*{ GATT, Commerce international 1978 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1978/1979, Genève*socio=ac, 1985, pp. 11-24. } *{ p.11 } 2. LES GRANDS*socio=rien PROBLÈMES*socio=ec2 DE FOND*socio=rien . En 1978, les problèmes-clé de politique_économique*socio=ec1 ont été*socio=rien , au plan*socio=rien national*socio=te comme au plan*socio=rien international*socio=te, ceux des parités monétaires*socio=ec1, des balances_des_paiements_courants*socio=ec1, de l'inflation*socio=ec2 et de la croissance*socio=uv3. Ensuite, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1979, la *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a introduit dans le contexte économique*socio=ec1 un*socio=rien nouvel élément*socio=rien d'incertitude*socio=uv3. Les commentaires*socio=rien officiels*socio=et concernant l'augmentation du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 ont, à la quasi-unanimité, fait*socio=rien ressortir qu'elle allait profondément influer sur*socio=rien les déséquilibres des balances_des_paiements_courants*socio=ec1, sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 et sur*socio=rien la croissance_économique*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil S'il y a lieu*socio=rien d'être*socio=rien quelque peu inquiet*socio=rien de l'effet*socio=rien qu'elle peut avoir sur*socio=rien les paiements_courants*socio=ec1 de certains groupes*socio=rien de pays*socio=ac, son impact*socio=rien probable*socio=uv4 sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2 et sur*socio=rien la croissance*socio=uv3 dépend pourtant dans une *socio=rien grande mesure des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil qu'adopteront les *socio=ac pays importateurs *socio=nil pour y faire face*socio=rien . Si ces politiques*socio=et sont judicieuses*socio=uv4, les répercussions*socio=ec2 du dernier*socio=rien relèvement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 sur*socio=rien le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 et sur*socio=rien la croissance_économique*socio=ec1 peuvent être*socio=rien relativement limitées à la fois*socio=rien dans leur ampleur*socio=rien et pour l'essentiel*socio=uv4 dans le temps*socio=rien . D'emblée*socio=rien , il importe de bien*socio=rien souligner que la montée des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, qui s'est*socio=rien faite en plusieurs paliers*socio=rien entre décembre*socio=rien 1978 et juin*socio=rien 1979, n'a pas été*socio=rien la cause*socio=rien du regain*socio=ec2 d'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ni de la récession*socio=ec2 qui commence à se faire sentir aux États-unis*socio=ac. Le graphique*socio=rien Il montre que, tant dans ce pays*socio=ac qu'en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 augmentaient déjà dès la fin*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1978, alors même que, selon une impression*socio=rien largement répandue, l'offre*socio=rien de pétrole*socio=ec1 était pléthorique. *{ 1 Comme l'instabilité*socio=uv3 des parités monétaires*socio=ec1 n'est*socio=rien qu'un*socio=rien volet*socio=rien du problème*socio=uv4 plus général*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et qu'elle a fait*socio=rien l'objet*socio=rien d'une analyse*socio=rien assez détaillée dans le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1977/78 (pp. 17 à 22), nous nous bornerons ici à traiter des répercussions*socio=ec2 du renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 sur*socio=rien les balances_des_paiements_courants*socio=ec1, sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2, et sur*socio=rien les perspectives*socio=te de croissance_économique*socio=ec1 à long_terme*socio=te. } *{ p.12 } Dès le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1978, époque*socio=te où les États-unis*socio=ac avaient largement entamé leur *socio=rien quatrième année d'*socio=nil expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 *socio=nil et où l'évolution*socio=rien des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et fiscales*socio=et faisait ressortir de plus en plus la nécessité*socio=uv1 d'inverser la tendance*socio=ec2 à une inflation*socio=ec2 croissante*socio=rien , de nombreux*socio=rien observateurs prévoyaient, sinon une récession*socio=ec2, du moins *socio=rien un fort ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3. Ainsi, les faits*socio=rien réfutent l'idée*socio=rien dangereusement fausse*socio=rien selon laquelle le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 aurait été*socio=rien l'une des *socio=rien causes principales du*socio=nil regain*socio=ec2 d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et de l'aggravation*socio=ec2 attendue du chômage*socio=ec1. Le pétrole*socio=ec1: demande*socio=rien , offre*socio=rien , prix*socio=ec1. L'analyse*socio=rien détaillée contenue au chapitre*socio=rien Il du rapport*socio=rien montre que la croissance*socio=uv3 de la consommation*socio=ec1 mondiale*socio=te de produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 - s'est*socio=rien ralentie fortement depuis 1974, puisqu'elle est*socio=rien tombée d'un*socio=rien *socio=rien taux annuel *socio=nil de 8% en 1963-73 à 1,6% en 1973-78. Ce ralentissement*socio=ec2 a été*socio=rien plus prononcé dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1 (de 7,9 à 0,5%) que dans les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 (de 8,4 à 7,3%). Si l'on considère les premières*socio=rien , c'est*socio=rien au Japon*socio=ac qu'il a été*socio=rien le plus marqué (de 15,8 à 0,5%), et 'en amérique_du_nord*socio=ac qu'il l'a été*socio=rien le moins (de 5,1 à 1,3%). Il convient d'ajouter que la faiblesse*socio=rien du *socio=rien taux moyen de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la consommation*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis 1973 tient en partie*socio=rien à la récession*socio=ec2 de 1974/75; en effet*socio=rien , cette consommation*socio=ec1 a augmenté de 4,1 % en 1977 et de 3,0% en 1978. *{ 1 On peut considérer la consommation*socio=ec1 mondiale*socio=te comme plus ou moins égale*socio=rien à la production*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien , les seules*socio=rien différences*socio=uv1 étant dues aux variations*socio=rien des stocks*socio=ec1 (peu importantes*socio=rien en *socio=rien moyenne sur le*socio=nil long_terme*socio=te)*socio=nil *socio=nil et aux pertes*socio=ec2 (accidents*socio=rien maritimes*socio=ac, fuites, etc.). } *{ p.13 } Dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1, les tendances*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 ont varié selon les produits*socio=rien . Entre 1973 et 1978, la consommation*socio=ec1 d'essence*socio=rien a augmenté bien*socio=rien moins rapidement que jusqu'en 1973, mais plus vite que celle de la plupart*socio=rien des autres produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1. Cela peut s'expliquer par l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien : comme le montre le tableau*socio=rien 6, le renchérissement*socio=rien de l'essence*socio=rien a *socio=rien été bien moindre,*socio=nil *socio=nil partout dans le monde*socio=te, que celui des autres principaux*socio=rien *socio=ec1 combustibles pétroliers.