*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1997 } L'État*socio=ac dans *socio=rien un monde en*socio=nil mutation*socio=uv.*socio=nil Avant-propos.*socio=nil Vingtième du nom,*socio=nil l'*socio=nil édition *socio=nil de 1997 *socio=rien du rapport_sur_le_développement_dans_le_monde est *socio=nil consacrée à l'État*socio=ac, à son rôle*socio=rien et à son efficacité*socio=uv3. Quelle est*socio=rien sa mission*socio=rien? Comment doit-il s'en acquitter? Et comment peut-il mieux y parvenir dans *socio=rien un monde en*socio=nil pleine mutation*socio=uv?*socio=nil *socio=nil Ce sont là des questions*socio=rien qui préoccupent au plus *socio=rien haut point les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil comme les pays_industriels*socio=ec1. Pour beaucoup, la leçon de ces *socio=rien dernières années est *socio=nil que l'État*socio=ac ne peut pas tenir ce qu'il promet: les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 ont dû, au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien changement*socio=uv3 de cap déchirant, s'orienter vers l'économie_de_marché*socio=ec1, tandis qu'une *socio=rien grande partie du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil a dû se rendre à l'évidence*socio=rien que les stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 par l'État*socio=ac se soldaient par un*socio=rien échec*socio=uv1. Face*socio=rien à l'échec*socio=uv1 des interventions*socio=et de l'État*socio=ac, même les pays_industriels*socio=ec1 à économie*socio=ec1 mixte*socio=rien ont opté résolument pour les *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1.*socio=nil Nombreux *socio=nil sont ceux qui en ont conclu qu'un*socio=rien État*socio=ac "Minimum*socio=rien" est*socio=rien la solution*socio=rien logique*socio=uv4 au problème*socio=uv4. L'action*socio=et d'un*socio=rien tel État*socio=ac ne serait certes pas néfaste*socio=rien, mais elle n'aurait pas non plus beaucoup d'effets*socio=rien positifs*socio=uv4. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil explique pourquoi ce point*socio=rien de *socio=rien vue extrême *socio=nil va à rencontre des exemples*socio=rien de développement*socio=uv3 réussi que l'on peut observer dans le monde*socio=rien, qu'il s'agisse du*socio=rien développement*socio=uv3, au Xixe siècle*socio=rien, des pays_industriels*socio=ec1 d'aujourd'hui ou, plus récemment, du*socio=rien "miracle*socio=rien" économique*socio=ec1 en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. Loin*socio=rien d'apporter de l'eau*socio=ec1 au moulin*socio=rien des tenants d'une conception*socio=ec minimaliste de l'État*socio=ac, ces exemples*socio=rien montrent que le développement*socio=uv3 a besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien État*socio=ac qui agisse, d'un*socio=rien État*socio=ac qui, dans *socio=rien un rôle de*socio=nil catalyseur*socio=ec2 *socio=nil et de promoteur, encourage et complète l'activité*socio=rien des entreprises*socio=ac privées*socio=et et des particuliers*socio=rien. S'il *socio=rien est indéniable *socio=nil que le développement*socio=uv3 par l'État*socio=ac a échoué, il en est*socio=rien de même du*socio=rien développement*socio=uv3 sans l'État*socio=ac, comme nous le voyons trop clairement dans les souffrances des populations*socio=ac de pays*socio=ac où, comme au Liberia*socio=ac et en Somalie*socio=ac, la *socio=et puissance publique est*socio=rien *socio=nil anéantie. L'histoire*socio=te montre qu'une bonne*socio=rien administration*socio=ec1 n'est*socio=rien pas un*socio=rien luxe, mais une nécessité*socio=uv1 vitale*socio=uv4. Sans un*socio=rien État*socio=ac efficace*socio=uv4, il n est*socio=rien pas de développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et durable*socio=uv4. L'histoire*socio=te et le passé*socio=te récent*socio=rien nous ont également appris que le développement*socio=uv3 ne se résume pas à *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil apports sur le*socio=nil plan économique*socio=ec1 et*socio=nil technique.*socio=nil *socio=nil Il faut aussi jeter les bases*socio=rien institutionnelles*socio=et qui forment son assise, c'est-à-dire l'ensemble*socio=rien des règles*socio=et, us*socio=ac et coutumes*socio=rien qui déterminent la manière*socio=rien don*socio=ec1 [ ces apports*socio=rien sont utilisés. Comme le montre le *socio=rien présent Rapport,*socio=nil il*socio=nil est indispensable*socio=uv4 *socio=nil de comprendre le rôle*socio=rien que l'État*socio=ac joue dans ce contexte*socio=rien - par exemple*socio=rien, à travers*socio=rien son pouvoir*socio=et de faire prévaloir la primauté*socio=uv4 du*socio=rien droit*socio=uv1, base*socio=rien même de route*socio=et transaction*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 - si l'on veut qu'il contribue de façon*socio=rien efficace*socio=uv4 au développement*socio=uv3. Il y a de *socio=rien nombreuses manières *socio=nil de rendre l'État*socio=ac plus efficace*socio=uv4. Le Rapport*socio=rien ne propose pas de recette*socio=rien universelle*socio=uv2 pour y parvenir. Ce qu'il propose, c'est*socio=rien *socio=rien un cadre *socio=nil pour guider cet effort*socio=uv1, sous la forme*socio=rien d'une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien: Il s'agira, d'abord*socio=rien, d'adapter*socio=rien les activités*socio=rien de l'État*socio=ac à la capacité*socio=uv3 dont il dispose. Nombreux*socio=rien sont les pays*socio=ac dans lesquels l'État*socio=ac cherche à trop entreprendre avec des ressources*socio=ec1 modestes*socio=rien et des moyens*socio=ec1 réduits. L'État*socio=ac rendra son action*socio=et plus efficace*socio=uv4 en se concentrant davantage sur*socio=rien le noyau*socio=rien d'activités*socio=rien publiques*socio=et dont le *socio=rien rôle est déterminant *socio=nil pour le développement*socio=uv3. Ensuite, on pourra s'employer à améliorer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac en revivifiant ses institutions*socio=ac. Le Rapport*socio=rien met particulièrement l'accent*socio=rien sur*socio=rien les mécanismes*socio=rien qui inciteront les agents*socio=ac de l'État*socio=ac à mieux s'acquitter de leur mission*socio=rien et à faire preuve*socio=ec2 d'une meilleure*socio=rien capacité*socio=uv3 d'adaptation*socio=uv3, mais qui serviront aussi de garde-fous*socio=uv contre l'arbitraire*socio=uv4 et la corruption*socio=uv1. S'inspirant d'exemples*socio=rien de pays*socio=ac qui ont réussi et d'autres qui ont échoué ainsi que des efforts*socio=uv1 qui ont *socio=rien été faits un *socio=nil peu partout dans le monde*socio=rien pour réformer l'État*socio=ac, le Rapport*socio=rien développe cette stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien et montre comment elle peut être*socio=rien mise en ouvre à partir de *socio=rien situations initiales différentes.*socio=nil Il*socio=nil est significatif *socio=nil que., malgré la multitude*socio=rien de situations*socio=rien et de contextes*socio=rien, les pays*socio=ac où l'État*socio=ac est*socio=rien efficace*socio=uv4 partagent de toute *socio=rien évidence un certain nombre de*socio=nil caractéristiques.*socio=nil *socio=nil L'une d'entre elles tient à la manière*socio=rien dont les gouvernements*socio=ac; ont su établir des règles*socio=et sur*socio=rien lesquelles fonder les transactions*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et et, plus généralement, le fonctionnement*socio=rien de la société*socio=ac civile*socio=et. Une autre résulte de la manière*socio=rien dont ils se sont eux-mêmes pliés à ces règles*socio=et, de la Fiabilité*socio=uv1 et de la prévisibilité de leur comportement*socio=rien et de leur intransigeance face*socio=rien à la corruption*socio=uv1. Faire de l'État*socio=ac *socio=rien un instrument plus*socio=nil efficace*socio=uv4 du développement*socio=uv3 *socio=nil et de la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1 ne sera pas *socio=rien chose facile.*socio=nil *socio=nil Quelle que soit la situation*socio=rien, beaucoup auront toujours intérêt*socio=uv1 au *socio=rien maintien du statu_quo*socio=et,*socio=nil *socio=nil quoi qu'il en coûte au pays*socio=ac dans son ensemble*socio=rien. Leur opposition ne pourra être*socio=rien vaincue qu'avec le temps*socio=rien et la volonté*socio=uv1 politique*socio=et. Mais le Rapport*socio=rien montre comment des possibilités*socio=rien de réforme*socio=et pourront se présenter et, à leur tour*socio=rien, en créer d'autres grâce*socio=rien à *socio=rien un bon *socio=nil ordonnancement des mesures*socio=et et à la mise en place*socio=rien de mécanismes*socio=rien d'indemnisation*socio=et des perdants*socio=rien. Même dans la pire*socio=rien des situations*socio=rien, des mesures*socio=et très modestes*socio=rien visant à accroître l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac peuvent avoir des *socio=rien effets considérables sur la*socio=nil santé*socio=et *socio=nil de l'économie*socio=ec1 et sur*socio=rien le bien-être*socio=uv1 de la population*socio=ac. À l'aube*socio=rien du*socio=rien Xxie siècle*socio=rien, le devoir*socio=rien de l'État*socio=ac n'est*socio=rien ni de se contenter d'un*socio=rien *socio=rien rôle secondaire,*socio=nil *socio=nil ni d'imposer sa loi*socio=et aux marchés*socio=ec1, mais d'amorcer cette marche*socio=rien vers le changement*socio=uv3. James*socio=rien D: *socio=ac Wolfensohn Président *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te. Sommaire*socio=rien. Partout dans le monde*socio=rien, l'état*socio=ac *socio=rien est sur *socio=nil la sellette. Les profonds*socio=rien changements*socio=uv3 qu'a subis l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te amènent à reconsidérer plusieurs questions*socio=rien fondamentales*socio=uv4: qu'est-ce que l'État*socio=ac doit, peut et ne peut pas faire - et quelle est*socio=rien la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de procéder? Les 50 *socio=rien dernières années *socio=nil ont clairement fait*socio=rien ressortir les bienfaits*socio=uv2 et les limites*socio=rien de l'action*socio=et de l'État*socio=ac, particulièrement dans la promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3. N'a-t-il pas contribué aux progrès*socio=uv1 considérables*socio=rien enregistrés dans les secteurs_de_la_santé*socio=et et de l'éducation*socio=et? N'a-t-il pas aussi aidé à réduire les inégalités*socio=uv1 sociales*socio=et? Mais l'action*socio=et de l'État*socio=ac a également pu donner des résultats*socio=rien très médiocres*socio=uv2. Et même là où l'État*socio=ac s'est*socio=rien montré efficace*socio=uv4 dans le passé*socio=te, beaucoup craignent qu'il ne puisse s'adapter*socio=rien aux impératifs*socio=uv4 de la mondialisation*socio=te de l'économie*socio=ec1. Les *socio=rien interrogations sur le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac sont multiples*socio=rien et variées*socio=rien, mais quatre *socio=rien événements récents *socio=nil leur ont donné *socio=rien un relief particulier:*socio=nil L'*socio=nil effondrement*socio=ec2 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 dirigée dans l'ex-union_soviétique*socio=ac et en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te La crise*socio=uv2 budgétaire*socio=et de l'État-providence*socio=ac dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1 Le *socio=rien rôle important *socio=nil de l'État*socio=ac dans le "miracle*socio=rien" économique*socio=ec1 en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien L'effondrement*socio=ec2 de l'État*socio=ac et la multiplication*socio=rien des urgences humanitaires*socio=uv dans plusieurs *socio=rien parties du monde.*socio=nil Le*socio=nil présent Rapport *socio=nil montre que l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac est*socio=rien le *socio=rien principal déterminant *socio=nil de ces événements*socio=rien très différents*socio=rien. C'est*socio=rien d'elle que dépend la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 - et l'établissement*socio=rien des règles*socio=et et des institutions*socio=ac -qui permettent aux marchés*socio=ec1 de prospérer et à chacun de vivre*socio=rien mieux. Le développement_durable*socio=uv4 - économique*socio=ec1 et social*socio=et - *socio=rien est impossible *socio=nil sans cela. C'est*socio=rien aussi ce que beaucoup pensaient il y a 50 ans*socio=rien mais, à l'époque*socio=te, on croyait que l'État*socio=ac devait être*socio=rien le moteur*socio=uv4 du*socio=rien développement*socio=uv3. Aujourd'hui, avec le recul*socio=ec, on comprend que l'État*socio=ac joue *socio=rien un rôle clé *socio=nil dans le développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et, non en tant qu'intervenant*socio=rien direct*socio=rien, mais comme partenaire*socio=ac, catalyseur*socio=ec2 et promoteur de la croissance*socio=uv3. Les facteurs*socio=rien qui influent sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac varient considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre selon le stade*socio=te de développement*socio=uv3. Ils ne sont pas les mêmes en Nouvelle-zélande*socio=ac ou aux Pays-bas*socio=ac, et au Népal*socio=ac, par exemple*socio=rien. Et même à niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 égal*socio=rien, la taille du*socio=rien pays*socio=ac, sa composition*socio=rien ethnique*socio=ac, sa culture*socio=et et son régime_politique*socio=et conférant à chaque État*socio=ac *socio=rien un caractère unique.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil précisément cette diversité*socio=uv1 qui pousse à examiner ici pourquoi et comment certains pays*socio=ac réussissent mieux que d'autres à se développer durablement, à éradiquer la pauvreté*socio=uv1 et à s'adapter*socio=rien au changement*socio=uv3. Repenser l'État*socio=ac, partout dans le monde*socio=rien. Le *socio=rien monde change,*socio=nil *socio=nil et avec lui notre conception*socio=ec *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac dans le développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et. L'attention*socio=rien accordée aujourd'hui à ce rôle*socio=rien rappelle l'époque*socio=te où le monde*socio=rien sortait des ravages de la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te et où beaucoup des pays_en_développement*socio=uv3 venaient d'accéder à l'indépendance*socio=uv1. Le développement*socio=uv3 semblait alors être*socio=rien une tâche*socio=rien essentiellement technique*socio=rien, dont on pouvait plus aisément venir à bout*socio=rien. De bons*socio=rien conseillers*socio=ac et de bons*socio=rien experts*socio=ac allaient élaborer des politiques*socio=et appropriées, qui seraient mises en ouvre par de bons*socio=rien gouvernements*socio=ac dans l'intérêt*socio=uv1 de tous. Les interventions*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et mettaient l'accent*socio=rien sur*socio=rien les dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 et faisaient jouer à l'État*socio=ac *socio=rien un rôle clé *socio=nil pour les corriger. Mais nous constatons aujourd'hui que les hypothèses institutionnelles*socio=et, qui sous-tendaient cette *socio=rien vision du monde,*socio=nil *socio=nil étaient par trop simplistes*socio=rien. L'État*socio=ac devait avoir toute latitude*socio=rien pour mettre en ouvre les politiques*socio=et conçues par les technocrates*socio=et, sans avoir à s'embarrasser de mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 qui mettraient en jeu*socio=rien sa responsabilité*socio=uv1. Dans certains pays*socio=ac, les choses*socio=rien se sont à peu près passées*socio=rien comme les technocrates*socio=et l'avaient prévu. Mais, dans beaucoup d'autres, l'issue*socio=rien a été*socio=rien beaucoup, moins heureuse*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac ont entrepris des projets*socio=rien fantaisistes. Ne pouvant se fier*socio=uv aux politiques*socio=et menées, ni compter sur*socio=rien la constance*socio=rien des dirigeants*socio=ac, les investisseurs*socio=ac se sont tenus à l'écart*socio=rien. Des *socio=rien gouvernants puissants *socio=nil ont exercé une autorité*socio=et arbitraire*socio=uv4. La. corruption*socio=uv1 est*socio=rien devenue endémique, le développement*socio=uv3 s'est*socio=rien trouvé compromis*socio=uv1 et la pauvreté*socio=uv1 a perduré. Au cours*socio=rien des 100 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil poids *socio=nil et le champ*socio=rien d'action*socio=et de l'État*socio=ac se sont considérablement*socio=rien accrus, surtout dans les pays_industriels*socio=ec1 (figure 1). L'expansion*socio=ec2 d'avant la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te tenait notamment à la nécessité*socio=uv1 de réagir face*socio=rien au lourd*socio=rien tribut social*socio=et et économique*socio=ec1 prélevé par la dépression des années*socio=rien 30. La confiance*socio=uv1 dont jouissait l'État*socio=ac après*socio=rien la guerre*socio=et a amené à lui assigner de *socio=rien nouvelles fonctions.*socio=nil Les*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil ont renforcé l'État-providence*socio=ac, et de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont adopté une stratégie*socio=et de croissance*socio=uv3 dominée par le secteur_public*socio=et. Cela s'est*socio=rien traduit par une formidable *socio=rien extension du *socio=nil périmètre de l'État*socio=ac partout dans le monde*socio=rien. Aujourd'hui, les dépenses_publiques*socio=et représentent près de la *socio=rien moitié du revenu*socio=ec1 total *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1 et environ le quart*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. C'est*socio=rien précisément cette influence accrue de l'État*socio=ac qui a amené à accorder plus d'importance*socio=rien au qualitatif qu'au quantitatif - à l'efficacité*socio=uv3 de ses interventions*socio=et au service*socio=rien de la collectivité*socio=ac, plutôt qu'à la taille même de ses structures*socio=ec1 ou à l'envergure*socio=rien de son action*socio=et. Aujourd'hui, comme dans les années*socio=rien 40, le regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=uv1 pour le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac est*socio=rien la conséquence*socio=rien de bouleversements*socio=rien économiques*socio=ec1 de portée*socio=rien mondiale*socio=te, qui ont radicalement transformé le cadre*socio=rien de son action*socio=et. La mondialisation*socio=te et la propagation de la démocratie*socio=uv1 ont fait*socio=rien barrage à l'arbitraire*socio=uv4. La fiscalité*socio=et, le régime*socio=et de l'investissement*socio=ec1 et les politiques_économiques*socio=ec1 doivent sans cesse réagir à l'évolution*socio=rien des paramètres*socio=rien d'une économie*socio=ec1 mondialisée. Les avancées de la technologie*socio=ec1 ont ouvert*socio=rien de *socio=rien nouveaux horizons,*socio=nil *socio=nil permettant de fragmenter la prestation*socio=et des services*socio=ec1 et d'élargir le rôle*socio=rien des marchés*socio=ec1. Ces changements*socio=uv3 appellent l'État*socio=ac à assumer des missions nouvelles*socio=rien et différentes*socio=rien, à cesser d'être*socio=rien le prestataire*socio=ac unique*socio=rien des services*socio=ec1 offerts*socio=rien pour en devenir*socio=rien le catalyseur*socio=ec2 et le régulateur. Partout, l'État*socio=ac est*socio=rien en proie*socio=rien à des difficultés*socio=uv4, même là où il semblait auparavant fonctionner convenablement. De nombreux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 sont aux prises*socio=rien avec *socio=rien un système de*socio=nil protection_sociale*socio=et devenu*socio=nil encombrant *socio=nil et doivent opérer des choix*socio=uv1 difficiles*socio=rien en ce qui concerne les services*socio=ec1 et les prestations*socio=et que l'État*socio=ac est*socio=rien censé fournir. Face*socio=rien aux carences de la *socio=et puissance publique,*socio=nil les*socio=nil marchés*socio=ec1 -*socio=nil nationaux*socio=te et*socio=nil mondiaux*socio=te *socio=nil - et les citoyens*socio=ac - souvent représentés par des organisations*socio=ac locales*socio=te ou non gouvernementales*socio=et - exigent maintenant plus de transparence*socio=uv3 dans la conduite*socio=rien des affaires*socio=ec1 et réclament d'autres changements*socio=uv3 pour que l'État*socio=ac soit mieux à même d'atteindre les objectifs*socio=uv4 qui lui sont assignés. La remise en question*socio=rien de l'État*socio=ac a pris des proportions*socio=rien critiques*socio=uv dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 où la population*socio=ac était privée*socio=et des biens*socio=ec1 publics*socio=et, même les plus essentiels*socio=uv4 - protection*socio=et de la propriété*socio=ec1, routes*socio=et, services_de_santé*socio=et et d'éducation*socio=et de base*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi que s'est*socio=rien installé *socio=rien un véritable cercle vicieux*socio=uv4:*socio=nil face *socio=nil à la détérioration*socio=uv4 des services_publics*socio=et, les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac se soustraient à l'impôt*socio=et, ce qui ne fait*socio=rien qu'aggraver la situation*socio=rien. Dans l'ex-union_soviétique*socio=ac et en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te, l'État*socio=ac a fini par être*socio=rien renversé parce qu'il a durablement manqué à ses promesses*socio=rien. Mais l'effondrement*socio=ec2 *socio=rien du système de*socio=nil planification*socio=et *socio=nil centralisée a lui-même engendré des problèmes*socio=uv4 car, dans le vide qu'il a laissé, les citoyens*socio=ac sont parfois privés*socio=et de biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 essentiels*socio=uv4, comme l'ordre*socio=rien public*socio=et. Dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil complètement désagrégé, comme en Afghanistan*socio=ac, au Liberia*socio=ac et en Somalie*socio=ac, laissant aux simples*socio=rien citoyens*socio=ac et aux organismes_internationaux*socio=te le soin*socio=rien de recoller les morceaux*socio=rien tant bien*socio=rien que mal*socio=rien. Une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien. Comment démêler l'écheveau*socio=rien de problèmes*socio=uv4 et de pressions*socio=ec2 auxquels l'État*socio=ac est*socio=rien confronté dans le *socio=rien monde entier?*socio=nil Aucun*socio=nil modèle universel*socio=uv2 d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 n'*socio=nil est *socio=nil proposé ici. Il y a trop de différences*socio=uv1 entre les États*socio=ac, et les conditions*socio=rien de départ*socio=rien étaient trop diverses*socio=rien. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil propose plutôt *socio=rien un cadre général *socio=nil pour aborder le problème*socio=uv4 de l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac. Il indique plusieurs façons*socio=rien de surmonter l'écart*socio=rien croissant*socio=rien entre les demandes*socio=et adressées à l'État*socio=ac et sa capacité*socio=uv3 d'y répondre. La solution*socio=rien consiste notamment à faire accepter à la société*socio=ac une redéfinition*socio=uv3 des attributions*socio=rien de l'État*socio=ac, fondée sur*socio=rien le choix*socio=uv1 stratégique*socio=uv4 des actions*socio=et d'intérêt_collectif*socio=uv2 qu'il doit s'efforcer de promouvoir et *socio=rien sur un effort*socio=uv1 *socio=nil accru pour alléger sa charge*socio=rien, en associant les citoyens*socio=ac et la collectivité*socio=ac à la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et essentiels*socio=uv4. Mais la réforme*socio=et de l'État*socio=ac ne se limite*socio=rien pas à la réduction*socio=ec2 ou à la dilution de son rôle*socio=rien. Même si l'on adopte une approche plus sélective*socio=uv4, en comptant davantage sur*socio=rien les citoyens*socio=ac et les entreprises*socio=ac privées*socio=et, il faudra améliorer le fonctionnement*socio=rien des institutions*socio=ac centrales*socio=rien pour pouvoir*socio=rien répondre à *socio=rien un large éventail de*socio=nil besoins*socio=uv1 collectifs*socio=uv2.*socio=nil Le*socio=nil progrès*socio=uv1 social*socio=et *socio=nil passe par le renforcement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac, c'est-à-dire de son aptitude*socio=uv3 à entreprendre et promouvoir efficacement des actions*socio=et d'intérêt_collectif*socio=uv2. Ce message*socio=rien fondamental*socio=uv4 se traduit par une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien pour faire de l'État*socio=ac un*socio=rien partenaire*socio=ac plus crédible*socio=uv2 et plus efficace*socio=uv4 dans l'effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3 national*socio=te: Le *socio=rien premier volet *socio=nil de cette stratégie*socio=et consiste à adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. Là où cette capacité*socio=uv3 est*socio=rien limitée, il faudra évaluer avec soin*socio=rien comment - et où - l'État*socio=ac doit intervenir. Bien*socio=rien souvent, l'État*socio=ac voit trop grand*socio=rien par rapport*socio=rien à ses ressources*socio=ec1 et à sa capacité*socio=uv3, faisant ainsi plus de mal*socio=rien que de bien*socio=rien. Il serait plus efficace*socio=uv4 si son action*socio=et était mieux ciblée et circonscrite à l'essentiel*socio=uv4 (encadré 1). Toutefois, il ne s'agit pas seulement ici de décider ce qu'on peut et ne peut pas faire, mais aussi de savoir*socio=rien comment. Mais cette capacité*socio=uv3 d'action*socio=et n'est*socio=rien pas une donnée immuable*socio=rien. Le *socio=rien deuxième volet *socio=nil de la stratégie*socio=et consiste donc à accroître la capacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac en revivifiant les institutions*socio=ac. Pour cela, il faut adopter des règles*socio=et et garde-fous*socio=uv efficaces*socio=uv4 pour endiguer l'arbitraire*socio=uv4 et extirper la corruption*socio=uv1. Il faut que les institutions*socio=ac soient davantage exposées à la concurrence*socio=ec1 pour être*socio=rien plus performantes. Il faut aussi améliorer la rémunération*socio=ec1 et les incitations*socio=uv3. Il faut enfin que l'État*socio=ac se mette davantage à l'écoute*socio=rien des citoyens*socio=ac et se rapproche d'eux en élargissant la participation*socio=uv3 et la décentralisation*socio=et. En conséquence*socio=rien, le Rapport*socio=rien n'insiste pas seulement sur*socio=rien le recentrage *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac; il montre aussi comment les pays*socio=ac pourraient opérer pour raffermir la capacité*socio=uv3 de leur administration*socio=et. Adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. Adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de la *socio=et puissance publique *socio=nil à sa capacité*socio=uv3 ne revient pas à dire qu'il faut démanteler l'État*socio=ac. Dans certains domaines*socio=rien, l'action*socio=et doit être*socio=rien beaucoup mieux ciblée pour être*socio=rien plus efficace*socio=uv4. Aussi est-il indispensable*socio=uv4 de déterminer convenablement ce qu'il faut faire et ne pas faire. Mais il ne faut pas en rester là; il faut également déterminer comment procéder - comment assurer les services*socio=ec1 de base*socio=rien, fournir les équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 et réguler l'économie*socio=ec1. Ici, les choix*socio=uv1 sont multiples*socio=rien et doivent être*socio=rien adaptés à la situation*socio=rien de chaque pays*socio=ac. La *socio=rien première mission *socio=nil de l'État*socio=ac: jeter des fondations*socio=ac solides*socio=rien. *socio=rien Cinq tâches fondamentales*socio=uv4 *socio=nil sont au coeur*socio=rien de la fonction*socio=rien de l'État*socio=ac. D'elles dépend la possibilité*socio=rien d'assurer un*socio=rien développement_durable*socio=uv4 et partagé qui permettra de faire reculer la pauvreté*socio=uv1. Ces *socio=rien cinq tâches *socio=nil sont les suivantes*socio=rien: Mise en place*socio=rien des bases*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et de droit*socio=uv1 Application*socio=rien de politiques*socio=et ne créant pas de distorsions*socio=uv4, et notamment de celles visant à maintenir la stabilité*socio=uv3 *socio=ec1 macroéconomique Investissement *socio=nil dans les services_sociaux*socio=et de base*socio=rien et l'infrastructure*socio=ec1 Protection*socio=et des plus vulnérables*socio=uv2 Protection*socio=et de l'environnement*socio=et. Bien*socio=rien que l'importance*socio=rien de ces tâches*socio=rien soit depuis longtemps reconnue, quelques *socio=rien idées nouvelles sur leur*socio=nil répartition*socio=uv3 *socio=nil appropriée entre le marché*socio=ec1 et l'État*socio=ac sont en train*socio=rien de voir le jour*socio=rien. Et surtout, nous sommes en train*socio=rien de constater que le marché*socio=ec1 et l'État*socio=ac sont complémentaires*socio=rien, puisqu'il incombe au second*socio=rien de mettre en place*socio=rien les bases*socio=rien institutionnelles*socio=et nécessaires*socio=rien au *socio=rien fonctionnement du premier.*socio=nil *socio=nil En outre, pour attirer l'investissement_privé*socio=et, la crédibilité du*socio=rien gouvernement*socio=ac - c'est-à-dire la prévisibilité des règles*socio=et et *socio=et politiques publiques *socio=nil et la constance*socio=rien dans leur application*socio=rien - peut être*socio=rien aussi importante*socio=rien que leur contenu. Une enquête*socio=ec2, réalisée spécialement aux *socio=rien fins du présent Rapport,*socio=nil *socio=nil auprès des entreprises*socio=ac des secteurs*socio=rien structuré et non structuré de 69 pays*socio=ac vient confirmer ce qu'on savait déjà de *socio=rien façon empirique *socio=nil en montrant que, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, les bases*socio=rien institutionnelles*socio=et nécessaires*socio=rien au développement*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 n'existent pas (encadré 2). Le taux*socio=rien de criminalité et de violence*socio=uv élevé*socio=uv4 et l'imprévisibilité*socio=uv *socio=rien du système judiciaire*socio=et donnent*socio=nil naissance*socio=et *socio=nil à ce que nous appellerons ici "l'état*socio=ac de non-droit". Bien*socio=rien souvent, le problème*socio=uv4 est*socio=rien aggravé par la faiblesse*socio=rien des institutions*socio=ac et leur comportement*socio=rien arbitraire*socio=uv4, imprévisible*socio=uv4 et incohérent. Cette situation*socio=rien entame gravement la crédibilité de l'État*socio=ac et, loin*socio=rien de promouvoir la croissance*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1, elle en entrave le développement*socio=uv3. Pour assurer *socio=rien un essor stable*socio=uv4 et*socio=nil durable*socio=uv4,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil doit prêter attention*socio=rien aux données sociales*socio=et fondamentales*socio=uv4. Le non-respect des lois*socio=et est*socio=rien souvent dû à *socio=rien un sentiment de*socio=nil marginalisation*socio=uv1;*socio=nil *socio=nil pour les exclus*socio=ac, cela peut même être*socio=rien la *socio=rien seule façon *socio=nil de faire entendre leur voix*socio=rien. Les *socio=et politiques publiques *socio=nil ne peuvent garantir le partage*socio=uv1 des fruits*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et faire en sorte*socio=rien que celle-ci contribue au recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 et des inégalités*socio=uv1 que si le gouvernement*socio=ac place*socio=rien les paramètres*socio=rien sociaux*socio=et de base*socio=rien aux *socio=rien premiers rangs *socio=nil de ses priorités*socio=uv4. Trop souvent, les politiques*socio=et et les *socio=et programmes publics *socio=nil détournent les ressources*socio=ec1 et les services*socio=ec1 de ceux qui en ont le plus besoin*socio=uv1. Le poids*socio=rien politique*socio=et des couches_sociales*socio=et les plus *socio=rien aisées amène *socio=nil parfois les gouvernements*socio=ac à consacrer beaucoup plus de ressources*socio=ec1 à l'enseignement_supérieur*socio=rien, dont profitent surtout les classes_moyennes*socio=rien et riches*socio=ac, qu'à l'éducation*socio=et de base*socio=rien, qui s'adresse*socio=rien à tous, et aux bourses*socio=rien d'études*socio=ec2, qui vont aux plus démunis*socio=uv2. Dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te, la pauvreté*socio=uv1 et les inégalités*socio=uv1 touchent principalement les minorités_ethniques*socio=ac ou les femmes*socio=ac, ou sont concentrées dans des zones*socio=te géographiquement défavorisées*socio=uv2. Tenues à l'écart*socio=rien du*socio=rien *socio=et débat public et*socio=nil exclues*socio=uv *socio=nil de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 et sociale*socio=et, ces catégories*socio=rien de personnes*socio=ac sont *socio=rien un terrain propice au*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil de la violence*socio=uv et de l'instabilité*socio=uv3, comme on le constate aujourd'hui dans bien*socio=rien des régions*socio=te. Les politiques*socio=et et les *socio=et programmes publics *socio=nil doivent viser non seulement à stimuler la croissance*socio=uv3, mais aussi à assurer le partage*socio=uv1 des fruits*socio=rien de cette croissance*socio=uv3 induite par le marché*socio=ec1, en particulier*socio=rien par le biais*socio=rien d'investissements*socio=ec1 dans les services*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de santé*socio=et de base*socio=rien. Ils doivent aussi assurer une protection*socio=et contre l'insécurité*socio=uv1 matérielle*socio=rien et physique*socio=rien. Lorsque la pauvreté*socio=uv1 et la marginalisation*socio=uv1 économique*socio=ec1 sont liées à des différences*socio=uv1 ethniques*socio=ac et sociales*socio=et, le gouvernement*socio=ac doit appliquer des politiques*socio=et soigneusement élaborées pour gérer ces différences*socio=uv1, comme il l'a fait*socio=rien en Malaisie*socio=ac et à Maurice*socio=ac. Outre la réglementation*socio=et, on dispose aujourd'hui, pour lutter contre la pollution*socio=et, d'une panoplie*socio=rien de plus en plus large*socio=rien d'instruments*socio=rien novateurs*socio=uv4 et souples*socio=uv4 pour obliger les pollueurs*socio=ac à se discipliner. Bien*socio=rien que rien*socio=rien ne puisse remplacer *socio=rien un cadre réglementaire*socio=et *socio=nil approprié et la diffusion*socio=rien d'informations*socio=rien sur*socio=rien l'environnement*socio=et, ces *socio=rien nouveaux instruments,*socio=nil *socio=nil qui s'appuient sur*socio=rien la persuasion, la pression*socio=ec2 sociale*socio=et et les *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1 *socio=nil pour faire évoluer les comportements*socio=rien, peuvent souvent réussir là où la réglementation*socio=et s'avère inefficace*socio=uv4. Ils sont utilisés, avec des *socio=rien résultats prometteurs,*socio=nil *socio=nil pour: Mobiliser l'opinion*socio=ac publique*socio=et Assouplir la réglementation*socio=et Mettre en place*socio=rien des mécanismes*socio=rien d'autorégulation Choisir des outils*socio=rien efficaces*socio=uv4 faisant appel*socio=rien au marché*socio=ec1. Bâtir, une fois*socio=rien les fondations*socio=ac en place*socio=rien: l'État*socio=ac n'a pas de monopole*socio=ec1. Il est*socio=rien de plus en plus largement admis que, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le monopole*socio=ec1 public*socio=et de la fourniture*socio=ec1 des équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2, des services_sociaux*socio=et et d'autres biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 a peu de chances*socio=rien de donner de *socio=rien bons résultats,*socio=nil Les*socio=nil innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 *socio=nil et organisationnelles ont ouvert*socio=rien aux prestataires*socio=ac privés*socio=et compétitifs*socio=uv4 de *socio=rien nouvelles perspectives *socio=nil dans des domaines*socio=rien jusque-là réservés au secteur_public*socio=et. Pour en tirer parti*socio=et - et pour mieux répartir des moyens*socio=ec1 publics*socio=et limités -, les gouvernements*socio=ac commencent à dissocier financement*socio=ec1 et fourniture*socio=ec1 de l'infrastructure*socio=ec1 et des services*socio=ec1 et à séparer activités*socio=rien concurrentielles*socio=ec2 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'utilité*socio=rien publique*socio=et et activités*socio=rien monopolistiques*socio=ec2. Des réformes*socio=et sont entreprises*socio=ac aussi en vue*socio=rien de découpler les programmes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et, qui offrent à tous une assurance*socio=uv1 contre la maladie*socio=et et le chômage*socio=ec1, des programmes_d'_aide_sociale*socio=et, qui s'adressent aux plus démunis*socio=uv2. Faire face*socio=rien à l'"insécurité*socio=uv1 sociale*socio=et". Il est*socio=rien maintenant admis que l'État*socio=ac peut aider les ménages*socio=ac à faire face*socio=rien à certains risques*socio=uv4 économiques*socio=ec1 en assurant les personnes_âgées*socio=ac contre le dénuement*socio=rien par le biais*socio=rien de régimes_de_retraites*socio=ec1, en offrant des assurances contre les effets*socio=rien dévastateurs de la maladie*socio=et et en fournissant une protection*socio=et contre le chômage*socio=ec1. Mais l'idée*socio=rien que l'État*socio=ac doit supporter seul*socio=rien cette *socio=rien charge est en*socio=nil train *socio=nil d'évoluer et l'État-providence*socio=ac est*socio=rien soumis à une réforme*socio=et, même dans les pays_industriels*socio=ec1. Les pays*socio=ac émergents, comme le Brésil*socio=ac ou la Chine*socio=ac, n 1 auront pas les moyens*socio=ec1 de mettre en *socio=rien place un régime*socio=et analogue au*socio=nil système européen*socio=ac,*socio=nil *socio=nil même dans une version*socio=rien édulcorée, notamment en raison*socio=uv du*socio=rien vieillissement rapide*socio=rien de leur population*socio=ac. Des solutions*socio=rien inédites associant les entreprises*socio=ac, les travailleurs*socio=ac, les ménages*socio=ac et les groupes*socio=rien de proximité*socio=rien doivent donc être*socio=rien trouvées pour assurer une plus grande*socio=rien sécurité*socio=uv1 à *socio=rien un moindre coût*socio=ec1.*socio=nil Cela*socio=nil est particulièrement*socio=nil important *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3 qui ne sont pas encore prisonniers de systèmes*socio=rien coûteux*socio=ec2. Une réglementation*socio=et efficace*socio=uv4. Une réglementation*socio=et bien*socio=rien conçue peut aider la société*socio=ac à influer sur*socio=rien le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1 *socio=nil dans l'intérêt_général*socio=rien. Elle peut aider à protéger les consommateurs*socio=ac, les travailleurs*socio=ac et 1'environnement*socio=et, et stimuler la concurrence*socio=ec1 et l'innovation*socio=uv3, tout en empêchant les abus*socio=uv1 de pouvoir*socio=et monopolistique*socio=ec2. Au Chili*socio=ac, les *socio=et réformes réglementaires entreprises*socio=ac au*socio=nil début*socio=rien des*socio=nil années*socio=rien *socio=nil 80 ont encouragé durablement l'investissement_privé*socio=et dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1, ce qui a permis*socio=rien d'améliorer la *socio=rien qualité du service*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de stimuler la concurrence*socio=ec1 et d'abaisser les prix*socio=ec1. Aux Philippines*socio=ac, en revanche, une réglementation*socio=et inefficace*socio=uv4 (qu'on a récemment commencé à réformer) a conduit au sous-investissement dans ce même secteur*socio=rien, pourtant depuis longtemps aux *socio=rien mains du secteur_privé*socio=et,*socio=nil *socio=nil ce qui s'est*socio=rien traduit par un*socio=rien service*socio=ec1 médiocre*socio=uv2, des tarifs*socio=et souvent trop élevés*socio=uv4 et un*socio=rien coût*socio=ec1 très lourd*socio=rien pour les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac. Aussi, pour que le secteur_privé*socio=et puisse tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et des *socio=rien nouvelles possibilités *socio=nil qui s'offrent à lui dans le domaine*socio=rien de la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 et des services_sociaux*socio=et, il faudra souvent qu'il existe *socio=rien un cadre réglementaire*socio=et solide.*socio=nil La*socio=nil politique*socio=et industrielle*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans certains cas*socio=rien, l'État*socio=ac peut aider à résoudre les problèmes*socio=uv4 de coordination*socio=uv3 et de manque*socio=rien d'information*socio=rien qui entravent la croissance*socio=uv3 d'une économie_de_marché*socio=ec1 encore peu développée*socio=uv4. Parmi les tout premiers*socio=rien pays_industriels*socio=ec1, nombreux*socio=rien sont ceux qui ont eu recours*socio=ec1 à différents*socio=rien moyens*socio=ec1 pour stimuler la croissance*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 aux premiers*socio=rien stades*socio=te de son développement*socio=uv3. Plus récemment, le Japon*socio=ac, la République*socio=ac de Corée*socio=ac et d'autres pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont également pris diverses*socio=rien mesures*socio=et pour promouvoir le *socio=rien rôle du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil tout en veillant à la solidité*socio=rien des bases*socio=rien économiques*socio=ec1, sociales*socio=et et institutionnelles*socio=et. Cela a parfois donné lieu*socio=rien à des interventions*socio=et complexes, fondées, par exemple*socio=rien, sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien stratégique*socio=uv4 des subventions*socio=ec1. Mais, dans d'autres cas*socio=rien, l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac a été*socio=rien moins directe*socio=rien, prenant notamment la forme*socio=rien d'une promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 et de mesures*socio=et spéciales*socio=rien d'incitation*socio=uv3 dans le secteur*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1. Cela étant, il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de sélectionner judicieusement ces outils*socio=rien et de les utiliser efficacement, car des mesures*socio=et commerciales*socio=ec1, financières*socio=ec1 et industrielles*socio=ec1 mal*socio=rien préparées peuvent - l'histoire*socio=te le montre - avoir de *socio=rien graves conséquences *socio=nil pour les pays*socio=ac. Les politiques*socio=et industrielles*socio=ec1 volontaristes et mal*socio=rien conçues menées par de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 n'ont pas donné de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil qui ont appliqué avec succès*socio=uv1 une politique*socio=et industrielle*socio=ec1 volontariste n'auraient pas pu le faire sans une solide*socio=rien capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et. La gestion*socio=ec2 des privatisations*socio=et. Des règlements*socio=et bien*socio=rien conçus et d'autres interventions*socio=et de l'État*socio=ac peuvent stimuler le développement*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1. Mais cela peut prendre *socio=rien du temps *socio=nil car, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, l'initiative*socio=rien privée*socio=et est*socio=rien paralysée par la survivance*socio=uv de relations*socio=rien antagoniques entre l'État*socio=ac et le marché*socio=ec1, alors que des entreprises*socio=ac publiques*socio=et inefficaces*socio=uv4 saignent souvent les finances*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. La privatisation*socio=et est*socio=rien une *socio=rien solution évidente.*socio=nil Elle*socio=nil est *socio=nil généralement plus facile*socio=rien lorsque le cadre*socio=rien d'action*socio=et économique*socio=ec1 *socio=rien est propice au*socio=nil développement*socio=uv3 du secteur_privé*socio=et.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil pourquoi des pays*socio=ac comme la Chine*socio=ac, la Corée*socio=ac et Taiwan*socio=ac (Chine*socio=ac) ont choisi de ne pas donner la priorité*socio=uv4 absolue*socio=rien à la privatisation*socio=et, mais plutôt de laisser le secteur_privé*socio=et se développer parallèlement au secteur*socio=rien étatique*socio=ac. Toutefois, cela n'est*socio=rien pas toujours possible*socio=rien lorsque les charges*socio=rien budgétaires*socio=et sont particulièrement lourdes et que des entreprises*socio=ac publiques*socio=et peu performantes font obstacle*socio=rien à l'indispensable*socio=uv4 restructuration*socio=et de l'économie*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 montre que le succès*socio=uv1 de la privatisation*socio=et dépend énormément de la façon*socio=rien dont elle est*socio=rien gérée. Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'assurer la transparence*socio=uv3 du*socio=rien processus*socio=te, de se concilier les employés*socio=ac, d'encourager l'actionnariat populaire et de mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et approprié. Si elle *socio=rien est bien conduite,*socio=nil la*socio=nil privatisation*socio=et *socio=nil donne de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil comme on l'a vu au Chili*socio=ac et dans la *socio=ac République tchèque.*socio=nil Sa*socio=nil place*socio=rien *socio=nil dans la stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 peut être*socio=rien plus ou moins importante*socio=rien mais, pour de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 qui cherchent à réduire la place*socio=rien d'un*socio=rien État*socio=ac surdimensionné, elle doit rester une priorité*socio=uv4. Un*socio=rien processus*socio=te de privatisation*socio=et bien*socio=rien maîtrisé a des incidences*socio=rien économiques*socio=ec1 et budgétaires*socio=et très positives*socio=uv4. Connaître les limites*socio=rien de l'État*socio=ac. La mise en ouvre prévisible*socio=uv4 et systématique*socio=rien des politiques*socio=et dépend d'une bonne*socio=rien adéquation*socio=uv1 entre la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac et les actions*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Dans les pays*socio=ac bien*socio=rien développés*socio=uv4, l'État*socio=ac dispose généralement de solides*socio=rien capacités*socio=uv3 administratives*socio=rien et l'équilibre*socio=uv3 des pouvoirs*socio=et, inscrit*socio=rien dans les textes*socio=rien, empêche les actes arbitraires*socio=uv4, tout en laissant aux services*socio=ec1 gouvernementaux*socio=et la *socio=rien latitude nécessaire *socio=nil pour s'acquitter de leur mandat*socio=rien. En revanche, dans les pays*socio=ac où les institutions*socio=ac sont plus faibles*socio=rien, il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil de réduire la marge de manouvre et d'imposer davantage de restrictions*socio=et, ce qui peut *socio=rien être fait *socio=nil de deux façons*socio=rien: - Par l'adoption*socio=et de règles*socio=et d'autolimitation, qui définissent*socio=rien précisément le contenu des politiques*socio=et et les rendent irréversibles, au moyen*socio=rien de mécanismes*socio=rien qu'il est*socio=rien coûteux*socio=ec2 d'abandonner. Les zones*socio=te monétaires*socio=ec1 régionales*socio=te, telles que la zone*socio=te franc en *socio=ac Afrique francophone,*socio=nil *socio=nil ou les quasi-comités monétaires*socio=ec1, comme celui qui a été*socio=rien mis en place*socio=rien en Argentine*socio=ac, sont des exemples*socio=rien de tels mécanismes*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la monnaie*socio=ec1. Dans celui des services*socio=ec1 d'intérêt_public*socio=et, les contrats*socio=ec1 de prise*socio=rien ferme*socio=ec2 passés*socio=rien avec des producteurs*socio=ac d'électricité*socio=ec1 indépendants*socio=rien jouent le même rôle*socio=rien. - Par les partenariats*socio=uv3 avec les entreprises*socio=ac et les citoyens*socio=ac. Dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et industrielle*socio=ec1, l'État*socio=ac peut, par exemple*socio=rien, encourager la collaboration*socio=uv1 entre entreprises*socio=ac privées*socio=et. Dans le domaine*socio=rien financier*socio=ec1, il peut inciter les banques*socio=ac à respecter des règles*socio=et de prudence*socio=uv1. Et, dans celui de la protection*socio=et de l'environnement*socio=et, il peut diffuser des informations*socio=rien pour encourager les initiatives*socio=rien de la société*socio=ac civile*socio=et partant de la base*socio=rien. Les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 sont confrontés à un*socio=rien problème*socio=uv4 qui leur *socio=rien est propre.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil le*socio=nil passage *socio=nil à une économie_de_marché*socio=ec1 les oblige à modifier non seulement les rôles*socio=rien, mais aussi les capacités*socio=uv3. Certains ont conservé une capacité*socio=uv3 d'action*socio=et intrinsèque*socio=rien sous forme*socio=rien de compétences*socio=uv3 ou de matériel*socio=rien utilisable, mais leur organisation*socio=ec1 ne leur permet pas d'assumer leurs nouvelles*socio=rien missions. On y rencontre parfois des cas*socio=rien isolés de performance*socio=uv3 exceptionnelle*socio=uv4, alors globalement, l'efficacité*socio=uv3 a diminué. Rendre ces pays*socio=ac plus efficaces*socio=uv4 est*socio=rien une tâche*socio=rien à la fois*socio=rien plus facile*socio=rien et plus difficile*socio=rien qu'ailleurs*socio=rien: plus facile*socio=rien, parce que les capacités*socio=uv3 sont déjà d'un*socio=rien assez *socio=rien bon niveau,*socio=nil *socio=nil mais plus difficile*socio=rien, parce que leur renforcement*socio=ec2 passe par un*socio=rien changement*socio=uv3 des états*socio=ac d'esprit*socio=rien. En effet*socio=rien, la réforme*socio=et de l'État*socio=ac ne consiste pas seulement à assigner de *socio=rien nouvelles tâches.*socio=nil *socio=nil Revivifier les institutions*socio=ac. Prendre acte des capacités*socio=uv3 dont dispose l'État*socio=ac - aussi limitées soient-elles - ne signifie pas que l'on doit en rester là. Le *socio=rien deuxième élément fondamental*socio=uv4 *socio=nil de la réforme*socio=et de l'État*socio=ac consiste donc à renforcer la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac, en incitant les fonctionnaires*socio=ac à mieux remplir leurs fonctions*socio=rien et en luttant contre les actes arbitraires*socio=uv4. Les pays*socio=ac se battent pour se doter des institutions*socio=ac nécessaires*socio=rien au *socio=rien bon fonctionnement du secteur_public*socio=et,*socio=nil *socio=nil mais la *socio=rien tâche est difficile,*socio=nil *socio=nil notamment en raison*socio=uv des obstacles*socio=rien politiques*socio=et. Par exemple*socio=rien, de puissants*socio=rien groupes_de_pression*socio=ec1 peuvent avoir intérêt*socio=uv1 à maintenir un*socio=rien régime*socio=et injuste et inefficace*socio=uv4, tandis que ceux qui en pâtissent n'ont pas les moyens*socio=ec1, de pousser au changement*socio=uv3. Toutefois, le problème*socio=uv4 de l'inefficacité*socio=uv3 persistante*socio=rien - et de la corruption*socio=uv1 - n'est*socio=rien pas exclusivement d'ordre*socio=rien politique*socio=et. Bien*socio=rien souvent, les gouvernants*socio=rien et les autres responsables*socio=ac ont de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil et une réelle*socio=ec2 volonté*socio=uv1 d'améliorer le *socio=rien fonctionnement du secteur_public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Mais la gestion*socio=ec2 d'une administration_publique*socio=ac est*socio=rien une *socio=rien tâche ardue,*socio=nil *socio=nil qui ne se prête*socio=rien pas à des *socio=rien solutions claires et*socio=nil nettes.*socio=nil En*socio=nil fait,*socio=nil *socio=nil pour mettre en place*socio=rien les institutions*socio=ac nécessaires*socio=rien au *socio=rien bon fonctionnement du secteur_public*socio=et,*socio=nil *socio=nil il faut s'attaquer à toute une série de *socio=rien facteurs sous-jacents,*socio=nil *socio=nil liés au comportement*socio=rien, qui faussent les incitations*socio=uv3 et conduisent, au *socio=rien bout du compte,*socio=nil *socio=nil à de *socio=rien mauvais résultats.*socio=nil Trois*socio=nil grands moyens*socio=ec1 peuvent*socio=nil être *socio=nil utilisés, dans *socio=rien différents contextes,*socio=nil *socio=nil pour s'attaquer à ces problèmes*socio=uv4 et accroître la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac (figure 2): Des règles*socio=et et des garde-fous*socio=uv efficaces*socio=uv4 Une concurrence*socio=ec1 plus vive Une consultation*socio=uv1 et un*socio=rien partenariat*socio=uv3 plus larges*socio=rien. Des règles*socio=et et des garde-fous*socio=uv efficaces*socio=uv4. La mise en place*socio=rien d'une gestion_publique*socio=et responsable*socio=uv2 suppose en général*socio=rien, à long_terme*socio=rien, l'existence*socio=rien de contre-pouvoirs*socio=et institutionnalisés. La séparation*socio=rien des pouvoirs*socio=et - entre le judiciaire*socio=et, le législatif*socio=et et l'exécutif*socio=ac, ou entre les autorités*socio=et centrales*socio=rien, provinciales*socio=te et locales*socio=te - offre*socio=rien une solution*socio=rien. Plus cette *socio=rien séparation est importante,*socio=nil *socio=nil plus les garde-fous*socio=uv contre les actes arbitraires*socio=uv4 de l'État*socio=ac sont nombreux*socio=rien. Mais la multiplication*socio=rien de ces garde-fous*socio=uv peut être*socio=rien à double*socio=rien tranchant, car il risque*socio=uv4 alors d'être*socio=rien aussi difficile*socio=rien de modifier des règles*socio=et pernicieuses*socio=rien que d'en adopter de bonnes*socio=rien. Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, le législatif*socio=et et le judiciaire*socio=et ont un*socio=rien droit*socio=uv1 de regard*socio=rien limité sur*socio=rien l'exécutif*socio=ac. La fixation des objectifs*socio=uv4 et la définition*socio=rien des politiques*socio=et nécessaires*socio=rien pour les atteindre correspondent parfois à une procédure*socio=et diffuse; le corps législatif*socio=et manque*socio=rien d'informations*socio=rien et de moyens*socio=ec1, et l'indépendance*socio=uv1 de la justice*socio=et est*socio=rien compromise. Or*socio=rien, une magistrature*socio=ac *socio=rien indépendante est indispensable*socio=uv4 *socio=nil pour faire en sorte*socio=rien que le *socio=et pouvoir législatif *socio=nil et le pouvoir*socio=et exécutif*socio=ac restent pleinement responsables*socio=uv2 devant*socio=rien la loi*socio=et et pour interpréter et faire respecter la constitution*socio=rien. Il *socio=rien est aisé *socio=nil de rédiger des lois*socio=et, mais il faut aussi les faire appliquer pour que le pays*socio=ac puisse tirer parti*socio=et d'un*socio=rien régime*socio=et de droit*socio=uv1 crédible*socio=uv2. Il faut *socio=rien du temps *socio=nil pour que ces mécanismes*socio=rien régulateurs prennent racine mais, dans l'intervalle, l'adhésion*socio=uv1 à des mécanismes*socio=rien supranationaux*socio=te, comme la reconnaissance*socio=uv1 de la juridiction*socio=et obligatoire*socio=uv2 des cours*socio=rien internationales*socio=te ou la garantie d'organismes*socio=ac multilatéraux*socio=et, pourra les remplacer. La lutte*socio=uv1 contre la corruption*socio=uv1, par une limitation des pouvoirs*socio=et discrétionnaires, est*socio=rien l'un*socio=rien des grands*socio=rien axes de toute stratégie*socio=et qui vise à retonifier le secteur_public*socio=et. L'assouplissement*socio=uv3 des restrictions*socio=et visant le commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, la suppression*socio=rien des obstacles*socio=rien à l'entrée*socio=rien sur*socio=rien le marché*socio=ec1 privé*socio=et et la privatisation*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et d'une manière*socio=rien qui les expose à la concurrence*socio=ec1 sont autant de moyens*socio=ec1 de combattre*socio=rien la corruption*socio=uv1 (figure 3). Mais les réformes*socio=et ne doivent pas *socio=rien être timides.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil ouvrir*socio=nil certaines *socio=nil "chasses gardées" à l'entreprise_privée*socio=et, tout en laissant aux fonctionnaires*socio=ac le pouvoir*socio=et d'en contrôler l'accès*socio=uv1, au lieu*socio=rien d'établir des procédures*socio=et ouvertes*socio=uv4 et compétitives*socio=uv4, crée aussi des conditions*socio=rien particulièrement propices*socio=rien. Des mécanismes*socio=rien régulateurs officiels*socio=et peuvent aussi aider à lutter contre la corruption*socio=uv1 des fonctionnaires*socio=ac, mais ils sont rarement suffisants*socio=rien. La réforme*socio=et de la fonction_publique*socio=et, la lutte*socio=uv1 contre le clientélisme politique*socio=et et l'amélioration*socio=uv1 des rémunérations*socio=ec1 peuvent également y contribuer, car elles incitent davantage les fonctionnaires*socio=ac à s'en tenir aux règles*socio=et. Si la corruption*socio=uv1 est*socio=rien généralisée, il faudra prendre des mesures*socio=et plus radicales*socio=rien pour la combattre*socio=rien, notamment en renforçant la surveillance*socio=et des fonctionnaires*socio=ac - tant par les institutions*socio=ac que par les simples*socio=rien citoyens*socio=ac - et en punissant ceux qui se rendent coupables*socio=rien de malversations. La commission*socio=ac indépendante*socio=rien contre la corruption*socio=uv1 créée à *socio=ac hong kong (*socio=nil Chine,*socio=nil *socio=nil à partir du*socio=rien 1er juillet*socio=rien 1997) est*socio=rien à cet *socio=rien égard un bon exemple.*socio=nil *socio=nil De même, les réformes*socio=et entreprises*socio=ac récemment en Ouganda*socio=ac ont repris plusieurs éléments*socio=rien de la stratégie*socio=et, décrite ici, et certains des résultats*socio=rien enregistrés sont prometteurs*socio=rien. Les mêmes mécanismes*socio=rien pourraient être*socio=rien utilisés dans le *socio=rien monde entier *socio=nil car, contrairement à *socio=rien certaines affirmations,*socio=nil la*socio=nil corruption*socio=uv1 n'*socio=nil est pas*socio=nil propre *socio=nil à telle ou telle culture*socio=et. Pour la combattre*socio=rien, il faut agir sur*socio=rien plusieurs fronts*socio=rien en associant plus largement le secteur_privé*socio=et et la société*socio=ac civile*socio=et à cet effort*socio=uv1. Le corrupteur est*socio=rien aussi fautif*socio=rien que le corrompu et, pour résoudre le problème*socio=uv4, il faut notamment infliger des peines effectives*socio=rien aux entreprises*socio=ac nationales*socio=te et internationales*socio=te. Un*socio=rien État*socio=ac plus ouvert*socio=rien à la compétition*socio=uv3 interne*socio=te et à la concurrence*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac peuvent améliorer leur capacité*socio=uv3 -d'action*socio=et et leur efficacité*socio=uv3 en encourageant la concurrence*socio=ec1 dans plusieurs domaines*socio=rien, comme le recrutement*socio=ec1 et la promotion*socio=uv3, l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et et le mode*socio=rien de prestation*socio=et des services*socio=ec1. Stimuler la compétition*socio=uv3 au sein*socio=rien de la fonction_publique*socio=et. Qu'ils soient chargés de l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et, de la fourniture*socio=ec1 de services*socio=ec1 ou de l'administration*socio=ec1 de contrats*socio=ec1, des fonctionnaires*socio=ac compétents*socio=uv4 et motivés sont la cheville ouvrière*socio=ac d'un*socio=rien État*socio=ac efficace*socio=uv4. Pour les inciter à remplir efficacement leurs fonctions*socio=rien, on peut recourir à *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et destinées *socio=nil à stimuler la compétition*socio=uv3 interne*socio=te, à savoir*socio=rien: *socio=rien Un système de*socio=nil recrutement*socio=ec1 fondé*socio=nil sur le*socio=nil mérite *socio=nil - et non sur*socio=rien le favoritisme *socio=rien Un système de*socio=nil promotion*socio=uv3 interne*socio=te au*socio=nil mérite Une*socio=nil rémunération*socio=ec1 satisfaisante*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil À partir du*socio=rien Xixe siècle*socio=rien, les pays*socio=ac aujourd'hui industrialisés ont tous appliqué ces principes*socio=ec2 pour se doter d'une administration*socio=et professionnelle*socio=ec1 moderne*socio=uv2. Et, plus récemment, ces principes*socio=ec2 ont aussi été*socio=rien appliqués dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, qui ont ainsi réussi à transformer une administration*socio=et faible*socio=rien et corrompue, fondée sur*socio=rien le clientélisme, en *socio=rien un système *socio=nil fonctionnant relativement bien*socio=rien. Mais, bien*socio=rien souvent, les pays_en_développement*socio=uv3 n'ont même pas besoin*socio=uv1 de chercher des modèles*socio=rien à l'étranger*socio=te ou dans l'histoire*socio=te, car des modèles*socio=rien, ils en ont chez eux. En effet*socio=rien, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, quand toutes les autres institutions*socio=ac ont périclité, la banque_centrale*socio=rien, pour ne citer qu'elle, *socio=rien reste un exemple d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil et de stabilité*socio=uv3. Cela tient à ce que toutes les conditions*socio=rien précitées sont réunies. La *socio=rien banque_centrale est *socio=nil moins exposée aux *socio=et ingérences politiques.*socio=nil *socio=nil Elle a des objectifs*socio=uv4 limités, mais précis*socio=rien. Elle dispose de ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien et d'un*socio=rien personnel*socio=ac qualifié*socio=uv4 et généralement mieux payé que dans les autres branches*socio=rien de l'administration*socio=ec1. Il ressort d'une comparaison*socio=rien entre pays*socio=ac que l'administration*socio=et fonctionne mieux quand elle a *socio=rien un système de*socio=nil recrutement*socio=ec1 *socio=nil et de promotion*socio=uv3 compétitif*socio=uv4, fondé sur*socio=rien le mérite*socio=rien, et quand elle offre*socio=rien des rémunérations*socio=ec1 plus élevées*socio=uv4. Dans plusieurs pays*socio=ac (Kenya*socio=ac, Philippines*socio=ac), même les postes*socio=rien relativement bas*socio=rien dans la hiérarchie peuvent faire l'objet*socio=rien de *socio=et nominations politiques,*socio=nil *socio=nil tandis que, dans d'autres, comme en Corée*socio=ac, on a su tirer parti*socio=et d'un*socio=rien système*socio=rien de recrutement*socio=ec1 et de promotion*socio=uv3 très compétitif*socio=uv4, qui récompense*socio=rien expressément le mérite*socio=rien. Aux Philippines*socio=ac, on examine ces questions*socio=rien dans le cadre*socio=rien des réformes*socio=et en cours*socio=rien pour chercher à renforcer les capacités*socio=uv3 des administrations*socio=ac. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil où les contre-pouvoirs*socio=et sont insuffisants*socio=rien doivent recourir davantage à des systèmes*socio=rien très transparents*socio=uv4 et compétitifs*socio=uv4. Le parcours de certains pays*socio=ac très dynamiques*socio=uv4 d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien montre aussi qu'un*socio=rien système*socio=rien récompensant à la fois*socio=rien le mérite*socio=rien et l'ancienneté aide*socio=uv1 à forger *socio=rien un esprit *socio=nil de corps, une volonté*socio=uv1 commune*socio=uv2 d'atteindre des objectifs*socio=uv4 collectifs*socio=uv2, ce qui réduit le coût*socio=ec1 de transaction*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'imposition*socio=et de contraintes*socio=uv1 internes*socio=te et encourage le travail*socio=ec1 d'équipe*socio=rien et la loyauté*socio=uv1. Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, l'augmentation*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 public*socio=et à des niveaux*socio=rien de qualification plus bas*socio=rien et les contraintes*socio=uv1 budgétaires*socio=et pesant sur*socio=rien la masse*socio=rien salariale*socio=ec1 ont provoqué une érosion*socio=ec2 *socio=rien du traitement des*socio=nil fonctionnaires*socio=ac *socio=nil (figure 4). Cela s'est*socio=rien traduit par *socio=rien un net resserrement*socio=ec2 *socio=nil de l'échelle*socio=rien salariale*socio=ec1 et une forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 de la compétitivité*socio=uv3 de la rémunération*socio=ec1 des hauts_fonctionnaires*socio=ac, de sorte*socio=rien qu'il est*socio=rien de plus en plus difficile*socio=rien de recruter et de fidéliser du*socio=rien personnel*socio=ac compétent*socio=uv4. Certains pays*socio=ac, comme l'Ouganda*socio=ac, sont en train*socio=rien de réaliser des réformes*socio=et de *socio=rien grande envergure *socio=nil pour comprimer très fortement les effectifs*socio=rien en surnombre, augmenter les *socio=ec1 salaires moyens *socio=nil et élargir l'éventail*socio=rien des traitements*socio=rien, mais beaucoup d'autres ne se sont pas encore attaqués à ces problèmes*socio=uv4. Plus de concurrence*socio=ec1 dans la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services_publics*socio=et. Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, les services_publics*socio=et sont insuffisants*socio=rien, voire inexistants*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac interviennent souvent dans le *socio=rien fonctionnement ordinaire des*socio=nil organismes_publics*socio=ac *socio=nil et les cadres*socio=rien disposent d'une marge de manouvre limitée. Ces serviteurs de l'État*socio=ac sont rarement tenus de rendre compte*socio=rien des résultats*socio=rien obtenus. Dans bien*socio=rien des cas', le secteur_public*socio=et détient le monopole*socio=ec1 des services*socio=ec1, ce qui supprime toute incitation*socio=uv3 à améliorer l'efficacité*socio=uv3. Dans ces conditions*socio=rien, la réforme*socio=et du*socio=rien secteur_public*socio=et passe par l'ouverture*socio=uv3 à la concurrence*socio=ec1 d'administrations*socio=ac clés*socio=rien pour accroître les incitations*socio=uv3 dans des domaines*socio=rien longtemps monopolisés pu l'État*socio=ac. Des dizaines*socio=rien de pays*socio=ac, en Amérique*socio=ac, en Europe*socio=ac et en Asie*socio=ac, ont tiré parti*socio=et des progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 pour ouvrir à la concurrence*socio=ec1 les secteurs*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1, ce qui s'est*socio=rien traduit par la baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien et le développement*socio=uv3 rapide*socio=rien des services*socio=ec1. La concurrence*socio=ec1 est*socio=rien également encouragée par la sous-traitance*socio=ec1 des services*socio=ec1 par voie*socio=rien d'appel*socio=rien d'offres*socio=rien ou d'adjudication. Cette *socio=rien tendance est très*socio=nil nette *socio=nil dans les pays_industriels*socio=ec1 (Royaume-uni*socio=ac, État*socio=ac du*socio=rien Victoria*socio=et, en Australie*socio=ac), mais des formules*socio=rien de ce genre*socio=rien sont aussi utilisées dans les pays_en_développement*socio=uv3 (par exemple*socio=rien, pour améliorer l'entretien*socio=rien des routes*socio=et au Brésil*socio=ac). Face*socio=rien au manque*socio=rien de moyens*socio=ec1 administratifs*socio=et, certains pays*socio=ac (Bolivie*socio=ac, Ouganda*socio=ac) sous-traitent également les services_sociaux*socio=et à des organisations_non_gouvernementales*socio=et. Les gouvernements*socio=ac ont de plus en plus tendance*socio=rien à mettre en place*socio=rien des organismes_publics*socio=ac spécialisés*socio=uv4 qui ont des objectifs*socio=uv4 plus précis*socio=rien, sont soumis à des critères*socio=rien de performance*socio=uv3 et sont dirigés par des gestionnaires*socio=ac devant*socio=rien rendre compte*socio=rien de leurs résultats*socio=rien. Parmi les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4, la Nouvelle-zélande*socio=ac est*socio=rien celui qui est*socio=rien allé le plus *socio=rien loin sur la*socio=nil voie *socio=nil de la réforme*socio=et. Les ministères*socio=ac multisectoriels ont été*socio=rien scindés en *socio=rien unités opérationnelles à*socio=nil vocation précise;*socio=nil leurs*socio=nil directeurs*socio=ac *socio=nil sont nommés pour une durée*socio=te déterminée, ils ont une obligation*socio=uv1 de résultats*socio=rien et ils peuvent embaucher, licencier et mener des négociations_collectives*socio=ec1. Singapour*socio=ac a depuis longtemps adopté une *socio=rien démarche analogue,*socio=nil *socio=nil mettant en place*socio=rien des organismes_publics*socio=ac semi-autonomes, soumis à des critères*socio=rien de performance*socio=uv3. D'autres pays_en_développement*socio=uv3 s'engagent sur*socio=rien cette vole. La Jamaïque*socio=ac, par exemple*socio=rien, est*socio=rien en train*socio=rien d'établir des organismes*socio=ac de ce type*socio=rien, sur*socio=rien le modèle*socio=rien britannique*socio=ac. Toutefois, les pays*socio=ac qui n'ont pas de mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 adéquats*socio=rien et qui manquent de moyens*socio=ec1 doivent procéder avec prudence*socio=uv1. En effet*socio=rien, dans ces pays*socio=ac, l'octroi*socio=rien aux responsables*socio=ac publics*socio=et d'une plus grande*socio=rien marge de manouvre ne peut qu'encourager l'arbitraire*socio=uv4 et la corruption*socio=uv1, sans que les résultats*socio=rien s'améliorent pour autant. En outre, pour organiser et faire exécuter des marchés*socio=ec1 complexes, il faut disposer de compétences*socio=uv3 spécialisées*socio=uv4 qui font souvent défaut*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ces derniers*socio=rien doivent donc, tout d'abord*socio=rien, imposer une discipline*socio=uv1 plus stricte*socio=rien et renforcer la responsabilité*socio=uv1 financière*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et (comme l'ont fait*socio=rien l'Argentine*socio=ac et la Bolivie*socio=ac). Ils doivent assigner aux organismes_publics*socio=ac des tâches*socio=rien et des objectifs*socio=uv4 plus précis*socio=rien et mesurer les résultats*socio=rien obtenus à e de critères*socio=rien de performance*socio=uv3 (comme en Colombie*socio=ac, au. que et en Ouganda*socio=ac). Une évaluation*socio=ec2 plus rigoureuse*socio=uv4 des résultats*socio=rien et *socio=rien un meilleur contrôle*socio=uv3 *socio=nil a posteriori des ressources*socio=ec1 utilisées permettent peu à peu de laisser une plus *socio=rien grande latitude aux*socio=nil organismes_publics*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil contrepartie de*socio=nil gestion*socio=ec2 plus*socio=nil responsable*socio=uv2.*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil plus proche du*socio=rien citoyen*socio=et. Les pouvoirs_publics*socio=et sont plus efficaces*socio=uv4 s'ils sont à l'écoute*socio=rien des acteurs*socio=ac de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 et des citoyens*socio=ac, et s'ils les associent à l'élaboration*socio=rien et à l'application*socio=rien des politiques*socio=et. Sans cela, ils ne peuvent pas tenir compte*socio=rien des attentes*socio=rien de la population*socio=ac, en particulier*socio=rien de celles des minorités*socio=ac et des pauvres*socio=uv2, qui ont généralement beaucoup de mal*socio=rien à faire entendre leur voix*socio=rien dans les coulisses du*socio=rien pouvoir*socio=et. Et même le gouvernement*socio=ac le mieux intentionné ne pourra pas répondre efficacement aux besoins*socio=uv1 collectifs*socio=uv2, si la plupart*socio=rien d'entre eux lui sont inconnus. La parole*socio=rien aux citoyens*socio=ac. Associer la population*socio=ac à l'action*socio=et menée suppose que les pauvres*socio=uv2 et les groupes*socio=rien marginalisés puissent faire entendre leur voix*socio=rien au sein*socio=rien même des instances*socio=et de décision*socio=rien. Or*socio=rien, bien*socio=rien souvent, le droit*socio=uv1 à la *socio=rien parole est *socio=nil réparti aussi inégalement que le revenu*socio=ec1. Une *socio=rien meilleure information *socio=nil et une plus grande*socio=rien transparence*socio=uv3 sont essentielles*socio=uv4 pour permettre un*socio=rien *socio=et débat public *socio=nil éclairé et faire en sorte*socio=rien que la population*socio=ac fasse davantage confiance*socio=uv1 à l'État*socio=ac - que ce soit pour examiner les priorités*socio=uv4 en matière*socio=rien de dépenses*socio=ec1, pour élaborer des programmes_d'_aide_sociale*socio=et ou pour gérer les forêts*socio=ec1 et les autres ressources*socio=ec1. La réalisation*socio=uv1 d'enquêtes auprès des usagers*socio=rien (comme en Inde*socio=ac, au Nicaragua*socio=ac ou en Tanzanie*socio=ac) et l'élaboration*socio=rien de chartes*socio=et du*socio=rien citoyen*socio=et (comme en Malaisie*socio=ac) sont de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de donner à chacun voix*socio=rien au chapitre*socio=rien. Le bulletin*socio=rien de vote*socio=et est*socio=rien le moyen*socio=rien d'expression*socio=rien par excellence*socio=uv3. En 1974, 39 pays*socio=ac seulement - c'est-à-dire un*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien quatre - étaient des démocraties*socio=uv1 indépendantes*socio=rien. Aujourd'hui, 117 pays*socio=ac - c'est-à-dire près de deux pays*socio=ac sur*socio=rien trois - choisissent leurs dirigeants*socio=ac au moyen*socio=rien d'élections*socio=et libres*socio=uv2. Toutefois, des scrutins périodiques*socio=te ne signifient pas forcément que l'État*socio=ac est*socio=rien plus réceptif. D'autres mécanismes*socio=rien sont nécessaires*socio=rien pour faire en sorte*socio=rien que les problèmes*socio=uv4 des minorités*socio=ac et des pauvres*socio=uv2 soient pris en compte*socio=rien dans les *socio=et politiques publiques.*socio=nil *socio=nil Il faut tout d'abord*socio=rien mettre en place*socio=rien de véritables*socio=rien organisations*socio=ac intermédiaires*socio=rien, dont les représentants*socio=ac au sein*socio=rien des instances*socio=et de décision*socio=rien doivent être*socio=rien les porte-parole*socio=ac des citoyens*socio=ac. Des organisations*socio=ac de ce genre*socio=rien, particulièrement efficaces*socio=uv4 au niveau*socio=rien des administrations*socio=ac locales*socio=te et provinciales*socio=te, jouent maintenant *socio=rien un rôle très*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 - surtout là où l'État*socio=ac fonctionne mal*socio=rien et où leur action*socio=et n'est*socio=rien pas réprimée. Une plus large*socio=rien participation*socio=uv3. Il apparaît de plus en plus clairement que les *socio=et programmes publics *socio=nil donnent de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil lorsqu'ils sont exécutés avec la participation*socio=uv3 des futurs*socio=rien bénéficiaires*socio=ac et lorsqu'ils exploitent le potentiel*socio=uv4 associatif de la collectivité*socio=ac. Cela facilite leur exécution*socio=rien, se traduit par des résultats*socio=rien plus durables*socio=uv4 et permet une *socio=rien meilleure information en*socio=nil retour.*socio=nil Les*socio=nil projets *socio=nil concernant les services*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3 de la ville*socio=te de Recife (Brésil*socio=ac), la construction*socio=ec1 de logements_sociaux*socio=et à Port*socio=rien Elizabeth (afrique_du_sud*socio=te), le travail*socio=ec1 d'aménagement*socio=et de la forêt*socio=ec1 à Gujarat (Inde*socio=ac) et les soins_de_santé*socio=et à Khartoum (Soudan*socio=ac) ont eu des résultats*socio=rien particulièrement positifs*socio=uv4 qui sont autant de témoignages de l'importance*socio=rien d'un*socio=rien partenariat*socio=uv3 avec la population*socio=ac locale*socio=te, alors que les initiatives*socio=rien imposées d'en haut*socio=rien sont souvent vouées à l'échec*socio=uv1. Dans les pays*socio=ac qui ont réussi dans ce domaine*socio=rien, l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et est*socio=rien fondée sur*socio=rien des mécanismes*socio=rien de consultation*socio=uv1 qui permettent à la société*socio=ac civile*socio=et, aux syndicats*socio=ac et aux entreprises*socio=ac privées*socio=et d'apporter leur contribution*socio=uv1 et d'exercer un*socio=rien droit*socio=uv1 de regard*socio=rien. En Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, les structures*socio=ec1 consultatives associant le secteur_public*socio=et et le secteur_privé*socio=et comme les *socio=rien réunions mensuelles de*socio=nil promotion*socio=uv3 des*socio=nil exportations*socio=ec1 en*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Comité*socio=ac consultatif*socio=uv2 national*socio=te en*socio=nil Thaïlande*socio=ac *socio=nil et le conseil_économique*socio=ec1 en Malaisie*socio=ac - sont des mécanismes*socio=rien qui permettent de susciter des réactions*socio=rien, de diffuser l'information*socio=rien et de coordonner les actions*socio=et. Une délégation*socio=ac des pouvoirs*socio=et bien*socio=rien pesée. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont généralement un*socio=rien gouvernement*socio=ac plus centralisé que les pays_industriels*socio=ec1. La plupart*socio=rien - mais pas tous - ont cependant opéré, au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil un timide transfert du pouvoir*socio=et en*socio=nil matière de*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil vers les collectivités*socio=ac régionales*socio=te et locales*socio=te, alors que, dans les pays_industriels*socio=ec1, on a observé une tendance*socio=rien inverse. Ces constatations*socio=rien ne tiennent toutefois pas compte*socio=rien de la décentralisation*socio=et inhérente*socio=rien aux récentes*socio=rien réformes*socio=et sur*socio=rien la vole d'une économie_de_marché*socio=ec1, qui ont eu pour effet*socio=rien de réduire les compétences*socio=uv3 directes*socio=rien et les ressources*socio=ec1 de l'administration*socio=et centrale*socio=rien dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil décentralisation*socio=et *socio=nil procure de *socio=rien nombreux avantages en*socio=nil Chine*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil Inde*socio=ac,*socio=nil *socio=nil dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'amérique_latine*socio=ac et ailleurs*socio=rien. Elle peut contribuer à l'amélioration*socio=uv1 de la gestion_publique*socio=et et à une meilleure*socio=rien représentation des intérêts*socio=uv1 des entreprises*socio=ac locales*socio=te et des citoyens*socio=ac. La concurrence*socio=ec1 entre les provinces*socio=ac, les villes*socio=te et les localités*socio=te peut aussi favoriser l'élaboration*socio=rien de politiques*socio=et et de programmes*socio=et plus efficaces*socio=uv4. Il y a cependant trois écueils*socio=rien à éviter: L'aggravation*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1. L'écart*socio=rien entre les régions*socio=te peut se creuser. C'est*socio=rien là un*socio=rien problème*socio=uv4 particulièrement préoccupant*socio=rien en Chine*socio=ac, en Russie*socio=ac et au Brésil*socio=ac. La mobilité*socio=uv3 de la main-d'ouvre peut y remédier 'en partie*socio=rien, mais elle se heurte souvent à des obstacles*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les pays*socio=ac pluri-ethniques où les migrants*socio=ac ne sont pas toujours bien*socio=rien accueillis. L'instabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1. L'administration*socio=et centrale*socio=rien peut perdre le contrôle*socio=uv3 de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 si elle doit souvent renflouer des collectivités_locales*socio=ac ou régionales*socio=te trop dépensières, comme on l'a vu au Brésil*socio=ac. Le risque*socio=uv4 d'être*socio=rien l'otage d'intérêts_particuliers*socio=rien. Les collectivités_locales*socio=ac risquent de tomber dans la dépendance*socio=uv1 de groupes*socio=rien de défense d'intérêts*socio=uv1 catégoriels, ce qui peut conduire à une *socio=rien mauvaise utilisation des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil et à un*socio=rien recours*socio=ec1 abusif*socio=uv2 au pouvoir*socio=et coercitif de l'État*socio=ac. Cela montre une fois*socio=rien encore que le gouvernement*socio=ac central*socio=rien a toujours *socio=rien un rôle décisif *socio=nil à jouer dans le développement*socio=uv3. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien de répartir convenablement les tâches*socio=rien entre l'administration*socio=et centrale*socio=rien et les autres échelons territoriaux*socio=te. Les stratégies*socio=et de réforme*socio=et. Pour rendre le pouvoir*socio=et central*socio=rien plus réceptif, il faut trouver les moyens*socio=ec1 de parvenir à plus d'ouverture*socio=uv3 et de transparence*socio=uv3, d'encourager la participation*socio=uv3 aux affaires_publiques*socio=et et, le cas*socio=rien échéant, de rapprocher l'État*socio=ac des citoyens*socio=ac et des populations*socio=ac qu'il est*socio=rien censé servir. Cela donne quatre grands*socio=rien impératifs*socio=uv4 aux dirigeants*socio=ac: Ils doivent, au besoin*socio=uv1, permettre *socio=rien un vaste *socio=et débat public sur*socio=rien les*socio=nil grandes*socio=rien orientations *socio=nil et les priorités*socio=uv4, au moins en diffusant des informations*socio=rien d'intérêt_général*socio=rien et en établissant des mécanismes*socio=rien de consultation*socio=uv1, tels que les conseils*socio=ac consultatifs*socio=uv2 ou les comités*socio=ac de citoyens*socio=ac, pour recueillir l'opinion*socio=ec2 et faire connaître les préférences*socio=et des catégories*socio=rien de personnes*socio=ac intéressées. Ils doivent encourager, si possible*socio=rien, la participation*socio=uv3 directe*socio=rien des usagers*socio=rien et des autres bénéficiaires*socio=ac à la conception*socio=ec, à l'exécution*socio=rien et au suivi des projets*socio=rien locaux*socio=te relatifs*socio=rien à la fourniture*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services_publics*socio=et. Lorsque la décentralisation*socio=et est*socio=rien jugée souhaitable*socio=rien, ils doivent adopter une approche graduelle*socio=rien etou sectorielle*socio=rien dans les domaines*socio=rien prioritaires*socio=uv4, en établissant de *socio=rien solides mécanismes de*socio=nil surveillance*socio=et *socio=nil et des règles*socio=et rigoureuses*socio=uv4 entre les *socio=rien différents niveaux d'*socio=nil administration*socio=et pour*socio=nil combattre l'*socio=nil arbitraire*socio=uv4 *socio=nil aux échelons central*socio=rien et local*socio=te. Au niveau*socio=rien local*socio=te, Ils doivent donner la priorité*socio=uv4 à la mise en place*socio=rien de mécanismes*socio=rien - et d'incitations*socio=uv3 horizontales dans les relations*socio=rien entre l'administration*socio=et et les administrés*socio=rien - permettant de rendre les gestions plus responsables*socio=uv2 et d'accroître la compétition*socio=uv3. Certes, une stratégie*socio=et d'ouverture*socio=uv3 et de décentralisation*socio=et n'est*socio=rien pas sans danger*socio=uv1. Plus les possibilités*socio=rien de participation*socio=uv3 seront nombreuses*socio=rien, plus l'État*socio=ac sera sollicité. Les nouveaux*socio=rien droits*socio=uv1 pourront être*socio=rien confisqués par des groupes_de_pression*socio=ec1 actifs*socio=uv4 et les risques*socio=uv4 de paralysie pourront augmenter. En se rapprochant de certains, l'État*socio=ac ne doit pas pour amant s'éloigner des autres. De même, à défaut*socio=rien de règles*socio=et claires*socio=rien imposant des limites*socio=rien à chaque échelon*socio=rien territorial*socio=te et en l'absence*socio=rien d'incitations*socio=uv3 à une gestion*socio=ec2 locale*socio=te responsable*socio=uv2, la crise*socio=uv2 de l'administration*socio=ec1 des affaires_publiques*socio=et qui accable de nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac centralisés se transmettra systématiquement aux *socio=rien niveaux inférieurs.*socio=nil *socio=nil Il existe cependant plusieurs moyens*socio=ec1 de s'engager sur*socio=rien cette voie*socio=rien en toute sécurité*socio=uv1, en s'appuyant notamment sur*socio=rien la communication*socio=ec1 et la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien consensus*socio=uv1 qui rendront la réforme*socio=et intelligible*socio=rien aux citoyens*socio=ac et aux entreprises*socio=ac, et augmenteront ainsi ses chances*socio=rien de succès*socio=uv1. Par-delà les *socio=te frontières nationales:*socio=nil agir*socio=nil ensemble*socio=rien *socio=nil pour le bien_commun*socio=uv2. La mondialisation*socio=te est*socio=rien une menace*socio=rien pour les États*socio=ac faibles*socio=rien et pour ceux où l'usage*socio=rien du*socio=rien pouvoir*socio=et est*socio=rien abusif*socio=uv2. Mais, pour les États*socio=ac performants et disciplinés, elle est*socio=rien l'occasion*socio=rien d'accélérer le développement*socio=uv3 et d'améliorer la prospérité*socio=uv1 économique*socio=ec1, et elle appelle une *socio=uv1 coopération internationale efficace*socio=uv4,*socio=nil au*socio=nil service*socio=ec1 d'*socio=nil actions*socio=et d'*socio=nil intérêt_collectif*socio=uv2 *socio=nil à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. Ouverture*socio=uv3 à la concurrence*socio=ec1 extérieure*socio=te. Certes, l'État*socio=ac reste*socio=rien responsable*socio=uv2 de la définition*socio=rien des politiques*socio=et et des règles*socio=et régissant*socio=rien la vie*socio=uv1 de ses administrés*socio=rien, mais l'actualité*socio=rien mondiale*socio=te et les accords*socio=et internationaux*socio=te exercent une influence *socio=rien croissante sur ses*socio=nil choix*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Aujourd'hui, les gens*socio=ac se déplacent plus, ils sont plus instruits et sont mieux informés de ce qui se passe ailleurs*socio=rien. La participation*socio=uv3 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien une protection*socio=et supplémentaire*socio=rien contre l'action*socio=et arbitraire*socio=uv4 de l'État*socio=ac; elle limite*socio=rien ses droits*socio=uv1 régaliens en matière*socio=rien d'imposition*socio=et des capitaux*socio=ec1 et expose les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et budgétaires*socio=et aux *socio=rien regards attentifs des*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil "La mondialisation*socio=te" n'est*socio=rien pas encore véritablement*socio=rien "mondiale*socio=te", car une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'économie*socio=ec1 n'est*socio=rien pas encore touchée. La moitié*socio=rien environ de la population*socio=ac *socio=rien du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil n'a pas profité de cette augmentation*socio=ec2 - dont il est*socio=rien tant question*socio=rien - du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te et des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 80. L'hésitation*socio=rien des gouvernements*socio=ac à ouvrir leur pays*socio=ac à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien en *socio=rien partie compréhensible.*socio=nil *socio=nil Tout comme la décentralisation*socio=et, l'ouverture*socio=uv3 offre*socio=rien des *socio=rien possibilités nouvelles,*socio=nil *socio=nil mais elle comporte aussi des risques*socio=uv4. Elle peut, par exemple*socio=rien, rendre le pays*socio=ac plus vulnérable*socio=uv2 aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te résultant*socio=rien de variations*socio=rien des prix*socio=ec1 ou aux effets*socio=rien déstabilisateurs*socio=ec2 de fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac est*socio=rien donc d'autant plus important*socio=rien qu'il doit à la fois*socio=rien aider à surmonter les chocs*socio=ec2 et permettre aux particuliers*socio=rien et aux entreprises*socio=ac de saisir les possibilités*socio=rien qui s'offrent sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Il ne faut cependant pas exagérer la difficulté*socio=uv4 de la tâche*socio=rien, car il serait encore plus risqué de rester complètement à l'écart*socio=rien du*socio=rien processus*socio=te de mondialisation*socio=te. Pour les pays*socio=ac qui rejettent l'ouverture*socio=uv3, le refus se traduira par *socio=rien un écart de*socio=nil niveau_de_vie*socio=uv1 croissant par*socio=nil rapport *socio=nil à ceux qui se sont intégrés. Pour augmenter leur revenu*socio=ec1, ceux qui ont pris *socio=rien du retard *socio=nil devront appliquer des politiques*socio=et internes*socio=te judicieuses*socio=uv4 et renforcer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac. La participation*socio=uv3 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te permet de bien*socio=rien asseoir ces politiques*socio=et et de multiplier les avantages*socio=rien qui en découlent, mais elle ne peut en aucun cas*socio=rien s'y substituer. En ce sens*socio=rien, la mondialisation*socio=te commence à domicile*socio=rien, même si les institutions*socio=ac multilatérales*socio=et, comme l'organisation_mondiale_du_commerce*socio=ec1, ont *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer en encourageant les pays*socio=ac à franchir le pas. Promouvoir la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil pour le bien_commun*socio=uv2. La mondialisation*socio=te oblige aussi les États*socio=ac à coopérer pour faire face*socio=rien à des menaces*socio=uv4 mondiales*socio=te comme le réchauffement*socio=rien de la planète*socio=te. Les différences*socio=uv1 économiques*socio=ec1, culturelles*socio=et ou autres peuvent entraver cette coopération*socio=uv1, voire la rendre impossible*socio=rien. Il faut pourtant qu'elle soit plus étroite*socio=rien dans au moins *socio=rien cinq domaines *socio=nil qui transcendent les *socio=te frontières nationales:*socio=nil La*socio=nil gestion*socio=ec2 des*socio=nil crises*socio=uv2 régionales.*socio=nil La*socio=nil menace*socio=rien *socio=nil d'une guerre*socio=et nucléaire*socio=rien entre les superpuissances a *socio=rien fait place *socio=nil à une prolifération de petits*socio=rien conflits*socio=uv1 qui ont un*socio=rien coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 en termes*socio=rien de secours aux réfugiés*socio=et et de reconstruction*socio=uv3. Il n 1 existe pas de cadre*socio=rien international*socio=te solide*socio=rien pour gérer ou prévenir ces conflits*socio=uv1. Une évaluation*socio=ec2 intégrée *socio=rien du rôle des*socio=nil politiques*socio=et nationales*socio=te *socio=nil (et de l'assistance*socio=uv1 internationale*socio=te) dans la gestion*socio=ec2 des conflits*socio=uv1 *socio=rien naissants est nécessaire *socio=nil dans le cadre*socio=rien de l'élaboration*socio=rien des politiques_économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et. La promotion*socio=uv3 de la stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les effets*socio=rien potentiellement déstabilisateurs*socio=ec2 de flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 massifs*socio=rien et rapides*socio=rien suscitent une *socio=rien inquiétude croissante,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil parce qu'ils augmentent le risque*socio=uv4 de propagation des crises*socio=uv2. *socio=rien Différents dispositifs internationaux*socio=te ont*socio=nil été *socio=nil envisagés pour parer à une telle éventualité*socio=rien, et le fonds_monétaire_international*socio=te a mis en place*socio=rien, récemment, *socio=rien un nouveau mécanisme *socio=nil pour aider les pays*socio=ac à faire face*socio=rien à des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 soudaines*socio=rien. La meilleure*socio=rien protection*socio=et réside, en tout état*socio=ac de cause*socio=rien, dans l'application*socio=rien interne*socio=te de politiques_économiques*socio=ec1 prudentes*socio=uv2 et adaptées. La mobilité*socio=uv3 croissante*socio=rien de la main-d'ouvre d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre soulève également toute une série de questions*socio=rien qui appellent une action*socio=et internationale*socio=te commune*socio=uv2. La protection*socio=et de l'environnement*socio=et. Le *socio=rien monde est *socio=nil confronté à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 environnementaux*socio=et pressants*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil comme l'évolution*socio=rien *socio=rien du climat,*socio=nil l'*socio=nil appauvrissement*socio=uv2 *socio=nil de la diversité*socio=uv1 biologique*socio=rien et la protection*socio=et des eaux*socio=ec1 internationales*socio=te. Une action*socio=et internationale*socio=te concertée peut aider à améliorer la coordination*socio=uv3, à sensibiliser l'opinion*socio=ec2, à assurer *socio=rien un transfert de*socio=nil technologies*socio=ec1 plus*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil et à changer les habitudes*socio=rien aux niveaux*socio=rien national*socio=te et local*socio=te. Toutefois, la lenteur*socio=rien des progrès*socio=uv1 amène*socio=rien à se demander si une *socio=rien catastrophe majeure sera*socio=nil nécessaire *socio=nil pour contraindre les pays*socio=ac à agir de concert*socio=uv1. La promotion*socio=uv3 de la recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 et de la *socio=rien diffusion du savoir.*socio=nil Le*socio=nil groupe_consultatif_pour_la_recherche_agricole*socio=ec1 internationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui vient d'être*socio=rien redynamisé pour relever de nouveaux*socio=rien défis*socio=uv2 dans le domaine*socio=rien de la *socio=ec1 production alimentaire,*socio=nil *socio=nil a montré qu'une action*socio=et commune*socio=uv2 internationale*socio=te pouvait faciliter la mise au point*socio=rien et la diffusion*socio=rien des technologies*socio=ec1. Des mécanismes*socio=rien consultatifs*socio=uv2 similaires*socio=rien doivent être*socio=rien mis en place*socio=rien pour s'attaquer à d'autres problèmes*socio=uv4 urgents*socio=rien qui touchent la recherche*socio=ec2 dans les secteurs*socio=rien de la protection*socio=et de l'environnement*socio=et et de la santé*socio=et. L'amélioration*socio=uv1 de l'efficacité*socio=uv3 de 1'aide_internationale*socio=te au développement*socio=uv3. Pour être*socio=rien plus efficace*socio=uv4, l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te doit être*socio=rien plus étroitement liée aux politiques*socio=et menées par les *socio=ac pays bénéficiaires.*socio=nil Les*socio=nil organismes d'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil doivent acheminer systématiquement des ressources*socio=ec1 vers les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui mènent de bonnes*socio=rien politiques*socio=et et ont à coeur*socio=rien de revivifier leurs institutions*socio=ac. Ce doit être*socio=rien là l'une de leurs premières*socio=rien priorités*socio=uv4. Suppression*socio=rien des obstacles*socio=rien à la réforme*socio=et de l'État*socio=ac. L'histoire*socio=te de la réforme*socio=et de l'État*socio=ac dans les pays*socio=ac aujourd'hui industrialisés *socio=rien est porteuse d'*socio=nil espoir*socio=uv1 *socio=nil pour les pays_en_développement*socio=uv3, mais elle doit aussi les faire réfléchir. Jusqu'au *socio=rien siècle dernier,*socio=nil l'*socio=nil Europe*socio=ac,*socio=nil l'*socio=nil amérique_du_nord*socio=te *socio=nil et le Japon*socio=ac étaient en proie*socio=rien à *socio=rien bon nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil qui nuisent aujourd'hui à l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ces problèmes*socio=uv4 ont été*socio=rien réglés et des États*socio=ac modernes*socio=uv2 ont vu le jour*socio=rien. Il y a donc lieu*socio=rien d'espérer. Mais cela doit aussi donner à réfléchir, car le renforcement*socio=ec2 des institutions*socio=ac prend *socio=rien du temps.*socio=nil Les*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil de l'ère*socio=rien Meiji, qui ont mis le Japon*socio=ac sur*socio=rien la vole du*socio=rien développement*socio=uv3, ont pris près de 25 ans*socio=rien à réellement porter leurs fruits*socio=rien. Développer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac n'est*socio=rien pas *socio=rien chose impossible,*socio=nil *socio=nil mais cela exige *socio=rien du temps *socio=nil et une immense*socio=rien volonté*socio=uv1 politique*socio=et. Il est*socio=rien donc urgent*socio=uv4 d'agir dès maintenant. Au cours*socio=rien des 15 *socio=rien dernières années,*socio=nil de*socio=nil nombreux gouvernements*socio=ac *socio=nil ont réagi aux pressions*socio=ec2 internes*socio=te et externes*socio=te en entreprenant des réformes*socio=et ambitieuses*socio=uv2 pour améliorer le fonctionnement*socio=rien de l'appareil*socio=rien public*socio=et. En général*socio=rien, les réformes*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 - axées sur*socio=rien la politique*socio=et de change*socio=rien et les *socio=et politiques budgétaire et*socio=nil commerciale*socio=ec1 *socio=nil - sont très vite intervenues. Elles ont certes des implications*socio=rien politiques*socio=et, mais elles ne nécessitent pas une refonte*socio=et des institutions*socio=ac. En effet*socio=rien, une fois*socio=rien la décision*socio=rien politique*socio=et prise*socio=rien, elles peuvent être*socio=rien entreprises*socio=ac rapidement, souvent par décret*socio=et, par quelques technocrates*socio=et compétents*socio=uv4. Mais la réforme*socio=et de l'État*socio=ac, qui englobe la réglementation*socio=et, les services_sociaux*socio=et, les finances*socio=ec1, l'infrastructure*socio=ec1 et les travaux_publics*socio=et, ne peut pas être*socio=rien accomplie aussi rapidement, car elle fait*socio=rien intervenir une restructuration*socio=et des institutions*socio=ac pour leur permettre de fonctionner selon des *socio=rien critères nouveaux.*socio=nil Ce*socio=nil genre de*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil implique une révision*socio=rien déchirante des modes*socio=rien de pensée*socio=rien et d'action*socio=et des administrations*socio=ac, et oblige souvent à remettre à plat des systèmes*socio=rien reposant depuis longtemps sur*socio=rien le clientélisme et la corruption*socio=uv1. Mais ces changements*socio=uv3 sont absolument indispensables*socio=uv4 si l'on veut améliorer *socio=rien un jour la*socio=nil capacité*socio=uv3 d'*socio=nil action*socio=et *socio=nil de l'État*socio=ac. Une bonne*socio=rien politique*socio=et, dont l'exécution*socio=rien s'appuie sur*socio=rien une capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et plus solide*socio=rien, se traduit par un*socio=rien développement_économique*socio=ec1 beaucoup plus rapide*socio=rien (figure 5). Dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3, une réforme*socio=et en *socio=rien profondeur sur ce*socio=nil modèle *socio=nil nécessitera beaucoup de temps*socio=rien et d'efforts*socio=uv1, et son contenu variera considérablement*socio=rien d'une région*socio=te à l'autre (encadré 3). La réforme*socio=et se heurtera aussi à une vive opposition politique*socio=et. Mais les pays*socio=ac qui l'entreprennent peuvent commencer par renforcer les organismes*socio=ac centraux*socio=rien chargés de l'élaboration*socio=rien des stratégies*socio=et, en introduisant dans le processus*socio=te plus de transparence*socio=uv3 et de compétition*socio=uv3, en essaimant les activités*socio=rien et les organismes*socio=ac dont les objectifs*socio=uv4 sont faciles*socio=rien à définir*socio=rien, en demandant davantage aux usagers*socio=rien de donner leur opinion*socio=ec2 sur*socio=rien la qualité*socio=rien des services*socio=ec1 fournis et en obtenant le concours des syndicats*socio=ac pour mettre en ouvre des programmes*socio=et incitant les travailleurs*socio=ac à chercher la sécurité*socio=uv1 en accompagnant le changement*socio=uv3, plutôt qu'en s'y opposant. À quel moment*socio=rien les réformes*socio=et interviennent-elles? Les conflits*socio=uv1 et les problèmes*socio=uv4 de répartition*socio=uv3 ancrés au coeur*socio=rien des institutions*socio=ac expliquent pourquoi les réformes*socio=et ont échoué dans tant de pays*socio=ac. Mais cet état*socio=ac de choses*socio=rien n'est*socio=rien pas irréversible*socio=rien. Au *socio=rien bout du compte,*socio=nil le*socio=nil changement*socio=uv3 se*socio=nil produit *socio=nil lorsque le pays*socio=ac est*socio=rien davantage incité à abandonner les anciennes politiques*socio=et et le vieil appareil*socio=rien institutionnel*socio=et qu'à maintenir le statu_quo*socio=et. Une crise*socio=uv2 économique*socio=ec1 ou une menace*socio=rien extérieure*socio=te, ou encore l'arrivée*socio=rien d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac ayant moins de rentes*socio=et de situation*socio=rien, peut donner une impulsion*socio=rien à la réforme*socio=et. En revanche, si les dirigeants*socio=ac perpétuent des politiques*socio=et désuètes*socio=rien parce que cela sert leurs intérêts*socio=uv1 ou ceux de leurs alliés*socio=rien, la réforme*socio=et risque*socio=uv4 d'être*socio=rien ajournée, et parfois pour longtemps comme en Haïti sous les Duvalier et au Zaïre*socio=ac aujourd'hui. Les pays*socio=ac voisins*socio=rien peuvent aussi *socio=rien être un puissant stimulant*socio=nil du changement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil La vague de réformes*socio=et qui balaie l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, l'amérique_latine*socio=ac et une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Europe*socio=ac orientale*socio=te et de l'ex-union_soviétique*socio=ac tient manifestement à *socio=rien un effet *socio=nil d'entraînement. La crainte*socio=rien d'être*socio=rien laissés-pour-compte peut inciter les pays*socio=ac à améliorer le fonctionnement*socio=rien de leurs administrations*socio=ac. Mais on ne sait pas encore pourquoi certains réagissent aux crises*socio=uv2 et d'autres pas. Pourquoi, par exemple*socio=rien, l'inflation*socio=ec2 semble-t-elle beaucoup moins bien*socio=rien tolérée par la population*socio=ac en Asie*socio=ac que dans certains pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac? Et pourquoi certains pays*socio=ac doivent-ils traverser une longue*socio=rien période*socio=te de déclin*socio=ec2 économique*socio=ec1 avant de réagir, tandis que d'autres sont beaucoup plus prompts à le faire? Bien*socio=rien souvent, une analyse*socio=rien de la situation*socio=rien qui serait celle des gagnants*socio=rien et des perdants*socio=rien d'une réforme*socio=et de l'État*socio=ac permet de dire quand - ou si - cette réforme*socio=et aura lieu*socio=rien. Celle-ci a peu de chances*socio=rien de séduire si les gagnants*socio=rien ne peuvent pas offrir une compensation*socio=rien aux perdants*socio=rien. Même lorsque les gains*socio=ec1 sont potentiellement suffisants*socio=rien pour le faire, la réforme*socio=et peut *socio=rien être difficile *socio=nil à réaliser car les avantages*socio=rien sont répartis *socio=rien sur un grand nombre de*socio=nil personnes*socio=ac,*socio=nil *socio=nil alors que les perdants*socio=rien, pourtant moins nombreux*socio=rien, sont puissants*socio=rien et savent se faire entendre. Un*socio=rien autre problème*socio=uv4 tient à ce que les gains*socio=ec1 sont différés, tandis que les pertes*socio=ec2 sont immédiates*socio=rien. Il arrive cependant que la situation*socio=rien se soit dégradée au point*socio=rien que le nombre*socio=rien de gagnants*socio=rien soit *socio=rien considérablement supérieur *socio=nil à celui des perdants*socio=rien. Les réformes*socio=et peuvent alors se traduire par des *socio=ec1 gains économiques et*socio=nil politiques*socio=et immédiats*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Comment soutenir les réformes*socio=et? Les dirigeants*socio=ac politiques*socio=et et les élites*socio=ac favorables*socio=ec2 aux réformes*socio=et peuvent accélérer la marche*socio=rien des choses*socio=rien en prenant des décisions*socio=rien qui élargissent l'horizon*socio=rien de leurs concitoyens*socio=et, en indiquant clairement les avantages*socio=rien escomptés et en adoptant des politiques*socio=et qui font *socio=rien un minimum d'*socio=nil exclus*socio=ac.*socio=nil Au*socio=nil cours des*socio=nil dernières années,*socio=nil des*socio=nil dirigeants*socio=ac clairvoyants *socio=nil ont transformé les perspectives*socio=rien de leur pays*socio=ac grâce*socio=rien à des réformes*socio=et déterminantes*socio=rien. Leurs efforts*socio=uv1 ont été*socio=rien couronnés de succès*socio=uv1 parce qu'ils ont bien*socio=rien expliqué à tous les *socio=rien avantages du changement*socio=uv3 *socio=nil et qu'ils ont su rassembler et donner la parole*socio=rien à ceux qui, bien*socio=rien souvent, restaient silencieux*socio=rien. S'ils ont réussi, c'est*socio=rien aussi - et surtout - parce qu'ils ont su offrir à la société*socio=ac une vision*socio=rien d' avenir*socio=te, permettant de transcender le sacrifice*socio=uv1 immédiat*socio=rien imposé par l'ajustement*socio=et. Enfin, ils ont donné à chaque citoyen*socio=et le sentiment*socio=rien qu'il était l'artisan des réformes*socio=et et que celles-ci ne lui étaient pas imposées de l'extérieur*socio=te. La réforme*socio=et de l'État*socio=ac nécessite le concours de tous. Pour essayer de gagner le soutien*socio=uv3 de ceux qui en pâtissent - qui ne sont pas nécessairement les plus pauvres*socio=uv2 -, il faut les indemniser. Certes, cela peut coûter cher*socio=rien à court_terme*socio=rien mais, à long_terme*socio=rien, l'opération*socio=rien est*socio=rien payante. Des différences*socio=uv1 profondes*socio=rien et des suspicions mutuelles*socio=rien entre divers groupes*socio=rien peuvent aussi retarder la réforme*socio=et. Les vieilles inimitiés sont difficiles*socio=rien à vaincre, mais des pactes sociaux*socio=et, comme le Pacte*socio=et de la Moncloa en Espagne*socio=ac ou la Conférence*socio=rien économique*socio=ec1 nationale*socio=te au Bénin*socio=ac, peuvent y contribuer. Les organismes_internationaux*socio=te peuvent encourager la réforme*socio=et de l'État*socio=ac et aider à la soutenir de plusieurs façons*socio=rien. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil ils peuvent fournir des conseils*socio=ac *socio=rien techniques importants sur *socio=nil ce qu'il faut faire et ne pas faire. Cette assistance*socio=uv1 est*socio=rien souvent très précieuse*socio=rien, en particulier*socio=rien pour les petits*socio=rien pays*socio=ac qui n'ont pas les moyens*socio=ec1 de résoudre eux-mêmes tous les problèmes*socio=uv4 techniques*socio=rien. Mais il faut aussi mobiliser les compétences*socio=uv3 locales*socio=te afin d'adapter*socio=rien la réforme*socio=et aux conditions*socio=rien et aux institutions*socio=ac locales*socio=te. Ainsi, l'organisation_mondiale_du_commerce*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans le domaine*socio=rien commercial*socio=ec1, l'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et dans celui de la santé*socio=et et l'organisation_internationale_du_travail*socio=ec1 dans celui de la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et de la politique*socio=et de l'emploi*socio=ec1. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil les*socio=nil organismes_internationaux*socio=te *socio=nil peuvent faire partager la vaste*socio=rien expérience*socio=ec2 transnationale*socio=te qu'ils possèdent dans de *socio=rien nombreux domaines.*socio=nil *socio=nil Souvent dotés d'un*socio=rien personnel*socio=ac multinational, ils peuvent offrir les services*socio=ec1 d'experts*socio=ac venant d'horizons*socio=rien différents*socio=rien. En *socio=rien troisième lieu,*socio=nil *socio=nil leurs concours financiers*socio=ec1 peuvent aider les pays*socio=ac à supporter les sacrifices*socio=uv1 imposés au début*socio=rien de la réforme*socio=et jusqu'à ce qu'elle commence à porter ses fruits*socio=rien. En *socio=rien quatrième lieu,*socio=nil *socio=nil ils peuvent offrir aux pays*socio=ac le moyen*socio=rien de prendre des engagements*socio=ec1 internationaux*socio=te, qui les empêchent de faire machine arrière. Mais, s'il y a une leçon à tirer de l'histoire*socio=te de l'aide_au_développement*socio=uv3, c'est*socio=rien qu'un*socio=rien soutien*socio=uv3 extérieur*socio=te n'est*socio=rien pas d'une *socio=rien grande utilité *socio=nil s'il n'existe pas dans le pays*socio=ac une réelle*socio=ec2 volonté*socio=uv1 de réforme*socio=et. Une bonne*socio=rien administration_publique*socio=ac n'est*socio=rien pas un*socio=rien luxe, c'est*socio=rien une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 du*socio=rien développement*socio=uv3. L'approche du*socio=rien Xxie *socio=rien siècle porte en*socio=nil soi des*socio=nil promesses de*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil et des raisons*socio=rien d'espérer. L'évolution*socio=rien vertigineuse des marchés*socio=ec1, des sociétés*socio=ac civiles*socio=et et des rapports*socio=rien planétaires oblige l'État*socio=ac à plus d'efficacité*socio=uv3. Et pourtant, il ne s'adapte pas encore assez vite à la *socio=rien marche du temps.*socio=nil *socio=nil Naturellement, il n'existe pas de modèle*socio=rien de réforme*socio=et universel*socio=uv2 et, bien*socio=rien souvent, les changements*socio=uv3 sont lents*socio=rien à venir parce qu'ils obligent à repenser complètement le rôle*socio=rien des institutions*socio=ac et les rapports*socio=rien entre les citoyens*socio=ac et l'État*socio=ac. Mais les questions*socio=rien soulevées ici sont déjà au coeur*socio=rien de la redéfinition*socio=uv3 de l'État*socio=ac dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac et elles sont inscrites*socio=rien à l'ordre*socio=rien *socio=rien du jour des*socio=nil organisations_internationales*socio=te *socio=nil qui leur prêtent leur concours. L'inefficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac a toujours *socio=rien été un frein *socio=nil à la croissance*socio=uv3 et au développement*socio=uv3 social*socio=et. Mais l'ajournement des réformes*socio=et peut avoir des conséquences*socio=rien encore plus graves*socio=rien, provoquant l'agitation politique*socio=et et sociale*socio=et et, parfois, la désintégration de l'État*socio=ac, si préjudiciable*socio=et à la stabilité*socio=uv3 et à la productivité*socio=uv et si coûteuse*socio=ec2 en vies humaines*socio=uv2. Aussi s'est-on naturellement tourné vers une ligne*socio=rien de conduite*socio=rien qui vise à prévenir le mal*socio=rien, avant d'être*socio=rien pris dans l'engrenage du*socio=rien naufrage car, alors, il n'existe pas de *socio=rien remède miracle.*socio=nil Les*socio=nil exemples d'*socio=nil effondrement*socio=ec2 *socio=nil de l'État*socio=ac correspondent tous à des *socio=rien situations extrêmes *socio=nil et à des *socio=rien cas particuliers,*socio=nil *socio=nil mais ils vont en se multipliant. Comme le montre bien*socio=rien le Rapport*socio=rien, il faut se garder de toute *socio=rien généralisation hâtive *socio=nil pour expliquer leurs causes*socio=rien et leurs effets*socio=rien, et la reconstruction*socio=uv3 ne sera donc pas *socio=rien chose facile.*socio=nil Chaque*socio=nil cas *socio=nil pose des problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien au pays*socio=ac concerné, à ses voisins*socio=rien et à la communauté*socio=ac internationale*socio=te, Mais c'est*socio=rien presque toujours le simple*socio=rien citoyen*socio=et qui en supportera les conséquences*socio=rien, ce qui témoigne*socio=rien, une fois*socio=rien encore, *socio=rien du rôle fondamental*socio=uv4 qu'*socio=nil un État*socio=ac efficace*socio=uv4 *socio=nil et réceptif a à jouer pour assurer durablement l'équilibre*socio=uv3 social*socio=et et la prospérité*socio=uv1 économique*socio=ec1. Le souci*socio=rien d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac, y compris dans les pays_industriels*socio=ec1, donne à penser qu'une amélioration*socio=uv1, même progressive*socio=rien, procure des *socio=rien avantages considérables.*socio=nil Cela*socio=nil est *socio=nil d'autant plus vrai*socio=rien dans les pays*socio=ac où l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac *socio=rien est faible.*socio=nil Au*socio=nil fil du temps,*socio=nil le*socio=nil renforcement*socio=ec2 des*socio=nil capacités*socio=uv3 *socio=nil de l'appareil*socio=rien public*socio=et, aussi minime soit-il, a *socio=rien un impact considérable sur la*socio=nil qualité_de_la_vie*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil surtout parce que les réformes*socio=et ont tendance*socio=rien à engendrer *socio=rien un cercle vertueux*socio=uv2.*socio=nil Une*socio=nil légère amélioration*socio=uv1 *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac entraîne une amélioration*socio=uv1 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1, laquelle ouvre la voie*socio=rien à d'autres réformes*socio=et et à la *socio=rien poursuite du développement*socio=uv3.*socio=nil Un tour d'*socio=nil horizon mondial*socio=te des*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil en 1997 fournirait d'innombrables*socio=rien exemples*socio=rien de ces cercles*socio=rien vertueux*socio=uv2, mais il montrerait aussi bien*socio=rien le contraire*socio=rien en rappelant combien de pays*socio=ac sont prisonniers *socio=rien du cercle vicieux*socio=uv4 *socio=nil de la pauvreté*socio=uv1 et du*socio=rien sous-développement*socio=ec à cause*socio=rien de l'inefficacité*socio=uv3 chronique*socio=rien de l'État*socio=ac. Une telle situation*socio=rien entraîne la violence*socio=uv sociale*socio=et, la criminalité, la corruption*socio=uv1 et l'instabilité*socio=uv3, autant de facteurs*socio=rien qui empêchent l'État*socio=ac de promouvoir le développement*socio=uv3, voire de fonctionner. Pour la *socio=et puissance publique,*socio=nil *socio=nil il s'agit aujourd'hui d'entreprendre les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien, modestes*socio=rien ou ambitieuses*socio=uv2, pour améliorer son fonctionnement*socio=rien et mettre ainsi le pays*socio=ac sur*socio=rien la voie*socio=rien de la croissance*socio=uv3, en procédant en deux temps*socio=rien, comme on l'a proposé ici. La réforme*socio=et des institutions*socio=ac est*socio=rien une entreprise*socio=ac longue*socio=rien, difficile*socio=rien et politiquement*socio=et délicate*socio=rien. Mais, si nous en mesurons aujourd'hui mieux la difficulté*socio=uv4, nous sommes aussi plus conscients*socio=uv2 du*socio=rien prix*socio=ec1 que l'immobilisme ferait payer*socio=rien. Chapitre*socio=rien 1 : L'évolution*socio=rien *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac. Il y a *socio=rien cent ans,*socio=nil un paysan*socio=nil canadien*socio=ac et*socio=nil un *socio=nil paysan ivoirien ne se sentaient probablement guère de liens*socio=rien avec l'État*socio=ac, et aucun l'un*socio=rien envers l'autre. L'État*socio=ac n'intervenait dans leur vie*socio=uv1 qu'en fournissant *socio=rien un petit nombre de*socio=nil biens*socio=ec1 publics*socio=et classiques,*socio=nil *socio=nil comme l'ordre*socio=rien public*socio=et et l'infrastructure*socio=ec1 de base*socio=rien, et en les soumettant à l'impôt*socio=et. Aujourd'hui, l'État*socio=ac a connu une expansion*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien - et les frontières*socio=te se sont rapprochées. Les descendants de ces mêmes paysans*socio=ac font scolariser leurs enfants*socio=ac dans des *socio=et écoles publiques,*socio=nil *socio=nil reçoivent des soins*socio=rien dans des dispensaires subventionnés*socio=ec1, peuvent faire appel*socio=rien à toute une gamme*socio=rien de services_publics*socio=et et profitent parfois d'un*socio=rien contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 sur*socio=rien les semences et les engrais*socio=rien qu'ils achètent, ou sur*socio=rien le blé*socio=ec1 ou le café*socio=ec1 qu'ils vendent. Il est*socio=rien donc probable*socio=uv4 que ces nouvelles*socio=rien générations de Canadiens*socio=ac et d'Ivoiriens s'intéresseront de beaucoup plus près que leurs ancêtres à l'efficacité*socio=uv3 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac et aux contre-pouvoirs*socio=et qui s'exercent sur*socio=rien ses décisions*socio=rien. Il y a aussi de *socio=rien fortes chances *socio=nil pour qu'elles soient mieux à même de comparer l'action*socio=et de leur gouvernement*socio=ac à celle des autres. L'explosion des communications*socio=ec1, les échanges*socio=ec1 et les investissements*socio=ec1, la radio*socio=et et la télévision*socio=ec1, les amis*socio=rien et les parents qui se rendent à l'étranger*socio=te en touriste ou pour travailler sont autant de facteurs*socio=rien qui font que les Canadiens*socio=ac et les Ivoiriens d'aujourd'hui ont une *socio=rien bien meilleure idée *socio=nil de ce que leurs services_publics*socio=et valent par rapport*socio=rien à ceux des autres pays*socio=ac. Plus que jamais, les regards*socio=rien se portent sur*socio=rien le comportement*socio=rien de l'État*socio=ac et sur*socio=rien ses conséquences*socio=rien. Une telle attention*socio=rien peut se traduire par une meilleure*socio=rien gestion_publique*socio=et. Mais, si l'État*socio=ac *socio=rien est incapable *socio=nil de réagir de *socio=rien manière constructive aux*socio=nil défis*socio=uv2 *socio=nil qui l'attendent, sa crédibilité risque*socio=uv4 de se dégrader encore plus, à mesure*socio=rien que se creusera l'écart*socio=rien entre ce qu'il peut faire et ce qu'on attend de lui. L'agonie récente*socio=rien de l'Angola*socio=ac, de la Somalie*socio=ac et du*socio=rien Zaïre*socio=ac montre jusqu'où cela peut aller. L'État*socio=ac implose, laissant la population*socio=ac privée*socio=et des facteurs*socio=rien les plus élémentaires de stabilité*socio=uv3: ordre*socio=rien public*socio=et, confiance*socio=uv1 accordée aux contrats*socio=ec1 et moyen*socio=rien d'échange*socio=ec1 fiable*socio=rien. Cet état*socio=ac de crise*socio=uv2 renvoie à l'idée*socio=rien que Thomas Hobbes développait en 1651 dans Le Leviathan, selon laquelle la vie*socio=uv1, sans un*socio=rien État*socio=ac fort*socio=rien pour faire régner l'ordre*socio=rien, *socio=rien est synonyme de*socio=nil solitude*socio=uv,*socio=nil dénuement,*socio=nil *socio=nil désagrément, bestialité et brièveté. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil vise à montrer comment, quelle que soit la situation*socio=rien de départ*socio=rien, tout État*socio=ac peut devenir*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et s'éloigner toujours davantage de ce *socio=rien scénario catastrophe.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil pourquoi le *socio=rien présent chapitre *socio=nil commence par rappeler le chemin*socio=rien parcouru pour en arriver où nous sommes. Remontant aux origines*socio=ac, il montrera comment la conception*socio=ec *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac a évolué pour déboucher, dans les pays_industriels*socio=ec1 comme dans les pays_en_développement*socio=uv3, sur*socio=rien une expansion*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien de l'appareil*socio=rien public*socio=et et, plus récemment, *socio=rien sur un rééquilibrage*socio=uv3 *socio=nil qui privilégie la recherche*socio=ec2 de la qualité*socio=rien plutôt que de la quantité*socio=rien. Il présentera ensuite *socio=rien un cadre *socio=nil permettant de repenser l'État*socio=ac simplement et indiquera les *socio=rien grandes lignes *socio=nil d'une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien, qui sera développée*socio=uv4 tout au *socio=rien long du Rapport *socio=nil et qui vise à rendre l'action*socio=et publique*socio=et plus efficace*socio=uv4. La *socio=rien conclusion est *socio=nil que l'État*socio=ac peut se montrer à la hauteur*socio=rien de ce que l'on attend de lui, mais seulement à condition*socio=rien, tour*socio=rien d'abord*socio=rien, de limiter*socio=rien ses ambitions à ses moyens*socio=ec1 et, ensuite, de développer sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et en réveillant le dynamisme*socio=uv3 de ses institutions*socio=ac. Les débuts*socio=rien de l'État*socio=ac. Depuis les temps*socio=rien les plus reculés, les êtres_humains*socio=uv2 se sont regroupés, d'abord*socio=rien au niveau*socio=rien de la famille*socio=uv1, puis de la famille*socio=uv1 élargie, enfin de l'État*socio=ac dans ses formes*socio=rien actuelles*socio=te. Pour qu'il puisse y avoir État*socio=ac, les individus*socio=ac et les groupes*socio=rien doivent céder de leur pouvoir*socio=et dans des *socio=rien domaines clés,*socio=nil *socio=nil comme la défense, pour en investir une instance*socio=rien publique*socio=et qui doit disposer de moyens*socio=ec1 de coercition sur*socio=rien toutes les autres structures*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien territoire*socio=ac donné. Les États*socio=ac ont revêtu des formes*socio=rien et des tailles diverses*socio=rien, en fonction*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien de facteurs*socio=rien tels que la culture*socio=et, les richesses_naturelles*socio=uv, les possibilités*socio=rien d'échanges*socio=ec1 et la répartition*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir*socio=et. L'ancien*socio=rien État*socio=ac athénien, par exemple*socio=rien, reposait sur*socio=rien l'esclavage et le pillage des colonies*socio=ac. Plus à l'est*socio=rien, des structures*socio=ec1 d'État*socio=ac élaborées se sont formées depuis des *socio=rien temps anciens sur la*socio=nil base du principe*socio=ec2 *socio=nil de l'appartenance*socio=uv des terres*socio=rien à l'État*socio=ac ou, comme dans l'Inde*socio=ac des Moghols ou la Chine*socio=ac impériale*socio=rien, sur*socio=rien la base*socio=rien de systèmes*socio=rien très avancés d'administration*socio=ec1 et de perception des impôts*socio=et. L'effet*socio=rien conjugué de la propriété*socio=ec1 publique*socio=et de la terre*socio=ec1 et d'une administration*socio=et complexe a longtemps empêché l'apparition*socio=rien, dans ces régions*socio=te d'économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2 fondées sur*socio=rien les lois_du_marché*socio=ec2. Pourtant, malgré cette diversité*socio=uv1 d'origine*socio=rien, les États*socio=ac en sont venus progressivement à acquérir, un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien, plusieurs caractéristiques*socio=rien communes*socio=uv2 qui les définissent*socio=rien. Les États*socio=ac modernes*socio=uv2 ont un*socio=rien territoire*socio=ac et une population*socio=ac bien*socio=rien déterminés; ils y exercent *socio=rien un rôle centralisateur*socio=et *socio=nil et coordinateur. La souveraineté*socio=et s'exprime généralement à *socio=rien travers un *socio=et pouvoir judiciaire,*socio=nil un*socio=rien pouvoir législatif et*socio=nil un*socio=rien pouvoir exécutif*socio=ac séparés*socio=rien *socio=nil (encadré 1:1). Depuis le Xviiie siècle*socio=rien, par la conquête*socio=et et la colonisation*socio=et, les États*socio=ac nations*socio=te ont absorbé la *socio=rien majeure partie du monde *socio=nil à l'intérieur*socio=te de leurs propres*socio=rien territoires*socio=te. Avec la désintégration des empires*socio=rien et les revendications*socio=uv1 d'indépendance*socio=uv1, le nombre*socio=rien d'États*socio=ac est*socio=rien monté en flèche. L'Organisation*socio=ac des nations_unies*socio=ac, qui comptait 50 pays*socio=ac indépendants*socio=rien en 1945, en comptait 185 en 1996 (figure 1:1). Des *socio=rien débuts modestes.*socio=nil La*socio=nil configuration*socio=et *socio=nil de l'État*socio=ac a beaucoup varié d'un*socio=rien continent*socio=ac à l'autre et d'un*socio=rien siècle*socio=rien à l'autre, mais non les arguments concernant les *socio=rien rôles respectifs *socio=nil de la sphère*socio=rien publique*socio=et et de la sphère*socio=rien privée*socio=et. Que ce soit dans Le Prince, de Machiavel, L'Arthasastra, de Kautiliya, les écrits de Confucius ou d'Ibn Khaldun, La Muqaddimah (Les Prolégomènes), la discussion*socio=rien a toujours tourné autour des droits*socio=uv1 et des obligations*socio=uv1 mutuels de l'État*socio=ac et du*socio=rien citoyen*socio=et. Presque toutes ces traditions*socio=rien ont réservé *socio=rien un rôle *socio=nil à l'État*socio=ac dans la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et essentiels*socio=uv4 (encore que le poids*socio=rien accordé aux biens*socio=ec1 publics*socio=et, par rapport*socio=rien aux biens*socio=ec1 privés*socio=et, ait varié considérablement*socio=rien). L'utilisation*socio=rien de ressources*socio=ec1 publiques*socio=et pour la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et essentiels*socio=uv4 et pour accroître la du*socio=rien secteur_privé*socio=et n'est*socio=rien pas une nouveauté*socio=rien. Au-delà de ces *socio=rien fonctions minimales,*socio=nil *socio=nil toutefois, les avis*socio=rien sont beaucoup plus partagés sur*socio=rien ce que doit être*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans la promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3. Les mercantilistes du*socio=rien Xviie siècle*socio=rien lui attribuaient *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans l'orientation*socio=et du*socio=rien commerce*socio=ec1. Ce n'est*socio=rien qu'avec Adam Smith et La Richesse*socio=ec1 des Nations*socio=te, à la *socio=rien fin du Xviiie*socio=nil siècle,*socio=nil *socio=nil qu'on s'est*socio=rien généralement accordé à reconnaître que le marché*socio=ec1 était le *socio=rien meilleur instrument *socio=nil pour stimuler la croissance*socio=uv3 et les conditions_de_vie*socio=uv1. De ce point*socio=rien de vue*socio=rien, l'État*socio=ac devait se limiter*socio=rien à *socio=rien un certain nombre *socio=nil de missions essentielles*socio=uv4 (fournir des biens*socio=ec1 publics*socio=et comme la défense, assurer la sécurité*socio=uv1 des personnes*socio=ac et des biens*socio=ec1, instruire la population*socio=ac et veiller au respect*socio=uv1 des contrats*socio=ec1) jugées indispensables*socio=uv4 au *socio=rien bon fonctionnement du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais, même alors, l'État*socio=ac n'en a pas moins continué à jouer *socio=rien un rôle vital*socio=uv4 de*socio=nil catalyseur*socio=ec2 *socio=nil dans le développement*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 en Europe*socio=ac, au Japon*socio=ac et en amérique_du_nord*socio=te. Aux États-unis*socio=ac, où ses interventions*socio=et ont toujours été*socio=rien plus limitées qu'en Europe*socio=ac ou au Japon*socio=ac, on lui doit la mise en place*socio=rien de la *socio=rien première ligne télégraphique,*socio=nil *socio=nil qui a ouvert*socio=rien la voie*socio=rien au développement*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1, ainsi que les progrès*socio=uv1 dans la recherche*socio=ec2 et la vulgarisation*socio=rien agricoles*socio=ec1, qui ont eu *socio=rien un effet stimulateur*socio=nil sur la*socio=nil productivité*socio=uv *socio=nil (encadré 1:2). Au Xixe siècle*socio=rien, le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans la redistribution*socio=et du*socio=rien revenu*socio=ec1 était encore très limité. En Europe*socio=ac, cette redistribution*socio=et était surtout le fait*socio=rien d'ouvres de charité*socio=uv et de diverses*socio=rien actions*socio=et bénévoles. Le régime_fiscal*socio=et ne faisait généralement intervenir que les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, les impôts*socio=et indirects et les taxes*socio=et sur*socio=rien les monopoles*socio=ec1 et les produits*socio=ec. Introduit en France*socio=ac et en Grande-bretagne*socio=ac à la *socio=rien fin du Xviiie*socio=nil siècle,*socio=nil l'*socio=nil impôt*socio=et sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil n'était pas une *socio=rien source majeure de*socio=nil recettes*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Les linéaments de l'État-providence*socio=ac de type*socio=rien moderne*socio=uv2 n'apparurent qu'à la *socio=rien fin du Xixe*socio=nil siècle,*socio=nil en*socio=nil Allemagne*socio=ac,*socio=nil *socio=nil lorsque le chancelier Otto von Bismarck mit en place*socio=rien les premiers*socio=rien régimes*socio=et nationaux*socio=te d'assurance*socio=uv1 sociale*socio=et. L'expansion*socio=ec2 de l'État*socio=ac dans les pays_industriels*socio=ec1... Jusqu'à une période*socio=te assez avancée de notre siècle*socio=rien, l'État*socio=ac est*socio=rien resté, selon des critères*socio=rien modernes*socio=uv2, relativement petit*socio=rien. Dans le sillage*socio=rien de la Première*socio=rien Guerre*socio=et mondiale*socio=te, une série d'événements*socio=rien de *socio=rien portée considérable *socio=nil a marqué un*socio=rien tournant. Le premier*socio=rien de ces événements*socio=rien a été*socio=rien la Révolution*socio=ec2 russe*socio=ac de 1917, qui a conduit à l'abolition*socio=uv quasi totale*socio=rien de la propriété*socio=ec1 privée*socio=et dans le pays*socio=ac et qui, par la planification*socio=et centralisée, plaçait l'État*socio=ac aux commandes de toute l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Le deuxième*socio=rien a été*socio=rien la dépression des années*socio=rien 30, qui a causé de tels ravages économiques*socio=ec1 dans le monde*socio=rien non communiste que les pays*socio=ac ont été*socio=rien conduits à faire l'expérience*socio=ec2 de *socio=et politiques anticycliques *socio=nil pour relancer l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Le *socio=rien troisième événement,*socio=nil *socio=nil déclenché par la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te, a été*socio=rien l'éclatement*socio=rien rapide*socio=rien des empires*socio=rien européens*socio=ac. Ce changement*socio=uv3 géopolitique*socio=et - doublé de la revendication d'une assurance*socio=uv1 sociale*socio=et dans les pays_industriels*socio=ec1 - allait marquer le début*socio=rien d'un*socio=rien demi-siècle de débats*socio=et sur*socio=rien le thème*socio=rien de l'attribution*socio=rien d'un*socio=rien rôle*socio=rien plus actif*socio=uv4 à l'État*socio=ac. Le modèle*socio=rien de l'après-guerre*socio=te était organisé autour de trois grands*socio=rien axes sur*socio=rien lesquels tout_le_monde*socio=rien, ou presque, s'accordait. Ce triple consensus*socio=uv1 ne devait pratiquement pas être*socio=rien remis en cause*socio=rien jusqu'au *socio=rien premier choc pétrolier*socio=ec1 *socio=nil de 1973. D'abord*socio=rien, il s'agissait d'attribuer des *socio=et prestations sociales *socio=nil pour compenser les pertes*socio=ec2 provisoires*socio=rien de revenu*socio=ec1 ou d'autres moyens*socio=ec1 de subsistance. Ensuite, il était souhaitable*socio=rien de s'orienter vers une économie*socio=ec1 mixte*socio=rien, ce qui impliquait souvent la nationalisation*socio=et de toute une gamme*socio=rien d'industries*socio=ec1 stratégiques*socio=uv4. Enfin, il fallait mener une politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 bien*socio=rien coordonnée, le marché*socio=ec1 ne pouvant générer seul*socio=rien, dans ce domaine*socio=rien, des résultats*socio=rien stables*socio=uv4 ou conformes aux objectifs*socio=uv4 de chacun. Avec le temps*socio=rien, les objectifs*socio=uv4 de la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 ont été*socio=rien clairement établis: plein-emploi, stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1. L'État*socio=ac en est*socio=rien venu ainsi à assumer de nouvelles*socio=rien missions et à élargir la portée*socio=rien de celles dont il était déjà investi. Au *socio=rien milieu du siècle,*socio=nil *socio=nil non seulement il assurait un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil infrastructure*socio=ec1 *socio=nil et d'utilité*socio=rien publique*socio=et, mais il avait accru son aide*socio=uv1 aux secteurs*socio=rien de l'éducation*socio=et et de la santé*socio=et. En 35 ans*socio=rien, de 1960 à 1995, le poids*socio=rien de l'État*socio=ac a doublé dans les pays_industriels*socio=ec1 (figure 1:2), cette expansion*socio=ec2 étant essentiellement due à une augmentation*socio=ec2 des transferts*socio=rien et des subventions*socio=ec1. Dans la plupart*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1, on peut même aller jusqu'à dire que l'État*socio=ac, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, passait plus de temps*socio=rien à faire circuler l'argent*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 sous forme*socio=rien de transferts*socio=rien et de subventions*socio=ec1 qu'à fournir les biens*socio=ec1 publics*socio=et classiques*socio=rien. Ce qu'il consacrait à la défense et à l'ordre*socio=rien public*socio=et ne représentait plus qu'environ 10% des dépenses*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, alors que plus de la *socio=rien moitié du produit*socio=ec total *socio=nil de l'impôt*socio=et était redistribuée sous forme*socio=rien de transferts_sociaux*socio=et (figure 1:3). La démographie*socio=ec1 n'était pas totalement étrangère à cette situation*socio=rien, le vieillissement de la population*socio=ac obligeant à dépenser davantage pour les retraites*socio=ec1 et la santé*socio=et. Mais les choix*socio=uv1 opérés par chaque pays*socio=ac ont aussi pesé dans la balance*socio=ec1. Ainsi, partant approximativement du*socio=rien même niveau*socio=rien, l'appareil*socio=rien public*socio=et s'est*socio=rien développé*socio=uv4 deux fois*socio=rien plus vite en Suède*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac entre 1960 et 1995, tant *socio=rien du point de*socio=nil vue des*socio=nil dépenses*socio=ec1 par*socio=nil rapport au*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil que de l'emploi*socio=ec1 public*socio=et par rapport*socio=rien à la population*socio=ac. ... et dans les pays_en_développement*socio=uv3. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, le périmètre de l'État*socio=ac s'est*socio=rien également accru. Là aussi, l'appareil*socio=rien public*socio=et s'est*socio=rien considérablement*socio=rien développé*socio=uv4 durant la seconde *socio=rien moitié du Xxe*socio=nil siècle *socio=nil (figure 1:2). Au début*socio=rien, cette expansion*socio=ec2 a été*socio=rien essentiellement due à l'effort*socio=uv1 entrepris pour bâtir un*socio=rien État*socio=ac et une nation*socio=te après*socio=rien l'effondrement*socio=ec2 du*socio=rien colonialisme. La fluctuation des cours*socio=rien internationaux*socio=te des matières_premières*socio=ec1 a également joué *socio=rien un rôle.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil dotés de ressources_naturelles*socio=ec1, comme le Mexique*socio=ac, le Nigeria*socio=ac et le Venezuela*socio=ac,, se sont généralement servis de la manne pétrolière*socio=ec1 des années*socio=rien 70 et des fortes*socio=rien hausses des autres matières_premières*socio=ec1 pour développer leur secteur_public*socio=et, en dépensant souvent sans compter. Soumis aux impératifs*socio=uv4 de l'austérité budgétaire*socio=et, les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil n'ont pu, quant à eux, augmenter leurs dépenses*socio=ec1 dans les mêmes proportions*socio=rien. Mais, davantage que toutes ces forces*socio=uv1, c'est*socio=rien peut-être l'évolution*socio=rien de la conception*socio=ec même *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac, au cours*socio=rien des 50 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil qui a été*socio=rien l'élément*socio=rien le plus marquant*socio=rien. En Asie*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac et en Afrique*socio=ac, la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 étaient fermement convaincus, au sortir de la période*socio=te coloniale, qu'il appartenait à l'État*socio=ac d'orchestrer le développement_économique*socio=ec1. L'État*socio=ac mobiliserait les ressources*socio=ec1 et le capital*socio=ec1 humain*socio=uv3, et les mettrait au service*socio=ec1 d'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien et de l'éradication*socio=ec de l'injustice*socio=uv sociale*socio=et. Comme en union_soviétique*socio=ac, la *socio=rien haute main *socio=nil de l'État*socio=ac sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 était au coeur*socio=rien de cette stratégie*socio=et. (L'encadré 1:3 montre comment un*socio=rien pays*socio=ac - l'Inde*socio=ac - l'a appliquée.) Beaucoup de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac, du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac et d'Afrique*socio=ac ont également pratiqué, sous la direction*socio=rien de l'État*socio=ac, ce mode*socio=rien d'industrialisation*socio=ec2 par le remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1, qui a marqué l'après-guerre*socio=te. Cette conviction*socio=uv1 était renforcée par la faveur*socio=rien dont jouissait l'interventionnisme*socio=et de l'État*socio=ac partout dans le monde*socio=rien. La dépression des années*socio=rien 30 était vue*socio=rien comme un*socio=rien échec*socio=uv1 du*socio=rien capitalisme*socio=ec et de l'économie_de_marché*socio=ec1, alors que les interventions*socio=et de l'État*socio=ac - Plan*socio=rien Marshall*socio=et, gestion*socio=ec2 keynésienne de la demande*socio=ec1 et État-providence*socio=ac - semblaient n enregistrer que des succès*socio=uv1. Le nouveau*socio=rien credo interventionniste trouvait son pendant dans la stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 de l'époque*socio=te - adoptée par beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 après*socio=rien leur indépendance*socio=uv1 - qui mettait l'accent*socio=rien sur*socio=rien les nombreux*socio=rien dysfonctionnements*socio=uv4 des marchés*socio=ec1 et qui confiait à l'État*socio=ac *socio=rien un rôle clé *socio=nil pour y remédier. Planification*socio=et centralisée, interventions*socio=et pour corriger la répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 et *socio=rien implication étroite *socio=nil de l'État*socio=ac dans l'essor*socio=rien des industries*socio=ec1 naissantes*socio=et étaient les ingrédients de cette stratégie*socio=et de développement*socio=uv3. Encore faudrait-il y ajouter le nationalisme économique*socio=ec1 relayé par les entreprises*socio=ac d'État*socio=ac et encourage par la promotion*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et national*socio=te. Dès les années*socio=rien 60, l'État*socio=ac jouait *socio=rien un rôle *socio=nil dans presque tous les rouages*socio=rien de l'économie*socio=ec1, administrant les prix*socio=ec1 et réglementant de plus en plus le travail*socio=ec1, le change*socio=rien et les marchés_financiers*socio=ec1. Avec les années*socio=rien 70, cette stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 allait se retourner contre ses promoteurs*socio=rien. Les chocs*socio=ec2 pétroliers*socio=ec1 marquèrent le chant du*socio=rien cygne de l'expansion*socio=ec2 de l'État*socio=ac. Pour les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ce fut là une manne que beaucoup utilisèrent pour développer encore plus les *socio=et programmes publics.*socio=nil *socio=nil Tant que les ressources*socio=ec1 continuaient à affluer, les faiblesses*socio=rien institutionnelles*socio=et demeuraient cachées. Quant aux *socio=ac pays importateurs,*socio=nil *socio=nil ils furent, eux, pris dans le cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 de l'endettement*socio=ec1, empruntant massivement des pétrodollars recyclés pour pouvoir*socio=rien continuer à alimenter la croissance*socio=uv3 de l'État*socio=ac. Les coûts*socio=ec1 de cette stratégie*socio=et de développement*socio=uv3 apparurent soudain*socio=rien au *socio=rien grand jour *socio=nil lorsque la crise*socio=uv2 d'endettement*socio=ec1 éclata dans les années*socio=rien 80 et que les prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 s'effondrèrent. L'implosion du*socio=rien l'union_soviétique*socio=ac - dont le modèle*socio=rien avait cessé d'attirer - sonna le glas*socio=rien d'un*socio=rien modèle*socio=rien de développement*socio=uv3. Tout d'un*socio=rien coup*socio=rien, les échecs*socio=uv1 de l'État*socio=ac, et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, semblaient partout sauter aux yeux*socio=rien. Les gouvernements*socio=ac se mirent à adopter des politiques*socio=et conçues pour réduire la portée*socio=rien de l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1. Un*socio=rien désengagement*socio=et s'opéra dans les domaines*socio=rien de la production*socio=ec1, des prix*socio=ec1 et du*socio=rien commerce*socio=ec1. Des stratégies*socio=et favorables*socio=ec2 au marché*socio=ec1 acquirent droit*socio=uv1 de cité dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te *socio=rien du monde en développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil On était *socio=rien passé du modèle de*socio=nil développement*socio=uv3 dominé *socio=nil par l'État*socio=ac des années*socio=rien 60 et 70 à l'État*socio=ac minimaliste des années*socio=rien 80. Comme cela arrive souvent avec des changements*socio=uv3 de cap aussi radicaux*socio=rien, les pays*socio=ac ont parfois eu tendance*socio=rien à aller trop loin*socio=rien. Les efforts*socio=uv1 de rééquilibrage*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 et des emprunts*socio=ec1 de l'État*socio=ac ont péché par manque*socio=rien de coordination*socio=uv3 et ont rarement su faire la pan*socio=rien des choses*socio=rien. Ainsi, pour régler les intérêts*socio=ec1 de leur dette*socio=ec1, des pays*socio=ac surendettés*socio=ec2 ont eu autant recours*socio=ec1 - sinon plus - à l'amputation de programmes*socio=et d'importance*socio=rien capitale*socio=uv2 dans les domaines*socio=rien de l'éducation*socio=et, de la santé*socio=et et de l'infrastructure*socio=ec1 qu'à la réduction*socio=ec2 de crédits*socio=ec1 destinés à des actions*socio=et faiblement prioritaires*socio=uv4, à une fonction_publique*socio=et hypertrophiée et à des entreprises*socio=ac déficitaires*socio=ec2. Ces compressions*socio=et ont touché surtout les budgets*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et, en Afrique*socio=ac, les dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien et d'entretien*socio=rien, réduisant d'autant la productivité*socio=uv des investissements*socio=ec1. Le résultat*socio=rien, dont l'Afrique*socio=ac, l'ex-union_soviétique*socio=ac et même *socio=rien certaines parties d'*socio=nil amérique_latine*socio=ac *socio=nil fournissent l'exemple*socio=rien le plus frappant, a *socio=rien été un abandon des*socio=nil fonctions *socio=nil vitales de l'État*socio=ac, qui a porté *socio=rien un coup *socio=nil à la protection_sociale*socio=et et sapé les *socio=rien bases du développement*socio=uv3 des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil Cet*socio=nil excès *socio=nil de zèle dans le rejet*socio=uv de l'État*socio=ac a eu pour effet*socio=rien de détourner l'attention*socio=rien du*socio=rien débat*socio=et stérile*socio=rien opposant État*socio=ac et marché*socio=ec1, pour la centrer sur*socio=rien la question*socio=rien plus fondamentale*socio=uv4 de la crise*socio=uv2 d'efficacité*socio=uv3 de l'appareil*socio=rien public*socio=et. Dans certains pays*socio=ac, la crise*socio=uv2 a abouti à l'effondrement*socio=ec2 pur*socio=rien et simple*socio=rien de l'État*socio=ac. Dans d'autres, l'affaiblissement*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac a conduit les organisations_non_gouvernementales*socio=et, les associations*socio=ac et autres groupements*socio=rien - autrement dit, la société*socio=ac civile*socio=et - à essayer de prendre sa place*socio=rien. Dans leur engouement pour le marché*socio=ec1 et leur rejet*socio=uv de l'interventionnisme*socio=et, beaucoup en sont venus à se demander si le marché*socio=ec1 et la société*socio=ac civile*socio=et ne pourraient pas *socio=rien un jour *socio=nil supplanter l'État*socio=ac. Mais la leçon qui se dégage d'un*socio=rien demi-siècle marqué par plusieurs courants*socio=te de *socio=rien pensée sur le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac dans le développement*socio=uv3 est*socio=rien plus nuancée. Le développement*socio=uv3 par l'État*socio=ac a échoué; mais un*socio=rien développement*socio=uv3 sans l'État*socio=ac échouera aussi. En effet*socio=rien, un*socio=rien État*socio=ac efficace*socio=uv4 est*socio=rien indispensable*socio=uv4 au développement*socio=uv3. *socio=rien Grandes lignes *socio=nil d'une *socio=rien nouvelle réflexion sur l'*socio=nil État*socio=ac.*socio=nil *socio=nil S'il *socio=rien est difficile *socio=nil de redéfinir le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac, c'est*socio=rien surtout parce que les pouvoirs_publics*socio=et évoluent en permanence*socio=te *socio=rien sur un terrain *socio=nil mouvant. À regarder comment les forces*socio=uv1 mondiales*socio=te modifient la conception*socio=ec de l'État*socio=ac, il *socio=rien est clair *socio=nil que celui-ci conserve *socio=rien un rôle particulier *socio=nil dans la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et qui tendent à promouvoir le développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et. Et les *socio=rien défaillances du marché*socio=ec1 *socio=nil continuent à fournir de puissants*socio=rien arguments économiques*socio=ec1 en faveur*socio=rien d'une intervention*socio=et de l'État*socio=ac (encadré 1:4). Mais l'évolution*socio=rien des technologies*socio=ec1 est*socio=rien en train*socio=rien de transformer la nature*socio=rien des dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1. Ainsi, dans le secteur*socio=rien des infrastructures*socio=et, les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 permettent aujourd'hui le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 d'électricité*socio=ec1. Et, parmi les exemples*socio=rien de développement*socio=uv3 les plus réussis que nous offre*socio=rien l'histoire*socio=te récente*socio=rien et plus ancienne*socio=rien, beaucoup ont vu l'État*socio=ac s'associer au marché*socio=ec1 pour en corriger les défaillances*socio=rien, non pour s'y substituer. L'équité*socio=uv1 sociale*socio=et reste*socio=rien aussi au coeur*socio=rien des préoccupations*socio=uv4 de l'État*socio=ac. Toutefois, on constate, aujourd'hui, surtout en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, qu'il n'y a pas obligatoirement à choisir entre croissance*socio=uv3 et équité*socio=uv1, comme on le pensait autrefois. En effet*socio=rien, la mise en ouvre de politiques*socio=et d'éducation*socio=et de base*socio=rien et de santé*socio=et bien*socio=rien conçues peut faire reculer la pauvreté*socio=uv1 et favoriser l'équité*socio=uv1, tout en encourageant la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Négliger ces fondements*socio=uv4 sociaux*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 peut avoir des *socio=rien conséquences désastreuses.*socio=nil *socio=nil Mais ce n'est*socio=rien pas parce qu'il y a échec*socio=uv1 des *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et qu'il existe d'autres problèmes*socio=uv4 d'inégalité*socio=uv1 et d'insécurité*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et, que seul*socio=rien l'État*socio=ac peut - ou doit - intervenir. Le pouvoir*socio=et de contraindre que détient l'État*socio=ac sur*socio=rien son territoire*socio=ac est*socio=rien une arme exceptionnelle*socio=uv4, mais à double*socio=rien tranchant, pour rechercher des solutions*socio=rien à ces problèmes*socio=uv4. Cette ambivalence doit toujours *socio=rien être présente *socio=nil à l'esprit*socio=rien des gouvernants*socio=rien lorsqu'il s'agit de décider de l'opportunité d'une intervention*socio=et et de la forme*socio=rien à lui donner. Le pouvoir*socio=et de lever l'impôt*socio=et, d'interdire, de punir et d'exiger la participation*socio=uv3 d'autrui donne à l'État*socio=ac des atouts*socio=rien incomparables. Le pouvoir*socio=et de soumettre à l'impôt*socio=et lui permet de financer les biens*socio=ec1 publics*socio=et qu'il fournit. Celui d'interdire et de punir lui permet de protéger les personnes*socio=ac et les biens*socio=ec1. Enfin, celui de faire participer lui permet de réduire au minimum*socio=rien le nombre*socio=rien de "profiteurs" en leur faisant supporter leur *socio=rien part du coût*socio=ec1 des*socio=nil biens*socio=ec1 publics*socio=et *socio=nil fournis. Ce même pouvoir*socio=et peut, pour ne prendre que deux exemples*socio=rien, contribuer à une mutualisation du*socio=rien risque*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien des assurances ou inciter à la réalisation*socio=uv1 d'investissements_privés*socio=et mutuellement complémentaires*socio=rien. Mais, en même temps*socio=rien, l'État*socio=ac se trouve confronté à des impératifs*socio=uv4 particuliers*socio=rien: préciser le sens*socio=rien de sa mission*socio=rien et veiller à ce que ses serviteurs concourent à la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 définis*socio=rien. D'une part*socio=rien, en effet*socio=rien, même si les élections*socio=et et les autres mécanismes*socio=rien politiques*socio=et jouent *socio=rien un rôle de*socio=nil trait *socio=nil d'union entre les citoyens*socio=ac et l'État*socio=ac, les mandats donnés par le peuple*socio=ac peuvent demeurer vagues - et de *socio=rien puissants groupes *socio=nil de défense d'intérêts*socio=uv1 catégoriels s'efforcent continuellement d'orienter l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans *socio=rien un sens *socio=nil qui leur est*socio=rien favorable*socio=ec2. D'autre part*socio=rien, beaucoup des activités*socio=rien dont l'État*socio=ac a la charge*socio=rien, comme l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, la protection*socio=et de l'environnement*socio=et et la prévention*socio=uv3 des maladies*socio=et, concernent des domaines*socio=rien qui se prêtent mal*socio=rien au suivi des résultats*socio=rien obtenus. Il peut être*socio=rien, de ce fait*socio=rien, difficile*socio=rien de Fixer des critères*socio=rien de performance*socio=uv3 ou de mettre en Place*socio=rien d'autres mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3. Ces deux situations*socio=rien peuvent conduire à doter les administrations_publiques*socio=ac d'énormes*socio=rien pouvoirs*socio=et discrétionnaires. Quand cela arrive, les agents*socio=ac de l'État*socio=ac, à tous les niveaux*socio=rien, s'attachent parfois davantage à agir dans leur propre*socio=rien intérêt*socio=uv1 qu'à servir celui du*socio=rien pays*socio=ac. La République*socio=ac d'Haïti de l'époque*socio=te des Duvalier montre de *socio=rien manière frappante *socio=nil jusqu'où peuvent mener des pouvoirs*socio=et discrétionnaires dans la sphère*socio=rien publique*socio=et lorsque ceux-ci sont mis au service*socio=ec1 de fins*socio=rien personnelles, et non du*socio=rien bien_commun*socio=uv2. Dans beaucoup de pays*socio=ac, le secteur*socio=rien associatif est*socio=rien intervenu pour tenter de fournir certains biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 que la défaillance*socio=rien des marchés*socio=ec1 ou celle des pouvoirs_publics*socio=et ne permettait pas d'assurer. Il apporte avec lui ce qui fait*socio=rien sa force*socio=uv1, mais aussi sa faiblesse*socio=rien. Il fait*socio=rien incontestablement ouvre utile*socio=uv4 en sensibilisant davantage le public*socio=ac, en lui donnant voix*socio=rien au chapitré et en assurant la fourniture*socio=ec1 de certains services*socio=ec1. D'ailleurs*socio=rien, parce qu'elles sont proches*socio=rien des préoccupations*socio=uv4 des populations*socio=ac locales*socio=te, les organisations*socio=ac d'entraide*socio=uv sont parfois les prestataires*socio=ac de biens*socio=ec1 et services_publics*socio=et les mieux placés pour intervenir. Toutefois, ces organisations*socio=ac sont souvent davantage au service*socio=ec1 de groupes*socio=rien, définis*socio=rien selon des critères*socio=rien ethniques*socio=ac ou religieux*socio=uv, que de l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, elles sont rarement tenues de rendre compte*socio=rien de leur action*socio=et et ont fréquemment des ressources*socio=ec1 limitées. Il reviendra donc à l'État*socio=ac de tirer parti*socio=et des forces*socio=uv1 *socio=rien respectives du secteur_privé*socio=et et*socio=nil du bénévolat*socio=ec,*socio=nil *socio=nil tout en tenant compte*socio=rien de sa propre*socio=rien capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et et en s'employant à la développer. La synthèse*socio=rien de toutes ces considérations*socio=rien trouve son expression*socio=rien dans une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien qu'il faudra appliquer pour rendre l'État*socio=ac mieux à même d'améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien économique*socio=ec1 et social*socio=et. Il s'agira, dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil d'*socio=nil adapter le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac à la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et dont il dispose, c'est-à-dire d'établir les règles*socio=et et *socio=et normes institutionnelles *socio=nil qui lui permettront de fournir efficacement les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 collectifs*socio=uv2. Il s'agira ensuite de renforcer cette capacité*socio=uv3 d'action*socio=et au moyen*socio=rien de la réglementation*socio=et, du*socio=rien partenariat*socio=uv3, de la compétition*socio=uv3 interne*socio=te et de l'ouverture*socio=uv3 à la concurrence*socio=ec1. Adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et: ce que fait*socio=rien l'État*socio=ac et comment il le fait*socio=rien. La *socio=rien deuxième partie du Rapport analyse le*socio=nil premier volet *socio=nil de cette stratégie*socio=et qui consiste à adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et, afin de faire une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et plus rationnelle*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 publiques*socio=et. On y montrera comment l'État*socio=ac petit*socio=rien procéder pour jeter les *socio=rien bases du développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil surtout dans les pays*socio=ac où la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et *socio=rien est faible (*socio=nil chapitre *socio=nil 3). Le chapitre*socio=rien 4 traite de fonctions*socio=rien plus exigeantes*socio=rien pour l'État*socio=ac, comme la réglementation*socio=et et la politique*socio=et industrielle*socio=ec1, et montre combien il *socio=rien est important *socio=nil de faire concorder rôle*socio=rien et capacité*socio=uv3 pour rendre l'État*socio=ac plus efficace*socio=uv4. Le tableau*socio=rien 1:1 *socio=rien présente un cadre *socio=nil qui facilitera la *socio=rien réflexion sur ces*socio=nil questions.*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil y voit ses fonctions*socio=rien classées selon une gradation qui va des activités*socio=rien qui ne verraient jamais le jour*socio=rien s'il était absent à des activités*socio=rien dans lesquelles il intervient en coordonnant le,, marchés*socio=ec1 ou en redistribuant les actifs*socio=ec1. On peut en tirer les *socio=rien conclusions suivantes:*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil où la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac *socio=rien est faible *socio=nil doivent se préoccuper d'abord*socio=rien de l'essentiel*socio=uv4, c'est-à-dire de la fourniture*socio=ec1 de biens*socio=ec1 publics*socio=et purs*socio=rien, comme la protection*socio=et de la propriété*socio=ec1, la stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1, la lutte*socio=uv1 contre les *socio=et maladies infectieuses,*socio=nil la*socio=nil salubrité*socio=uv *socio=nil de l'eau*socio=ec1, les routes*socio=et et la protection*socio=et des indigents. Dans beaucoup de pays*socio=ac, l'État*socio=ac n'assure même pas ces services*socio=ec1. Les réformes*socio=et récentes*socio=rien ont mis l'accent*socio=rien sur*socio=rien les "fondamentaux*socio=uv4" de l'économie*socio=ec1. Mais la solidité*socio=rien des bases*socio=rien sociales*socio=et et institutionnelles*socio=et (y compris juridiques*socio=et) est*socio=rien tout aussi importante*socio=rien pour éviter la fracture sociale*socio=et et assurer un*socio=rien développement_durable*socio=uv4. On entre ensuite dans la catégorie*socio=rien des *socio=rien fonctions intermédiaires,*socio=nil *socio=nil qui correspondent à des activités*socio=rien telles que la gestion*socio=ec2 des externalités (la pollution*socio=et, par exemple*socio=rien), la réglementation*socio=et des monopoles*socio=ec1 et l'assurance*socio=uv1 sociale*socio=et (retraites*socio=ec1, allocations*socio=et de chômage*socio=ec1). Ici non plus, la question*socio=rien n'est*socio=rien pas de savoir*socio=rien si l'État*socio=ac doit intervenir, mais comment il peut le faire dans les *socio=rien meilleures conditions,*socio=nil *socio=nil notamment sous la forme*socio=rien de partenariats*socio=uv3 faisant appel*socio=rien au marché*socio=ec1 et à la société*socio=ac civile*socio=et pour que ces services*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 soient effectivement assurés. Les États*socio=ac dotés d'une grande*socio=rien capacité*socio=uv3 d'action*socio=et peuvent également assurer des fonctions*socio=rien d'une nature*socio=rien plus interventionniste en s'attaquant, par exemple*socio=rien, au problème*socio=uv4 de l'absence*socio=rien de certains marchés*socio=ec1 par une meilleure*socio=rien coordination*socio=uv3. Ce que font les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien provoque un*socio=rien regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=uv1 pour le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans la promotion*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 au moyen*socio=rien d'une politique*socio=et industrielle*socio=ec1 et financière*socio=ec1 volontariste. Faire concorder rôle*socio=rien et capacité*socio=uv3, ce n 1 est*socio=rien pas seulement voir ce que l'État*socio=ac doit faire mais aussi comment il doit procéder. Repenser l'État*socio=ac, cela veut dire aussi développer les moyens*socio=ec1 existants*socio=rien ou en rechercher d'autres pour rendre son action*socio=et plus efficace*socio=uv4. Par exemple*socio=rien: Dans la plupart*socio=rien des économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2, la mission*socio=rien de contrôle*socio=uv3 et de réglementation*socio=et de l'État*socio=ac est*socio=rien aujourd'hui plus vaste*socio=rien et plus complexe que jamais, s'étendant à des *socio=rien domaines nouveaux,*socio=nil *socio=nil tels que l'environnement*socio=et et le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, et continuant à porter sur*socio=rien d'autres, plus traditionnels*socio=rien, comme les monopoles*socio=ec1. La réglementation*socio=et doit être*socio=rien conçue en fonction*socio=rien tant des moyens*socio=ec1 des organismes_publics*socio=ac chargés de son application*socio=rien que de la complexité*socio=rien des marchés*socio=ec1, et elle doit davantage mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien la responsabilité*socio=uv1 personnelle. Si l'État*socio=ac conserve *socio=rien un rôle clé *socio=nil dans la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 de base*socio=rien (éducation*socio=et, santé*socio=et, infrastructure*socio=ec1), rien*socio=rien ne prouve qu'il doit forcément les assurer seul*socio=rien ou même avec d'autres. En matière*socio=rien de prestation*socio=et, de Financement*socio=ec1 et de réglementation*socio=et de ces services*socio=ec1, il doit faire des choix*socio=uv1 fondés sur*socio=rien les forces*socio=uv1 *socio=rien relatives du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de la société*socio=ac civile*socio=et et des organismes_publics*socio=ac. Dans la protection*socio=et des plus vulnérables*socio=uv2, les pays*socio=ac doivent faire une distinction*socio=rien plus nette*socio=rien entre "assurance*socio=uv1" et "aide*socio=uv1". L'assurance*socio=uv1, contre le chômage*socio=ec1 conjoncturel*socio=et, par exemple*socio=rien, vise à atténuer les variations*socio=rien de revenu*socio=ec1 des ménages*socio=ac tout au long*socio=rien des *socio=rien inévitables aléas *socio=nil d'une économie_de_marché*socio=ec1. L'aide_sociale*socio=et, sous forme*socio=rien de programmes*socio=et de *socio=ec1 rémunération alimentaire du*socio=rien travail *socio=nil ou de subvention*socio=ec1 du*socio=rien prix*socio=ec1 *socio=rien du pain,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil vise à fournir une assistance*socio=uv1 minimum*socio=rien aux plus démunis*socio=uv2. Revivifier l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac. Retonifier l'État*socio=ac, c'est*socio=rien le *socio=rien second volet,*socio=nil *socio=nil tout aussi crucial*socio=rien, de la stratégie*socio=et de réforme*socio=et. La *socio=rien troisième partie du Rapport lui*socio=nil est *socio=nil consacrée. Le thème*socio=rien qui y est*socio=rien développé*socio=uv4 est*socio=rien qu'une amélioration*socio=uv1 de cette nature*socio=rien passe nécessairement par une modification*socio=rien des facteurs*socio=rien qui influent sur*socio=rien le comportement*socio=rien de l'État*socio=ac et des institutions*socio=ac. Améliorer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et n'est*socio=rien pas *socio=rien chose facile.