*{ GATT, Commerce international 1988 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1988/1989, Genève*socio=ac, 1989, pp.1-5, 24-26. } *{ p.1 } Pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien , 1988 a été*socio=rien une très *socio=rien bonne année.*socio=nil La*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 a continué de s'accélérer cri*socio=ac termes*socio=rien réels*socio=ec2 à *socio=rien un moment *socio=nil où l'on pensait que l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 atteignait sa plénitude. L'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac en machines*socio=ec1 et matériels*socio=rien a joué *socio=rien un rôle clé *socio=nil dans l'expansion*socio=ec2, en augmentant la capacité_de_production*socio=ec1 et en stimulant le commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1. Le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés a de *socio=rien nouveau été le*socio=nil moteur*socio=ec2 *socio=nil de la progression*socio=ec2 du rapport*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te. Dans chacun des *socio=rien grands groupes de*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil volume des*socio=nil importations*socio=ec1 *socio=nil et des exportations*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée l'an*socio=rien dernier*socio=rien . C'est*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien des pays_en_développement*socio=ac que les gains*socio=ec1 en pourcentage*socio=rien ont été*socio=rien les plus importants*socio=rien , tant en valeur*socio=ec1 qu'en volume*socio=rien . Toutefois, comme c'est*socio=rien souvent le cas*socio=rien , les chiffres globaux*socio=te masquent des résultats*socio=rien individuels*socio=uv2 très divers. Au Moyen-orient*socio=ac et pour les pays*socio=ac d'Afrique*socio=ac en voie*socio=rien de développement*socio=uv3, par exemple*socio=rien , les chiffres disponibles*socio=rien font apparaître que, alors que les importations*socio=ec1 ont augmenté l'an*socio=rien dernier*socio=rien , les recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1 provenant des exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 ne se sont pas accrues. Les bas*socio=rien prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, du café*socio=ec1 robusta et du cacao*socio=ec1 expliquent pour beaucoup cette stagnation*socio=ec2 des exportations*socio=ec1. Le redressement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des autres *socio=rien produits primaires,*socio=nil *socio=nil non compris les combustibles*socio=ec1, qui s'est*socio=rien poursuivi en 1988 a certes aidé *socio=rien un certain nombre des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil les moins avancés - cri*socio=ac particulier*socio=rien ceux qui exportent des produits*socio=rien des industries*socio=ec1 extractives autres que les combustibles*socio=ec1 - mais les recettes*socio=ec1 accrues en devises*socio=ec1 ont *socio=rien été loin *socio=nil de répondre aux besoins de pays*socio=ac dont l'économie*socio=ec1 a été*socio=rien en régression*socio=ec2 pendant une *socio=rien grande partie des*socio=nil années *socio=nil 80. Beaucoup de pays*socio=ac lourdement endettés se trouvaient dans une *socio=rien situation similaire *socio=nil à la fin*socio=rien de 1988. Ce fut une *socio=rien bonne année *socio=nil pour le commerce*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux *socio=rien années récentes,*socio=nil *socio=nil mais l'amélioration*socio=uv1 des résultats*socio=rien commerciaux*socio=ec1 n'a guère permis de résoudre les problèmes*socio=ec2 fondamentaux*socio=uv4 auxquels ces pays*socio=ac sont confrontés. Les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien ont confirmé deux tendances*socio=ec2 qui sont apparues de plus en plus clairement au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années.*socio=nil La*socio=nil première est qu'*socio=nil un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4 *socio=nil et en développement*socio=uv3 qui, pris ensemble*socio=rien , contribuent à la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, ont vu leurs perspectives*socio=te de croissance*socio=uv3 à *socio=rien moyen terme *socio=nil s'améliorer. Pour ces pays*socio=ac, les changements*socio=uv3 des politiques*socio=et, les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 dans la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 (pour ces derniers*socio=rien , voir la *socio=rien troisième section du*socio=nil rapport)*socio=nil *socio=nil et les *socio=rien nouvelles méthodes du*socio=nil monde_des_affaires*socio=ac *socio=nil ont créé une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te au sein*socio=rien de laquelle l'investissement*socio=ec1, la production*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1 évoluent dans *socio=rien un sens dynamique*socio=uv4 *socio=nil et stimulant. Cette évolution*socio=rien redessine la carte*socio=rien des relations*socio=rien et des intérêts*socio=rien commerciaux*socio=ec1. La part*socio=rien de la production*socio=ec1 nationale*socio=te vendue sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te augmente dans le cas*socio=rien de nombreux*socio=rien pays*socio=ac, parmi lesquels certains des plus grands*socio=rien . Les pays*socio=ac à vocation*socio=rien commerciale*socio=ec1 traditionnelle*socio=rien - Pays-bas*socio=ac, Belgique*socio=ac, Suisse*socio=ac, Suède*socio=ac et autres - obtiennent de *socio=rien bons résultats *socio=nil et sont rejoints par des *socio=ac pays commerçants *socio=nil tels que *socio=ac Hong Kong,*socio=nil la*socio=nil République de*socio=nil Corée,*socio=nil Singapour *socio=nil et le Mexique*socio=ac. Avec l'évolution*socio=rien en cours*socio=rien du commerce*socio=ec1 et des *socio=ec1 structures commerciales,*socio=nil il*socio=nil est*socio=rien *socio=nil de plus en plus difficile*socio=rien d'analyser la situation*socio=rien en considérant les groupes*socio=rien de pays*socio=ac traditionnels*socio=rien (pays*socio=ac développés*socio=uv4 et en développement*socio=uv3 ou groupes*socio=rien régionaux*socio=te comme l'amérique_latine*socio=ac ou l'Asie*socio=ac). Les difficultés*socio=ec2 s'étendent même à l'analyse*socio=rien au niveau*socio=rien des différents*socio=rien pays*socio=ac et il devient de plus en plus malaisé*socio=rien , par exemple*socio=rien , d'indiquer avec précision*socio=rien l'identité*socio=ac nationale*socio=te de certaines*socio=rien des grandes*socio=rien entreprises*socio=ac. *{ p.2 } L'autre tendance*socio=ec2 *socio=rien évidente est la*socio=nil situation économique*socio=ec1 *socio=nil de plus en plus grave*socio=rien de presque tous les pays*socio=ac les moins avancés et d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre des*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil lourdement endettés, où la baisse*socio=ec2 des niveaux_de_vie*socio=uv1 est*socio=rien monnaie*socio=ec1 courante*socio=te et où le marasme de l'investissement*socio=ec1 donne à penser que les choses*socio=rien ne vont pas changer pendant les années*socio=rien à venir. Étant donné qu'un*socio=rien cinquième*socio=rien de la population*socio=ac *socio=te mondiale actuelle *socio=nil vit dans ces deux zones*socio=te déprimées et que les taux*socio=rien de natalité*socio=et y sont parmi les plus élevés*socio=uv4 du inonde, les sombres perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 de ces pays*socio=ac sont un*socio=rien défi*socio=uv2 majeur*socio=rien non seulement pour leurs propres*socio=rien dirigeants*socio=ac, mais aussi pour leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 et leurs créanciers*socio=ac. Si *socio=rien certaines initiatives *socio=nil se sont traduites par des mesures*socio=et concrètes*socio=rien , comme la remise d'une partie*socio=rien de la dette*socio=ec1 africaine due aux gouvernements*socio=ac de pays*socio=ac industriels*socio=ec1, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de faire encore beaucoup plus dans les domaines*socio=rien des politiques*socio=et financières*socio=ec1 et commerciales*socio=ec1. Les grands*socio=rien problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te. Les vues*socio=rien sont assez largement concordantes sur*socio=rien deux aspects*socio=rien essentiels*socio=uv4 des perspectives*socio=te générales*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pour l'an*socio=rien prochain*socio=rien et un*socio=rien peu plus. Premièrement, lit croissance*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1, de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 sera plus lente*socio=rien qu'elle ne l'a été*socio=rien l'an*socio=rien dernier*socio=rien , mais les résultats*socio=rien de 1989 seront vraisemblablement*socio=rien très honorables. Dans l'ensemble*socio=rien , les prévisions*socio=ec2 concernant l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pour 1989 indiquent des *socio=rien résultats similaires *socio=nil à ceux de 1987, avec des taux*socio=rien légèrement plus élevés*socio=uv4 pour ce qui est*socio=rien de l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et de l'inflation*socio=ec2. Deuxièmement, il est*socio=rien largement admis que quatre problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te ou potentiels*socio=uv4 font aujourd'hui peser des menaces*socio=ec2 sur*socio=rien les perspectives*socio=te généralement encourageantes*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te (il convient d'ajouter que les vues*socio=rien sont plus partagées quant au degré*socio=rien de la menace*socio=ec2 que constitue chacun de ces quatre problèmes*socio=ec2). Deux d'entre eux - le problème*socio=uv4 de la dette*socio=ec1 des pays_en_développement*socio=ac et Lin *socio=rien arrêt possible du*socio=nil processus*socio=te de*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil des déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 des grandes*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac - sont examinés dans la *socio=rien deuxième partie du*socio=nil rapport.*socio=nil Le*socio=nil troisième est le*socio=nil risque*socio=uv4 *socio=nil d'une recrudescence*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. La réaction des autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'an*socio=rien dernier*socio=rien et plus récemment, qui s'est*socio=rien traduite par une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus rigoureuse*socio=uv4, a généralement *socio=rien été bien *socio=nil accueillie car elle indiquait que les autorités*socio=et étaient fermement résolues a ne pas laisser se répéter l'expérience*socio=ec2 des années*socio=rien 70, avec ses deux poussées d'inflation*socio=ec2 à deux chiffres. Ce qu'il faut actuellement, c'est*socio=rien d'une part*socio=rien ne pas cesser d'être*socio=rien vigilant*socio=rien et, d'autre part*socio=rien , donner un*socio=rien plus *socio=rien