*{ GATT, Commerce international 1980 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1980/1981, Genève*socio=ac, 1981, pp.7-28. } *{ p.7 } 2. Les problèmes*socio=ec2 centraux*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1. La récession*socio=ec2 qui touche les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 s'inscrit*socio=rien dans la structure*socio=ec1 décrite ici même il y a deux ans*socio=rien et constituée d'une succession*socio=rien de phases*socio=te d'expansion*socio=ec2 et de contraction*socio=ec2 dans laquelle les premières*socio=rien sont abrégées et les secondes prolongées par une inflation*socio=ec2 tenace*socio=rien . L'inflation*socio=ec2 est*socio=rien maintenant en recul*socio=rien , plus rapidement que prévu dans quelques pays*socio=ac, mais lentement dans l'ensemble*socio=rien , tandis que le chômage*socio=ec1, qui atteint ou avoisine des niveaux*socio=rien inconnus depuis les années*socio=rien trente, ne cesse de progresser. Devant*socio=rien de telles difficultés*socio=ec2, les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et continuent de se renforcer, malgré les efforts notoires*socio=rien que font les gouvernements*socio=ac pour y résister. Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien dans ces conditions*socio=ec1 que les mesures*socio=et jugées nécessaires*socio=rien par les pouvoirs_publics*socio=et pour rétablir *socio=rien un climat *socio=nil de, croissance*socio=uv3 soutenue fassent l'objet*socio=rien de débats*socio=et de plus en plus animés aux niveaux*socio=rien national*socio=te et international*socio=te. Les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 étant souvent dénoncées comme la *socio=rien cause immédiate du*socio=nil chômage*socio=ec1,*socio=nil leur*socio=nil assouplissement*socio=uv3 est *socio=nil réclamé d'urgence*socio=rien ,, on suggère qu'il faut "apprendre à vivre*socio=rien avec l'inflation*socio=ec2 " et faire de la lutte*socio=uv1 contre le chômage*socio=ec1 la pierre*socio=rien d'angle*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1. En ce qui concerne la politique_commerciale*socio=ec1, on fait*socio=rien valoir parfois que les règles*socio=et internationales*socio=te traditionnelles*socio=rien ont été*socio=rien dépassées par les événements*socio=rien et doivent être*socio=rien modifiées de manière*socio=rien à " mieux faire face*socio=rien aux réalités*socio=ec2 nouvelles*socio=rien ". Ces deux jugements critiques*socio=rien ont en commun*socio=uv2 le fait*socio=rien qu'ils proposent de s'écarter nettement des conceptions*socio=ec2 politiques*socio=et établies, sans offrir de *socio=rien suggestions concrètes sur la*socio=nil manière *socio=nil de mettre en pratique*socio=rien leurs recommandations*socio=rien . Des clivages commencent à apparaître au plan*socio=rien international*socio=te, non seulement selon les priorités*socio=uv4 reconnues à la politique_économique*socio=ec1, mais encore selon la capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et des différentes*socio=rien économies*socio=ec1. Les options*socio=rien politiques*socio=et de l'année*socio=rien à venir ou des deux *socio=rien années prochaines *socio=nil dans les domaines*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, du protectionnisme*socio=et et de l'ajustement*socio=et, par exemple*socio=rien , engageront probablement l'économie*socio=ec1 pour le reste*socio=rien de la décennie*socio=te. *{ p.8 } Étant donné l'interrelation étroite*socio=rien entre ces trois domaines*socio=rien , il a été*socio=rien jugé opportun*socio=rien d'examiner dans le *socio=rien présent rapport *socio=nil certains de leurs éléments*socio=rien les plus importants*socio=rien . Arrêter l'inflation*socio=ec2. La conception*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 élaborée dans les *socio=rien rapports précédents *socio=nil peut se résumer en deux propositions: Aux niveaux*socio=rien actuels*socio=te, l'inflation*socio=ec2 ne permet pas aux pays*socio=ac industriels*socio=ec1 d'arriver à un*socio=rien taux_de_croissance_économique*socio=ec1 suffisant*socio=rien pour réduire le chômage*socio=ec1 de manière*socio=rien permanente*socio=te. Cette croissance*socio=uv3 repose sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 de prévoir et sur*socio=rien une coordination*socio=uv3 précise*socio=rien , bien*socio=rien qu'implicite, d'innombrables*socio=rien décisions*socio=rien économiques*socio=ec1,, l'inflation*socio=ec2 trouble la prévision*socio=ec2 et désorganise la coordination*socio=uv3. Le coût*socio=ec1 de l'arrêt*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 ne peut être*socio=rien chiffré de manière*socio=rien objective, mais dépend de la combinaison*socio=rien des mesures*socio=et utilisées et de la manière*socio=rien dont ces mesures*socio=et sont expliquées au public*socio=et et acceptées par lui. À la thèse*socio=rien selon laquelle il faut " apprendre à vivre*socio=rien avec l'inflation*socio=ec2", s'oppose la première*socio=rien proposition,, la contradiction*socio=uv1 entre les deux tient au fait*socio=rien qu'elles s'inscrivent dans des perspectives*socio=te de *socio=rien temps différentes.*socio=nil Un stimulant*socio=nil monétaire*socio=ec1 *socio=nil donné peut, certes, réduire le chômage*socio=ec1 à court_terme*socio=te, mais, dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, il est*socio=rien presque certain*socio=rien qu'il aura une *socio=rien incidence immédiate sur le*socio=nil niveau des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil encore qu'il soit impossible*socio=rien de prédire dans quelle proportion*socio=rien ces deux effets*socio=rien à court_terme*socio=te se conjugueront. Toutefois, quels que soient les *socio=rien effets sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil expérience*socio=ec2 *socio=nil montre qu'ils ne seront que transitoires*socio=uv4, car, en longue*socio=rien période*socio=te - par exemple*socio=rien , au cours*socio=rien des quinze *socio=rien dernières années inflation*socio=ec2 et*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil ont progressé de concert*socio=uv1. On notera que la contestation de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 se fait*socio=rien de plus en plus vive alors que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 a commencé à baisser, mais qu'il n'en est*socio=rien pas de même du chômage*socio=ec1. C'est*socio=rien à ce *socio=rien moment précis *socio=nil que toujours, dans le passé*socio=rien , les disciplines*socio=rien monétaires*socio=ec1 ont été*socio=rien relâchées, d'où la succession*socio=rien de creux*socio=ec2 de plus en plus profonds*socio=rien qui jalonnent le cycle*socio=te inflationniste*socio=ec2 depuis deux décennies*socio=te. À long_terme*socio=te, plus l'inflation*socio=ec2 sera forte*socio=rien , plus grand*socio=rien sera le risque*socio=uv4 de la voir échapper à tout contrôle*socio=uv3. Ce risque*socio=uv4 ne pouvant être*socio=rien accepté, les considérations*socio=rien qui précèdent indiquent que le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 enregistré sur*socio=rien une période*socio=te prolongée serait beaucoup plus élevé*socio=uv4 avec une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 qui viserait à maximiser l'emploi*socio=ec1 à court_terme*socio=te qu'avec une politique*socio=et ayant pour but*socio=rien de stabiliser les prix*socio=ec1. *{ p.9 } Insuffisance*socio=uv4 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 seule*socio=rien . On entend souvent dire que les pouvoirs_publics*socio=et comptent peut-être trop sur*socio=rien la seule*socio=rien politique*socio=et monétaire*socio=ec1 pour arrêter l'inflation*socio=ec2. Si on laisse de côté*socio=rien le contrôle*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 et les politiques*socio=et des revenus*socio=ec1, en faveur*socio=rien desquels cet argument est*socio=rien souvent invoqué, l'observation*socio=ec2 *socio=rien est importante et*socio=nil mérite *socio=nil que l'on s'y arrête. En effet*socio=rien , si le poids*socio=rien de l'entreprise*socio=ac repose *socio=rien uniquement sur la*socio=nil politique*socio=et monétaire*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il se peut que la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 soit acquise*socio=rien pour un*socio=rien coût_social*socio=et inutilement élevé*socio=uv4. Quelles sont donc les autres mesures*socio=et que l'on peut adopter pour faire échec*socio=uv1 à l'inflation*socio=ec2? Étant donné que l'inflation*socio=ec2 crée dans l'économie*socio=ec1 des distorsions*socio=ec2 qui doivent être*socio=rien corrigées dans le processus*socio=te de désinflation, c'est*socio=rien surtout au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1 que se détermine le coût*socio=ec1 de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. *{ p.10 } Par conséquent*socio=rien , tout changement*socio=uv3 de politique*socio=et qui permet une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 des ressources*socio=ec1 - par