*{ Rapport sur le développement dans le monde, Banque mondiale, 1999 } Le *socio=rien savoir au service du développement*socio=uv3.*socio=nil Avant-propos.*socio=nil Vingt-et-unième édition *socio=nil de cette série annuelle*socio=rien, le rapport_sur_le_développement_dans_le_monde*socio=rien a, cette année*socio=rien, pour thème*socio=rien la contribution*socio=uv1 *socio=rien du savoir au*socio=nil bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 et*socio=nil social*socio=et.*socio=nil Il*socio=nil part *socio=nil de la constatation*socio=rien que le développement_économique*socio=ec1 n'est*socio=rien pas seulement affaire*socio=ec1 de capital*socio=ec1 physique*socio=rien et humain*socio=uv, mais qu'il repose aussi sur*socio=rien l'information*socio=rien, l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2 nouvelles*socio=rien et leur adaptation*socio=uv3. Parce que le *socio=rien savoir compte,*socio=nil *socio=nil il nous faut comprendre - à l'échelle*socio=rien des personnes*socio=ac comme de la société*socio=ac - comment fonctionnent les mécanismes*socio=rien d'acquisition*socio=rien et d'utilisation*socio=rien des connaissances*socio=ec2 et pourquoi ils restent parfois inopérants*socio=rien si notre objectif*socio=uv4 est*socio=rien d'améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1, surtout celles des plus démunis*socio=uv2. L'effort*socio=uv1 de compréhension*socio=rien des rouages*socio=rien d'un*socio=rien savoir*socio=rien au *socio=rien service du développement*socio=uv3 est *socio=nil d'autant plus urgent*socio=uv4 qu'une révolution*socio=ec2 est*socio=rien à l'ouvre dans l'informatique*socio=ec1 et les télécommunications*socio=ec1. Les *socio=rien nouvelles techniques de*socio=nil communication*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont le coût*socio=ec1 ne cesse de diminuer, se jouent des frontières*socio=te, de l'espace*socio=rien et *socio=rien du temps.*socio=nil *socio=nil Il y a *socio=rien cent ans *socio=nil seulement, personne*socio=rien n'aurait même imaginé que la masse*socio=rien des connaissances*socio=ec2 accumulées par l'humanité*socio=ac atteigne jamais l'ampleur*socio=rien de celles qui sont aujourd'hui accessibles*socio=uv2 aux villages*socio=te les plus reculés, pas plus qu'il y a quelques dizaines*socio=rien d'années*socio=rien, quiconque eût cru possible*socio=rien d'accéder à autant de savoir*socio=rien aussi vite et à si peu de frais*socio=ec1. L'enseignement*socio=et à distance peut aujourd'hui mettre à la portée*socio=rien de millions*socio=rien de personnes*socio=ac l'éducation*socio=et de qualité*socio=rien qu'elles n'auraient auparavant jamais pu espérer recevoir. Mais les risques*socio=uv4 sont à la mesure*socio=rien des promesses*socio=rien. La mondialisation*socio=te du*socio=rien commerce*socio=ec1, des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil et de la circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien intensifie la concurrence*socio=ec1 et pourrait accentuer plus vite que jamais le handicap*socio=uv2 des pays*socio=ac et des populations*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2. Ne laissons pas l'enthousiasme*socio=rien suscité par les autoroutes*socio=rien de l'information*socio=rien nous faire oublier les villages*socio=te et les bidonvilles*socio=ac sans eau*socio=ec1 potable*socio=rien, sans téléphone*socio=rien et sans électricité*socio=ec1, ni les écoliers dépourvus de tout manuel*socio=rien, cahier ou crayon. Pour les pauvres*socio=uv2, la promesse*socio=rien d'ouvrir à tous l'accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien que porte*socio=rien en lui l'avènement*socio=rien de l'ère*socio=rien de l'information*socio=rien peut sembler bien*socio=rien illusoire*socio=uv4. Pour donner corps à cet espoir*socio=uv1, nous devons être*socio=rien pleinement conscients*socio=uv2 des implications*socio=rien de la révolution*socio=ec2 de l'information*socio=rien et les intégrer à l'ordre*socio=rien *socio=rien du jour du développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil présent rapport_sur_le_développement_dans_le_monde *socio=nil s'attelle à cette *socio=rien lourde tâche *socio=nil en retenant deux formes*socio=rien de savoir*socio=rien: les savoirs technologiques*socio=ec1 (comme l'agriculture*socio=ec1, la médecine*socio=et ou la comptabilité*socio=ec1) et l'information*socio=rien socio-économique*socio=ec1 (comme la qualité*socio=rien d'un*socio=rien produit*socio=ec, la solvabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien emprunteur*socio=ac ou l'efficacité*socio=uv3 d'un*socio=rien employé*socio=ac). Les disparités*socio=uv1 de leur répartition*socio=uv3 sont qualifiées*socio=uv4, dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil d'*socio=nil inégalités*socio=uv1 face au*socio=nil savoir *socio=nil et, dans le second*socio=rien, de problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Dans l'un*socio=rien et l'autre domaines*socio=rien, les déficiences*socio=uv3 sont plus répandues dans les pays_en_développement*socio=uv3 que dans les pays*socio=ac technologiquement plus avancés et pénalisent tout particulièrement les pauvres*socio=uv2. Les *socio=rien auteurs du Rapport *socio=nil tirent de leur analyse*socio=rien trois grandes*socio=rien leçons*socio=ec2 d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour le bien-être*socio=uv1 de quelque quatre milliards*socio=rien d'habitants*socio=ac *socio=rien du monde en développement*socio=uv3.*socio=nil D'*socio=nil abord,*socio=nil les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil doivent mener des politiques*socio=et qui permettront de resserrer l'écart*socio=rien les séparant des pays*socio=ac riches*socio=uv2, par exemple*socio=rien en investissant efficacement des ressources*socio=ec1 publiques*socio=et dans l'éducation*socio=et permanente*socio=te, en s'ouvrant sur*socio=rien l'extérieur*socio=te et en démantelant les obstacles*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1. Ensuite, les gouvernements*socio=ac de ces pays*socio=ac, les organismes*socio=ac d'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et, les institutions*socio=ac multilatérales*socio=et, les organisations_non_gouvernementales*socio=et et le secteur_privé*socio=et doivent unir leurs efforts*socio=uv1 pour renforcer les mécanismes*socio=rien qui permettront de remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Plus le tissu_social*socio=et devient complexe, plus il *socio=rien est important *socio=nil de chercher à réduire ces imperfections*socio=rien, par l'adoption*socio=et de normes*socio=et comptables*socio=rien, de règles*socio=et de publicité*socio=rien de l'information*socio=rien et de systèmes*socio=rien de notation*socio=rien financière*socio=ec1, et à assurer le respect*socio=uv1 des contrats*socio=ec1, par la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien appareil*socio=rien juridique*socio=et et judiciaire*socio=et efficace*socio=uv4. Enfin, même si tous ces efforts*socio=uv1 sont couronnés de succès*socio=uv1, nous n'arriverons jamais à éliminer totalement les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Mais, en reconnaissant que le *socio=rien savoir est *socio=nil la clef du*socio=rien développement*socio=uv3, nous découvrirons parfois des *socio=rien solutions inattendues *socio=nil à des difficultés*socio=uv4 qui semblaient insurmontables*socio=rien. En faisant *socio=rien du savoir *socio=nil le levier de notre effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3, nous gagnerons sur*socio=rien deux tableaux*socio=rien. D'une part*socio=rien, la société*socio=ac tout entière*socio=rien, pauvres*socio=uv2 compris, recueillera les fruits*socio=rien d'une fourniture*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4 des biens*socio=ec1 publics*socio=et, se traduisant par des améliorations*socio=uv1 dans des domaines*socio=rien aussi divers que la qualité*socio=rien de l'air*socio=rien et de l'eau*socio=ec1, l'accès*socio=uv1 à l'éducation*socio=et, le niveau*socio=rien d'instruction*socio=et, la santé*socio=et et la nutrition*socio=rien, et l'accès*socio=uv1 aux infrastructures*socio=et de base*socio=rien. D'autre part*socio=rien, le *socio=rien meilleur fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil - qu'il s'agisse du*socio=rien crédit*socio=ec1, de l'éducation*socio=et, du*socio=rien logement*socio=ec1 ou des biens*socio=ec1 fonciers - rendra la coordination*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4 et favorisera l'égalité*socio=uv1 des chances*socio=rien. Ces progrès*socio=uv1 profiteront aux pauvres*socio=uv2 plus qu'à toute autre catégorie_sociale*socio=et car, actuellement, ce sont eux qui pâtissent le plus des inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien. L'élargissement*socio=ec2 de l'accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien et à l'information*socio=rien, qu'impulse la révolution*socio=ec2 en cours*socio=rien dans ces domaines*socio=rien, transforme la relation*socio=rien entre expert et profane, gouvernement*socio=ac et citoyen*socio=et, donateur*socio=ac et bénéficiaire*socio=ac. Le savoir*socio=rien ne peut être*socio=rien statique, pas plus qu'unidirectionnel. Il doit sans arrêt*socio=rien circuler à travers*socio=rien tout le réseau*socio=rien, en constante*socio=rien mutation*socio=uv, qui unit ses créateurs*socio=rien et ses utilisateurs*socio=rien. Cela vaut tout autant pour le savoir*socio=rien au sein*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te que pour le *socio=rien présent rapport.*socio=nil *socio=nil Alors même que nous nous efforçons de partager nos acquis*socio=uv2, nous savons qu'il nous reste*socio=rien beaucoup à apprendre. Nous formons cependant l'espoir*socio=uv1 que cet ouvrage contribuera à une *socio=rien meilleure compréhension *socio=nil de la relation*socio=rien complexe entre savoir*socio=rien et développement*socio=uv3, et qu'ainsi nous serons mieux armés pour mettre le savoir*socio=rien au service*socio=rien de notre *socio=rien grande ambition:*socio=nil *socio=nil éliminer la pauvreté*socio=uv1 et améliorer l'existence*socio=rien de chacun. James*socio=rien D : *socio=ac Wolfensohn Président *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te. Résumé. Intangible et immatériel, le savoir*socio=rien, tel la lumière*socio=rien, peut aisément se propager à travers*socio=rien le monde*socio=rien, éclairant*socio=rien l'existence*socio=rien de tout un*socio=rien chacun. Et pourtant, des millions*socio=rien de personnes*socio=ac vivent encore dans les ténèbres*socio=rien, écrasées par la pauvreté*socio=uv1. Ainsi, une affection aussi banale*socio=rien que la diarrhée, que l'on sait soigner depuis des siècles*socio=rien, continue*socio=rien à tuer des millions*socio=rien d'enfants*socio=ac par *socio=rien simple ignorance *socio=nil de leurs parents. Être*socio=rien pauvre*socio=uv2, ce n'est*socio=rien pas seulement avoir moins d'argent*socio=ec1, c'est*socio=rien aussi avoir moins de connaissances*socio=ec2. Et puisque la création*socio=rien de savoir*socio=rien coûte cher*socio=rien, elle est*socio=rien souvent l'apanage*socio=rien des pays_industriels*socio=ec1. Mais les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent aussi acquérir le savoir*socio=rien à l'étranger*socio=te ou le créer eux-mêmes. Pourquoi le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac de la République*socio=ac de Corée*socio=ac était-il six fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 que celui du*socio=rien Ghana*socio=ac au début*socio=rien des années*socio=rien 90, alors qu'il était pratiquement le même il y a 40 ans*socio=rien? Certains calculs*socio=rien montrent que cela tient pour moitié*socio=rien au fait*socio=rien que la première*socio=rien a mieux su acquérir et utiliser les connaissances*socio=ec2 disponibles*socio=rien. Le savoir*socio=rien éclaire aussi chaque activité*socio=rien économique*socio=ec1, révélant les préférences*socio=et, donnant de la transparence*socio=uv3 aux échanges*socio=ec1, informant les marchés*socio=ec1. Faute d'information*socio=rien, un*socio=rien marché*socio=ec1 peut s'effondrer ou ne jamais voir le jour*socio=rien. Ainsi, quand quelques revendeurs*socio=ac ont commencé à diluer le lait*socio=ec en Inde*socio=ac, les consommateurs*socio=ac n'avaient aucune *socio=rien information sur la*socio=nil qualité du produit*socio=ec *socio=nil qu'ils achetaient. Dans un*socio=rien tel contexte*socio=rien, la *socio=rien qualité du lait*socio=ec *socio=nil a globalement baissé, les revendeurs*socio=ac qui ne le coupaient pas ont été*socio=rien pénalisés et les consommateurs*socio=ac ont pâti de la situation*socio=rien. Les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 sont moins bien*socio=rien outillés que les pays*socio=ac riches*socio=uv2 pour certifier la qualité*socio=rien des produits*socio=ec, veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1, et rassembler et diffuser l'information*socio=rien nécessaire*socio=rien à la réalisation*socio=uv1 des *socio=ec1 transactions commerciales.*socio=nil *socio=nil Souvent, les pauvres*socio=uv2 souffrent plus de cette situation*socio=rien. Ainsi, dans les villages*socio=te, il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien que les prêteurs*socio=ac leur imposent des intérêts*socio=uv1 atteignant 80% par manque*socio=rien d'informations*socio=rien utiles*socio=uv4 pour évaluer leur solvabilité*socio=ec1. Dans la présente*socio=rien étude*socio=ec2, nous nous proposons d'aborder les problèmes*socio=uv4 que pose le développement*socio=uv3 sous *socio=rien un angle nouveau,*socio=nil celui*socio=nil du savoir,*socio=nil *socio=nil qui peut présenter des *socio=rien visages multiples.*socio=nil *socio=nil Nous nous limiterons ici à deux formes*socio=rien de savoir*socio=rien et à deux types de problèmes*socio=uv4, qui sont d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour les pays_en_développement*socio=uv3. Les savoirs technologiques*socio=ec1, que nous appelons aussi connaissances*socio=ec2 techniques*socio=rien ou, simplement, savoir-faire*socio=uv3, telles que la nutrition*socio=rien, les méthodes*socio=rien contraceptives ou les *socio=rien techniques comptables.*socio=nil En*socio=nil règle*socio=et générale,*socio=nil ce*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 est *socio=nil moins répandu dans le *socio=rien monde en développement*socio=uv3 *socio=nil et existe moins chez les pauvres*socio=uv2. C'est*socio=rien ce que nous appelons les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien, qu'il s'agisse de déséquilibres entre pays*socio=ac ou entre catégories*socio=rien de personnes*socio=ac. L'information*socio=rien socio-économique*socio=ec1, comme la qualité*socio=rien d'un*socio=rien produit*socio=ec, l'efficacité*socio=uv3 d'un*socio=rien employé*socio=ac ou la solvabilité*socio=ec1 d'une entreprise*socio=ac, dont dépend le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Nous qualifierons de problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien les difficultés*socio=uv4 résultant*socio=rien d'une connaissance*socio=ec2 imparfaite*socio=rien de ces paramètres*socio=rien. Les moyens*socio=ec1 d'y remédier - par l'application*socio=rien de normes*socio=et de qualité*socio=rien, la validation des acquis*socio=uv2 professionnels*socio=rien ou l'évaluation*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'endettement*socio=ec1, par exemple*socio=rien - sont plus rares*socio=rien et manquent d'efficacité*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3. Les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et les dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 qui en résultent pénalisent surtout les pauvres*socio=uv2. Les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien, qui souvent coexistent, leurs répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le développement*socio=uv3 et les moyens*socio=ec1 que les institutions_internationales*socio=te et les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 peuvent mettre en ouvre pour y remédier sont les trois *socio=rien grands thèmes du présent rapport.*socio=nil *socio=nil Comme nous le verrons, envisager la promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 sous l'angle*socio=rien *socio=rien du savoir confirme*socio=nil certaines constatations *socio=nil déjà faites à maintes reprises, comme la nécessité*socio=uv1 d'une libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 et d'une éducation*socio=et de base*socio=rien ouverte*socio=uv4 à tous. En outre, cela nous amène*socio=rien à réfléchir à des aspects*socio=rien parfois négligés, comme la nécessité*socio=uv1 de développer la formation*socio=et scientifique*socio=ec2 et technique*socio=rien, d'encourager la recherche-développement*socio=ec1 au niveau*socio=rien local*socio=te ou de mettre en place*socio=rien les structures*socio=ec1 et normes*socio=et qui facilitent la circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien indispensable*socio=uv4 au *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En adoptant cette perspective*socio=rien - et donc, en prenant des mesures*socio=et destinées*socio=rien à développer les savoir-faire*socio=uv3 et à favoriser la circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien socio-économique*socio=ec1 -, on peut améliorer les conditions_de_vie*socio=uv1 de la population*socio=ac de *socio=rien multiples façons,*socio=nil *socio=nil indépendamment d'une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1. Une meilleure*socio=rien connaissance*socio=ec2 de la nutrition*socio=rien peut être*socio=rien à l'origine*socio=rien d'une meilleure*socio=rien santé*socio=et, même pour ceux qui ne peuvent consacrer beaucoup d'argent*socio=ec1 à l'alimentation*socio=ec1. Le fait*socio=rien de savoir*socio=rien comment prévenir la *socio=rien transmission du sida *socio=nil peut protéger des millions*socio=rien de personnes*socio=ac d'une maladie*socio=et provoquant des déficiences*socio=uv3 graves*socio=rien et les sauver d'une mort prématurée*socio=rien. La transparence*socio=uv3 de l'information*socio=rien sur*socio=rien la pollution*socio=et industrielle*socio=ec1 peut se traduire par un*socio=rien environnement*socio=et plus propre*socio=rien et plus salubre*socio=uv. Et les programmes*socio=et de microcrédit peuvent donner aux pauvres*socio=uv2 la possibilité*socio=rien de préparer *socio=rien un meilleur avenir*socio=te *socio=nil pour leurs enfants*socio=ac et eux-mêmes. En bref*socio=rien, le savoir*socio=rien permet aux gens*socio=ac de mieux prendre en main*socio=rien leur propre*socio=rien destinée. Dans la réalité*socio=ec2, la question*socio=rien des disparités*socio=uv1 existant*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la connaissance*socio=ec2 et celle des inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien sont indissociables*socio=rien. Aussi, pour exploiter les forces*socio=uv1 *socio=rien du savoir,*socio=nil les*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil devront-ils tenir compte*socio=rien de ces deux problèmes*socio=uv4 et y faire face*socio=rien, souvent simultanément. Toutefois, par souci*socio=rien de clarté*socio=rien, nous les analyserons séparément*socio=rien en commençant par le premier*socio=rien. Réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Combler l'écart*socio=rien ne sera pas *socio=rien chose facile.*socio=nil *socio=nil Pour les pays_en_développement*socio=uv3, cela prend la forme*socio=rien d'une fuite en avant, car les pays_industriels*socio=ec1 à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4 repoussent sans cesse les frontières*socio=te *socio=rien du savoir.*socio=nil D'*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil plus que dans le patrimoine*socio=et de connaissances*socio=ec2, c'est*socio=rien dans la capacité*socio=uv3 à inventer que le décalage se fait*socio=rien sentir. Et les disparités*socio=uv1 que font apparaître certains grands*socio=rien indicateurs*socio=ec1 de la création*socio=rien de savoir*socio=rien sont en *socio=rien fait bien plus*socio=nil grandes *socio=nil que les écarts*socio=rien de revenu*socio=ec1 entre pays*socio=ac riches*socio=uv2 et pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 (figure 1). Les pays_en_développement*socio=uv3 dont pas à réinventer la roue - ni l'ordinateur*socio=rien ou le *socio=rien traitement du paludisme*socio=et.*socio=nil Au*socio=nil lieu *socio=nil de refaire le chemin*socio=rien déjà parcouru, ils peuvent acquérir et adapter*socio=rien une *socio=rien bonne part des*socio=nil connaissances*socio=ec2 disponibles *socio=nil dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2. Le coût*socio=ec1 des communications*socio=ec1 ne cessant de diminuer, jamais le transfert*socio=rien des connaissances*socio=ec2 da été*socio=rien aussi bon*socio=rien marché*socio=ec1 (figure 2). Ces progrès*socio=uv1 devraient ouvrir la voie*socio=rien à un*socio=rien rattrapage*socio=uv *socio=rien rapide du retard,*socio=nil *socio=nil à une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et à une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 des conditions_de_vie*socio=uv1. Pourquoi donc ce transfert*socio=rien ne se fait-il pas aussi vite qu'on pourrait l'escompter? Que faut-il pour que les pays_en_développement*socio=uv3 puissent tirer davantage profit*socio=uv des acquis*socio=uv2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te? Dans la *socio=rien première partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous analyserons d'abord*socio=rien le *socio=rien rôle important du savoir *socio=nil dans le développement*socio=uv3, les risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à la révolution*socio=ec2 de l'information*socio=rien - ou révolution*socio=ec2 télématique*socio=rien - et les possibilités*socio=rien qu'elle offre*socio=rien aux pays_en_développement*socio=uv3 chapitre*socio=rien 1). Puis nous examinerons les mesures*socio=et cruciales*socio=rien que ces pays*socio=ac doivent prendre aux trois *socio=rien niveaux suivants *socio=nil pour résorber leur déficit*socio=ec1 de savoir*socio=rien: Acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2, c'est-à-dire l'exploitation*socio=ec1 et l'adaptation*socio=uv3 des acquis*socio=uv2 existant*socio=rien partout dans le monde*socio=rien - par exemple*socio=rien, à travers*socio=rien le libre-échange*socio=et, l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te ou la conclusion*socio=rien de contrats*socio=ec1 de licence*socio=et - tout en faisant naître *socio=rien sur place des*socio=nil connaissances*socio=ec2 nouvelles grâce *socio=nil à l'effort*socio=uv1 de recherche-développement*socio=ec1 et en faisant *socio=rien fond sur *socio=nil les savoirs locaux*socio=te (chapitre*socio=rien 2). L'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2, notamment grâce*socio=rien à une instruction*socio=et pour tous, en particulier*socio=rien pour les filles*socio=ac et ceux traditionnellement exclus*socio=uv2, et à un*socio=rien développement*socio=uv3 de la formation*socio=et continue*socio=te et de l'enseignement_supérieur*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les domaines*socio=rien scientifique*socio=ec2 et technique*socio=rien (chapitre*socio=rien 3). La transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2, en faisant appel*socio=rien à l'informatique*socio=ec1 et aux télécommunications*socio=ec1 - par la promotion*socio=uv3 de la concurrence*socio=ec1 et de la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et et l'adoption*socio=et d'une réglementation*socio=et appropriée -et en veillant à ce que les pauvres*socio=uv2 aient accès*socio=uv1 aux savoirs transmis (chapitre*socio=rien 4). Le *socio=rien savoir est *socio=nil inégalement réparti non seulement entre les pays_en_développement*socio=uv3 et les pays_industriels*socio=ec1, mais aussi à l'échelon*socio=rien national*socio=te. Les stratégies*socio=et pour remédier à ces situations*socio=rien sont souvent les mêmes. Appliquées efficacement, elles peuvent beaucoup contribuer à la réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 et à l'élimination*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1. Pourtant, même si ces différences*socio=uv1 pouvaient être*socio=rien complètement abolies et si tous les habitants*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 avaient accès*socio=uv1 au même savoir-faire*socio=uv3 que les personnes*socio=ac instruites dans les pays_industriels*socio=ec1, les premiers*socio=rien pays*socio=ac auraient encore un*socio=rien handicap*socio=uv2 à surmonter, celui de la fragilité*socio=uv1 de l'information*socio=rien socio-économique*socio=ec1. Cette information*socio=rien étant indispensable*socio=uv4 à chaque transaction*socio=ec1, elle doit *socio=rien être acquise sur place *socio=nil et constamment actualisée. Les *socio=rien différents mécanismes,*socio=nil à*socio=nil caractère commercial*socio=ec1 *socio=nil ou non, qui sont nécessaires*socio=rien pour la recueillir et la diffuser sont souvent insuffisants*socio=rien ou inexistants*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3. Remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. La connaissance*socio=ec2 des paramètres*socio=rien socio-économiques*socio=ec1 *socio=rien est nécessaire au*socio=nil bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Lorsque les pouvoirs_publics*socio=et interviennent pour corriger la situation*socio=rien, par exemple*socio=rien en établissant des normes*socio=et ou *socio=rien un système de*socio=nil certification*socio=et *socio=nil (comme ils l'ont fait*socio=rien en Inde*socio=ac pour améliorer la *socio=rien qualité du lait*socio=ec)*socio=nil ,*socio=nil le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil fonctionne mieux, au profit*socio=uv de tous. Les gouvernements*socio=ac, les organismes*socio=ac privés*socio=et, les lois*socio=et et les *socio=et normes sociales *socio=nil contribuent à l'établissement*socio=rien de règles*socio=et et au respect*socio=uv1 des engagements*socio=ec1, ce qui autorise des opérations*socio=rien économiques*socio=ec1 qui, sans cela, n'auraient pas lieu*socio=rien. Dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2, les structures*socio=ec1 et normes*socio=et permettant de corriger les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien sont plus nombreuses*socio=rien et plus efficaces*socio=uv4 que dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2. Elles rendent possibles*socio=rien des transactions*socio=ec1 qui améliorent les conditions_de_vie*socio=uv1 - qu'il s'agisse d'acheter du*socio=rien lait*socio=ec, de trouver du*socio=rien travail*socio=ec1, de faire des études*socio=ec2 ou d'obtenir*socio=rien un*socio=rien prêt*socio=ec1. Ces inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien sont souvent à l'origine*socio=rien des difficultés*socio=uv4 rencontrées par les pauvres*socio=uv2 dans le combat*socio=rien qu'ils mènent au quotidien*socio=rien pour survivre et améliorer leur sort*socio=rien. Dans la *socio=rien deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous commencerons par analyser la nature*socio=rien et l'ampleur*socio=rien de ces problèmes*socio=uv4, qui apparaissent comme *socio=rien un obstacle majeur au*socio=nil développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil pénalisant tout particulièrement les pauvres*socio=uv2 (chapitre*socio=rien 5). Les inégalités*socio=uv1 dans la répartition*socio=uv3 de l'information*socio=rien ne pourront jamais être*socio=rien complètement supprimées, mais il *socio=rien est possible *socio=nil de les réduire, notamment par l'adoption*socio=et de *socio=rien mécanismes nouveaux *socio=nil spécialement adaptés au contexte*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 et aux problèmes*socio=uv4 particuliers*socio=rien des pauvres*socio=uv2. Nous examinerons ensuite *socio=rien un certain nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4 précis *socio=nil et de *socio=rien solutions prometteuses *socio=nil dans trois domaines*socio=rien particulièrement sensibles*socio=rien où une action*socio=et peut directement déboucher sur*socio=rien une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 qui profite aux pauvres*socio=uv2. Ces questions*socio=rien seront étudiées dans les *socio=rien chapitres suivants:*socio=nil *socio=nil Mettre l'information*socio=rien financière*socio=ec1 au service*socio=rien de l'économie*socio=ec1, notamment en établissant des règles*socio=et de comptabilité*socio=ec1 et de publicité*socio=rien efficaces*socio=uv4 qui assurent la transparence*socio=uv3 et en adoptant *socio=rien un cadre réglementaire*socio=et *socio=nil adapté aux situations*socio=rien où l'information*socio=rien *socio=rien est rare (*socio=nil chapitre *socio=nil 6). Développer les connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien l'environnement*socio=et, par le biais*socio=rien de la recherche*socio=ec2, pour asseoir une politique*socio=et judicieuse*socio=uv4 dans ce domaine*socio=rien, et par la diffusion*socio=rien d'informations*socio=rien, pour encourager la lutte*socio=uv1 contre la pollution*socio=et et favoriser une gestion*socio=ec2 rationnelle*socio=uv4 *socio=rien du milieu naturel*socio=uv4 (*socio=nil chapitre *socio=nil 7). Remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien qui pénalisent les pauvres*socio=uv2, en prenant le temps*socio=rien de s'informer de leurs besoins*socio=uv1 et de leurs préoccupations*socio=uv4, pour que la société*socio=ac puisse leur fournir des informations*socio=rien utiles*socio=uv4 qui les aideront à s'insérer à la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 et avoir *socio=rien un meilleur accès*socio=uv1 aux*socio=nil prestations*socio=et du secteur *socio=nil structuré (chapitre*socio=rien 8). La plupart*socio=rien des difficultés*socio=uv4 auxquelles se heurtent les pays_en_développement*socio=uv3 tiennent autant à *socio=rien un retard technologique*socio=ec1 *socio=nil qu'à une *socio=rien information imparfaite.*socio=nil *socio=nil Pour que les solutions*socio=rien soient efficaces*socio=uv4, elles doivent s'attaquer à ces deux aspects*socio=rien, parfois successivement*socio=rien, souvent simultanément. Cette approche offrant de telles possibilités*socio=rien pour améliorer le bien-être*socio=uv1, nous reviendrons sur*socio=rien ces deux thèmes*socio=rien tout au *socio=rien long du Rapport,*socio=nil *socio=nil en commençant ici par le récit*socio=rien de la révolution*socio=ec2 verte, qui fournit une illustration*socio=rien pratique*socio=uv4 spectaculaire*socio=rien des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien, des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et des solutions*socio=rien qui leur sont apportées. La révolution*socio=ec2 verte, *socio=rien exemple type d'*socio=nil un savoir au*socio=nil service du développement*socio=uv3.*socio=nil La*socio=nil révolution*socio=ec2 *socio=nil verte, c'est-à-dire l'obtention*socio=rien et la large*socio=rien adoption*socio=et de semences sélectionnées pour améliorer la productivité*socio=uv agricole*socio=ec1, est*socio=rien l'un*socio=rien des exemples*socio=rien qui illustrent le mieux le rôle*socio=rien que le savoir*socio=rien peut jouer dans le développement*socio=uv3 - ainsi que les obstacles*socio=rien auxquels peut se heurter sa diffusion*socio=rien. Au lendemain*socio=rien de la Seconde Guerre*socio=et mondiale*socio=te, des chercheurs*socio=ac *socio=rien du monde entier *socio=nil se sont efforcés, pendant plusieurs décennies*socio=te, de faire naître et de diffuser de nouvelles*socio=rien connaissances*socio=ec2 agricoles*socio=ec1, avec le concours de multiples*socio=rien acteurs*socio=ac - organisations*socio=ac à but*socio=rien non lucratif*socio=ec pouvoirs_publics*socio=et, institutions*socio=ac multilatérales*socio=et, entreprises*socio=ac privées*socio=et, banques*socio=ac, *socio=ac prêteurs ruraux,*socio=nil gros*socio=rien exploitants agricoles*socio=ec1 et*socio=nil paysans sans*socio=nil terre*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Tous cherchaient, délibérément ou non, à améliorer la nourriture*socio=rien de tous les jours*socio=rien (qu~e1le soit à base*socio=rien de pain*socio=rien, de riz*socio=ec1 ou de maïs) sur*socio=rien les cinq*socio=rien continents*socio=ac. Au XVIIII siècle*socio=rien, l'économiste*socio=ac anglais*socio=rien Thomas Malthus avait prédit que la population*socio=ac connaîtrait une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien que l'offre*socio=rien alimentaire*socio=ec1. Or*socio=rien, comme l'a montré la révolution*socio=ec2 verte, il avait sous-estimé à quel point*socio=rien le progrès*socio=uv1 - dans les domaines*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, des transports*socio=ec1 ou de la mécanisation - viendrait transformer rapidement la production*socio=ec1 vivrière. En effet*socio=rien, dans la seconde *socio=rien moitié du XX'*socio=nil siècle,*socio=nil l'*socio=nil offre alimentaire*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=nil a augmenté plus vite que la population*socio=ac. Depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 50, le rendement*socio=ec1 des cultures*socio=ec de base*socio=rien a plus que doublé en Asie*socio=ac et en Amérique*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te (figure 3; en Afrique*socio=ac, sa progression*socio=ec2 a été*socio=rien plus modeste*socio=rien, à l'image*socio=rien d'autres indicateurs*socio=ec1 du*socio=rien développement*socio=uv3 et *socio=rien du savoir)*socio=nil .*socio=nil L'*socio=nil accroissement*socio=ec2 global *socio=nil de la production*socio=ec1 par hectare*socio=ec a *socio=rien été spectaculaire,*socio=nil en*socio=nil particulier *socio=nil pour le blé*socio=ec1, le maïs et le riz*socio=ec1 (figure 4). La révolution*socio=ec2 verte a eu sur*socio=rien les pauvres*socio=uv2 des effets*socio=rien initialement très controversés, mais le temps*socio=rien a montré que son impact*socio=rien avait été*socio=rien très bénéfique*socio=rien, par l'augmentation*socio=ec2 des revenus*socio=ec1, la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 et l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de main-d'ouvre qu'elle a engendrés. Dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil la*socio=nil révolution*socio=ec2 *socio=nil verte a surtout consisté à resserrer les *socio=rien écarts existant *socio=nil dans le *socio=rien domaine du savoir.*socio=nil *socio=nil Il s'est*socio=rien agi tout d'abord*socio=rien de transmettre aux pays_en_développement*socio=uv3 les connaissances*socio=ec2 phytogénétiques disponibles*socio=rien pour leur permettre de cultiver les nouvelles*socio=rien variétés de céréales*socio=ec1 obtenues par sélection*socio=rien. Cet objectif*socio=uv4 a été*socio=rien atteint en *socio=rien grande partie grâce *socio=nil à l'effort*socio=uv1 de recherche-développement*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et et des organisations*socio=ac à but*socio=rien non lucratif*socio=ec Mais pourquoi leur intervention*socio=et a-t-elle *socio=rien été nécessaire?*socio=nil *socio=nil Pourquoi les entreprises*socio=ac privées*socio=et à but*socio=rien lucratif*socio=ec n'ont-elles pas davantage cherché à améliorer la sécurité*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1? Pourquoi, par exemple*socio=rien, n'ont-elles pas essayé de commercialiser le savoir*socio=rien phytogénétique disponible*socio=rien en mettant elles-mêmes au point*socio=rien des variétés plus productives*socio=uv4? Cela tient au faire qu'aucun phytogénéticien, producteur*socio=ac de semences, agriculteur*socio=ac ou même pays*socio=ac ne peut s'approprier aisément le savoir*socio=rien se matérialisant dans les semences de nouvelles*socio=rien variétés, car celles qui se prêtent le mieux à *socio=rien un transfert *socio=nil vers les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent être*socio=rien reproduites sans peine une *socio=rien fois sur place,*socio=nil les*socio=nil paysans*socio=ac *socio=nil n'ayant qu'à ressemer les graines des nouvelles*socio=rien plantes. Pour les producteurs*socio=ac de semences, l'opération*socio=rien n'est*socio=rien pas rentable*socio=ec2 car elle est*socio=rien sans suite*socio=rien. Autrement dit, les semences améliorées, comme beaucoup d'autres produits*socio=ec de la recherche*socio=ec2, ont à bien*socio=rien des égards*socio=rien les mêmes caractéristiques*socio=rien qu'un*socio=rien bien*socio=rien public*socio=et, c'est-à-dire *socio=rien un bien *socio=nil dont le créateur*socio=rien n'a pas la pleine*socio=rien propriété*socio=ec1, mais qui profite à l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, sans *socio=rien être source de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil pour son inventeur. La production*socio=ec1 de ces biens*socio=ec1 intéressant*socio=rien peu l'entreprise_privée*socio=et, il est*socio=rien d'usage*socio=rien de la confier à la sphère*socio=rien publique*socio=et. (Les États-unis*socio=ac, où l'État*socio=ac finançait la recherche*socio=ec2 agricole*socio=ec1 au XIX, siècle*socio=rien, en sont *socio=rien un bon exemple.*socio=nil )*socio=nil Il*socio=nil est d'*socio=nil ailleurs *socio=nil largement admis que, sans une action*socio=et commune*socio=uv2, l'effort*socio=uv1 de recherche*socio=ec2 serait très insuffisant*socio=uv4. S'engageant sur*socio=rien la voie*socio=rien déjà ouverte*socio=uv4 par certains d'entre eux, de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont créé des organismes*socio=ac nationaux*socio=te de recherche*socio=ec2 agronomique lorsque, au début*socio=rien des années*socio=rien 60, l'efficacité*socio=uv3 des premières*socio=rien variétés de semences améliorées fut établie. Ces organismes*socio=ac, financés essentiellement par l'État*socio=ac, étaient chargés de mettre au point*socio=rien des variétés de deuxième*socio=rien génération*socio=ac, mieux adaptées aux conditions*socio=rien locale5. Grâce*socio=rien à leurs travaux*socio=rien, le nombre*socio=rien de variétés nouvelles*socio=rien de riz*socio=ec1 et de maïs a doublé entre 1966 et 1985. Pour diffuser les connaissances*socio=ec2 ainsi acquises*socio=rien, les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 ont créé des services*socio=ec1 de vulgarisation*socio=rien agricole*socio=ec1, dont la *socio=rien mission initiale *socio=nil était surtout de fournir aux agriculteurs*socio=ac des *socio=rien informations sur les*socio=nil nouvelles *socio=nil semences et les *socio=rien nouvelles techniques.*socio=nil *socio=nil Mais les vulgarisateurs les plus avisés - et les services*socio=ec1 de vulgarisation*socio=rien les plus efficaces*socio=uv4 - n'ont pas tardé à comprendre qu'il était également important*socio=rien de se mettre à l'écoute*socio=rien des agriculteurs*socio=ac, apprenant non seulement ainsi à mieux connaître leurs besoins*socio=uv1 et leurs préoccupations*socio=uv4, mais aussi découvrant parfois des variétés de semences ou des façons*socio=rien culturales qui avaient échappé aux chercheurs*socio=ac. Cet échange*socio=ec1 d'informations*socio=rien, à *socio=rien double sens,*socio=nil a*socio=nil favorisé l'*socio=nil adoption*socio=et *socio=nil et l'adaptation*socio=uv3 locales*socio=te des technologies*socio=ec1 issues*socio=rien de la révolution*socio=ec2 verte. Mais venons-en maintenant aux aspects*socio=rien qui intéressent les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Au tout début*socio=rien, la création*socio=rien, la diffusion*socio=rien et l'adaptation*socio=uv3 de savoir-faire*socio=uv3 agricoles*socio=ec1 étaient au coeur*socio=rien même de la révolution*socio=ec2 verte. Mais le potentiel*socio=uv4 de ces innovations*socio=uv3 ne pouvait pleinement se réaliser qu'avec l'utilisation*socio=rien des nouvelles*socio=rien semences par des millions*socio=rien de petits*socio=rien agriculteurs*socio=ac. Pour cela, il &1laiît surmonter de nombreux*socio=rien problèmes*socio=uv4 tenant à des asymétries d'information*socio=rien. En particulier*socio=rien, les agriculteurs*socio=ac ne pouvaient *socio=rien être sûrs *socio=nil que le produit*socio=ec proposé donnerait *socio=rien un bon rendement*socio=ec1 *socio=nil et n'avaient pas de raison*socio=uv de risquer leur gagne-pain sur*socio=rien la foi*socio=rien d'agents*socio=ac de vulgarisation*socio=rien. Cette incertitude*socio=uv3, conjuguée à l'impossibilité*socio=rien pour les pauvres*socio=uv2 d'obtenir*socio=rien des crédits*socio=ec1 - autre exemple*socio=rien classique de *socio=rien défaillance du marché*socio=ec1 *socio=nil directement liée à une *socio=rien information imparfaite *socio=nil -, a eu une grande*socio=rien influence sur*socio=rien le taux*socio=rien d'adoption*socio=et des nouvelles*socio=rien semences. Les grands*socio=rien propriétaires*socio=ac terriens et les agriculteurs*socio=ac instruits ont été*socio=rien parmi les premiers*socio=rien à essayer les nouvelles*socio=rien semences, pour *socio=rien diverses raisons.*socio=nil *socio=nil Les uns pouvaient limiter*socio=rien les risques*socio=uv4 en commençant par ensemencer seulement une *socio=rien petite partie *socio=nil de leurs terres*socio=rien. Ils pouvaient aussi recouvrer plus rapidement les coûts*socio=ec1 fixes liés à ces essais*socio=rien en appliquant le fruit*socio=rien de leur expérimentation*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de leur exploitation*socio=ec1. Les autres étaient d'emblée*socio=rien mieux à même de se renseigner sur*socio=rien les nouvelles*socio=rien variétés et d'apprendre comment modifier les méthodes*socio=rien culturales pour les utiliser au mieux. Mais surtout, peut-être, les agriculteurs*socio=ac plus prospères*socio=ec2 avaient facilement accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 et avaient les moyens*socio=ec1 de supporter le risque*socio=uv4. Les agriculteurs*socio=ac pauvres*socio=uv2, en revanche, n'avaient ni ressources*socio=ec1 empruntées, ni assurances, ni économies*socio=ec1 vers lesquelles se tourner en cas*socio=rien de mauvaise*socio=rien récolte; il ne leur restait donc qu'à attendre que leurs voisins*socio=rien plus riches*socio=uv2 aient démontré la valeur*socio=ec1 des nouvelles*socio=rien semences. Pourquoi les banques*socio=ac ou les prêteurs*socio=ac dans les villages*socio=te n'ont-ils pas accordé de crédits*socio=ec1 aux petits*socio=rien agriculteurs*socio=ac pour l'achat*socio=ec1 de nouvelles*socio=rien semences et d'engrais*socio=rien? S'ils pouvaient emprunter de petites*socio=rien sommes à *socio=rien un taux raisonnable*socio=uv4,*socio=nil les*socio=nil pauvres*socio=uv2 seraient*socio=nil nombreux *socio=nil à les rembourser. Mais il est*socio=rien coûteux*socio=ec2, étant donné le montant*socio=ec1 des prêts*socio=ec1, d'identifier, parmi les pauvres*socio=uv2, ceux qui seraient des clients*socio=ac sûrs*socio=rien. Dans le doute*socio=rien, les prêteurs*socio=ac perçoivent des intérêts*socio=ec1 élevés*socio=uv4 et exigent des garanties que bien*socio=rien souvent les pauvres*socio=uv2 ne peuvent fournir. Et même si ces derniers*socio=rien possèdent des biens*socio=ec1 à donner en sûreté de leur dette*socio=ec1 (une petite*socio=rien *socio=ec1 exploitation agricole,*socio=nil par*socio=nil exemple*socio=rien)*socio=nil ,*socio=nil la*socio=nil *socio=rien faiblesse du cadre juridique*socio=et,*socio=nil du fait *socio=nil notamment de l'absence*socio=rien de titres*socio=ec fonciers et de l'inefficacité*socio=uv3 des tribunaux*socio=ac, risque*socio=uv4 de compromettre l'exécution*socio=rien du*socio=rien contrat*socio=ec1 de garantie. En l'absence*socio=rien de moyens*socio=ec1 de faire respecter les engagements*socio=ec1 pris, il y a peu d'incitation*socio=uv3 à rembourser, et donc peu d'incitation*socio=uv3 à prêter, de sorte*socio=rien que bien*socio=rien des pauvres*socio=uv2 ne peuvent emprunter. Pour remédier à ces problèmes*socio=uv4, des mécanismes*socio=rien de microcrédit ont été*socio=rien mis en place*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Mais à l'époque*socio=te de la révolution*socio=ec2 verte, le manque*socio=rien de crédits*socio=ec1, couplé au manque*socio=rien d'instruction*socio=et (qui en était souvent le corollaire) ainsi qu'à d'autres facteurs*socio=rien, a fait*socio=rien que les paysans*socio=ac pauvres*socio=uv2 ont souvent été*socio=rien les derniers*socio=rien à adopter les variétés améliorées. La lenteur*socio=rien de la progression*socio=ec2 des superficies*socio=rien affectées à la culture*socio=ec de nouvelles*socio=rien variétés *socio=rien témoigne du *socio=nil décalage entre l'introduction*socio=rien des semences améliorées et leur utilisation*socio=rien généralisée (figure 5). Ces retards*socio=rien ont coûté très cher*socio=rien. Si toutes les inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien avaient pu être*socio=rien corrigées - c'est-à-dire s'il avait *socio=rien été possible *socio=nil de convaincre immédiatement les agriculteurs*socio=ac du*socio=rien potentiel*socio=uv4 des nouvelles*socio=rien semences et d'accorder des crédits*socio=ec1 aux plus pauvres*socio=uv2 -, la révolution*socio=ec2 verte se serait traduite par des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv encore plus importants*socio=rien. Une étude*socio=ec2 a montré que, pour une exploitation*socio=ec1 familiale*socio=et de 3,7 hectares*socio=ec, le manque*socio=rien à gagner dû à l'adoption*socio=et tardive*socio=rien et à la *socio=rien mauvaise utilisation *socio=nil des variétés à haut*socio=rien rendement*socio=ec1 représentait en moyenne*socio=rien, *socio=rien sur cinq ans,*socio=nil *socio=nil près de quatre fois*socio=rien le revenu*socio=ec1 annuel*socio=rien de l'exploitation*socio=ec1 avant l'introduction*socio=rien des nouvelles*socio=rien semences. