*{ Fonds Monétaire international Rapport Annuel 1970 } Chapitre*socio=rien *socio=nil 1 Revue générale*socio=rien de l'économie*socio=ec1 Introduction*socio=rien EN 1969 et au début*socio=rien de 1970, l'évolution*socio=te de 1 économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a été*socio=rien marquée par l'existence*socio=rien de sévères*socio=uv4 *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil ainsi que par la présence*socio=rien d'une série de facteurs*socio=rien qui ont contribué à améliorer l'ajustement*socio=et des déséquilibres*socio=uv3 de paiements*socio=ec1 dans plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac et à renforcer le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te. Une expansion*socio=ec2 vigoureuse*socio=rien a caractérisé la production*socio=ec1 mondiale*socio=te et le commerce*socio=ec1 international*socio=te, et sous l'effet*socio=rien de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, de hausses rapides*socio=rien des prix*socio=ec1, et d'une *socio=rien large utilisation *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont atteint des niveaux*socio=rien extrêmement élevés*socio=uv4. Lorsqu'on analyse*socio=rien ces résultats*socio=rien inégaux*socio=uv2 et les conditions*socio=ec1 essentielles*socio=uv4 à une amélioration*socio=uv1 continue*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, on s'aperçoit qu'il importe de rétablir la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 dans les grandes*socio=rien nations*socio=ac industrielles*socio=ec1, surtout aux États-unis*socio=ac. En 1968, la rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 mondiale*socio=te avait surtout eu pour cause*socio=rien la persistance*socio=te d'un*socio=rien excès*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Mais en 1969, au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 américaines*socio=ac allait en faiblissant par suite*socio=rien d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et financière*socio=ec1 destiné à permettre à l'économie*socio=ec1 de marquer *socio=rien un temps *socio=nil de pause, l'expansion*socio=ec2 s'accéléra sur*socio=rien le *socio=ac continent européen *socio=nil et se maintint à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 au*socio=nil Japon*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil regain*socio=ec2 d'*socio=nil activité *socio=nil dans le monde*socio=te industriel*socio=ec1 qui suivit le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 de 1966-67 a vivement stimulé le commerce*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien dont le *socio=ec1 taux_de_croissance économique *socio=nil en 1968 et 1969 a atteint *socio=rien un niveau *socio=nil jusque-là inégalé. Ce groupe_de_pays*socio=ac a réalisé *socio=rien un nouvel excédent*socio=ec1 de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil en 1969, bien*socio=rien que pour plusieurs d'entre eux les prix*socio=ec1 de revient aient augmenté et que le crédit*socio=ec1 se soit *socio=rien fait rare sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil de 1969, les *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil se sont accentuées dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, les hausses de prix*socio=ec1 se sont encore accélérées, malgré le ralentissement*socio=ec2 progressif*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien produit_national_brut*socio=ec1 (PNB*socio=ec1) réel*socio=rien. Les prix*socio=ec1 ont également avancé rapidement au Canada*socio=ac, en France*socio=ac, au Japon*socio=ac, aux Pays-bas*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac; et dans plusieurs autres pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil ont réapparu et se sont même intensifiées au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que se résorbait progressivement*socio=rien la marge de ressources*socio=ec1 inutilisées*socio=rien qu'avait entraîné le ralentissement*socio=ec2 de l' activité_économique*socio=ec1 de 1966-67. Malgré l'inflation*socio=ec1, l'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 a réalisé certains progrès*socio=uv1 en 1969, la position*socio=rien extérieure*socio=te et les perspectives*socio=te de plusieurs *socio=ac pays européens *socio=nil s'étant sensiblement améliorées. Pendant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te de l'année*socio=rien, des incertitudes*socio=uv3 et des crises*socio=uv2 périodiques*socio=te ont continué à dominer les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1. La vigueur*socio=uv3 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche Mark *socio=nil et la faiblesse*socio=ec2 relative*socio=rien d'autres monnaies*socio=ec1, notamment du*socio=rien franc*socio=ec1 français*socio=rien, ont été*socio=rien à l'origine*socio=rien d'amples*socio=rien mouvements_de_capitaux*socio=ec1 spéculatifs*socio=uv2. Toutefois, *socio=rien un renversement remarquable *socio=nil de la situation*socio=rien financière*socio=ec1 internationale*socio=ac s'est*socio=rien produit*socio=rien pendant le dernier*socio=rien trimestre*socio=te de 1969 par suite*socio=rien de l'évolution*socio=te de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 dans plusieurs pays*socio=ac importants*socio=uv4 et de mesures*socio=et internationales*socio=te qui, de l'avis*socio=rien de tous, devaient améliorer le *socio=rien fonctionnement du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil évolution*socio=te *socio=nil de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 a été*socio=rien marquée par la dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 français*socio=rien en août*socio=rien, la réévaluation*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche Mark en*socio=nil octobre*socio=rien,*socio=nil l'*socio=nil apparition*socio=rien d'*socio=nil un*socio=rien excédent important*socio=uv4 *socio=nil dans la balance_des_paiements*socio=ec1 britannique*socio=ac, et une amélioration*socio=uv1 rapide*socio=rien de la position*socio=rien extérieure*socio=te de la France*socio=ac. Tout au long*socio=rien de 1969, bien*socio=rien que la balance*socio=ec1 de base*socio=rien américaine*socio=ac ait laissé à désirer, le dollar*socio=ec1 a conservé sa *socio=rien fermeté sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 *socio=nil appliquée aux États-unis*socio=ac ayant attiré des entrées massives*socio=rien de *socio=ec1 fonds bancaires à*socio=nil court_terme*socio=te *socio=nil par l'intermédiaire*socio=rien du*socio=rien marché*socio=ec1 de l'euro-dollar*socio=ec1, qui ont provoqué un*socio=rien excédent_global*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1. Comme on l'explique au chapitre*socio=rien 3, trois mesures*socio=et ont *socio=rien été prises sur le*socio=nil plan international*socio=te *socio=nil qui ont contribué, ainsi que le réajustement*socio=ec2 des parités*socio=ec1 européennes*socio=ac, à ramener le *socio=rien calme sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil II s'agit, en *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil de la création*socio=uv4 d'un*socio=rien Compte*socio=ec1 de Tirage*socio=ec1 Spécial*socio=rien au Fonds*socio=ec1, décision*socio=et historique*socio=te destinée à assurer une croissance*socio=uv3 appropriée de la liquidité*socio=ec1 internationale*socio=ac grâce*socio=rien à un*socio=rien processus*socio=te rationnel*socio=uv4 de consultations*socio=uv1 et de décisions*socio=et. La nouvelle*socio=rien augmentation*socio=ec2 considérable*socio=rien des quotes-parts*socio=et - et donc de la liquidité*socio=ec1 conditionnelle*socio=rien - décidée par le Fonds*socio=ec1 a représenté la seconde mesure*socio=rien importante*socio=uv4. La troisième*socio=rien a été*socio=rien la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien accord*socio=et concernant les ventes*socio=ec1 d'or*socio=ec1 de l'afrique_du_sud*socio=ec1 au Fonds*socio=ec1, ainsi que des *socio=rien questions connexes.*socio=nil *socio=nil Pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1970, une inflation*socio=ec1 rapide*socio=rien et généralisée dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a continué à dominer l'évolution*socio=te de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te; dans ces pays*socio=ac, les prix*socio=ec1 ont, en effet*socio=rien, avancé en moyenne*socio=rien encore plus vite qu'en 1969 et les accords*socio=et de salaires*socio=ec1 ont largement dépassé l'augmentation*socio=ec2 à long_terme*socio=te de la productivité*socio=uv3, en même temps*socio=rien que le rythme*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 *socio=rien globale du PNB*socio=ec1 réel *socio=nil continuait à diminuer. Ce *socio=rien dernier phénomène a*socio=nil été *socio=nil attribué à une légère*socio=rien régression*socio=ec2 de la production*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et à *socio=rien un certain ralentissement*socio=ec2 du rythme*socio=ec2 *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 dans plusieurs autres pays*socio=ac, conséquences*socio=rien de la réduction*socio=ec2 ou même de la disparition*socio=rien de la capacité*socio=uv3 excédentaire*socio=rien et de l'adoption*socio=uv3 de politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4. La balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien des *socio=et règlements officiels,*socio=nil après*socio=rien *socio=nil avoir dégagé un*socio=rien excédent*socio=ec1 pendant *socio=rien un an et*socio=nil demi,*socio=nil a*socio=nil fait apparaître*socio=nil un déficit*socio=ec1 important*socio=uv4 au*socio=nil cours du premier semestre *socio=nil de 1970 dû en partie*socio=rien à *socio=rien un certain assouplissement*socio=uv3 des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te aux*socio=nil États-unis*socio=ac.