exemple*socio=rien en stimulant la concurrence*socio=ec1 au plan*socio=rien national*socio=te et international*socio=te pour améliorer ainsi la précision*socio=rien du mécanisme des prix*socio=ec1 sur*socio=rien tous les marchés*socio=ec1, en réformant les réglementations*socio=et indûment coûteuses*socio=ec2 et contraignantes*socio=uv2 pour les entreprises*socio=ac, en imposant rigoureusement les normes*socio=et de la gestion*socio=ec2 commerciale*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 publiques*socio=et qui sont en concurrence*socio=ec1 avec des producteurs*socio=ac privés*socio=et, etc. - allégera la tâche*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1. L'autre *socio=rien complément évident *socio=nil de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 est*socio=rien la politique*socio=et en matière*socio=rien de finances_publiques*socio=et, dans ses aspects*socio=rien micro-économiques*socio=ec1 aussi bien*socio=rien que macro-économiques. Les impôts*socio=et qui alimentent le trésor_public*socio=et ont une *socio=rien incidence sur *socio=nil toutes les décisions*socio=rien économiques*socio=ec1. Des éléments*socio=rien tels que le régime- fiscal*socio=et des intérêts*socio=ec1, des dividendes*socio=ec1, des plus-values et de l'amortissement*socio=ec1 influent manifestement sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 aussi bien*socio=rien que sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de l'investissement_privé*socio=et, et de ce *socio=rien fait sur l'*socio=nil efficience*socio=uv3 *socio=nil et le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1. Des modifications*socio=rien de l'importance*socio=rien relative*socio=rien du secteur_public*socio=et peuvent exercer *socio=rien un effet autonome*socio=nil sur le*socio=nil coût*socio=ec1 *socio=nil de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Enfin, l'équilibre*socio=uv3 budgétaire*socio=et est*socio=rien également *socio=rien un élément *socio=nil de la politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2. On peut dire qu'en général*socio=rien , toutes choses*socio=rien étant égales*socio=rien par ailleurs*socio=rien , plus le déficit*socio=ec1 des finances_publiques*socio=et s'accroît, plus S'alourdit la tâche*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Le tableau*socio=rien ci-dessus indique les limites dans lesquelles le poids*socio=rien de cette tâche*socio=rien peut être*socio=rien allégé dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. *{ p.11 } Coûts*socio=ec1 et crédibilité. L'inflation*socio=ec2 actuelle*socio=te étant influencée par les anticipations*socio=uv3 du public*socio=et sur*socio=rien les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 futurs*socio=rien , le coût*socio=ec1 (en termes*socio=rien de chômage*socio=ec1 temporaire*socio=rien ) d'un*socio=rien retour*socio=rien à une croissance*socio=uv3 non inflationniste*socio=ec2 dépend aussi de la crédibilité des politiques*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, c'est-à-dire de leur aptitude*socio=rien à renverser les anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2. Pour qu'une politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2 soit crédible*socio=uv2, le public*socio=et doit être*socio=rien convaincu a) que le programme*socio=et de mesures*socio=et annoncé est*socio=rien effectivement de nature*socio=rien à mettre *socio=rien un terme *socio=nil à l'inflation*socio=ec2 et b) que le gouvernement*socio=ac persévérera dans l'application*socio=rien de ces mesures*socio=et jusqu'à ce que l'inflation*socio=ec2 soit maîtrisée. Sur*socio=rien ce *socio=rien deuxième point,*socio=nil le*socio=nil public*socio=et se*socio=nil fait son*socio=nil opinion*socio=uv1 d'*socio=nil après le*socio=nil comportement général du*socio=nil gouvernement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire non simplement en matière*socio=rien de politique*socio=et monétaire*socio=ec1 mais dans tous les domaines*socio=rien où interviennent des décisions*socio=rien économiques*socio=ec1. Ici commencent à se rejoindre les considérations*socio=rien de politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et celles de politique_commerciale*socio=ec1. Les gouvernements*socio=ac qui, sous la pression*socio=ec2 de certains groupes_d'_intérêts*socio=ac, renforcent la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1, soustrayant ainsi ces *socio=rien groupes protégés *socio=nil à la modération*socio=ec2 générale*socio=rien des prix*socio=ec1, verront doubler la difficulté*socio=ec2 de préserver la crédibilité de leur politique*socio=et anti-inflationniste*socio=ec2. Toute protection*socio=et a pour effet*socio=rien non seulement de donner une nouvelle*socio=rien impulsion à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 mais encore de faire naître de nouveaux*socio=rien doutes dans l'esprit*socio=rien du publie quant à l'aptitude*socio=rien du gouvernement*socio=ac à résister aux pressions*socio=ec2 de *socio=rien groupes particuliers.*socio=nil *socio=nil Arrêter le protectionnisme*socio=et. On entend ici par "protectionnisme*socio=et" aussi bien*socio=rien les pressions*socio=ec2 exercées en vue*socio=rien d'obtenir*socio=rien une protection*socio=et que les concessions*socio=uv1 politiques*socio=et qui leur sont faites. Ainsi défini*socio=rien , le protectionnisme*socio=et a continué de se renforcer au cours*socio=rien de l'année*socio=rien écoulée. Il est*socio=rien toutefois important*socio=rien , sinon facile*socio=rien , de se faire une juste*socio=uv2 idée*socio=rien de son évolution*socio=rien . Il *socio=rien est évident *socio=nil que le très modeste*socio=rien accroissement*socio=ec2 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te en 1980 et, dans le meilleur*socio=rien des cas*socio=rien , sa stagnation*socio=ec2 en 1981 ne sauraient être*socio=rien imputés directement aux récentes*socio=rien *socio=et mesures protectionnistes.*socio=nil Les*socio=nil fluctuations*socio=ec2 du*socio=nil niveau*socio=rien des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil sont déterminées avant tout par la situation*socio=rien de la demande*socio=ec1,, or*socio=rien la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 est*socio=rien languissante depuis le début*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien . En outre, le coût*socio=ec1 croissant*socio=rien du stockage*socio=ec1 a amené une certaine*socio=rien réduction*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 importées, notamment de matières_premières*socio=ec1. *{ p.12 } Nonobstant la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1, les exportations*socio=ec1 totales*socio=rien de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont continué d'augmenter assez rapidement, et cela bien*socio=rien que l'on puisse affirmer que ce secteur*socio=rien affronte des restrictions*socio=et d'une rigueur*socio=uv3 supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien . Même les importations*socio=ec1 d'acier*socio=ec1 des deux grands*socio=rien marchés*socio=ec1 (États-unis*socio=ac et *socio=ac Communauté européenne)*socio=nil *socio=nil ont continué d'augmenter en dépit*socio=rien des mesures*socio=et instaurées à la fin*socio=rien des années*socio=rien ,,,70. Pourtant, contrairement à ce que pouvaient laisser présager les écarts*socio=rien de productivité*socio=uv3 de la sidérurgie*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te la part*socio=rien des importations*socio=ec1 d'acier*socio=ec1 dans la consommation*socio=ec1 nationale*socio=te totale*socio=rien baisse*socio=ec2 depuis lors*socio=rien , étant revenue, entre 1977 et 1980, de 11,7% à 10,3% aux États-unis*socio=ac et de 4.7% à 3.8% dans la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil Aucun*socio=nil gouvernement n'*socio=nil est*socio=rien véritablement*socio=rien protectionniste*socio=et,*socio=nil au*socio=nil contraire*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil tous continuent de résister aux pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et. On peut, considérer comme remarquable*socio=rien que le système*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te ait résisté comme il l'a fait*socio=rien aux niveaux*socio=rien actuels*socio=te de chômage*socio=ec1. Néanmoins, les gouvernements*socio=ac cèdent ici et là aux pressions*socio=ec2, la tendance*socio=ec2 est*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien bien*socio=rien marquée, et elle ne saurait être*socio=rien , *socio=rien supportable bien *socio=nil longtemps. Si les règles*socio=et de l'accord_général*socio=rien continuent "d'exercer une influence *socio=rien considérable sur la*socio=nil conduite *socio=nil de la politique*socio=et, il *socio=rien est indéniable *socio=nil que l'on tend de plus en plus à les enfreindre et à les tourner. On ne saurait guère tirer de réconfort de la relative*socio=rien rareté des mesures*socio=et déclarées et générales*socio=rien de protection*socio=et, alors qu'il