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, la révolution*socio=ec2 verte a effectivement contribué à l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 des agriculteurs*socio=ac pauvres*socio=uv2 et des paysans*socio=ac sans terre*socio=ec1. D'après*socio=rien une enquête*socio=ec2 effectuée dans le sud*socio=te de l'Inde*socio=ac, le revenu*socio=ec1 réel*socio=ec2 moyen*socio=rien des petits*socio=rien agriculteurs*socio=ac a progressé de 90% entre 1973 et 1994 et celui des paysans*socio=ac sans terre*socio=ec1, pauvres*socio=uv2 parmi les pauvres*socio=uv2, de 125%. Le passage*socio=rien à la culture*socio=ec des variétés à haut*socio=rien rendement*socio=ec1 s'est*socio=rien accompagné d'une utilisation*socio=rien accrue des techniques*socio=rien nécessitant *socio=rien un fort coefficient *socio=nil de main-d'ouvre dont la demande*socio=ec1 a profité aux plus démunis*socio=uv2. Ajoutons enfin que, chez les petits*socio=rien agriculteurs*socio=ac et les paysans*socio=ac sans terre*socio=ec1, la ration*socio=rien calorique est*socio=rien passée de 58 à 81% et la ration*socio=rien protéique de 103 à 115%. Inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien, problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et développement*socio=uv3. L'histoire*socio=te de la révolution*socio=ec2 verte montre comment la création*socio=rien, la diffusion*socio=rien et l'exploitation*socio=ec1 *socio=rien du savoir *socio=nil permettent de réduire les disparités*socio=uv1 existant*socio=rien dans ce domaine*socio=rien. Elle montre aussi que le savoir-faire*socio=uv3 n'est*socio=rien que l'un*socio=rien des *socio=rien déterminants du bien-être_social*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil imperfections *socio=nil de l'information*socio=rien sont à l'origine*socio=rien de *socio=rien défaillances du marché*socio=ec1 *socio=nil et de pertes*socio=ec2 d'efficacité*socio=uv3 et sont des obstacles*socio=rien à la croissance*socio=uv3. Le développement*socio=uv3 passe donc par une transformation*socio=ec2 des structures*socio=ec1 et des normes*socio=et, qui doit conduire à une amélioration*socio=uv1 de l'information*socio=rien disponible*socio=rien, inciter à l'effort*socio=uv1, à l'innovation*socio=uv3, à l'épargne*socio=ec1 et à l'investissement*socio=ec1 et permettre des échanges*socio=ec1 de plus en plus complexes, de moins en moins limités dans l'espace*socio=rien et dans le temps*socio=rien. La révolution*socio=ec2 verte montre qu'on ne peut dissocier les problèmes*socio=uv4 liés au retard*socio=rien technologique*socio=ec1 de ceux tenant aux inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien. En effet*socio=rien, avec le temps*socio=rien, il s'est*socio=rien avéré que les variétés améliorées, pour nécessaires*socio=rien qu'elles fussent, n'étaient pas suffisantes*socio=rien pour améliorer le sort*socio=rien de la population*socio=ac rurale*socio=te pauvre*socio=uv2. Nous présenterons ici beaucoup d'autres exemples*socio=rien qui illustrent ce *socio=rien double obstacle à*socio=nil un savoir au*socio=nil service du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Nous ne pouvons que conjecturer sur*socio=rien la forme*socio=rien que prendront ces *socio=rien écueils lors *socio=nil de la prochaine*socio=rien révolution*socio=ec2 verte, qui s*socio=rien 1 organisera peut-être autour de la recombinaison génétique et du*socio=rien clonage, mais, en tout état*socio=ac de cause*socio=rien, la part*socio=rien qui reviendra aux nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 dans le recul*socio=ec de la pauvreté*socio=uv1 sera fonction*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 des solutions*socio=rien apportées pour corriger les décalages existants*socio=rien et faire face*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Dans la *socio=rien troisième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous examinerons ce qu'il *socio=rien est possible *socio=nil de faire pour surmonter ces obstacles*socio=rien, en nous plaçant dans la *socio=rien double perspective suivante:*socio=nil *socio=nil Que peuvent faire les institutions_internationales*socio=te? Au chapitre*socio=rien 9, nous examinerons comment les institutions_internationales*socio=te peuvent aider les pays_en_développement*socio=uv3 à résorber leur déficit*socio=ec1 de savoir*socio=rien et à surmonter les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien - en faisant naître des connaissances*socio=ec2 nouvelles*socio=rien, en transférant des savoir-faire*socio=uv3 adaptés aux besoins*socio=uv1 de ces pays*socio=ac et en gérant l'information*socio=rien pour la rendre accessible*socio=uv2 et l'actualiser en permanence*socio=te. Que doit faire l'État*socio=ac? En nous appuyant sur*socio=rien les deux *socio=rien premières parties du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous indiquerons, au chapitre*socio=rien 10, comment les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 peuvent combler l'écart*socio=rien sur*socio=rien le plan*socio=rien des savoirs, remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et élaborer des politiques*socio=et qui reconnaissent le *socio=rien caractère inéluctable des*socio=nil imperfections *socio=nil de l'information*socio=rien et des marchés*socio=ec1. Le *socio=rien reste du présent sommaire donne*socio=nil un *socio=nil aperçu des *socio=rien principales conclusions *socio=nil de ces deux chapitres*socio=rien. Que peuvent faire les institutions_internationales*socio=te? Les organisations*socio=ac de promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 peuvent contribuer à la réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien de trois façons*socio=rien: en fournissant des biens*socio=ec1 publics*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te, en servant d'intermédiaire*socio=rien dans le transfert*socio=rien des connaissances*socio=ec2 et en gérant la masse*socio=rien sans cesse croissante*socio=rien d'informations*socio=rien sur*socio=rien le développement*socio=uv3. *socio=rien Un bien public*socio=et peut*socio=nil être à*socio=nil caractère certes*socio=nil national*socio=te,*socio=nil *socio=nil mais aussi international*socio=te, et de *socio=rien multiples formes de*socio=nil connaissance*socio=ec2 *socio=nil tombent dans cette *socio=rien dernière catégorie.*socio=nil Aucun*socio=nil pays*socio=ac n'*socio=nil est prêt*socio=ec1 *socio=nil à investir seul*socio=rien dans la création*socio=rien de ce type*socio=rien de biens*socio=ec1, car le *socio=rien reste du monde *socio=nil en profiterait sans réelle*socio=ec2 contrepartie*socio=rien pour lui. Les institutions_internationales*socio=te, qui agissent pour le compte*socio=rien de tous, peuvent, elles, remplir cette fonction*socio=rien. Le groupe_consultatif_pour_la_recherche_agricole*socio=ec1 internationale*socio=te fournit l'un*socio=rien des *socio=rien meilleurs exemples d'*socio=nil actions*socio=et *socio=nil de cette nature*socio=rien. En parrainant*socio=rien la recherche*socio=ec2 agronomique dans le *socio=rien monde entier,*socio=nil *socio=nil il a financé la révolution*socio=ec2 verte. Le financement*socio=ec1 public*socio=et est*socio=rien l'option*socio=rien généralement choisie lorsque la recherche*socio=ec2 profite largement à la société*socio=ac (et davantage qu'au secteur_privé*socio=et). Une autre option*socio=rien consiste à inciter financièrement*socio=rien les chercheurs*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et à se pencher sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 des pays_en_développement*socio=uv3, par exemple*socio=rien pour mettre au *socio=rien point un vaccin*socio=et peu*socio=nil coûteux*socio=ec2 *socio=nil contre le sida*socio=rien. Mais le rôle*socio=rien d'intermédiaire*socio=rien des institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 est*socio=rien peut-être encore plus important*socio=rien. Les produits*socio=ec de la recherche*socio=ec2 internationale*socio=te peuvent contribuer au développement*socio=uv3 mais, dans ce domaine*socio=rien, les connaissances*socio=ec2 les plus importantes*socio=rien sont celles qui viennent des pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes. Toute réorientation*socio=et de la politique*socio=et menée dans un*socio=rien pays*socio=ac peut être*socio=rien riche*socio=uv2 d'enseignements*socio=et pour les autres. Le succès*socio=uv1 ou l'échec*socio=uv1 d'un*socio=rien projet*socio=rien informe sur*socio=rien ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Rassembler ces connaissances*socio=ec2, les analyser et les diffuser est*socio=rien une tâche*socio=rien qui dépasse les capacités*socio=uv3 (et l'intérêt*socio=uv1 purement national*socio=te) d'un*socio=rien seul*socio=rien pays*socio=ac, quel qu'il soit. Cette mission*socio=rien échoit donc aux institutions_internationales*socio=te. La façon*socio=rien dont ces institutions*socio=ac s'en acquittent dépend de leur capacité*socio=uv3 de gérer *socio=rien un volume important d'*socio=nil informations.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil chaque*socio=nil membre*socio=ac du personnel*socio=ac *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te qui travaille dans un*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 accumule des connaissances*socio=ec2 *socio=rien sur un secteur,*socio=nil une*socio=nil région*socio=te *socio=nil ou une activité*socio=rien donnée. Souvent, cette information*socio=rien n'est*socio=rien utilisée que pour le projet*socio=rien concerné, puis mise en sommeil. Ne serait-il pas plus utile*socio=uv4 de la communiquer aux autres membres*socio=ac du*socio=rien personnel*socio=ac qui s'occupent de questions*socio=rien et de *socio=rien projets similaires,*socio=nil *socio=nil ou mieux encore de la partager avec le *socio=rien reste du monde?*socio=nil La*socio=nil révolution*socio=ec2 télématique *socio=nil facilite la gestion*socio=ec2 de cette masse*socio=rien d'informations*socio=rien. Grâce*socio=rien aux nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1, la banque_mondiale*socio=te envisage, d'ici à l'an*socio=rien 2000, de mettre les éléments*socio=rien voulus de ce savoir*socio=rien à la disposition*socio=rien de ses clients*socio=ac, de ses partenaires*socio=ac et de toutes les autres parties*socio=rien intéressées. L'objectif*socio=uv4 est*socio=rien d'établir *socio=rien un système de*socio=nil gestion*socio=ec2 dynamique*socio=uv4 des*socio=nil acquis*socio=uv2 pour*socio=nil pouvoir *socio=nil les diffuser en vue*socio=rien d'une adaptation*socio=uv3 et d'une exploitation*socio=ec1 ultérieures*socio=te dans de *socio=rien nouveaux contextes.*socio=nil *socio=nil Mais pour que cela soit efficace*socio=uv4, il faut aussi rendre les pays_en_développement*socio=uv3 mieux à même d'évaluer et adapter*socio=rien ces enseignements*socio=et et ces savoir*socio=rien faire en fonction*socio=rien de la situation*socio=rien locale*socio=te et d'entreprendre, en cas*socio=rien de besoin*socio=uv1, de nouvelles*socio=rien recherches*socio=ec2 susceptibles*socio=rien elles-mêmes d'intéresser d'autres pays*socio=ac. Les institutions_internationales*socio=te peuvent donc jouer *socio=rien un rôle important,*socio=nil *socio=nil mais c'est*socio=rien l'action*socio=et des pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes qui décidera de l'efficacité*socio=uv3 avec laquelle ils utilisent les connaissances*socio=ec2 et remédient aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Bien*socio=rien que les situations*socio=rien et les problèmes*socio=uv4 rencontrés soient propres*socio=rien à chaque pays*socio=ac, il *socio=rien est possible *socio=nil de faire *socio=rien certaines généralisations,*socio=nil *socio=nil dont plusieurs sont présentées ci-après. Que doit faire l'État*socio=ac? Lorsque l'on considère le développement*socio=uv3 sous l'angle*socio=rien *socio=rien du savoir,*socio=nil trois*socio=nil grands aspects *socio=nil viennent à l'esprit*socio=rien: Les fréquents*socio=rien dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 *socio=rien du savoir *socio=nil justifient pleinement une *socio=et intervention publique.*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac est*socio=rien *socio=nil le mieux placé pour réduire les décalages entre les acquis*socio=uv2, par exemple*socio=rien, en libéralisant les échanges*socio=ec1, en encourageant la formation*socio=et permanente*socio=te ou en instaurant *socio=rien un cadre réglementaire*socio=et *socio=nil qui favorise la concurrence*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1. L'information*socio=rien est*socio=rien le nerf du*socio=rien marché*socio=ec1, mais elle est*socio=rien parfois insuffisante*socio=uv4 car elle n'est*socio=rien pas toujours source*socio=rien de revenus*socio=ec1 pour ceux qui la génèrent. Aussi, pour jeter les bases*socio=rien d'un*socio=rien développement*socio=uv3 fructueux*socio=rien ayant le marché*socio=ec1 pour moteur*socio=uv4, il revient aux pouvoirs_publics*socio=et de fournir les *socio=rien informations nécessaires *socio=nil au suivi de la qualité*socio=rien, des opérations*socio=rien et des transactions*socio=ec1. Même si ces interventions*socio=et sont couronnées de succès*socio=uv1, il subsistera des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Et cette situation*socio=rien influera, à des degrés*socio=rien divers, sur*socio=rien les conditions*socio=rien dans lesquelles seront exécutés toutes les réformes*socio=et et tous les programmes*socio=et ou projets*socio=rien de développement*socio=uv3. Elle rejaillira même presque toujours sur*socio=rien les actions*socio=et qui, en apparence*socio=rien, dont que peu à voir avec les problèmes*socio=uv4 en question*socio=rien. Comment les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 peuvent-ils réagir face*socio=rien à l'ampleur*socio=rien du*socio=rien problème*socio=uv4? Tirant *socio=rien certaines conclusions des*socio=nil analyses *socio=nil faites dans le *socio=rien reste du Rapport,*socio=nil le*socio=nil chapitre *socio=nil 10 tente de répondre à cette question*socio=rien. Stratégies*socio=et nationales*socio=te pour réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Le *socio=rien Rapport présente diverses mesures*socio=et *socio=nil que les gouvernements*socio=ac peuvent prendre pour faciliter l'acquisition*socio=rien, l'assimilation*socio=uv et la transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2. S'il est*socio=rien utile*socio=uv4, à des fins*socio=rien d'analyse*socio=rien, de les examiner séparément*socio=rien, ces processus*socio=te sont en fait*socio=rien étroitement imbriqués. En effet*socio=rien, les politiques*socio=et adoptées ont d'importantes*socio=rien répercussions*socio=ec2 les unes sur*socio=rien les autres - et les synergies*socio=uv3 n'en sont pas non plus absentes. L'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2 importées ou locales*socio=te suppose leur assimilation*socio=uv grâce*socio=rien à une instruction*socio=et de base*socio=rien donnée à tous et à des possibilités*socio=rien de formation*socio=et permanente*socio=te. Les progrès*socio=uv1 rapides*socio=rien et la diminution*socio=ec2 *socio=rien constante du coût*socio=ec1 des*socio=nil télécommunications*socio=ec1 *socio=nil offrent des *socio=rien perspectives considérables *socio=nil à l'acquisition*socio=rien et à l'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2, et ouvrent des *socio=rien horizons nouveaux *socio=nil à la réciprocité dans le transfert*socio=rien de l'information*socio=rien. Les stratégies*socio=et adoptées par les gouvernements*socio=ac pour rattraper le retard*socio=rien pris seront d'autant plus efficaces*socio=uv4 qu'elles tireront parti*socio=et de ces synergies*socio=uv3. Mais il faut aussi qu'elles soient conçues et appliquées de manière*socio=rien à remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Politiques*socio=et favorisant l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2. Les pays_en_développement*socio=uv3 peuvent acquérir les connaissances*socio=ec2 nécessaires*socio=rien tant en s'ouvrant aux savoirs existant*socio=rien à l'étranger*socio=te qu'en créant *socio=rien sur place *socio=nil ceux qui ne sont pas aisément *socio=rien disponibles ailleurs.*socio=nil *socio=nil Dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil trois*socio=nil facteurs *socio=nil facilitent cette acquisition*socio=rien: le libre-échange*socio=et, l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te et l'exploitation*socio=ec1 sous licence*socio=et de technologies*socio=ec1 importées. L'une des *socio=rien meilleures façons *socio=nil d'acquérir des connaissances*socio=ec2 à l'étranger*socio=te est*socio=rien d'adopter des politiques*socio=et et *socio=rien un cadre d'*socio=nil activité économique*socio=ec1 *socio=nil qui favorisent les échanges*socio=ec1, en particulier*socio=rien les exportations*socio=ec1. Pour soutenir la concurrence*socio=ec1 mondiale*socio=te, les entreprises*socio=ac exportatrices*socio=ec1 doivent avoir une efficacité*socio=uv3 et des produits*socio=ec conformes aux normes*socio=et internationales*socio=te. C'est*socio=rien pourquoi elles ont tendance*socio=rien à investir plus que les autres dans le savoir*socio=rien. L'ouverture*socio=uv3 à l'investissement_direct_étranger*socio=ec1, qui va de pair*socio=rien avec le libre-échange*socio=et, favorise en soi*socio=rien l'acquisition*socio=rien de connaissances*socio=ec2. Par leur activité*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3, les *socio=ac sociétés multinationales,*socio=nil *socio=nil toujours à la pointe*socio=ec2 du*socio=rien progrès*socio=uv1, peuvent *socio=rien être un moyen puissant *socio=nil de transférer le savoir-faire*socio=uv3. Par la formation*socio=et qu'elles assurent et les relations*socio=rien qu'elles développent avec les fournisseurs*socio=ac et les sous-traitants*socio=ac locaux*socio=te, elles peuvent avoir des retombées*socio=rien utiles*socio=uv4, comme on le voit en Malaisie*socio=ac, où l'usine*socio=ac locale*socio=te de la société_américaine*socio=ac Intel sous-traite une *socio=rien part croissante *socio=nil de sa production*socio=ec1 à de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac créées par d'anciens*socio=rien ingénieurs de cette compagnie*socio=ac. Ces retombées*socio=rien ne sont pas limitées au secteur*socio=rien industriel*socio=ec1; elles touchent aussi des services*socio=ec1 à faible*socio=rien technicité, comme la restauration*socio=ec2 et l'hôtellerie*socio=ec. Pour acquérir des connaissances*socio=ec2 nouvelles*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 se tournent de plus en plus vers l'exploitation*socio=ec1 sous licence*socio=et de technologies*socio=ec1 importées. Les droits*socio=uv1 et redevances payés à ce titre*socio=ec dont d'ailleurs*socio=rien cessé d'augmenter au niveau*socio=rien mondial*socio=te, passant de 7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1976 à plus de 60 milliards*socio=rien en 1995. La conclusion*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 de licence*socio=et *socio=rien est un bon moyen *socio=nil d'accéder à une nouvelle*socio=rien technologie*socio=ec1 sous exclusivité*socio=rien. C'est*socio=rien aussi *socio=rien un moyen *socio=nil pour les entreprises*socio=ac nationales*socio=te de promouvoir le développement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 en négociant l'accès*socio=uv1 aux connaissances*socio=ec2 à la base*socio=rien de la conception*socio=ec du*socio=rien produit*socio=ec exploité, comme l'ont fait*socio=rien de nombreuses*socio=rien firmes*socio=ac coréennes. L'évolution*socio=rien vers une économie*socio=ec1 fondée sur*socio=rien le savoir*socio=rien s'accompagne d'une tendance*socio=rien au renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et des droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien, comme en témoigne*socio=rien l'Accord*socio=et sur*socio=rien les aspects*socio=rien des droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien qui touchent au commerce*socio=ec1, conclu récemment dans le cadre*socio=rien de l'organisation_mondiale_du_commerce*socio=ec1. La protection*socio=et de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien vise à encourager à la fois*socio=rien la création*socio=rien et la diffusion*socio=rien des connaissances*socio=ec2. L'équilibre*socio=uv3 entre ces deux objectifs*socio=uv4 est*socio=rien d'autant plus difficile*socio=rien à trouver qu'il change*socio=rien à mesure*socio=rien que l'apparition*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 fait*socio=rien entrer de *socio=rien nouveaux domaines,*socio=nil *socio=nil tels que la biotechnologie*socio=rien, la biodiversité*socio=et et la télématique*socio=rien, dans le champ*socio=rien des négociations*socio=et. Il convient que les pays_en_développement*socio=uv3 participent activement à la poursuite*socio=rien des négociations*socio=et internationales*socio=te sur*socio=rien cette question*socio=rien pour faire part*socio=rien de leurs inquiétudes*socio=rien à la perspective*socio=rien d'un*socio=rien renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et des droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien, qui consoliderait la position*socio=rien des inventeurs et creuserait encore l'écart*socio=rien en réduisant les possibilités*socio=rien d'adaptation*socio=uv3. Ces préoccupations*socio=uv4 doivent cependant être*socio=rien mises en balance*socio=ec1 avec les avantages*socio=rien découlant de la protection*socio=et de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien, qui stimule-la création*socio=rien de savoir*socio=rien dans le *socio=rien monde entier,*socio=nil *socio=nil y compris dans les pays_en_développement*socio=uv3. Ainsi, beaucoup de ces derniers*socio=rien se sont aperçus qu'en adoptant et appliquant dans ce domaine*socio=rien des règles*socio=et conformes à la pratique*socio=et internationale*socio=te, ils pouvaient avoir plus facilement accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te et aux savoir-faire*socio=uv3 étrangers*socio=te par le biais*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1 et *socio=rien du transfert de*socio=nil technologies*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil ne pourront tirer parti*socio=et de la masse*socio=rien de connaissances*socio=ec2 disponibles*socio=rien dans le monde*socio=rien que s'ils acquièrent la compétence*socio=uv3 technique*socio=rien requise*socio=uv4 pour rechercher et sélectionner les technologies*socio=ec1 qui leur conviennent, et pour les assimiler et les adapter*socio=rien une fois*socio=rien importées. Avec les nouvelles*socio=rien semences, la révolution*socio=ec2 verte a montré la nécessité*socio=uv1 d'une adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=rien locales*socio=te. Même dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1, les savoir-faire*socio=uv3 importés ont souvent besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien adaptés au climat*socio=rien, au *socio=rien goût du consommateur*socio=ac *socio=nil ou aux ressources*socio=ec1 *socio=rien complémentaires disponibles.*socio=nil *socio=nil De même, toute avancée sur*socio=rien le front*socio=rien de l'éducation*socio=et, des soins*socio=rien ou de la vulgarisation*socio=rien agricole*socio=ec1 requerra un*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 local*socio=te qui ne peut pas être*socio=rien obtenu à l'étranger*socio=te. Pour encourager la création*socio=rien locale*socio=te de savoir*socio=rien, l'État*socio=ac doit en particulier*socio=rien soutenir les activités*socio=rien de recherche*socio=ec2 potentiellement productives*socio=uv4 tout en créant les *socio=rien conditions nécessaires *socio=nil pour que le secteur_privé*socio=et, en harmonie*socio=uv1 avec le marché*socio=ec1, applique les nouvelles*socio=rien connaissances*socio=ec2. De nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 ont entrepris de réorienter l'effort*socio=uv1 public*socio=et de recherche-développement*socio=ec1 pour l'exposer davantage à l'influence du*socio=rien marché*socio=ec1. Le Brésil*socio=ac, la Chine*socio=ac, la Corée*socio=ac, l'Inde*socio=ac et le Mexique*socio=ac ont lancé de vastes*socio=rien programmes*socio=et pour encourager les laboratoires*socio=rien publics*socio=et à répondre aux besoins*socio=uv1 *socio=rien du secteur productif*socio=uv4 *socio=nil Ils ont notamment transformé les instituts*socio=ac de recherche*socio=ec2 en sociétés*socio=ac par actions*socio=ec, permis*socio=rien une meilleure*socio=rien reconnaissance*socio=uv1 des chercheurs*socio=ac, relevé leur rémunération*socio=ec1 et incité les entreprises*socio=ac à traiter directement avec les laboratoires*socio=rien publics*socio=et. Politiques*socio=et favorisant l'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2. L'explosion *socio=rien du savoir,*socio=nil l'*socio=nil accélération*socio=ec2 du progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 *socio=nil et le renforcement*socio=ec2 constant*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 rendent la formation*socio=et permanente*socio=te plus indispensable*socio=uv4 que jamais. Pour corriger les disparités*socio=uv1 devant*socio=rien le savoir*socio=rien, il faut ouvrir à tous les portes*socio=rien de l'école*socio=et et offrir la possibilité*socio=rien de continuer à apprendre toute la vie*socio=uv1 durant. L'éducation*socio=et de *socio=rien base est *socio=nil l'assise d'une population_active*socio=uv4 en bonne*socio=rien santé*socio=et, qualifiée*socio=uv4 et prompte*socio=rien à s'adapter*socio=rien. La formation*socio=et permanente*socio=te, quant à elle, donnera à un*socio=rien pays*socio=ac les moyens*socio=ec1 d'évaluer, d'adapter*socio=rien et d'appliquer continuellement de nouvelles*socio=rien connaissances*socio=ec2. Au cours*socio=rien des 30 *socio=rien dernières années,*socio=nil le*socio=nil taux de*socio=nil scolarisation*socio=et *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3 a considérablement*socio=rien augmenté à tous les niveaux*socio=rien, en particulier*socio=rien dans l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien. Source*socio=rien d'inappréciables avantages*socio=rien, ce progrès*socio=uv1 doit être*socio=rien poursuivi et accentué. Nous avons vu, par exemple*socio=rien, que l'éducation*socio=et de base*socio=rien favorise l'adoption*socio=et de techniques*socio=rien agricoles*socio=ec1 améliorées. Un*socio=rien pays*socio=ac qui se développe, même si son revenu*socio=ec1 *socio=rien est faible,*socio=nil a*socio=nil besoin*socio=uv1 de*socio=nil compétences*socio=uv3 techniques modernes*socio=uv2 *socio=nil pour s'intégrer à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. De même, il y a lieu*socio=rien d'encourager le développement*socio=uv3 de l'éducation*socio=et et de la formation*socio=et des adultes*socio=ac. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de procéder est*socio=rien de soutenir l'action*socio=et du*socio=rien secteur_privé*socio=et dans ce domaine*socio=rien, par exemple*socio=rien, en établissant des normes*socio=et et des procédures*socio=et d'agrément et, parfois, en accordant des subventions*socio=ec1, en particulier*socio=rien au profit*socio=uv des pauvres*socio=uv2. Il est*socio=rien très important*socio=rien d'améliorer la scolarisation*socio=et des filles*socio=ac dans les pays*socio=ac qui souffrent d'un*socio=rien grave*socio=rien déficit*socio=ec1 de savoir*socio=rien. Cette instruction*socio=et a des avantages*socio=rien, aujourd'hui largement reconnus, tels qu'une *socio=rien meilleure nutrition,*socio=nil une*socio=nil amélioration*socio=uv1 *socio=nil de la santé*socio=et chez les enfants*socio=ac et une diminution*socio=ec2 de la fécondité*socio=et. Récemment, les *socio=rien résultats concluants *socio=nil obtenus dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et mené au Bangladesh*socio=ac ont montré qu'une *socio=et action publique bien*socio=rien *socio=nil planifiée pouvait avoir une *socio=rien profonde incidence,*socio=nil *socio=nil même dans des sociétés*socio=ac où la scolarisation*socio=et des filles*socio=ac a longtemps été*socio=rien négligée. En 1990, 20% seulement des femmes*socio=ac de ce pays*socio=ac savaient lire et écrire, et les filles*socio=ac ne représentaient qu'un*socio=rien tiers*socio=rien des élèves*socio=ac *socio=rien du secondaire.*socio=nil *socio=nil Depuis, l'octroi*socio=rien de bourses*socio=rien et d'allocations*socio=et aux filles*socio=ac suivant*socio=rien des études*socio=ec2 secondaires*socio=rien a entraîné une augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien de la scolarisation*socio=et féminine*socio=ac. En 1996, on comptait un*socio=rien demi-million de boursières*socio=ec, et il y avait autant de filles*socio=ac que de garçons dans les écoles*socio=et participant*socio=rien au programme*socio=et. Mais, pour connaître une croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 durable*socio=uv4 et être*socio=rien compétitif*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te, l'effort*socio=uv1 ne doit pas se limiter*socio=rien à l'éducation*socio=et de base*socio=rien, ainsi que l'a montré la Corée*socio=ac. En 1960, ce pays*socio=ac avait réussi à généraliser l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien, base*socio=rien d'une main-d'ouvre instruite et *socio=rien condition nécessaire *socio=nil pour répondre aux besoins*socio=uv1 de son économie*socio=ec1 en cours*socio=rien d'industrialisation*socio=ec2. Des mesures*socio=et avaient aussi *socio=rien été prises *socio=nil pour inciter le secteur_privé*socio=et à investir massivement dans l'enseignement_supérieur*socio=rien, de sorte*socio=rien qu'en 1995 plus de la moitié*socio=rien des adultes*socio=ac d'âge*socio=rien universitaire*socio=et étaient inscrits*socio=rien dans des *socio=rien établissements du troisième degré.*socio=nil *socio=nil Plus de 80% étudiaient dans le privé*socio=et, et le financement*socio=ec1 de l'enseignement_supérieur*socio=rien était majoritairement privé*socio=et. La mobilisation*socio=uv des ressources*socio=ec1 privées*socio=et permet de compléter des crédits*socio=ec1 publics*socio=et limités; mais il faut aussi améliorer la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et public*socio=et. À cette fin*socio=rien, et pour remédier à *socio=rien certaines imperfections *socio=nil de l'information*socio=rien qui affectent le secteur*socio=rien éducatif*socio=et, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac expérimentent de *socio=rien nouvelles formules,*socio=nil *socio=nil décentralisant l'administration*socio=et *socio=rien du système,*socio=nil *socio=nil accordant une autonomie*socio=uv1 accrue aux établissements*socio=rien, passant à un*socio=rien financement*socio=ec1 induit par la demande*socio=ec1, améliorant l'information*socio=rien sur*socio=rien les écoles*socio=et et encourageant la concurrence*socio=ec1 entre les prestataires*socio=ac privés*socio=et, non gouvernementaux*socio=et et publics*socio=et. En El Salvador*socio=ac, après*socio=rien la *socio=et guerre civile,*socio=nil l'*socio=nil administration *socio=nil a amélioré et développé*socio=uv4 le réseau*socio=rien d'écoles*socio=et de proximité*socio=rien qui avait vu le jour*socio=rien en réaction*socio=rien à la faillite*socio=ec1 de l'enseignement*socio=et public*socio=et. Même les communautés*socio=ac les plus pauvres*socio=uv2 ont créé et administré*socio=rien leurs écoles*socio=et. Celles-ci dispensent en *socio=rien fait un enseignement*socio=et de*socio=nil meilleure qualité,*socio=nil grâce au*socio=nil contrôle*socio=uv3 étroit *socio=nil exercé par les parents, qui réduit à peu près de moitié*socio=rien le nombre*socio=rien de jours*socio=rien de classe*socio=rien perdus *socio=rien du fait *socio=nil de l'absentéisme des enseignants*socio=ac. Politiques*socio=et favorisant la transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2 à l'ère*socio=rien de l'information*socio=rien. Les progrès*socio=uv1 des communications*socio=ec1 ont déjà transformé plusieurs fois*socio=rien la société*socio=ac; la linotypie, la photographie, la télégraphie*socio=rien, le téléphone*socio=rien, la télévision*socio=ec1 et la télécopie*socio=rien ont tour*socio=rien à tour*socio=rien repoussé les limites*socio=rien de nos capacités*socio=uv3 de ' stockage*socio=ec1 et de transmission*socio=rien de l'information*socio=rien. Aujourd'hui, la télématique*socio=rien, interpénétration croissante*socio=rien de l'informatique*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1, semble devoir*socio=rien bousculer encore ces limites*socio=rien, en permettant la transmission*socio=rien quasi instantanée - et toujours moins chère*socio=rien - de *socio=rien grandes quantités *socio=nil de données sur*socio=rien les cinq*socio=rien continents*socio=ac. Cette nouvelle*socio=rien technologie*socio=ec1 facilite considérablement*socio=rien l'acquisition*socio=rien et l'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2 et donne aux pays_en_développement*socio=uv3 des moyens*socio=ec1 sans précédent*socio=rien pour renforcer leur système_éducatif*socio=et, mieux élaborer et appliquer leurs politiques*socio=et et élargir le champ*socio=rien des *socio=rien possibilités offertes aux*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil et aux pauvres*socio=uv2. L'isolement*socio=uv est*socio=rien en effet*socio=rien l'un*socio=rien des plus *socio=rien grands maux *socio=nil qui frappe les pauvres*socio=uv2 et beaucoup d'autres dans les pays*socio=ac déshérités. Les moyens*socio=ec1 télématiques*socio=rien promettent de réduire cet isolement*socio=uv en donnant accès*socio=uv1 à l'information*socio=rien d'une façon*socio=rien encore inconcevable hier. Les pays_en_développement*socio=uv3 sont de plus en plus nombreux*socio=rien à saisir cette occasion*socio=rien et à se doter de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien sans hésiter à brûler les étapes*socio=te du*socio=rien câble en cuivre*socio=ec1 ou *socio=rien du téléphone *socio=nil analogique, par exemple*socio=rien. Djibouti, les Maldives, Maurice*socio=ac et le Qatar se sont ainsi déjà équipés de *socio=rien réseaux téléphoniques entièrement*socio=nil numériques,*socio=nil *socio=nil devançant certains pays_industriels*socio=ec1 dont le système*socio=rien repose encore largement sur*socio=rien une technologie*socio=ec1 ancienne*socio=rien, plus coûteuse*socio=ec2 et moins performante*socio=uv. Toutefois, dans une *socio=rien grande partie du monde en développement*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil services*socio=ec1 de*socio=nil télécommunications*socio=ec1 *socio=nil même les plus rudimentaires est*socio=rien encore réservé aux plus fortunés. En Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te et en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, il n'y a que 1, 5 ligne*socio=rien téléphonique*socio=ec pour 100 habitants*socio=ac, contre 64 aux États-unis*socio=ac. La *socio=rien différence est imputable*socio=uv2 en*socio=nil partie au*socio=nil niveau plus*socio=nil faible des*socio=nil revenus*socio=ec1 bien *socio=nil que, dans les pays_en_développement*socio=uv3, beaucoup soient prêts*socio=ec1 à payer*socio=rien pour avoir le téléphone*socio=rien, sans pouvoir*socio=rien l'obtenir*socio=rien, se heurtant à des monopoles*socio=ec1 d'État*socio=ac inefficaces*socio=uv4 et à des *socio=et régimes réglementaires *socio=nil qui freinent involontairement l'offre*socio=rien. On estime*socio=rien à environ 28 millions*socio=rien le nombre*socio=rien de personnes*socio=ac, presque toutes dans des pays_en_développement*socio=uv3, qui ont demandé et attendent toujours le téléphone*socio=rien. Découragés par la longueur*socio=rien et l'imprévisibilité*socio=uv *socio=rien du délai,*socio=nil *socio=nil beaucoup d'autres dont même pas fait*socio=rien la demande*socio=ec1, bien*socio=rien qu'ayant les moyens*socio=ec1 de payer*socio=rien. il *socio=rien est possible,*socio=nil fort *socio=nil heureusement, de supprimer ces blocages et de réduire le coût*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1 de manière*socio=rien à élargir l'accès*socio=uv1 au service*socio=ec1. Pour cela, il faut adopter un*socio=rien *socio=et régime réglementaire *socio=nil qui favorise la concurrence*socio=ec1 afin d'empêcher les entreprises*socio=ac détenant le monopole*socio=ec1 de certains services*socio=ec1 de profiter de leur situation*socio=rien pour étendre leur emprise à l'ensemble*socio=rien du*socio=rien marché*socio=ec1. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, il conviendra de faire précéder la privatisation*socio=et d'un*socio=rien élargissement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 pour éviter que le monopole*socio=ec1 d'État*socio=ac ne devienne un*socio=rien monopole*socio=ec1 privé*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3 sont en train*socio=rien de constater que la participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et peut contribuer au développement*socio=uv3 rapide*socio=rien des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1, même lorsque les revenus*socio=ec1 sont peu élevés*socio=uv4. Au Ghana*socio=ac, avant la réforme*socio=et *socio=rien du secteur des*socio=nil télécommunications*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil était aux mains*socio=rien d'un*socio=rien monopole*socio=ec1 d'État*socio=ac déficitaire*socio=ec2, il n'y avait qu'un*socio=rien téléphone*socio=rien pour 400 habitants*socio=ac et le délai*socio=rien d'attente pour obtenir*socio=rien une ligne*socio=rien était de dix ans*socio=rien. Le gouvernement*socio=ac a cédé 30% du*socio=rien capital*socio=ec1 de l'entreprise_publique*socio=et à un*socio=rien consortium*socio=ac d'investisseurs*socio=ac nationaux*socio=te et malaisiens, il a approuvé la concession d'une franchise à une entreprise*socio=ac nationale*socio=te concurrente dans laquelle il y avait aussi des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te, il a accordé une licence*socio=et à cinq*socio=rien sociétés*socio=ac de téléphonie*socio=rien cellulaire*socio=ec et il a agréé plusieurs fournisseurs*socio=ac d'accès*socio=uv1 à l'internet*socio=ec1, dont un*socio=rien envisage de développer le service*socio=ec1 en milieu*socio=rien rural*socio=te en collaboration*socio=uv1 avec l'administration*socio=rien des postes*socio=rien. En 1997, *socio=rien première année après les*socio=nil réformes*socio=et,*socio=nil le*socio=nil nombre de*socio=nil lignes *socio=nil fixes a augmenté de 30%, passant à 120 000, et le rythme*socio=rien d'installation devrait s'accélérer encore. Il *socio=rien est rare *socio=nil que la privatisation*socio=et permette le désenclavement de certaines*socio=rien communautés*socio=ac rurales*socio=te isolées car, la population*socio=ac y étant peu nombreuse*socio=rien et très clairsemée, le marché*socio=ec1 présente*socio=rien peu d'intérêt*socio=uv1 pour les compagnies*socio=ac privées*socio=et. La difficulté*socio=uv4 pour les pouvoirs_publics*socio=et est*socio=rien alors de savoir*socio=rien dans quelle proportion*socio=rien ils doivent subventionner le secteur_privé*socio=et pour qu'il desserve ces régions*socio=te. Le Chili*socio=ac y *socio=rien est bien *socio=nil parvenu en appliquant *socio=rien un système original*socio=uv2 *socio=nil d'adjudication de subventions*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac les "moins demandantes", encourageant ainsi la transparence*socio=uv3 des coûts*socio=ec1, pour le plus grand*socio=rien profit*socio=uv des pauvres*socio=uv2. Les entreprises*socio=ac intéressées ont donc concouru pour obtenir*socio=rien le droit*socio=uv1 de desservir les régions*socio=te reculées. Contre toute attente, il s'est*socio=rien avéré qu'elles étaient prêtes*socio=rien à installer des cabines téléphoniques*socio=rien sans aucune subvention*socio=ec1 dans la moitié*socio=rien des localités*socio=te, soit une desserte*socio=rien de près de 60% de la population*socio=ac cible. Avec la poursuite*socio=rien de cette formule*socio=rien, 98% des Chiliens*socio=ac devraient avoir accès*socio=uv1 à des téléphones*socio=rien publics*socio=et d'ici à l'an*socio=rien 2000. Le développement*socio=uv3 des télécommunications*socio=ec1 promet de faciliter l'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2 dans les pays_en_développement*socio=uv3, qu'il rend mieux à même d'offrir une formation*socio=et continue*socio=te de qualité*socio=rien à un*socio=rien prix*socio=ec1 raisonnable*socio=uv4. C'est*socio=rien ce que fait*socio=rien l'Université*socio=et virtuelle de l'Institut*socio=et de technologie*socio=ec1 de Monterrey, au Mexique*socio=ac, un*socio=rien consortium*socio=ac d'établissements*socio=rien regroupant 13 universités*socio=et étrangères*socio=te. Chaque année*socio=rien, 9 000 étudiants*socio=ac vivant au Mexique*socio=ac et dans les autres pays*socio=ac d'amérique_latine*socio=ac s'y inscrivent pour préparer *socio=rien un diplôme,*socio=nil *socio=nil et 35 000 autres y suivent une formation*socio=et non diplômante. L'enseignement*socio=et est*socio=rien dispensé au moyen*socio=rien de supports imprimés et d'émissions*socio=rien de télévision*socio=ec1 en direct*socio=rien ou enregistrées, et les étudiants*socio=ac communiquent avec les enseignants*socio=ac par ordinateur*socio=rien, via l'internet*socio=ec1. L'Université*socio=et virtuelle africaine, établie à Nairobi*socio=ac, a pour but*socio=rien, quant à elle, de relever les taux*socio=rien d'inscription*socio=rien dans l'enseignement_supérieur*socio=rien, d'améliorer la qualité*socio=rien des formations*socio=et commerciale*socio=ec1, scientifique*socio=ec2 et *socio=rien technique sur *socio=nil tout le continent*socio=ac et de mieux les adapter*socio=rien aux besoins*socio=uv1 existants*socio=rien. Dans chaque pays*socio=ac participant*socio=rien, *socio=rien un établissement local*socio=te est *socio=nil désigné de façon*socio=rien sélective*socio=uv4 pour superviser les opérations*socio=rien. Il fournit le matériel*socio=rien et le logiciel destinés à l'enseignement*socio=et interactif, inscrit*socio=rien les étudiants*socio=ac, supervise les programmes*socio=et, *socio=rien offre un cadre d'*socio=nil étude*socio=ec2 *socio=nil structuré et valide les cours*socio=rien suivis localement*socio=rien. Vingt-sept*socio=rien terminaux de réception*socio=rien par satellite*socio=rien ont été*socio=rien installés sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien du*socio=rien continent*socio=ac, et une bibliothèque virtuelle a été*socio=rien créée pour suppléer au manque*socio=rien de revues scientifiques*socio=ec2 dans les universités*socio=et africaines*socio=te. Il est*socio=rien encore trop tôt pour évaluer les résultats*socio=rien de cette formule*socio=rien, mais les initiatives*socio=rien de ce genre*socio=rien donnent des raisons*socio=rien de penser que les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 peuvent beaucoup contribuer à la réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Politiques*socio=et permettant de remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Dans la *socio=rien deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous expliquons que l'information*socio=rien est*socio=rien la clé*socio=rien de l'essor*socio=rien - ou la *socio=rien source du déclin*socio=ec2 *socio=nil - des marchés*socio=ec1 et qu'elle souffre de nombreuses*socio=rien inadéquations*socio=uv3 dans les pays_en_développement*socio=uv3. S'il *socio=rien est impossible *socio=nil d'éliminer complètement ces inadéquations*socio=uv3, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de les déceler et d'y faire face*socio=rien pour permettre le *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1,*socio=nil condition *socio=nil d'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien, équitable*socio=uv2 et durable*socio=uv4. Comme l'a montré la révolution*socio=ec2 verte, les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien provoquent des dysfonctionnements*socio=uv4 non seulement sur*socio=rien le marché*socio=ec1 *socio=rien du savoir *socio=nil lui-même, mais aussi sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 connexes*socio=rien (comme celui du*socio=rien crédit*socio=ec1), ce qui peut limiter*socio=rien les bienfaits*socio=uv2 résultant*socio=rien de l'acquisition*socio=rien et de l'utilisation*socio=rien de connaissances*socio=ec2 nouvelles*socio=rien. Autrement dit, pour optimiser ces avantages*socio=rien, les pays*socio=ac doivent veiller à ce que les marchés*socio=ec1 fonctionnent le mieux possible*socio=rien. L'action*socio=et publique*socio=et, quelle qu'elle soit, ne peut remédier à toutes ces imperfections*socio=rien ni aux dysfonctionnements*socio=uv4 qui en découlent. C'est*socio=rien là *socio=rien un aspect important *socio=nil dont il faudra tenir *socio=rien compte lors *socio=nil de la définition*socio=rien des politiques*socio=et. Ces imperfections*socio=rien étant plus importantes*socio=rien dans les pays_en_développement*socio=uv3 où les moyens*socio=ec1 d'y remédier sont souvent plus limités, la défaillance*socio=rien des marchés*socio=ec1 y est*socio=rien aussi plus fréquente*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et devront intégrer cette dimension*socio=rien. Dans les programmes*socio=et de vulgarisation*socio=rien agricole*socio=ec1, par exemple*socio=rien, il ne faudra pas perdre de vue*socio=rien que les agriculteurs*socio=ac peuvent se heurter à un*socio=rien rationnement du*socio=rien crédit*socio=ec1 ou n'avoir d'autre choix*socio=uv1 que d'emprunter à des taux*socio=rien extrêmement élevés*socio=uv4, et que leur capacité*socio=uv3 de supporter le risque*socio=uv4 peut être*socio=rien limitée. Tout cela les empêche de tirer pleinement parti*socio=et de l'apparition*socio=rien de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1, tels que les semences améliorées. La *socio=rien bonne utilisation des*socio=nil connaissances*socio=ec2 *socio=nil passe par une information*socio=rien circulant mieux. Mais les gouvernements*socio=ac ont leurs *socio=rien propres limites *socio=nil en la matière*socio=rien et ils devront savoir*socio=rien apprécier ces limites*socio=rien pour décider de la portée*socio=rien et de la nature*socio=rien de leur action*socio=et. Ce qui importe, ce n'est*socio=rien pas seulement l'ampleur*socio=rien du*socio=rien dysfonctionnement*socio=uv du*socio=rien marché*socio=ec1, c'est*socio=rien aussi la capacité*socio=uv3 des pouvoirs_publics*socio=et d'y faire face*socio=rien. Mais, comme nous allons le voir, les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 peuvent aider à améliorer le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1 *socio=nil en s'attaquant aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Dans la *socio=rien deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous analysons en détail*socio=rien les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien qui handicapent les pays_en_développement*socio=uv3. Nous examinons ensuite les mesures*socio=et que les pouvoirs_publics*socio=et peuvent prendre pour les résoudre dans trois domaines*socio=rien où ces problèmes*socio=uv4 sont particulièrement aigus*socio=rien: le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, l'environnement*socio=et et la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Nous proposons ici les trois stratégies*socio=et suivantes*socio=rien, qui peuvent s'appliquer à tous ces domaines*socio=rien: aider à fournir l'information*socio=rien permettant une vérification*socio=rien de la qualité*socio=rien, veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1, favoriser la communication*socio=ec1 dans les deux sens*socio=rien. Et nous prendrons des exemples*socio=rien montrant comment l'État*socio=ac innove pour réduire le coût*socio=ec1 de la collecte, de l'analyse*socio=rien et de l'application*socio=rien de l'information*socio=rien. En prenant le mal*socio=rien à la racine, il trouve des solutions*socio=rien à des problèmes*socio=uv4 qui étaient apparemment insolubles, en particulier*socio=rien ceux qui frappent les pauvres*socio=uv2. Aider à fournir l'information*socio=rien permettant une vérification*socio=rien de la qualité*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 en rendant obligatoire*socio=uv2 la publication*socio=rien d'informations*socio=rien qui réduiront les coûts*socio=ec1 de transaction*socio=ec1, comme celles qui concernent la qualité*socio=rien des produits*socio=ec, des services*socio=ec1 et des prestataires*socio=ac concernés. Dans les années*socio=rien 50, en Inde*socio=ac, lorsque la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1 a amené certains revendeurs*socio=ac à diluer le lait*socio=ec, les consommateurs*socio=ac n'étaient plus en mesure*socio=rien de déterminer la *socio=rien qualité du produit*socio=ec *socio=nil qui leur était vendu. Les revendeurs*socio=ac qui ont refusé de couper le lait*socio=ec n'ont pas pu soutenir la concurrence*socio=ec1 et ont dû se retirer du*socio=rien marché*socio=ec1 au profit*socio=uv de ceux qui commercialisaient du*socio=rien lait*socio=ec de *socio=rien qualité inférieure.