio=ec1 et des services*socio=ec1 contre des aliments*socio=ec1 produits*socio=ec à l'étranger*socio=te. D'une profession*socio=ec à l'autre, les ingénieurs gagnent davantage que les ouvriers*socio=ac du*socio=rien textile*socio=ec1, parce que la valeur_marchande*socio=ec d'une année*socio=rien de travail*socio=ec1 passée à concevoir une machine qui produit*socio=rien des textiles*socio=ec1 est*socio=rien beaucoup plus grande*socio=rien que celle d'une année*socio=rien de travail*socio=ec1 d'un*socio=rien ouvrier*socio=ac passée à fabriquer du*socio=rien tissu à l'aide*socio=uv1 de cette machine. Et, à l'intérieur*socio=te de chaque profession*socio=ec, les différences*socio=uv1 de rémunération*socio=ec1 entre pays*socio=ac expriment le *socio=rien niveau moyen de*socio=nil productivité*socio=uv *socio=nil de l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Si un*socio=rien conducteur d'autobus*socio=ec de Séoul*socio=ac gagne trois fois*socio=rien plus qu'un*socio=rien conducteur d'autobus*socio=ec de Bombay, ce n'est*socio=rien pas parce que le Coréen*socio=ac sait trois fois*socio=rien mieux conduire un*socio=rien autobus*socio=ec. Le fait*socio=rien que le niveau*socio=rien de productivité_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien plus élevé*socio=uv4 dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 coréenne*socio=ac, et donc le fait*socio=rien que les revenus*socio=ec1 y sont plus élevés*socio=uv4, signifient, d'une part*socio=rien, qu'il faut payer*socio=rien les conducteurs d'autobus*socio=ec suffisamment bien*socio=rien pour les persuader de conduire un*socio=rien autobus*socio=ec plutôt que de faire autre chose*socio=rien pour gagner leur vie*socio=uv1 et que, d'autre part*socio=rien, le consommateur*socio=ac de Séoul*socio=ac accepte et a les moyens*socio=ec1 de payer*socio=rien davantage pour prendre l'autobus*socio=ec que celui de Bombay. En économie_de_marché*socio=ec1, c'est*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, lieu*socio=rien d'interaction*socio=rien entre l'offre_et_la_demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, qui détermine les différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 et d'emplois*socio=ec1. Lorsque la détermination*socio=rien de la rémunération*socio=ec1 et *socio=rien du volume *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien laissée au marché*socio=ec1, il faut que la productivité_du_travail*socio=ec1 augmente pour qu'il y ait augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. Ceci nécessite à son tour*socio=rien une expansion*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 productive*socio=uv4; autrement dit, il faut que les employeurs*socio=ac et les ménages*socio=ac mobilisent leur épargne*socio=ec1 pour financer des investissements*socio=ec1 en capital*socio=ec1 physique*socio=rien, en *socio=rien techniques nouvelles *socio=nil et en formation*socio=et. La productivité*socio=uv augmentant, les employeurs*socio=ac seront à la *socio=rien fois capables *socio=nil et obligés d'augmenter les salaires*socio=ec1: ils en seront capables*socio=rien parce que chaque travailleur*socio=ac *socio=rien produit un plus*socio=nil gros volume de*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=ec1; ils y seront obligés pour des raisons*socio=rien de concurrence*socio=ec1, le travail*socio=ec1 se faisant de plus en plus productif*socio=uv4 dans toute une gamme*socio=rien de secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien. Dans les économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, les différences*socio=uv1 de gains*socio=ec1 observables*socio=rien aujourd'hui d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre tiennent à des changements*socio=uv3 intervenus au cours*socio=rien des deux ou trois dernières*socio=rien décennies*socio=te. Il y 35 ans*socio=rien, par exemple*socio=rien, il y avait moins de différences*socio=uv1 qu'aujourd'hui entre les salaires*socio=ec1 des conducteurs d'autobus*socio=ec de Séoul*socio=ac, de Bogota, de Djakarta, de Bombay et de Nairobi*socio=ac. Certaines*socio=rien de ces villes*socio=te sont situées dans des économies*socio=ec1 où il y a eu, dans la demande*socio=ec1 de leurs produits*socio=ec et dans la productivité*socio=uv de leur population_active*socio=uv4, des changements*socio=uv3 rapides*socio=rien qui ont permis*socio=rien d'augmenter sensiblement le revenu*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1 (Figure 1:3). Les plus grands*socio=rien succès*socio=uv1 sont ceux qui ont été*socio=rien remportés par l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, où le PIB*socio=ec1 par travailleur*socio=ac a plus que triplé entre 1965 et 1993, et par l'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, où la productivité*socio=uv *socio=rien moyenne du travail*socio=ec1 *socio=nil a doublé au cours*socio=rien de la même période*socio=te. Les deux tiers*socio=rien environ de la population*socio=ac des économies*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien en âge*socio=rien de travailler vivent dans des régions*socio=te où la productivité_du_travail*socio=ec1 a augmenté depuis 1980. Mais en Afrique*socio=ac, en amérique_latine*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac et dans les économies_en_transition*socio=ec1 d'Europe*socio=ac et d'Asie*socio=ac centrale*socio=rien - qui représentent en tout 30% environ de la population*socio=ac mondiale*socio=te en âge*socio=rien de travailler -, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 a diminué au cours*socio=rien des 13 *socio=rien dernières années *socio=nil et, dans beaucoup de ces pays*socio=ac, celle de la productivité_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien devenue négative*socio=rien. En fait*socio=rien, cette tendance*socio=rien s'est*socio=rien accélérée durant les années*socio=rien 90 dans toutes ces régions*socio=te, sauf l'amérique_latine*socio=ac. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4, pour comprendre comment le monde*socio=rien pourra absorber de manière*socio=rien productive*socio=uv4 ces *socio=rien effectifs croissants de*socio=nil population_active*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil d'expliquer pourquoi certains pays*socio=ac ont prospéré et d'autres non. Trois types d'évolution*socio=rien. La rapidité*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 par travailleur*socio=ac dans des pays*socio=ac comme la République*socio=ac de Corée*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac et, tout récemment, la Chine*socio=ac a entraîné une augmentation*socio=ec2 *socio=rien rapide du revenu*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ac travailleurs salariés *socio=nil et des travailleurs*socio=ac indépendants*socio=rien, accompagnée d'un*socio=rien afflux rapide*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien rurale*socio=te dans des activités*socio=rien à plus forte*socio=rien productivité*socio=uv des secteurs*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 et des services*socio=ec1. Toutes ces économies*socio=ec1 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont investi massivement en capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv - mettant particulièrement l'accent*socio=rien sur*socio=rien le développement*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac. Une présence*socio=rien active*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te a *socio=rien été déterminante *socio=nil pour l'expansion*socio=ec2 des emplois*socio=ec1 à plus forte*socio=rien productivité*socio=uv, que ce soit dans le secteur*socio=rien des produits*socio=ec primaires*socio=rien ou celui des produits*socio=ec manufacturés. Cette stratégie*socio=et a consisté notamment à soutenir fortement l'agriculture*socio=ec1, et en particulier*socio=rien la petite*socio=rien exploitation*socio=ec1 familiale*socio=et, et à éviter de creuser *socio=rien un fossé entre*socio=nil travailleurs*socio=ac du secteur moderne*socio=uv2 et*socio=nil *socio=ac travailleurs ruraux.*socio=nil La*socio=nil forte*socio=rien orientation*socio=et des*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil vers l'exportation*socio=ec1 a fortement réduit les rentes*socio=et économiques*socio=ec1 et la politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 s'est*socio=rien gardée de favoriser des catégories*socio=rien privilégiées*socio=uv de travailleurs*socio=ac. Le bilan*socio=rien de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien en matière*socio=rien de relations*socio=rien employeur-employé est*socio=rien moins enviable*socio=rien: beaucoup de pays*socio=ac ont restreint l'activité*socio=rien des syndicats*socio=ac et certains ont connu des conflits*socio=uv1 sociaux*socio=et. Mais il ne semble pas que ces restrictions*socio=et aient *socio=rien été nécessaires au*socio=nil succès*socio=uv1 économique*socio=ec1 *socio=nil de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. En Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, en amérique_latine*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac et en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont poursuivi, à des degrés*socio=rien divers, des formes*socio=rien de développement*socio=uv3 autocentré qui protégeaient certaines*socio=rien industries*socio=ec1 et défavorisaient l'agriculture*socio=ec1. Ces stratégies*socio=et ont profité à *socio=rien un nombre *socio=nil limité de "privilégiés*socio=uv" - détenteurs*socio=rien de capitaux*socio=ec1 et travailleurs*socio=ac employés*socio=rien dans le *socio=rien secteur protégé.*socio=nil Les*socio=nil privilèges*socio=uv2 *socio=nil étaient souvent défendus au moyen*socio=rien d'interventions*socio=et de type*socio=rien institutionnel*socio=et - interdiction*socio=uv de licencier en amérique_latine*socio=ac ou maintien*socio=rien de postes*socio=rien en surnombre dans l'emploi*socio=ec1 public*socio=et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te - au lieu*socio=rien d'être*socio=rien justifiés par une augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien ou une amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv. Les conséquences*socio=rien en ont été*socio=rien une croissance*socio=uv3 lente*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, surtout dans les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien qui vivaient principalement du*socio=rien marché*socio=ec1 intérieur*socio=te, et *socio=rien un écart relativement*socio=nil grand *socio=nil entre les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil et ceux, moins favorisés, *socio=rien du secteur rural*socio=te et*socio=nil du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Quelques*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil surtout en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, ont pu, par le soutien*socio=uv3 actif*socio=uv4 qu'ils ont apporté aux exploitations*socio=ec1 familiales*socio=et et par l'adoption*socio=et de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, améliorer considérablement*socio=rien le niveau_de_vie*socio=uv1 des *socio=ac travailleurs ruraux.*socio=nil *socio=nil Mais, même dans ces cas-là*socio=rien, les gains*socio=ec1 réalisés par le *socio=rien monde du travail*socio=ec1 ont*socio=nil été substantiellement*socio=nil inférieurs *socio=nil à ce qu'ils auraient été*socio=rien si l'industrie*socio=ec1 avait décollé. Les pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée, surtout ceux d'Europe*socio=ac et d'Asie*socio=ac centrale*socio=rien, ont, pendant des décennies*socio=te, proposé *socio=rien un modèle économique*socio=ec1 *socio=nil aux antipodes *socio=rien du modèle du marché*socio=ec1 des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Se considérant comme les champions*socio=ac *socio=rien du monde du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ils assuraient à leurs travailleurs*socio=ac des salaires*socio=ec1 périodiquement relevés et une protection_sociale*socio=et du*socio=rien berceau à la tombe - et ne voyaient donc pas la nécessité*socio=uv1 de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 et indépendants*socio=rien. Comme les économies*socio=ec1 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, ils ont massivement investi en outillages et en formation*socio=et mais, à la différence*socio=rien de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, ils ont affaibli ou détruit l'exploitation*socio=ec1 agricole*socio=ec1 de type*socio=rien familial*socio=uv2 et poussé, plutôt qu'ils n'ont attiré, les travailleurs*socio=ac dans l'industrie*socio=ec1 - suivant*socio=rien en cela une voie*socio=rien dictée par une stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 qui était coupée des réalités*socio=ec2 économiques*socio=ec1 nationales*socio=te autant que des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te. Leurs investissements*socio=ec1 massifs*socio=rien ne sont pas parvenus à compenser les graves*socio=rien erreurs*socio=uv4 commises dans l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1, non plus que l'absence*socio=rien de dynamisme*socio=uv3 technologique*socio=ec1. Stagnation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1, pénuries*socio=ec2, archaïsme *socio=rien du secteur des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil et une des pires*socio=rien pollutions industrielles*socio=ec1 *socio=rien du monde *socio=nil étaient autant de signes de l'impuissance*socio=rien du*socio=rien centralisme*socio=ec économique*socio=ec1 à améliorer durablement la vie*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. Deux de ces trois voies*socio=rien divergentes ont atteint l'impasse*socio=rien où elles menaient fatalement. Beaucoup de travailleurs*socio=ac sont dans une *socio=rien situation pire *socio=nil qu'il y a 20 ou 30 ans*socio=rien. Aujourd'hui, les économies*socio=ec1 protectionnistes*socio=et et centralisées se sont, les unes et les autres, engagées sur*socio=rien la voie*socio=rien de transformations*socio=ec2 profondes*socio=rien vers l'établissement*socio=rien de relations*socio=rien de plus grande*socio=rien confiance*socio=uv1 dans les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te et nationaux*socio=te. Ces transformations*socio=ec2 - en partie*socio=rien imposées par la violence*socio=uv des chocs*socio=ec2 macroéconomiques*socio=ec1, en partie*socio=rien impulsées par un*socio=rien changement*socio=uv3 radical*socio=rien d'orientation*socio=et - ont généralement, durant la période*socio=te de transition*socio=uv3 vers une reprise de la croissance*socio=uv3, causé des changements*socio=uv3 déchirants dans la vie*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. *socio=rien Portée du présent Rapport.*socio=nil Le*socio=nil présent Rapport *socio=nil entreprend d'expliquer comment la *socio=rien situation du monde du travail*socio=ec1 *socio=nil peut varier à ce point*socio=rien dans *socio=rien différentes parties du monde *socio=nil et comment des choix*socio=uv1 politiques*socio=et bien*socio=rien orientés peuvent apporter aux travailleurs*socio=ac une amélioration*socio=uv1 de leurs conditions_de_vie*socio=uv1. La *socio=rien Première partie fait le*socio=nil point des*socio=nil expériences*socio=ec2 de*socio=nil développement*socio=uv3 à*socio=nil long_terme de*socio=nil différents pays*socio=ac examinées*socio=nil du point de*socio=nil vue *socio=nil de ce que cela a signifié pour les travailleurs*socio=ac. On y analyse*socio=rien les rapports*socio=rien entre les déterminants*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et les politiques*socio=et qui influent sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien et le développement*socio=uv3 des ressources_humaines*socio=ec1. On y étudie aussi la relation*socio=rien entre les inégalités*socio=uv1 et le type*socio=rien de développement*socio=uv3 suivi. Cette *socio=rien Première partie *socio=nil conclut qu'un*socio=rien investissement*socio=ec1 massif*socio=rien et largement réparti en capital*socio=ec1 physique*socio=rien et en capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 et l'application*socio=rien d'une politique*socio=et de confiance*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 peuvent se traduire par une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et relativement équitable*socio=uv2 des revenus*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1. L'intention*socio=rien n'est*socio=rien pas d'opposer laissez-faire*socio=ec et interventionnisme*socio=et d'Etat*socio=rien; il s'agit plutôt de savoir*socio=rien comment orienter l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et de manière*socio=rien à favoriser le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à encourager l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 et à répondre aux besoins*socio=uv1 particuliers*socio=rien des travailleurs*socio=ac qui sont en butte à des comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 ou qui, pour quelque raison*socio=uv que ce soit, sont défavorisés*socio=uv. La *socio=rien Deuxième partie *socio=nil évalue les conséquences*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac, en mettant l'accent*socio=rien sur*socio=rien son évolution*socio=rien probable*socio=uv4. L'intégration*socio=uv1 des économies*socio=ec1 est*socio=rien en train*socio=rien de créer un*socio=rien marché*socio=ec1 mondial*socio=te du*socio=rien travail*socio=ec1 où, dans les décisions*socio=rien qu'ils sont appelés à prendre en matière*socio=rien de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1, les pays*socio=ac devront de plus en plus compter avec celles des autres. Les échanges*socio=ec1, les migrations*socio=et et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, tout cela, et en particulier*socio=rien les échanges*socio=ec1, peut améliorer le bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac, surtout dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Mais ce potentiel*socio=uv4, les pays*socio=ac ne le réaliseront que si leur politique*socio=et est*socio=rien orientée dans le *socio=rien bon sens.*socio=nil Dans*socio=nil un monde de*socio=nil capitaux*socio=ec1 mobiles*socio=uv4,*socio=nil le*socio=nil succès*socio=uv1 est *socio=nil largement récompensé, mais l'échec*socio=uv1 est*socio=rien durement puni. Avec l'ouverture*socio=uv3 croissante*socio=rien des échanges*socio=ec1, les travailleurs*socio=ac de pays*socio=ac qui se laisseront distancer par leurs concurrents*socio=ac en matière*socio=rien de productivité*socio=uv seront logés à moins bonne*socio=rien enseigne que les autres. La *socio=rien Troisième partie *socio=nil concerne le rôle*socio=rien de l'action*socio=et gouvernementale*socio=ac dans le fonctionnement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 et cherche à déterminer le type*socio=rien de politique*socio=et qui paraît s*socio=rien, imposer dans *socio=rien un monde *socio=nil de plus en plus ouvert*socio=rien et souvent de plus en plus soumis à la règle*socio=et démocratique*socio=uv2. Pour qu'une stratégie*socio=et fondée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 réussisse, il faut que chaque pays*socio=ac ait une politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 pour régler les problèmes*socio=uv4 de droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac, de discrimination*socio=uv1, d'inégalité*socio=uv1 et de sécurité_du_revenu*socio=ec1, ainsi que pour servir de cadre*socio=rien à l'action*socio=et de l'État*socio=ac dans son rôle*socio=rien d'employeur*socio=ac. Cette politique*socio=et devra prendre en considération*socio=rien les réalités*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1. Plutôt que de dicter les résultats*socio=rien à obtenir*socio=rien, l'action*socio=et directe*socio=rien et l'action*socio=et réglementaire*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et devraient viser à compléter l'acquis*socio=uv2 des solutions*socio=rien imaginées par le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 ainsi que des résultats*socio=rien obtenus dans le cadre*socio=rien de solutions*socio=rien négociées entre travailleurs*socio=ac et employeurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil La*socio=nil politique*socio=et des*socio=nil gouvernements*socio=ac devrait*socio=nil être *socio=nil de donner aux travailleurs*socio=ac et aux employeurs*socio=ac la possibilité*socio=rien de négocier entre eux et d'éviter de faire le jeu*socio=rien de quelques privilégiés*socio=uv de la croissance*socio=uv3 aux dépens*socio=uv2 *socio=rien du grand nombre de*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil qui en seraient exclus*socio=uv2. La *socio=rien Quatrième partie *socio=nil cherche à dégager les conséquences*socio=rien que la rupture avec le protectionnisme*socio=et et le centralisme*socio=ec économique*socio=ec1 peut avoir pour les travailleurs*socio=ac. La manière*socio=rien dont évolueront les salaires*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 dépendra en partie*socio=rien des conditions*socio=rien de départ*socio=rien et de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 suivie. Il *socio=rien est inévitable *socio=nil qu'il y ait des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien, mais plus vite les économies*socio=ec1 retrouveront le chemin*socio=rien de la croissance*socio=uv3, moins il y aura de *socio=rien perdants définitifs.*socio=nil *socio=nil Par leur politique*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac pourront faciliter les restructurations*socio=et en incitant employeurs*socio=ac et employés*socio=ac à plus de souplesse*socio=uv3 en matière*socio=rien de salaires*socio=ec1 et de mobilité*socio=uv3, en ciblant des transferts*socio=rien en faveur*socio=rien des victimes*socio=ac du*socio=rien changement*socio=uv3 et en adoptant des mesures*socio=et conçues pour aider les travailleurs*socio=ac à trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1. Il serait tout à *socio=rien fait possible,*socio=nil *socio=nil avec une bonne*socio=rien politique*socio=et, d'améliorer substantiellement, au cours*socio=rien des décennies*socio=te à venir, les conditions_de_vie*socio=uv1 d'une population*socio=ac mondiale*socio=te active*socio=uv4 toujours plus nombreuse*socio=rien. Mais rien*socio=rien ne garantit que cette vision*socio=rien optimiste*socio=uv2 des choses*socio=rien se réalisera. Si les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 n'orientent pas leur politique*socio=et dans le sens*socio=rien des lois_du_marché*socio=ec2, ou si le recours*socio=ec1 au protectionnisme*socio=et vient interrompre la tendance*socio=rien à l'intégration*socio=uv1 mondiale*socio=te des économies*socio=ec1, l'avenir*socio=te pourrait se caractériser au contraire*socio=rien par une croissance*socio=uv3 lente*socio=rien et *socio=rien un creusement des*socio=nil inégalités*socio=uv1 *socio=nil dans le monde*socio=rien. Le chapitre*socio=rien qui conclut le Rapport*socio=rien examine les implications*socio=rien de l'analyse*socio=rien des *socio=rien précédents chapitres *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac du*socio=rien Xxie siècle*socio=rien. Quelles formes*socio=rien doit prendre l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1? L'État*socio=ac intervient de *socio=rien multiples manières sur les*socio=nil lieux du travail*socio=ec1 *socio=nil et dans la vie*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. Mais on en vient de plus en plus à se demander si ces interventions*socio=et vont dans le sens*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 bien*socio=rien compris du*socio=rien travailleur*socio=ac. Il y a, d'une part*socio=rien, les partisans*socio=ac d'une action*socio=et énergique*socio=ec1 pour protéger celui-ci - par une réglementation*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, les *socio=rien conditions préalables au*socio=nil licenciement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil etc: - et, de l'autre, on trouve ceux qui estiment que ce type*socio=rien d'ingérence*socio=et décourage les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1 et n'aide*socio=uv1 qu'une sous-catégorie privilégiée*socio=uv de travailleurs*socio=ac, alors que les plus vulnérables*socio=uv2 d'entre eux sont pénalisés ou, au mieux, oubliés. Cette *socio=rien partie du Rapport analyse le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Le Chapitre*socio=rien 11 examine les normes*socio=et de travail*socio=ec1 et leur impact*socio=rien. Le Chapitre*socio=rien 12 considère le rôle*socio=rien des syndicats*socio=ac et leur relation*socio=rien avec l'État*socio=ac. Le Chapitre*socio=rien 13 examine les mesures*socio=et qui visent à faire face*socio=rien à l'insécurité*socio=uv1 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Enfin, le Chapitre*socio=rien 14 considère le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac lui-même comme employeur*socio=ac. Chapitre*socio=rien 11: *socio=et Politiques publiques et*socio=nil normes de*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil marchés_du_travail*socio=ec1 *socio=nil diffèrent des marchés*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1. Les salaires*socio=ec1 qu'ils fixent et les conditions*socio=rien d'emploi*socio=ec1 qu'ils déterminent ont de *socio=rien profondes incidences sur la*socio=nil qualité_de_vie*socio=uv1 des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil et de leurs familles*socio=uv1, souvent d'une manière*socio=rien qui peut paraître dure ou inéquitable*socio=uv2. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que, partout dans le monde*socio=rien, les sociétés*socio=ac et les gouvernements*socio=ac qui les représentent jouent *socio=rien un grand rôle *socio=nil dans les marchés_du_travail*socio=ec1. Presque tous les gouvernements*socio=ac fixent des normes*socio=et à observer, comme le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et les protections*socio=et spéciales*socio=rien pour les femmes*socio=ac qui travaillent ou les membres*socio=ac de minorités*socio=ac. Ces normes*socio=et diffèrent dans leurs objectifs*socio=uv4 (Tableau*socio=rien 11:1). Certaines*socio=rien tendent à protéger les travailleurs*socio=ac vulnérables*socio=uv2 et à éliminer les injustices*socio=uv, d'autres visent à *socio=rien un meilleur fonctionnement du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Toutes n'atteignent pas leurs objectifs*socio=uv4, toutefois; certaines*socio=rien finissent par protéger une catégorie*socio=rien de travailleurs*socio=ac de condition*socio=rien relativement aisée au prix*socio=ec1 d'une limitation de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2. Dans les économies_en_transition*socio=ec1, certaines*socio=rien normes*socio=et introduisent des rigidités*socio=uv3 et gênent le redéploiement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 à capacité*socio=uv3 administrative*socio=rien limitée, ces normes*socio=et demeurent souvent lettre morte. Comment déterminer les normes*socio=et de travail*socio=ec1 à appliquer? Et est-ce *socio=rien un bon moyen *socio=nil d'en faire assurer le respect*socio=uv1 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien que de les lier au commerce*socio=ec1 international*socio=te? Le *socio=rien présent chapitre analyse les*socio=nil raisons *socio=nil d'une intervention*socio=et de l'État*socio=ac sur*socio=rien les marchés_du_travail*socio=ec1, les coûts*socio=ec1 et les avantages*socio=rien de différents*socio=rien types de réglementation*socio=et et les arguments qui militent en faveur*socio=rien d'une action*socio=et de la communauté*socio=ac internationale*socio=te pour améliorer l'application*socio=rien de cette réglementation*socio=et. Pourquoi les sociétés*socio=ac interviennent-elles dans les marchés_du_travail*socio=ec1? Elles le font lorsque, livrés à eux-mêmes, les marchés_du_travail*socio=ec1 ne donnent pas les *socio=rien meilleurs résultats possibles *socio=nil ou quand elles veulent des résultats*socio=rien plus conformes à leurs préférences*socio=et et à leurs valeurs*socio=ec1. Quatre raisons*socio=rien sont souvent invoquées en faveur*socio=rien de cette intervention*socio=et: distribution*socio=rien inégale*socio=uv2 du*socio=rien pouvoir*socio=et sur*socio=rien le marché*socio=ec1, discrimination*socio=uv1, faiblesse*socio=rien de l'information*socio=rien et insuffisance*socio=uv3 de l'assurance*socio=uv1 contre le risque*socio=uv4. Chacune de ces quatre raisons*socio=rien pose la question*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 et de l'équité*socio=uv1 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1. Quand le pouvoir*socio=et est*socio=rien inégalement réparti sur*socio=rien le marché*socio=ec1, ce sont généralement les travailleurs*socio=ac qui se trouvent en position*socio=rien de faiblesse*socio=rien par rapport*socio=rien aux entreprises*socio=ac, incapables*socio=rien qu'ils sont de se protéger contre l'injustice*socio=uv. Ceci a engendré des pertes*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3, les travailleurs*socio=ac étant moins portés à investir dans l'acquisition*socio=rien des aptitudes*socio=rien professionnelles*socio=ec1 spécifiques*socio=rien à leur entreprise*socio=ac. Cette inégalité*socio=uv1 de répartition*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir*socio=et devient un*socio=rien problème*socio=uv4 d'une acuité*socio=rien encore plus grande*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac qui appartiennent à des catégories*socio=rien dont la voix*socio=rien n'a traditionnellement guère pu se faire entendre dans la société*socio=ac - les enfants*socio=ac, les femmes*socio=ac, ainsi que les minorités_ethniques*socio=ac et religieuses*socio=uv. La discrimination*socio=uv1 fausse*socio=rien le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1 dans*socio=nil un sens *socio=nil qui N'est*socio=rien pas seulement inéquitable*socio=uv2, mais inefficace*socio=uv4: elle limite*socio=rien la contribution*socio=uv1 des femmes*socio=ac et des minorités*socio=ac au développement_économique*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. Les inefficacités*socio=uv augmentent quand les travailleurs*socio=ac et certains employeurs*socio=ac ne sont pas suffisamment bien*socio=rien informés sur*socio=rien leur milieu*socio=rien de travail*socio=ec1, notamment en matière*socio=rien d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1. Enfin, les travailleurs*socio=ac et leur famille*socio=uv1 sont généralement incapables*socio=rien de s'assurer suffisamment contre le risque*socio=uv4 de perte*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 pour cause*socio=rien de chômage*socio=ec1, d'invalidité*socio=et ou de vieillesse*socio=uv1. Les sociétés*socio=ac répondent d'habitude*socio=rien à ces défaillances*socio=rien ou injustices*socio=uv du*socio=rien marché*socio=ec1 de trois façons*socio=rien: par des arrangements*socio=et convenus à l'amiable*socio=uv, en habilitant des syndicats*socio=ac à négocier au nom*socio=rien des travailleurs*socio=ac, et en agissant directement par voie*socio=rien législative*socio=et ou intervention*socio=et gouvernementale*socio=ac. Les arrangements*socio=et convenus à l'amiable*socio=uv peuvent donner de très *socio=rien bons résultats.*socio=nil Bien *socio=nil que les contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1 compensent rarement les différences*socio=uv1 fondamentales*socio=uv4 de richesse*socio=ec1 et de pouvoir*socio=rien entre employeurs*socio=ac et employés*socio=ac, dans les sociétés*socio=ac traditionnelles*socio=rien, les employeurs*socio=ac respectent habituellement certaines*socio=rien normes*socio=et de justice*socio=et et évitent d'exploiter leurs employés*socio=ac sous peine de *socio=et sanctions sociales.*socio=nil La*socio=nil plupart*socio=rien des*socio=nil contrats*socio=ec1 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil conclus à l'amiable*socio=uv impliquent une *socio=rien certaine forme de*socio=nil partage*socio=uv1 du risque*socio=uv4.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil le métayage, qui consiste en un*socio=rien partage*socio=uv1 de la production*socio=ec1 avec le propriétaire*socio=ac, est*socio=rien une forme*socio=rien courante*socio=te de partage*socio=uv1 du*socio=rien risque*socio=uv4 en Asie*socio=ac et en Afrique*socio=ac. Ce type*socio=rien d'arrangement*socio=et peut aussi contribuer à la sécurité_du_revenu*socio=ec1. L'épargne*socio=ec1 privée*socio=et *socio=rien est un important moyen *socio=nil de parer à des risques*socio=uv4 contre lesquels - c'est*socio=rien le *socio=rien cas du chômage*socio=ec1 *socio=nil - il n'est*socio=rien pas facile*socio=rien de s'assurer. Pour les pauvres*socio=uv2 qui dont guère ou pas d'économies*socio=ec1, les mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv entre ménages*socio=ac - à l'intérieur*socio=te de familles*socio=uv1 élargies ou de communautés*socio=ac locales*socio=te - sont souvent la voie*socio=rien de recours*socio=ec1. Ce type*socio=rien d'arrangement*socio=et à l'amiable*socio=uv est*socio=rien de loin*socio=rien la solution*socio=rien la plus courante*socio=te aux problèmes*socio=uv4 qui peuvent se poser sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Comme le montre le Tableau*socio=rien 11:2, plus de 80% des travailleurs*socio=ac de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien et plus de 40% de ceux des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien sont généralement des travailleurs*socio=ac non salariés*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 et*socio=nil du secteur rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui échappent généralement à l'action*socio=et des syndicats*socio=ac et aux interventions*socio=et directes*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Ces chiffres peuvent même surestimer le nombre*socio=rien de travailleurs*socio=ac couverts par la protection*socio=et de l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel.*socio=nil La*socio=nil faiblesse des*socio=nil moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et *socio=nil et les restrictions*socio=et mises à la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac font que, dans beaucoup de pays*socio=ac, la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 n'est*socio=rien pas appliquée même dans les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac urbaines*socio=te. Mais les arrangements*socio=et de type*socio=rien informel*socio=uv2 sont forcément limités. Les liens*socio=rien qu'ils tissent tendent à se défaire à mesure*socio=rien que les entreprises*socio=ac grandissent et que les liens*socio=rien sociaux*socio=et et communautaires*socio=ac entre travailleurs*socio=ac et employeurs*socio=ac s'affaiblissent. Un*socio=rien des problèmes*socio=uv4 clés*socio=rien des entreprises*socio=ac modernes*socio=uv2 est*socio=rien d'arriver à coordonner les actions*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil pour négocier avec les employeurs*socio=ac et améliorer leurs conditions_de_travail*socio=ec1. L'organisation*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac, qui prend généralement la forme*socio=rien de syndicats*socio=ac, constitue la réponse*socio=rien à ce problème*socio=uv4 d'action*socio=et collective*socio=uv2. Les négociations_collectives*socio=ec1 conduites par des syndicats*socio=ac peuvent aider à résoudre les problèmes*socio=uv4 d'inégalité*socio=uv1 de répartition*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir*socio=et, de discrimination*socio=uv1 et de faiblesse*socio=rien de l'information*socio=rien. Les syndicats*socio=ac fournissent d'importants*socio=rien services*socio=ec1 à leurs membres*socio=ac, négociant en leur nom*socio=rien pour obtenir*socio=rien de meilleures*socio=rien conditions_de_travail*socio=ec1, les protégeant contre l'injustice*socio=uv et répartissant *socio=rien sur un grand nombre *socio=nil d'entre eux le coût*socio=ec1 de l'information*socio=rien à obtenir*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac ont *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer même là où il existe des organisations*socio=ac de travailleurs*socio=ac. Ils fixent les règles*socio=et à suivre dans les *socio=ec1 transactions économiques formelles*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Pour l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2, ces règles*socio=et sont généralement implicites, car elles sont liées à la coutume et au *socio=rien caractère personnel des*socio=nil relations d'*socio=nil emploi*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil alors que, dans le *socio=rien secteur formel,*socio=nil l'*socio=nil emploi*socio=ec1 est *socio=nil régi par *socio=rien un cadre juridique*socio=et explicite sur la*socio=nil base *socio=nil duquel se négocient les contrats*socio=ec1 individuels*socio=uv2 ou collectifs*socio=uv2. Les règles*socio=et qui régissent les marchés_du_travail*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel définissent *socio=nil généralement les droits*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac, des syndicats*socio=ac et des employeurs*socio=ac; les conditions*socio=rien des négociations_collectives*socio=ec1; et la marche*socio=rien à suivre pour le règlement*socio=et des différends*socio=uv2 (voir Chapitre*socio=rien 12). Les gouvernements*socio=ac interviennent aussi directement dans le marché_du_travail*socio=ec1 parce qu'ils ont en vue*socio=rien certains objectifs*socio=uv4 sociaux*socio=et. Ce seront le plus souvent des interventions*socio=et pour interdire le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac, protéger les femmes*socio=ac et les minorités*socio=ac, fixer le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, et établir des règlements*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1 à observer sur*socio=rien le *socio=rien lieu du travail*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil travail*socio=ec1 des*socio=nil enfants*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil plupart des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil interdisent le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac. Et pourtant, le *socio=rien monde compte *socio=nil peut-être 100 millions*socio=rien de moins de 15 ans*socio=rien, voire davantage, qui, à *socio=rien un moment ou*socio=nil un *socio=nil autre de l'année*socio=rien, participent à des activités*socio=rien économiques*socio=ec1 non négligeables*socio=rien. Le Fonds*socio=ec1 des nations_unies*socio=ac pour l'enfance*socio=uv1 (UNICEF*socio=ac) calcule qu'il y avait, en 1991, 80 millions*socio=rien d'enfants*socio=ac de 10 à 14 ans*socio=rien qui devaient faire un*socio=rien travail*socio=ec1 si pénible*socio=rien pendant tant d'heures*socio=rien par jour*socio=rien que leur développement*socio=uv3 s'en ressentait. Une fillette de dix ans*socio=rien qui. vit en milieu*socio=rien rural*socio=te dans l'État*socio=ac du*socio=rien Maharashtra, en Inde*socio=ac, fréquente*socio=rien l'école*socio=et primaire*socio=rien. Tous les après-midi*socio=rien, après*socio=rien l'école*socio=et, ses deux frères et elle-même aident leur père*socio=rien aux travaux*socio=rien de la ferme*socio=ec2. Leurs études*socio=ec2 s'en ressentent et son frère aîné*socio=ac a dû redoubler sa *socio=rien septième année.*socio=nil *socio=nil Mais, si les enfants*socio=ac ne travaillaient pas, la famille*socio=uv1 ne pourrait pas se permettre de les envoyer à l'école*socio=et. Un*socio=rien garçon de 13 ans*socio=rien qui travaille dans une carrière*socio=rien de Bogota vit avec ses parents dans un*socio=rien quartier*socio=te de squatters et n'a jamais été*socio=rien à l'école*socio=et. Son travail*socio=ec1 est*socio=rien de séparer les roches d'après*socio=rien leur taille après*socio=rien qu'elles ont été*socio=rien extraites à coups*socio=rien de bulldozers et d'explosifs, et pulvérisées par des broyeuses mécaniques. Ses parents disent que, sans son salaire*socio=ec1, la famille*socio=uv1 mourrait de faim*socio=rien et que mieux vaut le voir à la carrière*socio=rien que dans la rue, où il aurait vite fait*socio=rien de sombrer dans une vie*socio=uv1 de délinquance et autres activités*socio=rien dangereuses. Certains types de travail*socio=ec1 d'enfant*socio=ac sont jugés plus nocifs*socio=rien que d'autres. La fillette de l'État*socio=ac du*socio=rien Maharashtra et ses frères sont représentatifs de la très *socio=rien grande majorité des*socio=nil enfants*socio=ac *socio=nil qui travaillent dans le monde*socio=rien. Ils représentent une aide*socio=uv1 non rémunérée à l'exploitation*socio=ec1 de la ferme*socio=ec2 familiale*socio=et. Dans la mesure*socio=rien où les enfants*socio=ac pourraient continuer à aller à l'école*socio=et, la plupart*socio=rien des gens*socio=ac ne condamneraient pas ce type*socio=rien de travail*socio=ec1. Le garçon de Bogota *socio=rien fait partie *socio=nil d'une minorité*socio=ac de *socio=ac travailleurs enfants *socio=nil qui font un*socio=rien travail*socio=ec1 occasionnel*socio=rien rémunéré en milieu*socio=rien urbain*socio=te. Mais c'est*socio=rien un*socio=rien enfant*socio=ac comme lui que la plupart*socio=rien des gens*socio=ac imaginent quand ils entendent l'expression*socio=rien "travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac", évocatrice d'images*socio=rien troublantes qui rappellent les "sombres usines*socio=ec1 sataniques" de la révolution*socio=ec2 industrielle*socio=ec1. *socio=rien Causes du travail*socio=ec1 des*socio=nil enfants*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Là où le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac est*socio=rien très répandu, il faut en voir la cause*socio=rien dans la pauvreté*socio=uv1 ou la faiblesse*socio=rien - qualitative*socio=rien ou quantitative*socio=rien - du*socio=rien système_éducatif*socio=et. Les enfants*socio=ac des familles*socio=uv1 pauvres*socio=uv2 travaillent parce qu'elles ont besoin*socio=uv1 de ce supplément*socio=rien de revenu*socio=ec1, surtout si la *socio=rien principale source de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil des parents est*socio=rien aléatoire*socio=uv4. Des enquêtes réalisées dans l'Inde*socio=ac rurale*socio=te indiquent que les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2, qui dont ni économies*socio=ec1 ni actifs*socio=ec1 réalisables et qui N'ont pas la possibilité*socio=rien d'emprunter, n'ont pas d'autre choix*socio=uv1 que d'envoyer leurs enfants*socio=ac travailler au-dehors afin d'amortir l'impact*socio=rien au cas*socio=rien où *socio=rien un parent *socio=nil viendrait à perdre son emploi*socio=ec1, ou la ferme*socio=ec2 familiale*socio=et à connaître une mauvaise*socio=rien récolte. A mesure*socio=rien que le revenu*socio=ec1 des parents s'élève, il leur devient possible*socio=rien d'envoyer leurs enfants*socio=ac à l'école*socio=et. En Égypte*socio=ac, on a constaté qu'une augmentation*socio=ec2 de 10% du*socio=rien salaire*socio=ec1 des mères entraînait une baisse*socio=ec2 de 15% *socio=rien du nombre d'*socio=nil enfants*socio=ac *socio=nil de 12 à 14 ans*socio=rien qui travaillent et de 27% parmi les 6 à 11 ans*socio=rien. En Inde*socio=ac, la même augmentation*socio=ec2 réduirait de 9 à 10% le taux*socio=rien d'activité*socio=rien des filles*socio=ac. La possibilité*socio=rien de faire donner à leurs enfants*socio=ac une bonne*socio=rien instruction*socio=et qui ne leur coûte pas cher*socio=rien peut avoir pour effet*socio=rien de dissuader les familles*socio=uv1 de les faire travailler. L'État*socio=ac du*socio=rien Kerala, en Inde*socio=ac, en donne *socio=rien un exemple.*socio=nil Vingt-cinq pour*socio=nil cent environ*socio=nil du budget_de_l'_état*socio=ac *socio=nil va à l'éducation*socio=et - contre une moyenne*socio=rien de 17% pour les autres États*socio=ac de l'Inde*socio=ac. Cet État*socio=ac a obtenu d'excellents résultats*socio=rien. Cent*socio=rien pour cent*socio=rien des enfants*socio=ac qui entrent en *socio=rien première année du primaire *socio=nil poursuivent leurs études*socio=ec2 jusqu'en *socio=rien cinquième année,*socio=nil *socio=nil et le taux*socio=rien d'alphabétisation*socio=et y est*socio=rien le *socio=rien double du taux national*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil à l'éducation*socio=et dans le Kerala n'a pas son pareil*socio=rien dans toute l'Inde*socio=ac. Des travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 anthropologique conduits dans un*socio=rien village*socio=te de pêcheurs*socio=ac du*socio=rien Kerala indiquent que, si elle n'élimine pas complètement le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac, la fréquentation*socio=rien scolaire*socio=et en élimine les *socio=rien pires formes,*socio=nil *socio=nil dont l'Inde*socio=ac *socio=rien offre ailleurs le*socio=nil spectacle.*socio=nil Ce*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil peut souvent s'accommoder de la fréquentation*socio=rien de l'école*socio=et. On a pu constater que les enfants*socio=ac pauvres*socio=uv2 des villages*socio=te vont bien*socio=rien à l'école*socio=et, mais qu'ils continuent à travailler à temps_partiel*socio=ec1 pour contribuer à subvenir aux besoins*socio=uv1 de leur famille*socio=uv1. Leurs activités*socio=rien extrascolaires rémunérées consistent généralement à s'occuper d'enfants*socio=ac plus petits*socio=rien, à se livrer à de petits*socio=rien négoces, à des activités*socio=rien de pêche*socio=ec1 ou de cueillette, ou encore à des travaux*socio=rien domestiques pour d'autres familles*socio=uv1. En finir avec le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac. Législations*socio=et nationales*socio=te et conventions_internationales*socio=te interdisant le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac ont une valeur*socio=ec1 symbolique*socio=rien comme exprimant le désir*socio=uv1 de la société*socio=ac d'en finir avec cette pratique*socio=et. Mais on ne peut en attendre de résultats*socio=rien que si elles s'accompagnent de mesures*socio=et destinées*socio=rien à inciter davantage les familles*socio=uv1 à faire instruire leurs enfants*socio=ac plutôt qu'à les faire travailler. Pour opérer ce rééquilibrage*socio=uv3, les moyens*socio=ec1 les plus importants*socio=rien dont disposent les gouvernements*socio=ac sont de mettre en *socio=rien place un filet de*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil pour protéger les pauvres*socio=uv2, d'assurer au *socio=rien grand nombre un enseignement*socio=et de*socio=nil qualité *socio=nil et de renforcer progressivement la capacité*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et à faire appliquer les interdictions*socio=uv. Des programmes_d'_aide*socio=uv1 à la sécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 des ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2, comme ceux qui proposent des vivres contre un*socio=rien travail*socio=ec1 ou autres programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et, auront des *socio=rien effets bénéfiques sur le*socio=nil travail*socio=ec1 des*socio=nil enfants*socio=ac.*socio=nil Des*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil nature *socio=nil à réduire le coût*socio=ec1 de la scolarité*socio=et (Subventions*socio=ec1, construction*socio=ec1 d'écoles*socio=et de proximité*socio=rien, etc:) et à améliorer la qualité*socio=rien de l'éducation*socio=et (adaptation*socio=uv3 des programmes*socio=et, augmentation*socio=ec2 des effectifs*socio=rien d'enseignants*socio=ac et amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien de leur enseignement*socio=et) auraient aussi leur utilité*socio=rien. Avec le recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 et l'amélioration*socio=uv1 de l'instruction*socio=et, le travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac diminuera. Il deviendra ainsi plus facile*socio=rien de faire respecter les interdictions*socio=uv, à commencer par celles de ces formes*socio=rien universellement abhorrées du*socio=rien travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac que sont la prostitution*socio=rien et le travail*socio=ec1 dangereux*socio=uv2. La coopération*socio=uv1 entre populations*socio=ac locales*socio=te, organisations_non_gouvernementales*socio=et (ONG*socio=ac) et pouvoirs_publics*socio=et peut aussi y contribuer. *socio=rien Un exemple *socio=nil de ce type*socio=rien de coopération*socio=uv1 nous est*socio=rien donné par l'industrie*socio=ec1 de la pêche*socio=ec1 en eau*socio=ec1 profonde*socio=rien dans l'île*socio=rien de Cebu, aux Philippines*socio=ac, où *socio=rien un grand nombre de*socio=nil jeunes*socio=ac *socio=nil garçons étaient engagés comme plongeurs pour une activité*socio=rien extrêmement dangereuse*socio=rien appelée pêche*socio=ec1 au Muroami. La communauté*socio=ac locale*socio=te ne faisait rien*socio=rien pour mettre fin*socio=rien à cette pratique*socio=rien parce que les parents n'avaient pas d'autres moyens*socio=ec1 de subsistance. Tout a commencé à changer quand des associations*socio=ac nationales*socio=te d'action*socio=et civique*socio=et de Manille*socio=te se sont mises à faire pression*socio=ec2 sur*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et et à mobiliser la population*socio=ac. Une cellule de crise*socio=uv2 a été*socio=rien créée, formée de représentants*socio=ac des pouvoirs_publics*socio=et et des ONG*socio=ac. Sous sa pression*socio=ec2, les employeurs*socio=ac ont accepté de ne pas recruter de garçons de moins de 18 ans*socio=rien. Pour obtenir*socio=rien le soutien*socio=uv3 de la communauté*socio=ac, et surtout celui des familles*socio=uv1 des enfants*socio=ac, priorité*socio=uv4 a été*socio=rien donnée à la création*socio=rien de sources*socio=rien alternatives*socio=et de revenu*socio=ec1 par la mise en route*socio=et de projets*socio=rien de fabrication*socio=ec1 de savon, de tissage et d'élevage*socio=ec1 de porcs, ainsi que par l'attribution*socio=rien de prêts*socio=ec1 à des conditions*socio=rien libérales*socio=et et de possibilités*socio=rien de formation*socio=et aux mères des garçons. Normes*socio=et instituées pour les femmes*socio=ac et les membres*socio=ac de minorités*socio=ac qui travaillent. