*{ GATT, Commerce international 1972 } *{ *socio=nil GATT*socio=et,*socio=nil Le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil en 1972/1973, Genève*socio=ac, 1973, pp.5-17. } *{ p.5 } I. Tendances*socio=ec2 récentes*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te. *socio=rien Évolution récente et*socio=nil perspectives*socio=te.*socio=nil Au*socio=nil début *socio=nil de 1973, l'accalmie (qui régnait sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien a pris fin*socio=rien et la conjonction*socio=rien des mesures*socio=et prises*socio=rien en même temps*socio=rien par les gouvernements*socio=ac italien et suisse*socio=ac a ouvert*socio=rien une nouvelle*socio=rien période*socio=te d'incertitude*socio=uv3 et de convulsions monétaires*socio=ec1, qui a abouti à la flottaison de fait*socio=rien de presque toutes les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1. *{ p.6 } La séquence des *socio=rien événements est bien *socio=nil connue, et il n'est*socio=rien pas besoin*socio=rien de la rappeler ici. Il importe davantage de répondre à *socio=rien certaines questions *socio=nil dont dépend au premier_chef*socio=ac l'évaluation*socio=ec2 des perspectives*socio=te à court*socio=rien et à *socio=rien moyen terme.*socio=nil Ces*socio=nil questions peuvent*socio=nil être *socio=nil succinctement posées comme suit: a) Quelles sont les causes*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de la crise*socio=uv2 actuelle*socio=te? b) Pour quelles raisons*socio=rien cette crise*socio=uv2 ne semble-t-elle pas avoir eu jusqu'ici de conséquences*socio=rien fâcheuses sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 en volume*socio=rien , sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 et sur*socio=rien l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 international*socio=te? c) Dans quelle mesure*socio=rien le processus*socio=te d'ajustement*socio=et a-t-il été*socio=rien accéléré par les changements*socio=uv3 de parités et par d'autres mesures*socio=et de politique_économique*socio=ec1 nationales*socio=te et internationales*socio=te? La réponse à la *socio=rien première question *socio=nil tient principalement à la nature*socio=rien des événements*socio=rien qui ont marqué l'économie*socio=ec1 au cours*socio=rien de 1972 et qui ont obligé *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil à prendre des décisions*socio=rien de politique_économique*socio=ec1 dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973. En bref*socio=rien , la demande*socio=ec1 et la production*socio=ec1 ont connu une accélération*socio=ec2 rapide*socio=rien dans presque tous les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1972 et au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1973. Des évaluations*socio=ec2 approximatives permettent de penser que pendant les six mois*socio=rien de la période*socio=te allant d'octobre*socio=rien 1972 à mars*socio=rien 1973, le *socio=rien taux annuel de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PNB*socio=ec1 en*socio=nil volume *socio=nil dans le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a atteint le chiffre sans précédent*socio=rien de 8 % et peut-être même davantage. Bien*socio=rien que, vers le milieu*socio=rien de 1972, l'économie*socio=ec1 de plusieurs pays*socio=ac ait été*socio=rien encore loin*socio=rien de tourner à plein*socio=rien régime*socio=et, la reprise s'est*socio=rien poursuivie à une allure*socio=rien manifestement insoutenable*socio=uv4 qui a provoqué un*socio=rien nouvel accès*socio=uv1 d'inflation*socio=ec2, causé cette fois*socio=rien principalement par la pression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. Mesuré d'après*socio=rien les indices nationaux*socio=te du coût_de_la_vie groupe des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a été pendant cette période*socio=te proche de 9 %, chiffre lui aussi sans précédent*socio=rien . Cette expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien a présenté deux autres caractéristiques*socio=rien qui ont contribué directement à la crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil pendant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1972, elle s'est*socio=rien manifestée essentiellement en amérique_du_nord*socio=ac, en_particulier*socio=rien aux États-unis*socio=ac. En conséquence*socio=rien , les pressions*socio=ec2 exercées par la demande*socio=ec1 ont été*socio=rien sensiblement plus fortes*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac que dans les autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, et ce déséquilibre*socio=uv4 passager n'a pas manqué de se répercuter sur*socio=rien la balance*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 et celle des paiements_courants*socio=ec1 des pays*socio=ac en cause*socio=rien . En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil *socio=nil quand l'expansion*socio=ec2 a atteint son *socio=rien allure maximale *socio=nil et s'est*socio=rien étendue à presque tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les stocks*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1 et de demi-produits se trouvaient à *socio=rien un niveau anormalement*socio=nil bas *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac. *{ p.7 } La soudaineté de la reprise économique*socio=ec1 a provoqué une course aux stocks*socio=ec1 disponibles*socio=rien et, conjuguée aux pénuries*socio=ec2 de l'offre*socio=rien , a fait*socio=rien monter très fortement le prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien en l'espace*socio=te de quelques mois*socio=rien (voir chapitre*socio=rien 2) 1. Cette évolution*socio=rien a eu à son tour*socio=rien deux conséquences*socio=rien : d'abord*socio=rien elle a entraîné une *socio=rien hausse considérable des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à l'importation*socio=ec1 tant dans le Royaume-uni*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac, contribuant ainsi à donner l'impression*socio=rien que la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 et de la livre était sans *socio=rien effet sur *socio=nil les balances des échanges*socio=ec1 et des paiements_courants*socio=ec1. