*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1975 } INTRODUCTION*socio=rien. La phase*socio=te d'expansion*socio=ec2 dans laquelle l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac était entrée*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1971 a pris fin*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974. Depuis lors*socio=rien, la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil et le volume*socio=rien du produit*socio=rien intérieur*socio=te n'ont guère cessé de baisser. Les résultats*socio=rien ont été*socio=rien particulièrement faibles*socio=rien, en 1974, dans le secteur*socio=rien extérieur*socio=te où la baisse*socio=ec2 du volume*socio=rien des exportations*socio=ec1 due à la stagnation*socio=ec2 ou à la contraction*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te a provoqué une détérioration*socio=uv4 de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te équivalant à environ 3% du PNB*socio=ec1 réel*socio=ec2. A la fin*socio=rien de 1974, la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te s'était aussi considérablement*socio=rien affaiblie, mais pas autant qu'en moyenne*socio=rien dans la zone*socio=te OCDE*socio=ac ou aux États-unis*socio=ac. Par suite*socio=rien, la dégradation*socio=uv3 de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te s'est*socio=rien poursuivie cette année*socio=rien. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée en 1973 et 1974, mais leur tenue a été*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien meilleure*socio=rien qu'en moyenne*socio=rien dans la zone*socio=te OCDE*socio=ac. Au début*socio=rien de 1975, toutefois, la pression*socio=ec2 exercée par les salaires*socio=ec1 menaçait d'empêcher, ou du moins de retarder, toute amélioration*socio=uv1 notable*socio=rien de la tenue générale*socio=rien des prix*socio=ec1. Le chômage*socio=ec1, dont le taux*socio=rien n'est*socio=rien pas descendu au-dessous d'un*socio=rien *socio=rien minimum considérable par*socio=nil rapport au*socio=nil passé*socio=te,*socio=nil *socio=nil de 5,3% au second*socio=rien trimestre*socio=te de 1974, a vivement réagi, en fin*socio=rien d'année*socio=rien, au ralentissement*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4 et atteignait 7,2% en mars*socio=rien 1975. Le principal*socio=rien objectif*socio=uv4 de la politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1, au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1973 et au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974, était de contenir la *socio=rien hausse rapide des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil en réduisant les pressions*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 grâce*socio=rien surtout à la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4. Au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974, devant*socio=rien la baisse*socio=ec2 du volume*socio=rien de la production*socio=ec1 et la détérioration*socio=uv4 de la situation*socio=rien dans le reste*socio=rien de la zone*socio=te OCDE*socio=ac, l'ordre*socio=rien des priorités*socio=uv4 a été*socio=rien révisé et un*socio=rien budget*socio=ec1 expansionniste*socio=ec2, visant à donner *socio=rien un coup d'*socio=nil arrêt au*socio=nil mouvement*socio=ec2 *socio=nil naissant do récession*socio=ec2, a été*socio=rien établi au mois*socio=rien de novembre*socio=rien. Le changement*socio=uv3 majeur*socio=rien opéré en matière*socio=rien de politique_budgétaire*socio=et s'est*socio=rien concrétisé par des allégements*socio=uv3 d'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, venant étayer le système*socio=rien d'indexation*socio=ec1 en vigueur*socio=uv3. La politique_monétaire*socio=et s'est*socio=rien rapidement infléchie dans *socio=rien un sens expansionniste*socio=ec2 *socio=nil vers la fin*socio=rien du troisième*socio=rien trimestre*socio=te. Les perspectives*socio=te pour 1975 laissent entrevoir une légère*socio=rien baisse*socio=ec2 de la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2 et *socio=rien un certain ralentissement*socio=ec2 du*socio=nil rythme d'*socio=nil inflation*socio=ec2 au*socio=nil cours *socio=nil des douze *socio=rien prochains mois.*socio=nil *socio=nil On peut s'attendre à une reprise modérée de l'expansion*socio=ec2 réelle*socio=ec2 de la production*socio=ec1 au *socio=rien second semestre *socio=nil de cette année*socio=rien et au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976, mais il est*socio=rien peu probable*socio=uv4 que le taux_de_croissance*socio=ec1 rejoigne le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 des capacités*socio=uv3 tant que l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te n'aura pas enregistré un*socio=rien redressement*socio=ec2 substantiel*socio=rien. La reprise ne sera sans doute*socio=rien pas suffisante*socio=rien pour empêcher le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 de continuer à s'accroître jusqu'au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976. Le déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 a augmenté fortement au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975 et il risque*socio=uv4 de rester de la même ampleur*socio=rien au cours*socio=rien des douze *socio=rien prochains mois.*socio=nil La*socio=nil première partie *socio=nil de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 est*socio=rien consacrée à l'évolution*socio=rien récente*socio=rien et porte*socio=rien notamment sur*socio=rien le fléchissement*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, les changements*socio=uv3 intervenus sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, les tendances*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 et la détérioration*socio=uv4 de la position*socio=rien extérieure*socio=te. La seconde *socio=rien partie analyse les*socio=nil orientations*socio=et *socio=nil données à la politique_budgétaire*socio=et et à la politique_monétaire*socio=et pour faire face*socio=rien à cette évolution*socio=rien et passe brièvement en revue la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 et la politique*socio=et énergétique*socio=ec1. En guise*socio=rien de conclusion*socio=rien, l'étude*socio=ec2 s'achève par *socio=rien un bref *socio=nil exposé des prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac jusqu'au milieu*socio=rien de 1976 et par une évaluation*socio=ec2 des possibilités*socio=rien d7action qui s'offrent dans le domaine*socio=rien de la politique_économique*socio=et, à la lumière*socio=rien de ces perspectives*socio=te. politique_économique*socio=et. Inspirée surtout par le souci*socio=rien de réduire le chômage*socio=ec1, la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 a conservé une orientation*socio=et généralement expansionniste*socio=ec2 jusque dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973. Pendant les *socio=rien mois suivants *socio=nil et la *socio=rien première partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1974, la rapidité*socio=rien de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 et l'apparition*socio=rien de goulots*socio=rien d'étranglement*socio=ec2 ont conduit les autorités*socio=et à adopter une politique_économique*socio=et plus ferme*socio=ec2. L'action*socio=rien monétaire*socio=ec1 est*socio=rien devenue restrictive*socio=uv4 et le projet*socio=rien de budget*socio=ec1 de mai*socio=rien 1974 était conçu de façon*socio=rien à avoir une influence à peu