*{ Rapport des études économiques de l'OCDE en France de 1975 } INTRODUCTION*socio=rien. L'économie*socio=ec1 française*socio=ac avait enregistré en 1973 une expansion*socio=ec2 extrêmement soutenue qui, sur*socio=rien sa lancée, s'est*socio=rien poursuivie au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974, la crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1 exerçant ses effets*socio=rien dans *socio=rien un premier temps sur l'*socio=nil accentuation*socio=ec2 *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 beaucoup plus que sur*socio=rien la décélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien. Sans doute*socio=rien, a-t-on assisté*socio=rien à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 progressif*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 de la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil mais la pression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 *socio=rien globale est restée*socio=nil sensible *socio=nil durant la *socio=rien première partie *socio=nil de l'année*socio=rien et dans certains secteurs*socio=rien les capacités*socio=uv3 de production*socio=ec1 sont demeurées insuffisantes*socio=uv4 pour répondre à l'évolution*socio=rien de la demande*socio=ec1. *socio=rien Un retournement conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil marqué s'est*socio=rien produit*socio=rien au cours*socio=rien de l'été*socio=rien: il semble, tant à travers*socio=rien les réponses*socio=rien des entrepreneurs*socio=ac aux enquêtes de conjoncture*socio=te qu'à travers*socio=rien les indicateurs*socio=ec1 *socio=rien mensuels relatifs *socio=nil à l'emploi*socio=ec1 et à la demande*socio=ec1, que l'on assiste depuis cette période*socio=te à une nette*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien, qui a entraîné l'apparition*socio=rien dans certains secteurs*socio=rien d'un*socio=rien important*socio=rien potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 inemployé*socio=rien. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1, déjà vive en 1973, s'est*socio=rien accentuée au début*socio=rien de 1974, par suite*socio=rien de la *socio=rien diffusion progressive *socio=nil dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1 des augmentations*socio=ec2 de prix*socio=ec1 des produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1 et des matières_premières*socio=ec1, et d'une forte*socio=rien progression*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux.*socio=nil *socio=nil Cependant, bien*socio=rien que les hausses restent importantes*socio=rien, une certaine*socio=rien tendance*socio=ec2 à la modération*socio=ec2 est*socio=rien apparue dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1 après*socio=rien l'été*socio=rien et les réponses*socio=rien aux plus récentes*socio=rien enquêtes conjoncturelles*socio=uv4 marquent une accalmie dans les anticipations*socio=uv3 de hausses à la suite*socio=rien de la baisse*socio=ec2 des matières_premières*socio=ec1 et du ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1. En *socio=rien moyennes annuelles,*socio=nil il*socio=nil est vraisemblable *socio=nil que l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 restera élevée*socio=uv4 en 1975, tout en marquant*socio=rien une décélération*socio=ec2. Une des caractéristiques*socio=rien les plus importantes*socio=rien de l'année*socio=rien 1974, qui la différencie sensiblement de 1973, est*socio=rien la forte*socio=rien dégradation*socio=uv3 du *socio=ec1 solde commercial,*socio=nil entièrement*socio=nil imputable*socio=uv2 *socio=nil à l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1. Le *socio=ac gouvernement français *socio=nil a pris diverses*socio=rien mesures*socio=et afin de réduire le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien et la décision*socio=rien de limiter*socio=rien les importations*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 *socio=rien brut destinées *socio=nil à la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te à 51 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1975 devrait permettre la poursuite*socio=rien de l'amélioration*socio=uv1 du *socio=ec1 solde commercial *socio=nil amorcée en 1974. La politique_économique*socio=et est*socio=rien devenue plus restrictive*socio=uv4 dans le courant*socio=rien de 1974 puis a marqué, à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien, une légère*socio=rien inflexion*socio=ec2. La réalisation*socio=uv1 du budget*socio=ec1 fait*socio=rien apparaître des plus-values*socio=ec1 de recettes*socio=ec1 liées à l'inflation*socio=ec2 et un*socio=rien excédent*socio=ec1 imputable*socio=uv2 à des majorations*socio=rien d'impôt*socio=et. Mais c'est*socio=rien surtout la politique_monétaire*socio=et qui, par une application*socio=rien rendue progressivement*socio=rien plus stricte*socio=rien, a exercé *socio=rien un rôle modérateur,*socio=nil *socio=nil et cela d'autant plus que la situation*socio=rien de liquidité*socio=ec1 des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 tendait à se resserrer. A la fin*socio=rien de 1974 toutefois, cette politique*socio=et a été*socio=rien assouplie par petites*socio=rien touches. Par ailleurs*socio=rien, diverses*socio=rien mesures*socio=et ont *socio=rien été prises,*socio=nil *socio=nil ou étudiées, afin de limiter*socio=rien la consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te de produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1; enfin, un*socio=rien accord*socio=et *socio=rien important est *socio=nil intervenu visant à garantir le niveau*socio=rien de revenu*socio=ec1 des travailleurs*socio=ac licenciés*socio=rien et un*socio=rien prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 destiné à prévenir le développement*socio=uv3 de comportements*socio=rien inflationnistes*socio=ec2 a été*socio=rien instauré. L'étude*socio=ec2 retrace dans sa *socio=rien première partie,*socio=nil les*socio=nil tendances*socio=ec2 récentes *socio=nil de la demande*socio=ec1, de la production*socio=ec1 et de l'emploi*socio=ec1. La politique_économique*socio=et de la période*socio=te *socio=rien récente est *socio=nil ensuite analysée. La *socio=rien troisième partie *socio=nil de l'étude*socio=ec2 consacre*socio=rien certains développements*socio=rien à quelques aspects*socio=rien structurels*socio=uv4 de l'évolution*socio=rien à moyen_terme*socio=te de l'investissement*socio=ec1 en France*socio=ac. Enfin, les prévisions*socio=ec2 à court_terme*socio=te et les problèmes*socio=uv4 actuels*socio=te de politique_économique*socio=et sont abordés en conclusion*socio=rien. LA politique_économique*socio=et. La politique_économique*socio=et a pris *socio=rien un cours progressivement plus*socio=nil restrictif*socio=uv4 *socio=nil durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1974. Au premier*socio=rien trimestre*socio=te, elle a visé à la fois*socio=rien à modérer la demande*socio=ec1 et à favoriser le retour*socio=rien à l'équilibre*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1 en stimulant les exportations*socio=ec1 et en favorisant l'entrée*socio=rien en France*socio=ac de capitaux*socio=ec1 étrangers*socio=te. Au cours*socio=rien du second*socio=rien trimestre*socio=te, après*socio=rien la pause de la campagne_électorale consécutive*socio=rien au décès du Président*socio=ac Pompidou, les mesures*socio=et décidées au début*socio=rien de l'année*socio=rien ont *socio=rien été progressivement *socio=nil appliquées et renforcées. Par ailleurs*socio=rien, le 12 juin*socio=rien, le Gouvernement*socio=ac a présenté un*socio=rien "plan*socio=rien de refroidissement" de l'inflation*socio=ec2 se traduisant par une série de *socio=et mesures fiscales budgétaires,*socio=nil monétaires*socio=ec1,*socio=nil de*socio=nil contrôle*socio=uv3 des*socio=nil prix*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil et d'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1, plan*socio=rien qui était appliqué et modulé à partir du troisième*socio=rien trimestre*socio=te. On examinera plus en détail*socio=rien dans ce qui suit les différentes*socio=rien composantes*socio=ec1 de la politique_économique*socio=et. La politique_monétaire*socio=et. L'accentuation*socio=ec2 des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil et l'importance*socio=rien du déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te nées du renchérissement*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1, ont conduit les autorités*socio=et à maintenir jusqu'à l'automne*socio=rien 1974 l'orientation*socio=et restrictive*socio=uv4 qu'elles avaient donnée à la politique_monétaire*socio=et dès le *socio=rien second semestre *socio=nil de 1972. Toutefois, à la fin*socio=rien de 1974 et au début*socio=rien de 1975, le Gouvernement*socio=ac a été*socio=rien amené à assouplir modérément le caractère*socio=rien restrictif*socio=uv4 de sa politique*socio=et, à la suite*socio=rien du plafonnement*socio=uv4 de la demande*socio=ec1 et de la décélération*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1. On doit signaler l'abaissement*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 (le taux*socio=rien de l'escompte passant de 13 à 12% en janvier*socio=rien 1975), ainsi que l'allégement*socio=uv3 des taux*socio=rien de réserves*socio=ec1 sur*socio=rien les dépôts*socio=ec1 à vue*socio=rien intervenus également en janvier*socio=rien 1975. Enfin, la politique*socio=et de limitation*socio=uv3 quantitative*socio=rien du crédit*socio=ec1 a été*socio=rien rendue techniquement plus souple*socio=uv4 à la fin*socio=rien du mois*socio=rien de décembre*socio=rien. Le principal*socio=rien instrument*socio=et de cette politique*socio=et a été*socio=rien la limitation*socio=uv3 quantitative*socio=rien du crédit*socio=ec1 qui s'est*socio=rien exercée dans le cadre*socio=rien du système*socio=rien des réserves*socio=ec1 sur*socio=rien les concours bancaires*socio=ec1. L'action*socio=rien sur*socio=rien la *socio=ec1 liquidité bancaire *socio=nil et les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont été*socio=rien également utilisés à *socio=rien titre complémentaire aux*socio=nil fins *socio=nil de cette politique*socio=et. Les modalités*socio=rien des réserves_obligatoires*socio=ec1 sur*socio=rien les crédits*socio=ec1 ont été*socio=rien modifiées en cours*socio=te d'année*socio=rien, et leur utilisation*socio=rien a été*socio=rien modulée. Ainsi, le système*socio=rien des réserves*socio=ec1 *socio=rien ordinaires sur *socio=nil les concours a été*socio=rien suspendu au mois*socio=rien de juin*socio=rien alors que simultanément les bases*socio=rien de calcul*socio=rien des réserves*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien imposées en cas*socio=rien de dépassement*socio=ec2 des normes*socio=et d'encours ont été*socio=rien renforcées. Par ailleurs*socio=rien, en fonction*socio=rien des impératifs*socio=uv4 de rééquilibrage*socio=uv3 de la balance_des_paiements*socio=ec1, et d'économie*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1, les deux étant étroitement liés, l'assouplissement*socio=uv3 des normes*socio=et d'encadrement*socio=rien de *socio=rien certaines catégories de*socio=nil crédit*socio=ec1 a*socio=nil été *socio=nil maintenu (tel a été*socio=rien le cas*socio=rien des crédits*socio=ec1 de mobilisations de créances*socio=ec1 nées à court_terme*socio=te sur*socio=rien l'étranger*socio=te dont la norme*socio=et de progression*socio=ec2 annuelle*socio=rien a été*socio=rien fixée à 19% puis à 22 C/I, ou n'étaient pas pris en compte*socio=rien dans le total*socio=rien des encours de crédits*socio=ec1. Entrèrent notamment dans cette seconde catégorie*socio=rien les crédits*socio=ec1 de mobilisation*socio=uv1 de créance à moyen*socio=rien ou long_terme*socio=te à l'exportation*socio=ec1. Toujours dans le but*socio=rien de stimuler les économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1, depuis le 1er avril*socio=rien 1974, les crédits*socio=ec1 destinés à assurer le financement*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 de remplacement*socio=rien de *socio=rien matériels anciens *socio=nil par des équipements*socio=ec1 nouveaux*socio=rien procurant des économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 ne sont pas pris en compte*socio=rien dans les encours de crédits*socio=ec1 soumis à l'obligation*socio=uv1 de réserves*socio=ec1 à *socio=rien taux progressif.