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de brut*socio=rien s'est*socio=rien ralentie elle aussi après*socio=rien 1973 et la part*socio=rien de l'OPEP*socio=ac dans le *socio=rien total est *socio=nil tombée de 54% en 1973 à 48% en 1978. Cette *socio=rien dernière année,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 mondiale*socio=te de*socio=nil brut *socio=nil n'a augmenté que de 2%, contre 3,7% en 1977 et 10% en 1976. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1978, les cours*socio=rien du disponible*socio=rien pour le pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien et les produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 ont faibli (du fait*socio=rien de l'abondance de l'offre*socio=rien ) mais ce mouvement*socio=ec2 s'est*socio=rien inversé en juin*socio=rien . La reprise s'est*socio=rien amorcée sur*socio=rien le front des prix*socio=ec1 de l'essence*socio=rien , l'augmentation de la demande*socio=ec1 de ce produit*socio=ec1 étant exceptionnellement forte*socio=rien . L'effet*socio=rien potentiel*socio=uv4, sur*socio=rien les prix*socio=ec1, de la baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 iranienne intervenue dans la *socio=rien deuxième moitié *socio=nil de l'année*socio=rien a été*socio=rien partiellement compensé par l'augmentation de l'OPEP*socio=ac, entre octobre*socio=rien et décembre*socio=rien , la production*socio=ec1 iranienne mensuelle*socio=rien a diminué de plus de moitié*socio=rien (soit d'environ*socio=ac 100 millions*socio=rien de barils), tandis que celle de l'OPEP*socio=ac dans son ensemble*socio=rien n'a baissé que de 44 millions*socio=rien de barils (soit 4%). Par contre, en février*socio=rien , la production*socio=ec1 *socio=rien mensuelle totale *socio=nil de l'OPEP*socio=ac avait diminué de 135 millions*socio=rien de barils (environ 14%), dont 54 millions*socio=rien pour l'Iran*socio=ac, par rapport*socio=rien à son niveau*socio=rien de décembre*socio=rien . Il en est*socio=rien résulté une très *socio=rien forte hausse des*socio=nil cours du*socio=nil disponible.*socio=nil *socio=nil À la *socio=rien fin juin,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la production*socio=ec1, déjà relevés en décembre*socio=rien 1978, l'ont été*socio=rien de nouveau*socio=rien , dans *socio=rien un éventail *socio=nil compris entre 42%. (de 12,70 à 18 dollars*socio=ec1 par baril*socio=ec1) pour le brut*socio=rien "de référence*socio=rien " d'Arabie saoudite et 74% (13,19 à 22,90 dollars*socio=ec1) pour le *socio=rien brut léger *socio=nil libyen. *{ p.14 } Ainsi, le prix*socio=ec1 moyen*socio=rien des bruts de tous types aurait augmenté, selon estimation*socio=ec2, d'environ 60% entre décembre*socio=rien 1978 et juillet*socio=rien 1979, compte*socio=rien tenu de divers décalages dans le temps*socio=rien , le renchérissement*socio=rien en 1979 par rapport*socio=rien à 1978 serait de 35%. Prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et balances_des_paiements_courants*socio=ec1. Sur*socio=rien la base*socio=rien de la hausse*socio=rien estimée du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 en 1979, il *socio=rien est possible *socio=nil de calculer l'impact*socio=rien approximatif de cette *socio=rien hausse sur le*socio=nil coût*socio=ec1 total des*socio=nil importations*socio=ec1 et*socio=nil sur le*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil de certains pays*socio=ac. Ces indicateurs sont présentés au tableau*socio=rien 7 ci-après. Ils permettent de comparer l'effet*socio=rien escompté des hausses de 1974 et de 1979, tel qu'ont pu l'évaluer les responsables*socio=ac des politiques*socio=et avant de savoir*socio=rien comment la demande*socio=ec1 allait y réagir: dans les deux cas*socio=rien , les *socio=ec1 importations pétrolières *socio=nil de l'année*socio=rien précédente*socio=rien ont simplement été*socio=rien réévaluées au nouveau*socio=rien prix*socio=ec1 moyen*socio=rien . Le *socio=rien tableau fait *socio=nil ressortir que la hausse*socio=rien la plus *socio=rien récente est *socio=nil beaucoup moins importante*socio=rien , par son effet*socio=rien quantitatif, que celle de 1974 - vu le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1, les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et les *socio=rien niveaux généraux *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 du moment*socio=rien . *{ p.15 } À supposer qu'en 1979 le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 de l'OPEP*socio=ac soit inférieur*socio=rien de 2% à celui de 1978, leur *socio=ec1 produit financier *socio=nil devrait augmenter de 45 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, ce qui donnerait au total*socio=rien 185 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (à quoi il convient d'ajouter un*socio=rien montant*socio=ec1 non négligeable*socio=rien d'intérêts*socio=ec1 et de revenu*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 investies). La décélération*socio=ec2 brutale*socio=rien des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, due essentiellement à une chute brutale*socio=rien des achats*socio=ec1 de l'Iran*socio=ac et du Nigeria, *socio=rien est évidente *socio=nil depuis le quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1978. Les importations*socio=ec1 des autres pays*socio=ac ont continué de progresser au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1979, mais plus lentement que les *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil De ce fait*socio=rien , même dans l'hypothèse d'un*socio=rien *socio=rien renversement pur et*socio=nil simple *socio=nil de ces tendances*socio=ec2 au *socio=rien second semestre,*socio=nil il*socio=nil est peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil que les importations*socio=ec1 totales*socio=rien de l'OPEP*socio=ac connaissent une croissance*socio=uv3 notable sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien . C'est*socio=rien en considération*socio=rien de ces tendances*socio=ec2 fondamentales*socio=uv4 qu'ont été*socio=rien estimés les chiffres donnés pour les balances_des_paiements_courants*socio=ec1 en 1979 dans le tableau*socio=rien 8 ci-dessous. Le creusement*socio=rien du déficit*socio=ec1 global*socio=te des paiements_courants*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac non membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac peut être*socio=rien approximativement évalué à 9 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour 1979, ce qui amènera ce déficit*socio=ec1 à 40 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, c'est-à-dire au chiffre le plus élevé*socio=uv4 jamais enregistré L'estimation*socio=ec2 prend en compte*socio=rien à la fois*socio=rien une certaine*socio=rien dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 de ce groupe*socio=rien de pays*socio=ac en 1979 (abstraction*socio=rien faite de la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1), ainsi qu'une certaine*socio=rien augmentation importations*socio=ec1. Les plus avancés de ces pays*socio=ac, qui détiennent une *socio=rien large part *socio=nil des réserves de liquidités*socio=ec1 internationales*socio=te du groupe*socio=rien , seront en mesure*socio=rien de couvrir eux-mêmes le coût*socio=ec1 accru de leurs importations*socio=ec1. Après*socio=rien s'être*socio=rien gonflées de quelque 15 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pour la *socio=rien seule année *socio=nil 1978 et d'environ 40 milliards*socio=rien depuis la fin*socio=rien de 1975, les réserves de l'ensemble*socio=rien du groupe*socio=rien se chiffrent aujourd'hui à quelque 70 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Une *socio=rien proportion considérable *socio=nil de ces deux accroissements*socio=ec2 résulte d'emprunts*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te. *{ p.16 } Au surplus*socio=ec1, les pays*socio=ac du groupe*socio=rien peuvent également compter *socio=rien sur un certain *socio=nil renforcement de l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et provenant tant des pays_industrialisés*socio=ac que des pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac et, peut-être, *socio=rien sur un accroissement*socio=ec2 des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil mises à leur disposition par des institutions*socio=ac officielles d'aide*socio=uv1 multilatérale*socio=et. Ils ont aussi continué de grossir leur dette*socio=ec1 auprès des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1979. Ainsi, dans l'immédiat*socio=rien du moins, leur situation*socio=rien en matière*socio=rien de paiements*socio=ec1 ne paraît pas critique*socio=uv2. Il faut cependant signaler à cet égard*socio=rien trois problèmes*socio=ec2. Tout d'abord*socio=rien , les pays_en_voie_de_développement*socio=ac pauvres, qui exportent principalement des matières_premières*socio=ec1 autres que le pétrole*socio=ec1, n'ont pas été*socio=rien en mesure*socio=rien d'accumuler de substantielles*socio=rien réserves, ils n'offrent pas de garanties de crédit*socio=ec1 suffisantes*socio=rien aux banques*socio=ac internationales*socio=te, et l'aide*socio=uv1 officielle*socio=et qu'ils ont reçue ne s'est*socio=rien accrue en valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 que lentement ou pas du tout depuis 1974. Certains d'entre eux pourraient donc se trouver dans l'obligation*socio=uv1 de restreindre considérablement*socio=rien leurs importations*socio=ec1 dès le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1979 ou en 1980; il convient de souligner en outre que le volume*socio=rien des importations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac est*socio=rien resté stationnaire depuis 1973. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil les*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac non*socio=nil membres*socio=ac *socio=nil de l'OPEP*socio=ac pourraient se trouver confrontés à *socio=rien un grave problème*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil dès 1980, si l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 se ralentit dans l'ensemble*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac. Dans cette éventualité*socio=rien , les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 qu'ils tirent de leurs échanges*socio=ec1 avec les pays_industrialisés*socio=ac ralentiraient leur progression*socio=ec2, stagneraient ou même diminueraient, tandis qu'ils devraient continuer d'assurer le service toujours croissant*socio=rien de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te. Ces conséquences*socio=rien indirectes possibles*socio=rien de la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, résultant*socio=rien des répercussions*socio=ec2 de cette hausse*socio=rien dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, sont analysées dans la *socio=rien section suivante.*socio=nil *socio=nil Enfin, la hausse*socio=rien en question*socio=rien a des implications*socio=rien financières*socio=ec1 internationales*socio=te plus générales*socio=rien encore. En effet*socio=rien , la nécessité*socio=uv1 de recycler les énormes*socio=rien liquidités*socio=ec1 résultant*socio=rien de la première*socio=rien série de relèvements*socio=ec2 des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, intervenue en 1974, a amené le *socio=ec1 crédit bancaire à*socio=nil devenir*socio=rien le*socio=nil courant*socio=rien international*socio=te de*socio=nil capitaux *socio=nil le plus dynamique*socio=uv4, son expansion*socio=ec2 devançant de loin*socio=rien celle des flux*socio=ec1 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te et plus étroitement liés à la réalisation*socio=uv1 de grands*socio=rien investissements*socio=ec1, telle que l'aide*socio=uv1 bilatérale*socio=et ou multilatérale*socio=et, les investissements*socio=ec1 directs et placements*socio=ec1 de portefeuille*socio=ec1, et même les crédits-exportation à *socio=rien moyen terme garantis *socio=nil par les États*socio=ac. On estime*socio=rien que la proportion*socio=rien des dettes*socio=ec1 vis-à-vis des banques*socio=ac dans l'endettement*socio=ec1 extérieur pays_en_voie_de_développement*socio=ac non membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac est*socio=rien passée de moins de 10 à plus de 30% au cours*socio=rien des années*socio=rien 1970. Cette tendance*socio=ec2 aurait peut-être été*socio=rien justifiable pendant *socio=rien un certain temps,*socio=nil *socio=nil dans les *socio=rien dernières années *socio=nil 1950 ou les *socio=rien premières années *socio=nil 1960, alors que l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien et continue*socio=te de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te semblait assise sur*socio=rien des *socio=rien bases solides,*socio=nil *socio=nil mais, dans le climat*socio=rien actuel*socio=te plus alourdi de flux*socio=ec1 et d'incertitude*socio=uv3 où se trouve l'économie*socio=ec1, sa persistance*socio=ec2 donne lieu*socio=rien à *socio=rien certaines inquiétudes.