*{ Rapport des études économiques de l'OCDE au Canada de 1978 } INTRODUCTION*socio=rien. Bien*socio=rien que l'évolution*socio=rien de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac ait été*socio=rien assez décevante*socio=rien l'an*socio=rien dernier*socio=rien - la croissance*socio=uv3 est*socio=rien demeurée inférieure*socio=rien aux prévisions*socio=ec2, l'inflation*socio=ec2 s'est*socio=rien accélérée et la balance*socio=ec1 *socio=te extérieure courante *socio=nil ne s'est*socio=rien guère améliorée -, le processus*socio=te d'ajustement*socio=et tendant à éliminer les déséquilibres*socio=uv4 qui étaient apparus n'a pas cessé de se poursuivre. La hausse*socio=rien des prix*socio=ec1 à la consommation*socio=ec1 observée en 1977 est*socio=rien imputable*socio=uv2 essentiellement à l'influence de facteurs*socio=rien extérieurs*socio=te et, en termes*socio=rien réels*socio=ec2, la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te s'est*socio=rien sensiblement renforcée. L'évolution*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac a été*socio=rien beaucoup mieux maîtrisée et, compte*socio=rien tenu des mouvements*socio=ec2 des taux_de_change*socio=ec1, la compétitivité*socio=uv3 internationale*socio=te de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac s'est*socio=rien nettement améliorée. Bien*socio=rien que les préoccupations*socio=uv4 touchant l'inflation*socio=ec2 aient obligé les autorités*socio=et à mettre en oeuvre*socio=rien une politique_économique*socio=et empreinte de circonspection*socio=rien, les " stabilisateurs*socio=uv4 automatiques*socio=rien " du *socio=et dispositif budgétaire *socio=nil ainsi que l'indexation*socio=ec1 du barème*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien ont ajouté du poids*socio=rien à l'influence expansionniste*socio=ec2 du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et sur*socio=rien l'économie*socio=ec1. Cette impulsion*socio=ec2 a toutefois été*socio=rien contrebalancée en partie*socio=rien par l'infléchissement*socio=ec2 dans *socio=rien un sens plus*socio=nil restrictif*socio=uv4 *socio=nil de l'action*socio=rien menée par d'autres niveaux*socio=rien d' administration_publique*socio=ac. Les tendances*socio=ec2 actuelles*socio=te permettent de prévoir, pour les douze *socio=rien prochains mois,*socio=nil une*socio=nil certaine amélioration*socio=uv1 supplémentaire des*socio=nil résultats sur le*socio=nil plan des*socio=nil coûts*socio=ec1 *socio=nil et dans le domaine*socio=rien du commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, ainsi qu'une certaine*socio=rien reprise de la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te. Grâce*socio=rien notamment à des allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et indirects*socio=rien, le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2 devrait baisser en 1978 et la *socio=rien position relative *socio=nil de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac sur*socio=rien le plan*socio=rien des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac devrait continuer à s'améliorer notablement*socio=rien, malgré la levée en cours*socio=te du dispositif*socio=et d'action*socio=rien *socio=rien directe sur les*socio=nil prix*socio=ec1 *socio=nil et les salaires*socio=ec1. L'augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1 semble particulièrement préoccupante*socio=uv4. Bien*socio=rien que le Canada*socio=ac ait connu, au cours*socio=rien des dix *socio=rien dernières années,*socio=nil l'*socio=nil expansion*socio=ec2 *socio=nil de l'emploi*socio=ec1 de loin*socio=rien la plus rapide*socio=rien de toute la zone_de_l'_ocde*socio=te, il a aussi enregistré l'un*socio=rien des taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 les plus élevés*socio=uv4 et celui-ci dépasse actuellement tous les *socio=rien précédents maximums d'*socio=nil après-guerre*socio=te.*socio=nil La*socio=nil deuxième partie *socio=nil de cette étude*socio=ec2 examine de façon*socio=rien assez détaillée quelques-uns des facteurs*socio=rien qui sont à l'origine*socio=rien de cette évolution*socio=rien. Elle analyse*socio=rien l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1, notamment les tendances*socio=ec2 démographiques*socio=ec1, les mutations*socio=ec2 structurelles*socio=uv4 de la production*socio=ec1 et l'influence de la politique_économique*socio=et. Nécessairement *socio=rien incomplète sur certains*socio=nil points,*socio=nil en*socio=nil raison des*socio=nil incertitudes*socio=uv3 *socio=nil que comporte inévitablement *socio=rien un sujet *socio=nil aussi complexe, cette analyse*socio=rien n'en permet pas moins de formuler quelques considérations*socio=rien touchant le fonctionnement*socio=rien du marché*socio=ec1 canadien*socio=ac du travail*socio=ec1. Avant d'analyser ainsi le marché_du_travail*socio=ec1, cette étude*socio=ec2 examine, dans sa *socio=rien première partie,*socio=nil l'*socio=nil évolution générale *socio=nil de l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac et la politique_économique*socio=et mise en oeuvre*socio=rien dans le passé*socio=te récent*socio=rien. La *socio=rien troisième partie *socio=nil évalue les perspectives*socio=te d'évolution*socio=rien à court_terme*socio=te et, s'appuyant sur*socio=rien les deux précédentes*socio=rien, présente*socio=rien en guise*socio=rien de conclusions*socio=rien quelques *socio=rien considérations sur certains*socio=nil grands problèmes*socio=uv4 de*socio=nil politique_économique*socio=et.