*{ GATT, Commerce international 1982 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1982/1983, Genève*socio=ac, 1983, pp.10-24. } *{ p.10 } 2. Les problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te de la politique_économique*socio=ec1. L'évolution*socio=rien macro-économique décrite dans la *socio=rien première partie *socio=nil indique clairement qu'une reprise économique*socio=ec1 se fait*socio=rien maintenant sentir. Cependant, il faut peut-être s'attendre à ce que sa propagation*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te soit moins rapide*socio=rien cette fois*socio=rien que par le passé*socio=rien . Bien*socio=rien que le recul*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te se soit arrêté vers la fin*socio=rien de 1982, il ressort des données fragmentaires dont on dispose pour le *socio=rien premier semestre *socio=nil de cette année*socio=rien qu'il n'a pas retrouvé son niveau*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1982. Personne*socio=rien ne prédit que les échanges*socio=ec1 connaîtront une expansion*socio=ec2 vigoureuse*socio=rien comme celle qui a accompagné la sortie de la récession*socio=ec2 de 1975. *{ p.11 } Le mécanisme qui transmet les reprises économiques*socio=ec1 nationales*socio=te à travers*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ne fonctionne manifestement pas comme lors*socio=rien des reprises précédentes*socio=rien . Les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien de base*socio=rien sont déjà en hausse*socio=rien , mais pour *socio=rien bon nombre des*socio=nil *socio=ac pays exportateurs *socio=nil le service de leur dette*socio=ec1 est*socio=rien très lourd*socio=rien et, par conséquent*socio=rien , ils devront lui consacrer une partie*socio=rien de leur supplément*socio=rien de recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Les exportations*socio=ec1 vers l'amérique_du_nord*socio=ac en provenance*socio=rien des autres régions*socio=te industrielles*socio=ec1 sont, elles aussi, en augmentation durée*socio=te de l'amélioration*socio=uv1 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te que l'orientation*socio=et future*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et entrave*socio=ec2 les investissements*socio=ec1 liés au commerce*socio=ec1 que le gonflement*socio=ec2 des carnets*socio=rien de commandes à l'exportation*socio=ec1 a toujours stimulés dans le passé*socio=rien . Mais, plus fondamentalement, la reprise pourrait se heurter à des contraintes*socio=uv1 du côté*socio=rien de l'épargne*socio=ec1. Dans les deux pays*socio=ac où cette reprise est*socio=rien indubitable, les États-unis*socio=ac et le Canada*socio=ac, elle n'a *socio=rien été portée *socio=nil jusqu'à présent*socio=rien que par le dynamisme*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et de la construction*socio=ec1 de logements*socio=ec1. Si ces facteurs*socio=rien déclenchaient une remontée majeure*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 industriel*socio=ec1, le niveau*socio=rien prévisible*socio=uv4 de l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te serait insuffisant*socio=uv4 pour en assurer le financement*socio=ec1. Les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil pourraient aisément s'intensifier de nouveau*socio=rien et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 reprendre leur marche*socio=rien ascendante. Dès le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1983, on observait certains signes, amplement commentés dans la presse*socio=et financière*socio=ec1, d'une recrudescence*socio=ec2 des pressions*socio=ec2 à la hausse*socio=rien qui s'exercent sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Au cours*socio=rien de la décennie*socio=te écoulée, l'épargne*socio=ec1 a fortement diminué dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac traditionnellement exportateurs*socio=ac de capitaux*socio=ec1; plus récemment, la disparition*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 de l'OPEP*socio=ac a encore réduit l'épargne*socio=ec1 mise à la disposition de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. La persistance*socio=ec2 de taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 élevés*socio=uv4 permet, à elle seule*socio=rien , de parler d'une pénurie*socio=ec2 mondiale*socio=te de capitaux*socio=ec1. Remédier à cette situation*socio=rien prendra *socio=rien un certain temps;*socio=nil *socio=nil il y faudra la mise en oeuvre*socio=rien de mesures*socio=et favorisant l'accroissement*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 disponible*socio=rien et une modification*socio=rien de la composition*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 propre*socio=rien à augmenter le revenu*socio=ec1 par unité*socio=rien de capital*socio=ec1 investi. La pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 est*socio=rien en *socio=rien rapport direct *socio=nil avec les deux problèmes*socio=ec2 liés entre eux qui sont au coeur des *socio=et débats politiques actuels*socio=te,*socio=nil à*socio=nil savoir*socio=rien l'*socio=nil endettement*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil et le protectionnisme*socio=et. Elle explique les difficultés*socio=ec2 auxquelles se heurtent les efforts déployés pour résoudre la crise*socio=uv2 des paiements*socio=ec1 des pays*socio=ac les plus lourdement endettés. Par son *socio=rien incidence sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil pénurie*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil engendre des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et, lesquelles ne font ensuite que l'aggraver en favorisant un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de capital*socio=ec1. La reprise - il ne faut pas l'oublier - *socio=rien est un phénomène cyclique*socio=te.*socio=nil La*socio=nil Pénurie*socio=ec2 de*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil endettement*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil et le protectionnisme*socio=et sont, quant à eux, des problèmes*socio=ec2 dont la solution*socio=rien prendra plus de temps*socio=rien . *{ p.12 } La reprise, à elle seule*socio=rien , ne saurait les résoudre. Mais elle fournit l'occasion*socio=rien d'instaurer des politiques*socio=et qui, à la longue*socio=rien , permettraient de réduire fortement l'acuité*socio=rien de ces trois problèmes*socio=ec2. Si l'on veut que la reprise *socio=rien marque un *socio=nil tournant de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et, après*socio=rien dix années*socio=rien de stagflation*socio=ec2, inaugure une nouvelle*socio=rien période*socio=te prolongée de croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, il faudra que des politiques*socio=et appropriées soient effectivement mises en oeuvre*socio=rien . Si on laisse passer cette occasion*socio=rien , il se pourrait *socio=rien fort bien *socio=nil que la prochaine*socio=rien récession*socio=ec2 cyclique*socio=te soit encore plus dévastatrice que la dernière*socio=rien . Les trois problèmes*socio=ec2 que l'on vient de citer - pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, surendettement international*socio=te et protectionnisme*socio=et - sont analysés de manière*socio=rien plus détaillée dans les sections*socio=rien qui suivent. Afin d'éclairer les rapports*socio=rien qui lient ces problèmes*socio=ec2 entre eux, la question*socio=rien du protectionnisme*socio=et sera examinée dans trois *socio=rien contextes distincts.