*{ GATT, Commerce international 1983 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1983/1984, Genève*socio=ac, 1984, pp.7-25. } *{ p.7 } 2. Analyse*socio=rien des faits*socio=rien économiques*socio=ec1 récents*socio=rien Commerce*socio=ec1 et reprise. La caractéristique*socio=rien la plus frappante*socio=rien de la reprise actuelle*socio=te est*socio=rien la faiblesse*socio=rien de la réaction de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te à la vigoureuse*socio=rien prospérité*socio=ec2 dont bénéficient les États-unis*socio=ac. En de *socio=rien précédentes occasions,*socio=nil l'*socio=nil augmentation exportation*socio=ec1 *socio=nil qui résultait d'une augmentation induite par la reprise propageait cette dernière*socio=rien de pays*socio=ac à pays*socio=ac. L'augmentation*socio=ac commandes étrangères*socio=ec1 à laquelle on s'attendait, suscitait dans le monde*socio=te entier*socio=rien une*socio=ac vague d'investissements*socio=ec1 liés à l'échange*socio=ec1 international*socio=te, ce qui amorçait des reprises en Europe*socio=ac occidentale*socio=te et dans d'autres pays*socio=ac en dehors des États-unis*socio=ac.' La hausse*socio=rien de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 dans *socio=rien un nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil de plus en plus grand*socio=rien alimentait la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et celle de l'investissement*socio=ec1 dans un*socio=rien processus*socio=te de renforcement mutuel. Ce phénomène*socio=rien ne se manifeste guère aujourd'hui. La faiblesse*socio=rien de la propagation*socio=rien de la reprise sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te mérite*socio=rien d'autant plus d'être*socio=rien relevée que les importations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac augmentent dans des proportions*socio=rien peu communes. Dans les *socio=rien cinq premiers trimestres*socio=te *socio=nil de la reprise, elles se sont accrues en valeur*socio=ec1 de près de 35%, c'est-à-dire plus fortement que lors*socio=rien des reprises des années*socio=rien 60 et 70 (tableau*socio=rien 3). Il *socio=rien est certain *socio=nil que tous les pays*socio=ac n'ont pas participé à cette croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. Contrastant vivement avec ce qui s'était *socio=rien passé lors *socio=nil de la reprise de 1975, les exportations*socio=ec1, vers les États-unis*socio=ac, des *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil du Proche-orient et de plusieurs autres *socio=ac pays exportateurs de*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil ou de matières_premières*socio=ec1, africains*socio=ac pour la plupart*socio=rien , ont diminué durant la reprise actuelle*socio=te. Toutefois, en ce qui concerne le Japon*socio=ac, l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, le Canada*socio=ac, l'amérique_latine*socio=ac, l'Asie*socio=ac du Sud-est et les pays*socio=ac de l'_est*socio=te, la progression*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien des États-unis*socio=ac a été*socio=rien plus forte*socio=rien en 1983 qu'en 1975 (tableau*socio=rien 4). Cependant ces augmentations n'ont pas réussi à stimuler la production*socio=ec1 nationale*socio=te aussi fortement qu'en 1975. Ces observations donnent à penser que la faiblesse*socio=rien de la réaction de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te à la haute*socio=rien conjoncture*socio=te des États-unis*socio=ac s'explique par l'absence*socio=rien d'investissement*socio=ec1 lié à l'échange*socio=ec1 international*socio=te plutôt que par l'insuffisance*socio=uv4 de la relance*socio=uv3 amorcée par l'échange*socio=ec1. *{ 4 Par exemple*socio=rien , au cours*socio=rien des *socio=rien cinq premiers trimestres*socio=te *socio=nil de la reprise de 1975, la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil a augmenté à *socio=rien un taux annuel *socio=nil de 11,3% aux États-unis*socio=ac (le creux*socio=ec2 de la *socio=ec1 production industrielle s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil situé au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1975), de 13,2% au Japon*socio=ac (le creux*socio=ec2 a c6incidé avec celui des États-unis*socio=ac), et de 8,8% dans les *socio=ac pays européens *socio=nil de l'OCDE*socio=ac (le creux*socio=ec2 se situant au troisième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975). Pour les *socio=rien cinq premiers trimestres*socio=te *socio=nil de la reprise actuelle*socio=te (le creux*socio=ec2 de la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil dans toutes les régions*socio=te s'est*socio=rien situé au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1982), les taux_de_croissance*socio=ec1 respectifs*socio=rien de la *socio=ec1 production industrielle ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil de 14,3% pour les États-unis*socio=ac, de 9,6% pour le Japon*socio=ac et de 4,3% pour les *socio=ac pays européens *socio=nil de l'OCDE*socio=ac. } *{ p.8 } En dehors des États-unis*socio=ac, l'investissement*socio=ec1 est*socio=rien resté vraiment*socio=rien modéré, à de très *socio=rien rares exceptions *socio=nil près. L'expansion*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 a été*socio=rien satisfaite principalement grâce*socio=rien aux capacités existantes*socio=rien , ce qui signifie que les prévisions*socio=ec2 de profits*socio=ec1 à long_terme*socio=te ne se sont pas améliorées au point*socio=rien d'entraîner une accélération*socio=ec2 généralisée de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac pour développer leur capacité_de_production*socio=ec1. Lorsque l'on recherche une explication*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 fournissent la réponse conventionnelle. Toutefois, cet argument ne saurait constituer qu'une *socio=rien faible partie *socio=nil de l'explication*socio=rien , du moins en ce qui concerne les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 autres que les États-unis*socio=ac. L'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, où les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sont encore plus élevés*socio=uv4 que ceux actuellement pratiqués en Europe*socio=ac et au Japon*socio=ac, connaît *socio=rien un puissant boom*socio=ec2 *socio=nil de l'investissement*socio=ec1, comme ce fut le cas*socio=rien des économies*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te en_particulier*socio=rien celle de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, pendant la période*socio=te de taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4 des années*socio=rien 50. *{ p.9 } Lorsque l'on examine les incitations*socio=uv3 à l'investissement*socio=ec1, il est*socio=rien plus utile*socio=uv4 de se tourner vers des facteurs*socio=rien comme l'incertitude*socio=uv3 des affaires*socio=ec1, les *socio=ec2 rigidités structurelles *socio=nil et le fait*socio=rien que les cours*socio=rien des matières_premières*socio=ec1 ont réagi faiblement à la reprise. Incertitude*socio=uv3 générale*socio=rien des affaires*socio=ec1. Pendant la reprise actuelle*socio=te, l'incertitude*socio=uv3 générale*socio=rien des affaires*socio=ec1 est*socio=rien restée beaucoup plus forte*socio=rien que dans le passé*socio=rien dans *socio=rien bon nombre de*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Il y a eu le problème*socio=uv4 de l'endettement*socio=ec1 international*socio=te, qui n'est*socio=rien pas réglé -, il y a eu les préoccupations*socio=uv4 concernant l'évolution*socio=rien à venir des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et fiscales*socio=et des grands*socio=rien pays*socio=ac et leurs *socio=rien effets sur les*socio=nil taux_de_change*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil enfin et surtout, il y a l'impossibilité*socio=rien de plus en plus grande*socio=rien de prévoir la politique_commerciale*socio=ec1. Il en résulte que les consommateurs*socio=ac et les investisseurs*socio=ac privés*socio=et sont devenus non seulement plus circonspects, mais également plus sensibles*socio=rien aux *socio=rien variations quotidiennes,*socio=nil *socio=nil et même à des fluctuations*socio=ec2 mineures*socio=rien qui auraient été*socio=rien délibérément ignorées lors*socio=rien des reprises plus vigoureuses*socio=rien du passé*socio=rien . C'est*socio=rien ainsi, par exemple*socio=rien , que les hausses sporadiques et peut-être transitoires*socio=uv4 du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac, au Japon*socio=ac et dans quelques pays*socio=ac plus petits*socio=rien d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont, à d e nombreuses*socio=rien reprises, nourri les attentes*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 et affecté les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Les économistes*socio=ac estiment que la crainte*socio=uv1 de l'inflation*socio=ec2 a contribué pour plus de deux points*socio=rien et demi*socio=rien de pourcentage*socio=rien à la hausse*socio=rien des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux à*socio=nil long_terme*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui étaient déjà élevés*socio=uv4 aux États-unis*socio=ac et au Canada*socio=ac, entre avril*socio=rien 1983 (leur