grand rôle *socio=nil à la *socio=et politique budgétaire par*socio=nil rapport*socio=rien *socio=nil à lit politique*socio=et monétaire*socio=ec1 dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 afin d'atténuer la pression*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_d'_intérêt*socio=ec1. Dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac développés*socio=uv4, un*socio=rien tel changement*socio=uv3 de politique*socio=et pourrait réduire le risque*socio=uv4 de récession*socio=ec2. Pour les pays*socio=ac lourdement endettés, la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 allégerait le fardeau*socio=ec2 du service_de_la_dette*socio=ec1. Enfin, il *socio=rien est fait fréquemment*socio=nil mention *socio=nil de la nécessité*socio=uv1 de réduire les frictions commerciales*socio=ec1 au minimum*socio=rien , d'éviter d'accroître lit protection*socio=et et d'oeuvrer pour faire de l'uruguay_round*socio=et un*socio=rien succès*socio=uv1. La situation*socio=rien des pays*socio=ac les moins avancés, et les problèmes*socio=ec2 auxquels ces pays*socio=ac devront faire face*socio=rien , ainsi que le reste*socio=rien du monde*socio=te, s'ils continuent à prendre du retard*socio=rien et ne parviennent pas à relever leur niveau_de_vie*socio=uv1, apparaît moins souvent sur*socio=rien les listes des problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1 pressants*socio=uv4. Cela tient peut-être en partie*socio=rien au fait*socio=rien que l'on englobe souvent certains des pays*socio=ac les moins avancés lorsque l'on discute des problèmes*socio=ec2 auxquels sont confrontés les pays*socio=ac lourdement endettés. Plus souvent, toutefois, cela tient à ce que l'on considère que mettre fin*socio=rien à la régression*socio=ec2 économique*socio=ec1 des pays*socio=ac les moins avancés *socio=rien est un défi*socio=uv2 à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil et non à court_terme*socio=te. S'il *socio=rien est difficile *socio=nil de contester la logique*socio=uv4 de ce point*socio=rien de vue*socio=rien dans un*socio=rien inonde où les problèmes*socio=ec2 immédiats*socio=rien semblent retenir le plus l'attention*socio=rien des dirigeants*socio=ac, cette attitude risque*socio=uv4 d'amener les partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 et les créanciers*socio=ac de ces pays*socio=ac à remettre à plus tard les *socio=rien actions concrètes *socio=nil qui sont nécessaires*socio=rien pour régler le problème*socio=uv4. C'est*socio=rien une tâche*socio=rien prioritaire*socio=uv4 que d'aider les pays*socio=ac les moins avancés dans les efforts qu'ils déploient afin de se développer et de s'engager sur*socio=rien la voie*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4 si l'on veut qu'ils participent à l'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Il y a une interaction étroite*socio=rien entre ces *socio=rien cinq grands problèmes*socio=ec2 *socio=nil et le taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te. L'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te sera d'autant plus rapide*socio=rien que ces problèmes*socio=ec2 seront traités*socio=rien promptement et efficacement. Mais il *socio=rien est vrai *socio=nil aussi qu'il est*socio=rien plus facile*socio=rien de résoudre les problèmes*socio=ec2 lorsque la conjoncture*socio=te *socio=rien est bonne *socio=nil que lorsqu'elle *socio=rien est mauvaise.*socio=nil *{ p.3 } *socio=nil Ainsi, plus les résultats*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te seront positifs*socio=uv4, plus il y aura de chances*socio=rien pour que les pays*socio=ac s'entendent sur*socio=rien les politiques*socio=et nécessaires*socio=rien pour régler les grands*socio=rien problèmes*socio=ec2 actuels*socio=te et pour mettre en oeuvre*socio=rien ces politiques*socio=et. Si l'on considère les choses*socio=rien sous cet angle*socio=rien , on peut être*socio=rien prudemment optimiste*socio=uv2. Un*socio=rien environnement*socio=et favorable*socio=ec2 à la croissance*socio=uv3. Il n'y a encore aucune explication*socio=rien largement admise indiquant pourquoi la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te depuis le milieu*socio=rien de 1987 a été*socio=rien si différente*socio=rien de ce que les experts*socio=ac avaient escompté pour les sixième*socio=rien et *socio=rien septième années *socio=nil de l'expansion*socio=ec2, *socio=rien en_particulier après l'*socio=nil effondrement*socio=ec2 *socio=nil boursier d'octobre*socio=rien 1987.1 Ce n'est*socio=rien pas ici le lieu*socio=rien pour essayer de donner l'esquisse d'une explication*socio=rien complète, mais il *socio=rien est possible *socio=nil d'exposer très brièvement un*socio=rien axe de recherche*socio=ec2 intéressant. L'approche consiste à se demander s'il y a des modifications*socio=rien de caractère*socio=rien structurel, ou dans le domaine*socio=rien des politiques*socio=et, qui pourraient expliquer ait moins en partie*socio=rien la persistance*socio=ec2 et la vigueur*socio=uv3 de l'expansion*socio=ec2 actuelle*socio=te. Les statistiques*socio=ec2 figurant dans le *socio=rien présent rapport donnent*socio=nil un *socio=nil aperçu de certains des changements_structurels*socio=ec2 les plus importants*socio=rien qui se produisent actuellement. Pour n'en nommer que quelques uns, nous mentionnerons que le coût*socio=ec1 réel du pétrole*socio=ec1 a baissé de moitié*socio=rien par rapport*socio=rien au sommet*socio=rien atteint cri*socio=ac 1980, permettant aux entreprises*socio=ac et aux ménages*socio=ac de réaliser de substantielles*socio=rien économies*socio=ec1. La part*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, en valeur*socio=ec1, a augmenté d'un*socio=rien tiers depuis 1980. Les produits*socio=rien manufacturés représentent maintenant a peu près la moitié*socio=rien des exportations*socio=ec1 des *socio=ac pays cri développement*socio=uv3.