*{ GATT, Commerce international 1976 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1976/1977, Genève*socio=ac, 1977, pp.21-29. } *{ p.21 } 3. LES PROBLÈMES*socio=ec2 ET LES POLITIQUES*socio=et DE L'HEURE*socio=rien VUS EN PERSPECTIVE*socio=rien . Il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que l'on puisse tirer beaucoup d'éclaircissements d'une comparaison*socio=rien entre, d'une part*socio=rien la récession*socio=ec2 exceptionnellement marquée de 1974/75, et ses séquelles*socio=rien , et d'autre part*socio=rien la moyenne*socio=rien des cycles*socio=te qui ont marqué la période*socio=te d'après-guerre*socio=te; c'est*socio=rien là une conclusion corroborée par l'analyse*socio=rien qui précède, d'où il ressort qu'il y a eu accumulation*socio=ec2 progressive*socio=rien de difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 plutôt qu'apparition*socio=rien soudaine*socio=rien de ces difficultés*socio=ec2. S'il était possible*socio=rien de tirer, à partir des données et indications*socio=rien contenues dans les pages*socio=rien qui précèdent, une explication*socio=rien cohérente (encore que conjecturale) des événements*socio=rien intervenus récemment sur*socio=rien la scène*socio=rien économique*socio=ec1, on serait mieux à même d'apprécier à leur juste*socio=uv2 valeur*socio=ec1 les politiques*socio=et actuelles*socio=te et celles qui sont proposées. *{ 22 } En soi*socio=rien , la documentation*socio=rien statistique*socio=ec2 concernant les modifications*socio=rien structurelles que connaît de nos jours*socio=rien le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 des économies*socio=ec1 avancées ne renseigne aucunement sur*socio=rien la nature*socio=rien des difficultés*socio=ec2 qui pourraient y jouer *socio=rien un rôle.*socio=nil Les*socio=nil statistiques*socio=ec2 *socio=nil se bornent à recenser des résultats*socio=rien , et les résultats*socio=rien observés auraient *socio=rien fort bien *socio=nil pu l'être*socio=rien dans un*socio=rien contexte de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, de plein_emploi*socio=ec1 et de relations_internationales*socio=et harmonieuses. Mais lorsqu'une transformation*socio=ec2 persistante des structures*socio=ec1 coïncide avec l'inflation*socio=ec2, un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et une accentuation des frictions internationales*socio=te provoquée par le recours*socio=ec1 de gouvernements*socio=ac toujours plus nombreux*socio=rien à des *socio=et politiques protectionnistes,*socio=nil on*socio=nil est*socio=rien *socio=nil amené à se demander s'il n'existerait pas une relation*socio=rien entre ces deux séries d'événements*socio=rien . Les faits*socio=rien rapportés ci-dessus permettent de discerner trois différents*socio=rien types d'évolutions*socio=rien , ou facteurs*socio=rien d'évolution*socio=rien on distingue ainsi tout d'abord*socio=rien une évolution*socio=rien séculaire, que l'on peut considérer comme agissant de l'extérieur sur*socio=rien le système_économique*socio=ec1 en ceîens qu'elle n'est*socio=rien pas directement imputable*socio=uv2 aux politiques*socio=et mises en oeuvre*socio=rien . On distingue, en *socio=rien second lieu,*socio=nil une*socio=nil évolution à*socio=nil moyen terme,*socio=nil *socio=nil liée aux poltiques adoptées en réaction à cette évolution*socio=rien séculaire plus fondamentale*socio=uv4, Enfin les perturbations*socio=ec2 récentes*socio=rien de la scène*socio=rien économique*socio=ec1, telles que le réalignement*socio=rien des parités monétaires*socio=ec1 intervenu en 1971-73, la crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1 de 1973-74 et les fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te qui ont suivi constituent les facteurs*socio=rien du *socio=rien troisième type *socio=nil mentionnés plus haut*socio=rien . L'évolution*socio=rien séculaire est*socio=rien à trois composantes. La *socio=rien première est une*socio=nil composante démographique*socio=ec1,*socio=nil à*socio=nil savoir la*socio=nil diminution*socio=ec2 à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la population*socio=ac générale*socio=rien et de la population_active*socio=ac, caractéristique*socio=rien des pays*socio=ac développés*socio=uv4 et sur*socio=rien laquelle est*socio=rien venu se superposer, au milieu*socio=rien des années*socio=rien 1960, et notamment aux