*socio=nil Les*socio=nil modestes succès*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil et les nombreux*socio=rien échecs*socio=uv1, enregistrés par l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien au cours*socio=rien des dernières*socio=rien décennies*socio=te montrent à quel point*socio=rien le problème*socio=uv4 est*socio=rien autant affaire*socio=ec1 de changement*socio=uv3 de motivations que de formation*socio=et et de ressources*socio=ec1. Il s'agit essentiellement de trouver des règles*socio=et et des normes*socio=et qui incitent les organismes_publics*socio=ac et les agents*socio=ac de l'État*socio=ac à agir pour le bien_commun*socio=uv2, tout en limitant l'arbitraire*socio=uv4. À cette fin*socio=rien, les moyens*socio=ec1 suivants*socio=rien pourront être*socio=rien utilisés: - Règles*socio=et et garde-fous*socio=uv. L'existence*socio=rien de mécanismes*socio=rien permettant de faire prévaloir le droit*socio=uv1 - l'indépendance*socio=uv1 de la justice*socio=et en *socio=rien est un -*socio=nil est une*socio=nil condition préalable *socio=nil à tout développement_durable*socio=uv4. Accompagnés d'une *socio=rien bonne séparation des*socio=nil pouvoirs*socio=et *socio=nil et de la présence*socio=rien d'organismes*socio=ac de contrôle*socio=uv3, ces mécanismes*socio=rien permettent aussi de limiter*socio=rien l'arbitraire*socio=uv4. - Pression*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1. La compétition*socio=uv3 peut être*socio=rien interne*socio=te à la fonction_publique*socio=et par un*socio=rien recrutement*socio=ec1 fondé sur*socio=rien le mérite*socio=rien. La concurrence*socio=ec1 peut aussi être*socio=rien le *socio=rien fait du secteur_privé*socio=et national*socio=te,*socio=nil *socio=nil en permettant la sous-traitance*socio=ec1 et en autorisant les entreprises*socio=ac à disputer le marché*socio=ec1 de certains services*socio=ec1 aux administrations_publiques*socio=ac. Enfin, elle peut venir des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, à travers*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et le poids*socio=rien des obligations*socio=uv1 sur*socio=rien les décisions*socio=rien d'ordre*socio=rien budgétaire*socio=et. - Consultation*socio=uv1 et partenariat*socio=uv3. Dans une société_moderne*socio=uv2, l'ouverture*socio=uv3 et la transparence*socio=uv3 peuvent être*socio=rien obtenues par des moyens*socio=ec1 multiples*socio=rien et variés: chambres_de_commerce*socio=ec1 et d'industrie*socio=ec1, groupes*socio=rien interactifs et associations*socio=ac de consommateurs*socio=ac, pour n'en citer que quelques-uns. Une institutionnalisation des relations_de_travail*socio=ec1 avec les groupes*socio=rien de proximité*socio=rien peut aider à rendre l'action*socio=et de l'État*socio=ac plus efficace*socio=uv4 en faisant participer davantage les citoyens*socio=ac à la formulation*socio=rien des *socio=et politiques gouvernementales.*socio=nil *socio=nil Quant aux partenariats*socio=uv3 entre *socio=rien différents niveaux d'*socio=nil administrations*socio=ac *socio=nil et avec des organisations_internationales*socio=te, ils peuvent faciliter la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et à l'échelle*socio=rien locale*socio=te et mondiale*socio=te. Ces trois aspects*socio=rien sont au coeur*socio=rien de la *socio=rien troisième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil qui commence par examiner les éléments*socio=rien constituant la clé*socio=rien de voûte d'un*socio=rien secteur_public*socio=et plus efficace*socio=uv4 (chapitre*socio=rien 5). L'accent*socio=rien y est*socio=rien mis sur*socio=rien les règles*socio=et et les formes*socio=rien de concurrence*socio=ec1 propres*socio=rien à renforcer les trois *socio=rien grands piliers *socio=nil que sont l'élaboration*socio=rien des politiques*socio=et, la prestation*socio=et des services*socio=ec1 et la fonction_publique*socio=et, âme du*socio=rien secteur_public*socio=et. Mais, pour que l'État*socio=ac gagne en crédibilité - et donc en capacité*socio=uv3 - aux yeux*socio=rien des citoyens*socio=ac, l'histoire*socio=te nous apprend qu'il faut trouver les moyens*socio=ec1 d'empêcher l'arbitraire*socio=uv4. Ces questions*socio=rien font l'objet*socio=rien *socio=rien du chapitre *socio=nil 6, qui analyse*socio=rien le système_constitutionnel*socio=et de contre-pouvoirs*socio=et dans la structure*socio=ec1 de l'État*socio=ac ainsi que les meilleurs*socio=rien moyens*socio=ec1 de lutter contre l'arbitraire*socio=uv4 et la corruption*socio=uv1. Cette stratégie*socio=et à *socio=rien double volet *socio=nil se complète d'une *socio=rien troisième dimension.*socio=nil *socio=nil Il s'agit de l'action*socio=et à entreprendre pour rendre l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac plus ouvert*socio=rien et plus réceptif. En effet*socio=rien, un*socio=rien État*socio=ac distant*socio=rien, impérieux*socio=rien et opaque risque*socio=uv4 bien*socio=rien plus de sombrer dans la spirale*socio=rien de l'arbitraire*socio=uv4 et de l'effort*socio=uv1 stérile*socio=rien. Le chapitre*socio=rien 7 considère les avantages*socio=rien d'un*socio=rien État*socio=ac plus proche de ses administrés*socio=rien et d'un*socio=rien plus *socio=rien grand rôle des*socio=nil citoyens*socio=ac *socio=nil dans l'élaboration*socio=rien et la mise en ouvre des *socio=et politiques publiques.*socio=nil *socio=nil On y montrera comment la décentralisation*socio=et, c'est-à-dire le transfert*socio=rien de compétences*socio=uv3 et de ressources*socio=ec1 aux collectivités_locales*socio=ac, peut y contribuer lorsqu'elle *socio=rien est bien *socio=nil menée. Enfin, le chapitre*socio=rien 8 vient rappeler que, de plus en plus, la conduite*socio=rien d'une action*socio=et commune*socio=uv2 oblige à regarder par-delà les frontières*socio=te. On y verra comment les pays*socio=ac peuvent et doivent coopérer pour répondre à des besoins*socio=uv1 qui, bien*socio=rien qu'apparus au niveau*socio=rien national*socio=te, ne peuvent être*socio=rien satisfaits qu'au plan*socio=rien international*socio=te. La stratégie*socio=et à suivre: engager des réformes*socio=et et en maintenir le cap. Parler d'une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien pour rendre l'État*socio=ac plus efficace*socio=uv4 est*socio=rien une chose*socio=rien, l'appliquer en est*socio=rien une autre. Ce qui rend difficile*socio=rien la tâche*socio=rien des réformateurs*socio=uv, ce n'est*socio=rien pas seulement qu'il leur faudra élaborer de bonnes*socio=rien réformes*socio=et, mais aussi qu'il leur faudra combattre*socio=rien la sourde*socio=rien opposition de tous ceux qui, par intérêt*socio=uv1 personnel*socio=rien, sont profondément attachés au *socio=rien maintien du statu_quo*socio=et.*socio=nil L'*socio=nil adaptation*socio=uv3 du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et conduira à lui retirer quelques-unes de ses fonctions*socio=rien, dont certaines*socio=rien profitent à des "amis*socio=rien" puissants*socio=rien. Puis, lorsqu'il s'agira de renforcer cette capacité*socio=uv3 - *socio=rien second volet *socio=nil de la stratégie*socio=et de réforme*socio=et -, on aura tôt fait*socio=rien de constater que beaucoup ont intérêt*socio=uv1 à ce que l'État*socio=ac *socio=rien reste faible.*socio=nil *socio=nil Cela étant, les gouvernants*socio=rien ne manqueront pas de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil pour entreprendre des réformes*socio=et si d'importantes*socio=rien fractions de l'électorat doivent au total*socio=rien y gagner. Une crise*socio=uv2 ou une menace*socio=rien extérieure*socio=te crée parfois des *socio=rien conditions propices,*socio=nil *socio=nil et de bons*socio=rien dirigeants*socio=ac politiques*socio=et savent montrer beaucoup d'adresse*socio=rien pour élaborer des stratégies*socio=et qui permettront de dégager un*socio=rien consensus*socio=uv1 ou d'indemniser les perdants*socio=rien. Comment ouvrir la voie*socio=rien à une réforme*socio=et durable*socio=uv4 de l'État*socio=ac: c'est*socio=rien la question*socio=rien à laquelle la *socio=rien quatrième partie du Rapport *socio=nil tente de répondre (chapitre*socio=rien 9). On y constatera que des obstacles*socio=rien d'ordre*socio=rien essentiellement politique*socio=et et institutionnel*socio=et sont au *socio=rien coeur du problème*socio=uv4.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil dire qu'une refonte*socio=et des institutions*socio=ac risque*socio=uv4 d'être*socio=rien une entreprise*socio=ac de *socio=rien longue haleine.*socio=nil *socio=nil Mais des occasions*socio=rien de réforme*socio=et se présenteront, ou pourront être*socio=rien suscitées, et il faudra savoir*socio=rien les saisir. Enfin, le chapitre*socio=rien 10 montre ce que sont, pour chaque région*socio=te en développement*socio=uv3, les perspectives*socio=rien de changement*socio=uv3 et les réformes*socio=et à entreprendre. La route*socio=et sera difficile*socio=rien et devra épouser*socio=rien le terrain*socio=rien, mais la faillite*socio=ec1 de l'État*socio=ac crée une situation*socio=rien critique*socio=uv2 qui fait*socio=rien mieux mesurer les risques*socio=uv4 du*socio=rien statu_quo*socio=et. Chapitre*socio=rien 2. Recentrer*socio=rien l'État*socio=ac sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 de l'action*socio=et publique*socio=et. Les hommes*socio=ac sont impuissants*socio=rien pour assurer l'avenir*socio=te; les institutions*socio=ac seules*socio=rien fixent les destinées*socio=rien des peuples*socio=ac. Napoléon Ier, Séance *socio=rien impériale du 7*socio=nil juin *socio=nil 1815. Il y a 50 ans*socio=rien, la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te avait pris fin*socio=rien et la reconstruction*socio=uv3 était en cours*socio=rien dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Europe*socio=ac, en union_soviétique*socio=ac et au Japon*socio=ac. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 commençaient à se libérer du*socio=rien colonialisme et l'avenir*socio=te semblait riche*socio=uv2 de promesses*socio=rien. Les difficultés*socio=uv4 du*socio=rien développement_économique*socio=ec1 n'en étaient pas encore à nous obséder. Améliorer la vie*socio=uv1 des gens*socio=ac semblait *socio=rien être un objectif*socio=uv4 si*socio=nil aisé *socio=nil à atteindre: il suffirait d'y appliquer les idées*socio=rien, les compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien et les ressources*socio=ec1 qu'il fallait. Et c'est*socio=rien bien*socio=rien ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien - dans certains cas*socio=rien. Mais, dans d'autres, les progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien minces. Cinq*socio=rien décennies*socio=te d'efforts*socio=uv1 n'ont pas mis fin*socio=rien aux énormes*socio=rien disparités*socio=uv1 de qualité_de_vie*socio=uv1 qui existent encore dans le monde*socio=rien. Tant s'en faut, car, à certains égards*socio=rien, l'écart*socio=rien entre riches*socio=ac et pauvres*socio=uv2 s'est*socio=rien encore creusé. Les explications*socio=rien qui ont été*socio=rien données de ces énormes*socio=rien différences*socio=uv1 de niveau_de_vie*socio=uv1 ont changé au fil*socio=rien des ans*socio=rien. On a, pendant des siècles*socio=rien, considéré qu'il ne pouvait pas y avoir développement*socio=uv3 sans accès*socio=uv1 à des ressources_naturelles*socio=ec1, essentiellement sous forme*socio=rien de terres*socio=rien et de minéraux*socio=ec1. Une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Afrique*socio=ac, de l'Asie*socio=ac et de l'Amérique*socio=ac a été*socio=rien colonisée pour acquérir ces ressources*socio=ec1, et les pays*socio=ac se sont livré des guerres*socio=et pour cela. Puis on en est*socio=rien venu progressivement à penser que le capital*socio=ec1 physique*socio=rien - machines*socio=ec1 et équipement*socio=ec1 - représentait la *socio=rien clé du développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil terme *socio=nil "industrialisé" est*socio=rien devenu synonyme*socio=rien de "développé*socio=uv4". Mais, vers le milieu*socio=rien de notre siècle*socio=rien, les théoriciens*socio=ac de l'économie*socio=ec1 se sont rendu compte*socio=rien que même cette explication*socio=rien était trop simpliste*socio=rien. Au coeur*socio=rien des machines*socio=ec1 et des équipements*socio=ec1, il y avait la technologie*socio=ec1, c'est-à-dire *socio=rien du savoir *socio=nil et des idées*socio=rien. Mais personne*socio=rien ne pouvait expliquer simplement pourquoi la technologie*socio=ec1 s'est*socio=rien mieux développée*socio=uv4, et plus vite, dans *socio=rien certaines parties du monde *socio=nil que dans d'autres. On s'est*socio=rien depuis lors*socio=rien beaucoup penché sur*socio=rien d'autres facteurs*socio=rien, comme le capital*socio=ec1 humain*socio=uv3, pour essayer de trouver une solution*socio=rien à l'énigme*socio=rien. L'investissement*socio=ec1 dans les ressources_humaines*socio=ec1 *socio=rien est générateur de*socio=nil savoir *socio=nil et d'idées*socio=rien, et il accélère le rythme*socio=rien auquel les connaissances*socio=ec2 sont absorbées, diffusées et utilisées. Depuis les années*socio=rien 80, l'attention*socio=rien s'est*socio=rien *socio=rien portée sur le*socio=nil rôle des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil suivies pour expliquer pourquoi les pays*socio=ac accumulent du*socio=rien capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 et physique*socio=rien à des rythmes différents*socio=rien. Et cela a conduit à s'intéresser à la qualité*socio=rien des institutions*socio=ac. Des *socio=rien questions nouvelles,*socio=nil *socio=nil plus complexes, se sont posées. Quels sont les mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et les plus favorables*socio=ec2 au *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1?*socio=nil Quel*socio=nil est le*socio=nil rôle *socio=nil de l'État*socio=ac, à la fois*socio=rien comme *socio=rien intervenant direct *socio=nil (principalement comme prestataire*socio=ac de services*socio=ec1) et comme concepteur *socio=rien du cadre institutionnel*socio=et *socio=nil dans lequel fonctionnent les marchés*socio=ec1? Comment politiques*socio=et et institutions*socio=ac interagissent-elles dans le développement*socio=uv3? Il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 de pouvoir*socio=rien répondre à ces questions*socio=rien pour comprendre les *socio=rien causes profondes des*socio=nil différences*socio=uv1 *socio=nil de résultais de l'effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3 - et pour savoir*socio=rien pourquoi l'impact*socio=rien des réformes*socio=et économiques*socio=ec1 varie souvent tellement d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. Cela explique en partie*socio=rien, par exemple*socio=rien, pourquoi l'investissement*socio=ec1 et l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ont connu une reprise plus forte*socio=rien en Pologne*socio=ac qu'en Russie*socio=ac à la *socio=rien suite du passage *socio=nil de ces pays*socio=ac à l'économie_de_marché*socio=ec1. Cela aide*socio=uv1 aussi à comprendre pourquoi, dans beaucoup de pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac et d'amérique_latine*socio=ac, l'amélioration*socio=uv1 de la qualité_de_vie*socio=uv1 n'est*socio=rien pas à la mesure*socio=rien des promesses*socio=rien faites à l'époque*socio=te où ils s'engageaient, il y a dix ans*socio=rien, sur*socio=rien la voie*socio=rien des réformes*socio=et économiques*socio=ec1. L'adoption*socio=et de mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et qui rendent possible*socio=rien l'essor*socio=rien des marchés*socio=ec1 dépend pour beaucoup de l'État*socio=ac. C'est*socio=rien non seulement lui qui est*socio=rien l'arbitre *socio=rien du jeu,*socio=nil *socio=nil mais c'est*socio=rien encore lui qui, par sa *socio=rien propre activité économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil crée les conditions*socio=rien dans lesquelles devront opérer le secteur_privé*socio=et et le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Pour le meilleur*socio=rien comme pour le pire*socio=rien, c'est*socio=rien lui qui donne le ton. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil vise à démontrer, de *socio=rien façon empirique,*socio=nil *socio=nil qu'il faut recentrer*socio=rien notre *socio=rien réflexion sur la*socio=nil qualité des*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil et la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac - qu'il faut mettre les institutions*socio=ac au cour*socio=ac de notre dialogue*socio=uv1 sur*socio=rien le développement*socio=uv3. Trois séries d'observations*socio=ec2 récentes*socio=rien y concourent: Tout d'abord*socio=rien, l'analyse*socio=rien des données temporelles individuelles*socio=uv2 qui a été*socio=rien faire pour le *socio=rien présent Rapport.*socio=nil *socio=nil Ces données, qui portent sur*socio=rien 30 ans*socio=rien et 94 pays_industriels*socio=ec1 et pays_en_développement*socio=uv3, montrent que la politique*socio=et suivie et la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac influent directement sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et les autres indicateurs*socio=ec1 de la qualité_de_vie*socio=uv1, comme la mortalité*socio=et infantile*socio=uv. Ensuite, pour aller plus loin*socio=rien, une enquête*socio=ec2 a été*socio=rien réalisée, spécialement aux *socio=rien fins du présent Rapport,*socio=nil *socio=nil auprès de plus de 3 600 entreprises*socio=ac nationales*socio=te dans 69 pays*socio=ac (y compris les établissements*socio=rien locaux*socio=te affiliés*socio=rien à des sociétés*socio=ac internationales*socio=te). Ses résultats*socio=rien confirment pleinement que la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et a *socio=rien un impact majeur sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil et l'investissement*socio=ec1. Enfin, à partir des résultats*socio=rien de cette enquête*socio=ec2, on a cherché à montrer comment la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac agit non seulement sur*socio=rien le cadre*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1, mais aussi sur*socio=rien le *socio=rien contexte général du développement*socio=uv3 d'*socio=nil un pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Nous montrons ainsi que ces différences*socio=uv1 de capacité*socio=uv3 expliquent, pour une *socio=rien bonne part,*socio=nil *socio=nil pourquoi les taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 varient d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre. L'État*socio=ac, les institutions*socio=ac et le comportement*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Que fait*socio=rien l'État*socio=ac? En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il met en place*socio=rien les textes*socio=rien législatifs*socio=et et réglementaires*socio=et qui font *socio=rien partie intégrante du cadre institutionnel*socio=et d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil (figure 2:1). Avec les usages*socio=rien, ces règles*socio=et sont les normes*socio=et qui arbitrent les comportements*socio=rien humains*socio=uv2. Mais l'État*socio=ac ne se contente pas d'édicter et de faire respecter les règles*socio=et; il est*socio=rien aussi un*socio=rien acteur*socio=ac, et souvent un*socio=rien acteur*socio=ac majeur*socio=rien, *socio=rien du jeu économique*socio=ec1.*socio=nil Chaque*socio=nil jour,*socio=nil des*socio=nil organismes_publics*socio=ac *socio=nil investissent des ressources*socio=ec1, orientent le crédit*socio=ec1, passent des marchés*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 et négocient des contrats*socio=ec1, toutes choses*socio=rien qui 'Influent profondément sur*socio=rien le coût*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 ainsi que sur*socio=rien le comportement*socio=rien de l'économie*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. Bien*socio=rien menées, les activités*socio=rien de l'État*socio=ac peuvent accélérer le développement*socio=uv3. Mal*socio=rien menées, ce sera la stagnation*socio=ec2 ou, dans les *socio=rien cas extrêmes,*socio=nil *socio=nil la déliquescence économique*socio=ec1 et sociale*socio=et. L'État*socio=ac se trouve donc dans la situation*socio=rien singulière d'avoir à établir. par un*socio=rien processus*socio=te social*socio=et et politique*socio=et, les règles*socio=et qui seront applicables*socio=rien à tous, à commencer par lui. Il n'est*socio=rien pas difficile*socio=rien de trouver des *socio=rien exemples du pouvoir*socio=et *socio=nil dont dispose la *socio=et puissance publique *socio=nil pour améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 de chacun. Depuis les réseaux*socio=rien de distribution*socio=rien et d'évacuation*socio=rien des taux*socio=rien de la Rome antique jusqu'à l'éradication*socio=ec de la variole*socio=et au cours*socio=rien de ce siècle*socio=rien, on ne compte*socio=rien plus le nombre*socio=rien de succès*socio=uv1 remportés par l'État*socio=ac dans le domaine*socio=rien de la santé*socio=et et de la salubrité*socio=uv publiques*socio=et. Et, depuis longtemps, l'État*socio=ac contribue à des progrès*socio=uv1 *socio=rien décisifs sur le*socio=nil front du développement*socio=uv3 *socio=nil en pourvoyant aux besoins*socio=uv1 d'infrastructure*socio=ec1, de sécurité*socio=uv1 et de stabilité*socio=uv3 macroéconomique*socio=ec1 des pays*socio=ac. L'Internet*socio=ec1 n'est*socio=rien que la plus récente*socio=rien d'une longue*socio=rien lignée de remarquables*socio=rien avancées scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien rendues possibles*socio=rien par l'apport*socio=rien d'une aide*socio=uv1 opportune*socio=rien et substantielle*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et (encadré 2:1). Plusieurs siècles*socio=rien d'histoire*socio=te nous apprennent que l'État*socio=ac peut promouvoir le développement*socio=uv3 de plusieurs manières*socio=rien: - En créant *socio=rien un cadre macroéconomique*socio=ec1 *socio=nil et microéconomique qui incite à l'efficience*socio=uv3; En mettant en place*socio=rien l'infrastructure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et - droit_de_propriété*socio=ec1, paix*socio=uv1, ordre*socio=rien public*socio=et et réglementation*socio=et - qui encourage les investissements*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 et à long_terme*socio=rien; En prenant les *socio=rien dispositions nécessaires *socio=nil à la fourniture*socio=ec1 des services_de_santé*socio=et et d'éducation*socio=et de base*socio=rien, en veillant à la mise en place*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 nécessaire*socio=rien à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et en protégeant l'environnement*socio=et. Mais l'histoire*socio=te nous enseigne aussi que l'État*socio=ac peut avoir une action*socio=et très nocive*socio=rien: Si elles sont inadéquates*socio=rien, les règles*socio=et applicables*socio=rien peuvent avoir *socio=rien un effet dissuasif sur la*socio=nil formation*socio=et de*socio=nil richesse*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ainsi, l'État*socio=ac peut pénaliser la richesse*socio=ec1 privée*socio=et en faussant les prix*socio=ec1 - par une surévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1, par exemple*socio=rien, ou par la création*socio=rien d'offices*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 des produits*socio=ec agricoles*socio=ec1 qui taxent*socio=et la production*socio=ec1 sans réelle*socio=ec2 contrepartie*socio=rien. Même lorsque les règles*socio=et sont intrinsèquement bonnes*socio=rien, les administrations*socio=ac - et leurs employés*socio=ac - peuvent parfois les appliquer de façon*socio=rien préjudiciable*socio=et. Cela pourra induire, par exemple*socio=rien, un*socio=rien coût*socio=ec1 de transaction*socio=ec1 très élevé*socio=uv4 qui devra être*socio=rien supporté, sous forme*socio=rien de *socio=rien formalités administratives *socio=nil et de pots-de-vin*socio=ec, par ceux qui souhaitent créer ou restructurer une entreprise*socio=ac. Mais c'est*socio=rien en suscitant l'incertitude*socio=uv3 que l'État*socio=ac peut probablement causer le plus de tort*socio=rien. S'il ne cesse de changer les règles*socio=et, ou s'il ne précise*socio=rien pas le sens*socio=rien de celles sur*socio=rien lesquelles il réglera lui-même sa conduite*socio=rien, les entreprises*socio=ac et les particuliers*socio=rien ne pourront pas savoir*socio=rien si ce qui est*socio=rien profitable*socio=uv4 et légal*socio=et aujourd'hui le sera encore demain*socio=rien. Ils chercheront à se prémunir contre un*socio=rien avenir*socio=te incertain*socio=rien par des moyens*socio=ec1 coûteux*socio=ec2, en passant dans le secteur*socio=rien de l'économie*socio=ec1 informelle*socio=uv2, par exemple*socio=rien, ou en plaçant leurs capitaux*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, bref*socio=rien, en adoptant des comportements*socio=rien qui font obstacle*socio=rien au développement*socio=uv3. La croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et l'État*socio=ac. Pour juger de l'impact*socio=rien énorme*socio=rien que peut avoir l'État*socio=ac sur*socio=rien le développement*socio=uv3, il suffit de comparer les performances*socio=uv3 économiques*socio=ec1 contrastées des pays_en_développement*socio=uv3 d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et de ceux d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. En 1960, le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien dépassait à peine celui de l'Afrique*socio=ac. Les dépenses_publiques*socio=et étaient d'un*socio=rien *socio=rien volume comparable,*socio=nil *socio=nil même si leur composition*socio=rien ne l'était pas, puisque les *socio=ac gouvernements africains *socio=nil consacraient déjà davantage de leurs ressources*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, principalement à l'emploi*socio=ec1 public*socio=et. Au milieu*socio=rien des années*socio=rien 90, les revenus*socio=ec1, en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, étaient cependant plus de *socio=rien cinq fois supérieurs *socio=nil à ce qu'ils étaient en Afrique*socio=ac. Et, rapportée au PIB*socio=ec1, la consommation*socio=ec1 des administrations_publiques*socio=ac africaines*socio=te était montée en flèche au point*socio=rien de représenter une fois*socio=rien et demie*socio=rien celle de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. Les raisons*socio=rien de ces disparités*socio=uv1 sont complexes, mais on estime*socio=rien généralement que le *socio=rien meilleur bilan *socio=nil de l'action*socio=et de l'État*socio=ac en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien - les limites*socio=rien qu'il a su fixer à sa propre*socio=rien croissance*socio=uv3, la qualité*socio=rien des politiques*socio=et qu'il a adoptées et l'efficacité*socio=uv3 dont il a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 dans la fourniture*socio=ec1 des services*socio=ec1 - a puissamment contribué à creuser l'écart*socio=rien enregistré dans la qualité_de_vie*socio=uv1 du*socio=rien citoyen*socio=et moyen*socio=rien entre ces deux *socio=rien parties du monde *socio=nil (figure 2:2). Pour juger de l'effet*socio=rien que les dimensions*socio=rien de l'État*socio=ac ont sur*socio=rien la croissance*socio=uv3, il n'est*socio=rien pas inutile*socio=rien de faire une distinction*socio=rien entre la consommation_publique*socio=et et l'investissement_public*socio=et (encadré 2:2). Là où la *socio=rien première est très*socio=nil élevée*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil on a généralement constaté qu'elle freinait la croissance*socio=uv3, agissant comme une taxe*socio=et qui frapperait l'ensemble*socio=rien des citoyens*socio=ac, sans *socio=rien grande contrepartie.*socio=nil *socio=nil Par contre, certaines*socio=rien dépenses_publiques*socio=et d'investissement*socio=ec1, notamment d'infrastructure*socio=ec1, ont généralement *socio=rien un effet positif*socio=uv4 sur la*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil en cela notamment qu'elles augmentent la rentabilité*socio=ec1 des opérations*socio=rien privées*socio=et. Le tableau*socio=rien se complique *socio=rien du fait que*socio=nil certaines dépenses_publiques*socio=et de*socio=nil consommation*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme les salaires*socio=ec1 des enseignants*socio=ac ou les achats*socio=ec1 de médicaments, peuvent améliorer la qualité_de_vie*socio=uv1 et même accroître la productivité*socio=uv de l'investissement*socio=ec1. Réduire la consommation*socio=ec1 de *socio=rien manière inconsidérée *socio=nil pour stimuler un*socio=rien investissement*socio=ec1, non moins considéré, n'est*socio=rien manifestement pas la réponse*socio=rien. Mais même les instruments*socio=rien qui permettent de serrer au plus près les dimensions*socio=rien de l'État*socio=ac ne donnent qu'une *socio=rien vision partielle des*socio=nil choses.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a vu plus haut*socio=rien, l'État*socio=ac joue aussi *socio=rien un rôle moteur*socio=uv4 *socio=nil dans la *socio=rien création du cadre institutionnel*socio=et plus*socio=nil large *socio=nil dont dépendront les comportements*socio=rien, c'est-à-dire du*socio=rien régime*socio=et d'incitations*socio=uv3 qui déterminera la réponse*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1. Le *socio=rien bon fonctionnement du secteur_privé*socio=et *socio=nil dépendra directement de la fiabilité*socio=uv1 et de l'efficacité*socio=uv3 de règles*socio=et et de normes*socio=et telles que l'état*socio=ac de droit*socio=uv1 et la protection*socio=et de la propriété*socio=ec1. Il y a très peu de chances*socio=rien que ces effets*socio=rien positifs*socio=uv4 (ou négatifs*socio=rien), produits*socio=ec de la qualité*socio=rien de la gestion_publique*socio=et, apparaissent *socio=rien un jour *socio=nil dans les comptes*socio=rien de la nation*socio=te. L'analyse*socio=rien que nous développons ici porte*socio=rien à la *socio=rien fois sur la*socio=nil nature et*socio=nil sur la*socio=nil qualité *socio=nil de l'action*socio=et de l'État*socio=ac en examinant tant les politiques*socio=et appliquées que la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et. La figure 5 *socio=rien du Sommaire *socio=nil a montré l'effet*socio=rien de ces deux *socio=rien facteurs sur la*socio=nil croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 pour*socio=nil un large échantillon de*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil et de pays_en_développement*socio=uv3 au cours*socio=rien des trois dernières*socio=rien décennies*socio=te. Dans les pays*socio=ac où la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac *socio=rien est faible *socio=nil et la politique*socio=et peu satisfaisante*socio=uv4, le revenu*socio=ec1 par personne*socio=rien n'a augmenté que d'environ 112% par an*socio=rien. Par contre, dans les pays*socio=ac où cette capacité*socio=uv3 *socio=rien est forte *socio=nil et la politique*socio=et solide*socio=rien, l'augmentation*socio=ec2 a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de quelque 3% par an*socio=rien. Sur*socio=rien une période*socio=te de 30 ans*socio=rien, ces différences*socio=uv1 de croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 ont eu une *socio=rien incidence considérable sur la*socio=nil qualité_de_vie*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Ainsi, le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien par habitant*socio=ac d'un*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et et à politique*socio=et génératrice*socio=rien de distorsions*socio=uv4 ne serait passé*socio=rien, à prix*socio=ec1 constants*socio=te, que de 600 dollars*socio=ec1 (dollars*socio=ec1 internationaux*socio=te PPA) en 1965 à 678 dollars*socio=ec1 30 ans*socio=rien plus tard. Par contre, ce même revenu*socio=ec1 aurait plus que doublé, pour atteindre 1 456 dollars*socio=ec1 à prix*socio=ec1 constants*socio=te, dans un*socio=rien pays*socio=ac à forte*socio=rien capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et et à politique*socio=et solide*socio=rien. Et beaucoup de pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont fait*socio=rien encore mieux. À elle seule*socio=rien, une bonne*socio=rien politique*socio=et peut permettre d'améliorer les résultats*socio=rien. Mais ses effets*socio=rien sont amplifiés quand la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et est*socio=rien également plus élevée*socio=uv4 - quand les politiques*socio=et et les programmes*socio=et sont appliqués de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et que les particuliers*socio=rien et les investisseurs*socio=ac doutent moins de la continuité*socio=uv1 de la ligne*socio=rien suivie par le gouvernement*socio=ac. Ainsi, de solides*socio=rien politiques*socio=et, comme celles que pratiquent depuis quelque temps*socio=rien beaucoup de pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac et d'Afrique*socio=ac, auraient pour effet*socio=rien d'augmenter la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac d'environ 1,4% par an*socio=rien. Un*socio=rien pays*socio=ac dans cette situation*socio=rien, parti*socio=et d'un*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de 600 dollars*socio=ec1 en 1965, aurait vu ce chiffre passer à quelque 900 dollars*socio=ec1 au bout*socio=rien de 30 ans*socio=rien. Mais l'augmentation*socio=ec2 serait encore plus forte*socio=rien si ces politiques*socio=et s*socio=rien;2ccompagnaient d'une solide*socio=rien capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et. Les réformateurs*socio=uv doivent donc en conclure qu'ils ne peuvent se contenter d'améliorer la politique*socio=et du*socio=rien pays*socio=ac; il leur faut aussi chercher les moyens*socio=ec1 de renforcer le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et dans lequel doit s'inscrire cette politique*socio=et. Pour importante*socio=rien que soit la croissance*socio=uv3 du*socio=rien revenu*socio=ec1, elle n'est*socio=rien qu'une *socio=rien mesure du bien-être*socio=uv1 *socio=nil parmi d'autres. Souhaitant nous intéresser à toute la gamme*socio=rien de facteurs*socio=rien qui améliorent ou aggravent les conditions_de_vie*socio=uv1, nous estimons que le bilan*socio=rien de l'action*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac devrait aussi s'apprécier en fonction*socio=rien d'autres critères*socio=rien de bien-être*socio=uv1, comme la mortalité*socio=et infantile*socio=uv. Et celle-ci diminue lorsque l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et *socio=rien est solide,*socio=nil *socio=nil car il améliore les résultats*socio=rien obtenus pour *socio=rien un volume *socio=nil donné de dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et. Ainsi, la qualité_de_vie*socio=uv1 en général*socio=rien ne dépend pas *socio=rien uniquement du rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais aussi de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac. Cela explique pourquoi, à revenu*socio=ec1 égal*socio=rien, on constate de telles disparités*socio=uv1 dans les indicateurs*socio=ec1 de qualité_de_vie*socio=uv1 - pourquoi, à Sri Lanka, par exemple*socio=rien, le taux*socio=rien de mortalité*socio=et infantile*socio=uv n'était que de 18 pour 1000 (naissances*socio=et vivantes), alors qu'il était nettement supérieur*socio=rien dans d'autres pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac plus élevé*socio=uv4 (67 pour 1000 en Égypte*socio=ac et 68 pour 1000 au Maroc*socio=ac, par exemple*socio=rien). Le montant*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 sociales*socio=et et le soin*socio=rien apporté aux services*socio=ec1 offerts*socio=rien changent beaucoup les choses*socio=rien. Comprendre la notion*socio=rien de capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et: le point*socio=rien de vue*socio=rien de l'investisseur*socio=ac privé*socio=et. Comme on l'a déjà vu dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil la*socio=nil capacité*socio=uv3 d'*socio=nil action*socio=et *socio=nil de l'État*socio=ac c'est*socio=rien non seulement son aptitude*socio=uv3 à promouvoir des actions*socio=et d'intérêt_collectif*socio=uv2, mais aussi à établir les règles*socio=et qui sous-tendent les marchés*socio=ec1 et leur permettent de fonctionner. Si des arrangements*socio=et de nature*socio=rien privée*socio=et peuvent parfois venir compléter les régimes*socio=et de la propriété*socio=ec1 et des contrats*socio=ec1, ils ne peuvent pas, à eux seuls*socio=rien, servir de base*socio=rien au développement*socio=uv3 des marchés*socio=ec1. L'État*socio=ac ne doit pas, *socio=rien bien sûr,*socio=nil *socio=nil se contenter de fixer des règles*socio=et solides*socio=rien; il lui faut aussi veiller à ce qu'elles soient appliquées systématiquement et faire en sorte*socio=rien que les acteurs*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et - entreprises*socio=ac, travailleurs*socio=ac, associations*socio=ac professionnelles*socio=ec1 ne vivent pas dans la crainte*socio=rien de les voir changer *socio=rien du jour au*socio=nil lendemain.*socio=nil *socio=nil Lorsque l'État*socio=ac change*socio=rien de règles*socio=et fréquemment et inopinément, il les applique de façon*socio=rien arbitraire*socio=uv4 ou annonce des changements*socio=uv3 qui restent lettre morte, il perd toute crédibilité et les marchés*socio=ec1 en souffrent. Dans quelle mesure*socio=rien les gouvernements*socio=ac réussissent-ils à fixer des règles*socio=et suffisamment fiables*socio=rien pour nourrir le développement*socio=uv3 des marchés*socio=ec1? On manque*socio=rien d'éléments*socio=rien pour apprécier concrètement la situation*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, la fiabilité*socio=uv1 *socio=rien est chose délicate *socio=nil à mesurer: la perception qu'on en a est*socio=rien tout aussi importante*socio=rien que les faits*socio=rien. À *socio=rien première vue,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil on serait tenté de penser que la fréquence des changements*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac *socio=rien est un bon indicateur *socio=nil de l'incertitude*socio=uv3 qui *socio=rien pèse sur les*socio=nil règles*socio=et du marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et donc de la confiance*socio=uv1 dont jouit l'État*socio=ac dans un*socio=rien pays*socio=ac donné. Et pourtant, les entreprises*socio=ac thaïlandaises consultées estimaient que le cadre*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1 était relativement stable*socio=uv4 en dépit*socio=rien de *socio=rien nombreux coups d'*socio=nil État*socio=ac et*socio=nil changements*socio=uv3 de*socio=nil gouvernement*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Mais le contraire*socio=rien peut être*socio=rien tout aussi vrai*socio=rien, alors que le gouvernement*socio=ac ne change*socio=rien pas. Ainsi, les entreprises*socio=ac péruviennes faisaient état*socio=ac d'une crise*socio=uv2 de confiance*socio=uv1 dans les années*socio=rien 80, car les règles*socio=et étaient préparées à la hâte, appliquées par décret*socio=et, présidentiel et souvent abrogées peu de *socio=rien temps après.*socio=nil *socio=nil On pourrait penser que le degré*socio=rien de corruption*socio=uv1 serait aussi *socio=rien un bon indicateur *socio=nil de crédibilité de l'État*socio=ac. Mais, comme pour l'instabilité*socio=uv3 politique*socio=et, une simple*socio=rien évaluation*socio=ec2 de la corruption*socio=uv1 risque*socio=uv4 de manquer de pertinence*socio=rien aux yeux*socio=rien des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac. En effet*socio=rien, si *socio=rien certaines formes de*socio=nil corruption*socio=uv1 *socio=nil impliquent beaucoup d'incertitude*socio=uv3 et de risques*socio=uv4, d'autres peuvent être*socio=rien plus prévisibles*socio=uv4 et s'apparentent davantage à un*socio=rien "coup*socio=rien de pouce". Pour reprendre les propos*socio=rien d'un*socio=rien chef*socio=rien d'entreprise*socio=ac, "il y a deux types de corruption*socio=uv1. Le *socio=rien premier est *socio=nil celui où vous payez et vous obtenez ce que vous voulez. Le *socio=rien second est *socio=nil aussi celui où vous payez, mais où vous passez ensuite des nuits blanches à vous demander si tout se déroulera comme prévu ou si quelqu'un*socio=rien ne va pas plutôt vous faire chanter". C'est*socio=rien pourquoi le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de comprendre les problèmes*socio=uv4 qui freinent le développement*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et est*socio=rien d'interroger les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac eux-mêmes. À cette fin*socio=rien, une grande*socio=rien enquête*socio=ec2 sur*socio=rien le secteur_privé*socio=et a été*socio=rien organisée à l'occasion*socio=rien *socio=rien du présent Rapport.*socio=nil *socio=nil Il s'agissait de rendre compte*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des incertitudes*socio=uv3 auxquelles sont exposés les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac et d'établir une *socio=rien mesure globale *socio=nil de la confiance*socio=uv1 qu'inspirent les règles*socio=et dans un*socio=rien pays*socio=ac donné. Les réponses obtenues montrent que, sur*socio=rien ce plan*socio=rien, l'État*socio=ac est*socio=rien très mal*socio=rien noté par les investisseurs*socio=ac privés*socio=et dans beaucoup de pays*socio=ac. Crédibilité: comment les investisseurs*socio=ac privés*socio=et jugent l'État*socio=ac. L'enquête*socio=ec2 réalisée dans le secteur_privé*socio=et portait sur*socio=rien 69 pays*socio=ac et plus de 3 600 entreprises*socio=ac. On demandait aux chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac de donner leur point*socio=rien de *socio=rien vue sur différents aspects du cadre institutionnel*socio=et *socio=nil de leur pays*socio=ac, et notamment sur*socio=rien la sécurité*socio=uv1 des biens*socio=ec1, la prévisibilité des règles*socio=et et des politiques*socio=et, la fiabilité*socio=uv1 du*socio=rien judiciaire*socio=et, les problèmes*socio=uv4 posés par la corruption*socio=uv1 et les pouvoirs*socio=et discrétionnaires dans l'administration*socio=et, et les perturbations*socio=ec2 provoquées par les changements*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac. L'incertitude*socio=uv3 tient parfois à l'instabilité*socio=uv3 des règles*socio=et auxquelles les entreprises*socio=ac sont assujetties. Deux indicateurs*socio=ec1 clés*socio=rien ont *socio=rien été retenus *socio=nil à cet effet*socio=rien: Prévisibilité des règles*socio=et: Dans quelle mesure*socio=rien les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac doivent-ils compter avec des changements*socio=uv3 inattendus*socio=rien de règles*socio=et et de politiques*socio=et, sur*socio=rien lesquels ils n'ont pas été*socio=rien consultés? - L'enquête*socio=ec2 montre que, dans *socio=rien certaines parties du monde,*socio=nil les*socio=nil chefs*socio=ac d'*socio=nil entreprise*socio=ac *socio=nil vivent dans la peur constante*socio=rien d'un*socio=rien changement*socio=uv3 de cap. Dans la Communauté*socio=ac des États*socio=ac indépendants*socio=rien (CEI), près de 80% des chefs*socio=ac d'entreprises*socio=ac interrogés indiquent devoir*socio=rien faire face*socio=rien à des modifications*socio=rien imprévisibles*socio=uv4 des règles*socio=et et des politiques*socio=et, ce qui leur crée7 de grosses*socio=rien difficultés*socio=uv4. Dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te (PECO), en amérique_latine*socio=ac et en Afrique*socio=ac, près de 60% des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac expriment le même grief*socio=et. Par contre, dans les pays_industriels*socio=ec1 ainsi qu'en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te et du*socio=rien Sud-est, ils ne sont plus qu'environ 30% à se plaindre de ce problème*socio=uv4 (graphique*socio=rien en haut*socio=rien et à gauche de la figure 2:3). L'imprévisibilité*socio=uv des changements*socio=uv3 de règles*socio=et tient, dans une *socio=rien grande mesure,*socio=nil au*socio=nil fait *socio=nil que les entreprises*socio=ac ne participent pratiquement pas aux mécanismes*socio=rien de décision*socio=rien; il arrive même qu'elles ne soient pas informées au préalable*socio=rien de *socio=rien modifications importantes.*socio=nil Ce*socio=nil problème*socio=uv4 semble*socio=nil être particulièrement*socio=nil grave *socio=nil dans la CEI, dans les PECO et en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, alors que les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac (même les petits*socio=rien) des pays*socio=ac d'Asie*socio=ac s'estiment bien*socio=rien informés - mieux même que leurs homologues des pays_industriels*socio=ec1. L'enquête*socio=ec2 fait*socio=rien aussi ressortir - chose*socio=rien, somme*socio=rien toute, assez peu surprenante*socio=rien - que les petites*socio=rien entreprises*socio=ac sont généralement moins au courant*socio=te de la préparation*socio=rien de *socio=rien nouveaux textes *socio=nil et qu'elles y prennent moins part*socio=rien, de sorte*socio=rien qu'elles se trouvent moins protégées*socio=rien contre d'éventuels*socio=rien changements*socio=uv3 de cap. Perception de la stabilité_politique*socio=et: Les changements*socio=uv3 (constitutionnels*socio=et ou inconstitutionnels) de gouvernement*socio=ac s'accompagnent-ils habituellement d'un*socio=rien *socio=rien retournement complet de*socio=nil politique*socio=et susceptible *socio=nil d'avoir des *socio=rien conséquences graves *socio=nil pour le secteur_privé*socio=et? - Dans beaucoup de régions*socio=te, les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac estiment que l'ancrage *socio=rien du cadre institutionnel*socio=et n'*socio=nil est *socio=nil pas assez solide*socio=rien pour supporter, sans trop de perturbations*socio=ec2, des changements*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac. Dans la CEI, en Afrique*socio=ac et au Moyen-orient*socio=ac, plus de 60% d'entre eux disent vivre*socio=rien dans la crainte*socio=rien des changements*socio=uv3 de gouvernement*socio=ac et des conséquences*socio=rien douloureuses de la refonte*socio=et des politiques*socio=et dont ils s'accompagnent habituellement (graphique*socio=rien en haut*socio=rien et à droite*socio=et de la figure 2:3). L'incertitude*socio=uv3 peut moins tenir aux règles*socio=et elles-mêmes qu'à la manière*socio=rien dont elles sont appliquées. Les indicateurs*socio=ec1, ici, étaient les suivants*socio=rien: Atteinte à la sécurité*socio=uv1 des personnes*socio=ac et des biens*socio=ec1: Les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac savent-ils pouvoir*socio=rien compter sur*socio=rien les pouvoirs_publics*socio=et pour les protéger, eux et leurs biens*socio=ec1, contre des actes criminels*socio=rien, et estiment-ils que le vol et les autres formes*socio=rien de délinquance constituent des problèmes*socio=uv4 graves*socio=rien pour leurs activités*socio=rien? - Les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil se plaignent de l'absence*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et la plus élémentaire pour une économie_de_marché*socio=ec1. Un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien, la criminalité et le vol sont cités comme étant des problèmes*socio=uv4 graves*socio=rien qui augmentent substantiellement les charges*socio=rien obligées des entreprises*socio=ac. Certains pays*socio=ac paraissent souffrir d'un*socio=rien vide institutionnel*socio=et *socio=rien total propice *socio=nil à la criminalité et à la violence*socio=uv et, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil à l'insécurité*socio=uv1 des biens*socio=ec1. En Amérique*socio=ac. latine, en Afrique*socio=ac, dans la CEI et les PECO, près, de 80% des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac disent ne pas pouvoir*socio=rien compter sur*socio=rien les *socio=et autorités publiques *socio=nil pour les protéger, dans leur personne*socio=rien et leurs biens*socio=ec1, contre la criminalité (graphique*socio=rien au milieu*socio=rien et à gauche de la figure 2:3). Imprévisibilité*socio=uv de la justice*socio=et: La justice*socio=et applique-t-elle la loi*socio=et de façon*socio=rien arbitraire*socio=uv4, et cette imprévisibilité*socio=uv est-elle une entrave à l'activité*socio=rien des entreprises*socio=ac? - Un*socio=rien *socio=et pouvoir judiciaire au*socio=nil fonctionnement*socio=rien efficace*socio=uv4 est*socio=rien *socio=nil l'une des bases*socio=rien de l'état*socio=ac de droit*socio=uv1. Malheureusement, il semble que cela soit l'exception*socio=rien plutôt que la règle*socio=et dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans les pays_en_développement*socio=uv3, plus de 70% des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac déclarent que l'imprévisibilité*socio=uv de la justice*socio=et gêne beaucoup le fonctionnement*socio=rien de leur établissement*socio=rien (graphique*socio=rien au milieu*socio=rien et à droite*socio=et de la figure 2:3). *socio=rien Chose inquiétante,*socio=nil *socio=nil dans la plupart*socio=rien des régions*socio=te, ils estiment que ces problèmes*socio=uv4 se sont aggravés au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années.