*{ Fonds Monétaire international Rapport Annuel 1971 } fonds_monétaire_international*socio=ac. Rapport*socio=rien annuel*socio=te des Administrateurs*socio=ac pour l'exercice*socio=rien clos le 30 avril*socio=rien 1971. Revue générale*socio=rien de l'économie*socio=ec1. En 1970 et au début*socio=rien de 1971, la performance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, en ce qui concerne certains de ses *socio=rien aspects majeurs,*socio=nil a*socio=nil été assez*socio=nil décevante.*socio=nil Cette*socio=nil performance*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil qui a été*socio=rien influencée de *socio=rien façon prépondérante *socio=nil par l'évolution*socio=te de la conjoncture*socio=ec2 dans les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, a été*socio=rien caractérisée par les *socio=rien phénomènes suivants.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te s'est*socio=rien accomplie à un*socio=rien rythme*socio=ec2 lent*socio=rien et irrégulier, *socio=rien du fait d'*socio=nil abord *socio=nil de la récession*socio=ec2 de 1969-70 aux États-unis*socio=ac et de la reprise modérée de l'activité_économique*socio=ec1 qui a suivi. Les forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ont conservé leur acuité*socio=rien ou se sont intensifiées; les hausses des prix*socio=ec1 se sont aussi accentuées dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac non industriels*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te s'est*socio=rien répercutée plus fortement que par le *socio=rien passé sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te.*socio=nil Cette*socio=nil hausse *socio=nil explique, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil l'*socio=nil expansion*socio=ec2 considérable du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en*socio=nil valeur*socio=ec1,*socio=nil bien *socio=nil que l'accroissement*socio=ec2 en volume*socio=rien ait encore légèrement excédé la moyenne*socio=rien à long_terme*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 des produits*socio=rien importés a eu *socio=rien un effet défavorable*socio=uv4 sur les*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac de*socio=nil production*socio=ec1 primaire *socio=nil et a contribué à aggraver le déficit*socio=ec1 combiné de leur compte*socio=ec1 courant*socio=rien. Toutefois, les balances_globales*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien pris en groupe*socio=ac (les moins développés*socio=uv4 comme les plus développés*socio=uv4) ont accusé en 1970 des excédents*socio=ec1 sensibles*socio=rien en raison*socio=rien de la recrudescence*socio=ec2 des entrées de capitaux'. Au sein*socio=rien de chacun de ces groupes*socio=ac, l'expérience*socio=ec2 individuelle*socio=uv2 des pays*socio=ac a présenté une grande*socio=rien diversité*socio=uv1. Il faut attribuer, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil la*socio=nil détente incontestable *socio=nil qui s'est*socio=rien produite sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te en 1970 et au début*socio=rien 1971 aux entrées massives*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te en provenance*socio=rien des États-unis*socio=ac. Ces flux*socio=ec1 ont surtout pris la forme*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 rapide*socio=rien des engagements*socio=et en euro-dollars des *socio=ac banques américaines *socio=nil vis-à-vis de leurs succursales*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Ces engagements*socio=et avaient atteint au total*socio=rien environ 15 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 au cours*socio=rien de périodes*socio=te précédentes*socio=rien de resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1. Ces entrées de capitaux*socio=ec1 ont créé de *socio=uv4 graves difficultés *socio=nil pour les responsables*socio=uv2 de la politique_monétaire*socio=et dans les pays*socio=ac du*socio=rien *socio=ac continent européen,*socio=nil *socio=nil et en Allemagne*socio=ac en particulier*socio=rien, où les autorités*socio=et s'efforçaient de maintenir une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 en vue*socio=rien de combattre*socio=rien l'inflation*socio=ec1. Ces entrées massives*socio=rien de capitaux*socio=ec1 ayant été*socio=rien gonflées par des *socio=ec2 pressions spéculatives,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et d'*socio=nil un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont fermé les marchés*socio=ec1 officiels*socio=et des changes*socio=ec1 au début*socio=rien de mai*socio=rien 1971. Peu après*socio=rien cette mesure*socio=rien, l'Allemagne*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac ont annoncé qu'ils modifiaient leur politique*socio=et et laissaient flotter leurs taux_de_change*socio=ec1; l'Autriche*socio=ac et la Suisse*socio=ac ont réévalué leurs monnaies*socio=ec1 d'environ 5 et 7 pour cent*socio=rien respectivement et la Belgique*socio=ac a modifié son régime*socio=et de double*socio=rien marché*socio=ec1 des changes*socio=ec1 - celui du*socio=rien marché*socio=ec1 libre*socio=uv2 et celui du*socio=rien marché*socio=ec1 officiel*socio=et - afin d'utiliser le marché*socio=ec1 fibre pour décourager les entrées indésirables*socio=uv4 de capitaux*socio=ec1. Avec ces dispositions*socio=et prises*socio=rien par l'Allemagne*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac venant s'ajouter à la décision*socio=et du*socio=rien Canada*socio=ac, adoptée en mai*socio=rien 1970, de laisser flotter sa monnaie*socio=ec1, désormais trois pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ne maintiennent plus de parités*socio=ec1 effectives*socio=rien selon les Statuts*socio=et du*socio=rien Fonds*socio=ec1. Depuis lors*socio=rien, le Fonds*socio=ec1 demeure en consultation*socio=uv1 suivie avec ces membres*socio=ac pour qu'ils rétablissent, dès que possible*socio=rien, une parité*socio=ec1 fixe. *socio=rien Du fait du lourd déficit*socio=ec1 *socio=nil par lequel s'est*socio=rien soldée la balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac sur*socio=rien la base*socio=rien des *socio=et règlements officiels,*socio=nil *socio=nil et en *socio=rien raison du placement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil par d'autres pays*socio=ac, sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des euromonnaies*socio=ec1, d'une *socio=rien quantité considérable de*socio=nil réserves_officielles*socio=et,*socio=nil *socio=nil il s'est*socio=rien *socio=rien produit un gonflement*socio=ec2 spontané et*socio=nil exceptionnel*socio=uv4 *socio=nil de l'élément*socio=rien devises*socio=ec1 dans la composition*socio=rien des réserves_internationales*socio=ec1, qui est*socio=rien venu s'ajouter à l'accroissement*socio=ec2 délibéré des réserves_globales*socio=ec1 réalisé au moyen*socio=rien des allocations*socio=et de droits_de_tirage_spéciaux*socio=rien effectuées au début*socio=rien de 1970 et de 1971. Le *socio=rien présent chapitre analyse *socio=nil tous les phénomènes*socio=rien évoqués ci-dessus à l'exception*socio=rien de ceux qui ont trait*socio=rien à la liquidité*socio=ec1 internationale*socio=ac, lesquels seront examinés au chapitre*socio=rien 2. Il étudie aussi l'attention*socio=rien que le Fonds*socio=ec1 continue*socio=rien d'accorder aux mesures*socio=et qu'il envisage de prendre en vue*socio=rien d'atténuer l'effet*socio=rien des perturbations*socio=ec2 financières*socio=ec1 sur*socio=rien le système*socio=rien international*socio=te et de favoriser un*socio=rien meilleur*socio=uv4 ajustement*socio=et des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te. L'extrême*socio=uv4 instabilité*socio=uv3 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te constatée récemment démontre combien il est*socio=rien important*socio=uv4 de résoudre ces problèmes*socio=uv4. Production*socio=ec1 et prix*socio=ec1. Entre 1969 et 1970, le *socio=rien volume total *socio=nil de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te ne s'est*socio=rien accru que de 3 pour cent*socio=rien, chiffre nettement inférieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de croissance*socio=uv3 annuelle*socio=te de 5 pour cent*socio=rien obtenue dans les années*socio=rien 1960. Mais ce résultat*socio=rien doit être*socio=rien attribué principalement à l'évolution*socio=te de la conjoncture*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac, où l'on a enregistré une faible*socio=rien baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 totale*socio=rien (graphique*socio=rien 1). Pour le groupe_des_pays*socio=ac développés*socio=uv4, États-unis*socio=ac exceptés, ainsi que pour celui des pays*socio=ac moins développés*socio=uv4, la progression*socio=ec2 du*socio=rien produit_national_brut*socio=ec1 (PNB*socio=ec1) de 1969 à 1970, malgré *socio=rien un certain ralentissement*socio=ec2,*socio=nil s'*socio=nil est encore*socio=nil élevée*socio=uv4 *socio=nil à 6 pour cent*socio=rien; alors qu'au cours*socio=rien des années*socio=rien 1960 la courbe de croissance*socio=uv3 avait accusé une progression*socio=ec2 de 5,5 pour cent*socio=rien dans chacun de ces groupes_de_pays*socio=ac. Dominé*socio=uv2 par le taux*socio=ec1 combiné de croissance*socio=uv3 des sept principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 représentés au graphique*socio=rien 2, le pourcentage*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil a suivi une courbe semblable*socio=rien. Comme on peut le voir, après*socio=rien avoir baissé entre 1968 et 1970, ce taux_de_croissance*socio=ec1 est*socio=rien remonté durant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1971 par suite*socio=rien de la reprise cyclique*socio=te aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac. Dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac du*socio=rien monde*socio=te, les changements*socio=uv3 survenus en 1970 dans la production*socio=ec1 se sont accompagnés de fortes*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Les hausses de prix*socio=ec1 ont été*socio=rien plus accentuées en 1970 qu'en 1969 dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et, pris collectivement*socio=rien, ces pays*socio=ac ont enregistré de 1969 à 1970 une *socio=rien hausse générale des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil de 5,75 pour cent*socio=rien, soit presque le *socio=rien double du taux*socio=ec1 moyen annuel*socio=te *socio=nil de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. En dehors des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les hausses des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 en 1969-70 - d'une moyenne*socio=rien de 6 pour cent*socio=rien dans les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus développés*socio=uv4 et de 9 pour cent*socio=rien dans les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 - ont été*socio=rien cette année*socio=rien sensiblement plus accentuées dans la plupart*socio=rien des régions*socio=te que celles de l'année*socio=rien précédente*socio=rien. L'inflation*socio=ec1 est*socio=rien devenue *socio=rien un sujet de*socio=nil préoccupation*socio=uv4 majeure *socio=nil dans le monde*socio=te industrialisé pendant la *socio=rien dernière partie des*socio=nil années *socio=nil 1960, période*socio=te qui s'est*socio=rien également caractérisée par des crises*socio=uv2 répétées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1, dues aux déséquilibres*socio=uv3 des balances_des_paiements*socio=ec1 qui se sont manifestés de temps*socio=rien à autre dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac importants*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Dès qu'apparaissaient des symptômes*socio=rien d'instabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1, ils étaient généralement aggravés par les retards*socio=rien apportés à adopter des mesures*socio=et de redressement*socio=ec2 et, dans de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil se sont vues*socio=rien dans l'obligation*socio=uv1 de prendre des mesures*socio=et de stabilisation*socio=et qui ont eu des répercussions*socio=ec2 déplorables sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 et la croissance'. Il en est*socio=rien résulté, notamment, un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 général*socio=rien de l'activité_économique*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 de la mi-1966 à la mi-1967 - ralentissement*socio=ec2 dont l'incidence*socio=ec2 a été*socio=rien particulièrement sévère*socio=uv4 en Europe*socio=ac et surtout en Allemagne*socio=ac, où les tendances*socio=ec2 récessionnistes étaient les plus fortes*socio=rien. Dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les mesures*socio=et de stabilisation*socio=et adoptées à la fin*socio=rien des années*socio=rien 1960 et au début*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te ont *socio=rien été prises *socio=nil à des *socio=rien moments différents *socio=nil et leur incidence*socio=ec2 a beaucoup varié d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre; c'est*socio=rien entre les États-unis*socio=ac et les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te que le contraste a été*socio=rien le plus frappant à cet égard*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, le ralentissement*socio=ec2 relativement modéré survenu en 1966-67 ne s'est*socio=rien traduit que par une atténuation*socio=ec2 limitée et temporaire*socio=rien des forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2. L'économie*socio=ec1 n'ayant marqué aucun temps*socio=rien de pause en 1968, en dépit*socio=rien des mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et adoptées vers le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien, les autorités*socio=et ont poursuivi pendant toute l'année*socio=rien 1969 une politique_monétaire*socio=et hautement restrictive*socio=uv4. A cause*socio=rien surtout de cette politique*socio=et, l'expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 des États-unis*socio=ac s'est*socio=rien fortement ralentie de 1968 à 1969 puis (comme on l'a mentionné plus haut*socio=rien), a légèrement reculé en 1970. Les autorités*socio=et ont assoupli la politique_monétaire*socio=et au début*socio=rien de 1970 ainsi que la politique_budgétaire*socio=et au cours*socio=rien de l'année*socio=rien. Cependant, la demande*socio=ec1 du*socio=rien secteur_privé*socio=et a réagi lentement à la détente*socio=rien monétaire*socio=ec1 marquée, comme elle l'avait fait*socio=rien aux *socio=et restrictions budgétaires *socio=nil adoptées auparavant -, au *socio=rien cours du deuxième trimestre*socio=te *socio=nil de 1971, le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien, quoique en hausse*socio=rien, n'a dépassé que de 1 pour cent*socio=rien le niveau*socio=rien atteint au troisième*socio=rien trimestre*socio=te de 1969. Pendant cette période*socio=te, le taux*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 3,5 à 6 pour cent*socio=rien, tandis que les coûts*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 accusaient des hausses prononcées peu en rapport*socio=rien avec le sous-emploi*socio=ec1 relativement élevé*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac du*socio=rien *socio=ac continent européen,*socio=nil *socio=nil la reprise cyclique*socio=te qui a suivi le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 de 1966-67 a entraîné une réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien de la capacité*socio=uv3 excédentaire*socio=rien, mais ce n'est*socio=rien qu'à partir de la fin*socio=rien de 1968 ou *socio=rien du début *socio=nil de 1969 que la reprise des *socio=ec2 pressions inflationnistes sur*socio=rien les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et les coûts*socio=ec1 est*socio=rien devenue nettement évidente*socio=rien. En 1969, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ac continent européen *socio=nil ont resserré le crédit*socio=ec1 et relevé les taux_d'_intérêt*socio=ec1, d'abord*socio=rien pour prévenir les sorties massives*socio=rien de capitaux*socio=ec1 stimulées par la politique_monétaire*socio=et extrêmement rigoureuse*socio=uv4 suivie par les États-unis*socio=ac, et ensuite pour juguler de plus en plus les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil qui se manifestaient dans ces pays*socio=ac à mesure*socio=rien que s'accélérait l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 en Europe*socio=ac. Cependant, ces mesures*socio=et monétaires*socio=ec1, tout comme les dispositions*socio=et prises*socio=rien précédemment par les États-unis*socio=ac, ont souvent été*socio=rien adoptées trop tard ou n'ont pas été*socio=rien suffisamment étayées par des *socio=et mesures budgétaires *socio=nil pour endiguer rapidement les pressions*socio=ec2 accentuées de la demande*socio=ec1. Au surplus*socio=ec1, dans plusieurs *socio=ac pays européens *socio=nil et notamment en Allemagne*socio=ac, les répercussions*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des restrictions*socio=et monétaires*socio=ec1 ont été*socio=rien en partie*socio=rien neutralisées ou retardées par les entrées de capitaux*socio=ec1 qui, en 1970 et au début*socio=rien de 1971, ont créé de grosses*socio=rien difficultés*socio=uv4 aux autorités*socio=et qui s'efforçaient de maintenir le *socio=rien degré souhaitable d'*socio=nil austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1.