États-unis*socio=ac, un*socio=rien regain*socio=ec2 momentané de l'augmentation . La deuxième*socio=rien de ces composantes est*socio=rien constituée par les modifications*socio=rien (signalées dans la *socio=rien section précédente)*socio=nil *socio=nil de la répartition*socio=uv3 de l'emploi*socio=ec1 entre les trois *socio=rien principaux secteurs *socio=nil de l'économie*socio=ec1. *{ p.23 } Comme l'exode*socio=te de la main-d'_oeuvre*socio=ac rurale se ralentit et comme la demande*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac ainsi que les préférences*socio=uv4 des travailleurs*socio=ac en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1 continuent à favoriser le secteur*socio=rien des services*socio=ec1, la contribution*socio=uv1 relative*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 à l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien tend à stagner d'abord*socio=rien , puis à diminuer; si l'accroissement*socio=ec2 de la population_active*socio=ac *socio=rien totale est suffisamment*socio=nil lent,*socio=nil le*socio=nil volume *socio=nil même de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 commencera tôt ou tard à baisser. Quant à la *socio=rien troisième composante *socio=nil de l'évolution*socio=rien séculaire, elle exerce son action*socio=rien en dehors des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Il s'agit en effet*socio=rien des progrès*socio=uv1 de l'industrialisation*socio=ec2 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac et de leur *socio=rien incidence sur les*socio=nil avantages_comparatifs*socio=ec2 *socio=nil à l'intérieur*socio=te du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. L'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et les tendances*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 dont elle s'assortit ne se traduisent pas nécessairement par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 par habitant*socio=ac (ou de la productivité*socio=uv3); elles exigent néanmoins, si l'on veut maintenir le taux_de_croissance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 au niveau*socio=rien qu'il a déjà atteint, que l'on procède à des *socio=et ajustements compensatoires.*socio=nil *socio=nil Citons parmi les ajustements*socio=et les plus importants*socio=rien , le *socio=rien déplacement continu,*socio=nil *socio=nil sinon accéléré, de la main-d'_oeuvre*socio=ac des branches*socio=rien peu productives*socio=uv4 du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 vers les branches*socio=rien à forte*socio=rien productivité*socio=uv3. On trouve, par exemple*socio=rien , dans les principales*socio=rien conclusions d'une étude*socio=ec2 récemment achevée sur*socio=rien l'industrie*socio=ec1 européenne*socio=ac, l'observation*socio=ec2 suivante*socio=rien : " Le fait*socio=rien que l'effectif*socio=rien global*socio=te de la main-d'_oeuvre*socio=ac industrielle*socio=ec1 se stabilise ou tend à diminuer met en relief*socio=rien l'importance*socio=rien primordiale de la mobilité*socio=uv3 des ressources*socio=ec1 entre les branches*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Le déplacement*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac, délaissant les anciennes industries*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien pour les nouvelles*socio=rien industries*socio=ec1 à technique*socio=rien de pointe*socio=uv4, semble une *socio=rien condition préalable essentielle*socio=uv4 *socio=nil de la future*socio=rien croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 . " Étant donné que les produits*socio=rien manufacturés constituent plus des trois quarts*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la balance*socio=ec1 nationale*socio=te des opérations*socio=rien avec l'extérieur déplacements*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac propices*socio=rien à des accroissements*socio=ec2 de productivité*socio=uv3. Pour de *socio=rien nombreuses raisons,*socio=nil *socio=nil il semble que ces mutations_structurelles*socio=ec2 s'effectuent plus facilement lorsque l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien augmente dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 et qu'elles impliquent une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien dans *socio=rien certaines branches *socio=nil que dans d'autres, que lorsque