près *socio=rien neutre sur l'*socio=nil économie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil A la fin*socio=rien de l'été*socio=rien 1974, la dégradation*socio=uv3 continue*socio=rien de la conjoncture*socio=te aux États-unis*socio=ac et la modicité de la croissance*socio=uv3 dans le reste*socio=rien de la zone*socio=te OCDE*socio=ac exerçaient manifestement une influence déprimante sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac. La nécessité*socio=uv1 d'éviter que celle-ci ne soit accablée par ces fortes*socio=rien pressions*socio=ec2 extérieures*socio=te et ne soit entraînée par l'économie*socio=ec1 des États-unis*socio=ac dans une profonde*socio=rien dépression*socio=ec2 est*socio=rien devenue la *socio=uv4 préoccupation essentielle des*socio=nil autorités*socio=et canadiennes*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Jusqu'au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974, la politique_économique*socio=et a réussi à maintenir un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 réel*socio=ec2 supérieur*socio=rien à la moyenne*socio=rien de l'OCDE*socio=ac et nettement plus élevé*socio=uv4 qu'aux États-unis*socio=ac (voir tableau*socio=rien 10). Mais la baisse*socio=ec2 d'activité*socio=rien observée au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974 et la médiocrité*socio=uv1 des perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien en 1975 font apparaître les limites*socio=rien auxquelles se heurte la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique_budgétaire*socio=et et d'une politique_monétaire*socio=et expansionnistes*socio=ec2 lorsque s'exercent de fortes*socio=rien influences déflationnistes*socio=ec2 d'origine*socio=rien extérieure*socio=te. L'analyse*socio=rien des faits*socio=rien incline à penser que la politique_économique*socio=et relativement expansionniste*socio=ec2 mise en oeuvre*socio=rien par le Canada*socio=ac facilitée par le *socio=rien rapide essor à*socio=nil long_terme*socio=te *socio=nil de l'investissement*socio=ec1 et par l'insignifiance des répercussions*socio=ec2 de la crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1", a retardé de neuf*socio=rien à douze mois*socio=rien, par rapport*socio=rien aux États-unis*socio=ac, le début*socio=rien de la récession*socio=ec2 et a rendu celle-ci beaucoup moins profonde*socio=rien. Les *socio=rien meilleurs résultats enregistrés*socio=nil sur le*socio=nil plan *socio=nil de la production*socio=ec1 réelle*socio=ec2, du fait*socio=rien qu'ils ont été*socio=rien obtenus en stimulant la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te alors que la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te se contractait, ont eu notamment pour *socio=rien importante conséquence une*socio=nil forte dégradation*socio=uv3 *socio=nil de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te. politique_budgétaire*socio=et. La politique_budgétaire*socio=et a exercé une influence généralement expansionniste*socio=ec2, en dépit*socio=rien de *socio=rien certaines modifications *socio=nil de sa tendance*socio=ec2 principale*socio=rien. Le fait*socio=rien que le chômage*socio=ec1 n'avait guère baissé en 1972, pendant la phase*socio=te de reprise, a conduit les autorités*socio=et à donner une orientation*socio=et modérément expansionniste*socio=ec2 au budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1973. Élaboré à *socio=rien un moment *socio=nil où l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 battait son plein*socio=rien et où le taux*socio=rien d'utilisation*socio=rien des capacités*socio=uv3 passait par *socio=rien un maximum,*socio=nil le*socio=nil projet de*socio=nil budget*socio=ec1 de*socio=nil mai *socio=nil 1974 reflétait un*socio=rien changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et car il prévoyait une réduction*socio=ec2 de la stimulation*socio=rien budgétaire*socio=et qui équivalait à une influence à peu près *socio=rien neutre sur l'*socio=nil économie*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Mais ce projet*socio=rien de budget*socio=ec1 n'a pas été*socio=rien adopté par le Parlement*socio=ac et, au moment*socio=rien où le budget*socio=ec1 effectivement*socio=rien mis en oeuvre*socio=rien a été*socio=rien arrêté, en novembre*socio=rien 1974, l'activité*socio=rien avait dépassé son maximum*socio=rien conjoncturel*socio=uv4, la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil baissait depuis mars*socio=rien et le déclin*socio=ec2 de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac était devenu très net*socio=rien. En outre, des hausses de prix*socio=ec1 inattendues*socio=rien avaient provoqué un*socio=rien gonflement*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et qui laissait présager un*socio=rien excédent*socio=ec1 budgétaire*socio=et pour l'exercice*socio=rien 1974-1975 et une diminution*socio=ec2 de moitié*socio=rien des besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 (opérations*socio=rien sur*socio=rien devises*socio=ec1 exclues*socio=rien). Le budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien prévoyait en conséquence*socio=rien une *socio=rien forte stimulation *socio=nil de l'économie*socio=ec1 pendant l'exercice*socio=rien 1975-1976, ce qui impliquait que les besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 tripleraient et atteindraient 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. L'objectif*socio=uv4 économique*socio=ec1 du budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien était de soutenir le niveau*socio=rien de l'activité*socio=rien et d'apporter une aide*socio=uv1 spécifique*socio=rien à certains *socio=rien secteurs clés *socio=nil (pour plus de détails*socio=rien, voir l'annexe*socio=rien 3). Il prévoyait que l'impulsion*socio=ec2 donnée à la consommation*socio=ec1 privée*socio=et par les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et s'accompagnerait d'une limitation*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et et que le *socio=rien caractère sectoriel *socio=nil de l'incidence*socio=ec2 serait assuré par des réductions*socio=ec2 de taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 et de droits*socio=uv1 d'accises*socio=ec1. Pour soutenir l'investissement*socio=ec1 fixe des entreprises*socio=ac et la *socio=ec1 construction résidentielle,*socio=nil la*socio=nil taxe*socio=et sur*socio=rien les*socio=nil ventes a*socio=nil été*socio=rien *socio=nil supprimée pour les matériels*socio=rien de construction*socio=ec1 et de transport*socio=ec1 et réduite pour les matériaux*socio=ec1 de construction*socio=ec1. Des encouragements*socio=uv4 supplémentaires*socio=rien ont été*socio=rien donnés à la *socio=ec1 construction résidentielle,*socio=nil *socio=nil sous la forme*socio=rien d'allégements*socio=uv3 en matière*socio=rien d'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 et d'une prime de 500 dollars*socio=ec1 pour l'achat*socio=ec1 de logements*socio=ec1 neufs. Dans la ligne*socio=rien tracée par le budget*socio=ec1 de 1973, les taxes*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 ont été*socio=rien abolies pour certains articles*socio=rien de vêtement et de chaussure et les droits*socio=uv1 de douane*socio=ac applicables*socio=rien à divers biens*socio=ec1 de consommation*socio=ec1 et *socio=ec1 denrées alimentaires ont*socio=nil été*socio=rien *socio=nil réduits. En revanche, les aménagements*socio=et apportés à l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac en 1974, notamment ceux qui concernent la *socio=ec1 production minière et*socio=nil pétrolière,*socio=nil *socio=nil devraient entraîner une augmentation*socio=ec2 substantielle*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et. Le produit*socio=rien de cet impôt*socio=et avait déjà marqué, en 1973 et pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1974, une augmentation*socio=ec2 rapide*socio=rien, imputable*socio=uv2 à la progression*socio=ec2 des bénéfices*socio=ec1 (voir tableau*socio=rien 13). On s'attend que les mesures*socio=et prises*socio=rien en matière*socio=rien de fiscalité*socio=et sur*socio=rien les ressources*socio=ec1, et notamment la décision*socio=rien de ne plus admettre la déductibilité des redevances*socio=ec1 et taxes*socio=et provinciales*socio=te dans le calcul*socio=rien du bénéfice*socio=ec1 imposable*socio=et, fasse passer de 5,6% à 14,4% la part*socio=rien de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et dans les bénéfices*socio=ec1 provenant de l'extraction*socio=ec1 réalisés par les sociétés*socio=ac produisant du pétrole*socio=ec1 et du gaz*socio=ec1. Le budget*socio=ec1 de 1973 comme celui de 1974 faisaient état*socio=rien de l'intention*socio=rien des autorités*socio=et de limiter*socio=rien la progression*socio=ec2 des recettes_publiques*socio=et de façon*socio=rien à permettre l'accroissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 privée*socio=et qu'allaient entraîner les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et. Or*socio=rien, pendant les quatre trimestres*socio=te qui ont suivi l'adoption*socio=rien du budget*socio=ec1 de 1973, les dépenses*socio=ec1 publique*socio=et courantes*socio=te et en capital*socio=ec1, à tous les échelons*socio=rien du gouvernement*socio=ac, ont en fait*socio=rien augmenté très notablement*socio=rien, en volume*socio=rien. Plus récemment, elles ont marqué un*socio=rien ralentissement*socio=ec2, mais cette tendance*socio=ec2 sera peut-être difficile*socio=rien à maintenir, car on peut s'attendre que les dépenses*socio=ec1 non-budgétaires, notamment celles de la Commission*socio=ac d'assurance-chômage*socio=et, marquent, en 1975-1976, un*socio=rien accroissement*socio=ec2 considérable*socio=rien en raison*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 substantielle*socio=rien du niveau*socio=rien du chômage*socio=ec1 que l'on prévoit actuellement. Du fait*socio=rien que le rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2, n'atteignant pas le chiffre de 4% sur*socio=rien lequel ont tablé les prévisions*socio=ec2 budgétaires*socio=et, entraînera une diminution*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1, le besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 effectif*socio=rien sera probablement *socio=rien bien supérieur,*socio=nil *socio=nil en 1975-1976, aux 3 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 prévus en *socio=rien novembre dernier.*socio=nil *socio=nil Ce sont les *socio=et mesures fiscales *socio=nil qui ont été*socio=rien le principal*socio=rien instrument*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et. Les aménagements*socio=et, évoqués ci-dessus, opérés en matière*socio=rien d'impôts*socio=et indirects*socio=rien et d'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac n'ont revêtu qu'une importance*socio=rien relativement mineure*socio=rien par rapport*socio=rien aux *socio=rien modifications substantielles *socio=nil apportées à l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien. Les dispositions*socio=et mises en oeuvre*socio=rien dans le cadre*socio=rien des budgets*socio=ec1 de 1973 et 1974 avaient des objectifs*socio=uv4 spécifiquement*socio=rien anti-cycliques, mais elles répondaient aussi à des considérations*socio=rien plus fondamentales*socio=uv4. Ayant Pris toute la mesure*socio=rien de l'élasticité*socio=ec2, extrêmement forte*socio=rien, que les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et ont, au Canada*socio=ac, par rapport*socio=rien aux revenus*socio=ec1, les autorités*socio=et se sont interrogées sur*socio=rien l'équité*socio=uv1 et l'efficacité*socio=uv3 de la politique*socio=et consistant à s'abstenir d'aménager la fiscalité*socio=et en période*socio=te d'inflation*socio=ec2 rapide*socio=rien. L'indexation*socio=ec1 des impôts*socio=et, notamment, a été*socio=rien inspirée par le souci*socio=rien d'éliminer les injustices que l'inflation*socio=ec2 peut entraîner en accroissant la charge*socio=rien fiscale*socio=et réelle*socio=ec2 des contribuables*socio=ac sans que leur revenu*socio=ec1 avant impôt*socio=et augmente réellement. Sur*socio=rien le *socio=rien plan technique,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont aussi été*socio=rien inspirées par le souci*socio=rien d'éliminer les effets*socio=rien restrictifs*socio=uv4 que l'augmentation*socio=ec2 plus que proportionnelle*socio=rien des recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et peut exercer sur*socio=rien l'économie*socio=ec1. Dans la *socio=te conjoncture actuelle,*socio=nil où*socio=nil *socio=rien un rythme d'*socio=nil inflation*socio=ec2 élevé*socio=uv4 *socio=nil se combine à *socio=rien un rythme de*socio=nil croissance*socio=uv3 réelle*socio=ec2 faible,*socio=nil voire*socio=nil nul,*socio=nil *socio=nil ne pas aménager la fiscalité*socio=et équivaut à mettre en oeuvre*socio=rien une politique*socio=et restrictive*socio=uv4: la progressivité*socio=rien de l'impôt*socio=et, que l'on avait pris l'habitude*socio=rien de considérer comme un*socio=rien stabilisateur automatique*socio=rien de la production*socio=ec1, est*socio=rien maintenant devenue un*socio=rien déstabilisateur automatique*socio=rien. Les *socio=rien principales modifications *socio=nil apportées, au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières année au*socio=nil régime*socio=et *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 sont les suivantes*socio=rien (pour plus de détails*socio=rien, voir en annexe*socio=rien la chronologie des *socio=rien principaux événements économiques*socio=ec1)*socio=nil ;*socio=nil *socio=nil i) les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et opérés par le budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1973; ii) l'indexation*socio=ec1 de 6,6% mise en oeuvre*socio=rien en janvier*socio=rien 1974; iii) les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et et relèvements*socio=ec2 d'exonérations*socio=ec1 opérés pour 1975 et, rétroactivement, pour 1974 par le budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1974; (iv) l'indexation*socio=ec1 de 10,1% mise en oeuvre*socio=rien en janvier*socio=rien 1975. Les répercussions*socio=ec2 de ces mesures*socio=et sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 fiscales*socio=et sont indiquées au tableau*socio=rien 13. Si les allégements*socio=uv3 visés ci-dessus n'avaient pas été*socio=rien opérés, le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et fédéral*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 aurait dépassé d'environ 15%, en 1974, le montant*socio=ec1 effectivement*socio=rien enregistré et la différence*socio=rien serait beaucoup plus importante*socio=rien en 1975. La *socio=rien majeure partie *socio=nil de la réduction*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 au titre*socio=rien de cet impôt*socio=et est*socio=rien imputable*socio=uv2 aux allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et