*{ GATT Étude 1977 } *{ Blackhurst, Richard, Études*socio=ec2 du GATT*socio=et no*socio=rien 5, Genève*socio=ac 1977, pp.1-69. } *{ p.1 } INTRODUCTION*socio=rien . Après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te a connu, pendant près de trente ans*socio=rien , une croissance*socio=uv3 et une prospérité*socio=ec2 sans précédents*socio=rien . La plupart*socio=rien des analystes attribuent, dans une *socio=rien large mesure,*socio=nil cette*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil prolongée à la volonté réelle*socio=ec2 de libérer l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te des entraves*socio=ec2 que lui avaient imposées les politiques*socio=et nationalistes suicidaires des années*socio=rien trente, volonté qui a conduit à la libéralisation*socio=et, intérieure*socio=te et extérieure*socio=te, des économies*socio=ec1 nationales*socio=te dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien mondial*socio=te de règles*socio=et destinées*socio=rien à promouvoir les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et les investissements*socio=ec1 internationaux*socio=te. C'est*socio=rien seulement vers la fin*socio=rien des années*socio=rien soixante que le resserrement*socio=ec2 de l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 internationale*socio=te, qui était à la fois*socio=rien la cause*socio=rien et l'effet*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 générale*socio=rien , a commencé à apparaître, aux yeux*socio=rien de certains, comme posant peut-être plus de problèmes*socio=ec2 qu'il ne présentait d'avantages*socio=rien . Ce *socio=rien scepticisme croissant,*socio=nil *socio=nil qui se manifeste par des attitudes*socio=rien allant d'une certaine*socio=rien réticence à l'égard*socio=rien des propositions à l'effet*socio=rien de poursuivre la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 jusqu'à l'exigence*socio=rien pressante*socio=rien de nouvelles*socio=rien restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1, est*socio=rien la résultante*socio=rien de plusieurs facteurs*socio=rien , dont certains sont essentiellement limités dans le temps*socio=rien tandis que d'autres revêtent *socio=rien un caractère *socio=nil plus fondamental. Lorsque le chômage*socio=ec1 augmente, les partisans*socio=ac de *socio=et politiques_commerciales libérales *socio=nil se raréfient peu à peu, et il n'est*socio=rien pas Surprenant*socio=rien que la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te la plus grave*socio=rien qui se soit produite en quarante ans*socio=rien ait non seulement freiné les efforts déployés dans le dessein*socio=rien d'abaisser davantage les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1, mais encore qu'elle ait stimulé la multiplication*socio=rien des demandes*socio=et de renforcement de la protection*socio=et. *{ Les auteurs*socio=rien tiennent à remercier de leur précieux*socio=rien concours les économistes*socio=ac et statisticiens*socio=ac de la Division*socio=rien de la recherche*socio=ec2 ainsi que les autres collègues appartenant au secrétariat*socio=ac du GATT*socio=et qui les ont largement aidés à la réalisation*socio=uv1 de la présente*socio=rien étude*socio=ec2. Ils souhaitent également remercier de nombreuses*socio=rien autres personnalités qui ont bien*socio=rien voulu commenter les versions antérieures*socio=te de ce travail*socio=rien , y compris les membres*socio=ac du Séminaire*socio=rien d'études*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te de l'institut*socio=et universitaire*socio=et des hautes*socio=rien études*socio=ec2 internationales*socio=te, ainsi que d'autres personnes*socio=ac de Genève*socio=ac et d'autres villes*socio=te. Enfin, ils remercient les membres*socio=ac de l'équipe*socio=rien de_production*socio=ec1, y compris les traducteurs français*socio=rien et espagnols de la rapidité*socio=rien et du soin*socio=rien qu'ils ont apportés à la mise en forme*socio=rien de l'étude*socio=ec2. } *{ p.2 } La situation*socio=rien actuelle*socio=te est*socio=rien d'autant plus complexe que le redressement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1, après*socio=rien la récession*socio=ec2 récente*socio=rien , se trouve entravé par le problème*socio=uv4 pérenne de l'ajustement*socio=et aux variations*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien - tant à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien même pays*socio=ac qu'au niveau*socio=rien international*socio=te - qui sont dues au renchérissement*socio=rien de l'énergie*socio=ec1, au *socio=rien réalignement important *socio=nil des parités consécutif à l'abandon*socio=rien du système*socio=rien des parités fixes de bretton_woods*socio=et, et aux déplacements*socio=rien constants*socio=ec2 de l'avantage relatif*socio=rien , notamment entre les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et les pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Dans les *socio=rien premières années *socio=nil soixante-dix, on a, d'autre part*socio=rien , commencé à se préoccuper de la possibilité*socio=rien de se procurer avec certitude*socio=rien les produits*socio=rien dont l'approvisionnement*socio=ec1 régulier*socio=ec2 est*socio=rien tenu pour indispensable*socio=uv4 au fonctionnement*socio=rien sans-à-coups d'une économie*socio=ec1 moderne*socio=uv2. Les soubresauts qui ont affecté le marché*socio=ec1 mondial*socio=te du pétrole*socio=ec1 sont la *socio=rien principale cause *socio=nil de ces préoccupations*socio=uv4, mais il s'y ajoute la crainte*socio=uv1 plus générale*socio=rien que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te ne soit entrée*socio=rien dans une ère*socio=te de graves*socio=rien pénuries*socio=ec2 de l'offre*socio=rien de *socio=rien nombreux produits primaires (*socio=nil réelles*socio=ec2 *socio=nil ou voulues par les cartels*socio=ac). Il est*socio=rien tout à *socio=rien fait compréhensible *socio=nil que les hommes_politiques, les industriels*socio=ec1, les *socio=ac responsables syndicaux,*socio=nil les*socio=nil consommateurs *socio=nil et les commentateurs*socio=ac regrettent que les économies*socio=ec1 nationales*socio=te en soient venues à dépendre des approvisionnements*socio=ec1 extérieurs*socio=te dans une mesure*socio=rien qui échappe à leur contrôle*socio=uv3, et que leur première*socio=rien réaction ait été*socio=rien : " Il nous faut l'indépendance ". Par la suite*socio=rien , ils ont pris conscience*socio=uv1 du fait*socio=rien que l'indépendance, comme la plupart*socio=rien des choses*socio=rien , a son prix*socio=ec1. C'est*socio=rien alors que la passion a commencé à céder la place*socio=rien à des calculs*socio=rien rationnels et, lorsqu'il s'est*socio=rien agi de définir*socio=rien les *socio=rien grandes options nationales*socio=te,*socio=nil le*socio=nil débat*socio=et s'*socio=nil est axé*socio=nil sur le*socio=nil problème*socio=uv4 des*socio=nil avantages *socio=nil et des coûts*socio=ec1 relatifs*socio=rien . Quel est*socio=rien le degré*socio=rien d'indépendance approprié, étant donné qu'à chaque palier*socio=rien successif l'indépendance devient plus coûteuse*socio=ec2? Avant que ne se dégagent, récemment, ces considérations*socio=rien de détail*socio=rien , il s'était produit*socio=rien une prise*socio=rien de conscience*socio=uv1 de plus en plus vive d'un*socio=rien fait*socio=rien plus fondamental. Il y a une dizaine*socio=rien d'années*socio=rien , Cooper avait appelé l'attention*socio=rien sur*socio=rien le fait*socio=rien qu'un*socio=rien niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 de prospérité*socio=ec2 fondée sur*socio=rien la spécialisation*socio=uv3 et les échanges*socio=ec1 impose une discipline*socio=uv1 qui restreint la faculté*socio=rien autonome de chaque société*socio=ac de progresser dans le sens*socio=rien de ses objectifs*socio=uv4 et de ses orientations*socio=et particuliers*socio=rien ; cela " élargit et restreint à la fois*socio=rien la liberté*socio=uv1 des pays*socio=ac d'agir comme ils l'entendent ". *{ p.3 } Cette conjonction*socio=rien de *socio=uv4 préoccupations durables concrètes*socio=rien *socio=nil et d'autres plus vaguement ressenties a donné naissance*socio=rien récemment à une masse d'écrits théoriques sur*socio=rien les difficultés*socio=ec2 de l'élaboration des politiques*socio=et nationales*socio=te dans un*socio=rien monde*socio=te d'interdépendance*socio=uv3. Les citations suivantes*socio=rien donnent une idée*socio=rien de ces théories: " Il conviendrait d'envisager l'élaboration d'un*socio=rien code*socio=et de *socio=rien bonne conduite *socio=nil (et d'arriver au consensus*socio=uv1 requis*socio=uv4 pour rendre cet instrument efficace*socio=uv4), qui préciserait les conditions*socio=ec1 dans lesquelles des restrictions*socio=et spéciales*socio=rien touchant des transactions*socio=ec1 délicates*socio=rien d'un*socio=rien point*socio=rien de vue*socio=rien politique*socio=et ou social*socio=et pourraient être*socio=rien considérées comme justifiées au plan*socio=rien international*socio=te. Le but*socio=rien recherché ne serait pas *socio=rien un nouveau "*socio=nil grand bond *socio=nil en avant " vers la libéralisation*socio=et, mais plutôt la rationalisation*socio=uv3 d'un*socio=rien système*socio=rien d'interdépendance*socio=uv3 limitée qui soit compatible*socio=rien avec les réalités*socio=ec2 politiques*socio=et. " (Keohane et Nye, 1973, p. 140.) " L'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 et de la finance*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te s'est*socio=rien poursuivie (dans les années*socio=rien soixante-dix), mais les controverses*socio=uv1 sur*socio=rien des questions*socio=rien d'ordre*socio=rien économique*socio=ec1 se sont faites nettement plus vives. Certaines*socio=rien fondations mêmes de l'interdépendance*socio=uv3 - règles*socio=et du système_monétaire*socio=ec1, libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des capitaux*socio=ec1, flexibilité*socio=uv3 des multinationales*socio=ec1 - se sont trouvées controversées... Cela donne à penser que de nombreux*socio=rien pays*socio=ac commencent à se rendre compte*socio=rien que les risques*socio=uv4 inhérents*socio=rien à une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de l'échange*socio=ec1 international*socio=te pèsent maintenant plus lourd*socio=rien dans la balance*socio=ec1 que les bénéfices*socio=ec1 escomptés. " (Schmid, 1975-76, pp. 192-193.) " Dans sa Théorie*socio=ec2 générale*socio=rien , Keynes se disait assez favorable*socio=ec2 au protectionnisme*socio=et. Aujourd'hui, la validité*socio=rien de son argumentation*socio=ec2 est*socio=rien encore plus grande*socio=rien et l'on est*socio=rien fondé à se demander si l'activité*socio=rien commerciale*socio=ec1 n'a pas déjà été*socio=rien poussée trop loin*socio=rien par rapport*socio=rien aux *socio=rien possibilités existantes *socio=nil d'encadrer et d'ordonner le fonctionnement*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. " (de Montbrial, 1975, p. 65.) Tous ces arguments*socio=ec2 contemporains font écho*socio=rien à une déclaration célèbre*socio=rien , publiée à *socio=rien un moment comparable *socio=nil de la reprise économique*socio=ec1 qui a *socio=rien fait suite *socio=nil à la Grande*socio=rien Dépression - déclaration qui ne manque*socio=rien pas d'ironie si l'on considère que l'adoption en bloc*socio=rien par les gouvernements*socio=ac, au début*socio=rien des années*socio=rien trente, des grands*socio=rien principes*socio=ec2 qu'elle posait, a été*socio=rien l'une des *socio=rien principales causes *socio=nil de cette Grande*socio=rien Dépression : " C'est*socio=rien pourquoi je *socio=rien me sens *socio=nil proche de ceux qui voudraient limiter*socio=rien à son minimum*socio=rien , plutôt que de ceux qui souhaiteraient développer à son maximum*socio=rien , l'imbrication des économies*socio=ec1 nationales*socio=te. Les idées*socio=rien , les connaissances*socio=ec2, la science*socio=ec2, l'hospitalité*socio=rien , les voyages*socio=rien - telles sont les choses*socio=rien qui, par nature*socio=rien , devraient être*socio=rien internationales*socio=te. Mais il faut que chaque pays*socio=ac produise les biens*socio=ec1 dont il a besoin*socio=rien chaque fois*socio=rien qu'il est*socio=rien raisonnable*socio=uv4 et commode*socio=rien de le faire, et, surtout, que le financement*socio=ec1 soit essentiellement une affaire*socio=ec1 nationale*socio=te. " (Keynes, 1933, p. 758.) L'économiste*socio=ac et le responsable*socio=uv2 des décisions*socio=rien se trouvent, tous deux, confrontés à ces préoccupations*socio=uv4 et à ces angoisses nouvelles*socio=rien . Il *socio=rien est évident *socio=nil que le terme*socio=rien d'" interdépendance*socio=uv3 " n'est*socio=rien qu'une *socio=rien nouvelle expression *socio=nil - moins heureuse*socio=rien , de l'avis*socio=rien de beaucoup - pour désigner ce qu'Adam Smith appelait la " division_internationale_du travail ", laquelle s'étend au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que le marché*socio=ec1 grandit. *{ p.4 } La façon*socio=rien dont l'illustre économiste*socio=ac avait exposé cette notion*socio=rien , soulignant l'indivisibilité internationale*socio=te de la prospérité*socio=ec2 et son *socio=rien aspect cumulatif au*socio=nil plan mondial*socio=te,*socio=nil *socio=nil ne laissait subsister aucune équivoque. Pour lui, la division*socio=rien internationale*socio=te du travail ne présentait aucun inconvénient. Si c'est*socio=rien là ce que signifie l'interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 - dans la pratique*socio=et, *socio=rien un jeu international*socio=te où*socio=nil tout_le_monde*socio=te est *socio=nil gagnant - pourquoi devrait-elle, en même temps*socio=rien , *socio=rien être source *socio=nil de frictions et de conflits*socio=uv1 entre les nations*socio=te? Pour apporter *socio=rien un début *socio=nil de réponse à cette question*socio=rien , relevons qu'il existe *socio=rien un terme *socio=nil apparenté, celui d'" intégration*socio=ec2 ", dont l'usage*socio=rien est*socio=rien moins répandu aujourd'hui qu'il y a quelques années*socio=rien . Il n'est*socio=rien pas inutile*socio=rien de relever les *socio=rien motifs psychologiques *socio=nil de cette *socio=rien évolution récente *socio=nil du vocabulaire à la mode*socio=rien . Lorsque l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te connaissait une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien , on utilisait le terme*socio=rien " intégration*socio=ec2 ", avec ses connotations positives*socio=uv4 de solidité*socio=rien et de stabilité*socio=uv3, pour décrire le mécanisme et le résultat*socio=rien de cette croissance*socio=uv3. Rien*socio=rien n'assombrissait les perspectives*socio=te des relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te, qui offraient à tous les pays*socio=ac la promesse d'une croissance*socio=uv3 soutenue. Actuellement, le terme*socio=rien " interdépendance*socio=uv3 " *socio=rien est employé *socio=nil pour décrire les mêmes résultats*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1, mais il évoque *socio=rien un état des*socio=nil relations économiques*socio=ec1 malaisé *socio=nil à dominer et déroutant. Les perspectives*socio=te, naguère sans nuages, de l'échange*socio=ec1 international*socio=te se voilent maintenant, et l'orage, auquel toutes les nations*socio=te sont exposées et toutes sont vulnérables*socio=uv2, menace. Les trois expressions - division*socio=rien du travail (spécialisation*socio=uv3), intégration*socio=ec2 et interdépendance*socio=uv3 - sont étroitement associées*socio=rien à la notion*socio=rien même de croissance_économique*socio=ec1. Cette croissance*socio=uv3 peut être*socio=rien considérée comme un*socio=rien processus*socio=te de novations conduisant à de *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil spécialisation*socio=uv3,*socio=nil *socio=nil généralement plus poussée, des fonctions*socio=rien de_production*socio=ec1 (Kuznets, 1966). L'un*socio=rien des *socio=rien éléments nécessaires *socio=nil de ce processus*socio=te est*socio=rien l'élaboration parallèle*socio=rien de règles*socio=et et de disciplines*socio=rien qui assurent, de manière*socio=rien impersonnelle et impartiale, la coordination*socio=uv3 d'activités*socio=rien de_production*socio=ec1 de plus en plus diversifiées, en les intégrant par la voie*socio=rien de l'échange*socio=ec1 en un*socio=rien processus*socio=te de_production*socio=ec1 social*socio=et complexe. L'ordre*socio=rien qui en résulte réduit au minimum*socio=rien les risques*socio=uv4 et les incertitudes*socio=uv3 inhérents*socio=rien à toute tentative*socio=rien faite par un*socio=rien individu*socio=ac ou une famille*socio=uv1 pour sortir d'un*socio=rien système*socio=rien d'autarcie*socio=uv1 totale*socio=rien . L'accroissement*socio=ec2 parallèle*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 et de la coordination*socio=uv3 se *socio=rien produit sur *socio=nil les deux plans*socio=rien , national*socio=te et international*socio=te, et le renforcement de l'interdépendance*socio=uv3, à l'intérieur*socio=te du pays*socio=ac et avec l'extérieur un*socio=rien des éléments*socio=rien du processus*socio=te de croissance_économique*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien , en régime*socio=et de commerce*socio=ec1 libéral*socio=et, la croissance*socio=uv3 d'une économie*socio=ec1 profite autant des innovations*socio=uv3 importées que de celles qui sont réalisées dans le pays*socio=ac même. *{ p.5 } Un*socio=rien corollaire évident*socio=rien en découle, à savoir*socio=rien que tout effort conscient*socio=uv2 pour freiner ou renverser la tendance*socio=ec2 à un*socio=rien resserrement*socio=ec2 de l'interdépendance*socio=uv3 aurait *socio=rien un effet négatif sur le*socio=nil taux_de_croissance_économique*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil changement*socio=uv3 *socio=nil de psychologie que dénote la préférence actuelle*socio=te du terme*socio=rien " interdépendance*socio=uv3 " à celui d'" intégration*socio=ec2 " peut donc être*socio=rien attribué à la plus grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 résultant*socio=rien de l'affaiblissement*socio=rien des règles*socio=et qui gouvernent les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te. Lorsque les règles*socio=et conçues en vue*socio=rien de l'intégration*socio=ec2 d'activités*socio=rien hautement spécialisées*socio=uv4 commencent à perdre de leur poids*socio=rien , il *socio=rien est compréhensible *socio=nil que l'incertitude*socio=uv3 et l'anxiété se répandent parmi les unités*socio=rien étroitement interdépendantes*socio=uv4 qui composent le système*socio=rien . Comment ce changement*socio=uv3 est-il venu à se produire? Le respect*socio=uv1 des règles*socio=et du jeu*socio=rien s'est*socio=rien érodé progressivement. En rétrospective*socio=rien , il semble que cela tienne à l'impasse*socio=rien à laquelle Cooper *socio=rien fait allusion,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil que la discipline*socio=uv1 qui permet à tous de gagner dans le jeu*socio=rien international*socio=te restreint aussi " la liberté*socio=uv1 des pays*socio=ac d'agir comme ils l'entendent ". Les règles*socio=et sont conçues pour servir l'intérêt*socio=uv1 collectif*socio=uv2 à long_terme*socio=te des nations*socio=te participantes*socio=rien ; elles sont générales*socio=rien parce qu'elles doivent discipliner dans le temps*socio=rien de très *socio=rien nombreuses actions et*socio=nil situations en*socio=nil grande partie similaires.*socio=nil *socio=nil Mais, lorsqu'il s'agit d'un*socio=rien problème*socio=uv4 particulier*socio=rien , les responsables*socio=ac des décisions*socio=rien politiques*socio=et peuvent avoir l'impression*socio=rien que l'on pourrait aboutir à *socio=rien un meilleur résultat *socio=nil en dérogeant à la règle. Il *socio=rien est possible *socio=nil que cela soit vrai*socio=rien , mais seulement si tous les autres continuent de la respecter. La tentation*socio=rien de l'expédient à court_terme*socio=te est*socio=rien telle que cette *socio=rien condition sine *socio=nil qua non est*socio=rien souvent oubliée ou délibérément négligée. Mais, une fois*socio=rien compris que toute infraction réussie aux règles*socio=et crée *socio=rien un précédent,*socio=nil *socio=nil à la fois*socio=rien pour le pays*socio=ac et pour l'étranger*socio=te, et qu'une accumulation*socio=ec2 de précédents*socio=rien de cette nature*socio=rien risque*socio=uv4 de saper les fondations sur*socio=rien lesquelles repose une activité*socio=rien extrêmement spécialisée, mais cependant coordonnée, il apparaît à l'évidence*socio=rien que l'impasse*socio=rien de Cooper n'en est*socio=rien pas une. En effet*socio=rien , elle postule la légitimité objectifs*socio=uv4 dont l'un*socio=rien ne peut être*socio=rien atteint que grâce*socio=rien à une coopération*socio=uv1 fondée sur*socio=rien des règles*socio=et concertées, et l'autre qui ne pourrait l'être*socio=rien que si celui qui agit, à l'exclusion*socio=rien de tous les autres, échappait à la discipline*socio=uv1 établie par les règles*socio=et. Or*socio=rien , les deux objectifs*socio=uv4 s'excluent l'un*socio=rien l'autre et, s'il est*socio=rien attaché au premier*socio=rien une importance*socio=rien primordiale, on ne saurait considérer le second*socio=rien comme réaliste*socio=uv4, et l'on doit même douter de sa légitimité Les événements*socio=rien des années*socio=rien trente témoignent*socio=rien lourdement devant*socio=rien l'histoire*socio=te de cette réalité*socio=ec2 de la vie internationale*socio=te. *{ p.6 } Dans la présente*socio=rien étude*socio=ec2, nous avons tenté de relater les efforts accomplis de notre part*socio=rien en vue*socio=rien de répondre à *socio=rien certaines questions *socio=nil suscitées par les considérations*socio=rien qui précèdent, en_particulier*socio=rien dans la mesure*socio=rien où elles touchent au commerce*socio=ec1 international*socio=te. La *socio=rien première partie *socio=nil passe en revue et explique les principales*socio=rien tendances*socio=ec2 à long_terme*socio=te de la production*socio=ec1 et des échanges*socio=ec1. Dans ce contexte général*socio=rien , elle relève*socio=rien aussi les faiblesses des conceptions*socio=ec2 classiques*socio=rien de l'importance*socio=rien relative*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien nationales*socio=te. La *socio=rien deuxième partie *socio=nil expose dans leurs *socio=rien grandes lignes les*socio=nil arguments*socio=ec2 en*socio=nil faveur *socio=nil d'une plus large*socio=rien libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, mettant particulièrement en relief*socio=rien la contribution*socio=uv1 de la libéralisation*socio=et à l'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 et à la croissance*socio=uv3, son rôle*socio=rien d'appoint*socio=rien dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, et son *socio=rien effet sur l'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et la stabilité*socio=uv3 au niveau*socio=rien macro-économique. La *socio=rien troisième partie *socio=nil traite des aspects*socio=rien économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et des pressions*socio=ec2 actuelles*socio=te en faveur*socio=rien du protectionnisme*socio=et. Nous nous sommes efforcés de préserver la rigueur*socio=uv3 de l'analyse*socio=rien tout en veillant à ce qu'elle demeure aussi lisible et peu technique*socio=rien que le permet le *socio=rien sujet traité,*socio=nil *socio=nil en faisant *socio=rien un usage *socio=nil très limité du jargon technique*socio=rien , en reléguant maints *socio=rien éléments techniques *socio=nil dans des notes, et en nous appuyant largement sur*socio=rien d'abondantes*socio=rien références à la *socio=rien documentation existante,*socio=nil au*socio=nil lieu *socio=nil d'inclure dans le corps du texte*socio=rien les analyses*socio=rien théoriques fondamentales*socio=uv4 sur*socio=rien lesquelles repose notre développement*socio=uv3. Nous reconnaissons que *socio=rien bon nombre des*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil évoqués dans les pages*socio=rien qui suivent sont si complexes, et la manière*socio=rien dont ils seront finalement résolus si importante*socio=rien pour l'évolution*socio=rien future*socio=rien de la situation*socio=rien mondiale*socio=te, qu'aucune étude*socio=ec2 ne peut espérer déboucher à elle *socio=rien seule sur *socio=nil des conclusions finales*socio=rien et définitives*socio=rien . Notre *socio=rien analyse est *socio=nil présentée plutôt comme une contribution*socio=uv1 au débat*socio=et documenté qui doit nécessairement précéder la quête des politiques*socio=et appropriées. *{ p.7 } I. TENDANCES*socio=ec2 À long_terme*socio=te DE LÀ PRODUCTION*socio=ec1 ET DU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te: TENANTS ET ABOUTISSANTS. Aux fins*socio=rien de comparaisons*socio=rien , il est*socio=rien instructif de jeter *socio=rien un bref regard sur la*socio=nil période*socio=te *socio=nil qui a précédé l'expansion*socio=ec2 d'après-guerre*socio=te. Dans les trente-cinq années*socio=rien écoulées de 1913 à 1948, le volume*socio=rien de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te s'était accru en moyenne*socio=rien de quelque 2% par an*socio=rien , et la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 d'une part*socio=rien , l'augmentation de l'autre, avaient contribué chacune à peu près pour moitié*socio=rien à cette augmentation commerce*socio=ec1 mondial*socio=te n'avait, au vu des chiffres, augmenté que d'environ *socio=rien un demi *socio=nil % par an*socio=rien . Il en était résulté une diminution*socio=ec2 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te par habitant*socio=ac et une diminution*socio=ec2 correspondante*socio=rien de la spécialisation*socio=uv3 dans l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Ce sombre tableau*socio=rien économique*socio=ec1 n'a guère besoin*socio=rien d'être*socio=rien expliqué. Dans le progrès*socio=uv1 économique*socio=ec1, l'année*socio=rien 1913 avait marqué le sommet*socio=rien d'une courbe ascendante, l'aboutissement*socio=rien de près d'un*socio=rien siècle*socio=rien d'innovation*socio=uv3 et d'investissement*socio=ec1. Mais cette année*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4 avait été*socio=rien suivie de deux guerres*socio=et mondiales*socio=te aux effets*socio=rien dévastateurs sans précédent*socio=rien et, dans l'entre-deux-guerres*socio=te, la brève*socio=rien reprise de la croissance_économique*socio=ec1 avait débouché sur*socio=rien une crise*socio=uv2 d'une gravité également inconnue jusqu'alors. En 1948, l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te a amorcé *socio=rien un revirement.*socio=nil La*socio=nil production*socio=ec1 mondiale*socio=te *socio=nil a dépassé son volume*socio=rien de 1938, le plus élevé*socio=uv4 de l'entre-deux-guerres*socio=te, et *socio=rien un grand nombre des*socio=nil nouvelles structures*socio=ec1 institutionnelles*socio=et aux*socio=nil niveaux national*socio=te et*socio=nil international*socio=te,*socio=nil *socio=nil qui allaient déterminer le caractère*socio=rien de l'ère*socio=te nouvelle*socio=rien d'après-guerre*socio=te, étaient déjà en place*socio=rien . Il semble donc que l'on puisse bien*socio=rien situer en 1948 la fin*socio=rien d'une époque*socio=te et le début*socio=rien de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 d'après-guerre*socio=te. *{ p.8 } L'ACCÉLÉRATION*socio=ec2 DE LA CROISSANCE*socio=uv3 APRÈS*socio=rien LA DEUXIÈME*socio=rien GUERRE*socio=et MONDIALE*socio=te. Le contraste entre les deux périodes*socio=te *socio=rien est net.*socio=nil *socio=nil Pendant les 25 ans*socio=rien de 1948 à 1973, la production*socio=ec1 mondiale*socio=te totale*socio=rien a augmenté en moyenne*socio=rien de quelque 5% par an*socio=rien . À peu près deux points*socio=rien de ce pourcentage*socio=rien résultaient de la croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 et environ trois de l'augmentation productivité*socio=uv3, ce qui veut dire que la production*socio=ec1 par habitant*socio=ac s'est*socio=rien accrue trois fois*socio=rien plus que pendant la *socio=te période antérieure.*socio=nil *socio=nil Entre 1948 et 1973, la production*socio=ec1 par habitant*socio=ac a augmenté dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac un*socio=rien peu plus rapidement que dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 avancés, mais l'écart*socio=rien absolu*socio=rien entre les *socio=ec1 revenus moyens *socio=nil des deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac s'est*socio=rien quand même creusé. Le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, qui avait crû pendant la *socio=te période antérieure à*socio=nil raison*socio=rien du*socio=nil quart*socio=rien *socio=nil seulement de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1, a augmenté en moyenne*socio=rien de 7% par an*socio=rien , de sorte*socio=rien qu'il a presque sextuplé entre 1948 et 1973. Cette expansion*socio=ec2 spectaculaire*socio=rien des échanges*socio=ec1 après*socio=rien la fin*socio=rien de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te peut s'expliquer en *socio=rien grande partie *socio=nil par l'intervention de trois facteurs*socio=rien . Évolution*socio=rien des institutions*socio=ac. La comparaison*socio=rien de la conjoncture*socio=te politique*socio=et de l'entre-deux-guerres*socio=te - époque*socio=te où les relations*socio=rien économiques*socio=ec1 internationales*socio=te avaient l'apparence d'une mêlée confuse dans laquelle chaque pays*socio=ac s'efforçait par tous les moyens*socio=ec1 d'arracher des avantages*socio=rien aux autres -avec la situation*socio=rien régnant depuis la fin*socio=rien de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te met en évidence*socio=rien le *socio=rien premier facteur.*socio=nil L'*socio=nil évolution des*socio=nil institutions*socio=ac,*socio=nil et*socio=nil en_particulier *socio=nil la création du FMI*socio=ac et du GATT*socio=et dans les *socio=rien premiers temps *socio=nil de cette période*socio=te, a contribué essentiellement à l'instauration d'un*socio=rien environnement*socio=et propice*socio=rien à la concrétisation*socio=rien , pour tous les pays*socio=ac, des avantages*socio=rien mutuels*socio=uv2 qu'offre*socio=rien le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Le moment*socio=rien était capital*socio=ec1, car les *socio=rien années suivant *socio=nil immédiatement la guerre*socio=et offraient *socio=rien un vaste potentiel*socio=uv4 d'*socio=nil expansion*socio=ec2 des*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil En*socio=nil Europe*socio=ac *socio=nil et au Japon*socio=ac, la *socio=rien majeure partie des*socio=nil *socio=ec1 structures industrielles *socio=nil mises en place*socio=rien sous l'impulsion des politiques*socio=et de la période*socio=te précédente*socio=rien , confinées au cadre*socio=rien national*socio=te, accusaient la marque*socio=rien du temps*socio=rien ou étaient totalement détruites. L'amérique_du_nord*socio=ac avait échappé à la destruction de ses *socio=ec1 équipements industriels *socio=nil pendant les années*socio=rien de guerre*socio=et, mais non aux problèmes*socio=ec2 posés par l'usure d'équipements*socio=ec1 onéreux*socio=ec2, ni à la nécessité*socio=uv1 de reconvertir ses *socio=ec1 structures de_production *socio=nil pour passer d'une économie*socio=ec1 de guerre*socio=et à une économie*socio=ec1 de paix*socio=uv1. Il fallait procéder à des investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=te, mais la question*socio=rien était de savoir*socio=rien s'ils devaient s'inscrire dans *socio=rien un cercle *socio=nil fermé ou au contraire*socio=rien s'ouvrir sur*socio=rien l'extérieur *{ p.9 } Pour expliquer le *socio=rien rôle décisif *socio=nil qu'a joué l'évolution*socio=rien des institutions*socio=ac dans les *socio=rien décisions prises,*socio=nil il*socio=nil est nécessaire *socio=nil d'introduire dans le débat*socio=et la notion*socio=rien d'" incertitude*socio=uv3 ". La majorité*socio=rien des dispositions générales*socio=rien qui régissent les activités*socio=rien commerciales*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac - droit*socio=uv1 des contrats*socio=ec1, procédures*socio=et de faillite*socio=ec1, législation*socio=et antitrust, garanties de libre*socio=uv2 circulation*socio=ec2 des marchandises*socio=ec1 dans le pays*socio=ac, procédures*socio=et établies de règlement des litiges*socio=et, etc. - constituent une tentative*socio=rien , de la part*socio=rien des autorités*socio=et, de circonscrire, ou de limiter*socio=rien , l'incertitude*socio=uv3 qui s'attache essentiellement à tous les aspects*socio=rien de la vie économique*socio=ec1. Si l'on donne aux agents*socio=ac économiques*socio=ec1 (en_particulier*socio=rien aux investisseurs*socio=ac) une possibilité*socio=rien plus grande*socio=rien de prévoir raisonnablement l'avenir*socio=te et d'être*socio=rien suffisamment assurés que certains événements*socio=rien vont se produire, il devient possible*socio=rien , pour l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te, de fonctionner de façon*socio=rien plus régulière*socio=ec2 et plus efficace*socio=uv4. Cette nécessité*socio=uv1 d'avoir des assurances raisonnables*socio=uv4 quant à l'avenir*socio=te est*socio=rien encore plus profonde*socio=rien lorsqu'il s'agit de *socio=ec1 transactions économiques internationales*socio=te.