l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien stagne ou diminue et que la restructuration*socio=et implique une contraction*socio=ec2 absolue*socio=rien , ou une accélération*socio=ec2 de la contraction*socio=ec2 de l'activité*socio=rien des branches*socio=rien à faible*socio=rien productivité*socio=uv3. *{ p.24 } D'une part*socio=rien , lorsqu'une restructuration*socio=et a lieu*socio=rien dans ces dernières*socio=rien conditions*socio=ec1, elle s'accompagne généralement d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 frictionnel plus important*socio=rien qu'il ne le serait si l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien dans les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil augmentait. D'autres frictions en résultent en général*socio=rien . Afin de réduire le chômage*socio=ec1 au minimum*socio=rien , il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil de laisser l'éventail*socio=rien des salaires*socio=ec1 s'élargir temporairement*socio=rien entre les branches*socio=rien à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 et les branches*socio=rien à forte*socio=rien productivité*socio=uv3, et entre les travailleurs*socio=ac peu qualifiés*socio=uv4 et les travailleurs*socio=ac hautement qualifiés*socio=uv4; or*socio=rien , cette évolution*socio=rien peut se heurter à une résistance considérable*socio=rien . Cette résistance, en_particulier*socio=rien lorsqu'elle *socio=rien est associée *socio=nil à l'incertitude*socio=uv3 que les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 plus élevés*socio=uv4 et plus fluctuants introduisent dans les négociations*socio=et salariales*socio=ec1, expliquerait, par exemple*socio=rien , la pression*socio=ec2 ascensionnelle qui s'est*socio=rien exercée sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la pyramide des salaires*socio=ec1 dans presque tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac pendant une période*socio=te prolongée, commençant aux alentours*socio=rien de 1969, et durant laquelle l'augmentation à dépasser celle de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1. Cette rigidité*socio=uv3 dans l'articulation des salaires*socio=ec1 entraîne les résultats*socio=rien que l'on pouvait prévoir. Le désavantage croissant*socio=rien des branches*socio=rien à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 face*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 conduit à une pénétration*socio=rien accrue des importations*socio=ec1 et à l'accentuation des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. Comme les jeunes*socio=ac sur*socio=rien le point*socio=rien d'accéder au marché_du_travail*socio=ec1 sont influencés dans le choix*socio=uv1 de leur carrière*socio=rien par les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien qu'offrent les *socio=rien différentes activités individuelles*socio=uv2,*socio=nil dès*socio=nil lors *socio=nil que la pyramide des salaires*socio=ec1 ne reflète pas fidèlement la diversité*socio=uv1 des qualifications dont la société*socio=ac a besoin*socio=rien , elle perpétue les déséquilibres en condamnant chaque année*socio=rien une partie*socio=rien des nouveaux*socio=rien travailleurs*socio=ac à prendre des emplois*socio=ec1 sans avenir*socio=te et de faible*socio=rien productivité*socio=uv3. Telle était la situation*socio=rien lorsque les facteurs*socio=rien de la *socio=rien troisième catégorie *socio=nil se sont manifestés. Il *socio=rien est clair *socio=nil qu'il y a eu interpénétration entre les problèmes*socio=ec2 préexistants dont il vient d'être*socio=rien question*socio=rien et les perturbations*socio=ec2 récentes*socio=rien de l'ordre*socio=rien économique*socio=ec1, en_particulier*socio=rien l'expansion*socio=ec2 inflationniste*socio=ec2 à laquelle a *socio=rien fait suite la*socio=nil profonde récession*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil en ce sens*socio=rien que les problèmes*socio=ec2 préexistants ont affermi la récession*socio=ec2 et que la recherche*socio=rien de la solution*socio=rien à ces problèmes*socio=ec2 a été*socio=rien rendue encore plus malaisée du fait*socio=rien de l'important*socio=rien chômage*socio=ec1 qui régnait. Les incertitudes*socio=uv3 de la conjoncture*socio=te des investissements*socio=ec1. Un*socio=rien regain*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 dans l'équipement*socio=ec1 