spécifiques*socio=rien prévus aux budgets*socio=ec1 de 1973 et 1974, le reste*socio=rien étant dû à l'indexation*socio=ec1. En *socio=rien dépit clé ces*socio=nil vigoureux efforts*socio=uv1 *socio=nil visant à réduire les recettes*socio=ec1 provenant de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1, la comparaison*socio=rien du rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 effectif*socio=rien de ces recettes*socio=ec1 et du rythme*socio=rien de croissance*socio=uv3 des revenus*socio=ec1 des particuliers*socio=rien en 1974 (voir tableau*socio=rien 13) montre que les premières*socio=rien ont encore progressé plus vite que les seconds*socio=rien. Cela s'explique en partie*socio=rien par des *socio=rien facteurs temporaires;*socio=nil l'*socio=nil indexation*socio=ec1 *socio=nil n'était pas appliquée en 1973 et les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et mis en oeuvre*socio=rien n'ont pas suffi à contrebalancer le fait*socio=rien que l'inflation*socio=ec2 a été*socio=rien plus rapide*socio=rien que prévu en 1973 et 1974. Le système*socio=rien d'indexation*socio=ec1 a lui-même joué *socio=rien un certain rôle,*socio=nil du*socio=nil fait *socio=nil que le facteur*socio=rien d'indexation*socio=ec1 (6,6%) était en *socio=rien retard sur l'*socio=nil évolution des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil (la *socio=rien hausse effective des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien de 12,4% en 1974) et que certaines*socio=rien exonérations*socio=ec1 ne sont pas indexées. Un*socio=rien inconvénient *socio=rien supplémentaire important a*socio=nil été créé*socio=nil sur le*socio=nil moment,*socio=nil *socio=nil par le mode*socio=rien de calcul*socio=rien des allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et prévus aux budgets*socio=ec1 de 1973 et 1974 ". en vue*socio=rien l'assurer la progressivité*socio=rien de ces allégements*socio=uv3, on avait fixé *socio=rien un minimum et*socio=nil un maximum,*socio=nil en*socio=nil valeur*socio=ec1 absolue *socio=nil à la réduction*socio=ec2 d'impôt*socio=et qu'ils entraîneraient. Cette technique*socio=rien a eu pour effet*socio=rien d'accroître l'élasticité*socio=ec2 de l'impôt*socio=et par rapport*socio=rien aux revenus*socio=ec1, accroissement*socio=ec2 qui ne pouvait être*socio=rien éliminé qu'en indexant, non seulement les exonérations*socio=ec1 et les tranches du barème*socio=rien d'imposition*socio=et, mais aussi le minimum*socio=rien et le maximum*socio=rien des allégements*socio=uv3 d'impôt*socio=et. Pour 1975, toutefois, on s'attend que le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 augmente moins rapidement que le revenu*socio=ec1 des particuliers*socio=rien, du fait*socio=rien que l'on prévoit maintenant une progression*socio=ec2 plus faible*socio=rien des *socio=ec1 revenus nominaux,*socio=nil *socio=nil que les allégements*socio=uv3 fiscaux*socio=et pour 1975 sont plus importants*socio=rien et que le facteur*socio=rien d'indexation*socio=ec1 est*socio=rien plus élevé*socio=uv4. politique_monétaire*socio=et . L'évolution*socio=rien extérieure*socio=te a davantage limité la latitude*socio=rien des autorités*socio=et dans le domaine*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et que dans celui de la politique_budgétaire*socio=et. De ce fait*socio=rien, la politique_monétaire*socio=et du Canada*socio=ac a suivi à peu près l'évolution*socio=rien dominante dans les pays_de_l'_ocde*socio=ac, en devenant moins libérale au commencement*socio=rien de. 1973 et en continuant à devenir*socio=rien Plus restrictive*socio=uv4 jusqu'à la fin*socio=rien de l'été*socio=rien 1974. Les mouvements*socio=ec2 de capitaux*socio=ec1 entre le Canada*socio=ac et le reste*socio=rien du monde*socio=te; en -particulier les États-unis*socio=ac, étant d'une extrême*socio=rien fluidité, les possibilités*socio=rien de pratiquer une politique_monétaire*socio=et indépendante*socio=uv2 se sont trouvées limitées, jusqu'à *socio=rien un certain point,*socio=nil en*socio=nil proportion *socio=nil de la mesure*socio=rien où les autorités*socio=et étaient disposées à admettre des variations*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1. L'apparition*socio=rien, pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1973, de contraintes*socio=uv1 tenant aux capacités*socio=uv3 a conduit les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 canadiennes*socio=ac à abandonner l'orientation*socio=et fortement expansionniste*socio=ec2 de l'action*socio=rien qu'elles menaient depuis deux ans*socio=rien. Il n'y a pas eu de revirement*socio=rien de politique*socio=et, mais une réduction*socio=ec2 du degré*socio=rien de stimulation*socio=rien, La diminution*socio=ec2 en 1973 du rythme*socio=rien d'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit est imputable*socio=uv2 *socio=nil surtout à l'influence des augmentations*socio=ec2 progressives*socio=rien du niveau*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 qu'ont entraînées les forces_du_marché*socio=ec1 et qui ont été*socio=rien jugées nécessaires*socio=rien par les autorités*socio=et (voir graphique*socio=rien 8). Reflétant en partie*socio=rien les mesures*socio=et de freinage*socio=rien, mais aussi la vigueur*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 de fonds*socio=ec1 et l'influence de la *socio=rien hausse rapide des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te aux*socio=nil États-unis*socio=ac,*socio=nil le*socio=nil niveau *socio=nil de ceux-ci est*socio=rien passé*socio=te, au Canada*socio=ac, d'environ 5% à plus de 10% pendant l'année*socio=rien 1973. Au début*socio=rien de 1974 s'est*socio=rien produite une baisse*socio=ec2 sans lendemain*socio=te des taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te accompagnée d'une accélération*socio=ec2 temporaire*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 de Ml, mais elle a été*socio=rien suivie d'une *socio=rien nouvelle hausse rapide.*socio=nil *socio=nil Afin de freiner ce mouvement*socio=ec2, la banque_du_canada*socio=ac est*socio=rien intervenue, entre juin*socio=rien et août*socio=rien, en agissant sur*socio=rien les réserves*socio=ec1 liquides des banques*socio=ac à charte*socio=et. Cette action*socio=rien a permis*socio=rien de conserver aux taux_d'_intérêt*socio=ec1 une stabilité*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4, au Canada*socio=ac, alors qu'ils ont continué d'augmenter aux États-unis*socio=ac et sur*socio=rien les euromarchés. Entre avril*socio=rien 1973 et juin*socio=rien 1974, le taux*socio=rien de l'escompte a été*socio=rien relevé à huit reprises et porté de 4,75% à 9,25%. *socio=rien Fin août et*socio=nil début septembre,*socio=nil les*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te (*socio=nil effets des*socio=nil sociétés*socio=ac de*socio=nil financement*socio=ec1 et*socio=nil bons du*socio=nil Trésor*socio=et)*socio=nil *socio=nil ont amorcé une baisse*socio=ec2 qui s'est*socio=rien poursuivie jusqu'au début*socio=rien de mars*socio=rien 1975 (voir graphique*socio=rien 9). Cette baisse*socio=ec2 *socio=rien rapide est imputable*socio=uv2 *socio=nil dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à l'action*socio=rien menée par la banque_du_canada*socio=ac afin de faire descendre le *socio=rien niveau général des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil qui était extrêmement élevé*socio=uv4 au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien, mais elle est*socio=rien due surtout au fait*socio=rien que la Banque*socio=ac a laissé le marché*socio=ec1 réagir à la diminution*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et à la contraction*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 de fonds*socio=ec1 provoquée par le ralentissement*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1. Les autorités*socio=et monétaires*socio=ec1 ont assoupli leur politique*socio=et entre la fin*socio=rien de l'été*socio=rien 1974 et le milieu*socio=rien de janvier*socio=rien 1975, époque*socio=te où elles ont adopté une gestion*socio=ec2 plus restrictive*socio=uv4 des réserves*socio=ec1 liquides afin d'empêcher la baisse*socio=ec2 rapide*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien le *socio=ec1 marché monétaire *socio=nil de prendre *socio=rien un rythme excessif.