*socio=nil Les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont ensuite pris des mesures*socio=et pour redresser la situation*socio=rien en encourageant la création*socio=rien de marques*socio=rien au-dessus de tout soupçon*socio=rien et en distribuant un*socio=rien ustensile peu coûteux*socio=ec2 permettant de mesurer la teneur*socio=rien en matière*socio=rien grasse du*socio=rien lait*socio=ec. Cela s'est*socio=rien traduit non seulement par une reprise de la production*socio=ec1 du*socio=rien lait*socio=ec de *socio=rien meilleure qualité,*socio=nil *socio=nil mais aussi par l'amélioration*socio=uv1 de la santé*socio=et des enfants*socio=ac et l'accroissement*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 des revendeurs*socio=ac. Dans les domaines*socio=rien de l'éducation*socio=et et du*socio=rien travail*socio=ec1, l'existence*socio=rien d'établissements*socio=rien agréés et l'attribution*socio=rien de certificats*socio=rien d'aptitude*socio=uv3 renseignent les employeurs*socio=ac sur*socio=rien la formation*socio=et et la qualification des demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1. Devant*socio=rien le *socio=rien rôle grandissant *socio=nil de la formation*socio=et permanente*socio=te et la multiplication*socio=rien des cadres*socio=rien d'apprentissage*socio=uv3, la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien mode*socio=rien de validation se fait*socio=rien de plus en plus sentir. Aussi l'État*socio=ac devra-t-il aider à définir*socio=rien et valider les normes*socio=et nécessaires*socio=rien. Dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, particulièrement exposé aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien, l'application*socio=rien de normes*socio=et de comptabilité*socio=ec1 et d'audit permet aux investisseurs*socio=ac de comparer les données sur*socio=rien les entreprises*socio=ac. La présentation*socio=rien uniforme*socio=uv4 des bilans*socio=rien, des comptes*socio=rien de résultat*socio=rien, des états*socio=ac de trésorerie*socio=ec1 et des notes s'y rapportant permet aux sociétés*socio=ac de rendre compte*socio=rien de leur situation*socio=rien et de leurs activités*socio=rien de manière*socio=rien homogène, de sorte*socio=rien que les investisseurs*socio=ac peuvent décider en connaissance*socio=ec2 de cause*socio=rien où placer leur argent*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 peuvent faciliter l'adoption*socio=et de normes*socio=et *socio=rien comptables solides *socio=nil en obligeant les sociétés*socio=ac cotées en bourse*socio=ac à respecter certaines*socio=rien règles*socio=et de comptabilité*socio=ec1 et de publicité*socio=rien. De même, lorsqu'il existe des normes*socio=et communes*socio=uv2 rigoureuses*socio=uv4, il *socio=rien est possible *socio=nil d'apprécier la situation*socio=rien des banques*socio=ac en vérifiant, par exemple*socio=rien, si les provisions*socio=rien pour pertes*socio=ec2 sur*socio=rien prêts*socio=ec1 sont suffisantes*socio=rien et en s'assurant que les garanties sont évaluées de manière*socio=rien réaliste*socio=uv4. L'amélioration*socio=uv1 de ces normes*socio=et contribuera au *socio=rien bon fonctionnement du système financier*socio=ec1 *socio=nil et à la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Les institutions_financières*socio=ec1 qui jouissent de la confiance*socio=uv1 du*socio=rien public*socio=ac peuvent mobiliser davantage de fonds*socio=ec1, supprimant ainsi les risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à la sous-capitalisation. On le voit, l'amélioration*socio=uv1 des normes*socio=et comptables*socio=rien a des *socio=rien effets importants sur l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 du système financier*socio=ec1 *socio=nil - et sur*socio=rien la croissance*socio=uv3. *socio=rien Différentes analyses *socio=nil montrent que, dans les pays*socio=ac qui ont adopté *socio=rien un système comptable*socio=ec1 solide,*socio=nil l'*socio=nil intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 est plus*socio=nil développée*socio=uv4 *socio=nil et la croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien. D'après*socio=rien une étude*socio=ec2, si l'Argentine*socio=ac avait aligné ses normes*socio=et comptables*socio=rien, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, sur*socio=rien celles en vigueur*socio=uv3 dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4,*socio=nil le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 annuel *socio=nil de son PIB*socio=ec1 aurait progressé de 0,6 point*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent aussi encourager la vérification*socio=rien de la qualité*socio=rien des produits*socio=ec et des services*socio=ec1 par des organismes*socio=ac indépendants*socio=rien spécialisés*socio=uv4. Par exemple*socio=rien, les procédures*socio=et permettant de certifier la qualité*socio=rien ISO 9000 sont des normes*socio=et internationales*socio=te auxquelles les entreprises*socio=ac décident librement de se conformer*socio=rien pour garantir la qualité*socio=rien de leurs procédés*socio=rien et de leurs produits*socio=ec. Cette certification*socio=et est*socio=rien très précieuse*socio=rien pour les exportateurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 qui doivent réussir à convaincre les clients*socio=ac de la qualité*socio=rien de leurs produits*socio=ec. Le rôle*socio=rien des autorités*socio=et des *socio=ac pays exportateurs se*socio=nil limite*socio=rien *socio=nil ici à faire connaître l'existence*socio=rien de cette procédure*socio=et de certification*socio=et aux producteurs*socio=ac nationaux*socio=te. Cet exemple*socio=rien montre que les pouvoirs_publics*socio=et n'ont pas toujours à intervenir directement dans la définition*socio=rien des normes*socio=et. Ils peuvent en revanche instaurer *socio=rien un cadre institutionnel*socio=et et*socio=nil juridique*socio=et *socio=nil qui permettra notamment la protection*socio=et des marques*socio=rien et encouragera le secteur_privé*socio=et à établir des normes*socio=et. Les producteurs*socio=ac de biens*socio=ec1 dont la qualité*socio=rien n'est*socio=rien pas aisément reconnaissable*socio=rien à l'achat*socio=ec1, qu'il s'agisse de boissons*socio=rien gazeuses, de voitures*socio=rien ou de *socio=rien jeux informatiques,*socio=nil *socio=nil peuvent utiliser une marque*socio=rien de fabrique pour établir leur réputation*socio=uv1. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent aussi veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et, en particulier*socio=rien dans les secteurs*socio=rien financier*socio=ec1 et bancaire*socio=ec1 où les irrégularités ne sont pas toujours immédiatement décelables. Les bonnes*socio=rien pratiques*socio=et comptables*socio=rien sont de *socio=rien piètre utilité *socio=nil si les entreprises*socio=ac cotées en bourse*socio=ac peuvent taire de *socio=rien mauvais résultats *socio=nil ou dissimuler des bénéfices*socio=ec1. Le contrôle*socio=uv3 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et est*socio=rien également indispensable*socio=uv4 dans le secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1, où les faillites*socio=ec1 peuvent se propager par contagion - risque*socio=uv4 systémique dont toute l'économie*socio=ec1 pâtit - et coûtent cher*socio=rien aux contribuables*socio=ac. L'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et dans ces domaines*socio=rien peut avoir des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Au sortir d'une crise*socio=uv2 bancaire*socio=ec1 ruineuse*socio=rien, dans les années*socio=rien 80, l'Argentine*socio=ac a imposé aux banques*socio=ac des règles*socio=et strictes*socio=rien concernant les ratios*socio=rien de liquidité*socio=ec1 et de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, ce qui a aidé à maintenir la stabilité*socio=uv3 *socio=rien du secteur En*socio=nil Thaïlande*socio=ac,*socio=nil *socio=nil le déplafonnement du*socio=rien *socio=ec1 crédit immobilier *socio=nil a déclenché un*socio=rien cycle*socio=te d'expansion*socio=ec2 et de récession*socio=ec2 qui a contribué à la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 actuelle*socio=te en Asie*socio=ac. Le maintien*socio=rien des plafonds*socio=ec1 aurait peut-être permis*socio=rien d'éviter cette crise*socio=uv2. Dans les secteurs*socio=rien bancaire*socio=ec1 et financier*socio=ec1, comme ailleurs*socio=rien, l'attitude*socio=rien à adopter dépend autant des circonstances*socio=rien locales*socio=te (par exemple*socio=rien, capacité*socio=uv3 des banques*socio=ac à gérer le risque*socio=uv4, nature*socio=rien des risques*socio=uv4 encourus par le pays*socio=ac) que des moyens*socio=ec1 dont disposent les organismes*socio=ac de contrôle*socio=uv3. L'application*socio=rien de règles*socio=et simples*socio=rien, comme le plafonnement*socio=rien des *socio=ec1 prêts immobiliers,*socio=nil l'*socio=nil encadrement*socio=rien *socio=nil de la progression*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien et la limitation de l'exposition*socio=rien au risque*socio=uv4 de change*socio=rien, est*socio=rien souvent l'attitude*socio=rien appropriée dans les pays*socio=ac qui manquent de moyens*socio=ec1 de surveillance*socio=et et dont l'environnement*socio=et extérieur*socio=te est*socio=rien instable*socio=uv4. Ces pays*socio=ac peuvent aussi imposer aux banques*socio=ac des coefficients de réserves*socio=ec1 plus stricts*socio=rien pour les inciter à prêter avec prudence*socio=uv1. De telles incitations*socio=uv3 sont importantes*socio=rien car aucun mécanisme*socio=rien de contrôle*socio=uv3 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et, aussi parfait*socio=rien soit-il, n'offre*socio=rien de garantie totale*socio=rien. Dans les pays*socio=ac où les marchés_financiers*socio=ec1 sont plus développés*socio=uv4, l'introduction*socio=rien de *socio=rien nouveaux instruments financiers*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme les produits*socio=ec dérivés, peut accroître le risque*socio=uv4 d'un*socio=rien détournement de la loi*socio=et. Ces pays*socio=ac doivent alors modifier leur réglementation*socio=et en conséquence*socio=rien, tantôt en abandonnant des règles*socio=et désuètes*socio=rien, tantôt en renforçant celles applicables*socio=rien à la publicité*socio=rien de l'information*socio=rien. De nombreux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 optent actuellement pour une réglementation*socio=et fondée sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 *socio=rien du système de*socio=nil gestion*socio=ec2 des*socio=nil risques*socio=uv4 des*socio=nil établissements financiers*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Celle-ci peut compléter utilement*socio=rien la réglementation*socio=et portant sur*socio=rien les opérations*socio=rien financières*socio=ec1, mais elle ne saurait s'y substituer complètement, surtout dans les pays_en_développement*socio=uv3. La faillite*socio=ec1 spectaculaire*socio=rien de certaines*socio=rien institutions_financières*socio=ec1 dans les pays_industriels*socio=ec1, les pertes*socio=ec2 colossales*socio=rien d'autres établissements*socio=rien et les méthodes*socio=rien de prêt*socio=ec1 contestables*socio=rien de certaines*socio=rien banques*socio=ac - notamment l'octroi*socio=rien de prêts*socio=ec1 à des pays*socio=ac à risque*socio=uv4 - jettent *socio=rien un doute sur le*socio=nil bien-fondé*socio=uv2 *socio=nil de ces systèmes*socio=rien. Le fonds_monétaire_international*socio=te et la Banque*socio=ac des règlements*socio=et internationaux*socio=te étudient actuellement de nouveaux*socio=rien moyens*socio=ec1 d'assurer la stabilité*socio=uv3 des systèmes*socio=rien financier*socio=ec1 et bancaire*socio=ec1. De même que l'État*socio=ac n'est*socio=rien pas tenu d'intervenir pour fixer directement les normes*socio=et applicables*socio=rien, il da pas besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien le seul*socio=rien à veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1. En Argentine*socio=ac, le succès*socio=uv1 des réformes*socio=et tient en partie*socio=rien à la multiplicité*socio=rien des modes*socio=rien de surveillance*socio=et. En augmentant le nombre*socio=rien d'intervenants*socio=ac - tels que les détenteurs*socio=rien de créances*socio=ec1 subordonnées qui ont leurs *socio=rien propres raisons *socio=nil de surveiller les banques*socio=ac -, les organes*socio=et de réglementation*socio=et ont accru les chances*socio=rien de détecter et dévoiler tout manquement*socio=rien aux nouvelles*socio=rien règles*socio=et. Le système*socio=rien de prêts*socio=ec1 collectifs*socio=uv2, personnifié par la Grameen Bank*socio=ac, au Bangladesh*socio=ac, et par la Banco Solidario, en Bolivie*socio=ac, est*socio=rien l'un*socio=rien des moyens*socio=ec1 les plus efficaces*socio=uv4 d'encourager le contrôle*socio=uv3 par des tiers*socio=rien. Pour solliciter un*socio=rien prêt*socio=ec1 à la Grameen Bank*socio=ac, les emprunteurs*socio=ac en puissance*socio=et se constituent en *socio=rien petits groupes.*socio=nil Les*socio=nil prêts*socio=ec1 *socio=nil sont attribués individuellement, mais chaque membre*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac sait que si l'un*socio=rien d'eux ne rembourse pas, aucun n'obtiendra de crédits*socio=ec1 par la suite*socio=rien. Cette règle*socio=et les incite à se surveiller mutuellement et à rembourser les prêts*socio=ec1. La composition*socio=rien - du*socio=rien groupe*socio=ac reposant sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la libre*socio=uv2 association*socio=ac et de la connaissance*socio=ec2 réciproque*socio=uv2, les personnes*socio=ac qui seraient des clients*socio=ac à risque*socio=uv4 se trouvent exclues*socio=uv, ce qui tend à résoudre un*socio=rien problème*socio=uv4 couramment rencontré par les prêteurs*socio=ac. Grâce*socio=rien à cette formule*socio=rien de prêt*socio=ec1, les emprunteurs*socio=ac, qui ont généralement un*socio=rien accès*socio=uv1 limité aux *socio=rien établissements du secteur *socio=nil structuré, peuvent en outre apprendre ensemble*socio=rien à découvrir le *socio=rien fonctionnement du crédit*socio=ec1 *socio=nil et se tenir informés de leurs idées*socio=rien et de leurs *socio=rien résultats respectifs.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil peuvent encourager cette forme*socio=rien de prêt*socio=ec1 en l'intégrant*socio=rien aux mécanismes*socio=rien de crédit*socio=ec1 publics*socio=et, en subventionnant le démarrage*socio=rien de programmes*socio=et non gouvernementaux*socio=et et en diffusant des *socio=rien informations sur le*socio=nil dispositif.*socio=nil La*socio=nil surveillance*socio=et collective*socio=uv2 du respect*socio=uv1 des*socio=nil *socio=et normes environnementales est*socio=rien *socio=nil une autre forme*socio=rien novatrice de contrôle*socio=uv3 par des tiers*socio=rien. En Indonésie*socio=ac, les responsables*socio=ac de l'environnement*socio=et, déçus par l'insuffisance*socio=uv3 des moyens*socio=ec1 juridiques*socio=et mis en ouvre pour faire respecter les normes*socio=et relatives*socio=rien à la pollution*socio=et de l'eau*socio=ec1, ont eu l'idée*socio=rien de recueillir des informations*socio=rien à ce sujet*socio=rien et de les rendre publiques*socio=et. Le programme*socio=et, baptisé PROPER, consistait à rassembler des données sur*socio=rien les polluants au niveau*socio=rien de chaque entreprise*socio=ac pour ensuite les placer sur*socio=rien une échelle*socio=rien de couleurs, le noir désignant les établissements*socio=rien les plus polluants et le vert les plus propres*socio=rien (l'or*socio=rien, correspondant à des résultats*socio=rien exemplaires, da pas été*socio=rien attribué). Avant même la *socio=rien publication du classement,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil se sont empressées d'améliorer leurs résultats*socio=rien. Des *socio=ac comités citoyens *socio=nil se sont ensuite servis *socio=rien du classement *socio=nil pour obliger les entreprises*socio=ac les plus polluantes*socio=ec à assainir les cours*socio=rien d'eau*socio=ec1. Parallèlement, les organismes*socio=ac de contrôle*socio=uv3 ont pu utiliser contre les plus gros*socio=rien pollueurs*socio=ac les maigres*socio=rien ressources*socio=ec1 à leur disposition*socio=rien pour faire respecter la loi*socio=et. Au cours*socio=rien des 15 *socio=rien premiers mois,*socio=nil environ*socio=nil un tiers des*socio=nil entreprises*socio=ac polluantes*socio=ec *socio=nil ont mis leurs pratiques*socio=et en conformité avec les règlements*socio=et. Favoriser la communication*socio=ec1 dans les deux sens*socio=rien. jusque-là, nous avons surtout examiné les moyens*socio=ec1 pouvant être*socio=rien mis en ouvre pour faciliter la transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2 entre ceux qui les détiennent et ceux qui en manquent, c'est-à-dire entre les pays_industriels*socio=ec1 et les pays_en_développement*socio=uv3, entre les gouvernants*socio=rien et les administres, entre les enseignants*socio=ac et les étudiants*socio=ac. Mais, pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, la communication*socio=ec1 doit être*socio=rien à *socio=rien double sens.*socio=nil *socio=nil Pour transmettre des connaissances*socio=ec2 aux pauvres*socio=uv2, il faut connaître leurs besoins*socio=uv1 et leurs préoccupations*socio=uv4 - et gagner leur confiance*socio=uv1. C'est*socio=rien seulement alors qu'il sera possible*socio=rien de transférer des connaissances*socio=ec2 sous une forme*socio=rien utilisable et acceptée. Et, en se mettant à l'écoute*socio=rien des pauvres*socio=uv2, les pouvoirs_publics*socio=et obtiendront des renseignements*socio=ec2 précieux*socio=rien pour leur action*socio=et. La confiance*socio=uv1 joue *socio=rien un rôle essentiel*socio=uv4 *socio=nil dans tout programme*socio=et visant à transmettre des connaissances*socio=ec2 aux plus démunis*socio=uv2. Le savoir*socio=rien transmis est*socio=rien de peu d'utilité*socio=rien si sa source*socio=rien n'inspire pas confiance*socio=uv1. Ainsi, les femmes*socio=ac pauvres*socio=uv2 n'utiliseront pas des méthodes*socio=rien contraceptives pourtant efficaces*socio=uv4 si elles pensent que les agents*socio=ac de santé*socio=et les proposant ne connaissent pas leurs conditions_de_vie*socio=uv1. Des considérations*socio=rien de cette nature*socio=rien conduisent souvent les plus déshérités à se tenir à l'écart*socio=rien de l'école*socio=et ou des emplois*socio=ec1 qui ne leur sont pas familiers. La confiance*socio=uv1 a *socio=rien été un facteur essentiel*socio=uv4 dans*socio=nil un programme*socio=et de*socio=nil santé*socio=et *socio=nil exécuté dans l'État*socio=ac de Cearà, au Brésil*socio=ac, où le tiers*socio=rien de la population*socio=ac vit dans une extrême*socio=rien pauvreté*socio=uv1. Depuis les années*socio=rien 80, l'administration*socio=et a embauché 7 300 agents*socio=ac de santé*socio=et dans les villages*socio=te (essentiellement des femmes*socio=ac), qui touchent un*socio=rien salaire*socio=ec1 minimum*socio=rien et qui sont encadrés par 235 infirmières*socio=ac. Comme ces personnes*socio=ac s'intéressaient déjà aux questions*socio=rien de santé*socio=et, on leur a confié *socio=rien différentes tâches,*socio=nil *socio=nil en les tenant responsables*socio=uv2 des résultats*socio=rien. Une campagne*socio=rien d'information*socio=rien a été*socio=rien lancée pour faire mieux connaître le travail*socio=ec1 de ces agents*socio=ac et les nouveaux*socio=rien services*socio=ec1 qu'ils offraient. Les femmes*socio=ac, qui jusque-là hésitaient à montrer leurs enfants*socio=ac aux agents*socio=ac de santé*socio=et, ont commencé à les considérer comme des amis*socio=rien. Depuis, les taux*socio=rien de vaccination*socio=et contre la rougeole*socio=et et la poliomyélite sont passés*socio=rien de 25 à 90% et la mortalité*socio=et infantile*socio=uv a été*socio=rien ramenée de 102 à 65 pour 1 000 naissances*socio=et vivantes. Il peut être*socio=rien très utile*socio=uv4 d'écouter ce que les pauvres*socio=uv2 ont à dire car ils connaissent bien*socio=rien leurs besoins*socio=uv1 et leur situation*socio=rien. Au Rwanda*socio=ac, la demande*socio=ec1 de foyers à haut*socio=rien *socio=ec1 rendement énergétique s'*socio=nil est*socio=rien développée*socio=uv4 *socio=nil en 1987 en raison*socio=uv du*socio=rien prix*socio=ec1 élevé*socio=uv4 du*socio=rien charbon*socio=ec1 de bois*socio=rien. Une tentative*socio=rien de commercialisation*socio=ec1 d'un*socio=rien foyer*socio=uv conçu au Kenya*socio=ac s'étant soldée par un*socio=rien échec*socio=uv1, on l'a mis à l'essai*socio=rien dans 500 familles*socio=uv1, ce qui a conduit à en modifier les dimensions*socio=rien, la couleur, le mécanisme*socio=rien de tirage et la maniabilité. Une aide_publique*socio=et, mise en ouvre par une équipe*socio=rien de femmes*socio=ac, a été*socio=rien fournie sous la forme*socio=rien de campagnes*socio=rien publicitaires, d'études*socio=ec2 de marché*socio=ec1 et de programmes*socio=et de formation*socio=et à l'intention*socio=rien des fabricants*socio=ac de foyers; une assistance*socio=uv1 initiale*socio=rien limitée a aussi été*socio=rien accordée pour la modernisation*socio=ec2 *socio=rien du matériel de*socio=nil fabrication*socio=ec1.*socio=nil Des*socio=nil entrepreneurs*socio=ac privés*socio=et *socio=nil ont ensuite assuré la production*socio=ec1 et la vente*socio=ec1, sans subventions*socio=ec1. Trois ans*socio=rien plus tard, un*socio=rien ménage*socio=ac urbain*socio=te sur*socio=rien quatre utilisait le *socio=rien nouveau modèle de*socio=nil foyer*socio=uv *socio=nil qui permettait de réduire de 35% la consommation*socio=ec1 de combustible*socio=ec1. Les chercheurs*socio=ac de l'Institut*socio=et des sciences*socio=ec2 agronomiques, au Rwanda*socio=ac, et du*socio=rien Centro Internacional de Agriculnira Tropical, en Colombie*socio=ac, ont décidé de faire appel*socio=rien au concours des agricultrices*socio=ac pour sélectionner de nouvelles*socio=rien variétés de haricot, après*socio=rien avoir constaté que cette consultation*socio=uv1 pouvait aider à atteindre l'objectif*socio=uv4 recherché. Avec les deux ou trois variétés qu7ils avaient initialement retenues*socio=rien, les rendements*socio=ec1 avaient peu augmenté. Ils ont alors demandé aux femmes*socio=ac de choisir, parmi une vingtaine*socio=rien de variétés, celles qu~el1es jugeaient les plus prometteuses*socio=rien, pour les cultiver chez elles à titre*socio=ec expérimental*socio=rien, en appliquant leurs *socio=rien propres méthodes.*socio=nil Grâce *socio=nil à leur meilleure*socio=rien connaissance*socio=ec2 *socio=rien du terrain *socio=nil et à une volonté*socio=uv1 d'aboutir motivée par leurs préférences*socio=et personnelles, elles ont obtenu des rendements*socio=ec1 supérieurs*socio=rien de 60 à 90% à ceux des chercheurs*socio=ac. Une autre façon*socio=rien de donner la parole*socio=rien aux plus démunis*socio=uv2 est*socio=rien de les associer à la conception*socio=ec et à l'exécution*socio=rien des projets*socio=rien dont ils seront les bénéficiaires*socio=ac. Dans le cadre*socio=rien des fonds*socio=ec1 sociaux*socio=et qu'elle met en place*socio=rien, la banque_mondiale*socio=te se *socio=rien base sur la*socio=nil propre évaluation*socio=ec2 des*socio=nil bénéficiaires*socio=ac *socio=nil pour le choix*socio=uv1 des projets*socio=rien à financer. En Zambie*socio=ac, par exemple*socio=rien, les pauvres*socio=uv2 ont pu donner leur avis*socio=rien à l'occasion*socio=rien de "tables rondes*socio=rien" organisées dans les villages*socio=te. Il est*socio=rien établi que la participation*socio=uv3 des bénéficiaires*socio=ac influe beaucoup sur*socio=rien les résultats*socio=rien des projets*socio=rien. Ainsi, une étude*socio=ec2 portant sur*socio=rien 121 projets*socio=rien d'hydraulique*socio=ec1 rurale*socio=te réalisés dans 49 pays*socio=ac a montré que le taux*socio=rien de réussite*socio=uv1 était de 7 sur*socio=rien 10 lorsque les bénéficiaires*socio=ac avaient participé à la conception*socio=ec de l'opération*socio=rien, contre seulement 1 sur*socio=rien 10 dans le *socio=rien cas contraire.*socio=nil Certaines instances*socio=et *socio=nil sont allées encore plus loin*socio=rien pour promouvoir la participation*socio=uv3. La ville*socio=te de Porto*socio=ac Alegre, au Brésil*socio=ac, a adopté *socio=rien un mécanisme *socio=nil interactif qui permet aux citoyens*socio=ac d'intervenir directement dans l'examen*socio=ec2 et l'affectation*socio=ec1 des crédits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. Ainsi, des assemblées*socio=ac se réunissent dans tous les quartiers*socio=te pour dresser *socio=rien un bilan des*socio=nil résultats *socio=nil enregistrés au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien précédent*socio=rien, pour définir*socio=rien les priorités*socio=uv4 dans les domaines*socio=rien de l'éducation*socio=et, de la santé*socio=et, des transports*socio=ec1, de la fiscalité*socio=et, de l'urbanisme*socio=ec1 et de l'aménagement*socio=et, et pour élire des représentants*socio=ac à un*socio=rien conseil_budgétaire*socio=et municipal*socio=ac, reflet*socio=rien de cette collégialité. Après*socio=rien une *socio=rien analyse systématique des*socio=nil besoins*socio=uv1 relatifs des*socio=nil différents quartiers*socio=te et*socio=nil un examen*socio=ec2 des*socio=nil critères d'*socio=nil affectation*socio=ec1 des*socio=nil crédits*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil conseil_budgétaire*socio=et *socio=nil établit le plan*socio=rien d'investissement*socio=ec1 de la ville*socio=te. En 1996, 100 000 personnes*socio=ac, soit environ 8% des habitants*socio=ac, ont, selon les estimations*socio=ec2, participé à *socio=rien un moment *socio=nil ou à un*socio=rien autre aux délibérations*socio=et sur*socio=rien le budget*socio=ec1. Les changements*socio=uv3 apportés ont eu pour effet*socio=rien de faire progresser les crédits*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1. Des réformes*socio=et avaient déjà amélioré le recouvrement*socio=rien de l'impôt*socio=et et avaient alourdi la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et à l'échelon*socio=rien local*socio=te - En débouchant sur*socio=rien une *socio=rien meilleure définition des*socio=nil priorités*socio=uv4 et*socio=nil sur des*socio=nil formes d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil plus performantes, ce processus*socio=te a permis*socio=rien d'utiliser plus efficacement les ressources*socio=ec1 ainsi dégagées. Les résultats*socio=rien ont *socio=rien été remarquables.*socio=nil *socio=nil Dès 1996, les services*socio=ec1 d'assainissement*socio=uv3 avaient été*socio=rien étendus à 98% des ménages*socio=ac (contre 50% en 1989). La moitié*socio=rien des rues non revêtues avaient été*socio=rien goudronnées, et le nombre*socio=rien d'élèves*socio=ac inscrits*socio=rien dans le primaire*socio=rien et le secondaire*socio=rien avait doublé. Risques*socio=uv4 et possibilités*socio=rien. On ne peut nier qu'il *socio=rien est important *socio=nil de réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et de remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien mais, dans *socio=rien un cas *socio=nil comme dans l'autre, la tâche*socio=rien n'est*socio=rien pas aisée. Ne doutons pas que ces écarts*socio=rien et ces imperfections*socio=rien ne sauront totalement disparaître, même dans les pays_industriels*socio=ec1. Ainsi, les gouvernements*socio=ac ne peuvent *socio=rien être sûrs des*socio=nil effets à*socio=nil long_terme sur l'*socio=nil environnement*socio=et des*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil qu'ils prennent aujourd'hui, ni savoir*socio=rien exactement comment les inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien se répercuteront sur*socio=rien leur action*socio=et, même lorsque la probabilité*socio=ec2 parait nulle*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent donc admettre que des disparités*socio=uv1 et des imperfections*socio=rien persisteront dans tous les domaines*socio=rien. L'incertitude*socio=uv3 qui en résulte doit amener à agir avec circonspection*socio=rien et à multiplier les essais*socio=rien chaque fois*socio=rien que possible*socio=rien. Elle devrait aussi inciter ceux qui donnent des conseils*socio=ac à faire preuve*socio=ec2 d'humilité - et ceux qui en reçoivent à faire preuve*socio=ec2 de prudence*socio=uv1. Les uns et les autres devraient reconnaître que les particularismes influent sur*socio=rien les résultats*socio=rien obtenus, que la population*socio=ac *socio=rien sur place *socio=nil connaît le mieux les réalités*socio=ec2 *socio=rien du terrain *socio=nil et que la mise en commun*socio=uv2 des patrimoines de connaissances*socio=ec2 aux niveaux*socio=rien local*socio=te et mondial*socio=te est*socio=rien la *socio=rien meilleure façon *socio=nil de mettre le savoir*socio=rien au *socio=rien service du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Quelles sont les limites*socio=rien de notre savoir*socio=rien et, en fait*socio=rien, que savons-nous *socio=rien du savoir?*socio=nil Ces*socio=nil questions de*socio=nil portée générale *socio=nil appliquent aussi ici à notre travail*socio=ec1. L'étude*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil dans ses rapports*socio=rien avec le développement*socio=uv3 est*socio=rien une *socio=rien question nouvelle,*socio=nil *socio=nil encore peu explorée. Par exemple*socio=rien, nous débattons encore de la façon*socio=rien de mesurer les connaissances*socio=ec2. Sans critère*socio=rien de référence*socio=rien, nous ne pouvons pas déterminer si le fossé*socio=rien se creuse ou se comble. Nous ne savons pas non plus comment évaluer la capacité*socio=uv3 d'une société*socio=ac de remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien et aux dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 qui en résultent. Enfin, bien*socio=rien que nous proposions ici *socio=rien un grand nombre de*socio=nil moyens*socio=ec1 *socio=nil de mieux utiliser les connaissances*socio=ec2 aux *socio=rien fins du développement*socio=uv3,*socio=nil le*socio=nil travail*socio=ec1 est loin d'*socio=nil être *socio=nil terminé. Nous espérons que le *socio=rien présent rapport *socio=nil marquera le point*socio=rien de départ*socio=rien de nouvelles*socio=rien recherches*socio=ec2 sur*socio=rien ces questions*socio=rien et sur*socio=rien d'autres *socio=rien aspects connexes *socio=nil encore en suspens*socio=rien. Mais, pour les gouvernements*socio=ac et les habitants*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3, le temps*socio=rien presse*socio=et. Il est*socio=rien urgent*socio=uv4 de s'attaquer aux risques*socio=uv4 et de saisir les possibilités*socio=rien qu'engendre l'explosion des connaissances*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien planétaire*socio=ec. La mondialisation*socio=te des échanges*socio=ec1, des finances*socio=ec1 et de l'information*socio=rien peut en principe*socio=rien contribuer à la réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1, mais le rythme*socio=rien de changement*socio=uv3 dans les pays_industriels*socio=ec1 risque*socio=uv4 dans bien*socio=rien des cas*socio=rien de creuser l'écart*socio=rien. L'irruption de la modernité*socio=et dans les sociétés*socio=ac *socio=rien traditionnelles fait *socio=nil disparaître les modes*socio=rien de communication*socio=ec1 spontanés*socio=rien, mais les mécanismes*socio=rien de remplacement*socio=rien tardent à voir le jour*socio=rien. L'évolution*socio=rien récente*socio=rien a même aggravé certains problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien, comme ceux qui sont liés aux *socio=ec1 flux financiers internationaux*socio=te.*socio=nil *socio=nil Pour les pays_en_développement*socio=uv3, l'explosion mondiale*socio=te *socio=rien du savoir est *socio=nil donc à la *socio=rien fois motif d'*socio=nil inquiétude *socio=nil et d'espoir*socio=uv1. Si l'écart*socio=rien se creuse, le monde*socio=rien sera encore plus divisé non seulement par la disparité*socio=uv1 des *socio=ec1 ressources financières *socio=nil et autres, mais aussi par les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Les capitaux*socio=ec1 et les autres ressources*socio=ec1 se dirigeront de plus en plus vers les pays*socio=ac où le patrimoine*socio=et de connaissances*socio=ec2 est*socio=rien plus solide*socio=rien, aggravant le retard*socio=rien. Les disparités*socio=uv1 risquent aussi de s'accentuer à l'intérieur*socio=te même des pays*socio=ac, surtout en développement*socio=uv3, où une élite*socio=ac fortunée file sur*socio=rien les autoroutes*socio=rien de l'information*socio=rien, alors que le reste*socio=rien de la population*socio=ac est*socio=rien prisonnier de l'analphabétisme*socio=uv. Mais, inversement, si l'on parvient à corriger ces décalages et ces imperfections*socio=rien, peut-être en suivant*socio=rien la ligne*socio=rien de conduite*socio=rien proposée dans le Rapport*socio=rien, les revenus*socio=ec1 et les niveaux_de_vie*socio=uv1 pourraient s'améliorer beaucoup plus vite qu'on ne le pense. Chaque pays*socio=ac, chaque population*socio=ac doit s'attaquer 'à ces problèmes*socio=uv4 à sa façon*socio=rien, en tenant compte*socio=rien de la multiplicité*socio=rien des modes*socio=rien d'acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2 et de la diversité*socio=uv1 des structures*socio=ec1 et normes*socio=et qui peuvent aider à remédier aux inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien. Les pauvres*socio=uv2, qui sont les premières*socio=rien victimes*socio=ac de ces inégalités*socio=uv1, seraient aussi les premiers*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 qui visent à remédier à la situation*socio=rien. Il est*socio=rien certes indispensable*socio=uv4 de comprendre comment traiter les maladies*socio=et courantes*socio=te ou améliorer le rendement*socio=ec1 des cultures*socio=ec, mais le savoir*socio=rien a un*socio=rien pouvoir*socio=et qui va bien*socio=rien au-delà, puisqu'il peut changer la vie*socio=uv1 de tous. Une fois*socio=rien cela compris, chacun aspire à l'enrichir et à devenir*socio=rien alors un*socio=rien artisan du*socio=rien changement*socio=uv3. Chapitre*socio=rien 9 :Que peuvent faire les institutions_internationales*socio=te? Les institutions_internationales*socio=te, les *socio=ac pays donateurs *socio=nil et, d'une façon*socio=rien plus générale*socio=rien, l'ensemble*socio=rien de la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 prennent rapidement conscience*socio=uv1 que le *socio=rien savoir est au*socio=nil coeur du développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil qu'il est*socio=rien le développement*socio=uv3. Le *socio=rien présent rapport *socio=nil appelle la banque_mondiale*socio=te et les autres institutions_internationales*socio=te à aider les pays*socio=ac à réduire les inégalités*socio=uv1 *socio=rien existant sur le*socio=nil plan du savoir *socio=nil et à remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Ce sont là des objectifs*socio=uv4 qui devraient les aider à orienter leurs programmes*socio=et d'assistance*socio=uv1 et de prêts*socio=ec1, à sélectionner et à préparer leurs projets*socio=rien, et à définir*socio=rien leurs activités*socio=rien de soutien*socio=uv3 aux politiques*socio=et qu'elles cherchent à promouvoir. La communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 peut aider les pays*socio=ac à se doter de l'infrastructure*socio=ec1 et des *socio=rien mécanismes nécessaires *socio=nil à l'acquisition*socio=rien et à l'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2, par exemple*socio=rien en apportant son concours à la réalisation*socio=uv1 de projets*socio=rien de télécommunications*socio=ec1 et de réforme*socio=et de l'enseignement*socio=et (voir la *socio=rien première partie)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Elle peut aussi les aider à mettre en place*socio=rien les structures*socio=ec1 et les normes*socio=et qui leur manquent pour remédier, autant que faire se peut, à leurs problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien, par exemple*socio=rien en renforçant la législation*socio=et sur*socio=rien les délits de fraude, en pilotant des projets*socio=rien environnementaux*socio=et sous contrôle*socio=uv3 local*socio=te ou en travaillant à améliorer l'accès*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2 au crédit*socio=ec1 (voir la *socio=rien deuxième partie)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Dans le *socio=rien présent chapitre,*socio=nil *socio=nil nous examinerons *socio=rien un ensemble *socio=nil de missions nouvelles*socio=rien que les institutions*socio=ac de promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 commencent à assumer. Ayant reconnu que le *socio=rien savoir est développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil elles s'emploient à recentrer*socio=rien leurs modes*socio=rien d'intervention*socio=et sur*socio=rien la création*socio=rien, l'échange*socio=ec1 et la gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir.*socio=nil *socio=nil Prenons d'abord*socio=rien la création*socio=rien de savoir*socio=rien. Le chapitre*socio=rien 1 a avancé l'idée*socio=rien que le *socio=rien savoir est un bien collectif*socio=uv2:*socio=nil une*socio=nil fois *socio=nil tombé dans le domaine*socio=rien public*socio=et, rien*socio=rien n'empêche qu'il soit utilisé par tous et largement diffusé à un*socio=rien coût*socio=ec1 presque nul*socio=rien. C'est*socio=rien dire qu'il est*socio=rien souvent facile*socio=rien de profiter d'un*socio=rien savoir*socio=rien sans avoir contribué au financement*socio=ec1 de sa création*socio=rien. Les inventeurs étant dans l'impossibilité*socio=rien de récupérer leur mise, l'offre*socio=rien de savoir*socio=rien risque*socio=uv4 d'être*socio=rien insuffisante*socio=uv4, et il *socio=rien est permis *socio=nil de se demander si l'État*socio=ac ne devrait pas en financer la création*socio=rien. Mais, une fois*socio=rien créé, le savoir*socio=rien a parfois des retombées*socio=rien hors des *socio=te frontières nationales.*socio=nil *socio=nil Aussi aucun État*socio=ac ne consentira-t-il à engager, à lui seul*socio=rien, les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien et, quand bien*socio=rien même il s'efforcerait de le faire, le résultat*socio=rien serait insuffisant*socio=uv4. En coordonnant les efforts*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil pour créer les savoirs dont le monde*socio=rien a besoin*socio=uv1, les institutions_internationales*socio=te peuvent donc apporter une solution*socio=rien à un*socio=rien problème*socio=uv4 qui, autrement, risquerait d'être*socio=rien difficile*socio=rien à résoudre. La révolution*socio=ec2 verte illustre bien*socio=rien cet aspect*socio=rien. Sans effort*socio=uv1 international*socio=te, les progrès*socio=uv1 décisifs*socio=rien qu'elle a permis*socio=rien de réaliser sur*socio=rien le plan*socio=rien agricole*socio=ec1 ne se seraient jamais matérialisés, ou seraient intervenus beaucoup plus tard, et d'innombrables*socio=rien petits*socio=rien paysans*socio=ac et ouvriers*socio=ac agricoles*socio=ec1 sans terre*socio=ec1 seraient demeurés dans l'indigence. Fournir ce type*socio=rien de bien*socio=rien public*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te est*socio=rien donc une responsabilité*socio=uv1 qui échoit aux institutions_internationales*socio=te, et la *socio=rien première partie du présent chapitre *socio=nil sera consacrée à ce sujet*socio=rien. *socio=rien Un savoir *socio=nil créé pour le bien*socio=rien international*socio=te commun*socio=uv2 peut certes contribuer au progrès*socio=uv1, mais c'est*socio=rien le savoir*socio=rien créé dans les pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes qui est*socio=rien généralement le plus important*socio=rien. Toute réforme*socio=et, tout programme*socio=et, ou *socio=rien projet nouveau est riche*socio=uv2 d'*socio=nil enseignements*socio=et sur *socio=nil ce qu'il faut faire ou ne pas faire, mais le prix*socio=ec1 à payer*socio=rien pour codifier cette *socio=rien énorme masse de*socio=nil connaissance*socio=ec2 *socio=nil et la rendre accessible*socio=uv2 à tous *socio=rien est loin d'*socio=nil être négligeable *socio=nil et probablement trop lourd*socio=rien pour être*socio=rien supporté par *socio=rien un seul pays*socio=ac.*socio=nil C'*socio=nil est là*socio=nil un autre*socio=nil domaine *socio=nil dans lequel les institutions_internationales*socio=te et les autres pourvoyeurs*socio=ac de ce type*socio=rien de bien*socio=rien se doivent d'aider les pays*socio=ac à passer au crible les acquis*socio=uv2 en la matière*socio=rien, pour en extraire le savoir*socio=rien dont ils ont besoin*socio=uv1, à l'expérimenter et l'adapter*socio=rien aux conditions*socio=rien locales*socio=te. Cet échange*socio=ec1 en deux temps*socio=rien - depuis les pays_en_développement*socio=uv3 vers les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3, puis dans le sens*socio=rien inverse - fera l'objet*socio=rien de la *socio=rien deuxième partie *socio=nil de ce chapitre*socio=rien. Intéresser le secteur_privé*socio=et par le *socio=rien jeu du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans de *socio=rien nombreux secteurs de*socio=nil recherche*socio=ec2,*socio=nil l'*socio=nil inégale*socio=uv2 distribution *socio=nil de la richesse*socio=ec1 mondiale*socio=te fait*socio=rien que les laboratoires*socio=rien privés*socio=et sont surtout incités à mettre au point*socio=rien des produits*socio=ec et procédés*socio=rien qui intéressent principalement les pays*socio=ac riches*socio=uv2, mais qui ne figurent pas nécessairement au nombre*socio=rien des priorités*socio=uv4 des pays_en_développement*socio=uv3, notamment dans le domaine*socio=rien de la santé*socio=et. *socio=rien Un certain nombre de*socio=nil maladies*socio=et graves *socio=nil - comme le paludisme*socio=et et la tuberculose*socio=et - font beaucoup plus de victimes*socio=ac dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 que dans les pays*socio=ac riches*socio=uv2. Sans aide_internationale*socio=te, l'effort*socio=uv1 de recherche-déloppement ne sera pas suffisamment ciblé sur*socio=rien ces maladies*socio=et. Pour quelques autres, comme le sida*socio=rien, les traitements*socio=rien sont d'un*socio=rien coût*socio=ec1 trop élevé*socio=uv4 pour les pauvres*socio=uv2. Aussi un*socio=rien effort*socio=uv1 spécial*socio=rien devra-t-il *socio=rien être fait *socio=nil pour mettre au point*socio=rien des remèdes*socio=rien d'un*socio=rien coût*socio=ec1 abordable*socio=rien. Et pourtant, selon les calculs*socio=rien de l'Organisation_mondiale_de_la_santé*socio=et, 95% des travaux*socio=rien de R-D*socio=ec1 sur*socio=rien la santé*socio=et étaient consacrés, au début*socio=rien des années*socio=rien 90, à des questions*socio=rien qui intéressaient principalement les pays*socio=ac riches*socio=uv2, contre 5% seulement à celles qui préoccupaient le *socio=rien monde en développement*socio=uv3,*socio=nil bien *socio=nil plus peuplé. Une initiative*socio=rien internationale*socio=te récente*socio=rien vise à permettre la mise au point*socio=rien d'un*socio=rien vaccin*socio=et contre le sida*socio=rien. Beaucoup pensent que les progrès*socio=uv1 techniques*socio=rien réalisés dans la recherche*socio=ec2 de ce vaccin*socio=et offrent le plus grand*socio=rien espoir*socio=uv1 que nous ayons d'enrayer la propagation de cette maladie*socio=et. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien vaccin*socio=et efficace*socio=uv4 et peu coûteux*socio=ec2 permettrait de résoudre des problèmes*socio=uv4 d'ordre*socio=rien technique*socio=rien, politique*socio=et et économique*socio=ec1. Et il suffit que des interventions*socio=et en faveur*socio=rien de la mise au point*socio=rien d'un*socio=rien vaccin*socio=et puissent aboutir *socio=rien un jour *socio=nil à l'éradication*socio=ec *socio=rien du sida *socio=nil pour que de telles interventions*socio=et soient à envisager par la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Si les progrès*socio=uv1 techniques*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre la maladie*socio=et allaient déjà dans le *socio=rien bon sens,*socio=nil une*socio=nil *socio=et action publique *socio=nil ne se justifierait guère. Mais il y a lieu*socio=rien de penser que les incitations*socio=uv3 commerciales*socio=ec1 actuelles*socio=te tendent à favoriser la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien traitement*socio=rien qui rapporte plutôt que d'un*socio=rien vaccin*socio=et qui ne coûterait pas cher*socio=rien. La raison*socio=uv en est*socio=rien que la demande*socio=ec1 de traitement*socio=rien venant des malades des pays*socio=ac à haut*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=rien est considérablement plus*socio=nil forte *socio=nil que la demande*socio=ec1 de vaccin*socio=et venant de la population*socio=ac à haut*socio=rien risque*socio=uv4 des pays_en_développement*socio=uv3. Le plus *socio=rien tragique est *socio=nil que les retombées*socio=rien positives*socio=uv4 à attendre d'un*socio=rien vaccin*socio=et sont bien*socio=rien plus grandes*socio=rien. En effet*socio=rien, en enrayant la propagation *socio=rien du sida,*socio=nil le*socio=nil vaccin*socio=et *socio=nil protégerait même ceux qui ne l'auraient jamais reçu ou acheté. Le vieil adage "mieux vaut prévenir que guérir" reste*socio=rien certes vrai*socio=rien, mais l'inégale*socio=uv2 *socio=rien distribution du revenu*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil vient, ici, fausser les données du*socio=rien problème*socio=uv4. La question*socio=rien se pose donc de déterminer comment créer le *socio=rien savoir nécessaire *socio=nil pour trouver un*socio=rien vaccin*socio=et contre le sida*socio=rien. On pourrait charger *socio=rien un nouvel organisme_international*socio=te *socio=nil d'essayer d'acquérir les compétences*socio=uv3 voulues et de faire les essais*socio=rien cliniques*socio=et nécessaires*socio=rien, mais ceux-ci demandent d'énormes*socio=rien investissements*socio=ec1. Or*socio=rien les *socio=rien grands laboratoires pharmaceutiques*socio=ec1 *socio=nil en ont les moyens*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 examinent aujourd'hui une formule*socio=rien qui permettrait d'inciter les laboratoires*socio=rien privés*socio=et à entreprendre le type*socio=rien de recherche*socio=ec2 qu'attendent les pays_en_développement*socio=uv3 (encadré 9.2). Promouvoir une action*socio=et commune*socio=uv2. L'environnement*socio=et *socio=rien est un autre*socio=nil domaine de*socio=nil recherche*socio=ec2 *socio=nil étroitement lié à la notion*socio=rien de bien*socio=rien international*socio=te commun*socio=uv2. Ici, les retombées*socio=rien transnationales*socio=te ne manquent pas: ni les frontières*socio=te politiques*socio=et ni les *socio=rien limites administratives,*socio=nil *socio=nil qu'elles soient nationales*socio=te ou internationales*socio=te, ne peuvent, rien*socio=rien contre les forces*socio=uv1 de la biosphère. L'évolution*socio=rien *socio=rien du climat,*socio=nil l'*socio=nil appauvrissement*socio=uv2 *socio=nil de la diversité*socio=uv1 biologique*socio=rien, celui de la couche d'ozone*socio=rien et la pollution*socio=et des eaux*socio=ec1 internationales*socio=te ont une origine*socio=rien locale*socio=te, mais des effets*socio=rien de portée*socio=rien mondiale*socio=te. Une *socio=et politique environnementale peu*socio=nil satisfaisante*socio=uv4 *socio=nil ayant des conséquences*socio=rien pour tous, aucun pays*socio=ac ne sera suffisamment motivé pour entreprendre à lui seul*socio=rien la recherche*socio=ec2 de stratégies*socio=et capables*socio=rien de protéger la salubrité*socio=uv de l'environnement*socio=et. La coordination*socio=uv3 de l'action*socio=et à mener pose aussi des problèmes*socio=uv4. En effet*socio=rien, comment promouvoir la coopération*socio=uv1 de dizaines*socio=rien de pays*socio=ac en vue*socio=rien de trouver une solution*socio=rien à de graves*socio=rien problèmes*socio=uv4 qui les concernent tous, parfois de manière*socio=rien inégale*socio=uv2? Les problèmes*socio=uv4 d'environnement*socio=et sont donc avant tout affaire*socio=ec1 de savoir*socio=rien, et c'est*socio=rien pourquoi la communauté*socio=ac internationale*socio=te a *socio=rien fait appel *socio=nil à des mécanismes*socio=rien tels que le Fonds*socio=ec1 pour l'environnement*socio=et mondial*socio=te (FEM*socio=ac), *socio=rien remarquable exemple de*socio=nil *socio=uv1 coopération internationale *socio=nil (encadré 9.3). Le FEM*socio=ac agit sur*socio=rien trois *socio=rien grands fronts.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien, reconnaissant que toute évaluation*socio=ec2 sérieuse*socio=uv4 des menaces*socio=uv4 qui pèsent sur*socio=rien l'environnement*socio=et mondial*socio=te - et de la manière*socio=rien d'en atténuer la gravité - oblige à rassembler auprès du*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac possible une*socio=nil information *socio=nil qu'il faudra ensuite interpréter et analyser, le Fonds*socio=ec1 s'attache à susciter des actions*socio=et internationales*socio=te - comme l'Évaluation*socio=ec2 de la biodiversité*socio=et mondiale*socio=te et l'évaluation*socio=ec2 mondiale*socio=te des eaux*socio=ec1 territoriales*socio=te - pour recueillir et diffuser des données scientifiques*socio=ec2 et *socio=rien techniques sur l'*socio=nil état*socio=ac *socio=nil de la planète*socio=te. Il vient aussi en aide*socio=uv1 aux pays_en_développement*socio=uv3 dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et spécial*socio=rien qui vise à leur donner les moyens*socio=ec1 de rassembler des données stratégiques*socio=uv4 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 biologiques et les changements*socio=uv3 climatiques*socio=rien. Cela pourra, par exemple*socio=rien, prendre la forme*socio=rien d'un*socio=rien inventaire*socio=ec1 des puits*socio=rien et sources*socio=rien de gaz*socio=ec1 à effet*socio=rien de serre. Ensuite, une fois*socio=rien réunie, cette masse*socio=rien d'informations*socio=rien doit être*socio=rien transmise aux pays*socio=ac, telle quelle ou incorporée à des technologies*socio=ec1. L'information*socio=rien recueillie au niveau*socio=rien national*socio=te *socio=rien est portée *socio=nil à l'attention*socio=rien de la communauté*socio=ac internationale*socio=te au moyen*socio=rien de rapports*socio=rien présentés aux instances*socio=et des conventions*socio=et mondiales*socio=te. Le FEM*socio=ac fait*socio=rien aussi appel*socio=rien aux *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1 *socio=nil pour la diffusion*socio=rien de technologies*socio=ec1 respectueuses de l'environnement*socio=et. il a, dans le domaine*socio=rien des changements*socio=uv3 climatiques*socio=rien, mobilisé 4,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 qui doivent servir à transférer aux pays_en_développement*socio=uv3 les savoirs et les technologies*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour promouvoir une utilisation*socio=rien rationnelle*socio=uv4 de l'énergie*socio=ec1, l'exploitation*socio=ec1 de sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 renouvelable et la réduction*socio=ec2 des émissions*socio=rien de gaz*socio=ec1 à effet*socio=rien de serre. Enfin, il faut encourager la mobilisation*socio=uv des ressources_humaines*socio=ec1 et financières*socio=ec1 sur*socio=rien les cinq*socio=rien continents*socio=ac afin de traduire en actions*socio=et l'information*socio=rien recueillie sur*socio=rien l'environnement*socio=et mondial*socio=te. Lune des clés*socio=rien de la réussite*socio=uv1 du*socio=rien FEM*socio=ac réside dans *socio=rien un mode de*socio=nil fonctionnement *socio=nil qui incite à la coopération*socio=uv1. En effet*socio=rien, la stratégie*socio=et *socio=rien opérationnelle du FEM*socio=ac définit,*socio=nil *socio=nil à partir de données scientifiques*socio=ec2, les *socio=rien critères techniques et*socio=nil opérationnels *socio=nil auxquels doivent satisfaire les demandes*socio=et de financement*socio=ec1. De tels critères*socio=rien garantissent la transparence*socio=uv3 des décisions*socio=rien en la matière*socio=rien et, étant conçus pour optimiser les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 sur*socio=rien l'environnement*socio=et mondial*socio=te, ils suscitent un*socio=rien appui*socio=uv solide*socio=rien de la part*socio=rien de la communauté*socio=ac des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1. Dans sa stratégie*socio=et opérationnelle*socio=rien, le FEM*socio=ac reconnaît expressément que la salubrité*socio=uv de l'environnement*socio=et mondial*socio=te passe nécessairement par un*socio=rien soutien*socio=uv3 des stratégies*socio=et nationales*socio=te de développement_durable*socio=uv4. L'échange*socio=ec1 et l'adaptation*socio=uv3 des savoirs. Le plus souvent, le savoir*socio=rien dont les pays_en_développement*socio=uv3 ont besoin*socio=uv1 n'est*socio=rien pas celui qui résulte des travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2, si essentiels*socio=uv4 soient-ils, que finance*socio=ec1 la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Il est*socio=rien plutôt le fruit*socio=rien d'actions*socio=et engagées dans les pays_en_développement*socio=uv3 eux-mêmes. La création*socio=rien locale*socio=te de savoir*socio=rien - et son transfert*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre - peut ainsi libérer des forces*socio=uv1 puissantes*socio=rien au *socio=rien service du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil En observant ce que font les autres, on acquiert *socio=rien un savoir *socio=nil qui, une fois*socio=rien assimilé et adapté aux conditions*socio=rien locales*socio=te, permet de faire rapidement des progrès*socio=uv1 sans reproduire les mêmes erreurs*socio=uv4. Si l'échange*socio=ec1 de connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien les causes*socio=rien de réussite*socio=uv1 et d'échec*socio=uv1 revêt une telle importance*socio=rien, pourquoi n'y a-t-on pas davantage recours*socio=ec1? Cela tient en partie*socio=rien à l'extrême*socio=rien difficulté*socio=uv4 de la tâche*socio=rien. Rares*socio=rien sont, en effet*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont les moyens*socio=ec1 de comparer les mérites*socio=rien de *socio=rien différents scénarios *socio=nil ou d'analyser avec toute la rigueur*socio=uv3 voulue les politiques*socio=et essayées par une multitude*socio=rien de pays*socio=ac. Mais cela est*socio=rien aussi dû à *socio=rien un manque *socio=nil de motivation: les avantages*socio=rien que ce type*socio=rien d'analyse*socio=rien procure sur*socio=rien le plan*socio=rien mondial*socio=te sont supérieurs*socio=rien à ceux qu'un*socio=rien pays*socio=ac quelconque pourrait en retirer. Nous examinerons ici ce que les institutions_internationales*socio=te de développement*socio=uv3 peuvent faire à cet égard*socio=rien d'un*socio=rien triple point*socio=rien de vue*socio=rien: celui de l'innovation*socio=uv3, de l'adaptation*socio=uv3 et de l'évaluation*socio=ec2 au niveau*socio=rien des projets*socio=rien; celui de l'analyse*socio=rien des changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et et de leurs résultats*socio=rien; celui, enfin, de la mise en place*socio=rien de capacités*socio=uv3 locales*socio=te d'analyse*socio=rien et d'évaluation*socio=ec2 des politiques*socio=et. Innovation*socio=uv3 et adaptation*socio=uv3 au niveau*socio=rien des projets*socio=rien. L'aide_au_développement*socio=uv3 peut contribuer à la *socio=rien création du savoir local*socio=te nécessaire *socio=nil à la *socio=rien bonne marche des*socio=nil institutions_publiques*socio=et d'*socio=nil un pays*socio=ac.*socio=nil Bien *socio=nil gérée, l'aide*socio=uv1 étrangère peut inciter à une meilleure*socio=rien prestation*socio=et des services_publics*socio=et, comme on l'a vu pour les écoles*socio=et primaires*socio=rien en El Salvador*socio=ac, pour l'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1 en Guinée*socio=ac, pour l'entretien*socio=rien des routes*socio=et en Tanzanie*socio=ac et pour la réglementation*socio=et des télécommunications*socio=ec1 en Argentine*socio=ac. Elle peut le faire de deux manières*socio=rien: en favorisant la réalisation*socio=uv1 de certains projets*socio=rien de développement*socio=uv3 et en offrant des services*socio=ec1 consultatifs*socio=uv2 et analytiques*socio=rien. Souvent d'ailleurs*socio=rien, elle le fait*socio=rien en panachant les deux. En soutenant les actions*socio=et entreprises*socio=ac à l'initiative*socio=rien des pays*socio=ac, les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 peuvent aider à chaque étape*socio=te d'un*socio=rien projet*socio=rien de développement*socio=uv3, depuis la mise au point*socio=rien de l'opération*socio=rien témoin, au passage*socio=rien en grandeur*socio=rien réelle*socio=ec2 et à l'évaluation*socio=ec2 des résultats*socio=rien. L'adaptation*socio=uv3 joue ici *socio=rien un rôle *socio=nil dé, car *socio=rien un modèle est *socio=nil rarement transposable tel quel. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, *socio=rien un savoir *socio=nil doit généralement avoir été*socio=rien créé ou recréé *socio=rien sur place.*socio=nil *socio=nil Il fuir que le pays*socio=ac se reconnaisse dans cette adaptation*socio=uv3 et la fasse sienne. Il n'est*socio=rien pas de bons*socio=rien principes*socio=ec2 qui ne doivent être*socio=rien adaptés à *socio=rien un contexte nouveau,*socio=nil *socio=nil et ici l'impulsion*socio=rien doit venir des *socio=rien parties prenantes locales*socio=te -*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et,*socio=nil entreprises*socio=ac et*socio=nil population*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Pour que le travail*socio=ec1 d'adaptation*socio=uv3 se traduise par de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil il faut que les gouvernants*socio=rien et les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 donnent la parole*socio=rien et prêtent une *socio=rien oreille attentive *socio=nil à ceux qui sont censés*socio=rien bénéficier *socio=rien du projet.*socio=nil Les*socio=nil bailleurs*socio=ac de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil ont aussi aujourd'hui tendance*socio=rien à accepter plus facilement le recadrage d'un*socio=rien projet*socio=rien à mi-parcours. Ils encouragent également une acquisition*socio=rien "structurée" des connaissances*socio=ec2. Selon cette formule*socio=rien, l'information*socio=rien recueillie durant l'exécution*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien projet est *socio=nil réinjectée dans sa conception*socio=ec, ce qui permet d'améliorer en permanence*socio=te les prestations*socio=et fournies. Le projet*socio=rien brésilien d'assainissement*socio=uv3 baptisé PROSANEAR, auquel la banque_mondiale*socio=te prête*socio=rien son concours, en est*socio=rien une *socio=rien bonne illustration.*socio=nil *socio=nil Financé en partie*socio=rien par la Caixa Econômica Federal (banque*socio=ac d'État*socio=ac spécialisée*socio=uv4 dans les prêts*socio=ec1 au logement*socio=ec1 et à l'assainissement*socio=uv3), PROSANEAR utilise, pour la collecte des eaux*socio=ec1 usées, une stratégie*socio=et peu coûteuse*socio=ec2 mais efficace*socio=uv4, qui s'appuie largement sur*socio=rien la participation*socio=uv3 locale*socio=te et la répartition*socio=uv3 des rôles*socio=rien. Les populations*socio=ac concernées contrôlent l'utilisation*socio=rien et le fonctionnement*socio=rien des équipements*socio=ec1, et se chargent des réparations. Mais l'aspect*socio=rien le plus *socio=rien marquant du projet *socio=nil réside dans l'engagement*socio=ec que la Caixa a pris de' revoir la conception*socio=ec *socio=rien du projet *socio=nil à la lumière*socio=rien de l'expérience*socio=ec2. Les institutions*socio=ac et les ONG*socio=ac qui ouvrent pour le développement*socio=uv3 peuvent aussi aider les pays*socio=ac en partageant avec eux le bénéfice*socio=uv1 de ce que leur a appris l'exécution*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil projets dans*socio=nil différents pays*socio=ac aux*socio=nil structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et différentes.*socio=nil *socio=nil Les AGETIP (agences*socio=ac d'exécution*socio=rien des travaux*socio=rien d'intérêt_public*socio=et) d'Afrique*socio=ac de l'Ouest*socio=te sont *socio=rien un exemple de*socio=nil mode novateur*socio=uv4 *socio=nil d'adjudication publique*socio=et dont la pratique*socio=rien s'est*socio=rien étendue bien*socio=rien au-delà du*socio=rien pays*socio=ac d'origine*socio=rien, le Sénégal*socio=ac. On est*socio=rien parti*socio=et de l'idée*socio=rien que la fourniture*socio=ec1 de services_publics*socio=et d'excellente*socio=uv4 qualité*socio=rien da pas à être*socio=rien l'apanage*socio=rien des organismes_publics*socio=ac. Associations*socio=ac à but*socio=rien non lucratif*socio=ec, les AGETIP passent contrat*socio=ec1 avec l'État*socio=ac pour l'exécution*socio=rien de projets*socio=rien d'infrastructure*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 réussie du*socio=rien Sénégal*socio=ac - les AGETIP ont, en attribuant des marchés*socio=ec1 à divers fournisseurs*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et à l'issue*socio=rien d'une procédure*socio=et d'appel*socio=rien d'offres*socio=rien, réduit les coûts*socio=ec1 et les délais*socio=rien - a conduit d'autres pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac à s'engager sur*socio=rien la même voie*socio=rien avec une aide*socio=uv1 de la banque_mondiale*socio=te. Les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 peuvent encourager la diffusion*socio=rien d'innovations*socio=uv3 de cette nature*socio=rien en prenant à leur charge*socio=rien une partie*socio=rien des coûts*socio=ec1 initiaux*socio=rien. C'est*socio=rien ainsi qu'en Guinée*socio=ac un*socio=rien prêt*socio=ec1 de la banque_mondiale*socio=te a facilité la conclusion*socio=rien d'un*socio=rien contrat*socio=ec1 aux termes*socio=rien duquel un*socio=rien organisme*socio=ac de gestion*socio=ec2 privé*socio=et prenait en main*socio=rien l'exploitation*socio=ec1 d'un*socio=rien réseau*socio=rien de distribution*socio=rien d'eau*socio=ec1 subventionné par l'État*socio=ac. Le prêt*socio=ec1 servait à couvrir la différence*socio=rien entre le coût*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 *socio=rien du réseau *socio=nil et les recettes*socio=ec1. Au lieu*socio=rien de supprimer brutalement la subvention*socio=ec1, cette formule*socio=rien a permis*socio=rien de la réduire progressivement à mesure*socio=rien qu'on approchait *socio=rien du seuil de*socio=nil rentabilité*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans de *socio=rien nombreux cas d'*socio=nil innovation*socio=uv3 *socio=nil de ce type*socio=rien, qu'il s'agisse de la participation*socio=uv3 des parents à la gestion*socio=ec2 des écoles*socio=et ou de l'octroi*socio=rien de concessions*socio=uv1 d'approvisionnement*socio=ec1 en eau*socio=ec1, l'aide_au_développement*socio=uv3 a contribué à améliorer les services_publics*socio=et en favorisant l'innovation*socio=uv3 et l'évaluation*socio=ec2 et en incitant les pays*socio=ac à s'inspirer des succès*socio=uv1 de ceux qui ont ouvert*socio=rien la voie*socio=rien en la matière*socio=rien. Surtout lorsqu'elles sont étroitement associées*socio=rien à la mise en place*socio=rien des réformes*socio=et, les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 peuvent donc aider ceux qui souhaitent suivre l'exemple*socio=rien de novateurs*socio=uv4 en les faisant profiter des leçons*socio=ec2 de l'expérience*socio=ec2. C'est*socio=rien précisément ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans le cas*socio=rien de l'Initiative*socio=rien d'entretien*socio=rien des routes*socio=et en Afrique*socio=ac (encadré 9.4). Beaucoup de bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 ont aussi la possibilité*socio=rien d'évaluer les projets*socio=rien en fonction*socio=rien de faits*socio=rien observés ainsi que de données d'expérience*socio=ec2 recueillies dans différents*socio=rien pays*socio=ac, ce qu'aucun d'eux ne pourrait faire à lui tout seul*socio=rien. L'évaluation*socio=ec2 d'un*socio=rien projet*socio=rien a des effets*socio=rien positifs*socio=uv4 pour le pays*socio=ac dans lequel le *socio=rien projet est *socio=nil exécuté, en particulier*socio=rien si les enseignements*socio=et qu'on en tire se traduisent par une amélioration*socio=uv1 permanente*socio=te. Mais, quand ils sont bien*socio=rien diffusés, les résultats*socio=rien d'une évaluation*socio=ec2 sérieuse*socio=uv4 peuvent aussi être*socio=rien utiles*socio=uv4 à d'autres. En ce sens*socio=rien, l'évaluation*socio=ec2 des *socio=rien projets est encore*socio=nil un autre*socio=nil bien public*socio=et à*socio=nil caractère international*socio=te:*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil accepte de payer*socio=rien pour acquérir *socio=rien un savoir *socio=nil dont beaucoup d'autres finissent par profiter. Les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 peuvent permettre d'ancrer ces acquis*socio=uv2 en finançant des évaluations*socio=ec2 indépendantes*socio=rien rigoureuses*socio=uv4. En fait*socio=rien, la valeur*socio=ec1 des projets*socio=rien de développement*socio=uv3 apparaît, pour une *socio=rien large part,*socio=nil *socio=nil dans l'évaluation*socio=ec2 a posteriori des innovations*socio=uv3 tentées, que celles-ci aient réussi ou non. Toute évaluation*socio=ec2 sérieuse*socio=uv4 prend en considération*socio=rien la manière*socio=rien dont les bénéficiaires*socio=ac d'un*socio=rien projet*socio=rien en apprécient le succès*socio=uv1 ou l'échec*socio=uv1. Cela demande*socio=ec1 aussi un*socio=rien effort*socio=uv1 d'analyse*socio=rien: à ne faut pas seulement se contenter de relever ce qui est*socio=rien perçu comme une pratique*socio=rien optimale*socio=uv4, mais aussi chercher réellement à voir ce qui marche*socio=rien, comprendre pourquoi cela marche*socio=rien et déterminer les *socio=rien principaux facteurs *socio=nil à l'origine*socio=rien des résultats*socio=rien obtenus. Si l'analyse*socio=rien *socio=rien est nécessaire,*socio=nil *socio=nil ce n'est*socio=rien pas seulement pour pouvoir*socio=rien continuer à progresser, mais aussi parce que, trop souvent, ce qui passe pour "pratique*socio=rien optimale*socio=uv4" dépend à la fois*socio=rien des détails*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et et de son contexte*socio=rien. Seule*socio=rien une *socio=rien analyse attentive *socio=nil permet de déterminer les pratiques*socio=et les mieux adaptées à *socio=rien un contexte *socio=nil donné. Les méthodes*socio=rien scientifiques*socio=ec2 modernes*socio=uv2 nous montrent la vole à suivre. Là où c'est*socio=rien possible*socio=rien, les évaluateurs de projets*socio=rien constituent des *socio=rien groupes similaires *socio=nil qu'ils soumettent à des *socio=rien traitements différents,*socio=nil les*socio=nil résultats *socio=nil étant analysés par les moyens*socio=ec1 de la statistique*socio=ec2. C'est*socio=rien ainsi que le suivi constant*socio=rien des prestations*socio=et de *socio=et planification familiale grâce*socio=rien à*socio=nil *socio=rien un système de*socio=nil *socio=te zones rurales *socio=nil "pilotes-témoins" au Bangladesh*socio=ac a démontré de la manière*socio=rien la plus probante*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 de ces programmes*socio=et, générant ainsi *socio=rien un savoir *socio=nil dont le *socio=rien monde entier *socio=nil pourra bénéficier. De même, au Kenya*socio=ac, des chercheurs*socio=ac indépendants*socio=rien, associés*socio=rien à de petites*socio=rien ONG*socio=ac, ont étudié, dans le cadre*socio=rien d'une expérience*socio=ec2 soigneusement conçue, l'impact*socio=rien des manuels*socio=rien scolaires*socio=et sur*socio=rien l'acquisition*socio=rien *socio=rien du savoir.*socio=nil Diffusion et*socio=nil adaptation*socio=uv3 des*socio=nil fruits *socio=nil de l'analyse*socio=rien des *socio=et politiques publiques.*socio=nil L'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil que peut acquérir un*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien les problèmes*socio=uv4 liés aux *socio=et politiques publiques est*socio=rien *socio=nil forcément limitée. Pour être*socio=rien suffisamment informé de la façon*socio=rien de s'attaquer au problème*socio=uv4 de l'hyperinflation, par exemple*socio=rien, ou à celui de la réglementation*socio=et de l'industrie*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1, il lui faut se tourner vers l'étranger*socio=te, s'inspirer de l'expérience*socio=ec2 d'autres pays*socio=ac qui ont eu à faire face*socio=rien aux mêmes problèmes*socio=uv4. Mais rares*socio=rien sont les pays_en_développement*socio=uv3 qui ont les moyens*socio=ec1 d'analyser de manière*socio=rien approfondie le résultat*socio=rien des politiques*socio=et appliquées ailleurs*socio=rien et, même s'ils disposaient d'une plus grande*socio=rien capacité*socio=uv3, ce qu'ils feraient serait encore insuffisant*socio=uv4. Une fois*socio=rien créé, le savoir*socio=rien se répand par delà les frontières*socio=te - par la publication*socio=rien ou par les effets*socio=rien d'entraînement qui résultent d'une simple*socio=rien observation -et profite à d'autres pays*socio=ac. Mais le pays*socio=ac qui entreprend ce type*socio=rien d'analyse*socio=rien décide de la portée*socio=rien qu'il entend donner à son travail*socio=ec1, sans tenir pleinement compte*socio=rien des retombées*socio=rien qu'il aura. Les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 s'emploient à combler cette lacune*socio=rien en analysant et codifiant les réformes*socio=et engagées un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien afin que l'information*socio=rien ainsi obtenue puisse être*socio=rien utilisée par tous. Par exemple*socio=rien, C'est*socio=rien seulement à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 que les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 ont commencé à mesurer pleinement le rôle*socio=rien de l'ouverture*socio=uv3 aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te en tant que stimulant de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Elles se sont depuis lors*socio=rien attachées à diffuser les études*socio=ec2 faisant ressortir les avantages*socio=rien d'un*socio=rien degré*socio=rien raisonnable*socio=uv4 d'ouverture*socio=uv3, encourageant les pays*socio=ac repliés sur*socio=rien eux-mêmes à tirer parti*socio=et des enseignements*socio=et de la réussite*socio=uv1 de pays*socio=ac plus ouverts*socio=uv4. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de mesurer l'impact*socio=rien de ce travail*socio=ec1 de diffusion*socio=rien de l'information*socio=rien, mais il *socio=rien est clair *socio=nil que les dix *socio=rien dernières années *socio=nil ont vu se développer une tendance*socio=rien mondiale*socio=te à la libéralisation*socio=et et à l'ouverture*socio=uv3 des économies*socio=ec1. Sur*socio=rien les 35 pays*socio=ac qui ont pris d'importantes*socio=rien mesures*socio=et de libéralisation*socio=et commerciale*socio=ec1 au cours*socio=rien de cette période*socio=te, presque tous ont été*socio=rien influencés par le succès*socio=uv1 remporté précédemment par d'autres, influence qui aurait *socio=rien été bien moins*socio=nil forte *socio=nil sans les efforts*socio=uv1 systématiquement entrepris pour dégager et faire connaître les leçons*socio=ec2 des succès*socio=uv1 et des échecs*socio=uv1. D'autres exemples*socio=rien tendent à montrer que, même non accompagné de *socio=rien substantiels transferts financiers*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil effort*socio=uv1 de*socio=nil diffusion du savoir *socio=nil par les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 peut être*socio=rien très bénéfique*socio=rien. Le Viet Nam, par exemple*socio=rien, se trouvait, au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, dans une *socio=rien situation désastreuse,*socio=nil *socio=nil caractérisée par une inflation*socio=ec2 débridée, un*socio=rien déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et énorme*socio=rien, une production*socio=ec1 en panne de stimulants*socio=ec2 et une stagnation*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. En 1986, le pays*socio=ac s'est*socio=rien engagé sur*socio=rien la vole des réformes*socio=et, mais l'isolement*socio=uv politique*socio=et dans lequel le tenait l'Occident*socio=ac le privait des concours financiers*socio=ec1 dont il avait besoin*socio=uv1. Il n'en a pas moins reçu, financé par les pays*socio=ac nordiques*socio=rien et le programme_des_nations_unies_pour_le_développement*socio=uv3 (PNUD*socio=ac) et acheminé pour l'essentiel*socio=uv4 par la banque_mondiale*socio=te et le fonds_monétaire_international*socio=te, *socio=rien un volume considérable d'*socio=nil assistance*socio=uv1 technique *socio=nil et de conseils*socio=ac sur*socio=rien les réformes*socio=et à entreprendre. C'est*socio=rien seulement après*socio=rien une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 des *socio=et politiques publiques,*socio=nil *socio=nil entre 1988 et 1992, qu'une aide_financière*socio=ec1 importante*socio=rien et soutenue a commencé à affluer vers le pays*socio=ac (figure 9:1). Mais, déjà, la situation*socio=rien économique*socio=ec1 s'était nettement améliorée: le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac était en forte*socio=rien progression*socio=ec2 et l'inflation*socio=ec2 avait régressé de *socio=rien manière spectaculaire *socio=nil puisque, de plus de 400% en 1988, elle était tombée à 32% en 1992. La grande*socio=rien leçon à retenir de ce retournement*socio=rien de situation*socio=rien au Viet Nam est*socio=rien que les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 institutionnels*socio=et peuvent contribuer aux réformes*socio=et et au développement*socio=uv3 institutionnel*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac avant de lui apporter une aide_financière*socio=ec1 massive*socio=rien. Les études*socio=ec2 réalisées sur*socio=rien les réformes*socio=et entreprises*socio=ac dans ce pays*socio=ac font ressortir l'utilité*socio=rien *socio=rien du rôle *socio=nil qu'ont joué les institutions_internationales*socio=te pendant cette période*socio=te et appellent l'attention*socio=rien *socio=rien sur certaines des*socio=nil formules novatrices*socio=uv4 *socio=nil utilisées dans ce cadre*socio=rien. Pour ne prendre qu'un*socio=rien exemple*socio=rien, la Fondation*socio=rien pour l'Asie*socio=ac et la banque_mondiale*socio=te ont organisé une série d'ateliers*socio=rien mettant en présence*socio=rien des représentants*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et vietnamien et des responsables*socio=ac gouvernementaux*socio=et qui, pour la *socio=rien première fois,*socio=nil *socio=nil ont débattu publiquement des priorités*socio=uv4 de la réforme*socio=et de l'économie*socio=ec1. Inciter au débat*socio=et et encourager à l'interaction*socio=rien entre représentants*socio=ac de la société*socio=ac civile*socio=et et de l'État*socio=ac sont deux des *socio=rien principaux rôles *socio=nil que les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 peuvent jouer. Rarement coûteux*socio=ec2, cet effort*socio=uv1 peut être*socio=rien très payant. Un*socio=rien autre exemple*socio=rien nous vient de *socio=rien travaux récents sur la*socio=nil réforme*socio=et des*socio=nil retraites*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans beaucoup d'économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3, le *socio=et régime public de*socio=nil retraite*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil financé par répartition*socio=uv3, la *socio=rien majeure partie des*socio=nil cotisations*socio=et *socio=nil versées à la caisse*socio=ec1 par les actifs*socio=ec1 venant payer*socio=rien les retraites*socio=ec1 *socio=rien du moment.*socio=nil Le*socio=nil rapport prélèvements-prestations *socio=nil ne demeure viable*socio=uv4 qu'aussi longtemps qu'il y a beaucoup d'actifs*socio=ec1 et peu de retraités*socio=ac. *socio=rien Un rapport *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te paru en 1994 sous le titre*socio=ec La crise*socio=uv2 du*socio=rien vieillissement montre comment une forme*socio=rien d'aide_internationale*socio=te peu coûteuse*socio=ec2 peut inciter à réformer la politique*socio=et des retraites*socio=ec1. À la suite*socio=rien de ce rapport*socio=rien, les bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 ont aidé plusieurs pays*socio=ac - notamment l'Argentine*socio=ac, la Chine*socio=ac, la Hongrie*socio=ac, le Mexique*socio=ac, la Pologne*socio=ac et l'Uruguay*socio=ac - à étudier les conséquences*socio=rien que leur régime_de_retraites*socio=ec1 avait sur*socio=rien le plan*socio=rien budgétaire*socio=et et sur*socio=rien celui de la redistribution*socio=et. Ces pays*socio=ac ont su s'inspirer des leçons*socio=ec2 à tirer, par exemple*socio=rien, de la réforme*socio=et des retraites*socio=ec1 au Chili*socio=ac. Une fois*socio=rien que le public*socio=ac eut compris que le *socio=rien rapport prélèvements-prestations *socio=nil n'était pas viable*socio=uv4, l'idée*socio=rien qu'une réforme*socio=et était nécessaire*socio=rien a gagné *socio=rien du terrain.*socio=nil *socio=nil Même s'il *socio=rien est difficile *socio=nil de le prouver (ou de prouver le contraire*socio=rien), il paraît probable*socio=uv4 que les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 ont *socio=rien un rôle important *socio=nil à jouer dans la création*socio=rien et la diffusion*socio=rien des connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien les politiques*socio=et donnant de *socio=rien bons résultats.*socio=nil *socio=nil De plus en plus, les idées*socio=rien prennent le pas sur*socio=rien les *socio=ec1 ressources financières *socio=nil dans la stratégie*socio=et des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1. Tel est*socio=rien le *socio=rien cas du Royaume-uni*socio=ac,*socio=nil *socio=nil dont le récent*socio=rien livre blanc sur*socio=rien le développement_international*socio=te fait*socio=rien le *socio=rien constat suivant:*socio=nil La*socio=nil recherche*socio=ec2 est *socio=nil une arme importante*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1. Sans elle, beaucoup d'interventions*socio=et censées promouvoir le développement*socio=uv3 se solderaient par un*socio=rien échec*socio=uv1 ou un*socio=rien demi-échec. Et la recherche*socio=ec2 a d'appréciables*socio=rien effets*socio=rien multiplicateurs: il arrive que les solutions*socio=rien trouvées pour faire reculer la pauvreté*socio=uv1 dans une *socio=rien partie du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil soient parfaitement applicables*socio=rien dans une autre. Le principe*socio=ec2 du*socio=rien partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir est un des*socio=nil éléments *socio=nil à la base*socio=rien des partenariats*socio=uv3 dont la *socio=rien constitution est indispensable*socio=uv4 au*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil gouvernement*socio=ac *socio=nil considère que la réalisation*socio=uv1 de ses buts*socio=rien et objectifs*socio=uv4 en matière*socio=rien de développement_international*socio=te passe par la poursuite*socio=rien de son effort*socio=uv1 d'investissement*socio=ec1 dans la création*socio=rien de savoir*socio=rien. Il est*socio=rien manifestement difficile*socio=rien de mesurer l'impact*socio=rien de l'adaptation*socio=uv3 et de la dissémination des idées*socio=rien, mais différentes*socio=rien recherches*socio=ec2 ont récemment permis*socio=rien de mettre au *socio=rien point un moyen *socio=nil de quantifier l'importance*socio=rien du*socio=rien travail*socio=ec1 d'analyse*socio=rien, en calculant ce que cela fait*socio=rien gagner en rendement*socio=ec1 aux projets*socio=rien de développement*socio=uv3. Une *socio=rien analyse empirique des*socio=nil résultats des*socio=nil projets *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te permet de mesurer les effets*socio=rien de l'effort*socio=uv1 que demande*socio=ec1 l'établissement*socio=rien des mémorandums économiques*socio=ec1, des examens*socio=ec2 des dépenses_publiques*socio=et, des évaluations*socio=ec2 de la pauvreté*socio=uv1 et des autres rapports*socio=rien servant de base*socio=rien au dialogue*socio=uv1 avec les gouvernements*socio=ac. De la même façon*socio=rien, il *socio=rien est possible *socio=nil d'évaluer l'utilité*socio=rien de toute la série de *socio=rien rapports sectoriels sur *socio=nil lesquels s'appuient les *socio=rien diverses opérations de*socio=nil prêt*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Même si l'on tient statistiquement compte*socio=rien des différences*socio=uv1 entre pays*socio=ac, secteurs*socio=rien, situations*socio=rien économiques*socio=ec1 et nombres de jours*socio=rien consacrés par la Banque*socio=ac à la préparation*socio=rien et à la supervision*socio=rien des projets*socio=rien, on note que le travail*socio=ec1 d'analyse*socio=rien -tant macroéconomique*socio=ec1 que sectorielle*socio=rien - améliore le rendement*socio=ec1 des projets*socio=rien. De fait*socio=rien, une *socio=rien semaine supplémentaire de*socio=nil travail*socio=ec1 d'*socio=nil analyse *socio=nil par le personnel*socio=ac de la Banque*socio=ac accroît le rendement*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien projet moyen *socio=nil financé par l'institution*socio=ac de 4 à 8 fois*socio=rien le coût*socio=ec1 de cette semaine*socio=rien de travail*socio=ec1. Et parce que le travail*socio=ec1 d'analyse*socio=rien ne touche généralement pas qu'un*socio=rien *socio=rien seul projet,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil même de 12 à 15 fois*socio=rien ce coût*socio=ec1 que représente le gain*socio=ec1 global*socio=rien. Encore ne s'agit-il là que de gains*socio=ec1 relatifs*socio=rien à des projets*socio=rien financés par la Banque*socio=ac. Si les changements*socio=uv3 induits par le travail*socio=ec1 d'analyse*socio=rien de la Banque*socio=ac ont des *socio=rien incidences sur des*socio=nil projets *socio=nil financés par d'autres bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1, voire sur*socio=rien tous les projets*socio=rien et politiques*socio=et d'un*socio=rien gouvernement*socio=ac, la rentabilité*socio=ec1 de ce travail*socio=ec1 pourrait *socio=rien être vraiment astronomique.*socio=nil *socio=nil Mise en place*socio=rien de capacités*socio=uv3 locales*socio=te d'analyse*socio=rien des politiques*socio=et. Les gouvernants*socio=rien et la population*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 sont souvent possesseurs d'informations*socio=rien, ou de savoirs locaux*socio=te, qui ne sont pas aisément transmissibles aux institutions_internationales*socio=te. Il est*socio=rien souvent plus efficace*socio=uv4 pour les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 de transmettre le savoir*socio=rien mondial*socio=te auquel elles ont accès*socio=uv1 à des fonctionnaires*socio=ac ou autres nationaux*socio=te qualifiés*socio=uv4, qui pourront alors fondre cette information*socio=rien dans le savoir*socio=rien local*socio=te pour élaborer, sur*socio=rien cette base*socio=rien, des politiques*socio=et ou projets*socio=rien adaptés aux conditions*socio=rien locales*socio=te. C'est*socio=rien la raison*socio=uv pour laquelle les bailleurs*socio=ac de, fonds*socio=ec1 aident souvent les pays*socio=ac à se doter de capacités*socio=uv3 d'analyse*socio=rien des politiques*socio=et ainsi que de mécanismes*socio=rien permettant d'instaurer, entre une société*socio=ac civile*socio=et forte*socio=rien et son gouvernement*socio=ac, un*socio=rien dialogue*socio=uv1 permanent*socio=te sur*socio=rien les orientations*socio=et du*socio=rien pays*socio=ac. Le Consortium*socio=ac pour la recherche*socio=ec2 économique*socio=ec1 en Afrique*socio=ac, qui s'attache à promouvoir une recherche*socio=ec2 africaine sur*socio=rien les politiques_économiques*socio=ec1 du*socio=rien continent*socio=ac, *socio=rien est un exemple d'*socio=nil initiative *socio=nil destinée à créer et entretenir des capacités*socio=uv3 d'analyse*socio=rien des politiques*socio=et en marge des gouvernements*socio=ac (encadré 9.5). Il en est*socio=rien une autre, financée par l'Agence*socio=ac des États-unis*socio=ac pour le développement_international*socio=te, qui vise à améliorer la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et en créant, en dehors des ministères*socio=ac de l'Éducation*socio=et, les moyens*socio=ec1 permettant une analyse*socio=rien en profondeur*socio=rien des réformes*socio=et du*socio=rien système_éducatif*socio=et On veut par cette initiative*socio=rien, qui a été*socio=rien lancée dans plusieurs pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac, introduire *socio=rien un élément de*socio=nil concurrence*socio=ec1 *socio=nil dans l'analyse*socio=rien des politiques*socio=et afin de ne pas laisser à l'État*socio=ac le monopole*socio=ec1 de l'information*socio=rien et des moyens*socio=ec1 techniques*socio=rien. Le renforcement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 et des capacités*socio=uv3 d'analyse*socio=rien devrait permettre d'apprendre plus vite à retenir de l'expérience*socio=ec2 internationale*socio=te les politiques*socio=et qui donnent de *socio=rien bons résultats,*socio=nil *socio=nil à les adapter*socio=rien aux conditions*socio=rien locales*socio=te et à les adopter. jusqu'ici, quand un*socio=rien pays*socio=ac manquait de certains savoir-faire*socio=uv3, l'un*socio=rien des *socio=rien remèdes habituels *socio=nil était de lui fournir une assistance*socio=uv1 technique*socio=rien. Des sommes considérables*socio=rien ont souvent ainsi été*socio=rien dépensées pour rémunérer les services*socio=ec1 d'experts*socio=ac étrangers*socio=te dans *socio=rien un double espoir*socio=uv1:*socio=nil *socio=nil remédier rapidement à de graves*socio=rien déficiences*socio=uv3 et, améliorer durablement le développement*socio=uv3 humain*socio=uv et institutionnel*socio=et. L'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien a bien*socio=rien enregistré quelques succès*socio=uv1 importants*socio=rien, mais, globalement, le *socio=rien bilan est décevant,*socio=nil surtout*socio=nil du point de*socio=nil vue des*socio=nil effets positifs*socio=uv4 à*socio=nil long_terme.*socio=nil Une*socio=nil évaluation*socio=ec2 *socio=nil réalisée par le PNUD*socio=ac en 1993 concluait *socio=rien sur un quadruple*socio=nil constat d'*socio=nil échec*socio=uv1:*socio=nil *socio=nil "la coopération*socio=uv1 technique*socio=rien ne marche*socio=rien pas bien*socio=rien; elle est*socio=rien, telle quelle, inefficace*socio=uv4; les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 qu'elle peut avoir coûtent extrêmement cher*socio=rien et elle n'a guère, de toute façon*socio=rien, d'impact*socio=rien durable*socio=uv4". Évidemment, plus un*socio=rien pays*socio=ac ou organisme_public*socio=ac est*socio=rien le moteur*socio=uv4 de son propre*socio=rien programme*socio=et de réforme*socio=et, plus il peut être*socio=rien réceptif à l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien et au renforcement*socio=ec2 institutionnel*socio=et. Les *socio=rien opérations indépendantes d'*socio=nil assistance*socio=uv1 technique *socio=nil menées par des consultants*socio=ac internationaux*socio=te et l'intégration*socio=uv1 d'experts*socio=ac techniques*socio=rien dans les administrations_publiques*socio=ac ont eu leur utilité*socio=rien. Mais quand cette assistance*socio=uv1 ne résulte pas d'une demande*socio=ec1 locale*socio=te de savoir-faire*socio=uv3, il arrive souvent que cette intégration*socio=uv1 ne se fasse pas dans des conditions*socio=rien autorisant *socio=rien un transfert de*socio=nil capacités*socio=uv3.