*{ GATT, Commerce international 1973 } *{ *socio=nil GATT*socio=et,*socio=nil Le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil en 1973/1974, Genève*socio=ac, 1974, pp.1-25. } *{ p.1 } LES PRINCIPALES*socio=rien TENDANCES*socio=ec2 DU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te. 1. APERÇU DE L'ÉVOLUTION*socio=rien EN 1973. Une percée des investissements*socio=ec1 et de la production*socio=ec1, d'une puissance*socio=uv1 exceptionnelle*socio=uv4 et d'une brièveté peu commune, une expansion*socio=ec2 sans précédent*socio=rien des échanges*socio=ec1, une inflation*socio=ec2 jamais connue auparavant, l'effondrement*socio=ec2 du système*socio=rien des parités de change*socio=rien fixes, l'adoption*socio=et progressive*socio=rien du flottement*socio=ec1 encadré des monnaies*socio=ec1, tels ont été*socio=rien les *socio=rien principaux événements *socio=nil qui ont marqué l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en 1973. Le redressement*socio=ec2, surprenant*socio=rien par sa rapidité*socio=rien , des deux situations*socio=rien commerciales*socio=ec1 fortement déséquilibrées - celle des États-unis*socio=ac, dont le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 est*socio=rien tombé de 9,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1972 à 1,9 milliard*socio=rien (f.o.b.-c.a.f.) en 1973, et celle du Japon*socio=ac, dont l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 de 5,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 a *socio=rien fait place à*socio=nil un déficit*socio=ec1 *socio=nil de 1,4 milliard*socio=rien - s'est*socio=rien produit*socio=rien dans le temps*socio=rien même où d'autres déséquilibres s'aggravaient - le déficit*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale du*socio=nil Royaume-uni*socio=ac *socio=rien est passé *socio=nil de 3,5 à 8,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 et celui de l'Italie*socio=ac de 0,7 à 5,6 milliards*socio=rien , tandis que l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac s'élevait de 6,4 à 13 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. *{ p.2 } Quant à savoir*socio=rien si la somme*socio=rien de ces changements*socio=uv3 représentait un*socio=rien mouvement*socio=ec2 dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien équilibre*socio=uv3 global*socio=te des échanges*socio=ec1, ou en *socio=rien sens contraire,*socio=nil la*socio=nil question *socio=nil n'a plus eu qu'un*socio=rien intérêt*socio=rien théorique lorsque, à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien , la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien a créé une situation*socio=rien , dans les domaines*socio=rien des échanges*socio=ec1 et des paiements*socio=ec1, qui allait accaparer l'attention*socio=rien des responsables*socio=ac nationaux*socio=te et internationaux*socio=te de la politique_économique*socio=ec1 en 1974 et qui la retiendra peut-être bien*socio=rien pendant plusieurs années*socio=rien au-delà. La production*socio=ec1 mondiale*socio=te (non compris les services*socio=ec1) a *socio=rien fait un bond sans*socio=nil précédent *socio=nil de 8% en 1973, contre 5% en 1972 et 5,5% en moyenne*socio=rien par an*socio=rien de 1961 à 1971. La puissance*socio=uv1 du boom*socio=ec2 enregistré dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 ressort encore davantage des chiffres suivants*socio=rien : le PNB*socio=ec1 réel de l'ensemble*socio=rien des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac a augmenté de 6,5 % en 1973 en dépit*socio=rien d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 général*socio=rien de la croissance*socio=uv3 au *socio=rien second semestre *socio=nil de L'année*socio=rien (ce qui est*socio=rien là aussi un*socio=rien record*socio=ec2), contre 5,8% en 1972 et une *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil de 4,9 % de 1961 à 1971. Si l'on compare ces deux séries de chiffres, on peut constater que la production*socio=ec1 a augmenté encore plus rapidement dans les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 que dans les régions*socio=te industrialisées. Après*socio=rien avoir fléchi d'environ 1 % en 1972, la *socio=ec1 production agricole mondiale*socio=te s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil accrue de 4 à 5 % en 1973. La croissance*socio=uv3 de la *socio=ec1 production minière *socio=nil dans le monde*socio=te a accusé une progression*socio=ec2 rapide*socio=rien , de 4,5 % en 1972 à 7% en 1973. La *socio=ec1 production manufacturière mondiale*socio=te *socio=nil a augmenté pour sa part*socio=rien de 10%, contre 8% l'année*socio=rien précédente*socio=rien . Dans chacun de ces trois secteurs*socio=rien , les accroissements*socio=ec2 de 1973 sont *socio=rien considérablement supérieurs *socio=nil à la moyenne*socio=rien à long_terme*socio=te. La valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te a augmenté de 37% après*socio=rien avoir connu un*socio=rien accroissement*socio=ec2 à peine inférieur*socio=rien à 20% en 1972; la *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil pour 1961-1971 avait été*socio=rien de 10 % 2. Les modifications*socio=rien de la parité du dollar*socio=ec1 et les hausses de prix*socio=ec1 sont à l'origine*socio=rien de la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'accroissement*socio=ec2 en valeur*socio=ec1; on n'en a pas moins enregistré une nette*socio=rien accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te: de 8 % en 1972 à 13 % environ, taux*socio=rien qui égale*socio=rien celui de l'expansion*socio=ec2 recordde 1968. Le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 a progressé de près de moitié*socio=rien en valeur*socio=ec1 mais n'a virtuellement pas changé en volume*socio=rien par rapport*socio=rien à 1972. Les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien miniers ont augmenté de 40% en valeur*socio=ec1 et de 8% en volume*socio=rien ; pour les produits*socio=rien manufacturés, les accroissements*socio=ec2 correspondants*socio=rien ont été*socio=rien de 33 et 16%, respectivement. *{ p.3 } À noter que, tant pour les mines*socio=rien que pour l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1, les exportations*socio=ec1 ont crû bien*socio=rien davantage que la production*socio=ec1; en fait*socio=rien , cette divergence*socio=uv1, dans le cas*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1, ne fait*socio=rien que s'accuser depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 1970. La croissance*socio=uv3 en volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 des régions*socio=te industrialisées, qui s'est*socio=rien située à 14!/2%, a dépassé de deux points*socio=rien celle de leurs importations*socio=ec1. Des termes_de_l'_échange*socio=ec1 favorables*socio=ec2 ont permis aux pays_en_voie_de_développement*socio=ac d'augmenter le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 en dépit*socio=rien d'une diminution*socio=ec2 (en volume*socio=rien ) de l'assistance*socio=uv1 économique*socio=ec1. *{ p.4 } Les ventes*socio=ec1 des régions*socio=te industrialisées aux pays*socio=ac de l'_est*socio=te ont augmenté encore plus, en raison*socio=rien surtout de la nouvelle*socio=rien expansion*socio=ec2 du *socio=ec1 crédit commercial.*socio=nil Les*socio=nil *socio=rien parts respectives *socio=nil des trois régions*socio=te dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te n'ont que peu varié en dollars_courants*socio=ec1. Bénéficiant de termes_de_l'_échange*socio=ec1 favorables*socio=ec2, les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 ont conservé pour la *socio=rien troisième année de*socio=nil suite *socio=nil 18 % du marché*socio=ec1. La part*socio=rien des pays*socio=ac de l'_est*socio=te a décliné marginalement, ce qui provient du fait*socio=rien que les prix*socio=ec1 pratiqués dans le commerce*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de cette région*socio=te -où sont écoulés 57 % du total*socio=rien des produits*socio=rien exportés par les pays*socio=ac qui en font partie*socio=rien - n'ont que très faiblement augmenté en 1973. La part*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 à économie_de_marché*socio=ec1 a donc, elle, augmenté marginalement dans une *socio=rien proportion correspondante.*socio=nil Trois*socio=nil événements *socio=nil de 1973 ont *socio=rien été retenus aux*socio=nil fins d'*socio=nil un examen*socio=ec2 particulier.*socio=nil Une*socio=nil expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 sans*socio=nil précédent.*socio=nil La*socio=nil période*socio=te de*socio=nil haute conjoncture*socio=te,*socio=nil en*socio=nil soi,*socio=nil a*socio=nil été exceptionnellement*socio=nil courte.