*{ GATT Étude 1980 } *{ Blackhurst, Richard, Études*socio=ec2 du GATT*socio=et no*socio=rien 8, Genève*socio=ac 1980, pp.1-69. } *{ p.1 } INTRODUCTION*socio=rien ET RÉSUMÉ. Après*socio=rien avoir fonctionné de manière*socio=rien désordonnée pendant les quelque douze *socio=rien premiers mois *socio=nil qui ont suivi sa mise en place*socio=rien , au printemps*socio=rien 1973, le système*socio=rien de *socio=ec1 taux_de_change flottants *socio=nil a commencé à se stabiliser peu à peu. Cette tendance*socio=ec2 s'est*socio=rien inversée au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1977 et, pendant les 18 mois*socio=rien qui ont suivi, les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ont ressemblé, par leur ampleur*socio=rien et leur fréquence*socio=rien , à celles qui avaient caractérisé la *socio=rien première année de*socio=nil flottement*socio=ec1 des*socio=nil monnaies*socio=ec1.*socio=nil Les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes *socio=nil ont, certes, connu une accalmie en 1979, mais les fluctuations*socio=ec2 n'ont guère alors été*socio=rien moins accusées qu'en 1974. Ces avatars ont ravivé la controverse*socio=uv1 au sujet*socio=rien du fonctionnement*socio=rien du système*socio=rien des changes*socio=rien flottants*socio=ec1 et de la bonne*socio=rien gestion*socio=ec2 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te. Le principal souci*socio=rien des responsables*socio=ac de la politique_commerciale*socio=ec1 était que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 pouvaient fausser la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te des échanges*socio=ec1. Il faut reconnaître que la question*socio=rien des effets*socio=rien des variations*socio=rien de ces *socio=rien taux sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil demeure controversée dans la littérature*socio=ec2 économique*socio=ec1. Et, comme les vues*socio=rien des théoriciens*socio=ac divergent sur*socio=rien ce point*socio=rien , ceux qui décident en sont réduits à avancer à tâtons. Y a,,,t,,,il encore *socio=rien un sens à*socio=nil vouloir *socio=nil s'efforcer de libéraliser les échanges*socio=ec1 alors que la plus grande*socio=rien incertitude*socio=uv3 règne actuellement sur*socio=rien le front des taux_de_change*socio=ec1? N'est-il pas vraisemblable*socio=rien que les amples*socio=rien mouvements*socio=ec2 de ces taux*socio=rien déforment la structure*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 ,,, relativement à celle qui résulterait du jeu*socio=rien des avantages_comparatifs*socio=ec2 ,,, beaucoup plus que ne le font les restrictions*socio=et commerciales*socio=ec1 encore en vigueur*socio=uv3? Et n'est*socio=rien ,,,il pas possible*socio=rien que ces mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 soient l'aboutissement*socio=rien de manipulations délibérées de la part*socio=rien de pays*socio=ac qui cherchent à s'assurer d'une manière*socio=rien déloyale*socio=uv2 un*socio=rien avantage sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te? Les incertitudes*socio=uv3 de cette nature*socio=rien risquent de compromettre la solidité*socio=rien des politiques_commerciales*socio=et, principal objectif*socio=uv4 des accords*socio=et commerciaux*socio=ec1 internationaux*socio=te et des efforts diplomatiques constamment déployés pour interpréter ces accords*socio=et dans la pratique*socio=et de tous les jours*socio=rien . *{ p.2 } Pour lever ces incertitudes*socio=uv3, ou, à tout le moins, pour les contenir dans des limites tolérables, il faut les exprimer sous la forme*socio=rien de questions*socio=rien plus précises*socio=rien , qu'il soit possible*socio=rien d'étudier et auxquelles l'expérience*socio=ec2 ou les théories économiques*socio=ec1 généralement admises permettent de donner des éléments*socio=rien de réponse. La première*socio=rien de ces *socio=rien questions présente un caractère général:*socio=nil *socio=nil 1. Quels sont les effets*socio=rien , s'il en est*socio=rien , des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 des pays*socio=ac Pris individuellement et, par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien , sur*socio=rien le volume*socio=rien et la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te? Cette question*socio=rien de *socio=rien portée générale fait *socio=nil intervenir trois types distincts*socio=rien de relations*socio=rien , à savoir*socio=rien la relation*socio=rien qui existe entre les modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et les modifications*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1, celle qui existeentre les fluctuations*socio=ec2 de ces taux*socio=rien et le *socio=rien niveau général des*socio=nil échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil enfin la relation*socio=rien entre la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 et la *socio=ec1 balance commerciale d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac *socio=nil donné (ce qui revient à dire, entre cette variation*socio=rien et la répartition*socio=uv3 géographique*socio=te des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1). Il y a à peine 10 ou 15 ans*socio=rien , une telle question*socio=rien n'aurait pas manqué de paraître pour le moins étrange, car il était alors largement admis que le taux_de_change*socio=ec1, en tant qu'il détermine les prix*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1, est*socio=rien l'un*socio=rien des facteurs*socio=rien les plus importants*socio=rien parmi tous ceux qui déterminent l'état*socio=rien du compte*socio=rien des opérations*socio=rien courantes*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac et, partant, de sa balance_des_paiements*socio=ec1. Or*socio=rien , depuis cette époque*socio=te, il a été*socio=rien de plus en plus malaisé*socio=rien d'expliquer l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te en se fondant sur*socio=rien cette hypothèse, laquelle a d'ailleurs*socio=rien été*socio=rien contestée sur*socio=rien le plan*socio=rien théorique. Il nous faut, avant tout, bien*socio=rien préciser qu'aucune réponse concluante n'a encore été*socio=rien trouvée à la question*socio=rien posée ci,,,dessus et que l'opinion*socio=uv1 des spécialistes*socio=ac dans ce domaine*socio=rien ne peut,,,être*socio=rien qualifiée*socio=uv4 que de "majoritaire". La *socio=rien question porte sur les*socio=nil effets des*socio=nil variations des*socio=nil seuls taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil en supposant que tous les autres *socio=rien facteurs susceptibles *socio=nil d'influer sur*socio=rien les échanges*socio=ec1 restent constants*socio=ec2. Il s'agit donc là d'une question*socio=rien essentiellement théorique et, si les nouvelles*socio=rien réponses que lui apportent les théoriciens*socio=ac sont loin*socio=rien d'être*socio=rien généralement acceptées, *socio=rien un large accord*socio=uv1 s'*socio=nil est *socio=nil néanmoins dégagé sur*socio=rien certains points*socio=rien fondamentaux*socio=uv4. Comme à l'accoutumée, les éléments*socio=rien de preuve*socio=ec2 ne sont pas à rigoureusement parler concluants*socio=rien ,, pourtant, ils contribuent à faire comprendre l'orientation*socio=et récente*socio=rien de la *socio=rien pensée analytique,*socio=nil *socio=nil qui commence à exercer une influence sur*socio=rien les politiques_économiques*socio=et. Comme toujours lorsque des incertitudes*socio=uv3 pèsent sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1, on a, dans les années*socio=rien 70, souvent soupçonné certains pays*socio=ac de manipuler leurs taux*socio=rien dans le dessein*socio=rien de s'assurer d'une manière*socio=rien déloyale*socio=uv2 un*socio=rien avantage commercial*socio=ec1 sur*socio=rien d'autres pays*socio=ac. En d'autres termes*socio=rien , on redoutait *socio=rien un retour *socio=nil aux "dépréciations concurrentes*socio=ec2" si abondamment commentées dans les ouvrages économiques*socio=ec1 parus autour des années*socio=rien 30 (encore que bien*socio=rien des choses*socio=rien écrites à ce sujet*socio=rien se soient révélées inexactes par la suite*socio=rien ). Cette incertitude*socio=uv3 peut s'exprimer sous la forme*socio=rien de deux questions*socio=rien à la *socio=rien fois distinctes *socio=nil et plus précises*socio=rien , auxquelles il est*socio=rien assez aisé*socio=rien de répondre. *{ p.3 } 2. Un*socio=rien gouvernement*socio=ac peut,,,il manipuler le taux_de_change*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien régime*socio=et général*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 souples*socio=uv4? Dans l'affirmative*socio=rien , par quels moyens*socio=ec1 peut,,,il le faire et combien lui en coûte-t,,,il? Ceci revient, en quelque sorte*socio=rien , à retourner la *socio=rien question précédente.*socio=nil *socio=nil Théoriquement, cela consiste à demander ce qui détermine les taux_de_change*socio=ec1 lorsque l'obligation*socio=uv1 générale*socio=rien de maintenir des parités fixes a été*socio=rien levée, et qu'elle est*socio=rien l'influence que peut avoir l'action*socio=rien des gouvernements*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien parmi tous les autres *socio=rien facteurs susceptibles *socio=nil d'y exercer leurs effets*socio=rien . 3. Qu'il soit ou non possible*socio=rien de manipuler de propos*socio=rien délibéré les taux_de_change*socio=ec1, il faut tenir compte*socio=rien de l'affirmation*socio=rien selon laquelle les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 ont parfois (par exemple*socio=rien en 1978) pris une ampleur*socio=rien si excessive*socio=rien qu'ils ont causé un*socio=rien préjudice*socio=et à l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te d'un*socio=rien ou de plusieurs pays*socio=ac. Ce qui conduit à poser une *socio=rien troisième question:*socio=nil *socio=nil Y a,,,t,,,il des pays*socio=ac qui ont été*socio=rien "lésés" par des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1? 4. Ces questions*socio=rien reflètent l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 qui caractérise l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te depuis le début*socio=rien des années*socio=rien 70 ,,, instabilité*socio=uv3 essentiellement marquée par l'absence*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te au pouvoir_d'_achat*socio=ec1 stable*socio=uv4 ,,, et l'importance*socio=rien qu'elles revêtent tient à cette instabilité*socio=uv3. La question*socio=rien plus générale*socio=rien du coût*socio=ec1 de l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te est*socio=rien traitée dans le *socio=rien dernier chapitre *socio=nil de la présente*socio=rien étude*socio=ec2. Le plan*socio=rien de l'étude*socio=ec2 suit l'ordre*socio=rien de ces questions*socio=rien et la teneur*socio=rien des réponses données est*socio=rien résumée ci,,,après*socio=rien . 1. Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 influent,,,elles sur*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1? La *socio=ec1 valeur économique *socio=nil de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1 ne souffre pas d'une variabilité*socio=uv3 accrue des *socio=ec1 taux_de_change nominaux.*socio=nil *socio=nil Les deux phénomènes*socio=rien n'offrent aucun point*socio=rien de comparaison*socio=rien légitime*socio=uv2. Quel que soit, en fin*socio=rien de compte*socio=rien , l'effet*socio=rien d'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1, celle,,,ci se répercute uniformément sur*socio=rien toute la gamme*socio=rien des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac, alors que les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 sont sélectifs*socio=uv4 par nature*socio=rien , touchant à des degrés*socio=rien divers les branches*socio=rien de_production*socio=ec1 et les groupes*socio=rien de produits*socio=rien . Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sont la manifestation*socio=rien extérieure*socio=te de la politique*socio=et macro-économique, dont le *socio=rien but est *socio=nil de stabiliser, au plus *socio=rien haut niveau *socio=nil où elle Peut être*socio=rien maintenue, l'activité*socio=rien de l'économie*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien , et, de ce fait*socio=rien , le volume*socio=rien des *socio=ec1 échanges commerciaux.*socio=nil La*socio=nil politique_commerciale *socio=nil se situe au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, celui des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1, et influe donc non seulement sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1 mais encore, plus fondamentalement, sur*socio=rien celle de l'investissement*socio=ec1 et, en définitive*socio=rien , sur*socio=rien la rapidité*socio=rien avec laquelle s'opère la redistribution*socio=et géographique*socio=te des industries*socio=ec1 dans le monde*socio=te. (pages*socio=rien 14 et 15) *{ p.4 } On se plaint souvent de ce que l'incertitude*socio=uv3 pesant sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 impose au négoce un*socio=rien coût*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien qui exerce *socio=rien un effet dissuasif*socio=nil sur l'*socio=nil expansion*socio=ec2 du*socio=nil commerce*socio=ec1 en*socio=nil général.*socio=nil *socio=nil Cela a l'air*socio=rien plausible*socio=uv4, mais, dans des cas*socio=rien de ce genre*socio=rien , il faut toujours préciser la situation*socio=rien à laquelle on compare celle que l'on décrit. Or*socio=rien , à quoi compare,,,t,,,on le régime*socio=et des changes*socio=rien flottants*socio=ec1? Considérant l'ampleur*socio=rien et la variabilité*socio=uv3 des différences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te, il *socio=rien est évident *socio=nil que, dans les années*socio=rien soixante,,,dix, toute tentative*socio=rien de maintenir des taux_de_change*socio=ec1 fixes n'aurait guère eu de chances*socio=rien d'aboutir sans *socio=rien un large recours*socio=ec1 aux*socio=nil contrôles*socio=et *socio=nil directs des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. Mais ces contrôles*socio=et auraient beaucoup plus entravé l'expansion*socio=ec2 du commerce*socio=ec1, ainsi que la croissance_économique*socio=ec1 en général*socio=rien , que ne l'a fait*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 accrue résultant*socio=rien du flottement*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1. En revanche, si l'autre terme*socio=rien de la *socio=rien comparaison est une*socio=nil situation *socio=nil caractérisée par une stabilité*socio=uv3 générale*socio=rien des prix*socio=ec1 ou par la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 dans *socio=rien un petit nombre de*socio=nil *socio=ac pays commerçants *socio=nil parmi les plus importants*socio=rien , il *socio=rien est exact *socio=nil que la croissance*socio=uv3 des PNB*socio=ec1 et l'expansion*socio=ec2. des échanges*socio=ec1 auraient toutes deux été*socio=rien plus rapides*socio=rien qu'elles ne l'ont été*socio=rien effectivement durant les années*socio=rien 70 dans un*socio=rien contexte d'inflation*socio=ec2 généralisée. La constatation*socio=rien que les échanges*socio=ec1 ont continué, même au cours*socio=rien de cette période*socio=te, de progresser plus que ne l'a fait*socio=rien la production*socio=ec1 (le rapport*socio=rien entre la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 et celle de la production*socio=ec1 demeurant pratiquement inchangé*socio=rien ) donne à penser que la variabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 n'a pas eu d'effet*socio=rien préjudiciable*socio=et *socio=rien direct sur le*socio=nil volume du*socio=nil commerce*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil qui*socio=nil est *socio=nil resté avant tout tributaire*socio=rien de la croissance*socio=uv3 fondamentale*socio=uv4 des PNB*socio=ec1. (pages*socio=rien 15 à 18) Ces deux problèmes*socio=ec2 d'intérêt*socio=rien secondaire*socio=rien étant résolus, on peut maintenant se tourner vers ce qui constitue le fondement*socio=uv4 théorique de la *socio=rien première question.*socio=nil *socio=nil Comment une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac peut,,,elle influer sur*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil de ce pays*socio=ac? Une dépréciation*socio=ec2 qui a pour *socio=rien seul effet *socio=nil de compenser l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te maintient, dans le commerce*socio=ec1, des conditions*socio=ec1 identiques à celles qui résulteraient de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des taux_de_change*socio=ec1. On peut donc dire qu'elle n'influe pas sur*socio=rien les échanges*socio=ec1. Il faut donc tout d'abord*socio=rien distinguer les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 "réels*socio=ec2" corrigés des effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 des variations*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil qui ne font que compenser des modifications*socio=rien du *socio=rien niveau relatif des*socio=nil prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te.*socio=nil Il*socio=nil est très*socio=nil difficile,*socio=nil *socio=nil techniquement parlant, de mesurer les *socio=rien variations effectives des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 dans*socio=nil un système de*socio=nil changes souples*socio=uv4 *socio=nil où l'inflation*socio=ec2 sévit dans la plupart*socio=rien des pays*socio=ac, sinon dans tous, à des *socio=rien taux différents *socio=nil et variables. D'après*socio=rien les calculs*socio=rien effectués suivant*socio=rien les *socio=rien diverses méthodes *socio=nil connues, les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 qui se sont produites dans le passé*socio=rien sont apparues dans l'ensemble*socio=rien modérées, éphémères et, dans la quasi,,,totalité*socio=rien des cas*socio=rien , nettement en deçà de la marge d'erreur*socio=uv4 qui doit être*socio=rien admise pour des calculs*socio=rien de ce genre*socio=rien . En bref*socio=rien , les variations*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil ont le plus souvent contribué à préserver, et non à modifier, les structures*socio=ec1 de la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te. *{ p.5 } Dans *socio=rien un deuxième temps,*socio=nil *socio=nil il s'agit de déterminer si les variations*socio=rien estimées des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 ont exercé une influence sur*socio=rien les balances commerciales*socio=ec1. Il ressort de l'analyse*socio=rien des données relatives*socio=rien à huit grands*socio=rien pays*socio=ac pendant les années*socio=rien 70 que la réaction des balances commerciales*socio=ec1 à ces variations*socio=rien a été*socio=rien à peine sensible*socio=rien et ne s'est*socio=rien guère manifestée qu'au terme*socio=rien de périodes*socio=te si longues*socio=rien que la relation*socio=rien entre les deux phénomènes*socio=rien paraît extrêmement ténue, vu les nombreux*socio=rien autres changements*socio=uv3 intervenus entre-temps*socio=rien . Par contre, la relation*socio=rien entre l'évolution*socio=rien des balances commerciales*socio=ec1 et les *socio=rien taux relatifs de*socio=nil croissance*socio=uv3 nominale du*socio=nil PNB*socio=ec1 *socio=nil ,,, le pays*socio=ac à la croissance*socio=uv3 la plus rapide*socio=rien tendant à enregistrer un*socio=rien déficit*socio=ec1, et vice*socio=uv3 versa ,,, se révèle beaucoup plus étroite*socio=rien . Des chercheurs*socio=ac travaillant sur*socio=rien les statistiques*socio=ec2 d'autres pays*socio=ac et d'autres périodes*socio=te ont signalé qu'ils étaient parvenus à des *socio=rien résultats similaires.*socio=nil (*socio=nil pages *socio=nil 19 à 36) En bref*socio=rien , les données disponibles*socio=rien tendent à confirmer ce que la théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 supposait depuis longtemps, à savoir*socio=rien que, au niveau*socio=rien macro-économique, le revenu*socio=ec1 exerce généralement plus d'effets*socio=rien que les prix*socio=ec1 (élasticité-prix) sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 international*socio=te. On enseignait déjà dans les années*socio=rien 50 qu'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 ne pouvait à elle seule*socio=rien , c'est*socio=rien ,,,à,,,dire sans l'aide*socio=uv1 d'une modification*socio=rien de la politique*socio=et macro-économique, modifier la situation*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil dans la mesure*socio=rien souhaitée. Les faits*socio=rien qui ont marqué les années*socio=rien 70 montrent que cette affirmation*socio=rien demeure valable*socio=rien en régime*socio=et de changes*socio=rien flottants*socio=ec1. De plus, il semble que la mise en place*socio=rien de ce régime*socio=et ait atténué l'impact*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 extérieur variations relatives des prix*socio=ec1 résultant d'un mouvement*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 sont moins prévisibles*socio=uv4 ou moins durables*socio=uv4, les entreprises*socio=ac qui commercent avec l'étranger*socio=te sont plus longues*socio=rien à réagir à ces variations*socio=rien . La théorie*socio=ec2 des mécanismes*socio=rien d'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 qui, dans les années*socio=rien 30 et 40, mettait tout particulièrement 1 *socio=rien accent sur *socio=nil les élasticités,,,prix*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 et de l'offre*socio=rien d'exportations*socio=ec1, a évolué, à partir des *socio=rien premières années *socio=nil 50, vers la théorie*socio=ec2 dite "de l'absorption". Ces deux approches se fondaient presque exclusivement sur*socio=rien la relation*socio=rien entre l'évolution*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 et les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1. Cependant que ces théories prévalaient, l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te connaissait une profonde*socio=rien mutation*socio=ec2. Le volume*socio=rien des mouvements*socio=ec2 internationaux*socio=te de capitaux*socio=ec1 vers les places offrant les taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 les plus élevés*socio=uv4 (compte*socio=rien tenu du risque*socio=uv4) s'est*socio=rien accru rapidement. Cet important*socio=rien accroissement*socio=ec2 en volume*socio=rien a conduit à l'élaboration de *socio=rien nouvelles techniques de*socio=nil marché*socio=ec1 *socio=nil et à la création de *socio=rien nouvelles formes de*socio=nil placement*socio=ec1 des*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à la création de *socio=rien nouveaux centres financiers*socio=ec1 *socio=nil étroitement reliés entre eux et à leur intégration*socio=ec2 en un*socio=rien marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te quasi parfait. L'approche qui consistait à concevoir la détermination*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 comme étant liée à l'évolution*socio=rien de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te donnait du monde*socio=te une image*socio=rien de plus en plus contredite par les réalités*socio=ec2 des années*socio=rien 70. *{ p.6 } Dans le monde*socio=te intégré d'aujourd'hui, où l'information*socio=rien circule avec rapidité*socio=rien et précision*socio=rien , les transactions*socio=ec1 sur*socio=rien devises*socio=ec1 à des fins*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sont souvent plus nombreuses*socio=rien que celles qui sont liées à des opérations*socio=rien commerciales*socio=ec1. La nouvelle*socio=rien approche monétariste de la balance_des_paiements*socio=ec1 ,,, qui met davantage l'accent*socio=rien sur*socio=rien l'évolution*socio=rien et les ajustements*socio=et des marchés*socio=ec1 des actifs financiers*socio=ec1 ,,, tient compte*socio=rien de cette évolution*socio=rien . Elle procède de l'idée*socio=rien que dans un*socio=rien monde*socio=te caractérisé par une très grande*socio=rien mobilité*socio=uv3 du capital*socio=ec1, les monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te doivent être*socio=rien traitées comme n'importe quel autre actif financier*socio=ec1. Le comportement*socio=rien du marché*socio=ec1 des *socio=rien changes est *socio=nil assimilé à celui d'une bourse*socio=ac des valeurs*socio=ec1, plutôt qu'à celui d'une annexe*socio=rien du marché*socio=ec1 international*socio=te des produits*socio=rien . Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ne se voient attribuer, au mieux, qu'un*socio=rien *socio=rien rôle mineur *socio=nil dans la correction*socio=ec2 des déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1. La politique*socio=et monétaire*socio=ec1 nationale*socio=te en vient à être*socio=rien considérée comme l'instrument le plus efficace*socio=uv4 pour atteindre cet objectif*socio=uv4. (pages*socio=rien 36 à 39) 2. Les gouvernements*socio=ac peuvent,,,ils manipuler les taux_de_change*socio=ec1? Le risque*socio=uv4 de voir les gouvernements*socio=ac manipuler les taux_de_change*socio=ec1 de leurs monnaies*socio=ec1 ne se trouve pas nécessairement accru du fait*socio=rien que l'obligation*socio=uv1 générale*socio=rien de maintenir une parité donnée a été*socio=rien levée. Il *socio=rien est évident *socio=nil que, si une telle manipulation*socio=rien permettait d'obtenir*socio=rien des avantages*socio=rien , tous les pays*socio=ac s'efforceraient d'en profiter,, or*socio=rien , la logique*socio=uv4 interdit que toutes les monnaies*socio=ec1 soient sous,,,évaluées en même temps*socio=rien . Lorsque la migration*socio=ac internationale*socio=te des capitaux*socio=ec1 jouit d'une liberté*socio=uv1 relative*socio=rien , les mécanismes*socio=rien du marché*socio=ec1 qui déterminent les cours*socio=rien de change*socio=rien ne laissent à aucun pays*socio=ac la possibilité*socio=rien de maintenir la parité de sa monnaie*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil manifestement inadéquat pendant *socio=rien un temps suffisamment*socio=nil long *socio=nil pour en tirer des avantages*socio=rien notables sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1. Qu'est*socio=rien ,,,ce qui distingue un*socio=rien marché_financier*socio=ec1 ou une bourse*socio=ac des valeurs*socio=ec1 d'un*socio=rien marché*socio=ec1 des produits*socio=rien ? L'une des différences*socio=uv1 les plus *socio=rien importantes est *socio=nil que les actifs financiers*socio=ec1 sont achetés dans la perspective*socio=rien de leurs rendements futurs*socio=rien , donc de leur valeur*socio=ec1 de revente. plus précisément, tout investisseur*socio=ac qui envisage d'acquérir de nouveaux*socio=rien actifs prend essentiellement trois éléments*socio=rien en considération*socio=rien : en *socio=rien premier lieu,*socio=nil le*socio=nil rendement*socio=ec1 nominal des*socio=nil valeurs*socio=ec1,*socio=nil en*socio=nil deuxième lieu,*socio=nil le*socio=nil gain*socio=ec1 *socio=nil (ou la perte*socio=ec2) en capital*socio=ec1 escompté à la revente, et enfin le risque*socio=uv4 inhérent*socio=rien à la possession des valeurs*socio=ec1, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire la mesure*socio=rien dans laquelle l'investisseur*socio=ac s'attend à un*socio=rien gain*socio=ec1 ou une perte*socio=ec2 en capital*socio=ec1. Ces trois facteurs*socio=rien conjugués déterminent le cours*socio=rien des valeurs*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. On peut dire qu'il y a équilibre*socio=uv3 lorsque la totalité*socio=rien du stock*socio=ec1 existant*socio=rien d'une *socio=ec1 valeur financière est*socio=rien *socio=nil absorbée par les investisseurs*socio=ac privés*socio=et au prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1. Toute modification*socio=rien de l'un*socio=rien des trois *socio=rien facteurs susmentionnés *socio=nil entraînera normalement un*socio=rien changement*socio=uv3 de ce prix*socio=ec1 ou du taux*socio=rien de rendement*socio=ec1 nominal*socio=rien . *{ p.7 } La prévision*socio=ec2 d'une *socio=rien hausse future du*socio=nil cours *socio=nil d'une valeur*socio=ec1 rend celle,,,ci plus intéressante*socio=rien . La demande*socio=ec1 de cette valeur*socio=ec1 augmente, entraînant une hausse*socio=rien de son prix*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1. Le marché*socio=ec1 des devises*socio=ec1 (et leur *socio=rien cours sur le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil c'*socio=nil est,*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil à*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil dire*socio=nil leur*socio=nil taux_de_change*socio=ec1)*socio=nil a*socio=nil un comportement *socio=nil tout à *socio=rien fait analogue.*socio=nil *socio=nil De même que pour les autres *socio=ec1 valeurs financières,*socio=nil tout*socio=nil *socio=rien fait nouveau *socio=nil qui perturbe les pronostics du marché*socio=ec1 concernant la valeur*socio=ec1 future*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 aura des répercussions*socio=ec2 *socio=rien immédiates sur sa*socio=nil valeur*socio=ec1 présente,*socio=nil sur le*socio=nil taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 nominal de*socio=nil *socio=ec1 valeurs financières *socio=nil libellées en cette monnaie*socio=ec1, ou sur*socio=rien les deux à la fois*socio=rien . (pages*socio=rien 41 à 43) Les commentateurs*socio=ac économiques*socio=ec1 se plaisent à dire que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 traduisent "le jugement*socio=uv1 du marché*socio=ec1". Il n'est*socio=rien pas inutile*socio=rien , dans l'intérêt*socio=rien du lecteur, de démonter le mécanisme de formation*socio=et de ce jugement*socio=uv1. Le marché*socio=ec1 des *socio=rien changes est une*socio=nil annexe du*socio=nil marché*socio=ec1 international*socio=te des*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil et, comme tous les marchés*socio=ec1, il exprime la moyenne*socio=rien des opinions*socio=uv1 d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil individus*socio=ac *socio=nil animés par le désir*socio=rien d'obtenir*socio=rien les renseignements*socio=ec2 qui leur permettent de prévoir l'avenir*socio=te avec une *socio=rien certitude relative.*socio=nil Le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil capitaux*socio=ec1,*socio=nil en_particulier,*socio=nil n'*socio=nil est *socio=nil pratiquement régi que par des pronostics,, en effet*socio=rien sa fonction*socio=rien essentielle*socio=uv4 est*socio=rien d'amener ,,, par le biais*socio=rien de la capitalisation*socio=ec1 des recettes*socio=ec1 escomptées qui s'exprime dans les prix*socio=ec1 des actifs au jour*socio=rien le jour*socio=rien ,,, des pronostics dûment fondés à influer sur*socio=rien l'utilisation*socio=rien des ressources*socio=ec1 productives*socio=uv4, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire sur*socio=rien les plans*socio=rien et les politiques*socio=et de_production*socio=ec1. Dans le système*socio=rien actuel*socio=te, les prévisions*socio=ec2 concernant l'évolution*socio=rien future*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 s'appuient essentiellement sur*socio=rien deux considérations*socio=rien qui ont, l'une et l'autre, des bases*socio=rien théoriques solides*socio=rien confirmées par l'expérience*socio=ec2: la conviction*socio=uv1 i) que, *socio=rien sur longue période*socio=te,*socio=nil les*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil évoluent de telle sorte*socio=rien qu'ils compensent les différences*socio=uv1 d'inflation*socio=ec2 d'un*socio=rien pays*socio=ac à un*socio=rien autre et ii) que, si un*socio=rien pays*socio=ac connaît un*socio=rien déficit*socio=ec1 ou un*socio=rien excédent*socio=ec1 de sa balance_des_paiements_courants*socio=ec1 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 supérieur*socio=rien au montant*socio=ec1 des flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te qui peut être*socio=rien considéré comme stable*socio=uv4 ou normal*socio=rien , le taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1 variera tôt ou tard dans *socio=rien un sens prévisible*socio=uv4.