*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1976 } INTRODUCTION*socio=rien. Au cours*socio=rien des douze *socio=rien derniers mois l'*socio=nil économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac *socio=nil a nettement commencé à sortir de la récession*socio=ec2 de 1974-1975, encore que la production*socio=ec1 ait progressé moins rapidement en termes*socio=rien réels*socio=ec2 que pendant les précédentes*socio=rien phases*socio=te de reprise, à cause*socio=rien surtout de l'ampleur*socio=rien exceptionnelle*socio=uv4 du déstockage observé l'an*socio=rien dernier*socio=rien. Le redémarrage*socio=ec2 de la consommation*socio=ec1, imputable*socio=uv2 à l'action*socio=rien des autorités*socio=et, et le vigoureux*socio=rien dynamisme*socio=uv3 de la *socio=ec1 construction résidentielle ont*socio=nil été*socio=rien les*socio=nil *socio=rien principaux facteurs du*socio=nil redressement*socio=ec2.*socio=nil *socio=nil En 1976, une *socio=rien forte demande de*socio=nil stocks*socio=ec1 *socio=nil viendra sans doute*socio=rien les épauler et l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 devrait être*socio=rien quelque peu stimulée aussi par la rapide*socio=rien expansion*socio=ec2 que connaîtront probablement les échanges*socio=ec1 mondiaux*socio=te, notamment sous l'influence de la demande*socio=ec1 d'importations*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. En termes*socio=rien réels*socio=ec2, la production*socio=ec1 devrait progresser d'environ 5% en 1976, un*socio=rien peu plus rapidement au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977. Le rythme*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 avait cessé d'augmenter à la fin*socio=rien de 1974, celui des taux*socio=rien de salaires*socio=ec1 au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975, mais le ralentissement*socio=ec2 qu'ils ont ensuite marqué a *socio=rien été moindre *socio=nil que chez les principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 du Canada*socio=ac. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 oseille autour de 7% depuis mars*socio=rien 1975 et l'on ne s'attend guère qu'il baisse*socio=ec2 notablement*socio=rien en 1976. Le déficit*socio=ec1 de la balance_des_paiements_courants*socio=ec1 devrait lui aussi, en s'établissant aux alentours*socio=rien de 5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, demeurer à peu près le même qu'en 1975. Dès les premiers*socio=rien signes de la reprise en 1975, les autorités*socio=et ont rapidement infléchi la politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 en atténuant la *socio=rien forte stimulation *socio=nil exercée par le budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1974. La politique_monétaire*socio=et a reçu elle aussi une orientation*socio=et plus restrictive*socio=uv4 à partir des *socio=rien premier mois *socio=nil de 1975. Mettant davantage l'accent*socio=rien sur*socio=rien la maîtrise*socio=rien des *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil *socio=nil elle a laissé les taux_d'_intérêt*socio=ec1 s'établir à des niveaux*socio=rien relativement élevés*socio=uv4, leurs écarts*socio=rien avec les taux*socio=rien pratiqués aux États-unis*socio=ac atteindre une importance*socio=rien peu commune*socio=uv2 et le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac se valoriser*socio=rien depuis août*socio=rien 1975. En matière*socio=rien de politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, un*socio=rien *socio=et dispositif réglementaire *socio=nil conçu pour durer trois années*socio=rien a été*socio=rien mis en place*socio=rien en octobre*socio=rien 1975. La *socio=rien première partie *socio=nil de la présente*socio=rien étude*socio=ec2 est*socio=rien consacrée à l'évolution*socio=rien récente*socio=rien elle examine notamment la reprise d'activité*socio=rien, la situation*socio=rien du marché_du_travail*socio=ec1, les tendances*socio=ec2 des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 et la position*socio=rien extérieure*socio=te du marché_du_travail*socio=ec1, La *socio=rien deuxième partie analyse la*socio=nil politique_budgétaire*socio=et *socio=nil menée depuis trois ans*socio=rien, ainsi que la politique_monétaire*socio=et, la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenue et la politique*socio=et énergétique*socio=ec1. Après*socio=rien avoir exposé les prévisions*socio=ec2 à court_terme*socio=te du Secrétariat*socio=ac, la *socio=rien dernière partie présente *socio=nil dans la même optique*socio=rien quelques *socio=rien considérations sur les*socio=nil priorités*socio=uv4 *socio=nil de la politique_économique*socio=et. politique_economique*socio=et. Au Canada*socio=ac, la politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement active*socio=uv4 au cours*socio=rien de ces deux *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil On peut distinguer deux phases*socio=te dans la politique*socio=et menée durant cette période*socio=te. Dans une première*socio=rien phase*socio=te, qui se situe approximativement entre le milieu*socio=rien de 1974 et le milieu*socio=rien de 1975, l'objectif*socio=uv4 prioritaire*socio=uv4 des pouvoirs_publics*socio=et a été*socio=rien de soutenir l'économie*socio=ec1 face*socio=rien aux puissantes*socio=rien forces*socio=uv1 déflationmstes extérieures*socio=te engendrées par la stagnation*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 mondiaux*socio=te, et en particulier*socio=rien par le fléchissement*socio=rien prononcé de la demande*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Aidée par l'essor*socio=rien des investissements*socio=ec1 en plus longue*socio=rien période*socio=te et par l'insignifiance des répercussions*socio=ec2 de la crise*socio=uv2 pétrolière*socio=ec1, cette politique*socio=et expansionniste*socio=ec2 a permis*socio=rien au Canada*socio=ac de n'enregistrer qu'une récession*socio=ec2 très modérée par rapport*socio=rien à celle qu'ont connue d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac. Vers le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1975, l'apparition*socio=rien de signes annonciateurs d'un*socio=rien redémarrage*socio=ec2 des économies*socio=ec1 du Canada*socio=ac et des États-unis*socio=ac a conduit les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac à modifier quelque peu l'ordre*socio=rien de leurs priorités*socio=uv4. Et, depuis lors*socio=rien, avec la reprise de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, leur premier*socio=rien objectif*socio=uv4 a été*socio=rien de réduire l'inflation*socio=ec2. A cette fin*socio=rien, elles se sont essentiellement attachées, dans leur politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1, à éviter une accélération*socio=ec2 exagérément forte*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1, en réduisant le degré*socio=rien de stimulation*socio=rien budgétaire*socio=et et en freinant l'expansion*socio=ec2 monétaire*socio=ec1. En outre, la *socio=et politique réglementaire des*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et des revenus*socio=ec1 actuellement mise en oeuvre*socio=rien, à la place*socio=rien du système*socio=rien de limitation*socio=uv3 volontaire*socio=uv4 proposé antérieurement*socio=rien, vise à permettre au Canada*socio=ac de sortir de la récession*socio=ec2 avec un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du même ordre*socio=rien que dans les pays*socio=ac qui sont ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, en particulier*socio=rien les États-unis*socio=ac. L'institution*socio=ac d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 procédait de la conviction*socio=uv1 qu'à ce stade*socio=te, une politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 ne peut à elle seule*socio=rien résoudre de façon*socio=rien convenable*socio=uv2 le problème*socio=uv4 de l'inflation*socio=ec2. L'un*socio=rien des *socio=rien aspects importants *socio=nil de la politique_monétaire*socio=et menée dans le passé*socio=te récent*socio=rien réside dans l'accent*socio=rien de plus en plus marqué qui a été*socio=rien mis sur*socio=rien le contrôle*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil *socio=nil en tant que principal*socio=rien objectif*socio=uv4 intermédiaire*socio=rien des mesures*socio=et monétaires*socio=ec1. L'annonce, faite par la banque_du_canada*socio=ac en *socio=rien novembre dernier,*socio=nil *socio=nil de la fixation*socio=ec1 d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 des *socio=ec1 agrégats monétaires *socio=nil a cristallisé ce changement*socio=uv3 de stratégie*socio=et. Elle marque*socio=rien en fait*socio=rien le passage*socio=rien à une *socio=rien nouvelle technique,*socio=nil les*socio=nil autorités*socio=et *socio=nil entendant désormais, plutôt que d'intervenir à court_terme*socio=te pour atténuer les fluctuations*socio=ec2 des *socio=ec1 conditions monétaires,*socio=nil *socio=nil viser principalement à assurer une croissance*socio=uv3 régulière*socio=ec2 à plus long_terme*socio=te des *socio=ec1 agrégats monétaires.