creux*socio=ec2 le plus récent*socio=rien ) et juin*socio=rien 1984. Mais il importe de relever qu'une aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 peut réduire le volume*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 rentable*socio=ec2 et la création_d'_emplois*socio=ec1 sans se manifester par une hausse*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 ou opérer par le biais*socio=rien d'une telle hausse*socio=rien . Une aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 tend non seulement à faire monter les taux_d'_intérêt*socio=ec1, mais aussi à réduire la demande*socio=ec1 de crédit*socio=ec1, car elle a *socio=rien un effet néfaste sur le*socio=nil rendement*socio=ec1 *socio=nil attendu de l'investissement*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 peuvent augmenter, demeurer inchangés*socio=rien ou même diminuer, selon la vigueur*socio=uv3 relative*socio=rien de la baisse*socio=ec2 simultanée*socio=rien de la demande*socio=ec1 et de l'offre*socio=rien de crédit*socio=ec1. Toutefois, quels que soient les effets*socio=rien qu'elle exerce sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1, le résultat*socio=rien indubitable d'une incertitude*socio=uv3 qui s'accroît est*socio=rien une diminution*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 et, par conséquent*socio=rien , une baisse*socio=ec2 de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 et une diminution*socio=ec2 de la création_d'_emplois*socio=ec1. *{ p.10 } Ces *socio=rien derniers mois,*socio=nil les*socio=nil succès*socio=uv1 *socio=nil ininterrompus remportés sur*socio=rien le front de l'inflation*socio=ec2 ont quelque peu réduit l'incertitude*socio=uv3 quant à la conduite*socio=rien de la politique*socio=et macro-économique et, au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que, dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les différentiels d'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te convergent vers *socio=rien un niveau plus*socio=nil bas,*socio=nil *socio=nil on peut s'attendre à une atténuation*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1. Par contre, dans le domaine*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1, l'évolution*socio=rien s'est*socio=rien faite en sens*socio=rien inverse, et l'incertitude*socio=uv3 en est*socio=rien d'autant plus grande*socio=rien . *socio=ec2 Rigidités structurelles.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien peu*socio=nil probable*socio=uv4 *socio=nil qu'une stimulation*socio=rien générée par l'échange*socio=ec1 déclenche une *socio=rien hausse majeure *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 et de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 lorsqu'elle se heurte à une rigidité*socio=uv3 économique*socio=ec1 profonde*socio=rien . Dans un*socio=rien tel environnement*socio=et, les attentes*socio=rien sont extrêmement prudentes. Les investisseurs*socio=ac perçoivent les stimulants*socio=ec2 exogènes comme des événements*socio=rien singuliers et non point*socio=rien comme le signe précurseur d'une amélioration*socio=uv1 générale*socio=rien des conditions*socio=ec1 de profit*socio=ec1. Le mécanisme de transmission*socio=rien interne*socio=te des stimulants*socio=ec2 externes*socio=ec1 n'opère pas en douceur. Pour parler plus techniquement, tous les multiplicateurs et accélérateurs de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 sont au *socio=rien point bas.*socio=nil L'*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te *socio=nil en fournit *socio=rien un exemple typique.*socio=nil Plusieurs*socio=nil études*socio=ec2 récentes *socio=nil indiquent que, dans L'ensemble*socio=rien , les économies*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont réagi avec moins de souplesse*socio=uv3 que les États-unis*socio=ac aux chocs*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et aux défis des années*socio=rien 70 et des *socio=rien premières années *socio=nil 80.l Les *socio=rien principaux facteurs *socio=nil de la résilience relative*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac sont la multiplicité*socio=rien des possibilités*socio=rien de spécialisation*socio=uv3 qu'offre*socio=rien *socio=rien un vaste marché*socio=ec1 *socio=nil intégré; la réactivité plus forte*socio=rien de la structure*socio=ec1 des coûts*socio=ec1 du travail*socio=ec1 aux changements*socio=uv3 de productivité*socio=uv3 d'une activité*socio=rien , d'une industrie*socio=ec1 et d'une région*socio=te à une autre (en_particulier*socio=rien dans les services*socio=ec1 privés*socio=et); un*socio=rien allégement*socio=uv3 de la fiscalité*socio=et, en_particulier*socio=rien en ce qui concerne la progressivité de l'imposition*socio=et du revenu*socio=ec1, y compris l'investissement*socio=ec1; L'abondance des possibilités*socio=rien d'activités*socio=rien nouvelles*socio=rien , accrue par la suppression*socio=rien des réglementations*socio=et; enfin, une offre*socio=rien élastique du capital-risque grâce*socio=rien à un*socio=rien marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 novateur et efficace*socio=uv4 qui alimente la création de nouvelles*socio=rien entreprises*socio=ac. *{ 5voir, par exemple*socio=rien , J.D. Sachs, "Real*socio=rien Wages and Unemployment in the*socio=rien OECD Countries", Brookingspapers on Economicaclit,ity l-1983: M. Emerson, "The*socio=rien European Stagflation*socio=ec2 Disease" dans Europes Stagflation*socio=ec2 publié sous la direction*socio=rien de M. Emerson Oxford University Press), 1984; A. Fox "Employment Trends in Britain and the*socio=rien USA",irclay's*socio=rien Review, mai*socio=rien 1984; et B. Balassa, "The*socio=rien Economic Consequences ofsocial Policies he Industrial Countries", Weltivirischafiliches Archiv, Band 120, Heft 2, 1984. } *{ p.11 } Divers *socio=ac gouvernements européens *socio=nil ont, de leur côté*socio=rien , pris des mesures*socio=et pour améliorer la souplesse*socio=uv3 de leurs économies*socio=ec1. Jusqu'ici, le succès*socio=uv1 de ces mesures*socio=et a été*socio=rien limité, en partie*socio=rien parce que ce n'est*socio=rien que depuis peu que l'idée*socio=rien d'un*socio=rien changement*socio=uv3 de politique*socio=et fait*socio=rien son chemin*socio=rien ; or*socio=rien il faut du temps*socio=rien pour traduire en politiques*socio=et des *socio=rien perceptions nouvelles.*socio=nil *socio=nil Dans tous les pays*socio=ac, les efforts entrepris en vue*socio=rien d'opérer des changements*socio=uv3 majeurs*socio=rien de politique*socio=et se heurtent à une inertie naturelle*socio=rien . D'autre part*socio=rien , les obstacles*socio=rien institutionnels*socio=et au changement*socio=uv3 étaient relativement élevés*socio=uv4 au départ*socio=rien et les marchés*socio=ec1 sont restés fragmentés. En d'autres termes*socio=rien , les efforts des gouvernements*socio=ac en vue*socio=rien d'améliorer la souplesse*socio=uv3 des structures*socio=ec1 ont été*socio=rien entravés par le fait*socio=rien que, dans le passé*socio=rien , nombreuses*socio=rien étaient les politiques*socio=et qui créaient, dans les attitudes*socio=rien et les attentes*socio=rien du publie, des obstacles*socio=rien à l'ajustement*socio=et qui se sont profondément enracinés. Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que, dans ce contexte général*socio=rien , la reprise enregistrée aux États-unis*socio=ac, accompagnée de taux_de_change*socio=ec1 favorables*socio=ec2, ait eu des effets*socio=rien aussi limités sur*socio=rien le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 en Europe*socio=ac et la tenue générale*socio=rien des économies*socio=ec1 européennes*socio=ac. Par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , la médiocrité de ce comportement*socio=rien explique en partie*socio=rien que la reprise américaine*socio=ac ne se soit guère étendue aux pays*socio=ac en vole de développement*socio=uv3 de la région*socio=te méditerranéenne et de l'Afrique*socio=ac au sud du Sahara, pays*socio=ac qui, traditionnellement, ont des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1 très étroits*socio=rien avec l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Incertitude*socio=uv3 de l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1. Mais il y a d'autres raisons*socio=rien . Malgré *socio=rien un certain nombre *socio=nil de signes encourageants*socio=uv4, y compris l'annonce de la mise en oeuvre*socio=rien anticipée, par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, des abaissements*socio=ec2 de droits*socio=uv1 résultant*socio=rien des négociations*socio=et de Tokyo*socio=ac, la politique_commerciale*socio=ec1 n'a pas encore créé la stabilité*socio=uv3 nécessaire*socio=rien pour renforcer la confiance*socio=uv1 des investisseurs*socio=ac. En Europe*socio=ac et en amérique_du_nord*socio=ac, l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1 est*socio=rien devenu plus difficile*socio=rien ou plus incertain*socio=rien dans des secteurs*socio=rien comme l'agriculture*socio=ec1, l'électronique*socio=rien de consommation*socio=ec1, l'automobile*socio=ec1, le textile*socio=ec1, le vêtement*socio=ec1, le cuivre*socio=rien et l'acier*socio=ec1. Alors que la protection*socio=et des industries*socio=ec1 nationales*socio=te