*socio=nil (*socio=nil pages *socio=nil 43 et 44) Toute modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 futur*socio=rien considéré comme le plus probable*socio=uv4 s'accompagne généralement d'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 présent*socio=rien (taux*socio=rien au comptant). Ce qui relie ces deux taux*socio=rien , c'est*socio=rien le rapport*socio=rien entre la parité et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 selon lequel, pour que les marchés_financiers*socio=ec1 internationaux*socio=te se trouvent en équilibre*socio=uv3, il faut que la différence*socio=rien entre les taux_de_change*socio=ec1 à terme*socio=rien et au comptant de deux monnaies*socio=ec1 déterminées soit égale*socio=rien à la différence*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 des actifs libellés en ces deux monnaies*socio=ec1. (pages*socio=rien 45 à 47) Comme la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 au comptant est*socio=rien souvent immédiate*socio=rien , alors que les perturbations*socio=ec2 qui ont provoqué le changement*socio=uv3 des prévisions*socio=ec2 n'influent qu'avec *socio=rien retard sur les*socio=nil différences*socio=uv1 de*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2,*socio=nil le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil réel se trouve modifié dans l'intervalle. *{ p.8 } De telles variations*socio=rien intrinsèquement temporaires*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2, que l'on qualifie de "dépassements des taux_de_change*socio=ec1", sont *socio=rien un effet *socio=nil accessoire du processus*socio=te par lequel les variations*socio=rien escomptées des *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil sont capitalisées dans la valeur*socio=ec1 courante*socio=te des actifs financiers*socio=ec1. Le *socio=rien seul moyen efficace*socio=uv4 de*socio=nil limiter *socio=nil ces "dépassements" consiste à créer un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 plus stable*socio=uv4 où les prévisions*socio=ec2 sont moins fréquemment perturbées. Il convient d'ajouter que les observateurs qualifiés*socio=uv4 estiment que les "dépassements" ont parfois incité des pays*socio=ac à améliorer leurs politiques*socio=et macro-économiques. (pages*socio=rien 47 à 50) Un*socio=rien gouvernement*socio=ac n'a guère de possibilités*socio=rien de provoquer délibérément un*socio=rien "dépassement" du taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1 dans le sens*socio=rien d'une dépréciation*socio=ec2, dans le dessein*socio=rien de stimuler la production*socio=ec1 de ses industries*socio=ec1 travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou concurrençant des importations*socio=ec1, car tous les moyens*socio=ec1 par lesquels il peut essayer d'influer sur*socio=rien ce taux_de_change*socio=ec1 ont d'importantes*socio=rien répercussions*socio=ec2 internes*socio=te qui se manifestent plus rapidement, et revêtent probablement une ampleur*socio=rien beaucoup plus grande*socio=rien , que les avantages*socio=rien économiques*socio=ec1 qu'il peut espérer en tirer sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1. Il n'y a que deux, peut,,,être*socio=rien trois, moyens*socio=ec1, pour les gouvernements*socio=ac, d'influer sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1 d'une monnaie*socio=ec1: le contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et de capitaux*socio=ec1, la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te et, dans certaines*socio=rien conditions*socio=ec1, l'intervention de la banque_centrale*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien . Ce *socio=rien troisième moyen *socio=nil ne peut,,,être*socio=rien considéré comme indépendant qu'en période*socio=te de stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien , où le degré*socio=rien d'intervention est*socio=rien suffisamment modéré pour que l'on puisse en compenser par d'autres moyens*socio=ec1 les effets*socio=rien monétaires*socio=ec1 internes*socio=te. Par contre, lorsque les banques_centrales*socio=ac interviennent sur*socio=rien une *socio=rien grande échelle,*socio=nil leur*socio=nil action devient*socio=nil partie intégrante *socio=nil de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te, car elle entraîne une expansion*socio=ec2 ou une contraction*socio=ec2 de la masse monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te, selon qu'elles achètent ou qu'elles vendent des devises*socio=ec1. Quant aux contrôles*socio=et directs ceux qui s'exercent sur*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil ne sauraient être*socio=rien considérés comme *socio=rien un moyen de*socio=nil manipulation *socio=nil délibérée des taux_de_change*socio=ec1. lis sont en général*socio=rien pratiqués par des pays*socio=ac dont la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 est*socio=rien déficitaire*socio=ec2 et dont. la part*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te tend à s'amenuiser, dans l'espoir*socio=uv1 qu'ils leur éviteront de recourir à une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 anti,,,inflationniste*socio=ec2 plus rigoureuse*socio=uv4. Les pays*socio=ac qui optent pour cette politique*socio=et font subir un*socio=rien préjudice*socio=et à d'autres pays*socio=ac, en *socio=rien termes relatifs *socio=nil surtout, dans la mesure*socio=rien où ils réduisent leur croissance_économique*socio=ec1 et, par conséquent*socio=rien , leur demande*socio=rien d'importations*socio=ec1. S'il est*socio=rien une chose*socio=rien qu'une politique*socio=et d'importation*socio=ec1 restrictive*socio=uv4 ne permet absolument pas, c'est*socio=rien bien*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 de la part*socio=rien du pays*socio=ac qui l'applique dans le commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 mondial*socio=te,, de fait*socio=rien , elle réduit nécessairement cette part*socio=rien . Quant au contrôle*socio=uv3 officiel des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, il ne semble pas, vu le degré*socio=rien actuel*socio=te d'interdépendance*socio=uv3 des économies*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, qu'il existe de *socio=rien méthodes fiables et*socio=nil politiquement*socio=et acceptables*socio=uv2 *socio=nil de le mettre en oeuvre*socio=rien . Les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 à proprement parler ne peuvent être*socio=rien contrôlés que dans le cadre*socio=rien d'un*socio=rien système*socio=rien global*socio=te de contrôles*socio=et quantitatifs directs de toutes les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te, commerce*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 en_particulier*socio=rien . *{ p.9 } Dans aucun pays*socio=ac industriel*socio=ec1 avancé, les législateurs ne semblent être*socio=rien , jusqu'à présent*socio=rien du moins, le moins du monde*socio=te disposés à envisager de déléguer à l'exécutif*socio=ac des pouvoirs*socio=et économiques*socio=ec1 discrétionnaires*socio=et aussi étendus. La modification*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 interne*socio=te exerce une influence *socio=rien immédiate sur le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais on ne peut dans ce cas*socio=rien parler de " manipulation*socio=rien " tendant à faire évoluer le taux_de_change*socio=ec1 de *socio=rien façon artificielle,*socio=nil *socio=nil étant donné que le taux*socio=rien se modifie par réaction à un*socio=rien changement*socio=uv3 prévu de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 de base*socio=rien . De plus, comme on l'a vu plus haut*socio=rien , il serait imprudent*socio=uv2 pour un*socio=rien gouvernement*socio=ac de tenter de se servir de cette influence pour établir un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 sous,,,évalué en vue*socio=rien de réaliser un*socio=rien gain*socio=ec1 à l'exportation*socio=ec1. C'est*socio=rien seulement en s'engageant toujours plus loin*socio=rien dans la voie*socio=rien de politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 toujours plus expansionnistes*socio=ec2 qu'il serait possible*socio=rien de peser autrement que de façon*socio=rien éphémère*socio=uv4 sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1. Le préjudice*socio=et subi par l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te du fait*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 qui s'ensuivrait dépasserait de beaucoup tout gain*socio=ec1 *socio=rien éventuel sur le*socio=nil marché*socio=ec1 extérieur marché*socio=ec1 des*socio=nil changes *socio=nil indique aux responsables*socio=ac de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, et ce de façon*socio=rien plutôt évidente*socio=rien , quelles sont les politiques*socio=et compatibles*socio=rien avec l'équilibre*socio=uv3 tant interne*socio=te qu'international*socio=te. Si, par exemple*socio=rien , un*socio=rien pays*socio=ac accuse, en raison*socio=rien d'une consommation*socio=ec1 excessive*socio=rien , un*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 qu'il lui serait impossible*socio=rien de supporter pendant longtemps ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire un*socio=rien déficit*socio=ec1 financé non par des entrées spontanées*socio=rien de capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te, mais par des prélèvements*socio=ec1 sur*socio=rien les réserves et des emprunts*socio=ec1 à court_terme*socio=te ,,, les opérateurs*socio=ac ne seront disposés à conserver la monnaie*socio=ec1 de ce pays*socio=ac qu'à la condition*socio=rien que sa dépréciation*socio=ec2 escomptée soit intégralement compensée par un*socio=rien accroissement*socio=ec2 du produit*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 sur*socio=rien les valeurs*socio=ec1 libellées en cette monnaie*socio=ec1. Le relèvement*socio=ec2 du taux_d'_intérêt*socio=ec1 contribuera à réduire le déficit*socio=ec1 ainsi que l'inflation*socio=ec2 qui en est*socio=rien la cause*socio=rien . (pages*socio=rien 50 à 55) 3. Des pays*socio=ac ont,,,ils été*socio=rien "lésés" du fait*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1? Il semblerait que cette *socio=rien troisième question *socio=nil devienne superflue dès l'instant*socio=rien où l'on a démontré que la manipulation*socio=rien délibérée du taux_de_change*socio=ec1 d'une Monnaie*socio=ec1 *socio=rien est impossible.*socio=nil *socio=nil Mais la crainte*socio=uv1 qu'ont les pays*socio=ac d'être*socio=rien lésés par des *socio=rien variations excessives des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 est *socio=nil une des constantes*socio=rien de l'histoire*socio=te des relations*socio=rien commerciales*socio=ec1 internationales*socio=te, et elle s'est*socio=rien ravivée depuis une vingtaine*socio=rien d'années*socio=rien . On se préoccupe désormais de la "symétrie*socio=rien de l'ajustement*socio=et" et du "partage*socio=uv1, ou du report*socio=rien , du fardeau*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et". Cette crainte*socio=uv1 mérite*socio=rien donc une analyse*socio=rien plus poussée qui, d'ailleurs*socio=rien , découle aisément des considérations*socio=rien qui précèdent. L'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 implique nécessairement des Modifications*socio=rien de la structure*socio=ec1 des économies*socio=ec1 où intervient cet ajustement*socio=et. Les entreprises*socio=ac qui produisent pour le marché*socio=ec1 national*socio=te dans le pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2, et pour les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te dans le pays*socio=ac excédentaire*socio=rien , verront l'échelle*socio=rien de leurs activités*socio=rien se réduire, relativement ou dans l'absolu*socio=rien . Friedman (1953, page*socio=rien 183) a donné, il y a plus de 25 ans*socio=rien , une définition théoriquement correcte*socio=rien de l'ajustement*socio=et exagérément onéreux*socio=ec2, ou préjudiciable*socio=et. *{ p.10 } Il s'agit d'un*socio=rien surajustement, comportant des va,,,et,,,vient inutiles*socio=rien de ressources*socio=ec1 entre secteurs*socio=rien , et la contraction*socio=ec2 d'une industrie*socio=ec1 suivie par son expansion*socio=ec2 lorsque les échanges*socio=ec1 se normalisent de nouveau*socio=rien . (pages*socio=rien 56 à 58) Le contraste entre la rigueur*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 des pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2 et le laxisme*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 relatif*socio=rien des pays*socio=ac déficitaires suffit à expliquer les *socio=rien profondes variations *socio=nil que les taux_de_change*socio=ec1 ont accusées durant les années*socio=rien 70. Les recherches*socio=ec2 effectuées aux fins*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 et celles dont les résultats*socio=rien ont été*socio=rien publiés par d'autres économistes*socio=ac donnent fortement à penser que les politiques*socio=et macro-économiques d'un*socio=rien pays*socio=ac influent davantage sur*socio=rien sa *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil qu'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1. Comme les pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2, désireux*socio=uv2 surtout de maintenir la stabilité*socio=uv3 de leurs prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te ont continué de pratiquer des politiques*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1 tandis que les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 des pays*socio=ac déficitaires, soucieux*socio=rien surtout de l'emploi*socio=ec1, sont demeurées permissives au point*socio=rien d'en être*socio=rien inflationnistes*socio=ec2, tout le poids*socio=rien de l'ajustement*socio=et a été*socio=rien reporté sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1. Il n'y a rien*socio=rien de surprenant*socio=rien à ce que ces taux*socio=rien aient atteint parfois des niveaux*socio=rien manifestement aberrants relativement au pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1, ni qu'il n'en soit pas résulté un*socio=rien ajustement*socio=et rapide*socio=rien . Lorsque les seuls*socio=rien moyens*socio=ec1 d'intervention vraiment*socio=rien efficaces*socio=uv4 sont bloqués sur*socio=rien des objectifs*socio=uv4 contradictoires*socio=uv2, le *socio=rien dernier élément resté*socio=nil libre*socio=uv2,*socio=nil c'*socio=nil est,*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil à*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil dire*socio=nil le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil accuse des *socio=rien variations considérables *socio=nil mais sans *socio=rien grand effet.*socio=nil (*socio=nil pages *socio=nil 58 à 60) Dans les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 s'est*socio=rien appréciée en termes*socio=rien réels*socio=ec2, certaines*socio=rien entreprises*socio=ac travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou concurrencées par l'importation*socio=ec1 ont connu de *socio=ec2 réelles difficultés du*socio=nil fait*socio=rien *socio=nil de cette appréciation*socio=ec2. Toutefois, il ne faut pas confondre ces difficultés*socio=ec2 avec le préjudice*socio=et dû à une concurrence*socio=ec1 "mercantiliste" qui viserait à obtenir*socio=rien des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 moyennant, par exemple*socio=rien , un*socio=rien dumping*socio=ec1 délibéré. L'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 s'accompagne inévitablement, dans les pays*socio=ac dont la balance_des_paiements*socio=ec1 connaît de trop forts*socio=rien excédents*socio=ec1, d'un*socio=rien tassement*socio=rien de l'activité*socio=rien dans le secteur*socio=rien exportation*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien , comme les entreprises*socio=ac réagissent lentement à des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 de durée*socio=te incertaine*socio=rien , il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 qu'elles se soient trouvées gravement lésées par suite*socio=rien d'ajustements*socio=et excessifs*socio=rien qu'il eût fallu corriger par la suite*socio=rien . Certes, les turbulences*socio=rien économiques*socio=ec1 des *socio=rien dernières années *socio=nil 70 ont été*socio=rien coûteuses*socio=ec2 pour toutes les économies*socio=ec1 concernées, mais il faut bien*socio=rien souligner que ce coût*socio=ec1 résultait non pas d'une action*socio=rien délibérée, mais en définitive*socio=rien de la lenteur*socio=rien avec laquelle les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te ont réagi à l'évolution*socio=rien de la conjoncture*socio=te. (page*socio=rien 61 ) *{ p.11 } Ces événements*socio=rien ont relancé l'idée*socio=rien , largement débattue à l'époque*socio=te où les taux_de_change*socio=ec1 étaient fixes, de la nécessité*socio=uv1 d'assurer une symétrie*socio=rien dans l'ajustement*socio=et. Cette idée*socio=rien repose sur*socio=rien deux erreurs*socio=uv4 d'appréciation*socio=uv1. D'une part*socio=rien , il a déjà été*socio=rien démontré que l'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 suppose, et même nécessite, *socio=rien certaines modifications des*socio=nil structures*socio=ec1 des*socio=nil économies*socio=ec1 *socio=nil concernées et, en fait*socio=rien , découle de ces modifications*socio=rien . C'est*socio=rien pourquoi il *socio=rien est impossible qu'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil "reporte le fardeau*socio=ec2 réel de l'ajustement*socio=et" sur*socio=rien ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Il suffit, pour le démontrer, de considérer un*socio=rien monde*socio=te qui se composerait de deux pays*socio=ac: dès lors*socio=rien que l'un*socio=rien d'eux, déficitaire*socio=ec2 ou excédentaire*socio=rien , aura ajusté sa balance_des_paiements*socio=ec1, celle de l'autre pays*socio=ac se trouvera automatiquement ajustée elle aussi. Quand à la nécessité*socio=uv1 d'une meilleure*socio=rien coordination*socio=uv3 des politiques*socio=et macro-économiques des pays*socio=ac déficitaires et des pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2, posée par la thèse*socio=rien de la symétrie*socio=rien , elle tient à la conviction*socio=uv1, largement répandue dans les années*socio=rien 60 et les *socio=rien premières années *socio=nil 70, qu'il est*socio=rien toujours possible*socio=rien de doser inflation*socio=ec2 et chômage*socio=ec1. Les défenseurs de cette thèse*socio=rien ont fait*socio=rien valoir que les pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2 devraient "assumer une partie*socio=rien du fardeau*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et" en pratiquant, chez eux, une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus expansionniste*socio=ec2, réduisant ainsi le degré*socio=rien d'austérité monétaire*socio=ec1 imposé aux pays*socio=ac déficitaires. Or*socio=rien , il devrait *socio=rien être évident *socio=nil que cette pratique*socio=rien , appliquée systématiquement, ne pourrait qu'introduire *socio=rien un biais inflationniste*socio=ec2 *socio=nil dans le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te. (pages*socio=rien 61 et 62) 4. Les coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te. Les trois *socio=rien premières questions *socio=nil posées au début*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 ont maintenant reçu une réponse négative*socio=rien plus ou moins nuancée. Ces constatations*socio=rien ne devraient cependant pas inciter à l'autosatisfaction. Il y a bien*socio=rien des raisons*socio=rien de penser que l'absence*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4 ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire d'une monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te dotée d'un*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 stable*socio=uv4 et capable*socio=rien de jouer le rôle*socio=rien de la livre sterling*socio=ec1 avant 1931 et celui du dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac dans le quart*socio=rien de *socio=rien siècle suivant la*socio=nil deuxième guerre*socio=et mondiale*socio=te *socio=nil ,,, a coûté cher*socio=rien à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Une monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te dont le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 commence à s'effriter devient de plus en plus incapable*socio=rien de remplir ses fonctions*socio=rien vitales dans l'économie*socio=ec1 de la nation*socio=te (étalon*socio=ec1 de valeur*socio=ec1, moyen*socio=rien d'échange*socio=ec1, étalon*socio=ec1 pour les règlements différés, valeur*socio=ec1 de réserve*socio=rien , etc.), et l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien perd peu à peu de son efficacité*socio=uv3. Il en va exactement de Même dans une économie_de_marché*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te: les mêmes coûts*socio=ec1 et distorsions*socio=ec2 que l'inflation*socio=ec2 engendre *socio=rien sur un marché*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil apparaissent lorsque la monnaie*socio=ec1 faisant fonction*socio=rien de monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te (de facto) voit son pouvoir_d'_achat*socio=ec1 décliner. En fait*socio=rien , un*socio=rien coût*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien vient s'ajouter aux autres, car la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te ne constitue plus un*socio=rien étalon*socio=ec1 de référence*socio=rien stable*socio=uv4 pour les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 des autres pays*socio=ac. (pages*socio=rien 63 et 64) *{ p.12 } Lorsque la moyenne*socio=rien des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien demeure stable*socio=uv4 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te, elle donne une *socio=rien idée fiable des*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs des*socio=nil produits *socio=nil dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te, et les variations*socio=rien de ces prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien dénotent l'apparition*socio=rien de pénuries*socio=ec2 relatives*socio=rien dans tels ou tels secteurs*socio=rien et la nécessité*socio=uv1 d'y effectuer des investissements*socio=ec1. Comme l'efficacité*socio=uv3 des décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 dépend de la justesse des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien , les *socio=rien indications sur ces*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil données par le marché*socio=ec1 mondial*socio=te revêtent de l'importance*socio=rien pour les investisseurs*socio=ac, qui s'aperçoivent que l'inflation*socio=ec2, en association peut,,,être*socio=rien avec d'autres facteurs*socio=rien , fausse*socio=rien les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 de leur pays*socio=ac. La stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien des prix*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 qui a régné sur*socio=rien le marché*socio=ec1 mondial*socio=te entre le milieu*socio=rien des années*socio=rien 50 et les *socio=rien dernières années *socio=nil 60 contribue à expliquer pourquoi *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_en_voie_de_développement*socio=ac *socio=nil ont pu connaître une expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 rapide*socio=rien malgré une inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te relativement forte*socio=rien . Afin de compenser la moindre*socio=rien vérité*socio=uv1 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te depuis quelques années*socio=rien , ces pays*socio=ac fondent de plus en plus leurs décisions*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sur*socio=rien le modèle*socio=rien appliqué par les pays*socio=ac aujourd'hui développés*socio=uv4 lorsqu'ils étaient encore en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. Certains de ces investissements*socio=ec1 pourraient se révéler inefficaces*socio=uv4 si ,,,comme cela semble probable*socio=uv4 ,,, le mode*socio=rien optimal de croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te a subi entre,,,temps*socio=rien des modifications*socio=rien . (pages*socio=rien 64 à 66) S'il n'existe pas de monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4, il n'existe pas non plus de monnaie*socio=ec1 capable*socio=rien de remplir, pour les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te, toutes les fonctions*socio=rien , mentionnées ci,,,dessus, des monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te à l'égard*socio=rien des transactions*socio=ec1 intérieures*socio=te. Dans ces conditions*socio=ec1, les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 sont forcés à des compromis*socio=uv1. Une monnaie*socio=ec1 peut être*socio=rien , par exemple*socio=rien , nettement préférable*socio=uv4 comme instrument de réserve*socio=rien , alors qu'une autre conviendra le mieux comme moyen*socio=rien d'échange*socio=ec1. Cela pose des problèmes*socio=ec2: tendance*socio=ec2 à voir des événements*socio=rien relativement mineurs*socio=rien provoquer des *socio=rien modifications substantielles *socio=nil de la composition*socio=rien en devises*socio=ec1 des fonds*socio=ec1 de roulement*socio=rien et des portefeuilles*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1, et complexité*socio=rien accrue de la gestion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 dans les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 tend à s'" internationaliser" sous l'effet*socio=rien de la quête de monnaies*socio=ec1 de rechange susceptibles*socio=rien de remplir une ou plusieurs fonctions*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te. Cette deuxième*socio=rien difficulté*socio=ec2 n'est*socio=rien qu'un*socio=rien aspect*socio=rien du coût*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'absence*socio=rien d'un*socio=rien "point*socio=rien fixe" qui serve d'étalon*socio=ec1 aux autres pays*socio=ac pour juger de l'efficacité*socio=uv3 de leurs politiques*socio=et monétaires*socio=ec1. Lorsque les prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te (exprimés dans la monnaie*socio=ec1,,,étalon*socio=ec1) étaient stables*socio=uv4, il suffisait à chaque pays*socio=ac soit d'ajuster sa politique*socio=et monétaire*socio=ec1 de façon*socio=rien à conserver à sa monnaie*socio=ec1 un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe relativement à la monnaie*socio=ec1,,,étalon*socio=ec1 soit, après*socio=rien une période*socio=te d'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te, de dévaluer sa monnaie*socio=ec1 d'un*socio=rien montant*socio=ec1 approprié par rapport*socio=rien à l'étalon*socio=ec1. Dès lors*socio=rien , les pays*socio=ac qui accordaient une haute*socio=rien priorité*socio=uv4 à la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 assignaient à leur politique*socio=et monétaire*socio=ec1 un*socio=rien objectif*socio=uv4 simple*socio=rien , qui était de maintenir la parité de leur monnaie*socio=ec1 vis,,,à,,,vis de l'étalon*socio=ec1, tandis que tous les pays*socio=ac, en état*socio=rien d'inflation*socio=ec2 ou non, pouvaient préserver la compétitivité*socio=uv1 d'ensemble*socio=rien de leurs prix*socio=ec1 face*socio=rien à leurs partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 en maintenant simplement constants*socio=ec2 leurs taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire corrigés de l'inflation*socio=ec2) par rapport*socio=rien à la monnaie*socio=ec1,,,étalon*socio=ec1. *{ p.13 } Or*socio=rien , une fois*socio=rien que celle,,,ci commence à connaître des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et variables ,,,comme ce fut le cas*socio=rien du dollar*socio=ec1 dès la fin*socio=rien des années*socio=rien 1960 ,,, le "point*socio=rien fixe" disparaît. Comme l'écrit Johnson (1974, page*socio=rien 155), chaque pays*socio=ac constate alors que "... la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien de ses prix*socio=ec1 et de sa balance_des_paiements*socio=ec1 traduit un*socio=rien amalgame de sa position*socio=rien "réelle*socio=ec2" par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac et de la situation*socio=rien "monétaire*socio=ec1" de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien . Dans ces conditions*socio=ec1, les clignotants utilisés pour l'élaboration des politiques*socio=et nationales*socio=te s'affolent et engendrent la confusion*socio=rien ". (pages*socio=rien 66 à 68) Il *socio=rien est difficile de*socio=nil savoir *socio=nil combien de temps*socio=rien l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te imposera ces coûts*socio=ec1 à l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. Pour l'instant*socio=rien , ce que l'on peut espérer en faisant preuve*socio=ec2 du maximum*socio=rien de réalisme*socio=uv3, c'est*socio=rien que les monnaies*socio=ec1 des grandes*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac finiront par acquérir la stabilité*socio=uv3 nécessaire*socio=rien du point*socio=rien de vue*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1. Les idées*socio=rien qu'exprimait Henry Simons il y a plus de 30 ans*socio=rien conservent aujourd'hui toute leur valeur*socio=ec1: La *socio=rien principale condition *socio=nil de la stabilisation*socio=et des monnaies*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te est*socio=rien tout simplement la stabilisation*socio=et du dollar*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te [des États-unis*socio=ac ]... Si nous parvenons à stabiliser durablement nos prix*socio=ec1 dans une marge étroite*socio=rien et à empêcher la récurrence aberrante de l'inflation*socio=ec2 et de la déflation*socio=ec2, nous supprimerons par là même le principal obstacle*socio=rien à l'instauration d'une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 des taux_de_change*socio=ec1... Notre économie*socio=ec1 a besoin*socio=rien d'un*socio=rien dollar*socio=ec1 stable*socio=uv4, tout autant que les autres pays*socio=ac ont besoin*socio=rien d'une unité*socio=rien monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4. En bien*socio=rien servant notre intérêt*socio=uv1 national*socio=te à cet égard*socio=rien , nous pourrions également bien*socio=rien servir la cause*socio=rien de l'ordre*socio=rien mondial*socio=te et de la reconstruction*socio=uv3, et vice*socio=uv3 versa. (1948, page*socio=rien 262) Considérant toutes les économies*socio=ec1 nationales*socio=te et les avantages*socio=rien qu'offre*socio=rien une monnaie*socio=ec1 unique*socio=rien pour les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te, on peut prédire sans risque*socio=uv4 d'erreur*socio=uv4 qu'indépendamment de la forme*socio=rien que prendra en définitive*socio=rien le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te, les processus*socio=te financiers*socio=ec1 qui sous,,,tendent le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te demeureront basés sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 d'une grande*socio=rien monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te. Si cette monnaie*socio=ec1 ne conserve pas son pouvoir_d'_achat*socio=ec1, aucun système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te ne pourra fonctionner de manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4. *{ p.14 } 1. LES VARIATIONS*socio=rien DES taux_de_change*socio=ec1 INFLUENT,,,ELLES SUR*socio=rien LES COURANTS*socio=te D'ÉCHANGES*socio=ec1? Les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 qui se sont produits*socio=rien durant les années*socio=rien 70 ont fait*socio=rien naître une *socio=rien double inquiétude *socio=nil à l'égard*socio=rien de l'impact*socio=rien qu'ils pouvaient avoir sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. La *socio=rien première est *socio=nil que les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 pourraient entraîner une baisse*socio=ec2 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1,, la seconde qu'elles risquaient de fausser la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Le *socio=rien présent chapitre *socio=nil s'ouvre sur*socio=rien une étude*socio=ec2 du bien*socio=rien ,,,fondé de ces préoccupations*socio=uv4. Toutefois, il serait d'abord*socio=rien utile*socio=uv4 d'analyser brièvement une préoccupation*socio=uv4 apparentée, qui a trait à l'effet*socio=rien et des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1, non pas sur*socio=rien le commerce*socio=ec1 proprement dit, mais sur*socio=rien la conduite*socio=rien de la politique_commerciale*socio=ec1 internationale*socio=te. Les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 diminuent,,,elles l'importance*socio=rien de la libéralisation*socio=et des échanges*socio=ec1? Lorsque les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 ont commencé, au *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1977, à s'amplifier et à se multiplier, les négociations*socio=et commerciales*socio=ec1 du tokyo_round*socio=et entraient dans leur phase*socio=te la plus active*socio=uv4. Il était peut,,,être*socio=rien inévitable*socio=rien que l'on s'interroge sur*socio=rien l'effet*socio=rien que l'évolution*socio=rien du marché*socio=ec1 des changes*socio=rien pourrait avoir sur*socio=rien les négociations*socio=et. Des participants*socio=ac émirent des doutes quant à l'utilité*socio=rien de tenter de réduire les restrictions*socio=et aux échanges*socio=ec1 alors que "les taux_de_change*socio=ec1 pouvaient, en quelques mois*socio=rien , varier de 10%". Il n'y a aucun point*socio=rien de comparaison*socio=rien entre les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et la modification*socio=rien des obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1. Comme il est*socio=rien démontré ci,,,après*socio=rien , les variations*socio=rien à long_terme*socio=te de taux_de_change*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac donné maintiennent la compétitivité*socio=uv1 ,,, prix*socio=ec1 internationale*socio=te de ses industries*socio=ec1 travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou concurrençant les importations*socio=ec1, en compensant les différences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te. Par contre, les obstacles*socio=rien au commerce*socio=ec1 ont pour but*socio=rien principal de modifier la relation*socio=rien de concurrence*socio=ec1 entre industries*socio=ec1 nationales*socio=te et *socio=ec1 industries étrangères.*socio=nil *socio=nil Les contingentements fixent des limites absolues à la quantité de produits*socio=rien concurrents*socio=ac admis sur*socio=rien le marché*socio=ec1 national*socio=te,, les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac majorent les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien étrangers*socio=uv4 admis à concurrencer la production*socio=ec1 nationale*socio=te. On oublie souvent que les obstacles*socio=rien à l'importation*socio=ec1 ont *socio=rien un double effet et*socio=nil restrictif*socio=uv4 sur les*socio=nil échanges*socio=ec1:*socio=nil *socio=nil non seulement ils accroissent l'avantage compétitif*socio=uv4 des industries*socio=ec1 nationales*socio=te en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1, mais encore ils désavantagent en même temps*socio=rien les industries*socio=ec1 nationales*socio=te qui travaillent pour l'exportation*socio=ec1. *{ p.15 } Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sont la manifestation*socio=rien extérieure*socio=te de la politique*socio=et macro-économique, dont le *socio=rien but est *socio=nil de stabiliser et de maintenir, au plus *socio=rien haut niveau possible,*socio=nil l'*socio=nil activité *socio=nil de l'économie*socio=ec1 en général*socio=rien , et, de ce fait*socio=rien , le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=rien la politique_commerciale*socio=ec1 se situe au niveau*socio=rien micro-économique*socio=ec1, *socio=rien celui des obstacles spécifiques au*socio=nil commerce*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et influe donc non seulement sur*socio=rien la structure*socio=ec1 de la production*socio=ec1, mais encore, plus fondamentalement, sur*socio=rien celle de l'investissement*socio=ec1 et, en définitive*socio=rien , sur*socio=rien la rapidité*socio=rien avec laquelle s'opère la redistribution*socio=et géographique*socio=te des industries*socio=ec1 dans le monde*socio=te. Les buts*socio=rien recherchés étant différents*socio=rien , ces deux types de mesures*socio=et ont des effets*socio=rien diamétralement opposés sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1 dans l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te. Une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 fait*socio=rien évoluer dans le même sens*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te des exportations*socio=ec1, des importations*socio=ec1 et des produits*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec des produits*socio=rien importés, alors que les modifications*socio=rien des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac font varier ces prix*socio=ec1 dans des *socio=rien directions différentes.