*socio=nil La*socio=nil participation*socio=uv3 au*socio=nil commerce international*socio=te *socio=nil - par exemple*socio=rien la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 ou la commercialisation*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 - exige en général*socio=rien plus d'investissements*socio=ec1 par unité*socio=rien écoulée sur*socio=rien le marché*socio=ec1 que les *socio=rien activités correspondantes sur le*socio=nil marché*socio=ec1 intérieur*socio=te,*socio=nil *socio=nil et en outre les entreprises*socio=ac y voient davantage d'incertitude*socio=uv3 que dans les transactions*socio=ec1 du marché*socio=ec1 intérieur'. Les règles*socio=et qui ont pour effet*socio=rien de circonscrire l'incertitude*socio=uv3 pesant sur*socio=rien les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te ont donc une importance*socio=rien primordiale. En d'autres termes*socio=rien , l'incertitude*socio=uv3 constitue *socio=rien un obstacle non*socio=nil tarifaire*socio=et très*socio=nil efficace*socio=uv4 au*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil en_particulier *socio=nil parce qu'elle décourage les investissements*socio=ec1 à long_terme*socio=te dont la rentabilité*socio=ec1 dépend, soit de la sécurité*socio=uv1 d'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4, soit de la sécurité*socio=uv1 d'approvisionnement*socio=ec1 en matières_premières*socio=ec1 et produits*socio=rien intermédiaires importés à faible*socio=rien coût*socio=ec1. L'absence*socio=rien de règles*socio=et internationales*socio=te assurant la stabilité*socio=uv3 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 amputerait sérieusement la contribution*socio=uv1 que d'autres forces*socio=uv1 économiques*socio=ec1 - telles les deux dont nous allons parler plus loin*socio=rien peuvent apporter au développement*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te. Les institutions*socio=ac économiques*socio=ec1 internationales*socio=te créées à la fin*socio=rien de la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te ont répondu à cette nécessité*socio=uv1 en mettant en place*socio=rien des règles*socio=et qui définissaient les comportements monétaires*socio=ec1 et commerciaux*socio=ec1 admissibles, en donnant la possibilité*socio=rien de consolider progressivement les niveaux*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et en mettant l'accent*socio=rien sur*socio=rien le principe*socio=ec2 de la non-discrimination*socio=uv3. *{ p.10 } Ces actions*socio=rien combinées ont créé sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te *socio=rien un climat de*socio=nil sécurité*socio=uv1 *socio=nil et de prévisibilité*socio=uv3 inconnu dans l'entre-deux-guerres*socio=te et ont permis l'engagement*socio=uv1 à long_terme*socio=te de capitaux*socio=ec1 destinés à des investissements*socio=ec1 *socio=rien ouverts sur l'*socio=nil extérieur *socio=nil . D'autres éléments*socio=rien de l'évolution*socio=rien des institutions*socio=ac ont ensuite contribué eux aussi à la promotion*socio=uv3 des échanges*socio=ec1. Au niveau*socio=rien international*socio=te, le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te a été*socio=rien progressivement libéralisé au cours*socio=rien de six séries de négociations*socio=et menées au GATT*socio=et, depuis les négociations*socio=et de Genève*socio=ac en 1947 jusqu'aux Négociations*socio=et Kennedy en 1963-67. En Europe*socio=ac occidentale*socio=te, la libéralisation*socio=et régionale*socio=te a commencé avec l'OECE et s'est*socio=rien poursuivie avec la formation*socio=et de la CEE*socio=et et de l'AELE. Les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont déployé des efforts analogues*socio=rien pour stimuler leur commerce*socio=ec1 régional*socio=te, et, en amérique_du_nord*socio=ac, les États-unis*socio=ac et le Canada*socio=ac ont conclu l'accord*socio=et sur*socio=rien les produits*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1. La stabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 et la libéralisation*socio=et progressive*socio=rien des paiements*socio=ec1, stimulées par le FMI*socio=ac et favorisées par des arrangements*socio=et monétaires*socio=ec1 régionaux*socio=te (comme PUEP et PAME), ont, elles aussi, contribué pour une *socio=rien part importante *socio=nil à la croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil Innovation*socio=uv3 technologique.*socio=nil L'*socio=nil innovation*socio=uv3 technologique *socio=nil constitue le *socio=rien deuxième facteur *socio=nil qui explique l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien de la production*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1 dans l'après-guerre*socio=te. Nous utilisons ici cette expression*socio=rien au *socio=rien sens large,*socio=nil *socio=nil puisque, pour nous, il s'agit aussi bien*socio=rien des progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 qui réduisent les coûts*socio=ec1 que des changements*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 qui accroissent la diversité*socio=uv1 des produits*socio=rien demandés, qu'ils soient intermédiaires ou finals*socio=rien (ces changements*socio=uv3 étant souvent désignés par le terme*socio=rien de différenciation*socio=rien , ou diversification*socio=ec2, des produits*socio=rien ). Les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 qui abaissent les coûts*socio=ec1 du transport*socio=ec1 et des communications*socio=ec1 sont les exemples*socio=rien les plus patents des innovations*socio=uv3 qui ont *socio=rien un effet stimulant*socio=nil sur les*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Cooper (1968, chapitre*socio=rien 3) note que les frets ont diminué relativement à la valeur*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 transportées, en partie*socio=rien parce qu'ils n'ont pas augmenté à la même cadence que les prix*socio=ec1 de gros*socio=rien et en partie*socio=rien aussi parce que la composition*socio=rien des échanges*socio=ec1 s'est*socio=rien modifiée, la part*socio=rien des produits*socio=rien manufacturés y augmentant au détriment*socio=uv2 de celle des *socio=rien produits primaires *socio=nil pondéreux et de faible*socio=rien valeur*socio=ec1. On peut penser que la *socio=rien première explication a*socio=nil un rapport *socio=nil avec les progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 dans le domaine*socio=rien des moyens*socio=ec1 de transport*socio=ec1, alors que la *socio=rien deuxième est en*socio=nil partie la*socio=nil conséquence des*socio=nil progrès*socio=uv1 technologiques*socio=ec1 *socio=nil qui ont réduit l'utilisation*socio=rien de *socio=rien produits primaires par*socio=nil unité *socio=nil produite dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Ces deux formes*socio=rien d'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 ont contribué aussi à l'accroissement*socio=ec2 rapide*socio=rien du volume*socio=rien de marchandises*socio=ec1 transporté par avion *{ p.11 } À mesure*socio=rien que le coût*socio=ec1 des transports*socio=ec1 et des communications*socio=ec1 diminue et que les services*socio=ec1 mondiaux*socio=te d'information*socio=rien se développent pour répondre aux besoins d'entreprises*socio=ac à vocation*socio=rien internationale*socio=te, des entreprises*socio=ac de plus en plus nombreuses*socio=rien sont amenées à adopter une " perspective*socio=rien mondiale*socio=te " dans le choix*socio=uv1 le plus efficient*socio=uv4 de leurs fournisseurs*socio=ac et de l'emplacement*socio=rien géographique*socio=te de leurs opérations*socio=rien de montage et de première*socio=rien ouvraison. Il s'ensuit que les sociétés*socio=ac ont de plus en plus tendance*socio=ec2 à acheter (et à vendre) dans le monde*socio=te entier*socio=rien et à spécialiser la production*socio=ec1 de composants*socio=rien ainsi que les opérations*socio=rien de montage dans différents*socio=rien pays*socio=ac (voir Sharpston, 1975, et les références qu'il indique). De même, les innovations*socio=uv3 qui réduisent les coûts*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1 stimulent souvent le commerce*socio=ec1, en_particulier*socio=rien lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac (ou une société*socio=ac) réalise un*socio=rien progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 important*socio=rien dans la fabrication*socio=ec1 d'un*socio=rien article*socio=rien qui ne faisait pas auparavant l'objet*socio=rien d'un*socio=rien large*socio=rien commerce*socio=ec1 parce que le coût*socio=ec1 de sa production*socio=ec1 était à peu près le même dans de nombreux*socio=rien pays*socio=ac. On constate aussi parfois des effets*socio=rien indirects, comme lorsque la diminution*socio=ec2 du *socio=ec1 coût de_production *socio=nil de l'acier*socio=ec1 fait*socio=rien baisser le coût*socio=ec1 des navires*socio=ec1. Les changements*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 donnant lieu*socio=rien à une diversification*socio=ec2 des productions*socio=ec1 ont eux aussi joué *socio=rien un rôle *socio=nil primordial dans l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 Il. À mesure*socio=rien qu'augmente le nombre*socio=rien des produits*socio=rien (ou des versions de produits*socio=rien ), les entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 trouvent de *socio=rien nouvelles occasions *socio=nil de se spécialiser dans la fabrication*socio=ec1 d'un*socio=rien ou de quelques produits*socio=rien seulement. Les gains*socio=ec1 qu'elles retirent d'une plus grande*socio=rien spécialisation*socio=uv3 s'inscrivent dans la *socio=rien catégorie générale *socio=nil des " économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien ", qui font par exemple*socio=rien que " pour de nombreux*socio=rien types de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1, tant les coûts*socio=ec1 initiaux*socio=rien que les coûts*socio=ec1 d'exploitation*socio=ec1 augmentent moins rapidement que la capacité*socio=ec1 " (Pratten, 1971, page*socio=rien 12), et que, "... la production*socio=ec1 en plus grandes*socio=rien séries... fait*socio=rien baisser les prix*socio=ec1 de revient unitaires, car elle diminue la fréquence*socio=rien des interruptions de_production*socio=ec1 nécessaires*socio=rien au réglage ou à l'ajustement*socio=et des machines*socio=ec1 et les temps*socio=rien d'immobilisation que provoque l'acheminement*socio=rien de modèles*socio=rien ou *socio=rien produits différents le*socio=nil long *socio=nil des chaînes de_production*socio=ec1, et d'autre part*socio=rien elle permet une plus grande*socio=rien spécialisation*socio=uv3 de la main-d'_oeuvre*socio=ac et de l'équipement*socio=ec1 et la réduction*socio=ec2 des stocks*socio=ec1 de matières_premières*socio=ec1, de produits*socio=rien intermédiaires et de produits*socio=rien finis. " (Grubel et Lloyd, 1975, page*socio=rien 8.) Dans les très grands*socio=rien pays*socio=ac, les entreprises*socio=ac peuvent parfois réaliser la *socio=rien majeure partie *socio=nil de ces économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien en se limitant au marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Kravis et Lipsey (1971) ont constaté que: *{ p.12 } "... le nombre*socio=rien des variantes de *socio=rien produits sur *socio=nil lesquelles peuvent être*socio=rien réalisées des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien est*socio=rien une fonction*socio=rien continue*socio=te de la dimension*socio=rien du marché*socio=ec1; sur*socio=rien le marché*socio=ec1 américain*socio=ac, il *socio=rien est possible *socio=nil de produire en grandes*socio=rien quantités même des variantes de produits*socio=rien relativement spécialisées*socio=uv4 qui n'ont que des débouchés*socio=ec1 limités sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 plus petits*socio=rien des concurrents*socio=ac des États-unis*socio=ac. " (page*socio=rien 33.) Toutefois, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que de nombreuses*socio=rien entreprises*socio=ac de pays*socio=ac de petite*socio=rien ou *socio=rien moyenne dimension,*socio=nil *socio=nil de même que certaines*socio=rien entreprises*socio=ac des plus grands*socio=rien pays*socio=ac, arrivent à la conclusion que, pour profiter davantage des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien possibles*socio=rien , elles doivent étendre leurs activités*socio=rien en direction*socio=rien des marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 Il. Tel est*socio=rien le " mécanisme " qui amène*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 du nombre*socio=rien de produits*socio=rien à se répercuter sous la forme*socio=rien d'une augmentation Du fait*socio=rien de la multiplication*socio=rien des produits*socio=rien et de la spécialisation*socio=uv3 croissante*socio=rien des entreprises*socio=ac, l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 se traduira dans de *socio=rien nombreux cas *socio=nil par une progression*socio=ec2 simultanée*socio=rien des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te de chacun des *socio=rien grands secteurs industriels*socio=ec1,*socio=nil et*socio=nil en_particulier *socio=nil des plus dynamiques*socio=uv4 - ceux de l'électromécanique et de la chimie. Plusieurs études*socio=ec2 donnent à penser que les échanges*socio=ec1 de type*socio=rien traditionnel, qui portent sur*socio=rien des produits*socio=rien de *socio=rien secteurs différents *socio=nil (par exemple*socio=rien textiles*socio=ec1 contre machines*socio=ec1) se sont développés*socio=uv4 moins rapidement que le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien d'un*socio=rien même secteur*socio=rien - baptisé " commerce*socio=ec1 intra-industriel " Il. Cela explique pourquoi, par exemple*socio=rien , la constitution*socio=rien de la CEE*socio=et et celle de VAELE ont posé si peu de problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et, malgré le démantèlement*socio=et relativement rapide*socio=rien des obstacles*socio=rien aux échanges*socio=ec1. Aucun secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 n'a été*socio=rien abandonné dans sa totalité*socio=rien parce que la spécialisation*socio=uv3 des industries*socio=ec1 nationales*socio=te a surtout pris la forme*socio=rien d'une réduction*socio=ec2, par les entreprises*socio=ac, de leurs gammes de produits*socio=rien , qui leur permettait de tirer profit*socio=uv3 des économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . Évolution*socio=rien démographique*socio=ec1. Le dernier*socio=rien des trois *socio=rien grands facteurs *socio=nil qui expliquent l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien du commerce*socio=ec1 après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te - c'est-à-dire l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 - *socio=rien présente un trait*socio=nil commun*socio=uv2 *socio=nil avec l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1. En effet*socio=rien , comme elle, il constitue - ce qui n'est*socio=rien pas le cas*socio=rien des institutions*socio=ac - une caractéristique*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de la société*socio=ac, dont l'impact*socio=rien se fait*socio=rien sentir incidemment sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 mais n'est*socio=rien pas sciemment planifié. Les faits*socio=rien sont clairs*socio=rien et en *socio=rien général bien *socio=nil connus. Entre 1950 et 1974, les populations*socio=ac du Japon*socio=ac, de l'amérique_du_nord*socio=ac et de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te ont augmenté en moyenne*socio=rien , selon estimation*socio=ec2, de 1,1, 1,5 et 0,8% par an*socio=rien respectivement, et celle des pays_en_voie_de_développement*socio=ac de 2,4%. *{ p.13 } Dans les dix *socio=rien dernières années *socio=nil de la période*socio=te, le *socio=ec1 taux_de_croissance démographique est*socio=rien *socio=nil resté à ce niveau*socio=rien au Japon*socio=ac, il a fléchi en amérique_du_nord*socio=ac (1,0) et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te (0,6), mais il a augmenté dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac (2,6). La population_active*socio=ac a évolué quelque peu différemment dans les trois principales*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1. Entre 1962 et 1975, celle de l'amérique_du_nord*socio=ac s'est*socio=rien accrue d'environ 2% par an*socio=rien , ce qui s'explique essentiellement par l'augmentation à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, en_particulier*socio=rien des femmes*socio=ac. Au Japon*socio=ac, la progression*socio=ec2 a été*socio=rien de 1,1%, et en Europe*socio=ac occidentale*socio=te de 0,4% (0,2% dans la CEE*socio=et). Au Japon*socio=ac, l'accroissement*socio=ec2 s'est*socio=rien ralenti au cours*socio=rien des *socio=rien dernières années *socio=nil et, en amérique_du_nord*socio=ac, on s'attend à ce qu'il décélère fortement après*socio=rien 1980. On ne dispose pas, pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, de statistiques*socio=ec2 comparables*socio=rien de la population_active*socio=ac, mais il en existe pour l'emploi*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Entre 1960 et 1973, cet emploi*socio=ec1 s'est*socio=rien accru en moyenne*socio=rien de 4,2% par an*socio=rien , le taux*socio=rien augmentant avec le temps*socio=rien . Dans le groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, le chiffre correspondant a été*socio=rien de 1,3%, le taux*socio=rien baissant avec le temps*socio=rien . Sur*socio=rien la base*socio=rien du modèle*socio=rien de commerce*socio=ec1 international*socio=te fondé sur*socio=rien des proportions-types de facteurs*socio=rien , nous pouvons prédire que la progression*socio=ec2 plus forte*socio=rien de la population_active*socio=ac dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac entraînera *socio=rien un déplacement graduel *socio=nil de l'avantage relatif*socio=rien en faveur*socio=rien de ces pays*socio=ac, pour ce qui concerne les produits*socio=rien manufacturés dont la production*socio=ec1 exige une main-d'_oeuvre*socio=ac peu ou pas qualifiée*socio=uv4 et relativement abondante*socio=rien . Comme les pays_en_voie_de_développement*socio=ac utilisent leurs recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 pour financer des importations*socio=ec1, on peut tout aussi bien*socio=rien s'attendre à *socio=rien un déplacement *socio=nil progressif de l'avantage relatif*socio=rien , en faveur*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 cette fois*socio=rien , pour ce qui concerne les produits*socio=rien manufacturés (et les services*socio=ec1) dont la production*socio=ec1 exige en relative*socio=rien abondance une main-d'_oeuvre*socio=ac qualifiée*socio=uv4 et du capital*socio=ec1 - celui-ci revêtant surtout la forme*socio=rien de connaissances*socio=ec2 acquises*socio=rien moyennant un*socio=rien investissement*socio=ec1 dans la recherche*socio=ec2 et le développement*socio=uv3. La croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 et l'élévation*socio=rien des niveaux_de_vie*socio=uv1 seraient stimulés par ces déplacements*socio=rien car, dans les deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac, les importations*socio=ec1 augmenteraient essentiellement au détriment*socio=uv2 de productions*socio=ec1 nationales*socio=te inefficientes. Les faits*socio=rien dont nous avons connaissance*socio=ec2 confirment notre prédiction. Lary (1968, pages*socio=rien 16-17), par exemple*socio=rien , écrit que les importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés à *socio=rien forte composante de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac,*socio=nil *socio=nil effectuées par les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac, se sont "... accrues très rapidement au cours*socio=rien de ces *socio=rien dernières années...*socio=nil *{ p.14 } *socio=nil Récemment, la progression*socio=ec2 a été*socio=rien beaucoup plus rapide*socio=rien pour les produits*socio=rien de consommation*socio=ec1 divers de l'industrie*socio=ec1 légère*socio=rien que pour les trois autres groupes*socio=rien (textiles*socio=ec1, produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et matières_premières*socio=ec1 transformées). " Des faits*socio=rien plus récents*socio=rien appuient la prédiction dans un*socio=rien autre sens*socio=rien . Branson et Monoyios (1977, page*socio=rien 124) concluent qu'" il semble évident*socio=rien que le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés [aux États-unis*socio=ac ] comporte implicitement l'exportation*socio=ec1 de capital_humain*socio=uv1 et l'importation*socio=ec1 de capital*socio=ec1 matériel*socio=rien et de travail ". Dans une autre *socio=ec2 étude empirique,*socio=nil *socio=nil Ohlsson (1977, page*socio=rien 376) conclut que: " la spécialisation*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 des industries*socio=ec1 électromécaniques suédoises s'est*socio=rien modifiée [entre 1960 et 1970]: alors qu'elle était caractérisée auparavant par une *socio=rien forte intensité de*socio=nil capital*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil elle contient maintenant une *socio=rien importante composante de*socio=nil personnel*socio=ac technique *socio=nil et de travail qualifié ". Le tableau*socio=rien 1 donne *socio=rien un exemple précis de*socio=nil spécialisation*socio=uv3 *socio=nil intervenue dans les échanges*socio=ec1 entre pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Entre 1960 et 1974, les importations*socio=ec1 de textiles*socio=ec1 et de vêtements*socio=ec1 des premiers*socio=rien en provenance*socio=rien des seconds*socio=rien sont passées*socio=te de 0,7 à 8,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Toutefois, les exportations*socio=ec1, en_particulier*socio=rien de textiles*socio=ec1, des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 vers les pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont, elles aussi, fortement augmenté, de sorte*socio=rien que l'excédent*socio=ec1 net*socio=rien d'importations*socio=ec1 des premiers*socio=rien ne s'est*socio=rien chiffré qu'à 2,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1974 (alors qu'en 1960 ce groupe*socio=rien de pays*socio=ac avait eu un*socio=rien excédent*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 d'environ 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1). *{ p.15 } Fait*socio=rien encore plus significatif*socio=rien , cette spécialisation*socio=uv3 accrue a entraîné une augmentation textiles des pays*socio=ac industriels, passées*socio=te de 0,3 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1960 à 2,4 milliards*socio=rien en 1974 - gain*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1 lié de toute évidence*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1. Conclusions concernant les stimulateurs des échanges*socio=ec1. Pour apprécier pleinement la force*socio=uv1 avec laquelle s'exercent les trois facteurs*socio=rien que nous avons choisi d'examiner, il est*socio=rien ' bon*socio=rien de ne pas perdre de vue*socio=rien que, pendant les années*socio=rien d'après-guerre*socio=te, d'autres facteurs*socio=rien , qui tendaient à limiter*socio=rien l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, entraient également en jeu*socio=rien . Il s'agissait entre autres de l'investissement_direct*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, motivé par le désir*socio=rien de tourner les obstacles*socio=rien douaniers*socio=et, des politiques*socio=et de_production*socio=ec1 locale*socio=te en remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, du protectionnisme*socio=et agricole*socio=ec1 croissant*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, et de certains progrès*socio=uv1 des technologies*socio=ec1, comme la substitution*socio=rien des matières*socio=rien synthétiques aux *socio=rien produits naturels *socio=nil ou la réduction*socio=ec2 de l'apport*socio=rien de matières_premières*socio=ec1 par unité*socio=rien produite dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Il faut noter en *socio=rien second lieu les*socio=nil nombreuses *socio=nil interactions entre les trois facteurs*socio=rien . Si elle avait *socio=rien été seule *socio=nil à jouer, l'évolution*socio=rien des institutions*socio=ac aurait stimulé les échanges*socio=ec1, en_particulier*socio=rien pendant les *socio=rien premières années *socio=nil qui ont suivi la guerre*socio=et, lorsque la rentabilité*socio=ec1 des investissements*socio=ec1 destinés à stimuler le commerce*socio=ec1 était supérieure*socio=rien à la moyenne*socio=rien du fait*socio=rien que ces investissements*socio=ec1 remédiaient à la mauvaise*socio=rien affectation très fréquente*socio=rien des ressources*socio=ec1, héritée de l'entre-deux-guerres*socio=te. L'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien affectée par celle des institutions*socio=ac, mais son *socio=rien impact sur le*socio=nil volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil aurait certainement *socio=rien été moindre *socio=nil sans la discipline*socio=uv1 internationale*socio=te imposée par les institutions*socio=ac. L'influence que les institutions_internationales*socio=ac ont exercée sur*socio=rien l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 est*socio=rien plus complexe. La stabilité*socio=uv3 et la prévisibilité*socio=uv3 relatives*socio=rien que ces institutions*socio=ac ont introduites dans les transactions*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te ont certainement augmenté la rentabilité*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1 dans la recherche*socio=ec2 et le développement*socio=uv3, et, partant, le degré*socio=rien d'innovation*socio=uv3. La nature*socio=rien même des innovations*socio=uv3 aurait également *socio=rien été différente *socio=nil dans une autre conjoncture*socio=te possible*socio=rien si les efforts déployés dans ce domaine*socio=rien avaient davantage porté sur*socio=rien la mise au point*socio=rien de techniques*socio=rien permettant de remplacer des importations*socio=ec1 et d'augmenter l'auto-approvisionnement (moins rentables*socio=ec2 par définition), puisque les entreprises*socio=ac auraient pu choisir cette solution*socio=rien , mais ne 1'ont pas fait*socio=rien dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien développement*socio=uv3 axé sur*socio=rien l'échange*socio=ec1 commercial*socio=ec1. *{ p.16 } Les tendances*socio=ec2 démographiques*socio=ec1, de même que les attitudes*socio=rien adoptées vis-à-vis du progrès*socio=uv1 technique*socio=rien , constituent des caractéristiques*socio=rien fondamentales*socio=uv4 d'une société*socio=ac qui n'évoluent en général*socio=rien que très lentement. Les dispositions d'ordre*socio=rien institutionnel*socio=rien , par contre, sont beaucoup plus faciles*socio=rien à modifier et, en ce sens*socio=rien , la société*socio=ac jouit d'une plus grande*socio=rien latitude d'action*socio=rien en matière*socio=rien institutionnelle*socio=ac. La nature*socio=rien de ses choix*socio=uv1 de l'avenir*socio=te en cette matière*socio=rien déterminera dans une *socio=rien large mesure *socio=nil celle de l'impact*socio=rien que l'évolution*socio=rien démographique*socio=ec1 et le désir*socio=rien de progrès*socio=uv1 technique*socio=rien auront sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te du futur*socio=rien . 2. LES INPUTS*socio=rien IMPORTÉS ET L'IMPORTANCE*socio=rien RELATIVE*socio=rien DU COMMERCE*socio=ec1 EXTÉRIEUR*socio=rien Deux autres aspects*socio=rien de l'évolution*socio=rien du commerce*socio=ec1 depuis la guerre*socio=et présentent de l'intérêt*socio=rien , en_particulier*socio=rien dans l'optique de l'avenir*socio=te. Le premier*socio=rien concerne l'importance*socio=rien croissante*socio=rien des inputs*socio=rien importés dans la production*socio=ec1 et, par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , dans les exportations*socio=ec1. Les chiffres du tableau*socio=rien 2 dénotent la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien accusée par la teneur*socio=rien en produits*socio=rien intermédiaires importés de la production*socio=ec1 totale*socio=rien et de la production*socio=ec1 électromécanique dans cinq*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te entre 1959 et 1970. *{ p.17 } Si l'on suppose que la teneur*socio=rien en importations*socio=ec1 est*socio=rien la même pour la production*socio=ec1 destinée à l'exportation*socio=ec1 et pour les articles*socio=rien consommés dans le pays*socio=ac - hypothèse qui *socio=rien est fort plausible*socio=uv4 *socio=nil dans le cas*socio=rien des pays_industrialisés*socio=ac - les chiffres du tableau*socio=rien 2 indiquent également la teneur*socio=rien des exportations*socio=ec1 en produits*socio=rien intermédiaires importés. Dans chacun des cinq*socio=rien pays*socio=ac, le chiffre de 1970 *socio=rien est supérieur *socio=nil à celui de 1959, dans les deux catégories*socio=rien ; en outre, dans le cas*socio=rien des produits*socio=rien électromécaniques, l'augmentation rien pour tous les pays*socio=ac, à l'exception*socio=rien de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac 19. Une augmentation signifie, *socio=rien bien sûr,*socio=nil *socio=nil que la proportion*socio=rien de valeur_ajoutée*socio=ec1 dans le pays*socio=ac aux produits*socio=rien exportés diminue. Bref*socio=rien , la probabilité*socio=ec2 qu'un*socio=rien produit*socio=ec1, ou l'un*socio=rien ou l'autre de ses composants*socio=rien , ait franchi une ou plusieurs frontières*socio=te avant que ce produit*socio=ec1 ne parvienne au consommateur*socio=ac final*socio=rien augmente, dans bien*socio=rien des cas*socio=rien , assez rapidement. Les chiffres du tableau*socio=rien 3 viennent étayer cette conclusion. Ils indiquent la destination*socio=rien des produits*socio=rien importés, dans la catégorie*socio=rien électromécanique (à l'exclusion*socio=rien du matériel*socio=rien de transport*socio=ec1), dans la CEE*socio=et des Six et dans le Royaume-uni*socio=ac. Dans le *socio=rien premier groupe,*socio=nil la*socio=nil proportion *socio=nil destinée aux utilisations intermédiaires est*socio=rien passée de 35 à 45% en six ans*socio=rien , de 1959 à 1965. L'évolution*socio=rien comparable*socio=rien au Royaume-uni*socio=ac, de 1963 à 1971, a consisté en *socio=rien un passage *socio=nil de 42 à 48%. *{ p.18 } Il est*socio=rien concevable de supposer que les inputs*socio=rien intermédiaires représentent à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te plus de la moitié*socio=rien des échanges*socio=ec1 de produits*socio=rien électromécaniques de la CEE*socio=et. Les deux séries de chiffres viennent l'une et l'autre étayer l'opinion*socio=uv1 selon laquelle le contenu en produits*socio=rien intermédiaires importés de la production*socio=ec1 et des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil augmente. Cette constatation*socio=rien peut paraître surprenante*socio=rien si l'on considère la diminution*socio=ec2 d'importance*socio=rien relative*socio=rien des *socio=rien produits primaires *socio=nil (autres que les combustibles*socio=ec1) dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, diminution*socio=ec2 qui résulte en partie*socio=rien de celle des inputs*socio=rien de matières_premières*socio=ec1 par unité*socio=rien produite dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1. Mais elle s'explique par l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés intermédiaires, traduisant entre autres choses*socio=rien la spécialisation*socio=uv3 accrue à l'intérieur*socio=te des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 et le développement*socio=uv3 de la pratique*socio=et des premières*socio=rien ouvraisons et des sous-traitances à l'étranger*socio=te, phénomènes*socio=rien qui découlent des innovations*socio=uv3 technologiques*socio=ec1 dont il a *socio=rien été question plus*socio=nil haut.