*{ GATT, Commerce international 1989 } *{ GATT*socio=et, Le commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1989/1990, Genève*socio=ac, 1990, pp. 43-53. } *{ p.43 } III. Les années*socio=rien 80: une décennie*socio=te dynamique*socio=uv4 pour le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Changement*socio=uv3 et intégration*socio=ec2. Les informations*socio=rien présentées ci-dessus ne laissent guère subsister de doute: deux des caractéristiques*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 ont été*socio=rien le changement*socio=uv3 et l'intégration*socio=ec2 continue*socio=te. L'intégration*socio=ec2, bien*socio=rien entendu, implique *socio=rien un certain degré de*socio=nil changement*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Mais le nombre*socio=rien et la variété des changements*socio=uv3 qui se sont produits*socio=rien pendant cette décennie*socio=te vont beaucoup plus loin*socio=rien que ceux qui étaient essentiels*socio=uv4 pour le processus*socio=te d'intégration*socio=ec2. Des *socio=rien faits nouveaux inattendus,*socio=nil par*socio=nil exemple la*socio=nil forte baisse*socio=ec2 des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et du commerce*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, l'apparition*socio=rien de graves*socio=rien problèmes*socio=ec2 au titre*socio=rien du service_de_la_dette*socio=ec1, la stagnation*socio=ec2 ou le recul*socio=rien des niveaux_de_vie*socio=uv1 dans les pays*socio=ac où vit *socio=rien un cinquième *socio=nil de la population*socio=ac mondiale*socio=te et le fait*socio=rien que les États-unis*socio=ac sont devenus le plus gros*socio=rien débiteur du monde*socio=te ont pu avoir des répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le processus*socio=te d'intégration*socio=ec2, mais n'y ont en aucun cas*socio=rien joué *socio=rien un rôle *socio=nil primordial. La décennie*socio=te qui vient de s'écouler n'a rien*socio=rien d'exceptionnel*socio=uv4 à cet égard*socio=rien , car changement*socio=uv3 et intégration*socio=ec2 ont caractérisé l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pendant chacune des décennies*socio=te de l'après-guerre*socio=te, à l'inverse d'une *socio=rien bonne partie *socio=nil des 45 *socio=rien premières années du*socio=nil siècle *socio=nil pendant lesquelles le changement*socio=uv3 et la désintégration ont été*socio=rien de règle. Cependant, le rythme*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 s'est*socio=rien peut-être accéléré. il *socio=rien est possible *socio=nil que les causes*socio=rien en aient été*socio=rien des innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 plus nombreuses*socio=rien qui ont réduit la " distance économique*socio=ec1 " entre les pays*socio=ac, unendustrialisation accélérée des pays*socio=ac à bas*socio=rien revenu*socio=ec1, ou une amélioration*socio=uv1 plus rapide*socio=rien des politiques*socio=et économi9eues qui ont. bénéficié de l'accumulation*socio=ec2 d'expériences acquises*socio=rien avec des politiques*socio=et différentes*socio=rien . Certaines*socio=rien des *socio=rien causes immédiates des*socio=nil principaux faits commerciaux*socio=ec1 des*socio=nil années *socio=nil 80 ont été*socio=rien brièvement décrites plus haut*socio=rien . L'incidence*socio=rien de la chute des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 et de la forte*socio=rien réduction*socio=ec2 du volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 a été*socio=rien fréquemment mentionnée en liaison*socio=rien avec l'évolution*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1, les variations*socio=rien des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 d'autres produits*socio=rien et des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 des différentes*socio=rien régions*socio=te. De la même manière*socio=rien , on s'est*socio=rien référé aux *socio=rien effets sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil que le service_de_la_dette*socio=ec1 pose à de nombreux*socio=rien pays*socio=ac à bas*socio=rien revenu*socio=ec1 et l'on a brièvement mentionné les nombreuses*socio=rien réformes*socio=et axées sur*socio=rien le marché*socio=ec1 et les *socio=rien avantages substantiels *socio=nil que l'amélioration*socio=uv1 des politiques*socio=et macro-économiques a procurés, comme le montrent les résultats*socio=rien obtenus sur*socio=rien le front de l'inflation*socio=ec2 qui ont été*socio=rien pendant les années*socio=rien 80 *socio=rien bien supérieurs *socio=nil à ce qu'ils avaient été*socio=rien dans les années*socio=rien 70. *{ p.44 } Encadré 6: Définition et mesure*socio=rien de l'intégration*socio=ec2. Les forces*socio=uv1 principales*socio=rien qui poussent à l'intégration*socio=ec2 sont celles qui réduisent les écarts*socio=rien de prix*socio=ec1 entre le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et le marché*socio=ec1 mondial*socio=te pour des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 identiques., En se plaçant à un*socio=rien autre point*socio=rien de vue*socio=rien , on peut dire que la réduction*socio=ec2 ou l'élimination*socio=ec2 des obstacles*socio=rien à la loi*socio=et de "l'unicité des prix*socio=ec1", atteste un*socio=rien mouvement*socio=ec2 d'intégration*socio=ec2. Il existe deux types d'obstacles*socio=rien à une intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 complète des *socio=rien obstacles naturels *socio=nil et des obstacles*socio=rien dressés par l'homme*socio=ac. La réduction*socio=ec2 d'un*socio=rien type*socio=rien d'obstacles*socio=rien , si elle n'est*socio=rien pas neutralisée par un*socio=rien renforcement de l'autre type*socio=rien d'obstacles*socio=rien , permet une intégration*socio=ec2 plus poussée de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te Les *socio=rien obstacles naturels *socio=nil englobent toutes les raisons*socio=rien autres que politiques*socio=et, qui font que le même produit*socio=ec1 ou le même service se vend à des prix*socio=ec1 différents*socio=rien d'un*socio=rien lieu*socio=rien à un*socio=rien autre. Ils se répartissent en deux *socio=rien grandes catégories:*socio=nil coûts*socio=ec1 de*socio=nil transport*socio=ec1 *socio=nil et divers facteurs*socio=rien - coût*socio=ec1 des communications*socio=ec1, différences*socio=uv1 de coutumes et de réglementations*socio=et; etc. - qui causent une " ignorance rationnelle*socio=uv4 " de la part*socio=rien des acheteurs*socio=ac, et des vendeurs. Parmi les obstacles*socio=rien dressés par l'homme*socio=ac figurent toutes les politiques*socio=et qui créent ou qui creusent des différences*socio=uv1 que les restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 (au *socio=rien sens large)*socio=nil ,*socio=nil les*socio=nil incitations*socio=uv3 ou*socio=nil restrictions*socio=et spéciales *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 et les entorses faites au traitement*socio=rien national*socio=te; y figurent aussi les politiques*socio=et qui ont pour effet*socio=rien d'alourdir le coût*socio=ec1 résultant*socio=rien des *socio=rien obstacles naturels *socio=nil - par exemple*socio=rien , une réglementation*socio=et des zones*socio=te de transport*socio=ec1 et de communication*socio=ec1 qui maintient les prix*socio=ec1 de ces services*socio=ec1 à *socio=rien un niveau artificiellement*socio=nil élevé*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil existence de*socio=nil monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te distinctes *socio=nil figure aussi sur*socio=rien la liste des obstacles*socio=rien à une pleine*socio=rien intégration*socio=ec2. La surveillance*socio=et des réductions*socio=ec2 des *socio=rien obstacles naturels *socio=nil ou dressés par l'homme*socio=ac *socio=rien est un moyen utile*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil mais non entièrement satisfaisant, de mesurer