*{ GATT, Commerce international 1977 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1977/1978, Genève*socio=ac, 1978, pp.10-23. } *{ p.10 } 2. *socio=rien Caractéristiques spéciales et*socio=nil préoccupations*socio=uv4 au*socio=nil niveau des*socio=nil politiques*socio=et.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 assez*socio=nil régulière*socio=ec2 du*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil que les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont enregistré malgré la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et les difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des régions*socio=te industrielles*socio=ec1 est*socio=rien une *socio=rien caractéristique remarquable *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis 1973. Le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 *socio=rien annuel moyen du*socio=nil PIB*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1 est *socio=nil tombé de 5% en 1963-73 à 2% en 1973-77, alors que celui des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil revenait de 6 à 4%. La *socio=rien différence est *socio=nil encore plus marquée en ce qui concerne la *socio=ec1 production industrielle:*socio=nil *socio=nil entre les deux périodes*socio=te précitées, sa croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne est *socio=nil tombée de 6 à 1% dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, tandis qu'elle ne rétrogradait que de 8 à 6% dans les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil qu'elle reflète essentiellement une progression*socio=ec2 démographique*socio=ec1 plus rapide*socio=rien , la solidité*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1 générale*socio=rien dans ce *socio=rien deuxième groupe de*socio=nil pays*socio=ac est *socio=nil aujourd'hui, avec l'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=rien un facteur de*socio=nil stabilisation*socio=et important *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Évolution*socio=rien de la physionomie*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1. Ce changement*socio=uv3 ressort nettement de l'évolution*socio=rien récente*socio=rien de la physionomie*socio=rien des échanges*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, en_particulier*socio=rien dans le secteur*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés. Leurs échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 de ces produits*socio=rien ont progressé de 3% par an*socio=rien en moyenne*socio=rien en 1973-77, contre 12% en 1963-73. La croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne des*socio=nil importations*socio=ec1 de*socio=nil produits *socio=nil manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac s'est*socio=rien également ralentie en 1973-77 (4%) par rapport*socio=rien à la décennie*socio=te précédente*socio=rien (13%). Par contre, la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac s'est*socio=rien accélérée, passant de 7% par an*socio=rien en moyenne*socio=rien à 12% dans la période*socio=te récente*socio=rien . Cette accélération*socio=ec2 est*socio=rien due dans sa totalité*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil L'augmentation *socio=rien annuelle moyenne *socio=nil (5%) des exportations*socio=ec1 vers les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 enregistrée*socio=nil sur*socio=rien l'*socio=nil ensemble*socio=rien *socio=nil de la période*socio=te 1973-77 a *socio=rien été supérieure,*socio=nil *socio=nil elle aussi, à l'accroissement*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés entre pays*socio=ac industriels*socio=ec1, mais il faut ajouter que la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a diminué après*socio=rien 1974. Trois éléments*socio=rien de cette évolution*socio=rien méritent d'être*socio=rien soulignés. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil pendant toute la période*socio=te considérée, les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont acheté à chaque grande*socio=rien région*socio=te industrielle*socio=ec1 davantage de produits*socio=rien manufacturés qu'ils ne lui en ont vendu. En 1977, les exportations*socio=ec1 japonaises*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés à destination*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont représenté le décuple des importations*socio=ec1 en sens*socio=rien inverse; les *socio=rien proportions correspondantes ont*socio=nil été de*socio=nil cinq à*socio=nil un *socio=nil dans le cas*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te (CEE*socio=et et AELE) et de deux à un*socio=rien dans celui de l'amérique_du_nord*socio=ac. Bien*socio=rien que les importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac aient augmenté davantage que les exportations*socio=ec1 en sens*socio=rien inverse, l'excédent*socio=ec1 de leur commerce*socio=ec1 de ces produits*socio=rien avec les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 a augmenté en chiffres absolus*socio=rien pendant toute la période*socio=te (voir tableau*socio=rien 4). *{ p.14 } En *socio=rien second lieu,*socio=nil la*socio=nil part des*socio=nil échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 *socio=nil dans le commerce*socio=ec1 total*socio=rien d'exportation*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'a cessé d'augmenter jusqu'à 1973. Elle a diminué par la suite*socio=rien ; mais, depuis 1974, les expéditions vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac représentent une *socio=rien proportion croissante des*socio=nil exportations*socio=ec1 totales de*socio=nil produits *socio=nil manufacturés de chacune des trois grandes*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1 (amérique_du_nord*socio=ac, Europe*socio=ac occidentale*socio=te et Japon*socio=ac; voir tableau*socio=rien 5). De plus, chacune de ces trois