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil *socio=nil la montée des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien a grandement contribué à faire perdre confiance*socio=uv1 notamment, mais pas uniquement*socio=rien , dans le dollar*socio=ec1 et la livre sterling*socio=ec1, ce qui a beaucoup contribué aussi à la crise*socio=uv2. *socio=rien Un cercle vicieux*socio=uv4 s'*socio=nil est *socio=nil ainsi créé. En effet*socio=rien , le manque*socio=rien de confiance*socio=uv1 s'étendant graduellement à la monnaie*socio=ec1 en tant que telle a eu pour effet*socio=rien d'attirer les spéculateurs vers le marché*socio=ec1 des produits*socio=rien , mouvement*socio=ec2 qui, à son tour*socio=rien , a attisé la spirale*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien . Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que, affrontés de quatre côtés*socio=rien à la fois*socio=rien , par des pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 variables selon les pays*socio=ac, par des déséquilibres persistants et croissants*socio=rien des balances_des_paiements_courants*socio=ec1, par une inflation*socio=ec2 généralisée et accélérée et par une crise*socio=uv2 de confiance*socio=uv1 générale*socio=rien , les derniers*socio=rien retranchements du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te hérité de bretton_woods*socio=et et en partie*socio=rien restauré par l'Accord_de_washington*socio=et n'aient pas pu se maintenir et aient été*socio=rien abandonnés *socio=rien après un simple combat *socio=nil d'arrière-garde. Malgré l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 endémique, l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 et commerciale*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivie sans faiblir au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973 et le mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien même communiqué aux pays*socio=ac qui étaient restés un*socio=rien peu en retrait pendant la phase*socio=te précédente*socio=rien . Ainsi, le *socio=rien taux annuel de*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil PNB*socio=ec1 à*socio=nil prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 des*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=nil a encore dépassé 8 % au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, en dépit*socio=rien d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac pendant le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te. La valeur*socio=ec1 en dollars_courants*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te paraît s'être*socio=rien accrue à *socio=rien un taux annuel *socio=nil proche de 40% pendant la même période*socio=te; même si l'on tient compte*socio=rien de l'incidence*socio=rien des changements*socio=uv3 de parités et des hausses de prix*socio=ec1, l'accroissement*socio=ec2 en volume*socio=rien a approché d'un*socio=rien *socio=rien taux annuel *socio=nil de 15 %. Cette forte*socio=rien accélération*socio=ec2, par rapport*socio=rien aux 10 % des deux semestres*socio=rien de l'année*socio=rien 1972, ne paraît pas avoir de précédents*socio=rien , en période*socio=te de paix*socio=uv1, dans l'histoire*socio=te économique*socio=ec1 du monde*socio=te. Même si cette allure*socio=rien se ralentit, comme il *socio=rien est vraisemblable,*socio=nil au*socio=nil deuxième semestre *socio=nil de l'année*socio=rien 1973, l'augmentation volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te a les *socio=rien meilleures chances *socio=nil de dépasser 12% sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien ; cette augmentation même ordre*socio=rien que celle de 1968 qui a été*socio=rien jusqu'ici la *socio=rien meilleure année d'*socio=nil après-guerre*socio=te.*socio=nil *{ p.8 } *socio=nil En ce qui concerne la production*socio=ec1 mondiale*socio=te, il y a lieu*socio=rien de penser que l'augmentation dépassera 7%. Une augmentation mesure*socio=rien de celle, exceptionnellement forte*socio=rien , qui a été*socio=rien réalisée en 1951 dans le sillage*socio=rien de la guerre*socio=et de Corée*socio=ac. Tout laisse donc augurer une expansion*socio=ec2 exceptionnellement vigoureuse*socio=rien de la demande*socio=ec1, de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1, malgré la crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1, et une réduction*socio=ec2 extrêmement opportune*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 relativement élevés*socio=uv4 que maints pays*socio=ac ont connus pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1972. Si la *socio=rien situation est aussi*socio=nil bonne *socio=nil qu'elle le paraît, on peut se demander pourquoi la crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1 n'a pas vraiment*socio=rien nui à l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 en volume*socio=rien . La réponse à cette question*socio=rien réside en partie*socio=rien dans les *socio=rien principales caractéristiques *socio=nil de la situation*socio=rien économique*socio=ec1, telles que nous les avons analysées plus haut*socio=rien . En raison*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 qui s'est*socio=rien rapidement développée*socio=uv4 dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 qui ont participé à cette forte*socio=rien poussée économique*socio=ec1 synchrone, la concurrence*socio=ec1 des prix*socio=ec1 a beaucoup perdu de son importance*socio=rien et, dans le contexte de l'attente généralisée d'une persistance*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, les coûts*socio=ec1 additionnels*socio=rien des transactions*socio=ec1 dus à la crise*socio=uv2 monétaire*socio=ec1 ont été*socio=rien facilement absorbés par les entreprises*socio=ac, les importateurs*socio=ac et les exportateurs*socio=ac 1. En outre, loin*socio=rien d'avoir *socio=rien un effet *socio=nil déflationniste, comme on aurait pu s'y