*socio=nil Absence de*socio=nil corruption*socio=uv1:*socio=nil Est-il*socio=nil habituel *socio=nil que les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et soient obligés de verser des pots-de-vin*socio=ec pour mener à bien*socio=rien leurs projets*socio=rien, et cela les expose-t-il au chantage*socio=rien d'un*socio=rien autre fonctionnaire? - L'enquête*socio=ec2 confirme que la corruption*socio=uv1 *socio=rien est un problème*socio=uv4 important *socio=nil - et répandu. Globalement, plus de 40% des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac indiquent devoir*socio=rien, dans le *socio=rien cours normal des*socio=nil choses,*socio=nil *socio=nil verser des pots-de-vin*socio=ec pour pouvoir*socio=rien travailler. Ils sont 15% à le penser dans les pays_industriels*socio=ec1, environ 30% en Asie*socio=ac et plus de 60% dans la CEI (graphique*socio=rien en bas*socio=rien et à gauche de la figure 2:3). En outre, plus de la moitié*socio=rien des enquêtés estiment que le versement*socio=ec1 d'un*socio=rien pot-de-vin n'est*socio=rien pas une garantie de *socio=rien bonne fin,*socio=nil *socio=nil et beaucoup vivent dans la crainte*socio=rien d'être*socio=rien soumis au chantage*socio=rien d'un*socio=rien autre fonctionnaire. Le manque*socio=rien de confiance*socio=uv1 réduit l'investissement*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 et la rentabilité*socio=ec1 des projets*socio=rien de développement*socio=uv3. Quand il ne pense pas que l'État*socio=ac fera respecter les règles*socio=et *socio=rien du jeu *socio=nil qu'il fixe, le secteur_privé*socio=et réagit par des comportements*socio=rien divers, qui sont tous préjudiciables*socio=et à l'économie*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. ne justice*socio=et imprévisible*socio=uv4 oblige les entrepreneurs*socio=ac à s'en remettre à des accords*socio=et et à des mécanismes*socio=rien d'application*socio=rien des. Une administration*socio=et corrompue dotée d'un*socio=rien pouvoir*socio=et discrétionnaire*socio=ec trop grand*socio=rien crée des incitations*socio=uv3 à la recherche*socio=ec2 de l'avantage personnel*socio=rien, plutôt qu'à l'exercice*socio=rien e activité*socio=rien productive*socio=uv4. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien climat général *socio=nil caractérisé par la criminalité et l'insécurité*socio=uv1 des biens*socio=ec1 réduit les entrepreneurs*socio=ac à faire appel*socio=rien aux services*socio=ec1 de vigile quand elle ne les force*socio=uv1 pas à s'acheter la "protection*socio=et" syndicat*socio=ac *socio=rien du crime *socio=nil - ou à renoncer purement et simplement à leurs projets*socio=rien. L'investissement*socio=ec1 souffre de cette situation*socio=rien, car les entrepreneurs*socio=ac n'engageront pas de ressources*socio=ec1 dans *socio=rien un climat de*socio=nil grande incertitude*socio=uv3 *socio=nil et de forte*socio=rien instabilité*socio=uv3, surtout s'il s'agit de ressources*socio=ec1 qu'ils auront *socio=rien du mal *socio=nil à récupérer en cas*socio=rien de problème*socio=uv4. Lorsque même les biens*socio=ec1 les plus élémentaires ne sont pas protégés*socio=rien, l'investisseur*socio=ac se tourne vers d'autres pays*socio=ac, ou il investit ses ressources*socio=ec1 dans des projets*socio=rien moins rentables*socio=ec2, mais moins gourmands en capital*socio=ec1. Ainsi, une entreprise*socio=ac de commerce*socio=ec1 ou de services*socio=ec1 survivra peut-être dans *socio=rien un climat de*socio=nil faible confiance*socio=uv1,*socio=nil *socio=nil alors qu'un*socio=rien investissement*socio=ec1 dans le secteur_manufacturier*socio=ec1 et, encore plus, dans les technologies*socio=ec1 de pointe*socio=ec2, aura peu de chances*socio=rien de porter ses fruits*socio=rien. La *socio=rien situation est génératrice du même*socio=nil type de*socio=nil distorsion*socio=uv4 *socio=nil lorsque des personnes*socio=ac aux qualités*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4 préfèrent devenir*socio=rien inspecteurs des impôts*socio=et ou des douanes*socio=ac, plutôt que de faire des études*socio=ec2 d'ingénieur. On voit donc que la confiance*socio=uv1 influe non seulement sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 en capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv, mais aussi sur*socio=rien sa qualité*socio=rien. De ce fait*socio=rien, quand la confiance*socio=uv1 *socio=rien est faible,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil en pâtit. Les deux *socio=rien graphiques du haut sur *socio=nil la figure 2:4 montrent la *socio=rien relation existant *socio=nil entre la note de crédibilité et les taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 et de croissance*socio=uv3 pour la période*socio=te 1985-95 dans les pays*socio=ac couverts par l'enquête*socio=ec2. Une fois*socio=rien les effets*socio=rien des autres variables économiques*socio=ec1 neutralisés, le taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 des pays*socio=ac à État*socio=ac très crédible*socio=uv2 est*socio=rien sensiblement plus élevé*socio=uv4 que celui des pays*socio=ac à État*socio=ac peu crédible*socio=uv2. De même, le passage*socio=rien d'un*socio=rien climat*socio=rien de faible*socio=rien confiance*socio=uv1 à *socio=rien un climat de*socio=nil forte confiance*socio=uv1 *socio=nil se traduit par *socio=rien un écart de*socio=nil croissance*socio=uv3 important.*socio=nil Le*socio=nil manque de*socio=nil confiance*socio=uv1 *socio=nil peut aussi aider à comprendre pourquoi la mise en ouvre de programmes*socio=et de stabilisation*socio=et et d'ajustement_structurel*socio=ec2 ne déclenche pas la réaction*socio=rien attendue du*socio=rien secteur_privé*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Enfin, la Fiabilité*socio=uv1 des règles*socio=et influe non seulement sur*socio=rien le cadre*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1, mais aussi sur*socio=rien le *socio=rien contexte général d'*socio=nil exécution des*socio=nil projets de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Les mêmes facteurs*socio=rien - criminalité, corruption*socio=uv1, remise en cause*socio=rien des politiques*socio=et et imprévisibilité*socio=uv de la justice*socio=et - ont des *socio=rien incidences sur l'*socio=nil issue *socio=nil de tous ces projets*socio=rien. Cela tient notamment au fait*socio=rien que ces données sont *socio=rien partie intégrante *socio=nil de tout environnement*socio=et contractuel. Si la corruption*socio=uv1 touche le secteur_privé*socio=et, il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'elle rejaillira aussi sur*socio=rien les résultats*socio=rien de tous les projets*socio=rien de développement*socio=uv3. IJ ne faut pas non plus oublier que l'exécution*socio=rien de beaucoup de *socio=rien projets du secteur_public*socio=et est *socio=nil confiée à des entreprises*socio=ac privées*socio=et qui, dans *socio=rien un cadre institutionnel*socio=et fragile,*socio=nil *socio=nil sont confrontées aux mêmes problèmes*socio=uv4 de comportement*socio=rien que les investisseurs*socio=ac privés*socio=et: un*socio=rien entrepreneur*socio=ac se voit adjuger *socio=rien un projet,*socio=nil *socio=nil soudoie des fonctionnaires*socio=ac corrompus et, quelle que soit l'issue*socio=rien de ce projet*socio=rien, s'en voit attribuer d'autres par la suite*socio=rien. Le chapardage, le vol et la non-application des lois*socio=et et règlements*socio=et sont même plus courants*socio=rien dans beaucoup de projets*socio=rien publics*socio=et que dans le secteur_privé*socio=et. Beaucoup de projets*socio=rien se trouvent de ce fait*socio=rien retardés pour cause*socio=rien de dépassement de coûts*socio=ec1. Le graphique*socio=rien en bas*socio=rien de la figure 2:4 établit une corrélation entre la crédibilité de l'État*socio=ac et le taux*socio=rien de rentabilité*socio=ec1 de 312 projets*socio=rien de développement*socio=uv3 réalisés dans 30 pays*socio=ac. Dans les pays*socio=ac où la confiance*socio=uv1 *socio=rien est faible,*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil rentabilité*socio=ec1 est nettement*socio=nil inférieur,*socio=nil en*socio=nil moyenne,*socio=nil *socio=nil à celui des pays*socio=ac où elle *socio=rien est forte.*socio=nil Ces*socio=nil résultats tiennent*socio=nil compte des*socio=nil différences*socio=uv1 de*socio=nil politiques_économiques*socio=ec1 *socio=nil ainsi que d'autres *socio=rien caractéristiques inhérentes aux*socio=nil projets *socio=nil et aux pays*socio=ac. La leçon à retenir, ici encore, est*socio=rien que la qualité*socio=rien des institutions*socio=ac influent *socio=rien considérablement sur le*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil Les*socio=nil paroles *socio=nil de Napoléon, que le *socio=rien présent chapitre porte *socio=nil en épigraphe, se vérifient autant aujourd'hui qu'en 1815. La stratégie*socio=et à suivre: recentrer*socio=rien l'État*socio=ac sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et. Une *socio=rien meilleure compréhension des*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil et des normes*socio=et au *socio=rien coeur du fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil montre combien il est*socio=rien absurde de penser que choisir une stratégie*socio=et de développement*socio=uv3, c'est*socio=rien choisir entre "l'État*socio=ac" et "le marché*socio=ec1". Comme l'a confirmé ce bref*socio=rien examen*socio=ec2 des éléments*socio=rien, qui attestent l'existence*socio=rien d'un*socio=rien lien*socio=rien entre, institutions*socio=ac et développement*socio=uv3, les deux sont inextricablement liés. Les pays*socio=ac ont besoin*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 pour se développer, mais ils ont besoin*socio=uv1 d'institutions_publiques*socio=et performantes pour développer leurs marchés*socio=ec1. Aux réformateurs*socio=uv, partout dans le monde*socio=rien, d'appliquer cette leçon en réorientant leur action*socio=et sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et de l'État*socio=ac. La *socio=rien tâche est particulièrement*socio=nil urgente*socio=uv4 *socio=nil dans beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3, où des appareils*socio=rien d'État*socio=ac faibles*socio=rien et adonnés à l'arbitraire*socio=uv4 alimentent les incertitudes*socio=uv3 qui ont maintenu les marchés*socio=ec1 dans un*socio=rien état*socio=ac de faiblesse*socio=rien et de sous-développement*socio=ec. Les pays*socio=ac qui souffrent d'un*socio=rien tel vide institutionnel*socio=et risquent de retarder indéfiniment leur développement_économique*socio=ec1 et social*socio=et. Et il est*socio=rien aussi à craindre que le mécontentement à l'égard*socio=rien de l'État*socio=ac - qu'il s'exprime par la protestation sociale*socio=et, l'exode*socio=te des capitaux*socio=ec1 ou le bulletin*socio=rien de vote*socio=et - ne vienne porter *socio=rien un coup *socio=nil encore plus dur*socio=rien aux perspectives*socio=rien économiques*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac. La capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac, c'est-à-dire son aptitude*socio=uv3 à fournir efficacement des biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2, est*socio=rien essentielle*socio=uv4 à l'existence*socio=rien d'un*socio=rien cadre*socio=rien institutionnel*socio=et viable*socio=uv4 pour le développement*socio=uv3. Comme on l'a vu, beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 partent en, fait*socio=rien de très *socio=rien bas sur ce*socio=nil plan.*socio=nil *socio=nil Mais on peut, avec le temps*socio=rien, rendre l'État*socio=ac mieux à même de fournir le soutien*socio=uv3 institutionnel*socio=et dont le développement*socio=uv3 a besoin*socio=uv1, en adaptant son rôle*socio=rien à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et, puis en renforçant celle-ci par une attention*socio=rien soutenue aux facteurs*socio=rien qui déterminent son comportement*socio=rien. Tel sera l'objet*socio=rien de la deuxième*socio=rien et de la *socio=rien troisième partie *socio=nil de notre travail*socio=ec1. Chapitre*socio=rien 8: Faciliter la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil pour le bien_commun*socio=uv2. Le chapitre*socio=rien 7 a montré comment de nouveaux*socio=rien partenariats*socio=uv3 et la pression*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 peuvent rendre l'action*socio=et de l'État*socio=ac plus efficace*socio=uv4 sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te. Mais réformer l'État*socio=ac est*socio=rien une tâche*socio=rien qui ne s'arrête pas aux *socio=te frontières nationales.*socio=nil Dans*socio=nil *socio=rien un monde *socio=nil de plus en plus interdépendant*socio=uv4, ce que *socio=rien fait un pays*socio=ac *socio=nil sera rarement sans conséquence*socio=rien pour ses voisins*socio=rien et le *socio=rien reste du monde.*socio=nil *socio=nil Et l'on prend de plus en plus conscience*socio=uv1 *socio=rien du fait *socio=nil qu'il existe des biens*socio=ec1 et des services_publics*socio=et que seule*socio=rien une *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil permet de fournir. Aussi le renforcement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac passe-t-il par des partenariats*socio=uv3 et des institutions*socio=ac plus efficaces*socio=uv4 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te comme à l'échelon*socio=rien national*socio=te. La nécessité*socio=uv1 de la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil tient au fait*socio=rien que les problèmes*socio=uv4 analysés dans les *socio=rien précédents chapitres,*socio=nil *socio=nil tels que les externalités et l'absence*socio=rien de marchés*socio=ec1, ont parfois une dimension*socio=rien régionale*socio=te ou mondiale*socio=te. La paix*socio=uv1 dans le monde*socio=rien, la pérennité*socio=te de l'environnement*socio=et à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=ec, l'accès*socio=uv1 universel*socio=uv2 à un*socio=rien marché*socio=ec1 mondial*socio=te des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 et la possibilité*socio=rien d'obtenir*socio=rien une *socio=rien information minimum *socio=nil sont autant d'exemples*socio=rien de biens*socio=ec1 publics*socio=et de nature*socio=rien internationale*socio=te. Sans une action*socio=et délibérée et concertée de la communauté*socio=ac internationale*socio=te, ces objectifs*socio=uv4 ne pourront être*socio=rien qu'imparfaitement atteints. Sans être*socio=rien, à proprement parler, *socio=rien un bien public*socio=et,*socio=nil l'*socio=nil aide_au_développement*socio=uv3 *socio=nil justifie aussi une *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil pour des raisons*socio=rien d'équité*socio=uv1 au niveau*socio=rien mondial*socio=te. L'objet*socio=rien *socio=rien du présent chapitre est *socio=nil de montrer comment les gouvernements*socio=ac pourraient aider à fournir plus efficacement des biens*socio=ec1 publics*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te partout dans le monde*socio=rien. Nous commencerons par examiner les mécanismes*socio=rien à participation*socio=uv3 libre*socio=uv2 qui permettent aujourd'hui de coordonner les actions*socio=et internationales*socio=te à vocation*socio=rien collective*socio=uv2. Les avantages*socio=rien d'une action*socio=et commune*socio=uv2 au service*socio=ec1 d'un*socio=rien bien_commun*socio=uv2 ne sont plus à démontrer, mais ce qui *socio=rien est bon *socio=nil pour le monde*socio=rien ne l'est*socio=rien pas nécessairement pour chacun. Ainsi, la coopération*socio=uv1 ne servira pas toujours les intérêts*socio=uv1 de chaque pays*socio=ac. Certains biens*socio=ec1 publics*socio=et internationaux*socio=te pourront ne pas avoir autant de valeur*socio=ec1 pour certains pays*socio=ac que pour d'autres, et le coût*socio=ec1 de l'application*socio=rien des clauses*socio=rien d'un*socio=rien accord*socio=et l'emportera parfois sur*socio=rien les avantages*socio=rien que le signataire*socio=rien en retirerait. En outre, l'usage*socio=rien montre que les accords*socio=et à adhésion*socio=uv1 libre*socio=uv2 restent à peu près lettre morte lorsque les pays*socio=ac y souscrivent sans en comprendre, ou accepter, pleinement le coût*socio=ec1 probable*socio=uv4. Financement*socio=ec1 et fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et internationaux*socio=te. Il n'y a pas si longtemps, on conseillait encore souvent de s'en remettre presque exclusivement à l'État*socio=ac pour la fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et. On pouvait, selon les cas*socio=rien, recourir à une subvention*socio=ec1, une taxe*socio=et, une nouvelle*socio=rien règle*socio=et fixant des clauses*socio=rien de responsabilité*socio=uv1, une nouvelle*socio=rien réglementation*socio=et ou *socio=rien un nouveau programme*socio=et *socio=nil qui permettrait à l'État*socio=ac de fournir directement le bien*socio=rien en question*socio=rien. Mais cette démarche*socio=rien ne pouvait généralement plus être*socio=rien adoptée lorsqu'il s'agissait de biens*socio=ec1 publics*socio=et internationaux*socio=te. Dans *socio=rien un monde d'*socio=nil États*socio=ac souverains*socio=et,*socio=nil la*socio=nil coopération*socio=uv1 *socio=nil librement consentie est*socio=rien la *socio=rien seule formule.*socio=nil *socio=nil Mais pourquoi les pays*socio=ac entreprendraient-ils collectivement*socio=rien des actions*socio=et qu'ils ne se sentent guère - ou nullement - motivés à mener individuellement? L'expérience*socio=ec2 et une *socio=rien meilleure compréhension du mode de*socio=nil fonctionnement des*socio=nil systèmes_économiques*socio=ec1 *socio=nil nous ont depuis conduits à élargir la palette des motifs*socio=rien de coopération*socio=uv1 et à concevoir des mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et plus efficaces*socio=uv4 pour faire de cette action*socio=et commune*socio=uv2 une réalité*socio=ec2, que ce soit sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te ou mondial*socio=te. Comme on l'a vu dans les *socio=rien précédents chapitres,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil sont en train*socio=rien d'abandonner une conception*socio=ec monopolistique*socio=ec2 et dirigiste*socio=rien de l'État*socio=ac pour adopter une démarche*socio=rien plus participative*socio=uv4 faisant intervenir la société*socio=ac civile*socio=et, les marchés*socio=ec1 et les collectivités_locales*socio=ac. Au niveau*socio=rien mondial*socio=te, cette démarche*socio=rien va encore un*socio=rien peu plus loin*socio=rien puisqu'elle repose sur*socio=rien une *socio=uv1 coopération internationale basée*socio=nil sur*socio=rien le*socio=nil principe*socio=ec2 du*socio=rien libre*socio=uv2 consentement*socio=rien.*socio=nil C'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil ce même principe*socio=ec2 qui est*socio=rien aujourd'hui au coeur*socio=rien des mécanismes*socio=rien qui permettent d'assurer des services*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 à caractère*socio=rien international*socio=te. Dans les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te et les investissements*socio=ec1 étrangers*socio=te, les pays*socio=ac se sont entendus pour mettre au point*socio=rien des normes*socio=et et règles*socio=et de conduite*socio=rien communes*socio=uv2 et pour les institutionnaliser sous forme*socio=rien d'accords*socio=et. C'est*socio=rien ainsi qu'ont vu le jour*socio=rien des accords*socio=et comme le mécanisme*socio=rien de Coopération*socio=uv1 économique*socio=ec1 Asie-pacifique*socio=te (APEC) ou le Mercosur en Amérique*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, ainsi que des dispositifs*socio=rien multilatéraux*socio=et comme l'organisation_mondiale_du_commerce*socio=ec1 (OMC*socio=ac) et son précurseur, l'accord_général*socio=rien sur*socio=rien les *socio=et tarifs douaniers *socio=nil et le commerce*socio=ec1 (GATT*socio=et). Bien*socio=rien que fondés entièrement sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la libre*socio=uv2 adhésion*socio=uv1, ces accords*socio=et rassemblent *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil membres*socio=ac *socio=nil et contribuent ainsi très largement au développement*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 et à l'amélioration*socio=uv1 des conditions_de_vie*socio=uv1 dans les pays*socio=ac concernés. Les structures*socio=ec1 qui permettent l'application*socio=rien de ces accords*socio=et coûtent cher*socio=rien, mais les parties*socio=rien ont jugé que les avantages*socio=rien qu'ils procurent en justifient le coût*socio=ec1. Quand la coopération*socio=uv1 est-elle souhaitable*socio=rien? La décision*socio=rien de s'associer à une action*socio=et internationale*socio=te d'envergure*socio=rien impliquera toujours un*socio=rien choix*socio=uv1 complexe, qui sera conditionné*socio=rien par les valeurs*socio=ec1 propres*socio=rien à la société*socio=ac du*socio=rien pays*socio=ac et par la façon*socio=rien dont il évalue ses intérêts*socio=uv1 à long_terme*socio=rien. Chaque pays*socio=ac en pèsera le pour et le contre en fonction*socio=rien de la nature*socio=rien des activités*socio=rien en cause*socio=rien, des mécanismes*socio=rien envisagés et de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 et sociale*socio=et *socio=rien du moment.*socio=nil *socio=nil On a aujourd'hui mieux pris conscience*socio=uv1 non seulement de l'existence*socio=rien de biens*socio=ec1 publics*socio=et internationaux*socio=te et des avantages*socio=rien qu'ils procurent, mais aussi des risques*socio=uv4 que l'on court*socio=rien à ne pas les fournir de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4. L'histoire*socio=te nous a montré ce qui peut arriver quand la guerre*socio=et ou les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 et à l'investissement*socio=ec1 créent des dissensions encore plus fortes*socio=rien qu'aujourd'hui au sein*socio=rien de la communauté*socio=ac des nations*socio=te. De même, sans structure*socio=ec1 internationale*socio=te de dialogue*socio=uv1 pour faire évoluer avec méthode*socio=rien les normes*socio=et et les politiques*socio=et nationales*socio=te, les petits*socio=rien pays*socio=ac risquent d'en être*socio=rien réduits à adopter les pratiques*socio=et des grandes*socio=rien puissances*socio=et économiques*socio=ec1, sous la pression*socio=ec2 d'un*socio=rien "impérialisme normalisateur". Et sans aide*socio=uv1 ou collaboration*socio=uv1 étrangère efficace*socio=uv4 pour effectuer le travail*socio=ec1 fondamental*socio=uv4 qui permettra de répondre aux besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2, la perspective*socio=rien de voir *socio=rien un jour ceux-ci*socio=nil devenir des*socio=nil économies*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 *socio=nil et des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 avantageux*socio=rien s'éloignera d'autant. Aussi la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil est-elle la clé*socio=rien de tout progrès*socio=uv1 significatif*socio=rien. Mais encore une fois*socio=rien, tous les pays*socio=ac ne souhaiteront pas toujours participer à l'effort*socio=uv1 collectif*socio=uv2 En effet*socio=rien, la coopération*socio=uv1 peut, à tout le moins, restreindre leur liberté*socio=uv1 d'action*socio=et. Souvent, les avantages*socio=rien l'emporteront sur*socio=rien la perte*socio=ec2 d'une certaine*socio=rien autonomie*socio=uv1 nationale*socio=te, mais pas toujours. Dans beaucoup de domaines*socio=rien - la coordination*socio=uv3 des politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 en *socio=rien est un *socio=nil -, la nature*socio=rien des actions*socio=et à mener de concert*socio=uv1 laisse nécessairement place*socio=rien à *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil incertitudes*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans d'autres, comme la protection*socio=et de l'environnement*socio=et et l'évolution*socio=rien *socio=rien du climat,*socio=nil *socio=nil on n'est*socio=rien pas sûr*socio=rien de la part*socio=rien qu'y auront les principaux*socio=rien acteurs*socio=ac. Ces doutes émoussent l'impact*socio=rien probable*socio=uv4 et les avantages*socio=rien attendus de la coopération*socio=uv1. Même quand les choses*socio=rien sont plus claires*socio=rien, les différences*socio=uv1 d'appréciation et l'hétérogénéité des priorités*socio=uv4 peuvent encore jouer contre la coopération*socio=uv1. C'est*socio=rien ainsi que beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 hésitent à adopter la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et les normes*socio=et de pollution*socio=et des pays*socio=ac riches*socio=uv2, par crainte*socio=rien de perdre leur avantage compétitif*socio=uv4 et de compromettre leur croissance*socio=uv3. Et certains pays*socio=ac choisiront parfois de ne pas participer à telle ou telle activité*socio=rien dans l'idée*socio=rien que des solutions*socio=rien plus économiques*socio=ec1 finiront par émerger du*socio=rien travail*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 et d'expérimentation*socio=rien réalisé par le secteur_privé*socio=et. Pour réussir à fournir collectivement*socio=rien des biens*socio=ec1 publics*socio=et, il faut généralement concilier trois principes*socio=ec2: ouverture*socio=uv3, diversité*socio=uv1 et cohésion*socio=uv1. Si chacun est*socio=rien pleinement justifié, trop mettre l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'un*socio=rien risque*socio=uv4 d'être*socio=rien préjudiciable*socio=et aux autres. L'ouverture*socio=uv3 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te implique une volonté*socio=uv1 de transparence*socio=uv3 et l'existence*socio=rien de règles*socio=et claires*socio=rien: elle passe, par exemple*socio=rien, par l'interdiction*socio=uv de pratiques*socio=et commerciales*socio=ec1 discriminatoires*socio=uv2. Mais une ouverture*socio=uv3 sans diversité*socio=uv1 pourrait faire régresser des pays*socio=ac qui souhaitent faire valoir plus librement leur droit*socio=uv1 à la différence*socio=rien, et conduire ainsi à une plus grande*socio=rien fragmentation de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. De même, l'acceptation*socio=uv1 de la diversité*socio=uv1 - dans la reconnaissance*socio=uv1 mutuelle de normes*socio=et nationales*socio=te différentes*socio=rien, par exemple*socio=rien - favorise l'innovation*socio=uv3, mais elle peut être*socio=rien préjudiciable*socio=et à la cohésion*socio=uv1 inter et intranationale. Cette cohésion*socio=uv1 *socio=rien est bien sûr souhaitable,*socio=nil *socio=nil elle aussi, mais non au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien trop gros*socio=rien sacrifice*socio=uv1 dans le domaine*socio=rien de l'ouverture*socio=uv3 ou dans celui de la diversité*socio=uv1. Aussi nécessaire*socio=rien soit-elle, la fourniture*socio=ec1 collective*socio=uv2 de biens*socio=ec1 publics*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te ne sera donc pas la réponse*socio=rien à tous les problèmes*socio=uv4 pour tous les pays*socio=ac. Chacun doit décider, au cas*socio=rien par cas*socio=rien, de sa participation*socio=uv3 éventuelle*socio=rien. Les actions*socio=et au service*socio=ec1 du*socio=rien bien_commun*socio=uv2 doivent donc pouvoir*socio=rien s'organiser dans *socio=rien un cadre *socio=nil se prêtant à la mise en place*socio=rien de *socio=rien multiples dispositifs et*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil qui obéissent tous au principe*socio=ec2 de la libre*socio=uv2 adhésion*socio=uv1. Ainsi, les différentes*socio=rien actions*socio=et pourraient être*socio=rien regroupées autour de trois *socio=rien grands pôles:*socio=nil -*socio=nil Un pôle *socio=nil thématique pour les questions*socio=rien telles que la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1, la protection*socio=et de l'environnement*socio=et, la législation*socio=et du*socio=rien travail*socio=ec1 et les conflits*socio=uv1 internationaux*socio=te (avec, par exemple*socio=rien, l'organisation_internationale_du_travail*socio=ec1 et la Banque*socio=ac des règlements*socio=et internationaux*socio=te); - *socio=rien Un pôle régional*socio=te *socio=nil pour toutes les questions*socio=rien qui intéressent des pays*socio=ac voisins*socio=rien (mais ouvert*socio=rien, de préférence*socio=uv4, à tous ceux qui souhaitent s'y rattacher), notamment dans le *socio=rien domaine du commerce*socio=ec1 *socio=nil et de l'investissement*socio=ec1 (avec, par exemple*socio=rien, l'accord_de_libre-échange_nord-américain*socio=et dit ALENA*socio=et ou l'APEC); - *socio=rien Un pôle de*socio=nil coordination*socio=uv3 *socio=nil pour relier les deux premiers*socio=rien et créer *socio=rien un réseau plus*socio=nil large *socio=nil pour tous les membres*socio=ac (avec, par exemple*socio=rien, l'Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques*socio=ec1). Un*socio=rien tel cadre*socio=rien permet de maintenir un*socio=rien assez bon*socio=rien équilibre*socio=uv3 entre l'ouverture*socio=uv3, la diversité*socio=uv1 et la cohésion*socio=uv1. Il pourrait aussi être*socio=rien une arme suffisante*socio=rien contre le risque*socio=uv4 de fragmentation et l'impérialisme normalisateur. Le degré*socio=rien de participation*socio=uv3 de chaque pays*socio=ac aux divers dispositifs*socio=rien variera en fonction*socio=rien des circonstances*socio=rien, et les *socio=rien différents secteurs *socio=nil pourront connaître de longues*socio=rien périodes*socio=te de relative*socio=rien inactivité. Mais, lorsque les idées*socio=rien et les circonstances*socio=rien se prêteront à une action*socio=et commune*socio=uv2, le pôle*socio=rien concerné pourra connaître *socio=rien un vif regain*socio=ec2 d'*socio=nil intérêt*socio=uv1,*socio=nil comme*socio=nil lors *socio=nil de la phase*socio=te finale*socio=rien de la série de négociations*socio=et du*socio=rien GATT*socio=et pendant l'uruguay_round*socio=ec. Comment rendre la coopération*socio=uv1 plus efficace*socio=uv4. Rien*socio=rien ne garantit que les *socio=ac États participants *socio=nil honoreront toujours leurs engagements*socio=ec1 internationaux*socio=te. En l'absence*socio=rien d'une instance*socio=rien mondiale*socio=te ayant pleine*socio=rien juridiction*socio=et et dotée du*socio=rien pouvoir*socio=et de contraindre, c'est*socio=rien aux États*socio=ac eux-mêmes de faire appliquer les accords*socio=et et traités_internationaux*socio=te. Aussi faut-il manifestement des mécanismes*socio=rien pour garantir le respect*socio=uv1 des engagements*socio=ec1 qu'ils ont pris. L'évolution*socio=rien *socio=rien récente du droit*socio=uv1 international*socio=te *socio=nil en suggère quelques-uns. Les pays*socio=ac qui se dérobent à leurs engagements*socio=ec1 internationaux*socio=te le font pour *socio=rien différentes raisons.*socio=nil *socio=nil Ils peuvent être*socio=rien peu incités à les honorer parce que leurs priorités*socio=uv4 politiques*socio=et ou la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 ont évolué. Ils peuvent aussi ne pas avoir la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et nécessaire*socio=rien, notamment les compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien et administratives*socio=rien dont il faut disposer pour prendre à temps*socio=rien les mesures*socio=et voulues. Enfin, ils peuvent ne pas avoir les *socio=ec1 moyens financiers requis*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil comme c'est*socio=rien souvent le cas*socio=rien chez les pays_en_développement*socio=uv3. Quand son intérêt*socio=uv1 a cessé d'être*socio=rien compatible*socio=rien avec le respect*socio=uv1 de ses obligations*socio=uv1 internationales*socio=te, un*socio=rien pays*socio=ac pourra être*socio=rien amené à reconsidérer sa participation*socio=uv3. Si *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil se trouvent, au même moment*socio=rien, fortement incités à ne pas respecter les clauses*socio=rien de l'accord*socio=et (ou les règles*socio=et de l'organisation_internationale*socio=te) auxquelles ils ont adhéré, celles-ci perdront de leur efficacité*socio=uv3. Dans la pratique*socio=rien, cependant, conscients*socio=uv2 *socio=rien du fait *socio=nil que leurs actions*socio=et ont des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien la communauté*socio=ac des nations*socio=te, sur*socio=rien leur propre*socio=rien réputation*socio=uv1 et sur*socio=rien la possibilité*socio=rien de conclure des accords*socio=et de réciprocité à l'avenir*socio=te, les États*socio=ac ont su considérer leurs propres*socio=rien intérêts*socio=uv1 au *socio=rien sens large.*socio=nil Le*socio=nil manque de*socio=nil moyens*socio=ec1 d'*socio=nil intervention*socio=et *socio=nil et de *socio=ec1 ressources financières *socio=nil représente souvent un*socio=rien problème*socio=uv4 plus facile*socio=rien à gérer. En effet*socio=rien, beaucoup d'accords*socio=et internationaux*socio=te en tiennent compte*socio=rien, en prévoyant des dispositions*socio=rien tendant à assurer aux parties*socio=rien les ressources_humaines*socio=ec1 et financières*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. Lorsque ces besoins*socio=uv1 n'auront pas été*socio=rien pleinement anticipés, des mécanismes*socio=rien de communication*socio=ec1 et de suivi pourront être*socio=rien créés pour répondre aux problèmes*socio=uv4 qui se manifesteront. En répartissant les tâches*socio=rien de façon*socio=rien réaliste*socio=uv4 et en prévoyant les transferts*socio=rien de ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien, on parviendra à améliorer l'application*socio=rien et le respect*socio=uv1 des accords*socio=et. Les *socio=et procédures juridiques *socio=nil traditionnellement prévues pour garantir le respect*socio=uv1 des accords*socio=et sont rarement conçues pour prévenir le problème*socio=uv4. Souvent, elles ne sont mises en route*socio=et que lorsque la violation est*socio=rien intervenue, ce qui attire l'attention*socio=rien et crée des situations*socio=rien conflictuelles. Les solutions*socio=rien au problème*socio=uv4 risquent de venir trop tard, le mal*socio=rien ayant peut-être déjà *socio=rien été fait.*socio=nil Les*socio=nil relations entre*socio=nil parties *socio=nil risquent de se tendre, rendant la coopération*socio=uv1 plus difficile*socio=rien à l'avenir*socio=te. En revanche, en adoptant une démarche*socio=rien plus méthodique*socio=rien, on peut promouvoir en permanence*socio=te le respect*socio=uv1 des engagements*socio=ec1. Il s'agit ici non plus de condamner, mais de veiller au respect*socio=uv1 des obligations*socio=uv1 et de prévenir les violations. Cette démarche*socio=rien met beaucoup plus l'accent*socio=rien sur*socio=rien la communication*socio=ec1, la consultation*socio=uv1, le suivi, le partage*socio=uv1 de l'information*socio=rien et l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et financière*socio=ec1. Les récentes*socio=rien conventions*socio=et, en particulier*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et, comportent des mécanismes*socio=rien qui facilitent le respect*socio=uv1 des engagements*socio=ec1 et en permettent le contrôle*socio=uv3, notamment sous la forme*socio=rien de conférences*socio=rien des parties*socio=rien, de secrétariats séparés*socio=rien et d'aide_financière*socio=ec1 pour l'établissement*socio=rien et l'examen*socio=ec2 de rapports*socio=rien d'exécution*socio=rien à présenter par les États*socio=ac signataires*socio=rien. Mais les organes*socio=et de ces conventions*socio=et n'ont pas le pouvoir*socio=et de contraindre et, sans le concours des pays*socio=ac eux-mêmes, leurs moyens*socio=ec1 de contrôle*socio=uv3 sont limités. Des instruments*socio=rien juridiques*socio=et plus élaborés, comme certaines*socio=rien des dernières*socio=rien conventions*socio=et dans le domaine*socio=rien de l'environnement*socio=et, prévoient en plus la mise en place*socio=rien d'une structure*socio=ec1 de suivi chargée de veiller à la communication*socio=ec1 des données requises*socio=uv4 et de diffuser l'information*socio=rien sur*socio=rien l'impact*socio=rien de l'accord*socio=et au niveau*socio=rien national*socio=te. La procédure*socio=et applicable*socio=rien au non-respect des *socio=rien clauses du Protocole de*socio=nil Montréal*socio=ac relatif *socio=nil à des substances*socio=rien qui appauvrissent la couche d'ozone*socio=rien *socio=rien est un bon exemple *socio=nil de, cette *socio=rien nouvelle démarche.*socio=nil Toute*socio=nil partie *socio=nil à l'accord*socio=et ayant des réserves*socio=ec1 quant à la *socio=rien bonne application du Protocole *socio=nil par une autre partie*socio=rien peut engager cette procédure*socio=et, possibilité*socio=rien également ouverte*socio=uv4 au secrétariat*socio=ac lui-même et à toute partie*socio=rien ayant des difficultés*socio=uv4 à honorer ses engagements*socio=ec1. Les ONG*socio=ac et les particuliers*socio=rien peuvent aussi recourir à cette procédure*socio=et en communiquant au secrétariat*socio=ac des *socio=rien informations sur les*socio=nil éventuels cas *socio=nil de non-respect au Protocole*socio=rien. Le Comité*socio=ac d'application*socio=rien pourra chercher à résoudre la question*socio=rien à l'amiable*socio=uv ou recommander une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien ou financière*socio=ec1 si la non-observation des *socio=rien clauses est *socio=nil due à *socio=rien un manque de*socio=nil moyens*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il pourra aussi suspendre les droits*socio=uv1 et privilèges*socio=uv2 des contrevenants. Le maintien*socio=rien de *socio=rien liens étroits de*socio=nil coopération*socio=uv1 entre*socio=nil organismes*socio=ac nationaux*socio=te est la*socio=nil clé *socio=nil de voûte de cette *socio=rien démarche méthodique *socio=nil qui repose notamment sur*socio=rien des réseaux*socio=rien de communications*socio=ec1 permanentes*socio=te, des rapports*socio=rien réguliers*socio=ec2 d'exécution*socio=rien, un*socio=rien examen*socio=ec2 périodique*socio=rien des dispositions*socio=rien juridiques*socio=et applicables*socio=rien et l'organisation*socio=ec1 systématique*socio=rien de réunions*socio=rien des décideurs*socio=ac et des services*socio=ec1 concernés. Tous ces mécanismes*socio=rien aideront les autorités*socio=et compétentes*socio=uv4 à tenir constamment compte*socio=rien des objectifs*socio=uv4 des accords*socio=et et des moyens*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à leur application*socio=rien, et permettront de tenir le public*socio=ac informé des problèmes*socio=uv4 qui se posent. Le Registre international*socio=te des *socio=rien substances chimiques *socio=nil potentiellement dangereuses, qui est*socio=rien déposé à Genève*socio=ac et qui repose davantage sur*socio=rien les décisions*socio=rien des organes*socio=et nationaux*socio=te de réglementation*socio=et que sur*socio=rien les actions*socio=et entreprises*socio=ac par des instances*socio=et internationales*socio=te, *socio=rien est un bon exemple *socio=nil de ces mécanismes*socio=rien. La fourniture*socio=ec1 des biens*socio=ec1 publics*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te: bilan*socio=rien et perspectives*socio=rien. La *socio=rien présente section est *socio=nil consacrée à un*socio=rien examen*socio=ec2 de certaines*socio=rien des difficultés*socio=uv4 et perspectives*socio=rien qui sont celles des États*socio=ac, à *socio=rien un moment *socio=nil où ils cherchent à concilier intérêt*socio=uv1 individuel*socio=uv2 et intérêt_général*socio=rien dans *socio=rien un monde *socio=nil de plus en plus interdépendant*socio=uv4. *socio=rien Cinq grands domaines *socio=nil seront l'objet*socio=rien de cette réflexion*socio=rien. Élargir les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. La libéralisation*socio=et de la législation*socio=et applicable*socio=rien au commerce*socio=ec1 et à l'investissement*socio=ec1 un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien a généré une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te *socio=nil et des investissements_étrangers_directs*socio=ec1 et indirects, dont l'impact*socio=rien sur*socio=rien le bien-être*socio=uv1 des participants*socio=ac a *socio=rien été considérable et*socio=nil positif*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil renforcement*socio=ec2 *socio=nil de l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 obligeant à appliquer et développer un*socio=rien régime*socio=et international*socio=te de liberté*socio=uv1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1, la conclusion*socio=rien d'accords*socio=et multilatéraux*socio=et et régionaux*socio=te est*socio=rien venue favoriser l'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1. Dopée par le dynamisme*socio=uv3 des échanges*socio=ec1, l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a connu une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien qui ne semble pas devoir*socio=rien se ralentir. Les migrations*socio=et internationales*socio=te de personnes*socio=ac cherchant du*socio=rien travail*socio=ec1 n'ont pas suivi le même rythme*socio=rien. Comme l'a montré le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien, 1995, le *socio=rien Volume annuel des*socio=nil migrations*socio=et *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 n'est*socio=rien pas plus élevé*socio=uv4 aujourd'hui, par rapport*socio=rien à l'effectif*socio=rien de la population*socio=ac, que pendant les années*socio=rien 70. La plupart*socio=rien des travailleurs*socio=ac des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 commencent seulement à sentir les avantages*socio=rien - et les coûts*socio=ec1 - des mouvements*socio=ec2 migratoires*socio=ac à travers*socio=rien le monde*socio=rien. Mais l'expansion*socio=ec2 des matés et l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 exposeront dangereusement certains retardataires*socio=ac aux chocs*socio=ec2 imprévus*socio=uv et aux erreurs*socio=uv4 d'aiguillage. Comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 3, les pays*socio=ac devront adopter des politiques*socio=et prudentes*socio=uv2 et cohérentes*socio=rien qui inspirent la confiance*socio=uv1 pour affronter la nouvelle*socio=rien *socio=te conjoncture mondiale.*socio=nil La*socio=nil *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil pourra les y aider en leur offrant la possibilité*socio=rien de prendre des engagements*socio=ec1 multilatéraux*socio=et qui seront de nature*socio=rien à susciter la confiance*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te. Le nombre*socio=rien toujours croissant*socio=rien des pays_membres*socio=ac de l'OMC*socio=ac est*socio=rien le *socio=rien reflet du renforcement*socio=ec2 du consensus*socio=uv1 mondial*socio=te sur les*socio=nil avantages *socio=nil d'une plus grande*socio=rien libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 et de l'expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te (encadré 8:1). L'uruguay_round*socio=ec, théâtre des *socio=et négociations multilatérales *socio=nil les plus récentes*socio=rien dans ce domaine*socio=rien, a *socio=rien débouché sur un abaissement significatif des*socio=nil barrières tarifaires*socio=et *socio=nil et non tarifaires*socio=et aux échanges*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1, notamment entre les pays_en_développement*socio=uv3. Pourtant, il ne suffit pas de réduire les barrières*socio=rien aux frontières*socio=te pour *socio=rien devenir un participant plus*socio=nil actif*socio=uv4 du système mondial*socio=te des*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il faut aussi un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 compétitif*socio=uv4, une bonne*socio=rien réserve*socio=ec de devises*socio=ec1 et une infrastructure*socio=ec1 de transport*socio=ec1 capable*socio=rien de supporter un*socio=rien plus *socio=rien gros volume d'*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ainsi, malgré une libéralisation*socio=et croissante*socio=rien des échanges*socio=ec1, la part*socio=rien de ceux-ci dans le PIB*socio=ec1 a chuté dans 44 pays_en_développement*socio=uv3 sur*socio=rien 93 entre le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 et le milieu*socio=rien des années*socio=rien 90. Cette disparité*socio=uv1 de rythme*socio=rien et de degré*socio=rien d'intégration*socio=uv1 explique pourquoi différentes*socio=rien régions*socio=te ont plus ou moins bien*socio=rien réussi à développer leurs relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 avec le *socio=rien reste du monde.*socio=nil *socio=nil Ainsi, alors que l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ne cesse d'accroître ses échanges*socio=ec1 depuis plusieurs dizaines*socio=rien d'années*socio=rien, ceux de l'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te ont en fait*socio=rien baissé. À la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 s'ajoute le fait*socio=rien que les pays*socio=ac tendent de plus en plus à lever progressivement les restrictions*socio=et mises aux mouvements*socio=ec2 transfrontaliers de capitaux*socio=ec1, que ce soit par des décisions*socio=rien unilatérales ou dans le cadre*socio=rien d'initiatives*socio=rien régionales*socio=te. Le nombre*socio=rien de ceux qui appliquent un*socio=rien *socio=et régime libéral,*socio=nil *socio=nil ou essentiellement libéral*socio=et, dans ce *socio=rien domaine est passé *socio=nil de 9 à 30 au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil tandis que celui des pays*socio=ac ayant une réglementation*socio=et assez restrictive*socio=uv4 tombait de 73 à 53 (figure 8:1). Les pays*socio=ac se distinguent tout autant par la croissance*socio=uv3 très *socio=rien différente du volume *socio=nil de leurs échanges*socio=ec1 que par leur aptitude*socio=uv3 à drainer les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Alors que les flux*socio=ec1 mondiaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 privés*socio=et et publics*socio=et ont à peu près décuplé au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, les pays_en_développement*socio=uv3 en ont inégalement bénéficié. Dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3,*socio=nil ce*socio=nil gonflement*socio=ec2 des*socio=nil flux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont la plus *socio=rien grosse part est d'*socio=nil origine privée*socio=et,*socio=nil *socio=nil a surtout profité aux pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien et d'amérique_latine*socio=ac. Selon une estimation*socio=ec2, plus de la moitié*socio=rien de la population*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 ne serait guère touchée par cet aspect*socio=rien de la mondialisation*socio=te. La composition*socio=rien de ce *socio=rien volume croissant de*socio=nil capitaux*socio=ec1 privés*socio=et est une*socio=nil question *socio=nil qui préoccupe particulièrement les pays_en_développement*socio=uv3. Si beaucoup recherchent activement l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, ils sont plus partagés en ce qui concerne les investissements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1. Ceux-ci peuvent, certes, contribuer au développement*socio=uv3 de leurs marchés_financiers*socio=ec1 par les liquidités*socio=ec1 qu'ils représentent et par l'influence qu'ils ont sur*socio=rien le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et et le mode*socio=rien de gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac, mais ils apportent aussi le risque*socio=uv4 de fuite soudaine*socio=rien des capitaux*socio=ec1, dont les effets*socio=rien déstabilisateurs*socio=ec2 ont été*socio=rien illustrés de *socio=rien manière spectaculaire *socio=nil par la crise*socio=uv2 mexicaine de 1994-95. La fuite des capitaux*socio=ec1 et, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil les*socio=nil *socio=ec1 flux financiers massifs*socio=rien *socio=nil comportent des risques*socio=uv4 dont la gestion*socio=ec2 est*socio=rien une *socio=rien tâche ardue *socio=nil pour la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. Toutefois, ce risque*socio=uv4 est*socio=rien de plus en plus accueilli comme *socio=rien un facteur de*socio=nil discipline*socio=uv1 *socio=nil à l'endroit*socio=rien des gouvernements*socio=ac, en ce qu'il les incite à appliquer des politiques*socio=et cohérentes*socio=rien et responsables*socio=uv2. Beaucoup de pays*socio=ac ont ainsi assoupli leur réglementation*socio=et sur*socio=rien les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 3). Lorsqu'ils sont massifs*socio=rien, ces mouvements*socio=ec2, dans *socio=rien un sens *socio=nil ou dans l'autre, peuvent toutefois fragiliser encore davantage l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac en provoquant *socio=rien un important déséquilibre*socio=uv4 des*socio=nil comptes extérieurs*socio=te,*socio=nil une*socio=nil inflation*socio=ec2 plus*socio=nil forte,*socio=nil une*socio=nil hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil ou une expansion*socio=ec2 effrénée du*socio=rien crédit*socio=ec1 potentiellement préjudiciable*socio=et à la santé*socio=et des banques*socio=ac. Les moyens*socio=ec1 dont disposent les gouvernements*socio=ac pour se prémunir contre ces dangers*socio=uv1 sont presque tous affaire*socio=ec1 de politique*socio=et intérieure*socio=te: une *socio=et politique budgétaire *socio=nil sage, un*socio=rien régime*socio=et monétaire*socio=ec1 et *socio=rien un système de*socio=nil change *socio=nil qui inspirent la confiance*socio=uv1, *socio=rien un système bancaire*socio=ec1 solide *socio=nil qui repose sur*socio=rien la prudence*socio=uv1 et, éventuellement, des mesures*socio=et de nature*socio=rien à inciter les gens*socio=ac à moins compter sur*socio=rien l'État*socio=ac pour les sortir d'affaire*socio=ec1 si les investissements*socio=ec1 réalisés devaient mal*socio=rien tourner. Mais la communauté*socio=ac internationale*socio=te a tout intérêt*socio=uv1 à s'attaquer au problème*socio=uv4 que posent les risques*socio=uv4 liés aux mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. S'ils comprenaient mieux ces risques*socio=uv4 et s'ils savaient pouvoir*socio=rien les gérer, les pays*socio=ac seraient amenés à intervenir plus activement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Et l'existence*socio=rien, dans les pays_en_développement*socio=uv3, de marchés_financiers*socio=ec1 plus ouverts*socio=uv4 et mieux organisés améliorerait l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 mondiales*socio=te et renforcerait la diversification*socio=ec2 des portefeuilles*socio=ec1. Quel type*socio=rien d'action*socio=et concertée pourrait y contribuer? Une consultation*socio=uv1 plus étroite*socio=rien entre les banques_centrales*socio=rien et les organes*socio=et de contrôle*socio=uv3 financier*socio=ec1 pourrait faciliter une modernisation*socio=ec2 des dispositifs*socio=rien réglementaires*socio=et et des règles*socio=et financières*socio=ec1 des pays*socio=ac. Et une plus grande*socio=rien coopération*socio=uv1 entre les autorités*socio=et nationales*socio=te pourrait aider à mettre au point*socio=rien des modalités*socio=rien d'assistance*socio=uv1 mutuelle en cas*socio=rien de crise*socio=uv2, à l'instar *socio=rien du mécanisme *socio=nil que vient de créer le FMI*socio=ac pour amortir l'effet*socio=rien des chocs*socio=ec2 exogènes sur*socio=rien les pays_membres*socio=ac. La poussée des régionalismes*socio=te *socio=rien est un autre*socio=nil sujet d'*socio=nil inquiétude.*socio=nil *socio=nil Les deux dernières*socio=rien décennies*socio=te ont vu une augmentation*socio=ec2 *socio=rien considérable du nombre d'*socio=nil accords*socio=et sur l'*socio=nil ouverture*socio=uv3 de*socio=nil marchés*socio=ec1 régionaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil comme l'ALENA*socio=et, le Mercosur et l'APEC. Le régionalisme*socio=te ne se limite*socio=rien pas au commerce*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien de l'union_européenne*socio=et, par exemple*socio=rien, il est*socio=rien aussi l'expression*socio=rien du*socio=rien désir*socio=uv1 d'une plus grande*socio=rien intégration*socio=uv1 politique*socio=et face*socio=rien à des préoccupations*socio=uv4 communes*socio=uv2 de sécurité*socio=uv1, d'un*socio=rien partage*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 liés aux infrastructures*socio=et et aux institutions*socio=ac, et dl un*socio=rien renforcement*socio=ec2 de leur position*socio=rien dans les négociations*socio=et internationales*socio=te. Les avis*socio=rien sont partagés quant à l'intérêt*socio=uv1 des accords*socio=et régionaux*socio=te et les faits*socio=rien ne permettent pas, au *socio=te stade actuel,*socio=nil *socio=nil de conclure dans *socio=rien un sens *socio=nil ou dans l'autre. Selon certains, le régionalisme*socio=te sera à l'origine*socio=rien d'un*socio=rien recentrage des préoccupations*socio=uv4 actuelles*socio=te et d'un*socio=rien transfert*socio=rien de ressources*socio=ec1 qui se feront au détriment*socio=uv2 de mécanismes*socio=rien multilatéraux*socio=et plus importants*socio=rien, et il retardera l'établissement*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et mondial*socio=te d'échanges*socio=ec1 non discriminatoire*socio=uv2. Selon d'autres, au contraire*socio=rien, le régionalisme*socio=te permet aux États*socio=ac d'innover par des mesures*socio=et favorisant l'ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1, qui fourniront, à terme*socio=rien, l'armature des initiatives*socio=rien multilatérales*socio=et. Les partenaires*socio=ac régionaux*socio=te ont en *socio=rien effet fait *socio=nil naître des mécanismes*socio=rien qui ont été*socio=rien ultérieurement repris dans des *socio=et accords multilatéraux,*socio=nil *socio=nil comme l'a fait*socio=rien l'union_européenne*socio=et pour le *socio=rien traitement du commerce*socio=ec1 des*socio=nil services*socio=ec1.