régions*socio=te exporte généralement plus de produits*socio=rien manufacturés vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac que vers les deux autres régions*socio=te industrielles*socio=ec1. Ainsi, en 1977, l'amérique_du_nord*socio=ac a dirigé 20% de ses exportations*socio=ec1 totales*socio=rien de produits*socio=rien manufacturés vers les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et 11 % vers les *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil contre 20% vers l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et 4% vers le Japon*socio=ac. Cette même année*socio=rien , les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs et*socio=nil exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont, les uns et les autres, absorbé 10% des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, tandis que l'amérique_du_nord*socio=ac en achetait 7 % et le Japon*socio=ac 1 %. Pour sa part*socio=rien , le Japon*socio=ac a vendu, en 1977, 26% de ses exportations*socio=ec1 totales*socio=rien de produits*socio=rien manufacturés aux *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et 15% aux *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil contre 26% à l'amérique_du_nord*socio=ac et 14% à l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te. En *socio=rien troisième lieu,*socio=nil les*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil n'ont cessé, jusqu'en 1974, de prendre de l'importance*socio=rien comme fournisseurs*socio=ac de produits*socio=rien manufacturés des régions*socio=te industrielles*socio=ec1, mais il faut dire que ce commerce*socio=ec1 était parti*socio=et d'un*socio=rien niveau*socio=rien assez bas*socio=rien . En 1975, année*socio=rien de récession*socio=ec2, la part*socio=rien des ventes*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac dans les importations*socio=ec1 totales*socio=rien de produits*socio=rien manufacturés des régions*socio=te mais elle a recommencé à augmenter e industrielles*socio=ec1 est*socio=rien restée constante*socio=rien , 1976. En 1977, elle a fléchi légèrement dans le cas*socio=rien des importations*socio=ec1 japonaises*socio=ac (tombant à 23%); elle est*socio=rien demeurée inchangée*socio=rien en ce qui concerne l'amérique_du_nord*socio=ac (16%) et s'est*socio=rien légèrement accrue (atteignant 5%) pour ce qui est*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Pour l'ensemble*socio=rien des trois régions*socio=te industrielles*socio=ec1, cette *socio=rien part est *socio=nil restée la même. Cette nouvelle*socio=rien interruption de la tendance*socio=ec2 à long_terme*socio=te des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne s'explique pas encore totalement. Toutefois le ralentissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac qui s'est*socio=rien produit*socio=rien en 1977 1 sera *socio=rien un élément important *socio=nil de l'explication*socio=rien . *{ p.15 } Le dynamisme*socio=uv3 économique*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 est*socio=rien généré par *socio=rien un groupe de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil encore assez limité, mais de plus en plus nombreux*socio=rien . Il serait cependant prématuré*socio=rien de considérer que la stabilité*socio=uv3 de leur croissance*socio=uv3 *socio=rien est un fait acquis*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Elle s'est*socio=rien appuyée jusqu'ici sur*socio=rien d'assez bonnes*socio=rien recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires,*socio=nil sur des*socio=nil marchés*socio=ec1 relativement*socio=nil ouverts *socio=nil à leurs produits*socio=rien manufacturés et, ces deux premières*socio=rien conditions*socio=ec1 étant réunies, *socio=rien sur un accès*socio=uv1 assez*socio=nil large au*socio=nil crédit*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Aucune de ces trois conditions*socio=ec1 essentielles*socio=uv4 ne paraît assurée pour les quelques années*socio=rien à venir. Montée des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. On a constaté, en 1977, un*socio=rien resserrement*socio=ec2 important*socio=rien des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 appliquées par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, lesquelles touchaient, pour la plupart*socio=rien , *socio=rien un petit nombre de*socio=nil secteurs industriels*socio=ec1 bien définis.*socio=nil Les*socio=nil restrictions*socio=et aux*socio=nil échanges*socio=ec1 de*socio=nil textiles*socio=ec1 *socio=nil et de vêtements*socio=ec1 ont été*socio=rien assez fortement renforcées. Le commerce*socio=ec1 de l'acier*socio=ec1 sur*socio=rien les deux principaux*socio=rien marchés*socio=ec1, les États-unis*socio=ac et la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil soumis à des limitations*socio=et sévères*socio=rien , dans le *socio=rien premier cas *socio=nil par l'introduction*socio=rien d'un*socio=rien mécanisme de prix*socio=ec1 de déclenchement et, dans le second*socio=rien , par des limitations*socio=et quantitatives négociées sur*socio=rien le plan*socio=rien bilatéral*socio=et avec tous les principaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac (excepté les États-unis*socio=ac). Une *socio=rien situation dangereuse *socio=nil se dessine dans l'industrie*socio=ec1 chimique. Bien*socio=rien qu'une tentative*socio=rien d'établir un*socio=rien *socio=ac cartel européen des*socio=nil fibres*socio=ec1 *socio=nil synthétiques se soit heurtée à des difficultés*socio=ec2 du fait*socio=rien de la législation*socio=et communautaire*socio=ac, on peut craindre dans ce secteur*socio=rien des demandes*socio=et insistantes de renforcement de la protection*socio=et, et la *socio=rien situation est *socio=nil la même dans les plastiques et dans d'autres branches*socio=rien de la chimie. Enfin et surtout, les nombreuses*socio=rien limitations*socio=et que le