*socio=nil La*socio=nil difficulté*socio=uv4 *socio=nil de faire des prévisions*socio=ec2 à court_terme*socio=te et l'incertitude*socio=uv3 qui *socio=rien pèse sur les*socio=nil délais d'*socio=nil action des*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil politique_économique*socio=et semblent*socio=nil être *socio=nil parmi les *socio=rien principales raisons *socio=nil qui ont motivé ce changement*socio=uv3 de stratégie*socio=et. La détermination*socio=rien des autorités*socio=et de contrôler les *socio=ec1 agrégats monétaires,*socio=nil *socio=nil quitte à laisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te s'établir à des niveaux*socio=rien relativement élevés*socio=uv4, a eu pour conséquence*socio=rien, comme on l'a déjà noté, que l'écart*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac a atteint des *socio=rien proportions importantes par*socio=nil rapport aux*socio=nil normes*socio=et passées*socio=te *socio=nil et elle a contribué à la forte*socio=rien appréciation*socio=ec2 du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac depuis le milieu*socio=rien de 1975. Ainsi, les autorités*socio=et ont accepté, du moins à court_terme*socio=te, que la hausse*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1 se répercute sur*socio=rien la situation*socio=rien de la balance*socio=ec1 des opérations*socio=rien courantes*socio=te, afin d'atteindre l'objectif*socio=uv4 à plus long_terme*socio=te consistant à rétablir *socio=rien un comportement des*socio=nil prix*socio=ec1 plus*socio=nil satisfaisant*socio=uv4.*socio=nil politique_budgétaire*socio=et.*socio=nil En*socio=nil dépit du*socio=nil système d'*socio=nil indexation*socio=ec1 *socio=nil de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien institué dans le cadre*socio=rien du Budget*socio=ec1 de février*socio=rien 1973, les recettes_publiques*socio=et ont continué de progresser rapidement durant toute l'année*socio=rien 1974, sous l'influence de l'accélération*socio=ec2 du rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 entre 1972 et 1974 (tableau*socio=rien 11). Par exemple*socio=rien, en 1974, le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 a augmenté beaucoup plus vite (23,2%) que le revenu*socio=ec1 des particuliers*socio=rien (16,7%). Les mesures*socio=et proposées lors*socio=rien de la présentation*socio=rien du Budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1974, lequel visait à soutenir le niveau*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 en réduisant la progression*socio=ec2 des recettes_publiques*socio=et, consistaient surtout à alléger notablement*socio=rien l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien, encore que des réductions*socio=ec2 des impôts*socio=et indirects*socio=rien fussent également prévues. En plus de la réduction*socio=ec2 de 5% de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac *socio=rien physiques instituée *socio=nil en 1973, le minimum*socio=rien d'allégement*socio=uv3 pour 1974 était relevé à 150 dollars*socio=ec1 et l'abattement*socio=ec1 à la base*socio=rien pour 1975 était porté à 8%, étant entendu que l'allégement*socio=uv3 devait être*socio=rien au minimum*socio=rien de 200 dollars*socio=ec1 et au maximum*socio=rien de 750 dollars*socio=ec1. Les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te, présentés peu après*socio=rien, comportaient aussi des mesures*socio=et destinées*socio=rien à soutenir l'activité*socio=rien économique*socio=ec1. Bien*socio=rien que beaucoup de ces mesures*socio=et fussent applicables*socio=rien à l'année*socio=rien d'imposition*socio=et 1974, elles ont inévitablement fait*socio=rien sentir la quasi-totalité*socio=rien de leurs effets*socio=rien en 1975, où la progression*socio=ec2 des recettes_publiques*socio=et s'est*socio=rien notablement*socio=rien ralentie. Par exemple*socio=rien, et du fait*socio=rien également de l'application*socio=rien du facteur*socio=rien d'indexation*socio=ec1 1975 (dont le taux*socio=rien de 10,1% a été*socio=rien pour la *socio=rien première fois voisin du*socio=nil rythme *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 effectif*socio=rien), le produit*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien a augmenté beaucoup plus lentement que le revenu*socio=ec1 des particuliers*socio=rien - évolution*socio=rien qui contrastait nettement avec celle des deux *socio=rien années précédentes *socio=nil (voir tableau*socio=rien 1). Le trop-perçu résultant*socio=rien des réductions*socio=ec2 rétroactives de l'impôt*socio=et pour 1974 a été*socio=rien remboursé au second*socio=rien trimestre*socio=te de 1975, ce qui a entraîné une très forte*socio=rien croissance*socio=uv3, de 25% (en *socio=rien taux annuel)*socio=nil ,*socio=nil du*socio=nil revenu*socio=ec1 disponible des*socio=nil particuliers au*socio=nil cours *socio=nil de ce trimestre*socio=te. La progression*socio=ec2 des impôts*socio=et indirects*socio=rien et celle des impôts*socio=et sur*socio=rien les sociétés*socio=ac, sous l'influence, dans le *socio=rien second cas,*socio=nil de*socio=nil facteurs conjoncturels*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil se sont aussi notablement*socio=rien ralenties en 1975. Le Budget*socio=ec1 présenté en juin*socio=rien 1975 marquait une certaine*socio=rien réorientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et dans *socio=rien un sens moins*socio=nil expansionniste*socio=ec2.*socio=nil Cette*socio=nil fois-ci,*socio=nil c'*socio=nil est surtout*socio=nil sur les*socio=nil dépenses*socio=ec1 *socio=nil que l'on entendait jouer, et le budget*socio=ec1 prévoyait une compression*socio=et des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et pour l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et 1975-1976, qui devaient être*socio=rien réduites de 1 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux estimations*socio=ec2 antérieures*socio=te. Toutefois, comme la plupart*socio=rien de ces compressions*socio=et devaient porter sur*socio=rien les prêts*socio=ec1, les investissements*socio=ec1 et les avances, et que trois mois*socio=rien de l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et s'étaient déjà écoulés, il y avait peu de chances*socio=rien que les dépenses*socio=ec1 pussent être*socio=rien réduites de tout le montant*socio=ec1 prévu. Ce Budget*socio=ec1 comprenait encore d'autres mesures*socio=et, notamment: réduction*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 du nombre*socio=rien d'hommes-années dans la fonction_publique*socio=et, relèvement*socio=ec2 du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien (de 6,50 à 8 dollars*socio=ec1 le baril*socio=ec1), imposition*socio=et d'une taxe*socio=et sur*socio=rien l'essence*socio=rien utilisée pour les besoins*socio=uv1 personnels*socio=rien, et abaissement*socio=rien à 500 dollars*socio=ec1 du maximum*socio=rien d'allégement*socio=uv3 pour 1975 et les *socio=rien années suivantes.*socio=nil En*socio=nil contrepartie,*socio=nil une*socio=nil déduction*socio=ec1 fiscale*socio=et *socio=nil de 5% était accordée pour les investissements*socio=ec1 en outillages nouveaux*socio=rien, la subvention*socio=ec1 à la Société*socio=ac centrale*socio=rien d'hypothèques et de logement*socio=ec1 était accrue et des crédits*socio=ec1 de 450 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 étaient autorisés pour des programmes*socio=et directs*socio=rien d'emploi*socio=ec1 pour les deux *socio=rien années suivantes.*socio=nil Au*socio=nil cours *socio=nil des douze *socio=rien derniers mois,*socio=nil les*socio=nil provinces*socio=ac *socio=nil et les municipalités*socio=ac ont, elles aussi, freiné la progression*socio=ec2 de leurs dépenses*socio=ec1. *socio=rien Un nouveau train important de*socio=nil propositions budgétaires*socio=et,*socio=nil *socio=nil consistant essentiellement en réductions*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et applicables*socio=rien à l'exercice*socio=rien 1976-1977, a été*socio=rien adopté en décembre*socio=rien 1975. Le fait*socio=rien qu'il s'agissait de compressions*socio=et pour l'exercice*socio=rien 1976-77, montre bien*socio=rien que les autorités*socio=et ont voulu éviter de devoir*socio=rien, comme cela avait été*socio=rien le cas*socio=rien pour l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et 1975-76, essayer de modifier les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et alors que l'exercice*socio=rien était déjà entamé. Ces compressions*socio=et qui portent sur*socio=rien une *socio=rien large gamme de*socio=nil dépenses*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil y compris des dépenses*socio=ec1 courantes*socio=te et des paiements*socio=ec1 de transferts*socio=ec1 prévus (par exemple*socio=rien, suspension*socio=rien de l'indexation*socio=ec1 des allocations_familiales*socio=et) représenteraient, selon les estimations*socio=ec2, environ 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, et elles devraient ramener le taux_de_croissance*socio=ec1 des dépenses*socio=ec1 fédérales*socio=ac totales*socio=rien (c'est-à-dire dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et et dépenses*socio=ec1 non-budgétaires nettes*socio=rien) de 20% en 1975-76 à 16% en 1976-77. En outre, une surtaxe*socio=et de 10% sur*socio=rien le montant*socio=ec1 du revenu*socio=ec1 imposable*socio=et dépassant 30000 dollars*socio=ec1 *socio=rien est entrée en*socio=nil vigueur*socio=uv3 *socio=nil à compter du 1er janvier*socio=rien 1976. Le budget*socio=ec1 présenté le 25 mai*socio=rien 1976 ne modifie pas profondément l'ensemble*socio=rien du dispositif*socio=et des recettes*socio=ec1 et des programmes*socio=et de dépenses*socio=ec1. Il prévoit notamment divers changements*socio=uv3 en matière*socio=rien de fiscalité*socio=et des personnes*socio=ac physiques*socio=rien et des sociétés*socio=ac, ainsi que la prorogation de certaines*socio=rien réductions*socio=ec2 tarifaires*socio=et. Les principaux*socio=rien *socio=et