*{ GATT, Commerce international 1995 } *{ *socio=nil GATT*socio=et,*socio=nil Le*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te en 1995*socio=nil /1996*socio=nil ,*socio=nil Genève*socio=ac,*socio=nil *socio=nil 1996, pp.17-25. } *{ p.18 } LE RYTHME*socio=rien DE L'INTÉGRATION*socio=ec2 À L'ÉCHELLE*socio=rien MONDIALE*socio=te. *socio=rien Presque chaque année *socio=nil de la période*socio=te *socio=rien d'après guerre*socio=et,*socio=nil la*socio=nil croissance*socio=uv3 du*socio=nil commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 a*socio=nil été supérieure *socio=nil à celle de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de marchandises*socio=ec1. Globalement, le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 a progressé, selon les estimations*socio=ec2, à *socio=rien un taux annuel moyen légèrement*socio=nil supérieur *socio=nil à 6 % au cours*socio=rien de la période*socio=te allant de 1950 à 1994, le taux*socio=rien correspondant pour la production*socio=ec1 mondiale*socio=te étant d'environ 4 %- Cela signifie que, pour chaque augmentation la production*socio=ec1 mondiale*socio=te, il y a eu une augmentation de 16 % du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, la production*socio=ec1 mondiale*socio=te de marchandises*socio=ec1 a été*socio=rien multipliée par 5,5 et le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a été*socio=rien multiplié par 14 durant ces 45 années*socio=rien . Toutefois, comme le montre le graphique*socio=rien 1,6, l'écart*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te et celle de la production*socio=ec1 a varié pendant la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et. En *socio=rien termes absolus,*socio=nil il*socio=nil est *socio=nil allé d'un*socio=rien demi-point de pourcentage*socio=rien en moyenne*socio=rien entre 1974 et 1984 à près de 3,5 points*socio=rien de pourcentage*socio=rien pendant ces dix *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Si le ratio de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 à la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 a été*socio=rien de 1,6 par an*socio=rien en moyenne*socio=rien pour l'ensemble*socio=rien de l'après-guerre*socio=te, il s'est*socio=rien établi à *socio=rien un minimum *socio=nil de 1,2 pendant la période*socio=te 1974-1984 et à *socio=rien un maximum *socio=nil de 2,8 pendant les années*socio=rien 1984-1994 (le ratio a été*socio=rien particulièrement élevé*socio=uv4 pendant la seconde moitié*socio=rien de cette période*socio=te). Bien*socio=rien que le commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 ait progressé plus lentement entre 1984 et 1994 qu'entre 1950 et 1964 et 1964 et 1974, aussi bien*socio=rien l'écart*socio=rien en *socio=rien termes absolus *socio=nil entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 que le ratio de l'une à l'autre ont *socio=rien été supérieurs *socio=nil pendant la dernière*socio=rien période*socio=te de dix ans*socio=rien . Lorsque le commerce*socio=ec1 et la production*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 sont ventilés par secteur*socio=rien - agriculture*socio=ec1, industries*socio=ec1 extractives et *socio=ec1 industries manufacturières *socio=nil - la *socio=rien situation est *socio=nil la même: le commerce*socio=ec1 progresse plus rapidement en moyenne*socio=rien que la production*socio=ec1 et l'écart*socio=rien (en *socio=rien termes absolus *socio=nil et par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1) varie pendant les quatre périodes*socio=te couvertes par le graphique*socio=rien 1,6. Il y a une *socio=rien seule exception,*socio=nil *socio=nil celle des industries*socio=ec1 extractives pendant la période*socio=te 1974-1984, où le commerce*socio=ec1 et la production*socio=ec1 de produits*socio=rien des industries*socio=ec1 extractives (principalement les combustibles*socio=ec1 dans l'un*socio=rien et l'autre cas*socio=rien ) ont diminué, le premier*socio=rien plus rapidement que la seconde. On dispose de données concernant le commerce*socio=ec1 et la production*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 par *socio=rien grand groupe de*socio=nil produits *socio=nil à partir de 1950. Par contre, il n'est*socio=rien pas facile*socio=rien d'avoir des données *socio=rien fiables sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil englobant le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 pour les premières*socio=rien décennies*socio=te de l'après-guerre*socio=te, ni des données par *socio=rien grand groupe de*socio=nil produits.*socio=nil *socio=nil Toutefois, on dispose de chiffres globaux*socio=te sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des services*socio=ec1 et des marchandises*socio=ec1 pour la période*socio=te 1974-1994, ainsi que de données sur*socio=rien le PIB*socio=ec1, et ces chiffres peuvent être*socio=rien ventilés par *socio=te région géographique (*socio=nil graphique*socio=rien *socio=nil 1,7: dans ce graphique*socio=rien , il *socio=rien est fait mention de*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil et non de marchandises*socio=ec1, car les données ne proviennent pas des statistiques*socio=ec2 douanières*socio=et mais des comptes*socio=rien nationaux*socio=te). *{ p.19 } Il ressort du graphique*socio=rien 1,7 qu'à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te et pour les régions*socio=te pour lesquelles des données fiables*socio=rien sont disponibles*socio=rien , le ratio des exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 augmente depuis 1974 (à quelques exceptions*socio=rien près), ce qui veut dire que la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 a *socio=rien été supérieure *socio=nil à celle de la production*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien , l'inclusion*socio=rien des services*socio=ec1 ne modifie pas la situation*socio=rien qui se dégage des chiffres concernant les marchandises*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien , il *socio=rien est possible d'*socio=nil après *socio=nil les chiffres concernant les marchandises*socio=ec1 du graphique*socio=rien 1,6 de se faire une idée*socio=rien de l'évolution*socio=rien du ratio du commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 pendant la période*socio=te 1950-1974. Le taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 du ratio du commerce*socio=ec1 à la production*socio=ec1 est*socio=rien déterminé par l'écart*socio=rien en *socio=rien termes absolus *socio=nil entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 et celle de la production*socio=ec1. Il ressort du graphique*socio=rien 1,6 que l'écart*socio=rien en *socio=rien termes absolus *socio=nil entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 et celle de la production*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 était relativement important*socio=rien pendant les périodes*socio=te 