*socio=nil *socio=nil Premièrement, lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac se propose de renforcer ses restrictions*socio=et, c'est*socio=rien souvent pour des raisons*socio=rien de balance_des_paiements*socio=ec1. Deuxièmement, la protection*socio=et a toujours servi à influer sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te; il est*socio=rien donc nécessaire*socio=rien , en l'occurrence*socio=rien , d'étudier l'influence que la protection*socio=et découlant des politiques*socio=et industrielles*socio=ec1 nationales*socio=te exerce sur*socio=rien la situation*socio=rien déjà précaire*socio=uv2 de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Troisièmement, on verra quels sont les *socio=rien effets généraux *socio=nil de la protection*socio=et sur*socio=rien la concurrence*socio=ec1 et le système_des_prix*socio=ec1, et, partant, sur*socio=rien la performance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 en général*socio=rien . La pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. Un*socio=rien des *socio=rien effets marquants *socio=nil de ce que l'on appelle maintenant la grande*socio=rien .inflation*socio=ec2 des années*socio=rien 70 a été*socio=rien la diminution*socio=ec2, dans presque toutes les sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1, de la part*socio=rien du revenu*socio=ec1 qui est*socio=rien épargnée. Cette diminution*socio=ec2 a été*socio=rien le plus accentuée dans les pays*socio=ac où les taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 étaient traditionnellement les plus élevés*socio=uv4, à savoir*socio=rien le Japon*socio=ac, la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et la France*socio=ac (tableau*socio=rien 5). En outre, l'excédent*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui entretenait jusqu'ici un*socio=rien flux*socio=ec1 important*socio=rien d'épargne*socio=ec1 nette*socio=rien vers le marché*socio=ec1 international*socio=te, a disparu et il est*socio=rien probable*socio=uv4 que, dans les *socio=rien prochaines années,*socio=nil ces*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil seront au contraire*socio=rien en position*socio=rien de demandeurs*socio=ac et tireront à *socio=rien fond sur leurs*socio=nil dépôts*socio=ec1 *socio=nil et autres investissements*socio=ec1. La pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 résulte non seulement de la baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1, mais encore du gaspillage*socio=uv3 de capital*socio=ec1 qui s'est*socio=rien produit*socio=rien dans le passé*socio=rien et qui se poursuit présentement. Au cours*socio=rien de la longue*socio=rien période*socio=te d'inflation*socio=ec2 des années*socio=rien 70, le niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 de l'épargne*socio=ec1 réalisée par les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac, s'ajoutant à d'autres *socio=rien facteurs particuliers,*socio=nil *socio=nil ont créé une situation*socio=rien dans laquelle les taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2 étaient extrêmement bas*socio=rien et bien*socio=rien souvent nuls, voire négatifs*socio=rien . *{ p.13 } Cette situation*socio=rien a non seulement incité les ménages*socio=ac comme les pouvoirs_publics*socio=et à emprunter pour consommer - ce qui a été*socio=rien la cause*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des taux*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 brute*socio=rien - mais encore a stimulé des investissements*socio=ec1 exagérément orientés vers l'économie*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac. Le capital*socio=ec1 a également été*socio=rien gaspillé dans la création d'industries*socio=ec1 capitalistique orientées vers la substitution*socio=rien à l'importation*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, le remplacement*socio=rien du travail*socio=ec1 par le capital*socio=ec1 a été*socio=rien accéléré dans les industries*socio=ec1 protégées*socio=rien contre les importations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac produits *socio=nil par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac.' En termes*socio=rien plus généraux*socio=rien , nombre*socio=rien des investissements*socio=ec1 financés par des emprunts*socio=ec1 pratiquement gratuits pas viables d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien commercial*socio=ec1 - c'est-à-dire qu'ils représentent une "capacité*socio=ec1 excédentaire*socio=rien " - quand il faut payer*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 relativement élevés*socio=uv4. *{ 7 La *socio=ec1 production textile est*socio=rien l'*socio=nil exemple*socio=rien type*socio=rien du*socio=nil gaspillage*socio=uv3 de*socio=nil capital *socio=nil qui résulte d'une telle démarche*socio=rien . L'industrie*socio=ec1 de l'habillement*socio=rien sera aussi dans ce cas*socio=rien si les recherches*socio=ec2 menées actuellement dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en vue*socio=rien d'automatiser la production*socio=ec1 dans ce secteur*socio=rien sont couronnées de succès*socio=uv1; On pourrait obtenir*socio=rien par le commerce*socio=ec1 international*socio=te la même offre*socio=rien de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 en consacrant globalement à leur production*socio=ec1 un*socio=rien capital*socio=ec1 très inférieur*socio=rien . Certes, même en régime*socio=et de commerce*socio=ec1 libéral*socio=et, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 investiraient dans leurs industries*socio=ec1 du textile*socio=ec1 et de l'habillement*socio=rien en vue*socio=rien de les moderniser et d'économiser de la main-d'_oeuvre*socio=ac, mais il y a gaspillage*socio=uv3 lorsque ces investissements*socio=ec1 sont stimulés par une protection*socio=et de plus en plus élevée*socio=uv4. À voir comment les industries*socio=ec1 capitalistiques de substitution*socio=rien à l'importation*socio=ec1 évoluent à l'abri des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1, on est*socio=rien encore plus fondé à douter que la protection*socio=et permette vraiment*socio=rien de sauver des emplois*socio=ec1, même dans les secteurs*socio=rien qui "bénéficient" de la protection*socio=et. } *{ p.14 } En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil le*socio=nil gaspillage*socio=uv3 *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 sous forme*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 pour la consommation*socio=ec1 et de mauvais*socio=rien investissements*socio=ec1 s'explique par les distorsions*socio=ec2 du système_des_prix*socio=ec1. La distorsion fondamentale*socio=uv4 est*socio=rien celle qui existe entre les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien du capital*socio=ec1 et du travail*socio=ec1. pratique*socio=et, elle se manifeste par *socio=rien un grand nombre de*socio=nil distorsions*socio=ec2 particulières *socio=nil affectant les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien (taux*socio=rien relatifs*socio=rien des salaires*socio=ec1 dans des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 différentes*socio=rien , prix*socio=ec1 relatif*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien des produits*socio=rien dont les échanges*socio=ec1 sont soumis à des régimes*socio=et de caractère*socio=rien protecteur ou libéral*socio=et, etc.). Comme la correction*socio=ec2 de ces distorsions*socio=ec2 n'intervient que lentement, le gaspillage*socio=uv3 des capitaux*socio=ec1 demeure considérable*socio=rien . Pour l'heure*socio=rien , les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et devraient être*socio=rien la première*socio=rien cible des efforts visant à accroître le volume*socio=rien de l'épargne*socio=ec1. Comme la plupart*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et vont à la consommation*socio=ec1 - que ce soit directement ou par voie*socio=rien de transferts - l'emprunt*socio=ec1 destiné au financement*socio=ec1 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et a pour effet*socio=rien de stériliser un*socio=rien montant*socio=ec1 équivalent*socio=rien d'épargne*socio=ec1 privée*socio=et. Le tableau*socio=rien 5 montre que cette *socio=rien cause particulière *socio=nil de la pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 a pris une *socio=rien importance croissante.