attendre après*socio=rien la dépréciation*socio=ec2 de deux des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 utilisées dans les *socio=ec1 transactions commerciales,*socio=nil *socio=nil le mécanisme des crises*socio=uv2 monétaires*socio=ec1 successives*socio=rien a contribué en fait*socio=rien à l'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te, augmentant les liquidités*socio=ec1 nationales*socio=te et internationales*socio=te dans certains pays*socio=ac sans pour autant les réduire dans d'autres'. En outre, la fuite devant*socio=rien la monnaie*socio=ec1 qui, on l'a vu plus haut*socio=rien , a fait*socio=rien monter les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien , a entraîné une augmentation pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil *socio=rien produits primaires *socio=nil qui désiraient vivement se défaire de leurs liquidités*socio=ec1 aussi vite que possible*socio=rien , ce qui a contribué à l'essor*socio=rien de la demande*socio=ec1 dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973. Dans ce *socio=rien climat général,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil ont continué de progresser très rapidement, du moins en valeur*socio=ec1, aussi bien*socio=rien dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac dont les monnaies*socio=ec1 s'étaient appréciées que dans celui des autres pays*socio=ac, et cela d'autant plus que l'attente de *socio=rien nouvelles modifications *socio=nil des parités a provoqué dans de *socio=rien nombreux cas un accroissement*socio=ec2,*socio=nil de*socio=nil nature spéculative*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil des commandes de produits*socio=rien d'exportation*socio=ec1 reçues par les pays*socio=ac dont les monnaies*socio=ec1 s'appréciaient. *{ p.9 } La *socio=rien dernière grande question est de*socio=nil savoir *socio=nil dans quelle mesure*socio=rien les changements*socio=uv3 de parités et les mesures*socio=et de politique*socio=et nationale*socio=te et internationale*socio=te qui y sont liées ont accéléré le mouvement*socio=ec2 d'ajustement*socio=et, ou plus précisément le retour*socio=rien à une structure*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien plus satisfaisante*socio=uv4 des balances_des_paiements_courants*socio=ec1. La question*socio=rien de la balance*socio=ec1 générale*socio=rien des paiements*socio=ec1 doit être*socio=rien laissée de côté*socio=rien pour le moment*socio=rien , car les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 sont influencés fortement par des facteurs*socio=rien reposant sur*socio=rien la confiance*socio=uv1, et la confiance*socio=uv1 dépend à son tour*socio=rien du retour*socio=rien à un*socio=rien équilibre*socio=uv3 international*socio=te des balances_des_paiements_courants*socio=ec1. Une deuxième*socio=rien série de changements*socio=uv3 des parités a commencé au cours*socio=rien des *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973; ces changements*socio=uv3 ont revêtu une ampleur*socio=rien telle qu'ils ne pouvaient manquer d'entraîner des *socio=rien modifications importantes des*socio=nil courants*socio=te d'*socio=nil échanges*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et encore plus des commandes, en *socio=rien un temps relativement*socio=nil court.*socio=nil En*socio=nil juillet,*socio=nil la*socio=nil dépréciation*socio=ec2 du*socio=nil dollar*socio=ec1 par*socio=nil rapport *socio=nil aux autres monnaies*socio=ec1 a été*socio=rien jusqu'à dépasser *socio=rien un cinquième,*socio=nil *socio=nil tandis que l'appréciation*socio=ec2 effective*socio=rien du mark*socio=ec1 allemand*socio=ac, du franc suisse*socio=ac et du yen*socio=ec1 était du même ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien . Dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973, la situation*socio=rien a *socio=rien été fort différente,*socio=nil *socio=nil à deux égards*socio=rien , de celle qui régnait immédiatement après*socio=rien la conclusion des Accords_de_washington. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil la*socio=nil différence *socio=nil marquée qui existait en 1972 entre les pressions*socio=ec2 relatives*socio=rien de la demande*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 s'est*socio=rien estompée considérablement*socio=rien , pour finalement s'effacer totalement vers le milieu*socio=rien de 1973. En conséquence*socio=rien , le déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, qui pouvait être*socio=rien imputé à des différences*socio=uv1 cycliques*socio=te, devait nécessairement être*socio=rien beaucoup plus faible*socio=rien au *socio=rien premier semestre *socio=nil de cette année*socio=rien . En *socio=rien second lieu,*socio=nil les*socio=nil modifications *socio=nil des parités allaient entraîner une évolution*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, défavorable*socio=uv4 pour les pays*socio=ac dont les monnaies*socio=ec1 se dépréciaient et favorable*socio=ec2 pour ceux dont les monnaies*socio=ec1 s'appréciaient, mais cette évolution*socio=rien a eu relativement peu d'importance*socio=rien , car la forte*socio=rien montée des prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires a*socio=nil été l'*socio=nil élément de*socio=nil loin *socio=nil le plus important*socio=rien qui ait influé sur*socio=rien les valeurs*socio=ec1 unitaires des importations*socio=ec1 et des exportations*socio=ec1. Il en est*socio=rien résulté que les termes_de_l'_échange*socio=ec1 se sont dégradés pour les pays*socio=ac fortement tributaires*socio=rien de matières_premières*socio=ec1 importées, c'est-à-dire le Royaume-uni*socio=ac et le Japon*socio=ac, tandis qu'un*socio=rien pays*socio=ac comme les États-unis*socio=ac, gros*socio=rien exportateur*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil a bénéficié de cette évolution*socio=rien . Autrement dit, l'incidence*socio=rien normale*socio=rien et habituellement temporaire*socio=rien d'une modification*socio=rien de parités sur*socio=rien les termes_de_l'_échange*socio=ec1 