aménagements fiscaux *socio=nil ont pour but*socio=rien d'encourager la recherche*socio=ec2 de sources*socio=rien énergétiques*socio=ec1 et de décourager la consommation*socio=ec1 d'énergie*socio=ec1 (voir annexe*socio=rien C). Il comporte aussi un*socio=rien resserrement*socio=ec2 des conditions*socio=ec1 ouvrant droit*socio=uv1 aux prestations*socio=et de chômage*socio=ec1 ainsi qu'un*socio=rien important*socio=rien remaniement des directives*socio=et qui régissent*socio=rien les prix*socio=ec1 dans le cadre*socio=rien de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 (voir annexe*socio=rien B). Pour juger de l'incidence*socio=ec2 de la politique_budgétaire*socio=et, il faut tenir compte*socio=rien non seulement du sens*socio=rien des modifications*socio=rien qui y ont été*socio=rien apportées, mais aussi de ce qu'était la situation*socio=rien au départ*socio=rien. A cette fin*socio=rien, on a utilisé une *socio=rien méthode simple de*socio=nil calcul du*socio=nil solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et *socio=nil de "haut*socio=rien niveau*socio=rien d'emploi*socio=ec1". qui est*socio=rien décrite dans l'annexe*socio=rien A, pour estimer l'incidence*socio=ec2 nette*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et, après*socio=rien élimination*socio=ec2 de l'influence des facteurs*socio=rien conjoncturels*socio=uv4 sur*socio=rien les recettes*socio=ec1 et les dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et. On peut constater que dans l'année*socio=rien civile*socio=et 1975 le solde*socio=ec1 effectif*socio=rien du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et est*socio=rien passé*socio=te d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 à un*socio=rien sérieux*socio=uv4 déficit*socio=ec1, qui devrait rester inchangé*socio=rien cette année*socio=rien (tableau*socio=rien 12). Calculé sur*socio=rien la base*socio=rien d'un*socio=rien "haut*socio=rien niveau*socio=rien d'emploi*socio=ec1", le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et de l'état_fédéral*socio=ac est*socio=rien aussi devenu négatif*socio=rien en 1975, mais sa variation*socio=rien n'a représenté qu'environ la moitié*socio=rien de celle du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et effectif*socio=rien, et suivant*socio=rien les projections*socio=ec2, il devrait redevenir légèrement positif*socio=uv4 cette année*socio=rien. Il apparaît donc, lorsqu'on a éliminé les influences conjoncturelles*socio=uv4, que les *socio=et mesures budgétaires *socio=nil ont eu l'année*socio=rien dernière*socio=rien une incidence*socio=ec2 nettement moins expansionniste*socio=ec2 que ne le ferait penser la variation*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et effectif*socio=rien. Il ressort de même des *socio=rien indications présentes,*socio=nil *socio=nil que tout en étant orientée dans *socio=rien un sens restrictif*socio=uv4 *socio=nil durant l'année*socio=rien civile*socio=et en cours*socio=te, la politique_budgétaire*socio=et resterait plus expansionniste*socio=ec2 qu'en 1974. L'analyse*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 du budget*socio=ec1 est*socio=rien affinée au tableau*socio=rien 13, où les variations*socio=rien du solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et effectif*socio=rien de l'état_fédéral*socio=ac sont décomposées en trois éléments*socio=rien -variations induites par la politique*socio=et (délibérées), variations*socio=rien conjoncturelles*socio=uv4 et variations*socio=rien résiduelles dites tendancielles. L'élément*socio=rien tendanciel*socio=ec2 qui est*socio=rien calculé par différence*socio=rien, représente la variation*socio=rien qu'aurait enregistrée le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et en l'absence*socio=rien d'influences conjoncturelles*socio=uv4 ou de modification*socio=rien de la politique_budgétaire*socio=et, on peut le considérer comme une estimation*socio=ec2 de la différence*socio=rien entre l'accroissement*socio=ec2 tendanciel*socio=ec2 des recettes_publiques*socio=et et celui des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et qui seraient intervenus si l'économie*socio=ec1 s'était développée*socio=uv4 au maximum*socio=rien de sa capacité*socio=uv3. L'année*socio=rien dernière*socio=rien, ces composantes*socio=ec1 ont toutes les trois contribué à l'augmentation*socio=ec2 du déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, mais en 1976, la tendance*socio=ec2 des composantes*socio=ec1 conjoncturelle*socio=uv4 et structurelle*socio=uv4 à continuer de jouer dans ce sens*socio=rien pourrait être*socio=rien exactement compensée par les effets*socio=rien des mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 qui ont *socio=rien été prises.*socio=nil Du*socio=nil point de*socio=nil vue quantitatif,*socio=nil c'*socio=nil est le*socio=nil facteur conjoncturel*socio=uv4 *socio=nil qui a eu la plus forte*socio=rien incidence*socio=ec2 sur*socio=rien la variation*socio=rien du solde*socio=ec1 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et dans l'année*socio=rien (civile*socio=et) 1975, puisqu'il compte*socio=rien pour près de la moitié*socio=rien dans sa *socio=rien variation totale.*socio=nil Ce*socio=nil résultat *socio=nil n'a rien*socio=rien de surprenant*socio=rien puisque le PNB*socio=ec1 a à peine progressé l'année*socio=rien dernière*socio=rien; ce qui peut paraître plus étonnant*socio=rien, c'est*socio=rien que d'après*socio=rien les projections*socio=ec2, cette composante*socio=rien devrait continuer à jouer, bien*socio=rien que de façon*socio=rien moins prononcée, dans *socio=rien un sens expansionniste*socio=ec2 *socio=nil en 1976. Cela peut s'expliquer par le fait*socio=rien que les revenus*socio=ec1 des particuliers*socio=rien et les bénéfices*socio=ec1 des sociétés*socio=ac suivent avec retard*socio=rien le cycle*socio=te de la production*socio=ec1. Le comportement*socio=rien de l'élément*socio=rien tendanciel*socio=ec2 semblerait indiquer qu'en l'absence*socio=rien de mesures*socio=et correctives*socio=ec2, le système*socio=rien budgétaire*socio=et aurait eu tendance*socio=ec2 au cours*socio=rien de cette période*socio=te à sécréter une augmentation*socio=ec2 des dépenses*socio=ec1 plus rapide*socio=rien que celle des recettes*socio=ec1 en situation*socio=rien de *socio=rien haut niveau d'*socio=nil utilisation des*socio=nil ressources*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Dire que la rapide*socio=rien croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et *socio=rien est un "*socio=nil trait"*socio=nil tendanciel*socio=ec2,*socio=nil c'*socio=nil est *socio=nil peut-être lui donner les apparences d'un*socio=rien phénomène*socio=rien permanent*socio=te. Dans une optique*socio=rien à plus long_terme*socio=te, elle peut ne pas avoir *socio=rien un caractère structurel*socio=uv4 ou*socio=nil tendanciel*socio=ec2;*socio=nil *socio=nil il n'en reste*socio=rien pas moins qu'au cours*socio=rien des trois années*socio=rien considérées, la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 publiques*socio=et en situation*socio=rien de "haut*socio=rien niveau*socio=rien d'emploi*socio=ec1" aurait dépassé 20% par an*socio=rien chaque année*socio=rien. Comme ce *socio=rien phénomène est *socio=nil intervenu à une époque*socio=te où l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien était indexé, les finances*socio=ec1 publiques*socio=et du Canada*socio=ac se sont caractérisées par l'inverse d'un*socio=rien freinage*socio=rien budgétaire*socio=et - que l'on pourrait peut-être appeler une "poussée budgétaire*socio=et". A ce propos*socio=rien, il est*socio=rien à noter qu'une réforme*socio=et du système*socio=rien d'approbation*socio=uv1 des dépenses*socio=ec1 a été*socio=rien mise en oeuvre*socio=rien à peu près au moment*socio=rien où ont *socio=rien été prises les*socio=nil *socio=et mesures budgétaires de*socio=nil décembre*socio=rien *socio=nil 1975: cette réforme*socio=et visait à permettre à l'examen*socio=ec2 des propositions*socio=rien des dépenses*socio=ec1 d'intervenir plus tôt dans le processus*socio=te d'élaboration*socio=rien du budget*socio=ec1 que ce n'avait été*socio=rien le cas*socio=rien jusqu'alors. On espère que de ce fait*socio=rien les dépenses*socio=ec1 augmenteront désormais moins rapidement, ce qui permettrait peut-être d'éliminer l'élément*socio=rien de "poussée" récemment observé dans le système*socio=rien. Compte*socio=rien tenu de l'évolution*socio=rien des composantes*socio=ec1 automatiques*socio=rien (tendancielle*socio=ec2 et conjoncturelle*socio=uv4), l'incidence*socio=ec2 des mesures*socio=et délibérées semble avoir été*socio=rien celle qu'appelait la situation*socio=rien du *socio=te cycle intérieur -*socio=nil expansionniste*socio=ec2 *socio=nil en 1975 et restrictive*socio=uv4 cette année*socio=rien. L'incidence*socio=ec2 exercée sur*socio=rien le résultat*socio=rien budgétaire*socio=et de l'aimé dernière*socio=rien par les mesures*socio=et expansionnistes*socio=ec2 *socio=rien prises sur le*socio=nil plan des*socio=nil recettes*socio=ec1 *socio=nil dans le cadre*socio=rien du budget*socio=ec1 de novembre*socio=rien 1974 l'a emporté de beaucoup sur*socio=rien celle des mesures*socio=et de restriction*socio=et des dépenses*socio=ec1 adoptées par la suite*socio=rien en 1975 (budget*socio=ec1 de juin*socio=rien et mesures*socio=et de décembre*socio=rien). Celles-ci produiront probablement l'essentiel*socio=uv4 de leurs effets*socio=rien durant l'année*socio=rien en cours*socio=te, ce qui renforcerait l'impact*socio=rien de certaines*socio=rien mesures*socio=et restrictives*socio=uv4 prises*socio=rien en même *socio=rien temps sur le*socio=nil plan des*socio=nil recettes*socio=ec1.