*socio=nil Les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil ont également poursuivi leur action*socio=rien restrictive*socio=uv4 par une limitation*socio=uv3 de l'expansion*socio=ec2 de la *socio=ec1 liquidité bancaire.*socio=nil Cette*socio=nil limitation*socio=uv3 s'*socio=nil est*socio=rien *socio=nil exercée à *socio=rien travers un durcissement*socio=ec2 du*socio=nil système des*socio=nil réserves_obligatoires*socio=ec1 sur *socio=nil les exigibilités à vue*socio=rien des résidents*socio=ac alors qu'un*socio=rien assouplissement*socio=uv3 progressif*socio=rien des réserves*socio=ec1 sur*socio=rien les exigibilités à terme*socio=rien était décidé. Par contre, afin d'attirer les dépôts*socio=ec1 de non-résidents*socio=ac, l'obligation*socio=uv1 de réserves_obligatoires*socio=ec1 sur*socio=rien les comptes*socio=rien en francs*socio=ec1 a été*socio=rien levée dès le mois*socio=rien de janvier*socio=rien. La convergence*socio=uv3 des nécessités d'équilibre*socio=uv3 extérieur*socio=te et de ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te a entraîné une politique*socio=et de taux_d'_intérêt*socio=ec1 élevés*socio=uv4. Ainsi le taux*socio=rien des opérations*socio=rien au jour*socio=rien le jour*socio=rien entre banques*socio=ac *socio=rien sur effets privés*socio=et *socio=nil qui avait connu une *socio=rien légère détente au*socio=nil début *socio=nil de l'année*socio=rien après*socio=rien la décision*socio=rien de laisser flotter le franc*socio=ec1, a atteint dès le mois*socio=rien de *socio=rien juin un niveau *socio=nil proche de 14% auquel il est*socio=rien resté jusqu'à l'automne*socio=rien. La détente*socio=rien enregistrée depuis le mois*socio=rien de *socio=rien novembre est *socio=nil liée, semble-t-il, à celle intervenue sur*socio=rien le marché*socio=ec1 de l'Euro-dollar à court_terme*socio=te. Le taux*socio=rien de l'escompte qui était à 11%, depuis septembre*socio=rien 1973, est*socio=rien passé*socio=te à 13% en juin*socio=rien 1974, s'ajustant ainsi aux taux*socio=rien monétaires*socio=ec1. L'application*socio=rien de plus en plus stricte*socio=rien du système*socio=rien des réserves*socio=ec1 et le durcissement*socio=ec2 des normes*socio=et, le renchérissement*socio=rien du coût*socio=ec1 de refinancement*socio=ec1 auprès de la banque_centrale*socio=ac, et l'obligation*socio=uv1 dans laquelle se sont trouvées les banques*socio=ac d'augmenter leurs *socio=rien taux créditeurs *socio=nil ont alourdi très sensiblement les charges*socio=rien du compte*socio=rien d'exploitation*socio=ec1 des banques*socio=ac, et cela malgré la suppression*socio=rien du système*socio=rien de réserves_obligatoires*socio=ec1 *socio=rien ordinaires sur *socio=nil les concours. La *socio=ec1 liquidité bancaire s'*socio=nil est*socio=rien resserrée*socio=nil progressivement*socio=rien *socio=nil jusqu'au mois*socio=rien d'août*socio=rien, mais depuis le mois*socio=rien de septembre*socio=rien cette situation*socio=rien a évolué dans le sens*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 de la liquidité*socio=ec1 sous l'influence notamment de l'action*socio=rien du trésor_public*socio=et. La masse_monétaire*socio=ec1 a connu durant les *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1974 une progression*socio=ec2 relativement ralentie par rapport*socio=rien à celle des années*socio=rien passées*socio=te, qui a été*socio=rien, en données corrigées des *socio=rien variations saisonnières,*socio=nil *socio=nil de 13,4% en *socio=rien termes annuels *socio=nil alors qu'elle s'est*socio=rien accrue de 15% en 1973 et de 18,4% en 1972. Les contreparties*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 ont évolué en cours*socio=te d'année*socio=rien de *socio=rien façon différente *socio=nil selon leur nature*socio=rien. Les contreparties*socio=ec1 en or*socio=rien et devises*socio=ec1, qui avaient diminué très fortement au cours*socio=rien de la seconde partie*socio=rien de l'année*socio=rien 1973 et jusqu'en janvier*socio=rien 1974 passant de 52,06 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en mai*socio=rien 1973 à 32,56 milliards*socio=rien en janvier*socio=rien, ont augmenté légèrement depuis cette date; elles étaient à *socio=rien fin septembre *socio=nil de 35,95 milliards*socio=rien; ce résultat*socio=rien a été*socio=rien obtenu à la suite*socio=rien de la décision*socio=rien de suspendre les interventions*socio=et obligatoires*socio=uv2 de la Banque*socio=ac de France*socio=ac sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des *socio=rien changes prise *socio=nil par le *socio=ac gouvernement français *socio=nil le 19 janvier*socio=rien 1974 pour une période*socio=te initiale*socio=rien de six mois*socio=rien, reconduite sine*socio=rien die et grâce*socio=rien aux mesures*socio=et incitant à développer l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te des résidents*socio=ac nationaux*socio=te. Malgré leur légère*socio=rien expansion*socio=ec2 en cours*socio=te d'année*socio=rien, les contreparties*socio=ec1 en or*socio=rien et devises*socio=ec1 auront néanmoins joué *socio=rien un rôle dépressif*socio=nil sur la*socio=nil masse_monétaire*socio=ec1 *socio=nil en 1974. Les créances*socio=ec1 sur*socio=rien le trésor_public*socio=et ont exercé *socio=rien un rôle également*socio=nil modérateur au*socio=nil cours *socio=nil des huit *socio=rien premiers mois *socio=nil (en *socio=rien rythme annuel,*socio=nil *socio=nil elles ont cru de 5,3%) mais dès septembre*socio=rien elles se sont accrues sensiblement et il est*socio=rien probable*socio=uv4 que la participation*socio=uv3 du Trésor*socio=et à la création*socio=rien de monnaie*socio=ec1 s'est*socio=rien accélérée au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois *socio=nil de l'année*socio=rien dans la mesure*socio=rien où la grève*socio=ec1 des services*socio=et postaux et les retards*socio=rien enregistrés dans l'émission*socio=rien des rôles*socio=rien des impôts*socio=et locaux*socio=te ont dégradé sa situation*socio=rien. Ce sont essentiellement les crédits*socio=ec1 de caractère*socio=rien bancaire*socio=ec1 aux entreprises*socio=ac et aux particuliers*socio=rien financés sur*socio=rien *socio=ec1 ressources monétaires *socio=nil qui ont contribué à la création*socio=rien de monnaie*socio=ec1 puisque leur progression*socio=ec2 s'est*socio=rien établie à *socio=rien un taux *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 19 à 20% durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien. Cette forte*socio=rien progression*socio=ec2 a toutefois revêtu deux aspects*socio=rien. Durant le *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil il semble que les normes*socio=et d'accroissement*socio=ec2 d'encours de crédit*socio=ec1 aient pu être*socio=rien dépassées; la grève*socio=ec1 des banques*socio=ac a en effet*socio=rien rendu difficile*socio=rien le contrôle*socio=uv3 de leur progression*socio=ec2. Par ailleurs*socio=rien, la *socio=rien forte activité industrielle*socio=ec1 *socio=nil qui continuait alors, incitait les entreprises*socio=ac et, par la suite*socio=rien, les banques*socio=ac à recourir à un*socio=rien endettement*socio=ec1 encore important*socio=rien. Dès le mois*socio=rien de juin*socio=rien, le durcissement*socio=ec2 des normes*socio=et de progression*socio=ec2 d'encours, et peut-être une plus *socio=rien grande fermeté des*socio=nil pouvoirs_publics*socio=et *socio=nil entraînaient, concurremment au ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3, une *socio=rien moindre demande de*socio=nil *socio=ec1 crédit bancaire *socio=nil et par *socio=rien suite un meilleur respect*socio=uv1 des*socio=nil normes*socio=et *socio=nil et il semblerait même qu'en août*socio=rien et septembre*socio=rien la progression*socio=ec2 des crédits*socio=ec1 soumis à réserve*socio=rien ait *socio=rien été inférieure *socio=nil à la norme*socio=et. Cependant, le tiers*socio=rien environ des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1 est*socio=rien hors encadrement*socio=rien, et c'est*socio=rien la progression*socio=ec2 de ce tiers*socio=rien qui a été*socio=rien l'élément*socio=rien dynamique*socio=uv4 de l'ensemble*socio=rien des *socio=ec1 crédits bancaires *socio=nil à l'économie*socio=ec1, notamment les avances en devises*socio=ec1 à la clientèle*socio=ac résidente. Durant l'année*socio=rien 1974, on aura assisté*socio=rien à un*socio=rien resserrement*socio=ec2 sensible*socio=rien de la liquidité*socio=ec1 de l'économie*socio=ec1. Au cours*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de l'année*socio=rien, le total*socio=rien des liquidités*socio=ec1 s'est*socio=rien accru à *socio=rien un rythme annuel semblable *socio=nil à celui de l'année*socio=rien 1973 alors que l'inflation*socio=ec2 était plus forte*socio=rien. Les comparaisons*socio=rien que l'on pourrait établir entre le taux_de_croissance*socio=ec1 nominal*socio=rien du PNB*socio=ec1 et le taux_de_croissance*socio=ec1 des liquidités*socio=ec1 au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil s'avèrent malheureusement impossibles en raison*socio=rien des distorsions*socio=uv4 des statistiques*socio=ec2 monétaires*socio=ec1 consécutives*socio=rien à la grève*socio=ec1 des banques*socio=ac. La situation*socio=rien de trésorerie*socio=ec1 des entreprises*socio=ac s'est*socio=rien détériorée et leurs difficultés*socio=uv4 se sont accrues dès le printemps*socio=rien. Le recours*socio=ec1 au marché_financier*socio=ec1 a été*socio=rien rendu plus difficile*socio=rien pour les entreprises*socio=ac au cours*socio=rien de l'année*socio=rien en raison*socio=rien de la préférence*socio=rien des épargnants*socio=ac pour les placements*socio=ec1 à court_terme*socio=te. Aussi, le pourcentage*socio=rien des entreprises*socio=ac industrielles*socio=ec1 qui déclaraient dans les enquêtes de l'INSEE*socio=ac avoir des difficultés*socio=uv4 de trésorerie*socio=ec1 s'est*socio=rien sensiblement accru au début*socio=rien de 1974, passant de 35 en novembre*socio=rien 1973 à 47 en mars*socio=rien, 48 en juin*socio=rien et 60 en novembre*socio=rien, niveau*socio=rien de loin*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 depuis que l'enquête*socio=ec2 existe. Afin d'éviter à celles des petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac dont la gestion*socio=ec2 était bonne*socio=rien, de connaître des difficultés*socio=uv4 de trésorerie*socio=ec1 trop importantes*socio=rien du fait*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, des comités*socio=ac départementaux et un*socio=rien Comité*socio=ac National*socio=te ont été*socio=rien créés afin d'étudier leur situation*socio=rien financière*socio=ec1 et de leur accorder éventuellement *socio=rien un échelonnement *socio=nil de leurs échéances*socio=te fiscales*socio=et ou parafiscales. Au total*socio=rien, durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1974, un*socio=rien clivage*socio=ec2 assez net*socio=rien pourrait s'être*socio=rien produit*socio=rien entre les petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac dont les difficultés*socio=uv4 de trésorerie*socio=ec1 se sont aggravées rapidement et les très grandes*socio=rien entreprises*socio=ac et à fortiori les entreprises*socio=ac exportatrices qui ont pu avoir recours*socio=ec1 à l'endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te ou au crédit*socio=ec1 non encadré. Les émissions*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 et d'obligations*socio=ec1 des entreprises*socio=ac du secteur*socio=rien concurrentiel*socio=ec2 se sont élevées*socio=uv4 à 6,16 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 pour les *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1974 contre 6,55 pour la même période*socio=te de 1973. Le total*socio=rien des émissions*socio=rien de *socio=ec1 valeurs mobilières *socio=nil dans le public*socio=et a été*socio=rien de 21,57 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 contre 32,06 au cours*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1973 (il faut rappeler que sur*socio=rien ce total*socio=rien, l'emprunt*socio=ec1 du trésor_public*socio=et représentait 6,50 milliards*socio=rien). L'endettement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac s'est*socio=rien fortement développé*socio=uv4 en 1974, et leur besoin*socio=uv1 de financement*socio=ec1 (définition*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te française*socio=ac) s'est*socio=rien accru, selon les estimations*socio=ec2 des experts*socio=ac nationaux*socio=te français*socio=ac de 26,3 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 en 1974. La liquidité*socio=ec1 des ménages*socio=ac a été*socio=rien elle aussi affectée par l'inflation*socio=ec2. Au cours*socio=rien des *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1974, les placements*socio=ec1 auprès des caisses*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 ont cru de 9,7% alors qu'au cours*socio=rien de la même période*socio=te de 1973 cette croissance*socio=uv3 n'avait été*socio=rien que de 7,5%. Afin de pallier les effets*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des épargnants*socio=ac les pouvoirs_publics*socio=et ont réajusté les taux*socio=rien de rémunération*socio=ec1 de l'épargne*socio=ec1 en cours*socio=te d'année*socio=rien. Par contre, le taux*socio=rien de variation*socio=rien des disponibilités*socio=rien quasi-monétaires durant la même période*socio=te s'est*socio=rien stabilisé au niveau*socio=rien élevé*socio=uv4 de 1973, indiquant une légère*socio=rien désaffection envers les bons*socio=rien du trésor*socio=et qui s'explique vraisemblablement*socio=rien par la suppression*socio=rien des bons*socio=rien à un*socio=rien et deux ans*socio=rien. Au total*socio=rien, les placements*socio=ec1 liquides et à court_terme*socio=te se sont accrus à *socio=rien un rythme sensiblement*socio=nil identique *socio=nil durant les *socio=rien neuf premiers mois *socio=nil de 1973 et de 1974 malgré une accélération*socio=ec2 du taux_de_croissance*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien des ménages*socio=ac en 1974. La politique_budgétaire*socio=et. La politique_budgétaire*socio=et a exercé des effets*socio=rien modérément stabilisateurs*socio=uv4 tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien 1974, avec toutefois des nuances selon les périodes*socio=te. La loi*socio=et de finance*socio=ec1 votée a la fin*socio=rien de 1973 présentait un*socio=rien budget*socio=ec1 en équilibre*socio=uv3 dont la progression*socio=ec2 était moins rapide*socio=rien que celle de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te brute*socio=rien. Des le mois*socio=rien de décembre*socio=rien 1973, afin de lutter contre l'inflation*socio=ec2, des mesures*socio=et de durcissement*socio=ec2 de la politique_fiscale*socio=et étaient adoptées, qui consistaient à porter le premier*socio=rien acompte provisionnel de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien de 1974 du *socio=rien taux habituel *socio=nil de 33,33% de l'impôt*socio=et de l'année*socio=rien précédente*socio=rien au taux*socio=rien de 43%. De même, le premier*socio=rien acompte de l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac était avancé d'un*socio=rien mois*socio=rien et son taux*socio=rien passait de 20 à 33,33%. Parallèlement à ces mesures*socio=et de durcissement*socio=ec2 fiscal*socio=et, l'État*socio=ac réduisait ses dépenses*socio=ec1 de fonctionnement*socio=rien de *socio=rien 400 millions de*socio=nil francs*socio=ec1 *socio=nil et différait au *socio=rien second semestre l'*socio=nil engagement*socio=uv1 de*socio=nil dépenses*socio=ec1 d'*socio=nil investissement*socio=ec1 *socio=nil concernant le bâtiment*socio=ec1 et le génie civil. Cette politique*socio=et restrictive*socio=uv4 s'est*socio=rien affirmée au début*socio=rien de l'année*socio=rien, mais le *socio=rien nouveau train de*socio=nil mesures*socio=et *socio=nil préparé par le Gouvernement*socio=ac n'a pu être*socio=rien voté au printemps*socio=rien en raison*socio=rien de la parenthèse dans la vie*socio=uv1 parlementaire*socio=ac entraînée par le décès du Président*socio=ac de la République*socio=ac; ce n'est*socio=rien qu'au mois*socio=rien de juillet*socio=rien que ces mesures*socio=et ont été*socio=rien votées dans le cadre*socio=rien de la loi*socio=et de finance*socio=ec1 rectificative*socio=uv4 pour 1974. Ces mesures*socio=et visaient à nouveau*socio=rien l'impôt*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac. L'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 a été*socio=rien également aménagé dans le sens*socio=rien d'un*socio=rien alourdissement*socio=ec2 par le jeu*socio=rien de majorations*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4 plus ou moins remboursables*socio=rien en 1975 et calculées par part*socio=rien de quotient*socio=rien familial*socio=uv2; par ailleurs*socio=rien, la liste des éléments*socio=rien du train_de_vie pris en compte*socio=rien dans la taxation*socio=et forfaitaire*socio=ec1 était élargie, enfin, une taxe*socio=et exceptionnelle*socio=uv4 frappait les *socio=ec1 profits immobiliers.*socio=nil L'*socio=nil ensemble*socio=rien *socio=nil de ces mesures*socio=et entraînait une ponction*socio=ec1 fiscale*socio=et *socio=rien supplémentaire importante *socio=nil pour 1974. Le caractère*socio=rien restrictif*socio=uv4 de cette politique*socio=et s'est*socio=rien fait*socio=rien sentir rapidement au stade*socio=te des entreprises*socio=ac; dès le *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil il peut être*socio=rien estimé à 2,6 milliards*socio=rien pour les sociétés*socio=ac. L'impact*socio=rien sur*socio=rien les ménages*socio=ac peut être*socio=rien estimé à 1,9 milliard*socio=rien de francs*socio=ec1. Pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1974 une ponction*socio=ec1 *socio=rien supplémentaire totale *socio=nil de 7,6 milliards*socio=rien environ aura été*socio=rien faite sur*socio=rien les revenus*socio=ec1 des entreprises*socio=ac et des ménages*socio=ac. Il semble cependant que cette politique*socio=et restrictive*socio=uv4 ait été*socio=rien partiellement contrecarrée par des *socio=rien retards importants *socio=nil dans la perception*socio=rien des impôts*socio=et à la fin*socio=rien de 1974. Ces retards*socio=rien ont plusieurs causes*socio=rien: en *socio=rien premier lieu la*socio=nil grève*socio=ec1 des*socio=nil postes *socio=nil a perturbé les rentrées des majorations*socio=rien exceptionnelles*socio=uv4 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 aux mois*socio=rien d'octobre*socio=rien et de novembre*socio=rien; par ailleurs*socio=rien. la modernisation*socio=ec2 des bases*socio=rien de la fiscalité*socio=et directe*socio=rien locale*socio=te a entraîné *socio=rien un retard important *socio=nil dans l'émission*socio=rien des rôles*socio=rien de recouvrement*socio=rien des impôts*socio=et locaux*socio=te. Au total*socio=rien, l'impact*socio=rien des retards*socio=rien dus à ces raisons*socio=rien contingentes serait de l'ordre*socio=rien de 8 à 10 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1, ce qui décalerait partiellement en 1975 les effets*socio=rien restrictifs*socio=uv4 de la politique_fiscale*socio=et de 1974. Le report*socio=rien des paiements*socio=ec1 au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1975 risque*socio=uv4 par contre d'accroître très sensiblement la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et au début*socio=rien de l'année*socio=rien. Le budget*socio=ec1 de 1975 reste*socio=rien marqué par la priorité*socio=uv4 donnée à la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. Afin de réaliser cet objectif*socio=uv4, le budget*socio=ec1 a été*socio=rien voté en équilibre*socio=uv3: les dépenses*socio=ec1 croissent de 13,8% par rapport*socio=rien à 1974 alors que le taux*socio=rien prévu par les experts*socio=ac nationaux*socio=te français*socio=ac pour la progression*socio=ec2 de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te brute*socio=rien en valeur*socio=ec1 est*socio=rien de 14,3%; enfin l'effort*socio=uv1 de *socio=et compression budgétaire porte*socio=rien essentiellement*socio=nil sur*socio=rien les*socio=nil dépenses*socio=ec1 de*socio=nil fonctionnement*socio=rien.*socio=nil Le*socio=nil budget*socio=ec1 *socio=nil de 1975 contient également quelques mesures*socio=et visant à soutenir l'emploi*socio=ec1. Pour ce faire, la politique*socio=et de redistribution*socio=et en faveur*socio=rien des catégories*socio=rien les plus modestes*socio=rien tant par des transferts_sociaux*socio=et que par des allègements fiscaux*socio=et est*socio=rien poursuivie; par ailleurs*socio=rien. la pression*socio=ec2 fiscale*socio=et sur*socio=rien les entreprises*socio=ac s'allège par rapport*socio=rien à 1974, ce qui traduit une volonté*socio=uv1 de la part*socio=rien des pouvoirs_publics*socio=et de soutenir, sinon de relancer, les investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4 privés*socio=et. *socio=rien Sur un autre*socio=nil plan,*socio=nil l'*socio=nil État*socio=ac *socio=nil dans le cadre*socio=rien de sa politique*socio=et de modération*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et, privilégiera les programmes*socio=et d'investissement*socio=ec1 dans les domaines*socio=rien jugés prioritaires*socio=uv4 des transports*socio=ec1 collectifs*socio=uv2, des Postes*socio=rien et télécommunications*socio=ec1, du logement*socio=ec1 et des équipements*socio=ec1 sanitaires*socio=uv2 et sociaux*socio=et. La politique*socio=et énergétique*socio=ec1. La recherche*socio=ec2 des économies*socio=ec1 de produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1 *socio=rien est sous-jacente *socio=nil à de nombreuses*socio=rien mesures*socio=et de politiques_monétaires*socio=et, budgétaires*socio=et ou fiscales*socio=et, prises*socio=rien en 1974, mais en outre, les pouvoirs_publics*socio=et ont pris *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et directes *socio=nil tendant à réaliser cet objectif*socio=uv4. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil un programme*socio=et *socio=nil de 13 *socio=rien centrales nucléaires *socio=nil de 1000 mégawatts d'un*socio=rien coût*socio=ec1 unitaire*socio=rien de 1,2 milliard*socio=rien de francs*socio=ec1 a été*socio=rien décidé pour les années*socio=rien 1974 et 1975. Outre ce programme*socio=et d'investissements*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, des mesures*socio=et tendant à réduire la consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 ont *socio=rien été prises *socio=nil tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien. Les unes, telles que les limitations*socio=rien de vitesse*socio=rien automobile*socio=ec1, la réduction*socio=ec2 des livraisons*socio=rien de fuel domestique ou la limitation*socio=uv3 du chauffage dans les locaux*socio=te, ont tendu à obtenir*socio=rien des *socio=rien résultats immédiats;*socio=nil *socio=nil d'autres visent des résultats*socio=rien à plus long_terme*socio=te. Les offices*socio=rien de HLM ont été*socio=rien autorisés à faire des emprunts*socio=ec1 à taux*socio=rien réduits auprès des caisses*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 afin de faire des améliorations*socio=uv1 thermiques. Toujours afin de faire des économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 à moyen_terme*socio=te, le budget*socio=ec1 de la recherche*socio=ec2 sur*socio=rien l'énergie*socio=ec1 a été*socio=rien substantiellement augmenté pour 1975. Cette politique*socio=et a entraîné une réduction*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 et notamment de pétrole*socio=ec1 en France*socio=ac en 1974. En effet*socio=rien, pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien 1974, la consommation*socio=ec1 totale*socio=rien de produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 a diminué de 5,6% par rapport*socio=rien à 1973. Cette diminution*socio=ec2 est*socio=rien surtout imputable*socio=uv2 à la consommation*socio=ec1 de fuel domestique en recul*socio=rien de 15,5% par rapport*socio=rien à 1973, la clémence de l'hiver*socio=rien 1973-74 et les mesures*socio=et d'économies*socio=ec1 prises*socio=rien en cours*socio=te d'année*socio=rien expliquant ce *socio=rien bon résultat.*socio=nil Le*socio=nil *socio=ac gouvernement français *socio=nil a décidé de limiter*socio=rien les importations*socio=ec1 nettes*socio=rien de produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 en 1975 à 51 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 et à un*socio=rien tonnage inférieur*socio=rien de 10% à celui importé en 1973. La consommation*socio=ec1 intérieure*socio=te devra donc diminuer encore légèrement par rapport*socio=rien à son niveau*socio=rien de 1974. Ce résultat*socio=rien sera recherché par une limitation*socio=uv3 de la demande*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des consommateurs*socio=ac. Le ralentissement*socio=ec2 de la progression*socio=ec2 de la *socio=ec1 production industrielle *socio=nil pourrait favoriser *socio=rien un recul *socio=nil de la demande*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 en 1975 si des mesures*socio=et d'économie*socio=ec1 étaient prises*socio=rien par ailleurs*socio=rien. Cependant le succès*socio=uv1 de ce plan*socio=rien d'économie*socio=ec1 de *socio=ec1 consommation pétrolière *socio=nil dépend de plusieurs facteurs*socio=rien. Le *socio=rien premier est l'*socio=nil évolution du*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil pétrole*socio=ec1 brut *socio=nil importé en 1975. Si ce prix*socio=ec1 devait évoluer plus rapidement que ne l'estiment les autorités*socio=et françaises*socio=ac, la limitation*socio=uv3 des tonnages importés devrait être*socio=rien plus stricte*socio=rien encore. Le *socio=rien second facteur est l'*socio=nil acceptation*socio=uv1 *socio=nil par les consommateurs*socio=ac des économies*socio=ec1 ou des transferts*socio=ec1 de sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1 sous-jacents*socio=rien à ce plan*socio=rien. Enfin, des conditions*socio=ec1 extérieures*socio=te telles que les possibilités*socio=rien d'approvisionnement*socio=ec1 en charbon*socio=ec1 pour l'EDF notamment, ou les conditions*socio=ec1 climatiques*socio=rien (hiver*socio=rien plus ou moins rigoureux*socio=uv4, hydraulicité), font peser sur*socio=rien ce plan*socio=rien des *socio=rien aléas importants.*socio=nil Autres*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil politique_économique*socio=et.*socio=nil *socio=nil Parmi les autres mesures*socio=et de politique_économique*socio=et prises*socio=rien dans le courant*socio=rien de 1974, et qui pourraient exercer des *socio=rien effets sur l'*socio=nil évolution conjoncturelle*socio=uv4 *socio=nil en 1975, il faut citer essentiellement les nouvelles*socio=rien *socio=et dispositions réglementaires relatives*socio=rien aux*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil qui s'appliquent depuis le 1er octobre*socio=rien 1974, et le prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4. L'arrêté du 27 septembre*socio=rien 1974 a renforcé le mécanisme*socio=et mis en place*socio=rien le 1er avril*socio=rien 1974 dans le cadre*socio=rien des accords*socio=et de programmation*socio=rien entre l'administration*socio=ec1 et les branches*socio=rien professionnelles*socio=ec1 sur*socio=rien les prix*socio=ec1. Ce nouveau*socio=rien régime*socio=et, plus contraignant*socio=uv2, s'applique à compter du 1er octobre*socio=rien 1974 jusqu'au 30 septembre*socio=rien 1975. Il prévoit la fixation*socio=ec1 de forfaits, en hausse*socio=rien ou en baisse*socio=ec2, par la voie*socio=rien d'accords*socio=et conclus entre l'administration*socio=ec1 et les entreprises*socio=ac, groupes*socio=ac d'entreprises*socio=ac ou secteurs*socio=rien professionnels*socio=ec1. Cette détermination*socio=rien forfaitaire*socio=ec1 de l'évolution*socio=rien à la production*socio=ec1 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien industriels*socio=ec1, y compris ceux des *socio=ec1 industries agricoles et*socio=nil alimentaires,*socio=nil est*socio=rien effectuée*socio=nil sur*socio=rien la*socio=nil base*socio=rien des*socio=nil prix licites*socio=nil effectivement*socio=rien *socio=nil pratiqués le 30 septembre*socio=rien 1974. Les forfaits correspondent à des taux*socio=rien de hausse*socio=rien maxima ou de baisse*socio=ec2 minima et sont fixés, en fonction*socio=rien des objectifs*socio=uv4 gouvernementaux*socio=ac, après*socio=rien examen*socio=ec2 conjoint*socio=uv2 par l'administration*socio=ec1 et la profession de la situation*socio=rien de la branche*socio=rien concernée (notamment des variations*socio=rien des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 et de l'évolution*socio=rien de la productivité*socio=uv3). De plus, la fixation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 des *socio=rien produits nouveaux *socio=nil sera soumise à un*socio=rien contrôle*socio=uv3 plus rigoureux*socio=uv4. Il faut enfin noter en matière*socio=rien de prix*socio=ec1 une opération*socio=rien de baisse*socio=ec2 recommandée par le Gouvernement*socio=ac au stade*socio=te du détail*socio=rien, de 5% *socio=rien sur un certain nombre de*socio=nil produits,*socio=nil aux*socio=nil mois de*socio=nil septembre,*socio=nil octobre et*socio=nil novembre.*socio=nil Le*socio=nil prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4.*socio=nil Le*socio=nil principe*socio=ec2 général du*socio=nil prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 est *socio=nil d'imposer aux entreprises*socio=ac privées*socio=et et publiques*socio=et une certaine*socio=rien discipline*socio=uv1 dans l'augmentation*socio=ec2 de leurs prix*socio=ec1 afin de prévenir le développement*socio=uv3 de comportements*socio=rien inflationnistes*socio=ec2. En taxant l'accroissement*socio=ec2 des marges supérieur*socio=rien à celui autorisé par des normes*socio=et préalablement définies*socio=rien, le projet*socio=rien espère réaliser *socio=rien un double objectif*socio=uv4:*socio=nil limiter une*socio=nil croissance*socio=uv3 trop*socio=nil rapide des*socio=nil prix*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil inciter les entreprises*socio=ac à comprimer*socio=rien vers le bas*socio=rien leurs coûts*socio=ec1. Par ailleurs*socio=rien, le prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 n'est*socio=rien pas un*socio=rien impôt*socio=et supplémentaire*socio=rien mais une ponction*socio=ec1 de durée*socio=te provisoire*socio=rien et remboursable*socio=rien, en totalité*socio=rien ou en partie*socio=rien, sur*socio=rien les augmentations*socio=ec2 non autorisées de marges. A la limite*socio=rien, et si les entreprises*socio=ac observent scrupuleusement les normes*socio=et qui leur sont proposées, le rendement*socio=ec1 du prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 devrait *socio=rien être égal à*socio=nil zéro.*socio=nil *socio=nil Enfin, le dispositif*socio=et ne doit concerner qu'un*socio=rien nombre*socio=rien limité d'entreprises*socio=ac (15 000) mais qui, par leur taille, jouent *socio=rien un rôle directeur en*socio=nil matière économique*socio=ec1 *socio=nil (ces entreprises*socio=ac réalisant 50% environ de la valeur_ajoutée*socio=ec1 des secteurs*socio=rien de l'industrie*socio=ec1 et du commerce*socio=ec1). L'assiette*socio=rien du prélèvement*socio=ec1 sera constituée par l'accroissement*socio=ec2 de marges constaté au cours*socio=rien de l'exercice*socio=rien précédent*socio=rien, accroissement*socio=ec2 qui peut être*socio=rien aisément calculé grâce*socio=rien aux *socio=rien documents comptables existant *socio=nil dans les entreprises*socio=ac. Dès lors*socio=rien que l'accroissement*socio=ec2 des marges dépassera une certaine*socio=rien norme*socio=et définie*socio=rien par référence*socio=rien à l'accroissement*socio=ec2 de la production*socio=ec1 intérieure*socio=te brute*socio=rien en valeur*socio=ec1 prévue dans le rapport*socio=rien économique*socio=ec1 et financier*socio=ec1 qui accompagne la loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1974 (+ 14,3%), cet excédent*socio=ec1 sera soumis à un*socio=rien prélèvement*socio=ec1 d'un*socio=rien tiers*socio=rien. Afin de ne pas grever les entreprises*socio=ac les plus dynamiques*socio=uv4 et afin de ne pas porter atteinte à l'augmentation*socio=ec2 des investissements*socio=ec1 et aux efforts*socio=uv1 à l'exportation*socio=ec1, l'augmentation*socio=ec2 autorisée des marges ne sera calculée que pour la fraction*socio=rien de leur montant*socio=ec1 qui subsisterait après*socio=rien quatre corrections, permettant la prise*socio=rien en compte*socio=rien: - de l'augmentation*socio=ec2 des moyens*socio=ec1 de production*socio=ec1 (effectif*socio=rien employé*socio=rien, et équipements*socio=ec1), - des exportations*socio=ec1 (en partant du principe*socio=ec2 que les prix*socio=ec1 qui s'établissent sur*socio=rien les marchés*socio=ec1 internationaux*socio=te obéissent à des lois*socio=et différentes*socio=rien de celles du marché*socio=ec1 français*socio=ac), - des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 (fixés de manière*socio=rien uniforme*socio=uv4 et forfaitaire*socio=ec1), - enfin, d'un*socio=rien certain*socio=rien objectif*socio=uv4 de prix*socio=ec1: ce n'est*socio=rien que lorsque l'accroissement*socio=ec2 des marges bénéficiaires*socio=ac pourrait remettre en cause*socio=rien cet objectif*socio=uv4 que le surplus*socio=ec1 sera taxé. Il convient de distinguer - pour apprécier les effets*socio=rien du prélèvement*socio=ec1 - les secteurs*socio=rien où il s'appliquerait à toutes les entreprises*socio=ac et ceux où il ne s'appliquerait qu'à *socio=rien un petit nombre d'*socio=nil entreprises*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Dans le *socio=rien premier cas,*socio=nil *socio=nil on peut craindre que des phénomènes*socio=rien d'entente*socio=et ne se manifestent, et que les entreprises*socio=ac répercutent sur*socio=rien les prix*socio=ec1 le prélèvement*socio=ec1 supplémentaire*socio=rien qu'elles subiront (celui-ci exercerait alors des "effets*socio=rien pervers*socio=rien"). Par contre, dans le *socio=rien second cas,*socio=nil des*socio=nil effets de*socio=nil concurrence*socio=ec1 *socio=nil pourraient jouer, les entreprises*socio=ac risquant d'être*socio=rien touchées par la mesure*socio=rien préférant limiter*socio=rien leurs marges. PRÉVISIONS*socio=ec2 A court_terme*socio=te ET CONCLUSIONS*socio=rien DE politique_économique*socio=et. Alors que la pression*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 *socio=rien globale est *socio=nil restée soutenue au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1974 et que l'on a assisté*socio=rien au maintien*socio=rien d'un*socio=rien *socio=rien haut niveau d'*socio=nil activité *socio=nil et d'emploi*socio=ec1 dans la plupart*socio=rien des secteurs*socio=rien, les signes se sont multipliés, dès la fin*socio=rien de l'été*socio=rien, d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 conjoncturel*socio=uv4, qui s'est*socio=rien accentué dans les *socio=rien mois suivants.