la cadence de l'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1. Se contenter de recenser les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien des transports*socio=ec1, par exemple*socio=rien , c'est*socio=rien oublier que l'incidence*socio=rien d'une innovation*socio=uv3 peut varier énormément d'un*socio=rien cas*socio=rien à un*socio=rien autre. Recenser les variations*socio=rien intervenues dans les obstacles*socio=rien dressés par l'homme*socio=ac se heurte à la même difficulté*socio=ec2, outre le problème*socio=uv4 qui consiste à chercher à estimer l'incidence*socio=rien nette*socio=rien au cours*socio=rien d'une période*socio=te où certains obstacles*socio=rien ont été*socio=rien réduits tandis que d'autres, étaient renforcés. Une autre façon*socio=rien de mesurer le progrès*socio=uv1 de l'intégration*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te serait de surveiller les prix*socio=ec1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre de*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services*socio=ec1 *socio=nil à peu près identiques sur*socio=rien des marchés*socio=ec1 répartis dans le monde*socio=te entier*socio=rien et de voir si les écarts*socio=rien de prix*socio=ec1 se réduisent. Toutefois, il *socio=rien est notoire,*socio=nil *socio=nil et l'expérience*socio=ec2 le montre, que c'est*socio=rien une *socio=rien chose difficile *socio=nil à faire, même pour des produits*socio=rien relativement homogènes*socio=uv4., Bref*socio=rien , ce n'est*socio=rien pas une option*socio=rien réaliste*socio=uv4 dans une situation*socio=rien qui met en jeu*socio=rien nécessairement *socio=rien un grand nombre de*socio=nil biens*socio=ec1 et*socio=nil services*socio=ec1.*socio=nil Un indicateur plus*socio=nil crédible*socio=uv2 du*socio=nil progrès*socio=uv1 *socio=nil de l'intégration*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 peut être*socio=rien utilisé de concert*socio=uv1 avec des signes de l'évolution*socio=rien des *socio=rien obstacles est la*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil comparée au commerce*socio=ec1 extérieur production*socio=ec1. S'il existe des signes d'une réduction*socio=ec2 des *socio=rien obstacles naturels *socio=nil ou dressées par l'homme*socio=ac (ce qui est*socio=rien certainement le cas*socio=rien pour la période*socio=te d'après-guerre*socio=te dans son ensemble*socio=rien ) et si le commerce*socio=ec1 extérieur le *socio=rien cas pendant la*socio=nil période*socio=te 1983-1989*socio=nil et même*socio=nil pendant *socio=nil -presque toue la période*socio=te d'*socio=rien après-guerre*socio=te)*socio=rien , il est*socio=rien raisonnable*socio=uv4 *socio=rien d'en *socio=nil conclure que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=rien est sur la*socio=nil voie *socio=nil d'une intégration*socio=ec2 plus poussée. Le *socio=rien premier phénomène est *socio=nil lié à une évolution*socio=rien qui permet une intégration*socio=ec2 plus poussée, tandis que le second*socio=rien , indique à quel, point*socio=rien les entreprises*socio=ac ont effectivement réagi à la *socio=rien situation nouvelle.*socio=nil *socio=nil Les lecteurs habituels*socio=rien des publications*socio=rien du, GATT*socio=et connaissent bien*socio=rien ce genre*socio=rien de raisonnement*socio=rien . Fin*socio=rien de l'encadré 6. Toutefois, mis à part*socio=rien dans une *socio=rien certaine mesure les*socio=nil questions relatives au*socio=nil marché*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 *socio=nil et au service_de_la_dette*socio=ec1, on n'a pas essayé d'analyser en détail*socio=rien la nature*socio=rien de la relation*socio=rien de causalité*socio=rien qui unit ces facteurs*socio=rien et d'autres aux divers événements*socio=rien qui se sont *socio=rien produits sur la*socio=nil scène commerciale*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil espace*socio=te *socio=nil limité dont on dispose interdit d'entreprendre ce qui serait de toute *socio=rien évidence un exercice majeur.*socio=nil *socio=nil Il y a toutefois deux facteurs*socio=rien dont l'importance*socio=rien est*socio=rien si capitale*socio=uv2 pour l'évolution*socio=rien du commerce*socio=ec1 des années*socio=rien 80 que l'analyse*socio=rien serait incomplète*socio=rien si l'on s'abstenait de jeter au moins *socio=rien un premier regard sur certaines *socio=nil de leurs relations*socio=rien . Tous deux ont été*socio=rien brièvement notés dans ce rapport*socio=rien ces *socio=rien dernières années *socio=nil et tous deux sont étroitement liés au processus*socio=te d'intégration*socio=ec2, qui est*socio=rien la force*socio=uv1 dominante*socio=uv2 aujourd'hui à l'oeuvre*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. L'un*socio=rien est*socio=rien le changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et son *socio=rien incidence sur la*socio=nil production*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil commercialisation*socio=ec1 *socio=nil et le commerce*socio=ec1. L'autre est*socio=rien l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, qui est*socio=rien à la *socio=rien fois un *socio=nil véhicule pour le transfert international*socio=te de capital*socio=ec1 et de technologie*socio=ec1 et un*socio=rien processus*socio=te dont l'interaction avec le commerce*socio=ec1 *socio=rien est considérable.*socio=nil *{ p.45 } L'*socio=nil incidence du*socio=nil changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Deux types d'obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 distinguent le commerce*socio=ec1 international*socio=te du commerce*socio=ec1 national*socio=te, les obstacles*socio=rien dressés par l'homme*socio=ac (artificiels*socio=rien ) et les *socio=rien obstacles naturels *socio=nil (encadré 6). La *socio=et libéralisation unilatérale des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil et les négociations_commerciales_multilatérales*socio=et visent *socio=rien un grand nombre des*socio=nil obstacles artificiels,*socio=nil *socio=nil tels que droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, contingents*socio=ec2, subventions*socio=ec1 et réglementations*socio=et diverses*socio=rien , y compris normes*socio=et *socio=rien techniques différentes.*socio=nil La*socio=nil réduction*socio=ec2 des*socio=nil obstacles naturels au*socio=nil commerce*socio=ec1,*socio=nil au*socio=nil contraire,*socio=nil *socio=nil dépend en *socio=rien premier lieu des*socio=nil progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 des*socio=nil transports*socio=ec1 *socio=nil et des télécommunications*socio=ec1 qui raccourcissent la "distance économique*socio=ec1" entre des partenaires*socio=ac potentiels*socio=uv4, mais aussi de la mesure*socio=rien dans laquelle les politiques*socio=et des Etats*socio=et facilitent ou entravent la possibilité*socio=rien pour les entreprises*socio=ac et les particuliers*socio=rien de profiter des innovations*socio=uv3 (les transports*socio=ec1 et les communications*socio=ec1 étant deux des secteurs*socio=rien les plus réglementés dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac). Il y a de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de croire que ces progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 ont joué *socio=rien un rôle majeur *socio=nil dans l'intégration*socio=ec2 progressive*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. Le concept*socio=rien de distance économique*socio=ec1 recouvre l'ensemble*socio=rien des frictions, coûts*socio=ec1 et incertitudes*socio=uv3 associés aux transactions*socio=ec1 internationales*socio=te. Le principal *socio=rien élément est bien *socio=nil entendu la distance géographique*socio=te. La distance qui sépare physiquement les nations*socio=te affecte les coûts*socio=ec1 de transport*socio=ec1, les coûts*socio=ec1 de communication*socio=ec1 et les incertitudes*socio=uv3 de