*socio=nil Cette*socio=nil évolution*socio=te *socio=nil a attiré, une fois*socio=rien de plus, l'attention*socio=rien sur*socio=rien l'existence*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien encore trop faible*socio=rien pour compenser les sorties de capitaux_privés*socio=ec1 américains*socio=ac à long_terme*socio=te et les dépenses*socio=ec1 officielles*socio=et de ce pays*socio=ac à l'étranger*socio=te. Toutefois, pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1970, l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 britannique*socio=ac s'est*socio=rien maintenu, la balance_des_paiements*socio=ec1 française*socio=ac a continué à se redresser et on a vu se dessiner en Allemagne*socio=ac une structure*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 plus soutenable*socio=uv4. Production*socio=ec1, prix*socio=ec1 et commerce*socio=ec1 international*socio=te Le volume*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te totale*socio=rien a augmenté d'environ 5,5 pour cent*socio=rien de 1968 à 1969, alors même que le taux_de_croissance*socio=ec1 de la géante économie*socio=ec1 américaine*socio=ac tombait à moins de 3 pour cent*socio=rien sous l'effet*socio=rien de politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 destinées*socio=rien à freiner la spirale*socio=rien des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1. Dans le groupe_des_pays_industrialisés*socio=ac (à l'exception*socio=rien des États-unis*socio=ac) ainsi que dans celui des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien s'est*socio=rien accélérée et a atteint quelque 7 pour cent*socio=rien en 1969 - taux*socio=ec1 nettement supérieur*socio=rien au taux_de_croissance*socio=ec1 à long_terme*socio=te de 5,5 pour cent*socio=rien réalisé par chacun des deux groupes_de_pays*socio=ac au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante. Il est*socio=rien tout à *socio=rien fait remarquable *socio=nil de constater que le taux_d'_expansion*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien par habitant*socio=ac des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 entre 1968 et 1969 a *socio=rien été du même*socio=nil ordre *socio=nil que celui des pays_industrialisés*socio=ac, alors que pendant toutes les années*socio=rien soixante, il avait pris *socio=rien un retard considérable.*socio=nil *socio=nil Afin de mieux situer les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 et d'inflation*socio=ec1 en 1969, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de se reporter aux circonstances*socio=rien qui ont entouré le ralentissement*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1966-67. Ce ralentissement*socio=ec2, provoqué en *socio=rien grande partie *socio=nil par le resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=nil à la fin*socio=rien de 1965 et au début*socio=rien de 1966, resserrement*socio=ec2 adopté dans le but*socio=rien d'atténuer les tensions*socio=ec2 qui s'exerçaient sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te, a eu en Europe*socio=ac des répercussions*socio=ec2 *socio=rien fort différentes *socio=nil de celles qu'il a fait*socio=rien naître aux États-unis*socio=ac. Dans plusieurs pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, surtout en Allemagne*socio=ac, on constate un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 marqué de l'activité_économique*socio=ec1 en 1966-67; la reprise cyclique*socio=te qui a régné tout au long*socio=rien de 1968 a permis*socio=rien d'absorber graduellement la marge inutilisée*socio=rien de facteurs*socio=rien de production*socio=ec1, mais ce n'est*socio=rien qu'à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien et au début*socio=rien de 1969 que les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 se sont clairement dessinées. Aux États-unis*socio=ac, cependant, le ralentissement*socio=ec2 économique*socio=ec1 de 1966-67 ne s'est*socio=rien traduit que par une atténuation*socio=ec2 limitée et temporaire*socio=rien des forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2; l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien et continue*socio=rien de la demande*socio=ec1 tout au long*socio=rien de 1968 s'est*socio=rien produite dans des conditions*socio=ec1 de plein_emploi*socio=uv3 accompagnées d'intenses*socio=rien pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 et les prix*socio=ec1. Le fait*socio=rien que l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac n'ait marqué aucun temps*socio=rien de pause en 1968 a constitué *socio=rien un gros échec*socio=uv1 du point de*socio=nil vue international*socio=te aussi*socio=nil bien qu'*socio=nil intérieur*socio=te *socio=nil car il a poussé l'économie*socio=ec1 internationale*socio=ac vers l'inflation*socio=ec1. D'ailleurs*socio=rien, certains de ces pays*socio=ac, réagissant au ralentissement*socio=ec2 de 1966-67, poursuivaient déjà des politiques*socio=et inflationnistes*socio=ec2. L'accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac a continué en 1969, malgré l'adoption*socio=uv3 d'une politique_monétaire*socio=et plus ferme*socio=ec2, devenue extrêmement restrictive*socio=uv4 en cours*socio=rien d'année*socio=rien. Bien*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 de la demande_globale*socio=ec1 se soit ralentie au point*socio=rien que le volume*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te ait cessé d'augmenter dès le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te, la pause constatée en 1969 ne s'est*socio=rien pas traduite par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 marqué de l'activité_économique*socio=ec1, pas plus qu'elle n'a réussi à ébranler les tendances*socio=ec2 et la psychologie inflationnistes*socio=ec2. Au Royaume-uni*socio=ac, également, la politique*socio=et de stabilisation*socio=et économique*socio=ec1 a ramené la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 *socio=rien totale bien *socio=nil au-dessous de la capacité*socio=uv3, cependant que les prix*socio=ec1 continuaient à monter. Mais dans d'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 en 1969 a *socio=rien été égal au*socio=nil taux*socio=ec1 déjà*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, ou fa même dépassé. En Allemagne*socio=ac, il a atteint 8 pour cent*socio=rien, soit près *socio=rien du double du taux_de_croissance*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil de l'économie*socio=ec1, l'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 ayant largement dépassé toutes les prévisions*socio=ec2. La croissance*socio=uv3 a aussi été*socio=rien exceptionnellement rapide*socio=rien en France*socio=ac, et au Japon*socio=ac le boom*socio=ec2 d'après-guerre*socio=te le plus prolongé, puisqu'il dure depuis 1965, a continué sans donner aucun signe d'essoufflement*socio=ec1. Dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les hausses de prix*socio=ec1 ont été*socio=rien plus prononcées en 1969 qu'en 1968. Dans l'ensemble*socio=rien, ces pays*socio=ac ont enregistré une *socio=rien hausse globale *socio=nil des prix' de près de 5 pour cent*socio=rien de 1968 à 1969, soit près *socio=rien du double *socio=nil de la moyenne*socio=rien annuelle*socio=te constatée de 1958 à 1967. Pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1970, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivie à un*socio=rien taux*socio=ec1 annuel*socio=te voisin*socio=rien de 6 pour cent*socio=rien. Les données de *socio=rien base relatives aux*socio=nil modifications *socio=nil de la production*socio=ec1 globale*socio=rien et des prix*socio=ec1 qui se sont produites dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis 1961 sont résumées au graphique*socio=rien 1. Il convient d'attirer tout particulièrement l'attention*socio=rien sur*socio=rien 1) le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans le groupe_des_pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis 1968, ralentissement*socio=ec2 déterminé dans une *socio=rien large mesure *socio=nil par l'évolution*socio=te de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac; 2) le fléchissement*socio=ec2 (certes modeste*socio=rien) de la production*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1970; 3) le ralentissement*socio=ec2 marqué de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 allemande*socio=ac au cours*socio=rien de la même période*socio=te, faisant suite*socio=rien aux progrès*socio=uv1 exceptionnels*socio=uv4 enregistrés en 1968 et 1969, au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que se manifestaient les effets*socio=rien des limites*socio=rien matérielles atteintes par la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1; et 4) (accélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil On voit ainsi que l'inflation*socio=ec1 pose un*socio=rien problème*socio=uv4 à l'ensemble*socio=rien du*socio=rien monde*socio=te industriel*socio=ec1. En l'absence*socio=rien d'efforts*socio=uv1 concertés, particulièrement de la part*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 les plus importants*socio=uv4, la propagation*socio=rien internationale*socio=ac des *socio=ec2 tendances inflationnistes *socio=nil entraverait inévitablement ou même annihilerait les programmes*socio=et que poursuivent les nations*socio=ac industrielles*socio=ec1 et les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. Le Fonds*socio=ec1 s'est*socio=rien trouvé directement aux prises*socio=rien avec ce problème*socio=uv4 à l'occasion*socio=rien de ses consultations*socio=uv1 et des autres rapports*socio=rien qu'il entretient avec les *socio=ac États membres.*socio=nil *socio=nil Ce sont les États-unis*socio=ac et le Canada*socio=ac qui poursuivent depuis le plus longtemps les efforts*socio=uv1 qu'ont entrepris les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pour lutter contre l'inflation*socio=ec1 et détruire la psychose*socio=uv d'inflation*socio=ec1; cependant, dans aucun de ces deux pays*socio=ac, on n'avait pu constater au milieu*socio=rien de 1970 que l'élimination*socio=ec2 de l'excès*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et l'apparition*socio=rien d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 avaient entraîné un*socio=rien fléchissement*socio=ec2 du*socio=rien taux*socio=ec1 d'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de revient. Il *socio=rien est évident *socio=nil que les autorités*socio=et américaines*socio=ac ont une *socio=rien tâche difficile *socio=nil - rétablir *socio=rien un degré raisonnable*socio=uv4 de*socio=nil stabilité*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et des coûts*socio=ec1 tout en empêchant une récession*socio=ec2 sévère*socio=uv4 et faire en sorte*socio=rien que la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 reprenne sa courbe à long_terme*socio=te, tout en évitant une dégradation*socio=uv3 excessive*socio=uv4 du*socio=rien *socio=ec1 compte capital au*socio=nil fur*socio=rien *socio=nil et à mesure*socio=rien que le programme*socio=et de stabilisation*socio=et intérieure*socio=te parvient à redresser le compte*socio=ec1 courant*socio=rien. Pour les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac, la *socio=rien tâche est *socio=nil la même sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, mais le résultat*socio=rien de leurs efforts*socio=uv1 dépendra - dans une *socio=rien large mesure *socio=nil - de l'évolution*socio=te de la situation*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Le *socio=rien moment est *socio=nil peut-être venu où plusieurs autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 devront réduire considérablement*socio=rien les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 s'ils veulent juguler l'inflation*socio=ec1. Mais presque tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en sont arrivés au stade*socio=te où de fortes*socio=rien poussées sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 rendent la lutte*socio=uv1 contre (inflation*socio=ec1 particulièrement difficile*socio=rien, où les accords*socio=et de salaires*socio=ec1 dépassant largement la croissance*socio=uv3 normale*socio=rien de la productivité*socio=uv3 sont devenus chose*socio=rien commune*socio=uv2. Dans ces pays*socio=ac, les salaires*socio=ec1 ont augmenté plus vite - généralement beaucoup plus vite - *socio=rien du premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1969 au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1970 qu'ils ne l'avaient fait*socio=rien depuis 1962. La situation*socio=rien aux États-unis*socio=ac est*socio=rien d'importance*socio=rien vitale*socio=uv4 pour juger des perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 mondiales*socio=te. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, le plan*socio=rien de stabilisation*socio=et intérieure*socio=te mis au point*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et au début*socio=rien de 1969 n'a pas réussi à freiner le rythme*socio=ec2 d'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 selon le calendrier*socio=te prévu, et en même temps*socio=rien, les répercussions*socio=ec2 qu'il a eues sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 ont été*socio=rien beaucoup plus sévères*socio=uv4 qu'on ne l'avait envisagé ou même espéré. Deux statistiques*socio=ec2 suffisent essentiellement à décrire la situation*socio=rien : le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 annuel*socio=te de 5,5 pour cent*socio=rien de l'indice d'ajustement*socio=et du*socio=rien PNB*socio=ec1 au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1970, et l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 qui a atteint près de 5 pour cent*socio=rien au *socio=rien cours du deuxième trimestre*socio=te.*socio=nil *socio=nil Ces chiffres posent aux responsables*socio=uv2 de la gestion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 un*socio=rien problème*socio=uv4 difficile*socio=rien : éviter un*socio=rien chômage*socio=ec1 prolongé et *socio=uv4 élevé inacceptable *socio=nil tout en provoquant le ralentissement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 au Canada*socio=ac, un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 marqué de la hausse*socio=rien de l'indice mensuel*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 s'est*socio=rien produit*socio=rien au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1970. Aux États-unis*socio=ac, la hausse*socio=rien s'est*socio=rien poursuivie rapidement au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 de détail*socio=rien pendant cette période*socio=te, mais l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien s'est*socio=rien ralentie attendu de la politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1. Point*socio=rien n'est*socio=rien besoin*socio=uv1 d'exagérer l'importance*socio=rien de mettre *socio=rien un terme *socio=nil à la spirale*socio=rien inflationniste*socio=ec2 américaine*socio=ac et de rétablir dans ce pays*socio=ac la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1. Les enjeux*socio=rien sont élevés*socio=uv4 : il s'agit de juguler la *socio=ec2 tendance inflationniste *socio=nil à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, de rétablir la stabilité*socio=uv3 et (efficacité*socio=uv3 à long_terme*socio=te de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac, de renforcer la position*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac (particulièrement en compte*socio=ec1 courant*socio=rien), mesure*socio=rien dont le besoin*socio=uv1 se fait*socio=rien cruellement sentir et d'assurer le *socio=rien bon fonctionnement du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil manifestations extérieures*socio=te *socio=nil de l'inflation*socio=ec1 depuis 1965 sont résumées pour les États-unis*socio=ac ainsi que pour d'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au graphique*socio=rien 10 (page*socio=rien 59). Les panneaux supérieurs*socio=rien montrent clairement que, sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 des États-unis*socio=ac au cours*socio=rien de cette période*socio=te - mesurée par les charges*socio=rien salariales*socio=ec1 unitaires*socio=rien et les *socio=ec1 valeurs unitaires *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés - s'est*socio=rien fortement dégradée. Notons que le Canada*socio=ac a suivi une évolution*socio=te à peu près semblable*socio=rien. Au Royaume-uni*socio=ac, la *socio=rien hausse rapide des*socio=nil charges salariales*socio=ec1 au*socio=nil cours *socio=nil de 1969 et au début*socio=rien de 1970 est*socio=rien venue exercer des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te et les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. L'Italie*socio=ac et le Japon*socio=ac - et c'est*socio=rien là *socio=rien un fait remarquable *socio=nil - ont maintenu leurs prix*socio=ec1 concurrentiels*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te pendant plusieurs années*socio=rien. Le *socio=rien volume du commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil reflète clairement la fermeté*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 au sein*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en 1969. La valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te a augmenté au taux*socio=ec1 extraordinaire*socio=rien de 14 pour cent*socio=rien de 1968 à 1969, fait*socio=rien que l'on peut attribuer en *socio=rien grande partie *socio=nil à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien des exportations*socio=ec1 globales*socio=rien (exprimée en dollars*socio=ec1) ayant progressé d'environ 4 pour cent*socio=rien. Une telle hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, traduisant surtout la généralisation*socio=rien et l'intensité*socio=rien des forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a représenté *socio=rien un phénomène *socio=nil anormal. En effet*socio=rien, pendant des années*socio=rien, la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien des exportations*socio=ec1 totales*socio=rien de ces pays*socio=ac avait augmenté de moins de 1 pour cent*socio=rien par an*socio=rien en moyenne*socio=rien. Quant au volume*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de 1968 à 1969, soit 10 pour cent*socio=rien, a été*socio=rien très supérieure*socio=rien au taux_de_croissance*socio=ec1 à long_terme*socio=te qui a régné pendant toutes les années*socio=rien soixante. Les tendances*socio=ec2 à l'importation*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970 font ressortir un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 du*socio=rien taux_d'_expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Une certaine*socio=rien modération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 par rapport*socio=rien au rythme*socio=ec2 fiévreux*socio=rien soutenu en 1968 et 1969 semble, certes, inévitable*socio=rien en raison*socio=rien de la stagnation*socio=ec1 de la production*socio=ec1 totale*socio=rien aux États-unis*socio=ac et du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 auquel on peut vraisemblablement*socio=rien s'attendre dans les principaux*socio=rien *socio=ac pays européens *socio=nil sous l'influence des limites*socio=rien matérielles à la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1 et de l'austérité*socio=uv3 des politiques*socio=et financières*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 *socio=rien rapide du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil en 1969 n'était que la prolongation*socio=rien de la forte*socio=rien reprise cyclique*socio=te qui s'était amorcée au *socio=rien cours du deuxième semestre *socio=nil de 1967, après*socio=rien que la croissance*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 ait été*socio=rien virtuellement arrêtée par le ralentissement*socio=ec2 économique*socio=ec1 qui avait sévi pendant *socio=rien un an *socio=nil dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Tout au long*socio=rien de l'été*socio=rien 1968, cette augmentation*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 a *socio=rien été dominée par*socio=nil un accroissement*socio=ec2 rapide des*socio=nil importations*socio=ec1 aux*socio=nil États-unis*socio=ac du fait *socio=nil d'une vive expansion*socio=ec2 de la demande_globale*socio=ec1, consécutive*socio=rien au plein_emploi*socio=uv3; la vigoureuse*socio=rien progression*socio=ec2 cyclique*socio=te de l'économie*socio=ec1 allemande*socio=ac, dont les exportations*socio=ec1 et l'activité*socio=rien des pays*socio=ac de la CEE*socio=et ont particulièrement ressenti les effets*socio=rien, a également *socio=rien été un facteur important*socio=uv4 *socio=nil de la reprise du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te pendant cette phase*socio=te initiale*socio=rien. Cependant, depuis l'été*socio=rien 1968, la *socio=rien fermeté intrinsèque des*socio=nil importations*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil nettement plus prononcée en Europe*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac. Ce phénomène*socio=rien a reflété la prospérité*socio=uv1 qui a gagné toute l'Europe*socio=ac, prospérité*socio=uv1 stimulée par l'importance*socio=rien et le dynamisme*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 allemande*socio=ac, alors qu'aux États-unis*socio=ac, le rythme*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 se ralentissait progressivement*socio=rien. En fait*socio=rien, l'augmentation*socio=ec2 des importations*socio=ec1 (par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1) aux États-unis*socio=ac pendant 1969 et les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970 a *socio=rien été supérieure *socio=nil à ce qu'on aurait pu espérer sur*socio=rien la base*socio=rien de (expérience*socio=ec2 passée - ce qui permet de conclure que (inflation*socio=ec1 qui règne depuis plusieurs années*socio=rien a renforcé la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te sur*socio=rien le marché*socio=ec1 américain*socio=ac. Les différents*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 qui se sont manifestés sur*socio=rien les *socio=ec1 marchés industriels *socio=nil en 1969 ainsi que les divergences*socio=uv1 de prix*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien ont eu des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 de certains pays*socio=ac et de certaines*socio=rien régions*socio=te de production*socio=ec1 primaire*socio=rien qui sont évoquées au chapitre*socio=rien 4. En général*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien et soutenue de la demande*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1969 a fortement stimulé les exportations*socio=ec1 de tous les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien. Les augmentations*socio=ec2 *socio=rien du volume d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil ont largement dépassé les *socio=ec1 taux moyens *socio=nil enregistrés au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante, cependant que l'on notait une forte*socio=rien reprise des *socio=ec1 valeurs unitaires *socio=nil à l'exportation*socio=ec1. Les cours*socio=rien des métaux*socio=ec1 ayant atteint des niveaux*socio=rien records*socio=ec2 et la baisse*socio=ec2 des cours*socio=rien des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 ayant été*socio=rien renversée, les prix*socio=ec1 globaux*socio=te à l'exportation*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien retrouvèrent les niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 qu'ils avaient occupés en 1964. Dès la fin*socio=rien de 1969, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 étaient plus favorables*socio=uv4 qu'ils ne l'avaient jamais été*socio=rien depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien cinquante. Ainsi que nous l'avons signalé plus haut*socio=rien, la hausse*socio=rien des exportations*socio=ec1 a contribué directement et indirectement*socio=rien à l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 constatée en 1968-69 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3. L'amélioration*socio=uv1 continue*socio=rien des conditions*socio=ec1 de l'offre*socio=ec1 de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 dans certaines*socio=rien régions*socio=te, en particulier*socio=rien en Asie*socio=ac du*socio=rien Sud*socio=te, a également joué un*socio=rien rôle*socio=et important*socio=uv4 à cet égard*socio=rien. De plus, dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3,*socio=nil l'*socio=nil amélioration*socio=uv1 des*socio=nil positions de*socio=nil réserve*socio=ec1 *socio=nil et des balances_des_paiements*socio=ec1 a facilité la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et permis*socio=rien d'appliquer prudemment des politiques_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et légèrement plus expansionnistes*socio=ec2. En 1969, les importations*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien ont réagi de *socio=rien façon spectaculaire *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 continue*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et à l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1. Les importations*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, qui n'avaient pas suivi l'avance*socio=rien prise*socio=rien par les exportations*socio=ec1 de la fin*socio=rien de 1967 au milieu*socio=rien de 1968, ont augmenté plus vite par la suite*socio=rien, contribuant ainsi à maintenir la prospérité*socio=uv1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te. Ce sont dans les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien les plus évolués que les importations*socio=ec1 ont augmenté le plus rapidement de 1968 à 1969; il en fut de même dans certains des pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 - dont la Chine*socio=ac, *socio=ac Hong Kong *socio=nil et la Corée*socio=ac - qui sont en train*socio=rien de diversifier rapidement leur base*socio=rien industrielle*socio=ec1. Paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te L'expansion*socio=ec2 *socio=rien rapide du commerce*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a eu des répercussions*socio=ec2 géographiques*socio=te diverses*socio=rien, a représenté *socio=rien un trait marquant *socio=nil de l'évolution*socio=te des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te au cours*socio=rien de 1969. Les tensions*socio=ec2 que l'austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac a communiquées aux *socio=ec1 marchés monétaires et*socio=nil financiers mondiaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil ont également joué *socio=rien un grand rôle*socio=et *socio=nil dans cette évolution*socio=te; cette politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 a déclenché une hausse*socio=rien généralisée des taux_d'_intérêt*socio=ec1, les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac ayant relevé leurs taux*socio=ec1 intérieurs*socio=te, au début*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil pour arrêter les sorties de capitaux*socio=ec1 et protéger leurs réserves_officielles*socio=et et par la suite*socio=rien pour freiner l'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et lutter contre l'inflation*socio=ec1. La réaction*socio=rien des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 aux variations*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, ainsi que les vagues de spéculation*socio=ec1 qui ont déferlé périodiquement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1, ont provoqué des mouvements_internationaux_de_capitaux*socio=ec1 considérables*socio=rien. Cette grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 a été*socio=rien facilitée par le marché*socio=ec1 de l'euro-dollar*socio=ec1 dont l'expansion*socio=ec2 a *socio=rien été phénoménale.*socio=nil Les*socio=nil modifications *socio=nil de deux parités*socio=ec1 importantes*socio=uv4 ont constitué une autre caractéristique*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te en 1969 - nous voulons parler de la dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 français*socio=rien et de la réévaluation*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche Mark.*socio=nil *socio=nil Pour de nombreux*socio=rien pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, les conditions*socio=ec1 draconiennes qui ont régné dans les *socio=rien principaux centres financiers*socio=ec1 *socio=nil en 1969 ont eu des répercussions*socio=ec2 nettement défavorables*socio=uv4 : taux_d'_intérêt*socio=ec1 très élevés*socio=uv4 et raréfaction*socio=uv3 des crédits*socio=ec1 extérieurs*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 qui s'est*socio=rien poursuivie en 1969 a aggravé le problème*socio=uv4 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1, qui est*socio=rien même devenu critique*socio=uv2 pour *socio=rien un certain nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac. Les mouvements_nets_de_capitaux*socio=ec1 de toutes les catégories*socio=rien (y compris l'aide*socio=uv1 officielle*socio=et) entre les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien semblent avoir considérablement*socio=rien diminué de 1968 à 1969 mais, en raison*socio=rien des asymétries et autres différences*socio=uv1 statistiques*socio=ec2 de balance_des_paiements*socio=ec1, il *socio=rien est difficile *socio=nil de connaître avec précision*socio=rien l'importance*socio=rien de cette réduction*socio=ec2". La diminution*socio=ec2 des entrées de capitaux*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1969 a touché de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, mais a été*socio=rien particulièrement ressentie par les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus développés*socio=uv4, dont l'Australie*socio=ac, l'afrique_du_sud*socio=ec1 et la Finlande*socio=ac. En Europe*socio=ac la plupart*socio=rien des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien ont constaté un*socio=rien affaiblissement*socio=ec2 de leur position*socio=rien en compte*socio=ec1 courant*socio=rien par suite*socio=rien de l'apparition*socio=rien de tensions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et d'une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien des importations*socio=ec1. Rares*socio=rien furent les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus évolués qui enregistrèrent une amélioration*socio=uv1 de leur *socio=rien position globale des*socio=nil paiements*socio=ec1 *socio=nil en 1969; les dégradations ont été*socio=rien les plus sévères*socio=uv4 en Finlande*socio=ac, en afrique_du_sud*socio=ec1, en Australie*socio=ac et en Espagne*socio=ac, ces deux derniers*socio=rien pays*socio=ac ayant même enregistré des déficits*socio=ec1 importants*socio=uv4. Dans leur ensemble*socio=rien, les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus évolués ont atteint un*socio=rien équilibre*socio=ec2. Cette réduction*socio=ec2 s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 à près de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien de 11,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 atteint en 1968) d'après*socio=rien les chiffres - probablement surestimés - établis par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. (Voir la note 1, page*socio=rien 79). Selon les données provisoires*socio=rien actuelles*socio=te communiquées par les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, la réduction*socio=ec2 en question*socio=rien s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 à 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ approximatif*socio=ec2 de leurs paiements*socio=ec1 en 1969, après*socio=rien avoir réalisé un*socio=rien excédent*socio=ec1 de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1968. Pour les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 pris en groupe*socio=ac, l'augmentation*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de leurs produits*socio=rien de la part*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a entraîné une réduction*socio=ec2 considérable*socio=rien de leur déficit*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien de 1968 à 1969, cependant que le volume*socio=rien des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 demeurait approximativement stationnaire*socio=ec2. L'excédent_global*socio=te de 1,7 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, faisant suite*socio=rien à celui de 1,1 milliard*socio=rien enregistré en 1968, a constitué un*socio=rien record*socio=ec2, et la forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des réserves_internationales*socio=ec1 de ces pays*socio=ac par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien atteints au cours*socio=rien des années*socio=rien soixante s'est*socio=rien par conséquent*socio=rien maintenue (voir page*socio=rien 24). Cependant, les excédents*socio=ec1 de balance_des_paiements*socio=ec1 en 1969 ont été*socio=rien concentrés dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3;*socio=nil le*socio=nil Brésil*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil *socio=ac République arabe *socio=nil libyenne, l'Inde*socio=ac, la Malaisie*socio=ac, le Chili*socio=ac, la Corée*socio=ac et la Chine*socio=ac ont réalisé des excédents*socio=ec1 dont le total*socio=rien a *socio=rien été égal *socio=nil à l'excédent_global*socio=te de tous les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, et l'augmentation*socio=ec2 de leur excédent*socio=ec1 a largement dépassé l'accroissement*socio=ec2 de l' excédent_global*socio=te de 1968 à 1969. Pour de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, qui ont enregistré une amélioration*socio=uv1 de leur position*socio=rien des paiements*socio=ec1, le fait*socio=rien que leurs exportations*socio=ec1 ont été*socio=rien dominées*socio=uv2 par certains produits*socio=rien, tels que le pétrole*socio=ec1 ou les métaux*socio=ec1 pour lesquels la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te a été*socio=rien particulièrement ferme*socio=ec2 a constitué *socio=rien un facteur important*socio=uv4.