*socio=nil Bien *socio=nil que nos chiffres concernent seulement l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te puisqu'on ne possède pas de chiffres comparables*socio=rien pour d'autres pays*socio=ac, il n'est*socio=rien pas inconcevable de supposer qu'il existe dans d'autres régions*socio=te du monde*socio=te une tendance*socio=ec2 similaire*socio=rien . L'importance*socio=rien relative*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien intérieures*socio=te. Dans*socio=rien le cadre*socio=rien du débat*socio=et plus *socio=rien général sur l'*socio=nil intégration*socio=ec2 *socio=nil et l'interdépendance*socio=uv3, on évoque souvent l'importance*socio=rien relative*socio=rien que revêt le commerce*socio=ec1 extérieur pour l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. Quiconque se penche sur*socio=rien ce problème*socio=uv4 peut, dans la réalité*socio=ec2 des choses*socio=rien , penser à plusieurs points*socio=rien plus particuliers*socio=rien . On pourrait quantifier l'importance*socio=rien relative*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien la diminution*socio=ec2, *socio=rien en pourcentage,*socio=nil du*socio=nil revenu*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil qui résulterait de l'arrêt*socio=rien de tout*socio=rien échange*socio=ec1 avec*socio=rien l'étranger*socio=te. On *socio=rien pourrait également *socio=nil le faire en*socio=rien mesurant les*socio=rien répercussions*socio=ec2, sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 *socio=rien d'un pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de l'interruption*socio=rien *socio=rien soudaine des importations*socio=ec1 d'un produit*socio=ec1 d'importance capitale*socio=uv2 tel *socio=nil que le pétrole*socio=ec1, Cependant*socio=rien , à en*socio=rien juger par l'utilisation*socio=rien généralisée qui *socio=rien est faite *socio=nil de la relation*socio=rien numérique entre le commerce*socio=ec1 extérieur national*socio=te, ce que la plupart*socio=rien des commentateurs*socio=ac recherchent, c'est*socio=rien une quantification, sur*socio=rien la base*socio=rien des exportations*socio=ec1 ou des importations*socio=ec1, de la proportion*socio=rien dans laquelle le commerce*socio=ec1 extérieur contribue à l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te totale*socio=rien , ou à l'utilisation*socio=rien des inputs*socio=rien dans cette économie*socio=ec1. Si l'on considère les exportations*socio=ec1, la pratique*socio=et courante*socio=te consiste à en mesurer l'importance*socio=rien relative*socio=rien par le rapport*socio=rien des exportations*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te. Le revenu*socio=ec1 national*socio=te est*socio=rien une expression*socio=rien chiffrée de la valeur_ajoutée*socio=ec1 totale*socio=rien dans l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, c'est-à-dire de la rémunération*socio=ec1 totale*socio=rien du travail, du capital*socio=ec1 et de la terre*socio=ec1 du pays*socio=ac. *{ p.19 } Si, dans les produits*socio=rien exportés, n'entrait aucun input*socio=rien importé, et si les exportations*socio=ec1 étaient entièrement consommées à l'extérieur si certaines*socio=rien exportations*socio=ec1 n'étaient pas ultérieurement réintroduites dans l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te), le rapport*socio=rien des exportations*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te pourrait avoir une signification*socio=uv3 valable*socio=rien . Il mesurerait la part*socio=rien des salaires*socio=ec1, des profits*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 de la terre*socio=ec1 dans le pays*socio=ac qui a été*socio=rien payée par l'étranger*socio=te (ou gagnée par lui). Le *socio=rien fait est,*socio=nil *socio=nil toutefois, que les produits*socio=rien intermédiaires constituent sensiblement plus de la moitié*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te, ce qui revient à dire que les quantifications classiques*socio=rien des exportations*socio=ec1 font entrer en jeu*socio=rien à la fois*socio=rien des inputs*socio=rien importés (c'est-à-dire une valeur_ajoutée*socio=ec1 à l'extérieur quantité d'exportations*socio=ec1 qui sera tôt ou tard rachetée (après*socio=rien transformation*socio=ec2) en vue*socio=rien de la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te (c'est*socio=rien le cas*socio=rien , par exemple*socio=rien , pour le pays*socio=ac qui exporte du tissu de coton*socio=ec1 et importe des vêtements*socio=ec1 de coton*socio=ec1). Dans ces conditions*socio=ec1, le rapport*socio=rien des exportations*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te surévalue la contribution*socio=uv1 apportée au revenu*socio=ec1 national*socio=te par la production*socio=ec1 destinée à l'étranger*socio=te. L'utilisation*socio=rien du rapport*socio=rien des importations*socio=ec1 aux dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te pose des problèmes*socio=ec2 analogues*socio=rien . Si les importations*socio=ec1 ne contenaient qu'une valeur_ajoutée*socio=ec1 à l'étranger*socio=te, et si elles étaient consommées dans leur totalité*socio=rien à l'intérieur*socio=te du pays*socio=ac importateur*socio=ec1, le rapport*socio=rien des importations*socio=ec1 aux dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te dénoterait la proportion*socio=rien de ces dépenses*socio=ec1 qui est*socio=rien affectée à la rémunération*socio=ec1 du travail étranger*socio=te et des possesseurs de capital*socio=ec1 et de terre*socio=ec1 à l'étranger*socio=te. Toutefois, en raison*socio=rien de l'ampleur*socio=rien du commerce*socio=ec1 des inputs*socio=rien , nous savons qu'il entre dans les produits*socio=rien importés une partie*socio=rien de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te du pays*socio=ac importateur*socio=ec1 (par exemple*socio=rien lorsqu'il rachète, sous la forme*socio=rien de vêtements*socio=ec1, du coton*socio=ec1 qu'il a exporté) et qu'une fraction*socio=rien des produits*socio=rien importés sera utilisée dans la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 (c'est-à-dire que certaines*socio=rien importations*socio=ec1 se contentent de " transiter dans le pays*socio=ac " et que, par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , une partie*socio=rien des recettes*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 ne représente rien*socio=rien de plus que la récupération*socio=et d'une partie*socio=rien des débours antérieurs*socio=te au titre*socio=rien des importations*socio=ec1). Les choses*socio=rien étant ce qu'elles sont, le rapport*socio=rien des importations*socio=ec1 aux dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te surévalue de toute évidence*socio=rien la proportion*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te qui est*socio=rien satisfaite grâce*socio=rien au travail, au capital*socio=ec1 et à la terre*socio=ec1 étrangers*socio=uv4. Ces constatations*socio=rien débouchent sur*socio=rien trois *socio=rien conséquences importantes.*socio=nil En*socio=nil premier lieu,*socio=nil le*socio=nil rapport des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil ou des importations*socio=ec1 au revenu*socio=ec1 national*socio=te surévalue l'importance*socio=rien relative*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien économique*socio=ec1 interne*socio=te, puisqu'il *socio=rien augmente en même*socio=nil temps *socio=nil que la *socio=rien teneur en produits importés*socio=nil des produits exportés.*socio=nil *{ p.20 } *socio=nil Deuxièmement, dans*socio=rien la *socio=rien mesure où la*socio=nil proportion de*socio=nil produits *socio=nil provenant du commerce*socio=ec1 international*socio=te qui *socio=rien sont destinés à*socio=nil une utilisation en tant que*socio=nil matières intermédiaires varie*socio=nil d'un pays*socio=ac *socio=nil à l'autre*socio=rien *socio=rien et dans le*socio=nil temps,*socio=nil ce*socio=nil rapport ne*socio=nil constitue guère un indicateur fiable *socio=nil lorsqu'il s'agit, soit de ranger les pays*socio=ac par ordre*socio=rien d'importance*socio=rien relative*socio=rien de leur commerce*socio=ec1 extérieur de l'importance*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien intérieure*socio=te totale*socio=rien . En *socio=rien troisième lieu,*socio=nil *socio=nil si peu fiable*socio=rien que soit le rapport*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien qu'indicateur*socio=rien , il *socio=rien reste évident *socio=nil que la croissance*socio=uv3 de ce rapport*socio=rien durant l'après-guerre*socio=te n'a, pour la plus *socio=rien grande part,*socio=nil fait *socio=nil que compenser sa diminution*socio=ec2 intervenue dans la période*socio=te 1913-1948. C'est*socio=rien pourquoi toute interprétation*socio=ec2 de la situation*socio=rien actuelle*socio=te qui postulerait avec confiance*socio=uv1 *socio=rien un degré d'*socio=nil interdépendance*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 sans*socio=nil précédent *socio=nil dans l'histoire*socio=te devrait être*socio=rien considérée avec beaucoup de circonspection*socio=rien . 3. LES POSSIBILITÉS*socio=rien D'ACCROISSEMENT*socio=ec2 DE LA SPÉCIALISATION*socio=uv3 INTERNATIONALE*socio=te. Le rôle*socio=rien prédominant joué par le commerce*socio=ec1 intracontinental dans l'expansion*socio=ec2 globale du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, en_particulier*socio=rien au niveau*socio=rien des importations*socio=ec1, constitue un*socio=rien autre motif*socio=rien de prudence*socio=uv1 dans l'interprétation*socio=ec2 des chiffres mesurant la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te intervenue depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et. Comme le révèle le tableau*socio=rien 4, le développement*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés à l'intérieur*socio=te de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et à l'intérieur*socio=te de l'amérique_du_nord*socio=ac a contribué pour près des deux tiers à l'augmentation totale*socio=rien de ce commerce*socio=ec1 entre 1955 et 1973 16. Le commerce*socio=ec1 entre l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, l'amérique_du_nord*socio=ac et le Japon*socio=ac a contribué pour un*socio=rien peu moins d'un*socio=rien quart*socio=rien à cet accroissement*socio=ec2 total*socio=rien , et l'augmentation importations*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac durant cette période*socio=te n'a représenté que 11% du total*socio=rien . La prédominance de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 intracontinental s'explique en partie*socio=rien par l'intégration*socio=ec2 régionale*socio=te en Europe*socio=ac occidentale*socio=te et par l'accord*socio=et États-unis*socio=ac/Canada*socio=ac sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 automobile*socio=ec1. Il faut compter aussi avec les facteurs*socio=rien géographiques*socio=te usuels, tels que la facilité du transport*socio=ec1 et des communications*socio=ec1, et avec le fait*socio=rien que la plupart*socio=rien des commerçants*socio=ac sont plus familiarisés avec les pratiques*socio=et d'affaires*socio=ec1 des pays*socio=ac voisins*socio=rien qu'avec celles des pays*socio=ac situés sur*socio=rien d'autres continents*socio=ac. *{ p.21 } Indépendamment de l'importance*socio=rien relative*socio=rien de l'" intégration*socio=ec2 régionale*socio=te " et des facteurs*socio=rien de " commodité " dans l'évolution*socio=rien du passé*socio=rien , la contribution*socio=uv1 relativement modeste*socio=rien du commerce*socio=ec1 intercontinental à l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 de produits*socio=rien manufacturés qu'on a pu constater jusqu'ici durant l'après-guerre*socio=te donne incontestablement à penser qu'il existe un*socio=rien potentiel*socio=uv4 considérable*socio=rien d'intensification*socio=ec2 de la spécialisation*socio=uv3 entre les trois grandes*socio=rien régions*socio=te industrielles*socio=ec1 d'une part*socio=rien , et entre ces régions*socio=te et le reste*socio=rien du monde*socio=te d'autre part*socio=rien . Si on retient, en outre, que, pour la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés n'absorbe encore qu'une proportion*socio=rien relativement modeste*socio=rien de la *socio=ec1 production manufacturière intérieure*socio=te totale*socio=rien ,*socio=nil les*socio=nil possibilités*socio=rien *socio=nil encore inexploitées de développer la spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te paraissent *socio=rien véritablement spectaculaires.*socio=nil *socio=nil Et une pression*socio=ec2 dans ce sens*socio=rien s'exercera, car les facteurs*socio=rien technologiques*socio=ec1 et démographiques*socio=ec1 de stimulation*socio=rien de l'échange*socio=ec1 international*socio=te continueront de jouer *socio=rien un rôle *socio=nil dans l'avenir*socio=te prévisible*socio=uv4. *{ p.23 } Il. LA QUESTION*socio=rien DES NOUVEAUX*socio=rien ABAISSEMENTS*socio=ec2 DES OBSTACLES*socio=rien AU COMMERCE*socio=ec1 INTERNATIONAL*socio=te. Nous avons considéré, dans la *socio=rien première partie,*socio=nil les*socio=nil raisons *socio=nil qui ont provoqué la forte*socio=rien accélération*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 mondiale*socio=te et de l'expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te après*socio=rien la Seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te. Les progrès*socio=uv1 réalisés dans l'après-guerre*socio=te sous la forme*socio=rien d'éliminations ou d'allégements*socio=uv3 de diverses*socio=rien restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 ont très certainement contribué à ces deux évolutions*socio=rien , mais les obstacles*socio=rien aux *socio=ec1 échanges commerciaux entre*socio=nil nations*socio=te restent*socio=nil considérables*socio=rien .*socio=nil *socio=nil Dans cette *socio=rien Deuxième partie,*socio=nil *socio=nil nous analyserons d'abord*socio=rien les avantages*socio=rien que pourrait apporter une libéralisation*socio=et accrue des échanges*socio=ec1, puis quatre arguments*socio=ec2 couramment avancés par ceux qui mettent en question*socio=rien les efforts déployés pour développer la division_internationale_du_travail, ou qui s'y opposent. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il convient de souligner qu'en matière*socio=rien de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, deux idées*socio=rien fausses reviennent fréquemment dans le débat*socio=et. Il *socio=rien est courant *socio=nil que l'on soutienne, entre non spécialistes*socio=ac, que l'avantage de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, pour un*socio=rien pays*socio=ac, se mesure*socio=rien par l'accroissement*socio=ec2 de ses exportations*socio=ec1 qui en résulte. Avec les réserves qui s'imposent, cette affirmation*socio=rien pourrait passer, en tant que formule*socio=rien simplifiée. Mais, en mettant sans discrimination*socio=uv1 l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1, on risque*socio=uv4 de considérer l'augmentation concomitante des importations*socio=ec1 comme le " coût*socio=ec1 " de l'avantage obtenu. Une équipe*socio=rien de négociateurs imprégnés de cette idée*socio=rien pourrait aisément tomber dans le piège mercantiliste, qui incite à tenter de porter au maximum*socio=rien le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien et de réduire au minimum*socio=rien celui des importations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien (Voir H. G. Johnson, 1974, le néo-mercantilisme]. Pour avoir une vue*socio=rien plus juste*socio=uv2 des avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de prendre en considération*socio=rien ce à quoi l'économie*socio=ec1 doit renoncer si elle veut produire ces exportations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien - c'est-à-dire, en *socio=rien termes techniques,*socio=nil *socio=nil leur "coût*socio=ec1 d'opportunité*socio=uv3 ". *{ p.24 } Ainsi, par exemple*socio=rien , si la terre*socio=ec1, le travail et le capital*socio=ec1 utilisés pour produire 100 dollars*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien avaient permis, en l'absence*socio=rien de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, d'obtenir*socio=rien 92 dollars*socio=ec1 d'autres produits*socio=rien , le gain*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1 se mesure*socio=rien non pas par les 100 dollars*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien , mais par les 8 dollars*socio=ec1 qui constituent la valeur*socio=ec1 additionnelle*socio=rien de la production*socio=ec1 (nouvelle*socio=rien ) obtenue grâce*socio=rien à la réaffectation des facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1. En outre les importations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien sont le corollaire naturel de l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1, puisqu'elles se substituent en définitive*socio=rien à la production*socio=ec1 à laquelle il a été*socio=rien renoncé dans les autres secteurs*socio=rien de l'économie*socio=ec1 (sans quoi la libéralisation*socio=et laisserait l'économie*socio=ec1 appauvrie plutôt qu'enrichie). En résumé, l'objectif*socio=uv4 ultime*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 n'est*socio=rien pas de porter à leur maximum*socio=rien les exportations*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, ou même le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, mais plutôt de conduire à une utilisation*socio=rien plus productive*socio=uv4 des ressources*socio=ec1. Il n'est*socio=rien pas possible*socio=rien non plus de justifier cette idée*socio=rien communément acceptée en faisant valoir que, tant qu'il existe des facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 oisifs, on peut les utiliser pour produire des exportations*socio=ec1 additionnelles*socio=rien sans renoncer nécessairement à d'autres productions*socio=ec1. Lorsqu'on dispose de facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 inutilisés, il n'y a aucune raison*socio=rien - autre que des considérations*socio=rien d'avantage relatif*socio=rien - de les employer dans le secteur*socio=rien travaillant pour l'exportation*socio=ec1 plutôt que dans ceux qui produisent des articles*socio=rien qu'il faudrait autrement importer ou qui sont exclusivement destinés à la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te Il. L'inutilisation de facteurs*socio=rien de_production*socio=ec1 dénote l'existence*socio=rien d'une combinaison*socio=rien de problèmes*socio=ec2 de structure*socio=ec1, une insuffisance*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 globale, ou des salaires*socio=ec1 excessifs*socio=rien , mais pas exclusivement, ni même essentiellement, une insuffisance*socio=uv4 de la production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1. De façon*socio=rien plus générale*socio=rien , l'argument selon lequel la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 ne devrait pas être*socio=rien considérée principalement comme une solution*socio=rien à long_terme*socio=te aux problèmes*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 est*socio=rien le corollaire logique*socio=uv4 d'un*socio=rien autre argument, à savoir*socio=rien qu'un*socio=rien alourdissement des restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 constitue *socio=rien un moyen *socio=nil maladroit et, en fin*socio=rien de compte*socio=rien , inefficace*socio=uv4 de résoudre ces problèmes*socio=ec2. Dans chaque cas*socio=rien , l'élément*socio=rien fondamental à retenir est*socio=rien que les modifications*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 ont *socio=rien un effet permanent sur l'*socio=nil efficience*socio=uv3 *socio=nil de l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1, mais pas sur*socio=rien la mesure*socio=rien dans laquelle elles sont utilisées. Une autre *socio=rien cause possible de*socio=nil confusion *socio=nil dans les débats*socio=et sur*socio=rien la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 est*socio=rien apparu plus récemment. Il s'agit de l'opinion*socio=uv1 selon laquelle la substitution*socio=rien de parités flottantes*socio=ec1 aux parités fixes entre les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 a réduit l'importance*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 et en_particulier*socio=rien celle des abaissements*socio=ec2 de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac parce que les mouvements*socio=ec2 relatifs*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 provoquent des variations*socio=rien de la compétitivité*socio=uv1 des produits*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac, par rapport*socio=rien Meurs concurrents*socio=ac étrangers*socio=uv4, qui sont aussi importantes*socio=rien , ou même davantage, que celles qui résultent de restrictions*socio=et apportées au commerce*socio=ec1. *{ p.25 } La politique*socio=et de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 est*socio=rien généralement inspirée par des considérations*socio=rien à longue*socio=rien échéance*socio=te Il. Il s'ensuit que la comparaison*socio=rien qui s'impose doit se faire entre l'impact*socio=rien des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 et celui des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac sur*socio=rien la compétitivité*socio=uv1 à long_terme*socio=te des produits*socio=rien . Dans cet ordre*socio=rien d'idées*socio=rien , on constatera tout d'abord*socio=rien que l'évolution*socio=rien durant la période*socio=te écoulée depuis le début*socio=rien de la généralisation*socio=rien du flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1, dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973, donne à penser que les modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien sur longue période*socio=te *socio=nil sont influencées largement par les différences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te - interprétation*socio=ec2 retenue*socio=rien par le fonds_monétaire_international*socio=ac, l'Organisation*socio=ac de coopération*socio=uv1 et de développement*socio=uv3 économiques*socio=ec1 et de nombreux*socio=rien experts*socio=ac 31). Autrement dit, les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 agissent dans le sens*socio=rien du maintien*socio=rien de la compétitivité*socio=uv1 relative*socio=rien entre les produits*socio=rien nationaux*socio=te et les produits*socio=rien étrangers*socio=uv4. Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ne modifient pas non plus les relations*socio=rien de prix*socio=ec1 au niveau*socio=rien des secteurs*socio=rien nationaux*socio=te de_production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 susceptibles*socio=rien de faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te. Les restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1, par contre, modifient directement cette compétitivité*socio=uv1 relative*socio=rien en faveur*socio=rien de la version*socio=rien nationale*socio=te du produit*socio=ec1 visé, et, également, les relations*socio=rien de prix*socio=ec1 à l'intérieur*socio=te des secteurs*socio=rien nationaux*socio=te de_production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 susceptibles*socio=rien de faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il y a distorsion des prix*socio=ec1, puisque le produit*socio=ec1 importé est*socio=rien taxé ou assujetti à d'autres restrictions*socio=et, alors que le produit*socio=ec1 du pays*socio=ac ne l'_est*socio=te pas 31. Il s'ensuit qu'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 de la restriction*socio=et commerciale*socio=ec1 améliore la compétitivité*socio=uv1 du produit*socio=ec1 importé, en réduisant la distorsion au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1. Comme nous l'expliquons plus en détail*socio=rien ci-après, c'est*socio=rien par le biais*socio=rien de réductions*socio=ec2 de cette nature*socio=rien que la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 conduit à une augmentation l'efficience*socio=uv3 dans la production*socio=ec1 et du revenu*socio=ec1 national*socio=te. En résumé, et dans une perspective*socio=rien à long_terme*socio=te, les modifications*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac ont *socio=rien un impact incontestable sur la*socio=nil compétitivité*socio=uv1 relative des*socio=nil produits du*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil et des produits*socio=rien étrangers*socio=uv4, tandis que les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 influencent peu ou pas du tout cette compétitivité*socio=uv1 de façon*socio=rien permanente*socio=te. Il *socio=rien est clair *socio=nil que l'importance*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 est*socio=rien totalement indépendante*socio=et de l'immuabilité ou du flottement*socio=ec1 des parités monétaires*socio=ec1. *{ p.26 } Il faut encore relever un*socio=rien autre point*socio=rien concernant la question*socio=rien des taux_de_changes commerce*socio=ec1 international*socio=te et*socio=rien de la libéralisation*socio=et des*socio=rien échanges*socio=ec1 est*socio=rien influencée par l'idée*socio=rien qu'ils se font*socio=rien de la *socio=rien mesure dans laquelle les autres pays*socio=ac " *socio=nil jouent la règle*socio=rien du jeu*socio=rien ". En ce qui concerne les politiques*socio=et de changes*socio=rien , cela revient à dire qu'il importe que la généralité des pays*socio=ac aient la certitude*socio=rien que chacun d'entre eux évite (selon la solution*socio=rien proposée pour le deuxième*socio=rien amendement aux Statuts*socio=et du fonds_monétaire_international*socio=ac) de manipuler les taux_de_changes international*socio=te de façon*socio=rien à empêcher un*socio=rien ajustement*socio=et effectif*socio=rien des balances_des_paiements*socio=ec1 ou à s'assurer un*socio=rien avantage compétitif*socio=uv4 inéquitable*socio=uv2 par rapport*socio=rien à d'autres pays*socio=ac (Young, 1977). LES AVANTAGES*socio=rien DE L'ABAISSEMENT*socio=rien DES OBSTACLES*socio=rien AU COM MERCE. Les avantages*socio=rien que l'on peut attendre de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 prennent *socio=rien diverses formes:*socio=nil gains*socio=ec1 au*socio=nil niveau *socio=nil de la consommation*socio=ec1, gains*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1, gains*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien , gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 du pouvoir*socio=et concurrentiel*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, enfin contribution*socio=uv1 à la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Les trois premiers*socio=rien de ces avantages*socio=rien constituent la motivation*socio=uv3 fondamentale*socio=uv4 de la recherche*socio=ec2 d'une libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, alors que les deux derniers*socio=rien sont des " avantages*socio=rien collatéraux ", en ce sens*socio=rien qu'ils contribuent à la réalisation*socio=uv1 de fins*socio=rien recherchées principalement au moyen*socio=rien de politiques*socio=et autres que la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. Tous ces avantages*socio=rien présupposent que la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 abaissera les prix*socio=ec1 de détail*socio=rien , tant des produits*socio=rien importés que des produits*socio=rien d'origine*socio=rien intérieure*socio=te qui peuvent les remplacer. On conteste parfois ce *socio=rien postulat simple *socio=nil en affirmant qu'en fait*socio=rien , une fois*socio=rien le droit*socio=uv1 abaissé, ce sont les exportateurs*socio=ac, importateurs*socio=ac ou détaillants*socio=ac qui empochent la différence*socio=rien . Dans le même ordre*socio=rien d'idées*socio=rien , on fait*socio=rien valoir aussi que les importations*socio=ec1 en provenance*socio=rien de fournisseurs*socio=ac à faible*socio=rien prix*socio=ec1 de revient sont vendues au détail*socio=rien dans le pays*socio=ac importateur*socio=ec1 à des prix*socio=ec1 comparables*socio=rien à ceux des produits*socio=rien du pays*socio=ac, dont le prix*socio=ec1 de revient est*socio=rien élevé*socio=uv4, ce qui procure un*socio=rien bénéfice considérable*socio=rien à l'importateur*socio=ec1, alors, que pour le consommateur*socio=ac, l'avantage supplémentaire*socio=rien devient insignifiant. Il est*socio=rien donc nécessaire*socio=rien de commencer par analyser brièvement l'argument selon lequel le consommateur*socio=ac ne tire pas avantage de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. *{ p.27 } Supposons qu'une fois*socio=rien le droit*socio=uv1 abaissé, les détaillants*socio=ac ne modifient pas leur prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1. Si, auparavant, leur bénéfice était normal*socio=rien , il devient dès lors*socio=rien anormalement élevé*socio=uv4. Puisque le bénéfice additionnel*socio=rien n'est*socio=rien réalisé que sur*socio=rien le produit*socio=ec1 importé, chaque détaillant achètera moins de produit*socio=ec1 local*socio=te (d'où résultera une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien son prix*socio=ec1) et s'efforcera d'accroître ses ventes*socio=ec1 totales*socio=rien en stockant encore plus de produit*socio=ec1 importé. Chaque importateur*socio=ec1, désireux*socio=uv2 d'augmenter le volume*socio=rien de ses ventes*socio=ec1 pour accroître son bénéfice, acceptera de réaliser un*socio=rien profit*socio=ec1 légèrement plus *socio=rien modeste sur chaque*socio=nil article *socio=nil vendu. Les réductions*socio=ec2 de prix*socio=ec1 se poursuivront jusqu'au moment*socio=rien où le bénéfice de la vente*socio=ec1 au détail*socio=rien du produit*socio=ec1 en question*socio=rien soit revenu*socio=ec1 à *socio=rien un niveau normal *socio=nil C'est-à-dire à *socio=rien un niveau *socio=nil qui permette au détaillant d'obtenir*socio=rien une rémunération*socio=ec1 compétitive*socio=uv4 de son investissement*socio=ec1). À ce moment*socio=rien , le prix*socio=ec1 du produit*socio=ec1 importé aura diminué à peu près du montant*socio=ec1 de la réduction*socio=ec2 du droit*socio=uv1 32~ tandis que la baisse*socio=ec2 du prix*socio=ec1 du produit*socio=ec1 du pays*socio=ac dépendra de la mesure*socio=rien dans laquelle, aux yeux*socio=rien des consommateurs*socio=ac, les deux produits*socio=rien peuvent être*socio=rien substitués l'un*socio=rien à l'autre (plus la substituabilité *socio=rien est grande,*socio=nil *socio=nil et plus le prix*socio=ec1 du produit*socio=ec1 du pays*socio=ac diminuera). La situation*socio=rien évoluerait exactement de la même façon*socio=rien si les détaillants*socio=ac vendaient le produit*socio=ec1 étranger*socio=te, qui *socio=rien est bon marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil au même prix*socio=ec1 que le produit*socio=ec1 du pays*socio=ac qui, lui, *socio=rien est cher.*socio=nil La*socio=nil seule différence possible *socio=nil serait que cette solution*socio=rien entraîne éventuellement un*socio=rien contingentement*socio=ec2 des importations*socio=ec1, limitant l'achat*socio=ec1 du produit*socio=ec1 étranger*socio=te bon*socio=rien marché*socio=ec1 à une *socio=rien petite fraction *socio=nil de la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te totale*socio=rien . S'il en est*socio=rien ainsi, les marges élevées*socio=uv4 peuvent être*socio=rien maintenues (et le bénéfice providentiel échoit alors à ceux qui obtiennent les licences*socio=et d'importation*socio=ec1 ou d'exportation*socio=ec1). Toutefois, cela ne constituerait pas un*socio=rien argument contre la poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, mais plutôt un*socio=rien argument en sa faveur*socio=rien . Aussi longtemps que l'accès*socio=uv1 au commerce*socio=ec1 de détail*socio=rien demeure libre*socio=uv2 et que les exportateurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 ont toute latitude de vendre à n'importe quel acheteur*socio=ac du pays*socio=ac importateur*socio=ec1, l'abaissement*socio=rien du droit*socio=uv1 sera répercuté sur*socio=rien le consommateur*socio=ac . C'est*socio=rien seulement en situation*socio=rien de monopole*socio=ec1 que le ou les détaillants*socio=ac conservent une partie*socio=rien du bénéfice provenant de l'abaissement*socio=rien du droit*socio=uv1; mais ils en répercuteront également une *socio=rien partie sur le*socio=nil consommateur*socio=ac *socio=nil car, dans un*socio=rien contexte de cette nature*socio=rien , le monopoleur*socio=ec2 peut augmenter son bénéfice total*socio=rien en abaissant ses prix*socio=ec1 afin d'accroître le volume*socio=rien de ses ventes*socio=ec1 . Le fait*socio=rien que l'abaissement*socio=rien du prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1 ne coïncide pas pleinement avec celui du droit*socio=uv1 d'importation*socio=ec1 ne constitue pas un*socio=rien argument contre la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. C'est*socio=rien en *socio=rien fait un *socio=nil argument pour supprimer les entraves*socio=ec2 à la liberté*socio=uv1 d'accès*socio=uv1 et à la liberté*socio=uv1 des transactions*socio=ec1 . *{ p.28 } Enfin, l'allégation selon laquelle la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 ne fait*socio=rien pas baisser les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 devient plausible*socio=uv4, du moins en surface, dans un*socio=rien monde*socio=te enclin à l'inflation*socio=ec2, où les baisses de prix*socio=ec1 sont devenues *socio=rien chose rare.