*socio=nil *{ p.17 } Effet des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 sur l'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et la croissance*socio=uv3. La plus *socio=rien grande confusion *socio=nil règne quant à savoir*socio=rien quel va être*socio=rien l'effet*socio=rien macro-économique immédiat*socio=rien du renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil On s'attend très généralement à ce qu'il ravive l'inflation*socio=ec2 et entraîne une augmentation . Toutefois, comme on l'a vu plus haut*socio=rien , il ne peut avoir de conséquences*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 que si les adaptations*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 se révèlent insuffisantes*socio=rien pour contrer ces conséquences*socio=rien . Comme le pétrole*socio=ec1, et d'autres combustibles*socio=ec1 dont le prix*socio=ec1 est*socio=rien lié à celui du pétrole*socio=ec1, servent en quantités plus ou moins importantes*socio=rien d'inputs*socio=rien dans la production*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 pris en considération*socio=rien dans l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, on pense que, lorsque les récentes*socio=rien hausses de prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 se seront répercutées sur*socio=rien les prix*socio=ec1 des *socio=rien produits finals,*socio=nil *socio=nil elles se seront simplement ajoutées à la *socio=rien hausse moyenne des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil déjà escomptée avant celle du pétrole*socio=ec1. Cela implique que l'on considère tous les autres prix*socio=ec1 comme acquis*socio=uv2, c'est-à-dire augmentant dans une proportion*socio=rien prédéterminée et immuable. Il est*socio=rien de fait*socio=rien que les *socio=rien publications récentes *socio=nil regorgent de théories sur*socio=rien l'existence*socio=rien d'un*socio=rien taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 fondamental, "intrinsèque*socio=rien ", "enraciné" ou "naturel", auquel il faut ajouter les pulsions inflationnistes*socio=ec2 "exogènes". En d'autres termes*socio=rien , la théorie*socio=ec2 bien*socio=rien connue selon laquelle les prix*socio=ec1 et les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 se refusent à baisser a été*socio=rien étendue aux taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, chez qui elle présume l'existence*socio=rien d'une résistance opiniâtre à la baisse*socio=ec2. Cette théorie*socio=ec2 est*socio=rien dépourvue de fondement*socio=uv4, car, fut-elle exacte*socio=rien , elle reviendrait à affirmer que les pouvoirs_publics*socio=et reconnaissent leur impuissance devant*socio=rien l'inflation*socio=ec2. En République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, la Bundesbank a explicitement réfuté l'opinion*socio=uv1 selon laquelle l'augmentation du prix*socio=ec1 d'un*socio=rien produit*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 permet de savoir*socio=rien immédiatement quelle sera la tendance*socio=ec2 des autres prix*socio=ec1. "Il ne faut pas perdre de vue*socio=rien non plus que le surcroît*socio=rien de dépenses*socio=ec1 que les consommateurs*socio=ac devront assumer du fait*socio=rien du renchérissement*socio=rien des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 les amènera nécessairement, considérant leurs revenus*socio=ec1 limités, à acheter moins d'autres produits*socio=rien de consommation*socio=ec1, ce qui limitera les hausses des prix*socio=ec1 de ces produits*socio=rien ." La conclusion selon laquelle la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 sera génératrice*socio=rien d'inflation*socio=ec2 s'appuie fréquemment *socio=rien sur un autre*socio=nil postulat,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil qu'une fois*socio=rien les hausses des *socio=ec1 prix pétroliers *socio=nil ajoutées à l'inflation*socio=ec2 naturelle*socio=rien , la nouvelle*socio=rien inflation*socio=ec2 globale va se trouver entièrement prise*socio=rien en compte*socio=rien dans les conventions*socio=et salariales*socio=ec1. *{ 1 Monthly Report*socio=rien of the*socio=rien Deutsche Bundesbank, juin*socio=rien 1979, page*socio=rien 30. } *{ p.18 } Or*socio=rien , il s'agit là d'un*socio=rien risque*socio=uv4 considérable*socio=rien dans la situation*socio=rien actuelle*socio=te. Le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 *socio=rien pèse sur les*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 des*socio=nil *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil Chacun d'eux subit*socio=rien ainsi une perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 réel, dont l'ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien approximatif est*socio=rien indiqué au tableau*socio=rien 7 et qui peut se trouver compensée par une croissance*socio=uv3 ultérieure*socio=te, mais qui *socio=rien est inévitable.*socio=nil Toute*socio=nil tentative *socio=nil faite par tel ou tel groupe_social pour se prémunir contre cette perte*socio=ec2 et en faire supporter le poids*socio=rien par d'autres *socio=rien groupes est *socio=nil nécessairement vouée à l'échec*socio=uv1. Les relèvements*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires nominaux *socio=nil destinés à compenser la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 ne peuvent manquer d'avoir un*socio=rien ou deux effets*socio=rien indésirables*socio=uv4. Ou bien*socio=rien la banque_centrale*socio=ac *socio=rien reste sur ses*socio=nil positions,*socio=nil auquel*socio=nil cas le*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil augmente, ou bien*socio=rien elle assouplit sa politique*socio=et monétaire*socio=ec1 afin de "valider" la progression*socio=ec2 excessive*socio=rien des salaires*socio=ec1, ce qui a pour effet*socio=rien de relancer l'inflation*socio=ec2 et d'aboutir en fin*socio=rien de compte*socio=rien - par suite*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 ou même d'une récession*socio=ec2 - à une perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 beaucoup plus importante*socio=rien encore que celle résultant*socio=rien de la dégradation*socio=uv3 initiale*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Le débat*socio=et actuel*socio=te de politique_économique*socio=ec1 en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, par exemple*socio=rien , montre bien*socio=rien que l'on y est*socio=rien conscient*socio=uv2 de la nécessité*socio=uv1 de prendre en considération*socio=rien les variations*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 pour déterminer la marge dans laquelle les rajustements des salaires*socio=ec1 ne risquent pas d'avoir d'effets*socio=rien inflationnistes*socio=ec2. On constate une divergence*socio=uv1 d'interprétation*socio=ec2 similaire*socio=rien au sujet*socio=rien de l'effet*socio=rien inflationniste*socio=ec2 potentiel*socio=uv4 de la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. Certains commentateurs*socio=ac, en effet*socio=rien , insistent essentiellement sur*socio=rien l'augmentation de la facture pétrolière*socio=ec1 du pays*socio=ac qu'ils considèrent. Il s'agit, évidemment, de la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 de ce pays*socio=ac, à laquelle ils attribuent *socio=rien un effet *socio=nil déflationniste puisque les consommateurs*socio=ac, forcés d'acquitter une facture pétrolière*socio=ec1 plus lourde*socio=rien , devront restreindre leurs autres achats*socio=ec1. Le risque*socio=uv4, en l'occurrence*socio=rien , tient à la *socio=rien confusion possible entre*socio=nil un transfert*socio=nil international*socio=te de*socio=nil pouvoir_d'_achat*socio=ec1,*socio=nil résultant *socio=nil d'une dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1, et une diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 globale de produits*socio=rien du pays*socio=ac. En soi*socio=rien , le transfert,...de pouvoir_d'_achat*socio=ec1 n'est*socio=rien pas nécessairement déflationniste. Le