*socio=nil Certaines des*socio=nil préoccupations*socio=uv4 *socio=nil suscitées par le régionalisme*socio=te sont peut-être légitimes*socio=uv2. Quoi qu'il en soit, il *socio=rien est possible *socio=nil de veiller à ce que les accords*socio=et régionaux*socio=te soient davantage conçus en fonction*socio=rien de marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te plus ouverts*socio=uv4 et mieux intégrés. À cette fin*socio=rien, l'adhésion*socio=uv1 à ces accords*socio=et pourrait être*socio=rien ouverte*socio=uv4 à tout partenaire*socio=ac commercial*socio=ec1 qui le souhaiterait, au lieu*socio=rien d'être*socio=rien limitée aux seuls*socio=rien pays*socio=ac de la région*socio=te, par exemple*socio=rien. On pourrait aussi, au moyen*socio=rien d'un*socio=rien mécanisme*socio=rien multilatéral*socio=et, mettre en place*socio=rien des critères*socio=rien de convergence*socio=uv3 prévoyant *socio=rien un calendrier précis *socio=nil pour ramener à *socio=rien un minimum *socio=nil convenu l'écart*socio=rien entre les barrières*socio=rien douanières*socio=ac internes*socio=te et externes*socio=te à la région*socio=te. Soutenir la recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 et la création*socio=rien de savoir*socio=rien. Le *socio=rien savoir est un bien public*socio=et à*socio=nil caractère international*socio=te dont*socio=nil tout_le_monde *socio=nil peut profiter. La *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil peut diriger la recherche*socio=ec2 dans le sens*socio=rien des besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3, là où la *socio=rien majeure partie des*socio=nil activités *socio=nil menées sont morcelées, médiocrement financées et mal*socio=rien orientées. L'aide_internationale*socio=te peut faciliter l'évaluation*socio=ec2 des besoins*socio=uv1, mettre *socio=rien sur pied un programme*socio=et de*socio=nil travail*socio=ec1 d'*socio=nil un bon rapport coût-efficacité*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil encourager l'échange*socio=ec1 et la collaboration*socio=uv1 entre les pays*socio=ac, et être*socio=rien la source*socio=rien d'un*socio=rien concours financier*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien lorsque le besoin*socio=uv1 s'en fait*socio=rien sentir. Les succès*socio=uv1 remportés par le groupe_consultatif_pour_la_recherche_agricole*socio=ec1 internationale*socio=te (CGIAR*socio=ac) et l'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et tendent à montrer que la rentabilité*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 dans la recherche*socio=ec2 peut *socio=rien être importante *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. La recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 *socio=rien est un bien public*socio=et *socio=nil classique, de portée*socio=rien mondiale*socio=te. Incertains*socio=rien au départ*socio=rien et difficiles*socio=rien à mesurer par la suite*socio=rien, les fruits*socio=rien en sont souvent exceptionnels*socio=uv4. La transformation*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et de sociétés*socio=ac entières*socio=rien a pour base*socio=rien le savoir*socio=rien issu de nouvelles*socio=rien découvertes. Pourtant, quasiment rien*socio=rien n'incite à organiser et à financer des travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4. En effet*socio=rien, les fruits*socio=rien d'un*socio=rien plus *socio=rien grand savoir étant*socio=nil accessibles*socio=uv2 *socio=nil à tous, rares*socio=rien sont les partisans*socio=ac d'un*socio=rien plus gros*socio=rien effort*socio=uv1 de recherche*socio=ec2. Les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac riches*socio=uv2 considèrent souvent cela comme un*socio=rien luxe et ceux des pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 se montrent rarement très intéressés. C'est*socio=rien peut-être dans les pays_en_développement*socio=uv3 que le fossé*socio=rien entre les *socio=rien retombées potentielles *socio=nil de la recherche*socio=ec2 et les ressources*socio=ec1 qui y sont consacrées est*socio=rien le plus profond*socio=rien. Les possibilités*socio=rien de valorisation*socio=uv3 du_capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 y sont énormes*socio=rien, mais la malnutrition*socio=ec2 infantile*socio=uv, les maladies*socio=et qui provoquent de graves*socio=rien déficiences*socio=uv3 et la dégradation*socio=uv3 des ressources_naturelles*socio=ec1 sur*socio=rien lesquelles repose la *socio=ec1 production agricole *socio=nil sont autant d'obstacles*socio=rien à surmonter. Les progrès*socio=uv1 de la science*socio=ec2 peuvent avoir *socio=rien un impact considérable sur la*socio=nil vie*socio=uv1 des*socio=nil gens*socio=ac,*socio=nil *socio=nil comme en témoignent*socio=rien l'éradication*socio=ec de la variole*socio=et, les avancées dans la lutte*socio=uv1 contre le paludisme*socio=et et l'onchocercose*socio=rien, et le bond*socio=rien que la révolution*socio=ec2 verte a fait*socio=rien faire à la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1. Mais ces succès*socio=uv1 sont peu nombreux*socio=rien et peu fréquents*socio=rien. Aussi, sans la garantie d'une contribution*socio=uv1 permanente*socio=te à un*socio=rien effort*socio=uv1 de recherche*socio=ec2 bien*socio=rien orienté, on ne peut guère s'attendre à de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 décisifs*socio=rien. Dans les pays_en_développement*socio=uv3, la recherche*socio=ec2 souffre de plusieurs handicaps*socio=uv2. Tout d'abord*socio=rien, elle n'y figure pas en *socio=rien bonne place *socio=nil dans la hiérarchie des besoins*socio=uv1. En Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, par exemple*socio=rien, la recherche*socio=ec2 médicale*socio=et représente moins de 2% des budgets*socio=ec1 de santé*socio=et, ce qui se traduit par *socio=rien un manque d'*socio=nil établissements,*socio=nil d'*socio=nil équipements*socio=ec1 *socio=nil et de chercheurs*socio=ac. Ensuite, les quelques crédits*socio=ec1 qui lui sont consacrés sont généralement mal*socio=rien répartis. Alors que les pneumonies et les maladies*socio=et diarrhéiques entrent pour 15% dans la charge*socio=rien de morbidité des pays_en_développement*socio=uv3, leur étude*socio=ec2 ne draine que 0,2% des crédits*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 médicale*socio=et. Cette mauvaise*socio=rien affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 tient souvent à *socio=rien un manque d'*socio=nil informations de*socio=nil base *socio=nil et à la pénurie*socio=ec2 de personnel*socio=ac compétent*socio=uv4 pour mettre *socio=rien sur pied le*socio=nil programme*socio=et de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil voulu. Enfin, la coordination*socio=uv3 et les échanges*socio=ec1 entre les chercheurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 sont quasi inexistants*socio=rien, ce qui entraîne de *socio=rien multiples chevauchements d'*socio=nil activités *socio=nil et empêche d'exploiter les possibilités*socio=rien d'économies*socio=ec1. La communauté*socio=ac internationale*socio=te peut davantage aider les pays_en_développement*socio=uv3 à acquérir les connaissances*socio=ec2 qui répondront à leurs besoins*socio=uv1. Ainsi, les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 peuvent aider les gouvernements*socio=ac à élaborer un*socio=rien programme*socio=et de recherche*socio=ec2 fondé sur*socio=rien une évaluation*socio=ec2 précise*socio=rien des besoins*socio=uv1 et contribuer au financement*socio=ec1 d'un*socio=rien niveau*socio=rien de dépenses*socio=ec1 plus élevé*socio=uv4, mais viable*socio=uv4, dans ce domaine*socio=rien. Les pays_industriels*socio=ec1 -peuvent aussi contribuer au ralentissement*socio=ec2 de l'exode*socio=te des élites*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3, en détachant des experts*socio=ac et des chercheurs*socio=ac auprès des instituts*socio=ac de recherche*socio=ec2 pour participer à la mise en place*socio=rien des possibilités*socio=rien de formation*socio=et et des programmes*socio=et qui inciteront le personnel*socio=ac local*socio=te à rester. Les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 peuvent faciliter la création*socio=rien et le financement*socio=ec1 d'instituts*socio=ac régionaux*socio=te de recherche*socio=ec2 pour encourager un*socio=rien brassage d'idées*socio=rien et éviter la *socio=rien répétition inutile *socio=nil des mêmes travaux*socio=rien. Et les institutions_internationales*socio=te peuvent contribuer à la diffusion*socio=rien des connaissances*socio=ec2 ainsi acquises*socio=rien pour promouvoir la productivité*socio=uv, traiter les maladies*socio=et de façon*socio=rien plus efficace*socio=uv4 et favoriser un*socio=rien mode_de_vie*socio=uv1 plus sain*socio=uv2. Les succès*socio=uv1 de la coopération*socio=uv1 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil et de *socio=rien diffusion du savoir *socio=nil sont une *socio=rien bonne illustration des*socio=nil possibilités *socio=nil dans ce domaine*socio=rien. Le CGIAR*socio=ac, par exemple*socio=rien, a beaucoup fait*socio=rien pour la mise au point*socio=rien de variétés culturales plus productives*socio=uv4 et pour la promotion*socio=uv3 de techniques*socio=rien agricoles*socio=ec1 plus efficaces*socio=uv4 et plus respectueuses de l'environnement*socio=et. Réseau*socio=rien regroupant 16 centres*socio=rien de recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1 *socio=rien du monde entier,*socio=nil *socio=nil le CGLAR peut compter sur*socio=rien le soutien*socio=uv3 de 50 pays*socio=ac pour atteindre son objectif*socio=uv4 premier*socio=rien, qui est*socio=rien de faire reculer la faim*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3, encore que d'autres aient aussi profité des fruits*socio=rien de ses travaux*socio=rien (encadré 8:2). Dans le domaine*socio=rien de la santé*socio=et, d'importantes*socio=rien avancées de la science*socio=ec2 sont aussi à porter au crédit*socio=ec1 de la *socio=uv1 coopération internationale.*socio=nil C'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil ainsi que l'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et a joué *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans l'éradication*socio=ec de la variole*socio=et. Mais le *socio=rien champ ouvert *socio=nil à l'action*socio=et commune*socio=uv2 demeure très vaste*socio=rien. En effet*socio=rien, on estime*socio=rien que 95% des ressources*socio=ec1 mondialement consacrées à la recherche*socio=ec2 médicale*socio=et au début*socio=rien des années*socio=rien 90 sont allés à des *socio=rien travaux sur des*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil santé*socio=et préoccupant *socio=nil surtout les pays_industriels*socio=ec1, les pays_en_développement*socio=uv3 ne drainant que les 5% restants*socio=rien. Plusieurs activités*socio=rien de recherche*socio=ec2 appellent en particulier*socio=rien une *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil accrue qui devrait viser à: Parvenir à une *socio=rien meilleure compréhension des*socio=nil maladies*socio=et tropicales*socio=te,*socio=nil *socio=nil surtout de celles qui touchent les enfants*socio=ac et les habitants*socio=ac des *socio=te zones rurales en*socio=nil Afrique*socio=ac subsaharienne;*socio=nil *socio=nil Endiguer la propagation du*socio=rien virus*socio=et de l'immunodéficience humaine (VIH), à l'origine*socio=rien *socio=rien du sida;*socio=nil *socio=nil Améliorer le traitement*socio=rien et la prévention*socio=uv3 des maladies*socio=et non transmissibles qui frappent *socio=rien un nombre croissant de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3; Trouver ou mettre au point*socio=rien des variétés résistant aux maladies*socio=et et aux parasites pour des cultures*socio=ec telles que le coton*socio=ec1, le cacao*socio=ec1, le riz*socio=ec1 et les ignames, qui jouent *socio=rien un rôle fondamental*socio=uv4 *socio=nil dans beaucoup de pays*socio=ac. Mettre au point*socio=rien des techniques*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 minière*socio=ec1 et des techniques*socio=rien agricoles*socio=ec1 qui permettront de réduire le plus possible*socio=rien l'érosion*socio=ec2 des sols*socio=rien et le déboisement*socio=et. Protéger l'environnement*socio=et. Le développement*socio=uv3 est*socio=rien gravement menacé par la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et, tant au niveau*socio=rien mondial*socio=te qu'à l'échelon*socio=rien local*socio=te. L'évolution*socio=rien *socio=rien du climat *socio=nil (encadré 8:3), l'appauvrissement*socio=uv2 de la biodiversité*socio=et et la protection*socio=et des eaux*socio=ec1 internationales*socio=te sont des questions*socio=rien particulièrement préoccupantes*socio=rien à l'échelle*socio=rien de la planète*socio=te. Au niveau*socio=rien local*socio=te, les problèmes*socio=uv4 qui appellent le plus l'attention*socio=rien sont la pollution*socio=et de l'air*socio=rien et de l'eau*socio=ec1 dans les villes*socio=te, le déboisement*socio=et et la dégradation*socio=uv3 des sols*socio=rien et des terrains*socio=rien de parcours pastoral. La *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil peut contribuer à réduire la gravité de ces problèmes*socio=uv4 par une meilleure*socio=rien coordination*socio=uv3 de l'effort*socio=uv1, une sensibilisation*socio=uv3 accrue des opinions*socio=ec2 publiques*socio=et, des transferts*socio=rien de technologie*socio=ec1, un*socio=rien partage*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 à supporter et des consultations*socio=uv1 qui aideront à dessiner le contour des politiques*socio=et et des *socio=rien usages sur le*socio=nil plan national*socio=te et*socio=nil local*socio=te.*socio=nil *socio=nil On admet aujourd'hui que la *socio=uv1 coopération internationale est*socio=rien la*socio=nil *socio=rien pierre angulaire *socio=nil d'une gestion*socio=ec2 durable*socio=uv4 de l'environnement*socio=et. Au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil nombre de*socio=nil conventions_internationales*socio=te *socio=nil signées dans ce domaine*socio=rien a sensiblement augmenté. La multiplicité*socio=rien des intérêts*socio=uv1 en jeu*socio=rien oblige à coordonner les activités*socio=rien au niveau*socio=rien international*socio=te pour veiller à une évolution*socio=rien stable*socio=uv4 et prévisible*socio=uv4 des comportements*socio=rien et mettre en place*socio=rien des régimes*socio=et de gestion*socio=ec2 résultant*socio=rien d'une concertation*socio=uv1 entre les pays*socio=ac. Il ne peut certes y avoir de *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil sans que les *socio=rien différentes parties *socio=nil n'adhèrent à un*socio=rien objectif*socio=uv4 commun*socio=uv2, mais la diversité*socio=uv1 des intérêts*socio=uv1 ne peut être*socio=rien ignorée. Ainsi, l'article*socio=rien 4 de la Convention*socio=et de 1992 sur*socio=rien les changements*socio=uv3 climatiques*socio=rien oblige les parties*socio=rien à tenir pleinement compte*socio=rien de la *socio=rien situation propre,*socio=nil *socio=nil notamment, aux petits*socio=rien pays*socio=ac insulaires*socio=te, aux pays*socio=ac ayant des zones*socio=te côtières de *socio=rien faible élévation,*socio=nil des*socio=nil zones*socio=te *socio=nil arides et semi-arides, des zones*socio=te de forêts*socio=ec1 ou menacées par le dépérissement des forêts*socio=ec1, et aux pays*socio=ac qui sont sujets*socio=rien aux catastrophes*socio=rien naturelles*socio=uv. Un*socio=rien soutien*socio=uv3 institutionnel*socio=et et financier*socio=ec1 est*socio=rien souvent nécessaire*socio=rien pour permettre à certains pays*socio=ac d'honorer leurs obligations*socio=uv1. Par exemple*socio=rien, la conférence_des_nations_unies*socio=ac sur*socio=rien l'environnement_et_le_développement*socio=uv3 tenue à rio_de_janeiro*socio=ac en 1992 a notamment *socio=rien débouché sur un engagement*socio=ec des*socio=nil pays_industriels*socio=ec1 *socio=nil de fournir aux pays_en_développement*socio=uv3 les ressources*socio=ec1 qui leur seraient nécessaires*socio=rien pour honorer leurs obligations*socio=uv1 énoncées dans le *socio=et programme Action *socio=nil 21. Le Fonds*socio=ec1 pour l'environnement*socio=et mondial*socio=te, conçu pour financer le surcoût des projets*socio=rien qui ont *socio=rien un impact sur l'*socio=nil environnement*socio=et *socio=nil à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=ec, joue *socio=rien un rôle clé *socio=nil à cet égard*socio=rien (encadré 8:4). Si beaucoup des problèmes*socio=uv4 qui assaillent les pays_en_développement*socio=uv3, comme la pollution*socio=et de l'eau*socio=ec1 et de l'air*socio=rien des villes*socio=te et la dégradation*socio=uv3 des sols*socio=rien, ont *socio=rien un caractère local*socio=te *socio=nil plutôt que mondial*socio=te, ils ont des *socio=rien implications considérables *socio=nil pour la productivité*socio=uv, la santé*socio=et et la qualité_de_vie*socio=uv1 sur*socio=rien, leur propre*socio=rien territoire*socio=ac. Les progrès*socio=uv1 sont *socio=rien lents sur ce*socio=nil front,*socio=nil *socio=nil essentiellement faute de moyens*socio=ec1 d'intervention*socio=et et de volonté*socio=uv1 politique*socio=et, tant au niveau*socio=rien national*socio=te qu'à l'échelon*socio=rien local*socio=te. Le *socio=rien chemin récent *socio=nil parcouru nous montre que l'intégrité et la pérennité*socio=te de l'environnement*socio=et passent, au niveau*socio=rien local*socio=te comme à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=ec, par une action*socio=et internationale*socio=te concertée qui saura donner un*socio=rien juste*socio=uv poids*socio=rien aux incitations*socio=uv3 financières*socio=ec1, aux forces*socio=uv1 du_marché*socio=ec1, au cadre*socio=rien législatif*socio=et et réglementaire*socio=et et aux intérêts*socio=uv1 nationaux*socio=te. Et, surtout, il faut que la communauté*socio=ac internationale*socio=te aide*socio=uv1 à sensibiliser les opinions*socio=ec2 publiques*socio=et aux méfaits de la dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et, afin que les gouvernants*socio=rien soient davantage incités à ouvrer pour le maintien*socio=rien de l'intégrité *socio=rien du cadre de*socio=nil vie*socio=uv1.*socio=nil *socio=nil Prévenir les conflits*socio=uv1 et en empêcher l'expansion*socio=ec2. Pendant la *socio=rien majeure partie du Xxe*socio=nil siècle,*socio=nil le*socio=nil spectre *socio=nil d'une grande*socio=rien guerre*socio=et n'a cessé de hanter le monde*socio=rien. La *socio=rien première moitié du siècle a*socio=nil été *socio=nil marquée par deux conflits*socio=uv1 dévastateurs qui ont causé de lourdes pertes*socio=ec2 humaines*socio=uv2 et matérielles*socio=rien, et nécessité*socio=uv1 un*socio=rien effort*socio=uv1 de redressement*socio=ec2 et de reconstruction*socio=uv3 pendant plusieurs décennies*socio=te. Durant la seconde *socio=rien moitié du siècle,*socio=nil *socio=nil la chape de la guerre*socio=et froide*socio=rien a pesé sur*socio=rien le monde*socio=rien, avec la menace*socio=rien d'un*socio=rien conflit*socio=uv1 nucléaire*socio=rien encore plus destructeur. La montée des tensions*socio=uv3 dans le monde*socio=rien a conduit de nombreux*socio=rien pays*socio=ac à consacrer une *socio=rien part substantielle *socio=nil de la production*socio=ec1 nationale*socio=te aux dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et. C'est*socio=rien seulement au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années *socio=nil que ces tensions*socio=uv3 ont commencé à se relâcher, donnant ainsi aux nations*socio=te la possibilité*socio=rien de réduire leurs dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et et de récolter les dividendes*socio=ec1 de la paix*socio=uv1 (encadré 8-5). La menace*socio=rien de guerre*socio=et nucléaire*socio=rien a *socio=rien fait place *socio=nil à une prolifération de petits*socio=rien conflits*socio=uv1, qui créent d'importants*socio=rien problèmes*socio=uv4 de réfugiés*socio=et et s'accompagnent de coûteuses*socio=ec2 opérations*socio=rien de secours et de réinsertion. Les mécanismes*socio=rien de coopération*socio=uv1 existants*socio=rien n'ont guère permis*socio=rien de gérer ces conflits*socio=uv1 ou d'aider à les prévenir. La situation*socio=rien a souvent des retombées*socio=rien qui embrasent à leur tour*socio=rien les pays*socio=ac voisins*socio=rien, comme cela s'est*socio=rien produit*socio=rien en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud-est et dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Afrique*socio=ac australe*socio=te au cours*socio=rien des dernières*socio=rien -décennies, et comme on le voit aujourd'hui en Afrique*socio=ac centrale*socio=rien et occidentale*socio=te. Ces conflits*socio=uv1 ne sont pas propres*socio=rien aux pays*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2, mais peuvent aussi éclater dans des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien comme l'ex-yougoslavie*socio=ac et le Liban. Trouver de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de prévenir Ces conflits*socio=uv1 ou de les désamorcer avant qu'ils ne tournent à la tragédie*socio=rien, telle est*socio=rien la *socio=rien difficile mission *socio=nil qui revient aujourd'hui à la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Avec la fin*socio=rien de la guerre*socio=et froide*socio=rien, on s'est*socio=rien pris à croire que beaucoup des problèmes*socio=uv4 à l'origine*socio=rien de l'instabilité*socio=uv3 et des conflits*socio=uv1 un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien allaient disparaître. Et pourtant, au moins 30 conflits*socio=uv1 armés d'importance*socio=rien majeure*socio=rien (définis*socio=rien comme provoquant plus de 1 000 morts par an*socio=rien) se sont déclarés au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil fragiles règlements*socio=et de*socio=nil paix*socio=uv1 *socio=nil qui sont intervenus au Cambodge*socio=ac et au Mozambique*socio=ac paraissent maintenant être*socio=rien l'exception*socio=rien plutôt que la norme*socio=et. En effet*socio=rien, on a assisté*socio=rien à: - Une augmentation*socio=ec2 *socio=rien du nombre de*socio=nil réfugiés*socio=et *socio=nil et de personnes*socio=ac déplacées dans leur propre*socio=rien pays*socio=ac, et *socio=rien un nombre *socio=nil disproportionné de femmes*socio=ac et d'enfants*socio=ac privés*socio=et d'accès*socio=uv1 aux ressources*socio=ec1 de *socio=rien base nécessaires *socio=nil à leur rapatriement*socio=rien ou à leur réinstallation (figure 8:2); - Une augmentation*socio=ec2 *socio=rien du nombre *socio=nil des urgences humanitaires*socio=uv, passé*socio=rien de 5 par an*socio=rien en moyenne*socio=rien au cours*socio=rien de la période*socio=te 1985-89 à 20 en 1990, puis à 26 en 1994 et 24 en 1995; - L'effritement ou l'effondrement*socio=ec2 *socio=rien total du pouvoir*socio=et légitime*socio=uv2 *socio=nil dans de nombreux*socio=rien États*socio=ac, dont l'Afghanistan*socio=ac, le Liberia*socio=ac, le Rwanda*socio=ac, la Somalie*socio=ac et l'ex-yougoslavie*socio=ac, à la suite*socio=rien d'une longue*socio=rien *socio=et guerre civile *socio=nil ou d'un*socio=rien génocide. La relation*socio=rien entre les réfugiés*socio=et et les États*socio=ac *socio=rien est inextricable.*socio=nil Les*socio=nil États*socio=ac jouent*socio=nil un rôle de*socio=nil premier plan en*socio=nil cas de*socio=nil crise*socio=uv2 de*socio=nil réfugiés*socio=et *socio=nil tant par leur intervention*socio=et que par la définition*socio=rien qu'ils en donnent. Aussi le droit*socio=uv1 international*socio=te définit-il le "réfugié" par rapport*socio=rien aux États*socio=ac. Si les ONG*socio=ac ainsi que les pays*socio=ac et les communautés*socio=ac d'accueil*socio=te jouent *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans l'aide*socio=uv1 aux réfugiés*socio=et, les *socio=rien proportions prises *socio=nil par les déplacements*socio=rien forcés de personnes*socio=ac au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années *socio=nil ont obligé les États*socio=ac - soit unilatéralement, soit dans le cadre*socio=rien d'organisations_internationales*socio=te - à se mobiliser pour offrir protection*socio=et, secours et assistance*socio=uv1. Les États*socio=ac sont aussi intervenus sur*socio=rien le plan*socio=rien bilatéral*socio=et ou multilatéral*socio=et pour amorcer les négociations*socio=et qui ont mis fin*socio=rien à plusieurs conflits*socio=uv1 armés ayant provoqué un*socio=rien afflux de réfugiés*socio=et. Ce fut le cas*socio=rien notamment au Cambodge*socio=ac, au Mozambique*socio=ac et dans l'ex-yougoslavie*socio=ac. Cela étant, la coopération*socio=uv1 sur*socio=rien le problème*socio=uv4 des réfugiés*socio=et se heurte à *socio=rien différents facteurs très*socio=nil dissuasifs *socio=nil pour les États*socio=ac. L'un*socio=rien tient à la difficulté*socio=uv4 d'obtenir*socio=rien d'eux un*socio=rien engagement*socio=ec lorsqu'ils n'y voient aucun intérêt*socio=uv1 immédiat*socio=rien. Un*socio=rien autre est*socio=rien lié à la perspective*socio=rien de participer à *socio=rien un mécanisme de*socio=nil répartition*socio=uv3 internationale*socio=te des*socio=nil charges *socio=nil qui les obligerait à accueillir des réfugiés*socio=et sur*socio=rien leur territoire*socio=ac, alors que le prix*socio=ec1 à *socio=rien payer sur le*socio=nil plan politique*socio=et et*socio=nil financier*socio=ec1 risque*socio=uv4 fort d'*socio=nil être élevé*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil exemple du Rwanda*socio=ac *socio=nil montre combien l'organisation*socio=ec1 des secours peut être*socio=rien coûteuse*socio=ec2 dans le cas*socio=rien de *socio=rien grandes opérations d'*socio=nil urgence humanitaire*socio=uv.*socio=nil Entre*socio=nil avril et*socio=nil décembre *socio=nil 1994, la communauté*socio=ac internationale*socio=te a versé environ 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour la mise en place*socio=rien de telles opérations*socio=rien dans ce pays*socio=ac et ses voisins*socio=rien. Une réinsertion des réfugiés*socio=et a été*socio=rien progressivement engagée mais, à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien 1996, environ *socio=rien un million et*socio=nil demi de*socio=nil personnes*socio=ac *socio=nil ayant fui leur pays*socio=ac restaient tributaires*socio=rien de l'assistance*socio=uv1 internationale*socio=te. Les États*socio=ac diffèrent aussi par leur capacité*socio=uv3 à empêcher ou limiter*socio=rien l'afflux de réfugiés*socio=et. Les plus forts*socio=rien réussissent mieux à interdire l'accès*socio=uv1 de leur territoire*socio=ac aux réfugiés*socio=et et demandeurs*socio=ac d'asile. Ce sont souvent les moins forts*socio=rien, ceux dont les ressources*socio=ec1 sont très limitées, qui sont appelés à faire le plus pour la protection*socio=et des personnes*socio=ac déplacées et leur rapatriement*socio=rien à la fin*socio=rien des conflits*socio=uv1. Aujourd'hui, la communauté*socio=ac internationale*socio=te s'en remet beaucoup aux organisations*socio=ac multilatérales*socio=et pour résoudre ces problèmes*socio=uv4. Le Haut*socio=rien Commissariat des nations_unies*socio=ac pour les réfugiés*socio=et a vu son budget*socio=ec1 doubler et son mandat*socio=rien s'élargir au cours*socio=rien des années*socio=rien 90. Ainsi, il est*socio=rien intervenu pour organiser des secours d'ordre*socio=rien humanitaire*socio=uv en Bosnie*socio=ac, monter des opérations*socio=rien transfrontières en Somalie*socio=ac, fournir une aide*socio=uv1 aux personnes*socio=ac déplacées à l'intérieur*socio=te de Sri Lanka et permettre le rapatriement*socio=rien de réfugiés*socio=et en amérique_centrale*socio=rien et au Mozambique*socio=ac. Ces activités*socio=rien ont nécessité*socio=uv1 un*socio=rien travail*socio=ec1 de coordination*socio=uv3 très complexe. Au Mozambique*socio=ac, par exemple*socio=rien, les opérations*socio=rien de secours engagées au cours*socio=rien de l'année*socio=rien 1991 ont fait*socio=rien intervenir 26 organismes*socio=ac des nations_unies*socio=ac, 44 bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 bilatéraux*socio=et, 6 autres institutions*socio=ac multilatérales*socio=et et 180 ONG*socio=ac. On évalue à plus de 16 000 le nombre*socio=rien d'ONG*socio=ac qui fournissent des secours et une assistance*socio=uv1 humanitaire*socio=uv dans le monde*socio=rien. Rendre l'aide*socio=uv1 étrangère plus efficace*socio=uv4. L'aide*socio=uv1 étrangère n'est*socio=rien pas à proprement parler *socio=rien un bien public*socio=et,*socio=nil *socio=nil mais elle peut se justifier par des considérations*socio=rien d'équité*socio=uv1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, notamment pour favoriser l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv et des conditions_de_vie*socio=uv1 dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Pour la rendre plus efficace*socio=uv4 aux *socio=rien yeux du bénéficiaire*socio=ac comme*socio=nil du donateur*socio=ac,*socio=nil il*socio=nil est essentiel*socio=uv4 *socio=nil de faire évoluer le contexte*socio=rien dans lequel elle est*socio=rien dispensée, notamment, comme le montrent des études*socio=ec2 récentes*socio=rien, en la liant plus étroitement aux politiques*socio=et suivies par les pays*socio=ac concernés. Le succès*socio=uv1 ou l'échec*socio=uv1 des projets*socio=rien financés au titre*socio=ec de l'aide_au_développement*socio=uv3, même dans les secteurs*socio=rien sociaux*socio=et, dépend pour beaucoup des paramètres*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. *socio=rien Un projet *socio=nil qui vise à développer l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, par exemple*socio=rien, aura plus de chances*socio=rien de réussir si le cadre*socio=rien macroéconomique*socio=ec1 *socio=rien est solide.*socio=nil *socio=nil Si les projets*socio=rien sont les vecteurs du*socio=rien développement*socio=uv3, les politiques*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 en sont les forces*socio=uv1 motrices. En outre, pour avoir *socio=rien un impact sur la*socio=nil croissance*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil étrangère doit venir s'inscrire dans *socio=rien un cadre d'*socio=nil action*socio=et gouvernementale*socio=ac solide.*socio=nil D'*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil là où sont appliquées les politiques_économiques*socio=ec1 qui permettent le développement*socio=uv3, à savoir*socio=rien, comme on a pu le constater, la discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et, la maîtrise*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et l'ouverture*socio=uv3 suffisante*socio=rien de l'économie*socio=ec1 sur*socio=rien l'extérieur*socio=te, l'aide*socio=uv1 étrangère s'est*socio=rien traduite par une accélération*socio=ec2 sensible*socio=rien de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 (figure 8-3). Les pays*socio=ac qui ont su mettre en *socio=rien place un bon cadre de*socio=nil politique_économique*socio=ec1 *socio=nil et qui ont été*socio=rien destinataires*socio=ac d'une aide*socio=uv1 importante*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil - comme la Bolivie*socio=ac, El Salvador*socio=ac, le Mali*socio=ac et l'Ouganda*socio=ac. - ont connu une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que celle qu'aurait pu provoquer leur seule*socio=rien politique*socio=et. Force*socio=uv1 est*socio=rien de conclure que l'aide*socio=uv1 étrangère gagnerait en efficacité*socio=uv3 si elle était plus systématiquement ciblée sur*socio=rien les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui appliquent de bons*socio=rien programmes*socio=et de réforme*socio=et économique*socio=ec1 ou si elle servait à promouvoir la mise en ouvre d'une bonne*socio=rien politique*socio=et. Aussi incombe-t-il pour une *socio=rien large part aux*socio=nil bailleurs*socio=ac de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil de veiller à ce qu'elle soit dispensée avec discernement*socio=rien et efficacité*socio=uv3. Les dix *socio=rien dernières années *socio=nil ont vu se développer une tendance*socio=rien à la libéralisation*socio=et économique*socio=ec1 dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3,*socio=nil évolution *socio=nil qui devait *socio=rien être propice *socio=nil à une plus grande*socio=rien efficacité*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1. C'est*socio=rien ainsi que l'Inde*socio=ac et le Viet Nam - pays*socio=ac très peuplés qui ont entrepris de solides*socio=rien réformes*socio=et au début*socio=rien des années*socio=rien 90 - ont créé *socio=rien un contexte *socio=nil dans lequel l'aide*socio=uv1 étrangère devrait vraisemblablement*socio=rien se traduire par des gains*socio=ec1 de croissance*socio=uv3 plus forts*socio=rien et un*socio=rien recul*socio=ec plus marqué de la pauvreté*socio=uv1. Toutefois, ce *socio=rien ciblage sur des*socio=nil pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 *socio=nil menant de bonnes*socio=rien politiques*socio=et a rarement été*socio=rien réalisé entre 1970 et 1993. Ainsi, il ressort d'une étude*socio=ec2, dans laquelle on a neutralisé les *socio=rien effets du revenu*socio=ec1 *socio=nil et de la population*socio=ac, que l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et n'a pas été*socio=rien accordée pour promouvoir l'application*socio=rien de bonnes*socio=rien politiques*socio=et et que l'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et n'a eu que très légèrement tendance*socio=rien à se porter sur*socio=rien les pays*socio=ac ayant entrepris des réformes*socio=et. L'une des grandes*socio=rien priorités*socio=uv4 des organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 doit donc être*socio=rien, aujourd'hui, de canaliser plus systématiquement leurs ressources*socio=ec1 vers les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 qui appliquent de bonnes*socio=rien politiques*socio=et. L'assistance*socio=uv1 offerte*socio=rien peut-elle aussi aider les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 à améliorer leurs politiques_économiques*socio=ec1 et leur appareil*socio=rien institutionnel*socio=et? C'est*socio=rien là une autre question*socio=rien à laquelle il *socio=rien est difficile *socio=nil de répondre, mais qui est*socio=rien d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour l'attribution*socio=rien de l'aide*socio=uv1. Elle n'a guère fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une *socio=rien réflexion systématique,*socio=nil *socio=nil mais les éléments*socio=rien d'appréciation dont on dispose permettent de s'en faire une idée*socio=rien. Les prêts*socio=ec1 d'ajustement_structurel*socio=ec2 accordés pour soutenir des réformes*socio=et ont obtenu de *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil là où le pays*socio=ac revendiquait clairement la paternité du*socio=rien programme*socio=et entrepris. Ces prêts*socio=ec1 peuvent certes contribuer utilement*socio=rien à une action*socio=et en cours*socio=rien, mais ils ont peu de chances*socio=rien d'être*socio=rien eux-mêmes à l'origine*socio=rien des réformes*socio=et. En effet*socio=rien, l'expérience*socio=ec2 a manifestement montré que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 ne peuvent pas "acheter" un*socio=rien gouvernement*socio=ac pour lui faire appliquer une politique*socio=et qui ne bénéficierait d'aucun soutien*socio=uv3 dans le pays*socio=ac. Lorsque les forces*socio=uv1 sociales*socio=et et politiques*socio=et nationales*socio=te ont permis*socio=rien d'engager un*socio=rien programme*socio=et de réforme*socio=et, l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te peut avoir des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 par les compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien et les acquis*socio=uv2 qu'elle apporte dans un*socio=rien environnement*socio=et propice*socio=rien. L'Indonésie*socio=ac, Maurice*socio=ac et l'Ouganda*socio=ac sont de *socio=rien bons exemples *socio=nil de cette interaction*socio=rien positive*socio=uv4. Mais, là où la dynamique*socio=uv4 était absente, les concours accordés pour renforcer les institutions*socio=ac et entreprendre des réformes*socio=et n'ont guère eu d'effet*socio=rien. Il est*socio=rien donc des circonstances*socio=rien où l'aide*socio=uv1 étrangère ne pourra servir qu'à sauvegarder la paix*socio=uv1 et à secourir les victimes*socio=ac de catastrophes*socio=rien. Mais, lorsque les forces*socio=uv1 sociales*socio=et et politiques*socio=et nationales*socio=te auront fait*socio=rien naître le souffle des réformes*socio=et, l'aide*socio=uv1 étrangère pourra très utilement*socio=rien accompagner cet élan*socio=rien. Et une fois*socio=rien le cadre*socio=rien d'action*socio=et et le dispositif*socio=rien institutionnel*socio=et voulus en place*socio=rien, il aide_financière*socio=ec1 pourra accélérer le passage*socio=rien à *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 plus*socio=nil rapide.*socio=nil *socio=nil Le parcours des pays*socio=ac qui ont réussi leur développement*socio=uv3 montre que l'assistance*socio=uv1 étrangère devient à *socio=rien terme inutile,*socio=nil *socio=nil car elle est*socio=rien progressivement remplacée par les capitaux*socio=ec1 privés*socio=et attirés par de bonnes*socio=rien politiques*socio=et et des *socio=rien résultats solides.*socio=nil Le*socio=nil stratégie*socio=et *socio=nil à suivre: aider à fournir des biens*socio=ec1 collectifs*socio=uv2 à caractère*socio=rien international*socio=te. Une *socio=uv1 coopération internationale plus*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil peut ouvrir d'autres horizons*socio=rien et aider les pays*socio=ac à relever les nouveaux*socio=rien défis*socio=uv2 *socio=rien du monde *socio=nil d'aujourd'hui. Il appartiendra à chaque pays*socio=ac d'apprécier l'utilité*socio=rien des différentes*socio=rien actions*socio=et communes*socio=uv2 envisagées et de décider, au cas*socio=rien par cas*socio=rien, de sa participation*socio=uv3. Ce chapitre*socio=rien a néanmoins fait*socio=rien ressortir plusieurs domaines*socio=rien dans lesquels une *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil serait très précieuse*socio=rien: - Expansion*socio=ec2 et maintien*socio=rien de marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te ouverts*socio=uv4, en réduisant les risques*socio=uv4 liés aux mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 instables*socio=uv4. Beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 craignent les effets*socio=rien déstabilisateurs*socio=ec2 sur*socio=rien leur économie*socio=ec1 de sorties de capitaux*socio=ec1 soudaines*socio=rien et massives*socio=rien que rendrait possible*socio=rien une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 de leurs marchés_financiers*socio=ec1. - Recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 axée sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3. La révolution*socio=ec2 verte, sous l'impulsion*socio=rien du*socio=rien CGIAR*socio=ac, montre que l'investissement*socio=ec1 dans la recherche*socio=ec2 et le développement*socio=uv3 peut être*socio=rien très rentable*socio=ec2 pour. -les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 comme pour les bénéficiaires*socio=ac. - Protection*socio=et de l'environnement*socio=et. La communauté*socio=ac internationale*socio=te peut aider à réduire les problèmes*socio=uv4 environnementaux*socio=et à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=ec comme au niveau*socio=rien local*socio=te en coordonnant mieux les différentes*socio=rien actions*socio=et, en sensibilisant davantage l'opinion*socio=ac publique*socio=et, en réalisant des transferts*socio=rien de technologie*socio=ec1 et en incitant les pays*socio=ac à adopter et à faire appliquer une politique*socio=et nationale*socio=te appropriée dans ce domaine*socio=rien. - maintien_de_la_paix*socio=uv1 et prévention*socio=uv3 des conflits*socio=uv1 armés. Personne*socio=rien n'ignore le coût_humain*socio=uv et financier*socio=ec1 considérable*socio=rien des guerres*socio=et - et des opérations*socio=rien de secours et de réinsertion qui leur sont associées*socio=rien - mais les *socio=rien mécanismes existants *socio=nil n'ont guère permis*socio=rien de prévenir les conflits*socio=uv1 ou de les résoudre avant qu'ils ne prennent les proportions*socio=rien d'une *socio=rien véritable tragédie.*socio=nil -*socio=nil Amélioration*socio=uv1 *socio=nil de l'efficacité*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 étrangère. On pourra rendre l'aide*socio=uv1 plus efficace*socio=uv4 en la liant plus étroitement à la politique*socio=et des bénéficiaires*socio=ac. En effet*socio=rien, quel que soit le niveau*socio=rien d'aide*socio=uv1 étrangère fournie à un*socio=rien pays*socio=ac, les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 s'améliorent lorsque les politiques*socio=et et les modes*socio=rien de gestion*socio=ec2 sont solides*socio=rien. Il semble que l'attribution*socio=rien de l'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et, mais non bilatérale*socio=et, ait été*socio=rien influencée par la nature*socio=rien des politiques*socio=et menées par les bénéficiaires*socio=ac. Le moteur*socio=uv4 d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la coopération*socio=uv1 variera à la fois*socio=rien en fonction*socio=rien de l'objectif*socio=uv4 visé et de l'éventail*socio=rien des pays*socio=ac susceptibles*socio=rien d'y participer. Dans plusieurs domaines*socio=rien, la mise en place*socio=rien de *socio=rien nouveaux pôles fonctionnels ou*socio=nil régionaux*socio=te *socio=nil pourrait aider à coordonner les actions*socio=et internationales*socio=te et à mieux faire appliquer les accords*socio=et fondés sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la libre*socio=uv2 adhésion*socio=uv1. Ces pôles*socio=rien pourraient permettre d'établir des règles*socio=et et des mécanismes*socio=rien communs*socio=uv4 en vue*socio=rien d'atteindre des objectifs*socio=uv4 donnés. Mais, pour que cet effort*socio=uv1 soit crédible*socio=uv2 et efficace*socio=uv4, il faudra absolument réussir à concilier les valeurs*socio=ec1 d'ouverture*socio=uv3, de diversité*socio=uv1 et de cohésion*socio=uv1. Les motivations et la volonté*socio=uv1 des différents*socio=rien acteurs*socio=ac politiques*socio=et joueront aussi *socio=rien un grand rôle.*socio=nil *socio=nil On ne parviendra à améliorer l'efficacité*socio=uv3 de la *socio=uv1 coopération internationale,*socio=nil aussi*socio=nil bien*socio=rien que*socio=nil nationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil que si les gouvernants*socio=rien sont disposés non seulement à promettre le changement*socio=uv3, mais à engager les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien pour en faire une réalité*socio=ec2. Chapitre*socio=rien 10: La marche*socio=rien vers le changement*socio=uv3. Ce rapport*socio=rien a montré que l'état*socio=ac a une influence *socio=rien considérable sur le*socio=nil développement_économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et d'*socio=nil un pays*socio=ac et*socio=nil sur la*socio=nil viabilité*socio=uv3 *socio=nil de ce développement*socio=uv3. Le pouvoir*socio=et qu'il a de promouvoir, d'amplifier et d'arbitrer le changement*socio=uv3 pour servir le bien_commun*socio=uv2 est*socio=rien sans égal*socio=rien. Dans les pays*socio=ac où ce pouvoir*socio=et a *socio=rien été bien *socio=nil utilisé, l'économie*socio=ec1 a prospéré. Mais dans les autres, le développement*socio=uv3 est*socio=rien au point*socio=rien mort. Le processus*socio=te n'a rien*socio=rien d'irréversible*socio=rien: tout au long*socio=rien de l'histoire*socio=te, et un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien, la preuve*socio=ec2 a été*socio=rien faite que les pays*socio=ac peuvent changer de cap et réformer les politiques*socio=et et institutions*socio=ac pour renforcer l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac et faire avancer le développement*socio=uv3. Mais pourquoi tant de ces efforts*socio=uv1 restent-ils vains*socio=rien? Et surtout, comment se fait-il que tant d'États*socio=ac en situation*socio=rien désespérée n'essaient même pas de s'engager sur*socio=rien la voie*socio=rien des réformes*socio=et? Le régime_politique*socio=et y est*socio=rien pour beaucoup. Mais cela ne se ramène pas à l'opposition entre démocratie*socio=uv1 et totalitarisme*socio=et. Nous devons dépasser ces *socio=rien grandes catégories de*socio=nil régime_politique*socio=et *socio=nil pour comprendre ce qui pousse les organismes*socio=ac d'État*socio=ac à mieux faire leur travail*socio=ec1. Nous avons besoin*socio=uv1 de mieux comprendre comment et quand on peut mobiliser les intérêts*socio=uv1 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et qui vont dans le *socio=rien sens du développement*socio=uv3 *socio=nil pour opérer les changements*socio=uv3 institutionnels*socio=et propres*socio=rien à provoquer la croissance*socio=uv3. Pour faire repartir le développement*socio=uv3 dans les pays*socio=ac où l'État*socio=ac est*socio=rien inefficace*socio=uv4, il faut commencer par mettre en place*socio=rien des structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et qui favorisent la réceptivité, le sens*socio=rien des responsabilités*socio=uv1 et le respect*socio=uv1 de la légalité*socio=et. Doter 1'État*socio=ac des moyens*socio=ec1 d'en faire plus pour l'économie*socio=ec1 et pour la société*socio=ac, cela veut dire renforcer la confiance*socio=uv1 dans les règles*socio=et de base*socio=rien qui régissent la société*socio=ac ainsi que dans l'autorité*socio=et publique*socio=et qui en est*socio=rien le fondement*socio=uv4. C'est*socio=rien là une *socio=rien tâche difficile *socio=nil pour deux raisons*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, cela demande*socio=ec1 de la patience. Il faut *socio=rien du temps au*socio=nil *socio=et pouvoir judiciaire *socio=nil pour convaincre les entreprises*socio=ac et les particuliers*socio=rien de l'impartialité de ses décisions*socio=rien. Il faut *socio=rien du temps *socio=nil pour qu'assemblées*socio=ac législatives*socio=et, nationales*socio=te et territoriales*socio=te, titulaires*socio=rien de postes*socio=rien politiques*socio=et, juges*socio=ac, fonctionnaires*socio=ac, conseils*socio=ac consultatifs*socio=uv2 paritaires, défenseurs*socio=ac indépendants*socio=rien de la légalité*socio=et et organisations_non_gouvernementales*socio=et - dont les rapports*socio=rien mutuels obéissent à des règles*socio=et différentes*socio=rien dans chaque société*socio=ac - apprennent à respecter les sphères*socio=rien de compétence*socio=uv3 de chacun et à travailler ensemble*socio=rien. Il faut *socio=rien du temps *socio=nil pour jeter les bases*socio=rien d'une administration*socio=et compétente*socio=uv et disciplinée. Cela étant, il *socio=rien est possible *socio=nil d'échelonner les réformes*socio=et en commençant par des mesures*socio=et dont on puisse récolter les fruits*socio=rien sans attendre. Elles auront pour but*socio=rien, par exemple*socio=rien, de renforcer les moyens*socio=ec1 d'action*socio=et de l'administration*socio=et centrale*socio=rien, de relever la *socio=rien partie supérieure *socio=nil de l'échelle*socio=rien des traitements*socio=rien afin d'attirer des gens*socio=ac compétents*socio=uv4, d'encourager une plus grande*socio=rien participation*socio=uv3 aux mécanismes*socio=rien de décision*socio=rien et de rendre les délibérations*socio=et plus ouvertes*socio=uv4, d'ouvrir au secteur_privé*socio=et des domaines*socio=rien d'activité*socio=rien faciles*socio=rien à circonscrire et parfaitement accessibles*socio=uv2, et de demander davantage aux clients*socio=ac leur opinion*socio=ec2 sur*socio=rien les services*socio=ec1 qu'ils reçoivent. Mais, en règle*socio=et générale*socio=rien, il n'y a pas de *socio=rien remède miracle.*socio=nil En*socio=nil deuxième lieu,*socio=nil la*socio=nil tâche est difficile *socio=nil parce que les mêmes institutions*socio=ac qui peuvent engendrer crédibilité et responsabilité*socio=uv1 politique*socio=et peuvent aussi être*socio=rien des freins*socio=rien. Les mêmes règles*socio=et qui empêchent d'abuser du*socio=rien pouvoir*socio=et de l'État*socio=ac peuvent aussi empêcher d'en faire *socio=rien bon usage.*socio=nil *socio=nil Ce qu'il faut, c'est*socio=rien une structure*socio=ec1 institutionnelle*socio=et où la souplesse*socio=uv3 s'exerce dans des limites*socio=rien appropriées. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, c'est*socio=rien à chaque pays*socio=ac de trouver son équilibre*socio=uv3. Ceux qui ont derrière eux *socio=rien un solide bilan de*socio=nil respect*socio=uv1 des*socio=nil engagements*socio=ec1 *socio=nil et dont les institutions*socio=ac plongent des racines profondes*socio=rien dans la société*socio=ac disposent probablement d'une *socio=rien certaine latitude *socio=nil pour expérimenter et réagir en souplesse*socio=uv3 à des événements*socio=rien imprévus*socio=uv sans perdre leur crédit*socio=ec1. Mais ceux qui sortent d'une longue*socio=rien période*socio=te d'arbitraire*socio=uv4 et de dysfonctionnement*socio=uv gouvernemental*socio=ac feraient sans doute*socio=rien mieux de renoncer aux *socio=rien avantages immédiats *socio=nil de la souplesse*socio=uv3 en faveur*socio=rien de l'objectif*socio=uv4 plus éloigné de mise en place*socio=rien d'institutions*socio=ac crédibles et viables*socio=uv4. Le *socio=rien présent Rapport *socio=nil propose une stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien à l'intention*socio=rien des pays*socio=ac dont les perspectives*socio=rien de réforme*socio=et sont bonnes*socio=rien, pour donner davantage d'efficacité*socio=uv3 à l'action*socio=et de l'État*socio=ac: Adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et, et Revivifier les institutions*socio=ac en fixant à l'État*socio=ac plus de règles*socio=et et de limites*socio=rien, en le soumettant davantage au jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et en le rendant plus transparent*socio=uv4 et plus ouvert*socio=rien. Lorsque la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et est*socio=rien limitée, centrer l'État*socio=ac sur*socio=rien ses missions essentielles*socio=uv4 représente une première*socio=rien étape*socio=te indispensable*socio=uv4 dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil - surtout en Afrique*socio=ac, dans les pays*socio=ac de la CEI et dans *socio=rien certaines parties d'*socio=nil amérique_latine*socio=ac,*socio=nil du Moyen-orient*socio=ac *socio=nil et d'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te. Adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et est*socio=rien la première*socio=rien des choses*socio=rien à faire. Dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te *socio=rien du monde,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil ne s'acquitte même pas de ses missions les plus élémentaires: faire régner l'ordre*socio=rien public*socio=et, protéger les droits_de_propriété*socio=ec1, gérer la macroéconomie, assurer la fourniture*socio=ec1 des services_sociaux*socio=et essentiels*socio=uv4 et protéger les indigents. Dans certains cas*socio=rien, l'État*socio=ac a exercé un*socio=rien contrôle*socio=uv3 *socio=rien excessif sur l'*socio=nil économie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil même quand il n'avait pas les moyens*socio=ec1 de faire appliquer systématiquement les règlements*socio=et. Une des conséquences*socio=rien en a été*socio=rien l'aggravation*socio=ec2 de la corruption*socio=uv1, qui affaiblit encore plus la capacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac - jusqu'à le rendre parfois incapable*socio=rien d'assurer les services*socio=ec1 de base*socio=rien. Des administrations*socio=ac qui fonctionnaient relativement bien*socio=rien ont ainsi perdu de leur efficacité*socio=uv3 au cours*socio=rien des ans*socio=rien, et leur remise en ordre*socio=rien va exiger des efforts*socio=uv1 considérables*socio=rien. La déréglementation*socio=et de ces économies*socio=ec1 est*socio=rien une nécessité*socio=uv1 vitale*socio=uv4. On a essayé, par des réformes*socio=et soutenues par la banque_mondiale*socio=te et d'autres organisations_internationales*socio=te, d'aider les pays*socio=ac à adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. Depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien, on tente de réduire l'emprise de l'État*socio=ac sur*socio=rien certains secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 afin de concentrer les ressources*socio=ec1 ainsi libérées sur*socio=rien ses fonctions*socio=rien essentielles*socio=uv4. C'est*socio=rien *socio=rien un début,*socio=nil *socio=nil mais cela ne suffit pas. Toutefois, comme ce Rapport*socio=rien l'a montré, adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et ne consiste pas uniquement*socio=rien à réduire ce rôle*socio=rien. Il ne s'agit pas seulement de ce que l'État*socio=ac doit faire, mais aussi de la manière*socio=rien dont il doit le faire: comment gérer le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, comment réguler l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, comment protéger l'environnement*socio=et - toutes activités*socio=rien qui dépendent au plus *socio=rien haut point *socio=nil de la capacité*socio=uv3 des institutions*socio=ac. Les efforts*socio=uv1 déployés pour mieux employer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac doivent être*socio=rien complétés par des réformes*socio=et visant à renforcer cette capacité*socio=uv3 en revivifiant les institutions*socio=ac. Dans beaucoup de domaines*socio=rien, l'État*socio=ac ne pourra devenir*socio=rien plus efficace*socio=uv4 qu'en forgeant de nouveaux*socio=rien partenariats*socio=uv3 avec d'autres organisations*socio=ac de la société*socio=ac civile*socio=et. Dans d'autres cas*socio=rien, il ne gagnera en efficacité*socio=uv3 que si ses décisions*socio=rien et ses actions*socio=et peuvent être*socio=rien contestées - si les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac peuvent choisir et si le monopole*socio=ec1 de l'État*socio=ac est*socio=rien brisé. On n'améliorera pas la capacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac uniquement*socio=rien à coup*socio=rien d'opérations*socio=rien d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien. Il faudra qu'il s'y sente lui-même incité. Ce qu'il faudra faire exactement pour améliorer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac varie d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre puisque la réforme*socio=et nécessaire*socio=rien touche pour une *socio=rien large part aux*socio=nil institutions*socio=ac *socio=nil et que le changement*socio=uv3 institutionnel*socio=et s'inscrit*socio=rien dans *socio=rien un contexte *socio=nil donné. On examine ci-après, pour chaque région*socio=te en développement*socio=uv3, certaines*socio=rien des opportunités*socio=uv3 à saisir et certains des défis*socio=uv2 à relever. Mais il *socio=rien est évident *socio=nil que nos conseils*socio=ac n'ont de sens*socio=rien que s'il existe, au moins, un*socio=rien État*socio=ac à réformer. De plus en plus, cette condition*socio=rien fondamentale*socio=uv4 à l'amélioration*socio=uv1 des *socio=rien résultats du développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil elle-même, n'est*socio=rien pas remplie. Nous commencerons par ces *socio=rien cas extrêmes *socio=nil de banqueroute institutionnelle*socio=et où, pour *socio=rien un temps,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil lui-même, en tant que pouvoir*socio=et légitime*socio=uv2 et effectif*socio=rien, n'existe plus. Quand l'État*socio=ac s'effondre. Ces *socio=rien dernières années,*socio=nil un nombre croissant de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil a vu s'effondrer la quasi-totalité*socio=rien des fonctions*socio=rien et des institutions*socio=ac de l'État*socio=ac, souvent dans le contexte*socio=rien d'une *socio=et guerre civile.