continue*socio=rien de s'exercer principalement à l'encontre*socio=rien des *socio=ac fournisseurs japonais *socio=nil et de ceux des pays_en_voie_de_développement*socio=ac les plus avancés, les frictions commerciales*socio=ec1 entre pays*socio=ac situés de part*socio=rien et d'autre de l'Atlantique, par exemple*socio=rien dans le domaine*socio=rien de l'agriculture*socio=ec1 et de l'acier*socio=ec1, se sont également intensifiées. Les litiges*socio=et en cours*socio=rien au sujet*socio=rien de droits*socio=uv1 antidumping ou compensateurs*socio=uv3 ont singulièrement aggravé l'incertitude*socio=uv3 commerciale*socio=ec1. Lorsque la discipline*socio=uv1 en matière*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 se dégrade à tel point*socio=rien que n'importe quelle industrie*socio=ec1 dans n'importe quel pays*socio=ac peut facilement obtenir*socio=rien une protection*socio=et, ]il serait manifestement imprudent*socio=uv2 d'investir pour développer les capacités exportatrices*socio=ec1. L'incertitude*socio=uv3 qui en résulte a donc des incidences sur*socio=rien le rendement*socio=ec1 attendu de l'investissement*socio=ec1: elle fait*socio=rien baisser le volume*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dans le monde*socio=te entier*socio=rien , y compris l'investissement*socio=ec1 en installations de_production*socio=ec1, en capital_humain*socio=uv1, en recherche*socio=ec2 et développement*socio=uv3, en réseaux*socio=rien de distribution et en moyens*socio=ec1 de commercialisation*socio=ec1. *{ p.12 } Non seulement le niveau*socio=rien global*socio=te de l'investissement*socio=ec1 en est*socio=rien abaissé, mais sa structure*socio=ec1 s'en trouve modifiée au profit*socio=uv3 d'investissements*socio=ec1 de moindre*socio=rien productivité*socio=uv3 dans le secteur*socio=rien des biens*socio=ec1 qui concurrencent les importations*socio=ec1 et n'entrent pas dans l'échange*socio=ec1 international*socio=te. Tôt ou tard, il en résulte que le comportement*socio=rien économique*socio=ec1 *socio=rien général est *socio=nil déprimé et que, par la suite*socio=rien , la croissance*socio=uv3 potentielle*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 est*socio=rien circonscrite. Ce n'est*socio=rien pas par hasard*socio=rien que les activités*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sont restées modestes*socio=rien même dans des économies*socio=ec1 assez souples*socio=uv4 et orientées vers l'exportation*socio=ec1, comme celles du Japon*socio=ac ou des pays_en_voie_de_développement*socio=ac de l'Asie*socio=ac du sud-est qui ont même bénéficié récemment d'une plus forte*socio=rien augmentation de leurs exportations*socio=ec1 vers les États-unis*socio=ac que l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te (voir Tableau*socio=rien 4). Endettement*socio=ec1, commerce*socio=ec1 et investissement*socio=ec1. L'incertitude*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 a des *socio=rien effets néfastes évidents sur le*socio=nil climat *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac fortement endettés. Avec le niveau*socio=rien actuel*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1 réels*socio=ec2, leurs difficultés*socio=ec2 ne peuvent pas ne pas s'aggraver, à moins qu'ils n'atteignent à *socio=rien un degré d'*socio=nil efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Cela appelle une structure*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 plus efficace*socio=uv4, notamment une augmentation de la part*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 dirigée sur*socio=rien les industries*socio=ec1 efficientes*socio=uv4 dans le secteur*socio=rien des biens*socio=ec1 qui entrent dans l'échange*socio=ec1 international*socio=te. Toutefois, avec des accès*socio=uv1 incertains*socio=rien aux débouchés*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1, les incitations*socio=uv3 qui pousseraient à un*socio=rien tel effort sont condamnées à rester faibles*socio=rien . Dans les pays*socio=ac endettés, la charge*socio=rien de plus en plus lourde*socio=rien du service_de_la_dette*socio=ec1 exerce des ponctions sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 qui, sans cela, auraient pu alimenter la demande*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1. Comme le montrent les analyses*socio=rien présentées dans deux rapports*socio=rien antérieurs*socio=te, les pays*socio=ac fortement endettés, notamment les clients*socio=ac traditionnels*socio=rien des États-unis*socio=ac en amérique_latine*socio=ac, ont généralement *socio=rien fait face *socio=nil à leurs difficultés*socio=ec2 de paiements*socio=ec1 en réduisant leurs importations*socio=ec1 au lieu*socio=rien de développer leurs exportations*socio=ec1. *{ 6voir Je Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1982/83, pp. 6-10 et communiqué de *socio=et presse GATT/*socio=nil 1358*socio=nil *socio=nil du 18 mai*socio=rien 1984. 7les pays*socio=ac de l'_est*socio=te, qui connaissent également une récession*socio=ec2 et des problèmes*socio=ec2 de service_de_la_dette*socio=ec1, ont aussi réduit leurs importations*socio=ec1. } *{ p.13 } En réalité*socio=ec2, la forte*socio=rien contraction*socio=ec2, en 1982, des importations*socio=ec1 combinées des 16 pays*socio=ac endettés que nous avons analysée précédemment a été*socio=rien sensiblement la même en 1983 (graphique*socio=rien 1). Il en résulte que les importations*socio=ec1 combinées de ces pays*socio=ac se sont situées à *socio=rien un niveau inférieur d'*socio=nil un quart *socio=nil environ à leur chiffre de pointe*socio=uv4 de 1981. *{ p.14 } Les exportations*socio=ec1 combinées des 16 pays*socio=ac endettés ont baissé, malgré la reprise enregistrée dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1983. Toutefois, cette baisse*socio=ec2 a été*socio=rien moins prononcée qu'en 1982, année*socio=rien où les exportations*socio=ec1 avaient diminué de 7% sous l'effet*socio=rien de la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te. Cette évolution*socio=rien diffère nettement de ce qui s'était *socio=rien passé lors *socio=nil de la reprise de 1975-76. À l'époque*socio=te, les exportations*socio=ec1 combinées de ces 16 pays*socio=ac avaient augmenté rapidement après*socio=rien leur baisse*socio=ec2 de 1975 induite par la récession*socio=ec2, pour atteindre *socio=rien un niveau supérieur *socio=nil à celui des années*socio=rien d'avant la récession*socio=ec2. Parmi les *socio=rien facteurs principaux *socio=nil qui expliquent l'évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 récemment constatée, on peut citer la faible*socio=rien réaction des marchés*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 à la reprise des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, les incertitudes*socio=uv3 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, et les effets*socio=rien défavorables*socio=uv4 de la réduction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 des pays*socio=ac endettés sur*socio=rien leur performance*socio=uv3 à l'exportation*socio=ec1. En 1983, comme les importations*socio=ec1 combinées des 16 pays*socio=ac endettés ont baissé nettement plus que leurs exportations*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 combiné de leur commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1, qui avait déjà diminué en 1982, s'est*socio=rien transformé, pour la *socio=rien première fois *socio=nil en plus de trois décennies*socio=te (à l'exception*socio=rien d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 négligeable*socio=rien en 1965), en un*socio=rien excédent*socio=ec1 notable (13 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Les renseignements*socio=ec2 pour 1984 sont encore rares*socio=rien . L'observation*socio=ec2 qui est*socio=rien peut-être la plus *socio=rien importante est *socio=nil que, pour *socio=rien un nombre *socio=nil de plus en plus élevé*socio=uv4 de pays*socio=ac, le processus*socio=te de contraction*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 arrive enrin à son terme*socio=rien (le Pérou*socio=ac constitue toutefois une exception*socio=rien notable, principalement en raison*socio=rien de conditions*socio=ec1 météorologiques exceptionnellement défavorables*socio=uv4). En réalité*socio=ec2, des pays*socio=ac comme le Brésil*socio=ac, le Mexique*socio=ac, la République*socio=ac de Corée*socio=ac ou la Turquie*socio=ac enregistrent actuellement une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, de sorte*socio=rien que leurs perspectives*socio=te d'investissement*socio=ec1 se présentent sous *socio=rien un jour meilleur.*socio=nil Les*socio=nil changements*socio=uv3 *socio=nil que les *socio=ac pays créanciers ou*socio=nil débiteurs *socio=nil ont apportés à leurs politiques_commerciales*socio=et pourraient alimenter ce processus*socio=te. *{ Comme on peut fatalement S'y attendre, l'évolution*socio=rien en ce qui concerne les 16 pays*socio=ac endettés *socio=rien est loin *socio=nil d'avoir été*socio=rien uniforme*socio=uv4. Alors qu'il y avait eu un*socio=rien développement*socio=uv3 général*socio=rien en 1983, les importations*socio=ec1 ou les exportations*socio=ec1 se sont accrues dans quelques pays*socio=ac (Thaïlande*socio=ac Égypte*socio=ac, République*socio=ac de Corée*socio=ac et Turquie*socio=ac par ordre*socio=rien décroissant d'augmentation importations*socio=ec1; République*socio=ac de Corée*socio=ac, Brésil*socio=ac, Chili*socio=ac et Argentine*socio=ac, par ordre*socio=rien décroissant d~ L'augmentation ). La balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 (f.o.b.