*socio=nil politique_économique*socio=et.*socio=nil *socio=nil En 1977, les autorités*socio=et canadiennes*socio=ac ont continué de suivre la politique*socio=et généralement prudente*socio=uv2 de régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 qui avait déjà caractérisé leur action*socio=rien l'année*socio=rien précédente*socio=rien. Pour faire face*socio=rien à la lenteur*socio=rien de l'activité*socio=rien intérieure*socio=te et à l'augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, elles ont mis en *socio=rien oeuvre un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil relance*socio=uv3 *socio=nil durant la période*socio=te étudiée, mais celles-ci ont été*socio=rien relativement modérées et semblent n'avoir eu que des effets*socio=rien limités sur*socio=rien les tendances*socio=ec2 sous-jacentes*socio=rien. L'évolution*socio=rien des soldes*socio=ec1 budgétaires*socio=et fait*socio=rien apparaître une divergence*socio=uv1 considérable*socio=rien entre l'état_fédéral*socio=ac et les autres administrations_publiques*socio=ac; le déficit*socio=ec1 fédéral*socio=et a nettement augmenté et est*socio=rien passé*socio=te de 1,5 à 3,5% du PNB*socio=ec1, l'an*socio=rien dernier*socio=rien, alors que, pour les autres administrations*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 global*socio=te, qui était de l'ordre*socio=rien de 0,25% du PNB*socio=ec1 en 1976, a *socio=rien fait place à*socio=nil un excédent*socio=ec1 supérieur *socio=nil à 0,75% en 1977. Cette divergence*socio=uv1 peut s'expliquer non seulement par *socio=rien un facteur purement*socio=nil technique *socio=nil (les amendements*socio=rien apportés aux *socio=et accords fiscaux entre*socio=nil état_fédéral*socio=ac et*socio=nil provinces*socio=ac)*socio=nil ,*socio=nil *socio=nil mais aussi par *socio=rien différentes actions discrétionnaires*socio=et nettes,*socio=nil différentes réactions automatiques *socio=nil à des variations*socio=rien des conditions_économiques*socio=ec1. Sous sa *socio=rien forme initiale,*socio=nil le*socio=nil budget*socio=ec1 fédéral*socio=et *socio=nil pour 1977/78 prévoyait que les recettes*socio=ec1 progresseraient de quelque 6,1*socio=rien % (dans l'optique*socio=rien des comptes*socio=rien nationaux*socio=te) et les dépenses*socio=ec1 de 8,5%, de sorte*socio=rien que le déficit*socio=ec1 augmenterait et atteindrait environ 2,9% du PNB*socio=ec1 de l'exercice*socio=rien budgétaire*socio=et précédent*socio=rien, contre 2,6% *socio=rien un an *socio=nil auparavant. Toutefois, en tenant approximativement compte*socio=rien de l'effet*socio=rien des modifications*socio=rien apportées aux accords*socio=et financiers*socio=ec1 entre l'état_fédéral*socio=ac et les provinces*socio=ac, on prévoyait que le déficit*socio=ec1 mesuré en pourcentage*socio=rien du PNB*socio=ec1, resterait inchangé*socio=rien. Le budget*socio=ec1 comportait *socio=rien un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et de*socio=nil relance*socio=uv3 *socio=nil visant surtout à aider l'investissement*socio=ec1 des entreprises*socio=ac privées*socio=et, mais prenant aussi la forme*socio=rien d'allégement*socio=uv3 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des particuliers*socio=rien venant s'ajouter aux mesures*socio=et d'indexation*socio=ec1 - mais la politique_budgétaire*socio=et gardait, dans son ensemble*socio=rien, l'orientation*socio=et prudente*socio=uv2 qui lui avait été*socio=rien donnée deux ans*socio=rien auparavant, l'accent*socio=rien principal*socio=rien étant placé sur*socio=rien la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2. La croissance*socio=uv3 économique*socio=ec1 ayant été*socio=rien plus lente*socio=rien qu'on l'avait initialement prévu - le budget*socio=ec1 avait tablé *socio=rien sur un taux_de_croissance*socio=ec1 du*socio=nil PNB*socio=ec1 *socio=nil d'environ 4%, mais, au cours*socio=rien du *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977, le *socio=rien taux annuel *socio=nil désaisonnalisé semblait s'établir à 2,5% seulement - *socio=rien un train de*socio=nil mesures*socio=et a*socio=nil été *socio=nil lancé à la fin*socio=rien du mois*socio=rien d'octobre*socio=rien 19773. Elles avaient surtout pour but*socio=rien de relancer la consommation*socio=ec1 privée*socio=et par des allégements*socio=uv3 d'impôts*socio=et directs*socio=rien, concentrés dans les deux *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1978, et de soutenir directement l'emploi*socio=ec1. Toutefois, ce train*socio=rien de mesures*socio=et était assez modeste*socio=rien puisque son "coût*socio=ec1" était chiffré à environ *socio=rien un milliard de*socio=nil