1950-1964 et 1964-1974, et à *socio=rien coup sûr *socio=nil beaucoup plus important*socio=rien que pendant la période*socio=te 1974-1984. Si l'on considère que le commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 représente actuellement environ les quatre cinquièmes*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1, et qu'il est*socio=rien presque certain*socio=rien qu'il représentait au moins une proportion*socio=rien aussi importante*socio=rien pendant la période*socio=te 1950-1974, il est*socio=rien raisonnable*socio=uv4 de conclure que, pendant cette dernière*socio=rien période*socio=te, le ratio du commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 a augmenté à *socio=rien un rythme *socio=nil à peine moins soutenu que celui que l'on observe pour la période*socio=te 1984-1994. Si l'on considère l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et, il convient donc de voir dans le taux_de_croissance*socio=ec1 du ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 pendant la dernière*socio=rien période*socio=te de dix ans*socio=rien non pas une accélération*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1974-1984, mais plutôt *socio=rien un retour *socio=nil à la tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien observée pendant les 25 *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil Le ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te a augmenté de moitié*socio=rien au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien décennies*socio=te, passant d'environ 15 % à environ 22,5 %, et il n'est*socio=rien pas déraisonnable*socio=uv2 de conclure qu'il pourrait avoir doublé durant la période*socio=te 1950-1974, passant d'environ 7 % à 15 %. 19 Un*socio=rien processus*socio=te fondamental d'intégration*socio=uv1 économique*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te a été*socio=rien interrompu pendant la période*socio=te 1974-1984, après*socio=rien quoi il a repris. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que le rythme*socio=rien a *socio=rien été un *socio=nil peu plus rapide*socio=rien au cours*socio=rien de la dernière*socio=rien période*socio=te de dix ans*socio=rien , mais cela s'explique par le niveau*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 enregistrés depuis 1990. Il est*socio=rien encore trop tôt pour dire s'il s'agit d'une accélération*socio=ec2 durable*socio=uv4 du ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te, ou seulement d'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 temporaire*socio=rien dû à des facteurs*socio=rien non récurrents, analogue*socio=rien au ralentissement*socio=ec2 passager des taux_de_croissance*socio=ec1 observé pendant la période*socio=te 1974-1984. Cependant, une *socio=rien chose est certaine:*socio=nil la*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil à la hausse*socio=rien du ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te, enregistrée pendant une *socio=rien grande partie *socio=nil de la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et, a pleinement repris après*socio=rien le ralentissement*socio=ec2 survenu entre 1974 et 1984 et rien*socio=rien ne donne à penser qu'il y aura essoufflement. Avant d'exposer les raisons*socio=rien qui peuvent expliquer cette tendance*socio=ec2 à la hausse*socio=rien , il convient de dire brièvement ce que l'on mesure*socio=rien . Si les statistiques*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mesuraient les échanges*socio=ec1 en valeur_ajoutée*socio=ec1, *socio=rien un écart *socio=nil persistant entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 - ou son pendant, soit une augmentation du ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 - indiquerait que la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 contribue pour une *socio=rien part croissante aux*socio=nil paiements*socio=ec1 au*socio=nil titre *socio=nil de la terre*socio=ec1, du travail*socio=ec1 et du capital*socio=ec1, Mais les statistiques*socio=ec2 commerciales*socio=ec1 mesurent les ventes*socio=ec1 brutes, pas la valeur_ajoutée*socio=ec1, ce qui veut dire qu'il y a double*socio=rien comptage (en revanche, les chiffres de la production*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 et du PIB*socio=ec1 sont mesurés sur*socio=rien la base*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1, ce qui évite le double*socio=rien comptage). Par exemple*socio=rien , si du coton*socio=ec1 *socio=rien brut est *socio=nil exporté d'un*socio=rien pays*socio=ac A à un*socio=rien pays*socio=ac B, où il est*socio=rien transformé en tissu de coton*socio=ec1, lequel est*socio=rien ensuite exporté vers un*socio=rien pays*socio=ac C, la valeur*socio=ec1 du coton*socio=ec1 brut*socio=rien sera comptée deux fois*socio=rien dans les exportations*socio=ec1 mondiales*socio=te, Le fait*socio=rien que le coton*socio=ec1 brut*socio=rien passe deux frontières*socio=te, et non une seule*socio=rien , signifie que le ratio du commerce*socio=ec1 à la production*socio=ec1 surestime la part*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1 nationale*socio=te qui entre dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. *{ p.20 } Cela ne pose cependant pas problème*socio=uv4. L'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 représente plus qu'un*socio=rien échange*socio=ec1 de valeur_ajoutée*socio=ec1, et les tendances*socio=ec2 de la part*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1 qui passe les *socio=te frontières nationales *socio=nil constitueraient une mesure*socio=rien trop restreinte de l'intégration*socio=ec2 croissante*socio=rien des activités*socio=rien économiques*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, c'est-à-dire de la mondialisation*socio=te ". En fait*socio=rien , le double*socio=rien ou le triple comptage dans les statistiques*socio=ec2 commerciales*socio=ec1 met en *socio=rien relief un aspect *socio=nil de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, lié aux méthodes*socio=rien de_production*socio=ec1 qui veulent que celle-ci se fasse par étapes*socio=te, en *socio=rien un certain nombre de*socio=nil lieux,*socio=nil une*socio=nil valeur*socio=ec1 *socio=nil étant ajoutée à chaque étape*socio=te (voir plus loin*socio=rien ). Avant de pouvoir*socio=rien expliquer complètement la hausse*socio=rien du ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te au PIB*socio=ec1 mondial*socio=te survenue après*socio=rien la guerre*socio=et et identifier et quantifier les *socio=rien facteurs sous-jacents,*socio=nil *socio=nil il faudra effectuer de plus amples*socio=rien recherches*socio=ec2, On peut, toutefois, évoquer certains phénomènes*socio=rien qui entreront probablement en ligne*socio=rien de compte*socio=rien dans cette explication*socio=rien plus complète, en_particulier*socio=rien pour ce qui est*socio=rien des deux dernières*socio=rien périodes*socio=te de dix ans*socio=rien . *{ p.21 } Deux phénomènes*socio=rien observés au cours*socio=rien de la période*socio=te 1974-1984 expliquent en *socio=rien grande partie le*socio=nil fort ralentissement*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1 pendant cette période*socio=te. Le premier*socio=rien , qui ressort du graphique*socio=rien 1,6, est*socio=rien la contraction*socio=ec2 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te de produits*socio=rien des industries*socio=ec1 extractives (principalement le pétrole*socio=ec1) à la suite*socio=rien des hausses de prix*socio=ec1 et des réductions*socio=ec2 de la production*socio=ec1 opérées par l'OPEP*socio=ac, associée*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 des taux*socio=rien d'auto-approvisionnement et à l'utilisation*socio=rien plus rationnelle*socio=uv4 de l'énergie*socio=ec1 que la *socio=rien hausse brutale des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil a entraînés dans les *socio=ac pays importateurs.