*{ GATT, Commerce international 1981 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1981/1982, Genève*socio=ac, 1982, pp.11-28. } *{ p.11 } 2- Les problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te de la politique_économique*socio=ec1. En décidant de tenir leur *socio=rien réunion annuelle de*socio=nil novembre *socio=nil à l'échelon ministériel*socio=et pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis 1973, les parties*socio=rien contractantes*socio=ec1 ont marqué leur intention de procéder à une analyse*socio=rien approfondie des problèmes*socio=ec2 que connaît actuellement le système*socio=rien commercial*socio=ec1. Il semble donc opportun*socio=rien d'essayer de présenter *socio=rien un large exposé*socio=nil analytique *socio=nil du contexte économique*socio=ec1 général*socio=rien dans lequel s'applique la politique_commerciale*socio=ec1, pour évaluer de la façon*socio=rien la plus complète et la plus équilibrée possible*socio=rien ses insuffisances*socio=uv4, ses problèmes*socio=ec2 et la contribution*socio=uv1 qu'elle pourrait apporter à un*socio=rien redressement*socio=ec2. La difficulté*socio=ec2 de l'entreprise*socio=ac n'est*socio=rien pas à démontrer, même si on peut poursuivre dans la ligne*socio=rien les analyses*socio=rien présentées dans les rapports*socio=rien des *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Il n'y a pas de *socio=rien cause unique *socio=nil ni d'explication*socio=rien simple*socio=rien aux difficultés*socio=ec2 que connaît actuellement l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te s'il y en avait une, on l'aurait déjà comprise, on y aurait déjà porté remède*socio=rien et les perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 seraient plus prometteuses. Au contraire*socio=rien , ces difficultés*socio=ec2 tiennent à de *socio=rien multiples facteurs *socio=nil qui interagissent dans des enchaînements nombreux*socio=rien de causes*socio=rien et d'effets*socio=rien , de caractère*socio=rien souvent circulaire et cumulatif*socio=rien . On prendra comme point*socio=rien de départ*socio=rien le fait*socio=rien le moins contesté dans tous les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la part*socio=rien dans le PNB*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 effectués dans les secteurs*socio=rien autres que la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1 a diminué sensiblement depuis 1973. On peut donc dire que la faiblesse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien la *socio=rien cause prochaine *socio=nil de la lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 et du niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1. Une autre formulation*socio=rien consisterait à dire que le ralentissement*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 traduit une insuffisance*socio=uv4 du rythme*socio=rien de l'ajustement*socio=et aux changements*socio=uv3 de la technologie*socio=ec1, des *socio=rien disponibilités relatives des*socio=nil facteurs *socio=nil et de l'avantage_comparatif*socio=ec2. On peut même parler d'un*socio=rien retard*socio=rien cumulé de l'ajustement*socio=et qui *socio=rien pèse sur les*socio=nil économies*socio=ec1 nationales*socio=te *socio=nil et en étouffe la croissance*socio=uv3. En outre, ce retard*socio=rien s'aggrave, comme en témoignent*socio=rien la montée du chômage*socio=ec1 et la demande*socio=ec1 croissante*socio=rien de protection*socio=et et de subventions*socio=ec1. *{ p.12 } Le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien déterminé par le rapport*socio=rien que l'on espère en tirer, comparé à son coût*socio=ec1 actuel*socio=te. La *socio=rien situation présente *socio=nil se distingue par le fait*socio=rien que les conditions_économiques*socio=ec1 qui régneront dans les toutes *socio=rien prochaines années *socio=nil sont aujourd'hui moins prévisibles*socio=uv4 qu'il était donné précédemment, de sorte*socio=rien que les rendements prospectifs de tout projet*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sont plus difficiles*socio=rien à calculer ou, ce qui revient au même, doivent être*socio=rien appréciés en tenant compte*socio=rien d'un*socio=rien facteur*socio=rien de risque*socio=uv4 plus important*socio=rien . Par ailleurs*socio=rien , les coûts*socio=ec1 actuellement élevés*socio=uv4 de l'investissement*socio=ec1, étant étroitement liés au coût*socio=ec1 du capital*socio=ec1, c'est-à-dire aux taux_d'_intérêt*socio=ec1, traduisent aussi une plus grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 quant à l'avenir*socio=te. Quelles que soient leurs théories quant à la façon*socio=rien dont se déterminent les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ou quelles que soient les thèses*socio=rien qu'ils peuvent concevoir pour expliquer les *socio=rien causes exactes des*socio=nil niveaux récents et*socio=nil actuels*socio=te *socio=nil de ces taux*socio=rien , tous les économistes*socio=ac s'accordent*socio=rien à reconnaître que leur *socio=rien hausse est *socio=nil le signe d'une augmentation l'incertitude*socio=uv3 ou d'une diminution*socio=ec2 de la prévisibilité*socio=uv3 de l'avenir*socio=te. Compte*socio=rien tenu de ce qui précède, il paraît judicieux*socio=uv4 d'analyser le climat*socio=rien défavorable*socio=uv4 à l'investissement*socio=ec1 sous deux angles différents*socio=rien . Le premier*socio=rien visera les cause*socio=rien de la *socio=rien faiblesse générale des*socio=nil incitations*socio=uv3 *socio=nil à investir, c'est-à-dire les divers éléments*socio=rien qui accroissent le risque*socio=uv4 et l'incertitude*socio=uv3 ou diminuent la prévisibilité*socio=uv3 des conditions_économiques*socio=ec1 qui régneront au moment*socio=rien où les projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 envisagés porteront leurs fruits*socio=rien . Le second*socio=rien portera sur*socio=rien les considérations*socio=rien , motifs*socio=rien et incitations*socio=uv3 qui faussent la composition*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 et détournent les entreprises*socio=ac des voies*socio=rien efficaces*socio=uv4 de l'ajustement*socio=et. Il convient de reconnaître que cette *socio=rien distinction est *socio=nil dans une *socio=rien certaine mesure arbitraire*socio=uv4,*socio=nil voire*socio=nil incomplète.*socio=nil *socio=nil De toute évidence*socio=rien , ces deux catégories*socio=rien de conditions*socio=ec1 ne sont pas sans être*socio=rien liées par une certaine*socio=rien interdépendance*socio=uv3, la *socio=rien faiblesse générale des*socio=nil incitations*socio=uv3 *socio=nil à investir est*socio=rien imputable*socio=uv2 en partie*socio=rien aux distorsions*socio=ec2 de leur structure*socio=ec1 et vice*socio=uv3 versa. De ce fait*socio=rien , la même condition*socio=rien peut exister dans les deux contextes*socio=rien . Néanmoins, la *socio=rien distinction est utile*socio=uv4 *socio=nil pour classer les facteurs*socio=rien qui sont à l'oeuvre*socio=rien . Le *socio=rien climat général *socio=nil de l'investissement*socio=ec1. La cause*socio=rien la plus générale*socio=rien de la faiblesse*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1 accrue. Bien*socio=rien que cette incertitude*socio=uv3 envahisse tous les domaines*socio=rien et procède de *socio=rien nombreux éléments *socio=nil qui s'interpénètrent, on peut en discerner les *socio=rien principales formes.*socio=nil Aussi*socio=nil loin *socio=nil qu'on puisse prévoir raisonnablement, la moins facile*socio=rien à dominer est*socio=rien celle qui remonte, à 1973/74 et qui concerne l'approvisionnement*socio=ec1 en énergie*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 de celle-ci dans l'avenir*socio=te. Comme l'énergie*socio=ec1 est*socio=rien une composante*socio=rien de toutes les activités*socio=rien économiques*socio=ec1, cette incertitude*socio=uv3 *socio=rien pèse sur *socio=nil toutes les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1. *{ p.13 } Dans ces conditions*socio=ec1, la politique*socio=et peut, tout au plus, créer *socio=rien un climat propice aux*socio=nil économies*socio=ec1 d'*socio=nil énergie*socio=ec1,*socio=nil au*socio=nil développement*socio=uv3 des*socio=nil énergies de*socio=nil substitution *socio=nil et à la mise en valeur*socio=ec1 de *socio=rien sources additionnelles d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Tout aussi importante*socio=rien , mais plus sensible*socio=rien à l'action*socio=rien politique*socio=et, est*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 née de l'inflation*socio=ec2. Elle affecte la planification*socio=et des entreprises*socio=ac de deux *socio=rien façons distinctes.