*{ GATT, Commerce international 1974 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1974/1975, Genève*socio=ac, 1975, pp.1-22. } *{ p.1 } LES PRINCIPALES*socio=rien TENDANCES*socio=ec2 DU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te. L'année*socio=rien 1974 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975 ont vu arriver à son point*socio=rien culminant la vague d'inflation*socio=ec2 qui déferle sur*socio=rien le monde*socio=te entier*socio=rien , cependant qu'une récession*socio=ec2 profonde*socio=rien née dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 gagnait les autres parties*socio=rien du monde*socio=te. Cette inflation*socio=ec2 et cette récession*socio=ec2 revêtent l'une et l'autre une ampleur*socio=rien jamais égalée dans l'histoire*socio=te de l'après-guerre*socio=te. Ces deux phénomènes*socio=rien et les rapports*socio=rien qu'ils présentent avec le commerce*socio=ec1 international*socio=te sont les *socio=rien thèmes principaux *socio=nil du résumé et de l'analyse*socio=rien qui font l'objet*socio=rien des *socio=rien pages suivantes.*socio=nil La*socio=nil production*socio=ec1 mondiale*socio=te.*socio=nil La*socio=nil production*socio=ec1 mondiale*socio=te totale *socio=nil (non compris les services*socio=ec1 et la construction*socio=ec1), dont le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de 8,5% en 1973 n'avait jamais été*socio=rien atteint auparavant, n'a progressé en 1974 que de 3%, chiffre nettement inférieur*socio=rien à la *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil de 5% enregistrée dans les années*socio=rien soixante. Dans le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la production*socio=ec1 telle qu'elle *socio=rien est définie *socio=nil ci-dessus a cessé de progresser en 1974. Toutefois, ce comportement*socio=rien global*socio=te sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien est*socio=rien la résultante*socio=rien d'une certaine*socio=rien croissance*socio=uv3 au *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil d'une stagnation*socio=ec2 au troisième*socio=rien trimestre*socio=te, puis d'une baisse*socio=ec2, qui s'est*socio=rien amorcée au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te et se poursuit en 1975. Dans les pays*socio=ac de l'_est*socio=te, la production*socio=ec1 a augmenté d'environ 6,5%. Dans les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, elle s'est*socio=rien accrue d'environ 5%. Ce n'est*socio=rien qu'en 1975 que les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de la stagnation*socio=ec2 et de la baisse*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 s'exerceront pleinement sur*socio=rien les économies*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Selon les estimations*socio=ec2 actuelles*socio=te, la *socio=ec1 production agricole mondiale*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui avait progressé de 4,5% en 1973 et baissé légèrement en 1972, n'a presque pas augmenté en 1974. En amérique_du_nord*socio=ac et en Océanie, les intempéries ont compromis*socio=uv1 les récoltes, malgré l'augmentation superficies*socio=rien cultivées. Toutefois, ces baisses de_production*socio=ec1 ont été*socio=rien compensées par la croissance*socio=uv3 continue*socio=te en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, dans les pays*socio=ac de l'_est*socio=te et en amérique_latine*socio=ac, et par un*socio=rien redressement*socio=ec2 qui a succédé au recul*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien en Afrique*socio=ac et au Proche-orient. Il n'est*socio=rien pas sans intérêt*socio=rien de noter que, si l'on considère ensemble*socio=rien les régions*socio=te développées*socio=uv4 et les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, la *socio=ec1 production agricole totale*socio=rien *socio=nil a progressé à *socio=rien un rythme *socio=nil à peu près constant*socio=rien , soit 2% par an*socio=rien , entre 1961-1965 1 et 1974. Mais, sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de cette période*socio=te, on constate une augmentation production*socio=ec1 par habitant*socio=ac dans les régions*socio=te développées*socio=uv4 et une stagnation*socio=ec2 de cette production*socio=ec1 dans les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. *{ p.2 } Pour l'année*socio=rien 1974 tout entière*socio=rien , la production*socio=ec1 mondiale*socio=te des industries*socio=ec1 extractives et la *socio=ec1 production manufacturière mondiale*socio=te ont*socio=nil *socio=rien été supérieures *socio=nil de 2,5 et 3,5% respectivement à celles de 1973, année*socio=rien où la première*socio=rien avait progressé de 4% et la seconde de 10%. Les chiffres semestriels (annualisés) font cependant mieux apparaître le fléchissement*socio=rien progressif de la *socio=ec1 production industrielle mondiale*socio=te par*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil à la période*socio=te de haute*socio=rien conjoncture*socio=te de 1972-73. L'augmentation cette production*socio=ec1, qui avait été*socio=rien de 12% au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, est*socio=rien tombée à 6% au *socio=rien deuxième semestre,*socio=nil *socio=nil puis à 1 ,5% seulement au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974; puis, la production*socio=ec1 a baissé d'environ 51~o au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil et, selon estimation*socio=ec2, de 8% au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Toutes les estimations*socio=ec2 relatives*socio=rien au commerce*socio=ec1 qui sont reproduites ci-après comportent une marge d'erreur*socio=uv4 beaucoup plus importante*socio=rien que celles des *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Il y a à cela deux raisons*socio=rien dont les *socio=rien détails techniques *socio=nil sont analysés dans l'Appendice*socio=rien : i) les distorsions*socio=ec2 introduites par la fluctuation des monnaies*socio=ec1 dans la conversion*socio=ec2 en dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac de la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 exprimée en monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te et ii) le fait*socio=rien qu'en période*socio=te d'inflation*socio=ec2 rapide*socio=rien , tous les indices de prix*socio=ec1 et toutes les mesures*socio=et de valeurs*socio=ec1 unitaires, et, par conséquent*socio=rien , les indices dérivés de volume*socio=rien perdent de leur précision*socio=rien . *{ p.3 } La valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te a augmenté de 47% en 1974, pour atteindre 850 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Elle avait augmenté de 38% en 1973, 19% en 1972 et 10% annuels*socio=rien , en moyenne*socio=rien , au cours*socio=rien des dix *socio=rien années précédentes.*socio=nil La*socio=nil *socio=ec1 valeur unitaire des*socio=nil exportations mondiales*socio=te,*socio=nil *socio=nil exprimée en dollars*socio=ec1, a progressé d'environ 40% en 1974, contre 25% en 1973, 9% en 1972 et environ 2% annuels*socio=rien , en moyenne*socio=rien , au cours*socio=rien des dix *socio=rien années précédentes.*socio=nil La*socio=nil hausse des*socio=nil valeurs*socio=ec1 *socio=nil unitaires, exprimées en dollars*socio=ec1, des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te doit être*socio=rien interprétée avec prudence*socio=uv1. L'inflation*socio=ec2 véritable*socio=rien se produit*socio=rien au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs.*socio=nil Dans*socio=nil *socio=rien un système *socio=nil de parités flottantes*socio=ec1, on risque*socio=uv4, en convertissant *socio=rien après coup en*socio=nil dollars*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac la*socio=nil valeur*socio=ec1 des*socio=nil transactions*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1, une distorsion qui introduit dans les chiffres une inflation*socio=ec2 apparente supplémentaire*socio=rien telle année*socio=rien où le dollar*socio=ec1 se sera progressivement déprécié, et qui sous-exprime l'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 effectifs*socio=rien des transactions*socio=ec1 en faisant intervenir *socio=rien un élément de*socio=nil déflation*socio=ec2 *socio=nil apparente telle autre année*socio=rien où le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien apprécié. La hausse*socio=rien des valeurs*socio=ec1 unitaires des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te en 1974 traduit l'inflation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 effectifs*socio=rien des transactions*socio=ec1, puisque le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien du dollar*socio=ec1 est*socio=rien resté pratiquement inchangé*socio=rien par rapport*socio=rien à la moyenne*socio=rien de 1973, alors que, les deux *socio=rien années précédentes,*socio=nil la*socio=nil dépréciation*socio=ec2 *socio=nil de la monnaie*socio=ec1 dans laquelle la *socio=ec1 valeur unitaire des*socio=nil exportations est*socio=rien *socio=nil libellée surexprimait l'inflation*socio=ec2 véritable*socio=rien des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te à l'exportation*socio=ec1. En 1974, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te a augmenté d'environ 6%, ce qui représente une décélération*socio=ec2 par rapport*socio=rien aux 11 % de l'année*socio=rien précédente*socio=rien . La croissance*socio=uv3 