*socio=nil Plusieurs*socio=nil changements*socio=uv3 importants *socio=nil se sont *socio=rien produits sur les*socio=nil marchés_financiers*socio=ec1 canadiens*socio=ac *socio=nil pendant la période*socio=te considérée. Tout d'abord*socio=rien s'est*socio=rien confirmée la divergence*socio=uv1, amorcée en 1972, entre la croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 Ml et celle de la masse_monétaire*socio=ec1 M2. La progression*socio=ec2 de Ml s'est*socio=rien ralentie, en moyenne*socio=rien, entre le milieu*socio=rien de 1973 et la fin*socio=rien de 1974, alors que celle de M2 n'a cessé de s'accélérer pendant cette période*socio=te. L'augmentation*socio=ec2 la plus rapide*socio=rien des dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien fixe a été*socio=rien enregistrée pendant les *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1974, où elle a représenté les trois quarts*socio=rien de l'augmentation*socio=ec2 totale*socio=rien des dépôts*socio=ec1 libellés en dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac. Cela s'explique essentiellement par deux facteurs*socio=rien: la préférence*socio=rien de plus en plus marquée dont bénéficiaient les placements*socio=ec1 à court_terme*socio=te, en raison*socio=rien des incertitudes*socio=uv3 qui planaient sur*socio=rien l'évolution*socio=rien future*socio=rien du rythme*socio=rien d'inflation*socio=ec2, et le peu d'attrait*socio=rien que présentaient les autres *socio=ec1 avoirs financiers,*socio=nil en*socio=nil particulier*socio=rien les*socio=nil obligations d'*socio=nil épargne canadiennes*socio=ac en*socio=nil circulation*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil dont le rendement*socio=ec1 était devenu inférieur*socio=rien L'augmentation*socio=ec2 des dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien fixe libellés en dollars*socio=ec1 canadiens*socio=ac aurait été*socio=rien beaucoup plus importante*socio=rien si le plafonnement*socio=uv4 par l'"accord*socio=et de Winnipeg" de la rémunération*socio=ec1 des dépôts*socio=ec1 à court_terme*socio=te d'un*socio=rien montant*socio=ec1 important*socio=rien n'avait pas canalisé des fonds*socio=ec1 vers le marché*socio=ec1 des valeurs*socio=ec1 à court_terme*socio=te et vers les dépôts*socio=ec1 à terme*socio=rien fixe libellés en devises*socio=ec1. L'expansion*socio=ec2 continue*socio=rien du *socio=ec1 crédit bancaire,*socio=nil *socio=nil alimentée par des dépôts*socio=ec1 portant intérêt*socio=ec1, ne signifie pas que la politique_monétaire*socio=et n'ait pas réussi à décourager les dépenses*socio=ec1 excessives*socio=rien, mais est*socio=rien due seulement au fait*socio=rien que celle-ci a davantage *socio=rien fait appel aux*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil ayant pour effet*socio=rien d'augmenter directement le coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 qu'aux mesures*socio=et visant à restreindre le volume*socio=rien du crédit*socio=ec1 disponible*socio=rien sans agir sur*socio=rien son coût*socio=ec1. Le volume*socio=rien des moyens*socio=ec1 de financement*socio=ec1 absorbés par le secteur*socio=rien des entreprises*socio=ac a atteint 10.1 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1974, montant*socio=ec1 supérieur*socio=rien de près de moitié*socio=rien à celui de 1973. La part*socio=rien fournie par les banques*socio=ac à charte*socio=et est*socio=rien tombée à moitié*socio=rien du total*socio=rien (voir tableau*socio=rien 14). C'est*socio=rien le marché*socio=ec1 des effets*socio=rien commerciaux*socio=ec1 et l'escompte bancaire*socio=ec1 qui ont fourni la part*socio=rien qui a augmenté le plus. Le volume*socio=rien d'émissions*socio=rien d'obligations*socio=ec1 s'est*socio=rien accru mais le marché*socio=ec1 des actions*socio=rien da guère été*socio=rien sollicité de sorte*socio=rien qu'au total*socio=rien, c'est*socio=rien surtout l'endettement*socio=ec1 à court_terme*socio=te qui a progressé L'importance*socio=rien des emprunts*socio=ec1 contractés et l'augmentation*socio=ec2 d'un*socio=rien quart*socio=rien des bénéfice*socio=ec1 non distribués ont permis*socio=rien aux dépenses*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1 de progresser à *socio=rien un rythme très*socio=nil rapide *socio=nil (23%). Jusqu'à l'automne*socio=rien 1974, la composante*socio=rien de la demande*socio=ec1 qui a probablement été*socio=rien la plus stimulée par la structure*socio=ec1 des taux_d'_intérêt*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 a été*socio=rien la formation*socio=et de stocks*socio=ec1. Les prix*socio=ec1 de gros*socio=rien ayant augmenté à *socio=rien un rythme annuel supérieur *socio=nil à 20% au cours*socio=rien des dix-huit *socio=rien derniers mois,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil ont sans *socio=rien doute été *socio=nil incitées, eu égard*socio=rien au *socio=rien niveau général des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 à*socio=nil court_terme*socio=te *socio=nil à financer des stocks*socio=ec1 importants*socio=rien. En 1974, les besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 de l'état_fédéral*socio=ac, qui se sont élevés*socio=uv4 à Milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, ont été*socio=rien largement couverts par l'augmentation*socio=ec2 de l'encours des fonds*socio=ec1 d'État*socio=ac, de sorte*socio=rien que le solde*socio=ec1 de trésorerie*socio=ec1 du secteur_public*socio=et a atteint à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, le niveau*socio=rien sans précédent*socio=rien de 4.7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. Cette augmentation*socio=ec2 de l'encours des fonds*socio=ec1 d'État*socio=ac est*socio=rien largement imputable*socio=uv2 aux excellents résultats*socio=rien de la campagne*socio=rien lancée au moment*socio=rien de l'émission*socio=rien des obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 canadiennes*socio=ac, qui a permis*socio=rien de placer 4.2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 de titres*socio=rien en novembre*socio=rien, montant*socio=ec1 supérieur*socio=rien à celui des amortissements opérés auparavant en cours*socio=te d'année*socio=rien. Entre décembre*socio=rien 1974 et mars*socio=rien 1975, le taux*socio=rien des réserves*socio=ec1 secondaires*socio=rien des banques*socio=ac à charte*socio=et a été*socio=rien ramené, en trois étapes*socio=te, de 8% à 5,5%. Il s'agissait là surtout d'une *socio=rien opération technique,*socio=nil *socio=nil motivée à la fois*socio=rien par le resserrement*socio=ec2 de la position*socio=rien de liquidité*socio=ec1 