*{ Fonds Monétaire international Rapport Annuel 1981 } Rapport*socio=rien annuel*socio=te *socio=nil 1981. Évolution*socio=te de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Introduction*socio=rien. L'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a traversé en 1980 et pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981 une période*socio=te difficile*socio=rien et, par certains aspects*socio=rien importants*socio=uv4, son évolution*socio=te a *socio=rien été décevante.*socio=nil *socio=nil Il semble toutefois, que la *socio=ac communauté internationale *socio=nil ait commencé à résoudre quelques-uns des *socio=uv4 graves problèmes économiques*socio=ec1 *socio=nil apparus ces *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil aspects encourageants*socio=uv4 *socio=nil de la situation*socio=rien et les difficultés*socio=uv4 auxquelles se sont heurtées les autorités*socio=et nationales*socio=te, de même que les politiques*socio=et qu'elles ont mises en oeuvre*socio=rien pour y faire face*socio=rien, sont présentés dans les paragraphes*socio=rien qui suivent, puis traités*socio=rien plus à fond*socio=rien dans les sections*socio=rien ultérieures*socio=te *socio=rien du présent chapitre *socio=nil et dans le chapitre*socio=rien 2. Depuis deux ans*socio=rien, certains phénomènes*socio=rien exercent une influence *socio=rien prépondérante sur l'*socio=nil évolution*socio=te *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te : la persistance*socio=te d'une inflation*socio=ec1 virulente*socio=uv2 dans maints pays*socio=ac, le ralentissement*socio=ec2 prononcé de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac, qui a eu pour effet*socio=rien de pousser les taux*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien élevés*socio=uv4 et de freiner l'expansion*socio=ec2 du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, enfin, le déséquilibre*socio=uv3 des soldes*socio=ec1 courants*socio=te qui a pris des *socio=rien proportions considérables *socio=nil reflétant les profonds*socio=rien changements*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, et, dans certains pays*socio=ac, a témoigné en même temps*socio=rien d'une instabilité*socio=uv3 exceptionnelle*socio=uv4. Des déficits_courants*socio=ec1 grandement accrus ont posé de *socio=uv4 graves problèmes de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil à de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Bien*socio=rien que le volume*socio=rien des crédits*socio=ec1 internationaux*socio=te acheminés par les marchés_privés*socio=et ait été*socio=rien remarquablement soutenu, maints pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, notamment parmi ceux où le revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac *socio=rien est faible *socio=nil et qui ont un*socio=rien accès*socio=uv1 limité aux marchés_financiers*socio=ec1, n'ont pu, faute de financement*socio=ec1, maintenir la croissance*socio=uv3 de leurs importations*socio=ec1 à un*socio=rien rythme*socio=ec2 assez rapide*socio=rien pour assurer un*socio=rien développement*socio=uv3 satisfaisant*socio=rien de leur économie*socio=ec1 intérieure*socio=te. Dans les pays_industrialisés*socio=ac, les *socio=rien variations amples et*socio=nil soudaines des*socio=nil déséquilibres*socio=uv3 extérieurs*socio=te ont*socio=nil été en*socio=nil partie responsables*socio=uv2 des*socio=nil fluctuations*socio=ec2 exceptionnellement*socio=nil larges *socio=nil qu'ont subies les taux_de_change*socio=ec1 des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1. Les pressions*socio=ec2 complexes et variables*socio=rien exercées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 ont été*socio=rien aggravées par le fait*socio=rien que la profonde*socio=rien divergence*socio=uv1 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil des*socio=nil taux_d'_intérêt *socio=nil et des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 dans les divers pays_industrialisés*socio=ac a coïncidé avec des mouvements_de_capitaux*socio=ec1 d'une ampleur*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4. De ce fait*socio=rien, les taux_de_change*socio=ec1 ont enregistré les plus fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 depuis les *socio=ec1 réalignements monétaires *socio=rien du début des*socio=nil années *socio=nil 70, et leur instabilité*socio=uv3 a aggravé dans certains pays*socio=ac les problèmes*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 économique*socio=ec1 et financière*socio=ec1 intérieure*socio=te. La poussée inflationniste*socio=ec2 exercée sur*socio=rien les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 s'est*socio=rien intensifiée dans les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 se dépréciait fortement; dans certains autres, où la monnaie*socio=ec1 s'appréciait nettement, les producteurs*socio=ac ont vu leur position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te compromise. La grande*socio=rien diversité*socio=uv1 des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 et celle des mesures*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 prises*socio=rien par chaque pays*socio=ac sont à l'origine*socio=rien d'une *socio=rien grande partie des*socio=nil pressions*socio=ec2 *socio=nil qui se sont exercées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil arrivé assez fréquemment que des politiques_monétaires*socio=et répondant aux exigences*socio=ec2 des objectifs*socio=uv3 internes*socio=te aient favorisé*socio=rien l'apparition*socio=rien, sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, de conditions*socio=ec1 peu propices*socio=rien au maintien*socio=rien de l'équilibre*socio=ec2 extérieur*socio=te à court_terme*socio=te et au fonctionnement*socio=rien harmonieux*socio=uv2 des marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1. Inversement, certaines*socio=rien politiques_monétaires*socio=et fortement axées sur*socio=rien la poursuite*socio=rien d'objectifs*socio=uv3 extérieurs*socio=te ont failli entraîner des conséquences*socio=rien internes*socio=te peu souhaitables*socio=rien. D'où le dilemme*socio=rien auquel se sont heurtées certaines*socio=rien autorités*socio=et nationales*socio=te lorsqu'il leur a fallu définir*socio=rien leurs objectifs*socio=uv3 et les moyens*socio=ec1 pour les atteindre. Au nombre*socio=rien des facteurs*socio=rien qui ont *socio=rien été sources d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil et qui ont préoccupé la *socio=ac Communauté internationale *socio=nil en 1980 et pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981, il convient de citer en particulier*socio=rien la persistance*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1, réels*socio=ec2 et nominaux*socio=ec1, extrêmement élevés*socio=uv4. Ces taux*socio=ec1 ont été*socio=rien dus à l'interaction*socio=rien de deux phénomènes*socio=rien : resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac *socio=nil et poussée inflationniste*socio=ec2 *socio=rien tenace après une*socio=nil longue période*socio=te *socio=nil caractérisée par *socio=rien un manque général de*socio=nil rigueur*socio=uv3 budgétaire*socio=et.*socio=nil *socio=nil Pour des raisons*socio=rien d'ordre*socio=rien théorique*socio=rien aussi bien*socio=rien que pratique*socio=rien, on est*socio=rien, certes, fondé à croire que les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil baisseront sensiblement lorsque fléchiront les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2; néanmoins, l'impossibilité*socio=rien de prévoir avec exactitude*socio=rien le moment*socio=rien ou se produira un*socio=rien tel changement*socio=uv3 dans les anticipations*socio=uv3 a toutefois contribué au maintien*socio=rien d'incertitudes*socio=uv3 quant aux perspectives*socio=te d'évolution*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Pour l'instant*socio=rien, en tout cas*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 affaiblissent, *socio=rien du fait *socio=nil de leur niveau*socio=rien actuel*socio=te, le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 international*socio=te de la plupart*socio=rien des *socio=ac pays débiteurs nets*socio=rien *socio=nil et, dans des proportions*socio=rien particulièrement graves*socio=uv4, celui des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 que menacent déjà la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, la faiblesse*socio=ec2 de leurs *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil et - dans les cas*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien - la *socio=rien lenteur relative *socio=nil à laquelle a progressé le volume*socio=rien de l'aide*socio=uv1 assortie de conditions*socio=ec1 libérales*socio=et. Tout repli*socio=rien des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil pratiqués dans les *socio=rien principaux centres financiers*socio=ec1 *socio=nil se répercutera assez rapidement sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 *socio=rien nominale du montant*socio=ec1 *socio=nil de l'intérêt*socio=uv1 que versent à l'étranger*socio=te des *socio=ac pays cri développement*socio=uv3 largement*socio=nil *socio=rien tributaires du financement*socio=ec1 *socio=nil dont les conditions*socio=ec1 sont celles du*socio=rien marché*socio=ec1 (étant donné qu'une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 de l'encours de leur dette*socio=ec1 est*socio=rien assortie de taux_d'_intérêt*socio=ec1 ajustables, liés au taux*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 de Londres*socio=ac). Ce repli*socio=rien risque*socio=uv3 toutefois d'être*socio=rien éphémère*socio=te si l'inflation*socio=ec1 et les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 ne sont pas maîtrisées. Juguler l'inflation*socio=ec1 est*socio=rien, pour les pays_industrialisés*socio=ac, une nécessité*socio=uv1 impérieuse*socio=rien et il *socio=rien est fort probable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil de ce fait*socio=rien, que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 demeureront *socio=rien bien supérieurs aux*socio=nil niveaux anormalement*socio=nil faibles,*socio=nil voire*socio=nil négatifs,*socio=nil des*socio=nil années *socio=nil 70. L'emprunt*socio=ec1 extérieur*socio=te restera vraisemblablement*socio=rien plus onéreux*socio=uv4 en termes*socio=rien réels*socio=ec2 qu'il ne L'a été*socio=rien depuis longtemps; cette éventualité*socio=te fait*socio=rien ressortir davantage la nécessité*socio=uv1 pour les *socio=ac pays emprunteurs,*socio=nil ou*socio=nil du*socio=rien *socio=nil moins pour *socio=rien un bon nombre *socio=nil d'entre eux, de procéder à de prudents*socio=uv ajustements*socio=et. La situation*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1981 présente*socio=rien toutefois des aspects*socio=rien encourageants*socio=uv4; entre autres, certains signes donnent à penser que la flambée inflationniste*socio=ec2 des années*socio=rien 1979 et 1980 s'est*socio=rien modérée. Le moment*socio=rien semble propice*socio=rien à *socio=rien un renversement *socio=nil de la tendance*socio=ec2. L'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 s'est*socio=rien considérablement*socio=rien ralentie dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac et pourrait être*socio=rien maîtrisée de façon*socio=rien durable*socio=uv4 si les mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 ne sont pas prématurément*socio=rien assouplies, et si elles s'accompagnent des politiques_budgétaires*socio=et qui s'imposent. Le resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et ne peut produire, certes, les résultats*socio=rien escomptés qu'au terme*socio=rien d'un*socio=rien laps*socio=rien de temps*socio=rien d'une durée*socio=te incertaine*socio=uv4; mais des progrès*socio=uv1 sensibles*socio=rien ont été*socio=rien accomplis vers l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien contexte*socio=rien monétaire*socio=ec1 propice*socio=rien à une stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1. L'un*socio=rien des obstacles*socio=uv3 à l'instauration*socio=rien d'un*socio=rien climat*socio=rien monétaire*socio=ec1 moins inflationniste*socio=ec2 est*socio=rien de toute évidence*socio=rien le fait*socio=rien que, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, le niveau*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de l'État*socio=ac excède celui que le public*socio=et est*socio=rien disposé à financer par le biais*socio=rien des impôts*socio=et. Les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et qui en ont résulté ont amené les autorités*socio=et à se livrer à une vive concurrence*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 du*socio=rien crédit*socio=ec1; ce faisant, ils ont contribué à la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Là encore, toutefois, il semble qu'un*socio=rien *socio=rien renversement sensible *socio=nil de la tendance*socio=ec2 soit en train*socio=rien de s'opérer. Dans la plupart*socio=rien des principaux*socio=rien pays*socio=ac, les autorités*socio=et s'emploient énergiquement à resserrer leur politique_budgétaire*socio=et, et certaines*socio=rien d'entre elles ont entrepris de limiter*socio=rien ou de réduire le rôle*socio=et de l'État*socio=ac dans l'économie*socio=ec1. Leurs efforts*socio=uv1 semblent ne pas avoir *socio=rien été vains *socio=nil : même si l'on tient compte*socio=ec1 *socio=rien clés effets *socio=nil plus ou moins automatiques*socio=rien de l'actuelle*socio=te récession*socio=ec2 internationale*socio=ac sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1, on doit admettre que les politiques_budgétaires*socio=et adoptées pendant la présente*socio=rien récession*socio=ec2 ont eu une *socio=ec2 incidence expansionniste *socio=nil nettement moins forte*socio=rien - comme on le verra dans la *socio=rien section suivante *socio=nil - que celle qu'elles ont eue pendant la récession*socio=ec2 des années*socio=rien 1974-75. Le plafonnement*socio=uv4 ou la décélération*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 des prix*socio=ec1 dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil depuis la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1980 permet de penser que le resserrement*socio=ec2 des politiques*socio=et financières*socio=ec1 intervenu au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années *socio=nil n'a pas été*socio=rien sans effet*socio=rien. Cette évolution*socio=te, neutralisée récemment dans quelques-uns d'entre eux par l'incidence*socio=ec2 de la dépréciation*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1, s'explique en partie*socio=rien par la relative*socio=rien stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 après*socio=rien deux ans*socio=rien de hausses importantes*socio=uv4. L'amorce d'une décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 dénote toutefois, elle aussi, que la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac ont réussi, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil à*socio=nil limiter les*socio=nil effets secondaires du gonflement*socio=ec2 des*socio=nil coûts*socio=ec1 *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 entre 1978 et 1980. A cet égard*socio=rien, l'ajustement*socio=et à la dernière*socio=rien série de hausses du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 a été*socio=rien beaucoup mieux réglé que celui *socio=rien du milieu des*socio=nil années *socio=nil 70. Par rapport*socio=rien à la montée des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1, notamment, a été*socio=rien plus modérée pendant la période*socio=te 1978-81 qu'à la *socio=rien suite du choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1 *socio=nil de 1973-74. Il n'est*socio=rien pas moins encourageant de constater qu'au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil relation étroite *socio=nil qui existait entre la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 et la *socio=ec1 consommation pétrolière *socio=nil semble rompue. En baisse*socio=ec2 de 3% par rapport*socio=rien au total*socio=rien de 1979, la consommation*socio=ec1 globale*socio=rien d'énergie*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac s'est*socio=rien établie en 1980 à *socio=rien un niveau qui*socio=nil est *socio=nil à peu près le même que celui de 1973, bien*socio=rien que, dans l'intervalle*socio=te, la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 du*socio=rien produit_national_brut*socio=ec1 (PNB*socio=ec1) ait augmenté de 19%. En outre, l'exploitation*socio=ec1 de sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 propres*socio=rien à remplacer le pétrole*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Selon les estimations*socio=ec2, la consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 non pétrolière*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac aurait augmenté de 7% entre 1978 et 1980, cependant que la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 diminuait de 8%. Cette évolution*socio=te est*socio=rien non seulement le résultat*socio=rien mais aussi la justification*socio=uv3 de la ligne*socio=rien de conduite*socio=rien que la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac ont d'ores et déjà adoptée : ils laissent maintenant les hausses du*socio=rien prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 se répercuter pleinement sur*socio=rien le consommateur*socio=ac afin d'encourager les économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et le recours*socio=ec1 à des sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 autres que le pétrole*socio=ec1. La façon*socio=rien harmonieuse*socio=uv2 dont s'est*socio=rien opéré le recyclage*socio=et des importants*socio=uv4 excédents*socio=ec1 accumulés par les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil essentiellement par l'intermédiaire*socio=rien des marchés_privés*socio=et, *socio=rien est un autre*socio=nil aspect rassurant*socio=nil du tour *socio=nil qu'a pris l'évolution*socio=te de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années.*socio=nil Du fait *socio=nil de l'ampleur*socio=rien constante*socio=rien des prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te octroyés par des institutions_financières_privées*socio=ac, maints *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil ont pu, malgré la *socio=rien hausse du coût*socio=ec1 réel du crédit*socio=ec1,*socio=nil gagner*socio=nil un temps précieux *socio=nil dans leur processus*socio=te d'adaptation*socio=uv3 et d'ajustement*socio=et. Le financement*socio=ec1 d'origine*socio=rien privée*socio=et a été*socio=rien complété par l'apport*socio=rien d' institutions_internationales*socio=ac qui, comme le Fonds*socio=ec1, ont élargi leurs activités*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'aide*socio=uv1 financière*socio=ec1; le Fonds*socio=ec1, notamment, a déjà conclu ou envisage de conclure des ententes*socio=et qui lui permettront d'accroître encore le rôle*socio=et qu'il joue à cet égard*socio=rien. Les pays_membres*socio=ac qui déploient, pour redresser le déséquilibre*socio=uv3 de leurs paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te, des efforts*socio=uv1 jugés suffisamment énergiques*socio=ec1 peuvent être*socio=rien autorisés à *socio=rien obtenir du Fonds*socio=ec1,*socio=nil sur une*socio=nil période*socio=te *socio=nil de trois ans*socio=rien, des concours pouvant atteindre au total*socio=rien l'équivalent*socio=rien de 450% de leur nouvelle*socio=rien quote-part*socio=ec1 (jusqu'à concurrence*socio=ec1 d'un*socio=rien plafond*socio=ec1 global*socio=te de 600% de leur quote-part*socio=ec1), à l'exclusion*socio=uv1 des tirages*socio=ec1 éventuels*socio=te au *socio=rien titre du financement*socio=ec1 compensatoire*socio=et et*socio=nil du financement*socio=ec1 des*socio=nil stocks_régulateurs*socio=ec1 *socio=nil qui relèvent de mécanismes*socio=et à faible*socio=rien conditionnalité. Les principes*socio=ec2 qui régissent cet accès*socio=uv1 élargi aux ressources*socio=ec1 du*socio=rien Fonds*socio=ec1 sont exposés en détail*socio=rien au chapitre*socio=rien 3. L'une des caractéristiques*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de cet élargissement*socio=ec2 est*socio=rien que l'octroi*socio=rien d'un*socio=rien soutien*socio=uv3 financier*socio=ec1 important*socio=uv4 est*socio=rien lié à l'exécution*socio=rien, par les *socio=ac pays_membres bénéficiaires,*socio=nil de*socio=nil rigoureux*socio=uv4 programmes*socio=et d'*socio=nil ajustement*socio=et économique*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil Fonds*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil convaincu que le financement*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 doit aller de pair*socio=rien avec un*socio=rien ajustement*socio=et qui permette de ramener les déficits*socio=ec1 extérieurs*socio=te à *socio=rien un niveau soutenable*socio=uv4;*socio=nil *socio=nil aussi, les trois quarts*socio=rien environ de ses nouveaux*socio=rien engagements*socio=et de prêts*socio=ec1 importants*socio=uv4 font-ils l'objet*socio=rien d'une forte*socio=rien conditionnalité, en ce sens*socio=rien que les *socio=ac pays_membres bénéficiaires *socio=nil doivent s'engager à mettre en oeuvre*socio=rien de rigoureuses*socio=uv4 mesures*socio=et d'ajustement*socio=et. A la fin*socio=rien de juin*socio=rien 1981, le Fonds*socio=ec1 avait approuvé, en faveur*socio=rien de pays_membres*socio=ac, 39 accords*socio=et d'achats*socio=ec1 dans les tranches supérieures*socio=rien de crédit*socio=ec1 ou dans le *socio=rien cadre du mécanisme*socio=et *socio=nil élargi de crédit*socio=ec1, soit quatre fois*socio=rien plus (en moyenne*socio=rien) que pendant les *socio=rien cinq années antérieures*socio=te *socio=nil à 1979; il convient de noter, en outre, que ces accords*socio=et portaient sur*socio=rien des montants*socio=ec1 considérables*socio=rien. En 1980, les nouveaux*socio=rien engagements*socio=et de prêts*socio=ec1 et autres utilisations*socio=rien des ressources*socio=ec1 du*socio=rien Fonds*socio=ec1 se sont élevés*socio=uv4 au total*socio=rien à 9,5 milliards*socio=rien de DTS, soit un*socio=rien montant*socio=ec1 deux à trois *socio=rien fois supérieur *socio=nil à celui des *socio=rien années précédentes;*socio=nil *socio=nil ce chiffre a été*socio=rien dépassé dès le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981, où le total*socio=rien a atteint près de 10 milliards*socio=rien de DTS. Les programmes*socio=et dont l'exécution*socio=rien est*socio=rien soutenue par ces concours donnent tout lieu*socio=rien d'espérer qu'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac entreprendront*socio=nil un effort*socio=uv1 d'*socio=nil ajustement*socio=et méthodique *socio=nil pour rétablir des positions*socio=rien extérieures*socio=te soutenables*socio=uv4 à long_terme*socio=te. Activité*socio=rien intérieure*socio=te et politique*socio=et interne*socio=te. pays_industrialisés*socio=ac. Orientation*socio=et des politiques*socio=et financières*socio=ec1. Les politiques*socio=et financières*socio=ec1 appliquées dans l'ensemble*socio=rien du*socio=rien monde*socio=te industrialisé en 1980 et pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981 ont été*socio=rien axées sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec1; cette orientation*socio=et s'inscrit*socio=rien dans le prolongement*socio=rien de la tendance*socio=ec2 qui s'était déjà affirmée en 1979. C'est*socio=rien ainsi que, dans le communiqué qu'il a publié le 1er octobre*socio=rien 1979 à l'issue*socio=rien de sa réunion*socio=rien à Belgrade, le comité_intérimaire*socio=ac souligne que "le rôle*socio=et principal*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1 est*socio=rien de contenir les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et de réduire les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2" ; il note en outre avec satisfaction*socio=uv3 "que les politiques_économiques*socio=et actuelles*socio=te des pays_industrialisés*socio=ac donnent la priorité*socio=uv4 à la réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1". Le comité_intérimaire*socio=ac a fait*socio=rien des déclarations*socio=et *socio=rien analogues lors *socio=nil des deux réunions*socio=rien qu'il a tenues en 1980, puis pendant la réunion*socio=rien qui a eu lieu*socio=rien à Libreville à la fin*socio=rien de mai*socio=rien 1981 ; à cette *socio=rien dernière occasion,*socio=nil *socio=nil il a réaffirmé "sa conviction*socio=uv1 que la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec1 doit continuer de recevoir la plus haute*socio=rien priorité*socio=uv4". A l'instar*socio=rien de ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien en 1979, c'est*socio=rien la politique_monétaire*socio=et qui a supporté pour l'essentiel*socio=uv4, le fardeau*socio=uv4 de la lutte*socio=uv1 anti-inflationniste*socio=ec2 en 1980 et pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981. Le rôle*socio=et prépondérant*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et s'est*socio=rien reflété plus particulièrement dans les taux_d'_intérêt*socio=ec1, qui ont atteint des niveaux*socio=rien records*socio=ec2 dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac une *socio=rien première fois au*socio=nil printemps *socio=nil 1980, puis de *socio=rien nouveau un an *socio=nil plus tard (graphique*socio=rien 1 ). La hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, imputable*socio=uv2, certes, en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'évolution*socio=te financière*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac, a été*socio=rien due aussi à la montée des anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 et au resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et dans d'autres pays*socio=ac. Le rendement*socio=ec1 des obligations*socio=uv1 d'État*socio=ac à long_terme*socio=te a été*socio=rien nettement plus élevé*socio=uv4 en 1980 qu'en 1979 ou 1978, et ce, dans tous les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. La variation*socio=rien de 1978 à 1980 s'est*socio=rien échelonnée entre 1,25 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac (où les *socio=ec1 taux nominaux *socio=nil étaient déjà assez élevés*socio=uv4) et 4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en France*socio=ac, et a été*socio=rien en moyenne*socio=rien de 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Sur*socio=rien le *socio=ec1 marché monétaire,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt *socio=nil à trois mois*socio=rien, qui sont plus sensibles*socio=rien aux mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 à court_terme*socio=te, ont enregistré pendant cette même période*socio=te des hausses beaucoup plus considérables*socio=rien, oscillant entre 4,25 et 6,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien, et s'établissant en moyenne*socio=rien à 5,25 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. La courbe des rendements*socio=ec1 s'est*socio=rien inversée, au grand*socio=rien détriment*socio=uv2 du*socio=rien *socio=ec1 marché obligataire *socio=nil et, de *socio=rien façon générale,*socio=nil *socio=nil à celui des formes*socio=rien de financement*socio=ec1 à long_terme*socio=te. Les hausses des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont largement dépassé la progression*socio=ec2 concomitante*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, et ont donc accusé non seulement des *socio=rien variations nominales *socio=nil mais aussi des variations*socio=rien réelles*socio=ec2. Toute estimation*socio=ec2 de l'ampleur*socio=rien de la hausse*socio=rien réelle*socio=ec2 dépend évidemment de l'indicateur*socio=ec2 statistique*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 anticipée que l'on choisit et que l'on utilise comme coefficient*socio=ec1 pour ajuster les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux.*socio=nil *socio=nil Il s'agit là d'une question*socio=rien complexe qui n'est*socio=rien pas encore tranchée de *socio=rien façon concluante;*socio=nil *socio=nil toutefois, les variations*socio=rien dans le *socio=rien temps du déflateur*socio=nil du PNB*socio=ec1 *socio=nil fournissent une indication*socio=rien acceptable*socio=uv2 des fluctuations*socio=ec2 de la composante*socio=rien "prime d'inflation*socio=ec1" des taux_d'_intérêt*socio=ec1. La hausse*socio=rien des déflateurs du*socio=rien PNB*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac est*socio=rien passée de 7,25% à 8,5% entre 1978 et 1980, soit une accélération*socio=ec2 d'environ 1,75 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Cette augmentation*socio=ec2 a donc été*socio=rien deux fois*socio=rien moins forte*socio=rien que celle du*socio=rien rendement*socio=ec1 des obligations*socio=uv1 à long_terme*socio=te pendant la même période*socio=te, et inférieure*socio=rien de plus des deux tiers*socio=rien à celle des taux*socio=ec1 à trois *socio=rien mois sur le*socio=nil *socio=ec1 marché monétaire.*socio=nil *socio=nil De toute évidence*socio=rien donc, la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, qui, pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis les années*socio=rien 60, sont devenus nettement positifs*socio=uv4, est*socio=rien l'un*socio=rien des *socio=rien facteurs clés *socio=nil de l'évolution*socio=te financière*socio=ec1 récente*socio=rien. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont continué de monter en 1981 dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, à l'exception*socio=rien du*socio=rien Japon*socio=ac et du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac, où les taux*socio=ec1 à court_terme*socio=te pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981 ont *socio=rien été inférieurs *socio=nil de 2 à 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien aux moyennes*socio=rien de 1980. Cette détente*socio=rien s'explique en partie*socio=rien par le recul*socio=rien des anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2 dans les deux pays*socio=ac. Dans le *socio=rien reste du monde*socio=te *socio=nil industrialisé, l'accélération*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivie pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1981, malgré la stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 (mesurée par les déflateurs du*socio=rien PNB*socio=ec1). Aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te ont dépassé de 4 à 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien ceux de l'année*socio=rien 1980 dans son ensemble*socio=rien, cependant qu'en France*socio=ac, en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et en Italie*socio=ac, la *socio=rien hausse correspondante *socio=nil était de l'ordre*socio=rien de 1 à 2,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. En mai*socio=rien 1981, les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil dans ces cinq*socio=rien pays*socio=ac avaient dépassé de loin*socio=rien les sommets*socio=rien atteints au printemps*socio=rien de 1980, et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 avaient, eux aussi, continué de progresser rapidement. Le ralentissement*socio=ec2 général*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 témoigne*socio=rien également *socio=rien du caractère restrictif*socio=uv4 *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et. Ce caractère*socio=rien a été*socio=rien mis en relief*socio=rien d'une façon*socio=rien particulièrement vive par l'expansion*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 au *socio=rien sens strict *socio=nil (M en général*socio=rien), dont le ralentissement*socio=ec2 a *socio=rien été spectaculaire *socio=nil parce que le coût*socio=ec1 d'option*socio=rien associé*socio=rien à la détention de monnaie*socio=ec1 était extrêmement élevé*socio=uv4. Dans la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, la croissance*socio=uv3 de M en 1980 est*socio=rien demeurée bien*socio=rien en deçà de ce qu'elle avait été*socio=rien en 1978 ou 1979 (graphique*socio=rien 2 et tableau*socio=rien 14). Les réductions*socio=ec2 les plus prononcées ont eu lieu*socio=rien en Allemagne*socio=ac, au Japon*socio=ac, au Royaume-uni*socio=ac et en Italie*socio=ac, où la décélération*socio=ec2 enregistrée de 1978 à 1980 s'est*socio=rien échelonnée entre 10 et 15,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, la réduction*socio=ec2 a été*socio=rien beaucoup plus modeste*socio=rien en raison*socio=rien, notamment, de la fermeté*socio=rien de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien. La fermeté*socio=rien de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien induite par l'inflation*socio=ec1 est*socio=rien aussi en partie*socio=rien responsable*socio=uv2 des résultats*socio=rien quelque peu mitigés obtenus par les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac en ce qui concerne l'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens large.*socio=nil *socio=nil Comme le montre le graphique*socio=rien 2, quatre de ces pays*socio=ac (la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, l'Italie*socio=ac, le Japon*socio=ac et la France*socio=ac) sont parvenus à ralentir sensiblement le rythme*socio=ec2 d'expansion*socio=ec2 de M entre 1978 et 1980. Au Canada*socio=ac, la décélération*socio=ec2, bien*socio=rien qu'amorcée plus tard, a été*socio=rien très nette*socio=rien de 1979 à 1980. Aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, en revanche, l'expansion*socio=ec2 a eu tendance*socio=ec2 à s'accélérer entre la fin*socio=rien de 1978 et la fin*socio=rien de 1980. L'évolution*socio=te récente*socio=rien dans le domaine*socio=rien budgétaire*socio=et témoigne*socio=rien d'une rigueur*socio=uv3 moindre*socio=rien que celle qui ressort des *socio=rien modifications spectaculaires *socio=nil survenues dans le domaine*socio=rien monétaire*socio=ec1. De 1979 à 1980, le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et effectif*socio=rien, exprimé en *socio=rien pourcentage du PNB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil n'a enregistré que de très faibles*socio=rien fluctuations*socio=ec2 dans chacun des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac autres que les États-unis*socio=ac; en moyenne*socio=rien, il n'a pas varié du*socio=rien tout. Ces résultats*socio=rien ont été*socio=rien obtenus, certes, pendant un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 cyclique*socio=te de l'activité_économique*socio=ec1 qui a généralement freiné la croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 tout en gonflant *socio=rien diverses catégories de*socio=nil dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et,*socio=nil *socio=nil et qui a donc accru les déficits*socio=ec1, mais le *socio=rien degré du resserrement*socio=ec2 budgétaire*socio=et *socio=nil auquel ont procédé*socio=rien les autorités*socio=et pour contrebalancer ces effets*socio=rien a toutefois été*socio=rien assez faible*socio=rien. Aux États-unis*socio=ac, la tendance*socio=ec2 qui s'était amorcée en 1976 a été*socio=rien inversée en 1980 : en effet*socio=rien, la réduction*socio=ec2 progressive*socio=rien des déficits*socio=ec1 a pris fin*socio=rien, cette année-là, lorsque le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et a augmenté de près de 1,5% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en partie*socio=rien parce que les stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien ont réagi, comme il fallait s'y attendre, au ralentissement*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1. Selon les plans*socio=rien budgétaires*socio=et actuels*socio=te, cette augmentation*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 est*socio=rien une tendance*socio=ec2 qui devrait toutefois s'inverser en 1981 et le déficit*socio=ec1 devrait, cette année*socio=rien, s'établir, en termes*socio=rien de PNB*socio=ec1, au même niveau*socio=rien qu'en 1979 (1,2% ). La volonté*socio=uv1 de réduire davantage qu'en 1980 le déficit*socio=ec1 du*socio=rien secteur_public*socio=et *socio=rien est un souci constamment*socio=nil apparent *socio=nil dans les plans*socio=rien budgétaires*socio=et pour 1981. Dans une étude*socio=ec2 portant sur*socio=rien 10 pays_industrialisés*socio=ac, les services_du_fonds*socio=ec1 estiment que les budgets*socio=ec1 de l'administration_centrale*socio=ac de ces pays*socio=ac devraient, après*socio=rien ajustement*socio=et pour tenir compte*socio=ec1 de l'état*socio=rien de la demande*socio=ec1 et du*socio=rien taux*socio=ec1 d'utilisation*socio=rien de la capacité*socio=uv3, avoir *socio=rien un effet restrictif*socio=uv4 net *socio=nil s'échelonnant entre 0,5 et 2,5% du*socio=rien PNB*socio=ec1; l'effet*socio=rien moyen*socio=rien serait de 1%. La réorientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et dans *socio=rien un sens restrictif*socio=uv4 *socio=nil s'explique par deux facteurs*socio=rien. Le *socio=rien premier est l'*socio=nil ampleur *socio=nil même des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et existants*socio=rien qui, par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien passés*socio=te, demeurent importants*socio=uv4 dans presque tous les pays_industrialisés*socio=ac. Les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et de la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac étaient encore plus considérables*socio=rien en 1980 par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1, que les déficits*socio=ec1 enregistrés en 1976 et gonflés par la récession*socio=ec2. Le *socio=rien second facteur est *socio=nil lié aux résultats*socio=rien généralement décevants*socio=rien obtenus en matière*socio=rien de croissance*socio=uv3 et d'emploi*socio=ec1, en dépit*socio=rien des déséquilibres*socio=uv3 budgétaires*socio=et importants*socio=uv4 qui ont caractérisé la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 70. Cette désillusion, jointe à l'inquiétude*socio=rien *socio=rien croissante devant l'*socio=nil éventuelle*socio=te incidence*socio=ec2 financière*socio=ec1 des*socio=nil déficits*socio=ec1 du secteur_public*socio=et,*socio=nil *socio=nil a amené les autorités*socio=et à adopter une politique_budgétaire*socio=et axée principalement sur*socio=rien la réduction*socio=ec2 à *socio=rien moyen terme des*socio=nil déficits*socio=ec1 du secteur_public*socio=et.*socio=nil *socio=nil Dans l'allocution*socio=rien qu'il a prononcée devant*socio=rien le conseil_des_gouverneurs*socio=ac lors*socio=rien de la séance*socio=rien de clôture de l'Assemblée*socio=ac annuelle*socio=te de 1979, le directeur_général*socio=ac a noté que, dans leurs déclarations*socio=et, les gouverneurs*socio=ac avaient été*socio=rien unanimes à reconnaître "qu'il faut lutter contre l'inflation*socio=ec1 avec plus de fermeté*socio=rien et la placer plus haut*socio=rien dans l'ordre*socio=rien de priorité*socio=uv4 des objectifs*socio=uv3 de la politique_économique*socio=ec1 nationale*socio=te" et "qu'il fallait s'attaquer à l'inflation*socio=ec1, non seulement en agissant sur*socio=rien la demande*socio=ec1 - par un*socio=rien recours*socio=ec1 résolu aux politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 - mais aussi en donnant davantage d'importance*socio=rien aux politiques*socio=et d'action*socio=ec1 sur*socio=rien l'offre*socio=ec1 orientées vers les problèmes*socio=uv4 structurels*socio=ec2 à long_terme*socio=te". Depuis lors*socio=rien, le bien-fondé*socio=uv3 et l'importance*socio=rien des politiques*socio=et axées sur*socio=rien l'offre*socio=ec1 sont des *socio=rien points sur *socio=nil lesquels insistent de plus en plus les gouvernements*socio=ac ainsi que le Fonds*socio=ec1, à l'occasion*socio=rien des programmes*socio=et qu'il soutient. Au nombre*socio=rien des mesures*socio=et adoptées ou proposées par les autorités*socio=et de divers pays_industrialisés*socio=ac figurent d'importantes*socio=uv4 réductions*socio=ec2 des taux*socio=ec1 marginaux*socio=rien d'imposition*socio=et, destinées*socio=rien à accroître les gains*socio=ec1 nets*socio=rien que les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac peuvent affecter à l'épargne*socio=ec1 et à l'investissement*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 substantielle*socio=rien des amortissements autorisés pour les biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, enfin, des mesures*socio=et aptes à rétablir la confiance*socio=uv1 dans le libre*socio=uv2 jeu*socio=rien des forces_du_marché*socio=ec1. En outre, dans le *socio=rien cadre général des*socio=nil efforts*socio=uv1 *socio=nil qu'ils entreprennent pour améliorer à long_terme*socio=te la structure*socio=ec1 de l'offre*socio=ec1 dans leur économie*socio=ec1, la plupart*socio=rien des pays*socio=ac ont pris des mesures*socio=et spéciales*socio=rien pour stimuler l'investissement*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien énergétique*socio=ec1 et réduire, par conséquent*socio=rien, leur dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien du*socio=rien *socio=ec1 marché pétrolier mondial*socio=te.*socio=nil Inflation.*socio=nil L'*socio=nil aggravation*socio=ec2 *socio=nil généralisée de l'inflation*socio=ec1 depuis quelques *socio=rien années est *socio=nil mise particulièrement en évidence*socio=rien par l'évolution*socio=te des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, ces prix*socio=ec1 ont augmenté à un*socio=rien taux*socio=ec1 qui *socio=rien est passé *socio=nil de 7% en 1978 à 12% en 1980. Face*socio=rien à cette accélération*socio=ec2, tous les pays*socio=ac ont adopté pendant la période*socio=te 1979-80 des politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4, comme on l'a déjà noté. Ces politiques*socio=et, quant à elles, ont contribué au ralentissement*socio=ec2 marqué de l' activité_économique*socio=ec1 à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te. Elles semblent toutefois avoir réussi dans une *socio=rien certaine mesure à*socio=nil limiter les*socio=nil effets secondaires *socio=nil de la spirale*socio=rien inflationniste*socio=ec2 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1 et les coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te. A la *socio=rien fin du premier semestre *socio=nil de 1981, les variations*socio=rien des indices des coûts*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, bien*socio=rien qu'élevées*socio=uv4 par rapport*socio=rien aux variations*socio=rien passées*socio=te, étaient dans l'ensemble*socio=rien nettement moins profondes*socio=rien que les fluctuations*socio=ec2 sans précédent*socio=rien observées en 1980. Mesuré par l'évolution*socio=te des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 s'est*socio=rien aggravé de façon*socio=rien presque continue*socio=rien entre la fin*socio=rien de 1978 et la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1980. Dans le groupe*socio=ac des sept grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée d'un*socio=rien trimestre*socio=te à l'autre : son rythme*socio=ec2, qui était équivalent*socio=rien à un*socio=rien taux*socio=ec1 annuel*socio=te moyen*socio=rien de 7% au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1978 représentait l'équivalent*socio=rien de 15% par an*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 (graphique*socio=rien 3). Pendant ce dernier*socio=rien trimestre*socio=te, le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac dépassait d'environ 5% le niveau*socio=rien qu'ils auraient atteint si la hausse*socio=rien s'était poursuivie au même taux*socio=ec1 que durant la période*socio=te 1976-78. Une *socio=rien grande partie *socio=nil de ce dépassement*socio=ec2 a été*socio=rien la *socio=rien conséquence directe *socio=nil des hausses concomitantes du*socio=rien prix*socio=ec1 mondial*socio=te du*socio=rien pétrole*socio=ec1, mais d'autres facteurs*socio=rien ont néanmoins joué un*socio=rien rôle*socio=et important*socio=uv4 : il convient de citer notamment l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 intérieure*socio=te aux États-unis*socio=ac et l'incidence*socio=ec2 de divers *socio=rien facteurs spéciaux *socio=nil tels que la modification*socio=rien des taux*socio=ec1 de la taxe*socio=et à la valeur_ajoutée*socio=ec1 au Royaume-uni*socio=ac. La phase*socio=te d'inflation*socio=ec1 croissante*socio=rien (mesurée par l'évolution*socio=te des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1) a pris fin*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1980. Au *socio=rien début du second semestre,*socio=nil la*socio=nil progression*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil sensiblement modérée dans tous les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Le rythme*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 a cessé de ralentir pendant les deux trimestres*socio=te suivants*socio=rien : aux États-unis*socio=ac, ce phénomène*socio=rien s'explique principalement par la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des *socio=ec1 denrées alimentaires *socio=nil et par la libération*socio=uv3 des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 produit*socio=rien dans le pays*socio=ac; dans les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te, il a eu pour cause*socio=rien la dépréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te par rapport*socio=rien au dollar_eu*socio=ec1 et à d'autres grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1. Pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981, le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 n'en est*socio=rien pas moins demeuré *socio=rien bien inférieur aux*socio=nil taux*socio=ec1 records*socio=ec2 du début *socio=nil de 1980 dans la plupart*socio=rien des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. En outre, au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien, on s'attendait à une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 : l'incidence*socio=ec2 des *socio=rien facteurs particuliers *socio=nil qui avaient joué au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 et pendant les premiers*socio=rien trimestres*socio=te de 1981 devrait s'atténuer, et, par conséquent*socio=rien, l'inflation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 - qui, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 198 1, s'établissait encore à un*socio=rien taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'environ 10% - continuer à se résorber. La forte*socio=rien poussée des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 puis le ralentissement*socio=ec2 de leur hausse*socio=rien depuis 1978 se sont accompagnés de mouvements*socio=ec2 correspondants*socio=rien dans la dispersion*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 des principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. L'aggravation*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 entre la fin*socio=rien de 1978 et le début*socio=rien de 1980 a considérablement*socio=rien élargi l'écart*socio=ec2 entre les taux*socio=ec1 extrêmes*socio=rien, qui *socio=rien est passé *socio=nil de 9 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en 1978 à 22 points*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 (en taux*socio=ec1 annuels*socio=te). Comme par le passé*socio=rien, l'accroissement*socio=ec2 de la dispersion*socio=rien a été*socio=rien dû aux fluctuations*socio=ec2 relativement importantes*socio=uv4 de taux*socio=ec1 qui étaient déjà élevés*socio=uv4. Le recul*socio=rien de l'inflation*socio=ec1, manifeste depuis le début*socio=rien de 1980, s'est*socio=rien toutefois accompagné d'un*socio=rien amenuisement*socio=ec2 de l'écart*socio=ec2 de dispersion*socio=rien, qui est*socio=rien retombé à 12 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1981 (graphique*socio=rien 3). C'est*socio=rien, en général*socio=rien, l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 qui polarise les craintes*socio=uv1 inflationnistes*socio=ec2 du*socio=rien grand_public*socio=et. Cependant, le fait*socio=rien que les prix*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=et importés sont pris en compte*socio=ec1 dans l'établissement*socio=rien des indices des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 fausse*socio=rien le message*socio=rien qu'ils transmettent en tant qu'indicateurs*socio=ec1 des poussées inflationnistes*socio=ec2 intérieures*socio=te lorsque les termes_de_l'_échange*socio=ec1 varient de *socio=rien façon sensible,*socio=nil *socio=nil comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien depuis plusieurs années*socio=rien. Il importe donc d'avoir recours*socio=rien à des indicateurs*socio=ec1 qui reflètent plus fidèlement l'évolution*socio=te de l'inflation*socio=ec1 au sein*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac. Le taux*socio=ec1 de progression*socio=ec2 de la rémunération*socio=ec1 horaire dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 est*socio=rien l'un*socio=rien de ces indicateurs*socio=ec1 ; de fait*socio=rien, il *socio=rien témoigne du caractère *socio=nil généralement modéré des revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 par rapport*socio=rien à l'évolution*socio=te des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac (graphique*socio=rien 4). Pour le groupe*socio=ac dans son ensemble*socio=rien, la progression*socio=ec2 de la rémunération*socio=ec1 horaire a amorcé, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1979, une accélération*socio=ec2 qui est*socio=rien toutefois restée nettement inférieure*socio=rien à celle des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 jusqu'au milieu*socio=rien de 1980; la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 est*socio=rien donc demeurée modérée. A vrai*socio=rien dire, les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 moyens*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac ont diminué au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1979 pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis au moins 20 ans*socio=rien, et leur recul*socio=rien s'est*socio=rien poursuivi au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1980. Pendant les troisième*socio=rien et quatrième*socio=rien trimestres*socio=te de 1980, la hausse*socio=rien des revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée malgré un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 notable*socio=rien de l'inflation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, et les travailleurs*socio=ac ont manifestement récupéré une partie*socio=rien des pertes*socio=ec2 dues à l'érosion*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 réel*socio=rien; toutefois, cette récupération*socio=et n'a pas compensé toutes les pertes*socio=ec2 antérieures*socio=te et a été*socio=rien de courte*socio=rien durée*socio=te. Dès le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980, la hausse*socio=rien des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil s'était considérablement*socio=rien ralentie et, au début*socio=rien de 1981, son rythme*socio=ec2 est*socio=rien devenu à peu près égal*socio=rien à celui de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Le *socio=rien niveau moyen des*socio=nil salaires*socio=ec1 *socio=nil a donc réagi (avec *socio=rien un certain retard)*socio=nil *socio=nil à l'accélération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, mais la *socio=rien réaction globale a*socio=nil été *socio=nil amortie et les *socio=ec1 gains salariaux réels*socio=ec2 *socio=nil ont, en fait*socio=rien, systématiquement diminué. Dans l'ensemble*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, la *socio=rien variation nette des*socio=nil salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 *socio=nil pendant les 27 mois*socio=rien qui se sont terminés au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 198 1 a été*socio=rien légèrement négative*socio=rien. C'est*socio=rien là *socio=rien un résultat *socio=nil qui contraste de *socio=rien façon frappante *socio=nil avec la *socio=rien hausse moyenne *socio=nil de 3,5% enregistrée de 1973 à 1975 - période*socio=te qui, elle aussi, a été*socio=rien caractérisée par une détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 - avec celle de 2,25% qui est*socio=rien intervenue entre 1976 et 1978. La tendance*socio=ec2 récente*socio=rien des salaires*socio=ec1 à réagir de façon*socio=rien assez modérée à l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 est*socio=rien une tendance*socio=ec2 générale*socio=rien qui s'est*socio=rien vérifiée dans presque tous les pays_industrialisés*socio=ac. L'ampleur*socio=rien *socio=rien du phénomène *socio=nil n'a toutefois pas été*socio=rien la même aux États-unis*socio=ac et dans les autres pays*socio=ac (graphique*socio=rien 4). C'est*socio=rien aux États-unis*socio=ac, pays*socio=ac où, traditionnellement, les salaires*socio=ec1 horaires*socio=rien réagissent avec *socio=rien un retard considérable *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, que l'érosion*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 a été*socio=rien la plus marquée. Il *socio=rien est significatif *socio=nil toutefois que l'augmentation*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans les autres pays_industrialisés*socio=ac ne se soit pas accélérée, en moyenne*socio=rien, *socio=rien du premier semestre *socio=nil de 1979 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1980. Si l'on compare ce résultat*socio=rien à ceux *socio=rien du passé (*socio=nil graphique *socio=nil 4), on est*socio=rien amené à conclure que, dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac, les hausses salariales*socio=ec1 ont été*socio=rien modérées, comme elles l'ont été*socio=rien aux États-unis*socio=ac. Le déflateur du*socio=rien PNB*socio=ec1, qui est*socio=rien l'indicateur*socio=ec2 le plus complet*socio=rien, des *socio=ec2 pressions inflationnistes "*socio=nil internes*socio=te"*socio=nil *socio=nil indique, lui aussi, que la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac sont assez bien*socio=rien parvenus à contenir l'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 intérieure*socio=te. Pour l'ensemble*socio=rien de ces pays*socio=ac, la *socio=rien hausse du déflateur*socio=nil est *socio=nil passée, en moyenne*socio=rien, de 7,5% en 1976-78 à 7,75% en 1979, puis à 9% en 1980 (tableau*socio=rien 1 ). Cette recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 intérieure*socio=te, dont le taux*socio=ec1 a atteint *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que celui des *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil à l'exception*socio=rien de 1974 et 1975, constitue un*socio=rien sérieux*socio=uv4 revers*socio=rien compte*socio=ec1 tenu des efforts*socio=uv1 déployés par les autorités*socio=et pour juguler l'inflation*socio=ec1. Toutefois, si elles comparent ces résultats*socio=rien à ceux qu'elles ont enregistrés dans le passé*socio=rien, ces mêmes autorités*socio=et peuvent se féliciter d'être*socio=rien parvenues à amortir, dans la mesure*socio=rien ou elles l'ont fait*socio=rien, les répercussions*socio=ec2 secondaires*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Les *socio=rien récents résultats *socio=nil obtenus a cet égard*socio=rien sont infiniment plus satisfaisants*socio=uv4 que ceux de la période*socio=te 1972-74, où la hausse*socio=rien des déflateurs du*socio=rien PNB*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée (d'environ 7 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien) presque autant que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 (9 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien). De 1978 à 1980, en revanche, l'accélération*socio=ec2 cumulée pour les déflateurs du*socio=rien PNB*socio=ec1 n'a été*socio=rien que de 1,75 point*socio=rien de pourcentage*socio=rien, alors que pour les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 elle a été*socio=rien de plus de 4,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien. De toute évidence*socio=rien, les efforts*socio=uv1 déployés par les autorités*socio=et pour contenir la rétroaction des variations*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 sur*socio=rien l'évolution*socio=te des salaires*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te ont été*socio=rien beaucoup plus efficaces*socio=uv4 au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années *socio=nil qu'ils ne l'avaient été*socio=rien au milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. Il est*socio=rien indispensable*socio=uv4 toutefois de ne pas relâcher la *socio=rien vigilance sur ce*socio=nil point *socio=nil si l'on veut éviter que de nouvelles*socio=rien pressions*socio=ec2 ne surgissent, comme ce fut le cas*socio=rien dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays européens *socio=nil en 1975 et 1976. L'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 intérieure*socio=te depuis 1978 a *socio=rien été générale.*socio=nil *socio=nil Dans tous les pays_industrialisés*socio=ac, sauf en Espagne*socio=ac et en Nouvelle-zélande*socio=ac, le déflateur du*socio=rien PNB*socio=ec1 a augmenté plus rapidement en 1980 qu'en 1979. Comme on l'a déjà indiqué, les augmentations*socio=ec2 les plus marquées ont eu lieu*socio=rien dans des pays*socio=ac où le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 était déjà élevé*socio=uv4 en 1979 ; ce fut le cas*socio=rien notamment au Royaume-uni*socio=ac et en Italie*socio=ac, où les hausses ont été*socio=rien respectivement de 19% et 20% en 1980, soit dans l'un*socio=rien et l'autre *socio=rien cas un accroissement*socio=ec2 *socio=nil d'environ 4 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien de 1979. Au Royaume-uni*socio=ac, toutefois, la hausse*socio=rien a été*socio=rien due en partie*socio=rien à l'importance*socio=rien accrue, donnée douze mois*socio=rien plus tôt, à la taxe*socio=et sur*socio=rien la valeur_ajoutée*socio=ec1, dans la politique_fiscale*socio=et. En outre, contrairement à ce qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans les autres pays_industrialisés*socio=ac, il est*socio=rien devenu manifeste dans le courant*socio=rien de 1980 que le rythme*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 au Royaume-uni*socio=ac se ralentissait sensiblement. Dans tous les autres pays*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac, elle a augmenté de 0,5% à 1,5% entre 1979 et 1980. Le Japon*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac ont continué à bénéficier d'un*socio=rien faible*socio=rien taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 (le déflateur du*socio=rien PNB*socio=ec1 y a augmenté de 3% et 5%, respectivement, en 1980), alors qu'aux États-unis*socio=ac, en France*socio=ac et au Canada*socio=ac, la *socio=rien hausse du *socio=nil déflateur (de 9% à 11,5% ) ne s'écartait guère de la *socio=rien hausse moyenne.