*socio=nil *socio=nil Commencée au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1972, elle était terminée dès la rni-1973. Le boom*socio=ec2 a été*socio=rien toutefois si puissant*socio=rien qu'en dépit*socio=rien de la rapide*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 enregistrée dans les pays_industrialisés*socio=ac au *socio=rien second semestre *socio=nil de l'année*socio=rien , le taux_de_croissance*socio=ec1 annuel*socio=rien global*socio=te a atteint *socio=rien un niveau record*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Pour s'expliquer ce phénomène*socio=rien , il faut remonter à 1970 et 1971. Durant ces deux années*socio=rien , la production*socio=ec1 matérielle*socio=rien mondiale*socio=te avait augmenté de moins de 4 % par an*socio=rien , alors que la moyenne*socio=rien à long_terme*socio=te était de 5,5%., et le PNB*socio=ec1 total*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac avait progressé d'un*socio=rien peu plus de 3 % par an*socio=rien , chiffre *socio=rien bien inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien à long_terme*socio=te de 4,8 %. en_particulier*socio=rien , ces deux années*socio=rien ont coïncidé presque exactement avec un*socio=rien creux*socio=ec2 cyclique*socio=te des investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac dans les principaux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac; aux États-unis*socio=ac, ce phénomène*socio=rien a même été*socio=rien accentué par la quasi-stagnation des dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 qui a provoqué une baisse*socio=ec2 effective*socio=rien du PNB*socio=ec1 à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 en 1970. La capacité_de_production*socio=ec1 des pays*socio=ac en question*socio=rien n'a reçu aucun apport*socio=rien notable durant cette période*socio=te et, de chiffres globaux*socio=te beaucoup moins précis*socio=rien , on peut inférer que les investissements*socio=ec1 dans les mines*socio=rien et l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 ont connu le même sort*socio=rien . Il semble, en_particulier*socio=rien , que les industries*socio=ec1 à relativement plus *socio=rien forte composante de*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil qui constituent les secteurs*socio=rien de première*socio=rien transformation*socio=ec2 des matières_premières*socio=ec1 ont souffert d'une pénurie*socio=ec2 d'investissements*socio=ec1. *{ p.5 } La reprise cyclique*socio=te des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1, au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1972, a *socio=rien été favorisée *socio=nil notamment par des taux_d'_intérêt*socio=ec1 très bas*socio=rien en valeur*socio=ec1 constante*socio=rien (les *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux *socio=nil étant diminués du taux*socio=rien de l'inflation*socio=ec2), conséquence*socio=rien d'une liquidité*socio=ec1 internationale*socio=te et nationale*socio=te surabondante. Cette reprise a été*socio=rien suivie d'une croissance*socio=uv3 remarquablement rapide*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale - de la mi-1972 à la mi-1973, le PNB*socio=ec1 à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 des principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac a augmenté au taux*socio=rien de 7,5 % par an*socio=rien -bientôt bloquée par des pénuries*socio=ec2 matérielles de certains produits*socio=rien , qui se sont multipliées au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que les limites de capacité*socio=ec1 étaient atteintes, les investissements*socio=ec1 effectués pendant la période*socio=te de reprise et de haute*socio=rien conjoncture*socio=te n'ayant pas encore exercé d'effet*socio=rien *socio=rien sensible sur l'*socio=nil offre.*socio=nil *socio=nil Pendant le boom*socio=ec2, et notamment pendant sa période*socio=te de décroissance, les exportations*socio=ec1 ont constitué, dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, la catégorie*socio=rien de demande*socio=rien la plus dynamique*socio=uv4. Par exemple*socio=rien , les exportations*socio=ec1 nettes*socio=rien ont contribué en 1973 au cinquième*socio=rien environ de l'augmentation 7,5%. du volume*socio=rien de la production*socio=ec1 globale - industrielle*socio=ec1 et agricole*socio=ec1 - des États-unis*socio=ac, et, au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te, les exportations*socio=ec1 nettes*socio=rien ont contribué pour près de la moitié*socio=rien à l'augmentation . En*socio=rien République*socio=ac fédérale*socio=et d'*socio=rien Allemagne*socio=ac, l'augmentation*socio=rien nettes*socio=rien (y compris les services*socio=ec1) a représenté près de 40% de l'augmentation PNB*socio=ec1 à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1973; au *socio=rien second semestre,*socio=nil la*socio=nil demande*socio=ec1 extérieure*socio=te a*socio=nil été le*socio=nil seul facteur en*socio=nil expansion*socio=ec2,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 nettes *socio=nil progressant de 4 milliards*socio=rien de DM (aux prix*socio=ec1 de 1962), alors que le PNB*socio=ec1 s'accroissait seulement de moins de 400 millions*socio=rien de DM. L'inflation*socio=ec2. Comme le laissait déjà prévoir le *socio=rien rapport sur Le*socio=nil Commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil en 1972, l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien restée le principal problème*socio=uv4 économique*socio=ec1 de la scène*socio=rien internationale*socio=te. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée durant l'année*socio=rien dans tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac, et, pour l'ensemble*socio=rien de ces pays*socio=ac, elle a atteint, en *socio=rien moyenne sur l'*socio=nil année,*socio=nil *socio=nil 7,7 % contre 4,7 % l'année*socio=rien précédente*socio=rien - c'est-à-dire *socio=rien un taux supérieur au*socio=nil double *socio=nil de la *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil (3,7 %) de la période*socio=te 1961-1971 . Les informations*socio=rien en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, dont beaucoup souffrent d'une inflation*socio=ec2 chronique*socio=rien , conduisent à penser que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 y a augmenté dans des proportions*socio=rien du même ordre*socio=rien . De plus, la physionomie*socio=rien d'ensemble*socio=rien des récentes*socio=rien hausses des prix*socio=ec1 a été*socio=rien sensiblement différente*socio=rien de celle des décennies*socio=te précédentes*socio=rien . *{ p.6 } Alors que, jusqu'en 1971, la montée annuelle*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 et de l'indice de prix*socio=ec1 implicite dérivé du PNB*socio=ec1 avait généralement pris le pas sur*socio=rien celle des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien et des valeurs*socio=ec1 unitaires à l'exportation*socio=ec1, c'est*socio=rien l'inverse qui s'est*socio=rien produit*socio=rien en 1972, et plus particulièrement encore en 1973 et 1974. Comme l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 s'est*socio=rien intensifiée simultanément dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac importants*socio=rien , il. n'est*socio=rien resté aucune ou pratiquement aucune marge pour amortir les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil qui débordaient par la voie*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil et la pression*socio=ec2 à la hausse*socio=rien qui s'est*socio=rien exercée de ce *socio=rien fait sur les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil commercialisables s'est*socio=rien rapidement transférée sur*socio=rien leurs homologues dans la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te de la production*socio=ec1. Le maintien*socio=rien de la pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 en 1974 est*socio=rien donc partiellement imputable*socio=uv2 à ces augmentations rapides*socio=rien que les prix*socio=ec1 de gros*socio=rien avaient connues les deux *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil On s'est*socio=rien beaucoup intéressé à la *socio=rien cause initiale,*socio=nil *socio=nil voire aux *socio=rien causes initiales,*socio=nil *socio=nil de l'intensification*socio=ec2 mondiale*socio=te de la *socio=ec2 pression inflationniste.*socio=nil *socio=nil Selon des *socio=rien analyses récentes,*socio=nil en_particulier,*socio=nil le*socio=nil rôle capital*socio=ec1 aurait*socio=nil été *socio=nil joué par la montée en flèche des prix*socio=ec1 de certains produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et de certaines*socio=rien matières_premières*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil qui avaient amorcé leur ascension au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1972, ont augmenté à une cadence accélérée en 1973 et ont fini par dépasser de 45 % leur niveau*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien , ce qui correspond à une hausse*socio=rien plus de deux fois*socio=rien et *socio=rien demie supérieure *socio=nil à celle des prix*socio=ec1 des articles*socio=rien manufacturés. L'opinion*socio=uv1 selon laquelle la montée des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien " provoque " l'inflation*socio=ec2 appelle deux réserves importantes*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil fait *socio=nil qu'il y a eu pénurie*socio=ec2 de métaux*socio=ec1 et de produits*socio=rien minéraux*socio=ec1, malgré l'augmentation ec1 mondiale*socio=te des industries*socio=ec1 extractives, dénote que la demande*socio=ec1, de ces produits*socio=rien a augmenté dans de plus *socio=rien fortes proportions *socio=nil encore que la production*socio=ec1, et que, dans ce secteur*socio=rien au moins (si l'on en exclut les combustibles*socio=ec1 et carburants*socio=ec1), la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien a été*socio=rien la conséquence*socio=rien de la *socio=ec2 pression inflationniste,*socio=nil *socio=nil et non pas sa cause*socio=rien . Dans les cas*socio=rien où l'offre*socio=rien d'un*socio=rien produit*socio=rien a été*socio=rien effectivement insuffisante, la hausse*socio=rien de son prix*socio=ec1 est*socio=rien une cause*socio=rien de la pression*socio=ec2 vers le *socio=rien haut sur l'*socio=nil indice_des_prix*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais une cause*socio=rien indépendante*socio=et; tel *socio=rien est en_particulier le*socio=nil cas pour*socio=nil un certain nombre de*socio=nil produits agricoles*socio=ec1 *socio=nil dont la production*socio=ec1 a été*socio=rien gravement compromise par le *socio=rien mauvais temps *socio=nil dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac producteurs*socio=ec1 durant la campagne*socio=rien 1972-73. Cependant, ces augmentations de prix*socio=ec1 imputables*socio=uv2 à une offre*socio=rien insuffisante n'ont porté que *socio=rien sur un *socio=nil sous-ensemble de produits*socio=rien de base*socio=rien , essentiellement des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et aujourd'hui le pétrole*socio=ec1. *{ p.7 } Elles ont contribué à l'augmentation prix*socio=ec1, mais elles ne sauraient expliquer à elles seules*socio=rien le mouvement*socio=ec2 de *socio=rien hausse simultanée *socio=nil de tous les prix*socio=ec1 qui caractérise une inflation*socio=ec2 persistante. Si, comme on l'admet généralement, de nombreux*socio=rien