faut bien*socio=rien admettre que le nombre*socio=rien la fréquence*socio=rien des mesures*socio=et, souvent discriminatoires*socio=uv2, qui se situent dans la "zone*socio=te grise" ne cessent d'augmenter. Que les règles*socio=et n'aient pas été*socio=rien ouvertement plus malmenées, s'explique aussi en partie*socio=rien par, le fait*socio=rien que l'on a recouru de plus en plus à des limitations*socio=et des échanges*socio=ec1 et de la concurrence*socio=ec1 convenues en privé*socio=et mais tolérées, sinon encouragées, par les autorités*socio=et. On trouve des manifestations*socio=rien de cette tendance*socio=ec2 dans des secteurs*socio=rien industriels*socio=ec1 aussi importants*socio=rien que ceux de la sidérurgie*socio=ec1, de l'automobile*socio=ec1, des fibres*socio=ec1 synthétiques et peut,,,être*socio=rien d'autres branches*socio=rien de la pétrochimie. Plusieurs conceptions*socio=ec2 discutables, qui peuvent être*socio=rien dangereuses, reviennent souvent dans les discussions*socio=rien de ces problèmes*socio=ec2. La première*socio=rien veut que les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 de la "zone*socio=te grise" ne soient que des expédients temporaires*socio=rien , destinés à " atténuer les tensions*socio=uv3 imposées aux règles*socio=et,," et qu'il sera possible*socio=rien de lever dès que les économies*socio=ec1 se rétabliront et que les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et se dissiperont. Cependant, on peut valablement invoquer que l'ampleur*socio=rien actuelle*socio=te, de la protection*socio=et est*socio=rien déjà une *socio=rien cause majeure *socio=nil de la médiocrité des résultats*socio=rien des économies*socio=ec1 principales*socio=rien , dont elle freine l'expansion*socio=ec2 dans des branches*socio=rien ,,,qui pourraient être*socio=rien dynamiques*socio=uv4, en réduisant la demande*socio=ec1 étrangère de leurs produits*socio=rien et en bloquant les ressources*socio=ec1 dans des *socio=rien activités protégées.*socio=nil *{ 13 } *socio=nil À partir de là, on peut dire que le protectionnisme*socio=et contemporain*socio=rien , particulièrement lorsqu'il prend la forme*socio=rien d'accords*socio=et visant à limiter*socio=rien la *socio=ec1 concurrence industrielle,*socio=nil *socio=rien est un facteur important *socio=nil du déclenchement d'un*socio=rien cercle*socio=rien vicieux*socio=uv4 ou plutôt d'une spirale*socio=rien descendante*socio=ec2. La deuxième*socio=rien conception*socio=ec2 discutable consiste à penser que l'on pourra éviter ou régler plus facilement les conflits*socio=uv1 qui se multiplient dans le système*socio=rien commercial*socio=ec1 en modifiant plus ou moins ou en ajustant les règles*socio=et internationales*socio=te ou en en créant de nouvelles*socio=rien . Mais ces conflits*socio=uv1 ont déjà en quelque *socio=rien sorte été *socio=nil intégrés dans les hypothèses sur*socio=rien la base*socio=rien desquelles les politiques*socio=et internes*socio=te ont été*socio=rien conduites ces deux dernières*socio=rien décennies*socio=te. Si l'on recourt à des *socio=et mesures gouvernementales *socio=nil pour protéger des groupes*socio=rien nationaux*socio=te contre la concurrence*socio=ec1 extérieure*socio=te, les plans*socio=rien des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 en seront bouleversés et leurs gouvernements*socio=ac seront appelés à leur tour*socio=rien à prendre des mesures*socio=et correspondantes*socio=rien . En bref*socio=rien , lorsque les intérêts*socio=rien de groupes*socio=rien nationaux*socio=te particuliers*socio=rien sont placés au,,,dessus des engagements*socio=et internationaux*socio=te, les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te deviennent finalement une sorte*socio=rien de jeu*socio=rien où l'objectif*socio=uv4 est*socio=rien de reporter ses problèmes*socio=ec2 sur*socio=rien ses partenaires*socio=ac. *socio=rien Un système de*socio=nil règles*socio=et générales est le*socio=nil seul moyen *socio=nil de rendre les politiques_économiques*socio=et des pays*socio=ac souverains*socio=et mutuellement compatibles*socio=rien dans une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te interdépendante*socio=uv4. *socio=rien Un système de*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te fondé*socio=nil sur des*socio=nil règles*socio=et *socio=nil ne peut être*socio=rien efficace*socio=uv4 que si les quelques grands*socio=rien *socio=ac pays commerçants *socio=nil le soutiennent activement par leurs politiques*socio=et nationales*socio=te. Il *socio=rien est évident,*socio=nil *socio=nil toutefois, que les politiques*socio=et de ces pays*socio=ac ne sauraient remplacer *socio=rien un système international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien , il est*socio=rien hautement improbable*socio=rien qu'en l'absence*socio=rien de *socio=rien disciplines générales,*socio=nil *socio=nil même les quelques *socio=ac pays commerçants *socio=nil les plus importants*socio=rien puissent coordonner leurs politiques*socio=et de manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4. Rechercher un*socio=rien accord*socio=uv1 sur*socio=rien des politiques*socio=et appropriées sans qu'il existe de règles*socio=et revient à laisser jouer le *socio=rien poids relatif des*socio=nil participants*socio=ac.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil encore plus improbable*socio=rien , bien*socio=rien entendu, que les accords*socio=et que quelques grands*socio=rien pays*socio=ac pourraient conclure entre eux sur*socio=rien la conduite*socio=rien de la politique*socio=et puissent être*socio=rien acceptables*socio=uv2 par l'ensemble*socio=rien des autres participants*socio=ac aux échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Il serait également illusoire de penser que la montée du protectionnisme*socio=et puisse être*socio=rien arrêtée par un*socio=rien acte de volonté*socio=uv1 politique*socio=et visant à défendre le statu_quo*socio=rien . Pour montrer la nature*socio=rien de cette illusion, on relèvera tout d'abord*socio=rien la tendance*socio=ec2 du protectionnisme*socio=et à se propager en utilisant comme vecteur les arrangements*socio=et sectoriels*socio=rien . Cette tendance*socio=ec2 est*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien à combattre*socio=rien pour des raisons*socio=rien économiques*socio=ec1 aussi bien*socio=rien que politiques*socio=et. Les industriels*socio=ec1 ne sont pas les seuls*socio=rien à savoir*socio=rien que la protection*socio=et d'une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 réduit fatalement la compétitivité*socio=uv1 d'une ou plusieurs autres branches*socio=rien qui sont ainsi contraintes*socio=uv1 à leur tour*socio=rien à demander une protection*socio=et. *{ p.14 } Les faits*socio=rien politiques*socio=et ont une dynamique*socio=uv4 propre*socio=rien . À chaque *socio=rien nouvelle mesure de*socio=nil protection*socio=et,*socio=nil *socio=nil il devient plus difficile*socio=rien pour les pouvoirs_publics*socio=et de refuser ce qu'ils ont déjà accordé tant de fois*socio=rien dans le passé*socio=rien . Si l'on peut craindre aujourd'hui qu'il devienne difficile*socio=rien de maîtriser*socio=rien les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et, on le doit à une longue*socio=rien série de précédents*socio=rien qui autorisent difficilement les gouvernements*socio=ac à dire aujourd'hui "la limite est*socio=rien atteinte, à partir de laquelle personne*socio=rien , absolument personne*socio=rien , ne recevra de protection*socio=et"... et à être*socio=rien crus. a conclusion *socio=rien inéluctable est *socio=nil que, si l'on veut renforcer la règle de droit*socio=uv1 dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te ou, plus précisément, si l'on veut éviter qu'elle continue*socio=rien de s'effriter, il faut reconnaître la force*socio=uv1 de ces précédents*socio=rien et s'attacher à démanteler les systèmes*socio=rien actuels*socio=te de protection*socio=et sectorielle*socio=rien . Le problème*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et. Dans une étude*socio=ec2 récente*socio=rien , l'OCDE*socio=ac évoque le problème*socio=uv4 de la baisse*socio=ec2 de la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 à laquelle cette organisation*socio=ac voit quatre *socio=rien causes principales.*socio=nil L'*socio=nil expression "*socio=nil baisse*socio=ec2 *socio=nil de la capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et" qui sera utilisée ici se rapporte exactement au même phénomène*socio=rien . Le problème*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et est*socio=rien manifestement fondamental, qu'il s'agisse d'inflation*socio=ec2 ou de protectionnisme*socio=et. Si le ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 s'accompagne d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 considérable*socio=rien , il faut bien*socio=rien en conclure qu'il y a dans la structure*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 quelque chose*socio=rien qui ne fonctionne pas et que les indicateurs qui devraient signaler les secteurs*socio=rien d'activité*socio=rien promis à l'expansion*socio=ec2 ne sont plus convaincants. La même conclusion s'impose si les autorités*socio=et nationales*socio=te doivent se résigner à admettre que l'économie*socio=ec1 n'est*socio=rien pas en mesure*socio=rien de tirer parti*socio=et du fait*socio=rien que certains produits*socio=rien peuvent être*socio=rien obtenus à *socio=rien meilleur compte *socio=nil à l'étranger*socio=te et qu'il faut, par conséquent*socio=rien , que *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1 soient*socio=nil protégées.