livraison*socio=rien . Tous ces éléments*socio=rien entravent dans une certaine*socio=rien mesures*socio=et les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Mais la distance économique*socio=ec1 qui sépare les partenaires*socio=ac internationaux*socio=te comprend aussi d'autres éléments*socio=rien , par exemple*socio=rien les différences*socio=uv1 de réglementations*socio=et et d'usages*socio=rien qui accroissent les coûts*socio=ec1 d'information*socio=rien . Cette distance économique*socio=ec1 n'est*socio=rien pas fixe, bien*socio=rien entendu, et la signification*socio=uv3 pour le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des révolutions survenues dans le domaine*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et de la micro-électronique*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 ne peut être*socio=rien mieux comprise qu'en termes*socio=rien de réduction*socio=ec2 de cette distance économique*socio=ec1 qu'elles impliquent. On peut dire aussi, en termes*socio=rien légèrement différents*socio=rien , que les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 permettent de réduire constamment l'influence de la distance géographique*socio=te et des coûts*socio=ec1 d'information*socio=rien sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1. En 1983, il fallait dépenser de 12 000 à 14 000 dollars*socio=ec1 par mois*socio=rien pour louer aux États-unis*socio=ac la moitié*socio=rien d'une voie*socio=rien téléphonique privée*socio=et qui, aujourd'hui, ne coûte plus que 4 000 à 5 000 dollars*socio=ec1. Au milieu*socio=rien de 1988, le premier*socio=rien câble transatlantique en fibres*socio=ec1 optiques (TAT 8) est*socio=rien entré en service entre la France*socio=ac, le Royaume-uni*socio=ac et les États-unis*socio=ac. Il a quadruplé la capacité*socio=ec1 du système*socio=rien et semble avoir réduit de moitié*socio=rien le coût*socio=ec1 par circuit. Ces exemples*socio=rien montrent la baisse*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien du coût*socio=ec1 réel des télécommunications*socio=ec1 survenue au cours*socio=rien de la décennie*socio=te passée. Non seulement le coût*socio=ec1 de l'utilisation*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 a chuté, mais la valeur*socio=ec1 des services*socio=ec1 de télécommunications*socio=ec1 a augmenté de *socio=rien façon spectaculaire.*socio=nil Le*socio=nil coût*socio=ec1 du*socio=nil traitement *socio=nil de l'information*socio=rien , selon les estimations*socio=ec2, a chuté de 65 % de 1975 à 1985. La rapidité*socio=rien et les fonctions*socio=rien des microprocesseurs ont progressé de façon*socio=rien étonnante depuis 1985, ce qui donne à penser qu'il y a eu des améliorations*socio=uv1 de coût*socio=ec1 encore plus fortes*socio=rien au cours*socio=rien de la seconde *{ p.46 } partie*socio=rien de la décennie*socio=te. L'examen*socio=ec2 des caractéristiques*socio=rien de rendement*socio=ec1 de divers ordinateurs*socio=rien à haute*socio=rien performance*socio=uv3 livrés de 1981 à 1987 montre que la vitesse*socio=rien de traitement*socio=rien a été*socio=rien multipliée par *socio=rien un facteur *socio=nil de plus de 20. Les progrès*socio=uv1 similaires*socio=rien obtenus dans la rapidité*socio=rien et la fonction*socio=rien d'exécution des ordinateurs*socio=rien de table*socio=rien sont notoires*socio=rien . Jointes au perfectionnement*socio=rien des *socio=rien techniques relatives *socio=nil aux télécopieurs et aux modems ainsi qu'à la mise au point*socio=rien d'images d'ordinateurs*socio=rien à haute*socio=rien résolution combinée à des réseaux*socio=rien privés*socio=et de transmission*socio=rien par satellite*socio=rien , ces innovations*socio=uv3 ont renforcé de *socio=rien façon considérable la*socio=nil capacité*socio=uv3 *socio=nil de collecter et de traiter l'information*socio=rien et la qualité*socio=rien des communications*socio=ec1 sur*socio=rien de longues*socio=rien distances. En Europe*socio=ac occidentale*socio=te et au Japon*socio=ac, le nombre*socio=rien d'abonnés à la télécopie a décuplé pendant la seconde moitié*socio=rien des années*socio=rien 80 pour atteindre 1,2 million*socio=rien et 0,4 million*socio=rien respectivement; aux États-unis*socio=ac, où la télécopie a pris son essor*socio=rien plus tôt, le nombre*socio=rien d'abonnés a quintuplé pendant la même période*socio=te pour atteindre près de 2,5 millions*socio=rien . La transmission*socio=rien internationale*socio=te d'informations*socio=rien très détaillées et complexes qui aurait exigé autrefois la *socio=rien présence physique d'*socio=nil un *socio=nil ou plusieurs professionnels peut maintenant se réaliser avec succès*socio=uv1, couramment, à peu de frais*socio=ec1 et rapidement par des moyens*socio=ec1 de télécommunication*socio=ec1 modernes*socio=uv2. Les données relatives*socio=rien au trafic téléphonique donnent une indication*socio=rien de l'augmentation internationales*socio=te au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. Le tableau*socio=rien 16 indique le nombre*socio=rien des appels*socio=rien internationaux*socio=te effectués en 1979 et 1988 par les *socio=rien principaux utilisateurs des*socio=nil télécommunications*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil classement *socio=nil qui se dégage des données disponibles*socio=rien ressemble beaucoup à celui des principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac de marchandises*socio=ec1 et de *socio=ec1 services commerciaux,*socio=nil *socio=nil ce qui tend à confirmer l'opinion*socio=uv1 selon laquelle le niveau*socio=rien et la structure*socio=ec1 de l'utilisation*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 sont souvent en corrélation*socio=ec2 étroite*socio=rien avec le niveau*socio=rien et la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 et des *socio=ec1 services commerciaux.*socio=nil La*socio=nil question*socio=rien de*socio=nil savoir*socio=rien *socio=nil si une *socio=rien offre croissante de*socio=nil services*socio=ec1 de*socio=nil communication*socio=ec1 *socio=nil stimule le commerce*socio=ec1 ou est*socio=rien le résultat*socio=rien de l'apparition*socio=rien de *socio=rien nouvelles occasions d'*socio=nil échanges*socio=ec1 profitables*socio=uv4(*socio=nil les*socio=nil deux*socio=nil effets *socio=nil se font certainement sentir) est*socio=rien moins importante*socio=rien que le fait*socio=rien que de nos jours*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 dépendent de plus en plus de bonnes*socio=rien communications*socio=ec1. *{ p.47 } Les taux_de_croissance*socio=ec1 du trafic de télécommunications*socio=ec1 internationales*socio=te de sortie ont été*socio=rien très élevés*socio=uv4 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80, se situant en moyenne*socio=rien à près de 20% par *socio=rien an sur la*socio=nil base des*socio=nil appels *socio=nil (on relèvera qu'il s'agit de données en volume*socio=rien et non - comme c'est*socio=rien ordinairement le cas*socio=rien pour les statistiques*socio=ec2 des services*socio=ec1 - en valeur*socio=ec1). Ils signifient que le trafic total*socio=rien a plus que quintuplé en *socio=rien neuf ans.*socio=nil Les*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil Asie*socio=ac ont*socio=nil été spécialement*socio=nil dynamiques*socio=uv4 *socio=nil et ont souvent enregistré des taux_de_croissance*socio=ec1 annuelle*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 30 à 50%.) La distribution du trafic de télécommunications*socio=ec1 de sortie par principal partenaire*socio=ac pour 16 pays*socio=ac est*socio=rien indiquée au tableau*socio=rien 17. Le *socio=rien tableau est fondé*socio=nil sur *socio=nil des données relatives*socio=rien aux destinations dans chacune des six régions*socio=te qui représentent de 70 à 80% du *socio=rien volume total *socio=nil du trafic de sortie des 16 pays*socio=ac. Il montre que de nombreux*socio=rien pays*socio=ac de l'échantillon tendent à communiquer avec d'autres pays*socio=ac de la même région*socio=te. C'est*socio=rien ainsi que les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te parlent principalement à d'autres pays*socio=ac d'Europe*socio=ac et qu'il en est*socio=rien de même pour les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac et d'amérique_du_nord*socio=ac de l'échantillon (à l'exception*socio=rien des États-unis*socio=ac). Le trafic intrarégional représente près de 50% du total*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac figurant dans l'échantillon et plus de 50% pour les *socio=ac pays européens.