prix*socio=ec1 présentent une certaine*socio=rien inélasticité dans le sens*socio=rien de la baisse*socio=ec2, la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 d'un*socio=rien produit*socio=ec1 important*socio=rien , ou d'un*socio=rien groupe*socio=rien de *socio=rien produits importants,*socio=nil résultant *socio=nil d'une insuffisance*socio=uv4 de l'offre*socio=rien entraînera vraisemblablement*socio=rien , toutes choses*socio=rien demeurant égales*socio=rien par ailleurs*socio=rien , une augmentation du chômage*socio=ec1. Alors la banque_centrale*socio=ac accroîtra la masse monétaire*socio=ec1 en circulation*socio=ec2, pour que la modification*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien n'influe pas sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1. Une politique*socio=et de cette nature*socio=rien aboutit naturellement à une montée du *socio=rien niveau moyen des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais il s'agit alors d'une augmentation finies et, une fois*socio=rien que l'impulsion initiale*socio=rien a achevé de se propager à travers*socio=rien toute la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1, elle ne continue*socio=rien pas à exercer une *socio=ec2 pression inflationniste du*socio=nil type*socio=rien *socio=nil de celle dont pâtit actuellement l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. En définitive*socio=rien la reprise d'une production*socio=ec1 normale*socio=rien donnera lieu*socio=rien à une baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien en question*socio=rien , qui - si aucune autre *socio=ec2 pression inflationniste *socio=nil ne s'exerce -entraînera une diminution*socio=ec2 de l'indice_des_prix*socio=ec1 sans accompagnement de problèmes*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Il semble donc que les faits*socio=rien qui ont eu pour origine*socio=rien l'évolution*socio=rien du marché*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien n'ont pas autant contribué qu'on le prétend parfois à la persistance*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 dans le monde*socio=te. Par contre, le volume*socio=rien de là demande*socio=rien globale a été*socio=rien une source*socio=rien beaucoup plus importante*socio=rien de *socio=ec2 pression inflationniste *socio=nil généralisée. Cela ressort de la façon*socio=rien la plus nette*socio=rien de l'impact*socio=rien produit*socio=rien par la haute*socio=rien conjoncture*socio=te de 1972-73, époque*socio=te où la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te en expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien a exercé une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur *socio=nil presque tous les prix*socio=ec1. On peut se faire une idée*socio=rien de la nature*socio=rien des facteurs*socio=rien qui ont stimulé la demande*socio=ec1 globale en analysant le comportement*socio=rien des réserves de *socio=ec1 moyens monétaires internationaux*socio=te *socio=nil et des disponibilités*socio=rien monétaires*socio=ec1 intérieures*socio=te des principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. De 1961 à 1969, les augmentations annuelles*socio=rien de la valeur*socio=ec1 de ces réserves en dollars*socio=ec1 ont été*socio=rien comprises entre 0,5 et 5,5 %, donnant, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te, une moyenne*socio=rien de 2,8% par an*socio=rien . Au Cours*socio=rien des quatre années*socio=rien qui ont suivi, les augmentations annuelles*socio=rien des réserves ont été*socio=rien respectivement de 18,5, 40,8, 21,5 et 15,7%; une *socio=rien bonne partie *socio=nil des augmentations de ces quatre années*socio=rien ont été*socio=rien constituées par des accumulations de devises*socio=ec1. Quant aux disponibilités*socio=rien monétaires*socio=ec1 intérieures*socio=te, les augmentations annuelles*socio=rien de la masse monétaire*socio=ec1 globale de Onze grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont été*socio=rien comprises, de 1961 à 1969, entre 5% (1966) et 9,1% (1968), représentant*socio=rien une moyenne*socio=rien de 6,8% par an*socio=rien Pour l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te; les quatre *socio=rien années suivantes,*socio=nil *socio=nil les augmentations annuelles*socio=rien ont été*socio=rien respectivement de 10,6, 17,6, 15,5 et 14%. *{ p.8 } Par contre, de 1961 à 1969, la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 des onze pays*socio=ac pris ensemble*socio=rien a augmenté, en moyenne*socio=rien par an*socio=rien , d'environ 5,4%; le chiffre correspondant pour les années*socio=rien 1970 à 1973 est*socio=rien de 5,2% par an*socio=rien . Si l'on compare tous ces chiffres entre eux, il apparaît à l'évidence*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 des *socio=rien dernières années *socio=nil a atteint *socio=rien un taux largement*socio=nil supérieur *socio=nil à celui qui aurait *socio=rien été nécessaire *socio=nil pour assurer une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 des prix*socio=ec1. Cette expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 excessive*socio=rien s'explique principalement par le fait*socio=rien que les augmentations massives*socio=rien des réserves ont réduit la possibilité*socio=rien , pour les banques_centrales*socio=ac, de résister aux pressions*socio=ec2 qui s'exerçaient en faveur*socio=rien de l'assouplissement*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1. Que l'assouplissement*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 ait eu pour but*socio=rien de réduire le chômage*socio=ec1, ou de le prévenir, en absorbant des aménagements*socio=et salariaux*socio=ec1 auxquels ne correspondaient pas des augmentations de productivité*socio=uv3, des hausses de prix*socio=ec1 dans certains secteurs*socio=rien , imputables*socio=uv2 à des insuffisances*socio=uv4 de l'offre*socio=rien , ou des perturbations*socio=ec2 similaires*socio=rien d'étendue limitée, il constituait cependant l'expression*socio=rien d'un*socio=rien credo fortement ancré dans l'esprit*socio=rien de la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac dans la période*socio=te d'après-guerre*socio=te, à savoir*socio=rien i) que l'inflation*socio=ec2 et le chômage*socio=ec1 constituent les deux termes*socio=rien d'une alternative, et ii) que l'opinion_publique*socio=et éprouve une plus grande*socio=rien aversion pour le chômage*socio=ec1 que pour l'inflation*socio=ec2. Or*socio=rien , des *socio=rien événements récents *socio=nil donnent à penser qu'aucun de ces deux postulats*socio=rien ne va de soi*socio=rien . S'agissant de l'alternative inflation*socio=ec2/chômage*socio=ec1, il semble que la relation*socio=rien entre les deux phénomènes*socio=rien ne soit stable*socio=uv4 que sur*socio=rien une courte*socio=rien période*socio=te, et que les conditions*socio=ec1 dans lesquelles le choix*socio=uv1 peut se faire entre l'un*socio=rien ou l'autre empirent lorsqu'il faut accepter de laisser croître progressivement le taux*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 pour maintenir celui du chômage*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil donné. La préférence manifesté dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pour l'inflation*socio=ec2, face*socio=rien au chômage*socio=ec1, est*socio=rien confirmée par de nombreux*socio=rien témoignages qui, toutefois, n'indiquent l'ordre*socio=rien de préférence entre les deux solutions*socio=rien que dans les cas*socio=rien où le " tribut " à payer*socio=rien pour réduire d'un*socio=rien ou deux points*socio=rien de pourcentage*socio=rien le taux*socio=rien du chômage*socio=ec1 se situe dans la fourchette*socio=rien de 2 à 5 % d'inflation*socio=ec2 annuelle*socio=rien , qui a *socio=rien été normale *socio=nil durant les années*socio=rien cinquante et soixante. *{ p.9 } Comme ce " tribut " se situe aujourd'hui dans la fourchette*socio=rien d'inflations annuelles*socio=rien de 10 à 20%, et comme il est*socio=rien de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de penser que les conditions*socio=ec1 du choix*socio=uv1 continueront d'empirer, il se pourrait que les sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1 optent pour *socio=rien un concept *socio=nil de " plein_emploi*socio=ec1 " qui paraisse plus compatible*socio=rien avec la réalité*socio=ec2 d'une stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien des prix*socio=ec1. Les parités flottantes*socio=ec1. L'enchaînement des événements*socio=rien qui a eu pour point*socio=rien culminant l'écroulement du système*socio=rien des parités fixes *socio=rien est bien *socio=nil connu et n'appelle pas un*socio=rien examen*socio=ec2 détaillé. Au début*socio=rien de 1973, la livre sterling*socio=ec1 flottait depuis à peu près six mois*socio=rien . Vers la *socio=rien fin janvier,*socio=nil *socio=nil la lire financière*socio=ec1 a été*socio=rien autorisée à flotter, suivie *socio=rien un jour *socio=nil plus tard par le franc suisse*socio=ac. Après*socio=rien une clôture temporaire*socio=rien des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien , vers la mi-février, le dollar*socio=ec1 a été*socio=rien dévalué de 10% tandis que le yen*socio=ec1 et la lire commerciale*socio=ec1 décrochaient. Les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien ont été*socio=rien fermés pour la *socio=rien deuxième fois au*socio=nil début de*socio=nil mars.