*socio=nil Dans*socio=nil un monde*socio=te *socio=nil ainsi caractérisé, la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 aboutira probablement non pas à des baisses de prix*socio=ec1, mais plutôt à une modération*socio=ec2 des hausses. Cette probabilité*socio=ec2 est*socio=rien particulièrement grande*socio=rien lorsque les abaissements*socio=ec2 de droits*socio=uv1 ou l'allégement*socio=uv3 des restrictions*socio=et quantitatives sont progressifs, comme c'est*socio=rien généralement le cas*socio=rien . En tout état*socio=rien de cause*socio=rien , pour le consommateur*socio=ac, l'effet*socio=rien est*socio=rien le même, alors, que celui produit*socio=rien par une baisse*socio=ec2 effective*socio=rien de prix*socio=ec1 en période*socio=te de stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des prix*socio=ec1. Venons-en à présent*socio=rien aux *socio=rien cinq formes de*socio=nil gains*socio=ec1 *socio=nil qu'entraîne la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. Les trois premières*socio=rien étant généralement bien*socio=rien connues et expliquées dans tout manuel*socio=rien élémentaire de commerce*socio=ec1 international*socio=te, cette partie*socio=rien de l'analyse*socio=rien sera, de propos*socio=rien délibéré, très succincte. Gains*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la consommation*socio=ec1. Nous sommes tous des consommateurs*socio=ac, et, pour la plupart*socio=rien , des producteurs*socio=ac. En notre qualité*socio=rien de consommateurs*socio=ac, nous profitons directement de la baisse*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Ce gain*socio=ec1 résulte en partie*socio=rien d'un*socio=rien transfert au détriment*socio=uv2 de quiconque profitait du prix*socio=ec1 artificiellement élevé*socio=uv4, c'est-à-dire en général*socio=rien les producteurs*socio=ac nationaux*socio=te, auxquels s'ajoutait l'État*socio=ac en cas*socio=rien de perception d'un*socio=rien droit*socio=uv1 de douane*socio=ac. (S'il y a suppression*socio=rien d'une restriction*socio=et quantitative, les anciens*socio=rien bénéficiaires*socio=ac -autres que les producteurs*socio=ac nationaux*socio=te - étaient ceux qui avaient accès*socio=uv1 aux contingents*socio=ec2.) Ce qui importe, toutefois, c'est*socio=rien que le profit*socio=ec1 *socio=rien direct total des*socio=nil consommateurs*socio=ac est supérieur *socio=nil à celui dont se trouvent privés*socio=et les autres groupes*socio=rien ; il y a donc gain*socio=ec1 net*socio=rien pour le pays*socio=ac pris dans son ensemble*socio=rien . Gains*socio=ec1 au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1. Nombreux*socio=rien sont ceux qui bénéficient aussi de la division_internationale_du_travail en leur qualité*socio=rien de producteurs*socio=ac - c'est-à-dire de fournisseurs*socio=ac de travail, de capital*socio=ec1 et de terre*socio=ec1. À une production*socio=ec1 intérieure*socio=te peu efficiente*socio=uv4 viennent se substituer des importations*socio=ec1, ce qui permet de disposer de certaines*socio=rien ressources*socio=ec1 nationales*socio=te en terre*socio=ec1, travail et capital*socio=ec1 -soustraites à des branches*socio=rien d'activité*socio=rien de faible*socio=rien productivité*socio=uv3 - et de les réaffecter à des fins*socio=rien plus productives*socio=uv4 dans les branches*socio=rien où le pays*socio=ac jouit d'un*socio=rien avantage relatif*socio=rien . *{ p.29 } Il se peut que certains producteurs*socio=ac spécialisés*socio=uv4 perdent à la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, mais leur perte*socio=ec2 sera largement compensée par les gains*socio=ec1 des autres producteurs*socio=ac (nous reviendrons d'ailleurs*socio=rien plus *socio=rien loin sur ce*socio=nil point)*socio=nil .*socio=nil L'*socio=nil opinion*socio=uv1 traditionnelle *socio=nil selon laquelle la création_d'_emplois*socio=ec1 nouveaux*socio=rien intervient nécessairement dans une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 *socio=rien différente est *socio=nil maintenant nuancée par une *socio=rien réserve importante,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil que la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 entraîne probablement, au moins en partie*socio=rien , une augmentation spécialisation*socio=uv3 à Pi ' ritérieur des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 et des entreprises*socio=ac. Il en résulte certaines*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le coût*socio=ec1 transitoire de l'ajustement*socio=et (analysé dans la *socio=rien partie suivante)*socio=nil et*socio=nil sur les*socio=nil gains*socio=ec1 *socio=nil provenant des " économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien " réalisables grâce*socio=rien à la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, économies*socio=ec1 dont il va *socio=rien être question *socio=nil maintenant. Gains*socio=ec1 sous la forme*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien . Il existe une *socio=rien deuxième source de*socio=nil gain*socio=ec1 au*socio=nil niveau *socio=nil de la production*socio=ec1. La libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 élargit le marché*socio=ec1 où la concurrence*socio=ec1 s'exerce entre les branches*socio=rien d'activité*socio=rien de chaque pays*socio=ac qui produisent des marchandises*socio=ec1 susceptibles*socio=rien de faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te; cela permet de tirer profit*socio=uv3 des réductions*socio=ec2 de coûts*socio=ec1 dont s'accompagnent, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil *socio=nil les augmentations de l'échelle*socio=rien des opérations*socio=rien 31. Au niveau*socio=rien de l'efficience*socio=uv3, trois types de gains*socio=ec1 liés à l'échelle*socio=rien de_production*socio=ec1 sont possibles*socio=rien . Il s'agit en *socio=rien premier lieu des*socio=nil économies*socio=ec1 bien *socio=nil connues qui sont le propre*socio=rien des établissements*socio=rien plus importants*socio=rien dans les branches*socio=rien où, pour être*socio=rien efficient*socio=uv4, *socio=rien un établissement *socio=nil doit déjà, au minimum*socio=rien , être*socio=rien " de grande*socio=rien taille ". Ce type*socio=rien d'économies*socio=ec1 d'échelle*socio=rien se rencontre le plus souvent dans les établissements*socio=rien qui produisent *socio=rien un seul article *socio=nil relativement normalisé. La *socio=rien deuxième forme de*socio=nil gain*socio=ec1 a*socio=nil fait l'*socio=nil objet *socio=nil d'une analyse*socio=rien détaillée dans la partiel*socio=rien . Dans le cas*socio=rien des entreprises*socio=ac à productions*socio=ec1 multiples*socio=rien , qui offrent des versions différenciées des mêmes articles*socio=rien ou d'articles*socio=rien similaires*socio=rien , il peut y avoir spécialisation*socio=uv3 horizontale ou, pour employer une expression*socio=rien souvent employée aujourd'hui, spécialisation*socio=uv3 intra-industrielle (Grubel et Lloyd, 1975). Le *socio=rien troisième type de*socio=nil gains*socio=ec1 *socio=nil liés à l'échelle*socio=rien de_production*socio=ec1 tient à l'accroissement*socio=ec2 de la spécialisation*socio=uv3 verticale. Lorsque la production*socio=ec1 atteint une *socio=rien certaine échelle,*socio=nil les*socio=nil pièces,*socio=nil *socio=nil assemblages et accessoires auparavant produits*socio=rien par les *socio=rien utilisateurs finals *socio=nil eux-mêmes peuvent être*socio=rien fournis par des fabriques distinctes*socio=rien , dont la spécialisation*socio=uv3 permet souvent des réductions*socio=ec2 sensibles*socio=rien des coûts*socio=ec1. *{ p.30 } Gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv1 de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te. L'élargissement*socio=ec2 du marché*socio=ec1 qui découle de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 apporte d'importants*socio=rien avantages*socio=rien en raison*socio=rien de son *socio=rien effet sur l'*socio=nil intensité *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 entre les entreprises*socio=ac étrangères*socio=ec1 et les entreprises*socio=ac nationales*socio=te sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te. Il en va ainsi, en_particulier*socio=rien , dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 où les entreprises*socio=ac, pour être*socio=rien efficientes*socio=uv4, doivent être*socio=rien tellement importantes*socio=rien , relativement aux dimensions*socio=rien du marché*socio=ec1 national*socio=te, qu'il ne peut exister qu'un*socio=rien *socio=rien petit nombre *socio=nil de ces entreprises*socio=ac dans chaque pays*socio=ac. La *socio=ec1 production automobile en*socio=nil *socio=rien est un exemple.*socio=nil *socio=nil On trouve au tableau*socio=rien 5 des chiffres dénotant la contribution*socio=uv1 à la production*socio=ec1 nationale*socio=te des principaux*socio=rien constructeurs*socio=ac de voitures*socio=rien de tourisme*socio=ec1 dans sept grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Il ressort à l'évidence*socio=rien de ces chiffres que la *socio=rien branche est *socio=nil dominée, dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, par deux entreprises*socio=ac -l'Italie*socio=ac et l'Allemagne*socio=ac constituant les *socio=rien cas extrêmes *socio=nil avec, respectivement, une et trois entreprises*socio=ac. S'il n'y avait aucun échange*socio=ec1 international*socio=te, cette industrie*socio=ec1 serait hautement concentrée dans chaque *socio=ac pays producteur.*socio=nil *socio=nil Par contre, la nature*socio=rien libérale*socio=et du commerce*socio=ec1 des automobiles*socio=ec1 permet à ces sept pays*socio=ac de constituer quasiment *socio=rien un grand marché_unique*socio=ec1.*socio=nil *{ p.31 } *socio=nil Comme le montre le tableau*socio=rien 6, la déconcentration au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1, dans ce type*socio=rien de situation*socio=rien , *socio=rien est spectaculaire.*socio=nil *socio=nil Prenons comme critère*socio=rien de concentration*socio=ec2, par exemple*socio=rien , le nombre*socio=rien d'entreprises*socio=ac qui assurent les trois quarts*socio=rien de la production*socio=ec1 totale*socio=rien . La moyenne*socio=rien pour les sept pays*socio=ac pris *socio=rien séparément est *socio=nil de deux entreprises*socio=ac, alors que, si l'on considère les sept pays*socio=ac comme *socio=rien un seul et*socio=nil unique marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil le chiffre passe à sept ou même douze entreprises*socio=ac, selon que l'on range ensemble*socio=rien ou non filiales*socio=rien étrangères*socio=ec1 et sociétés_mères*socio=ac. L'accès*socio=uv1 de chaque entreprise*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te des autres étant facile*socio=rien , ce nombre*socio=rien suffit pour assurer une concurrence*socio=ec1 suffisamment active*socio=uv4 et réduire ainsi au minimum*socio=rien les inefficiences et les abus*socio=uv1 qui accompagnent en général*socio=rien les concentrations de puissance*socio=uv1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Parmi les *socio=rien causes importantes *socio=nil d'inefficience dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 oligopolistiques protégées*socio=rien , on relève*socio=rien souvent - outre des prix*socio=ec1 artificiellement élevés*socio=uv4 - l'apathie*socio=rien face*socio=rien aux modifications*socio=rien des préférences*socio=uv4 des consommateurs*socio=ac, et l'utilisation*socio=rien de méthodes*socio=rien de_production*socio=ec1 périmées, les quelques entreprises*socio=ac protégées*socio=rien adoptant une attitude de laisser-aller ou de résistance passive . En augmentant la concurrence*socio=ec1, la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 oblige dans tous les cas*socio=rien ces entreprises*socio=ac à renoncer à leur béatitude et à adopter des techniques*socio=rien de_production*socio=ec1 efficientes*socio=uv4. *{ p.32 } Vraisemblablement*socio=rien aussi, elle stimulera la recherche*socio=ec2 de nouveaux*socio=rien procédés technologiquement supérieurs*socio=rien . Ces deux considérations*socio=rien dénotent une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre le degré*socio=rien d'exposition*socio=rien à la concurrence*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te et la cadence du progrès*socio=uv1 technologique*socio=ec1 dans les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 et dans celles dont la production*socio=ec1 est*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1. Le noeud*socio=rien du problème*socio=uv4 est*socio=rien de savoir*socio=rien jusqu'à quel point*socio=rien il *socio=rien est nécessaire *socio=nil de transiger entre concurrence*socio=ec1 et échelle*socio=rien d'opérations*socio=rien efficiente*socio=uv4. Face*socio=rien à des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 où, pour atteindre à *socio=rien un minimum d'*socio=nil efficience*socio=uv3,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac doivent*socio=nil être grandes par*socio=nil rapport aux*socio=nil dimensions *socio=nil de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te, un*socio=rien pays*socio=ac dont le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te se trouve en *socio=rien grande partie *socio=nil isolé du marché*socio=ec1 mondial*socio=te doit choisir: soit il essaiera d'encadrer l'activité*socio=rien d'oligopoles*socio=ec1 concentrés gérant *socio=rien un petit nombre d'*socio=nil établissements d'*socio=nil échelle efficiente*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil soit il recourra à des mesures*socio=et antitrust pour imposer la concurrence*socio=ec1 entre plusieurs entreprises*socio=ac dont les *socio=ec1 équipements de_production *socio=nil n'atteignent pas la dimension*socio=rien optimale*socio=uv4. En apportant son appui*socio=uv1, et en participant, à la libéralisation*socio=et continue*socio=te des échanges*socio=ec1, un*socio=rien pays*socio=ac dans cette situation*socio=rien parviendra petit*socio=rien à petit*socio=rien à échapper à la nécessité*socio=uv1 de choisir la " moins mauvaise*socio=rien " des deux formules*socio=rien dans le cas*socio=rien des branches*socio=rien dont la production*socio=ec1 est*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1; il finira tôt ou tard par atteindre *socio=rien un degré d'*socio=nil ouverture*socio=uv3 sur l'*socio=nil extérieur *socio=nil simultanément de tous *socio=rien les avantages *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 *socio=rien et des échelles d'opération efficientes*socio=uv4 *socio=nil Il. L'utilité*socio=rien de la libéralisation*socio=et des*socio=rien échanges*socio=ec1 *socio=rien comme mécanisme antitrust*socio=nil est *socio=nil limitée, car*socio=rien elle n'*socio=rien a *socio=rien directement d'impact que*socio=nil sur les branches *socio=nil dont la production*socio=ec1 *socio=rien est en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais elle constitue*socio=rien certainement une*socio=rien politique*socio=et *socio=rien précieuse comme appoint aux efforts déployés*socio=nil pour réduire *socio=nil l'étendue et*socio=rien le jeu*socio=rien de la puissance*socio=uv1 compétitive*socio=uv4. Contribution*socio=uv1 à la stabilité*socio=uv3 des*socio=rien prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. S'il *socio=rien est largement *socio=nil admis, de nos jours*socio=rien , que l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien à la *socio=rien base un problème*socio=uv4 d'*socio=nil ordre monétaire*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui appelle une solution*socio=rien d'ordre*socio=rien également monétaire*socio=ec1, la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 peut représenter *socio=rien un précieux appoint au*socio=nil train de*socio=nil mesures*socio=et fondamentales*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Tout d'abord*socio=rien , la modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 - par rapport*socio=rien aux niveaux*socio=rien auxquels ils se seraient situés en l'absence*socio=rien de libéralisation*socio=et - aura, pour *socio=rien un temps,*socio=nil un effet bénéfique sur *socio=nil les indices des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien et des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. C'est*socio=rien ce qui, par exemple*socio=rien , a amené l'Australie*socio=ac, en 1973, et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, en 1956 et 1957, à réduire unilatéralement leurs droits*socio=uv1 de douane*socio=ac, et qui a également décidé la République*socio=ac fédérale*socio=et à libéraliser en 1973 son contingentement*socio=ec2 d'importation*socio=ec1 de produits*socio=rien textiles*socio=ec1 et d'articles*socio=rien d'habillement*socio=rien . *{ p.33 } On peut attribuer à la même raison*socio=rien la *socio=rien décision prise *socio=nil par plusieurs pays*socio=ac de devancer les échéances*socio=te prévues pour la mise en oeuvre*socio=rien des réductions*socio=ec2 de droits*socio=uv1 concédées lors*socio=rien des Négociations*socio=et Kennedy. La libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 s'accompagne, par ailleurs*socio=rien , d'un*socio=rien *socio=rien deuxième effet,*socio=nil plus*socio=nil durable*socio=uv4 *socio=nil et beaucoup plus important*socio=rien , qui est*socio=rien lié à l'activation de la concurrence*socio=ec1. Lorsque les pouvoirs_publics*socio=et se sont efforcés d'enrayer l'inflation*socio=ec2, en_particulier*socio=rien ces *socio=rien dernières années,*socio=nil leur*socio=nil tâche *socio=nil a souvent été*socio=rien rendue plus difficile*socio=rien du fait*socio=rien de la position*socio=rien adoptée, en matière*socio=rien de prix*socio=ec1 et de salaires*socio=ec1, par certains groupements_d'_intérêts non compétitifs*socio=uv4 appartenant aussi bien*socio=rien au monde_des_affaires*socio=ac qu'à celui du travail. Il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien , par exemple*socio=rien , qu'un*socio=rien gouvernement*socio=ac se trouve confronté avec un*socio=rien douloureux*socio=uv2 dilemme*socio=rien : renoncer à son programme*socio=et de stabilisation*socio=et monétaire*socio=ec1 pour " entériner " des accords*socio=et de prix*socio=ec1 ou de salaires*socio=ec1 aux conditions*socio=ec1 excessives*socio=rien , ou bien*socio=rien s'en tenir rigoureusement à ce programme*socio=et et courir le risque*socio=uv4 d'une aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1. La libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 constitue *socio=rien un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil de réduire simultanément les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 et les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les salaires*socio=ec1. Face*socio=rien à une concurrence*socio=ec1 effective*socio=rien des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4, ayant aussi l'assurance crédible*socio=uv2 que le gouvernement*socio=ac ne rétablira pas le rideau protecteur (plus élevé*socio=uv4) d'autrefois, les groupes_de_pression*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et en faveur*socio=rien d'une hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 feront les uns et les autres preuve*socio=ec2 de modération*socio=ec2 et la contrainte*socio=uv1 qui en résultera au niveau*socio=rien des salaires*socio=ec1 sera plus tolérable dès lors*socio=rien qu'il s'en exercera également une au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1. Cet avantage particulier*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 revêt une *socio=rien importance spéciale *socio=nil dans les circonstances*socio=rien actuelles*socio=te, étant donné la chronicité de l'inflation*socio=ec2 contemporaine*socio=te et la priorité*socio=uv4 que les pouvoirs_publics*socio=et attachent à la lutte*socio=uv1 contre cette inflation*socio=ec2. 2. APPRÉCIATION*socio=uv1 DES ARGUMENTS*socio=ec2 OPPOSÉS À UN*socio=rien NOUVEL ABAISSE MENT DES OBSTACLES*socio=rien AU COMMERCE*socio=ec1. La simultanéité*socio=rien entre la réduction*socio=ec2 du nombre*socio=rien des partisans*socio=ac d'une nouvelle*socio=rien libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 et le renforcement des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et ne saurait s'expliquer qu'en partie*socio=rien par une méconnaissance des *socio=rien avantages inhérents *socio=nil à une spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te plus poussée. Cette évolution*socio=rien de l'opinion*socio=uv1 s'appuie essentiellement sur*socio=rien des arguments*socio=ec2 qui soulignent divers *socio=uv4 inconvénients potentiels des*socio=nil actions*socio=rien *socio=nil tendant à la libéralisation*socio=et plus large*socio=rien des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Dans les *socio=rien pages suivantes,*socio=nil *socio=nil nous tenterons d'analyser brièvement les arguments*socio=ec2 le plus couramment avancés par les adversaires*socio=ac d'une poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. *{ p.34 } Sous une forme*socio=rien légèrement différente*socio=rien , ces mêmes arguments*socio=ec2 se retrouvent fréquemment dans la bouche des partisans*socio=ac d'un*socio=rien renforcement des restrictions*socio=et. Le désintérêt croissant*socio=rien pour la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 n'est*socio=rien guère imputable*socio=uv2 aux arguments*socio=ec2, appuyés sur*socio=rien des considérations*socio=rien de " termes_de_l'_échange*socio=ec1 " ou sur*socio=rien la nécessité*socio=uv1 de protéger les " industries*socio=ec1 en formation*socio=et ", qui sont traditionnellement avancés par les tenants du protectionnisme*socio=et. Les *socio=rien considérations relatives aux*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil ne jouent qu'un*socio=rien *socio=rien rôle mineur,*socio=nil *socio=nil car, d'une part*socio=rien , lorsque des pays*socio=ac se consentent réciproquement des abaissements*socio=ec2 de leurs obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 - pour autant que ces abaissements*socio=ec2 aient *socio=rien un effet durable*socio=uv4 sur les*socio=nil termes_de_l'_échange*socio=ec1 *socio=nil - les gains*socio=ec1 et les pertes*socio=ec2 qui en résultent pour chaque pays*socio=ac finiront vraisemblablement*socio=rien par se compenser, et, d'autre part*socio=rien , en situation*socio=rien de marché*socio=ec1 national*socio=te fermé, le pouvoir*socio=et appartient d'ordinaire*socio=rien aux vendeurs plutôt qu'aux acheteurs*socio=ac, et, dès lors*socio=rien , les restrictions*socio=et à l'exportation*socio=ec1 constituent le moyen*socio=rien préféré d'agir sur*socio=rien les termes_de_l'_échange*socio=ec1 13. L'argument relatif*socio=rien aux industries*socio=ec1 en formation*socio=et a également joué *socio=rien un rôle secondaire *socio=nil dans l'évolution*socio=rien récente*socio=rien de la situation*socio=rien . Depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et, il n'a été*socio=rien invoqué le plus souvent que par des pays_en_voie_de_développement*socio=ac et, si la situation*socio=rien a évolué ces *socio=rien dernières années,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil probablement dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien recours*socio=ec1 moins fréquent*socio=rien à cet argument pour justifier une protection*socio=et généralisée. Quant aux arguments*socio=ec2 qui ont eu *socio=rien un fort impact négatif sur les*socio=nil attitudes au*socio=nil regard *socio=nil de la poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, il n'a *socio=rien été possible *socio=nil d'en recenser que quatre, dont les deux premiers*socio=rien paraissent particulièrement importants*socio=rien . Les *socio=rien effets sur *socio=nil la distribution intérieure*socio=te du revenu*socio=ec1. Le premier*socio=rien argument repose essentiellement sur*socio=rien les effets*socio=rien potentiels*socio=uv4 de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 sur*socio=rien les revenus*socio=ec1. Comme cette libéralisation*socio=et se solde*socio=ec1 par une augmentation indéniablement bénéfique*socio=rien , du revenu*socio=ec1 *socio=te national global,*socio=nil le*socio=nil recours*socio=ec1 à*socio=nil un*socio=rien *socio=nil tel argument ne peut s'expliquer que par les différences*socio=uv1 entre ses *socio=rien effets sur les*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil des divers agents*socio=ac économiques*socio=ec1 41. Deux sortes*socio=rien d'effets*socio=rien différentiels sont possibles*socio=rien : i) les ajustements*socio=et entraînés par la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 peuvent impliquer une diminution*socio=ec2 temporaire*socio=rien du revenu*socio=ec1, ou d'autres coûts*socio=ec1 d'ajustement*socio=et transitoires*socio=uv4, pour une partie*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et des capitaux*socio=ec1 employés*socio=rien dans les entreprises*socio=ac touchées par la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1, ou ii) il y a redistribution*socio=et permanente*socio=te du revenu*socio=ec1 entre les divers groupes*socio=rien de la population*socio=ac. *{ p.35 } Lorsque les adversaires*socio=ac de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 parlent des effets*socio=rien transitoires*socio=uv4 des ajustements*socio=et sur*socio=rien les revenus*socio=ec1, ils prononcent rarement le mot*socio=rien " transitoire ", et leur *socio=rien analyse part *socio=nil souvent du postulat*socio=rien implicite que les travailleurs*socio=ac débauchés du fait*socio=rien de l'augmentation des importations*socio=ec1 vont rester indéfiniment en chômage*socio=ec1. Outre le *socio=rien fait évident *socio=nil que ce chômage*socio=ec1 peut très bien*socio=rien n'être*socio=rien que temporaire*socio=rien - par exemple*socio=rien dès lors*socio=rien que les *socio=ec1 industries exportatrices *socio=nil se développent dans le même temps*socio=rien -divers facteurs*socio=rien contribuent à diminuer l'incidence*socio=rien que le chômage*socio=ec1 involontaire peut avoir parmi les travailleurs*socio=ac occupés dans les industries*socio=ec1 touchée S*socio=rien 46. Il s'agit notamment de la pratique*socio=et courante*socio=te qui consiste à échelonner l'abaissement*socio=rien des *socio=rien obstacles sur un certain nombre d'*socio=nil années (*socio=nil cinq tranches*socio=nil annuelles *socio=nil de 20% pour les abaissements*socio=ec2 de droits*socio=uv1 décidés lors*socio=rien des Négociations*socio=et Kennedy), ce qui permet à l'érosion*socio=ec2 naturelle*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac et à l'amortissement*socio=ec1 normal*socio=rien des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 de jouer *socio=rien un rôle très*socio=nil important *socio=nil dans l'ajustement*socio=et; si la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te d'un*socio=rien produit*socio=ec1 augmente, une croissance*socio=uv3 du *socio=rien volume absolu et*socio=nil relatif des*socio=nil importations*socio=ec1 est compatible *socio=nil avec la stabilité*socio=uv3 - voire l'expansion*socio=ec2 - de la production*socio=ec1 nationale*socio=te; enfin, dans la mesure*socio=rien où la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 stimule la spécialisation*socio=uv3 au sein*socio=rien d'une industrie*socio=ec1 et, par la suite*socio=rien , l'augmentation importations*socio=ec1 et celle des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien de cette industrie*socio=ec1, la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te et professionnelle de la main-d'_oeuvre*socio=ac devient moins nécessaire*socio=rien . Ces facteurs*socio=rien limitent en tout état*socio=rien de cause*socio=rien l'ampleur*socio=rien du chômage*socio=ec1 involontaire dans le secteur*socio=rien exposé à la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1, mais il est*socio=rien probable*socio=uv4 qu'ils ne vont pas l'empêcher entièrement. La politique*socio=et appropriée pour faire face*socio=rien au chômage*socio=ec1 transitoire résiduel consiste à apporter une aide*socio=uv1 à la restructuration*socio=et, c'est-à-dire à distribuer des fonds_publics*socio=et pour dédommager les personnes*socio=ac dont le revenu*socio=ec1 se trouve provisoirement réduit, ainsi que pour aider les travailleurs*socio=ac à supporter les frais*socio=ec1 inhérents*socio=rien à la recherche*socio=ec2 de *socio=rien nouvelles possibilités d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et (le cas*socio=rien échéant) à se déplacer et/ou à se recycler. Des programmes*socio=et d' aide*socio=uv1 à la restructuration*socio=et existent déjà dans certains pays*socio=ac. Aux États-unis*socio=ac, par exemple*socio=rien , la loi*socio=et de 1974 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 extérieur qui prévoit une allocation*socio=et de *socio=rien base représentant *socio=nil 70% du salaire*socio=ec1 et payable pendant *socio=rien un maximum *socio=nil de 52 semaines*socio=rien (ou 78 semaines*socio=rien pour les travailleurs*socio=ac âgés*socio=rien de plus de 60 ans*socio=rien et pour ceux qui suivent un*socio=rien programme*socio=et de formation*socio=et), l'assistance*socio=uv1 de conseillers*socio=ac, une allocation*socio=et de réétablissement et une allocation*socio=et de recherche*socio=rien d'emploi*socio=ec1. Une évaluation*socio=ec2 récente*socio=rien de l'exécution de ce programme*socio=et donne un*socio=rien aperçu de ce que peut être*socio=rien la durée*socio=te du chômage*socio=ec1 transitoire lié à l'augmentation importations*socio=ec1. *{ p.36 } Des statistiques*socio=ec2 qui portent sur*socio=rien la Période*socio=te d'avril*socio=rien 1975 à la *socio=rien fin septembre *socio=nil 1976 montrent que les bénéficiaires*socio=ac de l'allocation*socio=et l'ont touchée, en moyenne*socio=rien , pendant 30 semaines*socio=rien 47. Cela signifie qu'au plus fort*socio=rien de la pire*socio=rien récession*socio=ec2 que le monde*socio=te ait connue en quarante ans*socio=rien , la durée*socio=te du chômage*socio=ec1 subi par les travailleurs*socio=ac qui avaient perdu involontairement leur emploi*socio=ec1 du fait*socio=rien de l'augmentation a été*socio=rien de 30 semaines*socio=rien (donc nettement inférieure à la période*socio=te maximum*socio=rien pendant laquelle l'allocation*socio=et pouvait être*socio=rien perçue). Cela ne dénote aucunement une situation*socio=rien dans laquelle la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 aboutirait à des problèmes*socio=ec2 de chômage*socio=ec1 chroniques*socio=rien . Au vu de toutes ces considérations*socio=rien , le fait*socio=rien demeure que certains, et d'ordinaire*socio=rien les travailleurs*socio=ac plus âgés*socio=rien , ressentiront de façon*socio=rien permanente*socio=te les *socio=rien effets négatifs *socio=nil de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. Cependant, la prise*socio=rien en considération*socio=rien de leurs intérêts*socio=rien ne constitue pas *socio=rien un bon *socio=nil argument contre la libéralisation*socio=et. Ces travailleurs*socio=ac constituent *socio=rien un groupe *socio=nil très peu nombreux*socio=rien et les avantages*socio=rien rapportés à la société*socio=ac dans son ensemble*socio=rien par l'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 sont importants*socio=rien . Il vaut mieux partager le produit*socio=ec1 de ces avantages*socio=rien qu'y renoncer. Il faut faire une *socio=rien importante distinction *socio=nil entre, d'une part*socio=rien le nombre*socio=rien des travailleurs*socio=ac occupés dans les branches*socio=rien concurrencées par des importations*socio=ec1, et qui se trouvent involontairement en chômage*socio=ec1 du fait*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, et d'autre part*socio=rien l'effet*socio=rien de cette libéralisation*socio=et sur*socio=rien le volume*socio=rien global*socio=te du chômage*socio=ec1. S'agissant de ce *socio=rien dernier effet,*socio=nil *socio=nil il n'y a aucune raison*socio=rien de penser que la libéralisation*socio=et influera sensiblement sur*socio=rien le volume*socio=rien du chômage*socio=ec1 total*socio=rien , car le secteur*socio=rien exportateur*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 puisera dans les rangs*socio=rien des chômeurs*socio=ac dans le même temps*socio=rien qu'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil venus des branches*socio=rien concurrencées par les importations*socio=ec1 viendront grossir ces rangs*socio=rien . Cela ne signifie pas que les *socio=ec1 industries exportatrices *socio=nil embaucheront les travailleurs*socio=ac débauchés par les industries*socio=ec1 en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1, car, par exemple*socio=rien , leurs qualifications ne correspondent pas nécessairement aux besoins des *socio=ec1 industries exportatrices,*socio=nil ou*socio=nil bien*socio=rien *socio=nil ils vivent dans d'autres parties*socio=rien du pays*socio=ac. Cependant, à n'importe quel moment*socio=rien , il y a toujours *socio=rien un certain chômage*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil ne serait-ce que frictionnel. L'expansion*socio=ec2 des industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 permettra le recrutement de travailleurs*socio=ac en chômage*socio=ec1 frictionnel, de nouveaux*socio=rien venus dans la population_active*socio=ac et d'autres travailleurs*socio=ac qui se trouvent sans emploi*socio=ec1 pour des raisons*socio=rien sans lien*socio=rien aucun avec la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. C'est*socio=rien en ce sens*socio=rien que l'on peut qualifier le chômage*socio=ec1 de " fongible ". Les nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 créés dans l'industrie*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 s'assortissent en général*socio=rien d'une rémunération*socio=ec1 plus élevée*socio=uv4. Lorsque ce revenu*socio=ec1 *socio=rien supplémentaire est *socio=nil dépensé, il crée de nouveaux*socio=rien débouchés*socio=ec1 d'emploi*socio=ec1 qui permettront tôt ou tard l'absorption de la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil travailleurs*socio=ac *socio=nil débauchés par les industries*socio=ec1 en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1. C'est*socio=rien ainsi que la libéralisation*socio=et augmente l'efficience*socio=uv3 de la production*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 national*socio=te. *{ p.37 } L'un*socio=rien des problèmes*socio=ec2 les plus sérieux*socio=uv4 de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1, particulièrement en période*socio=te d'atonie de l'économie*socio=ec1, tient au fait*socio=rien que les *socio=rien postes existants *socio=nil dans les industries*socio=ec1 concurrencées par des importations*socio=ec1 sont occupés par des travailleurs*socio=ac qui savent leur emploi*socio=ec1 menacé, alors qu'on ignore le plus souvent l'identité*socio=ac (" nom*socio=rien et adresse*socio=rien ") des - travailleurs*socio=ac susceptibles*socio=rien d'occuper les nouveaux*socio=rien emplois*socio=ec1 créés dans les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 et ailleurs*socio=rien par la libéralisation*socio=et. D'où une tendance*socio=ec2 à une certaine*socio=rien asymétrie dans les attitudes*socio=rien des travailleurs*socio=ac pris collectivement*socio=rien à l'égard*socio=rien de la libéralisation*socio=et, alors même que son *socio=rien impact net sur le*socio=nil volume global*socio=te du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil a de *socio=rien grandes chances d'*socio=nil être négligeable.