*socio=nil C'*socio=nil est au*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil que le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, mesuré au *socio=rien moyen du déflateur*socio=nil du PNB*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil a varié dans les plus *socio=rien faibles proportions *socio=nil de 1979 à 1980; il s'est*socio=rien toutefois maintenu à *socio=rien un niveau *socio=nil (10,5%) qui *socio=rien marque un recul par*socio=nil rapport *socio=nil à la tenue des prix*socio=ec1 canadiens*socio=ac en 1977 et 1978. Envisagée dans une perspective*socio=rien plus longue*socio=rien, la structure*socio=ec1 des taux*socio=ec1 relatifs*socio=rien d'inflation*socio=ec1 s'est*socio=rien profondément transformée depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 70. Aux États-unis*socio=ac, c'est-à-dire dans le plus grand*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 était au début*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te nettement inférieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien pour les pays_industrialisés*socio=ac; récemment, toutefois, il s'en est*socio=rien rapproché ou l'a même légèrement dépassée. A en juger par l'évolution*socio=te du*socio=rien déflateur du*socio=rien PNB*socio=ec1, par exemple*socio=rien, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac est*socio=rien demeurée systématiquement inférieure*socio=rien (2 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien environ) à la moyenne*socio=rien des autres pays_industrialisés*socio=ac pendant toute la *socio=rien première moitié des*socio=nil années *socio=nil 70. L'écart*socio=ec2 s'est*socio=rien toutefois amenuisé pendant la *socio=rien deuxième moitié *socio=nil de la décennie*socio=te et, momentanément (on 1978 et 1979), le taux*socio=ec1 de la hausse*socio=rien aux États-unis*socio=ac a même dépassé celui de la moyenne*socio=rien. En République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et au Japon*socio=ac, l'évolution*socio=te s'est*socio=rien opérée dans le sens*socio=rien inverse : leurs taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, qui étaient à peu près égaux*socio=rien, voire légèrement supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien au début*socio=rien de la décennie*socio=te ont cédé la place*socio=rien à des taux*socio=ec1 exceptionnellement faibles*socio=rien ces *socio=rien dernières années (*socio=nil graphique *socio=nil 5). Il n'en reste*socio=rien pas moins que le "centre*socio=rien de gravité" de l'évolution*socio=te globale*socio=rien des prix*socio=ec1 s'est*socio=rien suffisamment déplacé vers le haut*socio=rien pour risquer de compromettre lit réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 globale*socio=rien si le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 des États-unis*socio=ac n'est*socio=rien pas abaissé dans les années*socio=rien à venir. il est*socio=rien probable*socio=uv4, en outre, qu'une variabilité*socio=uv3 excessive*socio=uv4 des taux_de_change*socio=ec1 des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 ne sera évitée que si l'on parvient, entre autres, à réduire la dispersion*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, notamment celle des taux*socio=ec1 des principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Production*socio=ec1, demande*socio=ec1 et emploi*socio=ec1. Le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, qui depuis quatre ans*socio=rien augmentait à un*socio=rien rythme*socio=ec2 soutenu d'environ 4% par an*socio=rien, ne s'est*socio=rien accru que de 1,25% en 1980 (tableau*socio=rien 1). Ce ralentissement*socio=ec2 prononcé s'explique par divers facteurs*socio=rien, notamment le profond*socio=rien fléchissement*socio=ec2 cyclique*socio=te de la demande_globale*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac, l'application*socio=rien généralisée de politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 visant à juguler la forte*socio=rien poussée de l'inflation*socio=ec1 après*socio=rien 1978, enfin l'incidence*socio=ec2 déflationniste*socio=ec1 de l'augmentation*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 en 1979 et 1980. L'influence profonde*socio=rien de ces *socio=rien facteurs sur la*socio=nil demande*socio=ec1 *socio=nil et la production*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac a continué à se faire sentir en 1981. Au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien, on escomptait que le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'expansion*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac se maintiendrait entre 1 et 2% pendant la période*socio=te 1980-81. Les données trimestrielles*socio=rien désaisonnalisées dont on dispose pour les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, donnent une idée*socio=rien plus exacte*socio=rien de l'évolution*socio=te de la situation*socio=rien au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Ces données indiquent que la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 global*socio=te dans ces sept pays*socio=ac a été*socio=rien assez soutenue au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 mais a brusquement fléchi jusqu'à *socio=rien devenir négative au*socio=nil deuxième trimestre*socio=te (*socio=nil graphique *socio=nil 6). Elle est*socio=rien redevenue positive*socio=uv4 au cours*socio=rien des trois trimestres*socio=te suivants*socio=rien, mais sans retrouver sa vigueur*socio=uv3 antérieure*socio=te. Étant donné l'ampleur*socio=rien *socio=rien du recul *socio=nil qui s'est*socio=rien produit*socio=rien au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te et la faiblesse*socio=ec2 de la reprise ultérieure*socio=te, le niveau*socio=rien de la production*socio=ec1 dans les sept principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac à la fin*socio=rien de 1980 ne dépassait pas celui de l'année*socio=rien précédente*socio=rien. La diminution*socio=ec2 du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 a été*socio=rien d'importance*socio=rien - 6,5% en moyenne*socio=rien, sur*socio=rien une base*socio=rien annuelle*socio=te - et a frappé tous les principaux*socio=rien pays*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac, à l'exception*socio=rien du*socio=rien Japon*socio=ac. Elle a été*socio=rien particulièrement marquée au Royaume-uni*socio=ac, aux États-unis*socio=ac et en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, où elle a atteint (en taux*socio=ec1 annuels*socio=te) 12%, 10% et 8%, respectivement. Elle a *socio=rien été un *socio=nil peu moins forte*socio=rien - de 1,5% à 4,5% - au Canada*socio=ac, en France*socio=ac et en Italie*socio=ac. Avant comme après*socio=rien le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980, la trajectoire*socio=ec2 de l'évolution*socio=te cyclique*socio=te aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac a différé considérablement*socio=rien de celle des principaux*socio=rien *socio=ac pays européens.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la production*socio=ec1 en amérique_du_nord*socio=ac, peu marquée entre le début*socio=rien de 1979 et le début*socio=rien de 1980, s'est*socio=rien sensiblement accentuée après*socio=rien la forte*socio=rien chute enregistrée au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980. Pendant les trois trimestres*socio=te suivants*socio=rien et jusqu'au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1981, elle a été*socio=rien de 4,5 à 5% par an*socio=rien cri*socio=ac moyenne*socio=rien tant aux États-unis*socio=ac qu'au Canada*socio=ac. En Europe*socio=ac, les variations*socio=rien de la croissance*socio=uv3 au cours*socio=rien de cette même période*socio=te biennale se sont opérées exactement en sens*socio=rien inverse. La croissance*socio=uv3, forte*socio=rien pendant tout le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1980, est*socio=rien demeurée assez faible*socio=rien par la suite*socio=rien. Dans tous les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac d'Europe*socio=ac, le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien a enregistré, à *socio=rien un moment *socio=nil quelconque, après*socio=rien le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980, une diminution*socio=ec2 pendant au moins un*socio=rien trimestre*socio=te, et la production*socio=ec1 globale*socio=rien de ces quatre pays*socio=ac pendant le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1981 n'a pas dépassé le niveau*socio=rien atteint au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980. L'activité_économique*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement déprimée au Royaume-uni*socio=ac, où le PIB*socio=ec1 réel*socio=rien (soit la "production*socio=ec1" estimée) au début*socio=rien de 1981 avait baissé de 5,5% par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien de la période*socio=te correspondante*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Au Japon*socio=ac, en revanche, grâce*socio=rien notamment à la forte*socio=rien progression*socio=ec2 des exportations*socio=ec1, la production*socio=ec1 nationale*socio=te a continué d'augmenter à un*socio=rien taux*socio=ec1 *socio=rien moyen supérieur *socio=nil à 3,5% entre le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1980 et le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1981. Il semblerait, d'après*socio=rien les indicateurs*socio=ec1 *socio=rien provisoires disponibles,*socio=nil *socio=nil qu'il y ait eu, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil convergence*socio=uv3 *socio=nil des trajectoires d'évolution*socio=te cyclique*socio=te au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1981. Au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien, l' activité_économique*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac s'était de toute évidence*socio=rien sensiblement ralentie, cependant qu'en Europe*socio=ac *socio=rien un nombre croissant *socio=nil d'indices donnaient à penser que le pire*socio=rien de la récession*socio=ec2 était peut-être passé*socio=rien. L'expansion*socio=ec2 qui s'amorce devrait toutefois demeurer très faible*socio=rien pendant quelque temps*socio=rien encore. Plus que la production*socio=ec1 totale*socio=rien, c'est*socio=rien la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te globale*socio=rien qui a subi, au premier_chef*socio=rien, les contrecoups des forces*socio=uv1 déflationnistes*socio=ec2 qui se sont exercées sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 des pays_industrialisés*socio=ac en 1979 et 1980. L'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac a été*socio=rien ramenée de 12,5% en 1979 à 10,5% en 1980, grâce*socio=rien principalement à l'application*socio=rien généralisée de politiques*socio=et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4; pendant ce temps*socio=rien, l'inflation*socio=ec1 (mesurée par l'indice d'ajustement*socio=et de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te) s'est*socio=rien avivée et son taux*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 8% en 1979 à 10% en 1980. De ce fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a fortement diminué : elle est*socio=rien devenue presque nulle*socio=rien en 1980 alors qu'elle était de 4% en 1979. Le ralentissement*socio=ec2 correspondant de la croissance*socio=uv3 du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien a été*socio=rien beaucoup moins accentué - 1,25% en 1980, contre 3,75% en 1979 - principalement parce que la progression*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 vers les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a eu pour effet*socio=rien de redresser la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te réelle*socio=ec2 des pays_industrialisés*socio=ac. Les principales*socio=rien composantes*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te dans les pays_industrialisés*socio=ac ont toutes été*socio=rien touchées par cette décélération*socio=ec2. L'augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 réelles*socio=ec2 de consommation*socio=ec1 a ralenti à peu près au même rythme*socio=ec2 que celui du*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=rien réel disponible.*socio=nil Les*socio=nil dépenses*socio=ec1 réelles*socio=ec2 d'*socio=nil investissement*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil quant à elles, ont été*socio=rien freinées dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac et ont même diminué dans certains d'entre eux, notamment aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac. La relation*socio=rien entre les variations*socio=rien des dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et celles des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 a, toutefois, *socio=rien été fort différente *socio=nil de celle qui avait été*socio=rien observée lors*socio=rien de récessions*socio=ec2 antérieures*socio=te et, en particulier*socio=rien, de celle qu'a fait*socio=rien apparaître une évolution*socio=te analogue*socio=rien de la conjoncture*socio=ec2 en 1975. Comme il ressort *socio=rien du tableau *socio=nil ci-après, la consommation*socio=ec1 réelle*socio=ec2 a été*socio=rien en 1975 nettement plus dynamique*socio=uv4 que la production*socio=ec1 totale*socio=rien et s'est*socio=rien accrue de 2,5% alors que le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien diminuait de 0,75%. De 1979 à 1980, en revanche, la consommation*socio=ec1 réelle*socio=ec2 et le PNB*socio=ec1 réel*socio=rien ont tous deux augmenté à un*socio=rien rythme*socio=ec2 à peu près analogue*socio=rien. Une autre différence*socio=rien, plus frappante*socio=rien encore, a trait*socio=rien au comportement*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien en capital*socio=ec1 fixe dans le *socio=rien secteur du logement*socio=ec1 des*socio=nil principaux pays_industrialisés*socio=ac *socio=nil : en 1980, il s'est*socio=rien accru de près de 1,5% alors qu'en 1975, il avait baissé de 8%. L'ampleur*socio=rien des deux récessions*socio=ec2 n'est*socio=rien certes pas la même ; toutefois, même si l'on tient compte*socio=ec1 de cette différence*socio=rien, on s'aperçoit que la fermeté*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac en capital*socio=ec1 fixe l'année*socio=rien passée mérite*socio=rien d'être*socio=rien soulignée. En outre, la coexistence observée en 1980 d'un*socio=rien investissement*socio=ec1 relativement dynamique*socio=uv4 et d'une consommation*socio=ec1 modérée *socio=rien est un phénomène *socio=nil qui semble persister en 1981. Les raisons*socio=rien pour lesquelles cette évolution*socio=te s'écarte des tendances*socio=ec2 cycliques*socio=te observées précédemment ne sont pas tout à *socio=rien fait claires,*socio=nil *socio=nil certes, mais on peut toutefois citer quelques facteurs*socio=rien à l'origine*socio=rien de cette divergence*socio=uv1. Le fait*socio=rien qu'en phase*socio=te descendante*socio=ec2 du*socio=rien cycle*socio=te, la variation*socio=rien de la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien exactement proportionnelle*socio=rien à celle du*socio=rien PNB*socio=ec1, alors qu'elle ne l'était pas antérieurement*socio=rien, s'explique essentiellement, semble-t-il, par le rôle*socio=et différent*socio=rien qu'a joué la politique_budgétaire*socio=et. Lors*socio=rien des récessions*socio=ec2 précédentes*socio=rien, les autorités*socio=et avaient adopté diverses*socio=rien *socio=et mesures budgétaires de*socio=nil soutien*socio=uv3 *socio=nil pour atténuer la baisse*socio=ec2 du*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=rien réel disponible des*socio=nil ménages*socio=ac;*socio=nil *socio=nil en revanche, les politiques_budgétaires*socio=et appliquées au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil ont essentiellement *socio=rien été neutres *socio=nil à cet égard*socio=rien. L'accroissement*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 de l'État*socio=ac au titre*socio=rien de transferts*socio=ec1 a été*socio=rien plus ou moins compensé par l'augmentation*socio=ec2 des impôts*socio=et; cette situation*socio=rien contraste vivement avec celle de 1975 où l'augmentation*socio=ec2 de 2,75% du*socio=rien revenu*socio=ec1 *socio=rien réel disponible avait*socio=nil été *socio=nil presque intégralement due aux allégements*socio=ec2 fiscaux*socio=et et à l'augmentation*socio=ec2 des transferts*socio=ec1. Par le rôle*socio=et de soutien*socio=uv3 qu'elle a commencé à jouer, la politique_budgétaire*socio=et a contribué a la *socio=rien fermeté relative *socio=nil dont a récemment témoigné l'investissement*socio=ec1 fixe dans le *socio=rien secteur du logement*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil plupart des*socio=nil *socio=et mesures budgétaires *socio=nil que les autorités*socio=et d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac *socio=nil ont adoptées ou se proposent de mettre en oeuvre*socio=rien pour stimuler l'investissement*socio=ec1 ne feront toutefois sentir leur effet*socio=rien qu'en 1981 et les *socio=rien années suivantes.*socio=nil *socio=nil Comme on l'a noté dans la *socio=rien section précédente,*socio=nil ces*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil incitation*socio=uv3 *socio=nil à l'investissement*socio=ec1 s'inscrivent, en général*socio=rien, dans le contexte*socio=rien de politiques*socio=et de " l'offre*socio=ec1" qui doivent permettre d'améliorer la productivité*socio=uv3. Un*socio=rien autre phénomène*socio=rien important*socio=uv4 qui tend à gonfler les dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac est*socio=rien la forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 du*socio=rien prix*socio=ec1 relatif*socio=rien actuel*socio=te de l'énergie*socio=ec1. La demande*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1, lui-même, a été*socio=rien stimulée par les efforts*socio=uv1 que font les pays*socio=ac pour réduire leur dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien du*socio=rien pétrole*socio=ec1 importé, cependant que le souci*socio=rien de comprimer la part*socio=rien de la production*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité d'*socio=nil énergie*socio=ec1 *socio=nil les incitait à diversifier leurs dépenses*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Le fléchissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de l'activité_économique*socio=ec1 totale*socio=rien s'est*socio=rien traduit par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 et par une aggravation*socio=ec2 du*socio=rien chômage*socio=ec1 pendant toute l'année*socio=rien 1980 et la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981. Dans l'ensemble*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, la hausse*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie : elle est*socio=rien tombée de 1,75% en 1979 à 0,5% en 1980, taux*socio=ec1 auquel elle s'est*socio=rien maintenue au début*socio=rien de 1981. Ce fléchissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 n'a toutefois pas atteint les mêmes proportions*socio=rien que la baisse*socio=ec2 concomitante*socio=rien de la production*socio=ec1; la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 dans les pays_industrialisés*socio=ac s'est*socio=rien donc ralentie, tombant de 2% en 1979 à moins de 1% en 1980. L'augmentation*socio=ec2 cumulée du*socio=rien PNB*socio=ec1 réel*socio=rien par travailleur*socio=ac entre 1973 et 1980 a *socio=rien été équivalente *socio=nil à 1,5% par an*socio=rien, contre 3,75% au cours*socio=rien des dix *socio=rien années précédentes.*socio=nil La*socio=nil faiblesse*socio=ec2 des*socio=nil gains*socio=ec1 de*socio=nil productivité*socio=uv3 *socio=nil a toutefois eu pour effet*socio=rien de contenir la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1; la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 n'a cependant pas *socio=rien été suffisante *socio=nil pour absorber l'expansion*socio=ec2 normale*socio=rien de la population_active*socio=ac. En conséquence*socio=rien, le taux*socio=ec1 de chômage*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil à 5,75% de la population_active*socio=ac globale*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac en 1980, puis à 6,5% pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981, contre 5% en 1979 et 5,5% en 1975. *socio=rien Du fait *socio=nil essentiellement que la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien la même dans tous les pays*socio=ac, la montée du*socio=rien chômage*socio=ec1 n'a pas non plus été*socio=rien uniforme*socio=uv4. Les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, où elle a été*socio=rien la plus marquée sont les États-unis*socio=ac, la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, la France*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac. *socio=ac Pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pendant les quelques années*socio=rien qui ont précédé les hausses *socio=rien considérables du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 *socio=nil de 1979 et 1980, les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont, dans l'ensemble*socio=rien, suivi une politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 prudente*socio=uv2 et modérée. En 1979, où la croissance*socio=uv3 des secteurs*socio=rien non pétroliers*socio=ec1 a été*socio=rien généralement modérée dans les 12 pays*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac, ceux-ci ont continué d'appliquer la même politique*socio=et, inspirée essentiellement par le souci*socio=rien d'éviter l'inflation*socio=ec1 et d'autres effets*socio=rien peu souhaitables*socio=rien (dont certains non économiques*socio=ec1) d'un*socio=rien développement*socio=uv3 par trop rapide*socio=rien. Bien*socio=rien que le taux_de_croissance*socio=ec1 soit resté élevé*socio=uv4 dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil dont la position*socio=rien extérieure*socio=te était particulièrement forte*socio=rien (notamment l'Arabie*socio=ac Saoudite*socio=ac et l'Irak*socio=ac), la *socio=uv4 grave détérioration *socio=nil de l'activité_économique*socio=ec1 en Iran*socio=ac (pays*socio=ac qui *socio=rien pèse lourd *socio=nil dans les statistiques*socio=ec2 de l'ensemble*socio=rien de ces pays*socio=ac) a maintenu à 2% environ, pour 1979, le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien moyen du PIB*socio=ec1 réel non*socio=nil pétrolier*socio=ec1 du groupe*socio=ac (*socio=nil tableau *socio=nil 2). Vers la fin*socio=rien de 1979, les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont généralement commencé à assouplir leurs politiques*socio=et financières*socio=ec1. Cette tendance*socio=ec2, qui répondait à une reprise des anticipations*socio=uv3 populaires*socio=ac suscitée par le nouveau*socio=rien gonflement*socio=ec2 des *socio=ec1 recettes pétrolières,*socio=nil s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil manifestée essentiellement par une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Sous cette impulsion*socio=ec2, le PIB*socio=ec1 réel*socio=rien non pétrolier*socio=ec1 de ces pays*socio=ac a progressé a un*socio=rien taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'environ 4% en 1980, malgré la faiblesse*socio=ec2 persistante*socio=rien de l'activité_économique*socio=ec1 en Iran*socio=ac et les perturbations*socio=ec2 provoquées, tant en Iran*socio=ac qu'en Irak*socio=ac, par le conflit*socio=uv1 armé qui oppose ces deux pays*socio=ac depuis la *socio=rien dernière partie *socio=nil de l'année*socio=rien. Comme les *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil de tous les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil c'*socio=nil est*socio=rien l'*socio=nil Arabie Saoudite *socio=nil qui a enregistré le taux_de_croissance*socio=ec1 le plus élevé*socio=uv4: L'accélération*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 dans les secteurs*socio=rien non pétroliers*socio=ec1 en 1980 s'est*socio=rien accompagnée d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 sensible*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1. Dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil augmentation*socio=ec2 moyenne*socio=rien des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 est*socio=rien estimée à 13,5% en 1980, contre 11% environ en 1979. Cette accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 pour le groupe*socio=ac résulte d'une hausse*socio=rien particulièrement importante*socio=uv4 des prix*socio=ec1 en Iran*socio=ac et au Venezuela*socio=ac; dans ce dernier*socio=rien pays*socio=ac, la hausse*socio=rien a été*socio=rien due en partie*socio=rien à la *socio=rien suppression du contrôle*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et de subventions*socio=ec1 qui freinaient l'inflation*socio=ec1. L'adoption*socio=uv3 par les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 de*socio=nil politiques*socio=et plus*socio=nil expansionnistes*socio=ec2,*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil qu'elle ait été*socio=rien généralisée, s'est*socio=rien opérée de façon*socio=rien beaucoup plus progressive*socio=rien qu'après*socio=rien le premier*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1 de 1973-74. Dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac, les pouvoirs_publics*socio=et voulaient, avant tout, éviter la réapparition*socio=rien des *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et des tensions*socio=ec2 sociales*socio=et qui s'étaient manifestées pendant cette période*socio=te. Certains d'entre eux, n'ignorant pas les risques*socio=uv3 inhérents*socio=rien à une mauvaise*socio=rien répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1, ont réévalué leur effort*socio=uv1 de développement*socio=uv3 au cours*socio=rien des années*socio=rien passées*socio=te et différé toute décision*socio=et relative*socio=rien aux investissements*socio=ec1, en attendant que soient élaborés de *socio=rien nouveaux plans de*socio=nil développement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont la position*socio=rien extérieure*socio=te est*socio=rien particulièrement forte*socio=rien et la population*socio=ac généralement peu nombreuse*socio=rien, l'infrastructure*socio=ec1 sociale*socio=et et *socio=rien matérielle nécessaire est *socio=nil déjà partiellement en place*socio=rien ; ces pays*socio=ac peuvent donc réorienter leurs investissements*socio=ec1 vers des secteurs*socio=rien plus directement productifs*socio=uv4. Toutefois, en partie*socio=rien parce que les pouvoirs_publics*socio=et, préoccupés par l'incidence*socio=ec2 sociale*socio=et et économique*socio=ec1 que pourrait avoir l'entrée*socio=rien dans le pays*socio=ac d'un*socio=rien surcroît*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac étrangère*socio=te, ont pris des dispositions*socio=et pour freiner l'accroissement*socio=ec2 de cette dernière*socio=rien, la croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 à *socio=rien moyen terme *socio=nil de ce groupe_de_pays*socio=ac ne sera sans doute*socio=rien pas aussi élevée*socio=uv4 qu'elle l'était vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70. Dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil relativement plus peuplés et dont l'économie*socio=ec1 est*socio=rien plus diversifiée, l'augmentation*socio=ec2 des *socio=ec1 ressources financières *socio=nil en 1979 et 1980 a, dans l'ensemble*socio=rien, favorisé*socio=rien et permis*socio=rien une expansion*socio=ec2 intérieure*socio=te accélérée. Toutefois, dans ces pays*socio=ac également, le souci*socio=rien d'éviter une recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 et de donner la priorité*socio=uv4 aux objectifs*socio=uv3 sociaux*socio=et a milité contre l'adoption*socio=uv3 de politiques*socio=et fortement expansionnistes*socio=ec2. En outre, les autorités*socio=et de certains de ces pays*socio=ac tiennent à éviter la récurrence des importants*socio=uv4 déficits_courants*socio=ec1 et de l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te considérable*socio=rien qu'ils ont connus en 1978. Il semble qu'une légère*socio=rien accélération*socio=ec2 de l'activité_économique*socio=ec1 persiste maintenant dans la plupart*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Si le conflit*socio=uv1 entre l'Iran*socio=ac et l'Irak*socio=ac ne cause*socio=rien pas trop de nouveaux*socio=rien dommages*socio=ec2 dans les mois*socio=rien à venir, le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien de croissance*socio=uv3 du*socio=rien PIB*socio=ec1 réel*socio=rien non pétrolier*socio=ec1 de ce groupe_de_pays*socio=ac continuera d'augmenter sensiblement en 1981. En revanche, l'accélération*socio=ec2 du*socio=rien taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 amorcée en 1980 devrait s'infléchir en 1981. Étant donné la relative*socio=rien prudence*socio=uv1 des politiques*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 et l'absence*socio=rien de goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 importants*socio=uv4 