dollars*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil soit quelque 12% du PNB*socio=ec1. Parallèlement, eu égard*socio=rien aux conséquences*socio=rien " automatiques*socio=rien " du ralentissement*socio=ec2 de l'expansion*socio=ec2 économique*socio=ec1 et aux incidences*socio=ec2 des mesures*socio=et évoquées ci-dessus, le taux_de_croissance*socio=ec1 prévu pour les recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et a été*socio=rien révisé en baisse*socio=ec2 et ramené à 2,4% pour l'exercice*socio=rien 1977/78, celui des dépenses*socio=ec1 budgétaires*socio=et a été*socio=rien révisé en hausse*socio=rien et porté à 10,6%, de sorte*socio=rien que le déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et prévu a augmenté et atteint environ 3,8% du PNB*socio=ec1 de l'année*socio=rien précédente*socio=rien. A l'heure*socio=rien actuelle*socio=te il semble, d'après*socio=rien les statistiques*socio=ec2 provisoires*socio=rien dont on dispose, que l'évolution*socio=rien effective*socio=rien ait été*socio=rien assez proche de celle indiquée par ce dernier*socio=rien chiffre. D'une année*socio=rien civile*socio=et sur*socio=rien l'autre, le déficit*socio=ec1 global*socio=te de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac est*socio=rien passé*socio=te de 3,4 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 en 1976 à 5,5 milliards*socio=rien, soit l'équivalent*socio=rien de quelque 2,7% du PNB*socio=ec1, en 1977. Si le déficit*socio=ec1 de l'état_fédéral*socio=ac s'est*socio=rien élevé*socio=uv4 à environ *socio=rien 7,3 milliards de*socio=nil dollars*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil à la suite*socio=rien d'une forte*socio=rien augmentation*socio=ec2, comparable*socio=rien à celle enregistrée en 1975, les budgets*socio=ec1 des autres administrations*socio=ec1 se sont soldés globalement par un*socio=rien excédent*socio=ec1. En ce qui concerne les provinces*socio=ac et les collectivités_locales*socio=ac, le renforcement*socio=ec2 d'ensemble*socio=rien de leur position*socio=rien budgétaire*socio=et est*socio=rien pour l'essentiel*socio=uv4 imputable*socio=uv2 à l'augmentation*socio=ec2 des recettes*socio=ec1 procurées par l'exploitation*socio=ec1 des ressources_naturelles*socio=ec1, ce qui explique qu'elles n'en ont pas toutes bénéficié. Les relèvements*socio=ec2 d'impôt*socio=et délibérés n'ont guère contribué à la progression*socio=ec2 des recettes*socio=ec1, mais les efforts*socio=uv1 déployés pour contenir les dépenses*socio=ec1 se sont traduits par un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 des dépenses*socio=ec1 finales*socio=rien en biens*socio=ec1 et services*socio=et. Les mesures*socio=et délibérées de politique_budgétaire*socio=et n'ont probablement contribué que pour moins de 1,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 à la "détérioration*socio=uv4" de la position*socio=rien *socio=et budgétaire fédérale,*socio=nil qui*socio=nil est*socio=rien davantage*socio=nil imputable*socio=uv2 *socio=nil à la médiocrité*socio=uv1 générale*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 et à l'aggravation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, lesquelles ont simultanément limité l'expansion*socio=ec2 de l'assiette*socio=rien des impôts*socio=et et augmenté certains engagements*socio=et de dépenses*socio=ec1. Cette analyse*socio=rien semble corroborée par les estimations*socio=ec2 officielles*socio=et des soldes*socio=ec1 budgétaires*socio=et corrigés par des influences conjoncturelles*socio=uv4. Si le déficit*socio=ec1 *socio=et budgétaire fédéral,*socio=nil *socio=nil ainsi ajusté par rapport*socio=rien au PNB*socio=ec1, a continué de croître presque aussi fortement qu'en 1975, *socio=rien un tiers *socio=nil de l'augmentation*socio=ec2 *socio=rien effective est *socio=nil dû, d'après*socio=rien les estimations*socio=ec2, au *socio=rien jeu automatique *socio=nil des influences conjoncturelles*socio=uv4. Compte*socio=rien tenu des autres administrations*socio=ec1, le déficit*socio=ec1 ajusté global*socio=te des administrations_publiques*socio=ac est*socio=rien resté à peu près au même *socio=rien niveau relatif *socio=nil qu'en 1976. Les estimations*socio=ec2 font apparaître une détérioration*socio=uv4 tendancielle*socio=ec2 du solde*socio=ec1 ajusté de l' administration_centrale*socio=ac pendant les années*socio=rien 70, le déficit*socio=ec1 de l'an*socio=rien dernier*socio=rien étant significativement plus élevé*socio=uv4 que par le passé*socio=te. Pour l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac, le *socio=rien fléchissement est moins*socio=nil évident,*socio=nil *socio=nil et le renforcement*socio=ec2 enregistré en 1977 a été*socio=rien tel que le déficit*socio=ec1 s'est*socio=rien situé à *socio=rien un niveau comparable *socio=nil à ceux constatés vers le milieu*socio=rien des années*socio=rien 60. Face*socio=rien à cette augmentation*socio=ec2 substantielle*socio=rien de son déficit*socio=ec1 budgétaire*socio=et, l' administration_fédérale*socio=ac a réduit ses opérations*socio=rien de prêt*socio=ec1 