*socio=nil *socio=nil Pour apprécier l'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et dans une optique*socio=rien plus large*socio=rien, il faut encore considérer deux autres éléments*socio=rien, à savoir*socio=rien: la position*socio=rien budgétaire*socio=et des autres administrations_publiques*socio=ac et les modalités*socio=rien de financement*socio=ec1 du déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et. En 1975, la position*socio=rien du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et a beaucoup plus varié que le solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et combiné des autres administrations_publiques*socio=ac (tableau*socio=rien 14). La position*socio=rien des administrations_provinciales*socio=ac est*socio=rien passée*socio=te d'un*socio=rien excédent*socio=ec1 à un*socio=rien déficit*socio=ec1 de 1,5 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1, mais celles des administrations_locales*socio=ac et des régimes_de_pension*socio=et ont évolué conformément à leurs tendances*socio=ec2 à *socio=rien moyen termes.*socio=nil L'*socio=nil année dernière,*socio=nil le*socio=nil déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et a*socio=nil été en*socio=nil grande partie *socio=nil financé par le secteur*socio=rien non bancaires*socio=ec1. Grâce*socio=rien au succès*socio=uv1 de la campagne*socio=rien lancée en 1974 pour les obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 canadiennes*socio=ac, les encaisses fédérales*socio=ac s'établissaient au début*socio=rien de 1975 au niveau*socio=rien, élevé*socio=uv4 par rapport*socio=rien au passé*socio=te, de 4,7 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1. La campagne*socio=rien de 1975 pour les obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 canadiennes*socio=ac a rapporté 2,7 autres milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, déduction*socio=ec1 faite des rachats. En outre, 570 millions*socio=rien de Bons*socio=rien du Trésor*socio=et et 776 millions*socio=rien d'obligations*socio=ec1 négociables*socio=uv4 du gouvernement_du_canada ont *socio=rien été lancés sur le*socio=nil marché*socio=ec1 au*socio=nil cours *socio=nil des trois derniers*socio=rien trimestres*socio=te de 1975. Pour atténuer les pressions*socio=ec2 sur*socio=rien les marchés_financiers*socio=ec1, la banque_du_canada*socio=ac a augmenté son portefeuille*socio=ec1 de Bons*socio=rien du Trésor*socio=et et d'obligations*socio=ec1 de respectivement 338 et 331 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1. Néanmoins, le secteur*socio=rien non bancaire*socio=ec1 a compté pour environ 80% dans l'augmentation*socio=ec2 des avoirs*socio=ec1 en titres*socio=rien du gouvernement_du_canada en 1975. politique_monétaire*socio=et. A la suite*socio=rien du fléchissement*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 observé au deuxième*socio=rien trimestre*socio=te 1974, la politique_monétaire*socio=et a été*socio=rien réorientée dans *socio=rien un sens plus*socio=nil libéral*socio=et *socio=nil lorsque la banque_du_canada*socio=ac est*socio=rien intervenue pour faciliter le mouvement*socio=ec2 de baisse*socio=ec2 que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 avaient amorcé très peu de *socio=rien temps après le*socio=nil milieu *socio=nil de l'année*socio=rien. Toutefois cette orientation*socio=et expansionniste*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et n'a duré que six mois*socio=rien, car, au printemps*socio=rien de 1975, les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ont estimé que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 avaient suffisamment baissé. Depuis lors*socio=rien, l'écart*socio=rien entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac - en particulier*socio=rien les effets*socio=rien à court_terme*socio=te du marché*socio=ec1 -s'est*socio=rien accru pour atteindre *socio=rien un niveau record*socio=ec2,*socio=nil *socio=nil et, à partir du mois*socio=rien d'août*socio=rien dernier*socio=rien, le dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac a été*socio=rien en s'appréciant par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac, pour s'établir actuellement à son point*socio=rien le plus élevé*socio=uv4 depuis la fin*socio=rien de 1974. Comme on l'a déjà indiqué à la page*socio=rien 27, les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ont modifié dans le passé*socio=te récent*socio=rien leur stratégie*socio=et pour la conduite*socio=rien de la politique_monétaire*socio=et, l'action*socio=rien sur*socio=rien les réserves*socio=ec1 liquides du système_bancaire*socio=ec1 demeurant cependant le principal*socio=rien instrument*socio=et d'intervention*socio=et immédiate*socio=rien de cette politique*socio=et. Depuis environ le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1971 jusqu'à la fin*socio=rien de 1974, les taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit *socio=nil et au *socio=rien sens large *socio=nil ont évolué en sens*socio=rien inverse (graphique*socio=rien 1). Comme l'expliquait l'étude_économique*socio=ec2 de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, cette divergence*socio=uv1 peut être*socio=rien en *socio=rien grande partie *socio=nil attribuée à deux facteurs*socio=rien: la préférence*socio=rien de plus en plus marquée dont bénéficiaient les placements*socio=ec1 à court_terme*socio=te, en raison*socio=rien des incertitudes*socio=uv3 pesant sur*socio=rien l'évolution*socio=rien future*socio=rien des taux_d'_intérêts*socio=ec1, et le rendement*socio=ec1 relativement attrayant*socio=rien des dépôt*socio=rien bancaires*socio=ec1 par rapport*socio=rien aux autres *socio=ec1 avoirs financiers *socio=nil (par exemple*socio=rien les obligations*socio=ec1 d'épargne*socio=ec1 canadiennes*socio=ac avant l'émission*socio=rien de novembre*socio=rien 1974). L'année*socio=rien dernière*socio=rien, cependant, les taux_de_croissance*socio=ec1 des deux séries ont suivi des évolutions*socio=rien très similaires*socio=rien: ils ont diminué (sur*socio=rien une base*socio=rien désaisonnalisée) durant le *socio=rien premier semestre,*socio=nil *socio=nil puis se sont redressés vers le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien. La croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit qui*socio=nil est le*socio=nil principal *socio=ec1 agrégat monétaire *socio=nil choisi par les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac aux fins*socio=rien de la régularisation monétaire*socio=ec1 a atteint son point*socio=rien culminant, avec *socio=rien un taux *socio=nil d'environ 27%, en mars*socio=rien 1975; sous l'influence du resserrement*socio=ec2 de la politique_monétaire*socio=et, elle était revenue à *socio=rien un taux *socio=nil de 111/2% en juin*socio=rien mais elle s'est*socio=rien ensuite fortement accélérée. En novembre*socio=rien, le Gouverneur*socio=ac de la banque_du_canada*socio=ac a annoncé que, dans les conditions*socio=ec1 existantes*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 tendanciel*socio=ec2 annuel*socio=rien de la masse_monétaire*socio=ec1 (MI*socio=rien) ne devait pas descendre au-dessous de 10% mais rester inférieur*socio=rien à 15% - cette *socio=rien fourchette devant être *socio=nil rectifiée en baisse*socio=ec2 par la suite*socio=rien, en fonction*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 du rythme*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. Les mouvements*socio=ec2 enregistrés depuis 1970 par certains taux_d'_intérêt*socio=ec1 de *socio=rien première importance -*socio=nil taux *socio=nil des Boris du Trésor*socio=et à trois mois*socio=rien, rendement*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 du Gouvernement*socio=ac à long_terme*socio=te et taux*socio=rien d'escompte officiel*socio=et de la banque_du_canada*socio=ac, sont retracés au graphique*socio=rien 9. D'une *socio=rien façon générale,*socio=nil ces*socio=nil taux *socio=nil semblent avoir suivi une évolution*socio=rien correspondant à l'orientation*socio=et de la *socio=et politique_monétaire officiellement *socio=nil annoncée. On l'a déjà dit, la banque_du_canada*socio=ac est*socio=rien activement intervenue pour faire baisser les taux_d'_intérêt*socio=ec1 entre l'automne*socio=rien 1974 et le printemps*socio=rien 1975, et elle a confirmé cette action*socio=rien en abaissant elle-même son taux*socio=rien d'escompte. Par la suite*socio=rien, elle a estimé que, sous l'influence de l'évolution*socio=rien des taux_d'_intérêt*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac et en Europe*socio=ac, les rendements*socio=ec1 intérieurs*socio=te avaient suffisamment baissé; et comme, de plus, la croissance*socio=uv3 de MI*socio=rien s'était accélérée pour atteindre plus de 25% en *socio=rien taux annuel,*socio=nil la*socio=nil banque_du_canada*socio=ac est *socio=nil revenue à une politique*socio=et plus restrictive*socio=uv4. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 ont alors monté, bien*socio=rien qu'au début*socio=rien les taux*socio=rien à court_terme*socio=te des États-unis*socio=ac aient continué à baisser. La décision*socio=rien, prise*socio=rien par les autorités*socio=et en *socio=rien septembre dernier,*socio=nil *socio=nil de relever le taux*socio=rien officiel*socio=et d'escompte a été*socio=rien apparemment moins une confirmation*socio=rien "passive" de l'évolution*socio=rien des forces_du_marché*socio=ec1 que la réaffirmation*socio=rien de leur détermination*socio=rien de durcir les *socio=ec1 conditions monétaires.