*{ GATT, Commerce international 1979 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1979/1980, Genève*socio=ac, 1980, pp.13-35. } *{ p.13 } 3. PROBLÈMES*socio=ec2 DE FOND*socio=rien ET PERSPECTIVES*socio=te. Deux faits*socio=rien dominants retiennent l'attention*socio=rien des responsables*socio=ac des politiques_économiques*socio=et en 1980: l'extension*socio=rien de la récession*socio=ec2 et les répercussions*socio=ec2, sur*socio=rien les *socio=ac pays importateurs,*socio=nil *socio=nil des augmentations du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 en 1979-80. L'un*socio=rien et l'autre ont déjà été*socio=rien analysés dans Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1978/79 (pages*socio=rien 11-24). Le recul*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil n'a rien*socio=rien d'anormal ni d'inattendu*socio=rien ; il reproduit le schéma*socio=rien classique succédant à l'accélération*socio=ec2 généralisée d'une inflation*socio=ec2 qui menace de devenir*socio=rien incoercible. La récession*socio=ec2 a été*socio=rien particulièrement grave*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac, un*socio=rien peu moins aux États-unis*socio=ac. D'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'ont subi qu'une décélération*socio=ec2 plus ou moins prononcée de la croissance*socio=uv3 de leur PNB*socio=ec1 au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1980, mais certains des plus importants*socio=rien vont probablement enregistrer des baisses réelles*socio=ec2 au troisième*socio=rien ou au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te. Quelques pays_en_voie_de_développement*socio=ac, la République*socio=ac de Corée*socio=ac en_particulier*socio=rien , sont déjà touchés aux aussi. La récession*socio=ec2 actuelle*socio=te présente*socio=rien la *socio=rien caractéristique inhabituelle *socio=nil et, somme*socio=rien toute, favorable*socio=ec2, de n'avoir pas été*socio=rien déclenchée, comme la plupart*socio=rien de celles qui l'ont précédée, par une réduction*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 suivie d'une diminution*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien en capital*socio=ec1 fixe. La *socio=rien cause principale cette*socio=nil fois,*socio=nil *socio=nil très marquée aux États-unis*socio=ac mais visible*socio=rien également dans les autres pays*socio=ac, est*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et. La tendance*socio=ec2 à l'endettement*socio=ec1 des ménages*socio=ac, qui se renforçait dangereusement, s'est*socio=rien brutalement interrompue dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1980, et la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 s'est*socio=rien de même fortement ralentie. Par contre, l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien en capital*socio=ec1 fixe des entreprises*socio=ac est*socio=rien demeuré jusqu'ici relativement soutenu aussi bien*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac qu'en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, grâce*socio=rien en partie*socio=rien aux investissements*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien énergétique*socio=ec1 (dans le secteur*socio=rien minier, ainsi que pour la production*socio=ec1 et les économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1), mais également, semble-t-il, grâce*socio=rien à la modération*socio=ec2 relative*socio=rien des conventions*socio=et salariales*socio=ec1 dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Le dynamisme*socio=uv3 relatif*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 et la modération*socio=ec2 en matière*socio=rien de salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 constituent les principales*socio=rien différences*socio=uv1 entre la récession*socio=ec2 actuelle*socio=te et celle de 1974/75. Le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, accompagné de *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil persistantes, quoique peut-être en *socio=rien légère atténuation,*socio=nil est une*socio=nil manifestation *socio=nil tout à la fois*socio=rien de la nécessité*socio=uv1 et de la mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et structurel*socio=ec2 à des changements*socio=uv3 qui se sont multipliés dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ces dix ou quinze *socio=rien dernières années *socio=nil et dont on n'a pas suffisamment tenu compte*socio=rien dans le passé*socio=rien . Les distorsions*socio=ec2 qui se sont produites en profondeur*socio=rien sont telles qu'il est*socio=rien hors de question*socio=rien d'y remédier en un*socio=rien ou deux trimestres*socio=te; il semblerait donc hasardeux d'attacher trop de crédit*socio=ec1 à divers signes apparus dans les statistiques*socio=ec2 mensuelles*socio=rien au début*socio=rien de l'été*socio=rien , qui laisseraient entrevoir une *socio=rien fin rapide *socio=nil de la récession*socio=ec2 aux Etats-unis. *{ p.14 } Il est*socio=rien donc heureux*socio=rien , dans ces conditions*socio=ec1, que les notions*socio=rien d'" ajustement*socio=et " et de " changements_structurels*socio=ec2 ", sur*socio=rien lesquelles la *socio=rien présente publication *socio=nil met l'accent*socio=rien depuis le début*socio=rien des années*socio=rien soixante-dix, soient depuis *socio=rien un an *socio=nil ou deux au centre*socio=rien des débats*socio=et nationaux*socio=te et internationaux*socio=te sur*socio=rien le fond*socio=rien de la question*socio=rien . Trois *socio=rien grands domaines *socio=nil sont actuellement le cadre*socio=rien de *socio=rien discussions sur la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil de l'ajustement*socio=et; ce sont la balance_des_paiements*socio=ec1, l'énergie*socio=ec1, et l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 des pays*socio=ac développés'. Les " problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et " qui se posent dans chacun de ces domaines*socio=rien se chevauchent à tel point*socio=rien qu'ils peuvent être*socio=rien considérés, du point*socio=rien de vue*socio=rien politique*socio=et, comme des *socio=rien manifestations particulières d'*socio=nil un même*socio=nil problème*socio=uv4 général.*socio=nil balance_des_paiements*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil L'une des manières*socio=rien d'avoir une *socio=rien vue perspective *socio=nil de la situation*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 consiste à comparer les chiffres de 1979 et les estimations*socio=ec2 pour 1980 aux données comparables*socio=rien des deux années*socio=rien 1974-75. La *socio=rien différence importante *socio=nil que les chiffres du tableau*socio=rien 4 revèlent entre les deux périodes*socio=te concerne la répartition*socio=uv3 entre, les deux *socio=rien grands groupes de*socio=nil *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil du*socio=nil déficit*socio=ec1 global*socio=te des*socio=nil paiements_courants*socio=ec1 *socio=nil de ces pays*socio=ac. En 1974-75, la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 était pratiquement en équilibre*socio=uv3, alors, que le déficit*socio=ec1 global*socio=te des pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1 approchait des 70 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 par an*socio=rien . Cette fois*socio=rien , le déficit*socio=ec1 sur*socio=rien deux ans*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sera d'environ 77 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, et celui, des pays*socio=ac en voie*socio=rien . de développement*socio=uv3 non pétroliers*socio=ec1 de quelque 112 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Dans le groupe*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 moyen*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 pour 1979-80 devrait représenter une proportion*socio=rien de leur produit_intérieur_brut et de leurs importations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 (environ 20%) moindre*socio=rien qu'en 1974-75 (lorsque les chiffres correspondants*socio=rien étaient de 5,5 et 28% respectivement). Les réserves de ces pays*socio=ac se sont également améliorées entre-temps*socio=rien . Plus ou moins égales*socio=rien , au début*socio=rien de 1975, à leur déficit*socio=ec1 de cette année*socio=rien , elles dépassaient de 20%, au début*socio=rien de 1980, le déficit*socio=ec1 prévu pour l'année*socio=rien en cours*socio=rien . *{ p.15 } La situation*socio=rien comporte cependant certains éléments*socio=rien moins favorables*socio=ec2. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac non*socio=nil pétroliers*socio=ec1 *socio=nil (et quelques petits*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1) sont plus fortement endettés qu'en 1974-75 et le rapport*socio=rien entre leurs obligations*socio=uv1 au titre*socio=rien du remboursement*socio=ec1 et du service de leur dette*socio=ec1 et leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 s'est*socio=rien considérablement*socio=rien alourdi. Même si les importations*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se sont récemment accélérées, il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que leur rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 très rapide*socio=rien des années*socio=rien 1974-77 soit égalé; cet élément*socio=rien , combiné avec les hypothèses formulées concernant l'évolution*socio=rien future*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, a conduit la plupart*socio=rien des prévisionnistes à considérer que l'excédent*socio=ec1 global*socio=te des paiements_courants*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil persistera plus longtemps qu'en 1974. Enfin, il *socio=rien est possible *socio=nil que le ralentissement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 affecte sensiblement les exportations*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1, comme en 1975. En raison*socio=rien de cette éventualité*socio=rien , certains craignent que. le choc*socio=ec2 entre deux pressions*socio=ec2 économiques*socio=ec1 antagonistes, dont l'une incite les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1 à développer leurs exportations*socio=ec1, aussi rapidement que possible*socio=rien , et l'autre pousse les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 à gagner du temps*socio=rien pour permettre à leurs politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 de déployer leurs effets*socio=rien en recourant à la protection*socio=et pour essayer de réduire au minimum*socio=rien le chômage*socio=ec1 frictionnel associé*socio=rien aux changements*socio=uv3 de, structure*socio=ec1, ne risque*socio=uv4 d'entraîner de nouvelles*socio=rien perturbations*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et *socio=rien un affaiblissement *socio=nil de la position*socio=rien financière*socio=ec1 