l'an*socio=rien passé*socio=te (année*socio=rien civile*socio=et), et, de fait*socio=rien, calculé dans l'optique*socio=rien de la trésorerie*socio=ec1, son besoin*socio=uv1 total*socio=rien de financement*socio=ec1 (à l'exclusion*socio=rien des opérations*socio=rien en devises*socio=ec1) n'a été*socio=rien que légèrement supérieur*socio=rien au solde*socio=ec1 budgétaire*socio=et lui-même. Il semble que la gestion*socio=ec2 de la dette*socio=ec1 ait exercé une certaine*socio=rien influence restrictive*socio=uv4 sur*socio=rien les liquidités*socio=ec1. Les emprunts*socio=ec1 se sont élevés*socio=uv4 à plus de 8 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 - soit près de deux fois*socio=rien plus qu'en 1976 - et les encaisses ont augmenté d'environ 1,6 milliard*socio=rien de dollars*socio=ec1. Plus de la moitié*socio=rien du montant*socio=ec1 net*socio=rien des *socio=rien nouvelles émissions a*socio=nil été *socio=nil placée à l'extérieur*socio=te du système_bancaire*socio=ec1 et la durée*socio=te moyenne*socio=rien de l'encours de la dette*socio=ec1 est*socio=rien passée*socio=te à 5,0 ans*socio=rien à la fin*socio=rien de 1977, contre 4,6 à la fin*socio=rien de 1976. Selon les estimations*socio=ec2 figurant dans le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et présenté en avril*socio=rien de cette année*socio=rien, les recettes*socio=ec1 progresseraient de 11,3% (dans l'optique*socio=rien de la comptabilité*socio=ec1 nationale*socio=te) pendant l'exercice*socio=rien 1978/79, et les dépenses*socio=ec1 de 10,1%. Les dépenses*socio=ec1 ont été*socio=rien réduites de 350 millions*socio=rien de dollars*socio=ec1 (soit environ de 3%) par rapport*socio=rien aux chiffres présentés en *socio=rien février dernier *socio=nil dans le cadre*socio=rien des principales*socio=rien estimations*socio=ec2, et leur progression*socio=ec2 est*socio=rien maintenant inférieure*socio=rien au taux_de_croissance*socio=ec1 du PNB*socio=ec1 *socio=rien nominal retenu *socio=nil par les autorités*socio=et. On s'attend également que les recettes*socio=ec1 au titre*socio=rien de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien s'accroissent plus lentement que les *socio=ec1 revenus nominaux *socio=nil et que les autres recettes*socio=ec1 budgétaires*socio=et, du fait*socio=rien du jeu*socio=rien de l'indexation*socio=ec1 en période*socio=te de décélération*socio=ec2 attendue du taux*socio=rien de l'inflation*socio=ec2 et des réductions*socio=ec2 discrétionnaires*socio=et qui ont *socio=rien un impact un *socio=nil peu plus important*socio=rien en 1978/79 qu'en 1977/78 (la réduction*socio=ec2 due à la diminution*socio=ec2 de la taxe*socio=et sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 étant supérieure*socio=rien à l'impact*socio=rien de la réduction*socio=ec2 de la taxe*socio=et temporaire*socio=rien introduite en octobre*socio=rien 1977). Le déficit*socio=ec1 devrait, selon les calculs*socio=rien, atteindre quelque 941 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, mais en pourcentage*socio=rien du PNB*socio=ec1 de l'année*socio=rien précédente*socio=rien, il se maintiendrait à *socio=rien un taux *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 42% , identique*socio=rien à celui qui a *socio=rien été effectivement *socio=nil observé en 1977/78. En prenant en considération*socio=rien les transactions*socio=ec1 non budgétaires*socio=et, les besoins*socio=uv1 de financement*socio=ec1 totaux*socio=rien (non compris les éventuelles*socio=rien transactions*socio=ec1 en devises*socio=ec1) sont estimés à 11,5 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1, soit environ 3 milliards*socio=rien de plus que pour l'exercice*socio=rien 1977/78 au cours*socio=rien duquel 2 milliards*socio=rien de dollars*socio=ec1 ont été*socio=rien affectés au paiement*socio=ec1 des intérêts*socio=ec1 cumulés et des primes*socio=ec1 sur*socio=rien les bons*socio=rien d'épargne*socio=ec1 canadiens*socio=ac. La *socio=rien principale mesure *socio=nil délibérée prévue dans le budget*socio=ec1 est*socio=rien une réduction*socio=ec2 temporaire*socio=rien des taux*socio=rien des taxes*socio=et provinciales*socio=te sur*socio=rien les ventes*socio=ec1; le coût*socio=ec1 de cette mesure*socio=rien et d'autres dispositions*socio=et de *socio=rien moindre importance est *socio=nil estimé aux alentours*socio=rien de 0,25% du PNB*socio=ec1. Sur*socio=rien la base*socio=rien de l'année*socio=rien civile*socio=et, le budget*socio=ec1 fédéral*socio=et devrait être*socio=rien légèrement plus expansionniste*socio=ec2 en 1978 qu'il ne ressort des chiffres établis sur*socio=rien la base*socio=rien de l'exercice*socio=rien, les augmentations*socio=ec2 du crédit*socio=ec1 minimum*socio=rien d'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien annoncées en *socio=rien octobre dernier avant*socio=nil été concentrées*socio=nil sur *socio=nil les deux *socio=rien premiers mois *socio=nil de cette année*socio=rien. Les autorités*socio=et fédérales*socio=ac ont émis des obligations*socio=ec1 sur*socio=rien le marché*socio=ec1 