*{ GATT, Commerce international 1975 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1975/1976, Genève*socio=ac, 1975. } *{ p.10 } 2. LES PERSPECTIVES*socio=te À PLUS long_terme*socio=te. Les faits*socio=rien qui ont été*socio=rien exposés dans la partie*socio=rien ci-dessus résultent de l'action*socio=rien de facteurs*socio=rien plus fondamentaux*socio=uv4, qui continueront à influer sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te au moins jusqu'à la fin*socio=rien de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Trois de ces facteurs*socio=rien sont analysés ci-après. L'inflation*socio=ec2. De nombreuses*socio=rien autorités*socio=et considèrent que l'inflation*socio=ec2 qui sévit depuis quelque temps*socio=rien dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 est*socio=rien imputable*socio=uv2 au gonflement*socio=ec2 phénoménal des réserves mondiales*socio=te qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans les *socio=rien premières années *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te et qui a entraîné, directement ou indirectement, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la masse monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te dans beaucoup de pays*socio=ac, à des *socio=rien taux annuels globaux*socio=te *socio=nil atteignant le double*socio=rien ou le triple du taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi, dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac, les autorités*socio=et responsables*socio=uv2 et les observateurs surveillent de plus près le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, ainsi que d'autres variables comme l'ampleur*socio=rien du déficit*socio=ec1 du secteur_public*socio=et ou le niveau*socio=rien des réserves mondiales*socio=te. qui influent dans certaines*socio=rien conditions*socio=ec1 sur*socio=rien les comportements monétaires*socio=ec1. *{ p.11 } L'accroissement*socio=ec2 des disponibilités*socio=rien monétaires*socio=ec1 dans la majorité*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien des 18 à 24 *socio=rien derniers mois a*socio=nil été en*socio=nil fait *socio=nil modéré. ce qui rend moins probable*socio=uv4 la manifestation*socio=rien , dans ces pays*socio=ac, de violentes poussées inflationnistes*socio=ec2 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien ou des deux années*socio=rien à venir. En outre, plusieurs pays*socio=ac, notamment les États-unis*socio=ac, la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, la Suisse*socio=ac et le Royaume-uni*socio=ac, ont adopté une politique*socio=et qui consiste à annoncer publiquement les objectifs*socio=uv4 ou principes*socio=ec2 qu'ils se fixent en ce qui concerne l'augmentation de leur masse monétaire*socio=ec1. Cette politique*socio=et promet de faciliter la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, *socio=rien en_particulier grâce *socio=nil à l'impact*socio=rien favorable*socio=ec2 qu'elle aura sur*socio=rien les comportements prévisionnels qui, depuis les événements*socio=rien des *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil se caractérisent par une sensibilité extrême. L'expansion*socio=ec2 des réserves de moyens*socio=ec1 de paiement*socio=ec1 internationaux*socio=te s'est*socio=rien , elle aussi, ralentie fortement. Après*socio=rien avoir progressé de 42% en 1971, puis de 19 % par an*socio=rien en moyenne*socio=rien de 1972 à 1974, la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 de ces réserves ne s'est*socio=rien accrue que de 3,2% l'an*socio=rien dernier*socio=rien . Leur taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 a augmenté quelque peu au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976, tout en restant modéré par comparaison*socio=rien avec les précédents*socio=rien des *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil En outre, comme il ressort de la *socio=rien partie suivante *socio=nil de cette analyse*socio=rien , on ne s'attend pas que l'ampleur*socio=rien des déficits*socio=ec1 des balances_des_paiements_courants*socio=ec1, qui amenait les pays*socio=ac à emprunter massivement et qui a été*socio=rien à l'origine*socio=rien de la constitution*socio=rien d'importantes*socio=rien réserves additionnelles*socio=rien pendant quelques années*socio=rien , continue*socio=rien de jouer *socio=rien un rôle *socio=nil aussi actif à l'avenir*socio=te. Enfin, il est*socio=rien à noter que, par suite*socio=rien de l'élasticité accrue des taux_de_change*socio=ec1, il n'est*socio=rien guère probable*socio=uv4 que la croissance*socio=uv3 (non désirée) des réserves atteigne *socio=rien un taux comparable *socio=nil à ceux qui ont été*socio=rien enregistrés dans les *socio=rien premières années *socio=nil de la présente*socio=rien décennie*socio=te. Une recrudescence*socio=ec2 éventuelle*socio=rien des *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil serait donc probablement influencée surtout à l'avenir*socio=te par la façon*socio=rien dont les politiques*socio=et macro-économiques nationales*socio=te pourraient réagir en présence*socio=rien i) de marges visibles*socio=rien de sous-emploi*socio=ec1 des capacités_de_production*socio=ec1 et/ou ii) de hausses des prix*socio=ec1 des demi-produits et *socio=rien produits primaires essentiels*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil qui seraient induites par des pénuries*socio=ec2 de l'offre*socio=rien . Pour les raisons*socio=rien analysées dans la *socio=rien dernière partie du*socio=nil présent *socio=nil exposé, les marges de non-emploi ou de sous-emploi*socio=ec1 des capacités_de_production*socio=ec1 (main-d'_oeuvre*socio=ac