et l'outillage*socio=rien industriels*socio=ec1 s'impose pour soutenir la reprise économique*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien qui parait vacillante presque partout ailleurs*socio=rien qu'aux États-unis*socio=ac. Dans le même temps*socio=rien , un*socio=rien flux*socio=ec1 substantiel*socio=rien de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 est*socio=rien aussi une nécessité*socio=uv1 si l'on veut restructurer comme il convient l'édifice compromis*socio=uv1 des *socio=ec1 moyens de_production *socio=nil et de l'emploi*socio=ec1. *{ p.25 } Il est*socio=rien généralement admis aujourd'hui que l'atonie actuelle*socio=te de l'investissement*socio=ec1 tient pour une *socio=rien grande part *socio=nil à l'incertitude*socio=uv3 profonde*socio=rien des investisseurs*socio=ac en puissance*socio=uv1, qui s'explique essentiellement, dans les contextes*socio=rien nationaux*socio=te, par l'incertitude*socio=uv3 qui plane sur*socio=rien l'évolution*socio=rien future*socio=rien de Cela donne à penser que la *socio=rien situation est *socio=nil peut-être plus grave*socio=rien encore qu'on ne le suppose généralement, car les primes*socio=ec1 de risque*socio=uv4 supérieures*socio=rien à la moyenne*socio=rien dont s'assortit le crédit*socio=ec1 font non seulement baisser le *socio=rien volume total *socio=nil de l'investissement*socio=ec1, mais canalisent aussi les flux*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 effectifs*socio=rien vers des entreprises*socio=ac qui seront payantes à court_terme*socio=te. En conséquence*socio=rien , il *socio=rien est vrai semblable *socio=nil que les investissements*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te, nécessaires*socio=rien pour les restructurations*socio=et fondamentales*socio=uv4 dont il a *socio=rien été question plus*socio=nil haut,*socio=nil *socio=nil sont encore plus faibles*socio=rien que ne le suggèrent les données relatives*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 total*socio=rien . Si la diminution*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 global*socio=te touche surtout les investissements*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te, il se pourrait que des contraintes*socio=uv1 d'approvisionnement*socio=ec1 se fassent sentir plus tôt que prévu dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui dépendent de ce type*socio=rien d'investissements*socio=ec1. Il suffirait d'un*socio=rien *socio=rien petit nombre *socio=nil de ces goulets*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 pour rendre vaines les estimations*socio=ec2 de la capacité*socio=ec1 oisive des autres branches*socio=rien qui se procurent leurs inputs*socio=rien auprès de celles qui éprouveront des difficultés*socio=ec2 d'approvisionnement*socio=ec1. En outre, les modifications*socio=rien de la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien , aussi bien*socio=rien à l'intérieur*socio=te des pays*socio=ac qu'entre eux, qui résultent de la forte*socio=rien augmentation de l'énergie*socio=ec1 et du réalignement*socio=rien des parités intervenu de 1971 à 1973, ont réduit la " *socio=ec1 capacité économique *socio=nil " des équipements*socio=ec1 fixes et de l'outillage*socio=rien (à distinguer de leur " capacité*socio=ec1 technique*socio=rien "). C'est*socio=rien là une autre complication dont l'ampleur*socio=rien ne ressort peut-être pas suffisamment des quantifications classiques*socio=rien de la capacité*socio=ec1 oisive. Il se produit*socio=rien , dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, *socio=rien un phénomène parallèle *socio=nil dans le cas*socio=rien de la " capacité*socio=ec1 oisive de main-d'_oeuvre*socio=ac ", dénotée par des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien . Les modifications*socio=rien de la composition*socio=rien de la population_active*socio=ac, avec *socio=rien un effectif *socio=nil accru provenant de groupes*socio=rien démographiques*socio=ec1 dans lesquels, de tout temps*socio=rien , les taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 ont été*socio=rien relativement élevés*socio=uv4, les modifications*socio=rien de la répartition*socio=uv3 de la production*socio=ec1 totale*socio=rien entre les branches*socio=rien d'activité*socio=rien diverses*socio=rien et celles de la demande*socio=ec1 