pays*socio=ac devra désormais, dans ce cas*socio=rien , exporter davantage pour pouvoir*socio=rien importer une même quantité de pétrole*socio=ec1. Les dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te vont donc *socio=rien devoir être *socio=nil amputées afin de libérer les biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à la satisfaction*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien d'exportations*socio=ec1 exercée par les pays*socio=ac pétroliers*socio=ec1. Dans la mesure*socio=rien où ces deux effets*socio=rien se compensent l'un*socio=rien l'autre, il ne se produit*socio=rien aucune pression*socio=ec2 déflationniste, ni inflationniste*socio=ec2 d'ailleurs*socio=rien . La corbeille de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 à laquelle s'intéressent les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 diffère de celle qui constitue la consommation*socio=ec1 des importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1; il en résulte que la *socio=rien substitution partielle *socio=nil d'une production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 à une production*socio=ec1 destinée à satisfaire la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te entraînera une *socio=rien certaine modification *socio=nil de la composition*socio=rien d'ensemble*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te. *{ 1 Frankfurter Allgemeine, 13 août*socio=rien 1979, page*socio=rien 1. } *{ p.19 } Dans le même temps*socio=rien , et pour autant que la hausse*socio=rien du coût*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 se répercutera sur*socio=rien les prix*socio=ec1 payés par les consommateurs*socio=ac, la composition*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te dans les *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil évoluera elle aussi. Ces deux phénomènes*socio=rien donneront naturellement lieu*socio=rien à un*socio=rien chômage*socio=ec1 temporaire*socio=rien - similaire*socio=rien en soi*socio=rien , encore que superposé, au chômage*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'évolution*socio=rien continue*socio=te qui caractérise les économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2. Il est*socio=rien plus plausible*socio=uv4 de considérer comme une cause*socio=rien de pression*socio=ec2 déflationniste l'excédent*socio=ec1 " indépensable " qu'accumulent les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac à capacité*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 limitée. On peut, bien*socio=rien entendu, se demander si cet effet*socio=rien de déflation*socio=ec2, même s'il était inévitable*socio=rien , serait à déplorer alors que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te se trouve en proie à un*socio=rien processus*socio=te d'inflation*socio=ec2 à peine contrôlé. Toutefois, il n'est*socio=rien pas nécessaire*socio=rien de chercher à répondre à cette question*socio=rien , car il est*socio=rien de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de mettre en doute l'exactitude*socio=rien , voire l'intérêt*socio=rien pratique*socio=rien , de la conclusion selon laquelle l'excédent*socio=ec1 actuel*socio=te de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des pays*socio=ac en *socio=rien question est en*socio=nil soi un facteur de*socio=nil déflation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien , il est*socio=rien exagéré de parler d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 "indépensable". En effet*socio=rien , cet excédent*socio=ec1 est*socio=rien recyclé, c'est-à-dire réintroduit dans l'économie*socio=ec1 des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil par le biais*socio=rien des comptes*socio=rien de capital*socio=ec1 de leur balance_des_paiements*socio=ec1. Les exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 effectuent des dépôts*socio=ec1 et des investissements*socio=ec1 dans les *socio=ac pays importateurs.*socio=nil Les*socio=nil institutions *socio=nil bancaires consentent ensuite des prêts*socio=ec1 sur*socio=rien cet excédent*socio=ec1, qui permettent aux *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil d'augmenter leurs dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te, y compris pour des importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien les uns des autres. Il se peut que le montant*socio=ec1 total*socio=rien des dépenses*socio=ec1 rendues possibles*socio=rien par ces prêts*socio=ec1 n'atteigne pas à l'excédent*socio=ec1 financier*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais il est*socio=rien tout aussi possible*socio=rien qu'il le dépasse. Il peut également s'écouler des *socio=rien délais considérables *socio=nil entre le règlement des factures aux exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 et la réalisation*socio=uv1 des dépenses*socio=ec1 permises par les prêts*socio=ec1 consentis grâce*socio=rien à leurs *socio=ec1 excédents financiers.*socio=nil *socio=nil On ignore quels peuvent être*socio=rien ces délais*socio=rien , mais les réserves de liquidités*socio=ec1 internationales*socio=te (particulièrement abondantes*socio=rien en ce moment*socio=rien ) sont là précisément pour assurer la soudure. Ce processus*socio=te de recyclage*socio=et garantit la remise en circulation*socio=ec2 de tout le revenu*socio=ec1 accru de l'exportation*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. Les conséquences*socio=rien qui en résulteront pour chaque pays*socio=ac dépendront du montant*socio=ec1 que les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac y dépenseront directement pour se procurer ses produits*socio=rien et de la proportion*socio=rien de pétrodollars recyclée indirectement dans chaque pays*socio=ac importateur*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1. Il peut se produire des déséquilibres dans la demande*socio=ec1, mais il importe de bien*socio=rien souligner qu'ils sont absolument imprévisibles*socio=uv4. C'est*socio=rien pourquoi toute tentative*socio=rien de recourir à des mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 ou fiscales*socio=et en vue*socio=rien de contrer a priori une pression*socio=ec2 déflationniste éventuelle*socio=rien risque*socio=uv4 de provoquer une flambée inflationniste*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 totale*socio=rien . *{ p.20 } À moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te, l'augmentation prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 ne manquera pas de peser sur*socio=rien la croissance_économique*socio=ec1, et surtout en accroissant les besoins en capital*socio=ec1. Le capital*socio=ec1 réel existant*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te se compose encore, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil d'*socio=nil équipements*socio=ec1 *socio=nil correspondant à des technologies*socio=ec1 mises au point*socio=rien durant une ère*socio=te où l'énergie*socio=ec1 était abondante*socio=rien et peu coûteuse*socio=ec2. À mesure*socio=rien que le coût*socio=ec1 