et *socio=ec1 équipements industriels)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil évaluées par les *socio=rien méthodes classiques,*socio=nil *socio=nil devraient probablement rester assez importantes*socio=rien pendant plusieurs années*socio=rien . Les transformations*socio=ec2 structurelles de la demande*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 que le monde*socio=te entier*socio=rien connaît actuellement à des degrés*socio=rien divers supposent une redistribution*socio=et de la main-d'_oeuvre*socio=ac et du capital*socio=ec1 entre les divers secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et, à la différence*socio=rien de ce qui se passait lors*socio=rien des phases*socio=te de redressement*socio=ec2 des cycles*socio=te précédents*socio=rien (où, en *socio=rien majeure partie,*socio=nil la*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil et le capital*socio=ec1 temporairement*socio=rien mis en sommeil retrouvaient simplement leur emploi*socio=ec1 d'avant la récession*socio=ec2), il est*socio=rien probable*socio=uv4 que très souvent, cette fois-ci*socio=rien , l'emploi*socio=ec1 qui pourra *socio=rien être fait *socio=nil de la main-d'_oeuvre*socio=ac ou du capital*socio=ec1 ne sera pas le même qu'avant la récession*socio=ec2. *{ p.12 } De ce fait*socio=rien , il paraît possible*socio=rien que certains secteurs*socio=rien se ressentent à court_terme*socio=te de pénuries*socio=ec2 sensibles*socio=rien de l'offre*socio=rien de *socio=ec1 moyens de_production,*socio=nil *socio=nil tandis que d'autres continueront de se débattre*socio=rien avec des capacités excédentaires*socio=ec2. Il sera donc très difficile*socio=rien , dans les quelques *socio=rien prochaines années,*socio=nil *socio=nil de quantifier les capacités oisives qu'il serait effectivement possible*socio=rien de mobiliser pour faire face*socio=rien à des augmentations non inflationnistes*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des demi-produits et *socio=rien produits primaires essentiels*socio=uv4 est *socio=nil généralement l'effet*socio=rien et non la cause*socio=rien des *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil sauf dans les cas*socio=rien où ce sont manifestement à des faits*socio=rien déterminants de l'offre*socio=rien (comme les intempéries pour les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, ou la réduction*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 en équipements*socio=ec1 productifs*socio=uv4) que doit être*socio=rien principalement imputée la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. Lorsqu'une telle situation*socio=rien se présente*socio=rien , les gouvernements*socio=ac se trouvent en présence*socio=rien d'un*socio=rien dilemme*socio=rien : ou bien*socio=rien adopter des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 pour essayer de maintenir le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 des autres prix*socio=ec1 au-dessous du niveau*socio=rien qu'il atteindrait en l'absence*socio=rien de ces mesures*socio=et, ou bien*socio=rien laisser la voie*socio=rien libre*socio=uv2 à une *socio=rien hausse générale des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil S'ils décident de choisir la *socio=rien première solution,*socio=nil *socio=nil il s'ensuivra presque certainement une aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 associé*socio=rien à la restructuration*socio=et, et s'ils optent pour la *socio=rien deuxième solution,*socio=nil *socio=nil ils courront le risque*socio=uv4 de déclencher un*socio=rien processus*socio=te inflationniste*socio=ec2 généralisé. Le système*socio=rien actuel*socio=te de parités monétaires*socio=ec1 tempère dans l'ensemble*socio=rien la *socio=rien propagation automatique des*socio=nil *socio=ec2 pressions inflationnistes de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et réduit ainsi la probabilité*socio=ec2 de voir l'un*socio=rien ou l'autre des phénomènes*socio=rien considérés, ou les deux réunis, ranimer une inflation*socio=ec2 généralisée du type*socio=rien de celle qui a sévi en 1974-75. Les déséquilibres des balances_des_paiements_courants*socio=ec1. Depuis le début*socio=rien de 1974, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et la pire*socio=rien récession*socio=ec2 de l'histoire*socio=te de l'après-guerre*socio=te ont conjugué leurs effets*socio=rien pour aggraver encore les déficits*socio=ec1 des balances_des_paiements_courants*socio=ec1. On peut dégager du tableau*socio=rien 3, où l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien divisée en cinq*socio=rien régions' et qui indique, pour chacune, l'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1, *socio=rien un schéma général *socio=nil dont les grands*socio=rien traits sont les suivants*socio=rien . *{ p.13 } En 1975, les balances_des_paiements_courants*socio=ec1 (non compris les transferts publics*socio=et) des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac et des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 se sont soldées par des excédents*socio=ec1 qui se montaient pour les premiers*socio=rien à 34,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 et pour les seconds*socio=rien à 21,2 milliards*socio=rien . Ces excédents*socio=ec1 faisaient pendant aux déficits*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac méridionale*socio=te (8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1), des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil (37,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1) et des pays*socio=ac de l'_est*socio=te (10 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1)'. Ce