*socio=nil De*socio=nil surcroît,*socio=nil les*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil que cela pose au niveau*socio=rien des décisions*socio=rien politiques*socio=et ne sont pas circonscrits aux périodes*socio=te où le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 dépasse la moyenne*socio=rien . Une autre asymétrie importante*socio=rien , qui contrarie également les efforts de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, résulte du fait*socio=rien que c'est*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la population*socio=ac qui bénéficie des avantages*socio=rien de cette libéralisation*socio=et, alors que le coût*socio=ec1 transitoire des ajustements*socio=et est*socio=rien supporté en *socio=rien majeure partie *socio=nil par certains groupes*socio=rien de travailleurs*socio=ac et de possesseurs de capital*socio=ec1 appartenant aux branches*socio=rien affectées par la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1. Supposons, par exemple*socio=rien , que l'assouplissement*socio=uv3 d'une certaine*socio=rien restriction*socio=et au commerce*socio=ec1 profite à 10 millions*socio=rien de consommateurs*socio=ac à raison*socio=rien de 14 dollars*socio=ec1 chacun en moyenne*socio=rien (représentant*socio=rien un*socio=rien gain*socio=ec1 total*socio=rien de 140 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1), mais qu'elle impose un*socio=rien ajustement*socio=et dont le coût*socio=ec1 transitoire - 35 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 au total*socio=rien - est*socio=rien supporté par six entreprises*socio=ac qui emploient ensemble*socio=rien 5 000 personnes*socio=rien -10. Cette situation*socio=rien conduit à trois conclusions importantes*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil l'*socio=nil abaissement *socio=nil de l'obstacle*socio=rien aux échanges*socio=ec1 sert sans conteste l'intérêt*socio=uv1 national*socio=te, car il en résulte à cette échelle*socio=rien une augmentation nette du bien-être*socio=uv1 matériel chiffrée à 105 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. (Si l'opinion_publique*socio=et s'inquiète*socio=rien de la situation*socio=rien des travailleurs*socio=ac et des exploitants*socio=ac menacés, la solution*socio=rien consiste à réduire la restriction*socio=et à l'importation*socio=ec1 et à mettre en *socio=rien place un programme*socio=et d'*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil à la restructuration*socio=et qui assurera le transfert aux travailleurs*socio=ac et exploitants*socio=ac affectés d'un*socio=rien montant*socio=ec1 de 35 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 - ou davantage - prélevé sur*socio=rien les 140 millions*socio=rien que représente l'avantage échu aux consommateurs*socio=ac.) En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien guère probable*socio=uv4 que de nombreux*socio=rien consommateurs*socio=ac individuels*socio=uv2 se soucieront d'encourir les dépenses*socio=ec1 (en temps*socio=rien et en argent*socio=ec1) nécessaires*socio=rien pour s'informer de la question*socio=rien , ou de financer un*socio=rien " lobby " en faveur*socio=rien de la réduction*socio=ec2 de 1'obstacle*socio=rien aux importations*socio=ec1, car ils prévoient non sans raison*socio=rien que ces dépenses*socio=ec1 risqueront d'excéder l'avantage individuel*socio=uv2 (en l'occurrence*socio=rien 14 dollars*socio=ec1) qu'ils pourraient éventuellement en retirer. *{ p.38 } Troisièmement, le coût*socio=ec1 transitoire des ajustements*socio=et " par travailleur*socio=ac " et " par exploitant*socio=rien " dans la branche*socio=rien concurrencée par les importations*socio=ec1 est*socio=rien assez élevé*socio=uv4 pour que chacun d'eux, individuellement, ait intérêt*socio=rien à s'informer et à faire pression*socio=ec2 sur*socio=rien les politiciens*socio=ac et sur*socio=rien les responsables*socio=ac des décisions*socio=rien afin qu'ils renoncent à réduire la restriction*socio=et à l'importation*socio=ec1. En bref*socio=rien , comme l'information*socio=rien et l'effort indispensables*socio=uv4 pour influencer les responsables*socio=ac des décisions*socio=rien au niveau*socio=rien du gouvernement*socio=ac sont onéreux*socio=ec2, *socio=rien un simple calcul du*socio=nil rapport *socio=nil coûts-avantages suffit à expliquer pourquoi les industries*socio=ec1 menacées exercent l'essentiel*socio=uv4 des pressions*socio=ec2 en jeu*socio=rien dans le domaine*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et, et pourquoi il arrive souvent qu'un*socio=rien pays*socio=ac renonce à libéraliser ses *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil *socio=nil ou même renforce les *socio=rien obstacles existants,*socio=nil *socio=nil sans pourtant ignorer que le bien-être*socio=uv1 économique*socio=ec1 de la nation*socio=te va s'en trouver diminué (Downs, 1957). Ces constatations*socio=rien ont *socio=rien un sens profond *socio=nil et méritent une réflexion*socio=rien plus approfondie, car l'existence*socio=rien de ces deux importantes*socio=rien asymétries entre l'avantage collectif*socio=uv2 de la libéralisation*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil et l'intensité*socio=rien de l'action*socio=rien collective*socio=uv2 en faveur*socio=rien de cette libéralisation*socio=et - résultant*socio=rien l'une et l'autre d'un*socio=rien système*socio=rien d'encouragements qui défavorise la libéralisation*socio=et lorsqu'il s'agit de mobiliser un*socio=rien soutien*socio=uv3 politique*socio=et direct*socio=rien - explique en *socio=rien grande partie le*socio=nil malaise qui*socio=nil pèse *socio=nil aujourd'hui sur*socio=rien la politique_commerciale*socio=ec1 internationale*socio=te. Il *socio=rien est incontestable *socio=nil que cette situation*socio=rien exige l'exercice*socio=rien d'un*socio=rien tact politique*socio=et réel tant au plan*socio=rien national*socio=te qu'au plan*socio=rien international*socio=te. Enfin, il *socio=rien est bon *socio=nil de noter que, si le coût*socio=ec1 des ajustements*socio=et fait*socio=rien l'objet*socio=rien de nombreux*socio=rien débats*socio=et, le coût*socio=ec1 de la " renonciation à tout ajustement*socio=et" n'est*socio=rien pour ainsi dire jamais évoqué. En substance, cela n'implique rien*socio=rien de plus qu'une reconnaissance*socio=uv1 tacite des avantages*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, mais si l'on veut bien*socio=rien aborder le problème*socio=uv4 sous cet angle*socio=rien , on constatera qu'une décision*socio=rien de renoncer à libéraliser le commerce*socio=ec1 extérieur plutôt à en substituer certains à d'autres. Nous reviendrons, dans la *socio=rien partie suivante *socio=nil de notre étude*socio=ec2, sur*socio=rien cet *socio=rien aspect important,*socio=nil *socio=nil mais négligé, du problème*socio=uv4. La *socio=rien deuxième catégorie d'*socio=nil effets au*socio=nil niveau des*socio=nil revenus*socio=ec1 *socio=nil englobe tous les effets*socio=rien permanents*socio=te sur*socio=rien la redistribution*socio=et du revenu*socio=ec1 c'est-à-dire ceux qui subsisteront probablement une fois*socio=rien passée la phase*socio=te transitoire d'ajustement*socio=et. *{ p.39 } Dans la mesure*socio=rien où les problèmes*socio=ec2 de cette nature*socio=rien interviennent dans les décisions*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1, il s'agit surtout de se pencher sur*socio=rien la distribution du revenu*socio=ec1 entre divers groupes*socio=rien nationaux*socio=te de consommateurs*socio=ac et de producteurs*socio=ac, qui résultait des restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 et qui serait inversée ou " annulée " par la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. Prenons *socio=rien un exemple:*socio=nil la*socio=nil protection*socio=et *socio=nil de l'agriculture*socio=ec1 a pour effet*socio=rien de rehausser les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1 et d'entraîner un*socio=rien transfert de revenu*socio=ec1 des acheteurs*socio=ac de ces produits*socio=rien aux propriétaires*socio=ac de *socio=ec1 terres agricoles.*socio=nil *socio=nil Comme les catégories*socio=rien de population*socio=ac à faible*socio=rien revenu*socio=ec1 consacrent une part*socio=rien relativement plus importante*socio=rien de leurs ressources*socio=ec1 à l'achat*socio=ec1 de nourriture*socio=rien , ce transfert équivaut par son effet*socio=rien à l'imposition*socio=et d'une taxe*socio=et dégressive sur*socio=rien la consommation*socio=ec1, dont le produit*socio=ec1 échoit aux propriétaires*socio=ac fonciers. De même, la protection*socio=et des producteurs*socio=ac nationaux*socio=te contre la concurrence*socio=ec1 d'articles*socio=rien importés tels que les textiles*socio=ec1 à faible*socio=rien *socio=ec1 coût de_production *socio=nil ou les chaussures*socio=ec1 à bas*socio=rien prix*socio=ec1 entraîne une imposition*socio=et des groupes*socio=rien de population*socio=ac qui consomment ces articles*socio=rien , imposition*socio=et qui a pour but*socio=rien de maintenir les salaires*socio=ec1 et les bénéfices*socio=ec1 des producteurs*socio=ac nationaux*socio=te à des niveaux*socio=rien artificiellement élevés*socio=uv4. Lorsque, dans un*socio=rien pays*socio=ac, les productions*socio=ec1 destinées*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 ou au remplacement*socio=rien d'importations*socio=ec1 sont concentrées géographiquement, la politique_commerciale*socio=ec1 extérieure*socio=te est*socio=rien parfois considérée comme *socio=rien un moyen *socio=nil d'influer sur*socio=rien la distribution du revenu*socio=ec1 entre régions*socio=te. Pour les propriétaires*socio=ac du capital*socio=ec1 de la branche*socio=rien considérée, les effets*socio=rien , sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, des modifications*socio=rien apportées aux restrictions*socio=et sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 tant intérieur*socio=te qu'extérieur . Il s'agit de toute évidence*socio=rien des propriétaires*socio=ac de *socio=ec1 terres agricoles,*socio=nil de*socio=nil mines*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil et de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 qui ne se prêtent qu'à une *socio=rien seule utilisation *socio=nil et qui ne peuvent être*socio=rien intégralement amortis "( passés*socio=te par profits*socio=ec1 et pertes*socio=ec2 ") sur*socio=rien la période*socio=te d'échelonnement*socio=rien progressif des abaissements*socio=ec2 des *socio=rien obstacles existants.*socio=nil *socio=nil Par contre, ces effets*socio=rien de redistribution*socio=et interrégionale des revenus*socio=ec1 ne se font sentir qu'à court*socio=rien ou *socio=rien moyen terme sur la*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac et*socio=nil sur les*socio=nil propriétaires*socio=ac de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil qui sont mobiles*socio=uv4 au plan*socio=rien professionnel ou au plan*socio=rien géographique*socio=te. Bien*socio=rien qu'il soit difficile*socio=rien de porter un*socio=rien jugement*socio=uv1 *socio=rien général sur l'*socio=nil importance relative,*socio=nil *socio=nil dans les décisions*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1, des deux types d'effets*socio=rien exercés sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 - effets*socio=rien de redistribution*socio=et transitoires*socio=uv4 et permanents*socio=te - on peut penser, sans aller au fond*socio=rien des choses*socio=rien , que, mises à part*socio=rien les questions*socio=rien de distribution entre les intérêts*socio=rien agricoles*socio=ec1 et non agricoles*socio=ec1, ce sont les effets*socio=rien transitoires*socio=uv4 de la libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 dont on se préoccupe essentiellement Il. En tout état*socio=rien de cause*socio=rien , aucun de ces deux types d'effets*socio=rien sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 n'offre*socio=rien une justification*socio=uv3 convaincante*socio=rien pour s'opposer à la libéralisation*socio=et. *{ p.40 } On peut remédier aux effets*socio=rien transitoires*socio=uv4 moyennant une aide*socio=uv1 à la restructuration*socio=et, et il existe des méthodes*socio=rien plus efficaces*socio=uv4 pour influer de façon*socio=rien permanente*socio=te sur*socio=rien la redistribution*socio=et des revenus*socio=ec1 (voir note 48), à supposer, bien*socio=rien entendu, que la redistribution*socio=et obtenue serve l'intérêt*socio=uv1 national*socio=te. Effet*socio=rien de l'" ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur agrégats*socio=ec1 macro-économiques. L'autre argument important*socio=rien que l'on avance*socio=rien pour contester la libéralisation*socio=et s'inspire d'une remise en question*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de l'avantage économique*socio=ec1 que la société*socio=ac dans son ensemble*socio=rien retirerait, à plus long_terme*socio=te, d'une nouvelle*socio=rien libéralisation*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil Voici l'essentiel*socio=uv4 de cet argument tel qu'il ressort des citations reprises dans l'introduction*socio=rien à la présente*socio=rien étude*socio=ec2: les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'accroissement*socio=ec2 de la contribution*socio=uv1 du commerce*socio=ec1 extérieur national*socio=te sont contrebalancés, en partie*socio=rien , par une vulnérabilité*socio=uv1 accrue aux perturbations*socio=ec2 macro-économiques " importées ", et il arrive *socio=rien un moment,*socio=nil *socio=nil alors même que les échanges*socio=ec1 sont loin*socio=rien d'être*socio=rien totalement libres*socio=uv2, où les inconvénients*socio=uv4 de cette vulnérabilité*socio=uv1 accrue commencent à l'emporter sur*socio=rien les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien d'une nouvelle*socio=rien libéralisation*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil *socio=nil Il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien que le monde*socio=te ait connue en quarante ans*socio=rien soit venue renforcer cette thèse*socio=rien , qui trouve aujourd'hui son assise dans des modèles*socio=rien fondés entre autres sur*socio=rien l'analyse*socio=rien du multiplicateur*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien Il *socio=rien est bon,*socio=nil *socio=nil si l'on veut juger de la validité*socio=rien de cet argument, de considérer d'une part*socio=rien , *socio=rien un système *socio=nil de parités fixes et d'autre part*socio=rien , une situation*socio=rien de flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1. Avec des parités fixes, la validité*socio=rien de l'argument dépend avant tout de la stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien des agrégats*socio=ec1 macro-économiques dans l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te par rapport*socio=rien à ceux du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Si le reste*socio=rien du monde*socio=te, pris globalement r,11, est*socio=rien moins stable*socio=uv4 que l'économie*socio=ec1 intérieure*socio=te, l'ouverture*socio=uv3 au marché*socio=ec1 mondial*socio=te constitue, en définitive*socio=rien , *socio=rien un élément négatif du*socio=nil point de*socio=nil vue *socio=nil de la stabilité*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 macro-économiques, dont l'impact*socio=rien est*socio=rien d'autant plus grand*socio=rien que l'économie*socio=ec1 est*socio=rien plus ouverte*socio=uv4 au commerce*socio=ec1 extérieur ce cas*socio=rien , il faudrait encore, naturellement, faire la balance*socio=ec1 entre les gains*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'échange*socio=ec1 international*socio=te et le coût*socio=ec1 de l'instabilité*socio=uv3 accrue au niveau*socio=rien macro-économique.) Par contre, lorsque la majorité*socio=rien des perturbations*socio=ec2 macro-économiques sont d'origine*socio=rien interne*socio=te, un*socio=rien commerce*socio=ec1 extérieur *socio=rien un élément positif*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil car le pays*socio=ac tire profit*socio=uv3 du fait*socio=rien que le marché*socio=ec1 mondial*socio=te joue *socio=rien un rôle *socio=nil régulateur. Si, par exemple*socio=rien , l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 interne*socio=te est*socio=rien trop forte*socio=rien , une partie*socio=rien de l'excès*socio=rien de demande*socio=rien qui en résulte débordera sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te, et le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 interne*socio=te s'en trouvera diminué. *{ p.41 } Dans le cas*socio=rien d'une contraction*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 *socio=rien excessive sur le*socio=nil plan interne*socio=te,*socio=nil l'*socio=nil effet déflationniste*socio=nil sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 nationale*socio=te *socio=nil sera modéré par l'expansion*socio=ec2 des exportations*socio=ec1 et par la contraction*socio=ec2 des importations*socio=ec1, dès lors*socio=rien que les prix*socio=ec1 internes*socio=te diminueront par rapport*socio=rien à ceux de l'extérieur marché*socio=ec1 mondial*socio=te joue *socio=rien un rôle modérateur*socio=nil analogue en*socio=nil cas de*socio=nil perturbations*socio=ec2 temporaires *socio=nil intervenues au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1 sous la forme*socio=rien , par exemple*socio=rien , d'une récolte exceptionnellement mauvaise*socio=rien (ou bonne*socio=rien ). Dans ce cas*socio=rien , plus une économie*socio=ec1 est*socio=rien ouverte*socio=uv4 sur*socio=rien l'extérieur de " l'influence régulatrice " du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. De façon*socio=rien plus générale*socio=rien , aussi longtemps que les pays*socio=ac se situent à des phases*socio=te différentes*socio=rien du cycle*socio=te économique*socio=ec1, il *socio=rien est clair *socio=nil que le commerce*socio=ec1 extérieur national*socio=te. Les récessions sont moins graves*socio=rien dès lors*socio=rien que l'étranger*socio=te, connaissant une période*socio=te d'expansion*socio=ec2, achète davantage de produits*socio=rien exportés, et les périodes*socio=te de forte*socio=rien expansion*socio=ec2 revêtent *socio=rien un caractère moins*socio=nil inflationniste*socio=ec2 dès*socio=nil lors *socio=nil qu'il *socio=rien est possible *socio=nil d'acheter davantage à des pays*socio=ac qui connaissent une certaine*socio=rien stagnation*socio=ec2, de façon*socio=rien à relâcher la pression*socio=ec2 exercée par la demande*socio=ec1 sur*socio=rien les ressources*socio=ec1 nationales*socio=te. Lorsqu'une *socio=rien forte majorité des*socio=nil principales puissances*socio=et commerciales*socio=ec1 *socio=nil se trouve au même palier*socio=rien d'un*socio=rien cycle*socio=te économique*socio=ec1, le commerce*socio=ec1 extérieur change*socio=rien de rôle*socio=rien et complique la gestion*socio=ec2 sur*socio=rien le plan*socio=rien macro-économique (sauf pour les quelques pays*socio=ac, s'il en existe, qui se trouvent dans la phase*socio=te opposée du cycle*socio=te). C'est*socio=rien là, évidemment, ce qui est*socio=rien arrivé pendant la période*socio=te d'expansion*socio=ec2 et de récession*socio=ec2 des années*socio=rien 1972-75, la seule*socio=rien depuis la guerre*socio=et pendant laquelle les cycles*socio=te économiques*socio=ec1 ont été*socio=rien à peu près synchronisés sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te. Le rapport*socio=rien de pertinence*socio=rien de cette *socio=rien situation récente *socio=nil avec le problème*socio=uv4 de l'ouverture*socio=uv3 *socio=rien excessive sur l'*socio=nil extérieur fréquence avec laquelle les cycles*socio=te *socio=nil qui se caractérisent par *socio=rien une telle ampleur et un tel degré *socio=nil de synchronisation sont*socio=rien appelés à se représenter dans*socio=rien l'avenir*socio=te. Nul*socio=rien ne *socio=rien peut être assuré *socio=nil de ce que *socio=rien sera demain.*socio=nil Il*socio=nil est pourtant*socio=nil des raisons de*socio=nil penser *socio=nil que nous ne nous trouvons pas au *socio=rien début d'une nouvelle ère*socio=te où les cycles*socio=te économiques*socio=ec1 seraient étroitement *socio=nil synchronisés de façon*socio=rien permanente*socio=te. *socio=rien En bref,*socio=nil ces*socio=nil raisons sont les suivantes: en premier lieu,*socio=nil *socio=nil il faut tenir compte*socio=rien du rôle*socio=rien joué par l'explosion des réserves monétaires*socio=ec1 internationales*socio=te, qui s'est*socio=rien amorcée en 1970, dans le déclenchement d'une *socio=te phase cyclique *socio=nil ascendante d'une vigueur*socio=uv3 sans précédent*socio=rien 511. Les leçons*socio=ec2 tirées de ce phénomène*socio=rien conduisent à penser qu'il ne se reproduira pas dans l'avenir*socio=te prochain*socio=rien . *{ p.42 } En *socio=rien second lieu le*socio=nil rôle *socio=nil joué par l'explosion des réserves a été*socio=rien lié au système*socio=rien des parités fixes et aux politiques*socio=et nationales*socio=te dont il était assorti. Une conjoncture*socio=te de parités plus flexibles*socio=uv4 permet aux pays*socio=ac de s'abriter davantage des fluctuations*socio=ec2 cycliques*socio=te de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 Il. Enfin, la reprise qui a suivi la récession*socio=ec2 de 1974-75 est*socio=rien déjà marquée par une synchronisation sensiblement moindre*socio=rien que celle de la reprise précédente*socio=rien . Il convient maintenant de se demander quel enseignement*socio=et il y a lieu*socio=rien de tirer de l'expérience*socio=ec2. On n'est*socio=rien pas trop mal*socio=rien renseigné sur*socio=rien des phénomènes*socio=rien apparentés, comme par exemple*socio=rien la propagation*socio=rien internationale*socio=te des cycles*socio=te économiques*socio=ec1 ou les conséquences*socio=rien de l'instabilité*socio=uv3 du marché*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 sur*socio=rien les économies*socio=ec1 nationales*socio=te, mais on ignore pratiquement tout de la *socio=rien relation particulière *socio=nil entre l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur macro-économiques*socio=ec1. Cette pénurie*socio=ec2 de renseignements*socio=ec2 d'expérience*socio=ec2 (qui contraste fortement avec l'abondance des écrits purement théoriques consacrés aux mécanismes*socio=rien d'action*socio=rien des multiplicateurs du commerce*socio=ec1 extérieur particulièrement fâcheuse, parce qu'en raison*socio=rien de la nature*socio=rien de la plupart*socio=rien des modèles*socio=rien macro-économiques*socio=ec1 classiques*socio=rien , le secteur*socio=rien du commerce*socio=ec1 *socio=rien extérieur susceptible de*socio=nil créer des difficultés*socio=ec2;*socio=nil en effet,*socio=nil les constructeurs*socio=ac de*socio=nil modèles postulent*socio=nil en général que*socio=nil les variables clés *socio=nil de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te introduites *socio=rien dans les modèles peuvent être " contrôlées*socio=nil ",*socio=nil *socio=nil mais que les*socio=rien responsables*socio=ac *socio=rien des décisions en matière d'économie*socio=ec1 interne*socio=te n'ont *socio=nil aucune mainmise *socio=rien directe sur *socio=nil les variables externes*socio=ec1, comme par exemple*socio=rien la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te de produits*socio=rien de leur pays*socio=ac. Dans ce contexte, il *socio=rien est inévitable *socio=nil i) que l'extérieur soit considéré a priori comme une " *socio=rien source possible de*socio=nil difficultés*socio=ec2 *socio=nil " dès lors*socio=rien qu'il est*socio=rien considéré comme le moins susceptible*socio=rien de se plier aux disciplines*socio=rien nationales*socio=te, et ii) que l'on prête*socio=rien peu d'attention*socio=rien au rôle*socio=rien que peut jouer le secteur*socio=rien extérieur impact*socio=rien des problèmes*socio=ec2 provoqués par les erreurs*socio=uv4 de manipulation*socio=rien des variables " contrôlables de l'intérieur*socio=te ". Il en résulte une forte*socio=rien présomption*socio=ec2, tout à *socio=rien fait injustifiée,*socio=nil *socio=nil que l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur au niveau*socio=rien macro-économique varient dans le même sens*socio=rien . Par contre, les commentateurs*socio=ac spécialisés*socio=uv4 dans les problèmes*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 internationaux*socio=te, tel que celui des zones*socio=te monétaires*socio=ec1 optimales*socio=uv4 ou celui du niveau*socio=rien optimal des réserves internationales*socio=te, échappent en général*socio=rien à ce préjudice*socio=et et sont tout à fait*socio=rien habitués à considérer le marché*socio=ec1 mondial*socio=te comme un*socio=rien régulateur face*socio=rien aux perturbations*socio=ec2 internes*socio=te (cf. par exemple*socio=rien , Mundell, 1973; Tower et Willett, 1976.) Heureusement, il existe une *socio=ec2 étude empirique *socio=nil de Mathieson et Mckinnon (1974) dans laquelle les auteurs*socio=rien ont analysé l'évolution*socio=rien dans treize pays*socio=ac développés*socio=uv4 et dans quinze pays_en_voie_de_développement*socio=ac entre 1950 et 1968 (période*socio=te pendant laquelle les parités monétaires*socio=ec1 sont demeurées relativement fixes). *{ p.43 } Ils ont conclu, pour les 28 pays*socio=ac pris collectivement*socio=rien , que " chacun des quatre sous-ensembles du PNB*socio=ec1 semble d'autant plus stable*socio=uv4 que l'économie*socio=ec1 est*socio=rien plus ouverte*socio=uv4 " (p. 321). " Naturellement ", ajoutent-ils, " le lien*socio=rien de causalité*socio=rien peut être*socio=rien bivalent: l'ouverture*socio=uv3 peut conduire à la stabilité*socio=uv3, et la stabilité*socio=uv3 peut conduire à l'ouverture*socio=uv3. Les deux propositions ne s'excluent cependant pas l'une l'autre... Il convient de noter que l'absence*socio=rien de corrélation*socio=ec2 entre l'ouverture*socio=uv3 vers l'extérieur et l'instabilité*socio=uv3 suffirait à laisser planer un*socio=rien doute sur*socio=rien l'ancienne*socio=rien hypothèse de l'osmose. C'est*socio=rien pourquoi une corrélation*socio=ec2 positive*socio=uv4 entre l'ouverture*socio=uv3 et la stabilité*socio=uv3 suffit largement " (p. 322) Il. Cette opinion*socio=uv1 vient étayer notre conclusion précédente*socio=rien concernant l'influence stabilisatrice exercée par l'ouverture*socio=uv3 au marché*socio=ec1 mondial*socio=te aussi longtemps que les principales*socio=rien puissances*socio=et commerciales*socio=ec1 ne se situent pas simultanément dans la même phase*socio=te d'un*socio=rien cycle*socio=te économique*socio=ec1. Avec des parités flottantes*socio=ec1, le problème*socio=uv4 se simplifie. Dans ce cas*socio=rien , en effet*socio=rien , les fluctuations*socio=ec2 des changes*socio=rien atténuent les perturbations*socio=ec2 du climat*socio=rien macro-économique importées par le biais*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien elles endiguent la *socio=rien propagation des perturbations*socio=ec2 *socio=nil nées du fonctionnement*socio=rien de l'économie*socio=ec1 interne*socio=te. Considérons, par exemple*socio=rien , le cas*socio=rien d'une expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 excessive*socio=rien . Si elle se produit*socio=rien à l'extérieur étrangères se déprécieront par rapport*socio=rien à notre monnaie*socio=ec1 (par suite*socio=rien de l'évolution*socio=rien sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1 ou des tentatives*socio=rien faites par l'extérieur davantage et de dérouter sa production*socio=ec1 pour l'exportation*socio=ec1 vers son marché*socio=ec1 intérieur*socio=te). Cette dépréciation*socio=ec2 réduira les *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil importées du fait*socio=rien de l'excédent*socio=ec1 de demande*socio=rien extérieure*socio=te. Par contre, si notre expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 est*socio=rien plus forte*socio=rien que celle de nos partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, notre monnaie*socio=ec1 se dépréciera, ce qui diminuera l'exportation*socio=ec1 de sa *socio=ec2 pression inflationniste sur*socio=rien *socio=nil les autres pays*socio=ac, et répercutera en *socio=rien grande partie cette*socio=nil pression*socio=ec2 sur notre*socio=nil économie*socio=ec1 intérieure*socio=te.