*socio=nil Au*socio=nil moment *socio=nil de leur réouverture, plus tard dans le mois*socio=rien , le dollar*socio=ec1 flottait face*socio=rien à toutes les autres principales*socio=rien monnaies*socio=ec1, y compris celles des huit *socio=ac pays européens *socio=nil qui avaient décidé de maintenir la fixité des parités entre leurs monnaies*socio=ec1 respectives*socio=rien . L'accord*socio=et entre ces pays*socio=ac est*socio=rien demeuré à peu près sans changement*socio=uv3 jusqu'au mois*socio=rien de janvier*socio=rien 1974 où la France*socio=ac s'est*socio=rien retirée du " serpent*socio=rien monétaire*socio=ec1 " et a laissé flotter le franc. Il importe cependant de ne pas perdre de vue*socio=rien que le système*socio=rien actuel*socio=te *socio=rien est un système de*socio=nil flottement*socio=ec1 *socio=nil " encadré ".et non libre*socio=uv2. Les banques_centrales*socio=ac se sont réservé le droit*socio=uv1 d'intervenir sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien " lorsque cela *socio=rien est nécessaire *socio=nil ", et la répartition*socio=uv3 des réserves internationales*socio=te continue*socio=rien d'être*socio=rien suivie de près. La mise en place*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de flottement*socio=ec1 encadré des parités monétaires*socio=ec1 aura vraisemblablement*socio=rien d'importantes*socio=rien conséquences*socio=rien à long_terme*socio=te pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien , tant que les économies*socio=ec1 ne se seront pas totalement adaptées au renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et tant que la poussée actuelle*socio=te d'inflation*socio=ec2 n'aura pas été*socio=rien endiguée, il semble qu'il n'y ait pas d'autre solution*socio=rien viable*socio=uv4 que ce système*socio=rien . Il est*socio=rien évidemment trop tôt encore pour dresser *socio=rien un bilan d'*socio=nil ensemble *socio=nil de son fonctionnement*socio=rien , mais il est*socio=rien cependant possible*socio=rien d'en commenter deux éléments*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil et quel que soit le critère*socio=rien que l'on veuille bien*socio=rien retenir, les fluctuations*socio=ec2 des parités individuelles*socio=uv2 *socio=rien sur un mois,*socio=nil *socio=nil et d'ailleurs*socio=rien aussi sur*socio=rien une semaine*socio=rien ou *socio=rien sur un jour,*socio=nil ont*socio=nil été substantielle.*socio=nil *socio=nil Ce qui appelle donc une explication*socio=rien , c'est*socio=rien l'absence*socio=rien , ou la présence*socio=rien insuffisante, de mouvements*socio=ec2 de spéculation*socio=ec1 stabilisateurs*socio=uv4. *{ 10 } Pour interpréter le comportement*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, il *socio=rien est bon *socio=nil de rappeler les circonstances*socio=rien et le climat*socio=rien d'opinion*socio=uv1 dans lesquels s'est*socio=rien inscrite*socio=rien la mise en place*socio=rien du système*socio=rien de flottement*socio=ec1 encadré. L'opération*socio=rien s'est*socio=rien faite sans planification*socio=et préalable*socio=rien , sans consultations*socio=uv1 entre les principaux*socio=rien pays*socio=ac et sans transition*socio=uv3 délibérément organisée -, bien*socio=rien au contraire*socio=rien , le *socio=rien nouveau système est *socio=nil issu de l'improvisation et de l'expérimentation*socio=rien de modalités d'encadrement*socio=rien plus ou moins poussé, résultant*socio=rien de ce qui a été*socio=rien considéré par la plupart*socio=rien comme l'effondrement*socio=ec2 du système_monétaire*socio=ec1 antérieur'. Il n'est*socio=rien pas accidentel que cette transition*socio=uv3 ait coïncidé avec la brutale*socio=rien accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, et en_particulier*socio=rien avec la plus *socio=rien forte hausse *socio=nil qu'aient connu, sur*socio=rien plus de deux décennies*socio=te, les prix*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des produits*socio=rien de base*socio=rien ., L'explosion de ces prix*socio=ec1 a été*socio=rien interprétée par de nombreux*socio=rien analystes, dans la presse*socio=et et les milieux_d'_affaires*socio=ac, comme *socio=rien un symptôme *socio=nil ou une *socio=rien partie intégrante *socio=nil de l'effondrement*socio=ec2 du système_monétaire*socio=ec1. Ensuite, vers la fin*socio=rien de l'année*socio=rien , les relèvements*socio=ec2 successifs*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 ont été*socio=rien largement acceptés comme une confirmation*socio=rien des *socio=rien analyses précédentes *socio=nil inspirées par la panique et laissant entrevoir une évolution*socio=rien cataclysmique de la situation*socio=rien . Certains ont tendance*socio=ec2 aujourd'hui à expliquer les *socio=rien variations amples et*socio=nil fréquentes *socio=nil des parités qui ont eu lieu*socio=rien durant cette période*socio=te par les perspectives*socio=te à très court_terme*socio=te sur*socio=rien lesquelles les marchés_financiers*socio=ec1 fixeraient typiquement leur attention*socio=rien . B convient, toutefois, de faire observer que cette politique*socio=et à *socio=rien courte vue *socio=nil tient moins à une prédilection inhérente*socio=rien des marchés_financiers*socio=ec1 qu'à la disette d'informations*socio=rien sûres*socio=rien qui permettraient d'élargir ces perspectives*socio=te. en_particulier*socio=rien , il *socio=rien est possible *socio=nil que la baisse*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac face*socio=rien au Deutschemark*socio=ec1 ait pu être*socio=rien freinée plus tôt, avec, pour corollaire, une correction*socio=ec2 ultérieure*socio=te moins brutale*socio=rien , si l'on avait reçu des *socio=rien informations sur l'*socio=nil accumulation*socio=ec2 *socio=nil des commandes pour l'exportation*socio=ec1 de plusieurs pays*socio=ac, et non pas seulement de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac (où, pour des raisons*socio=rien exposées plus loin*socio=rien , il s'est*socio=rien trouvé que ces commandes augmentaient rapidement). En d'autres termes*socio=rien , le fonctionnement*socio=rien du système*socio=rien de flottement*socio=ec1 encadré pourrait être*socio=rien amélioré en apportant en temps*socio=rien voulu plus d'informations*socio=rien sûres*socio=rien aux marchés_financiers*socio=ec1. Des statistiques*socio=ec2 des commandes placées dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te revêtiraient une *socio=rien utilité particulière *socio=nil pour la mesure*socio=rien des effets*socio=rien des *socio=rien variations récentes des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil et pour la définition d'une perspective*socio=rien à plus long_terme*socio=te, et il pourrait *socio=rien être bon *socio=nil que les principaux*socio=rien *socio=ac pays commerçants s'*socio=nil accordent*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil s'ils le peuvent, pour établir et publier ces statistiques*socio=ec2 - concernant les commandes à l'importation*socio=ec1 aussi bien*socio=rien que les commandes pour l'exportation*socio=ec1 - régulièrement pour chaque mois*socio=rien . *{ p.11 } Il est*socio=rien tout aussi urgent*socio=uv4 de disposer de statistiques*socio=ec2 plus actuelles*socio=te et plus détaillées du mouvement*socio=ec2 international*socio=te des liquidités*socio=ec1 croissantes*socio=rien des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil afin d'aider les marchés_financiers*socio=ec1 dans l'exercice*socio=rien de leur fonctionnement*socio=rien de médiation. Quels ont donc été*socio=rien les effets*socio=rien des variations*socio=rien de parités sur*socio=rien le volume*socio=rien et la physionomie*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te? La réponse à cette *socio=rien question est plus*socio=nil difficile *socio=nil à donner, en partie*socio=rien parce que les variations*socio=rien des parités n'influent sur*socio=rien les courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 qu'avec *socio=rien un certain *socio=nil décalage, mais surtout parce que, pour répondre de *socio=rien façon précise,*socio=nil *socio=nil il faudrait savoir*socio=rien comment la situation*socio=rien aurait évolué si le système*socio=rien des parités flottantes*socio=ec1 n'avait pas été*socio=rien adopté. Cependant, deux faits*socio=rien donnent à penser que le flottement*socio=ec1 des parités n'a pas exercé d'influence *socio=rien négative sur le*socio=nil volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil *socio=nil Il s'agit, en tout *socio=rien premier lieu,*socio=nil du*socio=nil fait *socio=nil que le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a connu en 1973 une expansion*socio=ec2 égale*socio=rien à son record*socio=ec2 antérieur*socio=et. Il *socio=rien est exact *socio=nil que cette expansion*socio=ec2 a été*socio=rien stimulée par l'essor*socio=rien mondial*socio=te de la production*socio=ec1, mais les statistiques*socio=ec2 mondiales*socio=te du commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 donnent fortement à penser que le flottement*socio=ec1 des parités n'a pas freiné la réaction du commerce*socio=ec1 à cette stimulation*socio=rien . *socio=rien Un fait plus*socio=nil convaincant encore*socio=nil est l'*socio=nil augmentation continue*socio=te *socio=nil de la proportion*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te qui entre dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Si le système*socio=rien de flottement*socio=ec1 encadré avait exercé sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 *socio=rien un effet *socio=nil inhibiteur notable, il en serait résulté une diminution*socio=ec2 de l'écart*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te et celle du commerce*socio=ec1 extérieur Cette évaluation*socio=ec2 peut être*socio=rien amplifiée en se plaçant dans une perspective*socio=rien à"un*socio=rien peu plus long_terme*socio=te. Depuis les *socio=rien dernières années *socio=nil soixante, le degré*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 concernant le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te, et la fréquence*socio=rien des " crises*socio=uv2 " monétaires*socio=ec1 qui ont entraîné souvent des mouvements*socio=ec2 notables des taux_de_change*socio=ec1, ont été*socio=rien plus élevés*socio=uv4 qu'à n'importe quelle époque*socio=te depuis la guerre*socio=et. Néanmoins, pendant toute la période*socio=te, le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te n'a cessé de se développer rapidement en même temps*socio=rien que s'accroissait la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te. *{ p.12 } Il existe apparemment des forces*socio=uv1 sous-jacentes*socio=rien qui influent sur*socio=rien le volume*socio=rien et la