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil femmes*socio=ac *socio=nil et les minorités_ethniques*socio=ac sont protégées*socio=rien également par des règlements*socio=et spéciaux*socio=rien. Les normes*socio=et édictées à cette fin*socio=rien peuvent se diviser en deux groupes*socio=rien. Le premier*socio=rien prévoit des protections*socio=et et des droits*socio=uv1 spéciaux*socio=rien pour les femmes*socio=ac qui travaillent en raison*socio=uv *socio=rien du fait *socio=nil qu'elles mettent au monde*socio=rien les enfants*socio=ac et qu'elles les élèvent; cela comprendra habituellement des prestations*socio=et de maternité*socio=uv1. Le second*socio=rien vise à mettre fin*socio=rien aux comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 en érigeant en principe*socio=rien l'égalité*socio=uv1 de rémunération*socio=ec1 pour un*socio=rien travail*socio=ec1 d'égale*socio=rien valeur*socio=ec1 ou en interdisant d'exclure les femmes*socio=ac ou les membres*socio=ac de minorités*socio=ac de l'accès*socio=uv1 à certains emplois*socio=ec1. L'application*socio=rien de normes*socio=et antidiscriminatoires ne vise pas seulement à protéger les femmes*socio=ac qui travaillent - dans beaucoup de pays*socio=ac, cela couvre aussi les minorités_ethniques*socio=ac et religieuses*socio=uv. Protection*socio=et des femmes*socio=ac sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1. Presque tous les pays*socio=ac ont institué pour les femmes*socio=ac un*socio=rien congé et d'autres prestations*socio=et spéciales*socio=rien de maternité*socio=uv1. Les employeurs*socio=ac sont, de ce fait*socio=rien, requis*socio=uv4 d'assurer ces prestations*socio=et aux travailleuses*socio=ac, ce qui en rend l'embauche*socio=ec1 plus coûteuse*socio=ec2. Le risque*socio=uv4 est*socio=rien donc qu'une législation*socio=et conçue pour protéger les femmes*socio=ac finisse par avoir *socio=rien un effet réducteur*socio=nil sur leurs*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil ou leur embauche*socio=ec1. Il peut arriver que ce type*socio=rien de législation*socio=et ait d'autres effets*socio=rien pervers. C'est*socio=rien ainsi que le comité*socio=ac d'experts*socio=ac du*socio=rien BIT a noté que beaucoup d'entreprises*socio=ac autrichiennes n'engagent de *socio=ac femmes jeunes *socio=nil que dans le cadre*socio=rien de contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée afin d'éviter d'avoir à leur payer*socio=rien des prestations*socio=et de maternité*socio=uv1. Certaines*socio=rien fabriques de vêtements*socio=ec1 du*socio=rien Bangladesh*socio=ac n'engagent de *socio=ac femmes jeunes *socio=nil qu'au jour*socio=rien le jour*socio=rien pour la même raison*socio=uv. Et certaines*socio=rien entreprises*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac vont même jusqu'à exiger des femmes*socio=ac, avant de les engager, la présentation*socio=rien d'un*socio=rien certificat*socio=rien médical*socio=et attestant qu'elles ont été*socio=rien stérilisées. Les femmes*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 sont souvent surreprésentées dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 (Tableau*socio=rien 11:3) et elles ont tellement envie de travailler dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 qu'elles acceptent de fermer les *socio=rien yeux sur *socio=nil l'inobservation des normes*socio=et de travail*socio=ec1 par un*socio=rien employeur*socio=ac. Beaucoup ne savent même pas que ces normes*socio=et existent: une enquête*socio=ec2 réalisée auprès de travailleuses*socio=ac *socio=rien du secteur du vêtement*socio=ec1 au*socio=nil Bangladesh*socio=ac a*socio=nil permis *socio=nil de constater que très peu d'entre elles savaient qu'elles avaient droit*socio=uv1 à un*socio=rien congé_de_maternité*socio=uv1 payé. Pourtant, ces travailleuses*socio=ac se trouvent bien*socio=rien mieux d'avoir un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 que de ne pas en avoir - leur salaire*socio=ec1, bien*socio=rien que faible*socio=rien par rapport*socio=rien à ceux *socio=rien du secteur formel,*socio=nil *socio=nil représente plus *socio=rien du double *socio=nil de ce qu'elles gagneraient dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 ou en milieu*socio=rien rural*socio=te. Et surtout, peut-être, le fait*socio=rien d'avoir une source*socio=rien de revenu*socio=ec1 stable*socio=uv4 peut leur donner plus de poids*socio=rien dans la *socio=rien direction du ménage*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil travailleuses*socio=ac rurales*socio=te du Bangladesh*socio=ac *socio=nil font plus d'heures*socio=rien de travail*socio=ec1 que les hommes*socio=ac - la différence*socio=rien va de 5 à 30% - parce que leurs responsabilités*socio=uv1 ménagères*socio=rien viennent s'ajouter au travail*socio=ec1 des champs*socio=rien. Elles ont rarement leur mot*socio=rien à dire dans l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 du*socio=rien ménage*socio=ac. Mais il ressort d'enquêtes que les maris de femmes*socio=ac qui travaillent dans le secteur*socio=rien de l'habillement*socio=rien contribuent aux *socio=rien travaux du ménage*socio=ac à*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil de 1,3 à 3,7 heures*socio=rien par jour*socio=rien, et que 57% des femmes*socio=ac qui travaillent décident de la manière*socio=rien dont leur propre*socio=rien salaire*socio=ec1 sera dépensé. Il semble donc que les femmes*socio=ac, en tant que groupe*socio=ac, aient beaucoup plus à gagner d'avoir plus facilement accès*socio=uv1 à des emplois*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien moderne*socio=uv2 que de l'application*socio=rien de normes*socio=et *socio=rien spéciales destinées *socio=nil à protéger celles qui ont déjà *socio=rien un bon emploi*socio=ec1.*socio=nil Un moyen *socio=nil d'accorder aux femmes*socio=ac des *socio=rien avantages spéciaux *socio=nil sans risquer de réduire leurs salaires*socio=ec1 ou leurs chances*socio=rien de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 est*socio=rien d'en faire supporter le coût*socio=ec1 par l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac et non plus seulement par le seul*socio=rien employeur*socio=ac qui engage des femmes*socio=ac. C'est*socio=rien ce qu'ont fait*socio=rien beaucoup d'ex-économies*socio=ec planifiées. Dans ce type*socio=rien de système*socio=rien, les allocations*socio=et de maternité*socio=uv1 sont généralement financées par prélèvement*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 - encore que cela puisse se faire aussi par imputation sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 générales*socio=rien. Ainsi se trouve rompu le lien*socio=rien entre l'embauche*socio=ec1 et l'octroi*socio=rien d'avantages*socio=rien spéciaux*socio=rien, de sorte*socio=rien qu'un*socio=rien employeur*socio=ac se trouve ainsi avoir moins de raisons*socio=rien de ne pas engager de femmes*socio=ac. Dans la mesure*socio=rien où ce prélèvement*socio=ec1 est*socio=rien le même pour tous les travailleurs*socio=ac, cette formule*socio=rien revient en fait*socio=rien à transférer des ressources*socio=ec1 des hommes*socio=ac aux femmes*socio=ac. Mais elle soulève souvent des difficultés*socio=uv4 dans la pratique*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien. Cela nécessite en effet*socio=rien beaucoup de moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et, et les risques*socio=uv4 d'abus*socio=uv1 ne sont pas négligeables*socio=rien. De plus, *socio=rien un système financé*socio=nil sur les*socio=nil recettes*socio=ec1 générales *socio=nil financerait en partie*socio=rien les avantages*socio=rien assurés aux *socio=rien employées du secteur formel aux*socio=nil dépens*socio=uv2 d'*socio=nil hommes*socio=ac *socio=nil et de femmes*socio=ac relativement pauvres*socio=uv2 *socio=rien du secteur rural*socio=te et*socio=nil du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Politiques*socio=et *socio=nil antidiscriminatoires. Discrimination*socio=uv1 contre les femmes*socio=ac. La législation*socio=et mise en place*socio=rien pour protéger les femmes*socio=ac contre les comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 dont elles pourraient faire l'objet*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien souvent d'une *socio=rien application difficile.*socio=nil Le*socio=nil système d'*socio=nil évaluation*socio=ec2 des*socio=nil emplois*socio=ec1 doit*socio=nil être *socio=nil perfectionné pour faire appliquer le principe*socio=ec2 de l'égalité*socio=uv1 de rémunération*socio=ec1 pour un*socio=rien travail*socio=ec1 de valeur*socio=ec1 égale*socio=rien, et non pas simplement pour un*socio=rien travail*socio=ec1 de même nature*socio=rien. Ce principe*socio=ec2 s'est*socio=rien révélé d'une application*socio=rien très difficile*socio=rien même dans les pays_industriels*socio=ec1 et représente une impossibilité*socio=rien à peu près totale*socio=rien pour des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 pauvre*socio=uv2 ou intermédiaire*socio=rien, qui n'ont pas ce qu'il faut de compétences*socio=uv3 et de ressources*socio=ec1 pour cela. Quoi qu'il en soit, à moins de s'accompagner d'une interdiction*socio=uv de la discrimination*socio=uv1 dans l'embauche*socio=ec1, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que le principe*socio=ec2 de l'égalité*socio=uv1 de rémunérations*socio=ec1 ait beaucoup d'impact*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac ne doivent pas renoncer à essayer de mettre Fin*socio=rien à la discrimination*socio=uv1 dans le *socio=rien domaine du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais ils devront recentrer*socio=rien leurs efforts*socio=uv1 de manière*socio=rien à faire une plus *socio=rien grande place *socio=nil à l'amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 des femmes*socio=ac aux emplois*socio=ec1 *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2 *socio=nil - ce qu'ils pourront faire, par exemple*socio=rien, en engageant davantage de femmes*socio=ac sur*socio=rien la *socio=rien base du seul mérite *socio=nil dans le secteur_public*socio=et. L'Égypte*socio=ac donne *socio=rien un exemple *socio=nil de la manière*socio=rien dont une politique*socio=et de l'emploi*socio=ec1 peut contribuer à améliorer la situation*socio=rien des femmes*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1. Si la politique*socio=et égyptienne de garantie d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 aux titulaires*socio=rien d'un*socio=rien diplôme*socio=rien universitaire*socio=et a entraîné une croissance*socio=uv3 insoutenable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 et une pléthore des effectifs*socio=rien dans la fonction_publique*socio=et, elle a peut-être eu *socio=rien un effet positif*socio=uv4 sur le*socio=nil rôle des*socio=nil femmes*socio=ac *socio=nil dans le marché_du_travail*socio=ec1. Comme leurs homologues de beaucoup d'autres pays*socio=ac, les Égyptiennes n'ont pas aisément accès*socio=uv1 aux emplois*socio=ec1 *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2:*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil parmi les femmes*socio=ac qui avaient fait*socio=rien des études*socio=ec2 secondaires*socio=rien ou supérieures*socio=rien était évalué à 31% en 1988, contre 10% pour les hommes*socio=ac. De plus, leurs salaires*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et ne représentent, à qualifications*socio=uv3 comparables*socio=rien, que la moitié*socio=rien environ de ceux des hommes*socio=ac. Les *socio=et politiques publiques *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 ont contribué à compenser l'impact*socio=rien de cette discrimination*socio=uv1, et cela de deux manières*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, le secteur_public*socio=et offre*socio=rien aux femmes*socio=ac plus de possibilités*socio=rien d'emplois*socio=ec1 que le secteur_privé*socio=et non agricole*socio=ec1. En 1986, 26% de tous les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et étaient des femmes*socio=ac, alors qu'ils n'étaient que 8% dans le secteur_privé*socio=et. De plus, près de 95% des *socio=ac fonctionnaires femmes *socio=nil ont au moins une formation*socio=et secondaire*socio=rien. Ensuite, les femmes*socio=ac qui ont un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans l'administration*socio=et sont payées au même barème*socio=rien que les hommes*socio=ac. AUTRES TYPES DE DISCRIMINATION*socio=uv1. Les gouvernements*socio=ac fixent aussi des normes*socio=et en vue*socio=rien d'éliminer la discrimination*socio=uv1 ethnique*socio=ac et religieuse*socio=uv. Des pays*socio=ac aussi différents*socio=rien que les États-unis*socio=ac et l'Inde*socio=ac s'efforcent d'éradiquer la discrimination*socio=uv1 sur*socio=rien leur marché_du_travail*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, la Loi*socio=et de 1964 sur*socio=rien les droits_civils*socio=et a interdit toute forme*socio=rien de discrimination*socio=uv1 dans l'emploi*socio=ec1, et notamment celle qui est*socio=rien fondée sur*socio=rien le sexe*socio=rien ou l'origine*socio=rien ethnique*socio=ac. L'application*socio=rien de cette loi*socio=et conduit à intenter des procès*socio=rien aux auteurs*socio=rien de comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2, ce qui peut être*socio=rien assez difficile*socio=rien étant donné le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 des procès*socio=rien et le fait*socio=rien que les femmes*socio=ac ou les membres*socio=ac de minorités*socio=ac exclus*socio=uv2 de certains emplois*socio=ec1 sont rarement en mesure*socio=rien de porter plainte ou même de savoir*socio=rien qu'ils ont été*socio=rien victimes*socio=ac de discrimination*socio=uv1. De là est*socio=rien venue l'idée*socio=rien des *socio=et mesures compensatoires,*socio=nil politique *socio=nil axée essentiellement sur*socio=rien les résultats*socio=rien et qui vise à augmenter la proportion*socio=rien de membres*socio=ac de minorités*socio=ac et de femmes*socio=ac dans certains emplois*socio=ec1. Toutefois, ce type*socio=rien d'action*socio=et est*socio=rien généralement trop coûteux*socio=ec2 et trop difficile*socio=rien à engager dans le secteur_privé*socio=et. Aux États-unis*socio=ac, les entreprises*socio=ac avec lesquelles le gouvernement_fédéral*socio=ac passe des marchés*socio=ec1 sont tenues d'avoir des plans*socio=rien d'action*socio=et compensatoire*socio=uv, assortis généralement d'objectifs*socio=uv4 numériques*socio=rien et de calendriers*socio=et d'embauche*socio=ec1. Le *socio=ac Gouvernement indien *socio=nil a, dans le secteur_public*socio=et, un*socio=rien programme*socio=et d'action*socio=et compensatoire*socio=uv en faveur*socio=rien des castes inférieures*socio=rien. L'impact*socio=rien de ce type*socio=rien d'action*socio=et est*socio=rien encore controversé. Ses adversaires*socio=ac font valoir que cela provoque une réaction*socio=rien d'hostilité à l'égard*socio=rien des minorités*socio=ac et que cela engendre de la discorde entre catégories_sociales*socio=et. Mais ses partisans*socio=ac le jugent utile*socio=uv4 parce que les pouvoirs_publics*socio=et et les entreprises*socio=ac privées*socio=et qu'ils emploient sont ainsi amenés à engager davantage de femmes*socio=ac et de membres*socio=ac de minorités*socio=ac. Salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. La question*socio=rien de savoir*socio=rien s'il faut, ou non, fixer un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien demeure l'un*socio=rien des dilemmes*socio=rien de politique*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 les plus controversés qui soient pour les gouvernements*socio=ac. Les partisans*socio=ac du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien sont convaincus que, convenablement appliquée, la législation*socio=et correspondante*socio=rien peut élever le revenu*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 sans qu'il en coûte rien*socio=rien, ou guère, à l'emploi*socio=ec1 en général*socio=rien. Les adversaires*socio=ac disent que le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien ne fait*socio=rien qu'aggraver la situation*socio=rien des travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 en augmentant les coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil et en réduisant l'emploi*socio=ec1. Cela oblige alors *socio=rien un nombre *socio=nil accru de travailleurs*socio=ac à chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2, ce qui fait*socio=rien baisser les salaires*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2. Ils ont, les uns et les autres, en partie*socio=rien raison*socio=uv. Pour savoir*socio=rien si le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien a *socio=rien un impact globalement*socio=nil positif*socio=uv4 ou*socio=nil négatif*socio=uv,*socio=nil *socio=nil il faut considérer son *socio=rien effet sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce qui dépend à son tour*socio=rien de la structure*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1, *socio=rien du niveau auquel*socio=nil est *socio=nil fixé le minimum*socio=rien ainsi que des moyens*socio=ec1 dont disposent les pouvoirs_publics*socio=et pour le faire appliquer. Dans un*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 pleinement compétitif*socio=uv4, l'institution*socio=ac d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien obligatoire*socio=uv2 aura toujours pour effet*socio=rien de réduire l'emploi*socio=ec1. Mais, si les employeurs*socio=ac disposent d'un*socio=rien certain*socio=rien pouvoir*socio=et sur*socio=rien le marché*socio=ec1, une légère*socio=rien augmentation*socio=ec2 du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien pourrait en fait*socio=rien augmenter l'emploi*socio=ec1. Naturellement, si le *socio=rien minimum est trop*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil ces*socio=nil employeurs*socio=ac *socio=nil choisiront d'engager moins de travailleurs*socio=ac. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, le relèvement*socio=ec2 du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien a souvent pour effet*socio=rien d'inciter employeurs*socio=ac et travailleurs*socio=ac à ne pas en tenir compte*socio=rien, de sorte*socio=rien que cela n'influe guère sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 - ou sur*socio=rien le salaire*socio=ec1. Faits*socio=rien observés et expérience*socio=ec2 des pays*socio=ac. Les faits*socio=rien observés donnent raison*socio=uv aux uns et aux autres. A Maurice*socio=ac, le fait*socio=rien qu'avant 1984 le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien ait été*socio=rien élevé*socio=uv4 pour les travailleurs*socio=ac de *socio=rien sexe masculin *socio=nil de la zone_franche*socio=et industrielle*socio=ec1 a pu en décourager l'embauche*socio=ec1. En décembre*socio=rien 1984, le gouvernement*socio=ac a décidé de supprimer le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien pour les hommes*socio=ac après*socio=rien avoir noté que la demande*socio=ec1 de travailleuses*socio=ac dans la zone*socio=te (dont le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien était moins élevé*socio=uv4) était supérieure*socio=rien à l'offre*socio=rien, alors que le chômage*socio=ec1 masculin*socio=rien était élevé*socio=uv4. Le recrutement*socio=ec1 *socio=rien masculin est *socio=nil monté en flèche, et plus de 95% des travailleurs*socio=ac engagés en janvier*socio=rien 1985 recevaient un*socio=rien salaire*socio=ec1 inférieur*socio=rien à l'ancien*socio=rien minimum*socio=rien. D'un*socio=rien autre côté*socio=rien, ce que l'on a pu observer récemment aux États-unis*socio=ac tend à accréditer l'idée*socio=rien que de légers*socio=rien relèvements *socio=rien du minimum *socio=nil ne portent pas préjudice*socio=et à l'emploi*socio=ec1. l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien intervenue en 1992 dans l'État*socio=ac *socio=rien du New *socio=nil Jersey n'a pas réduit l'emploi*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 du*socio=rien prêt-à-manger. De même, une analyse*socio=rien entre États*socio=ac du*socio=rien pays*socio=ac a permis*socio=rien de constater que les augmentations*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien décrétées en 1990 et en 1991 par le gouvernement_fédéral*socio=ac n'ont pas porté préjudice*socio=et à l'emploi*socio=ec1 des adolescents. Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien aurait le même *socio=rien impact sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien qu'aux États-unis*socio=ac. Dans beaucoup de pays*socio=ac, le *socio=rien minimum est *socio=nil déjà trop élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac et aux autres salaires*socio=ec1, de sorte*socio=rien que même une légère*socio=rien augmentation*socio=ec2 réduirait l'emploi*socio=ec1. Le *socio=rien niveau du salaire*socio=ec1 minimum par*socio=nil rapport au*socio=nil salaire*socio=ec1 moyen *socio=nil tend à être*socio=rien plus élevé*socio=uv4 dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 et à diminuer à mesure*socio=rien que le revenu*socio=ec1 national*socio=te augmente (Figure 11:1). Certains des salaires*socio=ec1 *socio=rien sectoriels minimums du Bangladesh*socio=ac *socio=nil représentent plus *socio=rien du double du PNB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac,*socio=nil *socio=nil alors qu'au Canada*socio=ac, par exemple*socio=rien, le minimum*socio=rien ne représente que le *socio=rien quart du PNB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac.*socio=nil En*socio=nil Russie*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil ratio salaire*socio=ec1 minimum/*socio=nil salaire*socio=ec1 moyen,*socio=nil *socio=nil qui était de plus de 40% en 1990, était tombé aux alentours*socio=rien de 20% en 1993. Au Kazakhstan*socio=ac, ce *socio=rien ratio est *socio=nil tombé de près de 50 à 20% environ au cours*socio=rien de la même période*socio=te. *socio=rien Impact sur la*socio=nil distribution des*socio=nil revenus*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum *socio=nil peut contribuer à protéger les travailleurs*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 dans les pays_industriels*socio=ec1, mais tel n'est*socio=rien manifestement pas le cas*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ceux qui sont touchés par l'institution*socio=ac d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien sont rarement les plus nécessiteux*socio=rien. La plupart*socio=rien des vrais*socio=rien pauvres*socio=uv2 de ces pays*socio=ac travaillent dans le secteur*socio=rien rural*socio=te et le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 et ne sont donc pas protégés*socio=rien par le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. Les travailleurs*socio=ac que l'institution*socio=ac d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien veut protéger - les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur urbain*socio=te formel *socio=nil - gagnent déjà beaucoup plus que les autres, qui sont la majorité*socio=rien. Parfois, les différences*socio=uv1 sont énormes*socio=rien - un*socio=rien travailleur*socio=ac urbain*socio=te du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 en côte_d'_ivoire*socio=ac gagne 8,8 fois*socio=rien le taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 rural*socio=te et un*socio=rien ouvrier*socio=ac de la sidérurgie*socio=ec1 en Inde*socio=ac 8,4 fois*socio=rien (Tableau*socio=rien 11:4). Et, dans la mesure*socio=rien où elles découragent l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil en faisant monter les *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil et non salariaux*socio=ec1, l'institution*socio=ac d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et les autres dispositions*socio=rien réglementaires*socio=et de cette nature*socio=rien portent préjudice*socio=et aux pauvres*socio=uv2 qui aspirent à travailler dans le *socio=rien secteur formel.*socio=nil Il*socio=nil est donc*socio=nil difficile *socio=nil de plaider, au nom*socio=rien de l'équité*socio=uv1, pour l'institution*socio=ac du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Applicabilité du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. Quel que soit l'impact*socio=rien qu'il peut avoir, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien n'est*socio=rien pas souvent appliqué dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil (Figure 11:2). Il ressort d'enquêtes sur*socio=rien les ménages*socio=ac que 16% des travailleurs*socio=ac de *socio=rien sexe masculin du Mexique*socio=ac employés à*socio=nil plein_temps*socio=ec1 *socio=nil et 66% des travailleuses*socio=ac gagnaient moins que le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien en 1988. Au Maroc*socio=ac, la moitié*socio=rien des entreprises*socio=ac interrogées en 1986 ne payaient pas le minimum*socio=rien à leurs travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4. Peu de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien disposent des moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et nécessaires*socio=rien pour faire appliquer la réglementation*socio=et relative*socio=rien au salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien, surtout quand celui-ci est*socio=rien fixé à *socio=rien un niveau si*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'il dissuade d'embaucher - incitant fortement les travailleurs*socio=ac comme les employeurs*socio=ac à passer outre. Un*socio=rien salaire*socio=ec1 inférieur*socio=rien au minimum*socio=rien, qui réduit les coûts*socio=ec1, profite manifestement à l'employeur*socio=ac. Mais les travailleurs*socio=ac y gagnent aussi tant que le salaire*socio=ec1 qui leur *socio=rien est offert est supérieur *socio=nil à ce qu'ils pourraient gagner dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Quand les crises*socio=uv2 économiques*socio=ec1 et financières*socio=ec1 ont fait*socio=rien sentir leurs *socio=rien effets sur le*socio=nil monde en développement*socio=uv3 *socio=nil dans les années*socio=rien 80, la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac ont laissé le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien réel*socio=ec2 baisser rapidement. Entre 1980 et 1987, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien réel*socio=ec2 a chuté de 43,2% et la moyenne*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de 43,3% au Mexique*socio=ac; dans le même temps*socio=rien, si, au Chili*socio=ac, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien réel*socio=ec2 faisait une chute de 42,4%, la moyenne*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 n'y tombait que de 6%. Au Kenya*socio=ac, entre 1980 et 1986, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien réel*socio=ec2 a chuté de 41,2% et la moyenne*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de 22,8%. La chute des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 a des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le bien-être*socio=uv1 mais, comme les employeurs*socio=ac et les travailleurs*socio=ac ferment les *socio=rien yeux sur la*socio=nil réglementation*socio=et relative au*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum *socio=nil quand il y va de l'emploi*socio=ec1, il eût *socio=rien été vain *socio=nil de tenter de s'accrocher au salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien. De même, dans la plupart*socio=rien des économies_en_transition*socio=ec1, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien a chuté plus vite que le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien et cela ne paraît pas avoir entravé le redéploiement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Le débat*socio=et sur*socio=rien le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien dans les économies_en_transition*socio=ec1 s'ordonne essentiellement autour de son *socio=rien impact sur le*socio=nil processus*socio=te de*socio=nil restructuration*socio=et économique*socio=ec1 *socio=nil et le redéploiement*socio=rien des forces*socio=uv1 de travail*socio=ec1 à partir des secteurs*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien vers des secteurs*socio=rien plus dynamiques*socio=uv4. L'institution*socio=ac d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien risque*socio=uv4 de ralentir les ajustements*socio=et dans les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien et de fausser les *socio=rien signaux du marché*socio=ec1 en*socio=nil période*socio=te de*socio=nil transition*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans la pratique*socio=rien, toutefois, pareille*socio=rien réglementation*socio=et ne gêne pas le processus*socio=te d'ajustement*socio=et, en particulier*socio=rien dans l'ex-union_soviétique*socio=ac, parce que toutes les économies_en_transition*socio=ec1 ont substantiellement réduit le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien réel*socio=ec2. Normes*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1. Le travail*socio=ec1 qu'ils font expose souvent les travailleurs*socio=ac à des risques*socio=uv4. L'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et a calculé que la charge*socio=rien mondiale*socio=te de la morbidité s'explique, pour près de 3% par an*socio=rien, par des blessures*socio=rien et des décès évitables survenus dans l'exercice*socio=rien d'activités*socio=rien à haut*socio=rien risque*socio=uv4, ainsi que par le fait*socio=rien de maladies*socio=et chroniques*socio=rien consécutives à une exposition*socio=rien à des substances*socio=rien toxiques*socio=et, au bruit et à des formes*socio=rien de travail*socio=ec1 dangereuses. D'après*socio=rien le BIT, le coût*socio=ec1 des *socio=rien accidents du travail*socio=ec1 *socio=nil et des décès dans les pays_industriels*socio=ec1 se situe entre 1 et 4% du*socio=rien PNB*socio=ec1. Pour les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, ces coûts*socio=ec1 sont certainement encore plus élevés*socio=uv4 *socio=rien du fait *socio=nil que les taux*socio=rien d'accident*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 le sont aussi. Les taux*socio=rien d'accidents*socio=rien *socio=rien mortels du travail*socio=ec1 *socio=nil parmi les ouvriers*socio=ac du*socio=rien bâtiment*socio=ec1 au Guatemala*socio=ac sont six fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 qu'en Suisse*socio=ac. Le nombre*socio=rien de décès parmi les travailleurs*socio=ac de l'industrie*socio=ec1 des transports*socio=ec1 au Kenya*socio=ac *socio=rien est neuf fois plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'au Danemark*socio=ac. Et, au Pakistan*socio=ac, quelqu'un*socio=rien qui travaille dans le secteur_manufacturier*socio=ec1 court*socio=rien près de huit fois*socio=rien plus de risques*socio=uv4 qu'un*socio=rien *socio=ac ouvrier français *socio=nil de mourir d'un*socio=rien accident*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1. En 1994, une action*socio=et en justice*socio=et a été*socio=rien introduite au Texas au nom*socio=rien de 16 000 ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 qui disaient que le fait*socio=rien d'avoir été*socio=rien exposés à un*socio=rien pesticide connu pour causer des problèmes*socio=uv4 d'ordre*socio=rien génésique les avait rendus stériles*socio=rien. Au costa_rica*socio=ac, les ouvriers*socio=ac *socio=rien du secteur *socio=nil de la banane et leurs familles*socio=uv1 souffrent de tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil santé*socio=et *socio=nil qui vont *socio=rien du cancer *socio=nil à des taux*socio=rien de maladies*socio=et de naissance*socio=et supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien; d'après*socio=rien les experts*socio=ac, ces problèmes*socio=uv4 seraient causés par les pesticides*socio=ec utilisés à fortes*socio=rien doses dans les plantations. L'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et évalue à 1 million*socio=rien le *socio=rien nombre annuel *socio=nil d'empoisonnements parmi les ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 d'amérique_latine*socio=ac et à 10 000 le nombre*socio=rien de ceux qui meurent d'exposition*socio=rien à des produits*socio=ec chimiques*socio=rien. Le 25 mars*socio=rien 1911, un*socio=rien incendie avait ravagé la Triangle Shirtwaist Company dans le quartier*socio=te de Greenwich Village*socio=te, à new_york*socio=ac. Cent*socio=rien quarante-six personnes*socio=ac, pour la plupart*socio=rien des femmes*socio=ac, avaient trouvé la mort dans un*socio=rien bâtiment*socio=ec1 en flammes*socio=rien dont les portes*socio=rien avaient été*socio=rien fermées à clé*socio=rien pour maintenir les employés*socio=ac au travail*socio=ec1. Un*socio=rien accident*socio=et semblable*socio=rien s'est*socio=rien produit*socio=rien 82 ans*socio=rien plus tard, le 11 mai*socio=rien 1993, dans une fabrique de jouets à l'ouest*socio=te de Bangkok. Cent*socio=rien deux employés*socio=ac, dont 87 étaient des femmes*socio=ac, y ont péri. Ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 et autres travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil La*socio=nil plupart des*socio=nil travailleurs*socio=ac des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 faible ou*socio=nil intermédiaire *socio=nil travaillent dans des secteurs*socio=rien ruraux*socio=ac et des secteurs*socio=rien informels*socio=uv2 où la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 n'a généralement aucun *socio=rien effet sur *socio=nil leurs appréhensions en matière*socio=rien de santé*socio=et et de sécurité*socio=uv1. Les sociétés*socio=ac essaient d'y pourvoir par des mesures*socio=et de *socio=rien portée générale *socio=nil visant à améliorer l'ensemble*socio=rien *socio=rien du milieu de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil plutôt que par une réglementation*socio=et *socio=rien spécifique du travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il n'est*socio=rien généralement pas de *socio=rien meilleur moyen *socio=nil pour lutter contre l'utilisation*socio=rien en agriculture*socio=ec1 de produits*socio=ec chimiques*socio=rien dangereux*socio=uv2, par exemple*socio=rien, que d'en réglementer l'importation*socio=ec1 ou la production*socio=ec1. De même, les efforts*socio=uv1 qui sont faits*socio=rien pour alimenter les *socio=te zones rurales en*socio=nil eau*socio=ec1 potable*socio=rien *socio=nil et pour améliorer les conditions*socio=rien d'hygiène*socio=et dans les villages*socio=te et les quartiers*socio=te de taudis peuvent avoir *socio=rien un impact profond sur le*socio=nil bien-être*socio=uv1 *socio=nil de la majorité*socio=rien des travailleurs*socio=ac dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Le Programme*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'onchocercose*socio=rien en Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te est*socio=rien l'un*socio=rien des programmes*socio=et les plus réussis à avoir jamais été*socio=rien entrepris pour améliorer l'état*socio=ac de santé*socio=et des *socio=ac travailleurs ruraux.*socio=nil *socio=nil On a longtemps décrit l'onchocercose*socio=rien, ou cécité*socio=uv des rivières*socio=rien, comme un*socio=rien fléau*socio=uv4 en raison*socio=uv de son effet*socio=rien dévastateur sur*socio=rien la santé*socio=et et le bien-être*socio=uv1 des *socio=ac travailleurs ruraux.*socio=nil *socio=nil Il y a 20 ans*socio=rien, le spectacle*socio=rien, en Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te, de villages*socio=te abandonnés signifiait souvent que la cécité*socio=uv des rivières*socio=rien avait frappé et que les paysans*socio=ac avaient fui vers des régions*socio=te épargnées. L'éradication*socio=ec de l'onchocercose*socio=rien était considérée comme le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil d'améliorer l'état*socio=ac de santé*socio=et des *socio=ac travailleurs ruraux.*socio=nil *socio=nil Lancé en 1974 par sept pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac - dont le nombre*socio=rien a été*socio=rien par la suite*socio=rien porté à 11 - avec l'aide*socio=uv1 de plus de 20 bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 bilatéraux*socio=et et multilatéraux*socio=et, le Programme*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'onchocercose*socio=rien est*socio=rien parvenu à éliminer, dans plus de 60% de la zone*socio=te couverte par les 11 pays*socio=ac, les parasites dont la présence*socio=rien, dans la population*socio=ac humaine, *socio=rien est cause *socio=nil de la maladie*socio=et. Plus de 30 millions*socio=rien de personnes*socio=ac sont ainsi protégées*socio=rien contre cette maladie*socio=et. Environ 1,5 million*socio=rien de personnes*socio=ac qui étaient infectées, mais N'avaient pas encore perdu la vue*socio=rien, sont tout à fait*socio=rien guéries. En 1995, le bilan*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre cette maladie*socio=et s'établit comme suit: plus de 250 000 cas*socio=rien de cécité*socio=uv des rivières*socio=rien ont été*socio=rien évités; 25 millions*socio=rien d'hectares*socio=ec sont redevenus propres*socio=rien à la réinstallation des populations*socio=ac et à la culture*socio=ec; et 1 million*socio=rien d'années*socio=rien de travail*socio=ec1 productif*socio=uv4 additionnel*socio=rien ont été*socio=rien récupérées. Travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil *socio=nil Presque tous les pays*socio=ac instituent *socio=rien un minimum de*socio=nil normes_de_sécurité*socio=uv1 *socio=nil et d'hygiène*socio=et pour protéger les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil *socio=nil Cela se justifie par le fait*socio=rien que, si les employeurs*socio=ac sont conscients*socio=uv2 des dangers*socio=uv1 inhérents*socio=rien au travail*socio=ec1 que font leurs employés*socio=ac, ceux-ci ne le sont peut-être pas et, même s'ils le sont, ils pourront être*socio=rien amenés à accepter de faire un*socio=rien travail*socio=ec1 dangereux*socio=uv2 pour n'avoir pas, ou guère, d'autre choix*socio=uv1. Certains des arguments qui militent en faveur*socio=rien de l'institution*socio=ac de normes*socio=et procèdent donc *socio=rien du souci *socio=nil d'empêcher les travailleurs*socio=ac de se faire sciemment *socio=rien du tort *socio=nil en acceptant de faire un*socio=rien travail*socio=ec1 dangereux*socio=uv2. Un*socio=rien autre argument avancé par les partisans*socio=ac des normes*socio=et est*socio=rien que les risques*socio=uv4 que prennent les travailleurs*socio=ac comportent des externalités - comme cela arrive, par exemple*socio=rien, lorsque le coût*socio=ec1 des soins*socio=rien médicaux*socio=et à administrer à ceux qui se blessent ou qui tombent malades retombe sur*socio=rien le contribuable*socio=ac. L'une des difficultés*socio=uv4 est*socio=rien de savoir*socio=rien comment déterminer leur niveau*socio=rien ou leur degré*socio=rien de rigueur*socio=uv3. Réduire les dangers*socio=uv1 que courent les travailleurs*socio=ac sur*socio=rien les lieux*socio=rien de leur travail*socio=ec1 coûte cher*socio=rien et, en général*socio=rien, plus on les réduit, plus cela coûte cher*socio=rien. De plus, le coût*socio=ec1 de l'observation de ces normes*socio=et retombe en *socio=rien grande partie sur les*socio=nil employés*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui seront de ce fait*socio=rien moins pavés ou moins nombreux*socio=rien. De sorte*socio=rien qu'en fixant des normes*socio=et trop élevées*socio=uv4, on risque*socio=uv4 en fait*socio=rien de réduire le bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac mais, en les fixant à *socio=rien un niveau trop*socio=nil bas,*socio=nil *socio=nil on peut ne pas parer suffisamment aux risques*socio=uv4. Le niveau*socio=rien approprié sera donc celui auquel les coûts*socio=ec1 égaleront la valeur*socio=ec1 que des travailleurs*socio=ac informés attribuent à l'amélioration*socio=uv1 de leurs conditions_de_travail*socio=ec1 et à la réduction*socio=ec2 du*socio=rien risque*socio=uv4. Il n'existe pas pour cela de formule*socio=rien magique*socio=uv. Dans beaucoup de pays*socio=ac, la détermination*socio=rien de ce niveau*socio=rien se fera par voie*socio=rien de consultations*socio=uv1 entre les pouvoirs_publics*socio=et, le patronat*socio=ac et les travailleurs*socio=ac. L'observation des normes*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1 est*socio=rien souvent un*socio=rien problème*socio=uv4, en particulier*socio=rien dans les petites*socio=rien entreprises*socio=ac des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien (Figure 11:2). Les employeurs*socio=ac essaient parfois de tourner les règles*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1, et ceux qui sont à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 pourront accepter le risque*socio=uv4 et feindre d'ignorer l'existence*socio=rien de ces règles*socio=et. Une enquête*socio=ec2 sur*socio=rien les conditions*socio=rien d'hygiène*socio=et et de santé*socio=et réalisée aux Philippines*socio=ac a permis*socio=rien de constater que 81% des établissements*socio=rien inspectés violaient au moins une norme*socio=et. Et, dans beaucoup de pays*socio=ac, les moyens*socio=ec1 dont disposent les pouvoirs_publics*socio=et pour faire appliquer les normes*socio=et sont si faibles*socio=rien que les employeurs*socio=ac pensent pouvoir*socio=rien s'y dérober en toute impunité. Les ministères*socio=ac du*socio=rien travail*socio=ec1 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien manquent souvent de personnel*socio=ac et de matériel*socio=rien pour effectuer les inspections régulières*socio=ec2 et, quand il y a inspection*socio=et, cela pourra être*socio=rien l'occasion*socio=rien pour l'inspecteur de recevoir des pots-de-vin*socio=ec au lieu*socio=rien de faire appliquer la loi*socio=et. En 1984, le personnel*socio=ac chargé de faire les inspections et de contrôler l'observation de la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 dans toute la zone*socio=te métropolitaine de Manille*socio=te, qui comptait près de 30 000 entreprises*socio=ac, comprenait en tout et pour tout 50 personnes*socio=ac. Vers une meilleure*socio=rien observation des lois*socio=et et règlements*socio=et. A mesure*socio=rien que son revenu*socio=ec1 augmente, un*socio=rien pays*socio=ac arrive à dépenser davantage pour renforcer ses moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et de façon*socio=rien à pouvoir*socio=rien assurer l'observation de la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1. Les pays*socio=ac qui sont relativement pauvres*socio=uv2 seront moins à même de le faire au même niveau*socio=rien que les économies*socio=ec1 riches*socio=uv2, si bien*socio=rien qu'il leur faudra habituellement tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et de moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et limités. Par exemple*socio=rien, des normes*socio=et relatives*socio=rien à l'accessibilité*socio=uv1 des issues*socio=rien de secours en cas*socio=rien d'incendie sont simples*socio=rien à établir et à faire appliquer. Les tragédies survenues récemment en Thaïlande*socio=ac et en Chine*socio=ac auraient pu être*socio=rien évitées si ces normes*socio=et avaient été*socio=rien appliquées. Informer les travailleurs*socio=ac - et leurs organisations*socio=ac - sur*socio=rien les risques*socio=uv4 que présentent certains produits*socio=ec chimiques*socio=rien toxiques*socio=et et autres dangers*socio=uv1 inhérents*socio=rien à l'exercice*socio=rien de *socio=rien certaines activités est *socio=nil également relativement peu coûteux*socio=ec2 et peut être*socio=rien très utile*socio=uv4 aux travailleurs*socio=ac quand il s'agit de négocier pour obtenir*socio=rien de meilleures*socio=rien conditions_de_travail*socio=ec1. Les syndicats*socio=ac et autres organisations_communautaires*socio=ac peuvent beaucoup pour faire respecter les normes*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1. Individuellement, les travailleurs*socio=ac jugeront peut-être que cela coûte trop cher*socio=rien d'obtenir*socio=rien par eux-mêmes des *socio=rien informations sur les*socio=nil risques*socio=uv4 *socio=nil que l'emploi*socio=ec1 qu'ils envisagent ou qu'ils exercent déjà présente*socio=rien pour leur santé*socio=et et leur sécurité*socio=uv1, et ils voudront généralement éviter de se faire mal*socio=rien voir de leurs employeurs*socio=ac en insistant sur*socio=rien le respect*socio=uv1 des normes*socio=et. L'observation des normes*socio=et génère des avantages*socio=rien qui ne sont pas limités à un*socio=rien individu*socio=ac en particulier*socio=rien, mais qui profitent à tous les travailleurs*socio=ac. Un*socio=rien syndicat*socio=ac peut répartir entre tous les travailleurs*socio=ac le prix*socio=ec1 à payer*socio=rien pour recueillir des *socio=rien informations sur les*socio=nil questions d'*socio=nil hygiène*socio=et *socio=nil et de sécurité*socio=uv1, négocier avec les employeurs*socio=ac le niveau*socio=rien de normes*socio=et à observer, et en surveiller l'application*socio=rien sans faire courir à aucun travailleur*socio=ac le risque*socio=uv4 de perdre son emploi*socio=ec1. Des études*socio=ec2 réalisées dans des pays_industriels*socio=ec1 indiquent que le rôle*socio=rien que jouent les syndicats*socio=ac pour faire assurer le respect*socio=uv1 des normes*socio=et d'hygiène*socio=et et de sécurité*socio=uv1 est*socio=rien souvent important*socio=rien. Si la surveillance*socio=et exercée par les syndicats*socio=ac a *socio=rien un impact positif*socio=uv4 sur le*socio=nil respect*socio=uv1 des*socio=nil normes*socio=et *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1 où le pouvoir*socio=et de coercition en la *socio=rien matière est déjà*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil leur*socio=nil contribution*socio=uv1 pourrait*socio=nil être *socio=nil encore plus grande*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien qui n'ont pas les mêmes moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et. A partir de données sur*socio=rien les États-unis*socio=ac, une étude*socio=ec2 de 1991 a constaté que les syndicats*socio=ac jouaient *socio=rien un rôle *socio=nil des plus puissants*socio=rien en ce qui concerne l'observation de la loi*socio=et dite Occupational Safety and Health*socio=rien Act (loi*socio=et sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 et l'hygiène*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1) dans le secteur_manufacturier*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac syndicalisées avaient plus de chances*socio=rien d'être*socio=rien inspectées, et de manière*socio=rien généralement plus approfondie, par des inspecteurs de l'hygiène*socio=et et de la sécurité*socio=uv1, les employés*socio=ac exerçant leur droit*socio=uv1 d'accompagner l'inspecteur durant son inspection*socio=et (Tableau*socio=rien 11:5). Réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il est*socio=rien des membres*socio=ac de la communauté*socio=ac internationale*socio=te pour qui l'actuel*socio=te système*socio=rien d'établissement*socio=rien et de contrôle*socio=uv3 des normes*socio=et de travail*socio=ec1 est*socio=rien insuffisant*socio=uv4 et doit être*socio=rien complété par l'insertion*socio=uv3 de clauses*socio=rien sociales*socio=et dans les accords*socio=et de commerce*socio=ec1 ou de prêts*socio=ec1 multilatéraux*socio=et. Les pays*socio=ac qui ne respecteraient pas *socio=rien un ensemble minimum de*socio=nil normes*socio=et *socio=nil s'exposeraient tôt ou tard à des sanctions*socio=et sous la forme*socio=rien de restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 ou de réduction*socio=ec2 d'accès*socio=uv1 au capital*socio=ec1. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil a conclu que certaines*socio=rien normes*socio=et ont leur raison*socio=uv d'_être*socio=rien à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac. Mais leur attache aux transactions*socio=ec1 internationales*socio=te - commerciales*socio=ec1 ou financières*socio=ec1 - soulève deux ensembles*socio=rien complexes de problèmes*socio=uv4: quelles normes*socio=et sont des normes*socio=et de base*socio=rien et quelles normes*socio=et sont *socio=rien fonction du degré de*socio=nil développement*socio=uv3?