*socio=nil Dans*socio=nil un certain nombre *socio=nil d'autres cas*socio=rien, le *socio=rien facteur décisif a*socio=nil été (*socio=nil accroissement*socio=ec2 *socio=nil de la *socio=ec1 production agricole *socio=nil qui a permis*socio=rien de réduire les importations*socio=ec1. Enfin, certains pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 doivent surtout l'amélioration*socio=uv1 de leur *socio=rien position globale *socio=nil à la réussite*socio=uv1 de leurs programmes*socio=et de stabilisation*socio=et ou à l'ajustement*socio=et réaliste*socio=uv4 de leur taux_de_change*socio=ec1. Si nous examinons l'évolution*socio=te des paiements*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, nous constatons que le passage*socio=rien de leur balance_globale*socio=ec1 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1968 à un*socio=rien *socio=ec2 équilibre approximatif *socio=nil en 1969 a dissimulé certaines*socio=rien fluctuations*socio=ec2 importantes*socio=uv4 des résultats*socio=rien enregistrés par certains pays*socio=ac - fluctuations*socio=ec2 qui se sont compensées dans une *socio=rien large mesure en*socio=nil raison de*socio=nil variations considérables des*socio=nil mouvements_de_capitaux*socio=ec1 (*socio=nil graphique *socio=nil 2). Ces variations*socio=rien ont eu pour *socio=rien cause un changement*socio=uv3 *socio=nil de l'attitude*socio=uv3 concernant les ajustements*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 ainsi que des modifications*socio=rien des rapports*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les conditions*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 sur*socio=rien les différents*socio=rien marchés_financiers*socio=ec1 nationaux*socio=te. De 1968 à 1969, les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 qui ont intéressé la France*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et les États-unis*socio=ac, ont accusé des variations*socio=rien positives*socio=uv4 (soit des réductions*socio=ec2 des sorties, soit des augmentations*socio=ec2 des entrées) qui se sont élevées*socio=uv4 à 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ alors que les sorties de capitaux*socio=ec1 d'Allemagne*socio=ac ont augmenté de près de 4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Pour chacun de ces pays*socio=ac - à l'exception*socio=rien des États-unis*socio=ac - la modification*socio=rien des mouvements_nets_de_capitaux*socio=ec1 en 1968-69 a constitué *socio=rien un renversement *socio=nil frappant par rapport*socio=rien à l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Malgré l'instabilité*socio=uv3 des mouvements_de_capitaux*socio=ec1, et les fluctuations*socio=ec2 prononcées des balances_globales*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien passée, il *socio=rien est possible *socio=nil de discerner clairement une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la position*socio=rien des paiements*socio=ec1 de plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Bien*socio=rien que des *socio=uv4 problèmes importants *socio=nil subsistent, comme on le verra au *socio=rien chapitre suivant,*socio=nil la*socio=nil situation courante*socio=te *socio=nil dans ces pays*socio=ac est*socio=rien nettement meilleure*socio=uv4 que celle que nous avons décrite dans le Rapport*socio=rien annuel*socio=te de l'année*socio=rien dernière*socio=rien (pages*socio=rien 8 à 12). Les comptes*socio=ec1 extérieurs*socio=te du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac ont enregistré une amélioration*socio=uv1 remarquable*socio=rien de 1968 à 1969, ainsi qu'on peut le voir au graphique*socio=rien 2. Cette situation*socio=rien a été*socio=rien due à trois *socio=rien facteurs principaux *socio=nil : le resserrement*socio=ec2 et la coordination*socio=uv3 des politiques*socio=et financières*socio=ec1, les effets*socio=rien à retardement de la dévaluation*socio=ec2 de novembre*socio=rien 1967 et l'impulsion*socio=ec2 communiquée aux exportations*socio=ec1 britanniques*socio=ac par la forte*socio=rien croissance*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1968-69. Au *socio=rien cours du premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1970, l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien pratiquement maintenu au niveau*socio=rien qu'il avait atteint pendant le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1969, niveau*socio=rien qui représentait déjà une amélioration*socio=uv1, et les entrées de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te qui avaient commencé à se manifester vers la fin*socio=rien de 1969 ont continué à la même échelle*socio=rien. Au *socio=rien cours du deuxième trimestre*socio=te,*socio=nil l'*socio=nil excédent*socio=ec1 en*socio=nil compte*socio=ec1 courant a*socio=nil considérablement *socio=nil diminué. L'avance*socio=rien rapide*socio=rien des coûts*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te qui s'est*socio=rien récemment dessinée au Royaume-uni*socio=ac constitue *socio=rien un phénomène inquiétant du point de*socio=nil vue *socio=nil de ses implications*socio=rien éventuelles*socio=te. Le redressement*socio=ec2 récent*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 française*socio=ac a également *socio=rien été remarquable.*socio=nil Le*socio=nil déficit*socio=ec1 *socio=nil enregistré en compte*socio=ec1 courant*socio=rien au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1969, séquelle*socio=rien des événements*socio=rien de mai-juin 1968, avait établi un*socio=rien record*socio=ec2. Le compte*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien rapidement rétabli pour recouvrer l'équilibre*socio=ec2 pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1970. Les mesures*socio=et prises*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et après*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 pour faciliter ce rétablissement*socio=rien ont été*socio=rien renforcées par plusieurs événements*socio=rien parmi lesquels il convient de mentionner l'atténuation*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 qui s'était manifestée dès l'été*socio=rien de 1969 à la suite*socio=rien des mesures*socio=et de politique_économique*socio=ec1 adoptées précédemment, *socio=rien un renversement des*socio=nil opérations spéculatives*socio=ec2 au*socio=nil *socio=ec1 compte marchandises *socio=nil et les répercussions*socio=ec2 de la prospérité*socio=uv1 internationale*socio=ac sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac. Dès le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1969, la balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 accusait un*socio=rien excédent*socio=ec1, de fortes*socio=rien entrées de capitaux*socio=ec1 ayant remplacé les sorties spéculatives*socio=ec2 qui s'étaient produites avant la dévaluation*socio=ec2. La balance_des_paiements*socio=ec1 française*socio=ac a continué à bénéficier des entrées de capitaux*socio=ec1 pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1970. Il semble que la structure*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 allemande*socio=ac soit en train*socio=rien d'évoluer. En 1969, on avait assisté*socio=rien à des sorties très importantes*socio=uv4 de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te, attribuables*socio=rien aux *socio=ec1 conditions monétaires relativement*socio=nil faciles*socio=rien *socio=nil qui avaient régné en Allemagne*socio=ac pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'année*socio=rien; cependant, la différence*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 en Allemagne*socio=ac et dans d'autres pays*socio=ac a disparu. De même l'excédent*socio=ec1 exceptionnellement élevé*socio=uv4 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac a continué en 1969, mais on escompte le voir baisser fortement au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que se font sentir les effets*socio=rien de la réévaluation*socio=ec1 d'octobre*socio=rien et que les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 s'accumulent. La structure*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 italienne*socio=ac en 1968 et en 1969 - un*socio=rien excédent*socio=ec1 important*socio=uv4 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien et de fortes*socio=rien sorties nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 - a *socio=rien été rien *socio=nil moins que satisfaisante*socio=uv4, que ce soit *socio=rien du point de*socio=nil vue intérieur*socio=te ou*socio=nil du point de*socio=nil vue internationale*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En 1969, l'ampleur*socio=rien des mouvements_de_capitaux*socio=ec1, jointe aux répercussions*socio=ec2 des grèves*socio=ec généralisées sur*socio=rien la balance*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te pendant le *socio=rien second semestre *socio=nil de l'année*socio=rien, a exercé des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien la position*socio=rien globale*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et entraîné *socio=rien un lourd déficit*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil début *socio=nil de 1970, la situation*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te et ses *socio=rien implications sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil avaient changé radicalement. La demande*socio=ec1 soutenue qui était apparue à la suite*socio=rien des accords*socio=et de salaires*socio=ec1 et l'accélération*socio=ec2 des hausses de coûts*socio=ec1 et de prix*socio=ec1 avaient rendu opportuns*socio=rien le resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 et le relèvement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=rien du point de*socio=nil vue intérieur*socio=te aussi*socio=nil bien qu'*socio=nil extérieur*socio=te.