*socio=nil Par*socio=nil suite *socio=nil de ces influences et de la progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des taux*socio=ec1 de salaires*socio=ec1, une *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil a continué dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Europe*socio=ac continentale*socio=te - et dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac s'est*socio=rien même accélérée en 1970 - cependant que la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 demeurait aussi relativement élevée*socio=uv4. L'évolution*socio=te économique*socio=ec1 du*socio=rien Canada*socio=ac est*socio=rien, depuis plusieurs années*socio=rien, analogue*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien, à celle des États-unis*socio=ac à ceci près qu'au Canada*socio=ac le sous-emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 a été*socio=rien plus prononcé et la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 beaucoup plus lente*socio=rien à partir *socio=rien du début *socio=nil de 1970. Au Japon*socio=ac, la haute*socio=rien conjoncture*socio=ec2 qui s'était amorcée à la fin*socio=rien de 1965 a pris fin*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 ayant considérablement*socio=rien fléchi au *socio=rien début du second semestre *socio=nil de 1970 et ayant même diminué au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1971. Ce ralentissement*socio=ec2 prononcé a été*socio=rien provoqué par les mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 adoptées par les autorités*socio=et à l'automne*socio=rien de 1969 afin de contenir la poussée rapide*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de freiner la hausse*socio=rien accélérée des prix*socio=ec1. Au Royaume-uni*socio=ac, la politique*socio=et de stabilisation*socio=et économique*socio=ec1 a ramené la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 *socio=rien totale bien *socio=nil au-dessous de la capacité*socio=uv3 en 1969 et 1970, alors que les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 montaient en flèche. Dans le budget*socio=ec1 de 1971/72, présenté à la *socio=rien fin mars *socio=nil 1971, les autorités*socio=et ont modifié leur politique*socio=et afin de réduire le chômage*socio=ec1 qui avait atteint *socio=rien un niveau sans*socio=nil précédent *socio=nil depuis des années*socio=rien; et en juillet*socio=rien 1971, les autorités*socio=et ont encore assoupli la politique_budgétaire*socio=et afin de ranimer la demande*socio=ec1 lorsqu'il s'est*socio=rien avéré que l'affaiblissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 était plus grave*socio=uv4 qu'on ne l'avait anticipé au *socio=rien cours du premier semestre.*socio=nil *socio=nil A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien taux_d'_expansion*socio=ec2 de la production*socio=ec1 totale*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 semble s'amorcer. Le taux*socio=ec1 réel*socio=rien de croissance*socio=uv3 de l'ensemble*socio=rien de ces pays*socio=ac s'était limité à 2 pour cent*socio=rien seulement en 1970, *socio=rien du fait *socio=nil de la récession*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac, mais il s'est*socio=rien accéléré au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1971, comme on l'a signalé plus haut*socio=rien (voir graphique*socio=rien 2). A mesure*socio=rien qu'elle se poursuit, la reprise cyclique*socio=te aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac serait susceptible*socio=rien d'être*socio=rien renforcée par la tendance*socio=ec2 à une expansion*socio=ec2 plus accélérée de la production*socio=ec1 dans certains autres pays*socio=ac, sous l'influence de politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. A présent*socio=rien, les pressions*socio=ec2 exercées sur*socio=rien les ressources*socio=ec1, qui exigent le maintien*socio=rien de politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4, sont plus fortes*socio=rien en Allemagne*socio=ac et dans les petits*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Europe*socio=ac. En même temps*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 a tendance*socio=ec2 à s'élever, l'inflation*socio=ec1 demeure un*socio=rien *socio=uv4 grave problème *socio=nil dans tous les pays_industrialisés*socio=ac, et il faudra que les autorités*socio=et nationales*socio=te fassent des efforts*socio=uv1 délibérés pour arriver à la maîtriser*socio=rien efficacement. Même si l'on tient compte*socio=ec1 *socio=rien du fait *socio=nil que la réduction*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 émanant de la demande*socio=ec1 réduction*socio=ec2 déjà opérée par la politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1, ne s'exerce sur*socio=rien les prix*socio=ec1 qu'au bout*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain temps,*socio=nil il*socio=nil est clair *socio=nil que le taux*socio=ec1 de la *socio=rien hausse générale des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, de 1970 à 1971, sera considérablement*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'aucun taux*socio=ec1 susceptible*socio=rien d'être*socio=rien considéré comme indicatif d'une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 des prix*socio=ec1. La *socio=rien tâche difficile de*socio=nil combattre l'*socio=nil inflation*socio=ec1 *socio=nil et de réduire en même temps*socio=rien le chômage*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien plus tolérables, s'impose à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil en*socio=nil particulier les*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil et le Royaume-uni*socio=ac. Les augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 se poursuivant beaucoup plus rapidement que la croissance*socio=uv3 normale*socio=rien de la productivité*socio=uv3, l'inflation*socio=ec1 par les coûts*socio=ec1 est*socio=rien encore très forte*socio=rien dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, bien*socio=rien que la demande*socio=ec1 excédentaire*socio=rien ait été*socio=rien nettement éliminée dans tous les principaux*socio=rien pays*socio=ac, à l'exception*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac. Dans ces conditions*socio=ec1, l'adoption*socio=uv3, sous une forme*socio=rien quelconque, de ce que l'on est*socio=rien convenu d'appeler une "politique*socio=et des revenus*socio=ec1" venant s'ajouter aux politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 utilisées dans la lutte*socio=uv1 constante*socio=rien contre l'inflation*socio=ec1, se justifie pleinement *socio=rien du point de*socio=nil vue économique*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil il ne faut cependant pas oublier que, dans bien*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la question*socio=rien de l'efficacité*socio=uv3 et de l'opportunité*socio=uv3 d'une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 demeure controversée. Le Rapport*socio=rien annuel*socio=te 1970 (pages*socio=rien 14-15) examinait la nature*socio=rien et le rôle*socio=et qu'aurait une politique*socio=et des revenus*socio=ec1. Il *socio=rien est permis *socio=nil de revenir et d'insister ici *socio=rien sur un point d'*socio=nil ordre général *socio=nil : celui de la forme*socio=rien que devrait prendre une politique*socio=et des revenus*socio=ec1 et des modalités*socio=rien de sa mise en oeuvre*socio=rien; sur*socio=rien ces questions*socio=rien, il existe évidemment toute une série d'options*socio=rien, relevant essentiellement *socio=rien du contexte politique*socio=et et*socio=nil social*socio=et *socio=nil de chaque pays*socio=ac - de l'attitude*socio=uv3 du*socio=rien salariat et du*socio=rien patronat*socio=ac, de la nature*socio=rien des institutions*socio=ac, et de la latitude*socio=rien dont disposent les dirigeants*socio=ac pour rationaliser les mouvements*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1. Commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Les statistiques*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te montrent clairement comment l'inflation*socio=ec1 s'est*socio=rien répandue dans le monde*socio=te au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Alors que la courbe des *socio=ec1 prix moyens des*socio=nil marchandises *socio=nil faisant l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te avait eu tendance*socio=ec2 à n'augmenter que très légèrement *socio=rien du milieu des*socio=nil années *socio=nil 1950 à 1968, elle s'est*socio=rien brusquement redressée en 1969 pour monter encore plus rapidement en 1970. Depuis la période*socio=te de haute*socio=rien conjoncture*socio=ec2 qui a accompagné la guerre*socio=et de Corée*socio=ac, il y a près de 20 ans*socio=rien, c'est*socio=rien la *socio=rien première fois *socio=nil qu'on a enregistré des hausses aussi importantes*socio=uv4 et généralisées que celles de ces deux années*socio=rien. De l'expansion*socio=ec2 en valeur*socio=ec1 d'environ 15 pour cent*socio=rien qu'a enregistrée le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te de 1969 à 1970, environ 6 points*socio=rien sont attribuables*socio=rien à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1; cette augmentation*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 *socio=rien unitaire moyenne des*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil qui font l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te a surtout porté sur*socio=rien les produits*socio=rien manufacturés, dont les prix*socio=ec1 ont particulièrement avancé au *socio=rien cours du premier semestre *socio=nil de 1970. En volume*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 en 1970, bien*socio=rien qu'inférieure*socio=rien à celle des deux *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil a cependant dépassé la moyenne*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 annuel*socio=te des *socio=rien premières années *socio=nil de la décennie*socio=te 1960. Le graphique*socio=rien 3 fait*socio=rien ressortir la baisse*socio=ec2 du*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 en volume*socio=rien depuis la pointe*socio=ec2 de 1968, ainsi que le rôle*socio=et des prix*socio=ec1 dans le maintien*socio=rien de la progression*socio=ec2 exceptionnelle*socio=uv4 de la valeur*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1. Au *socio=rien cours du second semestre *socio=nil de 1970 et au début*socio=rien de 1971, la courbe des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 révèle *socio=rien un certain ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 en valeur*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 accélérée des prix*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil a surtout mis en lumière*socio=rien la virulence des forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2 qui se sont dégagées des principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, les pressions*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te avaient*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil depuis longtemps à s'accompagner de hausses analogues*socio=rien de la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien des exportations*socio=ec1, et la hausse*socio=rien accélérée des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, en 1969 et 1970, n'a pas échappé à la règle*socio=et et s'est*socio=rien répercutée aussitôt sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien des exportations*socio=ec1 américaines*socio=ac. Dans l'atmosphère*socio=rien internationale*socio=ac généralement inflationniste*socio=ec2 de cette période*socio=te, il semble que les *socio=ac exportateurs allemands *socio=nil aient eu une tendance*socio=ec2 marquée à conserver leurs marges bénéficiaires*socio=ac en majorant leurs prix*socio=ec1 en monnaies*socio=ec1 étrangères*socio=te, après*socio=rien la réévaluation*socio=ec1 d'octobre*socio=rien 1969, et que les exportateurs*socio=ac français*socio=rien aient augmenté leurs marges bénéficiaires*socio=ac en maintenant les prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 en monnaies*socio=ec1 étrangères*socio=te, au lieu*socio=rien de les réduire après*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 en août*socio=rien 1969. De même, dans d'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les exportateurs*socio=ac se sont rendu compte*socio=ec1 qu'il était relativement facile*socio=rien de faire supporter par leurs clients*socio=ac une *socio=rien bonne partie *socio=nil de la *socio=rien majoration rapide *socio=nil de leurs coûts*socio=ec1 de production*socio=ec1. Le phénomène*socio=rien constaté en 1970 dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a été*socio=rien tout à fait*socio=rien exceptionnel*socio=uv4 : la hausse*socio=rien des *socio=ec1 valeurs unitaires des*socio=nil exportations *socio=nil (exprimées en dollars*socio=ec1 E.U.) a été*socio=rien au moins aussi forte*socio=rien que celle des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. *socio=rien Du fait *socio=nil de leur propagation*socio=rien généralisée, ces hausses de la valeur*socio=ec1 unitaire*socio=rien des exportations*socio=ec1 n'ont pas beaucoup affecté les termes_de_l'_échange*socio=ec1 entre les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. En revanche, de 1969 à 1970, la détérioration*socio=uv4 de ces termes*socio=rien a *socio=rien été sensible *socio=nil dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, dont les prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 ont augmenté parallèlement aux hausses continues*socio=te des prix*socio=ec1 survenues dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, à *socio=rien un moment *socio=nil où en général*socio=rien, leurs propres*socio=rien prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 n'étaient pas soutenus. A la suite*socio=rien de cette détérioration*socio=uv4, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien en 1970 - pour les groupes_de_pays*socio=ac plus développés*socio=uv4 et moins développés*socio=uv4 - ont été*socio=rien sensiblement moins favorables*socio=uv4 que ceux de la *socio=rien dernière partie des*socio=nil années *socio=nil 1950. L'évolution*socio=te défavorable*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, enregistrée en 1970 par les pays_en_voie_de_développement*socio=uv3, a réduit le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 international*socio=te que leur avait rapporté l'augmentation*socio=ec2 considérable*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 réel*socio=rien que ces pays*socio=ac - pris collectivement*socio=rien - avaient tiré de leurs recettes*socio=ec1, avait augmenté d'environ 5 pour cent*socio=rien de 1969 à 1970; cette progression*socio=ec2, bien*socio=rien qu'alignée sur*socio=rien la tendance*socio=ec2 à long_terme*socio=te, a été*socio=rien très inférieure*socio=rien aux augmentations*socio=ec2 exceptionnelles*socio=uv4 de 10 pour cent*socio=rien réalisées respectivement en 1968 et en 1969. Au début*socio=rien de 1971, en ce qui concerne les prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires *socio=nil et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, le tableau*socio=rien était *socio=rien bien différent *socio=nil pour les *socio=ac pays producteurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et pour la plupart*socio=rien des autres groupes_de_pays*socio=ac moins développés*socio=uv4. En effet*socio=rien, pour ces derniers*socio=rien, la conjoncture*socio=ec2 dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1971 ne laissait pas présager un*socio=rien redressement*socio=ec2 prochain*socio=rien des principaux*socio=rien indices des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien, en même temps*socio=rien que l'inflation*socio=ec1, tenace*socio=rien dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, affectait encore les prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1. Néanmoins, pour les *socio=ac pays producteurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil récents*socio=rien *socio=nil pourparlers avec les compagnies*socio=ac pétrolières*socio=ec1 internationales*socio=te se sont soldés par de nouveaux*socio=rien accords*socio=et majorant dans une *socio=rien large mesure les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil de la plupart*socio=rien des exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 et, par conséquent*socio=rien, les recettes*socio=ec1 qu'ils en tirent. L'accroissement*socio=ec2 considérable*socio=rien de la valeur*socio=ec1 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te de 1969 à 1970 a été*socio=rien une prolongation*socio=rien de la reprise cyclique*socio=te amorcée à la fin*socio=rien de 1967, après*socio=rien que la croissance*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 fut pratiquement arrêtée par le ralentissement*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 qui s'était poursuivi pendant *socio=rien un an *socio=nil dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Durant sa phase*socio=te initiale*socio=rien, et jusqu'à la fin*socio=rien de 1968, la reprise des échanges*socio=ec1 a *socio=rien été dominée *socio=nil par une progression*socio=ec2 en flèche des importations*socio=ec1 