*socio=nil *socio=nil Quand l'État*socio=ac cesse de s'acquitter de ses fonctions*socio=rien les plus élémentaires, la crise*socio=uv2 que cela engendre peut *socio=rien être grave *socio=nil et prolongée. Les structures*socio=ec1 qui auraient pu amortir l'impact*socio=rien de la crise*socio=uv2 et être*socio=rien le véhicule d'une reprise ultérieure*socio=te ont souvent été*socio=rien détruites, rendant à peu près inapplicables les remèdes*socio=rien d'ordre*socio=rien *socio=rien général prescrits *socio=nil pour renforcer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac. Comment un*socio=rien État*socio=ac en vient-il à s'effondrer? Si l'effondrement*socio=ec2 d'un*socio=rien État*socio=ac n'est*socio=rien pas *socio=rien un phénomène nouveau,*socio=nil *socio=nil il semble cependant qu'il soit devenu plus courant*socio=te -dans les années*socio=rien 80 et 90 que dans l'immédiat*socio=rien après-guerre*socio=te. C'est*socio=rien en outre un*socio=rien problème*socio=uv4 très préoccupant*socio=rien pour les autres États*socio=ac, individuellement et collectivement*socio=rien. Des pays*socio=ac où l'État*socio=ac s'est*socio=rien effondré, comme en Afghanistan*socio=ac, au Cambodge*socio=ac, au Liberia*socio=ac, au Rwanda*socio=ac et en Somalie*socio=ac, ont été*socio=rien le théâtre de certaines*socio=rien des *socio=rien pires catastrophes humanitaires*socio=uv *socio=nil de ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Celles-ci se répercutent souvent sur*socio=rien les pays*socio=ac voisins*socio=rien sous la forme*socio=rien de violence*socio=uv, de banditisme et d'afflux de réfugiés*socio=et. Elles mettent à mal*socio=rien également leurs *socio=ec1 ressources financières,*socio=nil leur*socio=nil économie *socio=nil et leur infrastructure*socio=ec1, mobilisent d'énormes*socio=rien volumes*socio=rien d'assistance*socio=uv1 internationale*socio=te - et, naturellement, provoquent la perte*socio=ec2 d'un*socio=rien nombre*socio=rien incalculable de vies humaines*socio=uv2. On peut distinguer en gros*socio=rien trois pathologies d'effondrement*socio=ec2 qui se recoupent en partie*socio=rien: - Les États*socio=ac qui ont perdu (ou qui n'ont pas su établir) leur légitimité*socio=uv aux yeux*socio=rien de la *socio=rien majeure partie *socio=nil d'une population*socio=ac soumise théoriquement à leur autorité*socio=et et qui sont, de ce fait*socio=rien, incapables*socio=rien d'exercer cette autorité*socio=et; - Les États*socio=ac qui ont été*socio=rien saignés à blanc par des dirigeants*socio=ac et des officiels*socio=et corrompus, négligents ou incompétents, ou les trois à la fois*socio=rien; - Les États*socio=ac qu'une *socio=et guerre civile a*socio=nil fait*socio=rien *socio=nil voler en éclats*socio=rien et où aucun parti*socio=et n'est*socio=rien capable*socio=rien de rétablir l'autorité*socio=et du*socio=rien pouvoir*socio=et central*socio=rien. Tous ces États*socio=ac ont en commun*socio=uv2 une perte*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 de capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et. Comme on l'a indiqué au chapitre*socio=rien 1 (tableau*socio=rien 1:1), l'État*socio=ac doit, au minimum*socio=rien, s'acquitter de ses fonctions*socio=rien les plus élémentaires, à savoir*socio=rien faire régner l'ordre*socio=rien public*socio=et, assurer la défense du*socio=rien pays*socio=ac et mettre en *socio=rien place un cadre *socio=nil pour la gestion*socio=ec2 des *socio=ec1 transactions économiques.*socio=nil Un*socio=rien État*socio=ac *socio=nil qui s'est*socio=rien effondré, par conséquent*socio=rien, n'est*socio=rien pas un*socio=rien État*socio=ac incapable*socio=rien de faire ce qu'il faut, mais un*socio=rien État*socio=ac qui ne peut plus rien*socio=rien faire efficacement - pas même à imposer *socio=rien un ordre répressif*socio=nil Un État*socio=ac *socio=nil qui s'est*socio=rien effondré n'est*socio=rien pas un*socio=rien État*socio=ac vaincu par la guerre*socio=et, ni un*socio=rien État*socio=ac qui a éclaté en plusieurs territoires*socio=te où, malgré tout, les structures*socio=ec1 en place*socio=rien continuent à fonctionner plus ou moins bien*socio=rien. Et un*socio=rien État*socio=ac qui s'est*socio=rien effondré n'est*socio=rien pas la même chose*socio=rien qu'un*socio=rien État*socio=ac "prédateur" ou répressif. Tenir toute une population*socio=ac sous le joug*socio=uv peut nécessiter une capacité*socio=uv3 d'organisation*socio=ec1 considérable*socio=rien. Cela peut provoquer le remplacement*socio=rien d'une structure*socio=ec1 d'État*socio=ac ou d'un*socio=rien régime*socio=et par un*socio=rien autre, comme au Cambodge*socio=ac ou au Rwanda*socio=ac, sans causer nécessairement son effondrement*socio=ec2. Les causes*socio=rien de la perpétuation du*socio=rien conflit*socio=uv1. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac où l'État*socio=ac s'est*socio=rien effondré, certaines*socio=rien forces*socio=uv1 ont intérêt*socio=uv1 à entretenir l'état*socio=ac d'anarchie, car leur désir*socio=uv1 effréné*socio=rien de richesses*socio=ec1 ou de pouvoir*socio=rien serait bridé par un*socio=rien État*socio=ac capable*socio=rien de dicter des règles*socio=et, de lever l'impôt*socio=et et de faire appliquer les lois*socio=et. Les cas*socio=rien d'effondrement*socio=ec2 de l'État*socio=ac les plus inquiétants*socio=rien et les plus difficiles*socio=rien à résoudre sont ceux où ces forces*socio=uv1 prédominent. En Angola*socio=ac, au Liberia*socio=ac et en Somalie*socio=ac, par exemple*socio=rien, une économie*socio=ec1 auto-entretenue de violence*socio=uv armée*socio=et a fait*socio=rien son apparition*socio=rien, fondée sur*socio=rien le pillage, le racket, le trafic de la drogue*socio=rien, le blanchiment*socio=ec1 de l'argent*socio=ec1 et l'extraction*socio=ec1 de ressources*socio=ec1 à l'état*socio=ac brut*socio=rien, telles que pierres précieuses*socio=rien, minéraux*socio=ec1 et bois*socio=rien tropicaux (encadré 10:1). La *socio=et guerre civile *socio=nil dans ces pays*socio=ac est*socio=rien née de rivalités politiques*socio=et ou ethniques*socio=ac, mais elle a progressivement changé de nature*socio=rien pour prendre comme enjeu*socio=rien la maîtrise*socio=rien de l'économie*socio=ec1, devenue source*socio=rien de financement*socio=ec1 de la guerre*socio=et ainsi que d'enrichissement*socio=uv3 personnel*socio=rien. Dans ces pays*socio=ac, la guerre*socio=et entre factions est*socio=rien le *socio=rien principal système de*socio=nil répartition*socio=uv3 des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil et la violence*socio=uv est*socio=rien la *socio=rien source du pouvoir*socio=et.*socio=nil Ces*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil fonctionnent indépendamment de toute institution*socio=ac d'État*socio=ac, ce dont elles se trouvent probablement mieux. Ainsi, de puissantes*socio=rien forces*socio=uv1 économiques*socio=ec1 s'emploient à perpétuer les affrontements. Le rôle*socio=rien des facteurs*socio=rien économiques*socio=ec1 comme *socio=rien cause majeure *socio=nil de la guerre*socio=et est*socio=rien particulièrement marqué dans le *socio=rien cas du Liberia*socio=ac *socio=nil (encadré 10:2), mais on peut aussi leur attribuer la prolongation*socio=rien de la guerre*socio=et en Angola*socio=ac et en Sierra*socio=rien Leone. La proximité*socio=rien de ces régimes*socio=et, une proximité*socio=rien imposée, coûte cher*socio=rien aux simples*socio=rien citoyens*socio=ac. Le *socio=rien cours normal des*socio=nil *socio=ec1 transactions économiques internationales*socio=te en*socio=nil est*socio=rien *socio=nil perturbé et, souvent, perverti. Le conflit*socio=uv1 et l'extraction*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 devenant moins rentables*socio=ec2, les guerres*socio=et finiront sans doute*socio=rien par cesser sans intervention*socio=et internationale*socio=te, mais ce seuil*socio=rien ne sera atteint qu'après*socio=rien destruction quasi totale*socio=rien des richesses*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. Face*socio=rien à une telle situation*socio=rien, les États*socio=ac, et les organisations*socio=ac intergouvernementales, doivent répondre à deux *socio=rien questions urgentes:*socio=nil *socio=nil Comment empêcher un*socio=rien État*socio=ac de s'effondrer? Et comment peut-on, sur*socio=rien les cendres d'un*socio=rien État*socio=ac qui s'est*socio=rien effondré, faire renaître un*socio=rien État*socio=ac capable*socio=rien de fonctionner? Prévenir l'effondrement*socio=ec2 de l'État*socio=ac. Le tribut énorme*socio=rien qu'impose l'effondrement*socio=ec2 d'un*socio=rien État*socio=ac amène*socio=rien naturellement à réfléchir aux moyens*socio=ec1 de le prévenir, démarche*socio=rien préférable et probablement moins coûteuse*socio=ec2. Mais il n'existe pas de raccourcis faciles*socio=rien. Éviter l'effondrement*socio=ec2 de l'État*socio=ac exige, en fin*socio=rien de compte*socio=rien, l'intervention*socio=et de toute la gamme*socio=rien des institutions*socio=ac et des politiques*socio=et qui déterminent les relations*socio=rien sociales*socio=et, politiques*socio=et et économiques*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te d'une société*socio=ac. On voit néanmoins se dessiner deux démarches*socio=rien interdépendantes*socio=uv4 susceptibles*socio=rien de réduire le risque*socio=uv4 de voir un*socio=rien conflit*socio=uv1 politique*socio=et s'envenimer au point*socio=rien de provoquer l'effondrement*socio=ec2 total*socio=rien de l'État*socio=ac. La première*socio=rien met l'accent*socio=rien sur*socio=rien le renforcement*socio=ec2 de la société*socio=ac civile*socio=et, qui aurait pour effet*socio=rien d'accroître l'endurance*socio=rien des institutions_sociales*socio=et susceptibles*socio=rien de tenir l'anarchie en échec*socio=uv1, même si l'État*socio=ac est*socio=rien très faible*socio=rien. Une vie*socio=uv1 associative*socio=uv riche*socio=uv2 peut permettre à des communautés*socio=ac de faire régner l'ordre*socio=rien public*socio=et sur*socio=rien le plan*socio=rien local*socio=te, de maintenir *socio=rien un filet de*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil et de résister à la corruption*socio=uv1 ou à l'exploitation*socio=ec1 des pouvoirs_publics*socio=et. La seconde, qui s'inspire du*socio=rien parcours suivi par les pays*socio=ac de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, met en avant la nécessité*socio=uv1 d'instituer des structures*socio=ec1 *socio=rien administratives protégées *socio=nil de l'ingérence*socio=et politique*socio=et et d'incorporer au processus*socio=te de décision*socio=rien de l'administration*socio=et des mécanismes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 appropriés. La probité et la conscience*socio=uv1 professionnelle*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et sont de *socio=rien puissants facteurs *socio=nil à cet égard*socio=rien. Une société*socio=ac civile*socio=et active*socio=uv4 et une administration*socio=et compétente*socio=uv et consciente*socio=uv2 de ses responsabilités*socio=uv1 sont les deux piliers*socio=rien d'une *socio=rien relation constructive *socio=nil entre l'État*socio=ac et la société*socio=ac. Une telle *socio=rien relation est susceptible *socio=nil de réduire le risque*socio=uv4 d'effondrement*socio=ec2 total*socio=rien de l'État*socio=ac. Le défi*socio=uv2 de la reconstruction*socio=uv3. Il est*socio=rien encore plus difficile*socio=rien, voire impossible*socio=rien, de remettre rapidement *socio=rien sur pied un État*socio=ac en*socio=nil pleine *socio=nil déliquescence. La plupart*socio=rien des États*socio=ac qui se sont effondrés sont plongés dans une guerre*socio=et intestine acharnée ou en sortent à peine. La politique*socio=et y est*socio=rien souvent fortement chargée de suspicion de complicité, et la méfiance *socio=rien est générale.*socio=nil La*socio=nil coopération*socio=uv1 entre*socio=nil anciens adversaires*socio=ac est difficile,*socio=nil *socio=nil et le désir*socio=uv1 de justice*socio=et éprouvé par certains peut être*socio=rien interprété par d'autres comme une soif de vengeance. On ne croit guère à une paix*socio=uv1 durable*socio=uv4 ni au maintien*socio=rien des politiques*socio=et menées, et le tissu_social*socio=et et le capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 ont souvent beaucoup souffert. Les acteurs*socio=ac extérieurs*socio=te sont confrontés à d'exceptionnelles*socio=uv4 difficultés*socio=uv4 quand ils décident d'intervenir dans un*socio=rien pays*socio=ac où l'État*socio=ac a cessé de fonctionner. D'où cette question*socio=rien fondamentale*socio=uv4: quand et avec qui travailler? On peut choisir entre les factions ou chefs*socio=ac locaux*socio=te et s'employer à renforcer la position*socio=rien de celui qu'on a choisi comme partenaire*socio=ac. C'est*socio=rien une démarche*socio=rien aléatoire*socio=uv4, car le partenaire*socio=ac en question*socio=rien peut ne pas être*socio=rien digne de confiance*socio=uv1 ou il peut abuser de l'autorité*socio=et que lui confère sa position*socio=rien. Il se peut aussi qu'une autre puissance*socio=et extérieure*socio=te choisisse un*socio=rien autre camp*socio=rien, prolongeant ainsi le conflit*socio=uv1, comme cela est*socio=rien arrivé en Angola*socio=ac et au Mozambique*socio=ac. Une autre démarche*socio=rien consiste à travailler avec celles des autorités*socio=et et des institutions*socio=ac locales*socio=te qui conservent souvent leur légitimité*socio=uv et leur capacité*socio=uv3 d'action*socio=et longtemps après*socio=rien l'effondrement*socio=ec2 de l'administration*socio=et centrale*socio=rien. Cela peut contribuer à rétablir la confiance*socio=uv1 de la population*socio=ac et à renforcer la capacité*socio=uv3 des mécanismes*socio=rien de décision*socio=rien locaux*socio=te. Mais cela peut aussi prolonger la période*socio=te de morcellement si l'on ne mène pas parallèlement une stratégie*socio=et visant à rétablir l'autorité*socio=et d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac central*socio=rien, comme le montre l'exemple*socio=rien de la Somalie*socio=ac. Souvent, plutôt que d'intervenir directement dans le *socio=rien rétablissement du *socio=et pouvoir civil ou*socio=nil politique,*socio=nil les*socio=nil acteurs*socio=ac *socio=nil -extérieurs s'emploient à atténuer, au moyen*socio=rien de programmes*socio=et de secours et de reconstruction*socio=uv3, le coût_humain*socio=uv qu'entraîne l'effondrement*socio=ec2 d'un*socio=rien État*socio=ac. Les *socio=rien cas récents *socio=nil tendent à montrer, cependant, que la population*socio=ac risque*socio=uv4 à terme*socio=rien de se sentir assistée et que ces programmes*socio=et peuvent compromettre le rétablissement*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac. en détournant l'attention*socio=rien des missions essentielles*socio=uv4 minimales*socio=rien qui sont les siennes. Au contraire*socio=rien, une approche plus globale*socio=rien de la paix*socio=uv1, comme celle qui a été*socio=rien adoptée en Angola*socio=ac, au Cambodge*socio=ac et au Mozambique*socio=ac, investit de pouvoirs*socio=et considérables*socio=rien les organisations_internationales*socio=te chargées de veiller à l'application*socio=rien des accords*socio=et de paix*socio=uv1, d'assurer services_publics*socio=et et de faciliter le rapatriement*socio=rien des réfugiés*socio=et, en attendant qu'il soit possible*socio=rien de remettre le pouvoir*socio=et e autorité*socio=et locale*socio=te à l'issue*socio=rien d'élections*socio=et. Les opérations*socio=rien internationales*socio=te du*socio=rien Cambodge*socio=ac et du*socio=rien Mozambique*socio=ac sont généralement considérées comme un*socio=rien succès*socio=uv1 à cet égard*socio=rien. Mais elles ont été*socio=rien, l'une et l'autre, très coûteuses*socio=ec2 et des acteurs*socio=ac extérieurs*socio=te au pays*socio=ac ne peuvent pas, et ne doivent pas, remplacer indéfiniment un*socio=rien État*socio=ac défaillant. Le choix*socio=uv1 de la stratégie*socio=et variera selon la pathologie d'effondrement*socio=ec2 propre*socio=rien à chaque cas*socio=rien. Comme l'indique l'analyse*socio=rien développée*socio=uv4 au chapitre*socio=rien 8, on commence à mieux comprendre le rôle*socio=rien que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 et les organismes*socio=ac extérieurs*socio=te pourront être*socio=rien appelés à jouer pour que le processus*socio=te de reconstruction*socio=uv3 et de régénération de l'État*socio=ac ait des chances*socio=rien d'aboutir. On indique ci-dessous certains des défis*socio=uv2 auxquels seront confrontés les acteurs*socio=ac extérieurs*socio=te. Rétablir la sécurité*socio=uv1. La fin*socio=rien d'une *socio=et guerre civile *socio=nil ne met pas automatiquement fin*socio=rien à l'insécurité*socio=uv1. La crainte*socio=rien de violences ou de vols peut en fait*socio=rien augmenter après*socio=rien là guerre*socio=et et, si rien*socio=rien n'est*socio=rien fait*socio=rien pour élever le coût*socio=ec1 d'opportunité de la guerre*socio=et pour les combattants pris individuellement, l'a fin*socio=rien des combats peut marquer une recrudescence*socio=ec2 de la délinquance. L'élaboration*socio=rien de programmes*socio=et de démobilisation bien*socio=rien conçus, qui, comme en Ouganda*socio=ac, assurent aux combattants leur réinsertion dans la société*socio=ac civile*socio=et après*socio=rien la guerre*socio=et et leur offrent ainsi une porte*socio=rien de sortie légitime*socio=uv2, revêt donc *socio=rien un caractère prioritaire*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il faudra aussi renforcer les forces*socio=uv1 de police*socio=et locale*socio=te et mieux faire appliquer les lois*socio=et pénales et autres afin de réduire les risques*socio=uv4 de banditisme et d'activités*socio=rien criminelles*socio=rien. L'objectif*socio=uv4 à long_terme*socio=rien, cependant, devra être*socio=rien de s'attaquer aux racines socio-économiques*socio=ec1 du*socio=rien conflit*socio=uv1. Faire repartir l'économie*socio=ec1. Même si les éléments*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de stabilisation*socio=et et de relance*socio=uv3 économique*socio=ec1, d'un*socio=rien pays*socio=ac sortant d'un*socio=rien conflit*socio=uv1 ne sont pas très différents*socio=rien de programmes*socio=et mis en ouvre ailleurs*socio=rien, il y a toutefois lieu*socio=rien d'être*socio=rien prudent*socio=rien et d'examiner les *socio=rien éléments du programme*socio=et type *socio=nil à la lumière*socio=rien des conditions*socio=rien et des distorsions*socio=uv4 qui caractérisent cet environnement*socio=et particulier*socio=rien. Un*socio=rien conflit*socio=uv1 civil*socio=et sape les structures*socio=ec1 sociales*socio=et qui inspirent confiance*socio=uv1 et facilitent l'investissement*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi la peur peut *socio=rien être un plus*socio=nil gros obstacle *socio=nil à la reprise de l'investissement*socio=ec1 que les dommages*socio=ec2 infligés aux infrastructures*socio=et. Il faudra donc, pour stimuler la reprise du*socio=rien secteur_privé*socio=et, éviter d'alourdir exagérément les charges*socio=rien fiscales*socio=et des entreprises*socio=ac et s'attacher à mettre en place*socio=rien, sans tarder et de *socio=rien manière progressive,*socio=nil des*socio=nil réformes*socio=et de*socio=nil nature *socio=nil à encourager l'investissement*socio=ec1, notamment le maintien*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien faible niveau d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil la*socio=nil vente*socio=ec1 *socio=nil ou la restitution des *socio=ec1 biens immobiliers *socio=nil à leurs anciens*socio=rien propriétaires*socio=ac et l'application*socio=rien d'une pression*socio=ec2 fiscale*socio=et modérée. Un*socio=rien impôt*socio=et non agressif ne signifie pas, toutefois, qu'il faille offrir des incitations*socio=uv3 fiscales*socio=et par trop généreuses*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te privé*socio=et. Comme on le constate aujourd'hui au Cambodge*socio=ac, cela peut aller à l'encontre*socio=rien *socio=rien du but *socio=nil recherché et priver l'État*socio=ac de recettes*socio=ec1 substantielles*socio=rien pendant des années*socio=rien, ce qui l'empêche un*socio=rien peu plus de s'attacher à relancer l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te - une tâche*socio=rien pourtant essentielle*socio=uv4. Promouvoir l'indispensable*socio=uv4 réconciliation sur*socio=rien le plan*socio=rien socio-politique. politique_économique*socio=ec1 et *socio=rien projets sectoriels doivent*socio=nil être *socio=nil conçus de manière*socio=rien à tenir compte*socio=rien des problèmes*socio=uv4 spéciaux*socio=rien de populations*socio=ac traumatisées et de sociétés*socio=ac dont la cohésion*socio=uv1 est*socio=rien fortement endommagée. La mise en place*socio=rien par étapes*socio=te des réformes*socio=et classiques*socio=rien de politique_économique*socio=ec1 ainsi que des mesures*socio=et visant à améliorer la gestion_publique*socio=et devra, elle aussi, être*socio=rien adaptée de manière*socio=rien à ne pas compromettre les chances*socio=rien d'application*socio=rien des accords*socio=et de paix*socio=uv1 et à tenir compte*socio=rien d'une situation*socio=rien généralement caractérisée par de fortes*socio=rien distorsions*socio=uv4. Renforcer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. Le *socio=uv4 problème fondamental *socio=nil soulevé par les tentatives*socio=rien de relance*socio=uv3 et de reconstruction*socio=uv3 *socio=rien après un conflit*socio=uv1 est la*socio=nil faiblesse des*socio=nil administrations_publiques*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Pourtant, même là où de bonnes*socio=rien réformes*socio=et macroéconomiques*socio=ec1 et politiques*socio=et ont été*socio=rien entreprises*socio=ac, les progrès*socio=uv1 dans le renforcement*socio=ec2 des capacités*socio=uv3 administratives*socio=rien n'ont pas suivi (comme en Ouganda*socio=ac). On a essayé par *socio=rien diverses méthodes *socio=nil d'amorcer ce processus*socio=te, notamment en offrant à une diaspora de cadres*socio=rien des postes*socio=rien dans le nouveau*socio=rien gouvernement*socio=ac (comme au Cambodge*socio=ac, au Liban et en Haïti) et en faisant appel*socio=rien à des experts*socio=ac étrangers*socio=te comme conseillers*socio=ac. Comme l'implique la stratégie*socio=et de renforcement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac, l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien de type*socio=rien classique donne rarement de *socio=rien bons résultats *socio=nil dans des pays*socio=ac où les entraves à l'arbitraire*socio=uv4 sont totalement absentes. L'absence*socio=rien de règles*socio=et de cette *socio=rien nature est typique d'*socio=nil un État*socio=ac *socio=nil déficient. Il est*socio=rien donc vital*socio=uv4 que les apports*socio=rien d'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien étrangère s'accompagnent d'efforts*socio=uv1 pour appliquer faire respecter les règles*socio=et les plus élémentaires de gestion*socio=ec2 responsable*socio=uv2 et de discipline*socio=uv1 au sein*socio=rien de l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac, de commencer ainsi à lui rendre sa crédibilité. L'effondrement*socio=ec2 d'un*socio=rien État*socio=ac *socio=rien est un cas extrême,*socio=nil *socio=nil et chaque *socio=rien situation est un cas d'*socio=nil espèce.*socio=nil *socio=nil On ne peut donc pas faire de *socio=rien généralisation simple sur les*socio=nil causes *socio=nil ou les effets*socio=rien. Chacun des cas*socio=rien engendre son lot*socio=rien de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 pour le pays*socio=ac qui en est*socio=rien affligé et pour la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Les conséquences*socio=rien en sont, cependant, presque invariablement supportées par les simples*socio=rien citoyens*socio=ac, ce qui montre une fois*socio=rien de plus combien un*socio=rien État*socio=ac actif*socio=uv4 et à l'écoute*socio=rien des citoyens*socio=ac joue *socio=rien un rôle déterminant *socio=nil dans le bien-être*socio=uv1 à long_terme*socio=rien de la société*socio=ac. Le bilan*socio=rien dans les différentes*socio=rien régions*socio=te: quelques pas dans la *socio=rien bonne direction,*socio=nil *socio=nil mais aussi quelques faux pas. Les éléments*socio=rien des stratégies*socio=et visant à améliorer l'efficacité*socio=uv3 de l'action*socio=et de l'État*socio=ac diffèrent énormément d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre selon leur cadre*socio=rien institutionnel*socio=et et politique*socio=et. Cela *socio=rien est inévitable.*socio=nil *socio=nil On a résumé ci-dessous le *socio=rien contexte général *socio=nil et les principaux*socio=rien défis*socio=uv2 auxquels sont confrontés les États*socio=ac dans diverses*socio=rien régions*socio=te. On a dû se borner à faire des généralisations*socio=rien: chaque région*socio=te comprend, bien*socio=rien entendu, Plusieurs pays*socio=ac où la *socio=rien situation est *socio=nil tout à *socio=rien fait différente.*socio=nil C'*socio=nil est en*socio=nil Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te *socio=nil que la dégradation*socio=uv3 de l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac a été*socio=rien la plus prononcée, situation*socio=rien qui tient à l'érosion*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 de la fonction_publique*socio=et, à une forte*socio=rien dépendance*socio=uv1 par rapport*socio=rien à l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te et à la pratique*socio=et généralisée du*socio=rien clientélisme politique*socio=et. Il existe quelques exceptions*socio=rien, dont le Botswana. Mais *socio=rien un rapport *socio=nil établi récemment à la demande*socio=ec1 d'un*socio=rien groupe*socio=ac de *socio=ac ministres africains des*socio=nil finances*socio=ec1,*socio=nil sur*socio=rien des*socio=nil *socio=rien thèmes proches *socio=nil de ceux soulevés dans les *socio=rien précédents chapitres,*socio=nil *socio=nil concluait que, dans leur majorité*socio=rien, les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te ont maintenant une capacité*socio=uv3 moindre*socio=rien (y compris au niveau*socio=rien de l'État*socio=ac) qu'au lendemain*socio=rien de l'indépendance*socio=uv1. De ce fait*socio=rien, beaucoup sont, pris dans *socio=rien un cercle vicieux*socio=uv4 d'*socio=nil affaiblissement des*socio=nil capacités*socio=uv3,*socio=nil d'*socio=nil action*socio=et gouvernementale*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et donc de perte*socio=ec2 de crédibilité aux yeux*socio=rien des populations*socio=ac. En Afrique*socio=ac, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac connaissent une crise*socio=uv2 qui réside dans l'essence*socio=rien même de l'État*socio=ac - dans sa capacité*socio=uv3, dans sa légitimité*socio=uv. C'est*socio=rien sans doute*socio=rien l'application*socio=rien de la *socio=rien première partie des*socio=nil stratégies*socio=et *socio=nil à deux volets*socio=rien recommandée dans ce Rapport*socio=rien qui revêt le plus d'urgence*socio=rien en Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, où c'est*socio=rien tout un*socio=rien recentrage des priorités*socio=uv4 de l'État*socio=ac qui s'impose. Dans quelques cas*socio=rien, ce recentrage a déjà eu lieu*socio=rien, mais seulement au terme*socio=rien d'une crise*socio=uv2 prolongée. D'une *socio=rien manière générale,*socio=nil la*socio=nil capacité*socio=uv3 d'*socio=nil action*socio=et *socio=nil de l'État*socio=ac et son efficacité*socio=uv3 ont périclité, de sorte*socio=rien qu'il y a eu, en fait*socio=rien, un*socio=rien retrait de l'État*socio=ac. Malheureusement, comme ce recentrage ne s'est*socio=rien pas fait*socio=rien avec tout le *socio=rien soin nécessaire,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil également retiré de domaines*socio=rien qui relèvent de sa compétence*socio=uv3. Ainsi est*socio=rien apparu, dans de nombreuses*socio=rien régions*socio=te d'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, un*socio=rien vide institutionnel*socio=et d'une *socio=rien ampleur considérable,*socio=nil *socio=nil qui a provoqué une aggravation*socio=ec2 de la criminalité et de l'insécurité*socio=uv1, créant ainsi *socio=rien un climat préjudiciable*socio=et *socio=nil à l'investissement*socio=ec1 et à la croissance*socio=uv3. Il ne sera pas facile*socio=rien d'inverser la situation*socio=rien à cet *socio=rien égard du fait *socio=nil que la défaillance*socio=rien d'un*socio=rien État*socio=ac a des *socio=rien causes nombreuses *socio=nil et complexes, dont la *socio=rien principale est l'*socio=nil existence *socio=nil d'une tension permanente*socio=te entre les *socio=rien formes traditionnelles *socio=nil et les formes*socio=rien modernes*socio=uv2 d'organisation_sociale*socio=et et d'exercice*socio=rien de l'autorité*socio=et publique*socio=et (les premières*socio=rien étant souvent fondées sur*socio=rien la tribu et la lignée ainsi que sur*socio=rien les familles*socio=uv1 linguistiques*socio=et et la parenté). L'importance*socio=rien des dépenses*socio=ec1 militaires*socio=et et *socio=rien un comportement *socio=nil dysfonctionnel de la part*socio=rien de militaires*socio=et (en l'absence*socio=rien d'autres contre-pouvoirs*socio=et) sont d'autres *socio=rien obstacles majeurs.*socio=nil *socio=nil Ceci a souvent eu pour effet*socio=rien de rendre les institutions*socio=ac moins transparentes*socio=uv4 et moins comptables*socio=rien de leurs actes, dans la mesure*socio=rien où les gouvernements*socio=ac ont de moins en moins ressenti le besoin*socio=uv1 de s'expliquer ou de se justifier devant*socio=rien la population*socio=ac. En Afrique*socio=ac, le plus urgent*socio=uv4 est*socio=rien de rendre à l'État*socio=ac sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et par une refonte*socio=et des institutions*socio=ac et un*socio=rien contrôle*socio=uv3 crédible*socio=uv2 des abus*socio=uv1 de pouvoir*socio=et. Ce dont les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac ont manifestement besoin*socio=uv1, c'est*socio=rien d'une refonte*socio=et de l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac afin de le rendre capable*socio=rien de fournir des services_publics*socio=et de qualité*socio=rien et de faciliter l'activité*socio=rien du*socio=rien secteur_privé*socio=et au lieu*socio=rien d'y faire obstacle*socio=rien. Comme on l'a souligné dans ce Rapport*socio=rien, la seconde partie*socio=rien de la stratégie*socio=et - rendre à l'État*socio=ac sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et -revêt également *socio=rien un caractère urgent*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il faudra commencer par quelque domaines*socio=rien prioritaires*socio=uv4. Le renforcement*socio=ec2 de l'état*socio=ac de droit*socio=uv1, une nécessité*socio=uv1 vitale*socio=uv4, figure en *socio=rien première place.*socio=nil Il*socio=nil est également*socio=nil urgent*socio=uv4 *socio=nil de renforcer le droit*socio=uv1 de *socio=rien regard du législatif*socio=et sur l'*socio=nil exécutif*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Mais le renforcement*socio=ec2 de l'exécutif*socio=ac - en particulier*socio=rien sa capacité*socio=uv3 à formuler la politique*socio=et macroéconomique*socio=ec1 et stratégique*socio=uv4 du*socio=rien pays*socio=ac et son aptitude*socio=uv3 à assurer efficacement la fourniture*socio=ec1 des services_publics*socio=et essentiels*socio=uv4 - est*socio=rien lui aussi hautement prioritaire*socio=uv4. Malheureusement, force*socio=uv1 est*socio=rien de constater qu'en dépit*socio=rien de quelques exceptions*socio=rien encourageantes*socio=uv4 (le Botswana et, plus récemment, l'Ouganda*socio=ac) on s'est*socio=rien généralement contenté d'un*socio=rien *socio=rien simple replâtrage *socio=nil et de réformes*socio=et sur*socio=rien le papier*socio=ec1. Mais signes montrent qu'on commence à prendre ces -questions au sérieux*socio=uv4. Les derniers*socio=rien programmes*socio=et de réformes*socio=et font une *socio=rien place bien plus*socio=nil grande au*socio=nil renforcement*socio=ec2 institutionnel*socio=et,*socio=nil *socio=nil et la gestion*socio=ec2 macroéconomique*socio=ec1 s'améliore sur*socio=rien des *socio=rien pans entiers du paysage économique*socio=ec1 africain*socio=te.*socio=nil *socio=nil Ce qui s'oppose à une réforme_systémique*socio=ec de l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac en Afrique*socio=ac, c'est*socio=rien son coût*socio=ec1, mais les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pourront être*socio=rien trouvées si les priorités*socio=uv4 sont claires*socio=rien. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac devront réorienter des ressources*socio=ec1 actuellement *socio=rien mal réparties en*socio=nil vue *socio=nil de relever les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 de la fonction_publique*socio=et (plus que proportionnellement aux économies*socio=ec1 que permettrait une nouvelle*socio=rien compression*socio=et des effectifs*socio=rien), d'augmenter les crédits*socio=ec1 affectés aux services_sociaux*socio=et et d'investir massivement dans la gestion*socio=ec2, la reconversion et la responsabilisation*socio=uv1 du*socio=rien personnel*socio=ac. Ce gros*socio=rien travail*socio=ec1 de reconstruction*socio=uv3 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac ne pourra se faire sans une aide*socio=uv1 de la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Mais *socio=rien un degré exceptionnel*socio=uv4 de*socio=nil coopération*socio=uv1 entre*socio=nil gouvernements*socio=ac et*socio=nil organismes*socio=ac extérieurs*socio=te *socio=nil a conduit à rendre les *socio=rien premiers tributaires des*socio=nil seconds.*socio=nil *socio=nil Il faudra aussi réexaminer les formes*socio=rien d'aide*socio=uv1 et les incitations*socio=uv3 qu'elles engendrent pour que l'assistance*socio=uv1 offerte*socio=rien vienne appuyer des politiques*socio=et cohérentes*socio=rien et concertées et renforce l'ensemble*socio=rien des facteurs*socio=rien positifs*socio=uv4 qui déterminent les comportements*socio=rien à l'intérieur*socio=te et à l'extérieur*socio=te de l'État*socio=ac. Il faudra, pour entamer le processus*socio=te de réforme*socio=et, établir des priorités*socio=uv4 et même créer des enclaves administratives*socio=rien stratégiques*socio=uv4, mais selon *socio=rien un plan mûrement *socio=nil réfléchi d'élargissement*socio=ec2 et d'approfondissement des réformes*socio=et. Pour mieux fournir les services_publics*socio=et et collectifs*socio=uv2, il faudra que l'État*socio=ac s'associe plus étroitement avec le secteur_privé*socio=et et la société*socio=ac civile*socio=et. Ce type*socio=rien de partenariat*socio=uv3 est*socio=rien à encourager, surtout lorsque les liens*socio=rien que l'État*socio=ac entretient avec la société*socio=ac civile*socio=et sont insuffisamment développés*socio=uv4. On ne peut que se féliciter de la *socio=rien multiplication récente des*socio=nil initiatives *socio=nil d'auto-assistance au sein*socio=rien de la population*socio=ac, en particulier*socio=rien dans les domaines*socio=rien de l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, des soins_de_santé*socio=et de base*socio=rien et des services*socio=ec1 locaux*socio=te comme l'élimination*socio=ec2 des déchets*socio=ec1. Ces initiatives*socio=rien ont souvent pour origine*socio=rien une défaillance*socio=rien de l'État*socio=ac dans ces domaines*socio=rien. Il *socio=rien est rare *socio=nil que l'action*socio=et de la population*socio=ac locale*socio=te puisse se substituer entièrement à une bonne*socio=rien administration_publique*socio=ac, mais c'est*socio=rien une bouffée d'oxygène dans le marasme actuel*socio=te. Cela étant, on voit mal*socio=rien comment on pourra réformer le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac et améliorer sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac sans faire une plus *socio=rien large place *socio=nil à la concurrence*socio=ec1, à la consultation*socio=uv1 et à la transparence*socio=uv3, aux règles*socio=et et contrepoids, et au respect*socio=uv1 de la loi*socio=et, autant de forces*socio=uv1 dont' l'importance*socio=rien a été*socio=rien soulignée dans le Rapport*socio=rien. La *socio=rien situation est différente en*socio=nil Asie*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans les pays*socio=ac nouvellement industrialisés d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, l'État*socio=ac est*socio=rien généralement considéré comme un*socio=rien partenaire*socio=ac efficace*socio=uv4 et productif*socio=uv4 du*socio=rien secteur_privé*socio=et. À quelques exceptions*socio=rien près, il a très bien*socio=rien su adapter*socio=rien son rôle*socio=rien à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et et accru, de ce fait*socio=rien, son efficacité*socio=uv3. Alors que des régimes*socio=et autoritaires inefficaces*socio=uv4 sont directement responsables*socio=uv2 du*socio=rien recul*socio=ec économique*socio=ec1 en Afrique*socio=ac, beaucoup de pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont enregistré une croissance*socio=uv3 remarquable*socio=rien (avec une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 de l'équité*socio=uv1 sociale*socio=et) sous des régimes*socio=et également marqués par l'autoritarisme*socio=et. Comme le laissait entendre le *socio=rien dernier chapitre,*socio=nil la*socio=nil relation de*socio=nil cause à*socio=nil effet entre*socio=nil autoritarisme*socio=et et*socio=nil recul*socio=ec économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil si manifeste en - Afrique*socio=ac, n'est*socio=rien nullement confirmée par les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac. Cela s'explique essentiellement par la volonté*socio=uv1 farouche de ces pays*socio=ac de développer rapidement leurs économies*socio=ec1, par la solidité*socio=rien de leur appareil*socio=rien administratif*socio=et, par l'institutionnalisation de leurs liens*socio=rien avec leurs partenaires*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et et par leur aptitude*socio=uv3 à mettre en place*socio=rien les bases*socio=rien économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et nécessaires*socio=rien: une économie*socio=ec1 bien*socio=rien aérée des services*socio=ec1 d'éducation*socio=et et de santé*socio=et de base*socio=rien et des infrastructures*socio=et. En Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, la capacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac à s'adapter*socio=rien pour relever les importants*socio=rien défis*socio=uv2 de l'avenir*socio=te sera déterminante*socio=rien pour la poursuite*socio=rien des succès*socio=uv1 économiques*socio=ec1 de la région*socio=te, comme le sera l'adoption*socio=et de mesures*socio=et pour moderniser l'administration_publique*socio=ac et mener à bien*socio=rien la décentralisation*socio=et. Un*socio=rien peu partout en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, le rôle*socio=rien et le fonctionnement*socio=rien de l'État*socio=ac sont depuis peu l'objet*socio=rien de remises en *socio=rien question importantes.*socio=nil La*socio=nil Chine*socio=ac *socio=nil et le Viet Nam, qui sont les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 de la région*socio=te, sont confrontés à la nécessité*socio=uv1 de redéfinir le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans le secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac et celui des finances*socio=ec1. L'un*socio=rien et l'autre ont enregistré une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien tout en maintenant de *socio=rien vastes pans *socio=nil de l'économie*socio=ec1 dans le secteur_public*socio=et, mais celui-ci paraît de plus en plus *socio=rien fragile financièrement.*socio=nil L'*socio=nil un *socio=nil et l'autre sont engagés aussi dans un*socio=rien débat*socio=et permanent*socio=te concernant le rôle*socio=rien d'une politique*socio=et industrielle*socio=ec1 volontariste dans l'orientation*socio=et des investissements*socio=ec1. Cependant, les conditions*socio=rien auxquelles ces deux économies*socio=ec1 sont confrontées semblent très différentes*socio=rien de ce qui régnait en Corée*socio=ac et au Japon*socio=ac aux *socio=rien premiers temps *socio=nil de leur industrialisation*socio=ec2 (chapitre*socio=rien 4). Un*socio=rien peu partout dans la région*socio=te, de substantielles*socio=rien rentes*socio=et de situation*socio=rien (fruits*socio=rien de monopoles*socio=ec1 ou restrictions*socio=et reconnus par la loi*socio=et, ou du*socio=rien trafic d'influence ou de la corruption*socio=uv1) continuent à coexister avec *socio=rien un grand dynamisme*socio=uv3 du secteur_privé*socio=et *socio=nil et une présence*socio=rien active*socio=uv4 sur*socio=rien la scène*socio=rien internationale*socio=te. Ces rentes*socio=et sont probablement de moins en moins bien*socio=rien tolérées, comme en témoignent*socio=rien les récentes*socio=rien offensives anticorruption en Chine*socio=ac, en Corée*socio=ac et au Viet Nam. Et le renforcement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te sonnera peut-être le glas*socio=rien de *socio=rien secteurs protégés inefficaces*socio=uv4 *socio=nil que ne pourront plus porter à bout*socio=rien de bras*socio=rien des secteurs*socio=rien qui, eux, sont dynamiques*socio=uv4 et efficaces*socio=uv4, que ce soit en Corée*socio=ac et au Japon*socio=ac, ou dans les nouveaux*socio=rien pays*socio=ac émergents. Dans ces conditions*socio=rien, il faudra faire des réformes*socio=et plus profondes*socio=rien dans une *socio=rien grande partie *socio=nil de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien afin de moderniser les économies*socio=ec1 et de mettre en place*socio=rien de solides*socio=rien structures*socio=ec1 de réglementation*socio=et et de contrôle*socio=uv3 pour favoriser le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et pour rétablir, dans les domaines*socio=rien où l'État*socio=ac demeurera présent*socio=rien, des mécanismes*socio=rien qui soient facteurs*socio=rien de transparence*socio=uv3 et de gestion*socio=ec2 responsable*socio=uv2. Il sera particulièrement vital*socio=uv4, pour le développement*socio=uv3 à long_terme*socio=rien de ces pays*socio=ac, de trouver des moyens*socio=ec1 de financer et de fournir lus efficacement des services*socio=ec1 d'infrastructure*socio=ec1 en association*socio=ac avec le secteur_privé*socio=et. Malgré le *socio=rien grand nombre de*socio=nil projets *socio=nil phares actuellement en cours*socio=rien, l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien doit accélérer la mise en place*socio=rien de structures*socio=ec1 de réglementation*socio=et et de contrôle*socio=uv3 pour créer la concurrence*socio=ec1, gérer le processus*socio=te de passation*socio=et des_marchés*socio=ec1 et réglementer les monopoles*socio=ec1. En même temps*socio=rien, beaucoup de pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien verront probablement se profiler de *socio=rien nouveaux domaine *socio=nil où l'État*socio=ac sera appelé à intervenir plus activement. Il s*socio=rien agit, notamment de mettre en place*socio=rien des régimes*socio=et tels que la sécurité_sociale*socio=et et l'assurance*socio=uv1 maladie*socio=et, pour faciliter la gestion*socio=ec2 des nouveaux*socio=rien risques*socio=uv4 auxquels sont exposés les individus*socio=ac et les ménages*socio=ac dans des sociétés*socio=ac qui s'urbanisent et qui vieillissent, et il conviendra d'intensifier les efforts*socio=uv1 menés pour la protection*socio=et de l'environnement*socio=et. Il faudra également une action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et pour venir en aide*socio=uv1 aux laissés-pour-compte, tels que les populations*socio=ac rurales*socio=te de certaines*socio=rien provinces*socio=ac chinoises de l'intérieur*socio=te, les populations*socio=ac relativement pauvres*socio=uv2 d'Indonésie*socio=ac orientale*socio=te et, dans certains pays*socio=ac, les minorités_ethniques*socio=ac, De *socio=rien nouveaux mécanismes *socio=nil pourront également *socio=rien être nécessaires *socio=nil pour faire face*socio=rien à des inégalités*socio=uv1 qui se creusent, comme en Chine*socio=ac, en Malaisie*socio=ac et en Thaïlande*socio=ac. Enfin, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac de la région*socio=te devront rendre plus efficaces*socio=uv4 les institutions*socio=ac du*socio=rien secteur_public*socio=et proprement dit (comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 5) et s'attaquer au problème*socio=uv4 de la corruption*socio=uv1 (chapitre*socio=rien 6). Le renforcement*socio=ec2 institutionnel*socio=et est*socio=rien une tâche*socio=rien hautement prioritaire*socio=uv4 pour les pays*socio=ac où la fonction_publique*socio=et est*socio=rien relativement inefficace*socio=uv4 (Indonésie*socio=ac, par exemple*socio=rien) et où les traditionnels*socio=rien moyens*socio=ec1 d'action*socio=et de l'État*socio=ac ont perdu de leur impact*socio=rien (comme aux Philippines*socio=ac et en Thaïlande*socio=ac). Il faudra aussi s'attacher d'urgence*socio=rien à renforcer la capacité*socio=uv3 administrative*socio=rien des *socio=rien niveaux inférieurs *socio=nil de l'administration*socio=et dans des pays*socio=ac comme la Chine*socio=ac, l'Indonésie*socio=ac, les Philippines*socio=ac et le Viet Nam, où la délégation*socio=ac de certaines*socio=rien des fonctions*socio=rien de l'administration*socio=et centrale*socio=rien met le pouvoir*socio=et aux mains*socio=rien d'un*socio=rien personnel*socio=ac peu compétent*socio=uv4 et où les autorités*socio=et locales*socio=te risquent de voir leurs nouveaux*socio=rien pouvoirs*socio=et confisqués par des intérêts*socio=uv1 privés*socio=et (chapitre*socio=rien 7). En Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, la *socio=rien situation est différente *socio=nil dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac où l'inefficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac et la corruption*socio=uv1 coexistent avec une fonction_publique*socio=et relativement compétente*socio=uv et efficace*socio=uv4, encore que la qualité*socio=rien de celle-ci ait sensiblement diminué. L'Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te est*socio=rien, elle aussi, victime d'un*socio=rien déséquilibre' entre le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac et sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. Ici, à la différence*socio=rien de l'Afrique*socio=ac, cette capacité*socio=uv3 n'est*socio=rien pas, depuis toujours, faible*socio=rien. En fait*socio=rien, elle ne l'était pas. Mais l'État*socio=ac a voulu trop en faire compte*socio=rien tenu de ses moyens*socio=ec1. Le développement*socio=uv3 en a souffert et, à terme*socio=rien, la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac s'est*socio=rien, elle aussi, affaiblie. Il s'agit maintenant de réadapter le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac, à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et actuelle*socio=te, puis de la renforcer. L'excès*socio=rien de réglementation*socio=et et l'hypertrophie de l'État*socio=ac sont les principaux*socio=rien problèmes*socio=uv4 en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te. Tous deux sont à la fois*socio=rien la cause*socio=rien et l'effet*socio=rien du*socio=rien gonflement*socio=ec2 des effectifs*socio=rien de la fonction_publique*socio=et et mènent tout droit*socio=uv1 à la corruption*socio=uv1. Comme on l'a souligné au chapitre*socio=rien 4, la simplification*socio=rien des réglementations*socio=et et la réforme*socio=et des entreprises*socio=ac publiques*socio=et, avec la contraction*socio=ec2 *socio=rien du rôle *socio=nil de l'État*socio=ac qui en résultera, seront complexes et politiquement*socio=et difficiles*socio=rien. Mais ce sont des mesures*socio=et propres*socio=rien à stimuler l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1, à faciliter le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, à réduire la corruption*socio=uv1 et à générer de substantielles*socio=rien économies*socio=ec1 budgétaires*socio=et. L'État*socio=ac devra aussi impérativement nouer des relations*socio=rien de partenariat*socio=uv3 plus fortes*socio=rien avec le monde_des_affaires*socio=ec1 et la société*socio=ac civile*socio=et, et en prendre plus attentivement le pouls afin d'améliorer son dialogue*socio=uv1 avec eux et d'accroître sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et. L'ingérence*socio=et politique*socio=et constante*socio=rien représente le *socio=rien deuxième obstacle *socio=nil à l'efficacité*socio=uv3 de l'action*socio=et de l'État*socio=ac dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac de la région*socio=te. Comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 5, l'appareil*socio=rien administratif*socio=et de l'Inde*socio=ac souffre de sa lourdeur*socio=rien légendaire, mais aussi des graves*socio=rien atteintes à l'autonomie*socio=uv1 de ses cadres*socio=rien hautement qualifiés*socio=uv4 (que la loi*socio=et protège pourtant contre toute ingérence*socio=et dans l'exercice*socio=rien de leurs fonctions*socio=rien) que représentent les *socio=rien fréquentes mutations *socio=nil et autres mouvements*socio=ec2 de personnel*socio=ac à motivation politique*socio=et. Au Pakistan*socio=ac, l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac est*socio=rien de plus en plus sous l'emprise de puissants*socio=rien groupes_d'_intérêts*socio=uv1 industriels*socio=ec1 et féodaux. Cet *socio=rien appareil fait *socio=nil actuellement l'objet*socio=rien d'une tentative*socio=rien de réforme*socio=et, qui *socio=rien fait suite *socio=nil à l'effritement de l'autorité*socio=et et de l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac que cette situation*socio=rien a provoqué. L'existence*socio=rien d'une fonction_publique*socio=et compétente*socio=uv, alliée*socio=rien à celle d'un*socio=rien *socio=et pouvoir judiciaire très*socio=nil actif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil permet toutefois d'espérer non seulement que les réformes*socio=et sont possibles*socio=rien, mais qu'elles auront lieu*socio=rien.