internationale*socio=te de certains des pays_en_voie_de_développement*socio=ac les plus endettés. Pour évaluer l'ampleur*socio=rien des ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien dans les balances_des_paiements*socio=ec1, il faut faire une'distinction*socio=rien très nette*socio=rien entre l'ajustement*socio=et, destiné à réduire ou résorber un*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements*socio=ec1, et le financement*socio=ec1 de ce déficit*socio=ec1. Si les entrées actuelles*socio=te et'prévues de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 suffisent à couvrir le déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 ' la situation*socio=rien financière*socio=ec1 globale du pays*socio=ac est*socio=rien en équilibre*socio=uv3 et point*socio=rien n'est*socio=rien besoin*socio=rien de procéder à des ajustements*socio=et. A l'opposé, si le financement*socio=ec1 extérieur menace*socio=rien de se tarir, le déficit*socio=ec1 des*socio=rien paiements_courants*socio=ec1 se réduira automatiquement au niveau*socio=rien de ce qui subsistera comme*socio=rien entrées de capitaux*socio=ec1. Etant donné*socio=rien qu'il *socio=rien n'existe *socio=nil aucune marge de *socio=rien manoeuvre dans ce*socio=nil domaine,*socio=nil il*socio=nil n'y*socio=nil aura *socio=nil pas non plus, dans*socio=rien ce cas*socio=rien , de "*socio=rien problème*socio=uv4 d'*socio=rien ajustement*socio=et "*socio=rien à régler*socio=rien . Entre ces *socio=rien deux situations *socio=nil s'étend une*socio=rien zone*socio=te où*socio=rien le problème*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 *socio=rien peut donner lieu à*socio=nil un effort utile*socio=uv4 de*socio=nil prévision*socio=ec2 et d'appréciation*socio=uv1.*socio=nil Une tendance*socio=ec2 *socio=nil à la hausse*socio=rien du rapport*socio=rien entre la dette*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, ou l'éventualité*socio=rien d'une *socio=rien évolution générale des*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil vers des conditions*socio=ec1 plus rigoureuses*socio=uv4 sont souvent le signe qu'il va falloir réexaminer les perspectivesen matière*socio=rien d'entrées futures*socio=rien de capitaux*socio=ec1. *{ p.16 } Dans une telle situation*socio=rien , il peut *socio=rien être nécessaire *socio=nil de préparer l'économie*socio=ec1 au besoin*socio=rien d'exporter davantage et d'importer moins afin de sauvegarder le crédit*socio=ec1 du pays*socio=ac. Il va sans dire qu'une telle politique*socio=et suppose le libre*socio=uv2 accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des *socio=ac pays créanciers *socio=nil pour les emprunteurs*socio=ac que leurs difficultés*socio=ec2 financières*socio=ec1 obligent à accroître leurs exportations*socio=ec1. Après*socio=rien la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 de 1974, les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1 ont tiré parti*socio=et, pour maintenir le rythme*socio=rien de leur développement*socio=uv3, de la situation*socio=rien favorable*socio=ec2 créée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te des capitaux*socio=ec1 par l'arrivée*socio=rien des fonds*socio=ec1 en quête de placement*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Si l'on compare les *socio=rien moyennes annuelles des*socio=nil périodes*socio=te *socio=nil 1963-73 et 1973-79, on s'aperçoit que la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 non pétrolières*socio=ec1 ne s'est*socio=rien que très faiblement ralentie, de 5,5 à 5%, et que la progression*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 en capital*socio=ec1 fixe s'est*socio=rien maintenue à 6,2% par an*socio=rien . Par contre, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 est*socio=rien tombée de 5 à 2,5% d'une période*socio=te à l'autre, et celle de l'investissement*socio=ec1 en capital*socio=ec1 fixe de 6 à 1%. C'est*socio=rien la raison*socio=rien pour laquelle le déficit*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac est*socio=rien dû surtout à la progression*socio=ec2 de leurs importations*socio=ec1 d'acier*socio=ec1 et de produits*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques. Grâce*socio=rien au dynamisme*socio=uv3 soutenu de l'investissement*socio=ec1, ces pays*socio=ac ont considérablement*socio=rien élargi leur base*socio=rien industrielle*socio=ec1 dans les années*socio=rien soixante-dix et leur potentiel*socio=uv4 d'exportation*socio=ec1, qui devrait leur permettre à l'avenir*socio=te d'ajuster leur balance_des_paiements*socio=ec1 plus facilement que par la seule*socio=rien diminution*socio=ec2 des importations*socio=ec1, s'est*socio=rien accru. Dans la situation*socio=rien actuelle*socio=te, face*socio=rien à l'aggravation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1, les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1 donneront probablement la priorité*socio=uv4 à l'ajustement*socio=et sur*socio=rien le financement*socio=ec1. Les statistiques*socio=ec2 disponibles*socio=rien ne permettent pas de savoir*socio=rien dans quelle mesure*socio=rien les emprunts*socio=ec1 qu'ils ont contractés ont été*socio=rien investis de manière*socio=rien à accroître à l'avenir*socio=te leur capacité*socio=ec1 d'emprunter; seules*socio=rien le diront les conditions*socio=ec1 de crédit*socio=ec1 qui leur seront offertes*socio=rien ultérieurement. On sait toutefois que quelques pays_en_voie_de_développement*socio=ac devront affecter une *socio=rien part considérable *socio=nil de leurs emprunts*socio=ec1 actuels*socio=te au service de dettes*socio=ec1 contractées dans le passé*socio=rien , et l'analyse*socio=rien qui suit laisse présager un*socio=rien resserrement*socio=ec2 possible*socio=rien du marché*socio=ec1 international*socio=te du crédit*socio=ec1 à l'avenir*socio=te. Toutefois, il ne s'ensuit pas nécessairement qu'une diminution*socio=ec2 des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te se traduira par une décélération*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1. Il est*socio=rien probable*socio=uv4, en_particulier*socio=rien , que se présenteront des possibilités*socio=rien de compenser, en partie*socio=rien ou en totalité*socio=rien , les effets*socio=rien d'une réduction*socio=ec2 des disponibilités*socio=rien de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 par une *socio=rien meilleure utilisation des*socio=nil apports restants *socio=nil et de l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te, quantitativement beaucoup plus importante*socio=rien . Il faut admettre en même temps*socio=rien , qu'étant donné la *socio=rien multiplicité croissante des*socio=nil obstacles *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac vers les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 , et l'incertitude*socio=uv3 que ces obstacles*socio=rien font peser sur*socio=rien le maintien*socio=rien de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1, il est*socio=rien de plus en plus difficile*socio=rien d'apprécier la rentabilité*socio=ec1 future*socio=rien de *socio=rien différents projets d'*socio=nil investissement*socio=ec1 concurrents*socio=ac.*socio=nil *{ p.17 } Énergie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il importe de bien*socio=rien comprendre la nature*socio=rien du problème*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et dans ce secteur*socio=rien . Si c'est*socio=rien une " dépendance*socio=uv1 excessive*socio=rien " à l'égard*socio=rien du pétrole*socio=ec1 importé qui constitue le principal problème*socio=uv4, il faut reconnaître qu'il ne s'agit pas dans la pratique*socio=et d'un*socio=rien problème*socio=uv4 qui puisse être*socio=rien " résolu " une fois*socio=rien pour toute. Il n'est*socio=rien pas de projection*socio=ec2 qui n'indique que les échanges*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 ne resteront pas importants*socio=rien pendant les 25 ou 50 *socio=rien prochaines années *socio=nil au moins. Réduire la dépendance*socio=uv1 à l'égard*socio=rien du pétrole*socio=ec1 importé, que ce soit de 70 à 50%, ou de 50 à 30%, sera peut-être une grande*socio=rien réussite*socio=uv1 mais n'apportera pas la sécurité*socio=uv1; il n'est*socio=rien pas sûr*socio=rien non plus qu'il en résulte pour l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te une diminution*socio=ec2 du coût*socio=ec1 réel de l'énergie*socio=ec1. Il serait donc politiquement*socio=et judicieux*socio=uv4, et propice*socio=rien à l'adoption*socio=et de décisions*socio=rien plus sages, de considérer qu'il y a là non un*socio=rien problème*socio=uv4 qui peut être*socio=rien résolu mais une condition*socio=rien permanente*socio=te à laquelle il faut se plier, c'est-à-dire s'ajuster. La tâche*socio=rien peut être*socio=rien conçue également comme la nécessité*socio=uv1 de trouver une réponse efficace*socio=uv4 à la hausse*socio=rien du prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1. Dans ce cas*socio=rien , il s'agit d'un*socio=rien problème*socio=uv4 qui peut, en_principe*socio=ec2 du moins, être*socio=rien résolu dans *socio=rien un laps de*socio=nil temps raisonnable*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Il faut à cet effet*socio=rien i) que les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien puissent s'adapter*socio=rien au renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 et des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 à *socio=rien haute intensité d'*socio=nil énergie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et ii) que les entreprises*socio=ac soient libres*socio=uv2 de réagir à cette adaptation*socio=uv3. Si ces, conditions*socio=ec1 sont remplies, l'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et la mise en oeuvre*socio=rien d'autres sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 moins coûteuses*socio=ec2 sont encouragées. Les six années*socio=rien écoulées depuis la *socio=rien première grande hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont montré que la demande*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 est*socio=rien beaucoup plus sensible*socio=rien aux variations*socio=rien de prix*socio=ec1 qu'on ne l'avait pensé tout d'abord*socio=rien . Les estimations*socio=ec2 concernant l'énergie*socio=ec1 utilisée par unité*socio=rien du produit_intérieur_brut*socio=rien ec1 indiquent *socio=rien une faible augmentation lorsque les prix*socio=ec1 *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 *socio=rien diminuaient progressivement en termes réels*socio=ec2,*socio=nil une légère baisse*socio=ec2 *socio=nil de 1970 à 1973, *socio=rien lorsque les prix*socio=ec1 *socio=nil de l'énergie*socio=ec1 progressaient lentement, *socio=rien et un fléchissement *socio=nil de 8% entre 1973 et 1979, bien*socio=rien que le coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 de l'énergie*socio=ec1 ne fût ni systématiquement, ni rapidement, ni entièrement répercuté sur*socio=rien les *socio=rien utilisateurs finals.