*socio=nil '*socio=nil *socio=nil Pour une part*socio=rien , l'aggravation*socio=ec2 des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et est*socio=rien causée par la récession*socio=ec2 elle-même. Il est*socio=rien toutefois généralement admis que, même lorsque la reprise de l'activité*socio=rien commencera à nourrir une augmentation des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et et à réduire le volume*socio=rien des indemnités*socio=ec1 de chômage*socio=ec1, des déficits*socio=ec1 substantiels*socio=rien subsisteront, principalement parce qu'il sera difficile*socio=rien de freiner la tendance*socio=ec2 fondamentale*socio=uv4 à la progression*socio=ec2 d'autres dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Il faut reconnaître que lorsqu'on revient rapidement à de *socio=rien faibles taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 après une*socio=nil inflation*socio=ec2 élevée*socio=uv4,*socio=nil ce*socio=nil mouvement*socio=ec2 *socio=nil s'accompagne d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 qui complique excessivement, du point*socio=rien de vue*socio=rien politique*socio=et, le problème*socio=uv4 de la réduction*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Toutefois, une reprise raisonnable*socio=uv4 - c'est-à-dire, suffisamment modérée pour ne pas rallumer l'inflation*socio=ec2 - devrait permettre de retrouver des conditions*socio=ec1 politiques*socio=et favorables*socio=ec2 au rétablissement*socio=rien de la *socio=rien maîtrise nécessaire *socio=nil de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. Pour faire face*socio=rien à la pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, il *socio=rien est un autre*socio=nil moyen *socio=nil tout aussi important*socio=rien , sinon plus, qui consiste à éviter tout gaspillage*socio=uv3 sous forme*socio=rien de mauvais*socio=rien investissements*socio=ec1. Il *socio=rien est nécessaire,*socio=nil *socio=nil à cet effet*socio=rien , de remédier aux distorsions*socio=ec2 et aux rigidités du système_des_prix*socio=ec1, - ce qui pose un*socio=rien problème*socio=uv4 dont les implications*socio=rien du point*socio=rien de vue*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 seront examinées plus loin*socio=rien de manière*socio=rien plus détaillée. *{ 8 Le tableau*socio=rien 5 ne porte*socio=rien que sur*socio=rien certains pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Il ressort de renseignements*socio=ec2 publiés dans World Economic Outlook du fonds_monétaire_international*socio=ac juin*socio=rien 1983, pages*socio=rien 58-59) que de nombreux*socio=rien pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont également connu ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil à une échelle*socio=rien accrue, *socio=rien semblable stérilisation *socio=nil de l'épargne*socio=ec1 par les déficits*socio=ec1 publics*socio=et. } *{ p.15 } Le problème*socio=uv4 de l'endettement*socio=ec1 international*socio=te. Le problème*socio=uv4 immédiat*socio=rien que pose à la politique*socio=et l'endettement*socio=ec1 *socio=te international actuel *socio=nil comporte deux aspects*socio=rien . Premièrement, il s'agit de maintenir, simultanément, le service_de_la_dette*socio=ec1 au niveau*socio=rien convenable*socio=uv2 et la capacité*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 *socio=rien minimale nécessaire *socio=nil pour que l'économie*socio=ec1 des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1 puisse fonctionner sans à-coup et poursuivre sa croissance*socio=uv3. Jusqu'ici, on s'est*socio=rien surtout préoccupé de mobiliser des crédits*socio=ec1 d'urgence*socio=rien . Si nécessaires*socio=rien que soient ces mesures*socio=et, elles n'ont, au mieux, qu'un*socio=rien caractère*socio=rien conservatoire. En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil seules des*socio=nil possibilités *socio=nil accrues d'échanges*socio=ec1 commerciaux*socio=ec1 permettent d'apporter une solution*socio=rien réelle*socio=ec2: si les marchés*socio=ec1 des *socio=ac pays créanciers *socio=nil n'offrent pas des conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 libérales*socio=et aux produits*socio=rien pour lesquels les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1 jouissent d'un*socio=rien avantage_comparatif*socio=ec2, ces derniers*socio=rien ne seront pas en mesure*socio=rien d'assurer pleinement le service de leur dette*socio=ec1 *socio=te internationale actuelle *socio=nil et moins encore de la rembourser. Or*socio=rien , on peut estimer que de 30 à 40% des exportations*socio=ec1 des *socio=ac pays_en_voie_de_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil se heurtent à des restrictions*socio=et d'un*socio=rien genre*socio=rien ou d'un*socio=rien autre sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des *socio=ac pays créanciers.*socio=nil *socio=nil Une plus grande*socio=rien stabilité*socio=uv3 et une franche*socio=rien libéralisation*socio=et des conditions*socio=ec1 d'accès*socio=uv1 des produits*socio=rien d'exportation*socio=ec1 se traduiraient rapidement par une amélioration*socio=uv1 des recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1. Leur principal effet*socio=rien , à long_terme*socio=te, serait cependant de créer des possibilités*socio=rien d'investissements*socio=ec1 profitables*socio=uv4 et sûrs*socio=rien dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1, ce qui a) favoriserait le redressement*socio=ec2 de leur économie*socio=ec1 et b) rétablirait leur crédit*socio=ec1, facilitant beaucoup, sinon rendant superflue, la tâche*socio=rien politique*socio=et qui consiste à mobiliser des crédits*socio=ec1 d'urgence*socio=rien . Le *socio=rien deuxième aspect du*socio=nil problème*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil et le plus important*socio=rien , concerne l'utilisation*socio=rien interne*socio=te, ou l'allocation*socio=et, des ressources*socio=ec1 dont les pays*socio=ac endettés ne reçoivent plus qu'un*socio=rien flux*socio=ec1 net*socio=rien amoindri. En effet*socio=rien , la crise*socio=uv2 est*socio=rien due, entre autres *socio=rien causes importantes,*socio=nil au*socio=nil fait *socio=nil que les gros*socio=rien emprunts*socio=ec1 contractés à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 et au début*socio=rien des années*socio=rien 80 n'ont pu être*socio=rien utilisés de manière*socio=rien efficace*socio=uv4. Il *socio=rien est clair *socio=nil qu'une amélioration*socio=uv1 considérable*socio=rien du mécanisme d'allocation*socio=et - le système_des_prix*socio=ec1, tout simplement - est*socio=rien maintenant nécessaire*socio=rien . Il en ressort que si la situation*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 doit inévitablement retenir l'attention*socio=rien , en faire le *socio=rien souci exclusif *socio=nil de la politique*socio=et serait une grave*socio=rien erreur*socio=uv4. Le souci*socio=rien prioritaire*socio=uv4 de la politique*socio=et devrait être*socio=rien la performance*socio=uv3 économique*socio=ec1 générale*socio=rien