américaines*socio=ac; ensuite, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a été*socio=rien suscitée principalement par la demande*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 européenne*socio=ac et japonaise*socio=ac. L'expansion*socio=ec2 des importations*socio=ec1 s'est*socio=rien accomplie, pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien monde*socio=te industriel*socio=ec1, à un*socio=rien taux*socio=ec1 constamment élevé*socio=uv4 d'environ 15 pour *socio=rien cent du début *socio=nil de 1968 à la *socio=rien fin du premier semestre *socio=nil de 1970, et a fléchi modérément pendant le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1970. Pendant toute la période*socio=te 1968-70, le taux_de_croissance*socio=ec1 des importations*socio=ec1 a sensiblement dépassé, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 enregistré simultanément par le PNB*socio=ec1 - évolution*socio=te qui semble avoir traduit *socio=rien un degré *socio=nil de plus en plus élevé*socio=uv4 d'intégration*socio=uv1 de la production*socio=ec1 et des échanges_commerciaux*socio=ec1 dans le monde*socio=te. Les fluctuations*socio=ec2 des *socio=ec1 balances commerciales *socio=nil ont constitué l'une des caractéristiques*socio=rien importantes*socio=uv4 de l'évolution*socio=te du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Comme le souligne le graphique*socio=rien 7, parmi les changements*socio=uv3 importants*socio=uv4 intervenus de 1969 à 1970 il convient de noter : la progression*socio=ec2 *socio=rien sensible du *socio=ec1 déficit commercial global*socio=te des*socio=nil pays*socio=ac de*socio=nil production primaire*socio=rien plus*socio=nil développés*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil dont les importations*socio=ec1 ont rapidement augmenté et les exportations*socio=ec1 diminué; la dégradation*socio=uv3 marquée de la balance_commerciale*socio=ec1 des moindres*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Europe*socio=ac, dans lesquels la progression*socio=ec2 marquée des importations*socio=ec1 s'est*socio=rien accompagnée d'un*socio=rien suremploi des facteurs*socio=rien de production*socio=ec1; et l'accroissement*socio=ec2 considérable*socio=rien des excédents*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 enregistrés conjointement par les sept grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Cet accroissement*socio=ec2 a reflété surtout : *socio=rien un bond des*socio=nil exportations*socio=ec1 nettes du Canada*socio=ac,*socio=nil un excédent*socio=ec1 des*socio=nil opérations commerciales*socio=ec1 françaises*socio=ac,*socio=nil auparavant*socio=nil déficitaires*socio=ec2 et*socio=nil un certain redressement*socio=ec2 des*socio=nil excédents*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac *socio=nil à la *socio=rien suite du recul *socio=nil de 1968-69. Dans une perspective*socio=rien à plus long_terme*socio=te, le graphique*socio=rien 7 fait*socio=rien ressortir : le redressement*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien de la balance_commerciale*socio=ec1 combinée des pays*socio=ac moins développés*socio=uv4, balance*socio=ec1 qui, de déficitaire*socio=ec2, est*socio=rien devenue excédentaire*socio=rien 7 ; l'augmentation*socio=ec2 prononcée de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 du*socio=rien Japon*socio=ac, dont l'excellente*socio=uv4 tenue des exportations*socio=ec1 s'est*socio=rien traduite par une participation*socio=uv3 sans cesse accrue sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 étrangers*socio=te (tableau*socio=rien 16), le piétinement de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 de l'Allemagne*socio=ac, au cours*socio=rien des *socio=rien récentes années,*socio=nil faisant*socio=nil suite *socio=nil à la rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 conjoncturelle*socio=te qui l'avait porté à *socio=rien un niveau exceptionnellement*socio=nil élevé*socio=uv4;*socio=nil le*socio=nil rétablissement *socio=nil de la position*socio=rien commerciale*socio=ec1 du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac depuis 1967; et, avant son *socio=rien rétablissement partiel *socio=nil en 1970, le *socio=rien recul sensible *socio=nil de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 des États-unis*socio=ac après*socio=rien 1965, recul*socio=rien suscité par les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et probablement aussi par des modifications*socio=rien dans les différences*socio=uv1 de prix*socio=ec1 favorables*socio=uv4 aux fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=te (ces modifications*socio=rien semblent avoir continué à produire leurs effets*socio=rien en 1970 et au début*socio=rien de 1971). Paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te. Les modifications*socio=rien enregistrées l'année*socio=rien dernière*socio=rien par les *socio=ec1 balances commerciales *socio=nil de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'ont pas été*socio=rien, en règle*socio=et générale*socio=rien, d'une *socio=rien ampleur suffisante *socio=nil pour constituer l'une des *socio=rien causes majeures *socio=nil de la crise*socio=uv2 qui a bouleversé les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 européens*socio=ac en mai*socio=rien 1971. On peut en dire autant des variations*socio=rien des balances*socio=ec1 "de base*socio=rien" couvrant la totalité*socio=rien des transactions_courantes*socio=te et sur*socio=rien capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te. L'attention*socio=rien doit plutôt se porter sur*socio=rien la persistance*socio=te des déséquilibres*socio=uv3 des comptes*socio=ec1 de base*socio=rien auxquels il faut ajouter les mouvements*socio=ec2 importants*socio=uv4 des capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te. Fondamentalement*socio=rien, il *socio=rien est permis *socio=nil de considérer les événements*socio=rien sensationnels qui ont marqué récemment la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te comme *socio=rien un aboutissement direct *socio=nil de l'évolution*socio=te et de la politique_économiques*socio=ec1 constatées depuis *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil années *socio=nil dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, rapidement évoquées plus haut*socio=rien Ce n'est*socio=rien pas à une seule*socio=rien ou à une *socio=rien simple cause *socio=nil qu'il faut imputer la récente*socio=rien crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=ac, qui a été*socio=rien provoquée par plusieurs facteurs*socio=rien importants*socio=uv4. 1 - La position*socio=rien conjoncturelle*socio=te des États-unis*socio=ac et celle de l'Europe*socio=ac continentale*socio=te présentaient de profondes*socio=rien différences*socio=uv1, lesquelles tenaient au fait*socio=rien que, au cours*socio=rien de la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont connue après*socio=rien 1967, les *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil ont réapparu plus rapidement aux États-unis*socio=ac qui ont, par conséquent*socio=rien, appliqué une politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1 beaucoup plus tôt qu'ailleurs*socio=rien. En 1970 et au début*socio=rien de 1971, l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac tournait au ralenti, le chômage*socio=ec1 était élevé*socio=uv4 et la politique*socio=et financière*socio=ec1 était orientée vers l'expansion*socio=ec2. Mais pendant cette période*socio=te, dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te, et particulièrement en Allemagne*socio=ac, des pressions*socio=ec2 relativement fortes*socio=rien continuaient à s'exercer sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 et, dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac, la politique_économique*socio=ec1, jusque-là restrictive*socio=uv4, n'était pas encore devenue expansionniste*socio=ec2. (Les caractéristiques*socio=rien essentielles*socio=uv4 de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et en Allemagne*socio=ac sont illustrées par les graphiques*socio=rien 15 et 16, respectivement). 2 - Tant aux États-unis*socio=ac que dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te, la politique_monétaire*socio=et a tenu une *socio=rien large place *socio=nil dans les programmes*socio=et adoptés pour régulariser l'économie*socio=ec1 interne*socio=te. C'est*socio=rien ainsi qu'en l'absence*socio=rien d'une politique_budgétaire*socio=et suffisamment restrictive*socio=uv4, les autorités*socio=et américaines*socio=ac ont adopté une politique*socio=et d'extrême*socio=uv4 austérité*socio=uv3 en 1969, et que la mesure*socio=rien dans laquelle elles l'ont assouplie en 1970 a constitué à la fois*socio=rien une réaction*socio=rien à cette politique*socio=et (les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ayant jugé nécessaire*socio=rien d'introduire dans l'économie*socio=ec1 *socio=rien un certain volume de*socio=nil liquidité*socio=ec1 après *socio=nil avoir constaté que le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien avait dépassé les prévisions*socio=ec2) et au maintien*socio=rien d'une politique_budgétaire*socio=et relativement *socio=uv4 restrictive conforme *socio=nil à la conception*socio=et *socio=rien initiale du budget*socio=ec1 *socio=nil 1970/71. En Europe*socio=ac continentale*socio=te, *socio=rien du fait en*socio=nil partie *socio=nil d'une sous-estimation de la force*socio=uv1 cyclique*socio=te des dépenses*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac et des entreprises*socio=ac en 1968 et en 1969, les mesures*socio=et d'austérité*socio=uv3 budgétaire*socio=et adoptées en 1969 ont été*socio=rien, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, tardives et ont relativement manqué de vigueur*socio=uv3; c'est*socio=rien alors que la politique_monétaire*socio=et, particulièrement en Allemagne*socio=ac, a dû jouer contre l'inflation*socio=ec1 un*socio=rien rôle*socio=et qui n'était pas à la mesure*socio=rien de ses moyens*socio=ec1. 3 - La divergence*socio=uv1 des situations*socio=rien cycliques*socio=te, jointe à la *socio=rien nature du dosage des*socio=nil politiques_budgétaire*socio=et et*socio=nil monétaire*socio=ec1 *socio=nil adoptées par chaque pays*socio=ac, a fait*socio=rien naître des différences*socio=uv1 exceptionnellement prononcées entre les conditions*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1 et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 pratiqués aux États-unis*socio=ac et en Europe*socio=ac. A leur tour*socio=rien, ces différences*socio=uv1 ont donné lieu*socio=rien à des fluctuations*socio=ec2 considérables*socio=rien des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te et à des variations*socio=rien extraordinairement accentuées des balances_des_paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pris individuellement (graphique*socio=rien 4). La balance_globale*socio=ec1 des États-unis*socio=ac a passé*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 exceptionnel*socio=uv4 en 1969 à un*socio=rien déficit*socio=ec1 énorme*socio=rien en 1970, alors que dans tous les autres grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la balance_des_paiements*socio=ec1 - particulièrement en Allemagne*socio=ac - évoluait en sens*socio=rien inverse. Pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1971, les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te ont été*socio=rien plus forts*socio=rien qu'ils ne l'avaient été*socio=rien durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de 1970, et dès le mois*socio=rien d'avril*socio=rien il est*socio=rien devenu de plus en plus évident*socio=rien que les entrées de capitaux*socio=ec1 en Allemagne*socio=ac et dans certains autres pays*socio=ac étaient motivées par des considérations*socio=rien concernant des modifications*socio=rien éventuelles*socio=te des rapports*socio=rien entre les taux_de_change*socio=ec1 des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi les effets*socio=rien d'une convergence*socio=uv3 marquée, en avril*socio=rien, des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te sur*socio=rien les principaux*socio=rien marchés_financiers*socio=ec1, convergence*socio=uv3 provoquée en *socio=rien grande partie *socio=nil par des mesures*socio=et de politique_monétaire*socio=et, ont été*socio=rien enrayés par une vague de pressions*socio=ec2 purement spéculatives*socio=ec2. La nouvelle*socio=rien ruée de fonds*socio=ec1 qui se produisit au début*socio=rien de *socio=rien mai sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 de*socio=nil change*socio=ec1 européens*socio=ac *socio=nil a pris les proportions*socio=rien d'un*socio=rien raz de marée*socio=rien, et a incité les autorités*socio=et allemandes*socio=ac, néerlandaises, belges, autrichiennes et suisses à suspendre toute *socio=et intervention officielle en*socio=nil faveur*socio=rien *socio=nil de la parité*socio=ec1 de leur monnaie*socio=ec1 à l'égard*socio=rien du*socio=rien dollar*socio=ec1, et à fermer les marchés*socio=ec1 officiels*socio=et en attendant de prendre les décisions*socio=et qu'imposait la situation*socio=rien. 4 - Outre la *socio=rien présence simultanée *socio=nil et inusitée de facteurs*socio=rien cycliques*socio=te et de mesures*socio=et de politique_économique*socio=ec1 qui ont déclenché d'énormes*socio=rien mouvements_de_capitaux*socio=ec1 spéculatifs*socio=uv2, le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te a été*socio=rien exposé à des perturbations*socio=ec2, *socio=rien du fait *socio=nil d'une situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 fondamentalement*socio=rien malsaine. A cet égard*socio=rien, le facteur*socio=rien le plus important*socio=uv4 a été*socio=rien la persistance*socio=te du*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te dégagé par le compte*socio=ec1 de base*socio=rien des États-unis*socio=ac. Pendant longtemps, ce déséquilibre*socio=uv3 s'est*socio=rien accompagné d'un*socio=rien déficit_global*socio=ec1, sauf en périodes*socio=te de durcissement*socio=ec2 extrême*socio=uv4 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil *socio=nil comme en 1966 et 1969. On se souviendra que le Rapport*socio=rien annuel*socio=te 1970 du*socio=rien Fonds*socio=ec1, après*socio=rien avoir pris note du*socio=rien redressement*socio=ec2 de la situation*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac, de la France*socio=ac et de l'Allemagne*socio=ac, déclarait que la nécessité*socio=uv1 de redresser la position*socio=rien des paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac demeurait "la tâche*socio=rien ... la plus urgente*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te". Ce jugement*socio=rien conserve toute sa *socio=rien validité un an *socio=nil plus tard. On peut considérer que les difficultés*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1 américaine*socio=ac proviennent *socio=rien du fait *socio=nil que l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 *socio=rien courant est *socio=nil beaucoup trop faible*socio=rien pour couvrir les sorties nettes*socio=rien de capitaux_privés*socio=ec1 à long_terme*socio=te et les dépenses*socio=ec1 officielles*socio=et à l'étranger*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 de cet excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien demeure l'un*socio=rien des objectifs*socio=uv3 clés*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1, dont le succès*socio=uv1 repose essentiellement sur*socio=rien la possibilité*socio=rien d'éliminer l'inflation*socio=ec1 et d'éviter que les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 se renouvellent. En 1970, l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien a été*socio=rien légèrement inférieur*socio=rien à 2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit quelque 4 milliards*socio=rien de moins qu'en 1965 et a dépassé seulement de 1 milliard*socio=rien la moyenne*socio=rien des minima cycliques*socio=te de la période*socio=te 1968-69. De plus, l'excédent*socio=ec1 de 1970 a bénéficié du*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 provoqué par le sous-emploi*socio=ec1 considérable*socio=rien des ressources*socio=ec1. Ce facteur*socio=rien, ainsi que la poursuite*socio=rien des programmes*socio=et institués par les autorités*socio=et pour restreindre les sorties de capitaux*socio=ec1 américains*socio=ac, mérite*socio=rien d'être*socio=rien retenu*socio=rien dans l'analyse*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, lequel s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à environ 2,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1969 et en 1970. On retrouve la contrepartie*socio=rien de ce déficit*socio=ec1 dans les excédents*socio=ec1 assez largement répartis entre les autres pays*socio=ac. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4, en *socio=rien raison du déséquilibre*socio=uv3 fondamental*socio=uv2 *socio=nil de la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, que les autorités*socio=et des États-unis*socio=ac comme des autres pays*socio=ac importants*socio=uv4, examinent très attentivement les incidences*socio=ec2 de leurs politiques_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et intérieures*socio=te sur*socio=rien le niveau*socio=rien de leurs taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te par rapport*socio=rien à ceux de l'étranger*socio=te. L'impératif*socio=uv4 d'une responsabilité*socio=uv1 et d'une action*socio=ec1 solidaires découle de l'enseignement*socio=et pratique*socio=rien à tirer en l'espèce*socio=rien des faits*socio=rien qui ont abouti à la récente*socio=rien crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1. Il *socio=rien est évident *socio=nil que les pays*socio=ac déficitaires*socio=ec2 ne peuvent faire exagérément appel*socio=rien à la politique_monétaire*socio=et alors qu'ils ont besoin*socio=uv1 de stimuler l'expansion*socio=ec2 de leur économie*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi il leur faut éviter à la fois*socio=rien de créer plus de liquidité*socio=ec1 que ne le justifieraient les besoins*socio=uv1 immédiats*socio=rien d'un*socio=rien redressement*socio=ec2 modéré de l'économie*socio=ec1, et de recourir principalement à la politique_budgétaire*socio=et pour communiquer à l'économie*socio=ec1 l'impulsion*socio=ec2 dont elle a besoin*socio=uv1 pour amorcer une saine*socio=uv2 reprise. De même, les pays*socio=ac dont la balance_des_paiements*socio=ec1 est*socio=rien fortement excédentaire*socio=rien et qui doivent lutter contre des forces*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2, devront faire surtout appel*socio=rien à la discipline*socio=uv1 budgétaire*socio=et plutôt qu'à une extrême*socio=uv4 austérité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1. L'Allemagne*socio=ac, qui a joué avec les États-unis*socio=ac un*socio=rien rôle*socio=et de *socio=rien premier plan *socio=nil dans les énormes*socio=rien mouvements_de_capitaux*socio=ec1 de 1970 et *socio=rien du début *socio=nil de 1971, a laissé flotter récemment le *socio=ec1 deutsche mark *socio=nil et pris concurremment *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil politique*socio=et destinées *socio=nil à stabiliser l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te et à endiguer les entrées de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te (voir page*socio=rien 105). Ces entrées de capitaux*socio=ec1, composées surtout d'emprunts*socio=ec1 effectués à l'étranger*socio=te par les *socio=ac entreprises allemandes,*socio=nil *socio=nil comprenaient aussi des avoirs*socio=ec1 en deutsche*socio=ec1 marks accumulés par des institutions*socio=ac étrangères*socio=te officielles*socio=et; elles ont dépassé 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1970 et 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1971, et ont continué à s'accumuler en avril*socio=rien et pendant les *socio=rien premiers jours de*socio=nil mai.*socio=nil *socio=nil Ce sont les entrées massives*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te qui ont déterminé la situation*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 allemande*socio=ac en 1970 et au début*socio=rien de 1971, étant donné que les comptes*socio=ec1 de base*socio=rien étaient approximativement équilibrés. Après*socio=rien que les autorités*socio=et allemandes*socio=ac face*socio=rien à ces entrées de capitaux*socio=ec1, eurent décidé le 9 mai*socio=rien de ne plus maintenir dans les marges fixées les *socio=rien cours du *socio=ec1 deutsche mark,*socio=nil la*socio=nil valeur extérieure*socio=te *socio=nil de la monnaie*socio=ec1 a augmenté; au *socio=rien cours du mois de*socio=nil juin,*socio=nil *socio=nil elle a fluctué dans des limites*socio=rien relativement étroites*socio=rien qui se situaient à environ 4,5 pour cent*socio=rien au-dessus de la parité*socio=ec1. Outre les changements*socio=uv3 radicaux*socio=rien survenus dans la position*socio=rien extérieure*socio=te des États-unis*socio=ac et de l'Allemagne*socio=ac qui ont caractérisé la *socio=rien situation récente des*socio=nil paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil il convient de noter que la balance_des_paiements*socio=ec1 japonaise*socio=ac a également accusé de larges*socio=rien excédents*socio=ec1. En 1968 et 1969, la balance*socio=ec1 en compte*socio=ec1 *socio=rien courant du Japon*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil redressée, alors qu'elle avait fléchi pendant des *socio=te périodes antérieures de*socio=nil croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien,*socio=nil *socio=nil et la balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 s'est*socio=rien soldée par des excédents*socio=ec1 importants*socio=uv4. *socio=rien Un nouvel accroissement*socio=ec2 s'*socio=nil est *socio=nil manifesté en 1970, l'excédent*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien ayant de nouveau*socio=rien dépassé 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 et les sorties nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 ayant diminué. L'excédent_global*socio=te s'est*socio=rien poursuivi à une cadence encore plus rapide*socio=rien au cours*socio=rien des six *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1971, *socio=rien du fait en*socio=nil partie du ralentissement*socio=ec2 sensible *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1 qui a résulté de l'apathie*socio=rien de l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te. A la fin*socio=rien de juin*socio=rien, les réserves_officielles*socio=et s'élevaient à 7,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, contre 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, à la fin*socio=rien de 1967; au début*socio=rien de juin*socio=rien, le Cabinet japonais*socio=ac a mis au *socio=rien point un programme*socio=et *socio=nil en huit points*socio=rien, destiné à accroître la portée*socio=rien et l'intensité*socio=rien des efforts*socio=uv1 déployés par le gouvernement*socio=ac pour améliorer l'équilibre*socio=ec2 intérieur*socio=te et extérieur*socio=te (voir page*socio=rien 99). En ce qui concerne les autres grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, il convient en particulier*socio=rien de noter le redressement*socio=ec2 de près de 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 enregistré par la balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 française*socio=ac de 1968 à 1970 (voir graphique*socio=rien 4). Cette évolution*socio=te a reflété l'amélioration*socio=uv1 rapide*socio=rien qui a suivi la dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 en août*socio=rien 1969 et le renforcement*socio=ec2 simultané*socio=rien de la politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 depuis la fin*socio=rien de 1968. Non moins frappant a été*socio=rien le redressement*socio=ec2 accusé après*socio=rien 1968 par les comptes*socio=ec1 extérieurs*socio=te du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac - redressement*socio=ec2 qui s'est*socio=rien prolongé en 1971 et a permis*socio=rien aux autorités*socio=et - comme l'ont fait*socio=rien les autorités*socio=et françaises*socio=ac - d'acquitter une *socio=rien bonne partie *socio=nil de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. En Italie*socio=ac, où la balance_des_paiements*socio=ec1 affichait *socio=rien un large excédent*socio=ec1 en*socio=nil compte*socio=ec1 courant *socio=nil et une sortie *socio=rien nette considérable de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil la lire a subi de fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970, à l'époque*socio=te où s'accéléraient les sorties de capitaux*socio=ec1 que les autorités*socio=et ont alors réussi à enrayer, et la position*socio=rien de réserves*socio=ec1 s'est*socio=rien sensiblement renforcée pendant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1970 et au début*socio=rien de 1971. Au Canada*socio=ac, *socio=rien un phénomène exceptionnel*socio=uv4 a*socio=nil été le*socio=nil renversement *socio=nil de 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien qui est*socio=rien passée d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 modéré en 1969 à *socio=rien un fort excédent*socio=ec1 *socio=nil en 1970. La vigueur*socio=uv3 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien, qui a été*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien éléments majeurs *socio=nil dont le *socio=ac Gouvernement canadien *socio=nil a tenu compte*socio=ec1 en mai*socio=rien 1970 pour décider de laisser flotter le dollar_canadien*socio=ec1, explique également la hausse*socio=rien ultérieure*socio=te de la valeur*socio=ec1 de cette monnaie*socio=ec1; après*socio=rien avoir dépassé la parité*socio=ec1 d'environ 7 pour cent*socio=rien pendant les *socio=rien cinq premiers mois *socio=nil de 1971, le *socio=rien cours du dollar_canadien*socio=ec1 est *socio=nil tombé durant les dix *socio=rien premiers jours de*socio=nil juin *socio=nil à 5,75 pour cent*socio=rien au-dessus de la parité*socio=ec1 et s'est*socio=rien stabilisé à ce niveau*socio=rien jusqu'à la *socio=rien fin du mois.*socio=nil *socio=nil Pour le groupe_des_pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'Europe*socio=ac moins importants*socio=uv4, l'évolution*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 en 1970 s'est*socio=rien caractérisée par une détérioration*socio=uv4 marquée de la *socio=rien position du compte*socio=ec1 courant *socio=nil (en raison*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien des importations*socio=ec1 dû aux pressions*socio=ec2 exercées sur*socio=rien les ressources*socio=ec1), et par un*socio=rien redressement*socio=ec2 *socio=rien sensible du *socio=ec1 compte capital,*socio=nil *socio=nil qui a engendré un*socio=rien excédent_global*socio=te considérable*socio=rien. Dans certains cas*socio=rien, le *socio=rien volume substantiel de*socio=nil liquidité*socio=ec1 *socio=nil créé par les entrées de capitaux*socio=ec1 a fait*socio=rien échec*socio=uv1 aux politiques*socio=et de restriction*socio=et monétaire*socio=ec1 instaurées en période*socio=te de *socio=ec2 pressions inflationnistes intenses*socio=rien.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a noté plus haut*socio=rien, quatre des pays*socio=ac de ce groupe*socio=ac -l'Autriche*socio=ac, la Belgique*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et la Suisse*socio=ac - ont été*socio=rien directement en cause*socio=rien dans la crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=ac de mai*socio=rien 1971. Collectivement*socio=rien, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont enregistré un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 de 6,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1970, alors qu'en 1969, leurs comptes*socio=ec1 extérieurs*socio=te s'étaient à peu près équilibrés. Outre des allocations*socio=et de droits_de_tirage_spéciaux*socio=rien d'un*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien de 2,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, les chiffres pour 1970 traduisent aussi diverses*socio=rien autres asymétries dans l'enregistrement*socio=rien des statistiques*socio=ec2 de balance_des_paiements*socio=ec1. Bien*socio=rien que les données des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 semblent indiquer une augmentation*socio=ec2 considérable*socio=rien de la balance_globale*socio=ec1 de leurs transactions*socio=ec1 avec les pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, on ne relève*socio=rien pas de détérioration*socio=uv4 correspondante*socio=rien dans la balance_globale*socio=ec1 communiquée par ces derniers*socio=rien pays*socio=ac. En fait*socio=rien, les données dont on dispose font ressortir un*socio=rien accroissement*socio=ec2 sensible*socio=rien, en 1969-70, de l'excédent*socio=ec1 total*socio=rien des paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien, même si l'on *socio=rien fait abstraction des*socio=nil allocations*socio=et *socio=nil de DTS. L'excédent*socio=ec1 combiné de ces pays*socio=ac (y compris des allocations*socio=et de DTS se chiffrant au total*socio=rien à 1,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1) s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à 4,2 milliards*socio=rien en 1970, contre 1,6 milliard*socio=rien en 1969. Cet accroissement*socio=ec2 doit être*socio=rien attribué à une recrudescence*socio=ec2 des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1, qui avaient fléchi en 1969 par *socio=rien suite du resserrement*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te -*socio=nil resserrement*socio=ec2 *socio=nil qui avait eu des répercussions*socio=ec2 défavorables*socio=uv4 *socio=rien sur un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac de*socio=nil production*socio=ec1 primaire.*socio=nil Ces*socio=nil derniers,*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil avaient de plus en plus de difficultés*socio=uv4 à se procurer des crédits*socio=ec1 extérieurs*socio=te dont le taux_d'_intérêt*socio=ec1 était devenu extrêmement élevé*socio=uv4. Bien*socio=rien que la balance_des_paiements*socio=ec1 ait suivi une évolution*socio=te sensiblement différente*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien à l'autre, il n'en reste*socio=rien pas moins que toutes les grandes*socio=rien régions*socio=te de production*socio=ec1 primaire*socio=rien ont enregistré *socio=rien un fort accroissement*socio=ec2 *socio=nil des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 de 1969 à 1970. (Voir tableau*socio=rien 24.) La reprise des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement sensible*socio=rien en 1970 dans certains pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus développés*socio=uv4, et notamment en Australie*socio=ac, en afrique_du_sud*socio=ec1, en Finlande*socio=ac et en Espagne*socio=ac. Dans les trois premiers*socio=rien de ces pays*socio=ac, ces entrées avaient fléchi de *socio=rien façon considérable *socio=nil en 1969; en Espagne*socio=ac, les mesures*socio=et de restriction*socio=et financière*socio=ec1 prises*socio=rien pour combattre*socio=rien les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et la faiblesse*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 ont considérablement*socio=rien raffermi le *socio=ec1 compte capital *socio=nil comme le compte*socio=ec1 courant*socio=rien. La majorité*socio=rien des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus développés*socio=uv4 ont constaté de 1969 à 1970 une amélioration*socio=uv1 de leur *socio=rien position globale des*socio=nil paiements*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil les détériorations les plus accentuées se sont produites en afrique_du_sud*socio=ec1 et en Yougoslavie*socio=ac, où une poussée de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a entraîné une expansion*socio=ec2 accélérée des importations*socio=ec1 et provoqué une augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien. Considérée collectivement*socio=rien, la balance_des_paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien plus développés*socio=uv4 a dégagé en 1970 un*socio=rien excédent*socio=ec1 de 1,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 (compte*socio=ec1 tenu d'allocations*socio=et de DTS de 300 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1) alors qu'en 1969 elle avait été*socio=rien proche de l'équilibre*socio=ec2, après*socio=rien avoir enregistré un*socio=rien excédent*socio=ec1 exceptionnel*socio=uv4 de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1968. Le déficit*socio=ec1 en compte*socio=ec1 courant*socio=rien des pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 pris en groupe*socio=ac s'est*socio=rien de nouveau*socio=rien accentué de 1969 à 1970, mais l'augmentation*socio=ec2 des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 a été*socio=rien beaucoup plus forte*socio=rien. L'excédent_global*socio=te de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1970 -y compris 900 millions*socio=rien obtenus par des allocations*socio=et de DTS - a représenté un*socio=rien record*socio=ec2. Il a *socio=rien fait suite *socio=nil à des excédents*socio=ec1 de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1968 et de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1969, et la croissance*socio=uv3 vigoureuse*socio=rien des réserves_internationales*socio=ec1 de ces pays*socio=ac pendant la décennie*socio=te 1960 a pu ainsi continuer. (Voir tableau*socio=rien 6 et graphique*socio=rien 6.) Les excédents_globaux*socio=te réalisés ces *socio=rien dernières années *socio=nil par les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 n'ont pas été*socio=rien répartis uniformément; ce sont, en effet*socio=rien, certains grands*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, de métaux*socio=ec1 et de produits*socio=rien manufacturés qui en ont reçu la plus *socio=rien grande partie.