*socio=nil *socio=nil Ainsi, des abaissements*socio=ec2 multilatéraux droits*socio=uv1 de douane*socio=ac exercent simultanément une pression*socio=ec2 à la baisse*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te des produits*socio=rien importés et des produits*socio=rien en concurrence*socio=ec1 avec eux, et une pression*socio=ec2 à la *socio=rien hausse sur *socio=nil ceux des produits*socio=rien exportables*socio=ec2 (les exportateurs*socio=ac cherchant à tirer parti*socio=et des abaissements*socio=ec2 des droits*socio=uv1 de douane*socio=ac à l'étranger*socio=te). En outre, comme il *socio=rien est rare *socio=nil que les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac soient tous réduits dans une même proportion*socio=rien , leur abaissement*socio=rien (et à fortiori les modifications*socio=rien des restrictions*socio=et quantitatives), au contraire*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, modifie également la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien parmi les produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Il faut en conclure que ces deux types de variations*socio=rien , si différents*socio=rien dans leurs effets*socio=rien , ne peuvent donc pas se comparer entre eux et que, par conséquent*socio=rien , les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 n'affaiblissent en rien*socio=rien l'importance*socio=rien des efforts de libéralisation*socio=et du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 et volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. On peut admettre, de prime abord*socio=rien , que les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1, en créant une incertitude*socio=uv3 supplémentaire*socio=rien pour tous les opérateurs*socio=ac internationaux*socio=te, aient eu *socio=rien un effet dépressif*socio=nil sur le*socio=nil volume du*socio=nil commerce*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil *socio=nil De plus, les faits*socio=rien semblent conduire au même raisonnement*socio=rien , puisque l'ampleur*socio=rien et la fréquence*socio=rien nettement accrues des fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 pendant les années*socio=rien 70 ont coïncidé avec un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. *{ p.16 } Toutefois, ce raisonnement*socio=rien repose sur*socio=rien une erreur*socio=uv4 d'appréciation*socio=uv1 fondamentale*socio=uv4, qui apparaît nettement à l'évidence*socio=rien si l'on pose la *socio=rien question suivante:*socio=nil "*socio=nil incertitude*socio=uv3 supplémentaire,*socio=nil par*socio=nil rapport *socio=nil à quoi?". Si les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te étaient restés stables*socio=uv4, les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 auraient été*socio=rien beaucoup plus faibles*socio=rien . Mais dès le moment*socio=rien où l'on laisse l'inflation*socio=ec2 atteindre des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 et variables, aucune solution*socio=rien manichéenne n'existe plus. Les taux_de_change*socio=ec1 sont, soit laissés plus ou moins libres*socio=uv2 de réagir aux écarts*socio=rien de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, soit fixés à *socio=rien un niveau *socio=nil déterminé qui est*socio=rien maintenu à l'aide*socio=uv1 d'un*socio=rien net*socio=rien renforcement des restrictions*socio=et sur*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 et les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1. En *socio=rien pareil cas,*socio=nil tout*socio=nil effet négatif sur le*socio=nil volume des*socio=nil échanges*socio=ec1 doit*socio=nil être *socio=nil attribué à l'inflation*socio=ec2 et non aux fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1. En outre, il semble que les fluctuations*socio=ec2 des cours*socio=rien du change*socio=rien ne soient pas le principal canal*socio=ec1 par lequel l'inflation*socio=ec2 exerce ses *socio=rien effets sur le*socio=nil niveau des*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Comme la croissance*socio=uv3 des échanges*socio=ec1 est*socio=rien étroitement liée à celle de la production*socio=ec1 des grandes*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac, tout ce qui a pour effet*socio=rien de ralentir l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 de ces nations*socio=te ne peut que ralentir les échanges*socio=ec1. L'expérience*socio=ec2 des années*socio=rien 70 a bien*socio=rien montré que l'inflation*socio=ec2 finit tôt ou tard par ralentir l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, soit qu'elle nécessite l'adoption de mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 et financières*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 entraînant une récession*socio=ec2, soit, si on n'y met pas *socio=rien un terme,*socio=nil *socio=nil qu'elle entraîne *socio=rien un nombre *socio=nil infini de distorsions*socio=ec2 économiques*socio=ec1 et d'effets*socio=rien de ralentissement*socio=ec2 de l'activité'. Ainsi, l'expansion*socio=ec2 plus lente*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te durant les années*socio=rien 70 a tenu, pour une *socio=rien large part,*socio=nil *socio=nil à la régression*socio=ec2 que ce commerce*socio=ec1 a connue, en *socio=rien termes absolus,*socio=nil au*socio=nil cours *socio=nil de la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te de 1974/75. Cette régression*socio=ec2 a été*socio=rien déclenchée par les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 mises en oeuvre*socio=rien dans le dessein*socio=rien d'enrayer la progression*socio=ec2 rapide*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. En bref*socio=rien , l'inflation*socio=ec2 entraîne une diminution*socio=ec2 du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te essentiellement en raison*socio=rien de ses *socio=rien effets sur la*socio=nil croissance*socio=uv3.*socio=nil *socio=nil Si la variabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 coïncide avec un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 du commerce*socio=ec1, il ne faut pas y voir une relation*socio=rien de cause*socio=rien à effet*socio=rien , mais en déduire plutôt que ces deux phénomènes*socio=rien ont une cause*socio=rien commune: l'inflation*socio=ec2. Le point*socio=rien de vue*socio=rien selon lequel l'inflation*socio=ec2 exerce ses *socio=rien effets sur le*socio=nil commerce*socio=ec1 *socio=nil principalement par l'intermédiaire de ses *socio=rien effets sur la*socio=nil production*socio=ec1 est *socio=nil corroboré par les données statistiques*socio=ec2 relatives*socio=rien au rapport*socio=rien entre les taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 et du commerce'. Le graphique*socio=rien du haut*socio=rien de la figure 1 ne fait*socio=rien apparaître, pour le quart*socio=rien de siècle*socio=rien écoulé, aucun changement*socio=uv3 notable de l'écart*socio=rien positif*socio=uv4 entre la croissance*socio=uv3 du commerce*socio=ec1 et celle de la production*socio=ec1. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que pour les années*socio=rien 1977,,,79 cet *socio=rien écart est très*socio=nil faible *socio=nil si on le compare à celui enregistré pour l'ensemble*socio=rien de la période*socio=te (à l'exclusion*socio=rien des années*socio=rien de récession*socio=ec2 économique*socio=ec1),, toutefois, il *socio=rien est difficile *socio=nil d'en tirer des conclusions certaines*socio=rien , car cette moyenne*socio=rien triennale est*socio=rien pratiquement identique*socio=rien à celle des années*socio=rien 1965,,,67, période*socio=te OÙ les taux_de_change*socio=ec1 étaient fixes. *{ p.18 } En ce qui concerne les années*socio=rien de récession*socio=ec2 1958 et 1975, il était à prévoir qu'en période*socio=te de récession*socio=ec2 mondiale*socio=te généralisée, s'accompagnant d'abondants*socio=rien déstockages qui ont aggravé encore la situation*socio=rien , le volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 international*socio=te baisserait davantage que celui de la production*socio=ec1. Le graphique*socio=rien du bas*socio=rien de la figure 1, établi à partir de données relatives*socio=rien aux *socio=rien seuls produits *socio=nil manufacturés, fait*socio=rien , lui, apparaître une diminution*socio=ec2 de l'écart*socio=rien entre taux_de_croissance*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 et taux_de_croissance*socio=ec1 de la production*socio=ec1 en 1977 ,,, 79. La ou les raisons*socio=rien de cette diminution*socio=ec2, et sa durée*socio=te probable*socio=uv4, ne sont pas encore clairement établies au *socio=te stade actuel.*socio=nil *socio=nil Peut,,,être*socio=rien est*socio=rien ,,,elle liée à l'augmentation des fluctuations*socio=ec2 de change*socio=rien (bien*socio=rien que d'autres facteurs*socio=rien aient vraisemblablement*socio=rien eu leur part*socio=rien , notamment l'augmentation protectionnistes*socio=et),, si c'est*socio=rien le cas*socio=rien , il faudra aussi expliquer pourquoi l'écart*socio=rien entre le taux_de_croissance*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 et celui de la production*socio=ec1 était plus important*socio=rien en 1973, 1974 et 1976 qu'il ne l'avait jamais été*socio=rien pendant les *socio=rien vingt-cinq années *socio=nil de la période*socio=te considérée, à l'exception*socio=rien de 1968 et de 1970. Cependant, même si un*socio=rien tel "rapport*socio=rien " existe effectivement, il n'en reste*socio=rien pas moins que l'inflation*socio=ec2 est*socio=rien au coeur du problème*socio=uv4 puisque les fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 ne sont que le reflet*socio=rien ou le symptôme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 qui sévit à des taux*socio=rien élevés*socio=uv4 et variables dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1. Une autre *socio=rien pièce mérite d'*socio=nil être *socio=nil versée au dossier*socio=rien de l'effet*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien le volume*socio=rien des échanges*socio=ec1. *socio=rien Un groupe d'*socio=nil études*socio=ec2 *socio=nil dirigé par M. Johannes Witteveen, *socio=rien ancien Directeur général du*socio=nil fonds_monétaire_international*socio=ac,*socio=nil *socio=nil a récemment publié les résultats*socio=rien d'une enquête*socio=ec2 qui avait pour objet*socio=rien "de connaître les vues*socio=rien des opérateurs*socio=ac (souligné dans l'original*socio=uv2) des *socio=rien principaux centres financiers*socio=ec1 au*socio=nil sujet du*socio=nil fonctionnement des*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes *socio=nil depuis l'introduction*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change flottants"*socio=nil (*socio=nil Groupe*socio=rien *socio=nil des Trente, 1980, pp. 1,,,2, souligné dans l'original*socio=uv2). L'enquête*socio=ec2 portait sur*socio=rien des banques*socio=ac établies dans les *socio=rien principaux centres financiers*socio=ec1 et*socio=nil sur des*socio=nil sociétés*socio=ac industrielles*socio=ec1 des*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil *socio=nil de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, de la France*socio=ac, du Royaume,,,Uni et de la Suisse*socio=ac. La principale*socio=rien conclusion du Groupe*socio=rien concernant les réactions des sociétés*socio=ac est*socio=rien la suivante*socio=rien : D'après*socio=rien un*socio=rien échantillon limité d'une vingtaine*socio=rien de multinationales*socio=ec1 capitalistiques figurant au nombre*socio=rien des plus grandes*socio=rien et des plus organisées, il apparaît que les milieux_d'_affaires*socio=ac se sont assez bien*socio=rien adaptés aux *socio=ec1 taux_de_change flottants...*socio=nil La*socio=nil plupart*socio=rien *socio=nil ont relevé que le flottement*socio=ec1 des taux*socio=rien introduisait *socio=rien un élément de*socio=nil risque*socio=uv4 supplémentaire *socio=nil dans les opérations*socio=rien internationales*socio=te de commerce*socio=ec1 et d'investissement*socio=ec1, mais que ce risque*socio=uv4 était immatériel. Aucun des interrogés n'a considéré que le flottement*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1 avait entraîné le refus, le report*socio=rien ou la réduction*socio=ec2 d'investissements_étrangers_directs*socio=ec1,, toutefois, certains ont signalé que l'on demandait maintenant aux investissements*socio=ec1 à l'étranger*socio=te *socio=rien un taux de*socio=nil rendement*socio=ec1 plus*socio=nil élevé*socio=uv4,*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil aucun n'a estimé que le flottement*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1 influait sur*socio=rien te volume*socio=rien du commerce*socio=ec1 *socio=rien extérieur dans l'*socio=nil original*socio=uv2).*socio=nil *{ p.19 } Variations des taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil balances*socio=nil commerciales*socio=ec1 et répartition*socio=uv3 des échanges*socio=ec1.*socio=nil Les préoccupations*socio=uv4 concernant le*socio=nil comportement des taux_de_change*socio=ec1 tiennent pour beaucoup *socio=nil à l'idée*socio=rien que ces taux*socio=rien exercent *socio=rien une influence considérable sur la*socio=nil structure*socio=ec1 du*socio=nil commerce*socio=ec1 mondial*socio=te.*socio=nil *socio=nil Durant les *socio=rien dernières années d'*socio=nil existence du*socio=nil système de*socio=nil bretton_woods*socio=et,*socio=nil cette*socio=nil idée s'*socio=nil est *socio=nil surtout manifestée sous la forme*socio=rien de doléances des États-unis*socio=ac, selon qui la surévaluation*socio=ec2 de plus en plus forte*socio=rien du dollar*socio=ec1 minait peu à peu la compétitivité*socio=uv1 américaine*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 mondiaux'. Il *socio=rien est vrai *socio=nil que les États-unis*socio=ac perdaient depuis *socio=rien un certain temps du*socio=nil terrain sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te d'*socio=nil exportation*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil mais cela pouvait s'expliquer de façon*socio=rien plus plausible*socio=uv4 par l'entrée*socio=rien en jeu*socio=rien d'exportateurs*socio=ac nouveaux*socio=rien et par l'élargissement*socio=ec2 de la concurrence*socio=ec1 mondiale*socio=te au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien qu'étaient mises en exploitation*socio=ec1 de *socio=rien nouvelles sources d'*socio=nil approvisionnement*socio=ec1.*socio=nil L'*socio=nil apparition d'*socio=nil un déficit*socio=ec1 *socio=nil dans la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des États-unis*socio=ac à l'époque*socio=te tenait plus vraisemblablement*socio=rien à la politique*socio=et macro-économique de ce pays*socio=ac. Puis, à partir de 1973, c'est*socio=rien l'effet*socio=rien prétendu des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien la structure*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te qui s'est*socio=rien trouvé incriminé. On n'en veut pour preuve*socio=ec2 que la crainte*socio=uv1 généralisée de voir la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 américain*socio=ac entraîner un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de la part*socio=rien des États-unis*socio=ac dans le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te d'exportation*socio=ec1, atteignant une ampleur*socio=rien telle qu'il en résulterait de graves*socio=rien difficultés*socio=ec2 pour les industries*socio=ec1 des autres pays*socio=ac qui travaillaient pour l'exportation*socio=ec1 ou étaient en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1. Les variations*socio=rien accusées que les taux_de_change*socio=ec1 et les balances commerciales*socio=ec1 ont connues durant les années*socio=rien 70 offrent une excellente*socio=uv4 occasion*socio=rien de chercher à savoir*socio=rien si les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 exercent à eux seuls*socio=rien une influence notable et *socio=rien directe sur les*socio=nil courants*socio=te d'*socio=nil échanges*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Les figures 2 à 9 présentent, sous forme*socio=rien de graphiques*socio=rien , les données relatives*socio=rien aux taux_de_change*socio=ec1 et aux balances commerciales*socio=ec1 de huit pays*socio=ac industriels*socio=ec1, couvrant le commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés pendant la période*socio=te 1970,,,78. D'emblée*socio=rien , il convient de faire deux remarques importantes*socio=rien . La première*socio=rien concerne la définition du taux_de_change*socio=ec1 à retenir. Il *socio=rien est certain *socio=nil que l'évolution*socio=rien des échanges*socio=ec1 bilatéraux*socio=et présente*socio=rien parfois de l'intérêt*socio=rien , mais nous nous intéressons en général*socio=rien davantage au commerce*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac avec l'ensemble*socio=rien de ses partenaires*socio=ac. Lorsque les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 flottent les unes par rapport*socio=rien aux autres, il faut obligatoirement calculer la moyenne*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 bilatéraux*socio=et entre la monnaie*socio=ec1 du pays*socio=ac en question*socio=rien et celles de ses partenaires*socio=ac. Ce calcul*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change moyens *socio=nil ,,, ou "effectifs*socio=rien " ,,, est*socio=rien une *socio=rien opération difficile *socio=nil pour laquelle il n'y a pas de solution*socio=rien totalement satisfaisante*socio=uv4. Les problèmes*socio=ec2 techniques*socio=rien qu'il soulève sont analysés dans l'Appendice*socio=rien . *{ p.28 } L'expérience*socio=ec2 des dix *socio=rien dernières années a*socio=nil fait *socio=nil de mieux en mieux comprendre que dans un*socio=rien monde*socio=te où les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 diffèrent d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, des modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sont nécessaires*socio=rien pour éviter des distorsions*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv1 internationale*socio=te par les prix*socio=ec1. Par conséquent*socio=rien , ce qu'il nous faut savoir*socio=rien , c'est*socio=rien si ces fluctuations*socio=ec2 ont compensé plus ou moins qu'il n'était nécessaire*socio=rien les différences*socio=uv1 entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te. En corrigeant les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 pour les écarts*socio=rien entre taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, il *socio=rien est possible *socio=nil d'arriver à une estimation*socio=ec2 de la mesure*socio=rien dans laquelle ces variations*socio=rien ont donné lieu*socio=rien à des différences*socio=uv1 de compétitivité*socio=uv1,,,prix*socio=ec1 entre les produits*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac qui entrent dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et ceux de ses partenaires*socio=ac. Ces taux_de_change*socio=ec1 corrigés de l'inflation*socio=ec2 ont été*socio=rien qualifiés*socio=uv4 de "taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2", par opposition*socio=rien aux "taux_de_change*socio=ec1 nominaux*socio=ec1". Lorsqu'on a affaire*socio=ec1 à une moyenne*socio=rien de plusieurs taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 bilatéraux*socio=et, on parle de "taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2", par opposition*socio=rien aux "taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien nominaux*socio=ec1". La deuxième*socio=rien remarque concerne le rôle*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale dans la détermination*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac.*socio=nil Par*socio=nil exemple*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil si la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te globale est*socio=rien très forte*socio=rien par rapport*socio=rien à la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te, les importations*socio=ec1 auront tendance*socio=ec2 à augmenter et les exportations*socio=ec1 à décroître (les exportateurs*socio=ac jugeant alors rentable*socio=ec2 de livrer une part*socio=rien accrue de leur production*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te), ce qui entraîne une aggravation*socio=ec2 du *socio=ec1 déficit commercial du*socio=nil pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil ou une diminution*socio=ec2 de son excédent*socio=ec1. Si des modifications*socio=rien des courants*socio=te de capitaux*socio=ec1 ou des réserves de devises*socio=ec1 viennent compenser celle de la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil la*socio=nil balance *socio=nil globale des paiements*socio=ec1 du pays*socio=ac ne subira pas forcément d'altération, et aucune pression*socio=ec2 ne s'exercera alors sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1. Tenant ces *socio=rien considérations présentes *socio=nil à l'esprit*socio=rien , nous pouvons maintenant examiner les faits*socio=rien . Les figures consacrées aux huit pays*socio=ac contiennent les données suivantes*socio=rien : i) taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel (TCER), ii) valeur*socio=ec1 en dollars*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés, iii) comme mesure*socio=rien approximative de la pression*socio=ec2 relative*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale, courbe générale*socio=rien du produit_intérieur_brut*socio=rien rapportée à celle des*socio=rien PIB*socio=ec1 *socio=rien des autres pays*socio=ac (à*socio=nil prix*socio=ec1 constants*socio=ec2 dans les deux cas),*socio=nil et iv*socio=nil ) taux_de_change*socio=ec1 effectif nominal *socio=nil (TCEN). Chaque pays*socio=ac est*socio=rien comparé aux sept autres de l'échantillon choisi ,,,c'est*socio=rien ,,,à,,,dire que son taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif est la*socio=nil moyenne *socio=nil pondérée des parités bilatérales*socio=et de sa monnaie*socio=ec1 relativement à celles des sept autres pays*socio=ac, sa *socio=ec1 balance commerciale est*socio=rien *socio=nil celle de ses échanges*socio=ec1 avec les sept autres pays*socio=ac, et la courbe de son PIB*socio=ec1 est*socio=rien rapportée à celle, moyenne*socio=rien et pondérée, des PIB*socio=ec1 des sept autres pays*socio=ac. Le choix*socio=uv1 des échelles*socio=rien répond au souci*socio=rien de faciliter les comparaisons*socio=rien entre pays*socio=ac. L'examen*socio=ec2 des figures conduit aux conclusions *socio=rien générales suivantes *socio=nil (sauf *socio=rien indication contraire,*socio=nil les*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 retenus *socio=nil sont les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2): *{ p.29 } États-unis*socio=ac. Pendant la période*socio=te de trois ans*socio=rien qui va de 1970 à 1972, et de nouveau*socio=rien entre mi*socio=rien ,,,76 et fin*socio=rien 78, la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 a coïncidé avec des aggravations successives*socio=rien du *socio=ec1 déficit commercial,*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil à moins d'admettre qu'il s'écoule jusqu'à deux ou trois ans*socio=rien avant que l'effet*socio=rien initial*socio=rien d'une variation*socio=rien de taux*socio=rien ne se répercute sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil cette donnée ne vient pas soutenir la thèse*socio=rien selon laquelle les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 peuvent à elles seules*socio=rien avoir une influence *socio=rien importante sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil *socio=nil Par contre, la théorie*socio=ec2 selon laquelle l'évolution*socio=rien relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 joue *socio=rien un rôle important *socio=nil dans la détermination*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil se trouve étayée par les données concernant les six dernières*socio=rien des *socio=rien neuf années *socio=nil considérées. Canada*socio=ac. Il n'apparaît guère que les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 aient influé sur*socio=rien le commerce*socio=ec1, sauf peut,,,être*socio=rien dans la période*socio=te 1976,,,78, au cours*socio=rien de laquelle la dépréciation*socio=ec2 a coïncidé avec une baisse*socio=ec2 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 et une réduction*socio=ec2 du *socio=ec1 déficit commercial.*socio=nil *socio=nil Par contre, les données relatives*socio=rien à la quasi-totalité*socio=rien des *socio=rien neuf ans *socio=nil viennent appuyer la théorie*socio=ec2 selon laquelle la tendance*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 influe de *socio=rien façon importante sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil Japon*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Les données concernant le Japon*socio=ac sont mitigées. L'excédent*socio=ec1 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil a marqué une tendance*socio=ec2 ascendante durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la période*socio=te, cependant que le PIB*socio=ec1 japonais*socio=ac connaissait dans l'ensemble*socio=rien une progression*socio=ec2 plus rapide*socio=rien que celui des autres pays*socio=ac. On pourrait faire valoir que la croissance*socio=uv3 relativement forte*socio=rien du PIB*socio=ec1 de 1970 à mi*socio=rien ,,,73 et l'appréciation*socio=ec2 du yen*socio=ec1 en 1972 se sont conjuguées pour provoquer en 1973 le *socio=rien modeste recul *socio=nil de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1. De même, la réduction*socio=ec2 de l'avance*socio=rien prise*socio=rien par le PIB*socio=ec1 japonais*socio=ac sur*socio=rien celui des autres pays*socio=ac, combinée avec la dépréciation*socio=ec2 du yen*socio=ec1 ,,, toutes deux amorcées au milieu*socio=rien de 1974 ,,, ont probablement contribué au très fort*socio=rien gonflement*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 à partir des *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1975. République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac. La progression*socio=ec2 marquée, puis le recul*socio=rien tout aussi marqué, de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 entre les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1972 et ceux de 1975 ont coïncidé avec *socio=rien un tassement lent,*socio=nil *socio=nil mais progressif, de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 et *socio=rien un léger renversement de*socio=nil tendance*socio=ec2 du*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil qui s'appréciait jusqu'alors. Compte*socio=rien tenu des décalages, on pourrait soutenir que le fléchissement*socio=rien , en *socio=rien gros constant,*socio=nil du*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil depuis le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1973 et jusqu'à la fin*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1978 a contribué à la reprise, à partir de mi*socio=rien ,,,1975, de la croissance*socio=uv3 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1. France*socio=ac. Trois périodes*socio=te ,,,mi*socio=rien ,,,1972 à début*socio=rien 1974, fin*socio=rien 1975 à mi*socio=rien ,,,1976, et 1978 ,,, sont marquées par de fortes*socio=rien aggravations du déficit*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés,, aucune ne s'explique aisément par l'évolution*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 ou l'évolution*socio=rien relative*socio=rien du PIB*socio=ec1. La dépréciation*socio=ec2 du franc en. 1976 et la stabilisation*socio=et relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 dans les débuts*socio=rien de 1977 ont peut,,,être*socio=rien contribué à l'allégement*socio=uv3 des *socio=ec1 déficits commerciaux *socio=nil constatés en 1976,,,77. *{ p.30 } Italie*socio=ac. Les données pour la période*socio=te qui s'étend de 1970 à mi*socio=rien ,,,1974 corroborent la thèse*socio=rien selon laquelle les tendances*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du. PIB*socio=ec1 influencent profondément la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil *socio=nil Étant donné que l'évolution*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 durant cette période*socio=te se caractérise par une légère*socio=rien appréciation*socio=ec2 durant les deux années*socio=rien et demie*socio=rien au cours*socio=rien desquelles l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 a augmenté, et une légère*socio=rien dépréciation*socio=ec2 pendant les 21 mois*socio=rien où il a diminué, on ne peut continuer d'invoquer la théorie*socio=ec2 classique des effets*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil qu'à condition*socio=rien de supposer qu'il y a *socio=rien un long *socio=nil décalage entre une modification*socio=rien du taux*socio=rien et son *socio=rien impact initial sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil *socio=nil À partir de mi*socio=rien ,,,1974, les données ne permettent plus de tirer des conclusions aussi nettes*socio=rien , encore que la stabilisation*socio=et d'ensemble*socio=rien puis le ralentissement*socio=ec2 progressif de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1, amorcés au début*socio=rien de 1975, aient pu contribuer à l'accroissement*socio=ec2 de l'excédent*socio=ec1 commercial*socio=ec1 qui a marqué la *socio=rien deuxième moitié *socio=nil de la période*socio=te de *socio=rien neuf ans *socio=nil considérée. Royaume,,,Uni. Les données ne viennent pratiquement pas étayer les théories généralement admises concernant l'effet*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil Le*socio=nil taux_de_change reste*socio=rien *socio=nil à peu près constant*socio=rien , si l'on *socio=rien fait abstraction *socio=nil d'une modeste*socio=rien dépréciation*socio=ec2 intervenue entre les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1972 et la fin*socio=rien de 1973 (et coïncidant avec un*socio=rien déficit*socio=ec1 important*socio=rien et croissant*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Sauf aux trois derniers*socio=rien trimestres*socio=te de 1975, où elles ont marqué une progression*socio=ec2 modérée, la *socio=ec1 balance commerciale s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil dégradée et la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 s'est*socio=rien ralentie tout au long*socio=rien des *socio=rien neuf ans *socio=nil considérés. Ainsi, les données concernant le Royaume,,,Uni font très fréquemment ressortir une réalité*socio=ec2, implicite dans notre analyse*socio=rien du cas*socio=rien des autres pays*socio=ac (en_particulier*socio=rien du Japon*socio=ac), à savoir*socio=rien que des facteurs*socio=rien autres que les taux_de_change*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 peuvent influer sur*socio=rien la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien de la balance*socio=ec1 nationale*socio=te du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés. Suisse*socio=ac. Bien*socio=rien que les données soient relativement peu concluantes*socio=rien , on peut faire valoir que l'aggravation*socio=ec2 progressive*socio=rien du *socio=ec1 déficit commercial,*socio=nil *socio=nil patent entre 1971 et 1974, a résulté, du moins en partie*socio=rien , de l'appréciation*socio=ec2 progressive*socio=rien du franc entre les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1970 et ceux de 1973,, cet argument se trouve étayé par le fait*socio=rien que la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 a été*socio=rien généralement constante*socio=rien ou en baisse*socio=ec2 pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la période*socio=te où le *socio=ec1 déficit commercial s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil creusé. Après*socio=rien avoir très fortement diminué en 1975 (en raison*socio=rien surtout du ralentissement*socio=ec2 marqué de la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 en 1974,,,75), le déficit*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés a recommencé à augmenter à *socio=rien un rythme *socio=nil modéré et assez régulier*socio=ec2. La très forte*socio=rien montée du taux_de_change*socio=ec1 réel amorcée à la fin*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977 n'a eu, jusqu'à la fin*socio=rien de 1978, aucun effet*socio=rien perceptible sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil *socio=nil Conclusions à tirer des données. Les données relatives*socio=rien aux huit pays*socio=ac ne viennent pas étayer la théorie*socio=ec2 selon laquelle les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 exercent à elles *socio=rien seules un effet notable*socio=nil sur la*socio=nil balance*socio=ec1 du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil produits *socio=nil manufacturés. Dans certains cas*socio=rien , surtout ceux des États-unis*socio=ac et de l'Italie*socio=ac, le mouvement*socio=ec2 prolongé des taux_de_change*socio=ec1 dans une même direction*socio=et a coïncidé avec un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de la *socio=ec1 balance commerciale en*socio=nil *socio=rien sens contraire *socio=nil de celui postulé par la thèse*socio=rien généralement admise en la matière*socio=rien . *{ p.31 } Cette *socio=rien thèse est *socio=nil encore infirmée, ne serait,,,ce que plus indirectement, lorsque la *socio=ec1 balance commerciale s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil modifiée tandis que le taux_de_change*socio=ec1 restait plus ou moins stable*socio=uv4. En général*socio=rien , le *socio=rien seul moyen *socio=nil de faire admettre, ne fût,,,ce que partiellement, la thèse*socio=rien conventionnelle serait de faire valoir l'existence*socio=rien de longs*socio=rien décalages souvent de deux ans*socio=rien ou davantage ,,, entre la variation*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 et son *socio=rien impact initial sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil La*socio=nil tendance*socio=ec2 *socio=nil de la croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac relativement à celle des PIB*socio=ec1 d'autres pays*socio=ac paraît avoir, en soi*socio=rien , *socio=rien un effet *socio=nil plus marqué sur*socio=rien la balance*socio=ec1 du commerce*socio=ec1 des produits*socio=rien manufacturés, même si, là encore, les données ne sont pas nécessairement concluantes*socio=rien . Celles qui concernent les États-unis*socio=ac, le Canada*socio=ac, l'Italie*socio=ac et, dans une *socio=rien moindre mesure,*socio=nil la*socio=nil Suisse*socio=ac,*socio=nil *socio=nil sont les plus positives*socio=uv4 à cet égard*socio=rien . La *socio=rien situation est moins*socio=nil nette *socio=nil en ce qui concerne la France*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, tandis que les données concernant le Royaume,,,Uni et le Japon*socio=ac vont à l'encontre*socio=rien de la théorie*socio=ec2 conventionnelle. Les données enregistrées dans ces deux pays*socio=ac, mais aussi dans d'autres pays*socio=ac pendant des périodes*socio=te plus courtes*socio=rien , appellent l'attention*socio=rien sur*socio=rien le fait*socio=rien que des facteurs*socio=rien autres que le taux_de_change*socio=ec1 et la croissance*socio=uv3 relative*socio=rien du PIB*socio=ec1 peuvent influer *socio=rien notablement sur la*socio=nil balance*socio=ec1 du*socio=nil commerce*socio=ec1 des*socio=nil produits *socio=nil manufacturés. Quant au rapport*socio=rien entre l'évolution*socio=rien tendancielle du taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien effectif nominal *socio=nil d'une part*socio=rien et du taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel de l'autre, les huit pays*socio=ac se divisent en trois groupes*socio=rien . Aux États-unis*socio=ac, au Canada*socio=ac et en France*socio=ac, les deux courbes ont suivi des trajectoires plus ou moins identiques. En Italie*socio=ac et au Royaume,,,Uni ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire dans les deux pays*socio=ac qui ont connu les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 les plus élevés*socio=uv4 ,,, le taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien s'est*socio=rien fortement déprécié pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de la période*socio=te, alors que le taux_de_change*socio=ec1 réel est*socio=rien resté relativement stable*socio=uv4. L'inverse s'est*socio=rien produit*socio=rien au Japon*socio=ac, en République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac et en Suisse*socio=ac. Dans le cas*socio=rien de ces deux derniers*socio=rien pays*socio=ac, où les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 étaient faibles*socio=rien , les appréciations marquées du taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien ont coïncidé avec des variations*socio=rien beaucoup moins accentuées du taux_de_change*socio=ec1 réel. En somme*socio=rien , les Mouvements*socio=ec2 des *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil ont largement contribué (sauf en partie*socio=rien au Japon*socio=ac) au maintien*socio=rien des structures*socio=ec1 de la compétitivité*socio=uv1,,,prix*socio=ec1 internationale*socio=te malgré la grande*socio=rien disparité*socio=uv1 des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te. Cette conclusion est*socio=rien conforme*socio=uv4 aux enseignements*socio=et de la théorie*socio=ec2 dans la mesure*socio=rien où les perturbations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 résultent essentiellement de Phénomènes*socio=rien monétaires*socio=ec1, tels les écarts*socio=rien entre taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Lorsque les perturbations*socio=ec2 sont "réelles*socio=ec2", tenant par exemple*socio=rien à une très mauvaise*socio=rien récolte ou à la découverte d'une importante*socio=rien ressource*socio=ec1 nouvelle*socio=rien , le taux_de_change*socio=ec1 nominal*socio=rien d'un*socio=rien pays*socio=ac ne suivra pas nécessairement la voie*socio=rien tracée par la disparité*socio=uv1 des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, auquel cas*socio=rien c'est*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1 réel qui se trouvera affecté. *{ p.32 } Quelques autres résultats*socio=rien . Les résultats*socio=rien que nous venons d'esquisser rejoignent les conclusions du *socio=rien Rapport annuel *socio=nil 1979 de la banque_des_règlements_internationaux*socio=ac. Sur*socio=rien la base*socio=rien de graphiques*socio=rien reprenant les données relatives*socio=rien à un*socio=rien plus *socio=rien grand nombre de*socio=nil pays*socio=ac industriels*socio=ec1 *socio=nil (Il 7, contre 8 ici) et à une période*socio=te légèrement plus courte*socio=rien (1973,,,78), ainsi que de *socio=rien concepts différents du*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 effectif *socio=nil réel, de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te et de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te relative*socio=rien , les économistes*socio=ac de la B.R.I. sont parvenus à la conclusion suivante*socio=rien : L'examen*socio=ec2 des graphiques*socio=rien révèle pour le moins que, quels que soient les autres *socio=rien facteurs susceptibles *socio=nil théoriquement d'affecter le montant*socio=ec1 des exportations*socio=ec1 et des importations*socio=ec1 réelles*socio=ec2, ce sont les variations*socio=rien des pressions*socio=ec2 relatives*socio=rien de la demande*socio=ec1 (par comparaison*socio=rien avec les tendances*socio=ec2 antérieures*socio=te) qui ont exercé en fait*socio=rien l'influence prépondérante*socio=rien au cours*socio=rien de ces six *socio=rien dernières années,*socio=nil *socio=nil et ce malgré le passage*socio=rien à un*socio=rien régime*socio=et de *socio=ec1 taux_de_change flottants *socio=nil (p. 24). Nos conclusions, comme celles de la B.R.I., s'appuient sur*socio=rien l'examen*socio=ec2 visuel de diagrammes statistiques*socio=ec2. D'autres chercheurs*socio=ac ont eu recours*socio=ec1 à des analyses*socio=rien statistiques*socio=ec2 et économétriques*socio=ec2 complexes pour déterminer s'il existait des relations*socio=rien systématiques entre variables,,,clés*socio=rien , qui n'apparaîtraient pas nécessairement à l'oeil*socio=rien nu. Le lecteur trouvera ci,,,après*socio=rien *socio=rien un bref *socio=nil résumé des résultats*socio=rien de cinq*socio=rien études*socio=ec2 de ce type*socio=rien . 