*socio=nil *socio=nil L'autre *socio=rien facteur important,*socio=nil dont*socio=nil témoignent *socio=nil surtout les chiffres relatifs*socio=rien aux produits*socio=rien manufacturés dans le graphique*socio=rien 1,6 (qui n'ont pas été*socio=rien directement affectés par le renchérissement*socio=rien du pétrole*socio=ec1), concerne les bouleversements*socio=rien macro-économiques qui ont caractérisé la période*socio=te 1974-1984, pendant laquelle les pays_de_l'_ocde*socio=ac ont connu deux poussées d'inflation*socio=ec2 à deux chiffres, suivies de trois années*socio=rien de stagnation*socio=ec2 ou de diminution*socio=ec2 de la production*socio=ec1 dues aux efforts concertés (et fructueux*socio=rien ) visant à maîtriser*socio=rien l'inflation*socio=ec2. Les chiffres du graphique*socio=rien 1,7 qui se rapportent aux différentes*socio=rien régions*socio=te donnent également quelques indications*socio=rien . L'évolution*socio=rien du ratio des importations*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 est*socio=rien particulièrement spectaculaire*socio=rien pour l'amérique_latine*socio=ac, d'abord*socio=rien pendant les *socio=rien dernières années *socio=nil de la période*socio=te 1974-1984, lorsque la crise*socio=uv2 de l'endettement*socio=ec1 a entraîné une contraction*socio=ec2 brutale*socio=rien des importations*socio=ec1, puis à partir de 1990, période*socio=te pendant laquelle il y a eu une forte*socio=rien reprise de la croissance*socio=uv3 des importations*socio=ec1, les problèmes*socio=ec2 d'endettement*socio=ec1 s'atténuant et les capitaux*socio=ec1 commençant d'arriver dans la région*socio=te. Toutefois, si l'on compare 1974 à 1994 (plutôt que la moyenne*socio=rien de la période*socio=te 1974-1984 avec la moyenne*socio=rien de la période*socio=te 1984-1994), l'évolution*socio=rien en amérique_latine*socio=ac est*socio=rien plus nuancée, puisque l'accroissement*socio=ec2 du ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 *socio=rien est notablement plus*socio=nil faible *socio=nil que pour l'ensemble*socio=rien du monde*socio=te (en effet*socio=rien , ce n'est*socio=rien qu'en 1993 que le ratio des importations*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 'pour l'amérique_latine*socio=ac a retrouvé son niveau*socio=rien de 1980). Parmi les autres phénomènes*socio=rien régionaux*socio=te associés à l'accroissement*socio=ec2 estimatif*socio=rien de 50 % du ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te au PIB*socio=ec1 mondial*socio=te enregistré depuis 1974, il y a le fait*socio=rien que le ratio a doublé en Asie*socio=ac, l'augmentation ac, à la Thaïlande*socio=ac, à la Malaisie*socio=ac et au Taipeh chinois. Il convient aussi de noter que le ratio a presque doublé en amérique_du_nord*socio=ac, avec un*socio=rien accroissement*socio=ec2 particulièrement marqué au début*socio=rien des années*socio=rien 80. En Europe*socio=ac occidentale*socio=te, où le commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 représente actuellement à peine moins de 45 % du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1, l'évolution*socio=rien du ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 est*socio=rien très similaire*socio=rien à celle du ratio mondial*socio=te (on notera que, si le commerce*socio=ec1 intra-union européenne*socio=ac *socio=rien est exclu *socio=nil des chiffres du commerce*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te dans le graphique*socio=rien 1,7, le ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 pour 1994 diminue de moitié*socio=rien et tombe à environ 16 %, ce qui place*socio=rien la région*socio=te avant l'amérique_du_nord*socio=ac mais après*socio=rien l'Asie*socio=ac et l'amérique_latine*socio=ac). L'absence*socio=rien de données suffisamment complètes et fiables*socio=rien explique pourquoi le graphique*socio=rien 1,7 ne rend pas compte*socio=rien de l'évolution*socio=rien des ratios de trois des sept *socio=te régions géographiques *socio=nil - le Moyen-orient*socio=ac, l'Afrique*socio=ac et la région*socio=te composée de l'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et et de l'ex-urss. Il est*socio=rien cependant évident*socio=rien qu'au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien périodes*socio=te de dix ans*socio=rien te ratio du commerce*socio=ec1 à la production*socio=ec1 n'a pas progressé au même rythme*socio=rien dans ces trois régions*socio=te qu'ailleurs*socio=rien dans le monde*socio=te (un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac faisant*socio=nil exception *socio=nil dans chacune d'entre elles, en Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et notamment). Au Moyen-orient*socio=ac, où les échanges*socio=ec1 sont dominés par l'évolution*socio=rien sur*socio=rien le marché*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, le ratio des exportations*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 a diminué alors que celui des importations*socio=ec1 a augmenté, ce qui fait*socio=rien que le ratio moyen*socio=rien du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 est*socio=rien resté quasi inchangé*socio=rien . Pour l'Afrique*socio=ac, les données font également apparaître que le ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 n'a guère ou pas varié au cours*socio=rien des deux périodes*socio=te, bien*socio=rien qu'il semble y avoir eu une légère*socio=rien augmentation ratio des exportations*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 à partir du milieu*socio=rien des années*socio=rien 80, Dans les pays*socio=ac de la région*socio=te comprenant l'Europe*socio=ac centrale*socio=rien et orientale*socio=et et l'ex-urss, la croissance*socio=uv3 du ratio a été*socio=rien affectée par le fait*socio=rien que les échanges*socio=ec1 s'effectuaient en *socio=rien majeure partie *socio=nil avec d'autres pays*socio=ac à économie*socio=ec1 planifiée (lorsqu'ils appliquaient un*socio=rien