*socio=nil *socio=nil Et quel est*socio=rien le coût*socio=ec1 de ces couplages, à la fois*socio=rien pour le développement_économique*socio=ec1 des pays*socio=ac visés par des sanctions*socio=et et pour les travailleurs*socio=ac que les sanctions*socio=et sont censées aider? Ce sont là des *socio=rien questions importantes,*socio=nil *socio=nil d'autant que les partisans*socio=ac des sanctions*socio=et sont aussi en partie*socio=rien des partisans*socio=ac du*socio=rien protectionnisme*socio=et. Comme la réduction*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 et le développement*socio=uv3 en général*socio=rien, les conditions_de_travail*socio=ec1 ont toujours beaucoup préoccupé la communauté*socio=ac mondiale*socio=te. jusqu'à maintenant, l'action*socio=et internationale*socio=te pour l'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_travail*socio=ec1 dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 *socio=nil a consisté surtout à soutenir les efforts*socio=uv1 des pays*socio=ac eux-mêmes, en particulier*socio=rien par l'intermédiaire*socio=rien des *socio=rien travaux du *socio=nil BIT. Les pays*socio=ac ont adopté diverses*socio=rien conventions*socio=et du*socio=rien BIT et établi tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil normes*socio=et de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil dont le BIT a contrôlé l'application*socio=rien. Mais la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien sont incapables*socio=rien de faire appliquer toutes les normes*socio=et qu'ils ont introduites dans leur système*socio=rien juridique*socio=et. Et, dans beaucoup de cas*socio=rien, leurs niveaux*socio=rien sont si élevés*socio=uv4 - ce sont des niveaux*socio=rien qui conviendraient davantage à un*socio=rien pays*socio=ac riche*socio=uv2 - que, même si elles étaient appliquées, elles risqueraient d'avoir des effets*socio=rien pervers sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. L'inobservation d'un*socio=rien minimum*socio=rien de normes*socio=et de travail*socio=ec1 dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 a conduit certains à demander des sanctions*socio=et internationales*socio=te en vue*socio=rien de forcer les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien à surveiller la manière*socio=rien dont ils appliquent leur réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1. La conclusion*socio=rien de l'accord_de_libre-échange_nord-américain*socio=et était soumise à la condition*socio=rien que le Mexique*socio=ac accepterait de mieux faire appliquer ses propres*socio=rien normes*socio=et (en matière*socio=rien d'environnement*socio=et aussi bien*socio=rien que de travail*socio=ec1). Les confédérations internationales*socio=te du*socio=rien travail*socio=ec1, de nombreuses*socio=rien ONG*socio=ac, la France*socio=ac et les États-unis*socio=ac étaient partisans*socio=ac de lier l'accord*socio=et qui mettait fin*socio=rien aux négociations*socio=et de l'uruguay_round*socio=ec au respect*socio=uv1 de certaines*socio=rien normes*socio=et de travail*socio=ec1, pour en débattre*socio=rien ensuite au sein*socio=rien de la nouvelle*socio=rien organisation_mondiale_du_commerce*socio=ec1. Ceux qui proposent de subordonner les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te au respect*socio=uv1 de certaines*socio=rien normes*socio=et de travail*socio=ec1 distinguent entre les normes*socio=et de base*socio=rien, qu'ils assimilent à des droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 qui, de ce fait*socio=rien, devraient faire l'objet*socio=rien de clauses*socio=rien, et celles dont le niveau*socio=rien devrait s'élever avec le développement*socio=uv3 et qu'il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien de lier aux transactions*socio=ec1 internationales*socio=te. Les normes*socio=et de base*socio=rien comprennent habituellement la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac et le droit*socio=uv1 de négociation_collective*socio=ec1, la *socio=rien suppression du travail*socio=ec1 *socio=nil forcé (le *socio=rien seul domaine *socio=nil déjà pris en charge*socio=rien au GATT*socio=et), ainsi que l'interdiction*socio=uv de toutes les formes*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac et de discrimination*socio=uv1. On fait*socio=rien valoir que ces droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 de la personne*socio=rien représentent des impératifs*socio=uv4 moraux absolus*socio=rien et que la communauté*socio=ac internationale*socio=te se doit d'exercer des pressions*socio=ec2 commerciales*socio=ec1 sur*socio=rien les pays*socio=ac qui les violent parce que ces violations affaiblissent la légitimité*socio=uv *socio=rien du système commercial*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil normes*socio=et *socio=nil dont le niveau*socio=rien s'élève généralement avec le développement*socio=uv3 comprennent celles qui concernent le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et l'hygiène*socio=et. Beaucoup des partisans*socio=ac du*socio=rien couplage reconnaissent que le recours*socio=ec1 à des sanctions*socio=et commerciales*socio=ec1 pour élever le niveau*socio=rien de ce second*socio=rien groupe*socio=ac de normes*socio=et pourrait sérieusement réduire le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et pourrait en fait*socio=rien nuire à ceux-là mêmes qu'on veut aider. Les pays*socio=ac qui ne respectent pas les normes*socio=et de base*socio=rien posent *socio=rien un grave dilemme *socio=nil à la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Il pourrait être*socio=rien justifié de prendre des sanctions*socio=et commerciales*socio=ec1 contre eux pour des raisons*socio=rien morales*socio=uv2 - ainsi d'ailleurs*socio=rien que pour des raisons*socio=rien économiques*socio=ec1 parce que, par exemple*socio=rien, l'existence*socio=rien de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 capables*socio=rien de négocier collectivement*socio=rien avec les employeurs*socio=ac peut contribuer à aligner les conditions_de_travail*socio=ec1 sur*socio=rien le niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. Seulement, ce type*socio=rien de sanction*socio=et ferait tort*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de la communauté*socio=ac mondiale*socio=te et pas seulement au pays*socio=ac en question*socio=rien, et le coût*socio=ec1 qui en résulterait pour le *socio=rien reste du monde *socio=nil serait plus ou moins élevé*socio=uv4 selon la taille et l'importance*socio=rien du*socio=rien pays*socio=ac délinquant. Le risque*socio=uv4 est*socio=rien que les sanctions*socio=et ne seraient appliquées qu'aux petits*socio=rien pays*socio=ac, alors que les grands*socio=rien violateurs de droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 demeureraient impunis. Le vrai*socio=rien danger*socio=uv1 que présente*socio=rien l'utilisation*socio=rien de l'arme des sanctions*socio=et commerciales*socio=ec1 comme moyen*socio=rien de promouvoir le respect*socio=uv1 des droits*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 est*socio=rien qu'en subordonnant le commerce*socio=ec1 à l'observation de certaines*socio=rien normes*socio=et on risque*socio=uv4 de faire le jeu*socio=rien de partisans*socio=ac du*socio=rien protectionnisme*socio=et soucieux*socio=rien de préserver des secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien qui ne pourraient plus soutenir la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. L'histoire*socio=te de l'antidumping - pratique*socio=et qui consiste à exercer des représailles contre des pays*socio=ac qui vendent leurs produits*socio=ec sur*socio=rien le marché*socio=ec1 d'un*socio=rien autre pays*socio=ac à un*socio=rien prix*socio=ec1 inférieur*socio=rien à leur coût*socio=ec1 de production*socio=ec1 ou inférieur*socio=rien aux prix*socio=ec1 pratiqués sur*socio=rien d'autres marchés*socio=ec1 - montre qu'une politique*socio=et de protection*socio=et délibérée du*socio=rien commerce*socio=ec1, même quand elle est*socio=rien à la fois*socio=rien rationnelle*socio=uv4 et bien*socio=rien intentionnée, peut aisément être*socio=rien détournée de son objet*socio=rien. L'existence*socio=rien d'une main-d'_oeuvre*socio=rien non qualifiée*socio=uv4 peu coûteuse*socio=ec2 constitue le principal*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Les différences*socio=uv1 de dotation en facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 constituent la base*socio=rien même du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te et, comme on l'a montré dans la *socio=rien Deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil ne sont pas cause*socio=rien de baisse*socio=ec2 générale*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2 - même si elles peuvent contribuer à des changements*socio=uv3 de structure*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 et à sa contraction*socio=ec2 dans certains domaines*socio=rien. Là où des emplois*socio=ec1 sont perdus, une action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et se justifie, mais la protection*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 *socio=rien est un instrument *socio=nil émoussé, dont le coût*socio=ec1 retombe sur*socio=rien d'autres éléments*socio=rien de la société*socio=ac et qui ne fait*socio=rien que retarder les changements*socio=uv3 de structure*socio=ec1 qui seront la base*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et des emplois*socio=ec1 futurs*socio=rien. Parce que, dans beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, le *socio=rien secteur formel est en*socio=nil général très*socio=nil petit *socio=nil et que les moyens*socio=ec1 dont ces pays*socio=ac disposent pour faire respecter les normes*socio=et qu'ils ont instituées sont faibles*socio=rien, la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 risque*socio=uv4 de n'y être*socio=rien appliquée qu'à une *socio=rien petite partie *socio=nil de la population_active*socio=uv4, ou de ne pas l'être*socio=rien du*socio=rien tout. Souvent, les travailleurs*socio=ac de ces pays*socio=ac qui sont dans le besoin*socio=uv1 ne sont pas touchés par une réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 qui a pourtant pour but*socio=rien de les protéger. Ils le sont, cependant, par des *socio=et actions publiques *socio=nil qui tendent à améliorer les conditions_de_travail*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien rural*socio=te et le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 - par l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 potable*socio=rien, l'amélioration*socio=uv1 des conditions*socio=rien d'hygiène*socio=et ou l'éradication*socio=ec des *socio=et maladies infectieuses,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien.*socio=nil *socio=nil On ne veut pas dire par là que les gouvernements*socio=ac ne devraient pas essayer de fixer des normes*socio=et pour les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil *socio=nil Mais les normes*socio=et qui visent à protéger les catégories*socio=rien de personnes*socio=ac vulnérables*socio=uv2 ou qui sont en butte à des comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 - comme l'interdiction*socio=uv du*socio=rien travail*socio=ec1 des enfants*socio=ac ou l'institution*socio=ac du*socio=rien principe*socio=ec2 de l'égalité*socio=uv1 de rémunération*socio=ec1 - sont à compléter par d'autres actions*socio=et telles que subventions*socio=ec1 d'éducation*socio=et ou amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 des femmes*socio=ac aux emplois*socio=ec1 *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2.*socio=nil Les*socio=nil normes*socio=et applicables en*socio=nil matière d'*socio=nil hygiène*socio=et *socio=nil et de sécurité*socio=uv1 peuvent aussi avoir pour effet*socio=rien d'améliorer le bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac, mais on les respecte davantage quand il y a des syndicats*socio=ac ou d'autres organisations_communautaires*socio=ac pour en contrôler l'observation. L'institution*socio=ac du*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien peut avoir son utilité*socio=rien dans les pays_industriels*socio=ec1, mais elle *socio=rien est difficile *socio=nil à justifier dans des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Et le coût*socio=ec1 à payer*socio=rien pour tenter de lier normes*socio=et nationales*socio=te de travail*socio=ec1 et relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te sera presque certainement plus élevé*socio=uv4 que ce qu'on peut espérer y gagner. Chapitre*socio=rien 12: Le rôle*socio=rien des syndicats*socio=ac. L'existence*socio=rien de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 est*socio=rien l'une des pierres angulaires de tout *socio=rien bon système de*socio=nil relations professionnelles*socio=ec1 *socio=nil qui vise à concilier la nécessaire*socio=rien compétitivité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac et les aspirations*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac à gagner davantage et à travailler dans de *socio=rien meilleures conditions.*socio=nil Les*socio=nil syndicats*socio=ac *socio=nil agissent en qualité*socio=rien de représentants*socio=ac des travailleurs*socio=ac, organisant *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'entre eux en une *socio=rien entité unique capable *socio=nil de négocier à *socio=rien armes égales *socio=nil avec le patronat*socio=ac. Les syndicats*socio=ac peuvent également surveiller la manière*socio=rien dont l'employeur*socio=ac applique la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 (Chapitre*socio=rien 11) et leur action*socio=et peut contribuer à accroître la productivité*socio=uv dans l'entreprise*socio=ac et à y réduire les comportements*socio=rien discriminatoires*socio=uv2. Leur rôle*socio=rien n'est*socio=rien pas simplement économique*socio=ec1: certains ont beaucoup fait*socio=rien pour le développement*socio=uv3 politique*socio=et et social*socio=et de leur pays*socio=ac. Les nations*socio=te qui, le plus souvent pour des raisons*socio=rien politiques*socio=et, restreignent la liberté*socio=uv1 d'action*socio=et des syndicats*socio=ac se privent d'un*socio=rien mécanisme*socio=rien qui permet aux travailleurs*socio=ac et aux entreprises*socio=ac de négocier équitablement les salaires*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et en viennent généralement à intervenir et à réglementer à l'excès*socio=rien, s'efforçant d'apaiser les travailleurs*socio=ac et d'arriver ainsi à les faire adhérer à des syndicats*socio=ac soumis à leur autorité*socio=et. Mais les syndicats*socio=ac peuvent aussi avoir des *socio=rien effets négatifs sur l'*socio=nil économie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans certains pays*socio=ac, ils exercent un*socio=rien monopole*socio=ec1 et protègent une minorité*socio=ac de syndiqués*socio=ac relativement aisés*socio=rien aux dépens*socio=uv2 des chômeurs*socio=ac et des travailleurs*socio=ac des *socio=te zones rurales et*socio=nil *socio=rien du secteur informel*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil réduisant ainsi d'autant leurs chances*socio=rien de trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel.*socio=nil Au*socio=nil total,*socio=nil l'*socio=nil existence de*socio=nil syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 *socio=nil favorise-t-elle ou entrave-t-elle le fonctionnement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1? On examine ici le rôle*socio=rien économique*socio=ec1 et politique*socio=et des syndicats*socio=ac et on cherche à déterminer le cadre*socio=rien législatif*socio=et ainsi que, dans une perspective*socio=rien plus large*socio=rien, le cadre*socio=rien économique*socio=ec1 qui se prêtent le mieux à leur fonctionnement*socio=rien. Le rôle*socio=rien économique*socio=ec1 des syndicats*socio=ac. Il existe deux points*socio=rien de vue*socio=rien très *socio=rien différents sur l'*socio=nil impact économique*socio=ec1 des*socio=nil syndicats*socio=ac.*socio=nil Leurs*socio=nil partisans*socio=ac *socio=nil voient en eux *socio=rien un moyen *socio=nil de donner aux travailleurs*socio=ac une voix*socio=rien collective*socio=uv2 et un*socio=rien catalyseur*socio=ec2 de productivité*socio=uv et d'égalité*socio=uv1. Leurs détracteurs les considèrent comme des monopolisateurs appliqués à limiter*socio=rien l'emploi*socio=ec1 afin d'obtenir*socio=rien de meilleurs*socio=rien salaires*socio=ec1 pour leurs adhérents. L'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 et l'expérience*socio=ec2 des pays*socio=ac nous autorisent-elles à faire de telles généralisations*socio=rien? La *socio=rien réponse est *socio=nil non. Les syndicats*socio=ac peuvent avoir des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 ou négatifs*socio=rien selon les incitations*socio=uv3 auxquelles ils sont soumis et le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et au sein*socio=rien duquel ils opèrent. Effets*socio=rien positifs*socio=uv4. UNE MEILLEURE*socio=rien PRODUCTIVITÉ*socio=uv. L'activité*socio=rien syndicale*socio=ac peut *socio=rien être génératrice d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil et de productivité*socio=uv. Les syndicats*socio=ac assurent d'importants*socio=rien services*socio=ec1 à leurs adhérents. Au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac, ils donnent voix*socio=rien collective*socio=uv2 aux travailleurs*socio=ac. Par leur équilibrage des relations*socio=rien de pouvoir*socio=et entre salariat et patronat*socio=ac, ils obligent celui-ci à se garder de comportements*socio=rien qui relèveraient de l'arbitraire*socio=uv4, de l'exploitation*socio=ec1 ou de la rétorsion. En mettant en place*socio=rien des procédures*socio=et de recours*socio=ec1 et d'arbitrage*socio=et, ils réduisent les rotations de personnel*socio=ac et favorisent la stabilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien - conditions*socio=rien qui, conjuguées à l'amélioration*socio=uv1 globale*socio=rien des relations*socio=rien professionnelles*socio=ec1, rendent les travailleurs*socio=ac plus productifs*socio=uv4. Il arrive souvent que les ouvriers*socio=ac en sachent davantage que leurs chefs*socio=ac sur*socio=rien les moyens*socio=ec1 d'améliorer la productivité*socio=uv. Ils seront plus portés à partager cette information*socio=rien s'ils ont bon*socio=rien espoir*socio=uv1 de bénéficier de tout changement*socio=uv3 qui pourrait en résulter dans l'organisation_du_travail*socio=ec1. Par la présence*socio=rien d'un*socio=rien agent*socio=ac qui les représente, à savoir*socio=rien le syndicat*socio=ac, les travailleurs*socio=ac ont ainsi moins à craindre de voir toute information*socio=rien qu'ils communiqueraient profiter uniquement*socio=rien à la direction*socio=ac de l'entreprise*socio=ac. Si le syndicat*socio=ac fait*socio=rien intervenir les travailleurs*socio=ac dans des *socio=rien activités génératrices d'*socio=nil efficacité*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil alors le syndicalisme*socio=et peut être*socio=rien dit catalyseur*socio=ec2 de productivité*socio=uv. Les conditions_de_travail*socio=ec1 dans certaines*socio=rien entreprises*socio=ac présentent les caractéristiques*socio=rien de biens*socio=ec1 publics*socio=et non rivaux, en ce sens*socio=rien que leur "consommation*socio=ec1" par un*socio=rien travailleur*socio=ac n'en épuise pas pour autant la disponibilité*socio=rien pour un*socio=rien autre. La sécurité*socio=uv1 dans l'emploi*socio=ec1 en *socio=rien est un exemple.*socio=nil Le*socio=nil travailleur*socio=ac *socio=nil pourra rechercher le niveau*socio=rien de sécurité*socio=uv1 auquel il aspire en changeant*socio=rien d'emploi*socio=ec1 jusqu'à ce qu'il en trouve un*socio=rien dont les conditions*socio=rien lui conviennent, mais les rotations de travailleurs*socio=ac ne sont pas bonnes*socio=rien pour l'efficacité*socio=uv3 et elles coûtent cher*socio=rien aussi bien*socio=rien aux employeurs*socio=ac qu'à la main-d'_oeuvre*socio=rien. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien syndicat*socio=ac qui sache faire connaître les préférences*socio=et des travailleurs*socio=ac permet d'obvier à cet inconvénient. Très peu d'études*socio=ec2 ont été*socio=rien faites sur*socio=rien la relation*socio=rien entre syndicats*socio=ac et productivité*socio=uv dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, mais une *socio=rien analyse récente *socio=nil de données relatives*socio=rien à la Malaisie*socio=ac accrédite quelque peu l'idée*socio=rien selon laquelle les syndicats*socio=ac peuvent être*socio=rien catalyseurs de productivité*socio=uv et d'efficacité*socio=uv3 (Tableau*socio=rien 12:1). Les entreprises*socio=ac syndicalisées de Malaisie*socio=ac s'appliquent davantage en général*socio=rien à former leurs travailleurs*socio=ac et à pratiquer la rotation du*socio=rien travail*socio=ec1 dans *socio=rien un souci de*socio=nil flexibilité*socio=uv3 *socio=nil et d'efficacité*socio=uv3. Elles sont également plus portées à adopter des innovations*socio=uv3 génératrices*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 en ce qui concerne l'évolution*socio=rien des techniques*socio=rien, le changement*socio=uv3 de la gamme*socio=rien des produits*socio=ec et la réorganisation*socio=uv4 du*socio=rien travail*socio=ec1. DAVANTAGE D'ÉGALITÉ*socio=uv1 ET MOINS DE DISCRIMINATION*socio=uv1. Faction des syndicats*socio=ac a généralement pour effet*socio=rien de creuser les disparités*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 entre syndiqués*socio=ac et non-syndiqués, mais elle vise habituellement une plus grande*socio=rien égalité*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 entre leurs adhérents. Ils luttent également contre tout comportement*socio=rien discriminatoire*socio=uv2 à l'encontre*socio=rien de ceux de leurs membres*socio=ac qui sont des femmes*socio=ac ou qui appartiennent à des minorités_ethniques*socio=ac. Même si elle est*socio=rien parfois souhaitable*socio=rien, la compression*socio=et des différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à l'action*socio=et des syndicats*socio=ac risque*socio=uv4 d'être*socio=rien réductrice d'efficacité*socio=uv3 en ce qu'elle adresse*socio=rien des *socio=rien signaux trompeurs aux*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil concernant les spécialités les plus demandées ainsi que les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien et les emplois*socio=ec1 les plus productifs*socio=uv4. La réduction*socio=ec2 de la dispersion*socio=rien des salaires*socio=ec1 au sein*socio=rien des entreprises*socio=ac syndicalisées fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une riche*socio=uv2 documentation*socio=rien pour les pays_industriels*socio=ec1, et il semblerait que le même phénomène*socio=rien soit observable*socio=rien dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien. Une étude*socio=ec2 réalisée en République*socio=ac de Corée*socio=ac en 1988-90 a relevé que les syndicats*socio=ac y attachent une *socio=rien grande importance *socio=nil à l'égalisation des salaires*socio=ec1 et que le degré*socio=rien de dispersion*socio=rien salariale*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien syndicalisé était inférieur*socio=rien de 5,2% à celui *socio=rien du secteur *socio=nil non syndicalisé. Au Mexique*socio=ac, l'action*socio=et syndicale*socio=ac semble avoir contribué à réduire les cas*socio=rien de discrimination*socio=uv1. Une étude*socio=ec2 utilisant des données salariales*socio=ec1 pour 1989 concluait que, dans le secteur*socio=rien non syndicalisé, les hommes*socio=ac bénéficiaient, à égalité*socio=uv1 d'aptitudes*socio=rien et d'expérience*socio=ec2, d'un*socio=rien avantage salarial*socio=ec1 de 17,5% par rapport*socio=rien aux femmes*socio=ac, mais l'étude*socio=ec2 ne relevait aucune *socio=rien différence importante *socio=nil entre les hommes*socio=ac et les femmes*socio=ac dans le secteur*socio=rien syndicalisé. De même, l'étude*socio=ec2 notait un*socio=rien désavantage salarial*socio=ec1 substantiel*socio=rien pour les *socio=ac populations autochtones *socio=nil dans le secteur*socio=rien non syndicalisé, alors qu'aucune discrimination*socio=uv1 n'était discernable dans les entreprises*socio=ac syndicalisées. *socio=rien Effets négatifs.*socio=nil UN COMPORTEMENT MONOPOLISTIQUE*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que les syndicats*socio=ac agissent souvent en monopoleurs, obtenant des améliorations*socio=uv1 dans les conditions*socio=rien de salaire*socio=ec1 et de travail*socio=ec1 de leurs adhérents aux dépens*socio=uv2 des détenteurs*socio=rien de capitaux*socio=ec1, des consommateurs*socio=ac et de la main-d'_oeuvre*socio=rien non syndiquée (inorganisée). Ce que les syndicats*socio=ac font ainsi gagner en salaires*socio=ec1 à leurs adhérents réduit d'autant les bénéfices*socio=ec1 de l'entreprise*socio=ac ou se trouve répercuté sur*socio=rien le consommateur*socio=ac sous forme*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Dans l'un*socio=rien ou l'autre cas*socio=rien, les entreprises*socio=ac syndicalisées sont conduites de ce fait*socio=rien à engager un*socio=rien personnel*socio=ac moins nombreux*socio=rien, ce qui a pour effet*socio=rien d'accroître l'offre*socio=rien de travail*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien inorganisé et d'y faire baisser les salaires*socio=ec1. L'effet*socio=rien de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac - la différence*socio=rien de rémunération*socio=ec1 entre ceux qui sont syndiqués*socio=ac et les autres - a été*socio=rien étudié dans plusieurs pays*socio=ac. Il ressort des résultats*socio=rien obtenus que l'écart*socio=rien peut atteindre 31% dans les pays_en_développement*socio=uv3, 10% en Europe*socio=ac et aux alentours*socio=rien de 20% en amérique_du_nord*socio=te (Tableau*socio=rien 12:2). Là où elle a pour effet*socio=rien de gonfler les salaires*socio=ec1 *socio=rien du nombre *socio=nil relativement peu élevé*socio=uv4 de travailleurs*socio=ac qui sont syndiqués*socio=ac, l'action*socio=et des syndicats*socio=ac peut fausser le jeu*socio=rien de la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Dans la plupart*socio=rien des économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3, seule*socio=rien une *socio=rien petite fraction *socio=nil de la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler est*socio=rien syndiquée. C'est*socio=rien ainsi que le taux*socio=rien de syndicalisation*socio=ec de la main-d'_oeuvre*socio=rien n'atteint pas 4% au Pakistan*socio=ac et qu'il est*socio=rien seulement de 5% au Kenya*socio=ac et de 10% en Malaisie*socio=ac (Figure 12:1). Les syndicats*socio=ac peuvent, en *socio=rien pareils cas,*socio=nil jouer*socio=nil un rôle important *socio=nil dans la détermination*socio=rien des différentiels de salaires*socio=ec1 entre travailleurs*socio=ac de la petite*socio=rien frange formelle*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et la multitude*socio=rien de ceux qui forment la population_active*socio=uv4 *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 et*socio=nil du secteur rural*socio=te.*socio=nil *socio=nil Si la frange formelle*socio=rien de l'économie*socio=ec1 est*socio=rien syndicalisée, l'effet*socio=rien *socio=rien produit sur la*socio=nil répartition*socio=uv3 des*socio=nil revenus*socio=ec1 risque*socio=uv4 fort d'*socio=nil être *socio=nil régressif là où, en plus, la production*socio=ec1 *socio=rien du secteur formel *socio=nil bénéficie également de la protection*socio=et des échanges*socio=ec1, les syndicats*socio=ac ont toutes chances*socio=rien d'avoir part*socio=rien au butin avec les détenteurs*socio=rien de capitaux*socio=ec1, et cela aux dépens*socio=uv2 du*socio=rien consommateur*socio=ac et de la masse*socio=rien de ceux qui travaillent dans les secteurs*socio=rien non syndicalisés. Mais l'existence*socio=rien d'une prime de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac ne signifie pas toujours, même dans les pays_en_développement*socio=uv3, que l'effet*socio=rien en soit négatif*socio=uv sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. L'action*socio=et des syndicats*socio=ac noirs d'afrique_du_sud*socio=te se traduisait, en 1985 par une prime de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac qui était de l'ordre*socio=rien de 10 à 24%. Mais, en relevant le salaire*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac noirs syndiqués*socio=ac et en les alignant davantage sur*socio=rien ceux des travailleurs*socio=ac blancs, l'action*socio=et syndicale*socio=ac a pu contribuer à améliorer la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Il y a des cas*socio=rien où la prime de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac est*socio=rien très faible*socio=rien, voire inexistante*socio=rien. Une étude*socio=ec2 réalisée en Corée*socio=ac en 1991 calculait que les salaires*socio=ec1 des ouvriers*socio=ac d'usine*socio=ac syndiqués*socio=ac n'étaient supérieurs*socio=rien à ceux des ouvriers*socio=ac non syndiqués*socio=ac que de 2 à 4%. L'incapacité*socio=rien où l'on est*socio=rien de détecter *socio=rien un important *socio=nil différentiel de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac positif*socio=uv4 tient parfois au fait*socio=rien que l'influence des syndicats*socio=ac se fait*socio=rien sentir au-delà *socio=rien du secteur *socio=nil syndicalisé - il y a souvent un*socio=rien autre secteur*socio=rien de l'économie*socio=ec1 où les salaires*socio=ec1 sont relativement élevés*socio=uv4 qui est*socio=rien touché par les retombées*socio=rien de l'intervention*socio=et des syndicats*socio=ac dans l'établissement*socio=rien des salaires*socio=ec1. On en trouve des *socio=rien exemples évidents *socio=nil dans quelques pays_industriels*socio=ec1, où le bénéfice*socio=uv1 des accords*socio=et syndicaux*socio=ac est*socio=rien automatiquement et légalement étendu aux non-syndiqués - en Espagne*socio=ac, 75% des employés*socio=ac sont couverts par une forme*socio=rien quelconque d'accord*socio=et collectif*socio=uv2, alors que seuls*socio=rien 10 à 15% d'entre eux sont syndiqués*socio=ac. Là où pareille*socio=rien législation*socio=et n'existe pas, les entreprises*socio=ac non syndicalisées sont souvent soumises à de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 politiques*socio=et pour les inciter à payer*socio=rien à leurs employés*socio=ac les salaires*socio=ec1 négociés par voie*socio=rien syndicale*socio=ac, ou à choisir de relever leurs salaires*socio=ec1 pour parer à la syndicalisation*socio=ec de leur main-d'_oeuvre*socio=rien. L'OPPOSITION AUX RÉFORMES*socio=et. Les syndicats*socio=ac ont parfois mis leur pouvoir_politique*socio=et à faire opposition à l'ajustement_structurel*socio=ec2. En Inde*socio=ac, ils continuent à critiquer les récents*socio=rien efforts*socio=uv1 de libéralisation*socio=et en *socio=rien dépit du fait *socio=nil que, depuis 1991, beaucoup de ces initiatives*socio=rien se soient apparemment soldées par un*socio=rien succès*socio=uv1. Ils ont organisé des grèves*socio=ec générales*socio=rien pour marquer leur opposition à l'application*socio=rien d'un*socio=rien début*socio=rien de politique*socio=et de restructuration*socio=et industrielle*socio=ec1 qui visait en partie*socio=rien à ouvrir davantage l'Inde*socio=ac sur*socio=rien l'extérieur*socio=te et à réformer les entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien. Ils s'obstinent à soutenir la partie*socio=rien de l'économie*socio=ec1 qui a le plus grand*socio=rien besoin*socio=uv1 de réformes*socio=et. En amérique_latine*socio=ac aussi, l'opposition des syndicats*socio=ac à l'ajustement*socio=et a une longue*socio=rien histoire*socio=te. Dans les années*socio=rien 80, ils ont marqué leur hostilité à de vastes*socio=rien programmes*socio=et de réformes*socio=et, comme le Plan*socio=rien Cruzado au Brésil*socio=ac et le Plan*socio=rien austral en Argentine*socio=ac. Améliorer l'impact*socio=rien économique*socio=ec1 des syndicats*socio=ac. Comment créer un*socio=rien environnement*socio=et qui réduise le plus possible*socio=rien les *socio=rien effets négatifs *socio=nil que les syndicats*socio=ac peuvent avoir, tout en les encourageant à contribuer de manière*socio=rien positive*socio=uv4 à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et à l'équité*socio=uv1? Si l'on en croit l'expérience*socio=ec2, un*socio=rien tel environnement*socio=et impliquera généralement des marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec compétitifs*socio=uv4 ainsi que des cadres*socio=rien réglementaires*socio=et et institutionnels*socio=et qui protègent la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac, y compris le droit*socio=uv1 d'adhérer au syndicat*socio=ac de son choix*socio=uv1 ou de n'adhérer à aucun. Dans beaucoup de pays*socio=ac, les réglementations*socio=et mises en place*socio=rien visent aussi à promouvoir le processus*socio=te de négociation_collective*socio=ec1 dans les secteurs_privé*socio=et et public*socio=et. Encourager l'apport*socio=rien positif*socio=uv4 des syndicats*socio=ac. CONCURRENCE*socio=ec1 SUR*socio=rien LE PLAN*socio=rien DE LA PRODUCTION*socio=ec1. L'existence*socio=rien de marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec compétitifs*socio=uv4 rend les syndicats*socio=ac d'autant moins à même d'obtenir*socio=rien des salaires*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 pour leurs membres*socio=ac. Une augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 que ne justifierait pas une augmentation*socio=ec2 de la productivité*socio=uv mènerait les établissements*socio=rien syndicalisés à la faillite*socio=ec1. Dans des environnements moins compétitifs*socio=uv4, les syndicats*socio=ac s'efforceront de s'assurer des rentes*socio=et économiques*socio=ec1 et s'allieront politiquement*socio=et avec le patronat*socio=ac et avec les partis_politiques*socio=et qui leur promettent le maintien*socio=rien de ces rentes*socio=et. Ce type*socio=rien de *socio=rien comportement est aisément*socio=nil observable *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1, où les primes*socio=ec1 de salaire*socio=ec1 syndical*socio=ac sont les plus élevées*socio=uv4 dans les secteurs*socio=rien réglementés et les grands*socio=rien complexes industriels*socio=ec1. Dans beaucoup de pays*socio=ac, l'hostilité des syndicats*socio=ac à la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 et à la privatisation*socio=et est*socio=rien une stratégie*socio=et rationnelle*socio=uv4 qui leur permet, dans le court_terme*socio=rien, de maintenir pour leurs membres*socio=ac des salaires*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 aux dépens*socio=uv2 des autres. En encourageant la concurrence*socio=ec1 interne*socio=te et l'ouverture*socio=uv3 aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, on contribuera donc à réduire ces *socio=rien effets négatifs.*socio=nil RÉGLEMENTATION*socio=et DU TRAVAIL*socio=ec1 ET*socio=nil RELATIONS PATRONAT-SALARIAT*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil structure*socio=ec1 *socio=nil de l'organisation_syndicale*socio=ac et la portée*socio=rien des accords*socio=et collectifs*socio=uv2 conditionnent le comportement*socio=rien des syndicats*socio=ac. Un*socio=rien principe*socio=ec2 clé*socio=rien des relations*socio=rien patronat-salariat*socio=ac est*socio=rien qu'il faut veiller à ce que les parties*socio=rien engagées dans la négociation*socio=et, et non des tiers*socio=rien, aient à supporter le coût*socio=ec1 de leurs décisions*socio=rien. Mais la législation*socio=et en vigueur*socio=uv3 dans certains pays*socio=ac dispose que les travailleurs*socio=ac doivent être*socio=rien payés même lorsqu'ils font grève*socio=ec1 - ce qui, manifestement, ne prédispose guère au compromis*socio=uv1. Beaucoup de gouvernements*socio=ac, au contraire*socio=rien, évitent de consentir des prêts*socio=ec1 ou des sursis de paiement*socio=ec1 d'impôts*socio=et aux entreprises*socio=ac en cas*socio=rien de grève*socio=ec1 ou de lock-out*socio=ec. Les négociations*socio=et entre syndicats*socio=ac et entreprises*socio=ac publiques*socio=et montrent sous son jour*socio=rien le plus cru la manière*socio=rien dont les syndicats*socio=ac arrivent à obtenir*socio=rien des résultats*socio=rien faussés par le fait*socio=rien que le coût*socio=ec1 des accords*socio=et négociés retombe sur*socio=rien des tiers*socio=rien. Si une entreprise_publique*socio=et peut obtenir*socio=rien de l'État*socio=ac des subventions*socio=ec1 ou des facilités de crédit*socio=ec1 quand elle se trouve en difficulté*socio=uv4 financière*socio=ec1, ou si son statut*socio=et de monopole*socio=ec1 lui permet de faire monter ses prix*socio=ec1 à volonté*socio=uv1, les conséquences*socio=rien d'un*socio=rien règlement*socio=ec1 qui donne satisfaction*socio=uv3 au syndicat*socio=ac retomberont sur*socio=rien ceux qui paieront, de ce fait*socio=rien, des prix*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 et davantage d'impôts*socio=et, et non sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac ou les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac qui auront négocié le relèvement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1. La législation*socio=et en vigueur*socio=uv3 dans beaucoup de pays*socio=ac dispose que le droit*socio=uv1 d'adhérer à un*socio=rien syndicat*socio=ac de son choix*socio=uv1 *socio=rien fait partie des*socio=nil libertés*socio=uv fondamentales*socio=uv4 *socio=nil de la personne_humaine*socio=ac. Là est*socio=rien le fondement*socio=uv4 juridique*socio=et de la création*socio=rien de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 et indépendants*socio=rien. Ces syndicats*socio=ac agissent comme représentants*socio=ac authentiques des travailleurs*socio=ac, et ils peuvent donc négocier avec le patronat*socio=ac dans la mesure*socio=rien où le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 le permet. La législation*socio=et autorise habituellement la création*socio=rien de plus d'un*socio=rien syndicat*socio=ac pour représenter une catégorie*socio=rien donnée de travailleurs*socio=ac, ce qui incite fortement les syndicats*socio=ac en place*socio=rien à maintenir la qualité*socio=rien de leurs services*socio=ec1. Limiter*socio=rien le nombre*socio=rien de syndicats*socio=ac par entreprise*socio=ac serait considéré comme une atteinte aux droits*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. Toutefois, la fragmentation des syndicats*socio=ac et leurs rivalités ont parfois *socio=rien un effet *socio=nil déstabilisateur, outre qu'une multiplicité*socio=rien de représentants*socio=ac des travailleurs*socio=ac augmente le coût*socio=ec1 de la négociation*socio=et. L'esprit*socio=rien de coopération*socio=uv1 vient souvent à bout*socio=rien de ces problèmes*socio=uv4, le patronat*socio=ac incitant les syndicats*socio=ac à s'associer dans la négociation*socio=et. La liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac comprend aussi le droit*socio=uv1 de ne pas être*socio=rien obligé d'adhérer à un*socio=rien syndicat*socio=ac. En termes*socio=rien économiques*socio=ec1, un*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 non syndicalisé compétitif*socio=uv4 pourrait imposer une certaine*socio=rien discipline*socio=uv1 aux pratiques*socio=et salariales*socio=ec1 monopolistiques*socio=ec2 des syndicats*socio=ac. Mais, si l'État*socio=ac encombre le secteur*socio=rien non syndicalisé de réglementations*socio=et relatives*socio=rien au salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien ainsi que de restrictions*socio=et en matière*socio=rien de recrutement*socio=ec1 et de licenciement*socio=ec1, ce secteur*socio=rien jouera moins bien*socio=rien son rôle*socio=rien de frein*socio=rien aux revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 des syndicats*socio=ac. Deux exemples*socio=rien contrastés illustrent l'importance*socio=rien *socio=rien du rôle *socio=nil que joue l'existence*socio=rien de marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec compétitifs*socio=uv4 ainsi que du*socio=rien principe*socio=ec2 de l'internalisation des résultats*socio=rien des négociations*socio=et. Une enquête*socio=ec2 réalisée auprès de 20 entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 du*socio=rien Brésil*socio=ac a relevé que le renforcement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 dans le marché*socio=ec1 de la production*socio=ec1 a conduit ces entreprises*socio=ac à adopter des techniques*socio=rien et des procédés*socio=rien de nature*socio=rien à augmenter la productivité*socio=uv, comme les contrôles*socio=et et les cercles*socio=rien de qualité*socio=rien. Soucieux*socio=rien de maintenir la compétitivité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac, les travailleurs*socio=ac, loin*socio=rien d'insister sur*socio=rien leurs privilèges*socio=uv2 passés*socio=te, ont au contraire*socio=rien coopéré à cette fin*socio=rien avec le patronat*socio=ac, montrant ainsi que les relations*socio=rien patronat-salariat*socio=ac ne se limitent pas à une négociation*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1. Dans beaucoup de pays*socio=ac, des rencontres ont lieu*socio=rien entre travailleurs*socio=ac et employeurs*socio=ac pour étudier la manière*socio=rien d'accroître la compétitivité*socio=uv3 de leur entreprise*socio=ac. En Inde*socio=ac, par contre, les mineurs*socio=rien sont protégés*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 depuis que l'état_fédéral*socio=ac a pris en main*socio=rien l'industrie*socio=ec1 du*socio=rien charbon*socio=ec1 en 1973. Solidement*socio=rien organisés en syndicats*socio=ac, les mineurs*socio=rien ont recours*socio=ec1 aux pressions*socio=ec2 politiques*socio=et pour obtenir*socio=rien des augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 sans rapport*socio=rien avec les réalités*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1. Cela donne des salaires*socio=ec1 fondés principalement sur*socio=rien des considérations*socio=rien politiques*socio=et, et non sur*socio=rien les intérêts*socio=uv1 économiques*socio=ec1 et les objectifs*socio=uv4 de développement*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac: les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 des mineurs*socio=rien sont montés en flèche durant les années*socio=rien qui ont précédé les élections*socio=et nationales*socio=te (Figure 12:2). négociations_collectives*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et. LE NIVEAU*socio=rien AUQUEL ONT LIEU*socio=rien LES NÉGOCIATIONS*socio=et. L'expérience*socio=ec2 de plusieurs pays*socio=ac tend à montrer que des négociations*socio=et conduites au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac peuvent donner des résultats*socio=rien qui sont bons*socio=rien pour l'économie*socio=ec1. Elles s'opposent aux négociations*socio=et centralisées, pratique*socio=et courante*socio=te en Europe*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te et de l'Ouest*socio=te. Bien*socio=rien que tombée dans le discrédit dans une Europe*socio=ac aux prises*socio=rien avec un*socio=rien chômage*socio=ec1 croissant*socio=rien et avec les rigidités*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1, cette forme*socio=rien de négociation*socio=et a inscrit*socio=rien à son actif*socio=ec1 des décennies*socio=te de relations*socio=rien positives*socio=uv4 entre patronat*socio=ac et salariat, ainsi que de *socio=rien bonnes conditions de*socio=nil salaire*socio=ec1 *socio=nil et d'emploi*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac d'Europe*socio=ac. Mais, pour que des négociations*socio=et soient possibles*socio=rien au niveau*socio=rien national*socio=te, il faut que la plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac soient couverts par des accords*socio=et syndicaux*socio=ac. Quand ils ne le sont pas, comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les accords*socio=et nationaux*socio=te profitent au secteur*socio=rien syndicalisé aux dépens*socio=uv2 des catégories*socio=rien inorganisées et pauvres*socio=uv2 de la société*socio=ac. C'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien en amérique_latine*socio=ac, où la centralisation*socio=et des relations*socio=rien patronat-salariat*socio=ac n'a pas donné de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil Si les négociations_collectives*socio=ec1 ont lieu*socio=rien au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac ou de l'usine*socio=ac, les constants*socio=te rappels à la compétitivité*socio=uv3 auxquels le marché*socio=ec1 des produits*socio=ec soumet l'entreprise*socio=ac viennent tempérer le pouvoir*socio=et de monopole*socio=ec1 qui permet au syndicat*socio=ac d'obtenir*socio=rien des augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1. En Malaisie*socio=ac, on a calculé que la prime de salaire*socio=ec1 est*socio=rien d'environ 15% pour les syndicats*socio=ac d'usine*socio=ac et de près de 20% pour les syndicats*socio=ac de branche*socio=rien. On trouve, dans certains pays_industriels*socio=ec1 (Canada*socio=ac, États-unis*socio=ac et Japon*socio=ac) et dans certaines*socio=rien des nouvelles*socio=rien *socio=ec1 économies industrielles d'*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil de l'Est*socio=rien (hong*socio=ac kong*socio=ac et la Corée*socio=ac après*socio=rien 1987), des exemples*socio=rien de la manière*socio=rien dont la décentralisation*socio=et des négociations*socio=et peut donner de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Le*socio=nil système des*socio=nil négociations_collectives*socio=ec1 *socio=nil dans les économies_en_transition*socio=ec1 est*socio=rien encore en gestation. Au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac, les négociations_collectives*socio=ec1 se font principalement au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac, mais il y a aussi quelques cas*socio=rien d'arrangements*socio=et avec plusieurs employeurs*socio=ac. L'intervention*socio=et d'organisations*socio=ac centrales*socio=rien dans les négociations*socio=et est*socio=rien inconnue dans la plupart*socio=rien des secteurs*socio=rien, et il n'existe pas d'organisations*socio=ac patronales*socio=ac centralisées. On a pu voir dans les syndicats*socio=ac d'entreprise*socio=ac l'un*socio=rien des piliers*socio=rien des relations*socio=rien employeurs-employés sur*socio=rien lesquels reposent les succès*socio=uv1 économiques*socio=ec1 du*socio=rien Japon*socio=ac. Dans ce pays*socio=ac, les négociations_collectives*socio=ec1 ont lieu*socio=rien au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac, mais les confédérations de syndicats*socio=ac jouent *socio=rien un important rôle de*socio=nil coordination*socio=uv3 lors des*socio=nil négociations*socio=et annuelles.*socio=nil A*socio=nil *socio=ac hong kong,*socio=nil les*socio=nil syndicats *socio=nil sont également organisés sur*socio=rien la base*socio=rien de l'entreprise*socio=ac, mais, comme au Japon*socio=ac, il existe des fédérations syndicales*socio=ac qui exercent une certaine*socio=rien coordination*socio=uv3. Les syndicats*socio=ac de *socio=ac hong kong *socio=nil opèrent dans un*socio=rien environnement*socio=et de forte*socio=rien concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de la production*socio=ec1, ainsi que sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, en raison*socio=uv des migrations*socio=et en provenance*socio=rien de Chine*socio=ac. Ceci affaiblit leur pouvoir*socio=et de négociation*socio=et, de sorte*socio=rien que la plupart*socio=rien d'entre eux s'occupent de fournir à leurs membres*socio=ac des services*socio=ec1 d'assurance*socio=uv1 et une aide_sociale*socio=et, plutôt que de lutter pour leur obtenir*socio=rien des salaires*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4. L'évolution*socio=rien *socio=rien récente du système des*socio=nil relations professionnelles*socio=ec1 en*socio=nil Corée*socio=ac *socio=nil fournit d'utiles*socio=uv4 leçons*socio=ec2 à méditer par les autres pays*socio=ac. La liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac y a progressé dans le *socio=rien cadre du processus*socio=te de*socio=nil *socio=et libéralisation politique *socio=nil engagé en 1987. Le nombre*socio=rien de syndicats*socio=ac et de syndiqués*socio=ac a augmenté rapidement (Tableau*socio=rien 12:3). En 1992, la Corée*socio=ac comptait 7.676 syndicats*socio=ac d'entreprise*socio=ac et 21 fédérations du*socio=rien travail*socio=ec1. *socio=rien Après un début *socio=nil chaotique, marqué par des relations*socio=rien conflictuelles entre travailleurs*socio=ac et patronat*socio=ac durant la période*socio=te 1987-89, les négociations_collectives*socio=ec1 sont en passe d'acquérir droit*socio=uv1 de cité. Décentralisées, elles ont lieu*socio=rien au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac, sauf dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil secteurs,*socio=nil *socio=nil comme ceux des textiles*socio=ec1 et des banques*socio=ac, où elles se font au *socio=rien niveau du secteur d'*socio=nil activité *socio=nil ou dans le cadre*socio=rien d'arrangements*socio=et avec plusieurs employeurs*socio=ac. Les relations*socio=rien patronat-salariat*socio=ac continuent à évoluer en Corée*socio=ac, mais la tradition*socio=uv1 des négociations*socio=et conduites au niveau*socio=rien de chaque entreprise*socio=ac n'a pas subi de gros*socio=rien changements*socio=uv3 *socio=rien du fait des*socio=nil nouvelles expériences*socio=ec2 de*socio=nil négociations_collectives*socio=ec1 *socio=nil tentées depuis 1987, et il paraît peu probable*socio=uv4 qu'une restructuration*socio=et des formes*socio=rien de la négociation*socio=et ait lieu*socio=rien dans un*socio=rien proche avenir*socio=te. Le système*socio=rien des relations*socio=rien professionnelles*socio=ec1 dans les pays*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=rien et de l'ex-union_soviétique*socio=ac est*socio=rien, lui aussi, en train*socio=rien d'évoluer. Les économies_en_transition*socio=ec1 ont hérité de marchés_du_travail*socio=ec1 fortement syndicalisés, avec des taux*socio=rien d'adhésion*socio=uv1 de plus de 90% à des syndicats*socio=ac organisés et soutenus par l'État*socio=ac et le parti*socio=et communiste. Alors même qu'ils devenaient indépendants*socio=rien, les syndicats*socio=ac ont vu leurs effectifs*socio=rien fondre sous l'effet*socio=rien des transformations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et. Mais, avec des taux*socio=rien évalués en 1990 aux alentours*socio=rien de 80% pour la Russie*socio=ac et de 60% pour la Pologne*socio=ac, la syndicalisation*socio=ec y demeure beaucoup plus forte*socio=rien que dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 ou des pays_en_développement*socio=uv3. Dans ces économies_en_transition*socio=ec1, les syndicats*socio=ac en sont toujours à essayer de s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien réalités*socio=ec2 et d'élaborer leur propre*socio=rien approche des négociations*socio=et. Ils le font avec plus ou moins de bonheur*socio=uv. En *socio=ac République tchèque -*socio=nil pays relativement*socio=nil petit*socio=rien *socio=nil qui a une tradition*socio=uv1 de coordination*socio=uv3 au niveau*socio=rien national*socio=te -, les négociations*socio=et nationales*socio=te entre syndicats*socio=ac et patronat*socio=ac semblent donner de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil Tel n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien en Ukraine*socio=ac, cependant, où les négociations*socio=et centralisées de 1993 se sont soldées par un*socio=rien accord*socio=et irréalisable*socio=rien qui voyait les salaires*socio=ec1 augmenter plus vite que l'inflation*socio=ec2. Que les négociations_collectives*socio=ec1 conduites au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac soient mieux adaptées aux circonstances*socio=rien dans beaucoup de pays*socio=ac ne signifie pas qu'il ne devrait pas y en avoir au *socio=rien niveau sectoriel ou*socio=nil national*socio=te,*socio=nil *socio=nil ou que les fédérations nationales*socio=te de syndicats*socio=ac dont aucun rôle*socio=rien à jouer. Dans presque tous les exemples*socio=rien de pays*socio=ac présentés ici, les négociations*socio=et qui se font au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac sont coiffées par une coordination*socio=uv3 sectorielle*socio=rien ou nationale*socio=te. Et les accords*socio=et multipatronaux peuvent, dans certains cas*socio=rien, être*socio=rien plus efficaces*socio=uv4 que les négociations*socio=et d'entreprise*socio=ac, comme on peut le voir avec le *socio=rien secteur du bâtiment*socio=ec1 dans*socio=nil certaines régions*socio=te des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où la *socio=rien nature du travail*socio=ec1 *socio=nil conduit les travailleurs*socio=ac à changer souvent d'employeur*socio=ac. Les fédérations de syndicats*socio=ac peuvent jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil quand des ajustements*socio=et structurels*socio=ec2 à *socio=rien grande échelle *socio=nil et une rapide*socio=rien désinflation s'imposent. En Israël*socio=ac et au Mexique*socio=ac, le mouvement_syndical*socio=ac a *socio=rien fait cause commune*socio=uv2 *socio=nil avec des gouvernements*socio=ac résolus à appliquer des programmes*socio=et d'ajustement*socio=et et accepté des pactes sociaux*socio=et qui ont facilité la stabilisation*socio=et, mais les exemples*socio=rien de ce *socio=rien rôle constructif *socio=nil des confédérations syndicales*socio=ac sont rares*socio=rien. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de convaincre *socio=rien un puissant groupe_de_pression*socio=ec2 *socio=nil de contribuer à mettre *socio=rien sur pied *socio=nil et à appliquer *socio=rien un plan de*socio=nil stabilisation*socio=et *socio=nil et d'éviter des grèves*socio=ec générales*socio=rien contre des mesures*socio=et de restructuration*socio=et qui visent à ouvrir davantage l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te et à privatiser l'industrie*socio=ec1, quand cela aura probablement pour résultat*socio=rien de réduire les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien de ses membres*socio=ac. MESURES*socio=et D'ACCOMPAGNEMENT ET *socio=rien RÔLE DU PATRONAT*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil décentralisation*socio=et des*socio=nil négociations*socio=et *socio=nil exige de solides*socio=rien garanties des droits*socio=uv1 syndicaux*socio=ac. *socio=rien Un système de*socio=nil relations professionnelles*socio=ec1 à*socio=nil base de*socio=nil syndicats*socio=ac d'*socio=nil entreprise*socio=ac *socio=nil peut susciter des comportements*socio=rien abusifs de la *socio=rien part du patronat*socio=ac.*socio=nil Certains*socio=nil employeurs*socio=ac *socio=nil essaient de tirer parti*socio=et de leur position_de_force*socio=uv1 *socio=rien relative sur le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil pour décourager la constitution*socio=rien de syndicats*socio=ac à l'intérieur*socio=te de leur entreprise*socio=ac. *socio=rien Pareil comportement patronal*socio=ac risque*socio=uv4 *socio=nil d'entraîner une aggravation*socio=ec2 des relations*socio=rien professionnelles*socio=ec1 ainsi que des conflits*socio=uv1 sociaux*socio=et, ce qui ne favorise guère l'investissement*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. La législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 doit tendre à réaliser *socio=rien un difficile équilibre*socio=uv3:*socio=nil *socio=nil protéger les droits*socio=uv1 des syndicats*socio=ac tout en évitant de leur donner la possibilité*socio=rien de se tailler un*socio=rien pouvoir*socio=et de monopole*socio=ec1. Le contenu des négociations_collectives*socio=ec1 au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac est*socio=rien habituellement déterminé par les parties*socio=rien elles-mêmes, ce qui évite aux pouvoirs_publics*socio=et d'avoir à décréter quels aspects*socio=rien les contrats*socio=ec1 doivent ou ne doivent pas couvrir. Si les patrons*socio=ac acceptent de négocier sur*socio=rien les ratios*socio=rien capital*socio=ec1/travail*socio=ec1, sur*socio=rien les programmes*socio=et d'apprentissage*socio=uv3 et sur*socio=rien les conditions*socio=rien d'embauche*socio=ec1 des temporaires*socio=rien, cela ne devrait pas être*socio=rien interdit. Dans un*socio=rien marché*socio=ec1 des produits*socio=ec compétitifs*socio=uv4, le coût*socio=ec1 de ce type*socio=rien d'accord*socio=et retombera principalement sur*socio=rien l'entreprise*socio=ac et le syndicat*socio=ac, ce qui devrait les dissuader de conclure des accords*socio=et irréalistes*socio=uv4. Et il n'est*socio=rien généralement pas nécessaire*socio=rien non plus de décréter qu'il ne peut y avoir qu'un*socio=rien seul*socio=rien syndicat*socio=ac par entreprise*socio=ac. Si l'employeur*socio=ac tient à réduire le plus possible*socio=rien le coût*socio=ec1 de la négociation*socio=et en n'ayant à traiter qu'avec *socio=rien un seul syndicat*socio=ac,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil à lui de persuader les syndicats*socio=ac de s'associer à cette fin*socio=rien. En autorisant la création*socio=rien de plusieurs syndicats*socio=ac, on pare ainsi au risque*socio=uv4 de voir un*socio=rien syndicat*socio=ac unique*socio=rien d'entreprise*socio=ac ne servir les intérêts*socio=uv1 que d'un*socio=rien petit*socio=rien groupe*socio=ac de travailleurs*socio=ac. Il arrive parfois, comme au Bangladesh*socio=ac, que la réglementation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 n'autorise qu'un*socio=rien seul*socio=rien syndicat*socio=ac, élu*socio=et à intervalles*socio=rien réguliers*socio=ec2 parmi tous les syndicats*socio=ac de l'entreprise*socio=ac, à agir en qualité*socio=rien de représentant*socio=rien des travailleurs*socio=ac dans les négociations_collectives*socio=ec1. Syndicats*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et et monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien. Il est*socio=rien plus difficile*socio=rien d'amener les syndicats*socio=ac à jouer *socio=rien un rôle positif*socio=uv4 *socio=nil dans des marchés*socio=ec1 où la concurrence*socio=ec1 n'existe pas, ce qui est*socio=rien le *socio=rien cas du secteur_public*socio=et *socio=nil et des monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien (sociétés*socio=ac d'électricité*socio=ec1, de téléphone*socio=rien, etc:). Le coût_social*socio=et d'une interruption de travail*socio=ec1 par les pompiers, les agents*socio=ac de police*socio=et, les enseignants*socio=ac, le personnel*socio=ac infirmier, les employés*socio=ac des sociétés*socio=ac de services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et ou le personnel*socio=ac des transports*socio=ec1 publics*socio=et peut être*socio=rien très élevé*socio=uv4. Les consommateurs*socio=ac n'ont guère la possibilité*socio=rien de se tourner vers d'autres prestataires*socio=ac de ces mêmes services*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, le coût*socio=ec1 d'une grève*socio=ec1 ou d'un*socio=rien lock-out*socio=ec retombe largement sur*socio=rien d'autres groupes*socio=rien que les parties*socio=rien aux négociations*socio=et. La *socio=rien nature spéciale *socio=nil de la négociation*socio=et des conditions*socio=rien de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et pose *socio=rien un difficile dilemme.*socio=nil *socio=nil Faut-il protéger la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac et le droit*socio=uv1 de grève*socio=ec1 des employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et? Ou faut-il protéger le droit*socio=uv1 *socio=rien du grand public*socio=ac à *socio=nil ne pas subir d'interruption de services_essentiels*socio=uv4 et empêcher ainsi la société*socio=ac de devenir*socio=rien l'otage d'un*socio=rien petit*socio=rien groupe*socio=ac de fonctionnaires*socio=ac? Les sociétés*socio=ac apportent à ces questions*socio=rien des réponses diverses*socio=rien. Au Bangladesh*socio=ac, les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et sont autorisés à former des syndicats*socio=ac, mais non à négocier collectivement*socio=rien. Les salaires*socio=ec1 et traitements*socio=rien des fonctionnaires*socio=ac et des employés*socio=ac des entreprises*socio=ac publiques*socio=et sont déterminés par des commissions*socio=ac nommées par l'État*socio=ac. Ceci n'a pas empêché pour autant les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et d'organiser, en toute illégalité, des grèves*socio=ec nationales*socio=te pour faire pression*socio=ec2 sur*socio=rien le gouvernement*socio=ac et obtenir*socio=rien ainsi un*socio=rien relèvement*socio=ec2 de leurs salaires*socio=ec1. En Malaisie*socio=ac, les négociations_collectives*socio=ec1 sont autorisées dans le secteur_public*socio=et, mais l'administration*socio=et se réserve*socio=rien le droit*socio=uv1 d'accepter ou de rejeter l'accord*socio=et final*socio=rien - de plus, les syndicats*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et malaysien échappent généralement moins aux pressions*socio=ec2 gouvernementales*socio=et que ceux d'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te. Aux États-unis*socio=ac, c'est*socio=rien seulement depuis 1962 que les employés*socio=ac de l'état_fédéral*socio=ac se sont vu reconnaître le droit*socio=uv1 de créer des syndicats*socio=ac, mais, même maintenant, le droit*socio=uv1 de grève*socio=ec1 leur est*socio=rien refusé. Dans beaucoup d'États*socio=ac, ce même droit*socio=uv1 est*socio=rien également refusé aux employés*socio=ac de l'État*socio=ac. En Espagne*socio=ac, par contre, les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et sont autorisés à former des syndicats*socio=ac, à négocier collectivement*socio=rien et à faire grève*socio=ec1 dans la mesure*socio=rien où ils continuent à assurer *socio=rien un minimum de*socio=nil services_essentiels*socio=uv4 définis *socio=nil par la loi*socio=et. La solution*socio=rien de ce problème*socio=uv4 dépend de la qualité*socio=rien de la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et des mécanismes*socio=rien mis en place*socio=rien pour le règlement*socio=et des différends*socio=uv2. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 doit prévoir des alternatives*socio=et aux grèves*socio=ec et aux lock-out*socio=ec pour régler les conflits*socio=uv1 - le recours*socio=ec1 à l'arbitrage*socio=et de tiers*socio=rien en *socio=rien est un exemple évident.*socio=nil La*socio=nil législation*socio=et chilienne*socio=ac du travail*socio=ec1 prévoit*socio=nil un type spécial d'*socio=nil arbitrage*socio=et *socio=nil pour régler les différends*socio=uv2 dans le secteur_public*socio=et. Cet "arbitrage*socio=et d'offre*socio=rien finale*socio=rien" impose au médiateur*socio=rien de choisir entre l'offre*socio=rien finale*socio=rien de la direction*socio=ac et celle du*socio=rien syndicat*socio=ac. Ceci encourage les deux parties*socio=rien à présenter des revendications*socio=uv1 raisonnables*socio=uv4 et à se charger elles-mêmes d'établir leurs contrats*socio=ec1. Les syndicats*socio=ac et la politique*socio=et. Toutes les sociétés*socio=ac pluralistes considèrent la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac comme un*socio=rien droit*socio=uv1 fondamental*socio=uv4 de l'être_humain*socio=uv1 et le mouvement_syndical*socio=ac a souvent été*socio=rien à l'avant-garde du*socio=rien mouvement*socio=ec2 vers l'ouverture*socio=uv3 politique*socio=et et la démocratie*socio=uv1. Mais beaucoup de pays*socio=ac mettent encore des restrictions*socio=et aux activités*socio=rien des syndicats*socio=ac. Quelles répercussions*socio=ec2 ces restrictions*socio=et ont-elles eues sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1? Dans les pays*socio=ac où il n'existe pas de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2, comme les salaires*socio=ec1 et les conditions_de_travail*socio=ec1 n'y sont pas déterminés par voie*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac croient devoir*socio=rien intervenir et fixer ces conditions*socio=rien par *socio=rien voie administrative.*socio=nil *socio=nil De ce fait*socio=rien, beaucoup de pays*socio=ac qui ont réprimé l'action*socio=et syndicale*socio=ac ont pratiqué une politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 fortement entachée de distorsions*socio=uv4. La lutte*socio=uv1 que les travailleurs*socio=ac polonais ont menée pour la liberté*socio=uv1 dans les années*socio=rien 80 a rappelé de *socio=rien manière spectaculaire *socio=nil que des syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 sont essentiellement des institutions*socio=ac démocratiques*socio=uv2. Les dirigeants*socio=ac de Solidarité*socio=uv1 étaient convaincus que des syndicats*socio=ac pluralistes pouvaient être*socio=rien le catalyseur*socio=ec2 d'un*socio=rien régime_politique*socio=et pluraliste*socio=uv2 et qu'il ne pouvait y avoir de société*socio=ac libre*socio=uv2 sans syndicats*socio=ac libres*socio=uv2. Les négociations*socio=et qui se sont déroulées dans la ville*socio=te de Gdansk en août*socio=rien 1980, négociations*socio=et qui portaient principalement sur*socio=rien les problèmes*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac, ont été*socio=rien à l'origine*socio=rien de la *socio=rien création du premier syndicat*socio=ac libre*socio=uv2 dans*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil communiste. Mais il est*socio=rien devenu vite évident*socio=rien que la coexistence d'un*socio=rien régime*socio=et autoritaire et d'un*socio=rien syndicat*socio=ac libre*socio=uv2 était impossible*socio=rien: le pouvoir*socio=et communiste a interdit Solidarité*socio=uv1 en 1982. Comme Solidarité*socio=uv1, les syndicats*socio=ac noirs d'afrique_du_sud*socio=te ont donné à des gens*socio=ac privés*socio=et de pouvoir*socio=et la possibilité*socio=rien de faire entendre leur voix*socio=rien. Bien*socio=rien qu'ils se soient montrés préoccupés principalement d'organiser les travailleurs*socio=ac en vue*socio=rien de leur obtenir*socio=rien de meilleures*socio=rien conditions_de_travail*socio=ec1, ce sont pourtant leurs activités*socio=rien politiques*socio=et qui ont retenu le plus l'attention*socio=rien. L'intention*socio=rien *socio=rien première du gouvernement*socio=ac *socio=nil sud-africain avait été*socio=rien de laisser se développer *socio=rien un système pluraliste*socio=uv2 de*socio=nil relations professionnelles*socio=ec1 *socio=nil où les syndicats*socio=ac ne s'occuperaient que des problèmes*socio=uv4 qui pouvaient se poser sur*socio=rien les lieux*socio=rien de travail*socio=ec1 et où les questions*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et seraient l'apanage*socio=rien exclusif*socio=rien des partis_politiques*socio=et. Mais l'expérience*socio=ec2 sud-africaine a montré, elle aussi, qu'il y a incompatibilité*socio=rien entre syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 et pratiques*socio=et antidémocratiques - et c'est*socio=rien ainsi que le mouvement_syndical*socio=ac noir est*socio=rien devenu le fer*socio=rien de lance de la lutte*socio=uv1 contre l'apartheid*socio=et. De nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac continuent, pour des raisons*socio=rien politiques*socio=et, à maintenir le mouvement_syndical*socio=ac sous haute*socio=rien surveillance*socio=et. Si beaucoup de nations*socio=te ont ratifié la Convention*socio=et 87 du*socio=rien BIT garantissant la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac, la *socio=rien pleine application *socio=nil de cette convention*socio=et n'est*socio=rien pas encore entrée*socio=rien dans les faits*socio=rien. Beaucoup de pays*socio=ac refusent aux travailleurs*socio=ac le droit*socio=uv1 de s'organiser en dehors de structures*socio=ec1 reconnues et contrôlées par les pouvoirs_publics*socio=et. Dans leur réponse*socio=rien aux enquêtes du*socio=rien BIT, les gouvernements*socio=ac en ont donné des *socio=rien explications différentes,*socio=nil *socio=nil qui n'ont pas toutes *socio=rien été convaincantes.*socio=nil Un gouvernement*socio=ac *socio=nil nigérian faisait savoir*socio=rien que sa décision*socio=rien de n'autoriser qu'un*socio=rien seul*socio=rien syndicat*socio=ac répondait au désir*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac de voir fondre en *socio=rien un seul les*socio=nil nombreux syndicats*socio=ac *socio=nil et les quatre organisations*socio=ac centrales*socio=rien qui existaient auparavant. Le gouvernement*socio=ac égyptien*socio=te cherchait à justifier l'octroi*socio=rien de monopole*socio=ec1 syndical*socio=ac à la Fédération*socio=et des syndicats*socio=ac égyptiens en déclarant que cela était conforme*socio=uv4 aux voeux*socio=rien des travailleurs*socio=ac et correspondait aux besoins*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et notamment des pays_en_développement*socio=uv3. Le gouvernement*socio=ac des Seychelles, enfin, répondait au BIT que le monopole*socio=ec1 légal*socio=et reconnu au Syndicat*socio=ac national*socio=te des travailleurs*socio=ac a été*socio=rien établi "après*socio=rien dissolution volontaire*socio=uv4 de tous les syndicats*socio=ac". En l'absence*socio=rien de syndicats*socio=ac libres*socio=uv2, et privés*socio=et de l'instrument*socio=rien des négociations_collectives*socio=ec1, de nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac se sentent obligés de pratiquer, à l'égard*socio=rien des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel,*socio=nil une*socio=nil politique*socio=et *socio=nil de la main*socio=rien tendue, sous la forme*socio=rien de réglementations*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et de privilèges*socio=uv2 spéciaux*socio=rien. C'est*socio=rien particulièrement le cas*socio=rien lorsque le gouvernement*socio=ac a besoin*socio=uv1, pour se maintenir au pouvoir*socio=et, du*socio=rien soutien*socio=uv3 politique*socio=et de groupements*socio=rien urbains*socio=te puissants*socio=rien. Il en résulte notamment des distorsions*socio=uv4 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 particulièrement graves*socio=rien dans beaucoup de pays*socio=ac où l'action*socio=et syndicale*socio=ac a été*socio=rien réprimée. Gonflement*socio=ec2 excessif*socio=rien des *socio=rien effectifs du secteur_public*socio=et,*socio=nil salaire*socio=ec1 minimum élevé*socio=uv4 et*socio=nil restriction*socio=et du droit*socio=uv1 *socio=nil de licencier - pratiques*socio=et courantes*socio=te au Congo*socio=ac, au Kenya*socio=ac, au Soudan*socio=ac, en Tanzanie*socio=ac et en Zambie*socio=ac dans les années*socio=rien 60 - procédaient de réalités*socio=ec2 politiques*socio=et pour les gouvernements*socio=ac qui avaient pris le pouvoir*socio=et et réprimé l'action*socio=et syndicale*socio=ac après*socio=rien l'indépendance*socio=uv1. Dans l'Égypte*socio=ac des années*socio=rien 50 et 60, le Président*socio=ac Gamal Abdel Nasser avait, pour s'assurer le soutien*socio=uv3 des classes_moyennes*socio=rien des villes*socio=te, promis d'engager dans la fonction_publique*socio=et ceux de leurs enfants*socio=ac qui seraient diplômés*socio=ac d'université*socio=et. Au Bangladesh*socio=ac, dans les années*socio=rien 80, le Général*socio=rien Hussain Mohammad Ershad, à la recherche*socio=ec2, lui aussi, du*socio=rien soutien*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac urbains*socio=te, avait négocié avec la fédération*socio=et nationale*socio=te des syndicats*socio=ac et consenti à relever les salaires*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et, les indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1, les allocations*socio=et et les *socio=et prestations sociales.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil qui ont pratiqué une politique*socio=et de répression des syndicats*socio=ac n'ont pas tous adopté de politique*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 inefficace*socio=uv4 - la Corée*socio=ac d'avant 1987 en *socio=rien est un exemple marquant *socio=nil - et tous ceux qui ont autorisé les syndicats*socio=ac à fonctionner librement n'ont pas pour autant obtenu de *socio=rien bons résultats sur le*socio=nil front des*socio=nil relations professionnelles*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais les probabilités*socio=rien d'adoption*socio=et de législations*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 inefficaces*socio=uv4 sont peut-être plus grandes*socio=rien quand le droit*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac à se faire représenter n'est*socio=rien pas protégé*socio=rien. L'analyse*socio=rien empirique*socio=rien montre que l'existence*socio=rien des libertés*socio=uv politiques*socio=et, qui vont presque toujours de pair*socio=rien avec la liberté*socio=uv1 syndicale*socio=ac, se traduit par *socio=rien un affaiblissement du dualisme*socio=uv *socio=nil dans les marchés_du_travail*socio=ec1 et une *socio=rien extension du secteur formel.*socio=nil Quelques*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil de l'Est*socio=rien ont à la fois*socio=rien restreint l'activité*socio=rien syndicale*socio=ac et enregistré une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil sans autres inconvénients*socio=uv4 qu'une *socio=rien légère tendance au*socio=nil dualisme*socio=uv.*socio=nil *socio=nil Mais il semble que ce soient là des exceptions*socio=rien. Il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien de refuser de reconnaître les droits*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac pour réaliser une croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. On peut déterminer les conditions*socio=rien à mettre en place*socio=rien et les mesures*socio=et à prendre par les pouvoirs_publics*socio=et pour que des syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 puissent favoriser, et non entraver, le développement*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac. L'action*socio=et syndicale*socio=ac a toutes chances*socio=rien de générer efficacité*socio=uv3 et équité*socio=uv1, et les *socio=rien effets négatifs *socio=nil qu'elle pourrait avoir seront probablement réduits au maximum*socio=rien là où il y a des marchés*socio=ec1 des produits*socio=ec compétitifs*socio=uv4, où les négociations_collectives*socio=ec1 se font au niveau*socio=rien des entreprises*socio=ac ou des usines*socio=ec1 et où la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 protège le droit*socio=uv1 qu'a chaque travailleur*socio=ac d'adhérer au syndicat*socio=ac de son choix*socio=uv1 ou de n'adhérer à aucun. Chapitre*socio=rien 13: Faire face*socio=rien à l'insécurité*socio=uv1 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Les chutes brutales de rémunération*socio=ec1 peuvent avoir *socio=rien un impact profond sur le*socio=nil niveau_de_vie*socio=uv1 des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil et de leur famille*socio=uv1. Chômage*socio=ec1, invalidité*socio=et et vieillesse*socio=uv1 sont d'importantes*socio=rien causes*socio=rien de pauvreté*socio=uv1 dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3 et ne font qu'aggraver la situation*socio=rien de ceux qui sont déjà pauvres*socio=uv2. La gestion*socio=ec2 du*socio=rien risque*socio=uv4 prend une *socio=rien importance particulière *socio=nil dans les économies_en_transition*socio=ec1. Pour parer à la menace*socio=rien que les chutes de revenu*socio=ec1 attendues et inattendues*socio=rien font peser sur*socio=rien le niveau_de_vie*socio=uv1, la plupart*socio=rien des sociétés*socio=ac ont mis au point*socio=rien des mécanismes*socio=rien de protection*socio=et. L'épargne*socio=ec1 privée*socio=et, mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv et obligations*socio=uv1 patronales*socio=ac en sont les *socio=rien principaux rouages.*socio=nil Les*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil interviennent quand ces solutions*socio=rien de type*socio=rien informel*socio=uv2 ou privé*socio=et se révèlent insuffisantes*socio=uv4. Les ménages*socio=ac peuvent en effet*socio=rien avoir *socio=rien du mal *socio=nil à emprunter pour couvrir une chute *socio=rien temporaire du revenu*socio=ec1 *socio=nil de leur travail*socio=ec1. Les mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv communautaire*socio=ac ne résistent pas à *socio=rien un choc *socio=nil subi par la communauté*socio=ac ou l'économie*socio=ec1 tout entière*socio=rien, et ils ont tendance*socio=rien à s'affaiblir avec les progrès*socio=uv1 de l'urbanisation*socio=ec1 et le recul*socio=ec de la famille*socio=uv1 élargie. Enfin, le marché*socio=ec1 privé*socio=et n'offre*socio=rien pas, ou guère, de possibilités*socio=rien de s'assurer contre le chômage*socio=ec1 et l'invalidité*socio=et et de se constituer une pension_de_vieillesse*socio=et, en partie*socio=rien à cause*socio=rien des risques*socio=uv4 imputables*socio=uv2 aux effets*socio=rien d'incitations*socio=uv3 perverses comme ceux d'une sélection*socio=rien faussée (seuls*socio=rien ceux qui sont susceptibles*socio=rien d'avoir besoin*socio=uv1 d'assurance*socio=uv1 en contractent une) ainsi que du*socio=rien risque*socio=uv4 moral*socio=uv (une fois*socio=rien assurés, les gens*socio=ac sont moins portés à éviter les comportements*socio=rien dangereux*socio=uv2). Comment les gouvernements*socio=ac peuvent-ils s'y prendre pour combler au mieux les lacunes*socio=uv4 que laissent les arrangements*socio=et de type*socio=rien traditionnel*socio=uv2 et ceux qui passent par le marché*socio=ec1? Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil examine les moyens*socio=ec1 par lesquels les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien peuvent aider les ménages*socio=ac à faire face*socio=rien aux risques*socio=uv4 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1, dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 comme dans le *socio=rien secteur formel.*socio=nil *socio=nil On indique aussi les écueils*socio=rien que les gouvernements*socio=ac pourraient rencontrer de ce fait*socio=rien. Sécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Les*socio=nil travailleurs*socio=ac du secteur informel*socio=uv2,*socio=nil rural*socio=te comme*socio=nil urbain*socio=te,*socio=nil *socio=nil risquent beaucoup plus que ceux *socio=rien du secteur moderne*socio=uv2 *socio=nil de perdre leur revenu*socio=ec1. Mais ils constituent aussi la catégorie*socio=rien de population*socio=ac à laquelle il est*socio=rien le plus difficile*socio=rien d'apporter une plus grande*socio=rien sécurité*socio=uv1 de revenu*socio=ec1 par intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. La perte*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 est*socio=rien le plus souvent associée*socio=rien à la perte*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1, ce qui peut arriver, soit parce qu'il n'y a pas de travail*socio=ec1 - par suite*socio=rien de changements*socio=uv3 saisonniers*socio=rien ou d'une évolution*socio=rien de caractère*socio=rien plus permanent*socio=te dans la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien -, soit par incapacité*socio=rien de travailler pour cause*socio=rien d'invalidité*socio=et physique*socio=rien, de maladie*socio=et ou de vieillesse*socio=uv1. La très *socio=rien grande majorité des*socio=nil travailleurs*socio=ac de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 faible ou*socio=nil intermédiaire *socio=nil n'ont que les arrangements*socio=et de type*socio=rien traditionnel*socio=uv2 pour toute assurance*socio=uv1 contre ces risques*socio=uv4, mais l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et vient souvent les compléter. Les programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et, quand ils sont bien*socio=rien conçus, évitent de se substituer aux transferts*socio=rien de sources*socio=rien privées*socio=et et ont souvent été*socio=rien utilisés pour réduire les risques*socio=uv4 auxquels sont exposés les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Entraide*socio=uv communautaire*socio=ac et*socio=nil transferts de*socio=nil sources privées*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil relations entre*socio=nil employeurs*socio=ac et*socio=nil employés*socio=ac *socio=nil dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 sont régies*socio=rien par la coutume et la tradition*socio=uv1. Pour les salariés*socio=ac, cela comprendra souvent *socio=rien un élément d'*socio=nil assurance*socio=uv1 *socio=nil et de partage*socio=uv1 du*socio=rien risque*socio=uv4, l'employeur*socio=ac acceptant de payer*socio=rien à l'ouvrier*socio=ac un*socio=rien salaire*socio=ec1 fixe tant qu'il demeure employé*socio=ac, quelles que soient les fluctuations*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 saisonnière*socio=rien ou autre. Il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien non plus que l'employeur*socio=ac consente des prêts*socio=ec1 à ceux de leurs employés*socio=ac qui doivent faire face*socio=rien à des dépenses*socio=ec1 inattendues*socio=rien ou qu'il vienne en aide*socio=uv1 à ceux qui sont âgés*socio=rien ou incapables*socio=rien de travailler pour raison*socio=uv de santé*socio=et. Ce type*socio=rien de soutien*socio=uv3 ne fait*socio=rien jamais l'objet*socio=rien d'un*socio=rien accord*socio=et préalable*socio=rien en bonne*socio=rien et due forme*socio=rien. Mais, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, les engagements*socio=ec1 informels*socio=uv2 pris par l'employeur*socio=ac sont une *socio=rien partie importante *socio=nil de codes de conduite*socio=rien jugés socialement acceptables*socio=rien, surtout en milieu*socio=rien rural*socio=te. Laide financière*socio=ec1 apportée par des membres*socio=ac de la famille*socio=uv1 demeure la *socio=rien principale forme de*socio=nil soutien*socio=uv3 *socio=nil et de redistribution*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3. La famille*socio=uv1 élargie est*socio=rien, pour le travailleur*socio=ac et sa famille*socio=uv1 immédiate*socio=rien, une *socio=rien importante source de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil et de sécurité*socio=uv1 supplémentaires*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi qu'en El Salvador*socio=ac, *socio=rien sur un échantillon de*socio=nil pauvres*socio=uv2 de*socio=nil milieux urbains*socio=te,*socio=nil *socio=nil 33% disaient recevoir, de source*socio=rien privée*socio=et, des transferts*socio=rien qui représentaient en moyenne*socio=rien 39% de leur revenu*socio=ec1 total*socio=rien (Tableau*socio=rien 13:1). En Malaisie*socio=ac, ces transferts*socio=rien représentaient près de la *socio=rien moitié du revenu*socio=ec1 du *socio=nil quintile de ménages*socio=ac le plus pauvre*socio=uv2. A Java (Indonésie*socio=ac), près de trois quarts*socio=rien des *socio=ac ménages ruraux *socio=nil venaient en aide*socio=uv1 à d'autres ménages*socio=ac. Outre qu'ils ont pour effet*socio=rien de réduire les inégalités*socio=uv1 de revenu*socio=ec1, ces concours privés*socio=et jouent une *socio=rien importante fonction d'*socio=nil assurance*socio=uv1:*socio=nil *socio=nil ils représentent une aide*socio=uv1 à la vieillesse*socio=uv1 et amortissent les effets*socio=rien de l'invalidité*socio=et, de la maladie*socio=et et du*socio=rien chômage*socio=ec1. Dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, surtout en milieu*socio=rien rural*socio=te, les personnes_âgées*socio=ac comptent sur*socio=rien les jeunes*socio=ac pour leur apporter *socio=rien un complément de*socio=nil revenu*socio=ec1.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil là, d'ailleurs*socio=rien, une des raisons*socio=rien de la mise au monde*socio=rien des enfants*socio=ac. Des études*socio=ec2 réalisées au Kenya*socio=ac et au Pérou*socio=ac ont relevé qu'un*socio=rien quart*socio=rien des transferts*socio=rien privés*socio=et représentait des dons*socio=ec1 aux parents par leurs enfants*socio=ac. Il est*socio=rien prouvé aussi que les ménages*socio=ac frappés par l'invalidité*socio=et, la maladie*socio=et ou le chômage*socio=ec1 reçoivent davantage. Une étude*socio=ec2 concernant le Pérou*socio=ac indique que les malades reçoivent des concours plus importants*socio=rien, et d'autres études*socio=ec2 réalisées à la fois*socio=rien au Pérou*socio=ac et en Indonésie*socio=ac montrent que la probabilité*socio=ec2 de recevoir une aide*socio=uv1 augmente quand on est*socio=rien au chômage*socio=ec1 et qu'il en est*socio=rien de même du*socio=rien montant*socio=ec1 de la prestation*socio=et reçue. Programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et. Les programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et peuvent compléter les aides*socio=uv1 de sources*socio=rien privées*socio=et aux chômeurs*socio=ac pauvres*socio=uv2, à condition*socio=rien que leurs bénéficiaires*socio=ac soient disposés à travailler pour *socio=rien un faible salaire*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil fait *socio=nil que le salaire*socio=ec1 *socio=rien offert est faible a*socio=nil un effet *socio=nil d'autociblage parce que seuls*socio=rien ceux qui sont vraiment*socio=rien dans le besoin*socio=uv1 accepteront de travailler pour si peu. Cette *socio=rien formule est *socio=nil particulièrement appropriée aux périodes*socio=te de récession*socio=ec2, lorsque c'est*socio=rien la *socio=rien seule façon *socio=nil de trouver du*socio=rien travail*socio=ec1. Elle est*socio=rien également bien*socio=rien adaptée aux *socio=te zones rurales en*socio=nil période *socio=nil creuse et elle peut avoir pour avantage accessoire*socio=rien la construction*socio=ec1 ou l'entretien*socio=rien d'importants*socio=rien ouvrages d'infrastructure*socio=ec1. En Éthiopie*socio=ac, par exemple*socio=rien, les participants*socio=ac à ce type*socio=rien de programme*socio=et ont *socio=rien été employés *socio=nil à la construction*socio=ec1 de routes*socio=et et à la lutte*socio=uv1 contre l'érosion*socio=ec2 des sols*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, dans le cadre*socio=rien de ce qui a constitué peut-être l'utilisation*socio=rien la plus importante*socio=rien qui ait été*socio=rien faite jusqu'ici des programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et comme forme*socio=rien de secours dans un*socio=rien pays*socio=ac industriel*socio=ec1, l'Administration*socio=ac des *socio=rien grands chantiers de*socio=nil travaux_publics*socio=et *socio=nil (Works Progress Administration*socio=rien) a fait*socio=rien travailler jusqu'à 20% de tous les travailleurs*socio=ac des États-unis*socio=ac durant la Grande*socio=rien dépression*socio=ec2 des années*socio=rien 30. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont, eux aussi, *socio=rien fait un large usage des*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil travaux_publics*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil programme*socio=et *socio=nil "vivres contre travail*socio=ec1" au Zimbabwe*socio=ac et le Fonds*socio=ec1 d'aide_sociale*socio=et d'urgence*socio=rien en Bolivie*socio=ac assurent *socio=rien un minimum de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et d'aliments*socio=ec1 à certains des pauvres*socio=uv2. Dans l'État*socio=ac indien*socio=ac du*socio=rien Maharashtra, le Programme*socio=et de garantie de l'emploi*socio=ec1 (Employment*socio=rien Guarantee Scheme) utilise la fiscalité*socio=et pour opérer une redistribution*socio=et de revenus*socio=ec1 entre les *socio=te zones urbaines riches*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil et en particulier*socio=rien Bombay, et les pauvres*socio=uv2 qui travaillent en milieu*socio=rien rural*socio=te. Le Chili*socio=ac a, durant les récessions *socio=rien du milieu des*socio=nil années *socio=nil 70 et *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80, lancé de grands*socio=rien programmes*socio=et urbains*socio=te de travaux_publics*socio=et financés par l'État*socio=ac. Comme le programme*socio=et indien*socio=ac, les programmes*socio=et chiliens*socio=ac avaient pour principal*socio=rien objectif*socio=uv4 de créer des emplois*socio=ec1: aux *socio=rien pires moments *socio=nil de la récession*socio=ec2 *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80, ils ont fait*socio=rien travailler plus de 10% de la main-d'_oeuvre*socio=rien. En décembre*socio=rien 1988, *socio=rien un an après la*socio=nil vigoureuse*socio=uv reprise*socio=nil économique*socio=ec1 du Chili*socio=ac,*socio=nil ce*socio=nil pourcentage *socio=nil était tombé au-dessous de 0, 1%. Les programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et ont en général*socio=rien plus de chances*socio=rien de réussir là où la *socio=rien main-d'_oeuvre est *socio=nil relativement mobile et où il existe une tradition*socio=uv1 de travaux_communautaires*socio=ec. Lorsque les travailleurs*socio=ac peuvent se déplacer, le *socio=rien site du programme*socio=et peut*socio=nil être *socio=nil déterminé principalement par la qualité*socio=rien des projets*socio=rien. Les travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 public*socio=et acceptent généralement pour cela de déménager, tout au moins temporairement*socio=rien. Mais l'existence*socio=rien d'obstacles*socio=rien à la mobilité*socio=uv3 de la *socio=rien main-d'_oeuvre fait *socio=nil perdre de leur efficacité*socio=uv3 à ces programmes*socio=et - certaines*socio=rien études*socio=ec2 ont montré que c'est*socio=rien la raison*socio=uv pour laquelle les programmes*socio=et chinois*socio=rien de travaux_publics*socio=et ont eu plus de mal*socio=rien à atteindre les pauvres*socio=uv2. La participation*socio=uv3 de la communauté*socio=ac accroît considérablement*socio=rien les chances*socio=rien de succès*socio=uv1. Des études*socio=ec2 réalisées au Niger*socio=ac et au Sénégal*socio=ac indiquent que les communautés*socio=ac qui ont une forte*socio=rien tradition*socio=uv1 de mise en commun*socio=uv2 des emplois*socio=ec1 peuvent aider à mobiliser des travailleurs*socio=ac et à faciliter la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 publics*socio=et, comme dans le cas*socio=rien d'une production*socio=ec1 locale*socio=te réalisée dans des champs*socio=rien communs*socio=uv4 pour un*socio=rien élevage*socio=ec1 de bétail*socio=ec1 commun*socio=uv2 ou de *socio=rien simples systèmes d'*socio=nil entraide*socio=uv locale*socio=te.*socio=nil Le*socio=nil niveau des*socio=nil salaires*socio=ec1 offerts est *socio=nil d'une *socio=rien grande importance *socio=nil pour cibler l'aide*socio=uv1 de ces programmes*socio=et sur*socio=rien les plus nécessiteux*socio=rien. La perspective*socio=rien d'un*socio=rien salaire*socio=ec1 élevé*socio=uv4 pourra attirer des travailleurs*socio=ac qui ne sont pas si pauvres*socio=uv2 et, les budgets*socio=ec1 étant limités, il pourra ainsi y avoir moins d'emplois*socio=ec1 pour ceux qui en auraient vraiment*socio=rien besoin*socio=uv1. L'importance*socio=rien du*socio=rien salaire*socio=ec1 pour le succès*socio=uv1 des programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et est*socio=rien démontrée par le programme*socio=et du*socio=rien Maharashtra, en Inde*socio=ac, programme*socio=et qui a pour but*socio=rien de garantir un*socio=rien emploi*socio=ec1 à ceux qui en demandent. Au cours*socio=rien de ses 15 *socio=rien premières années d'*socio=nil existence,*socio=nil le*socio=nil salaire*socio=ec1 *socio=nil payé a *socio=rien été égal aux*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil pratiqués dans la région*socio=te pour une main-d'_oeuvre*socio=rien agricole*socio=ec1 occasionnelle*socio=rien sans spécialisations. Mais, en 1988, le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien légal*socio=et ayant été*socio=rien doublé, les salaires*socio=ec1 ont été*socio=rien fortement relevés. L'effet*socio=rien de cette augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1, associé*socio=rien à des pressions*socio=ec2 budgétaires*socio=et, a pratiquement éliminé la garantie d'emploi*socio=ec1 dans l'année*socio=rien qui a suivi le relèvement*socio=ec2 des salaires*socio=ec1. La plupart*socio=rien des programmes*socio=et de travaux_publics*socio=et ont deux objectifs*socio=uv4 en vue*socio=rien: venir en aide*socio=uv1 aux travailleurs*socio=ac qui sont dans le besoin*socio=uv1 et créer *socio=rien un bien public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Ils doivent donc être*socio=rien gérés avec souplesse*socio=uv3 afin de pouvoir*socio=rien répondre aux changements*socio=uv3 qui peuvent se produire sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et surtout *socio=rien être capables *socio=nil de créer rapidement un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre d'*socio=nil emplois*socio=ec1 en*socio=nil temps de*socio=nil crise*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Il faut donc qu'il y ait une grande*socio=rien réserve*socio=ec de projets*socio=rien dont le degré*socio=rien de priorité*socio=uv4 soit bien*socio=rien établi. En période*socio=te normale*socio=rien, il devrait suffire d'entreprendre un*socio=rien programme*socio=et minimum*socio=rien d'investissements*socio=ec1 à rentabilité*socio=ec1 élevée*socio=uv4. Il deviendra alors possible*socio=rien, en temps*socio=rien de crise*socio=uv2, de créer davantage d'emplois*socio=ec1 en faisant exécuter certains des projets*socio=rien de moindre*socio=rien priorité*socio=uv4 tenus en réserve*socio=rien. sécurité_du_revenu*socio=ec1 pour le *socio=rien secteur formel.*socio=nil Les*socio=nil dispositions de*socio=nil partage*socio=uv1 du risque*socio=uv4 sont*socio=nil chose courante*socio=te *socio=nil dans les contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1 *socio=rien du secteur formel.*socio=nil *socio=nil Mais les *socio=rien solutions du secteur_privé*socio=et *socio=nil sont souvent insuffisantes*socio=uv4 *socio=rien du fait *socio=nil qu'elles ne peuvent pas assurer contre les chocs*socio=ec2 qui touchent l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et parce que le marché*socio=ec1 de l'assurance*socio=uv1 ne fonctionne pas parfaitement. C'est*socio=rien pourquoi la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac sont amenés à pourvoir à la sécurité_du_revenu*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil Il*socio=nil est très*socio=nil important *socio=nil que ces programmes*socio=et soient bien*socio=rien conçus. Il y a fort*socio=rien à craindre que ceux qui seront les premiers*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de l'assurance*socio=uv1 sociale*socio=et - généralement les travailleurs*socio=ac de condition*socio=rien relativement aisée - le soient aux dépens*socio=uv2 des autres travailleurs*socio=ac. Allocations*socio=et de chômage*socio=ec1. Presque tous les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1, ainsi que ceux d'europe_de_l'_est*socio=rien et de l'ex-union_soviétique*socio=ac, ont mis en place*socio=rien des systèmes*socio=rien d'allocation*socio=et de chômage*socio=ec1. Ces pays*socio=ac sont confrontés à deux *socio=rien importantes questions:*socio=nil *socio=nil comment financer ces systèmes*socio=rien? Et quelles mesures*socio=et prendre pour s'assurer qu'ils ne fausseront pas le jeu*socio=rien des incitations*socio=uv3 en décourageant les chômeurs*socio=ac de chercher un*socio=rien emploi*socio=ec1? *socio=rien Un bon système d'*socio=nil allocations*socio=et de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil devrait idéalement exiger que tous les travailleurs*socio=ac - ou leur employeur*socio=ac, qui en répercuterait ensuite le coût*socio=ec1 sur*socio=rien eux par une réduction*socio=ec2 de leur salaire*socio=ec1 - paient pour s'assurer selon *socio=rien un barème *socio=nil qui varierait en *socio=rien fonction du *socio=nil plus ou moins de probabilités*socio=rien qu'ils auraient de perdre leur emploi*socio=ec1. Dans la pratique*socio=rien, toutefois, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac financent les allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 au moyen*socio=rien d'une taxe*socio=et uniforme*socio=uv4 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1, ce qui veut dire que les employeurs*socio=ac stables*socio=uv4 et leurs travailleurs*socio=ac financent les prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 pour les employeurs*socio=ac plus instables*socio=uv4. Les États-unis*socio=ac essaient de parer à ce problème*socio=uv4 au moyen*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien qui tient compte*socio=rien de l'expérience*socio=ec2: l'assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1 est*socio=rien financée par prélèvement*socio=ec1 d'une taxe*socio=et sur*socio=rien les salaires*socio=ec1, variable selon qu'il est*socio=rien plus ou moins probable*socio=uv4 que l'employeur*socio=ac sera contraint de procéder à des licenciements*socio=ec1, déclenchant ainsi le mécanisme*socio=rien des allocations*socio=et de chômage*socio=ec1, mécanisme*socio=rien assorti d'un*socio=rien plancher et d'un*socio=rien plafond*socio=ec1. En élevant le coût*socio=ec1 de l'assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1 pour des *socio=rien activités génératrices de*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil ce*socio=nil type de*socio=nil système établit*socio=nil un lien automatique *socio=nil entre sorties et rentrées de fonds*socio=ec1, et incite à rechercher des formes*socio=rien d'emplois*socio=ec1 plus stables*socio=uv4. Mais ces systèmes*socio=rien sont d'une *socio=rien grande complexité administrative.*socio=nil Des*socio=nil allocations*socio=et de*socio=nil chômage*socio=ec1 trop*socio=nil généreuses *socio=nil risquent de dissuader certains de chercher sérieusement du*socio=rien travail*socio=ec1 ou d'accepter des offres*socio=rien de travail*socio=ec1 qui ne correspondraient pas à ce qu'ils cherchent. Les pays*socio=ac remédient à ce problème*socio=uv4 en modifiant la durée*socio=te et le montant*socio=ec1 de l'allocation*socio=et de chômage*socio=ec1. La fraction*socio=rien de salaire*socio=ec1 que représente l'allocation*socio=et diminue généralement avec le temps*socio=rien, de sorte*socio=rien que le travailleur*socio=ac se trouve ainsi de plus en plus incité, le temps*socio=rien passant, à trouver un*socio=rien emploi*socio=ec1. Les bureaux*socio=rien d'assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1 peuvent obliger leurs bénéficiaires*socio=ac à accepter des offres*socio=rien d'emploi*socio=ec1, à suivre des stages*socio=ec1 ou à venir en personne*socio=rien percevoir le montant*socio=ec1 de leur allocation*socio=et, et certains excluent du*socio=rien bénéfice*socio=uv1 des allocations*socio=et ceux qui quittent volontairement leur emploi*socio=ec1. Deux principes*socio=ec2 se dégagent de l'expérience*socio=ec2 des pays_industriels*socio=ec1 en matière*socio=rien d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1: elles devraient, dans toute la *socio=rien mesure du possible,*socio=nil être *socio=nil liées à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 et il faut éviter de créer des bénéficiaires*socio=ac d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 qui en arriveraient à ne plus pouvoir*socio=rien s'en passer. La majorité*socio=rien des pays*socio=ac limitent la durée*socio=te du*socio=rien droit*socio=uv1 aux prestations*socio=et dans l'espoir*socio=uv1 de réduire ainsi la durée*socio=te de l'état*socio=ac de chômeur*socio=ac et de rendre celui-ci moins tributaire*socio=rien de son allocation*socio=et. Ils continuent généralement à assurer aux gens*socio=ac *socio=rien un minimum d'*socio=nil assistance_sociale*socio=et *socio=nil lorsqu'ils cessent d'avoir droit*socio=uv1 aux allocations*socio=et pour éviter qu'ils ne se trouvent purement et simplement précipités dans la pauvreté*socio=uv1. A cette forme*socio=rien d'assistance*socio=uv1 vient parfois s'ajouter *socio=rien un certain type de*socio=nil formation*socio=et:*socio=nil *socio=nil on veut ainsi fournir au chômeur*socio=ac de quoi vivre*socio=rien, tout en augmentant ses chances*socio=rien de retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1. Réglementation*socio=et relative*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 utilisent rarement les systèmes*socio=rien d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 parce qu'ils sont compliqués et coûteux*socio=ec2 à administrer. Beaucoup ont introduit, à la place*socio=rien, *socio=rien un système de*socio=nil réglementation*socio=et de*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil de l' emploi*socio=ec1 qui rend les licenciements*socio=ec1 difficiles*socio=rien. Une certaine*socio=rien réglementation*socio=et en la matière*socio=rien peut *socio=rien être nécessaire pour*socio=nil combattre les*socio=nil pratiques*socio=et *socio=nil injustes, mais *socio=rien un excès de*socio=nil réglementation*socio=et *socio=nil peut décourager la création_d'_emplois*socio=ec1. D'après*socio=rien certains observateurs, les réglementations*socio=et de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 au Brésil*socio=ac, en Inde*socio=ac, au Pérou*socio=ac et au Zimbabwe*socio=ac ont conduit les employeurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil à se montrer plus prudents*socio=rien quand il s'agit d'engager des permanents*socio=te, ce qui a pour effet*socio=rien de ralentir le taux*socio=rien de création_d'_emplois*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien. Par les obstacles*socio=rien qu'elle met ainsi à la création_d'_emplois*socio=ec1, une réglementation*socio=et de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 trop contraignante*socio=uv2 risque*socio=uv4 de protéger ceux qui ont un*socio=rien emploi*socio=ec1 salarié*socio=ac aux dépens*socio=uv2 des exclus*socio=ac - les chômeurs*socio=ac et les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil ainsi que *socio=rien du secteur rural*socio=te.