*socio=nil Cette*socio=nil économie*socio=ec1 d'*socio=nil énergie*socio=ec1 *socio=nil continuera pendant *socio=rien un certain temps *socio=nil et pourra même s'accroître temporairement*socio=rien si les projets*socio=rien de recherche*socio=ec2 et de développement*socio=uv3 entrepris depuis 1974 commencent à porter leurs fruits*socio=rien , et si les prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 en général*socio=rien et des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 en_particulier*socio=rien continuent d'augmenter. *{ p.18 } Il ne faut cependant pas oublier qu'au bout*socio=rien du compte*socio=rien l'élasticité-revenu de la demande*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 doit avoir une limite, car il *socio=rien est impossible *socio=nil d'accroître la production*socio=ec1 tout en éludant indéfiniment l'augmentation consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1. Les deux contributions*socio=uv1 les plus importantes*socio=rien qu'un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 approprié peut apporter à " l'ajustement*socio=et énergétique*socio=ec1 " appartiennent au domaine*socio=rien de la technologie*socio=ec1. La *socio=rien première est *socio=nil la mise au point*socio=rien de technologies*socio=ec1 permettant d'obtenir*socio=rien du pétrole*socio=ec1 de sources*socio=rien non classiques*socio=rien et d'exploiter d'autres sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1. La seconde correspond aux technologies*socio=ec1 d'économie*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1. De vastes*socio=rien recherches*socio=ec2 sont en cours*socio=rien , mais le problème*socio=uv4 est*socio=rien encore trop mal*socio=rien connu pour que l'on puisse déterminer sur*socio=rien quels points*socio=rien portera le principal effort d'investissement*socio=ec1 et où, d'après*socio=rien nos connaissances*socio=ec2 actuelles*socio=te sa rentabilité*socio=ec1 sera la plus élevée*socio=uv4. La connaissance*socio=ec2 résultant*socio=rien de l'étude*socio=ec2 et de l'expérimentation*socio=rien se concrétise toutefois et la politique*socio=et la plus sûre actuellement est*socio=rien celle qui multiplie les encouragements à entreprendre de nouvelles*socio=rien études*socio=ec2 et les possibilités*socio=rien d'en expérimenter les résultats*socio=rien . Dans la mise au point*socio=rien des *socio=et politiques publiques *socio=nil et des programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1, il est*socio=rien particulièrement important*socio=rien de veiller à y maintenir assez de souplesse*socio=uv3 afin d'éviter le risque*socio=uv4 d'engager des efforts et des capitaux*socio=ec1 *socio=rien importants sur des*socio=nil options *socio=nil dont la recherche*socio=ec2 en cours*socio=rien pourrait montrer bientôt qu'elles ne sont pas optimales*socio=uv4. Les pays*socio=ac qui maintiennent le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 au-dessous de leur valeur*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te gaspillent forcément des capitaux*socio=ec1 sur*socio=rien une *socio=rien vaste échelle.*socio=nil *socio=nil Les données présentées dans Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1978/79 (pages*socio=rien 12-13) laissent supposer que ce problème*socio=uv4 peut se poser dans de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1, où la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 par unité*socio=rien de PNB*socio=ec1 a été*socio=rien beaucoup moins touchée par les augmentations des prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te que dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. C'est*socio=rien une politique*socio=et que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac peuvent difficilement se permettre, car elle a pour effet*socio=rien d'investir l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te et les capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 dans des technologies*socio=ec1 inappropriées qui ne pourront fonctionner, dans un*socio=rien environnement*socio=et d'énergie*socio=ec1 coûteuse*socio=ec2, qu'à coup*socio=rien de subventions*socio=ec1 permanentes*socio=te. Dans chaque cas*socio=rien et dans tous les pays*socio=ac, un*socio=rien ajustement*socio=et efficace*socio=uv4 au coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 de l'énergie*socio=ec1 nécessitera des investissements*socio=ec1 *socio=rien supplémentaires considérables *socio=nil étant donné que la plupart*socio=rien des techniques*socio=rien d'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et toutes les formes*socio=rien d'énergie*socio=ec1 autres que le pétrole*socio=ec1 sont relativement exigeantes en capitaux*socio=ec1. L'intensité*socio=rien de capital*socio=ec1 croissante*socio=rien de la production*socio=ec1, problème*socio=uv4 qui transcende celui de l'ajustement*socio=et énergétique*socio=ec1 proprement dit, est*socio=rien analysée ci-après de façon*socio=rien plus détaillée. Ajustement*socio=et industriel*socio=ec1. il *socio=rien est nécessaire *socio=nil que l'ajustement*socio=et industriel*socio=ec1 soit plus rapide*socio=rien dans les avancés, mais il faut aussi garder le sens*socio=rien des proportions*socio=rien dans les pays*socio=ac débats*socio=et consacrés à ce sujet*socio=rien . L'obsession inquiète*socio=rien de la " désindustrialisation ", qui s'est*socio=rien tellement répandue depuis *socio=rien un an *socio=nil ou deux, montre combien il *socio=rien est facile *socio=nil d'exagérer la portée*socio=rien du problème*socio=uv4. Cette *socio=rien inquiétude soudaine *socio=nil ignore notamment une tendance*socio=ec2 déjà *socio=rien ancienne suivant *socio=nil laquelle le *socio=rien secteur secondaire (*socio=nil industriel*socio=ec1)*socio=nil *socio=nil voit diminuer son importance*socio=rien - en ce qui concerne sa part*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, de l'investissement*socio=ec1 et de la valeur_ajoutée*socio=ec1 dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 - par rapport*socio=rien au secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1 (services*socio=ec1) au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que se déroule le processus*socio=te de développement*socio=uv3. Cette notion*socio=rien , ayant le caractère*socio=rien d'une " loi*socio=et générale*socio=rien du développement*socio=uv3 ", a été*socio=rien parfaitement formulée dans l'ouvrage de Colin Clark, The*socio=rien Conditions*socio=ec1 of Economic Progress, dont la première*socio=rien édition remonte à 1940. Le *socio=rien déplacement relatif du*socio=nil centre *socio=nil de gravité de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 que recouvrait cette notion*socio=rien s'est*socio=rien poursuivi, sans susciter d'inquiétude*socio=rien notable, pendant toute la longue*socio=rien période*socio=te de croissance_économique*socio=ec1 stable*socio=uv4 qui a succédé à la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te. Il ne semble pas que les *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil puissent agir efficacement sur*socio=rien le sens*socio=rien de cette évolution*socio=rien , mais peut-être y a-t-il lieu*socio=rien de se préoccuper du rythme*socio=rien de sa progression*socio=ec2. D'après*socio=rien les statistiques*socio=ec2 de la décennie*socio=te écoulée, ce déplacement*socio=rien semble s'être*socio=rien accéléré, en_particulier*socio=rien si on l'apprécie d'après*socio=rien la part*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 dans l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien . Avec une *socio=rien grande exception,*socio=nil les*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 de la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 n'a jamais retrouvé, après*socio=rien le creux*socio=ec2 de 1975, son niveau*socio=rien d'avant la récession*socio=ec2. Pour l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 autres que les États-unis*socio=ac, le chiffre de 1979 est*socio=rien d'environ 14% inférieur*socio=rien au total*socio=rien de 1970; pour la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil l'*socio=nil écart*socio=rien est*socio=rien *socio=nil de 20%. En d'autres termes*socio=rien , la création_d'_emplois*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1 a largement dépassé la progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien . Alors que ce dernier*socio=rien a augmenté de 29,5 millions*socio=rien entre 1970 et 1979 dans l'ensemble*socio=rien des économies*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac, l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 a progressé de 35 millions*socio=rien . Il se peut que certains des éléments*socio=rien de cette accélération*socio=ec2 du déplacement*socio=rien vers le secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1 ne soient pas encore bien*socio=rien compris. La *socio=rien question mérite *socio=nil certainement d'être*socio=rien étudiée de façon*socio=rien plus approfondie. Dans l'état*socio=rien actuel*socio=te des connaissances*socio=ec2, l'explication*socio=rien la plus plausible*socio=uv4 est*socio=rien que la formidable capacité*socio=uv3 du secteur*socio=rien tertiaire*socio=ec1 à créer des emplois*socio=ec1, alors que l'emploi*socio=ec1 industriel*socio=ec1 stagne ou diminue, provient de la plus grande*socio=rien souplesse*socio=uv3 de ses salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, et donc également de ses salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien , tant entre les *socio=rien différentes branches des*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil que, dans l'ensemble*socio=rien , par rapport*socio=rien au secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. *{ p.20 } Cette interprétation*socio=ec2 est*socio=rien corroborée par l'analyse*socio=rien des structures*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 présentée dans Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1978179 (pages*socio=rien 85-89), et développée*socio=uv4 au chapitre*socio=rien Il du *socio=rien présent rapport.