-c.a.f.) de la moitié*socio=rien de ces pays*socio=ac est*socio=rien restée déficitaire*socio=ec2 (Égypte*socio=ac, Thaïlande*socio=ac, Turquie*socio=ac, Philippines*socio=ac, Yougoslavie*socio=ac, Colombie*socio=ac, République*socio=ac de Corée*socio=ac et Maroc, par ordre*socio=rien décroissant du montant*socio=ec1 absolu*socio=rien du déficit*socio=ec1); elle est*socio=rien restée excédentaire*socio=rien dans six pays*socio=ac (Mexique*socio=ac, Venezuela*socio=ac, Indonésie*socio=ac, Argentine*socio=ac, Nigeria et Chili*socio=ac, par ordre*socio=rien décroissant du montant*socio=ec1 absolu*socio=rien de l'excédent*socio=ec1). Au Brésil*socio=ac et au Pérou*socio=ac, le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 de 1982 s'est*socio=rien transformé en un*socio=rien excédent*socio=ec1 qui, dans le cas*socio=rien du Brésil*socio=ac, est*socio=rien notable (très légèrement plus de 5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Mais il est*socio=rien intéressant de relever que quatre seulement des 16 pays*socio=ac endettés ont enregistré une dégradation*socio=uv3 sensible*socio=rien de leur balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 en 1983, sous l'effet*socio=rien soit d'une diminution*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 (Indonésie*socio=ac) soit d'une augmentation (Thaïlande*socio=ac, Égypte*socio=ac et Turquie*socio=ac). } *{ p.15 } La faiblesse*socio=rien des marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1, de l'énergie*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1. La reprise, qui *socio=rien est vigoureuse en*socio=nil amérique_du_nord*socio=ac *socio=nil seulement, modérée au Japon*socio=ac et faible*socio=rien en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, n'a pas exercé d'effet*socio=rien très marqué sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil en ce qui concerne aussi bien*socio=rien les quantums que les prix*socio=ec1 (tableau*socio=rien 5). Les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1, *socio=rien élément important des*socio=nil recettes*socio=ec1 d'*socio=nil exportation*socio=ec1 de*socio=nil bon nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil ont partiellement récupéré par rapport*socio=rien à leur creux*socio=ec2 de 1982, mais ils sont généralement restés très en deçà de leur niveau*socio=rien de 1980. D'autre part*socio=rien , la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie au cours*socio=rien des douze mois*socio=rien écoulés ou n'a été*socio=rien , comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien pour le sucre, l'étain, le cuivre*socio=rien et le caoutchouc*socio=ec1, qu'un*socio=rien *socio=rien phénomène temporaire *socio=nil suivi d'une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2. Les prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 ont également diminué par rapport*socio=rien à leur maximum*socio=rien de tous les temps*socio=rien atteint en 1981, et sont tombés à *socio=rien un niveau très*socio=nil inférieur *socio=nil à celui de 1980. Pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac fortement endettés, une chute des prix*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement inquiétante*socio=rien , car la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 réduit les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et accroît par conséquent*socio=rien la charge*socio=rien que représentent des *socio=ec1 taux_d'_intérêt nominaux élevés*socio=uv4.*socio=nil La*socio=nil faible*socio=rien *socio=nil réactivité des marchés*socio=ec1 des *socio=rien produits primaires face *socio=nil à la reprise s'explique notamment par la faiblesse*socio=rien de la demande*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 imputable*socio=uv2 au développement*socio=uv3 limité de la production*socio=ec1 en dehors de l'amérique_du_nord*socio=ac et aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4, qui constituent une entrave*socio=ec2 supplémentaire*socio=rien à la reconstitution des stocks*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1, *socio=rien phénomène habituel en*socio=nil début *socio=nil de reprise. *{ p.17 } En outre, pour les produits*socio=rien dont le prix*socio=ec1 n'est*socio=rien pas libellé en dollars*socio=ec1, l'appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 a eu pour effet*socio=rien de faire baisser les recettes*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 mesurées en cette monnaie*socio=ec1. Mais la faible*socio=rien réactivité des marchés*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 et du pétrole*socio=ec1 s'explique aussi, du moins en partie*socio=rien , par des changements_structurels*socio=ec2. Tout d'abord*socio=rien , la *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil années *socio=nil 70, en_particulier*socio=rien du pétrole*socio=ec1 mais également de plusieurs matières_premières*socio=ec1, a déclenché des processus*socio=te d'économie*socio=ec1 et de substitution*socio=rien d'énergie*socio=ec1 et de matières_premières*socio=ec1, qui se sont poursuivis après*socio=rien le deuxième*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1. D'autre part*socio=rien , les fournitures*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et de matières_premières*socio=ec1 en provenance*socio=rien de *socio=rien sources nouvelles *socio=nil ont augmenté, ce qui a encore contribué à déprimer les prix*socio=ec1. Deuxièmement, aux États-unis*socio=ac et dans d'autres pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la reprise actuelle*socio=te se caractérise par *socio=rien un nouveau glissement des*socio=nil *socio=ec1 structures économiques *socio=nil vers des activités*socio=rien de services*socio=ec1 dont la consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et de matières_premières*socio=ec1 est*socio=rien généralement inférieure à la moyenne*socio=rien ; en réalité*socio=ec2, aux États-unis*socio=ac, l'augmentation de travail*socio=ec1 qui a été*socio=rien mentionnée ci-dessus *socio=rien est due uniquement *socio=nil à l'expansion*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1 *socio=rien dans les services*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Troisièmement, le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 moderne*socio=uv2 dynamique*socio=uv4 (*socio=rien micro-électronique*socio=ec1, robots industriels*socio=ec1, biotechnologie*socio=rien , fibres*socio=ec1 optiques, technologie*socio=ec1 du laser, etc.) consomme relativement peu d'énergie*socio=ec1 et de matières_premières*socio=ec1, alors que la mise en oeuvre*socio=rien des technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien accentue les processus*socio=te d'économie*socio=ec1 et de *socio=rien substitution susmentionnés.*socio=nil L'*socio=nil augmentation *socio=nil et de matières_premières*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac pourrait compenser en partie*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 structurel de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Mais, jusqu'à maintenant, la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 qui émane des pays_en_voie_de_développement*socio=ac n'a pas *socio=rien été suffisante *socio=nil pour inverser la tendance*socio=ec2 à long_terme*socio=te à la diminution*socio=ec2 de la part*socio=rien des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1 dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, et elle n'a pas particulièrement favorisé*socio=rien l'offre*socio=rien de ces produits*socio=rien en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac (tableau*socio=rien 6). *{ La tendance*socio=ec2 à l'accroissement*socio=ec2 de l'importance*socio=rien des services*socio=ec1 dans la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et de L'emploi*socio=ec1 est*socio=rien une caractéristique*socio=rien commune à tous les pays*socio=ac à revenu*socio=ec1 élevé*socio=uv4. Elle traduit les élasticités-revenu assez fortes*socio=rien de la demande*socio=ec1 de *socio=rien bon nombre de*socio=nil services*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ainsi que la réorientation*socio=et de l'offre*socio=rien vers des *socio=ec1 structures économiques *socio=nil plus sophistiquées, y compris une *socio=rien meilleure division interne*socio=te du*socio=nil travail*socio=ec1 *socio=nil entre la production*socio=ec1 de matériels*socio=rien et celle de logiciels. De ce fait*socio=rien , L'accroissement*socio=ec2 constant*socio=rien de l'importance*socio=rien des services*socio=ec1 dans la production*socio=ec1 n'est*socio=rien pas une simple*socio=rien affaire*socio=ec1 de réaffectation intersectorielle des ressources*socio=ec1; on le constate également dans les firmes*socio=ac manufacturières*socio=ec1. } *{ p.17 } Étant donné l'atonie des marchés*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1, il y a eu, dans *socio=rien bon nombre de*socio=nil pays_en_développement*socio=ac,*socio=nil *socio=nil peu de raisons*socio=rien de se préparer à une conjoncture*socio=te en hausse*socio=rien par une *socio=rien vigoureuse campagne d'*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil qui étofferait les carnets*socio=rien de commandes des fournisseurs*socio=ac de machines*socio=ec1 et de matériel*socio=rien ou de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 en général*socio=rien en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, en amérique_du_nord*socio=ac ou au Japon*socio=ac, et qui déclencherait ensuite un*socio=rien processus*socio=te de propagation*socio=rien à d'autres activités*socio=rien économiques*socio=ec1 et à d'autres pays*socio=ac. Perceptions*socio=rien erronées et risques*socio=uv4. De brillantes perspectives*socio=te à long_terme*socio=te pour le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te pourraient déclencher dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te - *socio=rien voie principale *socio=nil qu'emprunte la propagation*socio=rien internationale*socio=te des reprises - une accélération*socio=ec2 l'importante*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 lié à l'échange*socio=ec1. Les perspectives*socio=te d'une telle évolution*socio=rien sont cependant mises en doute par l'opinion*socio=uv1 généralement partagée que, d'ici à la fin*socio=rien de 1984 et au-delà, la reprise se ralentira en amérique_du_nord*socio=ac et au Japon*socio=ac et a peu de chances*socio=rien de s'accentuer dans une *socio=rien proportion égale en*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te.*socio=nil *{ p.18 } *socio=nil Mais cette façon*socio=rien de voir méconnaît l'idée*socio=rien essentielle*socio=uv4 que l'évolution*socio=rien à venir des économies*socio=ec1 dépend pour beaucoup de la nature*socio=rien des politiques_économiques*socio=et, c'est-à-dire des attentes*socio=rien que les mesures*socio=et (et l'absence*socio=rien de mesures*socio=et) de politique*socio=et générale*socio=rien suscitent dans les ménages*socio=ac et dans les milieux_d'_affaires*socio=ac. La confiance*socio=uv1 à long_terme*socio=te des milieux_d'_affaires*socio=ac n'a pas encore été*socio=rien rétablie. Cette *socio=rien tâche difficile *socio=nil serait facilitée si les gouvernements*socio=ac reconnaissaient que le développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 doit être*socio=rien perçu dans un*socio=rien contexte cyclique*socio=te. Les politiques*socio=et de stabilisation*socio=et auront des chances*socio=rien de produire les résultats*socio=rien les plus efficaces*socio=uv4 si elles s'attachent essentiellement à renforcer la souplesse*socio=uv3 des économies*socio=ec1 et à stabiliser les attentes*socio=rien à moyen*socio=rien et long_terme*socio=te en ce qui concerne l'environnement*socio=et monétaire*socio=ec1 et commercial*socio=ec1. Et cependant le processus*socio=te de création de la confiance*socio=uv1 peut être*socio=rien contrecarré par des signaux*socio=rien contradictoires*socio=uv2, par exemple*socio=rien lorsque les gouvernements*socio=ac instituent de nouvelles*socio=rien restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, ou imposent à des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 de nouveaux*socio=rien arrangements*socio=et internationaux*socio=te en matière*socio=rien de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1, aussitôt après*socio=rien s'être*socio=rien engagés publiquement à lutter contre le protectionnisme*socio=et. Un*socio=rien effort résolu de la part*socio=rien des grands*socio=rien pays*socio=ac pour faire reculer les forces*socio=uv1 du protectionnisme*socio=et pourrait soutenir et prolonger la reprise, sur*socio=rien le plan*socio=rien intérieur*socio=te et à l'étranger*socio=te. Une telle initiative*socio=rien , tout en élargissant les possibilités*socio=rien d'acquisition*socio=ec1 de devises*socio=ec1 pour le service_de_la_dette*socio=ec1 par les pays_en_voie_de_développement*socio=ac fortement endettés, renforcerait immédiatement la confiance*socio=uv1 dans le système*socio=rien financier*socio=ec1 international*socio=te et, par là, atténuerait une des formes*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3 actuelle*socio=te. Une résistance déterminée aux pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et réduirait également le risque*socio=uv4 que les profits*socio=ec1 obtenus à l'abri d'écrans protectionnistes*socio=et ne débouchent rapidement sur*socio=rien des revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1, et qu'ainsi la protection*socio=et temporaire*socio=rien ne devienne permanente*socio=te. En ouvrant de *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil investissements*socio=ec1 rentables*socio=ec2 *socio=nil et en renforçant la sécurité*socio=uv1 de l'investissement*socio=ec1, notamment de l'investissement*socio=ec1 lié à l'échange*socio=ec1, un*socio=rien engagement*socio=uv1 ferme*socio=ec2 d'appliquer des *socio=et politiques_commerciales libérales *socio=nil ferait qu'une souplesse*socio=uv3 accrue entraînerait un*socio=rien développement*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 aussi bien*socio=rien dans les pays*socio=ac débiteurs*socio=ec1 que dans les *socio=ac pays créanciers.*socio=nil *socio=nil En revanche, un*socio=rien renforcement des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, qui induirait un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de capital*socio=ec1 et *socio=rien un affaiblissement du*socio=nil potentiel*socio=uv4 de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de l'économie*socio=ec1, ne réduirait aucunement les déficits*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 - aux États-unis*socio=ac comme dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac fortement endettés -, car de telles restrictions*socio=et se transforment rapidement en une taxe*socio=et implicite à l'exportation*socio=ec1. On n'a jamais fait*socio=rien de bonne*socio=rien thérapeutique en s'attaquant exclusivement aux symptômes*socio=rien et en négligeant les causes*socio=rien . *{ 10voir Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1981/82, Pp. 16-20. } *{ p.19 } Une *socio=rien question intéressante est *socio=nil celle de savoir*socio=rien si la faible*socio=rien réaction des économies*socio=ec1 européennes*socio=ac et japonaise*socio=ac à la reprise américaine*socio=ac signifie que les économies*socio=ec1 de ces régions*socio=te pourraient *socio=rien être insensibles *socio=nil à une récession*socio=ec2 qui se produirait tôt ou tard aux États-unis*socio=ac. Plusieurs considérations*socio=rien plaident contre une telle hypothèse. Tout d'abord*socio=rien , le fait*socio=rien que la réaction a *socio=rien été faible *socio=nil ne signifie naturellement pas qu'il y a eu absence*socio=rien de réaction. Deuxièmement, une récession*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac aurait des effets*socio=rien dommageables*socio=uv4 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, que leurs échanges*socio=ec1 consistent en pétrole*socio=ec1, en matières_premières*socio=ec1 ou en produits*socio=rien manufacturés. Par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , les fournisseurs*socio=ac, au Japon*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, pâtiraient de la dégradation*socio=uv3 des perspectives*socio=te d'exportations*socio=ec1 concernant ces pays*socio=ac, sans compter qu'ils se heurteraient à des difficultés*socio=ec2 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. Troisièmement, dans la mesure*socio=rien où la faible*socio=rien réaction de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te à la haute*socio=rien conjoncture*socio=te des États-unis*socio=ac est*socio=rien la manifestation*socio=rien de *socio=ec2 rigidités structurelles *socio=nil assez largement répandues, il y a peu de chances*socio=rien que cette relation*socio=rien opère de *socio=rien façon symétrique *socio=nil si une récession*socio=ec2 survient aux États-unis*socio=ac. En d'autres termes*socio=rien , les rigidités limitent la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 lors*socio=rien d'une reprise tirée par les exportations*socio=ec1, mais elles ne limitent pas l'ampleur*socio=rien d'une récession*socio=ec2, et encore moins sa durée*socio=te. En ce qui concerne les objectifs*socio=uv4 à moyen*socio=rien et long_terme*socio=te de la politique*socio=et de stabilisation*socio=et, c'est-à-dire si l'on regarde au-delà de la reprise actuelle*socio=te on constate la nécessité*socio=uv1 de mesures*socio=et qui fassent disparaître les incertitudes*socio=uv3 et accroissent l'efficience*socio=uv3 des économies*socio=ec1, de façon*socio=rien que le taux*socio=rien réel de l'intérêt*socio=ec1 et le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 convergent d'une manière*socio=rien qui permette *socio=rien un volume d'*socio=nil emploi*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil Une*socio=nil fois cela*socio=nil acquis,*socio=nil *socio=nil il n'y aurait guère de raisons*socio=rien de chercher, par des mesures*socio=et de politique*socio=et générale*socio=rien , à procéder à de constants*socio=ec2 "réglages fins*socio=rien " de l'utilisation*socio=rien de la capacité*socio=ec1 à *socio=rien un niveau élevé*socio=uv4.