régime*socio=et d'économie*socio=ec1 planifiée, ces pays*socio=ac arrivaient *socio=rien juste après l'*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te *socio=nil pour la concentration*socio=ec2 de leur commerce*socio=ec1 sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 intrarégionaux), puis, pendant la période*socio=te 1984-1994, par les événements*socio=rien survenus lors*socio=rien de la phase*socio=te d'ajustement*socio=et initial*socio=rien à l'effondrement*socio=ec2 de la planification*socio=et centrale*socio=rien et du passage*socio=rien à l'économie_de_marché*socio=ec1 . Par ailleurs*socio=rien , tous les pays*socio=ac des quatre régions*socio=te visées par le graphique*socio=rien 1,7 n'ont pas connu la même progression*socio=ec2 marquée de leurs ratios du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1. Cela *socio=rien est évident *socio=nil dans le cas*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil pays*socio=ac d'*socio=nil amérique_latine*socio=ac,*socio=nil *socio=nil pour lesquels le ratio des importations*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 en 1994 a été*socio=rien à peine supérieur*socio=rien au niveau*socio=rien de 1974. Il convient égaiement de mentionner le Japon*socio=ac, la seule*socio=rien des 20 principales*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac dont le ratio du commerce*socio=ec1 au PIB*socio=ec1 n'a pas progresse au même rythme*socio=rien que le ratio mondial*socio=te au cours*socio=rien des deux dernières*socio=rien périodes*socio=te de dix ans*socio=rien . *{ p.22 } Bien*socio=rien que pour ce pays*socio=ac la part*socio=rien des exportations*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1 soit passée de 8 % en 1974 à 12 % en 1994, la part*socio=rien des importations*socio=ec1 dans le PIB*socio=ec1 a été*socio=rien presque la même en 1994 que 20 ans*socio=rien auparavant (9 %). En outre, le volume*socio=rien des importations*socio=ec1 a progressé plus rapidement que celui des exportations*socio=ec1 en 1993 et 1994 (surtout la seconde année*socio=rien , avec une croissance*socio=uv3 de 8,5 % pour les importations*socio=ec1, contre 5 % pour les exportations*socio=ec1). En ce qui concerne les produits*socio=rien , le phénomène*socio=rien le plus notable a été*socio=rien la progression*socio=ec2 constante*socio=rien du ratio de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 à la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 dans le cas*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés durant les quatre périodes*socio=te visées par le graphique*socio=rien 1,6; ce ratio *socio=rien est passé *socio=nil d'une moyenne*socio=rien de 1,3 pendant la période*socio=te 1950-1964 à 3,2 pendant la période*socio=te 1984-1994. Étant donné l'importance*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 (ils représentent actuellement les trois quarts*socio=rien du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 et les trois cinquièmes*socio=rien du commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et services*socio=ec1), il *socio=rien est clair *socio=nil que le rythme*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te pendant la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et a été*socio=rien principalement le résultat*socio=rien de l'évolution*socio=rien dans le secteur*socio=rien manufacturier*socio=ec1. Si l'on veut comprendre les facteurs*socio=rien qui sont à l'origine*socio=rien de la progression*socio=ec2 du ratio du commerce*socio=ec1 à la production*socio=ec1, un*socio=rien examen*socio=ec2 de l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1 par région*socio=te ou par produit*socio=ec1 n'est*socio=rien qu'une étape*socio=te intermédiaire. Plus fondamentalement, la progression*socio=ec2 du ratio - et d'une manière*socio=rien plus générale*socio=rien l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te - est*socio=rien due à l'interaction des *socio=et politiques gouvernementales (*socio=nil en_particulier*socio=rien la*socio=nil libéralisation des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil et des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1), aux innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1, qui réduisent les coûts*socio=ec1 des communications*socio=ec1 et des transports*socio=ec1, et à l'élaboration de stratégies*socio=et concernant les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des particuliers*socio=rien , lesquelles sont la force*socio=uv1 motrice des deux *socio=rien premiers facteurs *socio=nil et sont facilitées par eux. Des données concernant l'évolution*socio=rien par région*socio=te ou par produit*socio=ec1 sont utiles*socio=uv4 parce qu'elles donnent des *socio=rien indications sur ces*socio=nil facteurs plus*socio=nil fondamentaux*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Les définitions et les descriptions de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te sont des processus*socio=te essentiellement qualitatifs, et non pas quantitatifs. Il s'agit par exemple*socio=rien du phénomène*socio=rien par lequel les marchés*socio=ec1 et la production*socio=ec1 deviennent de plus en plus interdépendants*socio=uv4 du fait*socio=rien de la dynamique*socio=uv4 des échanges*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 et des mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 et de technologie*socio=ec1 ". Plusieurs *socio=rien éléments témoignent *socio=nil de cette interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien : la progression*socio=ec2 du ratio du commerce*socio=ec1 à la production*socio=ec1 et l'accroissement*socio=ec2 de l'investissement*socio=ec1 étranger*socio=te (surtout l'investissement_étranger_direct*socio=ec1), de la sous-traitance*socio=ec1 au niveau*socio=rien international*socio=te, de la concession*socio=uv1 de licences*socio=et à l'échelle*socio=rien internationale*socio=te, des fusions et des acquisitions*socio=ec1 transfrontières, de la création d'entreprises*socio=ac internationales*socio=te communes et des accords*socio=et interentreprises internationaux*socio=te. Il n'y a pas lieu*socio=rien d'analyser en détail*socio=rien la contribution*socio=uv1 de chacun de ces éléments*socio=rien à l'intégration*socio=ec2 et à l'interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, mais il peut être*socio=rien utile*socio=uv4 d'évoquer brièvement certains des facteurs*socio=rien qui expliquent pourquoi la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 a été*socio=rien plus rapide*socio=rien que celle de la production*socio=ec1. À l'évidence*socio=rien , *socio=rien un facteur clé a*socio=nil été l'*socio=nil émergence*socio=ec2 d'*socio=nil un climat propice *socio=nil à la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te de la production*socio=ec1 et de la distribution. Depuis 1948, le GATT*socio=et a élaboré *socio=rien un ensemble de*socio=nil règles*socio=et