s'est*socio=rien maintenue à *socio=rien un rythme *socio=nil encore assez rapide*socio=rien au *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil mais, au troisième*socio=rien trimestre*socio=te, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te s'est*socio=rien stabilisé. Au dernier*socio=rien trimestre*socio=te, il accusait déjà une baisse*socio=ec2, baisse*socio=ec2 qui s'est*socio=rien encore accentuée au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Les échanges*socio=ec1 par régions*socio=te. La valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a progressé d'un*socio=rien tiers, pour atteindre environ 526 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; en volume*socio=rien , l'accroissement*socio=ec2 a été*socio=rien de 7,5%, c'est-à-dire environ la moitié*socio=rien de celui de l'année*socio=rien précédente*socio=rien (14%). La progression*socio=ec2 est*socio=rien due, pour l'essentiel*socio=uv4, au comportement*socio=rien des exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien d'autres régions*socio=te, car le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 entre pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'a augmenté que d'environ 1% en 1974. Comme les valeurs*socio=ec1 unitaires des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont moins augmenté que la moyenne*socio=rien mondiale*socio=te, la contribution*socio=uv1 de ces pays*socio=ac à la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te qui était de 68% en 1973 est*socio=rien tombée à 62% et la part*socio=rien de leurs échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 dans le total*socio=rien mondial*socio=te est*socio=rien revenue de 51% à 44%. Les importations*socio=ec1 de ces mêmes pays*socio=ac se sont accrues de 45% en valeur*socio=ec1, mais d'environ 1,5% seulement en volume*socio=rien . L'accroissement*socio=ec2 de 113%, en valeur*socio=ec1, des exportations*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 est*socio=rien dû, en *socio=rien majeure partie,*socio=nil *socio=nil aux expéditions des pays*socio=ac producteurs*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 qui ont augmenté de 220% à destination*socio=rien des régions*socio=te développées*socio=uv4 et de 200% vers les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *{ p.5 } Les*socio=nil exportations*socio=ec1 des*socio=nil pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont progressé d'environ 47%, c'est-à-dire à peu près dans les mêmes proportions*socio=rien que l'ensemble*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. L'accroissement*socio=ec2, en volume*socio=rien , des exportations*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, a été*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 5%. La part*socio=rien de ce groupe*socio=rien dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien passée de 19% en 1973 à 27% en 1974, et celle des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil de 7% à 16%. En valeur*socio=ec1, les importations*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 se sont accrues de 65%; l'accroissement*socio=ec2 correspondant en volume*socio=rien ne peut être*socio=rien déterminé avec précision*socio=rien , mais on peut dire qu'il est*socio=rien de l'ordre*socio=rien d'un*socio=rien cinquième*socio=rien . Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont contribué pour les quatre cinquièmes*socio=rien à l'augmentation totale*socio=rien en valeur*socio=ec1, mais c'est*socio=rien dans les *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil que l'accroissement*socio=ec2 relatif*socio=rien a été*socio=rien le plus marqué (73%). La valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac de l'_est*socio=te n'a progressé que de 23% et la part*socio=rien de ce groupe*socio=rien dans les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te est*socio=rien tombée de 10% en 1973 à 8% en 1974. Dans le commerce*socio=ec1 de ces pays*socio=ac comme dans celui des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ce sont les échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 qui ont manifesté le moins de dynamisme*socio=uv3, et les prix*socio=ec1 qui y ont été*socio=rien pratiqués sont restés relativement stables*socio=uv4. Ces échanges*socio=ec1 ont augmenté de 11%, alors que les exportations*socio=ec1 vers les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 croissaient de 26% et celles à destination*socio=rien des régions*socio=te développées*socio=uv4 de 45%. Les importations*socio=ec1 totales*socio=rien des pays*socio=ac de l'_est*socio=te se sont accrues de 28%, pour la *socio=rien majeure partie en*socio=nil provenance des*socio=nil régions*socio=te industrielles*socio=ec1 *socio=nil dont les ventes*socio=ec1 aux pays*socio=ac de l'_est*socio=te ont progressé de 44%. Les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, dont le chiffre est*socio=rien beaucoup moins élevé*socio=uv4, se sont fortement accrues elles aussi. On peut donc affirmer que l'accroissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te total*socio=rien en 1974 est*socio=rien dû, pour la plus *socio=rien grande part,*socio=nil *socio=nil à In demgnde d'imnort tions des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. Les *socio=rien principales modifications *socio=nil de la strucru -re 1 -es c-o u rr -aann -ttss 7 -eeccvaa nn gg ee -ssr e g i ( régionaux*socio=te dénotent à divers égards*socio=rien une brusque solution*socio=rien de continuité*socio=uv1 dans les tendances*socio=ec2 déjà anciennes. Les échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, qui avaient représenté un*socio=rien peu plus de la moitié*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1973, sont restés pratiquement stationnaires en volume*socio=rien , alors que, selon estimations*socio=ec2, le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac vers les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, soit environ un*socio=rien huitième du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1973, s'accroissait d'un*socio=rien quart*socio=rien . L'augmentation (5%) du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 totales*socio=rien des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 s'est*socio=rien produite malgré la diminution*socio=ec2 des tonnages pétroliers*socio=ec1 exportés. Sur*socio=rien ce total*socio=rien , les exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien des régions*socio=te industrielles*socio=ec1, qui avaient toujours constitué le courant*socio=rien d'échanges*socio=ec1 dont le développement*socio=uv3 était le plus rapide*socio=rien se sont accrues de 3% seulement, c'est-à-dire nettement moins que les autres. *{ p.6 } Il s'ensuit que les échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont progressé à *socio=rien un taux *socio=nil plus de deux fois*socio=rien plus élevé*socio=uv4, la demande*socio=ec1 soutenue des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 étant, dans ce courant*socio=rien d'échanges*socio=ec1, le principal élément*socio=rien de dynamisme*socio=uv3. ii) Le commerce*socio=ec1 par groupes*socio=rien de produits*socio=rien . En raison*socio=rien de la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, ce sont les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien minéraux*socio=ec1 qui ont connu le plus fort*socio=rien accroissement*socio=ec2 en valeur*socio=ec1 (133%), malgré une légère*socio=rien baisse*socio=ec2 de leur volume*socio=rien . La valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de produits*socio=rien manufacturés a augmenté de près d'un*socio=rien tiers et les catégories*socio=rien qui ont enregistré la plus forte*socio=rien progression*socio=ec2 sont le fer*socio=rien et l'acier*socio=ec1 (64%) et les *socio=rien produits chimiques *socio=nil (56%), suivis par les produits*socio=rien des industries*socio=ec1 mécaniques (environ 30%), les textiles*socio=ec1 et les vêtements*socio=ec1 (22%) et les véhicules à moteur*socio=ec2 (moins de 20%). Le taux_de_croissance*socio=ec1 du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de produits*socio=rien manufacturés a marqué un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 moins net*socio=rien que celui de l'ensemble*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et s'est*socio=rien maintenu au niveau*socio=rien relativement élevé*socio=uv4 de 9%. Les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 ont progressé de 23% en valeur*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de ce groupe*socio=rien , qui entrent dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te, ont augmenté en moyenne*socio=rien d'environ 25%. Ainsi, le volume*socio=rien de ces échanges*socio=ec1, qui avait déjà diminué de 4% en 1973, a effectué *socio=rien un nouveau repli,*socio=nil *socio=nil quoique moins important*socio=rien , en 1974. Ces différences*socio=uv1 entre les variations*socio=rien de la valeur*socio=ec1 et du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 dans les divers groupes*socio=rien de produits*socio=rien s'expliquent par les mouvements*socio=ec2 de plus en plus divergents*socio=uv2 des prix*socio=ec1. Selon l'indice des nations_unies*socio=ac, les prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te à l'exportation*socio=ec1 des combustibles*socio=ec1 et carburants*socio=ec1 exprimés en dollars*socio=ec1 