*socio=nil Nombreux,*socio=nil *socio=nil actuellement, sont les éléments*socio=rien qui indiquent que les efforts de stabilisation*socio=et à court_terme*socio=te seront probablement contrecarrés par les nombreux*socio=rien décalages et les *socio=rien nombreuses possibilités d'*socio=nil erreur*socio=uv4 *socio=nil que l'on ne peut éviter. D'autre part*socio=rien , l'histoire*socio=te des années*socio=rien 60 et 70 apporte un*socio=rien enseignement*socio=et: même lorsque de tels efforts donnent des résultats*socio=rien à court_terme*socio=te, la stimulation*socio=rien répétée des économies*socio=ec1 accroît les fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te au lieu*socio=rien de les atténuer. Les hausses et les baisses cycliques*socio=te modérées sont une *socio=rien caractéristique naturelle des*socio=nil régimes*socio=et économiques*socio=ec1 *socio=nil décentralisés, et les baisses ont une fonction*socio=rien qui est*socio=rien , notamment, de signaler les impasses, d'accélérer les enseignements*socio=et de l'expérience*socio=ec2, de rationaliser les processus*socio=te de_production*socio=ec1, de libérer des ressources*socio=ec1 en vue*socio=rien d'activités*socio=rien nouvelles*socio=rien , etc. Ces fluctuations*socio=ec2 périodiques*socio=te de la production*socio=ec1 sont le prix*socio=ec1 à payer*socio=rien pour le maintien*socio=rien , en moyenne*socio=rien période*socio=te, d'un*socio=rien système_économique*socio=ec1 sain*socio=uv2, avec *socio=rien un niveau moyen élevé*socio=uv4 d'*socio=nil emploi*socio=ec1 productif*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil *{ Voir le Chapitre*socio=rien III du *socio=rien présent rapport.*socio=nil }*socio=nil *{ p.20 } *socio=nil 3. Problèmes*socio=ec2 de politique*socio=et générale*socio=rien non encore résolus. L'analyse*socio=rien qui précède *socio=rien porte sur *socio=nil toutes les *socio=rien caractéristiques principales *socio=nil de la situation*socio=rien économique*socio=ec1 actuelle*socio=te: les divergences*socio=uv1 quant à la rapidité*socio=rien et aux modalités de la reprise entre pays*socio=ac et continents*socio=ac, l'échange*socio=ec1 international*socio=te et sa relation*socio=rien avec l'investissement*socio=ec1, l'endettement*socio=ec1, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et les *socio=rien diverses formes *socio=nil de l'incertitude*socio=uv3 qui se manifeste à la fois*socio=rien concernant les taux_d'_intérêt*socio=ec1 et le comportement*socio=rien de l'investissement*socio=ec1. Ce serait bien*socio=rien la résumer que de dire qu'elle décrit une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te qui fonctionne de façon*socio=rien très fragmentée. Ainsi donc, le rétablissement*socio=rien d'une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te plus intégrée est*socio=rien la *socio=rien tâche principale *socio=nil qui incombe à la politique_économique*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te et international*socio=te. Cette *socio=rien section finale est *socio=nil consacrée à un*socio=rien examen*socio=ec2 de l'importance*socio=rien que présente*socio=rien pour chaque nation*socio=te une économie*socio=ec1 internationale*socio=te fonctionnant comme *socio=rien un système *socio=nil intégré et les conditions*socio=ec1 qui lui permettent de fonctionner de la sorte*socio=rien . On peut décrire de façon*socio=rien très générale*socio=rien le processus*socio=te de développement*socio=uv3 de chaque économie*socio=ec1 comme étant une réaffectation permanente*socio=te du capital*socio=ec1 et du travail*socio=ec1 à des utilisations et à des emplois*socio=ec1 qui promettent un*socio=rien rendement*socio=ec1 social*socio=et plus élevé*socio=uv4. Une *socio=rien grande partie *socio=nil des gloses économiques*socio=ec1 actuelles*socio=te, par exemple*socio=rien , s'attachent aux différences*socio=uv1 de la "capacité*socio=uv3 d'ajustement*socio=et" ou de la "souplesse*socio=uv3 des structures*socio=ec1" entres les diverses*socio=rien économies*socio=ec1. De toute évidence*socio=rien , ces notions*socio=rien se rapportent à la facilité ou à la rapidité*socio=rien avec lesquelles cette réaffectation s'opère. Dans chaque économie*socio=ec1, le rendement*socio=ec1 social*socio=et des ressources*socio=ec1 (par opposition*socio=rien à la rentabilité*socio=ec1 de leur mise en *socio=rien oeuvre sur le*socio=nil plan privé*socio=et)*socio=nil *socio=nil dépend pour beaucoup de la mesure*socio=rien dans laquelle l'évolution*socio=rien des *socio=ec1 économies étrangères *socio=nil crée de *socio=rien nouvelles possibilités de*socio=nil spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te.*socio=nil *socio=nil Lorsque nous parlons de fragmentation de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, nous entendons par là que la "communication*socio=ec1" entre les différentes*socio=rien économies*socio=ec1 est*socio=rien médiocre. Il y a dans chacune d'elles une insuffisance*socio=uv4 d'information*socio=rien sur*socio=rien les possibilités*socio=rien d'investissement*socio=ec1 à rendement*socio=ec1 social*socio=et plus élevé*socio=uv4, souvent combinée avec une insuffisance*socio=uv4 d'incitations*socio=uv3 ou même avec des désincitations à agir en fonction*socio=rien de cette information*socio=rien , et/ou d'autres difficultés*socio=ec2 objectives qui font obstacle*socio=rien à une telle action*socio=rien . *{ p.21 } Le "niveau*socio=rien excessif*socio=rien de l'incertitude*socio=uv3 économique*socio=ec1" habituellement évoqué dans ce contexte concerne *socio=rien un état de*socio=nil choses *socio=nil où la relation*socio=rien entre la rentabilité*socio=ec1 privée*socio=et et sociale*socio=et des projets*socio=rien économiques*socio=ec1 a été*socio=rien perturbée et est*socio=rien devenue incertaine*socio=rien , généralement par suite*socio=rien de cette imperfection*socio=rien de la transmission*socio=rien de l'information*socio=rien et des incitations*socio=uv3 entre économies*socio=ec1. Le système_des_prix*socio=ec1 est*socio=rien essentiellement un*socio=rien mécanisme de traitement*socio=rien de l'information*socio=rien , et l'on peut définir*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 comme étant l'absence*socio=rien d'information*socio=rien adéquate*socio=uv2. C'est*socio=rien l'échange*socio=ec1 international*socio=te dans *socio=rien un cadre stable*socio=uv4 et*socio=nil libéral*socio=et *socio=nil - en conjonction*socio=rien avec des accords*socio=et monétaires*socio=ec1 internationaux*socio=te assurant la libre*socio=uv2 convertibilité des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 - qui, avec les systèmes*socio=rien nationaux*socio=te des prix*socio=ec1, ourdit *socio=rien un système international*socio=te.*socio=nil Les*socio=nil variations des*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil qui se forment *socio=rien sur un marché*socio=ec1 international*socio=te *socio=nil où de nombreux*socio=rien producteurs*socio=ac peuvent S'affronter *socio=rien sur un pied d'*socio=nil égalité*socio=uv1 *socio=nil répercutent rapidement sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien du corps économique*socio=ec1 mondial*socio=te l'information*socio=rien concernant les pénuries*socio=ec2 et les excédents*socio=ec1 qui se dessinent dans l'une de ses parties*socio=rien . Comme ces prix*socio=ec1 traduisent les attentes*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien nombre important d'*socio=nil agents*socio=ac *socio=nil informés qui interviennent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1, ils anticipent souvent sur*socio=rien les variations*socio=rien réelles*socio=ec2 - *socio=rien apparition effective *socio=nil d'une pénurie*socio=ec2 ou d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 *socio=rien sur un marché*socio=ec1 *socio=nil - et, par là, en réduisent déjà l'ampleur*socio=rien . Quoi qu'il en soit, les variations*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien signalent en *socio=rien temps opportun *socio=nil à toutes les firmes*socio=ac que la variation*socio=rien réelle*socio=ec2 touchera le plus directement, qu'elles doivent commencer à planifier leurs mesures*socio=et d'ajustement*socio=et." Seule*socio=rien l'existence*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien international*socio=te des prix*socio=ec1 que rien*socio=rien , ou presque rien*socio=rien , ne fausse*socio=rien permet à toute décision*socio=rien économique*socio=ec1 rationnelle*socio=uv4 d'être*socio=rien efficace*socio=uv4 du point*socio=rien de vue*socio=rien social*socio=et également. On peut donc considérer que le système*socio=rien international*socio=te des prix*socio=ec1 *socio=rien est un bien collectif*socio=uv2 essentiel*socio=uv4;*socio=nil *socio=nil il oriente le développement*socio=uv3 économique*socio=ec1 national*socio=te et en sauvegarde*socio=et la continuité*socio=uv1 dans un*socio=rien monde*socio=te où des ressources*socio=ec1 tendent à se raréfier et où il faut trouver à temps*socio=rien des substituts. *{ 12 Il est*socio=rien juste*socio=uv2 de parler du "choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1" des années*socio=rien 70, lorsque l'ampleur*socio=rien et la soudaineté de la variation*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien créèrent de sérieuses*socio=uv4 difficultés*socio=ec2 d'ajustement*socio=et. *socio=rien Sur un marché*socio=ec1 plus*socio=nil concurrentiel*socio=ec2,*socio=nil un début de*socio=nil pénurie*socio=ec2 *socio=nil aurait entraîné une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 plus progressive*socio=rien et un*socio=rien ajustement*socio=et moins brutal*socio=rien . Néanmoins, l'ajustement*socio=et dans le domaine*socio=rien énergétique*socio=ec1 s'est*socio=rien effectué rapidement dans les pays*socio=ac qui n'ont pas cherché à mettre les utilisateurs*socio=rien nationaux*socio=te à l'abri de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. Il faut souligner qu'il ne s'agit là que d'un*socio=rien cas*socio=rien particulièrement spectaculaire*socio=rien de variations*socio=rien qui s'opèrent en permanence*socio=rien . } *{ p.23 } Même lorsque le système_des_prix*socio=ec1 est*socio=rien faussé dans son fonctionnement*socio=rien comme il l'_est*socio=te actuellement, les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 pris individuellement peuvent encore prendre des décisions*socio=rien qui soient rationnelles*socio=uv4 (efficientes*socio=uv4) du point*socio=rien de vue*socio=rien de leurs *socio=rien propres intérêts.