des banques*socio=ac à charte*socio=et dû à l'émission*socio=rien des obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 canadiennes*socio=ac et par le souci*socio=rien du Gouvernement*socio=ac, eu égard*socio=rien à sa *socio=rien forte position de*socio=nil trésorerie*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil de réduire ses émissions*socio=rien de bons*socio=rien du Trésor*socio=et (dont la plupart*socio=rien servaient à constituer les réserves*socio=ec1 secondaires*socio=rien). Politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Au cours*socio=rien des *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1975 se sont tenues *socio=rien un certain nombre de*socio=nil réunions préparatoires *socio=nil groupant toutes les parties*socio=rien intéressées, en vue*socio=rien d'élaborer de concert*socio=uv1 une Politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 qui puisse être*socio=rien mise en oeuvre*socio=rien d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=uv1. Aucun *socio=rien plan définitif *socio=nil n'a encore été*socio=rien annoncé mais *socio=rien un document de*socio=nil travail préliminaire a*socio=nil été *socio=nil diffusé. Des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, mesurés par un*socio=rien indice du coût_de_la_vie, seront définis*socio=rien comme objectifs*socio=uv4 et l'on escompte que l'évolution*socio=rien des traitements*socio=rien et des salaires*socio=ec1 résultant*socio=rien des accords*socio=et s'inscrira dans la ligne*socio=rien de ces objectifs*socio=uv4. Les possibilités*socio=rien d'améliorer les rémunérations*socio=ec1 réelles*socio=ec2 que donneront les progrès*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 et les autres facteurs*socio=rien pourront être*socio=rien utilisés pour combler les retards*socio=rien pris par les revenus*socio=ec1 réels*socio=ec2. On attend aussi des rémunérations*socio=ec1 des professions*socio=ec1 libérales*socio=et, des loyers*socio=ec1 et des autres charges*socio=rien qu'ils ne progressent pas plus vite que le *socio=rien rythme retenu comme*socio=nil objectif*socio=uv4 *socio=nil et les entreprises*socio=ac seront invitées à limiter*socio=rien leurs augmentations*socio=ec2 de prix*socio=ec1 destinées*socio=rien à contrebalancer les hausses de coûts*socio=ec1. *socio=rien Un conseil *socio=nil sera créé, qui aura pour mission*socio=rien de faciliter l'interprétation*socio=ec2 des principes*socio=ec2, de surveiller l'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 et des revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 et de publier des *socio=rien rapports sur l'*socio=nil évolution *socio=nil de la situation*socio=rien. Politique*socio=et énergétique*socio=ec1. Les effets*socio=rien économiques*socio=ec1 les plus importants*socio=rien de la politique*socio=et énergétique*socio=ec1 du Canada*socio=ac se feront sentir sur*socio=rien les prix*socio=ec1 et sur*socio=rien la balance_des_paiements*socio=ec1. Le prix*socio=ec1 du baril*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien à la tête*socio=rien du puits est*socio=rien fixé à 6.50 dollars*socio=ec1 depuis avril*socio=rien 1974. Depuis juin*socio=rien 1974, les exportations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 vers les États-unis*socio=ac sont soumises à une taxe*socio=et de 5.20 dollars*socio=ec1 par baril*socio=ec1, dont le *socio=rien produit est *socio=nil utilisé pour subventionner les importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 dans l'est*socio=te du Canada*socio=ac. Il en résulte que le prix*socio=ec1 canadien*socio=ac du baril*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 se situe, selon les frais*socio=ec1 de transport*socio=ec1, entre 6.50 et 7.20 dollars*socio=ec1. Ce niveau*socio=rien représente une importante*socio=rien augmentation*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1973 (39,5% pour le fuel-oil et 25,2% pour l'essence*socio=rien), mais il est*socio=rien encore nettement inférieur*socio=rien a celui du prix*socio=ec1 mondial*socio=te. L'alignement*socio=ec2 sur*socio=rien le prix*socio=ec1 mondial*socio=te que l'on envisage et dont le *socio=rien profil temporel est encore*socio=nil incertain *socio=nil aura d'importantes*socio=rien répercussions*socio=ec2 sur*socio=rien le *socio=rien niveau général des*socio=nil prix*socio=ec1 au*socio=nil Canada*socio=ac.*socio=nil On*socio=nil estime,*socio=nil en*socio=nil effet,*socio=nil *socio=nil que chaque relèvement*socio=ec2 d'un*socio=rien dollar*socio=ec1 du prix*socio=ec1 du baril*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 (et le relèvement*socio=ec2 correspondant du prix*socio=ec1 du gaz*socio=ec1) aura pour *socio=rien effet immédiat *socio=nil de faire monter de 0,5 à 0,6 point*socio=rien l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1. Si l'alignement*socio=ec2 sur*socio=rien les prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te était entièrement réalisé en 1975, l'indice_des_prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 augmenterait en conséquence*socio=rien de 2%. Il n'est*socio=rien pas facile*socio=rien de concilier la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique*socio=et énergétique*socio=ec1 rationnelle*socio=uv4 avec les impératifs*socio=uv4 immédiats*socio=rien de la politique_économique*socio=et générale*socio=rien. Ne pas relever les *socio=ec1 prix pétroliers intérieurs*socio=te *socio=nil pour les aligner sur*socio=rien le niveau*socio=rien mondial*socio=te équivaudrait à subventionner la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 (on ne peut guère compter, pour cela, sur*socio=rien le *socio=rien produit incertain *socio=nil de la taxe*socio=et à l'exportation*socio=ec1) et à décourager les activités*socio=rien de recherche*socio=ec2 pétrolière*socio=ec1. En revanche, le relèvement*socio=ec2 des *socio=ec1 prix pétroliers risque*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil surtout s'il *socio=rien est rapide,*socio=nil *socio=nil de compromettre sérieusement la réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 du Gouvernement*socio=ac dans le domaine*socio=rien de la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Compte*socio=rien tenu des réserves*socio=ec1 connues, la production*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 atteindra en 1976 un*socio=rien plafond*socio=ec1 guère plus élevé*socio=uv4 que son niveau*socio=rien actuel*socio=te, puis amorcera une baisse*socio=ec2 qui ramènera, en 1985, son volume*socio=rien à *socio=rien un niveau *socio=nil à peine supérieur*socio=rien à la moitié*socio=rien du niveau*socio=rien de 1976. L'extraction*socio=ec1 des huiles minérales contenues dans les sables asphaltiques pourrait compenser pour moitié*socio=rien environ la diminution*socio=ec2 que la production*socio=ec1 par les *socio=rien procédés classiques *socio=nil marquera entre 1976 et 1985. L'Office*socio=rien national*socio=te de l'énergie*socio=ec1 a limité les exportations*socio=ec1 à 900*socio=rien 000 barils*socio=rien en 1974, 800*socio=rien 000 en 1975 et 615 000 en 1976. Avec la croissance*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, la stagnation*socio=ec2 de la production*socio=ec1 puis son déclin*socio=ec2, on peut s'attendre à une forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 de la balance*socio=ec1 des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te de pétrole*socio=ec1 et de gaz*socio=ec1. Cette