international*socio=te en 1978 pour la *socio=rien première fois *socio=nil depuis dix ans*socio=rien pour des raisons*socio=rien de politique*socio=et extérieure*socio=te. Les budgets*socio=ec1 provinciaux*socio=te présentés cette année*socio=rien laissent généralement présager que l'orientation*socio=et plus restrictive*socio=uv4 adoptée l'année*socio=rien dernière*socio=rien par les autorités*socio=et locales*socio=te persistera, bien*socio=rien que le Québec*socio=ac ait décidé certaines*socio=rien réductions*socio=ec2 de l'impôt*socio=et sur*socio=rien le revenu*socio=ec1 des personnes*socio=ac physiques*socio=rien. On estime*socio=rien que, sur*socio=rien l'année*socio=rien civile*socio=et 1978, le volume*socio=rien global*socio=te des dépenses*socio=ec1 finales*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac en biens*socio=ec1 et services*socio=et augmentera de 2%, soit *socio=rien un taux *socio=nil à peine plus lent*socio=rien qu'en 1977. Si l'on tient également compte*socio=rien de l'incidence*socio=ec2 des transferts*socio=ec1, les estimations*socio=ec2 provisoires*socio=rien du Secrétariat*socio=ac donneraient à penser que le budget*socio=ec1 de l'ensemble*socio=rien des administrations_publiques*socio=ac exercerait *socio=rien un effet expansionniste*socio=ec2 *socio=nil de l'ordre*socio=rien de 0,75% ou 1% du PNB*socio=ec1, c'est-à-dire identique*socio=rien à celui qui a été*socio=rien observé en 1977. Au *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1977, la politique_monétaire*socio=et est*socio=rien restée axée sur*socio=rien le maintien*socio=rien du taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit *socio=nil à l'intérieur*socio=te de la fourchette*socio=rien de 8 à 12% retenue*socio=rien comme objectif*socio=uv4 en *socio=rien août précédent.*socio=nil En*socio=nil dépit *socio=nil des deux réductions*socio=ec2 successives*socio=rien du taux*socio=rien d'escompte opérées en novembre*socio=rien et décembre*socio=rien 1976, et sous l'effet*socio=rien notamment de la *socio=ec2 faiblesse tendancielle *socio=nil de l'expansion*socio=ec2 de la dépense*socio=ec1 totale*socio=rien dans l'ensemble*socio=rien de l'économie*socio=ec1, la croissance*socio=uv3 de la masse*socio=ec1 Ml (billets*socio=rien et pièces*socio=rien en circulation*socio=ec2 plus *socio=ec1 dépôts bancaires à*socio=nil vue*socio=rien)*socio=nil a*socio=nil été*socio=rien plus*socio=nil lente*socio=rien *socio=nil que le souhaitaient les autorités*socio=et, pendant les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1977. En conséquence*socio=rien, le taux*socio=rien d'escompte a de *socio=rien nouveau été *socio=nil réduit deux fois*socio=rien d'un*socio=rien demi-point (le 1er février*socio=rien et le 9 mai*socio=rien) et ramené à 7,5%. L'expansion*socio=ec2 de la masse_monétaire*socio=ec1 s'est*socio=rien ensuite accélérée et, constatant que son taux*socio=rien était rentré à l'intérieur*socio=te de la fourchette*socio=rien, la banque_du_canada*socio=ac a ajusté celle-ci en baisse*socio=ec2, la fixant à 7-11%, et avancé jusqu'en juin*socio=rien 1977 la fin*socio=rien de la période*socio=te retenue*socio=rien comme base*socio=rien de calcul*socio=rien. Au *socio=rien second semestre,*socio=nil le*socio=nil taux_de_croissance*socio=ec1 *socio=nil de la masse_monétaire*socio=ec1 est*socio=rien resté à l'intérieur*socio=te de la *socio=rien nouvelle fourchette *socio=nil et, eu égard*socio=rien à la faiblesse*socio=ec2 continue*socio=rien de l'activité*socio=rien économique*socio=ec1 intérieure*socio=te, la banque_du_canada*socio=ac a maintenu constants*socio=te les taux*socio=rien intérieurs*socio=te d'intérêt*socio=ec1 à court_terme*socio=te, même lorsque les taux*socio=rien à court_terme*socio=te ont augmenté aux États-unis*socio=ac. Le *socio=rien nouveau fléchissement *socio=nil prononcé du taux_de_change*socio=ec1 observé dans les *socio=rien premiers mois *socio=nil de 1978 a suscité de plus en plus de préoccupations*socio=uv4: on a craint que ce mouvement*socio=ec2 se prolonge au point*socio=rien d'avoir, sur*socio=rien les prix*socio=ec1 intérieurs*socio=te, des répercussions*socio=ec2 risquant de compromettre les progrès*socio=uv1 réalisés dans la lutte*socio=uv1 contre l'inflation*socio=ec2 les *socio=rien années précédentes.*socio=nil En*socio=nil conséquence,*socio=nil le*socio=nil taux *socio=nil d'escompte a été*socio=rien relevé par deux fois*socio=rien (le 9 mars*socio=rien et le 14 avril*socio=rien) et porté à 8,5%. Après*socio=rien avoir légèrement baissé en mars*socio=rien et avril*socio=rien, le taux_de_croissance*socio=ec1 de la masse_monétaire*socio=ec1 MI*socio=rien s'est*socio=rien de nouveau*socio=rien situé, en mai*socio=rien, à peu près au milieu*socio=rien de la *socio=rien fourchette retenue comme*socio=nil objectif*socio=uv4.*socio=nil Conclusions.