du pays*socio=ac ayant dévalué ou réévalué sa monnaie*socio=ec1 a été*socio=rien accentuée par le mouvement*socio=ec2 indépendant des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te dans le cas*socio=rien du Royaume-uni*socio=ac et atténuée ou annulée dans le cas*socio=rien des Etats-unis, d'une part*socio=rien , et dans celui du Japon*socio=ac et de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, d'autre part*socio=rien . *{ p.10 } Dans ces conditions*socio=ec1, il n'est*socio=rien guère surprenant*socio=rien que les statistiques*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 extérieur rien aux balances_des_paiements_courants*socio=ec1 dont on dispose pour le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973 indiquent déjà un*socio=rien progrès*socio=uv1 rapide*socio=rien vers une situation*socio=rien d'équilibre*socio=uv3. Toutefois, ce progrès*socio=uv1 ne touche pas tous les pays*socio=ac et n'a pas encore eu le temps*socio=rien d'influer de *socio=rien façon sensible sur les*socio=nil mouvements*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te.*socio=nil La*socio=nil principale amélioration*socio=uv1 a*socio=nil été la*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil déficits*socio=ec1 *socio=nil de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 aux Etats-unis, associée*socio=rien à la réduction*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 japonaise*socio=ac. Par contre, l'excédent*socio=ec1 de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac n'a guère varié et le déficit*socio=ec1 du Royaume-uni*socio=ac s'est*socio=rien aggravé substantiellement. Ces changements*socio=uv3 se sont accompagnés de variations*socio=rien plus ou moins aléatoires de la situation*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1. *{ p.11 } L'amélioration*socio=uv1 de la position*socio=rien des Etats-unis s'est*socio=rien accompagnée de plusieurs faits*socio=rien inhabituels et accidentels qui, toutefois, semblent s'être*socio=rien plus ou moins annulés mutuellement. Ainsi, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, les exportations*socio=ec1 ont bénéficié, d'une part*socio=rien , des retards*socio=rien intervenus dans les livraisons*socio=rien de céréales*socio=ec1 au titre*socio=rien des contrats*socio=ec1 passés*socio=te en 1972 et, d'autre part*socio=rien , de la *socio=rien hausse substantielle des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Par contre, les embargos motivés par la pénurie*socio=ec2 de fèves de soya, d'aliments pour animaux et de ferrailles ont entraîné une diminution*socio=ec2 du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 des Etats-unis par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien que la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te aurait justifié. Enfin, la masse des importations*socio=ec1 de combustibles*socio=ec1 et carburants*socio=ec1, qui s'est*socio=rien accrue rapidement tant du fait*socio=rien de l'augmentation des volumes*socio=rien importés que de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, a constitué une *socio=rien lourde charge *socio=nil imprévue pour la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil des Etats-unis. La résultante*socio=rien de tous ces *socio=rien faits est *socio=nil qu'au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973 le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1, corrigé des *socio=rien variations saisonnières,*socio=nil s'*socio=nil est *socio=nil chiffré à l'équivalent*socio=rien de 1,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 annuels*socio=rien , contre 7,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 1972. Selon des estimations*socio=ec2 préliminaires, le déficit*socio=ec1 correspondant de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 s'élèverait à l'équivalent*socio=rien de 4,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 annuels*socio=rien , contre 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 1972. L'évolution*socio=rien d'un*socio=rien trimestre*socio=te à l'autre fait*socio=rien apparaître une amélioration*socio=uv1 rapide*socio=rien et continue*socio=te. Il se peut que la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 diminue au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1973, mais la tendance*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés semble être*socio=rien telle qu'il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que le *socio=ec1 déficit commercial du*socio=nil *socio=rien second semestre soit*socio=nil supérieur *socio=nil à celui du premier*socio=rien , le déficit*socio=ec1 total*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil prévu pour l'année*socio=rien 1973 devrait donc se situer aux environs*socio=rien de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit à peu près le cinquième*socio=rien du déficit*socio=ec1 de 1972 et moins que celui de 1971; il se pourrait même que les résultats*socio=rien soient encore meilleurs*socio=rien . Toutes ces estimations*socio=ec2 reposent sur*socio=rien l'hypothèse que l'actuelle*socio=te parité effective*socio=rien du dollar*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux autres monnaies*socio=ec1 ne sera pas modifiée sensiblement au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973 et que les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'affaibliront aux Etats-unis un*socio=rien peu plus tôt que dans les autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Parmi les pays*socio=ac qui ont des balances excédentaires*socio=ec2, il semble que ce soit au Japon*socio=ac que se produise l'ajustement*socio=et le plus rapide*socio=rien . Retardé par les conditions*socio=ec1 incertaines*socio=rien qui ont précédé la conclusion des Accords_de_washington ou l'ont suivie immédiatement, le redressement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 japonaise*socio=ac s'est*socio=rien accéléré rapidement depuis le printemps*socio=rien de 1972. Au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1973, ce