ont augmenté de près de 200% en 1974 (contre 30% en 1973), ceux des autres *socio=rien produits primaires *socio=nil de 25% (45% en 1973), et les valeurs*socio=ec1 unitaires des produits*socio=rien manufacturés de 20% (16% en 1973). À l'intérieur*socio=te de chaque catégorie*socio=rien , les divergences*socio=uv1 de comportement*socio=rien des prix*socio=ec1 ont été*socio=rien également considérables*socio=rien . Dans la catégorie*socio=rien des *socio=rien produits primaires *socio=nil autres que les combustibles*socio=ec1 et carburants*socio=ec1, les prix*socio=ec1 des oléagineux et des matières*socio=rien grasses ont augmenté de 50%, après*socio=rien avoir progressé déjà de 70% en 1973, ceux des céréales*socio=ec1 de 36% (80% en 1973), et ceux des boissons*socio=ec1 tropicales*socio=ac de 16% (32% en 1973), tandis que les prix*socio=ec1 des fibres*socio=ec1 naturelles*socio=rien , qui avaient monté de 70% en 1973 sont restés pratiquement inchangés*socio=rien en 1974. En ce qui concerne les produits*socio=rien manufacturés, les indications*socio=rien émanant de plusieurs pays*socio=ac développés*socio=uv4 donnent à penser que les prix*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre *socio=nil de demi-produits, en_particulier*socio=rien les aciers, les papiers*socio=rien et les *socio=rien produits chimiques,*socio=nil *socio=nil ont beaucoup plus augmenté que la moyenne*socio=rien de l'ensemble*socio=rien , et que ceux des produits*socio=rien manufacturés finis, des industries*socio=ec1 mécaniques en_particulier*socio=rien , ont beaucoup moins augmenté que la moyenne*socio=rien . *{ p.7 } En République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, par exemple*socio=rien , si on les exprime en dollars*socio=ec1, les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 des aciers, des papiers*socio=rien et des *socio=rien produits chimiques *socio=nil ont progressé de 35 à 40% et ceux des produits*socio=rien des industries*socio=ec1 mécaniques de 12 à 14%. L'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te. Dans le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, l'augmentation la consommation*socio=ec1 S'est*socio=rien accélérée, passant d'une moyenne*socio=rien de 8% en 1973 à 13% en 1974. Dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac - pour lesquels une *socio=rien moyenne similaire est plus*socio=nil difficile *socio=nil à calculer et moins significative*socio=uv4 -on peut situer les chiffres correspondants*socio=rien à 21 et 29%. L'accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te s'est*socio=rien accompagnée d'un*socio=rien élargissement*socio=ec2 des écarts*socio=rien entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 des différents*socio=rien pays*socio=ac. En 1973, les hausses des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 s'étageaient entre 6% aux États-unis*socio=ac, 7 ou 7!/2% en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, en Autriche*socio=ac, en Belgique*socio=ac, en Norvège*socio=ac en Suède*socio=ac et au Canada*socio=ac, même 9 à 12% au Danemark*socio=ac, en Italie*socio=ac, dans le Royaume-uni*socio=ac, au Japon*socio=ac et en Suisse*socio=ac. En 1974, c'est*socio=rien en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac que les prix*socio=ec1 ont le moins monté (7%); l'Autriche*socio=ac, la Norvège*socio=ac, les Pays-bas*socio=ac et la Suisse*socio=ac ont connu une inflation*socio=ec2 inférieure à 10%; mais celle-ci a atteint 11% aux États-unis*socio=ac, 13,5% en France*socio=ac, 15 ou 16% au Danemark*socio=ac et dans le Royaume-uni*socio=ac, 19% en Italie*socio=ac et 25% au Japon*socio=ac. Pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 a commencé à diminuer *socio=rien après novembre *socio=nil 1974, après*socio=rien avoir atteint 14% en 12 mois*socio=rien . En mai*socio=rien 1975, l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien 12 mois*socio=rien n'était plus que de 12%. Dans les *socio=rien cinq premiers mois *socio=nil de 1975, elle a été*socio=rien de 10% annualisés. Le ralentissement*socio=ec2 de la *socio=rien hausse mensuelle des*socio=nil prix*socio=ec1 de*socio=nil gros a*socio=nil été *socio=nil beaucoup plus prononcé dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et dans *socio=rien un certain nombre *socio=nil d'entre eux ces prix*socio=ec1 ont même baissé. Il va sans dire que les indices des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien sont fortement influencés par les prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires,*socio=nil des*socio=nil produits alimentaires*socio=ec1 *socio=nil et des *socio=ec1 matières_premières industrielles.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien probable*socio=uv4 *socio=nil qu'en 1975 ils ont également été*socio=rien influencés par la liquidation rapide*socio=rien des stocks*socio=ec1 à laquelle les entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 ont été*socio=rien contraintes*socio=uv1 en raison*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4. En conséquence*socio=rien , les variations*socio=rien des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien au cours*socio=rien de cette période*socio=te ne sont peut-être pas des indicateurs fiables*socio=rien des *socio=ec1 coûts de_production du*socio=nil moment*socio=rien .*socio=nil Fluctuations*socio=ec2 *socio=nil des parités. Malgré les importants*socio=rien changements*socio=uv3 qui ont marqué l'état*socio=rien et les perspectives*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 de plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en1974, les fluctuations*socio=ec2 des parités effectives*socio=rien et des taux_de_change*socio=ec1 au comptant de la plupart*socio=rien des monnaies*socio=ec1 ont été*socio=rien moins fortes*socio=rien que l'année*socio=rien précédente*socio=rien . *{ p.8 } Sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien , la parité effective*socio=rien du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac s'est*socio=rien légèrement appréciée après*socio=rien avoir subi une dépréciation*socio=ec2 de quelque 7% au cours*socio=rien de chacune des deux *socio=rien années précédentes.*socio=nil Le*socio=nil Deutschemark*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil le franc suisse*socio=ac et le schilling autrichien ont continué de s'apprécier en 1974 (de 4 ,5, 7 et 4% respectivement), mais ces variations*socio=rien d'une année*socio=rien à l'autre ont été*socio=rien toutefois inférieures à celles de 1973. La dépréciation*socio=ec2 effective*socio=rien de la livre sterling*socio=ec1, soit 5,5%, a, elle aussi, été*socio=rien beaucoup moins importante*socio=rien que l'année*socio=rien précédente*socio=rien . La lire italienne a connu une dépréciation*socio=ec2 effective*socio=rien du même ordre*socio=rien qu'en 1973 (13%). Quant à la parité effective*socio=rien du yen*socio=ec1, qui s'était appréciée fortement entre la fin*socio=rien de 1971 et la fin*socio=rien de 1973, elle s'est*socio=rien dégradée de 6,5% sur*socio=rien l'année*socio=rien 1974. Les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 au comptant, mesurées par la *socio=rien variation maximale *socio=nil enregistrée chaque semaine*socio=rien , ont également été*socio=rien plus atténuées dans la période*socio=te de 12 mois*socio=rien qui s'est*socio=rien terminée en juin*socio=rien 1975 que pendant les 12 *socio=rien mois précédents.*socio=nil *{ p.9 } La*socio=nil récession*socio=ec2 *socio=nil dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. La récession*socio=ec2 actuelle*socio=te est*socio=rien la première*socio=rien , depuis 1957-58, pendant laquelle l'activité*socio=rien intérieure*socio=te connaît une évolution*socio=rien étroitement synchronisée dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Elle est*socio=rien aussi, et de loin*socio=rien , la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien de l'après-guerre*socio=te et sa gravité tient à deux *socio=rien principales raisons.*socio=nil La*socio=nil première est la*socio=nil vigueur*socio=uv3 *socio=nil et la simultanéité*socio=rien extraordinaires de l'expansion*socio=ec2 qui l'avait précédée et de l'inflation*socio=ec2 engendrée par cette expansion*socio=ec2. Dès le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1973, les autorités*socio=et des trois plus grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 qui contribuent à eux trois pour les deux tiers à la somme*socio=rien des PNB*socio=ec1 es pays*socio=ac industriels*socio=ec1 avaient mis en oeuvre*socio=rien des *socio=et politiques fiscales et*socio=nil monétaires*socio=ec1 résolument*socio=nil restrictives*socio=uv4 *socio=nil afin de tenter d'endiguer l'inflation*socio=ec2. C'est*socio=rien pourquoi les États-unis*socio=ac, le Japon*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac ont été*socio=rien , de tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ceux dont la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a été*socio=rien la plus faible*socio=rien en 1974. C'est*socio=rien cette année-là seulement que les autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont commencé à instituer progressivement des mesures*socio=et d'encadrement*socio=rien de la demande*socio=ec1 - la plupart*socio=rien d'entre eux au *socio=rien premier semestre.