*socio=nil Les*socio=nil prévisions*socio=ec2 officielles*socio=et *socio=nil pour 1975 publiées en septembre*socio=rien 1974 dans le cadre*socio=rien du projet_de_loi*socio=et de finances*socio=ec1 pour 1975 tablaient sur*socio=rien une croissance*socio=uv3 encore relativement soutenue (taux_de_croissance*socio=ec1 de la Plb + 4,2%) essentiellement explicable par la poursuite*socio=rien d'une progression*socio=ec2 vigoureuse*socio=rien des exportations*socio=ec1 (+ 10% en volume*socio=rien) les experts*socio=ac nationaux*socio=te faisant en effet*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une *socio=te conjoncture internationale en*socio=nil légère*socio=rien *socio=nil reprise en 1975 et d'un*socio=rien développement*socio=uv3 soutenu du commerce*socio=ec1 mondial*socio=te. Ces prévisions*socio=ec2 de croissance*socio=uv3 étaient accompagnées d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 d'évolution*socio=rien des prix*socio=ec1 de + 10% pour les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 avec *socio=rien un glissement en*socio=nil cours*socio=te d'*socio=nil année *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 8%. Les prévisions*socio=ec2 pour 1975 préparées en novembre*socio=rien par les experts*socio=ac de l'OCDE*socio=ac et qui ont été*socio=rien publiées dans le document*socio=rien "Perspectives*socio=te Economiques*socio=ec1" retenaient une croissance*socio=uv3 plus modérée que celle prévue par les experts*socio=ac nationaux*socio=te (croissance*socio=uv3 du PIB*socio=ec1 + 3%) s'accompagnant d'une augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1, en décélération*socio=ec2 par rapport*socio=rien à 1974, mais encore élevée*socio=uv4 en *socio=rien termes annuels (*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil à la consommation*socio=ec1: + 13%). L'hypothèse*socio=ec2 de base*socio=rien qui sous-tendait la prévision*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac était que, à politique_économique*socio=et inchangée*socio=rien, l'économie*socio=ec1 française*socio=ac connaîtrait dans le courant*socio=rien de 1975 une décélération*socio=ec2 continue*socio=rien, le taux*socio=rien de progression*socio=ec2 en *socio=rien termes annuels du*socio=nil PIB*socio=ec1 *socio=nil passant d'un*socio=rien rythme*socio=rien de 41% au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974 à 1 3/4% au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1975. On pouvait en effet*socio=rien penser que, si les politiques*socio=et restrictives*socio=uv4 progressivement*socio=rien renforcées en France*socio=ac et dans les principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac en 1974 n'étaient pas modifiées en 1975, les composantes*socio=ec1 internes*socio=te de la demande*socio=ec1 et, en particulier*socio=rien les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac, marqueraient dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien 1975 une nette*socio=rien décélération*socio=ec2 et que, par ailleurs*socio=rien, la *socio=te conjoncture internationale *socio=nil relativement déprimée ne pourrait pas constituer *socio=rien un facteur de*socio=nil soutien*socio=uv3 important des*socio=nil exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac,*socio=nil *socio=nil qui progresseraient à *socio=rien un rythme *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 5%. Il convient dorénavant de réviser cette prévision*socio=ec2, à la lumière*socio=rien à la fois*socio=rien des *socio=rien dernières informations conjoncturelles*socio=uv4 relatives *socio=nil à la fin*socio=rien de 1974 et des décisions*socio=rien de politique_économique*socio=et qui sont intervenues ou qui ont été*socio=rien annoncées dans *socio=rien un certain nombre de*socio=nil pays_de_l'_ocde*socio=ac.*socio=nil En*socio=nil effet,*socio=nil en*socio=nil premier lieu,*socio=nil les*socio=nil informations conjoncturelles*socio=uv4 récentes *socio=nil permettent de penser que le fléchissement*socio=rien de l'activité*socio=rien a été*socio=rien beaucoup plus fort*socio=rien, dans les principaux*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, que celui que l'on pouvait escompter lors*socio=rien de la publication*socio=rien des "Perspectives*socio=te Economiques*socio=ec1". En France*socio=ac également, le retournement*socio=rien conjoncturel*socio=uv4 a été*socio=rien plus accentué que prévu: compte*socio=rien tenu du "profil*socio=rien" de 1974, l'année*socio=rien 1975 a débuté avec des "acquis*socio=uv2" en termes*socio=rien de production*socio=ec1 vraisemblablement*socio=rien très faibles*socio=rien. Dès lors*socio=rien, la poursuite*socio=rien pendant toute l'année*socio=rien 1975 d'une décélération*socio=ec2 comparable*socio=rien à celle qui avait *socio=rien été inscrite *socio=nil dans les "Perspectives*socio=te Economiques*socio=ec1 de l'OCDE*socio=ac" conduirait à une croissance*socio=uv3 en *socio=rien termes annuels sensiblement*socio=nil inférieure *socio=nil à celle initialement retenue*socio=rien. Mais, si la poursuite*socio=rien des tendances*socio=ec2 spontanées*socio=rien peut conduire à une image*socio=rien plus déprimée de la conjoncture*socio=te de l'économie*socio=ec1 française*socio=ac en 1975, en contrepartie*socio=rien, *socio=rien un certain nombre de*socio=nil nouveaux éléments d'*socio=nil information *socio=nil permettent de penser que l'on pourrait assister dans la seconde partie*socio=rien de 1975 à une reprise modérée de l'activité*socio=rien: celle-ci pourrait résulter de facteurs*socio=rien internes*socio=te et externes*socio=ec1. A l'intérieur*socio=te, on a pu constater à la fin*socio=rien de 1974 et dans les *socio=rien premiers jours *socio=nil de 1975, *socio=rien un certain infléchissement*socio=ec2 *socio=nil de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4: ainsi, dans les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1974, la Banque*socio=ac de France*socio=ac a progressivement*socio=rien abaissé ses taux*socio=rien d'intervention*socio=et sur*socio=rien les *socio=ec1 marchés monétaires *socio=nil parallèlement à l'évolution*socio=rien enregistrée à l'étranger*socio=te et aux *socio=rien premiers résultats *socio=nil obtenus dans le sens*socio=rien de la modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Cette orientation*socio=et a été*socio=rien assortie, le 8 janvier*socio=rien 1975, d'une baisse*socio=ec2 du taux*socio=rien de l'escompte de 13% à 12%. Dans le même sens*socio=rien, une instruction*socio=rien de la Banque*socio=ac de France*socio=ac à la fin*socio=rien de 1974 a incité les banques*socio=ac à rendre plus flexible*socio=uv4 l'application*socio=rien de la politique*socio=et de limitation*socio=uv3 quantitative*socio=rien du crédit*socio=ec1. Enfin, des crédits*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien sont consentis, par l'intermédiaire*socio=rien d'organismes*socio=ac spécialisés*socio=uv4, en faveur*socio=rien des petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac. Des mesures*socio=et visent également à assister, sur*socio=rien fonds_publics*socio=et, le secteur*socio=rien du bâtiment*socio=ec1 (H..L..M..) et des travaux_publics*socio=et. Par ailleurs*socio=rien, le *socio=ac Gouvernement français *socio=nil a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne saurait tolérer la montée d'un*socio=rien chômage*socio=ec1 socialement inacceptable*socio=uv4 et qu'il modifierait sa politique*socio=et si un*socio=rien mouvement*socio=ec2 de récession*socio=ec2 se développait. Un*socio=rien autre facteur*socio=rien de soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien pourrait résulter, dans la seconde partie*socio=rien de 1975, d'une certaine*socio=rien reprise de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te. Des mesures*socio=et de relance*socio=uv3 ont notamment été*socio=rien annoncées aux États-unis*socio=ac et, l'on peut penser que l'orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 de la politique*socio=et, qui paraît se dessiner, pourrait entraîner une amélioration*socio=uv1 de la *socio=te conjoncture internationale *socio=nil et permettrait une certaine*socio=rien reprise des exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac. Au total*socio=rien, la prévision*socio=ec2 révisée du Secrétariat*socio=ac, interprétant les mesures*socio=et prises*socio=rien à la fin*socio=rien de 1974 et au début*socio=rien de 1975 ainsi que certaines*socio=rien *socio=et déclarations gouvernementales,*socio=nil repose*socio=nil sur*socio=rien l'*socio=nil hypothèse*socio=ec2 *socio=nil que, tout en conservant *socio=rien un caractère relativement*socio=nil restrictif*socio=uv4,*socio=nil la*socio=nil politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 *socio=nil se relâchera modérément et sélectivement dans les mois*socio=rien qui viennent en France*socio=ac et que, par suite*socio=rien du changement*socio=uv3 d'orientation*socio=et de la politique_économique*socio=et dans certains grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, la *socio=te conjoncture mondiale *socio=nil enregistrera une amélioration*socio=uv1 dans la seconde moitié*socio=rien de 1975, par rapport*socio=rien à son niveau*socio=rien très déprimé de la fin*socio=rien de 1974 et du début*socio=rien de 1975. Il va de soi*socio=rien que les exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac pourraient bénéficier d'une telle évolution*socio=rien. Cette prévision*socio=ec2 - qui est*socio=rien analysée plus en détail*socio=rien dans les *socio=rien paragraphes suivants *socio=nil -est assez peu différente*socio=rien, en termes*socio=rien de taux_de_croissance*socio=ec1 annuels*socio=rien du produit_intérieur_brut*socio=rien, de celle publiée précédemment (de l'ordre*socio=rien de 2,7%). Mais, ainsi qu'on l'indiquait plus haut*socio=rien, les hypothèses*socio=ec2 - en particulier*socio=rien en matière*socio=rien de politique_économique*socio=et - qui la sous-tendent sont assez nettement différentes*socio=rien et les profils*socio=rien intra-annuels que recouvrent les *socio=rien moyennes globales *socio=nil s'éloignent sensiblement de ceux qui avaient *socio=rien été retenus *socio=nil il y a quelques mois*socio=rien: on devrait assister, au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, à une poursuite*socio=rien de la décélération*socio=ec2 de la production*socio=ec1 enregistrée dans la seconde moitié*socio=rien de 1974. Mais, au *socio=rien second semestre,*socio=nil *socio=nil une reprise pourrait intervenir, qui serait essentiellement soutenue par les investissements*socio=ec1 et la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te. L'évolution*socio=rien de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et en 197/5 sera déterminée par *socio=rien un certain nombre de*socio=nil facteurs,*socio=nil *socio=nil les uns exerçant des effets*socio=rien de freinage*socio=rien, les autres constituant au contraire*socio=rien des éléments*socio=rien de soutien*socio=uv3. Les *socio=ec1 revenus salariaux *socio=nil progresseront modérément dans leur ensemble*socio=rien: l'augmentation*socio=ec2 du taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 horaire qui peut être*socio=rien estimée à 20% durant la période*socio=te du 1er janvier*socio=rien au 31 décembre*socio=rien 1974, pourrait se ralentir en 1975 (13,5%, du 1er janvier*socio=rien au 31 décembre*socio=rien), poursuivant ainsi l'inflexion*socio=ec2 de tendance*socio=ec2 apparue dès le 3e trimestre*socio=te de 1974. La détente*socio=rien intervenue sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, mais également le maintien*socio=rien d'une politique*socio=et relativement restrictive*socio=uv4 (le prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 étant l'un*socio=rien des instruments*socio=et qui pourrait agir sur*socio=rien l'évolution*socio=rien des salaires*socio=ec1), seront déterminants*socio=rien dans ce ralentissement*socio=ec2 des *socio=rien taux horaires.