redressement*socio=ec2, dû dans une *socio=rien large mesure *socio=nil à l'évolution*socio=rien de la *socio=rien situation sur le*socio=nil plan intérieur*socio=te,*socio=nil *socio=nil a pratiquement éliminé le mou créé par le ralentisse ment prolongé de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Il s'est*socio=rien accompagné d'une reprise particulièrement dynamique*socio=uv4 des importations*socio=ec1, accentuée par la nécessité*socio=uv1 de reconstituer les stocks*socio=ec1. En volume*socio=rien , les importations*socio=ec1 japonaises*socio=ac se sont accrues de plus d'un*socio=rien quart*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1972 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973. Vers la fin*socio=rien de 1972, les prix*socio=ec1 des importations*socio=ec1 ont commencé à monter plus rapidement que les prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Concurremment, l'accroissement*socio=ec2 en volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 s'est*socio=rien ralenti et l'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 s'est*socio=rien contracté fortement. Pour la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1973, il s'est*socio=rien situé au-dessous de l'équivalent*socio=rien de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 annuels*socio=rien (f.o.b.-c.a.f., désaisonnalisés), contre 5,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 1972. La diminution*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 a été*socio=rien du même ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien , et l'évolution*socio=rien de mois*socio=rien en mois*socio=rien montre que cette diminution*socio=ec2 se poursuit. Selon le comportement*socio=rien des prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil il semble probable*socio=uv4 qu'au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973 et/ou au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974 l'excédent*socio=ec1 s'amenuisera encore de façon*socio=rien plus ou moins marquée et sera peut-être même résorbé totalement. L'évolution*socio=rien de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac est*socio=rien beaucoup moins simple*socio=rien . L'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 a continué de croître du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1971 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, réagissant de façon*socio=rien anormale aux réévaluations successives*socio=rien du mark*socio=ec1 allemand*socio=ac. Par contre, la réaction a *socio=rien été rapide *socio=nil pour les transactions*socio=ec1 invisibles*socio=rien , et l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 était épongé dès le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1972. Il est*socio=rien réapparu dans les douze *socio=rien mois suivants,*socio=nil *socio=nil mais n'a pas atteint un*socio=rien demi-milliard de dollars*socio=ec1. Il peut *socio=rien fort bien *socio=nil s'avérer en définitive*socio=rien qu'un*socio=rien excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 si peu important*socio=rien ne soit pas suffisant*socio=rien pour financer l'exportation*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te que l'économie*socio=ec1 allemande*socio=ac pourrait juger profitable*socio=uv4 d'entretenir dans le cadre*socio=rien de la nouvelle*socio=rien structure*socio=ec1 des parités. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien , tant que la poussée inflationniste*socio=ec2 mondiale*socio=te persistera, et malgré la dégradation*socio=uv3 récente*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que diminue l'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 de l'Allemagne*socio=ac, lequel, pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien , dépassera très sensiblement celui de 1972, tandis que la dernière*socio=rien réévaluation du mark*socio=ec1 allemand*socio=ac risque*socio=uv4 d'accroître encore plus le déficit*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 invisibles*socio=rien . En Italie*socio=ac, le sous-emploi*socio=ec1 de la capacité_de_production*socio=ec1 et la dépréciation*socio=ec2 de la lire ont eu pour conséquence*socio=rien de maintenir l'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et celui de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien exceptionnellement élevés*socio=uv4 en 1972. Pendant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, l'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil a disparu sous l'effet*socio=rien conjugué du redressement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 et de la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. *{ p.13 } Par contre, l'excédent*socio=ec1 sur*socio=rien les services*socio=ec1 et transferts a continué de se gonfler. Du fait*socio=rien que les produits*socio=rien italiens sont très compétitifs*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, aux parités actuelles*socio=te, on peut raisonnablement s'attendre à une nouvelle*socio=rien augmentation excédents*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de celle des paiements_courants*socio=ec1 dans les douze mois*socio=rien à venir. De tous les grands*socio=rien pays*socio=ac, c'est*socio=rien la France*socio=ac qui a enregistré au cours*socio=rien des trois *socio=rien dernières années les*socio=nil fluctuations*socio=ec2 *socio=nil les moins sensibles*socio=rien du *socio=rien taux général de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil et de l'excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien , l'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et, plus encore, celui de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 pourront encore croître dans l'avenir*socio=te prochain*socio=rien . Ainsi, l'excédent*socio=ec1 global*socio=te des balances_des_paiements_courants*socio=ec1 des trois principaux*socio=rien pays*socio=ac continentaux de la CEE*socio=et (et probablement de l'Europe*socio=ac continentale dans son ensemble*socio=rien ) n'a pas diminué au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, et il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'il le fasse au *socio=rien second semestre.