*socio=nil *socio=nil Toutefois, la persistance*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a imposé de maintenir les politiques*socio=et restrictives*socio=uv4 pendant beaucoup plus longtemps que lors*socio=rien des cycles*socio=te précédents*socio=rien . Dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, également, les problèmes*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te ont été*socio=rien aggravés par la très *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et de certains autres *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil ont principalement les produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, qui s'est*socio=rien prolongée jusqu'au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974, mais l'impact*socio=rien de ces événements*socio=rien extérieurs*socio=te a été*socio=rien très inégal. Dans certains pays*socio=ac, il a compliqué la politique*socio=et d'encadrement*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te au point*socio=rien que même leurs déficits*socio=ec1 non pétroliers*socio=ec1, ou leurs déficits*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés, ont continué de croître rapidement au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974. Ces pays*socio=ac ont ainsi dû prendre des mesures*socio=et d'austérité encore plus rigoureuses*socio=uv4 au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974 et dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1975. La *socio=rien deuxième raison est *socio=nil l'intervention d'un*socio=rien *socio=rien facteur sur *socio=nil lequel la politique_économique*socio=ec1 peut beaucoup moins agir. Si la récession*socio=ec2 a été*socio=rien manifestement causée par la nécessité*socio=uv1 de juguler l'inflation*socio=ec2 dès lors*socio=rien que la dépense*socio=ec1 globale s'est*socio=rien mise à dépasser de plus en plus la capacité_de_production*socio=ec1, la vigueur*socio=uv3 même de l'expansion*socio=ec2 a d'autre part*socio=rien empêché pendant quelque temps*socio=rien de voir que la structure*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et celle des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 se transformaient. Cette évolution*socio=rien était dictée en partie*socio=rien par le réalignement*socio=rien des parités qui résultait des changements*socio=uv3 négociés en 1971 et en 1973, et du système*socio=rien de flottement*socio=ec1 dirigé qui a suivi. À la fin*socio=rien de 1973 est*socio=rien venue s'ajouter à ces changements_structurels*socio=ec2 la nécessité*socio=uv1 universelle*socio=uv2 d'une adaptation*socio=uv3 à la hausse*socio=rien du coût*socio=ec1 relatif*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. *{ p.11 } Cette nécessité*socio=uv1 se manifeste à presque tous les niveaux*socio=rien de la production*socio=ec1, mais particulièrement dans les industries*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1, de la construction*socio=ec1 et de l'automobile*socio=ec1. Dans presque tous les pays*socio=ac, le chômage*socio=ec1 dans la construction*socio=ec1 et l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1 dépasse de loin*socio=rien la moyenne*socio=rien nationale*socio=te. Les achats*socio=ec1 à ces deux grandes*socio=rien industries*socio=ec1 dépendent pour beaucoup des conditions*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 et peuvent facilement être*socio=rien différés, ce qui leur a toujours conféré *socio=rien un caractère cyclique*socio=te *socio=nil prononcé. Toutefois, la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 et l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1 paraissent avoir réagi au choc*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 plus violemment que par le passé*socio=rien , car, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, leur production*socio=ec1 a décliné dès la première*socio=rien altération des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil au*socio=nil cours*socio=rien des*socio=nil *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973 et bien*socio=rien avant que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 n'atteignent leurs maximums. La *socio=rien question reste *socio=nil posée de savoir*socio=rien si, indépendamment du mouvement*socio=ec2 cyclique*socio=te, une évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1 sur*socio=rien une longue*socio=rien période*socio=te était déjà à l'oeuvre*socio=rien dans ces secteurs*socio=rien dès avant la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. Il ressort de ce qui précède que la fin*socio=rien de la récession*socio=ec2 actuelle*socio=te et la reprise supposeront une adaptation*socio=uv3 structurelle des économies*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 qui devra être*socio=rien beaucoup plus étendue que celle imposée par les circonstances*socio=rien en 1957-58. Les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et la prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 progressive*socio=rien de l'étendue des adaptations*socio=uv3 structurelles qui seraient indispensables*socio=uv4 ont porté l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1 à *socio=rien un degré inconnu*socio=nil lors *socio=nil des récessions précédentes*socio=rien . Les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 ont encore été*socio=rien assombries par l'absence*socio=rien manifeste d'une identité*socio=ac de vues*socio=rien entre les pays*socio=ac sur*socio=rien les problèmes*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te prise*socio=rien dans son ensemble*socio=rien . Le comportement*socio=rien des ménages*socio=ac, comme celui des entreprises*socio=ac, traduit cette incertitude*socio=uv3 grandissante*socio=rien . La consommation*socio=ec1, demeurée remarquablement stable*socio=uv4 lors*socio=rien de la plupart*socio=rien des récessions antérieures*socio=te, a commencé à fléchir au cours*socio=rien de 1974 sous l'effet*socio=rien de la dévalorisation du revenu*socio=ec1 des ménages*socio=ac - les *socio=ec1 revenus nominaux *socio=nil s'élevant moins vite que les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 - mais aussi et peut-être plus encore sous l'effet*socio=rien de la progression*socio=ec2 continue*socio=te et même de plus en plus forte*socio=rien des taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac, qui s'explique en partie*socio=rien par le sentiment*socio=rien de la nécessité*socio=uv1 de constituer des réserves à titre*socio=rien de *socio=rien précaution face *socio=nil à une incertitude*socio=uv3 accrue. *{ p.12 } Dans les trois plus grandes*socio=rien économies*socio=ec1 nationales*socio=te, ces taux*socio=rien ont atteint au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975 des niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien . Un*socio=rien autre aspect*socio=rien particulièrement notable de la récession*socio=ec2 actuelle*socio=te est*socio=rien le mouvement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 fixe des particuliers*socio=rien à des fins*socio=rien non résidentielles. Des estimations*socio=ec2 concernant cette catégorie*socio=rien de demande*socio=rien aux États-unis*socio=ac et dans six autres grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis 1971, exprimées en prix*socio=ec1 constants*socio=ec2, sont données dans le tableau*socio=rien 4. Il ressort de ce tableau*socio=rien que la croissance*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 fixes aux États-unis*socio=ac s'est*socio=rien accélérée jusqu'au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973, où ils ont dépassé de 14,3% leur niveau*socio=rien du *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1972. Dans l'ensemble*socio=rien des autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les investissements*socio=ec1 ont continué à croître jusqu'au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973, où ils ont dépassé de 13% leur volume*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1973. Après*socio=rien une période*socio=te relativement brève*socio=rien de diminution*socio=ec2 des taux_de_croissance*socio=ec1, les investissements*socio=ec1 fixes aux États-unis*socio=ac ont commencé à décliner, en *socio=rien grandeur absolue,*socio=nil à*socio=nil raison *socio=nil de près de 10% annualisés au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974 et d'environ 20% annualisés au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Dans les autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les dépenses*socio=ec1 d'investissements*socio=ec1, après*socio=rien avoir atteint une crête au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973, ont fortement diminué pendant le *socio=rien semestre suivant,*socio=nil à*socio=nil raison *socio=nil de 10% annualisés et ont continué à baisser de 4% au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974 et de 8% au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. En perte*socio=ec2 de vitesse*socio=rien ou en recul*socio=rien d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil l'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil a toutefois poursuivi sa croissance*socio=uv3 dans quelques-unes au moins des industries*socio=ec1 de transformation*socio=ec2 de produits*socio=rien de base*socio=rien qui avaient constitué des goulots*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 non seulement pendant la haute*socio=rien conjoncture*socio=te