*socio=nil *socio=nil Très peu parmi les 16 pays*socio=ac, qui comprennent la plupart*socio=rien des *socio=rien principaux utilisateurs des*socio=nil télécommunications*socio=ec1 internationales*socio=te,*socio=nil *socio=nil ont des " partenaires*socio=ac en communications*socio=ec1" importants*socio=rien en amérique_latine*socio=ac, au Moyen-orient*socio=ac ou en Afrique*socio=ac. L' amérique_du_nord est*socio=rien relativement beaucoup plus importante*socio=rien pour les pays*socio=ac d'Asie*socio=ac qu'elle ne l'_est*socio=te pour les pays*socio=ac d'Europe*socio=ac, spécialement si le Royaume-uni*socio=ac *socio=rien est exclu *socio=nil (23%, contre 8 %). Elle est*socio=rien également la plus diversifiée des six régions*socio=te du tableau*socio=rien en termes*socio=rien de trafic de communication*socio=ec1. La baisse*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de traitement*socio=rien , de stockage*socio=ec1 et de transmission*socio=rien de l'information*socio=rien encourage les entreprises*socio=ac à adopter avec le temps*socio=rien des structures*socio=ec1 de conception*socio=ec2, de fabrication*socio=ec1, de commercialisation*socio=ec1 et de gestion*socio=ec2 faisant intervenir davantage d'informations*socio=rien . *socio=rien Un exemple *socio=nil de cette *socio=rien évolution est *socio=nil donné par l'industrie*socio=ec1 du vêtement*socio=ec1, qui était auparavant à l'arrière-garde de la technologie*socio=ec1: La confection de vêtements*socio=ec1 nécessite maintenant des liaisons*socio=rien à *socio=rien grande vitesse *socio=nil entre des gens*socio=ac de culture et de systèmes_politiques très différents*socio=rien , qui sont en relation*socio=rien par l'intermédiaire de télécopieurs, d'ordinateurs*socio=rien et même de la télévision à haute*socio=rien définition... Les images d'ordinateurs*socio=rien à haute*socio=rien résolution, intégrées dans des réseaux*socio=rien privés*socio=et de transmission*socio=rien par satellite*socio=rien , permettent maintenant des échanges*socio=ec1 de dessins de modes*socio=rien entre les centres*socio=rien de fabrication*socio=ec1 d'Extrême-orient et les maisons-mères aux États-unis*socio=ac. "Soixante minutes après*socio=rien avoir reçu une commande, nous pouvons envoyer a l long*socio=rien Kong*socio=ac une image*socio=rien visuelle du modèle*socio=rien , présentée sur*socio=rien le mannequin favori du magasin ", a dit [un*socio=rien cadre*socio=rien d'une entreprise*socio=ac des États-unis*socio=ac ]. "Elle apparaît sur*socio=rien une imprimante à jet d'encre, avec une *socio=rien qualité similaire *socio=nil à celle d'une lithographie que vous pourriez encadrer et accrocher au mur. Et nous pouvons la sortir en 16 millions*socio=rien de couleurs environ. " Il n'est*socio=rien peut-être pas exagéré de dire que ces *socio=rien nouvelles méthodes d'*socio=nil organisation*socio=ec2 *socio=nil de la production*socio=ec1 pourraient déclencher le même bond*socio=rien de productivité*socio=uv3 que celui qu'avait entraîné l'introduction*socio=rien de la chaîne*socio=rien de montage. Des équipes*socio=rien interactives de spécialistes*socio=ac de la conception*socio=ec2, de la fabrication*socio=ec1, de la commercialisation*socio=ec1, de la gestion*socio=ec2 et de la distribution, tous installés aux endroits où les coûts*socio=ec1 sont les plus bas*socio=rien , peuvent s'efforcer d'atteindre, de façon*socio=rien coordonnée, l'objectif*socio=uv4 qui est*socio=rien de sortir un*socio=rien produit*socio=ec1 de *socio=rien haute qualité au*socio=nil moindre coût*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil En réduisant l'importance*socio=rien de la distance géographique*socio=te, les progrès*socio=uv1 des télécommunications*socio=ec1 et de la micro-électronique*socio=ec1 permettent cette mondialisation*socio=te de la production*socio=ec1. La possibilité*socio=rien s'offre*socio=rien toute grande*socio=rien d'accroître les gains*socio=ec1 tirés de la spécialisation*socio=uv3 et de la division_internationales_du_travail. L'analyse*socio=rien des facteurs*socio=rien qui déterminent le rythme*socio=rien de l'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 internationale*socio=te fait*socio=rien apparaître une *socio=rien forte complémentarité *socio=nil entre l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 et l'incidence*socio=rien du changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 sur*socio=rien la production*socio=ec1, la commercialisation*socio=ec1 et le commerce*socio=ec1. L'investissement_étranger_direct*socio=ec1, y compris les fusions et acquisitions*socio=ec1 transfrontières, réagit aux changements*socio=uv3 induits par la technologie*socio=ec1 dans l'avantage_comparatif*socio=ec2 entre les marchés*socio=ec1 et, en même temps*socio=rien , constitue en *socio=rien soi un *socio=nil mécanisme de transfert de technologies*socio=ec1 entre pays*socio=ac. L'investissement_étranger_direct*socio=ec1 et l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te. Il est*socio=rien banal d'observer qu'il existe d'importantes*socio=rien interrelations*socio=rien entre les *socio=ec1 flux commerciaux *socio=nil et l'investissement_étranger_direct*socio=ec1; on peut noter toutefois que ces, relations*socio=rien ont encore gagné en importance*socio=rien au cours*socio=rien des années*socio=rien 80 en raison*socio=rien de l'accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des flux*socio=ec1 d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 à partir de 1983. Le graphique*socio=rien 7 compare les tendances*socio=ec2 de ces flux*socio=ec1 et les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de marchandises*socio=ec1 en valeur*socio=ec1 sur*socio=rien la période*socio=te qui va de 1980 à 1989. Pendant la période*socio=te de lente*socio=rien croissance*socio=uv3 et de récession*socio=ec2 du début*socio=rien de la décennie*socio=te, les flux*socio=ec1 mondiaux*socio=te d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 ont fortement régressé. Entre 1983 et 1989 au contraire*socio=rien , leur valeur*socio=ec1 a progressé, selon les estimations*socio=ec2, de 34 % par an*socio=rien en moyenne*socio=rien , contre un*socio=rien accroissement*socio=ec2 annuel*socio=rien des exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de marchandises*socio=ec1 de 9%. À la fin*socio=rien de 1987, selon les estimations*socio=ec2, le stock*socio=ec1 mondial*socio=te d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 à l'extérieur , c'est-à-dire aurait presque doublé depuis 1980. Bien*socio=rien que les chiffres pour 1989 soient encore fragmentaires, des estimations*socio=ec2 préliminaires fondées sur*socio=rien les huit principaux*socio=rien exportateurs*socio=ac d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 indiquent que la valeur*socio=ec1 des flux*socio=ec1 mondiaux*socio=te dans ce domaine*socio=rien semble avoir regagné le terrain*socio=rien perdu après*socio=rien le fort*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de 1988, passant de 150 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1988 à 215 milliards*socio=rien en 1989, soit une augmentation Une croissance_économique*socio=ec1 vigoureuse*socio=rien et des transformations*socio=ec2 institutionnelles*socio=et (dont la déréglementation*socio=et et la libéralisation*socio=et des marchés_financiers*socio=ec1 dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac), ainsi qu'un*socio=rien désir*socio=rien d'éviter des obstacles*socio=rien commerciaux*socio=ec1 effectifs*socio=rien et potentiels*socio=uv4, ont été*socio=rien parmi les *socio=rien principaux facteurs *socio=nil de l'essor*socio=rien pris par les investissements_étrangers_directs*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80. *{ p.49 } Des déplacements*socio=rien de compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te imputables*socio=uv2 à l'évolution*socio=rien technologique*socio=ec1 - en_particulier*socio=rien la réduction*socio=ec2 de la distance " économique*socio=ec1 " entre pays*socio=ac - et l'industrialisation*socio=ec2 en cours*socio=rien dans de nombreux*socio=rien pays_en_développement*socio=ac ont également joué des *socio=rien rôles importants.