*socio=nil La*socio=nil majeure partie *socio=nil de la formation*socio=et de capital*socio=ec1 réel dans le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 1970 revêtait la forme*socio=rien de machines*socio=ec1 et de matériels*socio=rien permettant d'économiser la main-d'_oeuvre*socio=ac, alors qu'on notait une diminution*socio=ec2 prononcée de la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 en installations fixes. On constate une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre la proportion*socio=rien de la construction*socio=ec1 dans l'investissement*socio=ec1 industriel*socio=ec1 total*socio=rien et l'expansion*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 industriel*socio=ec1 ainsi que la croissance*socio=uv3 de la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil par heure-homme. Il convient de noter dans ce contexte que si la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 a fléchi dans tous les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 1970, le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 moyenne*socio=rien du travail*socio=ec1 dans tous les secteurs*socio=rien a été*socio=rien beaucoup plus prononcé, ce qui doit signifier que *socio=rien bon nombre des*socio=nil nouveaux emplois*socio=ec1 *socio=nil créés dans le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 se situaient à *socio=rien un niveau de*socio=nil productivité*socio=uv3 inférieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien nationale*socio=te. La *socio=rien question précise qui*socio=nil mérite une*socio=nil analyse *socio=nil détaillée concerne l'expansion*socio=ec2 relativement lente*socio=rien des secteurs*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de qualifications et de recherche*socio=ec2 qui constituent la branche*socio=rien à forte*socio=rien productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 du secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 dans les pays*socio=ac avancés. C'est*socio=rien la croissance*socio=uv3 de ces secteurs*socio=rien qui, normalement, devrait modérer le rythme*socio=rien de déplacement*socio=rien à long_terme*socio=te du secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 vers les services*socio=ec1, en absorbant au moins une partie*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et du capital*socio=ec1 libérés par les secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1 de faible*socio=rien productivité*socio=uv3 et qui subissent la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1, ainsi qu'une partie*socio=rien de l'augmentation main-d'_oeuvre*socio=ac totale*socio=rien . Cette question*socio=rien ne peut être*socio=rien étudiée ici comme il convient réellement et on se bornera à formuler deux hypothèses explicatives pour compléter l'hypothèse plus générale*socio=rien de la souplesse*socio=uv3 relative*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 du secteur*socio=rien des services*socio=ec1. Les secteurs*socio=rien dynamiques*socio=uv4 de l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 sont en gros*socio=rien les industries*socio=ec1 productrices*socio=ac de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Le ralentissement*socio=ec2 relatif*socio=rien de leur expansion*socio=ec2 pendant les années*socio=rien 1970 peut donc être*socio=rien relié à la *socio=rien faiblesse générale *socio=nil de l'investissement*socio=ec1, qui s'est*socio=rien traduite elle-même dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, pendant la décennie*socio=te écoulée, par une diminution*socio=ec2 de la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien en capital*socio=ec1 fixe dans le PNB*socio=ec1. Telle est*socio=rien la première*socio=rien hypothèse. La *socio=rien deuxième est *socio=nil que, dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ces secteurs*socio=rien Manufacturiers fournissent une *socio=rien proportion importante,*socio=nil en*socio=nil progression*socio=ec2 constante,*socio=nil des*socio=nil exportations*socio=ec1 de*socio=nil marchandises*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il existe en économie*socio=ec1 un*socio=rien théorème bien*socio=rien connu selon lequel l'incidence*socio=rien de la protection*socio=et, qui peut généralement être*socio=rien conçue comme un*socio=rien impôt*socio=et sur*socio=rien les importations*socio=ec1, doit en fin*socio=rien de *socio=rien compte être *socio=nil répercutée aussi sur*socio=rien les exportations*socio=ec1, avec *socio=rien un effet défavorable*socio=uv4 sur leur*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil *{ p.21 } *socio=nil Cette répercussion peut suivre deux *socio=rien voies différentes.*socio=nil Suivant la*socio=nil première,*socio=nil toute*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil importations*socio=ec1 d'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil doit aboutir à une diminution*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 étrangère pour les exportations*socio=ec1 de ce pays*socio=ac. Si *socio=rien un seul pays*socio=ac *socio=nil renforce ses obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1, l'effet*socio=rien sur*socio=rien la demande*socio=ec1 de ses exportations*socio=ec1 pourra *socio=rien être long *socio=nil à se faire sentir et pourra même en fin*socio=rien de compte*socio=rien ne pas *socio=rien être sensible.*socio=nil *socio=nil Toutefois, plus les pays*socio=ac seront nombreux*socio=rien à agir ainsi, plus l'effet*socio=rien sera sensible*socio=rien et plus vite il sera perçu. De toute manière*socio=rien , la *socio=rien deuxième voie de*socio=nil transmission est *socio=nil beaucoup plus directe*socio=rien et plus rapide*socio=rien : par elle, la protection*socio=et des industries*socio=ec1 concurrencées par les importations*socio=ec1 a également pour effet*socio=rien d'accroître, pour les *socio=ec1 industries exportatrices,*socio=nil le*socio=nil coût des*socio=nil facteurs*socio=rien de_production *socio=nil et des inputs*socio=rien d'origine*socio=rien industrielle*socio=ec1. Ces deux causes*socio=rien plausibles de la croissance*socio=uv3 insuffisante des *socio=ec1 industries manufacturières à*socio=nil forte*socio=rien productivité*socio=uv3 des*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4 *socio=nil ne sont pas mutuellement exclusives; il est*socio=rien même vraisemblable*socio=rien qu'elles interagissent pour se renforcer l'une l'autre. D'une *socio=rien façon générale,*socio=nil un recours*socio=ec1 *socio=nil accru à des *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil fera augmenter l'incertitude*socio=uv3, ce qui freinera les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1; la baisse*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 freinera à son tour*socio=rien la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 et la *socio=ec1 création_d'_emplois industriels,*socio=nil *socio=nil ce qui renforcera les attitudes*socio=rien défensives des industriels*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=ac qui multiplieront alors leurs demandes*socio=et de protection*socio=et. Conditions*socio=ec1 de réussite*socio=uv1 de l'ajustement*socio=et. Même si les *socio=rien aspects particuliers du*socio=nil problème*socio=uv4 *socio=nil de l'ajustement*socio=et changent d'un*socio=rien domaine*socio=rien à l'autre, l'analyse*socio=rien qui précède montre que l'investissement*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle prépondérant *socio=nil dans chacun des trois domaines*socio=rien considérés. On pourrait même en ajouter *socio=rien un quatrième,*socio=nil *socio=nil qui n'est*socio=rien pas habituellement considéré sous l'angle*socio=rien de l'ajustement*socio=et, mais où la même constatation*socio=rien s'impose. En effet*socio=rien , le passage*socio=rien d'un*socio=rien taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevé*socio=uv4 à *socio=rien un niveau de*socio=nil prix*socio=ec1 relativement*socio=nil stable*socio=uv4 *socio=nil implique également des changements*socio=uv3 de structure*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1, exactement comme le font les trois autres types d'ajustement*socio=et; en_particulier*socio=rien , la composition*socio=rien des investissements*socio=ec1 par type*socio=rien d'actif et par branche*socio=rien de_production*socio=ec1 sera très différente*socio=rien selon que l'économie*socio=ec1 connaîtra *socio=rien un niveau de*socio=nil prix*socio=ec1 relativement*socio=nil stable*socio=uv4 ou*socio=nil un processus*socio=te inflationniste*socio=ec2;*socio=nil le*socio=nil niveau *socio=nil même de l'investissement*socio=ec1 sera probablement différent*socio=rien . Pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac non pétroliers*socio=ec1, dont les balances_des_paiements*socio=ec1 sont fortement déficitaires, il s'agit de moins recourir aux *socio=ec1 emprunts commerciaux *socio=nil à l'étranger*socio=te, sans pour autant ralentir, à l'intérieur*socio=te, la croissance*socio=uv3 de la formation*socio=et de capital*socio=ec1; par contre, pour les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les contraintes*socio=uv1 au niveau*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 apparaissent beaucoup moins sévères*socio=rien et la nécessité*socio=uv1 *socio=rien première est *socio=nil d'accélérer cette croissance*socio=uv3 pour remplir les conditions*socio=ec1 de l'ajustement*socio=et énergétique*socio=ec1 et pour créer *socio=rien un nombre suffisant d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil dans les branches*socio=rien à forte*socio=rien productivité*socio=uv3 de leurs secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1. *{ p.22 } Vues*socio=rien sous cet angle*socio=rien , les statistiques*socio=ec2 relatives*socio=rien à 1,évolution*socio=rien des investissements*socio=ec1 dans les années*socio=rien soixante-dix expliquent bien*socio=rien le malaise*socio=rien de cette décennie*socio=te. Si l'on compare les données pour 1963-73 et pour 1973-79 de la croissance*socio=uv3 *socio=rien annuelle moyenne du*socio=nil volume *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 fixe autre que le logement*socio=ec1, on constate *socio=rien un fléchissement *socio=nil dans chacune des grandes*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1, de 4,5 à 1% aux États-unis*socio=ac, de 13 à 2,5% au Japon*socio=ac, et de 5 à 1% dans la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil *socio=nil 1 Si l'on exclut la période*socio=te de récession*socio=ec2 1974-1975, la même *socio=rien constatation reste valable,*socio=nil bien *socio=nil que le fléchissement*socio=rien soit moins prononcé. Les États-unis*socio=ac font cependant exception*socio=rien dans ce cas*socio=rien , la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien en 1976-79 ayant été*socio=rien , avec 7,5%, légèrement supérieure*socio=rien à celle de 1963-73. Le chiffre des États-unis*socio=ac lui-même doit cependant être*socio=rien apprécié compte*socio=rien tenu des statistiques*socio=ec2 qui montrent que la fraction*socio=rien du PIB*socio=ec1 consacrée aux investissements*socio=ec1 fixes autres que le logement*socio=ec1 revenue d'une *socio=rien moyenne annuelle *socio=nil de 13,9% en 1963-73 à 12,7% en 1973-79, n'était que de 12,1% en 1976-79. Ce *socio=rien comportement décevant peut*socio=nil être *socio=nil imputé à plusieurs facteurs*socio=rien , mais les principaux*socio=rien ont été*socio=rien l'inflation*socio=ec2 et