*socio=nil *socio=nil Depuis à peu près le milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1975 où les niveaux*socio=rien des coûts*socio=ec1 et des prix*socio=ec1 canadiens*socio=ac s'écartaient nettement des niveaux*socio=rien relevés dans les principaux*socio=rien *socio=ac pays concurrents,*socio=nil la*socio=nil politique_économique*socio=et *socio=nil a eu pour objectif*socio=uv4 d'éliminer progressivement*socio=rien les grands*socio=rien déséquilibres*socio=uv4 de l'économie*socio=ec1. De très importants*socio=rien progrès*socio=uv1 ont été*socio=rien réalisés dans la voie*socio=rien du ralentissement*socio=ec2 de la hausse*socio=rien des salaires*socio=ec1 et des coûts*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac, mais, surtout au reflet*socio=rien des prix*socio=ec1 extérieurs*socio=te et notamment des *socio=ec1 prix alimentaires,*socio=nil les*socio=nil prix,*socio=nil *socio=nil qui avaient ralenti en 1976, ont réaccéléré depuis. Les efforts*socio=uv1 entrepris pour réduire le déficit*socio=ec1 extérieur*socio=te courant*socio=rien ont été*socio=rien également assez lents*socio=rien à porter leurs fruits*socio=rien, les effets*socio=rien d'une nette*socio=rien amélioration*socio=uv1 de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te réelle*socio=ec2 étant largement neutralisés par l'évolution*socio=rien défavorable*socio=uv4 des termes_de_l'_échange*socio=ec1. Il en *socio=rien est véritablement *socio=nil résulté des coûts*socio=ec1 pour l'économie*socio=ec1, sous forme*socio=rien d'un*socio=rien ralentissement*socio=ec2 de la croissance*socio=uv3 et d'une augmentation*socio=ec2 du chômage*socio=ec1, bien*socio=rien que le Canada*socio=ac soit le pays_de_l'_ocde*socio=ac où l'emploi*socio=ec1 ait le plus rapidement progressé. La politique_économique*socio=et paraît avoir largement contribué à cette évolution*socio=rien. Bien*socio=rien que l'orientation*socio=et du budget*socio=ec1 fédéral*socio=et ait été*socio=rien principalement dictée par le souci*socio=rien de modérer le taux*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, les stabilisateurs*socio=uv4 *socio=rien automatiques inhérents au*socio=nil système budgétaire*socio=et et*socio=nil un certain nombre de*socio=nil mesures*socio=et expansionnistes*socio=ec2 d'*socio=nil ampleur *socio=nil modérée ont exercé *socio=rien un effet de*socio=nil stimulation sur le*socio=nil secteur_privé*socio=et,*socio=nil effet *socio=nil qui n'a été*socio=rien que partiellement neutralisé par un*socio=rien durcissement*socio=ec2 de la politique*socio=et à d'autres niveaux*socio=rien de gouvernement*socio=ac. La politique_monétaire*socio=et a continué de se fonder sur*socio=rien la réalisation*socio=uv1 d'un*socio=rien objectif*socio=uv4 de croissance*socio=uv3 de la masse_monétaire*socio=ec1 au *socio=rien sens étroit *socio=nil visant à une croissance*socio=uv3 modérée en termes*socio=rien réels*socio=ec2 tout en faisant décroître l'inflation*socio=ec2. Les politiques_monétaire*socio=et et budgétaire*socio=et ont été*socio=rien complétées par des mesures*socio=et de soutien*socio=uv3 du marché_du_travail*socio=ec1 et par le système*socio=rien de contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 prévu par le programme*socio=et Anti-inflation*socio=ec2 et qui doit maintenant être*socio=rien supprimé d'ici à la fin*socio=rien de l'année*socio=rien 1978. Bien*socio=rien que la faiblesse*socio=ec2 du marché_du_travail*socio=ec1 ait certainement contribué à améliorer la *socio=rien situation sur le*socio=nil front des*socio=nil coûts*socio=ec1,*socio=nil *socio=nil il ne semble guère faire de doute*socio=rien que les contrôles*socio=et des prix*socio=ec1 et des salaires*socio=ec1 ont également joué *socio=rien un rôle positif*socio=uv4 *socio=nil dans ce sens*socio=rien. En ce qui concerne les perspectives*socio=te d'ici au milieu*socio=rien de l'année*socio=rien 1979, les ajustements*socio=et intervenus dans l'économie*socio=ec1 au cours*socio=rien des trois *socio=rien dernières années *socio=nil pourraient assurer les conditions*socio=ec1 nécessaires*socio=rien à une certaine*socio=rien reprise de la demande*socio=ec1 et de l'activité*socio=rien. Bien*socio=rien que, sur*socio=rien la base*socio=rien des politiques*socio=et actuellement en vigueur*socio=uv3 dans la zone_de_l'_ocde*socio=te, on prévoit que les marchés*socio=ec1 d'exportation*socio=ec1 se développeront moins rapidement qu'en 1977, l'amélioration*socio=uv1 de la position*socio=rien concurrentielle*socio=ec2 du Canada*socio=ac devrait garantir une évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 de la balance*socio=ec1 extérieure*socio=te en termes*socio=rien réels*socio=ec2. Dans la mesure*socio=rien où l'emploi*socio=ec1 semble devoir*socio=rien continuer à augmenter rapidement, le taux*socio=rien de chômage*socio=ec1 pourrait se stabiliser. Les facteurs*socio=rien intérieurs*socio=te laissent présager de nouveaux*socio=rien progrès*socio=uv1 sur*socio=rien le front*socio=rien des prix*socio=ec1 dans le courant*socio=rien de l'année*socio=rien 1978, mais bien*socio=rien des choses*socio=rien dépendront de l'évolution*socio=rien du dollar*socio=ec1 canadien*socio=ac. La forte*socio=rien dépréciation*socio=ec2 qui est*socio=rien intervenue sur*socio=rien la *socio=rien