*{ GATT, Commerce international 1984 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1984/1985, Genève*socio=ac, 1985, pp. 1-4, 10-30. } *{ p.1 } 1. PROMOTION*socio=uv3 DE LA CROISSANCE*socio=uv3 ET DE L'EMPLOI*socio=ec1 LUTTE*socio=uv1 CONTRE L'INFLATION*socio=ec2. Alors que la reprise économique*socio=ec1 qui a suivi la récession*socio=ec2 de 1982 arrive au terme*socio=rien de sa *socio=rien troisième année,*socio=nil *socio=nil on ne saurait encore dire si l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a passé*socio=rien à *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil que dans la décennie*socio=te qui a suivi 1973. En 1984, le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a augmenté de 9% par rapport*socio=rien à 1983, tandis que la production*socio=ec1 mondiale*socio=te progressait de 5 1/2%. Ces résultats*socio=rien sont les meilleurs*socio=rien que l'on ait enregistrés en huit ans*socio=rien , et ils ont porté la production*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 mondiaux*socio=te à des niveaux*socio=rien sans précédent*socio=rien . Toutefois, les statistiques*socio=ec2 dont on dispose actuellement pour 1985 confirment le tassement*socio=rien prévu de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 mondiaux*socio=te et font penser de plus que le ralentissement*socio=ec2 pourrait être*socio=rien plus prononcé que prévu: il a été*socio=rien généralement escompté que la croissance*socio=uv3 se situerait entre 3 et 3 1/2% pour la production*socio=ec1 et entre 5 et 5 1/2% pour le commerce*socio=ec1. Une analyse*socio=rien plus étendue de l'évolution*socio=rien récente*socio=rien révèle à la fois*socio=rien des *socio=rien points faibles *socio=nil et des *socio=rien points forts.*socio=nil *socio=nil En 1984, la reprise a été*socio=rien aussi vigoureuse*socio=rien qu'en 1976, mais plus faible*socio=rien qu'en 1968. Inégalement *socio=rien répartie sur le*socio=nil plan géographique*socio=te,*socio=nil *socio=nil elle a contribué à des déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1, lesquels ont entraîné l'aggravation*socio=ec2 de pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et qui s'exerçaient depuis longtemps, notamment aux États-unis*socio=ac. Elle a freiné mais non inversé la tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien du taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 déjà élevé*socio=uv4 en Europe*socio=ac occidentale*socio=te - Accompagnant des réformes*socio=et de politique*socio=et intérieure*socio=te et des rééchelonnements*socio=et de dettes*socio=ec1, elle a donné à plusieurs des pays_en_voie_de_développement*socio=ac fortement endettés *socio=rien un répit,*socio=nil *socio=nil mais guère plus si l'on considère la baisse*socio=ec2 de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 de *socio=rien bon nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1985. Par ailleurs*socio=rien , des signes qui indiquent que, cette année*socio=rien , le ralentissement*socio=ec2 de la reprise dépasse les prévisions*socio=ec2, notamment en amérique_du_nord*socio=ac et dans *socio=rien certaines parties *socio=nil de l'Asie*socio=ac du sud-est, sont Peut-être le présage que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien de nouveau*socio=rien menacée de l'asthénie dont elle a souffert dans les années*socio=rien qui ont suivi 1973. *{ p.2 } On peut cependant mettre en regard*socio=rien de ces *socio=rien phénomènes négatifs un certain nombre *socio=nil de réussites succès*socio=uv1 les plus marquants*socio=rien ont été*socio=rien remportés sur*socio=rien le front de l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Si l'on considère ensemble*socio=rien les sept grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1, on constate que chacune des trois reprises conjoncturelles passées*socio=te *socio=rien est partie d'*socio=nil un niveau de*socio=nil chômage*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil et d'un*socio=rien taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 plus fort*socio=rien que la précédente*socio=rien . Bien*socio=rien que le chômage*socio=ec1 ait poursuivi son évolution*socio=rien dans le même sens*socio=rien , l'inflation*socio=ec2 de 7% enregistrée en 1982 a été*socio=rien nettement inférieure aux 11 % de 1975 (année*socio=rien qui a marqué le creux*socio=ec2 du cycle*socio=te précédent*socio=rien ) et elle a continué de régresser. C'est*socio=rien un*socio=rien signe favorable*socio=ec2 car nombreux*socio=rien sont ceux qui font valoir que la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien une *socio=rien composante nécessaire *socio=nil d'une solution*socio=rien durable*socio=uv4 du problème*socio=uv4 du chômage*socio=ec1. D'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien , il est*socio=rien encourageant de constater que le changement*socio=uv3 dans la façon*socio=rien de concevoir ce qui constitue une politique_économique*socio=ec1 efficace*socio=uv4, qui était apparu au début*socio=rien des années*socio=rien 80 alors que l'on assimilait les enseignements*socio=et des années*socio=rien 70, n'a aucunement été*socio=rien modifié par la récession*socio=ec2 de 1982. Cela ressort des changements*socio=uv3 d'orientation*socio=et introduits ou envisagés dans *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil dans des domaines*socio=rien aussi divers que les finances_publiques*socio=et (niveaux*socio=rien des dépenses*socio=ec1, équilibres budgétaires*socio=et et effets*socio=rien d'encouragement*socio=uv4 de l'investissement*socio=ec1, de l'innovation*socio=uv3 et du travail*socio=ec1), les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1, les réglementations*socio=et, la protection_sociale*socio=et et la gestion*socio=ec2 des entreprises*socio=ac d'Etat*socio=rien . Toutefois, les progrès*socio=uv1 réalisés jusqu'ici ont *socio=rien été modestes *socio=nil dans la plupart*socio=rien des cas*socio=rien , et comportent quelques *socio=rien exceptions importantes.*socio=nil *socio=nil L'une tient au fait*socio=rien que plusieurs pays*socio=ac, notamment les États-unis*socio=ac, ne se sont pas attaqués efficacement aux déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et excessifs*socio=rien , avec les conséquences*socio=rien que cette carence entraîne pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en raison*socio=rien des effets*socio=rien qu'elle exerce sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1, les taux_de_change*socio=ec1 et les balances commerciales*socio=ec1. Un*socio=rien autre échec*socio=uv1 - qui n'est*socio=rien pas sans lien*socio=rien avec le premier*socio=rien - est*socio=rien la dégradation*socio=uv3 des politiques_commerciales*socio=et dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac. Si les analyses*socio=rien de la situation*socio=rien actuelle*socio=te diffèrent parfois, le défi*socio=uv2 qu'elles portent aux responsables*socio=ac des politiques*socio=et suivies n'est*socio=rien pas douteux*socio=uv2. Un*socio=rien effort laborieux et acharné *socio=rien est nécessaire *socio=nil pour mettre en oeuvre*socio=rien les politiques*socio=et qui renforceront et étendront la reprise, et pour maintenir ensuite l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 à *socio=rien un niveau plus*socio=nil élevé*socio=uv4 *socio=nil sans sacrifier les résultats*socio=rien chèrement acquis*socio=uv2 dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et sans nuire aux efforts entrepris pour la faire encore reculer. *{ Les changements*socio=uv3 intervenus dans la façon*socio=rien de concevoir les politiques*socio=et à suivre se reflètent dans toute une diversité*socio=uv1 d'écrits postérieurs à 1979: publications*socio=rien d'organismes_publics, communiqués issus des *socio=rien réunions annuelles au*socio=nil sommet *socio=nil des sept grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et des réunions*socio=rien ministérielles de l'OCDE*socio=ac, publications*socio=rien des organisations économiques*socio=ec1 internationales*socio=te, journaux*socio=rien et revues à grand*socio=rien tirage. } *{ p.3 } Dans certains cas*socio=rien , les changements*socio=uv3 de politique*socio=et nécessaires*socio=rien relèvent de chaque pays*socio=ac individuellement - par exemple*socio=rien dans le cas*socio=rien des déficits*socio=ec1 budgétaires*socio=et excessifs*socio=rien . Pour s'attaquer en toute efficacité*socio=uv3 aux problèmes*socio=ec2 de l'endettement*socio=ec1 et à la forte*socio=rien montée du protectionnisme*socio=et, il faut non seulement agir au plan*socio=rien national*socio=te, mais aussi renforcer la coopération_internationale*socio=uv1. En ce qui concerne les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 et leurs effets*socio=rien indéniables sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te, on commence à s'intéresser aux facteurs*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 qui les influencent, en_particulier*socio=rien aux politiques*socio=et macro-économiques des grands*socio=rien pays*socio=ac. Si l'on se *socio=rien place sur le*socio=nil plan *socio=nil de la politique_commerciale*socio=ec1, un*socio=rien examen*socio=ec2 de la situation*socio=rien actuelle*socio=te permet de dégager deux conclusions majeures*socio=rien . Premièrement, les mesures*socio=et commerciales*socio=ec1 protectionnistes*socio=et ne sont que l'une des facettes de l'ensemble*socio=rien de problèmes*socio=ec2 liés à la politique_commerciale*socio=ec1 qui pèsent sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Une amélioration*socio=uv1 des politiques_commerciales*socio=et ne suffit pas à elle seule*socio=rien à renforcer et à propager la croissance_économique*socio=ec1 et la création_d'_emplois*socio=ec1, car elle ne saurait résoudre les