Japon*socio=ac a accepté de s'imposer dans ses exportations*socio=ec1 en 1977 constituent une nouvelle*socio=rien érosion*socio=ec2 du libéralisme*socio=uv3 des échanges*socio=ec1. On relèvera que le protectionnisme*socio=et, qui a d'abord*socio=rien touché les textiles*socio=ec1, les vêtements*socio=ec1 et les chaussures*socio=ec1, branches*socio=rien où les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont, dans l'ensemble*socio=rien , désavantagés*socio=uv4 au plan*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux pays_en_voie_de_développement*socio=ac, gagne maintenant des branches*socio=rien où ils rivalisent et, par l'intermédiaire de l'industrie*socio=ec1 chimique, des branches*socio=rien à technologie*socio=ec1 de pointe*socio=uv4 qui incarnent l'avantage_comparatif*socio=ec2 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sur*socio=rien les autres économies*socio=ec1. En conséquence*socio=rien et par suite*socio=rien également de l'évolution*socio=rien antérieure*socio=te, le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien grevé de beaucoup plus de restrictions*socio=et qu'il y a *socio=rien cinq ans.*socio=nil *{ p.16 } *socio=nil L'une des raisons*socio=rien de la montée si rapide*socio=rien du protectionnisme*socio=et ou tout au moins, de la si grande*socio=rien difficulté*socio=ec2 qu'il y a à organiser une défense politique*socio=et efficace*socio=uv4 permettant de l'enrayer, est*socio=rien l'absence*socio=rien de vues*socio=rien communes sur*socio=rien la nature*socio=rien du problème*socio=uv4 auquel il devrait répondre. Faute d'une communauté*socio=ac de vues*socio=rien , les efforts déployés par les pays*socio=ac pour retrouver les taux_de_croissance*socio=ec1 passés*socio=te se contrarient souvent, et l'on tend à voir des conflits*socio=uv1 illusoires d'intérêts*socio=uv1 nationaux*socio=te dans ce qui ne constitue, au fond*socio=rien , que des divergences*socio=uv1 d'analyse*socio=rien ou d'opinion*socio=uv1. Ce climat_politique*socio=et *socio=rien est propice au*socio=nil protectionnisme*socio=et.*socio=nil Deux*socio=nil problèmes*socio=ec2 en_particulier *socio=nil retiennent fortement l'attention*socio=rien au plan*socio=rien de la politique*socio=et générale*socio=rien , depuis *socio=rien un an *socio=nil ou deux; ils ont rendu le *socio=et débat public *socio=nil très confus et, accessoirement, ils sont venus renforcer l'argument protectionniste*socio=et. Ces problèmes*socio=ec2 sont les déséquilibres des, paiements_courants*socio=ec1 et les causes*socio=rien et effets*socio=rien de l'instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1. Déséquilibre*socio=uv4 des paiements_courants*socio=ec1 et politique_commerciale*socio=ec1. Cette *socio=rien question est *socio=nil passée au *socio=rien premier plan *socio=nil à la suite*socio=rien du renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 et a été*socio=rien débattue essentiellement comme un*socio=rien problème*socio=uv4 de financement*socio=ec1 et d'endettement*socio=ec1. Cette préoccupation*socio=uv4 initiale*socio=rien a peu à peu *socio=rien fait place *socio=nil à la conviction*socio=uv1 que l'existence*socio=rien même de déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 entre pays*socio=ac industriels*socio=ec1 entrave*socio=ec2 les efforts qu'ils déploient pour atteindre à des taux_de_croissance*socio=ec1 plus satisfaisants*socio=uv4. Sous cette *socio=rien forme générale,*socio=nil *socio=nil et si l'on se désintéresse des autres comptes*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1, cette conviction*socio=uv1 ne paraît pas fondée de prime abord*socio=rien . Il *socio=rien est évident *socio=nil que la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te serait moindre*socio=rien si chaque pays*socio=ac équilibrait sa balance_des_paiements_courants*socio=ec1 et s'il n'y avait aucun mouvement*socio=ec2 net*socio=rien de capitaux*socio=ec1 entre pays*socio=ac ou régions*socio=te. Si les taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 du capital*socio=ec1 diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, une *socio=rien certaine physionomie des*socio=nil excédents*socio=ec1 *socio=nil et des déficits*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 favorisera la croissance_économique*socio=ec1 générale*socio=rien ; il s'ensuit que les effets*socio=rien des politiques_économiques*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien les autres économies*socio=ec1 ne sauraient être*socio=rien déterminés d'après*socio=rien la *socio=rien seule position *socio=nil de ses paiements_courants*socio=ec1. L'importance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac en tant que débouchés*socio=ec1 pour les produits*socio=rien industriels*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac, qui a été*socio=rien exposée dans les pages*socio=rien qui précèdent, met en évidence*socio=rien le *socio=rien lien étroit *socio=nil entre les exportations*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 d'une part*socio=rien et, d'autre part*socio=rien , l'emploi*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. On ne peut donc tirer de conclusions normatives*socio=rien pour les politiques*socio=et macro-économiques nationales*socio=te qu'en se fondant sur*socio=rien l'analyse*socio=rien de tous les éléments*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1. Le critère*socio=rien d'orientation*socio=et dans cette analyse*socio=rien devrait être*socio=rien le principe*socio=ec2 (sur*socio=rien lequel *socio=rien un large accord*socio=uv1 s'*socio=nil est déjà*socio=nil fait)*socio=nil *socio=nil qu'en régime*socio=et de taux_de_changes aucun pays*socio=ac ne devrait accumuler des réserves de façon*socio=rien chronique.. *{ p.17 } Une variante plus spécifique*socio=rien du grief contre les déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 