1 ) Brillembourg (1977) a étudié la relation*socio=rien entre, d'une part*socio=rien , les variations*socio=rien de diverses*socio=rien quantifications de l'indice_des_prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien (IPR) d'un*socio=rien pays*socio=ac correspondant au taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel dans notre terminologie ,,, et, d'autre part*socio=rien , sa *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et sa balance_des_paiements*socio=ec1 globale. Ses données portaient sur*socio=rien 14 pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et sur*socio=rien la période*socio=te allant du milieu*socio=rien de 1963 à la fin*socio=rien de 1974. Résumant les résultats*socio=rien de son étude*socio=ec2, Brillembourg relève*socio=rien que ... sur*socio=rien la base*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil (qui présente*socio=rien une relation*socio=rien plus claire*socio=rien avec l'IPR que ne le fait*socio=rien la balance*socio=ec1 globale), les résultats*socio=rien dénotent qu'un*socio=rien accroissement*socio=ec2 de HPR [c'est*socio=rien ,,,à,,,dire une diminution*socio=ec2 de la compétitivité*socio=uv1 des prix*socio=ec1 ] a tendance*socio=ec2 à améliorer la balance_des_paiements*socio=ec1. Ce résultat*socio=rien assez inattendu*socio=rien met surtout en lumière*socio=rien la complexité*socio=rien de la relation*socio=rien entre IPR et balance_des_paiements*socio=ec1 ,,, relation*socio=rien qui peut varier à la fois*socio=rien dans son ampleur*socio=rien et dans son sens*socio=rien ,,, négatif*socio=rien ou positif*socio=uv4 selon la *socio=rien cause profonde *socio=nil de la modification*socio=rien de l'IPR (pp. 96,,,97). D'autre part*socio=rien , ... non seulement l'IPR n'a pas permis d'expliquer de façon*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 l'évolution*socio=rien passée de la balance_des_paiements*socio=ec1, mais les réactions de cette balance*socio=ec1 aux variations*socio=rien de HPR semblent complexes et éphémères, deux caractéristiques*socio=rien qui réduisent l'utilité*socio=rien de HPR comme outil*socio=rien de prévision*socio=ec2. Ces résultats*socio=rien ne sont peut,,,être*socio=rien pas très surprenants puisque, après*socio=rien tout, il paraît normal*socio=rien que la balance_des_paiements*socio=ec1 réagisse à divers stimulants*socio=ec2 qui ne sont pas pris en considération*socio=rien dans HPR (p. 97). *{ p.33 } 2) Bhagwati et Onitsuka (1974) ont analysé l'effet*socio=rien des dévaluations*socio=ec2 des années*socio=rien 1960 dans 46 pays_en_voie_de_développement*socio=ac. Pour le sous,,,groupe*socio=rien de 19 pays*socio=ac dont les dévaluations*socio=ec2 ont été*socio=rien autonomes*socio=uv2 (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire n'ont pas *socio=rien fait suite *socio=nil à la dévaluation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 d'un*socio=rien partenaire*socio=ac ou d'un*socio=rien concurrent commercial*socio=ec1 important*socio=rien ) et n'ont pas été*socio=rien immédiatement précédées ou suivies d'une autre dévaluation*socio=ec2, ces auteurs*socio=rien concluent que, dans presque tous les cas*socio=rien , ... les résultats*socio=rien à l'exportation*socio=ec1 ont été*socio=rien sensiblement meilleurs*socio=rien pendant les trois ans*socio=rien qui ont suivi la dévaluation*socio=ec2, si on les compare à la tendance*socio=ec2 à *socio=rien moyen terme des*socio=nil années antérieures*socio=te *socio=nil et aux résultats*socio=rien des trois années*socio=rien qui ont précédé l'opération*socio=rien . Une *socio=rien caractéristique majeure des*socio=nil résultats *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 après*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 a été*socio=rien l'efficacité*socio=uv3 des politiques*socio=et financières*socio=ec1 d'appoint*socio=rien en matière*socio=rien d'encadrement*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et celle des politiques*socio=et de développement*socio=uv3 concomitantes en matière*socio=rien de transfert de ressources*socio=ec1 vers le secteur*socio=rien exportation*socio=ec1 (p. 460, non souligné dans l'original*socio=uv2). Pour ce qui concerne tous les pays*socio=ac considérés, Le plus souvent, les importations*socio=ec1 ont continué d'augmenter après*socio=rien la dévaluation*socio=ec2 et, dans la majorité*socio=rien des cas*socio=rien , leur taux_de_croissance*socio=ec1 a été*socio=rien plus élevé*socio=uv4 qu'auparavant. Ainsi, la poussée de la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 résultant*socio=rien de l'intensification*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te sous l'impulsion des industries*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 et des mesures*socio=et [concomitantes] de libéralisation*socio=et des importations*socio=ec1 a été*socio=rien plus forte*socio=rien que l'effet*socio=rien exercé en direction*socio=et opposée sur*socio=rien les prix*socio=ec1 par la dévaluation*socio=ec2. En outre, l'accroissement*socio=ec2 des disponibilités*socio=rien en devises*socio=ec1, qui a résulté de l'augmentation exportations*socio=ec1 et de la plus grande*socio=rien facilité d'accès*socio=uv1 au capital*socio=ec1 étranger*socio=te, a permis de traduire la demande*socio=ec1 accrue en importations*socio=ec1 effectives*socio=rien (p. 461, non souligné dans l'original*socio=uv2). 3) Artus (Il 975) a analysé en détail*socio=rien l'effet*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 de la livre sterling*socio=ec1 intervenue en 1967. Il conclut: "le volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 de demi-produits et de produits*socio=rien finis s'est*socio=rien accru rapidement sous l'effet*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2... [et le] volume*socio=rien des importations*socio=ec1 de produits*socio=rien finis a baissé considérablement*socio=rien aussi du fait*socio=rien de la dévaluation*socio=ec2 ", ajoutant que "les mesures*socio=et d'austérité salariale*socio=ec1 de 1968,,,69 et la *socio=et politique budgétaire et*socio=nil monétaire*socio=ec1 restrictive*socio=uv4 *socio=nil datant du *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1968 ,,, *socio=rien après un an et*socio=nil demi de*socio=nil *socio=ec2 gestion expansionniste *socio=nil de la demande*socio=ec1 ,,, ont probablement été*socio=rien les *socio=rien Principaux facteurs du*socio=nil succès*socio=uv1 *socio=nil de la dévaluation*socio=ec2" (pp. 630,,,631, non souligné dans le texte*socio=rien ). a Les résultats*socio=rien de ces études*socio=ec2 étayent deux thèses*socio=rien étroitement liées l'une à l'autre et largement acceptées par les économistes*socio=ac ,,, à savoir*socio=rien que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ne sont qu'un*socio=rien des facteurs*socio=rien , parmi d'autres, Susceptibles*socio=rien d'exercer une influence sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil et qu'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 qui ne peut s'appuyer sur*socio=rien des modifications*socio=rien appropriées des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et budgétaires*socio=et n'aura aucun effet*socio=rien durable*socio=uv4 (ni même, pour certains, d'effet*socio=rien temporaire*socio=rien ) sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac.*socio=nil *{ p.34 } *socio=nil Pourtant, les *socio=ec2 études empiriques *socio=nil négligent souvent la question*socio=rien fondamentale*socio=uv4 de la contribution*socio=uv1 relative*socio=rien de la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1. Si l'on nous dit que la dévaluation*socio=ec2 n'a " marché*socio=ec1" que parce qu'elle a été*socio=rien appuyée par des mesures*socio=et d'austérité monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et, comment pouvons,,,nous juger de sa contribution*socio=uv1 propre*socio=rien à l'évolution*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale?*socio=nil *socio=nil Si les politiques*socio=et d'austérité avaient été*socio=rien adoptées sans s'accompagner d'une dévaluation*socio=ec2, qu'en aurait,,,il été*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil et de la balance_des_paiements*socio=ec1? À cet égard*socio=rien , les quatrième*socio=rien et cinquième*socio=rien études*socio=ec2 sont particulièrement intéressantes*socio=rien . 4) Dans son étude*socio=ec2 (1979), Miles cherche à "... déterminer si, en moyenne*socio=rien , la dévaluation*socio=ec2 améliore la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil ou la balance_des_paiements*socio=ec1" (P. 601 ). Après*socio=rien avoir relevé les principales*socio=rien lacunes*socio=ec2 de précédentes*socio=rien études*socio=ec2 analytiques*socio=rien , il part*socio=rien de données portant sur*socio=rien 14 pays*socio=ac (dont 8 de l'OCDE*socio=ac) et sur*socio=rien les années*socio=rien 1956,,,72 pour réaliser quatre *socio=rien analyses distinctes des*socio=nil éléments de*socio=nil jugement*socio=uv1 *socio=nil ainsi réunis. Dans chaque cas*socio=rien , il essaie d'évaluer l'effet*socio=rien propre*socio=rien de la variation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 en tenant dûment compte*socio=rien des influences distinctes*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1, de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et du niveau*socio=rien de la consommation*socio=ec1 de l'État*socio=ac par rapport*socio=rien à la production*socio=ec1 nationale*socio=te. Après*socio=rien avoir constaté que la croissance*socio=uv3, la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 et la consommation*socio=ec1 de l'État*socio=ac ont chacune *socio=rien un effet sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil il conclut que les résultats*socio=rien de son étude*socio=ec2 "... viennent en général*socio=rien étayer la thèse*socio=rien de Laffer (1976) et de Salant (1976), selon laquelle la dévaluation*socio=ec2 n'améliore pas la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil mais améliore la balance_des_paiements*socio=ec1" (p. 617). Cette conclusion, quant à elle, implique que la dévaluation*socio=ec2 a *socio=rien un effet sur le*socio=nil compte des*socio=nil opérations en*socio=nil capital*socio=ec1 *socio=nil ,,, conduisant ou bien*socio=rien à un*socio=rien accroissement*socio=ec2 des entrées nettes*socio=rien ou bien*socio=rien à une diminution*socio=ec2 des sorties nettes*socio=rien . Cela tient à ce que la dévaluation*socio=ec2 fait*socio=rien monter le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, réduisant ainsi la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 de la masse monétaire*socio=ec1,, il s'ensuit une raréfaction des moyens*socio=ec1 de paiement*socio=ec1 qui entraîne un*socio=rien relèvement*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 dans le pays*socio=ac, par rapport*socio=rien aux taux*socio=rien pratiqués à l'étranger*socio=te. Cette raréfaction découle du fait*socio=rien que la dévaluation*socio=ec2 réduit la valeur*socio=ec1 des liquidités*socio=ec1 détenues*socio=rien par le public*socio=et, qui cherche par voie*socio=rien de conséquence*socio=rien à échanger certains des titres*socio=rien en sa possession contre des liquidités*socio=ec1. Le rapport*socio=rien souhaité entre liquidités*socio=ec1 et titres*socio=rien se rétablit à mesure*socio=rien que les entrées supplémentaires*socio=rien en devises*socio=ec1 résultant*socio=rien des opérations*socio=rien en capital*socio=ec1 sont changées en monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te par la banque_centrale*socio=ac. Les statistiques*socio=ec2 utilisées par Miles diffèrent quelque peu de celles dont nous nous sommes servis dans nos figures. D'abord*socio=rien , elles portent sur*socio=rien l'époque*socio=te où les taux_de_change*socio=ec1 étaient fixes et concernent donc des dévaluations*socio=ec2 officielles et non des dépréciations affectant les taux_de_change*socio=ec1 souples*socio=uv4. Bien*socio=rien qu'il soit difficile*socio=rien de dégager exactement les différences*socio=uv1 éventuelles*socio=rien entre les deux situations*socio=rien , on pourrait faire valoir que l'effet*socio=rien d'une dépréciation*socio=ec2 sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil serait encore plus faible*socio=rien que tout *socio=rien effet éventuel *socio=nil d'une dévaluation*socio=ec2 officielle*socio=et, car il faudrait peut,,,être*socio=rien *socio=rien un certain temps aux*socio=nil importateurs*socio=ac *socio=nil et aux exportateurs*socio=ac ,,, qui acceptent une dévaluation*socio=ec2 comme une réalité*socio=ec2 ,,, pour se persuader que la variation*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 flottant n'a pas *socio=rien un caractère *socio=nil purement passager. *{ p.35 } Miles a analysé les variations*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change nominaux,*socio=nil *socio=nil alors que nos graphiques*socio=rien mettent l'accent*socio=rien sur*socio=rien le rôle*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2, corrigés de l'inflation*socio=ec2. Cela ne constitue pas, toutefois, une *socio=rien différence importante *socio=nil car la variation*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe modifie initialement dans une *socio=rien proportion équivalente le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil réel. À très court_terme*socio=te, tout mouvement*socio=ec2 compensateur des prix*socio=ec1 serait négligeable*socio=rien , à moins que le pays*socio=ac ne se trouve en situation*socio=rien d'hyperinflation. 5) Steinherr (1980) a étudié le cas*socio=rien de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac en vue*socio=rien d'expliquer pourquoi une modification*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 peut être*socio=rien suivie d'un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil dans le sens*socio=rien opposé à celui postulé par la théorie*socio=ec2 usuelle. Il conclut comme suit: S'agissant d'économies*socio=ec1 dans lesquelles les termes_de_l'_échange*socio=ec1 ne sont pas déterminés de l'extérieur modification du taux_de_change*socio=ec1 réel sur la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil ne peuvent être*socio=rien appréciés ni facilement ni dans l'abstrait. Comme on l'a démontré plus haut*socio=rien , ces effets*socio=rien dépendent d'un*socio=rien *socio=rien certain nombre de*socio=nil caractéristiques *socio=nil structurelles de l'économie*socio=ec1 ainsi que de l'étendue et de la nature*socio=rien des autres politiques*socio=et mises en oeuvre*socio=rien . Pour apprécier comme il convient les effets*socio=rien [de la modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 ] sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil il semble qu'il faille disposer d'une masse très abondante*socio=rien de renseignements*socio=ec2 sur*socio=rien les *socio=ec1 structures économiques et*socio=nil sur*socio=rien le*socio=nil comportement*socio=rien des*socio=nil salariés*socio=ac *socio=nil et des entreprises*socio=ac, qui sont peut-être hors de portée*socio=rien des responsables*socio=ac de la politique_économique*socio=ec1. C'est*socio=rien pourquoi il peut *socio=rien être malaisé *socio=nil dans la pratique*socio=et de prédire ne serait,,,ce que la direction*socio=et des effets*socio=rien à court*socio=rien et à *socio=rien moyen terme,*socio=nil sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale,*socio=nil *socio=nil d'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 supérieure*socio=rien à l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 (p. 21 ). Résumé de l'analyse*socio=rien des données. Les faits*socio=rien amènent à conclure que dans l'ensemble*socio=rien , sinon dans tous les cas*socio=rien , les variations*socio=rien de la pression*socio=ec2 relative*socio=rien de la demande*socio=ec1 globale ,,,variable sur*socio=rien laquelle la politique*socio=et macro-économique peut agir directement ,,, expliquent mieux les modifications*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil ou de celle des paiements_courants*socio=ec1 que les variations*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil ou même réels*socio=ec2. Tandis que les *socio=ec1 taux_de_change nominaux *socio=nil ont largement fluctué après*socio=rien 1973, les taux_de_change*socio=ec1 effectifs*socio=rien réels*socio=ec2 estimés sont restés beaucoup plus stables*socio=uv4. Il est*socio=rien extrêmement difficile*socio=rien de déterminer s'il existe une relation*socio=rien prévisible*socio=uv4 et autonome entre variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Nous savons qu'une telle relation*socio=rien , si elle existe, n'intervient qu'après*socio=rien *socio=rien un laps de*socio=nil temps considérable.*socio=nil *{ p.36 } Or,*socio=nil dans*socio=nil un monde*socio=te économique*socio=ec1 fonctionnant*socio=nil sur la*socio=nil base *socio=nil d'une multiplicité*socio=rien de contrats*socio=ec1 de différentes*socio=rien durées, sur*socio=rien des renseignements*socio=ec2 nettement imparfaits concernant les marchés*socio=ec1 des produits*socio=rien (notamment ceux qui ne sont pas homogènes*socio=uv4) et des services*socio=ec1, et sur*socio=rien l'incertitude*socio=uv3 quant à la nature*socio=rien (temporaire*socio=rien ou permanente*socio=te) des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, le *socio=rien volume physique des*socio=nil exportations*socio=ec1 *socio=nil et des importations*socio=ec1 ne peut pas s'adapter*socio=rien promptement à la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 (voir aussi la note 6). C'est*socio=rien , par exemple*socio=rien , cette lenteur*socio=rien de l'ajustement*socio=et du volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 qui explique l'"effet*socio=rien de courbe en J", à savoir*socio=rien qu'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 accroît initialement le déséquilibre*socio=uv4 des paiements*socio=ec1 qu'elle *socio=rien est censée *socio=nil contribuer à corriger. La principale*socio=rien difficulté*socio=ec2 tient au *socio=rien facteur temporel.*socio=nil *socio=nil Pour essayer d'évaluer l'influence autonome d'une variation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, il faut "supposer constants*socio=ec2" tous les autres facteurs*socio=rien qui exercent *socio=rien un effet sur les*socio=nil courants*socio=te d'*socio=nil échanges*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil y compris ceux qui sont modifiés de propos*socio=rien délibéré pour favoriser l'ajustement*socio=et,, or*socio=rien , il n'est*socio=rien jamais possible*socio=rien de le faire de façon*socio=rien entièrement satisfaisante*socio=uv4. Il n'y a donc rien*socio=rien d'étonnant*socio=rien à ce que les économistes*socio=ac qui prétendent avoir trouvé des preuves*socio=ec2 de l'existence*socio=rien d'une telle relation*socio=rien autonome évaluent très diversement le *socio=rien délai nécessaire *socio=nil pour que se fassent sentir les effets*socio=rien attendus de la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1: 4 à 36 mois*socio=rien pour les importations*socio=ec1, davantage même pour les exportations*socio=ec1 (Magee, 1975, et Kennen et Pack, 1980). En bref*socio=rien , rien*socio=rien ne permet d'affirmer de façon*socio=rien irréfutable que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 qui se sont produites au cours*socio=rien des années*socio=rien 70 ont faussé les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Comme ces conclusions vont à l'encontre*socio=rien d'une idée*socio=rien largement admise en la matière*socio=rien , nous ne pouvons nous contenter de présenter simplement des statistiques*socio=ec2. Il nous faut analyser la théorie*socio=ec2 contemporaine*socio=te du rôle*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 dans le processus*socio=te d'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1. Le rôle*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 dans l'analyse*socio=rien du processus*socio=te d'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1. Au cours*socio=rien des cinquante *socio=rien dernières années,*socio=nil la*socio=nil théorie*socio=ec2 *socio=nil de l'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 a connu trois évolutions*socio=rien . Dans les années*socio=rien 30 et 40, les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et leurs effets*socio=rien ont été*socio=rien expliqués essentiellement par l'élasticité,,,prix*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 et de l'offre*socio=rien de produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te, encore que les effets*socio=rien de la création de monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te aient eux aussi été*socio=rien pris en considération*socio=rien (sous forme*socio=rien de déplacements*socio=rien latéraux des courbes de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1 de devises*socio=ec1). Dans les années*socio=rien 50, ces notions*socio=rien ont été*socio=rien incorporées dans la théorie*socio=ec2 plus générale*socio=rien faisant appel*socio=rien aux concepts*socio=rien de revenu*socio=ec1 et de dépense*socio=ec1,, c'est*socio=rien ainsi que toute modification*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 (la partie*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 qui est*socio=rien explicitement incorporée dans la comptabilité*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 national*socio=te) a été*socio=rien interprétée comme traduisant une modification*socio=rien du rapport*socio=rien entre le revenu*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te d'un*socio=rien pays*socio=ac. Ces deux approches du problème*socio=uv4 accordaient peu d'attention*socio=rien aux stocks*socio=ec1 de devises*socio=ec1, aux actifs libellés en *socio=ec1 monnaies étrangères *socio=nil ou aux flux*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1,, elles impliquaient donc que la plus *socio=rien grande partie des*socio=nil opérations sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes *socio=nil consistait en achats*socio=ec1 et ventes*socio=ec1 de devises*socio=ec1 liés au règlement des transactions*socio=ec1 courantes*socio=te. La théorie*socio=ec2 élaborée dès la fin*socio=rien des années*socio=rien 50 *socio=rien est partie *socio=nil de l'idée*socio=rien qu'un*socio=rien déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1, par exemple*socio=rien , tient à ce que les dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te sont supérieures*socio=rien au revenu*socio=ec1 (ou plus précisément que l'investissement*socio=ec1 *socio=rien est supérieur *socio=nil à l'épargne*socio=ec1), l'excédent*socio=ec1 de dépenses*socio=ec1 étant couvert soit par des entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire des emprunts*socio=ec1 à l'étranger*socio=te) soit par la vente*socio=ec1 des avoirs*socio=ec1 étrangers*socio=uv4 de la banque_centrale*socio=ac (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire des réserves du pays*socio=ac en moyens*socio=ec1 de paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te). Si les entrées nettes*socio=rien de capitaux*socio=ec1 de contrepartie*socio=rien se poursuivent, la balance*socio=ec1 globale des paiements*socio=ec1 du pays*socio=ac s'équilibre*socio=uv3, et aucun problème*socio=uv4 ne se pose. Par contre, s'il faut puiser dans les réserves, ou si les entrées de capitaux*socio=ec1 ne sont que temporaires*socio=rien , le déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 n'est*socio=rien pas supportable*socio=rien et un*socio=rien ajustement*socio=et s'impose tôt ou tard. Dans le cas*socio=rien d'un*socio=rien tel déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1, le rétablissement*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1 exige un*socio=rien resserrement*socio=ec2 des politiques*socio=et monétaire*socio=ec1 et budgétaire*socio=et, de sorte*socio=rien que les dépenses*socio=ec1 soient réduites par rapport*socio=rien au revenu*socio=ec1, en d'autres termes*socio=rien que plus d'exportations*socio=ec1 soient engendrées et moins d'importations*socio=ec1 introduites dans le pays*socio=ac". En outre, on suppose souvent qu'une dépréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 favorise l'ajustement*socio=et, et ce, de deux manières*socio=rien . En relevant le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, la dépréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 fait*socio=rien baisser la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 (pouvoir_d'_achat*socio=ec1) des liquidités*socio=ec1 disponibles*socio=rien dans le public*socio=et, ce qui, par contrecoup, diminue temporairement*socio=rien les dépenses*socio=ec1 puisque les ménages*socio=ac et les entreprises*socio=ac utilisent une partie*socio=rien de leur revenu*socio=ec1 au jour*socio=rien le jour*socio=rien pour accroître leurs liquidités*socio=ec1, de façon*socio=rien à atteindre le rapport*socio=rien voulu entre celles,,,ci et le niveau*socio=rien plus élevé*socio=uv4 des prix*socio=ec1. En même temps*socio=rien , on suppose que la dévaluation*socio=ec2 "réoriente" la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et extérieure*socio=te au détriment*socio=uv2 des produits*socio=rien étrangers*socio=uv4 et au profit*socio=uv3 des productions*socio=ec1 nationales*socio=te, en modifiant leurs prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien . Les exportations*socio=ec1 augmentent et les importations*socio=ec1 diminuent, détournant ainsi la main*socio=rien ,,,d'oeuvre*socio=rien et les capitaux*socio=ec1 du secteur*socio=rien des productions*socio=ec1 non exportées au profit*socio=uv3 des secteurs*socio=rien travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou qui concurrencent les importations*socio=ec1. en_particulier*socio=rien , on prétend que la dépréciation*socio=ec2 aide*socio=uv1 à éviter le chômage*socio=ec1 qui apparaîtrait si, avec des salaires*socio=ec1 et des *socio=ec1 prix nominaux *socio=nil caractérisés par une résistance à la baisse*socio=ec2, le gouvernement*socio=ac essayait de rétablir l'équilibre*socio=uv3 des paiements*socio=ec1 extérieurs*socio=te en recourant exclusivement à une politique*socio=et macro,,,économique*socio=ec1 restrictive*socio=uv4. Ce rôle*socio=rien d'"adjuvant", la dépréciation*socio=ec2 ne peut le jouer que tant que dure l'illusion monétaire*socio=ec1 du public*socio=et,, elle cesse d'être*socio=rien utile*socio=uv4 dès que cette illusion s'estompe, en_particulier*socio=rien lorsque les travailleurs*socio=ac commencent à revendiquer des salaires*socio=ec1 réels*socio=ec2 indexés sur*socio=rien l'inflation*socio=ec2. *{ p.38 } Dès la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, cette forme*socio=rien classique de la théorie*socio=ec2 de l'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 était elle,,,même contestée parce que jugée incomplète*socio=rien . Dans le cadre*socio=rien plus général*socio=rien de la théorie*socio=ec2 monétaire*socio=ec1, les déséquilibres des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te sont considérés comme la conséquence*socio=rien de l'excès*socio=rien ou de l'insuffisance*socio=uv4 de l'expansion*socio=ec2 de la masse monétaire*socio=ec1 dans les pays*socio=ac concernés. Si cette expansion*socio=ec2 est*socio=rien trop rapide*socio=rien , l'excédent*socio=ec1 de moyens*socio=ec1 de paiement*socio=ec1 a tendance*socio=ec2 à s'écouler par le canal*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1, sous forme*socio=rien d'acquisition*socio=ec1 non seulement de biens*socio=ec1 et de services*socio=ec1 importés, mais aussi de *socio=ec1 valeurs étrangères.*socio=nil *socio=nil Cette approche assigne *socio=rien un rôle particulier aux*socio=nil vastes stocks*socio=ec1 existants de*socio=nil devises*socio=ec1 *socio=nil et d'actifs financiers*socio=ec1 libellés en différentes*socio=rien monnaies*socio=ec1. Comme l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 et des politiques*socio=et des principaux*socio=rien pays*socio=ac se répercute sur*socio=rien la valeur*socio=ec1 actuelle*socio=te et la valeur*socio=ec1 future*socio=rien escomptée des stocks*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1 détenus*socio=rien par le secteur_privé*socio=et, l'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 consécutif à un*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 se réalise en fait*socio=rien , pour une *socio=rien grande part,*socio=nil *socio=nil par l'intermédiaire des marchés*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1. Cette théorie*socio=ec2 plus récente*socio=rien met également l'accent*socio=rien sur*socio=rien la tendance*socio=ec2 à se rapprocher des niveaux*socio=rien de prix*socio=ec1 de différents*socio=rien pays*socio=ac, après*socio=rien correction*socio=ec2 des variations*socio=rien de change*socio=rien . Les écarts*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2, de même que les modifications*socio=rien des rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 entre les produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et les autres sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 nationaux*socio=te sont considérés comme relativement peu importants*socio=rien , c'est*socio=rien ,,,à,,,dire généralement faibles*socio=rien et rapidement inversés. Toutefois, de nombreux*socio=rien économistes*socio=ac qui suivent ce raisonnement*socio=rien postulent aussi que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 peuvent faire diverger les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 entre pays*socio=ac (et les rapports*socio=rien internes*socio=te de prix*socio=ec1 entre les produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et les autres) pendant assez longtemps pour avoir *socio=rien un effet sur les*socio=nil courants*socio=te d'*socio=nil échanges*socio=ec1 *socio=nil (voir Dornbusch, 1976, et Mussa, 1976.) En d'autres termes*socio=rien , les avis*socio=rien sont partagés sur*socio=rien le point*socio=rien de savoir*socio=rien si les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 ont, à court_terme*socio=te, *socio=rien un effet autonome*socio=nil sur le*socio=nil processus*socio=te d'*socio=nil ajustement*socio=et.