*socio=nil Les*socio=nil décisions des*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil se fondent avant tout sur*socio=rien l'information*socio=rien que véhiculent les variations*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien . L'inflation*socio=ec2 induit de sérieuses*socio=uv4 irrégularités dans le comportement*socio=rien de ceux-ci et altère donc la fonction*socio=rien d'information*socio=rien du système_des_prix*socio=ec1.' (Le terme*socio=rien "incertitude*socio=uv3" *socio=rien est synonyme des*socio=nil termes "*socio=nil information *socio=nil insuffisante".) La *socio=rien deuxième forme d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil engendrée par l'inflation*socio=ec2 concerne l'évolution*socio=rien future*socio=rien du niveau*socio=rien des prix*socio=ec1. Elle représente, par exemple*socio=rien , l'explication*socio=rien qui est*socio=rien le plus souvent donnée du niveau*socio=rien actuellement élevé*socio=uv4 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Toutefois, le caractère*socio=rien imprévisible du comportement*socio=rien des prix*socio=ec1 rend incertains*socio=rien et difficiles*socio=rien à prévoir non seulement l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 futur*socio=rien , mais aussi l'environnement*socio=et politique*socio=et. Un*socio=rien autre type*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 est*socio=rien celui qu'engendrent les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te. Comme le rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 varie dans lé temps*socio=rien et diffère d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, l'incertitude*socio=uv3 quant aux taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien futurs est inévitable.*socio=nil Chose plus*socio=nil grave,*socio=nil l'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 *socio=nil devient de moins en moins sûr*socio=rien . Les mesures*socio=et prises*socio=rien pour limiter*socio=rien telles ou telles importations*socio=ec1 ou pour subventionner des exportations*socio=ec1 font qu'il est*socio=rien de plus en plus risqué de projeter de nouvelles*socio=rien productions*socio=ec1 dont la rentabilité*socio=ec1 dépendra de la proportion*socio=rien qui en sera exportée ou de l'approvisionnement*socio=ec1 en matières_premières*socio=ec1 et autres facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 aux prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Enfin, il est*socio=rien une *socio=rien forme particulière d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil dont l'importance*socio=rien grandit depuis *socio=rien un an *socio=nil environ, celle qui se développe au sein*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 et qui émane de lui. Par suite*socio=rien d'une dégradation*socio=uv3 sensible*socio=rien de la qualité*socio=rien des avoirs*socio=ec1 bancaires et de la solidité*socio=rien des bilans des sociétés*socio=ac, deux risques*socio=uv4 distincts*socio=rien , mais qui se renforcent mutuellement, suscitent des préoccupations*socio=uv4 croissantes*socio=rien le risque*socio=uv4 " pays*socio=ac" et le risque*socio=uv4 " société*socio=ac ", qu'il s'agisse de sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1 ou financières*socio=ec1. Les causes*socio=rien de la faiblesse*socio=rien ressentie actuellement dans le système*socio=rien sont analysées ci-après de manière*socio=rien plus détaillée. *{ p.14 } Sans doute existe-t-il d'autres sources*socio=rien d'incertitude*socio=uv3, outre les quatre que nous avons dénombrées. Il est*socio=rien aujourd'hui assez évident*socio=rien que toute aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3, quelle qu'en soit la source*socio=rien , a de profondes*socio=rien répercussions*socio=ec2, non seulement sur*socio=rien le niveau*socio=rien , mais aussi sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4. Les investissements*socio=ec1 qui s'amortissent rapidement sont préférés à ceux qui ne sont rentables*socio=ec2 qu'à long_terme*socio=te. Quant aux investissements*socio=ec1 qui se situent à la limite du risque*socio=uv4 acceptable*socio=uv2 en *socio=rien temps normal,*socio=nil *socio=nil ils sont tout simplement écartés quand l'incertitude*socio=uv3 générale*socio=rien s'aggrave. C'est*socio=rien ce qui explique dans une *socio=rien large mesure le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 *socio=nil troublant de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 ces *socio=rien dernières années.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil les installations industrielles*socio=ec1 entièrement nouvelles*socio=rien , où le processus*socio=te de_production*socio=ec1 a été*socio=rien entièrement repensé pour assurer l'emploi*socio=ec1 économique*socio=ec1 optimal des technologies*socio=ec1 les plus récentes*socio=rien , apportent à la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 des contributions*socio=uv1 relativement importantes*socio=rien . Or*socio=rien , de tels projets*socio=rien impliquent que l'on consacre une proportion*socio=rien relativement élevée*socio=uv4 du total*socio=rien des investissements*socio=ec1 fixes à des installations industrielles*socio=ec1 durables*socio=uv4, ce qui est*socio=rien tout simplement trop risqué dans des conditions*socio=ec1 de grande*socio=rien incertitude*socio=uv3." Ces mêmes conditions*socio=ec1 ont tendance*socio=ec2 à réduire la *socio=rien part relative des*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil dans de nouvelles*socio=rien productions*socio=ec1 et dans la mise en oeuvre*socio=rien de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1; pourtant, tout l'historique*socio=te du développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1 de notre époque*socio=te atteste que ce sont ces investissements*socio=ec1 purement novateurs mais à haut*socio=rien risque*socio=uv4 qui contribuent le plus à la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3. Distorsion des plans*socio=rien d'investissements*socio=ec1. L'ajustement*socio=et des structures*socio=ec1 consiste à développer les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 les plus efficientes*socio=uv4 et à réduire simultanément celles qui ont souffert de mutations*socio=ec2 technologiques*socio=ec1, de changements*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 ou de modifications*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2. À l'incertitude*socio=uv3 accrue s'ajoutent de multiples*socio=rien rigidités intérieures*socio=te qui limitent la capacité*socio=uv3 des entreprises*socio=ac à s'adapter*socio=rien à l'évolution*socio=rien de l'environnement*socio=et économique*socio=ec1." Pire*socio=rien encore, les incitations*socio=uv3 offertes*socio=rien aux entreprises*socio=ac qui sont dans la nécessité*socio=uv1 de procéder à des ajustements*socio=et qui agissent souvent en *socio=rien sens contraire,*socio=nil *socio=nil car elles ont été*socio=rien conçues pour ralentir le processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Ainsi, outre les difficultés*socio=ec2 que causent les taux_d'_intérêts*socio=ec1 les autres conséquences*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3, les rigidités du marché_du_travail*socio=ec1 ont causé une baisse*socio=ec2 tendancielle du rendement*socio=ec1 du capital*socio=ec1 *socio=rien un manque d'*socio=nil adéquation*socio=uv1 *socio=nil entre l'offre_et_la_demande*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 pour certaines*socio=rien qualifications et, phénomène*socio=rien qui s'y rattache étroitement, une mobilité*socio=uv3 insuffisante des travailleurs*socio=ac entre les *socio=rien diverses branches de_production*socio=ec1.