*socio=nil Les*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil d'accueil, s*socio=rien ~ rendant compte*socio=rien que les investissements_étrangers_directs*socio=ec1 peuvent constituer un*socio=rien agent*socio=ac de changement*socio=uv3 important*socio=rien dans la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1, ont réagi à cet essor*socio=rien en s'intéressant davantage aux intentions*socio=rien des investisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 sur*socio=rien des points*socio=rien tels que les achats*socio=ec1 de produits*socio=rien locaux*socio=te, la part*socio=rien de la production*socio=ec1 vendue à l'extérieur activités*socio=rien de recherche*socio=ec2 et de développement*socio=uv3 menées par la filiale*socio=ac étrangère et les transferts de technologie*socio=ec1 à partir du pays*socio=ac de la société-mère. La diversité*socio=uv1 des motivations*socio=uv3 possibles*socio=rien de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 souligne bien*socio=rien que son accroissement*socio=ec2 n'implique pas nécessairement une intégration*socio=ec2 accrue des économies*socio=ec1 nationales*socio=te. Dans la mesure*socio=rien où il est*socio=rien stimulé par des facteurs*socio=rien tels que déplacements*socio=rien de l'avantage_comparatif*socio=ec2, libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 et importance*socio=rien décroissante*socio=ec2 des *socio=te frontières nationales *socio=nil dans les décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, il correspond bien*socio=rien à un*socio=rien renforcement de l'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1. Au contraire*socio=rien , lorsqu'il répond à des manifestations*socio=rien de protectionnisme*socio=et, il donne des indications*socio=rien ambiguës: l'investissement*socio=ec1 a pris *socio=rien un caractère plus*socio=nil mondial*socio=te,*socio=nil *socio=nil mais la part*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te qui est*socio=rien échangée est*socio=rien plus faible*socio=rien qu'elle ne le serait en l'absence*socio=rien de *socio=et mesures protectionnistes.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que la réduction*socio=ec2 de la distance économique*socio=ec1 entre pays*socio=ac (obstacles*socio=rien naturels*socio=rien ) fasse présumer assez fortement qu'une *socio=rien grosse proportion *socio=nil de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 se situe dans la *socio=rien première catégorie,*socio=nil *socio=nil il n'y a aucune estimation*socio=ec2 définitive*socio=rien de l'importance*socio=rien relative*socio=rien des deux types de motivation*socio=uv3. Les dix pays*socio=ac qui sont les *socio=rien principales sources *socio=nil de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 ont fourni plus de 90% du stock*socio=ec1 mondial*socio=te: les États-unis*socio=ac se placent au *socio=rien premier rang,*socio=nil le*socio=nil Royaume-uni*socio=ac *socio=nil et le Japon*socio=ac viennent ensuite. Les principaux*socio=rien *socio=ac pays fournisseurs *socio=nil sont également, pour la plupart*socio=rien , les principaux*socio=rien bénéficiaires*socio=ac ou pays_d'_accueil*socio=ac de l'investissement_direct_étranger*socio=te, à l'exception*socio=rien notable du Japon*socio=ac qui en reçoit très peu. *{ p.50 } Sur*socio=rien le plan*socio=rien de la destination*socio=rien géographique*socio=te de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, les pays_en_développement*socio=ac ont perdu de leur *socio=rien importance relative comme*socio=nil pays_d'_accueil*socio=ac au*socio=nil cours *socio=nil de la dernière*socio=rien décennie*socio=te. Cette évolution*socio=rien s'explique par *socio=rien un fort déclin*socio=ec2 absolu *socio=nil des entrées au Moyen-orient*socio=ac et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil en*socio=nil amérique_latine*socio=ac.*socio=nil *socio=nil En revanche, les flux*socio=ec1 vers l'Asie*socio=ac en développement*socio=uv3 et la Chine*socio=ac ont sensiblement augmenté ces *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil faisant de cette région*socio=te le plus gros*socio=rien bénéficiaire*socio=ac de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 parmi les régions*socio=te en développement*socio=uv3. Comme il ressort des statistiques*socio=ec2 figurant dans les *socio=rien sections précédentes du*socio=nil présent rapport,*socio=nil cette*socio=nil région*socio=te *socio=nil a aussi été*socio=rien la plus dynamique*socio=uv4 des économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 en termes*socio=rien de croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1. L'incidence*socio=rien de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 mondiaux*socio=te dépend également en partie*socio=rien des secteurs*socio=rien qui en bénéficient. Le tableau*socio=rien 6 de l'Appendice*socio=rien donne la distribution par secteur*socio=rien des stocks*socio=ec1 d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 à l'extérieur Les données révèlent que la part*socio=rien des services*socio=ec1 dans ces stocks*socio=ec1 a augmenté de *socio=rien façon considérable au*socio=nil cours *socio=nil de la dernière*socio=rien décennie*socio=te, alors que les secteurs*socio=rien minier et manufacturier*socio=ec1 perdaient de leur *socio=rien importance relative.*socio=nil *socio=nil De plus, le *socio=rien glissement relatif *socio=nil de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 du secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1 vers le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 n'est*socio=rien pas simplement limité aux pays_d'_accueil*socio=ac développés*socio=uv4. Dans le cas*socio=rien des pays*socio=ac hôtes en développement*socio=uv3 aussi, la part*socio=rien des services*socio=ec1 s'est*socio=rien fortement accrue dans le stock*socio=ec1 d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1 à l'extérieur principaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac susmentionnés*socio=rien (à l'exception*socio=rien du Canada*socio=ac). Cette *socio=rien situation est *socio=nil due en partie*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 dans des institutions*socio=ac bancaires "offshore" et des "pavillons de complaisance" de pays_en_développement*socio=ac. Dans la perspective*socio=rien de la mondialisation*socio=te progressive*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 pose *socio=rien un certain nombre de*socio=nil questions importantes.