des pays*socio=ac endettés, laquelle dépend principalement - comme on le souligne tout au long*socio=rien de ce chapitre*socio=rien - du fonctionnement*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et du système_des_prix*socio=ec1. Dans un*socio=rien monde*socio=te où le volume*socio=rien de l'épargne*socio=ec1 a diminué par rapport*socio=rien à la demande*socio=ec1, les pays*socio=ac où le rendement*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 est*socio=rien faussé par *socio=rien diverses formes *socio=nil d'interventions sur*socio=rien les prix*socio=ec1 se trouveront de plus en plus désavantagés*socio=uv4 dans la course aux capitaux*socio=ec1 *socio=rien disponibles sur le*socio=nil marché*socio=ec1 international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Il convient de souligner ici que les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, loin*socio=rien de pouvoir*socio=rien améliorer durablement la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, sont l'une des *socio=rien principales causes *socio=nil de la détérioration*socio=uv4 du système*socio=rien d'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1, ainsi que des distorsions*socio=ec2 - donc, du gaspillage*socio=uv3 de capitaux*socio=ec1 - qui en résultent dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1. *{ p.16 } Pour gérer avec succès*socio=uv1 le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1, il faut donc que des changements*socio=uv3 soient apportés aux politiques_commerciales*socio=et des *socio=ac pays créanciers aussi*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil que des pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1. Protectionnisme*socio=et. En espérant que la progression*socio=ec2 de la reprise arrêtera la propagation*socio=rien du protectionnisme*socio=et et permettra de réactiver le processus*socio=te de libéralisation*socio=et, on risque*socio=uv4 de perdre du temps*socio=rien à attendre que les conditions*socio=ec1 soient favorables*socio=ec2. On semble partir de l'idée*socio=rien que la protection*socio=et a été*socio=rien une réaction pragmatique*socio=uv4 - ou, du moins, inévitable*socio=rien - à la montée du chômage*socio=ec1 et qu'elle se modérera spontanément*socio=rien avec le reflux*socio=rien de celui-ci. Il va sans dire qu'en réalité*socio=ec2, les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et se sont accentuées bien*socio=rien avant la première*socio=rien aggravation*socio=ec2 sensible*socio=rien du chômage*socio=ec1 en 1974. Dans le rapport*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien , on a vu comment l'accumulation*socio=ec2 des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 avait contribué à susciter le phénomène*socio=rien de stagflation*socio=ec2. *socio=rien Un rapport ultérieur*socio=te *socio=nil (Communiqué de presse*socio=et, GATT*socio=et/I 333, mars*socio=rien 1983) a élargi l'analyse*socio=rien en décrivant le rôle*socio=rien du protectionnisme*socio=et dans la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 international*socio=te. Après*socio=rien 1973, le volume*socio=rien global*socio=te des prêts*socio=ec1 internationaux*socio=te n'a pu se maintenir longtemps au même niveau*socio=rien alors que les *socio=ec1 débouchés commerciaux *socio=nil se contractaient et que les échanges*socio=ec1 devaient s'effectuer dans des conditions*socio=ec1 de plus en plus incertaines*socio=rien . Finalement, on ne peut mieux expliquer les défaillances*socio=rien de la propagation*socio=rien de la reprise à travers*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te que par la dégradation*socio=uv3 continue*socio=te des conditions*socio=ec1 dans lesquelles s'effectuent les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Si les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te ne s'ouvrent pas davantage, la reprise en cours*socio=rien risque*socio=uv4 d'être*socio=rien brève*socio=rien . i) Restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 et balance_des_paiements_courants*socio=ec1. Aux États-unis*socio=ac, qui sont les premiers*socio=rien à sortir d'une récession*socio=ec2 plus ou moins générale*socio=rien , la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 accuse un*socio=rien déficit*socio=ec1 substantiel*socio=rien et qui va en s'aggravant. Comme c'est*socio=rien souvent le cas*socio=rien dans ces circonstances*socio=rien , les exportateurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 craignent que ce déficit*socio=ec1, qui suscite tant de commentaires*socio=rien , ne provoque l'adoption*socio=et de mesures*socio=et destinées*socio=rien à limiter*socio=rien les importations*socio=ec1. En même temps*socio=rien , les pays*socio=ac endettés, devant*socio=rien le *socio=rien poids croissant *socio=nil de leurs obligations*socio=uv1 de débiteurs*socio=ac et la forte*socio=rien diminution*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 qui leur sont accordés, s'efforcent de faire place*socio=rien au service_de_la_dette*socio=ec1 dans leur balance_des_paiements_courants*socio=ec1 en instituant de nouvelles*socio=rien restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1. Dans les deux cas*socio=rien , l'idée*socio=rien que des mesures*socio=et de politique_commerciale*socio=ec1 peuvent avoir plus qu'une influence *socio=rien temporaire sur l'*socio=nil équilibre*socio=uv3 *socio=nil de la balance*socio=ec1 courante*socio=te repose sur*socio=rien une erreur*socio=uv4 d'interprétation*socio=ec2. *{ p.17 } Les mesures*socio=et de politique_commerciale*socio=ec1 sont souvent considérées en ne tenant compte*socio=rien que d'un*socio=rien seul*socio=rien produit*socio=ec1 - par exemple*socio=rien , "si on majore le droit*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien les récepteurs-radio, on en importera moins". Il est*socio=rien tentant pour les gouvernements*socio=ac qui ont des difficultés*socio=ec2 de balance*socio=ec1 courante*socio=te de généraliser ce raisonnement*socio=rien . Ils prétendent pouvoir*socio=rien influer sur*socio=rien cette balance*socio=ec1 en modifiant le *socio=rien niveau général des*socio=nil restrictions*socio=et *socio=nil à l'importation*socio=ec1 ou des mesures*socio=et de promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1. Dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil il*socio=nil est peut-être*socio=nil possible,*socio=nil *socio=nil dans le très court_terme*socio=te, en extrapolant à partir du marché*socio=ec1 d'un*socio=rien seul*socio=rien produit*socio=ec1, d'étendre à la situation*socio=rien de la balance*socio=ec1 globale des paiements_courants*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac les effets*socio=rien d'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 ou d'un*socio=rien *socio=rien abaissement général des*socio=nil restrictions*socio=et *socio=nil à l'importation*socio=ec1. Mais à plus long_terme*socio=te, le raisonnement*socio=rien n'est*socio=rien plus valable*socio=rien . Pour identifier ce qui détermine la situation*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, il faut se placer dans le contexte de l'économie*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien . Si un*socio=rien pays*socio=ac accuse un*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1, c'est*socio=rien qu'il est*socio=rien importateur*socio=ec1 net*socio=rien de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 en provenance*socio=rien du reste*socio=rien du monde*socio=te (en l'absence*socio=rien de changement*socio=uv3 du niveau*socio=rien de ses réserves monétaires*socio=ec1 internationales*socio=te, ce pays*socio=ac reçoit également le flux*socio=ec1 de capital*socio=ec1 net*socio=rien qui lui *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour régler l'excédent*socio=ec1 de ses achats*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1). Sa dépense*socio=ec1 totale*socio=rien au titre*socio=rien des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 - consommation*socio=ec1 plus investissement*socio=ec1 - dépasse sa production*socio=ec1 totale*socio=rien ; c'est*socio=rien l'inverse qui *socio=rien est vrai *socio=nil pour les pays*socio=ac dont la balance*socio=ec1 *socio=rien est excédentaire.