*socio=nil De*socio=nil manière*socio=rien plus*socio=nil générale*socio=rien ,*socio=nil la*socio=nil diversification*socio=ec2 *socio=nil et l'industrialisation*socio=ec2 s'intensifient dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=ac. Tous les ans*socio=rien , exception*socio=rien faite des années*socio=rien de récession*socio=ec2, la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 dépasse régulièrement la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te -l'an*socio=rien dernier*socio=rien , le rapport*socio=rien a été*socio=rien de près de deux pour un*socio=rien . Les données relatives*socio=rien au commerce*socio=ec1 des *socio=ec1 services commerciaux *socio=nil sont moins complètes et ne portent que sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 des échanges*socio=ec1, mais elles font clairement apparaître une expansion*socio=ec2 similaire*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des services*socio=ec1. Derrière ces signes patents, et d'autres, d'une économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dynamique*socio=uv4 et en mutation*socio=ec2, il y a divers changements_structurels*socio=ec2 plus subtils. Les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 élargissent la gamme*socio=rien des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 faisant l'objet*socio=rien d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te, du fait*socio=rien à la fois*socio=rien du développement*socio=uv3 de nouveaux*socio=rien biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 marchands et des progrès*socio=uv1 des transports*socio=ec1 et des communications*socio=ec1 qui réduisent encore la distance économique*socio=ec1 entre les pays*socio=ac. Les accords*socio=et passés*socio=te entre entreprises*socio=ac de différents*socio=rien pays*socio=ac pour la production*socio=ec1 et la commercialisation*socio=ec1 en commun*socio=uv2, la mise en commun*socio=uv2 des technologies*socio=ec1 et les fusions se multiplient. Parallèlement, les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 entraînent un*socio=rien accroissement*socio=ec2 astronomique de l'interdépendance*socio=uv3 des marchés_financiers*socio=ec1 nationaux*socio=te. D'où une évolution*socio=rien incessante d'un*socio=rien enchevêtrement de liens*socio=rien économiques*socio=ec1 complexes entre investisseurs*socio=ac, producteurs*socio=ac et consommateurs*socio=ac du monde*socio=te entier*socio=rien . D'où aussi des *socio=rien possibilités constantes de*socio=nil spécialisation*socio=uv3 *socio=nil accrue de la production*socio=ec1. Il en résulte que, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, le commerce*socio=ec1 international*socio=te influence de plus en plus les résultats*socio=rien économiques*socio=ec1 globaux*socio=te. L'une des conséquences*socio=rien de ces changements_structurels*socio=ec2 est*socio=rien une interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 plus grande*socio=rien . De cc fait*socio=rien , les retombées*socio=rien des politiques*socio=et sont plus difficiles*socio=rien à prédire, et il est*socio=rien maintenant plus probable*socio=uv4 que dans le passé*socio=rien que les politiques*socio=et d'un*socio=rien pays*socio=ac soient vues*socio=rien comme ayant une influence sur*socio=rien les intérêts*socio=rien d'autres pays*socio=ac. Une interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 croissante*socio=rien rétrécit la gamme*socio=rien d'instruments et de politiques*socio=et dont disposent les gouvernements*socio=ac pour chercher a atteindre leurs objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te en matière*socio=rien économique*socio=ec1 et sociale*socio=et. Comme ces changements_structurels*socio=ec2 ont coïncidé (au moins ces *socio=rien dernières années)*socio=nil *socio=nil avec de nouvelles*socio=rien tendances*socio=ec2 importantes*socio=rien des politiques*socio=et, il *socio=rien est impossible *socio=nil de dire ce qui se serait passé*socio=rien si l'environnement*socio=et n'avait pas été*socio=rien ainsi modifié. *{ p.4 } Parmi ces tendances*socio=ec2 les plus importantes*socio=rien , on signalera les suivantes*socio=rien : les efforts déployés dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac développés*socio=uv4 *socio=nil et en développement*socio=uv3 pour améliorer le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 et, par la dérégulation et la dénationalisation, rendre leurs économies*socio=ec1 plus souples*socio=uv4 et plus à même de répondre aux besoins de changements_structurels*socio=ec2; la confiance*socio=uv1 continue*socio=te dans la capacité*socio=uv3 et dans la volonté des grandes*socio=rien banques_centrales*socio=ac d'empêcher *socio=rien un retour *socio=nil à des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1; la libéralisation*socio=et en cours*socio=rien des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1; les réformes*socio=et économiques*socio=ec1 qui sont en cours*socio=rien ou sont envisagées en