veut qu'il n'y ait, pour les pays*socio=ac déficitaires, que deux solutions*socio=rien pour maintenir ou augmenter leur taux_de_croissance_économique*socio=ec1. La première*socio=rien exige que les pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2 augmentent, grâce*socio=rien à des politiques*socio=et appropriées, leurs dépenses*socio=ec1 internes*socio=te par rapport*socio=rien à leur revenu*socio=ec1. À mesure*socio=rien que s'accroîtra leur demande*socio=rien de produits*socio=rien importés, leur excédent*socio=ec1 diminuera et la réduction*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 des autres pays*socio=ac qui en résultera permettra à ces derniers*socio=rien d'augmenter leur croissance*socio=uv3 sans se heurter à des difficultés*socio=ec2 de paiements*socio=ec1. Si l'on écarte cette possibilité*socio=rien , l'argument veut que les pays*socio=ac déficitaires soient alors obligés d'adopter la seule*socio=rien autre solution*socio=rien , qui serait de s'efforcer de stimuler leurs économies*socio=ec1 sous le couvert d'une protection*socio=et accrue. Cet argument dépend de la question*socio=rien de savoir*socio=rien quel est*socio=rien l'excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1 de chaque pays*socio=ac et comment il se distribue. Si toutes les industries*socio=ec1 souffraient d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1, la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la demande*socio=ec1 additionnelle*socio=rien générée par des politiques*socio=et macro-économiques plus expansionnistes*socio=ec2 se muerait en un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 finale*socio=rien , sans guère influer sur*socio=rien les prix*socio=ec1. Une plus *socio=rien grande activité économique*socio=ec1 *socio=nil tendrait à faire monter la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 mais, en régime*socio=et de changes*socio=rien flexibles*socio=uv4, une dépréciation*socio=ec2 assez faible*socio=rien suffirait à maintenir l'équilibre*socio=uv3 des comptes*socio=rien extérieurs*socio=te. Si, d'un*socio=rien autre côté*socio=rien , il y a des blocages au niveau*socio=rien des installations industrielles*socio=ec1 et de certaines*socio=rien spécialisations ou qualités*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac, quand bien*socio=rien même l'excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1 serait par ailleurs*socio=rien très généralisé, une politique*socio=et de stimulation*socio=rien de la demande*socio=ec1 risque*socio=uv4 de relancer l'inflation*socio=ec2. D'ans*socio=rien ce cas*socio=rien aussi, il se produirait de *socio=rien nouvelles variations du*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais elles seraient beaucoup plus amples*socio=rien que précédemment car elles répondraient aux accélérations effectives*socio=rien ou prévues de l'inflation*socio=ec2. En bref*socio=rien , dans une situation*socio=rien de capacités excédentaires*socio=ec2 généralisées et en régime*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 flexible*socio=uv4, il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien d'accroître la protection*socio=et pour stimuler l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Lorsque quelques industries*socio=ec1 seulement ont un*socio=rien excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1, des politiques*socio=et macro-économiques plus stimulantes seront inflationnistes*socio=ec2 et le renforcement de la protection*socio=et ne fera qu'aggraver la situation*socio=rien par ses *socio=rien effets nocifs sur l'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil de la production*socio=ec1. Les arguments*socio=ec2 qui mettent l'accent*socio=rien sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 d'éliminer les déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 pour relancer la croissance*socio=uv3 ne semblent pas tenir suffisamment compte*socio=rien du degré*socio=rien de flexibilité*socio=uv3 actuel*socio=te des taux_de_change*socio=ec1. taux_de_change*socio=ec1 et politique_commerciale*socio=ec1. L'agitation chronique*socio=rien des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien contribue au *socio=rien climat général d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil et, par là, de façon*socio=rien indirecte, aux pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et également. Dans ce domaine*socio=rien , les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 sont au maximum*socio=rien de leur complexité*socio=rien et de leur difficulté*socio=ec2; les experts*socio=ac apolitiques eux-mêmes ne les comprennent encore qu'imparfaitement et elles font l'objet*socio=rien d'un*socio=rien débat*socio=et incessant dans les écrits des spécialistes*socio=ac. il n'y a, par exemple*socio=rien , aucun moyen*socio=rien de savoir*socio=rien par avance*socio=rien - ni même, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien , ex post -quel serait le taux*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 d'une monnaie*socio=ec1. *{ p.18 } De même, il n'existe pas de " structure*socio=ec1 d'équilibre*socio=uv3 " des paiements_courants*socio=ec1 que les gouvernements*socio=ac puissent accepter d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=uv1 ou maintenir. Les effets*socio=rien mêmes des interventions officielles sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien sont incertains*socio=rien et sujets*socio=rien à controverse*socio=uv1. Il faut dire aussi que toutes ces difficultés*socio=ec2 ne sont pas le produit*socio=rien du régime*socio=et de taux_de_change*socio=ec1 flexibles*socio=uv4: elles étaient déjà bien*socio=rien connues dans les *socio=rien dernières années du*socio=nil système de*socio=nil bretton_woods*socio=et.