*socio=nil *socio=nil Toutefois, la plupart*socio=rien de ces économistes*socio=ac admettent qu'à long_terme*socio=te les taux_de_change*socio=ec1 n'ont aucun effet*socio=rien autonome sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1. Il faut souligner que la théorie*socio=ec2 traditionnelle*socio=rien et les conceptions*socio=ec2 plus récentes*socio=rien se différencient par la manière*socio=rien plus ou moins générale*socio=rien d'aborder les problèmes*socio=ec2, mais ceci n'est*socio=rien pas dire qu'elles sont incompatibles*socio=uv4. Si la *socio=rien première est *socio=nil essentiellement axée sur*socio=rien les paiements_courants*socio=ec1, l'approche monétariste prend plutôt comme point*socio=rien de départ*socio=rien l'équilibre*socio=uv3 économique*socio=ec1 général*socio=rien , en englobant la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 et celle des capitaux*socio=ec1. À maints égards*socio=rien , les deux approches se recoupent, puisque l'une et l'autre tiennent pour fondamental qu'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 ne peut pas, à elle seule*socio=rien , entraîner une amélioration*socio=uv1 durable*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. Une telle amélioration*socio=uv1 n'est*socio=rien possible*socio=rien que si une correction*socio=ec2 est*socio=rien apportée à la *socio=rien cause initiale du*socio=nil déséquilibre*socio=uv4 entre*socio=nil dépenses*socio=ec1 et*socio=nil revenu*socio=ec1 *socio=nil qu'il convient de corriger, à savoir*socio=rien l'écart*socio=rien entre le rythme*socio=rien de création monétaire*socio=ec1 dans le pays*socio=ac concerné et chez ses partenaires*socio=ac. On notera que le rétablissement*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 des paiements*socio=ec1 n'exige pas l'égalité*socio=uv1 entre dépenses*socio=ec1 et revenu*socio=ec1,, il faut plutôt que le rapport*socio=rien dépenses*socio=ec1/revenu*socio=ec1 retrouve *socio=rien un niveau susceptible d'*socio=nil être *socio=nil exactement compensé par l'excédent*socio=ec1 ou le déficit*socio=ec1 à long_terme*socio=te de la balance*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 du pays*socio=ac. *{ p.39 } En résumé, les auteurs*socio=rien contemporains admettent dans leur ensemble*socio=rien que, pour corriger de façon*socio=rien permanente*socio=te un*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 excessif*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1, il faut changer la politique*socio=et macro-économique intérieure*socio=te de façon*socio=rien à provoquer une modification*socio=rien du rapport*socio=rien entre les dépenses*socio=ec1 et le revenu*socio=ec1 qui ne soit pas que provisoire*socio=rien . Beaucoup soutiennent aussi l'idée*socio=rien qu'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 réel ,,, lorsqu'elle est*socio=rien étayée par des modifications*socio=rien appropriées de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 ,,, peut faciliter l'ajustement*socio=et grâce*socio=rien à l'effet*socio=rien qu'elle exerce passagèrement i) sur*socio=rien les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 internationaux*socio=te, ii) sur*socio=rien les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 entre les produits*socio=rien entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et les autres, dans le pays*socio=ac en question*socio=rien et iii) sur*socio=rien le volume*socio=rien des dépenses*socio=ec1 intérieures*socio=te du pays*socio=ac. L'analyse*socio=rien présentée dans le chapitre*socio=rien ci,,,dessus a porté essentiellement sur*socio=rien le point*socio=rien de savoir*socio=rien si une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 influe sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac.*socio=nil Anticipant*socio=nil *socio=rien sur un point *socio=nil analysé au chapitre*socio=rien 11, on peut faire valoir que lorsque le *socio=ec1 déficit commercial d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac *socio=nil augmente et que son taux_de_change*socio=ec1 baisse*socio=ec2, ou bien*socio=rien lorsque l'excédent*socio=ec1 de sa *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil augmente et que son taux_de_change*socio=ec1 s'apprécie, la relation*socio=rien de cause*socio=rien à effet*socio=rien va plutôt de l'évolution*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil à celle du taux_de_change*socio=ec1 qu'en sens*socio=rien inverse. en_particulier*socio=rien , comme on le verra en détail*socio=rien plus loin*socio=rien , il semble que, dans *socio=rien certaines circonstances,*socio=nil l'*socio=nil évolution *socio=nil de la *socio=ec1 balance commerciale influe*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil prévisions*socio=ec2 *socio=nil concernant l'évolution*socio=rien future*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1, et que toute modification*socio=rien de ces prévisions*socio=ec2 entraîne par contrecoup une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 au comptant. *{ p.40 } II. LES GOUVERNEMENTS*socio=ac PEUVENT,,,ILS MANIPULER LES taux_de_change*socio=ec1? Les données statistiques*socio=ec2, et les conclusions auxquelles sont récemment parvenus les théoriciens*socio=ac (voir le *socio=rien chapitre précédent)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil font planer des doutes sérieux*socio=uv4 sur*socio=rien la thèse*socio=rien , largement acceptée lorsque les monnaies*socio=ec1 étaient rattachées au dollar*socio=ec1, selon laquelle dévaluations*socio=ec2 et réévaluations ont des effets*socio=rien marqués sur*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. La *socio=rien question est cependant*socio=nil loin d'*socio=nil être *socio=nil réglée. Les résultats*socio=rien des *socio=ec2 études statistiques *socio=nil dans ce domaine*socio=rien sont souvent incertains*socio=rien et les méthodes*socio=rien d'analyse*socio=rien utilisées sont toujours plus ou moins sujettes*socio=rien à caution. Il subsiste, même au niveau*socio=rien de l'analyse*socio=rien théorique, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil points *socio=nil controversés. Ainsi, par exemple*socio=rien , on ne voit pas très bien*socio=rien en quoi le rôle*socio=rien d'une modification*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 dans le processus*socio=te d'ajustement*socio=et diffère selon que la perturbation*socio=ec2 *socio=rien initiale est "*socio=nil réelle*socio=ec2"*socio=nil *socio=nil ou d'origine*socio=rien purement monétaire*socio=ec1. La notion*socio=rien de "courte*socio=rien période*socio=te" retenue*socio=rien pour l'analyse*socio=rien du processus*socio=te d'ajustement*socio=et varie, semble,,,t,,,il, d'un*socio=rien auteur*socio=rien à l'autre. Le sens*socio=rien de l'expression*socio=rien " la variation*socio=rien des seuls*socio=rien taux_de_change*socio=ec1" est*socio=rien également très ambigu, car il est*socio=rien intrinsèquement difficile*socio=rien de savoir*socio=rien quelles autres variables doivent être*socio=rien tenues pour constantes*socio=rien aux fins*socio=rien de l'analyse*socio=rien en question*socio=rien , et parfois même ce qu'est*socio=rien une "constante*socio=rien " dans ce contexte. Néanmoins, une *socio=rien grande majorité d'*socio=nil économistes*socio=ac *socio=nil estiment aujourd'hui qu'à long_terme*socio=te les taux_de_change*socio=ec1 n'exercent guère d'influence sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1. Plus précisément, ils s'accordent*socio=rien à penser que l'ajustement*socio=et à une perturbation*socio=ec2 peut conduire à des taux_de_change*socio=ec1 différents*socio=rien selon la nature*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 pratiquée et que la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 dans la *socio=rien nouvelle situation d'*socio=nil équilibre*socio=uv3 *socio=nil ne dépend pas du *socio=rien niveau particulier *socio=nil du ou des taux_de_change*socio=ec1 établis au cours*socio=rien du processus*socio=te d'ajustement*socio=et. Toutefois, comme on l'a vu, *socio=rien bon nombre d'*socio=nil économistes*socio=ac *socio=nil pensent que les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 peuvent jouer *socio=rien un rôle *socio=nil auxiliaire, facilitant le processus*socio=te d'ajustement*socio=et, en_particulier*socio=rien lorsque l'illusion monétaire*socio=ec1 est*socio=rien très répandue,, et cette idée*socio=rien implique, à son tour*socio=rien , qu'une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 peut exercer *socio=rien un effet passager*socio=nil sur la*socio=nil *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil Dès*socio=nil lors*socio=rien ,*socio=nil la*socio=nil question*socio=rien *socio=nil se pose de savoir*socio=rien si le système*socio=rien actuel*socio=te de *socio=rien changes offre à*socio=nil un pays*socio=ac la*socio=nil possibilité *socio=nil de déprécier délibérément sa monnaie*socio=ec1 et de s'assurer ainsi un*socio=rien avantage commercial*socio=ec1 *socio=rien temporaire sur ses*socio=nil partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil La réponse à cette question*socio=rien dépend en tout *socio=rien premier lieu *socio=nil de la façon*socio=rien dont les taux_de_change*socio=ec1 s'établissent dans le système*socio=rien actuel*socio=te, où la migration*socio=ac des capitaux*socio=ec1 entre pays*socio=ac développés*socio=uv4 jouit d'une relative*socio=rien liberté*socio=uv1. *{ p.41 } Comment s'établissent les taux_de_change*socio=ec1. Nous pouvons partir du postulat*socio=rien que dans un*socio=rien monde*socio=te où la migration*socio=ac internationale*socio=te des capitaux*socio=ec1 jouit d'une liberté*socio=uv1 relative*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien se trouvent en état*socio=rien d'équilibre*socio=uv3 lorsque la demande*socio=ec1 de stocks*socio=ec1 de diverses*socio=rien monnaies*socio=ec1 et titres*socio=rien libellés en ces monnaies*socio=ec1 émanant des détenteurs*socio=ac de ces valeurs*socio=ec1 *socio=rien est égale aux*socio=nil stocks*socio=ec1 *socio=nil de ces monnaies*socio=ec1 et *socio=rien titres existants *socio=nil à ce *socio=rien moment précis.*socio=nil En*socio=nil bref,*socio=nil *socio=nil l'une des fonctions*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien d'inciter les détenteurs*socio=ac de portefeuilles*socio=ec1 à conserver par devers eux les stocks*socio=ec1 existants*socio=rien de valeurs*socio=ec1. Le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien considéré comme le rapport*socio=rien de prix*socio=ec1 entre deux monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te, et non comme celui de deux corbeilles nationales*socio=te de produits*socio=rien . Par conséquent*socio=rien , le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien n'est*socio=rien autre qu'un*socio=rien marché*socio=ec1 sur*socio=rien lequel se traite une *socio=rien catégorie particulière de*socio=nil valeurs*socio=ec1 *socio=nil et en ce sens*socio=rien il ressemble presque en tout point*socio=rien à une bourse*socio=ac nationale*socio=te des valeurs*socio=ec1 (Mussa, 1976). Cette façon*socio=rien de voir correspond à ce que les économistes*socio=ac désignent sous les noms*socio=rien de théorie*socio=ec2 du marché*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1, du marché_financier*socio=ec1, ou de la composition*socio=rien des portefeuilles*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1. La vision du monde*socio=te sur*socio=rien laquelle repose cette théorie*socio=ec2 est*socio=rien intuitivement très plausible*socio=uv4. À côté*socio=rien des négociants, qui effectuent des opérations*socio=rien courantes*socio=te sur*socio=rien les biens*socio=ec1 ou les services*socio=ec1, on trouve les détenteurs*socio=ac de *socio=ec1 valeurs financières *socio=nil ,,, entreprises*socio=ac, caisses*socio=ec1 de pensions*socio=et, banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 et particuliers*socio=rien ,,,ainsi que les banques_centrales*socio=ac qui détiennent des titres*socio=rien libellés en devises*socio=ec1. Les détenteurs*socio=ac de valeurs*socio=ec1 sont, comme tous producteurs*socio=ac, exportateurs*socio=ac ou importateurs*socio=ac, motivés par le désir*socio=rien de réaliser des bénéfices*socio=ec1 et ils s'emploient à ventiler leurs portefeuilles*socio=ec1 d'une façon*socio=rien qui leur permette d'en tirer le rendement*socio=ec1 probable*socio=uv4 le plus élevé*socio=uv4, pour *socio=rien un degré *socio=nil donné de risque*socio=uv4. Comme les valeurs*socio=ec1 disponibles*socio=rien sont libellées en différentes*socio=rien monnaies*socio=ec1, le rendement*socio=ec1 d'un*socio=rien portefeuille*socio=ec1 est*socio=rien déterminé à la fois*socio=rien par les variations*socio=rien de sa valeur*socio=ec1 en capital*socio=ec1 résultant*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et par les intérêts*socio=ec1 qu'il rapporte. Tous les marchés*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 ont une *socio=rien fonction importante *socio=nil ,,, la capitalisation*socio=ec1 ,,, par laquelle les variations*socio=rien attendues du *socio=rien produit futur de*socio=nil différents *socio=nil actifs sont prises*socio=rien en compte*socio=rien par anticipation et traduites en valeurs*socio=ec1 courantes*socio=te. Si l'on pense que les gains*socio=ec1 de la société*socio=ac A vont baisser dans l'année*socio=rien à venir, les actions*socio=rien de cette société*socio=ac perdront de leur valeur*socio=ec1 dès que le marché*socio=ec1 aura connaissance*socio=ec2 des *socio=rien faits sur *socio=nil lesquels se fonde cette attente. Les nombreuses*socio=rien institutions*socio=ac du marché*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 ,,, grandes*socio=rien banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, banques*socio=ac d'investissement*socio=ec1, fonds*socio=ec1 fiduciaires et caisses*socio=ec1 de pension*socio=et, maisons*socio=rien de courtage ,,, comptent, parmi leur personnel*socio=ac de gestion*socio=ec2, de nombreux*socio=rien experts*socio=ac hautement qualifiés*socio=uv4 qui rivalisent de prouesses pour obtenir*socio=rien des renseignements*socio=ec2 pertinents*socio=rien et formuler les prévisions*socio=ec2 les plus vraisemblables., Chaque jour*socio=rien , ces institutions*socio=ac vendent ou achètent en fonction*socio=rien des analyses*socio=rien de leurs experts*socio=ac, de sorte*socio=rien que les prix*socio=ec1 de clôture du marché*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 traduisent chaque jour*socio=rien la moyenne*socio=rien des opinions*socio=uv1 les mieux informées. Ainsi, par le biais*socio=rien des variations*socio=rien des cours*socio=rien des valeurs*socio=ec1, la capitalisation*socio=ec1 traduit les prévisions*socio=ec2 les mieux fondées quant aux perspectives*socio=te d'avenir*socio=te en termes*socio=rien de répartition*socio=uv3 des différents*socio=rien *socio=ec1 moyens de_production *socio=nil dans le présent*socio=rien . *{ p.42 } De façon*socio=rien très semblable*socio=rien , si les prévisions*socio=ec2 concernant le rendement*socio=ec1 des *socio=ec1 valeurs financières *socio=nil libellées dans une monnaie*socio=ec1 donnée se trouvent perturbées, les détenteurs*socio=ac de ces valeurs*socio=ec1 tâcheront de modifier la composition*socio=rien de leur portefeuille*socio=ec1. Pour estimer l'impact*socio=rien de la perturbation*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 futurs*socio=rien , les spécialistes*socio=ac monétaires*socio=ec1 doivent se faire une idée*socio=rien des *socio=rien écarts futurs entre*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et ,,, si le déficit*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 du pays*socio=ac considéré est*socio=rien jugé excessif*socio=rien ,,, i) du temps*socio=rien dont le pays*socio=ac dispose pour redresser sa balance_des_paiements*socio=ec1 sans perdre de son crédit*socio=ec1, et ii) du point*socio=rien de savoir*socio=rien si la politique*socio=et que pratique*socio=rien le pays*socio=ac est*socio=rien de nature*socio=rien à produire ce redressement*socio=ec2 dans le *socio=rien délai disponible.*socio=nil Les*socio=nil dispositions prises sur la*socio=nil base *socio=nil des réponses à ces questions*socio=rien vont exercer une pression*socio=ec2 sur*socio=rien le *socio=rien cours immédiat *socio=nil de la monnaie*socio=ec1 en cause*socio=rien , au fur*socio=rien et à mesure*socio=rien que les opérateurs*socio=ac en achèteront ou en vendront, d'une part*socio=rien en vue*socio=rien de modifier cette composante*socio=rien de leurs portefeuilles*socio=ec1 en devises*socio=ec1, d'autre part*socio=rien , et à titre*socio=rien de mesure*socio=rien intermédiaire, pour modifier la proportion*socio=rien de valeurs*socio=ec1 libellées dans cette monnaie*socio=ec1 qu'ils conserveront en portefeuille*socio=ec1. Les stocks*socio=ec1 de devises*socio=ec1 et autres *socio=ec1 valeurs financières *socio=nil étant, sauf intervention de la banque_centrale*socio=ac, invariables à court_terme*socio=te, l'ajustement*socio=et se produira exclusivement par le biais*socio=rien d'une variation*socio=rien de prix*socio=ec1 (le taux_de_change*socio=ec1), jusqu'à ce que celui,,,ci atteigne le point*socio=rien où les opérateurs*socio=ac sont disposés à conserver en portefeuille*socio=ec1 les stocks*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1 existants*socio=rien . L'opinion*socio=uv1 moyenne*socio=rien , à l'heure*socio=rien de clôture du marché*socio=ec1, peut s'exprimer comme suit: " Étant donné l'effet*socio=rien ultime*socio=rien des politiques*socio=et macro-économiques actuelles*socio=te des pays*socio=ac déficitaires et des pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2, tel que nous pouvons le prévoir en ce moment*socio=rien , et compte*socio=rien tenu des effets*socio=rien différés des *socio=rien variations récentes des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil taux à*socio=nil terme *socio=nil d'aujourd'hui paraissent constituer l'estimation*socio=ec2 la plus raisonnable*socio=uv4 des taux*socio=rien au comptant qui s'établiront d'ici 18 mois*socio=rien . " Cette estimation*socio=ec2 peut en réalité*socio=ec2 se révéler très peu fondée,, les banques_centrales*socio=ac qui se plaignent de l'imperfection*socio=rien des prévisions*socio=ec2 des opérateurs*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 à terme*socio=rien des devises*socio=ec1 ont de *socio=rien bonnes raisons *socio=nil de le faire (encore faut,,,il ajouter que les écarts*socio=rien entre taux*socio=rien au comptant prévus et réalisés semblent dus le plus souvent, sinon toujours, à des modifications*socio=rien de politique*socio=et et autres perturbations*socio=ec2, bien*socio=rien plus qu'à des erreurs*socio=uv4 intrinsèques*socio=rien de prévision*socio=ec2). La raison*socio=rien en est*socio=rien simplement qu'il n'existe pas de meilleure*socio=rien "connaissance*socio=ec2" de l'avenir*socio=te que cette moyenne*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien grand nombre d'*socio=nil opinions*socio=uv1 bien *socio=nil informées. Motivés par la possibilité*socio=rien d'un*socio=rien gain*socio=ec1 les concernant directement, une multitude*socio=rien d'opérateurs*socio=ac étudient le marché*socio=ec1 de très près, en quête d'informations*socio=rien supplémentaires*socio=rien ou cherchant à détecter les failles dans les raisonnements qui ont abouti aux précédents*socio=rien jugements portés sur*socio=rien l'évolution*socio=rien du marché*socio=ec1,, rares*socio=rien sont, dans le reste*socio=rien de la société*socio=ac, les personnes*socio=ac qui prêtent une attention*socio=rien aussi minutieuse à l'évolution*socio=rien future*socio=rien de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 générale*socio=rien , et la concurrence*socio=ec1 à laquelle se livrent ces opérateurs*socio=ac permet d'assurer que les partis pris optimistes*socio=uv2, si communs*socio=uv4 dans les mécanismes*socio=rien hiérarchiques des prises*socio=rien de décisions*socio=rien , influent très peu sur*socio=rien leur évaluation*socio=ec2 moyenne*socio=rien de la situation*socio=rien du marché*socio=ec1. *{ p.43 } Certes, les *socio=rien opérations sur le*socio=nil compte des*socio=nil paiements_courants*socio=ec1 (*socio=nil commerce*socio=ec1 extérieur donnent*socio=nil également lieu *socio=nil à l'achat*socio=ec1 et*socio=rien à la vente*socio=ec1 de devises*socio=ec1. Il *socio=rien existe néanmoins de*socio=nil fortes *socio=nil présomptions qu'en*socio=rien période*socio=te de révisions *socio=rien fréquentes des pronostics*socio=nil d'avenir*socio=te ce*socio=nil sont les opérations en capital*socio=ec1,*socio=nil et non*socio=nil les paiements_courants*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui déterminent le taux_de_change*socio=ec1. Les*socio=rien opérateurs*socio=ac *socio=rien sur les marchés_financiers*socio=ec1 sont en mesure *socio=nil de réagir plus *socio=rien vite aux perturbations*socio=ec2 économiques*socio=ec1 que*socio=nil les entreprises*socio=ac qui*socio=nil font le*socio=nil commerce*socio=ec1 des biens*socio=ec1 et des services*socio=ec1.*socio=nil Le*socio=nil manque d'informations récentes concernant les produits autres que*socio=nil les matières_premières*socio=ec1 très homogènes*socio=uv4 faisant l'*socio=nil objet d'un commerce*socio=ec1 actif *socio=nil à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te, les*socio=rien obligations*socio=uv1 contractuelles*socio=ec1 *socio=rien et les engagements*socio=nil d'achat*socio=ec1,*socio=nil les incertitudes*socio=uv3 quant *socio=nil à la durée*socio=te probable*socio=uv4 *socio=rien des modifications des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2,*socio=nil et d'autres facteurs analogues *socio=nil rendent assez lentes*socio=rien les réactions des négociants à l'annonce d'une perturbation*socio=ec2 22. Par contre, les marchés_financiers*socio=ec1 sont aujourd'hui dotés de systèmes*socio=rien de communication*socio=ec1 très efficaces*socio=uv4 permettant la *socio=rien diffusion rapide,*socio=nil *socio=nil dans le monde*socio=te entier*socio=rien , des toutes *socio=rien dernières informations *socio=nil et mettant les détenteurs*socio=ac de valeurs*socio=ec1 en mesure*socio=rien de modifier la composition*socio=rien de leurs portefeuilles*socio=ec1 par *socio=rien simple appel *socio=nil téléphonique nil ou télex. Outre*socio=rien le fait*socio=rien que la valeur*socio=ec1 du stock*socio=ec1 existant*socio=rien de *socio=ec1 valeurs financières *socio=nil libellées dans les principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 *socio=rien est bien supérieure *socio=nil à celle des paiements_courants*socio=ec1 d'une période*socio=te représentative trimestre*socio=te ou même une année*socio=rien ,,, le fait*socio=rien que le compte*socio=rien en capital*socio=ec1 de la balance_des_paiements*socio=ec1 réagit plus rapidement à la conjoncture*socio=te signifie que les opérations*socio=rien en capital*socio=ec1 constituent souvent la force*socio=uv1 dominante*socio=uv2 des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien . Cela se vérifie d'autant plus en période*socio=te d'incertitude*socio=uv3 et de nervosité*socio=rien accrues. Impact*socio=rien des prévisions*socio=ec2 sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1. Entre le milieu*socio=rien des années*socio=rien 50 et la fin*socio=rien des années*socio=rien 60, la modération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2, la stabilité*socio=uv3 relative*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 et la constance*socio=rien de la croissance_économique*socio=ec1 avaient amené les particuliers*socio=rien et les entreprises*socio=ac à envisager l'avenir*socio=te de façon*socio=rien généralement optimiste*socio=uv2. Dans un*socio=rien environnement*socio=et économique*socio=ec1 de cette nature*socio=rien , les prévisions*socio=ec2 tendent à se fonder sur*socio=rien de simples*socio=rien extrapolations des tendances*socio=ec2 passées*socio=te. Mais les bouleversements*socio=rien économiques*socio=ec1 des années*socio=rien 70 ont tout changé. La prévision*socio=ec2 consciente de l'impact*socio=rien futur*socio=rien des politiques*socio=et du moment*socio=rien et des modifications*socio=rien d'autres variables économiques*socio=ec1 capitales*socio=et joue désormais *socio=rien un rôle important *socio=nil dans le processus*socio=te de décision*socio=rien économique*socio=ec1 des ménages*socio=ac, des syndicats*socio=ac et des entreprises*socio=ac. L'accélération*socio=ec2 générale*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 dans les pays*socio=ac industriels*socio=ec1 et le flottement*socio=ec1 des parités de leurs monnaies*socio=ec1 ont accru les risques*socio=uv4 de gestion*socio=ec2 des Portefeuilles*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1 en tout genre*socio=rien . Les détenteurs*socio=ac de valeurs*socio=ec1 se font une idée*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 de l'avenir*socio=te en tenant compte*socio=rien de toutes les *socio=rien informations disponibles *socio=nil qui, selon la théorie*socio=ec2 ou l'expérience*socio=ec2, sont censées faciliter la prévision*socio=ec2 de ces taux*socio=rien . Les articles*socio=rien publiés dans la grande*socio=rien presse*socio=et font ressortir à l'évidence*socio=rien que l'on accorde de l'importance*socio=rien à des informations*socio=rien de nature*socio=rien très diverse*socio=rien : rapports*socio=rien périodiques*socio=te sur*socio=rien les *socio=ec1 échanges commerciaux,*socio=nil le*socio=nil mouvement*socio=ec2 des*socio=nil capitaux,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêts,*socio=nil la*socio=nil croissance_économique,*socio=nil l'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil et la masse monétaire*socio=ec1,, prédictions concernant les tendances*socio=ec2 futures*socio=rien de ces variables,, déclarations de hautes*socio=rien personnalités de la vie_publique faisant explicitement ou implicitement allusion*socio=rien aux futures*socio=rien politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 et fiscales*socio=et ou à la politique*socio=et des banques_centrales*socio=ac en matière*socio=rien d'interventions sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien ,, etc. *{ p.44 } Les pronostics concernant les taux_de_change*socio=ec1 paraissent "ancrés" sur*socio=rien deux catégories*socio=rien d'information*socio=rien . Tout d'abord*socio=rien , l'attention*socio=rien des opérateurs*socio=ac se *socio=rien porte sur les*socio=nil différences*socio=uv1 entre*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 nationaux*socio=te *socio=nil car, *socio=rien un jour *socio=nil ou l'autre, il faudra les compenser, au moins en *socio=rien majeure partie,*socio=nil *socio=nil par une modification*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1. L'évolution*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 ,,, et en_particulier*socio=rien le comportement*socio=rien du compte*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1 relativement à celui des capitaux*socio=ec1 à long_terme*socio=te ,,, apporte des *socio=rien informations supplémentaires *socio=nil concernant l'évolution*socio=rien probable*socio=uv4 de l'offre*socio=rien et de la demande*socio=ec1 internationales*socio=te pour la monnaie*socio=ec1 en question*socio=rien . L'hypothèse selon laquelle les écarts*socio=rien entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 jouent *socio=rien un rôle capital*socio=ec1 *socio=nil dans l'élaboration des prévisions*socio=ec2 sur*socio=rien les futurs*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 signifie non pas que les détenteurs*socio=ac de valeurs*socio=ec1 s'attendent à voir les modifications*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 compenser exactement ces écarts*socio=rien , mais plutôt que, dans un*socio=rien monde*socio=te très peu informé au sujet*socio=rien de l'avenir*socio=te, ce " principe*socio=ec2" est*socio=rien très utile*socio=uv4 en pratique*socio=rien même s'il n'a de valeur*socio=ec1 qu'approximative. Comme la plupart*socio=rien des commentateurs*socio=ac estiment aujourd'hui qu'à long_terme*socio=te les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont surtout déterminés par l'offre_et_la_demande*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 de chaque pays*socio=ac, il n'est*socio=rien pas surprenant*socio=rien que les opérateurs*socio=ac sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien suivent de près l'évolution*socio=rien des situations*socio=rien monétaires*socio=ec1 et des balances_des_paiements*socio=ec1 nationales*socio=te, et que toute *socio=rien nouvelle inattendue *socio=nil concernant le *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil puisse avoir des répercussions*socio=ec2 *socio=rien sensibles sur les*socio=nil taux_de_change*socio=ec1.*socio=nil Quand*socio=nil seuls les*socio=nil facteurs monétaires*socio=ec1 *socio=nil sont en cause*socio=rien , il est*socio=rien probable*socio=uv4 que les deux "ancrages" se renforcent l'un*socio=rien l'autre. Par exemple*socio=rien , un*socio=rien pays*socio=ac qui crée relativement plus de monnaie*socio=ec1 que ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 connaîtra probablement une inflation*socio=ec2 plus forte*socio=rien et un*socio=rien déficit*socio=ec1 dans ses paiements_courants*socio=ec1, deux phénomènes*socio=rien qui renforcent la probabilité*socio=ec2 d'une dépréciation*socio=ec2 future*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1. Par contre, en cas*socio=rien de *socio=ec2 perturbation réelle,*socio=nil *socio=nil les deux "ancres" peuvent tirer en *socio=rien sens contraires.*socio=nil La*socio=nil position actuelle*socio=te *socio=nil de la livre sterling*socio=ec1 en *socio=rien est un bon exemple.*socio=nil Malgré*socio=nil un taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 bien supérieur au*socio=nil taux moyen *socio=nil enregistré par ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, la devise*socio=ec1 britannique*socio=ac demeure très *socio=rien forte sur les*socio=nil marchés*socio=ec1 des*socio=nil changes.*socio=nil *socio=nil Cela tient principalement à l'influence positive*socio=uv4 de l'exploitation*socio=ec1 pétrolière*socio=ec1 en Mer*socio=rien du Nord*socio=te (renforcée peut être*socio=rien par l'austérité monétaire*socio=ec1 du gouvernement*socio=ac actuel*socio=te) sur*socio=rien les prévisions*socio=ec2 concernant l'évolution*socio=rien future*socio=rien de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1. En l'occurrence*socio=rien , le facteur*socio=rien paiements_courants*socio=ec1 prend le pas sur*socio=rien le *socio=rien facteur écarts de*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2.*socio=nil *{ p.45 } Lien entre*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 actuels*socio=te et*socio=nil futurs.*socio=nil Les*socio=nil considérations *socio=nil qui précèdent permettent de comprendre pourquoi des *socio=rien informations nouvelles *socio=nil entraînent souvent une *socio=rien révision profonde *socio=nil des pronostics concernant les taux_de_change*socio=ec1 futurs*socio=rien . Ces informations*socio=rien peuvent aussi influer sensiblement sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 du moment*socio=rien (au comptant). Cela peut surprendre à *socio=rien première vue,*socio=nil car*socio=nil bon nombre d'*socio=nil événements responsables*socio=uv2 *socio=nil d'une révision*socio=rien des pronostics ,,, un*socio=rien changement*socio=uv3 de politique*socio=et monétaire*socio=ec1 par exemple*socio=rien ,,, ne se répercutent sur*socio=rien le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 et sur*socio=rien la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 qu'après*socio=rien *socio=rien un laps de*socio=nil temps considérable.*socio=nil Le*socio=nil phénomène *socio=nil s'explique par le processus*socio=te de capitalisation*socio=ec1, déjà décrit, et plus précisément par la *socio=rien relation particulière *socio=nil qui existe entre le taux_de_change*socio=ec1 de deux monnaies*socio=ec1 et l'écart*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 applicables*socio=rien aux valeurs*socio=ec1 libellées dans ces monnaies*socio=ec1. Cette relation*socio=rien , connue sous le nom*socio=rien de théorème de la parité par les taux_d'_intérêt*socio=ec1, fait*socio=rien intervenir quatre variables: les taux_d'_intérêt*socio=ec1 respectifs*socio=rien des *socio=ec1 valeurs financières comparables*socio=rien ,*socio=nil *socio=nil libellées en chacune des deux monnaies*socio=ec1, le taux_de_change*socio=ec1 au comptant du jour*socio=rien considéré et le taux_de_change*socio=ec1 à terme*socio=rien au jour*socio=rien considéré (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire le taux*socio=rien coté au jour*socio=rien considéré pour des transactions*socio=ec1 conclues ce jour*socio=rien mais dont l'exécution aura lieu*socio=rien à une date future*socio=rien ). Pour que les marchés_financiers*socio=ec1 se trouvent en état*socio=rien d'équilibre*socio=uv3, la différence*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les valeurs*socio=ec1 libellées en deux monnaies*socio=ec1 quelconques doit *socio=rien être égale *socio=nil à la différence*socio=rien entre les taux_de_change*socio=ec1 au comptant et à terme*socio=rien des deux monnaies*socio=ec1. Si, par exemple*socio=rien , des effets*socio=rien libellés en dollars*socio=ec1 rapportent 8% de plus que des effets*socio=rien libellés en francs suisses, les opérateurs*socio=ac ne se satisferont des seconds*socio=rien que s'ils peuvent compter sur*socio=rien une augmentation *socio=rien moment présent *socio=nil et celui où ces effets*socio=rien viendront à échéance*socio=te. Sauf contrôle*socio=uv3 des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, cette *socio=rien relation reste très*socio=nil fiable.