*socio=nil Les*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 *socio=nil n'appartenant pas à ces trois groupes*socio=ac - c'est-à-dire principalement les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 *socio=nil - ont enregistré des excédents*socio=ec1 proportionnellement beaucoup plus faibles*socio=rien que leur *socio=rien part du stock*socio=ec1 de*socio=nil réserve*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui, à son tour*socio=rien, était relativement faible*socio=rien par rapport*socio=rien aux importations*socio=ec1. Il convient de noter que les allocations*socio=et de droits_de_tirage_spéciaux*socio=rien aux pays*socio=ac moins développés*socio=uv4, en 1970 et 1971, ont été*socio=rien accordées surtout à ce large*socio=rien groupe*socio=ac d'exportateurs*socio=ac agricoles*socio=ec1. La balance_des_paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac de production*socio=ec1 primaire*socio=rien a largement varié en 1970 et au cours*socio=rien des *socio=rien années précédentes en*socio=nil raison des*socio=nil différences*socio=uv1 existant *socio=nil notamment dans la composition*socio=rien des exportations*socio=ec1, les conditions*socio=ec1 internes*socio=te de l'offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 de même nature*socio=rien et l'efficacité*socio=uv3 des mesures*socio=et de politique*socio=et prises*socio=rien par les autorités*socio=et. Le chapitre*socio=rien 5 examine les difficultés*socio=uv4 de tous ordres*socio=rien que ces pays*socio=ac ont rencontrées pour maintenir ou réaliser l'équilibre*socio=ec2 de leurs paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te. *socio=rien Questions afférentes au*socio=nil processus*socio=te d'*socio=nil ajustement_international*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil récentes crises*socio=uv2 *socio=nil qui ont jeté le désordre sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 ont mis en évidence*socio=rien de plus *socio=rien vastes questions relatives au*socio=nil système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil Pour*socio=nil bien *socio=nil situer le problème*socio=uv4 et permettre d'analyser ces questions*socio=rien comme il convient, il nous paraît utile*socio=uv4 de réaffirmer certains principes*socio=ec2 généraux*socio=rien. D'abord*socio=rien, les Administrateurs*socio=ac demeurent convaincus, comme ils l'ont indiqué l'année*socio=rien dernière*socio=rien dans leur *socio=rien rapport sur Le*socio=nil rôle*socio=et des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil dans l'ajustement*socio=et des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, que les principes*socio=ec2 de *socio=rien base du système de*socio=nil bretton_woods*socio=et *socio=nil sont rationnels et qu'il convient de les maintenir et de les renforcer - conclusion*socio=rien qui a été*socio=rien approuvée sans_réserves*socio=uv par l'Assemblée*socio=ac 1970 des Gouverneurs*socio=ac à Copenhague*socio=ac. Ce système*socio=rien repose essentiellement sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 autour des parités*socio=ec1 établies avec le Fonds*socio=ec1, lesquelles peuvent être*socio=rien modifiées sur*socio=rien la base*socio=rien de principes*socio=ec2 convenus et en conformité*socio=uv3 avec des procédures*socio=et établies. Deuxièmement, afin de se conformer*socio=rien au système*socio=rien de bretton_woods*socio=et, les *socio=ac États membres *socio=nil doivent adopter des politiques*socio=et intérieures*socio=te visant à contenir la demande_globale*socio=ec1 dans les limites*socio=rien des ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien, étant donné que ce sont les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil qui ont été*socio=rien le plus souvent à l'origine*socio=rien des difficultés*socio=uv4 rencontrées en matière*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1. Il importe aussi que ces pays*socio=ac soient disposés, dans les cas*socio=rien où des modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sont indiquées pour rétablir l'équilibre*socio=ec2, à effectuer ces modifications*socio=rien au moment*socio=rien et de la façon*socio=rien ayant le plus de chances*socio=rien d'en renforcer l'efficacité*socio=uv3. Cette *socio=rien considération est *socio=nil d'une *socio=rien importance particulière,*socio=nil *socio=nil car dans les conditions*socio=ec1 actuelles*socio=te de mobilité*socio=uv3 internationale*socio=ac des capitaux*socio=ec1, les modifications*socio=rien anticipées des parités*socio=ec1 peuvent entraîner des mouvements_de_fonds*socio=ec1 considérables*socio=rien d'un*socio=rien effet*socio=rien extrêmement perturbateur. Troisièmement, il *socio=rien est évident *socio=nil que le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te ne peut fonctionner de manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 que si les pays*socio=ac en général*socio=rien - et surtout les grandes*socio=rien puissances*socio=et - jouent pleinement le rôle*socio=et qui leur incombe dans le processus*socio=te d'ajustement_international*socio=ec1. Ceci signifie qu'ils doivent accorder une attention*socio=rien toute spéciale*socio=rien aux mesures*socio=et nécessaires*socio=rien à maintenir ou rétablir l'équilibre*socio=ec2 de leurs paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, et aussi anticiper pleinement les répercussions*socio=ec2 qu'auraient éventuellement dans d'autres pays*socio=ac toutes dispositions*socio=et qu'ils pourraient prendre en vue*socio=rien d'améliorer leur situation*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te. *socio=rien Certaines questions *socio=nil mettant en cause*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des processus*socio=te d'ajustement*socio=et internationaux*socio=te ont été*socio=rien fréquemment soulevées, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil à l'occasion*socio=rien du*socio=rien problème*socio=uv4 posé par la régulation*socio=et des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te dans *socio=rien un contexte de*socio=nil *socio=ec1 devises convertibles *socio=nil et de marchés_financiers*socio=ec1 intégrés. L'expérience*socio=ec2 a amplement prouvé que la sensibilité*socio=ec2 des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 et aux anticipations*socio=uv3 relatives*socio=rien aux modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, peut faire déferler dans certains pays*socio=ac d'énormes*socio=rien masses*socio=rien de fonds*socio=ec1, la mobilité*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 étant facilitée par le marché*socio=ec1 des euromonnaies*socio=ec1. Ces mouvements*socio=ec2 massifs*socio=rien peuvent poser de grosses*socio=rien difficultés*socio=uv4 aux pays*socio=ac qui s'efforcent de réaliser les objectifs*socio=uv3 fixés pour la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, d'éviter des modifications*socio=rien importantes*socio=uv4 des réserves*socio=ec1 nationales*socio=te et internationales*socio=te, et aussi de se conformer*socio=rien à *socio=rien un système *socio=nil ordonné de taux_de_change*socio=ec1 et d'ajustement*socio=et des taux_de_change*socio=ec1. L'analyse*socio=ec2 du*socio=rien problème*socio=uv4 relatif*socio=rien aux mouvements_spéculatifs*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 a mené à toute une variété*socio=rien d'approches possibles*socio=rien - et non mutuellement exclusives - à savoir*socio=rien : a) amélioration*socio=uv1 de la coordination_internationale*socio=uv3 des politiques_monétaires*socio=et; b) application*socio=rien de mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 ou autres agissant directement sur*socio=rien les mouvements_de_capitaux*socio=ec1; c) plus grande*socio=rien flexibilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1; d) adaptation*socio=uv3 aux mouvements_de_capitaux*socio=ec1. Le Fonds*socio=ec1 étudie actuellement toutes ces questions*socio=rien, faisant appel*socio=rien pour cela à l'expérience*socio=ec2 variée de ses membres*socio=ac. Il *socio=rien est bon *socio=nil d'indiquer ici, à *socio=rien titre préliminaire,*socio=nil quelques*socio=nil vues générales *socio=nil concernant chacune des quatre approches mentionnées. Ces vues*socio=rien ne constituent pas des prescriptions à l'intention*socio=rien de tel ou tel pays*socio=ac; chacun d'eux étant susceptible*socio=rien d'adopter *socio=rien un ensemble de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil visant à agir sur*socio=rien les flux*socio=ec1 déséquilibrants de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te et à les atténuer, toute *socio=rien combinaison particulière *socio=nil variant en fonction*socio=rien des préférences*socio=uv4, de la situation*socio=rien et des *socio=rien possibilités du pays*socio=ac *socio=nil concerné. a - Si l'on analyse*socio=rien les politiques_économiques*socio=et qui ont été*socio=rien suivies par les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis la seconde moitié*socio=rien des années*socio=rien 1960, il serait difficile*socio=rien de soutenir que les politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 de ces pays*socio=ac ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'un*socio=rien dosage*socio=rien approprié, ou qu'ils ont harmonisé leurs politiques_monétaires*socio=et avec celles des autres pays*socio=ac. Pour obtenir*socio=rien une amélioration*socio=uv1 dans ce domaine*socio=rien, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 de renforcer le rôle*socio=et des politiques_budgétaires*socio=et, de telle sorte*socio=rien que dorénavant les politiques_monétaires*socio=et puissent être*socio=rien axées sur*socio=rien la position*socio=rien extérieure*socio=te relativement davantage qu'il n'a *socio=rien été possible *socio=nil de le faire dans le passé*socio=rien. Alors que les instruments*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et en général*socio=rien manquent dans une *socio=rien large mesure de*socio=nil souplesse*socio=uv3 en*socio=nil raison de*socio=nil facteurs d'*socio=nil ordre institutionnel*socio=et et*socio=nil politique*socio=et *socio=nil - et il serait hautement désirable*socio=rien d'améliorer ces instruments*socio=et - il devrait *socio=rien être possible,*socio=nil *socio=nil dans le *socio=rien contexte existant,*socio=nil *socio=nil de faire appel*socio=rien plus fréquemment, et à des moments*socio=rien plus opportuns*socio=rien, aux politiques_budgétaires*socio=et. De plus, il devrait être*socio=rien aussi possible*socio=rien d'aborder plus efficacement le problème*socio=uv4 du*socio=rien "glissement*socio=rien budgétaire*socio=et" qui, dans maints pays*socio=ac industriels*socio=ec1 (comme d'ailleurs*socio=rien dans beaucoup d'autres), peut *socio=rien être défini *socio=nil comme la tendance*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et effectives*socio=rien à dépasser considérablement*socio=rien les prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et. S'ils ne prennent pas les mesures*socio=et nécessaires*socio=rien dans le domaine*socio=rien budgétaire*socio=et, les pays*socio=ac continueront à faire excessivement appel*socio=rien à la politique_monétaire*socio=et, laquelle engendre généralement des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 qui perturbent l'équilibre*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et limitent, en outre, l'efficacité*socio=uv3 des mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 adoptées pour des fins*socio=rien intérieures*socio=te. *socio=rien Un point *socio=nil qu'il importe de souligner est*socio=rien le fait*socio=rien que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 auraient grand*socio=rien intérêt*socio=uv1 à renforcer leur politique_budgétaire*socio=et et à améliorer le dosage*socio=rien de leurs politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1, car cela leur permettrait non seulement de mieux ajuster leur balance_des_paiements*socio=ec1, mais aussi d'exercer *socio=rien un effet régulateur*socio=nil sur la*socio=nil demande*socio=ec1 *socio=nil et d'améliorer ainsi la performance*socio=uv3 globale*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1. La validité*socio=rien de cette assertion réside dans le fait*socio=rien que, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, en raison*socio=rien de la rigidité*socio=uv3 relative*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et, on a souvent poussé l'utilisation*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, pour les besoins*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, au-delà *socio=rien du point *socio=nil où elle atteint son efficacité*socio=uv3 optimale*socio=uv4. Ce *socio=rien recours intensif *socio=nil à la politique_monétaire*socio=et a parfois exercé *socio=rien un effet malencontreux,*socio=nil *socio=nil dans les pays*socio=ac concernés, sur*socio=rien le *socio=rien niveau général *socio=nil de l'activité_économique*socio=ec1, sur*socio=rien certains secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1; et, dans le cas*socio=rien des grandes*socio=rien puissances*socio=et industrielles*socio=ec1, spécialement des États-unis*socio=ac, il a parfois eu des répercussions*socio=ec2 *socio=rien notoires sur le*socio=nil niveau des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 mondiaux*socio=te,*socio=nil sur le*socio=nil processus*socio=te d'*socio=nil ajustement_international*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de même que sur*socio=rien les économies*socio=ec1 respectives*socio=rien de nombreux*socio=rien autres pays*socio=ac. On voit ainsi qu'il reste*socio=rien beaucoup à faire pour améliorer la coordination_internationale*socio=uv3 des politiques*socio=et; et les événements*socio=rien de mai*socio=rien 197 1, qui ont montré ce que pouvait coûter l'absence*socio=rien d'un*socio=rien degré*socio=rien, même minime, d'harmonisation*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 entre les grandes*socio=rien puissances*socio=et, ont donné aux autorités*socio=et le coup*socio=rien d'aiguillon nécessaire*socio=rien pour les amener à faire des efforts*socio=uv1 plus concrets*socio=rien à l'avenir*socio=te. En même temps*socio=rien, on ne saurait ignorer les *socio=uv4 difficultés fondamentales *socio=nil que comporte la coordination*socio=uv3 des politiques*socio=et. Il y aurait peut-être lieu*socio=rien, tout bien*socio=rien considéré, de continuer à rechercher des moyens*socio=ec1 qui permettraient de réaliser de plus grands*socio=rien progrès*socio=uv1 dans ce domaine*socio=rien, même s'il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien d'espérer des résultats*socio=rien positifs*socio=uv4 à brève*socio=rien échéance*socio=te. Le corollaire d'une telle conclusion*socio=rien, il va de soi*socio=rien, serait que, dans notre *socio=te monde actuel financièrement*socio=rien *socio=nil très intégré, les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 suscités par les différences*socio=uv1 entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 continueront à avoir tendance*socio=ec2, de temps*socio=rien à autre, à être*socio=rien beaucoup plus forts*socio=rien qu'ils ne l'étaient dans le passé*socio=rien. Toujours est-il qu'il importe de maintenir les mouvements_spéculatifs*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 dans des limites*socio=rien raisonnables*socio=uv4, afin de réduire au minimum*socio=rien les difficultés*socio=uv4 qui en résultent pour la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te et les réserves*socio=ec1 extérieures*socio=te des pays*socio=ac intéressés. b - On peut utiliser divers types de techniques*socio=rien - mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 ou d'encouragement*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien bancaire*socio=ec1, *socio=et mesures budgétaires sélectives*socio=uv4,*socio=nil intervention sur*socio=rien le*socio=nil marché*socio=ec1 à*socio=nil terme*socio=rien,*socio=nil restrictions globales*socio=rien ou*socio=nil sélectives*socio=uv4 *socio=nil - pour exercer une influence sur*socio=rien les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 afin que les pays*socio=ac soient mieux à même de maintenir des politiques_monétaires*socio=et autonomes*socio=uv2 et des taux*socio=ec1 relatifs*socio=rien d'intérêt*socio=uv1 divergents*socio=uv2 sans provoquer des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 déséquilibrants. Les Statuts*socio=et du*socio=rien Fonds*socio=ec1 autorisent l'exercice*socio=rien de contrôles*socio=et sur*socio=rien les mouvements_internationaux_de_capitaux*socio=ec1, à condition*socio=rien toutefois que ces contrôles*socio=et ne risquent pas de retarder indûment ou de restreindre les paiements*socio=ec1 afférents*socio=rien à des transactions_courantes*socio=te. En règle*socio=et générale*socio=rien, cependant, il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 en raison*socio=rien de ce risque*socio=uv3 - étant donné le *socio=rien degré croissant d'*socio=nil intégration*socio=uv1 des*socio=nil économies*socio=ec1 des*socio=nil grandes puissances*socio=et *socio=nil - de choisir judicieusement les mesures*socio=et visant à contenir les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. Les contrôles*socio=et de capitaux*socio=ec1 sont-ils appropriés ? La réponse*socio=rien à cette question*socio=rien varie au gré*socio=rien de circonstances*socio=rien. La croissance*socio=uv3 dimensionnelle rapide*socio=rien des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te pendant la *socio=rien dernière partie des*socio=nil années *socio=nil soixante, principalement sous forme*socio=rien d'euro-marchés de *socio=ec1 dépôts bancaires *socio=nil libellés en monnaies*socio=ec1 étrangères*socio=te, a incité *socio=rien un certain nombre de*socio=nil grands pays*socio=ac *socio=nil à imposer ou à élargir certaines*socio=rien mesures*socio=et de contrôle*socio=uv3 destinées*socio=rien à agir sur*socio=rien les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te