*socio=nil L'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et le protectionnisme*socio=et ne doivent pas, pour autant, être*socio=rien considérés simplement comme des symptômes*socio=rien de ce dysfonctionnement profond*socio=rien , car ils ont en plus des facteurs*socio=rien d'aggravation*socio=ec2. *{ p.15 } Mais ce ne sont pas non plus des problèmes*socio=ec2 indépendants*socio=et, avec leurs causes*socio=rien et leurs *socio=rien solutions propres.*socio=nil Le*socio=nil terme "*socio=nil ajustement*socio=et"*socio=nil est *socio=nil intrinsèquement complexe et souvent mal*socio=rien interprété. Il s'agit d'un*socio=rien *socio=rien concept analytique *socio=nil et non d'une *socio=rien activité concrète L'*socio=nil ajustement*socio=et est un aspect du*socio=nil fonctionnement du*socio=nil marché*socio=ec1.*socio=nil C'*socio=nil est la*socio=nil façon *socio=nil dont une économie*socio=ec1 exploite ses possibilités*socio=rien de croissance*socio=uv3 à mesure*socio=rien qu'elles apparaissent. Ces possibilités*socio=rien sont révélées et créées par le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, non seulement sur*socio=rien le marché*socio=ec1 national*socio=te, mais aussi sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te. Le jeu*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 a pour effet*socio=rien de porter ou de réorienter continuellement les facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 vers les usages*socio=rien et les emplois*socio=ec1 les plus productifs*socio=uv4 ou les plus rémunérateurs*socio=ec1. Il est*socio=rien donc essentiellement abusif*socio=uv2 d'affirmer, comme on l'entend dire si souvent, que " l'ajustement*socio=et est*socio=rien plus facile*socio=rien quand l'économie*socio=ec1 se développe rapidement". Involontairement, toutefois, cette affirmation*socio=rien touche le vrai*socio=rien problème*socio=uv4, bien*socio=rien qu'elle se trompe sur*socio=rien la relation*socio=rien de causalité*socio=rien . Elle reflète en effet*socio=rien ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien au cours*socio=rien de cette longue*socio=rien période*socio=te qui a suivi la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te lorsque les taux_de_croissance*socio=ec1 du PNB*socio=ec1 étaient élevés*socio=uv4 et stables*socio=uv4 en raison*socio=rien de l'absence*socio=rien relative*socio=rien d'obstacles*socio=rien à la circulation*socio=ec2 des facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 vers les emplois*socio=ec1 les plus rémunérateurs*socio=ec1. Blocage*socio=rien du fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1. Si le processus*socio=te d'ajustement*socio=et s'est*socio=rien peu à peu révélé insuffisant*socio=uv4, il est*socio=rien logique*socio=uv4 de se demander quels nouveaux*socio=rien blocages sont apparus au cours*socio=rien des quinze *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Ils sont nombreux*socio=rien et, dans l'ensemble*socio=rien , paraissent indiquer que les critères*socio=rien de la décision*socio=rien économique*socio=ec1 ont été*socio=rien de plus en plus souvent non pas, ou non pas seulement, ceux de l'efficacité*socio=uv3, mais aussi ceux de " l'acceptabilité" politique*socio=et. Cette tendance*socio=ec2 n'est*socio=rien pas simplement la conséquence*socio=rien de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1, bien*socio=rien que les deux phénomènes*socio=rien soient liés. Il convient de souligner que l'analyse*socio=rien qui suit des blocages entravant le fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1 n'est*socio=rien pas un*socio=rien plaidoyer en faveur*socio=rien de la renonciation du gouvernement*socio=ac à ses responsabilités*socio=uv1 économiques*socio=ec1. Il est*socio=rien pleinement reconnu, en effet*socio=rien , que le marché*socio=ec1 ne peut jamais être*socio=rien parfaitement concurrentiel*socio=ec2 et que l'intervention réglementaire*socio=et de l'État*socio=ac *socio=rien est nécessaire,*socio=nil *socio=nil non seulement pour que les marchés*socio=ec1 puissent simplement fonctionner, mais encore pour que leur fonctionnement*socio=rien soit politiquement*socio=et acceptable*socio=uv2 pour la majorité*socio=rien la plus *socio=rien large possible *socio=nil de la population*socio=ac. *{ p.16 } il s'agit donc plutôt d'une argumentation*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'un*socio=rien agencement précis*socio=rien et équilibré des réglementations*socio=et nécessaires*socio=rien , afin qu'elles puissent atteindre leurs objectifs*socio=uv4 légitimes*socio=uv2. Car il apparaît maintenant à l'évidence*socio=rien que la moins acceptable*socio=uv2, politiquement*socio=et, de toutes les situations*socio=rien , serait celle où les marchés*socio=ec1 ne pourraient plus exercer leurs fonctions*socio=rien les plus essentielles*socio=uv4. À titre*socio=rien largement indicatif, on peut distinguer trois catégories*socio=rien de blocages qui ont été*socio=rien , ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil de plus en plus paralysants pour le processus*socio=te d'ajustement*socio=et. On trouve généralement à l'origine*socio=rien de la baisse*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et *socio=rien un blocage *socio=nil du mécanisme de fixation des prix*socio=ec1, dont la *socio=rien fonction est *socio=nil de signaler les situations*socio=rien de pénuries*socio=ec2 et de pléthores dès qu'elles apparaissent dans le système*socio=rien . Lorsque tel est*socio=rien le cas*socio=rien , on peut tout aussi bien*socio=rien dire que l'efficacité*socio=uv3 de la concurrence*socio=ec1 a diminué. Dans la *socio=rien première catégorie *socio=nil entrent donc les blocages les plus directs, par exemple*socio=rien l'acceptation*socio=uv1 - et dans certains cas*socio=rien l'application*socio=rien - par les pouvoirs_publics*socio=et d'arrangements*socio=et limitant la concurrence*socio=ec1 entre entreprises*socio=ac, la détermination*socio=rien de certains prix*socio=ec1 sur*socio=rien une base*socio=rien politique*socio=et et l'institutions*socio=ac de restrictions*socio=et quantitatives à l'importation*socio=ec1. De tous les marchés*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1, c'est*socio=rien dans ceux au travail*socio=ec1 et de l'agriculture*socio=ec1 que le mécanisme des prix*socio=ec1 s'est*socio=rien le plus enrayé. La difficulté*socio=ec2 d'accroître l'emploi*socio=ec1 en administrant à l'économie*socio=ec1 des stimulants*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 et la nécessité*socio=uv1 de mettre en place*socio=rien divers programmes*socio=et de création_d'_emplois*socio=ec1 en administrant à l'économie*socio=ec1 des stimulants*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 et la nécessité*socio=uv1 de mettre en place*socio=rien divers programmes*socio=et de création_d'_emplois*socio=ec1 fondés sur*socio=rien des subventions*socio=ec1, montrent que le chômage*socio=ec1 actuel*socio=te est*socio=rien principalement du à une inadéquation de la structure*socio=ec1 des salaires*socio=ec1. La *socio=rien deuxième catégorie comprend*socio=nil un large éventail de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil qui ont pour trait commun*socio=uv2 de resserrer le champ*socio=rien de l'initiative*socio=rien des entrepreneurs*socio=ac ou de causer des retards*socio=rien coûteux*socio=ec2 dans la mise en oeuvre*socio=rien des décisions*socio=rien des entreprises*socio=ac. Cette *socio=rien catégorie est *socio=nil peut-être celle qui s'est*socio=rien développée*socio=uv4 le plus rapidement. Les mesures*socio=et qui s'y rangent ont les objectifs*socio=uv4 les plus divers, qui concernent aussi bien*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 que l'environnement*socio=et, et leurs formes*socio=rien autant que leurs effets*socio=rien varient considérablement*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac à un*socio=rien autre. Enfin, certains aspects*socio=rien de la *socio=et pratique politique sont*socio=nil responsables*socio=uv2 du*socio=nil fait*socio=rien *socio=nil que les entreprises*socio=ac se sentent nettement moins incitées à s'adapter*socio=rien et à s'ajuster, puisque des groupes_d'_intérêt*socio=ac divers se sont mis à même d'influer sur*socio=rien la conduite*socio=rien de la politique*socio=et en vue*socio=rien de préserver les *socio=ec1 structures industrielles existantes*socio=rien .