que le tableau*socio=rien ne fait*socio=rien pas apparaître, c'est*socio=rien que le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 a eu *socio=rien un lourd déficit*socio=ec1 bilatéral*socio=et *socio=nil envers les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil (ses importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 représentant*socio=rien environ les quatre cinquièmes*socio=rien du total*socio=rien des recettes*socio=ec1 extérieures*socio=te des exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1), déficit*socio=ec1 qui a été*socio=rien largement compensé par les placements*socio=ec1 de fonds*socio=ec1 des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. En tant que centres*socio=rien financiers*socio=ec1, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont reprêté ces fonds*socio=ec1 (en les complétant par une aide*socio=uv1) aux régions*socio=te à déficit*socio=ec1 net*socio=rien , finançant ainsi une partie*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 vers ces régions*socio=te. Les trois régions*socio=te déficitaires *socio=rien prises ensemble *socio=nil achètent le quart*socio=rien des exportations*socio=ec1 globales des États-unis*socio=ac, du Japon*socio=ac et de la CEE*socio=et (si l'on exclut les échanges*socio=ec1 intracommunautaires, la proportion*socio=rien s'élève à 42%). *{ p.14 } La *socio=rien fermeté relative *socio=nil de leur demande*socio=rien d'importations*socio=ec1 en 1974-75, rendue possible*socio=rien surtout par le financement*socio=ec1 accordé par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, a été*socio=rien profitable*socio=uv4 à ces derniers*socio=rien car elle leur a permis de réaliser un*socio=rien excédent*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 et elle a imprimé à la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te une impulsion bienvenue*socio=rien en cette période*socio=te de grave*socio=rien chômage*socio=ec1. Sous l'effet*socio=rien , principalement, du mouvement*socio=ec2 cyclique*socio=te de reprise pays*socio=ac industriels*socio=ec1, l'excédent*socio=ec1 des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac devrait s'accroître quelque peu en 1976 et celui des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 devrait diminuer fortement, tandis que le déficit*socio=ec1 global*socio=te des trois autres régions*socio=te ne sera probablement qu'un*socio=rien peu moins marqué. Les totaux*socio=rien cumulés des chiffres pour 1974 et 1975 et des chiffres estimatifs*socio=rien pour 19 balance*socio=ec1 des; paiements_courants*socio=ec1 des grandes*socio=rien régions*socio=te. En face*socio=rien d excédents*socio=ec1 cumulés d'environ 140 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac et 20 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour les pays*socio=ac industriels', on trouve des déficits*socio=ec1 de 100 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de 23 milliards*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac méridionale*socio=te et de 20 milliards*socio=rien pour les pays*socio=ac de l'_est*socio=te. Même si les *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil continuent de placer leurs fonds*socio=ec1 excédentaires*socio=ec2 comme ils l'ont fait*socio=rien jusqu'à maintenant, la question*socio=rien de savoir*socio=rien si la structure*socio=ec1 actuelle*socio=te des déficits*socio=ec1 des balances_des_paiements_courants*socio=ec1 persistera au-delà de 1976 reste*socio=rien ouverte*socio=uv4, car cela dépendra à la fois*socio=rien de l'acceptation*socio=uv1 par les régions*socio=te déficitaires de dettes*socio=ec1 de plus en plus lourdes, et de la mesure*socio=rien dans laquelle les institutions*socio=ac de financement*socio=ec1 privées*socio=et des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 voudront et pourront continuer à accumuler des créances*socio=ec1 de plus en plus *socio=rien importantes sur les*socio=nil régions*socio=te *socio=nil déficitaires. Certains signes donnent à penser que, d'un*socio=rien côté*socio=rien comme de l'autre, on est*socio=rien déjà moins disposé à persévérer dans cette voie*socio=rien . Si l'on considère plus en détail*socio=rien la situation*socio=rien de chaque groupe*socio=rien déficitaire*socio=ec2, on voit tout d'abord*socio=rien que les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont pu supporter d'importants*socio=rien déficits*socio=ec1 parce qu'ils disposaient des moyens*socio=ec1 de financement*socio=ec1 nécessaires*socio=rien - sous la forme*socio=rien d'aide*socio=uv1, d'investissements*socio=ec1 directs ou de crédits*socio=ec1 publics*socio=et ou privés*socio=et. Cette situation*socio=rien leur a *socio=rien été bénéfique,*socio=nil *socio=nil en ce sens*socio=rien qu'elle leur a permis de ne pas recourir à la solution*socio=rien de rechange qui aurait consisté à réduire massivement leurs importations*socio=ec1 et leurs réserves, avec les graves*socio=rien difficultés*socio=ec2 que cela aurait pu comporter pour ce groupe*socio=rien de pays*socio=ac qui est*socio=rien le moins en mesure*socio=rien d'affronter ce genre*socio=rien de difficultés*socio=ec2. *{ p.15 } Mais l'opération*socio=rien a quand même été*socio=rien coûteuse*socio=ec2 pour eux. En 1974-75, la partie*socio=rien crédit*socio=ec1 des apports*socio=rien financiers*socio=ec1 à ces pays*socio=ac est*socio=rien devenue relativement beaucoup plus importante*socio=rien qu'elle ne l'avait été*socio=rien les *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil et leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te s'est*socio=rien