relatif*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 augmente, une partie*socio=rien de ces équipements*socio=ec1 perdent leur utilité*socio=rien économique*socio=ec1, et ils devront tôt ou tard être*socio=rien réformés', opération*socio=rien qui entraînera nécessairement une baisse*socio=ec2 immédiate*socio=rien de la production*socio=ec1 par rapport*socio=rien au *socio=rien niveau sur *socio=nil lequel on aurait pu compter en d'autres circonstances*socio=rien . Qui plus est*socio=rien , la croissance*socio=uv3 future*socio=rien de l'économie*socio=ec1 de tous les pays*socio=ac reposera de plus en plus sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1, c'est-à-dire qu'elle exigera davantage de capital*socio=ec1 pour chaque unité*socio=rien produite supplémentaire*socio=rien . Cela se conçoit, puisque l'extraction*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 des fonds*socio=ec1 marins, ainsi que la production*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des énergies*socio=rien de rechange, exigent davantage d'investissement*socio=ec1 que la technique*socio=rien classique d'extraction*socio=ec1 à partir de gisements continentaux et que, d'autre part*socio=rien , la plupart*socio=rien des techniques*socio=rien d'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 alourdiront les coûts*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 pour la production*socio=ec1. Ainsi, pour maintenir une production*socio=ec1 globale donnée, il faudra limiter*socio=rien la consommation*socio=ec1 et accroître l'épargne*socio=ec1. En même temps*socio=rien il faudra transformer la *socio=ec1 structure économique de*socio=nil façon*socio=rien *socio=nil à alléger le secteur*socio=rien des industries*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et développer les industries*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Disons, plus simplement, que les économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 supposent *socio=rien un surcroît d'*socio=nil apport de*socio=nil travail*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Comme ces changements*socio=uv3 ne se font jour*socio=rien que graduellement, ils ajoutent à l'incertitude*socio=uv3 des entreprises*socio=ac qui doivent préparer leur adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=ec1 nouvelles*socio=rien . L'évolution*socio=rien récente*socio=rien des prix*socio=ec1 n'a fait*socio=rien , naturellement, qu'aggraver l'incertitude*socio=uv3 plus fondamentale*socio=uv4 concernant l'accès*socio=uv1 futur*socio=rien aux ressources*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et de l'énergie*socio=ec1 en général*socio=rien . Enfin, tous ces problèmes*socio=ec2 sont compliqués encore par l'inflation*socio=ec2 persistante qui, d'une part*socio=rien , alourdit le climat*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 et, d'autre part*socio=rien , rend la société*socio=ac moins encae à épargner, ce qui freine non seulement la tendance*socio=ec2 à investir pour le long_terme*socio=te mais encore réduit le volume*socio=rien des fonds*socio=ec1 disponibles*socio=rien pour faire face*socio=rien au *socio=rien besoin croissant de*socio=nil capitaux*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil 1 Voir, par exemple*socio=rien , "The*socio=rien Effects of *socio=rien the New *socio=nil Energy Regime on Economic Capacity, Production*socio=ec1, and Prices", de R. Rasche et J. Tatom, Federal Reserve Bank of St. Louis Review, mai*socio=rien 1977. Chercher à atténuer l'impact*socio=rien de cette *socio=rien situation sur l'*socio=nil équipement*socio=ec1 existant *socio=nil (ou sur*socio=rien les consommateurs*socio=ac) en maintenant les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 et des. autres sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 artificiellement bas*socio=rien ne saurait qu'exacerber le problème*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et en retardant l'adoption de technologies*socio=ec1 moins gourmandes d'énergie*socio=ec1. Le "coût*socio=ec1" de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 a été*socio=rien certes l'événement*socio=rien le plus spectaculaire*socio=rien de la période*socio=te considérée ici, mais le regain*socio=ec2 d'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 est*socio=rien sans doute le fait*socio=rien le plus grave*socio=rien . Aux États-unis*socio=ac, on s'y attendait un*socio=rien peu. En effet*socio=rien , la haute*socio=rien conjoncture*socio=te soutenue et prolongée s'y est*socio=rien accompagnée d'une inflation*socio=ec2 croissante*socio=rien depuis 1977 et l'on pensait que celle-ci augmenterait plus vite encore en 1979. Cette aggravation*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, venant s'ajouter à l'important*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 apparu dès 1977, aurait dû suffire pour alerter ceux qui prétendaient que l'économie*socio=ec1 disposait d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de capacité*socio=ec1 suffisant*socio=rien pour réagir à des stimulations fiscales*socio=et et monétaires*socio=ec1 sans pour autant alimenter la spirale*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Plus inquiétant*socio=rien encore a été*socio=rien le réveil de l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien où, pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1978, on croyait pourtant le problème*socio=uv4 résolu. La reprise économique*socio=ec1, si longtemps attendue dans ces pays*socio=ac, s'était à peine amorcée que l'on y a assisté à une recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, ce qui donne à penser que les marges de capacité*socio=ec1 de certaines*socio=rien industries*socio=ec1 étaient beaucoup plus étroites*socio=rien que prévu. Il faut supposer, cependant, qu'un*socio=rien autre facteur*socio=rien a joué, à savoir*socio=rien la crainte*socio=uv1 de l'inflation*socio=ec2, lorsqu'on s'est*socio=rien aperçu que, par suite*socio=rien principalement d'interventions sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien , les masses*socio=rien monétaires*socio=ec1 gonflaient à *socio=rien un rythme *socio=nil accéléré. *{ p.21 } Tout cela amène*socio=rien à envisager sérieusement la possibilité*socio=rien de voir l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te croître en dessous de sa capacité*socio=uv3 pendant une période*socio=te prolongée, ponctuée de brèves*socio=rien phases*socio=te d'expansion*socio=ec2 vite étouffées par une inflation*socio=ec2 progressive*socio=rien et de phases*socio=te de contraction*socio=ec2 que les difficultés*socio=ec2 croissantes*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 rendraient plus marquées et plus durables*socio=uv4 que par le passé*socio=rien . Une des causes*socio=rien de ce ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 serait la crainte*socio=uv1 permanente*socio=te de l'inflation*socio=ec2, avivée par les échecs des politiques*socio=et anti-inflationnistes*socio=ec2 antérieures*socio=te. Certes, toute politique*socio=et monétaire*socio=ec1 