l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2. Comme le soulignait le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1978/79 (page*socio=rien 22), l'inflation*socio=ec2 a pour effet*socio=rien de déprimer l'investissement*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1, d'abord*socio=rien par les distorsions*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et les contre-incitations qu'elle engendre, ensuite par les restrictions*socio=et monétaires*socio=ec1 auxquelles il faut bien*socio=rien se résoudre, en fin*socio=rien de compte*socio=rien , pour lutter contre elle. La *socio=ec2 coûteuse expérience des*socio=nil années*socio=rien *socio=nil soixante-dix semble l'avoir *socio=rien bien fait *socio=nil comprendre. Il est*socio=rien réconfortant de constater que la nature*socio=rien du processus*socio=te inflationniste*socio=ec2 a été*socio=rien correctement exposée dans plusieurs déclarations de politique*socio=et faites récemment, et que les grands*socio=rien - pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont maintenu leur décision*socio=rien de maîtriser*socio=rien la dernière*socio=rien poussée inflationniste*socio=ec2. Cependant, *socio=rien certaines analyses *socio=nil officielles de la situation*socio=rien continuent de laisser entendre que l'inflation*socio=ec2 dont souffrent les différents*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien causée, au moins en partie*socio=rien , par des facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te tels que le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 et d'autres *socio=rien produits importants échangés*socio=nil sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te.*socio=nil Cette*socio=nil argumentation*socio=ec2 *socio=nil revient à soutenir que la situation*socio=rien de l'offre*socio=rien sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te de *socio=rien produits primaires s'*socio=nil est *socio=nil à ce point*socio=rien tendue, par rapport*socio=rien aux années*socio=rien cinquante et soixante, que ce secteur*socio=rien devient un*socio=rien goulot d'étranglement*socio=ec2 bien*socio=rien avant que les *socio=ac pays importateurs *socio=nil n'atteignent *socio=rien un niveau de_production*socio=ec1 *socio=nil correspondant au plein_emploi*socio=ec1 du capital*socio=ec1 et de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Il *socio=rien est loin d'*socio=nil être *socio=nil établi que telle et bien*socio=rien la situation*socio=rien Mais même s'il en était ainsi, il reste*socio=rien qu'une perturbation*socio=ec2 de caractère*socio=rien aussi réel ne peut engendrer de hausse*socio=rien continue*socio=te du *socio=rien niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1 *{ p.23 } *socio=nil que si elle se conjugue avec une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus expansionniste*socio=ec2. Or*socio=rien , une telle situation*socio=rien ne justifierait en rien*socio=rien ce changement*socio=uv3 de politique*socio=et, car il n'existe pas de politique*socio=et monétaire*socio=ec1, aussi expansionniste*socio=ec2 soit-elle, qui soit capable*socio=rien de faire sauter ce type*socio=rien de goulot d'étranglement*socio=ec2, pas plus d'ailleurs*socio=rien qu'aucune autre contrainte*socio=uv1 physique*socio=rien à laquelle se heurterait la production*socio=ec1, que ce soit l'insuffisance*socio=uv4 des installations ou -une pénurie*socio=ec2 de main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4. Résumé et conclusions. Le *socio=rien meilleur diagnostic *socio=nil que l'on puisse poser sur*socio=rien l'état*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien peut-être celui qui en voit la cause*socio=rien dans la tension entre les besoins et le potentiel*socio=uv4 d'investissement*socio=ec1, d'une part*socio=rien , et l'insuffisance*socio=uv4 des incitations*socio=uv3 effectives*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 d'autre part*socio=rien . Il faut cependant garder le sens*socio=rien des proportions*socio=rien et noter l'abondance, en volume*socio=rien , des capitaux*socio=ec1 qui s'investissent effectivement; toute la difficulté*socio=ec2 consiste en fait*socio=rien à accroître de quelques points*socio=rien la part*socio=rien en pourcentage*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans le PNB*socio=ec1. Toute analyse*socio=rien économique*socio=ec1 se fonde, en fin*socio=rien de *socio=rien compte sur le*socio=nil modèle *socio=nil d'une économie*socio=ec1 de concurrence*socio=ec1 parfaite*socio=rien . (Un*socio=rien tel modèle*socio=rien n'est*socio=rien pas irréaliste*socio=uv4 - autrement il n'y aurait pas de science*socio=ec2 économique*socio=ec1 - mais il présente*socio=rien comme des variations*socio=rien instantanées ce qui, sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 imparfaits du monde*socio=te réel, constitue des tendances*socio=ec2 qui se déploient dans le temps*socio=rien .) Compte*socio=rien tenu de l'état*socio=rien actuel*socio=te du monde*socio=te - où les populations*socio=ac sont en accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien , où de *socio=rien nouvelles sources d'*socio=nil énergie*socio=ec1 doivent*socio=nil être développées*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil où les techniques*socio=rien d'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 conduisent au remplacement*socio=rien d'une *socio=rien proportion appréciable d'*socio=nil équipements*socio=ec1 *socio=nil dont la rentabilité*socio=ec1 a disparu à cause*socio=rien du renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, et où les structures*socio=ec1 de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et changent aussi - un*socio=rien tel modèle*socio=rien conduirait à prévoir un*socio=rien boom*socio=ec2 prolongé des investissements*socio=ec1 entraînant finalement une hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2. L'expansion*socio=ec2 des branches*socio=rien productrices*socio=ac de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 à forte*socio=rien productivité*socio=uv3 des économies*socio=ec1 développées*socio=uv4 ferait monter les taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv3 moyenne*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac à des niveaux*socio=rien qui pourraient *socio=rien être proches *socio=nil de ceux des années*socio=rien cinquante et soixante. Cette évolution*socio=rien aurait à son tour*socio=rien pour effet*socio=rien de beaucoup atténuer, sinon de résoudre, le problème*socio=uv4 d'ajustement*socio=et que posent à ces pays*socio=ac les modifications*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2. L'ajustement*socio=et serait plus rapide*socio=rien et moins douloureux*socio=uv2, puisque l'essor*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 et des branches*socio=rien productrices*socio=ac de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 donnerait lieu*socio=rien à la création_d'_emplois*socio=ec1 mieux rémunérés qui viendraient remplacer les postes*socio=rien supprimés dans les branches*socio=rien et *socio=rien secteurs sensibles *socio=nil à la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. L'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de capital*socio=ec1 ferait apparaître en *socio=rien pleine lumière le*socio=nil gaspillage*socio=uv3 *socio=nil que constituent les efforts déployés pour renforcer, à l'abri de *socio=et barrières douanières *socio=nil toujours plus hautes*socio=rien , l'intensité*socio=rien de capital*socio=ec1 de branches*socio=rien productrices*socio=ac de biens*socio=ec1 qu'il est*socio=rien plus économique*socio=ec1 de se procurer à l'étranger*socio=te, tant pour ce qui est*socio=rien du coût*socio=ec1 total*socio=rien que de la part*socio=rien de ce coût*socio=ec1 se rapportant au capital*socio=ec1. *{ p.24 } Ainsi s'éclaire la tâche*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1, qui doit consister à dépister et à corriger ceux de ses *socio=rien propres aspects *socio=nil et les aspects*socio=rien institutionnels*socio=et de l'économie*socio=ec1 qui empêchent la nécessité*socio=uv1 réelle*socio=ec2 et les *socio=rien possibilités existantes *socio=nil d'accroître les investissements*socio=ec1 d'être*socio=rien servies par des incitations*socio=uv3 effectives*socio=rien à l'investissement*socio=ec1. Ces aspects*socio=rien ont été*socio=rien longuement examinés ici même et dans beaucoup d'autres, publications*socio=rien depuis plusieurs années*socio=rien . Il s'agit de l'inflation*socio=ec2, génératrice*socio=rien de tant d'incertitudes*socio=uv3 et perturbatrice des *socio=rien systèmes comptables et*socio=nil fiscaux*socio=et;*socio=nil *socio=nil de l'instabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des politiques*socio=et, qui en font des systèmes*socio=rien de régulation allant à l'encontre*socio=rien de leurs propres*socio=rien objectifs*socio=uv4, et en_particulier*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3 toujours plus grande*socio=rien de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4; de l'accentuation de la tendance*socio=ec2 aux ententes*socio=et et à la cartellisation*socio=ec2, qui favorisent la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et la rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et qui aggravent les frictions internationales*socio=te; et bien*socio=rien d'autres encore. Il se peut d'ailleurs*socio=rien que les statistiques*socio=ec2 des *socio=rien dernières années *socio=nil soixante-dix fassent déjà apparaître au moins quelques-unes des tendances*socio=ec2 à long_terme*socio=te que la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 permet de prévoir. L'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien a, en général*socio=rien , progressé plus vite que la consommation*socio=ec1 après*socio=rien 1976, pas seulement dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, mais dans le monde*socio=te entier*socio=rien . Dans la récession*socio=ec2 actuelle*socio=te, une *socio=rien bonne part du*socio=nil fléchissement *socio=nil (ou de la décélération*socio=ec2 relative*socio=rien ) des dépenses*socio=ec1 globales provient jusqu'ici des coupes opérées dans la consommation*socio=ec1 plutôt que de l'investissement*socio=ec1. L'augmentation nationaux*socio=te peut s'expliquer par le fait*socio=rien que, face*socio=rien à la *socio=rien première hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil en 1974, dont la durée*socio=te paraissait alors incertaine*socio=rien , les ménages*socio=ac des *socio=ac pays importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont réagi logiquement à cette incertitude*socio=uv3 en épargnant moins. Maintenant que la hausse*socio=rien apparaît comme *socio=rien un phénomène de*socio=nil longue durée*socio=te,*socio=nil la*socio=nil perte*socio=ec2 de*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil qu'elle entraîne se répartit de manière*socio=rien plus équilibrée entre l'épargne*socio=ec1 et la consommation*socio=ec1. Un*socio=rien changement*socio=uv3 d'attitude comparable*socio=rien s'observe au sein*socio=rien de divers groupes*socio=rien organisés en ce qui concerne la répartition*socio=uv3 de la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 national*socio=te que représente l'altération des termes_de_l'_échange*socio=ec1. En 1974/75, nombre*socio=rien de travailleurs*socio=ac, surtout parmi ceux dont les salaires*socio=ec1 étaient indexés sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, ont obtenu des augmentations de rémunération*socio=ec1 qui leur ont permis de maintenir ou d'accroître leur consommation*socio=ec1. De ce fait*socio=rien , une *socio=rien part importante *socio=nil de l'altération des termes_de_l'_échange*socio=ec1 a dû être*socio=rien prise_en_charge*socio=uv3 par les entreprises*socio=ac, au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien fléchissement*socio=rien de leurs profits*socio=ec1, de leur épargne*socio=ec1 et de leurs investissements*socio=ec1; l'insuffisance*socio=uv4 de l'investissement*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien , en fin*socio=rien de compte*socio=rien , de porter la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 national*socio=te imputable*socio=uv2 à l'altération des termes_de_l'_échange*socio=ec1 à un*socio=rien multiple de son *socio=rien niveau initial.