*socio=nil *socio=nil À la limite, en l'absence*socio=rien de toute *socio=rien information valable,*socio=nil *socio=nil trancher à pile ou face*socio=rien serait *socio=rien un mode rationnel*socio=uv4 de*socio=nil prise de*socio=nil décision.*socio=nil *socio=nil Toutefois, dans une telle situation*socio=rien , il sera manifestement impossible*socio=rien de maintenir la congruence de la rationalité de chaque décision*socio=rien économique*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien privé*socio=et et sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et. S'il doit y avoir "ajustement*socio=et" au sens*socio=rien de changements_structurels*socio=ec2 permettant une croissance*socio=uv3 auto-entretenue (quoique cyclique*socio=te), la restauration*socio=ec2 d'un*socio=rien système*socio=rien international*socio=te des prix*socio=ec1 en sera donc le préalable*socio=rien indispensable*socio=uv4. Comment cette restauration*socio=ec2 peut-elle commencer? Relevons que la montée de la protection*socio=et ces 10 ou 15 *socio=rien dernières années s'*socio=nil est *socio=nil faite surtout sous la forme*socio=rien de restrictions*socio=et quantitatives, en_particulier*socio=rien de restrictions*socio=et qui déployaient leurs effets*socio=rien par le biais*socio=rien de limitations*socio=et à l'exportation*socio=ec1. En conséquence*socio=rien , dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil secteurs importants *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te (énumérés dans Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1982/83, page*socio=rien 22), on ne laisse plus le mécanisme des prix*socio=ec1 refléter de véritables*socio=rien valeurs*socio=ec1 de rareté, et de ce fait*socio=rien , il ne fonctionne que très imparfaitement. Ces arrangements*socio=et, qui sont appliqués de pays*socio=ac à pays*socio=ac, sont, par définition, discriminatoires*socio=uv2; d'autre part*socio=rien , comme ils sont, dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, assez faciles*socio=rien à obtenir*socio=rien , ils constituent le *socio=uv4 problème essentiel du*socio=nil système*socio=rien des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil et entraînent un*socio=rien processus*socio=te cumulatif*socio=rien de dégradation*socio=uv3. À mesure*socio=rien qu'ils prolifèrent, le système*socio=rien international*socio=te des prix*socio=ec1 est*socio=rien de moins en moins en mesure*socio=rien de coordonner les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 dans les économies*socio=ec1 nationales*socio=te et entre elles. Les capitaux*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 qui sont rares*socio=rien sont de plus en plus émiettés dans des projets*socio=rien dont le rendement*socio=ec1 social*socio=et est*socio=rien , par nature*socio=rien , faible*socio=rien et ne cesse de diminuer, l'investissement*socio=ec1 novateur à risque*socio=uv4 relativement élevé*socio=uv4 s'en trouvant entravé d'autant. Il importe de noter que la protection*socio=et n'aurait jamais pu atteindre les niveaux*socio=rien actuels*socio=te si les gouvernements*socio=ac n'avaient pu mettre en oeuvre*socio=rien les mesures*socio=et de protection*socio=et de façon*socio=rien discriminatoire*socio=uv2. *{ 13 Chercher à quantifier l'altération n'a guère de sens*socio=rien ; il est*socio=rien probable*socio=uv4 que la plupart*socio=rien des essais de "mesure*socio=rien " sous-exprimeraient l'importance*socio=rien du dommage*socio=ec2 déjà causé. Us*socio=ac restrictions*socio=et quantitatives, spécialement sous la forme*socio=rien de limitations*socio=et à l'exportation*socio=ec1, touchent rarement toute une catégorie*socio=rien de produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Si l'on prend l'automobile*socio=ec1 comme exemple*socio=rien , la *socio=rien majeure partie du*socio=nil commerce*socio=ec1 mondial*socio=te *socio=nil de l'espèce*socio=rien s'effectue dans des conditions*socio=ec1 de libéralisme*socio=uv3 parfait. En réalité*socio=ec2, deux courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 seulement dans ce domaine*socio=rien font l'objet*socio=rien de limitations*socio=et quantitatives: celui du Japon*socio=ac vers ]'amérique_du_nord*socio=ac et celui du Japon*socio=ac vers l'Europe*socio=ac. Toutefois, dès lors*socio=rien que les exportations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de la source*socio=rien au coût*socio=ec1 le plus bas*socio=rien sont limitées, tout le commerce*socio=ec1 qui s'effectue dans cette catégorie*socio=rien de *socio=rien produits particulière se*socio=nil fait *socio=nil à des prix*socio=ec1 qui sont faussés. } *{ p.23 } Lorsque la discrimination*socio=uv1 dans l'échange*socio=ec1 international*socio=te devient acceptable*socio=uv2, le *socio=rien niveau général *socio=nil de la protection*socio=et ne peut que s'élever. À la vérité*socio=uv1, il n'y a aucun moyen*socio=rien de maintenir *socio=rien un système de*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil *socio=nil dans toute l'acception du terme*socio=rien , c'est-à-dire caractérisé par la régularité*socio=ec2, le *socio=rien bon ordre *socio=nil et la prévisibilité*socio=uv3, sans l'engagement*socio=uv1 de respecter le principe*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et. La non-discrimination*socio=uv3 est*socio=rien la *socio=rien condition sine *socio=nil qua non, nécessaire*socio=rien et suffisante*socio=rien , de la formation*socio=et du système*socio=rien . L'engagement*socio=uv1 de respecter le principe*socio=ec2 NPF*socio=et a été*socio=rien si peu débattu ces *socio=rien dernières années *socio=nil qu'il paraît nécessaire*socio=rien de récapituler les *socio=rien diverses fonctions *socio=nil qu'il remplit et grâce*socio=rien auxquelles il constitue *socio=rien un système de*socio=nil commerce*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil i)Du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, il garantit que chaque pays*socio=ac qui l'accepte couvrira la totalité*socio=rien de ses besoins à l'importation*socio=ec1 auprès des sources*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 les plus efficaces*socio=uv4. Ou encore, pour utiliser une formule*socio=rien légèrement différente*socio=rien , il garantit qu'un*socio=rien niveau*socio=rien donné de protection*socio=et des producteurs*socio=ac nationaux*socio=te est*socio=rien obtenu au coût*socio=ec1 minimum*socio=rien tant pour -le pays*socio=ac qui protège que pour le reste*socio=rien du monde*socio=te. Ainsi, lorsqu'il est*socio=rien pratiqué par la généralité des pays*socio=ac, il instaure une tendance*socio=ec2 qui fait*socio=rien que la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 marchands obéit à la loi*socio=et de l'avantage_comparatif*socio=ec2. Cette tendance*socio=ec2 *socio=rien est un élément majeur *socio=nil de la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1, des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2, dans tous les pays*socio=ac qui participent au système*socio=rien . ii) Du point*socio=rien de vue*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1, l'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 protège la valeur*socio=ec1 des concessions*socio=uv1 bilatérales*socio=et. Grâce*socio=rien à cette protection*socio=et qui fait*socio=rien que les concessions*socio=uv1 antérieures*socio=te ne sont pas amoindries par la discrimination*socio=uv1 entre les *socio=rien différentes sources d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1,*socio=nil l'*socio=nil engagement*socio=uv1 de*socio=nil respect*socio=uv1 du*socio=nil principe*socio=ec2 NPF*socio=et *socio=nil "propage la sécurité*socio=uv1", et édifie *socio=rien un système multilatéral qui*socio=nil sont essentiellement le*socio=nil résultat *socio=nil de marchandages bilatéraux*socio=et. iii)*socio=rien Du point*socio=rien de vue*socio=rien de la politique*socio=et