*socio=nil *socio=nil Toutefois, depuis que celui-ci a été*socio=rien abandonné, les taux_de_change*socio=ec1 enregistrent d'amples*socio=rien fluctuations*socio=ec2, qui sont presque certainement plus importantes*socio=rien que toutes celles qu'auraient pu connaître, pendant la même période*socio=te, les valeurs*socio=ec1 d'équilibre*socio=uv3 sous-jacentes*socio=rien - mais inconnues - des monnaies*socio=ec1 concernées. De telles variations*socio=rien sont sujettes*socio=rien à interprétations*socio=rien politiques*socio=et et prêtent le flanc aux soupçons de ceux qui pensent que les taux_de_change*socio=ec1 sont manipulés en vue*socio=rien d'en retirer un*socio=rien avantage indu. Il convient d'observer, tout d'abord*socio=rien , que c'est*socio=rien une erreur*socio=uv4 de parler de " déséquilibres persistants " dans la physionomie*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1. Le tableau*socio=rien 6 montre que l'amplitude considérable*socio=rien des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 depuis 1973 s'est*socio=rien accompagnée de fluctuations*socio=ec2 non moins importantes*socio=rien et non moins rapides*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des grands*socio=rien *socio=ac pays commerçants.*socio=nil *socio=nil On ne peut que trouver remarquable*socio=rien la rapidité*socio=rien avec laquelle le Royaume-uni*socio=ac et l'Italie*socio=ac ont éliminé les déficits*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1 (4,2 et 5,1%, respectivement, du PNB*socio=ec1 en 1974), ou le fait*socio=rien que les paiements_courants*socio=ec1 des États-unis*socio=ac sont passés*socio=te d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de 18,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1975 à un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 15,2 milliards*socio=rien en 1977, tandis que les paiements_courants*socio=ec1 du Japon*socio=ac passaient d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 700 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1975 à un*socio=rien excédent*socio=ec1 de Il milliards*socio=rien en 1977. Il *socio=rien est évident *socio=nil que l'ampleur*socio=rien de ces mouvements*socio=ec2 et le moment*socio=rien où ils se produisent sont la résultante*socio=rien de plusieurs facteurs*socio=rien . Il convient de mentionner, en_particulier*socio=rien , la disparité*socio=uv1 de plus en plus marquée des taux_de_croissance*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, qui indique que le degré*socio=rien de synchronisation cyclique*socio=te des années*socio=rien 1972-75 diminue. Ce que l'on observe en effet*socio=rien c'est*socio=rien un*socio=rien accroissement*socio=ec2 simultané*socio=rien de la variabilité*socio=uv3 des taux_de_croissance*socio=ec1 du PNB*socio=ec1, des situations*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 et des taux_de_change*socio=ec1, et il serait erroné d'imaginer qu'il y a *socio=rien un lien *socio=nil de variables. En réalité*socio=ec2, *socio=rien causalité simple *socio=nil entre n'importe lesquelles de ces elles sont déterminées toutes les trois par le potentiel*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de chaque pays*socio=ac et par l'interaction des politiques*socio=et nationales*socio=te (monétaires*socio=ec1 et fiscales*socio=et). Pour comprendre les forces*socio=uv1 qui commandent le variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, il importe de distinguer, en ce qui concerne le taux_de_change*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, trois *socio=rien concepts différents.*socio=nil *{ p.19 } *socio=nil Le plus connu est*socio=rien celui de taux*socio=rien des transactions*socio=ec1 quotidiennes*socio=rien entre deux monnaie*socio=ec1. Pour chaque monnaie*socio=ec1, il existe, de pays*socio=ac à pays*socio=ac, *socio=rien un grand nombre de*socio=nil taux *socio=nil qui peuvent varier chaque jour*socio=rien et dans des *socio=rien sens différents.*socio=nil *socio=nil Pour arriver à un*socio=rien chiffre unique*socio=rien synthétisant les mouvements*socio=ec2 d'une monnaie*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux autres, les économistes*socio=ac ont inventé le concept*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif nominal *socio=nil qui se définit*socio=rien comme étant la moyenne*socio=rien pondérée des taux*socio=rien des transactions*socio=ec1 entre une monnaie*socio=ec1 et les autres. Le tableau*socio=rien n'est*socio=rien cependant pas encore complet*socio=rien . Les mouvements*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 ne nous renseignent guère sur*socio=rien la compétitivité*socio=uv1 des produits*socio=rien du pays*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Celle-ci dépend non seulement des variations*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1, mais aussi du *socio=rien degré relatif d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil dans le pays*socio=ac en question*socio=rien et dans le reste*socio=rien du monde*socio=te, sur*socio=rien la période*socio=te considérée. Il y a, en réalité*socio=ec2, une forte*socio=rien présomption*socio=ec2 qu'en longue*socio=rien période*socio=te, le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien évoluera de façon*socio=rien à compenser les divergences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Cette relation*socio=rien ne joue pas nécessairement à court_terme*socio=te, ni, à long_terme*socio=te, dans chaque *socio=rien cas particulier.*socio=nil *socio=nil On en a été*socio=rien ainsi amené à imaginer *socio=rien un troisième calcul,*socio=nil *socio=nil qui vise à corriger le taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif nominal en*socio=nil fonction du*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 du*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil considéré par rapport*socio=rien à une moyenne*socio=rien pondérée des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 chez ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. *{ p.20 } Le taux*socio=rien ainsi obtenu peut être*socio=rien dénommé taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel. Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que les taux*socio=rien auxquels s'effectuent les transactions*socio=ec1 fluctuent beaucoup plus que les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien , ni que, lorsque les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 diffèrent selon les pays*socio=ac, les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien nominaux*socio=ec1 soient plus importantes*socio=rien que celles des taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2. Comme ce sont les variations*socio=rien du dernier*socio=rien de ces trois concepts*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 qui influent sur*socio=rien la compétitivité*socio=uv1 des produits*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te, on aurait tort*socio=rien de s'attendre que la stabilité*socio=uv3 des taux*socio=rien des transactions*socio=ec1 ou même celle des *socio=rien taux effectifs *socio=nil théoriques entraîneront stabilité*socio=uv3 de la production*socio=ec1, de l'emploi*socio=ec1 et des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Dans une *socio=te conjoncture mondiale à*socio=nil inflation*socio=ec2 forte*socio=rien *socio=nil mais variée, les taux*socio=rien des transactions*socio=ec1 doivent varier constamment pour que le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel soit assez stable*socio=uv4 et qu'il en résulte une compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te stable*socio=uv4. Cela ne veut pas dire que toutes les variations*socio=rien des taux*socio=rien des transactions*socio=ec1 sont dictées par la disparité*socio=uv1 des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2; cela souligne que les chances*socio=rien d'arriver à stabiliser les taux_de_change*socio=ec1 seront minces, pour ne pas dire nulles, tant que les différences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 n'auront pas fortement diminué. Observés en longue*socio=rien période*socio=te, les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2 de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac font véritablement*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une grande*socio=rien stabilité*socio=uv3. Par exemple*socio=rien , le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel du dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien déprécié de bien*socio=rien plus de 20% de fin*socio=rien 1971 à fin*socio=rien 1973, corrigeant ainsi (peut-être même surcorrigeant) un*socio=rien mésajustement résultant*socio=rien d'un*socio=rien processus*socio=te cumulatif*socio=rien en longue*socio=rien période*socio=te, antérieur*socio=et à 1971. Mais il s'est*socio=rien apprécié par la suite*socio=rien , jusqu'au milieu*socio=rien de 1975, pour rester ensuite relativement stable*socio=uv4, jusque vers la fin*socio=rien de 1977, lorsqu'une nouvelle*socio=rien phase*socio=te de dépréciation*socio=ec2 s'est*socio=rien amorcée. On estime*socio=rien que, de ce fait*socio=rien , le *socio=rien taux effectif *socio=nil réel du dollar*socio=ec1 américain*socio=ac ne s'est*socio=rien déprécié que d'environ 4%, de mars*socio=rien 1973 à *socio=rien fin juillet *socio=nil 1978. Cependant, du milieu*socio=rien de 1977 à juillet*socio=rien 1978, sa dépréciation*socio=ec2 a été*socio=rien plus forte*socio=rien : elle a atteint environ 6%. Les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2 de la plupart*socio=rien des autres monnaies*socio=ec1 n'ont qu'assez peu varié, eux aussi, en longue*socio=rien période*socio=te, à l'exception*socio=rien seulement du franc suisse*socio=ac (appréciation*socio=ec2 de quelque 18%), du schilling autrichien (appréciation*socio=ec2 de quelque 11 %) et du dollar*socio=ec1 australien (dépréciation*socio=ec2 de 9%). *{ p.21 } Sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien , les *socio=rien principales variations *socio=nil concernent le *socio=rien taux effectif *socio=nil réel du yen*socio=ec1 et du franc suisse*socio=ac (appréciation*socio=ec2 de 20-25%) et celui de la peseta espagnole (dépréciation*socio=ec2 de quelque 10%). Les forts*socio=rien excédents*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, du Japon*socio=ac et de la Suisse*socio=ac, qui se sont maintenus malgré le flottement*socio=ec1 à la hausse*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, paraissent aller à l'encontre*socio=rien des prévisions*socio=ec2 économiques*socio=ec1. Cependant le cas*socio=rien de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et celui du Japon*socio=ac sont différents*socio=rien de celui de la Suisse*socio=ac. L'excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 du Japon*socio=ac *socio=rien est un phénomène assez*socio=nil récent,*socio=nil *socio=nil qui survient après*socio=rien deux années*socio=rien (1974-76) de dépréciation*socio=ec2 du yen*socio=ec1 en *socio=rien termes effectifs réels*socio=ec2.*socio=nil De*socio=nil mars *socio=nil 1973 à mai*socio=rien 1978, son appréciation*socio=ec2 effective*socio=rien réelle*socio=ec2 a été*socio=rien d'environ 4%. La République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac a un*socio=rien excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 depuis plus longtemps; celui-ci a atteint sa pointe*socio=uv4 extrême en 1974 et diminue depuis lors*socio=rien . De 1973 à 1978, le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel du deutschemark*socio=ec1 ne s'est*socio=rien apprécié que de 2%. Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2 de l'une et de l'autre monnaie*socio=ec1 sont faibles*socio=rien et ne peuvent être*socio=rien estimées que de manière*socio=rien imprécise. D'autre part*socio=rien , si l'on considère que, pendant cette période*socio=te, les politiques*socio=et des deux pays*socio=ac étaient résolument anti-inflationnistes*socio=ec2 - leurs *socio=rien effets sur les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil mais non sur*socio=rien les revenus*socio=ec1 se répercutant sur*socio=rien le concept*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel - l'existence*socio=rien de leurs excédents*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 qui représentent, dans l'un*socio=rien et l'autre cas*socio=rien , une fraction*socio=rien relativement minime de leur PNB*socio=ec1, est*socio=rien plus facile*socio=rien à comprendre. Le cas*socio=rien de la Suisse*socio=ac est*socio=rien beaucoup plus un*socio=rien problème*socio=uv4. Ici, une forte*socio=rien augmentation excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 (qui a atteint 6,3% du PNB*socio=ec1 en 1977) et un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du rapport*socio=rien entre exportations*socio=ec1 et PNB*socio=ec1, qui *socio=rien est passé *socio=nil de 31 % en 1973 à 37 % (en valeur*socio=ec1 courante*socio=te) en 1977, sont allés de pair*socio=rien avec une appréciation*socio=ec2 substantielle*socio=rien du franc (16%) en *socio=rien termes effectifs réels*socio=ec2 entre*socio=nil mars *socio=nil 1973 et mai*socio=rien 1978. Pour bien*socio=rien comprendre ces phénomènes*socio=rien , il faudrait les examiner de façon*socio=rien beaucoup plus détaillée qu'il n'est*socio=rien possible*socio=rien de le faire ici. Toutefois, deux observations générales*socio=rien les expliquent en partie*socio=rien . Depuis 1973, la politique*socio=et macro-économique intérieure*socio=te est*socio=rien beaucoup plus restrictive*socio=uv4 en Suisse*socio=ac qu'en Allemagne*socio=ac ou qu'au Japon*socio=ac. En réalité*socio=ec2, en 1974/75 la Suisse*socio=ac est*socio=rien , de tous les pays_de_l'_ocde*socio=ac, celui qui a connu la plus forte*socio=rien baisse*socio=ec2 de son PNB*socio=ec1 total*socio=rien et elle est*socio=rien devenue le premier*socio=rien pays*socio=ac qui ait rétabli une stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 à peu près complète. D'autre part*socio=rien , selon *socio=rien certaines indications,*socio=nil une*socio=nil rationalisation*socio=uv3 générale *socio=nil de l'industrie*socio=ec1 suisse*socio=ac est*socio=rien en cours*socio=rien depuis *socio=rien un certain temps:*socio=nil la*socio=nil concentration*socio=ec2 des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil s'accroît dans maintes branches*socio=rien de_production*socio=ec1 importantes*socio=rien , les exportations*socio=ec1 se portent sur*socio=rien des produits*socio=rien dont la demande*socio=ec1 est*socio=rien relativement inélastique aux prix*socio=ec1, et *socio=rien un grand nombre d'*socio=nil opérations *socio=nil avides de main-d'_oeuvre*socio=ac sont données en sous-traitance*socio=ec1 à des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4. *{ p.22 } Cette analyse*socio=rien de la situation*socio=rien à long_terme*socio=te ne donne donc guère de raisons*socio=rien de penser que le taux_de_change*socio=ec1 d'une monnaie*socio=ec1 peut varier pendant une longue*socio=rien période*socio=te en s'écartant sensiblement de sa relation*socio=rien internationale*socio=te réelle*socio=ec2 coûts*socio=ec1/prix*socio=ec1, dans un*socio=rien monde*socio=te d'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1. S'il le *socio=rien fait temporairement,*socio=nil deux*socio=nil forces*socio=uv1 *socio=nil tendent à provoquer son réalignement*socio=rien . Ou bien*socio=rien les flux*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 et de capitaux*socio=ec1 induiront une correction*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien ou bien*socio=rien le mouvement*socio=ec2 du niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te opérera l'ajustement*socio=et nécessaire*socio=rien pour que le taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien corresponde de nouveau*socio=rien à la réalité*socio=ec2. Une conclusion *socio=rien connexe est *socio=nil qu'il n'y a guère de raisons*socio=rien non plus de penser qu'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien suffit à éliminer un*socio=rien déficit*socio=ec1 ou un*socio=rien excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1. Un*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 traduit un*socio=rien excédent*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 nationales*socio=te sur*socio=rien la production*socio=ec1 nationale*socio=te. Si, en même temps*socio=rien , les facteurs*socio=rien intérieurs*socio=te sous-jacents*socio=rien qui déterminent la relation*socio=rien entre les dépenses*socio=ec1 et la production*socio=ec1 (comme la politique*socio=et fiscale*socio=ec1 et le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1) ne sont pas modifiés, l'effet*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 sur*socio=rien la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te du pays*socio=ac s'effritera rapidement. Ainsi, il était notoire*socio=rien , sous le régime*socio=et de bretton_woods*socio=et, qu'une dévaluation*socio=ec2 n'a l'effet*socio=rien désiré sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1 que si elle s'accompagne d'un*socio=rien certain*socio=rien resserrement*socio=ec2 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et fiscale*socio=ec1 du pays*socio=ac. L'expérience*socio=ec2 des pays*socio=ac qui ont réduit leur déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 depuis un*socio=rien ou deux ans*socio=rien montre que le passage*socio=rien au système*socio=rien de *socio=ec1 taux_de_change flottants *socio=nil n'a fait*socio=rien que confirmer la validité*socio=rien de cette règle. Conclusions. Il *socio=rien est difficile *socio=nil