*socio=nil *socio=nil Considérons les mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 prises*socio=rien par les États-unis*socio=ac en novembre*socio=rien 1978. Entre le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1977 et la *socio=rien fin octobre *socio=nil 1978, le dollar*socio=ec1 s'était déprécié presque sans discontinuer face*socio=rien à la plupart*socio=rien des autres grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1. Le 1er novembre*socio=rien , les États-unis*socio=ac ont annoncé *socio=rien un profond *socio=nil remaniement de leur politique*socio=et: relèvement*socio=ec2 de 1% du taux*socio=rien d'escompte de la Federal Reserve Bank (FRB), qui portait ce taux*socio=rien à 9,5%, niveau*socio=rien jamais atteint encore (à l'époque*socio=te), augmentation des réserves de couverture*socio=ec1 des banques*socio=ac commerciales*socio=ec1, et engagement*socio=uv1 explicite*socio=rien , pris par la FRB (avec le soutien*socio=uv3 d'autres grandes*socio=rien banques_centrales*socio=ac et une masse de manoeuvre*socio=rien de 30 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en devises*socio=ec1), d'intervenir activement sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien pour combattre*socio=rien une tendance*socio=ec2 qui, selon un*socio=rien commentaire plus récent*socio=rien de la Federal Reserve Bank de new_york*socio=ac, avait fait*socio=rien plonger le dollar*socio=ec1 jusqu'à "... des profondeurs jamais atteintes, par rapport*socio=rien à plusieurs monnaies*socio=ec1, et bien*socio=rien au,,,dessous des niveaux*socio=rien qu'aurait justifiés la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 d'ensemble*socio=rien " (Federal Reserve, 1978, p. 939).On pouvait penser que cette politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus rigoureuse*socio=uv4 allait modérer dans l'avenir*socio=te l'inflation*socio=ec2 aux États-unis*socio=ac et provoquer ainsi, *socio=rien un jour *socio=nil ou l'autre, une réduction*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 de ce pays*socio=ac par son *socio=rien impact sur l'*socio=nil activité économique*socio=ec1 *socio=nil et la compétitivité*socio=uv1, au niveau*socio=rien des prix*socio=ec1, des industries*socio=ec1 américaines*socio=ac travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1. *{ p.46 } Le taux_de_change*socio=ec1 à terme*socio=rien a réagi rapidement à cette annonce. Comme le montre le tableau*socio=rien 1, le prix*socio=ec1 escompté à *socio=rien un an *socio=nil du franc suisse*socio=ac en dollars*socio=ec1 est*socio=rien retombé, en trois semaines*socio=rien , de près de 76 à moins de 65 cents*socio=rien . La veille du changement*socio=uv3 de politique*socio=et annoncé, la prime de change*socio=rien à *socio=rien terme sur *socio=nil le franc suisse*socio=ac (Il 2,1%) se rapprochait beaucoup de la différence*socio=rien d'intérêt*socio=rien en faveur*socio=rien des valeurs*socio=ec1 libellées en dollars*socio=ec1 (10,8% ). Si seul*socio=rien le taux*socio=rien à terme*socio=rien avait changé suite*socio=rien à l'aménagement*socio=et de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 intervenu le 1er novembre*socio=rien , l'équilibre*socio=uv3 entre l'avantage qu'il y avait à détenir des valeurs*socio=ec1 libellées en dollars*socio=ec1 et l'avantage à détenir des valeurs*socio=ec1 en francs suisses aurait été*socio=rien rompu. En d'autres termes*socio=rien , si les chiffres du 21 novembre*socio=rien avaient été*socio=rien de 67,6 cents*socio=rien par franc au comptant et 64,5 cents*socio=rien à terme*socio=rien , pour une différence*socio=rien de 10,2% entre taux_d'_intérêt*socio=ec1 en faveur*socio=rien du dollar*socio=ec1, les détenteurs*socio=ac de valeurs*socio=ec1 libellées en francs suisses se seraient hâtés de les échanger contre des valeurs*socio=ec1 libellées en dollars*socio=ec1 car, aux 10,2% d'intérêts*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien serait venue s'ajouter la perspective*socio=rien d'un*socio=rien gain*socio=ec1 en capital*socio=ec1 de près de 5% résultant*socio=rien de l'appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 (et non celle d'une perte*socio=ec2 en capital*socio=ec1 due à la dépréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1, comme c'était le cas*socio=rien le 31 octobre*socio=rien ). *{ p.47 } On ne saurait manifestement, en l'occurrence*socio=rien , parler d'équilibre*socio=uv3. Pour que le marché*socio=ec1 s'équilibre*socio=uv3, il fallait soit que le taux_de_change*socio=ec1 au comptant remonte, rétablissant la relation*socio=rien antérieure*socio=te entre ce taux*socio=rien et le taux*socio=rien à terme*socio=rien , soit que la différence*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 se modifie et se retrouve au niveau*socio=rien de la *socio=rien nouvelle relation entre*socio=nil taux *socio=nil au comptant et taux*socio=rien à terme*socio=rien , soit encore que le taux*socio=rien au comptant et la différence*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 se modifient concurremment. Il ressort du tableau*socio=rien 1 qu'entre le 31 octobre*socio=rien et le 21 novembre*socio=rien c'est*socio=rien le taux*socio=rien au comptant qui a pratiquement supporté tout le poids*socio=rien de l'ajustement*socio=et nécessaire*socio=rien pour maintenir la relation*socio=rien parité/taux_d'_intérêt*socio=ec1. (Le taux*socio=rien au comptant, dans ce *socio=rien cas particulier,*socio=nil *socio=nil n'a pas seulement été*socio=rien "tiré vers le haut*socio=rien " par l'appréciation*socio=ec2 du taux*socio=rien à terme*socio=rien ,, il a aussi, probablement, été*socio=rien "poussé vers le haut*socio=rien " par l'intervention des banques_centrales*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 au comptant.) Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 respectifs*socio=rien et l'écart*socio=rien entre taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont relativement peu changé. Au début*socio=rien d'octobre*socio=rien 1979, la Federal Reserve Bank des États-unis*socio=ac a annoncé un*socio=rien autre train*socio=rien de mesures*socio=et importantes*socio=rien . Ces mesures*socio=et différaient surtout de celles de novembre*socio=rien 1978 du fait*socio=rien qu'elles accordaient une priorité*socio=uv4 relativement plus grande*socio=rien à la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te, et une priorité*socio=uv4 moins grande*socio=rien à la protection*socio=et du dollar*socio=ec1 sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien a réagi à peu près comme en novembre*socio=rien 1978, mais de façon*socio=rien moins spectaculaire*socio=rien . Là encore, la différence*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 est*socio=rien demeurée à peu près inchangée*socio=rien , de sorte*socio=rien que le taux*socio=rien au comptant s'est*socio=rien apprécié à peu près comme le taux*socio=rien à terme*socio=rien . Le point*socio=rien le plus important*socio=rien à retenir de cette *socio=rien brève rétrospective est *socio=nil que, dans les deux cas*socio=rien , l'impact*socio=rien des mesures*socio=et sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 a *socio=rien été immédiat,*socio=nil *socio=nil alors même que nul*socio=rien n'ignorait que l'effet*socio=rien des modifications*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 ne pourrait se faire sentir qu'après*socio=rien *socio=rien un laps de*socio=nil temps considérable.*socio=nil *socio=nil Les "dépassements" de taux_de_change*socio=ec1. La principale*socio=rien conclusion que nous tirions du *socio=rien chapitre précédent *socio=nil était que seule*socio=rien une variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 réel pouvait influer sur*socio=rien la *socio=ec1 balance commerciale d'*socio=nil un*socio=rien pays*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et donc sur*socio=rien les courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. Or*socio=rien , depuis 1973, on a pu fréquemment observer ce type*socio=rien de variation*socio=rien . En réaction à des mesures*socio=et qui paraissaient souvent ne constituer que des aménagements*socio=et mineurs*socio=rien ou graduels des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1, les taux_de_change*socio=ec1 ont à maintes reprises ,,, encore que pour *socio=rien un temps *socio=nil seulement ,,,varié bien*socio=rien plus qu'il n'était nécessaire*socio=rien pour compenser les différences*socio=uv1 concomitantes d'inflation*socio=ec2. *{ p.48 } Commentateurs*socio=ac et théoriciens*socio=ac ont donné à ces mouvements*socio=ec2 le nom*socio=rien de "dépassements" ou de "surréaction" des taux_de_change*socio=ec1. Il faut souligner que ces dépassements ne sont rien*socio=rien d'autre qu'un*socio=rien aspect*socio=rien du processus*socio=te de capitalisation*socio=ec1 qui se déroule de façon*socio=rien continue*socio=te sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1. Plus précisément, ces mouvements*socio=ec2 "excessifs*socio=rien " des taux_de_change*socio=ec1 traduisent deux caractéristiques*socio=rien fondamentales*socio=uv4 de la vie économique*socio=ec1. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil les variables le plus directement touchées par un*socio=rien changement*socio=uv3 de politique*socio=et macro-économique ,,, niveaux*socio=rien des prix*socio=ec1 nationaux*socio=te, emploi*socio=ec1 et production*socio=ec1, taux_d'_intérêt*socio=ec1 et taux_de_change*socio=ec1 nationaux*socio=te ,,, ont toutes des temps*socio=rien de réaction et des degrés*socio=rien de variabilité*socio=uv3 différents*socio=rien , les prix*socio=ec1 étant les plus lents*socio=rien à réagir et les taux_de_change*socio=ec1 les plus rapides*socio=rien (dans *socio=rien un système de*socio=nil taux flottants*socio=ec1)*socio=nil .*socio=nil *socio=nil Ainsi donc, en cas*socio=rien de révision*socio=rien des prévisions*socio=ec2, l'ajustement*socio=et se produit*socio=rien surtout, initialement, par l'intermédiaire des taux_de_change*socio=ec1. En *socio=rien second lieu,*socio=nil *socio=nil les dépassements reflètent la nécessité*socio=uv1 de maintenir en tout temps*socio=rien la relation*socio=rien taux_d'_intérêt*socio=ec1/parité dans un*socio=rien monde*socio=te où les marchés*socio=ec1 des capitaux*socio=ec1 sont très développés*socio=uv4 et très diversifiés, où les communications*socio=ec1 sont quasi,,, instantanées et les coûts*socio=ec1 des transactions*socio=ec1 négligeables*socio=rien . Dès lors*socio=rien , le mécanisme des dépassements s'explique facilement. Supposons que l'accélération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 dans un*socio=rien pays*socio=ac devienne *socio=rien un fait évident.*socio=nil Le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 à*socio=nil terme *socio=nil de la monnaie*socio=ec1 de ce pays*socio=ac se dépréciera en prévision*socio=ec2 d'une augmentation écarts*socio=rien entre taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Or*socio=rien , si la différence*socio=rien entre taux_d'_intérêt*socio=ec1 locaux*socio=te et taux_d'_intérêt*socio=ec1 à l'étranger*socio=te ne change*socio=rien pas, le taux_de_change*socio=ec1 au comptant doit se déprécier d'autant,, il s'agit là d'une *socio=ec2 dépréciation réelle *socio=nil car le taux*socio=rien au comptant réagit avant que ne se produise l'inflation*socio=ec2 escomptée. Si le mouvement*socio=ec2 initial*socio=rien du taux*socio=rien à terme*socio=rien s'accompagne d'une modification*socio=rien de la différence*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te, le taux*socio=rien au comptant variera, mais dans une autre proportion*socio=rien que le taux*socio=rien à terme*socio=rien . Par exemple*socio=rien , si l'accélération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 réduit la différence*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1, le taux*socio=rien au comptant devra se déprécier encore plus que le taux*socio=rien à terme*socio=rien ". Dans l'un*socio=rien ou l'autre cas*socio=rien , les rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 entre le pays*socio=ac en question*socio=rien et ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 se modifieront durant le *socio=rien temps nécessaire *socio=nil pour que les *socio=rien effets nets du*socio=nil changement*socio=uv3 de*socio=nil politique*socio=et monétaire*socio=ec1 *socio=nil se dégagent. Il convient en l'occurrence*socio=rien de signaler deux aspects*socio=rien de ce processus*socio=te. La dépréciation*socio=ec2 du taux_de_change*socio=ec1 au comptant ne constitue pas en soi*socio=rien , contrairement à ce que l'on croit souvent, une source*socio=rien de *socio=ec2 pression inflationniste.*socio=nil La*socio=nil dépréciation *socio=nil d'une monnaie*socio=ec1 en expansion*socio=ec2 empêche simplement d'exporter l'inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te,, la poussée inflationniste*socio=ec2 résultant*socio=rien de l'accélération*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 se traduit de la sorte*socio=rien plus rapidement par une hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. En fait*socio=rien , il faut reconnaître que, dans le système*socio=rien actuel*socio=te, les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 internes*socio=te opèrent surtout par le biais*socio=rien des variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1. *{ p.49 } En *socio=rien second lieu,*socio=nil l'*socio=nil affirmation *socio=nil selon laquelle il y a "dépassement" des taux*socio=rien émane toujours des opérateurs*socio=ac sur*socio=rien le compte*socio=rien des paiements_courants*socio=ec1. Dans l'optique des *socio=ec1 transactions financières,*socio=nil la*socio=nil nouvelle*socio=rien structure des*socio=nil taux_de_change *socio=nil qui se dégage *socio=rien est normale.*socio=nil Le*socio=nil débat*socio=et sur *socio=nil les "dépassements" de taux*socio=rien a surtout porté sur*socio=rien la possibilité*socio=rien de voir le taux*socio=rien à terme*socio=rien lui,,,même réagir à l'excès*socio=rien à des modifications*socio=rien de la politique_économique*socio=ec1, en exagérant leurs effets*socio=rien escomptés. En *socio=rien termes techniques,*socio=nil *socio=nil cela s'est*socio=rien traduit par une critique*socio=uv2 selon laquelle le taux*socio=rien à terme*socio=rien serait *socio=rien un mauvais indicateur du*socio=nil futur taux *socio=nil au comptant,, à quoi le théoricien répondra qu'il en est*socio=rien peut,,,être*socio=rien ainsi, mais qu'il s'agit quand même du *socio=rien meilleur indicateur *socio=nil dont on dispose". Il faut souligner que, dans tous les cas*socio=rien où l'on a constaté, *socio=rien après coup,*socio=nil un dépassement*socio=nil temporaire du*socio=nil taux à*socio=nil terme,*socio=nil *socio=nil il ne s'est*socio=rien finalement "corrigé" que suite*socio=rien à un*socio=rien changement*socio=uv3 de politique*socio=et. Il est*socio=rien donc impossible*socio=rien de savoir*socio=rien si le taux*socio=rien à terme*socio=rien a ou non réagi exagérément aux *socio=rien conséquences possibles *socio=nil d'une politique*socio=et qu'il a fallu en définitive*socio=rien abandonner. Quelques exemples*socio=rien de dépassements de ce type*socio=rien sont analysés au *socio=rien chapitre suivant.*socio=nil *socio=nil Pour l'instant*socio=rien , il suffit de noter que les observateurs qualifiés*socio=uv4 ont souvent considéré les changements*socio=uv3 de politique*socio=et intervenus à la suite*socio=rien de variations*socio=rien accusées des taux_de_change*socio=ec1 comme un*socio=rien progrès*socio=uv1 par rapport*socio=rien aux politiques*socio=et précédentes*socio=rien . Ainsi, Otmar Emminger, ex,,, Président*socio=ac de la Bundesbank, a noté que: Le système*socio=rien de flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1, souvent accusé d'alimenter l'inflation*socio=ec2 n'a, en fait*socio=rien , pas empêché l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te de surmonter progressivement les plus graves*socio=rien difficultés*socio=ec2 éprouvées pendant les années*socio=rien d'inflation*socio=ec2 allant de 1972 à 1974. À mon avis*socio=rien , il a même largement favorisé*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre cette inflation*socio=ec2, d'une part*socio=rien en contribuant au succès*socio=uv1 des politiques*socio=et de stabilisation*socio=et monétaire*socio=ec1 des pays*socio=ac à faible*socio=rien inflation*socio=ec2..., d'autre part*socio=rien en entraînant une dépréciation*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 qui a puissamment incité les pays*socio=ac à forte*socio=rien inflation*socio=ec2 à élaborer des programmes*socio=et nationaux*socio=te de stabilisation*socio=et. Ainsi, la réaction excessive*socio=rien des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire leurs "dépassements") a pu, à l'occasion*socio=rien , jouer *socio=rien un rôle positif*socio=uv4 *socio=nil (1979, pp. 11 ,,,12). Le rapport*socio=rien du Groupe*socio=rien des Trente (1980), exposant les résultats*socio=rien de son enquête*socio=ec2 sur*socio=rien le fonctionnement*socio=rien du système*socio=rien de changes*socio=rien flottants*socio=ec1 menée auprès de 56 banques*socio=ac commerciales*socio=ec1 ou d'affaires*socio=ec1, exprime une opinion*socio=uv1 similaire*socio=rien : Dans tous les centres*socio=rien financiers*socio=ec1, la quasi,,,totalité*socio=rien des banquiers*socio=ac ont reconnu que les marchés*socio=ec1 réagissent trop ou trop peu à court_terme*socio=te, mais une *socio=rien large majorité *socio=nil d'entre eux pensent avoir pu déterminer de façon*socio=rien assez précise*socio=rien les tendances*socio=ec2 à *socio=rien moyen terme,*socio=nil et*socio=nil un petit nombre *socio=nil seulement ont estimé que les réactions trop fortes*socio=rien ou trop faibles*socio=rien du marché*socio=ec1 avaient contribué aux déséquilibres économiques*socio=ec1. Par contre, plusieurs d'entre eux ont déclaré que les dépassements de taux*socio=rien avaient obligé les gouvernements*socio=ac à ajuster leurs politiques*socio=et nationales*socio=te et contribué ainsi à mieux stabiliser la situation*socio=rien (p. 5,, voir aussi Niehans, 1979). Cette *socio=rien analyse fait *socio=nil également ressortir la raison*socio=rien pour laquelle les dépassements associés à telle ou telle évolution*socio=rien de la situation*socio=rien monétaire*socio=ec1 sont temporaires*socio=rien par nature*socio=rien . *{ p.50 } Si les politiques*socio=et ne changent plus, la structure*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 se reconstituera lorsque les prix*socio=ec1 auront varié comme le laissait prévoir le taux_de_change*socio=ec1 à terme*socio=rien . Par contre, si la politique*socio=et change*socio=rien à nouveau*socio=rien avant d'avoir produit*socio=rien tous ses effets*socio=rien , le taux_de_change*socio=ec1 réel aura de nouveau*socio=rien tendance*socio=ec2 à se modifier. Selon la nature*socio=rien du changement*socio=uv3 de politique*socio=et, le taux_de_change*socio=ec1 pourra s'écarter encore davantage ou bien*socio=rien tendre à se rapprocher de la structure*socio=ec1 initiale*socio=rien . L'existence*socio=rien des dépassements et leurs conséquences*socio=rien pour le taux_de_change*socio=ec1 réel amènent à se demander si des pays*socio=ac peuvent délibérément provoquer un*socio=rien dépassement du taux_de_change*socio=ec1 de leur monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te dans le sens*socio=rien d'une dépréciation*socio=ec2, dans le dessein*socio=rien de stimuler la production*socio=ec1 de leurs industries*socio=ec1 travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1. Nous examinons ci,,,après*socio=rien la question*socio=rien de savoir*socio=rien si une telle politique*socio=et est*socio=rien réalisable dans la pratique*socio=et. Est*socio=rien ,,,il possible*socio=rien de manipuler le taux_de_change*socio=ec1 réel? En régime*socio=et de flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac peuvent tenter de dévaloriser leur monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire de la déprécier ou d'empêcher qu'elle ne s'apprécie face*socio=rien aux *socio=ec1 monnaies étrangères)*socio=nil *socio=nil de trois manières*socio=rien . Premièrement, ils peuvent appliquer des contrôles*socio=et quantitatifs aux courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 ou de capitaux*socio=ec1. Toutefois, s'il *socio=rien est vrai *socio=nil que ces contrôles*socio=et constituent le moyen*socio=rien d'action*socio=rien typique*socio=rien des pays*socio=ac dont les paiements_courants*socio=ec1 sont déficitaires, on ne saurait les considérer comme des instruments efficaces*socio=uv4 de manipulation*socio=rien délibérée des taux_de_change*socio=ec1. Au contraire*socio=rien , les contrôles*socio=et des *socio=ec1 échanges commerciaux *socio=nil servent généralement de derniers*socio=rien retranchements défensifs. Ils ne peuvent manifestement pas permettre au pays*socio=ac qui les pratique*socio=et d'accroître sa part*socio=rien dans le commerce*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 mondial*socio=te. De fait*socio=rien , cette part*socio=rien diminuera plus ou moins parallèlement aux importations*socio=ec1 du pays*socio=ac. Les contrôles*socio=et directs des courants*socio=te de capitaux*socio=ec1 ne s'annoncent guère plus utiles*socio=uv4, étant donné en_particulier*socio=rien l'accroissement*socio=ec2 du volume*socio=rien des transactions*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te des capitaux*socio=ec1, ainsi que l'efficacité*socio=uv3 et la complexité*socio=rien de ce marché*socio=ec1, intervenus depuis la fin*socio=rien de la guerre*socio=et. Les *socio=rien tentatives expérimentales et*socio=nil partielles *socio=nil qui ont été*socio=rien faites, ces *socio=rien dernières années,*socio=nil en*socio=nil vue de*socio=nil limiter *socio=nil les entrées ou les sorties de capitaux*socio=ec1 ont échoué, parce que les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 prennent les formes*socio=rien les plus diverses*socio=rien , qui peuvent aisément se substituer les unes aux autres. Cet échec*socio=uv1 tient évidemment aussi à l'existence*socio=rien de marchés*socio=ec1 "hors,,,frontière*socio=te" des changes*socio=rien et des capitaux*socio=ec1. Il faudrait, pour que les contrôles*socio=et des capitaux*socio=ec1 soient efficaces*socio=uv4, qu'ils soient étendus au point*socio=rien d'entraîner obligatoirement des contrôles*socio=et des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. De fait*socio=rien , la mise en place*socio=rien d'un*socio=rien dispositif réglementaire*socio=et de cette nature*socio=rien reviendrait à renoncer au système*socio=rien d'économie_de_marché*socio=ec1 . *{ p.51 } Le *socio=rien deuxième moyen *socio=nil d'influer Sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien de recourir à des achats*socio=ec1 ou des ventes*socio=ec1 de devises*socio=ec1 par la banque_centrale*socio=ac. Bien*socio=rien que ce type*socio=rien d'intervention ait pris parfois une très *socio=rien grande ampleur *socio=nil depuis l'institution*socio=ac du régime*socio=et de flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1, il *socio=rien est difficile *socio=nil d'en déterminer l'efficacité*socio=uv3. Cette difficulté*socio=ec2 tient en partie*socio=rien au fait*socio=rien que l'on ignore le montant*socio=ec1 *socio=rien total sur lequel*socio=nil porte *socio=nil l'intervention, les statistiques*socio=ec2 publiées indiquant seulement le montant*socio=ec1 net*socio=rien des interventions au cours*socio=rien d'une période*socio=te donnée. Il *socio=rien est certain *socio=nil que si les interventions ont eu tendance*socio=ec2, en 1977 et 1978, à croître en volume*socio=rien (voir figure 10), parallèlement à l'ampleur*socio=rien et à la fréquence*socio=rien des fluctuations*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1, cela donne à penser que les banques_centrales*socio=ac n'ont que des possibilités*socio=rien assez limitées de réduire la variabilité*socio=uv3 des taux_de_change*socio=ec1 lorsque la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 est*socio=rien instable*socio=uv4. L'un*socio=rien des problèmes*socio=ec2 que pose la politique*socio=et d'intervention tient au *socio=rien caractère incertain *socio=nil de l'impact*socio=rien qu'elle peut avoir sur*socio=rien les prévisions*socio=ec2 des opérateurs*socio=ac privés*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien . S'ils s'aperçoivent qu'une intervention est*socio=rien en cours*socio=rien , leurs prévisions*socio=ec2 risquent toutes de s'orienter dans une direction*socio=et donnée. Si l'intervention est*socio=rien considérée comme une tentative*socio=rien , de la part*socio=rien d'une ou de plusieurs banques_centrales*socio=ac, de maintenir un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 à *socio=rien un niveau *socio=nil que les opérateurs*socio=ac jugent dépourvu de réalisme*socio=uv3 (et qui ne peut, de ce fait*socio=rien , être*socio=rien maintenu très longtemps à ce niveau*socio=rien ), l'impression*socio=rien que les risques*socio=uv4 et les gains*socio=ec1 éventuels*socio=rien sont biaisés en faveur*socio=rien des spéculateurs privés*socio=et tendra à mobiliser et à attirer sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien des fonds*socio=ec1 qui seraient normalement demeurés inactifs. Au contraire*socio=rien , il se peut que la découverte du fait*socio=rien qu'une telle intervention est*socio=rien en cours*socio=rien rende les prévisions*socio=ec2 plus incertaines*socio=rien et plus instables*socio=uv4. en_particulier*socio=rien , le fait*socio=rien de savoir*socio=rien que les banques_centrales*socio=ac sont disposées à intervenir, tout en sachant combien leur intervention revêt *socio=rien un caractère discrétionnaire*socio=et *socio=nil et souvent secret, peut accroître l'incertitude*socio=uv3 des opérateurs*socio=ac privés*socio=et sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien à *socio=rien un point *socio=nil tel que certains d'entre eux, qui auraient pu normalement constituer *socio=rien un facteur de*socio=nil stabilité*socio=uv3 sur le*socio=nil marché*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil se trouvent dissuadés de spéculer dans *socio=rien un sens *socio=nil stabilisant (c'est*socio=rien ,,,à,,,dire d'acheter une monnaie*socio=ec1 qui paraît dévalorisée par rapport*socio=rien à sa valeur*socio=ec1 probable*socio=uv4 à moyen*socio=rien et à long_terme*socio=te). L'autre grand*socio=rien problème*socio=uv4 que pose la politique*socio=et d'intervention tient aux difficultés*socio=ec2 techniques*socio=rien et politiques*socio=et qu'une banque_centrale*socio=ac peut rencontrer lorsqu'elle s'efforce de neutraliser les effets*socio=rien , sur*socio=rien la masse monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te, de ses interventions sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien . Lorsque la banque_centrale*socio=ac achète des devises*socio=ec1, la quantité de monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te en circulation*socio=ec2 augmente,, lorsqu'elle en vend, cette quantité diminue. Si rien*socio=rien n'est*socio=rien fait*socio=rien pour contrebalancer cet *socio=rien impact sur *socio=nil la masse monétaire*socio=ec1, l'intervention sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien équivaut, à de *socio=rien nombreux égards,*socio=nil *socio=nil à une modification*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Dans ce cas*socio=rien , le pays*socio=ac n'a pas de "politique*socio=et d'intervention ou de change*socio=rien " proprement dite, mais une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 partiellement ou entièrement mise en oeuvre*socio=rien par le biais*socio=rien d'achats*socio=ec1 ou de ventes*socio=ec1 de devises*socio=ec1 par la banque_centrale*socio=ac. *{ p.53 } Par contre, la banque_centrale*socio=ac peut tenter de contrebalancer les effets*socio=rien de son intervention. Par exemple*socio=rien , si elle a acheté des devises*socio=ec1, elle peut vendre des obligations*socio=ec1 d'Etat*socio=rien pour récupérer la quantité de monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te injectée dans l'économie*socio=ec1 par son *socio=rien opération sur le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil changes.*socio=nil *socio=nil Pourtant, si les prévisions*socio=ec2 des opérateurs*socio=ac privés*socio=et, que les interventions de la banque_centrale*socio=ac sont destinées*socio=rien à infléchir, sont solidement*socio=rien ancrées, l'intervention *socio=rien nécessaire sur le*socio=nil marché*socio=ec1 des*socio=nil changes risque*socio=uv4 *socio=nil d'atteindre une ampleur*socio=rien telle qu'il n'est*socio=rien plus matériellement possible*socio=rien d'en neutraliser efficacement les *socio=rien effets sur *socio=nil la masse monétaire*socio=ec1 intérieure'. C'est*socio=rien ce que donnent à penser les observations suivantes*socio=rien d'Emminger: "... cette décision*socio=rien [d'accepter le flottement*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1, en mars*socio=rien 1973j était surtout motivée par le désir*socio=rien de protéger le système_monétaire*socio=ec1 allemand*socio=ac contre de nouvelles*socio=rien entrées de devises*socio=ec1 génératrices*socio=rien d'inflation*socio=ec2, après*socio=rien que la banque_centrale*socio=ac eut dû absorber, en *socio=rien cinq semaines,*socio=nil un flux*socio=ec1 de*socio=nil dollars*socio=ec1 *socio=nil d'une valeur*socio=ec1 supérieure*socio=rien à 20 milliards*socio=rien de Deutschemark*socio=ec1, représentant*socio=rien plus du double*socio=rien des besoins en *socio=ec1 argent frais *socio=nil de la banque_centrale*socio=ac pour une *socio=rien année entière *socio=nil " (1979, p. 4). Dans ses *socio=rien commentaires sur *socio=nil les efforts déployés par la Suisse*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac pour limiter*socio=rien l'inflation*socio=ec2, vers la fin*socio=rien des années*socio=rien 70, Mendelsohn cite deux exemples*socio=rien plus récents*socio=rien de cette difficulté*socio=ec2 "... dans le cas*socio=rien de la Suisse*socio=ac, comme dans celui de l'Allemagne*socio=ac, les mesures*socio=et prises*socio=rien n'ont manqué, et ce d'exceptionnellement loin*socio=rien , leurs objectifs*socio=uv4 [monétaires*socio=ec1 ] qu'à partir du moment*socio=rien où un*socio=rien compromis*socio=uv1 malheureux a été*socio=rien établi entre les objectifs*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 et le taux_de_change*socio=ec1". (1979, p. 39). Comme *socio=rien troisième possibilité *socio=nil d'influer sur*socio=rien le cours*socio=rien du change*socio=rien , il est*socio=rien admis, depuis les *socio=rien premières années *socio=nil 60, qu'un*socio=rien pays*socio=ac à taux_de_change*socio=ec1 flottant peut modifier celui,,,ci par des mesures*socio=et de politique*socio=et monétaire*socio=ec1 (Mundell, 1961 et 1963). Ce moyen*socio=rien d'influer sur*socio=rien les taux*socio=rien a suscité un*socio=rien regain*socio=ec2 d'intérêt*socio=rien lorsque le flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1 s'est*socio=rien généralisé en 1973. Nul*socio=rien n'ignore que les modifications*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, se traduisant, par exemple*socio=rien , par un*socio=rien changement*socio=uv3 des taux_d'_intérêt*socio=ec1, ont une influence *socio=rien importante sur le*socio=nil taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 futur d'*socio=nil un pays*socio=ac,*socio=nil comme*socio=nil sur la*socio=nil relation future *socio=nil entre ses dépenses*socio=ec1 et sa production*socio=ec1 (et, par conséquent*socio=rien , sur*socio=rien la *socio=rien situation future *socio=nil de sa balance_des_paiements_courants*socio=ec1),, ces modifications*socio=rien de politique*socio=et doivent donc nécessairement avoir aussi *socio=rien un impact sur les*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 du*socio=nil moment.