*socio=nil *socio=nil Il s'ensuit qu'avec des parités flottantes*socio=ec1 chaque pays*socio=ac se trouve moins exposé aux perturbations*socio=ec2 importées, et davantage aux perturbations*socio=ec2 internes*socio=te, car les effets*socio=rien de ces *socio=rien dernières sur la*socio=nil demande*socio=ec1 *socio=nil globale tendent à s'accumuler directement si la contribution*socio=uv1 du commerce*socio=ec1 extérieur relativement modeste*socio=rien , ou indirectement par le jeu*socio=rien des changes*socio=rien si le commerce*socio=ec1 extérieur une *socio=rien place importante *socio=nil dans l'économie*socio=ec1. Dans une situation*socio=rien de ce genre*socio=rien , l'ouverture*socio=uv3 au commerce*socio=ec1 extérieur d'influence sur*socio=rien la stabilité*socio=uv3 des agrégats*socio=ec1 macro-économiques. *{ p.43 } L'analyse*socio=rien qui précède repose sur*socio=rien l'hypothèse implicite que les perturbations*socio=ec2 macro-économiques se transmettent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre par l'intermédiaire de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil plutôt que de celle des capitaux*socio=ec1. Cette hypothèse a *socio=rien été retenue *socio=nil parce que l'analyse*socio=rien *socio=rien porte sur la*socio=nil question *socio=nil limitée des conséquences*socio=rien de l'" interdépendance*socio=uv3 commerciale*socio=ec1 " pour la stabilité*socio=uv3 macro-économique, plutôt que sur*socio=rien la question*socio=rien plus vaste*socio=rien des conséquences*socio=rien de l'" interdépendance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ", ce terme*socio=rien désignant non seulement le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 au niveau*socio=rien commercial*socio=ec1 mais aussi le degré*socio=rien d'ouverture*socio=uv3 au niveau*socio=rien financier*socio=ec1 et au niveau*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac. Cette distinction*socio=rien a son importance*socio=rien , car *socio=rien bon nombre *socio=nil de " perturbations*socio=ec2 macro-économiques importées " auxquelles pensent ceux qui se plaignent d'une " ouverture*socio=uv3 excessive*socio=rien " ou d'une " interdépendance*socio=uv3 excessive*socio=rien " résulte de l'interdépendance*socio=uv3 des marchés_financiers*socio=ec1 plutôt que de celle des marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien ; tel est*socio=rien le cas*socio=rien , par exemple*socio=rien , des problèmes*socio=ec2 créés par des déroutements importants*socio=rien des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à court_terme*socio=te entre pays*socio=ac. Si tant est*socio=rien que les problèmes*socio=ec2 les plus perturbateurs*socio=rien se situent à ce niveau*socio=rien , la politique*socio=et corrective devrait viser essentiellement non pas l'interdépendance*socio=uv3 des marchés*socio=ec1 de produits*socio=rien , mais bien*socio=rien celle des marchés_financiers*socio=ec1 64. C'est*socio=rien en fait*socio=rien la raison*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de l'abandon*socio=rien du système*socio=rien des parités fixes, car l'adoption*socio=et de parités flottantes*socio=ec1 constitue *socio=rien un moyen *socio=nil de réduire cette interdépendance*socio=uv3 financière*socio=ec1. Dépendance*socio=uv1 excessive*socio=rien à l'égard*socio=rien des importations*socio=ec1. Ceux qui contestent le bien-fondé d'une politique*socio=et de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 invoquent encore une *socio=rien troisième raison à*socio=nil savoir la*socio=nil crainte*socio=uv1 *socio=nil que le pays*socio=ac ne devienne trop fortement tributaire*socio=rien de l'importation*socio=ec1 de produits*socio=rien essentiels*socio=uv4. Dans le passé*socio=rien , on considérait que c'était là un*socio=rien des arguments*socio=ec2 de " défense_nationale*socio=et " traditionnellement invoqués pour justifier une protection*socio=et (sélective*socio=rien ), mais, à la suite*socio=rien des événements*socio=rien de ces *socio=rien dernières années *socio=nil - notamment l'embargo*socio=et pétrolier*socio=ec1 imposé dans les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1973 et la vague plus générale*socio=rien d'inquiétude*socio=rien provoquée par en maints produits*socio=rien de base*socio=rien - il s'est*socio=rien dégagé une *socio=rien version nouvelle *socio=nil de cet argument, mieux adaptée au temps*socio=rien de paix*socio=uv1. Dans son expression*socio=rien la plus concrète*socio=rien , cette *socio=rien nouvelle version *socio=nil souligne que, plus un*socio=rien pays*socio=ac recourt à l'importation*socio=ec1 pour couvrir sa consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te d'un*socio=rien produit*socio=ec1, plus il devient vulnérable*socio=uv2 aux embargos et autres *socio=rien actions possibles des*socio=nil cartels*socio=ac de*socio=nil producteurs*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil espace*socio=te *socio=nil limité dont nous disposons ne nous permet pas d'analyser dans le détail*socio=rien les décisions*socio=rien complexes qu'appellent les situations*socio=rien impliquant un*socio=rien risque*socio=uv4 d'embargo*socio=et (cf. Tolley et Wilman, 1977). Néanmoins, nous ne nous bornerons pas à formuler une simple*socio=rien observation*socio=ec2 de *socio=rien caractère général *socio=nil concernant les difficultés*socio=ec2 de l'application*socio=rien d'un*socio=rien embargo*socio=et sélectif*socio=rien en temps*socio=rien de paix*socio=uv1, car nous estimons intéressant de mettre en relief*socio=rien une caractéristique*socio=rien de l'accumulation*socio=ec2 de stocks*socio=ec1 de réserve*socio=rien . *{ p.45 } Lorsqu'un*socio=rien produit*socio=ec1 important*socio=rien lui manque*socio=rien (en ce sens*socio=rien qu'il ne peut pas le produire lui-même), un*socio=rien pays*socio=ac qui craint *socio=rien un éventuel embargo*socio=et *socio=nil ne peut que constituer des stocks*socio=ec1. Mais une telle option*socio=rien vaut également lorsqu'il faut choisir entre protéger une production*socio=ec1 nationale*socio=te de coût*socio=ec1 élevé*socio=uv4 ou acheter à bas*socio=rien prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Pour autant que le produit*socio=ec1 puisse être*socio=rien stocké, un*socio=rien pays*socio=ac peut en constituer des réserves suffisantes*socio=rien pour couvrir ses besoins soit pendant la durée*socio=te prévue d'une désorganisation*socio=uv4 du marché*socio=ec1, soit pendant le *socio=rien temps nécessaire *socio=nil pour établir ou réactiver une production*socio=ec1 nationale*socio=te si son approvisionnement*socio=ec1 extérieur coût*socio=ec1 du stockage*socio=ec1, d'une part*socio=rien , avec celui de la protection*socio=et permanente*socio=te d'une industrie*socio=ec1 nationale*socio=te inefficiente, d'autre part*socio=rien , et il est*socio=rien plausible*socio=uv4 de supposer que, bien*socio=rien souvent, la constitution*socio=rien des stocks*socio=ec1 de *socio=rien réserve associée *socio=nil à l'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 serait moins onéreuse que le maintien*socio=rien en place*socio=rien d'une forte*socio=rien protection*socio=et. Quant à la menace*socio=ec2 posée par les actions*socio=rien de cartels*socio=ac de producteurs*socio=ac, il n'y a pas lieu*socio=rien de s'en inquiéter outre mesure*socio=rien , à moins qu'une telle action*socio=rien devienne réellement possible*socio=rien dans le cas*socio=rien d'une gamme*socio=rien de *socio=rien produits susceptibles *socio=nil de faire l'objet*socio=rien d'un*socio=rien commerce*socio=ec1 international*socio=te. Or*socio=rien , n'en déplaise aux nombreux*socio=rien tenants de la thèse*socio=rien opposée, il ne semble pas qu'il en soit ainsi et, dans la *socio=rien grande majorité des*socio=nil cas,*socio=nil la*socio=nil crainte*socio=uv1 des*socio=nil cartels*socio=ac internationaux*socio=te de*socio=nil producteurs*socio=ac *socio=nil ne constitue pas *socio=rien un motif valable *socio=nil pour protéger des industries*socio=ec1 nationales*socio=te onéreuses. À cet égard*socio=rien , trois observations viennent à l'esprit*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil les*socio=nil perspectives*socio=te *socio=nil d'une cartellisation*socio=ec2 effective*socio=rien , permanente*socio=te ou même semi-permanente, du marché*socio=ec1 mondial*socio=te d'un*socio=rien des *socio=rien grands produits de*socio=nil base,*socio=nil *socio=nil à l'exception*socio=rien du pétrole*socio=ec1, paraissent assez limitées (Varon et Takeuchi, 1974; Corbet, 1975). En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil il ne faut pas oublier qu'un*socio=rien cartel*socio=ac international*socio=te ne peut agir avec succès*socio=uv1 que si le nombre*socio=rien des producteurs*socio=ac, existants*socio=rien et potentiels*socio=uv4, est*socio=rien limité. Mais plus ce *socio=rien nombre est faible,*socio=nil *socio=nil moins il y a de pays*socio=ac en mesure*socio=rien d'avoir leur propre*socio=rien production*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien , si les circonstances*socio=rien se prêtent à l'organisation*socio=ec2 d'un*socio=rien cartel*socio=ac efficace*socio=uv4, il s'agira par définition d'une situation*socio=rien où les pays*socio=ac tiers en mesure*socio=rien de se doter de leur propre*socio=rien production*socio=ec1 seront peu nombreux*socio=rien ou inexistants*socio=rien . (D'ailleurs*socio=rien , les cartels*socio=ac ont tendance*socio=ec2 à fixer leurs prix*socio=ec1 à des niveaux*socio=rien qui retirent toute rentabilité*socio=ec1 à une production*socio=ec1 par les pays*socio=ac non membres*socio=ac.) Notre troisième*socio=rien observation*socio=ec2 a trait à l'utilisation*socio=rien abusive que l'on peut faire de cet argument. Les économies*socio=ec1 modernes*socio=uv2 sont complexes, et il *socio=rien est un grand nombre de*socio=nil produits *socio=nil qui peuvent être*socio=rien considérés comme vitaux nil il s'ensuit que pratiquement n'importe quelle industrie*socio=ec1 nationale*socio=te d'une *socio=rien certaine importance,*socio=nil *socio=nil mise en difficulté*socio=ec2 par la concurrence*socio=ec1 étrangère, peut intriguer pour obtenir*socio=rien une protection*socio=et dont elle sera la seule*socio=rien à profiter, en faisant valoir que le *socio=rien bon fonctionnement *socio=nil de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te ne saurait dépendre du "bon*socio=rien vouloir*socio=rien des cartels*socio=ac étrangers*socio=uv4 ". *{ p.46 } Parfois, le débat*socio=et sur*socio=rien la "dépendance*socio=uv1 commerciale*socio=ec1" ne s'inspire pas uniquement*socio=rien d'une *socio=rien inquiétude précise face *socio=nil à la position*socio=rien monopolistique*socio=ec2 des fournisseurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 de produits*socio=rien déterminés, ou de la crainte*socio=uv1 de se trouver isolé en temps*socio=rien de guerre*socio=et, et fait*socio=rien intervenir la notion*socio=rien que tout accroissement*socio=ec2 de la part*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien national*socio=te a *socio=rien pour effet d'aggraver*socio=nil la*socio=nil " dépendance*socio=uv1 " d'un pays*socio=ac.*socio=nil L'*socio=nil utilisation *socio=nil de ce terme*socio=rien - *socio=rien avec les *socio=nil connotations manifestement négatives*socio=rien qui s'y attachent pour*socio=rien caractériser le *socio=rien résultat d'une spécialisation*socio=uv3 internationale*socio=te accrue est regrettable et risque*socio=uv4 d'induire*socio=nil en erreur*socio=uv4.*socio=nil En effet,*socio=nil pour être réellement*socio=nil indépendant,*socio=nil un ménage*socio=ac devrait *socio=nil produire la *socio=rien totalité des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 *socio=nil consommés par ses membres*socio=ac. *socio=rien Dès lors *socio=nil qu'il y a une*socio=rien spécialisation*socio=uv3 au niveau*socio=rien de la production*socio=ec1, nous devenons *socio=rien " dépendants " d'autrui.*socio=nil En réalité*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil nous sommes tous, citadins ou exploitants*socio=ac ruraux, *socio=rien presque entièrement dépendants d'autrui pour la*socio=nil quasi-totalité *socio=nil de notre consommation*socio=ec1. Dans*socio=rien ces conditions*socio=ec1, notre *socio=rien unique souci devrait*socio=nil être *socio=nil de faire en sorte*socio=rien que notre approvisionnement*socio=ec1 soit aussi décentralisé et compétitif*socio=uv4 que possible*socio=rien , de façon*socio=rien à réduire au minimum*socio=rien les possibilités*socio=rien , pour les fournisseurs*socio=ac, de diminuer ou d'interrompre artificiellement le courant*socio=rien des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 (situation*socio=rien à mettre en parallèle*socio=rien avec celle, plus générale*socio=rien , du portefeuille*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1 diversifié qui diminue le risque*socio=uv4 de perte*socio=ec2 sur*socio=rien les placements*socio=ec1). Mais ce principe*socio=ec2 *socio=rien directeur reste *socio=nil muet quant à la part*socio=rien de cet approvisionnement*socio=ec1 à assurer au moyen*socio=rien d'importations*socio=ec1. En d'autres termes*socio=rien , il prend en considération*socio=rien l'" état*socio=rien ". mais non l'origine*socio=rien géographique*socio=te, de cet approvisionnement*socio=ec1. Or*socio=rien , comme nous l'avons vu, la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 constitue *socio=rien un moyen efficace*socio=uv4 *socio=nil d'assurer la décentralisation*socio=et et la compétitivité*socio=uv1 de l'approvisionnement*socio=ec1 en nombreux*socio=rien biens*socio=ec1 et en services*socio=ec1 des ménages*socio=ac (et des entreprises*socio=ac). Protection*socio=et d'un*socio=rien " mode_de_vie*socio=uv1 " national*socio=te. Parmi les arguments*socio=ec2 de caractère*socio=rien non économique*socio=ec1 dont font état*socio=rien ceux qui contestent l'intensification*socio=ec2 de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, ou s'y opposent, figure celui-ci: une ouverture*socio=uv3 croissante*socio=rien au commerce*socio=ec1 extérieur désirable*socio=rien . Cet argument, qui est*socio=rien fortement teinté de considérations*socio=rien politico-philosophiques, a des racines très lointaines dans le passé*socio=rien : *{ p.47 } " Platon et d'autres philosophes grecs soutenaient que le commerce*socio=ec1 extérieur nuisible à l'ambiance*socio=rien de l'État*socio=ac idéal. L'austérité de la prétendue autarcie*socio=uv1 de Sparte était favorablement comparée au cosmopolitisme d'Athènes, dont la prospérité*socio=ec2 dépendait de ses relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 avec l'étranger*socio=te. " (Robbins, 1939, page*socio=rien 111.) À supposer qu'une décision*socio=rien de restreindre l'ouverture*socio=uv3 sur*socio=rien l'extérieur en vue*socio=rien de protéger un*socio=rien mode_de_vie*socio=uv1 traditionnel traduise un*socio=rien réel consensus*socio=uv1 national*socio=te - et non les intérêts*socio=rien d'une petite*socio=rien élite qui, ou *socio=rien bien est *socio=nil assez opulente pour ne pas tenir compte*socio=rien du coût*socio=ec1 d'une telle décision*socio=rien , mesuré par la diminution*socio=ec2 du revenu*socio=ec1 de la nation*socio=te, ou bien*socio=rien considère qu'une ouverture*socio=uv3 accrue au commerce*socio=ec1 extérieur privilèges*socio=uv2 et ses prérogatives*socio=rien il serait justifié d'imposer des restrictions*socio=et sur*socio=rien les échanges*socio=ec1. Une variante de l'argument du " mode_de_vie*socio=uv1 ", développée*socio=uv4 après*socio=rien la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te, se situe, 'à maints égards*socio=rien , exactement à l'opposé de la *socio=rien version traditionnelle.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil cette*socio=nil dernière *socio=nil met généralement l'accent*socio=rien sur*socio=rien les vertus de la préservation*socio=uv1 d'un*socio=rien paisible style_de_vie semi-rural ou pastoral, tandis que la nouvelle*socio=rien variante souligne les avantages*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien vaste secteur industriel*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ce que l'on redoute alors, c'est*socio=rien que l'ouverture*socio=uv3 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te ne restreigne par trop le développement*socio=uv3 industriel*socio=ec1. Cet argument - différent*socio=rien de ceux qui s'appuient sur*socio=rien les notions*socio=rien d'industrie*socio=ec1 en formation*socio=et ou de remplacement*socio=rien des importations*socio=ec1 en ce qu'il reconnaît explicitement que le développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien industriel*socio=ec1 doit se payer*socio=rien par une certaine*socio=rien diminution*socio=ec2 du revenu*socio=ec1 national*socio=te -donne prise*socio=rien à la même critique*socio=uv2 que la plupart*socio=rien des autres arguments*socio=ec2 en faveur*socio=rien de la protection*socio=et, à savoir*socio=rien que la meilleure*socio=rien politique*socio=et consiste, pour l'État*socio=ac, à subventionner la production*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 nationale*socio=te, et non à instituer des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1. En effet*socio=rien , le but*socio=rien recherché en définitive*socio=rien n'est*socio=rien pas de restreindre- l'ouverture*socio=uv3 en soi*socio=rien , mais de développer le secteur*socio=rien industriel*socio=ec1. 3. RÉSUMÉ. Deux *socio=rien grands thèmes *socio=nil se dégagent de cette revue du dossier*socio=rien concernant la poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil il s'agit des avantages*socio=rien concomitants de cette libéralisation*socio=et, et surtout des gains*socio=ec1 au niveau*socio=rien du revenu*socio=ec1 national*socio=te et de la croissance_économique*socio=ec1 qui résultent d'une utilisation*socio=rien plus efficace*socio=uv4 du travail, du capital*socio=ec1 et des richesses*socio=ec1 foncières d'un*socio=rien pays*socio=ac. À quoi il faut ajouter des *socio=rien avantages marginaux *socio=nil ou collatéraux dans les domaines*socio=rien de la concurrence*socio=ec1 et de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. *{ p.48 } Le *socio=rien second thème *socio=nil s'inspire d'une *socio=rien importante évolution *socio=nil de la pensée*socio=rien contemporaine*socio=te en matière*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 internationale*socio=te. Cette évolution*socio=rien découle essentiellement d'une *socio=rien affirmation simple,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil que lorsque l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac se heurte à une difficulté*socio=ec2, les politiques*socio=et correctives*socio=ec2 disponibles*socio=rien peuvent être*socio=rien classées d'après*socio=rien leur efficacité*socio=uv3 à surmonter cette difficulté*socio=ec2. (H. G. Johnson, 1965b et 1976; Bhagwati, 1971; Corden, 1974.) S'agissant de la politique_commerciale*socio=ec1, la *socio=rien constatation principale *socio=nil qui s'impose est*socio=rien que, mis à part*socio=rien les situations*socio=rien impliquant des considérations*socio=rien de termes_de_l'_échange*socio=ec1 ou de " préservation*socio=uv1 du mode_de_vie*socio=uv1 ", la meilleure*socio=rien politique*socio=et n'est*socio=rien pas celle qui consiste à restreindre le flux*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1 entre pays*socio=ac. Comme le souligne Corden dans son ouvrage récent*socio=rien , " le lien*socio=rien entre la thèse*socio=rien du libre-échange*socio=et et celle du laissez-faire*socio=et est*socio=rien désormais rompu" (1974, p. 4, souligné dans l'original*socio=uv2). À cela H. G. Johnson ajoute (1976, p. 189): "... dans une situation*socio=rien qui appelle une intervention, il existe maintes options*socio=rien politiques*socio=et et, en général*socio=rien (mais pas toujours), la meilleure*socio=rien politique*socio=et n'implique pas d'atteinte à la liberté*socio=uv1 du commerce*socio=ec1 international*socio=te en tant que tel. Il en résulte au plan*socio=rien d'ensemble*socio=rien une *socio=rien conséquence évidente,*socio=nil à*socio=nil savoir *socio=nil que l'attention*socio=rien doit porter moins sur*socio=rien les politiques_commerciales*socio=et et sur*socio=rien la primauté*socio=uv4 du laissez-faire*socio=et sur*socio=rien l'intervention au niveau*socio=rien commercial*socio=ec1, ou vice*socio=uv3 versa, et davantage sur*socio=rien l'optimation des décisions*socio=rien , en faisant passer l'intervention au niveau*socio=rien commercial*socio=ec1 au deuxième*socio=rien , troisième*socio=rien ou nième rang*socio=rien des thèmes*socio=rien du débat*socio=et sur*socio=rien la politique*socio=et. " Ce *socio=rien thème général *socio=nil revient à plusieurs reprises dans l'exposé qui précède, par exemple*socio=rien dans les arguments*socio=ec2 selon lesquels les restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1 constituent *socio=rien un moyen *socio=nil maladroit (et, en *socio=rien dernière analyse,*socio=nil inefficace*socio=uv4)*socio=nil *socio=nil de réduire le chômage*socio=ec1, *socio=rien un moyen *socio=nil inefficient (et souvent inéquitable*socio=uv2) d'influer sur*socio=rien la distribution du revenu*socio=ec1 national*socio=te, et *socio=rien un moyen *socio=nil inefficient (et probablement stérile) de diminuer l'instabilité*socio=uv3 au niveau*socio=rien macro-économique. Plus loin*socio=rien , dans le même ouvrage (p. 194), Johnson reprend l'argument sous une forme*socio=rien succincte: " Le débat*socio=et théorique actuel*socio=te sur*socio=rien la protection*socio=et conduit à une seule*socio=rien conclusion, assez dépouillée, à savoir*socio=rien que l'institution*socio=ac de droits*socio=uv1 de douane*socio=ac et de *socio=rien mécanismes similaires *socio=nil n'a guère de chance*socio=rien d'occuper une place*socio=rien de premier*socio=rien choix*socio=uv1 parmi les décisions*socio=rien à prendre face*socio=rien à une situation*socio=rien que l'on considère comme appelant avant tout une politique*socio=et. " Si l'on ajoute à cela le fait*socio=rien connu que l'abaissement*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 procure des gains*socio=ec1 au niveau*socio=rien du revenu*socio=ec1, nous en arrivons à la justification*socio=uv3 moderne*socio=uv2 d'une poursuite*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1. *{ p.49 } III. LE PROTECTIONNISME*socio=et EN PERSPECTIVE*socio=rien ÉCONOMIQUE*socio=ec1 ET POLITIQUE*socio=et. La simultanéité*socio=rien , dans le sillage*socio=rien de la récession*socio=ec2 de 1974/75, de la montée du chômage*socio=ec1 et du renforcement des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et incite souvent à penser que la menace*socio=ec2 qui *socio=rien pèse sur le*socio=nil libéralisme*socio=uv3 commercial*socio=ec1 n'*socio=nil est *socio=nil peut-être qu'éphémère*socio=uv4. Au vu des événements*socio=rien du *socio=rien vingtième siècle,*socio=nil il*socio=nil est *socio=nil certes devenu difficile*socio=rien de soutenir qu'une protection*socio=et accrue constitue *socio=rien un bon atout *socio=nil pour assurer une croissance*socio=uv3 durable*socio=uv4. Aujourd'hui, les partisans*socio=ac du protectionnisme*socio=et invoquent généralement des arguments*socio=ec2 plus subtils, reposant sur*socio=rien leur confiance*socio=uv1 dans son efficacité*socio=uv3 à court_terme*socio=te et sur*socio=rien l'hypothèse que, tôt ou tard, la reprise de la croissance*socio=uv3 à des taux*socio=rien plus satisfaisants*socio=uv4 éliminera le besoin*socio=rien d'une protection*socio=et durable*socio=uv4. C'est*socio=rien là une inspiration tentante, mais pas nécessairement prudente. Cette *socio=rien troisième partie,*socio=nil *socio=nil qui sert de conclusion à notre étude*socio=ec2, cherche à montrer, en s'appuyant sur*socio=rien deux ensembles*socio=rien de considérations*socio=rien , pourquoi il n'est*socio=rien pas vraisemblable*socio=rien que les pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et commencent bientôt à perdre d'elles-mêmes de leur virulence. Les principaux*socio=rien arguments*socio=ec2 à retenir peuvent se résumer brièvement comme suit. Le premier*socio=rien argument, de caractère*socio=rien plus strictement économique*socio=ec1, se fonde sur*socio=rien une interprétation*socio=ec2 du protectionnisme*socio=et contemporain*socio=rien qui y voit un*socio=rien refus de procéder aux ajustements*socio=et qui seraient indiqués en raison*socio=rien de la *socio=rien modification constante des*socio=nil interrelations mondiales*socio=te *socio=nil de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1. L'évolution*socio=rien récente*socio=rien de l'économie*socio=ec1 donne à penser que la restructuration*socio=et insuffisante de l'économie*socio=ec1 des pays_industrialisés*socio=ac peut être*socio=rien tenue autant pour une cause*socio=rien que pour la conséquence*socio=rien des *socio=rien récents bouleversements *socio=nil de l'environnement*socio=et économique*socio=ec1 et du malaise*socio=rien actuel*socio=te. S'il en *socio=rien est bien *socio=nil ainsi, il *socio=rien est malaisé *socio=nil de trouver des arguments*socio=ec2 convaincants pour étayer la thèse*socio=rien qui affirme la possibilité*socio=rien de réaliser une expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 générale*socio=rien plus satisfaisante*socio=uv4 malgré la persistance*socio=ec2 du protectionnisme*socio=et et sa propagation*socio=rien continue*socio=te en tache d'huile*socio=rien dans les principales*socio=rien économies*socio=ec1 du monde*socio=te. *{ p.50 } Le *socio=rien second point *socio=nil considéré touche à la dynamique*socio=uv4 politique*socio=et qui sous-tend les efforts déployés par les gouvernements*socio=ac pour protéger certaines*socio=rien industries*socio=ec1 nationales*socio=te contre la concurrence*socio=ec1 étrangère, ainsi qu'aux conséquences*socio=rien de ces politiques*socio=et pour la stabilité*socio=uv3 des économies*socio=ec1 nationales*socio=te et internationales*socio=te. Compte*socio=rien tenu de l'importance*socio=rien que les politiques*socio=et contemporaines attachent aux considérations*socio=rien d'équité*socio=uv1, l'argument retenu fait*socio=rien valoir qu'une politique*socio=et de protection*socio=et sélective*socio=rien engendre, tant à l'intérieur*socio=te de l'économie*socio=ec1 où elle s'exerce qu'à l'étranger*socio=te, des espérances*socio=uv2 et des griefs sociaux*socio=et qui provoquent un*socio=rien redoublement des pressions*socio=ec2 en faveur*socio=rien d'une protection*socio=et. En *socio=rien dernière analyse,*socio=nil les*socio=nil gouvernement*socio=ac démocratiques*socio=uv2 *socio=nil se trouvent dans l'incapacité*socio=rien d'assumer les conséquences*socio=rien des précédents*socio=rien qu'ils ont eux-mêmes créés. PROTECTION*socio=et ET REFUS D'ADAPTATION*socio=uv3. Il a été*socio=rien imposé ces *socio=rien dernières années de*socio=nil nouvelles restrictions*socio=et au*socio=nil commerce*socio=ec1 de*socio=nil nombreux *socio=nil types de produits*socio=rien . Cependant, la plupart*socio=rien d'entre elles frappent essentiellement *socio=rien un petit nombre de*socio=nil catégories de*socio=nil produits *socio=nil manufacturés: textiles*socio=ec1, vêtements*socio=ec1 et chaussures*socio=ec1; acier*socio=ec1; matériel*socio=rien de transport*socio=ec1, principalement les navires*socio=ec1; et produits*socio=rien des industries*socio=ec1 électromécaniques légères*socio=rien aussi divers que: appareils de télévision, roulements à billes, valves électroniques*socio=rien , piles sèches, etc. Dans ces quatre secteurs*socio=rien , les importations*socio=ec1 de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et de l'amérique_du_nord*socio=ac en provenance*socio=rien des pays_en_voie_de_développement*socio=ac et du Japon*socio=ac ont progressé sensiblement plus vite que le commerce*socio=ec1 de ces mêmes produits*socio=rien tant à l'intérieur*socio=te de l'Europe*socio=ac occidentale*socio=te et de l'amérique_du_nord*socio=ac qu'entre ces deux régions*socio=te. On ne saurait donc s'étonner que les mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 auxquelles il est*socio=rien recouru le plus fréquemment soient des limitations*socio=et négociées bilatéralement - et par conséquent*socio=rien discriminatoires*socio=uv2 - à savoir*socio=rien la limitation*socio=et " volontaire*socio=uv4 ", acceptée par l'exportateur*socio=ec1, et l'accord*socio=et de régulation du marché*socio=ec1. Il n'existe aucun moyen*socio=rien satisfaisant de mesurer l'étendue ou la rigueur*socio=uv3 des restrictions*socio=et au commerce*socio=ec1, Les listes des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 sont longues*socio=rien , mais incomplètes, et comprennent des produits*socio=rien d'importance*socio=rien très diverse*socio=rien dans le commerce*socio=ec1. Les estimations*socio=ec2 du volume*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 sur*socio=rien lesquels s'exercent des contraintes*socio=uv1 ne sont pas satisfaisantes*socio=uv4, et ce pour trois raisons*socio=rien au moins qui, toutes, impriment à ces estimations*socio=ec2 une distorsion systématique*socio=rien vers le bas*socio=rien . En *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil volume du*socio=nil courant d'*socio=nil échanges*socio=ec1 sur *socio=nil lequel s'exerce une contrainte*socio=uv1 ne révèle pas grand*socio=rien -chose quant à l'effet*socio=rien quantitatif de cette contrainte*socio=uv1: en l'absence*socio=rien de protection*socio=et, ce courant*socio=rien serait certainement plus important*socio=rien , mais il *socio=rien est impossible *socio=nil de quantifier la différence*socio=rien . *{ p.51 } En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil on ne peut considérer comme une protection*socio=et les mesures*socio=et antidumping ou compensatoires*socio=et qui, en_principe*socio=ec2, sont des moyens*socio=ec1 légitimes*socio=uv2 de préserver l'équité*socio=uv1 dans la concurrence*socio=ec1; néanmoins, il est*socio=rien à prévoir que, dans une période*socio=te caractérisée par une pression*socio=ec2 protectionniste*socio=et croissante*socio=rien , on puisse aussi recourir abusivement à des mesures*socio=et antidumping ou compensatoires*socio=et à des fins*socio=rien protectionnistes*socio=et. La *socio=rien troisième raison,*socio=nil qui*socio=nil est *socio=nil la plus importante*socio=rien c'est*socio=rien que l'incertitude*socio=uv3 engendrée par les mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 effectivement adoptées et par la pression*socio=ec2 qui s'exerce en vue*socio=rien d'en allonger la liste suffit en soi*socio=rien à décourager très efficacement le commerce*socio=ec1. Pour le moment*socio=rien , le commerce*socio=ec1 de l'acier*socio=ec1 n'est*socio=rien pas soumis à des contraintes*socio=uv1 dans sa totalité*socio=rien , mais il s'effectue pour la plus *socio=rien grande partie dans*socio=nil un climat d'*socio=nil incertitude*socio=uv3 *socio=nil très pesant. Il *socio=rien est incontestable qu'*socio=nil un rapport *socio=nil existe entre l'accentuation. soudaine*socio=rien des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et constatée ces *socio=rien dernières années *socio=nil et l'insuffisance*socio=uv4 de la reprise qui a suivi la récession*socio=ec2 de 1974/1975. Toutefois, il nous faut remonter plus loin*socio=rien dans le temps*socio=rien pour retrouver les origines*socio=rien du malaise*socio=rien . L'action*socio=rien indispensable*socio=uv4 en vue*socio=rien de réduire l'inflation*socio=ec2, que mènent actuellement les pays*socio=ac industriels*socio=ec1, paraît avoir mis en *socio=rien lumière un certain nombre *socio=nil de faiblesses et de carences d'ajustement*socio=et au niveau*socio=rien des structures*socio=ec1, qui ne sont pas d'origine*socio=rien récente*socio=rien mais qui avaient échappé à l'attention*socio=rien parce qu'elles étaient masquées par la demande*socio=ec1 globale excédentaire*socio=rien qui s'exerçait depuis les *socio=rien dernières années *socio=nil soixante. C'est*socio=rien ainsi, par exemple*socio=rien , que l'important*socio=rien écart*socio=rien entre l'efficience*socio=uv3 de la *socio=ec1 production sidérurgique,*socio=nil *socio=nil d'une part*socio=rien au Japon*socio=ac et dans certains pays*socio=ac en cours*socio=rien d'industrialisation*socio=ec2, et d'autre part*socio=rien aux États-unis*socio=ac et dans plusieurs grands*socio=rien pays*socio=ac d'Europe*socio=ac occidentale*socio=te, n'a pu se creuser en quelques années*socio=rien seulement. Aussi doit-on, si l'on veut expliquer la vague de protectionnisme*socio=et actuelle*socio=te, expliquer aussi la genèse de ces carences d'ajustement*socio=et et ce qui freine l'application*socio=rien de mesures*socio=et correctives*socio=ec2. Il *socio=rien est possible *socio=nil que telles ou telles branches*socio=rien de_production*socio=ec1 de différents*socio=rien pays*socio=ac aient connu des problèmes*socio=ec2 d'ajustement*socio=et depuis le début*socio=rien des années*socio=rien soixante, ou même avant. Toutefois, de nombreux*socio=rien indicateurs économiques*socio=ec1 semblent dénoter que c'est*socio=rien vers la fin*socio=rien de cette décennie*socio=te que se situe le moment*socio=rien historique*socio=te où les tendances*socio=ec2 bien*socio=rien établies qui jouaient en faveur*socio=rien de la croissance*socio=uv3 ont commencé à se modifier, et où les *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil avancées ont commencé à éprouver de *socio=rien façon générale des*socio=nil difficultés*socio=ec2 d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil C'*socio=nil est *socio=nil à cette époque*socio=te que l'on a commencé a constater simultanément des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 d'inflation*socio=ec2 et de chômage*socio=ec1. *{ p.52 } Dans la quasi-totalité*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1, la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 a dépassé celle de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 à peu près à cette époque*socio=te, provoquant une forte*socio=rien diminution*socio=ec2 du profit*socio=ec1 de l'entreprise*socio=ac. (C'est*socio=rien seulement aux États-unis*socio=ac que cette évolution*socio=rien a été*socio=rien corrigée, ce qui permet de mieux comprendre la vigueur*socio=uv3 de la reprise de l'économie*socio=ec1 américaine*socio=ac en 1975/1977.) Enfin, comme le montre le tableau*socio=rien 7, la croissance*socio=uv3 de l'investissement*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 du groupe*socio=rien des pays*socio=ac industriels*socio=ec1 s'est*socio=rien notablement*socio=rien ralentie depuis la fin*socio=rien des années*socio=rien soixante 71. Il est*socio=rien peut-être révélateur que, dans la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, les subventions*socio=ec1 à la production*socio=ec1, exprimées en pourcentage*socio=rien du produit_intérieur_brut*socio=rien accusent une progression*socio=ec2 plus ou moins prononcée depuis la seconde moitié*socio=rien des années*socio=rien soixante. *{ p.53 } Comme on l'a vu précédemment, la population_active*socio=ac en Europe*socio=ac occidentale*socio=te augmente très lentement depuis le début*socio=rien des années*socio=rien soixante. Les taux_de_croissance*socio=ec1 de la population_active*socio=ac et de l'emploi*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 manufacturière*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et au Japon*socio=ac ont été*socio=rien plus élevés*socio=uv4 durant la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil années *socio=nil soixante, mais l'évolution*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 entre 1969 et 1973 y ressemble beaucoup à celle observée en Europe*socio=ac occidentale*socio=te, et les tendances*socio=ec2 démographiques*socio=ec1 indiquent qu'il en sera bientôt de même pour la population_active*socio=ac. Aussi longtemps que la population_active*socio=ac totale*socio=rien s'accroît à une cadence suffisamment rapide*socio=rien , les tendances' *socio=rien sur longue période*socio=te,*socio=nil ou*socio=nil normales,*socio=nil *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 - déplacements*socio=rien de la main-d'_oeuvre*socio=ac du secteur*socio=rien agricole*socio=ec1 et des industries*socio=ec1 à faible*socio=rien productivité*socio=uv3 vers les industries*socio=ec1 à relativement haute*socio=rien productivité*socio=uv3 et vers le secteur*socio=rien des services*socio=ec1 - n'appellent généralement pas la réduction*socio=ec2 d'une activité*socio=rien manufacturière*socio=ec1 quelconque. Mais si la population_active*socio=ac plafonne ou n'augmente que très lentement - comme c'est*socio=rien le cas*socio=rien en Europe*socio=ac occidentale*socio=te depuis les *socio=rien premières années *socio=nil soixante, et comme ce sera le cas*socio=rien en amérique_du_nord*socio=ac et au Japon*socio=ac avant longtemps - les préférences*socio=et des travailleurs*socio=ac en matière*socio=rien d'emploi*socio=ec1 conduiront nécessairement certaines*socio=rien industries*socio=ec1 au déclin*socio=ec2. " Dans ces conditions*socio=ec1, une contraction*socio=ec2 (ou un*socio=rien renforcement de la contraction*socio=ec2 des branches*socio=rien à *socio=rien forte intensité de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac non*socio=nil qualifiée*socio=uv4 paraît*socio=nil inévitable *socio=nil et, dans une perspective*socio=rien à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te, il semble que cela soit indispensable*socio=uv4 pour assurer une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 des branches*socio=rien les plus avancées sur*socio=rien le *socio=rien plan technique.