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ce qui explique que l'assistance*socio=uv1 technique*socio=rien ne soit pas réellement parvenue à contribuer à la mise en place*socio=rien d'institutions_publiques*socio=et performantes. Souvent, la mise en place*socio=rien d'une capacité*socio=uv3 d'analyse*socio=rien et de concertation*socio=uv1 sur*socio=rien l'action*socio=et à mener, tant au sein*socio=rien de l'appareil*socio=rien d'État*socio=ac que dans la société*socio=ac civile*socio=et, ne pourra être*socio=rien le fruit*socio=rien que d'un*socio=rien lent*socio=rien processus*socio=te. Certains pays*socio=ac ont saisi les opportunités*socio=uv3 de formation*socio=et à court_terme*socio=rien que leur offraient des bailleurs*socio=ac de fonds*socio=ec1 pour améliorer les compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien de leurs administrations*socio=ac, et les résultats*socio=rien ont été*socio=rien tout à fait*socio=rien positifs*socio=uv4. Mais beaucoup ont échoué, probablement parce que le véritable*socio=rien problème*socio=uv4 n'est*socio=rien pas le manque*socio=rien de compétences*socio=uv3 techniques*socio=rien: si ceux qui ont pour charge*socio=rien de servir l'État*socio=ac ne sont pas invités à exercer leurs fonctions*socio=rien efficacement, si des obstacles*socio=rien d'ordre*socio=rien politique*socio=et les en empêchent ou s'ils n'ont pas les équipements*socio=ec1 ou ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour le faire, on voit mal*socio=rien à quoi pourrait leur servir *socio=rien un complément de*socio=nil formation*socio=et.*socio=nil La*socio=nil gestion*socio=ec2 du savoir au*socio=nil service du développement_économique*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil gestion*socio=ec2 du savoir,*socio=nil *socio=nil par son partage*socio=uv1 systématique*socio=rien, correspond aujourd'hui à une pratique*socio=rien plus délibérée partout dans le monde*socio=rien, notamment dans les organisations*socio=ac qui s'occupent d'aide_au_développement*socio=uv3. L'idée*socio=rien de partager *socio=rien un savoir utile*socio=uv4 au*socio=nil développement*socio=uv3 n'*socio=nil est *socio=nil évidemment pas nouvelle*socio=rien. Mais la transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2 *socio=rien est chose difficile en*socio=nil soi,*socio=nil *socio=nil car ceux qui les détiennent peuvent ne pas être*socio=rien conscients*socio=uv2 de ce qu'ils savent ou en ignorer l'importance*socio=rien. Le *socio=rien savoir est ainsi*socio=nil sujet *socio=nil à la "rétention": il a tendance*socio=rien à ne pas quitter la tête*socio=rien des gens*socio=ac. C'est*socio=rien pourquoi la société*socio=ac a toujours eu recours*socio=ec1 à des formes*socio=rien interactives de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir,*socio=nil *socio=nil qu'il s'agisse de palabres sous le baobab, de débats*socio=et sur*socio=rien la place_publique*socio=et et d'assemblées*socio=ac de quartiers*socio=te ou d'assises*socio=rien, de réunions*socio=rien professionnelles*socio=ec1, d'ateliers*socio=rien et de conférences*socio=rien. Beaucoup de facteurs*socio=rien expliquent l'évolution*socio=rien de la façon*socio=rien dont les organisations*socio=ac considèrent le savoir*socio=rien et son partage*socio=uv1, mais rien*socio=rien n'a peut-être été*socio=rien plus déterminant*socio=rien que le développement*socio=uv3 spectaculaire*socio=rien de son accessibilité*socio=uv1 grâce*socio=rien aux progrès*socio=uv1 de l'informatique*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 4). La très forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 enregistrée dans ces secteurs*socio=rien ainsi que l'extraordinaire*socio=rien montée en puissance*socio=et et en accessibilité*socio=uv1 du*socio=rien web donnent désormais aux organisations*socio=ac dont les activités*socio=rien et le personnel*socio=ac sont répartis dans le monde*socio=rien, les moyens*socio=ec1 de puiser à toutes les *socio=rien sources possibles un savoir-faire*socio=uv3 *socio=nil qu'elles n'auront aucun mal*socio=rien à appliquer ensuite au contexte*socio=rien qui est*socio=rien le leur. Et, de plus en plus, leurs clients*socio=ac s'attendent à ne pas profiter seulement du*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 de l'équipe*socio=rien chargée d'une mission*socio=rien donnée, mais de ce que l'organisation*socio=ac dans son ensemble*socio=rien a de mieux à offrir. Le partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil permet donc - et impose - à des institutions*socio=ac déjà internationales*socio=te par leur rayon*socio=rien d'action*socio=et de le *socio=rien devenir vraiment *socio=nil par l'esprit*socio=rien. Quelles sont les organisations*socio=ac cherchant le plus à relever le défi*socio=uv2 d'une gestion*socio=ec2 *socio=rien systématique du savoir?*socio=nil Les*socio=nil premières ont*socio=nil été les*socio=nil grandes sociétés*socio=ac internationales*socio=te de*socio=nil conseil,*socio=nil *socio=nil mais la pratique*socio=et s'en étend rapidement à tous les secteurs*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et commerciale*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et d'Europe*socio=ac. Dans le *socio=rien domaine du développement_économique*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil Conférence *socio=nil "Le savoir*socio=rien mondial*socio=te 97", que le *socio=ac gouvernement canadien *socio=nil et la banque_mondiale*socio=te ont récemment organisée ensemble*socio=rien, a réuni des participants*socio=ac représentant*socio=rien toute la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 - organisations*socio=ac multilatérales*socio=et et bilatérales*socio=et, ONG*socio=ac, secteur_privé*socio=et - pour *socio=rien débattre du partage*socio=uv1 des*socio=nil connaissances*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil de l'accès*socio=uv1 et de la participation*socio=uv3 au savoir*socio=rien ainsi que des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien (encadré 9.6). Au niveau*socio=rien des différentes*socio=rien organisations*socio=ac, les programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil voient généralement le jour*socio=rien quand celles-ci jugent que leur savoir-faire*socio=uv3 devient essentiel*socio=uv4 au succès*socio=uv1 de leur mission*socio=rien, quand la valeur*socio=ec1 de ce savoir-faire*socio=uv3 est*socio=rien élevée*socio=uv4 et quand la dispersion*socio=rien géographique*socio=te des activités*socio=rien l'impose. Pour ne prendre qu'un*socio=rien exemple*socio=rien, Skandia AFS, firme*socio=ac de Stockholm spécialisée*socio=uv4 en *socio=ec1 services financiers,*socio=nil *socio=nil a délibérément entrepris, en 1991, de gérer son capital*socio=ec1 de savoir*socio=rien pour contribuer à son expansion*socio=ec2 mondiale*socio=te. Chaque fois*socio=rien qu'il s'est*socio=rien agi de réaliser une *socio=rien nouvelle implantation,*socio=nil la*socio=nil firme*socio=ac *socio=nil a commencé par faire appel*socio=rien au personnel*socio=ac administratif*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien établissement du pays*socio=ac d'*socio=nil accueil*socio=te.*socio=nil *socio=nil Cette réutilisation d'un*socio=rien savoir*socio=rien déjà présent*socio=rien a contribué à abréger le délai*socio=rien de démarrage*socio=rien et à réduire les coûts*socio=ec1 d'implantation*socio=rien, engendrant ainsi des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv et de qualité*socio=rien. Ayant ramené le délai*socio=rien de démarrage*socio=rien à sept mois*socio=rien (la moyenne*socio=rien dans la branche*socio=rien était de sept ans*socio=rien à l'époque*socio=te), la firme*socio=ac en est*socio=rien vite arrivée*socio=rien à réaliser deux *socio=rien nouvelles implantations par*socio=nil an.*socio=nil Les*socio=nil initiatives de*socio=nil partage*socio=uv1 du savoir *socio=nil dans le monde*socio=rien se développent sous diverses*socio=rien étiquettes: gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir,*socio=nil partage*socio=uv1 du savoir,*socio=nil gestion*socio=ec2 du capital*socio=ec1 intellectuel *socio=nil ou encore gestion*socio=ec2 du*socio=rien patrimoine*socio=et intellectuel*socio=rien. Mais, quelle que soit l'appellation*socio=rien retenue*socio=rien, tout organisme*socio=ac qui s'engage sur*socio=rien cette voie*socio=rien se trouvera confronté à quelques choix*socio=uv1 fondamentaux*socio=uv4 concernant les dimensions*socio=rien de son système*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir.*socio=nil *socio=nil Nous examinerons ci-après *socio=rien un certain nombre *socio=nil de ces choix*socio=uv1, avec les problèmes*socio=uv4 qui leur sont inhérents*socio=rien. Nous analyserons également *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil aspects *socio=nil qui intéressent principalement les institutions*socio=ac de développement*socio=uv3. Les *socio=rien dimensions clés des*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil gestion*socio=ec2 du savoir.*socio=nil *socio=nil Dans la mise en place*socio=rien de son système*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir,*socio=nil *socio=nil les plus *socio=rien importantes décisions *socio=nil qu'une organisation*socio=ac aura à prendre sont les suivantes*socio=rien: Avec qui partager? Que partager? Comment partager? Et, enfin, il lui faudra décider de partager. Le partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir est un processus*socio=te social*socio=et *socio=nil qui a généralement pour cadre*socio=rien une communauté*socio=ac au sein*socio=rien de laquelle règnent la confiance*socio=uv1 et la franchise. Quand elles ont lancé leurs programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir,*socio=nil *socio=nil beaucoup d'organisations*socio=ac, dont la banque_mondiale*socio=te, se sont aperçues que leur réussite*socio=uv1 passait nécessairement par la constitution*socio=rien de communautés*socio=ac de travail*socio=ec1 intellectuel*socio=rien ou cercles*socio=rien de professionnels*socio=ac (économistes*socio=ac, éducateurs, écologistes*socio=ac, etc :). De telles communautés*socio=ac sont généralement fondées sur*socio=rien les affinités*socio=rien qui naissent entre gens*socio=ac que rapprochent l'instruction*socio=et, les habitudes*socio=rien de travail*socio=ec1, les intérêts*socio=uv1 ou l'expérience*socio=ec2 et qui sont confrontés, dans *socio=rien un domaine particulier du savoir,*socio=nil *socio=nil à des *socio=uv4 problèmes communs *socio=nil auxquels ils s'appliquent tous à trouver des *socio=rien solutions nouvelles ou*socio=nil meilleures.*socio=nil Une*socio=nil certaine *socio=nil asymétrie de *socio=rien savoir est nécessaire *socio=nil pour en faire des entités*socio=rien dynamiques*socio=uv4: il faut que certains de leurs membres*socio=ac possèdent *socio=rien un savoir *socio=nil que d'autres dont pas et dont ils ont besoin*socio=uv1. Il existe divers moyens*socio=ec1 de renforcer ces communautés*socio=ac. On peut, par exemple*socio=rien, leur confier des missions précises*socio=rien, leur fournir les ressources*socio=ec1 et l'assistance*socio=uv1 *socio=rien administrative nécessaires *socio=nil ou reconnaître, de *socio=rien manière formelle aussi*socio=nil bien qu'*socio=nil informelle*socio=uv2,*socio=nil l'*socio=nil apport *socio=nil de chacun des membres*socio=ac. Décider avec qui partager. La *socio=rien première décision majeure *socio=nil à prendre concerne les bénéficiaires*socio=ac du*socio=rien partage*socio=uv1, lequel pourra avoir une destination*socio=rien interne*socio=te ou externe*socio=te. Les programmes*socio=et de partage*socio=uv1 interne*socio=te *socio=rien du savoir *socio=nil visent généralement à faire en sorte*socio=rien que l'entreprise*socio=ac opère mieux, plus vite ou de manière*socio=rien plus économique*socio=ec1 en dotant les services*socio=ec1 "de *socio=rien première ligne"*socio=nil d'*socio=nil outils *socio=nil et d'équipements*socio=ec1 de *socio=rien meilleure qualité,*socio=nil *socio=nil plus perfectionnés et plus accessibles*socio=uv2, grâce*socio=rien à quoi il sera possible*socio=rien de mieux satisfaire la clientèle*socio=ac ou de réduire les coûts*socio=ec1. C'est*socio=rien à ce partage*socio=uv1 interne*socio=te *socio=rien du savoir *socio=nil que les grandes*socio=rien sociétés*socio=ac internationales*socio=te de conseil*socio=rien travaillaient au début*socio=rien des années*socio=rien 90. Plus récemment, certaines*socio=rien de ces firmes*socio=ac - comme Arthur Andersen et Ernst & Young - ont entrepris de proposer des services*socio=ec1 de partage*socio=uv1 externe*socio=te *socio=rien du savoir *socio=nil afin que leurs clients*socio=ac puissent avoir un*socio=rien accès*socio=uv1 en temps*socio=rien réel*socio=ec2 à leur savoir-faire*socio=uv3. Arthur Andersen rend une partie*socio=rien de son savoir*socio=rien accessible*socio=uv2 en ligne*socio=rien par son service*socio=ec1 Knowledge Space et la firme*socio=ac Ernst & Young répond à ses clients*socio=ac par son service*socio=ec1 de conseil*socio=rien Ernielm. Quant à la banque_mondiale*socio=te, sa stratégie*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil a toujours été*socio=rien tournée vers l'extérieur*socio=te. Elle cherche en effet*socio=rien à rendre son savoir-faire*socio=uv3 et les fruits*socio=rien de son expérience*socio=ec2 accessibles*socio=uv2 non seulement à son personnel*socio=ac, mais aussi à ses clients*socio=ac, partenaires*socio=ac et autres *socio=rien parties prenantes du monde entier *socio=nil - et à toucher ainsi beaucoup de gens*socio=ac qui n'ont pratiquement pas accès*socio=uv1 à son expertise*socio=uv3. Un*socio=rien partage*socio=uv1 externe*socio=te *socio=rien du savoir *socio=nil expose à davantage de risques*socio=uv4 qu'un*socio=rien partage*socio=uv1 interne*socio=te. Il pose des problèmes*socio=uv4 complexes de confidentialité*socio=uv1, de copyright et, pour le secteur_privé*socio=et, de protection*socio=et de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien. Mais il peut aussi être*socio=rien plus fructueux*socio=rien. Certains pensent que les *socio=rien cinq prochaines années verront*socio=nil un élargissement*socio=ec2 des*socio=nil programmes*socio=et de*socio=nil partage*socio=uv1 du savoir *socio=nil qui au-delà des employés*socio=ac s'ouvriront: de plus en plus aux fournisseurs*socio=ac, partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 et clients*socio=ac. Décider *socio=rien du savoir *socio=nil à partager. Les connaissances*socio=ec2 que les programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil veulent rendre accessibles*socio=uv2 se présentent sous des *socio=rien formes diverses.*socio=nil *socio=nil Certains, comme celui de Manpower, Inc :, fournissent aux clients*socio=ac des données leur permettant de mieux tirer parti*socio=et des services*socio=ec1 de la firme*socio=ac. D'autres, comme ceux de Broderbund Software Inc : et Symantec Corporation*socio=ac, proposent à leurs clients*socio=ac un*socio=rien service*socio=ec1 et une assistance*socio=uv1 en ligne*socio=rien pour les aider à mieux exploiter le logiciel qu'ils ont acheté. D'autres encore, comme ceux des sociétés*socio=ac internationales*socio=te de conseil*socio=rien et de la banque_mondiale*socio=te, visent à partager avec d'autres le savoir-faire*socio=uv3 et les méthodes*socio=rien les plus performantes qui constituent l'essentiel*socio=uv4 de leur expertise*socio=uv3 (encadré 9.7). La *socio=rien question du partage*socio=uv1 porte *socio=nil à la *socio=rien fois sur la*socio=nil nature *socio=nil et la qualité*socio=rien des connaissances*socio=ec2 à partager. L'organisation*socio=ec1 de programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil conduit généralement à mettre en place*socio=rien des *socio=rien mécanismes propres *socio=nil à garantir *socio=rien un degré minimum de*socio=nil fiabilité*socio=uv1 *socio=nil et d'utilité*socio=rien des connaissances*socio=ec2 partagées. Certains programmes*socio=et comme celui de One World Online (encadré 9.8)ne distinguent pas expressément entre niveaux*socio=rien de fiabilité*socio=uv1 au-delà d'un*socio=rien *socio=rien seuil initial.*socio=nil *socio=nil Il appartient ainsi à l'usager*socio=rien de tirer ses *socio=rien propres conclusions sur la*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil de l'information*socio=rien proposée. D'autres, et en particulier*socio=rien ceux qui s'adressent à l'extérieur*socio=te, indiquent précisément comment procéder pour savoir*socio=rien si l'information*socio=rien a été*socio=rien authentifiée. La plupart*socio=rien permettent aussi, à des degrés*socio=rien divers, la présentation*socio=rien d'idées*socio=rien nouvelles*socio=rien et prometteuses*socio=rien, non encore authentifiées et qui, en ce sens*socio=rien, ne sont pas encore des connaissances*socio=ec2 au *socio=rien sens propre du terme.*socio=nil Le*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 *socio=nil qu'il est*socio=rien envisagé de partager devra être*socio=rien adapté au contexte*socio=rien dans lequel il doit être*socio=rien appliqué. Quand ce savoir-faire*socio=uv3 est*socio=rien extrêmement fiable*socio=rien et le contexte*socio=rien local*socio=te largement prévisible*socio=uv4, l'adaptation*socio=uv3 peut être*socio=rien relativement aisée. Mais, dans la plupart*socio=rien des domaines*socio=rien où s'applique l'aide_au_développement*socio=uv3, la fiabilité*socio=uv1 du*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 est*socio=rien rarement parfaite*socio=rien et le contexte*socio=rien local*socio=te est*socio=rien peu prévisible*socio=uv4. Dès lors*socio=rien, la connaissance*socio=ec2 *socio=rien du contexte *socio=nil et des savoir-faire*socio=uv3 locaux*socio=te devient essentielle*socio=uv4. D'où l'idée*socio=rien d'incorporer les savoirs locaux*socio=te aux systèmes*socio=rien de gestion*socio=ec2 axés sur*socio=rien le développement*socio=uv3. La banque_mondiale*socio=te a récemment pris une initiative*socio=rien qui vise à incorporer à son système*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil les données provenant des pays*socio=ac et secteurs*socio=rien où elle intervient. Recueilli lors*socio=rien d'enquêtes par interview sur*socio=rien le terrain*socio=rien, d'évaluations*socio=ec2 avec la participation*socio=uv3 des populations*socio=ac locales*socio=te et de réunions*socio=rien en groupes*socio=rien de discussion*socio=rien avec des ONG*socio=ac, ce *socio=rien savoir est *socio=nil catalogué par pays*socio=ac, région*socio=te, secteur*socio=rien et thème*socio=rien pour être*socio=rien mis à la disposition*socio=rien de tous les professionnels*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 dans le monde*socio=rien. En prenant ainsi en compte*socio=rien les pratiques*socio=et traditionnelles*socio=rien des pays*socio=ac les moins avancés, et en les complétant, on devrait pouvoir*socio=rien mettre le savoir*socio=rien à la portée*socio=rien d'un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil pauvres*socio=uv2 *socio=nil et peut-être mieux faire accepter les solutions*socio=rien proposées aux problèmes*socio=uv4 de développement*socio=uv3. Décider comment partager On peut voir dans les programmes*socio=et de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir un double aspect:*socio=nil l'*socio=nil aspect "*socio=nil liaison"*socio=nil *socio=nil et l'aspect*socio=rien "collecte". Décider comment partager, c 1 est*socio=rien d'abord*socio=rien trouver un*socio=rien équilibre*socio=uv3 entre ces deux aspects*socio=rien. Établir une liaison*socio=rien, c'est*socio=rien mettre en contact*socio=rien demandeurs*socio=ac et détenteurs*socio=rien de savoir*socio=rien, et ce *socio=rien contact est créateur de*socio=nil nouveaux moyens*socio=ec1 *socio=nil de développer les connaissances*socio=ec2 et d'agir de façon*socio=rien éclairée. Cet aspect*socio=rien "liaison*socio=rien" *socio=rien est nécessaire *socio=nil car le *socio=rien savoir est *socio=nil incarné dans les gens*socio=ac et dans les relations*socio=rien intra et inter-organisations. L'information*socio=rien se transforme en connaissance*socio=ec2 à mesure*socio=rien de son interprétation et de sa transposition*socio=rien en données concrètes*socio=rien en fonction*socio=rien de la compréhension*socio=rien que chacun a *socio=rien du contexte.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil les*socio=nil services*socio=ec1 d'*socio=nil assistance*socio=uv1 *socio=nil et de conseil*socio=rien (petits*socio=rien groupes*socio=rien d'experts*socio=ac auxquels s'adresser pour *socio=rien obtenir un élément précis *socio=nil ou une aide*socio=uv1 pour résoudre un*socio=rien problème*socio=uv4) peuvent être*socio=rien immédiatement très efficaces*socio=uv4 en ce qu'ils permettent de mettre en rapport*socio=rien demandeurs*socio=ac et détenteurs*socio=rien de savoir-faire*socio=uv3 et de donner ou d'obtenir*socio=rien rapidement réponse*socio=rien aux questions*socio=rien posées, abrégeant ainsi l'attente du*socio=rien client*socio=ac et contribuant à le satisfaire. À la banque_mondiale*socio=te, ce type*socio=rien de service*socio=ec1 a généralement donné de *socio=rien bons résultats *socio=nil plus vite que la constitution*socio=rien de bases*socio=rien de connaissances*socio=ec2. Une classification selon une *socio=rien formule type "*socio=nil pages *socio=nil jaunes" (liste de personnes*socio=ac avec les compétences*socio=uv3 de chacun) permet au personnel*socio=ac de trouver plus efficacement les savoir-faire*socio=uv3 qu'il cherche. Mais un*socio=rien organisme*socio=ac privilégiant trop l'aspect*socio=rien "liaison*socio=rien" au détriment*socio=uv2 de la dimension*socio=rien "collecte" peut être*socio=rien très improductif, car il se prive ainsi de l'effet*socio=rien *socio=rien multiplicateur résultant d'*socio=nil un véritable partage*socio=uv1 du savoir *socio=nil - outre qu'il risque*socio=uv4 de passer beaucoup de temps*socio=rien à réinventer la roue. La dimension*socio=rien "collecte" concerne le recueil*socio=rien et la diffusion*socio=rien des savoir-faire*socio=uv3 grâce*socio=rien à l'informatique*socio=ec1 et aux télécommunications*socio=ec1, technologies*socio=ec1 qui permettent la codification, le stockage*socio=ec1 et la recherche*socio=ec2 des données voulues, lesquelles sont en principe*socio=rien électroniquement actualisées en permanence*socio=te. Grâce*socio=rien à de tels recueils*socio=rien de données, ce qui est*socio=rien connu devient aisément accessible*socio=uv2. Mais encore risque-t-il d'être*socio=rien nécessaire*socio=rien de savoir*socio=rien interpréter correctement cette masse*socio=rien de données et de l'adapter*socio=rien au contexte*socio=rien local*socio=te si on veut pouvoir*socio=rien l'utiliser efficacement. Après*socio=rien tout, on aura beau*socio=rien avoir lu *socio=rien un article sur *socio=nil la chirurgie *socio=rien du cerveau,*socio=nil *socio=nil on ne sera pas pour autant qualifié*socio=uv4 pour effectuer ce type*socio=rien d'opération*socio=rien. Ainsi, un*socio=rien organisme*socio=ac trop axé sur*socio=rien la dimension*socio=rien "collecte" et insuffisamment sur*socio=rien l'aspect*socio=rien "liaison*socio=rien", finit généralement par se retrouver dépositaire*socio=rien d'un*socio=rien savoir*socio=rien inerte que presque personne*socio=rien n'utilise. La plupart*socio=rien des programmes*socio=et de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil - en particulier*socio=rien ceux de grandes*socio=rien firmes*socio=ac comme Ernst & Young et Arthur Andersen et ceux de la banque_mondiale*socio=te - tendent à gérer ce patrimoine*socio=et en alliant les avantages*socio=rien de la dimension*socio=rien "liaison*socio=rien" et ceux de l'aspect*socio=rien "collecte". Ils sont l'interface entre les demandeurs*socio=ac et les détenteurs*socio=rien de savoir*socio=rien tout en collectant les données résultant*socio=rien de ce contact*socio=rien, pour les trier et en faciliter l'accès*socio=uv1. Lorsque de telles données sont reliées au site*socio=rien web ou à l'adresse*socio=rien électronique*socio=rien de leurs auteurs*socio=rien ou qu'elles offrent d'autres possibilités*socio=rien d'interaction*socio=rien, permettant ainsi une *socio=rien meilleure compréhension *socio=nil et une interprétation plus précise*socio=rien, on a alors affaire*socio=ec1 à une matière*socio=rien dynamique*socio=uv4 et par conséquent*socio=rien beaucoup plus utile*socio=uv4. Décider comment partager, c'est*socio=rien aussi choisir les technologies*socio=ec1 qui conviennent. Les exemples*socio=rien de *socio=rien systèmes lents,*socio=nil difficiles d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et compliqués à gérer ne manquent pas. Il *socio=rien est loin d'*socio=nil être aisé *socio=nil de mettre au point*socio=rien les *socio=rien outils capables *socio=nil de promouvoir le partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil d'une manière*socio=rien appropriée et conviviale, en particulier*socio=rien quand il s'agit de desservir l'ensemble*socio=rien d'une organisation*socio=ac. La plupart*socio=rien des outils*socio=rien dont on dispose dans l'état*socio=ac actuel*socio=te de la technologie*socio=ec1 tendent à favoriser la diffusion*socio=rien des savoir-faire*socio=uv3, mais moins leur utilisation*socio=rien. Ceux qui facilitent la création*socio=rien de savoir*socio=rien sont encore moins bien*socio=rien développés*socio=uv4. En *socio=rien fait certaines des*socio=nil techniques *socio=nil les plus conviviales font appel*socio=rien aux outils*socio=rien les plus traditionnels*socio=rien: l'échange_de_vues*socio=uv3, le téléphone*socio=rien et le tableau-papier*socio=rien. En choisissant la technologie*socio=ec1 qui convient à ses programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir,*socio=nil une*socio=nil organisation*socio=ac *socio=nil doit garder présentes*socio=rien à l'esprit*socio=rien *socio=rien un certain nombre de*socio=nil questions importantes.*socio=nil L'*socio=nil outil *socio=nil répond-il aux besoins*socio=uv1 de l'utilisateur*socio=rien, est-il adapté à ses compétences*socio=uv3 et peut-il s'intégrer aisément aux autres technologies*socio=ec1 en usage*socio=rien dans l'organisation*socio=ac? Peut-on trouver et extraire aisément les éléments*socio=rien d'information*socio=rien que l'on veut obtenir*socio=rien? De nouvelles*socio=rien données peuvent-elles être*socio=rien ajoutées sans altérer la *socio=rien qualité du système *socio=nil et l'élimination*socio=ec2 de l'information*socio=rien périmée peut-elle se faire rapidement? Décider de partager. Même si l'organisation*socio=ac voit clairement les tenants et les aboutissants des trois questions*socio=rien que nous venons de traiter, son effort*socio=uv1 de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir fera*socio=nil long feu *socio=nil si sa direction*socio=ac n'y adhère pas pleinement, car une politique*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil implique des changements*socio=uv3 importants*socio=rien dans l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 et le mode*socio=rien de fonctionnement*socio=rien. Tout d'abord*socio=rien, les programmes*socio=et de gestion*socio=ec2 *socio=rien systématique du savoir *socio=nil peuvent nécessiter des *socio=ec1 engagements financiers non*socio=nil négligeables*socio=rien,*socio=nil *socio=nil qui, pour un*socio=rien programme*socio=et type*socio=rien couvrant l'ensemble*socio=rien des services*socio=ec1, pourront représenter jusqu'à 5% du*socio=rien budget*socio=ec1 de l'organisation*socio=ac. On estime*socio=rien que les grandes*socio=rien sociétés*socio=ac internationales*socio=te de conseil*socio=rien consacrent en moyenne*socio=rien de 6 à 12% de leurs revenus*socio=ec1 à des activités*socio=rien et des infrastructures*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir.*socio=nil *socio=nil Ensuite, les mécanismes*socio=rien d'incitation*socio=uv3 au sein*socio=rien de l'organisation*socio=ac devront être*socio=rien modifiés pour promouvoir le programme*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir.*socio=nil Une*socio=nil culture*socio=et d'*socio=nil entreprise*socio=ac ouverte*socio=uv4 *socio=nil et tournée vers ce partage*socio=uv1 contribuera au succès*socio=uv1 des programmes*socio=et dans ce domaine*socio=rien, mais seules*socio=rien des incitations*socio=uv3 permettront de faire de cette culture*socio=et une réalité*socio=ec2. Dans quelques firmes*socio=ac, comme Price Waterhouse et Ernst & Young, le partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir est désormais*socio=nil un élément qui*socio=nil fait partie intégrante du système d'*socio=nil évaluation*socio=ec2 du personnel*socio=ac *socio=nil avec, semble-t-il, de *socio=rien bons résultats.*socio=nil Des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil ont également organisé chez elles des salons *socio=rien du savoir *socio=nil (rencontres au cours*socio=rien desquelles les spécialistes*socio=ac *socio=rien du secteur *socio=nil présentent leurs services*socio=ec1 à des cercles*socio=rien de professionnels*socio=ac) et des prix*socio=ec1 ont aussi été*socio=rien décernés pour récompenser les meilleurs*socio=rien. Les auteurs*socio=rien d'une étude*socio=ec2 récemment consacrée aux projets*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil qui ont donné de *socio=rien bons résultats *socio=nil ont constaté qu'au nombre*socio=rien des facteurs*socio=rien de réussite*socio=uv1, on trouve presque toujours une culture*socio=et d'entreprise*socio=ac propice*socio=rien et un*socio=rien régime*socio=et d'incitation*socio=uv3 favorable*socio=ec2 - même si, comme ils l'ont souligné, d'autres aspects*socio=rien, comme l'existence*socio=rien d'une infrastructure*socio=ec1 technique*socio=rien et organisationnelle*socio=rien appropriée, peuvent erre encore plus importants*socio=rien. Enfin, au moment*socio=rien d'évaluer l'impact*socio=rien du*socio=rien partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir,*socio=nil l'*socio=nil organisation*socio=ac devra*socio=nil être prête *socio=nil à accepter une certaine*socio=rien ambiguité dans les résultats*socio=rien, ou du*socio=rien moins à ne pas s'en tenir aux indicateurs*socio=ec1 traditionnels*socio=rien. La mesure*socio=rien de cet impact*socio=rien, que ce soit *socio=rien du point de*socio=nil vue du rendement*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil (pour les sociétés*socio=ac privées*socio=et) ou des gains*socio=ec1 de développement*socio=uv3 (pour les institutions_internationales*socio=te) demeure problématique*socio=rien. En principe*socio=rien, les facteurs*socio=rien de production*socio=ec1 sont générateurs*socio=rien d'activités*socio=rien, lesquelles engendrent des productions*socio=ec1 se traduisant par des résultats*socio=rien qui, eux-mêmes, donnent la mesure*socio=rien de l'impact*socio=rien global*socio=rien obtenu. Mais on bute sur*socio=rien des problèmes*socio=uv4 de mesure*socio=rien à chacun des maillons de cette chaîne*socio=rien. Si utile*socio=uv4 que soit la *socio=rien définition précise *socio=nil de la gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir,*socio=nil elle*socio=nil reste insuffisante*socio=uv4 *socio=nil pour distinguer la part*socio=rien qui revient au partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil dans l'investissement*socio=ec1 que fait*socio=rien une organisation*socio=ac et le résultat*socio=rien qu'elle en obtient. On peut s'en faire une idée*socio=rien à travers*socio=rien des enquêtes, des groupes*socio=rien de discussion*socio=rien et des réunions*socio=rien à l'aide*socio=uv1 de collecticiels, mais il est*socio=rien rarement facile*socio=rien d'interpréter ce que les résultats*socio=rien signifient pour l'ensemble*socio=rien *socio=rien du système.*socio=nil L'*socio=nil impact *socio=nil peut s'évaluer par corrélation avec d'autres mesures*socio=et, mais les relations*socio=rien causales sont difficiles*socio=rien à établir et relèvent souvent, dans le meilleur*socio=rien des cas*socio=rien, de la conjecture. L'étude*socio=ec2 citée plus haut*socio=rien le montre: pour pouvoir*socio=rien distinguer, parmi les projets*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir,*socio=nil *socio=nil ceux qui avaient donné de "bons*socio=rien résultats*socio=rien", les auteurs*socio=rien ont dû, faute d'information*socio=rien *socio=rien suffisante sur les*socio=nil résultats financiers*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil s'en remettre aux ressources*socio=ec1 utilisées, à l'usage*socio=rien et à des mesures*socio=et qualitatives*socio=rien. En fin*socio=rien de compte*socio=rien, il n'existe pratiquement aucune organisation*socio=ac qui ait adopté des mesures*socio=et fiables*socio=rien permettant d'établir une relation*socio=rien de cause*socio=rien à effet*socio=rien entre ce que l'ensemble*socio=rien de la firme*socio=ac dépense*socio=ec1 en partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil et les améliorations*socio=uv1 qui peuvent en résulter en fonction*socio=rien de certains *socio=rien critères clés.*socio=nil *socio=nil Le plus souvent, l'évaluation*socio=ec2 se fera par *socio=rien un simple jugement_de_valeur*socio=ec1 *socio=nil se résumant à la question*socio=rien: est-ce que ça marche*socio=rien? La gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir au*socio=nil service *socio=nil de l'aide_au_développement*socio=uv3 les obstacles*socio=rien à surmonter. Comme les entreprises*socio=ac et les autres organisations*socio=ac, les institutions_internationales*socio=te et la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 se voient offrir aujourd'hui une *socio=rien chance unique *socio=nil d'utiliser les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir pour*socio=nil obtenir *socio=nil plus rapidement de *socio=rien meilleurs résultats sur le*socio=nil terrain.*socio=nil *socio=nil Mais leurs choix*socio=uv1 ont des ramifications plus larges*socio=rien qui appellent des décisions*socio=rien, non seulement sur*socio=rien des *socio=rien questions techniques,*socio=nil *socio=nil mais aussi sur*socio=rien les grands*socio=rien principes*socio=ec2 qui sont au *socio=rien coeur du développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Maintenant que les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 rendent le partage*socio=uv1 beaucoup plus aisé*socio=rien et moins coûteux*socio=ec2 que jamais, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 que ces *socio=rien nouveaux outils *socio=nil profitent à l'intérêt_général*socio=rien, Aussi collaboration*socio=uv1 et ouverture*socio=uv3 deviennent-ils des *socio=rien maîtres mots,*socio=nil *socio=nil notamment dans le domaine*socio=rien de l'aide_internationale*socio=te (encadré 9.9) Les institutions_internationales*socio=te doivent chercher à orienter leurs programmes*socio=et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil dans le sens*socio=rien des besoins*socio=uv1 et du*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 technologique*socio=ec1 de leurs destinataires*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3. La conception*socio=ec technique*socio=rien des programmes*socio=et est*socio=rien une des dimensions*socio=rien de la question*socio=rien. Il faut adapter*socio=rien les systèmes*socio=rien à des utilisateurs*socio=rien qui ont des moyens*socio=ec1 techniques*socio=rien limités - modems à basse vitesse*socio=rien de transmission*socio=rien et capacité*socio=uv3 informatique*socio=ec1 réduite, par exemple*socio=rien - afin que ce handicap*socio=uv2 ne les empêche pas d'avoir accès*socio=uv1 à la technologie*socio=ec1. Il faudrait, partout où cela *socio=rien est possible,*socio=nil *socio=nil utiliser de préférence*socio=uv4 des logiciels tombés dans le domaine*socio=rien public*socio=et et prévoir d'autres moyens*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 pour ceux qui ne disposent pas d'ordinateur*socio=rien. Le paiement*socio=ec1 d'un*socio=rien droit*socio=uv1 pour accéder aux bases*socio=rien de connaissances*socio=ec2 devra être*socio=rien évité si cela risque*socio=uv4 d'exclure les utilisateurs*socio=rien à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Il y aura aussi à résoudre le problème*socio=uv4 de l'authentification de l'information*socio=rien. Les êtres_humains*socio=uv2 ne faisant souvent totalement confiance*socio=uv1 qu'au savoir*socio=rien qu'ils ont aidé à créer, les bases*socio=rien de connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien le développement*socio=uv3 n'atteindront tout leur potentiel*socio=uv4 que si les professionnels*socio=ac concernés dans les pays_en_développement*socio=uv3 participent à leur établissement*socio=rien. On pourra faciliter cette participation*socio=uv3, lorsqu'il s'agit d'un*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 existant*socio=rien, en ouvrant les bases*socio=rien de connaissances*socio=ec2 aux observations*socio=ec2 et à l'analyse*socio=rien et en se donnant les moyens*socio=ec1 de tenir compte*socio=rien de points*socio=rien de *socio=rien vue différents.*socio=nil *socio=nil Lorsqu'il s'agit d'un*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 encore virtuel, il faudra que les pays_en_développement*socio=uv3 participent activement à toutes les étapes*socio=te de sa création*socio=rien - au niveau*socio=rien de la conception*socio=ec des projets*socio=rien et de l'établissement*socio=rien de bases*socio=rien de connaissances*socio=ec2, par exemple*socio=rien. Il ne peut y avoir partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir *socio=nil que si l'information*socio=rien peut circuler librement. Jusqu'à présent*socio=rien, l'internet*socio=ec1 est*socio=rien demeuré ouvert*socio=rien et n'a pas délibérément cherché à exclure, même si quelques tentatives*socio=rien ont été*socio=rien faites pour empiéter sur*socio=rien cette liberté*socio=uv1. Quelques pays*socio=ac en ont purement et simplement interdit l'accès*socio=uv1; d'autres appliquent des tarifs*socio=et prohibitifs pour en tenir éloignée une *socio=rien grande partie *socio=nil de la population*socio=ac. Une vigilance*socio=rien de tous les instants s'impose donc pour lui conserver son caractère*socio=rien de bien*socio=rien public*socio=et véritablement*socio=rien international*socio=te et accessible*socio=uv2 à tous. Toute tentative*socio=rien d'en limiter*socio=rien l'accès*socio=uv1 sous un*socio=rien prétexte quelconque -priorités commerciales*socio=ec1, valeurs*socio=ec1 morales*socio=uv2, Fierté*socio=uv nationale*socio=te ou préférence*socio=uv4 linguistique*socio=et - devra être*socio=rien mise en balance*socio=ec1 avec les énormes*socio=rien coûts*socio=ec1 d'opportunité qu'entraînerait pareille*socio=rien entrave à la libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien. La logique*socio=uv4 qui est*socio=rien celle de la communauté*socio=ac internationale*socio=te dans la gestion*socio=ec2 de ses savoirs s'applique tout autant aux pays_en_développement*socio=uv3. Ceux-ci doivent se constituer leurs *socio=rien propres bases de*socio=nil connaissances*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil en authentifier l'information*socio=rien par rapport*socio=rien à l'expérience*socio=ec2 qui est*socio=rien la leur, interpréter ce qui pour eux a *socio=rien un sens *socio=nil et se créer un*socio=rien avenir*socio=te répondant à leurs besoins*socio=uv1. À mesure*socio=rien que leurs propres*socio=rien compétences*socio=uv3 se développent en la matière*socio=rien, les institutions_internationales*socio=te pourront, et devront, aider les pays_en_développement*socio=uv3 à comprendre les enjeux de la gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil et à se doter des mêmes capacités*socio=uv3. C'est*socio=rien là une vaste*socio=rien entreprise*socio=ac dont la réalisation*socio=uv1 demandera *socio=rien du temps.*socio=nil La*socio=nil communauté*socio=ac internationale*socio=te *socio=nil ayant désormais reconnu que le *socio=rien savoir est *socio=nil à la *socio=rien base du développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil elle prend toute une série de dispositions*socio=rien pour le créer, le transférer et le gérer. Parce qu'aucune nation*socio=te ou organisation*socio=ac ne créera, à elle seule*socio=rien, tous les biens*socio=ec1 publics*socio=et à caractère*socio=rien international*socio=te dont le monde*socio=rien a besoin*socio=uv1, il revient à l'ensemble*socio=rien de la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 d'y pourvoir. Mais c'est*socio=rien là une *socio=rien mission redoutable:*socio=nil *socio=nil guérir le paludisme*socio=et, trouver un*socio=rien vaccin*socio=et contre le sida*socio=rien, reconstituer la couche d'ozone*socio=rien, pour ne nommer que quelques-uns des impératifs*socio=uv4 de l'heure*socio=rien. L'expérience*socio=ec2 du*socio=rien groupe_consultatif_pour_la_recherche_agricole*socio=ec1 internationale*socio=te a montré ce qui était possible*socio=rien, mais aussi ce qui ne l'était plus, dans le monde*socio=rien d'aujourd'hui. Aussi, pour fournir l'un*socio=rien de ces biens*socio=ec1 publics*socio=et, quel qu'il soit, la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 devra-t-elle regarder au-delà des administrations*socio=ac nationales*socio=te pour faire appel*socio=rien aux grands*socio=rien organismes*socio=ac caritatifs, aux organisations_internationales*socio=te, au monde*socio=rien des entreprises*socio=ac et aux ONG*socio=ac. Cela devrait alléger la charge*socio=rien de chacun, mais risque*socio=uv4 également de compliquer le processus*socio=te de création*socio=rien de biens*socio=ec1 publics*socio=et en cette *socio=rien ère nouvelle *socio=nil placée sous le signe du*socio=rien partenariat*socio=uv3. Les pratiques*socio=et qui favorisent le développement*socio=uv3 n'étant trop souvent connues que de quelques-uns, la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 devra s'atteler à une autre tâche*socio=rien, elle aussi pour le bien*socio=rien international*socio=te commun*socio=uv2: évaluer les avantages*socio=rien comparés de diverses*socio=rien politiques*socio=et et faire à cet égard*socio=rien des essais*socio=rien rigoureux*socio=uv4 dans les contextes*socio=rien les plus divers. La *socio=rien transmission du savoir *socio=nil issu de l'évaluation*socio=ec2 des projets*socio=rien et de l'analyse*socio=rien des politiques*socio=et, et son adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=rien locales*socio=te, pourront faire éviter bien*socio=rien des erreurs*socio=uv4 et accélérer le développement*socio=uv3. Mais le plus délicat*socio=rien sera le travail*socio=ec1 d'adaptation*socio=uv3 nécessaire*socio=rien, qui suppose l'existence*socio=rien des capacités*socio=uv3 voulues. La mise en place*socio=rien de ces capacités*socio=uv3 passe pu la création*socio=rien de mécanismes*socio=rien de gestion*socio=ec2 et de partage*socio=uv1 *socio=rien du savoir.*socio=nil Les*socio=nil sociétés*socio=ac à*socio=nil rayon d'*socio=nil action*socio=et mondial*socio=te *socio=nil et les institutions_internationales*socio=te ont commencé à le faire pour leur *socio=rien propre compte,*socio=nil *socio=nil fortement aidées en cela par la révolution*socio=ec2 télématique*socio=rien. À mesure*socio=rien qu'elles perfectionnent ces mécanismes*socio=rien, elles les mettent à la disposition*socio=rien de leurs clients*socio=ac, pouvant ainsi répondre plus vite à leurs besoins*socio=uv1 et leur proposer des produits*socio=ec et des services*socio=ec1 de la *socio=rien meilleure qualité possible.*socio=nil *socio=nil Pour la banque_mondiale*socio=te et le reste*socio=rien de la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3, l'avènement*socio=rien de la gestion*socio=ec2 du*socio=rien capital*socio=ec1 intellectuel*socio=rien ouvre une ère*socio=rien d'échange*socio=ec1, et non plus simplement de *socio=rien transfert du savoir.*socio=nil *socio=nil Et quand les pays_en_développement*socio=uv3 se seront équipés des systèmes*socio=rien permettant la gestion*socio=ec2 de ce capital*socio=ec1, on assistera à une explosion des possibilités*socio=rien de création*socio=rien et d'échange*socio=ec1 de *socio=rien savoir sur *socio=nil tout ce qui touche, de près ou de loin*socio=rien, au développement*socio=uv3. Chapitre*socio=rien 10 : Que doit faire l'État*socio=ac? Nous disions, dans le sommaire*socio=rien, que notre objectif*socio=uv4 était d'aborder les problèmes*socio=uv4 que pose le développement*socio=uv3 sous *socio=rien un angle nouveau:*socio=nil *socio=nil celui des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien, qu'il s'agisse de déséquilibres entre pays*socio=ac ou entre catégories*socio=rien de personnes*socio=ac, et celui des imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien, qui entravent le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 et l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Ces inégalités*socio=uv1 et ces imperfections*socio=rien sont très marquées dans les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2, où elles frappent tout particulièrement les plus démunis*socio=uv2. Dans les *socio=rien chapitres suivants,*socio=nil *socio=nil nous avons analysé ces problèmes*socio=uv4 de près et examiné quelques-unes des multiples*socio=rien réponses qui leur sont apportées un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien. Envisager la promotion*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 sous l'angle*socio=rien *socio=rien du savoir *socio=nil confirme, en les renforçant, *socio=rien certaines constatations *socio=nil déjà faites, comme l'impérieuse*socio=rien nécessité*socio=uv1 d'une instruction*socio=et de base*socio=rien pour tous, et jette *socio=rien un jour nouveau sur l'*socio=nil importance *socio=nil d'autres questions*socio=rien, comme l'enseignement_supérieur*socio=rien. Ainsi s'est*socio=rien également trouvé mis en lumière*socio=rien le besoin*socio=uv1 de reconnaître l'existence*socio=rien de problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien qui peuvent être*socio=rien à l'origine*socio=rien, si l'on d'y prend garde*socio=rien, de dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1, et d'essayer de les corriger. Du*socio=rien principe*socio=ec2 général*socio=rien selon lequel les institutions*socio=ac devraient agir en fonction*socio=rien de leurs avantages_comparatifs*socio=ec2, il découle que l'État*socio=ac doit se consacrer aux missions que le secteur_privé*socio=et risque*socio=uv4 fort*socio=rien de ne pas prendre en charge*socio=rien, efficacement du*socio=rien moins. L'État*socio=ac doit donc privilégier les activités*socio=rien dont les retombées*socio=rien (ou externalités) sont particulièrement importantes*socio=rien, qui ont toutes les caractéristiques*socio=rien d'un*socio=rien bien*socio=rien public*socio=et ou qui répondent à *socio=rien un souci de*socio=nil redistribution*socio=et.