*socio=nil *socio=nil En même temps*socio=rien, l'intensification*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 en Italie*socio=ac laissait présager une diminution*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien. La balance_des_paiements*socio=ec1 a continué à se solder par un*socio=rien déficit*socio=ec1 au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1970 dans une ambiance*socio=rien de mécontentement des travailleurs*socio=ac et d'incertitudes*socio=uv3 politiques*socio=et. Dès 1969, on constatait que la balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac avait adopté une structure*socio=ec1 sans précédent*socio=rien, à *socio=rien savoir un excédent*socio=ec1 en*socio=nil compte*socio=ec1 courant anormalement*socio=nil faible *socio=nil et des entrées nettes*socio=rien extrêmement importantes*socio=uv4 de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te (graphique*socio=rien 2). L'excédent*socio=ec1 au titre*socio=rien des opérations_courantes*socio=te a fortement diminué au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années,*socio=nil *socio=nil principalement sous l'influence d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec1, et son retour*socio=rien à *socio=rien un niveau plus*socio=nil normal constitue*socio=nil un objectif*socio=uv3 fondamental*socio=uv2 *socio=nil de la politique_économique*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, en *socio=rien raison du déficit*socio=ec1 considérable des*socio=nil opérations *socio=nil "de base*socio=rien", il est*socio=rien essentiel*socio=uv4 que les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 accordent*socio=rien une *socio=rien attention particulière aux*socio=nil répercussions*socio=ec2 *socio=nil de la politique*socio=et du*socio=rien crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te sur*socio=rien le niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 américains*socio=ac à court_terme*socio=te par rapport*socio=rien aux taux*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 à l'étranger*socio=te. La rigueur*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et américaine*socio=ac a attiré des entrées de capitaux*socio=ec1 de plus de 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par l'intermédiaire*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 au cours*socio=rien de 1969. Il s'agit là, néanmoins, d'un*socio=rien phénomène*socio=rien tout a *socio=rien fait particulier et*socio=nil temporaire.*socio=nil Le*socio=nil compte*socio=ec1 courant des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil a continué à se redresser d'une façon*socio=rien marquée pendant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1969 et le début*socio=rien de 1970, traduisant ainsi le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1. Cependant, la balance_globale*socio=ec1 sur*socio=rien la base*socio=rien des *socio=et règlements officiels *socio=nil a accusé un*socio=rien déficit*socio=ec1 important*socio=uv4 au cours*socio=rien de cette période*socio=te. Avec l'assouplissement*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et américaine*socio=ac, et le durcissement*socio=ec2 de la politique*socio=et financière*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, les entrées de capitaux*socio=ec1 exceptionnelles*socio=uv4 qui avaient permis*socio=rien de réaliser un*socio=rien excédent*socio=ec1 en 1969 ont disparu et se sont même renversées. Si la balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac devait continuer à être*socio=rien fortement excédentaire*socio=rien en 1970, il ne faudrait voir dans cette *socio=rien situation un phénomène transitoire *socio=nil que si le Gouvernement*socio=ac réussissait à mettre *socio=rien un terme *socio=nil à l'inflation*socio=ec1. La nécessité*socio=uv1 de redresser la position*socio=rien des paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac sans pour autant imposer de restrictions*socio=et sur*socio=rien les opérations_courantes*socio=te - tâche*socio=rien qui reste*socio=rien la plus urgente*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te - met en valeur*socio=ec1 l'importance*socio=rien du*socio=rien programme*socio=et poursuivi à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te pour stabiliser l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te. L'évolution*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 de deux autres pays*socio=ac mérite*socio=rien également certains commentaires*socio=rien. Au Japon*socio=ac, la situation*socio=rien n'a pas changé matériellement au cours*socio=rien de l'année*socio=rien passée; mais il n'en a pas été*socio=rien de même au Canada*socio=ac. Contrairement à ce qui s'était passé*socio=rien au cours*socio=rien de *socio=te périodes antérieures de*socio=nil croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien *socio=nil de l'économie*socio=ec1, le compte*socio=ec1 courant*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 japonaise*socio=ac s'est*socio=rien raffermi en 1968 et 1969 (graphique*socio=rien 2). Les autorités*socio=et ont pris des mesures*socio=et pour stimuler les exportations*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, mais la balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 a été*socio=rien largement excédentaire*socio=rien pendant ces deux années*socio=rien; en 1969, l'excédent*socio=ec1 de base*socio=rien a été*socio=rien très élevé*socio=uv4. Bien*socio=rien que les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 se soient accentuées constamment au cours*socio=rien de l'année*socio=rien passée, et que les hausses de prix*socio=ec1 aient constitué un*socio=rien problème*socio=uv4, l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 *socio=rien courant est demeuré*socio=nil considérable au*socio=nil cours du premier semestre *socio=nil de 1970. La *socio=rien forte position du compte*socio=ec1 courant,*socio=nil *socio=nil jointe aux pressions*socio=ec2 sévères*socio=uv4 de la demande*socio=ec1, complique la tâche*socio=rien des autorités*socio=et japonaises*socio=ac; il leur *socio=rien est difficile,*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil de faire coïncider leurs objectifs*socio=uv3 de politique*socio=et intérieure*socio=te et extérieure*socio=te, d'autant plus que l'adoption*socio=uv3 de mesures*socio=et destinées*socio=rien à comprimer un*socio=rien excès*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 aura tendance*socio=ec2 à maintenir ou même à augmenter l'importance*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien à moins que ces mesures*socio=et ne soient compensées par d'autres mesures*socio=et telles que des réductions*socio=ec2 de tarifs*socio=et et l'abolition*socio=uv3 des contingents*socio=ec2 d'importation*socio=ec1. La balance_des_paiements*socio=ec1 canadienne*socio=ac en 1968 et 1969 a été*socio=rien caractérisée par des excédents*socio=ec1 anormalement élevés*socio=uv4 du*socio=rien compte*socio=ec1 de base*socio=rien, attribuables*socio=rien surtout aux importantes*socio=uv4 entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te, au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 au Canada*socio=ac devenaient plus tendus que ceux de l'étranger*socio=te. On a observé, cependant, des sorties compensatoires*socio=et de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te. Ces sorties ont été*socio=rien provoquées, surtout en 1969, par *socio=rien certaines caractéristiques du marché_financier*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil qui ont encouragé les *socio=ac résidents canadiens *socio=nil à augmenter leurs avoirs*socio=ec1 (principalement par (intermédiaire*socio=rien des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 canadiennes*socio=ac) de *socio=ec1 créances financières *socio=nil libellées en monnaie*socio=ec1 étrangère*socio=te. Cependant, au début*socio=rien de 1970, la balance*socio=ec1 de base*socio=rien s'est*socio=rien fortement redressée par suite*socio=rien de la tenue exceptionnelle*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac en même temps*socio=rien que la baisse*socio=ec2 des rendements*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'euro-dollar*socio=ec1 et d'autres *socio=ec1 marchés monétaires étrangers*socio=te *socio=nil encourageait les Canadiens*socio=ac à rapatrier leurs fonds*socio=ec1 à court_terme*socio=te malgré *socio=rien un certain fléchissement*socio=ec2 des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil dans leur pays*socio=ac. Ce renversement*socio=rien de la situation*socio=rien a exercé des pressions*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil et a accéléré l'accroissement*socio=ec2 des réserves_officielles*socio=et. A la *socio=rien fin mai *socio=nil 1970, le Gouvernement*socio=ac a annoncé qu'il avait décidé de ne plus maintenir le taux_de_change*socio=ec1 du*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te des marges prescrites*socio=rien de part*socio=rien et d'autre de la parité*socio=ec1 de 0,925 dollar_eu*socio=ec1 convenue avec le Fonds*socio=ec1. Le taux_de_change*socio=ec1 s'est*socio=rien alors mis à augmenter et pendant la plus *socio=rien grande partie du mois de*socio=nil juin *socio=nil et les *socio=rien premières semaines de*socio=nil juillet,*socio=nil *socio=nil il a varié de 0,96 à 0,97 dollar_eu*socio=ec1, niveau*socio=rien de 4 à 5 pour *socio=rien cent supérieur *socio=nil à la parité*socio=ec1. Quelques questions*socio=rien de politique*socio=et générale*socio=rien L'intensification*socio=ec2 des *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil que l'on constate depuis quelques années*socio=rien soulève les questions*socio=rien les plus graves*socio=uv4 quant à l'efficacité*socio=uv3 des politiques_économiques*socio=et que poursuivent les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. En effet*socio=rien, ces politiques*socio=et, en raison*socio=rien de la puissance*socio=et économique*socio=ec1 des pays*socio=ac qui les adoptent, sont en *socio=rien grande partie responsables*socio=uv2 du fonctionnement efficace*socio=uv4 du système international*socio=te.