de déterminer les conséquences*socio=rien économiques*socio=ec1 générales*socio=rien des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 depuis 1970, car il faudrait pour cela pouvoir*socio=rien faire la comparaison*socio=rien avec ce qu'une autre formule*socio=rien aurait donné. En 1974, les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 des principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac se sont étagés entre 7 et 25%. En 1977, ils se sont échelonnés entre 1 et 17%. *socio=rien Un système de*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil fixes aurait-il mieux fonctionné avec de telles disparités*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2? L'enseignement*socio=et à tirer de l'expérience*socio=ec2 de la présente*socio=rien décennie*socio=te devrait être*socio=rien , semble-t-il, qu'aucun système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te, qu'il repose sur*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 fixes, *socio=rien sur un flottement*socio=ec1 pur ou*socio=nil sur une*socio=nil flexibilité*socio=uv3 *socio=nil contrôlée, ne peut fonctionner de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 lorsque, dans les grands*socio=rien *socio=ac pays commerçants,*socio=nil les*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil inflation*socio=ec2 sont*socio=nil élevés*socio=uv4 *socio=nil et aussi divergents*socio=uv2. *{ p.23 } Dans ces conditions*socio=ec1, il n'y a pas de niveau*socio=rien ni de tendance*socio=ec2 stable*socio=uv4 des prix*socio=ec1 " mondiaux*socio=te " qui puisse servir de repère pour la formulation*socio=rien des politiques*socio=et nationales*socio=te et la détermination*socio=rien des attentes*socio=rien du marché*socio=ec1, de sorte*socio=rien que la difficulté*socio=ec2 d'assurer la stabilité*socio=uv3 des relations_internationales*socio=et (réelles*socio=ec2) coûts*socio=ec1/prix*socio=ec1 se trouve considérablement*socio=rien accrue. La conclusion *socio=rien inéluctable est *socio=nil que les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ne peuvent se rapprocher de la croissance*socio=uv3 et de l'emploi*socio=ec1 accrus, et d'une balance_des_paiements*socio=ec1 tolérable ainsi que de taux_de_change*socio=ec1 plus stables*socio=uv4, qu'en ramenant leurs taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 aux niveaux*socio=rien d'avant le milieu*socio=rien des années*socio=rien soixante. Il est*socio=rien particulièrement important*socio=rien que les États-unis*socio=ac prennent la tête*socio=rien du mouvement*socio=ec2; lorsque le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 du dollar*socio=ec1 aura commencé à se stabiliser, la stabilisation*socio=et de tout le système*socio=rien devrait en être*socio=rien facilitée d'autant. On reconnaît généralement aujourd'hui qu'à longue*socio=rien échéance*socio=te, l'inflation*socio=ec2 n'entraîne, pour l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, que des pertes*socio=ec2, sans aucun avantage. Comme les chefs d'Etat*socio=rien l'ont souligné dans leur déclaration publiée à la fin*socio=rien du sommet_économique*socio=et de Londres*socio=ac en mai*socio=rien 1977: " L'inflation*socio=ec2 ne réduit pas le chômage*socio=ec1. Au contraire*socio=rien , elle en est*socio=rien une des *socio=rien causes majeures.*socio=nil *socio=nil " À la vérité*socio=uv1, remettre à plus tard l'effort de stabilisation*socio=et monétaire*socio=ec1 ne fait*socio=rien que reporter dans l'avenir*socio=te un*socio=rien coût*socio=ec1 qui ne cesse de s'alourdir et deviendra fatalement intolérable *socio=rien un jour.*socio=nil *socio=nil Il faut en conclure que c'est*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 quant aux conséquences*socio=rien à court_terme*socio=te d'une politique*socio=et de stabilisation*socio=et plus résolue qui explique l'absence*socio=rien d'une telle politique*socio=et ainsi que la chronicité et, dans certains cas*socio=rien , la recrudescence*socio=ec2, de l'inflation*socio=ec2. Bien*socio=rien que les efforts déployés pour réduire rapidement l'inflation*socio=ec2 aient souvent entraîné dans le passé*socio=rien une augmentation mais importante*socio=rien du chômage*socio=ec1, on est*socio=rien fondé à estimer que, dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, les prix*socio=ec1 pourraient être*socio=rien rapidement stabilisés sans qu'il en résulte autant d'épreuves qu'on ne le pense généralement. La faiblesse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des sociétés*socio=ac, après*socio=rien trois ans*socio=rien de reprise, *socio=rien est frappante *socio=nil -et ne peut s'expliquer que par les incertitudes*socio=uv3 et les distorsions*socio=ec2 engendrées par l'inflation*socio=ec2. Si les gouvernements*socio=ac des grands*socio=rien pays*socio=ac s'engageaient de façon*socio=rien crédible*socio=uv2 à rétablir la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 dans les quelques années*socio=rien à venir, par paliers*socio=rien réguliers*socio=ec2 annoncés à l'avance*socio=rien , il serait difficile*socio=rien que l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1 ne s'atténue pas, ce qui aurait pour effet*socio=rien d'accroître l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et de faciliter ainsi la transition*socio=uv3. Les risques*socio=uv4 que l'on encourt en faisant incontestablement de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 l'objectif*socio=uv4 prioritaire*socio=uv4 par excellence*socio=uv3 de la politique*socio=et suivie sont faibles*socio=rien par rapport*socio=rien aux dangers*socio=uv1 de l'inflation*socio=ec2 chronique*socio=rien , de la propagation*socio=rien des *socio=et politiques protectionnistes *socio=nil et de la dégradation*socio=uv3 croissante*socio=rien des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te qui en résulte immanquablement.