*socio=nil La*socio=nil législation*socio=et relative *socio=nil à la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 vise souvent à décourager les licenciements*socio=ec1 arbitraires*socio=uv4 en prévoyant des poursuites*socio=rien contre les employeurs*socio=ac qui licencieraient sans raison*socio=uv valable*socio=rien. La législation*socio=et mexicaine oblige les employeurs*socio=ac à donner *socio=rien un mois de*socio=nil préavis *socio=nil à ceux qu'ils envisagent de licencier et à leur verser une indemnité de licenciement*socio=ec1 d'au moins trois mois*socio=rien de salaire*socio=ec1. Si les raisons*socio=rien ne sont pas jugées valables*socio=rien, l'indemnité de licenciement*socio=ec1 est*socio=rien majorée de 20 jours*socio=rien de salaire*socio=ec1 par année*socio=rien passée au service*socio=rien de l'employeur*socio=ac. On voit le problème*socio=uv4 que risque*socio=uv4 de créer ce type*socio=rien de formule*socio=rien si, comme cela arrive dans beaucoup de pays*socio=ac, on entend uniquement*socio=rien par "raisons*socio=rien valables*socio=rien" les cas*socio=rien d'inconduite grave*socio=rien, sans admettre comme valables*socio=rien les causes*socio=rien économiques*socio=ec1. Dans ces pays*socio=ac, la restructuration*socio=et des entreprises*socio=ac entraîne généralement de graves*socio=rien différends*socio=uv2 entre employeurs*socio=ac et employés*socio=ac et un*socio=rien assez important*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de ressources*socio=ec1. Les différends*socio=uv2 finissent souvent par se régler devant*socio=rien les tribunaux*socio=ac, ce qui introduit *socio=rien un élément d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 sur les*socio=nil indemnités*socio=ec1 *socio=nil que les travailleurs*socio=ac licenciés*socio=rien recevront effectivement. Sri Lanka fournit un*socio=rien autre exemple*socio=rien de réglementation*socio=et de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 qui risque*socio=uv4 de porter préjudice*socio=et au *socio=rien bon fonctionnement du marché_du_travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Outre qu'elle oblige les employeurs*socio=ac à verser des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et à contribuer à des fonds*socio=ec1 de prévoyance, la législation*socio=et sri-lankaise restreint sérieusement la marge de manoeuvre*socio=rien des entreprises*socio=ac en la matière*socio=rien. Les entreprises*socio=ac de plus de 15 employés*socio=ac dont pas le droit*socio=uv1 de licencier pour des motifs*socio=rien non disciplinaires sans le consentement*socio=rien écrit des travailleurs*socio=ac touchés par cette mesure*socio=rien. Pour obtenir*socio=rien ce consentement*socio=rien, les entreprises*socio=ac consentent habituellement d'importantes*socio=rien indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 supérieures*socio=rien à ce qui est*socio=rien imposé par la loi*socio=et. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien, dans ces conditions*socio=rien, que beaucoup d'entreprises*socio=ac n'engagent de personnel*socio=ac qu'à titre*socio=ec occasionnel*socio=rien ou au jour*socio=rien le jour*socio=rien, ou qu'elles aient recours*socio=ec1 à la formule*socio=rien de la sous-traitance*socio=ec1. Indemnité de licenciement*socio=ec1. Au lieu*socio=rien de réglementations*socio=et restrictives*socio=uv4 en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac cherchent à répondre aux préoccupations*socio=uv4 réelles*socio=ec2 des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil en imposant aux entreprises*socio=ac de verser aux employés*socio=ac qu'elles licencient une indemnité forfaitaire. Idéalement, le montant*socio=ec1 précis*socio=rien de cette indemnité serait négocié entre travailleurs*socio=ac et employeurs*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et exerçant en la *socio=rien matière un certain droit*socio=uv1 de*socio=nil regard *socio=nil afin de pourvoir aux exigences*socio=ec2 de l'équité*socio=uv1. Les travailleurs*socio=ac qui bénéficieraient de cette assurance*socio=uv1 en supporteraient normalement au moins une partie*socio=rien des coûts*socio=ec1, soit directement, soit indirectement par une réduction*socio=ec2 de leur salaire*socio=ec1. Mais cette *socio=rien formule est *socio=nil rarement appliquée, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac préférant fixer par *socio=rien voie administrative les*socio=nil indemnités*socio=ec1 de*socio=nil licenciement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil lesquelles sont souvent trop élevées*socio=uv4. Si les salaires*socio=ec1 sont tout à fait*socio=rien flexibles*socio=uv4, ceci peut ne pas poser de problèmes*socio=uv4, parce que les employeurs*socio=ac pourront, dans ce cas*socio=rien, compenser le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 des licenciements*socio=ec1 par une réduction*socio=ec2 des salaires*socio=ec1. Mais, dans le *socio=rien cas contraire,*socio=nil le*socio=nil coût*socio=ec1 additionnel à*socio=nil payer risque*socio=uv4 *socio=nil de décourager l'emploi*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac, employeurs*socio=ac et travailleurs*socio=ac essaient de tourner cette obligation*socio=uv1 par la pratique*socio=et des contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée ou de l'embauche*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien, faisant ainsi échouer l'objet*socio=rien de la législation*socio=et. Il n'est*socio=rien pas facile*socio=rien de déterminer le niveau*socio=rien des indemnités*socio=ec1 de cessation de services*socio=ec1 qui protégerait le droit*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac licenciés*socio=rien sans imposer de charges*socio=rien trop lourdes aux entreprises*socio=ac qui auraient besoin*socio=uv1 d'alléger leurs effectifs*socio=rien. Il n'y a pas de formule*socio=rien magique*socio=uv pour parvenir à cet équilibre*socio=uv3, mais la pratique*socio=et des négociations_collectives*socio=ec1 entre employeurs*socio=ac et syndicats*socio=ac libres*socio=uv2 peut donner des résultats*socio=rien plus satisfaisants*socio=uv4 qu'un*socio=rien diktat de l'État*socio=ac. Le patronat*socio=ac et les représentants*socio=ac des salariés*socio=ac devraient être*socio=rien autorisés à négocier la totalité*socio=rien de l'enveloppe salariale*socio=ec1 et pouvoir*socio=rien échanger des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 plus fortes*socio=rien contre des salaires*socio=ec1 moins élevés*socio=uv4 ou des conditions_de_travail*socio=ec1 moins agréables*socio=rien. Dans ces conditions*socio=rien, la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 établirait le principe*socio=ec2 de la sécurité_du_revenu*socio=ec1 par le paiement*socio=ec1 d'indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et en définirait peut-être un*socio=rien montant*socio=ec1 maximum*socio=rien, laissant aux entreprises*socio=ac le soin*socio=rien d'en déterminer le montant*socio=ec1 exact*socio=rien. Le rôle*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et serait de protéger les droits*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac aux négociations_collectives*socio=ec1 et d'aider au règlement*socio=et des différends*socio=uv2. Les accords*socio=et conclus de cette manière*socio=rien auraient plus de chances*socio=rien de concilier le désir*socio=uv1 de sécurité*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac et les réalités*socio=ec2 du*socio=rien marché*socio=ec1 et seraient plus faciles*socio=rien à faire respecter que des dispositions*socio=rien législatives*socio=et en matière*socio=rien d'indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1. Une autre solution*socio=rien serait que les pouvoirs_publics*socio=et décident de payer*socio=rien eux-mêmes les indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et d'en imputer le financement*socio=ec1 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 générales*socio=rien. Le niveau*socio=rien auquel seraient fixées les indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 n'aurait alors pas d'effet*socio=rien sur*socio=rien les niveaux*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 dans les entreprises*socio=ac puisque, dans ce cas*socio=rien, le coût*socio=ec1 en serait supporté par le contribuable*socio=ac. Mais cette approche ne va pas sans poser de gros*socio=rien problèmes*socio=uv4. Elle incite les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac à multiplier les rotations de main-d'_oeuvre*socio=rien. Elle pourrait, par exemple*socio=rien, encourager les entreprises*socio=ac à licencier des travailleurs*socio=ac en période*socio=te de ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien pour les engager à nouveau*socio=rien une fois*socio=rien que l'activité*socio=rien aurait repris, laissant le coût*socio=ec1 des licenciements*socio=ec1 aux frais*socio=ec1 de l'État*socio=ac. Ce que disent les faits*socio=rien. Beaucoup d'observateurs pensent que les réglementations*socio=et relatives*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 et au paiement*socio=ec1 d'une indemnité de licenciement*socio=ec1 adoptées dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil ainsi que de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien ont eu pour effet*socio=rien de réduire les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Mais très peu d'études*socio=ec2 empiriques*socio=rien accréditent cette opinion*socio=ec2 et encore moins ont essayé d'évaluer l'ampleur*socio=rien de cet effet*socio=rien. On ne peut rien*socio=rien conclure de ce que l'on peut observer dans les pays_industriels*socio=ec1 où ces réglementations*socio=et sont rigoureusement appliquées. Une analyse*socio=rien de 1991 sur*socio=rien une *socio=ec1 industrie sidérurgique européenne*socio=ac en*socio=nil perte*socio=ec2 de*socio=nil vitesse*socio=rien *socio=nil a relevé que l'application*socio=rien, sur*socio=rien le continent*socio=ac, de garanties très strictes*socio=rien en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 a conduit à des pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1 moins nombreuses*socio=rien qu'au Royaume-uni*socio=ac, où la politique*socio=et suivie en la matière*socio=rien relevait davantage du*socio=rien laissez-faire*socio=ec. Par contre, l'expérience*socio=ec2 de l'Espagne*socio=ac fournit *socio=rien un exemple très*socio=nil probant d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 consécutive*socio=rien à un*socio=rien allégement*socio=ec de la réglementation*socio=et. L'introduction*socio=rien, en 1980, de la formule*socio=rien des contrats*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée et son expansion*socio=ec2 en 1984 ont *socio=rien été associées *socio=nil à la croissance*socio=uv3 globale*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, impulsée presque exclusivement par la multiplication*socio=rien des contrats*socio=ec1 à durée*socio=te déterminée, plus rapide*socio=rien que ne le laissaient attendre les tendances*socio=rien passées*socio=te de la productivité*socio=uv et l'expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1. On a analysé, en Inde*socio=ac et au Zimbabwe*socio=ac, les réglementations*socio=et très strictes*socio=rien que ces pays*socio=ac ont adoptées en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 et qui obligent les entreprises*socio=ac à obtenir*socio=rien l'autorisation*socio=rien préalable*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et avant de licencier. Cette analyse*socio=rien a relevé que des rigidités*socio=uv3 de salaires*socio=ec1 empêchaient les entreprises*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil de répercuter le coût*socio=ec1 de la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 sur*socio=rien leurs employés*socio=ac. Elles étaient conduites de ce fait*socio=rien à engager un*socio=rien personnel*socio=ac moins nombreux*socio=rien. L'étude*socio=ec2 a calculé qu'en moyenne*socio=rien ces réglementations*socio=et réduisaient de 18% l'emploi*socio=ec1 de *socio=rien type formel *socio=nil dans 35 secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien en Inde*socio=ac et de 25% dans 29 secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien au Zimbabwe*socio=ac. Une étude*socio=ec2 des marchés_du_travail*socio=ec1 rural*socio=te dans le *socio=rien nord-est du Brésil*socio=ac *socio=nil vient confirmer la possibilité*socio=rien d'un*socio=rien impact*socio=rien négatif*socio=uv de la législation*socio=et concernant la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1. La Loi*socio=et brésilienne*socio=ac de 1963 relative*socio=rien à la main-d'_oeuvre*socio=rien rurale*socio=te disposait que les contrats*socio=ec1 de *socio=ec1 travail agricole *socio=nil devaient respecter *socio=rien un minimum de*socio=nil normes*socio=et,*socio=nil *socio=nil dont l'obligation*socio=uv1 de verser une indemnité en cas*socio=rien de licenciement*socio=ec1. C'est*socio=rien ce qui a pu conduire les entreprises*socio=ac à engager du*socio=rien personnel*socio=ac temporaire*socio=rien (occasionnel*socio=rien) plutôt que permanent*socio=te. Si, globalement, l'emploi*socio=ec1 a augmenté dans la région*socio=te dans les années*socio=rien 60, les emplois*socio=ec1 permanents*socio=te sont tombés de 45 à 39% de l'emploi*socio=ec1 en saison*socio=rien d'activité*socio=rien maximale*socio=rien. Ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien inversé dans les années*socio=rien 70, le ratio*socio=rien augmentant jusqu'à atteindre 65% en 1980. Mais l'étude*socio=ec2 faisait valoir que, sans la réglementation*socio=et relative*socio=rien au versement*socio=ec1 d'une indemnité de licenciement*socio=ec1, l'emploi*socio=ec1 permanent*socio=te aurait augmenté tout au long*socio=rien de cette période*socio=te. Elle concluait que la législation*socio=et brésilienne*socio=ac a peut-être eu *socio=rien un effet pervers*socio=nil du fait *socio=nil qu'elle a entraîné une réduction*socio=ec2 appréciable*socio=rien des contrats*socio=ec1 permanents*socio=te. Toutes les études*socio=ec2 ne font pas apparaître l'impact*socio=rien négatif*socio=uv des réglementations*socio=et relatives*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 et au paiement*socio=ec1 d'une indemnité de licenciement*socio=ec1 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 de *socio=rien type formel *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien ainsi que, dans le cadre*socio=rien d'une enquête*socio=ec2 réalisée par le BIT, presque toutes les entreprises*socio=ac malaysiennes déclaraient que la législation*socio=et relative*socio=rien à la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 n'avait pas d'incidence*socio=rien sur*socio=rien leurs effectifs*socio=rien. Mais l'effet*socio=rien négatif*socio=uv que le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 à payer*socio=rien pour licencier peut avoir sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil a conduit plusieurs pays*socio=ac à revoir leur législation*socio=et en matière*socio=rien de sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1 et d'indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1. Le Sénégal*socio=ac a révisé son code_du_travail*socio=ec1 dans le sens*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 des licenciements*socio=ec1. L'Argentine*socio=ac a, dans sa législation*socio=et sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 de l' emploi*socio=ec1, ajouté les "causes*socio=rien économiques*socio=ec1" à la liste de celles qui autorisent à licencier. Et, dans une série de réformes*socio=et qui a commencé en 1978, le Chili*socio=ac a systématiquement réduit les montants*socio=ec1 des indemnités*socio=ec1 que les tribunaux*socio=ac peuvent accorder aux travailleurs*socio=ac. Des programmes*socio=et pour aider ceux qui ne peuvent pas travailler. Chantiers*socio=rien de travaux_publics*socio=et et assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1 n'ont aucun sens*socio=rien pour ceux que leur invalidité*socio=et ou leur *socio=rien grand âge *socio=nil empêche de travailler. Les handicapés*socio=ac et les personnes_âgées*socio=ac qui n'ont aucun passé*socio=te d'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil sont en *socio=rien grande partie *socio=nil à la merci*socio=rien, dans la plupart*socio=rien des sociétés*socio=ac, des structures*socio=ec1 d'entraide*socio=uv familiale*socio=et et communautaire*socio=ac. Il existe, toutefois, quelques formes*socio=rien plus institutionnalisées d'aide*socio=uv1 aux pauvres*socio=uv2 sans travail*socio=ec1 qui ont donné de *socio=rien bons résultats.*socio=nil C'*socio=nil est le*socio=nil cas,*socio=nil au*socio=nil Bangladesh*socio=ac,*socio=nil du programme*socio=et d'_aide*socio=uv1 aux*socio=nil catégories de*socio=nil population*socio=ac vulnérable*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil qui alimente en céréales*socio=ec1 un*socio=rien demi-million environ de femmes*socio=ac et d'enfants*socio=ac des campagnes*socio=rien, concentrant son action*socio=et sur*socio=rien les régions*socio=te à haut*socio=rien risque*socio=uv4 et faisant appel*socio=rien aux responsables*socio=ac locaux*socio=te pour l'identification*socio=rien des nécessiteux*socio=rien. Dans l'État*socio=ac du*socio=rien Kerala, en Inde*socio=ac, un*socio=rien programme*socio=et pour ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 dont on a préalablement évalué les moyens*socio=ec1 apporte à ses bénéficiaires*socio=ac une modeste*socio=rien pension*socio=et suffisante*socio=rien pour permettre aux personnes_âgées*socio=ac de recevoir des soins*socio=rien à domicile*socio=rien sans se substituer pour autant à des systèmes*socio=rien d'entraide*socio=uv de type*socio=rien traditionnel*socio=uv2 qui ont fait*socio=rien la preuve*socio=ec2 de leur efficacité*socio=uv3. Pour les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil et dans les sociétés*socio=ac plus riches*socio=uv2, y compris dans beaucoup de pays*socio=ac en transition*socio=uv3, d'authentiques systèmes*socio=rien d'assistance_sociale*socio=et, d'allocations*socio=et d'invalidité*socio=et et de pensions*socio=et constituent souvent une *socio=rien source majeure de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil pour ceux qui ne peuvent pas travailler. Les systèmes*socio=rien d'invalidité*socio=et et de pension*socio=et prennent en partie*socio=rien la forme*socio=rien de programmes*socio=et d'assurances rattachés aux contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1 au moyen*socio=rien de paiements*socio=ec1 effectués par les employeurs*socio=ac ou les travailleurs*socio=ac. Cette articulation entre prestations*socio=et reçues et contributions*socio=uv1 versées *socio=rien est importante;*socio=nil on*socio=nil risque*socio=uv4 *socio=nil sinon d'inciter à éviter tout paiement*socio=ec1, par exemple*socio=rien en passant dans le *socio=rien secteur du travail*socio=ec1 informel*socio=uv2 ou*socio=nil occasionnel.*socio=nil *socio=nil Ceci peut conduire à la faillite*socio=ec1 des systèmes*socio=rien et à des transferts*socio=rien de redistribution*socio=et. Des systèmes*socio=rien de pension*socio=et et d'allocation*socio=et d'invalidité*socio=et généreux*socio=rien peuvent aussi inciter les individus*socio=ac à cesser de travailler plus tôt qu'ils ne l'auraient fait*socio=rien autrement. Une récente*socio=rien étude*socio=ec2 de la banque_mondiale*socio=te a évalué les problèmes*socio=uv4 que soulève l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien rapport*socio=rien entre les prestations*socio=et reçues et les contributions*socio=uv1 versées et celui des distorsions*socio=uv4 d'incitations*socio=uv3 en matière*socio=rien de pension*socio=et. Elle a relevé que beaucoup de systèmes*socio=rien ne sont pas viables*socio=uv4 et que le refus de payer*socio=rien pose *socio=rien un gros problème*socio=uv4 *socio=nil dans des pays*socio=ac comme la Jamaïque*socio=ac, le Rwanda*socio=ac, l'Uruguay*socio=ac et la Turquie*socio=ac. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'europe_de_l'_est*socio=rien et de l'ex-union_soviétique*socio=ac s'apprêtent peut-être à connaître ce genre*socio=rien de crise*socio=uv2. Un*socio=rien autre problème*socio=uv4 est*socio=rien qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de cibler les prestations*socio=et sur*socio=rien ceux qui en ont véritablement*socio=rien besoin*socio=uv1. Les pays*socio=ac riches*socio=uv2 utilisent souvent des systèmes*socio=rien d'allocation*socio=et de prestations*socio=et en rapport*socio=rien avec le niveau*socio=rien des ressources*socio=ec1, mais les *socio=rien charges administratives *socio=nil en sont lourdes. Mieux vaut pour les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, parce qu'ils sont plus pratiques*socio=et, recourir à des systèmes*socio=rien qui ciblent un*socio=rien état*socio=ac étroitement associé*socio=rien au besoin*socio=uv1, comme le veuvage, la monoparentalité, ou la présence*socio=rien dans la famille*socio=uv1 d'un*socio=rien handicapé ou d'un*socio=rien grand*socio=rien invalide. En *socio=rien dépit du risque*socio=uv4 *socio=nil qu'ils courent de décourager ainsi l'expansion*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur formel,*socio=nil la*socio=nil plupart des*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil interviennent massivement en matière*socio=rien de sécurité_du_revenu*socio=ec1. Beaucoup ont obtenu de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Les*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil travaux_publics*socio=et *socio=nil sont souvent un*socio=rien excellent moyen*socio=rien pour apporter la sécurité_du_revenu*socio=ec1 aux travailleurs*socio=ac en chômage*socio=ec1 *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 et*socio=nil du secteur rural*socio=te,*socio=nil *socio=nil et pour compléter les mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv communautaire*socio=ac et autres filets*socio=rien de protection*socio=et pour les pauvres*socio=uv2. Les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien qui n'ont pas tous les moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et qu'il faudrait obtiennent, avec des systèmes*socio=rien à base*socio=rien d'indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 pour travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel,*socio=nil de*socio=nil préférence*socio=uv4 *socio=nil par la voie*socio=rien des négociations_collectives*socio=ec1, de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil qu'avec la formule*socio=rien de l'assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre que ces différents*socio=rien types de régime*socio=et et systèmes*socio=rien de pensions*socio=et donnent de *socio=rien bons résultats *socio=nil quand ils sont en *socio=rien grande partie *socio=nil autofinancés, avec étroite*socio=rien correspondance entre le payeur et le bénéficiaire*socio=ac, et qu'ils incitent le moins possible*socio=rien à cesser de travailler ou à opter pour des formes*socio=rien de travail*socio=ec1 informel*socio=uv2 ou occasionnel*socio=rien. Chapitre*socio=rien 14: L'État*socio=ac comme employeur*socio=ac. L'époque*socio=te où l'État*socio=ac avait des pouvoirs*socio=et tentaculaires est*socio=rien révolue. Tandis qu'un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien les pays*socio=ac s'acheminent vers des systèmes*socio=rien d'économie*socio=ec1 ouverts*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 et moins lourdement réglementés, beaucoup en viennent aussi à revoir le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1. Si l'existence*socio=rien d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac actif*socio=uv4 demeure nécessaire*socio=rien pour promouvoir une forme*socio=rien de développement*socio=uv3 orientée vers le marché*socio=ec1 et grande*socio=rien consommatrice*socio=ec de main-d'_oeuvre*socio=rien, ceci signifie souvent moins d'Etat*socio=rien, des choses*socio=rien différemment faites et mieux faites. Les effectifs*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien dans le secteur_public*socio=et varient beaucoup selon les pays*socio=ac (Figure 14:1). Mais, si tous les pays*socio=ac ont des enseignants*socio=ac, des agents*socio=ac de police*socio=et, des fonctionnaires*socio=ac et des employés*socio=ac de bureau*socio=rien qui, individuellement, font bien*socio=rien leur travail*socio=ec1, la fonction_publique*socio=et dans son *socio=rien ensemble est *socio=nil souvent considérée comme peu motivée et improductive. Inspirés par l'exemple*socio=rien des économies*socio=ec1 de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, où des fonctions_publiques*socio=et performantes ont contribué au développement_économique*socio=ec1, les pays_en_développement*socio=uv3 d'Afrique*socio=ac et d'amérique_latine*socio=ac ainsi que les ex-économies*socio=ec planifiées cherchent à améliorer la qualité*socio=rien de leur secteur_public*socio=et dans le sens*socio=rien d'une plus grande*socio=rien responsabilisation*socio=uv1 des agents*socio=ac de l'État*socio=ac, d'une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 de gestion*socio=ec2 et d'une plus grande*socio=rien sensibilité*socio=uv3 aux besoins*socio=uv1 de la société*socio=ac. Comment améliorer les services_publics*socio=et? Pour répondre à cette question*socio=rien, le *socio=rien présent chapitre *socio=nil examine les politiques*socio=et des gouvernements*socio=ac en matière*socio=rien de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 ainsi que les systèmes*socio=rien d'incitations*socio=uv3 qu'ils appliquent. Il analyse*socio=rien ensuite les types de réforme*socio=et susceptibles*socio=rien d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 et la faculté*socio=rien d'adaptation*socio=uv3 des travailleurs*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et, et il cherche à montrer pourquoi l'existence*socio=rien d'obstacles*socio=rien économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et peut en rendre l'application*socio=rien difficile*socio=rien. Pourquoi des organismes_publics*socio=ac si peu performants? La médiocrité observable*socio=rien dans la fourniture*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services_publics*socio=et pourtant essentiels*socio=uv4 est*socio=rien très répandue. Pourquoi les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et, surtout dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, sont-ils souvent si improductifs*socio=ec2? La plupart*socio=rien des réponses à cette question*socio=rien sont à rechercher dans le rapport*socio=rien entre le *socio=rien caractère spécial du service_public*socio=et,*socio=nil *socio=nil qui en rend le contrôle*socio=uv3 malaisé*socio=rien et la production*socio=ec1 difficile*socio=rien à mesurer, et tout un*socio=rien passé*socio=te de *socio=et politiques gouvernementales du*socio=rien personnel*socio=ac mal*socio=rien *socio=nil inspirées et à *socio=rien courte vue:*socio=nil des*socio=nil maîtres d'*socio=nil école*socio=et *socio=nil démoralisés qui n'assurent pas un*socio=rien enseignement*socio=et de qualité*socio=rien; des médecins*socio=ac qui doivent souvent trouver à suppléer à l'insuffisance*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et et ne sont donc pas accessibles*socio=uv2 aux pauvres*socio=uv2; et des bureaucrates*socio=ac plus préoccupés de recevoir des commissions*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 qu'ils attribuent que d'assurer la *socio=rien bonne exécution de*socio=nil projets d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 d'*socio=nil importance vitale*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Mesurer la qualité*socio=rien et la quantité*socio=rien des services_publics*socio=et dispensés *socio=rien est chose difficile,*socio=nil *socio=nil comme il *socio=rien est difficile *socio=nil dévaluer les travailleurs*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien de leur effort*socio=uv1 personnel*socio=rien. Dans des domaines*socio=rien comme la santé*socio=et et l'enseignement*socio=et, les dispensateurs de services_publics*socio=et sont confrontés à de multiples*socio=rien objectifs*socio=uv4 - d'équité*socio=uv1, d'aide*socio=uv1 aux pauvres*socio=uv2, etc: - dont leurs homologues du*socio=rien secteur_privé*socio=et N'auront peut-être pas à se préoccuper. Et comme dans les autres administrations*socio=ac qui impliquent *socio=rien un contact *socio=nil avec la population*socio=ac - la police*socio=et, les tribunaux*socio=ac, la vulgarisation*socio=rien agricole*socio=ec1 et l'irrigation*socio=ec1 -, un*socio=rien contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien et continu*socio=te *socio=rien est impossible *socio=nil car les employés*socio=ac de ces administrations*socio=ac interagissent quotidiennement et personnellement avec le public*socio=ac. Il est*socio=rien donc difficile*socio=rien de mesurer la contribution*socio=uv1 de chacun et de la rémunérer en conséquence*socio=rien. Le problème*socio=uv4 se complique *socio=rien du fait *socio=nil que les agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et ont *socio=rien mille occasions *socio=nil de rechercher leur avantage personnel*socio=rien et de se dérober à leurs responsabilités*socio=uv1 (Encadré 14:1). Des politiques*socio=et de salaire*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 mal*socio=rien inspirées sont venues compliquer ces problèmes*socio=uv4 durant les crises*socio=uv2 économiques*socio=ec1 des années*socio=rien 70 et 80. Beaucoup de gouvernements*socio=ac ont puisé dans des ressources*socio=ec1 déjà limitées pour engager un*socio=rien personnel*socio=ac plus nombreux*socio=rien au lieu*socio=rien d'assurer un*socio=rien salaire*socio=ec1 et des prestations*socio=et convenables*socio=rien à ceux qui émargeaient déjà au budget_de_l'_état*socio=ac. Souvent, les systèmes*socio=rien de salaires*socio=ec1 de base*socio=rien se sont effondrés, et les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et ont été*socio=rien forcés de vivre*socio=rien de sources*socio=rien de revenu*socio=ec1 de nature*socio=rien douteuse, d'avantages*socio=rien en nature*socio=rien ainsi que de cumuls d'emplois*socio=ec1 et de corruption*socio=uv1. Dans certains cas*socio=rien, des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 étrangers*socio=te qui prenaient en charge*socio=rien les salaires*socio=ec1 du*socio=rien personnel*socio=ac d'un*socio=rien projet*socio=rien ont aggravé le problème*socio=uv4 en passant outre à la réglementation*socio=et de la fonction_publique*socio=et et en assurant à ce personnel*socio=ac des *socio=rien conditions spéciales de*socio=nil rémunération*socio=ec1.*socio=nil Mal *socio=nil payés, beaucoup de fonctionnaires*socio=ac ont perdu de leur dévouement et de leur zèle, et la faiblesse*socio=rien des salaires*socio=ec1 a détourné de la fonction_publique*socio=et ou en a fait*socio=rien partir des gens*socio=ac de talent et probes. La faiblesse*socio=rien des salaires*socio=ec1 a également conduit de nombreux*socio=rien fonctionnaires*socio=ac à vouloir*socio=rien profiter de leur influence pour en tirer un*socio=rien *socio=ec1 gain financier,*socio=nil *socio=nil tandis qu'avec des *socio=rien effectifs pléthoriques *socio=nil il devenait encore plus difficile*socio=rien d'apprécier l'effort*socio=uv1 des uns et des autres. L'absence*socio=rien de certains instruments*socio=rien de travail*socio=ec1 et de fournitures*socio=ec1 devenait une excuse à la médiocrité des résultats*socio=rien obtenus. Le rapport*socio=rien d'une *socio=ac commission gouvernementale *socio=nil ougandaise rédigé en 1982 résumait ainsi les problèmes*socio=uv4 des secteurs_publics*socio=et de beaucoup de pays*socio=ac: "Le fonctionnaire avait le choix*socio=uv1: soit survivre en exigeant*socio=rien moins de lui-même sur*socio=rien le plan*socio=rien de la probité, des résultats*socio=rien et de la discipline*socio=uv1, ou demeurer probe et périr. Il a choisi de survivre." La faiblesse*socio=rien des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et *socio=rien est un phénomène relativement*socio=nil récent.*socio=nil *socio=nil Il fut *socio=rien un temps *socio=nil où, dans beaucoup de pays*socio=ac, les fonctionnaires*socio=ac gagnaient davantage que leurs homologues du*socio=rien secteur_privé*socio=et en milieu*socio=rien urbain*socio=te. Dans la Tanzanie*socio=ac de 1971, un*socio=rien fonctionnaire de l'État*socio=ac gagnait environ 14% de plus qu'un*socio=rien employé*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et à égalité*socio=uv1 de niveau*socio=rien d'instruction*socio=et et d'expérience*socio=ec2 professionnelle*socio=ec1; le différentiel de salaire*socio=ec1 était de l'ordre*socio=rien de 11 à 16% au Kenya*socio=ac en 1970. La chute de salaire_réel*socio=ec2 subie par les fonctionnaires*socio=ac a été*socio=rien due aux crises*socio=uv2 budgétaires*socio=et qu'ont connues la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et dans les années*socio=rien 80. Face*socio=rien à des contraintes*socio=uv1 de ressources*socio=ec1 de plus en plus grandes*socio=rien, les gouvernements*socio=ac auraient dû réduire ou geler l'emploi*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et. Beaucoup ont fait*socio=rien le contraire*socio=rien. Préoccupés par la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1 urbain*socio=te et craignant de se trouver confrontés de ce fait*socio=rien à de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et, leur réaction*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 a été*socio=rien d'essayer d'ouvrir plus grandes*socio=rien les portes*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et. En Somalie*socio=ac, le PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac a chuté entre 1975 et 1990, mais le nombre*socio=rien de fonctionnaires*socio=ac somaliens *socio=rien est passé,*socio=nil *socio=nil durant la même période*socio=te, de 20 000 à 44 000. Au Ghana*socio=ac, malgré une chute des recettes*socio=ec1 de l'État*socio=ac, lesquelles, de 15% du*socio=rien PIB*socio=ec1 en 1970, n'étaient plus que de 6% en 1983, l'emploi*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et a plus que doublé. Le problème*socio=uv4 s'est*socio=rien trouvé aggravé dans plusieurs pays*socio=ac qui garantissaient un*socio=rien emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et aux diplômés*socio=ac d'université*socio=et, à ceux qui venaient de finir leur service_militaire*socio=et ou aux diplômés*socio=ac de certains établissements*socio=rien de formation*socio=et. Sous les effets*socio=rien conjugués de la chute des recettes*socio=ec1 de l'État*socio=ac et de l'augmentation*socio=ec2 des effectifs*socio=rien de la fonction_publique*socio=et, la chute des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 était inévitable*socio=rien. Cette chute des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 des agents*socio=ac de l'État*socio=ac est*socio=rien devenue *socio=rien un phénomène *socio=nil très répandu dans les pays*socio=ac qui connaissaient des difficultés*socio=uv4 macroéconomiques*socio=ec1 (Figure 14:2). En Zambie*socio=ac, le salaire*socio=ec1 d'un*socio=rien sous-secrétaire représentait à peine, en 1986, 22% de son pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de 1976. En El Salvador*socio=ac, durant les années*socio=rien 80, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 des fonctionnaires*socio=ac ont, selon le rang*socio=rien considéré, baissé de 48 à 89%. Sans doute*socio=rien une certaine*socio=rien réduction*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et se justifiait-elle pour les aligner sur*socio=rien ceux du*socio=rien marché*socio=ec1 et pour répondre aux exigences*socio=ec2 des ajustements*socio=et macroéconomiques*socio=ec1, mais il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que des baisses d'une telle ampleur*socio=rien ont nui à la qualité*socio=rien des services_publics*socio=et. Celle-ci s'est*socio=rien encore dégradée sous l'effet*socio=rien des compressions*socio=et de salaire*socio=ec1, ceux des cadres*socio=rien et du*socio=rien personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 subissant une chute plus rapide*socio=rien en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 que ceux du*socio=rien personnel*socio=ac de *socio=rien rang inférieur.*socio=nil La*socio=nil Tanzanie*socio=ac *socio=nil en donne *socio=rien un exemple.*socio=nil *socio=nil En 1969, le salaire*socio=ec1 le plus élevé*socio=uv4 de la fonction_publique*socio=et était 30 fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que le salaire*socio=ec1 le plus bas*socio=rien. Au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, il n'était plus que six fois*socio=rien plus. De même, en Zambie*socio=ac, *socio=rien un directeur *socio=nil adjoint gagnait, en 1971, 17 fois*socio=rien plus que l'employé*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et le plus mal*socio=rien payé mais, en 1986, il ne gagnait que 3,7 fois*socio=rien plus. Ceci n'était le résultat*socio=rien d'aucune évaluation*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2 ou *socio=rien du degré d'*socio=nil instruction*socio=et.*socio=nil *socio=nil C'était plutôt le fait*socio=rien d'un*socio=rien sentiment*socio=rien d'équité*socio=uv1 de la part*socio=rien des gouvernants*socio=rien ainsi que d'un*socio=rien sens*socio=rien des réalités*socio=ec2 politiques*socio=et qui faisait qu'il était plus facile*socio=rien de réduire les hauts*socio=rien salaires*socio=ec1. Pareilles*socio=rien compressions*socio=et de l'échelle*socio=rien des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et ne pouvaient pas ne pas avoir de conséquences*socio=rien assez sérieuses*socio=uv4 pour le recrutement*socio=ec1, la rétention et le zèle des *socio=rien cadres supérieurs *socio=nil ainsi que des employés*socio=ac les plus hautement qualifiés*socio=uv4, et donc pour la productivité*socio=uv de ceux qui relevaient de leur autorité*socio=et. Les réductions*socio=ec2 de dépenses*socio=ec1 en matériaux*socio=ec1 et fournitures*socio=ec1 sont venues aggraver encore la détérioration*socio=uv4 de la *socio=rien qualité du service_public*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil fonctionnaires*socio=ac *socio=nil ne recevaient pas les outils*socio=rien dont ils avaient besoin*socio=uv1 pour faire leur travail*socio=ec1. Beaucoup d'hôpitaux*socio=et publics*socio=et de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien ont d'excellents médecins*socio=ac, mais ils manquent de médicaments et de fournitures*socio=ec1 chirurgicales, et donc de moyens*socio=ec1 suffisants*socio=rien pour répondre aux besoins*socio=uv1 des patients. Les maîtres*socio=rien d'écoles*socio=et publiques*socio=et n'ont ni manuels*socio=rien, ni tableaux*socio=rien, ni craie, et les agents*socio=ac de vulgarisation*socio=rien agricole*socio=ec1 reçoivent *socio=rien bien un salaire*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais non les véhicules et le carburant*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv1 pour se rendre dans les fermes*socio=rien. Confrontés à la nécessité*socio=uv1 de choisir entre une réduction*socio=ec2 de la facture salariale*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et et une réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 et d'entretien*socio=rien, les gouvernements*socio=ac ont choisi la voie*socio=rien qui leur était la plus politiquement*socio=et facile*socio=rien. La médiocrité des conditions_de_travail*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et a conduit l'élite*socio=ac de la main-d'_oeuvre*socio=rien de beaucoup de pays*socio=ac - en Afrique*socio=ac, en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et en europe_de_l'_est*socio=rien - à rechercher des emplois*socio=ec1 dans le secteur_privé*socio=et, voire à quitter leur pays*socio=ac. Tout récemment, l'emploi*socio=ec1 a régressé dans la fonction_publique*socio=et - de 36% à la Jamaïque*socio=ac entre 1982 et 1988 et de 23% en Guinée*socio=ac entre 1985 et 1989. Mais la *socio=rien qualité du service_public*socio=et est *socio=nil peut-être, elle aussi, en train*socio=rien de régresser. Lune des *socio=rien causes profondes en*socio=nil est l'*socio=nil incapacité,*socio=nil *socio=nil vu les structures*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et, de payer*socio=rien à leur juste*socio=uv valeur*socio=ec1 les employés*socio=ac les plus hautement qualifiés*socio=uv4. S'y ajoute le fait*socio=rien qu'étant de *socio=rien portée générale,*socio=nil les*socio=nil réductions*socio=ec2 d'*socio=nil effectifs *socio=nil touchent souvent également les plus qualifiés*socio=uv4. Améliorer la qualité*socio=rien et le sens*socio=rien des responsabilités*socio=uv1 des agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et. Rendre les agents*socio=ac de l'État*socio=ac plus performants est*socio=rien une *socio=rien tâche difficile,*socio=nil *socio=nil certes, mais non impossible*socio=rien, comme le démontrent les administrations*socio=ac de certains pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et de pays_industriels*socio=ec1. On peut illustrer certains des problèmes*socio=uv4 qui se posent, et les *socio=rien différentes démarches *socio=nil suivies pour tenter de les résoudre, en prenant le cas*socio=rien des agents*socio=ac d'irrigation*socio=ec1 en Inde*socio=ac et en République*socio=ac de Corée*socio=ac. Être*socio=rien surveillant d'irrigation*socio=ec1 *socio=rien est un emploi*socio=ec1 à*socio=nil temps_complet en*socio=nil Inde*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Choisi par l'ingénieur chargé *socio=rien du projet,*socio=nil *socio=nil le surveillant d'irrigation*socio=ec1 surveille les vannes des canaux*socio=ec1 loin*socio=rien de son propre*socio=rien village*socio=te et il sait que, s'il doit être*socio=rien transféré ailleurs*socio=rien dans les six ans*socio=rien, il ne peut pas être*socio=rien aisément congédié. Soupçonnant le surveillant de ne pas faire son travail*socio=ec1 son superviseur ne rate pas une occasion*socio=rien de le réprimander lui et les cinq*socio=rien autres surveillants dont il a la charge*socio=rien. En Corée*socio=ac, le surveillant d'irrigation*socio=ec1 *socio=rien est un *socio=nil cultivateur d'un*socio=rien des villages*socio=te desservis par le canal*socio=ec1 d'irrigation*socio=ec1. Il supervise les vannes du*socio=rien canal*socio=ec1 à temps_partiel*socio=ec1 pendant six mois*socio=rien de l'année*socio=rien. Choisi par son chef*socio=rien de village*socio=te, il sait que son salaire*socio=ec1 quotidien*socio=rien dépend de sa renomination par le chef*socio=rien. Il a un*socio=rien superviseur qui est*socio=rien de la même localité, mais qui travaille dans une autre partie*socio=rien de l'Organisation*socio=ac pour l'amélioration*socio=uv1 des terres*socio=rien agricoles*socio=ec1. Le superviseur arrive à l'improviste une ou deux fois*socio=rien par semaine*socio=rien pour déjeuner afin de voir si le surveillant a des problèmes*socio=uv4. Les surveillants d'irrigation*socio=ec1 jouent *socio=rien un rôle *socio=nil d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 dans le fonctionnement*socio=rien des systèmes*socio=rien d'irrigation*socio=ec1 par canaux*socio=ec1 dans les deux pays*socio=ac. Patrouillant le long*socio=rien des rives du*socio=rien canal*socio=ec1, ils ouvrent et ferment les vannes, dirigeant le débit*socio=rien de l'eau*socio=ec1 vers les zones*socio=te qui en ont le plus grand*socio=rien besoin*socio=uv1. *socio=rien Du fait *socio=nil de la nature*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, il est*socio=rien pratiquement impossible*socio=rien d'en surveiller l'exécution*socio=rien d'une manière*socio=rien objective et directe*socio=rien. Mais si le surveillant d'irrigation*socio=ec1 vient à manquer aux obligations*socio=uv1 de sa charge*socio=rien ou à se laisser corrompre, cela peut avoir de *socio=rien graves conséquences *socio=nil pour la récolte locale*socio=te. Les approches coréenne*socio=ac et indienne*socio=ac de la surveillance*socio=et donnent des résultats*socio=rien très différents*socio=rien. L'agent*socio=ac coréen*socio=ac opère à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien système*socio=rien de poids*socio=rien et contrepoids que ne connaît pas son homologue indien*socio=ac et qui réprime tout désir*socio=uv1 qu'il pourrait avoir de se dérober à ses responsabilités*socio=uv1. Faisant *socio=rien partie du réseau agricole*socio=ec1 local*socio=te,*socio=nil le*socio=nil Coréen*socio=ac relève *socio=nil directement de son chef*socio=rien et de ses pairs*socio=rien - s'il fait*socio=rien une faute, sa propre*socio=rien famille*socio=uv1 et ses amis*socio=rien en pâtiront, et il perdra son emploi*socio=ec1. Ce qui le dissuade en outre de manquer aux obligations*socio=uv1 de sa charge*socio=rien, c'est*socio=rien la forme*socio=rien aléatoire*socio=uv4 de la supervision*socio=rien à laquelle il est*socio=rien soumis et aussi le désir*socio=uv1 qu'il a de ne pas décevoir son collègue. L'Indien*socio=ac, par contre, da rien*socio=rien qui le dissuade réellement de ne pas se dérober aux obligations*socio=uv1 de sa charge*socio=rien. Lui-même ne travaille pas la terre*socio=ec1, il travaille pour une collectivité*socio=ac qui n'est*socio=rien pas la sienne et il ne peut perdre son emploi*socio=ec1 que s'il commet une faute grave*socio=rien. De plus, le caractère*socio=rien conflictuel de ses relations*socio=rien avec son superviseur l'encourage dans cette attitude*socio=rien. Le nombre*socio=rien d'agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et et leur rémunération*socio=ec1 ne sont donc pas les seules*socio=rien variables qui influent sur*socio=rien la qualité*socio=rien des services_publics*socio=et. Il convient aussi de veiller à bien*socio=rien choisir ceux que l'on veut engager, à récompenser ceux qui travaillent dur*socio=rien et à les tenir entièrement comptables*socio=rien de leurs actions*socio=et, et il faut que la *socio=rien qualité du travail*socio=ec1 des*socio=nil fonctionnaires*socio=ac *socio=nil soit soumise, chaque fois*socio=rien que possible*socio=rien, à la discipline*socio=uv1 du*socio=rien marché*socio=ec1. Une façon*socio=rien de veiller à ce que la fonction_publique*socio=et attire les *socio=rien meilleurs est *socio=nil d'associer la perspective*socio=rien d'un*socio=rien bon*socio=rien salaire*socio=ec1 et *socio=rien un mode de*socio=nil sélection objectif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qui pourra être*socio=rien, par exemple*socio=rien, *socio=rien un système d'*socio=nil examen*socio=ec2 d'*socio=nil entrée *socio=nil assorti d'un*socio=rien entretien*socio=rien. L'Inde*socio=ac en donne *socio=rien un bon exemple.*socio=nil Les*socio=nil diplômés*socio=ac d'*socio=nil université*socio=et *socio=nil sont engagés comme administrateurs*socio=ac par des commissions*socio=ac de la fonction_publique*socio=et, qui peuvent être*socio=rien nationales*socio=te ou d'États*socio=ac, lesquelles interrogent les candidats*socio=ac et préparent les examens*socio=ec2 pour *socio=rien différents départements gouvernementaux*socio=et.*socio=nil *socio=nil Vu le *socio=rien grand nombre de*socio=nil candidats*socio=ac,*socio=nil certains*socio=nil entretiens *socio=nil ne durent pas cinq*socio=rien minutes, mais examen*socio=ec2 et entretien*socio=rien combinés rien*socio=rien ajoutent pas moins *socio=rien un élément de*socio=nil mérite au*socio=nil recrutement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il faut aussi récompenser les agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et pour la qualité*socio=rien de leur travail*socio=ec1 et les tenir comptables*socio=rien de leurs échecs*socio=uv1. Il *socio=rien est un moyen puissant *socio=nil de motivation à cet égard*socio=rien: lier les promotions au mérite*socio=rien, ce qui est*socio=rien directement contraire*socio=rien à la tradition*socio=uv1 des promotions dans la fonction_publique*socio=et. La fonction_publique*socio=et indienne*socio=ac *socio=rien est typique *socio=nil à cet égard*socio=rien: les promotions à l'intérieur*socio=te de la catégorie*socio=rien des administrateurs*socio=ac se font uniquement*socio=rien à l'ancienneté. Les administrateurs*socio=ac sont recrutés en groupes*socio=rien et, à l'intérieur*socio=te de chacun, l'ancienneté est*socio=rien déterminée par le rang*socio=rien que la commission*socio=ac de la fonction_publique*socio=et a attribué sur*socio=rien la base*socio=rien de l'examen*socio=ec2 initial*socio=rien et de l'entretien*socio=rien. Ce rang*socio=rien d'ancienneté, les administrateurs*socio=ac le gardent tout au long*socio=rien de leur carrière*socio=rien, et il *socio=rien est rare *socio=nil qu'une promotion*socio=uv3 se fasse sans qu'il en soit tenu compte*socio=rien. Les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien qui ont réussi ont introduit dans leurs administrations*socio=ac le système*socio=rien des promotions au mérite*socio=rien, liant incitations*socio=uv3 au travail*socio=ec1 individuel*socio=uv2 et encouragement*socio=uv4 au travail*socio=ec1 d'équipe*socio=rien. Les promotions d'administrateur*socio=ac dans la fonction_publique*socio=et coréenne*socio=ac se font sur*socio=rien la base*socio=rien d'une formule*socio=rien qui considère à la fois*socio=rien la durée*socio=te de service*socio=rien et le mérite*socio=rien individuel*socio=uv2. L'appréciation *socio=rien du mérite,*socio=nil en*socio=nil partie *socio=nil subjective et en partie*socio=rien objective, comprend les notes obtenues aux stages*socio=ec1, l'avis*socio=rien des chefs*socio=ac de service*socio=rien et les distinctions reçues pour des résultats*socio=rien exceptionnels*socio=uv4 dans le cadre*socio=rien de l'exercice*socio=rien de ses fonctions*socio=rien ou d'un*socio=rien autre travail*socio=ec1 d'intérêt_public*socio=et. Viennent s'ajouter à cela les assemblées*socio=ac, les réunions*socio=rien de groupe*socio=ac, les sports et l'émulation entre services*socio=ec1, qui sont autant de moyens*socio=ec1 utilisés pour stimuler l'esprit*socio=rien d'équipe*socio=rien. Ces types d'action*socio=et renforcent le sentiment*socio=rien d' appartenance*socio=uv à un*socio=rien groupe*socio=ac administratif*socio=et. Les systèmes*socio=rien de promotion*socio=uv3 au mérite*socio=rien ont toujours *socio=rien été difficiles *socio=nil à organiser dans la fonction_publique*socio=et parce que les chefs*socio=ac de service*socio=rien sont incapables*socio=rien de mesurer objectivement le travail*socio=ec1 d'individus*socio=ac ou de groupes*socio=rien qui assurent un*socio=rien service_public*socio=et dont la valeur*socio=ec1 n'est*socio=rien pas mesurable à l'aune du*socio=rien marché*socio=ec1. Une solution*socio=rien serait de décentraliser *socio=rien certaines activités publiques*socio=et *socio=nil et d'encourager le secteur_privé*socio=et à en assurer *socio=rien un certain nombre.