et*socio=nil disciplines *socio=nil qui réduisent les incertitudes*socio=uv3 quant à l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 futurs*socio=rien , et a servi de cadre*socio=rien à huit séries de *socio=et négociations multilatérales *socio=nil qui ont permis de réduire progressivement les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. Les nombreuses*socio=rien restrictions*socio=et quantitatives qui affectaient les échanges*socio=ec1 en Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont été*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil éliminées dans les années*socio=rien 50; le Traité*socio=rien de Rome et la création de l'AELE ont donné une nouvelle*socio=rien impulsion à ces échanges*socio=ec1. Plus récemment, la période*socio=te 1984-1994 a été*socio=rien caractérisée, dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil *socio=ac pays non-membres *socio=nil de l'OCDE*socio=ac, par l'abandon*socio=rien des politiques*socio=et de repli*socio=rien en matière*socio=rien de commerce*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1 au profit*socio=uv3 de politiques*socio=et d'ouverture*socio=uv3 (notamment plus de 60 mesures*socio=et de libéralisation*socio=et autonome des échanges*socio=ec1 annoncées par ces mêmes pays*socio=ac au cours*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac) et par le maintien*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 mondial*socio=te relativement *socio=rien ouvert grâce *socio=nil à l'élan*socio=rien donné à un*socio=rien stade*socio=te précoce*socio=rien par le Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac, dont les résultats*socio=rien et les répercussions*socio=ec2 doivent encore se faire pleinement sentir. À partir de la fin*socio=rien des années*socio=rien 50, la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 s'est*socio=rien accompagnée d'une vaste*socio=rien libéralisation*socio=et des contrôles*socio=et des changes*socio=rien et des restrictions*socio=et affectant les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1. *{ p.23 } Les flux*socio=ec1 d'investissement_étranger_direct*socio=ec1 (IED*socio=ec1) ont dépassé 220 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1994, contre une moyenne*socio=rien de 57 milliards*socio=rien par an*socio=rien pendant la période*socio=te 1981-1985. Les flux*socio=ec1 MED nominal*socio=rien ont ainsi été*socio=rien multipliés par quatre, alors que le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des biens*socio=ec1 et des *socio=ec1 services commerciaux *socio=nil n'a progressé que d'un*socio=rien peu plus de moitié*socio=rien en valeur*socio=ec1 nominale*socio=rien au cours*socio=rien de la même période*socio=te. Sous l'effet*socio=rien des nouvelles*socio=rien politiques*socio=et d'ouverture*socio=uv3, l'augmentation ec1 vers les économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 et en transition*socio=uv3 a été*socio=rien proportionnellement plus importante*socio=rien , ceux-ci passant d'une moyenne*socio=rien de 20 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 pendant la période*socio=te 1981-1985 à 91 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1994 selon les estimations*socio=ec2. Associé*socio=rien aux progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 dans les domaines*socio=rien des télécommunications*socio=ec1 et des transports*socio=ec1, ce climat*socio=rien plus libéral*socio=et dont ont bénéficié les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 a favorisé*socio=rien l'émergence*socio=ec2 et la multiplication*socio=rien d'entreprises*socio=ac compétitives*socio=uv4 au niveau*socio=rien mondial*socio=te; dans le même temps*socio=rien , des marchés*socio=ec1 plus vastes*socio=rien et plus compétitifs*socio=uv4 ont permis à un*socio=rien plus *socio=rien large éventail d'*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil de gagner en efficacité*socio=uv3, par exemple*socio=rien en tirant parti*socio=et des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien grâce*socio=rien à une expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 intra-industriels et en internationalisant ou en " fractionnant, la chaîne*socio=rien de la valeur_ajoutée*socio=ec1 afin de produire par étapes*socio=te en *socio=rien différents lieux.*socio=nil Les*socio=nil statistiques*socio=ec2 requises*socio=uv4 *socio=nil pour établir des données complètes sur*socio=rien ces phénomènes*socio=rien font défaut*socio=rien , mais l'on dispose de quelques indications*socio=rien , Les chiffres provenant d'une étude*socio=ec2 publiée récemment sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 intra-industriels - c'est-à-dire les échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et de produits*socio=rien manufacturés similaires*socio=rien - sont intéressants*socio=rien , car ils reflètent, en partie*socio=rien , deux aspects*socio=rien du processus*socio=te de mondialisation*socio=te: des échanges*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une plus grande*socio=rien spécialisation*socio=uv3 fondée sur*socio=rien la différenciation*socio=rien des produits*socio=rien et les économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien (un*socio=rien pays*socio=ac importe des petites*socio=rien automobiles*socio=ec1 et en exporte des grandes*socio=rien ) et des échanges*socio=ec1 de produits*socio=rien pour lesquels la production*socio=ec1 se fait*socio=rien par étapes*socio=te dans deux pays*socio=ac ou plus. Les *socio=rien principaux résultats *socio=nil de cette étude*socio=ec2, qui *socio=rien porte sur les*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac,*socio=nil peuvent*socio=nil être *socio=nil résumés comme suit: en 1991, la part*socio=rien des échanges*socio=ec1 intra-industriels dans le commerce*socio=ec1 total*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés a *socio=rien été supérieure *socio=nil à 60 % dans six pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, six autres pays*socio=ac enregistrant des parts*socio=rien comprises entre 50 et 60 % (pour les États-unis*socio=ac, le Canada*socio=ac et le Japon*socio=ac, les chiffres de 1991 sont 47,52 et 31 %, respectivement); la proportion*socio=rien des échanges*socio=ec1 intra-industriels était dans chaque *socio=rien cas supérieure au*socio=nil niveau *socio=nil de 1964 et, à l'exception*socio=rien de l'Islande*socio=ac, elle était également supérieure*socio=rien au niveau*socio=rien de 1980; d'une *socio=rien manière générale,*socio=nil *socio=nil si en 1964 la proportion*socio=rien d'échanges*socio=ec1 intra-industriels était inférieure à 35 %, elle avait à peu près doublé en 1991, alors que si elle était supérieure*socio=rien à 35 %, elle avait augmenté de moitié*socio=rien environ; pour la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, les plus fortes*socio=rien progressions des échanges*socio=ec1 intra-industriels