entre ces marchés*socio=ec1 et leurs propres*socio=rien marchés*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1. On a toutefois estimé que des mesures*socio=et générales*socio=rien de contrôle*socio=uv3 sur*socio=rien les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 internationaux*socio=te n'étaient ni réalisables, ni souhaitables*socio=rien, tout au moins dans leur totalité*socio=rien. L'intégration*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et la répartition*socio=uv3 rationnelle*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 dans le monde*socio=te sont fonction*socio=rien, dans une beaucoup trop *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil de la liberté*socio=uv1 des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 - et l'efficacité*socio=uv3 des contrôles*socio=et sur*socio=rien les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 dépend trop des *socio=rien circonstances propres *socio=nil à chaque pays*socio=ac - pour justifier une recommandation*socio=et générale*socio=rien engageant les pays*socio=ac à imposer des contrôles*socio=et sur*socio=rien la plupart*socio=rien des transactions*socio=ec1 de change*socio=ec1. En même temps*socio=rien, les pays*socio=ac qui veulent être*socio=rien prêts*socio=ec1 à empêcher ou à atténuer d'éventuels*socio=te mouvements*socio=ec2 massifs*socio=rien de capitaux*socio=ec1, et par conséquent*socio=rien éviter des pressions*socio=ec2 excessives*socio=uv4 sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1, devraient envisager de mettre au point*socio=rien, tout au moins à titre*socio=rien de précaution*socio=rien, une panoplie*socio=rien d'instruments*socio=et simples*socio=rien et flexibles*socio=uv4 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien rapidement pour endiguer les mouvements*socio=ec2 déséquilibrants qui empruntent les *socio=ec1 circuits financiers *socio=nil les plus importants*socio=uv4. Ceux-ci pourraient comprendre la réglementation*socio=et des *socio=rien positions nettes des*socio=nil banques*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de leurs obligations*socio=uv1 légales de couverture*socio=ec1 à l'égard*socio=rien des dépôts*socio=ec1 étrangers*socio=te, des emprunts*socio=ec1 ou des prêts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te des grosses*socio=rien entreprises*socio=ac nationales*socio=te, etc. Comme le Rapport*socio=rien annuel*socio=te 1970, le *socio=rien présent Rapport *socio=nil appelle l'attention*socio=rien sur*socio=rien l'expansion*socio=ec2 *socio=rien rapide du marché*socio=ec1 des*socio=nil euromonnaies*socio=ec1 *socio=nil et son incidence*socio=ec2 à la *socio=rien fois sur l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil et l'autonomie*socio=uv1 des politiques_monétaires*socio=et nationales*socio=te. Ces *socio=rien mois derniers,*socio=nil on*socio=nil est *socio=nil parvenu à se mettre plus ou moins d'accord*socio=rien au sujet*socio=rien des restrictions*socio=et à imposer sur*socio=rien la mise en circulation*socio=ec2 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des réserves*socio=ec1 accumulées par les banques_centrales*socio=ac; on a également examiné la possibilité*socio=rien de multiplier et de coordonner les efforts*socio=uv1 en vue*socio=rien d'organiser le marché*socio=ec1 de façon*socio=rien plus méthodique*socio=rien et d'en modérer la croissance*socio=uv3. Pour désirable*socio=rien que soit un*socio=rien progrès*socio=uv1 dans ce sens*socio=rien, il semble douteux*socio=uv2 que la seule*socio=rien réglementation*socio=et des euro-marchés puisse contribuer dans une *socio=rien mesure appréciable *socio=nil à résoudre les problèmes*socio=uv4 exposés dans la *socio=rien présente section -*socio=nil problèmes*socio=uv4 *socio=nil qui existeraient même en l'absence*socio=rien de ces marchés*socio=ec1. c - L'étude*socio=ec2 actuellement entreprise*socio=ac par le Fonds*socio=ec1 sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 éventuelle*socio=te d'accroître la flexibilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien fait suite au*socio=nil rapport *socio=nil publié en 1970 par les Administrateurs*socio=ac sur*socio=rien le mécanisme*socio=et d'ajustement*socio=et des taux_de_change*socio=ec1. Conformément aux termes*socio=rien de ce rapport*socio=rien, qui a rejeté les régimes*socio=et des changes*socio=ec1 qui sont incompatibles*socio=uv4 avec le système*socio=rien de la parité*socio=ec1 (taux_de_change*socio=ec1 fluctuant librement, élargissement*socio=ec2 substantiel*socio=rien des marges et ajustement*socio=et automatique*socio=rien des parités*socio=ec1), le besoin*socio=uv1 éventuel*socio=te qui est*socio=rien actuellement à l'étude*socio=ec2 concerne une augmentation*socio=ec2 limitée *socio=rien du degré de*socio=nil flexibilité*socio=uv3 des*socio=nil changes*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Une telle mesure*socio=rien devrait normalement contribuer à décourager les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 déstabilisateurs*socio=ec2, mais d'autres considérations*socio=rien entreraient naturellement aussi en ligne*socio=rien de compte*socio=ec1. Cette étude*socio=ec2 doit déterminer entre autres s'il convient d'amender les Statuts*socio=et afin de permettre *socio=rien un léger élargissement*socio=ec2 *socio=nil des marges de part*socio=rien et d'autre de la parité*socio=ec1 et des dérogations temporaires*socio=rien aux obligations*socio=uv1 relatives*socio=rien au maintien*socio=rien de cette parité*socio=ec1. d - Encore que des mesures*socio=et puissent et doivent *socio=rien être prises *socio=nil pour endiguer les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te, il n'est*socio=rien que raisonnable*socio=uv4 de supposer que, étant donné le *socio=rien degré croissant d'*socio=nil intégration*socio=uv1 financière*socio=ec1,*socio=nil des*socio=nil mouvements*socio=ec2 massifs *socio=nil se produiront à l'occasion*socio=rien. Les *socio=rien principales implications *socio=nil de cette perspective*socio=rien sont de deux ordres*socio=rien : 1) les pays*socio=ac devront examiner et réviser le cas*socio=rien échéant leurs techniques*socio=rien monétaires*socio=ec1 afin de pouvoir*socio=et y recourir pour annuler les effets*socio=rien des variations*socio=rien des réserves*socio=ec1 sur*socio=rien les *socio=ec1 conditions monétaires intérieures*socio=te.*socio=nil Rares*socio=rien *socio=nil sont les pays*socio=ac qui ont mis au point*socio=rien ou utilisé pleinement les instruments*socio=et monétaires*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour réaliser des *socio=rien résultats maximums *socio=nil à cet égard*socio=rien. 2) Les mouvements*socio=ec2 massifs*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te qui pourront se produire seront financés d'une façon*socio=rien ou d'une autre. Une façon*socio=rien de le faire, qui présente*socio=rien l'avantage de n'entraîner aucun changement*socio=uv3 dans les réserves_globales*socio=ec1, serait de recourir à des emprunts*socio=ec1 officiels*socio=et sur*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 étrangers*socio=te ou d'y effectuer des remboursements*socio=ec1. Pareille*socio=rien méthode*socio=ec2 de financement*socio=ec1 mérite*socio=rien d'être*socio=rien examinée plus à fond*socio=rien. Quelle que soit la formule*socio=rien qui pourra se révéler pratique*socio=rien et souhaitable*socio=rien pour financer ces mouvements_de_capitaux*socio=ec1 sous cette forme*socio=rien, il y aura sans aucun doute*socio=rien des occasions*socio=rien où il faudra faire appel*socio=rien, comme par le passé*socio=rien, à d'autres formes*socio=rien de financement*socio=ec1 - utilisation*socio=rien des réserves*socio=ec1, fluctuations*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 de monnaies*socio=ec1 de réserve*socio=ec1, recours*socio=rien à des opérations*socio=rien de swap et transactions*socio=ec1 avec le Fonds*socio=ec1 - la fréquence*socio=rien et l'intensité*socio=rien de tels recours*socio=rien dépendant de la mesure*socio=rien dans laquelle les dispositions*socio=et prises*socio=rien à l'encontre*socio=rien des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 eux-mêmes seront adoptées et se révéleront efficaces*socio=uv4. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil a effleuré plusieurs domaines*socio=rien dans lesquels il serait possible*socio=rien d'améliorer les politiques_économiques*socio=et des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Le Rapport*socio=rien annuel*socio=te 1970 comportait un*socio=rien examen*socio=ec2 du*socio=rien même genre*socio=rien qui avait été*socio=rien motivé par les doutes très graves*socio=uv4 que suscitait le bien-fondé*socio=uv3 de ces politiques*socio=et, doutes auxquels avait donné corps*socio=rien l'accélération*socio=ec2 des *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil L'*socio=nil attention*socio=rien a*socio=nil été*socio=rien concentrée*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=nil pour la raison*socio=rien que ce sont les politiques*socio=et de ces pays*socio=ac qui, *socio=rien du fait *socio=nil de leur importance*socio=rien économique*socio=ec1, déterminent au premier_chef*socio=rien le degré*socio=rien d'efficacité*socio=uv3 *socio=rien du fonctionnement du système international*socio=te,*socio=nil *socio=nil et qui exercent, du*socio=rien même coup*socio=rien, une influence *socio=rien prépondérante sur les*socio=nil économies*socio=ec1 des*socio=nil nations*socio=ac en*socio=nil voie de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans une organisation*socio=ac à vocation*socio=rien mondiale*socio=te comme le Fonds*socio=ec1, qui compte*socio=ec1 118membres, la question*socio=rien de savoir*socio=rien s'il *socio=rien est souhaitable *socio=nil de rétablir et de maintenir la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, est*socio=rien considérée dans une mesure*socio=rien importante*socio=uv4 - et ce n'est*socio=rien pas son *socio=rien moindre mérite -*socio=nil du point de*socio=nil vue des*socio=nil avantages *socio=nil qu'en retireraient l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac du*socio=rien tiers_monde*socio=ac. Le bilan*socio=rien des six *socio=rien dernières années fait *socio=nil nettement ressortir les *socio=rien diverses manières *socio=nil dont ils pourraient bénéficier d'une amélioration*socio=uv1 des politiques_économiques*socio=et des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 sont durement touchés : par l'augmentation*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et le resserrement*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te en raison*socio=rien de l'importance*socio=rien excessive*socio=uv4 attachée par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 à la politique_monétaire*socio=et dans leurs programmes*socio=et d'austérité*socio=uv3 financière*socio=ec1; par *socio=rien un climat peu*socio=nil favorable*socio=uv4 *socio=nil à la planification*socio=et du*socio=rien développement*socio=uv3 en raison*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 alternée des périodes*socio=te de surexpansion et de contraction*socio=ec2 dans ces pays*socio=ac; et enfin par le ralentissement*socio=ec2 des entrées de capitaux*socio=ec1 et d'aide*socio=uv1 officiels*socio=et, qu'il faut sans doute*socio=rien attribuer en partie*socio=rien aux préoccupations*socio=uv4 que causent aux pays*socio=ac industriels*socio=ec1 les problèmes*socio=uv4 posés par leur propre*socio=rien inflation*socio=ec1, le déséquilibre*socio=uv3 de leur balance_des_paiements*socio=ec1 et leurs difficultés*socio=uv4 budgétaires*socio=et. D'autre part*socio=rien, l'expérience*socio=ec2 a montré que lorsqu'une période*socio=te de ralentissement*socio=ec2, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, *socio=rien fait suite *socio=nil à une période*socio=te caractérisée par des taux*socio=ec1 excessifs*socio=uv4 d'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1, les pays*socio=ac moins développés*socio=uv4 ont tendance*socio=ec2 à perdre le terrain*socio=rien gagné antérieurement*socio=rien en ce qui concerne le volume*socio=rien et les prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1, tandis qu'ils peuvent parfois ressentir de façon*socio=rien plus durable*socio=uv4 les répercussions*socio=ec2 de l'escalade des coûts*socio=ec1 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés qui composent en *socio=rien grande partie leurs*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans ce contexte*socio=rien, il est*socio=rien encourageant de noter les efforts*socio=uv1 méritoires et dignes de tout l'appui*socio=uv1 possible*socio=rien que déploient actuellement d'autres institutions_internationales*socio=ac pour obtenir*socio=rien le déliement*socio=ec2 de l'aide*socio=uv1 aux pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 et pour faire accorder *socio=rien un traitement préférentiel*socio=ec1 *socio=nil à leurs exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés. En même temps*socio=rien, il demeure indispensable*socio=uv4 d'apporter d'urgence*socio=rien une énorme*socio=rien amélioration*socio=uv1 tant quantitative*socio=rien que qualitative*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de l'aide*socio=uv1 au développement*socio=uv3. Comme on le sait, les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 et d'aide*socio=uv1 officiels*socio=et à destination*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=uv3 sont loin*socio=rien d'avoir progressé de pair*socio=rien avec l'augmentation*socio=ec2 relative*socio=rien des revenus*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 1960 et, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil il*socio=nil est probable*socio=uv4 *socio=nil que l'aide*socio=uv1 a effectivement*socio=rien diminué en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2. Il faut espérer que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 s'efforceront d'augmenter l'aide*socio=uv1 qu'ils apportent au développement*socio=uv3 en fonction*socio=rien de leur potentiel*socio=uv4 économique*socio=ec1, et ce, dans l'intérêt*socio=uv1 de la *socio=ac collectivité internationale tout*socio=nil entière*socio=rien,*socio=nil *socio=nil mais aussi pour répondre aux immenses*socio=rien besoins*socio=uv1 des pays*socio=ac moins développés*socio=uv4. politiques_économiques*socio=et et ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1. Canada*socio=ac. L'année*socio=rien 1970 a débuté au Canada*socio=ac par une *socio=rien modification spectaculaire *socio=nil de la situation*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 progressant fortement tandis que les importations*socio=ec1 diminuaient, le compte*socio=ec1 courant*socio=rien a dégagé un*socio=rien excédent*socio=ec1 considérable*socio=rien (après*socio=rien correction*socio=ec2 des *socio=rien variations saisonnières)*socio=nil au*socio=nil cours du premier trimestre*socio=te *socio=nil 1970 alors qu'il s'était soldé par des déficits*socio=ec1 appréciables*socio=rien durant toute l'année*socio=rien 1969. Ce gonflement*socio=ec2 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien accompagné d'entrées soutenues de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te d'un*socio=rien montant*socio=ec1 très élevé*socio=uv4. Étant donné que l'essor*socio=rien des exportations*socio=ec1 a tenu dans une mesure*socio=rien importante*socio=uv4 à la reprise des ventes*socio=ec1 à l'étranger*socio=te de produits*socio=rien miniers*socio=ec1 consécutive*socio=rien à la grève*socio=ec1 qui avait sévi dans ce secteur*socio=rien, il y avait lieu*socio=rien de craindre que la vigueur*socio=uv3 exceptionnelle*socio=uv4 constatée dans le secteur*socio=rien des exportations*socio=ec1 soit de courte*socio=rien durée*socio=te. Cependant, les exportations*socio=ec1 sont restées à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 après la*socio=nil fin du premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1970, tandis que les importations*socio=ec1 demeuraient faibles*socio=rien et le desserrement rapide*socio=rien des *socio=ec1 conditions financières aux*socio=nil États-unis*socio=ac et*socio=nil sur*socio=rien le*socio=nil marché *socio=nil de l'eurodollar*socio=ec a commencé à se manifester par une *socio=rien entrée nette de*socio=nil capitaux*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te au*socio=nil Canada*socio=ac.