au niveau*socio=rien de l'offre*socio=ec1 - qu'explique le développement*socio=uv3 récent*socio=rien de l'infrastructure*socio=ec1 - il *socio=rien est improbable *socio=nil que ces pays*socio=ac connaissent à nouveau*socio=rien la flambée inflationniste*socio=ec2 des années*socio=rien 1974-76. La progression*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 s'étant, par ailleurs*socio=rien, ralentie par rapport*socio=rien aux *socio=rien années précédentes,*socio=nil le*socio=nil taux*socio=ec1 moyen d'*socio=nil inflation*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil devrait fléchir quelque peu en 1981. *socio=rien Du fait *socio=nil de la *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil part du secteur pétrolier*socio=ec1 *socio=nil dans le PIB*socio=ec1 nominal*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui était d'un*socio=rien peu plus *socio=rien du tiers *socio=nil en 1978, est*socio=rien passée à près de la moitié*socio=rien en 1980. Au total*socio=rien, toutefois, l'importante*socio=uv4 diminution*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de la *socio=ec1 production pétrolière *socio=nil en 1980 a plus qu'annulé l'augmentation*socio=ec2 de la production*socio=ec1 non pétrolière*socio=ec1, et le PIB*socio=ec1 *socio=rien réel total *socio=nil de ce groupe_de_pays*socio=ac a baissé de 3%. La *socio=ec1 production pétrolière *socio=nil et la production*socio=ec1 non pétrolière*socio=ec1 devraient continuer à évoluer dans des directions*socio=rien opposées en 1981, et le PIB*socio=ec1 *socio=rien réel total *socio=nil ne devrait guère changer. Bien*socio=rien que le PIB*socio=ec1 *socio=rien réel total *socio=nil n'ait pas progressé depuis 1978, le revenu*socio=ec1 national*socio=te réel*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil qui, lui, varie en fonction*socio=rien des modifications*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, a considérablement*socio=rien augmenté. pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. L'évolution*socio=te intérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 en 1980 et pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981 a été*socio=rien très diverse*socio=rien. La suite*socio=rien de la *socio=rien présente section est *socio=nil consacrée à l'examen*socio=ec2 de certaines*socio=rien des principales*socio=rien différences*socio=uv1 entre les 110 pays*socio=ac qui composent ce groupe*socio=ac et, en particulier*socio=rien, à celui de quelques subdivisions analytiques*socio=ec2 et géographiques*socio=te. Pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien groupe*socio=ac, l'année*socio=rien 1980 a été*socio=rien caractérisée par une forte*socio=rien inflation*socio=ec1 et le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1. Le PIB*socio=ec1 réel*socio=rien a augmenté en moyenne*socio=rien d'un*socio=rien peu moins de 5%, contre 5,25% en 1979 et 6,5% en 1978 (tableau*socio=rien 2). Ces taux*socio=ec1 sont sensiblement gonflés par l'inclusion*socio=rien dans ce groupe*socio=ac de la République*socio=ac populaire*socio=uv1 de Chine*socio=ac, qui n'était pas prise*socio=rien en compte*socio=ec1 dans les *socio=rien précédents Rapports annuels*socio=te,*socio=nil *socio=nil et pour laquelle des données ne sont disponibles*socio=rien qu'à partir de 1977. Si l'on exclut ce pays*socio=ac, le taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=rien moyen du groupe*socio=ac *socio=nil pour 1980 a été*socio=rien d'environ 4,5%, pourcentage*socio=rien très inférieur*socio=rien au taux*socio=ec1 moyen*socio=rien proche de 6% enregistré en période*socio=te de non-récession, à la fin*socio=rien des années*socio=rien 60 et pendant la décennie*socio=te 70. Ce fléchissement*socio=ec2 est*socio=rien dû, au moins partiellement, à la récession*socio=ec2 qui sévit actuellement dans les pays_industrialisés*socio=ac et qui a perturbé les principaux*socio=rien marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Cette récession*socio=ec2 a non seulement freiné l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil mais aussi exercé une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 de plus en plus *socio=rien forte sur les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil matières_premières*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil L'indice de ces prix*socio=ec1 (exprimés en dollars*socio=ec1 EU) a progressé beaucoup plus lentement en 1980 que l'année*socio=rien précédente*socio=rien et a baissé de façon*socio=rien presque continue*socio=rien d'octobre*socio=rien 1980 à juin*socio=rien 1981 inclus. Comme il est*socio=rien indiqué dans la *socio=rien suite du présent chapitre,*socio=nil la*socio=nil conjonction *socio=nil d'une croissance*socio=uv3 plus *socio=rien lente du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil et de la détérioration*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien de réduire le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, dont une *socio=rien partie croissante *socio=nil a dû être*socio=rien consacrée aux paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 sur*socio=rien la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Malgré l'accroissement*socio=ec2 considérable*socio=rien de leur endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te net*socio=rien, nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3 ont donc disposé d'un*socio=rien apport*socio=rien limité de ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te réelles*socio=ec2. Devant*socio=rien l'amenuisement*socio=ec2 du*socio=rien montant*socio=ec1 total*socio=rien des ressources*socio=ec1 dont ils disposaient pour la consommation*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1, certains de ces pays*socio=ac n'ont pu éviter de ralentir le rythme*socio=ec2 de leur dépenses*socio=ec1 de développement*socio=uv3, ce qui a encore renforcé l'incidence*socio=ec2 négative*socio=rien de la récession*socio=ec2 internationale*socio=ac sur*socio=rien la demande_globale*socio=ec1 de produits*socio=rien provenant de ces pays*socio=ac. Pendant le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1980 et la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 a été*socio=rien freinée par le fait*socio=rien que les pouvoirs_publics*socio=et ont commencé à adopter des politiques_budgétaire*socio=et et monétaire*socio=ec1 plus restrictives*socio=uv4, pour lutter contre l'inflation*socio=ec1 ou pour réduire la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 et le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien, ou pour atteindre à la fois*socio=rien ces deux objectifs*socio=uv3. L'actuel*socio=te ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 est*socio=rien donc, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil imputable*socio=uv2 *socio=nil à l'application*socio=rien des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et que les pays*socio=ac doivent prendre pour corriger des déséquilibres*socio=uv3 intérieurs*socio=te et extérieurs*socio=te. Dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien toutefois, l'adoption*socio=uv3 de politiques*socio=et moins expansionnistes*socio=ec2 est*socio=rien intervenue trop tard pour empêcher que l'inflation*socio=ec1 ne s'aggrave pendant l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1980. Cette année-là, l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 a dépassé d'environ *socio=rien un cinquième,*socio=nil en*socio=nil moyenne,*socio=nil *socio=nil celle qu'ils avaient enregistrée en 1979. L'expansion*socio=ec2 du*socio=rien crédit*socio=ec1 intérieur*socio=te, à laquelle a contribué l'accroissement*socio=ec2 progressif*socio=rien de l'ampleur*socio=rien moyenne*socio=rien des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil a*socio=nil été le*socio=nil principal moteur*socio=uv3 *socio=nil de l'accélération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 et de l'inflation*socio=ec1 en 1980. La raison*socio=rien de cette évolution*socio=te est*socio=rien que de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont essayé de maintenir une croissance*socio=uv3 adéquate*socio=uv2 malgré la montée en flèche des coûts*socio=ec1 des importations*socio=ec1 et l'affaiblissement*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Toutefois, leurs efforts*socio=uv1 en ce sens*socio=rien allaient souvent à l'encontre*socio=rien de leurs autres objectifs*socio=uv3. Il semble que le resserrement*socio=ec2 des politiques*socio=et financières*socio=ec1 amorcé dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac pendant la *socio=rien deuxième partie *socio=nil de 1980 témoigne*socio=rien de l'importance*socio=rien croissante*socio=rien que revêtent, aux yeux*socio=rien des autorités*socio=et, la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec1 et le redressement*socio=ec2 des déséquilibres*socio=uv3 extérieurs*socio=te. Au sein*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, le seul*socio=rien sous-groupe important*socio=uv4 où la croissance*socio=uv3 intérieure*socio=te soit restée forte*socio=rien en 1980 est*socio=rien celui des *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil pays *socio=nil - où en 1979 et en 1980, l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 contrastait de *socio=rien façon frappante *socio=nil avec la détérioration*socio=uv4 de ceux des autres pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 - ont, en outre, bénéficié d'un*socio=rien accès*socio=uv1 particulièrement favorable*socio=uv4 aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te du*socio=rien crédit*socio=ec1. Ce double*socio=rien avantage leur a permis*socio=rien de maintenir, en 1980, leur croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 à un*socio=rien taux*socio=ec1 proche de 7% - pourcentage*socio=rien de beaucoup supérieur*socio=rien à celui de la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien de tous les sous-groupes*socio=ac énumérés au tableau*socio=rien 2. Ce rythme*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 ne devrait pas se ralentir en 1981. En 1979, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien sous-groupe des *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1 a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil presque égalée par celle des pays_en_développement*socio=uv3 devenus grands*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés. Pendant les années*socio=rien 70, comme pendant les années*socio=rien 60, le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien de progression*socio=ec2 du*socio=rien PIB*socio=ec1 avait été*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien, beaucoup plus élevé*socio=uv4 dans ces derniers*socio=rien pays*socio=ac que dans la plupart*socio=rien des autres pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. En 1980, toutefois, la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 globale*socio=rien réelle*socio=ec2 a été*socio=rien beaucoup moins rapide*socio=rien dans ces pays*socio=ac que dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil - elle n'a, en fait*socio=rien, pas dépassé la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés ont été*socio=rien particulièrement sensibles*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac et aux *socio=et mesures protectionnistes prises*socio=rien *socio=nil par certains de ces pays*socio=ac. La faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac explique aussi en partie*socio=rien les taux_de_croissance*socio=ec1 relativement peu élevés*socio=uv4 enregistrés en 1980 par les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien exportateurs*socio=ac de matières_premières*socio=ec1 et par la majorité*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 (qui, eux aussi, dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien, exportent essentiellement des matières_premières*socio=ec1). Ce ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 a été*socio=rien particulièrement marqué dans les *socio=rien nombreux petits pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Étant donné que le taux_de_croissance*socio=ec1 pour l'ensemble*socio=rien de ce sous-groupe a été*socio=rien gonflé en 1980 par l'accroissement*socio=ec2 *socio=rien sensible du PIB*socio=ec1 réel *socio=nil enregistré dans les deux principaux*socio=rien pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 (la République*socio=ac populaire*socio=uv1 de Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac), on estime*socio=rien que le PIB*socio=ec1 réel*socio=rien des 38 autres pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 n'a augmenté que de 3% en 1980 - *socio=rien deuxième année consécutive *socio=nil où ces pays*socio=ac enregistraient un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 particulièrement décevant*socio=rien et à peine suffisant*socio=rien pour empêcher la stagnation*socio=ec1 *socio=rien absolue du revenu*socio=ec1 par*socio=nil habitant*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Même si l'on tient compte*socio=ec1 de l'accroissement*socio=ec2 sensible*socio=rien enregistré par la Chine*socio=ac et par l'Inde*socio=ac, l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien moyenne du revenu*socio=ec1 réel par*socio=nil habitant*socio=ac des*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil faible revenu*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui représentent environ les deux tiers*socio=rien de la population*socio=ac *socio=rien totale du monde*socio=te en*socio=nil développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil n'a guère dépassé 2% en 1980. En ce qui concerne la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 de la production*socio=ec1 nationale*socio=te, la situation*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien exportateurs*socio=ac de *socio=rien produits primaires *socio=nil n'a été*socio=rien guère meilleure*socio=uv4, en 1980, que celle des 38 pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 mentionnés ci-dessus. En effet*socio=rien, leur PIB*socio=ec1 global*socio=te réel*socio=rien a augmenté en moyenne*socio=rien d'environ 3,5%, le taux*socio=ec1 annuel*socio=te de loin*socio=rien le plus bas*socio=rien depuis 1975. Comme la plupart*socio=rien des pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, ils ont vu leur accès*socio=uv1 aux ressources*socio=ec1 affectées au développement*socio=uv3 dramatiquement limité par la détérioration*socio=uv4 considérable*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Pour beaucoup de pays*socio=ac de ces deux sous-groupes*socio=ac, les mesures*socio=et de protectionnisme*socio=et agricole*socio=ec1 adoptées dans des régions*socio=te qui sont autant de marchés*socio=ec1 potentiels*socio=uv4 ont, elles aussi, freiné l'expansion*socio=ec2 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Dès la *socio=rien fin du premier semestre *socio=nil de 1981, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil se sont vus contraints*socio=uv2 de restreindre la demande_globale*socio=ec1 afin de maintenir dans des limites*socio=rien raisonnables*socio=uv4 le déséquilibre*socio=uv3 de leur balance*socio=ec1 extérieure*socio=te. Sur*socio=rien le plan*socio=rien régional*socio=te, les groupes_de_pays*socio=ac non pétroliers*socio=ec1 qui ont enregistré la plus forte*socio=rien croissance*socio=uv3 tant en 1979 qu'en 1980 sont celui de l'hémisphère_occidental*socio=te (qui comprend l'amérique_latine*socio=ac et les Caraïbes*socio=ac) - où plusieurs des pays*socio=ac les plus importants*socio=uv4 sont soit parmi les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés, soit parmi les exportateurs*socio=ac nets*socio=rien de pétrole*socio=ec1 - et celui du*socio=rien Moyen-orient*socio=ac, où plusieurs pays*socio=ac ont continué à bénéficier de la forte*socio=rien demande*socio=ec1 enregistrée dans les pays*socio=ac voisins*socio=rien appartenant au groupe*socio=ac des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. A l'autre extrémité*socio=rien se situent les pays_en_développement*socio=uv3 de la région*socio=te européenne*socio=ac dont le PIB*socio=ec1 réel*socio=rien n'a progressé, en moyenne*socio=rien, que de 2% entre 1979 et 1980. Ce faible*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 est*socio=rien dû au resserrement*socio=ec2 des politiques*socio=et financières*socio=ec1 dans plusieurs pays*socio=ac clés*socio=rien de la région*socio=te et au fait*socio=rien que les industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 de ces pays*socio=ac sont fortement tributaires*socio=rien des marchés*socio=ec1 des pays_industrialisés*socio=ac. Des *socio=rien facteurs analogues *socio=nil ont joué dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 non*socio=nil pétroliers*socio=ec1 d'*socio=nil Asie*socio=ac *socio=nil où, exception*socio=rien faite de la République*socio=ac populaire*socio=uv1 de Chine*socio=ac, la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 n'a augmenté que de 3,5% en 1980. En Afrique*socio=ac - afrique_du_sud*socio=ec1 non comprise - la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien s'est*socio=rien, elle aussi, établie à environ 3,5%. Dans plusieurs pays*socio=ac de cette région*socio=te, les effets*socio=rien prolongés de la sécheresse*socio=et qui a sévi dans la région*socio=te du*socio=rien Sahel ont maintenu la *socio=ec1 production agricole à*socio=nil *socio=rien un faible niveau,*socio=nil *socio=nil cependant que l'économie*socio=ec1 de certains autres pays*socio=ac était gravement perturbée par des troubles civils. L'ampleur*socio=rien réelle*socio=ec2 des résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 a été*socio=rien voilée, en 1980, par une nouvelle*socio=rien flambée de l'inflation*socio=ec1 qui avait déjà augmenté en 1979. Pour l'ensemble*socio=rien du*socio=rien groupe*socio=ac, le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, mesuré par la moyenne*socio=rien pondérée des augmentations*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, a atteint 32% en 1980, contre 24% l'année*socio=rien précédente*socio=rien et 19% en 1978 (tableau*socio=rien 3). Cette inquiétante*socio=rien recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec1 s'explique à la fois*socio=rien par la montée en flèche des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 et par le fait*socio=rien que la majorité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont continué en 1979 et pendant une partie*socio=rien de 1980 d'appliquer des politiques*socio=et financières*socio=ec1 expansionnistes*socio=ec2. L'année*socio=rien dernière*socio=rien, toutefois, beaucoup d'entre eux ont réorienté leurs politiques*socio=et dans *socio=rien un sens plus*socio=nil restrictif*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Si les programmes*socio=et d'ajustement*socio=et que de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont adoptés pour améliorer les relations*socio=rien entre l'offre_et_la_demande*socio=ec1 intérieures*socio=te et redresser les soldes*socio=ec1 extérieurs*socio=te sont appliqués comme il convient, le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'inflation*socio=ec1 dans les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 diminuera quelque peu en 1981. Dans le groupe_des_pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 varient beaucoup plus que les taux_de_croissance*socio=ec1 respectifs*socio=rien. *socio=rien Du fait *socio=nil que plusieurs des principaux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 de certaines*socio=rien régions*socio=te (en particulier*socio=rien, l'amérique_latine*socio=ac et l'Europe*socio=ac, mais non l'Asie*socio=ac) ont connu des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 relativement élevés*socio=uv4, les moyennes*socio=rien pondérées de ces taux*socio=ec1 ne sont pas nécessairement représentatives*socio=uv2 de la majorité*socio=rien des pays*socio=ac dans l'un*socio=rien quelconque des sous-groupes*socio=ac régionaux*socio=te ou analytiques*socio=ec2 figurant au tableau*socio=rien 3. Pour donner une idée*socio=rien de l'asymétrie*socio=ec2 qui caractérise la distribution*socio=rien des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, le tableau*socio=rien fournit non seulement les *socio=ec1 taux moyens *socio=nil pondérés mais aussi les taux*socio=ec1 médians*socio=rien pour chacun des sous-groupes*socio=ac (et pour l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1). Les taux*socio=ec1 médians*socio=rien pour ces *socio=rien dernières années *socio=nil sont, en général*socio=rien, nettement plus faibles*socio=rien et plus stables*socio=uv4, d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre, que les *socio=ec1 taux moyens *socio=nil pondérés. La différence*socio=rien entre les niveaux*socio=rien de ces deux indicateurs*socio=ec1 signifie que, dans la majorité*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 ont *socio=rien été inférieurs *socio=nil à la *socio=rien moitié du taux*socio=ec1 moyen *socio=nil pondéré; elle met en outre en relief*socio=rien l'importance*socio=rien économique*socio=ec1 de certains des pays*socio=ac où l'inflation*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement élevée*socio=uv4. Cette dernière*socio=rien observation*socio=ec2 est*socio=rien spécialement applicable*socio=rien aux données régionales*socio=te relatives*socio=rien à l'hémisphère_occidental*socio=te. Cette région*socio=te comprend plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac où la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 est*socio=rien toujours rapide*socio=rien, ce qui fait*socio=rien d'elle le sous-groupe régional*socio=te qui a non seulement le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'inflation*socio=ec1 le plus élevé*socio=uv4 mais aussi la plus *socio=rien grande dispersion des*socio=nil taux*socio=ec1 individuels*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil En 1980, même le taux*socio=ec1 médian*socio=rien pour le groupe*socio=ac de l' hémisphère_occidental*socio=te a *socio=rien été supérieur *socio=nil à celui de toute autre région*socio=te, mais l'écart*socio=ec2 était beaucoup plus faible*socio=rien que dans le cas*socio=rien des *socio=ec1 taux moyens *socio=nil pondérés. Un*socio=rien contraste à peu près analogue*socio=rien, bien*socio=rien que moins accentué, entre les taux*socio=ec1 médians*socio=rien et les *socio=ec1 taux moyens *socio=nil caractérise aussi les pays_en_développement*socio=uv3 européens*socio=ac. En Asie*socio=ac, l'écart*socio=ec2 entre les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 enregistrés récemment dans les principaux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3 - la République*socio=ac populaire*socio=uv1 de Chine*socio=ac et l'Inde*socio=ac - et ceux de la majorité*socio=rien des autres pays*socio=ac de cette région*socio=te a été*socio=rien, en revanche, beaucoup moins marqué. En 1980, le taux*socio=ec1 médian*socio=rien et le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien pour le *socio=ac groupe asiatique ont*socio=nil *socio=rien été du même*socio=nil ordre de*socio=nil grandeur (*socio=nil tableau *socio=nil 3), et l'un*socio=rien et l'autre - mais surtout le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien - étaient faibles*socio=rien par rapport*socio=rien à ceux des autres régions*socio=te. Ce *socio=rien résultat est *socio=nil probablement dû, au moins en *socio=rien grande partie,*socio=nil aux*socio=nil politiques*socio=et financières*socio=ec1 *socio=nil relativement conservatrices que suivent traditionnellement nombre*socio=rien de pays_en_développement*socio=uv3 d'Asie*socio=ac. Commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te. Perspectives*socio=te d'ensemble*socio=rien. Le contexte*socio=rien dans lequel s'est*socio=rien déroulée l'évolution*socio=te du*socio=rien commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années a*socio=nil été *socio=nil caractérisé par divers phénomènes*socio=rien : les variations*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des principaux*socio=rien groupes_de_pays*socio=ac ont été*socio=rien exceptionnellement prononcées, les soldes*socio=ec1 courants*socio=te de ces groupes_de_pays*socio=ac ont fortement oscillé et les renversements*socio=te des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 qui ont accompagné ces oscillations*socio=rien se sont opérés brusquement, enfin les taux_de_change*socio=ec1 ont été*socio=rien très instables*socio=uv4 et ont, notamment, enregistré à court_terme*socio=te de fortes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 suscitées par l'évolution*socio=te de la situation*socio=rien monétaire*socio=ec1 et les modifications*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac (tableau*socio=rien 4). Ces mouvements*socio=ec2 se sont produits*socio=rien à *socio=rien un moment *socio=nil où les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 se maintenaient à des niveaux*socio=rien non seulement élevés*socio=uv4 mais très inégaux*socio=uv2 et ils ont coïncidé, en 1980 et au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981, avec l'expansion*socio=ec2 très *socio=rien lente du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil L'*socio=nil importance relative des*socio=nil facteurs *socio=nil qui sont à l'origine*socio=rien de l'évolution*socio=te des termes_de_l'_échange*socio=ec1 depuis deux ans*socio=rien peut être*socio=rien déterminée à partir des *socio=rien phénomènes suivants *socio=nil : les termes_de_l'_échange*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont augmenté de 28% en 1979, puis de 42% en 1980 (tableau*socio=rien 5) ; ceux des pays_industrialisés*socio=ac ont diminué de 3% en 1979 et de 6,5% en 1980; enfin, ceux des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se sont dégradés d'environ 8,5% pendant ces deux années*socio=rien. (Les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de ces derniers*socio=rien pays*socio=ac, en ce qui concerne les produits*socio=rien non pétroliers*socio=ec1, ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une vigueur*socio=uv3 cyclique*socio=te modérée en 1979, mais se sont révélés cycliquement*socio=te faibles*socio=rien pendant les deux ou trois derniers*socio=rien trimestres*socio=te de 1980; c'est*socio=rien pourquoi, dans l'ensemble*socio=rien, la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 de ce groupe_de_pays*socio=ac s'est*socio=rien produite essentiellement pendant la seconde des deux *socio=rien années précitées.*socio=nil )*socio=nil En*socio=nil raison *socio=nil principalement des variations*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, mais sous l'influence aussi d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 cyclique*socio=te des échanges_mondiaux*socio=ec1, dû à la récession*socio=ec2 qui a sévi dans les pays_industrialisés*socio=ac, les soldes*socio=ec1 courants*socio=te des principaux*socio=rien groupes_de_pays*socio=ac ont enregistré en 1979 et en 1980, des fluctuations*socio=ec2 qui ont été*socio=rien de beaucoup les plus profondes*socio=rien de la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 70 (tableau*socio=rien 6). Entre 1978 et 1980, l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil accru de près de 110 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, tandis que le solde*socio=ec1 courant*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac se dégradait de 75 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - l'excédent*socio=ec1 de 31 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (à l'exclusion*socio=uv1 des transferts_officiels*socio=et) en 1978 ayant *socio=rien fait place à*socio=nil un déficit*socio=ec1 *socio=nil de 44 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980 - et que le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 augmentait de plus de 100% et passait à 82 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac et des *socio=ac Pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil ces*socio=nil mouvements*socio=ec2 *socio=nil devraient s'inverser partiellement en 1981, sous le coup*socio=rien de la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des importations*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et d'une nouvelle*socio=rien réduction*socio=ec2 *socio=rien du volume *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1. En revanche, le déficit_global*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 devrait continuer à s'accroître. Les profondes*socio=rien et brusques oscillations*socio=rien qui caractérisent les soldes*socio=ec1 courants*socio=te depuis 1978 ont nécessité*socio=uv1 une modification*socio=rien tout aussi profonde*socio=rien des mouvements*socio=ec2 globaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 et de réserves*socio=ec1. Les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont grandement accru leurs emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te, en dépit*socio=rien de la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans les centres*socio=rien financiers*socio=ec1 du*socio=rien monde*socio=te, et, en 1980, ils ont pour ainsi dire cessé d'accumuler des réserves*socio=ec1 : les pays_industrialisés*socio=ac, quant à eux, ont cessé, pour la plupart*socio=rien, d'être*socio=rien des prêteurs*socio=ac *socio=rien nets sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil (ou d'accumuler des réserves*socio=ec1) et sont devenus des emprunteurs*socio=ac nets*socio=rien. Ces entrées de capitaux*socio=ec1 soit nouvelles*socio=rien, soit considérablement*socio=rien accrues, étaient, il va sans dire, la contrepartie*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 à l'étranger*socio=te de l'épargne*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil qu'avait accrue le *socio=rien renchérissement du pétrole*socio=ec1.