problèmes*socio=ec2 créés par les politiques*socio=et inadéquates*socio=uv4 menées dans d'autres domaines*socio=rien . En outre, les réformes*socio=et de politique*socio=et générale*socio=rien introduites en dehors du domaine*socio=rien commercial*socio=ec1 ne peuvent pas déployer tous leurs effets*socio=rien si elles interviennent dans un*socio=rien environnement*socio=et hypothéqué par des niveaux*socio=rien de protection*socio=et élevés*socio=uv4 et par de lourdes incertitudes*socio=uv3 concernant l'orientation*socio=et future*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et. La deuxième*socio=rien conclusion principale*socio=rien concerne les possibilités*socio=rien dans le domaine*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1. Si la mise en oeuvre*socio=rien de politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 devait à elle seule*socio=rien assurer le soutien*socio=uv3 de la croissance_économique*socio=ec1 jusque dans les années*socio=rien 90, il y aurait un*socio=rien *socio=uv4 risque sérieux *socio=nil de rallumer l'inflation*socio=ec2. Un*socio=rien renforcement des disciplines*socio=rien du GATT*socio=et, par exemple*socio=rien dans le domaine*socio=rien des subventions*socio=ec1 et des mesures*socio=et de protection*socio=et d'urgence*socio=rien , combiné à un*socio=rien nouvel élargissement*socio=ec2 des marchés*socio=ec1, serait alors particulièrement opportun*socio=rien , pour trois raisons*socio=rien . Tout d'abord*socio=rien , de telles mesures*socio=et feraient clairement connaître la direction*socio=et dans laquelle les gouvernements*socio=ac ont l'intention d'orienter leurs politiques_commerciales*socio=et à venir - ce qui aurait *socio=rien un effet bénéfique immédiat sur les*socio=nil attentes des*socio=nil milieux_d'_affaires*socio=ac et*socio=nil sur le*socio=nil climat *socio=nil de l'investissement*socio=ec1. Deuxièmement, elles constitueraient à *socio=rien moyen terme un *socio=nil stimulant macro-économique important*socio=rien pour la production*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Troisièmement, de telles mesures*socio=et seraient anti-inflationnistes*socio=ec2. *{ p.4 } Le *socio=rien présent rapport *socio=nil s'articule en trois parties*socio=rien . La première*socio=rien donne une vue*socio=rien d'ensemble*socio=rien des principales*socio=rien tendances*socio=ec2 économiques*socio=ec1 en 1984 et dans la *socio=rien première moitié *socio=nil de 1985, et des prévisions*socio=ec2 formulées pour les dix-huit mois*socio=rien à venir (pages*socio=rien 4 à 10). Les aspects*socio=rien essentiels*socio=uv4 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te sont analysés de façon*socio=rien plus détaillée dans la *socio=rien deuxième partie:*socio=nil changements*socio=uv3 *socio=nil dans la hiérarchie des vingt*socio=rien économies*socio=ec1 principales*socio=rien et des *socio=rien vingt groupes de*socio=nil produits principaux *socio=nil entrant dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te; modification*socio=rien de l'importance*socio=rien de certains courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 intercontinentaux*socio=te; enfin, interaction entre l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1 (pages*socio=rien 10 à 23). L'analyse*socio=rien concernant plus spécialement la politique_commerciale*socio=ec1 qui fait*socio=rien l'objet*socio=rien de la *socio=rien troisième partie *socio=nil permettra d'examiner la tendance*socio=ec2 vers le partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 et les échanges*socio=ec1 administrés*socio=rien , et de dégager les moyens*socio=ec1 par lesquels une amélioration*socio=uv1 des politiques_commerciales*socio=et contribuerait au renforcement et à la propagation*socio=rien de la reprise (pages*socio=rien 23 à 30). *{ p.10 } 3. EVOLUTION DU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te Les statistiques*socio=ec2 de la production*socio=ec1, de l'emploi*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 illustrent le *socio=rien fait simple,*socio=nil mais*socio=nil important *socio=nil que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te est*socio=rien en *socio=rien évolution constante.*socio=nil *socio=nil Dans le cas*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te, cette évolution*socio=rien apparaît dans les variations*socio=rien des parts*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te qui reviennent aux différents*socio=rien pays*socio=ac et aux *socio=rien différents produits.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil des trois dernières*socio=rien décennies*socio=te, ces variations*socio=rien se sont inscrites*socio=rien dans le contexte d'une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en expansion*socio=ec2. Ensemble*socio=rien à partager augmentant d'année*socio=rien en année*socio=rien la diminution*socio=ec2 d'une part*socio=rien en pourcentage*socio=rien n'entraînerait généralement pas une baisse*socio=ec2 effective*socio=rien du niveau*socio=rien des échanges*socio=ec1 du pays*socio=ac considéré. Lorsqu'une diminution*socio=ec2 en chiffres absolus*socio=rien se produisait, elle était le plus souvent limitée et temporaire*socio=rien . *{ p.11 } Principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac et importateurs*socio=ac. En 1984, comme en 1973, l'ensemble*socio=rien des 20 premiers*socio=rien exportateurs*socio=ac et importateurs*socio=ac a réalisé près des trois quarts*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te (tableau*socio=rien 3). Si, en 1984, leur part*socio=rien globale est*socio=rien restée stable*socio=uv4, la hiérarchie s'est*socio=rien profondément modifiée par rapport*socio=rien à 1973. - Si les *socio=rien cinq premiers exportateurs*socio=ac *socio=nil conservent le rang*socio=rien qu'ils occupaient précédemment, la liste des 20 premiers*socio=rien pour 1984 en comprend six qui n'y figuraient pas en 1973: République*socio=ac de Corée*socio=ac, Chine*socio=ac, Hong-kong*socio=ac, Taiwan*socio=ac, Mexique*socio=ac et Singapour*socio=ac. Par contre, l'Australie*socio=ac, la Pologne*socio=ac, le Danemark*socio=ac, l'Iran*socio=ac, la Tchécoslovaquie*socio=ac et la République*socio=ac démocratique*socio=uv2 allemande*socio=ac n'ont pu se maintenir parmi les 20 premiers*socio=rien , bien*socio=rien qu'entre 1973 et 1984 la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 de leurs exportations*socio=ec1 ait crû en moyenne*socio=rien chaque année*socio=rien dans une proportion*socio=rien comprise entre environ 6% et 11%. Les États-unis*socio=ac et toutes les régions*socio=te européennes*socio=ac mentionnées ont vu diminuer leurs parts*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te en 1984. Le Canada*socio=ac, le Japon*socio=ac, l'URSS*socio=ac et toutes les régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 mentionnées ont accru les leurs entre 1973 et 1984. - La liste des principaux*socio=rien importateurs*socio=ac en 1984 comprend six *socio=rien nouveaux noms:*socio=nil République*socio=ac de*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil Singapour*socio=ac,*socio=nil Chine*socio=ac,*socio=nil Hong-kong*socio=ac,*socio=nil Taiwan*socio=ac *socio=nil et Arabie Saoudite. La Pologne*socio=ac, le Danemark*socio=ac, l'Autriche*socio=ac, le Brésil*socio=ac, la Norvège*socio=ac et la République*socio=ac démocratique*socio=uv2 allemande*socio=ac ne figurent plus parmi les 20 premiers*socio=rien importateurs*socio=ac, bien*socio=rien que la valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 de leurs importations*socio=ec1 ait augmenté, entre 1973 et 1984, à des *socio=rien taux annuels moyens*socio=ec1 *socio=nil qui se situent entre 3 et 10%. - De toutes les régions*socio=te économiques*socio=ec1, ce sont les États-unis*socio=ac qui, entre 1973 et 1984, ont enregistré la progression*socio=ec2 la plus forte*socio=rien , et de beaucoup, de leurs importations*socio=ec1; leur part*socio=rien s'est*socio=rien accrue de plus de 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien (2,9 points*socio=rien entre 1983 et 1984 seulement), chiffre équivalant à la part*socio=rien , en chiffres absolus*socio=rien , du Royaume-uni*socio=ac ou de la France*socio=ac dans les importations*socio=ec1 mondiales*socio=te de 1984. Des pays_en_voie_de_développement*socio=ac qui comptent parmi les 20 premiers*socio=rien importateurs*socio=ac ont aussi accru leurs parts*socio=rien des importations*socio=ec1 mondiales*socio=te en 1984. Par contre, celle de tous les *socio=ac pays européens *socio=nil qui figurent sur*socio=rien la liste a été*socio=rien inférieure en 1984 à ce qu'elle était dix ans*socio=rien auparavant. *{ p.12 } - Les pays*socio=ac qui ont élargi leur part*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te des exportations*socio=ec1 ont généralement accru aussi leur part*socio=rien du marché*socio=ec1 des importations*socio=ec1 et, inversement, ceux dont la part*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 a baissé ont également vu diminuer leur part*socio=rien des importations*socio=ec1 mondiales*socio=te. Cinq*socio=rien des six économies*socio=ec1 qui ont rejoint en 1984 le peloton des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac ont du même coup*socio=rien accédé au groupe*socio=rien des principaux*socio=rien importateurs*socio=ac. On voit ainsi que les fournisseurs*socio=ac dynamiques*socio=uv4 sont en même temps*socio=rien des clients*socio=ac dynamiques*socio=uv4. *{ p.13 } Ce qui frappe le plus quand on compare les *socio=rien différentes parts de*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil la percée réalisée par certaines*socio=rien régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1. en_particulier*socio=rien , le développement*socio=uv3 d'un*socio=rien secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 de plus en plus diversifié dans *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil économies*socio=ec1 en*socio=nil voie de*socio=nil développement*socio=uv3 est *socio=nil devenu une source*socio=rien dynamique*socio=uv4 de recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, ce qui, par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , a généré une expansion*socio=ec2 de leurs importations*socio=ec1. S'agissant des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac mondiaux*socio=te de produits*socio=rien manufacturés, la distinction*socio=rien entre régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3 et régions*socio=te développées*socio=uv4 s'estompe de plus en plus. Dès 1984, par exemple*socio=rien , Taiwan*socio=ac et la République*socio=ac de Corée*socio=ac avaient dépassé, dans ce secteur*socio=rien , des exportateurs*socio=ac traditionnels*socio=rien de produits*socio=rien manufacturés comme la Suisse*socio=ac et la Suède*socio=ac. Les pays*socio=ac endettés. La performance*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 globale de 16 pays_en_voie_de_développement*socio=ac endettés, que ce *socio=rien rapport annuel *socio=nil suit depuis 1982, s'est*socio=rien sensiblement améliorée en 1984 par rapport*socio=rien à 1982 et 1983. Le processus*socio=te de contraction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 s'est*socio=rien inversé et les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du groupe*socio=rien ont augmenté de plus de 10% depuis le creux*socio=ec2 de 1983 (graphique*socio=rien I). *{ p.14 } Trois des 16 pays*socio=ac (Argentine*socio=ac, République*socio=ac de Corée*socio=ac et Thaïlande*socio=ac) ont opéré le type*socio=rien d'ajustement*socio=et commercial*socio=ec1 le plus souhaitable*socio=rien , c'est-à-dire une expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 accompagnée d'une amélioration*socio=uv1 de la balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 (voir tableau*socio=rien 4). Le processus*socio=te de contraction*socio=ec2 des importations*socio=ec1 s'est*socio=rien poursuivi dans la moitié*socio=rien des pays*socio=ac considérés accompagné, sauf dans le cas*socio=rien de l'Égypte*socio=ac, d'une expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1. La balance*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 s'est*socio=rien détériorée dans cinq*socio=rien des 16 pays*socio=ac mais, même dans le cas*socio=rien de ces cinq*socio=rien pays*socio=ac, cette dégradation*socio=uv3 a été*socio=rien limitée. Alors qu'en 1984 les tendances*socio=ec2 avaient été*socio=rien généralement favorables*socio=ec2, les données préliminaires indiquent qu'au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1985 les exportations*socio=ec1 comme les importations*socio=ec1 de la majorité*socio=rien des 16 pays*socio=ac endettés ont amorcé une nouvelle*socio=rien baisse*socio=ec2 en valeur*socio=ec1. Afrique*socio=ac. Le bilan*socio=rien commercial*socio=ec1 de l'Afrique*socio=ac pour ces dix *socio=rien dernières années est *socio=nil décourageant. Après*socio=rien avoir culminé en 1980 à 94 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 (contre 21 milliards*socio=rien en 1973), les recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 de l'Afrique*socio=ac (République*socio=ac sudafricaine non comprise) ont baissé sans interruption pendant trois ans*socio=rien , réduisant du même coup*socio=rien la capacité*socio=ec1 d'importation*socio=ec1 de cette partie*socio=rien du monde*socio=te. L'es exportations*socio=ec1 se sont redressées d'environ 3% en 1984, mais elles sont restées inférieures d'environ un*socio=rien tiers à leur niveau*socio=rien de pointe*socio=uv4 de 1980. Après*socio=rien ce sommet*socio=rien , la part*socio=rien de l'Afrique*socio=ac dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te est*socio=rien revenue de 4,7 à 3,1%. Si l'on en croit les statistiques*socio=ec2, la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 intra-africain dans le commerce*socio=ec1 total*socio=rien de l'Afrique*socio=ac (valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 plus valeur*socio=ec1 des importations*socio=ec1) a baissé, elle aussi, ces 20 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil pour tomber à moins de 2% en 1984. *{ En 1983, les exportations*socio=ec1 et les importations*socio=ec1 des seuls*socio=rien Pays-bas*socio=ac ont été*socio=rien du même ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien que celles de l'ensemble*socio=rien du continent*socio=ac africain (République*socio=ac sud-africaine non comprise). } *{ p.15 } La situation*socio=rien des exportations*socio=ec1 des *socio=ac pays africains est*socio=rien *socio=nil d'autant plus préoccupante*socio=uv4 que leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 sont concentrées *socio=rien sur un petit nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil et que les combustibles*socio=ec1 assurent à eux seuls*socio=rien près des trois quarts*socio=rien des recettes*socio=ec1 totales*socio=rien . Échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te, transpacifiques et Eurafrique-pacifique. Parmi les changements*socio=uv3 récents*socio=rien intervenus dans la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 régionaux*socio=te, l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1 transpacifiques par rapport*socio=rien aux échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te et aux échanges*socio=ec1 Eurafrique-pacifique est*socio=rien particulièrement intéressante*socio=rien . Les échanges*socio=ec1 transpacifiques s'entendent ici des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 entre les Amériques (amérique_du_nord*socio=ac, amérique_centrale*socio=ac et Amérique*socio=ac du Sud), d'une part*socio=rien , et le Japon*socio=ac et certaines*socio=rien autres économies*socio=ec1 du Pacifique*socio=te, d'autre part*socio=rien ." Les échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te s'entendent de l'ensemble*socio=rien des échanges*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et de l'Afrique*socio=ac avec les Amériques, et les échanges*socio=ec1 Eurafrique-pacifique, de l'ensemble*socio=rien des échanges*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et de l'Afrique*socio=ac avec le Japon*socio=ac et les autres économies*socio=ec1 du Pacifique*socio=te indiquées ci-dessus. En 1963, la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 transpacifiques, de même que celle des échanges*socio=ec1 Eurafrique-pacifique (exportations*socio=ec1 plus importations*socio=ec1), ne représentait qu'un*socio=rien tiers environ de la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te. En 1984, ces relations*socio=rien avaient sensiblement changé: - La valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 Eurafrique-pacifique a représenté environ la moitié*socio=rien de celle des échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te. Les échanges*socio=ec1 transpacifiques ont eu *socio=rien un comportement *socio=nil encore plus dynamique*socio=uv4; pour la *socio=rien première fois leur*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil a dépassé celle des échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te (graphique*socio=rien 11). Comme le montre le tableau*socio=rien 5, ce déplacement*socio=rien de l'activité*socio=rien commerciale*socio=ec1 n'est*socio=rien pas *socio=rien un phénomène à*socio=nil court_terme*socio=te.*socio=nil *socio=nil Si la part*socio=rien des échanges*socio=ec1 transatlantiques*socio=te dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a baissé d'environ 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien en 20 ans*socio=rien , entre le début*socio=rien des années*socio=rien 60 et le début*socio=rien des années*socio=rien 80, celle des échanges*socio=ec1 transpacifiques a augmenté pratiquement dans la même proportion*socio=rien . Quant aux échanges*socio=ec1 Eurafrique-pacifique, ils se sont accrus au même rythme*socio=rien que les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, de sorte*socio=rien que leur *socio=rien part est demeurée*socio=nil constante.*socio=nil *{ *socio=nil République*socio=ac de*socio=nil Corée*socio=ac,*socio=nil Chine*socio=ac,*socio=nil Hong-kong*socio=ac,*socio=nil Taiwan*socio=ac,*socio=nil Indonésie*socio=ac,*socio=nil Malaisie*socio=ac,*socio=nil Philippines*socio=ac,*socio=nil Singapour*socio=ac,*socio=nil Thaïlande*socio=ac,*socio=nil *socio=nil Brunei, Australie*socio=ac et Nouvelle-zélande*socio=ac } *{ p.16 } Au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, les échanges*socio=ec1 de l'amérique_du_nord*socio=ac (Canada*socio=ac et États-unis*socio=ac) avec le Japon*socio=ac ont augmenté moins vite que ses échanges*socio=ec1 avec l'ensemble*socio=rien des 12 autres économies*socio=ec1 du Pacifique*socio=te. Il en est*socio=rien de même des échanges*socio=ec1 de l'amérique_latine*socio=ac avec le Japon*socio=ac et le reste*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te. Par contre, les échanges*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te avec le Japon*socio=ac se sont accrus plus vite que ses échanges*socio=ec1 avec le reste*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te. En 1984, les échanges*socio=ec1 respectifs*socio=rien de l'amérique_du_nord*socio=ac, de l'amérique_latine*socio=ac et de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te avec le Japon*socio=ac ont été*socio=rien inférieurs en valeur*socio=ec1 absolue*socio=rien à leurs échanges*socio=ec1 avec le reste*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te (tableau*socio=rien 5). Si l'on examine séparément*socio=rien les importations*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1, on