substantiellement accrue'. Bien*socio=rien qu'il soit impossible*socio=rien de l'évaluer avec précision*socio=rien , les éléments*socio=rien dont on dispose permettent du moins de se faire une *socio=rien certaine idée *socio=nil de l'évolution*socio=rien de la dette*socio=ec1 à long_terme*socio=te (c'est-à-dire, en général*socio=rien , de la dette*socio=ec1 à échéance*socio=te de plus d'un*socio=rien an*socio=rien ). Ainsi, la dette*socio=ec1 totale*socio=rien à long_terme*socio=te de ces pays*socio=ac envers les prêteurs*socio=ac privés*socio=et, qui s'était chiffrée à 25 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ à la fin*socio=rien de 1973, s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 à quelque 5560 milliards*socio=rien à la fin*socio=rien de 1975. Dans le même temps*socio=rien , leur dette*socio=ec1 à long_terme*socio=te envers les créanciers*socio=ac publics*socio=et (y compris les institutions*socio=ac multilatérales*socio=et) a passé*socio=rien de 46 milliards*socio=rien à un*socio=rien montant*socio=ec1 estimé de 65 milliards*socio=rien . Les *socio=rien informations sur l'*socio=nil endettement*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te *socio=nil envers les créanciers*socio=ac privés*socio=et sont plus fragmentaires, mais l'on s'accorde généralement à dire qu'il s'est*socio=rien également accru dans des *socio=rien proportions substantielles,*socio=nil en_particulier *socio=nil en 1975. Les emprunts*socio=ec1 à long_terme*socio=te des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 sur*socio=rien le*socio=nil marché*socio=ec1 international*socio=te des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil se seraient selon estimation*socio=ec2, élevés*socio=uv4 au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1976 à 2,3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, chiffre un*socio=rien peu inférieur*socio=rien à la *socio=rien moyenne trimestrielle *socio=nil de 1975 qui était de 2,55 milliards*socio=rien . Les emprunts*socio=ec1 au FMI*socio=ac ont, par contre, augmenté substantiellement cette année*socio=rien , en *socio=rien grande partie du*socio=nil fait *socio=nil de la libéralisation*socio=et du système*socio=rien de financement*socio=ec1 compensatoire*socio=et et de l'accroissement*socio=ec2 temporaire*socio=rien de 45 % des tranches de crédit*socio=ec1. Les crédits*socio=ec1 accordés par le Fonds*socio=ec1 à l'ensemble*socio=rien de ses membres*socio=ac au *socio=rien premier semestre *socio=nil s'élèvent au total*socio=rien à 5,6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ (chiffre supérieur*socio=rien à tous les chiffres *socio=rien annuels précédents)*socio=nil ,*socio=nil dont*socio=nil un tiers*socio=nil est *socio=nil allé aux *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil paiements*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac au titre*socio=rien du service de leur dette*socio=ec1 (principal et intérêts*socio=ec1) ont augmenté davantage que leur dette*socio=ec1 totale*socio=rien , parce qu'ils ont relativement plus emprunté à court_terme*socio=te et parce que la proportion*socio=rien de leurs emprunts*socio=ec1 aux taux*socio=rien commerciaux*socio=ec1 a augmenté; on évalue actuellement ces paiements*socio=ec1 à un*socio=rien chiffre compris entre 13 et 17 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien , ce qui correspond à environ 15 % des exportations*socio=ec1 actuelles*socio=te de marchandises*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1. *{ p.16 } Les difficultés*socio=ec2 que les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont connues ces deux *socio=rien dernières années *socio=nil - du fait*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, non seulement des produits*socio=rien de consommation*socio=ec1 essentiels*socio=uv4 tels que le pétrole*socio=ec1 et les produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, mais aussi des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 importés - amènent à se demander dans quelle mesure*socio=rien l'augmentation l'endettement*socio=ec1 s'est*socio=rien effectivement accompagnée d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 correspondant des investissements*socio=ec1 intérieurs*socio=te qui renforcerait la capacité*socio=ec1 de remboursement*socio=ec1 de ces pays*socio=ac. L'accroissement*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil tient à deux raisons*socio=rien . En 1974, il avait été*socio=rien imputable*socio=uv2 pour près des trois quarts*socio=rien à la balance*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 avec les *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil situation*socio=rien s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil modifiée en 1975, par suite*socio=rien des effets*socio=rien de la récession*socio=ec2 sur*socio=rien le volume*socio=rien et les prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1; ainsi, le déficit*socio=ec1 de leurs échanges*socio=ec1 avec les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 aurait, selon estimation*socio=ec2, augmenté d'environ 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (base*socio=rien f.o.b.), alors que celui de leurs échanges*socio=ec1 avec les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac a effectivement diminué de quelque 2 milliards*socio=rien . Le facteur*socio=rien cyclique*socio=te du déficit*socio=ec1 joue maintenant en sens*socio=rien inverse, dès lors*socio=rien que le regain*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 imprime un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de hausse*socio=rien au