*socio=nil *socio=nil Vu sous cet angle*socio=rien , le déséquilibre*socio=uv4 est*socio=rien causé, dans les deux cas*socio=rien , par la différence*socio=rien entre la dépense*socio=ec1 et la production*socio=ec1 intérieures*socio=te. et plus spécifiquement*socio=rien par la différence*socio=rien entre l'investissement*socio=ec1 et l'épargne*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Par conséquent*socio=rien , Pour réduire le déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, il faut combiner un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de l'épargne*socio=ec1 (c'est-à-dire consommer moins) et une réduction*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1. C'est*socio=rien le rapport*socio=rien épargne*socio=ec1/investissement*socio=ec1 du pays*socio=ac qui détermine la situation*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1. Comme la politique_commerciale*socio=ec1 n'a pas d'incidence*socio=rien directe*socio=rien ni Prévisible*socio=uv4 sur*socio=rien le rapport*socio=rien épargne*socio=ec1/investissement*socio=ec1. elle ne peut pas influer de manière*socio=rien prévisible*socio=uv4 sur*socio=rien la balance*socio=ec1 courante*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac. Autrement dit modifier les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 extérieur structure*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac, mais n'aura pas d'effet*socio=rien *socio=rien direct sur le*socio=nil niveau *socio=nil de la consommation*socio=ec1; de même, la politique_commerciale*socio=ec1 pourra influer sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1, mais pas nécessairement sur*socio=rien son niveau*socio=rien , car les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 ne peuvent favoriser *socio=rien certaines branches de_production*socio=ec1 nationales*socio=te *socio=nil qu'au détriment*socio=uv2 d'autres. *{ Ce qui ne signifie pas qu'à Plus long_terme*socio=te il ne conviendrait pas également de changer la *socio=ec1 structure de_production de*socio=nil manière*socio=rien *socio=nil à élever le niveau*socio=rien du revenu*socio=ec1 et de l'épargne*socio=ec1. Voir, Par exemple*socio=rien , World Economic Outlook du fonds_monétaire_international*socio=ac juin*socio=rien pp. 140-44). On Y trouvera des faits*socio=rien . tirés de l'expérience*socio=ec2 de vingt*socio=rien *socio=ac pays_en_développement importateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui illustrent cette conclusion. } *{ p.18 } Bien*socio=rien entendu, la politique_commerciale*socio=ec1 peut servir à rapprocher ou à éloigner un*socio=rien pays*socio=ac de l'autarcie*socio=uv1, ce qui a d'importants*socio=rien *socio=rien effets sur la*socio=nil productivité*socio=uv3 moyenne des*socio=nil ressources*socio=ec1 *socio=nil de l'économie*socio=ec1, et, de ce fait*socio=rien , sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 moyen*socio=rien . Mais en ce qui concerne la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, les changements*socio=uv3 apportés aux restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 n'ont pas d'incidence*socio=rien durable*socio=uv4, même en l'absence*socio=rien de mesures*socio=et de rétorsion. Le rapport*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien analysait comment les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 exerçaient en fin*socio=rien de *socio=rien compte un effet de*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil exportations*socio=ec1 également*socio=nil sur le*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil qui les appliquait. On peut y voir une autre explication*socio=rien du fait*socio=rien que les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 sont incapables*socio=rien de remédier à la cause*socio=rien fondamentale*socio=uv4 du déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1, à savoir*socio=rien l'excès*socio=rien d'investissement*socio=ec1 par rapport*socio=rien à l'épargne*socio=ec1. On peut aussi conclure que les déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et accroissent le déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 du pays*socio=ac parce qu'ils représentent, on l'a vu, une "désépargne". À moins que l'investissement*socio=ec1 national*socio=te ne baisse*socio=ec2 autant que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et augmente, l'excès*socio=rien de l'investissement_privé*socio=et sur*socio=rien l'épargne*socio=ec1 intérieure*socio=te sera plus grand*socio=rien que précédemment. Pour que l'investissement*socio=ec1 soit financé d'une manière*socio=rien non inflationniste*socio=ec2, il faudra attirer des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4, qui ne pourront être*socio=rien obtenus qu'au prix*socio=ec1 d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, puisque (si l'on ne tient pas compte*socio=rien de l'évolution*socio=rien des réserves de change*socio=rien ) un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 implique nécessairement un*socio=rien déficit*socio=ec1 équivalent*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1. Cette analyse*socio=rien révèle que l'existence*socio=rien de plusieurs problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te de politique*socio=et, ou la manière*socio=rien de les aborder, découle d'une représentation erronée des facteurs*socio=rien déterminants. Instituer des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 n'améliorera pas la situation*socio=rien des paiements*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=ac fortement endettés ni des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 aux prises*socio=rien avec d'importants*socio=rien déficits*socio=ec1 de leurs paiements_courants*socio=ec1. Au contraire*socio=rien , comme ces restrictions*socio=et faussent davantage encore l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te des économies*socio=ec1 nationales*socio=te et, de ce fait*socio=rien , réduisent la croissance_économique*socio=ec1 engendrée par chaque unité*socio=rien d'investissement*socio=ec1, les efforts déployés pour améliorer la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 en agissant directement sur*socio=rien elle doivent faire qu'il sera plus difficile*socio=rien encore à ces pays*socio=ac de se procurer des devises*socio=ec1 grâce*socio=rien à des exportations*socio=ec1 profitables*socio=uv4 et d'attirer des capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=uv4. *{ Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1981/82 (pp. 17-20). Il est*socio=rien à noter qu'un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 qui ferait croître l'investissement*socio=ec1 plus que l'épargne*socio=ec1, aggraverait le déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, du moins à court_terme*socio=te. } *{ p.19 } Une erreur*socio=uv4 *socio=rien analogue est *socio=nil à l'origine*socio=rien des préoccupations*socio=uv4 souvent exprimées au sujet*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 