majeure partie *socio=nil de la période*socio=te couverte par la présente*socio=rien étude*socio=ec2 a récemment semblé vouloir*socio=rien s'inverser, et ce processus*socio=te *socio=rien est favorisé *socio=nil par les mesures*socio=et prises*socio=rien par les autorités*socio=et sous forme*socio=rien d'emprunts*socio=ec1 extérieurs*socio=te et d'arrangements*socio=et relatifs*socio=rien à l'ouverture*socio=uv3 de lignes*socio=rien de crédit*socio=ec1, ainsi que par l'évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 du volume*socio=rien des courants*socio=te commerciaux*socio=ec1. Il semblerait, dans ces conditions*socio=ec1, qu'il conviendrait de continuer à donner une haute*socio=rien priorité*socio=uv4 à l'amélioration*socio=uv1 de la situation*socio=rien dans les domaines*socio=rien des prix*socio=ec1 et de la balance_des_paiements*socio=ec1. Toutefois, étant donné la marge actuelle*socio=te de Capacités*socio=uv3 inemployées*socio=ec2, il serait souhaitable*socio=rien, semble-t-il, que la demande*socio=ec1 globale*socio=rien augmente à peu près parallèlement à la capacité*socio=uv3 de production*socio=ec1. On s'attend déjà, en tablant sur*socio=rien la poursuite*socio=rien de la politique_économique*socio=et actuelle*socio=te, que la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te progresse sensiblement plus vite qu'en 1977, au cours*socio=rien des douze *socio=rien prochains mois;*socio=nil or *socio=nil la mise en oeuvre*socio=rien du programme*socio=et d'action*socio=rien concertée adopté d'un*socio=rien commun*socio=uv2 accord*socio=uv1 par le Conseil*socio=ac de l'OCDE*socio=ac à la réunion*socio=rien des ministres*socio=ac de juin*socio=rien 1978 aura naturellement des effets*socio=rien favorables*socio=ec2 sur*socio=rien l'économie*socio=ec1 canadienne*socio=ac. Dans ces conditions*socio=ec1, si certains ajustements*socio=et de la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 peuvent être*socio=rien envisagés, il conviendrait sans doute*socio=rien, semble-t-il, que les mesures*socio=et éventuelles*socio=rien visant à accroître encore la demande*socio=ec1 intérieure*socio=te restent relativement modérées. On a déjà vu que les mesures*socio=et directes*socio=rien de contrôle*socio=uv3 des prix*socio=ec1 et des revenus*socio=ec1 prévues par le Programme*socio=et Anti-inflation*socio=ec2 étaient en voie*socio=rien d'être*socio=rien levées; elles seront remplacées par *socio=rien un système de*socio=nil surveillance*socio=et *socio=nil placé sous l'égide*socio=rien du conseil_économique. Celui-ci a créé *socio=rien un Centre d'*socio=nil étude*socio=ec2 *socio=nil de l'inflation*socio=ec2 et de la productivité*socio=uv3, qui doit fonctionner jusqu'en juillet*socio=rien 1980 et a reçu pour mission*socio=rien d'étudier les informations*socio=rien publiées et de notoriété publique*socio=et concernant l'inflation*socio=ec2, de prévoir et de surveiller les mouvements*socio=ec2 généraux*socio=rien et particuliers*socio=rien de l'inflation*socio=ec2, de mettre en *socio=rien oeuvre un vaste programme*socio=et d'*socio=nil information *socio=nil et d'éducation*socio=et destiné à influencer le comportement*socio=rien des décideurs*socio=ac et du grand_public*socio=et, de procéder à des études*socio=ec2 particulières*socio=rien portant sur*socio=rien toute une gamme*socio=rien de sujets*socio=rien, tels que les prix*socio=ec1 de l'énergie*socio=ec1, la fiscalité*socio=et des produits*socio=rien de base*socio=rien, les contingentements en matière*socio=rien de commerce*socio=ec1 extérieur*socio=te, la conception*socio=et générale*socio=rien des conventions_collectives*socio=ec1, l'indexation*socio=ec1 et les prix*socio=ec1 administrés*socio=rien. Le Centre*socio=rien mettra en *socio=rien place un dispositif*socio=et *socio=nil d'alerte sur*socio=rien les problèmes*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2. Le Conseil*socio=ac peut recommander aux pouvoirs_publics*socio=et de procéder à des enquêtes *socio=rien spéciales sur les*socio=nil problèmes*socio=uv4 inflationnistes*socio=ec2 particulièrement*socio=nil dangereux*socio=uv2.*socio=nil Ce*socio=nil dispositif*socio=et *socio=nil peut naturellement permettre de mieux comprendre le processus*socio=te inflationniste*socio=ec2, mais il ne paraît guère suffisant*socio=rien. A cet égard*socio=rien, une période*socio=te importante*socio=rien sera le *socio=rien premier semestre *socio=nil de 1979, où il n'y aura plus aucun contrôle*socio=uv3 direct*socio=rien et où les effets*socio=rien de la suppression*socio=rien des réductions*socio=ec2 temporaires*socio=rien des taxes*socio=et provinciales*socio=te sur*socio=rien les ventes*socio=ec1 se feront sentir par l'intermédiaire*socio=rien des prix*socio=ec1 de détail*socio=rien. Le maintien*socio=rien des contrôles*socio=et directs*socio=rien à caractère*socio=rien réglementaire*socio=et paraît peu souhaitable*socio=rien, mais il semble que, pour réduire encore notablement*socio=rien le taux*socio=rien d'inflation*socio=ec2, il conviendrait sans doute*socio=rien de mettre en oeuvre*socio=rien