*socio=nil *socio=nil On peut citer à cet égard*socio=rien l'application*socio=rien faite des lois*socio=et relatives*socio=rien à la concurrence*socio=ec1, qui vise à protéger de petits*socio=rien producteurs*socio=ac peu efficients*socio=uv4 contre des entreprises*socio=ac plus importantes*socio=rien et plus efficaces*socio=uv4, et l'octroi*socio=rien de subventions*socio=ec1, ainsi que d'une protection*socio=et contre la concurrence*socio=ec1 étrangère, à des entreprises*socio=ac qui, sinon, ne seraient pas viables. *{ p.17 } Historique*socio=te et conséquence*socio=rien . Les motifs*socio=rien de ce qui paraît maintenant être*socio=rien une accumulation*socio=ec2 excessive*socio=rien de blocages de ce genre*socio=rien ne sont pas difficiles*socio=rien à comprendre. À l'origine*socio=rien de chacun d'entre eux, il est*socio=rien une *socio=rien raison bien précise:*socio=nil protéger*socio=nil un *socio=nil groupe_social déterminé ou l'aider à progresser, préserver ici ou là une structure*socio=ec1 traditionnelle*socio=rien , sauvegarder l'environnement*socio=et, ou encore encourager *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1 au*socio=nil nom *socio=nil de l'intérêt*socio=uv1 national*socio=te. Quand on pouvait penser que le revenu*socio=ec1 national*socio=te continuerait indéfiniment de s'accroître de 5% par an*socio=rien , toutes ces mesures*socio=et semblaient envisageables, même si elles étaient souvent contraires*socio=rien aux impératifs*socio=uv4 de l'efficacité*socio=uv3 et, dans certains cas*socio=rien , mutuellement contradictoires*socio=uv2. En fin*socio=rien de compte*socio=rien , cependant, leur accumulation*socio=ec2 même a fini par devenir*socio=rien , avec d'autres causes*socio=rien , *socio=rien un facteur de*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 à long_terme*socio=te, replaçant au *socio=rien premier plan la*socio=nil question *socio=nil de leur coût*socio=ec1. La partie*socio=rien la plus difficile*socio=rien de ce problème*socio=uv4 est*socio=rien d'ordre*socio=rien international*socio=te. Si la tendance*socio=ec2 à un*socio=rien renforcement du contrôle*socio=uv3 politique*socio=et des marchés*socio=ec1 s'est*socio=rien manifestée dans tous les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les formes*socio=rien qu'elle a revêtues diffèrent à plusieurs égards*socio=rien . Les diverses*socio=rien politiques*socio=et suivies se distinguent les unes des autres non seulement par l'importance*socio=rien du blocage*socio=rien du marché*socio=ec1 qu'elles ont provoqué, mais encore, et de manière*socio=rien plus significative*socio=uv4, par la plus ou moins grande*socio=rien facilité ou difficulté*socio=ec2 politique*socio=et qu'il y a à les rectifier. C'est*socio=rien pourquoi il est*socio=rien à craindre que les disparités*socio=uv1 constatées dans la capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et des économies*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ne persistent à *socio=rien moyen terme.*socio=nil *socio=nil 3. LES TENDANCES*socio=ec2 DE LA politique_commerciale*socio=ec1 ET ÉCONOMIQUE*socio=ec1 DANS LES *socio=ac pays_en_voie_de_développement IMPORTATEURS DE*socio=nil PÉTROLE*socio=ec1.*socio=nil La*socio=nil performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 des*socio=nil pays *socio=nil en vole de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 depuis 1973 est*socio=rien aujourd'hui bien*socio=rien connue dans ses *socio=rien grandes lignes.*socio=nil Le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 annuel *socio=nil de leurs PIB*socio=ec1 combinés n'a que légèrement baissé, revenant en moyenne*socio=rien de 5,5% par an*socio=rien entre 1963 et 1973 à environ 5% entre 1973 et 1980. Les chiffres comparables*socio=rien pour les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont de 5 et 2,5%, respectivement. Les différences*socio=uv1 d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre ont *socio=rien été importantes,*socio=nil *socio=nil mais la croissance*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 dans le groupe*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil s'est' bien*socio=rien maintenue dans l'ensemble*socio=rien au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien période*socio=te et les taux_de_croissance*socio=ec1 annuels*socio=rien moyens*socio=ec1 de ses exportations*socio=ec1 et de ses importations*socio=ec1 (6 à,7% en volume*socio=rien ) sont restés proches*socio=rien de ceux enregistrés pendant la décennie*socio=te précédente*socio=rien . *{ p.18 } Ces résultats*socio=rien généralement encourageants*socio=uv4 ont pu être*socio=rien obtenus parce que les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ont trouvé un*socio=rien palliatif à la dégradation*socio=uv3 des termes*socio=rien de leur échange*socio=ec1 et au ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 depuis 19,73 dans l'accroissement*socio=ec2 de leur dette*socio=ec1 extérieure*socio=te et une réduction*socio=ec2 prononcée de la croissance*socio=uv3 de leur consommation*socio=ec1 par habitant*socio=ac. Selon les renseignements*socio=ec2 préliminaires dont on dispose pour 1980 et pour le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1981, la deuxième*socio=rien série de hausses des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et la récession*socio=ec2 qui sévit actuellement dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 auraient cependant entraîné., un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 plus marqué de la production*socio=ec1 et des dépenses*socio=ec1, notamment d'investissement*socio=ec1. Des signes de difficultés*socio=ec2 apparaissent, également dans, les domaines*socio=rien financiers*socio=ec1 et commerciaux*socio=ec1. Il n'est*socio=rien pas certain*socio=rien que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac pourront continuer de financer la croissance*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 au même rythme*socio=rien que par le passé*socio=rien en d'autres termes*socio=rien qu'ils pourront maintenir le flux*socio=ec1 des entrées de devises*socio=ec1 dont ils ont besoin*socio=rien pour payer*socio=rien les importations*socio=ec1 qui constituent une part*socio=rien nécessairement élevée*socio=uv4 de cet investissement*socio=ec1 et pour assurer le service_de_la_dette*socio=ec1 en cours*socio=rien . L'augmentation dette*socio=ec1, et la hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont considérablement*socio=rien alourdi le rapport*socio=rien entre le montant*socio=ec1 des dettes*socio=ec1 et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, rendant de nouveaux*socio=rien emprunts*socio=ec1 plus difficiles*socio=rien , et le renforcement des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4 jette un*socio=rien doute sur*socio=rien la possibilité*socio=rien d'accroître les recettes*socio=ec1 actuelles*socio=te en devises*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , la capacité*socio=uv3 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil de maintenir leurs résultats*socio=rien de 1973,,,80, et à plus *socio=rien forte raison *socio=nil de les améliorer, est*socio=rien entourée d'une incertitude*socio=uv3 croissante*socio=rien . Les raisons*socio=rien de cette incertitude*socio=uv3 sont différentes*socio=rien selon que l'on considère l'un*socio=rien ou l'autre des deux *socio=rien principaux groupes de*socio=nil *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil emprunts*socio=ec1 internationaux*socio=te ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil contractés pour l'essentiel*socio=uv4 par le groupe*socio=rien restreint des plus avancés d'entre eux,, certains pays*socio=ac de ce groupe*socio=rien ont accru si rapidement leur endettement*socio=ec1 extérieur attendre à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2. Par ailleurs*socio=rien , la position*socio=rien de change*socio=rien des pays*socio=ac, relativement pauvres dépend beaucoup plus de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et de l'aide*socio=uv1 étrangère que du crédit*socio=ec1 privé*socio=et. Si la récession*socio=ec2 se poursuit dans les régions*socio=te industrielles*socio=ec1, la faiblesse*socio=rien actuelle*socio=te. des marchés*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil produits primaires *socio=nil exportés par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac risque*socio=uv4 de 's'aggraver. *{ p.19 } À ce sujet*socio=rien , il convient peut,,,être*socio=rien de noter que les réserves de moyens*socio=ec1 de paiement*socio=ec1 internationaux*socio=te des pays*socio=ac en vole de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont diminué en mai*socio=rien et juin*socio=rien de cette année*socio=rien . Entre 1973 et 1980, les importations*socio=ec1 ont augmenté en volume*socio=rien d'environ, 6,5% par an*socio=rien , l'accroissement*socio=ec2 le plus rapide*socio=rien étant celui des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés. Les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont restés principaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te considérée, mais leur part*socio=rien dans les importations*socio=ec1 totales*socio=rien a baissé. Celle des pays*socio=ac traditionnellement exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 dans les importations*socio=ec1 totales*socio=rien des autres pays_en_voie_de_développement*socio=ac s'est*socio=rien élevée*socio=uv4 à près de 20% en 1980, tandis que les échanges*socio=ec1 entre eux des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se stabilisaient à quelque 15,,,16%. Dans les secteurs*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques, de la sidérurgie*socio=ec1 et de la chimie, la part*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 dans les importations*socio=ec1 des pays*socio=ac en voie*socio=rien développement*socio=uv3, quoique en légère*socio=rien diminution*socio=ec2, est*socio=rien restée aux alentours*socio=rien de 80% en 1980. Les exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac envoie de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 ont augmenté en moyenne*socio=rien de 6% par an*socio=rien au cours*socio=rien de la même période*socio=te. Les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 sont restés les principaux*socio=rien débouchés*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de ces pays*socio=ac, bien*socio=rien que leur part*socio=rien soit tombée de 70% en 1973 à 62%, en 1980. Pendant la même période*socio=te, la part*socio=rien des échanges*socio=ec1 entre eux des pays_en_voie_de_développement*socio=ac dans leurs exportations*socio=ec1 *socio=rien totales est *socio=nil passée de 18 à 25% et celle revenant aux *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a doublé, atteignant 8%. *{ p.20 } En 1973, les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne représentaient en valeur*socio=ec1 que 60% de leurs exportations*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires *socio=nil autres que les combustibles*socio=ec1. En 1980, pour la *socio=rien première fois,*socio=nil *socio=nil les deux catégories*socio=rien s'équilibrent. La part*socio=rien des pays*socio=ac en vole de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1 dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de produits*socio=rien manufacturés est*socio=rien passée de 7% en 1973 à 9% en 1980. Il ressort du tableau*socio=rien 7 que ce sont les exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques, de la sidérurgie*socio=ec1 et de la chimie qui se sont accrues le plus rapidement. Les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ne sont encore que des fournisseurs*socio=ac mineurs*socio=rien de ces produits*socio=rien , leur part*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te s'élevant à 5,,,6% en 1980. Les exportations*socio=ec1 de divers biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 finis (chaussures*socio=ec1, articles*socio=rien de voyage*socio=rien et de sport, meubles, etc.) ont elles aussi augmenté rapidement, mais celles de vêtements*socio=ec1 ont progressé moins vite, que la moyenne*socio=rien ,, ce sont les exportations*socio=ec1 de deux des catégories*socio=rien de produits*socio=rien les plus importantes*socio=rien , à savoir*socio=rien les textiles*socio=ec1 et divers demi*socio=rien ,,,produits*socio=rien (contreplaqués, cuirs, papier*socio=ec1, etc.) qui se sont accrues le plus lentement. La part*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de *socio=rien produits primaires *socio=nil autres que les combustibles*socio=ec1 n'a pas varié, ,,, restant, aux alentours*socio=rien d'un*socio=rien quart*socio=rien , une augmentation agricoles étant contrebalancée par une diminution*socio=ec2 de celles des minerais, des produits*socio=rien minéraux*socio=ec1 et des métaux*socio=ec1 non ferreux*socio=ec1. *{ p.21 } Le tableau*socio=rien 8 indique les 26 principaux*socio=rien ,,,produits*socio=rien primaires*socio=rien autres que les combustibles*socio=ec1 qui sont exportés par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, classés par ordre*socio=rien d'importance*socio=rien selon le taux_de_croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 de ces produits*socio=rien entre 1973 et 1980. Parmi les produits*socio=rien dont les exportations*socio=ec1 se sont accrues le plus lentement en volume*socio=rien , ou ont même diminué, ceux appartenant à la catégorie*socio=rien des produits*socio=rien des régions*socio=te tempérées se sont heurtés à des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 et à la concurrence*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 subventionnées, alors que pour plusieurs autres le principal problème*socio=uv4 était celui des disponibilités*socio=rien exportables*socio=ec2. Il convient d'expliquer pourquoi le taux_de_croissance*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil n'a pas baissé malgré le ralentissement*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. *{ p.22 } Trois observations peuvent être*socio=rien faites. Tout d'abord*socio=rien , les échanges*socio=ec1 mutuels*socio=uv2 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac (comprenant ou non les pays*socio=ac traditionnellement exportateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1) se sont accrus plus rapidement que leurs exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Ensuite, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les importations*socio=ec1 se sont ralenties beaucoup moins vite que la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te (ou la production*socio=ec1), particulièrement dans le cas*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés. Enfin, il faut tenir compte*socio=rien de l'importance*socio=rien croissante*socio=rien de la sous,,,traitance à l'étranger*socio=te, qui tend à exagérer la croissance*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 nettes*socio=rien d'exportation*socio=ec1, Certains produits*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques (surtout machines*socio=ec1 et composants*socio=rien électriques habillement*socio=rien et d'autres produits*socio=rien finis, qui sont exportés vers les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en quantités qui s'accroissent rapidement, contiennent moins de valeur_ajoutée*socio=ec1 étrangère par dollar*socio=ec1 que les autres produits*socio=rien exportés par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Les performances*socio=uv3 comparées de quatre groupes*socio=rien de *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil utilité*socio=rien *socio=nil d'analyser la performance*socio=uv3 moyenne*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil limitée du fait*socio=rien de la grande*socio=rien variété des données objectives de leur situation*socio=rien individuelle*socio=uv2 et de la nature*socio=rien de leurs politiques*socio=et de développement*socio=uv3. Une analyse*socio=rien détaillée nécessiterait évidemment un*socio=rien examen*socio=ec2 attentif*socio=rien de chaque pays*socio=ac, mais il *socio=rien est possible *socio=nil de tirer quelques conclusions en considérant quatre sous-groupes de *socio=ac pays Afrique,*socio=nil amérique_latine,*socio=nil Asie méridionale*socio=te *socio=nil et Extrême,,,Orient*socio=ac. On notera tout d'abord*socio=rien que la croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien de l'Extrême-orient et de l'amérique_latine*socio=ac a été*socio=rien due non seulement à l'expansion*socio=ec2 de la *socio=ec1 production manufacturière,*socio=nil *socio=nil mais aussi à la croissance*socio=uv3 accélérée de la *socio=ec1 production agricole.*socio=nil *socio=nil À l'heure*socio=rien actuelle*socio=te, la *socio=ec1 production manufacturière *socio=nil assure une part*socio=rien plus importante*socio=rien du revenu*socio=ec1 national*socio=te que l'agriculture*socio=ec1 dans l'Extrême,,,Orient*socio=ac et en amérique_latine*socio=ac, alors que dans l'Asie*socio=ac méridionale*socio=te et en Afrique*socio=ac, la part*socio=rien du secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 reste*socio=rien sensiblement supérieure*socio=rien à celle de la *socio=ec1 production manufacturière *socio=nil et a augmenté moins rapidement que dans les deux autres régions*socio=te. En *socio=rien deuxième lieu,*socio=nil les*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil de l'Extrême,,,Orient*socio=ac et de l'amérique_latine*socio=ac ont augmenté en volume*socio=rien beaucoup plus vite que celles de l'Asie*socio=ac méridionale*socio=te et de l'Afrique*socio=ac au cours*socio=rien de la période*socio=te allant de 1973 à 1980. Dans les deux premières*socio=rien régions*socio=te, les exportations*socio=ec1, ont continué de s'accroître au même taux*socio=rien que pendant la décennie*socio=te précédente*socio=rien , malgré le ralentissement*socio=ec2 prononcé de la croissance_économique*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Le tableau*socio=rien 9 indique la croissance*socio=uv3 et la structure*socio=ec1 des importations*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien de chaque région*socio=te entre 1973 et 1980. *{ p.23 } Ce sont les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien d'Extrême,,,Orient*socio=ac qui se sont accrues le plus rapidement, arrivant en 1980 à représenter 45% des importations*socio=ec1 totales*socio=rien (et 70% des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés) en provenance*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil importations*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=rien *socio=nil manufacturés en provenance*socio=rien d'amérique_latine*socio=ac et d'Asie*socio=ac méridionale*socio=te se sont elles aussi accrues assez rapidement, mais elles ont encore été*socio=rien relativement faibles*socio=rien en 1980. Les importations*socio=ec1 totales*socio=rien provenant d'Afrique*socio=ac et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil d'*socio=nil Asie*socio=ac méridionale*socio=te,*socio=nil *socio=nil ont augmenté un*socio=rien peu plus lentement que celles en provenance*socio=rien des autres régions*socio=te du fait*socio=rien de la lente*socio=rien croissance*socio=uv3 de leurs expéditions de *socio=rien produits primaires.