peut faire, notamment, les *socio=rien constatations suivantes:*socio=nil *socio=nil - Pour ce qui est*socio=rien de l'amérique_du_nord*socio=ac, en 1984, pour la *socio=rien première fois,*socio=nil la*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil de ses exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te (y compris le Japon*socio=ac) a été*socio=rien du même ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien que celle de ses exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te (64 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1). Quant à ses importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te, elles avaient déjà dépassé celles en provenance*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te au milieu*socio=rien des années*socio=rien 70 et, depuis 1979, elles ont plus que doublé (+ 110%), alors que celles en provenance*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont nettement moins augmenté (+66%). *{ p.17 } Le commerce*socio=ec1 total*socio=rien de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te avec l'amérique_latine*socio=ac demeure plus important*socio=rien que celui de la région*socio=te du Pacifique*socio=te. Toutefois, les exportations*socio=ec1 de la région*socio=te du Pacifique*socio=te vers l'amérique_latine*socio=ac ont dépassé en 1981 celles de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te. À l'exportation*socio=ec1 comme à l'importation*socio=ec1, l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te commerce*socio=ec1 plus intensément avec l'amérique_du_nord*socio=ac qu'avec la région*socio=te du Pacifique*socio=te. D'autre part*socio=rien , entre 1973 et 1984, ses exportations*socio=ec1 se sont accrues davantage vers l'amérique_du_nord*socio=ac que vers la région*socio=te du Pacifique*socio=te (en raison*socio=rien principalement d'une augmentation en dollars*socio=ec1 des *socio=ec1 exportations vers l'*socio=nil amérique_du_nord*socio=ac *socio=nil en 1984). Par contre, entre 1973 et 1984, les importations*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont progressé plus rapidement en provenance*socio=rien de la région*socio=te du Pacifique*socio=te qu'en provenance*socio=rien de l'amérique_du_nord*socio=ac. *{ p.18 } Considérés dans leur ensemble*socio=rien , les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 intercontinentaux*socio=te définis*socio=rien ci-dessus représentent actuellement *socio=rien un quart *socio=nil environ du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, c'est-à-dire une proportion*socio=rien à peu près identique*socio=rien à celle d'il y a 20 ans*socio=rien . Les échanges*socio=ec1 intercontinentaux*socio=te ont donc connu, au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, une augmentation aussi rapide*socio=rien que celle des échanges*socio=ec1 intracontinentaux bien*socio=rien que: i) les obstacles*socio=rien qui affectent les échanges*socio=ec1 intracontinentaux aient fait*socio=rien l'objet*socio=rien de réductions*socio=ec2 proportionnellement plus importantes*socio=rien (par exemple*socio=rien , élargissement*socio=ec2 de la CEE*socio=et et accords_de_libre-échange*socio=et entre les pays*socio=ac de la CEE*socio=et et ceux de l'AELE) et que, ii) la majorité*socio=rien des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 instituées au cours*socio=rien de cette période*socio=te fût destinée à contrôler (c'est-à-dire à réduire) la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 intercontinentaux*socio=te. Ces considérations*socio=rien conduisent à penser que le commerce*socio=ec1 intercontinental recèle encore des virtualités considérables*socio=rien de spécialisation*socio=uv3 et de développement*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans le sens*socio=rien de la complémentarité*socio=rien . Il convient de noter, bien*socio=rien entendu, que les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 analysés ci-dessus se sont développés*socio=uv4 dans le cadre*socio=rien et sous l'impulsion d'un*socio=rien système*socio=rien mondial*socio=te de commerce*socio=ec1 et de paiements*socio=ec1. Dans un*socio=rien tel système*socio=rien chaque pays*socio=ac doit, pour élaborer sa politique_commerciale*socio=ec1, prendre en considération*socio=rien , non ses balances bilatérales*socio=et, mais sa balance*socio=ec1 globale. Tendances*socio=ec2 de la structure*socio=ec1 par produits*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Les changements*socio=uv3 qui s'opèrent dans la distribution par régions*socio=te des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te et dans leur ventilation par produits*socio=rien sont, certes, interdépendants*socio=uv4. Le cas*socio=rien des membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac *socio=rien est un exemple récent *socio=nil et particulièrement marquant*socio=rien de cette relation*socio=rien . Leur poids*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 et les importations*socio=ec1 mondiales*socio=te a considérablement*socio=rien augmenté à la suite*socio=rien de l'envolée des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 dans les années*socio=rien 70 (et ces pays*socio=ac sont aussi devenus d'importants*socio=rien bailleurs de fonds*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te des capitaux*socio=ec1). Ces hausses de prix*socio=ec1 ont incité les *socio=ac pays consommateurs *socio=nil à économiser le pétrole*socio=ec1 et à le remplacer par d'autres sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1, et elles ont déclenché une expansion*socio=ec2 de l'offre*socio=rien de pétrole*socio=ec1 de *socio=rien nouvelles provenances *socio=nil et d'autres formes*socio=rien d'énergie*socio=ec1, comme le gaz_naturel*socio=ec1. Il en a résulté une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 et les quantités du pétrole*socio=ec1 commercialisé. La part*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te revenant aux membres*socio=ac de l'OPEP*socio=ac a atteint son point*socio=rien culminant en 1980 (15%). *socio=rien Cinq ans *socio=nil plus tard, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1985, leur part*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te est*socio=rien retombée à moins de 9% en valeur*socio=ec1; leur part*socio=rien dans les importations*socio=ec1 mondiales*socio=te a également baissé (après*socio=rien une pointe*socio=uv4 à 8 1/2% en 1982), mais dans de *socio=rien moindres proportions.*socio=nil *{ p.19 } *socio=nil On ne dispose actuellement d'informations*socio=rien complètes sur*socio=rien la ventilation par produits*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te que jusqu'à fin*socio=rien 1983, et seulement pour les pays*socio=ac à économie_de_marché*socio=ec1 Une courte*socio=rien liste comprenant les 20 catégories*socio=rien de produits*socio=rien les plus importantes*socio=rien en 1983 est*socio=rien donnée au tableau*socio=rien 6. Les chiffres mettent clairement en évidence*socio=rien les changements*socio=uv3 majeurs*socio=rien qui sont intervenus entre 1973 et 1983 dans la hiérarchie et les parts*socio=rien des *socio=rien différentes catégories.*socio=nil *socio=nil Ces dix années*socio=rien , la part*socio=rien de huit catégories*socio=rien de produits*socio=rien dans la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te a baissé, celle de dix catégories*socio=rien a augmenté et celle de deux *socio=rien catégories est restée*socio=nil constante.*socio=nil La*socio=nil part *socio=nil globale de ces 20 catégories*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te s'est*socio=rien accrue de près de 5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien , pour atteindre 51% en 1983. Les fortes*socio=rien hausses des prix*socio=ec1 des combustibles*socio=ec1 intervenues après*socio=rien 1973 ont eu une *socio=rien incidence sur *socio=nil les chiffres du tableau*socio=rien 6, qui se fondent sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Les deux dernières*socio=rien colonnes du tableau*socio=rien indiquent l'évolution*socio=rien , entre 1973 et 1983, de la part*socio=rien des *socio=rien différentes catégories de*socio=nil produits *socio=nil à l'exclusion*socio=rien des combustibles*socio=ec1 dans le total*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te correspondant. *{ p.20 } En valeur*socio=ec1 relative*socio=rien , ce sont l'acier*socio=ec1 et les textiles*socio=ec1 qui ont enregistré les plus fortes*socio=rien hausses se sont produites dans plus fortes*socio=rien baisses, alors que le le commerce*socio=ec1 du matériel*socio=rien de traitement*socio=rien de l'information*socio=rien et des *socio=rien composants électroniques,*socio=nil *socio=nil c'est-à-dire dans secteurs*socio=rien où la technologie*socio=ec1 progresse les rapidement. Facteurs*socio=rien qui déterminent les changements*socio=uv3 de la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 Les changements*socio=uv3 de la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 sont la résultante*socio=rien de l'interaction de *socio=rien nombreux facteurs.