distribution des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te et qui ont empêché jusqu'ici que les perturbations*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 ne pèsent sérieusement sur*socio=rien le volume*socio=rien des courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 effectifs*socio=rien . Cela conduit à penser que les perturbations*socio=ec2 du système_monétaire*socio=ec1, tout au moins celles qui revêtent l'ampleur*socio=rien qu'on leur a connue ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil influent surtout sur*socio=rien le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te parce qu'elles incitent les gouvernements*socio=ac à manipuler les courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 par intervention directe*socio=rien . Les modifications*socio=rien de la structure*socio=ec1 générale*socio=rien des échanges*socio=ec1 résultent de l'évolution*socio=rien de deux facteurs*socio=rien qui sont liés entre eux et. qui interviennent soit concurremment soit séparément*socio=rien : ce sont la pression*socio=ec2 relative*socio=rien de la demande*socio=ec1 réciproque*socio=uv2 et les *socio=rien niveaux relatifs des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil de revient de la production*socio=ec1. Les ajustements*socio=et récents*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et de celle du Japon*socio=ac ont été*socio=rien si rapides*socio=rien qu'ils seraient difficiles*socio=rien à expliquer sans faire état*socio=rien de la variation*socio=rien des parités respectives*socio=rien des monnaies*socio=ec1 des deux pays*socio=ac (à commencer Par le réalignement*socio=rien de décembre*socio=rien 1971). En général*socio=rien , on peut noter que les variations*socio=rien des prix*socio=ec1 et des volumes*socio=rien des produits*socio=rien échangés, telles qu'elles sont enregistrées dans les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 s'est*socio=rien appréciée et dans ceux dont la monnaie*socio=ec1 s'est*socio=rien dépréciée, ont bien*socio=rien concordé avec les hypothèses théoriques, comme l'indique le tableau*socio=rien ci-dessous (compte*socio=rien tenu évidemment de l'influence exercée par la modification*socio=rien des revenus*socio=ec1 et de la composition*socio=rien des échanges*socio=ec1 par produits*socio=rien ): *{ p.13 } Dans l'évolution*socio=rien d'ensemble*socio=rien des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 et à l'exportation*socio=ec1, on ne relève*socio=rien que deux exceptions*socio=rien notables, celle des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et celle des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 au Japon*socio=ac; ces deux exceptions*socio=rien peuvent s'expliquer par la *socio=rien forte proportion,*socio=nil *socio=nil dans les deux cas*socio=rien , des transactions*socio=ec1 portant sur*socio=rien des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et d'autres produits*socio=rien de base*socio=rien , dont les prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te ont connu des hausses exceptionnellement fortes*socio=rien en 1973. En ce qui concerne les variations*socio=rien de volume*socio=rien , les résultats*socio=rien sont plus divers, comme il fallait s'y attendre étant donné que les effets*socio=rien s'enchaînent depuis la variation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 jusqu'à celle des prix*socio=ec1 puis à celle des volumes*socio=rien , la période*socio=te d'ajustement*socio=et entre le deuxième*socio=rien et le *socio=rien troisième effet *socio=nil étant nécessairement plus longue*socio=rien que celle de l'ajustement*socio=et entre les deux premiers*socio=rien . Il est*socio=rien des raisons*socio=rien de penser que la variation*socio=rien relativement modeste*socio=rien du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de l'Italie*socio=ac et du Royaume-uni*socio=ac, et la forte*socio=rien augmentation exportations*socio=ec1 allemandes*socio=ac, résultent en *socio=rien grande partie de*socio=nil circonstances particulières *socio=nil concernant la demande*socio=ec1 et l'offre*socio=rien sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. En Italie*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, des goulots*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 se sont apparemment produits*socio=rien . Ils se sont traduits par une plus grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 des dates de livraison*socio=rien , alors que l'aptitude*socio=rien qu'avait l'Allemagne*socio=ac à respecter, en période*socio=te de pénurie*socio=ec2 généralisée, ses engagements*socio=rien de livraison*socio=rien a compensé en partie*socio=rien l'augmentation des *socio=ec1 prix nominaux.*socio=nil *socio=nil Une autre explication*socio=rien découle peut-être de la composition*socio=rien par produits*socio=rien des exportations*socio=ec1 allemandes*socio=ac, consistant en *socio=rien grande partie en*socio=nil *socio=ec1 biens de_production de*socio=nil haute*socio=rien technologie *socio=nil qui ont pour caractéristiques*socio=rien i) de *socio=rien longs délais de*socio=nil livraison *socio=nil et ii) l'élasticité-prix relativement faible*socio=rien de leur demande*socio=rien . 2. ÉVOLUTION*socio=rien EN 1974 ET PERSPECTIVES*socio=te. Le ralentissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a été*socio=rien aussi synchronisé et rapide*socio=rien que la phase*socio=te de forte*socio=rien expansion*socio=ec2 qui l'avait précédé. Parti*socio=et d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 annualisé de 8 % pour le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, le PNB*socio=ec1 global*socio=te des sept principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels' n'a progressé que de 3 % annualisés au *socio=rien deuxième semestre,*socio=nil le*socio=nil PNB*socio=ec1 *socio=nil de quelques pays*socio=ac demeurant stationnaire ou accusant même une baisse*socio=ec2 vers la fin*socio=rien de l'année*socio=rien . Dans la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1974, le PNB*socio=ec1 global*socio=te de ces sept pays*socio=ac a, selon estimation*socio=ec2, fléchi au taux*socio=rien annualisé de 1,5 %. Dans pratiquement tous ces pays*socio=ac, les industries*socio=ec1 de l'automobile*socio=ec1 et de la construction*socio=ec1 ont été*socio=rien les principaux*socio=rien acteurs*socio=ac de ce fléchissement*socio=rien . Par contre, pour la sidérurgie*socio=ec1, les industries*socio=ec1 chimiques*socio=rien et d'autres industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 de matières*socio=rien de base*socio=rien , les marchés*socio=ec1 sont restés fermes*socio=rien . *{ p.15 } À deux exceptions*socio=rien près, les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont diminué leur consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 pendant les quatre *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974, par rapport*socio=rien à celle de la période*socio=te correspondante*socio=rien de 1973. Ces diminutions*socio=ec2 vont de 17 % pour la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac à 6 % pour l'Italie*socio=ac; la consommation*socio=ec1 n'a augmenté qu'au Canada*socio=ac et au Japon*socio=ac, de 6 et 10% respectivement; dans l'ensemble*socio=rien des sept pays*socio=ac, elle a baissé de 6%. Le fléchissement*socio=rien de la demande*socio=ec1 peut être*socio=rien attribué à trois causes*socio=rien : un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, *socio=rien un hiver *socio=nil doux et la réaction des consommateurs*socio=ac face*socio=rien à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. L'inflation*socio=ec2 s'est*socio=rien accélérée dans des *socio=rien proportions diverses,*socio=nil *socio=nil s'établissant en moyenne*socio=rien , pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1974, à quelque 14,75 % pour les sept grands*socio=rien pays*socio=ac considérés. Les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien en général*socio=rien ont poursuivi leur ascension durant cette période*socio=te. Toutefois, une différence*socio=rien marquée est*socio=rien apparue entre le comportement*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et celui des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 pour l'industrie*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 des *socio=ec1 matières_premières agricoles,*socio=nil *socio=nil telles que les fibres*socio=ec1 et le caoutchouc*socio=ec1, ont atteint leur point*socio=rien culminant en janvier*socio=rien , et sont en baisse*socio=ec2 depuis lors*socio=rien . Ceux des produits*socio=rien minéraux*socio=ec1 et des métaux*socio=ec1 non ferreux*socio=ec1 ont commencé à fléchir en mai*socio=rien . Les prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1, par suite*socio=rien d'une diminution*socio=ec2 de la *socio=ec1 consommation industrielle,*socio=nil *socio=nil sont soumis à une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 que renforce *socio=rien un certain *socio=nil déstockage. Par contre, les prix*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 étaient encore plus élevés*socio=uv4 en été*socio=rien qu'au début*socio=rien de l'année*socio=rien , et *socio=rien un grand nombre *socio=nil d'entre eux ont continué de monter à la suite*socio=rien d'une révision*socio=rien en baisse*socio=ec2 des premières*socio=rien évaluations*socio=ec2 des récoltes. La faiblesse*socio=rien des stocks*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 de base*socio=rien pour la consommation*socio=ec1 humaine et animale, ainsi que la demande*socio=ec1 constante*socio=rien d'une aide*socio=uv1 alimentaire*socio=ec1 urgente*socio=uv4 de la part*socio=rien de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=ac, donnent à penser que les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 resteront soutenus cette année*socio=rien ainsi que l'année*socio=rien prochaine*socio=rien . En volume*socio=rien , les exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 semblent s'être*socio=rien accrues à *socio=rien un taux *socio=nil annualisé de quelque 10 % au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974 contre 8 % environ au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973. Bien*socio=rien que leur taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 du *socio=rien Premier semestre *socio=nil de 1973 ait approché de 20%, le rôle*socio=rien qu'elles ont joué dans le soutien*socio=uv3 du *socio=rien niveau général *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 a été*socio=rien relativement plus important*socio=rien encore dans la période*socio=te de régression*socio=ec2 que durant la haute*socio=rien conjoncture*socio=te précédente'. Le taux_de_croissance*socio=ec1 annuel*socio=rien du volume*socio=rien des Importations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, qui avait atteint 16% au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, a diminué une *socio=rien première fois *socio=nil de plus de moitié*socio=rien dans les six *socio=rien Mois suivants,*socio=nil *socio=nil tombant à 7,5%, puis une *socio=rien deuxième fois de*socio=nil moitié entre*socio=nil janvier et*socio=nil juin *socio=nil 1974, fléchissant jusqu'à 3,5 %. *{ p.16 } L'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, stimulée par l'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 dont ces derniers*socio=rien avaient bénéficié au cours*socio=rien des deux *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil explique la différence*socio=rien entre le taux_de_croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et celui des importations*socio=ec1. Autrement dit, elle reflète le *socio=rien récent retournement *socio=nil de la situation*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 en faveur*socio=rien des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, qui s'est*socio=rien poursuivi au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974. Les *socio=rien faits nouveaux *socio=nil de la *socio=rien première moitié *socio=nil de L'année*socio=rien font apparaître une dangereuse*socio=rien polarisation dans la façon*socio=rien dont les balances commerciales*socio=ec1 des *socio=ac Pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se comportent face*socio=rien à la hausse*socio=rien des *socio=ec1 prix pétroliers.*socio=nil L'*socio=nil excédent *socio=nil de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac s'est*socio=rien accru malgré l'augmentation pétrolières et a atteint 8,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (contre 13 milliards*socio=rien pour l'année*socio=rien 1973 toute entière*socio=rien ), et les paiements*socio=ec1 nets*socio=rien des États-unis*socio=ac au titre*socio=rien des importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 (8,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) ont été*socio=rien presque entièrement épongés par un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 d'autre produits*socio=rien . *{ p.17 } Par contre, dans la plupart*socio=rien des autres pays*socio=ac, les déficits*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil se sont creusés, principalement ceux du Royaume-uni*socio=ac, du Japon*socio=ac et de l'Italie*socio=ac, qui ont atteint 8,4, 6,6 et 5,2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 respectivement. Parmi les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, seul*socio=rien le Japon*socio=ac a réussi à réduire son *socio=ec1 déficit commercial global*socio=te à*socio=nil mesure*socio=rien *socio=nil que l'année*socio=rien avançait. Il ressort des données fragmentaires dont on dispose que la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac a continué de croître rapidement au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974. Cela s'explique toutefois principalement par l'augmentation de pétrole*socio=ec1 et d'autres matières_premières*socio=ec1 livrées en vertu*socio=rien de contrats*socio=ec1 qui avaient été*socio=rien conclus aux prix*socio=ec1 élevés*socio=uv4 en vigueur*socio=uv3 au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973 et au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974. Les renseignements*socio=ec2 épars que l'on possède sur*socio=rien les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne permettent pas de déterminer si ce commerce*socio=ec1 s'est*socio=rien développé*socio=rien ou ralenti dans la *socio=rien première moitié *socio=nil de l'année*socio=rien . Entre la fin*socio=rien de 1973 et le mois*socio=rien de mai*socio=rien de l'année*socio=rien en cours*socio=rien , les réserves officielles des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont augmenté de 13,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dont 11,4 milliards*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. Les renseignements*socio=ec2 provenant des pays*socio=ac de l'_est*socio=te font ressortir l'expansion*socio=ec2 régulière*socio=ec2 de leur *socio=ec1 production industrielle,*socio=nil *socio=nil qui a progressé en europe_de_l'_est*socio=te et en union_soviétique*socio=ac à *socio=rien un taux *socio=nil proche de celui de 7 % prévu dans les plans*socio=rien pour 1974. La valeur*socio=ec1 en dollars_courants*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 totaux*socio=rien de la région*socio=te (y compris le commerce*socio=ec1 intrarégional) pourrait, selon estimation*socio=ec2, avoir progressé de quelque 30 % au cours*socio=rien des six *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974, et la valeur*socio=ec1 des importations*socio=ec1 a probablement augmenté plus que celle des exportations*socio=ec1. Il paraît peu vraisemblable*socio=rien que le dynamisme*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te qui a marqué le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974 puisse persister au *socio=rien second semestre;*socio=nil en*socio=nil fait,*socio=nil *socio=nil il semble que la réaction différée du commerce*socio=ec1 international*socio=te au ralentissement*socio=ec2 général*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 qui s'est*socio=rien produit*socio=rien pendant la *socio=rien première moitié *socio=nil de l'année*socio=rien circonscrira dans des limites très étroites*socio=rien une éventuelle*socio=rien reprise au *socio=rien deuxième semestre.*socio=nil *socio=nil Il a été*socio=rien noté plus haut*socio=rien que le dynamisme*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au *socio=rien Premier semestre *socio=nil de 1974, qui était exceptionnel*socio=uv4 dans le contexte de la décélération*socio=ec2 générale*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1, a beaucoup contribué à limiter*socio=rien l'impact*socio=rien du " traumatisme énergétique*socio=ec1 " causé par l'incertitude*socio=uv3 ressentie au début*socio=rien de l'année*socio=rien au sujet*socio=rien des approvisionnements*socio=ec1 et des Prix*socio=ec1 futurs*socio=rien du pétrole*socio=ec1. Or*socio=rien , au début*socio=rien de l'été*socio=rien , le commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 S'est*socio=rien ralenti, et il est*socio=rien probable*socio=uv4 que, dans le même temps*socio=rien , le volume*socio=rien commandes pour L'exportation*socio=ec1 ait fléchi de façon*socio=rien encore plus marquée. *{ p.18 } Il n'est*socio=rien pas difficile*socio=rien de découvrir les causes*socio=rien de ce phénomène*socio=rien , et du ralentissement*socio=ec2 Plus prononcé encore que l'on prévoit pour L'avenir*socio=te: i) l'interruption de la croissance_économique*socio=ec1 des régions*socio=te industrielles*socio=ec1 (qui contribuent Pour plus des deux tiers au commerce*socio=ec1 mondial*socio=te) - interruption imputable*socio=uv2 aux limitations*socio=et des capacités_de_production*socio=ec1 et aux politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 - a pour conséquence*socio=rien d'affaiblir leur demande*socio=rien réciproque*socio=uv2 d'importations*socio=ec1; ii) la nette*socio=rien dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et de produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, coïncidant avec un*socio=rien assombrissement des perspectives*socio=te concernant la demande*socio=ec1 des *socio=ec1 matières_premières industrielles *socio=nil et des articles*socio=rien manufacturés qu'ils exportent, a commencé à exercer *socio=rien un puissant effet limitatif*socio=nil sur leur*socio=nil demande de*socio=nil produits industriels*socio=ec1 *socio=nil importés, car les commandes additionnelles*socio=rien de biens*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 et de consommation*socio=ec1 passées*socio=te par les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ne sont pas encore suffisamment importantes*socio=rien pour aider à compenser ce recul*socio=rien ; iii) la demande*socio=ec1 de produits*socio=rien exportés par les pays_de_l'_ocde*socio=ac a encore faibli dans le sous-groupe des pays*socio=ac (appartenant principalement au Bassin*socio=rien méditerranéen) pour lesquels les recettes*socio=ec1 du tourisme*socio=ec1 et les remises de salaires*socio=ec1 constituent traditionnellement des *socio=rien sources importantes de*socio=nil devises*socio=ec1,*socio=nil du*socio=nil fait *socio=nil que ces pays*socio=ac connaissent non seulement le problème*socio=uv4 mentionné à l'alinéa*socio=rien ii) ci-dessus, mais encore *socio=rien un amenuisement *socio=nil de ces deux sources*socio=rien de recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1. Dans ces conditions*socio=ec1, et devant*socio=rien la contraction*socio=ec2 de plus en plus marquée de tous les principaux*socio=rien marchés_financiers*socio=ec1 - dont certains donnaient des signes de tension considérable*socio=rien vers la fin*socio=rien de l'été*socio=rien - les perspectives*socio=te d'une reprise de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974 se sont encore assombries davantage. Le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te augmentera certainement beaucoup moins qu'en 1973. Étant donné l'expansion*socio=ec2 relativement forte*socio=rien des échanges*socio=ec1 dans la *socio=rien