*socio=nil En*socio=nil troisième lieu,*socio=nil *socio=nil entre 1973 et 1980, l'alourdissement des déficits*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 dans leurs échanges*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires *socio=nil avec chaque région*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 (tableau*socio=rien 10) a été*socio=rien largement contrebalancé dans chaque cas*socio=rien par une augmentation excédents*socio=ec1 'd'exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés. En ce qui concerne ces produits*socio=rien , l'accroissement*socio=ec2 des excédents*socio=ec1 dus aux produits*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques, de la sidérurgie*socio=ec1 et de la chimie a largement neutralisé l'aggravation*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 dus au commerce*socio=ec1 des vêtements*socio=ec1 et d'autres biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 finis. *{ p.24 } Enfin, l'investissement*socio=ec1 a augmenté plus rapidement dans l'Extrême-orient et en amérique_latine*socio=ac que dans les deux autres régions*socio=te, où d'autre part*socio=rien le taux*socio=rien d'investissement*socio=ec1 a été*socio=rien plus élevé*socio=uv4 en Asie*socio=ac méridionale*socio=te qu'en Afrique*socio=ac. Les deux premières*socio=rien régions*socio=te ont offert*socio=rien de plus *socio=rien grandes possibilités d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil et, par suite*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 plus rapide*socio=rien de leurs exportations*socio=ec1 et de la capacité*socio=ec1 d'emprunt*socio=ec1 qui en a découlé, les pays*socio=ac de ces régions*socio=te ont pu obtenir*socio=rien les devises*socio=ec1 dont ils avaient besoin*socio=rien pour financer des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 à *socio=rien forte composante d'*socio=nil importations*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil taux d'*socio=nil investissement*socio=ec1 relativement*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil de l'Asie*socio=ac méridionale*socio=te, favorisé*socio=rien par le *socio=rien volume important *socio=nil des remises des travailleurs*socio=ac émigrés, est*socio=rien allé de pair*socio=rien avec une croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 plus faible*socio=rien que dans les deux premières*socio=rien régions*socio=te, ce qui tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que l'affectation sectorielle*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 *socio=rien est différente.*socio=nil Rôle *socio=nil de la politique*socio=et, économique*socio=ec1. Les perturbations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des années*socio=rien 70 ont montré que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, comme les pays_industrialisés*socio=ac, n'ont pas tous la même capacité*socio=uv3, d'adaptation*socio=uv3 aux conditions*socio=ec1 changeantes du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. *{ p.25 } Depuis 1973, les taux_de_croissance*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 atteints par certains *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se sont généralement accompagnés d'une diversification*socio=ec2 plus rapide*socio=rien de la production*socio=ec1 et de la structure*socio=ec1 des exportations*socio=ec1. Beaucoup de ces pays*socio=ac, notamment ceux dont la politique_économique*socio=ec1 est*socio=rien relativement libérale*socio=et au plan*socio=rien national*socio=te et international*socio=te, ont fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une remarquable*socio=rien souplesse*socio=uv3 dans leurs importations*socio=ec1 et leurs exportations*socio=ec1. Ils ont pu en_particulier*socio=rien maintenir le taux_de_croissance*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil proche de celui des années*socio=rien 60, grâce*socio=rien au fait*socio=rien que leur composition*socio=rien s'adaptait plus facilement aux modifications*socio=rien du volume*socio=rien et de la nature*socio=rien de la demande*socio=ec1 dans les pays_industrialisés*socio=ac et au renforcement des restrictions*socio=et frappant l'importation*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil produits manufacturés*socio=nil importants *socio=nil pour eux. On notera que la diversification*socio=ec2 entraînée par les *socio=et mesures protectionnistes *socio=nil a infléchi la production*socio=ec1 vers des produits*socio=rien pour lesquels l'avantage_comparatif*socio=ec2 des *socio=ac pays exportateurs est*socio=rien *socio=nil moins marqué. De tels infléchissements n'ont pas été*socio=rien sans nuire à l'efficacité*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 et freiner la demande*socio=ec1 de main*socio=rien ,,,d'oeuvre*socio=rien dans ces pays*socio=ac. Les *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil dont le PNB*socio=ec1 et le taux_de_croissance*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 sont restés très au-dessous de la moyenne*socio=rien et dont les exportations*socio=ec1 sont restées limitées à quelques produits*socio=rien de base*socio=rien ou matières_premières*socio=ec1 d'origine*socio=rien nationale*socio=te semi,,,ouvrées ont été*socio=rien les plus touchés par le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 dans les pays_industrialisés*socio=ac. La *socio=rien brève analyse *socio=nil faite dans la *socio=rien présente section *socio=nil conduit à des conclusions semblables*socio=rien à celles d'une série d'études*socio=ec2 importantes*socio=rien effectuées au cours*socio=rien des 20 *socio=rien dernières années.*socio=nil Ces*socio=nil analyses *socio=nil détaillées de l'expérience*socio=ec2 réelle*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil fournissent de très *socio=rien fortes raisons *socio=nil à l'appui*socio=rien dé la thèse*socio=rien selon laquelle les pays*socio=ac qui allient une politique*socio=et intérieure*socio=te favorable*socio=ec2 à un*socio=rien ajustement*socio=et rapide*socio=rien aux conditions*socio=ec1 des marchés*socio=ec1, avec une politique_commerciale*socio=ec1 orientée vers l'extérieur réaliste*socio=uv4, seront probablement en mesure*socio=rien de faire des progrès*socio=uv1 économiques*socio=ec1 plus rapides*socio=rien qui se traduiront non seulement par la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, mais aussi par le niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, la répartition*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 et l'aptitude*socio=rien du pays*socio=ac à s'adapter*socio=rien aux changements*socio=uv3 extérieurs*socio=te. *{ p.26 } Cela ne signifie pas que le *socio=rien seul fait *socio=nil de libéraliser la politique_commerciale*socio=ec1 et celle des changes*socio=rien suffirait à atténuer immédiatement les difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac les plus pauvres. Dans ces pays*socio=ac, comme ailleurs*socio=rien , la tâche*socio=rien primordiale du développement*socio=uv3 est*socio=rien de mobiliser les ressources*socio=ec1 nationales*socio=te et de les utiliser plus efficacement. Étant donné leur extrême pauvreté*socio=uv1, cette tâche*socio=rien serait sensiblement facilitée par de *socio=rien nouveaux apports d'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil étrangère. On peut relever à ce propos*socio=rien qu'une politique_commerciale*socio=ec1 libérale*socio=et dans les pays_industrialisés*socio=ac, s'accompagnant de l'adoption*socio=et par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac plus avancés de politiques*socio=et plus efficaces*socio=uv4 et plus ouvertes*socio=rien , aiderait aussi les pays*socio=ac les plus pauvres à réaliser eux,,,mêmes une croissance*socio=uv3 soutenue en leur ouvrant de *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil système financier*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil *socio=nil On a montré que l'accès*socio=uv1 à des moyens*socio=ec1 de financement*socio=ec1 extérieurs*socio=te avait été*socio=rien une condition*socio=rien essentielle*socio=uv4 de la croissance*socio=uv3 remarquable*socio=rien réalisée par certains *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 au*socio=nil cours*socio=rien *socio=nil des sept *socio=rien dernières années.