*socio=nil *socio=nil A partir de mars*socio=rien, la politique_monétaire*socio=et canadienne*socio=ac a pris une orientation*socio=et plus expansionniste*socio=ec2 et, afin d'encourager directement les sorties de capitaux*socio=ec1, le plafond*socio=ec1 fixé au montant*socio=ec1 que les banques*socio=ac pouvaient recevoir sous la forme*socio=rien de dépôts*socio=ec1 "swap" a été*socio=rien supprimé. En mai*socio=rien 1970, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 se situaient au Canada*socio=ac à *socio=rien un niveau en*socio=nil général très*socio=nil inférieur *socio=nil à celui *socio=rien du début *socio=nil de l'année*socio=rien, et l'écart*socio=ec2 entre les taux*socio=ec1 canadiens*socio=ac et les taux*socio=ec1 appliqués aux États-unis*socio=ac avait sensiblement diminué alors que ces taux*socio=ec1 avaient *socio=rien été séparés *socio=nil pendant plus de deux ans*socio=rien par des écarts*socio=ec2 moyens*socio=ec1 exceptionnellement importants*socio=uv4 en *socio=rien faveur du Canada*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil accumulation*socio=ec2 de*socio=nil réserves_internationales*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil toutefois poursuivie à un*socio=rien rythme*socio=ec2 accéléré. Les réserves_officielles*socio=et - y compris une allocation*socio=et de 124 millions*socio=rien de D ' TS - ont augmenté de plus de 700 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 E.U. pendant les quatre *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970 et de 260 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 E.U. en mai*socio=rien. En outre, à la suite*socio=rien de "swaps" officiels*socio=et et de transactions*socio=ec1 à terme*socio=rien, le Canada*socio=ac a acquis*socio=uv2 en mai*socio=rien 360 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 E.U. pour livraison*socio=rien à terme*socio=rien. Étant donné ces circonstances*socio=rien, les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ont annoncé qu'à partir du*socio=rien 31 mai*socio=rien elles ne maintiendraient plus jusqu'à *socio=rien nouvel ordre le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 du dollar_canadien*socio=ec1 *socio=nil dans les *socio=rien limites prescrites de*socio=nil part *socio=nil et d'autre de la parité*socio=ec1 convenue avec le Fonds*socio=ec1. En dépit*socio=rien de la mauvaise*socio=rien tenue en 1970 de l'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, qui constituent le principal*socio=rien acheteur*socio=ac de produits*socio=rien canadiens*socio=ac, et de la *socio=rien hausse du dollar_canadien*socio=ec1 après le*socio=nil mois de*socio=nil mai,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac *socio=nil se sont maintenues au niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 qu'elles avaient atteint au printemps*socio=rien. En outre, les importations*socio=ec1 n'ont pas enregistré de changements*socio=uv3 importants*socio=uv4. Ceci explique que le compte*socio=ec1 courant*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1, qui s'était soldé par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 600 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1969, ait dégagé en 1970 un*socio=rien excédent*socio=ec1 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 sans précédent*socio=rien de 1,4 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. Le fléchissement*socio=ec2 prononcé des entrées de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te après*socio=rien la *socio=rien fin du premier trimestre*socio=te *socio=nil provient de l'amélioration*socio=uv1 des conditions*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 canadien*socio=ac des capitaux*socio=ec1 et *socio=rien du fait *socio=nil que les autorités*socio=et ont demandé aux *socio=ac emprunteurs canadiens,*socio=nil *socio=nil à partir *socio=rien du deuxième semestre,*socio=nil *socio=nil d'examiner toutes les possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 aux capitaux*socio=ec1 qu'offrait le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te avant d'émettre des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te se sont à nouveau*socio=rien soldés par un*socio=rien déficit*socio=ec1 au *socio=rien cours du deuxième semestre *socio=nil de 1970, alors que des entrées massives*socio=rien avaient été*socio=rien enregistrées pendant le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te. A la suite*socio=rien de la décision*socio=et du*socio=rien 31 *socio=rien mai relative au*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil cours du dollar_canadien*socio=ec1 *socio=nil a immédiatement atteint *socio=rien un niveau très*socio=nil supérieur *socio=nil à la parité*socio=ec1 convenue de 0,925 dollar*socio=ec1 E.U. pour un*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1. Cependant, après*socio=rien les *socio=rien premiers jours d'*socio=nil adaptation*socio=uv3 aux*socio=nil nouvelles conditions*socio=ec1 du marché*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil valeur*socio=ec1 extérieure*socio=te du dollar_canadien*socio=ec1 *socio=nil a en général*socio=rien fluctué dans des *socio=rien limites étroites,*socio=nil *socio=nil tout en manifestant une tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien assez irrégulière*socio=rien. A la fin*socio=rien de 1970, le taux_de_change*socio=ec1 approchait de 0,99 dollar*socio=ec1 E.U. pour un*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1, alors qu'il s'était établi pendant la seconde moitié*socio=rien de juin*socio=rien entre 0,96 et 0,97 dollar*socio=ec1 E.U. Jusqu'à la fin*socio=rien des 5 *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1971, le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien resté en général*socio=rien légèrement supérieur*socio=rien à 0,99 dollar*socio=ec1 E.U. pour un*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1, mais une baisse*socio=ec2 s'étant produite en juin*socio=rien, ce taux*socio=ec1 est*socio=rien retombé à la *socio=rien fin du premier semestre à*socio=nil un niveau légèrement*socio=nil inférieur *socio=nil à 0,98 dollar*socio=ec1 E.U. pour un*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1. Si les impératifs*socio=uv4 propres*socio=rien aux marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 ont contribué à l'assouplissement*socio=uv3 de la politique_monétaire*socio=et au début*socio=rien de 1970, cette évolution*socio=te a été*socio=rien également imputable*socio=uv2 à des facteurs*socio=rien d'ordre*socio=rien interne*socio=te. La politique*socio=et d'austérité*socio=uv3 poursuivie depuis la fin*socio=rien 1968 sur*socio=rien les plans*socio=rien budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 a entraîné un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 prononcé de l'activité_économique*socio=ec1 qui s'est*socio=rien traduit dès le début*socio=rien de l'hiver*socio=rien 1969-70 par une montée *socio=rien rapide du chômage*socio=ec1.*socio=nil Une*socio=nil modification *socio=nil prononcée de la politique_budgétaire*socio=et a été*socio=rien amorcée en mars*socio=rien avec la présentation*socio=rien d'un*socio=rien budget*socio=ec1 fédéral*socio=et pour l'exercice*socio=rien 1970/718 prévoyant un*socio=rien déficit_global*socio=ec1 de trésorerie*socio=ec1 de 500 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 (les *socio=rien opérations sur devises*socio=ec1 *socio=nil non inclues) alors que l'exercice*socio=rien 1969/70 s'était soldé par un*socio=rien excédent*socio=ec1 de 200 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. Par la suite*socio=rien, et jusqu'à la fin*socio=rien de 1970, les politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 ont gardé une orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 qui s'explique dans une *socio=rien large mesure *socio=nil par l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1, dont le taux*socio=ec1 représentait 6,8 pour cent*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac en septembre*socio=rien. Des dépenses*socio=ec1 fédérales*socio=ac supplémentaires*socio=rien ayant été*socio=rien introduites à plusieurs reprises pendant l'année*socio=rien, le déficit_global*socio=ec1 de trésorerie*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien 1970/71 s'est*socio=rien chiffré à 1,2 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 servis par les banques*socio=ac étant redevenus compétitifs*socio=uv4 au début*socio=rien de 1970, il en est*socio=rien résulté *socio=rien un reflux des*socio=nil dépôts*socio=ec1 à*socio=nil terme *socio=nil qui a contribué à l'accroissement*socio=ec2 *socio=rien du total *socio=nil de la *socio=ec1 monnaie fiduciaire *socio=nil et des dépôts*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac placés par les particuliers*socio=rien auprès des banques*socio=ac à un*socio=rien taux*socio=ec1 annuel*socio=te d'environ 13 pour cent*socio=rien pendant les trois derniers*socio=rien trimestres*socio=te de 1970, contre 4 pour cent*socio=rien en moyenne*socio=rien pendant les 15 *socio=rien mois précédents.*socio=nil L'*socio=nil expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil poursuivie à un*socio=rien rythme*socio=ec2 rapide*socio=rien pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 197 1. Sous l'impulsion*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 rapide*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et de la détente*socio=rien monétaire*socio=ec1, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, qui a repris peu à peu de la vigueur*socio=uv3 après*socio=rien le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1970, s'est*socio=rien substituée à la demande*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 en tant que *socio=rien principal élément moteur*socio=uv3 *socio=nil de l'expansion*socio=ec2. Bien*socio=rien que la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 *socio=rien réel du Canada*socio=ac *socio=nil n'ait commencé à manifester une certaine*socio=rien reprise qu'au dernier*socio=rien trimestre*socio=te, les pressions*socio=ec2 exercées par la demande*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 puis par la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te ont permis*socio=rien à l'activité_économique*socio=ec1 de continuer à progresser à un*socio=rien rythme*socio=ec2 modéré pendant toute cette période*socio=te. De ce fait*socio=rien, la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 en 1970 a été*socio=rien en *socio=rien moyenne supérieure *socio=nil de près de 3,5 pour cent*socio=rien à ce qu'elle avait été*socio=rien en 1969. Le ralentissement*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 en 1970 s'est*socio=rien accompagné d'un*socio=rien fléchissement*socio=ec2 sensible*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. *socio=rien Du quatrième trimestre*socio=te *socio=nil de 1969 au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1970, l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 n'a progressé que de 2,1 pour cent*socio=rien. L'indice d'ajustement*socio=et du*socio=rien PNB*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 constants*socio=te a progressé en 1970 de 4,1 pour cent*socio=rien par rapport*socio=rien à 1969, alors que l'accroissement*socio=ec2 avait été*socio=rien de 4,7 pour cent*socio=rien entre 1968 et 1969. Outre l'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 du*socio=rien fléchissement*socio=ec2 général*socio=rien des pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, le ralentissement*socio=ec2 de l' activité_économique*socio=ec1 s'explique par l'intervention*socio=et de facteurs*socio=rien exceptionnels*socio=uv4, à savoir*socio=rien l'évolution*socio=te favorable*socio=uv4 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, la hausse*socio=rien de la valeur*socio=ec1 extérieure*socio=te du*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1 et l'incidence*socio=ec2 sur*socio=rien le processus*socio=te d'établissement*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te de l'acceptation*socio=uv1 par les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac d'un*socio=rien projet*socio=et de la Commission*socio=ac des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 visant à limiter*socio=rien les hausses de prix*socio=ec1 en 1970 à *socio=rien un niveau inférieur *socio=nil à celui qui aurait *socio=rien été nécessaire *socio=nil pour couvrir entièrement l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de revient. En dépit*socio=rien de la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des bénéfices*socio=ec1 en 1970, le taux*socio=ec1 des relèvements*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 qui a résulté des négociations*socio=et et les majorations*socio=rien des salaires*socio=ec1 horaires*socio=rien ont été*socio=rien aussi élevés*socio=uv4 qu'en 1969. En juin*socio=rien 1970, après*socio=rien s'être*socio=rien assurée de l'appui*socio=uv1 des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac, la Commission*socio=ac des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 a présenté un*socio=rien projet*socio=et fixant comme *socio=rien limite souhaitable,*socio=nil *socio=nil dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, un*socio=rien taux*socio=ec1 maximum*socio=rien de 6 pour cent*socio=rien pour les relèvements*socio=ec2 de traitements*socio=rien et de salaires*socio=ec1 au cours*socio=rien de la *socio=rien première année.*socio=nil *socio=nil Cependant, les *socio=ac représentants syndicaux *socio=nil ayant estimé que de telles limites*socio=rien étaient inacceptables*socio=rien, la Commission*socio=ac a annoncé en décembre*socio=rien qu'elle ne demanderait pas la reconduction au-delà de 1970 des accords*socio=et conclus avec les chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac en matière*socio=rien de fixation*socio=ec1 des prix*socio=ec1. Les autorités*socio=et estimaient, pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1971, que le chômage*socio=ec1 - qui était encore nettement supérieur*socio=rien à 6 pour cent*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac - constituait pour le Canada*socio=ac le problème*socio=uv4 économique*socio=ec1 le plus grave*socio=uv4. La marge de ressources*socio=ec1 inutilisées*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 était considérée comme suffisante*socio=rien pour poursuivre des politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 d'expansion*socio=ec2 sans risque*socio=uv3 excessif*socio=uv4 d'engendrer de nouvelles*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes.*socio=nil En*socio=nil conséquence*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de l'exercice*socio=rien 1971/72, présenté en juin*socio=rien 1971, visait à donner une nouvelle*socio=rien impulsion*socio=ec2 à l' activité_économique*socio=ec1, principalement au moyen*socio=rien de réductions*socio=ec2 des impôts*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1, afin de prévenir *socio=rien un arrêt *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1. Parallèlement au budget*socio=ec1 de 1971/72, le Ministre*socio=ac des Finances*socio=ec1 a présenté un*socio=rien projet*socio=et de réforme*socio=et de la fiscalité*socio=et qui doit entrer en vigueur*socio=uv3 en 1972. Cette réforme*socio=et vise à modifier la répartition*socio=uv3 de la charge*socio=rien fiscale*socio=et globale*socio=rien, afin que la fiscalité*socio=et soit plus équitable*socio=uv2 et pèse*socio=rien d'une manière*socio=rien plus *socio=rien égale sur les*socio=nil différentes catégories de*socio=nil revenu*socio=ec1.