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil pourquoi les remarques qui suivent s'appliquent aux pays*socio=ac industriels*socio=ec1; cependant, une *socio=rien grande partie des*socio=nil commentaires *socio=nil qu'évoquent les difficultés*socio=uv4 rencontrées par ces pays*socio=ac pour formuler leurs politiques_économiques*socio=et vaut également pour les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien. Au cours*socio=rien des *socio=rien derniers vingt cinq ans,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=nil ont beaucoup mieux réussi à diriger leur économie*socio=ec1 qu'ils ne l'avaient fait*socio=rien pendant l'entre deux-guerres. Le fait*socio=rien qu'ils aient pu éviter une crise*socio=uv2 grave*socio=uv4 ainsi qu'un*socio=rien chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 et prolongé constitue la manifestation*socio=rien la plus éclatante*socio=rien de leur réussite*socio=uv1. En outre, cette amélioration*socio=uv1 s'est*socio=rien accompagnée d'augmentations*socio=ec2 successives*socio=rien des normes*socio=et de réalisation*socio=uv1. Ainsi qu'il a été*socio=rien décrit dans le *socio=rien présent Rapport *socio=nil et les *socio=rien Rapports précédents,*socio=nil les*socio=nil performances*socio=uv3 *socio=nil réalisées par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis 1965 permettent de conclure que nombre*socio=rien d'entre eux pourraient encore améliorer considérablement*socio=rien leurs politiques_économiques*socio=et et financières*socio=ec1. Ils devront, en particulier*socio=rien s'adapter*socio=rien avec plus de souplesse*socio=uv3 aux changements*socio=uv3 de circonstances*socio=rien. Ils pourraient, en général*socio=rien, améliorer le dosage*socio=rien de leurs politiques*socio=et en renforçant leur politique_budgétaire*socio=et, ce qui leur laisserait plus de latitude*socio=rien que par le passé*socio=rien pour modifier leur politique_monétaire*socio=et en fonction*socio=rien de leurs paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te. En raison*socio=rien de facteurs*socio=rien institutionnels*socio=et et politiques*socio=et, les instruments*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et manquent généralement de souplesse*socio=uv3 et il serait extrêmement désirable*socio=rien de les perfectionner; cependant, il semblerait que, dans les conditions*socio=ec1 actuelles*socio=te, on devrait pouvoir*socio=et les utiliser plus activement et de façon*socio=rien plus opportune*socio=rien. Si les dirigeants*socio=ac continuent à trop exiger de la politique_monétaire*socio=et, compte*socio=ec1 tenu de l'instabilité*socio=uv3 des mouvements_de_capitaux*socio=ec1, des entrées ou des sorties de fonds*socio=ec1 risquent de compromettre l'équilibre*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et de limiter*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 de la politique*socio=et sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te. D'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien plus général*socio=rien, des politiques_budgétaires*socio=et mieux conçues pourraient contribuer matériellement à obtenir*socio=rien de meilleurs*socio=uv4 résultats*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, et permettre aux autorités*socio=et nationales*socio=te de s'attaquer avec plus de succès*socio=uv1 aux variations*socio=rien des conditions*socio=ec1 intérieures*socio=te et de la balance_des_paiements*socio=ec1. Le fait*socio=rien que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'aient pas su adapter*socio=rien en temps*socio=rien utile*socio=uv4 leur politique_budgétaire*socio=et aux modifications*socio=rien cycliques*socio=te de l'économie*socio=ec1 est*socio=rien devenu évident*socio=rien pendant la période*socio=te de haute*socio=rien conjoncture*socio=ec2 généralisée qui a régné dans ces pays*socio=ac pendant la fin*socio=rien de 1965 et le début*socio=rien de 1966. Il en est*socio=rien résulté une tendance*socio=ec2 à appliquer trop tard des mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1 et à leur donner la forme*socio=rien d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 plus sévère*socio=uv4 de la politique_monétaire*socio=et que ne l'auraient justifié les circonstances*socio=rien. Ces mesures*socio=et tardives et mal*socio=rien équilibrées se sont révélées impuissantes*socio=rien à empêcher une vague d'inflation*socio=ec1 et, dans certains pays*socio=ac, ont eu des répercussions*socio=ec2 sérieuses*socio=uv4 qui se sont manifestées avec des décalages*socio=rien divers sur*socio=rien le *socio=rien niveau général *socio=nil de l'activité*socio=rien, sur*socio=rien certains secteurs*socio=rien de (économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, et sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1. Ici encore, le fait*socio=rien que les pouvoirs_publics*socio=et aient eu largement recours*socio=rien à la politique_monétaire*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien récentes années *socio=nil pour freiner la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a traduit la nécessité*socio=uv1 de compenser la discipline*socio=uv1 insuffisante*socio=uv4 exercée par la politique_budgétaire*socio=et. Tout comme en 1966, les États-unis*socio=ac ont été*socio=rien les premiers*socio=rien à resserrer la politique_monétaire*socio=et; dans ce pays*socio=ac, en effet*socio=rien, la politique_budgétaire*socio=et avait été*socio=rien particulièrement lente*socio=rien à s'adapter*socio=rien aux changements*socio=uv3 survenus dans la situation*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te. Les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te ont adopté *socio=rien un certain degré d'*socio=nil austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et au*socio=nil cours *socio=nil de 1969, mais dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, ces mesures*socio=et sont venues trop tard et n'ont pas été*socio=rien assez énergiques*socio=ec1. Le retard*socio=rien pris par les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac pour aménager leur situation*socio=rien budgétaire*socio=et en 1968 et 1969 a été*socio=rien dû, en partie*socio=rien au fait*socio=rien qu'ils ont sous-estimé la vigueur*socio=uv3 cyclique*socio=te des dépenses*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des consommateurs*socio=ac. L'intégration*socio=uv1 accrue des *socio=ec1 marchés monétaires et*socio=nil financiers internationaux*socio=te *socio=nil a démontré l'urgence*socio=rien d'améliorer les politiques*socio=et financières*socio=ec1 intérieures*socio=te. Cette intégration*socio=uv1 a limité la mesure*socio=rien dans laquelle les pays*socio=ac ont pu poursuivre des politiques_monétaires*socio=et indépendantes*socio=uv2. Afin de résoudre cette difficulté*socio=uv4, certains pays*socio=ac ont récemment adopté jusqu'à *socio=rien un certain point des*socio=nil dispositions*socio=et destinées *socio=nil à influencer directement les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 et, dans cette mesure*socio=rien, ils ont contrarié la tendance*socio=ec2 à l'intégration*socio=uv1 des marchés_financiers*socio=ec1. Cependant, en général*socio=rien, le concert_des_nations*socio=ac s'est*socio=rien prononcé en faveur*socio=rien de la coopération_internationale*socio=uv3 dans la formulation*socio=rien des politiques*socio=et financières*socio=ec1 intérieures*socio=te. Le développement*socio=uv3 de la coopération_internationale*socio=uv3 a fait*socio=rien de grands*socio=rien progrès*socio=uv1 au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et c'est*socio=rien grâce*socio=rien à elle que le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te a pu surmonter les crises*socio=uv2 qui l'ont ébranlé. Cette coopération*socio=uv1 a certes *socio=rien été précieuse,*socio=nil *socio=nil mais jusqu'à présent*socio=rien elle a plutôt servi à financer les déficits*socio=ec1 de balances_des_paiements*socio=ec1 qu'à favoriser l'ajustement*socio=et des positions*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1. Ce dernier*socio=rien objectif*socio=uv3 pourrait être*socio=rien atteint plus facilement par une collaboration*socio=uv1 internationale*socio=ac plus étroite*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 générale*socio=rien, et plus particulièrement de la politique_monétaire*socio=et. Outre qu'il leur est*socio=rien indispensable*socio=uv4 d'adopter des politiques_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et plus efficaces*socio=uv4, la leçon*socio=ec2 que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont tirée des événements*socio=rien dont ils ont été*socio=rien le théâtre au cours*socio=rien des *socio=rien cinq dernières années *socio=nil indique clairement la *socio=rien voie sur *socio=nil laquelle leur politique*socio=et doit s'engager : la nécessité*socio=uv1 de s'attaquer sans attendre à l'inflation*socio=ec1 et aux déséquilibres*socio=uv3 de balance_des_paiements*socio=ec1. Les instabilités financières*socio=ec1 qui se sont manifestées périodiquement ont généralement été*socio=rien aggravées par le retard*socio=rien apporté à l'adoption*socio=uv3 de mesures*socio=et de redressement*socio=ec2, et dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont alors été*socio=rien obligées de mettre en oeuvre*socio=rien des mesures*socio=et de stabilisation*socio=et qui ont eu des répercussions*socio=ec2 extrêmement fâcheuses sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3. Cet état*socio=rien de choses*socio=rien a été*socio=rien, en partie*socio=rien, le résultat*socio=rien de prévisions*socio=ec2 erronées, mais les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont également eu parfois tendance*socio=ec2 à sous-estimer les risques*socio=uv3 politiques*socio=et qu'ils devaient prendre au regard*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1 afin d'atteindre leurs objectifs*socio=uv3 à court_terme*socio=te dans ces domaines*socio=rien au mépris de toute prudence*socio=uv1. L'expérience*socio=ec2 récente*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 semble pleinement compatible*socio=rien avec la théorie*socio=ec2, bien*socio=rien connue, qu'elle tend d'ailleurs*socio=rien à démontrer, selon laquelle le maintien*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 en courte*socio=rien période*socio=te permet de réaliser une croissance*socio=uv3 et un*socio=rien emploi*socio=ec1 plus satisfaisants*socio=uv4 en longue*socio=rien période*socio=te. Une meilleure*socio=uv4 gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, résultant*socio=rien d'un*socio=rien dosage*socio=rien plus judicieux*socio=uv4 des politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1, sans négliger de donner à l'objectif*socio=uv3 général*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 la place*socio=rien qui lui revient, est*socio=rien indispensable*socio=uv4 pour que l'économie*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 fonctionne d'une manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 au cours*socio=rien des années*socio=rien à venir. Cependant, ces pays*socio=ac continueront à devoir*socio=rien trouver des *socio=rien solutions compatibles *socio=nil à la fois*socio=rien avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et *socio=rien un minimum de*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et l'on sait par expérience*socio=ec2 qu'ils ne pourront probablement résoudre ce problème*socio=uv4, ainsi que d'autres problèmes*socio=uv4 de structure*socio=ec1, sans mettre au point*socio=rien et utiliser de nouveaux*socio=rien *socio=et instruments politiques spécifiques*socio=rien *socio=nil qui viendront compléter (arsenal d'instruments*socio=et généraux*socio=rien de politique*socio=et financière*socio=ec1 dont ils disposent à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te. Dans ce domaine*socio=rien, l'attention*socio=rien se porte*socio=rien immédiatement sur*socio=rien ce qu'on appelle la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 qui comprend *socio=rien un large éventail de*socio=nil mesures*socio=et éventuelles*socio=te *socio=nil - de la pression*socio=ec2 morale*socio=uv