anti-inflationniste*socio=ec2 est*socio=rien plus difficile*socio=rien à appliquer, et le délai*socio=rien dans lequel ses effets*socio=rien se feront sentir plus malaisé*socio=rien à prédire, lorsqu'elle est*socio=rien imposée à une population*socio=ac sceptique quant à ses résultats*socio=rien . Mais cette cause*socio=rien , pour importante*socio=rien qu'elle soit, n'est*socio=rien ni la seule*socio=rien ni la première*socio=rien . En effet*socio=rien , si l'on doit envisager une longue*socio=rien période*socio=te de croissance*socio=uv3 au ralenti, c'est*socio=rien surtout parce que la politique*socio=et classique d'encadrement*socio=rien de la demande*socio=ec1 se trouve aujourd'hui manifestement dans l'impasse*socio=rien , la théorie*socio=ec2 qui la sous-tend étant incapable*socio=rien de résoudre le dilemme*socio=rien inflation-chômage. Dans la *socio=te conjoncture actuelle,*socio=nil les*socio=nil *socio=rien remèdes classiques *socio=nil tendent à lier les mains*socio=rien des responsables*socio=ac des politiques_économiques*socio=et. Disons, pour schématiser, qu'aujourd'hui, administrer un*socio=rien cordial à l'économie*socio=ec1, c'est*socio=rien risquer d'accroître l'inflation*socio=ec2, tandis qu'appliquer une politique*socio=et résolument anti-inflationniste*socio=ec2, c'est*socio=rien aggraver le chômage*socio=ec1. L'effet*socio=rien paralysant de ce dilemme*socio=rien tient au fait*socio=rien que l'on part*socio=rien du postulat*socio=rien fondamental, encore qu'implicite *{ p.22 } seulement de nos jours*socio=rien , que les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 dépendent en *socio=rien dernière analyse *socio=nil de la demande*socio=ec1 globale: si celle-ci *socio=rien est suffisante,*socio=nil la*socio=nil production*socio=ec1 *socio=nil se rapproche automatiquement de la capacité*socio=ec1 maximale*socio=rien de l'industrie*socio=ec1. Or*socio=rien , la coïncidence*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et du chômage*socio=ec1 dans les années*socio=rien 1970 dément manifestement ce postulat*socio=rien et donne à penser que la politique_économique*socio=ec1 doit accorder une attention*socio=rien au moins égale*socio=rien au volet*socio=rien "offre*socio=rien " de l'économie*socio=ec1. Le chômage*socio=ec1 actuel*socio=te résulte non pas de l'insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 totale*socio=rien , mais d'un*socio=rien manque*socio=rien de coordination*socio=uv3 à l'intérieur*socio=te de l'économie*socio=ec1. Quand les prix*socio=ec1 sont stables*socio=uv4, cette coordination*socio=uv3 est*socio=rien assurée par les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1, dont les mouvements*socio=ec2 permettent de déceler les pénuries*socio=ec2 sectorielles*socio=rien et les points*socio=rien où des investissements*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien s'imposent. En période*socio=te d'inflation*socio=ec2, la plupart*socio=rien des prix*socio=ec1 montent, mais ils ne le font pas tous de la même manière*socio=rien ni en même temps*socio=rien . En conséquence*socio=rien , les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 ne permettent guère, à aucun moment*socio=rien , de dégager les informations*socio=rien dont ont besoin*socio=rien les investisseurs*socio=ac pour prendre leurs décisions*socio=rien . Le volume*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 total*socio=rien dans les entreprises*socio=ac s'en trouve déprimé (et il faut que l'État*socio=ac assume d'importants*socio=rien déficits*socio=ec1 pour compenser l'excédent*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1), tandis que les capitaux*socio=ec1 tendent à s'orienter vers des placements*socio=ec1 à amortissement*socio=ec1 rapide*socio=rien . L'effet*socio=rien conjugué de ces deux phénomènes*socio=rien ralentit l'accroissement*socio=ec2 de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1. Toute tentative*socio=rien de stimuler l'économie*socio=ec1 ne fait*socio=rien que relancer l'inflation*socio=ec2 car, pour chaque point*socio=rien de pourcentage*socio=rien de croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2, il apparaît de *socio=rien nouveaux goulots d'*socio=nil étranglement*socio=ec2 *socio=nil que, dans des *socio=rien circonstances normales,*socio=nil le*socio=nil mouvement*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil aurait permis de prévoir. C'est*socio=rien l'apparition*socio=rien de ces goulots*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 dans *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1 *socio=nil qui explique également l'ampleur*socio=rien du chômage*socio=ec1. Si l'on avait pu prévoir l'évolution*socio=rien - ce qui n'est*socio=rien possible*socio=rien qu'en période*socio=te de stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 - on aurait investi davantage et recruté davantage tant dans les industries*socio=ec1 qui sont à l'origine*socio=rien des goulots*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 à tel ou tel moment*socio=rien que dans celles dont l'expansion*socio=ec2 se voit paralysée par manque*socio=rien d'approvisionnements*socio=ec1 en provenance*socio=rien des industries*socio=ec1 à court*socio=rien de capacités. L'impasse*socio=rien , au niveau*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques, résulte d'une théorie*socio=ec2 analytiquement fausse*socio=rien du coût*socio=ec1 à court_terme*socio=te (sous la forme*socio=rien de pertes*socio=ec2 d'emploi*socio=ec1 et de_production*socio=ec1) d'une politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2 plus ferme*socio=ec2. Cette théorie*socio=ec2 repose sur*socio=rien la croyance*socio=uv1 que l'inflation*socio=ec2 ne saurait être*socio=rien combattue qu'au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, et elle se traduit par des tentatives*socio=rien de calculer ce que sera le chômage*socio=ec1 "nécessaire*socio=rien " pour réduire l'inflation*socio=ec2 dans une proportion*socio=rien donnée. Cette théorie*socio=ec2 ne tient malheureusement pas compte*socio=rien du fait*socio=rien que, même si la stabilisation*socio=et des prix*socio=ec1 entraîne *socio=rien un certain chômage*socio=ec1 *socio=nil passager, le chômage*socio=ec1 dû à l'inflation*socio=ec2 diminuera dans le même temps*socio=rien . Pour cette raison*socio=rien , et d'autres encore, le chômage*socio=ec1 durant la période*socio=te de stabilisation*socio=et n'a pas de relation*socio=rien fixe avec une quelconque *{ p.23 } caractéristique*socio=rien structurelle de l'économie*socio=ec1. En fait*socio=rien , il dépend presque exclusivement de la vision de l'avenir*socio=te que se forme*socio=rien l'opinion_publique*socio=et. Si celle-ci se trouve persuadée que l'inflation*socio=ec2 va être*socio=rien réduite, chaque individu*socio=ac et chaque groupe_social ajustera son comportement*socio=rien économique*socio=ec1 d'une façon*socio=rien qui conduira en définitive*socio=rien à réduire au minimum*socio=rien le chômage*socio=ec1 transitoire. Il est*socio=rien permis d'affirmer que