balance*socio=ec1, qui s'est*socio=rien soldée par un*socio=rien excédent*socio=ec1 de 1.0 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1974, pourrait faire apparaître un*socio=rien déficit*socio=ec1 dès 1976. Au demeurant, une campagne*socio=rien se déroule actuellement pour encourager les économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 en limitant la progression*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te. Conclusions*socio=rien. La conjonction*socio=rien de la faiblesse*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et de l'activité*socio=rien, de progression*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, de la persistance*socio=te de fortes*socio=rien *socio=ec2 pressions inflationnistes *socio=nil et d'un*socio=rien important*socio=rien déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te pose de délicats*socio=rien problèmes*socio=uv4 de politique_économique*socio=et. Les mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 de l'économie*socio=ec1 prises*socio=rien dans le cadre*socio=rien du budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien ont fait*socio=rien la preuve*socio=ec2 que les pouvoirs_publics*socio=et entendent limiter*socio=rien dans toute la mesure*socio=rien du possible*socio=rien les coûts_sociaux*socio=et de la récession*socio=ec2. Toutefois, malgré l'orientation*socio=et modérément expansionniste*socio=ec2 de la politique*socio=et actuelle*socio=te de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1, on s'attend à *socio=rien un recul *socio=nil de la production*socio=ec1 en 1975 et, en dépit*socio=rien de la reprise attendue au *socio=rien second semestre,*socio=nil il*socio=nil est presque*socio=nil certain *socio=nil que le chômage*socio=ec1 et l'excédent*socio=ec1 de capacités*socio=uv3 de production*socio=ec1 s'accroîtront jusqu'en 1976. Dès lors*socio=rien se pose l'importante*socio=rien question*socio=rien de savoir*socio=rien si l'inflation*socio=ec2 et le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien permettent dans le cadre*socio=rien du prochain*socio=rien budget*socio=ec1 en juin*socio=rien, de prendre des mesures*socio=et complémentaires*socio=rien pour stimuler l'activité*socio=rien. Étant donné le volant actuel*socio=te de ressources*socio=ec1 inemployées*socio=ec2, une stimulation*socio=rien de la demande*socio=ec1 qui aurait pour objectif*socio=uv4 de rendre à l'expansion*socio=ec2 *socio=rien un rythme *socio=nil plus proche du taux_de_croissance*socio=ec1 des capacités*socio=uv3 (plus de 5%) au cours*socio=rien des douze *socio=rien prochains mois *socio=nil et qui, de ce fait*socio=rien, maintiendrait dans son état*socio=rien actuel*socio=te la marge de capacités*socio=uv3 inutilisées*socio=rien ne risquerait pas, semble-t-il, de compromettre la progression*socio=ec2 sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1; une expansion*socio=ec2 un*socio=rien peu plus vigoureuse*socio=rien que celle que l'on envisage actuellement pourrait même aider à réduire les pressions*socio=ec2 des coûts*socio=ec1 et des prix*socio=ec1, grâce*socio=rien aux progrès*socio=uv1 de la productivité*socio=uv3 qui l'accompagneraient. Mais la croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien des salaires*socio=ec1 crée une difficulté*socio=uv4 majeure*socio=rien pour la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1, ce qui a conduit, dans une *socio=rien certaine mesure,*socio=nil *socio=nil à des *socio=rien discussions sur l'*socio=nil opportunité*socio=uv3 *socio=nil d'introduire une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Il semble donc qu'il serait souhaitable*socio=rien de stimuler un*socio=rien peu plus la demande*socio=ec1, tout spécialement si cela devait faciliter l'introduction*socio=rien et l'acceptation*socio=uv1 d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Toutefois si un*socio=rien consensus*socio=uv1 général*socio=rien ne pouvait être*socio=rien obtenu sur*socio=rien une telle politique*socio=et, toute *socio=rien nouvelle action de*socio=nil relance*socio=uv3 *socio=nil serait nécessairement limitée. Il *socio=rien est possible *socio=nil que la nécessité*socio=uv1 de ménager*socio=rien des apports*socio=rien de capitaux*socio=ec1 suffisants*socio=rien pour financer le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien vienne limiter*socio=rien le rôle*socio=rien que la politique_monétaire*socio=et peut jouer pour favoriser l'expansion*socio=ec2. Mais il ne paraît pas impossible*socio=rien de procéder à une certaine*socio=rien réorientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et. Les allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et opérés en novembre*socio=rien et l'indexation*socio=ec1 ont effectivement*socio=rien neutralisé l'alourdissement*socio=ec2 automatique*socio=rien de la fiscalité*socio=et et de nouveaux*socio=rien allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et destinés à stimuler l'activité*socio=rien n'auraient sans doute*socio=rien que des effets*socio=rien limités, car la progression*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 pourrait inciter les contribuables*socio=ac à affecter à l'épargne*socio=ec1 de précaution*socio=rien les suppléments*socio=rien de revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien que leur procureraient ces allégements*socio=uv3. Néanmoins, pour déterminer le type*socio=rien d'action*socio=rien le plus approprié, on ne devrait pas perdre de vue*socio=rien que la politique_budgétaire*socio=et devrait servir à appuyer les efforts*socio=uv1 faits*socio=rien pour atteindre un*socio=rien accord*socio=et sur*socio=rien une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, ainsi qu'à favoriser une amélioration*socio=uv1 régionale*socio=te et sectorielle*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. La *socio=rien meilleure façon *socio=nil de relancer immédiatement l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 consisterait sans doute*socio=rien à donner la priorité*socio=uv4 aux dépenses*socio=ec1 n'ayant pas d'incidence*socio=ec2 *socio=rien directe sur la*socio=nil consommation*socio=ec1 des*socio=nil particuliers.*socio=nil *socio=nil A cet égard*socio=rien, la *socio=ec1 construction résidentielle *socio=nil mériterait probablement de faire l'objet*socio=rien d'une *socio=rien attention particulière,*socio=nil *socio=nil étant donné la médiocrité*socio=uv1 de ses perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien, la faiblesse*socio=ec2 du soutien*socio=uv3 que peut lui apporter la politique_monétaire*socio=et et la rapidité*socio=rien de la progression*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te des besoins*socio=uv1 de logement*socio=ec1. Il serait peut-être aussi souhaitable*socio=rien de stimuler quelque peu l'investissement*socio=ec1 fixe des entreprises*socio=ac, afin de pouvoir*socio=et disposer de capacités*socio=uv3 de production*socio=ec1 suffisantes*socio=rien pour répondre à la reprise attendue de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te. En dépit*socio=rien du fléchissement*socio=rien économique*socio=ec1 et de la progression*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, les taux*socio=rien de salaires*socio=ec1 et les gains*socio=ec1 progressent encore à vive allure*socio=rien. Si les tendances*socio=ec2 récentes*socio=rien en matière*socio=rien de salaires*socio=ec1 se poursuivaient, il *socio=rien est clair *socio=nil