*socio=nil *socio=nil Il en a, semble-t-il, été*socio=rien de même en mars*socio=rien de cette année*socio=rien, où, en raison*socio=rien de la poursuite*socio=rien d'une croissance*socio=uv3 rapide*socio=rien de M1*socio=ec1, le taux*socio=rien d'escompte officiel*socio=et a de *socio=rien nouveau été *socio=nil relevé. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 sur*socio=rien les effets*socio=rien à court_terme*socio=te du marché*socio=ec1, sur*socio=rien lesquels la banque_du_canada*socio=ac exerce une forte*socio=rien influence en jouant sur*socio=rien les liquidités*socio=ec1 du secteur*socio=rien bancaire*socio=ec1, ont été*socio=rien beaucoup plus instables*socio=uv4 que les taux*socio=rien à long_terme*socio=te. L'écart*socio=rien entre les rendements*socio=ec1 des titres*socio=rien à court*socio=rien et à *socio=rien long termes *socio=nil peut varier assez fortement en courte*socio=rien période*socio=te. Par exemple*socio=rien, après*socio=rien s'être*socio=rien très fortement rétréci au *socio=rien second semestre *socio=nil de 1974 pour ne plus représenter qu'un*socio=rien quart*socio=rien de point*socio=rien, l'écart*socio=rien entre le rendement*socio=ec1 des obligations*socio=ec1 à 10 ans*socio=rien et le taux*socio=rien des bons*socio=rien du Trésor*socio=et à 3 mois*socio=rien s'est*socio=rien élargi à mesure*socio=rien que le *socio=rien niveau général des*socio=nil taux_d'_intérêt*socio=ec1 *socio=nil baissait. Cet écart*socio=rien n'a cependant pas atteint l'ampleur*socio=rien de celui qui s'était maintenu tout au long*socio=rien des années*socio=rien 1971 et 1972; et par la suite*socio=rien, il a diminué à mesure*socio=rien que les taux_d'_intérêt*socio=ec1 remontaient, et ce, bien*socio=rien que le secteur*socio=rien des sociétés*socio=ac ait relativement accru ses recours*socio=ec1 à des emprunts*socio=ec1 à plus long_terme*socio=te l'année*socio=rien dernière*socio=rien, afin d'allonger l'échéance*socio=te moyenne*socio=rien de sa dette*socio=ec1. Les taux_d'_intérêt*socio=ec1 canadiens*socio=ac sont en général*socio=rien restés supérieurs*socio=rien à ceux en vigueur*socio=uv3 aux États-unis*socio=ac et en Europe*socio=ac, et cet écart*socio=rien s'est*socio=rien considérablement*socio=rien élargi à partir de la fin*socio=rien de 1974. Ce facteur*socio=rien a contribué à attirer l'année*socio=rien *socio=rien dernière un volume considérable de*socio=nil capitaux*socio=ec1 à*socio=nil long_terme*socio=te au*socio=nil Canada*socio=ac,*socio=nil *socio=nil et ces entrées ont à leur tour*socio=rien entraîné dans les *socio=rien derniers mois *socio=nil de 1975 une appréciation*socio=ec2 du douar canadien*socio=ac par rapport*socio=rien au dollar*socio=ec1 des États-unis*socio=ac. Toutefois, la progression*socio=ec2 du taux*socio=rien au comptant est*socio=rien allée de pair*socio=rien avec *socio=rien un affaiblissement du*socio=nil taux à*socio=nil terme,*socio=nil de*socio=nil sorte qu'*socio=nil après couverture*socio=ec1 à*socio=nil terme l'*socio=nil écart *socio=nil entre les taux_d'_intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te au Canada*socio=ac et aux États-unis*socio=ac a diminué tout au long*socio=rien de l'année*socio=rien dernière*socio=rien, pour *socio=rien devenir négatif au*socio=nil début *socio=nil de 1976. Politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. En octobre*socio=rien 1975 a été*socio=rien adoptée pour une période*socio=te de trois ans*socio=rien une politique*socio=et de réglementation*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 qui s'inspirait largement des directives*socio=et de limitation*socio=uv3 volontaire*socio=uv4 antérieure*socio=te. La description*socio=rien des directives*socio=et et de leur mode*socio=rien d'administration*socio=ec1, figurant à l'annexe*socio=rien B, permet de constater que la politique*socio=et canadienne*socio=ac des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 se distingue non seulement par l'étendue de son champ*socio=rien d'application*socio=rien et le caractère*socio=rien détaillé de ses dispositions*socio=et, mais aussi par sa souplesse*socio=uv3 potentielle*socio=uv4. Son champ*socio=rien d'application*socio=rien est*socio=rien très vaste*socio=rien puisqu'il couvre les prix*socio=ec1, les profits*socio=ec1, les salaires*socio=ec1, les traitements*socio=rien, les loyers*socio=ec1, les dividendes*socio=ec1 et les honoraires*socio=ec1, la *socio=rien seule exception importante *socio=nil étant les prix*socio=ec1 des produits*socio=rien agricoles*socio=ec1 et ceux des produits*socio=rien de la pêche*socio=ec1. Ses dispositions*socio=et sont extrêmement détaillées puisqu'elles prévoient une fourchette*socio=rien de relèvements*socio=ec2 possibles*socio=rien des revenus*socio=ec1 en fonction*socio=rien de leurs niveaux*socio=rien antérieurs*socio=te, la possibilité*socio=rien de choisir entre deux *socio=rien critères différents *socio=nil pour la fixation*socio=ec1 des prix*socio=ec1 ("répercussion*socio=ec2 des coûts*socio=ec1" ou "marge bénéficiaire") et l'application*socio=rien aux entreprises*socio=ac d'un*socio=rien régime*socio=et différencié selon les secteurs*socio=rien (distribution*socio=rien, finances*socio=ec1, construction*socio=ec1, etc.). Enfin, sa souplesse*socio=uv3 est*socio=rien illustrée par les dérogations*socio=rien autorisées dans les cas*socio=rien où l'on estime*socio=rien que le respect*socio=uv1 des directives*socio=et imposerait de graves*socio=rien contraintes*socio=uv1 ou irait à l'encontre*socio=rien de "rapports*socio=rien établis de longue*socio=rien date entre les salaires*socio=ec1 de groupes*socio=ac étroitement apparentés". A la différence*socio=rien de certains pays*socio=ac qui ont adopté ces *socio=rien dernières années des*socio=nil politiques*socio=et *socio=nil mieux connues des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 et recouru à des blocages des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 pour couper court*socio=rien à une situation*socio=rien jugée instable*socio=uv4, le Canada*socio=ac a opté pour une formule*socio=rien souple*socio=uv4 et graduelle*socio=rien. Ce choix*socio=uv1 s'explique en partie*socio=rien par le fait*socio=rien que la situation*socio=rien qui régnait sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1 au moment*socio=rien de l'adoption*socio=rien de ce système*socio=rien n'avait rien*socio=rien de particulièrement explosif. De fait*socio=rien, les taux*socio=rien de hausse*socio=rien de presque tous les indicateurs*socio=ec1 de prix*socio=ec1, des taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 de base*socio=rien et des rémunérations*socio=ec1 avaient atteint leur point*socio=rien culminant dès le deuxième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975 ou même avant. Les autorités*socio=et ont estimé que, pour n'être*socio=rien pas explosive, la situation*socio=rien des prix*socio=ec1 n'en risquait pas moins de créer de *socio=uv4 sérieuses difficultés sur*socio=rien le*socio=nil plan*socio=rien *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 si la politique_économique*socio=et et les comportements*socio=rien ne changeaient pas. La progression*socio=ec2 des *socio=ec1 salaires contractuels *socio=nil n'a marqué au troisième*socio=rien trimestre*socio=te qu'un*socio=rien léger*socio=rien ralentissement*socio=ec2 par rapport*socio=rien à son rythme*socio=rien précédemment très rapide*socio=rien, nettement plus rapide*socio=rien qu'aux États-unis*socio=ac. Le ralentissement*socio=ec2 des prix*socio=ec1 que l'on avait observé apparaissait surtout imputable*socio=uv2 à des *socio=rien facteurs temporaires,*socio=nil *socio=nil ainsi que l'a confirmé la légère*socio=rien ré-accélération enregistrée aux troisième*socio=rien et quatrième*socio=rien trimestres*socio=te. Dans ces conditions*socio=ec1, on a estimé que la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 devait essentiellement contribuer à exercer sur*socio=rien les prix*socio=ec1 *socio=rien un freinage général et*socio=nil continu*socio=te,*socio=nil *socio=nil sans accroître le chômage*socio=ec1. Cette modération*socio=ec2 apparaissait d'autant plus nécessaire*socio=rien que le Canada*socio=ac, à la différence*socio=rien de ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1 les plus importants*socio=rien, n'avait pas subi une grave*socio=rien récession*socio=ec2 économique*socio=ec1 et ne pouvait donc pas bénéficier des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 que la baisse*socio=ec2 d'activité*socio=rien exerce généralement sur*socio=rien le taux*socio=rien de l'inflation*socio=ec2. On estimait par ailleurs*socio=rien qu'à ce stade*socio=te du cycle*socio=te, le contexte*socio=rien économique*socio=ec1 général*socio=rien faciliterait l'institution*socio=ac d'une politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 de gros*socio=rien, des prix*socio=ec1 de vente*socio=ec1 de l'industrie*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 s'était déjà très fortement ralentie et il semblait probable*socio=uv4 que certains gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 seraient réalisés dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien 1976. L'application*socio=rien de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 s'est*socio=rien