première moitié *socio=nil de l'année*socio=rien , il se pourrait que l'accroissement*socio=ec2 annuel*socio=rien soit quand même de l'ordre*socio=rien de 6 à 8 %, Il faut s'attendre que les valeurs*socio=ec1 unitaires dans' le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te augmentent encore car, même si les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien baissent quelque peu au *socio=rien deuxième semestre,*socio=nil il*socio=nil est peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil que la hausse*socio=rien du *socio=rien premier semestre puisse*socio=nil être *socio=nil totalement compensée. En outre, comme les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te ont connu une hausse*socio=rien accélérée au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'ils se stabiliseront durant les deux derniers*socio=rien trimestres*socio=te. Il *socio=rien est évident *socio=nil que l'inflation*socio=ec2, et l'ajustement*socio=et de l'économie*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien plus élevés*socio=uv4 non seulement du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien , mais encore de l'énergie*socio=ec1 en général*socio=rien , continueront de préoccuper les responsables*socio=ac des politiques_économiques*socio=et nationales*socio=te et internationales*socio=te pendant le reste*socio=rien de l'année*socio=rien et dans l'hypothèse que les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien ne seront pas modifiés pendant plusieurs années*socio=rien encore. *{ p.19 } Chacun de ces problèmes*socio=ec2 est*socio=rien déjà assez épineux par lui-même, mais pris ensemble*socio=rien , ils se renforcent mutuellement. Il peut donc s'avérer utile*socio=uv4 de procéder à une analyse*socio=rien de la nature*socio=rien de ces problèmes*socio=ec2 et de leurs interrelations*socio=rien , qui servirait à dégager les perspectives*socio=te à *socio=rien moyen terme *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Les perspectives*socio=te à *socio=rien moyen terme.*socio=nil Les*socio=nil principales *socio=nil données du problème*socio=uv4 de l'inflation*socio=ec2 ont déjà été*socio=rien analysées. L'adaptation*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 au renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 présente*socio=rien deux aspects*socio=rien . Le plus urgent*socio=uv4 - encore qu'il ne se situe pas en soi*socio=rien dans une perspective*socio=rien à court_terme*socio=te - concerne les paiements*socio=ec1. en_principe*socio=ec2, il ne s'agit que d'un*socio=rien problème*socio=uv4 technique*socio=rien , peu difficile*socio=rien à résoudre en théorie*socio=ec2. Par contre, on ne saurait en surestimer les difficultés*socio=ec2 pratiques*socio=et, puisque sa solution*socio=rien exige qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil coordonnent leurs politiques_économiques*socio=et afin de gérer efficacement le déficit*socio=ec1 collectif*socio=uv2 de leurs paiements_courants*socio=ec1. On évalue actuellement pour 1974 ce déficit*socio=ec1 collectif*socio=uv2, né de l'impossibilité*socio=rien où se trouvent les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 de consacrer toutes leurs recettes*socio=ec1 à l'acquisition*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 ou de services*socio=ec1, à des montants*socio=ec1 avoisinant 50 à 60 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Comment répartir cette somme*socio=rien entre les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1?*socio=nil *socio=nil Certains d'entre eux sont mieux placés que d'autres pour fournir les biens*socio=ec1 et les services*socio=ec1 dont les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont besoin*socio=rien et/ou pour recueillir sous forme*socio=rien d'investissements*socio=ec1 les excédents*socio=ec1 de recettes*socio=ec1 réalisés par ces derniers*socio=rien . Ces deux avantages*socio=rien vont dans l'ensemble*socio=rien plus ou moins de pair*socio=rien , et les pays*socio=ac qui en bénéficient jouiront d'une *socio=rien position forte de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil sinon toujours en *socio=rien termes absolus,*socio=nil *socio=nil du moins et à *socio=rien coup sûr par*socio=nil rapport *socio=nil à d'autres *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ceux dont la position*socio=rien sera la plus faible*socio=rien souffriront ainsi d'un*socio=rien double*socio=rien déséquilibre*socio=uv4, du fait*socio=rien que leurs paiements_courants*socio=ec1 accuseront des déficits*socio=ec1 à l'égard*socio=rien aussi bien*socio=rien des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil en position_de_force que des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. Les déséquilibres de la *socio=rien première catégorie *socio=nil peuvent, et d'ailleurs*socio=rien doivent nécessairement, être*socio=rien résorbés sans retard*socio=rien moyennant des méthodes*socio=rien orthodoxes qui consistent à restreindre la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et à réserver une fraction*socio=rien plus importante*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te pour l'exportation*socio=ec1 et le remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1. *{ 20 } Comme les pays*socio=ac qui jouissent d'une position*socio=rien relativement forte*socio=rien en matière*socio=rien de paiements*socio=ec1 ont la ferme*socio=ec2 intention d'appliquer des politiques*socio=et résolument anti-inflationnistes*socio=ec2 durant le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974, les politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 des pays*socio=ac qui se trouvent en position*socio=rien relativement faible*socio=rien devront être*socio=rien plus strictes*socio=rien encore si ces pays*socio=ac veulent améliorer la balance*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1. Par contre, les déséquilibres de la *socio=rien deuxième catégorie,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire les déficits*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 à l'égard*socio=rien des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, ne sauraient être*socio=rien corrigés de cette façon*socio=rien , et toute tentative*socio=rien dans ce sens*socio=rien risquerait d'entraîner une régression*socio=ec2 cumulative*socio=rien des échanges*socio=ec1 en général*socio=rien . La distinction*socio=rien entre ces deux types de déséquilibres, susceptibles*socio=rien de *socio=rien remèdes différents,*socio=nil est claire en*socio=nil théorie*socio=ec2,*socio=nil mais*socio=nil difficile *socio=nil à traduire dans la pratique*socio=et. En fait*socio=rien , le problème*socio=uv4 ne peut être*socio=rien résolu que moyennant une coordination*socio=uv3 permanente*socio=te et étroite*socio=rien des politiques*socio=et des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 en*socio=nil position*socio=rien relativement*socio=nil forte*socio=rien *socio=nil ou relativement faible*socio=rien en matière*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1. Tandis que la nécessité*socio=uv1 d'emprunter et de sauvegarder leur crédit*socio=ec1 oblige les pays*socio=ac en *socio=rien position faible *socio=nil à adopter des politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 plus austères, les pays*socio=ac en *socio=rien position forte *socio=nil devraient activement favoriser le recyclage*socio=et, à travers*socio=rien les comptes*socio=rien de capital*socio=ec1 et/ou les paiements_courants*socio=ec1, des *socio=ec1 fonds pétroliers *socio=nil qui leur échoient. Le *socio=rien second aspect *socio=nil concerne l'adaptation*socio=uv3 sur*socio=rien le plan*socio=rien non monétaire*socio=ec1 au renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, ou en d'autres termes*socio=rien les transformations*socio=ec2 concrètes*socio=rien à apporter aux *socio=ec1 structures industrielles *socio=nil tant dans chaque nation*socio=te que dans la division_internationale_du_travail. La réaction ultime*socio=rien des consommateurs*socio=ac ainsi que des producteurs*socio=ac à cette modification*socio=rien des relations*socio=rien de prix*socio=ec1 tendra, dans chaque pays*socio=ac, à provoquer le déclin*socio=ec2 de quelques industries*socio=ec1 et l'expansion*socio=ec2 d'autres industries*socio=ec1. La résultante*socio=rien de toutes ces réactions entraînera *socio=rien un profond changement*socio=uv3 *socio=nil de la répartition*socio=uv3 des investissements*socio=ec1, et la réalisation*socio=uv1 des nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 appelés par ce changement*socio=uv3 posera des problèmes*socio=ec2 d'organisation*socio=ec2 bien*socio=rien plus aigus*socio=rien que ceux qu'on observe lors*socio=rien d'une reprise cyclique*socio=te normale*socio=rien des activités*socio=rien d'investissement*socio=ec1. Cet ajustement*socio=et est*socio=rien rendu difficile*socio=rien encore par le fait*socio=rien qu'il doit s'accomplir dans *socio=rien un climat d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et dans le cadre*socio=rien de politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2, *socio=rien circonstances capables *socio=nil l'une et l'autre d'augmenter les risques*socio=uv4 d'erreurs*socio=uv4 déterminées. Par exemple*socio=rien , de *socio=rien mauvaises décisions d'*socio=nil investissement*socio=ec1 pourront*socio=nil être prises,*socio=nil *socio=nil ou de *socio=rien bonnes décisions pourront*socio=nil être *socio=nil différées, parce qu'on ne sait pas comment se présenteront, dans l'avenir*socio=te, les relations*socio=rien de prix*socio=ec1 entre divers types de combustibles*socio=ec1 et d'énergie*socio=ec1. Les contraintes*socio=uv1 imposées aux systèmes*socio=rien financiers*socio=ec1 par la politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2, ainsi que par la préférence des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 pour certains types d'investissement*socio=ec1 financier*socio=ec1, pourront, conjuguées avec d'autres rigidités de nature*socio=rien institutionnelle*socio=ac, conduire à une répartition*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 (passagèrement) inefficace*socio=uv4 entre les *socio=rien principaux secteurs *socio=nil dans telle ou telle économie*socio=ec1. *{ p.21 } Et, à moins qu'il n'existe *socio=rien un puissant encadrement politique*socio=et capable *socio=nil d'expliquer le pourquoi du réagencement nécessaire*socio=rien des priorités_sociales et de mobiliser des soutiens à cet effet*socio=rien , une tentative*socio=rien d'adaptation*socio=uv3 réalisée dans un*socio=rien contexte de politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 énergiques*socio=ec1 peut occasionner *socio=rien un malaise social*socio=et considérable.