de 1972-73, mais même en 1974. Les investissements*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien énergétique*socio=ec1, en_particulier*socio=rien le pétrole*socio=ec1, continuent de se développer rapidement. La création de ces nouvelles*socio=rien capacités_de_production*socio=ec1 devrait réduire le danger*socio=uv1 de voir apparaître de nouvelles*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes lors*socio=rien *socio=nil de la reprise économique*socio=ec1. Évolution*socio=rien des balances commerciales*socio=ec1 et des balances de paiements*socio=ec1. L'évolution*socio=rien économique*socio=ec1 en 1974 porte*socio=rien la marque*socio=rien des efforts déployés pour corriger et/ou financer les déséquilibres importants*socio=rien des balances commerciales*socio=ec1 et des balances_des_paiements_courants*socio=ec1 qui avaient été*socio=rien provoqués par les hausses de prix*socio=ec1 intervenues dans le monde*socio=te entier*socio=rien en 1973 et dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974. *{ p.13 } Pour se former une opinion*socio=uv1 sur*socio=rien le cours*socio=rien probable*socio=uv4 de la récession*socio=ec2 et de la reprise, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil d'avoir une idée*socio=rien des principaux*socio=rien problèmes*socio=ec2 de commerce*socio=ec1 et de paiements*socio=ec1 qui peuvent se poser en 1975. Pour cela, il faut savoir*socio=rien avec une *socio=rien exactitude suffisante *socio=nil comment les déséquilibres de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et des paiements_courants*socio=ec1 se répartissaient en 1974 entre les régions*socio=te et entre les principaux*socio=rien pays*socio=ac, et comment ils ont évolué au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Il est*socio=rien particulièrement difficile*socio=rien de le déterminer actuellement, comme le montre le fait*socio=rien que de nombreuses*socio=rien estimations*socio=ec2 largement divergentes*socio=uv2 ont été*socio=rien publiées dans la presse*socio=et. La difficulté*socio=ec2 vient principalement de ce qu'une catégorie*socio=rien d'échanges*socio=ec1 qui a toujours présenté des *socio=ec2 problèmes statistiques *socio=nil particulièrement ardus, celle des *socio=ec1 échanges pétroliers,*socio=nil *socio=nil a pris une *socio=rien importance relative *socio=nil fortement accrue. en_particulier*socio=rien , les statistiques*socio=ec2 des courants*socio=te commerciaux*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 conduisent à des estimations*socio=ec2 des balances commerciales*socio=ec1 qui diffèrent selon qu'on se place*socio=rien du côté*socio=rien de l'exportation*socio=ec1 ou celui de l'importation*socio=ec1. Il importe donc de ne pas perdre de vue*socio=rien le caractère*socio=rien très approximatif des estimations*socio=ec2 données dans l'analyse*socio=rien qui suit. L'examen*socio=ec2 des chiffres du commerce*socio=ec1 qui seront cités plus loin*socio=rien dans le *socio=rien présent rapport *socio=nil conduit à estimer les soldes*socio=ec1 des balances commerciales*socio=ec1 aux chiffres (base*socio=rien f.o.b.) indiqués ci-après, par grandes*socio=rien régions*socio=te, en 1974: pays*socio=ac industriels*socio=ec1: -49 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil - 41 milliards*socio=rien ; pays*socio=ac de l'_est*socio=te: -6 milliards*socio=rien ; *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil + 103 milliards*socio=rien ; ce qui laisse une différence*socio=rien de 6,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 entre le total*socio=rien des soldes*socio=ec1 positifs*socio=uv4 et celui des soldes*socio=ec1 négatifs*socio=rien . Ces chiffres sont fondés au premier_chef*socio=ac sur*socio=rien les renseignements*socio=ec2 fournis par les *socio=ac pays exportateurs.*socio=nil *socio=nil Selon les renseignements*socio=ec2 émanant des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil déficits*socio=ec1 *socio=nil des balances commerciales*socio=ec1 seraient *socio=rien considérablement moindres *socio=nil que ceux qui viennent d'être*socio=rien indiqués. L'écart*socio=rien paraît imputable*socio=uv2 principalement au jeu*socio=rien de deux facteurs*socio=rien . D'une part*socio=rien , les exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac producteurs*socio=ec1 sont enregistrées alors que les importations*socio=ec1 correspondantes*socio=rien ne le sont pas encore dans les statistiques*socio=ec2 nationales*socio=te des *socio=ac pays importateurs,*socio=nil de*socio=nil sorte*socio=rien *socio=nil que si le prix*socio=ec1 varie au cours*socio=rien de l'année*socio=rien , ou si l'intervalle de temps*socio=rien qui sépare les deux enregistrements vient à changer, le chiffre des exportations*socio=ec1 et celui des importations*socio=ec1 seront différents*socio=rien . L'an*socio=rien dernier*socio=rien , les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 ont subi une *socio=rien hausse spectaculaire *socio=nil et le décalage dans le temps*socio=rien entre les deux enregistrements a grandi du fait*socio=rien à la fois*socio=rien du temps*socio=rien plus *socio=rien long passé en*socio=nil mer *socio=nil par les pétroliers*socio=ec1 et de la constitution*socio=rien de stocks*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 dans les entrepôts en " port franc " des *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil D'autre part*socio=rien , la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 a entraîné une augmentation milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, des dépenses*socio=ec1 de mazout de soute, catégorie*socio=rien de transactions*socio=ec1 dont les *socio=rien méthodes comptables actuellement*socio=nil employées*socio=ac *socio=nil pour le calcul*socio=rien des balances_des_paiements*socio=ec1 rendent difficile*socio=rien de déterminer la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te exacte*socio=rien . *{ p.14 } Compte*socio=rien tenu de ces faits*socio=rien et des *socio=rien écarts habituels *socio=nil entre les statistiques*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et les statistiques*socio=ec2 des importations*socio=ec1, on peut dresser sur*socio=rien la base*socio=rien des balances_des_paiements*socio=ec1 le tableau*socio=rien ci-après, par grandes*socio=rien régions*socio=te, des balances commerciales*socio=ec1 en 1974, d'après*socio=rien les estimations*socio=ec2 résultant*socio=rien des données fournies par les *socio=ac pays importateurs:*socio=nil l'*socio=nil OCDE *socio=nil indique, pour les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, un*socio=rien *socio=ec1 déficit commercial *socio=nil de 26,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; le *socio=ec1 déficit commercial des*socio=nil pays*socio=ac de*socio=nil l'_est*socio=te,*socio=nil *socio=nil tel qu'il est*socio=rien indiqué par ces pays*socio=ac, s'élève à près de 4v2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; sur*socio=rien la base*socio=rien de données très fragmentaires, le *socio=ec1 déficit commercial des*socio=nil *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs,*socio=nil de*socio=nil pétrole*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil provisoirement estimé à 28 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; ces chiffres, conjugués avec l'écart*socio=rien statistique*socio=ec2 de 6,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, permettent alors d'estimer approximativement à 66 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En écartant les transferts officiels*socio=et de gouvernement*socio=ac à gouvernement*socio=ac, le déficit*socio=ec1 estimé des paiements_courants*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a été*socio=rien de 24,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 et celui des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil d'environ 32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil estimé, avoir atteint très près de 53 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. À examiner la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 en 1974, on est*socio=rien frappé par l'aisance relative*socio=rien avec laquelle, dans l'ensemble*socio=rien , les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont financé leurs déficits*socio=ec1, comme le montre le fait*socio=rien que ces pays*socio=ac -développés ou en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 - ont même enregistré une augmentation extérieurs*socio=te. Cette situation*socio=rien a été*socio=rien rendue possible*socio=rien au premier_chef*socio=ac par la progression*socio=ec2 très forte*socio=rien du crédit*socio=ec1 international*socio=te, tant publie que privé*socio=et. Il est*socio=rien particulièrement intéressant d'examiner comment les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont financé le déficit*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1, estimé à quelque 32 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Les données dont on dispose actuellement ne permettent de voir que d'une façon*socio=rien très approximative quelles ont été*socio=rien les sources*socio=rien des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil vers ces pays*socio=ac. Ces sources*socio=rien sont les suivantes*socio=rien : pays_membres*socio=ac du comité_d'_aide au développement*socio=uv3 de l'OCDE*socio=ac, 22 