volume*socio=rien et aux prix*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien bon nombre d'*socio=nil exportations*socio=ec1 des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Toutefois, même si les recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil s'accroissent, leur déficit*socio=ec1 restera considérable*socio=rien . En 1975, ils ont réduit le volume*socio=rien de leurs importations*socio=ec1. Cependant, une *socio=rien question reste *socio=nil posée, celle de savoir*socio=rien si l'aide*socio=uv1 et le crédit*socio=ec1 qu'ils pourront obtenir*socio=rien dans l'avenir*socio=te leur suffiront pour éviter d'abaisser encore les niveaux*socio=rien déjà peu élevés*socio=uv4 de leur consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Le déficit*socio=ec1 global*socio=te de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac méridionale*socio=te, qui avait commencé à se creuser par suite*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, a encore été*socio=rien aggravé par la récession*socio=ec2 de 1974/75. Du point*socio=rien de vue*socio=rien quantitatif, les *socio=rien principales raisons *socio=nil de cette aggravation*socio=ec2, mis à part*socio=rien le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1, sont a) le fléchissement*socio=rien ou la stagnation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 de l'exportation*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 et du tourisme*socio=ec1, et b) la diminution*socio=ec2 des remises des travailleurs*socio=ac à l'étranger*socio=te. Cette *socio=rien dernière est imputable*socio=uv2 *socio=nil à la récession*socio=ec2, mais on ne peut s'attendre à *socio=rien un renversement rapide *socio=nil de la tendance*socio=ec2 dans le contexte de la reprise, étant donné les modifications*socio=rien apportées aux politiques*socio=et d'immigration*socio=et (qui sont exposées plus loin*socio=rien ). Tous les pays*socio=ac de ce groupe*socio=rien ont pris des mesures*socio=et intérieures*socio=te rigoureuses*socio=uv4 pour remédier au déséquilibre*socio=uv4 de leurs paiements*socio=ec1. Dans les pays*socio=ac de l'_est*socio=te, le déficit*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 avec les pays*socio=ac développés*socio=uv4 à économie_de_marché*socio=ec1 s'est*socio=rien encore creusé en 1975, ce qui s'explique dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil par l'intervention de facteurs*socio=rien passagers, en_particulier*socio=rien la récession*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et la médiocrité des récoltes. *{ p.17 } Toutefois, certains facteurs*socio=rien plus durables*socio=uv4 continuent de jouer *socio=rien un rôle important.*socio=nil *socio=nil Parmi ces facteurs*socio=rien , dont une analyse*socio=rien plus détaillée figure au chapitre*socio=rien V du rapport*socio=rien , on citera, en *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil d'attitude des autorités*socio=et responsables*socio=uv2 des plans*socio=rien vis-à-vis du commerce*socio=ec1 extérieur qui s'était déjà manifestée après*socio=rien 1965, et qui s'explique principalement par la nécessité*socio=uv1 de compter de plus en plus sur*socio=rien l'augmentation de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 pour soutenir la croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1, dès lors*socio=rien que l'offre*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac dans l'industrie*socio=ec1 se *socio=rien fait rare *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac. Il a donc fallu acheter aux pays*socio=ac industriels*socio=ec1 davantage de machines*socio=ec1 et de matériel*socio=rien techniquement perfectionnés. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil l'*socio=nil URSS*socio=ac,*socio=nil qui*socio=nil est *socio=nil le principal fournisseur*socio=ac de produits*socio=rien minéraux*socio=ec1 de la région*socio=te, a éprouvé *socio=rien un besoin croissant de*socio=nil fonds*socio=ec1 d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil et de techniques*socio=rien d'extraction*socio=ec1 de pointe*socio=uv4, par suite*socio=rien du déplacement*socio=rien - de sa partie*socio=rien européenne*socio=ac vers sa partie*socio=rien asiatique*socio=ac - de la partie*socio=rien d'exploration*socio=rien et d'exploration*socio=rien des ressources*socio=ec1 du sous-sol, en combustibles*socio=ec1 notamment. En *socio=rien troisième lieu,*socio=nil les*socio=nil planificateurs*socio=ac accordent *socio=nil de plus en plus d'importance*socio=rien , non seulement à l'accroissement*socio=ec2 quantitatif de l'offre*socio=rien de produits*socio=rien de consommation*socio=ec1, mais aussi à leur diversification*socio=ec2 et à leur amélioration*socio=uv1 qualitative*socio=rien . Enfin, l'offre*socio=rien de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 tend depuis longtemps à être*socio=rien débordée par la demande*socio=ec1 croissante*socio=rien des consommateurs*socio=ac. En conséquence*socio=rien , le déficit*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et des pays*socio=ac de l'_est*socio=te avec le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=rien est passé *socio=nil de 0,8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1971 à près de 11 milliards*socio=rien en 1975. On estime*socio=rien que l'endettement*socio=ec1 actuel*socio=te des pays*socio=ac de l'_est*socio=te s'élève à 35 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 environ et qu'il est*socio=rien relativement plus lourd*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te que pour l'URSS*socio=ac. En 1975 déjà, et encore