URSS*socio=ac, dans certains des pays*socio=ac de l'europe_de_l'_est*socio=te et en Chine*socio=ac, et qui incluent des efforts en vue*socio=rien d'accroître considérablement*socio=rien les échanges*socio=ec1 de ces pays*socio=ac avec le reste*socio=rien du monde*socio=te; l'élimination*socio=ec2 prévue des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 régional*socio=te entre certains des principaux*socio=rien *socio=ac pays commerçants du*socio=nil monde*socio=te *socio=nil et, ce qui est*socio=rien plus important*socio=rien , l'engagement*socio=uv1 pris par plus de 100 gouvernements*socio=ac de mener à bien*socio=rien une grande*socio=rien série de négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 visant à accroître l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 et à renforcer les *socio=et règles multilatérales régissant*socio=rien les*socio=nil conditions*socio=ec1 *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te. Pour évaluer l'incidence*socio=rien de cette évolution*socio=rien , il ne suffit pas de faire seulement la somme*socio=rien des changements*socio=uv3 concrets qui ont déjà été*socio=rien apportés aux politiques*socio=et. Tout d'abord*socio=rien , il y a entre tous ces éléments*socio=rien une synergie*socio=uv3 qui fait*socio=rien que l'incidence*socio=rien *socio=rien totale est plus*socio=nil grande *socio=nil que la somme*socio=rien des effets*socio=rien individuels*socio=uv2. Toute aussi importante*socio=rien , étant donné que les entreprises*socio=ac doivent planifier leurs investissements*socio=ec1 suffisamment à l'avance*socio=rien , est*socio=rien l'incidence*socio=rien des changements*socio=uv3 prévus des politiques*socio=et sur*socio=rien la perception qu'a le secteur_privé*socio=et de l'orientation*socio=et que prend l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ce qui a créé l'environnement*socio=et favorable*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et des années*socio=rien 50 et 60, ce n'était pas que tous les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 soient éliminés (ils ne l'ont pas été*socio=rien ), mais c'était que le secteur_privé*socio=et a perçu que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te évoluait dans le sens*socio=rien d'une plus grande*socio=rien ouverture*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 et que les investissements*socio=ec1 ont été*socio=rien planifiés en conséquence*socio=rien . Ces changements*socio=uv3 au niveau*socio=rien des structures*socio=ec1 et des politiques*socio=et s'ajoutent à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien des possibilités*socio=rien qui s'offrent d'employer les ressources*socio=ec1 de manière*socio=rien plus efficace*socio=uv4 - ou, du point*socio=rien de vue*socio=rien du secteur_privé*socio=et, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien des possibilités*socio=rien d'affaires*socio=ec1 et d'investissements*socio=ec1 rentables*socio=ec2 - ce qui stimule à son tour*socio=rien la création_d'_emplois*socio=ec1 et la croissance_économique*socio=ec1. Cela ne veut pas dire que le cycle*socio=te économique*socio=ec1 a été*socio=rien maîtrisé. Les chocs*socio=ec2 extérieurs*socio=te, le surinvestissement et le sous-investissement périodiques*socio=te dans des *socio=rien secteurs clés,*socio=nil les*socio=nil mauvais calculs des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil macro-économiques et d'autres perturbations*socio=ec2 continueront d'affecter le rythme*socio=rien économique*socio=ec1 des différents*socio=rien pays*socio=ac ainsi que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ce que laissent apparaître les changements*socio=uv3 des structures*socio=ec1 et des politiques*socio=et, c'est*socio=rien la possibilité*socio=rien que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te soit entrée*socio=rien dans une période*socio=te au cours*socio=rien de laquelle les taux*socio=rien moyens*socio=ec1 de croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien du cycle*socio=te seront plus élevés*socio=uv4 qu'ils ne l'ont été*socio=rien depuis le début*socio=rien des difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 des *socio=rien dernières années *socio=nil 60 et des *socio=rien premières années *socio=nil 70. Les perspectives*socio=te du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te en 1989. Comme on l'a mentionné plus haut*socio=rien , la prévision*socio=ec2 "moyenne*socio=rien " pour l'ensemble*socio=rien de 1989 indique *socio=rien un certain ralentissement*socio=ec2 par*socio=nil rapport au*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de la production*socio=ec1 de 5 % et du taux*socio=rien enregistré l'an*socio=rien dernier*socio=rien . Parmi les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, on s'attend que le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 soit un*socio=rien peu plus marqué en amérique_du_nord*socio=ac qu'au Japon*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te. Toutefois, étant donné la vigueur*socio=uv3 de l'expansion*socio=ec2 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien , le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 n'empêchera pas 1989 d'être*socio=rien une *socio=rien bonne année *socio=nil pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien . Par exemple*socio=rien , l'augmentation production*socio=ec1 mondiale*socio=te devrait être de l'ordre*socio=rien de 3 à 3,5 %. La