*socio=nil *socio=nil Tout le Rapport*socio=rien le montre: l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et peut contribuer à réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et à remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Nous traçons, dans ce *socio=rien chapitre final,*socio=nil les*socio=nil grandes lignes *socio=nil d'une stratégie*socio=et d'intervention*socio=et inspirée des trois *socio=rien grandes conclusions *socio=nil auxquelles nous sommes parvenus. Tout d'abord*socio=rien, le resserrement*socio=ec2 des *socio=rien écarts existant sur le*socio=nil plan des*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 *socio=nil entre les pays*socio=ac pauvres*socio=uv2 et les pays*socio=ac riches*socio=uv2 - et entre les ménages*socio=ac pauvres*socio=uv2 et les autres - peut contribuer à une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 et du*socio=rien revenu*socio=ec1 dans les nations*socio=te en développement*socio=uv3, à une moindre*socio=rien dégradation*socio=uv3 de l'environnement*socio=et et, d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil à une amélioration*socio=uv1 de la qualité_de_vie*socio=uv1, en particulier*socio=rien des plus démunis*socio=uv2. La *socio=rien première section du présent chapitre *socio=nil tend à montrer comment les pouvoirs_publics*socio=et peuvent s'attaquer à ces questions*socio=rien. Ensuite, même s'il était possible*socio=rien, d'un*socio=rien coup*socio=rien de baguette magique*socio=uv, d'en finir avec l'inégale*socio=uv2 répartition*socio=uv3 *socio=rien du savoir,*socio=nil les*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil auraient encore un*socio=rien handicap*socio=uv2 à surmonter, celui des inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien, c'est-à-dire le fait*socio=rien pour un*socio=rien banquier, par exemple*socio=rien, de ne pas être*socio=rien renseigné sur*socio=rien la solvabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien emprunteur*socio=ac pauvre*socio=uv2 ou pour un*socio=rien consommateur*socio=ac de ne pas l'être*socio=rien sur*socio=rien la qualité*socio=rien des produits*socio=ec que lui propose le marché*socio=ec1. Corriger ces imperfections*socio=rien permettrait d'améliorer le fonctionnement*socio=rien des structures*socio=ec1 et mécanismes*socio=rien qui reposent ou non sur*socio=rien le marché*socio=ec1, ce qui aurait pour effet*socio=rien de faciliter la participation*socio=uv3 des gens*socio=ac à la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 et de les aider à mieux vivre*socio=rien. La *socio=rien deuxième section du chapitre donne*socio=nil un *socio=nil aperçu de ce que les pouvoirs_publics*socio=et peuvent faire à cet égard*socio=rien. Enfin, quoi que l'on fasse pour tenter de réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et mieux faire circuler l'information*socio=rien, on ne pourra jamais totalement éliminer ces problèmes*socio=uv4. Les *socio=et politiques publiques *socio=nil gagnent beaucoup en efficacité*socio=uv3 quand elles reconnaissent que tout_le_monde*socio=rien n'a pas librement accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien et que beaucoup de marchés*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services_essentiels*socio=uv4 à notre bien-être*socio=uv1 sont loin*socio=rien d'être*socio=rien parfaits*socio=rien. La *socio=rien conclusion du présent Rapport est *socio=nil donc logiquement consacrée à un*socio=rien examen*socio=ec2 de ce que peut faire l'État*socio=ac face*socio=rien à la persistance*socio=te de ces disparités*socio=uv1 et de ces imperfections*socio=rien. Élaborer une stratégie*socio=et nationale*socio=te pour réduire les inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. Les possibilités*socio=rien qui s'offrent aujourd'hui aux pays*socio=ac et aux entreprises*socio=ac de rendre leur action*socio=et plus efficace*socio=uv4 en vue*socio=rien de réduire les *socio=rien écarts existant *socio=nil dans le *socio=rien domaine du savoir entre*socio=nil groupes sociaux*socio=et *socio=nil et entre pays*socio=ac, sont absolument prodigieuses, et cela ne vaut pas seulement pour l'industrie*socio=ec1, mais pour tous les compartiments de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Mais pour tirer parti*socio=et de ces possibilités*socio=rien, il faudra *socio=rien être ouvert sur l'*socio=nil extérieur*socio=te *socio=nil et il faudra aussi que le régime*socio=et d'incitation*socio=uv3 et le cadre*socio=rien institutionnel*socio=et s'y prêtent. Enfin, il faudra que de vrais*socio=rien efforts*socio=uv1 soient faits*socio=rien, sur*socio=rien le plan*socio=rien local*socio=te, pour acquérir les savoirs nécessaires*socio=rien, les adapter*socio=rien et les exploiter efficacement. La stratégie*socio=et à mettre en ouvre pour corriger ces disparités*socio=uv1 devra s'articuler autour des *socio=rien questions suivantes:*socio=nil Quelles*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil favorisent-elles l'acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2? Quelles politiques*socio=et renforcent-elles la capacité*socio=uv3 d'un*socio=rien pays*socio=ac à les assimiler? Quelles politiques*socio=et améliorent-elles et réduisent-elles le coût*socio=ec1 de leur transmission*socio=rien? Pour répondre à ces questions*socio=rien, il faudra résoudre des dilemmes*socio=rien et faire des arbitrages*socio=et, car les priorités*socio=uv4, qui toutes demandent attention*socio=rien et ressources*socio=ec1, seront difficiles*socio=rien à concilier. Faut-il acquérir les connaissances*socio=ec2 à l'étranger*socio=te ou les créer chez soi*socio=rien? Faut-il développer l'alphabétisation*socio=et aux dépens*socio=uv2 de l'enseignement_supérieur*socio=rien? Le problème*socio=uv4 sera souvent affaire*socio=ec1 de dosage*socio=rien, et ce dosage*socio=rien variera selon le niveau*socio=rien de développement*socio=uv3 du*socio=rien pays*socio=ac et les moyens*socio=ec1 dont il dispose. Exploiter le *socio=rien savoir existant ailleurs *socio=nil et faire naître *socio=rien sur place des*socio=nil connaissances*socio=ec2 nouvelles.*socio=nil Le*socio=nil savoir nécessaire peut*socio=nil être acquis *socio=nil à l'étranger*socio=te ou créé chez soi*socio=rien. Parce qu'aucun pays*socio=ac ne peut créer tout le savoir*socio=rien dont il a besoin*socio=uv1, tous, même ceux qui sont à l'avant-garde de la technologie*socio=ec1, doivent impérativement tirer parti*socio=et de ce que savent les autres. Même les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 sont obligés de se doter des capacités*socio=uv3 nécessaires*socio=rien pour adapter*socio=rien le savoir*socio=rien qu'ils importent et faire naître *socio=rien sur place les*socio=nil connaissances*socio=ec2 *socio=nil qu'ils ne peuvent obtenir*socio=rien par ce moyen*socio=rien. La démarche*socio=rien suivie variera selon le pays*socio=ac. Certains des nouveaux*socio=rien pays_industriels*socio=ec1 d'Asie*socio=ac ont choisi d'intensifier leur effort*socio=uv1 de recherche-développement*socio=ec1 tout en continuant à s'enrichir *socio=rien du savoir *socio=nil des autres pays*socio=ac. Certains pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 constatent que les connaissances*socio=ec2 les plus utiles*socio=uv4 leur viennent des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 intermédiaire*socio=rien. Et, *socio=rien forts du niveau d'*socio=nil instruction*socio=et déjà*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil de leur population*socio=ac, certains pays*socio=ac en transition*socio=uv3 poursuivent leurs travaux*socio=rien de recherche*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 de pointe*socio=ec2 tout en s'efforçant de rattraper leur *socio=rien retard sur le*socio=nil plan des*socio=nil procédés de*socio=nil fabrication*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Afin de se constituer un*socio=rien patrimoine*socio=et de connaissances*socio=ec2, les pays_en_développement*socio=uv3 doivent examiner tous les moyens*socio=ec1 qui s'offrent à eux d'exploiter le stock*socio=ec1 mondial*socio=te existant*socio=rien et de créer chez eux le savoir*socio=rien non *socio=rien disponible ailleurs.*socio=nil *socio=nil À cette fin*socio=rien, il leur faut: s'ouvrir à des modes*socio=rien de production*socio=ec1 nouveaux*socio=rien et plus efficaces*socio=uv4 en favorisant les échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te - dont le rôle*socio=rien ne cesse de croître à mesure*socio=rien que les biens*socio=ec1 à *socio=rien fort coefficient de*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 *socio=nil prennent de plus en plus le pas sur*socio=rien les productions*socio=ec1 de base*socio=rien et les produits*socio=ec manufacturés peu élaborés. travailler avec les investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te, qui sont à la pointe*socio=ec2 de l'innovation*socio=uv3, pour inciter les producteurs*socio=ac locaux*socio=te à adopter les méthodes*socio=rien les plus performantes et à exploiter les *socio=rien éventuelles retombées *socio=nil des savoirs existants*socio=rien. faire l'acquisition*socio=rien, pour les exploiter sous licence*socio=et, de technologies*socio=ec1 brevetées. stimuler l'effort*socio=uv1 local*socio=te d'innovation*socio=uv3 et ouvrir l'accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien mondial*socio=te en adoptant une législation*socio=et et des mécanismes*socio=rien qui protègent les droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien. favoriser le retour*socio=rien des personnes*socio=ac de talent qui sont parties*socio=rien étudier ou travailler à l'étranger*socio=te. développer la R-D*socio=ec1 dans *socio=rien un sens plus*socio=nil conforme*socio=uv4 aux*socio=nil besoins*socio=uv1 du marché*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil ouverture*socio=uv3 au*socio=nil commerce*socio=ec1 est essentielle*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Si les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont connu une période*socio=te de croissance*socio=uv3 aussi rapide*socio=rien et aussi longue*socio=rien, c'est*socio=rien en partie*socio=rien parce qu'ils ont su établir de *socio=rien bons rapports *socio=nil avec les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te et exploiter les technologies*socio=ec1 qu'ils véhiculent, grâce*socio=rien à la mise en ouvre de tout *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil allant de la libéralisation*socio=et des_échanges*socio=uv3 à la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1, et permettant, pour certaines*socio=rien, de corriger des distorsions*socio=uv4 dues au protectionnisme*socio=et. La promotion*socio=uv3 et la diversification*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 ont également eu pour avantage d'amener les producteurs*socio=ac nationaux*socio=te à proposer des produits*socio=ec conformes aux normes*socio=et internationales*socio=te et à adopter des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien pour pouvoir*socio=rien soutenir la concurrence*socio=ec1 mondiale*socio=te. De plus, les exportations*socio=ec1 permettent de s'enrichir du*socio=rien capital*socio=ec1 d'information*socio=rien technique*socio=rien des acheteurs*socio=ac et fournisseurs*socio=ac, et les importations*socio=ec1 donnent accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien qui se matérialise dans des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 venant d'ailleurs*socio=rien. Mais, pour développer le commerce*socio=ec1, les pays*socio=ac ont également besoin*socio=uv1 de *socio=rien bons systèmes de*socio=nil normes*socio=et,*socio=nil de*socio=nil poids et*socio=nil mesures*socio=et,*socio=nil de*socio=nil vérification *socio=nil et de contrôle*socio=uv3 de la qualité*socio=rien afin de pouvoir*socio=rien rivaliser avec les produits*socio=ec et services*socio=ec1 de leurs concurrents*socio=ac. Comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 2 à propos*socio=rien de la certification*socio=et ISO 9000, il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien que l'État*socio=ac établisse lui-même ces normes*socio=et. L'investissement_étranger_direct*socio=ec1. Les pays*socio=ac qui ont bien*socio=rien libéralisé les échanges*socio=ec1 devraient plus facilement drainer des investissements*socio=ec1 compétitifs*socio=uv4 et ouverts*socio=uv4 sur*socio=rien le monde*socio=rien, qui apportent avec eux des technologies*socio=ec1 et des modes*socio=rien d'organisation*socio=ec1 plus efficaces*socio=uv4. L'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 à *socio=ac hong kong (*socio=nil Chine)*socio=nil ,*socio=nil en*socio=nil Indonésie,*socio=nil en*socio=nil Malaisie,*socio=nil à*socio=nil Singapour,*socio=nil à*socio=nil Taiwan (*socio=nil Chine)*socio=nil *socio=nil et en Thaïlande*socio=ac - économies*socio=ec1 qui ont toutes largement ouvert*socio=rien leurs portes*socio=rien aux investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te - est*socio=rien étroitement liée au brusque gonflement*socio=ec2 clé*socio=rien ces investissements*socio=ec1. L'Afrique*socio=ac subsaharienne*socio=te, par contre, est*socio=rien restée plus fermée aux échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te et à l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te. C'est*socio=rien en partie*socio=rien pourquoi la région*socio=te n'a attiré qu'environ 1% *socio=rien du volume total *socio=nil ainsi investi dans les pays_en_développement*socio=uv3 et pourquoi elle a progressé plus lentement que d'autres sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'acquisition*socio=rien *socio=rien du savoir *socio=nil et de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Pour attirer l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te, il faut aussi que l'infrastructure*socio=ec1 "dure" (transport*socio=ec1, communication*socio=ec1) et l'infrastructure*socio=ec1 "douce*socio=rien" (systèmes*socio=rien juridique*socio=et, financier*socio=ec1, éducatif*socio=et) soient *socio=rien du niveau *socio=nil voulu. L'exploitation*socio=ec1 sous licence*socio=et de technologies*socio=ec1 importées. Le développement*socio=uv3 rapide*socio=rien des connaissances*socio=ec2 a accru l'importance*socio=rien des contrats*socio=ec1 de licence*socio=et technologique*socio=ec1. I2état peut faciliter ce mode*socio=rien d'acquisition*socio=rien du*socio=rien savoir-faire*socio=uv3 en s'abstenant de restreindre l'accès*socio=uv1 à ces contrats*socio=ec1 ou d'en limiter*socio=rien les clauses*socio=rien. Au contraire*socio=rien, en favorisant la création*socio=rien de centres*socio=rien nationaux*socio=te d'information*socio=rien sur*socio=rien les technologies*socio=ec1 d'origine*socio=rien étrangère, ils pourront réduire le désavantage dont souffrent les entreprises*socio=ac locales*socio=te dans les négociations*socio=et. Les droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien. L'évolution*socio=rien vers une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te fondée sur*socio=rien le savoir*socio=rien s'accompagne d'une tendance*socio=rien au renforcement*socio=ec2 des droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien - qui n'a pas des effets*socio=rien uniformes sur*socio=rien la création*socio=rien de connaissances*socio=ec2 nouvelles*socio=rien et la réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien. *socio=rien Un bon régime*socio=et de*socio=nil protection*socio=et *socio=nil de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien cherche à concilier les avantages*socio=rien personnels*socio=ec1, qui doivent résulter de la création*socio=rien de savoir*socio=rien, et les avantages_sociaux*socio=et, qui doivent découler de sa diffusion*socio=rien. C'est*socio=rien là un*socio=rien équilibre*socio=uv3 difficile*socio=rien à trouver car la plupart*socio=rien des créateurs*socio=rien de savoir*socio=rien se trouvent dans les pays_industriels*socio=ec1. Mais, comme on l'a vu au chapitre*socio=rien 2, l'investissement_direct_étranger*socio=ec1 et les transferts*socio=rien de technologie*socio=ec1 ne permettront aux pays*socio=ac d'obtenir*socio=rien les *socio=rien procédés nécessaires *socio=nil que si les droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien sont suffisamment *socio=rien bien protégés.*socio=nil Cette*socio=nil protection*socio=et *socio=nil aidera aussi à stimuler la création*socio=rien locale*socio=te de savoir*socio=rien qui, dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil ira*socio=nil croissant à*socio=nil mesure *socio=nil que le capital*socio=ec1 humain*socio=uv3 et technologique*socio=ec1 se renforcera. Que doivent faire les pays_en_développement*socio=uv3 face*socio=rien à cette tendance*socio=rien au renforcement*socio=ec2 de la protection*socio=et des droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien? D'une part*socio=rien, ils doivent militer, dans les négociations*socio=et internationales*socio=te, en faveur*socio=rien de la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et qui tienne dûment compte*socio=rien de la nécessité*socio=uv1 impérieuse*socio=rien de rattraper leur retard*socio=rien technologique*socio=ec1 - tout en laissant aux inventeurs des motivations suffisantes*socio=rien pour poursuivre leur *socio=rien activité créatrice.*socio=nil *socio=nil En outre, l'apparition*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 faisant entrer de *socio=rien nouveaux domaines,*socio=nil *socio=nil comme la biotechnologie*socio=rien et la télématique*socio=rien, dans le champ*socio=rien des négociations*socio=et, il leur faudra demeurer vigilants*socio=rien et faire valoir leur propre*socio=rien intérêt*socio=uv1. D'autre part*socio=rien, ils doivent adopter et appliquer des règles*socio=et conformes à la pratique*socio=et internationale*socio=te, ce qui leur donnera *socio=rien un meilleur accès*socio=uv1 *socio=nil tant aux savoir-faire*socio=uv3 étrangers*socio=te, par le biais*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 direct*socio=ec1 et des transferts*socio=rien de technologie*socio=ec1, qu'aux marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te, par celui des échanges*socio=ec1 avec le *socio=rien reste du monde.*socio=nil Les*socio=nil gouvernements*socio=ac des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil peuvent aussi continuer à négocier en vue*socio=rien d'obtenir*socio=rien une définition*socio=rien des droits*socio=uv1 de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien qui reconnaisse la valeur*socio=ec1 des savoirs d'origine*socio=rien locale*socio=te et prévoie une contrepartie*socio=rien pour ceux qui les créent et les préservent. En 1990, par exemple*socio=rien, les ventes*socio=ec1 mondiales*socio=te de médicaments modernes*socio=uv2 dérivés de plantes indigènes étaient estimées à 43 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dont seule*socio=rien une *socio=rien infime fraction est *socio=nil allée aux individus*socio=ac et populations*socio=ac qui avaient préservé les savoirs associés*socio=rien à ces plantes médicinales ou aux pays*socio=ac dans lesquels elles avaient été*socio=rien découvertes. Les pays_en_développement*socio=uv3 doivent donc se doter des moyens*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour obtenir*socio=rien de *socio=rien meilleures conditions des*socio=nil sociétés*socio=ac étrangères*socio=te *socio=nil qui tirent profit*socio=uv de ce savoir*socio=rien. Ils devront pour cela participer activement aux négociations*socio=et internationales*socio=te sur*socio=rien les droits_de_propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien et la diversité*socio=uv1 biologique*socio=rien. La population*socio=ac émigrée. Les expatriés fournissent aussi *socio=rien un moyen important *socio=nil d'acquérir les connaissances*socio=ec2 voulues. Plus d'un*socio=rien million*socio=rien d'étudiants*socio=ac originaires de pays_en_développement*socio=uv3 poursuivent actuellement leurs études*socio=ec2 à l'étranger*socio=te, et beaucoup y resteront. De plus, parmi la jeune*socio=rien élite*socio=ac locale*socio=te, beaucoup ne trouveront pas *socio=rien sur place des*socio=nil débouchés*socio=ec1 en*socio=nil rapport *socio=nil avec les compétences*socio=uv3 acquises*socio=rien et finiront, eux aussi, par émigrer. Cet exode*socio=te incessant*socio=rien a conduit certains pays_en_développement*socio=uv3 à mettre *socio=rien sur pied des*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil incitation*socio=uv3 au*socio=nil retour.*socio=nil La*socio=nil Corée*socio=ac et*socio=nil Taiwan*socio=ac (*socio=nil Chine*socio=ac)*socio=nil ont*socio=nil offert de*socio=nil belles perspectives d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et d'importants*socio=rien avantages*socio=rien financiers*socio=ec1 et fiscaux*socio=et à leurs cadres*socio=rien expatriés pour les inciter à revenir au pays*socio=ac pour y enseigner ou y travailler. La Chine*socio=ac, l'Inde*socio=ac et Taiwan*socio=ac (Chine*socio=ac) ont mis à profit*socio=uv les compétences*socio=uv3 de leurs expatriés, sans même les faire revenir, en leur offrant des facilités dans le *socio=rien domaine du commerce*socio=ec1 *socio=nil et de l'investissement*socio=ec1. Tous les modes*socio=rien de *socio=rien transfert du savoir *socio=nil contribuent-ils dans les mêmes proportions*socio=rien à l'acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2 dont un*socio=rien pays*socio=ac a besoin*socio=uv1? Probablement pas. La *socio=rien meilleure forme de*socio=nil savoir-faire*socio=uv3 est *socio=nil celle dont le niveau*socio=rien technologique*socio=ec1 correspond aux capacités*socio=uv3 locales*socio=te. La formule*socio=rien des accords*socio=et de licence*socio=et, relayée par un*socio=rien vigoureux*socio=uv effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3 technologique*socio=ec1, pourrait convenir aux entreprises*socio=ac d'un*socio=rien nouveau*socio=rien pays*socio=ac industriel*socio=ec1, alors que l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 sera peut-être plus indiqué dans un*socio=rien pays*socio=ac moins avancé. Les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien ont exploité, à des degrés*socio=rien divers, toute la gamme*socio=rien des options*socio=rien, le dosage*socio=rien variant selon leur capacité*socio=uv3 d'absorption et l'ambition*socio=rien technologique*socio=ec1 de leur gouvernement*socio=ac. Leur cheminement*socio=rien montre qu'il n'y a pas de *socio=rien solution unique *socio=nil et que les meilleures*socio=rien stratégies*socio=et sont celles qui consistent à tirer tout le parti*socio=et possible*socio=rien de tous les moyens*socio=ec1 qui se présentent pour exploiter le *socio=rien savoir existant *socio=nil dans le monde*socio=rien et faire naître soi-même les nouvelles*socio=rien connaissances*socio=ec2 nécessaires*socio=rien. Création*socio=rien de savoir*socio=rien local*socio=te. Les pays_en_développement*socio=uv3 ne doivent pas seulement tirer parti*socio=et *socio=rien du vaste stock*socio=ec1 mondial*socio=te de*socio=nil connaissances*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Il leur faut aussi acquérir les compétences*socio=uv3 nécessaires*socio=rien pour créer eux-mêmes le savoir*socio=rien non *socio=rien disponible ailleurs.*socio=nil *socio=nil Nous avons vu, dans le Sommaire*socio=rien, qu'il a fallu adapter*socio=rien les connaissances*socio=ec2 agricoles*socio=ec1 aux conditions*socio=rien locales*socio=te pour que la révolution*socio=ec2 verte devienne une réalité*socio=ec2. Même dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1, les savoir-faire*socio=uv3 importés ont souvent besoin*socio=uv1 d'être*socio=rien adaptés au climat*socio=rien, au *socio=rien goût du consommateur*socio=ac *socio=nil ou aux ressources*socio=ec1 *socio=rien complémentaires disponibles.*socio=nil *socio=nil Et, dans certains cas*socio=rien, le savoir*socio=rien doit être*socio=rien créé de toutes pièces*socio=rien. Ainsi, la connaissance*socio=ec2 *socio=rien du contexte local*socio=te *socio=nil ou des us*socio=ac et coutumes*socio=rien de la région*socio=te considérée est*socio=rien souvent indispensable*socio=uv4 au succès*socio=uv1 d'une politique*socio=et donnée. Telles sont, parmi d'autres, les raisons*socio=rien qui font qu'une stratégie*socio=et équilibrée de réduction*socio=ec2 des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien doit notamment s'appuyer sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 de créer localement*socio=rien le savoir*socio=rien ne pouvant être*socio=rien obtenu ailleurs*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent encourager la recherche*socio=ec2, soit directement, en la finançant, soit indirectement, en fournissant des incitations*socio=uv3 au secteur_privé*socio=et. La R-D*socio=ec1 directement financée par l'État*socio=ac se déroule dans les universités*socio=et, les instituts*socio=ac publics*socio=et de recherche*socio=ec2, les complexes scientifiques*socio=ec2 et les établissements*socio=rien d'enseignement_supérieur*socio=rien axés sur*socio=rien la recherche*socio=ec2. L'octroi*socio=rien de financements*socio=ec1 à des conditions*socio=rien de faveur*socio=rien, d'avantages*socio=rien fiscaux*socio=et et de subventions*socio=ec1 avec obligation*socio=uv1 de contrepartie*socio=rien et la promotion*socio=uv3 des projets*socio=rien nationaux*socio=te de R-D*socio=ec1 font partie*socio=rien des interventions*socio=et indirectes. Mais, pour la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3, la recherche*socio=ec2 nationale*socio=te devrait viser à satisfaire à des besoins*socio=uv1 essentiels*socio=uv4. Aussi pourra-t-il *socio=rien être nécessaire *socio=nil de privilégier les secteurs*socio=rien scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien de base*socio=rien, non seulement pour continuer d'avoir accès*socio=uv1 à la masse*socio=rien mondiale*socio=te de connaissances*socio=ec2, mais également pour *socio=rien pouvoir adapter ce*socio=nil savoir aux*socio=nil conditions locales*socio=te.*socio=nil *socio=nil Beaucoup d'établissements*socio=rien publics*socio=et de recherche*socio=ec2 manquent d'information*socio=rien sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 *socio=rien du secteur productif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil ou ne sont pas incités à répondre à ces attentes*socio=rien. C'est*socio=rien pourquoi le Brésil*socio=ac, la Chine*socio=ac, la Corée*socio=ac, l'Inde*socio=ac et le Mexique*socio=ac ont lancé de vastes*socio=rien programmes*socio=et de transformation*socio=ec2 de leurs laboratoires*socio=rien publics*socio=et de recherche*socio=ec2 afin que ces établissements*socio=rien se mettent plus à l'écoute*socio=rien *socio=rien du secteur productif*socio=uv4 *socio=nil comme nous l'avons vu au chapitre*socio=rien 2. Ils ont notamment restructuré les laboratoires*socio=rien pour qu'ils se comportent comme des sociétés*socio=ac par actions*socio=ec et plafonné la contribution*socio=uv1 de l'État*socio=ac à leur budget*socio=ec1 afin de les encourager à rechercher l'appui*socio=uv du*socio=rien secteur_privé*socio=et, relevé la rémunération*socio=ec1 des chercheurs*socio=ac et mieux fait*socio=rien connaître l'importance*socio=rien de leur rôle*socio=rien, et incité les entreprises*socio=ac à passer des contrats*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 directement avec ces établissements*socio=rien. Seuls*socio=rien quelques pays_en_développement*socio=uv3, dont la Corée*socio=ac, Singapour*socio=ac et Taiwan*socio=ac (Chine*socio=ac), ont considérablement*socio=rien encouragé la recherche*socio=ec2 privée*socio=et et ont permis*socio=rien à leurs établissements*socio=rien publics*socio=et de se consacrer davantage à des recherches*socio=ec2 plus théoriques*socio=rien, au stade*socio=te pré-commercial. Mais le soutien*socio=uv3 résolu de l'État*socio=ac reste*socio=rien indispensable*socio=uv4 dans plusieurs autres secteurs*socio=rien extrêmement importants*socio=rien, notamment pour adapter*socio=rien aux *socio=rien conditions du pays*socio=ac les*socio=nil progrès*socio=uv1 *socio=nil réalisés à travers*socio=rien le monde*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 et de la santé*socio=et. Améliorer la capacité*socio=uv3 d'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2. Pour être*socio=rien efficace*socio=uv4, toute stratégie*socio=et visant à corriger les disparités*socio=uv1 qui existent sur*socio=rien le *socio=rien plan du savoir *socio=nil doit tendre à rendre chacun mieux à même d'utiliser les connaissances*socio=ec2 existantes*socio=rien. Offrir à tous une instruction*socio=et de *socio=rien base est indispensable*socio=uv4,*socio=nil mais*socio=nil insuffisant*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil doivent aussi pouvoir*socio=rien compter sur*socio=rien une élite*socio=ac comprenant suffisamment d'ingénieurs et de chercheurs*socio=ac, ce qui demandera de bonnes*socio=rien écoles*socio=et secondaires*socio=rien et de bonnes*socio=rien universités*socio=et, surtout dans les *socio=rien disciplines techniques et*socio=nil scientifiques*socio=ec2.*socio=nil Une*socio=nil fois les*socio=nil études*socio=ec2 *socio=nil achevées, ils doivent également donner la possibilité*socio=rien de continuer à apprendre toute la vie*socio=uv1 durant. Pour y parvenir avec un*socio=rien budget*socio=ec1 limité, tous les pays*socio=ac, surtout les plus pauvres*socio=uv2, devront tirer le meilleur*socio=rien parti*socio=et de chaque denier qu'ils auront consacré à l'éducation*socio=et. Plusieurs possibilités*socio=rien s'offrent aux pouvoirs_publics*socio=et: - décentraliser l'enseignement*socio=et pour autonomiser ceux qui détiennent l'information*socio=rien sur*socio=rien les besoins*socio=uv1 d'éducation*socio=et et sur*socio=rien la manière*socio=rien d'y satisfaire, en l'occurrence*socio=rien les élèves*socio=ac, les parents, les enseignants*socio=ac et les administrateurs*socio=ac des établissements*socio=rien. consacrer les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et à ceux qui en ont le plus besoin*socio=uv1, par exemple*socio=rien en ciblant les aides*socio=uv1 sur*socio=rien les pauvres*socio=uv2 et les filles*socio=ac. promouvoir l'enseignement_supérieur*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les disciplines*socio=rien scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien, et en assurer l'accès*socio=uv1 aux étudiants*socio=ac pauvres*socio=uv2. faire appel*socio=rien aux nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 d'acquisition*socio=rien *socio=rien du savoir *socio=nil pour améliorer la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et et ouvrir plus largement les portes*socio=rien de l'école*socio=et. Décentraliser pour autonomiser ceux qui détiennent l'information*socio=rien. Pour atteindre les objectifs*socio=uv4 éducatifs*socio=et que l'on s'est*socio=rien fixés, il n'est*socio=rien généralement pas nécessaire*socio=rien de puiser davantage dans les deniers publics*socio=et. Il faut plutôt améliorer la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et et du*socio=rien service*socio=ec1 offert*socio=rien. Certes, il est*socio=rien presque sûr*socio=rien qu'en dépensant davantage pour réduire l'effectif*socio=rien des classes, par exemple*socio=rien, on relèverait la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et, mais on pourrait souvent obtenir*socio=rien des *socio=rien résultats comparables *socio=nil avec le même budget*socio=ec1 en recherchant des gains*socio=ec1 d'efficacité*socio=uv3 et en organisant de manière*socio=rien plus rationnelle*socio=uv4 les moyens*socio=ec1 mis en ouvre. Les systèmes*socio=rien éducatifs*socio=et doivent faire face*socio=rien à des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien complexes. Y remédier peut contribuer à une amélioration*socio=uv1 de la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et. Une façon*socio=rien d'y parvenir est*socio=rien de passer d'un*socio=rien modèle*socio=rien imposé par le haut*socio=rien à *socio=rien un mode de*socio=nil fonctionnement *socio=nil impulsé par l'utilisateur*socio=rien, en donnant une plus grande*socio=rien autonomie*socio=uv1 aux acteurs*socio=ac *socio=rien du système *socio=nil et donc à ceux qui détiennent l'information*socio=rien. Comme nous l'avons montré au chapitre*socio=rien 3, les nombreuses*socio=rien expériences*socio=ec2 en cours*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien *socio=rien du monde en développement*socio=uv3 *socio=nil sont autant de possibilités*socio=rien de voir quelles sont les bonnes*socio=rien et les mauvaises*socio=rien recettes*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi qu'en El Salvador*socio=ac, l'étroite*socio=rien surveillance*socio=et exercée par les parents a réduit l'absentéisme dans le corps enseignant*socio=rien des écoles*socio=et gérées par la collectivité*socio=ac, même dans les villages*socio=te et les quartiers*socio=te les plus pauvres*socio=uv2. Consacrer les ressources*socio=ec1 publiques*socio=et à ceux qui en ont le plus besoin*socio=uv1. Les investissements*socio=ec1 éducatifs*socio=et ont beau*socio=rien avoir un*socio=rien excellent rendement*socio=ec1, beaucoup de gens*socio=ac ne peuvent pas, faute d'argent*socio=ec1, tirer parti*socio=et des possibilités*socio=rien qu'offre*socio=rien l'instruction*socio=et. L'éducation*socio=et nécessite des moyens*socio=ec1 privés*socio=et considérables*socio=rien, même lorsqu'elle est*socio=rien "gratuite", au sens*socio=rien où aucun droit*socio=uv1 n'est*socio=rien perçu. Car le *socio=rien temps passé *socio=nil à l'école*socio=et *socio=rien est du temps *socio=nil qui pourrait être*socio=rien investi dans d'autres occupations: exercer un*socio=rien emploi*socio=ec1, travailler dans l'entreprise*socio=ac familiale*socio=et ou s'occuper de frères ou soeurs*socio=rien plus jeunes*socio=ac, tâche*socio=rien qui échoit souvent aux filles*socio=ac. Ce manque*socio=rien à gagner risque*socio=uv4 de rendre l'école*socio=et inaccessible aux pauvres*socio=uv2, surtout en l'absence*socio=rien de facilités de crédit*socio=ec1. L'État*socio=ac dispose de toute une série de moyens*socio=ec1 pour remédier partiellement à cette situation*socio=rien. Ainsi, il peut subventionner davantage les écoles*socio=et des régions*socio=te pauvres*socio=uv2, accorder des bourses*socio=rien aux enfants*socio=ac des familles*socio=uv1 nécessiteuses (comme cela a *socio=rien été fait *socio=nil récemment pour les filles*socio=ac au Bangladesh*socio=ac) ou encore attribuer des prêts*socio=ec1 d'études*socio=ec2 dans l'enseignement_supérieur*socio=rien. Promouvoir l'enseignement_supérieur*socio=rien, en particulier*socio=rien dans les disciplines*socio=rien scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien. Dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil enseignement_supérieur *socio=nil prépare à de rares*socio=rien emplois*socio=ec1 publics*socio=et, sans faire une place*socio=rien assez large*socio=rien aux études_techniques*socio=ec2. Or*socio=rien, il serait souvent plus rentable*socio=ec2 de consacrer les crédits*socio=ec1 à la formation*socio=et d'ingénieurs et de scientifiques*socio=ec2 capables*socio=rien d'assimiler et d'adapter*socio=rien les technologies*socio=ec1 de pointe*socio=ec2. Avant même de décoller économiquement, la Corée*socio=ac était parvenue à généraliser l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien. Elle s'est*socio=rien ensuite rapidement employée*socio=rien à développer l'enseignement_supérieur*socio=rien et à former elle-même ses chercheurs*socio=ac et ses ingénieurs. En mathématiques, en informatique*socio=ec1 et dans les *socio=rien disciplines techniques,*socio=nil *socio=nil elle affiche aujourd'hui des taux*socio=rien d'inscription*socio=rien comparables*socio=rien à ceux de nombreux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. Le renforcement*socio=ec2 de l'enseignement_supérieur*socio=rien peut se faire sans injection accrue de ressources*socio=ec1 publiques*socio=et, surtout dans une perspective*socio=rien à long_terme*socio=rien. En effet*socio=rien, parce qu'une formation*socio=et poussée procure d'importants*socio=rien avantages*socio=rien à ceux qui la reçoivent, il sera souvent possible*socio=rien de relever les droits*socio=uv1 d'inscription*socio=rien sans pour autant exclure les étudiants*socio=ac les plus démunis*socio=uv2 qui pourront être*socio=rien admis à bénéficier, par exemple*socio=rien, de programmes*socio=et élargis de prêts*socio=ec1 d'études*socio=ec2. Les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 ont à résoudre des problèmes*socio=uv4 qui leur sont propres*socio=rien. Il leur faut améliorer le contenu, la prestation*socio=et et le financement*socio=ec1 des services_éducatifs*socio=et pour faire face*socio=rien aux besoins*socio=uv1 du*socio=rien marché*socio=ec1 et aux contraintes*socio=uv1 budgétaires*socio=et, surtout dans les disciplines*socio=rien scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien. Dans certains de ces pays*socio=ac, des établissements*socio=rien scientifiques*socio=ec2 et techniques*socio=rien de *socio=rien premier ordre *socio=nil sont aujourd'hui menacés d'asphyxie par le manque*socio=rien de fonds*socio=ec1 et l'exode*socio=te de la matière*socio=rien grise. Conserver les acquis*socio=uv2 tout en réorientant la recherche*socio=ec2 et l'enseignement*socio=et à partir des réalités*socio=ec2 nouvelles*socio=rien ne sera pas *socio=rien tâche facile.*socio=nil Faire*socio=nil appel aux*socio=nil nouvelles technologies*socio=ec1 d'*socio=nil acquisition du savoir *socio=nil pour améliorer la qualité*socio=rien de l'enseignement*socio=et et ouvrir plus largement les portes*socio=rien de l'école*socio=et. Les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 appliquées à la formation*socio=et des enseignants*socio=ac et à l'enseignement*socio=et à distance ont considérablement*socio=rien accru les possibilités*socio=rien éducatives*socio=et hors *socio=rien du cadre traditionnel*socio=uv2 des*socio=nil universités*socio=et,*socio=nil *socio=nil tout en permettant une baisse*socio=ec2 sensible*socio=rien des coûts*socio=ec1. En Chine*socio=ac, chaque année*socio=rien, la moitié*socio=rien des 92 000 nouveaux*socio=rien ingénieurs et diplômés*socio=ac des filières techniques*socio=rien font leurs études*socio=ec2 grâce*socio=rien à un*socio=rien enseignement*socio=et dispensé à distance par des universités*socio=et de type*socio=rien classique. Et, en Afrique*socio=ac, l'Université*socio=et virtuelle africaine ambitionne de relever les taux*socio=rien d'inscription*socio=rien dans l'enseignement_supérieur*socio=rien, d'améliorer la qualité*socio=rien des formations*socio=et commerciales*socio=ec1, scientifiques*socio=ec2 et *socio=rien techniques sur *socio=nil tout le continent*socio=ac et de mieux les adapter*socio=rien aux besoins*socio=uv1 existants*socio=rien. On lui doit l'installation de 27 terminaux de réception*socio=rien par satellite*socio=rien et la création*socio=rien d'une bibliothèque virtuelle pour suppléer au manque*socio=rien de revues scientifiques*socio=ec2 dans les universités*socio=et africaines*socio=te. En résumé, sans système_éducatif*socio=et efficace*socio=uv4, il ne peut y avoir d'amélioration*socio=uv1 de la capacité*socio=uv3 d'assimilation*socio=uv des connaissances*socio=ec2. Il ne suffira pas d'injecter davantage de crédits*socio=ec1 pour mener à bien*socio=rien les réformes*socio=et nécessaires*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent répartir les ressources*socio=ec1 entre les nombreuses*socio=rien structures*socio=ec1 et activités*socio=rien qui, ensemble*socio=rien, vont bâtir l'éducation*socio=et permanente*socio=te: programmes*socio=et préscolaires, enseignement*socio=et primaire*socio=rien, secondaire*socio=rien et supérieur*socio=rien, formation*socio=et théorique*socio=rien, apprentissage*socio=uv3 sur*socio=rien le tas*socio=rien, programmes*socio=et de diffusion*socio=rien de l'information*socio=rien et enseignement*socio=et extrascolaire. Les interventions*socio=et les plus efficaces*socio=uv4 de l'État*socio=ac seront celles qui sont axées directement sur*socio=rien les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien à l'origine*socio=rien des dysfonctionnements*socio=uv4 du*socio=rien marché*socio=ec1 ou qui répondent à *socio=rien un souci de*socio=nil redistribution*socio=et.*socio=nil *socio=nil Améliorer la capacité*socio=uv3 de transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2. Les progrès*socio=uv1 de l'informatique*socio=ec1 et des télécommunications*socio=ec1 permettent aujourd'hui de transmettre l'information*socio=rien à un*socio=rien coût*socio=ec1 toujours moindre*socio=rien. Ces avancées offrent aux pays_en_développement*socio=uv3 des *socio=rien possibilités considérables *socio=nil pour renforcer leur système_éducatif*socio=et, mieux élaborer et appliquer leurs politiques*socio=et et élargir le champ*socio=rien des nouvelles*socio=rien opportunités*socio=uv3 offertes*socio=rien aux entreprises*socio=ac. Pour réaliser ce potentiel*socio=uv4, il leur faudra, à l'instar de la Malaisie*socio=ac, faire de l'utilisation*socio=rien efficace*socio=uv4 des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 le fer*socio=rien de lance de leur stratégie*socio=et nationale*socio=te de développement*socio=uv3. À cette fin*socio=rien, ils devront: assurer le libre*socio=uv2 jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien réglementaire*socio=et approprié pour libérer l'esprit*socio=rien d'initiative*socio=rien du*socio=rien secteur_privé*socio=et, inciter ce dernier*socio=rien à fournir les équipements*socio=ec1 et les services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 et l'encourager à promouvoir l'utilisation*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien veiller à ce que soit assurée la desserte*socio=rien des régions*socio=te reculées et des populations*socio=ac pauvres*socio=uv2, ce qui impliquera d'abandonner le régime*socio=et traditionnel*socio=uv2 des subventions*socio=ec1 croisées au profit*socio=uv d'un*socio=rien partenariat*socio=uv3 avec le secteur_privé*socio=et et les usagers*socio=rien pour déterminer ce que doit être*socio=rien la contribution*socio=uv1 de l'État*socio=ac. Assurer la concurrence*socio=ec1, libérer l'initiative*socio=rien privée*socio=et et réglementer. Le Chili*socio=ac, le Ghana*socio=ac, les Philippines*socio=ac et des dizaines*socio=rien d'autres pays_en_développement*socio=uv3 ont entrepris de privatiser leur industrie*socio=ec1 des télécommunications*socio=ec1. Leur parcours montre que l'accès*socio=uv1 aux services*socio=ec1 se développe beaucoup plus vite lorsque le marché*socio=ec1 a été*socio=rien privatisé et ouvert*socio=rien à la concurrence*socio=ec1. Il conviendrait que les pouvoirs_publics*socio=et intensifient leur effort*socio=uv1 de privatisation*socio=et et, surtout, qu'ils ouvrent parallèlement le marché*socio=ec1 à la concurrence*socio=ec1 pour éviter qu'un*socio=rien monopole*socio=ec1 privé*socio=et ne vienne remplacer le monopole*socio=ec1 public*socio=et. Ainsi, la concurrence*socio=ec1 entre fournisseurs*socio=ac internationaux*socio=te de services*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 peut permettre au pays*socio=ac qui accueille ces compagnies*socio=ac de tirer largement parti*socio=et des progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien. Trop souvent, toutefois, *socio=rien un seul fournisseur*socio=ac international*socio=te est présent *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. De même, le nombre*socio=rien d'abonnés desservis augmente rapidement lorsque l'État*socio=ac encourage l'entrée*socio=rien sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac privés*socio=et, surtout quand à s'agit de services*socio=ec1 à valeur_ajoutée*socio=ec1 ou de téléphonie*socio=rien cellulaire*socio=ec. Sri Lanka a accordé une licence*socio=et d'exploitation*socio=ec1 à quatre sociétés*socio=ac de téléphonie*socio=rien cellulaire*socio=ec, ce qui a fait*socio=rien exploser le nombre*socio=rien d'abonnés. La Malaisie*socio=ac et les Philippines*socio=ac comptent environ *socio=rien un téléphone cellulaire*socio=ec *socio=nil pour deux postes*socio=rien à ligne*socio=rien fixe, soit *socio=rien cinq fois *socio=nil plus qu'en France*socio=ac ou en Belgique*socio=ac. On assiste d'ailleurs*socio=rien à une prolifération des téléphones*socio=rien mobiles*socio=uv4 dans beaucoup d'autres pays_en_développement*socio=uv3, le consommateur*socio=ac y voyant*socio=rien le moyen*socio=rien de remplacer avantageusement le service*socio=ec1 filaire classique difficile*socio=rien à obtenir*socio=rien ou peu fiable*socio=rien. Si la concurrence*socio=ec1 est*socio=rien de plus en plus présente*socio=rien dans les télécommunications*socio=ec1, elle est*socio=rien encore loin*socio=rien d'être*socio=rien parfaite*socio=rien. Ainsi, même aux États-unis*socio=ac, pays*socio=ac où ce *socio=rien secteur est *socio=nil pourtant parmi les plus ouverts*socio=uv4 *socio=rien du monde,*socio=nil *socio=nil elle n'est*socio=rien pas encore assez vive pour qu'on puisse se passer de réglementation*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3 ont besoin*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=et pouvoir réglementaire fort*socio=rien,*socio=nil *socio=nil non pour étouffer, mais pour renforcer la concurrence*socio=ec1. En Pologne*socio=ac, par exemple*socio=rien, les avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et ont été*socio=rien remis en cause*socio=rien par une réglementation*socio=et inadéquate*socio=rien. Environ 200 licences*socio=et de télécommunication*socio=ec1 ont été*socio=rien accordées depuis 1990, 12 seulement étaient exploitées en 1996. Parmi les *socio=rien principaux obstacles *socio=nil rencontrés, on peut citer le mode*socio=rien défavorable*socio=uv4 de répartition*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 entre les nouveaux*socio=rien concessionnaires et le partenaire*socio=ac public*socio=et dominant, les restrictions*socio=et limitant l'accès*socio=uv1 au réseau*socio=rien, la lenteur*socio=rien des négociations*socio=et d'accords*socio=et d'interconnexion et les interdictions*socio=uv empêchant la mise en place*socio=rien de systèmes*socio=rien de *socio=rien transmission propres.