du Japon*socio=ac et du déficit*socio=ec1 correspondant des États-unis*socio=ac. Bien*socio=rien qu'il ait baissé récemment, le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 du Japon*socio=ac demeure *socio=rien bien supérieur *socio=nil à ceux des autres grands*socio=rien pays*socio=ac. Le niveau*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te étant bas*socio=rien , l'épargne*socio=ec1 *socio=rien excédentaire est *socio=nil prêtée pour financer la dépense*socio=ec1 dans d'autres pays*socio=ac. L'expansion*socio=ec2 est*socio=rien alors possible*socio=rien , avec une inflation*socio=ec2 moindre*socio=rien et des taux_d'_intérêt*socio=ec1 moins élevés*socio=uv4, dans des pays*socio=ac comme les États-unis*socio=ac, où l'épargne*socio=ec1 *socio=rien est faible *socio=nil et le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et important*socio=rien . L'excédent*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 du Japon*socio=ac ne peut s'évacuer que sous la forme*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1; comme on vient de le voir, les États-unis*socio=ac ne peuvent l'absorber que par un*socio=rien déficit*socio=ec1 de cette même balance*socio=ec1. La physionomie*socio=rien actuelle*socio=te des balances courantes*socio=te de ces deux pays*socio=ac traduit un*socio=rien changement*socio=uv3 de nature*socio=rien plus fondamentale*socio=uv4 dans leur *socio=rien situation respective *socio=nil en ce qui concerne les rapports*socio=rien entre l'épargne*socio=ec1 et l'investissement*socio=ec1. On ne fait*socio=rien pas non plus progresser la connaissance*socio=ec2 en déplorant l'aggravation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 courant*socio=rien du pays*socio=ac importateur*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et en la dénonçant comme une perte*socio=ec2 de PNB*socio=ec1 ou d'emplois*socio=ec1. Dans le cas*socio=rien considéré ici, le déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 s'est*socio=rien creusé à cause*socio=rien d'une accélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien et de la dépense*socio=ec1 intérieures*socio=te dans le pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2, déjà accompagnée d'un*socio=rien *socio=rien certain recul du*socio=nil chômage*socio=ec1.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil tout simplement faux d'affirmer qu'en l'absence*socio=rien de déficit*socio=ec1 extérieur seraient encore plus nombreux*socio=rien . Ce déficit*socio=ec1 correspond à l'accroissement*socio=ec2 d'activité*socio=rien que les importations*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 ont rendu possible*socio=rien . ii) Protectionnisme*socio=et et politique*socio=et industrielle*socio=ec1. Ceux qui espèrent que les conditions*socio=ec1 dans lesquelles s'effectuent les échanges*socio=ec1 s'assoupliront automatiquement avec les progrès*socio=uv1 de la reprise oublient que le protectionnisme*socio=et des quinze *socio=rien dernières années *socio=nil environ a une origine*socio=rien plus idéologique que pragmatique*socio=uv4. Il découle logiquement d'une conception*socio=ec2 des pouvoirs*socio=et et des responsabilités*socio=uv1 de l'État*socio=ac qui met l'accent*socio=rien sur*socio=rien la protection*socio=et des emplois*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 existants*socio=rien , même lorsque le marché*socio=ec1 pousse à une adaptation*socio=uv3 des structures*socio=ec1. Il est*socio=rien généralement admis aujourd'hui que la triste situation*socio=rien dans laquelle se trouvent presque toutes les économies*socio=ec1 nationales*socio=te est*socio=rien due, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil au*socio=nil fait *socio=nil que l'on n'a plus partout la même idée*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. *{ 12 Voir, par exemple*socio=rien , M. Krauss, *socio=rien The New *socio=nil Protectionism and the*socio=rien Welfare State (new_york*socio=ac University Press, 1978). } *{ p.20 } On a progressivement cessé de la considérer, comme on l'avait fait*socio=rien pendant la longue*socio=rien période*socio=te de prospérité*socio=ec2 des années*socio=rien 50 et 60, comme *socio=rien un jeu *socio=nil où l'ensemble*socio=rien des joueurs est*socio=rien gagnant. Il faudrait tout *socio=rien un volume pour*socio=nil bien *socio=nil analyser comment on en est*socio=rien arrivé là. On dira, en bref*socio=rien , que la *socio=rien cause principale *socio=nil de cette *socio=rien évolution est la*socio=nil place *socio=nil de plus en plus considérable*socio=rien qu'a prise*socio=rien la politique_économique*socio=ec1 à la faveur*socio=rien de la conviction*socio=uv1 que c'était au gouvernement*socio=ac que revenait essentiellement la mission*socio=rien de maintenir le plein_emploi*socio=ec1 et qu'il en avait les moyens*socio=ec1. On en est*socio=rien venu à croire que, pour s'acquitter de cette mission*socio=rien , le gouvernement*socio=ac réglait la vitesse*socio=rien de l'ajustement*socio=et industriel*socio=ec1, le taux_de_croissance*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1 et la composition*socio=rien de la *socio=ec1 production industrielle.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien maintenant*socio=nil évident*socio=rien *socio=nil que cette conception*socio=ec2 surestimait beaucoup les capacités effectives*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et. De plus, comme il devenait de plus en plus difficile*socio=rien d'ignorer la réalité*socio=ec2 et comme les politiques*socio=et annoncées ne donnaient pas les résultats*socio=rien promis, cette conception*socio=ec2 ne pouvait manquer de provoquer des frictions entre les gouvernements*socio=ac de nations*socio=te qui, par ailleurs*socio=rien , n'avaient que des relations*socio=rien amicales. Pour illustrer par *socio=rien un exemple *socio=nil extrême le *socio=rien caractère inévitable *socio=nil des frictions internationales*socio=te résultant*socio=rien de cette conception*socio=ec2, on peut imaginer que tous les gouvernements*socio=ac appliquent des politiques*socio=et industrielles*socio=ec1 comportant des plans*socio=rien visant à promouvoir une croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 selon une structure*socio=ec1 bien*socio=rien déterminée. Cela entraînerait nécessairement chaque pays*socio=ac à procéder à une planification*socio=et quantitative de ce qu'il importe et de ce qu'il exporte. Comment concilier les divers plans*socio=rien nationaux*socio=te? Il serait matériellement impossible*socio=rien à chaque pays*socio=ac de planifier et de négocier le volume*socio=rien de ses échanges*socio=ec1 avec chacun de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1; il faudrait donc négocier et adopter multilatéralement *socio=rien un plan mondial*socio=te *socio=nil pour le commerce*socio=ec1. On est*socio=rien en droit*socio=uv1 de se demander combien de temps*socio=rien prendrait une telle négociation*socio=et, dans quel esprit*socio=rien de coopération*socio=uv1 elle pourrait être*socio=rien menée et de quel prix*socio=ec1 serait payée l'incertitude*socio=uv3 qui régnerait pendant sa durée*socio=te. Si les gouvernements*socio=ac devaient s'engager de plus en plus sur*socio=rien cette voie*socio=rien , les entreprises*socio=ac seront de moins en moins à même de formuler des plans*socio=rien raisonnables*socio=uv4 pour l'avenir*socio=te et les tensions*socio=uv3 entre gouvernements*socio=ac continueront de croître. En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil c'*socio=nil est l'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil et la perte*socio=ec2 de confiance*socio=uv1 en l'avenir*socio=te qui expliquent la stagflation*socio=ec2 que nous connaissons, coupée de reprises incertaines*socio=rien et asymétriques*socio=rien . *socio=rien Nul besoin,*socio=nil *socio=nil pour comprendre à quoi mènent les politiques*socio=et actuelles*socio=te, de prendre des exemples*socio=rien fictifs de planification*socio=et industrielle*socio=ec1. Le marché*socio=ec1 mondial*socio=te des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 illustre bien*socio=rien les conséquences*socio=rien des plans*socio=rien de_production*socio=ec1 nationaux*socio=te sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. L'immixtion *{ p.21 } des pouvoirs_publics*socio=et dans le mécanisme des *socio=ec1 marchés agricoles *socio=nil a une longue*socio=rien histoire*socio=te et c'est*socio=rien dans ce secteur*socio=rien que cette immixtion est*socio=rien la plus poussée. Beaucoup plus de la moitié*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 dépendent de subventions*socio=ec1 et de crédits*socio=ec1 publics*socio=et, ou s'inscrivent dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 d'Etat*socio=rien ou d'arrangements*socio=et similaires*socio=rien qui font l'objet*socio=rien de *socio=et négociations politiques.*socio=nil De*socio=nil fait*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil il faut reconnaître qu'il n'y a plus, dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1, de *socio=rien véritable système international*socio=te des*socio=nil prix*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Il n'est*socio=rien donc pas surprenant*socio=rien que les conflits*socio=uv1 commerciaux*socio=ec1 les plus près entre grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 naissent du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, causant de graves*socio=rien préjudices aux pays*socio=ac plus petits*socio=rien exportateurs*socio=ac de ces produits*socio=rien . De plus, l'interdépendance*socio=uv3 entre le secteur*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 et tous les autres secteurs*socio=rien des économies*socio=ec1 nationales*socio=te est*socio=rien telle que les problèmes*socio=ec2 du premier*socio=rien s'étendent à tous les autres. Les difficultés*socio=ec2 résultant*socio=rien de l'usage*socio=rien intensif*socio=rien des mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 des prix*socio=ec1, des interventions budgétaires*socio=et et des mesures*socio=et à la frontière*socio=te appliquées au commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 ont donc contribué à faire naître les problèmes*socio=ec2 que l'on a vu apparaître ces *socio=rien dernières années *socio=nil dans plusieurs secteurs*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1. iii) Protectionnisme*socio=et et système_des_prix*socio=ec1. Tous les problèmes*socio=ec2 examinés jusqu'ici - assurer le service_de_la_dette*socio=ec1 extérieure*socio=te sans laisser exsangues les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1; soutenir la reprise sans inflation*socio=ec2 et la propager dans d'autres pays*socio=ac; ou, enfin, permettre aux économies*socio=ec1 nationales*socio=te de bénéficier d'un*socio=rien développement*socio=uv3 équilibré de leur industrie*socio=ec1 et de leur agriculture*socio=ec1, en exploitant*socio=rien au maximum*socio=rien leurs avantages_comparatifs*socio=ec2 respectifs*socio=rien - montrent combien il *socio=rien est décisif *socio=nil de stabiliser les conditions*socio=ec1 dans lesquelles s'effectuent les échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Il ne s'agit pas nécessairement de libre-échange*socio=et; ce qu'il faut, ce sont des conditions*socio=ec1 d'échange*socio=ec1 libérales*socio=et, c'est-à-dire un*socio=rien régime*socio=et dans lequel les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui sont jugées mériter une protection*socio=et en bénéficient par le jeu*socio=rien de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac NPF*socio=et non prohibitifs dont les taux*socio=rien restent stables*socio=uv4 pour de longues*socio=rien périodes*socio=te ou sont progressivement abaissés, et dans lequel la concurrence*socio=ec1 n'est*socio=rien pas entravée par des restrictions*socio=et quantitatives (volontaires*socio=uv4 ou autres) ou des subventions*socio=ec1 ayant pour effet*socio=rien de fausser les échanges*socio=ec1." Avec la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1, ces conditions*socio=ec1 suffisent à assurer le *socio=rien bon fonctionnement du*socio=nil système_des_prix*socio=ec1 *socio=nil de chaque économie*socio=ec1 nationale*socio=te et, du même coup*socio=rien , du système*socio=rien international*socio=te des prix*socio=ec1, qui sera ainsi à même de signaler les pénuries*socio=ec2 ou les excédents*socio=ec1 potentiels*socio=uv4 dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ces pénuries*socio=ec2 et excédents*socio=ec1 pourront alors être*socio=rien prévus et les correctifs *socio=rien nécessaires être *socio=nil appliqués en temps*socio=rien utile*socio=uv4. L'avenir*socio=te n'est*socio=rien pas nécessairement fait*socio=rien de surprises et de bouleversements*socio=rien . *{ 13 Contrairement aux restrictions*socio=et quantitatives, les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac non prohibitifs et non discriminatoires*socio=uv2 sont un*socio=rien instrument de politique_commerciale*socio=ec1 libérale*socio=et. Ils permettent de voir aisément quel est*socio=rien le degré*socio=rien de protection*socio=et et n'empêchent pas les variations*socio=rien de la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te d'influer sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1. } *{ p.22 } Le *socio=rien Rapport sur le*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil dans le monde*socio=te 1983 de la banque_mondiale*socio=ac contient une analyse*socio=rien très importante*socio=rien des distorsions*socio=ec2 dans le système_des_prix*socio=ec1 en tant qu'obstacle*socio=rien à la croissance*socio=uv3. Une *socio=ec2 étude empirique *socio=nil révèle qu'elles ont des effets*socio=rien très *socio=rien néfastes sur le*socio=nil développement*socio=uv3 économique*socio=ec1.*socio=nil Ces*socio=nil constatations,*socio=nil *socio=nil qui résultent d'une étude*socio=ec2 approfondie d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil valent tout autant pour les économies*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4. Au cours*socio=rien des dix ou quinze *socio=rien dernières années,*socio=nil ces*socio=nil distorsions*socio=ec2 *socio=nil se sont multipliées à *socio=rien un point *socio=nil tel qu'on peut se demander ce qui subsiste du système_des_prix*socio=ec1. Il *socio=rien est clair *socio=nil que les prix*socio=ec1 des services_publics*socio=et, qui assurent partout aujourd'hui une *socio=rien part substantielle *socio=nil de la production*socio=ec1 totale*socio=rien , ne sont pas le résultat*socio=rien du *socio=rien jeu spontané *socio=nil de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de la *socio=ec1 production agricole est*socio=rien mise*socio=nil sur*socio=rien le*socio=nil marché *socio=nil à des prix*socio=ec1 fixés entièrement par voie*socio=rien de décisions*socio=rien politiques*socio=et. Les industries*socio=ec1 du textile*socio=ec1 et de l'habillement*socio=rien , où la concurrence*socio=ec1 *socio=rien est vigoureuse au*socio=nil plan interne*socio=te,*socio=nil *socio=nil sont en *socio=rien fait protégées *socio=nil dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac contre la concurrence*socio=ec1 