*socio=nil *{ p.15 } *socio=nil Il en résulte des niveaux*socio=rien de chômage*socio=ec1 de longue*socio=rien durée*socio=te excessivement élevés*socio=uv4. Des politiques_commerciales*socio=et plus ouvertes*socio=rien auraient été*socio=rien beaucoup plus favorables*socio=ec2 à la souplesse*socio=uv3 dans ce domaine*socio=rien . En d'autres termes*socio=rien , il n'est*socio=rien guère douteux*socio=uv2 que l'incertitude*socio=uv3 suscitée par la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 ou de subventions*socio=ec1 d'une sorte*socio=rien ou d'une autre, figure parmi les plus *socio=rien importants facteurs *socio=nil retardateurs de l'ajustement*socio=et. Les effets*socio=rien préjudiciables*socio=et des *socio=et politiques protectionnistes *socio=nil qui ne font avant tout que ralentir l'ajustement*socio=et et la croissance_économique*socio=ec1 dans les pays*socio=ac qui appliquent ces politiques*socio=et, s'étend bien*socio=rien au-delà des frontières*socio=te de ceux-ci. Par exemple*socio=rien , les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 affectent la distribution de l'investissement*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac et les perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 de ces pays*socio=ac. Vu les déceptions causées par les stratégies*socio=et de développement*socio=uv3 fondées sur*socio=rien la substitution*socio=rien des importations*socio=ec1, il n'est*socio=rien guère douteux*socio=uv2 que le développement*socio=uv3 doive miser sur*socio=rien des stratégies*socio=et tournées vers l'extérieur s'inscrivent les politiques_commerciales*socio=et actuelles*socio=te entrave*socio=ec2 gravement les efforts déployés dans cette direction*socio=et. Lorsque des restrictions*socio=et quantitatives sont appliquées à des produits*socio=rien d'exportation*socio=ec1 que les pays_en_voie_de_développement*socio=ac peuvent produire avec le maximum*socio=rien d'efficience*socio=uv3, la structure*socio=ec1 de leurs investissements*socio=ec1 s'en trouve faussée. Par suite*socio=rien , le niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, des revenus*socio=ec1 et des recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 par unité*socio=rien de capital*socio=ec1 *socio=rien est moindre *socio=nil que ce que permettrait d'atteindre *socio=rien un système commercial*socio=ec1 libéral*socio=et *socio=nil où la protection*socio=et ne serait assurée que par des droits*socio=uv1 NPF*socio=et. Les subventions*socio=ec1 ne sont pas seulement une *socio=rien cause importante du*socio=nil retard croissant *socio=nil pris par l'ajustement*socio=et dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1; elles sont en outre sur*socio=rien le point*socio=rien de devenir*socio=rien la *socio=rien principale source *socio=nil de frictions politiques*socio=et entre ces pays*socio=ac. La théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 considère traditionnellement les subventions*socio=ec1 comme un*socio=rien substitut des mesures*socio=et de protection*socio=et à la frontière*socio=te, mais, depuis une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien , on observe une tendance*socio=ec2 croissante*socio=rien à les combiner avec les *socio=rien formes traditionnelles de*socio=nil protection*socio=et.*socio=nil *socio=nil Cela s'explique aisément. Les industries*socio=ec1 qui exportent une *socio=rien partie importante *socio=nil de leur production*socio=ec1 ont reçu une protection*socio=et *socio=rien additionnelle sur leurs*socio=nil marchés*socio=ec1 intérieurs*socio=te.*socio=nil *socio=nil Comme cette protection*socio=et permet d'envisager une augmentation coûts de_production ou sanctionne une augmentation devient souvent nécessaire*socio=rien de recourir à certaines*socio=rien subventions*socio=ec1 pour que la branche*socio=rien de_production*socio=ec1 considérée puisse maintenir au moins le *socio=rien volume absolu *socio=nil de ses ventes*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. *{ p.16 } Lorsque des subventions*socio=ec1 accordées à cette fin*socio=rien s'ajoutent à des mesures*socio=et visant à protéger des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 intérieur*socio=te, les possibilités*socio=rien de friction au plan*socio=rien international*socio=te s'en trouvent largement accrues. Il va sans dire que le fait*socio=rien d'accorder des subventions*socio=ec1 est*socio=rien incompatible*socio=uv4 avec la nécessité*socio=uv1 reconnue où sont, la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac de maîtriser*socio=rien leurs déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et. La pratique*socio=et des subventions*socio=ec1 a très souvent pour effet*socio=rien d'immobiliser des ressources*socio=ec1 dans des activités*socio=rien qui n'offrent guère de perspectives*socio=te d'expansion*socio=ec2 et d'innovation*socio=uv3. Ensuite, le fait*socio=rien que ces ressources*socio=ec1 ne soient plus *socio=rien disponibles est en*socio=nil soi un facteur d'*socio=nil augmentation *socio=nil de_production des industries*socio=rien qui pourraient se développer et réduit donc leur avantage_comparatif*socio=ec2. Le gaspillage*socio=uv3 de ressources*socio=ec1 qu'entraîne le versement*socio=ec1 de subventions*socio=ec1 à des entreprises*socio=ac qui ne pourraient pas vendre leur production*socio=ec1 en situation*socio=rien de pleine*socio=rien concurrence*socio=ec1 et trouvent ainsi la possibilité*socio=rien de continuer à produire, rappelle ce vieux " remède*socio=rien " contre la récession*socio=ec2 qui consiste à faire creuser des trous pour les reboucher ensuite. Enfin et surtout, les cartels*socio=ac industriels*socio=ec1 peuvent constituer *socio=rien un obstacle très*socio=nil efficace*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil même s'il n'est*socio=rien que temporaire*socio=rien , à l'ajustement*socio=et. Il s'agit d'accords*socio=et sectoriels*socio=rien interentreprises de majoration*socio=rien de prix*socio=ec1 et de partage*socio=uv1 de marché*socio=ec1 au plan*socio=rien national*socio=te et international*socio=te qui sont particulièrement courants*socio=te dans les secteurs*socio=rien à capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien . Toutefois, pour réduire une capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien , les cartels*socio=ac sont des instruments inefficaces*socio=uv4 comparés à la concurrence*socio=ec1. Comme leur *socio=uv4 objectif essentiel est*socio=rien *socio=nil de relever les prix*socio=ec1, ce qui ne peut se faire qu'en réduisant la production*socio=ec1, il serait plus juste*socio=uv2 de dire qu'ils accroissent la capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien . En outre, ainsi qu'il a été*socio=rien noté dans une précédente*socio=rien étude*socio=ec2 du GATT*socio=et, la cartellisation*socio=ec2 réduit " l'incitation*socio=uv3 à investir en vue*socio=rien d'augmenter la productivité*socio=uv3 et le profit*socio=ec1... Certains accords*socio=et de cartellisation*socio=ec2 stipulent explicitement que les entreprises*socio=ac participantes*socio=rien ne devront pas accroître leur capacité*socio=ec1 pendant *socio=rien un certain laps de*socio=nil temps,*socio=nil de*socio=nil façon *socio=nil à ne pas aggraver le problème*socio=uv4 posé par les capacités excédentaires*socio=ec2. Normalement, les investissements*socio=ec1 destinés à augmenter la productivité*socio=uv3 ajoutent à la capacité_de_production*socio=ec1, de sorte*socio=rien que, s'il est*socio=rien interdit d'accroître cette dernière*socio=rien , la possibilité*socio=rien de relever la productivité*socio=uv3 s'en trouve elle aussi diminuée. Entre-temps*socio=rien , dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, les investissements*socio=ec1 dans ces industries*socio=ec1 se poursuivent..., de sorte*socio=rien que, lorsque l'accord*socio=et de cartellisation*socio=ec2 arrive finalement à expiration*socio=rien , la part*socio=rien des entreprises*socio=ac *socio=rien participantes sur le*socio=nil marché*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil se rétrécit vraisemblablement*socio=rien encore davantage." *{ p.17 } Dans le cas*socio=rien des biens*socio=ec1 intermédiaires, il convient aussi de noter que la réussite*socio=uv1 temporaire*socio=rien d'un*socio=rien cartel*socio=ac rend l'ajustement*socio=et plus difficile*socio=rien pour les utilisateurs*socio=rien de son produit*socio=ec1. Lorsque le nombre*socio=rien des entreprises*socio=ac dépasse *socio=rien un certain minimum *socio=nil (en général*socio=rien très bas*socio=rien ), il est*socio=rien quasi impossible*socio=rien aux cartels*socio=ac de se maintenir sans le soutien*socio=uv3 des pouvoirs_publics*socio=et. C'est*socio=rien à juste*socio=uv2 titre*socio=rien que la plupart*socio=rien des formes*socio=rien d'accord*socio=et de cartellisation*socio=ec2 ayant pour effet*socio=rien de restreindre les échanges*socio=ec1 sont illégales, non seulement aux États-unis*socio=ac, mais aussi, sauf pour le charbon*socio=ec1 et l'acier*socio=ec1, dans la *socio=ac Communauté européenne.*socio=nil *socio=nil On peut aussi noter que ces divers obstacles*socio=rien à l'ajustement*socio=et représentent finalement *socio=rien diverses formes de*socio=nil redistribution*socio=et des*socio=nil revenus*socio=ec1.*socio=nil Au*socio=nil niveau *socio=nil de la production*socio=ec1, ces revenus*socio=ec1 redistribués sont pris aux groupes*socio=rien effectivement ou potentiellement les plus productifs*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 pour aller à ceux qui le sont le moins. Bien*socio=rien que l'on prenne souvent la défense de cette redistribution*socio=et au nom*socio=rien de l'équité*socio=uv1, elle présente*socio=rien le vice*socio=uv3 fondamental non seulement de réduire le "gâteau*socio=rien à partager", mais encore de diminuer les possibilités*socio=rien d'ascension sociale*socio=et des travailleurs*socio=ac et de leurs enfants*socio=ac, bloquant nombre*socio=rien de gens*socio=ac dans la position*socio=rien qu'ils occupent sur*socio=rien l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1. Au niveau*socio=rien de la consommation*socio=ec1, la protection*socio=et joue manifestement au détriment*socio=uv2 des groupes*socio=rien à bas*socio=rien revenu*socio=ec1, étant donné que ce sont souvent les *socio=ec1 biens de_production *socio=nil de masse et à bas*socio=rien prix*socio=ec1 qui sont la cible des *socio=et mesures protectionnistes.