fourchette*socio=rien des prévisions*socio=ec2, disponible*socio=rien plus tôt cette année*socio=rien , concernant l'accroissement*socio=ec2 du volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 était un*socio=rien peu plus large*socio=rien , puisqu'elle va d'un*socio=rien peu moins de 6% à environ 7,5%. Même le chiffre le plus *socio=rien bas est très*socio=nil honorable,*socio=nil *socio=nil naturellement, puisqu'il dépasse sensiblement la hausse*socio=rien attendue de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te. En effet*socio=rien , les dernières*socio=rien données font penser que les pronostiques les plus optimistes*socio=uv2 du commerce*socio=ec1 pour l'année*socio=rien 1989 peuvent être*socio=rien plus près de ce qui est*socio=rien juste*socio=uv2. Le ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 au Japon*socio=ac et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te semble maintenant être*socio=rien moins prononcé par rapport*socio=rien à ce que l'on attendait et les chiffres du commerce*socio=ec1 des principaux*socio=rien *socio=ac pays commerçants *socio=nil indiquent seulement une petite*socio=rien perte*socio=ec2 du rythme*socio=rien dans le processus*socio=te d'expansion*socio=ec2 face*socio=rien aux *socio=rien importants résultats *socio=nil que l'ont été*socio=rien obtenus l'année*socio=rien précédente*socio=rien . *{ p.5 } Compte*socio=rien tenu de ces considérations*socio=rien , et d'autres, il est*socio=rien plausible*socio=uv4 aujourd'hui d'escompter un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 cri*socio=ac 1989 de l'ordre*socio=rien de 7 à 8%. *{ p.24 } Évolution*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Un*socio=rien défi*socio=uv2 pour la communauté*socio=ac mondiale*socio=te. Ainsi qu'il ressort de la *socio=rien brève analyse *socio=nil qui précède de la situation*socio=rien des pays*socio=ac les moins avancés et des pays_en_développement*socio=ac lourdement endettés, le tableau*socio=rien encourageant de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en cette *socio=rien septième année d'*socio=nil expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 *socio=nil mue en partie*socio=rien par l'internationalisation*socio=te progressive*socio=rien des marchés*socio=ec1 ne montre qu'une facette de la réalité*socio=ec2. Les statistiques*socio=ec2 concernant ces pays*socio=ac révèlent pour les années*socio=rien 80 une situation*socio=rien qui n'est*socio=rien pas celle de la mondialisation*socio=te et de l'expansion*socio=ec2, mais celle de la stagnation*socio=ec2, vo ire de la régression*socio=ec2, économique*socio=ec1. Pour les exportateurs*socio=ac de combustibles*socio=ec1, de café*socio=ec1 robusta et de cacao*socio=ec1, 1988 s'est*socio=rien ajoutée a une série de *socio=rien mauvaises années.*socio=nil *socio=nil Certes, la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 sur*socio=rien plusieurs marchés*socio=ec1 de *socio=rien produits primaires *socio=nil semble avoir amélioré la situation*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil comptant parmi les moins avancés, mais l'expérience*socio=ec2 montre que cette *socio=rien hausse est loin d'*socio=nil être une*socio=nil solution à*socio=nil long_terme*socio=te des*socio=nil problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1 *socio=nil que ces pays*socio=ac s'efforcent de résoudre. Pour que ces derniers*socio=rien s'engagent sur*socio=rien le chemin*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4, une action*socio=rien concertée s'impose dans trois domaines*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il faudrait apporter aux politiques*socio=et macro-économiques et micro-économiques*socio=ec1 nationales*socio=te (échanges*socio=ec1 commerciaux*socio=ec1 compris) des améliorations*socio=uv1 visant à a) accroître l'investissement*socio=ec1 dans le capital*socio=ec1 matériel*socio=rien et humain*socio=uv1 et b) à accroître la probabilité*socio=ec2 que les crédits*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 iront à des secteurs*socio=rien où ils pourront être*socio=rien utilisés avec efficacité*socio=uv3. La diversification*socio=ec2 de la production*socio=ec1 et des exportations*socio=ec1 dans le sens*socio=rien d'une transformation*socio=ec2 plus poussée *socio=rien clés produits primaires d'*socio=nil exportation*socio=ec1 traditionnelle,*socio=nil *socio=nil ainsi que de produits*socio=rien manufacturés non traditionnels*socio=rien liés à la base*socio=rien de ressources*socio=ec1 nationale*socio=te, offre*socio=rien l'un*socio=rien des moyens*socio=ec1 les plus prometteurs*socio=rien de stimuler la croissance*socio=uv3, de créer des emplois*socio=ec1 productifs*socio=uv4 et d'accroître le niveau*socio=rien et la stabilité*socio=uv3 des recettes*socio=ec1 de change*socio=rien . Des réformes*socio=et des politiques*socio=et nationales*socio=te sont assurément indispensables*socio=uv4 à une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4 des perspectives*socio=te économiques*socio=ec1 clés*socio=rien pays*socio=ac les moins avancés, mais ces pays*socio=ac ont aussi besoin*socio=rien simultanément du soutien*socio=uv3 actif de la communauté*socio=ac internationale*socio=te. Faute de soutien*socio=uv3 extérieur substantiel*socio=rien , *socio=rien bon nombre *socio=nil de ces pays*socio=ac ne pourront pas faire face*socio=rien à ce qu'il en coûtera, sur*socio=rien le plan*socio=rien social*socio=et