relative*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac de *socio=rien différents niveaux *socio=nil et de différentes*socio=rien qualifications qui en résultent (question*socio=rien analysée plus haut*socio=rien ), les régimes*socio=et de sécurité_sociale*socio=et plus généreux*socio=uv2 que ceux en *socio=rien place lors des*socio=nil précédentes *socio=nil récessions, l'idée*socio=rien que l'individu*socio=ac se fait*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 souhaitable*socio=rien , et la situation*socio=rien des jeunes*socio=ac sans formation_professionnelle*socio=et, sont des éléments*socio=rien qui, avec d'autres, analogues*socio=rien , dictent une très grande*socio=rien prudence*socio=uv1 dans l'interprétation*socio=ec2 des taux*socio=rien du chômage*socio=ec1 total*socio=rien et dans l'évaluation*socio=ec2 de la facilité avec laquelle on peut réduire ces taux*socio=rien . *{ p.26 } Ces problèmes*socio=ec2 intérieurs*socio=te, en combinaisons différentes*socio=rien selon les pays*socio=ac, se posent dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et le plus *socio=rien grave est,*socio=nil *socio=nil dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien , l'inflation*socio=ec2, mais l'incertitude*socio=uv3 supplémentaire*socio=rien qui résulte du climat*socio=rien international*socio=te complique encore la solution*socio=rien de ces problèmes*socio=ec2 purement internes*socio=te. Cette incertitude*socio=uv3 du climat*socio=rien international*socio=te concerne, en_particulier*socio=rien , la stabilité*socio=uv3 des relations*socio=rien de crédit*socio=ec1 entre nations*socio=te et la permanence*socio=rien des règles*socio=et qui ont régi les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil pendant toute la période*socio=te d'après-guerre*socio=te. A la suite*socio=rien du renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1, les efforts de presque tous les pays*socio=ac ont porté principalement, en 1974-75, sur*socio=rien le financement*socio=ec1 des importants*socio=rien déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 plutôt que sur*socio=rien les mesures*socio=et d'ajustement*socio=et. L'an*socio=rien dernier*socio=rien , par contre, on a observé les débuts*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et les pays*socio=ac de l'_est*socio=te ont pu réduire les déficits*socio=ec1 de leurs balances commerciales*socio=ec1 en mettant *socio=rien un frein *socio=nil à leurs importations*socio=ec1 tout en augmentant leurs exportations*socio=ec1. Les balances commerciales*socio=ec1 du Royaumeuni et de l'Italie*socio=ac se sont elles aussi considérablement*socio=rien améliorées cette année*socio=rien . Les progrès*socio=uv1 ont *socio=rien été moindres *socio=nil dans plusieurs petits*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac et, si la plupart*socio=rien ne devraient pas éprouver cette année*socio=rien de graves*socio=rien difficultés*socio=ec2 de financement*socio=ec1, il est*socio=rien par contre de plus en plus fait*socio=rien pression*socio=ec2 sur*socio=rien eux pour qu'ils entreprennent les ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien à la réduction*socio=ec2 de leurs déficits*socio=ec1. Cet état*socio=rien de choses*socio=rien se répercute sur*socio=rien les plans*socio=rien d'investissement*socio=ec1 de plusieurs façons*socio=rien . S'il *socio=rien est évident *socio=nil que les pays*socio=ac qui souffrent d'importants*socio=rien déficits*socio=ec1 dans leurs paiements_courants*socio=ec1 et/ou qui totalisent une lourde*socio=rien dette*socio=ec1 extérieure*socio=te devront procéder à des ajustements*socio=et, on ne voit pas encore clairement la forme*socio=rien que ceux-ci revêtiront. Comme chaque type*socio=rien d'ajustement*socio=et a des *socio=rien conséquences différentes *socio=nil pour l'économie*socio=ec1 du pays*socio=ac en cause*socio=rien , ainsi que pour les entreprises*socio=ac et les institutions_financières*socio=ac de ses partenaires*socio=ac économiques*socio=ec1, l'incertitude*socio=uv3, frein*socio=rien à l'investissement*socio=ec1, s'accroît. Les profonds*socio=rien déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 ont aussi *socio=rien un effet sur l'*socio=nil investissement*socio=ec1 dès*socio=nil lors *socio=nil qu'ils renforcent encore les prétentions sectorielles*socio=rien à une protection*socio=et. Enfin, les