*socio=nil *socio=nil Il s'ensuit qu'il est*socio=rien permis de s'attendre que, dans les quelques années*socio=rien qui viennent les taux_de_croissance*socio=ec1 du PNB*socio=ec1 des grands*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac soient inférieurs à ceux d'un*socio=rien *socio=rien passé récent,*socio=nil *socio=nil et les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 quelque peu supérieurs*socio=rien . Si les problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te de paiements*socio=ec1 sont résolus, il n'y aura que peu de motifs*socio=rien de redouter un*socio=rien déclin*socio=ec2 prolongé de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, car le *socio=rien tableau général *socio=nil révèle l'existence*socio=rien de facteurs*socio=rien très puissants*socio=rien . Par elle-même, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 puisée aux sources*socio=rien actuelles*socio=te est*socio=rien une puissante*socio=rien incitation*socio=uv3 à investir dans la recherche*socio=rien d'autres sources*socio=rien et à économiser dans le même temps*socio=rien l'énergie*socio=ec1 dans les équipements*socio=ec1 existants*socio=rien , qu'il s'agisse des résidences, du commerce*socio=ec1, de l'industrie*socio=ec1 ou des transports*socio=ec1. Les évaluations*socio=ec2 préliminaires des montants*socio=ec1 totaux*socio=rien que les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil devront investir à cet effet*socio=rien au cours*socio=rien des dix années*socio=rien à venir font état*socio=rien d'un*socio=rien éventail*socio=rien de chiffres dont le plus *socio=rien bas est *socio=nil de 1000 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'augmentation *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et l'expansion*socio=ec2 consécutive de leur demande*socio=rien , constituent aussi *socio=rien un élément de*socio=nil force*socio=uv1 *socio=nil pour les économies*socio=ec1 industrialisées et, de plus, *socio=rien un élément susceptible d'*socio=nil être *socio=nil cultivé et renforcé moyennant des politiques*socio=et appropriées. L'autre *socio=rien élément important,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil la série de répercussions*socio=ec2 que l'ajustement*socio=et auquel procéderont les pays_industrialisés*socio=ac aura pour les autres régions*socio=te. Durant la période*socio=te de croissance*socio=uv3 globale réduite, résultant*socio=rien des difficultés*socio=ec2 inhérentes*socio=rien à l'adaptation*socio=uv3 nécessaire*socio=rien des structures*socio=ec1, le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des économies*socio=ec1 industrialisées pourrait diminuer (dans une conjoncture*socio=te de sous-emploi*socio=ec1, les caisses*socio=ec1 de sécurité_sociale*socio=et et de nombreux*socio=rien ménages*socio=ac pratiquent en effet*socio=rien la désépargne); du fait*socio=rien , aussi, que l'adaptation*socio=uv3 sera par elle-même consommatrice , puisqu'il faudra remplacer une énergie*socio=ec1 bon*socio=rien marché*socio=ec1 non renouvelable par un*socio=rien équipement*socio=ec1 susceptible*socio=rien de se reproduire, l'économie*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien pourrait sans aucun doute connaître une période*socio=te de pénurie*socio=ec2 relative*socio=rien de capital*socio=ec1. Les Conséquences*socio=rien de cette pénurie*socio=ec2 pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac sont *socio=rien un sujet immédiat de*socio=nil préoccupation*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien , les économies*socio=ec1 en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, dont le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 est*socio=rien en général*socio=rien relativement bas*socio=rien , auront elles aussi besoin*socio=rien d'effectuer de gros*socio=rien investissements*socio=ec1 dans un*socio=rien équipement*socio=ec1 destiné à économiser l'énergie*socio=ec1 et à mettre en valeur*socio=ec1 des formes*socio=rien d'énergie*socio=ec1 de remplacement*socio=rien , et cela diminuera leurs disponibilités*socio=rien en capital*socio=ec1 pour l'investissement*socio=ec1 dans d'autres secteurs*socio=rien . *{ p.22 } En *socio=rien second lieu,*socio=nil le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 et les efforts d'ajustement*socio=et déployés par les *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil limiteront peut-être, pendant quelque temps*socio=rien , leur demande*socio=rien et leur capacité*socio=uv3 d'absorption de matières*socio=rien pour l'industrie*socio=ec1 et de produits*socio=rien manufacturés exportés par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Troisièmement, la pénurie*socio=ec2 de capital*socio=ec1 qui pourrait être*socio=rien le corollaire de l'adaptation*socio=uv3 des économies*socio=ec1 industrialisées limitera vraisemblablement*socio=rien encore le mouvement*socio=ec2 des fonds*socio=ec1 privés*socio=et et de l'aide*socio=uv1 au développement*socio=uv3 en provenance*socio=rien de ces dernières*socio=rien et à destination*socio=rien des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. Les difficultés*socio=ec2 d'adaptation*socio=uv3 éprouvées par les pays_industrialisés*socio=ac pourraient donc limiter*socio=rien , voire réduire, le montant*socio=ec1 total*socio=rien du capital*socio=ec1 disponible*socio=rien pour investissement*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Quant à savoir*socio=rien si la cadence prise*socio=rien par le développement*socio=uv3 dans les régions*socio=te à bas*socio=rien revenus*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 1960 et au début*socio=rien des années*socio=rien 1970 pourra être*socio=rien maintenue au milieu*socio=rien de toutes ces difficultés*socio=ec2, c'est*socio=rien peut-être la *socio=rien question cruciale *socio=nil qui se posera à la communauté*socio=ac mondiale*socio=te durant le reste*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Conclusion. L'ampleur*socio=rien des problèmes*socio=ec2 avec lesquels l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien confrontée mettra incontestablement à l'épreuve*socio=rien le jugement*socio=uv1 et les capacités*socio=uv3 des responsables*socio=ac politiques*socio=et. À l'échelon national*socio=te, il s'agira d'expliquer les problèmes*socio=ec2 et de mobiliser l'opinion*socio=uv1 en faveur*socio=rien des *socio=rien décisions difficiles *socio=nil qui devront *socio=rien être prises.*socio=nil *socio=nil À l'échelon international*socio=te, on attend des preuves*socio=ec2 convaincantes*socio=rien que les problèmes*socio=ec2 communs*socio=uv4 sont attaqués d'une façon*socio=rien concertée. La Déclaration de l'OCDE*socio=ac a représenté un*socio=rien pas important*socio=rien dans cette voie*socio=rien , mais l'engagement*socio=uv1 qu'elle contient d'éviter les mesures*socio=et négatives*socio=rien doit être*socio=rien suivi par une adhésion sans réserve*socio=rien à des mesures*socio=et positives*socio=uv4 qui soient de nature*socio=rien à renforcer la coopération*socio=uv1 économique*socio=ec1 internationale*socio=te. Les négociations_commerciales_multilatérales*socio=et, qui vont bientôt s'engager sur*socio=rien le fond*socio=rien , offrent une *socio=rien bonne occasion *socio=nil de passer à cette action*socio=rien conjuguée et positive*socio=uv4. Elles peuvent aider à résoudre les grands*socio=rien problèmes*socio=ec2 évoqués dans les pages*socio=rien qui précèdent, et cela sur*socio=rien trois *socio=rien plans différents.*socio=nil En*socio=nil premier lieu,*socio=nil la*socio=nil réaffirmation *socio=nil de la stabilité*socio=uv3 du système*socio=rien de commerce*socio=ec1 international*socio=te par les très nombreux*socio=rien gouvernements*socio=ac qui vont se réunir pour négocier renforcera la confiance*socio=uv1 générale*socio=rien , qui est*socio=rien une *socio=rien condition nécessaire *socio=nil de la reprise économique*socio=ec1, de l'adaptation*socio=uv3 rapide*socio=rien aux réalités*socio=ec2 nouvelles*socio=rien et de tout nouveau*socio=rien progrès*socio=uv1. En *socio=rien second lieu,*socio=nil de*socio=nil nouvelles mesures*socio=et de*socio=nil libération*socio=uv3 des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil dégageront de *socio=rien nouvelles occasions d'*socio=nil investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil réduisant par là même, jusqu'à *socio=rien un certain point,*socio=nil l'*socio=nil incertitude*socio=uv3 inhérente *socio=nil à l'adaptation*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 de portée*socio=rien étendue dans laquelle se trouvent engagés des *socio=ac pays importateurs.*socio=nil de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *{ p.23 } *socio=nil Enfin, à *socio=rien un moment *socio=nil où des nécessités urgentes*socio=rien d'ordre*socio=rien social*socio=et et économique*socio=ec1 risquent de n'être*socio=rien pas complètement satisfaites en raison*socio=rien d'une pénurie*socio=ec2 relative*socio=rien de ressources*socio=ec1, il importe au plus *socio=rien haut point *socio=nil de saisir les occasions*socio=rien , offertes*socio=rien par la libération*socio=uv3 des échanges*socio=ec1, d'augmenter, par l'expansion*socio=ec2 de l'activité*socio=rien commerciale*socio=ec1, l'usage*socio=rien efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 existantes*socio=rien .