*socio=nil L'*socio=nil incidence *socio=nil de la *socio=rien deuxième hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil paraît avoir été*socio=rien mieux répartie*socio=rien , ce qui explique le comportement*socio=rien relativement meilleur*socio=rien de l'investissement*socio=ec1. *{ p.25 } L'interprétation*socio=ec2 des faits*socio=rien économiques*socio=ec1 actuels*socio=te autorise donc *socio=rien un certain espoir*socio=uv1.*socio=nil Ces*socio=nil faits *socio=nil montrent surtout ce qui peut être*socio=rien accompli si les options*socio=rien qui s'offrent aux *socio=rien différents groupes d'*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil font l'objet*socio=rien d'un*socio=rien *socio=et débat public réaliste*socio=uv4 *socio=nil et si l'application*socio=rien des politiques*socio=et peut bénéficier d'améliorations*socio=uv1 résultant*socio=rien de ce débat*socio=et. Avant toute chose*socio=rien , cependant, il faut d'abord*socio=rien admettre le fait*socio=rien que, dans un*socio=rien monde*socio=te en perpétuelle mutation*socio=ec2, le *socio=rien simple maintien du*socio=nil niveau du*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil exige une prompte*socio=rien adaptation*socio=uv3 au flux*socio=ec1 des changements*socio=uv3, l'investissement*socio=ec1 étant le principal véhicule de cette adaptation*socio=uv3. II. QUELQUES *socio=rien FAITS NOUVEAUX DES*socio=nil ANNÉES *socio=nil 1970. i Les années*socio=rien 1970 ont vu une nette*socio=rien interruption de la prospérité*socio=ec2 et des progrès*socio=uv1 réguliers*socio=ec2 des deux décennies*socio=te précédentes*socio=rien . Maintenant que l'on dispose de statistiques*socio=ec2 suffisamment complètes pour 1979, il *socio=rien est possible *socio=nil d'analyser le bilan*socio=rien de ces dix années*socio=rien et de le comparer avec celui de la période*socio=te précédente*socio=rien . Outre l'intérêt*socio=rien qu'il présente*socio=rien , ce travail*socio=rien facilitera la compréhension*socio=rien des faits*socio=rien de l'actualité*socio=rien économique*socio=ec1 qui sont examinés dans d'autres parties*socio=rien du *socio=rien présent rapport.*socio=nil Ce*socio=nil chapitre spécial *socio=nil passe en revue quelques-uns des changements*socio=uv3 à plus long_terme*socio=te survenus dans trois secteurs-clé rien économique*socio=ec1, qui sont: l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te, l'énergie*socio=ec1, et le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Son *socio=rien thème général est la*socio=nil manière *socio=nil dont divers pays*socio=ac et groupes*socio=rien de pays*socio=ac ont réagi aux principales*socio=rien perturbations*socio=ec2 qui se sont produites dans ces secteurs-clé examen*socio=ec2 par secteur*socio=rien de ces phénomènes*socio=rien ne devra faire oublier à aucun moment*socio=rien qu'ils influent largement les uns sur*socio=rien les autres. Les périodes*socio=te choisies pour les comparaisons*socio=rien appellent une *socio=rien brève explication.*socio=nil *socio=nil Pour plusieurs raisons*socio=rien , 1973 a été*socio=rien , beaucoup plus que 1970, une année*socio=rien de retournement*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. De 1973 datent en effet*socio=rien l'abandon*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 fixes entre les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1, la fin*socio=rien d'une longue*socio=rien période*socio=te où l'énergie*socio=ec1 était à bas*socio=rien prix*socio=ec1, et *socio=rien un sommet cyclique*socio=te *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , les comparaisons*socio=rien se font, le plus souvent, entre la situation*socio=rien d'avant 1973 (plus précisément pendant la période*socio=te 1963-73) et la situation*socio=rien d'après*socio=rien 1973. 1. L'INVESTISSEMENT*socio=ec1 INTÉRIEUR*socio=te. Le comportement*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 1970 a beaucoup varié d'un*socio=rien *socio=rien grand groupe de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil à l'autre, qu'il s'agisse de son volume*socio=rien et de sa composition*socio=rien ou de la mesure*socio=rien dans laquelle l'évolution*socio=rien observée pendant la décennie*socio=te a marqué une interruption des tendances*socio=ec2 précédentes*socio=rien . Il sera donc plus facile*socio=rien d'examiner la question*socio=rien en prenant les *socio=rien grands groupes de*socio=nil pays*socio=ac l'*socio=nil un après *socio=nil l'autre. *{ p.28 } amérique_du_nord*socio=ac, Europe*socio=ac occidentale*socio=te et Japon*socio=ac. Les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont subi en 1974-75 deux grands*socio=rien chocs*socio=ec2 qui ont réduit leurs revenus*socio=ec1. Le premier*socio=rien a été*socio=rien la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien qu'ils aient connue en 40 ans*socio=rien . Comme il ressort du tableau*socio=rien 7, le volume*socio=rien du PNB*socio=ec1 - c'est-à-dire le PNB*socio=ec1 à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 - a progressé entre 1963 et 1973 de 5% en moyenne*socio=rien par an*socio=rien ; en 1974, sa progression*socio=ec2 a *socio=rien été nulle *socio=nil et en 1975 il a diminué de 11/o. Si l'on prend la régression*socio=ec2 absolue*socio=rien , la récession*socio=ec2 a été*socio=rien plus grave*socio=rien aux États-unis*socio=ac qu'au Japon*socio=ac ou que dans la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil *socio=nil On peut dire aussi que c'est*socio=rien au Japon*socio=ac que le recul*socio=rien a été*socio=rien le plus marqué, puisque la croissance*socio=uv3 moyenne*socio=rien du PNB*socio=ec1 en 1974-75 y a été*socio=rien inférieure de 9 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien à la moyenne*socio=rien de la période*socio=te 1963-1973. L'autre choc*socio=ec2 a été*socio=rien le quadruplement des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te du pétrole*socio=ec1 à la fin*socio=rien de 1973. Pour l'ensemble*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 causée par la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 s'est*socio=rien chiffrée à environ 2% du PNB*socio=ec1. Toujours pour ce groupe*socio=rien , la perte*socio=ec2 a été*socio=rien particulièrement forte*socio=rien dans les pays*socio=ac dont les importations*socio=ec1 comprennent une *socio=rien part importante de*socio=nil combustibles*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil comme le Japon*socio=ac, et dans les petits*socio=rien pays*socio=ac, pour lesquels le commerce*socio=ec1 international*socio=te représente une *socio=rien proportion importante du*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te.*socio=nil *{ p.29 } *socio=nil Toutefois, la perte*socio=ec2 a été*socio=rien contrebalancée dans les pays*socio=ac comme la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, dont les prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 sont montés en flèche en dollars*socio=ec1, ou dans ceux dont les prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 n'ont augmenté que modestement en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te. L'effet*socio=rien de la variation*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 disponibles*socio=rien a été*socio=rien particulièrement ressenti dans les petits*socio=rien pays*socio=ac dont le commerce*socio=ec1 extérieur Lorsqu'un pays*socio=ac voit son revenu*socio=ec1 diminuer, il lui faut en général*socio=rien réduire ses dépenses*socio=ec1, sauf s'il peut - et c'est*socio=rien la *socio=rien seule exception *socio=nil - emprunter à l'étranger*socio=te des fonds*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien en suffisance pour compenser la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1. La réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 entraînera, à son tour*socio=rien , une diminution*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 ou une diminution*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1, ou une combinaison*socio=rien des deux. Comme le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien l'un*socio=rien des principaux*socio=rien déterminants de la croissance_économique*socio=ec1, la manière*socio=rien dont cette réduction*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 *socio=rien est répartie entre*socio=nil consommation*socio=ec1 et*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil a des incidences *socio=rien importantes sur le*socio=nil comportement futur *socio=nil de l'économie*socio=ec1. De même, lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac maintient le montant*socio=ec1 global*socio=te de ses dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te en empruntant davantage à l'étranger*socio=te, la répartition*socio=uv3 de ce montant*socio=ec1 entre consommation*socio=ec1 et investissement*socio=ec1 est*socio=rien d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour ce qui est*socio=rien de sa capacité*socio=uv3 de servir sa dette*socio=ec1 et, partant, de maintenir le rythme*socio=rien accéléré de ses emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Par conséquent*socio=rien , la *socio=rien première grande question *socio=nil qui se pose concerne l'effet*socio=rien des deux chocs*socio=ec2 sur*socio=rien les niveaux*socio=rien de la consommation*socio=ec1 et de