et politique*socio=et, pour résoudre leurs problèmes*socio=ec2 économiques*socio=ec1. *{ p.25 } De ce fait*socio=rien , le *socio=rien deuxième domaine *socio=nil dans lequel s'impose une action*socio=rien concertée est*socio=rien celui des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil qui, dans le contexte des pays*socio=ac les moins avancés, se traduit par la combinaison*socio=rien d'un*socio=rien allégement*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 et de nouveaux*socio=rien crédits*socio=ec1. Depuis que l'appel*socio=rien à un*socio=rien allégement*socio=uv3 de la dette*socio=ec1 a été*socio=rien lancé au sommet*socio=rien de Toronto*socio=ac l'an*socio=rien dernier*socio=rien , divers pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont pris des dispositions*socio=et concrètes*socio=rien cri*socio=ac vue*socio=rien de réduire la dette*socio=ec1 publique*socio=et de certains des pays*socio=ac les moins avancés d'Afrique*socio=ac, mais il faut que d'autres gouvernements*socio=ac se joignent à ces efforts. Le *socio=rien troisième élément *socio=nil de cet ensemble*socio=rien de politiques*socio=et synchronisées consiste à améliorer l'accès*socio=uv1 des pays*socio=ac les moins avancés aux marchés*socio=ec1 de leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 pour les exportations*socio=ec1 traditionnelles*socio=rien et non traditionnelles*socio=rien qui présentent *socio=rien un intérêt potentiel*socio=uv4 *socio=nil pour ces pays*socio=ac. Dans le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1, *socio=rien bon nombre *socio=nil de ceux-ci estiment que leurs recettes*socio=ec1 réelles*socio=ec2 et potentielles*socio=uv4 sont réduites par des obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 (y compris des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac qui progressent en fonction*socio=rien du degré*socio=rien d'ouvraison) et par une course aux subventions*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 tiers. Dans le cas*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés, les pays*socio=ac les moins avancés constatent souvent que les produits*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac *socio=nil qui constituent la " voie*socio=rien du développement*socio=uv3 " naturelle*socio=rien pour les pays*socio=ac qui se trouvent à des niveaux*socio=rien peu élevés*socio=uv4 de développement*socio=uv3 sont précisément ceux pour lesquels les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 ont *socio=rien un niveau de*socio=nil protection*socio=et supérieur *socio=nil à la moyenne*socio=rien . Il s'ensuit que les appels*socio=rien en faveur*socio=rien de politiques_commerciales*socio=et plus libérales*socio=et et d'une diversification*socio=ec2 faisant une plus *socio=rien large part aux*socio=nil exportations*socio=ec1 non*socio=nil traditionnelles *socio=nil se heurtent souvent à *socio=rien un manque *socio=nil de crédibilité. En outre, les gains*socio=ec1 qui découlent d'un*socio=rien accès*socio=uv1 préférentiel limité n'offrent pas la sécurité*socio=uv1 de L'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 que confère une réduction*socio=ec2 consolidée des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. Ce qu'il faut à ces pays*socio=ac, c'est*socio=rien une assurance que les efforts qu'ils déploient en vue*socio=rien de développer leurs industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 fondées sur*socio=rien l'avantage_comparatif*socio=ec2 tic seront pas ruinés par des rigidités et une protection*socio=et structurelle sur*socio=rien leurs principaux*socio=rien marchés*socio=ec1. Les politiques*socio=et nécessaires*socio=rien pour résoudre les problèmes*socio=ec2 des pays*socio=ac les moins avancés - réforme*socio=et des politiques*socio=et nationales*socio=te complétée par un*socio=rien soutien*socio=uv3 des partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 dans les domaines*socio=rien des *socio=ec1 flux financiers *socio=nil et des échanges*socio=ec1 - valent aussi dans leurs *socio=rien grandes lignes *socio=nil dans le cas*socio=rien des pays_en_développement*socio=ac lourdement endettés. Après*socio=rien une période*socio=te où *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil lourdement endettés ont recouru à un*socio=rien renforcement de leurs restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 pour essayer de faire face*socio=rien aux *socio=rien conséquences immédiates du*socio=nil choc*socio=ec2 *socio=nil de la crise*socio=uv2 de la dette*socio=ec1, le Chili*socio=ac, le Mexique*socio=ac et la Bolivie*socio=ac ont libéralisé leurs régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien ensemble*socio=rien plus large*socio=rien de réformes*socio=et de leurs politiques*socio=et nationales*socio=te. Il cri*socio=ac va de même, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil *socio=nil pour l'Argentine*socio=ac, la Colombie*socio=ac et le Venezuela*socio=ac. S'il *socio=rien est vrai *socio=nil qu'une certaine*socio=rien expansion*socio=ec2 des importations*socio=ec1 a eu lieu*socio=rien , les niveaux*socio=rien des importations*socio=ec1 totales*socio=rien de ces pays*socio=ac n'en restent pas moins inférieurs à leur niveau*socio=rien de 1981. Cela se traduit, naturellement, non seulement par une grave*socio=rien baisse*socio=ec2 des niveaux_de_vie*socio=uv1 de ces pays*socio=ac, mais aussi par *socio=rien un manque d'*socio=nil