*socio=nil Or,*socio=nil le*socio=nil système financier*socio=ec1 international*socio=te est le*socio=nil siège de*socio=nil tensions*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil qu'elles commencent d'apparaître ou que l'on vienne de s'apercevoir de leur existence*socio=rien , et même s'il *socio=rien est difficile,*socio=nil *socio=nil de l'avis*socio=rien général*socio=rien , d'en apprécier la gravité. On les attribue' principalement à l'incidence*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 croissant*socio=rien et de l'augmentation des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le rapport*socio=rien entre la dette*socio=ec1, accrue du coût*socio=ec1 du service, et les recettes*socio=ec1 extérieures*socio=te, autrement dit sur*socio=rien le crédit*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais ceci n'est*socio=rien qu'un*socio=rien aspect*socio=rien de la question*socio=rien . Le système*socio=rien financier' et le système*socio=rien , commercial*socio=ec1 sont étroitement liés, et les problèmes*socio=ec2 que pose le premier*socio=rien se rattachent plus généralement à la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien ajustement*socio=et entre pays*socio=ac des *socio=ec1 structures de_production.*socio=nil Le*socio=nil système*socio=rien financier *socio=nil remplit deux *socio=rien fonctions importantes.*socio=nil *socio=nil Dans son rôle*socio=rien d'intermédiaire entre épargnants*socio=ac et investisseurs*socio=ac, il mobilise les fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1,, par ailleurs*socio=rien , il fournit les crédits*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au financement*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te. Ces deux fonctions*socio=rien se sont de plus en plus internationalisées et sont l'une et l'autre indispensables*socio=uv4 à la *socio=rien bonne marche du*socio=nil système commercial*socio=ec1.*socio=nil Sur le*socio=nil plan international*socio=te,*socio=nil la*socio=nil première fonction du*socio=nil système financier*socio=ec1 *socio=nil favorise la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te et la croissance_économique*socio=ec1,, la seconde assure aux entreprises*socio=ac et aux gouvernements*socio=ac les moyens*socio=ec1 de financement*socio=ec1 qui permettent aux pays*socio=ac de surmonter des déficits*socio=ec1 temporaires*socio=rien de leur balance_des_paiements_courants*socio=ec1. *{ p.27 } Lorsque des tensions*socio=uv3 apparaissent dans le système*socio=rien financier*socio=ec1, on commence à se poser des *socio=rien questions sur la*socio=nil qualité des*socio=nil avoirs*socio=ec1 des*socio=nil banques*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans ce *socio=rien sens technique,*socio=nil le*socio=nil terme "*socio=nil qualité"*socio=nil *socio=nil se réfère à la probabilité*socio=ec2 de voir les emprunts*socio=ec1 remboursés à échéance*socio=te. S'il y a des raisons*socio=rien de s'inquiéter à ce sujet*socio=rien , notamment en ce qui concerne les pays*socio=ac en vole de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1, elles pourraient venir de trois considérations*socio=rien . La *socio=rien première est *socio=nil que le protectionnisme*socio=et compromet la rentabilité*socio=ec1 des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 achevés, près d'être*socio=rien achevés ou en cours*socio=rien de planification*socio=et. La *socio=rien deuxième est l'*socio=nil incidence du*socio=nil protectionnisme*socio=et sur les*socio=nil recettes*socio=ec1 en*socio=nil devises*socio=ec1 des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil en vole de développement*socio=uv3 importateurs*socio=ac de pétrole*socio=ec1. La *socio=rien troisième est *socio=nil qu'il *socio=rien est possible *socio=nil qu'une partie*socio=rien des crédits*socio=ec1 accordés ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil lorsque les taux_d'_intérêts*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient très bas*socio=rien et parfois négatifs*socio=rien , n'ait pas été*socio=rien utilisée à bon*socio=rien escient et que les emprunteurs*socio=ac soient en difficulté*socio=ec2 maintenant que les taux_d'_intérêt*socio=ec1, corrigés du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, ont monté et ont de *socio=rien grandes chances *socio=nil de rester élevés*socio=uv4 dans l'avenir*socio=te prévisible*socio=uv4. Tous les pays*socio=ac étant tributaires*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te, ils sont conjointement responsables*socio=uv2 de son *socio=rien bon fonctionnement.*socio=nil Les*socio=nil pays_industrialisés*socio=ac *socio=nil ne sont pas seulement de grands*socio=rien prêteurs*socio=ac nets*socio=rien , ils sont aussi les plus importants*socio=rien marchés*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 du monde*socio=te. C'est*socio=rien donc, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil par le biais*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 qu'ils exercent leur responsabilité*socio=uv1 à l'égard*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te,, quant aux emprunteurs*socio=ac, ils doivent avoir la possibilité*socio=rien de gagner suffisamment de devises*socio=ec1 pour assurer le service de leurs dettes*socio=ec1, et ils sont aussi responsables*socio=uv2 de l'usage*socio=rien qu'ils font des crédits*socio=ec1. D'autre part*socio=rien , on l'a déjà signalé, le nombre*socio=rien et la variété des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 envisageables dépend largement du degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 du système*socio=rien commercial*socio=ec1 international*socio=te. Mais d'autres conditions*socio=ec1 encore doivent être*socio=rien remplies si l'on veut que les fonds*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 aillent aux projets*socio=rien les plus productifs*socio=uv4. C'est*socio=rien surtout la politique*socio=et intérieure*socio=te des *socio=ac pays emprunteurs *socio=nil eux,,,mêmes qui doit répondre à ces conditions*socio=ec1. Là où le principal objectif*socio=uv4 de cette politique*socio=et est*socio=rien d'abolir les distorsions*socio=ec2 du fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1, dans le sens*socio=rien indiqué plus haut*socio=rien , les emprunts*socio=ec1 à l'extérieur ensemble*socio=rien à financer l'ajustement*socio=et. L'expérience*socio=ec2 et les faits*socio=rien enregistrés ces dix *socio=rien dernières années *socio=nil ont montré, sans la *socio=rien moindre ambiguïté,*socio=nil *socio=nil de quel potentiel*socio=uv4 disposait un*socio=rien système_économique*socio=ec1 ouvert*socio=rien ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire *socio=rien un système *socio=nil où tous les participants*socio=ac visent à l'ouverture*socio=uv3 ,,, pour promouvoir le développement*socio=uv3 international*socio=te. *{ p.28 } En vérité*socio=uv1, on peut dire que *socio=rien seul un tel*socio=nil système garantit*socio=nil un processus*socio=te de*socio=nil développement*socio=uv3 stable*socio=uv4.*socio=nil Du*socio=nil fait *socio=nil de la place*socio=rien qu'ils y tiennent, les pays_industrialisés*socio=ac en sont les principaux*socio=rien responsables*socio=ac, et ils ne peuvent se soustraire à cette responsabilité*socio=uv1 car ils dépendent eux,,,mêmes, tout autant que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, de la sécurité*socio=uv1 et de la prévisibilité*socio=uv3 assurées par les règles*socio=et du système*socio=rien . Les années*socio=rien 70 ont appris, à de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=ac combien leur propre*socio=rien progrès*socio=uv1 dépend de l'existence*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 ouvert*socio=rien . Malheureusement, cette prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 intervient au moment*socio=rien où le système*socio=rien lui,,,même est*socio=rien menacé par des tensions*socio=uv3 internes*socio=te croissantes*socio=rien et voit s'affaiblir le soutien*socio=uv3 du public*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays_industrialisés*socio=ac. Étant donné leur *socio=rien rôle croissant *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont intérêt*socio=rien à participer au maintien*socio=rien et à la défense d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 fondé sur*socio=rien des règles*socio=et générales*socio=rien et ils en partagent aussi la responsabilité*socio=uv1. 6 21