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1; emprunts*socio=ec1 publics*socio=et en eurodevises, LES PRINCIPALES*socio=rien TENDANCES*socio=ec2 DU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te 15 6,5 milliards*socio=rien ; *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil 4*socio=nil milliards*socio=rien ;*socio=nil pays de*socio=nil l'_est*socio=te,*socio=nil 1*socio=nil milliard*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil soit au total*socio=rien 33,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Cinq*socio=rien des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont eu en 1974 des *socio=ec1 excédents commerciaux (*socio=nil sur*socio=rien la*socio=nil base*socio=rien des*socio=nil balances_des_paiements)*socio=nil d'*socio=nil un*socio=rien total*socio=rien *socio=nil approchant de 26 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dont environ 22 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour la seule*socio=rien République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac 2. Les principaux*socio=rien pays*socio=ac déficitaires ont été*socio=rien les États-unis*socio=ac (5,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1), la France*socio=ac (3,9 milliards*socio=rien ), l'Italie*socio=ac (8,2 milliards*socio=rien ), le Royaume-uni*socio=ac (12,3 milliards*socio=rien ), les autres pays*socio=ac du nord*socio=te de la zone*socio=te de l'OCDE*socio=ac (6,1 milliards*socio=rien ) et les pays*socio=ac du sud de la zone*socio=te de l'OCDE*socio=ac (12,8 milliards*socio=rien ). Quant au déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1, qui a été*socio=rien de 24,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, l'analyse*socio=rien montre que la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac a eu l'excédent*socio=ec1 le plus important*socio=rien (12,1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1), tandis que l'Italie*socio=ac (avec 7,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) et le Royaume-uni*socio=ac (avec 8,1 milliards*socio=rien ) ont eu les plus gros*socio=rien déficits*socio=ec1 individuels*socio=uv2. Considérant maintenant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, les données dont on dispose font apparaître un*socio=rien très net*socio=rien changement*socio=uv3 de la situation*socio=rien des balances commerciales*socio=ec1 de quatre grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Pour les six prcmiers mois*socio=rien de l'année*socio=rien , ces balances, non corrigées des *socio=rien variations saisonnières,*socio=nil *socio=nil se sont soldées comme suit, en milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 des États-unis*socio=ac (les chiffres entre parenthèses indiquent les variations*socio=rien par rapport*socio=rien au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974): États-unis*socio=ac, +6,8 (+10j); France*socio=ac, +1,3 (+2,5); Italie*socio=ac, -0,5 (+3,2); Royaume-uni*socio=ac, -3,7 (+2,3). Les chiffres correspondants*socio=rien pour la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et le Japon*socio=ac sont + 10,5 (- 1,4) et + 1,9 (-2,2). L'excédent*socio=ec1 global*socio=te accumulé au *socio=rien premier semestre *socio=nil par ces six pays*socio=ac atteint environ 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, ce qui représente, par rapport*socio=rien au *socio=rien dernier semestre *socio=nil de 1974, une différence*socio=rien de 14,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à la forte*socio=rien baisse*socio=ec2 des importations*socio=ec1 résultant*socio=rien de la récession*socio=ec2, à la demande*socio=ec1 soutenue d'importations*socio=ec1 dans les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et à une certaine*socio=rien amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. *{ p.16 } Compte*socio=rien tenu de la réduction*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, et en admettant que la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se poursuive, on peut estimer que l'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil de ce *socio=rien dernier groupe de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil sera de l'ordre*socio=rien de 20 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour le *socio=rien premier semestre.*socio=nil *socio=nil Ce chiffre, si l'on y ajoute l'excédent*socio=ec1 des balances commerciales*socio=ec1 des six principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil évalué à 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, signifie que l'ensemble*socio=rien des autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 (dont certains, comme les Pays-bas*socio=ac, ont aussi une *socio=ec1 balance commerciale excédentaire*socio=rien )*socio=nil *socio=nil et les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil auront accumulé, sur*socio=rien ces six mois*socio=rien , des déficits*socio=ec1 atteignant au total*socio=rien environ 36 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, dont à peu près les deux tiers pèseront sur*socio=rien le *socio=rien deuxième groupe de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil On peut s'attendre à voir diminuer l'excédent*socio=ec1 global*socio=te des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 dès la fin*socio=rien de la récession*socio=ec2 et la reprise de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Enfin, il est*socio=rien à noter que l'un*socio=rien des aspects*socio=rien positifs*socio=uv4 de la situation*socio=rien du commerce*socio=ec1 et des paiements*socio=ec1 depuis les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974 est*socio=rien la modération*socio=ec2 générale*socio=rien apportée aux recours*socio=ec1 aux restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, malgré la profonde*socio=rien dégradation*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1 de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, Le changement*socio=uv3 net*socio=rien dans l'état*socio=rien des restrictions*socio=et appliquées par des pays*socio=ac qui ne jouent qu'un*socio=rien *socio=rien rôle modeste *socio=nil dans les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, et des restrictions*socio=et sur*socio=rien des *socio=rien produits spécifiques,*socio=nil *socio=nil permet de penser que le *socio=rien niveau général *socio=nil de ces restrictions*socio=et a peut-être modérément augmenté. Quant aux principales*socio=rien restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 considérées lors*socio=rien de la signature*socio=rien , au printemps*socio=rien de 1974, de l'engagement*socio=uv1 de l'OCDE*socio=ac (ne pas avoir recours*socio=ec1 à des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 pour des raisons*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1) - et lors*socio=rien du renouvellement*socio=uv4 de cet engagement*socio=uv1 pour une autre année*socio=rien , au *socio=rien printemps dernier *socio=nil - les résultats*socio=rien sont encourageants*socio=uv4. La mesure*socio=rien qui a retenu la plus *socio=rien grande attention,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire le régime*socio=et italien de dépôt*socio=ec1 préalable*socio=rien à l'importation*socio=ec1, a été*socio=rien rapportée en mars*socio=rien 1975. Situation*socio=rien et perspectives*socio=te du commerce*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Entre le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1972 et le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974, les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont en général*socio=rien vu croître leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 plus qu'au cours*socio=rien des dix *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil ce qui s'explique par l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, accompagnée d'une expansion*socio=ec2 marquée du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , ces pays*socio=ac ont pu accroître le volume*socio=rien de leur importations*socio=ec1 et leurs réserves de moyens*socio=ec1 de paiement*socio=ec1 extérieurs*socio=te. *{ p.17 } Par contre, depuis le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1974, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de la plupart*socio=rien d'entre eux se sont dégradés et le volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 a été*socio=rien affecté de plus en plus par l'aggravation*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974, et en raison*socio=rien du décalage entre le moment*socio=rien où les prix*socio=ec1 changent et celui où les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 varient à leur tour*socio=rien , les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil pris dans leur ensemble*socio=rien , ont continué d'augmenter le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 et ont même encore accru leurs réserves extérieures*socio=te. Au *socio=rien deuxième semestre,*socio=nil *socio=nil leurs balances commerciales*socio=ec1 ont accusé une dégradation*socio=uv3 sensible*socio=rien , bien*socio=rien que le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 se soit stabilisé; puis, les déficits*socio=ec1 de leurs balances commerciales*socio=ec1 et de leurs balances_des_paiements_courants*socio=ec1 se sont encore accentués au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont commencé à puiser dans leurs réserves extérieures*socio=te au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974, mais ont pu couvrir la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'accroissement*socio=ec2 de leurs déficits*socio=ec1 grâce*socio=rien à l'aide*socio=uv1 extérieure*socio=te et à l'emprunt*socio=ec1. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, leurs réserves ont diminué d'environ 650 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. Quant au rapport*socio=rien réserves/importations*socio=ec1, il baisse*socio=ec2 depuis le début*socio=rien de 1974. Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil sont, bien*socio=rien entendu, loin*socio=rien de constituer *socio=rien un groupe *socio=nil homogène. On peut distinguer parmi eux au moins deux sous-groupes caractéristiques*socio=rien . Le plus petit*socio=rien se compose des pays_en_voie_de_développement*socio=ac qui tirent une *socio=rien part substantielle *socio=nil de leurs recettes*socio=ec1 extérieures*socio=te de l'exportation*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés, et dont les importations*socio=ec1 consistent dans une *socio=rien large mesure en*socio=nil matières_premières*socio=ec1 *socio=nil pour l'industrie*socio=ec1, demi-produits et produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1. Ce sous-groupe a été*socio=rien le premier*socio=rien à connaître une évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 de ses termes_de_l'_échange*socio=ec1 et, quand les prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 ont commencé à baisser, alors que l'année*socio=rien 1974 était déjà bien*socio=rien avancée, la demande*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés qu'ils fabriquent et qu'ils exportent principalement vers les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 a amorcé, elle aussi, un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de baisse*socio=ec2. En conséquence*socio=rien , leur *socio=ec1 production industrielle s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil ralentie et le chômage*socio=ec1 y a augmenté rapidement. La plupart*socio=rien des autres *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil sont largement tributaires*socio=rien de l'exportation*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires.*socio=nil Ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont connu, avec *socio=rien un certain retard,*socio=nil il*socio=nil est vrai,*socio=nil des*socio=nil variations *socio=nil encore plus marquées de leurs termes_de_l'_échange*socio=ec1 et probablement aussi de leurs balances commerciales*socio=ec1. *{ p.19 } Les statistiques*socio=ec2 commerciales*socio=ec1 de ces pays*socio=ac pour 1975 sont encore trop fragmentaires pour que l'on puisse en tirer des conclusions, mais il *socio=rien est possible *socio=nil de se faire une idée*socio=rien de l'état*socio=rien et des perspectives*socio=te immédiates*socio=rien de leur commerce*socio=ec1 d'après*socio=rien les renseignements*socio=ec2 concernant les variations*socio=rien de prix*socio=ec1 de leurs *socio=rien principaux produits d'*socio=nil exportation*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il convient peut-être de rappeler que les variations*socio=rien de volume*socio=rien n'ont contribué que pour environ 101/o à la variation*socio=rien de valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac en 1974. Ces renseignements*socio=ec2 figurent au tableau*socio=rien 5, où sont cités 26 produits*socio=rien qui, en 1972, ont constitué approximative ment 601/o des exportations*socio=ec1 totales*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour chaque produit*socio=ec1, sont indiqués: i) le nombre*socio=rien des pays*socio=ac dont les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 proviennent de ce produit*socio=ec1 dans une proportion*socio=rien allant de *socio=rien un cinquième *socio=nil à la moitié*socio=rien , ou de plus de la moitié*socio=rien ; ii) le rapport*socio=rien entre le prix*socio=ec1 du produit*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te des produits*socio=rien manufacturés (dont, à part*socio=rien , l'acier*socio=ec1 et les engrais), des combustibles*socio=ec1 et carburants*socio=ec1 et des céréales*socio=ec1. La période*socio=te de référence*socio=rien utilisée pour ce *socio=rien rapport est *socio=nil 1969-71, c'est-à-dire la période*socio=te qui a précédé immédiatement la percée en hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien , et le tableau*socio=rien indique aussi les variations*socio=rien intervenues entre cette période*socio=te et le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974 (point*socio=rien culminant de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1) puis le premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1975. Ces informations*socio=rien peuvent conduire à deux conclusions principales*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil les*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 de*socio=nil cinq produits *socio=nil mentionnés dans le tableau*socio=rien - thé*socio=ec1, jute, minerai de fer*socio=rien , tabac*socio=ec1 et bananes - se sont dégradés même pendant l'ascension générale*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien . Dans le cas*socio=rien de 11 pays_en_voie_de_développement*socio=ac, un*socio=rien de ces produits*socio=rien au moins contribuait pour 20 à 50% aux recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, et les recettes*socio=ec1 de cinq*socio=rien pays*socio=ac reposaient pour plus de 50% sur*socio=rien la vente*socio=ec1 de l'un*socio=rien de ces produits*socio=rien . En *socio=rien second lieu,*socio=nil au*socio=nil premier trimestre*socio=te *socio=nil de 1975, les termes_de_l'_échange*socio=ec1 de dix autres produits*socio=rien de base*socio=rien étaient revenus*socio=ec1 au-dessous de leur niveau*socio=rien de 1969-71. Ces produits*socio=rien sont le cuivre*socio=rien , le caoutchouc*socio=ec1, le café*socio=ec1, l'huile*socio=rien de coco, les cuirs et peaux, le coprah, le coton*socio=ec1, l'huile*socio=rien de palmiste, l'huile*socio=rien de palme et les tourteaux d'oléagineux. Pour 26 pays_en_voie_de_développement*socio=ac, un*socio=rien des ces produits*socio=rien au moins contribue dans une proportion*socio=rien de 20 à 50% aux recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, et les recettes*socio=ec1 de 16 pays*socio=ac proviennent pour plus de 50% de l'un*socio=rien ou l'autre de ces produits*socio=rien . *{ p.20 } Les perspectives*socio=te à court_terme*socio=te. Il n'est*socio=rien pas besoin*socio=rien de souligner le *socio=rien rapport étroit *socio=nil qui existe entre les variations*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et celle des niveaux*socio=rien des revenus*socio=ec1. Pourtant, au moment*socio=rien où le *socio=rien présent rapport est *socio=nil mis sous presse*socio=et, il est*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien de définir*socio=rien valablement les tendances*socio=ec2 de la production*socio=ec1 pour les deux ou trois trimestres*socio=te à venir, et partant de prévoir l'évolution*socio=rien probable*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te avec *socio=rien un minimum de*socio=nil précision *socio=nil ou de sûreté. Au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1975, tandis que le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te continuait de baisser à *socio=rien un taux *socio=nil annualisé proche de 10%, le ton des informations*socio=rien concernant les niveaux*socio=rien d'activité*socio=rien économique*socio=ec1 de certains des principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a commencé à changer. Des renseignements*socio=ec2 préliminaires ont fait*socio=rien apparaître que le PNB*socio=ec1 des États-unis*socio=ac n'avait pratiquement pas varié entre le premier*socio=rien et le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te. De même, la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil de ce pays*socio=ac a marqué une reprise en juin*socio=rien , après*socio=rien huit mois*socio=rien consécutifs de récession*socio=ec2; l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien y a augmenté et le *socio=rien taux mensuel du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil a légèrement baissé pour la *socio=rien deuxième fois.