*socio=ec Au Bangladesh*socio=ac, l'évolution*socio=rien politique*socio=et récente*socio=rien a, là aussi, créé des conditions*socio=rien qui permettent de commencer à s'attaquer au problème*socio=uv4 de la perte*socio=ec2 d'autorité*socio=et et d'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac, en s'appuyant sur*socio=rien la forte*socio=rien volonté*socio=uv1 politique*socio=et des gouvernants*socio=rien, sur*socio=rien la participation*socio=uv3 de la population*socio=ac et sur*socio=rien l'effort*socio=uv1 de décentralisation*socio=et, des *socio=rien pôles solides *socio=nil que viennent encore compléter des éléments*socio=rien de la fonction_publique*socio=et compétents*socio=uv4 et conscients*socio=uv2 de leurs responsabilités*socio=uv1. Des *socio=rien possibilités analogues *socio=nil d'améliorer l'action*socio=et de l'État*socio=ac et de, rationaliser l'administration_publique*socio=ac apparaissent ailleurs*socio=rien dans la région*socio=te. Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, il existe partout de grandes*socio=rien différences*socio=uv1 entre les pays*socio=ac, de sorte*socio=rien que les généralisations*socio=rien régionales*socio=te ne servent qu'à se faire une *socio=rien première idée *socio=nil e la situation*socio=rien. Cela est*socio=rien particulièrement vrai*socio=rien de la région*socio=te regroupant les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te (PECO) et de la Communauté*socio=ac des États*socio=ac indépendants*socio=rien (CEI) qui, ayant rompu avec le système*socio=rien de planification*socio=et centralisée, s'acheminent maintenant vers l'économie_de_marché*socio=ec1. En effet*socio=rien, il existe dans cette région*socio=te de grosses*socio=rien différences*socio=uv1 entre le groupe*socio=ac des PECO et celui des pays*socio=ac de la CEI. S'ils sont, l'un*socio=rien comme l'autre, confrontés au défi*socio=uv2 d'avoir à se transformer économiquement et politiquement*socio=et - ce qui les contraint à opérer un*socio=rien recentrage fondamental*socio=uv4 des activités*socio=rien de l'État*socio=ac -, les pays*socio=ac de la CEI (sauf la Russie*socio=ac) doivent faire face*socio=rien à la *socio=rien double tâche *socio=nil titanesque, et historiquement*socio=rien sans précédent*socio=rien, de changer de régime*socio=et économique*socio=ec1 et d'édifier un*socio=rien État*socio=ac. De mémoire d'homme*socio=ac, ces pays*socio=ac n'ont en effet*socio=rien pas connu de gouvernement*socio=ac central*socio=rien pas plus qu'ils n'ont, au mieux depuis des siècles*socio=rien, constitué d'entité*socio=rien politique*socio=et indépendante*socio=rien à l'intérieur*socio=te de leurs *socio=te frontières actuelles.*socio=nil *socio=nil Pour ces pays*socio=ac en transition*socio=uv3, se doter de structures*socio=ec1 gouvernementales*socio=et plus efficaces*socio=uv4 est*socio=rien une tâche*socio=rien à la fois*socio=rien plus facile*socio=rien et plus difficile*socio=rien - mais certainement toute autre -que celle à laquelle sont confrontés la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. La *socio=rien première partie *socio=nil de la stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien, celle qui consiste à adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et, revêt ici une importance*socio=rien capitale*socio=uv2, mais est*socio=rien particulièrement difficile*socio=rien dans *socio=rien un contexte où*socio=nil rôle et*socio=nil capacité*socio=uv3 d'*socio=nil action*socio=et *socio=nil évoluent rapidement. Le degré*socio=rien de dégradation*socio=uv3 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et varie énormément: des pôles*socio=rien d'excellence*socio=uv3 subsistent dans *socio=rien un contexte général de*socio=nil baisse*socio=ec2 d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil et de gigantesques*socio=rien problèmes*socio=uv4 de gestion_publique*socio=et. Dans un*socio=rien tel contexte*socio=rien, pour adapter*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac à sa capacité*socio=uv3 d'action*socio=et il ne suffit pas de faire porter ses efforts*socio=uv1 sur*socio=rien la mise en place*socio=rien de bases*socio=rien économiques*socio=ec1 et sociales*socio=et solides*socio=rien. Non que celles-ci ne soient pas fondamentales*socio=uv4, car sans elles le chemin*socio=rien qui mène à l'économie_de_marché*socio=ec1 sera des plus cahoteux. Mais le problème*socio=uv4 dans ces pays*socio=ac est*socio=rien de mettre en place*socio=rien de telles bases*socio=rien, tout en maintenant les pôles*socio=rien d'excellence*socio=uv3 qui sont le fruit*socio=rien d'une *socio=rien longue évolution *socio=nil et tout en assurant à la population*socio=ac les mécanismes*socio=rien de protection_sociale*socio=et auxquels elle est*socio=rien habituée. Étant donné les capacités*socio=uv3 inhérentes*socio=rien à une population*socio=ac instruite et à la conscience_sociale*socio=et développée*socio=uv4, la reconstitution*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac - *socio=rien deuxième volet *socio=nil de la stratégie*socio=et - consiste, ici plus qu'ailleurs*socio=rien, à modifier les incitations*socio=uv3 et la culture*socio=et des administrations*socio=ac. La rapidité*socio=rien de cette réorientation*socio=et déterminera celle de la période*socio=te de transition*socio=uv3. Il y a encore fort*socio=rien à faire en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te pour "que l'État*socio=ac soit davantage "à la barre" et moins "aux machines*socio=ec1". Mais la plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont déjà commencé à évoluer dans ce sens*socio=rien et on ne devrait pas tarder à voir s'améliorer la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac et la fiabilité*socio=uv1 de sa gestion*socio=ec2. On ne s'étonnera donc pas que les améliorations*socio=uv1 apportées à l'efficacité*socio=uv3 de l'action*socio=et de l'État*socio=ac aient été*socio=rien plus visibles*socio=rien dans les PECO, en particulier*socio=rien dans des pays*socio=ac comme la Hongrie*socio=ac, la Pologne*socio=ac et la *socio=ac République tchèque.*socio=nil Cela*socio=nil est*socio=rien *socio=nil dû pour une *socio=rien grande part *socio=nil à la promptitude avec laquelle ils ont su recentrer*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac, *socio=rien premier volet *socio=nil de la stratégie*socio=et. Par contre, les pays*socio=ac du*socio=rien sud-est de l'Europe*socio=ac ont beaucoup moins progressé à cet égard*socio=rien, tant sur*socio=rien le plan*socio=rien des réformes*socio=et que sur*socio=rien celui de l'administration_publique*socio=ac. On note en particulier*socio=rien que plusieurs PECO ont entrepris d'ouvrir divers services_publics*socio=et à la concurrence*socio=ec1 et de faire beaucoup plus appel*socio=rien au secteur_privé*socio=et (y compris, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil pour l'éducation*socio=et et la santé*socio=et). Des associations*socio=ac professionnelles*socio=ec1 autonomes*socio=uv2 ont commencé à se développer, ce qui pourrait favoriser la mise en place*socio=rien d'une capacité*socio=uv3 institutionnelle*socio=et en dehors de l'État*socio=ac (facteur*socio=rien nécessaire*socio=rien à la mise en ouvre des réformes*socio=et) et la *socio=rien reconstitution du tissu_social*socio=et.*socio=nil *socio=nil Et, avec l'aide*socio=uv1 de l'union_européenne*socio=et, l'ensemble*socio=rien de la réglementation*socio=et a été*socio=rien remanié en profondeur*socio=rien et simplifié, Ici encore, dans tous ces domaines*socio=rien, les progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien beaucoup plus lents*socio=rien dans le sud-est de l'Europe*socio=ac. Le problème*socio=uv4 ne tient pas tellement à l'absence*socio=rien de consensus*socio=uv1 sur*socio=rien l'opportunité de ces réformes*socio=et, mais au fait*socio=rien que l'Administration*socio=et manque*socio=rien cruellement des compétences*socio=uv3 voulues pour les formuler et en guider l'application*socio=rien. Ce problème*socio=uv4 est*socio=rien aggravé, dans certains pays*socio=ac, par la fluidité de la situation*socio=rien politique*socio=et. La faiblesse*socio=rien de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac dans les anciennes républiques*socio=te soviétiques *socio=rien est un grave problème*socio=uv4 qui*socio=nil fait chaque*socio=nil jour davantage*socio=nil obstacle *socio=nil à la poursuite*socio=rien des progrès*socio=uv1 dans la plupart*socio=rien des domaines*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 et sociale*socio=et. Dans la CEI, la réorientation*socio=et de l'État*socio=ac en est*socio=rien encore à ses débuts*socio=rien, et une multitude*socio=rien de problèmes*socio=uv4 graves*socio=rien ont fait*socio=rien leur apparition*socio=rien. Ici, à la différence*socio=rien des PECO, le *socio=rien nouveau rôle *socio=nil de l'État*socio=ac est*socio=rien souvent *socio=rien mal défini.*socio=nil *socio=nil De plus, même lorsque les principes*socio=ec2 sont clairs*socio=rien, la faiblesse*socio=rien de l'administration*socio=et centrale*socio=rien en rend la mise en pratique*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, les structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et élémentaires dont dépend le *socio=rien bon fonctionnement *socio=nil de l1tat sont fragiles*socio=rien. Pour la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de ces pays*socio=ac, le *socio=uv4 problème fondamental *socio=nil tient au fait*socio=rien que l'exécutif*socio=ac n'y a guère de comptes*socio=rien à rendre au législatif*socio=et. Pourtant, au tout début*socio=rien des années*socio=rien 90, les parlements de la plupart*socio=rien des nouveaux*socio=rien pays*socio=ac étaient les *socio=rien seuls dépositaires *socio=nil de ce qu'il restait de légitimité*socio=uv politique*socio=et après*socio=rien l'effondrement*socio=ec2 de l'union_soviétique*socio=ac. Il arrivait même que le législatif*socio=et s'immisce dans le *socio=rien fonctionnement normal *socio=nil de l'exécutif*socio=ac (ce qui demeure un*socio=rien problème*socio=uv4 en Ukraine*socio=ac). Mais la situation*socio=rien se caractérise aujourd'hui, dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac, par la prépondérance de l'exécutif*socio=ac et la *socio=rien faiblesse du législatif*socio=et.*socio=nil *socio=nil Outre cette question*socio=rien essentielle*socio=uv4, trois séries de problèmes*socio=uv4 se posent à la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de la CEI. Leur interaction*socio=rien n'a pas seulement un*socio=rien *socio=ec1 coût économique énorme*socio=rien,*socio=nil elle*socio=nil est*socio=rien aussi*socio=nil facteur*socio=rien de*socio=nil corruption*socio=uv1 générale*socio=rien.*socio=nil Celle-ci*socio=nil est*socio=rien,*socio=nil à*socio=nil juste*socio=rien titre*socio=ec,*socio=nil *socio=nil déplorée dans presque toute la région*socio=te et confirmée dans les résultats*socio=rien de l'enquête*socio=ec2 réalisée auprès des entreprises*socio=ac privées*socio=et aux *socio=rien fins du présent Rapport.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien, la faiblesse*socio=rien et la *socio=rien lenteur du système judiciaire*socio=et *socio=nil entravent beaucoup le processus*socio=te de réforme*socio=et et l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Nul*socio=rien n'ignore que les carences de la justice*socio=et ont permis*socio=rien une progression*socio=ec2 sans *socio=rien précédent du crime *socio=nil organisé. Ensuite, le flou de la démarcation*socio=rien entre propriété*socio=ec1 publique*socio=et et propriété*socio=ec1 privée*socio=et est*socio=rien très propice*socio=rien à la recherche*socio=ec2 d'avantages*socio=rien personnels*socio=ec1. Ainsi, nombreux*socio=rien sont les agents*socio=ac de l'État*socio=ac qui exploitent à leur propre*socio=rien profit*socio=uv des biens*socio=ec1 publics*socio=et, et notamment ceux des entreprises*socio=ac. Enfin, l'opacité et la complexité*socio=rien encore *socio=rien excessive du cadre réglementaire*socio=et *socio=nil alimentent la corruption*socio=uv1 dans tous les domaines*socio=rien d'interaction*socio=rien entre les secteurs_public*socio=et et privé*socio=et. Pour rendre l'exécutif*socio=ac plus comptable*socio=ec1 de sa gestion*socio=ec2 envers le législatif*socio=et, accroître le droit*socio=uv1 de *socio=rien regard du parlement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil rationaliser et renforcer l'appareil_judiciaire*socio=et, définir*socio=rien les droits_de_propriété*socio=ec1 et assurer une gestion*socio=ec2 responsable*socio=uv2 et un*socio=rien contrôle*socio=uv3 fiable*socio=rien des biens*socio=ec1 publics*socio=et, simplifier considérablement*socio=rien le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et et renoncer rapidement à l'arbitraire*socio=uv4 au profit*socio=uv de règles*socio=et solides*socio=rien, et aussi, ne l'oublions pas, maîtriser*socio=rien la montée de la criminalité et en purger le secteur_public*socio=et, il faudra, de toute évidence*socio=rien, fournir une aide*socio=uv1 et un*socio=rien soutien*socio=uv3 extérieurs*socio=te. C'est*socio=rien là le *socio=rien seul moyen *socio=nil d'améliorer le fonctionnement*socio=rien de l'État*socio=ac et de promouvoir la reprise économique*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien de la région*socio=te. L'absence*socio=rien de réforme*socio=et sérieuse*socio=uv4 de l'appareil*socio=rien administratif*socio=et dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de la CEI ne laisse pas de surprendre. L'administration*socio=et *socio=rien centrale manque *socio=nil généralement de personnel*socio=ac. En outre, malgré leur instruction*socio=et souvent poussée et leur compétence*socio=uv3 technique*socio=rien, les agents*socio=ac de l'État*socio=ac ne sont pas qualifiés*socio=uv4 pour administrer les opérations*socio=rien dans une économie*socio=ec1 non planifiée. Ils manquent aussi de moyens*socio=ec1 matériels*socio=rien et sont très mal*socio=rien payés. Comme on devait s'y attendre, les efforts*socio=uv1 et les *socio=ec1 moyens financiers ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil consacrés, durant la première*socio=rien phase*socio=te de la transformation*socio=ec2 économique*socio=ec1, aux *socio=rien tâches urgentes *socio=nil qu'étaient la privatisation*socio=et, la réforme*socio=et du*socio=rien régime*socio=et des prix*socio=ec1 et *socio=rien du système de*socio=nil change,*socio=nil *socio=nil et l'établissement*socio=rien d'une certaine*socio=rien discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1. Maintenant que ces pays*socio=ac sont entrés dans la phase*socio=te des réformes*socio=et qui appelle une action*socio=et *socio=rien administrative décisive et*socio=nil claire,*socio=nil *socio=nil on ne doit pas non plus s'étonner des graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 que leur pose l'absence*socio=rien des mécanismes*socio=rien, du*socio=rien personnel*socio=ac et des ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. En amérique_latine*socio=ac et dans les Caraïbes*socio=ac, la crise*socio=uv2 des finances*socio=ec1 publiques*socio=et et la montée des espérances*socio=uv2 qu'ont suscitées le retour*socio=rien de la démocratie*socio=uv1 et l'émergence*socio=rien de la société*socio=ac civile*socio=et ont profondément modifié le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Avec la mondialisation*socio=te de l'économie*socio=ec1, et l'intensification*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 qui en a résulté, la privatisation*socio=et ou la sous-traitance*socio=ec1 des activités*socio=rien lesquelles l'État*socio=ac n'a pas d'avantage_comparatif*socio=ec2 sont de plus en plus devenues des priorités*socio=uv4. De même, il est*socio=rien toujours aussi urgent*socio=uv4 que l'État*socio=ac devienne plus efficace*socio=uv4 dans la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 publics*socio=et. Mais, alors que la première*socio=rien phase*socio=te de réforme*socio=et a été*socio=rien menée à bien*socio=rien dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil de la région*socio=te, la mise en place*socio=rien des mesures*socio=et de la deuxième*socio=rien génération*socio=ac, pour lesquelles une modification*socio=rien des structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et revêt une importance*socio=rien vitale*socio=uv4, a pris *socio=rien du retard.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil la*socio=nil réforme*socio=et *socio=nil de la fonction_publique*socio=et et celle des services_sociaux*socio=et ont buté sur*socio=rien des obstacles*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et et sur*socio=rien l'existence*socio=rien de droits_acquis*socio=rien. Les réformes*socio=et de cette nature*socio=rien (engagées depuis peu en Argentine*socio=ac et dans quelques autres pays*socio=ac) ne peuvent pas être*socio=rien entreprises*socio=ac isolément; il faut qu'elles s'inscrivent dans le contexte*socio=rien plus large*socio=rien de la décentralisation*socio=et de l'administration*socio=et politique*socio=et et de la gestion*socio=ec2 financière*socio=ec1, qui sont déjà en cours*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac réexaminent leur approche de la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1, particulièrement importante*socio=rien dans une région*socio=te où règne une forte*socio=rien inégalité*socio=uv1 dans la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1. Ayant lancé d'importantes*socio=rien réformes*socio=et économiques*socio=ec1 et structurelles*socio=ec2, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil amérique_latine*socio=ac *socio=nil ont maintenant créé des fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 social*socio=et à l'intention*socio=rien des catégories*socio=rien les plus démunies. D'une façon*socio=rien plus générale*socio=rien, les gouvernements*socio=ac de la région*socio=te ont dû faire face*socio=rien à la faillite*socio=ec1 de *socio=et régimes publics de*socio=nil retraite*socio=ec1 par*socio=nil répartition*socio=uv3 *socio=nil particulièrement inéquitables. Le Chili*socio=ac a privatisé le sien en 1981: l'État*socio=ac n'intervenant*socio=rien plus qu'en tant qu'organe*socio=et de réglementation*socio=et et de contrôle*socio=uv3; d'autres pays*socio=ac (comme l'Argentine*socio=ac et la Colombie*socio=ac) ont *socio=rien un double système.*socio=nil Un troisième groupe*socio=ac de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil commence seulement à envisager une réforme*socio=et du*socio=rien régime_de_retraite*socio=ec1. Mais l'amérique_latine*socio=ac devra, si elle veut pouvoir*socio=rien soutenir la concurrence*socio=ec1 de l'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, engager une action*socio=et plus résolue sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et, complément*socio=rien indispensable*socio=uv4 de la réforme*socio=et des bases*socio=rien de l'économie*socio=ec1. La priorité*socio=uv4 en amérique_latine*socio=ac est*socio=rien de revivifier l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et de l'État*socio=ac, et ici quelques *socio=rien initiatives majeures *socio=nil sont en cours*socio=rien. États*socio=ac unitaires*socio=rien comme États*socio=ac fédéraux*socio=rien ont opté pour la décentralisation*socio=et, notamment pour améliorer les services_publics*socio=et. Les pouvoirs*socio=et et les responsabilités*socio=uv1 en matière*socio=rien de recettes*socio=ec1 comme de dépenses*socio=ec1 ont été*socio=rien délégués*socio=ac, non sans certains dérapages initiaux*socio=rien. Le renforcement*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et institutionnelle*socio=et aux niveaux*socio=rien provincial*socio=te et local*socio=te est*socio=rien une tâche*socio=rien particulièrement ardues dans les fédérations qui, comme l'Argentine*socio=ac et le Brésil*socio=ac, ont hérité de collectivités_locales*socio=ac lourdement endettées et banques*socio=ac d'État*socio=ac ou de province*socio=ac peu efficaces*socio=uv4. Cela étant, nombreuses*socio=rien sont les réformes*socio=et des collectivités_locales*socio=ac qui ont réussi en temps*socio=rien de crise*socio=uv2 (avec notamment la constitution*socio=rien de partenariats*socio=uv3 entre les secteurs_public*socio=et et privé*socio=et), lorsqu'elles ont été*socio=rien réalisées sous l'impulsion*socio=rien de dirigeants*socio=ac locaux*socio=te dynamiques*socio=uv4, qui ont su favoriser l'adoption*socio=et de mesures*socio=et de portée*socio=rien raisonnable*socio=uv4. En amérique_latine*socio=ac, la décentralisation*socio=et du*socio=rien pouvoir*socio=et et les délégations de dépenses*socio=ec1 qui ont accompagné la démocratisation*socio=uv1 des régimes*socio=et ont transformé radicalement le paysage*socio=rien politique*socio=et au niveau*socio=rien local*socio=te à la faveur*socio=rien de ce que certains ont appelé une "révolution_tranquille*socio=te". *socio=rien Un nouveau modèle de*socio=nil gouvernement*socio=ac est en*socio=nil train *socio=nil de voir le jour*socio=rien dans la région*socio=te. La première*socio=rien phase*socio=te de réforme*socio=et locale*socio=te en amérique_latine*socio=ac, qui correspond grosso modo à la période*socio=te 1983-90, a créé un*socio=rien environnement_institutionnel*socio=et qui a favorisé*socio=rien l'apparition*socio=rien d'une génération*socio=ac de jeunes*socio=ac loups, plus *socio=rien exigeants sur le*socio=nil plan *socio=nil professionnel et plus réformateurs*socio=uv que leurs prédécesseurs. Dans des dizaines*socio=rien de villes*socio=te, les équipes*socio=rien dirigeantes ont été*socio=rien attirées par l'inéluctable*socio=rien logique*socio=uv4 de la participation*socio=uv3 populaire comme moyen*socio=rien naturel*socio=uv4 de prendre le pouls de l'électorat. Cette même logique*socio=uv4 a conduit à un*socio=rien renforcement*socio=ec2 *socio=rien du lien financier*socio=ec1 *socio=nil entre les gouvernements*socio=ac et les gouvernés, établissant une relation*socio=rien plus étroite*socio=rien entre, d'une part*socio=rien, les améliorations*socio=uv1 que les administrés*socio=rien souhaitent voir apporter aux travaux*socio=rien et services_publics*socio=et et, d'autre part*socio=rien, les charges*socio=rien financières*socio=ec1 que les autorités*socio=et estiment devoir*socio=rien leur imposer pour recouvrer leurs coûts*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que beaucoup de collectivités_locales*socio=ac lient la réalisation*socio=uv1 d'améliorations*socio=uv1 au versement*socio=ec1 de redevances d'utilisation*socio=rien ou d'une taxe*socio=et d'urbanisation*socio=ec1, ou procèdent par voie*socio=rien de référendum*socio=et. Les administrations*socio=ac classiques*socio=rien considèrent cet échange*socio=ec1 - fourniture*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 contre paiement*socio=ec1 - comme allant de soi*socio=rien. Mais, en amérique_latine*socio=ac et dans les Caraïbes*socio=ac, quatre décennies*socio=te de centralisme*socio=ec ont méconnu ce marché*socio=ec1 tacite fondé sur*socio=rien la confiance*socio=uv1. Les conséquences*socio=rien, pour n'en citer que deux, sont *socio=rien un faible recouvrement des*socio=nil coûts*socio=ec1 *socio=nil et des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et insuffisantes*socio=uv4. L'aspect*socio=rien le plus remarquable*socio=rien des *socio=rien nouvelles formes d'*socio=nil administration*socio=et est le*socio=nil rétablissement au*socio=nil niveau local*socio=te *socio=nil de cet essentiel*socio=uv4 lien*socio=rien financier*socio=ec1, ce qui augure bien*socio=rien de l'avenir*socio=te. Les gouvernements*socio=ac s'acheminent aussi vers la mise en place*socio=rien d'administrations*socio=ac plus ouvertes*socio=uv4, conduits en cela par l'apparition*socio=rien d'une société*socio=ac civile*socio=et plus dynamique*socio=uv4 (médias*socio=rien, groupes*socio=rien de réflexion*socio=rien, organisations_non_gouvernementales*socio=et, etc:) qui exige de participer plus largement aux mécanismes*socio=rien de décision*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les Caraïbes*socio=ac du*socio=rien Commonwealth*socio=et à travers*socio=rien les chartes*socio=et du*socio=rien citoyen*socio=et (comme à la Jamaïque*socio=ac). Des pays*socio=ac comme la Colombie*socio=ac ont entrepris de mettre au point*socio=rien des indicateurs*socio=ec1 de performance*socio=uv3 (en matière*socio=rien d'économie*socio=ec1, de productivité*socio=uv, d'efficacité*socio=uv3, de qualité*socio=rien des services*socio=ec1 et de résultats*socio=rien financiers*socio=ec1) en vue*socio=rien de responsabiliser les *socio=rien cadres du secteur_public*socio=et *socio=nil et la classe_politique*socio=et. Le système*socio=rien judiciaire*socio=et de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac présente*socio=rien des inefficacités*socio=uv majeures*socio=rien, souffre d'une corruption*socio=uv1 généralisée et pâtit d'ingérences*socio=et politiques*socio=et. Les nouvelles*socio=rien structures*socio=ec1 législatives*socio=et et institutionnelles*socio=et ne pourront bien*socio=rien fonctionner que si l'appareil_judiciaire*socio=et *socio=rien est capable *socio=nil de rendre équitablement la justice*socio=et. Au nombre*socio=rien des réformes*socio=et nécessaires*socio=rien, et qui sont déjà engagées dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil (comme la Bolivie*socio=ac, l'Équateur*socio=ac, Trinité-et-tobago et le Venezuela*socio=ac), figurent l'enseignement*socio=et du*socio=rien droit*socio=uv1, l'amélioration*socio=uv1 de l'administration*socio=ec1 des tribunaux*socio=ac et de la gestion*socio=ec2 des instances*socio=et introduites ainsi que la réforme*socio=et de la procédure*socio=et, notamment par la création*socio=rien de systèmes*socio=rien de résolution*socio=et des différends*socio=uv2 parallèlement aux différentes*socio=rien juridictions*socio=et. Il convient également de renforcer la justice*socio=et pénale pour faire face*socio=rien à la montée de la criminalité et de la violence*socio=uv, problème*socio=uv4 en partie*socio=rien lié au trafic de la drogue*socio=rien dans la région*socio=te. Au Moyen-orient*socio=ac et en Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te, le chômage*socio=ec1, qui est*socio=rien de loin*socio=rien le principal*socio=rien problème*socio=uv4 économique*socio=ec1 et social*socio=et rend particulièrement difficile*socio=rien une réduction*socio=ec2 des effectifs*socio=rien de la fonction_publique*socio=et. Les pays*socio=ac du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac et d'Afrique*socio=ac du*socio=rien Nord*socio=te ont, dans les années*socio=rien 60 et 70, attribué à l'État*socio=ac de vastes*socio=rien responsabilités*socio=uv1 économiques*socio=ec1. Depuis, ils ont en partie*socio=rien réduit ce rôle*socio=rien, mais il reste*socio=rien beaucoup à faire à cet égard*socio=rien, au sein*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac et dans le secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac d'État*socio=ac. La fonction_publique*socio=et pléthorique qui s'est*socio=rien constituée au cours*socio=rien de ces années*socio=rien n'a pas non plus été*socio=rien réduite dans des *socio=rien proportions comparables.*socio=nil *socio=nil À quelques exceptions*socio=rien près (dont la Tunisie*socio=ac), la réglementation*socio=et *socio=rien est excessive,*socio=nil *socio=nil tout comme l'intervention*socio=et de l'État*socio=ac dans l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, et les services_publics*socio=et ne sont pas assurés de façon*socio=rien efficace*socio=uv4. Il y a souvent pénurie*socio=ec2 de fonctionnaires*socio=ac compétents*socio=uv4 et la fourniture*socio=ec1 des services_publics*socio=et laisse souvent à désirer. L'excès*socio=rien de réglementation*socio=et s'est*socio=rien traduit par des *socio=rien effectifs pléthoriques,*socio=nil une*socio=nil ingérence*socio=et constante *socio=nil de l'État*socio=ac dans l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et et une corruption*socio=uv1 généralisée. On a peu fait*socio=rien pour réorganiser les différentes*socio=rien administrations*socio=ac et pour donner plus d'efficacité*socio=uv3 à l'action*socio=et de l'État*socio=ac. Et les systèmes*socio=rien se sont lentement sclérosés au fil*socio=rien des ans*socio=rien. Les conflits*socio=uv1 dont la région*socio=te a été*socio=rien le théâtre ont également empêché d'accorder toute l'attention*socio=rien voulue à la réforme*socio=et de l'État*socio=ac, mais la fin*socio=rien de la guerre*socio=et froide*socio=rien et de la guerre*socio=et du*socio=rien Golfe*socio=te ainsi que l'évolution*socio=rien des mentalités*socio=rien déclenchée par le processus*socio=te de paix*socio=uv1 amènent les gouvernements*socio=ac de la région*socio=te à s'intéresser davantage à cette question*socio=rien. Il faudra tout d'abord*socio=rien stopper la croissance*socio=uv3 des effectifs*socio=rien de l'administration*socio=et centrale*socio=rien et libéraliser l'économie*socio=ec1 dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de la région*socio=te. Quelques-uns ont déjà commencé. La réforme*socio=et se heurtant à des obstacles*socio=rien politiques*socio=et et sociaux*socio=et considérables*socio=rien - mais pas insurmontables*socio=rien -, on pourrait commencer par décentraliser certains services*socio=ec1 pour mieux les adapter*socio=rien aux besoins*socio=uv1 de la population*socio=ac et les rendre plus comptables*socio=rien de leurs actes, et par entreprendre la transformation*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac publiques*socio=et,*socio=nil *socio=nil tout en préparant la voie*socio=rien à une refonte*socio=et plus globale*socio=rien des structures*socio=ec1 de l'État*socio=ac. Dans les pays*socio=ac de l'Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques*socio=ec1 (OCDE*socio=ac), où la capacité*socio=uv3 d'action*socio=et de l'État*socio=ac est*socio=rien, en règle*socio=et générale*socio=rien, élevée*socio=uv4, on s'efforce aujourd'hui d'en accroître l'efficacité*socio=uv3. Sous l'effet*socio=rien, entre autres, de la mondialisation*socio=te de l'économie*socio=ec1 et de l'apparition*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, la situation*socio=rien évolue dans *socio=rien un sens *socio=nil qui permettra à l'État*socio=ac, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, de multiplier les alliances*socio=et avec le secteur_privé*socio=et et la société*socio=ac civile*socio=et, en particulier*socio=rien dans le domaine*socio=rien des assurances et de l'assistance*socio=uv1 sociales*socio=et. C'est*socio=rien dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac que se sont déroulées certaines*socio=rien des réformes*socio=et de l'État*socio=ac les plus complètes à ce jour*socio=rien, sous l'effet*socio=rien conjugué du*socio=rien coût*socio=ec1 croissant*socio=rien de l'action*socio=et publique*socio=et et des attentes*socio=rien d'une population*socio=ac réclamant une amélioration*socio=uv1 *socio=rien du rapport *socio=nil qualité-prix des services*socio=ec1 fournis. Il est*socio=rien trop tôt pour se prononcer *socio=rien définitivement sur l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil de la plupart*socio=rien de ces efforts*socio=uv1, mais le degré*socio=rien de mécontentement que suscite l'action*socio=et de l'État*socio=ac dans ces pays*socio=ac donne à penser que la marche*socio=rien vers une plus grande*socio=rien efficacité*socio=uv3, vers une amélioration*socio=uv1 des services_publics*socio=et associée*socio=rien à une baisse*socio=ec2 globale*socio=rien des coûts*socio=ec1 pour la société*socio=ac, va et doit se poursuivre. Même des mesures*socio=et modestes*socio=rien peuvent améliorer sensiblement l'efficacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac, ouvrant ainsi la voie*socio=rien à un*socio=rien relèvement*socio=ec2 du*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 et à un*socio=rien élargissement*socio=ec2 *socio=rien du champ *socio=nil des reformes. Il s'agit de prendre les mesures*socio=et qui peuvent engendrer des cycles*socio=te vertueux*socio=uv2. La stratégie*socio=et à deux volets*socio=rien présentée dans ce Rapport*socio=rien n'est*socio=rien qu'un*socio=rien ensemble*socio=rien de principes*socio=ec2 directeurs*socio=ac pour des programmes*socio=et de réformes*socio=et aussi nombreux*socio=rien que variés mis en route*socio=et un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien. De même, l'aide_internationale*socio=te à la réforme*socio=et de l'État*socio=ac ne doit pas viser à appliquer *socio=rien un modèle unique,*socio=nil *socio=nil ni se fonder sur*socio=rien les préférences*socio=et des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 plutôt que sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 de ses destinataires*socio=ac. Elle doit reposer *socio=rien sur un diagnostic plus*socio=nil clair du cas *socio=nil considéré ainsi que de la manière*socio=rien dont les réformes*socio=et s'inséreraient dans le contexte*socio=rien plus large*socio=rien des changements*socio=uv3 politiques*socio=et et sociaux*socio=et en cours*socio=rien dans chaque pays*socio=ac. L'une des *socio=rien composantes importantes des*socio=nil réformes*socio=et *socio=nil envisagées dans ce Rapport*socio=rien étant d'ordre*socio=rien institutionnel*socio=et, elle sera plus longue*socio=rien à mettre en ouvre. Toutes sortes*socio=rien de remèdes*socio=rien miracles ont été*socio=rien essayées au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil sans beaucoup de succès*socio=uv1. Ainsi, les efforts*socio=uv1 ont surtout porté sur*socio=rien la formation*socio=et, le renforcement*socio=ec2 des compétences*socio=uv3 et l'importation*socio=ec1 de *socio=rien systèmes techniques,*socio=nil *socio=nil mais on a négligé les incitations*socio=uv3, qui naissent *socio=rien du jeu *socio=nil de la concurrence*socio=ec1, de la coopération*socio=uv1 et de la transparence*socio=uv3, ainsi que de régimes*socio=et *socio=rien bien définis.*socio=nil *socio=nil La précipitation dans l'adoption*socio=et des réformes*socio=et peut aussi présenter des dangers*socio=uv1. En effet*socio=rien, des réformes*socio=et mises en route*socio=et dans la hâte peuvent être*socio=rien bloquées par ceux qui ont à perdre au change*socio=rien et risquent d'aboutir à une dispersion*socio=rien des forces*socio=uv1 et à un*socio=rien vide institutionnel*socio=et. Le mouvement*socio=ec2 en faveur*socio=rien de la *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil et de la décentralisation*socio=et peut avoir des effets*socio=rien positifs*socio=uv4, car il devrait permettre de promouvoir et coordonner des actions*socio=et communes*socio=uv2 et de mieux assurer la fourniture*socio=ec1 de biens*socio=ec1 publics*socio=et locaux*socio=te. En fait*socio=rien, ce mouvement*socio=ec2 se renforce. Mais on n'y gagnera qu'à condition*socio=rien d'en éviter les écueils*socio=rien. La *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil ne portera ses fruits*socio=rien que si les pays*socio=ac sont convaincus que la mondialisation*socio=te leur sera bénéfique*socio=rien. Cela ne pourra être*socio=rien le cas*socio=rien que si les risques*socio=uv4 et les incertitudes*socio=uv3 que cette *socio=rien dernière fait peser*socio=nil sur les*socio=nil ménages*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil travailleurs*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil et les plus vulnérables*socio=uv2 sont habilement gérés. La décentralisation*socio=et devra, elle aussi, être*socio=rien gérée avec soin*socio=rien si l'on veut éviter que des coûts*socio=ec1, tels que les dérapages macroéconomiques*socio=ec1 et l'aggravation*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 entre régions*socio=te, ne l'emportent sur*socio=rien les avantages*socio=rien. Autrefois, on pensait qu'un*socio=rien retard*socio=rien dans les réformes*socio=et ne ferait que différer la reprise de la croissance*socio=uv3 et qu'une occasion*socio=rien perdue se traduirait, au pire*socio=rien, par *socio=rien un maintien du statu_quo*socio=et.*socio=nil *socio=nil Mais on comprend mieux aujourd'hui comment la perte*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 et de crédibilité - et la résistance aux réformes*socio=et - peut s'amplifier avec le temps*socio=rien et on a vu comment ce cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 pouvait conduire à l'effondrement*socio=ec2 de l'État*socio=ac. Tout cela semble indiquer que le prix*socio=ec1 de l'attentisme serait bien*socio=rien plus élevé*socio=uv4. Ainsi, les perspectives*socio=rien d'amélioration*socio=uv1 *socio=rien sensible du bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et *socio=nil dans certains pays*socio=ac risquent d'être*socio=rien repoussées aussi longtemps que les pouvoirs_publics*socio=et ne prendront pas le problème*socio=uv4 à bras-le-corps. L'approche du*socio=rien Xxie *socio=rien siècle porte en*socio=nil soi des*socio=nil promesses de*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil et de raisons*socio=rien d'espérer. L'évolution*socio=rien vertigineuse des marchés*socio=ec1, des sociétés*socio=ac civiles*socio=et et des mécanismes*socio=rien planétaires oblige l'État*socio=ac à plus d'efficacité*socio=uv3. Et pourtant, il ne s'adapte pas encore assez vite à la *socio=rien marche du temps.*socio=nil *socio=nil Il n'existe pas de modèle*socio=rien de réforme*socio=et universel*socio=uv2 et, bien*socio=rien souvent, les changements*socio=uv3 sont lents*socio=rien à venir parce qu'ils obligent à repenser complètement le rôle*socio=rien des institutions*socio=ac et les rapports*socio=rien entre les citoyens*socio=ac et l'État*socio=ac. Nous avons vu que la réforme*socio=et des institutions*socio=ac est*socio=rien une entreprise*socio=ac longue*socio=rien, difficile*socio=rien et politiquement*socio=et délicate*socio=rien. Mais, si nous en mesurons aujourd'hui mieux la difficulté*socio=uv4, nous sommes aussi plus conscients*socio=uv2 du*socio=rien prix*socio=ec1 que l'immobilisme ferait payer*socio=rien. Encadré 1:1: Quelques remarques sur*socio=rien les notions*socio=rien d'État*socio=ac et de gouvernement*socio=ac. L'État*socio=ac, dans son *socio=rien acception large,*socio=nil est *socio=nil personnifié par *socio=rien un ensemble d'*socio=nil institutions*socio=ac dotées*socio=nil du pouvoir*socio=et *socio=nil de contraindre, qu'elles exercent *socio=rien sur un peuple*socio=ac et*socio=nil un territoire*socio=ac bien *socio=nil déterminés, qui constituent la société*socio=ac. L'État*socio=ac détient, dans les limites*socio=rien de son territoire*socio=ac, le monopole*socio=ec1 de l'élaboration*socio=rien des règles*socio=et, qu'il exerce par l'intermédiaire*socio=rien de la *socio=et puissance publique.*socio=nil Le*socio=nil terme*socio=rien gouvernement*socio=ac *socio=nil s'emploie souvent différemment dans *socio=rien différents contextes.*socio=nil *socio=nil Il peut signifier l'action*socio=et de gouverner, d'exercer le pouvoir*socio=et. Il peut aussi désigner l'existence*socio=rien de ce processus*socio=te. On entend souvent par "gouvernement*socio=ac" l'ensemble*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et, des dépositaires*socio=rien de l'autorité*socio=et dans un*socio=rien État*socio=ac. Enfin, cela peut désigner la manière*socio=rien de gouverner dans une société*socio=ac: la structure*socio=ec1 et l'organisation*socio=ec1 des fonctions*socio=rien et la manière*socio=rien dont elles interagissent avec les gouvernés. On considère généralement l'État*socio=ac comme l'incarnation de trois pouvoirs*socio=et distincts*socio=rien et séparés*socio=rien: le législatif*socio=et, dont le *socio=rien rôle est *socio=nil de légiférer; l'exécutif*socio=ac (souvent appelé "gouvernement*socio=ac"), qui est*socio=rien chargé de l'application*socio=rien des lois*socio=et; le judiciaire*socio=et, qui a pour mission*socio=rien d'interpréter et d'appliquer le droit*socio=uv1. Les classifications des formes*socio=rien de gouvernement*socio=ac sont nombreuses*socio=rien, mais elles ont tendance*socio=rien à s'articuler autour de deux critères*socio=rien: la répartition*socio=uv3 des rôles*socio=rien, qui relève*socio=rien d'une conception*socio=ec plus étroite*socio=rien, et la relation*socio=rien entre le gouvernement*socio=ac et les gouvernés. La première*socio=rien classification des formes*socio=rien de gouvernement*socio=ac considère la relation*socio=rien entre l'exécutif*socio=ac et le législatif*socio=et. En régime_parlementaire*socio=et, l'exécutif*socio=ac ne se maintient au pouvoir*socio=et que soutenu par le législatif*socio=et. Les membres*socio=ac de l'exécutif*socio=ac sont habituellement aussi membres*socio=ac du*socio=rien législatif*socio=et. Un*socio=rien premier_ministre*socio=ac peut être*socio=rien le membre*socio=ac le plus important*socio=rien de l'exécutif*socio=ac, mais les *socio=rien décisions importantes prises *socio=nil par l'exécutif*socio=ac sont en *socio=rien fait prises collectivement par*socio=nil un groupe*socio=ac de*socio=nil ministres*socio=ac.*socio=nil En*socio=nil régime_présidentiel*socio=et,*socio=nil l'*socio=nil exécutif*socio=ac est indépendant du législatif*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil membres*socio=ac *socio=nil de l'exécutif*socio=ac ne peuvent normalement pas être*socio=rien membres*socio=ac du*socio=rien législatif*socio=et, et le pouvoir*socio=et suprême de décision*socio=rien appartient à une *socio=rien seule personne,*socio=nil le*socio=nil président*socio=ac.*socio=nil *socio=nil L'autre classification considère la répartition*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir*socio=et entre *socio=rien différents niveaux de*socio=nil gouvernement*socio=ac,*socio=nil Dans*socio=nil un État*socio=ac unitaire,*socio=nil le*socio=nil pouvoir*socio=et *socio=nil de légiférer appartient à un*socio=rien corps législatif*socio=et unique*socio=rien, compétent*socio=uv4 pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien pays*socio=ac. Il peut exister des assemblées*socio=ac législatives*socio=et locales*socio=te, mais uniquement*socio=rien si l'instance*socio=rien législative*socio=et nationale*socio=te le tolère. Dans un*socio=rien état_fédéral*socio=ac les assemblées*socio=ac législatives*socio=et locales*socio=te sont assurées d'un*socio=rien minimum*socio=rien de pouvoir*socio=et de décision*socio=rien. Dans une confédération*socio=rien, un*socio=rien groupe*socio=ac d'États*socio=ac souverains*socio=et s'unissent à des *socio=rien fins bien précises,*socio=nil *socio=nil mais chacun d'entre eux conserve sa souveraineté*socio=et au *socio=rien regard du droit*socio=uv1 international*socio=te.*socio=nil Fin *socio=nil de l'encadré. Encadré 1:4: Justification*socio=uv3 économique*socio=ec1 des interventions*socio=et de l'État*socio=ac et quelques définitions. L'échec*socio=uv1 des *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1 *socio=nil et le souci*socio=rien d'équité*socio=uv1 fournissent la justification*socio=uv3 économique*socio=ec1 d'une intervention*socio=et de l'État*socio=ac. Mais rien*socio=rien ne garantit qu'une telle intervention*socio=et profite à la société*socio=ac. Les défaillances*socio=rien des gouvernements*socio=ac peuvent être*socio=rien aussi fréquentes*socio=rien que celles du*socio=rien marché*socio=ec1. Il s'agit de faire en sorte*socio=rien que le processus*socio=te politique*socio=et et les structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et génèrent les incitations*socio=uv3 qui permettront aux interventions*socio=et de l'État*socio=ac de réellement améliorer la protection_sociale*socio=et. Il y a *socio=rien défaillance du marché*socio=ec1 *socio=nil quand une économie_de_marché*socio=ec1 n'assure pas une répartition*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1. Les origines*socio=ac des dysfonctionnements*socio=uv4 et les degrés*socio=rien de déficience*socio=rien sont multiples*socio=rien. C'est*socio=rien pourquoi le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac et la forme*socio=rien des *socio=et interventions publiques *socio=nil peuvent beaucoup varier selon les cas*socio=rien. Les biens*socio=ec1 publics*socio=et sont des biens*socio=ec1 qui présentent la *socio=rien double caractéristique *socio=nil de non-rivalité (la consommation*socio=ec1 qu'en *socio=rien fait un usager *socio=nil ne réduit pas leur disponibilité*socio=rien pour les autres) et de non-exclusion (on ne peut empêcher ceux qui le veulent de les consommer). De ce fait*socio=rien, il *socio=rien est impossible *socio=nil de rendre leur consommation*socio=ec1 payante et c'est*socio=rien pourquoi la fourniture*socio=ec1 de ce type*socio=rien de biens*socio=ec1 ne peut attirer des fournisseurs*socio=ac privés*socio=et. Les biens*socio=ec1 publics*socio=et nationaux*socio=te, comme la défense, profitent à tout un*socio=rien pays*socio=ac; les biens*socio=ec1 publics*socio=et locaux*socio=te, tels que les chemins*socio=rien ruraux*socio=ac, profitent à un*socio=rien territoire*socio=ac moins étendu. Les biens*socio=ec1 privés*socio=et sont des biens*socio=ec1 qui partagent la *socio=rien double caractéristique *socio=nil de rivalité et d'exclusion*socio=uv; les biens_communs*socio=uv4 sont des biens*socio=ec1 qui présentent *socio=rien un caractère *socio=nil de non-exclusion mais qui présentent *socio=rien un caractère *socio=nil de rivalité (comme l'irrigation*socio=ec1 utilisant les eaux*socio=ec1 souterraines*socio=rien), alors que les biens*socio=ec1 dits de club*socio=rien sont ceux qui ont les caractéristiques*socio=rien inverses (comme les *socio=rien autoroutes interurbaines *socio=nil et les routes*socio=et à péage). On parle d'externalités lorsqu'un*socio=rien agent*socio=ac économique*socio=ec1 procure, par son activité*socio=rien, un*socio=rien avantage ou *socio=rien un dommage *socio=nil à autrui, sans compensation*socio=rien monétaire*socio=ec1. La pollution*socio=et *socio=rien est un exemple *socio=nil de déséconomie externe*socio=te: elle impose à la société*socio=ac des coûts*socio=ec1, sans contrepartie*socio=rien; l'avantage que représente, pour la société*socio=ac, une population*socio=ac sachant lire, écrire et compter constitue une économie*socio=ec1 externe*socio=te due à l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien. L'État*socio=ac peut réprimer les externalités négatives*socio=rien et favoriser les externalités positives*socio=uv4 par la réglementation*socio=et, l'impôt*socio=et, les subventions*socio=ec1, ou encore en se faisant lui-même prestataire*socio=ac. Il y a monopole*socio=ec1 naturel*socio=uv4 quand le coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien de la fourniture*socio=ec1 d'un*socio=rien bien*socio=rien ou d'un*socio=rien service*socio=ec1 à *socio=rien un usager additionnel *socio=nil diminue, réduisant ou supprimant ainsi les possibilités*socio=rien de concurrence*socio=ec1. Mais, s'il peut opérer librement, le détenteur du*socio=rien monopole*socio=ec1 d'un*socio=rien bien*socio=rien ou service*socio=ec1 peut en réduire la production*socio=ec1 de façon*socio=rien à en faire monter le prix*socio=ec1 et à augmenter ses bénéfices*socio=ec1. Les pouvoirs_publics*socio=et ont cherché à résoudre ce problème*socio=uv4 en réglementant les monopoles*socio=ec1 privés*socio=et ou en devenant eux-mêmes fournisseurs*socio=ac de ce bien*socio=rien ou service*socio=ec1. L'évolution*socio=rien des technologies*socio=ec1 permet aujourd'hui le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 pour des services*socio=ec1 considérés jusqu'ici comme des monopoles*socio=ec1 naturels*socio=rien, tels que les télécommunications*socio=ec1 et la production*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1. Les marchés*socio=ec1 incomplets et l'information*socio=rien imparfaite*socio=rien ou asymétrique sont des problèmes*socio=uv4 qui se posent constamment et qui peuvent fausser le jeu*socio=rien des marchés*socio=ec1. Ceux-ci sont dits incomplets chaque fois*socio=rien qu'ils ne réussissent pas à assurer la fourniture*socio=ec1 d'un*socio=rien bien*socio=rien ou d'un*socio=rien service*socio=ec1 même quand le coût*socio=ec1 en serait inférieur*socio=rien à ce que les gens*socio=ac sont disposés à payer*socio=rien. Une *socio=rien information incomplète *socio=nil de la *socio=rien part du consommateur*socio=ac *socio=nil peur conduire à une sous-évaluation systématique*socio=rien de certains services*socio=ec1, comme l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien ou les soins_de_santé*socio=et préventifs*socio=rien. Une asymétrie d'information*socio=rien - quand le prestataire*socio=ac en sait plus que le consommateur*socio=ac, on vice*socio=uv3 versa -peut conduire à une demande*socio=ec1 excessive*socio=rien, ou à une demande*socio=ec1 induite par le prestataire*socio=ac, comme dans le cas*socio=rien des soins*socio=rien médicaux*socio=et. Les problèmes*socio=uv4 d'antisélection et d'aléa*socio=rien de moralité*socio=uv peuvent entraîner la défaillance*socio=rien des marchés*socio=ec1 de l'assurance*socio=uv1. Il y a antisélection quand l'acheteur*socio=ac d'un*socio=rien service*socio=ec1 tend à imposer au prestataire*socio=ac un*socio=rien coût*socio=ec1 supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien ou lorsque le prestataire*socio=ac a la possibilité*socio=rien d'exclure un*socio=rien client*socio=ac trop coûteux*socio=ec2. L'assurance*socio=uv1 maladie*socio=et en donne *socio=rien un exemple:*socio=nil les*socio=nil personnes*socio=ac plus*socio=nil susceptibles de*socio=nil devoir *socio=nil se faire soigner sont celles qui sont plus susceptibles*socio=rien de contracter une assurance*socio=uv1 et de se la voir refuser. L'aléa*socio=rien de moralité*socio=uv correspond à une situation*socio=rien où l'assuré trouve avantage à provoquer ou à laisser se produire le risque*socio=uv4 contre lequel il a pris une garantie. C'est*socio=rien, par exemple*socio=rien, la tendance*socio=rien de l'assuré à chercher à recevoir davantage de soins*socio=rien que nécessaire*socio=rien, et celle du*socio=rien prestataire*socio=ac à les fournir, lorsqu'une tierce partie*socio=rien - l'assureur*socio=ac - en supporte en *socio=rien grande partie le*socio=nil coût*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil se sont efforcés de remédier à ce problème*socio=uv4 en généralisant la couverture*socio=ec1 médicale*socio=et de la population*socio=ac et en s'employant à contenir les coûts*socio=ec1. Ils l'ont fait*socio=rien soit en réglementant l'assurance*socio=uv1 privée*socio=et, soit en finançant ou en rendant obligatoire*socio=uv2 l'assurance*socio=uv1 sociale*socio=et, soit encore en se faisant eux-mêmes prestataires*socio=ac de soins_de_santé*socio=et. L'État*socio=ac peut intervenir au nom*socio=rien de l'équité*socio=uv1, indépendamment d'un*socio=rien dysfonctionnement*socio=uv du*socio=rien marché*socio=ec1. En effet*socio=rien, dans une situation*socio=rien de concurrence*socio=ec1, les revenus*socio=ec1 peuvent être*socio=rien distribués d'une manière*socio=rien socialement inacceptable*socio=uv4. Des personnes*socio=ac possédant peu de biens*socio=ec1 peuvent ne pas avoir accès*socio=uv1 à des ressources*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour s'assurer un*socio=rien niveau_de_vie*socio=uv1 acceptable*socio=uv2. Une action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et peut alors *socio=rien être nécessaire *socio=nil pour les protéger.