*socio=nil *socio=nil On ne peut pas tout privatiser, mais on aurait souvent intérêt*socio=uv1 à soumettre les fonctionnaires*socio=ac à une *socio=rien certaine forme de*socio=nil discipline*socio=uv1 du marché*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil de l'enseignement*socio=et au Chili*socio=ac en donnent *socio=rien un exemple.*socio=nil La*socio=nil propriété*socio=ec1 des*socio=nil *socio=et écoles publiques *socio=nil y a d'abord*socio=rien été*socio=rien transférée aux municipalités*socio=ac, auxquelles a été*socio=rien confiée l'entière*socio=rien responsabilité*socio=uv1 de la gestion*socio=ec2 et de la rémunération*socio=ec1 des maîtres*socio=rien. Cette décentralisation*socio=et a rendu les fonctionnaires*socio=ac plus directement comptables*socio=rien à l'égard*socio=rien de la population*socio=ac. L'étape*socio=te suivante*socio=rien a consisté à réformer le système*socio=rien des aides*socio=uv1 de l'État*socio=ac aux *socio=et écoles publiques *socio=nil et aux *socio=et écoles privées *socio=nil subventionnées, le volume*socio=rien de cette aide*socio=uv1 devenant *socio=rien fonction du nombre d'*socio=nil élèves*socio=ac inscrits.*socio=nil *socio=nil En augmentant de 10% le montant*socio=ec1 de la subvention*socio=ec1 par élève, l'État*socio=ac rendait ainsi la gratuité*socio=ec de l'éducation*socio=et possible*socio=rien dans les *socio=et écoles privées *socio=nil et il obligeait les *socio=et écoles publiques *socio=nil à se soumettre au jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1. Il devenait maintenant facile*socio=rien d'apprécier le travail*socio=ec1 des administrateurs*socio=ac et des maîtres*socio=rien, qui continuaient à faire partie*socio=rien de la fonction_publique*socio=et, et les écoles*socio=et bien*socio=rien cotées attiraient davantage d'élèves*socio=ac et de fonds*socio=ec1 de l'État*socio=ac. Toutefois, ces réformes*socio=et ont été*socio=rien imposées par la force*socio=uv1 par un*socio=rien gouvernement*socio=ac militaire*socio=et *socio=rien sur fond de*socio=nil politique*socio=et du travail*socio=ec1 *socio=nil très répressive, de sorte*socio=rien que leur application*socio=rien n'a pas été*socio=rien sans comporter un*socio=rien coût_social*socio=et élevé*socio=uv4. Politique*socio=et et réforme*socio=et de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et. La nécessité*socio=uv1 d'une réforme*socio=et de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et est*socio=rien reconnue dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Et pourtant, les gouvernements*socio=ac hésitent souvent à entreprendre de changer sérieusement les choses*socio=rien. Ils ne veulent pas de réformes*socio=et qui prévoient de licencier les employés*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et en surnombre et d'élargir l'échelle*socio=rien des salaires*socio=ec1, les estimant politiquement*socio=et *socio=rien irréalisables du fait *socio=nil que les *socio=rien principaux perdants *socio=nil seraient généralement les employés*socio=ac les moins bien*socio=rien payés. Certains gouvernements*socio=ac font également valoir que, parce que les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 du*socio=rien secteur_public*socio=et urbain*socio=te constituent une partie*socio=rien essentielle*socio=uv4 du*socio=rien soutien*socio=uv3 au régime*socio=et, les pénaliser aurait un*socio=rien coût*socio=ec1 politique*socio=et qui serait très élevé*socio=uv4. Il y a plusieurs exemples*socio=rien de forte*socio=rien opposition politique*socio=et aux réformes*socio=et de la fonction_publique*socio=et. Les efforts*socio=uv1 qui ont *socio=rien été faits *socio=nil pour réduire les effectifs*socio=rien de la fonction_publique*socio=et au Brésil*socio=ac, par exemple*socio=rien, se sont heurtés à une formidable opposition et ont été*socio=rien entravés par les droits*socio=uv1 que la Constitution*socio=rien garantit aux employés*socio=ac. Le tout-puissant syndicat*socio=ac de la fonction_publique*socio=et jamaïquaine s'est*socio=rien opposé avec succès*socio=uv1 à une importante*socio=rien restructuration*socio=et des salaires*socio=ec1 qui aurait accru la rémunération*socio=ec1 des emplois*socio=ec1 aux échelons supérieurs*socio=rien aux dépens*socio=uv2 des échelons inférieurs*socio=rien. Dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil *socio=nil cependant, on a exagéré les risques*socio=uv4 politiques*socio=et auxquels s'exposaient les régimes*socio=et qui entreprendraient de réformer les salaires*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et, L'Argentine*socio=ac, le Ghana*socio=ac et la Guinée*socio=ac ont réduit les effectifs*socio=rien de leur secteur_public*socio=et de 16 à 23% sans trop d'opposition politique*socio=et, d'effets*socio=rien déstabilisateurs*socio=ec2 pour les régimes*socio=et en place*socio=rien ou de bouleversements*socio=rien sociaux*socio=et. Pourquoi y a-t-il souvent si peu d'opposition aux réformes*socio=et? Une des raisons*socio=rien en est*socio=rien que les salaires*socio=ec1 et indemnités*socio=ec1 dont bénéficient les agents*socio=ac de l'État*socio=ac ont déjà chuté brutalement dans les pays*socio=ac qui ont particulièrement besoin*socio=uv1 de réformes*socio=et. Moins l'emploi*socio=ec1 a de valeur*socio=ec1, moins sa suppression*socio=rien suscitera d'opposition - le coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et a déjà été*socio=rien à peu près amorti, de sorte*socio=rien que des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 même modestes*socio=rien peuvent constituer une *socio=rien compensation suffisante *socio=nil dans les cas*socio=rien de délestage*socio=ec d'effectifs*socio=rien à *socio=rien grande échelle.*socio=nil *socio=nil De plus, il a été*socio=rien constaté que les réformes*socio=et de la fonction_publique*socio=et visent habituellement la masse*socio=rien des non-qualifiés, dont les moyens*socio=ec1 d'action*socio=et sont à peu près nuls*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, les agents*socio=ac de la fonction_publique*socio=et ne sont pas suffisamment bien*socio=rien organisés pour lancer, avec quelques chances*socio=rien de succès*socio=uv1, un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de protestation contre des projets*socio=rien de compressions*socio=et de personnel*socio=ac. Certains gouvernements*socio=ac évitent de réformer la fonction_publique*socio=et par crainte*socio=rien de mettre à mal*socio=rien le système*socio=rien de clientélisme qu'ils ont mis en place*socio=rien, qui est*socio=rien parfois nécessaire*socio=rien à leur survie*socio=uv1 politique*socio=et. L'organisation*socio=ec1 et le fonctionnement*socio=rien des administrations*socio=ac sont habituellement étroitement liés à la génération*socio=ac et à la distribution*socio=rien des privilèges*socio=uv2 économiques*socio=ec1 dont ont besoin*socio=uv1 les politiciens*socio=et pour rester au pouvoir*socio=et. Les gouvernements*socio=ac mettent souvent à profit*socio=uv les moyens*socio=ec1 de pression*socio=ec2 dont ils disposent dans la fonction_publique*socio=et pour fragmenter les oppositions et faire jouer les *socio=rien mécanismes du *socio=nil clientélisme. Ces gouvernements*socio=ac voient dans les réformes*socio=et de la fonction_publique*socio=et une *socio=rien grave menace.*socio=nil *socio=nil Beaucoup de gouvernements*socio=ac se rendent compte*socio=rien maintenant que l'exposition*socio=rien croissante*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te exige des administrations*socio=ac efficaces*socio=uv4 et dotées d'un*socio=rien grand*socio=rien pouvoir*socio=et d'adaptation*socio=uv3. Pour devenir*socio=rien des employeurs*socio=ac efficaces*socio=uv4 et assurer des services_publics*socio=et de *socio=rien haute qualité,*socio=nil *socio=nil il faut que les gouvernements*socio=ac réforment leurs politiques*socio=et des salaires*socio=ec1, du*socio=rien recrutement*socio=ec1 et des promotions et qu'ils fassent davantage appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et pour certains services*socio=ec1. Mais l'application*socio=rien de ces réformes*socio=et, qui impliquent souvent d'alléger les effectifs*socio=rien de la fonction_publique*socio=et, *socio=rien est difficile en*socio=nil raison*socio=uv du fait *socio=nil que les besoins*socio=uv1 de la politique*socio=et et ceux de l'économie*socio=ec1 se heurtent souvent. Cela demande*socio=ec1 beaucoup de volonté*socio=uv1 politique*socio=et. *socio=rien Quatrième partie:*socio=nil *socio=nil En quoi les gouvernements*socio=ac peuvent-ils, par leurs choix*socio=uv1, aider les travailleurs*socio=ac en période*socio=te de *socio=rien profondes mutations?*socio=nil L'*socio=nil ajustement_structurel*socio=ec2 *socio=nil et la période*socio=te de transition*socio=uv3 qu'ouvre la rupture avec la planification*socio=et centralisée de l'économie*socio=ec1 imposent souvent des changements*socio=uv3 douloureux*socio=rien aux travailleurs*socio=ac et à leurs familles*socio=uv1. Mais leurs souffrances sont-elles imputables*socio=uv2 à une conception*socio=ec défectueuse*socio=rien de la politique*socio=et de réforme*socio=et suivie par leur gouvernement*socio=ac ou à l'échec*socio=uv1 de la stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 dont la réforme*socio=et actuellement engagée entreprend d'extirper les séquelles*socio=rien? Les travailleurs*socio=ac ont-ils à supporter plus que leur part*socio=rien des coûts*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et? Telles sont les questions*socio=rien qui retiennent notre attention*socio=rien dans cette *socio=rien quatrième partie du Rapport.*socio=nil Le*socio=nil Chapitre *socio=nil 15 considère les ressemblances*socio=rien et les différences*socio=uv1 entre les *socio=rien difficiles formes d'*socio=nil ajustement*socio=et *socio=nil par lesquelles passent actuellement de nombreux*socio=rien pays*socio=ac et les conséquences*socio=rien qui en résultent, dans chaque cas*socio=rien, pour la main-d'_oeuvre*socio=rien. Le Chapitre*socio=rien 16 cherche à voir quels sont ceux qui gagnent ou qui perdent au change*socio=rien durant ces périodes*socio=te de *socio=rien profondes mutations économiques*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil Chapitre *socio=nil 17 examine *socio=rien un ensemble d'*socio=nil options microéconomiques*socio=ec1 de*socio=nil nature *socio=nil à accélérer la transition*socio=uv3 et à en atténuer l'impact*socio=rien sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac. Chapitre*socio=rien 15: Les différents*socio=rien types de réforme*socio=et. Les contours dessinés par l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ont changé du*socio=rien tout au tout ces *socio=rien dernières années à*socio=nil mesure *socio=nil que toute une série de pays*socio=ac se sont engagés sur*socio=rien la voie*socio=rien de transformations*socio=ec2 spectaculaires*socio=rien. Il n'est*socio=rien pratiquement pas de région*socio=te qui n'ait été*socio=rien touchée par ce phénomène*socio=rien: l'amérique_latine*socio=ac et le Moyen-orient*socio=ac, sous l'effet*socio=rien de la crise*socio=uv2 d'endettement*socio=ec1 et des chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1; la Chine*socio=ac et le Viet Nam, engagés sur*socio=rien la voie*socio=rien des réformes*socio=et vers l'économie_de_marché*socio=ec1; l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, aux prises*socio=rien avec les difficultés*socio=uv4 du*socio=rien redémarrage de la croissance*socio=uv3; l'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te ainsi que l'ex-union_soviétique*socio=ac, dans leur transition*socio=uv3 épique vers l'économie_de_marché*socio=ec1. La plupart*socio=rien de ces transformations*socio=ec2 consistent à remplacer une stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 qui a *socio=rien fait long feu.*socio=nil *socio=nil Elles se produisent souvent dans *socio=rien un contexte de*socio=nil crise*socio=uv2:*socio=nil suite *socio=nil à des chocs*socio=ec2 exogènes, comme en amérique_latine*socio=ac avec la situation*socio=rien d'endettement*socio=ec1 critique*socio=uv2, et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, avec la chute des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec de base*socio=rien, ou suite*socio=rien à un*socio=rien effondrement*socio=ec2 *socio=rien général du régime*socio=et précédent,*socio=nil *socio=nil comme dans les ex-économies*socio=ec planifiées. Mais les chocs*socio=ec2 internationaux*socio=te ne sont souvent que les révélateurs de problèmes*socio=uv4 liés à une croissance*socio=uv3 avortée et ne font que mettre en lumière*socio=rien les contradictions internes*socio=te *socio=rien du système en*socio=nil place.*socio=nil *socio=nil Quelle qu'en soit la cause*socio=rien, l'effondrement*socio=ec2 d'une stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 force*socio=uv1 les pays*socio=ac à entreprendre une réforme*socio=et. Certains, comme la République*socio=ac populaire démocratique*socio=uv2 de Corée*socio=ac, résistent aussi longtemps que possible*socio=rien. D'autres, comme le Nigeria*socio=ac et le Venezuela*socio=ac, demeurent *socio=rien un certain temps *socio=nil pris entre les deux stratégies*socio=et. Mais de plus en plus de pays*socio=ac, de la Pologne*socio=ac au Chili*socio=ac, n'hésitent pas devant*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'une transformation*socio=ec2, opérant rapidement les changements*socio=uv3 de cap nécessaires*socio=rien pour s'adapter*socio=rien aux réalités*socio=ec2 nouvelles*socio=rien et emprunter d'autres voies*socio=rien de développement*socio=uv3. Cette mutation*socio=uv est*socio=rien le plus souvent génératrice*socio=rien de bouleversements*socio=rien et entraîne des coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et qui peuvent être*socio=rien élevés*socio=uv4, mais, si elle réussit, elle met l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien la voie*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien. L'extrême*socio=rien variété des *socio=rien causes du changement*socio=uv3 *socio=nil et les différences*socio=uv1 de données de départ*socio=rien entre pays*socio=ac exposés aux mêmes chocs*socio=ec2 rendent difficile*socio=rien toute généralisation*socio=rien quant à l'impact*socio=rien que la situation*socio=rien peut avoir sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac et à la réaction*socio=rien appropriée des pouvoirs_publics*socio=et. Mais l'expérience*socio=ec2 des dix *socio=rien dernières années *socio=nil montre clairement que les travailleurs*socio=ac souffrent davantage en cas*socio=rien de retard*socio=rien ou d'échec*socio=uv1 des réformes*socio=et nécessaires*socio=rien, que le rétablissement*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 est*socio=rien la clé*socio=rien d'une transformation*socio=ec2 réussie et que les pouvoirs_publics*socio=et ont *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer en la matière*socio=rien, atténuant les effets*socio=rien de la transition*socio=uv3 pour les travailleurs*socio=ac et équipant ceux-ci des moyens*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour réussir leur réinsertion ailleurs*socio=rien. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil propose une classification des transformations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et met en lumière*socio=rien les implications*socio=rien de chacune pour le marché_du_travail*socio=ec1. Il montre ensuite comment les différences*socio=uv1 dans les situations*socio=rien de départ*socio=rien affectent l'ensemble*socio=rien de la stratégie*socio=et de réforme*socio=et et le rôle*socio=rien de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1. *socio=rien Principaux éléments *socio=nil de la réforme*socio=et. Aucun pays*socio=ac ne fait*socio=rien exactement la même expérience*socio=ec2 de la gestion*socio=ec2 de la transformation*socio=ec2 qu'un*socio=rien autre, mais on retrouve toujours, diversement dosées, stabilisation_macroéconomique*socio=ec1, libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 et des marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te, et réforme*socio=et des institutions*socio=ac. Ces deux *socio=rien dernières composantes font*socio=nil partie intégrante *socio=nil de la transformation*socio=ec2 stratégique*socio=uv4 vers le renforcement*socio=ec2 de l'intégration*socio=uv1 internationale*socio=te des économies*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac. Toutes trois ont des *socio=rien incidences sur le*socio=nil monde du travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Nous distinguons en gros*socio=rien quatre types de transformation*socio=ec2; le Tableau*socio=rien 15:1 montre comment, rapportés à chacune des trois dimensions*socio=rien de la réforme*socio=et, ils diffèrent les uns des autres: - Le type*socio=rien industriel*socio=ec1 postsocialiste. Dans les pays_industriels*socio=ec1 dont l'économie*socio=ec1 était planifiée, ces transitions se caractérisent par une réforme*socio=et radicale de l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et, par une énorme*socio=rien chute du*socio=rien PIB*socio=ec1 et par de substantiels*socio=rien redéploiements de main-d'_oeuvre*socio=rien, d'un*socio=rien secteur*socio=rien à l'autre ainsi que du*socio=rien secteur_public*socio=et vers le secteur_privé*socio=et. Près de 195 millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac sont aux prises*socio=rien avec les difficultés*socio=uv4 de la transition*socio=uv3 dans ces économies*socio=ec1. - Le type*socio=rien latino-américain. Ces transformations*socio=ec2 associent stabilisation*socio=et et substantielle*socio=rien libéralisation*socio=et, surtout du*socio=rien commerce*socio=ec1. Elles s'accompagnent d'un*socio=rien *socio=rien léger redéploiement *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien et d'une certaine*socio=rien baisse*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1. Elles reflètent l'expérience*socio=ec2 de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, mais aussi de certaines*socio=rien économies*socio=ec1 du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac et d'Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te, ainsi que des Philippines*socio=ac. Environ 155 millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac en sont touchés. - Le type*socio=rien subsaharien. Le recul*socio=ec macroéconomique*socio=ec1 précède généralement la réforme*socio=et durant ces périodes*socio=te d'ajustement*socio=et, caractérisées par une profonde*socio=rien restructuration*socio=et au sein*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien petit secteur moderne*socio=uv2 *socio=nil et par une réaction*socio=rien de l'offre*socio=rien rurale*socio=te relativement faible*socio=rien (ce qui s'explique par la faiblesse*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 et le maintien*socio=rien d'une politique*socio=et de désincitation à l'égard*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1). Il y a, dans les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, environ 70 millions*socio=rien de travailleurs*socio=ac aux prises*socio=rien avec les difficultés*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et. - Le type*socio=rien agraire*socio=ec1 asiatique*socio=ac. Ces transitions dans des économies*socio=ec1 principalement agricoles*socio=ec1 sont marquées par une croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1, quelques *socio=et réformes institutionnelles *socio=nil et (à terme*socio=rien) peut-être *socio=rien un important redéploiement *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien. C'est*socio=rien le *socio=rien type propre *socio=nil à la Chine*socio=ac, à l'Inde*socio=ac et au Viet Nam. Un*socio=rien peu plus de 1 milliard*socio=rien de travailleurs*socio=ac, soit plus d'un*socio=rien *socio=rien bon tiers *socio=nil de la population_active*socio=uv4 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil vivent dans les économies*socio=ec1 agraires d'Asie*socio=ac. L'impact*socio=rien de la réforme*socio=et sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1. Le marché_du_travail*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle important *socio=nil pour le succès*socio=uv1 de l'ajustement*socio=et et de la réforme*socio=et et pour leur *socio=rien impact sur les*socio=nil niveaux_de_vie*socio=uv1.*socio=nil La*socio=nil réaction des*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil aux chutes de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien et la facilité avec laquelle peut se faire le redéploiement*socio=rien de travailleurs*socio=ac employés*socio=rien dans des secteurs*socio=rien qui s'effondrent ont l'une et l'autre, en période*socio=te de transition*socio=uv3, *socio=rien un impact très*socio=nil sensible sur le*socio=nil bien-être*socio=uv1 du monde du travail*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil formes différentes *socio=nil que peuvent prendre les pertes*socio=ec2 d'emplois*socio=ec1, les chutes de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et l'aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 ont des implications*socio=rien très différentes*socio=rien pour la répartition*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 et le bien-être*socio=uv1 de la population*socio=ac. Salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et chômage*socio=ec1. L'ajustement*socio=et implique le plus souvent une chute de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de *socio=rien main-d'_oeuvre consécutive à*socio=nil un recul*socio=ec d'*socio=nil ordre macroéconomique*socio=ec1 *socio=nil et à une réforme*socio=et des institutions*socio=ac. L'ajustement*socio=et à cette chute de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien prend généralement la forme*socio=rien d'une baisse*socio=ec2 du*socio=rien salaire_réel*socio=ec2. Beaucoup de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te qui se sont imposé un*socio=rien ajustement*socio=et macroéconomique*socio=ec1 sévère*socio=rien ont enregistré de spectaculaires*socio=rien fluctuations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, lesquels sont tombés, à leur plus bas*socio=rien, à 30% de leur maximum*socio=rien - chute autrement plus forte*socio=rien que celle du*socio=rien PIB*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 15:2). Les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont chuté parce que les augmentations*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 nominal*socio=rien ont généralement pris *socio=rien du retard sur l'*socio=nil inflation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Toutefois, dans tous les cas*socio=rien où l'ajustement*socio=et a réussi, les salaires*socio=ec1 se sont redressés à mesure*socio=rien que l'ajustement*socio=et macroéconomique*socio=ec1 parvenait à juguler l'inflation*socio=ec2, mais sans toujours retrouver leurs niveaux*socio=rien antérieurs*socio=te. Cette *socio=rien évolution est observable,*socio=nil *socio=nil notamment, en Bolivie*socio=ac, au Ghana*socio=ac et au Mexique*socio=ac. La forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 a généralement rendu moins nécessaires*socio=rien les chutes absolues de l'emploi*socio=ec1, de sorte*socio=rien que, dans ces pays*socio=ac, le chômage*socio=ec1 n'a jamais dépassé des niveaux*socio=rien modérés, à la *socio=rien seule exception,*socio=nil *socio=nil peut-être, de la Bolivie*socio=ac. Dans quelques pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, les fluctuations*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont présenté *socio=rien un caractère moins*socio=nil extrême,*socio=nil *socio=nil comme on le voit dans le *socio=rien cas du Chili*socio=ac *socio=nil où les réductions*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 ont subi l'effet*socio=rien modérateur de mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et, comme l'indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1, mais au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 bien*socio=rien plus élevé*socio=uv4. Les *socio=rien formes prises *socio=nil par les ajustements*socio=et de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 parmi les ex-économies*socio=ec planifiées dessinent deux *socio=rien groupes distincts:*socio=nil la*socio=nil Chine*socio=ac *socio=nil et le Viet Nam, qui ont réussi leur transition*socio=uv3 vers l'économie_de_marché*socio=ec1 sans recul*socio=ec macroéconomique*socio=ec1, ont connu une croissance*socio=uv3 assez soutenue des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et un*socio=rien chômage*socio=ec1 négligeable*socio=rien. Par contre, des *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil de l'ère*socio=rien postsocialiste, comme la Lettonie*socio=ac, la Pologne*socio=ac et la Russie*socio=ac, ont toutes souffert, à des degrés*socio=rien divers, d'une forte*socio=rien chute des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et de l'emploi*socio=ec1 (Tableau*socio=rien 15:3). En Pologne*socio=ac, les baisses de salaires*socio=ec1 ont pris *socio=rien un tour moins*socio=nil sévère *socio=nil et l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 y a été*socio=rien plus forte*socio=rien, alors qu'en Russie*socio=ac les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont enregistré une plus forte*socio=rien chute, mais le chômage*socio=ec1 déclaré y est*socio=rien demeuré faible*socio=rien. Ces différences*socio=uv1 tiennent à la fois*socio=rien à l'influence de facteurs*socio=rien institutionnels*socio=et, comme le niveau*socio=rien des allocations*socio=et de chômage*socio=ec1, et aux choix*socio=uv1, faits*socio=rien par les entreprises*socio=ac et les travailleurs*socio=ac, entre délestage*socio=ec pur*socio=rien et simple*socio=rien et réduction*socio=ec2 *socio=rien du nombre d'*socio=nil heures par*socio=nil employé*socio=ac.*socio=nil Salaires*socio=ec1 relatifs *socio=nil et redéploiements de main-d'_oeuvre*socio=rien. Toutes les transformations*socio=ec2 impliquent des transferts*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien à partir de secteurs*socio=rien condamnés à terme*socio=rien vers des secteurs*socio=rien et des activités*socio=rien à plus forte*socio=rien productivité*socio=uv. l'important*socio=rien, ici, n'est*socio=rien pas la *socio=rien réaction globale des*socio=nil niveaux de*socio=nil salaires*socio=ec1;*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil que les marchés_du_travail*socio=ec1 puissent émettre les *socio=rien signaux susceptibles *socio=nil de provoquer des déplacements*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien vers les marchés*socio=ec1 où la demande*socio=ec1 *socio=rien est forte.*socio=nil Le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil accomplit cette tâche*socio=rien principalement par les changements*socio=uv3 qu'il introduit dans les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien, les salaires*socio=ec1 des secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2 s'élevant par rapport*socio=rien à ceux des secteurs*socio=rien qui se contractent. *socio=rien Un creusement temporaire *socio=nil des différentiels de salaires*socio=ec1 incite la main-d'_oeuvre*socio=rien à quitter des emplois*socio=ec1 condamnés à terme*socio=rien pour en chercher de nouveaux*socio=rien dans les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2. Plus vite la main-d'_oeuvre*socio=rien affluera vers ceux-ci, plus vite se fera l'ajustement*socio=et de production*socio=ec1 nationale*socio=te souhaité. Si ce mouvement*socio=ec2 se fait*socio=rien lentement - parce que les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien ne changent pas, parce que les coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et sont élevés*socio=uv4 ou parce que les vieux emplois*socio=ec1 ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4 avant qu'il ne s'en soit créé de nouveaux*socio=rien -, l'économie*socio=ec1 peut enregistrer des baisses passagères d'emplois*socio=ec1 plus fortes*socio=rien et, parallèlement, une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1. Il y a deux indicateurs*socio=ec1 d'impact*socio=rien sur*socio=rien la main-d'_oeuvre*socio=rien: le changement*socio=uv3 global*socio=rien intervenu dans l'ouverture*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 (pour les économies*socio=ec1 planifiées, ce sera l'ouverture*socio=uv3 aux échanges*socio=ec1 avec les pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1) et l'augmentation*socio=ec2 de la part*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 privé*socio=et. Pour les pays_en_développement*socio=uv3 déjà orientés vers l'économie_de_marché*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 de l'ouverture*socio=uv3 paraît plus importante*socio=rien; pour certains pays_industriels*socio=ec1 entrés dans l'ère*socio=rien postsocialiste, ces deux évolutions*socio=uv peuvent être*socio=rien très fortes*socio=rien (Figure 15:1). La plupart*socio=rien des économies*socio=ec1 engagées sur*socio=rien la vole des réformes*socio=et font apparaître d'appréciables*socio=rien changements*socio=uv3 dans les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien. Au Ghana*socio=ac, ceux-ci ont augmenté dans l'agriculture*socio=ec1 et les industries*socio=ec1 extractives, qui sont les deux secteurs*socio=rien favorisés par le programme*socio=et de réformes*socio=et. Au Mexique*socio=ac, les différentiels de salaires*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien se sont d'abord*socio=rien comprimés, pour ensuite se creuser, les salaires*socio=ec1 dans des secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien à vocation*socio=rien exportatrice*socio=ec1 en expansion*socio=ec2, comme celui *socio=rien du matériel de*socio=nil transport*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil augmentant par rapport*socio=rien aux activités*socio=rien en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien, comme celles de substitution*socio=rien de productions*socio=ec1 nationales*socio=te aux importations*socio=ec1. Au Chili*socio=ac, les salaires*socio=ec1 pratiqués dans les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil ont augmenté par rapport*socio=rien à la moyenne*socio=rien des salaires*socio=ec1 et, au *socio=rien sein du secteur_manufacturier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil les différentiels de salaires*socio=ec1 entre branches*socio=rien et selon les niveaux*socio=rien de qualifications*socio=uv3 ont, eux aussi, augmenté. Des changements*socio=uv3 appréciables*socio=rien sont également observables*socio=rien dans les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien parmi les économies_en_transition*socio=ec1 postsocialistes. Dans les Républiques*socio=te slovaque*socio=ac et tchèque*socio=ac, la dispersion*socio=rien des salaires*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien s'est*socio=rien accru, et une augmentation*socio=ec2 semblable*socio=rien des différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien est*socio=rien également observable*socio=rien en Bulgarie*socio=ac. L'emploi*socio=ec1 suit généralement une *socio=rien évolution parallèle *socio=nil à ces mouvements*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien. La Bolivie*socio=ac, la côte_d'_ivoire*socio=ac et le Ghana*socio=ac ont tous connu *socio=rien un retour en*socio=nil force*socio=uv1 *socio=nil de l'agriculture*socio=ec1 consécutif à l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien. Au costa_rica*socio=ac, l'emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien déplacé vers les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien qui produisent des biens*socio=ec1 exportables*socio=ec2. Et, dans les Républiques*socio=te slovaque*socio=ac et tchèque*socio=ac, en Pologne*socio=ac et en Russie*socio=ac, la main-d'_oeuvre*socio=rien s'est*socio=rien mise à délaisser l'industrie*socio=ec1 pour les services*socio=ec1, et le secteur_public*socio=et pour le secteur_privé*socio=et. En Russie*socio=ac, par exemple*socio=rien, la *socio=rien part du secteur_public*socio=et *socio=nil dans l'emploi*socio=ec1 est*socio=rien tombée de près de 83% en 1990 à 67% en 1993. Les contraintes*socio=uv1 inhérentes*socio=rien aux conditions*socio=rien de départ*socio=rien. Les conditions*socio=rien de départ*socio=rien influent beaucoup sur*socio=rien la portée*socio=rien et le rythme*socio=rien de la réforme*socio=et. On ne peut, par exemple*socio=rien, réguler le rythme*socio=rien des destructions d'emplois*socio=ec1 que si le secteur*socio=rien naguère *socio=rien protégé est *socio=nil peu étendu par rapport*socio=rien au reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1. De même, une approche gradualiste de la réforme*socio=et est*socio=rien plus facile*socio=rien dans une économie*socio=ec1 qui part*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 que dans une économie*socio=ec1 aux prises*socio=rien avec une forte*socio=rien inflation*socio=ec2 ou des pénuries*socio=ec2 de devises*socio=ec1. Une comparaison*socio=rien entre la Chine*socio=ac et la Russie*socio=ac le montre. La Chine*socio=ac a choisi d'aborder la réforme*socio=et par deux voies*socio=rien: elle a maintenu les entreprises*socio=ac en place*socio=rien sous le contrôle*socio=uv3 de l'État*socio=ac tout en laissant se développer *socio=rien un nouveau secteur largement*socio=nil indépendant *socio=nil de lui. Cette stratégie*socio=et était *socio=rien possible du fait *socio=nil que le secteur*socio=rien étatisé inefficace*socio=uv4 ne représentait qu'une part*socio=rien relativement faible*socio=rien de son économie*socio=ec1. Et, parce qu'elle avait *socio=rien un secteur agricole*socio=ec1 informel*socio=uv2 bien *socio=nil plus étendu que la Russie*socio=ac, qui était plus fortement industrialisée (Figure 15:2), la Chine*socio=ac a commis moins d'erreurs*socio=uv4 dans l'affectation*socio=ec1 de ses ressources*socio=ec1. Ces différences*socio=uv1 de conditions*socio=rien de départ*socio=rien ont réduit la marge de manoeuvre*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et en ce qui concerne les voies*socio=rien de la transition*socio=uv3 et les choix*socio=uv1 stratégiques*socio=uv4 qui leur étaient ouverts*socio=uv4. L'énorme*socio=rien potentiel*socio=uv4 d'offre*socio=rien rurale*socio=te de la Chine*socio=ac a donné *socio=rien un puissant élan initial *socio=nil à la croissance*socio=uv3 et à la création_d'_emplois*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien non étatisé et permis*socio=rien au gouvernement*socio=ac d'adopter une approche gradualiste de la réforme*socio=et des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien inefficaces*socio=uv4. Ne disposant pas d'un*socio=rien tel potentiel*socio=uv4 d'offre*socio=rien, les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te ainsi que l'ex-union_soviétique*socio=ac ont dû réformer leurs secteurs*socio=rien étatisés et accepter la destruction d'emplois*socio=ec1 publics*socio=et plutôt que de différer la mise en place*socio=rien des réformes*socio=et comme l'a fait*socio=rien la Chine*socio=ac. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil conditions de*socio=nil départ *socio=nil sont plus avantageuses*socio=rien quand la main-d'_oeuvre*socio=rien et le capital*socio=ec1 sont très mobiles*socio=uv4 et là où il existe des secteurs*socio=rien viables*socio=uv4 à fort*socio=rien potentiel*socio=uv4 d'augmentation*socio=ec2 de l'offre*socio=rien. Les pays*socio=ac qui avaient un*socio=rien secteur_privé*socio=et formel*socio=rien développé*socio=uv4 et où la protection*socio=et n'était pas très forte*socio=rien ont moins eu besoin*socio=uv1 de réaffectations sectorielles*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien que les ex-économies*socio=ec planifiées. Par contre, des réaffectations massives*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien sont nécessaires*socio=rien dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, ainsi que dans l'ex-union_soviétique*socio=ac. Les mauvaises*socio=rien affectations de main-d'_oeuvre*socio=rien dont pas pris une *socio=rien grande ampleur *socio=nil dans beaucoup de pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, mais ceux-ci dont enregistré que de *socio=rien faibles réactions à*socio=nil court_terme *socio=nil de la production*socio=ec1, faute d'infrastructure*socio=ec1 et de soutien*socio=uv3 institutionnel*socio=et suffisants*socio=rien et parce qu'ils ont poursuivi leur politique*socio=et de désincitation à l'égard*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1. Le rôle*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Le choix*socio=uv1 des mesures*socio=et adoptées par les pouvoirs_publics*socio=et et l'ordre*socio=rien dans lequel elles sont appliquées peuvent aussi avoir une grande*socio=rien influence sur*socio=rien le rythme*socio=rien de la transition*socio=uv3 et le bien-être*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac. Le grand*socio=rien problème*socio=uv4 que pose à cet égard*socio=rien aux pouvoirs_publics*socio=et la gestion*socio=ec2 de la réforme*socio=et des structures*socio=ec1 est*socio=rien de savoir*socio=rien comment faciliter le redéploiement*socio=rien des travailleurs*socio=ac engagés dans des emplois*socio=ec1 qui ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4 pour les orienter vers des emplois*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien type nouveau,*socio=nil *socio=nil sans pour autant élever le coût*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et dans le court_terme*socio=rien. Les choix*socio=uv1 à faire comportent plusieurs dimensions*socio=rien. La *socio=rien première est celle*socio=nil du choix*socio=uv1 du moment *socio=nil où il *socio=rien est opportun *socio=nil de commencer l'ajustement*socio=et. Une certaine*socio=rien liberté*socio=uv1 d'action*socio=et est*socio=rien parfois possible*socio=rien: le Pérou*socio=ac aurait pu engager sa réforme*socio=et au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, mais il a choisi d'attendre - retard*socio=rien qu'il a payé cher*socio=rien en termes*socio=rien d'aggravation*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1. Mais il vaut généralement mieux engager la réforme*socio=et dès que la confiance*socio=uv1 dans la volonté*socio=uv1 d'action*socio=et du*socio=rien gouvernement*socio=ac a été*socio=rien établie. S'ils attendent jusqu'à ce que l'économie*socio=ec1 s'effondre, les pouvoirs_publics*socio=et auront moins d'options*socio=rien et la transition*socio=uv3 sera probablement plus douloureuse*socio=rien. Mais engager les réformes*socio=et avant que le gouvernement*socio=ac ait donné la preuve*socio=ec2 de sa détermination*socio=rien et qu'il ait établi sa crédibilité peut provoquer *socio=rien un choc en*socio=nil retour *socio=nil et porter préjudice*socio=et à la cause*socio=rien de la réforme*socio=et, avec les *socio=rien conséquences désastreuses *socio=nil que cela peut avoir pour la croissance*socio=uv3, comme le montre l'expérience*socio=ec2 de la côte_d'_ivoire*socio=ac dans les années*socio=rien 80. Ensuite, il faut décider *socio=rien du rythme *socio=nil de la réforme*socio=et. Celle-ci devra-t-elle *socio=rien être graduelle,*socio=nil *socio=nil avec destruction lente*socio=rien des emplois*socio=ec1 qui ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4? Ou faut-il qu'elle soit rapide*socio=rien, dût-on encourager ainsi une forte*socio=rien chute initiale*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 global*socio=rien? *socio=rien Du point de*socio=nil vue du monde du travail*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil l'idéal est*socio=rien de ne supprimer progressivement les emplois*socio=ec1 qu'à mesure*socio=rien qu'il s'en créera de nouveaux*socio=rien, de façon*socio=rien à réduire ainsi le plus possible*socio=rien la chute de la demande*socio=ec1 totale*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien. C'est*socio=rien la stratégie*socio=et qu'ont suivie des pays*socio=ac comme la Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac, qui ont choisi de protéger des emplois*socio=ec1 qui avaient cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4 pour s'épargner ainsi des difficultés*socio=uv4 sociales*socio=et et politiques*socio=et, ce qui laissait entier*socio=rien le problème*socio=uv4 de l'inefficacité*socio=uv3 *socio=rien du secteur protégé *socio=nil auquel il faudra bien*socio=rien s'attaquer *socio=rien un jour.*socio=nil *socio=nil Mais la plupart*socio=rien des pays*socio=ac n'ont que rarement l'option*socio=rien de l'approche gradualiste. La plupart*socio=rien des économies*socio=ec1 commencent à réformer au plus fort*socio=rien d'une crise*socio=uv2 macroéconomique*socio=ec1, alors que l'inflation*socio=ec2 s'accélère et que le déficit*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 courantes*socio=te atteint des proportions*socio=rien insoutenables. La *socio=rien seule option est *socio=nil alors d'engager simultanément le processus*socio=te de stabilisation*socio=et et celui de libéralisation*socio=et. Une stabilisation*socio=et rapide*socio=rien n'est*socio=rien possible*socio=rien que si la volonté*socio=uv1 gouvernementale*socio=ac de lutter contre l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est prise au*socio=nil sérieux*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Le plus souvent, l'établissement*socio=rien de cette crédibilité oblige à poursuivre une politique*socio=et de désinflation rapide*socio=rien, ce qui exclut l'approche gradualiste. Plus le dispositif*socio=rien de réforme*socio=et annoncée sera ambitieux*socio=uv2 et étoffé, plus crédibles seront les *socio=rien intentions du gouvernement*socio=ac *socio=nil et plus grand*socio=rien sera le changement*socio=uv3 dans les aspirations*socio=uv1 et le comportement*socio=rien de la population*socio=ac. La *socio=rien troisième dimension *socio=nil de l'action*socio=et à mener par les pouvoirs_publics*socio=et concerne l'échelonnement*socio=rien des réformes*socio=et. Une importante*socio=rien leçon à retenir à la fois*socio=rien des échecs*socio=uv1 et des succès*socio=uv1 des efforts*socio=uv1 de réforme*socio=et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et en amérique_latine*socio=ac est*socio=rien que les gouvernements*socio=ac doivent tenir compte*socio=rien de l'interdépendance*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 dans le processus*socio=te de transition*socio=uv3, ainsi que de leur plus ou moins *socio=rien grande rapidité d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil La*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil ne doit pas s'arrêter aux marchés*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec1, d'autant que l'ajustement*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 est*socio=rien presque toujours plus lent*socio=rien que celui des marchés*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec1. C'est*socio=rien souvent l'absence*socio=rien de réforme*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 qui risque*socio=uv4 d'entraver le processus*socio=te *socio=rien du fait *socio=nil qu'une réaction*socio=rien atone du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 laisse sans défense, durant la période*socio=te de transition*socio=uv3, l'économie*socio=ec1 partiellement réformée. L'effondrement*socio=ec2 du*socio=rien programme*socio=et chilien*socio=ac en 1982 en est*socio=rien l'illustration*socio=rien. En 1980, le Chili*socio=ac avait libéralisé ses marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te et ses marchés_financiers*socio=ec1, mais il n'avait que partiellement réformé le marché_du_travail*socio=ec1 et avait laissé intacts*socio=rien les mécanismes*socio=rien de l'indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1. Un*socio=rien afflux soudain*socio=rien de capitaux*socio=ec1 durant la période*socio=te 1979-81 a entraîné une appréciation *socio=rien excessive du *socio=nil peso. L'indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 passée n'a fait*socio=rien qu'aggraver le problème*socio=uv4. Le peso s'est*socio=rien encore apprécié en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. En 1982, la monnaie*socio=ec1 chilienne*socio=ac s'effondrait, ayant perdu près de 90% de sa valeur*socio=ec1 rien*socio=rien qu'en *socio=rien un an;*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil contractée de 14%; et le *socio=rien taux du chômage*socio=ec1 en*socio=nil est *socio=nil venu à toucher le quart*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Le *socio=rien niveau du taux_de_change*socio=ec1 réel*socio=ec2 est la*socio=nil quatrième dimension du dispositif d'*socio=nil action*socio=et des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et,*socio=nil *socio=nil et c'est*socio=rien *socio=rien un fait *socio=nil que l'expérience*socio=ec2 chilienne*socio=ac de 1982 illustre bien*socio=rien. Une forte*socio=rien surévaluation*socio=ec2 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac peut avoir d'assez graves*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et compromettre la réaction*socio=rien des exportations*socio=ec1 ainsi que la création*socio=rien de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1. A terme*socio=rien, c'est*socio=rien tout le processus*socio=te réformateur*socio=uv qui risque*socio=uv4 de se trouver compromis*socio=uv1. La côte_d'_ivoire*socio=ac a, au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, tenté de libéraliser son économie*socio=ec1, tout en maintenant un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe et tout en accumulant *socio=rien un important déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et:*socio=nil le*socio=nil résultat a*socio=nil été *socio=nil une appréciation de la monnaie*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, un*socio=rien alourdissement de la facture des importations*socio=ec1 et une crise*socio=uv2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 . L'absence*socio=rien d'ajustement*socio=et s'est*socio=rien traduite par une stagnation*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et une baisse*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1 par habitant*socio=ac pendant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la décennie*socio=te. Au Ghana*socio=ac, au contraire*socio=rien, la libéralisation*socio=et s'est*socio=rien accompagnée de plusieurs fortes*socio=rien dévaluations*socio=ec2 du*socio=rien cedi et d'un*socio=rien ajustement*socio=et des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 qui visaient à réduire l'inflation*socio=ec2. Le résultat*socio=rien a été*socio=rien une *socio=ec2 dévaluation réelle,*socio=nil *socio=nil qui a puissamment stimulé la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et amorti l'impact*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 de la protection*socio=et sur*socio=rien le secteur*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1. Une *socio=rien cinquième dimension du dispositif *socio=nil concerne l'économie*socio=ec1 politique*socio=et de la réforme*socio=et. L'expérience*socio=ec2 montre que la clé*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et réussi est*socio=rien une volonté*socio=uv1 clairement affirmée et crédible*socio=uv2 de quitter les sentiers*socio=rien battus d'un*socio=rien développement*socio=uv3 mal*socio=rien inspiré pour s'engager sur*socio=rien la voie*socio=rien d'un*socio=rien nouvel*socio=rien équilibre*socio=uv3 favorable*socio=ec2 à la croissance*socio=uv3. Les gouvernants*socio=rien doivent mériter cette crédibilité non pas seulement en psalmodiant les mantras du*socio=rien fonds_monétaire_international*socio=te et de la banque_mondiale*socio=te, mais par la pratique*socio=et d'un*socio=rien effort*socio=uv1 constamment tendu vers la réforme*socio=et. Pour qu'un*socio=rien programme*socio=et de réformes*socio=et soit crédible*socio=uv2 et viable*socio=uv4, il faut que pouvoirs_publics*socio=et, capital*socio=ec1 et main-d'_oeuvre*socio=rien, chacun y trouve son compte*socio=rien. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'obtenir*socio=rien le soutien*socio=uv3 des organisations_syndicales*socio=ac, d'autant que, comme c'est*socio=rien souvent le cas*socio=rien, les syndicats*socio=ac ne représentent que la partie*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien qui était relativement privilégiée*socio=uv avant la transition*socio=uv3 et qui peut avoir intérêt*socio=uv1 à s'opposer à la réforme*socio=et. La précision*socio=rien des gains*socio=ec1 à long_terme*socio=rien à attendre de la réforme*socio=et peut contribuer à grossir les rangs*socio=rien des partisans*socio=ac du*socio=rien changement*socio=uv3, ce que peut faire aussi la mise en jeu*socio=rien de mécanismes*socio=rien qui engagent d'avance*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et à mener à bien*socio=rien les réformes*socio=et et à les empêcher de revenir sur*socio=rien leurs promesses*socio=rien. En Israël*socio=ac et au Mexique*socio=ac, durant les années*socio=rien 80, la conclusion*socio=rien de pactes sociaux*socio=et de portée*socio=rien universelle*socio=uv2 a contribué à assurer une large*socio=rien adhésion*socio=uv1 à la réforme*socio=et. Ces pactes pourront aussi jouer *socio=rien un rôle important en*socio=nil afrique_du_sud*socio=te *socio=nil dans les années*socio=rien 90. Ils peuvent constituer un*socio=rien véhicule permettant aux travailleurs*socio=ac, aux employeurs*socio=ac et aux pouvoirs_publics*socio=et de parvenir à un*socio=rien consensus*socio=uv1 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien *socio=rien du dispositif de*socio=nil réformes*socio=et et*socio=nil sur les*socio=nil arbitrages*socio=et *socio=nil que cela implique. Ils peuvent aussi aider à briser l'inertie des prix-salaires nominaux*socio=ec1. Mais les pactes sociaux*socio=et ont d'importants*socio=rien inconvénients*socio=uv4 - celui, en particulier*socio=rien, qui tient à ce qu'ils conduisent à des ajustements*socio=et coordonnés de salaire*socio=ec1, alors que la restructuration*socio=et exige une relative*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et des réaffectations de main-d'_oeuvre*socio=rien. Pour résoudre ce problème*socio=uv4, les pays*socio=ac qui pratiquent *socio=rien un système *socio=nil centralisé de négociations*socio=et avec les syndicats*socio=ac auraient peut-être intérêt*socio=uv1 à décentraliser au plus vite ce mécanisme*socio=rien une fois*socio=rien achevée la stabilisation*socio=et. Au début*socio=rien de 1995, le Mexique*socio=ac s'est*socio=rien engagé - peut-être avec retard*socio=rien - sur*socio=rien cette voie*socio=rien en mettant fin*socio=rien aux accords*socio=et de salaires*socio=ec1 centralisés et en adoptant le système*socio=rien des négociations*socio=et décentralisées. Au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ainsi que d'ex-économies*socio=ec planifiées ont entrepris de modifier profondément leurs stratégies*socio=et de développement*socio=uv3. Cette modification*socio=rien a pris essentiellement deux aspects*socio=rien: une orientation*socio=et vers les exportations*socio=ec1 et l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1, d'une part*socio=rien, et une réévaluation *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac, d'autre part*socio=rien. Ce sont là des changements*socio=uv3 à long_terme*socio=rien qui posent des défis*socio=uv2 d'un*socio=rien *socio=rien type nouveau *socio=nil pour le fonctionnement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1. Il faudra accélérer le redéploiement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien vers les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2. Et il faudra faire face*socio=rien à de fortes*socio=rien chutes provisoires*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien. Ce qu'en seront les conséquences*socio=rien pour le *socio=rien monde du travail*socio=ec1 *socio=nil durant ces périodes*socio=te de *socio=rien profondes mutations dépendra*socio=nil du *socio=nil plus ou moins de succès*socio=uv1 avec lequel les pays*socio=ac auront su mener à bien*socio=rien ces deux tâches*socio=rien. Si les conditions*socio=rien de départ*socio=rien sont importantes*socio=rien pour la facilitation du*socio=rien processus*socio=te d'ajustement*socio=et, le choix*socio=uv1 *socio=rien du moment opportun *socio=nil pour engager la réforme*socio=et ainsi que les décisions*socio=rien qu'il faudra prendre concernant le rythme*socio=rien de leur mise en place*socio=rien et leur enchaînement le sont aussi. Chapitre*socio=rien 16: Des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien. Les travailleurs*socio=ac souffrent durant la période*socio=te de transition*socio=uv3 déchirante qu'ouvre l'échec*socio=uv1 de l'application*socio=rien d'une stratégie*socio=et de développement*socio=uv3, même si, à long_terme*socio=rien, le changement*socio=uv3 doit leur *socio=rien être bénéfique.*socio=nil Les*socio=nil pauvres*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil tout particulièrement, peuvent avoir *socio=rien du mal *socio=nil à supporter les réductions*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1 dont s'accompagnent en général*socio=rien les époques*socio=rien de transition*socio=uv3. Parfois, les femmes*socio=ac en souffrent de manière*socio=rien disproportionnée. Et la souffrance peut être*socio=rien profondément ressentie si la transition*socio=uv3 s'accompagne de récession*socio=ec2 ou si la reprise de la croissance*socio=uv3 se fait*socio=rien attendre. Le fardeau*socio=uv4 que les programmes*socio=et de stabilisation*socio=et et de réforme*socio=et font peser sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac représente-t-il un*socio=rien coût*socio=ec1 inévitable*socio=rien ou faut-il y voir la conséquence*socio=rien d'une conception*socio=ec défectueuse*socio=rien des programmes*socio=et? Beaucoup d'observateurs - depuis les porte-parole*socio=ac des syndicats*socio=ac jusqu'à certaines*socio=rien organisations_internationales*socio=te et non gouvernementales*socio=et - estiment que, dans les économies_de_marché*socio=ec1 en développement*socio=uv3 aussi bien*socio=rien que dans les ex-économies*socio=ec planifiées, les politiques*socio=et d'ajustement_structurel*socio=ec2 privilégient trop la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et ainsi que la déréglementation*socio=et et la libéralisation*socio=et des marchés*socio=ec1, et font peu de cas*socio=rien de l'impact*socio=rien immédiat*socio=rien que ces politiques*socio=et ont sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac. Les faits*socio=rien observés montrent clairement que les travailleurs*socio=ac souffrent en période*socio=te d'ajustement*socio=et, et peut-être plus que les autres. Mais existe-t-il d'autres politiques*socio=et possibles*socio=rien qui serviraient mieux les intérêts*socio=uv1 des travailleurs*socio=ac? On examine dans ce chapitre*socio=rien la répartition*socio=uv3 de la charge*socio=rien de la transition*socio=uv3 et l'opinion*socio=ec2 selon laquelle l'ajustement*socio=et *socio=rien est loin d'*socio=nil être une*socio=nil panacée *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac. L'ajustement*socio=et, la main-d'_oeuvre*socio=rien et les pauvres*socio=uv2. Les transformations*socio=ec2 impliquent de profondes*socio=rien réformes*socio=et de structure*socio=ec1. Elles créent de nouvelles*socio=rien opportunités*socio=uv3 ainsi que de nouveaux*socio=rien risques*socio=uv4, ce qui fait*socio=rien nécessairement des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien. Mais, en provoquant *socio=rien un déplacement *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien vers des utilisations*socio=rien plus productives*socio=uv4, les changements*socio=uv3 de structure*socio=ec1 finissent par accroître la production*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1. Il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que les travailleurs*socio=ac souffrent généralement durant la période*socio=te initiale*socio=rien d'ajustement*socio=et, et peut-être plus que le capital*socio=ec1. Mais ce n'est*socio=rien pas le plus souvent parce que la politique*socio=et d'ajustement*socio=et *socio=rien est mal *socio=nil conçue, mais parce que l'ajustement*socio=et se produit*socio=rien en même temps*socio=rien - quand il n'est*socio=rien pas déclenché par elle - qu'une crise*socio=uv2 macroéconomique*socio=ec1, suivie d'une forte*socio=rien chute de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien. La main-d'_oeuvre*socio=rien n'a pas la mobilité*socio=uv3 internationale*socio=te du*socio=rien capital*socio=ec1 et il lui est*socio=rien de ce fait*socio=rien moins possible*socio=rien de partir quand l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te se contracte (voir Chapitre*socio=rien 9). Aussi, lorsqu'une économie*socio=ec1 s'effondre, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que c'est*socio=rien la main-d'_oeuvre*socio=rien qui en supportera principalement le choc*socio=rien, alors que le capital*socio=ec1 désertera le pays*socio=ac. Mais c'est*socio=rien habituellement le choc*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale*socio=rien, non l'ajustement*socio=et qui en résulte, qui touche durement la main-d'_oeuvre*socio=rien. Malgré des reculs temporaires*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, l'ajustement*socio=et peut être*socio=rien payant pour la main-d'_oeuvre*socio=rien comme le démontre l'expérience*socio=ec2 des *socio=ac pays africains *socio=nil qui se sont engagés sur*socio=rien la voie*socio=rien de l'ajustement*socio=et durant les années*socio=rien 80. Sur*socio=rien 29 pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te qui ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une récente*socio=rien étude*socio=ec2 de la banque_mondiale*socio=te, les six qui sont allés le plus *socio=rien loin sur la*socio=nil voie des*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil et qui s'y sont tenus ont connu la plus forte*socio=rien reprise économique*socio=ec1. Entre 1981-86 et 1987-91, dans ces six pays*socio=ac la médiane de la croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle du PIB*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac *socio=nil a progressé de 2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Les pays*socio=ac qui n'ont pas entrepris d'ajustement*socio=et ont vu leur *socio=rien taux médian de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil tomber à -2% par an*socio=rien. On n'est*socio=rien pas bien*socio=rien informé sur*socio=rien les tendances*socio=rien des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 en Afrique*socio=ac, mais ce que l'on peut observer dans deux pays*socio=ac qui ont opté pour l'ajustement*socio=et - le Ghana*socio=ac et la Tanzanie*socio=ac - montre que la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 s'est*socio=rien améliorée après*socio=rien la réforme*socio=et des structures*socio=ec1. Durant la période*socio=te 1985-92, l'emploi*socio=ec1 a augmenté à *socio=rien un taux annuel moyen *socio=nil de 6,1% en Tanzanie*socio=ac, alors qu'il avait été*socio=rien de -1,5% durant la *socio=rien première moitié *socio=nil de la décennie*socio=te. Au Ghana*socio=ac, suite*socio=rien aux réformes*socio=et mises en place*socio=rien, les gains*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont presque triplé dans le secteur_privé*socio=et entre 1983 et 1988. En amérique_latine*socio=ac, les pauvres*socio=uv2 ont incontestablement souffert durant la crise*socio=uv2 macroéconomique*socio=ec1, mais essentiellement à cause*socio=rien d'erreurs*socio=uv4 d'orientation*socio=et commises dans le passé*socio=te, non à cause*socio=rien de la politique*socio=et d'ajustement*socio=et elle-même. L'aggravation*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 au Brésil*socio=ac et au Pérou*socio=ac dans les années*socio=rien 80 a eu pour cause*socio=rien l'absence*socio=rien d'ajustement*socio=et et le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1. Dans certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, les faits*socio=rien tendent à montrer que l'inégalité*socio=uv1 a augmenté en période*socio=te de récession*socio=ec2 et diminué en période*socio=te de reprise (Figure 16:1), mais ceci semble être*socio=rien une *socio=rien caractéristique inhérente au*socio=nil cycle*socio=te conjoncturel*socio=et *socio=nil - comme dans certains pays_industriels*socio=ec1 - et non à la réforme*socio=et. Au Chili*socio=ac, on a pu observer, jusqu'en 1992, *socio=rien un creusement *socio=nil des différentiels de salaire*socio=ec1 entre travailleurs*socio=ac de niveaux*socio=rien d'instruction*socio=et différents*socio=rien, mais il *socio=rien est clair *socio=nil que la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des salaires*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 y a *socio=rien été bénéfique *socio=nil à l'ensemble*socio=rien des travailleurs*socio=ac. La transition*socio=uv3 a *socio=rien été associée *socio=nil à une aggravation*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 dans les ex-économies*socio=ec planifiées. *socio=rien Du temps du socialisme*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil inégalités*socio=uv1 *socio=nil y étaient très faibles*socio=rien, mais l'économie_de_marché*socio=ec1 ne peut pas bien*socio=rien fonctionner sans une certaine*socio=rien inégalité*socio=uv1: il faut des différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 pour que ce qui a été*socio=rien investi en aptitudes*socio=rien et en expérience*socio=ec2 trouve sa récompense*socio=rien. Il était donc inévitable*socio=rien - et même souhaitable*socio=rien - que le *socio=rien passage du centralisme*socio=ec économique*socio=ec1 *socio=nil à l'économie_de_marché*socio=ec1 fût marqué par une aggravation*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1. En Pologne*socio=ac, en *socio=ac République tchèque,*socio=nil *socio=nil en Slovénie et dans l'est*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac, l'aggravation*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 a été*socio=rien due en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 de la prime d'instruction*socio=et. Il n'y a pas eu, ou guère, de changements*socio=uv3 dans le rapport*socio=rien entre les salaires*socio=ec1 du*socio=rien décile des travailleurs*socio=ac les moins payés et ceux du*socio=rien travailleur*socio=ac médian*socio=rien. La transition*socio=uv3 vers l'économie_de_marché*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien de grossir les rangs*socio=rien des pauvres*socio=uv2 dans toutes les ex-économies*socio=ec planifiées. Ce phénomène*socio=rien a pris *socio=rien un caractère *socio=nil très marqué au Bélarus*socio=ac, en Lituanie, en Moidova et en Russie*socio=ac. Mais la pauvreté*socio=uv1 est*socio=rien appelée à reculer avec la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, qui est*socio=rien déjà repartie dans plusieurs économies_en_transition*socio=ec1. Ainsi, la pauvreté*socio=uv1 due à la transition*socio=uv3 ne devrait pas revêtir *socio=rien un caractère permanent*socio=te *socio=nil dans la majorité*socio=rien des cas*socio=rien. Seuls*socio=rien ceux qui n'ont pas le niveau*socio=rien d'instruction*socio=et nécessaire*socio=rien pour pouvoir*socio=rien s'adapter*socio=rien aux nouvelles*socio=rien règles*socio=et *socio=rien du jeu économique*socio=ec1 risquent*socio=nil fort *socio=nil de demeurer pauvres*socio=uv2. Le *socio=rien pire scénario *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 est*socio=rien une réforme*socio=et qui avorte. Dans les pays*socio=ac qui abandonnent la réforme*socio=et à mi-chemin ou qui se trouvent pris entre deux voies*socio=rien, les niveaux_de_vie*socio=uv1 tombent souvent brutalement et demeurent faibles*socio=rien. En côte_d'_ivoire*socio=ac, durant la période*socio=te 1984-86, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 soutenue qu'avaient value au pays*socio=ac son essai*socio=rien de réforme_structurelle*socio=ec2 et l'essor*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien cacao*socio=ec1 et du*socio=rien café*socio=ec1 avait provoqué un*socio=rien recul*socio=ec substantiel*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1. Mais quand, en 1986, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 se sont effondrés et que le gouvernement*socio=ac a abandonné la voie*socio=rien des réformes*socio=et, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 a chuté et la pauvreté*socio=uv1 a fortement augmenté, effaçant ainsi les gains*socio=ec1 réalisés précédemment. Entre 1985 et 1988, le pourcentage*socio=rien de la population*socio=ac situé au-dessous *socio=rien du seuil de*socio=nil pauvreté*socio=uv1 est passé *socio=nil de 30 à 46%. Un*socio=rien autre exemple*socio=rien nous en est*socio=rien donné par les Philippines*socio=ac *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 80, où l'inflation*socio=ec2 et la distorsion*socio=uv4 du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 ont empêché les pauvres*socio=uv2 d'améliorer leurs conditions_de_vie*socio=uv1. Et en Ukraine*socio=ac, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, l'hyperinflation, le maintien*socio=rien de restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te et l'absence*socio=rien de dynamisme*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et ont en *socio=rien un effet dévastateur*socio=nil sur les*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil sans que ceux-ci puissent se raccrocher à l'espoir*socio=uv1 d'une amélioration*socio=uv1 rapide*socio=rien des choses*socio=rien. Récession*socio=ec2, chômage*socio=ec1 et chute des salaires*socio=ec1, tout cela a durement touché les pauvres*socio=uv2 durant la première*socio=rien phase*socio=te de la transition*socio=uv3, mais les réformes*socio=et de structure*socio=ec1 qui constituent la véritable*socio=rien transformation*socio=ec2 sont bonnes*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2, même dans le court_terme*socio=rien. L'effet*socio=rien conjugué de la libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de la dépréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 favorise les exportations*socio=ec1 qui, dans les pays_en_développement*socio=uv3, font travailler généralement une main-d'_oeuvre*socio=rien relativement peu qualifiée*socio=uv4. Et avec l'essor*socio=rien du*socio=rien secteur_privé*socio=et apparaissent souvent des entreprises*socio=ac nouvelles*socio=rien dans des secteurs*socio=rien à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil *socio=nil Parce que les biens*socio=ec1 échangeables*socio=rien entrent pour une plus *socio=rien petite part *socio=nil dans le panier de la consommation*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des pauvres*socio=uv2 que des riches*socio=ac, l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des importations*socio=ec1 les touche moins. Dans les ex-économies*socio=ec planifiées, toutefois, ces effets*socio=rien à court_terme*socio=rien peuvent leur être*socio=rien préjudiciables*socio=et. Logement*socio=ec1, services_publics*socio=et et transports*socio=ec1 publics*socio=et étaient presque gratuits*socio=ec sous le régime*socio=et précédent*socio=rien, et le prix*socio=ec1 des aliments*socio=ec1 était subventionné, alors que la plupart*socio=rien des biens*socio=ec1 importés n'étaient pas disponibles*socio=rien ou l'étaient seulement à un*socio=rien prix*socio=ec1 très élevé*socio=uv4 sur*socio=rien le marché_noir*socio=ec. Avec la libéralisation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1, l'ajustement*socio=et du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des subventions*socio=ec1, les biens*socio=ec1 importés deviennent moins coûteux*socio=ec2 ou disponibles*socio=rien pour la *socio=rien première fois,*socio=nil *socio=nil alors que le prix*socio=ec1 des services_publics*socio=et, des aliments*socio=ec1 et du*socio=rien logement*socio=ec1 augmente. Qui supporte le fardeau*socio=uv4 des grands*socio=rien changements*socio=uv3? La plupart*socio=rien des ménages*socio=ac vivent essentiellement du*socio=rien revenu*socio=ec1 de leur travail*socio=ec1. Aussi leur niveau_de_vie*socio=uv1 en période*socio=te de transformations*socio=ec2 profondes*socio=rien est-il étroitement - mais non exclusivement - lié à l'évolution*socio=rien du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1. Mais il peut *socio=rien être trompeur *socio=nil de ne considérer que les salaires*socio=ec1, parce qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre *socio=nil d'autres facteurs*socio=rien influent sur*socio=rien le niveau_de_vie*socio=uv1, comme les taux*socio=rien d'activité*socio=rien, les taux*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 personnelle, la variété et la qualité*socio=rien des produits*socio=ec consommés ainsi que les transferts*socio=rien de revenus*socio=ec1 de sources*socio=rien institutionnelle*socio=et et traditionnelle*socio=rien (Encadré 16:1). Sous l'effet*socio=rien conjugué du*socio=rien recul*socio=ec des *socio=ec1 agrégats macroéconomiques et*socio=nil *socio=rien du redéploiement *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=rien, la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien a chuté dans la quasi-totalité*socio=rien des périodes*socio=te de transition*socio=uv3 et d'ajustement*socio=et (sauf peut-être en Chine*socio=ac et au Viet Nam). Le recul*socio=ec est*socio=rien surtout sensible*socio=rien dans les secteurs*socio=rien qui ont cessé d'être*socio=rien économiquement viables*socio=uv4. Il n'est*socio=rien presque pas d'économie*socio=ec1 engagée sur*socio=rien la vole de l'ajustement*socio=et qui ne connaisse pas au moins une réduction*socio=ec2 temporaire*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 et une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1, mais l'ampleur*socio=rien et la durée*socio=te de ces deux effets*socio=rien diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Ce qui, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, fait*socio=rien la différence*socio=rien, c'est*socio=rien le nombre*socio=rien d'emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien qui sont créés et la vitesse*socio=rien avec laquelle ils sont créés - et cela dépend de la rapidité*socio=rien et de la crédibilité de la réforme*socio=et. La manière*socio=rien dont les travailleurs*socio=ac et les ménages*socio=ac réagissent face*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien dépend de l'âge*socio=rien, des sources*socio=rien de revenus*socio=ec1 et de la *socio=rien situation du travailleur*socio=ac au*socio=nil regard *socio=nil de l'emploi*socio=ec1, ainsi que de la taille du*socio=rien ménage*socio=ac. Là où il existe des formes*socio=rien d'aide*socio=uv1 aux travailleurs*socio=ac durant les époques*socio=rien où ils sont sans travail*socio=ec1, que ce soit sous la forme*socio=rien de transferts*socio=rien de revenu*socio=ec1 en provenance*socio=rien de l'État*socio=ac, d'autres membres*socio=ac du*socio=rien ménage*socio=ac ou d'autres ménages*socio=ac, la proportion*socio=rien des sans-emploi*socio=ac parmi la population*socio=ac en âge*socio=rien de travailler augmente généralement. Cette augmentation*socio=ec2 peut prendre la forme*socio=rien d'une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1, d'un*socio=rien départ*socio=rien anticipé à la retraite*socio=ec1 ou d'un*socio=rien autre type*socio=rien de retrait de la population_active*socio=uv4 (celui, par exemple*socio=rien, du*socio=rien travailleur*socio=ac découragé). Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, le chômage*socio=ec1 a atteint des niveaux*socio=rien largement supérieurs*socio=rien à 10% (il a dépassé 15% en Bulgarie*socio=ac et en Pologne*socio=ac). A *socio=rien première vue,*socio=nil ces*socio=nil niveaux *socio=nil ne paraissent pas beaucoup plus élevés*socio=uv4 que ceux de beaucoup d'économies*socio=ec1 d'europe_de_l'_ouest*socio=te, dont aucune da souffert de chocs*socio=ec2 transitionnels comparables*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Mais le chômage*socio=ec1 serait encore beaucoup plus élevé*socio=uv4 en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, n'était le fait*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil ne font plus partie*socio=rien de la population_active*socio=uv4 employée*socio=rien dans le *socio=rien secteur formel.*socio=nil *socio=nil Même dans les pays*socio=ac qui ont réduit les subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac publiques*socio=et, contraignant*socio=uv2 celles-ci à des réductions*socio=ec2 d'effectifs*socio=rien, il n'y a guère eu d'évolution*socio=rien, dans *socio=rien un sens *socio=nil ou dans l'autre, dans la *socio=rien situation du chômage*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais, tandis que le chômage*socio=ec1 donnait de plus en plus l'impression*socio=rien de stagner, on notait une croissance*socio=uv3 appréciable*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 indépendant*socio=rien et de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Ces changements*socio=uv3 observables*socio=rien dans la physionomie*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 ont des *socio=rien incidences profondes sur les*socio=nil ménages*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil plupart des*socio=nil travailleurs*socio=ac du secteur formel *socio=nil qui viennent à perdre leur emploi*socio=ec1 ou à subir une forte*socio=rien chute de salaire*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 ne sont pas issus de familles*socio=uv1 qui étaient pauvres*socio=uv2 avant que se produisent les changements*socio=uv3, mais certains deviennent pauvres*socio=uv2 par suite*socio=rien de ces changements*socio=uv3. Là où il a fortement augmenté, le chômage*socio=ec1 a beaucoup fait*socio=rien pour multiplier le nombre*socio=rien de ménages*socio=ac tombés au-dessous *socio=rien du seuil de*socio=nil pauvreté*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil En 1993, les ménages*socio=ac polonais qui comptaient deux ou trois chômeurs*socio=ac étaient trois fois*socio=rien plus susceptibles*socio=rien de tomber au-dessous de ce seuil*socio=rien que le ménage*socio=ac moyen*socio=rien. Au Mexique*socio=ac, en 1992, la différence*socio=rien de probabilité*socio=ec2 de réduction*socio=ec2 à l'état*socio=ac de pauvreté*socio=uv1 entre la population*socio=ac urbaine*socio=te en chômage*socio=ec1 et celle qui avait un*socio=rien travail*socio=ec1 était de 20%. Et au Pérou*socio=ac, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 80, le pourcentage*socio=rien de ménages*socio=ac urbains*socio=te pauvres*socio=uv2 était le plus élevé*socio=uv4 parmi les chômeurs*socio=ac. Mais, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac engagés sur*socio=rien la voie*socio=rien de l'ajustement*socio=et - et notamment en Bolivie*socio=ac, au Brésil*socio=ac, au Ghana*socio=ac, et même au Mexique*socio=ac et au Pérou*socio=ac -, ceux qui travaillent pour un*socio=rien salaire*socio=ec1 réduit représentent la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du nombre de*socio=nil pauvres*socio=uv2.*socio=nil Ceci*socio=nil est vrai *socio=nil aussi de certains pays_industriels*socio=ec1 dont l'économie*socio=ec1 était planifiée, comme la Russie*socio=ac, où les entreprises*socio=ac ont eu recours*socio=ec1 aux congés, à la diminution*socio=ec2 *socio=rien du nombre d'*socio=nil heures de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil et aux réductions*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 pour maintenir leurs travailleurs*socio=ac sur*socio=rien les états*socio=ac de paie. Parmi les travailleurs*socio=ac qui demeurent employés*socio=rien, les effets*socio=rien des réformes*socio=et peuvent beaucoup varier. Le Tableau*socio=rien 16:1 montre qui sont les gagnants*socio=rien et qui sont les perdants*socio=rien en période*socio=te de transition*socio=uv3. Les travailleurs*socio=ac sont classés en *socio=rien fonction du mode de*socio=nil participation*socio=uv3 au*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 (*socio=nil secteur formel ou*socio=nil informel*socio=uv2)*socio=nil ,*socio=nil du lieu de*socio=nil résidence*socio=et (*socio=nil milieu urbain*socio=te ou*socio=nil milieu rural*socio=te)*socio=nil ,*socio=nil du sexe et*socio=nil du niveau d'*socio=nil aptitudes professionnelles*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil On compare les effets*socio=rien de la transition*socio=uv3 sur*socio=rien chaque catégorie*socio=rien avec les effets*socio=rien produits*socio=ec sur*socio=rien le travailleur*socio=ac moyen*socio=rien dans les quatre *socio=rien grandes catégories *socio=nil identifiées au Chapitre*socio=rien 15. *socio=rien Secteur formel et*socio=nil secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Le*socio=nil passage du secteur formel au*socio=nil secteur informel*socio=uv2 est un élément aussi*socio=nil important *socio=nil de l'ajustement*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 que l'augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1, surtout dans les pays*socio=ac où il n'existe pas de filets*socio=rien de protection_sociale*socio=et ou d'assurance*socio=uv1 chômage*socio=ec1. On observe généralement un*socio=rien gonflement*socio=ec2 des effectifs*socio=rien dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 en période*socio=te d'ajustement*socio=et, *socio=rien du fait *socio=nil que les travailleurs*socio=ac *socio=rien licenciés du secteur formel *socio=nil entreprennent de rechercher de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 et que les femmes*socio=ac ainsi que les autres membres*socio=ac du*socio=rien ménage*socio=ac se mettent à travailler au-dehors pour compenser la baisse*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 du*socio=rien ménage*socio=ac. Cette déstructuration de l'emploi*socio=ec1 a caractérisé à la fois*socio=rien les ex-économies*socio=ec planifiées, où le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 était sous-développé, et les pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et d'amérique_latine*socio=ac, où ce secteur*socio=rien était déjà très développé*socio=uv4, mais où le *socio=rien secteur formel *socio=nil était en nette*socio=rien régression. Des enquêtes réalisées en septembre*socio=rien 1994 ont montré que plus d'un*socio=rien tiers*socio=rien de la population_active*socio=uv4 polonaise travaillait à plein_temps*socio=ec1 ou à temps_partiel*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 et que 46% des chômeurs*socio=ac étaient en *socio=rien fait employés à*socio=nil temps_complet *socio=nil ou à temps_partiel*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Des estimations*socio=ec2 prudentes*socio=uv2 pour le Mexique*socio=ac situent l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 aux alentours*socio=rien de 25 à 40% de l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien, pourcentage*socio=rien qui a augmenté de 9,5% par an*socio=rien entre 1983 et 1988. De même, au Brésil*socio=ac, l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 a augmenté de près de 30% durant la récession*socio=ec2 de 1981-83, alors que l'emploi*socio=ec1 diminuait dans le *socio=rien secteur formel privé*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil travailleurs*socio=ac du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil ont généralement moins souffert que ceux *socio=rien du secteur formel *socio=nil durant les périodes*socio=te de transformations*socio=ec2 profondes*socio=rien. De ce que l'on a pu observer dans les ex-économies*socio=ec planifiées, il ressort que les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil se trouvaient dans une situation*socio=rien plus enviable*socio=rien que celle des autres durant les phases*socio=te initiales*socio=rien de la transition*socio=uv3. En Pologne*socio=ac, par exemple*socio=rien, les salaires*socio=ec1 *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil étaient initialement plusieurs fois*socio=rien plus élevés*socio=uv4 que ceux *socio=rien du secteur formel *socio=nil - ce qui tenait en partie*socio=rien au fait*socio=rien que les travailleurs*socio=ac et les employeurs*socio=ac *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil gagnaient beaucoup d'argent*socio=ec1 sans payer*socio=rien d'impôts*socio=et, et en partie*socio=rien au fait*socio=rien que ces travailleurs*socio=ac entraient dans des *socio=rien secteurs nouveaux *socio=nil où les gains*socio=ec1 et la demande*socio=ec1 étaient très élevés*socio=uv4. Ce différentiel s'est*socio=rien depuis réduit, et les salaires*socio=ec1 *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil sont en passe de *socio=rien devenir inférieurs *socio=nil à ceux *socio=rien du secteur formel.*socio=nil Dans*socio=nil certaines parties *socio=nil de l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te également - comme en côte_d'_ivoire*socio=ac -, l'ajustement*socio=et a touché les travailleurs*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et formel*socio=rien plus durement que ceux de l'agriculture*socio=ec1 et *socio=rien du secteur urbain*socio=te informel*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Mais, dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'amérique_latine*socio=ac, les travailleurs*socio=ac indépendants*socio=rien des villes*socio=te - et en particulier*socio=rien ceux *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil - ont vu leur situation*socio=rien se dégrader par rapport*socio=rien à celle des travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel.*socio=nil *socio=nil Durant la récession*socio=ec2 de 1981-83 au Brésil*socio=ac, par exemple*socio=rien, le rapport*socio=rien entre les revenus*socio=ec1 *socio=rien du secteur formel *socio=nil et ceux *socio=rien du secteur informel*socio=uv2 *socio=nil a augmenté de 7%. Dans les pays*socio=ac agraires d'Asie*socio=ac, le *socio=rien tableau est *socio=nil plus nuancé. Il y a, d'une part*socio=rien, la Chine*socio=ac, qui a protégé*socio=rien les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel *socio=nil et retardé la réforme*socio=et des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien, et il y a, d'autre part*socio=rien, le Viet Nam, qui a entrepris une spectaculaire*socio=rien réforme*socio=et de ses entreprises*socio=ac publiques*socio=et depuis 1989, redéployant environ *socio=rien un tiers *socio=nil des 2,4 millions*socio=rien d'employés*socio=ac de ce secteur*socio=rien en *socio=rien direction du secteur_privé*socio=et.*socio=nil Au*socio=nil total,*socio=nil *socio=nil même si les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel des*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil ont peut-être perdu *socio=rien du terrain par*socio=nil rapport aux*socio=nil travailleurs*socio=ac du secteur informel*socio=uv2,*socio=nil le*socio=nil bien-être*socio=uv1 *socio=nil des deux catégories*socio=rien y a augmenté en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien. *socio=te Zones urbaines et*socio=nil zones rurales.*socio=nil *socio=nil Dans presque tous les pays*socio=ac, c'est*socio=rien dans les *socio=te zones rurales *socio=nil que les pauvres*socio=uv2 sont les plus nombreux*socio=rien - et les plus démunis*socio=uv2. Mais les *socio=ac ménages ruraux pauvres*socio=uv2 *socio=nil ont souvent gagné à l'ajustement*socio=et. Bien*socio=rien que touchés par le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1, les ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 sont généralement mieux protégés*socio=rien que les travailleurs*socio=ac des *socio=te zones urbaines des*socio=nil *socio=rien effets du rétrécissement*socio=ec2 du secteur_public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Et, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, ils ont beaucoup gagné à la disparition*socio=rien des déséquilibres en faveur*socio=rien des villes*socio=te, une caractéristique*socio=rien des anciens*socio=rien régimes*socio=et protégés*socio=rien appliqués à substituer les productions*socio=ec1 locales*socio=te aux importations*socio=ec1. Là où les changements*socio=uv3 de prix*socio=ec1 ont amélioré les termes_de_l'_échange*socio=ec1 pour les travailleurs*socio=ac des campagnes*socio=rien, les *socio=ac ménages ruraux *socio=nil ont vu leur situation*socio=rien s'améliorer dès avant le redémarrage de la croissance*socio=uv3 dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Au Ghana*socio=ac, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 pratiqués dans l'agriculture*socio=ec1 ont augmenté de 27%, alors que l'ajustement*socio=et les faisait chuter d'environ 22% dans les secteurs*socio=rien qui ne travaillent pas pour l'exportation*socio=ec1 (principalement le petit*socio=rien commerce*socio=ec1). En amérique_latine*socio=ac et en Asie*socio=ac, même si la pauvreté*socio=uv1 demeure concentrée dans les *socio=te zones rurales,*socio=nil la*socio=nil population*socio=ac rurale *socio=nil a également bénéficié d'une amélioration*socio=uv1 relative*socio=rien de sa situation*socio=rien durant la période*socio=te d'ajustement*socio=et. C'est*socio=rien seulement dans les ex-économies*socio=ec planifiées d'Europe*socio=ac que les *socio=ac ménages ruraux *socio=nil semblent, avec la suppression*socio=rien des mesures*socio=et de protection*socio=et de l'agriculture*socio=ec1, avoir souffert davantage en *socio=rien termes relatifs *socio=nil durant la transition*socio=uv3. Les femmes*socio=ac. La situation*socio=rien des femmes*socio=ac dans les périodes*socio=te de transformations*socio=ec2 *socio=rien profondes mérite une*socio=nil attention spéciale en*socio=nil raison*socio=uv *socio=nil des sollicitations accrues auxquelles elles sont soumises en temps*socio=rien de crise*socio=uv2. En plus des *socio=rien travaux habituels du ménage*socio=ac,*socio=nil *socio=nil on leur demande*socio=ec1 généralement de contribuer à maintenir le revenu*socio=ec1 du*socio=rien ménage*socio=ac quand le salaire*socio=ec1 *socio=rien du chef de*socio=nil famille*socio=uv1 *socio=nil diminue. Quand elles exercent un*socio=rien emploi*socio=ec1, elles sont généralement plus vulnérables*socio=uv2 que les hommes*socio=ac, car on les trouve en nombre*socio=rien disproportionné dans des secteurs*socio=rien ou des métiers*socio=ec1 mal*socio=rien payés, et souvent reléguées dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que leur *socio=rien situation relative *socio=nil se soit souvent dégradée en période*socio=te d'ajustement_structurel*socio=ec2. En amérique_latine*socio=ac, les salaires*socio=ec1 horaires*socio=rien des femmes*socio=ac ont chuté encore plus brutalement que ceux des hommes*socio=ac en période*socio=te d'ajustement*socio=et, ce qui tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que les femmes*socio=ac étaient concentrées dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 et dans des secteurs*socio=rien durement touchés où les salaires*socio=ec1 sont bas*socio=rien, comme celui de l'habillement*socio=rien. Mais, dans les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2, le taux*socio=rien d'activité*socio=rien des femmes*socio=ac a fortement augmenté. Au Ghana*socio=ac, les femmes*socio=ac qui travaillent dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 ont également vu leur salaire*socio=ec1 baisser, à mesure*socio=rien que l'excédent*socio=ec1 de *socio=rien main-d'_oeuvre du secteur formel *socio=nil était réduit à chercher du*socio=rien travail*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2. Les femmes*socio=ac ont été*socio=rien touchées également par *socio=rien un déplacement de*socio=nil ressources*socio=ec1 défavorable*socio=uv4 *socio=nil à l'agriculture*socio=ec1 vivrière - à prédominance féminine*socio=ac - au profit*socio=uv des cultures*socio=ec de rapport*socio=rien. En côte_d'_ivoire*socio=ac, les femmes*socio=ac étaient désavantagées par leur *socio=rien manque relatif d'*socio=nil instruction*socio=et *socio=nil et, en Égypte*socio=ac, elles étaient durement touchées par l'allongement*socio=rien des listes des demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1 dans la fonction_publique*socio=et et par la réduction*socio=ec2 *socio=rien du nombre d'*socio=nil alternatives*socio=et offertes *socio=nil par le secteur_privé*socio=et. Les femmes*socio=ac ont joué *socio=rien un rôle *socio=nil distinct durant la transition*socio=uv3 dans les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac également. Bien*socio=rien que confrontées à des défis*socio=uv2 particulièrement difficiles*socio=rien à la suite*socio=rien de l'effondrement*socio=ec2 *socio=rien du système de*socio=nil soins aux*socio=nil enfants*socio=ac *socio=nil assurés par les coopératives*socio=ac, les Vietnamiennes ont vu leur situation*socio=rien s'améliorer globalement avec la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1, et les ménages*socio=ac dirigés par une femme ont cessé d'être*socio=rien plus pauvres*socio=uv2 que ceux qui ont à leur *socio=rien tête un homme*socio=ac.*socio=nil Les*socio=nil éléments *socio=nil d'appréciation dont on dispose pour mesurer l'effet*socio=rien de l'ajustement*socio=et sur*socio=rien les femmes*socio=ac dans les ex-économies*socio=ec planifiées varient, mais il *socio=rien est clair *socio=nil que leur situation*socio=rien n'incite pas autant au pessimisme que le tableau*socio=rien qu'on en fait*socio=rien habituellement. D'une part*socio=rien, le retrait de la population_active*socio=uv4 s'est*socio=rien fait*socio=rien à *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil pour les femmes*socio=ac que pour les hommes*socio=ac, à partir de taux*socio=rien d'activité*socio=rien très élevés*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac. Elles présentent aussi des taux*socio=rien de sortie *socio=rien progressive du chômage*socio=ec1 plus*socio=nil lents.*socio=nil *socio=nil D'autre part*socio=rien, il ressort d'études*socio=ec2 réalisées en *socio=ac République tchèque *socio=nil et en Slovénie que, quand on fait*socio=rien la part*socio=rien des caractéristiques*socio=rien individuelles*socio=uv2, les femmes*socio=ac ont en fait*socio=rien gagné *socio=rien du terrain sur les*socio=nil hommes*socio=ac *socio=nil tant en ce qui concerne le salaire*socio=ec1 que l'emploi*socio=ec1, soit parce que les femmes*socio=ac sont plus instruites (et l'instruction*socio=et est*socio=rien devenue plus payante), soit parce qu'elles occupent en nombre*socio=rien disproportionné des emplois*socio=ec1 dans des secteurs*socio=rien qui ont été*socio=rien moins touchés par les chocs*socio=ec2 qu'a subis la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les services*socio=ec1 et les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil main-d'_oeuvre.*socio=nil Travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 *socio=nil et non qualifiés*socio=uv4. Le fardeau*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et pèse*socio=rien le plus, aussi bien*socio=rien dans les ex-économies*socio=ec planifiées que dans les économies_de_marché*socio=ec1 en transition*socio=uv3, sur*socio=rien les travailleurs*socio=ac sans qualifications*socio=uv3 et sans instruction*socio=et. Ils sont plus vulnérables*socio=uv2 aux changements*socio=uv3 structurels*socio=ec2 parce qu'ils sont moins capables*socio=rien de s'adapter*socio=rien à un*socio=rien environnement*socio=et qui change*socio=rien et de tirer parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans les ex-économies*socio=ec planifiées, il existe une forte*socio=rien corrélation inverse entre le niveau*socio=rien de qualification et la probabilité*socio=ec2 de réduction*socio=ec2 à l'état*socio=ac de pauvreté*socio=uv1. La *socio=rien situation relative des*socio=nil manoeuvres et*socio=nil du personnel*socio=ac de*socio=nil bureau peu*socio=nil qualifié*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qui n'ont souvent pour tout bagage*socio=rien qu'une formation_professionnelle*socio=ec1, voire encore moins, s'est*socio=rien dégradée plus que celle d'aucune autre catégorie*socio=rien durant la transition*socio=uv3, tandis que la rentabilité*socio=ec1 de l'instruction*socio=et augmentait fortement en Slovénie et en Pologne*socio=ac. Dans certains pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1 comme le Chili*socio=ac et le Mexique*socio=ac, la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien a également changé en faveur*socio=rien des plus qualifiés*socio=uv4, en quoi il faut voir peut-être *socio=rien un effet *socio=nil de la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3. Au Viet Nam et en Mongolie*socio=ac, les *socio=ec1 gains salariaux *socio=nil les plus importants*socio=rien ont eu lieu*socio=rien dans le secteur*socio=rien en *socio=rien plein essor qu'*socio=nil est *socio=nil celui des services*socio=ec1, lequel emploie *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil gens*socio=ac qualifiés*socio=uv4 *socio=nil venus d'un*socio=rien secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 en perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien. Les chocs*socio=ec2 graves*socio=rien infligés à l'économie*socio=ec1 peuvent *socio=rien être générateurs d'*socio=nil opportunités*socio=uv3 *socio=nil pour certains travailleurs*socio=ac et avoir des effets*socio=rien déchirants sur*socio=rien d'autres. La transformation*socio=ec2 évolue différemment selon les pays*socio=ac, mais elle comprend toujours une accélération*socio=ec2 marquée dans la destruction d'emplois*socio=ec1 qui ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4 et la création*socio=rien de nouveaux*socio=rien. Ce processus*socio=te s'accompagne presque toujours d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1, ce qui entraîne nécessairement une réduction*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien et une chute des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Les *socio=rien effets nets *socio=nil en sont souvent une forte*socio=rien chute des revenus*socio=ec1 du*socio=rien travail*socio=ec1, une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 et *socio=rien un transfert de*socio=nil main-d'_oeuvre du secteur formel au*socio=nil secteur informel*socio=uv2.*socio=nil Si*socio=nil bien *socio=nil conçue soit-elle, la réforme*socio=et fait*socio=rien, à court_terme*socio=rien, des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien, ceux-ci étant particulièrement nombreux*socio=rien parmi les travailleurs*socio=ac non qualifiés*socio=uv4 et les travailleurs*socio=ac *socio=rien du secteur formel urbain*socio=te.*socio=nil *socio=nil On limitera les pertes*socio=ec2 de bien-être*socio=uv1 en plaçant l'économie*socio=ec1 aussi vite que *socio=rien possible sur la*socio=nil nouvelle voie *socio=nil de la croissance*socio=uv3 mais, si l'on renonce à mi-chemin, ce sont les travailleurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui en souffriront le plus. Chapitre*socio=rien 17: Restructuration*socio=et de l'emploi*socio=ec1. Les grandes*socio=rien transformations*socio=ec2 s'accompagnent d'une restructuration*socio=et massive*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 - beaucoup d'emplois*socio=ec1 doivent disparaître et beaucoup doivent être*socio=rien créés. Recrutements et licenciements*socio=ec1 augmentent de *socio=rien manière spectaculaire en*socio=nil période*socio=te de*socio=nil profondes mutations,*socio=nil *socio=nil provoquant des *socio=rien remous sur le*socio=nil marché_du_travail*socio=ec1 *socio=nil et créant *socio=rien un climat d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil pour les travailleurs*socio=ac. Dans les ex-économies*socio=ec planifiées ainsi que dans beaucoup de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac engagés sur*socio=rien la voie*socio=rien de l'ajustement*socio=et, l'emploi*socio=ec1 a chuté de 5 à 15% dans le *socio=rien secteur formel *socio=nil et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont reculé de plus de 40% dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil *socio=nil avant de commencer à se redresser. Certains travailleurs*socio=ac peuvent retirer des gains*socio=ec1 immédiats*socio=rien s'ils passent sans attendre dans les secteurs*socio=rien en expansion*socio=ec2. Mais beaucoup ont à subir des baisses de salaire*socio=ec1, doivent accepter des emplois*socio=ec1 moins bien*socio=rien rémunérés dans le secteur*socio=rien informel*socio=uv2 ou se retrouvent en chômage*socio=ec1. Le *socio=rien choc est de*socio=nil courte durée*socio=te *socio=nil pour ceux qui retrouvent un*socio=rien emploi*socio=ec1 et un*socio=rien salaire*socio=ec1 lorsque l'économie*socio=ec1 repart. Mais, pour d'autres, la perte*socio=ec2 sera permanente*socio=te soit parce qu'ils n'ont pas les qualifications*socio=uv3 nécessaires*socio=rien, soit parce que la réforme*socio=et leur a fait*socio=rien perdre un*socio=rien emploi*socio=ec1 bien*socio=rien rémunéré dans *socio=rien un secteur protégé.