*socio=nil *socio=nil " (nations_unies*socio=ac, Commission*socio=ac économique*socio=ec1 pour l'Europe*socio=ac, 1977.) Le comportement*socio=rien des salaires*socio=ec1, non seulement dans la moyenne*socio=rien mais aussi selon l'industrie*socio=ec1 et la branche*socio=rien de_production*socio=ec1, contribue beaucoup à la compréhension*socio=rien du problème*socio=uv4. Les auteurs*socio=rien de l'étude*socio=ec2 d'où nous avons extrait la citation*socio=rien ci-dessus ne voient qu'une faible*socio=rien corrélation*socio=ec2 entre la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 et celle de la productivité*socio=uv3 dans les industries*socio=ec1 et les branches*socio=rien *socio=ec1 de_production manufacturières d'*socio=nil Europe*socio=ac occidentale*socio=te,*socio=nil *socio=nil si ce n'est*socio=rien en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac. " Nous avons vu que, comme les salaires*socio=ec1 ont tendance*socio=ec2 à augmenter à des *socio=rien taux analogues *socio=nil et avec une variance d'une branche*socio=rien à l'autre beaucoup plus faible*socio=rien que pour la productivité*socio=uv3, il s'établissait une *socio=rien relation négative significative*socio=uv4,*socio=nil par*socio=nil branche d'*socio=nil industrie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil entre les taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv3 et les coûts*socio=ec1 unitaires de main-d'_oeuvre*socio=ac et les prix*socio=ec1. De ce fait*socio=rien , plus l'éventail*socio=rien des taux_de_croissance*socio=ec1 de la productivité*socio=uv3 *socio=rien est large,*socio=nil *socio=nil plus le taux*socio=rien global*socio=te de l'augmentation secteur manufacturier*socio=ec1 sera élevé*socio=uv4... le maintien d'industries*socio=ec1 à faible productivité*socio=uv3 suppose non seulement d'importantes*socio=rien pertes*socio=ec2 de_production*socio=ec1 et l'existence*socio=rien de secteurs*socio=rien où les salaires*socio=ec1 resteront bas*socio=rien , mais aussi la persistance*socio=ec2 d'une *socio=rien importante source *socio=nil de poussées inflationnistes*socio=ec2. " (nations_unies*socio=ac, Commission*socio=ac économique*socio=ec1 pour l'Europe*socio=ac, 1977.) *{ p.54 } Plus simplement, on pourrait dire que, si la croissance*socio=uv3 de la productivité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 a considérablement*socio=rien varié selon l'industrie*socio=ec1 et la branche*socio=rien de_production*socio=ec1, les relations*socio=rien entre les salaires*socio=ec1 sont généralement restées constantes*socio=rien . La rigidité*socio=uv3 des salaires*socio=ec1 *socio=rien relatifs face *socio=nil à la variabilité*socio=uv3 des productivités a été*socio=rien une source*socio=rien de *socio=ec2 pressions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil mais a aussi engendré, comme nous allons le voir, des tensions*socio=uv3 d'autre nature*socio=rien . Une industrie*socio=ec1 qui réclame une protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 fait*socio=rien d'ordinaire*socio=rien valoir la différence*socio=rien entre le niveau*socio=rien des salaires*socio=ec1 qu'elle paie et celui des salaires*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 exportatrice*socio=ec1 étrangère. De fait*socio=rien , les salaires*socio=ec1 sont au coeur du problème*socio=uv4, mais l'écart*socio=rien salarial*socio=ec1 entre le pays*socio=ac exportateur*socio=ec1 et le pays*socio=ac importateur*socio=ec1 joue, en l'occurrence*socio=rien , *socio=rien un rôle *socio=nil beaucoup moins important*socio=rien que les différences*socio=uv1 de salaires*socio=ec1 d'industrie*socio=ec1 à industrie*socio=ec1 dans le pays*socio=ac importateur*socio=ec1. L'effet*socio=rien de l'écart*socio=rien salarial*socio=ec1 international*socio=te sur*socio=rien l'avantage *socio=rien relatif est *socio=nil pour la plus *socio=rien grande partie *socio=nil compensé par le fait*socio=rien que la main-d'_oeuvre*socio=ac est*socio=rien en général*socio=rien plus productive*socio=uv4 dans le pays*socio=ac où les salaires*socio=ec1 sont plus élevés*socio=uv4. Si tel n'était pas le cas*socio=rien , il serait impossible*socio=rien d'expliquer comment il se fait*socio=rien , par exemple*socio=rien , que deux des pays*socio=ac où les salaires*socio=ec1 sont le plus élevés*socio=uv4 au monde*socio=te, c'est-à-dire les États-unis*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, continuent d'exporter des textiles*socio=ec1 et des vêtements*socio=ec1 en très grande*socio=rien abondance, et que le volume*socio=rien de ces exportations*socio=ec1 continue*socio=rien d'augmenter. Cet exemple*socio=rien donne à penser que l'écart*socio=rien salarial*socio=ec1 entre pays*socio=ac, si large*socio=rien soit-il, ne saurait à lui seul*socio=rien donner lieu*socio=rien à une concurrence*socio=ec1 " écrasante*socio=rien " pour une industrie*socio=ec1 établie, aussi longtemps que celle-ci continue*socio=rien d'innover et de se restructurer. Plus précisément, si une industrie*socio=ec1 établie de longue*socio=rien date dans un*socio=rien pays*socio=ac donné peut se trouver contrainte*socio=uv1 de céder du terrain*socio=rien à une concurrente récemment établie dans un*socio=rien autre pays*socio=ac, elle conserve toutefois la faculté*socio=rien de contrôler la rapidité*socio=rien de son *socio=rien repli sur les*socio=nil lignes de_production*socio=ec1 *socio=nil dans lesquelles elle est*socio=rien , et peut espérer rester, concurrentielle*socio=ec2. L'avantage relatif*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 exposée à une nouvelle*socio=rien concurrence*socio=ec1 de l'étranger*socio=te est*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil déterminé par la relation*socio=rien entre la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 qu'elle paie et celle de la productivité*socio=uv3 de son travail. Si, pour maintenir la compétitivité*socio=uv1 d'une industrie*socio=ec1 en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1, ses travailleurs*socio=ac acceptent des relèvements*socio=ec2 de salaires*socio=ec1 inférieurs à ceux de sa productivité*socio=uv3, *socio=rien un écart salarial*socio=ec1 *socio=nil va se former, ou s'accentuer, entre cette industrie*socio=ec1 et d'autres industries*socio=ec1 du pays*socio=ac importateur*socio=ec1. Cet écart*socio=rien a deux effets*socio=rien : ralentir la contraction*socio=ec2 de l'industrie*socio=ec1 exposée à la concurrence*socio=ec1 d'importations*socio=ec1, et renseigner la population_active*socio=ac en général*socio=rien - et plus particulièrement les demandeurs*socio=ac d'emploi*socio=ec1 sur*socio=rien le point*socio=rien d'entrer dans la vie_active*socio=ec1 - sur*socio=rien la situation*socio=rien de la demande*socio=ec1 de qualifications diverses*socio=rien . Si l'on permet cette forme*socio=rien d'ajustement*socio=et des salaires*socio=ec1, il *socio=rien est possible *socio=nil de préserver des emplois*socio=ec1 existants*socio=rien dans l'industrie*socio=ec1 concurrencée par des importations*socio=ec1, sans avoir recours*socio=ec1 à une protection*socio=et. *{ p.55 } L'élargissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien salarial*socio=ec1 ne comporte pas forcément une baisse*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 dans l'industrie*socio=ec1 concurrencée. Aussi longtemps que sa productivité*socio=uv3 continue*socio=te d'augmenter, ses salaires*socio=ec1 peuvent également le faire, bien*socio=rien que moins rapidement. Mais c'est*socio=rien l'élargissement*socio=ec2 de l'écart*socio=rien lui-même qui paraît, socialement, difficile*socio=rien à accepter. De fait*socio=rien , les pressions*socio=ec2 socio-économiques et politiques*socio=et des *socio=rien dernières années *socio=nil ont joué surtout dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien resserrement*socio=ec2 des fourchettes*socio=rien salariales*socio=ec1 (Mccracken*socio=ac et al., 1977, p. 222). Et c'est*socio=rien l'absence*socio=rien de flexibilité*socio=uv3 de la fourchette*socio=rien des salaires*socio=ec1 dans un*socio=rien pays*socio=ac qui rend son industrie*socio=ec1 vulnérable*socio=uv2 à la concurrence*socio=ec1 étrangère. Il peut être*socio=rien satisfait de deux façons*socio=rien aux impératifs*socio=uv4 de la restructuration*socio=et continue*socio=te dont dépend la croissance_économique*socio=ec1. L'industrie*socio=ec1 en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 peut s'en tenir au système*socio=rien des fourchettes*socio=rien salariales*socio=ec1 fixes et sacrifier des emplois*socio=ec1. En *socio=rien pareil cas,*socio=nil *socio=nil le délestage des*socio=rien emplois*socio=ec1 à plus forte*socio=rien productivité*socio=uv3 va*socio=rien se poursuivre*socio=rien , *socio=rien et peut-être *socio=nil même s'accélérer*socio=rien . Ou bien*socio=rien l'industrie*socio=ec1 *socio=rien en question peut *socio=nil tenter de préserver l'emploi*socio=ec1 de ses travailleurs*socio=ac en*socio=rien laissant l'écart*socio=rien salarial*socio=ec1 se creuser. L'emploi*socio=ec1 des*socio=rien travailleurs*socio=ac *socio=rien en place serait alors assuré,*socio=nil mais*socio=nil les nouveaux recrutements seraient moins nombreux et les industries*socio=ec1 *socio=nil à plus forte*socio=rien productivité*socio=uv3 *socio=rien pourraient dès lors *socio=nil quand même se procurer la main-d'_oeuvre*socio=ac dont elles *socio=rien ont besoin.*socio=nil C'est pour maintenir *socio=nil à la *socio=rien fois une fourchette salariale*socio=ec1 fixe et le*socio=nil plein_emploi*socio=ec1 dans l'*socio=nil industrie*socio=ec1 *socio=nil qu'il faut*socio=rien la protéger*socio=rien - *socio=rien auquel cas les industries*socio=ec1 dynamiques*socio=uv4 ne*socio=nil seront peut-être pas*socio=nil en mesure d'attirer la*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac nécessaire *socio=nil à leur expansion*socio=ec2. L'une*socio=rien *socio=rien des caractéristiques marquantes du*socio=nil chômage*socio=ec1 *socio=nil de notre époque*socio=te est*socio=rien la proportion*socio=rien élevée*socio=uv4 d'entreprises*socio=ac qui font état*socio=rien des difficultés*socio=ec2 qu'elles éprouvent à trouver une main-d'_oeuvre*socio=ac suffisamment qualifiée*socio=uv4, d'où il apparaît que, dans *socio=rien un passé récent,*socio=nil les*socio=nil stimulants*socio=ec2 employés *socio=nil pour encourager l'acquisition*socio=rien des qualifications nécessaires*socio=rien à l'industrie*socio=ec1 ont *socio=rien été mal *socio=nil orientés. En ce cas*socio=rien , on peut considérer que la protection*socio=et vient étayer la répugnance des *socio=rien particuliers face aux*socio=nil ajustements*socio=et.*socio=nil *socio=nil Les historiens de l'économie*socio=ec1 de la seconde moitié*socio=rien de notre siècle*socio=rien feront leur choix*socio=uv1 parmi les *socio=rien événements importants *socio=nil qui ont débouché sur*socio=rien les difficultés*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et politiques*socio=et auxquelles le monde*socio=te se trouve confronté à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te et en reconstruiront comme ils l'entendent la séquence. Mais, dans l'optique de la *socio=rien présente analyse,*socio=nil qui*socio=nil porte sur *socio=nil le relâchement progressif - pour ne pas dire la désintégration - du corps de règles*socio=et qui a tant, dont le monde*socio=te a bénéficié après*socio=rien la guerre*socio=et, sont le fruit*socio=rien des efforts des hommes_d'_etat de la dernière*socio=rien génération*socio=ac, qui avaient compris la *socio=rien relation existant *socio=nil entre la stabilité*socio=uv3 des conditions*socio=ec1 de l'échange*socio=ec1 international*socio=te et l'investissement*socio=ec1 générateur*socio=rien de croissance*socio=uv3, et qui ont pu l'expliquer à leurs concitoyens. *{ p.58 } Il *socio=rien est difficile *socio=nil de comprendre pourquoi les dirigeants*socio=ac actuels*socio=te, qui s'adressent à une opinion*socio=uv1 plus éclairée, réussiraient moins bien*socio=rien à cet égard*socio=rien que les architectes qui ont édifié le monde*socio=te d'après-guerre*socio=te. L'explication*socio=rien qui fait*socio=rien valoir les calculs*socio=rien terre*socio=ec1 à terre*socio=ec1 de l'électoralisme est*socio=rien réaliste*socio=uv4 jusqu'à *socio=rien un certain point,*socio=nil *socio=nil mais elle ne tarde pas à soulever, à son tour*socio=rien , d'autres questions*socio=rien . Une explication*socio=rien de portée*socio=rien plus générale*socio=rien doit tenir compte*socio=rien d'une modification*socio=rien du climat*socio=rien d'opinion*socio=uv1 politique*socio=et provoquée par la grande*socio=rien prospérité*socio=ec2 des années*socio=rien 1960 et qui a été*socio=rien décrite de la façon*socio=rien la plus concise dans les *socio=rien termes suivants:*socio=nil *socio=nil " Le changement*socio=uv3 et la transition*socio=uv3 entraînent des coûts_sociaux*socio=et, et plus une société*socio=ac vit dans l'aisance, plus elle peut se permettre de renoncer à des augmentations de_production*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien pour réduire les perturbations*socio=ec2 qui en résulteraient " (Streeten, 1973, p. 36). En d'autres termes*socio=rien , l'augmentation rien de la prospérité*socio=ec2 depuis la guerre*socio=et a engendré la conviction*socio=uv1 générale*socio=rien , que l'on commence seulement aujourd'hui à remettre sérieusement en question*socio=rien , qu'une société*socio=ac où les revenus*socio=ec1 sont relativement élevés*socio=uv4 et où, dès lors*socio=rien , l'efficience*socio=uv3 perd de son importance*socio=rien , pourra sacrifier peut-être *socio=rien un certain surcroît de*socio=nil croissance*socio=uv3 *socio=nil pour s'assurer plus de stabilité*socio=uv3. (On pardonnera alors à qui demanderait pourquoi, si l'immobilisme structural finit par acquérir tant de valeur*socio=ec1 en période*socio=te de prospérité*socio=ec2 avancée, les gouvernements*socio=ac des pays*socio=ac prospères continuent à promouvoir la *socio=ec2 recherche scientifique et*socio=nil technologique*socio=ec1.*socio=nil )*socio=nil Trois*socio=nil *socio=rien considérations distinctes *socio=nil permettent de démontrer que cette conviction*socio=uv1 est*socio=rien tout aussi illusoire que la croyance*socio=uv1 en la possibilité*socio=rien d'une permutation entre l'inflation*socio=ec2 et le chômage*socio=ec1, et qu'elle repose sur*socio=rien des prémisses analogues*socio=rien . Tout d'abord*socio=rien , elle suppose une confiance*socio=uv1 injustifiée*socio=rien dans l'aptitude*socio=rien des gouvernements*socio=ac à manipuler l'économie*socio=ec1 de façon*socio=rien à obtenir*socio=rien le taux_de_croissance*socio=ec1 " *socio=rien juste suffisant *socio=nil " qui est*socio=rien souhaité. Notre compréhension*socio=rien théorique du processus*socio=te économique*socio=ec1 *socio=rien est loin *socio=nil de confirmer cette confiance*socio=uv1, et toute l'histoire*socio=te économique*socio=ec1 de l'après-guerre*socio=te le démontre. Combien d'engagements, pris par les pouvoirs_publics*socio=et, d'accélérer la croissance*socio=uv3 - et, ces tout *socio=rien derniers temps,*socio=nil *socio=nil simplement de l'entretenir - se sont-ils déjà révélés impossibles à respecter? Jusqu'ici, la pensée*socio=rien économique*socio=ec1 s'est*socio=rien concentrée sur*socio=rien la recherche des moyens*socio=ec1 d'intensifier la croissance*socio=uv3. Nous disposons maintenant d'une base*socio=rien de connaissances*socio=ec2 utiles*socio=uv4 pour atteindre cet objectif*socio=uv4. Mais il n'existe aucune théorie*socio=ec2 dont puisse s'inspirer quiconque entend ralentir la croissance*socio=uv3 sans douleur. *{ p.59 } Les difficultés*socio=ec2 de cette tâche*socio=rien , y compris entre autres celle de comprimer le secteur*socio=rien des biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 par rapport*socio=rien à celui des biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1, apparaissent redoutables aux théoriciens*socio=ac. Si l'on peut affirmer que la croissance*socio=uv3 *socio=rien est génératrice de*socio=nil perturbations*socio=ec2,*socio=nil les*socio=nil économistes*socio=ac *socio=nil qui en ont étudié les coûts_sociaux*socio=et ont négligé de considérer l'ampleur*socio=rien des perturbations*socio=ec2 qu'entraînerait sa décélération*socio=ec2 prolongée. Nous sommes en train*socio=rien aujourd'hui d'apprendre par l'expérience*socio=ec2 ce qu'il en coûte. L'idée*socio=rien d'un*socio=rien dosage*socio=rien équilibré entre croissance*socio=uv3 et stabilité*socio=uv3 est*socio=rien venue répondre au désir*socio=rien des responsables*socio=ac politiques*socio=et d'éviter toute modification*socio=rien de l'échelle*socio=rien des revenus*socio=ec1 des *socio=rien différents groupes *socio=nil structurés. Le maintien*socio=rien des situations*socio=rien de ces *socio=rien groupes est *socio=nil devenu, en fait*socio=rien , l'une des responsabilités*socio=uv1 des pouvoirs_publics*socio=et, une parmi bien*socio=rien d'autres responsabilités*socio=uv1 économiques*socio=ec1 que les gouvernements*socio=ac ont prise_en_charge*socio=uv3 depuis deux décennies*socio=te, à savoir*socio=rien : croissance*socio=uv3, plein_emploi*socio=ec1 et stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 accompagnée d'une distribution généralement plus égale*socio=rien du revenu*socio=ec1 des particuliers*socio=rien , répartition*socio=uv3 plus égale*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 entre les régions*socio=te, promotion*socio=uv3 des industries*socio=ec1 de pointe*socio=uv4, maintien*socio=rien de l'approvisionnement*socio=ec1 en énergie*socio=ec1 - et la liste pourrait s'allonger à l'infini. L'absence*socio=rien de politiques*socio=et efficaces*socio=uv4 et de techniques*socio=rien de planification*socio=et face*socio=rien à une multitude*socio=rien aussi vaste*socio=rien d'objectifs*socio=uv4 ne saurait, cependant, que donner lieu*socio=rien à des difficultés*socio=ec2. Nous ignorons, en_particulier*socio=rien , comment combiner la réalisation*socio=uv1 planifiée de tous ces objectifs*socio=uv4 particuliers*socio=rien avec les politiques*socio=et de stabilité*socio=uv3 au niveau*socio=rien macro-économique et avec la liberté*socio=uv1 d'entreprise*socio=ac. La *socio=rien deuxième considération *socio=nil procède de l'étroite*socio=rien relation*socio=rien qui existe entre Nous la développerons dans les pages*socio=rien qui suivent. Notons brièvement ici que chaque interférence de la politique*socio=et dans le processus*socio=te économique*socio=ec1, qui en limite l'efficience*socio=uv3, crée des droits_acquis et *socio=rien un précédent *socio=nil qui incite d'autres groupes_d'_intérêts*socio=ac à s'organiser et à exercer leur pouvoir*socio=et collectif*socio=uv2 dans *socio=rien un dessein semblable.*socio=nil Il*socio=nil est bon *socio=nil de rappeler à ce sujet*socio=rien la stérilité de la tentative*socio=rien faite au moyen*socio=rien des paragraphes*socio=rien introductifs du premier*socio=rien Accord*socio=et sur*socio=rien les textiles*socio=ec1 de coton*socio=ec1 en vue*socio=rien de bien*socio=rien établir qu'on se trouvait en présence*socio=rien d'une situation*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4, nécessitant une solution*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4 qui ne devait être*socio=rien considérée en aucune façon*socio=rien comme *socio=rien un précédent.*socio=nil *socio=nil Ce que les auteurs*socio=rien n'avaient pas compris, c'est*socio=rien que les gouvernement*socio=ac n'ont pas le droit*socio=uv1, contrairement aux individus*socio=ac, d'agir sans cohérence*socio=uv3: chaque acte d'une autorité*socio=et crée inévitablement *socio=rien un précédent *socio=nil qui influence ses *socio=rien actions futures.*socio=nil Au*socio=nil fur *socio=nil et à mesure*socio=rien que les ingérences dans l'économie*socio=ec1 se multiplient, la notion*socio=rien d'un*socio=rien dosage*socio=rien équilibré entre croissance*socio=uv3 et stabilité*socio=uv3 relève*socio=rien de plus en plus de l'imagination *{ p.60 } La *socio=rien troisième considération est *socio=nil essentiellement axée sur*socio=rien les besoins des pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Si les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 avaient la possibilité*socio=rien d'échanger une portion*socio=rien d'efficience*socio=uv3 économique*socio=ec1 contre une portion*socio=rien de confort politique*socio=et en refusant des restructurations*socio=et susceptibles*socio=rien d'imposer des charges*socio=rien à des groupes*socio=rien déterminés, ils rendraient, de par là même, de plus en plus difficile*socio=rien , pour les sociétés*socio=ac qui peuvent le moins se permettre l'inefficience, la tâche*socio=rien consistant à savoir*socio=rien comment déployer efficacement leurs ressources*socio=ec1. Pour les pays_en_voie_de_développement*socio=ac, et en_particulier*socio=rien pour ceux qui ont remporté des succès*socio=uv1 dans leur développement*socio=uv3 en misant sur*socio=rien le système*socio=rien de commerce*socio=ec1 libéral*socio=et institué après*socio=rien la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te, les investissements*socio=ec1 d'efficience*socio=uv3 maximale*socio=rien en termes*socio=rien d'avantage relatif*socio=rien sont aujourd'hui de plus en plus découragés par l'incertitude*socio=uv3 qui *socio=rien pèse sur l'*socio=nil accès*socio=uv1 aux*socio=nil marchés*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil - qui, dans un*socio=rien monde*socio=te marqué par l'explosion démographique*socio=ec1, devient de plus en plus rare*socio=rien - se trouve alors dirigé vers des opérations*socio=rien moins productives*socio=uv4 et de viabilité*socio=uv3 incertaine*socio=rien . Comme entre les deux guerres*socio=et, l'incertitude*socio=uv3 de l'accès*socio=uv1 aux marchés*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 provoque un*socio=rien détournement de capitaux*socio=ec1 vers des investissements*socio=ec1 intérieurs*socio=te aux rendements relativement faibles*socio=rien . PROBLÈMES*socio=ec2 D'ÉQUITÉ*socio=uv1 ET POLITIQUES*socio=et NATIONALES*socio=te DE PROTECTION*socio=et. L'analyse*socio=rien économique*socio=ec1 ne peut expliquer à elle seule*socio=rien les raisons*socio=rien qui font du néo-protectionnisme une politique*socio=et instable*socio=uv4, onéreuse et en définitive*socio=rien incontrôlable. Ces raisons*socio=rien sont de nature*socio=rien essentiellement politique*socio=et: elles dépendent de ce que les individus*socio=ac organisés en groupes*socio=rien politiquement*socio=et efficaces*socio=uv4 reconnaissent ou non comme juste*socio=uv2 ou équitable*socio=uv2. C'est*socio=rien là en fait*socio=rien l'essence*socio=rien du gouvernement*socio=ac démocratique*socio=uv2: expliquer et démontrer la justice et l'équité*socio=uv1 des politiques*socio=et qui servent l'intérêt_public*socio=et. Pour introduire cette *socio=rien nouvelle dimension *socio=nil dans le débat*socio=et, examinons la théorie*socio=ec2 selon laquelle la *socio=et protection tarifaire en*socio=nil soi*socio=rien n'*socio=nil entrave*socio=ec2 *socio=nil pas l'extension*socio=rien de la division_internationale_du_travail, l'intégration*socio=ec2 ni la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te (à supposer que les niveaux*socio=rien des droits*socio=uv1 soient de l'ordre*socio=rien de ceux qu'ont appliqués les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 dans le passé*socio=rien ). L'expérience*socio=ec2 du Xixe siècle*socio=rien et des décennies*socio=te qui ont suivi la seconde guerre*socio=et mondiale*socio=te montre que lorsque le niveau*socio=rien des droits*socio=uv1 est*socio=rien consolidé et stable*socio=uv4, le commerce*socio=ec1 se développe rapidement. Au cours*socio=rien de ce développement*socio=uv3, la *socio=rien dimension relative des*socio=nil différentes branches de_production*socio=ec1 *socio=nil des divers pays*socio=ac change*socio=rien à mesure*socio=rien que leur avantage relatif*socio=rien se modifie du fait*socio=rien des différences*socio=uv1 au niveau*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_croissance démographique,*socio=nil *socio=nil de la formation*socio=et de capital*socio=ec1, de la découverte de nouvelles*socio=rien ressources_naturelles*socio=ec1 et de l'apparition*socio=rien de technologies*socio=ec1 nouvelles*socio=rien . *{ p.61 } Il *socio=rien est certain *socio=nil qu'une forte*socio=rien protection*socio=et, même stable*socio=uv4, s'assortit de *socio=ec1 coûts économiques.*socio=nil *socio=nil Toutefois, ces coûts*socio=ec1 posent peu de problèmes*socio=ec2 politiques*socio=et parce qu'ils sont supportés pour l'essentiel*socio=uv4 par le pays*socio=ac même qui use de la protection*socio=et. Le principal obstacle*socio=rien à l'intégration*socio=ec2 et à la croissance_économique*socio=ec1 est*socio=rien le protectionnisme*socio=et, qui consiste à intensifier la protection*socio=et, à recourir abondamment aux restrictions*socio=et quantitatives et, souvent, à accroître l'incertitude*socio=uv3 en imposant et en administrant ces obstacles*socio=rien aux échanges*socio=ec1 sans uniformité et de façon*socio=rien discriminatoire*socio=uv2. C'est*socio=rien l'intensification*socio=ec2 de la protection*socio=et qui provoque des perturbations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et, partant, de dangereuses frictions internationales*socio=te. Tôt ou tard, cependant, le protectionnisme*socio=et engendrera inévitablement aussi de graves*socio=rien problèmes*socio=ec2 politiques*socio=et au sein*socio=rien de la société*socio=ac qui s'y adonne. Lorsqu'un*socio=rien pays*socio=ac décide de protéger davantage des branches*socio=rien de_production*socio=ec1 nationales*socio=te, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil problèmes*socio=ec2 *socio=nil se posent, notamment trois problèmes*socio=ec2 d'équité*socio=uv1 qui risquent d'être*socio=rien particulièrement litigieux, et préjudiciables*socio=et à l'ordre*socio=rien politique*socio=et intérieur*socio=te. Il s'agit de la répartition*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 de la protection*socio=et, des protections relatives*socio=rien accordées à telles ou telles branches*socio=rien de_production*socio=ec1, et, lorsque la protection*socio=et revêt la forme*socio=rien de restrictions*socio=et quantitatives, du problème*socio=uv4 de l'équité*socio=uv1 vis-à-vis de l'extérieur dans le pays*socio=ac. Répartition*socio=uv3 de la charge*socio=rien dans le pays*socio=ac. Les politiciens*socio=ac et les pouvoirs_publics*socio=et sont très sensibles*socio=rien au problème*socio=uv4 de savoir*socio=rien qui va supporter les coûts*socio=ec1 de restructuration*socio=et liés à la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, mais ils ont tendance*socio=ec2 à refuser de considérer que la juste*socio=uv2 répartition*socio=uv3 des coûts*socio=ec1 de la protection*socio=et pourrait poser en *socio=rien définitive un problème*socio=uv4 politique*socio=et.