internationale*socio=te, l'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 mobilise la puissance*socio=uv1 des grands*socio=rien pays*socio=ac en faveur*socio=rien du principal intérêt*socio=rien et du principal mobile des petits*socio=rien pays*socio=ac, qui est*socio=rien d'être*socio=rien traités*socio=rien d'égale*socio=rien façon*socio=rien . À cet égard*socio=rien , il constitue le *socio=rien seul moyen *socio=nil de réaliser l'idéal de l'égalité*socio=uv1 souveraine des nations*socio=te qui est*socio=rien le fondement*socio=uv4 même du droit*socio=uv1 des gens*socio=ac. En termes*socio=rien plus pratiques*socio=et, l'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 garantit l'accès*socio=uv1 des nouveaux*socio=rien venus aux marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te. *{ p.24 } iv) Du point*socio=rien de vue*socio=rien de la politique*socio=et intérieure*socio=te, l'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 conduit à des politiques*socio=et d'intérêt*socio=uv1 national*socio=te directes*socio=rien , débattues de *socio=rien manière explicite *socio=nil et, partant, bien*socio=rien raisonnées. Dans le pays*socio=ac qui protège, les coûts*socio=ec1 de la protection*socio=et non discriminatoire*socio=uv2 sont généralement plus visibles*socio=rien ; le *socio=et débat politique *socio=nil à son *socio=rien sujet est ainsi*socio=nil bien *socio=nil informé et moins sensible*socio=rien aux appels*socio=rien à la xénophobie. Alors que les restrictions*socio=et aux échanges*socio=ec1 créent toujours des intérêts*socio=rien acquis*socio=uv2 dans le pays*socio=ac importateur*socio=ec1, les restrictions*socio=et discriminatoires*socio=uv2 (spécialement celles qui sont appliquées par le biais*socio=rien de limitations*socio=et à l'exportation*socio=ec1) tendent, en outre, à créer des intérêts*socio=rien acquis*socio=uv2 à l'exportation*socio=ec1 et, de ce fait*socio=rien , deviennent beaucoup plus difficiles*socio=rien à supprimer. L'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 du principe*socio=ec2 NPF*socio=et évite ce coût*socio=ec1 spécial*socio=rien qui, en termes*socio=rien systémiques, est*socio=rien très élevé*socio=uv4. Un*socio=rien autre avantage sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te, qui n'est*socio=rien pas négligeable*socio=rien , est*socio=rien la simplicité*socio=rien de l'administration de la protection*socio=et non discriminatoire*socio=uv2. v)Enfin, l'engagement*socio=uv1 inconditionnel de respect*socio=uv1 du principe*socio=ec2 NPF*socio=et a une portée*socio=rien constitutionnelle. Comme la protection*socio=et ne peut pas profiter à l'ensemble*socio=rien d'une économie*socio=ec1 - d'une société*socio=ac -, il ne saurait y avoir de méthodes*socio=rien ni de critères*socio=rien rationnellement défendables, encore moins scientifiques*socio=ec2 et systématiquement applicables*socio=rien , pour déterminer quelle est*socio=rien l'industrie*socio=ec1 qui, plutôt qu'une autre, a besoin*socio=rien d'une protection*socio=et ou la mérite*socio=rien , et quel est*socio=rien le degré*socio=rien de protection*socio=et nécessaire*socio=rien ou mérité. Il s'agit donc de *socio=rien pures décisions de*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil qui, de ce fait*socio=rien , devraient *socio=rien être prises *socio=nil par des assemblées représentatives*socio=uv2. Toutefois, le législatif*socio=et ne peut pas mener la politique*socio=et du commerce*socio=ec1 extérieur ce monde*socio=te difficile*socio=rien où les souverainetés sont nombreuses*socio=rien et où l'avantage_comparatif*socio=ec2 se déplace constamment; cela pourrait aisément nécessiter toute son attention*socio=rien et ne pas lui laisser le temps*socio=rien de s'occuper d'autre chose*socio=rien . Il lui faut par conséquent*socio=rien déléguer dans ce domaine*socio=rien d'importants*socio=rien pouvoirs*socio=et de décision*socio=rien à l'exécutif*socio=ac. Et cependant, comme on ne peut articuler aucun critère*socio=rien fondamental applicable*socio=rien en toutes circonstances*socio=rien pour orienter de telles décisions*socio=rien , le *socio=et pouvoir discrétionnaire *socio=nil délégué sera extrêmement difficile*socio=rien à contrôler. C'est*socio=rien pourquoi, historiquement*socio=rien , l'exigence*socio=rien NPF*socio=et a constitué, dans le contexte constitutionnel*socio=rien interne*socio=te, la norme*socio=et de délégation*socio=et voulue - la contrainte*socio=uv1 sûre, pesant sur*socio=rien les *socio=et pouvoirs discrétionnaires *socio=nil délégués, dont l'exécutif*socio=ac a besoin*socio=rien pour mener la politique_commerciale*socio=ec1 (et la politique_économique*socio=ec1 extérieure*socio=te en général*socio=rien ) dans une situation*socio=rien d'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 généralisée entre les nations*socio=te. *{ p.25 } L'érosion*socio=ec2 de la discipline*socio=uv1 en matière*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 et la prolifération des litiges*socio=et qui en résulte ont conduit à des propositions de nouvelles*socio=rien négociations*socio=et commerciales*socio=ec1. Il est*socio=rien particulièrement important*socio=rien , au *socio=te stade actuel,*socio=nil *socio=nil de ne pas perdre de vue*socio=rien ces fonctions*socio=rien de formation*socio=et du système*socio=rien qu'assure l'engagement*socio=uv1 de respect*socio=uv1 du principe*socio=ec2 NPF*socio=et. On conçoit généralement l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien d'une possible*socio=rien négociation*socio=et commerciale*socio=ec1 en termes*socio=rien de problèmes*socio=ec2 aussi différents*socio=rien que ceux énumérés ci-après, qui empoisonnent le système*socio=rien commercial*socio=ec1 international*socio=te: problèmes*socio=ec2 qui affectent directement les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, sauvegardes*socio=et, limitations*socio=et volontaires*socio=uv4 à l'exportation*socio=ec1, subventions*socio=ec1, agriculture*socio=ec1, etc. On examine actuellement la possibilité*socio=rien d'appliquer les règles*socio=et et les méthodes*socio=rien du GATT*socio=et dans plusieurs *socio=rien domaines nouveaux des*socio=nil *socio=ec1 transactions économiques internationales*socio=te.*socio=nil *socio=nil Chacun de ces *socio=rien domaines est *socio=nil considéré comme *socio=rien représentant un problème*socio=uv4 *socio=nil distinct qui comporte sa *socio=rien solution idéale,*socio=nil bien *socio=nil que les positions*socio=rien des différents*socio=rien pays*socio=ac, quant à la nature*socio=rien de la *socio=rien solution idéale,*socio=nil restent*socio=nil divergentes*socio=uv2.*socio=nil *socio=nil Néanmoins, on estime*socio=rien qu'une négociation*socio=et générale*socio=rien pourrait permettre d'opérer un*socio=rien arbitrage*socio=et par des concessions*socio=uv1 nationales*socio=te sur*socio=rien des *socio=rien questions particulières,*socio=nil *socio=nil et d'arriver ainsi à un*socio=rien "ensemble*socio=rien équilibré" qui, sans apporter de solutions*socio=rien idéales, serait néanmoins une amélioration*socio=uv1 par rapport*socio=rien au statu_quo*socio=rien . L'état*socio=rien actuel*socio=te de la politique_commerciale*socio=ec1 appelle vraiment*socio=rien une évaluation*socio=ec2 globale et une action*socio=rien collective*socio=uv2, si l'on veut rétablir un*socio=rien marché*socio=ec1 international*socio=te qui puisse assurer la compatibilité*socio=rien et, partant, la rentabilité*socio=ec1 des décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 dans toutes les économies*socio=ec1 participantes*socio=rien . Il est*socio=rien également vrai*socio=rien que les *socio=rien aspects techniques des*socio=nil différents problèmes*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil comme ceux qui ont été*socio=rien inventoriés au *socio=rien paragraphe précédent,*socio=nil *socio=nil exigent que des experts*socio=ac s'y consacrent. Il ne faut cependant pas permettre que les *socio=rien aspects techniques *socio=nil relèguent à l'arrière-plan les *socio=uv4 préoccupations essentielles *socio=nil qui sont que le système*socio=rien doit être*socio=rien renforcé et qu'à la base*socio=rien de tous les problèmes*socio=ec2 énumérés ci-dessus il y a la question*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de la discrimination*socio=uv1. Ainsi, les solutions*socio=rien élaborées dans chacun de ces domaines*socio=rien devront respecter l'objectif*socio=uv4 de renforcement du système*socio=rien des échanges*socio=ec1 multilatéraux techniques*socio=rien qui seront entrepris sur*socio=rien chacun de ces problèmes*socio=ec2 devront se fonder sur*socio=rien la reconnaissance*socio=uv1, par les Parties*socio=rien Contractantes*socio=ec1, de la *socio=rien véritable nature *socio=nil de la faiblesse*socio=rien actuelle*socio=te du système*socio=rien . À cette fin*socio=rien , les Parties*socio=rien Contractantes*socio=ec1, et en_particulier*socio=rien les grands*socio=rien *socio=ac pays commerçants,*socio=nil *socio=nil devraient faire connaître, en des termes*socio=rien qui les lient, leur volonté de revenir au système*socio=rien de commerce*socio=ec1 non discriminatoire*socio=uv2 que définit*socio=rien l'accord_général*socio=rien .