le "coût*socio=ec1" de la déflation*socio=ec2 dépend, dans une très *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil de la compréhension*socio=rien par le publie des *socio=rien solutions ouvertes *socio=nil à la société*socio=ac, et de sa confiance*socio=uv1 en la volonté du gouvernement*socio=ac d'appliquer *socio=rien véritablement un programme*socio=et de*socio=nil stabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Par contre, l'intégration*socio=ec2 des augmentations des prix*socio=ec1 "exogènes", les interventions *socio=rien massives sur le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil changes,*socio=nil *socio=nil l'incapacité de réduire, le déficit*socio=ec1 du budget_de_l'_état*socio=ac, et d'autres *socio=rien signaux semblables *socio=nil ressortent de la politique*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et, ne font que renforcer le sentiment*socio=rien que l'inflation*socio=ec2 va persister et rendre inutilement coûteux*socio=ec2 tout succès*socio=uv1 éventuel*socio=rien de l'action*socio=rien anti-inflationniste*socio=ec2. En outre, même si l'opération*socio=rien provoque *socio=rien un certain chômage*socio=ec1 *socio=nil transitoire, la question*socio=rien de savoir*socio=rien si ce chômage*socio=ec1 entraîne une *socio=ec2 perte réelle de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil pour l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac dépend de la perspective*socio=rien chronologique dans laquelle on se place*socio=rien . Si, comme l'analyse*socio=rien précédente*socio=rien le donne fort*socio=rien à penser, seule*socio=rien une stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des prix*socio=ec1 peut rendre possible*socio=rien une accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, toute perte*socio=ec2 à court_terme*socio=te associée*socio=rien à une réduction*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 se verra largement compensée avec le temps*socio=rien . Enfin, pour pouvoir*socio=rien se faire une idée*socio=rien du "coût*socio=ec1" de la suppression*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, il nous faut considérer les risques*socio=uv4 qui s'attachent à la poursuite*socio=rien des politiques*socio=et du moment*socio=rien . Durant les décennies*socio=te critiques*socio=rien qui nous attendent, les ressources*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te vont se trouver sollicitées à l'extrême et l'économie*socio=ec1 sera vulnérable*socio=uv2 à tous les à-coups, d'autant plus probables*socio=uv4 que l'inflation*socio=ec2 atteindra des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 et variables. Il suffit de penser à l'état*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te, qui s'est*socio=rien trouvé soumis à des stress considérables*socio=rien à l'occasion*socio=rien du dernier*socio=rien changement*socio=uv3 de cycle*socio=te (et du fait*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 elle-même), à l'importance*socio=rien que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac revêtent en tant que débouchés*socio=ec1 pour les industries*socio=ec1 des grands*socio=rien pays*socio=ac à économie*socio=ec1 avancée, et à leur position*socio=rien exposée dans le système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te, enfin et surtout, au problème*socio=uv4 mondial*socio=te de la transition*socio=uv3 vers de nouvelles*socio=rien *socio=ec1 technologies énergétiques *socio=nil à réaliser, sans mettre l'économie*socio=ec1 en péril*socio=rien , dans le temps*socio=rien d'une génération*socio=ac. L'inéluctabilité de cette transition*socio=uv3 vient s'ajouter à la nécessité*socio=uv1 persistante de l'ajustement*socio=et à la transformation*socio=ec2 structurelle de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, plus terre*socio=ec1 à terre*socio=ec1 mais tout aussi pressante*socio=rien , et dont le mouvement*socio=ec2 va s'accélérant. Au total*socio=rien , ces ajustements*socio=et nécessiteront un*socio=rien déploiement exceptionnellement judicieux*socio=uv4 d'énormes*socio=rien ressources*socio=ec1 en capital*socio=ec1 - et l'inflation*socio=ec2, on l'a vu, désincite à l'épargne*socio=ec1 et empêche de prévoir l'avenir*socio=te comme il le faudrait. *{ p.24 } Compte*socio=rien tenu de la profonde*socio=rien interdépendance*socio=uv3 des économies*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, l'efficacité*socio=uv3 relative*socio=rien d'une planification*socio=et de ces investissements*socio=ec1 dépend aussi du *socio=rien bon fonctionnement des*socio=nil systèmes de*socio=nil règles*socio=et internationales*socio=te *socio=nil et de règlement des différends*socio=uv2 en matière*socio=rien d'échanges*socio=ec1, de paiements*socio=ec1 et d'investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=te. Sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1, des règles*socio=et nouvelles*socio=rien viennent d'être*socio=rien formulées au terme*socio=rien de près de six années*socio=rien de négociation*socio=et, et la communauté*socio=ac des nations*socio=te commerçantes*socio=ac se trouve maintenant confrontée à la *socio=rien difficile tâche *socio=nil de leur donner effet*socio=rien . Cette tâche*socio=rien - comme le fonctionnement*socio=rien du système_économique*socio=ec1 international*socio=te dans son ensemble*socio=rien - est*socio=rien rendue extrêmement plus malaisée encore par l'inflation*socio=ec2 qui, en empêchant la prévision*socio=ec2 et la planification*socio=et, plonge dans la crise*socio=uv2 une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 après*socio=rien l'autre, nécessitant des interventions répétées des pouvoirs_publics*socio=et. Ces interventions sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te, qui bouleversent les plans*socio=rien des entreprises*socio=ac d'autres pays*socio=ac, provoquent alors des frictions politiques*socio=et internationales*socio=te qui menacent de faire éclater le système*socio=rien . Pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la décennie*socio=te, l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a connu une progression*socio=ec2 cahotante, s'efforçant en vain de ranimer la confiance*socio=uv1 et de retrouver *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil révolu. Il *socio=rien est possible,*socio=nil bien *socio=nil entendu, que cette tendance*socio=ec2 générale*socio=rien persiste simplement pendant longtemps encore, mais les risques*socio=uv4 et les tensions*socio=uv3 inhérents*socio=rien aux tendances*socio=ec2 actuelles*socio=te font entrevoir la possibilité*socio=rien d'une dégradation*socio=uv3 cumulative*socio=rien de la situation*socio=rien . Considérant dans ce contexte les problèmes*socio=ec2 qu'il faudra tenter de résoudre dans la décennie*socio=te à venir, on se voit forcé de conclure que toute politique*socio=et qui ne se fixe pas pour *socio=uv4 objectif prioritaire la*socio=nil stabilité*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil comporte en soi*socio=rien de terribles dangers*socio=uv1.