*socio=nil Certains*socio=nil facteurs *socio=nil sont de nature*socio=rien autonome (par exemple*socio=rien , l'évolution*socio=rien technologique*socio=ec1 actuelle*socio=te ou les déplacements*socio=rien de la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te dus à l'évolution*socio=rien différente*socio=rien des salaires*socio=ec1). En outre, certains changements*socio=uv3 des parts*socio=rien dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te sont des phénomènes*socio=rien à plus long_terme*socio=te que d'autres (par exemple*socio=rien , l'augmentation de la part*socio=rien de plusieurs pays_en_voie_de_développement*socio=ac par rapport*socio=rien aux variations*socio=rien des parts*socio=rien imputables*socio=uv2 aux mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1). D'un*socio=rien autre côté*socio=rien , le potentiel*socio=uv4 d'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 de tel ou tel produit*socio=ec1 est*socio=rien influencé par les politiques_commerciales*socio=et. Les facteurs*socio=rien politiques*socio=et qui déterminent la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 - c'est-à-dire les variations*socio=rien de la part*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te qui revient à tel pays*socio=ac ou à tel produit*socio=ec1 - peuvent aussi être*socio=rien examinés du point*socio=rien de vue*socio=rien de l'aptitude*socio=rien des pays*socio=ac à s'adapter*socio=rien aux pressions*socio=ec2 de changement*socio=uv3 - Les politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te jouent, de toute évidence*socio=rien , *socio=rien un rôle capitale*socio=uv2 les*socio=nil *socio=et politiques_commerciales libérales *socio=nil favorisant les ajustements*socio=et de structure*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 et la compétitivité*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1, et par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1. Le régime*socio=et multilatéral rôle - essentiel*socio=uv4 dans ce processus*socio=te. Lorsqu'il fonctionne bien*socio=rien - en_particulier*socio=rien , lorsqu'il *socio=rien offre un cadre stable*socio=uv4 et*socio=nil efficace*socio=uv4 *socio=nil pour la conduite*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te - les nouveaux*socio=rien venus peuvent s'implanter plus facilement sur*socio=rien de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec1 et dynamiser l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te à mesure*socio=rien qu'ils accroissent leurs exportations*socio=ec1 et leurs importations*socio=ec1. En outre, le principe*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et (NPF*socio=et) donne à tous les pays*socio=ac la certitude*socio=rien de participer aux possibilités*socio=rien de croissance*socio=uv3 qu'offre*socio=rien un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 en *socio=rien évolution constante.*socio=nil *socio=nil *{ À cet égard*socio=rien , il est*socio=rien intéressant de noter que l'essentiel*socio=uv4 des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 actuellement en vigueur*socio=uv3 y compris les accords*socio=et de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1, affectent des produits*socio=rien qui, traditionnellement occupent une place*socio=rien de *socio=rien premier plan *socio=nil dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te (notamment les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, les textiles*socio=ec1, les vêtements*socio=ec1, l'acier*socio=ec1 et les automobiles*socio=ec1). } *{ p.21 } Commerce*socio=ec1 et croissance*socio=uv3. Le graphique*socio=rien III exprime la relation*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 du produit_intérieur_brut exportations*socio=ec1 entre 1973 et 1984 pour les 20 premiers*socio=rien exportateurs*socio=ac énumérés au tableau*socio=rien 3. Il ressort de ce graphique*socio=rien que la relation*socio=rien positive*socio=uv4 entre la croissance_économique*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 a résisté aux turbulences*socio=rien de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. Durant cette période*socio=te, les taux_de_croissance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 mondial*socio=te réel et du volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te (2 1/2 et 3%, respectivement) ont été*socio=rien inférieurs de plus de moitié*socio=rien à la norme*socio=et établie pendant la période*socio=te 1950-1973. Cette baisse*socio=ec2 est*socio=rien imputable*socio=uv2 en *socio=rien grande partie *socio=nil à des mesures*socio=et et à d'autres événements*socio=rien étrangers*socio=uv4 aux domaines*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1. Toutefois, la dégradation*socio=uv3 des conditions*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 a aussi joué *socio=rien un rôle *socio=nil dans ce processus*socio=te, en partie*socio=rien du fait*socio=rien de réductions*socio=ec2 directes*socio=rien de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 pour certains produits*socio=rien et en partie*socio=rien parce que l'investissement*socio=ec1 lié à l'échange*socio=ec1 international*socio=te a été*socio=rien découragé. Ces faits*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 se sont traduits en_particulier*socio=rien par une forte*socio=rien diminution*socio=ec2 de la capacité*socio=uv3 de réaction du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à une augmentation réel. Entre 1950 et 1973, toute progression*socio=ec2 de 10% du revenu*socio=ec1 mondial*socio=te s'accompagnait, en moyenne*socio=rien , d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de 1,6% du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te; mais, entre 1973 et 1984, l'augmentation rien que de 1,1%. En d'autres termes*socio=rien , la capacité*socio=uv3 de réaction du commerce*socio=ec1 à la croissance*socio=uv3 du revenu*socio=ec1 a diminué d'un*socio=rien tiers entre ces deux périodes*socio=te. Comme on l'explique ci-après de manière*socio=rien plus détaillée, un*socio=rien renforcement des disciplines*socio=rien commerciales*socio=ec1 et une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 favoriseraient la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te fondée sur*socio=rien l'avantage_comparatif*socio=ec2, qui est*socio=rien l'un*socio=rien des moteurs de la croissance_économique*socio=ec1 (avec d'autres *socio=rien facteurs propres *socio=nil à chaque économie*socio=ec1, tels que l'innovation*socio=uv3, l'investissement*socio=ec1 et le progrès*socio=uv1 quantitatif et qualitatif de la main-d'_oeuvre*socio=ac). Il en résulterait une diminution*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 des affaires*socio=ec1 pour les entreprises*socio=ac directement engagées dans la production*socio=ec1 et la distribution de marchandises*socio=ec1 commercialisables et, de plus, une amélioration*socio=uv1 du climat*socio=rien pour l'investissement*socio=ec1 générateur*socio=rien d'emplois*socio=ec1 et l'innovation*socio=uv3 dans les nombreuses*socio=rien autres branches*socio=rien de l'économie*socio=ec1 où la production*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 sont influencés indirectement par la conjoncture*socio=te commerciale*socio=ec1. *{ 12 Le cas*socio=rien exceptionnel*socio=uv4 de l'Arabie Saoudite s'explique Par le fait*socio=rien que la *socio=rien forte hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil a entraîné une expansion*socio=ec2 substantielle*socio=rien de ses recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1, malgré une contraction*socio=ec2 du volume*socio=rien correspondant. 13 il *socio=rien est évident *socio=nil qu'en l'absence*socio=rien d'imperfections*socio=rien du marché*socio=ec1, une expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 assurée par des subventions*socio=ec1 ne contribue pas à la croissance_économique*socio=ec1, car la main-d'_oeuvre*socio=ac et les capitaux*socio=ec1 attirés vers les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 grâce*socio=rien aux subventions*socio=ec1 seraient plus productifs*socio=uv4 dans d'autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1. Parmi les ouvrages consacrés à l'interaction entre l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1, y compris les analyses*socio=rien empiriques*socio=ec2 concernant des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, on peut citer deux *socio=rien exemples récents:*socio=nil *socio=nil James Riedel, "Trade*socio=rien as the*socio=rien Engine of Economic Growth Revisited", dans The*socio=rien Economic Journal, mars*socio=rien 1984, pages*socio=rien 58-13 et Gershon ferler, "On Exports and Economic Growih", dans Journal of Development*socio=rien Economics, février*socio=rien /avril*socio=rien 1983, pages*socio=rien 59-73. } *{ p.23 } 4. RENFORCEMENT ET EXTENSION*socio=rien DE LA CROISSANCE*socio=uv3 ECONOMIQUE. L'un*socio=rien des principaux*socio=rien enseignements*socio=et des années*socio=rien 70 est*socio=rien que la stimulation*socio=rien périodique*socio=te de la demande*socio=ec1 par des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 ou une gestion*socio=ec2 des finances_publiques*socio=et de caractère*socio=rien expansionniste*socio=ec2 risque*socio=uv4 toujours de relancer l'inflation*socio=ec2. Les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en ont *socio=rien offert un exemple *socio=nil frappant dans la *socio=rien deuxième moitié des*socio=nil années *socio=nil 70, où les progrès*socio=uv1 réalisés entre 1975 et 1978 pour combattre*socio=rien l'inflation*socio=ec2 ont été*socio=rien presque tous réduits à néant*socio=rien par les politiques*socio=et macro-économiques plus expansionnistes*socio=ec2 adoptées à *socio=rien un moment *socio=nil où les *socio=ec2 rigidités structurelles *socio=nil s'accroissaient (voir graphique*socio=rien IV). *{ p.24 } Le même danger*socio=uv1 existe aujourd'hui. Depuis 1980, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont réalisé des progrès*socio=uv1 appréciables*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, mais au prix*socio=ec1 d'une importante*socio=rien montée du chômage*socio=ec1 et d'une forte*socio=rien perte*socio=ec2 de_production*socio=ec1. Bien*socio=rien que les opinions*socio=uv1 diffèrent quant au dosage*socio=rien des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 qui serait adapté à la situation*socio=rien actuelle*socio=te, *socio=rien un critère *socio=nil largement accepté pour