spéculations concernant une éventuelle*socio=rien guerre*socio=et commerciale*socio=ec1 qui ne cessent de faire la une des journaux*socio=rien ne créent pas *socio=rien un climat favorable*socio=ec2 *socio=nil à l'investissement*socio=ec1. *{ p.27 } La propagation*socio=rien des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. La propagation*socio=rien des pressions*socio=ec2 dans le sens*socio=rien du protectionnisme*socio=et pourrait bien*socio=rien se révéler être*socio=rien l'élément*socio=rien le plus important*socio=rien de l'évolution*socio=rien actuelle*socio=te des politiques_économiques*socio=et internationales*socio=te, car elle a atteint *socio=rien un point *socio=nil où l'on peut considérer que le maintien*socio=rien d'un*socio=rien ordre*socio=rien international*socio=te fondé sur*socio=rien des règles*socio=et concertées et respectées se trouve mis en question*socio=rien . Il n'est*socio=rien pas difficile*socio=rien d'identifier les origines*socio=rien de ces pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la protection*socio=et. Comme on l'a noté précédemment, la *socio=ec1 production industrielle des*socio=nil régions*socio=te développées*socio=uv4 *socio=nil a effectivement stagné entre 1973 et 1976, alors que la capacité*socio=ec1, la production*socio=ec1 et les *socio=ec1 exportations industrielles des*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil continuaient de croître; et, dans un*socio=rien marché*socio=ec1 en stagnation*socio=ec2, l'absorption d'importations*socio=ec1 provoque *socio=rien un surcroît *socio=nil de frictions et de demandes*socio=et de protection*socio=et. Toutefois, il est*socio=rien plus difficile*socio=rien de comprendre que tant de gouvernements*socio=ac soient prêts*socio=rien à donner suite*socio=rien à ces demandes*socio=et, car, en agissant ainsi, ils appliquent en fait*socio=rien une politique*socio=et qui est*socio=rien en contradiction*socio=uv1 avec leurs objectifs*socio=uv4 déclarés. Tant individuellement que collectivement*socio=rien , les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 continuent de proclamer que la croissance_économique*socio=ec1 reste*socio=rien l'objectif*socio=uv4 primordial de leur politique*socio=et. Pourtant, les politiques_économiques*socio=et et commerciales*socio=ec1 de *socio=rien bon nombre *socio=nil d'entre eux reviennent à avaliser une résistance aux ajustements*socio=et du type*socio=rien décrit lus haut*socio=rien , qui favorisent la croissance*socio=uv3. Or*socio=rien , une partie*socio=rien de analyse*socio=rien contenue dans les *socio=rien pages précédentes *socio=nil donne à penser que le développement*socio=uv3 progressif de ce *socio=rien type précis *socio=nil de résistance aux mesures*socio=et d'ajustement*socio=et a contribué pour une *socio=rien part considérable *socio=nil à la gravité exceptionnelle*socio=uv4 de la dernière*socio=rien récession*socio=ec2. La relation*socio=rien entre la protection*socio=et d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 et la diminution*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 dans d'autres *socio=rien branches est particulièrement*socio=nil évidente *socio=nil dans les cas*socio=rien où le produit*socio=ec1 *socio=rien protégé est un input important *socio=nil pour ces autres branches*socio=rien . L'acier*socio=ec1, par exemple*socio=rien , entre dans la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil globale pour une part*socio=rien pratiquement fixe à court_terme*socio=te. Il y a alors une contradiction*socio=uv1 -et *socio=rien un exemple *socio=nil de l'incompatibilité*socio=rien plus générale*socio=rien qui vient d'être*socio=rien signalée entre les *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil qui tentent de stimuler la *socio=ec1 production industrielle en*socio=nil général*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil et les mesures*socio=et prises*socio=rien dans le même temps*socio=rien pour améliorer la *socio=ec1 rentabilité financière *socio=nil de l'industrie*socio=ec1 sidérurgique*socio=ec1 moyennant des arrangements*socio=et destinés à limiter*socio=rien l'offre*socio=rien d'acier*socio=ec1 sur*socio=rien des marchés*socio=ec1 nationaux*socio=te ou régionaux*socio=te. En outre, les industries*socio=ec1 utilisatrices d'acier*socio=ec1 - soit pour l'exportation*socio=ec1, soit