*socio=nil La*socio=nil stagnation*socio=ec2 des*socio=nil effectifs *socio=nil et la baisse*socio=ec2 de la durée*socio=te du travail*socio=ec1, notamment la disparition*socio=rien des heures*socio=rien de travail*socio=ec1 supplémentaires*socio=rien, tendront également à modérer la croissance*socio=uv3 de la masse_salariale*socio=ec1. Dans le secteur_public*socio=et, les objectifs*socio=uv4 du Gouvernement*socio=ac sont ceux d'une croissance*socio=uv3 très modérée voire d'une stabilité*socio=uv3 du pouvoir_d'_achat*socio=ec1 en 1975. Enfin les entrepreneurs*socio=ac individuels*socio=uv2 non agriculteurs*socio=ac pourraient voir leur revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien se stabiliser à la suite*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 et de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Ces éléments*socio=rien de freinage*socio=rien seront en partie*socio=rien contrebalancés par divers facteurs*socio=rien de soutien*socio=uv3. Ainsi, après*socio=rien la baisse*socio=ec2 enregistrée en 1974, le revenu*socio=ec1 disponible*socio=rien et le pouvoir_d'_achat*socio=ec1 des agriculteurs*socio=ac se redresseraient sensiblement en 1975. De leur côté*socio=rien, les *socio=et prestations sociales *socio=nil qui constituent près de 20% des revenus*socio=ec1 des ménages*socio=ac, progresseront sensiblement au cours*socio=rien de l'année*socio=rien. Par ailleurs*socio=rien, la décélération*socio=ec2 attendue dans le domaine*socio=rien des prix*socio=ec1 réduira les effets*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la masse_salariale*socio=ec1 au niveau*socio=rien du pouvoir_d'_achat*socio=ec1 réel*socio=ec2 des ménages*socio=ac. Enfin, les enquêtes les plus récentes*socio=rien faites auprès des ménages*socio=ac sur*socio=rien leurs intentions*socio=rien d'achat*socio=ec1, indiquent que, malgré une certaine_réserve dictée par l'évolution*socio=rien économique*socio=ec1 récente*socio=rien, ceux-ci ont, dans leur ensemble*socio=rien, une attitude*socio=uv3 relativement favorable*socio=ec2 à la consommation*socio=ec1 au détriment*socio=uv2 de l'épargne*socio=ec1. Le taux*socio=rien d'épargne*socio=ec1 des ménages*socio=ac pourrait donc encore baisser légèrement en 1975 (10,3% contre 10,8%, en 1974), ceux-ci cherchant à assurer le maintien*socio=rien d'une certaine*socio=rien croissance*socio=uv3 de leur consommation*socio=ec1. La conjonction*socio=rien de ces facteurs*socio=rien de ralentissement*socio=ec2 et de soutien*socio=uv3 pourrait entraîner une croissance*socio=uv3 du volume*socio=rien de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et de l'ordre*socio=rien de 3% en 1975 par rapport*socio=rien à 1974 taux*socio=rien qui peut sembler élevé*socio=uv4 au regard*socio=rien des prévisions*socio=ec2 de la plupart*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac, mais qui se situe très en deçà de la tendance*socio=ec2 à moyen_terme*socio=te. Les diverses*socio=rien composantes*socio=ec1 de la demande*socio=ec1 d'investissement*socio=ec1, ou se ralentiront, ou deviendront négatives*socio=rien en 1975. La progression*socio=ec2 en volume*socio=rien des investissements_privés*socio=et non résidentiels*socio=ec1 passera de près de 6%, en 1974 à 4% en 1975. La modération*socio=ec2 de ce ralentissement*socio=ec2, eu égard*socio=rien à la *socio=te conjoncture actuelle,*socio=nil *socio=nil pourrait résider dans deux causes*socio=rien essentielles*socio=uv4. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil les commandes de biens*socio=ec1 d'équipement*socio=ec1 en carnet au début*socio=rien de 1975 sont encore suffisamment importantes*socio=rien pour assurer une légère*socio=rien progression*socio=ec2 des livraisons*socio=rien au *socio=rien premier semestre *socio=nil et entraîner ainsi *socio=rien un niveau d'*socio=nil investissement*socio=ec1 légèrement*socio=nil supérieur *socio=nil à celui du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974 (3% en *socio=rien termes annuels)*socio=nil .*socio=nil En*socio=nil second lieu,*socio=nil *socio=nil il ne semble pas, au vu des dernières*socio=rien enquêtes auprès des chefs*socio=ac d'entreprise*socio=ac, que l'on assiste actuellement à une remise en *socio=rien cause systématique des*socio=nil programmes*socio=et d'*socio=nil investissements*socio=ec1 *socio=nil pour 1975 et, de ce fait*socio=rien, une progression*socio=ec2 modérée de la demande*socio=ec1 d' investissements_privés*socio=et non résidentiels*socio=ec1 est*socio=rien envisageable dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien. La croissance*socio=uv3 des investissements*socio=ec1 publics*socio=et se ralentira, essentiellement à la suite*socio=rien d'une progression*socio=ec2 modérée de la formation*socio=et brute*socio=rien de capital*socio=ec1 fixe des administrations_publiques*socio=ac; les investissements*socio=ec1 des entreprises*socio=ac publiques*socio=et continueront quant à eux à croître rapidement en raison*socio=rien de la poursuite*socio=rien du développement*socio=uv3 du secteur*socio=rien de l'énergie*socio=ec1 nucléaire*socio=rien et des transports*socio=ec1 en commun*socio=uv2. Dans le domaine*socio=rien de la *socio=ec1 construction résidentielle,*socio=nil *socio=nil la vague d'achats*socio=ec1 d'appartements qui s'est*socio=rien produite au début*socio=rien de 1974 a cessé brutalement au printemps*socio=rien et a *socio=rien fait place à*socio=nil un net recul des*socio=nil ventes*socio=ec1 au*socio=nil second semestre.*socio=nil Les*socio=nil investissements*socio=ec1 en*socio=nil logement*socio=ec1 sans*socio=nil aide*socio=uv1 *socio=nil de l'État*socio=ac continueront de baisser durant une *socio=rien large partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1975, la politique*socio=et du crédit*socio=ec1 demeurant globalement restrictive*socio=uv4 même si l'on fait*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'aménagements*socio=et sélectifs. De plus, les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ne se détendront sans doute*socio=rien que lentement. Dans le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1 aidée par l'État*socio=ac, les investissements*socio=ec1 stagneront durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien en raison*socio=rien de l'évolution*socio=rien des mises en chantier*socio=rien en 1974 et au début*socio=rien de 1975, les mesures*socio=et de relance*socio=uv3 ne produisant en général*socio=rien leurs effets*socio=rien qu'avec *socio=rien un décalage supérieur *socio=nil à six mois*socio=rien en raison*socio=rien de l'inertie qui caractérise le secteur*socio=rien de la construction*socio=ec1. Au total*socio=rien, les *socio=ec1 investissements résidentiels pourraient*socio=nil être*socio=rien *socio=nil en 1975 en recul*socio=rien de 2,5% en volume*socio=rien par rapport*socio=rien à 1974, ce recul*socio=rien se produisant surtout au *socio=rien premier semestre.*socio=nil Compte *socio=nil tenu de l'évolution*socio=rien de ses diverses*socio=rien composantes*socio=ec1, la formation*socio=et brute*socio=rien de capital*socio=ec1 fixe devrait s'accroître à *socio=rien un taux annuel voisin *socio=nil de 2% en 1975, le creux*socio=ec2 de la vague se situant au *socio=rien premier semestre *socio=nil et une légère*socio=rien reprise intervenant*socio=rien au *socio=rien second semestre *socio=nil à la suite*socio=rien en particulier*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 de la conjoncture*socio=te dans le secteur*socio=rien du logement*socio=ec1. L'évolution*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te en 1975 est*socio=rien entachée de *socio=rien nombreux aléas.*socio=nil Le*socio=nil ralentissement*socio=ec2 sensible *socio=nil de la demande*socio=ec1 mondiale*socio=te a entraîné *socio=rien un freinage brutal des*socio=nil exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac *socio=nil dans le courant*socio=rien de 1974. Les importations*socio=ec1 se sont elles aussi ralenties, consécutivement à la détente*socio=rien intervenue au niveau*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. Le ralentissement*socio=ec2 des importations*socio=ec1 ayant été*socio=rien plus rapide*socio=rien que celui des exportations*socio=ec1, on a assisté*socio=rien au cours*socio=rien des *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1974 à un*socio=rien redressement*socio=ec2 sensible*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale.*socio=nil L'*socio=nil évolution*socio=rien *socio=nil très nettement défavorable*socio=uv4 de la conjoncture*socio=te des grands*socio=rien pays*socio=ac industriels*socio=ec1 au cours*socio=rien du dernier*socio=rien trimestre*socio=te de 1974 et les perspectives*socio=te concernant la *socio=rien première partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1975 conduisent à prévoir le maintien*socio=rien d'une quasi-stagnation des exportations*socio=ec1 de marchandises*socio=ec1 durant le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975. Si l'on fait*socio=rien l'hypothèse*socio=ec2 d'une reprise modérée des échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te dans la seconde moitié*socio=rien de 1975, liée à une réorientation*socio=et de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 dans les grandes*socio=rien *socio=ec1 économies industrielles au*socio=nil début*socio=rien *socio=nil de l'année*socio=rien, les exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac pourraient marquer *socio=rien un certain progrès*socio=uv1 au*socio=nil second semestre *socio=nil de 1975, ce qui aurait *socio=rien un effet *socio=nil d'entraînement sur*socio=rien la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, notamment sur*socio=rien les investissements*socio=ec1 productifs*socio=uv4. Pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien, les exportations*socio=ec1 de biens*socio=ec1 et services*socio=et s'accroîtraient de 2% en volume*socio=rien. Cette prévision*socio=ec2, qui peut paraître optimiste*socio=uv2 dans le contexte*socio=rien économique*socio=ec1 mondial*socio=te de 1975, prend en compte*socio=rien les caractères spécifiques*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te français*socio=ac, notamment l'importance*socio=rien des exportations*socio=ec1 de produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 qui pourraient bénéficier de tensions*socio=ec2 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 des céréales*socio=ec1 et du sucre. Pour ce qui est*socio=rien des importations*socio=ec1, en plus de l'effet*socio=rien des mesures*socio=et de limitation*socio=uv3 des achats*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien, le ralentissement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te