*socio=nil *socio=nil Il semble qu'aux États-unis*socio=ac le creux*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 soit finalement franchi. Au Japon*socio=ac, la *socio=ec1 production industrielle s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil accrue en juin*socio=rien pour le *socio=rien quatrième mois *socio=nil d'affilée. En République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, où la lente*socio=rien diminution*socio=ec2 de la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil se poursuit et où le chômage*socio=ec1 continue*socio=rien d'augmenter, les statistiques*socio=ec2 mensuelles*socio=rien des carnets*socio=rien de commandes industrielles*socio=ec1, bien*socio=rien que très en dents de scie, donnent à penser que la contraction*socio=ec2 massive*socio=rien de ces carnets*socio=rien , enregistrée les *socio=rien mois précédents,*socio=nil *socio=nil pourrait approcher de son terme*socio=rien . Quant aux *socio=ec1 industries automobiles *socio=nil de l'Allemagne*socio=ac, de la Suède*socio=ac et d'autres *socio=ac pays européens,*socio=nil *socio=nil elles annoncent une amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=te pour l'avenir*socio=te. Si les prévisions*socio=ec2 générales*socio=rien d'une reprise au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil sont confirmées, le problème*socio=uv4 crucial*socio=rien qui se posera alors sera de savoir*socio=rien si ' et avec quelle rapidité*socio=rien , les ressources*socio=ec1 aujourd'hui oisives pourront être*socio=rien affectées de nouveau*socio=rien à la production*socio=ec1 sans que cela interrompe, ou renverse, la tendance*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, constatée avec satisfaction*socio=uv3 dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis le dernier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974. C'est*socio=rien là un*socio=rien problème*socio=uv4 écrasant. Au moment*socio=rien où la récession*socio=ec2 atteint peut-être le fond*socio=rien de son creux*socio=ec2, l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pris dans leur *socio=rien ensemble continue *socio=nil de progresser plus rapidement qu'en 1973, année*socio=rien où l'expansion*socio=ec2 déchaînée a atteint son point*socio=rien culminant. Si, dans la plupart*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac, une modération*socio=ec2 de plus en plus grande*socio=rien s'est*socio=rien manifestée dans les aménagements*socio=et des *socio=ec1 salaires industriels,*socio=nil la*socio=nil baisse*socio=ec2 du*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil inflation*socio=ec2 générale*socio=rien *socio=nil n'en a pas moins été*socio=rien due dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil jusqu'à présent*socio=rien , à la chute des prix*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires.*socio=nil Or,*socio=nil les*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil de ces produits*socio=rien se sont généralement raffermis vers la fin*socio=rien du printemps*socio=rien et le début*socio=rien de l'été*socio=rien , et les prix*socio=ec1 de plusieurs des *socio=rien principaux produits alimentaires*socio=ec1 *socio=nil ont de nouveau*socio=rien monté à l'annonce de récoltes franchement mauvaises*socio=rien ou inférieures aux prévisions*socio=ec2. *{ p.21 } Dans plusieurs pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, qui avaient baissé, ont marqué des remontées marginales en mai*socio=rien et juin*socio=rien . En juin*socio=rien et juillet*socio=rien , les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont de *socio=rien nouveau été *socio=nil augmentés aux États-unis*socio=ac et dans plusieurs autres pays*socio=ac. Même s'il apparaît que ces retours en arrière, de modeste*socio=rien amplitude, ne sont que temporaires*socio=rien , ils illustrent la fragilité*socio=uv1 des résultats*socio=rien obtenus jusqu'à présent*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Ils donnent à penser que les évaluations*socio=ec2 globales de la main-d'_oeuvre*socio=ac inemployée et de la capacité_de_production*socio=ec1 fixe inutilisée*socio=rien ne sont pas nécessairement de bons*socio=rien indicateurs de la marge dont les gouvernements*socio=ac disposent, en fait*socio=rien , pour appliquer une politique*socio=et de stimulation*socio=rien de la production*socio=ec1 à l'abri de l'inflation*socio=ec2. Pour des raisons*socio=rien déjà exposées, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que le chômage*socio=ec1 global*socio=te comporte une plus *socio=rien grande part de*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil structurel que lors*socio=rien des récessions précédentes*socio=rien . Tous les gouvernements*socio=ac sont évidemment conscients*socio=uv2 de cette contrainte*socio=uv1 qui *socio=rien pèse sur leur*socio=nil politique*socio=et,*socio=nil *socio=nil comme ils le sont du rôle*socio=rien joué par l'inflation*socio=ec2 montante dans la perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 des consommateurs*socio=ac et des milieux_d'_affaires*socio=ac en 1973 et 1974. C'est*socio=rien cette situation*socio=rien de malaise*socio=rien qui conduit à penser généralement que, cette fois*socio=rien , la reprise se fera beaucoup plus lentement qu'on ne pourrait le penser sur*socio=rien la base*socio=rien de l'expérience*socio=ec2 des *socio=te cycles passés.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil que la reprise qui interviendra peut-être au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1975 ramène les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te aux niveaux*socio=rien d'où ils sont tombés dans les six *socio=rien premiers mois *socio=nil de l'année*socio=rien . L'analyse*socio=rien des balances commerciales*socio=ec1 et des balances_des_paiements_courants*socio=ec1 de *socio=rien différents groupes de*socio=nil pays*socio=ac fait *socio=nil apparaître deux aspects*socio=rien de la situation*socio=rien en matière*socio=rien de paiements*socio=ec1 qui ont leur importance*socio=rien dans la transition*socio=uv3 entre le creux*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 et la reprise. Dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil *socio=nil il s'agit des petits*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 qui ont réussi à maintenir, en 1974, *socio=rien un niveau d'*socio=nil activité économique*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 en*socio=nil moyenne,*socio=nil *socio=nil que celui des sept plus grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, mais qui y sont parvenus seulement en assumant une part*socio=rien disproportionnée du déficit*socio=ec1 global*socio=te de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et des paiements_courants*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Entre le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1974 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil globale des six plus grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 s'est*socio=rien redressée de 16 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, faisant peser dès lors*socio=rien une pression*socio=ec2 *socio=rien additionnelle sur *socio=nil les balances des autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Si ces derniers*socio=rien ne sont pas en mesure*socio=rien de financer de plus lourds*socio=rien déficits*socio=ec1, et s'ils sont forcés d'appliquer des restrictions*socio=et supplémentaires*socio=rien à leur demande*socio=rien intérieure*socio=te ou à leurs importations*socio=ec1 en attendant que la reprise se confirme dans les pays*socio=ac les plus importants*socio=rien du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, le redressement*socio=ec2 dans l'ensemble*socio=rien du groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et la relance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te en seront retardés d'autant. *{ p.22 } Par contre, si ces pays*socio=ac sont en mesure*socio=rien d'entretenir leur croissance_économique*socio=ec1, si lente*socio=rien soit-elle, on pourrait déduire alors de ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien l'année*socio=rien dernière*socio=rien que, aussitôt la croissance_économique*socio=ec1 ranimée dans l'ensemble*socio=rien du groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ils retrouveront peut-être, dans *socio=rien un délai relativement*socio=nil court,*socio=nil une*socio=nil position satisfaisante*socio=uv4 *socio=nil vis-à-vis de l'extérieur Le *socio=rien deuxième point *socio=nil concerne les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En 1974, ces pays*socio=ac ont pu couvrir le déficit*socio=ec1 accru de leurs paiements_courants*socio=ec1 grâce*socio=rien à une aide*socio=uv1 plus abondante*socio=rien et à des emprunts*socio=ec1 plus importants*socio=rien . En 1975, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que leurs déficits*socio=ec1 potentiels*socio=uv4 s'alourdiront encore en raison*socio=rien de la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 et du fléchissement*socio=rien du volume*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 vers les pays*socio=ac développés*socio=uv4. La *socio=rien question est *socio=nil alors de savoir*socio=rien comment sera financé leur déficit*socio=ec1 global*socio=te pour l'année*socio=rien en cours*socio=rien - et en_particulier*socio=rien , quelles seront les contributions*socio=uv1 relatives*socio=rien à ce financement*socio=ec1 des nouveaux*socio=rien *socio=ec1 emprunts commerciaux,*socio=nil *socio=nil de l'augmentation de l'utilisation*socio=rien des réserves extérieures*socio=te et du recours*socio=ec1 éventuel*socio=rien aux facilités pétrolières*socio=ec1 du FMI*socio=ac. Si les problèmes*socio=ec2 de financement*socio=ec1 devenaient graves*socio=rien au point*socio=rien d'obliger ces pays*socio=ac à réduire le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1 dans des *socio=rien proportions substantielles,*socio=nil *socio=nil la vie deviendrait plus difficile*socio=rien encore pour leurs populations*socio=ac. Il en résulterait aussi une pression*socio=ec2 déflationniste *socio=rien additionnelle sur les*socio=nil économies*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil d'où proviennent la *socio=rien majeure partie *socio=nil de ces importations*socio=ec1.