*socio=nil *socio=nil L'une des nouvelles*socio=rien et *socio=rien importantes fonctions *socio=nil de la réglementation*socio=et doit donc être*socio=rien de prévenir les pratiques*socio=et anticoncurrentielles*socio=uv4 de l'opérateur en position*socio=rien dominante - qu'il soit public*socio=et ou privé*socio=et -, comportement*socio=rien qui peut, par exemple*socio=rien, prendre la forme*socio=rien d'une non-communication des *socio=rien informations techniques ou*socio=nil commerciales*socio=ec1 indispensables*socio=uv4 *socio=nil pour calculer le prix*socio=ec1 des interconnexions. La réglementation*socio=et prendra des *socio=rien formes différentes *socio=nil dans chaque pays*socio=ac selon le stade*socio=te de développement*socio=uv3 qu'il a atteint, mais la voie*socio=rien suivie par le Chili*socio=ac, les États-unis*socio=ac, le Ghana*socio=ac et la Pologne*socio=ac est*socio=rien riche*socio=uv2 d'enseignements*socio=et. L'un*socio=rien des rôles*socio=rien de l'autorité*socio=et de tutelle*socio=rien consiste principalement à aider les concurrents*socio=ac à trouver un*socio=rien modus vivendi acceptable*socio=uv2 quand ils n'y parviennent pas eux-mêmes. Le Guatemala*socio=ac, par exemple*socio=rien, demande*socio=ec1 à l'organe*socio=et de réglementation*socio=et de choisir entre les *socio=rien propositions finales des*socio=nil parties *socio=nil pour décider du*socio=rien montant*socio=ec1 des droits*socio=uv1 de connectivité. Si l'une des parties*socio=rien campe sur*socio=rien une position*socio=rien déraisonnable, c'est*socio=rien probablement le prix*socio=ec1 proposé par l'autre qui sera retenu. (Si les compétences*socio=uv3 en la matière*socio=rien font défaut*socio=rien, la sous-traitance*socio=ec1 est*socio=rien une *socio=rien option possible.*socio=nil )*socio=nil *socio=nil Il convient aussi de supprimer le régime*socio=et d'immunité qui met les opérateurs*socio=ac publics*socio=et "souverains*socio=et" à l'abri de toute action*socio=et en justice*socio=et. Les positions*socio=rien dominantes de monopole*socio=ec1 ne posent pas seulement problème*socio=uv4 dans le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 téléphoniques*socio=rien, mais aussi dans celui des médias*socio=rien. Certains pays*socio=ac s'inquiètent de la *socio=rien concentration du capital*socio=ec1 *socio=nil dans la presse*socio=et télévisée*socio=rien ou, de manière*socio=rien plus générale*socio=rien, dans la presse*socio=et écrite et parlée. La privatisation*socio=et des médias*socio=rien contrôlés par l'État*socio=ac peut aussi porter atteinte à la diversité*socio=uv1. En effet*socio=rien, ceux qui s'affrontent pour la conquête*socio=et d'un*socio=rien marché*socio=ec1 de masse*socio=rien ont tendance*socio=rien à proposer les mêmes produits*socio=ec, sans chercher à répondre aux attentes*socio=rien des personnes*socio=ac ayant d'autres centres*socio=rien d'intérêt*socio=uv1. C'est*socio=rien là un*socio=rien des arguments du*socio=rien service_public*socio=et à la radio*socio=et et à la télévision*socio=ec1. Heureusement, les nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 de l'information*socio=rien et de la communication*socio=ec1 ouvrent sur*socio=rien de *socio=rien nouvelles possibilités de*socio=nil diversification*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Ainsi, le câble et le satellite*socio=rien peuvent donner accès*socio=uv1 à peu de frais*socio=ec1 à *socio=rien un nombre *socio=nil de chaînes beaucoup plus grand*socio=rien que le réseau*socio=rien hertzien aurait jamais pu le faire. C'est*socio=rien ainsi qu'une société*socio=ac privée*socio=et s'apprête à lancer trois satellites*socio=rien pour l'Afrique*socio=ac, l'amérique_latine*socio=ac et l'Asie*socio=ac, -afin de diffuser une série de programmes*socio=et de classe*socio=rien internationale*socio=te à l'intention*socio=rien de consommateurs*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1. Faire accéder les populations*socio=ac rurales*socio=te et les pauvres*socio=uv2 aux services*socio=ec1 offert*socio=rien. Dans certains pays_en_développement*socio=uv3, l'entreprise_privée*socio=et a montré qu'elle pouvait permettre, même aux plus pauvres*socio=uv2, d'avoir accès*socio=uv1 au téléphone*socio=rien, comme au Sénégal*socio=ac qui comptait plus de 2 000 télécentres*socio=rien privés*socio=et, en 1995. Chacun d'eux était équipé d'un*socio=rien publiphone et d'un*socio=rien télécopieur*socio=rien et leur nombre*socio=rien avait quadruplé en deux ans*socio=rien seulement. Dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, pourtant, une aide*socio=uv1 des pouvoirs_publics*socio=et est*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour garantir cet accès*socio=uv1 aux pauvres*socio=uv2 en *socio=te zone rurale,*socio=nil *socio=nil comme en témoignent*socio=rien les centres*socio=rien polyvalents d'information*socio=rien créés en afrique_du_sud*socio=te avec l'aide*socio=uv1 de la Universal Service*socio=ec1 Agency. Cette agence*socio=ac, qui a vu le jour*socio=rien en 1996, prend en charge*socio=rien les frais*socio=ec1 de démarrage*socio=rien de chaque centre*socio=rien pendant deux ans*socio=rien et prête*socio=rien une assistance*socio=uv1 *socio=rien technique sur place.*socio=nil *socio=nil Selon l'enquête*socio=ec2 conduite*socio=rien en 1997, 67% de ces centres*socio=rien étaient équipés d'un*socio=rien téléphone*socio=rien, 31% disposaient d'un*socio=rien ordinateur*socio=rien et 8% avaient accès*socio=uv1 à l'internet*socio=ec1. Comme le montre le système*socio=rien d'appel*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 utilisé au Chili*socio=ac pour l'octroi*socio=rien de subventions*socio=ec1 destinées*socio=rien à faciliter l'installation de cabines téléphoniques*socio=rien, le marché*socio=ec1 peut aider les pouvoirs_publics*socio=et à voir dans quelle proportion*socio=rien subventionner le secteur_privé*socio=et et à mieux répartir les crédits*socio=ec1 nécessaires*socio=rien. En 1994, un*socio=rien fonds*socio=ec1 spécial*socio=rien a été*socio=rien créé afin de subventionner, par voie*socio=rien d'adjudication, la desserte*socio=rien téléphonique*socio=ec de petites*socio=rien localités*socio=te isolées. Cette formule*socio=rien s'est*socio=rien avérée d'autant plus efficace*socio=uv4 que de nombreux*socio=rien soumissionnaires se sont déclarés prêts*socio=ec1 à fournir le service*socio=ec1 avec une subvention*socio=ec1 inférieure*socio=rien au montant*socio=ec1 présumé, voire dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, sans aucune subvention*socio=ec1. Avec la poursuite*socio=rien de cette formule*socio=rien, plus de 97% des Chiliens*socio=ac devraient avoir accès*socio=uv1 à un*socio=rien service*socio=ec1 téléphonique*socio=ec de base*socio=rien d'ici la fin*socio=rien de 1998. Remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien pour améliorer le *socio=rien jeu du marché*socio=ec1.*socio=nil Pour*socio=nil être efficace*socio=uv4,*socio=nil toute*socio=nil stratégie*socio=et nationale*socio=te d'*socio=nil utilisation des*socio=nil connaissances*socio=ec2 *socio=nil doit viser à améliorer la circulation*socio=ec2 de l'information*socio=rien, élément*socio=rien indispensable*socio=uv4 au *socio=rien bon fonctionnement *socio=nil d'une économie_de_marché*socio=ec1. Mais, comme tout acteur*socio=ac sur*socio=rien la scène*socio=rien économique*socio=ec1, l'État*socio=ac est*socio=rien exposé aux inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien. Les pouvoirs_publics*socio=et doivent donc savoir*socio=rien apprécier les forces*socio=uv1 et les *socio=rien faiblesses respectives du marché*socio=ec1 *socio=nil et de l'État*socio=ac, pour décider de la portée*socio=rien et de la nature*socio=rien de leur action*socio=et. En effet*socio=rien, ce qui importe, ce n'est*socio=rien pas seulement l'ampleur*socio=rien du*socio=rien dysfonctionnement*socio=uv du*socio=rien marché*socio=ec1, c'est*socio=rien aussi la capacité*socio=uv3 des pouvoirs_publics*socio=et d'y faire face*socio=rien. Telle était l'une des plus *socio=rien grandes conclusions *socio=nil de l'édition*socio=rien de 1997 *socio=rien du rapport_sur_le_développement_dans_le_monde:*socio=nil L'*socio=nil État*socio=ac dans*socio=nil un monde en*socio=nil mutation*socio=uv.*socio=nil *socio=nil Dans la *socio=rien deuxième partie du Rapport,*socio=nil *socio=nil nous avons analysé en détail*socio=rien les problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien qui se posent dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1, l'environnement*socio=et et la lutte*socio=uv1 contre la pauvreté*socio=uv1, questions*socio=rien qui prennent une *socio=rien importance particulière *socio=nil dans les pays_en_développement*socio=uv3. Nous examinerons ici trois types d'action*socio=et qui peuvent s'appliquer à ces domaines*socio=rien et à tous les autres compartiments de l'économie*socio=ec1, et essaierons de voir quel peut être*socio=rien le rôle*socio=rien de l'État*socio=ac dans chaque cas*socio=rien. Ces stratégies*socio=et sont les suivantes*socio=rien: - fournir ou faire connaître l'information*socio=rien permettant une vérification*socio=rien de la qualité*socio=rien. veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1 pour contribuer au *socio=rien bon fonctionnement du marché*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil favoriser la communication*socio=ec1 dans les deux sens*socio=rien, entre la population*socio=ac (en particulier*socio=rien les pauvres*socio=uv2) et les pouvoirs_publics*socio=et. Pour chacune de ces actions*socio=et, les pays_industriels*socio=ec1 sont généralement beaucoup mieux équipés que les autres. À mesure*socio=rien que les systèmes_économiques*socio=ec1 deviennent plus élaborés, obligeant à des transactions*socio=ec1 complexes sur*socio=rien de longues*socio=rien distances, les supports traditionnels*socio=rien de l'information*socio=rien - réputation*socio=uv1 locale*socio=te, par exemple*socio=rien, gage*socio=rien de qualité*socio=rien ou de confiance*socio=uv1 - deviennent insuffisants*socio=rien. L'absence*socio=rien de mécanismes*socio=rien de substitution*socio=rien peut conduire à de graves*socio=rien dysfonctionnements*socio=uv4, et même à l'effondrement*socio=ec2, des marchés*socio=ec1. H revient donc aux pouvoirs_publics*socio=et de veiller à ce que l'information*socio=rien indispensable*socio=uv4 aux transactions*socio=ec1 soit réunie et diffusée. Il leur fuir décider, au cas*socio=rien par cas*socio=rien, soit de s'attaquer à ces problèmes*socio=uv4 directement, en assurant le contrôle*socio=uv3 et la certification*socio=et de la qualité*socio=rien, par exemple*socio=rien, soit de créer des mécanismes*socio=rien pour que d'autres acteurs*socio=ac, tels que les entreprises*socio=ac, les associations*socio=ac bénévoles ou les groupes*socio=rien de citoyens*socio=ac, puissent assumer ce rôle*socio=rien. Fournir ou faire connaître l'information*socio=rien nécessaire*socio=rien. Pour certains biens*socio=ec1 et services*socio=ec1, le laisser-faire*socio=uv *socio=rien est suffisant.*socio=nil *socio=nil Chacun peut aisément déterminer si le prix*socio=ec1 d'une coupe de cheveux est*socio=rien justifié et, si le service*socio=ec1 n'est*socio=rien pas bon*socio=rien, la perte*socio=ec2 économique*socio=ec1 *socio=rien est faible,*socio=nil temporaire *socio=nil et ne touche le plus souvent que le client*socio=ac. Parfois, cependant, l'acheteur*socio=ac n'est*socio=rien guère en mesure*socio=rien d'apprécier la *socio=rien qualité du produit*socio=ec *socio=nil qu'il souhaite acquérir, et *socio=rien un mauvais achat*socio=ec1 *socio=nil peut avoir des effets*socio=rien durables*socio=uv4 ou multiples*socio=rien. Ainsi, le client*socio=ac n'est*socio=rien pas toujours à même de se prononcer sur*socio=rien l'innocuité d'un*socio=rien aliment, la solidité*socio=rien d'une banque*socio=ac ou la rentabilité*socio=ec1 d'une société*socio=ac qui émet des actions*socio=ec en bourse*socio=ac. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent, dans ces cas-là*socio=rien, améliorer considérablement*socio=rien le *socio=rien fonctionnement du marché*socio=ec1 *socio=nil en fournissant ou faisant connaître une information*socio=rien qui, autrement, ne serait pas disponible*socio=rien. Ainsi, ils peuvent: établir des normes*socio=et de qualité*socio=rien, par exemple*socio=rien pour certifier la qualité*socio=rien des aliments*socio=ec1 ou pour promouvoir les exportations*socio=ec1. faire connaître les *socio=rien possibilités existantes *socio=nil et fixer des normes*socio=et pour des services*socio=ec1 tels que l'éducation*socio=et. instituer des normes*socio=et comptables*socio=rien. définir*socio=rien les règles*socio=et de *socio=rien publicité applicables aux*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et aux entreprises*socio=ac. créer des mécanismes*socio=rien de divulgation*socio=et spontanée*socio=rien de l'information*socio=rien afin d'inciter les entreprises*socio=ac et les individus*socio=ac à faire connaître des informations*socio=rien qu'ils ne révéleraient pas sans cela. veiller à la transparence*socio=uv3 *socio=rien du fonctionnement des*socio=nil institutions_publiques*socio=et.*socio=nil Les*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil ne manquent pas d'impérieuses*socio=rien raisons*socio=rien pour intervenir sur*socio=rien ces questions*socio=rien. Souvent, il s'agit d'une information*socio=rien qui a le caractère*socio=rien d'un*socio=rien bien*socio=rien public*socio=et ou qui a d'importantes*socio=rien externalités, ce qui n'incitera pas le secteur_privé*socio=et à investir suffisamment dans le travail*socio=ec1 de collecte et de diffusion*socio=rien des données recherchées. Comme toujours en *socio=rien pareil cas,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil devra utiliser ses ressources*socio=ec1 limitées pour intervenir là où le secteur_privé*socio=et risque*socio=uv4 de ne pas apporter de solutions*socio=rien satisfaisantes*socio=uv4 et où son action*socio=et a le plus de chances*socio=rien d'améliorer la situation*socio=rien. Établir des normes*socio=et de qualité*socio=rien pour les produits*socio=ec. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac où l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et *socio=rien est fragile *socio=nil et les marchés*socio=ec1 peu développés*socio=uv4, les pouvoirs_publics*socio=et sont les seuls*socio=rien à avoir le pouvoir*socio=et et la crédibilité nécessaires*socio=rien pour définir*socio=rien et faire appliquer les normes*socio=et qui permettront à la qualité*socio=rien de trouver son juste*socio=uv prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Nous en avons donné de *socio=rien nombreux exemples.*socio=nil En*socio=nil Inde*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Conseil*socio=ac national*socio=te de*socio=nil promotion*socio=uv3 des*socio=nil *socio=ec produits laitiers a*socio=nil défini*socio=rien *socio=nil des nonnes et surveillé leur *socio=rien application sur le*socio=nil marché*socio=ec1 du lait*socio=ec,*socio=nil *socio=nil pour le plus *socio=rien grand bien du consommateur*socio=ac et*socio=nil du producteur*socio=ac (*socio=nil chapitre *socio=nil 5). Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent aussi certifier la qualité*socio=rien de toute une gamme*socio=rien de produits*socio=ec d'exportation*socio=ec1, mettant ainsi les entreprises*socio=ac en *socio=rien meilleure posture *socio=nil pour affronter la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te, comme la Malaisie*socio=ac l'a fait*socio=rien avec la promotion*socio=uv3 de normes*socio=et internationales*socio=te. Dans d'autres cas*socio=rien, l'État*socio=ac pourra encourager des organismes*socio=ac indépendants*socio=rien à établir des normes*socio=et au lieu*socio=rien de chercher à élaborer et à imposer les siennes, comme on l'a vu avec la certification*socio=et ISO 9000 qui fournit à l'acheteur*socio=ac de précieux*socio=rien renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 de la qualité*socio=rien pendant le processus*socio=te de fabrication*socio=ec1 des produits*socio=ec. L'adhésion*socio=uv1 à ces normes*socio=et est*socio=rien particulièrement importante*socio=rien pour les exportateurs*socio=ac des pays_en_développement*socio=uv3 qui doivent réussir à convaincre les clients*socio=ac de la qualité*socio=rien de leurs produits*socio=ec. Une fois*socio=rien de telles normes*socio=et mises au point*socio=rien par le secteur_privé*socio=et, les pouvoirs_publics*socio=et dont plus qu'a les faire connaître et à inciter les exportateurs*socio=ac à les appliquer. De même, en matière*socio=rien de crédit*socio=ec1, les agences*socio=ac de notation*socio=rien privées*socio=et peuvent compléter le contrôle*socio=uv3 exercé par l'État*socio=ac. Puisant dans une information*socio=rien de source*socio=rien publique*socio=et, elles jouent *socio=rien un rôle important *socio=nil en l'analysant et en communiquant leurs conclusions*socio=rien. Faire mieux connaître les possibilités*socio=rien éducatives*socio=et. Comment les parents peuvent-ils se faire une idée*socio=rien de la qualité*socio=rien de renseignement dispensé par les écoles*socio=et? L'État*socio=ac peut les y aider en obligeant les établissements*socio=rien d'enseignement*socio=et et de formation*socio=et à fournir des *socio=rien informations sur *socio=nil les notes globales*socio=rien d'examen*socio=ec2, l'admission*socio=rien dans les universités*socio=et et l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 de leurs élèves*socio=ac. Après*socio=rien inspection*socio=et et évaluation*socio=ec2, il peut aussi agréer les écoles*socio=et directement et fournir une *socio=rien information sur les*socio=nil résultats scolaires*socio=et *socio=nil obtenus par ces établissements*socio=rien. On préférera parfois, comme aux Philippines*socio=ac, encourager des organismes*socio=ac d'agrément bénévoles et privés*socio=et à jouer ce rôle*socio=rien. Beaucoup de pays*socio=ac marient les deux formules*socio=rien, avec un*socio=rien agrément de l'État*socio=ac obligatoire*socio=uv2 pour l'enseignement*socio=et primaire*socio=rien et secondaire*socio=rien et un*socio=rien agrément par des organismes*socio=ac bénévoles privés*socio=et pour l'enseignement_supérieur*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, par exemple*socio=rien, l'agrément des universités*socio=et est*socio=rien assuré presque entièrement par des organismes*socio=ac privés*socio=et. Instituer des normes*socio=et comptables*socio=rien. L'existence*socio=rien de normes*socio=et comptables*socio=rien permet à l'investisseur*socio=ac d'apprécier les antécédents financiers*socio=ec1 d'une société*socio=ac, la structure*socio=ec1 de son actif*socio=ec1 et de son passif (le bilan*socio=rien), ses recettes*socio=ec1 et ses dépenses*socio=ec1 (le compte*socio=rien d'exploitation*socio=ec1) et les liquidités*socio=ec1 (la situation*socio=rien de trésorerie*socio=ec1). S'ils n'établissent pas ces normes*socio=et ou n'obligent pas les sociétés*socio=ac cotées en bourse*socio=ac à publier cette information*socio=rien, les pouvoirs_publics*socio=et condamnent les marchés*socio=ec1 des actions*socio=ec à tourner au ralenti et les entreprises*socio=ac à recourir beaucoup plus à l'emprunt*socio=ec1 et au financement*socio=ec1 direct*socio=rien, ce qui n'est*socio=rien pas la *socio=rien meilleure manière *socio=nil d'utiliser le capital*socio=ec1 ni de répartir les risques*socio=uv4. Cela se traduit pu des taux*socio=rien d'endettement*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4, qui rendent les entreprises*socio=ac et les pays*socio=ac très vulnérables*socio=uv2 aux chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 ont des *socio=rien systèmes comptables fragiles,*socio=nil *socio=nil manquent de comptables*socio=rien expérimentés et, dans certains cas*socio=rien, n'ont pas standardisé leurs normes*socio=et comptables*socio=rien. Dans ce contexte*socio=rien, les marchés*socio=ec1 des actions*socio=ec sont généralement inexistants*socio=rien ou très peu développés*socio=uv4 et dominés par des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=te mieux armés pour s'informer. De ce fait*socio=rien, malgré la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de ces marchés*socio=ec1 au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil les*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil se taillent toujours la *socio=rien part du lion *socio=nil dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3. L'amélioration*socio=uv1 des normes*socio=et comptables*socio=rien influe beaucoup sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 *socio=rien du système financier*socio=ec1 *socio=nil - et sur*socio=rien la croissance*socio=uv3. Différentes*socio=rien études*socio=ec2 montrent en effet*socio=rien que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 de l'intermédiation*socio=ec1 financière*socio=ec1 sont plus rapides*socio=rien dans les pays*socio=ac où les normes*socio=et comptables*socio=rien imposent aux sociétés*socio=ac la production*socio=ec1 de comptes*socio=rien et bilans*socio=rien homogènes*socio=uv4 et complets*socio=rien. Une étude*socio=ec2 laisse à penser que l'adoption*socio=et par l'Argentine*socio=ac, dès le début*socio=rien des années*socio=rien 90, de normes*socio=et *socio=rien comptables proches *socio=nil de celles prévalant dans les pays_membres*socio=ac de l'OCDE*socio=ac aurait relevé de 0,6 point*socio=rien le taux_de_croissance*socio=ec1 de son PIB*socio=ec1. Définir*socio=rien les normes*socio=et et les règles*socio=et de *socio=rien publicité applicables aux*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et aux entreprises*socio=ac. Il est*socio=rien particulièrement important*socio=rien - et difficile*socio=rien - de déterminer les normes*socio=et et les règles*socio=et de *socio=rien publicité applicables aux*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et autres institutions_financières*socio=ec1. L'actif*socio=ec1 des banques*socio=ac étant principalement constitué de promesses*socio=rien de remboursement*socio=ec1, il *socio=rien est impossible *socio=nil d'évaluer la viabilité*socio=uv3 de ces établissements*socio=rien si l'on ne connaît pas précisément et constamment la situation*socio=rien des prêts*socio=ec1 qu'elles ont accordés. Sans cette information*socio=rien, C'est*socio=rien l'état*socio=ac de santé*socio=et de l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 qu'il peut *socio=rien être difficile *socio=nil d'apprécier. Ainsi, avant la crise*socio=uv2 de 1994, les banques*socio=ac mexicaines considéraient comme créances*socio=ec1 irrécouvrables les arriérés d'intérêts*socio=ec1, sans pour autant cesser de traiter le prêt*socio=ec1 lui-même comme un*socio=rien actif*socio=ec1, contrairement à la pratique*socio=et qui était celle, par exemple*socio=rien, des États-unis*socio=ac. Lorsque les emprunteurs*socio=ac mexicains ont commencé à cesser de rembourser, le système*socio=rien comptable*socio=ec1 du*socio=rien pays*socio=ac a présenté la situation*socio=rien ainsi créée sous *socio=rien un jour bien meilleur *socio=nil que ne l'eût fait*socio=rien celui des États-unis*socio=ac. Le système*socio=rien ayant depuis été*socio=rien réformé, il est*socio=rien aujourd'hui plus proche de son homologue américain*socio=ac. Dans la recherche*socio=ec2 de solutions*socio=rien aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien qui empêchent de bien*socio=rien évaluer les résultats*socio=rien des entreprises*socio=ac, les banques*socio=ac jouent *socio=rien un rôle *socio=nil dé par le contrôle*socio=uv3 qu'elles exercent sur*socio=rien les comptes*socio=rien de ces sociétés*socio=ac et l'analyse*socio=rien qu'elles peuvent faire de leurs opérations*socio=rien passées*socio=te. Mais qui contrôle*socio=uv3 les contrôleurs? Il revient aux pouvoirs_publics*socio=et d'apprécier, pour le *socio=rien compte du public*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil solidité des*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil elles-mêmes. Il leur faut pour cela établir des normes*socio=et comptables*socio=rien homogènes*socio=uv4 et strictes*socio=rien qui obligent les banques*socio=ac à faire connaître leur actif*socio=ec1, leur passif et leurs provisions*socio=rien pour créances*socio=ec1 irrécouvrables. Mais encore restera-t-il à appliquer les normes*socio=et. L'établissement*socio=rien de normes*socio=et et de règles*socio=et de publicité*socio=rien donne accès*socio=uv1 à une information*socio=rien à un*socio=rien coût*socio=ec1 inférieur*socio=rien à celui que l'État*socio=ac aurait dû supporter s'il avait dû lui-même la recueillir et la diffuser. Les obligations*socio=uv1 d'information*socio=rien peuvent donc être*socio=rien imposées même quand le pays*socio=ac est*socio=rien dans une situation*socio=rien budgétaire*socio=et difficile*socio=rien. Mais, pour qu'elles soient efficaces*socio=uv4, il faut pouvoir*socio=rien les faire appliquer. Et pour que les marchés*socio=ec1 puissent faire *socio=rien fond sur l'*socio=nil information *socio=nil fournie -volontairement ou non - il faut que celle-ci soit fiable*socio=rien. La loi*socio=et doit donc être*socio=rien strictement appliquée et punir sévèrement les délits de fraude en la matière*socio=rien. Créer des mécanismes*socio=rien de divulgation*socio=et spontanée*socio=rien de l'information*socio=rien. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien que nous venons d'évoquer, l'information*socio=rien recherchée est*socio=rien mise à jour*socio=rien par une entité*socio=rien opérant légèrement en retrait de la source*socio=rien. Cette entité*socio=rien peut être*socio=rien l'État*socio=ac ou *socio=rien un tiers,*socio=nil comme*socio=nil un *socio=nil organisme' d'agrément privé*socio=et pour les écoles*socio=et ou une agence*socio=ac de notation*socio=rien pour les entreprises*socio=ac. Il y a quelques années*socio=rien, certains pays*socio=ac ont découvert une méthode*socio=rien riche*socio=uv2 de promesses*socio=rien. En effet*socio=rien, ils ont constaté qu'il suffit parfois de mettre en place*socio=rien les mécanismes*socio=rien et mesures*socio=et d'incitation*socio=uv3 voulus pour encourager les entreprises*socio=ac et les individus*socio=ac à divulguer des informations*socio=rien qu'ils n'auraient pas autrement révélées. C'est*socio=rien ce que nous appellerons des mécanismes*socio=rien de divulgation*socio=et spontanée*socio=rien de l'information*socio=rien. Tel est*socio=rien le cas*socio=rien, par exemple*socio=rien, *socio=rien du système *socio=nil d'adjudication utilisé pour inciter des producteurs*socio=ac aux structures*socio=ec1 de coûts*socio=ec1 complexes à révéler les frais*socio=ec1 qu'ils auront réellement à supporter. Les prestataires*socio=ac exagèrent parfois le coût*socio=ec1 du*socio=rien service*socio=ec1 fourni, qu'il s'agisse de télécommunications*socio=ec1 ou de dépollution. Une façon*socio=rien d'y remédier serait d'examiner de très près leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 ou leurs méthodes*socio=rien de production*socio=ec1. Les *socio=rien mécanismes du marché*socio=ec1 offrent*socio=nil un moyen *socio=nil plus discret, plus économique*socio=ec1 et plus efficace*socio=uv4 de les encourager à fournir d'eux-mêmes cette information*socio=rien. On l'a vu au Chili*socio=ac avec le système*socio=rien d'adjudication des subventions*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 4) et aux États-unis*socio=ac avec le marché*socio=ec1 des permis*socio=rien de polluer (chapitre*socio=rien 7). Cette formule*socio=rien a servi aussi à diriger les aides*socio=uv1 sociales*socio=et vers ceux qui en ont le plus besoin*socio=uv1. Nombreux*socio=rien sont les pays_en_développement*socio=uv3 où tous les consommateurs*socio=ac profitent de *socio=ec1 subventions alimentaires,*socio=nil *socio=nil quel que soit leur niveau*socio=rien de revenus*socio=ec1, ce qui grève*socio=ec1 lourdement le budget_de_l'_état*socio=ac. La Tunisie*socio=ac s'est*socio=rien attachée à rechercher, par des enquêtes sur*socio=rien la consommation*socio=ec1 des ménages*socio=ac, le moyen*socio=rien d'arriver à ne subventionner que les produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien recherchés par les pauvres*socio=uv2 et rejetés par les autres. Des *socio=rien formes comparables *socio=nil d'autosélection ont été*socio=rien utilisées dans des programmes*socio=et de travaux*socio=rien d'utilité*socio=rien publique*socio=et. Et, dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien récent projet *socio=nil financé par la banque_mondiale*socio=te en Argentine*socio=ac, les emplois*socio=ec1 proposés étaient rémunérés de manière*socio=rien à n'attirer que les plus nécessiteux*socio=rien (chapitre*socio=rien 8). Veiller à la transparence*socio=uv3 *socio=rien du fonctionnement des*socio=nil institutions_publiques*socio=et.*socio=nil *socio=nil Dans le cas*socio=rien des institutions_publiques*socio=et - nationales*socio=te et multilatérales*socio=et - l'obligation*socio=uv1 de publicité*socio=rien, c'est-à-dire de transparence*socio=uv3, prend une *socio=rien importance particulière.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil le*socio=nil manque de*socio=nil transparence*socio=uv3 *socio=nil peut non seulement engendrer la corruption*socio=uv1, et donc affaiblir l'État*socio=ac, mais il peut aussi servir à dissimuler des erreurs*socio=uv4 et des incompétences, tendant par là à empêcher le citoyen*socio=et d'exercer son droit*socio=uv1 de *socio=rien regard sur l'*socio=nil action*socio=et du gouvernement*socio=ac *socio=nil et de choisir des dirigeants*socio=ac efficaces*socio=uv4. Le manque*socio=rien de transparence*socio=uv3, c'est*socio=rien aussi un*socio=rien voile jeté sur*socio=rien les *socio=rien intentions du gouvernement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil ce qui peut nuire au climat*socio=rien des affaires*socio=ec1, et surtout à celui de l'investissement*socio=ec1. Enfin, le manque*socio=rien de transparence*socio=uv3 contribue à entretenir la méfiance de la population*socio=ac à l'égard*socio=rien de ceux qui gouvernent et à lui ôter toute volonté*socio=uv1 de participation*socio=uv3 à la gestion*socio=ec2 de la chose*socio=rien publique*socio=et, dans laquelle elle se reconnaît de moins en moins, ce qui est*socio=rien notoirement fatal*socio=rien pour le développement*socio=uv3. Les pouvoirs_publics*socio=et disposent d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil moyens*socio=ec1 concrets *socio=nil pour promouvoir la transparence*socio=uv3. L'exercice*socio=rien d'une surveillance*socio=et de *socio=rien proximité sur les*socio=nil services_publics*socio=et *socio=nil améliore les prestations*socio=et et protège contre les abus*socio=uv1 de pouvoir*socio=et. L'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 réduit les risques*socio=uv4 de corruption*socio=uv1 inhérents*socio=rien à des éléments*socio=rien tels que les systèmes*socio=rien complexes de subventions*socio=ec1 croisées et les privilèges*socio=uv2 spéciaux*socio=rien qu'engendrent les monopoles*socio=ec1. Cet *socio=rien aspect est *socio=nil d'une telle importance*socio=rien que, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, l'État*socio=ac s'est*socio=rien imposé à lui-même *socio=rien un devoir de*socio=nil transparence*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil comme aux États-unis*socio=ac avec la loi*socio=et sur*socio=rien la liberté*socio=uv1 de il information*socio=rien, dite Freedom of Information*socio=rien Act. Il n'est*socio=rien parfois pas de meilleure*socio=rien garantie de transparence*socio=uv3 qu'une population*socio=ac instruite et des *socio=rien médias vigilants.*socio=nil *socio=nil Cela a non seulement pour effet*socio=rien de renforcer la gestion*socio=ec2 des affaires_publiques*socio=et - grâce*socio=rien à une surveillance*socio=et plus attentive*socio=rien de il environnement*socio=et, par exemple*socio=rien -, mais aussi d'inciter les pouvoirs_publics*socio=et à prendre rapidement les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien pour prévenir des catastrophes*socio=rien comme la famine. Veiller au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1. Il n'est*socio=rien jamais facile*socio=rien d'amener les entreprises*socio=ac, les banques*socio=ac et les ménages*socio=ac à honorer leurs engagements*socio=ec1, mais le problème*socio=uv4 prend *socio=rien un tour particulièrement*socio=nil grave dans*socio=nil un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 *socio=nil où l'appareil*socio=rien institutionnel*socio=et *socio=rien est faible.*socio=nil Les*socio=nil gouvernants *socio=nil doivent concilier trois impératifs*socio=uv4: mettre en *socio=rien place un système juridique*socio=et et*socio=nil judiciaire*socio=et fort,*socio=nil *socio=nil mais créer des mécanismes*socio=rien qui autolimitent les recours*socio=ec1 judiciaires*socio=et, et rechercher des formes*socio=rien novatrices*socio=uv4 de contrôle*socio=uv3 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et. Mettre en *socio=rien place un système juridique*socio=et et*socio=nil judiciaire*socio=et fort.*socio=nil En*socio=nil général,*socio=nil *socio=nil plus que l'absence*socio=rien de législation*socio=et, c'est*socio=rien le manque*socio=rien de moyens*socio=ec1 d'application*socio=rien crédibles qui pose problème*socio=uv4. En ce sens*socio=rien, la lenteur*socio=rien des tribunaux*socio=ac et la corruption*socio=uv1 des magistrats*socio=ac font de la réforme*socio=et de la justice*socio=et *socio=rien un élément essentiel*socio=uv4 *socio=nil de toute réforme*socio=et économique*socio=ec1. Mais, même si le système*socio=rien judiciaire*socio=et fonctionne, son *socio=rien utilisation reste coûteuse*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil L'idéal, par conséquent*socio=rien, est*socio=rien de mettre en oeuvre*socio=rien des moyens*socio=ec1 qui incitent au respect*socio=uv1 des lois*socio=et afin que les voies*socio=rien de droit*socio=uv1, qui restent l'assise *socio=rien du système,*socio=nil *socio=nil ne soient utilisées qu'en dernier*socio=rien ressort. Les *socio=rien dispositions relatives aux*socio=nil faillites*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil exécution des*socio=nil contrats*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil réglementation*socio=et des*socio=nil banques*socio=ac *socio=nil et la lutte*socio=uv1 contre les manouvres frauduleuses sont des domaines*socio=rien dans lesquels un*socio=rien régime*socio=et basé *socio=rien sur un système juridique*socio=et fort,*socio=nil *socio=nil relayé par des règles*socio=et de publicité*socio=rien de l'information*socio=rien, contribue au respect*socio=uv1 de la loi*socio=et tout en limitant le recours*socio=ec1 aux tribunaux*socio=ac. Parce que chaque partie*socio=rien à un*socio=rien contrat*socio=ec1 est*socio=rien insuffisamment informée de la volonté*socio=uv1 et de la capacité*socio=uv3 de l'autre à honorer ses engagements*socio=ec1, le versement*socio=ec1 de dommages*socio=ec2 intérêts*socio=uv1 doit être*socio=rien prévu, et ordonné, si les clauses*socio=rien contractuelles*socio=et ne sont pas observées. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4, ici, de trouver le juste*socio=uv milieu*socio=rien: s'il est*socio=rien trop difficile*socio=rien de faire aboutir une action*socio=et en dommages-intérêts, le *socio=rien caractère dissuasif des*socio=nil dispositions est insuffisant*socio=uv4;*socio=nil *socio=nil si cela est*socio=rien trop facile*socio=rien, les allégations*socio=rien de rupture de contrat*socio=ec1 risquent de se multiplier dans l'espoir*socio=uv1 de profiter de cette manne. La *socio=rien différence existant *socio=nil entre les peines prévues par le droit_civil*socio=et et celles, plus dures, du*socio=rien droit*socio=uv1 pénal rend *socio=rien bien compte *socio=nil de ce nécessaire*socio=rien équilibre*socio=uv3: les personnes*socio=ac reconnues coupables*socio=rien de manouvres délibérément frauduleuses sont punies plus sévèrement que celles qui n'auront pas pu honorer un*socio=rien contrat*socio=ec1 malgré une bonne_foi*socio=uv évidente*socio=rien. Entre *socio=rien un cadre législatif*socio=et solide,*socio=nil un appareil_judiciaire*socio=et fort *socio=nil et des mécanismes*socio=rien autorégulateurs, les interactions*socio=rien sont subtiles*socio=rien et complexes. Lorsqu'on ne connaît pas la volonté*socio=uv1 de remboursement*socio=ec1 qui anime un*socio=rien emprunteur*socio=ac, la constitution*socio=rien d'une garantie peut être*socio=rien la solution*socio=rien. Mais il faut, pour cela, des droits_de_propriété*socio=ec1 ou des titres*socio=ec fonciers bien*socio=rien établis, qui, au demeurant, n'amélioreront l'accès*socio=uv1 au crédit*socio=ec1 que si le bien*socio=rien remis pour sûreté de la dette*socio=ec1 peut être*socio=rien rapidement saisi. De même, les entreprises*socio=ac auront davantage tendance*socio=rien à rembourser leurs emprunts*socio=ec1 si la législation*socio=et sur*socio=rien les faillites*socio=ec1 donne à leurs créanciers*socio=ac le moyen*socio=rien d'engager une procédure*socio=et de saisie en cas*socio=rien de cessation de paiements*socio=ec1. Créer des mécanismes*socio=rien qui autolimitent les recours*socio=ec1 judiciaires*socio=et. Comme pour la certification*socio=et de la qualité*socio=rien des produits*socio=ec, le secteur_public*socio=et et le secteur_privé*socio=et peuvent oeuvrer de concert*socio=uv1 à l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1 à condition*socio=rien que l'on mette en place*socio=rien les mécanismes*socio=rien d'incitation*socio=uv3 voulus. Par exemple*socio=rien, les compagnies*socio=ac d'assurances ont tout intérêt*socio=uv1 à ce que les entreprises*socio=ac qu'elles couvrent contre les risques*socio=uv4 d'incendie prennent à cette fin*socio=rien toutes les mesures*socio=et préventives*socio=rien que l'on peut raisonnablement attendre d'elles. Aussi veillent-elles beaucoup plus que les *socio=et autorités publiques *socio=nil à l'application*socio=rien des normes_de_sécurité*socio=uv1. De son côté*socio=rien, le gouvernement*socio=ac pourra y contribuer en faisant voter des lois*socio=et sur*socio=rien les responsabilités*socio=uv1 des propriétaires*socio=ac immobiliers*socio=ec1 afin de les inciter à s'assurer. Il faudra également prendre garde*socio=rien que l'action*socio=et de l'État*socio=ac n'ait pas pour effet*socio=rien d'amener le secteur_privé*socio=et à jouer *socio=rien un rôle moins*socio=nil actif*socio=uv4 *socio=nil en la matière*socio=rien. Par exemple*socio=rien, les firmes*socio=ac qui assurent contre les tremblements de terre*socio=ec1 ont tout intérêt*socio=uv1 à veiller à ce que les immeubles*socio=rien qu'elles assurent aient été*socio=rien construits selon des normes*socio=et antisismiques. Mais si, à chaque tremblement de terre*socio=ec1, l'État*socio=ac subventionne la réparation des immeubles*socio=rien touchés, indépendamment des normes*socio=et de construction*socio=ec1 auxquelles ils répondaient, cet intérêt*socio=uv1 disparaît. Dans ce cas*socio=rien, l'État*socio=ac doit se garder de trop en faire. La réglementation*socio=et des banques*socio=ac *socio=rien est un domaine *socio=nil dans lequel il existe *socio=rien un rapport comparable entre*socio=nil incitations*socio=uv3 de*socio=nil source publique*socio=et *socio=nil et motivations de source*socio=rien privée*socio=et. La valeur*socio=ec1 d'une banque*socio=ac, en tant qu'entreprise*socio=ac rentable*socio=ec2, c'est-à-dire sa valeur*socio=ec1 de franchise, a de quoi porter à la prudence*socio=uv1 ceux qui en sont propriétaires*socio=ac. C'est*socio=rien même là *socio=rien un facteur *socio=nil qui peut, davantage que l'établissement*socio=rien de normes*socio=et de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien, inciter à ne pas accorder de prêts*socio=ec1 hasardeux*socio=rien. Mais il arrive que réglementation*socio=et inappropriée et politique*socio=et gouvernementale*socio=ac conjuguent leurs effets*socio=rien pour éroder, contre toute attente, la valeur*socio=ec1 de franchise. C'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien aux États-unis*socio=ac, où les caisses*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 et de crédit*socio=ec1 avaient pris l'habitude*socio=rien, dans les années*socio=rien 70 et 80, de recycler leurs dépôts*socio=ec1 à court_terme*socio=rien en prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien. Quand, en 1979, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont commencé à grimper, les déposants*socio=rien ont retiré leur argent*socio=ec1 pour le placer ailleurs*socio=rien, faisant de ces établissements*socio=rien des opérateurs*socio=ac insolvables. Leur valeur*socio=ec1 de franchise diminuant et la politique*socio=et de déréglementation*socio=et aidant, les caisses*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 et de crédit*socio=ec1 ont commencé à octroyer des prêts*socio=ec1 de plus en plus hasardeux*socio=rien, pratique*socio=et qui les a conduites à une faillite*socio=ec1 généralisée plus tard dans les années*socio=rien 80. C'est*socio=rien pourquoi la conjonction*socio=rien d'une libéralisation*socio=et financière*socio=ec1, qui laisse les banques*socio=ac plus libres*socio=uv2 de prendre des risques*socio=uv4, et d'une baisse*socio=ec2 de leur valeur*socio=ec1 de franchise constitue un*socio=rien cocktail aussi explosif. Rechercher des formes*socio=rien novatrices*socio=uv4 de contrôle*socio=uv3 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et. Des mesures*socio=et novatrices*socio=uv4 destinées*socio=rien à remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien et, ainsi à mieux faire respecter les règles*socio=et et les engagements*socio=ec1, ont récemment fait*socio=rien leur *socio=rien apparition sur des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil aussi divers que ceux des instruments*socio=rien financiers*socio=ec1 et des biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1. Chacun des exemples*socio=rien présentés ci-après repose sur*socio=rien l'idée*socio=rien que le jeu*socio=rien des mécanismes*socio=rien institutionnels*socio=et - souvent mis en place*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et, mais parfois par d'autres - peut aider le secteur_privé*socio=et et les populations*socio=ac locales*socio=te à faire respecter les règles*socio=et et les engagements*socio=ec1. L'obligation*socio=uv1 faite aux entreprises*socio=ac de quantifier la pollution*socio=et dont elles sont responsables*socio=uv2 les incite souvent à moins polluer. La pression*socio=ec2 qui s'exerce sur*socio=rien elles opère par *socio=rien diverses voies.*socio=nil Un exemple en*socio=nil est *socio=nil fourni par le programme*socio=et indonésien*socio=te *socio=rien du nom *socio=nil de PROPER, qui rend publiques*socio=et des informations*socio=rien permettant d'évaluer dans quelle mesure*socio=rien les entreprises*socio=ac respectent la réglementation*socio=et relative*socio=rien à la pollution*socio=et de l'eau*socio=ec1 (chapitre*socio=rien 7). Armée*socio=et d'un*socio=rien tableau*socio=rien extrêmement simple*socio=rien classant les usines*socio=ec1 des environs*socio=rien en fonction*socio=rien de leur "comportement*socio=rien", la population*socio=ac locale*socio=te peut faire pression*socio=ec2 sur*socio=rien elles pour les amener à moins polluer. En outre, l'image*socio=rien de marque*socio=rien écologique*socio=et d'une société*socio=ac influant sur*socio=rien ses ventes*socio=ec1 et le cours*socio=rien de ses actions*socio=ec, les informations*socio=rien diffusées sur*socio=rien son comportement*socio=rien vis-à-vis de l'environnement*socio=et sont une motivation suffisante*socio=rien pour l'inciter à polluer encore moins que ne l'autorise la réglementation*socio=et. De cette façon*socio=rien, les organismes*socio=ac de contrôle*socio=uv3 peuvent utiliser contre les plus gros*socio=rien pollueurs*socio=ac, dont ceux qui refusent de communiquer des chiffres exacts*socio=rien, les maigres*socio=rien ressources*socio=ec1 dont ils disposent. Les labels verts offrent aux *socio=rien particuliers un autre*socio=nil moyen riche*socio=uv2 de*socio=nil promesses *socio=nil pour contrôler et faire appliquer les *socio=et normes environnementales.