*socio=nil *socio=nil Ce qui est*socio=rien curieux, c'est*socio=rien la tendance*socio=ec2 à parler de cette relation*socio=rien comme s'il s'agissait d'une manipulation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 par le biais*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Le terme*socio=rien " manipulation*socio=rien " fait*socio=rien penser à des efforts déployés pour imprimer aux taux_de_change*socio=ec1 *socio=rien un comportement artificiel,*socio=nil *socio=nil pour les écarter d'un*socio=rien niveau*socio=rien déterminé par le marché*socio=ec1. Or*socio=rien , les modifications*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 ne peuvent influer sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 que dans la mesure*socio=rien où elles infléchissent les prévisions*socio=ec2 du marché*socio=ec1 concernant les taux_de_change*socio=ec1 futurs*socio=rien . Si le marché*socio=ec1 s'attend à ce qu'une modification*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 entraîne un*socio=rien changement*socio=uv3 de l'orientation*socio=et fondamentale*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1, cette attente se répercutera sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1, mais c'est*socio=rien bien*socio=rien ainsi qu'il doit en être*socio=rien . *{ p.54 } En résumé, il *socio=rien est vrai qu'*socio=nil un pays*socio=ac *socio=nil peut influer sur*socio=rien le taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1 en modifiant sa politique*socio=et monétaire*socio=ec1, mais il est*socio=rien faux de qualifier ce procédé de " manipulation*socio=rien ", car le taux*socio=rien réagit simplement aux modifications*socio=rien escomptées de la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 fondamentale*socio=uv4. On pourrait faire valoir que grâce*socio=rien au phénomène*socio=rien des dépassements de taux_de_change*socio=ec1 un*socio=rien pays*socio=ac pourrait se servir de sa politique*socio=et monétaire*socio=ec1 pour manipuler le taux_de_change*socio=ec1 de sa monnaie*socio=ec1, dans le dessein*socio=rien d'obtenir*socio=rien un*socio=rien avantage commercial*socio=ec1. C'est*socio=rien ,,,à,,,dire, comme on l'a déjà vu, qu'en se lançant dans une expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 excessive*socio=rien et en comptant que le taux_de_change*socio=ec1 se dépréciera avant que l'effet*socio=rien inflationniste*socio=ec2 de cette expansion*socio=ec2 ne se soit fait*socio=rien sentir sur*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, un*socio=rien pays*socio=ac pourrait améliorer temporairement*socio=rien sa compétitivité*socio=uv1 par les prix*socio=ec1 par rapport*socio=rien à ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. Toutefois, un*socio=rien tel avantage ne pourrait être*socio=rien qu'éphémère*socio=uv4. Vu la lenteur*socio=rien de la réaction des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1 aux modifications*socio=rien des rapports*socio=rien de prix*socio=ec1 entre pays*socio=ac, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que cette pratique*socio=rien provoquerait des fluctuations*socio=ec2 temporaires*socio=rien des profits*socio=ec1 plutôt que des changements*socio=uv3 notables du volume*socio=rien des courants*socio=te d'échanges*socio=ec1. Si les exportateurs*socio=ac et les importateurs*socio=ac avaient conscience*socio=uv1 du *socio=rien caractère temporaire *socio=nil de la variation*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 réel, toute réaction sur*socio=rien le plan*socio=rien commercial*socio=ec1 s'en trouverait encore atténuée. Si un*socio=rien gouvernement*socio=ac voulait maintenir longtemps un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 dévalorisé, il lui faudrait déclencher une série de "dépassements" des taux*socio=rien , en annonçant fréquemment des taux*socio=rien d'accroissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 de plus en plus élevés*socio=uv4. La réaction des milieux*socio=rien politiques*socio=et nationaux*socio=te à cette inflation*socio=ec2 constamment accélérée empêcherait immanquablement la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique*socio=et de cette nature*socio=rien . Le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien ,,,il un*socio=rien instrument de politique_économique*socio=ec1? La question*socio=rien traitée dans le *socio=rien présent chapitre *socio=nil aurait tout aussi bien*socio=rien pu être*socio=rien formulée de la *socio=rien façon suivante:*socio=nil *socio=nil peut,,,on considérer le taux_de_change*socio=ec1 comme un*socio=rien instrument de la politique_économique*socio=ec1 nationale*socio=te? Sous cette forme*socio=rien , il aurait *socio=rien été possible *socio=nil d'y répondre en quelque lignes*socio=rien . Seule*socio=rien une variable entièrement contrôlée ou déterminée par le gouvernement*socio=ac (par exemple*socio=rien , la masse monétaire*socio=ec1, les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 dans un*socio=rien budget*socio=ec1 de plein_emploi*socio=ec1, le niveau*socio=rien et la structure*socio=ec1 du tarif*socio=et douanier, une subvention*socio=ec1, etc.) peut être*socio=rien l'instrument d'une politique*socio=et. Les modifications*socio=rien introduites de propos*socio=rien délibéré dans une variable contrôlée ou déterminante*socio=rien ont une influence prévisible*socio=uv4 sur*socio=rien les décisions*socio=rien des particuliers*socio=rien et, par le truchement des transactions*socio=ec1 privées*socio=et, sur*socio=rien les variables économiques*socio=ec1 qui constituent les objectifs*socio=uv4 ultimes du gouvernement*socio=ac: niveau*socio=rien et structure*socio=ec1 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 ou des prix*socio=ec1, ou opérations*socio=rien avec l'étranger*socio=te. En ce sens*socio=rien , le taux_de_change*socio=ec1 ne peut *socio=rien être un *socio=nil instrument de politique*socio=et nationale*socio=te, non seulement parce qu'il est*socio=rien déterminé en dernier*socio=rien ressort par les transactions*socio=ec1 privées*socio=et sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien , mais surtout pour une raison*socio=rien plus profonde*socio=rien et d'ordre*socio=rien purement logique*socio=uv4: comme il exprime la valeur*socio=ec1 de change*socio=rien de deux monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te, il ne peut être*socio=rien déterminé par la politique*socio=et d'un*socio=rien seul*socio=rien gouvernement*socio=ac. *{ p.55 } Y aurait,,,il donc *socio=rien un sens,*socio=nil *socio=nil dans ces conditions*socio=ec1, à affirmer qu'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 concerté, ou qu'une structure*socio=ec1 concertée des taux_de_change*socio=ec1 entre monnaies*socio=ec1,,,clés*socio=rien , pourrait constituer un*socio=rien instrument de politique*socio=et internationale*socio=te? Il faut noter, tout d'abord*socio=rien , que ce ou ces taux*socio=rien concertés pourraient difficilement être*socio=rien "inéquitables". Ensuite, il faut également relever que le taux*socio=rien concerté ne pourrait pas non plus être*socio=rien considéré comme un*socio=rien instrument distinct de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, à moins que les gouvernements*socio=ac intéressés ne puissent en contrôler l'usage*socio=rien directement, à savoir*socio=rien par une intervention sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien isolée de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 interne*socio=te et sans *socio=rien effets sur *socio=nil elle. L'objet*socio=rien du *socio=rien présent chapitre est *socio=nil de montrer combien étroites*socio=rien sont les limites d'un*socio=rien tel contrôle*socio=uv3. Certes, tous les pays*socio=ac ont passablement de latitude pour influer sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 de leur monnaie*socio=ec1 par le biais*socio=rien de leur politique*socio=et monétaire*socio=ec1. Mais, dans ce cas*socio=rien , c'est*socio=rien la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 qui est*socio=rien l'instrument et le taux_de_change*socio=ec1 l'objectif*socio=uv4. Telle était bien*socio=rien à l'origine*socio=rien l'intention des créateurs*socio=rien du système*socio=rien de bretton_woods*socio=et: subordonner le contrôle*socio=uv3 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 au maintien*socio=rien , comme objectif*socio=uv4, d'un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe, et se prémunir ainsi contre l'inflation*socio=ec2 tant que la monnaie*socio=ec1,,,clé*socio=rien du système*socio=rien conserverait son pouvoir_d'_achat*socio=ec1. Le taux_de_change*socio=ec1 ne peut à proprement parler servir d'instrument d'une politique*socio=et, mais les pays*socio=ac peuvent décider d'adopter un*socio=rien régime*socio=et de taux*socio=rien flottants*socio=ec1, pour se protéger contre les perturbations*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 extérieures*socio=te. Néanmoins, cette politique*socio=et elle,,,même n'est*socio=rien pas sans présenter des difficultés*socio=ec2, dont certaines*socio=rien sont étudiées dans le *socio=rien dernier chapitre.*socio=nil *{ p.56 } *socio=nil III. DES PAYS*socio=ac ONT,,,ILS ÉTÉ*socio=rien "LÉSÉS" DU FAIT*socio=rien DES VARIATIONS*socio=rien DES taux_de_change*socio=ec1? Si l'on ne peut délibérément se servir des taux_de_change*socio=ec1 comme instrument d'une politique*socio=et, il a semblé qu'en certaines*socio=rien périodes*socio=te ,,, dont la plus récente*socio=rien remonte à 1978 ,,, leurs mouvements*socio=ec2 non corrigés pouvaient causer un*socio=rien préjudice*socio=et économique*socio=ec1 à plusieurs pays*socio=ac. Toutefois, poussant l'analyse*socio=rien plus loin*socio=rien , on constate que le mal*socio=rien ne venait pas du système*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 en soi*socio=rien , mais des différences*socio=uv1 de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, résultant*socio=rien de politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te qui, en définitive*socio=rien , se sont révélées incompatibles*socio=uv4 entre elles et ont dû être*socio=rien modifiées. Définition du "préjudice*socio=et". La notion*socio=rien de "préjudice*socio=et" imputable*socio=uv2 à des importations*socio=ec1 est*socio=rien généralement liée au processus*socio=te d'adaptation*socio=uv3 imposé à une branche*socio=rien de_production*socio=ec1 particulière*socio=rien . Elle *socio=rien fait office de*socio=nil critère *socio=nil pour fonder la décision*socio=rien essentiellement politique*socio=et de lui accorder ou non une protection*socio=et temporaire*socio=rien . D'autre part*socio=rien , dans le contexte du processus*socio=te d'ajustement*socio=et macro-économique ou d'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1, on peut donner au concept*socio=rien de préjudice*socio=et *socio=rien un sens analytique précis.*socio=nil Un déséquilibre*socio=uv4 des*socio=nil paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te,*socio=nil *socio=nil se traduisant par des écarts*socio=rien entre balances nationales*socio=te des paiements_courants*socio=ec1 qui dépassent le *socio=rien volume normal des*socio=nil flux*socio=ec1 de*socio=nil capitaux*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te,*socio=nil doit*socio=nil être *socio=nil tôt ou tard corrigé. L'ajustement*socio=et consiste en définitive*socio=rien à retirer, dans le pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2, des ressources*socio=ec1 à la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 n'entrant pas dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te et à les affecter à la production*socio=ec1 de biens*socio=ec1 entrant dans ce commerce*socio=ec1, et en une opération*socio=rien en sens*socio=rien inverse dans le pays*socio=ac excédentaire*socio=rien . Les entreprises*socio=ac qui produisent pour le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te dans le premier*socio=rien , et pour les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te dans le second*socio=rien , verront alors l'échelle*socio=rien de leurs activités*socio=rien se réduire, relativement ou dans l'absolu*socio=rien . Si l'ajustement*socio=et doit se faire rapidement, il entraînera éventuellement des pertes*socio=ec2 pour les entreprises*socio=ac et un*socio=rien chômage*socio=ec1 passager. Lorsque l'ajustement*socio=et est*socio=rien déclenché par la seule*socio=rien politique*socio=et monétaire*socio=ec1, il ressemble à une oscillation cyclique*socio=te: comme de telles oscillations*socio=rien sont *socio=rien un phénomène normal *socio=nil de la vie économique*socio=ec1, la nécessité*socio=uv1 de l'ajustement*socio=et n entraîne généralement pas trop de protestations ni de récriminations. Par contre, lorsque l'ajustement*socio=et est*socio=rien provoqué ou indiqué du fait*socio=rien de variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1, la situation*socio=rien se présente*socio=rien sous *socio=rien un jour différent.*socio=nil *{ p.57 } Le*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 est *socio=nil considéré comme *socio=rien un facteur important *socio=nil de la concurrence*socio=ec1 internationale*socio=te, et comme il était autrefois à peu près stable*socio=uv4, des opinions*socio=uv1 bien*socio=rien arrêtées se sont formées concernant son "équité*socio=uv1". Lorsque la monnaie*socio=ec1 s'apprécie, les industries*socio=ec1 du pays*socio=ac excédentaire*socio=rien , productrices*socio=ac de marchandises*socio=ec1 entrant dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te, se voient désavantagées et considèrent tout naturellement cette situation*socio=rien comme inéquitable*socio=uv2. Si l'appréciation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 *socio=rien est rapide *socio=nil et prononcée, il n'y a rien*socio=rien de surprenant*socio=rien à ce que ces industries*socio=ec1 soupçonnent une manipulation*socio=rien politique*socio=et du taux_de_change*socio=ec1 à leur détriment*socio=uv2. Néanmoins, les pertes*socio=ec2 subies du fait*socio=rien du tassement*socio=rien de leurs activités*socio=rien par des entreprises*socio=ac qui se sont développées*socio=uv4 trop rapidement à la faveur*socio=rien de l'évolution*socio=rien ayant entraîné le déséquilibre*socio=uv4 des paiements*socio=ec1 ne sauraient être*socio=rien considérées comme un*socio=rien préjudice*socio=et subi par l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te dans son ensemble*socio=rien , pour la *socio=rien simple raison *socio=nil que ce tassement*socio=rien constitue le *socio=rien seul moyen *socio=nil de procéder au redressement*socio=ec2 indispensable*socio=uv4. Cela ne signifie pas pour autant que l'ajustement*socio=et des balances_des_paiements*socio=ec1 ne s'assortit pas d'un*socio=rien coût_social*socio=et, ni qu'une économie*socio=ec1 n'en sortira pas éventuellement meurtrie. L'ajustement*socio=et peut prendre une tournure*socio=rien saccadée et inefficace*socio=uv4, donnant lieu*socio=rien à des transferts excessifs*socio=rien de ressources*socio=ec1 qu'il faudra rectifier en partie*socio=rien par la suite*socio=rien . Il y a plus d'un*socio=rien quart*socio=rien de siècle*socio=rien déjà, M. Friedman envisageait cette éventualité*socio=rien : Il *socio=rien est clair *socio=nil que la modification*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 dépassera initialement en ampleur*socio=rien la modification*socio=rien que l'on aura souhaitée en définitive*socio=rien , car, au début*socio=rien , les ajustements*socio=et devront tous s'orienter dans les directions*socio=rien où ils pourront s'effectuer rapidement et avec une certaine*socio=rien facilité. Avec le temps*socio=rien , les ajustements*socio=et plus longs*socio=rien à réaliser en viendront à supporter une partie*socio=rien du fardeau*socio=ec2, ce qui permettra aux taux_de_change*socio=ec1 de rebondir en direction*socio=et d'une *socio=rien position finale,*socio=nil *socio=nil intermédiaire entre celle occupée avant l'impulsion donnée de l'extérieur et celle qui s'est*socio=rien créée immédiatement après*socio=rien cette impulsion. Il s'agit là, bien*socio=rien entendu, d'un*socio=rien tableau*socio=rien simplifié à l'extrême: dans la réalité*socio=ec2, l'ajustement*socio=et procédera par flux*socio=ec1 et *socio=rien reflux successifs *socio=nil autour de la *socio=rien position finale,*socio=nil *socio=nil entraînant une série de réactions soit cycliques*socio=te soit se conformant à d'autres schémas*socio=rien , Nous pénétrons là dans *socio=rien un domaine *socio=nil de l'économie*socio=ec1 que nous connaissons encore très mal*socio=rien ... [1953, p. 183]. L'ouvrage d'où est*socio=rien tirée cette citation*socio=rien décrit ensuite comment le fonctionnement*socio=rien des marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te des monnaies*socio=ec1 et des capitaux*socio=ec1 peut servir à amortir les secousses de l'ajustement*socio=et avec le temps*socio=rien . Le lecteur d'aujourd'hui ne tardera pas à se rendre compte*socio=rien des hypothèses de travail implicites dans l'analyse*socio=rien de Friedman, à savoir*socio=rien qu'en dehors de la perturbation*socio=ec2 en cause*socio=rien l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te est*socio=rien , dans l'ensemble*socio=rien , stable*socio=uv4 et que la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 des pays*socio=ac concernés est*socio=rien de nature*socio=rien à faciliter ou du moins à permettre l'intervention apaisante des marchés_financiers*socio=ec1. Ces nuances une fois*socio=rien admises, il *socio=rien est possible de*socio=nil définir *socio=nil sans équivoque le préjudice*socio=et causé à l'économie*socio=ec1 en général*socio=rien , c'est*socio=rien ,,,à,,,dire le coût_social*socio=et de l'ajustement*socio=et: il s'agit des va,,,et,,,vient répétés de ressources*socio=ec1 d'un*socio=rien secteur*socio=rien à l'autre qui, du moins en_principe*socio=ec2, auraient pu être*socio=rien évités. Interprétation*socio=ec2 des dépassements de taux_de_change*socio=ec1 en 1978. L'analyse*socio=rien théorique présuppose qu'une perturbation*socio=ec2 isolée s'inscrit*socio=rien dans un*socio=rien contexte de stabilité*socio=uv3 économique*socio=ec1 générale*socio=rien . Or*socio=rien , les bouleversements*socio=rien de la scène*socio=rien monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te au cours*socio=rien des *socio=rien années récentes *socio=nil ont eu pour toile de fond*socio=rien une situation*socio=rien d'inflation*socio=ec2 généralisée, semblant parfois échapper à tout contrôle*socio=uv3 et produire *socio=rien un effet de*socio=nil multiplicateur.*socio=nil *socio=nil En l'occurrence*socio=rien , la théorie*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 flexibles*socio=uv4, telle qu'elle se présentait alors, ne pouvait offrir d'orientations*socio=et sûres*socio=rien et détaillées sur*socio=rien lesquelles fonder les options*socio=rien politiques*socio=et. Du quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1977 à la fin*socio=rien du troisième*socio=rien trimestre*socio=te de 1978, les monnaies*socio=ec1 de quatre des huit pays*socio=ac considérés au chapitre*socio=rien 1 (les États-unis*socio=ac, le Canada*socio=ac, le Japon*socio=ac et la Suisse*socio=ac) ont connu des variations*socio=rien de leurs taux_de_change*socio=ec1 dépassant les écarts*socio=rien de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 entre ces pays*socio=ac, ce qui a provoqué des fluctuations*socio=ec2 notables des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien . De sérieux*socio=uv4 doutes ont été*socio=rien émis alors concernant le fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1 des changes*socio=rien et le système*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 souples*socio=uv4 en général*socio=rien . Il faut souligner tout d'abord*socio=rien que le comportement*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien pervers. L'orientation*socio=et, sinon l'ampleur*socio=rien , des dépréciations et appréciations réelles*socio=ec2 a été*socio=rien conforme*socio=uv4 à ce que pouvaient laisser prévoir à l'époque*socio=te les tendances*socio=ec2 des balances_des_paiements*socio=ec1 de ces pays*socio=ac et les différences*socio=uv1 d'inflation*socio=ec2. Le déficit*socio=ec1 déjà prononcé de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 des États-unis*socio=ac se creusait encore et l'excédent*socio=ec1 habituel*socio=rien du compte*socio=rien canadien*socio=ac des opérations*socio=rien en capital*socio=ec1 se résorbait, cédant même la place*socio=rien à un*socio=rien déficit*socio=ec1 au premier*socio=rien et au troisième*socio=rien trimestre*socio=te de 1978, tandis qu'au Japon*socio=ac et en Suisse*socio=ac le fort*socio=rien excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 ne faisait preuve*socio=ec2 d'aucune inclination à diminuer. (Quant à l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 de la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac, il connaissait de nouveau*socio=rien une forte*socio=rien progression*socio=ec2, tandis que le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien réel du mark*socio=ec1 n'accusait que de *socio=rien modestes variations.*socio=nil )*socio=nil *socio=nil Ce qui est*socio=rien encore plus remarquable*socio=rien , c'est*socio=rien que l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 des pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 se dépréciait et ceux des pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 s'appréciait allait s'accentuant du fait*socio=rien de la disparité*socio=uv1 de leurs stratégies*socio=et monétaires*socio=ec1 au cours*socio=rien des *socio=rien années précédentes.*socio=nil *socio=nil À partir de 1973, les trois pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien s'étaient résolument engagés dans la voie*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2, et ils avaient retrouvé, dès le *socio=rien deuxième semestre *socio=nil de 1978, leurs *socio=rien faibles taux d'*socio=nil inflation*socio=ec2 des*socio=nil années *socio=nil 60. Par contre, les pays*socio=ac d'amérique_du_nord*socio=ac et plusieurs *socio=ac pays européens *socio=nil avaient axé leur politique*socio=et monétaire*socio=ec1 sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1, et pouvaient d'ailleurs*socio=rien faire état*socio=rien d'une reprise plus rapide*socio=rien , parfois même d'une récession*socio=ec2 sensiblement plus modérée. Toutefois, la baisse*socio=ec2 de leurs taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 s'est*socio=rien arrêtée plus tôt, dès le milieu*socio=rien de 1976 aux États-unis*socio=ac par exemple*socio=rien . *{ p.59 } Cette différence*socio=rien explique pourquoi les paiements_courants*socio=ec1 des principaux*socio=rien pays*socio=ac concernés n'ont pas réagi aux variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 amorcées en 1977. Comme on l'a souligné au *socio=rien chapitre premier,*socio=nil la*socio=nil théorie*socio=ec2 économique*socio=ec1 *socio=nil tient depuis longtemps pour acquis*socio=uv2 que, pour éliminer un*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 excessif*socio=rien des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te, toute dévaluation*socio=ec2 doit s'accompagner d'un*socio=rien durcissement*socio=ec2 de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 intérieure*socio=te, et toute revalorisation*socio=uv3 d'un*socio=rien relâchement des rênes monétaires*socio=ec1. En l'occurrence*socio=rien , il en a été*socio=rien tout autrement, les pays*socio=ac dont les monnaies*socio=ec1 se dépréciaient appliquant une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 plus laxiste que celle des pays*socio=ac dont les monnaies*socio=ec1 s'appréciaient. Par le biais*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1, la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 exerce une influence particulièrement *socio=rien puissante sur les*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil à très long_terme*socio=te, dans le secteur*socio=rien du bâtiment*socio=ec1 par exemple*socio=rien ,, or*socio=rien , le bâtiment*socio=ec1 et les travaux_publics*socio=et constituent le *socio=rien noyau dur du*socio=nil secteur de_production*socio=ec1 des*socio=nil biens*socio=ec1 *socio=nil n'entrant pas dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te, qui doit se développer et absorber des ressources*socio=ec1 lorsqu'il faut résorber un*socio=rien *socio=ec1 excédent commercial,*socio=nil *socio=nil et se contracter en libérant des ressources*socio=ec1 lorsqu'il faut combler un*socio=rien déficit*socio=ec1. Comme le bâtiment*socio=ec1 et les travaux_publics*socio=et étaient en crise*socio=uv2 dans les pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien mais florissants aux États-unis*socio=ac, il n'est*socio=rien pas étonnant*socio=rien que la "pression*socio=ec2" exercée par les taux_de_change*socio=ec1 sur*socio=rien la structure*socio=ec1 existante*socio=rien des excédents*socio=ec1 et des déficits*socio=ec1 des paiements_courants*socio=ec1 n'ait pas eu d'effet*socio=rien perceptible. Le vieil argument de la "symétrie*socio=rien de l'ajustement*socio=et" a refait surface en 1977 et 1978, et les pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien se sont vus alors vivement engagés à relancer leur économie*socio=ec1 et à contribuer ainsi à rééquilibrer les paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te ainsi qu'à accélérer la croissance*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien . Les pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien avaient tout lieu*socio=rien de compter *socio=rien sur un *socio=nil réveil de l'investissement*socio=ec1 intérieur*socio=te dès le moment*socio=rien où leur opinion_publique*socio=et serait convaincue du retour*socio=rien des prix*socio=ec1 à *socio=rien un état de*socio=nil stabilité*socio=uv3 durable*socio=uv4,*socio=nil ,*socio=nil l'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 réduirait alors spontanément*socio=rien l'excédent*socio=ec1 de leurs balances_des_paiements_courants*socio=ec1. Mais, à mesure*socio=rien que leurs taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont tombés à des niveaux*socio=rien très bas*socio=rien , les écarts*socio=rien entre taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 se sont creusés, les déséquilibres des paiements_courants*socio=ec1 se sont accentués et une masse considérable*socio=rien de liquidités*socio=ec1 internationales*socio=te s'est*socio=rien trouvée attirée par les monnaies*socio=ec1 qui offraient un*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 plus stable*socio=uv4, ce qui a eu pour conséquence*socio=rien d'intensifier les mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1. L'appréciation*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1 fortes*socio=rien a atteint des niveaux*socio=rien tels qu'elle menaçait de saper la confiance*socio=uv1 des entreprises*socio=ac nationales*socio=te et de les dissuader d'investir. Les interventions de plus en plus étendues sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien aboutissaient en fait*socio=rien à modifier l'orientation*socio=et annoncée des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te. Aux États-unis*socio=ac, on a enfin reconnu l'interdépendance*socio=uv3 étroite*socio=rien entre taux_de_change*socio=ec1 et inflation*socio=ec2 interne*socio=te, ce qui a entraîné le brusque revirement*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1, annoncée le 1er novembre*socio=rien 1978, qui a été*socio=rien décrit plus haut*socio=rien . La nouvelle*socio=rien politique*socio=et faisait elle aussi une *socio=rien large place *socio=nil à des interventions accrues sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien dans le dessein*socio=rien de soutenir le dollar*socio=ec1. À partir de la fin*socio=rien de l'année*socio=rien 1978 et jusqu'à mi-79, les turbulences*socio=rien des marchés*socio=ec1 des changes*socio=rien se sont apaisées, les écarts*socio=rien entre taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 se sont partiellement comblés, et les balances_des_paiements_courants*socio=ec1 des deux groupes*socio=rien de pays*socio=ac ont commencé à évoluer dans la direction*socio=et escomptée. *{ p.60 } Par contre, les pays*socio=ac à monnaie*socio=ec1 forte*socio=rien ont connu dans le même *socio=rien temps un regain*socio=ec2 d'*socio=nil inflation*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil Lorsque l'inflation*socio=ec2 a commencé à s'accélérer aux États-unis*socio=ac également, le dollar*socio=ec1 s'est*socio=rien remis à se déprécier, ce qui a donné lieu*socio=rien à l'adoption d'un*socio=rien *socio=rien deuxième train de*socio=nil mesures*socio=et monétaires*socio=ec1 restrictives*socio=uv4 au*socio=nil début du*socio=nil mois d'*socio=nil octobre *socio=nil 1979. Le rappel*socio=rien des événements*socio=rien qui précède nous autorise peut,,,être*socio=rien à tirer une conclusion d'ensemble*socio=rien . Le flottement*socio=ec1 initial*socio=rien des principales*socio=rien monnaies*socio=ec1 en 1973 a créé l'illusion générale*socio=rien que les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te allaient pouvoir*socio=rien désormais jouir d'une certaine*socio=rien indépendance. Il *socio=rien est exact *socio=nil que le mécanisme d'exportation*socio=ec1 de l'inflation*socio=ec2 (ou de la déflation*socio=ec2), inhérent*socio=rien au système*socio=rien des changes*socio=rien fixes, était rompu. Mais on avait tort*socio=rien de croire que les monnaies*socio=ec1 allaient se trouver indépendantes en ce sens*socio=rien que les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 de tous les pays*socio=ac allaient pouvoir*socio=rien choisir leurs politiques*socio=et en fonction*socio=rien exclusivement des impératifs*socio=uv4 de leur économie*socio=ec1 nationale*socio=te et que le flottement*socio=ec1 des taux_de_change*socio=ec1 les mettrait désormais à l'abri des avatars monétaires*socio=ec1 extérieurs*socio=te. Cette opinion*socio=uv1 négligeait le fait*socio=rien que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te continuerait d'avoir besoin*socio=rien de réserves au sens*socio=rien le plus large*socio=rien du terme*socio=rien . On pensait que le flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1 allait réduire les besoins en réserves des États*socio=ac, mais on aurait dû s'attendre, pour la même raison*socio=rien , au gonflement*socio=ec2 des capitaux*socio=ec1 circulants et spéculatifs privés*socio=et. En fait*socio=rien , les réserves des États*socio=ac ont continué de croître. Sur*socio=rien cela est*socio=rien venu se greffer un*socio=rien autre phénomène*socio=rien insuffisamment prévu, à savoir*socio=rien la réaction des gérants de portefeuilles*socio=ec1 à l'incertitude*socio=uv3 croissante*socio=rien concernant l'évolution*socio=rien probable*socio=uv4 des taux_de_change*socio=ec1. L'existence*socio=rien même de stocks*socio=ec1 abondants*socio=rien de devises*socio=ec1 et d'actifs financiers*socio=ec1 aisément mobilisables entretient l'interdépendance*socio=uv3 des politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te, puisque les objectifs*socio=uv4 nationaux*socio=te ne sauraient être*socio=rien atteints qu'au moyen*socio=rien de politiques*socio=et tenant compte*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale *socio=nil et de son *socio=rien évolution éventuelle.*socio=nil Il*socio=nil est *socio=nil donc toujours possible*socio=rien que deux politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te ou plus soient incompatibles*socio=uv4 entres elles. L'expérience*socio=ec2 de 1977/78 fait*socio=rien apparaître que le mouvement*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1 ne peut alors les concilier, mais uniquement*socio=rien appeler l'attention*socio=rien sur*socio=rien leur incompatibilité*socio=rien . Lorsque les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 du pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2 et du pays*socio=ac excédentaire*socio=rien semblent figées, le taux_de_change*socio=ec1 est*socio=rien la dernière*socio=rien variable qui reste*socio=rien libre*socio=uv2 dans le processus*socio=te d'ajustement*socio=et, et tout le poids*socio=rien de l'ajustement*socio=et se reporte sur*socio=rien lui. On peut alors s'attendre à le voir varier dans de *socio=rien vastes proportions *socio=nil parce qu'il fait*socio=rien pression*socio=ec2 sur*socio=rien les déterminants plus fondamentaux*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1. Nous avons conclu, dans le *socio=rien chapitre précédent,*socio=nil *socio=nil que le taux_de_change*socio=ec1 ne pouvait constituer un*socio=rien instrument de la politique*socio=et gouvernementale*socio=ac. Mais, comme il se détermine au niveau*socio=rien du marché*socio=ec1, il s'agit quand même d'un*socio=rien "instrument" grâce*socio=rien auquel le secteur_privé*socio=et peut exercer ,,, en tant qu'effet*socio=rien secondaire*socio=rien de ses *socio=rien actions sur le*socio=nil marché_financier*socio=ec1,*socio=nil ,*socio=nil ,*socio=nil une*socio=nil pression*socio=ec2 en*socio=nil faveur *socio=nil de la modification*socio=rien des politiques*socio=et allant à contre,,,courant*socio=rien l'une de l'autre. *{ p.61 } La symétrie*socio=rien de l'ajustement*socio=et. Deux questions*socio=rien demeurent. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil à quels égards*socio=rien et dans quelle mesure*socio=rien l'invocation d'un*socio=rien préjudice*socio=et était,,,elle justifiée? Nous devons ici distinguer d'une part*socio=rien l'optique des entreprises*socio=ac, d'autre part*socio=rien celle de l'économie*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien . Dans les pays*socio=ac dont la valeur*socio=ec1 réelle*socio=ec2 des monnaies*socio=ec1 s'est*socio=rien appréciée, les entreprises*socio=ac travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou en concurrence*socio=ec1 avec des importations*socio=ec1 ont subi des pertes*socio=ec2, assorties d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 temporaire*socio=rien et d'une dépréciation*socio=ec2 de leur capital*socio=ec1. Il ne faut toutefois pas confondre cela avec le préjudice*socio=et qui aurait résulté d'une concurrence*socio=ec1 mercantiliste visant à obtenir*socio=rien des parts*socio=rien de marché*socio=ec1 au moyen*socio=rien , par exemple*socio=rien , d'un*socio=rien dumping*socio=ec1 délibéré. Il a été*socio=rien démontré que l'ajustement*socio=et de la balance_des_paiements*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac qui connaît un*socio=rien excédent*socio=ec1 excessif*socio=rien s'accompagne toujours, quoique d'ordinaire*socio=rien sous une forme*socio=rien moins sévère*socio=rien , d'un*socio=rien tassement*socio=rien d'activité*socio=rien dans les *socio=ec1 industries exportatrices.