*socio=nil Cet*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil (dont les modalités*socio=rien sont décrites en détail*socio=rien dans une section*socio=rien ultérieure*socio=te *socio=rien du présent chapitre)*socio=nil *socio=nil a pris surtout la forme*socio=rien de placements*socio=ec1 dans les banques*socio=ac ou sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 de titres*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac; le produit*socio=rien de ces placements*socio=ec1 a été*socio=rien ensuite acheminé par les institutions*socio=ac et les marchés_financiers*socio=ec1 qui les ont accueillis vers des emprunteurs*socio=ac des pays_industrialisés*socio=ac et des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Le tableau*socio=rien 7 décrit sommairement les composantes*socio=ec1 des flux*socio=ec1 "de recyclage*socio=et" acheminés par les banques*socio=ac qui font partie*socio=rien de la zone*socio=te déclarante de la banque_des_règlements_internationaux*socio=ac (qui constituent une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 *socio=rien du total)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Dans la *socio=rien partie supérieure du tableau *socio=nil ("Origine*socio=rien "), les données font ressortir que, après*socio=rien 1978, ces banques*socio=ac ont accru leurs emprunts*socio=ec1 auprès des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et des pays_industrialisés*socio=ac, tandis que diminuait le volume*socio=rien des dépôts*socio=ec1 que leur confiaient les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 et d'autres pays*socio=ac non classés (surtout d' europe_de_l'_est*socio=ac). Les données de la *socio=rien partie centrale du tableau *socio=nil ("Emploi*socio=ec1") illustrent que ces mêmes banques*socio=ac ont augmenté, pendant la période*socio=te 1978-80, le volume*socio=rien de leurs prêts*socio=ec1 à des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 et à des pays_industrialisés*socio=ac, tout en réduisant fortement les nouveaux*socio=rien prêts*socio=ec1 à des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et à des pays*socio=ac de l'europe_de_l'_est*socio=ac. En présentant un*socio=rien résumé des mouvements*socio=ec2 nets*socio=rien de fonds*socio=ec1 entre les principaux*socio=rien groupes_de_pays*socio=ac, *socio=rien du fait *socio=nil à la fois*socio=rien des emprunts*socio=ec1 et des prêts*socio=ec1 des banques*socio=ac déclarantes, la *socio=rien partie inférieure du tableau *socio=nil met en relief*socio=rien la réorientation*socio=et très sensible*socio=rien de ces flux*socio=ec1 nets*socio=rien entre 1978 et 1980. En 1978, les fonds*socio=ec1 provenant exclusivement des pays_industrialisés*socio=ac ont été*socio=rien acheminés vers les trois autres groupes_de_pays*socio=ac inscrits*socio=rien au tableau*socio=rien, les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 bénéficiant de moins de la *socio=rien moitié du montant*socio=ec1 total net.*socio=nil *socio=nil En 1980, les fonds*socio=ec1 provenant essentiellement des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et pour une *socio=rien faible part *socio=nil seulement (en *socio=rien termes nets)*socio=nil de*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac,*socio=nil ont*socio=nil été *socio=nil acheminés exclusivement (une fois*socio=rien encore en *socio=rien termes nets)*socio=nil *socio=nil vers des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. En comparant les *socio=ec1 flux bancaires nets*socio=rien *socio=nil qui figurent au *socio=rien bas du tableau *socio=nil 7 aux mouvements*socio=ec2 nets*socio=rien et plus complets de capitaux*socio=ec1 qui sont résumés au tableau*socio=rien 8, on peut voir que des flux*socio=ec1 importants*socio=uv4 se sont déplacés en dehors des circuits*socio=ec1 indiqués au tableau*socio=rien 7. Quelques-uns de ces mouvements*socio=ec2, parmi les plus considérables*socio=rien, provenaient de placements*socio=ec1 directs*socio=rien de *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 sous*socio=nil forme*socio=rien d'*socio=nil actifs*socio=ec1 non*socio=nil bancaires*socio=ec1 *socio=nil dans les pays_industrialisés*socio=ac, de mouvements*socio=ec2 de ressources*socio=ec1 au titre*socio=rien de prêts*socio=ec1 et de transferts_officiels*socio=et de pays_industrialisés*socio=ac et de *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil à des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 (tableau*socio=rien 11), enfin, de mouvements_de_capitaux*socio=ec1 sous forme*socio=rien d'investissements*socio=ec1 directs*socio=rien de pays_industrialisés*socio=ac dans des pays_en_développement*socio=uv3 (qui figurent pour la plupart*socio=rien au tableau*socio=rien 11 ). Dans l'ensemble*socio=rien, le processus*socio=te de recyclage*socio=et s'est*socio=rien opéré sans heurts et de façon*socio=rien efficace*socio=uv4 au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Des sommes considérables*socio=rien qui représentaient l'épargne*socio=ec1 soit nouvelle*socio=rien, soit grandement accrue des pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2 ont été*socio=rien acheminées vers des emprunteurs*socio=ac d'autres pays*socio=ac, essentiellement par le jeu*socio=rien des *socio=rien opérations normales *socio=nil et décentralisées des marchés_financiers*socio=ec1. A ces mécanismes*socio=et, sont venus s'ajouter des accords*socio=et prévoyant l'accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 par l'intermédiaire*socio=rien du*socio=rien Fonds*socio=ec1 et d'autres institutions_internationales*socio=ac, ainsi que divers prêts*socio=ec1 gouvernementaux*socio=ac dans le cadre*socio=rien d'accords*socio=et bilatéraux*socio=et spéciaux*socio=rien. L'acheminement*socio=rien d'un*socio=rien volume*socio=rien de plus en plus important*socio=uv4 de *socio=ec1 ressources financières *socio=nil par le mécanisme*socio=et de recyclage*socio=et en 1979 et 1980 a coïncidé, dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, avec une réorientation*socio=et généralisée des politiques*socio=et qui devait permettre aux autorité*socio=et d'intensifier leurs efforts*socio=uv1 pour venir à bout*socio=rien de l'inflation*socio=ec1. Ces pays*socio=ac ont accordé notamment une plus *socio=rien grande importance au*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil afin de contenir l'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 nominale*socio=rien. Cette action*socio=ec1 orientée davantage vers l'aspect*socio=rien *socio=rien quantitatif du resserrement*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 s'*socio=nil est conjuguée *socio=nil à l'évolution*socio=te des pressions*socio=ec2 exercées par la demande*socio=ec1 fondamentale*socio=uv4 et au changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et des anticipations*socio=uv3 du*socio=rien marché*socio=ec1 pour pousser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à *socio=rien un niveau exceptionnellement*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac et, par conséquent*socio=rien, accroître considérablement*socio=rien le coût*socio=ec1 réel*socio=rien des emprunts*socio=ec1 pour les autres pays*socio=ac. Ces taux_d'_intérêt*socio=ec1, aussi bien*socio=rien que leurs différentiels*socio=ec1, ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une instabilité*socio=uv3 sans précédent*socio=rien. L'attention*socio=rien s'est*socio=rien portée*socio=rien principalement sur*socio=rien les relations*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et ceux qui sont pratiqués dans les pays*socio=ac du*socio=rien *socio=ac continent européen,*socio=nil *socio=nil mais parfois elle s'est*socio=rien aussi tournée vers les marchés_financiers*socio=ec1 du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac ou du*socio=rien Japon*socio=ac. En se produisant à *socio=rien un moment *socio=nil où non seulement les déséquilibres*socio=uv3 courants*socio=te étaient graves*socio=uv4 mais où ils se modifiaient rapidement, et où se manifestaient régulièrement des incertitudes*socio=uv3 sur*socio=rien les plans*socio=rien social*socio=et et politique*socio=et, cette évolution*socio=te a suscité sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 des pressions*socio=ec2 fortes*socio=rien et variables*socio=rien. Comme on le verra plus loin*socio=rien, la gestion*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 et la solution*socio=rien des problèmes*socio=uv4 connexes*socio=rien sont devenus pour *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac des*socio=nil opérations *socio=nil beaucoup plus difficiles*socio=rien et plus complexes qu'elles l'ont jamais été*socio=rien depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 70. Dans leurs efforts*socio=uv1 pour concilier des objectifs*socio=uv3 contradictoires*socio=uv2, certains pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te, dont les monnaies*socio=ec1 se sont fortement dépréciées au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1980 et pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981, se sont trouvés enfermés dans *socio=rien un dilemme.*socio=nil *socio=nil Il leur fallait, certes, resserrer leur politique_monétaire*socio=et pour prévenir la fuite*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 sensibles*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 de l'intérêt*socio=uv1 et empêcher une nouvelle*socio=rien dépréciation*socio=ec2 de leurs taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien, mais l'emploi*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1 intérieurs*socio=te se trouvaient à *socio=rien un niveau *socio=nil tel que la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 devenait une éventualité*socio=te peu souhaitable*socio=rien. Accepter, en revanche, d'accélérer la dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1, c'était pour les pays*socio=ac précités*socio=rien, accroître les difficultés*socio=uv4 qu'ils éprouvaient déjà à contenir les poussées de l'inflation*socio=ec1 intérieure*socio=te et à freiner les demandes*socio=et salariales*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil où le coût*socio=ec1 en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te des importations*socio=ec1 - notamment celui du*socio=rien pétrole*socio=ec1 - augmentait vivement et où les termes_de_l'_échange*socio=ec1 se dégradaient. Pour les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, qui, à quelques exceptions*socio=rien près, ont une balance_des_paiements*socio=ec1 dont la structure*socio=ec1 repose sur*socio=rien l'importation*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, le profond*socio=rien changement*socio=uv3 de la relation*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années *socio=nil crée, dans l'immédiat*socio=rien, certaines*socio=rien *socio=uv4 difficultés graves,*socio=nil *socio=nil même si ce changement*socio=uv3 finit par leur procurer certains avantages*socio=rien en atténuant l'inflation*socio=ec1 au niveau*socio=rien mondial*socio=te. Dans les pays_industrialisés*socio=ac, la hausse*socio=rien des déflateurs du*socio=rien PNB*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 a finalement commencé à se ralentir pendant la seconde moitié*socio=rien de 1980 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981 ; en outre, il y a tout lieu*socio=rien d'espérer que le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien d'inflation*socio=ec1 baissera encore au cours*socio=rien des 12 ou 24 *socio=rien prochains mois.*socio=nil *socio=nil Aussi, les emprunteurs*socio=ac dans les pays_en_développement*socio=uv3 ne peuvent-ils pas s'attendre objectivement à ce que, même après*socio=rien le creux*socio=ec2 de la présente*socio=rien récession*socio=ec2 internationale*socio=ac, le prix*socio=ec1 de leurs propres*socio=rien exportations*socio=ec1 augmente assez rapidement pour compenser une *socio=rien grande partie du coût*socio=ec1 réel du service_de_leur_dette*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme ce fut le cas*socio=rien pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. Durant cette période*socio=te, les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil étaient beaucoup plus faibles*socio=rien qu'ils ne le sont à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 (calculés ex post) ont *socio=rien été négatifs la*socio=nil plupart du temps;*socio=nil en*socio=nil conséquence,*socio=nil la*socio=nil fraction des*socio=nil gains*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 absorbée par les paiements*socio=ec1 au *socio=rien titre du principal *socio=nil et des intérêts*socio=uv1 afférents*socio=rien aux emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te était généralement beaucoup plus faible*socio=rien au *socio=rien moment du versement*socio=ec1 effectif *socio=nil qu'au moment*socio=rien où les obligations*socio=uv1 ont été*socio=rien contractées. Au niveau*socio=rien où se trouvent actuellement les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 et d'intérêt*socio=uv1, c'est*socio=rien l'inverse qui se produit*socio=rien ; en outre, l'éventuelle*socio=te persistance*socio=te, pendant une assez longue*socio=rien période*socio=te, de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 nettement positifs*socio=uv4 est*socio=rien une perspective*socio=rien qui pourrait inciter fortement les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 à s'abstenir d'effectuer des emprunts*socio=ec1. Par sa forte*socio=rien progression*socio=ec2, le coût*socio=ec1 réel*socio=rien de ces emprunts*socio=ec1 est*socio=rien devenu un*socio=rien fardeau*socio=uv4 assez lourd*socio=rien pour inciter non seulement les pays_en_développement*socio=uv3, mais aussi certains pays_industrialisés*socio=ac, à procéder à l'ajustement*socio=et du*socio=rien déséquilibre*socio=uv3 des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Les *socio=rien sections suivantes,*socio=nil *socio=nil consacrées à l'évolution*socio=te récente*socio=rien de la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te, portent sur*socio=rien des aspects*socio=rien plus spécifiques*socio=rien de cette évolution*socio=te dans certains groupes_de_pays*socio=ac et dans quelques-uns des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. La *socio=rien première section *socio=nil traite des pays_industrialisés*socio=ac et examine notamment l'évolution*socio=te des soldes*socio=ec1 courants*socio=te et les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1; les autres donnent un*socio=rien aperçu de leur évolution*socio=te, d'abord*socio=rien dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil puis dans les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. pays_industrialisés*socio=ac. Évolution*socio=te du*socio=rien solde*socio=ec1 des opérations_courantes*socio=te. La dégradation*socio=uv3 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des pays_industrialisés*socio=ac en 1979 et en 1980 a été*socio=rien non seulement d'une ampleur*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4 mais elle a été*socio=rien, en outre, inégalement répartie*socio=rien entre les pays*socio=ac du*socio=rien groupe*socio=ac. Pendant ces deux années*socio=rien, la *socio=rien variation nette *socio=nil cumulée des soldes*socio=ec1 ( transferts_officiels*socio=et compris) a été*socio=rien de 80 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Ce *socio=rien total net *socio=nil masque, toutefois, l'amélioration*socio=uv1 des soldes*socio=ec1 de trois des sept grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Au total*socio=rien, cette amélioration*socio=uv1 a été*socio=rien de 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dont la plus *socio=rien grande partie *socio=nil ( 18 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) s'explique par l'évolution*socio=te favorable*socio=uv4 du*socio=rien solde*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. A l'issue*socio=rien de ces mouvements*socio=ec2 positifs*socio=uv4, les soldes*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac étaient excédentaires*socio=ec2 et celui du*socio=rien Canada*socio=ac faisait apparaître son déficit*socio=ec1 le plus faible*socio=rien depuis 1973 (graphique*socio=rien 7). La dégradation*socio=uv3 *socio=rien globale du solde*socio=ec1 courant *socio=nil des quatre autres grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac entre 1978 et 1980 s'est*socio=rien chiffré à 79 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; sur*socio=rien ce total*socio=rien, plus de 50 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 représentent la *socio=rien variation négative des*socio=nil soldes*socio=ec1 du Japon*socio=ac *socio=nil et de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac. Ces quatre grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac ont tous enregistré en 1980 des déficits*socio=ec1 importants*socio=uv4 qui contrastent avec leurs excédents*socio=ec1 de 1978 (tableau*socio=rien 9). Le solde*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac a, lui aussi, fait*socio=rien apparaître un*socio=rien important*socio=uv4 déficit*socio=ec1 (32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ), qui s'explique par une dégradation*socio=uv3 de 26 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de leurs soldes*socio=ec1 par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien de 1978. À l'exception*socio=rien de la Norvège*socio=ac et de l'Australie*socio=ac, tous les petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac ont contribué à cette dégradation*socio=uv3 ; la Norvège*socio=ac est*socio=rien le seul*socio=rien pays*socio=ac dont le solde*socio=ec1 courant*socio=rien ait fait*socio=rien apparaître un*socio=rien excédent*socio=ec1 important*socio=uv4 cri*socio=ac 1980. L'apparition*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 au solde*socio=ec1 courant*socio=rien des États-unis*socio=ac est*socio=rien, parmi les *socio=rien variations précitées,*socio=nil *socio=nil celle à laquelle il convient d'attacher une *socio=rien importance particulière.*socio=nil Ce*socio=nil revirement,*socio=nil *socio=nil joint au resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et aux États-unis*socio=ac depuis deux ans*socio=rien, a contribué au redressement*socio=ec2 du*socio=rien dollar_eu*socio=ec1 qui a quitté sa position*socio=rien jugée faible*socio=rien à la fin*socio=rien de 1978 pour regagner une position_de_force*socio=et au milieu*socio=rien de 1981. L'amélioration*socio=uv1 de la balance_commerciale*socio=ec1 américaine*socio=ac, qui s'est*socio=rien produite entre 1978 et 1980, malgré un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de plus de 35 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de la facture pétrolière*socio=ec1, s'explique par deux *socio=rien facteurs principaux :*socio=nil situation cyclique*socio=te *socio=nil qui, comparée à celles des autres pays*socio=ac, était avantageuse*socio=rien - *socio=rien du fait *socio=nil que la récession*socio=ec2 s'est*socio=rien amorcée plus tôt aux États-unis*socio=ac que dans la plupart*socio=rien des autres pays_industrialisés*socio=ac - et qui a favorisé*socio=rien cette évolution*socio=te, au moins jusqu'au milieu*socio=rien de 1980; position*socio=rien coût-prix qui, à la suite*socio=rien de la dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien dollar_eu*socio=ec1 en 1977 et 1978, semble avoir conféré un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2 aux produits*socio=rien manufacturés aux États-unis*socio=ac en les rendant beaucoup plus concurrentiels*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te que pendant les *socio=rien années précédentes *socio=nil de la décennie*socio=te. L'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien des États-unis*socio=ac s'explique, en outre, dans une *socio=rien grande mesure,*socio=nil *socio=nil par la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien au titre*socio=rien des services*socio=et, y compris notamment le revenu*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Le renforcement*socio=ec2 en 1978-80 du*socio=rien solde*socio=ec1 *socio=rien courant du Canada*socio=ac et*socio=nil du Royaume-uni*socio=ac *socio=nil (ainsi que de celui de la Norvège*socio=ac) tient au fait*socio=rien qu'en ce qui concerne le *socio=ec1 commerce pétrolier,*socio=nil ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil se trouvent dans une *socio=rien position fort différente *socio=nil de celle de la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac. Au Royaume-uni*socio=ac, l'importance*socio=rien croissante*socio=rien de la *socio=ec1 production pétrolière *socio=nil a joué un*socio=rien rôle*socio=et primordial*socio=uv4 dans l'apparition*socio=rien d'un*socio=rien fort*socio=rien excédent*socio=ec1 courant*socio=rien; en outre, cette tendance*socio=ec2 a été*socio=rien renforcée par un*socio=rien fléchissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 dû à la gravité de la récession*socio=ec2 au Royaume-uni*socio=ac. Ces facteurs*socio=rien ont largement compensé, par leur incidence*socio=ec2, la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac, qui s'explique par les répercussions*socio=ec2 que le taux*socio=ec1 relativement élevé*socio=uv4 d'inflation*socio=ec1 et l'appréciation*socio=uv3 du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 ont eues sur*socio=rien la compétitivité*socio=uv3 des produits*socio=rien manufacturés britanniques*socio=ac. Au Canada*socio=ac, le solde*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 au *socio=rien titre du pétrole*socio=ec1 et*socio=nil du gaz_naturel*socio=ec1 *socio=nil ne s'est*socio=rien pas amélioré, certes, au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil mais la production*socio=ec1 nationale*socio=te de pétrole*socio=ec1 et de gaz*socio=ec1 a néanmoins *socio=rien été suffisante *socio=nil pour satisfaire une *socio=rien grande partie *socio=nil de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et pour empêcher, par conséquent*socio=rien, le *socio=rien renchérissement du pétrole*socio=ec1 *socio=nil d'avoir une grave*socio=uv4 incidence*socio=ec2 *socio=rien négative sur la*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 courant du Canada*socio=ac,*socio=nil *socio=nil entre 1978 et 1980, qui provient, pour l'essentiel*socio=uv4, des échanges*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1, s'explique principalement par le redressement*socio=ec2 sensible*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 dû à la tenue relativement ferme*socio=ec2 des cours*socio=rien des *socio=rien principaux produits primaires *socio=nil que le pays*socio=ac exporte. Les deux soldes*socio=ec1 courants*socio=te qui se sont le plus dégradés entre 1978 et 1980 sont ceux du*socio=rien Japon*socio=ac et de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac; dans les deux cas*socio=rien, cette évolution*socio=te défavorable*socio=uv4 a eu essentiellement pour cause*socio=rien la forte*socio=rien progression*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1. Au Japon*socio=ac, la dégradation*socio=uv3 du*socio=rien solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien pétrolières*socio=ec1 a dépassé, en fait*socio=rien, celle de la *socio=ec1 balance_commerciale globale,*socio=nil *socio=nil qui a bénéficié d'une expansion*socio=ec2 ( 17% ) *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil en 1980. Cette expansion*socio=ec2, soutenue par l'incidence*socio=ec2 que l'évolution*socio=te favorable*socio=uv4 des coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et la forte*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien yen*socio=ec1 en 1979 ont eues sur*socio=rien la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 du*socio=rien Japon*socio=ac au niveau*socio=rien international*socio=te, a succédé à une compression*socio=et exceptionnelle*socio=uv4, pendant deux *socio=rien années consécutives,*socio=nil des*socio=nil *socio=ec1 débouchés commerciaux du*socio=rien Japon*socio=ac,*socio=nil *socio=nil partiellement due à l'appréciation*socio=uv3 dont le yen*socio=ec1 a fait*socio=rien l'objet*socio=rien avant 1979. Le gonflement*socio=ec2 de la facture pétrolière*socio=ec1 n'est*socio=rien pas le *socio=rien seul facteur *socio=nil qui ait eu une incidence*socio=ec2 défavorable*socio=uv4 sur*socio=rien la balance_commerciale*socio=ec1 de l'Allemagne*socio=ac en 1979 et 1980; sa détérioration*socio=uv4 s'explique en outre par le fait*socio=rien qu'en Allemagne*socio=ac, le sous-emploi*socio=ec1 cyclique*socio=te des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te, déjà moins grave*socio=uv4 dans ce pays*socio=ac que dans l'ensemble*socio=rien de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, a continué de diminuer à un*socio=rien rythme*socio=ec2 plus rapide*socio=rien que dans ces pays*socio=ac. Il se peut en outre que, par ses effets*socio=rien à retardement, l'appréciation*socio=uv3 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche mark *socio=nil qui s'est*socio=rien poursuivie jusqu'à la fin*socio=rien de 1979 ait contribué à l'érosion*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1, mais la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 de l'Allemagne*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te s'est*socio=rien améliorée durant 1980; cette année-là, en effet*socio=rien, le rythme*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 en Allemagne*socio=ac a été*socio=rien relativement lent*socio=rien et ce phénomène*socio=rien a été*socio=rien renforcé, au *socio=rien deuxième semestre,*socio=nil *socio=nil par la dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien *socio=ec1 deutsche mark.*socio=nil L'*socio=nil incidence*socio=ec2 *socio=nil combinée de ces deux facteurs*socio=rien a continué de se faire sentir au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981. La dégradation*socio=uv3 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac n'a pas eu pour *socio=rien seule cause l'*socio=nil évolution*socio=te défavorable*socio=uv4 *socio=nil de la balance_commerciale*socio=ec1. *socio=rien Du fait *socio=nil de leur croissance*socio=uv3 depuis deux ans*socio=rien, les paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te nets*socio=rien au titre*socio=rien des services*socio=et et transferts*socio=ec1 ont grandement contribué, eux aussi, à cette dégradation*socio=uv3. En France*socio=ac et en Italie*socio=ac, comme en Allemagne*socio=ac, la *socio=rien principale cause *socio=nil de la dégradation*socio=uv3 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien en 1978-80, a été*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 net*socio=rien au titre*socio=rien des *socio=ec1 échanges pétroliers.