étrangère à faible*socio=rien coût*socio=ec1; l'acier*socio=ec1, secteur*socio=rien qui ne connaît pas de concurrence*socio=ec1 notable au plan*socio=rien national*socio=te, fait*socio=rien largement l'objet*socio=rien , lui aussi, de mesures*socio=et de régulation dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la *socio=ec1 construction navale *socio=nil ne subsiste qu'à coups de subventions*socio=ec1. L'offre*socio=rien d'énergie*socio=ec1, dont les prix*socio=ec1 échappent aux lois*socio=et de la concurrence*socio=ec1, est*socio=rien depuis des années*socio=rien une *socio=rien source majeure d'*socio=nil instabilité*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil La pétrochimie est*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil cartelisée, le producteur*socio=ac mondial*socio=te le plus efficient*socio=uv4 d'automobiles*socio=ec1 est*socio=rien soumis à de sévères*socio=rien contraintes*socio=uv1 dans son commerce*socio=ec1 extérieur conditions*socio=ec1 dans lesquels seront fabriqués les produits*socio=rien issus des dernières*socio=rien innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 font l'objet*socio=rien de vastes*socio=rien *socio=et négociations politiques internationales*socio=te,*socio=nil *socio=nil et la plupart*socio=rien des services*socio=ec1 (transports*socio=ec1, assurances, communications*socio=ec1, etc.) sont, pour des raisons*socio=rien politiques*socio=et, à la fois*socio=rien régulés et protégés*socio=rien contre la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. *{ 14 Les déficiences*socio=uv3 du système_des_prix*socio=ec1, s'ajoutant aux disparités*socio=uv1 fluctuantes des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 dans les différents*socio=rien pays*socio=ac et à l'imprévisibilité des changements*socio=uv3 de politique*socio=et dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac ont joué *socio=rien un rôle *socio=nil déterminant dans l'aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années *socio=nil et ont par conséquent*socio=rien contribué largement à l'instabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1. Cette incertitude*socio=uv3 accrue entraîne des tâtonnements avec des *socio=rien excès fréquents *socio=nil à la hausse*socio=rien et à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien tous les marchés*socio=ec1, y compris le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien . En réclamant, comme on le fait*socio=rien de toutes parts*socio=rien , des mesures*socio=et pour stabiliser les taux_de_change*socio=ec1, on ignore ou feint d'ignorer la *socio=rien question cruciale qui*socio=nil est *socio=nil en l'occurrence*socio=rien de savoir*socio=rien selon quelle grille les taux_de_change*socio=ec1 devraient être*socio=rien stabilisés. } *{ p.23 } Lorsque le système_des_prix*socio=ec1 ne fonctionne pas, la simple*socio=rien cohérence*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 (objectif*socio=uv4 beaucoup moins ambitieux*socio=uv2 que la croissance*socio=uv3) exige que l'on use à tout-va de *socio=et pouvoirs discrétionnaires;*socio=nil sans*socio=nil un*socio=rien système_des_prix*socio=ec1 en*socio=nil état*socio=rien ,*socio=nil le*socio=nil développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 est*socio=rien *socio=nil sans ressort et doit être*socio=rien constamment stimulé par des interventions hétéroclites, menées au jour*socio=rien le jour*socio=rien - contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1, autorisation*socio=rien d'exercer *socio=rien certaines activités,*socio=nil *socio=nil permission de fabriquer et de cultiver à des fins*socio=rien commerciales*socio=ec1, distribution de privilèges*socio=uv2 et d'exonérations*socio=ec1 - bref*socio=rien , en exerçant le genre*socio=rien de pouvoir*socio=et qui risque*socio=uv4 le plus de donner lieu*socio=rien à des abus*socio=uv1. Conclusion. Tous les problèmes*socio=ec2 particuliers*socio=rien qui ont été*socio=rien analysés ici - la pénurie*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 et le protectionnisme*socio=et - ont un*socio=rien dénominateur commun*socio=uv2: les défaillances*socio=rien du système_des_prix*socio=ec1. La solution*socio=rien de ces problèmes*socio=ec2 consiste donc, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil *socio=nil à rétablir la concurrence*socio=ec1 et à améliorer le fonctionnement*socio=rien du système_des_prix*socio=ec1. La politique_commerciale*socio=ec1 et les mesures*socio=et internes*socio=te concernant le commerce*socio=ec1 sont les *socio=rien principales causes *socio=nil de distorsion du système_des_prix*socio=ec1. La plupart*socio=rien des rigidités de prix*socio=ec1 qui, dans les économies*socio=ec1 nationales*socio=te, rendent inefficace*socio=uv4 l'allocation*socio=et des ressources*socio=ec1 et insuffisants*socio=uv4 les flux*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 globaux*socio=te, ne subsistent que parce qu'elles sont soustraites à l'influence des prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te par des restrictions*socio=et quantitatives. L'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 aurait pour *socio=rien effet immédiat *socio=nil d'éviter à la fois*socio=rien le gaspillage*socio=uv3 de capital*socio=ec1 que constitue l'investissement*socio=ec1 dans des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 fortement protégées*socio=rien , et les étranglements inflationnistes*socio=ec2 qui apparaissent à mesure*socio=rien que la reprise se confirme. En même temps*socio=rien , permettre à la concurrence*socio=ec1 déjouer un*socio=rien plus *socio=rien grand rôle *socio=nil dans la détermination*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien , serait stimuler l'expansion*socio=ec2 des industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 de chaque pays*socio=ac. Chaque gouvernement*socio=ac pourrait améliorer considérablement*socio=rien les performances*socio=uv3 de son économie*socio=ec1 en prenant des mesures*socio=et dans le sens*socio=rien qui vient d'être*socio=rien indiqué, sans attendre les autres. Dans ce contexte, la réciprocité - c'est-à-dire attendre que les autres en fassent autant - n'a aucune *socio=ec1 valeur économique.*socio=nil *socio=nil Toutefois, dans un*socio=rien monde*socio=te où les gouvernements*socio=ac ont affaire*socio=ec1 à des groupes_d'_intérêts*socio=ac puissants*socio=rien , il faut tenir compte*socio=rien de l'environnement*socio=et politique*socio=et et reconnaître l'importance*socio=rien politique*socio=et de la réciprocité. On voit mal*socio=rien comment des gouvernements*socio=ac qui luttent depuis si longtemps avec les groupes_de_pression*socio=ec2 intérieurs*socio=te pourraient, agissant chacun de leur côté*socio=rien , trouver la force*socio=uv1 de renverser unilatéralement la situation*socio=rien . En matière*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac ont la ressource*socio=ec1 d'agir en commun*socio=uv2 et de se soutenir mutuellement. À l'origine*socio=rien , la raison_d'_être*socio=et de l'accord_général*socio=rien - et des idées*socio=rien plus larges*socio=rien de multilatéralisme et de coopération*socio=uv1 économique*socio=ec1 internationale*socio=te - était de renforcer la position*socio=rien des gouvernements*socio=ac face*socio=rien aux pressions*socio=ec2 particularistes émanant des économies*socio=ec1 nationales*socio=te. *{ p.24 } Cette raison_d'_être*socio=et a été*socio=rien pratiquement perdue de vue*socio=rien . Une *socio=rien nouvelle initiative commune*socio=nil est nécessaire *socio=nil pour lui rendre toute sa portée*socio=rien .