aux contrôles*socio=et directs*socio=rien - destinées*socio=rien à influencer les mouvements*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 dans l'intérêt*socio=uv1 général*socio=rien. De nombreux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont mis ces mesures*socio=et à l'essai*socio=rien - souvent de façon*socio=rien intermittente - mais jusqu'à présent*socio=rien le mieux qu'on en puisse dire est*socio=rien qu'elles n'ont pas fait*socio=rien leurs preuves*socio=ec2. La plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac n'ont pas encore insisté suffisamment sur*socio=rien l'adoption*socio=uv3 de diverses*socio=rien autres mesures*socio=et destinées*socio=rien à influencer les salaires*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 (telles que la politique*socio=et en matière*socio=rien d'importation*socio=ec1 et les efforts*socio=uv1 entrepris en vue*socio=rien d'augmenter la concurrence*socio=ec1) ou de mesures*socio=et concernant la formation_professionnelle*socio=et, la mobilité*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et autres mesures*socio=et du*socio=rien même ordre*socio=rien - toutes mesures*socio=et qui, en temps*socio=rien utile*socio=uv4, pourraient ramener le chômage*socio=ec1 à *socio=rien un niveau compatible *socio=nil avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et d'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien, faciliter la gestion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. La nécessité*socio=uv1 d'adopter une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 qu'éprouvent plusieurs pays*socio=ac industriels*socio=ec1, provient de ce que, dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil et des *socio=ac associations syndicales *socio=nil ont pu, à l'ombre de la concurrence*socio=ec1 imparfaite*socio=rien, gonfler les *socio=ec1 revenus monétaires *socio=nil plus rapidement que ne le permettait la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=te de l'économie*socio=ec1. Cet aspect*socio=rien de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 actuelle*socio=te empêche souvent les politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 d'arrêter à elles seules*socio=rien une *socio=rien forte spirale des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil et des coûts*socio=ec1 sans entraîner de lourdes conséquences*socio=rien dans le domaine*socio=rien économique*socio=ec1 et social*socio=et. C'est*socio=rien parce que ce problème*socio=uv4 s'est*socio=rien posé avec plus d'acuité*socio=rien dans le climat*socio=rien actuel*socio=te d'inflation*socio=ec1 que les dirigeants*socio=ac semblent prendre davantage conscience*socio=uv1 des questions*socio=rien fondamentales*socio=uv4 que soulève la politique_économique*socio=ec1 et de l'utilité*socio=rien que pourrait présenter une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 associée*socio=rien à des politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 de base*socio=rien. Quant à décider de la forme*socio=rien que devrait prendre une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et de la façon*socio=rien dont elle pourrait fonctionner, il existe de *socio=rien vastes possibilités *socio=nil qui dépendent essentiellement des conditions*socio=ec1 politiques*socio=et et sociales*socio=et qui règnent dans les différents*socio=rien pays*socio=ac - de l'attitude*socio=uv3 du*socio=rien salariat et du*socio=rien patronat*socio=ac, de la législation*socio=et en vigueur*socio=uv3, et de la latitude*socio=rien dont disposent les dirigeants*socio=ac pour rationaliser les hausses de salaires*socio=ec1 et de prix*socio=ec1. Pour que les mesures*socio=et qui relèvent de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1 réussissent - et c'est*socio=rien là *socio=rien un point important*socio=uv4 *socio=nil - il ne faut pas perdre de vue*socio=rien qu'elles sont essentiellement de nature*socio=rien auxiliaire et complémentaire*socio=rien. Aucune politique*socio=et des revenus*socio=ec1 ne peut compenser les carences des politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 de base*socio=rien. Il faut, à cet égard*socio=rien, s'assurer que la présence*socio=rien même d'une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 n'incite pas les dirigeants*socio=ac à s'en remettre essentiellement à elle au détriment*socio=uv2 de la politique_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1. Si ces principes*socio=ec2 de base*socio=rien étaient scrupuleusement observés, une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 pourrait, à la longue*socio=rien, permettre au public*socio=et de mieux comprendre les rapports*socio=rien qui existent entre les augmentations*socio=ec2 de revenus*socio=ec1 et la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et exercer *socio=rien un effet salutaire*socio=nil sur la*socio=nil nature des*socio=nil décisions*socio=et *socio=nil adoptées dans le domaine*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1. Perfectionner les instruments*socio=et de la politique_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te serait pour les autorités*socio=et nationales*socio=te d'une aide*socio=uv1 précieuse*socio=rien. Entre temps*socio=rien, il leur sera indispensable*socio=uv4 de continuer à utiliser vigoureusement les instruments*socio=et dont elles disposent dans leur lutte*socio=uv1 actuelle*socio=te contre l'inflation*socio=ec1. Elles ne doivent pas oublier qu'il leur faut appliquer des politiques*socio=et appropriées d'austérité*socio=uv3 dans une ambiance*socio=rien de propagation*socio=rien internationale*socio=ac des *socio=ec2 tendances inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Dans les *socio=rien précédents paragraphes,*socio=nil *socio=nil on a déjà attiré l'attention*socio=rien sur*socio=rien l'importance*socio=rien vitale*socio=uv4 que présentent pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te la politique_économique*socio=ec1 adoptée par les *socio=ac dirigeants américains *socio=nil et l'évolution*socio=te de l'économie*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Mais en même temps*socio=rien, d'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 doivent contribuer à lutter contre (inflation*socio=ec1 en adoptant simultanément des mesures*socio=et destinées*socio=rien à éliminer les *socio=ec2 tendances inflationnistes intérieures*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil importance*socio=rien *socio=nil d'une action*socio=ec1 concertée réside dans le fait*socio=rien que les mesures*socio=et adoptées par les différents*socio=rien pays*socio=ac se renforcent mutuellement, sans oublier les répercussions*socio=ec2 psychologiques*socio=rien que cette action*socio=ec1 serait susceptible*socio=rien d'entraîner. Le perfectionnement*socio=rien des instruments*socio=et de la politique*socio=et intérieure*socio=te et de leur utilisation*socio=rien, ainsi que les *socio=rien événements récents sur le*socio=nil front *socio=nil de la liquidité*socio=ec1 internationale*socio=ac pourraient largement contribuer à améliorer le *socio=rien fonctionnement du processus*socio=te d'*socio=nil ajustement*socio=et *socio=nil de la balance_des_paiements*socio=ec1. Mais pour que ce processus*socio=te fonctionne d'une manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4, il faut que les modifications*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1, toutes les fois*socio=rien qu'elles s'imposent, soient adoptées sans retard*socio=rien. Tel est*socio=rien le cas*socio=rien chaque fois*socio=rien qu'un*socio=rien pays*socio=ac, qu'il soit déficitaire*socio=ec2 ou excédentaire*socio=rien, ne peut maintenir pendant plusieurs *socio=rien années un équilibre*socio=ec2 des*socio=nil paiements*socio=ec1 satisfaisant *socio=nil - c'est-à-dire un*socio=rien équilibre*socio=ec2 qui ne soit pas obtenu au prix*socio=ec1 de restrictions*socio=et sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 et les paiements*socio=ec1 - sans encourir un*socio=rien chômage*socio=ec1 ou une inflation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 excessifs*socio=uv4. Comme le rappelle le chapitre*socio=rien 2 *socio=rien du Rapport annuel*socio=te *socio=nil de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, le système*socio=rien de bretton_woods*socio=et prévoyait que les *socio=rien modifications du taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil constitueraient l'un*socio=rien des instruments*socio=et de la politique*socio=et d'ajustement*socio=et et les Statuts*socio=et du*socio=rien Fonds*socio=ec1 contiennent des dispositions*socio=et à cet effet*socio=rien. Il convient de noter, à cet égard*socio=rien, qu'au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil des*socio=nil ajustements*socio=et de*socio=nil parités*socio=ec1 *socio=nil de trois monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac importantes*socio=uv4 ont été*socio=rien couronnés de succès*socio=uv1. Au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée, les Administrateurs*socio=ac ont continué à étudier le mécanisme*socio=et de l'ajustement*socio=et des taux_de_change*socio=ec1, ainsi qu'en *socio=rien fait état le*socio=nil Rapport annuel*socio=te *socio=nil de l'année*socio=rien dernière*socio=rien. Enfin, il faut fermement espérer que dans l'avenir*socio=te immédiat*socio=rien le volume*socio=rien, la qualité*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3 de l'aide*socio=uv1 au développement*socio=uv3 augmenteront sensiblement. Il *socio=rien est notoire *socio=nil que, depuis 1960, l'ampleur*socio=rien des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à destination*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 et le volume*socio=rien de l'aide*socio=uv1 officielle*socio=et qu'ils ont reçue sont loin*socio=rien d'avoir suivi le taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=rien PNB*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Au cours*socio=rien de cette période*socio=te, le PNB*socio=ec1 par habitant*socio=ac des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, déjà très inférieur*socio=rien à celui des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, a augmenté beaucoup moins vite que celui des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, et en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2, la distance qui les sépare s'est*socio=rien encore accrue. Les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 devraient s'efforcer d'accorder une priorité*socio=uv4 plus élevée*socio=uv4 à l'aide*socio=uv1 économique*socio=ec1 qu'ils consentent aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, non seulement *socio=rien du fait *socio=nil de l'énormité des difficultés*socio=uv4 et des besoins*socio=uv1 de ces derniers*socio=rien, mais encore dans leur intérêt*socio=uv1 bien*socio=rien compris.