heurtée*socio=rien à des difficultés*socio=uv4 pendant les *socio=rien premiers mois,*socio=nil en*socio=nil raison *socio=nil de la complexité*socio=rien de ses dispositions*socio=et et des problèmes*socio=uv4 que posait leur interprétation*socio=ec2 aux entreprises*socio=ac et aux travailleurs*socio=ac. Faute d'une période*socio=te préliminaire*socio=rien de blocage*socio=rien des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1, la Commission*socio=ac anti-inflation*socio=ec2 a dû prendre des décisions*socio=rien avant que les directives*socio=et soient définitivement*socio=rien mises au point*socio=rien et, dans certains cas*socio=rien, avant que le dispositif*socio=et destiné à les faire respecter ait été*socio=rien mis en place*socio=rien. Pendant les six *socio=rien premiers mois *socio=nil de son application*socio=rien, plusieurs modifications*socio=rien ont été*socio=rien apportées au contenu de cette politique*socio=et. Le projet*socio=rien de *socio=rien retenue sur les*socio=nil bénéfices*socio=ec1 *socio=nil à l'exportation*socio=ec1 a été*socio=rien abandonné car il risquait de freiner les ventes*socio=ec1 à l'étranger*socio=te et le système*socio=rien ne permettant de faire appel*socio=rien à l'Administration*socio=ec1 qu'après*socio=rien qu'il y ait eu effectivement*socio=rien infraction aux directives*socio=et a été*socio=rien modifié parce que cette procédure*socio=et aurait inutilement créé *socio=rien un climat *socio=nil de confrontation. Le budget*socio=ec1 de mai*socio=rien 1976 a prévu *socio=rien un certain nombre de*socio=nil modifications importantes aux*socio=nil directives*socio=et régissant les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et les bénéfices*socio=ec1 des entreprises*socio=ac. Désormais, toutes les entreprises*socio=ac, sauf celles du secteur*socio=rien de la distribution*socio=rien, devront respecter les règles*socio=et relatives*socio=rien aux marges bénéficiaires*socio=ac, mais elles pourront choisir la période*socio=te de référence*socio=rien. Ces modifications*socio=rien ont *socio=rien un double but:*socio=nil *socio=nil répartir de façon*socio=rien harmonieuse*socio=uv2 les incidences*socio=ec2 des directives*socio=et entre les entreprises*socio=ac et obtenir*socio=rien le degré*socio=rien de restriction*socio=et global*socio=te jugé nécessaire*socio=rien, notamment pendant la deuxième*socio=rien et la *socio=rien troisième années d'*socio=nil application *socio=nil de la politique*socio=et (voir annexe*socio=rien B). Il est*socio=rien encore trop tôt pour pouvoir*socio=et entièrement juger de l'efficacité*socio=uv3 de cette politique*socio=et. Contrairement à certains autres pays*socio=ac, où la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement rigoureuse*socio=uv4 pour couper court*socio=rien aux anticipations*socio=uv3 inflationnistes*socio=ec2, le Canada*socio=ac ne visait, par cette politique*socio=et, qu'à faire ralentir graduellement l'inflation*socio=ec2. Sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1, il apparaît que, pendant les six *socio=rien premiers mois *socio=nil tout au moins, les entreprises*socio=ac ont hésité à braver les directives*socio=et de crainte*socio=uv1 de se faire une publicité*socio=rien de mauvais*socio=rien aloi. De toute façon*socio=rien, les cas*socio=rien douteux*socio=uv2 peuvent être*socio=rien examinés de façon*socio=rien informelle*socio=uv2 avec la Commission*socio=ac anti-inflation*socio=ec2. Du côté*socio=rien des salaires*socio=ec1, les chiffres du quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975 et du premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1976 montrent que le rythme*socio=rien d'augmentation*socio=ec2 des taux*socio=rien de salaire*socio=ec1 de base*socio=rien a continué de se ralentir, mais qu'il restait encore *socio=rien bien supérieur *socio=nil à celui prévu par les directives*socio=et. Cet écart*socio=rien tient à l'application*socio=rien de la disposition*socio=et relative*socio=rien aux "rapports*socio=rien de salaires*socio=ec1 établis de longue*socio=rien date", qui a permis*socio=rien à *socio=rien un certain nombre de*socio=nil groupes*socio=ac *socio=nil de bénéficier d'augmentations*socio=ec2 nettement supérieures*socio=rien à celles correspondant aux directives*socio=et, et aussi au fait*socio=rien que les directives*socio=et se rapportent aux rémunérations*socio=ec1 totales*socio=rien et non aux taux*socio=rien de base*socio=rien. Il convient en outre de noter que les chiffres relatifs*socio=rien aux taux*socio=rien de base*socio=rien ne concernent que les contrats*socio=ec1 importants*socio=rien (plus de 500 salariés*socio=ac) et qu'ils ne reflètent pas encore les réductions*socio=ec2 d'augmentation*socio=ec2 de taux*socio=rien de base*socio=rien décidées par la Commission*socio=ac anti-inflation*socio=ec2. Le *socio=rien premier bilan officiel*socio=et du*socio=nil freinage *socio=nil exercé par cette politique*socio=et sur*socio=rien les revendications*socio=uv1 salariales*socio=ec1 figure dans les documents*socio=rien budgétaires*socio=et de mai*socio=rien 1976. Il indique que plus de 60% des demandes*socio=et d'augmentation*socio=ec2 reçues jusqu'au 4 mai*socio=rien 1976 (pour 43 de million*socio=rien de salariés*socio=ac) se situaient dans les *socio=rien limites numériques résultant des*socio=nil directives*socio=et *socio=nil et que 40 de ces demandes*socio=et dépassaient ces limites*socio=rien de 6% en moyenne*socio=rien. Parmi les 40 la moitié*socio=rien environ (457 contrats*socio=ec1) a fait*socio=rien l'objet*socio=rien de décisions*socio=rien de la Commission*socio=ac anti-inflation*socio=ec2. En moyenne*socio=rien, celles-ci ont ramené à 14,4% le pourcentage*socio=rien d'augmentation*socio=ec2, qui atteignait initialement 17,2%, le chiffre résultant*socio=rien des directives*socio=et étant de 10,4%. La réalisation*socio=uv1 des objectifs*socio=uv4 de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 impliquerait que le rythme*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consomma ion tombe aux environs*socio=rien de 8% en 1976 54*socio=rien. Si le taux*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 *socio=rien est supérieur *socio=nil au "coefficient*socio=rien de protection*socio=et de base*socio=rien" pendant l'une ou l'autre des deux *socio=rien premières années,*socio=nil la*socio=nil différence *socio=nil s'ajoutera au "coefficient*socio=rien de protection*socio=et de base*socio=rien" pour l'année*socio=rien suivante*socio=rien, ce qui réduira le rythme*socio=rien de la décélération*socio=ec2 des hausses de prix*socio=ec1 et de salaires*socio=ec1 que peut opérer la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Politique*socio=et énergétique*socio=ec1. Un*socio=rien relèvement*socio=ec2 en deux étapes*socio=te du prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 brut*socio=rien a été*socio=rien annoncé en mai*socio=rien. Le prix*socio=ec1 du baril*socio=ec1 de brut*socio=rien sera porté de 8 à 9,05 dollars*socio=ec1 le 1er juillet*socio=rien 1976, puis à 9,75 dollars*socio=ec1 le 1er janvier*socio=rien 1977, chiffre encore inférieur*socio=rien d'environ 2 dollars*socio=ec1 au prix*socio=ec1 *socio=te mondial actuel.*socio=nil Le*socio=nil prix*socio=ec1 du*socio=nil gaz_naturel*socio=ec1 *socio=nil sera, lui aussi, relevé en deux étapes*socio=te, de façon*socio=rien à maintenir l'équivalence à 85%, des prix*socio=ec1 de ces deux sources*socio=rien d'énergie*socio=ec1. Afin de supprimer l'incitation*socio=uv3 à la consommation*socio=ec1 de pétrole*socio=ec1 et le frein*socio=rien à la production*socio=ec1 qu'implique cette différence*socio=rien entre le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te du pétrole*socio=ec1 et son prix*socio=ec1 mondial*socio=te, le gouvernement*socio=ac a l'intention*socio=rien d'aligner progressivement*socio=rien le *socio=rien premier sur le*socio=nil second.*socio=nil Le*socio=nil rythme *socio=nil de cet ajustement*socio=et dépendra de l'importance*socio=rien relative*socio=rien que l'on attachera*socio=rien aux considérations*socio=rien à court_terme*socio=te concernant le niveau*socio=rien des prix*socio=ec1 et aux considérations*socio=rien à long_terme*socio=te concernant l'affectation*socio=ec1 des ressources*socio=ec1. Une *socio=rien raison supplémentaire *socio=nil d'aligner le prix*socio=ec1 intérieur*socio=te sur*socio=rien le prix*socio=ec1 international*socio=te est*socio=rien que l'application*socio=rien du système*socio=rien actuel*socio=te de taxes*socio=et à l'exportation*socio=ec1 et de subventions*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 commence à coûter cher*socio=rien. En 1975, le produit*socio=rien des taxes*socio=et à l'exportation*socio=ec1 (1 126 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1) n'a pas couvert le coût*socio=ec1 des subventions*socio=ec1 à l'importation*socio=ec1 (1662 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1). La taxe*socio=et sur*socio=rien l'essence*socio=rien annoncée dans le budget*socio=ec1 de 1975 a néanmoins contribué dans une *socio=rien certaine mesure *socio=nil à combler ce déficit*socio=ec1. Les implications*socio=rien de la politique*socio=et énergétique*socio=ec1 du point*socio=rien de vue*socio=rien de la balance_des_paiements*socio=ec1 sont étudiées à la *socio=rien première partie.*socio=nil Conclusions.*socio=nil Du*socio=nil point de*socio=nil vue du*socio=nil maintien *socio=nil de l'activité*socio=rien intérieure*socio=te, les résultats*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac ont été*socio=rien satisfaisants*socio=uv4 au cours*socio=rien des deux *socio=rien dernières années.