des mesures*socio=et complémentaires*socio=rien visant à renforcer les effets*socio=rien anti-inflationnistes*socio=ec2 de la régulation*socio=et de la demande*socio=ec1 et du système*socio=rien de surveillance*socio=et. A cet égard*socio=rien, il y aurait peut-être lieu*socio=rien d'envisager la possibilité*socio=rien de mettre en *socio=rien place un dispositif*socio=et fondé*socio=nil sur l'*socio=nil adhésion des*socio=nil partenaires_sociaux*socio=et *socio=nil et qui, grâce*socio=rien à des consultations*socio=uv1 régulières*socio=ec2, contribuerait à mieux faire comprendre à toutes les *socio=rien catégories socio-économiques *socio=nil que le *socio=rien meilleur moyen *socio=nil de servir leurs intérêts*socio=uv1 est*socio=rien de réduire l'inflation*socio=ec2. Un*socio=rien tel dispositif*socio=et d'échanges*socio=ec1 réguliers*socio=ec2 de vues*socio=rien et d'informations*socio=rien est*socio=rien indispensable*socio=uv4 si l'on veut assurer une croissance*socio=uv3 plus *socio=rien rapide sur une*socio=nil base durable*socio=uv4,*socio=nil *socio=nil et permettre ainsi à l'emploi*socio=ec1 d'évoluer favorablement dans l'avenir*socio=te. L'étude*socio=ec2 du marché_du_travail*socio=ec1 présentée à la *socio=rien deuxième partie a*socio=nil fait *socio=nil apparaître que l'un*socio=rien des *socio=rien principaux facteurs du*socio=nil dynamisme*socio=uv3 *socio=nil soutenu de la demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac au cours*socio=rien des dix ou douze *socio=rien derniers mois a*socio=nil été l'*socio=nil évolution favorable*socio=ec2 des*socio=nil coûts*socio=ec1 réels*socio=ec2 de*socio=nil main-d'_oeuvre*socio=ac.*socio=nil *socio=nil Cela donne à penser que, dans la mesure*socio=rien où le Programme*socio=et Anti-inflation*socio=ec2 a réussi à freiner les *socio=ec1 coûts salariaux par*socio=nil rapport*socio=rien au*socio=nil niveau*socio=rien des*socio=nil prix,*socio=nil *socio=nil il a largement contribué à endiguer la montée du chômage*socio=ec1. Il importe que cette évolution*socio=rien favorable*socio=ec2 ne se renverse pas et il paraît en outre indispensable*socio=uv4 que le freinage*socio=rien des *socio=ec1 coûts salariaux *socio=nil se poursuive pour contribuer à une progression*socio=ec2 rapide*socio=rien et durable*socio=uv4 de l'emploi*socio=ec1 dans l'avenir*socio=te. Il ressort aussi de cette étude*socio=ec2 que toute action*socio=rien visant à stimuler le marché_du_travail*socio=ec1 par des mesures*socio=et expansionnistes*socio=ec2 à court_terme*socio=te, prises*socio=rien au niveau*socio=rien macro-économique*socio=ec1 général*socio=rien, risquerait fort*socio=rien d'aller à l'encontre*socio=rien du but*socio=rien recherché. Le taux*socio=rien élevé*socio=uv4 du chômage*socio=ec1 au Canada*socio=ac reflète certes dans une *socio=rien large mesure la*socio=nil rapide augmentation*socio=ec2 *socio=nil de la population_active*socio=ac due à l'action*socio=rien de facteurs*socio=rien démographiques*socio=ec1, mais il est*socio=rien également imputable*socio=uv2 aux modifications*socio=rien intervenues dans la structure*socio=ec1 de l'_offre*socio=ec1 et de la production*socio=ec1 qui ont conduit à *socio=rien un net accroissement*socio=ec2 *socio=nil de la participation*socio=uv3 des femmes*socio=ac à la population_active*socio=ac. Et malgré la rapide*socio=rien progression*socio=ec2 de l'emploi*socio=ec1, le niveau*socio=rien de chômage*socio=ec1 associé*socio=rien à *socio=rien un niveau d'*socio=nil activité *socio=nil donné a tendu à augmenter, et les *socio=uv4 déséquilibres structurels *socio=nil entre la demande*socio=ec1 et l'_offre*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac à s'aggraver. Les mesures*socio=et *socio=rien spécifiques destinées *socio=nil à soutenir le marché_du_travail*socio=ec1 ont contribué à atténuer ces difficultés*socio=uv4 et leur extension*socio=rien pourrait *socio=rien être souhaitable,*socio=nil *socio=nil notamment en vue*socio=rien de réduire le chômage*socio=ec1 des jeunes*socio=ac. La situation*socio=rien de ce groupe*socio=ac de population*socio=ac, qui connaît actuellement un*socio=rien chômage*socio=ec1 près de deux *socio=rien fois supérieur au*socio=nil taux général,*socio=nil est particulièrement*socio=nil préoccupante*socio=uv4.*socio=nil *socio=nil De ce point*socio=rien de vue*socio=rien, le Canada*socio=ac a partagé l'expérience*socio=ec2 de plusieurs autres pays_de_l'_ocde*socio=ac, et les efforts*socio=uv1 déjà faits*socio=rien dans ce domaine*socio=rien contribuent à souligner la complexité*socio=rien du problème*socio=uv4. En respectant les limites*socio=rien du cadre*socio=rien dans lequel s'inscrit*socio=rien actuellement la politique_économique*socio=et générale*socio=rien, il semblerait souhaitable*socio=rien de se préoccuper en priorité*socio=uv4 de faciliter l'entrée*socio=rien des jeunes*socio=ac sur*socio=rien le marché_du_travail*socio=ec1 et d'assurer un*socio=rien ajustement*socio=et plus harmonieux*socio=uv2 entre l'_offre_et_la_demande*socio=ec1 de main-d'_oeuvre*socio=ac.