*socio=nil France*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=nil de la France*socio=ac a accusé un*socio=rien redressement*socio=ec2 rapide*socio=rien et prononcé à la suite*socio=rien de a dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 en août*socio=rien 1969 et du*socio=rien renforcement*socio=ec2 concomitant de la politique*socio=et financière*socio=ec1 restrictive*socio=uv4 poursuivie depuis la fin*socio=rien de 1968. La liquidation*socio=ec1 des importations*socio=ec1 spéculatives*socio=ec2 accumulées en prévision*socio=ec2 de la modification*socio=rien de la parité*socio=ec1 du*socio=rien franc*socio=ec1, ainsi qu'un*socio=rien brusque gonflement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1, expliquent dans une *socio=rien large mesure le*socio=nil redressement*socio=ec2 rapide du compte*socio=ec1 courant *socio=nil de la balance_des_paiements*socio=ec1, qui est*socio=rien devenu excédentaire*socio=rien au début*socio=rien de 1970 '3. Les sorties de capitaux*socio=ec1 spéculatifs*socio=uv2 à court_terme*socio=te ont été*socio=rien arrêtées peu après*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 du*socio=rien franc*socio=ec1 et ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien brusquement renversé à la suite*socio=rien de la réévaluation*socio=ec1 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche mark en*socio=nil octobre*socio=rien *socio=nil 1969. La balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 est*socio=rien devenue excédentaire*socio=rien au *socio=rien cours du quatrième trimestre*socio=te *socio=nil de 1969 et a continué à bénéficier d'importantes*socio=uv4 entrées de capitaux*socio=ec1 pendant les six *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970; à la fin*socio=rien de ce semestre*socio=rien, les autorités*socio=et avaient remboursé la totalité*socio=rien des dettes*socio=ec1 extérieures*socio=te officielles*socio=et à court_terme*socio=te (à l'exception*socio=rien de 985 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 représentant*socio=rien l'encours des tirages*socio=ec1 sur*socio=rien le Fonds*socio=ec1) ainsi que les devises*socio=ec1 empruntées aux banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 françaises*socio=ac. Sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, la stagnation*socio=ec1 persistante*socio=rien de la demande*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac a caractérisé la période*socio=te qui a suivi la dévaluation*socio=ec2; cet état*socio=rien de choses*socio=rien a tenu à la fois*socio=rien à la poursuite*socio=rien d'une politique*socio=et restrictive*socio=uv4 et au fléchissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 privées*socio=et qui se produit*socio=rien normalement au terme*socio=rien d'une période*socio=te où les dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 sont portées à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4 du fait d'*socio=nil incertitudes*socio=uv3 politiques*socio=et et*socio=nil monétaires*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cependant, la production*socio=ec1 intérieure*socio=te a continué à s'accroître pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970 à un*socio=rien rythme*socio=ec2 assez vif*socio=rien sous l'impulsion*socio=ec2 d'une montée rapide*socio=rien des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1, d'une croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 dont le rythme*socio=ec2 est*socio=rien resté élevé*socio=uv4 et d'une reconstitution*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien de la production*socio=ec1 et de la distribution*socio=rien. Si, en général*socio=rien, les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 ont eu tendance*socio=ec2 à diminuer, des tensions*socio=ec2 n'en ont pas moins persisté dans certains secteurs*socio=rien importants*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1, en particulier*socio=rien dans les industries*socio=ec1 de fabrication*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et dans celles qui sont orientées vers l'exportation*socio=ec1. En présence*socio=rien de cette évolution*socio=te et de la persistance*socio=te de hausses rapides*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, les autorités*socio=et françaises*socio=ac ont continué à manifester au début*socio=rien de 1970 la même attitude*socio=uv3 prudente*socio=uv2 à l'égard*socio=rien d'un*socio=rien desserrement de leur politique*socio=et et n'ont adopté que des mesures*socio=et d'assouplissement*socio=uv3 sélectives*socio=uv4. Au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que l'année*socio=rien avançait, la conjoncture*socio=ec2 est*socio=rien devenue plus incertaine*socio=uv4. La consommation_privée*socio=et restant peu active*socio=uv4, la croissance*socio=uv3 de la *socio=ec1 production industrielle s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil arrêtée au printemps*socio=rien de 1970 et le chômage*socio=ec1 a commencé à s'accroître nettement. Les stocks*socio=ec1 redevenant normaux*socio=rien, les *socio=ec2 pressions expansionnistes *socio=nil de la demande*socio=ec1 provoquées par la reconstitution*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 se sont mises à diminuer progressivement*socio=rien. Lies importations*socio=ec1 ont repris pendant le second*socio=rien trimestre*socio=te de 1970 et leur progression*socio=ec2 s'est*socio=rien ensuite poursuivie à un*socio=rien rythme*socio=ec2 normal*socio=rien, tandis que la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 a nettement tendu à diminuer après*socio=rien la *socio=rien fin du premier semestre en*socio=nil raison *socio=nil de la forte*socio=rien diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te. De ce fait*socio=rien, en dépit*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 rapide*socio=rien enregistrée au début*socio=rien de l'année*socio=rien, le solde*socio=ec1 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien de 1970 a été*socio=rien moins satisfaisant*socio=rien qu'on ne l'avait escompté lors*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2. Les mouvements_de_capitaux*socio=ec1 ont continué à se solder par des entrées nettes*socio=rien durant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1970, mais leur intensité*socio=rien a été*socio=rien beaucoup moins forte*socio=rien qu'au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1969 et *socio=rien du premier semestre *socio=nil de 1970. Les sorties brutes*socio=rien se sont accrues à la suite*socio=rien de la levée progressive*socio=rien des restrictions*socio=et aux exportations*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 destinés à financer les investissements*socio=ec1 directs*socio=rien à l'étranger*socio=te, et l'instauration*socio=rien pendant l'été*socio=rien de 1970 de restrictions*socio=et aux opérations*socio=rien d'emprunt*socio=ec1 à court_terme*socio=te à l'étranger*socio=te des *socio=ac entreprises françaises *socio=nil a réduit le montant*socio=ec1 des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te. Cependant, la balance_globale*socio=ec1 des paiements*socio=ec1 s'est*socio=rien soldée pour l'ensemble*socio=rien de 1970 par un*socio=rien excédent*socio=ec1 appréciable*socio=rien (2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 contre un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 1j milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1969) et les réserves_officielles*socio=et nettes*socio=rien représentaient à la fin*socio=rien de 1970 un*socio=rien montant*socio=ec1 trois fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'à l'époque*socio=te de la dévaluation*socio=ec2. Le ralentissement*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 intérieure*socio=te se confirmant tandis que la position*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 tendait à s'améliorer, les autorités*socio=et françaises*socio=ac ont commencé à adopter des mesures*socio=et plus vigoureuses*socio=rien afin de stimuler l'activité_économique*socio=ec1 et de contenir la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1. En juillet*socio=rien 1970, et à nouveau*socio=rien en janvier*socio=rien 197 1, des crédits*socio=ec1 ont été*socio=rien débloqués du*socio=rien fonds*socio=ec1 publie de stabilisation*socio=et de la conjoncture*socio=ec2; les projets*socio=et intéressant*socio=rien la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 et l'enseignement*socio=et ont été*socio=rien les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de ces crédits*socio=ec1. L'encadrement*socio=rien du*socio=rien crédit*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 a *socio=rien été considérablement *socio=nil atténué à la fin*socio=rien de septembre*socio=rien 1970 et le dispositif*socio=et permettant le contrôle*socio=uv3 *socio=rien direct du crédit*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil supprimé en octobre*socio=rien. En même temps*socio=rien, les autorités*socio=et françaises*socio=ac annonçaient l'adoption*socio=uv3 en mars*socio=rien 1971 d'un*socio=rien nouveau*socio=rien coefficient*socio=ec1 de réserves_obligatoires*socio=ec1 calculé sur*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 des encours bancaires*socio=ec1, venant s'ajouter au coefficient*socio=ec1, déjà en vigueur*socio=uv3, calculé sur*socio=rien les engagements*socio=et bancaires*socio=ec1. Enfin, parallèlement à ce qui se passait dans les autres pays*socio=ac, le taux*socio=ec1 de l'escompte a été*socio=rien abaissé à plusieurs reprises pour revenir à 6,5 pour cent*socio=rien en janvier*socio=rien 197 1, alors qu'il avait été*socio=rien de 8 pour cent*socio=rien pendant les 7 *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970. L'assouplissement*socio=uv3 dont la politique_monétaire*socio=et a fait*socio=rien l'objet*socio=rien en 1970 s'est*socio=rien traduit par une hausse*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 et du*socio=rien *socio=ec1 crédit bancaire au*socio=nil secteur_privé*socio=et *socio=nil dont le rythme*socio=ec2 a été*socio=rien beaucoup plus rapide*socio=rien qu'en 1969. Pour des raisons*socio=rien qui tiennent en partie*socio=rien à ces mesures*socio=et, la demande*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 a légèrement repris pendant l'été*socio=rien de 1970 et ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien intensifié pendant le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te. Alors que la demande*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 avait été*socio=rien principalement satisfaite dans *socio=rien un premier temps *socio=nil par une diminution*socio=ec2 des stocks*socio=ec1, qui avaient dépassé auparavant leurs *socio=rien niveaux habituels,*socio=nil la*socio=nil *socio=ec1 production industrielle *socio=nil a recommencé à s'accroître vers la fin*socio=rien de l'année*socio=rien et le chômage*socio=ec1 a eu tendance*socio=ec2 à diminuer au cours*socio=rien d'une période*socio=te plus récente*socio=rien. Vers la mi-mai 1971, les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 françaises*socio=ac ont annoncé le relèvement*socio=ec2 du*socio=rien taux*socio=ec1 de l'escompte et du*socio=rien coefficient*socio=ec1 de réserves_obligatoires*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 *socio=rien modeste du taux*socio=ec1 *socio=nil de l'escompte, qui *socio=rien est passé *socio=nil de 6,5 à 6,75 pour cent*socio=rien, a été*socio=rien présenté comme *socio=rien un élément *socio=nil d'une politique*socio=et globale*socio=rien visant à contenir les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et les autorités*socio=et ont indiqué qu'il fallait y voir principalement une indication*socio=rien de l'orientation*socio=et qu'elles se proposaient de donner à leur politique*socio=et. Les ajustements*socio=et d'ordre*socio=rien économique*socio=ec1 effectués à la suite*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 n'ont pas entraîné de sacrifices*socio=uv1 excessifs*socio=uv4 sur*socio=rien le plan*socio=rien de la production*socio=ec1. Le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien s'est*socio=rien accru de 8 pour cent*socio=rien entre 1968 et 1969 et de 6 pour cent*socio=rien entre 1969 et 1970, alors que son taux_d'_accroissement*socio=ec2 annuel*socio=te moyen*socio=rien avait été*socio=rien légèrement inférieur*socio=rien à 6 pour cent*socio=rien pendant les années*socio=rien 1960. La *socio=rien hausse du niveau des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil (calculée à partir de l'indice d'ajustement*socio=et du*socio=rien PNB*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 constants*socio=te) s'est*socio=rien accélérée en 1969 pour atteindre 7 pour cent*socio=rien, mais elle est*socio=rien retombée ensuite à un*socio=rien peu plus de 5 pour cent*socio=rien en 1970, *socio=rien pourcentage inférieur d'*socio=nil un *socio=nil demi-point à la moyenne*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et d'un*socio=rien point*socio=rien à la moyenne*socio=rien des pays*socio=ac de la communauté_économique_européenne*socio=ac. Dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1, les autorités*socio=et françaises*socio=ac ont maintenu un*socio=rien dispositif*socio=et de surveillance*socio=et et, depuis l'époque*socio=te de la dévaluation*socio=ec2, les entreprises*socio=ac qui souhaitent relever leurs prix*socio=ec1 doivent soumettre *socio=rien un barème un mois *socio=nil avant que les nouveaux*socio=rien prix*socio=ec1 soient appliqués. Si les autorités*socio=et étaient disposées à autoriser des relèvements*socio=ec2 de prix*socio=ec1 lorsque la hausse*socio=rien des coûts*socio=ec1 résultait de la dévaluation*socio=ec2, il n'en allait pas de même, en_principe*socio=ec2, dans le cas*socio=rien de majorations*socio=rien des coûts*socio=ec1 imputables*socio=uv2 à des relèvements*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 d'un*socio=rien degré*socio=rien excessif*socio=uv4. Ce dispositif*socio=et a probablement joué un*socio=rien rôle*socio=et dans le ralentissement*socio=ec2 de la montée des prix*socio=ec1. En Argentine*socio=ac, après*socio=rien deux années*socio=rien de croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien dans *socio=rien un climat de*socio=nil stabilité*socio=uv3 relative des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil activité_économique*socio=ec1 s'*socio=nil est ralentie*socio=nil progressivement *socio=nil en 1970, alors que le rythme*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 s'est*socio=rien accéléré. De nouvelles*socio=rien hausses des prix*socio=ec1, pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1971, ont porté l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, pendant la période*socio=te de douze mois*socio=rien qui a pris fin*socio=rien en mars*socio=rien, à environ 30 pour cent*socio=rien, contre moins de 7 pour cent*socio=rien pendant l'année*socio=rien civile*socio=ac 1969. Deux facteurs*socio=rien importants*socio=uv4 ont contribué à accentuer la dégradation*socio=uv3 de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 : d'une part*socio=rien, le marasme*socio=uv4 qui a régné dans le secteur*socio=rien de la viande de boeuf et, d'autre part*socio=rien, l'instabilité*socio=uv3 politique*socio=et et sociale*socio=et dont ont témoigné les perturbations*socio=ec2 continues*socio=te créées par les conflits*socio=uv1 *socio=rien du travail *socio=nil et les fréquents*socio=rien changements*socio=uv3 intervenus dans l'administration*socio=ec1. Les fortes*socio=rien hausses de prix*socio=ec1 de la viande de boeuf suscitées au début*socio=rien de 1970 par la fermeté*socio=rien de la demande*socio=ec1 étrangère*socio=te, ont été*socio=rien suivies vers la fin*socio=rien de cette année*socio=rien et pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1971 d'une diminution*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de ces produits*socio=rien. Entre temps*socio=rien, la montée des prix*socio=ec1 de la viande de boeuf avait contribué, à la fois*socio=rien directement et par ses *socio=rien effets secondaires sur les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ec1 denrées alimentaires concurrentes*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil à accélérer la *socio=rien hausse du coût_de_la_vie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil L'agitation sociale*socio=et a entraîné un*socio=rien déclin*socio=ec2 marqué de la confiance*socio=uv1 dans les milieux*socio=rien des affaires*socio=ec1 et un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 des investissements_privés*socio=ec1 en 1970. Vers la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, l'accélération*socio=ec2 des *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et les conflits*socio=uv1 *socio=rien du travail *socio=nil avaient entraîné un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de la politique*socio=et des salaires*socio=ec1 et une recrudescence*socio=ec2 de la poussée des coûts*socio=ec1. Pendant tout le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1970, les autorités*socio=et ont continué à concentrer leur politique_économique*socio=ec1 sur*socio=rien le maintien*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1. Ultérieurement, toutefois, avec l'apparition*socio=rien des *socio=rien premiers symptômes d'*socio=nil un ralentissement*socio=ec2 économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil elles se sont efforcées de plus en plus de prendre des mesures*socio=et pour tirer la production*socio=ec1 de sa léthargie*socio=uv3. La politique_monétaire*socio=et, qui avait été*socio=rien rigoureuse*socio=uv4 pendant le *socio=rien premier semestre,*socio=nil a*socio=nil été progressivement *socio=nil assouplie pendant le second*socio=rien, et les autorités*socio=et ont encouragé les entreprises*socio=ac, en particulier*socio=rien les sociétés*socio=ac étrangères*socio=te, à faire venir des capitaux*socio=ec1 de l'étranger*socio=te en leur faisant octroyer des garanties de change*socio=ec1 par la banque_centrale*socio=ac et en imposant des restrictions*socio=et *socio=rien spéciales sur les*socio=nil emprunts*socio=ec1 intérieurs*socio=te.*socio=nil La*socio=nil position des*socio=nil comptes*socio=ec1 extérieurs*socio=te *socio=nil de l'Argentine*socio=ac, qui s'était renforcée au début*socio=rien de 1970, est*socio=rien demeurée forte*socio=rien jusqu'au dernier*socio=rien trimestre*socio=te de l'année*socio=rien. Cette tendance*socio=ec2 résultait d'une amélioration*socio=uv1 du*socio=rien compte*socio=ec1 courant*socio=rien et des fortes*socio=rien entrées de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te provoquées, pendant les trois premiers*socio=rien trimestres*socio=te, par la politique_monétaire*socio=et rigoureuse*socio=uv4 et la dévaluation*socio=ec2 de 12,5 pour *socio=rien cent du peso*socio=ec1 en*socio=nil juin.*socio=nil *socio=nil Cependant, les incertitudes*socio=uv3 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et s'étant intensifiées pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1971, la position*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 s'est*socio=rien dégradée par suite*socio=rien de la réduction*socio=ec2 des expéditions de boeuf et de céréales*socio=ec1 et d'une reprise des sorties de capitaux*socio=ec1. En avril*socio=rien, le gouvernement*socio=ac a adopté, avec une dévaluation*socio=ec2 initiale*socio=rien de 1 pour cent*socio=rien, *socio=rien un nouveau système d'*socio=nil ajustements*socio=et périodiques*socio=te modérés*socio=nil du taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A la fin*socio=rien de juin*socio=rien, le total*socio=rien cumulatif*socio=ec2 des quatre modifications*socio=rien apportées au taux_de_change*socio=ec1 en vertu*socio=rien de ce régime*socio=et atteignait environ 9 pour cent*socio=rien.