*socio=nil *socio=nil Digression: une taxe*socio=et à l'importation*socio=ec1 est*socio=rien une taxe*socio=et à l'exportation*socio=ec1. Les motifs*socio=rien de ces mesures*socio=et qui faussent le jeu*socio=rien des incitations*socio=uv3 méritent plus *socio=rien ample réflexion.*socio=nil Elles*socio=nil témoignent *socio=nil de la persistance*socio=ec2 d'attitudes*socio=rien mercantilistes et d'une connaissance*socio=ec2 incomplète*socio=rien des effets*socio=rien de la protection*socio=et sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 protégée*socio=rien . Les sept grandes*socio=rien négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 qui se sont tenues sous les auspices*socio=rien du GATT*socio=et sont la preuve*socio=ec2 que la plupart*socio=rien des gouvernements*socio=ac ont compris les bienfaits*socio=uv2 de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 et qu'ils en sont venus à considérer que l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et celle des importations*socio=ec1 ne sont que deux aspects*socio=rien d'une même réalité*socio=ec2. Une *socio=rien certaine ambiguïté *socio=nil subsiste néanmoins toujours. La réallocation des ressources*socio=ec1 est*socio=rien considérée comme un*socio=rien coût*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et et les abaissements*socio=ec2 de droits*socio=uv1 sont par conséquent*socio=rien des concessions*socio=uv1. Dans les mesures*socio=et de *socio=et libéralisation multilatérale des*socio=nil échanges*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil ont vu un*socio=rien sacrifice*socio=uv1 et considéré qu'ils bénéficiaient uniquement*socio=rien des sacrifices consentis par les autres. *{ p.18 } Si utile*socio=uv4 qu'ait pu être*socio=rien cette conception*socio=ec2 sur*socio=rien le *socio=rien plan pratique,*socio=nil *socio=nil elle obscurcit le fait*socio=rien que le pays*socio=ac qui protège nuit au premier_chef*socio=ac à sa propre*socio=rien économie*socio=ec1 et, en_particulier*socio=rien , que toute mesure*socio=rien qui a pour effet*socio=rien de limiter*socio=rien les importations*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac limitera également ses exportations*socio=ec1. Ce principe*socio=ec2 était déjà bien*socio=rien établi en théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 à la fin*socio=rien du dix-neuvième siècle*socio=rien . Cet acquis*socio=uv2 théorique n'a jamais été*socio=rien complètement assimilé par la pratique*socio=et de la politique_commerciale*socio=ec1, qui ne l'a reconnu que sous les efforts de la *socio=ec2 recherche empirique *socio=nil la plus récente*socio=rien . Il s'est*socio=rien imposé progressivement à l'attention*socio=rien en trois étapes*socio=te. Le degré*socio=rien de protection*socio=et se mesurait traditionnellement d'après*socio=rien la marge dont les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te des *socio=rien produits protégés *socio=nil pouvaient dépasser les prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Un*socio=rien progrès*socio=uv1 *socio=rien important sur la*socio=nil voie *socio=nil de la compréhension*socio=rien a été*socio=rien réalisé avec l'élaboration, il y a quelque *socio=rien dix-sept ans,*socio=nil du*socio=nil concept *socio=nil de la protection*socio=et effective*socio=rien qui montre i) qu'il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de tenir compte*socio=rien de l'incidence*socio=rien des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 aussi *socio=rien bien sur les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil facteurs de_production*socio=ec1 que*socio=nil sur *socio=nil ceux des *socio=rien produits finals *socio=nil et ii) qu'en conséquence*socio=rien , la *socio=rien mesure correcte du*socio=nil degré de*socio=nil protection*socio=et est *socio=nil donnée par l'incidence*socio=rien de la protection*socio=et sur*socio=rien la valeur_ajoutée*socio=ec1 (prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1 minoré du coût*socio=ec1 des *socio=rien facteurs matières)*socio=nil *socio=nil et non sur*socio=rien le seul*socio=rien prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1. Cette approche a, entre autres, mis en *socio=rien lumière un fait *socio=nil que les hommes_d'_affaires et les négociateurs commerciaux*socio=ec1 connaissaient depuis toujours, à savoir*socio=rien qu'une restriction*socio=et à l'importation*socio=ec1 d'un*socio=rien facteur*socio=rien de_production*socio=ec1 utilisé par une *socio=ec1 industrie exportatrice *socio=nil équivaut à une taxe*socio=et à l'exportation*socio=ec1. Les *socio=rien possibilités analytiques *socio=nil d'une telle méthode*socio=rien étaient cependant limitées, car les hypothèses sur*socio=rien lesquelles elle repose s'écartent de la réalité*socio=ec2 quand on essaie d'étudier l'incidence*socio=rien de changements*socio=uv3 simultanés de la protection*socio=et pour plusieurs branches*socio=rien de_production*socio=ec1. Cette lacune est*socio=rien désormais comblée grâce*socio=rien à l'élaboration récente*socio=rien d'un*socio=rien modèle*socio=rien qui permet d'évaluer l'effet*socio=rien de protection*socio=et net*socio=rien de l'ensemble*socio=rien des restrictions*socio=et qu'un*socio=rien pays*socio=ac applique à l'importation*socio=ec1. En fait*socio=rien , cette *socio=rien méthode est,*socio=nil *socio=nil dans le cadre*socio=rien de la théorie*socio=ec2 de l'équilibre*socio=uv3 général*socio=rien , la contrepartie*socio=rien de l'analyse*socio=rien du *socio=rien taux effectif de*socio=nil protection*socio=et.*socio=nil La*socio=nil place manque *socio=nil ici pour l'exposer en détail*socio=rien ", mais ses *socio=rien grandes lignes *socio=nil sont les suivantes*socio=rien . La production*socio=ec1 intérieure*socio=te se répartit en trois catégories*socio=rien les produits*socio=rien qui sont en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1, les produits*socio=rien qui sont vendus sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et à l'étranger*socio=te, et les produits*socio=rien qui n'entrent pas dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te ou qui se trouvent exclusivement sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. *{ p.19 } Le fait*socio=rien d'accorder une protection*socio=et a pour effet*socio=rien de relever les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien importés et, à terme*socio=rien , les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien qui sont en concurrence*socio=ec1 avec eux, par rapport*socio=rien aux prix*socio=ec1 des produits*socio=rien des deux autres catégories*socio=rien . L'analyse*socio=rien traditionnelle*socio=rien s'arrêtait là, mais la nouvelle*socio=rien approche s'intéresse aux ajustements*socio=et que déclenche cette modification*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien les consommateurs*socio=ac se détournent des produits*socio=rien d'importation*socio=ec1 devenus plus coûteux*socio=ec2 pour affecter une partie*socio=rien de leurs dépenses*socio=ec1 à des produits*socio=rien de remplacement*socio=rien qui sont soit des produits*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te soit des produits*socio=rien exportables*socio=ec2; la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 accroît les profits*socio=ec1, ce qui incite les entreprises*socio=ac du secteur*socio=rien à se développer en attirant la main-d'_oeuvre*socio=ac et les capitaux*socio=ec1 des industries*socio=ec1 qui travaillent pour le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te ou pour l'exportation*socio=ec1. Ces deux effets*socio=rien font monter les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 de ces produits*socio=rien sera d'autant plus forte*socio=rien que les consommateurs*socio=ac seront plus disposés à les substituer aux produits*socio=rien importés et que la main-d'_oeuvre*socio=ac et le capital*socio=ec1 détournés du secteur*socio=rien des produits*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te répondront mieux aux besoins des entreprises*socio=ac en expansion*socio=ec2 qui concurrent les importations*socio=ec1. Les industries*socio=ec1 qui travaillent pour l'exportation*socio=ec1 sont soumises aux mêmes pressions*socio=ec2, mais la concurrence*socio=ec1 qui règne sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te les empêche d'augmenter leurs prix*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te des produits*socio=rien exportables*socio=ec2 diminuent par rapport*socio=rien à ceux d'autres catégories*socio=rien de produits*socio=rien . Il se passe en fait*socio=rien que les droits*socio=uv1 d'entrée*socio=rien provoquent une augmentation générale*socio=rien des *socio=ec1 salaires nominaux.