*socio=nil *socio=nil Alors que l'ensemble*socio=rien des pays_de_l'_ocde*socio=ac - et les États-unis*socio=ac en particulier*socio=rien - traversaient la récession*socio=ec2 la plus grave*socio=rien qu'ils aient connue depuis la guerre*socio=et, le PNB*socio=ec1 n'a que légèrement diminué au Canada*socio=ac. L'augmentation*socio=ec2 du taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 qui est*socio=rien allée de pair*socio=rien avec ce recul*socio=rien a aussi été*socio=rien sensiblement moins importante*socio=rien au Canada*socio=ac que dans beaucoup d'autres pays_de_l'_ocde*socio=ac. D'autre part*socio=rien, le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, qui est*socio=rien resté élevé*socio=uv4 pendant la plus *socio=rien grande partie *socio=nil de cette période*socio=te, ne s'est*socio=rien pas sensiblement écarté de la moyenne*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te. La récente*socio=rien décélération*socio=ec2 de l'inflation*socio=ec2 n'a toutefois pas été*socio=rien aussi rapide*socio=rien au Canada*socio=ac que chez ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. En raison*socio=rien, pour une part*socio=rien, du dynamisme*socio=uv3 relatif*socio=rien de l'activité*socio=rien intérieure*socio=te, le compte*socio=rien des opérations*socio=rien courantes*socio=te de la balance_des_paiements*socio=ec1 s'est*socio=rien notablement*socio=rien détérioré, avec un*socio=rien déficit*socio=ec1 qui équivaut actuellement à environ 3% du PNB*socio=ec1. Si la production*socio=ec1 intérieure*socio=te a pu être*socio=rien maintenue à des niveaux*socio=rien satisfaisants*socio=uv4, c'est*socio=rien probablement en *socio=rien grande partie grâce *socio=nil à l'application*socio=rien judicieuse*socio=uv4, du point*socio=rien de vue*socio=rien de leur intervention*socio=et dans le temps*socio=rien notamment, des mesures*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 du pétrole*socio=ec1 n'avait eu au départ*socio=rien qu'un*socio=rien impact*socio=rien relativement *socio=rien faible sur l'*socio=nil économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac,*socio=nil *socio=nil mais à mesure*socio=rien que la récession*socio=ec2 mondiale*socio=te s'est*socio=rien intensifiée, les marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te du Canada*socio=ac se sont rétrécis plus que ceux d'aucun autre pays*socio=ac. En comparaison*socio=rien de ce qui s'est*socio=rien passé*socio=te dans d'autres grands*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac, les mesures*socio=et visant à neutraliser l'action*socio=rien de ces facteurs*socio=rien déflationnistes*socio=ec2 extérieurs*socio=te ont *socio=rien été prises *socio=nil relativement tôt au Canada*socio=ac. Par la suite*socio=rien, lorsque divers signes ont indiqué que le creux*socio=ec2 de la récession*socio=ec2 avait été*socio=rien franchi, des dispositions*socio=et ont *socio=rien été prises *socio=nil dans le cadre*socio=rien du budget*socio=ec1 de juin*socio=rien 1975 pour réorienter la politique_budgétaire*socio=et dans *socio=rien un sens moins*socio=nil expansionniste*socio=ec2 *socio=nil -, et une fois*socio=rien que la reprise s'était clairement amorcée, le gouvernement*socio=ac a donné *socio=rien un nouveau coup *socio=nil de barre dans la même direction*socio=et, avec les "Principales*socio=rien Estimations*socio=ec2" de décembre*socio=rien 1975. L'orientation*socio=et de la politique_budgétaire*socio=et a été*socio=rien confirmée par le budget*socio=ec1 de mai*socio=rien 1976. La politique_monétaire*socio=et a également été*socio=rien durcie au cours*socio=rien de cette période*socio=te, et elle a peut-être à l'heure*socio=rien actuelle*socio=te une action*socio=rien plus restrictive*socio=uv4 que la politique_budgétaire*socio=et. En revanche, la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 n'a pas aussi bien*socio=rien réussi à contenir le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. De fait*socio=rien, le principal*socio=rien problème*socio=uv4 auquel est*socio=rien actuellement confrontée l'économie*socio=ec1 du Canada*socio=ac tient à ce que l'inflation*socio=ec2 ne s'y est*socio=rien pas ralentie dans les mêmes proportions*socio=rien que chez ses principaux*socio=rien partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1. La dégradation*socio=uv3 de la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 du Canada*socio=ac apparaissait déjà comme un*socio=rien problème*socio=uv4 important*socio=rien il y a *socio=rien un an,*socio=nil *socio=nil et l'évolution*socio=rien subséquente n'a pu qu'accentuer cette impression*socio=rien. Au premier*socio=rien trimestre*socio=te de 1976, les prix*socio=ec1 canadiens*socio=ac à la consommation*socio=ec1 étaient supérieurs*socio=rien de 9,2% à leur niveau*socio=rien du même trimestre*socio=te de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, tandis qu'aux États-unis*socio=ac la hausse*socio=rien n'était que de 6,4%. Les dernières*socio=rien données dont on dispose au sujet*socio=rien des taux*socio=rien de salaires*socio=ec1 laissent penser que la disparité*socio=uv1 est*socio=rien encore plus grande*socio=rien dans ce domaine*socio=rien. Dans le cadre*socio=rien des accords*socio=et de salaires*socio=ec1 conclus au quatrième*socio=rien trimestre*socio=te de 1975, les taux*socio=rien des salaires*socio=ec1 de hase canadiens*socio=ac progressaient à une cadence de 14,3% tandis qu'aux États-unis*socio=ac l'augmentation*socio=ec2 était de 8,1%. Comme, de surcroît*socio=rien, les *socio=rien effectifs employés *socio=nil ont beaucoup plus diminué aux États-unis*socio=ac qu'au Canada*socio=ac, les coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac ont augmenté sensiblement plus vite au Canada*socio=ac qu'aux États-unis*socio=ac au cours*socio=rien des trois *socio=rien dernières années.*socio=nil Les*socio=nil prévisions*socio=ec2 du*socio=nil Secrétariat*socio=ac *socio=nil donnent à penser que l'écart*socio=rien pourrait effectivement*socio=rien s'élargir dans le proche avenir*socio=te étant donné que les États-unis*socio=ac enregistrent à la fois*socio=rien des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 plus élevés*socio=uv4 et des hausses de salaires*socio=ec1 plus faibles*socio=rien. Désireuses*socio=rien de ne pas compromettre la reprise actuelle*socio=te de l'activité*socio=rien, les autorités*socio=et ont opté pour une formule*socio=rien associant une politique*socio=et de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 un*socio=rien peu moins expansionniste*socio=ec2 et une politique*socio=et de réglementation*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Cette dernière*socio=rien a été*socio=rien conçue de façon*socio=rien à ménager*socio=rien une marge de souplesse*socio=uv3 considérable*socio=rien et on n'en attend pas de résultat*socio=rien à *socio=rien bref délai.*socio=nil *socio=nil On pouvait de toute façon*socio=rien escompter une atténuation*socio=rien des taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 dans le courant*socio=rien de 1976 sous l'effet*socio=rien de la décélération*socio=ec2 des prix*socio=ec1 mondiaux*socio=te, et en raison*socio=rien de l'effet*socio=rien favorable*socio=ec2 que les gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 prévus cette année*socio=rien devraient avoir sur*socio=rien les coûts*socio=ec1 unitaires*socio=rien de main-d'_oeuvre*socio=ac. La politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1, elle-même, est*socio=rien ainsi conçue que le taux*socio=rien de hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 devra être*socio=rien ramené à environ 8% d'ici octobre*socio=rien 1976 (par rapport*socio=rien au même mois*socio=rien de l'année*socio=rien précédente*socio=rien) avant que la réduction*socio=ec2 envisagée pour les taux*socio=rien de salaires*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 se matérialise au cours*socio=rien de la deuxième*socio=rien et de la *socio=rien troisième années d'*socio=nil application.