que les chances*socio=rien d'améliorer encore la situation*socio=rien dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1 au cours*socio=rien de l'année*socio=rien qui vient s'en trouveraient menacées, quand bien*socio=rien même s'atténuerait, comme cela paraît probable*socio=uv4, la contribution*socio=uv1 des autres coûts*socio=ec1 à la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. *socio=rien Un grand nombre de*socio=nil *socio=ec1 contrats salariaux *socio=nil venant à expiration*socio=rien en 1975 (année*socio=rien particulièrement chargée dans ce domaine*socio=rien) ont occasionné ces deux *socio=rien dernières années des*socio=nil pertes*socio=ec2 de*socio=nil revenu*socio=ec1 en*socio=nil termes réels*socio=ec2;*socio=nil il*socio=nil est donc*socio=nil prévisible*socio=uv4 *socio=nil que les salariés*socio=ac tendront à faire pression*socio=ec2 pour obtenir*socio=rien une *socio=rien certaine compensation des*socio=nil pertes*socio=ec2 *socio=nil essuyées dans le passé*socio=te, et aussi afin de maintenir *socio=rien certaines relations *socio=nil entre les rémunérations*socio=ec1. Faute de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et de politique_économique*socio=et, il se pourrait bien*socio=rien que les résultats*socio=rien relativement médiocres*socio=uv2 enregistrés dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1 en 1973 et 1974 prolongent pendant quelques années*socio=rien encore la période*socio=te de fortes*socio=rien augmentations*socio=ec2 de salaires*socio=ec1. C'est*socio=rien en partie*socio=rien pour tenir compte*socio=rien de ces difficultés*socio=uv4 que les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ont récemment annoncé leur intention*socio=rien de mettre en place*socio=rien une politique*socio=et de modération*socio=ec2 volontaire*socio=uv4 des prix*socio=ec1 et revenu*socio=ec1. On ne peut que se féliciter de cette initiative*socio=rien, même si l'on ne connaît pas encore le détail*socio=rien de l'action*socio=rien qui sera entreprise*socio=ac. Mais si l'on veut éliminer les *socio=ec2 incidences inflationnistes des*socio=nil négociations*socio=et salariales*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il paraît indispensable*socio=uv4 que la nouvelle*socio=rien politique*socio=et soit définie*socio=rien et mise en oeuvre*socio=rien sans retard*socio=rien. Une politique*socio=et de modération*socio=ec2 volontaire*socio=uv4 fondée *socio=rien sur un consensus*socio=uv1 national*socio=te est nettement*socio=nil préférable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil certes, à un*socio=rien *socio=et dispositif réglementaire contraignant*socio=uv2,*socio=nil *socio=nil mais il serait peut-être souhaitable*socio=rien d'envisager la possibilité*socio=rien de prendre des *socio=et mesures législatives à*socio=nil court_terme*socio=te,*socio=nil au*socio=nil cas*socio=rien *socio=nil où les parties*socio=rien en cause*socio=rien ne parviendraient pas rapidement à s'entendre sur*socio=rien la nature*socio=rien de cette politique*socio=et et sur*socio=rien ses garanties. Il *socio=rien est certain *socio=nil que la mise en oeuvre*socio=rien d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 pose inévitablement des problèmes*socio=uv4, mais il se pourrait bien*socio=rien que la situation*socio=rien économique*socio=ec1 générale*socio=rien soit actuellement plus favorable*socio=ec2 qu'elle ne l'a été*socio=rien depuis *socio=rien un certain nombre d'*socio=nil années *socio=nil à la réussite*socio=uv1 d'une politique*socio=et de cette nature*socio=rien. Les tensions*socio=ec2 auxquelles étaient soumises les capacités*socio=uv3 au cours*socio=rien des *socio=rien premiers mois *socio=nil de l'an*socio=rien dernier*socio=rien ont été*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil éliminées, la période*socio=te de *socio=rien hausse rapide des*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil matières_premières*socio=ec1 *socio=nil a pris fin*socio=rien et les *socio=ec1 revenus agricoles *socio=nil ne s'accroissent plus de façon*socio=rien accélérée. Mais les *socio=ec2 répercussions favorables *socio=nil de ces trois *socio=rien facteurs sur les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil pourraient se trouver compromises si la progression*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil ne pouvait être*socio=rien raisonnablement maîtrisée. En 1975, selon les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac, le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien augmentera considérablement*socio=rien et pourrait atteindre entre 5 et 6 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit plus de 31/2% du PNB*socio=ec1; mais cela ne devrait pas constituer une contrainte*socio=uv1 majeure*socio=rien pour la politique*socio=et intérieure*socio=te de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. L'existence*socio=rien d'un*socio=rien déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te financé par des entrées de capitaux*socio=ec1 *socio=rien est loin d'*socio=nil être un fait exceptionnel*socio=uv4 au*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil et l'on ne voit pas pourquoi il pourrait le devenir*socio=rien, surtout si le taux*socio=rien actuellement élevé*socio=uv4 de l'investissement*socio=ec1 fixe doit se maintenir ou s'accroître. Il serait néanmoins souhaitable*socio=rien de réduire progressivement*socio=rien l'importance*socio=rien que revêt actuellement le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien. Celle-ci est*socio=rien due en *socio=rien grande partie aux*socio=nil différences*socio=uv1 d'*socio=nil intensité *socio=nil et aux décalages*socio=rien temporels de la *socio=te conjoncture cyclique *socio=nil entre le Canada*socio=ac et d'autres pays*socio=ac, écarts*socio=rien dont on peut escompter qu'ils seront en *socio=rien grande partie *socio=nil réduits à mesure*socio=rien que se dessinera le redressement*socio=ec2 de l'économie*socio=ec1 mondiale*socio=te. En outre, la détérioration*socio=uv4 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 prévue pour 1975 est*socio=rien en *socio=rien grande partie imputable*socio=uv2 *socio=nil à la dégradation*socio=uv3 des termes_de_l'_échange*socio=ec1; or*socio=rien cette dernière*socio=rien tendance*socio=ec2 pourrait, dans une *socio=rien grande mesure,*socio=nil *socio=nil s'inverser avec une reprise de la demande*socio=ec1 d'exportations*socio=ec1 canadiennes*socio=ac. Toutefois, une *socio=rien condition importante du*socio=nil retour *socio=nil de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te à une situation*socio=rien plus *socio=rien normale est *socio=nil que les prix*socio=ec1 canadiens*socio=ac à l'exportation*socio=ec1 restent compétitifs*socio=uv4. A cet égard*socio=rien, l'on peut s'inquiéter de ce que les *socio=ec1 gains salariaux *socio=nil dans l'industrie*socio=ec1 aient crû ces *socio=rien derniers temps *socio=nil plus vite au Canada*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac. En principe*socio=ec2, un*socio=rien ajustement*socio=et du taux_de_change*socio=ec1 pourrait aider à maintenir la compétitivité*socio=uv3 des prix*socio=ec1 mais une dépréciation*socio=ec2 aurait d'importantes*socio=rien *socio=ec2 répercussions inflationnistes.*socio=nil *socio=nil Il semble, dans ces conditions*socio=ec1, qu'il conviendrait de s'attacher tout particulièrement à maîtriser*socio=rien les prix*socio=ec1