*socio=nil La*socio=nil hausse*socio=rien des*socio=nil prix des*socio=nil produits*socio=rien de*socio=nil remplacement*socio=rien des*socio=nil importations *socio=nil et des produits*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te permet de répercuter sur*socio=rien le consommateur*socio=ac les majorations*socio=rien de salaires*socio=ec1, alors que les entreprises*socio=ac exportatrices*socio=ec1 sont étranglées, car elles ne peuvent guère relever leurs prix*socio=ec1. La baisse*socio=ec2 des profits*socio=ec1 qui en résulte permet difficilement au secteur*socio=rien d'exportation*socio=ec1 de conserver tous ses facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1, avec ce résultat*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 du secteur*socio=rien qui concurrence*socio=ec1 les importations*socio=ec1 se fait*socio=rien pour l'essentiel*socio=uv4 au détriment*socio=uv2 des branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1. Tout accroissement*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien des produits*socio=rien de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 est*socio=rien ainsi annulé par les pertes*socio=ec2 enregistrées dans le secteur*socio=rien des industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1; à travers*socio=rien toute l'économie*socio=ec1, les ressources*socio=ec1 sont utilisées moins efficacement et le revenu*socio=ec1 national*socio=te diminue. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien qui concurrencent les importations*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux produits*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te mesure*socio=rien le degré*socio=rien de protection*socio=et réelle*socio=ec2 et l'augmentation rien produits du marché*socio=ec1 national*socio=te par rapport aux produits exportables*socio=ec2 mesure le montant*socio=ec1 de la taxe*socio=et à l'importation*socio=ec1 initiale*socio=rien qui a été*socio=rien répercuté sur*socio=rien le secteur*socio=rien d'exportation*socio=ec1. En étudiant*socio=ac ce qui s'est*socio=rien passé*socio=rien dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil on constate qu'en moyenne*socio=rien les deux tiers environ du droit*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 sont répercutés sur*socio=rien le secteur*socio=rien d'exportation*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'une taxe*socio=et. *{ p.20 } en_principe*socio=ec2, l'extension*socio=rien du chômage*socio=ec1 et du sous-emploi*socio=ec1 du capital*socio=ec1 devrait freiner les hausses des salaires*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 qui font suite*socio=rien à un*socio=rien renforcement de la protection*socio=et. Telle serait peut-être la situation*socio=rien en cas*socio=rien de chômage*socio=ec1 "keynésien", résultant*socio=rien d'une insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 'globale. Toutefois, la période*socio=te de "stagflation*socio=ec2" que l'on a connue ces - *socio=rien dernières années montre*socio=nil bien qu'*socio=nil un chômage*socio=ec1 *socio=nil étendu de nature*socio=rien structurelle n'est*socio=rien pas *socio=rien un frein efficace*socio=uv4 *socio=nil aux hausses de salaires*socio=ec1 et de prix*socio=ec1. Le fait*socio=rien qu'une *socio=rien partie substantielle du*socio=nil fardeau*socio=ec2 *socio=nil représenté par les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 est*socio=rien répercutée sur*socio=rien le secteur*socio=rien d'exportation*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'une taxe*socio=et entraîne plusieurs conclusions. Tout d'abord*socio=rien il explique le fait*socio=rien avéré que la protection*socio=et n'augmente pas l'emploi*socio=ec1 total*socio=rien . Il conduit ensuite à l'observation*socio=ec2 plus importante*socio=rien qu'il ne peut y avoir de protection*socio=et pour l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1. La protection*socio=et qui permet à *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1 *socio=nil de maintenir une activité*socio=rien de plus *socio=rien grande ampleur *socio=nil "se paye" involontairement par l'étiolement d'autres branches*socio=rien . De fait*socio=rien , nombre*socio=rien de branches*socio=rien qui bénéficient d'une protection*socio=et nominale*socio=rien sont en réalité*socio=ec2 pénalisées par le système*socio=rien de protection*socio=et. La ligne*socio=rien de démarcation*socio=rien entre celles qui sont pénalisées et celles qui bénéficient d'une protection*socio=et réelle*socio=ec2 est*socio=rien déterminée par le montant*socio=ec1 du droit*socio=uv1 moyen*socio=rien répercuté sur*socio=rien les exportations*socio=ec1. Par exemple*socio=rien , si les deux tiers de ce droits*socio=uv1 sont répercutés, toute branche*socio=rien qui bénéficie d'un*socio=rien niveau*socio=rien de protection*socio=et inférieur*socio=rien aux deux tiers de la moyenne*socio=rien nationale*socio=te est*socio=rien en fait*socio=rien pénalisée. De toute évidence*socio=rien , ces branches*socio=rien de_production*socio=ec1 trouveraient avantage à *socio=rien un abaissement *socio=nil linéaire des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. Enfin, comme les étudiées ici sont parfaitement symétriques, il ressort également de cette analyse*socio=rien que l'octroi*socio=rien d'une subvention*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 déclenche des ajustements*socio=et qui transforment une partie*socio=rien de cette subvention*socio=ec1 en subvention*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1. À là lumière*socio=rien de cette analyse*socio=rien , il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien qu'il existe si peu d'industries*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 pour offrir des possibilités*socio=rien d'emplois*socio=ec1 hautement productifs*socio=uv4 à la main-d'_oeuvre*socio=ac bloquée dans les secteurs*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1 qui ont besoin*socio=rien d'un*socio=rien niveau*socio=rien de protection*socio=et toujours plus élevé*socio=uv4. L'image*socio=rien dans le miroir. Qu'il s'agisse de la théorie*socio=ec2 ou de la politique_économique*socio=ec1, il existe une spécialisation*socio=uv3 traditionnelle*socio=rien des points*socio=rien de vue*socio=rien entre l'économie*socio=ec1 et ses aspects*socio=rien financiers*socio=ec1. Toutefois, pour certains problèmes*socio=ec2, tels que la difficulté*socio=ec2 économique*socio=ec1 d'ordre*socio=rien général*socio=rien qui est*socio=rien traitée ici, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de combiner les deux points*socio=rien de vue*socio=rien . *{ p.21 } Les changements*socio=uv3 qui affectent la "réalité*socio=ec2" économique*socio=ec1, c'est-à-dire la structure*socio=ec1 des *socio=ec1 moyens de_production,*socio=nil la*socio=nil rentabilité *socio=nil et la dimension*socio=rien de telle ou telle entreprise*socio=ac et de l'ensemble*socio=rien des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 et des secteurs*socio=rien , entraînent des changements*socio=uv3 correspondants*socio=rien dans le système*socio=rien financier*socio=ec1. Les *socio=ec1 structures de_production *socio=nil et les *socio=ec1 structures financières *socio=nil se reflètent mutuellement. Aux retards*socio=rien qui s'accumulent dans l'ajustement*socio=et de l'économie*socio=ec1 réelle*socio=ec2 correspond *socio=rien un affaiblissement du*socio=nil système financier*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil dont il sera question*socio=rien maintenant. La solidité*socio=rien ou la faiblesse*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 dépendent de la qualité*socio=rien des actifs des institutions*socio=ac et établissements*socio=rien financiers*socio=ec1. Ces actifs se composent essentiellement de créances*socio=ec1 sur*socio=rien les -ménages, les entreprises*socio=ac et les entités*socio=rien publiques*socio=et. Par "qualité*socio=rien " de ces actifs, on entend la probabilité*socio=ec2 que les intérêts*socio=ec1 dont ces créances*socio=ec1 sont porteuses*socio=rien seront payés ponctuellement et que les débiteurs*socio=ac rembourseront leur dette*socio=ec1 à échéance*socio=te. L'expression*socio=rien " dégradation*socio=uv3 de la qualité*socio=rien des actifs du système*socio=rien financier*socio=ec1" signifie que la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 d'une partie*socio=rien des créances*socio=ec1 en *socio=rien cours est *socio=nil inférieure à la valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien pour laquelle elles sont inscrites*socio=rien