*socio=nil Cet*socio=nil aspect *socio=nil de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 qui fait*socio=rien dépendre de la réduction*socio=ec2 préalable*socio=rien du taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 à *socio=rien un niveau *socio=nil déterminé la possibilité*socio=rien d'obtenir*socio=rien des réductions*socio=ec2 ultérieures*socio=te sera certainement pris en *socio=rien compte lors des*socio=nil décisions futures *socio=nil concernant notamment les impôts*socio=et indirects*socio=rien et les tarifs*socio=et des services_publics*socio=et. Jusqu'ici, cette politique*socio=et a été*socio=rien acceptée sans trop de difficultés*socio=uv4 du fait*socio=rien que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 a été*socio=rien particulièrement faible*socio=rien au premier*socio=rien trimestre*socio=te de l'année*socio=rien, en raison*socio=rien partiellement des *socio=ec1 prix alimentaires *socio=nil et peut-être aussi parce que les entreprises*socio=ac ont hésité à majorer leurs prix*socio=ec1 à *socio=rien un moment *socio=nil où des doutes pouvaient subsister quant à l'application*socio=rien des directives*socio=et de la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1. Il paraît donc pour l'instant*socio=rien y avoir de *socio=rien bonnes chances *socio=nil pour que la hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 puisse *socio=rien effectivement être *socio=nil ramenée au taux*socio=rien indiqué d'ici le mois*socio=rien d'octobre*socio=rien prochain*socio=rien. Selon les prévisions*socio=ec2 actuelles*socio=te du Secrétariat*socio=ac, le PNB*socio=ec1 augmentera de plus de 5% en 1976 et peut-être de 51/2%, entre le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1976 et le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977. Il ne semble guère y avoir de danger*socio=uv1 désormais que la reprise s'essouffle; et si les perspectives*socio=te des États-unis*socio=ac continuent à s'améliorer, le taux*socio=rien d'expansion*socio=ec2 pourrait être*socio=rien plus élevé*socio=uv4 au Canada*socio=ac qu'on ne l'a indiqué. Un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 légèrement plus élevé*socio=uv4, en particulier*socio=rien s'il résultait d'une expansion*socio=ec2 plus forte*socio=rien que prévu de la demande*socio=ec1 extérieure*socio=te ne semblerait pas indésirable; étant donné la marge de sous-emploi*socio=ec1 des ressources*socio=ec1 productives*socio=uv4 qui existe dans l'économie*socio=ec1, il ne compromettrait sans doute*socio=rien pas la tenue des prix*socio=ec1, et permettrait de réduire quelque peu le chômage*socio=ec1. Mais si la demande*socio=ec1 globale*socio=rien devait croître beaucoup plus vite que ne l'a prévu le Secrétariat*socio=ac, la politique*socio=et des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 risquerait de donner lieu*socio=rien à des tensions*socio=ec2, et le déficit*socio=ec1 de la balance*socio=ec1 courante*socio=te pourrait augmenter à l'excès*socio=rien; de nouvelles*socio=rien mesures*socio=et de modération*socio=ec2 pourraient alors *socio=rien devenir nécessaires.*socio=nil *socio=nil Dans l'ensemble*socio=rien, les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien à court_terme*socio=te de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac - taux_de_croissance*socio=ec1 de 5% ou un*socio=rien peu plus, assorti d'une décélération*socio=ec2 des hausses de prix*socio=ec1 - paraissent satisfaisante*socio=uv4. A un*socio=rien peu plus longue*socio=rien échéance*socio=te, toutefois, on peut discerner *socio=rien un certain nombre de*socio=nil problèmes*socio=uv4.*socio=nil L'*socio=nil un *socio=nil de ces problèmes*socio=uv4 tient à la situation*socio=rien de l'emploi*socio=ec1. La *socio=ac population_active canadienne *socio=nil augmente rapidement, sous l'effet*socio=rien d'une forte*socio=rien croissance*socio=uv3 démographique*socio=ec1 et d'un*socio=rien *socio=ec2 accroissement tendanciel du*socio=nil taux*socio=rien d'*socio=nil activité*socio=rien.*socio=nil Bien*socio=rien *socio=nil que la productivité*socio=uv3 ait tendance*socio=ec2 à progresser à *socio=rien un rythme relativement*socio=nil lent au*socio=nil Canada*socio=ac,*socio=nil *socio=nil il faudrait néanmoins que la production*socio=ec1 totale*socio=rien augmente à une cadence d'environ 5% pour empêcher que le chômage*socio=ec1 ne s'aggrave. Le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 actuel*socio=te du Canada*socio=ac est*socio=rien l'un*socio=rien des plus élevés*socio=uv4 de la zone_de_l'_ocde*socio=te même si on le *socio=rien mesure sur une*socio=nil base *socio=nil normalisée. De ce point*socio=rien de vue*socio=rien, il serait souhaitable*socio=rien que le PNB*socio=ec1 connaisse une croissance*socio=uv3 soutenue d'un*socio=rien peu plus de 5% pendant plusieurs années*socio=rien. Une *socio=rien question cruciale *socio=nil pour la politique*socio=et des pouvoirs_publics*socio=et est*socio=rien le point*socio=rien de savoir*socio=rien dans quelle mesure*socio=rien une pareille*socio=rien croissance*socio=uv3 de la production*socio=ec1 serait compatible*socio=rien avec des résultats*socio=rien raisonnables*socio=uv4 dans le domaine*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et celui de la balance_des_paiements*socio=ec1. En ce qui concerne cette dernière*socio=rien, les prévisions*socio=ec2 du Secrétariat*socio=ac laissent penser que le déficit*socio=ec1 courant*socio=rien ne sera pas sensiblement inférieur*socio=rien en 1976 aux 5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 enregistrés en 1975. Etant donné que ce déficit*socio=ec1 se produirait dans une conjoncture*socio=te marquée par une très vive expansion*socio=ec2 des marchés*socio=ec1 extérieurs*socio=te du Canada*socio=ac, on peut légitimement*socio=rien se demander jusqu'à quel point*socio=rien le présent*socio=rien déficit*socio=ec1 a *socio=rien un caractère conjoncturel*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil Si une pareille*socio=rien expansion*socio=ec2 des échanges*socio=ec1 internationaux*socio=te ne suffit pas à réduire sensiblement le déficit*socio=ec1 du Canada*socio=ac, cela voudrait peut-être dire que seule*socio=rien une phase*socio=te de *socio=rien vif essor *socio=nil de l'activité*socio=rien mondiale*socio=te comme celle de 1972-1973 (avec l'amélioration*socio=uv1 des termes_de_l'_échange*socio=ec1 du Canada*socio=ac qui en résulterait) ou *socio=rien bien un taux d'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil beaucoup plus faible*socio=rien de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te, pourrait le réduire de *socio=rien façon notable.*socio=nil *socio=nil Comme on espère pouvoir*socio=et éviter l'une et l'autre de ces deux situations*socio=rien, la question*socio=rien se pose de savoir*socio=rien dans quelle mesure*socio=rien le déficit*socio=ec1 est*socio=rien structurel*socio=uv4 et refléterait la perte*socio=ec2 de compétitivité*socio=uv3 enregistrée ces quelques *socio=rien dernières années.*socio=nil Il*socio=nil est difficile *socio=nil d'apprécier jusqu'à quel point*socio=rien la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 relative*socio=rien du Canada*socio=ac explique l'ampleur*socio=rien actuelle*socio=te de son déficit*socio=ec1. Au surplus*socio=ec1, depuis que les pays*socio=ac de l'OPEP*socio=ac sont apparus comme groupe*socio=ac à balance*socio=ec1 largement excédentaire*socio=rien, il n'y a pas eu de consensus*socio=uv1 international*socio=te quant à la structure*socio=ec1 que devrait présenter la balance_des_paiements*socio=ec1 des différents*socio=rien pays_de_l'_ocde*socio=ac. On a généralement jugé approprié, toutefois, que la balance*socio=ec1 courante*socio=te du Canada*socio=ac accuse un*socio=rien déficit*socio=ec1, équilibré par une *socio=rien entrée nette de*socio=nil capitaux*socio=ec1 *socio=nil de l'étranger*socio=te, qui permette d'exploiter les ressources_naturelles*socio=ec1 du pays*socio=ac et l'aide*socio=uv1 à soutenir un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 potentiel*socio=rien relativement élevé*socio=uv4 de la production*socio=ec1. Mais le déficit*socio=ec1 actuel*socio=te - qui représente environ *socio=rien un quart *socio=nil de celui qui est*socio=rien prévu pour l'ensemble*socio=rien de la zone_de_l'_ocde*socio=te en 1976 - est*socio=rien incontestablement supérieur*socio=rien à celui que les autorités*socio=et souhaiteraient maintenir de façon*socio=rien durable*socio=uv4. Il a également *socio=rien été question *socio=nil de l'écart*socio=rien entre les taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 enregistrés ces *socio=rien derniers temps au*socio=nil Canada*socio=ac,*socio=nil *socio=nil d'une part*socio=rien, et chez ses partenaires*socio=ac commerciaux*socio=ec1, d'autre part*socio=rien, et on a indiqué que cet écart*socio=rien persisterait probablement pendant la période*socio=te couverte par les prévisions*socio=ec2. En 1975, une *socio=rien forte proportion des*socio=nil travailleurs*socio=ac des*socio=nil *socio=ec1 industries manufacturières au*socio=nil Canada*socio=ac *socio=nil percevaient des gains*socio=ec1 *socio=rien horaires supérieurs en*socio=nil valeur*socio=ec1 absolue *socio=nil à ceux des salariés*socio=ac des mêmes industries*socio=ec1 aux États-unis*socio=ac. Cette différence*socio=rien n'était pas compensée par des gains*socio=ec1 de productivité*socio=uv3 plus élevés*socio=uv4; et elle n'a pas été*socio=rien contrebalancée par des variations*socio=rien du taux_de_change*socio=ec1. Sur*socio=rien le *socio=rien second point,*socio=nil les*socio=nil responsables*socio=uv2 *socio=nil de la politique_économique*socio=et se sont trouvés, ces *socio=rien derniers temps,*socio=nil devant un dilemme *socio=nil puisque l'adoption*socio=rien d'une politique_monétaire*socio=et restrictive*socio=uv4 a provoqué une différence*socio=rien de taux_d'_intérêt*socio=ec1 exceptionnellement importante*socio=rien en faveur*socio=rien du Canada*socio=ac et a fait*socio=rien monter le taux_de_change*socio=ec1. Les autorités*socio=et ont estimé que l'effet*socio=rien éventuellement défavorable*socio=uv4 que cette situation*socio=rien pouvait avoir sur*socio=rien la balance*socio=ec1 courante*socio=te était un*socio=rien risque*socio=uv4 qu'il fallait accepter, vu la nécessité*socio=uv1 impérieuse*socio=rien d'abaisser le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2. De fait*socio=rien, dans une perspective*socio=rien à plus long_terme*socio=te, il semble bien*socio=rien que le rétablissement*socio=rien d'un*socio=rien équilibre*socio=uv3 raisonnable*socio=uv4 de la balance_des_paiements*socio=ec1 et le maintien*socio=rien d'un*socio=rien taux_de_croissance*socio=ec1 relativement élevé*socio=uv4 de la production*socio=ec1 dépendront avant tout du succès*socio=uv1 des efforts*socio=uv1