*socio=nil *socio=nil Dans ces deux pays*socio=ac, toutefois, le volume*socio=rien des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien non pétroliers*socio=ec1 a augmenté beaucoup plus rapidement que la *socio=ec2 progression réelle des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil pendant cette période*socio=te de deux ans*socio=rien. A vrai*socio=rien dire, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de l'Italie*socio=ac a diminué d'environ 8% en 1980, année*socio=rien caractérisée par une expansion*socio=ec2 modérée des *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil de ce pays*socio=ac. Cependant, les deux pays*socio=ac ont été*socio=rien en mesure*socio=rien de combler une partie*socio=rien de la dégradation*socio=uv3 de leur balance_commerciale*socio=ec1 en accroissant le montant*socio=ec1 net*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 au titre*socio=rien des services*socio=et et transferts*socio=ec1. La dégradation*socio=uv3 (26 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac entre 1978 et 1980 a été*socio=rien beaucoup plus grave*socio=uv4, par rapport*socio=rien à leur économie*socio=ec1, que la détérioration*socio=uv4 *socio=rien concomitante du solde*socio=ec1 courant global*socio=te *socio=nil des sept grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Dans le cas*socio=rien des petits*socio=rien pays*socio=ac, la dégradation*socio=uv3 globale*socio=rien a représenté 2,25% du*socio=rien PNB*socio=ec1 et porté leur déficit*socio=ec1 à 3% du*socio=rien PNB*socio=ec1 en 1980. Dans le cas*socio=rien des grands*socio=rien pays*socio=ac, la dégradation*socio=uv3 n'a représenté que 1% de leur PNB*socio=ec1 global*socio=te. Cette différence*socio=rien s'explique par le fait*socio=rien que le volume*socio=rien global*socio=te des *socio=ec1 importations pétrolières des*socio=nil petits*socio=rien pays*socio=ac *socio=nil a beaucoup moins diminué que celui des sept grands*socio=rien pays*socio=ac, tandis que la *socio=ec2 progression réelle *socio=nil de leurs importations*socio=ec1 de produits*socio=rien non pétroliers*socio=ec1 était beaucoup plus forte*socio=rien que celle de l'autre groupe*socio=ac. De surcroît*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 non*socio=nil pétrolières*socio=ec1 des*socio=nil petits pays*socio=ac a*socio=nil été plus*socio=nil faible *socio=nil que celle des pays*socio=ac de l'autre groupe*socio=ac; cette différence*socio=rien tient, en partie*socio=rien, au fait*socio=rien qu'ils effectuent moins d'opérations*socio=rien commerciales*socio=ec1 que les sept grands*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans le groupe*socio=ac des petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, l'évolution*socio=te du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien entre 1978 et 1980 (retracée pour le groupe_de_pays*socio=ac aux tableaux*socio=rien 6 et 9) a grandement varié selon les pays*socio=ac. Dans six de ces *socio=ac pays Espagne,*socio=nil Suède,*socio=nil Belgique,*socio=nil Finlande,*socio=nil Suisse et*socio=nil Irlande la*socio=nil dégradation*socio=uv3 s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil située entre 4 et 7% du*socio=rien PNB*socio=ec1. A l'autre *socio=rien extrémité du spectre,*socio=nil *socio=nil se trouvent la Norvège*socio=ac, l'Australie*socio=ac, le Danemark*socio=ac et les Pays-bas*socio=ac; dans les deux *socio=rien premiers cas,*socio=nil le*socio=nil solde*socio=ec1 courant s'*socio=nil est *socio=nil amélioré tandis que dans les deux autres sa dégradation*socio=uv3 a représenté moins de 1% du*socio=rien PNB*socio=ec1. Le solde*socio=ec1 *socio=rien courant du Danemark*socio=ac *socio=nil et des Pays-bas*socio=ac s'est*socio=rien, toutefois, amélioré au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1980 et pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981. Plusieurs petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, dont le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien fortement creusé en 1980, ont eu recours*socio=rien à des programmes*socio=et d'emprunt*socio=ec1 officiels*socio=et pour assurer le financement*socio=ec1 de leur *socio=ec1 déficit commercial,*socio=nil *socio=nil et la plupart*socio=rien d'entre eux ont appliqué une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4, en *socio=rien partie du *socio=nil moins pour atteindre cet objectif*socio=uv3. Le niveau*socio=rien ou la *socio=rien distribution du déficit*socio=ec1 courant total des*socio=nil petits pays_industrialisés*socio=ac *socio=nil ne devraient guère changer en 1981. Évolution*socio=te des taux_de_change*socio=ec1. Depuis le milieu*socio=rien de 1980, les taux_de_change*socio=ec1 des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une grande*socio=rien instabilité*socio=uv3 et ont été*socio=rien soumis, par intermittence, à des pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1. L'évolution*socio=te des taux_de_change*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien qui vient de s'écouler s'oppose donc d'une *socio=rien façon frappante *socio=nil à celle qui s'est*socio=rien produite entre la crise*socio=uv2 des changes*socio=ec1 d'octobre*socio=rien 1978 et le milieu*socio=rien de 1980, période*socio=te qui, pour reprendre les *socio=rien termes du Rapport annuel*socio=te *socio=nil de l'an*socio=rien dernier*socio=rien, a été*socio=rien caractérisée par "une stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien - mais nullement ininterrompue*socio=rien - des taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien pour la plupart*socio=rien des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1". Même en ce qui concerne cette *socio=te période antérieure,*socio=nil le*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil de 1980 citait quelques exceptions*socio=rien. Il soulignait, par exemple*socio=rien, la forte*socio=rien appréciation*socio=uv3 de la livre sterling*socio=ec1 entre novembre*socio=rien 1979 et le milieu*socio=rien de 1980, la rapide*socio=rien dépréciation*socio=ec2 du*socio=rien yen*socio=ec1, suivie de son vif*socio=rien redressement*socio=ec2 pendant la même période*socio=te, enfin la brève*socio=rien remontée, puis le *socio=rien repli du taux*socio=ec1 effectif du dollar_eu*socio=ec1 *socio=nil pendant les six *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1980. Ces mouvements*socio=ec2 éphémères du*socio=rien dollar*socio=ec1 correspondent à ceux des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac : montés d'abord*socio=rien à des niveaux*socio=rien exceptionnellement élevés*socio=uv4 à la suite*socio=rien de l'adoption*socio=uv3 par le système_fédéral*socio=et de réserve*socio=ec1 de nouvelles*socio=rien procédures*socio=et d'opération*socio=rien (accordant une plus *socio=rien grande importance aux*socio=nil *socio=ec1 réserves bancaires)*socio=nil ,*socio=nil ces*socio=nil taux *socio=nil se sont brusquement repliés lorsque, sous l'effet*socio=rien de la récession*socio=ec2 naissante*socio=rien, la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 s'est*socio=rien soudainement*socio=rien et temporairement*socio=rien relâchée (graphique*socio=rien 1). Peu après*socio=rien le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1980, l'évolution*socio=te des taux_de_change*socio=ec1 qui, dans l'ensemble*socio=rien, faisait preuve*socio=ec2 de stabilité*socio=uv3 depuis la crise*socio=uv2 d'octobre*socio=rien 1978, a été*socio=rien perturbée sous l'effet*socio=rien combiné de divers facteurs*socio=rien : *socio=rien renversement rapide des*socio=nil soldes*socio=ec1 courants*socio=te,*socio=nil différences*socio=uv1 *socio=nil marquées d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre entre les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 et la situation*socio=rien de la demande*socio=ec1, écarts*socio=ec2 importants*socio=uv4 et instables*socio=uv4 entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 (qui, souvent, ne correspondaient pas aux différentiels*socio=ec1 des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1) enfin, réorientation*socio=et des politiques*socio=et financières*socio=ec1 (y compris la politique*socio=et en matière*socio=rien d'interventions*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1) dans certains des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Pendant la période*socio=te qui s'est*socio=rien écoulée entre le milieu*socio=rien de 1980 et celui de 1981, le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien de chacune des grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1, à l'exception*socio=rien du*socio=rien dollar_canadien*socio=ec1, a nettement varié et, pour le taux*socio=ec1 nominal*socio=rien, la variation*socio=rien a été*socio=rien encore plus prononcée entre certaines*socio=rien de ces monnaies*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien, le mouvement*socio=ec2 a été*socio=rien très fortement à la baisse*socio=ec2 pour les monnaies*socio=ec1 d'Europe*socio=ac continentale*socio=te et très fortement à la hausse*socio=rien pour le dollar_eu*socio=ec1, le yen*socio=ec1 et - jusqu'à janvier*socio=rien 1981 - la livre sterling*socio=ec1 (graphique*socio=rien 8). Le taux*socio=ec1 *socio=rien effectif du dollar_canadien*socio=ec1 s'*socio=nil est *socio=nil apprécié de plusieurs points*socio=rien de pourcentage*socio=rien tandis que celui de la plupart*socio=rien des monnaies*socio=ec1 des petits*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac diminuait (comme ce fut le cas*socio=rien pour celui de la livre sterling*socio=ec1 peu après*socio=rien le début*socio=rien de 1981 ). Les taux*socio=ec1 qui ont enregistré les baisses les plus marquées ont été*socio=rien ceux des monnaies*socio=ec1 des pays*socio=ac participant*socio=rien au système_monétaire*socio=ec1 européen*socio=ac (SME*socio=ec1) et des petits*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac centrale*socio=rien dont l'économie*socio=ec1 est*socio=rien étroitement liée à celle des pays*socio=ac du*socio=rien SME*socio=ec1. La dépréciation*socio=ec2 effective*socio=rien des couronnes norvégienne et suédoise*socio=ac a été*socio=rien moins prononcée que celle des autres monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac; le dollar*socio=ec1 australien*socio=rien, quant à lui, est*socio=rien la seule*socio=rien monnaie*socio=ec1 d'un*socio=rien petit*socio=rien pays_industrialisé*socio=ac dont le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien s'est*socio=rien apprécié de façon*socio=rien significative*socio=uv4 entre le milieu*socio=rien de 1980 et celui de 1981. Exception*socio=rien faite de la dévaluation*socio=ec2 de la lire italienne*socio=ac au *socio=rien sein du SME*socio=ec1 en*socio=nil mars *socio=nil 1981, les variations*socio=rien des taux*socio=ec1 bilatéraux*socio=et entre les monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac ont été*socio=rien relativement faibles*socio=rien : dans bien*socio=rien des cas*socio=rien, leur peu d'ampleur*socio=rien tient à la nature*socio=rien des engagements*socio=et pris par les participants*socio=ac au SME*socio=ec1 mais, dans d'autres, il a résulté de l'application*socio=rien, par des pays*socio=ac qui n'ont pas adhéré au système*socio=rien, de politiques*socio=et généralement compatibles*socio=rien avec les dispositions*socio=et des accords*socio=et du*socio=rien SME*socio=ec1. En revanche, les taux*socio=ec1 bilatéraux*socio=et entre les monnaies*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te et les monnaies*socio=ec1 des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac *socio=rien du reste du monde*socio=te *socio=nil - lesquelles se revalorisaient - ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien de fluctuations*socio=ec2 beaucoup plus profondes*socio=rien qu'aucun des taux*socio=ec1 effectifs*socio=rien des monnaies*socio=ec1 en cause*socio=rien. Parmi les quatre grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1 (y compris le dollar_canadien*socio=ec1) qui se sont appréciées pendant la période*socio=te de 12 mois*socio=rien qui a pris fin*socio=rien au milieu*socio=rien de 1981, trois étaient celles de pays*socio=ac dont le solde*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien amélioré en 1980, contrairement à la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien observée dans le groupe_des_pays_industrialisés*socio=ac, cette année-là. La quatrième*socio=rien monnaie*socio=ec1 qui s'est*socio=rien appréciée est*socio=rien celle du*socio=rien Japon*socio=ac, dont le solde*socio=ec1 courant*socio=rien s'est*socio=rien légèrement dégradé, en chiffres annuels*socio=te, de 1979 à 1980, mais s'est*socio=rien vivement redressé pendant la dernière*socio=rien de ces deux années*socio=rien. Il est*socio=rien d'ores et déjà manifeste que cette amélioration*socio=uv1 se poursuit en 1981, à l'instar*socio=rien de celle des soldes*socio=ec1 courants*socio=te des États-unis*socio=ac et du*socio=rien Royaume-uni*socio=ac. En revanche, les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te dont les monnaies*socio=ec1 se sont fortement dépréciées après*socio=rien le milieu*socio=rien de 1980 sont tous des pays*socio=ac dont le solde*socio=ec1 *socio=rien courant est devenu*socio=nil déficitaire*socio=ec2 *socio=nil en 1980 (graphique*socio=rien 7) et dont le déficit*socio=ec1 demeurera, semble-t-il, aussi lourd*socio=rien en 1981 qu'il l'était l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Étant donné la place*socio=rien même qu'occupent les opérations_courantes*socio=te d'achat*socio=ec1 et de vente*socio=ec1 parmi toutes les transactions*socio=ec1 qui modifient l'évolution*socio=te de l'offre*socio=ec1 et de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=ec1, il est*socio=rien très difficile*socio=rien de nier que l'évolution*socio=te divergente*socio=uv4 des soldes*socio=ec1 courants*socio=te, telle qu'elle vient d'être*socio=rien décrite et, le cas*socio=rien échéant, les renversements*socio=te d'anticipations*socio=uv3 que cette évolution*socio=te suscite, ont eu une influence *socio=rien considérable sur l'*socio=nil orientation*socio=et générale *socio=nil et l'ampleur*socio=rien des profondes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 ces *socio=rien derniers temps.*socio=nil *socio=nil Beaucoup d'autres facteurs*socio=rien ont, toutefois, joué, eux aussi, un*socio=rien rôle*socio=et important*socio=uv4 soit qu'ils aient exercé des influences profondes*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien caractère général,*socio=nil *socio=nil soit qu'ils aient été*socio=rien des *socio=rien éléments temporaires *socio=nil ayant une incidence*socio=ec2 sur*socio=rien l'activité*socio=rien et l'attitude*socio=uv3 des participants*socio=ac au marché*socio=ec1. Les différentiels*socio=ec1 effectifs*socio=rien et attendus des taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1, par exemple*socio=rien, sont toujours des facteurs*socio=rien dont il convient de tenir compte*socio=ec1, de même que les changements*socio=uv3 majeurs*socio=rien de la situation*socio=rien et de la politique_monétaire*socio=et, les impôts*socio=et, les *socio=et programmes publics de*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil et la mise en valeur*socio=ec1 des ressources*socio=ec1. Dans leur action*socio=ec1 sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1, tous ces divers facteurs*socio=rien se sont parfois mutuellement renforcés; mais l'incidence*socio=ec2 des uns a parfois eu tendance*socio=ec2 à neutraliser celle des autres. On peut rarement considérer que l'un*socio=rien quelconque d'entre eux a été*socio=rien la *socio=rien cause exclusive ou*socio=nil prépondérante des*socio=nil variations des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil pendant une période*socio=te assez prolongée. En dehors des fluctuations*socio=ec2 des soldes*socio=ec1 courants*socio=te auxquelles on a déjà *socio=rien fait allusion,*socio=nil les*socio=nil facteurs *socio=nil qui ont peut-être exercé sur*socio=rien les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 la plus foi*socio=rien te influence, pendant l'année*socio=rien qui vient de s'écouler, sont des facteurs*socio=rien liés aux écarts*socio=ec2 entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 des divers pays*socio=ac et aux différences*socio=uv1 entre leurs situations*socio=rien monétaires*socio=ec1 respectives*socio=rien. Pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la période*socio=te qui commence au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1978, l'écart*socio=ec2 par lequel les taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac ont dépassé ceux des principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac a été*socio=rien sensiblement plus large*socio=rien, au moins en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1, qu'il ne l'était au début*socio=rien des années*socio=rien 70. Bien*socio=rien que le taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac ait, lui aussi, légèrement dépassé la moyenne*socio=rien des taux*socio=ec1 observés dans les autres pays*socio=ac, l'incidence*socio=ec2 de ce facteur*socio=rien n'a pas été*socio=rien assez forte*socio=rien, semble-t-il, pour contrebalancer l'action*socio=ec1 combinée d'autres éléments*socio=rien qui ont attiré les fonds*socio=ec1 vers les États-unis*socio=ac, notamment l'élargissement*socio=ec2, en faveur*socio=rien de ce pays*socio=ac, de l'écart*socio=ec2 entre les *socio=ec1 rendements nominaux.*socio=nil *socio=nil Dans la mesure*socio=rien où il s'est*socio=rien *socio=rien vraiment produit,*socio=nil ce*socio=nil phénomène *socio=nil a manifestement renforcé l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien en renforçant le dollar_eu*socio=ec1. Cependant, il a fallu attendre la montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 américains*socio=ac au début*socio=rien de 1980 et leur rebondissement à des niveaux*socio=rien exceptionnellement élevés*socio=uv4 à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, *socio=rien après un brusque*socio=nil repli au*socio=nil début du deuxième semestre,*socio=nil *socio=nil pour que l'attention*socio=rien générale*socio=rien se porte*socio=rien finalement sur*socio=rien les écarts*socio=ec2 qui résultaient entre les taux*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et ceux des autres principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac (comme l'indiquent les graphiques*socio=rien 1 et 9). Entre novembre*socio=rien 1980 et la fin*socio=rien de février*socio=rien 1981, puis de nouveau*socio=rien en mai*socio=rien de cette *socio=rien dernière année,*socio=nil l'*socio=nil écart*socio=ec2 *socio=nil entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te aux États-unis*socio=ac et un*socio=rien taux*socio=ec1 composite*socio=rien pondéré, représentatif*socio=uv2 des taux*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3 dans les autres principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac, s'est*socio=rien élargi et a atteint *socio=rien un niveau *socio=nil se situant entre 5 et 6%. Le *socio=rien seul exemple d'*socio=nil un écart*socio=ec2 positif*socio=uv4 *socio=nil presque aussi important*socio=uv4, avant 1980, est*socio=rien celui de la marge qui est*socio=rien apparue *socio=rien après octobre *socio=nil 1978 et a persisté pendant quelques mois*socio=rien. A ce moment-là*socio=rien, toutefois, l'apparition*socio=rien d'une telle marge était généralement considérée comme *socio=rien un phénomène indispensable*socio=uv4 *socio=nil pour la défense*socio=uv1 du*socio=rien dollar_eu*socio=ec1, au lendemain*socio=te de la profonde*socio=rien dégradation*socio=uv3 du*socio=rien solde*socio=ec1 courant*socio=rien des États-unis*socio=ac. Les hausses sans précédent*socio=rien qui ont caractérisé, par la suite*socio=rien, l'évolution*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac ont coïncidé, en revanche, avec la *socio=rien fermeté du solde*socio=ec1 courant américain*socio=ac *socio=nil (par rapport*socio=rien à ceux des autres pays_industrialisés*socio=ac) ; elles se sont produites, par conséquent*socio=rien, à *socio=rien un moment *socio=nil où les États-unis*socio=ac n'étaient pas absolument tenus d'attirer de l'étranger*socio=te des fonds*socio=ec1 qu'ils pourraient conserver pendant *socio=rien un certain temps *socio=nil dans l'économie*socio=ec1. Le fait*socio=rien que des fonds*socio=ec1 sont néanmoins venus chercher refuge*socio=uv3 aux États-unis*socio=ac *socio=rien est un effet secondaire *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et américaine*socio=ac qui s'efforçait beaucoup plus vigoureusement que par le passé*socio=rien d'enrayer l'inflation*socio=ec1. La montée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac enregistrée tout récemment diffère de celle *socio=rien du début *socio=nil de 1980; en effet*socio=rien, elle s'est*socio=rien produite à *socio=rien un moment *socio=nil où la ligne*socio=rien de conduite*socio=rien des autorités*socio=et européennes*socio=ac dans le domaine*socio=rien monétaire*socio=ec1 était encore assez rigoureuse*socio=uv4, certes, pour prévenir la fuite*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 sensibles*socio=rien aux fluctuations*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 mais se révélait moins approprié qu'un*socio=rien an*socio=rien auparavant à leur situation*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te, *socio=rien du fait *socio=nil de la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien à la récession*socio=ec2. Néanmoins, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Europe*socio=ac continentale*socio=te *socio=nil - notamment ceux qui participent au SME*socio=ec1 - ont bel*socio=rien et bien*socio=rien suscité ou laissé se produire, dans la situation*socio=rien monétaire*socio=ec1 de leur propre*socio=rien économie*socio=ec1, des changements*socio=uv3 qui ont fait*socio=rien monter leurs taux_d'_intérêt*socio=ec1 au printemps*socio=rien de 1981. Cette montée n'a pas empêché, certes, les monnaies*socio=ec1 européennes*socio=ac de se déprécier par rapport*socio=rien aux principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 d'outre-mer*socio=te, mais on peut dire qu'elle a freiné l'allure*socio=rien de leur dévalorisation. Dans le cas*socio=rien des deux grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1 qui se sont appréciées pendant toute l'année*socio=rien 1980 et pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1981, le mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien partiellement inversé à compter de mars*socio=rien et la nouvelle*socio=rien tendance*socio=ec2 a persisté, quoique à une allure*socio=rien modérée, jusqu'à la *socio=rien fin du deuxième semestre.*socio=nil *socio=nil Ces deux replis - ceux de la livre sterling*socio=ec1 et du*socio=rien yen*socio=ec1 - ont coïncidé, dans les deux pays*socio=ac en cause*socio=rien, avec *socio=rien un recul des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te *socio=nil qui s'était amorcé quelques mois*socio=rien auparavant (et avec des variations*socio=rien, à leur détriment*socio=uv2, de l'écart*socio=ec2 entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 intérieurs*socio=te et ceux des autres principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac). Au Royaume-uni*socio=ac, la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil pour laquelle les autorités*socio=et fixent des objectifs*socio=uv3 a dépassé la *socio=rien limite supérieure *socio=nil de la marge de variation*socio=rien acceptable*socio=uv2 en raison*socio=rien partiellement de la suppression*socio=rien des restrictions*socio=et quantitatives*socio=rien imposées au système_bancaire*socio=ec1. La politique_monétaire*socio=et a toutefois conservé son caractère*socio=rien restrictif*socio=uv4, comme l'attestent le ralentissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit du terme *socio=nil jusqu'à la fin*socio=rien de 1980 (graphique*socio=rien 2) et le fait*socio=rien que le taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien devenu positif*socio=uv4. La grave*socio=uv4 récession*socio=ec2 qui a sévi au Royaume-uni*socio=ac, jointe à l'incidence*socio=ec2 que le *socio=rien repli du taux*socio=ec1 d'*socio=nil inflation*socio=ec1 *socio=nil a eue sur*socio=rien les anticipations*socio=uv3, a contribué à une baisse*socio=ec2 assez régulière*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te au Royaume-uni*socio=ac pendant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1980 et la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981. L'ample*socio=rien différentiel*socio=ec1 de rendement*socio=ec1 nominal*socio=rien dont bénéficiait le marché_financier*socio=ec1 britannique*socio=ac (par rapport*socio=rien à un*socio=rien taux*socio=ec1 combiné des rendements*socio=ec1 sur*socio=rien d'autres marchés*socio=ec1) au milieu*socio=rien de 1980 s'est*socio=rien résorbé à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien et a *socio=rien fait place à*socio=nil un différentiel*socio=ec1 au*socio=nil détriment*socio=uv2 *socio=nil de ce marché*socio=ec1 pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1981. Ce renversement*socio=rien d'une tendance*socio=ec2 qui favorisait depuis longtemps les investissements*socio=ec1 au Royaume-uni*socio=ac s'est*socio=rien accompagné, en ce qui concerne l'évolution*socio=te du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 de la livre sterling*socio=ec1, d'un*socio=rien retournement*socio=rien auquel il a sans *socio=rien nul doute *socio=nil contribué et qui s'est*socio=rien amorcé en février*socio=rien 1981 malgré la *socio=rien fermeté du solde*socio=ec1 courant au*socio=nil premier trimestre*socio=te.*socio=nil Au*socio=nil Japon*socio=ac,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te *socio=nil ont diminué, eux aussi, pendant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1980 et la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1981 ; ce repli*socio=rien a eu à peu près les mêmes *socio=rien effets sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil différentiels*socio=ec1 de*socio=nil *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux,*socio=nil *socio=nil qui favorisaient le Japon*socio=ac au milieu*socio=rien de 1980 lui sont devenus défavorables*socio=uv4 pendant les *socio=rien derniers mois *socio=nil de l'année*socio=rien, et cette tendance*socio=ec2 s'est*socio=rien accentuée au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1981. Malgré l'élargissement*socio=ec2 de ce différentiel*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 au détriment*socio=uv2 du*socio=rien Japon*socio=ac, le taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif du yen*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil soutenu par l'amélioration*socio=uv1 du*socio=rien solde*socio=ec1 *socio=rien courant du pays*socio=ac *socio=nil et par les résultats*socio=rien de son économie*socio=ec1, a continué à monter jusqu'à la fin*socio=rien de février*socio=rien 1981 ; il s'est*socio=rien toutefois replié pendant les *socio=rien mois suivants,*socio=nil à*socio=nil mesure *socio=nil que s'élargissait le différentiel*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 au détriment*socio=uv2 du*socio=rien Japon*socio=ac. Ce recul*socio=rien s'est*socio=rien amorcé pendant que le solde*socio=ec1 courant*socio=rien continuait de s'améliorer. Le taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif du dollar_canadien*socio=ec1 *socio=nil a fluctué à l'intérieur*socio=te d'une fourchette*socio=rien assez étroite*socio=rien pendant toute la période*socio=te qui a suivi le début*socio=rien de 1980. Cependant, les *socio=rien principales variations *socio=nil intervenues pendant cette période*socio=te - *socio=rien un faible repli entre*socio=nil mars et*socio=nil mai *socio=nil 1980, puis un*socio=rien autre entre août*socio=rien et décembre*socio=rien, ainsi qu'un*socio=rien redressement*socio=ec2 modéré pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1981 - se sont toutes inscrites*socio=rien dans le sillage*socio=rien des variations*socio=rien de l'écart*socio=ec2 entre les rendements*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=ec1 marché monétaire du*socio=rien Canada*socio=ac *socio=nil et ceux des marchés*socio=ec1 de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. En dépit*socio=rien des profondes*socio=rien fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 entre les monnaies*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac continentale*socio=te et les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 des pays*socio=ac extérieurs*socio=te à ce continent*socio=ac, et nonobstant l'ampleur*socio=rien de l'écart*socio=ec2 entre les différents*socio=rien taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, les taux_de_change*socio=ec1 au *socio=rien sein du système_monétaire*socio=ec1 européen*socio=ac *socio=nil sont demeurés assez stables*socio=uv4 pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'année*socio=rien qui vient de s'écouler. De surcroît*socio=rien, les variations*socio=rien de ces taux*socio=ec1 ont été*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien, parallèles*socio=rien à celles des monnaies*socio=ec1 de la Suisse*socio=ac et de l'Autriche*socio=ac, qui ont des liens*socio=rien économiques*socio=ec1 étroits*socio=rien avec les pays*socio=ac du*socio=rien SME*socio=ec1. Avant février*socio=rien 1981, les monnaies*socio=ec1 du*socio=rien SME*socio=ec1 qui ont fait*socio=rien l'objet*socio=rien des tensions*socio=ec2 les plus notables*socio=rien ont été*socio=rien le franc*socio=ec1 et le *socio=ec1 deutsche mark;*socio=nil ces*socio=nil tensions*socio=ec2 *socio=nil s'expliquent en partie*socio=rien, certes, par les divergences*socio=uv1 dans l'évolution*socio=te des soldes*socio=ec1 courants*socio=te des deux pays*socio=ac en cause*socio=rien, mais elles résultent également de l'arbitrage*socio=et de taux_d'_intérêt*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil où les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux étaient*socio=nil élevés*socio=uv4 en*socio=nil France*socio=ac mais*socio=nil faibles*socio=rien en*socio=nil République*socio=ac fédérale*socio=et d'*socio=nil Allemagne*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et où le marché*socio=ec1 avait suffisamment confiance*socio=uv1 dans la stabilité*socio=uv3 du*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 entre le franc*socio=ec1 et le *socio=ec1 deutsche mark *socio=nil pour ne pas se laisser influencer par la différence*socio=rien marquée entre les taux*socio=ec1 d'inflation*socio=ec1 dans ces deux pays*socio=ac (graphique*socio=rien 9). En février*socio=rien et en mars*socio=rien, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont augmenté en Allemagne*socio=ac et cette source*socio=rien de tensions*socio=ec2 a disparu. En mai*socio=rien, les tensions*socio=ec2 dont ces deux monnaies*socio=ec1 faisaient l'objet*socio=rien se sont inversées; en effet*socio=rien, l'incertitude*socio=uv3 quant à l'issue*socio=rien de l'élection*socio=et présidentielle en France*socio=ac a provoqué, sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1, un*socio=rien fléchissement*socio=ec2 *socio=rien notable du franc*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui a suscité des interventions*socio=et de la Banque*socio=ac de France*socio=ac et une *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil Pendant la seconde quinzaine*socio=rien de mai*socio=rien, les pressions*socio=ec2 dont le franc*socio=ec1 faisait l'objet*socio=rien se sont atténuées. Les monnaies*socio=ec1 de trois pays*socio=ac du*socio=rien SME*socio=ec1 dont la position*socio=rien extérieure*socio=te fondamentale*socio=uv4 était généralement jugée assez faible*socio=rien par les participants*socio=ac au marché*socio=ec1 ont été*socio=rien, elles aussi, parfois soumises à des pressions*socio=ec2 pendant les 12 ou 13 *socio=rien derniers mois.