au bilan*socio=rien des banques*socio=ac et des autres intermédiaires financiers*socio=ec1. Cette situation*socio=rien résulte de l'impact*socio=rien de la désinflation sur*socio=rien les débiteurs*socio=ec1 -dont la situation*socio=rien financière*socio=ec1 avait déjà été*socio=rien affaiblie par l'inflation*socio=ec2 chronique*socio=rien et par le mésajustement croissant*socio=rien des structures*socio=ec1. *socio=rien Bon nombre des*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil qui se posent actuellement peuvent être*socio=rien imputés à l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien et massif*socio=rien de l'endettement*socio=ec1 international*socio=te au cours*socio=rien des années*socio=rien 70. En réponse aux invites à recycler " l'excédent*socio=ec1 non dépensable" des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil toutes les formes*socio=rien de dettes*socio=ec1. ont augmenté, mais en_particulier*socio=rien a) les *socio=ec1 dettes commerciales,*socio=nil par*socio=nil rapport*socio=rien aux*socio=nil prêts *socio=nil intergouvernementaux et autres, formes*socio=rien d'aide*socio=uv1 économique*socio=ec1 publique*socio=et, b) les dettes*socio=ec1 à moyen*socio=rien et à court_terme*socio=te, par rapport*socio=rien aux dettes*socio=ec1 à long_terme*socio=te et c) les dettes*socio=ec1 contractées sous la forme*socio=rien de crédits*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. Pour le groupe*socio=rien des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil estimations*socio=ec2 courantes*socio=te *socio=nil indiquent une dette*socio=ec1 extérieure*socio=te dépassant 500 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, auxquels il faut ajouter quelque 80 à 90 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 correspondant à l'endettement*socio=ec1 estimé des pays*socio=ac d'Europe*socio=ac orientale*socio=et. Il fut *socio=rien un temps *socio=nil où la charge*socio=rien représentée par une dette*socio=ec1 croissante*socio=rien était allégée du fait*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient très bas*socio=rien , voire négatifs*socio=rien , mais cet " avantage ", qui ne pouvait être*socio=rien que temporaire*socio=rien , a disparu. À cela il faut ajouter l'effet*socio=rien dépressif de la stagnation*socio=ec2 économique*socio=ec1 actuelle*socio=te des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 surles prix*socio=ec1 et sur*socio=rien le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de *socio=rien nombreux produits primaires *socio=nil qui sont d'une importance*socio=rien capitale*socio=uv2 pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac endettés. *{ p.22 } L'une des difficultés*socio=ec2 du système*socio=rien financier*socio=ec1 provient du fait*socio=rien qu'une *socio=rien proportion importante,*socio=nil *socio=nil mais qu'il *socio=rien est impossible *socio=nil de déterminer avec précision*socio=rien , de la dette*socio=ec1 additionnelle*socio=rien contractée au cours*socio=rien des années*socio=rien 70 peut être*socio=rien considérée comme *socio=rien un poids *socio=nil mort, en ce sens*socio=rien qu'il s'agit d'une dette*socio=ec1 à laquelle ne correspond aucun moyen*socio=rien de_production*socio=ec1 nouveau*socio=rien qui permettrait d'en assurer le service. En effet*socio=rien , au cours*socio=rien des années*socio=rien 70, des sommes considérables*socio=rien ont été*socio=rien empruntées non pour investir, mais pour maintenir le niveau*socio=rien de consommation*socio=ec1 malgré une forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Élément*socio=rien plus important*socio=rien encore, peut-être, la rentabilité*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil projets d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil que cette expansion*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 a permis de financer est*socio=rien très inférieure à ce que l'on escomptait à l'origine*socio=rien . La *socio=rien raison principale *socio=nil en a déjà été*socio=rien évoquée. Lorsque le protectionnisme*socio=et dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 fait*socio=rien abandonner ou rend incertains*socio=rien des projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1 dans des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui bénéficient au plan*socio=rien international*socio=te de l'avantage_comparatif*socio=ec2 le plus élevé*socio=uv4, les candidats au financement*socio=ec1 ne sont plus que des projets*socio=rien de *socio=rien deuxième ordre.*socio=nil Or,*socio=nil ces*socio=nil projets *socio=nil seront souvent moins rentables*socio=ec2 encore que prévu parce que, ainsi que l'a montré ce qui est*socio=rien advenu avec les stratégies*socio=et décevantes*socio=rien de substitution*socio=rien à l'importation*socio=ec1, lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac ne peut pas tirer pleinement parti*socio=et de son avantage_comparatif*socio=ec2 en exportant, la demande*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 a tendance*socio=ec2 à *socio=rien être supérieure aux*socio=nil recettes*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil et la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien freinage*socio=rien macro-économique empêche les *socio=rien nouvelles unités de_production*socio=ec1 *socio=nil de tourner à pleine*socio=rien capacité*socio=uv3. On voit ainsi que le recyclage*socio=et des excédents*socio=ec1 courants*socio=te au profit*socio=uv3 des pays*socio=ac déficitaires ne peut s'opérer dans des conditions*socio=ec1 financièrement*socio=rien saines*socio=uv2 que si l'on garantit aux emprunteurs*socio=ac la sécurité*socio=uv1 d'accès*socio=uv1 à leurs principaux*socio=rien marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Il serait toutefois erroné de postuler que seules*socio=rien les créances*socio=ec1 extérieures*socio=te douteuses*socio=uv2 sont à l'origine*socio=rien de la faiblesse*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1. Il *socio=rien est impossible de*socio=nil savoir *socio=nil combien des transactions*socio=ec1 "purement intérieures*socio=te " et des emprunts*socio=ec1 contractés pour les financer sont liés d'une manière*socio=rien ou d'une autre au commerce*socio=ec1 extérieur de ce fait*socio=rien exposés à des risques*socio=uv4 extérieurs*socio=te. Ce qui est*socio=rien plus important*socio=rien dans ce cas*socio=rien encore, c'est*socio=rien que les prêts*socio=ec1 consentis aux entreprises*socio=ac qui trouvent, dans l'appui*socio=uv1 momentané des pouvoirs_publics*socio=et, une *socio=rien bonne raison *socio=nil de ne pas procéder aux ajustements*socio=et nécessaires*socio=rien , sont également loin*socio=rien d'être*socio=rien entièrement sûrs*socio=rien . *{ p.23 } La protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 accroît rarement l'efficacité*socio=uv3 de l'industrie*socio=ec1 protégée*socio=rien , et le maintien*socio=rien - sans parler des relèvements*socio=ec2 périodiques*socio=te nécessaires*socio=rien - des obstacles*socio=rien protecteurs ne peut jamais être*socio=rien considéré comme acquis*socio=uv2. Les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui ne peuvent survivre que grâce*socio=rien à des subventions*socio=ec1 publiques*socio=et représentent pour les banques*socio=ac un*socio=rien risque*socio=uv4 de moins en moins acceptable*socio=uv2 étant donné que l'on ne sait pas pendant combien de temps*socio=rien encore les gouvernements*socio=ac, qui tentent eux-mêmes désespérément de maîtriser*socio=rien des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et incontrôlables et de faire face*socio=rien à l'augmentation coût*socio=ec1 des emprunts*socio=ec1, seront en mesure*socio=rien de les subventionner. De même, les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 dont les recettes*socio=ec1 sont tributaires*socio=rien de relèvements*socio=ec2 de prix*socio=ec1 décidés par un*socio=rien cartel*socio=ac représentent *socio=rien un mauvais risque*socio=uv4 *socio=nil pour les banques*socio=ac, car les cartels*socio=ac sont vulnérables*socio=uv2 aux actions*socio=rien judiciaires*socio=et. Les effets*socio=rien douloureux*socio=uv2 de la désinflation. Dans la mesure*socio=rien où elle améliore l'information*socio=rien véhiculée par l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien , ainsi que la prévisibilité*socio=uv3 des *socio=rien variations futures des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil une*socio=nil baisse*socio=ec2 graduelle des*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil permettrait finalement d'améliorer l'efficacité*socio=uv3 du processus*socio=te d'investissement*socio=ec1 et faciliterait ainsi le rattrapage*socio=rien du retard*socio=rien accumulé dans l'ajustement*socio=et des *socio=ec1 structures de_production.