l'investissement*socio=ec1 et sur*socio=rien les *socio=rien parts relatives *socio=nil de l'une et de l'autre dans les dépenses*socio=ec1 globales. Si l'on regarde le tableau*socio=rien 7, il apparaît immédiatement que la réduction*socio=ec2 relative*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 a dépassé largement celle de la consommation*socio=ec1. Dans l'ensemble*socio=rien des trois grandes*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1, la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien la même en 1974 qu'en 1973, tandis que l'investissement*socio=ec1 brut*socio=rien en capital*socio=ec1 fixe a fléchi de 6%. En 1975, la consommation*socio=ec1 s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 de 2%, cependant que l'investissement*socio=ec1 diminuait encore, cette fois*socio=rien de 7%. Ce n'est*socio=rien qu'en 1977 que la croissance*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 a retrouvé sa physionomie*socio=rien des années*socio=rien 1963-73, en dépassant d'environ *socio=rien un point de*socio=nil pourcentage *socio=nil celle de la consommation*socio=ec1. La comparaison*socio=rien des périodes*socio=te 1973-79 et 1963-73 fait*socio=rien apparaître un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 annuelle*socio=rien de la consommation*socio=ec1, qui est*socio=rien revenue de 5 à 3% par an*socio=rien , et de l'investissement*socio=ec1 qui est*socio=rien tombé de 6% à un*socio=rien peu plus de 1%. Les chiffres du tableau*socio=rien 8 confirment cette évolution*socio=rien . Aux États-unis*socio=ac, en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, la part*socio=rien du PIB*socio=ec1 consacrée à l'investissement*socio=ec1 a diminué entre 1963-73 et 1974-79 et au Japon*socio=ac, le chiffre de 1974-79 est*socio=rien même inférieur*socio=rien à celui de 1968-73. Toujours entre ces deux périodes*socio=te, la part*socio=rien du PIB*socio=ec1 affectée à la consommation*socio=ec1 privée*socio=et et publique*socio=et a augmenté aux États-unis*socio=ac, au Japon*socio=ac et en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac alors qu'au Royaume-uni*socio=ac elle diminuait moins que celle de l'investissement*socio=ec1. *{ p.30 } Les causes*socio=rien de ce *socio=rien comportement décevant *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 ne sont pas difficiles*socio=rien à trouver. Le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien déterminé par l'existence*socio=rien de fonds*socio=ec1 destinés à cette fin*socio=rien et par le rendement*socio=ec1 qu'on peut en attendre. Or*socio=rien , ces deux éléments*socio=rien du processus*socio=te d'investissement*socio=ec1 ont été*socio=rien sévèrement touchés par la réaction aux baisses de revenu*socio=ec1 de 1974-75 et par les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et variables qui ont sévi pendant toutes les années*socio=rien 1970. Les rapports*socio=rien des *socio=rien années précédentes ayant*socio=nil traité des*socio=nil effets négatifs *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1, il n'y a pas lieu*socio=rien de revenir en *socio=rien détail sur ce*socio=nil point.*socio=nil *socio=nil Il suffit de rappeler que ces *socio=rien effets négatifs *socio=nil - notamment l'excès*socio=rien d'incertitude*socio=uv3, les distorsions*socio=ec2 dues à des *socio=rien systèmes comptables *socio=nil et à des *socio=et régimes fiscaux *socio=nil initialement conçus pour un*socio=rien contexte de prix*socio=ec1 stables*socio=uv4 et la baisse*socio=ec2 de_production*socio=ec1 résultant*socio=rien du recours*socio=ec1 inéluctable*socio=rien à une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 restrictive*socio=uv4 pour lutter contre l'inflation*socio=ec2 - réduisent l'investissement*socio=ec1 directement et aussi indirectement par suite*socio=rien de leur *socio=rien incidence sur l'*socio=nil épargne*socio=ec1.*socio=nil *{ p.31 } Trois*socio=nil phénomènes *socio=nil se sont conjugués pour répercuter sur*socio=rien l'investissement*socio=ec1 le choc*socio=ec2 des économies*socio=ec1 nécessaires*socio=rien . Les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans les *socio=ec1 industries manufacturières des*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac *socio=nil ont augmenté en 1974-75, car les majorations*socio=rien prévues dans les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 ont dépassé le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 de deux points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en moyenne*socio=rien chaque année*socio=rien . Ce fait*socio=rien n'est*socio=rien pas entièrement imputable*socio=uv2 à la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 causée par le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 importé. En effet*socio=rien , les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 augmentaient assez rapidement dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis les *socio=rien premières années *socio=nil 1960 et, en 1973, avant la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, les salaires*socio=ec1 dans les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil avaient progressé de 13% contre 7,9% pour les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 de 1974-75 ont tout de même été*socio=rien influencés par le renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. Cela est*socio=rien dû en partie*socio=rien à la conclusion d'accords*socio=et prévoyant une indexation*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, en partie*socio=rien à la négociation_de_conventions_collectives ouvertement axée sur*socio=rien le rattrapage*socio=rien de la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 réel consécutive à la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. En permettant aux travailleurs*socio=ac des *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil et des autres secteurs*socio=rien de maintenir ou d'accroître leur pouvoir_d'_achat*socio=ec1 alors qu'il fallait transférer aux *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 une*socio=nil *socio=rien part croissante *socio=nil de la production*socio=ec1 en paiement*socio=ec1 de leur pétrole*socio=ec1 plus cher*socio=rien , ces accords*socio=et salariaux*socio=ec1 ont répercuté la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 sur*socio=rien les employeurs*socio=ac ainsi que sur*socio=rien les particuliers*socio=rien dont le revenu*socio=ec1 nominal*socio=rien était fixe (à tout le moins temporairement*socio=rien ). Le tassement*socio=rien des bénéfices*socio=ec1 des entreprises*socio=ac qui en est*socio=rien résulté a pesé à son *socio=rien tour sur leurs*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil en réduisant à la fois*socio=rien leur épargne*socio=ec1 et la rentabilité*socio=ec1 probable*socio=uv4 des nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1. L'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac a fléchi, elle aussi, ce qui a réduit le montant*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 susceptibles*socio=rien d'être*socio=rien investis. C'est*socio=rien la contrepartie*socio=rien du fait*socio=rien , déjà mentionné, que dans l'ensemble*socio=rien des trois grandes*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1, la consommation*socio=ec1 privée*socio=et a augmenté de 2% à prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 en 1975, tandis que le PIB*socio=ec1 restait à son niveau*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien . Outre les distorsions*socio=ec2 et désincitations résultant*socio=rien des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2, qui ont influé sur*socio=rien le comportement*socio=rien des épargnants*socio=ac pendant une *socio=rien grande partie des*socio=nil années *socio=nil 1970, le comportement*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac a presque certainement traduit l'idée*socio=rien que ceux-ci se faisaient du degré*socio=rien probable*socio=uv4 de permanence*socio=rien des effets-revenus de la récession*socio=ec2 et du renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1. C'est*socio=rien *socio=rien un élément bien *socio=nil établi du comportement*socio=rien des ménages*socio=ac que leur consommation*socio=ec1 *socio=rien est fonction *socio=nil d'une évaluation*socio=ec2 de leur revenu*socio=ec1 " permanent*socio=rien ", qui comprendra probablement *socio=rien un facteur de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil si la progression*socio=ec2 des revenus*socio=ec1 par *socio=rien personne est suffisamment*socio=nil ancienne *socio=nil pour donner à penser qu'elle se poursuivra. L'épargne*socio=ec1 sert alors de " tampon " pour isoler en partie*socio=rien ou totalement la consommation*socio=ec1 des fluctuations*socio=ec2 temporaires*socio=rien du revenu*socio=ec1 effectif*socio=rien . *{ p.32 } Les cycles*socio=te étant une caractéristique*socio=rien de la vie économique*socio=ec1 bien*socio=rien connue des ménages*socio=ac, il est*socio=rien permis de supposer que ceux-ci ont considéré que les effets-revenus de la récession*socio=ec2 étaient passagers. Au contraire*socio=rien , le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 était *socio=rien un phénomène entièrement*socio=nil nouveau *socio=nil et l'incertitude*socio=uv3 était grande*socio=rien au sujet*socio=rien de la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1 qu'il entraînerait. C'est*socio=rien cette incertitude*socio=uv3 qui a sans doute conduit les ménages*socio=ac à utiliser leurs épargnes qu'ils ne l'auraient fait*socio=rien s'ils avaient *socio=rien été sûrs *socio=nil que le prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 resterait plus élevé*socio=uv4. Ainsi le comportement*socio=rien observé des épargnants*socio=ac et des consommateurs*socio=ac est-il compatible*socio=rien avec la réaction prévue en théorie*socio=ec2 aux perturbations*socio=ec2 du genre*socio=rien de celles qui se sont produites en 1974-75. La désépargne publique*socio=et est*socio=rien la troisième*socio=rien force*socio=uv1 qui a contribué à faire supporter à l'épargne*socio=ec1 plutôt qu'à la consommation*socio=ec1 la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la perte*socio=ec2 de revenu*socio=ec1. L'augmentation budgétaires*socio=et, entretenue par le gonflement*socio=ec2 des transferts*socio=ec1 lié à la récession*socio=ec2 et par d'autres facteurs*socio=rien , a contraint les gouvernements*socio=ac à recourir davantage aux emprunts*socio=ec1 intérieurs*socio=te et parfois aux emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Même si les bénéficiaires*socio=ac de ces transferts*socio=ec1 accrus ont pu en épargner une partie*socio=rien , il n'est*socio=rien pas déraisonnable*socio=uv2 de considérer que ce processus*socio=te consiste essentiellement à emprunter afin de financer la consommation*socio=ec1. Pour ce qui est*socio=rien des emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te, ils n'ont fait*socio=rien que retarder la réduction*socio=ec2 nécessaire*socio=rien à la dépense*socio=ec1 nationale*socio=te jusqu'au moment*socio=rien où il faudra servir la dette*socio=ec1. Quant aux emprunts*socio=ec1 intérieurs*socio=te que les gouvernements*socio=ac ont contractés pour financer la consommation*socio=ec1, ils ont eu pour effet*socio=rien d'éponger un*socio=rien montant*socio=ec1 équivalent*socio=rien des épargnes des ménages*socio=ac et des entreprises*socio=ac. En conclusion, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont réagi à la récession*socio=ec2 et au renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1 de 1974-75 en accroissant leur consommation*socio=ec1 au lieu*socio=rien de la réduire, et la compression*socio=et de l'épargne*socio=ec1 qui en est*socio=rien résultée, jointe à l'assombrissement des perspectives*socio=te de rentabilité*socio=ec1 future*socio=rien , a contribué à abaisser l'investissement*socio=ec1 à *socio=rien un niveau décevant.