*socio=nil Il*socio=nil est*socio=rien *socio=nil également peu probable*socio=uv4 dans ce cas*socio=rien qu'il y ait un*socio=rien préjudice*socio=et grave*socio=rien dû à un*socio=rien surajustement qu'il faut corriger par la suite*socio=rien . Il a été*socio=rien observé que, lorsque le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien se caractérise par des fluctuations*socio=ec2 fréquentes*socio=rien et accentuées des monnaies*socio=ec1, les difficultés*socio=ec2 qu'éprouvent les entreprises*socio=ac à distinguer les variations*socio=rien purement éphémères des variations*socio=rien plus durables*socio=uv4 augmentent leur temps*socio=rien de réaction ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire qu'elles diffèrent simplement leurs décisions*socio=rien en matière*socio=rien d'investissement*socio=ec1, de_production*socio=ec1 et de passation de commandes. Il *socio=rien est évident *socio=nil pourtant que la prolongation*socio=rien d'une situation*socio=rien chaotique dans l'économie*socio=ec1 entraîne des coûts*socio=ec1 de nature*socio=rien plus générale*socio=rien . En l'occurrence*socio=rien , ces coûts*socio=ec1 ont principalement pris la forme*socio=rien , dans tous les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 s'appréciait, d'un*socio=rien effondrement*socio=ec2 de la confiance*socio=uv1 des entreprises*socio=ac et d'un*socio=rien affaiblissement*socio=rien des incitations*socio=uv3 à l'investissement*socio=ec1. En même temps*socio=rien , dans les pays*socio=ac dont la monnaie*socio=ec1 se dépréciait, ces coûts*socio=ec1 ont eu pour contrepartie*socio=rien les dommages*socio=ec2 causés par une accélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2. Il faut souligner que, dans les deux cas*socio=rien , il s'agit de coûts*socio=ec1 imprévus imposés, en définitive*socio=rien , par le retard*socio=rien mis par les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te à réagir. En *socio=rien second lieu,*socio=nil le*socio=nil fait *socio=nil que le décalage temporaire*socio=rien entre les taux_de_change*socio=ec1 réels*socio=ec2 a été*socio=rien causé, puis (en partie*socio=rien ) corrigé, par les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 a,,,t,,,il donné un*socio=rien regain*socio=ec2 d'actualité*socio=rien au vieux postulat*socio=rien selon lequel les ajustements*socio=et nationaux*socio=te aux déséquilibres des paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te doivent être*socio=rien symétriques? Dans les années*socio=rien 60, les pays*socio=ac en proie à des déficits*socio=ec1 de balance_des_paiements_courants*socio=ec1 reprochaient au système*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 fixes de bretton_woods*socio=et d'imposer un*socio=rien ajustement*socio=et asymétrique: le pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2 ne pouvait soutenir sa monnaie*socio=ec1 que dans les limites du volume*socio=rien de ses réserves et de la durée*socio=te des crédits*socio=ec1 qui lui étaient consentis, alors que le pays*socio=ac excédentaire*socio=rien , dont les interventions consistaient à vendre de sa monnaie*socio=ec1, ne connaissait pas ces contraintes*socio=uv1. Devant*socio=rien les appels*socio=rien à une plus grande*socio=rien "symétrie*socio=rien ", certains en sont bientôt venus à soupçonner ou à prétendre que cette exigence*socio=rien traduisait le fait*socio=rien que les pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2 se souciaient au premier_chef*socio=ac de la stabilité*socio=uv3 de leurs prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Considérant que la plupart*socio=rien des déséquilibres de paiements*socio=ec1 atteignant des *socio=rien proportions excessives *socio=nil résultent de la disparité*socio=uv1 des taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des masses*socio=rien monétaires*socio=ec1, le reproche fait*socio=rien au système*socio=rien de bretton_woods*socio=et s'adressait en réalité*socio=ec2 au fait*socio=rien que ce système*socio=rien ne laissait pas d'autre choix*socio=uv1 aux pays*socio=ac déficitaires que de réduire le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de leur masse monétaire*socio=ec1 relativement à celui des pays*socio=ac excédentaires*socio=ec2. *{ p.62 } Les affrontements internationaux*socio=te qui en ont résulté reposaient pour la *socio=rien plupart sur la*socio=nil conviction*socio=uv1 qu'*socio=nil un compromis*socio=uv1 permanent *socio=nil pouvait s'établir entre inflation*socio=ec2 et chômage*socio=ec1, conviction*socio=uv1 qui a dominé*socio=uv2 le *socio=et débat politique des*socio=nil années*socio=rien *socio=nil 60 et des *socio=rien premières années *socio=nil 70. L'analyse*socio=rien exposée au début*socio=rien du *socio=rien présent chapitre fait *socio=nil ressortir à l'évidence*socio=rien que le fardeau*socio=ec2 réel de l'ajustement*socio=et, défini*socio=rien comme un*socio=rien surajustement initial*socio=rien qui aurait pu être*socio=rien évité, a) *socio=rien est un phénomène relativement*socio=nil rare *socio=nil et b) *socio=rien est impossible à*socio=nil éluder *socio=nil en le reportant sur*socio=rien ses partenaires*socio=ac car il touche nécessairement et de *socio=rien façon symétrique *socio=nil tous les pays*socio=ac amenés à participer à l'ajustement*socio=et. Pour formuler la question*socio=rien le plus simplement possible*socio=rien , supposons un*socio=rien monde*socio=te qui se composerait de deux pays*socio=ac seulement: dès lors*socio=rien que l'un*socio=rien d'eux aura ajusté sa balance_des_paiements*socio=ec1, l'autre aura pour ainsi dire par définition ,,, fait*socio=rien de même, qu'il ait collaboré ou non à l'opération*socio=rien . C'est*socio=rien pourquoi le débat*socio=et relatif*socio=rien à la symétrie*socio=rien de l'ajustement*socio=et concernait moins le partage*socio=uv1 du fardeau*socio=ec2 de la redistribution*socio=et des ressources*socio=ec1 productives*socio=uv4 que les politiques*socio=et macro-économiques à mettre en oeuvre*socio=rien pour enclencher le processus*socio=te réel d'ajustement*socio=et et pour amener un*socio=rien pays*socio=ac commerçant à soutenir l'effort d'ajustement*socio=et entrepris par un*socio=rien autre dans le cadre*socio=rien du système*socio=rien de taux_de_change*socio=ec1 fixes. En l'occurrence*socio=rien , on assimilait par erreur*socio=uv4 ce système*socio=rien à celui de l'étalon*socio=ec1,,,or*socio=rien , où l'ajustement*socio=et était mis en branle par un*socio=rien durcissement*socio=ec2 automatique*socio=rien de la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 du pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2 en or*socio=rien et par un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 symétrique*socio=rien de la politique*socio=et du pays*socio=ac excédentaire*socio=rien en or*socio=rien . Ce parallèle*socio=rien était mal*socio=rien venu, car l'analyse*socio=rien s'arrêtait là, négligeant le fait*socio=rien qu'il se produisait ensuite un*socio=rien mouvement*socio=ec2 en sens*socio=rien inverse, de sorte*socio=rien qu'une fois*socio=rien le processus*socio=te d'ajustement*socio=et arrivé à son terme*socio=rien les deux pays*socio=ac retrouvaient la position*socio=rien de leurs réserves et leurs niveaux*socio=rien de prix*socio=ec1 initiaux*socio=rien . Faute d'un*socio=rien mécanisme automatique*socio=rien , tel un*socio=rien étalon*socio=ec1,,,or*socio=rien rigoureux*socio=uv4, le postulat*socio=rien de l'ajustement*socio=et symétrique*socio=rien , en imposant au pays*socio=ac excédentaire*socio=rien d'appliquer une politique*socio=et plus expansionniste*socio=ec2 en *socio=rien termes absolus *socio=nil afin d'aider le pays*socio=ac déficitaire*socio=ec2 à s'ajuster, ne pourrait qu'introduire *socio=rien un biais inflationniste*socio=ec2 *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te. Le système*socio=rien des *socio=ec1 taux_de_change flottants *socio=nil ne saurait fonctionner de manière*socio=rien satisfaisante*socio=uv4 que si les principales*socio=rien nations*socio=te commerçantes*socio=ac parviennent à stabiliser leurs prix*socio=ec1. Cette stabilisation*socio=et paraît être*socio=rien aujourd'hui l'un*socio=rien des *socio=uv4 objectifs prioritaires des*socio=nil gouvernements*socio=ac *socio=nil concernés. Pour y parvenir, il convient, entre autres, que les responsables*socio=ac saisissent mieux le sens*socio=rien de la symétrie*socio=rien des ajustements*socio=et afin d'extirper du système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te *socio=rien un important biais inflationniste*socio=ec2.*socio=nil *{ p.63 } *socio=nil IV. LES COÛTS*socio=ec1 RÉELS*socio=ec2 DE L'INSTABILITÉ*socio=uv3 MONÉTAIRE*socio=ec1 INTERNATIONALE*socio=te. Les trois questions*socio=rien posées au début*socio=rien de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 ont maintenant reçu chacune une réponse négative*socio=rien plus ou moins nuancée. Les variations*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1 n'ont pas, en elles,,,mêmes, d'effet*socio=rien *socio=rien important sur *socio=nil les balances commerciales*socio=ec1 nationales*socio=te ni sur*socio=rien la structure*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te. En régime*socio=et de changes*socio=rien flottants*socio=ec1 et de liberté*socio=uv1 des mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1, les gouvernements*socio=ac ne sont pas en mesure*socio=rien de "manipuler" les taux_de_change*socio=ec1 de façon*socio=rien à les maintenir pendant très longtemps au,,,dessus ou au-dessous des niveaux*socio=rien que le marché*socio=ec1 estime*socio=rien appropriés à la conjoncture*socio=te économique*socio=ec1 sous,,,jacente. En fait*socio=rien , c'est*socio=rien généralement par refus de l'ajustement*socio=et que, dans les pays*socio=ac où l'excédent*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 est*socio=rien excessivement grand*socio=rien , les entreprises*socio=ac des secteurs*socio=rien travaillant pour l'exportation*socio=ec1 ou en concurrence*socio=ec1 avec les importations*socio=ec1 prétendent être*socio=rien lésées par une concurrence*socio=ec1 déloyale*socio=uv2 prenant la forme*socio=rien d'une manipulation*socio=rien des taux_de_change*socio=ec1. Au vu des conclusions qui précèdent, la question*socio=rien se pose naturellement de savoir*socio=rien si l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te des *socio=rien dernières années *socio=nil a entraîné des coûts*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien de quelque importance*socio=rien pour l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. De la nécessité*socio=uv1 de disposer d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4. Cette instabilité*socio=uv3 a effectivement coûté cher*socio=rien , peut,,,être*socio=rien même très cher*socio=rien . On peut dire, en résumé, que le prix*socio=ec1 payé a été*socio=rien celui de l'absence*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4. Si les coûts*socio=ec1 qu'il a fallu assumer apparaissent à divers observateurs sous des *socio=rien formes différentes,*socio=nil *socio=nil on peut toutefois les classer en deux *socio=rien catégories générales,*socio=nil à*socio=nil savoir:*socio=nil *socio=nil a) les *socio=ec1 coûts micro-économiques,*socio=nil imputables*socio=uv2 *socio=nil surtout à la disparition*socio=rien d'éléments*socio=rien d'informations*socio=rien utiles*socio=uv4 concernant les prix*socio=ec1 *socio=rien relatifs sur le*socio=nil marché*socio=ec1 mondial*socio=te,*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil et b) les coûts*socio=ec1 macro-économiques résultant*socio=rien de la difficulté*socio=ec2 accrue de gérer les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te sans disposer d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te de référence*socio=rien stable*socio=uv4. Pour expliquer la nature*socio=rien de ces coûts*socio=ec1, et la distinction*socio=rien entre les deux catégories*socio=rien , il faut rappeler quelles sont les fonctions*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te dans l'économie*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac. *{ p.64 } La monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te est*socio=rien en même temps*socio=rien : i) étalon*socio=ec1 de valeur*socio=ec1, ii) moyen*socio=rien d'échange*socio=ec1, iii) étalon*socio=ec1 pour les règlements différés, et iv) valeur*socio=ec1 de réserve*socio=rien . À partir du moment*socio=rien où une monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te commence à perdre de son pouvoir_d'_achat*socio=ec1 et devient, de ce fait*socio=rien , de moins en moins capable*socio=rien de remplir certaines*socio=rien de ses fonctions*socio=rien ,,, et finalement, si son pouvoir_d'_achat*socio=ec1 continue*socio=rien de diminuer, la totalité*socio=rien de ces fonctions*socio=rien ,,, l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 dans son ensemble*socio=rien perd rapidement de son efficacité*socio=uv3. Il en va exactement de même dans l'économie*socio=ec1 internationale*socio=te. La monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te sert à coordonner les activités*socio=rien économiques*socio=ec1 des diverses*socio=rien nations*socio=te et permet de réaliser de façon*socio=rien efficace*socio=uv4 les transactions*socio=ec1 au travers*socio=rien des frontières*socio=te. En fait*socio=rien , une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te a une *socio=rien cinquième fonction,*socio=nil qui*socio=nil est *socio=nil celle d'étalon*socio=ec1 de référence*socio=rien pour les politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 des autres pays*socio=ac. Comme il n'a jamais existé de monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te spéciale*socio=rien , utilisée pour les seules*socio=rien transactions*socio=ec1 internationales*socio=te, les parties*socio=rien à ces transactions*socio=ec1 et les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te ont toujours compté sur*socio=rien une monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te particulière*socio=rien pour remplir ces fonctions*socio=rien internationales*socio=te. À l'époque*socio=te moderne*socio=uv2, deux monnaies*socio=ec1 ont successivement*socio=rien joué ce rôle*socio=rien : la livre sterling*socio=ec1 avant la deuxième*socio=rien guerre*socio=et mondiale*socio=te et le dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac ensuite. Lorsqu'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te ainsi reconnue voit son pouvoir_d'_achat*socio=ec1 décliner, et devient donc de plus en plus incapable*socio=rien de remplir ses fonctions*socio=rien , les mêmes coûts*socio=ec1 et distorsions*socio=ec2 que l'inflation*socio=ec2 engendre *socio=rien sur un marché*socio=ec1 national*socio=te *socio=nil se retrouvent sur*socio=rien le plan*socio=rien mondial*socio=te. En outre, en *socio=rien pareil cas,*socio=nil *socio=nil les autres pays*socio=ac ont à supporter une *socio=rien charge supplémentaire *socio=nil liée à la difficulté*socio=ec2 accrue de maintenir la stabilité*socio=uv3 de leurs propres*socio=rien prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te. Les *socio=ec1 coûts micro-économiques internationaux*socio=te *socio=nil de l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1. Les difficultés*socio=ec2 et les coûts*socio=ec1 que l'absence*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te dotée d'un*socio=rien pouvoir_d'_achat*socio=ec1 stable*socio=uv4 fait*socio=rien peser sur*socio=rien les agents*socio=ac économiques*socio=ec1 privés*socio=et sont trop nombreux*socio=rien pour être*socio=rien analysés ici. On notera simplement que, dans un*socio=rien tel environnement*socio=et, les entreprises*socio=ac et les particuliers*socio=rien qui opèrent sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te doivent parfois utiliser plusieurs monnaies*socio=ec1 nationales*socio=te pour leurs contrats*socio=ec1, leurs factures et le règlement de leurs transactions*socio=ec1 ainsi que dans leurs portefeuilles*socio=ec1 de valeurs*socio=ec1. L'effet*socio=rien de la disparition*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4 sur*socio=rien les calculs*socio=rien et les contrats*socio=ec1 internationaux*socio=te des entreprises*socio=ac a été*socio=rien comparé, à juste*socio=uv2 titre*socio=rien d'après*socio=rien nous, à ce qui se produirait si tout à coup*socio=rien le nombre*socio=rien de centimes dans un*socio=rien franc ou de kilogrammes dans une tonne se mettaient à varier librement. Il se peut que les entreprises*socio=ac ,,, et c'est*socio=rien le cas*socio=rien de celles interrogées par le Groupe*socio=rien des Trente ,,, n'aient pas le sentiment*socio=rien que cette gêne introduite dans les transactions*socio=ec1 ait fait*socio=rien baisser leurs ventes*socio=ec1 ou réduit leur rentabilité*socio=ec1 globale, puisqu'elles récupèrent le coût*socio=ec1 additionnel*socio=rien de ces transactions*socio=ec1 moyennant une hausse*socio=rien de leurs prix*socio=ec1. Par contre, les précieuses*socio=rien compétences*socio=uv4 spéciales*socio=rien et l'attention*socio=rien exigées des *socio=rien cadres supérieurs d'*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil pour gérer celles,,,ci avec *socio=rien un minimum d'*socio=nil efficacité*socio=uv3 *socio=nil dans de telles conditions*socio=ec1 pourraient, s'il existait une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4, être*socio=rien utilisées plus productivement. *{ p.65 } Tous ces coûts*socio=ec1 imposés par l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te aux divers agents*socio=ac économiques*socio=ec1 ont une *socio=rien caractéristique générale plus*socio=nil importante *socio=nil encore. Pour fonctionner avec efficacité*socio=uv3, une économie*socio=ec1 a besoin*socio=rien de pouvoir*socio=et chiffrer avec précision*socio=rien et déceler rapidement les pénuries*socio=ec2 relatives*socio=rien . En économie_de_marché*socio=ec1 , c'est*socio=rien à cela que sert la structure*socio=ec1 des prix*socio=ec1. Au niveau*socio=rien de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te de marché*socio=ec1, il est*socio=rien naturellement de la plus *socio=rien haute importance *socio=nil que ces *socio=rien informations sur les*socio=nil pénuries*socio=ec2 relatives *socio=nil ou les excédents*socio=ec1 en formation*socio=et dans une partie*socio=rien du marché*socio=ec1 parviennent dans les *socio=rien moindres délais *socio=nil à toutes les autres parties*socio=rien . La fonction*socio=rien d'"étalon*socio=ec1 de valeur*socio=ec1" dévolue à la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te consiste à transmettre à tous les agents*socio=ac intéressés des *socio=rien informations fiables sur les*socio=nil variations des*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil dans telle ou telle partie*socio=rien du marché*socio=ec1 mondial*socio=te. Il *socio=rien est évident *socio=nil que, pour remplir comme il convient cette fonction*socio=rien , la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te doit être*socio=rien celle d'un*socio=rien grand*socio=rien pays*socio=ac à économie*socio=ec1 ouverte*socio=uv4, où les prix*socio=ec1 sont stables*socio=uv4. Dans les pays*socio=ac où des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 élevés*socio=uv4 et variables, et peut,,,être*socio=rien d'autres facteurs*socio=rien encore, faussent les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te relatifs*socio=rien , les entreprises*socio=ac peuvent ainsi établir leurs plans*socio=rien d'investissement*socio=ec1 en se fondant sur*socio=rien les indications*socio=rien données par la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te concernant les prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te ,,, fonction*socio=rien d'information*socio=rien passée dans une *socio=rien large mesure *socio=nil inaperçue à l'époque*socio=te où les prix*socio=ec1 du marché*socio=ec1 mondial*socio=te conservaient une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4. Il a *socio=rien été fait *socio=nil observer que, dans un*socio=rien processus*socio=te inflationniste*socio=ec2 où la plupart*socio=rien des prix*socio=ec1 augmentent dans des *socio=rien proportions différentes,*socio=nil les*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs intérieurs*socio=te *socio=nil constatés à *socio=rien un moment *socio=nil quelconque ne fournissent pratiquement pas d'indications*socio=rien utiles*socio=uv4 sur*socio=rien les pénuries*socio=ec2 relatives*socio=rien (Leijonhufvud, 1977,, GATT*socio=et, 1978 et 1979). Dans ce cas*socio=rien , les investisseurs*socio=ac ne peuvent fonder leurs décisions*socio=rien que sur*socio=rien a) l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien au cours*socio=rien d'une période*socio=te déterminée ou b) des *socio=rien indications partielles pouvant*socio=nil être *socio=nil tirées de l'état*socio=rien des carnets*socio=rien de commandes, d'informations*socio=rien circulant de bouche à oreille, du comportement*socio=rien d'autres entreprises*socio=ac de la branche*socio=rien , etc. Dans l'un*socio=rien et l'autre cas*socio=rien , les *socio=rien indications sur *socio=nil lesquelles l'entreprise*socio=ac fonde en définitive*socio=rien ses décisions*socio=rien lui parviennent moins rapidement que celles données par les prix*socio=ec1 relatifs*socio=rien dans un*socio=rien contexte économique*socio=ec1 caractérisé par l'absence*socio=rien de toute inflation*socio=ec2, et elles sont donc, par nature*socio=rien , moins fiables*socio=rien . Il en va exactement de même lorsque l'inflation*socio=ec2 de la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te prive le marché*socio=ec1 mondial*socio=te des *socio=rien informations fiables sur les*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil qui sont nécessaires*socio=rien à une répartition*socio=uv3 efficace*socio=uv4 des investissements*socio=ec1 à l'échelle*socio=rien mondiale*socio=te. Comme les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont en général*socio=rien plus élevés*socio=uv4 dans les pays_en_voie_de_développement*socio=ac que dans les pays*socio=ac développés*socio=uv4, on peut raisonnablement supposer que la *socio=rien moindre précision des*socio=nil informations sur les*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil fournies par le marché*socio=ec1 mondial*socio=te entrave*socio=ec2 tout particulièrement la croissance_économique*socio=ec1 des régions*socio=te en voie*socio=rien de développement*socio=uv3. Il *socio=rien est exact *socio=nil que certains pays_en_voie_de_développement*socio=ac ont encore connu une expansion*socio=ec2 rapide*socio=rien dans les années*socio=rien 70 mais, à mesure*socio=rien que les *socio=rien informations sur les*socio=nil prix*socio=ec1 relatifs *socio=nil dont ils disposaient perdaient de leur fiabilité*socio=uv1, il leur a fallu fonder de plus en plus leurs plans*socio=rien d'investissement*socio=ec1 sur*socio=rien les modèles*socio=rien appliqués par les pays*socio=ac plus développés*socio=uv4 (tels que le Japon*socio=ac) dans les *socio=te étapes antérieures *socio=nil de leur développement*socio=uv3. *{ p.66 } Le danger*socio=uv1 que cela comporte est*socio=rien que, si la structure*socio=ec1 globale de la croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 a évolué, ou est*socio=rien en train*socio=rien d'évoluer (ce qu'elle ferait plus rapidement encore si le taux_de_croissance_économique*socio=ec1 mondiale*socio=te était plus élevé*socio=uv4), certains investissements*socio=ec1 actuels*socio=te fondés sur*socio=rien l'expérience*socio=ec2 d'autres pays*socio=ac dans les années*socio=rien 50 et 60 se révéleront de mauvais*socio=rien investissements*socio=ec1 ,,, c'est*socio=rien ,,,à,,,dire un*socio=rien gaspillage*socio=uv3 de capitaux*socio=ec1 ,,, lorsque l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te connaîtra de nouveau*socio=rien une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 des prix*socio=ec1 et une croissance*socio=uv3 plus normale*socio=rien . Considérant l'évolution*socio=rien des *socio=ec1 marchés énergétiques *socio=nil dans les années*socio=rien 70, ainsi que l'écart*socio=rien entre les taux_de_croissance*socio=ec1 des populations*socio=ac actives*socio=uv4 et la persistance*socio=ec2 de l'innovation*socio=uv3 technologique*socio=ec1, il serait surprenant*socio=rien , en fait*socio=rien , que le mode*socio=rien optimal de croissance*socio=uv3 industrielle*socio=ec1 n'ait pas subi de modifications*socio=rien au cours*socio=rien des 10 ou 20 *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil coûts*socio=ec1 macro-économiques*socio=nil internationaux*socio=te *socio=nil de l'instabilité*socio=uv3 monétaire*socio=ec1. Lorsque le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te reconnue commence à décliner, les monnaies*socio=ec1 qui paraissent dotées d'une plus grande*socio=rien stabilité*socio=uv3 font l'objet*socio=rien d'une *socio=rien demande sur le*socio=nil marché*socio=ec1 international*socio=te,*socio=nil *socio=nil cependant que les réserves officielles en moyens*socio=ec1 de paiements*socio=ec1 internationaux*socio=te comme les actifs financiers*socio=ec1 du secteur_privé*socio=et se diversifient'. La gestion*socio=ec2 nationale*socio=te de ces monnaies*socio=ec1 de plus en plus demandées (par exemple*socio=rien le franc suisse*socio=ac et le Deutschemark*socio=ec1 ces *socio=rien dernières années)*socio=nil *socio=nil devient plus difficile*socio=rien . Si leur taux_de_change*socio=ec1 flotte et si les autorités*socio=et dont elles dépendent appliquent une politique*socio=et d'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1 adaptée aux besoins non inflationnistes*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te, l'apparition*socio=rien d'une demande*socio=rien extérieure*socio=te supplémentaire*socio=rien pour ces monnaies*socio=ec1 les fera s'apprécier sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des changes*socio=rien plus que ne l'exigerait la *socio=rien simple compensation des*socio=nil disparités*socio=uv1 d'*socio=nil inflation*socio=ec2 *socio=nil avec les autres pays*socio=ac. Leur appréciation*socio=ec2 aura alors tendance*socio=ec2 à peser sur*socio=rien l'activité*socio=rien du secteur*socio=rien de l'économie*socio=ec1 nationale*socio=te produisant des biens*socio=ec1 qui entrent dans le commerce*socio=ec1 international*socio=te. Comme la baisse*socio=ec2 résultant*socio=rien des coûts*socio=ec1 intérieurs*socio=te *socio=rien est lente *socio=nil et la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te de monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te très imprévisible, la banque_centrale*socio=ac du pays*socio=ac se trouvera souvent forcée d'intervenir pour empêcher une valorisation*socio=uv3 excessive*socio=rien . Toutefois, l'expérience*socio=ec2 a montré qu'il *socio=rien est difficile *socio=nil de déterminer quelle doit être*socio=rien exactement l'ampleur*socio=rien de ces interventions. Il *socio=rien est évident *socio=nil que si elle intervenait pour stabiliser le taux_de_change*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 du pays*socio=ac, par rapport*socio=rien à celle d'un*socio=rien partenaire*socio=ac particulier*socio=rien , la banque_centrale*socio=ac importerait l'inflation*socio=ec2 de ce partenaire*socio=ac,, si elle stabilisait le taux_de_change*socio=ec1 effectif*socio=rien (moyenne*socio=rien pondérée des taux_de_change*socio=ec1), le pays*socio=ac se retrouverait avec une inflation*socio=ec2 intérieure*socio=te égale*socio=rien à l'inflation*socio=ec2 moyenne*socio=rien dans les *socio=ac pays partenaires.*socio=nil *socio=nil Entre la non,,,intervention et une intervention visant à indexer le taux_de_change*socio=ec1, il existe un*socio=rien juste*socio=uv2 milieu*socio=rien qui doit permettre de satisfaire la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te de monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te au jour*socio=rien le jour*socio=rien sans provoquer ni inflation*socio=ec2 ni déflation*socio=ec2 intérieure*socio=te ,,, limitant, en d'autres termes*socio=rien , les modifications*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 à celles qui sont nécessaires*socio=rien pour compenser les écarts*socio=rien d'inflation*socio=ec2. *{ p.67 } S'il *socio=rien est difficile *socio=nil d'estimer le juste*socio=uv2 degré*socio=rien d'intervention, c'est*socio=rien parce qu'il faut déterminer exactement la fraction*socio=rien de la demande*socio=ec1 totale*socio=rien de la monnaie*socio=ec1 en question*socio=rien qui découle d'efforts destinés à l'" internationaliser". Cette partie*socio=rien de la demande*socio=ec1, qui subit*socio=rien l'influence des événements*socio=rien extérieurs*socio=te, *socio=rien est susceptible *socio=nil de se modifier fréquemment. Toutefois, les difficultés*socio=ec2 rencontrées dans une situation*socio=rien d'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te par les pays*socio=ac où les prix*socio=ec1 demeurent relativement stables*socio=uv4 ne sont qu'une *socio=rien manifestation particulière d'*socio=nil un problème*socio=uv4 plus*socio=nil général.*socio=nil *socio=nil Celui,,,ci est*socio=rien lié à la *socio=rien cinquième fonction,*socio=nil *socio=nil déjà mentionnée, de la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te. L'un*socio=rien des *socio=rien principaux avantages *socio=nil que le monde*socio=te tire d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4 est*socio=rien qu'elle *socio=rien offre un point *socio=nil de repère aux politiques*socio=et monétaires*socio=ec1 nationales*socio=te de tous les autres pays*socio=ac. Tant que la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te conserve son pouvoir_d'_achat*socio=ec1, il existe *socio=rien un niveau stable*socio=uv4 de*socio=nil prix*socio=ec1 internationaux*socio=te *socio=nil (celui du marché*socio=ec1 mondial*socio=te), et il suffit alors aux autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 des autres pays*socio=ac d'aligner leurs prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te sur*socio=rien ces prix*socio=ec1 en maintenant un*socio=rien taux_de_change*socio=ec1 fixe par rapport*socio=rien à la monnaie*socio=ec1,,,clé*socio=rien . Dès que la politique*socio=et monétaire*socio=ec1 s'écarte de cette ligne*socio=rien , le déséquilibre*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1 qui s'ensuit signale une erreur*socio=uv4 dans la politique*socio=et nationale*socio=te qui, ayant été*socio=rien ainsi mise en évidence*socio=rien , peut être*socio=rien aisément corrigée. Lorsque le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 de la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te devient lui-même instable*socio=uv4, le point*socio=rien de repère fixe disparaît: Toutefois, dans une conjoncture*socio=te caractérisée par des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te en baisse*socio=ec2 ou en hausse*socio=rien , la tendance*socio=ec2 générale*socio=rien des prix*socio=ec1 et la balance_des_paiements*socio=ec1 d'un*socio=rien pays*socio=ac traduisent un*socio=rien amalgame de sa position*socio=rien "réelle*socio=ec2" par rapport*socio=rien aux autres pays*socio=ac et de la situation*socio=rien "monétaire*socio=ec1" de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te dans son ensemble*socio=rien . Dans ces conditions*socio=ec1, les clignotants utilisés pour l'élaboration des politiques*socio=et nationales*socio=te s'affolent et engendrent la confusion*socio=rien . En outre, il est*socio=rien probable*socio=uv4 que la nécessité*socio=uv1 d'un*socio=rien ajustement*socio=et face*socio=rien à un*socio=rien déséquilibre*socio=uv4 " monétaire*socio=ec1 " sera ressentie par *socio=rien un groupe de*socio=nil pays*socio=ac *socio=nil et peut être*socio=rien par tous. Cette situation*socio=rien appelle une coordination*socio=uv3 des politiques*socio=et nationales*socio=te de pays*socio=ac habitués à "exercer leur souveraineté*socio=et monétaire*socio=ec1" en toute indépendance (Johnson, 1974, p. 155). Dans ces conditions*socio=ec1, la politique*socio=et "la plus simple*socio=rien " pour les autres pays*socio=ac consisterait à maintenir la stabilité*socio=uv3 de leurs prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te et à laisser les taux_de_change*socio=ec1 de leurs monnaies*socio=ec1 flotter conjointement par rapport*socio=rien à la monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te. Toutefois, la *socio=rien chose est plus*socio=nil facile *socio=nil à dire qu'à faire. Dans une situation*socio=rien d'inflation*socio=ec2 mondiale*socio=te généralisée, à des taux*socio=rien variables d'un*socio=rien pays*socio=ac à l'autre, tous les pays*socio=ac dont les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont inférieurs à la moyenne*socio=rien éprouveront plus ou moins les difficultés*socio=ec2 auxquelles la Suisse*socio=ac et la République*socio=ac fédérale*socio=et d'Allemagne*socio=ac ont dû faire face*socio=rien ces *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Il ne s'agit pas de nier que le flottement*socio=ec1 des monnaies*socio=ec1 puisse permettre à certains pays*socio=ac de maintenir la stabilité*socio=uv3 de leurs prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te dans un*socio=rien monde*socio=te en inflation*socio=ec2, mais simplement de dire que, si quelques pays*socio=ac seulement y réussissent, il leur sera probablement de plus en plus difficile*socio=rien de suivre une politique*socio=et monétaire*socio=ec1 nationale*socio=te indépendante*socio=et à mesure*socio=rien que le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 augmentera dans le reste*socio=rien du monde*socio=te. *{ p.68 } Cette difficulté*socio=ec2 n'est*socio=rien donc qu'un*socio=rien problème*socio=uv4 au *socio=rien deuxième degré:*socio=nil elle*socio=nil est *socio=nil plus vivement ressentie lorsqu'un*socio=rien ou plusieurs pays*socio=ac ont réussi à surmonter le problème*socio=uv4 beaucoup plus ardu de l'inflation*socio=ec2. Les *socio=rien variations excessives des*socio=nil taux_de_change*socio=ec1 *socio=nil créent aussi, bien*socio=rien entendu, des problèmes*socio=ec2 supplémentaires*socio=rien pour les pays*socio=ac dont les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 sont supérieurs*socio=rien à la moyenne*socio=rien , et c'est*socio=rien là une raison*socio=rien de plus pour qu'ils adoptent des politiques*socio=et plus efficaces*socio=uv4 de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. En général*socio=rien , l'ampleur*socio=rien de cette difficulté*socio=ec2 est*socio=rien directement liée à l'existence*socio=rien de taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 différents*socio=rien dans le monde*socio=te. Elle serait grandement atténuée et finirait par disparaître tout à fait*socio=rien si toutes les grandes*socio=rien monnaies*socio=ec1 évoluaient simultanément dans le sens*socio=rien de la stabilité*socio=uv3 des prix*socio=ec1. Conclusion. L'orientation*socio=et future*socio=rien des efforts qui pourraient être*socio=rien entrepris pour résoudre les problèmes*socio=ec2 créés par l'absence*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4 n'apparaît pas clairement. L'évolution*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 dans les principaux*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 pendant ces toutes *socio=rien dernières années *socio=nil ne permet pas d'espérer que le système*socio=rien s'améliore beaucoup de lui,,,même dans un*socio=rien proche avenir*socio=te. La possibilité*socio=rien de créer un*socio=rien étalon*socio=ec1 fondé sur*socio=rien plusieurs monnaies*socio=ec1 n'a pas encore été*socio=rien entièrement explorée, ne fût,,,ce qu'en théorie*socio=ec2 pure*socio=rien . Même si elle était possible*socio=rien , une solution*socio=rien de cette nature*socio=rien n'atténuerait qu'un*socio=rien des problèmes*socio=ec2 examinés ici ,,, à savoir*socio=rien la pression*socio=ec2 exercée sur*socio=rien les taux_de_change*socio=ec1 par les efforts déployés pour modifier la composition*socio=rien en devises*socio=ec1 des réserves officielles. Considérant toutes les économies*socio=ec1 et avantages*socio=rien qui résultent de l'utilisation*socio=rien d'une monnaie*socio=ec1 unique*socio=rien pour les transactions*socio=ec1 internationales*socio=te, on peut prédire sans risque*socio=uv4 d'erreur*socio=uv4 qu'indépendamment de la forme*socio=rien que prendra en définitive*socio=rien le système_monétaire*socio=ec1 international*socio=te les processus*socio=te financiers*socio=ec1 qui sous,,,tendent le commerce*socio=ec1 mondial*socio=te demeureront basés sur*socio=rien l'emploi*socio=ec1 d'une grande*socio=rien monnaie*socio=ec1 nationale*socio=te. Il y a plus de trente ans*socio=rien , alors que s'élaboraient les plans*socio=rien de l'économie*socio=ec1 d'après*socio=rien ,,,guerre*socio=et, Henry Simons notait: La *socio=rien principale condition *socio=nil de la stabilisation*socio=et des monnaies*socio=ec1 sur*socio=rien le plan*socio=rien international*socio=te est*socio=rien tout simplement la stabilisation*socio=et du dollar*socio=ec1 [des États-unis*socio=ac ] sur*socio=rien le marché*socio=ec1 intérieur*socio=te... Si nous parvenons à stabiliser durablement nos prix*socio=ec1 dans une marge étroite*socio=rien et à empêcher la récurrence aberrante de l'inflation*socio=ec2 et de la déflation*socio=ec2, nous supprimerons par là même le principal obstacle*socio=rien à l'instauration d'une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 des taux_de_change*socio=ec1... Notre économie*socio=ec1 a besoin*socio=rien d'un*socio=rien dollar*socio=ec1 stable*socio=uv4, tout autant que les autres pays*socio=ac ont besoin*socio=rien d'une unité*socio=rien monétaire*socio=ec1 internationale*socio=te stable*socio=uv4. *{ p.69 } En bien*socio=rien servant notre intérêt*socio=uv1 national*socio=te à cet égard*socio=rien , nous pourrions également bien*socio=rien servir la cause*socio=rien de l'ordre*socio=rien mondial*socio=te et de la reconstruction*socio=uv3, et vice*socio=uv3 versa (1948, p. 262). De 1948 à 1970, les États-unis*socio=ac ont suivi cette voie*socio=rien , contribuant ainsi à la prospérité*socio=ec2 intérieure*socio=te du pays*socio=ac et à la prospérité*socio=ec2 internationale*socio=te, comme Simons l'avait prédit. Mis à jour*socio=rien pour s'appliquer à la fois*socio=rien aux États-unis*socio=ac et à la *socio=ac Communauté européenne,*socio=nil le*socio=nil message*socio=rien *socio=nil de Simons garde*socio=rien aujourd'hui toute sa valeur*socio=ec1.