*socio=nil *socio=nil En attendant, toutefois, le processus*socio=te de désinflation aggrave la détresse économique*socio=ec1 et sociale*socio=et et accentue les tensions*socio=uv3 dans la *socio=ec1 structure financière.*socio=nil Les*socio=nil effets*socio=rien douloureux*socio=uv2 *socio=nil causés par la désinflation s'expliquent surtout par des espérances*socio=uv2 déçues. Des contrats*socio=ec1 ont été*socio=rien conclus en pensant que l'inflation*socio=ec2 allait se poursuivre ou même s'aggraver; or*socio=rien , voici que le taux*socio=rien d'augmentation en*socio=rien régression*socio=ec2. Dans*socio=rien de *socio=rien nombreux cas,*socio=nil l'*socio=nil erreur*socio=uv4 de*socio=nil calcul affectera*socio=nil uniquement la*socio=nil répartition*socio=uv3 des*socio=nil profits*socio=ec1 *socio=nil et des pertes*socio=ec2 entre les parties*socio=rien concernées; mais, si l'erreur*socio=uv4 est*socio=rien d'une ampleur*socio=rien telle que le contrat*socio=ec1 ne peut être*socio=rien exécuté, ce seront alors les deux parties*socio=rien à la fois*socio=rien qui en souffriront. Par exemple*socio=rien , si une entreprise*socio=ac a accordé une augmentation en escomptant que le prix*socio=ec1 de la production*socio=ec1 augmenterait dans les mêmes proportions*socio=rien , et si ce n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien , l'entreprise*socio=ac subira des pertes*socio=ec2 et des travailleurs*socio=ac seront licenciés*socio=rien . Ce sont là de graves*socio=rien problèmes*socio=ec2, mais il n'existe pas de solution*socio=rien indolore, ni même d'autre solution*socio=rien si l'on veut mener le processus*socio=te de désinflation jusqu'au rétablissement*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. D'autre part*socio=rien , c'est*socio=rien aux gouvernements*socio=ac qu'il incombe d'arrêter l'inflation*socio=ec2 et ceux-ci risquent de perdre de vue*socio=rien cette responsabilité*socio=uv1 en constatant combien il est*socio=rien aléatoire d'essayer de mettre *socio=rien sur pied un accord*socio=et international*socio=te sur le*socio=nil rythme de*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil de l'inflation*socio=ec2. Les enjeux sont trop gros*socio=rien pour accepter un*socio=rien tel risque*socio=uv4. Le graphique*socio=rien I fait*socio=rien apparaître que les quatre creux*socio=ec2 successifs*socio=rien de la ligne*socio=rien brisée qui matérialise l'évolution*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 entre 1964 et 1978 dessinent une courbe ascendante exponentielle. *{ p.24 } Si les estimations*socio=ec2 actuelles*socio=te du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 pour 1982 donnent à penser que ce *socio=rien schéma est sur le*socio=nil point d'*socio=nil être *socio=nil brisé, il reste*socio=rien que le chiffre de 1982 se situe encore au-dessus du creux*socio=ec2 précédent*socio=rien et est*socio=rien plus du double*socio=rien du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 moyen*socio=rien des années*socio=rien 60. Il n'est*socio=rien pas agréable d'envisager l'effet*socio=rien qu'une nouvelle*socio=rien résurgence de l'inflation*socio=ec2 qui confirmerait la tendance*socio=ec2 exponentielle à long_terme*socio=te aurait sur*socio=rien la confiance*socio=uv1 du public*socio=et et sur*socio=rien la capacité*socio=uv3 des gouvernements*socio=ac à maîtriser*socio=rien l'évolution*socio=rien économique*socio=ec1. Le véritable*socio=rien danger*socio=uv1. Bien*socio=rien que l'expression*socio=rien " guerre*socio=et commerciale*socio=ec1 " apparaisse maintenant presque quotidiennement dans les *socio=rien grands titres des*socio=nil journaux,*socio=nil c'*socio=nil est là*socio=nil un danger*socio=uv1 *socio=nil qu'il ne faut pas exagérer. Le souvenir des années*socio=rien 30 et l'enjeu*socio=rien énorme*socio=rien que représente pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac la continuité*socio=uv1 des flux*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 devraient exclure l'éventualité*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien arrêt général et*socio=nil soudain des*socio=nil relations commerciales*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil accumulation*socio=ec2 graduelle mais*socio=nil constante des*socio=nil restrictions*socio=et au*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil constitue, certes, une menace*socio=ec2 pour le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral faut pas sous-estimer, mais le danger*socio=uv1 le plus immédiat*socio=rien qui en résulte serait peut-être de déclencher une grave*socio=rien secousse dans *socio=rien un système financier*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil déjà perturbé. Ce risque*socio=uv4 s'est*socio=rien matérialisé au cours*socio=rien de la décennie*socio=te de la Grande*socio=rien dépression. Aujourd'hui encore, on ne peut pas dire que les avis*socio=rien soient unanimes sur*socio=rien tous les points*socio=rien de l'histoire*socio=te économique*socio=ec1 de cette période*socio=te malheureuse. L'explication*socio=rien classique donne le *socio=rien premier rôle *socio=nil à la contraction*socio=ec2 (d'un*socio=rien tiers) en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien de la masse monétaire*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Toutefois, lorsque cela s'est*socio=rien produit*socio=rien , la confiance*socio=uv1 du public*socio=et était déjà bien*socio=rien entamée. Plus récemment, on a identifié deux facteurs*socio=rien qui peuvent expliquer comment le processus*socio=te s'est*socio=rien enclenché. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil l'*socio=nil endettement*socio=ec1 international*socio=te s'*socio=nil est *socio=nil brusquement et massivement gonflé dans les années*socio=rien 20 et il s'agissait, pour l'essentiel*socio=uv4, d'une dette*socio=ec1 improductive au *socio=rien sens défini plus*socio=nil haut (*socio=nil dettes*socio=ec1 de*socio=nil guerre*socio=et *socio=nil entre les Alliés et réparations mises à la charge*socio=rien de l'Allemagne*socio=ac). En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil les efforts diplomatiques de cette décennie*socio=te n'ont pas permis de mettre en *socio=rien place un ordre international*socio=te institutionnalisé*socio=nil capable *socio=nil d'empêcher une dégradation*socio=uv3 rapide*socio=rien des conditions*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 international*socio=te. Dans les explications*socio=rien plus récentes*socio=rien , on souligne que la crise*socio=uv2 financière*socio=ec1 internationale*socio=te est*socio=rien survenue après*socio=rien l'adoption*socio=et, en juin*socio=rien 1930, de la *socio=et loi tarifaire *socio=nil Smoot-hawley qui avait *socio=rien un caractère extrêmement*socio=nil restrictif*socio=uv4.*socio=nil Les*socio=nil longs débats*socio=et *socio=nil auxquels elle a donné lieu*socio=rien au Congrès*socio=ac ont été*socio=rien suivis avec anxiété par l'étranger*socio=te, et sa promulgation a rapidement déclenché des représailles commerciales*socio=ec1 de la part*socio=rien de divers pays*socio=ac. À mesure*socio=rien que les échanges*socio=ec1 se contractaient, une *socio=rien part croissante des*socio=nil créances*socio=ec1 sur les*socio=nil entreprises*socio=ac tributaires du*socio=nil commerce*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 *socio=nil ainsi que des créances*socio=ec1 sur*socio=rien l'étranger*socio=te devenait irrécouvrable. Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que la crise*socio=uv2 bancaire*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac ait commencé par un*socio=rien retrait massif*socio=rien des dépôts*socio=ec1 dans les banques*socio=ac des régions*socio=te exportatrices*socio=ec1 de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 du Sud-est et du Middle-west. *{ p.26 } On fait*socio=rien souvent valoir qu'une pénurie*socio=ec2 de liquidités*socio=ec1 internationales*socio=te conduit au protectionnisme*socio=et. Les événements*socio=rien qui viennent d'être*socio=rien rappelés donnent au contraire*socio=rien à penser que la *socio=te conjoncture actuelle comporte*socio=nil un*socio=rien risque*socio=uv4 *socio=nil exactement inverse, a savoir*socio=rien que le protectionnisme*socio=et cause*socio=rien une pénurie*socio=ec2 de liquidités*socio=ec1 internationales*socio=te suffisamment grave*socio=rien pour provoquer des faillites*socio=ec1 en chaîne*socio=rien . en_particulier*socio=rien , il faut admettre que, lorsque des politiques*socio=et de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 se conjuguent avec des politiques_commerciales*socio=et de plus en plus restrictives*socio=uv4 et des politiques_économiques*socio=et nationales*socio=te qui tendent à freiner l'ajustement*socio=et au marché*socio=ec1, *socio=rien