ont été*socio=rien observées au cours*socio=rien des première*socio=rien et troisième*socio=rien périodes*socio=te couvertes par l'étude*socio=ec2 (1964-1970 et 1980-1991). D'autres études*socio=ec2 indiquent qu'en 1989 un*socio=rien tiers du commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 des États-unis*socio=ac était constitué d'échanges*socio=ec1 intra-entreprise, qu'au milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 la part*socio=rien des biens*socio=ec1 intermédiaires dans les importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés s'établissait à 50 % environ en Allemagne*socio=ac, au Canada*socio=ac, aux États-unis*socio=ac et au Royaume-uni*socio=ac, à près de 60 % en France*socio=ac et à 70 % au Japon*socio=ac, et qu'entre le début*socio=rien des années*socio=rien 70 et le milieu*socio=rien des années*socio=rien 80 ces six pays*socio=ac ont considérablement*socio=rien accru leur niveau*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en biens*socio=ec1 intermédiaires à l'étranger*socio=te. Pourquoi devrions-nous nous soucier du rythme*socio=rien de la mondialisation*socio=te ? Pour la *socio=rien simple raison *socio=nil que les avantages*socio=rien qui en découlent sont très importants*socio=rien . Alors que la théorie*socio=ec2 traditionnelle*socio=rien mettait l'accent*socio=rien sur*socio=rien les gains*socio=ec1 en efficacité*socio=uv3 résultant*socio=rien des échanges*socio=ec1, gains*socio=ec1 dont elle donnait une définition étroite*socio=rien , il existe maintenant de nombreuses*socio=rien études*socio=ec2 qui considèrent que les *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil spécialisation*socio=uv3 *socio=nil et d'innovation*socio=uv3 sont aussi à l'origine*socio=rien des gains*socio=ec1 engendrés par les échanges*socio=ec1 et la mondialisation*socio=te accrue. On mentionnera par exemple*socio=rien les avantages*socio=rien liés à l'innovation*socio=uv3, à l'élaboration de *socio=rien nouveaux produits,*socio=nil *socio=nil à la spécialisation*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et à la croissance*socio=uv3 que peut générer une intégration*socio=ec2 plus poussée de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Pour les économies*socio=ec1 en développement*socio=uv3 et en transition*socio=uv3, les régimes*socio=et commerciaux*socio=ec1 *socio=rien ouverts sur l'*socio=nil extérieur donnent*socio=nil accès*socio=uv1 *socio=nil à de nouveaux*socio=rien marchés*socio=ec1 et à de nouvelles*socio=rien technologies*socio=ec1. Parmi les pays*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1, les économies*socio=ec1 ouvertes*socio=rien (c'est-à-dire celles qui prennent part*socio=rien au processus*socio=te d d 'a ation) connaissent une croissance*socio=uv3 beaucoup e mon' plus rapide*socio=rien et tendent à se rapprocher des niveaux*socio=rien de revenu*socio=ec1 des pays_de_l'_ocde*socio=ac. L'évolution*socio=rien récente*socio=rien donne en outre à penser que la mondialisation*socio=te et le resserrement*socio=ec2 des liens*socio=rien commerciaux*socio=ec1 qui lui *socio=rien est associé *socio=nil peuvent contribuer à atténuer les détériorations cycliques*socio=te de la conjoncture*socio=te. *{ p.24 } Par exemple*socio=rien , le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a énormément contribué à freiner le ralentissement*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 mondiale*socio=te qui s'est*socio=rien produit*socio=ec1 dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac pendant la période*socio=te 1989-1992, lorsque les exportations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac et de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont progressé plus rapidement que la demande*socio=ec1 et la production*socio=ec1 intérieures*socio=te. En résumé, c'est*socio=rien avant tout à la progression*socio=ec2 du ratio du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te à la production*socio=ec1 mondiale*socio=te que l'on mesure*socio=rien le rythme*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te et l'interdépendance*socio=uv3 croissante*socio=rien des nations*socio=te. En attirant l'attention*socio=rien sur*socio=rien le plus grand*socio=rien dynamisme*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 international*socio=te - c'est-à-dire sur*socio=rien le fait*socio=rien que le commerce*socio=ec1 a toujours progressé plus rapidement que la production*socio=ec1 pendant toute la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et - celle progression*socio=ec2 fait*socio=rien ressortir le rôle*socio=rien fondamental du commerce*socio=ec1 international*socio=te dans la croissance_économique*socio=ec1 de l'après-guerre*socio=te. La mondialisation*socio=te va-t-elle se poursuivre ? L'écart*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 pendant une *socio=rien grande partie *socio=nil des 45 *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil ainsi que l'évolution*socio=rien des autres éléments*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, semble dénoter *socio=rien un certain mouvement*socio=ec2 *socio=nil naturel. Cela veut-il dire que l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te *socio=rien est irréversible,*socio=nil *socio=nil que nous pouvons être*socio=rien certains qu'en 2050 les analystes vanteront la contribution*socio=uv1 d'un*socio=rien siècle*socio=rien de mondialisation*socio=te à l'élévation*socio=rien du niveau_de_vie*socio=uv1 dans tous les pays*socio=ac ? Pour essayer de répondre à cette question*socio=rien , il est*socio=rien utile*socio=uv4 de rappeler les trois facteurs*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 identifiés comme étant à l'origine*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te après*socio=rien la guerre*socio=et: évolution*socio=rien des *socio=et politiques gouvernementales,*socio=nil innovations*socio=uv3 *socio=nil dans les domaines*socio=rien des communications*socio=ec1 et des transports*socio=ec1 et élaboration de stratégies*socio=et concernant les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des particuliers*socio=rien . Ce sont ces deux *socio=rien derniers facteurs *socio=nil qui impriment un*socio=rien mouvement*socio=ec2 naturel à l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te. Si tous les gouvernements*socio=ac prônaient en *socio=rien permanence un total laissez-faire*socio=et en*socio=nil matière de*socio=nil politique*socio=et nationale*socio=te et*socio=nil internationale*socio=te,*socio=nil *socio=nil avec le soutien*socio=uv3 de rigoureuses*socio=uv4 législations*socio=et antitrust si nécessaire*socio=rien , le premier*socio=rien des trois facteurs*socio=rien fondamentaux*socio=uv4 n'entrerait plus en ligne*socio=rien de compte*socio=rien . Dans ce cas*socio=rien , il y aurait tout lieu*socio=rien de penser que l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te