en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 - se trouvent alors dans une position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 défavorable*socio=uv4 vis-à-vis des entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 qui obtiennent de l'acier*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Si les industries*socio=ec1 dort la production*socio=ec1 est*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 bénéficient en outre d'une protection*socio=et additionnelle*socio=rien , le danger*socio=uv1 de mesures*socio=et de rétorsion s'accroît. Étant donné l'endettement*socio=ec1 considérable*socio=rien et en rapide*socio=rien augmentation certains pays_en_voie_de_développement*socio=ac, il y a aussi contradiction*socio=uv1 entre le souci*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 des *socio=ec1 structures financières internationales*socio=te *socio=nil et les politiques_commerciales*socio=et restrictives*socio=uv4. *{ p.28 } Si l'on veut maintenir la stabilité*socio=uv3 financière*socio=ec1 internationale*socio=te, tout au moins en ce sens*socio=rien que le service ordinaire*socio=rien de la dette*socio=ec1 puisse continuer d'être*socio=rien assuré, les *socio=rien voies ouvertes aux*socio=nil courants*socio=te d'*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil doivent non seulement le rester, mais encore être*socio=rien élargies. Il est*socio=rien donc particulièrement préoccupant*socio=rien que plusieurs branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui sont maintenant le point*socio=rien de mire des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et soient d'importantes*socio=rien branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 de certains*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac méridionale*socio=te et*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=ac qui ont une lourde*socio=rien dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et, partant, *socio=rien un besoin urgent*socio=uv4 *socio=nil de réaliser des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 additionnelles*socio=rien . On oublie souvent que les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 sont la contrepartie*socio=rien à terme*socio=rien de courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et que, pour assurer le service des dettes*socio=ec1 et leur remboursement*socio=ec1 à l'échéance*socio=te, les *socio=ac pays débiteurs doivent*socio=nil pouvoir*socio=rien *socio=nil se procurer les devises*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à cet effet*socio=rien . Conclusion. La prolifération des restrictions*socio=et aux *socio=ec1 échanges commerciaux constitue*socio=nil *socio=rien un aval *socio=nil officiel du refus des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et, refus qui dévitalise la reprise et l'aptitude*socio=rien à la croissance*socio=uv3 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, et cela par deux effets*socio=rien synergiques. Les restrictions*socio=et influent directement sur*socio=rien la production*socio=ec1, en canalisant les ressources*socio=ec1 vers des usages*socio=rien relativement moins productifs*socio=uv4 et limitant ainsi l'expansion*socio=ec2 des branches*socio=rien plus productives*socio=uv4 et dynamiques*socio=uv4. En même temps*socio=rien , la montée du protectionnisme*socio=et engendre l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1 en mettant en question*socio=rien le système*socio=rien des règles*socio=et commerciales*socio=ec1 concertées. Cette incertitude*socio=uv3 freine l'investissement*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil où des capitaux*socio=ec1 additionnels*socio=rien sont indispensables*socio=uv4 aussi bien*socio=rien pour stimuler la demande*socio=ec1 globale que pour permettre des ajustements*socio=et structurels. Sans un*socio=rien changement*socio=uv3 fondamental de la tendance*socio=ec2 actuelle*socio=te des politiques_commerciales*socio=et internationales*socio=te - c'est-à-dire si l'on ne revient pas sans équivoque à des pratiques_commerciales*socio=et plus libérales*socio=et, accompagnées des mesures*socio=et d'ajustement*socio=et nécessaires*socio=rien - la voie*socio=rien paraîtrait ouverte*socio=uv4 à l'accumulation*socio=ec2 de nouvelles*socio=rien difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1.