*socio=nil *socio=nil Pour les travailleurs*socio=ac, la reprise économique*socio=ec1 et le maintien*socio=rien de la croissance*socio=uv3 sont la clé*socio=rien d'une transformation*socio=ec2 réussie. Et, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que le choix*socio=uv1 *socio=rien du moment *socio=nil et la nature*socio=rien des réformes*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 ont une influence *socio=rien profonde sur le*socio=nil rythme *socio=nil auquel la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien redémarre, la politique*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 peut, elle aussi, faire la différence*socio=rien. Que peuvent faire les pouvoirs_publics*socio=et pour accélérer la transition*socio=uv3 et rendre plus supportable*socio=rien la situation*socio=rien des travailleurs*socio=ac qui ont perdu leur emploi*socio=ec1, de ceux qui cherchent à se réinsérer dans de *socio=rien nouveaux secteurs *socio=nil comme de ceux qui risquent de subir des pertes*socio=ec2 irrémédiables? On examine ici quatre types d'actions*socio=et possibles*socio=rien: réduire les rigidités*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 qui risqueraient de bloquer la reprise; aider les travailleurs*socio=ac en les équipant des moyens*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour qu'ils puissent s'adapter*socio=rien au changement*socio=uv3; compenser les pertes*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 au moyen*socio=rien de transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1; pourvoir aux besoins*socio=uv1 créés par des licenciements*socio=ec1 massifs*socio=rien. Renforcer la faculté*socio=rien d'adaptation*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1. Pour que les travailleurs*socio=ac puissent bénéficier rapidement de la reprise économique*socio=ec1, il faut des marchés_du_travail*socio=ec1 capables*socio=rien de s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien des choses*socio=rien (Tableau*socio=rien 17:1). Rendre ceux-ci plus flexibles*socio=uv4 - quoi qu'en pensent certains, pour qui ce n'est*socio=rien là qu'un*socio=rien euphémisme pour définir*socio=rien une situation*socio=rien qui consiste à pousser les salaires*socio=ec1 à la baisse*socio=ec2 et les travailleurs*socio=ac vers la porte*socio=rien - représente une nécessité*socio=uv1 absolue*socio=rien dans toutes les régions*socio=te *socio=rien du monde *socio=nil où de profondes*socio=rien réformes*socio=et sont en cours*socio=rien. Les ex-économies*socio=ec planifiées comptent encore de *socio=rien nombreuses catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil dans des emplois*socio=ec1 qui ont pourtant cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4, ce qui représenterait, selon les estimations*socio=ec2, 20% de la main-d'_oeuvre*socio=rien ou davantage. La Chine*socio=ac et les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te ont un*socio=rien secteur_public*socio=et rigide et hautement protégé*socio=rien, encore que de taille réduite par rapport*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. En amérique_latine*socio=ac ainsi qu'au Moyen-orient*socio=ac et en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te, de nombreuses*socio=rien restrictions*socio=et d'ordre*socio=rien réglementaire*socio=et entravent les ajustements*socio=et de main-d'_oeuvre*socio=rien. Et la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te ont un*socio=rien secteur_public*socio=et aux *socio=rien effectifs pléthoriques,*socio=nil mal *socio=nil payés et improductifs*socio=ec2. Beaucoup des réformes*socio=et à engager comprendront des licenciements*socio=ec1 massifs*socio=rien ou la libéralisation*socio=et des marchés*socio=ec1 complémentaires*socio=rien, et en particulier*socio=rien celui du*socio=rien logement*socio=ec1. Mais les plus importantes*socio=rien seront de lever les obstacles*socio=rien qui entravent la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien et la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1, ainsi que de dissocier services_sociaux*socio=et et contrats*socio=ec1 de travail*socio=ec1. Faciliter la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien. Les substantielles*socio=rien contraintes*socio=uv1 qui pèsent sur*socio=rien la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien entravent le fonctionnement*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 dans *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil économies*socio=ec1 engagées*socio=nil sur la*socio=nil voie des*socio=nil réformes*socio=et.*socio=nil La*socio=nil plupart *socio=nil de ces contraintes*socio=uv1 ont leur source*socio=rien en dehors du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1: maintien*socio=rien de restrictions*socio=et d'ordre*socio=rien réglementaire*socio=et dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te de l'ex-union_soviétique*socio=ac, persistance*socio=te d'habitudes*socio=rien invétérées, marchés*socio=ec1 du*socio=rien logement*socio=ec1 qui ne fonctionnent pas comme il faudrait ou singularités de régimes*socio=et d'occupation des terres*socio=rien, comme au Mexique*socio=ac. La levée de ces restrictions*socio=et et la réforme*socio=et des autres marchés*socio=ec1 peuvent stimuler la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien. La récente*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 de la Chine*socio=ac a été*socio=rien alimentée par l'exode*socio=te de millions*socio=rien de *socio=ac travailleurs ruraux *socio=nil mus par le désir*socio=uv1 de tirer parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil libéralisation*socio=et des*socio=nil procédures*socio=et de*socio=nil recrutement*socio=ec1 *socio=nil et de licenciement*socio=ec1 au Pérou*socio=ac, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, a très sensiblement accru les créations*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Une plus grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 de la *socio=rien main-d'_oeuvre est importante *socio=nil aussi pour remédier aux déséquilibres géographiques*socio=te. Les marchés_du_travail*socio=ec1 sont habituellement découpés en régions*socio=te qui connaissent des fortunes diverses*socio=rien. En 1993, le chômage*socio=ec1 allait, selon les régions*socio=te, de 7 à 46% en Hongrie*socio=ac et de 3 à 22% même dans *socio=rien un petit pays*socio=ac *socio=nil comme la Lettonie*socio=ac. Au Mexique*socio=ac, en 1992, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dans la ville*socio=te de Matamoros était le double*socio=rien de la moyenne*socio=rien nationale*socio=te et près de *socio=rien cinq fois plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil qu'à Orizaba. Dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil quand*socio=nil un choc régional*socio=te majeur *socio=nil vient renforcer des disparités*socio=uv1 régionales*socio=te qui datent de longtemps, même une grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien risque*socio=uv4 de ne pas *socio=rien être suffisante et*socio=nil un investissement_public*socio=et pourra*socio=nil être nécessaire *socio=nil pour aider l'économie*socio=ec1 régionale*socio=te, surtout dans les zones*socio=te qui offrent *socio=rien un grand potentiel*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil mais dont l'infrastructure*socio=ec1 *socio=rien est faible.*socio=nil *socio=nil Rendre les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien plus flexibles*socio=uv4. Des rigidités*socio=uv3 de salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien peuvent compromettre la restructuration*socio=et de l'emploi*socio=ec1, même si les autres marchés*socio=ec1 fonctionnent bien*socio=rien. Quand les salaires*socio=ec1 pratiqués dans des secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien et des métiers*socio=ec1 différents*socio=rien ainsi que dans des régions*socio=te différentes*socio=rien ne peuvent pas varier librement, ils ne peuvent pas émettre le signal*socio=rien qui devrait normalement inciter les travailleurs*socio=ac à rechercher des emplois*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4 que celui qu'ils exercent. Avant la réforme*socio=et, les structures*socio=ec1 de salaire*socio=ec1 étaient très rigides dans les ex-économies*socio=ec planifiées. Ceci est*socio=rien en train*socio=rien de changer, mais, même dans un*socio=rien environnement*socio=et libéralisé, la flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 est*socio=rien souvent soumise à des contraintes*socio=uv1 qui peuvent ralentir sérieusement la restructuration*socio=et de l'emploi*socio=ec1. Cela peut être*socio=rien le résultat*socio=rien de négociations_collectives*socio=ec1 avec les syndicats*socio=ac, comme au Mexique*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 80, ou d'une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 à base*socio=rien de pénalisation fiscale*socio=et visant à contenir la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 salaires nominaux en*socio=nil période*socio=te de*socio=nil stabilisation*socio=et,*socio=nil *socio=nil comme dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac centrale et*socio=nil orientale*socio=te *socio=nil (par exemple*socio=rien, en Lettonie*socio=ac, en Pologne*socio=ac et dans l'ancienne*socio=rien Tchécoslovaquie*socio=ac). Au Mexique*socio=ac, la rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien a probablement retardé la restructuration*socio=et de l'emploi*socio=ec1 par rapport*socio=rien au Chili*socio=ac, qui, après*socio=rien la suppression*socio=rien de l'indexation*socio=ec1 généralisée des salaires*socio=ec1, en 1982, avait adopté *socio=rien un mécanisme *socio=nil de fixation des salaires*socio=ec1 plus souple*socio=uv4. En Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, il a fallu, en 1990-92, choisir entre flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et objectifs*socio=uv4 de stabilisation*socio=et, choix*socio=uv1 qui a été*socio=rien, à juste*socio=rien titre*socio=ec, résolu en faveur*socio=rien de ceux-ci. Depuis lors*socio=rien, toutefois, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te ont remplacé le système*socio=rien de pénalisation pour contenir toute croissance*socio=uv3 excessive*socio=rien de la masse*socio=rien salariale*socio=ec1 par d'autres mécanismes*socio=rien plus souples*socio=uv4, comme celui des augmentations*socio=ec2 du*socio=rien salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien par la voie*socio=rien des négociations*socio=et, quand ils n'ont pas purement et simplement supprimé leur politique*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1. La *socio=ac République tchèque *socio=nil a particulièrement réussi à maintenir une relative*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 au sein*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de négociations*socio=et centralisées, ce qui a contribué à maintenir le chômage*socio=ec1 à des *socio=rien niveaux bas.*socio=nil Une*socio=nil politique*socio=et du salaire*socio=ec1 minimum est,*socio=nil *socio=nil elle aussi, importante*socio=rien. Un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien trop élevé*socio=uv4 fausse*socio=rien la distribution*socio=rien des salaires*socio=ec1 et empêche de fixer ceux-ci au niveau*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1, ce qui peut fermer les *socio=rien portes du secteur formel aux*socio=nil travailleurs*socio=ac peu*socio=nil qualifiés*socio=uv4 ou*socio=nil jeunes*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans la pratique*socio=rien, toutefois, la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac réformateurs*socio=uv, en particulier*socio=rien dans l'ex-union_soviétique*socio=ac, ont laissé le salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien tomber plus vite que le salaire*socio=ec1 moyen*socio=rien (Figure 17:1). Rompre le lien*socio=rien entre services_sociaux*socio=et et emploi*socio=ec1. Les entreprises*socio=ac des ex-économies*socio=ec planifiées et, ailleurs*socio=rien, les grandes*socio=rien entreprises*socio=ac publiques*socio=et accordent à leurs employés*socio=ac de nombreux*socio=rien avantages_sociaux*socio=et, comme le logement*socio=ec1 et quelques services*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de soins_de_santé*socio=et, qui viennent s'ajouter au salaire*socio=ec1. Quelques-unes, notamment dans l'ex-union_soviétique*socio=ac et en Chine*socio=ac, fournissent aussi à l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac locale*socio=te des services*socio=ec1 et des équipements*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 - assainissement*socio=uv3 et hôpitaux*socio=et, par exemple*socio=rien. Dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil les*socio=nil prestations*socio=et et*socio=nil services*socio=ec1 non*socio=nil salariaux*socio=ec1 *socio=nil peuvent atteindre jusqu'à 35% environ du*socio=rien coût*socio=ec1 total*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=rien pour l'entreprise*socio=ac. Ce type*socio=rien d'avantage entrave la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien parce que, quand on change*socio=rien d'emploi*socio=ec1, on perd le bénéfice*socio=uv1 de beaucoup de ces prestations*socio=et, du*socio=rien moins temporairement*socio=rien, et parce que les entreprises*socio=ac hésitent à engager *socio=rien certaines catégories de*socio=nil travailleurs*socio=ac,*socio=nil *socio=nil comme les femmes*socio=ac avec enfants*socio=ac. Le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 en est*socio=rien faussé parce que la *socio=rien charge nette *socio=nil que représentent ces services*socio=ec1 pèse*socio=rien différemment sur*socio=rien les entreprises*socio=ac. Les gouvernements*socio=ac peuvent y remédier en transférant aux collectivités_locales*socio=ac la prestation*socio=et des services*socio=ec1 et avantages_sociaux*socio=et. Ce que l'efficacité*socio=uv3 du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 peut y gagner dépend beaucoup des réformes*socio=et engagées dans les marchés*socio=ec1 complémentaires*socio=rien, notamment celui du*socio=rien logement*socio=ec1. Sans elles, les entreprises*socio=ac devront payer*socio=rien autant en impôts*socio=et locaux*socio=te que ce qu'elles payaient auparavant en *socio=ec1 coûts directs.*socio=nil La*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil d'une plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 peut influer sur*socio=rien le cours*socio=rien et la rapidité*socio=rien de la reprise. Les mesures*socio=et prises*socio=rien à cette fin*socio=rien sont donc particulièrement utiles*socio=uv4 à ceux des travailleurs*socio=ac qui peuvent espérer trouver *socio=rien un nouvel emploi*socio=ec1 *socio=nil et qui ne courent guère le risque*socio=uv4 de subir des pertes*socio=ec2 irréparables. Mais ces mesures*socio=et seront probablement insuffisantes*socio=uv4 pour les travailleurs*socio=ac qui ne sont pas prêts*socio=ec1 pour le changement*socio=uv3 parce qu'ils n'ont pas les *socio=rien aptitudes nécessaires *socio=nil ou qu'ils ont des habitudes*socio=rien auxquelles ils tiennent, ou tout simplement parce que les aptitudes*socio=rien et les habitudes*socio=rien changent moins vite que la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien. Doter les travailleurs*socio=ac des moyens*socio=ec1 d'affronter le changement*socio=uv3. Il ne suffit pas, pour donner efficacité*socio=uv3 et souplesse*socio=uv3 aux marchés_du_travail*socio=ec1, de lever les barrières*socio=rien de type*socio=rien systémique qui font obstacle*socio=rien à la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien et de veiller à ce que l'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1 se fasse vite. Il faut aussi que les travailleurs*socio=ac aient les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien - les aptitudes*socio=rien et les *socio=rien comportements professionnels *socio=nil appropriés - pour tirer parti*socio=et des nouvelles*socio=rien opportunités*socio=uv3 qui se présentent sur*socio=rien des marchés_du_travail*socio=ec1 qui évoluent rapidement. Déséquilibres de qualifications*socio=uv3. Les emplois*socio=ec1 diffèrent beaucoup selon les aptitudes*socio=rien auxquelles ils font appel*socio=rien et souvent les travailleurs*socio=ac dont l'emploi*socio=ec1 disparaît s'aperçoivent qu'ils n'ont pas les aptitudes*socio=rien demandées pour les emplois*socio=ec1 qui se créent ou qu'ils dont pas le niveau*socio=rien d'instruction*socio=et nécessaire*socio=rien pour les acquérir rapidement. Ceux qui n'ont reçu que peu d'instruction*socio=et se trouvent souvent condamnés au chômage*socio=ec1 ou à se faire demandeurs*socio=ac d'emplois*socio=ec1 qui ne nécessitent pas d'aptitudes*socio=rien particulières*socio=rien, mais qui sont de moins en moins nombreux*socio=rien, alors qu'il peut y avoir des *socio=rien postes vacants ailleurs.*socio=nil La*socio=nil tendance *socio=nil séculaire à l'emploi*socio=ec1 de travailleurs*socio=ac de plus en plus qualifiés*socio=uv4 et instruits est*socio=rien encore renforcée en période*socio=te de profondes*socio=rien transformations*socio=ec2, Ceci veut dire que les non-qualifiés ont moins de chances*socio=rien d'échapper au chômage*socio=ec1. Pour certains - par exemple*socio=rien, au Mexique*socio=ac, les ruraux*socio=ac qui ont perdu leur emploi*socio=ec1 et qui migrent vers la capitale*socio=te -, les aptitudes*socio=rien exigées pour trouver *socio=rien un nouvel emploi*socio=ec1 *socio=nil sont simplement de savoir*socio=rien lire, écrire et compter. Sans cela, le migrant n'a que peu de chances*socio=rien de trouver à travailler en dehors *socio=rien du secteur informel*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Cette observation se vérifie dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'amérique_latine*socio=ac, où les non-qualifiés représentent la *socio=rien grande majorité des*socio=nil chômeurs*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans les ex-économies*socio=ec planifiées, la racine du*socio=rien problème*socio=uv4 réside dans une spécialisation*socio=uv3 prématurée*socio=rien et étroite*socio=rien et dans l'incapacité*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de formation_professionnelle*socio=ec1 hérité du*socio=rien passé*socio=te à s'adapter*socio=rien à des marchés_du_travail*socio=ec1 en *socio=rien évolution rapide.*socio=nil Le*socio=nil chômage*socio=ec1 y*socio=nil est *socio=nil déjà plus élevé*socio=uv4 parmi les travailleurs*socio=ac serni-qualifiés que parmi les cadres*socio=rien et le personnel*socio=ac administratif*socio=et. La plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 ainsi que beaucoup d'exéconomies planifiées mettent *socio=rien sur pied des*socio=nil *socio=et programmes publics *socio=nil de reconversion. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de se prononcer sur*socio=rien leur efficacité*socio=uv3 parce que seules*socio=rien quelques évaluations*socio=ec2 approfondies - fondées sur*socio=rien des expériences*socio=ec2 contrôlées avec sélection*socio=rien aléatoire*socio=uv4 des participants*socio=ac ou sur*socio=rien des groupes*socio=rien de référence*socio=rien soigneusement établis - ont été*socio=rien faites (Encadré 17:1). Dans l'ensemble*socio=rien, le bilan*socio=rien en est*socio=rien inégal. Les résultats*socio=rien doivent de toute *socio=rien manière être *socio=nil interprétés comme très spécifiques*socio=rien aux pays*socio=ac, étant donné que les programmes*socio=et de reconversion semblent donner des *socio=rien résultats différents pour*socio=nil différentes catégories de*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil dans leurs différents*socio=rien pays*socio=ac. Une évaluation*socio=ec2 continue*socio=te de ces programmes*socio=et - de préférence*socio=uv4 au moyen*socio=rien d'expériences*socio=ec2 contrôlées - est*socio=rien essentielle*socio=uv4 pour s'assurer que leur efficacité*socio=uv3 en justifie le coût*socio=ec1. Il faudrait les évaluer à la fois*socio=rien pour leur efficacité*socio=uv3 relative*socio=rien - permettent-ils d'améliorer le salaire*socio=ec1 ou augmentent-ils les chances*socio=rien de trouver du*socio=rien travail*socio=ec1? - et pour leur efficacité*socio=uv3 globale*socio=rien - les avantages*socio=rien l'emportent-ils sur*socio=rien les coûts*socio=ec1? Une privatisation*socio=et accrue des activités*socio=rien de reconversion permet d'en améliorer l'efficacité*socio=uv3. Comme le montre l'expérience*socio=ec2 chilienne*socio=ac, les systèmes*socio=rien de distribution*socio=rien de bons*socio=rien à des groupes*socio=rien cibles, qui ont alors la possibilité*socio=rien de se procurer des services*socio=ec1 de formation*socio=et dans un*socio=rien marché*socio=ec1 compétitif*socio=uv4, peuvent donner de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Mais*socio=nil pareil système *socio=nil peut, au début*socio=rien, être*socio=rien moins utile*socio=uv4 dans les ex-économies*socio=ec planifiées qui n'ont pas d'expérience*socio=ec2 récente*socio=rien en la matière*socio=rien. L'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et peut de toute *socio=rien manière être souhaitable *socio=nil dans l'intérêt*socio=uv1 de la réforme*socio=et et de la stabilité*socio=uv3 sociale*socio=et. Quand des activités*socio=rien de reconversion sont nécessaires*socio=rien parce que l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 *socio=rien subit un choc peu*socio=nil susceptible *socio=nil de se reproduire, des considérations*socio=rien de *socio=et politique publique *socio=nil peuvent aussi militer en faveur*socio=rien d'une prise_en_charge*socio=uv3 partielle*socio=rien des coûts*socio=ec1 par l'État*socio=ac. Là où les systèmes*socio=rien bancaires*socio=ec1 et les marchés_financiers*socio=ec1 ne fonctionnent pas au mieux, ménages*socio=ac et producteurs*socio=ac peuvent se trouver incapables*socio=rien de financer des activités*socio=rien de reconversion de la main-d'_oeuvre*socio=rien et, ici aussi, une participation*socio=uv3 de l'État*socio=ac peut être*socio=rien indiquée. La reconversion des travailleurs*socio=ac défavorisés*socio=uv *socio=rien est un domaine *socio=nil où la fourniture*socio=ec1 et le financement*socio=ec1 des activités*socio=rien de reconversion par le secteur_privé*socio=et ont peu de chances*socio=rien d'être*socio=rien suffisants*socio=rien. La *socio=ec1 rentabilité économique *socio=nil de ce type*socio=rien de formation*socio=et peut *socio=rien être faible,*socio=nil *socio=nil même si la société*socio=ac peut beaucoup y gagner en cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et. Les gouvernements*socio=ac devraient s'employer à soutenir et à réglementer les marchés*socio=ec1 privés*socio=et qui s'occupent de reconversion lorsque la rentabilité*socio=ec1 peut en être*socio=rien élevée*socio=uv4 et réserver leur intervention*socio=et directe*socio=rien (et leurs principales*socio=rien subventions*socio=ec1) aux catégories*socio=rien désavantagées, comme les femmes*socio=ac seules*socio=rien avec enfants*socio=ac et les personnes*socio=ac qui souffrent d'une invalidité*socio=et quelconque. Manque*socio=rien d'information*socio=rien. On ne peut pas tirer parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil si on ne sait pas quels emplois*socio=ec1 sont disponibles*socio=rien et pour quel salaire*socio=ec1. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, les travailleurs*socio=ac n'ont guère que les échanges*socio=ec1 d'informations*socio=rien de type*socio=rien informel*socio=uv2 pour trouver de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1. Toutefois, dans les pays_industriels*socio=ec1 et les ex-économies*socio=ec planifiées, ils y sont souvent aidés par *socio=rien un réseau de*socio=nil bureaux publics*socio=et *socio=nil et parfois privés*socio=et. D'après*socio=rien les quelques évaluations*socio=ec2 qui en ont été*socio=rien faites, l'aide*socio=uv1 à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 donnerait de *socio=rien bons résultats *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, par exemple*socio=rien, elle s'est*socio=rien révélée aussi efficace*socio=uv4 que la reconversion pour aider les travailleurs*socio=ac à retrouver un*socio=rien emploi*socio=ec1, et bien*socio=rien moins coûteuse*socio=ec2. L'aide*socio=uv1 à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1, toutefois, est*socio=rien une activité*socio=rien qui demande*socio=ec1 de grands*socio=rien moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et, et il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que ce soit là une solution*socio=rien pour les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien et pour beaucoup de pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Même dans les pays_industriels*socio=ec1 à économie_de_marché*socio=ec1, *socio=rien seul un faible pourcentage de*socio=nil demandeurs*socio=ac d'*socio=nil emploi*socio=ec1 -*socio=nil pourcentage *socio=nil qui ne dépasse pas généralement 10 à 15% - trouve un*socio=rien emploi*socio=ec1 par l'intermédiaire*socio=rien des bureaux*socio=rien de placement*socio=ec1 publics*socio=et. En Pologne*socio=ac, ce pourcentage*socio=rien n'est*socio=rien que de 3 à 5%. Mais, même s'il se trouve que les services_publics*socio=et de l'emploi*socio=ec1 n'ont de sens*socio=rien que dans les pays_industriels*socio=ec1, il est*socio=rien toujours bon*socio=rien, dans toutes les circonstances*socio=rien, d'autoriser la présence*socio=rien de services*socio=ec1 de l'emploi*socio=ec1 privés*socio=et. Promouvoir l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=uv3. Les pays*socio=ac ont souvent essayé de venir en aide*socio=uv1 à ceux qui perdent leur emploi*socio=ec1 en proposant un*socio=rien appui*socio=uv à ceux qui souhaitent créer leur propre*socio=rien entreprise*socio=ac. Beaucoup ont fait*socio=rien l'expérience*socio=ec2 de programmes*socio=et de crédit*socio=ec1 spécial*socio=rien et autres types de programmes*socio=et destinés à encourager la création*socio=rien de microentreprises. Ce type*socio=rien de programme*socio=et a rarement été*socio=rien évalué avec toute la rigueur*socio=uv3 souhaitable*socio=rien, mais il ne semble pas que la formule*socio=rien ait souvent donné de *socio=rien bons résultats en*socio=nil Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te *socio=nil et en amérique_latine*socio=ac. Les systèmes*socio=rien de microcrédit mis *socio=rien sur pied *socio=nil par le secteur_privé*socio=et ont mieux réussi, notamment en milieu*socio=rien rural*socio=te. Et, en Pologne*socio=ac, une récente*socio=rien expérience*socio=ec2 de programme*socio=et de prêts*socio=ec1 de démarrage*socio=rien semble progresser de manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4. Néanmoins, il semble que ces formules*socio=rien n'aient présenté de l'intérêt*socio=uv1 que pour un*socio=rien tout petit*socio=rien sous-groupe de chômeurs*socio=ac (d'environ 3% dans les pays_industriels*socio=ec1 et d'environ 1% en Pologne*socio=ac). Subventions*socio=ec1 de salaires*socio=ec1. Si l'on veut qu'elles jouent *socio=rien un rôle positif*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil subventions*socio=ec1 de*socio=nil salaires*socio=ec1 doivent*socio=nil être *socio=nil limitées et bien*socio=rien contrôlées. Dans les pays_industriels*socio=ec1, elles N'ont guère fait*socio=rien pour accélérer l'ajustement*socio=et, encore qu'elles puissent aider les chômeurs*socio=ac de longue*socio=rien durée*socio=te. Il se produit*socio=rien des effets*socio=rien de substitution*socio=rien, les travailleurs*socio=ac dont le salaire*socio=ec1 est*socio=rien subventionné venant prendre la place*socio=rien des autres. De plus, les subventions*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 peuvent aisément compromettre les chances*socio=rien de la réforme*socio=et en maintenant à flot*socio=rien des entreprises*socio=ac qui ont cessé d'être*socio=rien viables*socio=uv4. Les subventions*socio=ec1 de salaires*socio=ec1 ne sont à envisager que dans des *socio=rien cas spéciaux *socio=nil où le *socio=rien ciblage est facile,*socio=nil *socio=nil comme dans les petites*socio=rien villes*socio=te à entreprise*socio=ac unique*socio=rien (voir ci-dessous). Bien*socio=rien contrôlées, elles peuvent représenter une solution*socio=rien de rechange moins coûteuse*socio=ec2 aux transferts_sociaux*socio=et et donner de *socio=rien meilleurs résultats en*socio=nil termes de*socio=nil cohésion*socio=uv1 sociale*socio=et *socio=nil dans les régions*socio=te isolées. Réduire l'insécurité*socio=uv1 par le jeu*socio=rien des transferts*socio=rien. Les périodes*socio=te de *socio=rien grandes mutations *socio=nil sont lourdes de risques*socio=uv4 pour les travailleurs*socio=ac, exposés qu'ils sont, notamment, à celui de perdre leur emploi*socio=ec1 et leur source*socio=rien de revenu*socio=ec1. Même dans les *socio=ec1 économies industrielles stables*socio=uv4,*socio=nil il*socio=nil est*socio=rien très*socio=nil difficile*socio=rien *socio=nil de s'assurer pleinement contre le risque*socio=uv4 de chômage*socio=ec1 (voir Chapitre*socio=rien 13). Dans les périodes*socio=te de *socio=rien grandes mutations,*socio=nil les*socio=nil régimes*socio=et d'*socio=nil assurance*socio=uv1 privés*socio=et *socio=nil ont encore plus de mal*socio=rien à fonctionner parce qu'avec la chute de la demande*socio=ec1 de travail*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1, le risque*socio=uv4 de perdre son emploi*socio=ec1 augmente pour tous simultanément. Une action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et se justifie dès lors*socio=rien pour fournir une *socio=rien certaine forme d'*socio=nil assurance*socio=uv1 *socio=nil et de sécurité_du_revenu*socio=ec1. Les mécanismes*socio=rien de sécurité_du_revenu*socio=ec1 de type*socio=rien permanent*socio=te, comme ceux dont il a *socio=rien été question au*socio=nil Chapitre *socio=nil 13, peuvent vite se révéler insuffisants*socio=rien dans les périodes*socio=te de transition*socio=uv3, en raison*socio=uv de l'augmentation*socio=ec2 énorme*socio=rien - même si elle n'est*socio=rien que temporaire*socio=rien - *socio=rien du nombre de*socio=nil chômeurs*socio=ac ou*socio=nil du nombre de*socio=nil ménages*socio=ac *socio=nil réduits à l'état*socio=ac de pauvreté*socio=uv1. De plus, les gouvernements*socio=ac peuvent en arriver à craindre de perdre le soutien*socio=uv3 politique*socio=et dont ils ont besoin*socio=uv1 pour mener à bien*socio=rien leurs réformes*socio=et si, surtout dans les catégories*socio=rien qui sont politiquement*socio=et influentes, les revenus*socio=ec1 enregistrent une trop forte*socio=rien chute. Pour ces deux raisons*socio=rien, il peut y avoir lieu*socio=rien de recourir davantage au mécanisme*socio=rien des transferts_sociaux*socio=et. Dans les ex-économies*socio=ec planifiées qui ont réduit de manière*socio=rien drastique leurs subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac, l'augmentation*socio=ec2 des transferts*socio=rien vise en partie*socio=rien à compenser ces réductions*socio=ec2. Dans les *socio=rien cas extrêmes *socio=nil - comme ceux que représentent, par exemple*socio=rien, la Bulgarie*socio=ac et la Pologne*socio=ac -, les subventions*socio=ec1, qui atteignaient naguère de 12 à 15% du*socio=rien PIB*socio=ec1, n'en représentent plus que 1 à 2%. Dans le même temps*socio=rien, les transferts*socio=rien sont passés*socio=rien de 5 à 8% du*socio=rien PIB*socio=ec1. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 que des pays*socio=ac différents*socio=rien appliqueront des stratégies*socio=et différentes*socio=rien par suite*socio=rien d'énormes*socio=rien différences*socio=uv1 de départ*socio=rien dans l'importance*socio=rien des mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv familiale*socio=et et dans la taille *socio=rien du secteur informel*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil ainsi que dans les anticipations*socio=uv3 d'intervention*socio=et de l'État*socio=ac. En général*socio=rien, plus l'économie*socio=ec1 est*socio=rien industrialisée, plus l'intervention*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et est*socio=rien justifiée parce qu'on y dispose de ressources*socio=ec1 plus grandes*socio=rien et parce que les mécanismes*socio=rien d'entraide*socio=uv de type*socio=rien traditionnel*socio=uv2 n'offrent que de *socio=rien maigres possibilités.*socio=nil *socio=nil On ne sera donc pas surpris d'apprendre que le volume*socio=rien des *socio=rien transferts est plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil en Slovénie qu'en Ouzbékistan*socio=ac, et en Argentine*socio=ac qu'en Bolivie*socio=ac. Rien*socio=rien ne réussit mieux, pour atténuer la pauvreté*socio=uv1, que des mécanismes*socio=rien de *socio=rien ciblage simples *socio=nil permettant de venir en aide*socio=uv1 à ceux qui ont perdu leur source*socio=rien de revenu*socio=ec1. Comme chômage*socio=ec1 et situation*socio=rien de famille*socio=uv1 ont toutes chances*socio=rien d'être*socio=rien liés à la pauvreté*socio=uv1, les ex-économies*socio=ec planifiées en transition*socio=uv3 utilisent largement ces deux critères*socio=rien dans l'action*socio=et qu'elles mènent pour atténuer les effets*socio=rien pervers de la transition*socio=uv3. Les économies_en_transition*socio=ec1 plus industrialisées essaient en outre de mettre en *socio=rien place un système d'*socio=nil assistance_sociale*socio=et *socio=nil assorti de conditions*socio=rien de ressources*socio=ec1. Mais l'application*socio=rien de ce critère*socio=rien de ressources*socio=ec1 *socio=rien est difficile *socio=nil et nécessite de grands*socio=rien moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et, de sorte*socio=rien qu'il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que cela donne de *socio=rien bons résultats *socio=nil en dehors *socio=rien du monde industriel*socio=ec1.*socio=nil Quelques*socio=nil pays*socio=ac utilisent*socio=nil diverses formes *socio=nil d'autociblage. qui pourront consister, par exemple*socio=rien, à subordonner l'admission*socio=rien au bénéfice*socio=uv1 des prestations*socio=et à la participation*socio=uv3 à des programmes*socio=et d'emplois*socio=ec1 publics*socio=et. S'ils N'améliorent pas les perspectives*socio=rien d'emploi*socio=ec1 à long_terme*socio=rien des participants*socio=ac, ces programmes*socio=et peuvent être*socio=rien utiles*socio=uv4 en période*socio=te de transition*socio=uv3 non seulement comme mécanisme*socio=rien d'autosélection efficace*socio=uv4, grâce*socio=rien à quoi il devient possible*socio=rien de cibler les plus pauvres*socio=uv2, mais aussi pour faire la soudure entre deux emplois*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que le ciblage*socio=rien des allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 en Estonie s'est*socio=rien substantiellement amélioré lorsque l'admission*socio=rien au bénéfice*socio=uv1 de ces allocations*socio=et a été*socio=rien subordonnée à la participation*socio=uv3 à des programmes*socio=et d'emplois*socio=ec1 publics*socio=et à temps_partiel*socio=ec1. Seuls*socio=rien les plus pauvres*socio=uv2 se sont présentés. L'Albanie*socio=ac *socio=rien fait un large usage des*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil emplois*socio=ec1 publics*socio=et *socio=nil pour amortir les effets*socio=rien de la transition*socio=uv3 entre deux emplois*socio=ec1. Comme on l'a vu au Chapitre*socio=rien 13, il existe de nombreux*socio=rien autres exemples*socio=rien de programmes*socio=et d'emplois*socio=ec1 publics*socio=et qui donnent de *socio=rien bons résultats *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. Un*socio=rien gouvernement*socio=ac peut avoir une autre raison*socio=uv de vouloir*socio=rien augmenter les transferts_sociaux*socio=et: conserver l'adhésion*socio=uv1 de la population*socio=ac à la réforme*socio=et - ce qui voudra dire habituellement s'assurer le soutien*socio=uv3 des catégories*socio=rien les plus influentes. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, et en particulier*socio=rien dans les ex-économies*socio=ec industrielles*socio=ec1 planifiées, les retraités*socio=ac constituent une catégorie*socio=rien beaucoup plus influente que les chômeurs*socio=ac. Aussi les régimes*socio=et d'assurance*socio=uv1 sociale*socio=et ont-ils joué *socio=rien un rôle important comme*socio=nil mécanisme de*socio=nil transfert en*socio=nil Europe*socio=ac centrale et*socio=nil orientale*socio=te,*socio=nil *socio=nil et la plupart*socio=rien des stratégies*socio=et de réforme*socio=et ont dû y concilier les objectifs*socio=uv4 à court_terme*socio=rien d'atténuation*socio=rien de la pauvreté*socio=uv1 en période*socio=te de transition*socio=uv3, qui prévoient des indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1 et des allocations*socio=et au chômage*socio=ec1, et des objectifs*socio=uv4 à plus long_terme*socio=rien ainsi que des mécanismes*socio=rien de transfert*socio=rien à caractère*socio=rien plus permanent*socio=te, comme les pensions*socio=et. Les transferts*socio=rien de revenus*socio=ec1 destinés à amortir des pertes*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 et d'emploi*socio=ec1, en particulier*socio=rien les allocations*socio=et de chômage*socio=ec1, ressortissent à une politique*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 souvent appelée "passive", par opposition à une politique*socio=et conçue pour doter les travailleurs*socio=ac des moyens*socio=ec1 d'affronter le changement*socio=uv3 et qui est*socio=rien dite "active*socio=uv4". Dans les pays_industriels*socio=ec1, ces deux types de mesure*socio=rien sont souvent jugés interchangeables, certaines*socio=rien études*socio=ec2 faisant valoir qu'il est*socio=rien plus efficace*socio=uv4 de dépenser davantage en mesures_actives*socio=et parce qu'en remettant les gens*socio=ac au travail*socio=ec1 on économise sur*socio=rien les transferts*socio=rien. Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4, toutefois, que mesures_actives*socio=et et mesures*socio=et passives*socio=uv4 soient interchangeables dans les économies_en_transition*socio=ec1, où la plupart*socio=rien des gens*socio=ac risquent d'être*socio=rien au chômage*socio=ec1 en raison*socio=uv de la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien plutôt que d'une inadéquation de l'offre*socio=rien. Les licenciements*socio=ec1 de masse*socio=rien. Les réductions*socio=ec2 massives*socio=rien d'effectifs*socio=rien et la restructuration*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et sont chose*socio=rien courante*socio=te en période*socio=te de *socio=rien profondes mutations.*socio=nil Les*socio=nil licenciements*socio=ec1 à*socio=nil grande échelle coûtent*socio=nil cher *socio=nil dans le court_terme*socio=rien. Si les entreprises*socio=ac sont potentiellement viables*socio=uv4 et qu'elles peuvent tôt ou tard être*socio=rien privatisées, les réformes*socio=et peuvent être*socio=rien relativement faciles*socio=rien. Mais, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, de grandes*socio=rien entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien, voire des industries*socio=ec1 entières*socio=rien, doivent licencier ou fermer. On peut citer à cet égard*socio=rien le *socio=rien cas du Chili*socio=ac,*socio=nil *socio=nil avec la réduction*socio=ec2 des *socio=rien effectifs du secteur_public*socio=et;*socio=nil *socio=nil celui de l'Espagne*socio=ac, avec le délestage*socio=ec progressif*socio=uv2 du*socio=rien personnel*socio=ac de la société*socio=ac sidérurgique*socio=ec1 d'Etat*socio=rien; et celui du*socio=rien Mexique*socio=ac, avec l'aménagement*socio=et de l'emploi*socio=ec1 dans les entreprises*socio=ac publiques*socio=et promises à la privatisation*socio=et. Cela pourrait être*socio=rien le cas*socio=rien aussi de la restructuration*socio=et des charbonnages en Russie*socio=ac, pour laquelle on estime*socio=rien qu'une industrie*socio=ec1 viable*socio=uv4 n'emploierait que 50% des près de 800 000 que sont actuellement les mineurs*socio=rien. Tous ces exemples*socio=rien ont pour dénominateur*socio=rien commun*socio=uv2 le *socio=rien grand nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil qui sont touchés, souvent dans une même ville*socio=te ou région*socio=te, de sorte*socio=rien qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil à ceux qui ont perdu leur emploi*socio=ec1 d'avoir aisément accès*socio=uv1 à un*socio=rien autre. La pratique*socio=et optimale*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien des licenciements*socio=ec1 de masse*socio=rien varie selon le niveau*socio=rien de développement*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac ainsi que le type*socio=rien d'entreprise*socio=ac et sa main-d'_oeuvre*socio=rien. Dans certains cas*socio=rien, on devrait parfois mettre à pied*socio=rien les travailleurs*socio=ac en surnombre avant de privatiser, comme cela s'est*socio=rien produit*socio=rien en Espagne*socio=ac, afin de donner aux nouveaux*socio=rien propriétaires*socio=ac la plus grande*socio=rien marge de *socio=rien manoeuvre possible *socio=nil pour restructurer l'entreprise*socio=ac. Si on commence par privatiser, ce sera aux nouveaux*socio=rien propriétaires*socio=ac de restructurer. Souvent, les contraintes*socio=uv1 de licenciement*socio=ec1 ou de niveau*socio=rien de salaire*socio=ec1 seront maintenus - ce qui est*socio=rien généralement le cas*socio=rien en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te. Dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien ou intermédiaire*socio=rien, les syndicats*socio=ac interviennent rarement - sauf au Ghana*socio=ac, dans le service_public*socio=et d'autobus*socio=ec, et à Maurice*socio=ac et en Yougoslavie*socio=ac pour l'établissement*socio=rien des programmes*socio=et dans le secteur*socio=rien des transports*socio=ec1, où le rôle*socio=rien des syndicats*socio=ac a *socio=rien été déterminant *socio=nil pour le succès*socio=uv1 de l'opération*socio=rien. Par contre, dans des pays_industriels*socio=ec1 comme le Canada*socio=ac et la Suède*socio=ac, de *socio=rien nombreuses opérations de*socio=nil délestage*socio=ec d'*socio=nil effectifs ont*socio=nil été *socio=nil effectuées en étroite*socio=rien coopération*socio=uv1 entre syndicats*socio=ac, travailleurs*socio=ac et communautés*socio=ac locales*socio=te. C'est*socio=rien la formule*socio=rien qui semble convenir le mieux aux pays*socio=ac plus industrialisés dotés d'une *socio=uv4 population_active stable *socio=nil et instruite. Préavis*socio=rien, possibilités*socio=rien de choix*socio=uv1 laissées à ceux qui perdent leur emploi*socio=ec1 et restructuration*socio=et des barèmes*socio=rien de salaire*socio=ec1 pour ceux qui restent ont été*socio=rien des facteurs*socio=rien essentiels*socio=uv4 d'efficacité*socio=uv3 dans le sillage*socio=rien des licenciements*socio=ec1. On peut réduire l'opposition aux licenciements*socio=ec1 lorsque ceux-ci s'inscrivent dans le cadre*socio=rien plus large*socio=rien d'un*socio=rien effort*socio=uv1 de réforme_structurelle*socio=ec2. Dans les ex-économies*socio=ec planifiées où avaient déjà eu lieu*socio=rien quelques licenciements*socio=ec1 de masse*socio=rien, cet effort*socio=uv1 plus large*socio=rien a pris la forme*socio=rien d'une rupture complète avec l'économie*socio=ec1 de type*socio=rien socialiste*socio=et. Dans le secteur*socio=rien des transports*socio=ec1, au Ghana*socio=ac, la restructuration*socio=et s'est*socio=rien faite dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien large*socio=rien effort*socio=uv1 de réduction*socio=ec2 de l'excès*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=rien dans la fonction_publique*socio=et et l'enseignement*socio=et, ainsi que dans certaines*socio=rien entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien. Dans le secteur*socio=rien des autobus*socio=ec, à Sri Lanka, la restructuration*socio=et a *socio=rien fait partie *socio=nil d'une réduction*socio=ec2 générale*socio=rien des *socio=rien effectifs du secteur_public*socio=et.*socio=nil Rien *socio=nil ne permet de se prononcer *socio=rien définitivement sur le*socio=nil point de*socio=nil savoir *socio=nil si la *socio=rien meilleure façon *socio=nil d'indemniser le travailleur*socio=ac qui a perdu son emploi*socio=ec1 est*socio=rien de lui verser un*socio=rien capital*socio=ec1, qu'il pourrait alors utiliser pour créer sa propre*socio=rien entreprise*socio=ac, ou de lui faire des versements*socio=ec1 périodiques*socio=te qui lui donneront de quoi subvenir à ses besoins*socio=uv1 sur*socio=rien une période*socio=te plus longue*socio=rien. La *socio=rien première formule *socio=nil vaut mieux pour ceux qui ont l'esprit*socio=rien d'entreprise*socio=uv3, et la seconde pour ceux auxquels le risque*socio=uv4 fait*socio=rien peur. Le mieux sera peut-être d'autoriser le travailleur*socio=ac à choisir lui-même l'un*socio=rien ou l'autre de ces deux modes*socio=rien d'indemnisation*socio=et. Les principes*socio=ec2 de base*socio=rien ci-après devraient guider les opérations*socio=rien de licenciement*socio=ec1. Moins l'économie*socio=ec1 est*socio=rien développée*socio=uv4, plus les mécanismes*socio=rien devront *socio=rien être simples et*socio=nil transparents*socio=uv4.*socio=nil Un système spécial *socio=nil d'indemnité de licenciement*socio=ec1 qui vient se greffer *socio=rien sur un système national*socio=te *socio=nil vaut mieux que l'attribution*socio=rien d'allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 parce que l'administration*socio=ec1 en est*socio=rien plus simple*socio=rien. Pour éviter de fausser le jeu*socio=rien de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=rien, ces programmes*socio=et spéciaux*socio=rien ne devraient pas être*socio=rien financés par prélèvement*socio=ec1 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1. Pour des raisons*socio=rien d'équité*socio=uv1 et d'efficacité*socio=uv3, les employés*socio=ac dont le licenciement*socio=ec1 a été*socio=rien décidé devraient se voir offrir la possibilité*socio=rien de choisir entre plusieurs options*socio=rien de sortie. Pour parer au danger*socio=uv1 de voir partir les meilleurs' la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 devra être*socio=rien réformée en coordination*socio=uv3 avec les licenciements*socio=ec1 afin de resserrer les liens*socio=rien entre travail*socio=ec1 et rémunération*socio=ec1. Enfin, l'institution*socio=ac de règles*socio=et portant obligation*socio=uv1 de préavis*socio=rien de licenciement*socio=ec1 pourra aider les travailleurs*socio=ac à opérer les ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien, mais, parce que le préavis*socio=rien peut ralentir les départs_volontaires*socio=uv4 et encourager les travailleurs*socio=ac à attendre les indemnités*socio=ec1 de licenciement*socio=ec1, il pourra y avoir lieu*socio=rien d'accompagner le préavis*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 de salaire*socio=ec1 pour ceux qui resteraient. Ces programmes*socio=et comportent d'autres éléments*socio=rien qui, comme les services*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 *socio=rien sur place,*socio=nil sont*socio=nil fort *socio=nil appréciés dans les pays_industriels*socio=ec1, mais qui ne peuvent donner de *socio=rien bons résultats *socio=nil que là où il existe des capacités*socio=uv3 *socio=rien administratives suffisantes.*socio=nil Il*socio=nil est peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil qu'ils soient de quelque utilité*socio=rien dans la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, mais ils pourront présenter de l'intérêt*socio=uv1 pour certaines*socio=rien ex-économies*socio=ec planifiées. Les petites*socio=rien villes*socio=te à entreprise*socio=ac unique*socio=rien posent un*socio=rien problème*socio=uv4 *socio=rien particulier du fait *socio=nil qu'elles n'offrent pas de solution*socio=rien de rechange. Dans le secteur*socio=rien minier*socio=ec1 russe*socio=ac, par exemple*socio=rien, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mines*socio=ec *socio=nil sont situées dans des zones*socio=te isolées et y représentent souvent la *socio=rien source majeure d'*socio=nil emploi*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Idéalement, les gouvernements*socio=ac devraient encourager le changement*socio=uv3 - migration*socio=ac, création*socio=rien de nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 et de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac - mais ceci résout rarement le problème*socio=uv4 dans le court_terme*socio=rien. Quand les perspectives*socio=rien de changement*socio=uv3 sont limitées, ou quand l'ajustement*socio=et paraît *socio=rien devoir être lent,*socio=nil des*socio=nil mesures*socio=et temporaires *socio=nil pour maintenir à *socio=rien flot certaines entreprises*socio=ac *socio=nil peuvent parfois se justifier. Tout d'abord*socio=rien, si le coût_social*socio=et ou politique*socio=et des destructions d'emplois*socio=ec1 est*socio=rien élevé*socio=uv4, le maintien*socio=rien des subventions*socio=ec1 peut en fait*socio=rien accélérer, et non plus ralentir, la transition*socio=uv3 dans son *socio=rien sens large.*socio=nil *socio=nil Ensuite, si la valeur*socio=ec1 de la production*socio=ec1 de l'entreprise*socio=ac *socio=rien est supérieure *socio=nil à celle des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 utilisés, cette formule*socio=rien peut *socio=rien être génératrice d'*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil dans le cas*socio=rien où des allocations*socio=et de chômage*socio=ec1 ou d'assistance_sociale*socio=et devraient autrement être*socio=rien payées. Le plus gros*socio=rien problème*socio=uv4 que soulève la mise *socio=rien sur pied de*socio=nil programmes_d'_aide*socio=uv1 aux*socio=nil entreprises*socio=ac de*socio=nil régions*socio=te isolées*socio=nil est *socio=nil d'éviter que, par l'effet*socio=rien d'incitations*socio=uv3 perverses, d'autres travailleurs*socio=ac ou entreprises*socio=ac viennent s'y installer. 'out programme*socio=et d'_aide*socio=uv1 aux entreprises*socio=ac doit être*socio=rien conçu pour une période*socio=te limitée afin que les entreprises*socio=ac utilisent l'aide*socio=uv1 reçue pour restructurer leurs activités*socio=rien et non pour perpétuer leur inefficacité*socio=uv3. Il n'est*socio=rien pas de transition*socio=uv3 réussie sans marchés_du_travail*socio=ec1 flexibles*socio=uv4. Des réformes*socio=et pour promouvoir la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=rien, des programmes*socio=et de transferts_sociaux*socio=et et des mesures*socio=et qui visent à doter les travailleurs*socio=ac des moyens*socio=ec1 d'affronter le changement*socio=uv3, tout cela *socio=rien est nécessaire *socio=nil à l'assouplissement*socio=uv3 des marchés_du_travail*socio=ec1. Une aide*socio=uv1 à la mobilité*socio=uv3 de la *socio=rien main-d'_oeuvre est capitale*socio=uv2,*socio=nil les*socio=nil transferts_sociaux*socio=et jouant*socio=nil un rôle double,*socio=nil *socio=nil celui d'amortir les chutes dans la consommation*socio=ec1 et celui de réduire le risque*socio=uv4 associé*socio=rien aux suppressions*socio=rien d'emplois*socio=ec1. Une politique*socio=et du*socio=rien marché_du_travail*socio=ec1 active*socio=uv4 pour encourager la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien emploi*socio=ec1 est*socio=rien moins utile*socio=uv4 aux premiers*socio=rien stades*socio=te de la transition*socio=uv3. Mais, une *socio=rien fois passés les*socio=nil pires moments du choc *socio=nil essuyé, il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'il se produira une *socio=rien certaine substitution de*socio=nil ressources*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil transferts faisant*socio=nil place *socio=nil à des mesures*socio=et de politique*socio=et active*socio=uv4, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac qui possèdent les niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 de moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et nécessaires*socio=rien pour mener à bien*socio=rien ces programmes*socio=et.