suivrait son cours*socio=rien , mue par les *socio=rien décisions prises *socio=nil quotidiennement par des centaines*socio=rien de millions*socio=rien d'individus*socio=ac et d'entreprises*socio=ac. Bien*socio=rien entendu, le laissez-faire*socio=et n'est*socio=rien pas l'orientation*socio=et dominante*socio=uv2 en matière*socio=rien de politique_économique*socio=ec1, et encore moins en matière*socio=rien de commerce*socio=ec1 international*socio=te. En ce qui concerne le commerce*socio=ec1 international*socio=te et les flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1, les politiques*socio=et suivies par les gouvernements*socio=ac peuvent, même de *socio=rien manière imparfaite,*socio=nil *socio=nil accélérer ou ralentir - voire inverser - la marche*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. L'expérience*socio=ec2 tend en outre à montrer que l'existence*socio=rien de " contraintes*socio=uv1 internationales*socio=te " juridiquement obligatoires qui affectent l'élaboration des *socio=et politiques gouvernementales *socio=nil peut jouer *socio=rien un rôle important *socio=nil en favorisant l'émergence*socio=ec2 de politiques*socio=et nationales*socio=te qui contribuent à l'intégration*socio=ec2. Cette *socio=rien situation est *socio=nil illustrée par l'histoire*socio=te tarifaire*socio=et de l'Europe*socio=ac entre 1860 et 1914. Le Traité*socio=rien Cobden-chevalier de 1860, conclu entre l'Angleterre*socio=ac et la France*socio=ac, contenait une clause de la nation_la_plus_favorisée*socio=et (NPF*socio=et) qui a eu pour effet*socio=rien de généraliser la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 partout en Europe*socio=ac. Durant la période*socio=te 1862-1867, tous les grands*socio=rien *socio=ac pays européens,*socio=nil *socio=nil à l'exception*socio=rien de la Russie*socio=ac, ont signé des traités*socio=rien commerciaux*socio=ec1 avec la France*socio=ac et l'Angleterre*socio=ac et entre eux. Grâce*socio=rien à la clause NPF*socio=et, les concessions*socio=uv1 tarifaires*socio=et se sont propagées dans toute la région*socio=te, créant *socio=rien un réseau de*socio=nil traités commerciaux*socio=ec1 *socio=nil qui a énormément réduit le niveau*socio=rien de protection*socio=et dans toute l'Europe*socio=ac. Bien*socio=rien que le Traité*socio=rien Cobden-chevalier a été*socio=rien reconduit en 1871, il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et commencent à influer sur*socio=rien les politiques*socio=et. L'Angleterre*socio=ac a maintenu sa politique*socio=et de libre-échange*socio=et, mais en 1914 le droit*socio=uv1 moyen*socio=rien atteignait près de 10 % en France*socio=ac et en Allemagne*socio=ac - ce qui est*socio=rien élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien au niveau*socio=rien des *socio=rien années précédentes,*socio=nil *socio=nil mais du même ordre*socio=rien de grandeur*socio=rien que les droits*socio=uv1 appliqués par les pays_de_l'_ocde*socio=ac aux produits*socio=rien industriels*socio=ec1 en 1972. une fois*socio=rien que les réductions*socio=ec2 convenues lors*socio=rien des Négociations*socio=et Kennedy eurent été*socio=rien pleinement mises en oeuvre*socio=rien . Il ne fait*socio=rien guère de doute que le fondement*socio=uv4 des *socio=et politiques_commerciales libérales *socio=nil suivies en Europe*socio=ac pendant les 55 années*socio=rien qui ont précédé la première*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te a été*socio=rien la contrainte*socio=uv1 internationale*socio=te à laquelle étaient soumises les politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te par le jeu*socio=rien des divers traités*socio=rien commerciaux*socio=ec1 et que la propagation*socio=rien de *socio=et politiques_commerciales libérales *socio=nil dans toute l'Europe*socio=ac tient à la clause NPF*socio=et énoncée dans ces traités*socio=rien . La période*socio=te de l'entre-deux-guerres*socio=te, et en_particulier*socio=rien les années*socio=rien 30, illustre par défaut*socio=rien l'importance*socio=rien des contraintes*socio=uv1 internationales*socio=te sur*socio=rien les politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te. À la place*socio=rien de traités*socio=rien commerciaux*socio=ec1 juridiquement contraignants*socio=uv2 assortis d'une clause NPF*socio=et, les efforts en vue*socio=rien de restaurer le libre-échange*socio=et ont été*socio=rien menés essentiellement lors*socio=rien de conférences internationales*socio=te. Ces efforts n'ont pas abouti et *socio=rien un rapport ultérieur*socio=te *socio=nil de la société_des_nations décrit comme suit le résultat*socio=rien : [L]es *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil furent constamment considérés comme une forme*socio=rien de guerre*socio=et, comme *socio=rien un vaste *socio=nil leu rappelant le jeu*socio=rien de cartes appelé la " bataille ", plutôt que comme une activité*socio=rien de caractère*socio=rien coopératif, dont l'extension*socio=rien devait profiter à tous. *{ p.25 } Cette *socio=rien dernière notion *socio=nil était celle qui avait inspiré les recommandations*socio=rien des conférences d'après-guerre*socio=te, et elle était acceptée, en théorie*socio=ec2, par tous les États*socio=ac, mais répudiée par presque tous dans la pratique*socio=et, parce que, à l'expérience*socio=ec2, il ne devint que trop évident*socio=rien qu'un*socio=rien gouvernement*socio=ac se trouvait toujours handicapé s'il n'utilisait pas ses possibilités*socio=rien de marchandage. C'est*socio=rien avant tout à cause*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te, formulées en l'absence*socio=rien de toute contrainte*socio=uv1 internationale*socio=te, que le monde*socio=te a plongé de la récession*socio=ec2 dans la grande*socio=rien dépression. Entre 1929 et 1932, le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te des marchandises*socio=ec1 a diminué de 25 % en volume*socio=rien et de 40 % en valeur*socio=ec1. En 1936, le volume*socio=rien de la *socio=ec1 production industrielle mondiale*socio=te *socio=nil avait regagné 10 % par rapport*socio=rien à 1929, mais le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te restait inférieur*socio=rien de 15 % au niveau*socio=rien de 1929. On a là *socio=rien un exemple de*socio=nil réduction*socio=ec2 *socio=nil de l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te induite par la politique*socio=et. De cette expérience*socio=ec2, on a acquis*socio=rien la conviction*socio=uv1 que le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil - et peut-être le seul*socio=rien - d'établir et de maintenir *socio=rien un ordre commercial*socio=ec1 mondial*socio=te libéral*socio=et *socio=nil était d'instaurer *socio=rien un système de*socio=nil contraintes*socio=uv1 juridiques*socio=et internationales*socio=te *socio=nil pour les politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te, fondé sur*socio=rien le principe*socio=ec2 NPF*socio=et. L'idée*socio=rien nouvelle*socio=rien était de créer *socio=rien un système *socio=nil reposant non pas sur*socio=rien une série de traités*socio=rien bilatéraux*socio=et, mais *socio=rien sur un ensemble unique de*socio=nil règles*socio=et et*socio=nil disciplines multilatérales*socio=et.