*socio=nil Cet*socio=nil excédent*socio=ec1 *socio=nil irréductible a eu pour contrepartie*socio=rien une détérioration*socio=uv4 rapide*socio=rien de la position*socio=rien du Royaume-uni*socio=ac, où l'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale anormalement*socio=nil important*socio=rien du*socio=nil *socio=rien second semestre *socio=nil de 1971 a *socio=rien fait place à*socio=nil un déficit*socio=ec1 croissant.*socio=nil Après *socio=nil les six *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1972, le redressement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, auquel s'est*socio=rien ajoutée la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, a aggravé le déficit*socio=ec1 et l'a étendu à la balance_des_paiements_courants*socio=ec1. Le déficit*socio=ec1 désaisonnalisé du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 a atteint l'équivalent*socio=rien de 3,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 annuels*socio=rien pour les sept *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973, alors qu'il avait été*socio=rien de 1,7 milliard*socio=rien pour 1972. Même dans l'hypothèse favorable*socio=ec2 que les termes_de_l'_échange*socio=ec1 du Royaume-uni*socio=ac se stabilisent, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 s'améliore sensiblement aussi longtemps que se poursuivra la *socio=te phase actuelle d'*socio=nil expansion*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Ce résumé des perspectives*socio=te à court*socio=rien ternie du processus*socio=te d'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 se fonde nécessairement *socio=rien sur un certain nombre de*socio=nil postulats.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil ainsi qu'il n'envisage pas de *socio=rien modification profonde *socio=nil des parités de fait*socio=rien actuelles*socio=te - postulat*socio=rien assez téméraire en période*socio=te de flottement*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1. Il repose en outre, ce qui est*socio=rien plus important*socio=rien , sur*socio=rien l'hypothèse que l'explosion inflationniste*socio=ec2 actuelle*socio=te sera progressivement jugulée sans entraîner de profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2 *socio=rien négatives sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 -*socio=nil internationaux*socio=te des*socio=nil monnaies*socio=ec1 *socio=nil et des produits*socio=rien . Ainsi donc, les deux principaux*socio=rien dangers*socio=uv1 auxquels l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te devra faire face*socio=rien au cours*socio=rien des douze *socio=rien prochains mois *socio=nil sont la persistance*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 dans le monde*socio=te entier*socio=rien et les risques*socio=uv4 dus à une coordination_internationale*socio=uv3 insuffisante des mesures*socio=et prises*socio=rien pour la combattre*socio=rien par les divers pays*socio=ac. *{ p.14 } Les dangers*socio=uv1 d'une inflation*socio=ec2 persistante étendue au monde*socio=te entier*socio=rien n'ont pas besoin*socio=rien d'être*socio=rien soulignés. La question*socio=rien de savoir*socio=rien si un*socio=rien pays*socio=ac peut s'accommoder d'une inflation*socio=ec2 continue*socio=te de 10% ou plus par an*socio=rien sans, à la longue*socio=rien , sacrifier la croissance*socio=uv3 demeure ouverte*socio=uv4. Il est*socio=rien d'autant plus douteux*socio=uv2 qu'un*socio=rien ajustement*socio=et semblable*socio=rien soit possible*socio=rien pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te prise*socio=rien dans son ensemble*socio=rien . S'il ne l'_est*socio=te pas, des tentatives*socio=rien répétées de fuite devant*socio=rien la monnaie*socio=ec1 pour se réfugier dans les valeurs*socio=ec1 réelles*socio=ec2 ne manqueraient pas de réduire sensiblement l'efficacité*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et d'en accroître l'instabilité*socio=uv3. Quant au danger*socio=uv1 inverse, trois *socio=rien caractéristiques inquiétantes *socio=nil de la conjoncture*socio=te globale récente*socio=rien permettent de le préciser. Tout d'abord*socio=rien , à la fin*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil 1973, la pression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 avait atteint des niveaux*socio=rien presque uniformément élevés*socio=uv4 dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Aussi ne serait-il pas impossible*socio=rien que des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 soient prises*socio=rien plus ou moins simultanément par plusieurs pays*socio=ac industriels*socio=ec1 importants*socio=rien . En *socio=rien second lieu,*socio=nil l'*socio=nil expérience*socio=ec2 des*socio=nil cinq dernières années *socio=nil démontre que les responsables*socio=ac de décisions*socio=rien ont presque constamment sous-estimé le dynamisme*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te et les dangers*socio=uv1 d'inflation*socio=ec2. Il se pourrait donc que les autorités*socio=et, ou du moins celles de plusieurs pays*socio=ac, soient de plus en plus tentées de dépasser cette fois*socio=rien le stade*socio=te des demi-mesures. Si les mesures*socio=et déflationnistes*socio=ec2, même radicales*socio=rien , que des pays*socio=ac pourraient prendre chacun pour son compte*socio=rien ne risquent pas d'avoir des *socio=rien effets négatifs *socio=nil à l'échelle*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, des mesures*socio=et de cette nature*socio=rien pourraient dépasser le but*socio=rien recherché si plusieurs pays*socio=ac importants*socio=rien les appliquaient simultanément. Le *socio=rien troisième point *socio=nil concerne le dosage*socio=rien des politiques*socio=et, qui sont presque exclusivement orientées vers les instruments monétaires*socio=ec1. Du fait*socio=rien de cette distorsion, que les contingences politiques*socio=et