au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1976, tous les pays*socio=ac du groupe*socio=rien ont appliqués des politiques*socio=et à l'effet*socio=rien de rétablir l'équilibre*socio=uv3 de leurs paiements*socio=ec1. Les importations*socio=ec1 des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac orientale*socio=et ont diminué de valeur*socio=ec1, comme le montre le tableau*socio=rien 4, ce qui dénote que le volume*socio=rien de leurs achats*socio=ec1 aux régions*socio=te industrielles*socio=ec1 a baissé en 1975. Il *socio=rien est évident *socio=nil qu'en même temps*socio=rien , tous s'efforcent d'accroître les recettes*socio=ec1 extérieures*socio=te, notamment en affectant dans leurs plans*socio=rien une *socio=uv4 priorité élevée *socio=nil à la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1, de produits*socio=rien manufacturés en_particulier*socio=rien . Transformations*socio=ec2 des *socio=ec1 structures de_production.*socio=nil Au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil de l'été*socio=rien 1976, la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac et des organisations_internationales*socio=ac ne prévoyaient, pour les *socio=rien dernières années *socio=nil 1970, qu'une expansion*socio=ec2 modérée dans les pays*socio=ac industriels.. Tous s'accordent*socio=rien à reconnaître qu'il faudra encadrer de près la demande*socio=ec1 globale pour empêcher une nouvelle*socio=rien poussée d'inflation*socio=ec2. Il est*socio=rien d'ailleurs*socio=rien difficile*socio=rien d'imaginer, pour quelques années*socio=rien à venir, une nouvelle*socio=rien fièvre d'investissement*socio=ec1 capable*socio=rien de porter les taux_de_croissance*socio=ec1 au-delà des 4 à 4% par an*socio=rien qui sont en *socio=rien général retenus comme*socio=nil objectifs*socio=uv4.*socio=nil *{ p.19 } Il*socio=nil est *socio=nil de plus en plus manifeste que, pour imprimer à la croissance_économique*socio=ec1 *socio=rien un rythme plus*socio=nil élevé*socio=uv4 mais*socio=nil soutenable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil il faudra largement modifier la distribution des investissements*socio=ec1 dans l'équipement*socio=ec1. Or*socio=rien , l'opération*socio=rien se complique du fait*socio=rien que ces modifications*socio=rien doivent s'insérer dans une conjoncture*socio=te d'incertitude*socio=uv3 fortement accrue, assortie d'une tendance*socio=ec2 à la compression*socio=et des revenus*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1. Le sentiment*socio=rien de la nécessité*socio=uv1 de modifier la distribution des investissements*socio=ec1 découle, en tout état*socio=rien de cause*socio=rien , des *socio=rien graves événements économiques*socio=ec1 *socio=nil de la *socio=rien première moitié *socio=nil de la décennie*socio=te: effondrement*socio=ec2 du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te, inflation*socio=ec2, renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 et récession*socio=ec2. Certains de ces événements*socio=rien ont été*socio=rien analysés dans "Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1973174 "; puis, ils se sont trouvés éclipsés par le problème*socio=uv4 plus immédiat*socio=rien de la récession*socio=ec2, qui, en fait*socio=rien , est*socio=rien venue aggraver certains problèmes*socio=ec2 à plus *socio=rien longue perspective.*socio=nil Au*socio=nil total,*socio=nil *socio=nil avec la reprise qui dure depuis *socio=rien un an *socio=nil dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ces restructurations*socio=et, toutes plus ou moins amorcées, présentent les *socio=rien caractéristiques suivantes:*socio=nil *socio=nil i) L'action*socio=rien en vue*socio=rien d'une stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 *socio=rien après un épisode d'*socio=nil inflation*socio=ec2 rapide *socio=nil nécessite la modification*socio=rien des schémas*socio=rien d'activité*socio=rien et d'investissement*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien où intervient à court_terme*socio=te *socio=rien un certain compromis*socio=uv1 entre*socio=nil chômage*socio=ec1 et*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil une*socio=nil baisse*socio=ec2 sensible du*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 donne*socio=nil lieu aux*socio=nil mutations*socio=ec2 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil et de capital*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien que l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 avait conseillées précédemment, mais que la hausse*socio=rien (inattendue*socio=rien ) des prix*socio=ec1 avait empêchées. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, il faudra, au surplus*socio=ec1, pour enrayer l'inflation*socio=ec2, prendre, en vue*socio=rien de combler les lourds*socio=rien déficits*socio=ec1 du secteur_public*socio=et et de réduire, ou même arrêter, la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et, des *socio=et dispositions budgétaires *socio=nil qui impliqueront une nouvelle*socio=rien répartition*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 entre les *socio=rien différents secteurs et*socio=nil branches d'*socio=nil activité.