*socio=nil *socio=nil L'une d'entre elles, déjà mentionnée, est*socio=rien l'importance*socio=rien relative*socio=rien des motivations*socio=uv3 tenant à "l'avantage_comparatif*socio=ec2" et au "désir*socio=rien d'éviter des obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 ". On s'interroge aussi au sujet*socio=rien de la *socio=rien place relative *socio=nil de l'investissement_étranger_direct*socio=ec1 parmi les différents*socio=rien véhicules des flux*socio=ec1 internationaux*socio=te de technologie*socio=ec1, de son importance*socio=rien dans la promotion*socio=uv3 des exportations*socio=ec1 des pays_d'_accueil*socio=ac et de son *socio=rien incidence sur le*socio=nil niveau des*socio=nil importations*socio=ec1 de*socio=nil marchandises*socio=ec1 *socio=nil et de services*socio=ec1 du pays_d'_accueil*socio=ac en provenance*socio=rien du *socio=ac pays fournisseur.*socio=nil *socio=nil Malheureusement, les éléments*socio=rien d'appréciation*socio=uv1 actuellement disponibles*socio=rien , recueillis de façon*socio=rien empirique*socio=ec2, si ils sont souvent suggestifs, ne répondent pas à ces questions*socio=rien de *socio=rien façon convaincante.*socio=nil *socio=nil Conclusions. L'examen*socio=ec2 ci-dessus de l'évolution*socio=rien de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 80 a révélé à la fois*socio=rien la persistance*socio=ec2 d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil tendances*socio=ec2 fondamentales*socio=uv4 *socio=nil de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te et des changements*socio=uv3 considérables*socio=rien . Voici quelques-uns des plus importants*socio=rien : L'expansion*socio=ec2 vigoureuse*socio=rien de l'économie*socio=ec1 à partir de 1983, époque*socio=te où le commerce*socio=ec1 et la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de marchandises*socio=ec1 ont progressé à des *socio=rien taux annuels moyens*socio=ec1 *socio=nil de 6 % et 4 % respectivement. L'expansion*socio=ec2 - en_particulier*socio=rien des échanges*socio=ec1 - a eu pour foyers principaux*socio=rien l'amérique_du_nord*socio=ac, l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et l'Asie*socio=ac. Les flux*socio=ec1 régionaux*socio=te d'échanges*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 qui ont été*socio=rien les plus forts*socio=rien en 1989 - et qui ont aussi été*socio=rien ceux qui ont augmenté le plus rapidement pendant les années*socio=rien 80 - se sont situés entre l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, l'amérique_du_nord*socio=ac et l'Asie*socio=ac ou a l'intérieur*socio=te de ces régions*socio=te. Pour les membres*socio=ac de ce groupe*socio=rien , les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 interrégionaux ont été*socio=rien , dans plusieurs cas*socio=rien , plus dynamiques*socio=uv4 que le commerce*socio=ec1 intrarégional, même en Europe*socio=ac occidentale*socio=te où les *socio=ac Communautés européennes connaissaient*socio=nil un*socio=rien élargissement*socio=ec2 majeur*socio=rien .*socio=nil *socio=nil Pour la *socio=rien dernière partie du*socio=nil siècle,*socio=nil *socio=nil ces trois" foyers de croissance*socio=uv3 " à orientation*socio=et planétaire*socio=te produisent non seulement les quatre cinquièmes*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1, mais sont aussi les *socio=rien sources premières du*socio=nil dynamisme*socio=uv3 *socio=nil dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. *{ p.51 } Les prix*socio=ec1 et les volumes*socio=rien d'échanges*socio=ec1 généralement déprimés (les *socio=rien produits primaires,*socio=nil en_particulier des*socio=nil combustibles*socio=ec1 et*socio=nil carburants*socio=ec1.*socio=nil Cet*socio=nil état de*socio=nil choses *socio=nil a eu des *socio=rien effets importants sur la*socio=nil composition par*socio=nil produits *socio=nil et la structure*socio=ec1 géographique*socio=te du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Ces effets*socio=rien , joints à la forte*socio=rien croissance*socio=uv3 de la valeur*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés pendant toute la décennie*socio=te, se sont combinés pour porter la part*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te d'un*socio=rien peu plus de 45 % à 57 %. Les exportations*socio=ec1 de services*socio=ec1 de voyage*socio=rien (tourisme*socio=ec1) et du groupe_de_services*socio=ac qui comprend les télécommunications*socio=ec1, la banque*socio=ac, l'assurance autre que (le marchandises*socio=ec1, et les services*socio=ec1 professionnels, ont également progressé à des *socio=rien taux supérieurs *socio=nil -à la moyenne*socio=rien . Outre ces grandes*socio=rien tendances*socio=ec2 économiques*socio=ec1, il y a eu d'importants*socio=rien développements*socio=rien qui reflètent encore plus clairement la capacité*socio=ec1 de croissance*socio=uv3 et le degré*socio=rien de flexibilité*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te: L'augmentation production*socio=ec1 qui est*socio=rien échangée. Stimulé par les innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 qui ont continué de raccourcir la distance économique*socio=ec1 entre les pays*socio=ac, le commerce*socio=ec1 s'est*socio=rien accru, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, à *socio=rien un rythme *socio=nil de 50% supérieur*socio=rien à celui de la production*socio=ec1 de 1983 à 1989, l'écart*socio=rien s'accentuant -à mesure*socio=rien que l'expansion*socio=ec2 se poursuivait et était cri*socio=ac moyenne*socio=rien plus forte*socio=rien que pendant la dernière*socio=rien décennie*socio=te. C'est*socio=rien une preuve*socio=ec2 indubitable de l'ouverture*socio=uv3 relative*socio=rien des marchés*socio=ec1 et de l'intégration*socio=ec2 progressive*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Des changements*socio=uv3 considérables*socio=rien dans le classement*socio=rien (les 25 premiers*socio=rien négociants en marchandises*socio=ec1. Près (le la moitié*socio=rien des 25 premiers*socio=rien exportateurs*socio=ac de marchandises*socio=ec1 cri*socio=ac 1989, par exemple*socio=rien , ont progressé de trois échelons ou plus depuis 1979 et six, de dix échelons ou davantage. Les classements étaient bien*socio=rien entendu influencés par les médiocres résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 de *socio=rien nombreux grands producteurs*socio=ac de*socio=nil pétrole*socio=ec1 au*socio=nil cours des*socio=nil années *socio=nil 1981-88, qui n'ont été*socio=rien améliorés que dans une *socio=rien faible proportion *socio=nil par l'accroissement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 l'année*socio=rien dernière*socio=rien . Mais la mesure*socio=rien dans laquelle les nouveaux*socio=rien venus, sur*socio=rien la base*socio=rien d'une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des exportations*socio=ec1, ont réussi à grimper des échelons en une seule*socio=rien décennie*socio=te est*socio=rien une indication*socio=rien de l'ouverture*socio=uv3 relative*socio=rien des marchés*socio=ec1. Elle souligne également l'importance*socio=rien du principe*socio=ec2 de la nation_la_plus_favorisée*socio=et dans la généralisation*socio=rien des avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 et de la promotion*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Des changements*socio=uv3 marqués dans la composition*socio=rien par produits*socio=rien des exportations*socio=ec1 des pays*socio=ac. Cet *socio=rien élément témoigne des*socio=nil occasions d'*socio=nil ajustement*socio=et aux*socio=nil circonstances nouvelles *socio=nil que le marché*socio=ec1 mondial*socio=te offre*socio=rien aux pays*socio=ac. Parmi les exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4, une moyenne*socio=rien de 11 groupes*socio=rien de produits*socio=rien - près de *socio=rien un sur *socio=nil six - ont disparu de la liste des principales*socio=rien exportations*socio=ec1 et ont été*socio=rien remplacés par 11 *socio=rien groupes nouveaux.