*socio=nil Le*socio=nil résultat a*socio=nil été *socio=nil la création du GATT*socio=et qui, on l'a vu, a joué *socio=rien un rôle central *socio=nil dans l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te après*socio=rien la guerre*socio=et et dans la prospérité*socio=ec2 qui lui *socio=rien est associée.*socio=nil *socio=nil Pendant une *socio=rien grande partie *socio=nil de la période*socio=te d'après*socio=rien guerre*socio=et, le système*socio=rien commercial*socio=ec1 multilatéral considéré comme un*socio=rien rempart contre le retour*socio=rien au chaos commercial*socio=ec1 des années*socio=rien 30. Aujourd'hui, la menace*socio=ec2 qu'engendrerait une perte*socio=ec2 de crédibilité des règles*socio=et et disciplines*socio=rien multilatérales*socio=et n'est*socio=rien pas *socio=rien un retour aux*socio=nil années *socio=nil 30 -l'intégration*socio=ec2 mondiale*socio=te a progressé jusqu'à *socio=rien un point *socio=nil toi qu'il est*socio=rien à peu près inimaginable qu'il y ait une désintégration de cette ampleur*socio=rien - mais plutôt le fractionnement de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te en blocs commerciaux*socio=ec1 repliés sur*socio=rien eux-mêmes et peut-être antagonistes. Si les relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 en arrivaient au stade*socio=te de guerre*socio=et commerciale*socio=ec1 qui a caractérisé les années*socio=rien 30, ce serait une guerre*socio=et non pas entre des pays*socio=ac, mais entre des blocs unis par leurs traités*socio=rien de libre-échange*socio=et et le désir*socio=rien de protéger le degré*socio=rien d'intégration*socio=ec2 réalisé au soin*socio=rien de chacun d'entre eux. Tout cela amène*socio=rien à préconiser deux lignes*socio=rien d'action*socio=rien à suivre en parallèle*socio=rien . Il faut d'abord*socio=rien rechercher les moyens*socio=ec1 de faire en sorte*socio=rien que les zones*socio=te de libre-échange*socio=et et les unions*socio=ac douanières*socio=et existantes*socio=rien et futures*socio=rien restent *socio=rien ouvertes sur l'*socio=nil extérieur de*socio=nil compléter le*socio=nil système commercial*socio=ec1 multilatéral *socio=nil Manifestement, *socio=rien pour assurer la*socio=nil complémentarité,*socio=nil il*socio=nil serait important que*socio=nil les pays_membres*socio=ac *socio=nil de l'OMC*socio=ac décident de s'occuper des*socio=rien lacunes*socio=ec2 *socio=rien et des problèmes*socio=ec2 largement *socio=nil reconnus qui caractérisent les*socio=rien règles*socio=et et*socio=rien procédures*socio=et de l'OMC*socio=ac qui *socio=rien régissent actuellement les accords*socio=et d'intégration*socio=ec2 régionale*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil faut aussi un effort *socio=nil de plus *socio=rien grande envergure *socio=nil visant à protéger et à accroître la crédibilité des nouvelles*socio=rien règles*socio=et et disciplines*socio=rien convenues dans le cadre*socio=rien du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac. L'aboutissement*socio=rien des négociations*socio=et montre que les gouvernements*socio=ac, et de *socio=rien larges segments du*socio=nil secteur_privé*socio=et,*socio=nil *socio=nil reconnaissent que si la dépendance*socio=uv1 de la production*socio=ec1 à l'égard*socio=rien des opérations*socio=rien transfrontières augmente, il en va de même du coût*socio=ec1 des mesures*socio=et qui réduisent l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 existants*socio=rien ou qui accroissent les incertitudes*socio=uv3 au sujet*socio=rien de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 futurs*socio=rien . Accepter de renforcer les règles*socio=et et disciplines*socio=rien multilatérales*socio=et n'est*socio=rien toutefois qu'un*socio=rien début*socio=rien , Pour avoir *socio=rien un système crédible*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil il faut vouloir*socio=rien respecter ces règles*socio=et et disciplines*socio=rien , et les adapter*socio=rien en fonction*socio=rien des circonstances*socio=rien . Avec l'élimination*socio=ec2 des *socio=rien obstacles traditionnels au*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil et avec l'augmentation de l'intégration*socio=ec2 et de l'interdépendance*socio=uv3 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, de nombreuses*socio=rien politiques*socio=et qui jusque-là étaient considérées comme relevant des affaires*socio=ec1 intérieures*socio=te se sont transformées en politiques*socio=et liées au commerce*socio=ec1. Déjà présent*socio=rien dans le contexte du tokyo_round*socio=et (subventions*socio=ec1 internes*socio=te, *socio=rien obstacles techniques et*socio=nil marchés*socio=ec1 publics*socio=et)*socio=nil *socio=nil et dans celui du Cycle*socio=te d'Uruguay*socio=ac (services*socio=ec1, protection*socio=et de la propriété*socio=ec1 intellectuelle*socio=rien et réglementations*socio=et sanitaires*socio=uv2 et phytosanitaires), le processus*socio=te se poursuit dans des secteurs*socio=rien traditionnellement <, intérieurs*socio=te,, comme les *socio=ec1 services financiers *socio=nil et les télécommunications*socio=ec1 (tous deux essentiels*socio=uv4 pour la mondialisation*socio=te), l'environnement*socio=et, les politiques*socio=et de concurrence*socio=ec1 et les politiques*socio=et en matière*socio=rien d'investissement*socio=ec1, pour n'en citer que quelques-uns, Les progrès*socio=uv1 qui seront accomplis dans la résolution de ces questions*socio=rien et d'autres au plan*socio=rien multilatéral auront une incidence*socio=rien significative*socio=uv4 sur*socio=rien le *socio=rien rythme futur *socio=nil de l'intégration*socio=ec2 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, directement et par leur *socio=rien incidence sur *socio=nil la crédibilité du *socio=rien système multilatéral sur le*socio=nil large éventail des*socio=nil politiques_commerciales*socio=et nationales*socio=te.*socio=nil *socio=nil Aujourd'hui, nous avons l'occasion*socio=rien d'achever la construction*socio=ec1 d'un*socio=rien système*socio=rien commercial*socio=ec1 universel*socio=uv2, en soumettant les économies*socio=ec1, qu'elles soient industrielles*socio=ec1, en développement*socio=uv3 ou en transition*socio=uv3, aux mêmes règles*socio=et et disciplines*socio=rien internationales*socio=te convenues et ayant force*socio=uv1 exécutoire*socio=rien , En saisissant cette occasion*socio=rien , nous contribuerons de manière*socio=rien décisive non seulement à accroître la prospérité*socio=ec2 mondiale*socio=te, mais aussi à renforcer la stabilité*socio=uv3 et la paix*socio=uv1.