*socio=nil *socio=nil ii) La configuration*socio=et des excédents*socio=ec1 ou déficits*socio=ec1 des balances_des_paiements_courants*socio=ec1 qui s'est*socio=rien dégagée ces deux *socio=rien dernières années *socio=nil dans les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 entre pays*socio=ac ou groupes*socio=rien de pays*socio=ac principaux*socio=rien ne semble pas pouvoir*socio=rien persister longtemps. Comme nous l'avons vu plus haut*socio=rien , l'ampleur*socio=rien des déséquilibres, notamment au niveau*socio=rien des groupes*socio=rien de pays*socio=ac, est*socio=rien telle qu'il *socio=rien est impossible *socio=nil d'escompter *socio=rien un retour à*socio=nil un schéma durable*socio=uv4 *socio=nil qui découlerait automatiquement du redressement*socio=ec2 cyclique*socio=te de la conjoncture*socio=te. Il faudra appliquer pendant *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil années des*socio=nil politiques*socio=et rigoureuses*socio=uv4 de*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui influeront nécessairement sur*socio=rien la distribution des investissements*socio=ec1. Pour réduire son important*socio=rien excédent*socio=ec1, ou déficit*socio=ec1, des paiements_courants*socio=ec1, chaque pays*socio=ac devra, inéluctablement, à tout le moins exercer une certaine*socio=rien contrainte*socio=uv1 dans telles ou telles branches*socio=rien d'activité*socio=rien et une certaine*socio=rien relance*socio=uv3 dans d'autres. *{ p.20 } iii) L'aménagement*socio=et de l'industrie*socio=ec1 face*socio=rien à l'augmentation s'inscrit*socio=rien dans les mesures*socio=et relevant du point*socio=rien ii), mais mérite*socio=rien , par son importance*socio=rien , une mention*socio=rien distincte. L'évolution*socio=rien de la situation*socio=rien dans le contexte de reprise économique*socio=ec1 montre qu'il n'a pas *socio=rien été fait grand chose *socio=nil dans ce domaine*socio=rien pendant la récession*socio=ec2. La baisse*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 observée dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1974 et 1975 s'explique en *socio=rien grande partie *socio=nil par la récession*socio=ec2 elle-même et par la clémence inhabituelle*socio=rien des deux hivers, plutôt que par une véritable*socio=rien volonté d'économie*socio=ec1 et de remplacement*socio=rien des sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1. Au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que la reprise s'étend, la *socio=ec1 consommation pétrolière *socio=nil augmente rapidement dans la plupart*socio=rien de ces pays*socio=ac. S'ils veulent réduire leur sujétion au pétrole*socio=ec1 importé, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 devront substantiellement altérer la distribution de leurs investissements*socio=ec1 internes*socio=te. iv) Le rajustement général*socio=rien des parités intervenu dans les années*socio=rien 1971 à l973 a créé des incitations*socio=uv3 à la modification*socio=rien des schémas*socio=rien d'investissement*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien *socio=ac pays commerçants.*socio=nil Or*socio=rien ,*socio=nil cette*socio=nil *socio=rien modification est,*socio=nil *socio=nil elle aussi, une opération*socio=rien de longue*socio=rien hale ne, et on peut penser qu'elle *socio=rien est loin d'*socio=nil être *socio=nil achevée. Certains indices préliminaires de modifications*socio=rien de structure*socio=ec1 des courants*socio=te d'échange*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1, résultant*socio=rien du rajustement des parités, sont analysés dans la *socio=rien première partie du*socio=nil chapitre *socio=nil II du rapport*socio=rien . v) En Europe*socio=ac occidentale*socio=te et dans d'autres régions*socio=te, la récession*socio=ec2 a aussi donné lieu*socio=rien à des aménagements*socio=et des politiques*socio=et d'immigration*socio=et qui, s'ils ne sont pas permanents*socio=te, seront tout au moins maintenus à *socio=rien moyen terme.*socio=nil *socio=nil Dans les années*socio=rien soixante, la croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 des pays*socio=ac de ces régions*socio=te a été*socio=rien grandement facilitée par l'importation*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, notamment lorsqu'une politique*socio=et d'immigration*socio=et sélective*socio=rien pouvait assurer l'apport*socio=rien des travailleurs*socio=ac qualifiés*socio=uv4 nécessaires*socio=rien . L'existence*socio=rien d'un*socio=rien volant de travailleurs*socio=ac inoccupés dans un*socio=rien pays*socio=ac ne compense pas entièrement la restriction*socio=et de l'immigration*socio=et, car les vastes*socio=rien transformations*socio=ec2 des *socio=ec1 structures industrielles *socio=nil envisagées ici exigeront le recyclage*socio=et de nombreux*socio=rien chômeurs*socio=ac. De ce fait*socio=rien , les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3, dans les pays*socio=ac avancés où le nombre*socio=rien de *socio=ac travailleurs immigrés *socio=nil ou saisonniers était le plus grand*socio=rien ou augmentait le plus rapidement dans le passé*socio=rien , paraissent, pour les branches*socio=rien d'activité*socio=rien qui les employaient, moins prometteuses que pour le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Il y a, *socio=rien bien sûr,*socio=nil un certain nombre *socio=nil d'autres forces*socio=uv1 qui oeuvrent en faveur*socio=rien de la transformation*socio=ec2 des structures*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1. parmi elles figurent la propension*socio=ec1 aux investissements*socio=ec1 dans les productions*socio=ec1 de substitution*socio=rien aux importations*socio=ec1 de produits*socio=rien indispensables*socio=uv4, autres que le pétrole*socio=ec1, et les préoccupations*socio=uv4 liées à l'environnement*socio=et. L'incertitude*socio=uv3 accrue qui *socio=rien pèse sur le*socio=nil climat d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil tient en partie*socio=rien à la multiplicité*socio=rien des *socio=rien nouvelles initiatives *socio=nil qui s'imposeraient, mais