*socio=nil *socio=nil Ce sont donc 22 groupes*socio=rien de produits*socio=rien qui ont été*socio=rien affectés par le changement*socio=uv3 de la composition*socio=rien des exportations*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80, même si le nombre*socio=rien des *socio=rien principaux groupes de*socio=nil produits est demeuré*socio=nil constant *socio=nil (72). Pour les pays_en_développement*socio=ac, la proportion*socio=rien de *socio=rien nouveaux groupes de*socio=nil produits *socio=nil dans leurs exportations*socio=ec1 de 1988 a été*socio=rien plus élevée*socio=uv4 encore, s'échelonnant entre le double*socio=rien et le triple de la moyenne*socio=rien de 15 % pour les pays*socio=ac développés*socio=uv4, ce qui *socio=rien est un fait nouveau *socio=nil qui, dans certains cas*socio=rien , semble être*socio=rien lié à l'accroissement*socio=ec2 des flux*socio=ec1 d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1. De nombreux*socio=rien changements*socio=uv3 dans la structure*socio=ec1 géographique*socio=te du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, du fait*socio=rien que certains marchés*socio=ec1 ont décliné tandis (lue d'autres gagnaient en importance*socio=rien . Huit marchés*socio=ec1 (un*socio=rien *socio=rien sur cinq)*socio=nil *socio=nil ont disparu de la liste typique*socio=rien des principaux*socio=rien marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 des pays*socio=ac développés*socio=uv4 et quatre marchés*socio=ec1 nouveaux*socio=rien s'y sont ajoutés. Il en résulte qu'en moyenne*socio=rien 12 partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 importants*socio=rien ont participé au recul*socio=rien de 40 à 36 des principaux*socio=rien marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. Des données moins complètes pour les pays_en_développement*socio=ac indiquent une modification*socio=rien encore plus marquée de la liste (le leurs principaux*socio=rien marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du fait*socio=rien qu'à la différence*socio=rien des pays*socio=ac plus développés*socio=uv4, ils ont accru le nombre*socio=rien des destinations importantes*socio=rien . On a beaucoup écrit au sujet*socio=rien du *socio=rien nombre croissant de*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil et de défis que le système*socio=rien commercial*socio=ec1 doit affronter. Pourtant, il *socio=rien est évident *socio=nil que la flexibilité*socio=uv3 des possibilités*socio=rien d'échanges*socio=ec1 qu'autorisent les règles*socio=et et disciplines*socio=rien actuelles*socio=te, qui laissent d'importants*socio=rien déplacements*socio=rien se produire dans la composition*socio=rien par produit*socio=ec1 et les destinations des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 des pays*socio=ac en réponse à la mutation*socio=ec2 des conditions*socio=ec1 des marchés*socio=ec1 au cours*socio=rien des années*socio=rien 80, aurait été*socio=rien beaucoup plus faible*socio=rien en l'absence*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien de commerce*socio=ec1 multilatéral *{ p.52 } Une prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 de cette capacité*socio=uv3 du système*socio=rien - et de la probabilité*socio=ec2 que les futurs*socio=rien progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1, joints au glissement*socio=rien vers des politiques*socio=et axées davantage sur*socio=rien le marché*socio=ec1 dans *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil économies*socio=ec1 en*socio=nil développement*socio=uv3 *socio=nil et d'économies*socio=ec1 naguère à planification*socio=et centrale*socio=rien , contribuent à des changements*socio=uv3 encore plus rapides*socio=rien des conditions*socio=ec1 du marché*socio=ec1 à l'avenir*socio=te - inspire les efforts de plus d'une centaine*socio=rien de participants*socio=ac aux négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac qui cherchent non seulement à accroître l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1, mais aussi à renforcer les règles*socio=et et disciplines*socio=rien . Outre cette motivation*socio=uv3 globale, les *socio=rien faits nouveaux *socio=nil examinés ci-dessus expliquent *socio=rien un grand nombre des*socio=nil particularités *socio=nil de l'ordre*socio=rien du jour*socio=rien des négociations*socio=et. Prenons *socio=rien juste cinq exemples:*socio=nil de*socio=nil nombreux pays_en_développement*socio=ac *socio=nil s'intéressent tout spécialement aux *socio=rien questions traditionnelles d'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1 à*socio=nil un moment *socio=nil où les produits*socio=rien manufacturés représentent une *socio=rien part croissante *socio=nil de leurs recettes*socio=ec1 de change*socio=rien et que leur part*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te de ces produits*socio=rien augmente régulièrement; une *socio=rien grande importance est *socio=nil attachée aux progrès*socio=uv1 que devrait réaliser dans les négociations*socio=et sur*socio=rien l'agriculture*socio=ec1 *socio=rien un large *socio=nil échantillon de pays*socio=ac, dont *socio=rien un grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac à*socio=nil bas revenus*socio=ec1 *socio=nil où le secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 occupe dans l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te une *socio=rien place bien plus*socio=nil importante *socio=nil que dans celle des pays*socio=ac à revenus*socio=ec1 élevés*socio=uv4; étant donné que l'intégration*socio=ec2 en cours*socio=rien stimule l'investissement_étranger_direct*socio=ec1, les pays*socio=ac qui ont de *socio=rien larges parts *socio=nil de cet investissement*socio=ec1 à l'échelon mondial*socio=te accordent*socio=rien une haute*socio=rien priorité*socio=uv4 à l'élaboration de disciplines*socio=rien multilatérales*socio=et visant les conditions*socio=ec1 liées au commerce*socio=ec1 qui sont souvent appliquées à ce type*socio=rien d'investissement*socio=ec1; à mesure*socio=rien que la technologie*socio=ec1 nouvelle*socio=rien en venait à jouer un*socio=rien plus *socio=rien grand rôle *socio=nil dans la vie économique*socio=ec1, la question*socio=rien des pratiques*socio=et étrangères*socio=ec1 en matière*socio=rien de protection*socio=et des droits_de_propriété*socio=et sur*socio=rien des connaissances*socio=ec2 commercialisables (par exemple*socio=rien , logiciels informatiques*socio=rien , spécialités pharmaceutiques*socio=ec1 et produits*socio=rien du génie génétique) est*socio=rien devenue *socio=rien un aspect important des*socio=nil relations commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te;*socio=nil *socio=nil enfin, l'augmentation continue*socio=te de la part*socio=rien des activités*socio=rien de service dans le PIB*socio=ec1 de la quasi-totalité*socio=rien des économies*socio=ec1 et l'importance*socio=rien croissante*socio=rien de divers services*socio=ec1 dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te ont amené les pays*socio=ac a s'entendre pour commencer à rédiger *socio=rien un ensemble de*socio=nil règles*socio=et et*socio=nil disciplines multilatérales*socio=et *socio=nil qui régiraient les politiques*socio=et relatives*socio=rien au commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1. Une approche de la croissance_économique*socio=ec1 et de l'ajustement*socio=et structurel*socio=ec2 dans laquelle *socio=rien un système commercial*socio=ec1 multilatéral fondé*socio=nil sur des*socio=nil règles*socio=et joue*socio=nil un rôle central,*socio=nil *socio=nil traduit la croyance*socio=uv1 - amplement soutenue par l'expérience*socio=ec2 - que la compétition*socio=uv3 est*socio=rien la *socio=rien meilleure voie *socio=nil pour relever les niveaux_de_vie*socio=uv1. Cette croyance*socio=uv1 se reflète au niveau*socio=rien de chaque pays*socio=ac dans une approche qui reconnaît que moins la compétition*socio=uv3 est*socio=rien faussée, plus grandes*socio=rien sont les chances*socio=rien d'ajustements*socio=et susceptibles*socio=rien de conduire à la croissance_économique*socio=ec1. Dans les