*socio=nil *socio=nil Il n'était pas à la mode*socio=rien de raisonner ainsi à l'époque*socio=te. La plupart*socio=rien des analystes concentraient leur *socio=rien attention sur le*socio=nil niveau *socio=nil des indicateurs classiques*socio=rien du chômage*socio=ec1 et de l'utilisation*socio=rien des capacités et soutenaient que l'insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 globale était le principal problème*socio=uv4. Dans cette optique, l'épargne*socio=ec1, y compris celle représentée par l'excédent*socio=ec1 du compte*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil était une entrave*socio=ec2 pour les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. On considérait donc comme salutaire que le gouvernement*socio=ac emprunte pour combler les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et, car il activait ainsi des capitaux*socio=ec1 qui, autrement, seraient restés sans emploi*socio=ec1. Cette opinion*socio=uv1 pose un*socio=rien problème*socio=uv4 d'ordre*socio=rien pratique*socio=rien . Il s'agit de la fiabilité*socio=uv1 des indicateurs classiques*socio=rien de la capacité_de_production*socio=ec1 disponible*socio=rien pour un*socio=rien accroissement*socio=ec2 non inflationniste*socio=ec2 de la production*socio=ec1. Certains observateurs ont souligné, en_particulier*socio=rien , que les travailleurs*socio=ac sans emploi*socio=ec1 ne possédaient pas les qualifications requises*socio=uv4 dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 susceptibles*socio=rien d'expansion*socio=ec2 et que les chiffres mesurant l'utilisation*socio=rien des capacités surestimaient la capacité*socio=ec1 effectivement disponible*socio=rien , car ils ne tenaient pas compte*socio=rien des effets*socio=rien du renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 sur*socio=rien la *socio=ec1 capacité économique *socio=nil (par opposition*socio=rien à la capacité*socio=ec1 physique*socio=rien ) du stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 existant*socio=rien . *{ p.33 } Mais il y a aussi un*socio=rien problème*socio=uv4 théorique. Les événements*socio=rien des années*socio=rien 1970 ont rendu *socio=rien nécessaire un accroissement*socio=ec2 substantiel des*socio=nil investissements*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil non pas seulement dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, mais dans le monde*socio=te entier*socio=rien . Le principal stimulant a été*socio=rien le très *socio=rien fort renchérissement *socio=nil de l'énergie*socio=ec1. Le stock*socio=ec1 de capital*socio=ec1 existant*socio=rien , constitué à une époque*socio=te où l'énergie*socio=ec1 était relativement bon*socio=rien marché*socio=ec1, doit être*socio=rien sérieusement remanié pour conserver sa rentabilité*socio=ec1 dans un*socio=rien monde*socio=te où l'énergie*socio=ec1 est*socio=rien chère. La recherche*socio=ec2 et l'exploitation*socio=ec1 de sources*socio=rien non classiques*socio=rien d'énergie*socio=ec1, pétrolière*socio=ec1 ou non, nécessitent de gros*socio=rien capitaux*socio=ec1. D'autres phénomènes*socio=rien apparus dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 - en_particulier*socio=rien l'effort d'assainissement*socio=uv3 de l'environnement*socio=et et la nécessité*socio=uv1 de réaménager les *socio=ec1 structures de_production au*socio=nil profit*socio=uv3 de*socio=nil branches*socio=rien plus*socio=nil rentables*socio=ec2 *socio=nil pour assurer un*socio=rien ajustement*socio=et sans à-coups aux variations*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2 - sont autant de *socio=rien raisons supplémentaires *socio=nil d'accroître les investissements*socio=ec1. Donc, les *socio=et politiques fiscales d'*socio=nil encouragement*socio=uv4 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 globale n'ont pu être*socio=rien défendues que par ceux qui estimaient que les gouvernements*socio=ac ne pouvaient agir directement que sur*socio=rien cette catégorie*socio=rien de dépenses*socio=ec1 et qu'il fallait accepter comme une donnée les désincitations s'opposant à l'exploitation*socio=ec1 des besoins et des possibilités*socio=rien accrus d'investissement*socio=ec1. Il convient de mentionner un*socio=rien autre aspect*socio=rien du comportement*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 1970. On a surtout parlé jusqu'ici du niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1. Or*socio=rien plusieurs facteurs*socio=rien ont aussi contribué à en fausser la structure*socio=ec1 - en ce qui concerne tant sa répartition*socio=uv3 entre les constructions et le matériel*socio=rien que sa distribution entre les *socio=rien différentes branches de_production*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil incertitude*socio=uv3 accrue*socio=nil résultant de*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 *socio=nil et variables n'a pas seulement pesé sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1, elle a aussi orienté celui-ci vers des projets*socio=rien ayant des périodes*socio=te d'amortissement*socio=ec1 plus courtes*socio=rien , ce qui signifie, le plus souvent, que le matériel*socio=rien passe avant réels*socio=ec2 supérieures*socio=rien à la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 ont encore poussé les entreprises*socio=ac à investir dans l'achat*socio=ec1 de matériel*socio=rien permettant d'économiser la main-d'_oeuvre*socio=ac, plutôt que dans les agrandissements de constructions qui, eux, créent des emplois*socio=ec1. Les données du tableau*socio=rien 8 corroborent, dans l'ensemble*socio=rien , l'opinion*socio=uv1 selon laquelle ces facteurs*socio=rien ont exercé leur action*socio=rien dans la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 1970. Si l'on compare les chiffres relatifs*socio=rien à la *socio=rien part moyenne du*socio=nil PIB*socio=ec1 *{ p.34 } *socio=nil consacrée à l'investissement*socio=ec1 en 1968-73 avec les données pour 1974-79 on constate a) qu'aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac la part*socio=rien des constructions industrielles*socio=ec1 a diminué, tandis qu'augmentait celle des machines*socio=ec1 et du matériel*socio=rien , et b) qu'au Japon*socio=ac et en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, où les parts*socio=rien des deux formes*socio=rien d'investissement*socio=ec1 ont fléchi, le fléchissement*socio=rien a été*socio=rien plus marqué pour les constructions que pour les machines*socio=ec1 et le matériel*socio=rien . Le comportement*socio=rien des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 a peut-être aussi influé sur*socio=rien la répartition*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 entre les secteurs*socio=rien . Il ressort du tableau*socio=rien 9 que la part*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 dans l'emploi*socio=ec1 civil total*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te a diminué davantage dans les six années*socio=rien qui ont suivi 1973 que dans les treize qui l'ont précédée. Au Japon*socio=ac, le mouvement*socio=ec2 de hausse*socio=rien de la part*socio=rien de ce secteur*socio=rien , évident*socio=rien entre 1960 et 1973, s'est*socio=rien renversé en 1973-79. Dans la mesure*socio=rien où les salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 - et les salaires*socio=ec1 relatifs*socio=rien par conséquent*socio=rien - dans l'industrie*socio=ec1 sont devenus moins sensibles*socio=rien aux pressions*socio=ec2 du marché*socio=ec1 concernant le niveau*socio=rien et la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des services*socio=ec1, on peut raisonnablement s'attendre à une accentuation de la tendance*socio=ec2 à long_terme*socio=te du secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 à céder du terrain*socio=rien au secteur*socio=rien des services*socio=ec1. *{ p.35 } Certains indices, ici et là, donnent à penser que bien*socio=rien des tendances*socio=ec2 qui caractérisaient les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au contraires*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 cours*socio=rien des années*socio=rien 1970 se renversent aujourd'hui. Les engagements*socio=et pris par les gouvernements*socio=ac de lutter effectivement contre l'inflation*socio=ec2 sont devenus plus fermes*socio=rien ces *socio=rien temps derniers *socio=nil et paraissent acquérir lentement la crédibilité qu'ils doivent avoir pour être*socio=rien efficaces*socio=uv4. Au contraire*socio=rien de ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien en 1974-75, les accords*socio=et salariaux*socio=ec1 conclus dans les *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil en 1979 sont en général*socio=rien restés en deçà du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, et il en sera encore de même, semble-t-il, en 1980. Le quotient*socio=rien d'épargne*socio=ec1 augmente dans beaucoup de pays*socio=ac industriels*socio=ec1, tandis que les gouvernements*socio=ac, pour lutter contre l'inflation*socio=ec2, réduisent les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et liés à la consommation*socio=ec1. Et, une fois*socio=rien de plus, l'excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil dégagera une épargne*socio=ec1 à laquelle le reste*socio=rien du monde*socio=te aura accès*socio=uv1. L'amélioration*socio=uv1 des perspectives*socio=te de profit*socio=ec1 et l'augmentation jointes à l'existence*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil projets d'*socio=nil investissements*socio=ec1 nécessaires *socio=nil en attente de réalisation*socio=uv1 depuis les années*socio=rien 1970, autorisent un*socio=rien optimisme*socio=uv1 prudent*socio=ec2 quant à l'évolution*socio=rien future*socio=rien du niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1.