et la nécessité*socio=uv1 d'agir rapidement expliquent sans la justifier, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 montent rapidement à des niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien et les circuits normaux*socio=rien de financement*socio=ec1 se trouvent de plus en plus faussés. Cette évolution*socio=rien entraîne dans chaque pays*socio=ac *socio=rien un certain resserrement*socio=ec2 des*socio=nil moyens*socio=ec1 d'*socio=nil action financiers*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui pourrait avoir des conséquences*socio=rien déflationnistes*socio=ec2 en tache d'huile*socio=rien et cumulées, propres*socio=rien à produire des *socio=rien effets négatifs sur le*socio=nil commerce*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil et l'emploi*socio=ec1 mondiaux*socio=te - effets*socio=rien que l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te n'a pu à elle seule*socio=rien provoquer jusqu'ici. Pour ces raisons*socio=rien , il paraît indispensable*socio=uv4 d'assurer une coordination_internationale*socio=uv3 étroite*socio=rien pour l'élaboration et l'application*socio=rien des politiques*socio=et nationales*socio=te de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. *{ p.15 } en_particulier*socio=rien , un*socio=rien effort international*socio=te résolu s'impose, non seulement pour préserver la structure*socio=ec1 actuelle*socio=te, relativement libérale*socio=et, du commerce*socio=ec1 international*socio=te, mais encore pour assurer le recours*socio=ec1 délibéré à la politique_commerciale*socio=ec1 comme instrument anti-inflationniste*socio=ec2. Avec *socio=rien un certain recul,*socio=nil *socio=nil il se pourrait bien*socio=rien que l'explosion des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien se révèle être*socio=rien le fait*socio=rien *socio=ec1 économique capital *socio=nil de l'année*socio=rien 1973. Les bouleversements*socio=rien monétaires*socio=ec1 de la *socio=rien première moitié *socio=nil de l'année*socio=rien ne paraissent pas avoir provoqué de dommages*socio=ec2 durables*socio=uv4. Au contraire*socio=rien , sous la pression*socio=ec2 de ces événements*socio=rien , les négociations*socio=et sur*socio=rien la réforme*socio=et du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te ont notablement*socio=rien progressé, et seront maintenant facilitées encore par la tendance*socio=ec2, désormais évidente*socio=rien , à *socio=rien un retour vers*socio=nil un meilleur équilibre*socio=uv3 des*socio=nil paiements_courants*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Par contre, l'explosion des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien a des répercussions*socio=ec2 profondes*socio=rien dans plusieurs directions*socio=rien et soulève quelques problèmes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 à moyen*socio=rien et long_terme*socio=te. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil cette explosion constitue *socio=rien un nouveau et*socio=nil puissant moteur*socio=ec2 d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil surtout pour les *socio=ec1 économies industrielles.*socio=nil *socio=nil On peut s'attendre que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 devra être*socio=rien compensée par des augmentations des salaires*socio=ec1; le renchérissement*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 pour l'industrie*socio=ec1 et, ce qui peut être*socio=rien encore plus important*socio=rien , l'intermittence de l'approvisionnement*socio=ec1 en ces matières*socio=rien et, par conséquent*socio=rien , l'utilisation*socio=rien imparfaite*socio=rien des capacités productives*socio=uv4, accroîtront également les *socio=ec1 coûts de_production.*socio=nil *socio=nil Même sous ses aspects*socio=rien plus positifs*socio=uv4, l'explosion des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien ne présente*socio=rien donc pas que des avantages*socio=rien . Elle a entraîné une montée en flèche des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil *socio=rien produits primaires *socio=nil qui étaient en mesure*socio=rien de livrer. Dans le climat*socio=rien actuel*socio=te d'inflation*socio=ec2, aggravé par l'incertitude*socio=uv3 concernant les parités des monnaies*socio=ec1, il *socio=rien est compréhensible *socio=nil que ces pays*socio=ac répugnent à conserver longtemps leurs devises*socio=ec1, et leurs commandes grossiront sensiblement la pression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien la capacité_de_production*socio=ec1 des régions*socio=te industrielles*socio=ec1. Parallèlement, les mesures*socio=et prises*socio=rien ou envisagées pour limiter*socio=rien les exportations*socio=ec1 par les pays*socio=ac qui redoutent des pénuries*socio=ec2 d'approvisionnement*socio=ec1 concourent à affaiblir plus encore une solidarité*socio=uv1 internationale*socio=te déjà chancelante. La situation*socio=rien de certains pays*socio=ac est*socio=rien en outre très difficile*socio=rien . Les pays_en_voie_de_développement*socio=ac qui souffrent d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 en produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 de base*socio=rien et/ ou autres *socio=rien produits primaires de*socio=nil première nécessité*socio=uv1 *socio=nil et qui, pour des *socio=rien raisons diverses *socio=nil n'avait en général*socio=rien aucun rapport*socio=rien avec l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 du moment*socio=rien , n'ont pas pu bénéficier de l'actuel*socio=te dynamisme*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, ont de ce *socio=rien fait été *socio=nil touchés durement par l'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 de leurs importations*socio=ec1. Comme on pouvait s'y attendre, parmi ces cas*socio=rien de *socio=rien Situations difficiles *socio=nil se trouvent la plupart*socio=rien des pays*socio=ac dits les moins avancés, quelques-uns des pays_en_voie_de_développement*socio=ac plus avancés d'Amérique*socio=ac ainsi que les trois grands*socio=rien