limites de ce cadre*socio=rien , ce sont les *socio=et politiques budgétaires et*socio=nil financières*socio=ec1 *socio=nil qui doivent maintenir l'équilibre*socio=uv3 global*socio=te de l'économie*socio=ec1 (par exemple*socio=rien , stabilité*socio=uv3 du niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 et balance*socio=ec1 courante*socio=te soutenable*socio=uv4) et contribuer ainsi à la solidité*socio=rien d'un*socio=rien environnement*socio=et dans lequel les ajustements*socio=et au niveau*socio=rien des différents*socio=rien producteurs*socio=ac peuvent se produire d'une façon*socio=rien relativement harmonieuse*socio=uv2. En outre, même dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien qui souligne l'importance*socio=rien de la concurrence*socio=ec1, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de reconnaître que les pays*socio=ac peuvent avoir certains objectifs*socio=uv4 de politique*socio=et intérieure*socio=te qu'ils souhaitent réaliser, ou qu'il peut y avoir des situations*socio=rien dans lesquelles un*socio=rien gouvernement*socio=ac estime*socio=rien essentiel*socio=uv4 d'intervenir afin que le processus*socio=te d'ajustement*socio=et soit moins perturbateur. Les règles*socio=et du système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral*socio=rien pour la plupart*socio=rien , offrent des options*socio=rien aux pays*socio=ac (lui se trouvent dans de telles situations*socio=rien . Cependant, à mesure*socio=rien que l'intégration*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te progresse et que les *socio=te frontières nationales *socio=nil perdent de leur importance*socio=rien dans les décisions*socio=rien économiques*socio=ec1, il devient plus difficile*socio=rien de maintenir la distinction*socio=rien entre les problèmes*socio=ec2 " purement intérieurs*socio=te" et ceux qui résultent de l'activité*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te des marchandises*socio=ec1, des services*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien , l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te en cours*socio=rien signifie que les pays*socio=ac se sont effectivement rapprochés, ce qui veut dire aussi qu'ils sont de plus en plus exposés - et par *socio=rien conséquent sensibles *socio=nil - aux buts*socio=rien et aux politiques*socio=et intérieurs*socio=te de leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. La réduction*socio=ec2 de la distance économique*socio=ec1 entre pays*socio=ac que les progrès*socio=uv1 des télécommunications*socio=ec1 et des technologies*socio=ec1 de la micro-électronique*socio=ec1 ont entraînée ne se traduit pas toujours forcément par une nouvelle*socio=rien progression*socio=ec2 de l'intégration*socio=ec2 des marchés*socio=ec1. *{ p.53 } Une compétition*socio=uv3 étrangère accrue peut mobiliser l'opposition*socio=rien de groupes*socio=rien ayant des intérêts*socio=rien concurrents*socio=ac à l'importation*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien , les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 qui ont introduit dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te des forces*socio=uv1 puissantes*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 peuvent avoir l'effet*socio=rien concomitant de stimuler et d'intensifier des forces*socio=uv1 protectionnistes*socio=et (l'apparition*socio=rien du protectionnisme*socio=et agricole*socio=ec1 en Europe*socio=ac, à la fin*socio=rien du Xixe siècle*socio=rien , a suivi de près l'achèvement*socio=rien des réseaux*socio=rien ferroviaires en Europe*socio=ac et en amérique_du_nord*socio=ac et l'introduction*socio=rien des navires*socio=ec1 de charge*socio=rien en fer*socio=rien , deux facteurs*socio=rien qui ont fait*socio=rien baisser les prix*socio=ec1 du blé et des autres produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 de la zone*socio=te tempérée). C'est*socio=rien ce qui explique pourquoi l'importance*socio=rien croissante*socio=rien du commerce*socio=ec1 dans les économies*socio=ec1 nationales*socio=te et le rythme*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 ont stimulé les efforts faits*socio=rien pour que l'État*socio=ac n'intervienne dans le processus*socio=te d'ajustement*socio=et que pendant des périodes*socio=te *socio=rien vraiment courtes *socio=nil et dans des *socio=rien circonstances bien définies *socio=nil et sanctionnées au plan*socio=rien multilatéral réduire non seulement les distorsions*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1, mais aussi la mesure*socio=rien dans laquelle des *socio=et politiques discrétionnaires des*socio=nil Etats *socio=nil sont en soi*socio=rien une source*socio=rien d'incertitude*socio=uv3 supplémentaire*socio=rien pour les entreprises*socio=ac, les investisseurs*socio=ac et les consommateurs*socio=ac. Dans un*socio=rien monde*socio=te interdépendant*socio=uv4, les gouvernements*socio=ac reconnaissent que les effets*socio=rien de ruissellement jouent dans les deux sens*socio=rien - qu'ils sont forcés de tenir compte*socio=rien des effets*socio=rien de leurs politiques*socio=et intérieures*socio=te sur*socio=rien leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 ou de courir le risque*socio=uv4 de devenir*socio=rien à leur tour*socio=rien la victime fortuite (ou choisie) de politiques*socio=et mises en place*socio=rien à l'étranger*socio=te. C'est*socio=rien l'une des raisons*socio=rien pour lesquelles les règles*socio=et du système*socio=rien commercial*socio=ec1 *socio=rien multilatéral importance croissante *socio=nil pour stimuler l'adoption*socio=et d'un*socio=rien code*socio=et de conduite*socio=rien dans les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te. Mais en lançant les négociations*socio=et d'Uruguay*socio=ac, les pays*socio=ac ont également reconnu qu'il importait de renforcer et de renouveler le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral gouvernements*socio=ac à combattre*socio=rien les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et qui s'exercent à l'intérieur*socio=te. Ce processus*socio=te a déjà amené la création d'une *socio=rien nouvelle activité de*socio=nil surveillance*socio=et *socio=nil - le mécanisme*socio=et d'examen*socio=ec2 des politiques_commerciales*socio=et du GATT*socio=et - ainsi qu'une amélioration*socio=uv1 des procédures*socio=et de règlement des différends*socio=uv2. Globalement, les résultats*socio=rien de l'uruguay_round*socio=et devraient donner une base*socio=rien plus solide*socio=rien à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te pendant les années*socio=rien 90. La nouvelle*socio=rien décennie*socio=te promet d'être*socio=rien marquée aussi nettement que celle qui l'a précédée par le changement*socio=uv3 technologique*socio=ec1 et d'autres pressions*socio=ec2 qui s'exercent dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien ajustement*socio=et. En vérité*socio=uv1, si le *socio=rien présent rapport *socio=nil a brièvement exposé certains des *socio=rien faits nouveaux *socio=nil les plus importants*socio=rien qui façonnent actuellement l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te, l'avenir*socio=te en recèle sans aucun doute bien*socio=rien d'autres qu'il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien de prévoir. *socio=rien Un système commercial*socio=ec1 multilatéral ajustement*socio=et au*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil par le *socio=rien renforcement des disciplines et par*socio=nil des engagements de*socio=nil respect*socio=uv1 des règles*socio=et établies*socio=nil réduit l'*socio=nil incertitude*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil facilite le processus*socio=te d'*socio=rien ajustement*socio=et et*socio=rien joint ses effets*socio=rien à ceux de l'innovation*socio=uv3 *socio=rien constante pour stimuler la*socio=nil croissance_économique*socio=ec1.*socio=nil