l'élaboration de politiques*socio=et visant à renforcer et à généraliser la croissance_économique*socio=ec1 est*socio=rien qu'elles ne devraient pas mettre en péril*socio=rien les progrès*socio=uv1 accomplis. Ce *socio=rien souci est *socio=nil d'autant plus important*socio=rien qu'il n'y a guère d'indices d'une réduction*socio=ec2 substantielle*socio=rien des *socio=ec2 rigidités structurelles *socio=nil et que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 actuel*socio=te dans les grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 reste*socio=rien très supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de 3% des années*socio=rien 60. Les événements*socio=rien qui ont marqué la période*socio=te de la fin*socio=rien des années*socio=rien 60 à la fin*socio=rien des années*socio=rien 70 prouvent de *socio=rien façon tangible qu'*socio=nil un certain nombre de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil macro - et micro -économiques ont entravé la croissance_économique*socio=ec1 et la création_d'_emplois*socio=ec1, tant par leur *socio=rien action directe *socio=nil qu'en réduisant l'aptitude*socio=rien des pays*socio=ac à s'adapter*socio=rien sans heurts à des chocs*socio=ec2 comme l'envolée des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1. La prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 du rôle*socio=rien qu'ont joué les politiques*socio=et inappropriées dans le fort*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 après*socio=rien 1973 a entraîné, dans la conception*socio=ec2 des politiques*socio=et, des changements*socio=uv3 qui sont décrits au début*socio=rien du *socio=rien présent rapport.*socio=nil *socio=nil Il demeure que le fossé*socio=rien entre les conceptions*socio=ec2 nouvelles*socio=rien et les politiques*socio=et actuelles*socio=te est*socio=rien encore *socio=rien bien large.*socio=nil Par*socio=nil exemple,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 du*socio=nil budget*socio=ec1 fédéral*socio=et des*socio=nil États-unis*socio=ac s'*socio=nil est *socio=nil accru dans des *socio=rien proportions substantielles.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil même s'il a contribué à la réalisation*socio=uv1 d'autres objectifs*socio=uv4, le dosage*socio=rien des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 - tant au sein*socio=rien des économies*socio=ec1 nationales*socio=te qu'au niveau*socio=rien international*socio=te - n'a pas empêché d'amples*socio=rien et rapides*socio=rien mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1. En outre, au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, les distorsions*socio=ec2 des signaux*socio=rien transmis aux travailleurs*socio=ac et aux investisseurs*socio=ac par les salaires*socio=ec1 et les prix*socio=ec1, la fragmentation des marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien et les mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 aux productions*socio=ec1 inefficientes sont encore très fréquentes*socio=rien . Pour les responsables*socio=ac de la politique_commerciale*socio=ec1, cette *socio=rien situation est source de*socio=nil graves préoccupations*socio=uv4 *socio=nil parce que les politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te et le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral particulièrement vulnérables*socio=uv2 aux contrecoups des politiques*socio=et inadéquates*socio=uv4 appliquées en dehors du domaine*socio=rien commercial*socio=ec1. *{ D'aucuns prétendent que le vif regain*socio=ec2 d'inflation*socio=ec2 observé dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en 1979-80 est*socio=rien imputable*socio=uv2 au deuxième*socio=rien choc*socio=ec2 pétrolier*socio=ec1. Toutefois, les éléments*socio=rien d'appréciation*socio=ec2 dont on dispose ne corroborent pas cette thèse*socio=rien : voir P. de Grauwe, "OECD versus the*socio=rien GATT*socio=et on *socio=rien the Source of*socio=nil Inflation*socio=ec2"*socio=nil dans*socio=nil The *socio=nil World Fconomy, juin*socio=rien 1981. } *{ p.25 } Les gouvernements*socio=ac doivent reconnaître que l'incidence*socio=rien d'une politique_économique*socio=ec1 sur*socio=rien le système*socio=rien commercial*socio=ec1 détermine en partie*socio=rien ses avantages*socio=rien et son coût*socio=ec1. Il *socio=rien est clair *socio=nil que, si l'on considère les pressions*socio=ec2 exercées *socio=rien sur un système commercial*socio=ec1 ouvert,*socio=nil le*socio=nil coût*socio=ec1 peut*socio=nil être *socio=nil effectivement très élevé*socio=uv4. Cependant, il est*socio=rien non moins évident*socio=rien que, si ces pressions*socio=ec2 amenaient les responsables*socio=ac de la politique_commerciale*socio=ec1 à céder aux demandes*socio=et de protection*socio=et accrue, ou si les améliorations*socio=uv1 de l'environnement*socio=et commercial*socio=ec1 étaient subordonnées à des améliorations*socio=uv1 de la politique*socio=et dans d'autres domaines*socio=rien , la situation*socio=rien ne pourrait qu'empirer. Partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 et administration des échanges*socio=ec1. Dans l'environnement*socio=et difficile*socio=rien décrit ci-dessus, le système*socio=rien commercial*socio=ec1 a fait*socio=rien preuve*socio=ec2 d'une résistance remarquable*socio=rien . La plus *socio=rien grande partie des*socio=nil échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te continue *socio=nil de s'effectuer selon les règles*socio=et et disciplines*socio=rien du GATT*socio=et Mais il faut aussi reconnaître que les pays*socio=ac adoptent de plus en plus de mesures*socio=et qui contreviennent aux engagements qu'ils ont pris dans le cadre*socio=rien de l'accord_général*socio=rien . Le *socio=rien meilleur exemple *socio=nil de cette tendance*socio=ec2 est*socio=rien la prolifération d'accords*socio=et dont l'objet*socio=rien est*socio=rien de restreindre la concurrence*socio=ec1 par un*socio=rien partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1, même si leur dénomination - accords*socio=et de limitation*socio=et volontaire*socio=uv4 des exportations*socio=ec1 ou d'organisation*socio=ec2 concertée des marchés*socio=ec1, "consultations*socio=uv1", "ententes*socio=et volontaires*socio=uv4" ou accords*socio=et "de prévision*socio=ec2 des exportations*socio=ec1", etc. - les présente*socio=rien sous *{ On peut citer comme exemple*socio=rien la pression*socio=ec2 qui s'exerce actuellement en faveur*socio=rien de l'institution*socio=ac d'une surtaxe*socio=et à l'importation*socio=ec1 pour remédier à l'important*socio=rien *socio=ec1 déficit commercial des*socio=nil États-unis*socio=ac.*socio=nil La*socio=nil plupart*socio=rien des*socio=nil experts*socio=ac s'*socio=nil accordent*socio=rien *socio=nil à estimer qu'il existe *socio=rien un lien étroit *socio=nil entre le déficit*socio=ec1 considérable*socio=rien du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et (qui représente une désépargne nationale*socio=te) d'une part*socio=rien , la fermeté*socio=rien du dollar*socio=ec1 et l'ampleur*socio=rien du *socio=ec1 déficit commercial américain*socio=ac,*socio=nil *socio=nil d'autre part*socio=rien (voir par exemple*socio=rien , Paul Volcker, "Facing up *socio=rien to the *socio=nil Twin Deficits", dans Challenge, mars*socio=rien /avril*socio=rien 1984; Martin Feldstein, "American Economic Policy*socio=rien and the*socio=rien World Economy", dans Foreign Affairs, été*socio=rien 1985; et "Statement of *socio=rien the Honorable *socio=nil Clayton K. Yeutter, U.S*socio=rien . Trade*socio=rien Representative-nominee, Before the*socio=rien Senate Finance*socio=ec1 Committee, 25 juin*socio=rien 1985"), comme une surtaxe*socio=et à l'importation*socio=ec1 n'aurait, tout au plus, qu'un*socio=rien *socio=rien effet modeste et*socio=nil temporaire sur le*socio=nil déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil (et pourrait entraîner une nouvelle*socio=rien appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1), il y a très peu de chances*socio=rien qu'elle réduise le *socio=ec1 déficit commercial;*socio=nil *socio=nil d'autre part*socio=rien , elle causerait une aggravation*socio=ec2 majeure*socio=rien des frictions commerciales*socio=ec1. D'une façon*socio=rien plus générale*socio=rien , ceux qui nient l'existence*socio=rien d'un*socio=rien lien*socio=rien entre la politique_commerciale*socio=ec1 et le déficit*socio=ec1 ou l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 partent de l'idée*socio=rien , corroborée par la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 et les *socio=ec2 recherches empiriques,*socio=nil *socio=nil que la *socio=ec1 balance commerciale est*socio=rien *socio=nil déterminée au premier_chef*socio=ac par le rapport*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 entre l'épargne*socio=ec1 nationale*socio=te et l'investissement*socio=ec1 national*socio=te (voir Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1982183, pages*socio=rien 16-19, et le communiqué de presse*socio=et intitulé " Le Commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1984 et les *socio=te perspectives actuelles"*socio=nil (*socio=nil GATT*socio=et/*socio=nil 1371*socio=nil ,*socio=nil 14*socio=nil mars*socio=rien *socio=nil 1985, pages*socio=rien 19-21". } *{ p.26 } un*socio=rien autre jour*socio=rien . Il s'agit, en réalité*socio=ec2, clé*socio=rien restrictions*socio=et quantitatives discriminatoires*socio=uv2, à l'importation*socio=ec1 ou à l'exportation*socio=ec1, qui sont non seulement incompatibles*socio=uv4 avec les obligations*socio=uv1 que l'accord_général*socio=rien impose aux pays*socio=ac, mais aussi, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien , contraires*socio=rien aux législations*socio=et antitrust nationales*socio=te. L'utilisation*socio=rien de ces