pays*socio=ac à forte*socio=rien population*socio=ac du sous-continent indien*socio=ac. *{ p.16 } Ces pays*socio=ac recevront moins de produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 importés à des conditions*socio=ec1 de faveur*socio=rien , et ils seront peut-être *socio=rien financièrement incapables *socio=nil de se procurer, aux prix*socio=ec1 actuels*socio=te, des approvisionnements*socio=ec1 suffisants*socio=rien , même en restreignant substantiellement leurs importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 et de fournitures*socio=ec1 et matières*socio=rien pour l'industrie*socio=ec1. Au-delà des répercussions*socio=ec2 immédiates*socio=rien , quelles ont été*socio=rien les causes*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de l'explosion des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien ? La demande*socio=ec1 excédentaire*socio=rien qui caractérise les marchés*socio=ec1 de tant de *socio=rien produits primaires *socio=nil est-elle de nature*socio=rien surtout spéculative*socio=ec2, ou bien*socio=rien correspond-elle à une *socio=ec2 réelle pénurie *socio=nil de l'offre*socio=rien ? Le principal argument à l'appui*socio=rien de la première*socio=rien hypothèse est*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 de la situation*socio=rien monétaire*socio=ec1, devant*socio=rien laquelle l'attitude normale*socio=rien consiste à se reporter sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des produits*socio=rien . Toutefois, le phénomène*socio=rien ne peut s'expliquer entièrement par la " psychologie de la demande*socio=ec1 ". Avec l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien et simultanée*socio=rien de toutes les grandes*socio=rien économies*socio=ec1, il *socio=rien est évident *socio=nil que des facteurs*socio=rien de blocage*socio=rien ont influé sur*socio=rien l'offre*socio=rien de certains *socio=rien produits primaires *socio=nil et que, pour d'autres produits*socio=rien , le niveau*socio=rien des stocks*socio=ec1 était nettement trop bas*socio=rien relativement aux *socio=rien variations possibles *socio=nil de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te. Il apparaît donc que plusieurs *socio=rien secteurs primaires *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ont souffert d'un*socio=rien sous-investissement dans les capacités_de_production*socio=ec1 pour certains produits*socio=rien , dans les stocks*socio=ec1 pour d'autres produits*socio=rien , ou encore dans les deux à la fois*socio=rien dans d'autres cas*socio=rien . Un*socio=rien autre facteur*socio=rien ayant contribué à cette évolution*socio=rien a été*socio=rien le fait*socio=rien que les stocks*socio=ec1 détenus*socio=rien par les producteurs*socio=ac des régions*socio=te industrielles*socio=ec1 ont eu tendance*socio=ec2 à diminuer par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien de la production*socio=ec1 par suite*socio=rien du perfectionnement*socio=rien des méthodes*socio=rien de gestion*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. C'est*socio=rien sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 que les pénuries*socio=ec2 d'approvisionnement*socio=ec1 ont été*socio=rien les plus prononcées. Pour ce qui est*socio=rien des produits*socio=rien d'origine*socio=rien animale, les difficultés*socio=ec2 actuelles*socio=te traduisent *socio=rien un profond déséquilibre*socio=uv4 *socio=nil structurel qui, dans certains cas*socio=rien comme celui de la viande de boeuf, est*socio=rien dû surtout à *socio=rien un manque de*socio=nil clairvoyance en*socio=nil matière de*socio=nil politiques*socio=et à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil déterminant les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien . Pour d'autres produits*socio=rien , comme la laine, elles ont été*socio=rien provoquées par des fluctuations*socio=ec2 excessives*socio=rien des prix*socio=ec1, menaçant*socio=rien d'entraîner une réaction " en toile d'araignée ". Les pénuries*socio=ec2 enregistrées sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien des cultures de *socio=rien plein champ,*socio=nil *socio=nil et particulièrement des céréales*socio=ec1, semblent avoir *socio=rien un caractère temporaire *socio=nil et refléter essentiellement l'insuffisance*socio=uv4 des stocks*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 international*socio=te des céréales*socio=ec1 s'est*socio=rien développé*socio=rien beaucoup moins vite que celui des autres produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et, la production*socio=ec1 céréalière ayant augmenté rapidement dans les pays*socio=ac qui étaient traditionnellement importateurs*socio=ac, les besoins mondiaux*socio=te d'importations*socio=ec1 de céréales*socio=ec1 et les quantités disponibles*socio=rien pour l'exportation*socio=ec1 ont eu tendance*socio=ec2 à acquérir *socio=rien un caractère marginal.*socio=nil *socio=nil Comme le niveau*socio=rien des stocks*socio=ec1 dans les *socio=ac pays exportateurs *socio=rien est fonction du*socio=nil volume *socio=nil et du taux_de_croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1, ces stocks*socio=ec1 de réserves sont devenus trop faibles*socio=rien par rapport*socio=rien à la consommation*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les récoltes très médiocres, ou simplement inférieures à la moyenne*socio=rien , qui ont été*socio=rien enregistrées simultanément dans quelques pays*socio=ac gros*socio=rien producteurs*socio=ec1 ont provoqué alors une pénurie*socio=ec2 mondiale*socio=te. Pour réduire au maximum*socio=rien le risque*socio=uv4 de voir des situations*socio=rien de ce genre*socio=rien se reproduire dans l'avenir*socio=te, il est*socio=rien manifestement nécessaire*socio=rien que soit admis le principe*socio=ec2 de la responsabilité*socio=uv1 internationale*socio=te en matière*socio=rien de décisions*socio=rien au sujet*socio=rien du commerce*socio=ec1, de la production*socio=ec1 et du stockage*socio=ec1 dans le *socio=rien secteur primaire.*socio=nil