*socio=nil Le*socio=nil consommateur*socio=ac *socio=nil préfère souvent les biens*socio=ec1 dont la production*socio=ec1 n'a pas porté atteinte à l'environnement*socio=et - qu'il s'agisse de thon provenant d'une pêche*socio=ec1 respectueuse*socio=uv des dauphins, de papier*socio=ec1 recyclé ou de bois*socio=rien de construction*socio=ec1 issu d'une *socio=ec1 exploitation forestière écologiquement*socio=nil viable*socio=uv4 *socio=nil - et il sera parfois disposé à les payer*socio=rien plus cher*socio=rien. Les labels verts lui permettent de rémunérer et d'encourager des pratiques*socio=et qu'il approuve. Par leur intervention*socio=et, les pouvoirs_publics*socio=et peuvent promouvoir cette formule*socio=rien en établissant des normes*socio=et et en chargeant des inspecteurs de contrôler leur application*socio=rien. Toutefois, il sera souvent plus simple*socio=rien et plus efficace*socio=uv4 de se contenter de mettre en place*socio=rien le cadre*socio=rien juridique*socio=et et la protection*socio=et de la marque*socio=rien pour garantir *socio=rien un étiquetage correct *socio=nil et empêcher les contrefaçons. Les pouvoirs_publics*socio=et peuvent aussi favoriser l'apparition*socio=rien de communautés*socio=ac défendant des intérêts_communs*socio=uv4 pour aider au respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1. Certains pays*socio=ac, par exemple*socio=rien, obligent les banques*socio=ac à contracter des emprunts*socio=ec1 à long_terme*socio=rien subordonnés et non-assurés. Parce que la créance*socio=ec1 n'est*socio=rien pas assurée, le détenteur a de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de surveiller la banque*socio=ac qui l'a émise. Même le prix*socio=ec1 auquel se traitent les créances*socio=ec1 subordonnées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 secondaires*socio=rien fournit de précieux*socio=rien renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien la santé*socio=et des banques*socio=ac émettrices. Cette multiplicité*socio=rien des modes*socio=rien de surveillance*socio=et auxquels ces établissements*socio=rien sont soumis contribue aussi à en améliorer les résultats*socio=rien: parce qu'ils ne veulent pas voir baisser la cote*socio=ec1 de leurs créances*socio=ec1 subordonnées, les directeurs*socio=ac de banque*socio=ac seront portés à la prudence*socio=uv1. Le microfinancement*socio=ec1 *socio=rien est un autre*socio=nil domaine *socio=nil où le recours*socio=ec1 à des personnes*socio=ac liées par des intérêts_communs*socio=uv4 a eu pour effet*socio=rien de mieux faire respecter les règles*socio=et et les engagements*socio=ec1. Pour remédier au *socio=rien manque constant d'*socio=nil information sur la*socio=nil capacité*socio=uv3 de*socio=nil remboursement*socio=ec1 des*socio=nil pauvres*socio=uv2,*socio=nil l'*socio=nil idée est *socio=nil venue de faire appel*socio=rien à de *socio=rien petits groupes d'*socio=nil emprunteurs*socio=ac en*socio=nil puissance*socio=et *socio=nil qui se connaissent bien*socio=rien. Les prêts*socio=ec1 sont attribués individuellement, mais chaque membre*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac sait que si l'un*socio=rien d'eux ne rembourse pas, aucun n'obtiendra de crédits*socio=ec1 par la suite*socio=rien. Chacun a donc intérêt*socio=uv1 à surveiller la manière*socio=rien dont les autres utilisent les fonds*socio=ec1 qui leur ont été*socio=rien prêtés et à faire jouer la pression*socio=ec2 collective*socio=uv2. Tout en assurant dorénavant le respect*socio=uv1 des engagements*socio=ec1 pris, cette formule*socio=rien donne aux pauvres*socio=uv2 la possibilité*socio=rien d'accéder au crédit*socio=ec1 à des taux_d'_intérêt*socio=ec1 raisonnables*socio=uv4, et souvent pour la *socio=rien première fois *socio=nil de leur vie*socio=uv1. Favoriser la communication*socio=ec1 dans les deux sens*socio=rien. La façon*socio=rien dont les gouvernants*socio=rien font passer l'information*socio=rien auprès de leurs administrés*socio=rien, et en particulier*socio=rien auprès des pauvres*socio=uv2, est*socio=rien souvent d'une *socio=rien extrême importance.*socio=nil *socio=nil Il en va de même de la manière*socio=rien dont ils les écoutent et de ce que cette écoute*socio=rien leur apprend. Tout le *socio=rien rapport est *socio=nil émaillé d'exemples*socio=rien qui montrent comment on peut faire en sorte*socio=rien que l'information*socio=rien passe dans les deux sens*socio=rien, de la société*socio=ac civile*socio=et aux pouvoirs_publics*socio=et et des pouvoirs_publics*socio=et à la société*socio=ac civile*socio=et. Mais on doit commencer par donner la parole*socio=rien aux pauvres*socio=uv2. À cette fin*socio=rien, il faut: permettre aux pauvres*socio=uv2 de s'exprimer, notamment en leur ouvrant plus largement les portes*socio=rien de l'école*socio=et et en leur donnant *socio=rien un meilleur accès*socio=uv1 aux*socio=nil télécommunications*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil apprendre à les connaître en s'adressant directement à eux. emprunter les filières locales*socio=te pour gagner leur confiance*socio=uv1. enrichir leur savoir*socio=rien par des moyens*socio=ec1 à leur portée*socio=rien. Permettre aux pauvres*socio=uv2 de s'exprimer:. L'instruction*socio=et ouvre l'esprit*socio=rien et permet de communiquer ses craintes et ses attentes*socio=rien, de faire des propositions*socio=rien et d'exprimer son mécontentement. Une fillette qui apprend à lire apprend aussi à écrire - ne serait-ce que pour, plus tard, remplir une demande*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 - et cela la rend mieux à même de faire part*socio=rien de ses préoccupations*socio=uv4. L'accès*socio=uv1 aux télécommunications*socio=ec1, en particulier*socio=rien au téléphone*socio=rien, au courrier électronique*socio=rien et à l'internet*socio=ec1, permet également de mieux faire entendre la voix*socio=rien des pauvres*socio=uv2, qu'il s'agisse de commercialiser l'artisanat local*socio=te ou de plaider pour l'adoption*socio=et de mesures*socio=et qui répondent à leurs besoins*socio=uv1. Un*socio=rien ouvrier*socio=ac agricole*socio=ec1 pauvre*socio=uv2 qui a accès*socio=uv1 à *socio=rien un téléphone *socio=nil peut recevoir et se faire expliquer l'avis*socio=rien d'un*socio=rien médecin ou d'un*socio=rien vétérinaire - voire se plaindre auprès des autorités*socio=et de la *socio=rien piètre qualité des*socio=nil *socio=et services_de_santé publique.*socio=nil Le*socio=nil chapitre*socio=rien *socio=nil 4 en a donné quelques exemples*socio=rien frappants: l'utilisation*socio=rien du*socio=rien courrier électronique*socio=rien dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien programme*socio=et de prêts*socio=ec1 aux petites*socio=rien entreprises*socio=ac du*socio=rien Viet Nam, des Panaméennes qui font paraître sur*socio=rien le web des photos de leurs productions*socio=ec1 artisanales et, aux Philippines*socio=ac, des petits*socio=rien paysans*socio=ac devenus, grâce*socio=rien au télex et à la télécopie*socio=rien, spécialistes*socio=ac de la culture*socio=ec de l'ananas. Donner la parole*socio=rien aux pauvres*socio=uv2, cela implique aussi de prendre le temps*socio=rien de les écouter, pour s'informer. On se souviendra que les agents*socio=ac de vulgarisation*socio=rien qui ont le mieux réussi à inculquer aux paysans*socio=ac les *socio=rien nouvelles techniques *socio=nil de la révolution*socio=ec2 verte ont été*socio=rien ceux qui les ont écoutés et qui ont appris à mieux comprendre ce qu'étaient leurs besoins*socio=uv1 et leurs préoccupations*socio=uv4. Plus près de nous, les services*socio=ec1 de recherche*socio=ec2 agronomique de Colombie*socio=ac et du*socio=rien Rwanda*socio=ac ont laissé des paysannes choisir les variétés de haricot dont la culture*socio=ec leur paraissait devoir*socio=rien donner les *socio=rien meilleurs résultats *socio=nil dans le contexte*socio=rien qui était le leur. Le rendement*socio=ec1 des variétés ainsi choisies a *socio=rien été supérieur *socio=nil de 60 à 90% à celui des variétés retenues*socio=rien par les phytogénéticiens des centres*socio=rien de recherche*socio=ec2. Il ressort des actions*socio=et menées un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien que la vox populi peut beaucoup éclairer les décisions*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. Dans la ville*socio=te brésilienne*socio=ac de Porto*socio=ac Alegre, l'action*socio=et qui visait à faire participer la population*socio=ac aux délibérations*socio=et sur*socio=rien le budget*socio=ec1 n'a réussi qu'en raison*socio=uv de l'autonomie*socio=uv1 accordée à la ville*socio=te et à son service*socio=ec1 de l'urbanisme*socio=ec1, qui ont associé*socio=rien les habitants*socio=ac à la conception*socio=ec et à l'exécution*socio=rien des *socio=rien projets devant être *socio=nil entrepris. On a pu ainsi établir des priorités*socio=uv4 et réaliser des programmes*socio=et en rapport*socio=rien avec les besoins*socio=uv1 locaux*socio=te. Cet exemple*socio=rien montre que pour savoir*socio=rien ce que veulent les gens*socio=ac, le plus *socio=rien facile est *socio=nil parfois tout simplement de le leur demander. En donnant aux populations*socio=ac locales*socio=te les moyens*socio=ec1 de surveiller la *socio=et puissance publique *socio=nil et de dire leurs préférences*socio=et par l'intermédiaire*socio=rien d'une presse*socio=et libre*socio=uv2 et dynamique*socio=uv4, il *socio=rien est possible *socio=nil de réfréner les abus*socio=uv1 de pouvoir*socio=et et d'améliorer la qualité*socio=rien des services*socio=ec1. Se faisant les porte-parole*socio=ac des pauvres*socio=uv2, les médias*socio=rien indiens*socio=ac sont montés au créneau*socio=rien pour avertir les autorités*socio=et de l'imminence*socio=rien d'une grave*socio=rien pénurie*socio=ec2 alimentaire*socio=ec1 et les pousser à agir, initiative*socio=rien qui a plus de chances*socio=rien de réussir dans une société*socio=ac où l'information*socio=rien peut circuler librement et où le public*socio=ac peut manifester son désir*socio=uv1 d'action*socio=et sans craindre de représailles de la part*socio=rien de ceux qui gouvernent. Apprendre à connaître les pauvres*socio=uv2. Souvent, pour apprendre à connaître les pauvres*socio=uv2, il faudra agir de *socio=rien façon méthodique,*socio=nil au*socio=nil moyen,*socio=nil par*socio=nil exemple,*socio=nil *socio=nil d'enquêtes sur*socio=rien les ménages*socio=ac. Ainsi, une enquête*socio=ec2 sur*socio=rien les niveaux_de_vie*socio=uv1 en Jamaïque*socio=ac a révélé quelques *socio=rien faits surprenants sur les*socio=nil avantages respectifs d'*socio=nil un programme*socio=et de*socio=nil subventions*socio=ec1 des*socio=nil produits*socio=ec alimentaires*socio=ec1 de*socio=nil base *socio=nil et d'un*socio=rien programme*socio=et de distribution*socio=rien de bons*socio=rien d'alimentation*socio=ec1 aux ménages*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, tous deux destinés à venir en aide*socio=uv1 aux plus démunis*socio=uv2. Les pouvoirs_publics*socio=et étaient particulièrement préoccupés par le fait*socio=rien que les mères d'enfants*socio=ac souffrant de malnutrition*socio=ec2 ne les amenaient pas au dispensaire, *socio=rien principal outil de*socio=nil ciblage des*socio=nil personnes*socio=ac ayant*socio=nil besoin*socio=uv1 de*socio=nil bons d'*socio=nil alimentation*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pourtant, l'enquête*socio=ec2 a montré que la distribution*socio=rien ciblée de ces bons*socio=rien donnait de *socio=rien bien meilleurs résultats *socio=nil que les subventions*socio=ec1 des aliments*socio=ec1 de base*socio=rien, aux effets*socio=rien insuffisamment sélectifs*socio=uv4. Les modes*socio=rien de consultation*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2 se sont multipliés. L'une des formes*socio=rien les plus *socio=rien importantes est *socio=nil peut-être celle qui consiste à les faire participer à la préparation*socio=rien et à l'exécution*socio=rien de projets*socio=rien dont ils seront bénéficiaires*socio=ac. Quelques chiffres illustrent l'impact*socio=rien de cette participation*socio=uv3, dont la communauté*socio=ac du*socio=rien développement*socio=uv3 reconnaît enfin toute l'importance*socio=rien. Une étude*socio=ec2 portant sur*socio=rien 121 projets*socio=rien d'hydraulique*socio=ec1 rurale*socio=te réalisés dans 49 pays*socio=ac a montré que le taux*socio=rien de réussite*socio=uv1 était de 7 sur*socio=rien 10 lorsque les bénéficiaires*socio=ac avaient participé à la préparation*socio=rien de l'opération*socio=rien, contre seulement 1 sur*socio=rien 10 dans le *socio=rien cas contraire.*socio=nil L'*socio=nil étude*socio=ec2 *socio=nil montrait aussi que les pouvoirs_publics*socio=et pouvaient jouer *socio=rien un rôle déterminant *socio=nil en la matière*socio=rien. Emprunter les filières locales*socio=te et gagner la confiance*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2. De *socio=rien multiples travaux *socio=nil ont conclu que les gens*socio=ac étaient très sensibles*socio=rien à l'influence de leurs semblables*socio=rien et que les *socio=rien idées nouvelles *socio=nil gagnent beaucoup à être*socio=rien transmises par les canaux*socio=ec1 de communication*socio=ec1 traditionnels*socio=rien. Cela vaut sans doute*socio=rien encore plus dans le cas*socio=rien des pauvres*socio=uv2, chez qui l'analphabétisme*socio=uv et le manque*socio=rien de moyens*socio=ec1 empêchent souvent d'accéder au savoir*socio=rien par d'autres voies*socio=rien. Il ressort d'analyses*socio=rien récentes*socio=rien de la réussite*socio=uv1 *socio=rien du nouveau programme*socio=et de*socio=nil médecine*socio=et préventive *socio=nil dans l'État*socio=ac de Cearà, au Brésil*socio=ac, que les gens*socio=ac ne font jamais plus confiance*socio=uv1 qu'à leur entourage*socio=rien. Une autre étude*socio=ec2, qui portait sur*socio=rien 70 villages*socio=te du*socio=rien district de Matlab, au Bangladesh*socio=ac, a permis*socio=rien de constater qu'il n'y avait pas, pour l'adoption*socio=et des *socio=rien techniques nouvelles de*socio=nil régulation*socio=et des*socio=nil naissances*socio=et,*socio=nil de*socio=nil déterminant plus*socio=nil puissant *socio=nil que l'influence du*socio=rien groupe*socio=ac. Dans chaque cas*socio=rien, il est*socio=rien devenu possible*socio=rien, en travaillant au plus près des populations*socio=ac locales*socio=te, de transmettre une *socio=rien précieuse information *socio=nil qui, autrement, aurait suscité une réaction*socio=rien de rejet*socio=uv, voire de crainte*socio=rien. Cette démarche*socio=rien interactive a également donné de *socio=rien bons résultats au*socio=nil Kenya*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où des agriculteurs*socio=ac se sont organisés en coopératives*socio=ac pour écouler le produit*socio=ec de leurs récoltes, *socio=rien obtenir du crédit*socio=ec1 *socio=nil et améliorer leurs méthodes*socio=rien de culture*socio=ec. Le programme*socio=et national*socio=te de vulgarisation*socio=rien intervient auprès des agriculteurs*socio=ac soit directement, soit surtout par l'intermédiaire*socio=rien de ces coopératives*socio=ac. Pour établir une fructueuse*socio=rien communication*socio=ec1 dans les deux sens*socio=rien, il faut donc gagner la confiance*socio=uv1 des pauvres*socio=uv2. En outre, le concours des populations*socio=ac locales*socio=te *socio=rien est un puissant moyen *socio=nil de transmettre *socio=rien un savoir nouveau,*socio=nil *socio=nil qu'il s'agisse de nouvelles*socio=rien semences, de *socio=rien nouvelles méthodes de*socio=nil contraception *socio=nil ou de nouveaux*socio=rien programmes_d'_études*socio=ec2. Étant donné le rôle*socio=rien que joue la confiance*socio=uv1, il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que la *socio=rien diffusion du savoir *socio=nil se fasse, semble-t-il, plus vite dans les villages*socio=te où le tissu_social*socio=et est*socio=rien plus serré. Pour mesurer la densité*socio=rien et l'importance*socio=rien des relations*socio=rien sociales*socio=et dans les *socio=te zones rurales de*socio=nil Tanzanie*socio=ac,*socio=nil une*socio=nil équipe*socio=rien de*socio=nil chercheurs*socio=ac *socio=nil a demandé aux ménages*socio=ac d'énumérer les structures*socio=ec1 sociales*socio=et - églises*socio=et, mosquées, groupements*socio=rien d'entraide*socio=uv funéraire, mutuelles*socio=rien de crédit*socio=ec1, organisations*socio=ac politiques*socio=et, etc. - dont ils faisaient partie*socio=rien. Les villages*socio=te au riche*socio=uv2 *socio=et patrimoine social avaient*socio=nil *socio=rien un niveau de*socio=nil revenu*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Ils étaient aussi beaucoup plus portés à utiliser les engrais*socio=rien, les produits*socio=ec agrochimiques et les semences améliorées. Enrichir le savoir*socio=rien des pauvres*socio=uv2. La démarche*socio=rien adoptée par le Fonds*socio=ec1 des nations_unies*socio=ac pour l'enfance*socio=uv1 (UNICEF*socio=ac) au Népal*socio=ac montre l'avantage qu'il y a à transmettre aux pauvres*socio=uv2 des connaissances*socio=ec2 qui leur soient vraiment*socio=rien utiles*socio=uv4. Il s'agissait de promouvoir la préparation*socio=rien de remèdes*socio=rien "maison*socio=rien" de préférence*socio=uv4 à l'utilisation*socio=rien des préparations commerciales*socio=ec1 pour lutter contre la déshydratation due aux maladies*socio=et diarrhéiques, mais les supports de promotion*socio=uv3 de ce traitement*socio=rien étaient présentés dans des *socio=rien termes applicables *socio=nil aux deux formules*socio=rien. Loin*socio=rien de faire tomber les ventes*socio=ec1 de *socio=rien solutions prêtes *socio=nil à l'emploi*socio=ec1, le programme*socio=et a eu pour effet*socio=rien de faire davantage accepter ces préparations et d'en accroître la demande*socio=ec1 locale*socio=te. Et, mieux informées de la *socio=rien nature du traitement,*socio=nil les*socio=nil populations*socio=ac locales*socio=te *socio=nil sont mieux placées pour utiliser durablement les sels de réhydratation par voie*socio=rien orale, sous une forme*socio=rien ou une autre. Ayant réussi à toucher 96% de la population*socio=ac, le programme*socio=et d'information*socio=rien a contribué à réduire de plus de moitié*socio=rien l'incidence*socio=rien de la mortalité*socio=et juvénile*socio=ac imputable*socio=uv2 aux maladies*socio=et diarrhéiques. 1 Les campagnes*socio=rien de prévention*socio=uv3 *socio=rien du sida *socio=nil montrent à quel point*socio=rien il *socio=rien est important *socio=nil de transmettre aux pauvres*socio=uv2 des connaissances*socio=ec2 qui leur soient utiles*socio=uv4 et accessibles*socio=uv2. Les chercheurs*socio=ac savent comment se propage la maladie*socio=et et quelles sont les précautions*socio=rien à prendre. Mais cette information*socio=rien ne devient utile*socio=uv4 aux pauvres*socio=uv2 que si ceux qui la dispensent ont conscience*socio=uv1 des conditions*socio=rien locales*socio=te et travaillent avec les personnalités locales*socio=te à l'élaboration*socio=rien de programmes*socio=et de prévention*socio=uv3 adaptés à la situation*socio=rien. C'est*socio=rien ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien en Éthopie et en Namibie, où le théâtre de rue a fait*socio=rien davantage pour la prévention*socio=uv3 *socio=rien du sida *socio=nil que la radio*socio=et, la télévision*socio=ec1 ou la presse*socio=et écrite. Reconnaître qu'il subsistera des inégalités*socio=uv1 face*socio=rien au savoir*socio=rien et des imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Quoi que fassent les pouvoirs_publics*socio=et, il subsistera des disparités*socio=uv1 dans l'accès*socio=uv1 au savoir*socio=rien et des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Même les pays*socio=ac qui appliquent une stratégie*socio=et dynamique*socio=uv4 de développement*socio=uv3 fondée sur*socio=rien le savoir*socio=rien n'y échapperont pas. Aussi faut-il prendre acte de cet état*socio=ac d'imperfection*socio=rien et reconnaître les données suivantes*socio=rien: - Souvent, des *socio=rien décisions capitales devront*socio=nil être prises *socio=nil sans avoir tous les éléments*socio=rien en main*socio=rien. - Dans tous les cas*socio=rien, il faudra avoir présent*socio=rien à l'esprit*socio=rien que même les politiques*socio=et sans rapport*socio=rien avec le savoir*socio=rien et l'information*socio=rien s'appliqueront dans une économie*socio=ec1 sujette à des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien - et donc à des dysfonctionnements*socio=uv4 de marché*socio=ec1. Gouverner avec des connaissances*socio=ec2 qui resteront incomplètes. Nous avons montré, au chapitre*socio=rien 3, quelques-unes des retombées*socio=rien positives*socio=uv4 de l'éducation*socio=et: les agriculteurs*socio=ac instruits guident les autres, les enfants*socio=ac de mères qui sont allées à l'école*socio=et se portent mieux que les autres, et les exemples*socio=rien ne manquent pas. En revanche, les activités*socio=rien qui profitent à une entreprise*socio=ac ou à un*socio=rien individu*socio=ac peuvent parfois avoir des *socio=rien retombées négatives:*socio=nil la*socio=nil pollution*socio=et *socio=nil de l'eau*socio=ec1 par les usines*socio=ec1 et celle de l'air*socio=rien par les automobiles*socio=ec1 sont des exemples*socio=rien qui viennent tout de suite*socio=rien à l'esprit*socio=rien. Il appartient à l'État*socio=ac d'optimiser le bien-être*socio=uv1 en agissant sur*socio=rien ces retombées*socio=rien par le jeu*socio=rien des incitations*socio=uv3, au moyen*socio=rien d'aides*socio=uv1 à l'éducation*socio=et ou de taxes*socio=et sur*socio=rien la pollution*socio=et de l'eau*socio=ec1 et la consommation*socio=ec1 d'essence*socio=rien, par exemple*socio=rien. Mais, ces retombées*socio=rien étant difficiles*socio=rien à mesurer, les pouvoirs_publics*socio=et en connaissent rarement l'ampleur*socio=rien exacte*socio=rien. Est-ce à dire q1iil ne faut rien*socio=rien faire? Non, mais on ne peut avancer que par tâtonnements, en jouant sur*socio=rien le régime*socio=et d'incitation*socio=uv3 pour obtenir*socio=rien des résultats*socio=rien plus conformes à l'intérêt_général*socio=rien. Une réaction*socio=rien efficace*socio=uv4 des pouvoirs_publics*socio=et n'est*socio=rien jamais si indispensable*socio=uv4 que quand l'action*socio=et ou l'inaction*socio=rien risque*socio=uv4 de causer des dommages*socio=ec2 irréparables. Nous ne connaissons pas avec précision*socio=rien l'impact*socio=rien que les émissions*socio=rien actuelles*socio=te de gaz*socio=ec1 carbonique dans l'atmosphère*socio=rien auront sur*socio=rien le réchauffement*socio=rien de la planète*socio=te. Mais, compte*socio=rien tenu des risques*socio=uv4, il vaut mieux pécher par excès*socio=rien de prudence*socio=uv1 et réduire ces rejets*socio=rien d'une façon*socio=rien aussi efficace*socio=uv4 et économique*socio=ec1 que possible*socio=rien. De même, nous ne savons pas d'avance*socio=rien quelle salamandre ou orchidée pourrait contenir *socio=rien un remède *socio=nil contre le cancer*socio=rien, ou comment les processus*socio=te écologiques*socio=et interagissent pour former le tissu de la vie*socio=uv1. La prudence*socio=uv1 nous conseille donc de préserver des écosystèmes*socio=et fragiles*socio=rien et irremplaçables*socio=rien, dût-on pour cela renoncer aux *socio=ec1 gains économiques immédiats*socio=rien *socio=nil que procurerait la transformation*socio=ec2 de forêts*socio=ec1 en pâturages ou de zones*socio=te humides*socio=rien en installations*socio=rien portuaires*socio=ec. Dans d'autres domaines*socio=rien, comme celui de la santé*socio=et, l'immobilisme risque*socio=uv4 d'avoir des conséquences*socio=rien irréversibles. Si les effets*socio=rien à long_terme*socio=rien de la malnutrition*socio=ec2 infantile*socio=uv ne peuvent encore être*socio=rien mesurés avec précision*socio=rien, nous savons qu'ils risquent fort*socio=rien d'être*socio=rien permanents*socio=te. Aussi la prudence*socio=uv1 est-elle de faire en sorte*socio=rien que chaque enfant*socio=ac puisse manger à sa faim*socio=rien. Dans tous ces cas*socio=rien - et dans d'autres encore - la méconnaissance*socio=rien de l'impact*socio=rien de telle ou telle mesure*socio=rien gène l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. En fait*socio=rien, la plupart*socio=rien des politiques*socio=et, même celles qui dont pas de retombées*socio=rien ou de conséquences*socio=rien irréversibles, doivent être*socio=rien arrêtées dans *socio=rien un contexte permanent*socio=te d'*socio=nil incertitudes*socio=uv3.*socio=nil Le*socio=nil dilemme devant *socio=nil lequel sont ainsi placés les gouvernants*socio=rien tient en partie*socio=rien à une connaissance*socio=ec2 imparfaite*socio=rien de la nature*socio=rien humaine, puisqu'il leur *socio=rien est impossible *socio=nil de prédire avec certitude*socio=rien comment les gens*socio=ac réagiront à la mesure*socio=rien qu'ils envisagent de prendre. Le problème*socio=uv4 est*socio=rien plus marqué dans les pays_en_développement*socio=uv3, qui sont moins bien*socio=rien équipés pour élaborer et mettre en oeuvre*socio=rien leurs politiques*socio=et et qui, souvent, n'ont pas accès*socio=uv1 aux *socio=ec1 moyens technologiques nécessaires*socio=rien *socio=nil pour recueillir et analyser l'information*socio=rien sur*socio=rien les réactions*socio=rien que suscitent leurs mesures*socio=et. Dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil l'*socio=nil information *socio=nil conditionne la mise en oeuvre*socio=rien des *socio=et programmes publics.*socio=nil *socio=nil Il sera impossible*socio=rien, par exemple*socio=rien, d'établir une taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 si celles-ci ne peuvent être*socio=rien efficacement suivies. Les taxes*socio=et sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 ont de tout temps*socio=rien constitué une *socio=rien importante source de*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil pour beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3, non pas qu'il y ait eu volonté*socio=uv1 de restreindre le commerce*socio=ec1, mais parce que les marchandises*socio=ec1 échangées doivent passer par quelques points*socio=rien de contrôle*socio=uv3 aisément localisables et qu'il devient dès *socio=rien lors possible *socio=nil de les contrôler et de les imposer. Heureusement, les pays_en_développement*socio=uv3 sont de plus en plus nombreux*socio=rien à profiter de la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 du*socio=rien coût*socio=ec1 des nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1 et de la plus grande*socio=rien facilité d'utilisation*socio=rien quelles offrent pour s'appuyer *socio=rien sur un plus*socio=nil grand nombre de*socio=nil taxes*socio=et *socio=nil dont l'administration*socio=ec1 ne pose pas de problème*socio=uv4. Plusieurs pays*socio=ac d'amérique_centrale*socio=rien et d'Amérique*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te recueillent maintenant, sur*socio=rien chaque contribuable*socio=ac, une information*socio=rien plus détaillée et de *socio=rien meilleure qualité.*socio=nil *socio=nil L'informatisation des dossiers*socio=rien et l'attribution*socio=rien à chacun d'un*socio=rien numéro*socio=rien matricule national*socio=te permettent d'être*socio=rien renseigné en permanence*socio=te sur*socio=rien la situation*socio=rien des contribuables*socio=ac, sur*socio=rien les transactions*socio=ec1 déclarées par des tiers*socio=rien, sur*socio=rien les versements*socio=ec1 effectués et sur*socio=rien les impôts*socio=et non payés. Gouverner avec une information*socio=rien qui restera imparfaite*socio=rien. Peut-être le plus difficile*socio=rien, quand on élabore une politique*socio=et, est*socio=rien de tenir compte*socio=rien des imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien et de procéder aux ajustement*socio=et nécessaires*socio=rien. Les difficultés*socio=uv4 qui résultent de la non-prise en compte*socio=rien des imperfections*socio=rien permanentes*socio=te de l'information*socio=rien sont illustrées par deux régions*socio=te très différentes*socio=rien, celle des pays*socio=ac en transition*socio=uv3 d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=te et celle des pays*socio=ac touchés par la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien. Les pays*socio=ac en transition*socio=uv3 ne montrent que trop cruellement ce que coûte l'absence*socio=rien de mécanismes*socio=rien conçus pour remédier aux problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien. Une fois*socio=rien les inefficacités*socio=uv du*socio=rien centralisme*socio=ec économique*socio=ec1 remplacées par *socio=rien un système marchand*socio=ac de*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil profits*socio=ec1 *socio=nil et de propriété*socio=ec1 privée*socio=et, on aurait pu s'attendre à *socio=rien un essor *socio=nil de la production*socio=ec1. Or*socio=rien, celle-ci s'est*socio=rien effondrée - et la reprise, presque dix *socio=rien ans après le*socio=nil début *socio=nil de la transition*socio=uv3, se fait*socio=rien toujours attendre. Cela s'explique en partie*socio=rien par le fait*socio=rien que le rythme*socio=rien, l'enchaînement des étapes*socio=te et la nature*socio=rien de la transition*socio=uv3 ont provoqué la destruction des mécanismes*socio=rien chargés de relayer l'information*socio=rien plus vite qu'il n'a pu s'en créer de nouveaux*socio=rien pour une économie_de_marché*socio=ec1. Après*socio=rien l'éclatement*socio=rien de l'union_soviétique*socio=ac, en 1991, la capacité*socio=uv3 productive*socio=uv4 *socio=rien du système est *socio=nil demeurée en place*socio=rien et parmi les innombrables*socio=rien distorsions*socio=uv4 qui affectaient les prix*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1, beaucoup ont été*socio=rien supprimées. Cela n'a pas empêché le PIB*socio=ec1 de 10 des 15 pays*socio=ac de l'ancienne*socio=rien union_soviétique*socio=ac de chuter de moitié*socio=rien environ (figure 10:1). Comment expliquer pareil*socio=rien effondrement*socio=ec2? *socio=rien Du temps du centralisme*socio=ec économique*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil facteurs de*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil utilisés par de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac provenaient d'un*socio=rien fournisseur*socio=ac unique*socio=rien. Avec la libération*socio=uv3 des marchés*socio=ec1, les producteurs*socio=ac se sont vu offrir des *socio=rien possibilités nouvelles *socio=nil tout au long*socio=rien de la chaîne*socio=rien de production*socio=ec1. Les rapports_de_force*socio=uv1 entre les parties*socio=rien aux négociations*socio=et ont changé et, souvent, ces négociations*socio=et ont abouti à une impasse*socio=rien. Or*socio=rien l'information*socio=rien - et les marchés*socio=ec1 - étaient trop faibles*socio=rien pour indiquer aux entreprises*socio=ac une autre source*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 possible*socio=rien. Souvent, l'échec*socio=uv1 des négociations*socio=et a été*socio=rien dû à des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien, surtout quand la chaîne*socio=rien de production*socio=ec1 était formée d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil intervenants*socio=ac spécialisés*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Comme on pouvait le prévoir, ce sont les biens*socio=ec1 issus des procédés*socio=rien de production*socio=ec1 les plus complexes qui ont enregistré le plus net*socio=rien recul*socio=ec. En Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien, la *socio=rien situation est très*socio=nil différente.*socio=nil *socio=nil On y *socio=rien est bien *socio=nil parvenu à combler le déficit*socio=ec1 de savoir*socio=rien, par l'acquisition*socio=rien, l'assimilation*socio=uv et la transmission*socio=rien des connaissances*socio=ec2 nécessaires*socio=rien. On y a moins bien*socio=rien réussi à corriger les inadéquations*socio=uv3 de l'information*socio=rien et il faut y voir l'une des raisons*socio=rien des difficultés*socio=uv4 que connaissent actuellement ces pays*socio=ac. Dans les années*socio=rien 90, plusieurs d'entre eux ont libéralisé les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=rien avant d'être*socio=rien assurés de la solidité*socio=rien de leurs établissements*socio=rien financiers*socio=ec1. De ce fait*socio=rien, quand, en 1997, les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 se sont brutalement inversés, le choc*socio=rien a été*socio=rien trop dur*socio=rien pour les banques*socio=ac. On avait libéralisé les marchés_financiers*socio=ec1 avant de mettre en place*socio=rien des dispositifs*socio=rien de contrôle*socio=uv3 et de réglementation*socio=et adéquats*socio=rien, de sorte*socio=rien que les autorités*socio=et de tutelle*socio=rien ou bien*socio=rien ne savaient pas à quel point*socio=rien les banques*socio=ac étaient précarisées, ou, bien*socio=rien ne disposaient pas des moyens*socio=ec1 de coercition nécessaires*socio=rien pour renforcer le système*socio=rien bancaire*socio=ec1. Aussi voit-on que, pour souhaitables*socio=rien que soient les réformes*socio=et financières*socio=ec1, il faut tenir compte*socio=rien des conséquences*socio=rien des problèmes*socio=uv4 d'information*socio=rien sur*socio=rien le système*socio=rien financier*socio=ec1 et sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de économie*socio=ec1. Ce qui se passe en Asie*socio=ac de l'Est*socio=rien montre aussi que l'État*socio=ac a *socio=rien un rôle très*socio=nil important *socio=nil à jouer dans la réglementation*socio=et des marchés_financiers*socio=ec1, qui influent en *socio=rien profondeur sur *socio=nil toute l'économie*socio=ec1. La réglementation*socio=et adoptée doit également tenir *socio=rien compte du fait *socio=nil que l'information*socio=rien dans le système*socio=rien financier*socio=ec1 sera toujours imparfaite*socio=rien. Bien*socio=rien réglementer le secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1, cela veut dire surveiller de près la façon*socio=rien dont les banques*socio=ac gèrent le risque*socio=uv4, l'état*socio=ac de leurs réserves*socio=ec1 et leurs diverses*socio=rien transactions*socio=ec1. Les normes*socio=et de fonds*socio=ec1 propres*socio=rien tiennent une *socio=rien place importante *socio=nil car les banques*socio=ac dont le capital*socio=ec1 *socio=rien est suffisant *socio=nil sont portées à ne prêter qu'à des clients*socio=ac sûrs*socio=rien. Celles dont les capitaux*socio=ec1 propres*socio=rien sont devenus inexistants*socio=rien ont tendance*socio=rien à prendre des risques*socio=uv4; elles dont rien*socio=rien à perdre et la chance*socio=rien, si elle leur sourit, peut leur donner une nouvelle*socio=rien vie*socio=uv1. Ce perpétuel pari sur*socio=rien l'avenir*socio=te a été*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'origine*socio=rien des crises*socio=uv2 financières*socio=ec1 qui ont éclaté un*socio=rien peu partout dans le monde*socio=rien. Et parce que la capacité*socio=uv3 réglementaire*socio=et et le pouvoir*socio=et d'intervention*socio=et sont parfois insuffisants*socio=rien, il faut des mécanismes*socio=rien d'appoint*socio=rien, tels que les assurances-dépôts (pour décourager les paniques bancaires*socio=ec1) et les banques_centrales*socio=rien (pour jouer le rôle*socio=rien de prêteur de dernier*socio=rien ressort). Dans la nouvelle*socio=rien économie*socio=ec1 mondialisée, le contrôle*socio=uv3 du*socio=rien respect*socio=uv1 des règles*socio=et et des engagements*socio=ec1 a pris plus d'importance*socio=rien que jamais dans le secteur*socio=rien financier*socio=ec1. La circulation*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'argent*socio=ec1 de part*socio=rien et d'autre des frontières*socio=te fait*socio=rien qu'une crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 qui éclate dans un*socio=rien pays*socio=ac peut rapidement" s'étendre à d'autres. Les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 "mouvants" prennent de l'ampleur*socio=rien et sont peut-être la cause*socio=rien de la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 et de la récession*socio=ec2 économique*socio=ec1 dans plusieurs pays*socio=ac. Le risque*socio=uv4 que prend l'investisseur*socio=ac n'est*socio=rien pas le même que celui auquel la société*socio=ac est*socio=rien exposée. Et c'est*socio=rien pourquoi l'État*socio=ac doit intervenir par des mesures*socio=et visant à décourager l'afflux de capitaux*socio=ec1 instables*socio=uv4 à la recherche*socio=ec2 d'un*socio=rien placement*socio=ec1 à court_terme*socio=rien, mais en laissant la porte*socio=rien ouverte*socio=uv4 à celui des ressources*socio=ec1 qui sont nécessaires*socio=rien pour le commerce*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 à long_terme*socio=rien, à commencer par l'investissement_étranger_direct*socio=ec1. Les pays*socio=ac ont essayé *socio=rien différentes formules.*socio=nil Le*socio=nil Brésil*socio=ac taxe*socio=et *socio=nil les entrées de capitaux*socio=ec1. Le Chili*socio=ac a institué *socio=rien un système de*socio=nil dépôts*socio=ec1 *socio=nil obligatoires. La Colombie*socio=ac impose des limites*socio=rien aux engagements*socio=ec1 des banques*socio=ac. Et d'autres mécanismes*socio=rien sont à l'étude*socio=ec2: on envisage, par exemple*socio=rien, de limiter*socio=rien ou de supprimer la défiscalisation des intérêts*socio=ec1 payés par les entreprises*socio=ac sur*socio=rien des emprunts*socio=ec1 à court_terme*socio=rien libellés en devises*socio=ec1. Atteindront-ils leur objectif*socio=uv4? Seul*socio=rien le temps*socio=rien le dira - et cela dépendra aussi des subtiles*socio=rien retouches qui pourront leur avoir été*socio=rien apportées. Rien*socio=rien n'est*socio=rien sûr*socio=rien, dans tout ceci, que l'incertitude*socio=uv3. Éclairer les voies*socio=rien de l'avenir*socio=te. À la base*socio=rien des théories actuelles*socio=te du*socio=rien développement*socio=uv3, se trouve le principe*socio=ec2 que les marchés*socio=ec1 fonctionnent assez bien*socio=rien pour promouvoir la croissance*socio=uv3 et faire reculer la pauvreté*socio=uv1. Mais, à mieux comprendre les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien, on est*socio=rien porté à penser que le *socio=rien seul jeu des*socio=nil marchés*socio=ec1 est souvent*socio=nil insuffisant*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil société*socio=ac *socio=nil a aussi besoin*socio=uv1 de politiques*socio=et, de structures*socio=ec1 et de normes*socio=et pour faciliter l'acquisition*socio=rien, l'adaptation*socio=uv3 et la *socio=rien diffusion du savoir *socio=nil et pour atténuer les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien, en particulier*socio=rien dans la mesure*socio=rien où les pauvres*socio=uv2 en pâtissent. Autant dire qu'il faut ouvrir *socio=rien un champ plus*socio=nil large *socio=nil à l'action*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et. Pourtant, comme les marchés*socio=ec1, l'État*socio=ac voit son action*socio=et entravée par les imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien. Pour savoir*socio=rien à quels problèmes*socio=uv4 s'attaquer, les gouvernants*socio=rien devront mettre en balance*socio=ec1, d'une part*socio=rien, la gravité du*socio=rien problème*socio=uv4 d'information*socio=rien et le dysfonctionnement*socio=uv de marché*socio=ec1 qui peut en résulter, et, d'autre part*socio=rien, la capacité*socio=uv3 de l'État*socio=ac à y remédier. La ligne*socio=rien de conduite*socio=rien à adopter dépendra des circonstances*socio=rien. Mais, en tout état*socio=ac de cause*socio=rien, les chances*socio=rien de succès*socio=uv1 seront plus grandes*socio=rien dans les pays*socio=ac où l'on saura se montrer prêt*socio=ec1 à apprendre, à reconnaître qu'on *socio=rien est loin *socio=nil de tout savoir*socio=rien et à accepter d'infléchir, au besoin*socio=uv1, le cours*socio=rien d'une politique*socio=et. Nous avons commencé par comparer le savoir*socio=rien à la lumière*socio=rien. Quand, dans 25 ans*socio=rien, nous considérerons les progrès*socio=uv1 que le développement*socio=uv3 aura faits*socio=rien au *socio=rien cours du premier quart du Xxie*socio=nil siècle,*socio=nil *socio=nil quels seront les pays*socio=ac qui se détacheront *socio=rien du lot?*socio=nil *socio=nil Il ne fait*socio=rien pas de doute*socio=rien que ce seront ceux qui auront maîtrisé les modes*socio=rien d'acquisition*socio=rien des connaissances*socio=ec2, qui auront acquis*socio=rien une plus grande*socio=rien capacité*socio=uv3 d'assimilation*socio=uv *socio=rien du savoir *socio=nil et qui auront donné à l'ensemble*socio=rien de leur population*socio=ac les moyens*socio=ec1 de mieux communiquer. Ce seront ceux qui auront su remédier aux imperfections*socio=rien de l'information*socio=rien et améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1. Ce seront ceux qui auront su exploiter le pouvoir*socio=et et la *socio=rien portée du savoir *socio=nil pour éclairer l'existence*socio=rien de tout un*socio=rien chacun. Encadré 9:7: La gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil à la banque_mondiale*socio=te. Récemment en mission*socio=rien dans la République*socio=ac du*socio=rien Yémen*socio=ac, le responsable*socio=ac de plusieurs équipes*socio=rien de projet*socio=rien de la banque_mondiale*socio=te a eu à répondre rapidement à un*socio=rien client*socio=ac qui souhaitait obtenir*socio=rien des renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien l'installation d'un*socio=rien système*socio=rien d'information*socio=rien pour la gestion*socio=ec2 au ministère_de_l'_éducation*socio=et. Il n'y a pas si longtemps, il lui aurait fallu pour cela attendre son retour*socio=rien au siège*socio=rien, où il aurait pu consulter des collègues et peut-être chercher la réponse*socio=rien dans des bibliothèques*socio=et et des bases*socio=rien de données. Mais, grâce*socio=rien au système*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil de la Banque*socio=ac, il n'a eu qu'à contacter*socio=rien le Service-conseil pour l'éducation*socio=et *socio=rien du Réseau du développement*socio=uv3 humain*socio=uv,*socio=nil *socio=nil qui a pu déterminer, avec le cercle*socio=rien de professionnels*socio=ac compétents*socio=uv4 en la matière*socio=rien, que la même question*socio=rien s'était déjà posée au Kenya*socio=ac. L'information*socio=rien nécessaire*socio=rien a été*socio=rien transmise au Yémen*socio=ac dans les 48 heures*socio=rien, évitant ainsi au client*socio=ac d'avoir à attendre plusieurs semaines*socio=rien pour obtenir*socio=rien satisfaction*socio=uv3. En Indonésie*socio=ac, un*socio=rien agent*socio=ac de l'État*socio=ac cherchait à se renseigner sur*socio=rien les précédents*socio=rien en matière*socio=rien de participation*socio=uv3 du*socio=rien secteur_privé*socio=et à des actions*socio=et de formation_professionnelle*socio=ec1 dans le monde*socio=rien. Grâce*socio=rien encore au *socio=rien Réseau du développement*socio=uv3 humain*socio=uv,*socio=nil le*socio=nil chef d'*socio=nil équipes de*socio=nil projet *socio=nil à qui s'adressait la question*socio=rien a été*socio=rien en mesure*socio=rien de lui fournir promptement, avec le concours de l'Organisation*socio=ac des nations_unies_pour_le_développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1, une analyse*socio=rien approfondie de la question*socio=rien - et même de lui proposer une liste de partenaires*socio=ac possibles*socio=rien, sur*socio=rien les conseils*socio=ac de la société_financière_internationale*socio=te, institution*socio=ac affiliée*socio=rien à la Banque*socio=ac. Lancé en octobre*socio=rien 1996, le système*socio=rien de gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil de la banque_mondiale*socio=te veut faire de l'institution*socio=ac une plaque tournante des connaissances*socio=ec2 sur*socio=rien le développement*socio=uv3, qui ne serait pas seulement *socio=rien un dépositaire des*socio=nil pratiques*socio=et *socio=nil les plus performantes, mais aussi *socio=rien un centre *socio=nil de collecte et de diffusion*socio=rien des meilleures*socio=rien données détenues*socio=rien par d'autres organisations*socio=ac dans ce domaine*socio=rien. D'ici à l'an*socio=rien 2000, les éléments*socio=rien voulus de ce savoir*socio=rien devraient être*socio=rien accessibles*socio=uv2 de l'extérieur*socio=te, de sorte*socio=rien que les clients*socio=ac, partenaires*socio=ac et *socio=rien parties prenantes aux*socio=nil actions*socio=et *socio=nil de la Banque*socio=ac auront accès*socio=uv1, partout dans le monde*socio=rien, au savoir-faire*socio=uv3 de l'institution*socio=ac. Allant rapidement de l'avant sur*socio=rien de *socio=rien nombreux fronts,*socio=nil les*socio=nil réseaux sectoriels *socio=nil de la Banque*socio=ac s'emploient à: bâtir des cercles*socio=rien de professionnels*socio=ac. établir une base*socio=rien de connaissances*socio=ec2 en ligne*socio=rien. - mettre en place*socio=rien des services*socio=ec1 d'assistance*socio=uv1 et de conseil*socio=rien. - dresser un*socio=rien fichier d'experts*socio=ac. fournir des statistiques*socio=ec2 clés*socio=rien. offrir l'accès*socio=uv1 à des données sur*socio=rien les transactions*socio=ec1. créer une structure*socio=ec1 de dialogue*socio=uv1 entre experts*socio=ac. - donner un*socio=rien accès*socio=uv1 depuis l'extérieur*socio=te et communiquer avec ses clients*socio=ac, ses partenaires*socio=ac et toutes les *socio=rien parties prenantes *socio=nil à ses projets*socio=rien. La gestion*socio=ec2 *socio=rien du savoir *socio=nil devrait changer le mode*socio=rien de fonctionnement*socio=rien interne*socio=te de la Banque*socio=ac et transformer les rapports*socio=rien qu'elle entretient avec tous ses clients*socio=ac.