devrait entraîner un*socio=rien accroissement*socio=ec2 modéré de leur volume*socio=rien en 1975 (de l'ordre*socio=rien de 1% pour l'année*socio=rien). Compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien prévisible*socio=uv4 des prix*socio=ec1 des marchandises*socio=ec1 échangées avec l'étranger*socio=te, le *socio=ec1 solde commercial *socio=nil devrait certes continuer de s'améliorer en 1975, mais il restera cependant substantiellement négatif*socio=rien, de l'ordre*socio=rien de 14 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1. Le ralentissement*socio=ec2 du taux_de_croissance*socio=ec1 du produit_intérieur_brut*socio=rien, intervenu au cours*socio=rien du *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974, devrait se poursuivre au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975, durant lequel la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te continuera en effet*socio=rien de se ralentir. Par ailleurs*socio=rien, le solde*socio=ec1 en volume*socio=rien des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te n'exercera qu'un*socio=rien effet*socio=rien faiblement positif*socio=uv4 en raison*socio=rien de la quasi-stagnation des exportations*socio=ec1; de ce fait*socio=rien, la croissance*socio=uv3 du produit_intérieur_brut*socio=rien sera très modérée au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1975 (2% en *socio=rien termes annuels par*socio=nil rapport au*socio=nil second semestre *socio=nil de 1974). Sous l'effet*socio=rien d'un*socio=rien certain*socio=rien redressement*socio=ec2 de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te et d'une légère*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te, la croissance*socio=uv3 du produit_intérieur_brut*socio=rien pourrait s'accélérer au cours*socio=rien du *socio=rien second semestre *socio=nil et atteindre 3,1% en *socio=rien termes annuels.*socio=nil *socio=nil Pour l'ensemble*socio=rien de l'année*socio=rien, le PIB*socio=ec1 français*socio=ac ne s'accroîtrait que de l'ordre*socio=rien de 2,7% en volume*socio=rien. La situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1 se dégradera durant la *socio=rien majeure partie *socio=nil de l'année*socio=rien 1975: si une reprise se dessine au cours*socio=rien du *socio=rien second semestre *socio=nil elle pourrait se traduire en effet*socio=rien dans *socio=rien un premier temps,*socio=nil *socio=nil comme dans les *socio=te phases passées *socio=nil de reprise, par *socio=rien un allongement *socio=nil de la durée*socio=te du travail*socio=ec1, plutôt que par une reprise sensible*socio=rien de l'embauche*socio=ec1. L'apparition*socio=rien d'un*socio=rien potentiel*socio=uv4 relativement important*socio=rien de production*socio=ec1 inemployé*socio=rien devrait entraîner, en 1975, une modération*socio=ec2 dans l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1. On a indiqué (cf*socio=rien. page*socio=rien 63) quelles étaient les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac sur*socio=rien l'évolution*socio=rien des diverses*socio=rien composantes*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 des ménages*socio=ac. Du côté*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1, on pourrait passer, selon les estimations*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac, d'une progression*socio=ec2 annuelle*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 14% à une progression*socio=ec2 annuelle*socio=rien de l'ordre*socio=rien de 12% en 1975, ce qui implique en fait*socio=rien, compte*socio=rien tenu des acquis*socio=uv2 très élevés*socio=uv4 au début*socio=rien de 1975, *socio=rien un net freinage en*socio=nil cours*socio=te d'*socio=nil année,*socio=nil *socio=nil les glissements annuels*socio=rien passant de 15,2% en 1974 à 10% en 1975. Deux raisons*socio=rien essentielles*socio=uv4 expliquent l'hypothèse*socio=ec2 de modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 en 1975: le freinage*socio=rien des prix*socio=ec1 des matières_premières*socio=ec1 et des autres produits*socio=rien importés et le ralentissement*socio=ec2 dans l'augmentation*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil que l'on peut rattacher à la dégradation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et aux effets*socio=rien de la politique_économique*socio=et; enfin, il convient de rappeler que le dispositif*socio=et d'encadrement*socio=rien des prix*socio=ec1 a été*socio=rien renforcé à la fin*socio=rien de 1974. Cependant, malgré cette décélération*socio=ec2, des facteurs*socio=rien de hausses subsistent encore. La vive progression*socio=ec2 des *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil en 1974 n'a vraisemblablement*socio=rien pas encore été*socio=rien totalement répercutée sur*socio=rien les prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1; par ailleurs*socio=rien, l'augmentation*socio=ec2 des *socio=ec1 prix agricoles *socio=nil prévue dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien se répercutera *socio=rien vraisemblablement sur les*socio=nil prix*socio=ec1 des*socio=nil produits alimentaires*socio=ec1;*socio=nil *socio=nil les hausses des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1 intervenues en 1974 exerceront encore certains effets*socio=rien au cours*socio=rien de 1975; enfin, il faut signaler le réajustement des *socio=et tarifs publics *socio=nil appliqué au début*socio=rien de 1975. Au total*socio=rien, les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac donnent, pour 1975, l'image*socio=rien d'une économie*socio=ec1 qui conserve *socio=rien un niveau *socio=nil relativement soutenu d'activité*socio=rien, tout en bénéficiant d'une certaine*socio=rien modération*socio=ec2 des *socio=ec2 tensions inflationnistes *socio=nil et d'une amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te. Mais il convient de souligner qu'une croissance*socio=uv3 de l'ordre*socio=rien de 2,5 à 3% est*socio=rien très inférieure*socio=rien aux performances*socio=uv3 passées*socio=te, et entraînera le développement*socio=uv3 d'un*socio=rien important*socio=rien potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 et d'effectifs*socio=rien inemployé*socio=rien. De plus, de *socio=rien nombreux aléas *socio=nil entachent cette prévision*socio=ec2, et il n'est*socio=rien pas exclu*socio=rien que l'on enregistre des évolutions*socio=rien plus contrastées. En *socio=rien premier lieu,*socio=nil *socio=nil on pourrait assister à l'enclenchement d'un*socio=rien processus*socio=te récessionniste beaucoup plus fort*socio=rien; on a indiqué que la prévision*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac reposait sur*socio=rien une certaine*socio=rien interprétation*socio=ec2 de la politique_économique*socio=et du *socio=ac Gouvernement français.*socio=nil *socio=nil Mais cette interprétation*socio=ec2 peut s'avérer inexacte, et le relâchement*socio=ec2 modéré de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 annoncée pour les mois*socio=rien qui viennent peut ne pas se produire, les autorités*socio=et nationales*socio=te privilégiant les objectifs*socio=uv4 de lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 et de rétablissement*socio=rien du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te, plutôt que le soutien*socio=uv3 de l'activité*socio=rien. Et même si ce relâchement*socio=ec2 intervenait, il peut s'avérer insuffisant*socio=uv4 à assurer la reprise de l'expansion*socio=ec2 si les comportements*socio=rien des agents*socio=ac économiques*socio=ec1 sont différents*socio=rien de ceux qui sous-tendent la prévision*socio=ec2. Ainsi, face*socio=rien à une montée du chômage*socio=ec1, les ménages*socio=ac pourraient avoir *socio=rien un comportement prudent*socio=uv2 et*socio=nil vouloir retrouver*socio=nil un niveau d'*socio=nil épargne*socio=ec1 élevé*socio=uv4,*socio=nil voisin *socio=nil de celui de 1973: il en résulterait un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 beaucoup plus marqué de la consommation*socio=ec1 privée*socio=et. De même, les entrepreneurs*socio=ac, placés devant*socio=rien les incertitudes*socio=uv3 de la *socio=te conjoncture intérieure *socio=nil et de la demande*socio=ec1 étrangère*socio=te, alors qu'un*socio=rien potentiel*socio=uv4 de production*socio=ec1 inemployé*socio=rien se développe, pourraient différer plus massivement leurs projets*socio=rien d'investissement*socio=ec1. On pourrait alors assister à une stagnation*socio=ec2, voire même à *socio=rien un recul,*socio=nil des*socio=nil dépenses*socio=ec1 d'*socio=nil équipement*socio=ec1,*socio=nil les*socio=nil entreprises*socio=ac *socio=nil souhaitant par *socio=rien ailleurs reconstituer *socio=nil plus rapidement leurs marges d'auto-financement et s'assurer, dans une période*socio=te incertaine*socio=rien, une *socio=rien bonne situation de*socio=nil liquidités*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Ces divers types de réaction*socio=rien pourraient être*socio=rien encore amplifiés par des *socio=rien phénomènes psychologiques.*socio=nil Par*socio=nil ailleurs,*socio=nil *socio=nil il n'est*socio=rien pas exclu*socio=rien que la *socio=te conjoncture internationale *socio=nil soit encore plus faible*socio=rien que prévue, et que partant, les exportations*socio=ec1 françaises*socio=ac n'enregistrent pas la reprise escomptée dès la seconde moitié*socio=rien de 1975. Un*socio=rien autre risque*socio=uv4 existe: la modération*socio=ec2 attendue des *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil et des prix*socio=ec1 peut ne pas se manifester, et l'on peut assister au développement*socio=uv3 d'une spirale*socio=rien prix*socio=ec1/salaires*socio=ec1. En effet*socio=rien, des *socio=rien facteurs importants de*socio=nil hausse des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil demeurent, ainsi qu'on l'indiquait plus haut*socio=rien (tarifs*socio=et publics*socio=et, *socio=ec1 prix agricoles)*socio=nil *socio=nil et il n'est*socio=rien pas sûr*socio=rien que les augmentations*socio=ec2 de coûts*socio=ec1 (en particulier*socio=rien, *socio=ec1 coûts salariaux)*socio=nil *socio=nil enregistrées en 1974 aient été*socio=rien totalement absorbées au niveau*socio=rien du détail*socio=rien. De plus, les salariés*socio=ac, conscients*socio=uv2 d'une stagnation*socio=ec2 de leur pouvoir_d'_achat*socio=ec1 dans la seconde partie*socio=rien de 1974, pourraient accentuer leurs revendications*socio=uv1. Les chefs*socio=ac d'entreprises*socio=ac, devant*socio=rien les risques*socio=uv4 d'agitation*socio=ec2 sociale*socio=et, préféreraient éviter un*socio=rien affrontement direct*socio=rien et pourraient accorder des augmentations*socio=ec2 rapides*socio=rien de salaires*socio=ec1, quitte à les répercuter ensuite sur*socio=rien les prix*socio=ec1. Il va de soi*socio=rien que ce type*socio=rien de comportement*socio=rien serait favorisé*socio=rien par un*socio=rien relâchement*socio=ec2 trop précipité de la politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 et, en particulier*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et. A l'évidence*socio=rien, la poursuite*socio=rien, ou l'accentuation*socio=ec2, de l'inflation*socio=ec2 ne manquerait pas de grever les chances*socio=rien d'une amélioration*socio=uv1 du solde*socio=ec1 extérieur*socio=te. Face*socio=rien à ces contraintes*socio=uv1, et à ces risques*socio=uv4, la conduite*socio=rien de la politique_économique*socio=et ne sera pas aisée en 1975. Compte*socio=rien tenu de la persistance*socio=te de fortes*socio=rien *socio=ec2 tensions inflationnistes,*socio=nil *socio=nil il paraît prématuré*socio=rien que le Gouvernement*socio=ac relâche fortement sa politique*socio=et conjoncturelle*socio=uv4 