elle a aussi d'autres causes*socio=rien . Le *socio=rien cours futur *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 et les politiques*socio=et que l'on peut penser voir appliquer au moment*socio=rien où les nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 commenceront à porter leurs fruits*socio=rien sont *socio=rien un important facteur d'*socio=nil incertitude*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil étroitement apparenté à celui que constituent les fluctuations*socio=ec2 *socio=rien sur courte période*socio=te *socio=nil des parités monétaires*socio=ec1 et des marchés_financiers*socio=ec1. *{ p.21 } L'approvisionnement*socio=ec1 et le coût*socio=ec1 à long_terme*socio=te d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil matières_premières*socio=ec1 *socio=nil restent très imprécis. Et, comme une série d'importantes*socio=rien négociations*socio=et internationales*socio=te sont en cours*socio=rien , il faut considérer comme *socio=rien provisoires un certain nombre de*socio=nil politiques_économiques*socio=et nationales*socio=te portant*socio=nil sur des*socio=nil domaines précis *socio=nil (par exemple*socio=rien la politique*socio=et énergétique*socio=ec1). Pour ce qui concerne la rentabilité*socio=ec1 du capital*socio=ec1, le comportement*socio=rien des profits*socio=ec1 des entreprises*socio=ac a été*socio=rien nettement dominé*socio=uv2 ces *socio=rien dernières années *socio=nil par la récession*socio=ec2. Toutefois, malgré l'augmentation signalée dans plusieurs pays*socio=ac en 1976, certains indices donnent à penser que leur compression*socio=et cyclique*socio=te a peut-être purement et simplement renforcé une tendance*socio=ec2 plus durable*socio=uv4 qui était apparue dans plusieurs pays*socio=ac industriels*socio=ec1 avant la récession*socio=ec2. Bien*socio=rien qu'il soit difficile*socio=rien d'interpréter les *socio=rien informations disponibles sur la*socio=nil rentabilité*socio=ec1 *socio=nil du capital', ce point*socio=rien de *socio=rien vue est *socio=nil étayé par la baisse*socio=ec2 constatée de la part*socio=rien des profits*socio=ec1 dans le revenu*socio=ec1 national*socio=te. Plus précisément, si l'on répartit par périodes*socio=te de *socio=rien cinq ans *socio=nil les chiffres des années*socio=rien 1960 à 1974 et si l'on calcule les moyennes*socio=rien pour ces périodes*socio=te, on constate que, dans chacun des six principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la part*socio=rien des profits*socio=ec1 dans le revenu*socio=ec1 national*socio=te n'a pas cessé de diminuer entre 1960-1964 et 1970-1974. Outre ce qu'ils laissent présager pour l'avenir*socio=te, ces trois *socio=rien facteurs modifications substantielles *socio=nil de la distribution des investissements*socio=ec1, intensification*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3, tendance*socio=ec2 apparente à la baisse*socio=ec2 de la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 - expliqueraient pour une *socio=rien large part *socio=nil pourquoi, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les investissements*socio=ec1 bruts dans l'équipement*socio=ec1 autre que résidentiel*socio=ec1 ont marqué, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976, une reprise beaucoup plus hésitante*socio=rien que lors*socio=rien des phases*socio=te correspondantes*socio=rien des redressements cycliques*socio=te précédents*socio=rien . L'analyse*socio=rien qui précède des transformations*socio=ec2 de structure*socio=ec1 à long_terme*socio=te dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 comporte deux implications*socio=rien pour le reste*socio=rien du monde*socio=te. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil il*socio=nil est clair *socio=nil que la plupart*socio=rien des facteurs*socio=rien déterminants de ces transformations*socio=ec2 jouent aussi dans d'autres pays*socio=ac. Par exemple*socio=rien , dans le groupe*socio=rien des pays*socio=ac de l'_est*socio=te, l'alignement, sur*socio=rien les nouveaux*socio=rien prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te, des prix*socio=ec1 pratiqués entre ces pays*socio=ac pour l'énergie*socio=ec1 et les *socio=rien inputs matériels *socio=nil destinés à l'industrie*socio=ec1 aura des répercussions*socio=ec2 notables sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des investissements*socio=ec1. *{ 22 } Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil connaîtront des difficultés*socio=ec2 particulièrement graves*socio=rien . Il va non seulement leur falloir réduire les lourds*socio=rien déficits*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1, mais encore affecter une partie*socio=rien de leurs modestes*socio=rien ressources*socio=ec1 en capital*socio=ec1 à *socio=rien un secteur énergétique*socio=ec1 *socio=nil qui en est*socio=rien relativement gros*socio=rien consommateur*socio=ac La deuxième*socio=rien implication, dans une perspective*socio=rien mondiale*socio=te, tient à l'effet*socio=rien des restructurations*socio=et sur*socio=rien le taux_de_croissance*socio=ec1 global*socio=te des *socio=ec1 économies industrielles.*socio=nil Une*socio=nil modération*socio=ec2 *socio=nil de cette croissance*socio=uv3 influera sur*socio=rien leur demande*socio=rien d'importations*socio=ec1, et par, *socio=rien conséquent sur le*socio=nil succès*socio=uv1 *socio=nil des efforts déployés par d'autres pays*socio=ac et des politiques*socio=et internes*socio=te qu'ils auront adoptées en vue*socio=rien d'améliorer leurs balances extérieures*socio=te tout en réalisant des taux_de_croissance*socio=ec1 satisfaisants*socio=uv4.