*socio=nil Cette*socio=nil possibilité est *socio=nil parfois niée explicitement en faisant valoir que les groupes*socio=rien qui bénéficient de la protection*socio=et et ceux qui souffrent de la libéralisation*socio=et sont relativement peu étoffés, tandis que les pertes*socio=ec2 plus lourdes découlant de la protection*socio=et et les avantages*socio=rien plus abondants*socio=rien de la libéralisation*socio=et sont répartis sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac et ne sont donc guère perceptibles au niveau*socio=rien de l'individu*socio=ac moyen*socio=rien . Il y a là une part*socio=rien de vérité*socio=uv1, mais ce jugement*socio=uv1 n'est*socio=rien valable*socio=rien qu'à très court_terme*socio=te. Il est*socio=rien non seulement imprudent*socio=uv2, mais aussi répréhensible moralement, de promouvoir des politiques*socio=et qui, pour être*socio=rien acceptées et efficaces*socio=uv4, supposent nécessairement que la majorité*socio=rien de la population*socio=ac n'en remarque pas les résultats*socio=rien ou les interprète mal*socio=rien . Tout finit par se savoir*socio=rien et d'autant plus vite que les individus*socio=ac qui ont des intérêts*socio=rien économiques*socio=ec1 communs*socio=uv4 s'organisent en groupes*socio=rien politiquement*socio=et efficaces*socio=uv4. *{ p.62 } Dans les périodes*socio=te de montée du protectionnisme*socio=et, lorsqu'une succession*socio=rien de décisions*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 augmente la protection*socio=et accordée à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil branches de_production*socio=ec1,*socio=nil la*socio=nil prise de*socio=nil conscience*socio=uv1 des*socio=nil réalités*socio=ec2 *socio=nil s'accélère encore davantage. Il n'est*socio=rien pas vrai*socio=rien non plus que le coût*socio=ec1 de la protection*socio=et soit réparti également sur*socio=rien l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac. La fraction*socio=rien du coût*socio=ec1 supportée par les consommateurs*socio=ac n'est*socio=rien elle-même pas partagée de façon*socio=rien uniforme*socio=uv4. Bien*socio=rien que nous soyons tous des consommateurs*socio=ac, il y a des chances*socio=rien que le produit*socio=ec1 protégé*socio=rien soit plus important*socio=rien pour certains groupes*socio=rien de population*socio=ac que pour d'autres, auquel cas*socio=rien les effets*socio=rien de la protection*socio=et sur*socio=rien la distribution du revenu*socio=ec1 seront vraisemblablement*socio=rien ressentis par les groupes*socio=rien les plus touchés. Comme on l'a déjà vu, la protection*socio=et de l'agriculture*socio=ec1 donne lieu*socio=rien à un*socio=rien transfert de revenus*socio=ec1 des consommateurs*socio=ac aux propriétaires*socio=ac de *socio=ec1 terres agricoles,*socio=nil qui*socio=nil est*socio=rien *socio=nil dégressif du fait*socio=rien que les groupes*socio=rien à revenus*socio=ec1 modestes*socio=rien consacrent une part*socio=rien relativement plus grande*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 à l'achat*socio=ec1 de produits*socio=rien alimentaires*socio=ec1. De même, la protection*socio=et contre les importations*socio=ec1 d'articles*socio=rien tels que les textiles*socio=ec1 à faible*socio=rien prix*socio=ec1 de revient ou les chaussures*socio=ec1 bon*socio=rien marché*socio=ec1 constitue une charge*socio=rien particulièrement lourde*socio=rien pour les consommateurs*socio=ac aux revenus*socio=ec1 modestes*socio=rien . Mais le coût*socio=ec1 de la protection*socio=et n'est*socio=rien pas intégralement à la charge*socio=rien des consommateurs*socio=ac. Lorsqu'une protection*socio=et est*socio=rien accordée à une industrie*socio=ec1 qui *socio=rien produit un bien *socio=nil intermédiaire, son coût*socio=ec1 pèse*socio=rien en *socio=rien grande partie sur les*socio=nil branches de_production*socio=ec1 *socio=nil qui utilisent ce bien*socio=rien . Ces dernières*socio=rien verront leur prix*socio=ec1 de revient augmenter, ce qui les rendra plus vulnérables*socio=uv2 à la concurrence*socio=ec1 des importations*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te et à celle des producteurs*socio=ac étrangers*socio=uv4 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1. On se souvient que l'une des *socio=rien principales caractéristiques du*socio=nil développement*socio=uv3 économique*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et, a été*socio=rien l'expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien intermédiaires, et en_particulier*socio=rien de celui des inputs*socio=rien industriels*socio=ec1 à forte*socio=rien valeur_ajoutée*socio=ec1 par transformation*socio=ec2. Les augmentations de la protection*socio=et des industries*socio=ec1 de ces produits*socio=rien auraient donc des répercussions*socio=ec2 de plus *socio=rien vaste portée *socio=nil qu'auparavant. Enfin, les industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 du pays*socio=ac protecteur font en partie*socio=rien les frais*socio=ec1 de cette protection*socio=et parce que leur croissance*socio=uv3 est*socio=rien moins rapide*socio=rien . Le coût*socio=ec1 de la protection*socio=et retombe donc en *socio=rien grande partie sur les*socio=nil demandeurs*socio=ac d'*socio=nil emploi*socio=ec1 *socio=nil et les possesseurs de capital*socio=ec1 qui doivent accepter des emplois*socio=ec1 moins rémunérateurs*socio=ec1 ou consentir à des investissements*socio=ec1 moins profitables*socio=uv4. Une autre raison*socio=rien aussi, peut être*socio=rien plus convaincante*socio=rien , porte*socio=rien à penser que le souci*socio=rien politique*socio=et de l'équité*socio=uv1 dans le partage*socio=uv1 du coût*socio=ec1 de la protection*socio=et va s'accentuer: à savoir*socio=rien qu'il s'est*socio=rien déjà révélé difficile*socio=rien de résoudre ce même problème*socio=uv4 dans des circonstances*socio=rien nettement plus favorables*socio=ec2. *{ p.63 } La question*socio=rien de l'équité*socio=uv1 dans le partage*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien s'est*socio=rien posée initialement dans un*socio=rien contexte de libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1, où la société*socio=ac dans son *socio=rien ensemble est bénéficiaire*socio=ac *socio=nil et où la perte*socio=ec2 (plus faible*socio=rien ) est*socio=rien encourue par des *socio=rien groupes particuliers de*socio=nil producteurs*socio=ac spécialisés*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Dans ces conditions*socio=ec1, et pour plusieurs raisons*socio=rien , on ne penserait normalement pas que la question*socio=rien puisse poser un*socio=rien problème*socio=uv4 difficile*socio=rien de politique*socio=et pratique*socio=rien (encore qu'elle pose toujours un*socio=rien problème*socio=uv4 de théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 et de philosophie politique*socio=et). La *socio=rien décision prise *socio=nil par le gouvernement*socio=ac de libéraliser les échanges*socio=ec1, qui profite en fin*socio=rien de compte*socio=rien à l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac, devrait *socio=rien être facile *socio=nil à justifier. Compenser une perte*socio=ec2 modeste*socio=rien moyennant un*socio=rien prélèvement*socio=ec1 *socio=rien sur un gain*socio=ec1 plus*socio=nil important *socio=nil constitue, à *socio=rien première vue *socio=nil du moins, une solution*socio=rien que l'on pourrait normalement juger équitable*socio=uv2. Et lorsque la *socio=rien majorité est bénéficiaire*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et certains de ses membres*socio=ac plus que d'autres, il est*socio=rien de pratique*socio=rien courante*socio=te d'écrémer une partie*socio=rien du gain*socio=ec1, moyennant par *socio=rien exemple un impôt*socio=et progressif*socio=nil sur le*socio=nil revenu*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dans la réalité*socio=ec2 des choses*socio=rien , pourtant, le problème*socio=uv4 *socio=rien reste malaisé *socio=nil à résoudre, comme le prouve le fait*socio=rien que les groupes*socio=rien de perdants*socio=rien potentiels*socio=uv4 ont à maintes reprises empêché une libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 qui aurait profité à l'ensemble*socio=rien de la société*socio=ac. Lorsque la protection*socio=et s'intensifie, ce problème*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 a tendance*socio=ec2 à s'exacerber, car, alors, ce sont des *socio=rien groupes particuliers *socio=nil qui sont bénéficiaires*socio=ac tandis que la société*socio=ac dans son *socio=rien ensemble subit une*socio=nil perte*socio=ec2;*socio=nil *socio=nil en outre, cette perte*socio=ec2, plus sensible*socio=rien , se trouve souvent répartie*socio=rien de façon*socio=rien dégressive. Comme dans l'autre cas*socio=rien , c'est*socio=rien la décision*socio=rien de politique_commerciale*socio=ec1 qui détermine le transfert de base*socio=rien . Mais dans le *socio=rien cas présent,*socio=nil l'*socio=nil équité*socio=uv1 *socio=nil présomptive de la *socio=rien décision est *socio=nil beaucoup moins facile*socio=rien à démontrer, et aucun transfert *socio=rien secondaire susceptible *socio=nil de rétablir l'équité*socio=uv1 fondamentale*socio=uv4 n'apparaît possible*socio=rien . Le problème*socio=uv4 de l'équité*socio=uv1 du partage*socio=uv1 des coûts*socio=ec1 et des avantages*socio=rien se pose dès la mise en place*socio=rien de la première*socio=rien protection*socio=et ou dès son premier*socio=rien renforcement. Il est*socio=rien admis toutefois que ce problème*socio=uv4 ne sera pas nécessairement grave*socio=rien lorsqu'une protection*socio=et n'est*socio=rien accordée qu'à une seule*socio=rien et *socio=rien unique branche de_production*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil La gravité de son impact*socio=rien politique*socio=et croît avec le nombre*socio=rien des *socio=rien branches protégées,*socio=nil *socio=nil mais il se pose alors un*socio=rien autre problème*socio=uv4 d'équité*socio=uv1. Quand les industries*socio=ec1 du pays*socio=ac comparent leurs profits*socio=ec1. Tout acte des pouvoirs_publics*socio=et crée *socio=rien un précédent.*socio=nil L'*socio=nil octroi *socio=nil d'une protection*socio=et à une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 confrontée avec une forte*socio=rien concurrence*socio=ec1 étrangère justifie la prétention à *socio=rien un traitement analogue *socio=nil de la part*socio=rien d'autres branches*socio=rien en *socio=rien situation similaire.*socio=nil *{ p.64 } *socio=nil Lorsque plusieurs branches*socio=rien de_production*socio=ec1 ont réussi à obtenir*socio=rien une protection*socio=et, elles se mettront tôt ou tard à comparer les avantages*socio=rien que les interventions des autorités*socio=et leur ont procurés. Or*socio=rien , il est*socio=rien dans la nature*socio=rien des choses*socio=rien que l'on ne peut découvrir aucun critère*socio=rien , objectif*socio=uv4 et défendable aux yeux*socio=rien du public*socio=et, sur*socio=rien lequel un*socio=rien gouvernement*socio=ac pourrait se fonder pour décider du degré*socio=rien " approprié " de protection*socio=et dont " a besoin*socio=rien " une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 donnée. Un*socio=rien gouvernement*socio=ac accusé de favoriser une branche*socio=rien par rapport*socio=rien à une autre n'aurait littéralement aucun argument sur*socio=rien lequel asseoir sa défense. Les implications*socio=rien de ce problème*socio=uv4 pour la forme*socio=rien démocratique*socio=uv2 de gouvernement*socio=ac peuvent être*socio=rien mises en évidence*socio=rien moyennant un*socio=rien développement*socio=uv3 de ce que comporte la notion*socio=rien de " commerce*socio=ec1 libre*socio=uv2 (ou libéral*socio=et) organisé ". Avec cette vision de la politique_commerciale*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac devrait déterminer le quantum d'importations*socio=ec1 à autoriser dans chaque secteur*socio=rien . Selon la méthode*socio=rien de contrôle*socio=uv3 utilisée, il pourrait aussi influencer plus ou moins les prix*socio=ec1 d'offre*socio=rien des importations*socio=ec1. Mais, par l'exercice*socio=rien de ce pouvoir*socio=et de contrôle*socio=uv3 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 d'importation*socio=ec1, le gouvernement*socio=ac déterminerait en fait*socio=rien la *socio=rien dimension relative *socio=nil de chaque branche*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux autres branches*socio=rien et, partant, de manière*socio=rien indirecte, la dimension*socio=rien et la croissance*socio=uv3 relatives*socio=rien des branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te. En bref*socio=rien , cela impliquerait *socio=rien un degré de*socio=nil planification*socio=et *socio=nil centralisée que l'on n'a jamais cherché à atteindre dans les *socio=ec1 économies industrielles d'*socio=nil Occident*socio=ac.*socio=nil Le*socio=nil partage*socio=uv1 du*socio=nil fardeau*socio=ec2 *socio=nil extérieur Enfin, lorsque la protection*socio=et prend la forme*socio=rien de limitations*socio=et négociées bilatéralement, il se pose également un*socio=rien problème*socio=uv4 d'équité*socio=uv1 à l'extérieur insoluble en fin*socio=rien de compte*socio=rien lui aussi dans le contexte où s'effectue la recherche de sa solution*socio=rien ; d'ailleurs*socio=rien , toute tentative*socio=rien de le résoudre entraîne des coûts*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien 13. Ces coûts*socio=ec1 se répartissent en deux catégories*socio=rien : coûts*socio=ec1 strictement économiques*socio=ec1 pour le pays*socio=ac qui confère la protection*socio=et, et coûts*socio=ec1 sous la forme*socio=rien de frictions politiques*socio=et provoquant une nouvelle*socio=rien érosion*socio=ec2 des règles*socio=et de conduite*socio=rien nationales*socio=te et internationales*socio=te. La modalité dominante*socio=uv2 du protectionnisme*socio=et d'aujourd'hui - c'est-à-dire la limitation*socio=et négociée bilatéralement - aggrave les deux problèmes*socio=ec2 d'équité*socio=uv1 posés sur*socio=rien le plan*socio=rien national*socio=te - et déjà analysés - et en crée plusieurs autres. Lorsque le pays*socio=ac exportateur*socio=ec1 lui-même s'engage à limiter*socio=rien ses exportations*socio=ec1 à destination*socio=rien du pays*socio=ac qui use d'une protection*socio=et, l'industrie*socio=ec1 exportatrice*socio=ec1 sous contrainte*socio=uv1 va d'une manière*socio=rien ou d'une autre se trouver cartellisée. *{ p.65 } Pour qu'il y ait discipline*socio=uv1, il faut que le partage*socio=uv1 du marché*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 soit arrêté de concert*socio=uv1 entre les firmes*socio=ac. Cette modification*socio=rien de la structure*socio=ec1 du marché*socio=ec1 a pour *socio=rien effet immédiat *socio=nil d'augmenter les prix*socio=ec1 payés par le pays*socio=ac importateur*socio=ec1 pour les produits*socio=rien dont l'exportation*socio=ec1 est*socio=rien limitée. Le pays*socio=ac importateur*socio=ec1 subit*socio=rien ainsi une perte*socio=ec2 au niveau*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1, qui aggrave le problème*socio=uv4 déjà analysé de la distribution du revenu*socio=ec1 national*socio=te. Le gain*socio=ec1 que retire le pays*socio=ac exportateur*socio=ec1 au niveau*socio=rien des termes_de_l'_échange*socio=ec1 échoit aux firmes*socio=ac établies de la branche*socio=rien exportatrice*socio=ec1, ce qui explique pourquoi les branches*socio=rien exportatrices*socio=ec1 sont plus réceptives à ces modalités de restriction*socio=et relativement nouvelles*socio=rien qu'aux formes*socio=rien de protection*socio=et plus classiques*socio=rien . (Si l'augmentation est*socio=rien assez forte*socio=rien pour compenser largement la baisse*socio=ec2 de volume*socio=rien des exportations*socio=ec1, les *socio=ec1 industries exportatrices *socio=nil se retrouvent en définitive*socio=rien en *socio=rien meilleure posture *socio=nil qu'elles ne l'étaient avant l'imposition*socio=et de la restriction*socio=et nouvelle*socio=rien .) D'ordinaire*socio=rien , toutefois, ce gain*socio=ec1 est*socio=rien largement compensé par la perte*socio=ec2 que subit*socio=rien à long_terme*socio=te le reste*socio=rien de l'économie*socio=ec1 du fait*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la branche*socio=rien exportatrice*socio=ec1 placée sous contrainte*socio=uv1. La limitation*socio=et des exportations*socio=ec1 force*socio=uv1 l'économie*socio=ec1 exportatrice*socio=ec1 à renoncer à des emplois*socio=ec1 additionnels*socio=rien et à des occasions*socio=rien d'investissements*socio=ec1 plus productifs*socio=uv4 que les possibilités*socio=rien restantes. C'est*socio=rien le partage*socio=uv1 de ce fardeau*socio=ec2 qui prend les dimensions*socio=rien d'un*socio=rien problème*socio=uv4 politique*socio=et. La détermination*socio=rien des quantums que chaque pays*socio=ac est*socio=rien autorisé à exporter à destination*socio=rien du pays*socio=ac qui use d'une protection*socio=et ne saurait s'effectuer en fonction*socio=rien de considérations*socio=rien exclusivement économiques*socio=ec1. (Comme nous l'avons vu, les critères*socio=rien économiques*socio=ec1 manquent, même pour la détermination*socio=rien du quantum total*socio=rien à importer; du point*socio=rien de vue*socio=rien économique*socio=ec1, le partage*socio=uv1 de ce quantum entre plusieurs *socio=ac pays fournisseurs est*socio=rien *socio=nil presque totalement arbitraire*socio=uv4.) D'autres éléments*socio=rien de la relation*socio=rien politico-économique bilatérale*socio=et entre le pays*socio=ac importateur*socio=ec1 et chaque pays*socio=ac exportateur*socio=ec1 entreront dans la détermination*socio=rien . En fin*socio=rien de compte*socio=rien , les flux*socio=ec1 d'échanges*socio=ec1 en viennent à se trouver largement déterminés par des considérations*socio=rien politiques*socio=et de nature*socio=rien non commerciale*socio=ec1, et aucun des pays*socio=ac dont les exportations*socio=ec1 sont limitées ne peut S'estimer traité*socio=rien de façon*socio=rien équitable*socio=uv2. L'objet*socio=rien de la clause de la nation_la_plus_favorisée*socio=et est*socio=rien précisément d'éviter ce genre*socio=rien de situation*socio=rien . C'est*socio=rien à juste*socio=uv2 titre*socio=rien qu'elle a été*socio=rien considérée comme " dépolitisant le commerce*socio=ec1 ". Il n'est*socio=rien pas rare*socio=rien que le pays*socio=ac qui use d'une protection*socio=et offre*socio=rien au pays*socio=ac exportateur*socio=ec1 une compensation*socio=rien dans *socio=rien un domaine *socio=nil autre que commercial*socio=ec1. Il est*socio=rien édifiant d'analyser ce qui se produit*socio=rien alors. Si la compensation*socio=rien ne revêt pas simplement une valeur*socio=ec1 symbolique, il en découle corollairement qu'une *socio=rien charge matérielle *socio=nil se trouve imposée à certains groupes*socio=rien du pays*socio=ac qui fait*socio=rien appliquer la limitation*socio=et. *{ p.66 } Ainsi, dans ce pays*socio=ac, le pouvoir*socio=et opère une redistribution*socio=et du revenu*socio=ec1 à deux niveaux*socio=rien . Il y a redistribution*socio=et en faveur*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 protégée*socio=rien , non seulement au détriment*socio=uv2 des consommateurs*socio=ac et d'autres groupes*socio=rien qui supportent le coût*socio=ec1 direct*socio=rien de la protection*socio=et, mais aussi aux dépens*socio=uv2 d'autres groupes*socio=rien qui se trouvent appelés à financer la *socio=rien compensation offerte *socio=nil dans quelque autre domaine*socio=rien au pays*socio=ac placé sous contrainte*socio=uv1. Il y a donc symétrie*socio=rien car, dans le pays*socio=ac qui doit respecter la limitation*socio=et, le revenu*socio=ec1 est*socio=rien redistribué aux dépens*socio=uv2 de ceux qui pâtissent du ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 de la branche*socio=rien exportatrice*socio=ec1 et au profit*socio=uv3 des groupes*socio=rien bénéficiaires*socio=ac de la compensation*socio=rien . Dans l'un*socio=rien et l'autre cas*socio=rien , l'ampleur*socio=rien et l'incidence*socio=rien de la redistribution*socio=et du revenu*socio=ec1 sont déterminées par accord*socio=uv1 entre exécutifs, sans qu'il y ait discussion*socio=rien ni approbation*socio=uv1 formelles*socio=rien au niveau*socio=rien des législateurs. Enfin, ces pratiques*socio=et sont dommageables*socio=uv4 pour le système*socio=rien des lois*socio=et des deux pays*socio=ac, tout au moins indirectement en ce sens*socio=rien que le public*socio=et est*socio=rien invité à considérer la législation*socio=et comme *socio=rien un simple *socio=nil expédient. Cet émoussement de la notion*socio=rien de droit*socio=uv1 résulte fatalement, par exemple*socio=rien , de la contradiction*socio=uv1 inhérente*socio=rien aux politiques*socio=et officielles qui, d'un*socio=rien côté*socio=rien , maintiennent que la *socio=ec1 concurrence économique est*socio=rien *socio=nil une des conditions*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à une décentralisation*socio=et des décisions*socio=rien , garantissant les libertés les *socio=ec1 industries étrangères compétitives*socio=uv4 *socio=nil à se cartelliser. Il *socio=rien est certain *socio=nil que, dans la pratique*socio=et, les trois problèmes*socio=ec2 d'équité*socio=uv1 analysés ici ne représentent que des volets*socio=rien d'un*socio=rien processus*socio=te politique*socio=et complexe, entre lesquels peut s'exercer *socio=rien un effet de*socio=nil multiplicateur.*socio=nil *socio=nil Ils présentent également des interactions à effet*socio=rien synergique avec les formes*socio=rien les plus courantes*socio=te de la propagation*socio=rien internationale*socio=te des pressions*socio=ec2 protectionnistes*socio=et, comme le déroutement des courants*socio=te d'exportation*socio=ec1 loin*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac qui use d'une protection*socio=et et en direction*socio=rien de ceux qui pratiquent le libéralisme*socio=uv3, l'effet*socio=rien d'exemple*socio=rien , et, lorsque des économies*socio=ec1 de puissance*socio=uv1 comparable*socio=rien recourent à une protection*socio=et, les mesures*socio=et de rétorsion. Cela explique alors le dynamisme*socio=uv3 d'expansion*socio=ec2 du protectionnisme*socio=et et la difficulté*socio=ec2 d'enrayer sa croissance*socio=uv3. 3. CONCLUSIONS. Les conditions_économiques*socio=ec1 sont, et par nécessité*socio=uv1, en perpétuelle évolution*socio=rien . Les *socio=ec1 taux_de_croissance démographique,*socio=nil la*socio=nil formation*socio=et de*socio=nil capital *socio=nil et l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1 diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre et ne restent jamais constants*socio=ec2 dans chaque pays*socio=ac. *{ p.67 } À mesure*socio=rien que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te se développe, la physionomie*socio=rien de la demande*socio=ec1 se modifie, de nouveaux*socio=rien fournisseurs*socio=ac potentiels*socio=uv4 apparaissent, des sources*socio=rien connues de produits*socio=rien s'épuisent et il faut en trouver de nouvelles*socio=rien ou créer des produits*socio=rien de remplacement*socio=rien . La stabilité*socio=uv3 absolue*socio=rien n'est*socio=rien pas seulement irréalisable, mais effectivement non désirée. La stabilité*socio=uv3 d'ensemble*socio=rien relative*socio=rien à laquelle on peut atteindre dépend essentiellement de l'adaptabilité*socio=uv3 des économies*socio=ec1 face*socio=rien à *socio=rien un phénomène de*socio=nil mutation*socio=ec2 constante.*socio=nil L'*socio=nil ajustement*socio=et continu,*socio=nil spontané et*socio=nil rapide est une*socio=nil condition nécessaire *socio=nil de la stabilité*socio=uv3 d'ensemble*socio=rien . Les tentatives*socio=rien de paralyser, différer ou freiner l'ajustement*socio=et, accomplies dans l'illusion qu'il serait possible*socio=rien d'éviter les tensions*socio=uv3 sociales*socio=et et politiques*socio=et qu'il implique, ne font que rendre l'économie*socio=ec1 plus vulnérable*socio=uv2 aux changements*socio=uv3 inévitables*socio=rien . Il n'existe aucune politique*socio=et qui permette de maintenir la stabilité*socio=uv3 sans restructurations*socio=et, même pour un*socio=rien gouvernement*socio=ac disposé à sacrifier pour cela une part*socio=rien de croissance_économique*socio=ec1. Les non-ajustements se cumulent, les décalages se multiplient, jusqu'au moment*socio=rien où des mesures*socio=et correctives*socio=ec2 s'imposent à la suite*socio=rien d'une cassure plus ou moins grave*socio=rien dont les répercussions*socio=ec2 se propagent souvent bien*socio=rien au-delà de l'industrie*socio=ec1, du secteur*socio=rien ou même de l'économie*socio=ec1 où elle s'est*socio=rien produite. Avec la satisfaction*socio=uv3 progressive*socio=rien des besoins matériels*socio=rien , une *socio=rien proportion croissante *socio=nil de la population_active*socio=ac recherche une satisfaction*socio=uv3 directe*socio=rien dans un*socio=rien travail intéressant et stimulant. Seule*socio=rien une économie*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 peut assurer une *socio=rien offre suffisante d'*socio=nil emplois*socio=ec1 *socio=nil à la mesure*socio=rien des talents, de la formation*socio=et et des préférences*socio=et professionnelles*socio=ec1 changeantes de la population*socio=ac. C'est*socio=rien par le biais*socio=rien de l'évolution*socio=rien des structures*socio=ec1 que se créent ces emplois*socio=ec1 de plus en plus attrayants*socio=rien . La protection*socio=et des emplois*socio=ec1 dans les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 qui n'exigent guère de qualifications ni de technologies*socio=ec1 réduit l'aptitude*socio=rien de l'économie*socio=ec1 à dégager les débouchés*socio=ec1 professionnels plus désirables*socio=rien et fait*socio=rien naître ainsi *socio=rien un sentiment *socio=nil d'injustice couches*socio=ac de la société*socio=ac les*socio=rien plus aptes à s'exprimer, qui *socio=rien ont investi dans l'*socio=nil éducation*socio=et et dans la*socio=nil formation*socio=et en *socio=nil escomptant l'ouverture*socio=uv3 de ces débouchés*socio=ec1. Cette insatisfaction, *socio=rien combinée aux problèmes*socio=ec2 d'équité*socio=uv1 *socio=nil insolubles nés du protectionnisme*socio=et, *socio=rien pourrait présenter un jour une*socio=nil menace*socio=ec2 *socio=nil des plus sérieuses*socio=uv4 pour l'assise politique*socio=et et légale*socio=et du processus*socio=te de gestion*socio=ec2 des affaires_publiques*socio=et. Enfin, sans croissance*socio=uv3 adéquate*socio=uv2, la coexistence pacifique*socio=te des nations*socio=te deviendrait de plus en plus précaire*socio=uv2. Non seulement les *socio=ec1 économies industrielles *socio=nil doivent se développer et évoluer pour que la grande*socio=rien masse de la population*socio=ac mondiale*socio=te dont les revenus*socio=ec1 sont faibles*socio=rien ait une *socio=rien meilleure chance *socio=nil d'améliorer sa situation*socio=rien économique*socio=ec1, mais encore la croissance*socio=uv3 et le changement*socio=uv3 doivent pouvoir*socio=rien revêtir *socio=rien un caractère spontané.*socio=nil *{ p.68 } L'*socio=nil organisation*socio=ec2 "*socio=nil administrative *socio=nil " des échanges*socio=ec1 entre nations*socio=te, où tous les prix*socio=ec1 et toutes les quantités seraient " négociables ", réduirait fortement l'efficience*socio=uv3 et la croissance*socio=uv3, tout simplement parce que nous sommes encore trop ignorants pour pouvoir*socio=rien donner à la guidance politique*socio=et une efficacité*socio=uv3 égale*socio=rien à celle de la *socio=ec1 concurrence économique sur*socio=rien les*socio=nil plans*socio=rien national*socio=te et*socio=nil international*socio=te.*socio=nil *socio=nil Comme il n'existe pas de critère*socio=rien objectif*socio=uv4 qui permette de mesurer l'équité*socio=uv1 des résultats*socio=rien négociés, tout le processus*socio=te économique*socio=ec1 international*socio=te se politiserait et conduirait inévitablement alors à des frictions croissantes*socio=rien entre pays*socio=ac. L'objet*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 est*socio=rien de faire mieux comprendre la nature*socio=rien du problème*socio=uv4, et non d'apporter des solutions*socio=rien de détail*socio=rien . En réalité*socio=ec2, il n'est*socio=rien pas de *socio=rien solutions faciles.*socio=nil *socio=nil Il faudra prendre bientôt des *socio=rien décisions difficiles *socio=nil si l'on veut renverser les périlleux *socio=te courants actuels *socio=nil de la politique_commerciale*socio=ec1 internationale*socio=te. Pour qu'elles aient quelque chance*socio=rien de succès*socio=uv1, ces décisions*socio=rien devront s'inspirer de principes*socio=ec2 généraux*socio=rien qui soient compatibles*socio=rien entre eux. La *socio=rien fonction initiale et*socio=nil essentielle*socio=uv4 des*socio=nil *socio=et autorités publiques a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil de tout temps*socio=rien de réduire l'incertitude*socio=uv3. Cela demeure la nécessité*socio=uv1 fondamentale*socio=uv4 dans la situation*socio=rien actuelle*socio=te. Les gouvernements*socio=ac ont toujours le devoir*socio=rien d'édicter des règles*socio=et et des politiques*socio=et solides*socio=rien , dans le cadre*socio=rien desquelles les particuliers*socio=rien et les firmes*socio=ac puissent établir et réaliser leurs plans*socio=rien . La promotion*socio=uv3 de la stabilité*socio=uv3 et de la croissance*socio=uv3 macro-économiques *socio=rien fait partie *socio=nil de cette obligation*socio=uv1. Les principaux*socio=rien objectifs*socio=uv4 actuels*socio=te, dans cette option*socio=rien politique*socio=et, consistent à réduire l'inflation*socio=ec2 et à promouvoir l'investissement*socio=ec1. L'insuffisance*socio=uv4 présente*socio=rien de ce dernier*socio=rien a été*socio=rien expliquée à maintes reprises par la conjonction*socio=rien d'une aggravation*socio=ec2 de l'incertitude*socio=uv3 de la conjoncture*socio=te générale*socio=rien et de la baisse*socio=ec2 du rendement*socio=ec1 de l'investissement*socio=ec1. Une *socio=rien importante cause *socio=nil de cette incertitude*socio=uv3 est*socio=rien la propagation*socio=rien du néo-protectionnisme. La recherche de la stabilité*socio=uv3 comporte donc une affirmation*socio=rien et une clarification*socio=rien des règles*socio=et à observer dans les politiques*socio=et générales*socio=rien qui gouvernent les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te. C'est*socio=rien là une nécessité*socio=uv1, si l'on veut atténuer l'incertitude*socio=uv3 qui paralyse les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te et les investissements*socio=ec1 nationaux*socio=te qui y sont liés, et si l'on veut que le processus*socio=te d'ajustement*socio=et s'accélère. Une clarification*socio=rien des règles*socio=et *socio=rien applicables est essentielle*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil car on ne pourra pas endiguer les avances du protectionnisme*socio=et si chaque pays*socio=ac n'est*socio=rien pas certain*socio=rien des règles*socio=et du jeu*socio=rien ou de leur respect*socio=uv1 de la part*socio=rien des autres pays*socio=ac. Ainsi qu'il a été*socio=rien souligné précédemment, il faut attacher une *socio=rien importance spéciale *socio=nil à la recherche de bonnes*socio=rien politiques*socio=et en matière*socio=rien de changes*socio=rien , sur*socio=rien les desquelles une communauté*socio=ac générale*socio=rien de vues*socio=rien s'est*socio=rien déjà dégagée, ainsi que des autres politiques*socio=et nécessaires*socio=rien pour éviter des déséquilibres excessifs*socio=rien des balances_des_paiements*socio=ec1. *{ p.69 } Les déséquilibres des paiements*socio=ec1 constituent un*socio=rien prétexte commode*socio=rien au protectionnisme*socio=et, quand bien*socio=rien même le recours*socio=ec1 aux restrictions*socio=et à l'importation*socio=ec1 est*socio=rien une réponse inefficace*socio=uv4 au problème*socio=uv4 posé par les balances_des_paiements*socio=ec1. Si l'on considère les tâches*socio=rien qui ne peuvent s'accomplir que *socio=rien sur longue période*socio=te,*socio=nil *socio=nil on peut dire que les gouvernements*socio=ac auront la possibilité*socio=rien de jouer *socio=rien un rôle plus*socio=nil direct,*socio=nil *socio=nil en assurant des incitations*socio=uv3 qui encouragent et facilitent l'ajustement*socio=et. en_particulier*socio=rien , l'assistance*socio=uv1 gouvernementale*socio=ac pourrait peut-être efficacement accroître la mobilité*socio=uv3 géographique*socio=te et professionnelle des travailleurs*socio=ac. L'éducation*socio=et *socio=rien est un autre*socio=nil domaine *socio=nil où des améliorations*socio=uv1 paraissent indispensables*socio=uv4. Le chômage*socio=ec1 élevé*socio=uv4 parmi les jeunes*socio=ac, qui s'accompagne de pénuries*socio=ec2 de qualifications particulières*socio=rien vivement perçues, principalement dans les techniques*socio=rien avancées, est*socio=rien une *socio=rien indication suffisante *socio=nil de l'importance*socio=rien des politiques*socio=et de l'éducation*socio=et. L'autre *socio=rien condition nécessaire *socio=nil pour que l'économie*socio=ec1 puisse disposer en suffisance des qualifications dont elle a *socio=rien besoin est *socio=nil que les signaux*socio=rien au niveau*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1 traduisent bien*socio=rien les besoins de la société*socio=ac. Enfin et - il faut le dire - surtout, c'est*socio=rien aux gouvernements*socio=ac qu'il incombe d'aider le public*socio=et, moyennant un*socio=rien débat*socio=et informé, à comprendre toutes les conséquences*socio=rien des différentes*socio=rien orientations*socio=et de l'action*socio=rien collective*socio=uv2. Les auteurs*socio=rien se sont efforcés, dans la présente*socio=rien étude*socio=ec2, de montrer que le principal danger*socio=uv1 du protectionnisme*socio=et tient au fait*socio=rien qu'il exploite et conforte une conception*socio=ec2 erronée des intérêts*socio=rien internes*socio=te et externes*socio=ec1 d'une société*socio=ac, qui, à la condition*socio=rien qu'ils soient convenablement définis*socio=rien , ne sauraient être*socio=rien antagonistes, et que d'autre part*socio=rien le protectionnisme*socio=et se nourrit d'une *socio=rien mauvaise compréhension des*socio=nil véritables conséquences des*socio=nil politiques*socio=et diverses *socio=nil par lesquelles les gouvernements*socio=ac s'efforcent de faire valoir ces intérêts*socio=rien .