dans les mois*socio=rien qui viennent: l'expérience*socio=ec2 du passé*socio=te prouve d'ailleurs*socio=rien que les brusques à-coups dans la politique_économique*socio=et - et, en particulier*socio=rien, dans la politique_monétaire*socio=et - sont extrêmement préjudiciables*socio=et à l'équilibre*socio=uv3 intérieur*socio=te. Mais un*socio=rien relâchement*socio=ec2 modéré et graduel*socio=rien de la politique_économique*socio=et paraît souhaitable*socio=rien au moment*socio=rien de la rédaction*socio=rien de cette étude*socio=ec2, d'autant plus que les incertitudes*socio=uv3 qui planent sur*socio=rien l'évolution*socio=rien de la *socio=te conjoncture internationale restent*socio=nil grandes*socio=rien,*socio=nil *socio=nil et qu'il n'est*socio=rien nullement assuré que la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te constituera *socio=rien un facteur de*socio=nil soutien*socio=uv3 *socio=nil de l'activité*socio=rien en France*socio=ac en 1975. Ce relâchement*socio=ec2 - qui s'inscrirait dans la ligne*socio=rien des mesures*socio=et ponctuelles*socio=te prises*socio=rien à la fin*socio=rien de 1974 et au début*socio=rien de 1975 - pourrait, dans une première*socio=rien étape*socio=te, porter sur*socio=rien l'encadrement*socio=rien et le coût*socio=ec1 du crédit*socio=ec1 pour les logements_sociaux*socio=et. Toujours dans le domaine*socio=rien monétaire*socio=ec1, il serait sans *socio=rien doute souhaitable *socio=nil que les autorités*socio=et accentuent le relâchement*socio=ec2 de l'encadrement*socio=rien du crédit*socio=ec1 en faveur*socio=rien des petites*socio=rien et moyennes*socio=rien entreprises*socio=ac, les plus directement touchées par le resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et en 1974, et dont les difficultés*socio=uv4 croissantes*socio=rien pourraient se répercuter sur*socio=rien le niveau*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. Enfin, il conviendrait de suivre, avec prudence*socio=uv1 compte*socio=rien tenu des contraintes*socio=uv1 extérieures*socio=te, la tendance*socio=ec2 internationale*socio=te à la baisse*socio=ec2 des taux_d'_intérêt*socio=ec1. Du côté*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et, la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 votée par le Parlement*socio=ac ne traduit qu'un*socio=rien léger*socio=rien assouplissement*socio=uv3 par rapport*socio=rien à 1974. Le rôle*socio=rien de ponction*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 exercé par la fiscalité*socio=et sera très légèrement -inférieur en 1975 à ce qu'il était en 1974, bien*socio=rien qu'il résulte de la Loi*socio=et de Finances*socio=ec1 que la révision*socio=rien des tranches d'imposition*socio=et restera d'un*socio=rien montant*socio=ec1 inférieur*socio=rien à celui du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. Il sera *socio=rien vraisemblablement souhaitable,*socio=nil en*socio=nil cours*socio=te d'*socio=nil année,*socio=nil *socio=nil de modifier le caractère*socio=rien encore restrictif*socio=uv4 de cette politique*socio=et, et cela, d'autant plus que la marge de manoeuvre*socio=rien des autorités*socio=et *socio=rien est importante *socio=nil en ce domaine*socio=rien: contrairement à ce qui existe dans beaucoup de pays_de_l'_ocde*socio=ac, le budget*socio=ec1 français*socio=ac est*socio=rien actuellement en équilibre*socio=uv3, ou même en léger*socio=rien excédent*socio=ec1. On peut dès lors*socio=rien se demander s'il ne conviendrait pas d'introduire des mesures*socio=et spéciales*socio=rien d'allègement, relatives*socio=rien aux catégories*socio=rien les plus modestes*socio=rien de revenus*socio=ec1. Certaines*socio=rien réductions*socio=ec2 d'impôts*socio=et indirects*socio=rien (nouvel*socio=rien abaissement*socio=rien des taux*socio=rien de TVA*socio=et) pourraient être*socio=rien effectuées s'il s'avérait que l'on assiste à une décélération*socio=ec2 considérable*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, une telle opération*socio=rien offrant l'avantage de consolider le mouvement*socio=ec2 de modération*socio=ec2 des prix*socio=ec1. Dans le domaine*socio=rien des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et, et là encore pour limiter*socio=rien la tendance*socio=ec2 à la décélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien, il serait souhaitable*socio=rien que le Gouvernement*socio=ac accélère la réalisation*socio=uv1 d'équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2. Pour lutter contre l'inflation*socio=ec2 et éviter le développement*socio=uv3 d'une spirale*socio=rien prix*socio=ec1/salaires*socio=ec1, le Gouvernement*socio=ac dispose d'un*socio=rien appareil*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 qui a été*socio=rien renforcé dans le courant*socio=rien de 1974. Il paraît cependant difficile*socio=rien dans le contexte*socio=rien actuel*socio=te, et sans doute*socio=rien peu efficace*socio=uv4, de le renforcer encore et d'introduire par exemple*socio=rien des mesures*socio=et de blocage*socio=rien. Dans le domaine*socio=rien de la politique*socio=et des revenus*socio=ec1, il serait sans *socio=rien doute souhaitable *socio=nil que les partenaires_sociaux*socio=et s'entendent au niveau*socio=rien de l'entreprise*socio=ac, du secteur*socio=rien, ou à l'échelle*socio=rien nationale*socio=te, sur*socio=rien des normes*socio=et de progrès*socio=uv1 compatibles*socio=rien avec le maintien*socio=rien de l'équilibre*socio=uv3 économique*socio=ec1. Mais, compte*socio=rien tenu de l'hostilité traditionnelle*socio=rien des *socio=ac salariés français *socio=nil à l'application*socio=rien d'une telle politique*socio=et, il faudrait les convaincre au préalable*socio=rien qu'elle ne se traduirait pas par une modération*socio=ec2 des seuls*socio=rien *socio=ec1 revenus salariaux.*socio=nil *socio=nil A cet égard*socio=rien, il faut souligner l'intérêt*socio=uv1 du prélèvement*socio=ec1 conjoncturel*socio=uv4 - dont les modalités*socio=rien d'application*socio=rien ont été*socio=rien analysées dans l'étude*socio=ec2 - et qui pourrait porter en 1975 sur*socio=rien 15 000 entreprises*socio=ac. Cette mesure*socio=rien devrait exercer des effets*socio=rien modérateurs sur*socio=rien les comportements*socio=rien des entreprises*socio=ac et les inciter à ne répercuter que prudemment dans leurs prix*socio=ec1 l'augmentation*socio=ec2 de leurs coûts*socio=ec1, et par là même à freiner à la fois*socio=rien la progression*socio=ec2 des salaires*socio=ec1 qu'elles distribuent, et leurs marges bénéficiaires*socio=ac. Mais encore faudrait-il que la mesure*socio=rien ne bute pas sur*socio=rien des difficultés*socio=uv4 pratiques*socio=et d'application*socio=rien, et ne se heurte pas, en particulier*socio=rien, à des comportements*socio=rien d'entente*socio=et au niveau*socio=rien des firmes*socio=ac, visant à en limiter*socio=rien les effets*socio=rien. Dans le domaine*socio=rien de l'emploi*socio=ec1, il paraît difficile*socio=rien d'éviter en 1975 une nouvelle*socio=rien dégradation*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 - qui pourrait être*socio=rien socialement intolérable, compte*socio=rien tenu des résultats*socio=rien passés*socio=te. Pour que la décélération*socio=ec2 de l'activité*socio=rien ne se traduise par une augmentation*socio=ec2 massive*socio=rien du chômage*socio=ec1, sans doute*socio=rien serait-il souhaitable*socio=rien que le Gouvernement*socio=ac incite davantage les entreprises*socio=ac à réduire les horaires*socio=rien plutôt que les effectifs*socio=rien. Il faut d'ailleurs*socio=rien rappeler à cet égard*socio=rien que la durée*socio=te moyenne*socio=rien du travail*socio=ec1 est*socio=rien en France*socio=ac l'une des plus élevées*socio=uv4 parmi l'ensemble*socio=rien des pays_membres*socio=ac. Afin de favoriser les transferts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac rendus nécessaires*socio=rien par les reconversions industrielles*socio=ec1 indispensables*socio=uv4 dans les années*socio=rien à venir, il faudrait également que des mesures*socio=et favorisant la mobilité*socio=uv3 du travail*socio=ec1 soient prises*socio=rien au niveau*socio=rien national*socio=te, et que les efforts*socio=uv1 déjà réalisés ces *socio=rien dernières années *socio=nil dans le domaine*socio=rien de la formation_professionnelle*socio=et soient encore intensifiés. Dans le domaine*socio=rien des échanges*socio=ec1 extérieurs*socio=te, le renchérissement*socio=rien du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 a entraîné une *socio=rien modification considérable *socio=nil de la situation*socio=rien de la balance*socio=ec1 courante*socio=te en 1974. En fait*socio=rien, le financement*socio=ec1 de ce déficit*socio=ec1 a pu se réaliser sans difficulté*socio=uv4 jusqu'à présent*socio=rien, compte*socio=rien tenu de l'importance*socio=rien des entrées de capitaux*socio=ec1 à court*socio=rien et à long_terme*socio=te qui traduit le fort*socio=rien endettement*socio=ec1 extérieur*socio=te. En 1975, la *socio=rien décision prise *socio=nil par le *socio=ac Gouvernement français de*socio=nil limiter*socio=rien les*socio=nil importations*socio=ec1 de*socio=nil produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1 *socio=nil à 51 milliards*socio=rien de francs*socio=ec1 devrait entraîner *socio=rien un certain allégement*socio=uv3 *socio=nil de la note pétrolière*socio=ec1 et un*socio=rien redressement*socio=ec2 sensible*socio=rien de la *socio=ec1 balance commerciale *socio=nil dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien. Des mesures*socio=et ont déjà *socio=rien été prises *socio=nil ou annoncées dans le domaine*socio=rien des économies*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1, mais il faudrait certainement assurer un*socio=rien contrôle*socio=uv3 strict*socio=rien de leur exécution*socio=rien. Mais, au-delà d'une politique*socio=et - sans doute*socio=rien indispensable*socio=uv4 - d'économie*socio=ec1 à court_terme*socio=te des produits*socio=rien énergétiques*socio=ec1, c'est*socio=rien à une *socio=rien véritable reconversion *socio=nil que conduit à moyen_terme*socio=te la rupture*socio=ec2 entraînée par l'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 des produits*socio=rien pétroliers*socio=ec1. Les autorités*socio=et françaises*socio=ac souhaitent donner au Plan*socio=rien une nouvelle*socio=rien impulsion*socio=ec2, en particulier*socio=rien par la création*socio=rien d'un*socio=rien "conseil_central de Planification*socio=et". Il est*socio=rien encore trop tôt pour se prononcer sur*socio=rien les orientations*socio=et du Viie Plan*socio=rien - actuellement en cours*socio=te de préparation*socio=rien. Mais il paraît souhaitable*socio=rien que ceux qui auront à se prononcer sur*socio=rien les orientations*socio=et du Viie Plan*socio=rien favorisent le développement*socio=uv3 des équipements*socio=ec1 collectifs*socio=uv2, indispensables*socio=uv4 à terme*socio=rien pour assurer la croissance*socio=uv3 équilibrée de l'économie*socio=ec1 et contribuer au maintien*socio=rien d'un*socio=rien bon*socio=rien climat_social. Par ailleurs*socio=rien, il serait souhaitable*socio=rien que le Viie Plan*socio=rien favorise *socio=rien un redéploiement *socio=nil de la politique_industrielle*socio=et, permettant les transferts*socio=ec1 de capitaux*socio=ec1 et de main-d'_oeuvre*socio=ac qui s'imposent entre les secteurs*socio=rien condamnés à une certaine*socio=rien régression - tout au moins à un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 (comme le secteur*socio=rien automobile*socio=ec1) et les secteurs*socio=rien dont il faut favoriser à l'avenir*socio=rien le développement*socio=uv3: énergie*socio=ec1 de substitution*socio=rien,