*socio=nil En*socio=nil Italie*socio=ac,*socio=nil *socio=nil où la faiblesse*socio=ec2 de la balance_des_paiements*socio=ec1 a eu pour *socio=rien cause principale *socio=nil la virulence persistante*socio=rien de l'inflation*socio=ec1, les autorités*socio=et ont adopté des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 en mars*socio=rien 1981 : elles ont dévalué la lire italienne*socio=ac de 6% par rapport*socio=rien au taux*socio=ec1 *socio=rien pivot du SME*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil majoré le taux*socio=ec1 d'escompte et le coefficient*socio=ec1 de réserve_obligatoire*socio=uv2 pour le système_bancaire*socio=ec1, enfin, manifesté leur intention*socio=rien de réduire le déficit*socio=ec1 de l'État*socio=ac au moyen*socio=rien de *socio=et mesures budgétaires *socio=nil qui porteraient à la *socio=rien fois sur les*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil et les dépenses*socio=ec1. Devant*socio=rien la faiblesse*socio=ec2 prolongée du*socio=rien franc*socio=ec1 beige, les autorités*socio=et de la Belgique*socio=ac ont appliqué une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 et ont effectué des emprunts*socio=ec1 importants*socio=uv4 à l'étranger*socio=te pour financer le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien et soutenir le taux_de_change*socio=ec1 de leur monnaie*socio=ec1. Nonobstant des interventions*socio=et massives*socio=rien des autorités*socio=et et le niveau*socio=rien extrêmement élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 en Belgique*socio=ac, le franc*socio=ec1 belge*socio=ac est*socio=rien demeuré en dessous de son seuil*socio=rien de divergence*socio=uv1 inférieur*socio=rien durant de *socio=rien nombreuses semaines au*socio=nil début *socio=nil de 1981. Les autorités*socio=et danoises sont intervenues massivement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=ec1 au début*socio=rien de 1980, mais ce sont les mesures*socio=et d'ajustement*socio=et qu'elles ont adoptées et le niveau*socio=rien déprimé de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te qui ont mis fin*socio=rien à la dégradation*socio=uv3 de la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te du*socio=rien pays*socio=ac. *socio=ac Pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil conséquences*socio=rien *socio=nil qu'entraîne, sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, la réapparition*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 considérable*socio=rien pour les opérations_courantes*socio=te des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil examinées plus haut*socio=rien dans le *socio=rien présent chapitre.*socio=nil Du point de*socio=nil vue *socio=nil de ces pays*socio=ac eux-mêmes, les *socio=rien traits saillants *socio=nil de cette évolution*socio=te ont été*socio=rien : une nouvelle*socio=rien amélioration*socio=uv1 considérable*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, *socio=rien un souci *socio=nil accru de préserver la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des *socio=ec1 créances financières acquises*socio=rien en*socio=nil échange de*socio=nil ressources_naturelles *socio=nil qui ne cessent de s'amenuiser et, en 1980, une reprise de l'expansion*socio=ec2 *socio=rien rapide du volume des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil (à un*socio=rien rythme*socio=ec2 que n'a égalé aucun autre grand*socio=rien groupe_de_pays*socio=ac). La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 en 1979 et 1980 a gonflé l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et l'a fait*socio=rien passer de 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1978 à 68,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1979, puis à un*socio=rien montant*socio=ec1 estimé à 112 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1980. Bien*socio=rien que le volume*socio=rien de pétrole*socio=ec1 exporté par le groupe*socio=ac ait diminué de plus de 12% entre 1978 et 1980, certains pays*socio=ac de ce groupe*socio=ac ont continué à produire et à exporter *socio=rien un volume de*socio=nil pétrole*socio=ec1 très*socio=nil supérieur *socio=nil à celui que justifiaient leurs besoins*socio=uv1 financiers*socio=ec1. En 1981, toutefois, l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te de ces pays*socio=ac devrait être*socio=rien ramené aux alentours*socio=rien de 96 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 et l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 (d'une *socio=rien année sur *socio=nil l'autre) ont été*socio=rien beaucoup plus fortes*socio=rien, certes, en 1980 qu'en 1979, mais l'accroissement*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien a été*socio=rien moins important*socio=uv4 en 1980, par suite*socio=rien de l'évolution*socio=te divergente*socio=uv4 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil pétrole*socio=ec1 et*socio=nil du volume des*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil raison principalement*socio=nil du fléchissement*socio=ec2 sensible *socio=nil de la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 dans le monde*socio=te, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1, qui avait augmenté légèrement en 1979, a diminué d'environ 14% en 1980. En revanche, la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui avait diminué de 12% en 1979, a progressé d'environ 15%, en 1980 (sa progression*socio=ec2 en dollars*socio=ec1 EU a été*socio=rien de 29% ). La chute intervenue en 1979 s'explique, avant tout, par la situation*socio=rien économique*socio=ec1 troublée de l'Iran*socio=ac; en outre, la progression*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1980 - liée principalement à la réorientation*socio=et récente*socio=rien des politiques*socio=et dans *socio=rien un sens plus*socio=nil expansionniste*socio=ec2 *socio=nil - aurait été*socio=rien légèrement plus forte*socio=rien si le conflit*socio=uv1 Iran*socio=ac - Irak*socio=ac déclenché récemment n'y avait pas fait*socio=rien obstacle*socio=uv3. La forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil entre 1978 et 1980 a été*socio=rien partiellement compensée par l'accroissement*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 nets*socio=rien au titre*socio=rien des transferts_privés*socio=et et des services*socio=et. Cet accroissement*socio=ec2 s'est*socio=rien produit*socio=rien en *socio=rien dépit du fait *socio=nil que certains pays*socio=ac se sont efforcés de freiner l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac étrangers*socio=te *socio=nil et que le revenu*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 extérieurs*socio=te a presque doublé; ce *socio=rien dernier phénomène *socio=nil s'explique à la fois*socio=rien par l'augmentation*socio=ec2 considérable*socio=rien des actifs*socio=ec1 que ces pays*socio=ac détiennent à l'étranger*socio=te et par la *socio=rien forte hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil dans le monde*socio=te. La plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1980 ( 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 *socio=rien sur un total *socio=nil de 112 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) représente les excédents*socio=ec1 de six pays*socio=ac (Arabie*socio=ac Saoudite*socio=ac, Émirats arabes*socio=ac unis, Irak*socio=ac, Jamahiriya arabe*socio=ac libyenne, Koweït*socio=ac et Qatar) dont le solde*socio=ec1 *socio=rien courant est demeuré*socio=nil excédentaire du début *socio=nil à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70. Cette concentration*socio=ec2 est*socio=rien nettement plus forte*socio=rien en 1980 qu'en 1974; cette année-là, en effet*socio=rien, l'excédent_global*socio=te des six mêmes pays*socio=ac équivalait à moins des deux *socio=rien tiers du total.*socio=nil *socio=nil En 1980, le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 a représenté environ 70% *socio=rien du volume total du groupe*socio=ac,*socio=nil *socio=nil contre la moitié*socio=rien en 1974, évolution*socio=te qui s'explique à la fois*socio=rien par l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil de l'Arabie*socio=ac Saoudite*socio=ac et par la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de l'Iran*socio=ac après*socio=rien 1978. L'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil devrait se comprimer en 1981 ; cette prévision*socio=ec2 se fonde principalement sur*socio=rien deux considérations*socio=rien : la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 demeurera probablement assez ferme*socio=ec2 dans ces pays*socio=ac et le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 continuera à diminuer sensiblement par *socio=rien suite du fléchissement*socio=ec2 continu *socio=nil de la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 dans le monde*socio=te. Le marché*socio=ec1 du*socio=rien pétrole*socio=ec1 s'est*socio=rien considérablement*socio=rien affaibli, certes, depuis le début*socio=rien de l'année*socio=rien; les termes_de_l'_échange*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil devraient néanmoins s'améliorer de nouveau*socio=rien en raison*socio=rien principalement de la *socio=rien hausse persistante des*socio=nil prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 *socio=nil jusqu'à la fin*socio=rien de 1980 et de la montée plus lente*socio=rien des prix*socio=ec1 des importations*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 EU entre 1980 et 1981. Les renseignements*socio=ec2 dont on dispose sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 de l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil sont encore incertains*socio=uv4, *socio=rien du fait *socio=nil que, pour certains pays*socio=ac de ce groupe*socio=ac, les statistiques*socio=ec2 de balance_des_paiements*socio=ec1 sont fragmentaires et que le champ*socio=rien couvert par les données provenant d'autres sources*socio=rien comporte certaines*socio=rien lacunes*socio=uv4. Selon les estimations*socio=ec2 disponibles*socio=rien, l'excédent*socio=ec1 de liquidité*socio=ec1 à utiliser en 1980 aurait dépassé l'excédent*socio=ec1 courant*socio=rien comme ce fut le *socio=rien cas certaines années après *socio=nil 1975, en *socio=rien raison du montant*socio=ec1 considérable des*socio=nil emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te nets *socio=nil de certains *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Plus*socio=nil *socio=rien du tiers *socio=nil de l'excédent*socio=ec1 de liquidité*socio=ec1 disponible*socio=rien en 1980 aurait été*socio=rien placé sous forme*socio=rien d'actifs*socio=ec1 très liquides, tels que *socio=ec1 dépôts bancaires et*socio=nil titres*socio=rien publics*socio=et à*socio=nil court_terme*socio=te des*socio=nil principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac;*socio=nil un*socio=rien *socio=nil peu plus de la moitié*socio=rien, en revanche, aurait été*socio=rien affectée à l'acquisition*socio=rien d'instruments*socio=et à plus long_terme*socio=te ou d'actifs*socio=ec1 moins liquides dans des pays_industrialisés*socio=ac. Près d'un*socio=rien dixième*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 total*socio=rien de liquidité*socio=ec1 en 1980 a été*socio=rien utilisé directement pour l'octroi*socio=rien de dons*socio=ec1 ou de prêts*socio=ec1 à d'autres pays_en_développement*socio=uv3 ainsi que pour le versement*socio=ec1 de contributions*socio=uv1 à des agences*socio=ac de développement*socio=uv3 régionales*socio=te ou internationales*socio=te (autres que la banque_mondiale*socio=ac). Ces sorties de fonds*socio=ec1, pour la plupart*socio=rien à des conditions*socio=ec1 favorables*socio=uv4, ont été*socio=rien la composante*socio=rien la plus stable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 de l'excédent*socio=ec1 pendant toute la période*socio=te écoulée depuis 1974. Elles se sont accrues en 1979 et en 1980, et cette tendance*socio=ec2 devrait persister en 1981, en raison*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 soit des contributions*socio=uv1 à des institutions*socio=ac de développement*socio=uv3 bilatérales*socio=et et multilatérales*socio=et, soit des engagements*socio=et en capitaux*socio=ec1 envers ces institutions*socio=ac (notamment le Fonds*socio=ec1 de l'OPEP*socio=ac pour le développement*socio=uv3 international*socio=te). En 1980, le pourcentage*socio=rien des placements*socio=ec1 sous forme*socio=rien d'actifs*socio=ec1 liquides a été*socio=rien beaucoup plus faible*socio=rien, et celui des investissements*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te beaucoup plus élevé*socio=uv4 qu'en 1979; cette année-là, en effet*socio=rien, les deux tiers*socio=rien environ de l'excédent*socio=ec1 de liquidité*socio=ec1 disponible*socio=rien avaient été*socio=rien placés sous forme*socio=rien de *socio=ec1 dépôts bancaires *socio=nil et d'instruments*socio=et du*socio=rien *socio=ec1 marché monétaire.*socio=nil La*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil qu'ont eue les *socio=ac pays détenteurs de*socio=nil liquidité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien *socio=nil à placer celle-ci d'abord*socio=rien essentiellement sous forme*socio=rien d'actifs*socio=ec1 liquides, puis sous forme*socio=rien de placements*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te *socio=rien est un phénomène analogue,*socio=nil *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien, à celui qui a été*socio=rien observé pendant la période*socio=te 1974-76. Il est*socio=rien probable*socio=uv4 que cette tendance*socio=ec2 à recourir aux actifs*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te se poursuivra jusqu'à la fin*socio=rien de 198 1, étant donné que l'excédent*socio=ec1 se trouve actuellement concentré dans des pays*socio=ac dont le portefeuille*socio=ec1 contient déjà un*socio=rien montant*socio=ec1 élevé*socio=uv4 d'actifs*socio=ec1 extérieurs*socio=te liquides, et que les sorties de capitaux*socio=ec1 en *socio=rien provenance du secteur_privé*socio=et des*socio=nil *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 sont*socio=nil considérables*socio=rien.*socio=nil *socio=nil En 1980, les investissements*socio=ec1 nets*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 sous*socio=nil forme*socio=rien de*socio=nil créances*socio=ec1 sur*socio=rien le*socio=nil Fonds*socio=ec1 *socio=nil et la banque_mondiale*socio=ac ont représenté à peine 1% de l'excédent*socio=ec1 de liquidité*socio=ec1 dont disposent ces pays*socio=ac. Cependant, le pourcentage*socio=rien devrait augmenter sensiblement en 1981, *socio=rien du fait *socio=nil notamment de l'accord*socio=et de prêt*socio=ec1 qui vient d'être*socio=rien conclu entre l'Arabie*socio=ac Saoudite*socio=ac et le Fonds*socio=ec1 (voir le chapitre*socio=rien 3, page*socio=rien 106). pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 s'est*socio=rien accru de *socio=rien façon spectaculaire *socio=nil en 1979 et en 1980. Pendant cette *socio=rien dernière année,*socio=nil *socio=nil il a atteint 82 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, contre 38 milliards*socio=rien en 1978 ; il devrait s'accroître encore en 1981 et s'établir, selon les projections*socio=ec2, à 97 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'obtention*socio=rien des ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te nécessaires*socio=rien pour financer ce déficit*socio=ec1 courant*socio=rien en rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 pose des problèmes*socio=uv4 qui suscitent un*socio=rien très grand*socio=rien intérêt*socio=uv1 et sont examinés plus loin*socio=rien en détail*socio=rien. Cependant, l'évolution*socio=te des transactions*socio=ec1 extérieures*socio=te qui ont accru les flux*socio=ec1 de financement*socio=ec1 vers les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 entraîne, en outre, de graves*socio=uv4 conséquences*socio=rien pour certains aspects*socio=rien plus fondamentaux*socio=uv4 de la vie*socio=uv1 économique*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, notamment la disponibilité*socio=rien de ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 pour le développement*socio=uv3. L'examen*socio=ec2 de certaines*socio=rien de ces conséquences*socio=rien permettra peut-être de replacer dans *socio=rien un cadre général l'*socio=nil analyse*socio=ec2 des*socio=nil problèmes*socio=uv4 de*socio=nil financement*socio=ec1.*socio=nil Facteurs *socio=nil ayant une incidence*socio=ec2 sur*socio=rien les déficits_courants*socio=ec1. Les *socio=rien principaux élément *socio=nil à l'origine*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 depuis 1978 sont le ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil dégradation*socio=uv3 des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil (due essentiellement au *socio=rien renchérissement du pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1979 et en 1980) et l'accroissement*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 sur*socio=rien la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te (tableau*socio=rien 10). Les deux *socio=rien premiers facteurs *socio=nil ont eu pour effet*socio=rien d'éroder la croissance*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et le troisième*socio=rien a absorbé une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 de l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 potentiel*socio=rien au détriment*socio=uv2 de l'achat*socio=ec1 d'importations*socio=ec1. L'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil a donc été*socio=rien fortement réduite en 1980, malgré la forte*socio=rien augmentation*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te que ces pays*socio=ac ont contractés pour se procurer les ressources*socio=ec1 dont ils avaient besoin*socio=uv1. Si l'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil se ralentit depuis 1979, c'est*socio=rien principalement parce que l'évolution*socio=te de la conjoncture*socio=ec2 a été*socio=rien, dans l'ensemble*socio=rien, défavorable*socio=uv4 aux pays*socio=ac qui sont les *socio=ec1 débouchés commerciaux des*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3 non*socio=nil pétroliers.*socio=nil La*socio=nil récession*socio=ec2 *socio=nil ayant affaibli la demande*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac, le rythme*socio=ec2 d'expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui avait *socio=rien été rapide *socio=nil en 1978, s'est*socio=rien sensiblement ralenti en 1979 ; selon les estimations*socio=ec2, ce ralentissement*socio=ec2 se serait poursuivi en 1980 et persisterait en 1981. Depuis la fin*socio=rien de 1979, le taux*socio=ec1 annuel*socio=te d'expansion*socio=ec2 est*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 7-8% ; ce taux*socio=ec1 contraste avec le taux*socio=ec1 de 11% enregistré en 1978 (c'est-à-dire à la veille de la récession*socio=ec2) et le taux*socio=ec1 moyen*socio=rien très supérieur*socio=rien à 9% enregistré pendant la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 60 et au début*socio=rien des années*socio=rien 70. La faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1, provoquée par le ralentissement*socio=ec2 de l' activité_économique*socio=ec1, est*socio=rien, en outre, à l'origine*socio=rien du*socio=rien fléchissement*socio=ec2 marqué des prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires *socio=nil pendant la seconde moitié*socio=rien de 1980 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981. Depuis la fin*socio=rien de 1981, notamment, ce fléchissement*socio=ec2 est*socio=rien la *socio=rien principale cause *socio=nil de la dégradation*socio=uv3 ininterrompue*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. En 1979 et pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de 1980, cette dégradation*socio=uv3 a été*socio=rien due essentiellement au renchérissement*socio=rien des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1, car les prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 non pétrolières*socio=ec1 ont suivi, dans l'ensemble*socio=rien, la même courbe d'évolution*socio=te pendant cette période*socio=te. Pour ce qui *socio=rien est du principal *socio=ac groupe_de_pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil dégradation*socio=uv3 des*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil et le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 *socio=rien du volume des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil sont deux phénomènes*socio=rien qui ont eu une incidence*socio=ec2 grave*socio=uv4 sur*socio=rien le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 réel*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1; à vrai*socio=rien dire, cette incidence*socio=ec2 a été*socio=rien presque catastrophique*socio=rien dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien. Même en ce qui concerne le *socio=ac groupe_des_pays importateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil où figurent les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés relativement prospères*socio=ec2, la croissance*socio=uv3 du*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie : en 1980, elle était de 1%, contre 5% pendant chacune des deux *socio=rien années précédentes *socio=nil et de 10%, taux*socio=ec1 nettement supérieur*socio=rien pendant la période*socio=te 1976-77, caractérisée par la fermeté*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien. En outre, dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien, le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 a, en fait*socio=rien, diminué d'environ 6% en 1980, après*socio=rien avoir accusé une baisse*socio=ec2 cumulée presque aussi importante*socio=uv4 au cours*socio=rien des deux *socio=rien années précédentes.*socio=nil Le*socio=nil seul groupe_de_pays_en_développement*socio=uv3 non*socio=nil pétroliers*socio=ec1 *socio=nil où les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, mesurées par leur pouvoir_d'_achat*socio=ec1 extérieur*socio=te, ont manifesté de la *socio=rien fermeté est *socio=nil le sous-groupe qui comprend les *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil observations*socio=ec2 *socio=nil qui précèdent expliquent, dans une très *socio=rien large mesure,*socio=nil le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 sensible *socio=nil de la croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 des importations*socio=ec1 de tous les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 en 1980 ainsi que les profondes*socio=rien divergences*socio=uv1 dans l'évolution*socio=te des importations*socio=ec1 des principaux*socio=rien sous-groupes*socio=ac de ces pays*socio=ac. Bien*socio=rien que beaucoup de pays*socio=ac aient emprunté massivement pour ne pas être*socio=rien contraints*socio=uv2 de réduire par trop leurs importations*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 réelle*socio=ec2 globale*socio=rien des importations*socio=ec1 de ce groupe_de_pays*socio=ac en 1980 n'a pas dépassé la moitié*socio=rien (le celle de l'année*socio=rien précédente*socio=rien (6% et 12%, respectivement). En 1979 et en 1980, l'augmentation*socio=ec2 a toutefois reflété la position*socio=rien particulièrement favorable*socio=uv4, dans ce groupe*socio=ac, des *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil effet*socio=rien,*socio=nil le*socio=nil volume*socio=rien *socio=nil de leurs importations*socio=ec1 a augmenté de quelque 16-18% pendant chacune de ces deux années*socio=rien. Les pays_en_développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, en revanche, ont dû ralentir le rythme*socio=ec2 de leurs importations*socio=ec1, dont le volume*socio=rien s'est*socio=rien accru au total*socio=rien de 3,5% en 1980, contre 8,5% en 1979 (soit *socio=rien un pourcentage *socio=nil à peu près égal*socio=rien au *socio=rien pourcentage moyen *socio=nil pour la période*socio=te couvrant la *socio=rien dernière partie des*socio=nil années *socio=nil 60 et le début*socio=rien des années*socio=rien 70). Selon les prévisions*socio=ec2, le taux_d'_expansion*socio=ec2 *socio=rien du volume des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac en 1981 serait aussi faible*socio=rien, voire moindre*socio=rien, que celui de l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Ce plafonnement*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1, qui est*socio=rien dû en partie*socio=rien à l'expansion*socio=ec2 limitée de l'aide_publique_au_développement*socio=et et à la cherté de l'argent*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_privés*socio=et, tend à réduire le *socio=rien volume total des*socio=nil ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 disponibles *socio=nil et, par conséquent*socio=rien, à intensifier les difficultés*socio=uv4 qu'éprouvent maints pays*socio=ac à poursuivre leur développement*socio=uv3 au rythme*socio=ec2 souhaitable*socio=rien. Étant donné la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 depuis quelques années*socio=rien et, par conséquent*socio=rien, la hausse*socio=rien réelle*socio=ec2 de ce qu'il en coûte pour obtenir*socio=rien de l'étranger*socio=te des ressources*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien, l'exécution*socio=rien de programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 qui permettraient d'atteindre les objectifs*socio=uv3 du*socio=rien développement*socio=uv3 ne pourra se poursuivre sans une réorientation*socio=et vers l'investissement*socio=ec1 d'une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 intérieures*socio=te affectées normalement à la consommation*socio=ec1 et, vraisemblablement*socio=rien, sans une augmentation*socio=ec2 de l' aide_publique_au_développement*socio=et et des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 sous d'autres formes*socio=rien. Pour *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil notamment ceux qui font *socio=rien partie du groupe_des_pays*socio=ac à*socio=nil revenu*socio=ec1 faible *socio=nil et où le niveau_de_vie*socio=uv1 est*socio=rien déjà très bas*socio=rien, une telle réorientation*socio=et des ressources*socio=ec1 est*socio=rien généralement impossible*socio=rien. Dans ces pays*socio=ac, les entraves*socio=uv4 à l'entrée*socio=rien des ressources*socio=ec1 extérieures*socio=te ne peuvent que freiner l'expansion*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 et empêcher ou différer l'accélération*socio=ec2 absolument indispensable*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 et du*socio=rien revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Dans leurs efforts*socio=uv1 pour se prémunir contre une telle éventualité*socio=te, de nombreux*socio=rien pays*socio=ac ont été*socio=rien amenés à accroître considérablement*socio=rien leurs emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te nets*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil De ce fait*socio=rien, l'expansion*socio=ec2 de leurs importations*socio=ec1 a été*socio=rien mieux soutenue que le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Cependant, ces emprunts*socio=ec1 ont entraîné un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 qui, ajouté à la *socio=rien hausse sensible des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil dans les *socio=rien principaux centres financiers*socio=ec1,*socio=nil s'*socio=nil est,*socio=nil *socio=nil lui-même, traduit par une ponction*socio=ec1 *socio=rien supplémentaire sur les*socio=nil devises*socio=ec1 disponibles *socio=nil pour le paiement*socio=ec1 des importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=et. Les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 doivent verser, au titre*socio=rien de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te, un*socio=rien intérêt*socio=uv1 dont le montant*socio=ec1 a plus que doublé entre 1978 et 1980; pendant cette *socio=rien dernière année,*socio=nil *socio=nil il a dépassé 30 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 EU En 1980, le paiement*socio=ec1 de ces intérêts*socio=uv1 a donc absorbé environ 7,5% des recettes*socio=ec1 provenant de l'exportation*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=et, contre 5,5% en 1978. Bien*socio=rien que l'augmentation*socio=ec2 des versements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 sur*socio=rien la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te à court_terme*socio=te ne soit pas comptabilisée séparément*socio=rien dans les statistiques*socio=ec2 *socio=rien disponibles sur les*socio=nil flux*socio=ec1 de*socio=nil revenu*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il ne fait*socio=rien aucun doute*socio=rien que cette augmentation*socio=ec2 a absorbé une fraction*socio=rien additionnelle*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. De surcroît*socio=rien, si la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien de gonfler le rendement*socio=ec1 que les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 tirent de leurs réserves*socio=ec1 et d'autres *socio=ec1 créances financières extérieures*socio=te,*socio=nil l'*socio=nil accroissement*socio=ec2 *socio=nil de ces actifs*socio=ec1 a été*socio=rien beaucoup moins rapide*socio=rien que celui de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te, en particulier*socio=rien de la dette*socio=ec1 à court_terme*socio=te. Pendant les deux *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil hausse des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil a donc eu essentiellement des effets*socio=rien unilatéraux sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=uv3. Contrairement à quelques autres facteurs*socio=rien qui ont exercé une influence défavorable*socio=uv4 sur*socio=rien la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 pendant cette période*socio=te, la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 n'a pas eu sur*socio=rien les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien de répercussions*socio=ec2 aussi profondes*socio=rien que celles qu'elle a eues sur*socio=rien les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien. Parce que ces pays*socio=ac sont largement *socio=rien tributaires du financement*socio=ec1 officiel*socio=et *socio=nil - généralement assorti de conditions*socio=ec1 favorables*socio=uv4 - et qu'ils ont assez peu recours*socio=rien au crédit*socio=ec1 octroyé aux conditions*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 par des intermédiaires*socio=rien financiers*socio=ec1 privés*socio=et (graphique*socio=rien 10), leurs paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 ne se sont pas gonflés autant que ceux des autres sous-groupes_de_pays_en_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1. Ce gonflement*socio=ec2 a été*socio=rien particulièrement marqué dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien de base*socio=rien (les "autres" importateurs*socio=ac nets*socio=rien de pétrole*socio=ec1) ; en effet*socio=rien, le recours*socio=ec1 de ces pays*socio=ac au crédit*socio=ec1 extérieur*socio=te octroyé par des institutions_financières_privées*socio=ac est*socio=rien demeuré très inférieur*socio=rien à celui des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés ou des exportateurs*socio=ac nets*socio=rien de pétrole*socio=ec1 jusqu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 70, mais il augmente plus rapidement depuis quelques années*socio=rien. En *socio=rien termes absolus,*socio=nil *socio=nil ce sont les principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés qui ont été*socio=rien le plus gravement touchés par la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Les pays*socio=ac de ce sous-groupe sont peu nombreux*socio=rien, mais leur endettement*socio=ec1 représente une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 de l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te total*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, et, en particulier*socio=rien, de la dette*socio=ec1 envers des institutions_financières*socio=ac du*socio=rien secteur_privé*socio=et étranger*socio=te. Malgré l'augmentation*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 qui l'a intensifiée, la dégradation*socio=uv3 des soldes*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 extérieures*socio=te au titre*socio=rien des services*socio=et depuis 1978 paraît faible*socio=rien si on la compare à celle des *socio=ec1 balances commerciales.