un grave risque*socio=uv4 de*socio=nil déflation*socio=ec2 *socio=nil existe. Tactique et stratégie*socio=et. On peut comprendre que, dans un*socio=rien monde*socio=te aussi incertain*socio=rien , tous les gouvernements*socio=ac exigent d'avoir les coudées franches*socio=rien pour adopter des mesures*socio=et à court_terme*socio=te qui leur permettent de faire face*socio=rien à toute éventualité*socio=rien . Mais, pour être*socio=rien efficaces*socio=uv4, ces mesures*socio=et à court_terme*socio=te improvisées - la tactique - doivent être*socio=rien guidées par une vision à long_terme*socio=te de l'état*socio=rien de l'économie*socio=ec1 aussi bien*socio=rien mondiale*socio=te que nationale*socio=te. En fait*socio=rien , seule*socio=rien une telle vision " stratégique*socio=uv4 " permet de bien*socio=rien comprendre la nature*socio=rien de tout événement*socio=rien imprévu et d'imaginer une riposte efficace*socio=uv4. Le fait*socio=rien que la vie économique*socio=ec1 se déroule dans ce qui apparaît comme *socio=rien un courant continu de*socio=nil faits contingents*socio=ec2 *socio=nil ne saurait justifier le recours*socio=ec1 permanent*socio=rien à des expédients ponctuels, en_particulier*socio=rien lorsque la situation*socio=rien économique*socio=ec1, loin*socio=rien de s'améliorer, ne cesse de se dégrader. Et cependant on voit toujours proliférer des " solutions*socio=rien " nouvelles*socio=rien aux problèmes*socio=ec2 de plus en plus nombreux*socio=rien rencontrés par les politiques*socio=et à court_terme*socio=te, solutions*socio=rien que l'on défend en faisant miroiter des *socio=rien résultats particuliers,*socio=nil *socio=nil mais qui ne peuvent s'appuyer ni sur*socio=rien la théorie*socio=ec2 ni sur*socio=rien l'expérience*socio=ec2 historique*socio=te. Seule*socio=rien une stratégie*socio=et fondée sur*socio=rien des principes*socio=ec2 généraux*socio=rien , et non une série de mesures*socio=et tactiques à court_terme*socio=te, fera sortir l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te de l'impasse*socio=rien où elle se trouve actuellement. Une telle stratégie*socio=et doit reposer *socio=rien sur un grand nombre de*socio=nil considérations du*socio=nil genre *socio=nil de celles qui ont été*socio=rien exposées dans les *socio=rien pages précédentes,*socio=nil par*socio=nil exemple:*socio=nil *socio=nil - la souplesse*socio=uv3 générale*socio=rien du système_économique*socio=ec1 est*socio=rien une des conditions*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à la réalisation*socio=uv1 de taux_de_croissance*socio=ec1 élevés*socio=uv4 et soutenus de l'emploi*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1; - toute résurgence, même temporaire*socio=rien , de l'inflation*socio=ec2 *socio=rien est dangereuse;*socio=nil *socio=nil - la prolifération des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 à la frontière*socio=te et des subventions*socio=ec1 en faveur*socio=rien des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 non compétitives*socio=uv4 *socio=rien est un danger*socio=uv1 *socio=nil pour le système*socio=rien financier*socio=ec1 et commercial*socio=ec1 international*socio=te; - la tentation*socio=rien de laisser la solution*socio=rien des problèmes*socio=ec2 industriels*socio=ec1 à des cartels*socio=ac met en péril*socio=rien l'autorité*socio=et de la règle de droit*socio=uv1. *{ p.27 } Conclusion. Si l'on fait*socio=rien le bilan*socio=rien de la situation*socio=rien actuelle*socio=te, on distingue deux grands*socio=rien problèmes*socio=ec2, l'un*socio=rien de caractère*socio=rien macro-économique, l'autre micro-économique*socio=ec1. Pour le premier*socio=rien , l'inflation*socio=ec2, des progrès*socio=uv1 encourageants*socio=uv4 ont été*socio=rien enregistrés, bien*socio=rien qu'il soit encore trop tôt pour dire qu'une solution*socio=rien soit en vue*socio=rien . Mais le problème*socio=uv4 micro-économique*socio=ec1 - le retard*socio=rien pris par le ajustements*socio=et à opérer dans les principales*socio=rien économies*socio=ec1 et la faiblesse*socio=rien du système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te qui lui correspond - s'aggrave sans relâche. Ces deux problèmes*socio=ec2 se compliquent et s'exacerbent mutuellement, mais ils sont essentiellement distincts*socio=rien et relèvent de thérapeutiques différentes*socio=rien . Dans l'analyse*socio=rien qui précède, on a surtout voulu montrer qu'il erait manifestement exagéré de dire de ces problèmes*socio=ec2 qu'ils posent un*socio=rien " dilemme*socio=rien " aux pouvoirs_publics*socio=et, parce que chacun d'eux ferait obstacle*socio=rien à la solution*socio=rien de l'autre. Dire que, tant qu'on n'arrêtera pas l'inflation*socio=ec2, il ne sera pas possible*socio=rien de rétablir une croissance*socio=uv3 stable*socio=uv4, n'est*socio=rien pas préconiser une politique*socio=et mais exprimer l'opinion*socio=uv1 générale*socio=rien . Il *socio=rien est vrai *socio=nil que, dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil *socio=nil la désinflation a pour effet*socio=rien de freiner l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, mais, à mesure*socio=rien qu'elle progresse et s'affirme, on peut s'attendre à ce que ses progrès*socio=uv1 mêmes fassent naître des forces*socio=uv1 expansionnistes*socio=ec2 et stimulent de nouveaux*socio=rien investissements*socio=ec1 planifiés de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4. Des signes d'un*socio=rien début*socio=rien de reprise sont apparus dans certains *socio=ac pays européens *socio=nil en 1978 au moment*socio=rien où l'inflation*socio=ec2 avait été*socio=rien ramenée à de *socio=rien faibles taux,*socio=nil *socio=nil avant le deuxième*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1. Mais *socio=rien un retour *socio=nil à la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 ne suffira pas, à lui seul*socio=rien , à enrayer l'aggravation*socio=ec2 du problème*socio=uv4 micro-économique*socio=ec1, qui ne peut manifestement se poursuivre indéfiniment. Il est*socio=rien donc nécessaire*socio=rien de renforcer les effets*socio=rien positifs*socio=uv4 de stimulation*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 exercés par la décrue de l'inflation*socio=ec2 et des taux_d'_intérêt*socio=ec1, en facilitant les ajustements*socio=et de structure*socio=ec1 sans introduire de nouvelles*socio=rien distorsions*socio=ec2. Pour ce faire, il faudra renverser les tendances*socio=ec2 actuelles*socio=te au protectionnisme*socio=et, reprendre les efforts soutenus de libéralisation*socio=et qui avaient marqué les premières*socio=rien décennies*socio=te de l'après-guerre*socio=te, et éliminer progressivement les incitations*socio=uv3 génératrices*socio=rien de distorsion mises en place*socio=rien par les politiques*socio=et intérieures*socio=te. La longue*socio=rien digression sur*socio=rien les transferts de l'incidence*socio=rien des taxes*socio=et à l'importation*socio=ec1 visait à montrer qu'il ne fallait pas craindre d'une libéralisation*socio=et, fût-elle unilatérale*socio=et, *socio=rien un effet dépressif*socio=nil net sur l'*socio=nil ensemble *socio=nil de l'économie*socio=ec1. Ce ne sont pas seulement les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 non protégées*socio=rien , mais toutes celles qui reçoivent une protection*socio=et inférieure à *socio=rien un certain niveau,*socio=nil *socio=nil qui sont effectivement pénalisées dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te. Une libéralisation*socio=et générale*socio=rien stimulerait donc leur expansion*socio=ec2, et plus particulièrement celle des industries*socio=ec1 à vocation*socio=rien exportatrice*socio=ec1, car celles-ci bénéficieraient, en outre, de l'abaissement*socio=rien des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 appliquées à l'étranger*socio=te. *{ p.28 } Une telle politique*socio=et, qui serait une réaffirmation*socio=rien crédible*socio=uv2 des règles*socio=et du jeu*socio=rien , marquerait le retour*socio=rien à un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 plus stable*socio=uv4 et plus prévisible*socio=uv4, où il serait possible*socio=rien de planifier l'investissement*socio=ec1 avec plus d'assurance. La reprise induite par l'investissement*socio=ec1 donnerait aux institutions_financières*socio=ac l'occasion*socio=rien d'augmenter la proportion*socio=rien des créances*socio=ec1 de bon*socio=rien aloi dans leurs portefeuilles*socio=ec1 et d'éliminer progressivement le mauvais*socio=rien papier*socio=ec1 accumulé pendant que le processus*socio=te d'ajustement*socio=et se trouvait bloqué. Ce processus*socio=te offrirait des chances*socio=rien réelles*socio=ec2 de rétablir la confiance*socio=uv1 en dissipant l'incertitude*socio=uv3 et le pessimisme qui caractérisent les économies*socio=ec1 contemporaines.