investissements*socio=ec1 nécessaires *socio=nil pour une croissance*socio=uv3 future*socio=rien . Les résultats*socio=rien conduisent fortement à conclure que, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien , la réforme*socio=et de leur politique*socio=et nationale*socio=te ne permettra pas en soi*socio=rien à ces pays*socio=ac de générer les ressources*socio=ec1 additionnelles*socio=rien indispensables*socio=uv4 pour la reprise des investissements*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1. Ce qu'il faut, c'est*socio=rien une reprise des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 vers cette région*socio=te, ainsi qu'un*socio=rien allégement*socio=uv3 du fardeau*socio=ec2 de la dette*socio=ec1. Comme pour les actions*socio=rien entreprises*socio=ac par leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 au plan*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et, les changements*socio=uv3 indispensables*socio=uv4 comprennent une élimination*socio=ec2 de la course aux subventions*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et une amélioration*socio=uv1 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 pour les produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et les produits*socio=rien manufacturés non traditionnels*socio=rien et les services*socio=ec1 (en ce qui concerne les textiles*socio=ec1 et les vêtements*socio=ec1, les exportations*socio=ec1 de huit pays*socio=ac lourdement endettés sur*socio=rien 15 à destination*socio=rien de l'amérique_du_nord*socio=ac et de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te sont assujetties à des contingents*socio=ec2 au titre*socio=rien de l'Arrangement*socio=et multifibres). Le système*socio=rien de commerce*socio=ec1 multilatéral négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 en cours*socio=rien peuvent jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil pour encourager et faciliter, au niveau*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et, la prise*socio=rien de mesures*socio=et nécessaires*socio=rien dans les pays*socio=ac les moins avancés et les pays*socio=ac lourdement endettés, ainsi que chez leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. En participant de manière*socio=rien plus active*socio=uv4 au système*socio=rien commercial*socio=ec1, les pays*socio=ac les moins avancés peuvent accroître leur accès*socio=uv1 aux règles*socio=et et disciplines*socio=rien , ce qui rendra leur environnement*socio=et commercial*socio=ec1 plus prévisible*socio=uv4 et plus sûr*socio=rien . *{ p.26 } Dans les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1, les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 seraient bien*socio=rien avisés d'envisager la possibilité*socio=rien de tenir compte*socio=rien , dans leurs calculs*socio=rien de réciprocité, des avantages*socio=rien qu'eux-mêmes tireraient d'une croissance*socio=uv3 plus rapide*socio=rien dans les pays*socio=ac les moins avancés et les pays*socio=ac lourdement endettés. Cela est*socio=rien particulièrement vrai*socio=rien dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac de ces deux groupes*socio=rien qui, à *socio=rien première vue,*socio=nil *socio=nil n'ont que relativement peu de choses*socio=rien à offrir en matière*socio=rien de réciprocité classique en contrepartie*socio=rien d'un*socio=rien accès*socio=uv1 amélioré pour leurs propres*socio=rien exportations*socio=ec1. De façon*socio=rien plus générale*socio=rien , lorsque les dirigeants*socio=ac des principaux*socio=rien pays*socio=ac envisagent *socio=rien différentes options *socio=nil pour l'évolution*socio=rien future*socio=rien de leurs politiques_commerciales*socio=et, il importe qu'ils gardent à l'esprit*socio=rien que l'Afrique*socio=ac en développement*socio=uv3, où se trouve la majorité*socio=rien des pays*socio=ac les moins avancés, dépend du commerce*socio=ec1 extrarégional pour 95 % de ses recettes*socio=ec1 en devises*socio=ec1. Le chiffre correspondant pour l'amérique_latine*socio=ac, qui *socio=rien compte un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil lourdement endettés, est*socio=rien de 85 %. Ces chiffres ne semblent pas devoir*socio=rien changer beaucoup dans un*socio=rien avenir*socio=te prévisible*socio=uv4, quel que soit le succès*socio=uv1 des efforts déployés pour accroître les échanges*socio=ec1 régionaux*socio=te et la diversification*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 de ces régions*socio=te. Ainsi, l'un*socio=rien des plus grands*socio=rien défis auquel la communauté*socio=ac internationale*socio=te est*socio=rien actuellement confrontée dans le domaine*socio=rien économique*socio=ec1 consiste à concevoir *socio=rien un ensemble de*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil qui favorisent et encouragent une participation*socio=uv3 plus complète de ces pays*socio=ac à l'expansion*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. En outre, à court_terme*socio=te, il importe au plus *socio=rien haut point *socio=nil d'éviter les politiques*socio=et qui auraient pour effet*socio=rien de "marginaliser" encore plus ces pays*socio=ac. Dans un*socio=rien monde*socio=te de plus en plus interdépendant*socio=uv4, les problèmes*socio=ec2 graves*socio=rien sont de plus en plus des problèmes*socio=ec2 dont le fardeau*socio=ec2 doit être*socio=rien partagé. Il en coûtera tôt ou tard à chacun d'ignorer le sort*socio=rien de certains pays*socio=ac.