instruments, qui sont de plus en plus souvent appliqués dans le cadre*socio=rien d'une approche sectorielle*socio=rien visant à résoudre des problèmes*socio=ec2 commerciaux*socio=ec1, en arrive maintenant à un*socio=rien stade*socio=te tel que l'observateur ne serait pardonnable de penser que les gouvernements*socio=ac ont décidé qu'une administration bilatérale*socio=et des échanges*socio=ec1 sur*socio=rien le modèle*socio=rien des années*socio=rien 30 est*socio=rien préférable*socio=uv4 à un*socio=rien commerce*socio=ec1 multilatéral Le prototype de l'accord*socio=et de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 est*socio=rien l'Arrangement*socio=et multifibres, dans le cadre*socio=rien duquel l'essentiel*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 et pays_en_voie_de_développement*socio=ac est*socio=rien régi par des restrictions*socio=et quantitatives discriminatoires*socio=uv2. Dans les secteurs*socio=rien de l'acier*socio=ec1, de l'automobile*socio=ec1, de l'électronique*socio=rien grand*socio=rien public*socio=et et des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1, nombre*socio=rien de politiques*socio=et actuellement appliquées ou envisagées vont dans le sens*socio=rien d'une extension*socio=rien du partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1. A mesure*socio=rien que ces arrangements*socio=et se multiplient, le commerce*socio=ec1 administré*socio=rien étend son emprise. Les motivations*socio=uv3 dont procèdent ces actions*socio=rien diffèrent: apparition*socio=rien d'une source*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 particulièrement compétitive*socio=uv4; lenteur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te, parfois doublée d'un*socio=rien surinvestissement antérieur*socio=et; effort pour désamorcer *socio=rien un différend grave *socio=nil concernant l'exportation*socio=ec1 d'une production*socio=ec1 subventionnée; ou *socio=rien simple désir *socio=nil de tranquillité. De toute façon*socio=rien , le *socio=rien résultat est *socio=nil le même: les marchés*socio=ec1 sont fragmentés et répartis entre producteurs*socio=ac. La tentation*socio=rien de voir dans le commerce*socio=ec1 administré*socio=rien une solution*socio=rien viable*socio=uv4 aux tensions*socio=uv3 commerciales*socio=ec1 est*socio=rien entretenue par le fait*socio=rien que, du point*socio=rien de vue*socio=rien du pays*socio=ac importateur*socio=ec1, ce système*socio=rien supprime le risque*socio=uv4 de rétorsion. En outre, ce mode*socio=rien de bilatéralisme permet aux *socio=ac pays importateurs *socio=nil d'exercer toute leur puissance*socio=uv1 économique*socio=ec1 et politique*socio=et à l'égard*socio=rien de tel ou tel *socio=ac pays fournisseur.*socio=nil Un*socio=rien autre*socio=nil facteur*socio=rien *socio=nil d'une *socio=rien importance égale est l'*socio=nil attrait *socio=nil qu'il présente*socio=rien pour certains groupes*socio=rien dans les *socio=ac pays exportateurs.*socio=nil *socio=nil Outre qu'en l'absence*socio=rien d'un*socio=rien accord*socio=uv1 de partage*socio=uv1 du marché*socio=ec1 une action*socio=rien unilatérale*socio=et fermerait encore plus l'accès*socio=uv1 au marché*socio=ec1, cette *socio=rien formule présente des*socio=nil avantages *socio=nil dans les *socio=ac pays exportateurs,*socio=nil *socio=nil pour les fournisseurs*socio=ac établis, car elle leur permet de pratiquer des prix*socio=ec1 plus élevés*socio=uv4 et elle prévient les *socio=ec2 pressions concurrentielles *socio=nil qu'exerceraient les nouveaux*socio=rien venus (puisque seuls*socio=rien les exportateurs*socio=ac établis obtiennent une part*socio=rien du marché*socio=ec1). Ces avantages*socio=rien dont jouissent les exportateurs*socio=ac établis facilitent la conclusion de l'accord*socio=et initial*socio=rien et font qu'ils ont intérêt*socio=rien à ce qu'il se perpétue. *{ p.27 } L'idée*socio=rien que les accords*socio=et de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 réduisent l'incertitude*socio=uv3 est*socio=rien illusoire, même pour les producteurs*socio=ac établis des *socio=ac pays exportateurs *socio=nil qui obtiennent une part*socio=rien du marché*socio=ec1. Le caractère*socio=rien arbitraire*socio=uv4 et exorbitant de ces accords*socio=et fait*socio=rien que toute augmentation que passagère, puisque les accords*socio=et peuvent être*socio=rien dénoncés à *socio=rien bref délai *socio=nil ou reconduits à des conditions*socio=ec1 que le producteur*socio=ac ne peut prévoir. Si de tels accords*socio=et peuvent aider les exportateurs*socio=ac établis à déterminer la production*socio=ec1 qu'ils pourront réaliser avec les installations, le matériel*socio=rien ou les terres*socio=ec1 dont ils disposent, l'aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme fait *socio=nil qu'il leur est*socio=rien encore plus difficile*socio=rien de décider de développer ou de réduire leur capacité_de_production*socio=ec1 future*socio=rien (cette considération*socio=rien vaut aussi en ce qui concerne la possibilité*socio=rien , pour les producteurs*socio=ac du pays*socio=ac qui accorde la protection*socio=et, de planifier leurs investissements*socio=ec1). D'autre part*socio=rien , il *socio=rien est évident *socio=nil que le partage*socio=uv1 n'engendre aucune sécurité*socio=uv1 pour ceux qui en sont totalement exclus. En réalité*socio=ec2, pour de *socio=rien nombreux produits agricoles*socio=ec1,*socio=nil le*socio=nil partage*socio=uv1 des*socio=nil marchés*socio=ec1 *socio=nil a réduit le marché*socio=ec1 mondial*socio=te ouvert*socio=rien à un*socio=rien segment résiduel soumis à de violentes fluctuations*socio=ec2. La *socio=rien fonction principale des*socio=nil accords*socio=et de*socio=nil partage*socio=uv1 des*socio=nil marchés*socio=ec1 est *socio=nil de paralyser ou de restreindre considérablement*socio=rien le changement*socio=uv3 amorcé dans la branche*socio=rien en question*socio=rien . Mais paralyser le changement*socio=uv3 équivaut à paralyser la croissance*socio=uv3. Tous les pays*socio=ac pâtissent du ralentissement*socio=ec2 de la croissance_économique*socio=ec1 qui résulte des distorsions*socio=ec2 des structures*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et de la consommation*socio=ec1. D'autre part*socio=rien , comme le manque*socio=rien de transparence*socio=uv3 de ces accords*socio=et rend leur coût*socio=ec1 moins évident*socio=rien , le niveau*socio=rien de la protection*socio=et accordée par ce moyen*socio=rien sera probablement plus élevé*socio=uv4 à la longue*socio=rien que dans un*socio=rien monde*socio=te où elle résulterait de droits*socio=uv1 NPF*socio=et modérés." En outre, comme les restrictions*socio=et quantitatives discriminatoires*socio=uv2 sont incompatibles*socio=uv4 avec les règles*socio=et du commerce*socio=ec1 multilatéral utilisation*socio=rien entame la crédibilité de ces règles*socio=et et, de ce fait*socio=rien , aggrave l'incertitude*socio=uv3 à laquelle sont soumis tout ceux dont les activités*socio=rien sont liées au tous commerce*socio=ec1. *{ Une autre raison*socio=rien qui fait*socio=rien qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil d'éliminer graduellement les accords*socio=et de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 est*socio=rien que la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te et le niveau*socio=rien de_production*socio=ec1 et d'échanges*socio=ec1 qu'ils entraînent diffèrent fatalement de ceux qui existeraient avec des droits*socio=uv1 NPF*socio=et modérés. En d'autres termes*socio=rien , bien*socio=rien que le partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 soit presque toujours proposé comme une *socio=rien solution temporaire,*socio=nil la*socio=nil nécessité*socio=uv1 *socio=nil d'une protection*socio=et spéciale*socio=rien a toutes les chances*socio=rien de devenir*socio=rien permanente*socio=te (aux yeux*socio=rien des producteurs*socio=ac). *socio=rien Un exemple *socio=nil classique de ce processus*socio=te est*socio=rien l'attitude actuelle*socio=te des producteurs*socio=ac de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 quant à la nécessité*socio=uv1 d'une nouvelle*socio=rien prorogation de l'AMF*socio=ac, après*socio=rien 24 années*socio=rien de protection*socio=et spéciale*socio=rien (près de 50 *socio=rien ans après le*socio=nil premier accord*socio=et de*socio=nil limitation*socio=et volontaire*socio=uv4 des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil conclu par les États-unis*socio=ac avec le Japon*socio=ac au sujet*socio=rien des textiles*socio=ec1). "Pour déterminer le coût*socio=ec1 total*socio=rien des *socio=rien diverses formes de*socio=nil protection*socio=et,*socio=nil *socio=nil il faudrait procéder à une évaluation*socio=ec2 détaillée du genre*socio=rien de celle qui constitue le "bilan*socio=rien de la protection*socio=et" recommandé dans le *socio=rien récent rapport sur le*socio=nil système commercial*socio=ec1 *socio=nil établi par sept experts*socio=ac indépendants*socio=et sous le titre*socio=rien "politique_commerciale*socio=ec1 et prospérité*socio=ec2: des propositions d'action*socio=rien (GATT*socio=et, mars*socio=rien 1985), pages*socio=rien 37-39 et 57-63". Une telle analyse*socio=rien porterait sur*socio=rien les conséquences*socio=rien d'un*socio=rien partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 non seulement pour les consommateurs*socio=ac, mais aussi pour les contribuables*socio=ac, les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 existantes*socio=rien et les entreprises*socio=ac à vocation*socio=rien exportatrice*socio=ec1 tant dans les *socio=ac pays importateurs *socio=nil que dans les *socio=ac pays exportateurs.