*socio=nil *socio=nil A cet égard*socio=rien, les transactions*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et celles des *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont évolué suivant*socio=rien des courbes profondément divergentes*socio=uv2. Entre 1978 et 1980, l'excédent_global*socio=te de ces derniers*socio=rien pays*socio=ac au titre*socio=rien de leurs opérations*socio=rien pétrolières*socio=ec1 a augmenté de 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, mais cette augmentation*socio=ec2 a coïncidé avec un*socio=rien accroissement*socio=ec2 à peu près égal*socio=rien de leur *socio=ec1 déficit commercial non*socio=nil pétrolier;*socio=nil c'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil donc l'augmentation*socio=ec2 de leurs paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien au revenu*socio=ec1 de leurs investissements*socio=ec1 qui a été*socio=rien la *socio=rien principale cause *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 nette*socio=rien, mais limitée, du*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien global*socio=te des pays*socio=ac appartenant au sous-groupe des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. Pour les quelque 100 pays_en_développement*socio=uv3 qui sont des importateurs*socio=ac nets*socio=rien de pétrole*socio=ec1, en revanche, l'évolution*socio=te de la *socio=ec1 balance_commerciale globale *socio=nil s'explique par le mouvement*socio=ec2 inverse des composantes*socio=ec1 précitées*socio=rien. Le déficit*socio=ec1 net*socio=rien au titre*socio=rien des opérations*socio=rien *socio=ec1 commerciales pétrolières *socio=nil a augmenté d'environ 40 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 entre 1978 et 1980, tandis que le solde*socio=ec1 des opérations*socio=rien non pétrolières*socio=ec1 devenait légèrement excédentaire*socio=rien. L'amélioration*socio=uv1 de ce dernier*socio=rien solde*socio=ec1, jointe à l'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien provenant de divers transferts_privés*socio=et et services*socio=et, a permis*socio=rien de compenser l'augmentation*socio=ec2 sensible*socio=rien des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te au *socio=rien titre du revenu*socio=ec1 des*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil notamment les versements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1. En ce qui concerne le *socio=ac groupe_des_pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil augmentation*socio=ec2 du*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien *socio=nil entre 1978 et 1980 a donc été*socio=rien à peu près la même - 40 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ - que celle de leur déficit*socio=ec1 au titre*socio=rien des opérations*socio=rien pétrolières*socio=ec1. Au sein*socio=rien de ce groupe*socio=ac, le *socio=ec1 ratio importations de*socio=nil pétrole nettes*socio=rien/*socio=nil importations totales*socio=rien *socio=nil aurait atteint 22% (estimations*socio=ec2) en 1980, contre 14% environ en 1978 et 6,5% en 1973, c'est-à-dire avant la première*socio=rien série de renchérissements importants*socio=uv4 du*socio=rien pétrole*socio=ec1. Structure*socio=ec1 du*socio=rien financement*socio=ec1. Pour financer un*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien qui s'était aggravé en 1980, les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont non seulement augmenté le montant*socio=ec1 net*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te (de 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ par rapport*socio=rien au total*socio=rien déjà important*socio=uv4 de 1979) mais ils ont aussi ramené à de très *socio=rien faibles proportions le*socio=nil montant*socio=ec1 global*socio=te *socio=nil de l'accumulation*socio=ec2 annuelle*socio=te des réserves*socio=ec1 (voir le tableau*socio=rien 11 qui fournit des données détaillées sur*socio=rien les réserves*socio=ec1 et les opérations*socio=rien en capital*socio=ec1). Étant donné la hausse*socio=rien (de 20% ) du*socio=rien prix*socio=ec1 des importations*socio=ec1 en 1980, le faible*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien des avoirs*socio=ec1 de réserve*socio=ec1 en 1980 (à peine 1,25 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1) équivalait en fait*socio=rien à une forte*socio=rien réduction*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des réserves*socio=ec1. Pour soutenir leurs importations*socio=ec1, beaucoup de pays_en_développement*socio=uv3 ont réduit leurs réserves*socio=ec1, même en termes*socio=rien nominaux*socio=ec1. De surcroît*socio=rien, ce n'est*socio=rien qu'en recourant aux emprunts*socio=ec1 officiels*socio=et, notamment à l'utilisation*socio=rien du*socio=rien crédit*socio=ec1 du*socio=rien Fonds*socio=ec1, qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont pu éviter d'aggraver davantage la situation*socio=rien de leur liquidité*socio=ec1 internationale*socio=ac brute*socio=rien. Le fait*socio=rien que l'augmentation*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te en 1980 a pris, pour l'essentiel*socio=uv4, des formes*socio=rien sensiblement différentes*socio=rien de celles que l'emprunt*socio=ec1 a généralement adoptées ces *socio=rien dernières années est un *socio=nil autre signe des pressions*socio=ec2 généralisées qui se sont exercées sur*socio=rien les positions*socio=rien financières*socio=ec1 extérieures*socio=te, cette année-là. en particulier*socio=rien, le recours*socio=ec1 au crédit*socio=ec1 à court_terme*socio=te s'est*socio=rien fortement accru. Les emprunts*socio=ec1 nets*socio=rien à long_terme*socio=te auprès de sources*socio=rien officielles*socio=et (y compris les institutions*socio=ac qui accordent*socio=rien des prêts*socio=ec1 pour le développement*socio=uv3 international*socio=te) ont enregistré, eux aussi, une augmentation*socio=ec2 considérable*socio=rien d'un*socio=rien caractère*socio=rien plus soutenable*socio=uv4. En revanche, les entrées nettes*socio=rien de prêts*socio=ec1 à long_terme*socio=te octroyés par des institutions_financières_privées*socio=ac ont sensiblement diminué; ce phénomène*socio=rien s'explique à la fois*socio=rien par la prudence*socio=uv1 dont ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 ces institutions*socio=ac en ce qui concerne le rythme*socio=ec2 auquel il convenait d'accroître leurs créances*socio=ec1 sur*socio=rien certains pays_en_développement*socio=uv3 et par le fait*socio=rien que les *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil ont hésité à accroître leur dette*socio=ec1 devant*socio=rien le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 de l'emprunt*socio=ec1 aux banques*socio=ac commerciales*socio=ec1. Les entrées de capitaux*socio=ec1 au titre*socio=rien d'investissements*socio=ec1 directs*socio=rien ont, elles aussi, été*socio=rien plus faibles*socio=rien en 1980 qu'en 1979. Le rythme*socio=ec2 de ces entrées de capitaux*socio=ec1 et des entrées au titre*socio=rien de transferts_officiels*socio=et (l'autre *socio=rien principale forme de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil qui n'accroît pas l'endettement*socio=ec1) a été*socio=rien plus lent*socio=rien que celui de l'augmentation*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te nets*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil En 1980, le montant*socio=ec1 de ces emprunts*socio=ec1 dépassait de près de 70%' celui de 1978 ; cet accroissement*socio=ec2 a coïncidé avec une progression*socio=ec2 de 25% environ pour l' investissement_direct*socio=ec1 et *socio=rien du tiers *socio=nil pour les transferts_officiels*socio=et. Le ralentissement*socio=ec2 dans l'accumulation*socio=ec2 des réserves*socio=ec1 et le rôle*socio=et beaucoup plus important*socio=uv4 qu'ont joué les crédits*socio=ec1 à court_terme*socio=te (ou non identifiés) dans le financement*socio=ec1 du*socio=rien déficit*socio=ec1 courant*socio=rien que les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont enregistré en 1980 sont deux phénomènes*socio=rien qui rappellent vivement les changements*socio=uv3 qui se sont produits*socio=rien dans la structure*socio=ec1 du*socio=rien financement*socio=ec1 des déficits_courants*socio=ec1 au lendemain*socio=te de la forte*socio=rien expansion*socio=ec2 de 1975. Plusieurs autres changements*socio=uv3 intervenus récemment dans la structure*socio=ec1 du*socio=rien financement*socio=ec1 rappellent, eux aussi, ceux qui se sont produits*socio=rien en 1975. Dans les deux cas*socio=rien, l'accroissement*socio=ec2 du*socio=rien recours*socio=ec1 aux facilités de crédit*socio=ec1 liées aux réserves*socio=ec1 a *socio=rien été considérable *socio=nil et les entrées de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te en provenance*socio=rien de sources*socio=rien officielles*socio=et ont augmenté, elles aussi; en revanche, l'expansion*socio=ec2 jusqu'alors rapide*socio=rien des emprunts*socio=ec1 nets*socio=rien auprès d'institutions_financières_privées*socio=ac s'est*socio=rien soit fortement atténuée (1975), soit inversée (l 980). Les trois premiers*socio=rien parmi les points*socio=rien de similitude précités*socio=rien sont manifestement les symptômes*socio=rien des difficultés*socio=uv4 qu'a suscitées le financement*socio=ec1 de déficits_courants*socio=ec1 accrus. Dans les deux cas*socio=rien, les formes*socio=rien de financement*socio=ec1 utilisées ont été*socio=rien, à bien*socio=rien des égards*socio=rien, *socio=rien un moyen *socio=nil de réagir temporairement*socio=rien à un*socio=rien choc*socio=ec2 extérieur*socio=te et non pas la solution*socio=rien durable*socio=uv4 de problèmes*socio=uv4 financiers*socio=ec1 persistants*socio=rien dans le domaine*socio=rien extérieur*socio=te. Le recours*socio=ec1 à ces *socio=rien sources temporaires de*socio=nil fonds*socio=ec1 *socio=nil devra, en *socio=rien temps opportun,*socio=nil être *socio=nil remplacé par des emprunts*socio=ec1 à long_terme*socio=te soutenables*socio=uv4 ou être*socio=rien évité par la compression*socio=et des déficits_courants*socio=ec1 qui l'ont rendu nécessaire*socio=rien; cette compression*socio=et n'ira probablement pas sans une réduction*socio=ec2 du*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1. Les tensions*socio=ec2 inhérentes*socio=rien à la structure*socio=ec1 de financement*socio=ec1 qui a été*socio=rien adoptée en 1980 et que l'on vient d'esquisser, se manifestent plus particulièrement dans les comptes*socio=ec1 des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien qui, pris en groupe*socio=ac, ont subi des pertes*socio=ec2 de réserves*socio=ec1 assez importantes*socio=uv4 en 1980. Étant donné que, dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac, les réserves*socio=ec1 étaient déjà, sinon insuffisantes*socio=uv4, du*socio=rien moins à peine adéquates*socio=uv2, et qu'il s'agit normalement de pays*socio=ac n'ayant pas facilement accès*socio=uv1 aux sources*socio=rien privées*socio=et de crédit*socio=ec1, la structure*socio=ec1 de financement*socio=ec1 précitée risque*socio=uv3, en ébranlant leur position*socio=rien financière*socio=ec1 internationale*socio=ac, de leur être*socio=rien gravement préjudiciable*socio=et, à moins qu'on parvienne à accroître les apports*socio=rien d'aide*socio=uv1 et les entrées de capitaux*socio=ec1 officiels*socio=et. Cette aide*socio=uv1 - dont les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien sont beaucoup plus tributaires*socio=rien que tout autre sous-groupe de pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 - a augmenté, à vrai*socio=rien dire, en 1980, mais dans des proportions*socio=rien insuffisantes*socio=uv4 pour assurer des entrées adéquates*socio=uv2 de ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2, même si l'on tient compte*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 réelles*socio=ec2 que ces pays*socio=ac se sont procurées en réduisant leurs réserves*socio=ec1. Les principaux*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés ont, eux aussi, amenuisé leurs réserves*socio=ec1 et accru leur endettement*socio=ec1 à court_terme*socio=te en 1980. La plupart*socio=rien des pays*socio=ac de ce sous-groupe accumulaient toutefois des réserves*socio=ec1 depuis plusieurs années*socio=rien - et dans certains cas*socio=rien à un*socio=rien rythme*socio=ec2 rapide*socio=rien - et jouissaient d'une situation*socio=rien financière*socio=ec1 extérieure*socio=te assez forte*socio=rien avant que se produise la plus récente*socio=rien aggravation*socio=ec2 des déficits_courants*socio=ec1. Ils étaient donc en mesure*socio=rien d'absorber le choc*socio=ec2 d'une érosion*socio=ec2 considérable*socio=rien de leur position*socio=rien sans subir de graves*socio=uv4 dommages*socio=ec2. En fait*socio=rien, pour certains de ces pays*socio=ac, l'amenuisement*socio=ec2 des réserves*socio=ec1 était moins une nécessité*socio=uv1 qu'un*socio=rien moyen*socio=rien de minimiser le recours*socio=ec1 injustifié*socio=rien au crédit*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1 privé*socio=et, à *socio=rien un moment *socio=nil où ce crédit*socio=ec1 était assez onéreux*socio=uv4. Le ralentissement*socio=ec2, en 1980, des emprunts*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 auprès de banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 étrangères*socio=te est*socio=rien, pour la plus *socio=rien grande partie,*socio=nil imputables*socio=uv2 aux*socio=nil réductions*socio=ec2 des*socio=nil pays*socio=ac du *socio=nil sous-groupe des exportateurs*socio=ac de produit*socio=rien manufacturés. A bien*socio=rien des égards*socio=rien, et notamment en ce qui concerne le financement*socio=ec1 des soldes*socio=ec1 courants*socio=te, la ligne*socio=rien de conduite*socio=rien des pays*socio=ac qui forment le sous-groupe des exportateurs*socio=ac nets*socio=rien de pétrole*socio=ec1 s'est*socio=rien écartée récemment de celle des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil dépit*socio=rien *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 de leur déficit*socio=ec1 courant*socio=rien, les pays*socio=ac *socio=rien du premier groupe*socio=ac *socio=nil n'ont pas accru sensiblement leur recours*socio=ec1 au crédit*socio=ec1 à court_terme*socio=te et ont continué d'accumuler des montants*socio=ec1 importants*socio=uv4 de réserve*socio=ec1 en 1980. Puisqu'ils ont assez facilement accès*socio=uv1 aux marchés_financiers_privés*socio=et, ces pays*socio=ac se sont procuré sans trop de peine les ressources*socio=ec1 nécessaires*socio=rien pour combler leur déficit*socio=ec1 et pour accroître leurs réserves*socio=ec1 en augmentant leur endettement*socio=ec1, sous la forme*socio=rien essentiellement d'emprunts*socio=ec1 à long_terme*socio=te à des institutions_financières_privées*socio=ac. Dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et service_de_la_dette*socio=ec1. Les emprunts*socio=ec1 *socio=rien nets considérables *socio=nil de ces *socio=rien dernières années *socio=nil ont évidemment provoqué une expansion*socio=ec2 à peu près correspondante*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Selon les estimations*socio=ec2 disponibles*socio=rien pour les composantes*socio=ec1 à long*socio=rien et à *socio=rien moyen terme *socio=nil de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te de ces pays*socio=ac (y compris des estimations*socio=ec2 approximatives de la dette_privée*socio=et non garantie par les autorités*socio=et du*socio=rien *socio=ac pays emprunteur -*socio=nil composante*socio=rien *socio=nil dont n'ont pas tenu compte*socio=ec1 les *socio=rien précédents rapports annuels*socio=te)*socio=nil ,*socio=nil le*socio=nil montant*socio=ec1 total *socio=nil de la dette*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1980 aurait été*socio=rien de 370 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; ce chiffre dépasse de près de 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 celui de la fin*socio=rien de 1978, et marque*socio=rien une hausse*socio=rien de plus de 350% par rapport*socio=rien au total*socio=rien de la fin*socio=rien de 1973 (tableau*socio=rien 12). Ces comparaisons*socio=rien purement nominales*socio=rien ne donnent toutefois pas une idée*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 de l'ampleur*socio=rien des variations*socio=rien de la dette*socio=ec1 pendant une période*socio=te caractérisée par une forte*socio=rien inflation*socio=ec1 et un*socio=rien taux*socio=ec1 assez élevé*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2. Pour porter *socio=rien un jugement plus*socio=nil réaliste*socio=uv4 sur les*socio=nil variations *socio=nil de l'ampleur*socio=rien de la dette*socio=ec1, il suffit de comparer cet agrégat*socio=ec1 à d'autres variables*socio=ec2 économiques*socio=ec1 fondamentales*socio=uv4 qui reflètent, elles aussi, l'évolution*socio=te de l'inflation*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3. C'est*socio=rien précisément ce que le graphique*socio=rien 11 essaie de faire ressortir, en présentant les rapports*socio=rien entre la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=et, d'une part*socio=rien, et entre la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et le PIB*socio=ec1, d'autre part*socio=rien, tant pour le groupe_des_pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 que pour les principaux*socio=rien sous-groupes*socio=ac dans lesquels ces pays*socio=ac sont classés aux fins*socio=rien de l'analyse*socio=ec2 effectuée dans le *socio=rien présent rapport.*socio=nil Le*socio=nil graphique *socio=nil montre, en général*socio=rien, que l'ampleur*socio=rien de la dette*socio=ec1 s'est*socio=rien accrue par rapport*socio=rien aux exportations*socio=ec1 et au PIB*socio=ec1 entre 1974 et la fin*socio=rien de 1978, mais que ces rapports*socio=rien ont légèrement diminué pendant les deux *socio=rien années suivantes.*socio=nil Trois*socio=nil phénomènes importants*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil au moins, sont à l'origine*socio=rien de cette baisse*socio=ec2 : l'emprunt*socio=ec1 à court_terme*socio=te a été*socio=rien remplacé ces *socio=rien derniers temps *socio=nil par des concours à long_terme*socio=te; les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 ont presque interrompu l'accumulation*socio=ec2 de réserves*socio=ec1, qui était en *socio=rien grande partie *socio=nil à l'origine*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1 depuis plusieurs années*socio=rien; enfin, bien*socio=rien que l'inflation*socio=ec1 d'une année*socio=rien donnée se reflète entièrement dans les exportations*socio=ec1 ou le PIB*socio=ec1 de cette année-là, elle n'a d'incidence*socio=ec2 que sur*socio=rien la composante*socio=rien de la dette*socio=ec1 en fin*socio=rien d'année*socio=rien que représentent les nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1. Le graphique*socio=rien 11 fait*socio=rien aussi apparaître certaines*socio=rien différences*socio=uv1 importantes*socio=uv4 d'un*socio=rien sous-groupe de pays*socio=ac à l'autre, en ce qui concerne l'ampleur*socio=rien relative*socio=rien de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et son évolution*socio=te récente*socio=rien. Il convient de noter, par exemple*socio=rien, que les *socio=ec1 ratios dette/*socio=nil exportations *socio=nil sont beaucoup plus élevés*socio=uv4 dans les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien que dans les autres pays*socio=ac; en revanche, ils sont assez bas*socio=rien dans le cas*socio=rien des principaux*socio=rien *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés, même si la dette*socio=ec1 de ces pays*socio=ac représente une fraction*socio=rien importante*socio=uv4 (près des deux cinquièmes*socio=rien) de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te globale*socio=rien des pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés, les ratios*socio=ec1 précités*socio=rien ont diminué fortement entre 1978 et 1980, en raison*socio=rien de la *socio=rien fermeté relative *socio=nil de leurs exportations*socio=ec1; ce phénomène*socio=rien a été*socio=rien encore plus évident*socio=rien dans les *socio=ac pays exportateurs nets*socio=rien de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien de*socio=nil base*socio=rien à*socio=nil revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien *socio=nil ("l'autre" sous-groupe) sont les seuls*socio=rien où les rapports*socio=rien dette*socio=ec1/PIB*socio=ec1 et dette*socio=ec1 /exportations*socio=ec1 se sont accrus en 1979 et en 1980. Ces pays*socio=ac ont commencé à augmenter leurs emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te plus tard que les deux autres sous-groupes_de_pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien, mais, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil ils ont eu de plus en plus facilement accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te de crédit*socio=ec1 (et leur recours*socio=ec1 à ces marchés*socio=ec1 s'est*socio=rien accru rapidement). Malgré cette tendance*socio=ec2, les crédits*socio=ec1 extérieurs*socio=te octroyés par des institutions_financières_privées*socio=ac occupent, dans la structure*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil produits*socio=rien de*socio=nil base*socio=rien,*socio=nil une*socio=nil place*socio=rien *socio=nil encore moins importante*socio=uv4 que celle qu'ils occupent dans la structure*socio=ec1 de la dette*socio=ec1 des autres sous-groupes_de_pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien. L'augmentation*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 extérieure*socio=te totale*socio=rien et le fait*socio=rien que, pendant les années*socio=rien 70, les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 se sont adressés aux marchés_financiers_privés*socio=et pour obtenir*socio=rien une fraction*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1 sont deux phénomènes*socio=rien qui ont eu une incidence*socio=ec2 *socio=rien notable sur le*socio=nil niveau des*socio=nil paiements*socio=ec1 au*socio=nil titre du service_de_la_dette*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Depuis 1978, la tendance*socio=ec2 à l'alourdissement*socio=ec2 du*socio=rien service_de_la_dette*socio=ec1 a été*socio=rien vivement renforcée par la montée rapide*socio=rien et généralisée des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les principaux*socio=rien marchés_financiers*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 effectués par les pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 a été*socio=rien examiné au cours*socio=rien de l'analyse*socio=ec2 de l'évolution*socio=te de leurs soldes*socio=ec1 courants*socio=te, mais elle est*socio=rien replacée dans une perspective*socio=rien légèrement différente*socio=rien au graphique*socio=rien 12. Celui-ci établit une relation*socio=rien entre ces paiements*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=et pour que soient à peu près prises*socio=rien en compte*socio=ec1 les variations*socio=rien survenues au cours*socio=rien des années*socio=rien dans l'échelle*socio=rien des valeurs*socio=ec1 nominales*socio=rien. Comme l'indique le graphique*socio=rien, la fraction*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 absorbée par l'augmentation*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'intérêt*socio=uv1 sur*socio=rien les emprunts*socio=ec1 à long_terme*socio=te depuis le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 est*socio=rien importante*socio=uv4 : elle est*socio=rien en moyenne*socio=rien d'environ 3 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien et son incidence*socio=ec2 se fait*socio=rien grandement sentir sur*socio=rien tous les sous-groupes*socio=ac représentés dans le graphique*socio=rien à l'exception*socio=rien de celui des pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 faible*socio=rien. Dans ce dernier*socio=rien groupe*socio=ac, le rapport*socio=rien entre les paiements*socio=ec1 d'intérêt*socio=uv1 et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 n'a augmenté que de 0,5% entre le milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 et 1980 mais il semble que sa hausse*socio=rien a d'ores et déjà commencé à s'accélérer légèrement. Le *socio=rien graphique fait *socio=nil également ressortir l'accroissement*socio=ec2 sensible*socio=rien depuis quelques *socio=rien années du rapport *socio=nil entre les paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'amortissement*socio=ec1 *socio=rien du principal *socio=nil et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Cet accroissement*socio=ec2 s'explique non seulement par l'augmentation*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1 total*socio=rien mais aussi par le raccourcissement*socio=ec2 de l'échéance*socio=te moyenne*socio=rien de la dette*socio=ec1, lié à l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien du pourcentage de*socio=nil financement*socio=ec1 *socio=nil obtenu aux conditions*socio=ec1 du*socio=rien marché*socio=ec1. En ce qui concerne le groupe_des_pays_en_développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 des paiements*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'amortissement*socio=ec1 du*socio=rien capital*socio=ec1 peut être*socio=rien facilement absorbée par la