*socio=nil }*socio=nil *{ p.28 } *socio=nil Outre les coûts*socio=ec1 imputables*socio=uv2 à la mauvaise*socio=rien affectation des ressources*socio=ec1, il faut supporter les *socio=ec1 coûts économiques additionnels*socio=rien *socio=nil dus à l'incidence*socio=rien du partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 sur*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des politiques*socio=et appliquées dans d'autres domaines*socio=rien , en_particulier*socio=rien les politiques*socio=et macro-économiques. Par exemple*socio=rien , comme le partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 a pour conséquence*socio=rien qu'une industrie*socio=ec1 est*socio=rien , dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil *socio=nil soustraite aux pressions*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1, il accroît la contrainte*socio=uv1 macro-économique nécessaire*socio=rien pour réduire ou maîtriser*socio=rien l'inflation*socio=ec2, et, partant, le volume*socio=rien du chômage*socio=ec1 transitoire. À *socio=rien un moment *socio=nil où les gouvernements*socio=ac sont enclins à donner plus de champ*socio=rien au mécanisme du marché*socio=ec1, il est*socio=rien illogique de contrecarrer cet effort en accroissant les restrictions*socio=et aux échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Le coût*socio=ec1 des accords*socio=et de partage*socio=uv1 des marchés*socio=ec1 ne peut que s'accroître, car tout accord*socio=et crée *socio=rien un précédent;*socio=nil l'*socio=nil idée *socio=nil gagne alors d'autres pays*socio=ac, et les pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'accords*socio=et analogues*socio=rien qu'exercent d'autres branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui ont des difficultés*socio=ec2 à soutenir la concurrence*socio=ec1 des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 en sont exacerbées. Enfin, ces accords*socio=et ont une *socio=rien incidence sur les*socio=nil relations entre*socio=nil pays*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Substituer les décisions*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 des bureaux*socio=rien au jeu*socio=rien impersonnel des forces_du_marché*socio=ec1 apportera peut-être une certaine*socio=rien quiétude à court_terme*socio=te, mais ce ne pourra être*socio=rien qu'en compromettant gravement, à *socio=rien moyen terme,*socio=nil la*socio=nil possibilité *socio=nil de maintenir des relations*socio=rien politiques*socio=et et commerciales*socio=ec1 amicales. Une impulsion globale. Il *socio=rien est évident *socio=nil que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 est*socio=rien gravement éprouvé par deux phénomènes*socio=rien : d'une part*socio=rien , l'érosion*socio=ec2, parfois à peine perceptible, du respect*socio=uv1 des principes*socio=ec2 et des règles*socio=et qui constituent le fondement*socio=uv4 du système*socio=rien commercial*socio=ec1 *socio=rien multilatéral part,*socio=nil *socio=nil la méconnaissance de l'interaction*socio=rien étroite*socio=rien entre le fonctionnement*socio=rien du système*socio=rien commercial*socio=ec1 et les politiques*socio=et adoptées dans d'autres domaines*socio=rien . en_particulier*socio=rien , il est*socio=rien désormais évident*socio=rien que des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 bien*socio=rien conçues sont indispensables*socio=uv4 pour que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 fonctionne sans heurts, de même que des règles*socio=et commerciales*socio=ec1 efficaces*socio=uv4 et des marchés*socio=ec1 ouverts*socio=rien sont indispensables*socio=uv4 pour que la gestion*socio=ec2 macro-économique ait les effets*socio=rien voulus. Le danger*socio=uv1 le plus immédiat*socio=rien qui menace le système*socio=rien commercial*socio=ec1 est*socio=rien qu'on le rende responsable*socio=uv2 de problèmes*socio=ec2 dont l'origine*socio=rien est*socio=rien étrangère au commerce*socio=ec1. *{ p.29 } Si les difficultés*socio=ec2 rencontrées dans le domaine*socio=rien de la gestion*socio=ec2 macro-économique devaient inciter les gouvernements*socio=ac à multiplier les mesures*socio=et qui faussent les échanges*socio=ec1, les efforts entrepris actuellement pour renforcer la croissance_économique*socio=ec1 dans le monde*socio=te entier*socio=rien seraient vains*socio=rien . Par contre, un*socio=rien renforcement des disciplines*socio=rien commerciales*socio=ec1 doublé d'une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 *socio=rien est un moyen supplémentaire important *socio=nil d'imprimer une forte*socio=rien impulsion macro-économique à *socio=rien moyen terme *socio=nil à la production*socio=ec1 et à l'emploi*socio=ec1 dans tous les pays*socio=ac du monde*socio=te. Une plus *socio=rien grande clarté *socio=nil dans les règles*socio=et et, par-dessus tout, la conviction*socio=uv1 que les gouvernements*socio=ac les respecteront élimineraient un*socio=rien sérieux*socio=uv4 obstacle*socio=rien à l'investissement*socio=ec1 productif*socio=uv4 et à la création_d'_emplois*socio=ec1. Puisque la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 est*socio=rien anti-inflationniste*socio=ec2, elle constituerait un*socio=rien adjuvant décisif*socio=rien , susceptible*socio=rien de rétablir la confiance*socio=uv1, qui renforcerait les efforts déployés pour améliorer les politiques*socio=et en dehors du domaine*socio=rien commercial*socio=ec1. De plus, en réduisant une cause*socio=rien essentielle*socio=uv4 de *socio=ec2 rigidités structurelles,*socio=nil *socio=nil elle rendrait le recours*socio=ec1 à l'expansion*socio=ec2 par des *socio=ec1 moyens monétaires ou*socio=nil budgétaires*socio=et moins*socio=nil dangereux*socio=uv2 *socio=nil à l'avenir*socio=te. En outre, *socio=rien un cadre plus*socio=nil prévisible*socio=uv4 *socio=nil et plus ouvert*socio=rien pour le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te faciliterait grandement une solution*socio=rien ordonnée du problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 et, par là, allégerait le lourd*socio=rien fardeau*socio=ec2 de l'austérité et des possibilités*socio=rien de développement*socio=uv3 perdues pour les économies*socio=ec1 qui ne peuvent s'ajuster sans éviter de réduire leurs importations*socio=ec1. Cette évolution*socio=rien s'opérerait grâce*socio=rien à l'impulsion donnée i) à une croissance_économique*socio=ec1 soutenue dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, ii) à une plus large*socio=rien ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 et iii) à une reprise de la croissance_économique*socio=ec1 jusque dans les pays*socio=ac endettés. Si l'on Pouvait entamer des négociations*socio=et *socio=rien sur un ordre du*socio=nil jour *socio=nil convenu, le climat*socio=rien commercial*socio=ec1 en serait amélioré - même à court_terme*socio=te - car on aurait alors une indication*socio=rien crédible*socio=uv2 que les gouvernements*socio=ac sont prêts*socio=rien à renverser les tendances*socio=ec2 protectionnistes*socio=et de la décennie*socio=te écoulée. Au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien de la mise en oeuvre*socio=rien , dans le cadre*socio=rien de règles*socio=et plus rigoureuses*socio=uv4, des accords*socio=et visant à réduire les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te de chaque économie*socio=ec1 s'aligneraient sur*socio=rien les prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te, ce qui orienterait les investissements*socio=ec1 et les travailleurs*socio=ac vers des activités*socio=rien plus productives*socio=uv4. Des *socio=ec1 structures de_production plus*socio=nil souples*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil doublées de possibilités*socio=rien d'accès*socio=uv1 plus larges*socio=rien et plus sûres*socio=rien pour les *socio=rien produits disponibles sur le*socio=nil marché*socio=ec1 mondial*socio=te,*socio=nil *socio=nil atténueraient les blocages qui, souvent, paralysent prématurément*socio=rien les efforts entrepris pour développer la production*socio=ec1 et l'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te. Et, puisque l'expansion*socio=ec2 des importations*socio=ec1 et celle des exportations*socio=ec1 vont de pair*socio=rien , un*socio=rien *socio=te processus global de*socio=nil libéralisation*socio=et des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil donnerait à la production*socio=ec1 et à l'emploi*socio=ec1 dans le secteur*socio=rien exportateur*socio=ec1 de tout pays*socio=ac qui entreprendrait cette libéralisation*socio=et la double*socio=rien impulsion résultant*socio=rien de l'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien rencontrés à l'extérieur dans le pays*socio=ac même, d'autre part*socio=rien . *{ p.30 } *{ Une *socio=ec2 recherche empirique récente*socio=rien *socio=nil a confirmé que la charge*socio=rien fiscale*socio=ec1 résultant*socio=rien des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 établies par un*socio=rien pays*socio=ac est*socio=rien répercutée en *socio=rien grande partie sur son*socio=nil secteur exportateur*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Voir K. Clements et L. Sjaastad, How *socio=et Protection Taxes *socio=nil £5worters, Thames Essay n 39, *socio=rien Trade Policy Research*socio=nil Centre (*socio=nil Londres*socio=ac)*socio=nil *socio=nil 1985; on trouvera *socio=rien un compte *socio=nil rendu de cette analyse*socio=rien et de ses conclusions empiriques*socio=ec2 dans The*socio=rien Economist du 25 mai*socio=rien 1985 (page*socio=rien 65). Vidée qu'imposer les importations*socio=ec1 équivaut à imposer les exportations*socio=ec1 est*socio=rien une façon*socio=rien de dire que les politiques_commerciales*socio=et ne peuvent avoir d'influence durable*socio=uv4 sur*socio=rien le rapport*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 entre importations*socio=ec1 et exportations*socio=ec1. }